u le plus… vous voyez que la proposition n’est point entiére, mais le
sens
fait voir que ce pére vouloit dire à son fils, qu
s comun. Qu’est-ce donc que les figures ? Ce mot se prend ici dans un
sens
métaphorique. figure dans le sens propre, c’est l
gures ? Ce mot se prend ici dans un sens métaphorique. figure dans le
sens
propre, c’est la forme extérieure d’un corps. Tou
culier, qui les distingue des autres assemblages de mots, qui font un
sens
dans le langage ordinaire des homes. Les grammair
homes disent, et non pas dit : on fait alors la construction selon le
sens
. Cette figure s’apèle syllepse. J’ai traité aille
c. Elles sont ainsi apelées, parce que quand on prend un mot dans le
sens
figuré, on le tourne, pour ainsi dire, afin de lu
dire, afin de lui faire signifier ce qu’il ne signifie point dans le
sens
propre : voiles dans le sens propre ne signifie p
ifier ce qu’il ne signifie point dans le sens propre : voiles dans le
sens
propre ne signifie point vaisseaux, les voiles ne
ulement : persone n’entendit cette expression à la lettre, et dans le
sens
propre : elle avoit un sens figuré. Boileau faisa
cette expression à la lettre, et dans le sens propre : elle avoit un
sens
figuré. Boileau faisant allusion, à ce qu’en 1664
ta sagesse… etc. Ni l’Aigle ni Neptune ne se prènent point là dans le
sens
propre. Telle est la modification ou diférence gé
signification propre pour en prendre une autre. Les Pyrénées dans le
sens
propre sont de hautes montagnes qui séparent la F
t pas précisément la signification propre de ce mot : aveugle dans le
sens
propre, signifie une persone qui est privée de l’
-Christ a dit, les aveugles voient, alors aveugles n’est plus dans le
sens
propre, il est dans un sens que les philosophes a
voient, alors aveugles n’est plus dans le sens propre, il est dans un
sens
que les philosophes apèlent sens divisé : ce sens
dans le sens propre, il est dans un sens que les philosophes apèlent
sens
divisé : ce sens divisé est un trope, puisqu’alor
pre, il est dans un sens que les philosophes apèlent sens divisé : ce
sens
divisé est un trope, puisqu’alors aveugles signif
as inutile ni étranger à mon sujet, d’expliquer encore ici les autres
sens
dans lesquels un même mot peut être pris dans le
ire de faire entendre la véritable signification des mots, et en quel
sens
ils sont employés dans le discours. Il n’est pas
, aussi-bien que les autres livres, sont pleins de mots pris dans des
sens
détournés et éloignés de la premiére significatio
en usage en latin ; nous l’expliquerons dans la suite. avéna dans le
sens
propre, veut dire de l’aveine, mais parce que les
s les idées qu’on se forme des mots ; elles servent à démêler le vrai
sens
des paroles, à rendre raison du discours, et done
réfaces, qu’il ne se moque que des abus et du ridicule. Article 6,
sens
propre, sens figuré Avant que d’entrer dans le
l ne se moque que des abus et du ridicule. Article 6, sens propre,
sens
figuré Avant que d’entrer dans le détail de ch
il est nécessaire de bien comprendre la diférence qu’il y a entre le
sens
propre et le sens figuré. Un mot est employé dans
de bien comprendre la diférence qu’il y a entre le sens propre et le
sens
figuré. Un mot est employé dans le discours, ou d
re et le sens figuré. Un mot est employé dans le discours, ou dans le
sens
propre, ou en général dans un sens figuré, quel q
ployé dans le discours, ou dans le sens propre, ou en général dans un
sens
figuré, quel que puisse être le nom que les rhéte
uré, quel que puisse être le nom que les rhéteurs donent ensuite à ce
sens
figuré. Le sens propre d’un mot, c’est la premièr
isse être le nom que les rhéteurs donent ensuite à ce sens figuré. Le
sens
propre d’un mot, c’est la première signification
mot, c’est la première signification du mot : un mot est pris dans le
sens
propre, lorsqu’il signifie ce pourquoi il a été p
le feu brûle, la lumiére nous éclaire, tous ces mots-là sont dans le
sens
propre. Mais, quand un mot est pris dans un autre
à sont dans le sens propre. Mais, quand un mot est pris dans un autre
sens
, il paroit alors, pour ainsi dire, sous une forme
tion, la lumiére de l’esprit, la clarté d’un discours. masque dans le
sens
propre, signifie une sorte de couverture de toile
iser ou pour se garantir des injures de l’air. Ce n’est point dans ce
sens
propre que Malherbe prenoit le mot de masque, lor
ur il y avoit plus de masques que de visages : masques est là dans un
sens
figuré, et se prend pour persones dissimulées, po
ble, grêle, cassée, etc. En toutes ces ocasions voix est pris dans le
sens
propre, c’est-à-dire, dans le sens pour lequel ce
ces ocasions voix est pris dans le sens propre, c’est-à-dire, dans le
sens
pour lequel ce mot a été d’abord établi : mais qu
a voix et la distinguent de la voix d’un autre home, ce qui seroit le
sens
propre ; on veut marquer principalement qu’elles
on veut marquer principalement qu’elles lui obéissent, ce qui est le
sens
figuré. la voix du sang, la voix de la nature, c’
a apelé voix, le sentiment d’un particulier, d’un juge ; ainsi en ce
sens
, voix signifie avis, opinion, sufrage : il a eu t
u sentiment aveugle du plus grand nombre. voix signifie aussi dans un
sens
étendu, gémissement, priére. Dieu a écouté la voi
, priére. Dieu a écouté la voix de son peuple, etc. Tous ces diférens
sens
du mot voix, qui ne sont pas précisément le premi
ces diférens sens du mot voix, qui ne sont pas précisément le premier
sens
, qui seul est le sens propre, sont autant de sens
ot voix, qui ne sont pas précisément le premier sens, qui seul est le
sens
propre, sont autant de sens figurés. Article 7
cisément le premier sens, qui seul est le sens propre, sont autant de
sens
figurés. Article 7, réfléxions générales sur l
ont autant de sens figurés. Article 7, réfléxions générales sur le
sens
figuré origine du sens figuré. La liaison q
Article 7, réfléxions générales sur le sens figuré origine du
sens
figuré. La liaison qu’il y a entre les idées acce
t raport les unes aux autres, est la source et le principe des divers
sens
figurés que l’on done aux mots. Les objets qui fo
it avec d’autres mots, ausquels souvent il ne se peut joindre dans le
sens
propre, soit parce qu’on s’en sert par extension
s comun et le plus conu qui est le propre, et qui se prête ensuite au
sens
figuré. Les laboureurs du pays latin conoissoient
es sensibles et accessoires. suite des réflexions générales sur le
sens
figuré. Il n’y a peut-être point de mot qui ne
figuré. Il n’y a peut-être point de mot qui ne se prène en quelque
sens
figuré, c’est-à-dire, éloigné de sa signification
dans le discours, sont ceux qui sont pris le plus fréquemment dans un
sens
figuré, et qui ont un plus grand nombre de ces so
dans un sens figuré, et qui ont un plus grand nombre de ces sortes de
sens
: tels sont corps, ame, tête, couleur, avoir, fai
oir, faire, etc. Un mot ne conserve pas dans la traduction tous les
sens
figurés qu’il a dans la langue originale : chaque
tre : soit par quelque autre raison purement arbitraire. Les diférens
sens
figurés du mot voix, que nous avons remarqués, ne
n’ont point assés remarqué ces diférences ; je veux dire, les divers
sens
que l’on done par figure à un même mot dans une m
entendre ma pensée par cet exemple. porter, se rend en latin dans le
sens
propre par ferre : mais quand nous disons porter
onsidère porter tout seul et séparé des autres mots qui lui donent un
sens
figuré, on manqueroit d’exactitude dans les dicti
retenez vos larmes, retenez votre colére, c’est que pour exprimer ce
sens
, nous avons recours à une métaphore prise de l’ac
ictionaires, on doit traduire litéralement, afin de faire entendre le
sens
figuré qui est en usage en cette langue à l’égard
magination des auteurs latins : qu’ensuite ils ajoutassent les divers
sens
figurés que les latins donoient à ce mot. Mais qu
il arive qu’un mot joint à un autre, forme une expression figurée, un
sens
, une pensée que nous rendons en notre langue, par
nterois de rendre la pensée à notre manière ; (…) etc. On dit dans le
sens
propre, (…), prendre le gouvernement d’une provin
les ne sont point de mon sujet : je traite seulement ici des diférens
sens
que l’on done à un même mot dans une même langue,
diférentes nations : langue latine, langue françoise. glace, dans le
sens
propre, c’est de l’eau gelée : ce mot signifie en
ement courir sous ou sur. Cicéron s’en est servi plusieurs fois en ce
sens
; (…), et Sénéque dit, (…) ; « lorsque nous renc
ours de quelqu’un, on a doné insensiblement à ce mot par extension le
sens
d’aider ou secourir. (…), selon Perizonius, vient
fait avec éfort et mouvement vers quelque objet : ainsi : le premier
sens
de (…), c’est aler vers, se porter avec ardeur ve
rs un objet ; ensuite on done à ce mot par extension plusieurs autres
sens
, qui sont une suite du premier. il signifie souha
ont ofensés, et qu’on veut punir ; on a doné ensuite par extension le
sens
de (…) ; ils tournoient leur ressentiment, leur c
noient au fouet les citoyens. Remarquez qu’(…) se prend alors dans le
sens
de colère. (…). Ces sortes d’extensions doivent ê
ire que le mot françois ou alemand, qui répond au mot latin, selon le
sens
propre, ne se prend pas toujours en françois ou e
opre, ne se prend pas toujours en françois ou en alemand dans le même
sens
figuré que l’on done au mot latin : etc. (…). Les
remière signification ; elle a sa destination principale, son premier
sens
propre ; et ensuite par extension, par imitation,
principale de la préposition, et qui sont sufisamment indiqués par le
sens
du mot qui est lié à cette préposition ; par exem
où les esclaves devenoient libres. Notre verbe aler signifie dans le
sens
propre se transporter d’un lieu à un autre : mais
re se transporter d’un lieu à un autre : mais ensuite dans combien de
sens
figurés n’est-il pas employé par extension ! Tout
rands progrès, aler étudier, aler lire, etc. devoir veut dire dans le
sens
propre être obligé par les loix à payer ou à fair
avoit assemblée de toute la province, (…). Il dit encore dans le même
sens
avoir les fermes tenues à bon marché, c’est-à-dir
ne signifie avoir que par figure, et qui marque en deux mots le même
sens
que les latins exprimoient en un seul mot. Nos gr
nifie transposition ou changement de nom, un nom pour un autre. En ce
sens
cette figure comprend tous les autres tropes ; ca
es tropes ; car dans tous les tropes, un mot n’étant pas pris dans le
sens
qui lui est propre, il réveille une idée qui pour
icéron, etc. Jésus-Christ lui-même s’est servi de la métonymie en ce
sens
, lorsqu’il a dit, parlant des juifs : ils ont Moï
e Jacob, Israel, Juda, qui sont des noms de patriarches, pris dans un
sens
étendu pour marquer tout le peuple juif. M. Fléch
toucher à un ouvrage. Ce poinçon s’apeloit stilus, stile : tel est le
sens
propre de ce mot ; dans le sens figuré, il signif
s’apeloit stilus, stile : tel est le sens propre de ce mot ; dans le
sens
figuré, il signifie la manière d’exprimer les pen
ns figuré, il signifie la manière d’exprimer les pensées. C’est en ce
sens
que l’on dit, le stile sublime, le stile simple,
par extension de ceux dont nous venons de parler. pinceau, outre son
sens
propre, se dit aussi quelquefois par métonymie, c
Le nom abstrait pour le concret. J’explique dans un article exprès le
sens
abstrait et le sens concret, j’observerai seuleme
le concret. J’explique dans un article exprès le sens abstrait et le
sens
concret, j’observerai seulement ici que blancheur
ire, croirez-vous ? Aurez vous sujet de dire ? cedo veut dire dans le
sens
propre, je cède, je me rens ; cependant, par une
e : cedo signifie alors ou l’un ou l’autre de ces deux mots, selon le
sens
; c’est ce qui précède pour ce qui suit ; et voil
l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le
sens
propre. Quand au lieu de dire d’un home qu’il aim
u mot voiles une signification plus étendue que celle qu’il a dans le
sens
propre ; je prens la partie pour le tout. La syne
laquelle on done une signification particulière à un mot, qui dans le
sens
propre a une signification plus générale ; ou au
au contraire, on done une signification générale à un mot qui dans le
sens
propre n’a qu’une signification particulière. En
ontraire la synecdoque de l’espece : c’est lorsqu’un mot, qui dans le
sens
propre ne signifie qu’une espèce particulière, se
elques hivers, c’est-à-dire, après quelques années. l’onde, dans le
sens
propre signifie une vague, un flot ; cependant le
e. C’est peut-être par cette espèce de synecdoque qu’on peut doner un
sens
raisonable à ces vers de Virgile : (…). Si Didon
pressions figurées soient autorisées par l’usage ; ou du moins que le
sens
litéral qu’on veut faire entendre, se présente na
que les paroles d’Horace me font voir une mére atendrie : ainsi je ne
sens
point que l’une de ces expressions puisse jamais
est : que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le
sens
propre signifie le moins, ou au contraire elle fa
s, ou au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le
sens
propre marque le plus. dans l’une et dans l’autre
émistocle et d’Alcibiade, s’est servi plus d’une fois de ce mot en ce
sens
. Dans chaque famille, monsieur, veut dire le mait
rsite pour un home diforme, un home méprisable. C’est dans ce dernier
sens
que M. de La Bruyère a dit, « jetez moi dans les
uvois-je faire de plus ? qu’auriez vous fait en ma place ? etc. En ce
sens
la comunication est une figure de pensée, et par
s, qu’avez vous fait ? ainsi nous dans ces exemples n’est pas dans le
sens
propre, il ne renferme point celui qui parle. On
e lui fait entendre bien plus que ces mots là ne signifient dans leur
sens
propre. Il en est de même de ces façons de parler
en vertu d’une comparaison qui est dans l’esprit. Un mot pris dans un
sens
métaphorique perd sa signification propre, et en
se présente à l’esprit que par la comparaison que l’on fait entre le
sens
propre de ce mot, et ce qu’on lui compare, par ex
signifie les dehors, les aparences ; et cela par comparaison entre le
sens
propre de couleurs et les dehors que prend un hom
ot de lumière est pris métaphoriquement ; car come la lumière dans le
sens
propre nous fait voir les objets corporels, de mê
rope, le mot dont on se sert dans la métaphore est pris dans un autre
sens
que dans le sens propre, il est, pour ainsi dire,
on se sert dans la métaphore est pris dans un autre sens que dans le
sens
propre, il est, pour ainsi dire, dans une demeure
mparaison ou quelque raport équivalent entre le mot auquel on done un
sens
métaphorique, et l’objet à quoi l’on veut l’apliq
n dit d’un home en colère, c’est un lion, lion est pris alors dans un
sens
métaphorique, on compare l’home en colère au lion
’esprit et non dans les termes ; c’est une métaphore. mesurer dans le
sens
propre, c’est juger d’une quantité inconue par un
vin et dans le someil. (…). Remarquez, que dans cet exemple (…) a un
sens
tout nouveau et diférent de son sens propre. (…)
, que dans cet exemple (…) a un sens tout nouveau et diférent de son
sens
propre. (…) n’a ce nouveau sens, que parce qu’il
sens tout nouveau et diférent de son sens propre. (…) n’a ce nouveau
sens
, que parce qu’il est joint à (…), avec lesquels i
e qu’il est joint à (…), avec lesquels il ne sauroit être uni dans le
sens
propre ; car ce n’est que par une nouvèle union d
n’est que par une nouvèle union des termes, que les mots se donent le
sens
métaphorique. lumière n’est uni dans le sens pr
les mots se donent le sens métaphorique. lumière n’est uni dans le
sens
propre qu’avec le feu, le soleil et les autres ob
ux ; celui qui le premier a uni lumière à esprit, a doné à lumière un
sens
métaphorique, et en a fait un mot nouveau par ce
ière un sens métaphorique, et en a fait un mot nouveau par ce nouveau
sens
. Je voudrois que l’on put doner cette interprétat
t très ordinaire : en voici encore quelques exemples : on dit dans le
sens
propre s’enivrer de quelque liqueur ; et l’on dit
anie, c’est-à-dire, cette semence de division, zizanie est là dans un
sens
métaphorique : c’est un mot grec qui veut dire iv
: semer la zizanie dans une famille. matéria, matière, se dit dans le
sens
propre de la substance étendue considérée come pr
. calus, dureté, durillon, en latin callum ; se prend souvent dans un
sens
métaphorique : (…), dit Cicéron : le travail fait
ient plus touchés de ce malheur. C’est ainsi que callere, qui dans le
sens
propre veut dire avoir des durillons, être endurc
rdre de vue une entreprise, n’y plus penser. gout se dit au propre du
sens
par lequel nous recevons les impressions des save
mes le plus savant peuple de la Grèce. Il en est du gout pris dans le
sens
figuré, come du gout pris dans le sens propre. Le
Il en est du gout pris dans le sens figuré, come du gout pris dans le
sens
propre. Les viandes plaisent ou déplaisent au gou
lieu aussi à l’égard des autres tropes ; par exemple : lumen dans le
sens
propre signifie lumière : les poètes latins ont d
ue de trouver (…) pour les yeux ; mais ce mot ne se prend point en ce
sens
dans la prose. On peut quelquefois adoucir une
ne sai si cette correction répare la première faute. écorce, dans le
sens
propre, est la partie extérieure des arbres et de
des fruits ; c’est leur couverture : ce mot se dit fort bien dans un
sens
métaphorique, pour marquer les dehors, l’aparence
étaphore ou de comparaison, par laquelle un même mot est pris en deux
sens
dans la même phrase, l’un au propre, l’autre au f
tinuée. L’allégorie est un discours, qui est d’abord présenté sous un
sens
propre, qui paroit toute autre chose que ce qu’on
dant ne sert que de comparaison, pour doner l’intelligence d’un autre
sens
qu’on n’exprime point. La métaphore joint le mot
au propre : au lieu que dans l’allégorie tous les mots ont d’abord un
sens
figuré ; c’est-à-dire, que tous les mots d’une ph
les mots d’une phrase ou d’un discours allégorique forment d’abord un
sens
litéral qui n’est pas celui qu’on a dessein de fa
dre : les idées accessoires dévoilent ensuite facilement le véritable
sens
qu’on veut exciter dans l’esprit, elles démasquen
’on veut exciter dans l’esprit, elles démasquent, pour ainsi dire, le
sens
litéral étroit, elles en font l’aplication. Quand
roit la parole, et se plaindroit à elles de son impuissance : mais ce
sens
, tout vrai qu’il paroit, n’est pas celui que Mada
n usage dans les proverbes. Les proverbes allégoriques ont d’abord un
sens
propre qui est vrai, mais qui n’est pas ce qu’on
urels dont ils ignoroient les causes ; et dans la suite on a doné des
sens
allégoriques à ces histoires. Ce n’est plus la va
mots ont encore du raport avec l’allégorie : l’allégorie présente un
sens
, et en fait entendre un autre : c’est ce qui ariv
ces termes : qu’est-ce en éfet pour toi, etc. saules est pris dans le
sens
propre, et laurier dans le sens figuré : mais ce
our toi, etc. saules est pris dans le sens propre, et laurier dans le
sens
figuré : mais ce jeu présente à l’esprit une pens
t que nous avons en notre langue un grand nombre de chansons, dont le
sens
litéral, sous une aparence de simplicité, est rem
ainsi les mots dont on se sert dans l’ironie ne sont pas pris dans le
sens
propre et litéral. M. Boileau, qui n’a pas rendu
n, d’Horace ? Il n’y a point là d’ironie ; les mots sont pris dans le
sens
propre : parle-t-il de Zoïle ? C’est une ironie.
done d’autres noms plus honètes qui ne doivent pas être pris dans le
sens
propre. C’est ainsi que le bourreau est apelé par
ot que de lui dire alez vous-en. Les latins se servoient dans le même
sens
de leur (…), qui à la lettre signifie bien, au li
, mauvais. Il y avoit des mots consacrés pour les sacrifices, dont le
sens
propre et litéral étoit bien diférent de ce qu’il
aux témoins que Naboth a beni Dieu et le roi. Job dit dans le même
sens
, peut-être que mes enfans ont péché, et qu’ils on
beaux. manes, les manes, c’est-à-dire, les ames des morts, et dans un
sens
plus étendu les habitans des enfers, est encore u
expression, une manière de parler, un arangement de mots, qui fait un
sens
fini ou non fini. La périphrase ou circonlocution
me ; mais alors ces sortes d’explications plus amples et conformes au
sens
de l’auteur, sont ce qu’on apèle des paraphrases,
e de plus à dire, ce sont les douze derniers vers qui font un nouveau
sens
, et ne sont plus une périphrase qui regarde l’emp
mots par cette figure ne regarde pas leur signification, ainsi en ce
sens
cette figure n’est point un trope et doit être mi
quand la construction est équivoque, ou que les paroles expriment un
sens
contraire à ce que l’auteur a voulu dire ; on doi
’Horace, et quite pour cela le lycée sa demeure ordinaire. Tel est le
sens
d’Horace, come la suite de l’ode le done nécessai
te : mais le renversement de construction ne doit jamais renverser le
sens
, come je viens de le remarquer ; c’est la phrase
. Cette figure n’est point un trope, puisque le mot se prend dans le
sens
propre : mais j’ai cru qu’il n’étoit pas inutile
souvent un mot est doublement figuré ; c’est-à-dire, qu’en un certain
sens
il apartient à un certain trope et qu’en un autre
’en un certain sens il apartient à un certain trope et qu’en un autre
sens
il peut être rangé sous un autre trope. On peut a
n’est que par comparaison qu’on se sert de ce mot, on done à note un
sens
spirituel et métaphorique. Il y a synecdoque, pui
a synecdoque et à la métaphore. chair ne se prend point alors dans le
sens
propre, ni dans toute son étendue ; il se prend p
; il se prend pour le corps humain, et surtout pour les passions, les
sens
; ainsi c’est une synecdoque ; mais mortifier est
qu’on a eu dessein de réveiller. Les circonstances qui acompagnent le
sens
litéral des mots dont on se sert dans l’allusion
al des mots dont on se sert dans l’allusion nous font conoitre que ce
sens
litéral n’est pas celui qu’on a eu dessein d’exci
dessein d’exciter dans notre esprit, et nous dévoilent facilement le
sens
figuré qu’on a voulu nous faire entendre. L’euphé
s, ou plutot qu’ils fussent inconus. Troisième partie, des autres
sens
dans lesquels un même mot peut être employé dans
iriens et les rhéteurs traitent ordinairement, il y a encore d’autres
sens
dans lesquels les mots peuvent être employés, et
re d’autres sens dans lesquels les mots peuvent être employés, et ces
sens
sont la plupart autant d’autres diférentes sortes
substantif se prend quelquefois adjectivement, c’est-à-dire, dans le
sens
d’un atribut ; par exemple : un pére est toujours
rdu ? Où vous voyez que etc. : la construction se fait alors selon le
sens
, c’est-à-dire, par raport à la persone dont on pa
la prison. (…) ? Que dis-tu malheureux ? C’est peut être dans le même
sens
qu’Enée, dans Virgile, parlant des grecs à l’ocas
ifs sont alors au neutre, et c’est une imitation des latins : (…).
Sens
déterminé, indét. Chaque mot a une certaine si
cation dans le discours ; autrement il ne signifieroit rien : mais ce
sens
, quoique déterminé, ne marque pas toujours précis
ours précisément un tel individu, un tel particulier ; ainsi on apèle
sens
indéterminé, ou indéfini, celui qui marque une id
ne désignent persone en particulier qui croie ou qui dise : c’est le
sens
indéterminé, c’est-à-dire, que ces mots ne marque
ticulier de qui l’on dise qu’il croit, ou qu’il dit. Au contraire, le
sens
déterminé tombe sur un objet particulier ; il dés
s, que la bone foi est le lien de la société. On peut raporter ici le
sens
étendu et le sens étroit. Il y a bien des proposi
est le lien de la société. On peut raporter ici le sens étendu et le
sens
étroit. Il y a bien des propositions qui sont vra
le sens étroit. Il y a bien des propositions qui sont vraies dans un
sens
étendu (…), et fausses lorsque les mots en sont p
pris à la rigueur, (…) : nous en donerons des exemples en parlant du
sens
litéral. Sens actif, passif, neutre actif
r, (…) : nous en donerons des exemples en parlant du sens litéral.
Sens
actif, passif, neutre actif vient de (…), po
actif vient de (…), pousser, agir, faire. Un mot est pris dans un
sens
actif, quand il marque que l’objet qu’il exprime,
une action ou d’un sentiment. Pierre bat Paul ; bat est pris dans un
sens
actif, puisqu’il marque une action que je dis que
objet ou pour patient. le roi aime le peuple ; aime est aussi dans un
sens
actif, et le peuple est le terme ou l’objet de ce
uple est le terme ou l’objet de ce sentiment. Un mot est pris dans un
sens
passif, quand il marque que le sujet de la propos
de patient ou d’objet qui en soit le terme ; c’est ce qu’on apèle le
sens
neutre.neutre veut dire ni l’un ni l’autre, c’est
aussi un verbe neutre. Souvent les verbes actifs se prènent dans un
sens
neutre, et quelquefois les verbes neutres se prèn
un sens neutre, et quelquefois les verbes neutres se prènent dans un
sens
actif : écrire une lettre est un sens actif ; mai
rbes neutres se prènent dans un sens actif : écrire une lettre est un
sens
actif ; mais quand on demande, que fait monsieur
ort, il chante, il danse ; tous ces verbes là sont pris alors dans un
sens
neutre. Quand Virgile dit que Turnus entra dans u
ent, se sert de cette expression, (…), alors ardébat est pris dans un
sens
actif, quoiqu’on etc. (…), se reposer, être oisif
e oisif, être en repos, est un verbe neutre. Virgile l’a pris dans un
sens
actif lorsqu’il a dit : (…) : les fleuves changés
pas etc. que fait monsieur ? Il joue : jouer est pris alors dans un
sens
neutre : mais quand on dit, il joue gros jeu ; il
utre : mais quand on dit, il joue gros jeu ; il joue est pris dans un
sens
actif, et gros jeu est le régime de il joue. dans
s de parler (…), ces verbes neutres se prènent alors en latin dans un
sens
passif, et marquent que l’action qu’ils signifien
minatif au verbe même, selon la remarque des anciens grammairiens.
Sens
absolu et relatif Un mot est pris dans un sens
ns grammairiens. Sens absolu et relatif Un mot est pris dans un
sens
absolu, lorsqu’il exprime une chose considérée en
quand je dis que le soleil est lumineux, cette expression est dans un
sens
absolu ; celui à qui je parle n’atend rien de plu
ens absolu ; celui à qui je parle n’atend rien de plus, par raport au
sens
de cette phrase. Mais si je disois que le soleil
alors je considérerois le soleil par raport à la terre, ce seroit un
sens
rélatif ou respectif. Le sens rélatif ou respecti
eil par raport à la terre, ce seroit un sens rélatif ou respectif. Le
sens
rélatif ou respectif est donc lorsqu’on parle d’u
parle d’une chose par raport à quelqu’autre : c’est pour cela que ce
sens
s’apèle aussi respectif, (…), regarder ; parce qu
, tels que pére, fils, époux, etc. ; nous en avons parlé ailleurs.
Sens
collectif, distrib. Collectif vient du latin
ant des femmes en général ; ainsi le mot de femme est pris là dans un
sens
collectif ; mais la proposition est fausse dans l
is là dans un sens collectif ; mais la proposition est fausse dans le
sens
distributif, c’est-à-dire, que cela n’est point v
me en particulier. l’home est sujet à la mort ; cela est vrai dans le
sens
collectif, et dans le sens distributif. Au lieu d
st sujet à la mort ; cela est vrai dans le sens collectif, et dans le
sens
distributif. Au lieu de dire le sens collectif et
ns le sens collectif, et dans le sens distributif. Au lieu de dire le
sens
collectif et le sens distributif, on dit aussi le
et dans le sens distributif. Au lieu de dire le sens collectif et le
sens
distributif, on dit aussi le sens général et le s
ieu de dire le sens collectif et le sens distributif, on dit aussi le
sens
général et le sens particulier. Il y a des mots q
collectif et le sens distributif, on dit aussi le sens général et le
sens
particulier. Il y a des mots qui sont collectifs,
d’individus particuliers : tels sont armée, république, régiment.
Sens
équivoque, louche Il y a des mots et des propo
suite d’un raisonement, on doit toujours prendre un mot dans le même
sens
qu’on l’a pris d’abord ; autrement on ne raisoner
proposition est équivoque, quand le sujet ou l’atribut présente deux
sens
à l’esprit ; ou quand il y a quelque terme qui pe
elle est louche. Les pronoms de la troisième persone font souvent des
sens
équivoques ou louches, surtout quand ils ne se ra
par ceux qui savent dèja ce qu’ils lisent. On évitoit facilement ces
sens
louches en latin, par les usages diférens de (…).
s ne peuvent pas se construire encore avec un devoir, qui est dans un
sens
afirmatif au second membre ; autrement il sembler
de mots ; (…). Dans ces exemples et dans plusieurs autres pareils, le
sens
subsiste indépendament des mots. J’observerai à c
s dans S. Augustin. On doit éviter les jeux de mots qui sont vides de
sens
: mais quand le sens subsiste indépendament du je
n doit éviter les jeux de mots qui sont vides de sens : mais quand le
sens
subsiste indépendament du jeu de mots, ils ne per
indépendament du jeu de mots, ils ne perdent rien de leur mérite.
Sens
composé divisé Quand l’evangile dit les aveugl
termes les aveugles, les boiteux, se prènent en cette ocasion dans le
sens
divisé, c’est-à-dire, que ce mot aveugles se dit
r aveuglement, car les aveugles en tant qu’aveugles, ce qui seroit le
sens
composé, ne voient pas. L’evangile parle d’un cer
’un certain Simon apelé le lépreux, parce qu’il l’avoit été, c’est le
sens
divisé. Ainsi, quand S. Paul a dit que les idolat
eront pas dans le royaume des cieux, il a parlé des idolatres dans le
sens
composé, c’est-à-dire, de ceux qui demeureront da
ant qu’idolatres n’entreront pas dans le royaume des cieux : c’est le
sens
composé ; mais les idolatres qui auront quité l’i
auront fait pénitence, entreront dans le royaume des cieux : c’est le
sens
divisé. Apelles aïant exposé, selon sa coutume,
cela seul qu’il est cordonier : en tant que cordonier, ce qui est le
sens
composé, il juge si un soulier est bien fait et b
er, il est juge compétant sur d’autres points ; il juge alors dans le
sens
divisé, par raport à son métier de cordonier. Ov
e, le roi vainquit le pére : (…). Ces dernières paroles sont dans un
sens
divisé : Agamemnon se regardant come roi, étoufe
rdant come roi, étoufe les sentimens qu’il ressent come pére. Dans le
sens
composé, un mot conserve sa signification à tous
on à tous égards, et cette signification entre dans la composition du
sens
de toute la phrase ; au lieu que dans le sens div
dans la composition du sens de toute la phrase ; au lieu que dans le
sens
divisé, ce n’est qu’en un certain sens, et avec r
a phrase ; au lieu que dans le sens divisé, ce n’est qu’en un certain
sens
, et avec restriction, qu’un mot conserve son anci
on : les aveugles voient, c’est-à-dire, ceux qui ont été aveugles.
Sens
literal spirituel le sens litéral est celui
-à-dire, ceux qui ont été aveugles. Sens literal spirituel le
sens
litéral est celui que les mots excitent d’abord d
ent d’abord dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le
sens
qui se présente naturèlement à l’esprit. Entendre
on litéralement, c’est la prendre au pié de la lettre. (…) ; c’est le
sens
que les paroles signifient immédiatement, (…). le
(…) ; c’est le sens que les paroles signifient immédiatement, (…). le
sens
spirituel, est celui que le sens litéral renferme
es signifient immédiatement, (…). le sens spirituel, est celui que le
sens
litéral renferme, il est enté, pour ainsi dire, s
ui que le sens litéral renferme, il est enté, pour ainsi dire, sur le
sens
litéral ; c’est celui que les choses signifiées p
e, sur le sens litéral ; c’est celui que les choses signifiées par le
sens
litéral font naitre dans l’esprit. Ainsi dans les
es paraboles, dans les fables, dans les allégories, il y a d’abord un
sens
litéral : on dit, par exemple, qu’un loup et un a
ont quelquefois oprimés par ceux qui sont plus puissans ; et voilà le
sens
spirituel, qui est toujours fondé sur le sens lit
puissans ; et voilà le sens spirituel, qui est toujours fondé sur le
sens
litéral. division du sens litéral. le sens litéra
ns spirituel, qui est toujours fondé sur le sens litéral. division du
sens
litéral. le sens litéral est donc de deux sortes.
est toujours fondé sur le sens litéral. division du sens litéral. le
sens
litéral est donc de deux sortes. Il y a un sens
du sens litéral. le sens litéral est donc de deux sortes. Il y a un
sens
litéral-rigoureux ; c’est le sens propre d’un mot
est donc de deux sortes. Il y a un sens litéral-rigoureux ; c’est le
sens
propre d’un mot, c’est la lettre prise à la rigue
t, c’est la lettre prise à la rigueur, strictè. La seconde espéce de
sens
litéral, c’est celui que les expressions figurées
turèlement à l’esprit de ceux qui entendent bien une langue, c’est un
sens
litéral-figuré ; par exemple, quand on dit d’un p
propres énemis ; semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le
sens
propre, et de la même manière qu’on dit semer du
manière qu’on dit semer du blé : mais ce mot ne laisse pas d’avoir un
sens
litéral, qui est un sens figuré qui se présente n
u blé : mais ce mot ne laisse pas d’avoir un sens litéral, qui est un
sens
figuré qui se présente naturèlement à l’esprit. L
S. Paul, la lettre tue et l’esprit done la vie. Il faut s’atacher au
sens
que les mots excitent naturèlement dans notre esp
ue nous somes dans l’état tranquile de la raison : voilà le véritable
sens
litéral-figuré, c’est celui-là qu’il faut doner a
nt tourne quelquefois la tête n’est pas propre pour le ciel : le vrai
sens
que ces paroles présentent naturèlement à l’espri
conduite ni de doctrine, s’ils veulent être sauvés ; c’est donc là un
sens
litéral-figuré. Il en est de même de ces autres p
étaphoriques et figurées : ce ne seroit pas leur doner leur véritable
sens
, que de les entendre selon le sens litéral pris à
roit pas leur doner leur véritable sens, que de les entendre selon le
sens
litéral pris à la rigueur ; elles doivent être en
à la rigueur ; elles doivent être entendues selon la seconde sorte de
sens
litéral qui réduit toutes ces façons de parler fi
s ces façons de parler figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au
sens
qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a par
ns ou formules de politesse, qui ne doivent point être prises dans le
sens
litéral-étroit. j’ai l’honeur de… je vous baise l
u’on lui done. Dans l’ironie, les paroles ne se prènent point dans le
sens
litéral proprement dit ; elles se prènent selon l
point dans le sens litéral proprement dit ; elles se prènent selon le
sens
litéral-figuré, c’est-à-dire, selon ce que signif
les autres circonstances. Il y a souvent dans le langage des homes un
sens
litéral qui est caché, et que les circonstances d
découvrent : ainsi il arive souvent que la même proposition a un tel
sens
dans la bouche ou dans les écrits d’un certain ho
s ouvrages d’un autre home : mais il ne faut pas légérement doner des
sens
desavantageux aux paroles de ceux qui ne pensent
aroles de ceux qui ne pensent pas en tout come nous ; il faut que ces
sens
cachés soient si facilement developés par les cir
cérement que nous les détestons. Au reste, je viens d’observer que le
sens
litéral-figuré est celui que les paroles excitent
rée est autorisée par l’usage : ainsi pour bien entendre le véritable
sens
litéral d’un auteur, il ne sufit pas d’entendre l
t dire promettre ; en latin etc. Il n’est pas possible d’entendre le
sens
litéral de l’ecriture sainte, si l’on n’a aucune
t à la rigueur de la lettre, ils rendent les mots et non le véritable
sens
: delà vient qu’il y a, par exemple, dans les pse
inaux. Le mot hébreu qui répond au mot latin etc. C’est dans ce même
sens
que Jésus-Christ a cité ce passage : le démon lui
ouriture, de tout ce que Dieu dit qui servira de nouriture ; voilà le
sens
litéral ; celui qu’on done comunément à ces parol
sens litéral ; celui qu’on done comunément à ces paroles, n’est qu’un
sens
moral. division du sens spirituel. le sens spirit
on done comunément à ces paroles, n’est qu’un sens moral. division du
sens
spirituel. le sens spirituel est aussi de plusieu
à ces paroles, n’est qu’un sens moral. division du sens spirituel. le
sens
spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1° le se
ens spirituel. le sens spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1° le
sens
moral, 2° le sens allégorique, 3° le sens anagogi
sens spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1° le sens moral, 2° le
sens
allégorique, 3° le sens anagogique. sens moral
de plusieurs sortes. 1° le sens moral, 2° le sens allégorique, 3° le
sens
anagogique. sens moral. Le sens moral est une
. 1° le sens moral, 2° le sens allégorique, 3° le sens anagogique.
sens
moral. Le sens moral est une interprétation selon
ral, 2° le sens allégorique, 3° le sens anagogique. sens moral. Le
sens
moral est une interprétation selon laquelle on ti
elon laquelle on tire quelque instruction pour les moeurs. On tire un
sens
moral des histoires, des fables, etc. Il n’y a ri
nt tirées du texte come une conséquence est tirée de son principe.
sens
allégorique. Le sens allégorique se tire d’un dis
me une conséquence est tirée de son principe. sens allégorique. Le
sens
allégorique se tire d’un discours, qui, à le pren
Le sens allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son
sens
propre, signifie toute autre chose : c’est une hi
ui en envelopèrent les absurdités sous le voile des allégories et des
sens
figurés, ausquels les premiers auteurs de ces fab
n vers : les auteurs de ces ouvrages ont prétendu qu’on leur donat un
sens
allégorique ; mais dans les histoires, et dans le
e. C’est ainsi qu’on raporte tout aux idées dont on est préocupé. Les
sens
allégoriques ont été autrefois fort à la mode, et
re tout entier en allégories. On aime mieux aujourd’hui la réalité du
sens
litéral. Les explications mystiques de l’ecriture
révélation, sont sujètes à des illusions qui mènent au fanatisme.
sens
anagogique. Le sens anagogique n’est guère en usa
jètes à des illusions qui mènent au fanatisme. sens anagogique. Le
sens
anagogique n’est guère en usage, que lorsqu’il s’
ns anagogique n’est guère en usage, que lorsqu’il s’agit des diférens
sens
de l’ecriture sainte. Ce mot anagogique vient du
de l’ecriture sainte. Ce mot anagogique vient du grec (…) : ainsi le
sens
anagogique de l’ecriture sainte est un sens mysti
nt du grec (…) : ainsi le sens anagogique de l’ecriture sainte est un
sens
mystique, qui élève l’esprit aux objets célestes
divins de la vie éternèle dont les saints jouissent dans le ciel. Le
sens
litéral est le fondement des autres sens de l’ecr
s jouissent dans le ciel. Le sens litéral est le fondement des autres
sens
de l’ecriture sainte. Si les explications qu’on e
te. Si les explications qu’on en done ont raport aux moeurs, c’est le
sens
moral. Si les explications des passages de l’anci
les mystères de notre religion par analogie ou ressemblance, c’est le
sens
allégorique ; ainsi le sacrifice de l’agneau pasc
l’eglise triomphante et la vie des bienheureux dans le ciel, c’est le
sens
anagogique ; c’est ainsi que le sabat des juifs e
t regardé come l’image du repos éternel des bienheureux. Ces diférens
sens
, qui ne sont point le sens litéral, ni le sens mo
epos éternel des bienheureux. Ces diférens sens, qui ne sont point le
sens
litéral, ni le sens moral, s’apèlent aussi en gén
nheureux. Ces diférens sens, qui ne sont point le sens litéral, ni le
sens
moral, s’apèlent aussi en général sens tropologiq
t point le sens litéral, ni le sens moral, s’apèlent aussi en général
sens
tropologique, c’est-à-dire, sens figuré. Mais com
ns moral, s’apèlent aussi en général sens tropologique, c’est-à-dire,
sens
figuré. Mais come je l’ai dèja remarqué, il faut
sens figuré. Mais come je l’ai dèja remarqué, il faut suivre dans le
sens
allégorique et dans le sens anagogique ce que la
’ai dèja remarqué, il faut suivre dans le sens allégorique et dans le
sens
anagogique ce que la révélation nous en aprend ;
révélation nous en aprend ; et s’apliquer surtout à l’intelligence du
sens
litéral, qui est la règle infaillible de ce que n
e de ce que nous devons croire et pratiquer pour être sauvés. Du
sens
adapté Quelquefois on se sert des paroles de l
ière qui convient au sujet dont on veut parler, mais qui n’est pas le
sens
naturel et litéral de l’auteur dont on les emprun
t litéral de l’auteur dont on les emprunte, c’est ce qu’on apèle (…),
sens
adapté. Dans les panégiriques des saints et dans
raisons funèbres, le texte du discours est pris ordinairement dans le
sens
dont nous parlons. M. Fléchier dans son oraison f
qui sont come passés en proverbes, et ausquels on done comunément un
sens
détourné qui n’est pas précisément le même sens q
on done comunément un sens détourné qui n’est pas précisément le même
sens
que celui qu’ils ont dans l’auteur d’où ils sont
érogation et une surprise dans le texte, et l’on cite le vers dans un
sens
absolu. On dit d’un home qui parle avec amphase,
paroles enflées et des mots d’un pié et demi. Cependant ce vers a un
sens
tout contraire dans Horace. « la tragédie, dit ce
ne suis point exemt des foiblesses de l’humanité, ce n’est pas là le
sens
de Térence. Chrémès, touché de l’afliction où i
fausse érudition : mais il y auroit bien du rigorisme à condâner tout
sens
adapté. Il y a bien de la diférence entre raporte
prouve, ou simplement come des paroles conues, ausquelles on done un
sens
nouveau qui convient au sujet dont on veut parler
sujet dont on veut parler : dans le premier cas, il faut conserver le
sens
de l’auteur ; mais dans le second cas, les passag
l’auteur ; mais dans le second cas, les passages, ausquels on done un
sens
diférent de celui qu’ils ont dans leur auteur, so
une sorte de jeu dont il est souvent permis de faire usage. suite du
sens
adapté. de la parodie et des centons. La parodie
apté. de la parodie et des centons. La parodie est aussi une sorte de
sens
adapté. Ce mot est grec, car les grecs ont fait d
nom de parodie à un ouvrage en vers, dans lequel on détourne dans un
sens
railleur des vers qu’un autre a faits dans une vu
parodies. Les centons sont encore une sorte d’ouvrage qui a raport au
sens
adapté. cento en latin signifie, dans le sens pro
ouvrage qui a raport au sens adapté. cento en latin signifie, dans le
sens
propre, une pièce de drap qui doit être cousue à
teurs. On prend ordinairement la moitié d’un vers et on le lie par le
sens
avec la moitié d’un autre vers. On peut employer
le mettre à la torture sur des riens, ni l’apliquer en pure perte.
Sens
abstrait concret Ce mot abstrait vient du lati
la largeur et de la profondeur ; c’est considérer la longueur dans un
sens
abstrait : c’est ainsi qu’en géométrie on considè
i à une telle ligne, ni à un tel cercle physique. Ainsi en général le
sens
abstrait est celui par lequel on s’ocupe d’une id
s particulières du corps physique : c’est considérer le corps dans un
sens
abstrait, c’est considérer la chose sans le mode,
propriétés, ou lorsque l’on considère l’objet sans les propriétés. Le
sens
concret au contraire, c’est lorsque l’on considèr
rée, cette boite ronde ; blanc, quarée, ronde sont dits alors dans un
sens
concret. Ce mot concret vient du latin (…) croitr
ensemble, s’épaissir, se coaguler, être composé de ; en éfet, dans le
sens
concret, les adjectifs ne forment qu’un tout avec
s ne sont pas aisées à comprendre, qu’elles ne tombent point sous les
sens
. On dit aussi d’un home qu’il est abstrait quand
, c’est-à-dire, l’afection de l’esprit qui conçoit l’individu dans un
sens
abstrait. Observez encore qu’il n’est pas nécess
ut avoir par figure d’autres significations que celle qu’il a dans le
sens
propre et primitif : voiles peut signifier vaisse
outre le rapport qu’elles indiquent quand elles sont prises dans leur
sens
primitif & propre, ne sont ensuite par figure
lorsque les prépositions ne sont, ou ne paroissent pas prises dans le
sens
propre de leur premiere destination, & que pa
est ou exprimée par une préposition, ou indiquée si clairement par le
sens
des autres mots de la phrase, que l’esprit apperç
ition à se trouve souvent exprimée dans les bons Auteurs dans le même
sens
que post, après : ainsi lorsqu’elle est supprimée
on donne à la préposition à, qui se construit avec l’ablatif, le même
sens
que l’on donne à la préposition post, qui se cons
cher du soleil, un peu avant le coucher du soleil. C’est dans le même
sens
que Suétone a dit, Ner. 5. majestatis quoque, sub
es mots de la proposition dans laquelle ils se trouvent, y forment un
sens
détaché qui est un incise équivalent à une propos
amp;c. la valeur des termes & leur position nous font entendre ce
sens
détaché. En Latin la vûe de l’esprit qui dans les
nt la valeur des mots isolés du reste de la phrase est équivalente au
sens
de la préposition Latine. On peut encore ajoûter
es autres mots de la phrase, avec lesquels ils n’ont qu’un rapport de
sens
ou de raison, nous concevons aisément ce qu’on ve
xpressions de leurs originaux, mais en tâchant de renfermer tout leur
sens
en peu de mots ; 2°. les abrégés proprement dits,
t homme, Paul est homme ; Alexandre & César étoient hommes. En ce
sens
le nom d’espece n’est qu’un nom adjectif, comme b
faire aucune application particuliere, alors l’homme est pris dans un
sens
abstrait, & devient un individu spécifique ;
différente, dans l’articulation des mots, est appellée accent. En ce
sens
les mots écrits n’ont point d’accens ; car l’acce
e ; or l’écriture n’est apperçue que par les yeux. C’est encore en ce
sens
que les Poëtes disent : prêtez l’oreille à mes tr
oint être aspirée ; c’est l’esprit doux des Grecs, qui étoit écrit en
sens
contraire de l’esprit rude. Ils avoient encore, c
arler, qui n’est pas celle des personnes nées dans la capitale. En ce
sens
, accent comprend l’élevation de la voix, la quant
ception (Grammaire) ACCEPTION, s. f. terme de Grammaire, c’est le
sens
que l’on donne à un mot. Par exemple, ce mot espr
prononce quelqu’un qui vous parle, consiste à entendre ce mot dans le
sens
de celui qui l’emploie : si vous l’entendez autre
qu’un mot à plusieurs acceptions quand il peut être pris en plusieurs
sens
différens : par exemple, coin se prend pour un an
mp; les jettons ; coin ou coing est le fruit du coignassier. Outre le
sens
propre qui est la premiere acception d’un mot, on
a premiere acception d’un mot, on donne encore souvent au même mot un
sens
figuré : par exemple, on dit d’un bon livre qu’il
alors dans une acception figurée ; on dit plus ordinairement dans un
sens
figuré. (F) ACCÈS Accès ACCÈS ; c
s s’approche de l’autre : mais il n’est pas usité en François dans ce
sens
littéral. Il signifie dans l’usage ordinaire abor
Voici quels sont ces accidens. 1. Toute diction ou mot peut avoir un
sens
propre ou un sens figuré. Un mot est au propre, q
ces accidens. 1. Toute diction ou mot peut avoir un sens propre ou un
sens
figuré. Un mot est au propre, quand il signifie c
viens de la foire, j’y ai vû un beau Lion ; Lion est pris là dans le
sens
propre : mais si en parlant d’un homme emporté je
t d’un homme emporté je dis que c’est un lion, lion est alors dans un
sens
figuré. Quand par comparaison ou analogie un mot
figuré. Quand par comparaison ou analogie un mot se prend en quelque
sens
autre que celui de sa premiere destination, cet a
les ténebres, dit Jesus-Christ ; suit & marche sont pris dans un
sens
figuré, c’est-à-dire, que celui qui pratique les
l’ordre qu’elles tiennent dans la formation du discours, & en ce
sens
il est évident qu’il n’y a que trois personnes. L
urs, il faut observer qu’il n’y en a point qui ne suppose au-moins un
sens
précedent ; car ce qui joint doit être entre deux
ens précedent ; car ce qui joint doit être entre deux termes. Mais ce
sens
peut quelquefois être transposé, ce qui arrive av
ne détermine par l’accusatif. Une préposition n’a par elle-même qu’un
sens
appellatif ; elle ne marque qu’une sorte, une esp
n accusatif est construit avec un infinitif, ces deux mots forment un
sens
particulier équivalent à un nom, c’est-à-dire, qu
forment un sens particulier équivalent à un nom, c’est-à-dire, que ce
sens
seroit exprimé en un seul mot par un nom, si un t
uit que comme un nom peut être le sujet d’une proposition, de même ce
sens
total exprimé par un accusatif avec un infinitif,
le terme de l’action qu’un verbe actif transitif signifie, de même le
sens
total énoncé par un nom avec un infinitif est aus
t. Voici des exemples de l’un & de l’autre, & premierement du
sens
total qui est le sujet de la proposition, ce qui,
am rationem esse obnoxiam proecipitationi & proejudicio, voilà le
sens
total qui est le sujet de la proposition ; est sa
; ainsi est laus est l’attribut, & les mots qui précédent font un
sens
total, qui est le sujet de la proposition. Il y a
ouver dans un amant qu’on aime un époux que l’on doit aimer. Voilà un
sens
total, qui est le sujet de la proposition ; on di
oilà un sens total, qui est le sujet de la proposition ; on dit de ce
sens
total, de ce bonheur, de ce il, qu’il est doux ;
es amis de Dieu ! où vous voyez que le sujet de la proposition est ce
sens
total, homines esse amicos Dei. Le même procédé p
mbre d’exemples pareils d’accusatifs qui forment avec un infinitif un
sens
qui est le sujet d’une proposition : passons à qu
ui est le sujet d’une proposition : passons à quelques exemples où le
sens
formé par un accusatif & un infinitif, est le
if, est le terme de l’action d’un verbe actif transitif. A l’égard du
sens
total, qui est le terme de l’action d’un verbe ac
ctoire. La raison de ces accusatifs Latins est donc qu’ils forment un
sens
qui est le terme de l’action d’un verbe actif ; c
ve, c’est-à-dire, qu’ils ont une suite de terminaisons qui exprime un
sens
actif, & une autre liste de désinances qui ma
rime un sens actif, & une autre liste de désinances qui marque un
sens
passif, ce qui est vrai, sur-tout en Latin &
riphrase, & non par une terminaison propre, que nous exprimons le
sens
passif. Ainsi en Latin amor, amaris, amatur, &
actif & passif se prennent substantivement, ou bien on sousentend
sens
: ce verbe est à l’actif, c’est-à-dire, qu’il mar
usentend sens : ce verbe est à l’actif, c’est-à-dire, qu’il marque un
sens
actif. Les véritables verbes actifs ont une voix
nous ne les connoissons que par les impressions qu’elles font sur nos
sens
, & alors nous disons que les objets sont tels
nos sens, & alors nous disons que les objets sont tels, selon le
sens
que ces impressions affectent. Si ce sont les yeu
rce que ce sont les impressions que les objets physiques font sur nos
sens
, qui nous font donner à ces objets les qualificat
eres de l’esprit. Différent qualifie un nom précisément entant que je
sens
que la chose n’a pas fait en moi des impressions
nts : je dis qu’ils sont semblables en ces points là, parce que je me
sens
affecté à cet égard de la même maniere ; ainsi se
ous des points de vûe particuliers. Tout homme présente homme dans un
sens
général affirmatif : nul homme l’annonce dans un
e homme dans un sens général affirmatif : nul homme l’annonce dans un
sens
général négatif : quelque homme présente un sens
me l’annonce dans un sens général négatif : quelque homme présente un
sens
particulier indéterminé : son, sa, ses, vos, &
né : son, sa, ses, vos, &c. font considérer le substantif sous un
sens
d’appartenance & de propriété ; car quand je
aime, c’est mon destin d’aimer toute ma vie. aimer est pris dans un
sens
neutre. Mien, tien, sien, étoient autrefois adjec
adjectifs ; on disoit un sien frere, un mien ami : aujourd’hui, en ce
sens
, il n’y a que mon, ton, son, qui soient adjectifs
’adjectif avant le substantif. Il est vrai que pour faire entendre le
sens
, il est égal de dire bonnet blanc ou blanc bonnet
mptoire. Raisonnement recherché. Régime absolu. Les Sciences exactes.
Sens
figuré. Substantif masculin. Tableau original. Te
uatrieme : mais en parlant du nombre de nos Rois, nous disons dans un
sens
appellatif, qu’il y a eu quatorze Louis, & qu
répond au quidam des Latins, & fait prendre le substantif dans un
sens
vague & indéterminé. Un honnête-homme est un
sage est une femme qui a de la vertu & de la conduite. Vrai a un
sens
différent, selon qu’il est placé, avant ou après
s elliptique ; on y sousentendroit l’idée de chose ou d’ètre, dans un
sens
neutre. V. Ellipse . La seconde remarque, c’est q
s êtes heureux ! Que vous êtes heureux sont les mots qui forment le
sens
de la proposition ; que y entre comme adverbe de
que vous êtes heureux. Ha ! mon Dieu, que je souffre : mais comme le
sens
admiratif ou exclamatif ne finit qu’avec la phras
asse plûtôt qu’en telle autre ; ainsi à est préposition quand il a le
sens
de la préposition Latine à ou celui de ad, au lie
demander en quoi a consisté cette prudence ; mais ce n’est plus là le
sens
nécessaire & grammatical. Pour bien entendre
que je veux dire, il faut observer que toute proposition qui forme un
sens
complet est composée de divers sens ou concepts p
ue toute proposition qui forme un sens complet est composée de divers
sens
ou concepts particuliers, qui, par le rapport qu’
liers, qui, par le rapport qu’ils ont entr’eux, forment l’ensemble ou
sens
complet. Ces divers sens particuliers, qui sont c
t qu’ils ont entr’eux, forment l’ensemble ou sens complet. Ces divers
sens
particuliers, qui sont comme les pierres du bâtim
, ont aussi leur ensemble. Quand je dis le soleil est levé ; voilà un
sens
complet : mais ce sens complet est composé de deu
le. Quand je dis le soleil est levé ; voilà un sens complet : mais ce
sens
complet est composé de deux concepts particuliers
un adverbe. Si l’usage avoit établi un seul mot pour exprimer le même
sens
, ce mot seroit un adverbe ; mais comme ce sens es
pour exprimer le même sens, ce mot seroit un adverbe ; mais comme ce
sens
est énoncé en deux mots, on dit que c’est une exp
rsatives & les disjonctives, que dans les adversatives le premier
sens
peut subsister sans le second qui lui est opposé
eux mots à lineâ, mais, celui qui dicte un discours, où il y a divers
sens
détachés, après avoir dicté le premier sens, dit
iscours, où il y a divers sens détachés, après avoir dicté le premier
sens
, dit à celui qui écrit : punctum… à lineâ : c’est
rentré en dedans pour mieux marquer la séparation, ou distinction de
sens
. On dit alors que ce nouveau sens est à lineâ, c’
er la séparation, ou distinction de sens. On dit alors que ce nouveau
sens
est à lineâ, c’est-à-dire qu’il est détaché de ce
netteté du discours. Ils avertissent le lecteur de la distinction du
sens
. On est plus disposé à entendre ce qu’on voit ain
s Instituts de Justinien sont aussi divisés par des à lineâ, & le
sens
contenu d’un à lineâ à l’autre est appellé paragr
t quand il signifie le choix entre deux choses offertes. On dit en ce
sens
, prendre l’alternative de deux propositions, en a
amp; de ago, pousser, mener. Un terme ambigu présente à l’esprit deux
sens
différens. Les réponses des anciens oracles étoie
pas répondu à ce que l’oracle avoit fait espérer selon l’un des deux
sens
. Voyez Amphibologie . (F) AMPHIBOLOGIE AM
’arrangement des mots le force à ne pouvoir donner à la phrase que le
sens
que celui qui a écrit a voulu lui faire entendre.
mune est la même en nature, mais non pas en degré ou en ordre ; en ce
sens
animal est analogue à l’homme & à la brute :
ême, il se trouve une différence dans son habitude ou rapport ; en ce
sens
salutaire est analogue tant à l’homme qu’à un exe
éellement, toutefois elles ont quelque proportion entre elles ; en ce
sens
les ouies des poissons sont dites être analogues
stinées à nous servir d’étiquette pour suppléer à la foiblesse de nos
sens
, qui ne pénetrent pas jusqu’à l’intérieur des obj
; d’une influence peu étendue. Comme nous ne pouvons pénétrer par nos
sens
jusqu’à l’intérieur des objets, l’analogie est po
a accordées, dont nous ne pourrions tirer aucune utilité ! Les seuls
sens
ne nous suffisent pas : car quel est l’homme du m
isme que l’on ait parlé, le mot n’en doit pas moins être pris dans un
sens
contraire à ce que la lettre présente à l’esprit
amp; Virgile ne s’en est servi que parce qu’elle étoit en usage en ce
sens
, aussi-bien que ad coelum ou in coelum. Ne dit-on
trivial, Deus quem adoramus, demandez à votre tour qu’on en acheve le
sens
, & qu’on vous dise, par exemple, Deus, quem a
ncidente ; vestra est, ou est vestra, ne peut être qu’un attribut. Le
sens
fait connoître que le sujet ne peut être que urbs
milieu [non reproduit]lorsqu’il y a deux vers qui ont chacun le même
sens
, & qu’on ne sait lequel des deux est à préfér
-soupée. C’est sous cette vûe de préposition inséparable qui forme un
sens
avec un autre mot, que l’on doit regarder ce mot
rd’hui fugue renversée ou contre-fugue, lorsque la réponse se fait en
sens
contraire, c’est-à-dire, en descendant si la guid
.) en Latin articulus, diminutif de artus, membre ; parce que dans le
sens
propre, on entend par article les jointures des o
propres : de-là par métaphore & par extension, on a donné divers
sens
à ce mot. Les Grammairiens ont appellé articles c
’est le mot qui détermine pour ; ces deux mots pour la patrie font un
sens
particulier qui a rapport à travaille, & ce d
à livre, qu’ils déterminent, c’est-à-dire qu’ils donnent à ce mot le
sens
particulier qu’il a dans l’esprit, & qui dans
a post illas successit Ahnea proles : & enfin il dit dans le même
sens
, de duro est ultima ferro. Il est évident que dan
s ont été ainsi appellés de Romulus ; & n’est-ce pas dans le même
sens
que Virgile a dit : Romulus excipiet gentem, Roma
oyal ; une valeur de héros, équivaut à une valeur héroïque ; c’est un
sens
spécifique, ou de sorte : mais quand il y a un se
roïque ; c’est un sens spécifique, ou de sorte : mais quand il y a un
sens
individuel ou personnel, soit universel, soit sin
e mot ; tels sont tout, chaque, nul, aucun, quelque, certain, dans le
sens
de quidam, un, ce, cet, cette, ces, le, la, les,
jeune homme-là, cette femme-là, &c. A l’égard de un, une, dans le
sens
de quelque ou certain, en Latin quidam, c’est enc
me de aux, l’un est de les, & l’autre à les : or comme lorsque le
sens
n’est pas partitif, on dit aux hommes sans ellips
n dit aux hommes sans ellipse, on dit aussi des hommes ; dans le même
sens
général, l’ignorance des hommes, la vanité des ho
onnoissons que par les impressions qu’ils font sur les organes de nos
sens
, ou par des réflexions qui supposent toûjours des
and une fois les impressions que ces divers objets ont faites sur nos
sens
, ont été portées jusqu’au cerveau, & qu’elles
rité, cette vertu, ce vice, voilà des mots pris par imitation dans un
sens
individuel. L’imagination, l’idee, le vice, la v
lent l’étendue de la préposition. Tout discours est composé de divers
sens
particuliers énoncés par des assemblages de mots
due singuliere, c’est le dernier cas. 1°. Si celui qui parle donne un
sens
universel au sujet de sa proposition, c’est-à-dir
un pur adjectif. Tous les hommes sont ignorans, c’est encore le même
sens
; ces deux propositions ne sont différentes que p
nnent aussi une extension universelle à leur substantif, mais dans un
sens
négatif : nul homme, aucun homme n’est immortel,
itions sont appellées particulieres. Aucun sans négation, a aussi un
sens
particulier dans les vieux livres, & signifie
’un, quispiam, non nullus, non nemo. Ce mot est encore en usage en ce
sens
parmi le peuple & dans le style du Palais : a
ieurs autres langues, le mot qui signifie homme, se prend aussi en un
sens
indéfini comme notre on. De, des, qui sont des pr
;c. Tous ces mots, l’or, le fer, le marbre, &c. sont pris dans un
sens
individuel, mais métaphysique & spécifique, c
sur-tout lorsque le nom d’espece précédé d’une préposition, forme un
sens
adverbial avec cette préposition, comme quand on
aux vivent sans contrainte, S’aiment sans feinte. C’est dans ce même
sens
indéfini que l’on dit avoir peur, avoir honte, fa
n’a point d’individu à qualifier adjectivement. Ainsi on dira dans le
sens
qualificatif adjectif, un rayon d’espérance, un r
(Luc, ch. ix. v. 13.) ; voilà cinq pains & deux poissons dans un
sens
numérique absolu : mais ensuite l’évangéliste ajo
s bénit, &c. voilà les cinq pains & les deux poissons dans un
sens
relatif à ce qui précede ; ce sont les cinq pains
alificatifs de rien, & alors de bon ou de beau étant pris dans un
sens
qualificatif de sorte ou d’espece, ils n’ont poin
beau vous touche, j’aime le vrai, &c. Nos peres pour exprimer le
sens
négatif, se servirent d’abord comme en Latin de l
punctum quidem progrediar, ut eam illò. C’est ainsi que mie, dans le
sens
de miette de pain, s’employoit autrefois avec la
t avoir de prépositif. La Grammaire générale dit pag. 82. que dans le
sens
affirmatif on dit avec l’article, il a de l’argen
pre de la négation est de tout ôter. (ibid.) Je conviens que selon le
sens
, la négation ôte le tout de la chose : mais je ne
icle sans nous ôter la préposition ; d’ailleurs ne dit-on pas dans le
sens
affirmatif sans article, il a encore un peu d’arg
s affirmatif sans article, il a encore un peu d’argent, & dans le
sens
négatif avec l’article, il n’a pas le sou, il n’a
able raison de la différence de ces façons de parler doit se tirer du
sens
individuel & défini, qui seul admet l’article
r du sens individuel & défini, qui seul admet l’article, & du
sens
spécifique indéfini & qualificatif, qui n’est
arrive en deux occasions. 1°. Parce que le nom est pris alors dans un
sens
indéfini, comme quand on dit, il aime à faire pla
on donne souvent des mots pour des choses : Physique est pris dans un
sens
spécifique qualificatif de fait. A l’égard de on
ifique qualificatif de fait. A l’égard de on donne des mots, c’est le
sens
individuel partitif, il y a ellipse ; le régime o
y a ellipse ; donnez-moi une portion, quelque chose du pain, c’est le
sens
individuel partitif. Tous les pains du marché, o
t le complément immédiat, j’entens par-là tout substantif qui fait un
sens
avec un verbe ou une préposition, sans qu’il y ai
ex, ou de ingratis : ainsi des ingrats énonce une partition c’est un
sens
partitif, nous en avons souvent parlé. Mais dans
ede, de beaux lits : mais cette regle n’est pas générale, car dans le
sens
qualificatif indéfini on se sert de la simple pré
se sert de des ou de les, quand le mot qui qualifie est pris dans un
sens
individuel, les lumieres des Philosophes anciens,
saï- pleins d’idees saines. nes. (De les idées.) Voila idées dans le
sens
indi-Ides saines est dans le sens viduel. spécifi
(De les idées.) Voila idées dans le sens indi-Ides saines est dans le
sens
viduel. spécifique indéfini, général de sorte. Fa
sorte. Faites-vous des principes (c’est Nos connoissances doivent le
sens
individuel). être tirées de principes évi- dens.
ces doivent le sens individuel). être tirées de principes évi- dens. (
Sens
spécifique) où vous voyez que le substantif pré c
bre porte des fruits ex- Cet arbre porte d’excellens cellens. fruits (
sens
de sorte). Les especes differentes des ani- Il y
rentes especes d’a- maux qui sont sur la terre. nimaux sur la terre. (
Sens
individuel universel). Différentes sortes de pois
ctique. de regles frivoles (voilà le substantif qui précede, c’est le
sens
spécifique indé fini ; on ne parle d’aucunes régl
ique indé fini ; on ne parle d’aucunes régles particulieres, c’est le
sens
de sorte.) Ces raisons sont des conjectures Ces r
e modeles. Evitez l’air de l’affectation Evitez tout ce qui a un air (
sens
individuel méthaphy-d’affectation. sique.) Charge
& rable enchainement de preu- qu’elles persuadent. ves solides. (
sens
de sorte.) C’est par la méditation sur ce C’est p
il offre à l’esprit une idée de qualification, une idée de sorte, un
sens
adjectif. Ainsi l’article doit précéder le substa
utre dans la suite du même discours. Il en est de même par rapport au
sens
grammatical ; je veux dire que dans la même pério
mier membre de la phrase, vous m’avez d’abord présenté le mot dans un
sens
spécifique, c’est-à-dire, comme nous l’avons dit,
ans un sens spécifique, c’est-à-dire, comme nous l’avons dit, dans un
sens
qualificatif adjectif, vous ne devez pas, dans le
i peut se rapporter : l’antécédent de qui doit être pris dans le même
sens
aussi-bien dans toute l’étendue de la période, qu
politesse, vous avez besoin d’un prépositif qui donne à politesse un
sens
individuel, réel, soit universel, soit particulie
tifs est construit dans sa proposition particuliere : il a d’abord un
sens
individuel particulier dans la premiere propositi
sens individuel particulier dans la premiere proposition, ensuite ce
sens
est déterminé singulierement dans la seconde : ma
enter, ou atrociter, ou violenter, chacun de ces adverbes présente un
sens
absolu spécifique qu’on ne peut plus rendre sens
adverbes présente un sens absolu spécifique qu’on ne peut plus rendre
sens
relatif singulier, à moins qu’on ne répete &
e souvent que ces correlatifs ne sont pas exprimés en Latin : mais le
sens
& les adjoints les font aisément suppléer. On
n’en est pas de même dans la langue Françoise ; ainsi je crois que le
sens
de la regle de Vaugelas est que lorsqu’en un prem
st que lorsqu’en un premier membre de période un mot est pris dans un
sens
absolu, adjectivement ou adverbialement, ce qui e
t qui supposeroit que la premiere expression auroit été prise dans un
sens
fini & individuel, soit universel, soit parti
nt sans article, est un nom d’espece pris adjectivement & dans un
sens
qualificatif ; or qui raisonne ne peut se dire qu
réel qui est ou déterminé ou indeterminé, c’est-à-dire, pris dans le
sens
particulier dont nous avons parlé ; ainsi je dois
’y a homme qui sache cela ; aucun homme ne sait cela. Ainsi, c’est le
sens
individuel qui autorise le relatif, & c’est l
nsi, c’est le sens individuel qui autorise le relatif, & c’est le
sens
qualificatif adjectif ou adverbial qui fait suppr
t en roi, en pere, en ami, & qu’on prenne roi, pere, ami, dans le
sens
spécifique, & selon toute la valeur que ces m
ami, & que l’expression ne soit pas consacrée par l’usage au seul
sens
spécifique ou adverbial, alors on peut ajoûter le
; car c’est autant que si l’on disoit comme un pere tendre ; c’est le
sens
particulier qui peut recevoir ensuite une détermi
p; elle des propositions qui suivent ne doivent pas rappeller dans un
sens
affirmatif & individuel un mot qui a d’abord
ens affirmatif & individuel un mot qui a d’abord été pris dans un
sens
négatif universel. Peut-être pourroit-on dire nul
& même dans ceux qui la parlent. Ainsi on dit absolument dans un
sens
indéfini, se donner en spectacle, avoir peur, avo
On ne doit donc point ajoûter ensuite à ces substantifs, pris dans un
sens
général, des adjectifs qui les supposeroient dans
ris dans un sens général, des adjectifs qui les supposeroient dans un
sens
fini, & en feroient des individus métaphysiqu
’est qu’un qualificatif ; 2. fils d’un roi, d’un roi est pris dans le
sens
particulier dont nous avons parlé, c’est le fils
ts qu’avec un prépositif qui fasse connoître qu’ils sont pris dans un
sens
individuel déterminé par les circonstances ? ils
que lorsqu’on veut s’exprimer en Latin d’une maniere qui distingue le
sens
individuel du sens adjectif ou indéfini, ou bien
s’exprimer en Latin d’une maniere qui distingue le sens individuel du
sens
adjectif ou indéfini, ou bien le sens partitif du
distingue le sens individuel du sens adjectif ou indéfini, ou bien le
sens
partitif du sens total, on est obligé d’avoir rec
individuel du sens adjectif ou indéfini, ou bien le sens partitif du
sens
total, on est obligé d’avoir recours à quelqu’adj
précision de l’idée, & ne donne aucun lieu à l’indétermination du
sens
. L’habitude de parler avec précision, de distingu
nation du sens. L’habitude de parler avec précision, de distinguer le
sens
individuel du sens spécifique adjectif & indé
abitude de parler avec précision, de distinguer le sens individuel du
sens
spécifique adjectif & indéfini, nous fait que
am. de Regnier, p. 152.) fait quelquefois une si grande différence de
sens
, qu’on ne peut douter que les langues qui admette
il y a quelques mots qui manquent. Ce mot étoit en usage dans le même
sens
, chez les anciens ; c’est un diminutif de ἀστὴρ,
ivée, au lieu que avenement la signifie substantivement & dans un
sens
abstrait ; ainsi il est venu, c’est-à-dire, il es
mon régiment, mes troupes ; habillé est un nom abstrait pris dans un
sens
actif, au lieu que quand il dit, les troupes que
abillées, habillées est un pur adjectif participe qui est dit dans le
sens
que paratas, dans la phrase ci-dessus, copias qua
individuum vagum. Il est vrai que quoiqu’il soit indifférent pour le
sens
de dire on dit ou l’on dit, l’un doit être quelqu
à la vérité le mot est bien de la langue, mais qu’il est pris dans un
sens
qui n’est pas autorisé par l’usage de cette langu
vous avez pour moi des boyaux de pere. Boyaux ou intestins pris en ce
sens
, sont un barbarisme, parce que selon l’usage de n
selon l’usage de notre langue nous ne prenons jamais ces mots dans le
sens
figuré que nous donnons à entrailles. Ainsi il ne
est point du dictionnaire de la langue. 2°. En prenant un mot dans un
sens
différent de celui qu’il a dans l’usage ordinaire
es qui ne disent rien ; c’est une abondance stérile de mots vuides de
sens
, inane multiloquium. Ce mot est Grec, βαττολογία,
y avoit des diseurs de rien ; & cette maniere de parler vuide de
sens
, étoit connue & avoit un nom ; peut-être étoi
us dit n’est pas raisonnable, que c’est un discours déplacé, vuide de
sens
: par exemple, si l’on nous demande qu’a-t-il dit
s appelle butubata ce qu’on dit des phrases vaines qui n’ont point de
sens
, qui ne méritent aucune attention : butubata Noev
de l’instrument du discours. Signes. Caractere.) Ce mot pris dans un
sens
général, signifie une marque ou une figure tracée
e de l’alphabet, propre à indiquer quelque son articulé : c’est en ce
sens
qu’on dit que les Chinois ont 80000 caracteres. V
istingue en écriture quatre sortes de caracteres pris dans ce dernier
sens
: le gros titulaire ; le moyen, ou le caractere d
ien d’autres sortes de pensées ; ainsi ce mot cas est dit ici dans un
sens
figuré & métaphorique. Le nominatif, c’est-à-
positions qui en font connoître les rapports : souvent aussi c’est le
sens
, c’est l’ensemble des mots de la phrase qui, par
t. Ecl. ix. v. 57. Cornu ferit ille, caveto. Ecl. ix. v. 25. alors le
sens
, c’est-à-dire l’ensemble des mots de la phrase fa
ange ces mots selon leur ordre successif, par lequel seul ils font un
sens
, si quando imber frigidus continet domi agricolam
j. v. 57. Ces mots ainsi séparés de leurs corrélatifs, ne font aucun
sens
. Est sec, le champ, vice, mourant, a soif, de l’
terminaisons m’indiquent les corrélatifs, & dès-lors je trouve le
sens
. Voilà le vrai usage des cas. Ager aret, herba m
, & indiquent l’ordre successif, par lequel seul les mots font un
sens
. Les cas n’indiquent donc le sens que relativemen
f, par lequel seul les mots font un sens. Les cas n’indiquent donc le
sens
que relativement à cet ordre ; & voilà pourqu
complément d’aime : je veux dire que aime tout seul ne feroit pas un
sens
suffisant, l’esprit ne seroit pas satisfait. Il a
Il aime : hé quoi ? le peuple. Ces deux mots aime le peuple, font un
sens
partiel dans la proposition. Ainsi le peuple est
ait que nos mots assemblés & rangés dans un certain ordre font un
sens
: je dis que si quelqu’un disoit à Cicéron : illu
sans cette condition la place n’influe en rien pour faire entendre le
sens
, Augustus vicit Antonius, ne veut rien dire en La
en Latin. Ainsi Auguste vainquit Antoine, ne formeroit d’abord aucun
sens
dans l’esprit de Cicéron ; parce que l’ordre succ
r les cas ou terminaisons des mots : ainsi il est indifférent pour le
sens
de dire Antonium vicit Augustus, ou Augustus vici
stus, ou Augustus vicit Antonium. Cicéron ne concevroit donc point le
sens
d’une phrase, dont la syntaxe lui seroit entierem
Ces prépositions qui précedent les noms équivalent à des cas pour le
sens
, puisqu’elles marquent des vûes particulieres de
n dit cela est bon, ceci est mauvais : ou bien ils se rapportent à un
sens
total, à une action entiere ; comme quand on dit
CESURE, s. f. (Gram.) ce mot vient du Latin coesura, qui dans le
sens
propre signifie incision, coupure, entaille, R. c
mots qui doivent être dits tout de suite, & qui font ensemble un
sens
inséparable, selon la maniere ordinaire de parler
émistiche, & qu’il fût suivi de deux adjectifs qui achevassent le
sens
, le vers seroit bon, comme : Il est une ignoranc
t de classe, en parlant des écoliers ; mais ce n’est pas dans le même
sens
que nous nous servons aujourd’hui de ce mot. Il p
8. autores classici ne veut pas dire les auteurs classiques, dans le
sens
que nous donnons parmi nous à ce mot ; mais autor
els que Cicéron, Virgile, Horace, &c. (F) On peut dans ce dernier
sens
donner le nom d’auteurs classiques François aux b
es clés ou alphabets dont nous parlons donnent le moyen d’entendre le
sens
des lettres & chiffres ; elles servent à déch
Il faut observer ici une maxime importante de Grammaire, c’est que le
sens
est la principale regle de la construction : ains
ent, le verbe soûtiennent est au pluriel, parce qu’en effet, selon le
sens
, ce sont plusieurs personnes qui soûtiennent : l’
n à la chose ; cette figure consiste à faire la construction selon le
sens
plûtôt que selon les mots. Voyez Construction. (
la période, incisa qua κόμματα, membra qua κῶλα. Les incises font un
sens
partiel qui entre dans la composition du sens tot
λα. Les incises font un sens partiel qui entre dans la composition du
sens
total de la période, ou d’un membre de période. V
onstruction & Période. On donne aussi le nom d’incise aux divers
sens
particuliers du style coupé : Turenne est mort ;
personne, c’est-à-dire que si un substantif & un adjectif font un
sens
partiel dans une proposition, & qu’ils concou
el dans une proposition, & qu’ils concourent ensemble à former le
sens
total de cette proposition, ils doivent être au m
de l’accusatif avec l’infinitif, Petrum esse doctum ; ce qui fait un
sens
qui est, ou le sujet de la proposition, ou le ter
n’ont entr’eux de rapport grammatical, que pour concourir à former un
sens
dans la même proposition, & selon la construc
e des signes du rapport que l’esprit conçoit entre les mots, selon le
sens
particulier qu’on veut lui faire exprimer. Or dès
’on veut lui faire exprimer. Or dès que l’ensemble des mots énonce un
sens
, il fait une proposition ou une énonciation. Ains
près que la phrase est finie, comment chaque mot concourt à former le
sens
total. Ensuite on doit exprimer tous les mots sou
ion ; c’est ranger les mots selon l’ordre par lequel seul ils sont un
sens
. Je conviens que selon la construction usuelle, c
; mais observer que l’arrangement le plus élégant ne formeroit aucun
sens
, si après que la phrase est finie l’esprit n’appe
int & la modifie ; ensorte qu’alors c’est l’ensemble qui forme le
sens
que nous voulons énoncer. Le rapport d’identité n
assibus. Selon nos principes, ces trois mots quis te redemit font un
sens
particulier, avec lequel les mots de la réponse n
passive, ou donner quelqu’autre tour à sa réponse sans en altérer le
sens
. D. Cujus est liber ? R. Petri, c’est-à-dire hic
mots, il y a également une raison de l’ordre des mots pour former les
sens
particuliers du discours, & que c’est s’égare
dit l’homme est un animal raisonnable, l’homme est pris alors dans un
sens
concret, ou pour parler comme les Scolastiques, c
au-lieu que lorsqu’on dit, le roi ira à l’armée, roi est pris dans un
sens
concret, & c’est un véritable nom substantif
cun sujet ; tels sont humanité, vérité, beauté, &c. C’est dans ce
sens
abstrait que les Jurisconsultes disent que la jus
justin l. I. tit. j. Il seroit à souhaiter qu’elle fût telle dans le
sens
concret. Au reste, les philosophes même ne prenn
ent de certaines particules qui lient ensemble un mot à un mot, ou un
sens
à un autre sens ; la conjonction & est une co
particules qui lient ensemble un mot à un mot, ou un sens à un autre
sens
; la conjonction & est une conjonctive, on l’
comme mode adjoint & dépendant, non d’une conjonction, mais d’un
sens
énoncé par un indicatif. (F) CONJONCTION
qu’il ne faut pas que la science inspire de l’orgueil, j’énonce deux
sens
séparés : mais si je veux rapprocher ces deux sen
eil, j’énonce deux sens séparés : mais si je veux rapprocher ces deux
sens
, & en former l’un de ces ensembles qu’on appe
on ne regarde dans les conjonctions que la seule propriété de lier un
sens
à un autre, on doit reconnoître que ce service le
rd l’appelle conjonction conductive, parce qu’elle sert à conduire le
sens
à son complément : elle est toûjours placée entre
celle qui précede en fait toûjours attendre une autre pour former un
sens
, de maniere que l’union des deux est nécessaire p
ere que l’union des deux est nécessaire pour former une continuité de
sens
: par exemple, il est important que l’on soit ins
abord une négation, d’où l’on tire la chose pour la présenter dans un
sens
affirmatif exclusivement à tout autre : Il n’y av
on que n’est souvent autre chose que le quod des Latins, pris dans le
sens
de hoc. Je dis que vous êtes sage, dico quod, c’e
u autre fonction qu’il peut avoir, il lie un mot à un autre mot ou un
sens
à un autre sens, de la maniere que nous l’avons e
qu’il peut avoir, il lie un mot à un autre mot ou un sens à un autre
sens
, de la maniere que nous l’avons explique d’abord
mmaire qu’il faut d’abord expliquer. Le mot voix est pris ici dans un
sens
figuré : on personnifie le verbe, on lui donne un
c’est-à-dire que le sujet est considéré alors comme agent ; c’est le
sens
actif : 2°. toutes celles qui sont destinées à in
es étre de la voix passive, c’est-à-dire que le verbe énonce alors un
sens
passif. Car il faut observer que les Philosophes
ptatif. Les Latins n’en ont point ; mais quand ils veulent énoncer le
sens
de l’optatif, ils empruntent les terminaisons du
priere ; prens, viens, va donc. L’infinitif énonce l’action dans un
sens
abstrait, & n’en fait par lui-même aucune app
, &c. d’être joint à quelqu’autre mot, afin qu’il puisse faire un
sens
singulier & adapté. A l’égard des tems, il fa
ils ont deux aoristes, deux futurs, & un pauló-post futur dans le
sens
passif, à quoi les latins suppléent par des adver
antivement & tantôt adjectivement : ils énoncent l’action dans un
sens
abstrait, par exemple, your marrying signifie vot
are, là sont, & observer que nous disons en François, il y a. Le
sens
passif s’exprime en Anglois, comme en Allemand &a
en oeuvre pour ces différentes opérations : de plus, les organes des
sens
sont les portes & l’occasion de toutes ces co
de personnes ont quelques lumieres sur le méchanisme des organes des
sens
? C’est bien dequoi on se met en peine, id populu
, terme de Poésie. Tactile , qui peut être touché ou qui concerne le
sens
du toucher, les qualités tactiles. Danser. Tanser
CONSTRUCTION, s. f. terme de Grammaire ; ce mot est pris ici dans un
sens
métaphorique, & vient du latin construere, co
ette sorte de construction, par une métaphore tirée de ce que dans le
sens
propre les louches semblent regarder d’un côté pe
uand on exprime tous les mots dont les rapports successifs forment le
sens
que l’on vent énoncer. Au contraire la constructi
; ainsi chacun de ces trois arrangemens excite dans l’esprit le même
sens
, j’ai reçu votre lettre. Or ce qui fait en chaque
tre lettre. Or ce qui fait en chaque langue, que les mots excitent le
sens
que l’on veut faire naître dans l’esprit de ceux
ne la connoissance des signes établis dans une langue pour exciter un
sens
dans l’esprit. Ces signes, quand on en sait la de
ative ou énonciative, c’est celle par laquelle seule les mots font un
sens
: on l’appelle aussi construction simple & co
dans les autres sortes d’énonciations, celles-ci n’exciteroient aucun
sens
dans l’esprit, ou n’y exciteroient pas celui qu’o
, il faut observer qu’il y a bien de la différence entre concevoir un
sens
total, & énoncer ensuite par la parole ce que
que nous voulons par un acte simple de notre volonté, acte dont notre
sens
interne est affecté aussi promptement que nos yeu
dans l’esprit des autres, où elle ne peut s’introduire que par leurs
sens
. Ces parties que nous donnons ainsi à notre pensé
ce sont les mots dont nous nous servons ensuite pour en affecter les
sens
de ceux à qui nous voulons communiquer notre pens
ent se servir des mots pour faire cette analyse, & pour former un
sens
dans l’esprit des citoyens parmi lesquels la prov
gues du monde, il n’y a qu’une même maniere nécessaire pour former un
sens
avec les mots : c’est l’ordre successif des relat
e que nous avancions en âge, & que l’expérience nous apprenoit le
sens
& l’usage des prépositions, des adverbes, des
ports des mots & à en appercevoir l’ordre successif, qui forme le
sens
total des phrases, & qu’on avoit grande atten
eur signification absolue, sans que leur ensemble puisse former aucun
sens
. Par exemple : Arma virumque cano, Trojoe qui pr
miere terminaison qui n’indique aucun rapport, vous ne formerez aucun
sens
; ce seroit comme si l’on disoit : Armes, homme,
ement ils perdroient leur grace, mais encore ils ne formeroient aucun
sens
; propriété qu’ils n’ont que par leurs terminaiso
e des mots & leurs desinances ont de force pour faire entendre le
sens
. Tantum series juncturaque pollet. Hor. Art poét
240. Quand une fois cette opération m’a conduit à l’intelligence du
sens
, je lis & je relis le texte de l’auteur, je m
ar la parole, puisque les autres sortes de construction ne forment un
sens
, que lorsque par un simple regard de l’esprit nou
ensuite elle le qualifie selon les propriétés ou les accidens que les
sens
y découvrent, ou que l’imagination y suppose. Or
qu’il est, ou qu’il fait, ou qu’il souffre, ou qu’il a, soit dans le
sens
propre, soit au figuré. Pour mieux faire entendre
tête d’une armée nombreuse. Si l’on énonce des circonstances dont le
sens
tombe sur toute la proposition, on peut les place
r. Cependant celui qui lit ou qui écoute, ne laisse pas d’entendre le
sens
de ce qu’on lui dit, parce que l’esprit rectifie
té de l’énonciation, & place dans l’ordre de l’analyse les divers
sens
particuliers, & même le sens des mots qui ne
dans l’ordre de l’analyse les divers sens particuliers, & même le
sens
des mots qui ne sont pas exprimés. C’est en ces o
t une opération que le peuple fait par sentiment, puisqu’il entend le
sens
de ces phrases. Mais le Grammairien philosophe do
m ; Minervam n’est à l’accusatif, que parce que ceux qui entendent le
sens
de ce proverbe se rappellent aisément dans l’espr
e verbe doceat. Ciceron l’a exprimé (Cic. acad. i. c. jv.) ; ainsi le
sens
est sus non doceat Minervam, qu’un cochon, qu’une
que l’usage de l’ellipse est fréquent dans la colere, & qu’ici le
sens
est, ego ne illam non ulciscar ? quoe illum recep
ifférent que l’ellipse soit remplie par tel ou tel mot, pourvû que le
sens
indiqué par les adjoints & par les circonstan
ment apperçû & rétabli par l’esprit, qui puisse faire entendre le
sens
des mots énoncés. Ce n’est qu’à cette condition q
ait fidele ? Racine, Androm. act. IV. sc. v. On voit aisément que le
sens
est, que n’aurois-je pas fait si tu avois été fid
p;c. cette maniere de parler, dit Danet (verbo ainsi), se prend en un
sens
tout contraire à celui qu’elle semble avoir ; car
s & de tous les ignorans ; je prens savans & ignorans dans un
sens
appellatif, c’est-à-dire dans une étendue qui com
ation ; c’est qu’on dit qu’alors savans ou ignorans sont pris dans un
sens
partitif : je crois que le partage ou l’extractio
p; ellipse : il y a syllepse, puisqu’on fait la construction selon le
sens
que l’on a dans l’esprit, comme nous le dirons bi
à-dire suppression, manquement de quelques mots, dont la valeur ou le
sens
est dans l’esprit. L’empressement que nous avons
se, quasi poenam suoe temeritatis exigit. Martinius V. Poenitet. Le
sens
de la période entiere fait souvent entendre le mo
. vers. 490.), l’antécédent de qui n’est point exprimé ; cependant le
sens
nous fait voir que l’ordre de la construction est
ente loquimur ; où vous voyez que ce mot loquimur lie tous ces divers
sens
particuliers, & qu’il est sousentendu en chac
ut hoec muta facta sit (Ter. And. act. III. sc. j.) ; dans le premier
sens
on sousentend factus sit, & il y a facta dans
mot superflu qui pourroit en être retranché sans rien faire perdre du
sens
; lorsque ces mots ajoûtés donnent au discours ou
ne doit pas joindre à un substantif une épithete qui n’ajoûte rien au
sens
, & qui n’excite que la même idée ; par ex. un
yllepse ou synthese : c’est lorsque les mots sont construits selon le
sens
& la pensée, plûtôt que selon l’usage de la c
gure est aussi usitée dans la même langue, sur-tout quand on passe du
sens
propre au sens figuré. On dit au sens propre, qu’
usitée dans la même langue, sur-tout quand on passe du sens propre au
sens
figuré. On dit au sens propre, qu’un homme a de l
être, simples, clairs, naturels, & exciter dans l’esprit plus de
sens
, que la lettre ne paroît en exprimer ; les mots d
s quoique l’usage & l’habitude nous fassent concevoir aisément le
sens
de ces constructions figurées, il n’est pas toujo
s, qui font concevoir ce qu’on lit & ce qu’on entend, comme si le
sens
étoit énoncé dans l’ordre de la construction simp
ance, par de fréquentes lectures du texte dont ils entendent alors le
sens
, bien mieux & avec plus de fruit que si l’on
donné lieu aux modes des verbes. Les mots, dont l’assemblage forme un
sens
, sont donc ou le signe d’un jugement, ou l’expres
e, afin que vous soyez sage ; & même des phrases énoncées dans un
sens
abstrait par l’infinitif, Pierre être sage. Dans
dit de tout assemblage de mots liés entr’eux, soit qu’ils fassent un
sens
fini, ou que ce sens ne soit qu’incomplet. Ce mot
ge de mots liés entr’eux, soit qu’ils fassent un sens fini, ou que ce
sens
ne soit qu’incomplet. Ce mot phrase se dit plus p
se, il faut toujours la réduire à la proposition, & en achever le
sens
, pour démêler exactement les rapports que les mot
. sujet complexe : 4°. sujet énoncé par plusieurs mots qui forment un
sens
total, & qui sont équivalens à un nom. 1°. S
sorte de sujet, est un sujet énoncé par plusieurs mots qui forment un
sens
total, & qui sont équivalens à un nom. Il n’y
e l’occasion, voilà le sujet énoncé par plusieurs mots qui forment un
sens
total, dont on dit que c’est souvent laisser écha
de sujet personnel que l’on puisse séparer des autres mots. C’est le
sens
total, qui résulte des divers rapports que les mo
e. 2°. Observez que l’on n’a recours à plusieurs mots pour énoncer un
sens
total, que parce qu’on ne trouve pas dans la lang
n nom substantif destiné à l’exprimer. Ainsi les mots qui énoncent ce
sens
total suppléent à un nom qui manque : par exemple
bé de S. Pierre a mis en usage le mot de bienfaisance, qui exprime le
sens
d’aimer à obliger & à faire du bien : ainsi a
esprit n’a besoin que des mots qui y sont énoncés pour en entendre le
sens
, nous disons que c’est là une proposition absolue
sons que c’est là une proposition absolue ou complette. 2°. Quand le
sens
d’une proposition met l’esprit dans la situation
proposition met l’esprit dans la situation d’exiger ou de supposer le
sens
d’une autre proposition, nous disons que ces prop
pports mutuels que ces propositions ont alors entre elles, forment un
sens
total que les Logiciens appellent proposition com
es entr’elles par des conjonctions, & qui toutes ensemble font un
sens
fini : ce sens fini est aussi appellé sens comple
ar des conjonctions, & qui toutes ensemble font un sens fini : ce
sens
fini est aussi appellé sens complet. Le sens est
ui toutes ensemble font un sens fini : ce sens fini est aussi appellé
sens
complet. Le sens est fini lorsque l’esprit n’a pa
e font un sens fini : ce sens fini est aussi appellé sens complet. Le
sens
est fini lorsque l’esprit n’a pas besoin d’autres
’esprit n’a pas besoin d’autres mots pour l’intelligence complette du
sens
, ensorte que toutes les parties de l’analyse de l
r un nom, je veux lire : & lors même qu’il est verbe, il forme un
sens
partiel avec un nom, & ce sens est exprimé pa
même qu’il est verbe, il forme un sens partiel avec un nom, & ce
sens
est exprimé par une énonciation qui est ou le suj
est nuisible à moi, où vous voyez que ces mots, être fertile, font un
sens
total qui est le sujet de est nuisible, nocet. Et
le que les choses se soient faites ainsi naturellement. Dans un autre
sens
cacher l’art, c’est ne pas donner lieu de se défi
esse solum ; voilà le sujet, non est bonum, c’est l’attribut. 2°. Ce
sens
formé par un nom avec un infinitif, est aussi for
tem, moi être indulgent : où vous voyez que me esse clementem fait un
sens
total qui est le terme de l’action de cupio. Cupi
esse clementem. Il y a en latin un trés-grand nombre d’exemples de ce
sens
total, formé par un nom avec un infinitif ; sens,
bre d’exemples de ce sens total, formé par un nom avec un infinitif ;
sens
, qui étant équivalent à un nom, peut également êt
ervations suivantes. Chaque phrase ou assemblage de mots qui forme un
sens
partiel dans une période, & qui a une certain
ne certaine étendue, est appellée membre de la période, κῶ λον. Si le
sens
est énoncé en peu de mots, on l’appelle incise, κ
peu de mots, on l’appelle incise, κόμμα, segmen, incisum. Si tous les
sens
particuliers qui composent la période sont ainsi
embre a une certaine étendue ; ou seulement d’incises, lorsque chaque
sens
particulier est énoncé en peu de mots ; ou enfin
interrompu par quelque proposition incidente, ou par quelqu’incise ou
sens
détaché. La proposition incidente est celle qui s
entr’elles, est destiné à réveiller dans l’esprit de celui qui lit le
sens
de toute la proposition. Ces propositions ellipti
es mots ; au lieu que dans la proposition logique, on n’a égard qu’au
sens
total qui résulte de l’assemblage des mots : enso
lon les rapports que les mots ont entr’eux ; rapports d’où résulte le
sens
: je trouve que cette phrase, au lieu d’une seule
plément de dans ; & alors ces mots, dans les ténebres, forment un
sens
particulier qui modifie marche, c’est-à-dire qui
Jesus-Christ, c’est une troisieme proposition qui fait une incise ou
sens
détaché ; c’est un adjoint : en ces occasions la
’une seule proposition, celui qui me suit : ces mots ne forment qu’un
sens
total ; qui est le sujet de la proposition logiqu
ogiquement ces mots, Alexandre qui étoit roi de Macédoine, forment un
sens
total équivalent à Alexandre roi de Macédoine : c
e, forment un sens total équivalent à Alexandre roi de Macédoine : ce
sens
total est le sujet complexe de la proposition ; v
s individus. 3. Complexe. 4. Enoncé par plusieurs mots qui forment un
sens
total, & qui sont équivalens à un nom. L’
erver que les Logiciens donnent le nom de proposition composée à tout
sens
total qui résulté du rapport que deux proposition
les fois que par lui-même il ne fait qu’une partie de l’analyse d’un
sens
particulier ; l’esprit se trouve alors dans la né
é d’attendre & de demander le mot déterminant, pour avoir tout le
sens
particulier que le premier mot ne lui annonce qu’
les verbes actifs transitifs : il est allé à ; à n’énonce pas tout le
sens
particulier : & je demande où ? on répond, à
& je demande où ? on répond, à la chasse, à Versailles, selon le
sens
particulier qu’on a à désigner. Alors le mot qui
on le sens particulier qu’on a à désigner. Alors le mot qui acheve le
sens
, dont la préposition n’a énoncé qu’une partie, es
re que la préposition & le mot qui la détermine, font ensemble un
sens
partiel, qui est ensuite adapté aux autres mots d
me dit que le Roi a donné ; ces mots a donné ne font qu’une partie du
sens
particulier, l’esprit n’est pas satisfait, il n’e
ur N. ainsi la préposition à, suivie du nom qui la détermine, fait un
sens
partiel qui est le déterminant de a donné par rap
e sans ces adjoints on perdroit à la vérité quelques circonstances de
sens
; mais la proposition n’en seroit pas moins telle
d la lire entierement ; & s’il y a quelque mot de sousentendu, le
sens
doit aider à le suppléer. Ainsi l’exemple trivial
est toûjours ou un individu, soit réel, soit métaphysique, ou bien un
sens
total exprimé par plusieurs mots. III. Mais lorsq
rès & Bacchus seroient des pronoms. Paissez est le verbe dans un
sens
neutre, c’est-à-dire que ce verbe marque ici un é
mots incomplets dont nous avons parlé, qui ne font qu’une partie d’un
sens
particulier, & qui ont besoin d’un autre mot
sens particulier, & qui ont besoin d’un autre mot pour former ce
sens
: ainsi dans est la préposition, & nos champs
s champs en est le complément. Alors ces mots dans nos champs font un
sens
particulier qui entre dans la composition de la p
culier qui entre dans la composition de la proposition. Ces sortes de
sens
sont souvent exprimés en un seul mot, qu’on appel
ns souci, voilà encore une préposition avec son complément ; c’est un
sens
particulier qui fait un incise. Incise vient du l
incise. Incise vient du latin incisum, qui signifie coupé : c’est un
sens
détaché qui ajoûte une circonstance de plus à la
s détaché qui ajoûte une circonstance de plus à la proposition. Si ce
sens
étoit supprimé, la proposition auroit une circons
t aimés qu’amoureux, c’est le premier membre, c’est-à-dire le premier
sens
partiel qui entre dans la composition de la pério
suppléer des mots que la construction usuelle supprime, mais dont le
sens
est dans l’esprit. Aussitôt aimés qu’amoureux, c
point à répandre des larmes : cette proposition est la correlative du
sens
total des deux propositions précédentes. On est
nou y a hom sus la terre. Voyez Borel au mot hom. On se prend dans un
sens
indéfini, indéterminé ; une personne quelconque,
A répandre des larmes : répandre des larmes, ces frois mots font un
sens
total, qui est le complément de la préposition à.
, qui est le complément de la préposition à. Cette préposition met ce
sens
total en rapport avec force, forcer, à cogere ad.
s ici le complément immédiat de répandre ; des larmes est ici dans un
sens
partitif ; il y a ici ellipse d’un substantif gén
ux mots latins, jam, & magis. D’inutiles desirs, c’est encore un
sens
partitif ; vous ne formez jamais certains desirs,
le déterminant d’un verbe ou le complément d’une préposition dans un
sens
affirmatif, si l’adjectif précede le substantif,
re le substantif précede l’adjectif, on lui rend l’article ; c’est le
sens
individuel : vous formez des desirs inutiles ; on
que vous formez, sont du nombre de les desirs inutiles. Mais dans le
sens
négatif on diroit, vous ne formez jamais, pas, po
ous ne formez jamais, pas, point, de desirs inutiles : c’est alors le
sens
spécifique ; il ne s’agit point de déterminer tel
dont ressentir ses maux est le complément. Ressentir ses maux, est un
sens
particulier équivalent à un nom. Ressentir, est i
préposition de, de servir à la qualification. Maux, est ici dans un
sens
spécifique, indéfini, & non dans un sens indi
. Maux, est ici dans un sens spécifique, indéfini, & non dans un
sens
individuel : ainsi maux n’est pas précédé de l’ar
minés ; au lieu que un indique un individu indéterminé : il a le même
sens
que quelque. Ainsi un peu est bien différent de l
hirer un coeur, c’est le sujet énoncé par plusieurs mots, qui font un
sens
qui pourroit être énoncé par un seul mot, si l’us
on. Et déchirer un coeur qui l’appelle à son aide : ces mots font un
sens
total, qui est le sujet de la proposition logique
roposition logique. Est tout l’effet qu’elle produit, voilà un autre
sens
total qui est l’attribut ; c’est ce qu’on dit de
Que, sous l’autorité d’une telle chimere, Nous ne devons craindre nos
sens
. Il y a ici ellipse & synthese : la synthese
it lorsque les mots se trouvent exprimés ou arrangés selon un certain
sens
que l’on a dans l’esprit. De ce que (ex eo quod,
a raison, qui n’est qu’une chimere, nous n’en devons pas craindre nos
sens
beaucoup moins. Nous n’en devons pas moins crain
dre nos sens beaucoup moins. Nous n’en devons pas moins craindre nos
sens
, voilà la synthese ou syllepse qui attire le ne d
faites, Dans une douce oisiveté ? Voilà une proposition qui fait un
sens
incomplet, parce que la correlative n’est pas exp
ition : il, illud, ceci, à savoir. Etre dans une heureuse obscurité ;
sens
total énoncé par plusieurs mots équivalens à un s
rité ; sens total énoncé par plusieurs mots équivalens à un seul ; ce
sens
total est le sujet de la proposition. Ne vaudroi
s cesse à, &c. c’est l’attribut. A des soins criminels, c’est le
sens
partitif ; c’est-à-dire que les soins auxquels il
s rendre éternels, rendre ces thrésors éternels : ces mots forment un
sens
qui est le terme de l’action de voulons ; c’est l
point. Eux & nous passerons comme un songe : ces mots forment un
sens
total, qui exprime la chose à quoi l’on devroit s
nt un sens total, qui exprime la chose à quoi l’on devroit songer. Ce
sens
total est énoncé dans la forme d’une proposition
bstantivement ; nehilum quidem certi. D’assûré est encore ici dans un
sens
qualificatif, & non dans un sens individuel,
D’assûré est encore ici dans un sens qualificatif, & non dans un
sens
individuel, & c’est pour cela qu’il n’est pré
de ses coups, au moindre coup de ses coups ; de ses coups est dans le
sens
partitif. Paissez, moutons, paissez, sans regle
ent benevoli qui bona fantur ac precantur, dit Vossius. C’est dans ce
sens
qu’Ovide a dit : Prospera lux oritur, linguis an
on dit nubere alicui, ce dernier mot est au datif, parce que dans le
sens
propre nubere, qui vient de nubes, signifie voile
lier aux Latins, & que cette terminaison est destinée à former un
sens
à la suite de certaines prépositions ; clam patre
épositions, clam, ex, de, & quelques autres, ne forment jamais de
sens
avec les autres terminaisons du nom ; la seule te
ule terminaison de l’ablatif leur est affectée. Il est évident que ce
sens
particulier énoncé ainsi en Latin avec une prépos
que l’a est long à l’ablatif. Mais prudenter rend à la vérité le même
sens
que cum prudentiâ ; cependant on ne s’est jamais
fût un ablatif : de même ἀπὸ τοῦ φρονίμου rend aussi en grec le même
sens
que prudemment, avec prudence, ou en homme pruden
cas de la préposition ἀπὸ, qui ne se construit qu’avec le génitif. Le
sens
énoncé en latin par une préposition & un nom
n est appellé ablatif. On ne peut donner à cette demande aucun autre
sens
raisonnable ; car on sait bien qu’il doit y avoir
grec, & dans toutes les langues, des équivalens qui répondent au
sens
que les latins rendent par la préposition & l
blatif pour complément, c’est-à-dire un mot avec lequel elles font un
sens
déterminé ou individuel, & de son côté l’abla
terminé ou individuel, & de son côté l’ablatif ne forme jamais de
sens
avec quelque-une de ces prépositions. Il y en a d
2°. Il peut être construit avec un infinitif, avec lequel il forme un
sens
total équivalent à un nom. Hominem esse solum non
marque le terme de l’action que le verbe signifie, ou qu’il fasse un
sens
total avec un infinitif, ou enfin qu’il soit le c
tion. La préposition greque suivie d’un nom grec au génitif, forme un
sens
total, un ensemble qui est équivalent au sens d’u
ec au génitif, forme un sens total, un ensemble qui est équivalent au
sens
d’une préposition latine suivie de son complément
s différentes manieres en vertu desquelles les mots combinés font des
sens
particuliers dans ces langues. Il est vrai, comme
t aussi à faire connoître si l’on doit prendre la proposition dans un
sens
universel, ou dans un sens particulier, ou dans u
i l’on doit prendre la proposition dans un sens universel, ou dans un
sens
particulier, ou dans un sens singulier, ou dans u
ition dans un sens universel, ou dans un sens particulier, ou dans un
sens
singulier, ou dans un sens indéfini, ou dans un s
l, ou dans un sens particulier, ou dans un sens singulier, ou dans un
sens
indéfini, ou dans un sens individuel. Ces prénoms
lier, ou dans un sens singulier, ou dans un sens indéfini, ou dans un
sens
individuel. Ces prénoms sont tout, chaque, quelqu
ngue, se prête à considérer les mots dans l’arrangement convenable au
sens
total, & même à suppléer par analogie, des mo
ous ne pouvons produire en eux cet effet que par l’entremise de leurs
sens
. Les signes naturels qui affectent les sens, tels
par l’entremise de leurs sens. Les signes naturels qui affectent les
sens
, tels sont le rire, les soupirs, les larmes, les
et, pour faire passer notre pensée dans l’esprit des autres par leurs
sens
, qui en sont le seul chemin, nous sommes obligés
ont composés : de-là les simples énonciations qui ne marquent que des
sens
partiels : delà les propositions, les périodes, e
le discours. Mais chaque tout, tant partiel que complet, ne forme de
sens
ou d’ensemble, & ne devient tout que par les
; sans quoi on auroit beau assembler des mots, on ne formeroit aucun
sens
. C’est ainsi qu’un monceau de matériaux & de
s dont il se sert ; sans quoi il ne seroit pas possible d’entendre le
sens
d’aucune phrase. C’est uniquement la connoissance
nt la connoissance de ces rapports qui donne l’intelligence de chaque
sens
partiel & du sens total : sunt declinati casu
ces rapports qui donne l’intelligence de chaque sens partiel & du
sens
total : sunt declinati casus, ut is qui de altero
sons & les mots considérés dans cet arrangement, font entendre le
sens
total de la phrase. Il paroît par ce que nous ven
des signes de la relation des mots, sans quoi il ne résulteroit aucun
sens
de leur assemblage. Par exemple, si je dis en fra
maque, là coulent mille divers ruisseaux, on entend aussi aisément le
sens
, que si l’on avoit lû d’abord, mille divers ruiss
énoms ou prépositifs qui ne se mettent que devant un nom pris dans un
sens
précis, circonscrit, déterminé & individuel.
prépositifs, tels que tout, nul, aucun, chaque, quelque, un, dans le
sens
de quidam, ont chacun leur service particulier. Q
m, ont chacun leur service particulier. Quand un nom est pris dans un
sens
indéfini, on ne met point l’article le, la, les ;
articles indéfinis ; ainsi le palais du roi pour de le roi, c’est le
sens
défini ou individuel : un palais de roi, c’est un
roi, c’est le sens défini ou individuel : un palais de roi, c’est un
sens
indéfini, indéterminé ou d’espece, parce qu’il n’
oins savant, très ou fort savant. Ce mot degré se prend alors dans un
sens
figuré : car comme dans le sens propre un degré s
. Ce mot degré se prend alors dans un sens figuré : car comme dans le
sens
propre un degré sert à monter ou à descendre, de
rapporte un grand nombre d’exemples de verbes déponens, pris dans un
sens
passif, qui habet ultrò appetitur, qui est pauper
ux membres de cette période, en ce que le premier présente d’abord un
sens
négatif, ne dépend pas ; & dans le second mem
pas ; & dans le second membre on sousentend le même verbe dans un
sens
affirmatif. Il falloit dire, notre réputation dép
être liées entr’elles de la même maniere qu’elles le seroient dans le
sens
propre. On a reproché à Malherbe d’avoir dit, Pr
nance, comme l’académie l’a remarqué. Ecorce se dit fort bien dans un
sens
métaphorique, pour les dehors, l’apparence des ch
TRIBUTIF Distributif (Grammaire) DISTRIBUTIF, adj. (Gram.)
sens
distributif, qui est opposé au sens collectif. Di
re) DISTRIBUTIF, adj. (Gram.) sens distributif, qui est opposé au
sens
collectif. Distributif vient du latin distribuere
cueillir, assembler. Saint Pierre étoit apôtre. Apôtre est là dans le
sens
distributif, c’est-à-dire que S. Pierre étoit l’u
des apôtres. Il y a des propositions qui passent pour vraies dans le
sens
collectif, c’est-à-dire quand on parle en général
faisoit l’application à chaque individu de l’espece, ce qui seroit le
sens
distributif. Par exemple on dit des habitans de c
ont tel ou tel défaut : ce qui est vrai en général & faux dans le
sens
distributif ; car on y trouve des particuliers qu
e est principium & fons ; pour bien instruire, il faut d’abord un
sens
droit. Mais revenons à nos éleves : Il faut conve
y en a de gauches, qui ne saisissent jamais ce qu’on leur dit dans le
sens
qui se présente naturellement, & que tous les
bien répondre ; c’est entendre ce qu’on nous dit, précisément dans le
sens
qui est dans l’esprit de celui qui nous parle, &a
ns l’esprit de celui qui nous parle, & répondre relativement à ce
sens
. Si vous avez à instruire un jeune homme qui ait
ire cette réflexion, je suis, je vis, & encore moins celle-ci, je
sens
, donc j’existe. Nous n’avons pas encore vû assez
vraissemblable qu’un homme privé dès l’enfance de l’usage de tous ses
sens
, pût aisément s’élever jusqu’à l’idée de Dieu ; m
l’ordre de la construction simple, qui seule donne l’intelligence du
sens
. Quand les enfans disent qu’ils ont retenu la sig
qu’il est vivant, mais qui n’a point encore cette idée refléchie, je
sens
? Nous avons déja remarqué avec le P. Buffier, q
, ajoûte ce respectable philosophe. (Ibid.) En effet, les organes des
sens
& ceux du cerveau ne paroissent-ils pas desti
écuté. De même, lorsque parvenus à un certain âge, les organes de nos
sens
& ceux du cerveau se trouvent dans l’état req
ités en nous à l’occasion des impressions que les objets font sur nos
sens
, selon un certain ordre immuable établi dans tout
jugeoit que sur ce qui se passoit dans son imagination & dans le
sens
interne, qui est l’organe du consentement de l’es
’élocution usuelle il y a bien des occasions où l’une n’a pas le même
sens
que l’autre. On peut recueillir de M. l’abbé Gira
i de l’article devant les noms appellatifs, au lieu que en emporte un
sens
qui n’est point resserré à une idée singuliere. C
de Languedoc. Cette distinction d’idée vague & indéterminée ou de
sens
général pour en, & de sens plus individuel &a
d’idée vague & indéterminée ou de sens général pour en, & de
sens
plus individuel & plus particulier pour dans
l’article ou sans l’article. Outre ce que nous avons dit ci-dessus du
sens
vague & du sens particularisé ou individuel,
article. Outre ce que nous avons dit ci-dessus du sens vague & du
sens
particularisé ou individuel, voici des exemples t
icle, parce que le mot qui suit la préposition n’est pas pris dans un
sens
individuel, qu’il est pris dans un sens général d
sition n’est pas pris dans un sens individuel, qu’il est pris dans un
sens
général d’espece ou de sorte. En repos. En mouv
figure. En chair & en os. Et autres en grand nombre pris dans un
sens
de sorte, qui n’est pas le sens individuel. On di
t autres en grand nombre pris dans un sens de sorte, qui n’est pas le
sens
individuel. On dit aussi par imitation, en Europe
ui à Florence. En ou Dans suivis d’un nom avec l’article, à cause du
sens
individuel. Dans le royaume de Naples. Dans la
l’esprit. Il est allé en l’autre monde, pour dire il est mort : en ce
sens
le P. Bouhours ne veut pas qu’on dise il est allé
on pleine, selon laquelle seule les mots font un tout qui présente un
sens
. Un mot qui n’occuperoit dans une phrase que la p
’infinitif agere. L’infinitif ne marque ce qu’il signifie que dans un
sens
abstrait ; il ne fait qu’indiquer un sens qu’il n
qu’il signifie que dans un sens abstrait ; il ne fait qu’indiquer un
sens
qu’il n’affirme ni ne nie, qu’il n’applique à auc
ne une compagne ; ainsi l’infinitif ne marquant point par lui-même un
sens
déterminé, il faut qu’il soit mis en rapport avec
Sanadon, que le mal n’est pas grand, pourvû qu’ils entendent bien le
sens
. Il y a pourtant bien de la différence, par rappo
se le même mot qui commence une préposition, est répeté pour finir le
sens
total : Ambo florentes oetatibus, Arcades ambo.
rit urbe. Tibul. l. I. el. 7. Tous les adjectifs qui sont pris en un
sens
figuré, sont des épithetes ; la pâle mort, une ve
terme de Grammaire greque, Le mot esprit, spiritus, signifie dans le
sens
propre un vent subtil, le vent de la respiration,
on a vû, & sur ce qui nous est arrivé de bien & de mal. En ce
sens
, la lecture de l’Histoire est fort utile pour nou
r rien dans la construction de la phrase, dont on entend également le
sens
, soit que le mot explétif soit énoncé ou qu’il ne
oyez qu’après vidi & après ego, la particule met n’ajoûte rien au
sens
, ainsi met est une particule explétive, dont il y
st-à-dire des mots qui ne contribuent en rien à la construction ni au
sens
de la proposition, mais ils ont deux services. 1°
t de l’état, la particule y paroît inutile, puisque où suffit pour le
sens
; mais, dit l’académie, ce sont là des formules d
la forme grammaticale de l’élocution ; ce qui ne fait rien perdre du
sens
, qui est que l’homme dont on parle a une configur
minin : ainsi il faut bien distinguer la forme grammaticale, & le
sens
ou signification ; ensorte qu’un mot peut avoir u
culine, selon l’usage de l’élocution, & réveiller en même tems un
sens
féminin. En Poésie on dit, rime féminine, vers fé
ique, de Logique & de Grammaire. Ce mot vient de fingere, dans le
sens
d’efformare, componere, former, disposer, arrange
ens d’efformare, componere, former, disposer, arranger. C’est dans ce
sens
que Scaliger dit que la figure n’est autre chose
amp; primitifs de deux divinités du paganisme ; ils sont pris dans le
sens
propre, c’est-à-dire, selon leur premiere destina
forme, sous une autre figure, & l’on dit qu’ils sont pris dans un
sens
figuré : il y a un grand nombre d’exemples de cet
précision dans nos pensées. II. Le mot de figure est pris ici dans un
sens
métaphysique & par imitation ; car comme tous
struits ont d’abord la propriété générale qui consiste à signifier un
sens
, en vertu de la construction grammaticale ; ce qu
e alors à la signification du mot ; c’est lorsqu’on donne à un mot un
sens
différent de celui pour lequel il a été premierem
sme lorsqu’il y a dans la phrase quelque mot superflu, ensorte que le
sens
n’en seroit pas moins entendu, quand ce mot ne se
-même, sont aurant de pléonasmes. Lorsque ces mots superflus quant au
sens
, servent à donner au discours, ou plus de grace,
; en un mot, il y a syllepse, lorsqu’on fait la construction selon le
sens
, & non pas selon les mots : c’est ainsi qu’Ho
comme causant une espece d’hyperbate, parce que la parenthèse est un
sens
à part, inséré dans un autre dont il interrompt l
pas exprimé, il faut le suppléer, parce qu’il est réellement dans le
sens
; & puisqu’il n’est pas dans la phrase, il fa
utatio, dit Martinius : ainsi toutes les fois qu’on donne à un mot un
sens
différent de celui pour lequel il a été premierem
plus de Pyrénées ; personne ne prit ce mot à la lettre & dans le
sens
propre : on ne crut point que le roi eût voulu di
yrénées avoient été abysmées on anéanties ; tout le monde entendit le
sens
figuré, il n’y a plus de Pyrénées, c’est-à-dire,
guerre entre la France & l’Espagne ; on se contenta de saisir le
sens
de ces paroles ; mais les personnes instruites y
que les mots dont on se sert dans l’ironie, ne sont pas pris dans le
sens
propre & primitif. Ainsi, quand Boileau, saty
t tirer tout leur prix. En effet pour bien écrire, il faut d’abord un
sens
droit : Scribendi rectè, sapere est principium &
mis à fin. Telle est la premiere signification de ce mot, & en ce
sens
fini est opposé à commencé. Fini se dit aussi pa
fini est opposé à commencé. Fini se dit aussi par extension dans le
sens
de perfectionné, bien travaillé : c’est ainsi qu’
en modes finis. L’infinitif énonce la signification du verbe dans un
sens
abstrait, sans en faire une application individue
au nombre & au tems. Pierre lit, a lû, lira, &c. On dit aussi
sens
fini, c’est-à-dire determiné ; on oppose alors se
p;c. On dit aussi sens fini, c’est-à-dire determiné ; on oppose alors
sens
fini à sens vague ou indéterminé. Sens fini sign
aussi sens fini, c’est-à-dire determiné ; on oppose alors sens fini à
sens
vague ou indéterminé. Sens fini signifie aussi s
e determiné ; on oppose alors sens fini à sens vague ou indéterminé.
Sens
fini signifie aussi sens achevé, sens complet ; c
lors sens fini à sens vague ou indéterminé. Sens fini signifie aussi
sens
achevé, sens complet ; ce qui arrive quand l’espr
i à sens vague ou indéterminé. Sens fini signifie aussi sens achevé,
sens
complet ; ce qui arrive quand l’esprit n’attend p
ui arrive quand l’esprit n’attend plus d’autre mot pour comprendre le
sens
de la phrase. On met un point à la fin de la péri
e sens de la phrase. On met un point à la fin de la période, quand le
sens
est fini ou complet : alors l’esprit n’attend plu
; aux lumieres du bon sens. Quand nous venons au monde, & que nos
sens
ont acquis une certaine consistance, nous sommes
s. Prendre fond, c’est jetter l’ancre : couler à fond se dit dans le
sens
propre d’un vaisseau qui se remplit d’eau & s
l’ancre. On sonde quelquefois sans trouver fond. Un bon fond dans le
sens
propre, en terme de Marine, veut dire un bon ancr
lus caché, ce qui fait le noeud de la difficulté : on dit aussi en ce
sens
le fond du sac. On dit qu’il ne faut point qu’on
si l’on veut bien y faire attention. 3°. Fond se prend aussi dans le
sens
propre pour le terrein, pour ce qui sert de base.
pluriel, pour dire qu’il a de l’argent comptant. Fond, dans le même
sens
, se dit pour le capital d’une somme d’argent : al
s par homme de lettres, homme d’érudition, bon critique : c’est en ce
sens
que Suétone a pris ce mot dans son livre des gram
en seront bien plus disposés à devenir utiles & vertueux. (F)
SENS
SENS, s. m. (Gramm.) ce mot est souvent synon
bien plus disposés à devenir utiles & vertueux. (F) SENS
SENS
, s. m. (Gramm.) ce mot est souvent synonyme de si
on & acception, & je passerai ensuite au détail des différens
sens
que le grammairien peut envisager dans les mots o
primitive est toujours l’objet immédiat des diverses acceptions. 1.
Sens
propre, sens figuré. Il n’en est pas ainsi à l’ég
t toujours l’objet immédiat des diverses acceptions. 1. Sens propre,
sens
figuré. Il n’en est pas ainsi à l’égard des diffé
ns propre, sens figuré. Il n’en est pas ainsi à l’égard des différens
sens
dont un mot est susceptible : la signification pr
nent d’être détaillées ; on dit alors que le mot est employé dans le
sens
propre, comme quand on dit, le feu brûle, la lumi
ion primitive sans aucune altération, c’est pourquoi ils sont dans le
sens
propre. « Mais, dit M. du Marsais, Trop. Part. I
Marsais, Trop. Part. I. art. vj. quand un mot est pris dans un autre
sens
, il paroît alors, pour ainsi dire, sous une forme
dire celle qu’il a eue d’abord : alors on dit que ce mot est dans un
sens
figuré, quel que puisse être le nom que l’on donn
apport les unes aux autres, est la source & le principe de divers
sens
figurés que l’on donne aux mots. Les objets qui f
être point de mot, dit-il ailleurs, §. 4. qui ne se prenne en quelque
sens
figuré, c’est-à-dire, éloigné de sa signification
dans le discours, sont ceux qui sont pris le plus fréquemment dans un
sens
figuré, & qui ont un plus grand nombre de ces
s un sens figuré, & qui ont un plus grand nombre de ces sortes de
sens
: tels sont corps, ame, tête, couleur, avoir, fai
ir, faire, &c. Un mot ne conserve pas dans la traduction tous les
sens
figurés qu’il a dans la langue originale : chaque
n’ont point assez remarqué ces différences, je veux dire, les divers
sens
que l’on donne par figure à un même mot dans une
entendre ma pensée par cet exemple. Porter se rend en latin dans le
sens
propre par ferre : mais quand nous disons porter
ere porter, tout seul & séparé des autres mots qui lui donnent un
sens
figuré, on manqueroit d’exactitude dans les dicti
retenez vos larmes, retenez votre colere, c’est que pour exprimer ce
sens
, nous avons recours à une métaphore prise de l’ac
tionnaires, on doit traduire littéralement, afin de faire entendre le
sens
figuré qui est en usage dans cette langue à l’éga
magination des auteurs latins : qu’ensuite ils ajoutassent les divers
sens
figurés que les latins donnoient à ce mot ; mais
l arrive qu’un mot joint à un autre, forme une expression figurée, un
sens
, une pensée que nous rendons en notre langue par
vare ait signifié en latin, perdre ; ni later, tems ou peine ». II.
Sens
déterminé, sens indéterminé. Quoique chaque mot a
é en latin, perdre ; ni later, tems ou peine ». II. Sens déterminé,
sens
indéterminé. Quoique chaque mot ait nécessairemen
n fixe, & une acception déterminée, il il peut néanmoins avoir un
sens
indéterminé, en ce qu’il peut encore laisser dans
sous une acception formelle & déterminative, y conserve encore un
sens
indéterminé, parce que la détermination individue
ir entendu ces deux propositions, ne leur viendroit d’ailleurs que du
sens
même du mot homme. Mais si l’on dit, les Cartesie
la détermination individuelle des hommes dont il y est question ; le
sens
en est totalement déterminé. III. Sens actif, se
s dont il y est question ; le sens en est totalement déterminé. III.
Sens
actif, sens passif. Un mot est employé dans un se
est question ; le sens en est totalement déterminé. III. Sens actif,
sens
passif. Un mot est employé dans un sens actif, qu
déterminé. III. Sens actif, sens passif. Un mot est employé dans un
sens
actif, quand le sujet auquel il se rapporte, est
e le principe de l’action énoncée par ce mot ; il est employé dans le
sens
passif, quand le sujet auquel il a rapport, est c
ot énonce : par exemple les mots aide & secours sont pris dans un
sens
actif, quand on dit, mon aide , ou mon secours vo
e vous donnerois, vous est inutile : mais ces mêmes mots sont dans un
sens
passif, si l’on dit, accourez à mon aide, venez à
’il tache ses hardes, est une phrase où les deux mots se gâte, ont le
sens
actif, parce que l’enfant auquel ils se rapporten
tte robe se gate , est une autre phrase où les deux mêmes mots ont le
sens
passif, parce que la robe à laquelle ils ont rapp
, d’accord entr’eux pour le fond de la pensée, ne le sont pas pour le
sens
d’immemoris : se doit-il prendre dans un sens act
ne le sont pas pour le sens d’immemoris : se doit-il prendre dans un
sens
actif, ou dans un sens passif ? Made. Dacier dit
sens d’immemoris : se doit-il prendre dans un sens actif, ou dans un
sens
passif ? Made. Dacier dit que ce mot peut être ex
cation, quand immemor veut dire celui qui oublie, il est pris dans un
sens
actif ; aulieu que quand il signifie ce qui est o
ctif ; aulieu que quand il signifie ce qui est oublié, il est dans un
sens
passif, du moins par rapport à notre maniere de t
yez M. du Marsais, Trop. part. III. art. iij.) Ciceron a dit, dans le
sens
actif, adeonè immemor rerum à me gestarum esse vi
me gestarum esse videor ; & Tacite a dit bien décidément dans le
sens
passif, immemor beneficium. C’est la même chose d
um. C’est la même chose du mot opposé memor. Plaute l’emploie dans le
sens
actif, quand il dit fac sis promissi memor ; (Pse
& memorem mones, (Capt.) au contraire, Horace l’emploie dans le
sens
passif, lorsqu’il dit : Impressit memorem dente
abris notam. I. Od. 13. M. du Marsais, (Loc. cit.) tire de ce double
sens
de ces mots, une conséquence que je ne crois poin
que je ne crois point juste ; c’est qu’en latin ils seroient dans un
sens
neutre. Il me semble que cet habile grammairien o
e peut pas dire qu’un mot qui peut se prendre alternativement dans un
sens
actif & dans un sens passif, ait un sens neut
qui peut se prendre alternativement dans un sens actif & dans un
sens
passif, ait un sens neutre, de même qu’on ne peut
alternativement dans un sens actif & dans un sens passif, ait un
sens
neutre, de même qu’on ne peut pas dire qu’un nom
soit du genre neutre. Il faut dire que dans telle phrase, le mot a un
sens
actif ; dans telle antre, un sens passif, & q
que dans telle phrase, le mot a un sens actif ; dans telle antre, un
sens
passif, & qu’en lui-même il est susceptible d
tre, un sens passif, & qu’en lui-même il est susceptible des deux
sens
, (utriusque & non pas neutrius.) C’est peut-ê
& non pas neutrius.) C’est peut-être alors qu’il faut dire que le
sens
en est par lui-même indéterminé, & qu’il devi
par l’usage que l’on en sait. D’après les notions que j’ai données du
sens
actif & du sens passif, si l’on vouloit recon
en sait. D’après les notions que j’ai données du sens actif & du
sens
passif, si l’on vouloit reconnoître un sens neutr
es du sens actif & du sens passif, si l’on vouloit reconnoître un
sens
neutre, il faudroit l’attribuer à un mot essentie
qui a jetté M. du Marsais dans cette méprise, c’est qu’il a confondu
sens
& signification ; ce qui est pourtant fort di
des circonstances des phrases : au lieu que les mots susceptibles du
sens
actif, ou du sens passif, ne le sont qu’en vertu
des phrases : au lieu que les mots susceptibles du sens actif, ou du
sens
passif, ne le sont qu’en vertu des circonstances
ces de la phrase, hors de-là, ils sont indéterminés à cet égard. IV.
Sens
absolu, sens relatif. J’en ai parlé ailleurs, &am
ase, hors de-là, ils sont indéterminés à cet égard. IV. Sens absolu,
sens
relatif. J’en ai parlé ailleurs, & je n’ai ri
urs, & je n’ai rien à en dire de plus. V. Relatif , art. II. V.
Sens
collectif, sens distributif. Ceci ne peut regarde
ai rien à en dire de plus. V. Relatif , art. II. V. Sens collectif,
sens
distributif. Ceci ne peut regarder que les mots p
onc à l’égard des mots pris dans une acception universelle, qu’il y a
sens
collectif, ou sens distributif. Ils sont dans un
ots pris dans une acception universelle, qu’il y a sens collectif, ou
sens
distributif. Ils sont dans un sens collectif, qua
elle, qu’il y a sens collectif, ou sens distributif. Ils sont dans un
sens
collectif, quand ils énoncent la totalité des ind
totalité des individus, simplement comme totalité : ils sont dans un
sens
distributif, quand on y envisage chacun des indiv
lement en matiere de foi, le nom évêques y est pris seulement dans le
sens
collectif, parce que la proposition n’est vraie q
iscopal, & non pas de chaque évêque en particulier, ce qui est le
sens
distributif. Lorsque l’universalité est morale, i
stributif. Lorsque l’universalité est morale, il n’y a de même que le
sens
collectif qui puisse être regardé comme vrai ; le
de même que le sens collectif qui puisse être regardé comme vrai ; le
sens
distributif y est nécessairement faux à cause des
oposition, tout vieillard loue le tems passé, il n’y a de vrai que le
sens
collectif, parce que cela est assez généralement
llectif, parce que cela est assez généralement vrai, ut plurimùm ; le
sens
distributif en est faux, parce qu’il se trouve de
lle n’indique pas individuellement la totalité, il y a vérité dans le
sens
collectif & dans le sens distributif, parce q
ement la totalité, il y a vérité dans le sens collectif & dans le
sens
distributif, parce que l’énoncé est vrai de tous
ous & de chacun des individus ; comme tout homme est mortel. VI.
Sens
composé, sens divisé. Je vais transcrire ici ce q
hacun des individus ; comme tout homme est mortel. VI. Sens composé,
sens
divisé. Je vais transcrire ici ce qu’en a dit M.
mes, les aveugles, les boiteux, se prennent en cette occasion dans le
sens
divisé ; c’est-à-dire, que ce mot aveugles se dit
aveuglement ; car les aveugles, en tant qu’aveugles (ce qui seroit le
sens
composé), ne voyent pas. L’évangile, Mat. xxvj. 6
certain Simon appellé le lépreux, parce qu’il l’avoit été ; c’est le
sens
divisé. Ainsi quand S. Paul a dit, I. Cor. vj. 9.
ont point dans le royaume des cieux, il a parlé des idolatres dans le
sens
composé, c’est-à-dire, de ceux qui demeureront da
nt qu’idolâtres, n’entreront pas dans le royaume des cieux ; c’est le
sens
composé : mais les idolâtres qui auront quitté l’
auront fait pénitence, entreront dans le royaume des cieux ; c’est le
sens
divisé. Apelle ayant exposé, selon sa coutume, un
la seul qu’il est cordonnier : en tant que cordonnier, (ce qui est le
sens
composé), il juge si un soulier est bien fait &am
er, il est juge compétent sur d’autres points ; il juge alors dans le
sens
divisé, par rapport à son métier de cordonnier. O
blica causa, rex que patrem vicit. Ces dernieres paroles sont dans un
sens
divisé. Agamemnon se regardant comme roi, étouffe
nt comme roi, étouffe les sentimens qu’il ressent comme pere. Dans le
sens
composé, un mot conserve sa signification à tous
à tous égards, & cette signification entre dans la composition du
sens
de toute la phrase : au lieu que dans le sens div
dans la composition du sens de toute la phrase : au lieu que dans le
sens
divisé, ce n’est qu’en un certain sens, & ave
a phrase : au lieu que dans le sens divisé, ce n’est qu’en un certain
sens
, & avec restriction, qu’un mot conserve son a
restriction, qu’un mot conserve son ancienne signification ». VII.
Sens
littéral, sens spirituel. C’est encore M. du Mars
u’un mot conserve son ancienne signification ». VII. Sens littéral,
sens
spirituel. C’est encore M. du Marsais qui va parl
ituel. C’est encore M. du Marsais qui va parler. Ibid. art. ix. « Le
sens
littéral est celui que les mots excitent d’abord
ent d’abord dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le
sens
qui se présente naturellement à l’esprit. Entendr
tera sonat ; Aug. Gen. ad. litt. lib. VIII. c. ij. tom. III. C’est le
sens
que les paroles signifient immédiatement, is quem
les signifient immédiatement, is quem verba immediatè significant. Le
sens
spirituel est celui que le sens littéral renferme
quem verba immediatè significant. Le sens spirituel est celui que le
sens
littéral renferme ; il est enté, pour ainsi dire,
que le sens littéral renferme ; il est enté, pour ainsi dire, sur le
sens
littéral ; c’est celui que les choses signifiées
, sur le sens littéral ; c’est celui que les choses signifiées par le
sens
littéral font naître dans l’esprit. Ainsi dans le
es paraboles, dans les fables, dans les allégories, il y a d’abord un
sens
littéral : on dit, par exemple, qu’un loup &
quelquefois opprimés par ceux qui sont plus puissans : & voilà le
sens
spirituel, qui est toujours fondé sur le sens lit
issans : & voilà le sens spirituel, qui est toujours fondé sur le
sens
littéral ». §. 1. Division du Sens littéral.
, qui est toujours fondé sur le sens littéral ». §. 1. Division du
Sens
littéral. « Le sens littéral est donc de deux so
ndé sur le sens littéral ». §. 1. Division du Sens littéral. « Le
sens
littéral est donc de deux sortes. 1. Il y a un se
s littéral. « Le sens littéral est donc de deux sortes. 1. Il y a un
sens
littéral rigoureux ; c’est le sens propre d’un mo
donc de deux sortes. 1. Il y a un sens littéral rigoureux ; c’est le
sens
propre d’un mot, c’est la lettre prise à la rigue
c’est la lettre prise à la rigueur, strictè. 2. La seconde espece de
sens
littéral, c’est celui que les expressions figurée
rellement à l’esprit de ceux qui entendent bien une langue ; c’est un
sens
littéral figuré : par exemple, quand on dit d’un
propres ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le
sens
propre, & de la même maniere qu’on dit semer
maniere qu’on dit semer du blé : mais ce mot ne laisse pas d’avoir un
sens
littéral, qui est un sens figuré qui se présente
blé : mais ce mot ne laisse pas d’avoir un sens littéral, qui est un
sens
figuré qui se présente naturellement à l’esprit.
lus, littera occidit, spiritus autem vivificat. Il faut s’attacher au
sens
que les mots excitent naturellement dans notre es
nous sommes dans l’état tranquille de la raison : voilà le véritable
sens
littéral figuré ; c’est celui-là qu’il faut donne
t tourne quelquefois la tête, n’est pas propre pour le ciel ; le vrai
sens
que ces paroles présentent naturellement à l’espr
conduite ni de doctrine, s’ils veulent être sauvés : c’est donc là un
sens
littéral figuré. Il en est de même des autres pas
métaphoriques & figurées ; ce ne seroit pas leur donner leur vrai
sens
, que de les entendre selon le sens littéral pris
e seroit pas leur donner leur vrai sens, que de les entendre selon le
sens
littéral pris à la rigueur ; elles doivent être e
à la rigueur ; elles doivent être entendues selon la seconde sorte de
sens
littéral, qui réduit toutes ces façons de parler
s ces façons de parler figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au
sens
qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a par
parler usitée en notre langue, & personne n’est assez dépourvu de
sens
pour prendre ces paroles à la rigueur de la lettr
ueur de la lettre. . . . Il y a souvent dans le langage des hommes un
sens
littéral qui est caché, & que les circonstanc
découvrent : ainsi il arrive souvent que la même proposition a un tel
sens
dans la bouche ou dans les écrits d’un certain ho
ouvrages d’un autre homme ; mais il ne faut pas légerement donner des
sens
désavantageux aux paroles de ceux qui ne pensent
roles de ceux qui ne pensent pas en tout comme nous ; il faut que ces
sens
cachés soient si facilement développés par les ci
cerement que nous les détestons. Au reste, je viens d’observer que le
sens
littéral figuré est celui que les paroles exciten
rée est autorisée par l’usage : ainsi pour bien entendre le véritable
sens
littéral d’un auteur, il ne suffit pas d’entendre
au dabis mihi poenas de Properce. Il n’est pas possible d’entendre le
sens
littéral de l’Ecriture sainte, si l’on n’a aucune
la rigueur de la lettre, ils rendent les mots & non le véritable
sens
. De-là vient qu’il y a, par exemple, dans les pse
ce que Dieu dit, ou veut qui serve de nourriture. C’est dans ce même
sens
que Jesus-Christ a cité ce passage : le démon lui
tout ce que Dieu dit qui servira de nourriture. Mat. iv. 4. Voilà le
sens
littéral ; celui qu’on donne communément à ces pa
s littéral ; celui qu’on donne communément à ces paroles, n’est qu’un
sens
moral ». §. 2. Division du sens spirituel. « Le
mmunément à ces paroles, n’est qu’un sens moral ». §. 2. Division du
sens
spirituel. « Le sens spirituel est aussi de plus
s, n’est qu’un sens moral ». §. 2. Division du sens spirituel. « Le
sens
spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1. Le s
spirituel. « Le sens spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1. Le
sens
moral. 2. Le sens allégorique ». 3. Le sens an
ns spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1. Le sens moral. 2. Le
sens
allégorique ». 3. Le sens anagogique. 1. Sens
usieurs sortes. 1. Le sens moral. 2. Le sens allégorique ». 3. Le
sens
anagogique. 1. Sens moral. « Le sens moral est
sens moral. 2. Le sens allégorique ». 3. Le sens anagogique. 1.
Sens
moral. « Le sens moral est une interprétation se
e sens allégorique ». 3. Le sens anagogique. 1. Sens moral. « Le
sens
moral est une interprétation selon laquelle on ti
elon laquelle on tire quelque instruction pour les moeurs. On tire un
sens
moral des histoires, des sables, &c. Il n’y a
tirées du texte comme une conséquence est tirée de son principe. 2.
Sens
allégorique. Le sens allégorique se tire d’un dis
e une conséquence est tirée de son principe. 2. Sens allégorique. Le
sens
allégorique se tire d’un discours, qui, à le pren
Le sens allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son
sens
propre, signifie toute autre chose : c’est une hi
n envelopperent les absurdités sous le voile des allégories & des
sens
figurés, auxquels les premiers auteurs de ces fab
vers : les auteurs de ces ouvrages ont prétendu qu’on leur donnât un
sens
allégorique ; mais dans les histoires, & dans
C’est ainsi qu’on rapporte tout aux idées dont on est préoccupé. Les
sens
allégoriques ont été autrefois fort à la mode, &a
re tout entier en allégories. On aime mieux aujourd’hui la réalité du
sens
littéral. Les explications mystiques de l’Ecritur
or. lib. II. quoest. 13. pag. 171. & le livre intitulé, Traité du
sens
littéral & du sens mystique, selon la doctrin
. pag. 171. & le livre intitulé, Traité du sens littéral & du
sens
mystique, selon la doctrine des peres. 3. Sens a
ens littéral & du sens mystique, selon la doctrine des peres. 3.
Sens
anagogique. Le sens anagogique n’est guere en usa
u sens mystique, selon la doctrine des peres. 3. Sens anagogique. Le
sens
anagogique n’est guere en usage que lorsqu’il s’a
ens anagogique n’est guere en usage que lorsqu’il s’agit de différens
sens
de l’Ecriture-sainte. Ce mot anagogique vient du
us, en-haut, ἀγωγὴ veut dire conduite ; de ἄγω, je conduis : ainsi le
sens
anagogique de l’Ecriture-sainte est un sens mysti
γω, je conduis : ainsi le sens anagogique de l’Ecriture-sainte est un
sens
mystique qui éleve l’esprit aux objets célestes &
divins de la vie éternelle dont les saints jouissent dans le ciel. Le
sens
littéral est le fondement des autres sens de l’Ec
jouissent dans le ciel. Le sens littéral est le fondement des autres
sens
de l’Ecriture-sainte. Si les explications qu’on e
. Si les explications qu’on en donne ont rapport aux moeurs, c’est le
sens
moral. Si les explications des passages de l’anci
les mysteres de notre religion par analogie ou ressemblance, c’est le
sens
allégorique ; ainsi le sacrifice de l’agneau pasc
glise triomphante & la vie des bienheureux dans le ciel, c’est le
sens
anagogique ; c’est ainsi que le sabbat des Juifs
regardé comme l’image du repos éternel des bienheureux. Ces différens
sens
qui ne sont point le sens littéral, ni le sens mo
epos éternel des bienheureux. Ces différens sens qui ne sont point le
sens
littéral, ni le sens moral, s’appellent aussi en
heureux. Ces différens sens qui ne sont point le sens littéral, ni le
sens
moral, s’appellent aussi en général Sens tropolo
int le sens littéral, ni le sens moral, s’appellent aussi en général
Sens
tropologique, c’est-à-dire sens figuré. Mais, com
moral, s’appellent aussi en général Sens tropologique, c’est-à-dire
sens
figuré. Mais, comme je l’ai déja remarqué, il fau
ens figuré. Mais, comme je l’ai déja remarqué, il faut suivre dans le
sens
allégorique & dans le sens anagogique ce que
déja remarqué, il faut suivre dans le sens allégorique & dans le
sens
anagogique ce que la révélation nous en apprend,
ation nous en apprend, & s’appliquer sur-tout à l’intelligence du
sens
littéral, qui est la regle infaillible de ce que
e que nous de vons croire & pratiquer pour être sauvés ». VIII.
Sens
adapté. C’est encore M. du Marsais qui va nous in
iere qui convient au sujet dont on veut parler, mais qui n’est pas le
sens
naturel & littéral de l’auteur dont on les em
dont on les emprunte ; c’est ce qu’on appelle sensus accommodatitius,
sens
adapté. Dans les panégyriques des saints & da
raisons funebres, le texte du discours est pris ordinairement dans le
sens
dont nous parlons. M. Fléchier, dans son oraison
ont comme passés en proverbes, & auxquels on donne communément un
sens
détourné, qui n’est pas précisément le même sens
donne communément un sens détourné, qui n’est pas précisément le même
sens
que celui qu’ils ont dans l’auteur d’où ils sont
ion & une surprise dans le texte, & l’on cite le vers dans un
sens
absolu. 2. On dit d’un homme qui parle avec empha
es enflées & des mots d’un pié & demi. Cependant ce vers a un
sens
tout contraire dans Horace, Art poët. 97. La trag
e suis point exempt des foiblesses de l’humanité ; ce n’est pas là le
sens
de Térence. Chrémès, touché de l’affliction où il
une fausse érudition : mais il y auroit du rigorisme à condamner tout
sens
adapté. Il y a bien de la différence entre rappor
ouve, ou simplement comme des paroles connues, auxquelles on donne un
sens
nouveau qui convient au sujet dont on veut parler
sujet dont on veut parler : dans le premier cas, il faut conserver le
sens
de l’auteur ; mais dans le second cas, les passag
l’auteur ; mais dans le second cas, les passages auxquels on donne un
sens
différent de celui qu’ils ont dans leur auteur, s
e une sorte de jeu dont il est souvent permis de faire usage ». IX.
Sens
louche, Sens équivoque. Le sens louche naît plutô
e jeu dont il est souvent permis de faire usage ». IX. Sens louche,
Sens
équivoque. Le sens louche naît plutôt de la dispo
ouvent permis de faire usage ». IX. Sens louche, Sens équivoque. Le
sens
louche naît plutôt de la disposition particuliere
hrase qui devroit être appellée louche, si l’on vouloit s’en tenir au
sens
littéral de la métaphore : « car, dit M. du Mar
pour cela, mais seulement incertains à l’égard des autres, de même le
sens
louche ne peut pas être regardé proprement comme
eux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom de
sens
louche à celui qui résulte d’une disposition louc
que donné d’abord au signe. Voici un exemple de construction & de
sens
louche, pris par M. du Marsais, dans cette chanso
ffet la qualification de louche sur la construction plutôt que sur le
sens
de la phrase, conformément à ce que j’ai remarqué
une faute, parce que la lecture de toute la période fait entendre le
sens
, & ne permet d’en douter ; mais toujours ils
u’en matiere de langage il s’agit de la clarté de l’expression ». Le
sens
louche naît donc de l’incertitude de la relation
un des mots qui composent la phrase. Mais que faut-il entendre par un
sens
équivoque, & quelle en est l’origine ? Car ce
ues, quoique M. du Marsais semble les avoir confondues (loc. cit.) Le
sens
équivoque me paroît venir sur-tout de l’indétermi
& l’autre comme également méprisables : en un mot, elle a le même
sens
que celle-ci. L’amour n’est qu’un plaisir, l’hon
, & non pas une amphibologie ; & l’académie a exprimé le vrai
sens
de l’auteur, quand elle a dit : L’amour n’est qu
gie est dans une phrase qui peut également servir à énoncer plusieurs
sens
différens, & que rien de ce qui la constitue,
l’autre : le contre-sens est dans une phrase qui ne peut avoir qu’un
sens
, mais qui auroit dû être construite de maniere à
s lequel la signification primitive est envisagée dans une phrase. Le
sens
est une autre signification différente de la prim
utres qui constituent la phrase. C’est pourquoi l’on dit également le
sens
d’un mot, & le sens d’une phrase ; au lieu qu
phrase. C’est pourquoi l’on dit également le sens d’un mot, & le
sens
d’une phrase ; au lieu qu’on ne dit pas de même l
e même la signification ou l’acception d’une phrase. (B. E. R. M.)
Sens
Sens, (Métaphysique.) sens est une faculté d
signification ou l’acception d’une phrase. (B. E. R. M.) Sens
Sens
, (Métaphysique.) sens est une faculté de l’ame, p
eption d’une phrase. (B. E. R. M.) Sens Sens, (Métaphysique.)
sens
est une faculté de l’ame, par laquelle elle apper
faite en certaines parties du corps, que l’on appelle les organes des
sens
, qui communiquent cette impression au cerveau. Qu
ommuniquent cette impression au cerveau. Quelques-uns prennent le mot
sens
dans une plus grande étendue ; ils le définissent
on de l’ame sur elle-même. En considerant sous ce point de vûe le mot
sens
, on en doit distinguer de deux especes, d’extérie
à l’esprit, soit immédiatement du dehors, c’est-à-dire, par les cinq
sens
extérieurs, l’ouie, la vûe, le goût, le tact, &am
& l’odorat ; soit immédiatement du dedans, c’est-à-dire, par les
sens
internes, tels que l’imagination, la mémoire, l’a
auxquelles on peut joindre la faim, la soif, la douleur, &c. Les
sens
extérieurs sont des moyens par lesquels l’ame a l
ter, de toucher. Un excellent auteur moderne nous donne une notion du
sens
très-ingénieuse ; selon ses principes, on doit dé
ion du sens très-ingénieuse ; selon ses principes, on doit définir le
sens
une puissance d’appercevoir, ou une puissance de
s idées qui sont ainsi apperçues, ou qui s’élevent dans l’esprit. Les
sens
extérieurs sont par conséquent des puissances de
nnent que sous l’idée générale de sensation, on désigne par différens
sens
la puissance qu’a l’ame de recevoir ces différent
egarde les couleurs comme des perceptions qui appartiennent à un même
sens
; tous les sens semblent avoir des organes distin
urs comme des perceptions qui appartiennent à un même sens ; tous les
sens
semblent avoir des organes distingués, excepté ce
elui du toucher, qui est répandu plus ou moins par tout le corps. Les
sens
intérieurs sont des puissances ou des déterminati
qui se présentent à nous, lorsque nous appercevons les objets par les
sens
extérieurs. Il y en a de deux especes différentes
jets naturels, & par des actions belles. En réfléchissant sur nos
sens
extérieurs, nous voyons évidemment que nos percep
us imaginons dans ces qualités. Par conséquent, si quelqu’un privé du
sens
de la vue, est affecté du desir de beauté, ce des
se, ou quelques autres qualités, qui ne sont perceptibles que par les
sens
différens de la vue, sans au cun rapport aux idée
l’on appelle ces idée de beauté & d’harmonie, des perceptions des
sens
extérieurs de la vue & de l’ouie, ou non, cel
’ouie, ou non, cela n’y fait rien : on devroit plutôt les appeller un
sens
interne, ou un sentiment intérieur, ne fut-ce seu
beauté & d’harmonie. Ici se présente une question, savoir, si les
sens
sont pour nous une regle de vérité. Cela dépend d
vue en effet, on ne peut manquer d’y ajouter foi ; le témoignage des
sens
est donc par cet endroit une premiere vérité, pui
viennent unanimement. D’un autre côté, tous conviennent aussi que les
sens
sont trompeurs ; & l’expérience ne permet pas
s sommes certains d’une chose dès-là que nous l’avons vue, comment le
sens
de la vue peut-il nous tromper ; & s’il peut
a réponse ordinaire à cette difficulté, c’est que notre vue & nos
sens
nous peuvent tromper, quand ils ne sont pas exerc
i sert de marquer pour des regles qui justifient le témoignage de nos
sens
, des conditions que nous ne saurions nous-mêmes j
à une maxime sensée. Pour developper la chose, examinons en quoi nos
sens
ne sont point regle de vérité, & en quoi ils
ens ne sont point regle de vérité, & en quoi ils le sont. 1°. Nos
sens
ne nous apprennent point en quoi consiste cette d
sition, dans ce qu’elle est en elle-même, échappe ordinairement à mes
sens
, & souvent même à ma raison. J’entrevois qu’a
ne voyent goutte, & où ma raison ne voit guere davantage. 2°. Les
sens
ne nous rendent aucun témoignage d’un nombre infi
s dispositions, dont nous n’avons ni la perception ni l’idée. 3°. Les
sens
ne nous apprennent point l’impression précise qui
est ce que je ne puis faire par le seul témoignage de l’organe de mes
sens
. 5°. Nous ne pouvons juger par les sens ni de la
témoignage de l’organe de mes sens. 5°. Nous ne pouvons juger par les
sens
ni de la grandeur absolue des corps, ni de leur m
i peut nous tenir lieu de premieres vérités dans le témoignage de nos
sens
. On peut réduire principalement à trois chefs les
t réduire principalement à trois chefs les premieres vérités dont nos
sens
nous instruisent. 1°. Ils rapportent toujours trè
e d’en douter. 3°. On peut discerner aisément quand le témoignage des
sens
est douteux, par les réflexions que nous marquero
des sens est douteux, par les réflexions que nous marquerons. 1°. Les
sens
rapportent toujours fidellement ce qui leur paroî
ent par l’impression nécessaire des objets, à laquelle le rapport des
sens
est toujours conforme. L’oeil placé sur un vaisse
; les regles de l’Optique. A prendre la chose de ce biais, jamais les
sens
ne nous trompent ; c’est nous qui nous trompons p
roît ; c’est à elle de démêler ce qui en est. 2°. Ce qui paroît à nos
sens
est presque toujours conforme à la vérité, dans l
besoins ordinaires de la vie. Ainsi, par rapport à la nourriture, les
sens
nous font suffisamment discerner les besoins qui
ent plus à nos besoins, mais à notre curiosité. 3°. Le temoignage des
sens
est infaillible, quand il n’est contredit dans no
ni par notre propre raison, ni par un témoignage précédent des mêmes
sens
, ni par un témoignage actuel d’un autre de nos se
écédent des mêmes sens, ni par un témoignage actuel d’un autre de nos
sens
, ni par le témoignage des sens des autres hommes.
un témoignage actuel d’un autre de nos sens, ni par le témoignage des
sens
des autres hommes. 1°. Quand notre raison, instru
ns, nous fait juger manifestement le contraire de ce qui paroît à nos
sens
, leur témoignage n’est nullement en ce point regl
qu’ils ne nous paroissent. 2°. Quand ce qui paroît actuellement à nos
sens
est contraire à ce qui leur a autrefois paru ; ca
aux. L’usage & l’expérience servent à discerner le témoignage des
sens
. Un enfant qui apperçoit son image sur le bord de
ait porter la main dans l’eau ou sur le miroir, il réforme bientôt le
sens
de la vûe par celui du toucher, & il se conva
voir le morceau de glace qui se fond en eau, il réforme aussi-tôt le
sens
du toucher par la vûe. La troisieme regle est qua
toucher par la vûe. La troisieme regle est quand ce qui paroît à nos
sens
est contraire à ce qui paroît aux sens des autres
est quand ce qui paroît à nos sens est contraire à ce qui paroît aux
sens
des autres hommes, que nous avons sujet de croire
nce & la grandeur des objets ; mais ce jugement n’est pas plus du
sens
de la vûe, que du sens de l’ouie. Ce dernier, par
es objets ; mais ce jugement n’est pas plus du sens de la vûe, que du
sens
de l’ouie. Ce dernier, par son organe, ne laisse
s frappée. Seroit-on bien fondé pour cela à démontrer les erreurs des
sens
, parce que l’oreille ne nous fait pas juger fort
l’oreille ne fait point la fonction particuliere de l’organe & du
sens
de l’ouie, mais supplée comme par accident à la f
port des yeux sur la grandeur doit passer pour suspect : cependant le
sens
de la vûe n’en est pas plus trompeur, ni sa fonct
, au sentiment qu’ils ont de leur propre étendue. On peut dire de nos
sens
ce que l’on dit de la raison. Car de même qu’elle
; qu’elle s’arrête là où les idées viennent à lui manquer : ainsi les
sens
ne peuvent nous tromper, lorsqu’ils agissent de c
’est elle sur-tout qui nous prémunit contre bien des erreurs, que les
sens
seuls occasionneroient. Ce n’est que par un long
veugle eut de la peine à y consentir. Il ne concevoit pas trop que le
sens
de la vue pût beaucoup augmenter ses plaisirs. Sa
oient des corps solides ; & lorsqu’après ce long tatonnement d’un
sens
nouveau en lui, il eut senti que des corps &
ercevoir les représentations. Il demandoit quel étoit le trompeur, du
sens
du toucher, ou du sens de la vue. » Si au témoig
tions. Il demandoit quel étoit le trompeur, du sens du toucher, ou du
sens
de la vue. » Si au témoignage des sens, nous ajo
ur, du sens du toucher, ou du sens de la vue. » Si au témoignage des
sens
, nous ajoutons l’analogie, nous y trouverons une
goût, &c. La certitude qui accompagne l’analogie retombe sur les
sens
mêmes, qui lui prêtent tous les raisonnemens qu’e
n parlant de la connoissance, nous avons dit, que sans le secours des
sens
, les hommes ne pourroient acquérir aucune connois
ses corporelles ; mais nous avons en même tems observé, que les seuls
sens
ne leur suffisoient pas, n’y ayant point d’homme
r, si le témoignage dans certaines circonstances est infaillible, les
sens
doivent l’être aussi, puisque le témoignage est f
es sens doivent l’être aussi, puisque le témoignage est fondé sur les
sens
. Ainsi prouver que le temoignage des hommes en ce
une regle sûre de vérité, c’est prouver la même chose par rapport aux
sens
, sur lesquels il est nécessairement appuyé. S
par rapport aux sens, sur lesquels il est nécessairement appuyé.
Sens
commun Sens commun ; par le sens commun on e
sens, sur lesquels il est nécessairement appuyé. Sens commun
Sens
commun ; par le sens commun on entend la disposit
plus pur de la nature raisonnable, qui est celui de la réflexion.
Sens
moral Sens moral, (Moral.) nom donné par le
ature raisonnable, qui est celui de la réflexion. Sens moral
Sens
moral, (Moral.) nom donné par le savant Hutcheson
t ; & c’est-là ce que le docteur Hutcheson a nommé judicieusement
sens
moral. Princip. du droit naturel. (D. J.) Sens d
nommé judicieusement sens moral. Princip. du droit naturel. (D. J.)
Sens
de l’Écriture, (Théolog.) est la signification qu
renferment les paroles de l’Écriture sainte. On peut distinguer cinq
sens
dans l’Ecriture ; 1°. le sens grammatical ; 2°. l
criture sainte. On peut distinguer cinq sens dans l’Ecriture ; 1°. le
sens
grammatical ; 2°. le sens littéral ou historique
stinguer cinq sens dans l’Ecriture ; 1°. le sens grammatical ; 2°. le
sens
littéral ou historique ; 3°. le sens allégoriqué
1°. le sens grammatical ; 2°. le sens littéral ou historique ; 3°. le
sens
allégoriqué ou figuré ; 4°. le sens anagogique ;
s littéral ou historique ; 3°. le sens allégoriqué ou figuré ; 4°. le
sens
anagogique ; 5°. le sens tropologique ou moral. I
; 3°. le sens allégoriqué ou figuré ; 4°. le sens anagogique ; 5°. le
sens
tropologique ou moral. I. Le sens grammatical est
é ; 4°. le sens anagogique ; 5°. le sens tropologique ou moral. I. Le
sens
grammatical est celui que les termes du texte pré
d, qu’il a les yeux ouverts & les oreilles attentives, &c. Le
sens
grammatical conduiroit à croire que Dieu seroit c
ections, & que la raison même le dicte, on n’en demeure jamais au
sens
grammatical, & l’on pense avec fondement que
ue pour se proportionner à la foiblesse de notre intelligence. II. Le
sens
littéral & historique est celui qui s’attache
al & historique est celui qui s’attache à l’histoire, au fait, au
sens
que le récit & les termes de l’Ecriture prése
ara, qu’il reçut la circoncision, &c. tous ces faits pris dans le
sens
historique & littéral ne disent autre chose s
tion de celle-ci, la naissance d’Isaac & sa circoncision. III. Le
sens
allégorique & figuré est celui qui recherche
la figure de l’Eglise, & Isaac la figure du peuple choisi. IV. Le
sens
anagogique ou de convenance, est celui qui rappor
n traite de l’entrée des élus dans la terre des vivans, &c. V. Le
sens
moral ou tropologique est celui qui tire des mora
à ceux qui nous instruisent de quoi se nourrir & s’entretenir. Le
sens
littéral a pour objet les faits de l’histoire ; l
, Moralis quid agas, quo tendas anagogia. On peut remarquer les cinq
sens
dons nous venons de parler dans le seul mot Jérus
sens dons nous venons de parler dans le seul mot Jérusalem ; selon le
sens
grammatical il signifie union de paix ; selon le
d’argumens directs & concluans en matiere de religion que du seul
sens
littéral. Jamais, dit S. Jerome, les paraboles &a
du seul sens littéral. Jamais, dit S. Jerome, les paraboles & le
sens
douteux des énigmes, c’est-à-dire, des allégories
uer ceux qui sont obscurs. D’ailleurs, comme chacun peur imaginer des
sens
mystiques, selon sa pénétration ou sa piété, chac
d’en imaginer de contraires. Il faut cependant observer que d%s qu’un
sens
mystique est autorisé par l’église ou par le conc
ides. Mais le plus sur en matiere de controverse est de s’attacher au
sens
littéral, parce qu’il est fort aise d’abuser du s
de s’attacher au sens littéral, parce qu’il est fort aise d’abuser du
sens
allégorique. Sens externes Sens externes
littéral, parce qu’il est fort aise d’abuser du sens allégorique.
Sens
externes Sens externes, (Physiol.) organes c
il est fort aise d’abuser du sens allégorique. Sens externes
Sens
externes, (Physiol.) organes corporels, sur leque
e semblable entr’elles. Cependant si l’on fait attention que tous ces
sens
externes ont un sujet commun, & qu’ils ne son
te propriété de produire le sentiment, on sera porté à croire que les
sens
ayant tous un principe commun, & n’étant que
t, & qui differe principalement de l’odorat, parce que ce dernier
sens
nous donne la sensation des choses à une certaine
re des corps solides, pour qu’ils puissent en être affectés. Aussi le
sens
du toucher ne nous donne aucune sensation des cho
tact est immédiat. Il paroît donc que la différence qui est entre nos
sens
vient de la position plus ou moins extérieure des
r eux ; & comme cette impression varie avec nos dispositions, les
sens
nous en imposent nécessairement : les plus import
ine dépend de ces ressorts délicats qui nous échappent. Cependant les
sens
nous étoient absolument nécessaires, & pour n
ge de développer avec briéveté le méchanisme & des arts & des
sens
; peut-être même trouvera-t-on qu’on s’y est trop
imé avec quelque regret ? Car enfin les arts sont précieux, & les
sens
offrent le sujet le plus intéressant de la physiq
de la lumiere, voilà la gradation de ses correspondances ; & les
sens
par lesquels elles se font nos interpretes &
loin, plus il faut s’en défier. Le toucher qui est le plus borné des
sens
est aussi le plus sûr de tous ; le goût & l’o
loin par les peintres, que nous y aurions peut-être perdu à avoir des
sens
moins trompeurs. Mais que dire des conjectures da
e au nord, &c. Tant de suppositions prouvent assez que ce que les
sens
nous montrent, est encore tout ce que nous savons
s, cette nature si bonne, si libérale, ne nous a-t-elle pas donné des
sens
pour toutes ces choses que nous sommes contraints
nt pas. Le créateur n’a pas voulu nous donner un plus grand nombre de
sens
ou des sens plus parfaits, pour nous faire connoî
réateur n’a pas voulu nous donner un plus grand nombre de sens ou des
sens
plus parfaits, pour nous faire connoître ces autr
a conservation de son individu & de son espece. Peut-être que des
sens
plus multipliés que les nôtres, se fussent embarr
vons, suffit à notre félicité. Jouissons donc, comme il convient, des
sens
dont la nature a bien voulu nous gratifier : ceux
, dont nous sentons l’effet sans le deviner ? Les plaisirs des autres
sens
peuvent être plus vifs, mais je les crois moins d
repentir ou de fâcheuses infirmités. (Le chevalier de Jaucourt .)
Sens
internes Sens internes, (Physiol.) actions d
euses infirmités. (Le chevalier de Jaucourt .) Sens internes
Sens
internes, (Physiol.) actions de l’ame ou de l’int
e, par lesquels la lumiere entre dans cette chambre obscure, sont les
sens
externes & internes. Les sens internes sont l
ans cette chambre obscure, sont les sens externes & internes. Les
sens
internes sont les passions, l’attention, l’imagin
l’énumération ordinaire, & à mon avis, peu exacte, qu’on fait des
sens
internes ; mais ce n’est pas ici le lieu de la re
ées simples ni accessoires, plus de mémoire, plus de passion, plus de
sens
internes, plus de mouvemens musculaires, si ce n’
claire, la plus lumineuse perception qui soit possible : c’est en ce
sens
que l’attention est la mere des sciences, & l
usions, qu’il dissipoit d’ailleurs en ouvrant les yeux, & que ses
sens
externes lui découvroient l’erreur de ses sens in
es yeux, & que ses sens externes lui découvroient l’erreur de ses
sens
internes. Son imagination étoit alors échauffée p
, une hémorrhagie salutaire. Quand l’ame ne peut se détromper par les
sens
externes, de la non-existence des phantômes que l
mper par les sens externes, de la non-existence des phantômes que les
sens
internes lui présentent, comme étoit celui qui cr
des choses qui ont fait des traces dans le cerveau, est un quatrieme
sens
interne, si dépendant des organes du corps, qu’el
est réellement borné ! On fait bien des questions insolubles sur les
sens
internes ; en voici quelques-unes qu’il semble qu
es. D’où vient que l’attention, l’imagination suspendent l’action des
sens
externes & les mouvemens du corps ? Parce qu’
& les mouvemens du corps ? Parce qu’alors rien ne distrayant les
sens
externes, l’imagination en est plus vive & la
i est-on si foible lorsqu’on a trop longtems, ou fortement exercé les
sens
internes ? Parce qu’il s’est fait une très-grande
uoi, dis-je, toutes ces choses ont-elles tant de pouvoir sur tous les
sens
? Parce qu’ils dépendent du bon état, ou du mauva
ue celui qui s’éteint à chaque pas ! (Le chevalier de Jaucourt .)
Sens
(le bon), Gout (le bon Sens (le bon), Gout (
s ! (Le chevalier de Jaucourt .) Sens (le bon), Gout (le bon
Sens
(le bon), Gout (le bon), (Belles-Lettres.) le bon
’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le
sens
propre. Quand au lieu de dire d’un homme qu’il ai
u mot voiles une signification plus étendue que celle qu’il a dans le
sens
propre ; je prends la partie pour le tout. La syn
quelle on donne une signification particuliere, à un mot qui, dans le
sens
propre, a une signification plus générale ; ou au
contraire, on donne une signification générale à un mot qui, dans le
sens
propre, n’a qu’une signification particuliere. En
contraire la synecdoque de l’espece : c’est lorsqu’un mot qui dans le
sens
propre ne signifie qu’une espece particuliere, se
ituer la synecdoque du nombre à celle de l’espece, & dans le même
sens
, du moins par le plus. Voici donc la traduction q
uelques hivers, c’est-à-dire, après quelques années. L’onde, dans le
sens
propre, signifie une vague, un flot ; cependant l
. C’est peut-être par cette espece de synecdoque qu’on peut donner un
sens
raisonnable à ces vers de Virgile. Æn. I. 509. T
xpressions figurées soient autorisées par l’usage, ou du-moins que le
sens
littéral qu’on veut faire entendre, se présente n
me les poëtes l’ont souvent employé. Il me semble, ajoute-t-il que ce
sens
fait ici un plus bel effet ». Il ne s’agit pas d
aucun homme de lettres : ainsi il y a de l’injustice à y chercher un
sens
éloigné, qui ne peut que compromettre de plus en
ue les paroles d’Horace me font voir une mere attendrie : ainsi je ne
sens
point que l’une de ces expressions puisse jamais
t, 1°. Que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le
sens
propre signifie le moins ; ou au au contraire ell
ou au au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le
sens
propre marque le plus. 2°. Dans l’une & l’aut
des grandes personnes ne savent pas lire. Oui, elles savent lire, au
sens
de l’école primaire, interpréter les signes impri
gnes imprimés ou manuscrits, en donner plus ou moins grossièrement le
sens
. Mais combien y a-t-il de gens qui savent lire av
divers, qui peuvent en répéter exactement le contenu, en expliquer le
sens
sans l’altérer, sans y ajouter, sans en perdre ?
ns complètement l’étendue ; et il s’agit de s’habituer, dans ces deux
sens
, à aller le plus loin qu’on peut. Le postulat évi
us loin qu’on peut. Le postulat évidemment, est que les textes ont un
sens
en eux-mêmes, indépendamment de nos esprits et de
l y a, dans tous les ouvrages de littérature, même dans la poésie, un
sens
permanent et commun, que tous les lecteurs doiven
rlons, de former chez les jeunes gens une habitude d’aller au-delà du
sens
grossier que nul ne manque d’apercevoir, et un ar
n moi, de ce qui est en eux. Il faut que j’aie appris à distinguer le
sens
du livre de l’usage que j’en fais. Il ne s’agit p
dans ce qui va au-delà de ce qu’on peut raisonnablement appeler leur
sens
, au-delà des plus fines suggestions qu’on a droit
la page qu’on a choisie, n’est pas nécessaire seulement pour fixer le
sens
littéral, mais elle prépare la connaissance fine
sance fine des nuances de l’idée ou de la forme. A l’établissement du
sens
littéral se rapporte l’éclaircissement de toutes
mot à mot, pour ainsi dire, est achevé, alors il s’agit de passer du
sens
littéral au sens littéraire. Je veux dire qu’il f
ainsi dire, est achevé, alors il s’agit de passer du sens littéral au
sens
littéraire. Je veux dire qu’il faut essayer de me
tout ce qui ne peut être omis sans que l’auditoire soit trompé sur le
sens
ou la valeur du texte. Mais une page d’un grand é
e n’est complètement vraie, ni complètement fausse. Il faut partir du
sens
de l’auteur ; par ce qu’il a voulu dire se déterm
idées, la sensibilité, le goût évoluaient, et que pour entrer dans le
sens
de Marot et de Montaigne, ou même de Corneille et
on de réfléchir sur les impressions d’une lecture, d’aller au-delà du
sens
littéral pour jouir de toute la force d’une pensé
ce littéraire, cela conduirait à penser qu’il est vain de chercher un
sens
aux Essais ou aux Pensées, et qu’on ne peut que c
Pensées, et qu’on ne peut que constater, sans le contester jamais, le
sens
que leur donne M. X. et le sens que leur donne M.
nstater, sans le contester jamais, le sens que leur donne M. X. et le
sens
que leur donne M. Y. On n’atteindrait jamais le l
hose pour moi. Et il ne serait peut-être pas exagéré de penser que le
sens
de l’auteur est tout de même, un sens privilégie,
re pas exagéré de penser que le sens de l’auteur est tout de même, un
sens
privilégie, auquel je puis donner une attention p
relativiste de l’étude des textes est parfaitement possible. 3. Ce
sens
permanent et commun, quand il s’agira des textes
ont enrichi. Il sera bon de partir de là pour aller à la recherche du
sens
originel, du sens de l’auteur, et puis du sens du
ra bon de partir de là pour aller à la recherche du sens originel, du
sens
de l’auteur, et puis du sens du premier public, e
ller à la recherche du sens originel, du sens de l’auteur, et puis du
sens
du premier public, et des sens de tous les public
ginel, du sens de l’auteur, et puis du sens du premier public, et des
sens
de tous les publics, français et étrangers, que l
M. Albert Cahen. J’irais plus hardiment vers l’actualité, entendue au
sens
le plus général et le plus élevé. Dans une étude
ource ; maniez, remaniez le texte ; … songez surtout à en pénétrer le
sens
dans toute son étendue et dans ses circonstances.
Chapitre II Le
sens
du mot déterminé par sa fonction et non par son é
r sa fonction et non par son étymologie. — Les mots détournés de leur
sens
premier. — Les mots à sens nul et les mots à sens
n étymologie. — Les mots détournés de leur sens premier. — Les mots à
sens
nul et les mots à sens multiples. — Le mot est un
s détournés de leur sens premier. — Les mots à sens nul et les mots à
sens
multiples. — Le mot est un signe et non une défin
t même à quelque cinquante ans de distance, un mot français change de
sens
, devient contradictoire à son étymologie, sans qu
ces vocables divergents11. Les mots chapelet et rosaire ont passé du
sens
de chapeau et de couronne de roses à celui de gra
e couronne de roses à celui de grains enfilés, et c’est de ce dernier
sens
brut que dérivent nécessairement, aujourd’hui, to
apeau ; poutre vient de pulletrum et Ronsard l’employa encore dans le
sens
de cavale. Certains écrivains, amateurs d’étymolo
eizième siècle. Des mots tels que montre, règle, ne possèdent d’autre
sens
que ceux que leur donne la phrase où ils figurent
ue nous ne sommes troublés par la distance qu’il y a entre calmar, au
sens
de plumier, et calmar, au sens de seiche monstrue
la distance qu’il y a entre calmar, au sens de plumier, et calmar, au
sens
de seiche monstrueuse : quel travail s’il nous fa
mbour et dans calmar l’idée de roseau. Le mot arrive quelquefois à un
sens
absolument contradictoire avec son étymologie : u
plusieurs autres mots. Le même son a quelquefois jusqu’à huit ou dix
sens
différents, de sorte qu’avec quinze cents sons la
mais ce n’est encore qu’un ramage d’oiseau, car elle n’attache aucun
sens
aux sons qu’elle émet. Elle n’a acquis que le mat
nt, avec une exécution facile et sûre (toujours sans en comprendre le
sens
), comme un simple gazouillement qu’il lui est agr
ne adulte. Si je la compare à des animaux, même aux mieux doués en ce
sens
(chien, perroquet, oiseaux chanteurs), je trouve
sert du langage. Elle ne prononce encore aucun mot en y attachant un
sens
; mais il y a deux ou trois mots auxquels elle at
ant un sens ; mais il y a deux ou trois mots auxquels elle attache un
sens
lorsqu’on les prononce. — Elle voit tous les jour
antine ; car, si nous avons fourni le mot, nous n’avons pas fourni le
sens
; le caractère général que nous voulions faire sa
tres, et il y en a cinq ou six qu’elle prononce en leur attribuant un
sens
. Au gazouillement pur et qui n’était qu’une suite
i ; parfois elle joue encore avec le son, quoiqu’elle en comprenne le
sens
. — Cela se voit très aisément pour d’autres mots
lle a besoin ; de plus, il est clair qu’elle en a changé ou élargi le
sens
, comme pour le mot bébé ; hier, dans le jardin, v
deux traînées d’arrosoir sur le sable, elle a répété son mot, avec un
sens
, visible et voulu ; elle désigne par ce mot ce qu
ur le traduire, il leur a fallu plusieurs semaines pour en démêler le
sens
. D’abord et pendant plus de quinze jours, l’enfan
l’enfant a prononcé ce mot tem comme le mot papa, sans lui donner un
sens
précis, à la façon d’un simple ramage ; elle exer
r à le prendre, tantôt pour attirer sur lui notre attention. Tous ces
sens
sont réunis dans le mot tem. Peut-être vient-il d
e vient-il du mot tiens, qu’on a employé souvent avec elle et dans un
sens
assez voisin. Mais il me semble plutôt que c’est
pas encore tous les sons qu’elle connaît et auxquels elle attache un
sens
. Cola (chocolat) est une des premières friandise
re. D’elle-même et sans nous, ou plutôt malgré nous, elle a étendu le
sens
de ce mot ; en ce moment, elle l’applique à toute
eu à peu, par l’effet de l’éducation, il s’est rapproché chez elle du
sens
ordinaire. On lui a montré d’autres enfants en lu
ébé, en riant, quand elle s’y voit. — Partant de là, elle a étendu le
sens
du mot ; elle appelle bébés toutes les figurines,
lui faire saisir ; nous lui avons enseigné le son, il en a inventé le
sens
. Ham (manger, je veux manger). — Ici tout est cr
ens. Ham (manger, je veux manger). — Ici tout est créé, le son et le
sens
. Ce son est apparu au quatorzième mois ; pendant
trois semaines (fin du seizième mois) qu’elle prononce ce mot dans le
sens
de chose bonne à manger. Nous sommes restés quelq
r elle l’employait depuis longtemps et l’emploie encore aussi dans le
sens
de chien. Pas un aboiement dans la rue qui n’évoq
n. Pas un aboiement dans la rue qui n’évoque chez elle ce mot dans le
sens
de chien et avec le plaisir vif d’une découverte.
s de chien et avec le plaisir vif d’une découverte. — Dans le nouveau
sens
, le son a oscillé entre vava et oua-oua, pour se
le y attache ; mais mon oreille ne peut saisir cette différence ; les
sens
des enfants, bien moins émoussés que les nôtres,
hors et au-delà de nos cadres. — Parfois, il invente non seulement le
sens
du mot, mais encore le mot lui-même. — Plusieurs
jourd’hui, le précédent ou le suivant. — Voilà encore un exemple d’un
sens
trop vaste qu’il faudra rétrécir. — Il n’y a pres
trécir. — Il n’y a presque pas de mots employés par un enfant dont le
sens
ne doive subir cette opération. Comme les peuples
dans l’ordre suivant : 1º Tourner les yeux à volonté dans tel ou tel
sens
. 2º Les tourner du côté d’où vient la voix (quatr
ne trouve pas qu’avec ces mots il ait généralisé à côté ni au-delà du
sens
ordinaire. Am (manger, j’ai faim) ; il a trouvé e
ationnel et spécialement humain est tout autre ; considérés dans leur
sens
primitif, les mots qui le composent évoquent non
ons peler le langage et mettre les mots d’un côté, et la pensée ou le
sens
de l’autre ; mais nous ne trouverons jamais dans
ralement employer bâton. « Aussitôt que des mots comme y perdent leur
sens
étymologique et deviennent les signes d’une dériv
altération, déformés, effacés, réduits à un minimum de matière et de
sens
, à une particularité d’orthographe, à une simple
ls ont été d’abord des racines pleines, indépendantes, intactes, d’un
sens
complet et distinct, comme l’y chinois. Reste à s
ent le contraire d’une racine. Leur son est vague et variable et leur
sens
spécial, tandis que dans les racines le son est d
eur sens spécial, tandis que dans les racines le son est défini et le
sens
général. Néanmoins les interjections et les imita
, un oiseau ; patas, tomber, advenir, accident et aussi chute dans le
sens
de péché ; — en grec, πέτομαι, je vole ; πετηνός,
ποτμός, chute, accident, destin ; πτῶσις, chute, cas, d’abord dans le
sens
philosophique, puis dans le sens grammatical ; —
πτῶσις, chute, cas, d’abord dans le sens philosophique, puis dans le
sens
grammatical ; — en latin, peto, tomber dessus, as
, sans un signe. C’est qu’une idée générale n’est qu’un signe doué de
sens
, je veux dire capable d’être évoqué par une seule
deux especes de formations employent des moyens différens & en un
sens
opposé. Dans la composition, les idées accessoire
observer, pour la vérité de ce principe, que cette terminaison n’a le
sens
& l’origine que nous lui donnons ici, que qua
cés dans la même classe, ayant tous la même terminaison & le même
sens
accessoire ? Il est vrai cependant que l’idée pri
e, avaler peu-à-peu & à différentes reprises, a tout-à-la-fois un
sens
diminutif & un sens fréquentatif. Donnera t-o
; à différentes reprises, a tout-à-la-fois un sens diminutif & un
sens
fréquentatif. Donnera t-on pour cela plusieurs dé
dans la classe des desidératifs, parce qu’il présente quelquefois ce
sens
, & spécialement dans l’exemple de Plaute, cit
itat Homerus ; & augmentatif, puisque Ciceron l’a employé dans le
sens
de dormire altè. La vérité est que dormitare est
en vertu de l’analogie, un verbe fréquentatif : & que les autres
sens
qu’on y a attachés depuis, découlent de ce sens p
& que les autres sens qu’on y a attachés depuis, découlent de ce
sens
primordial, ou viennent du pur caprice de l’usage
idératif, c’est qu’ils avoient leur dormiturire destiné à exprimer ce
sens
accessoire. Nous remarquerons 1°. que tous les fr
ée ; c’est un pur pléonasme qui éleve à un nouveau degré d’énergie le
sens
fréquentatif, & qui lui donne une valeur semb
e le prétérit absolu de ce mode ; on dit également & dans le même
sens
, je ne sai si j’aurai soupé quand vous entrerez,
n, deux fonctions différentes, & les circonstances en décident le
sens
. Sens primitif Sens futur Je ne crois pas qu’
fonctions différentes, & les circonstances en décident le sens.
Sens
primitif Sens futur Je ne crois pas qu’il le fa
érentes, & les circonstances en décident le sens. Sens primitif
Sens
futur Je ne crois pas qu’il le fasse présenteme
n encore, puisqu’il donne quelquefois au présent & au prétérit le
sens
futur ; comme dans ces phrases : Si l’ennemi quit
re signifioit ou gratis, ou gens, ou gaudium, ou tel autre mot que le
sens
du reste de l’inscription pouvoit indiquer : acco
ar-tout & dans tous les cas, le gallicisme est gallicisme dans le
sens
que nous lui avons assigné. Chacun a son opinion
a phrase à l’ordre qu’il a lui-même fixé, pour donner à l’ensemble un
sens
accessoire que la construction ordinaire ne pourr
; ce sont des gallicismes, où l’usage est forcé de dépouiller de leur
sens
naturel les mots nous venons, nous allons, &
naturel les mots nous venons, nous allons, & de les revêtir d’un
sens
étranger, pour suppléer a des inflexions qu’il n’
du, & disparoît entierement dans les noms propres qui ont tous un
sens
déterminé. On tire cependant les noms appellatifs
e cas a été principalement institué, je veux dire la détermination du
sens
vague du nom appellatif auquel il est subordonné.
cette condition ne me peine point, ne me fait aucune peine ; c’est le
sens
littéral de ce verbe dans toutes les circonstance
& propre : il est assez naturel de croire que c’est dans le même
sens
que le mot genre a été introduit d’abord dans la
ction des sexes semble avoir occasionné celle des genres pris dans ce
sens
, puisqu’on a distingué le genre masculin & le
s du genre épicene ne changent ni de terminaison ni de genre, quelque
sens
qu’on donne à leur signification ; vulpes au fémi
tribuée à quelque mal-entendu. En latin, par exemple, dies avoit deux
sens
différens dans les deux genres : au féminin il si
us, quasi hoc die. En effet les composés de dies pris dans ce dernier
sens
, sont tous masculins, meridies, sesquidies, &
masculins, meridies, sesquidies, &c. & c’est dans le premier
sens
que Juvenal a dit, longa dies igitur quid contuli
c finis Priami fatorum. (Virg. Æneid. ij.) Sal au neutre est dans le
sens
propre, & au masculin il ne se prend guere qu
ns le sens propre, & au masculin il ne se prend guere que dans un
sens
figuré. On trouve dans l’Eunuque de Térence, qui
ces mots une corrélation universelle qui concourre à l’expression du
sens
total. Les noms appellatifs, les prépositions, &a
que les domestiques sont à l’égard du maître : on dit des uns dans le
sens
propre, qu’ils sont gouvernés ; on le dit des aut
le sens propre, qu’ils sont gouvernés ; on le dit des autres dans le
sens
figuré. Il seroit à desirer, dans le style didact
ue l’on appelle régime, parce qu’il sert en effet à rendre complet le
sens
qu’on se propose d’exprimer ; & alors on auro
ns qui auront leurs sujets & leurs attributs ; des termes dont le
sens
incomplet exigera un complément, un régime : en u
ue par une convention tacite, mais libre ; on auroit pu lui donner un
sens
tout contraire. Il y a une égale liberté sur le c
ole, on est obligé d’employer plusieurs mots, auxquels on attache les
sens
partiels que l’analyse démêle dans la pensée tota
, sermo. Ce mot a déjà été employé par M. l’abbe Girard, mais dans un
sens
différent de celui que nous lui assignons, &
ent lieu à la Lexicologie de distinguer dans la valeur des mots trois
sens
différens ; le sens fondamental, le sens spécifiq
logie de distinguer dans la valeur des mots trois sens différens ; le
sens
fondamental, le sens spécifique, & le sens ac
ans la valeur des mots trois sens différens ; le sens fondamental, le
sens
spécifique, & le sens accidentel. Le sens fon
is sens différens ; le sens fondamental, le sens spécifique, & le
sens
accidentel. Le sens fondamental est celui qui rés
le sens fondamental, le sens spécifique, & le sens accidentel. Le
sens
fondamental est celui qui résulte de l’idée fonda
rapport à cette idée primitive, ses mots peuvent être pris ou dans le
sens
propre, ou dans le sens figuré. Un mot est dans l
mitive, ses mots peuvent être pris ou dans le sens propre, ou dans le
sens
figuré. Un mot est dans le sens propre, lorsqu’il
is ou dans le sens propre, ou dans le sens figuré. Un mot est dans le
sens
propre, lorsqu’il est employé pour réveiller dans
intention de lui faire signifier primitivement ; & il est dans le
sens
figuré, lorsqu’il est employé pour exciter dans l
ui ne lui convient que par son analogie avec celle qui est l’objet du
sens
propre. On donne communément le nom de tropes aux
s aux divers changemens de cette espece, qui peuvent se faire dans le
sens
fondamental des mots. Voyez Sens & Trope . Le
espece, qui peuvent se faire dans le sens fondamental des mots. Voyez
Sens
& Trope . Le sens spécifique est celui qui ré
faire dans le sens fondamental des mots. Voyez Sens & Trope . Le
sens
spécifique est celui qui résulte de la différence
utile sur cette matiere aux articles Synonymes & Synonymie . Le
sens
accidentel est celui qui résulte de la différence
monter effectivement à la source d’un mot, pour en fixer le véritable
sens
par la connoissance de ses racines génératrices o
mot à un autre. Le mot qui est en régime sert à rendre moins vague le
sens
général de l’autre mot auquel il est subordonné ;
figures de mots, les unes relatives au matériel, & les autres au
sens
. Celles ci sont les diverses altérations que les
concerne les mots, que pour les employer ensuite à l’expression d’un
sens
total dans une proposition. Faut-il reunir plusie
lée sera toûjours du ressort de la Grammaire, quant à l’expression du
sens
que l’on y envisagera ; mais ce qui concerne l’en
tographe du discours. Le terme de Logographie est connu dans un autre
sens
, mais qui est éloigné du sens étymologique que no
de Logographie est connu dans un autre sens, mais qui est éloigné du
sens
étymologique que nous revendiquons ici, parce que
la Logographie doit donner les moyens de distinguer la différence des
sens
, & en quelque sorte les différens degrés de l
i que le mot son y est employé abusivement, ou du moins dans un autre
sens
que celui que je lui ai assigné dès le commenceme
à l’analogie commune à toutes les langues, si l’on veut en saisir le
sens
. Voici, par exemple, dans Virgile (Æn. iv.) un he
s poëtes usent librement de ces sortes de mots, quand la mesure ou le
sens
du vers paroît les y obliger ; mais lors même qu’
ou suggérées par le goût pour donner au vers une mollesse relative au
sens
qu’il exprime, ou même échappées au poëte par ina
usage à diverses significations propres, & dont par conséquent le
sens
actuel dépend toûjours des circonstances où il es
regarder un mot comme homonyme, quoiqu’il signifie une chose dans le
sens
propre, & une autre dans le sens figuré. Ains
qu’il signifie une chose dans le sens propre, & une autre dans le
sens
figuré. Ainsi le mot voix n’est point homonyme, q
x n’est point homonyme, quoiqu’il ait diverses significations dans le
sens
propre & dans le sens figuré : dans le sens p
oiqu’il ait diverses significations dans le sens propre & dans le
sens
figuré : dans le sens propre, il signifie le son
ignifications dans le sens propre & dans le sens figuré : dans le
sens
propre, il signifie le son qui sort de la bouche
idée commune à ces deux especes d’homonymes est donc la pluralité des
sens
avec de la ressemblance dans le matériel : leurs
mots, parce que c’est identiquement le même matériel qui désigne des
sens
différens : dans le second cas, les mots ne sont
econd cas, les mots ne sont homonymes que relativement, parce que les
sens
différens sont désignés par des mots qui, malgré
a suite d’un raisonnement, on attache constamment au même mot le même
sens
qu’on lui a d’abord supposé ; parce qu’à coup sûr
i a d’abord supposé ; parce qu’à coup sûr, ce qui convient à l’un des
sens
ne convient pas à l’autre, par la raison même de
mp; dans l’orthographe, afin qu’on ne présente pas par mal-adresse un
sens
louche ou même ridicule, en faisant entendre ou v
tes. Voyez Paronomase . « On doit éviter les jeux qui sont vuides de
sens
, dit M. du Marsais, (des tropes, part. III. artic
, dit M. du Marsais, (des tropes, part. III. artic. 7.) mais quand le
sens
subsiste indépendamment des jeux de mots, ils ne
la tradition, par conséquent rien de plus essentiel que d’en fixer le
sens
d’une maniere précise & immuable. Or je remar
ace, & quitte pour cela le Lycée sa demeure ordinaire. Tel est le
sens
d’Horace, comme la suite de l’ode le donne nécess
nte. Mais le renversement de construction ne doit jamais renverser le
sens
, comme je viens de le remarquer ; c’est la phrase
elim : où vous voyez que, comme Horace, Ovide emploie mutare dans le
sens
d’acquérir ce qu’on n’a pas, de prendre, d’achete
que (Tom. I. pag. 175.) qu’Horace s’est souvent servi de mutare en ce
sens
: mutavit lugubre sagum punico (V. od. ix.) pour
110.) pour strigilim uvâ. L’usage de mutare aliquid aliquâ re dans le
sens
de prendre en échange, est trop fréquent pour êtr
liquer ce passage plus simplement, en prenant le mot lethoeus dans le
sens
même de son étymologie λήθη, oblivio ; de-là la d
pariens, un sommeil qui cause un oubli géneral. Au surplus, c’est le
sens
qui convient le mieux à la pensée d’Horace, puisq
sans pouvoir être vûs, cachés, inconnus : Cicéron a pris dans le même
sens
à-peu-près le mot obscurus, lorsqu’il a dit (Offi
rse (Prol.) pallidam Pyrenen, &c. Avec de l’attention sur le vrai
sens
des mots, sur le véritable tour de la constructio
uvent condamnées. L’hypallage ne [doit] pas prêter son nom aux contre
sens
& aux équivoques ; autrement tout seroit conf
ruction . La Méthode latine de P.R. parle de l’hyperbate dans le même
sens
. « C’est, dit-elle, (des figures de construction
e la nature de la chose nommée. Il y a en effet parenthèse, lorsqu’un
sens
complet est isolé & inséré dans un autre dont
de cette figure, parce qu’elle peut répandre quelque obscurité sur le
sens
qu’elle interrompt ; & Quintilien n’approuvoi
mp; les Historiens en faisoient de son tems avant lui, à moins que le
sens
détaché mis en parenthèse ne fût très-court. Etia
dans quelques cas seulement ; la seconde est une interruption dans le
sens
total, qui ne doit y être introduite que par une
parties, & qu’elle n’est propre qu’à jetter de l’obscurité sur le
sens
dont elle embrouille l’expression. Cependant si l
conclure que l’hyperbate en général, est une interruption légere d’un
sens
total causée ou par une petite inversion qui déro
corrélatifs, c’est la synchyse ; ou enfin par l’insertion d’un petit
sens
détaché, entre les parties d’un sens principal, &
enfin par l’insertion d’un petit sens détaché, entre les parties d’un
sens
principal, & c’est la parenthèse. (E. R. M.)
la répétition d’un adjectif ou d’un adverbe, que l’on veut élever au
sens
que l’on nomme communément superlatif. Voyez Amen
’il doit être répété trois fois, ou du-moins qu’il faut y attacher le
sens
qu’il auroit s’il étoit répété trois sois ; &
en effet les adverbes bien & fort qui expriment par eux-mêmes le
sens
superlatif dont il s’agit, ne sont jamais liés de
rès-bon, une moisson très-abondante ; ou, en rendant par-tout le même
sens
par le même tour, un homme parfait, du vin parfai
appliquant les principes qu’il convient de suivre pour en pénétrer le
sens
, & pour y découvrir, s’il est possible, les c
un infinitif employé comme sujet du verbe sum, lorsque ce verbe a le
sens
adjectif, c’est-à-dire lorsqu’il n’est pas simple
qui regarde les idiotismes irréguliers, il faut, pour en pénétrer le
sens
, discerner avec soin l’espece d’écart qui les dét
jets de son domaine ; & son principal office est de bien fixer le
sens
propre de chacun des mots autorisés dans cet idio
ruction. Si l’usage particulier d’une langue autorise l’altération du
sens
propre de quelques mots, & la substitution d’
ltération du sens propre de quelques mots, & la substitution d’un
sens
étranger, c’est alors une figure de mots que l’on
e autre, ou qu’y étant rendu littéralement il y exprime un tout autre
sens
, c’est un idiotisme de la langue originale qui l’
ale qui l’a adopté ; & cet idiotisme est irrégulier, parce que le
sens
propre des mots y est abandonne ; ce qui est cont
nsi le superstitieux euphémisme, qui dans la langue latine a donné le
sens
de sacrifier au verbe mactare, quoique ce mot sig
yez Catachrese), & fondée néanmoins sur quelque analogie entre le
sens
propre & le sens figuré. Le verbe venir, par
; fondée néanmoins sur quelque analogie entre le sens propre & le
sens
figuré. Le verbe venir, par exemple, suppose une
e, ou que la version littérale qui en seroit faite, y auroit un autre
sens
. Ainsi l’usage où nous sommes, dans la langue fra
M. Beauzée . IMPÉRATIF IMPÉRATIF, v. adj. (Gram.) on dit le
sens
impératif, la forme impérative. En Grammaire on e
’on les trouve réunies dans les mêmes phrases pour y exprimer le même
sens
à cet égard, ainsi que l’observe la méthode latin
ou si l’on veut, le futur de l’indicatif, soit jamais employé dans le
sens
impératif. S’il se met quelquefois au lieu de l’i
en effet la même relation temporelle que la forme impérative. Mais le
sens
impératif est si peu commun à ces deux formes, qu
bstitue celle de l’indicatif à l’autre, que pour faire disparoître le
sens
accessoire impératif, ou par énergie, ou par euph
propres au langage didactique ; & j’adopterois volontiers dans ce
sens
la maxime de Comenius (Janua ling. tit. 1. period
ssaires partout ailleurs, me paroît être une forme caractéristique du
sens
impératif, & suffire pour en constituer un mo
nt un présent postérieur, ou un prétérit postérieur. Quel est donc le
sens
de la maxime d’Apollone, qu’on ne commande pas le
r par l’autorité même de Virgile, qui avoit dit ailleurs dans le même
sens
, magis effuso crudescunt sanguine pugnae. Æn. VII
s. Voyez Mot . Au reste, il ne faut pas se méprendre sur le véritable
sens
dans lequel on doit entendre la déclinabilité &am
es occasions ; & il signifie la même chose qu’indéterminé. On dit
sens
indéfini, article indéfini, pronom indéfini, tems
sens indéfini, article indéfini, pronom indéfini, tems indéfini. 1°.
Sens
indéfini. « Chaque mot, dit M. du Marsais (Trope
ication dans le discours, autrement il ne signifieroit rien ; mais ce
sens
, quoique détermine (c’est-à-dire, quoique fixé à
rs précisément un tel individu, un tel particulier ; ainsi on appelle
sens
indéterminé ou indéfini, celui qui marque une idé
Les adjectifs & les verbes, considérés en eux-mêmes, n’ont qu’un
sens
indéfini, par rapport à l’objet auquel leur signi
eres que ces mots sortiront de cette indétermination, pour prendre un
sens
défini, du-moins à quelques égards ; un grand hom
ur toute une espece, laisse toujours quelque chose d’indéfini dans le
sens
: ainsi quand on dit un grand homme, le mot grand
n’est pas à toute l’espece, ni à tel individu de l’espece ; ainsi le
sens
demeure encore indéfini à quelques égards, quoiqu
nvenir, il faut y ajouter d’autres mots qui en fassent disparoître le
sens
indéfini : par exemple, cet homme est savant, l’h
servent pour les noms des choses qui se prennent par parties dans un
sens
indéfini : le premier est pour les substantifs, &
rticle. Je ne prétends pas dire qu’un mot ne puisse être pris dans un
sens
indéfini, c’est-à-dire dans sa signification vagu
rminaison aucun changement qui puisse être regardé comme cas, que les
sens
accessoires représentés par les cas en grec, en l
n que la destination de l’article est de faire prendre le nom dans un
sens
précis & déterminé : il est certain, ou qu’il
ie : parler en homme, c’est-à-dire conformément à la nature humaine ;
sens
indéfini, où il n’est question ni d’aucun individ
nombres cardinaux ; car tous ces mots servent à faire prendre dans un
sens
précis & déterminé, les noms avant lesquels l
&c. Ici il faut toujours raisonner de même : vous déterminerez le
sens
d’un nom, par tel article qu’il vous plaira ou qu
à cette fin ; mais dès que vous voudrez que le nom soit pris dans un
sens
indéfini, abstenez-vous de tout article ; le nom
is dans un sens indéfini, abstenez-vous de tout article ; le nom a ce
sens
par lui-même. 3°. Pronoms indéfinis. Plusieurs Gr
e (voyez Identité) ; & cette concordance désigne l’application du
sens
vague du verbe au sens précis du sujet. Si donc l
mp; cette concordance désigne l’application du sens vague du verbe au
sens
précis du sujet. Si donc l’infinitif ne reçoit da
déterminer l’étendue de la signification d’un nom appellatif, soit au
sens
spécifique, soit au sens individuel ; ainsi quand
a signification d’un nom appellatif, soit au sens spécifique, soit au
sens
individuel ; ainsi quand nous disons les hommes s
ons les hommes sont mortels, le nom appellatif homme est déterminé au
sens
spécifique ; & quand nous disons le roi est j
nous disons le roi est juste, le nom appellatif roi est déterminé au
sens
individuel. Jamais nous n’employons l’article ava
amais nous n’employons l’article avant les noms propres, parce que le
sens
en est de soi-même individuel ; peut-être est-ce
ous ne l’employons pas avant les infinitifs, précisément parce que le
sens
en est toûjours spécifique : mentir est un crime
ment quelque contradiction. Essayons de vérifier cette conjecture. Le
sens
formé par un nom avec un infinitif est, dit-on, q
, est de caractériser le complément d’un verbe actif relatif, dont le
sens
, indéfini par soi-même, exige l’expression du ter
lettre initiale de chaque vers grand ou petit, soit qu’il commence un
sens
, soit qu’il ne fasse que partie d’un sens commenc
tit, soit qu’il commence un sens, soit qu’il ne fasse que partie d’un
sens
commencé. Renonçons au stérile appui Des grands
ité, l’Académie, l’Eglise, &c. lorsque ces noms sont pris dans un
sens
individuel. 6°. On met quelquefois une lettre maj
ne lettre majuscule à la tête de certains mots susceptibles de divers
sens
dans l’usage ordinaire, & alors la majuscule
dans l’usage ordinaire, & alors la majuscule initiale indique le
sens
le plus considérable : par exemple les Grands (le
peinture d’aucun objet n’est encore entrée en lui par les portes des
sens
extérieurs, si ce n’est peut-être la sensation d’
sensation d’un toucher fort indistinct : il n’y a que la volonté, ce
sens
intérieur qui naît avec l’animal, qui lui donne d
voir pas l’air assez françois ; l’autre fondé en raison, parce que le
sens
en est trop restraint pour comprendre tous les mo
me de particule n’est pas plus connu dans le langage du monde avec le
sens
que les Grammairiens y ont attaché, & beaucou
s persuadé qu’il peut être utile, & qu’il est permis de donner un
sens
fixe & précis à un terme technique, aussi peu
ne ou audin ? (entendez-vous) ? Voyez Particule . Elle indique que le
sens
est interrogatif dans la proposition où elle se t
iù vixit ? An dimicatum est ? &c. Qu’est-ce qui dénote donc si le
sens
d’une phrase est interrogatif ou non ? 1°. Dans t
’un de ces mots réputés interrogatifs en eux-mêmes, on y reconnoît ce
sens
, en ce que ces mots mêmes étant conjonctifs, &
aucun de ces mots conjonctifs, la langue françoise marque souvent le
sens
interrogatif par un tour particulier. Elle veut q
e ton ou les circonstances du discours, qui déterminent une phrase au
sens
interrogatif ; & comme l’écriture ne peut fig
eut figurer le ton, c’est alors le point interrogatif qui y décide le
sens
de la phrase. (B. E. R. M.) INVERSION INV
oncer une pensée, faire connoître ce qu’on a dans l’esprit, former un
sens
par des mots. On parle pour être entendu ; c’est
en quelque langue que ce puisse être, les mots ne peuvent exciter de
sens
dans l’esprit de celui qui lit ou qui écoute, s’i
té, sans effet : les mots sans relation entr’eux ne formeront plus de
sens
, & la parole ne sera plus qu’un vain bruit. M
t de même son complément après elle, parce qu’elle exprime de même un
sens
commencé que le complément acheve ; qu’une propos
? Rien du tout : mais de la phrase même de Cicéron je vois sortir un
sens
net & précis, par la connoissance que j’ai de
u moyen de cette marque de relation, peuvent sans conséquence pour le
sens
, prendre dans le discours telle autre place que d
ordinis mutatio. Inst. orat. lib. VIII. c. vj. de tropis. Quel autre
sens
peut-on donner au necessitatem ordinis sui, sinon
s dans l’élocution grammaticale : on a vu ci-dessus que c’est dans ce
sens
qu’en ont parlé Cicéron, Quintilien, Donat, Servi
de Séville. M. Batteux ne pouvoit pas ignorer que c’est dans le même
sens
, que le P. du Cerceau se plaint du désordre de la
de maniere à faire croire qu’il prend le mot d’inversion dans le même
sens
que les autres, « L’objet, dit-il, (pag. 295.) d
e à chaque langue, que naissent les idiotismes ? Voyez Idiotisme . Je
sens
bien que l’auteur m’alléguera la déclaration qu’i
û que l’on ait la précaution d’établir, par de bonnes définitions, le
sens
que l’on prétend y attacher ; mais la liberté d’i
s mots absolument nouveaux, & de donner à des mots déja connus un
sens
différent de celui qui leur est ordinaire, n’est
tes les langues, celui qui seul contribue à donner aux mots réunis un
sens
clair & précis, & dont l’inobservation fe
e prétendu françois ? Il n’y a ni suite raisonnée, ni usage connu, ni
sens
décidé. Mais il ne faut pas m’en effrayer : c’est
qu’on laissât subsister l’harmonie, si elle m’empêchoit d’entendre le
sens
de la phrase ? Vous êtes chargé de m’enseigner la
s claire, & la regle répand plus de lumiere sur l’exemple dont le
sens
en est mieux développé. J’ajoûte que vous augment
n maître habile, après qu’il a conduit ses éleves à l’intelligence du
sens
, par l’analyse & la construction grammaticale
vent se trouver dans la construction usuelle ? Quand ils entendent le
sens
du texte, & qu’ils sont prévenus sur les effe
n, d’Horace ; il n’y a point-là d’ironie ; les mots sont pris dans le
sens
propre. Parle-t-il de Zoïle ; c’est une ironie :
dont on se sert dans cette figure, ne sont pas pris, dit-il, dans le
sens
propre & littéral : mais ce grammairien ne s’
faut 1°. qu’il ait pris d’abord le nom individuel de Virgile, dans un
sens
appellatif, pour signifier par autonomase excelle
r par autonomase excellent poëte : 2°. qu’il ait conservé à ce mot ce
sens
appellatif, que l’on peut regarder en quelque sor
fit-il d’en avoir appris le vocabulaire ? Ne faut-il pas connoître le
sens
principal & les sens accessoires qui constitu
le vocabulaire ? Ne faut-il pas connoître le sens principal & les
sens
accessoires qui constituent le sens propre que l’
oître le sens principal & les sens accessoires qui constituent le
sens
propre que l’usage a attaché à chaque mot ; les d
ituent le sens propre que l’usage a attaché à chaque mot ; les divers
sens
figurés dont il les a rendus susceptibles ; la ma
se signifiée qui le produit. Après avoir ainsi déterminé le véritable
sens
du mot langue, par la définition la plus exacte q
les gestes, qui, par leur nature, sort plus expressifs, & dont le
sens
depend moins d’une détermination antérieure. Ils
ion du discours en ses parties, ils donnerent d’abord à chaque mot le
sens
d’une proposition entiere. Quand ils commencerent
signification des mots, j’entens l’idée singuliere qui caracterise le
sens
propre de chaque mot, & qui le distingue de t
le vacuus des latins, ajoutent à l’idée générale, qui en constitue le
sens
individuel, quelques idées accessoires qui suppos
ues même les plus anciennes. On les y retrouve en effet, avec le même
sens
, mais défigurés par les terminaisons que le génie
ignifie Dieu ou Etre sacré, les Turcs l’emploient aujourd’hui dans le
sens
de sacerdos ; & ar-iman chez les anciens Pers
donne le plus de soins : & il sera facile de conclure pourquoi le
sens
des deux mots mama & papa est incommutable da
la Théologie des secours infinis, par la connoissance précise du vrai
sens
des textes originaux de nos livres saints. Mais c
me semble, bien plus raisonnable en ce cas de prendre litura dans le
sens
d’onction, & d’en tirer litura, de même que l
avoir une figure plus irréguliere, comme le k, le x, ou le &. Je
sens
très-bien qu’il n’y a aucun fonds à faire sur une
ire à la sensibilité de l’ame, elle sert à l’échauffer. C’est dans ce
sens
que l’auteur du Pere de famille a écrit : Rapport
celui qui avoit soif. (Epit. dédic.) On peut dire aussi dans le même
sens
: qu’une ame bienfaisante ne conserve aucun souve
recordari, memorari, & reminisci. Le premier a la forme & le
sens
actif, & vient, comme tout le monde sait, du
qui est en effet l’action de l’esprit. Le second a la forme & le
sens
passif, recordari, se recorder, ou plûtôt être re
ar le souvenir d’une idée touchante : si ce verbe a la forme & le
sens
passif, c’est que, quoique l’esprit agisse ici, l
ir la réminiscence ; ces deux derniers, dis-je, ont la forme & le
sens
passif, quoi qu’en disent les traducteurs ordinai
la dénomination de verbe déponent mal entendue en a imposé ; & ce
sens
passif a bien de l’analogie avec ce que j’ai obse
se est donc un trope, par lequel on conçoit la chose autrement que le
sens
propre ne l’annonce ; c’est le caractere de tous
prend ici le conséquent pour l’antécédent.] « Cedo veut dire dans le
sens
propre, je cede, je me rends ; cependant par une
e : cedo signifie alors ou l’un ou l’autre de ces deux mots, selon le
sens
; c’est ce qui précéde pour ce qui suit : & v
’en vertu d’un comparaison qui est dans l’esprit. Un mot pris dans un
sens
métaphorique perd sa signification propre, &
se présente à l’esprit que par la comparaison que l’on fait entre le
sens
propre de ce mot, & ce qu’on lui compare : pa
ifie les dehors, les apparentes ; & cela par comparaison entre le
sens
propre de couleurs & les dehors que prend un
t de lumiere est pris métaphoriquement ; car comme la lumiere dans le
sens
propre nous fait voir les objets corporels, de mê
e ; le mot, dont on se sert dans la métaphore, est pris dans un autre
sens
que dans le sens propre ; il est, pour ainsi dire
on se sert dans la métaphore, est pris dans un autre sens que dans le
sens
propre ; il est, pour ainsi dire, dans une demeur
araison où quelque rapport équivalent entre le mot auquel on donne un
sens
métaphorique, & l’objet à quoi on veut l’appl
dit d’un homme en colere, c’est un lion, lion est pris alors dans un
sens
métaphorique ; on compare l’homme en colere au li
… Les premiers hommes étant simples ; grossiers & plongés dans le
sens
, ne pouvoient exprimer leurs conceptions imparfai
psâ re dicitur. Quint. Inst. VIII. 6. de Tropis.] « Mesurer, dans le
sens
propre, c’est juger d’une quantité inconnue par u
pultam, Æn. II. 265.) Remarquez 1° que dans cet exemple sepultam a un
sens
tout nouveau & différent du sens propre. 2° S
e dans cet exemple sepultam a un sens tout nouveau & différent du
sens
propre. 2° Sepultam n’a ce nouveau sens que parce
ut nouveau & différent du sens propre. 2° Sepultam n’a ce nouveau
sens
que parce qu’il est joint à somno vinoque, avec l
t joint à somno vinoque, avec lesquels il ne sauroit être uni dans le
sens
propre ; car ce n’est que par une nouvelle union
’est que par une nouvelle union des termes que les mots se donnent le
sens
métaphorique. Lumiere n’est uni dans le sens prop
e les mots se donnent le sens métaphorique. Lumiere n’est uni dans le
sens
propre qu’avec le feu, le soleil & les autres
x ; celui qui le premier a uni lumiere à esprit, a donné à lumiere un
sens
métaphorique, & en a fait un mot nouveau par
e un sens métaphorique, & en a fait un mot nouveau par ce nouveau
sens
. Je voudrois que l’on pût donner cette interpréta
st très-ordinaire ; en voici encore quelques exemples. On dit dans le
sens
propre, s’enivrer de quelque liqueur ; & l’on
II.) c’est-à-dire, cette semence de division ; zizanie est là dans un
sens
métaphorique : c’est un mot grec, ζιζάνιον, loliu
semer la zizanie dans une famille. Materia (matiere) se dit dans le
sens
propre de la substance étendue, considérée comme
. Calus, dureté, durillon, en latin callum, se prend souvent dans un
sens
métaphorique ; labor quasi callum quoddam obducit
ient plus touchés de ce malheur. C’est ainsi que callere, qui dans le
sens
propre veut dire avoir des durillons, être endurc
dre de vûe une entreprise, n’y plus penser. Goût se dit au propre du
sens
par lequel nous recevons les impressions des save
mes le plus savant peuple de la Grèce. Il en est du goût pris dans le
sens
figuré, comme du goût pris dans le sens propre. L
l en est du goût pris dans le sens figuré, comme du goût pris dans le
sens
propre. Les viandes plaisent ou déplaisent au goû
rappé de l’exactitude etonnante de notre grammairien, à distinguer le
sens
propre du sens figure, & à assigner dans l’un
titude etonnante de notre grammairien, à distinguer le sens propre du
sens
figure, & à assigner dans l’un le fondement d
a lieu aussi à l’egard des autres tropes : par exemple, lumen dans le
sens
propre, signifie lumiere. Les poëtes latins ont d
de trouver lumina pour les yeux ; mais ce mot ne se prend point en ce
sens
dans la prose. 4°. On peut quelquefois adoucir un
e sais si cette correction répare la premiere faute. Ecorce, dans le
sens
propre, est la partie extétérieure des arbres &am
; des fruits, c’est leur couverture : ce mot se dit fort bien dans un
sens
métaphorique pour marquer les dehors, l’apparence
uve dans Quintilien, inst. VIII. vj. c’est que l’on donne à un mot un
sens
métaphorique, ou par nécessité, quand on manque d
: c’est le vrai-moyen de leur apprendre promptement & sûrement le
sens
propre & le sens figuré de vos mots, vos trop
de leur apprendre promptement & sûrement le sens propre & le
sens
figuré de vos mots, vos tropes, vos anomalies, vo
mesure, des idées isolées & stériles ; ou des mots dépouillés de
sens
. Je réponds enfin à tous, que la provision des pr
de construction, & sans tropes, & que, pour bien entendre le
sens
d’un écrit, il faut au-moins être en état d’enten
oute l’énergie de l’original ; mais quand il s’agit de reconnoître le
sens
grammatical d’un texte, il n’est pas question d’e
posant que si peut quelquefois, & spécialement ici, avoir le même
sens
que an (voyez Interrogatif. ) ; or cela n’est pas
e hoc negotium ou hoc negotium unum ; & cela même combiné avec le
sens
général de ce qui précede, nous conduit au supplé
gue latine. C’est donc le moyen le plus sûr pour saisir exactement le
sens
de l’auteur, non-seulement d’une maniere générale
r en des défiguremens du texte original ou même en des écarts du vrai
sens
; & vers la fin de la page suivante : En effe
tions, la fidélité la plus religieuse : c’est qu’il est si attaché au
sens
le plus littéral, qu’il n’y a point de sacrifices
e la phrase, que comme un moyen de parvenir & à l’intelligence du
sens
, & à la connoissance du génie propre du latin
sans déranger l’ordre usuel de la phrase latine pour en connoitre le
sens
. Ceci demande sur l’usage de cette méthode quelqu
nt, d’un dictionnaire latin-françois qui leur présentât uniquement le
sens
propre de chaque mot, ou qui ne leur assignât auc
niquement le sens propre de chaque mot, ou qui ne leur assignât aucun
sens
figuré sans en avertir & sans en expliquer l’
’on y assignât les radicaux latins des derivés & des composés, le
sens
propre en est plus sensible. Exercés quelque tems
retienne dans cet exercice aveugle jusqu’à ce qu’ils reconnoissent le
sens
d’un mot à sa terminaison (pag. 32.) Il me semble
onnant : mais s’il est dans leurs mains, soyez sûr que les portes des
sens
demeureront fermées, & que les distractions d
mots, elle consiste dans la totalité des idées qui en constituent le
sens
propre & figuré. Un mot est pris dans le sens
i en constituent le sens propre & figuré. Un mot est pris dans le
sens
propre lorsqu’il est employé pour exciter dans l’
tif a eu intention de lui faire signifier : & il est pris dans un
sens
figuré lorsqu’il présente à l’esprit une autre id
aquelle il n’a rapport que par l’analogie de celle qui est l’objet du
sens
propre. Ainsi le sens propre est antérieur au sen
que par l’analogie de celle qui est l’objet du sens propre. Ainsi le
sens
propre est antérieur au sens figuré, il en est le
qui est l’objet du sens propre. Ainsi le sens propre est antérieur au
sens
figuré, il en est le fondement ; c’est donc lui q
nséquent qui doive être l’objet de cet article : ce qui appartient au
sens
figuré est traité aux articles Figure, Trope av
toujours féminin, quoique ces deux mots, au genre près, aient le même
sens
, ou plûtôt ne soient que le même mot, avec différ
suite un complément, sans lequel elles ne presentent à l’esprit qu’un
sens
vague & incomplet ; ainsi les prépositions fr
ainsi les prépositions françoises avec, dans, pour, ne présentent un
sens
complet & clair, qu’au moyen des complémens ;
la nécessité de donner à la préposition un complément qui en fixe le
sens
, qui par lui-même est vague & indéfini ; c’es
plément à un adjectif, ou à un verbe, ou à un nom appellatif, dont le
sens
général se trouve modifié & restraint par l’i
ignification de ce mot, une idée de relation qui en fait envisager le
sens
tout autrement qu’il ne se présente dans le mot s
3.), n’est bonne qu’autant que le nom latin verbum sera pris dans son
sens
propre pour signifier mot, & non pas verbe, p
e y retrouveroit toujours les mêmes élémens, & la Logique le même
sens
. C’est par la même raison que l’on doit regarder
t & le radical, se trouve pareillement employé à-peu-près dans le
sens
de jugiter, assiduè, indesinenter, continuè ; &am
ems & dédaigneuse dans un autre. Les Latins répetent dans le même
sens
l’adverbe nunc, qui ne devient pas pour cela conj
termination, fondée sur ce que l’une, qui est incidente, détermine le
sens
vague de quelque partie de l’autre, qui est princ
uisque c’est par leur moyen qu’on assemble les phrases, qu’on lie les
sens
, & que l’on compose un tout de plusieurs port
e langue que ceux avec qui l’on traite, on attache aux mots les mêmes
sens
qu’ils y attachent eux-même ; inde mali labes. Le
tion de la vérité. Aux mots synonymes, caractérisés par l’identité du
sens
principal, malgré les différences matérielles, on
er les mots homonymes, caractérisés au contraire par la diversité des
sens
principaux, malgré l’identité ou la ressemblance
la nation, qu’après qu’ils ont passé de bouche en bouche dans le même
sens
; & ce n’est qu’alors qu’ils appartiennent à
ional. Ainsi c’est l’usage qui autorise les mots, qui en détermine le
sens
& l’emploi, qui en est l’instituteur véritabl
qualification a été donnée aux lettres par les Grammairiens, en deux
sens
différens ; dans le premier sens, elle n’est attr
ettres par les Grammairiens, en deux sens différens ; dans le premier
sens
, elle n’est attribuée qu’à certaines consonnes, d
consonnes, dont on a prétendu caractériser la nature ; dans le second
sens
, elle désigne toute lettre, voyelle ou consonne,
sons. Platon (in Cratylo.) les appelle toutes ἄφωναι ; c’est le même
sens
que si on les nommoit mnettes, & il y a plus
conomie. Telles sont celles qui servent à désigner la nature & le
sens
des mots, comme n dans ils aiment, ils aimerent,
n donne quelquefois aux sons mêmes le nom de voyelles ; & dans ce
sens
, les voyelles nasales sont des sons dont l’émissi
Desfontaines ne combat ici qu’un phantôme, & qu’il prend dans un
sens
trop étendu le principe fondamental du néographis
slateur exclusif dans les langues, relativement au choix des mots, au
sens
qui doit y être attaché, aux tropes qui peuvent e
s deux, indifférens ou impartial entre les deux : & c’est dans ce
sens
qu’un état peut demeurer neutre entre deux puissa
ussi un terme propre à la grammaire, & il y est employé dans deux
sens
différens. I. Dans plusieurs langues, comme le gr
& même les noms des animaux, quand on les auroit employés dans un
sens
général & avec abstraction des sexes, comme l
sexes, comme les Allemands ont fait du nom kind (enfant) pris dans le
sens
indéfini : mais d’autres vûes & d’autres prin
dans les idiomes qui admettront des verbes adjectifs ou concrets. Le
sens
grammatical, si je puis parler ainsi, du verbe ex
abstraction d’action & de passion ; car il ne peut y avoir que ce
sens
abstrait & général qui rende possible l’appli
es uns ni les autres n’exigent jamais de complément pour présenter un
sens
fini : ainsi comme on dit sans complément, Dieu e
comme on dit sans complément, Dieu existe, on dit sans complément au
sens
actif, ce lievre couroit, & au sens passif, t
te, on dit sans complément au sens actif, ce lievre couroit, & au
sens
passif, tu mourras. Mais cette propriété d’exiger
riété d’exiger ou de ne pas exiger un complément pour la plénitude du
sens
, n’est point du tout ce qui doit faire les verbes
roit donné des verbes absolus & des verbes relatifs, selon que le
sens
en auroit été complet en soi, ou qu’il auroit exi
une action du sujet : mais amo est relatif, parce que la plénitude du
sens
exige un complément, puisque quand on aime, on ai
elqu’un ou quelque chose ; au contraire curro est absolu parce que le
sens
en est complet, par la raison que l’action exprim
es de son concours : mais amor est relatif, parce que la plénitude du
sens
exige un complément qui énonce par qui l’on est a
, monter, passer, repartir : & la plûpart dans ce cas changent de
sens
en changeant d’auxiliaire. Convenir se conjuguan
nde fois ; les circonstances les font entendre : mais dans le premier
sens
il forme ses prétérits avec l’auxiliaire avoir ;
il a reparti avec esprit, c’est-à-dire, il a répondu : dans le second
sens
il prend à ses prétérits l’auxiliaire être ; il e
f physique, comme, un homme savant, des hommes pieux, où l’on voit un
sens
plus restraint que si l’on disoit simplement un h
individuelle ; car on peut regarder comme un principe général, que le
sens
étymologique de ces mots est constamment appellat
de pluriel dans aucune langue, à moins qu’ils ne soient pris dans un
sens
figuré. Les noms reconnus pour propres sont préci
;c. ou bien il s’agit de noms propres employés par antonomase dans un
sens
appellatif, comme les Cicérons pour les grands or
é discrete ou une quantité continue, & la syntaxe varie comme les
sens
du nom collectif. La seconde observation, c’est q
point. Le mot de nombre est encore usité en grammaire dans un autre
sens
; c’est pour distinguer entre les différentes esp
de numéral, ou une dénomination moins générale, qui auroit indiqué le
sens
particulier déterminé par la précision numérique
sequor : ainsi dans un ordre de choses, chacune est premiere, dans le
sens
étymologique, à l’égard de celle qui est immédiat
e de l’unité & de la dualité, l’étymologie perd ses droits sur le
sens
. Les adjectifs multiplicatifs sont ceux qui déter
distingué des ordinaux par le matériel ; mais ils en different par le
sens
qu’il est toujours aisé de reconnoître : c’étoit
employé pour la fin qui l’a fait instituer. C’est encore dans le même
sens
que ce cas a été appellé rectus, direct, pour dir
ue le génitif sert à former les autres cas, & cela est vrai en un
sens
, puisque les cas qui ne doivent point être sembla
st point un trope, dit M. du Marsais, puisque le mot se prend dans le
sens
propre ; mais j’ai cru qu’il n’étoit pas inutile
à un objet nouvellement découvert, & que cet objet agisse sur le
sens
de l’ouïe d’une maniere qui puisse le distinguer
entées par aucune des choses qui ressortissent au tribunal des autres
sens
, à moins d’une convention qui établisse entre les
x mots : par où je vois que j’ai eu raison de déférer à l’identité du
sens
, plutôt qu’à la contrariété des sons ». Ce raiso
i doivent désigner les différens degrés de la dépendance mutuelle des
sens
particuliers, nécessaires à l’intégrité d’un disc
aire : on y a expliqué celui-ci par son étymologie, pour justifier le
sens
qu’on y a attaché. La Grammaire considere la paro
s exemples, des modeles pour d’autres mots analogues ; & c’est le
sens
littéral du mot. Les paradigmes étant principalem
z Tems . En second lieu, le rudiment de P. R. donne tout à la fois un
sens
actif & un sens passif à chacun des trois gér
ieu, le rudiment de P. R. donne tout à la fois un sens actif & un
sens
passif à chacun des trois gérondifs & au supi
r la nature commune des noms. Voyez Infinitif . Priscien donne, à mon
sens
, une plaisante raison de ce que l’on regarde le p
que c’est celui que l’on emploie, quand on se sert de ce mode dans le
sens
même du verbe auquel il appartient ; au lieu que
tia virtutis. Alors patiens & amans sont des présens pris dans le
sens
indéfini, & actuellement rapportes à toutes l
ns inediam & amans virtutem, ce sont des présens employés dans un
sens
défini, & rapportés ou à une époque actuelle,
croire qu’en effet le même tems du participe avoit successivement le
sens
du présent, celui du prétérit, & celui du fut
u lego libros. D’ailleurs, il y a assurément une grande différence de
sens
entre ces deux phrases, je l’ai vû parlant à son
nt quant à la forme, ils sont de différente nature, puisqu’ils ont un
sens
différent. Pour distinguer le gérondif du partici
admet les trois différences générales de tems, mais toujours dans le
sens
indéfini & relativement à une époque quelconq
le nom & l’adjectif, on sent aisément que notre supin conserve le
sens
actif, tandis que notre participe a véritablement
conserve le sens actif, tandis que notre participe a véritablement le
sens
passif. J’ai lû vos lettres : si l’on veut analys
t, c’est un mot de la même espece que j’ai, c’est un verbe relatif au
sens
actif. Voilà les vrais caracteres de l’infinitif,
eront lues, &c. On sent bien que lues a dans tous ces exemples le
sens
passif ; que c’est un adjectif qui, dans sa premi
mme je l’ai déjà dit, est un adjectif-verbe. Il paroît qu’en latin le
sens
naturel & ordinaire du supin est d’être un pr
t fondamental & immuable, énoncé par le supin. C’est dans le même
sens
que les mêmes auxiliaires servent encore à former
ent dire que j’aime (quam habeo caram). Que si l’on vouloit rendre le
sens
du françois en latin par le verbe habere, il faud
ette langue : il suffit que chacun des mots que l’on y emploie ait le
sens
individuel qu’on lui suppose dans l’interprétatio
étation, & que ceux à qui l’on parle conviennent de chacun de ces
sens
. Ce détour peut les conduire utilement à l’esprit
: il n’est donc pas dans l’ordre primitif que le supin amatum ait le
sens
actif, & que le participe qui lui est si semb
amp; que le participe qui lui est si semblable, amatus, a, um, ait le
sens
passif ; ils ont dû appartenir tous deux à la mêm
upin amatum, & d’ailleurs que ce supin se trouve par-tout avec le
sens
actif : il est donc plus probable qu’amatus, a, u
irrésistible, si l’on considere que le participe en us a conservé le
sens
actif dans plusieurs verbes de conjugaison active
principe même devoit faire conclure que consulti a dans Tite-Live le
sens
actif, & qu’il l’avoit ordinairement, parce q
garde que les participes en us des verbes neutres-passifs ont tous le
sens
actif. Outre ceux-là, tous les déponens sont enco
éponens sont encore dans le même cas, & le participe en us y a le
sens
actif ; precatus (ayant prié), secutus (ayant sui
. IV. 11. mais il n’y en a pas un seul dont le participe n’ait que le
sens
passif. Telle est constamment la premiere impress
également analogues entre elles ; si elle se propose l’expression de
sens
différens & sans analogie entre eux, quoiqu’i
des formations y marque d’une maniere non équivoque, la diversité des
sens
individuels adaptés à cette idée commune. Ainsi,
ems simples, puisqu’ils sont toujours indéclinables, du moins dans le
sens
dont il s’agit ici, & l’on dit egalement je s
p;c. Pour ce qui concerne le participe passif qui détermine alors le
sens
individuel du verbe, il se décline par genres &am
autres se conjuguent par l’un ou par l’autre, selon la diversité des
sens
que l’on vout exprimer ; ce sont convenir, demeur
, monter, passer, repartir, dont j’ai expliqué ailleurs les différens
sens
attachés à la différence de la conjugaison. Voyez
, qui est le terme de la relation, étant nécessaire à la plénitude du
sens
relatif énoncé par le verbe, s’appelle le complém
r le verbe. Tout autre complément, moins necessaire à la plénitude du
sens
, est aussi lié au verbe d’une maniere moins intim
ar le supin, & je l’ai vue peindre, par le participe, mais en des
sens
très-différens. Je l’ai vu peindre, veut dire, j’
ie une petite partie d’un tout. Les Grammairiens l’ont adopté dans ce
sens
, pour désigner par un nom unique toutes les parti
n tous les usages, a rassemble sous un seul coup d’oeil les différens
sens
attachés par les Grammairiens au nom de particule
ature. Or les mots dont il s’agit, loin d’être des particules dans le
sens
diminutif que présente ce mot, équivalent au cont
cule empruntée de la préposition latine cum (avec) dont elle garde le
sens
dans la composition. On se sert de co devant un m
orain, convention. Contre, servant comme particule, conserve le même
sens
d’opposition qui est propre à la préposition ; co
rtions de la nature ; contretirer une estampe, c’est la tirer dans un
sens
opposé & contraire. Mais dans contresigner, c
esabuser, détorse, dévaliser. Dés est toujours negative dans le même
sens
que l’on vient de voir ; désaccorder, desennuyer,
ntroduisirent. La particule en, dans la composition, conserve le même
sens
à-peu-près que la préposition, & marque posit
n, deux usages très-différens. 1°. Elle conserve en plusieurs mots le
sens
de la préposition latine in, ou de notre particul
ion, insigne, intention, inversion. In & en ont tellement le même
sens
, quand on les considere comme venues de la prépos
quefois entre des mots simples qui ont une même origine & un même
sens
individuel, & qui ne différent que par le sen
gine & un même sens individuel, & qui ne différent que par le
sens
spécifique : inclination, enclin ; inflammation,
éparable, intolérance, involontaire, inutile. Quel que puisse être le
sens
de cette particule, on en change la finale n en m
honie supprime souvent la finale s : elle est privative, mais dans un
sens
moral, & marque quelque chose de mauvais, le
ant ; mesuser ; mévendre, mevente. Les Italiens emploient mis dans le
sens
de notre més ; & les Allemands ont miss qui p
pourquoi devant les adjectifs & les adverbes elle leur donnoit le
sens
ampliatif ou superlatif : periniquus, très-injust
s latines, ou de quelques particules latines : elles en conservent le
sens
dans nos mots composés, & n’ont pas grand bes
plus prochains, là des objets plus éloignés : de-là la différence de
sens
que reçoivent les mots, selon qu’on les termine p
PASSIF, ve, adj. On dit en Grammaire verbe passif, voix passive,
sens
passif, signification passive. Ce mot est formé d
ai seulement ici une remarque : c’est qu’il y a des verbes qui ont le
sens
passif sans avoir la forme passive, comme en lati
r ; qu’il y en a au contraire qui ont la forme passive, sans avoir le
sens
passif, comme en latin ingressus sum, & en fr
çois je suis entré, enfin que quelquefois on employe en latin dans le
sens
actif des formes effectivement destinées & co
if des formes effectivement destinées & communément consacrées au
sens
passif, comme fletur, que nous rendons en françoi
ous employons le tour actif avec le pronom réfléchi, pour exprimer le
sens
passif, au lieu de faire usage de la forme passiv
ra débitée, s’il avoit plu à l’usage d’autoriser cette phrase dans ce
sens
. Je dis dans ce sens, car dans un autre on dit tr
t plu à l’usage d’autoriser cette phrase dans ce sens. Je dis dans ce
sens
, car dans un autre on dit très-bien, quand cette
t vulgairement sous le nom de futur simple, & l’on diroit dans le
sens
actif, je débiterai cette marchandise ; quand cet
uelques-uns comme futur du mode subjonctif, & l’on diroit dans le
sens
actif, quand j’aurai débité cette marchandise. Ce
notre usage a autorisé des tours exprès & une conjugaison pour le
sens
passis. Qu’ils y prennent garde : se vendre, être
t abonder en son ens, & non pas abonder en son sentiment, quoique
sens
& sentiment ne soient ici qu’une même chose ;
inventée, ou du pouvoir d’en inventer de nouvelles. Il paroît par le
sens
que c’est sur ce dernier article que tombent les
s’il y a quelque chose de permis à cet égard, c’est sur-tout dans le
sens
figuré, par lequel on peut quelquefois introduire
proposoit peut-être. On emploie quelquefois le mot de phrase dans un
sens
plus général qu’on n’a vu jusqu’ici, pour désigne
particulier d’une langue dans l’expression des pensées. C’est dans ce
sens
que l’on dit que la phrase hébraíque a de l’énerg
t lorsque dans le discours on met quelque mot qui est inutile pour le
sens
, & qui étant oté, laisse le sens dans son int
lque mot qui est inutile pour le sens, & qui étant oté, laisse le
sens
dans son intégrité. C’est ainsi que s’en explique
re, lorsqu’il y a dans la phrase quelque mot superflu, ensorte que le
sens
n’en seroit pas moins entendu, quand ce mot ne se
signifie ou plénitude ou superfluité. Si on l’entend dans le premier
sens
, c’est une figure qui donne au discours plus de g
de netteté, ou plus de force, ἔμφασιν. Si on le prend dans le second
sens
, c’est un véritable défaut qui tend à la battolog
celui de périssologie qui est connu, devoit être employé seul dans ce
sens
. Ce terme vient de περισσός, superfluus, & de
orsque des mots qui paroissent superflus par rapport à l’intégrité du
sens
grammatical, servent pourtant à y ajouter des idé
eux, les mots de mes yeux sont effectivement superflus par rapport au
sens
grammatical du verbe j’ai-vû, puisqu’on ne peut j
grammatical ajoute des idées accessoires qui augmentent l’énergie du
sens
, & qui font entendre qu’on ne parle pas sur l
ce bien constatée ; c’est donc un pléonasme nécessaire à l’énergie du
sens
. « Cela est fondé en raison, dit Vaugelas, Rem.
u l’éternité. 2°. Rien de plus inutile en apparence à la plénitude du
sens
grammatical que la répétition de l’adjectif ou de
mp; Superlatif . 3°. Un autre pléonasme est encore usité dans le même
sens
ampliatif ; c’est l’union de deux mots synonimes
homo quilibet de domo Israël. Levi. xvij. 3. ce qui est le véritable
sens
de l’hébraïsme. D’autres fois cette répétition es
pas les idées accessoires que la répétition identique peut ajouter au
sens
, il me semble qu’il est raisonnable de penser que
re. Ciel fait pareillement cieux au pluriel, quand il est question du
sens
propre ; mais on dit des ciels de lit, & en p
dre alors l’espece ; si l’article est au singulier, il annonce que le
sens
du nom est appliqué à l’espece, sans désignation
ignation d’individus ; si l’article est au pluriel, il indique que le
sens
du nom est appliqué distributivement à tous les i
conserve quelque chose de cette signification primitive dans tous les
sens
qu’on y a attachés. On dit le point ou la pointe
des usages. 1°. On termine par un point toute la proposition dont le
sens
est entierement absolu & indépendant de la pr
point sur une virgule, à la fin d’une proposition expositive, dont le
sens
grammatical est complet & fini ; mais qui a a
non reproduits], dbr, se prononce de différentes manieres & à des
sens
différens, selon la différence des points que l’o
. Avant l’invention des points-voyelles, l’usage, la construction, le
sens
total de la phrase, la suite de tout le discours,
otal de la phrase, la suite de tout le discours, servoient à fixer le
sens
& la prononciation des mots écrits. Il y a tr
rethes avoient encore imaginé d’autres signes pour la distinction des
sens
& des pauses, lesquels sont appellés dans les
existe un grand nombre de manuscrits anciens, où ni les mots, ni les
sens
, ni les propositions, ne sont distingués en aucun
uer les écrits d’Héraclite, sans risquer de lui donner quelque contre
sens
. Nam scripta Heracliti interpungere operosum est,
regle l’attention de ceux qui écoutent, & leur fixe les bornes du
sens
: elle remédie aux obscurités qui viennent du sty
es repos de la voix. Les uns comme les autres servent à déterminer le
sens
; & il y a telle suite de mots qui n’auroit,
ion incertaine & équivoque, & qui pourroit même présenter des
sens
contradictoires, selon la maniere dont on y group
entiunt ; ego non ; dissentio, au lieu de le ponctuer conformément au
sens
naturel qui se présente d’abord, & que sûreme
régler sur les besoins de la respiration, combinés néanmoins avec les
sens
partiels qui constituent les propositions totales
es à-peu-près égales ; & souvent on suspendroit maladroitement un
sens
, qui pourroit même par-là devenir inintelligible
par-là devenir inintelligible ; d’autres fois on uniroit ensemble des
sens
tout-à-fait dissemblables & sans liaison, ou
fait dissemblables & sans liaison, ou la fin de l’expression d’un
sens
avec le commencement d’un autre. Si au contraire
d’un autre. Si au contraire on ne se proposoit que la distinction des
sens
partiels, sans égard aux besoins de la respiratio
s écrites. Outre qu’il faut combiner les besoins des poûmons avec les
sens
partiels, il est encore indispensable de prendre
aux différens degrés de subordination qui conviennent à chacun de ces
sens
partiels dans l’ensemble d’une proposition ou d’u
présenteroit comme parties également dépendantes d’un même tout, des
sens
réellement subordonnés les uns aux autres, &
e elles, pour les rendre toutes dépendantes d’une autre qui acheve le
sens
». Mais, je le demande, qu’importe à l’ensemble
ommun, se sont enrichis à cette expédition, lequel attribut acheve le
sens
. Ce grammairien a senti si vivement qu’il n’y avo
ont on fasse usage par-tout où l’on ne fait qu’une seule division des
sens
partiels, sans aucune soudivision subalterne. La
ui a encore rendu de mauvais services. 4°. Dans le style coupé, où un
sens
total est énoncé par plusieurs propositions qui s
urs propositions qui se succedent rapidement, & dont chacune a un
sens
fini, & qui semble complet ; la simple virgul
res une affinité logique, qui les rend toutes parties similaires d’un
sens
unique & principal ; si elles ne sont unies s
e par des intervalles trop grands. Il en faut pour la distinction des
sens
partiels & pour les repos de l’organe ; mais
t du point (ch. xvj.), à la fin d’une phrase ou d’une période dont le
sens
est absolument fini, c’est-à-dire lorsque ce qui
’ailleurs c’est une méprise réelle de faire consister la plénitude du
sens
dans la plénitude grammaticale de la proposition,
proportionnées aux degrés réels d’affinité qui se trouvent entre les
sens
partiels d’une énonciation totale. Mais il est ce
e on ne pourroit pas les réduire à cette forme conjonctive : tous ces
sens
partiels concourent à la formation d’un sens tota
e conjonctive : tous ces sens partiels concourent à la formation d’un
sens
total & unique, dont il ne faut altérer l’uni
une liaison nécessaire, puisqu’on peut la retrancher sans altérer le
sens
de la proposition principale ; elle ne fait pas a
maniere que la suppression de la proposition incidente changeroit le
sens
de la principale, quelquefois jusqu’à la rendre f
qu’elles sont explicatives, si on peut les retrancher sans altérer le
sens
de la proposition principale ; & dans ce cas
d’une nécessité plus commune ; parce que quand on en aura compris le
sens
, la raison, & le fondement, on saura très-bie
la-fois, & qu’elle doit être proportionnée à la subordination des
sens
. Mais avant que de passer au second article, je t
n orale ou écrite, à la représentation trop scrupuleuse de l’unité du
sens
total, laquelle, après tout, se fait assez connoî
la netteté de l’énonciation exige que la subordination respective des
sens
partiels y soit rendue sensible, ce qui ne peut s
os & des caracteres qui les représentent. S’il n’y a donc dans un
sens
total que deux divisions subordonnées, il ne faut
& qu’il ne faut rompre que le moins qu’il est possible l’unité du
sens
total : le point avec une virgule doit distinguer
style coupé, si quelqu’une des propositions détachées qui forment le
sens
total, est divisée, par quelque cause que ce soit
séparer par un point & une virgule les propositions partielles du
sens
total. Exemple : Cette persuasion, sans l’évidenc
u point avec une virgule, lorsqu’il y a division & soudivision de
sens
partiels, doit encore décider de l’usage des deux
ic. ad Torquatum. 2°. Si après une proposition qui a par elle-même un
sens
complet, & dont le tour ne donne pas lieu d’a
omplete grammaticalement, & même indépendante des autres quant au
sens
, du-moins jusqu’à un certain point, elles doivent
s ; mais on l’emploie encore après toutes les propositions qui ont un
sens
absolument terminé, telle, par exemple, que la co
mbiné avec les différens degrés de relation qui se trouvent entre les
sens
partiels d’un ensemble, donne encore lieu d’emplo
tiere. En un mot, on le met à la fin de toutes les phrases qui ont un
sens
tout-à-fait indépendant de ce qui suit, ou du-moi
u point, & tombent par-là dans l’inconvénient de trop diviser des
sens
qui tiennent ensemble par des liens plus forts qu
ur. Au reste, en faisant dépendre la ponctuation de la proportion des
sens
partiels combinée avec celle des repos necessaire
ner plus de caracteres & plus de degrés dans la subordination des
sens
partiels, & peut-être l’expression écrite y g
merois autant croire que ce nom étoit relatif à la soudistinction des
sens
subalternes, telle que je l’ai présentée ci-devan
t, qu’à la position du caractere distinctif : car cette gradation des
sens
subordonnés à dû influer de bonne heure sur l’art
t leur médiation en mettant le point au haut du dernier mot, & le
sens
parfait en mettant le point au bas ; ce qui est c
elle M. de Valois a tâché de rappeller dans son Eusebe : mais pour le
sens
imparfait, il se sert de la virgule comme tous le
ns sa petite Grammaire latine, p. 273. destine le point à marquer les
sens
indépendans & absolus ; & il veut, si les
un principe faux sur l’usage du point interrogatif : c’est que si le
sens
va si loin que l’interrogation qui paroissoit au
p mieux l’importance de ces secours oculaires pour l’intelligence des
sens
écrits ; & il se plaint avec feu de l’inatten
e système fournit abondamment à toutes les distinctions possibles des
sens
, sur-tout en ajoutant aux six caracteres dont il
ais les Grammairiens font encore usage de ce terme positif dans autre
sens
, qui differe du sens primitif que l’on vient de v
font encore usage de ce terme positif dans autre sens, qui differe du
sens
primitif que l’on vient de voir en ce qu’il exclu
. Or il est évident que mien, tien, sien, &c. ne sont absolus, au
sens
des grammairiens allemans, que dans l’usage prése
e près les idiotismes pour en demêler les finesses & le véritable
sens
. C’est la conclusion que j’ai prétendu tirer de c
appliquée actuellement à un terme antécédent, dont elle restraint le
sens
général par l’idée nécessaire du rapport dont ell
éposition. Le terme antécédent est donc nécessairement un mot dont le
sens
, général par lui-même, est susceptible de différe
s, il est parti contre mon avis ; dans tous ces exemples, contre a un
sens
d’opposition : dans les suivans ce mot exprime un
Chapelain étoit que dedans, lorsqu’il terminoit une période & un
sens
, ainsi que dessous, dessus, dehors, demeurent tou
reille a jugé que ces monosyllabes termineroient mal la période ou le
sens
. Dehors . C’est la même chose de ce mot que du
and proche est suivi de de, c’est un adverbe général de lieu, dont le
sens
est déterminé par la préposition de, suivie de so
de joindre ; moyennant de moyenner ; pendant de pendre, pris dans le
sens
de durer ou de n’être par terminé, comme quand on
un procès pendant au parlement ; suivant du verbe suivre pris dans le
sens
d’obéir, comme quand on dit, je suivrai vos ordre
t bon d’observer que ces prépositions composées le sont dans un autre
sens
que celui dont j’ai parlé plus haut ; chacune d’e
ieurs mots semblables dans la même période, & que ce soit le même
sens
, le même ordre & la même suite de discours, a
e dans ses jugemens… J’ai dit quand c’est le même ordre & le même
sens
; car autrement on peut varier, & on doit le
ême proposition, avec des complémens de différente espece ou dans des
sens
différens, un même mot qui annonce vaguement quel
déterminé par le premier complément à prendre ce mot dans un certain
sens
, est choqué de le trouver tout de suite employé d
raisonnement, si l’on donnoit à un terme dans la conclusion, un autre
sens
qu’il n’a dans les prémisses ; d’ailleurs cette d
vaguement relatif à des personnes qui ne sont déterminées que par le
sens
du discours ; & c’est là le fondement de la r
angage grammatical, pour y signifier quelque chose de passé, selon le
sens
du mot latin praeteritus, qui n’est que francisé
qui sont venus après lui sont issus de lui. C’est à-peu-près dans ce
sens
que les Grammairiens entendent ce terme, quand il
pendant qu’il peut être de quelque utilité d’approfondir le véritable
sens
de l’observation alléguée par l’auteur de l’année
ases un peu considérables ; on a rempli sa tâche, qu nd on a suivi le
sens
général, & que ce que l’on a introduit n’y es
cette espece me paroît une pure périssologie, si elle ne fait rien au
sens
; si elle y fait, ce n’est plus une redondance, l
be que le régime. D’ailleurs la dénomination de conjonctif n’a pas le
sens
qu’on lui donne ici ; ce qui est joint à un autre
& l’on doit appeller conjonctif ce qui sert à joindre : c’est le
sens
que l’usage a donné à ce mot, d’après l’étymologi
ille, illa, ce n’est pas à dire pour cela qu’ils en aient conservé le
sens
& la nature ; toutes les langues prouvent en
videmment le même mot, non-seulement quant au matériel, mais quant au
sens
; c’est comme si l’on disoit un individu de l’esp
encore le même nom employé sans article, afin qu’il soit pris dans un
sens
indéterminé ou général, nul individu de l’espece
ogies de Ménage. Cette origine me paroît confirmer la nature & le
sens
du mot. II. Adjectifs réputés pronoms. La plûpart
l’espece nommée pris distributivement, communément avec rapport à un
sens
négatif. Exemples : Aucun contretems ne doit alt
e mot n’est pas usité au pluriel ; il l’étoit autrefois, mais dans le
sens
de quelqu’un. Autre pour les deux genres. Adje
nnés plus haut. Certain, certaine . Adjectif amphibologique dont le
sens
varie selon la maniere dont il est construit avec
les, certain philosophe a dit que toutes ces idées viennent par les
sens
; certains savantasses se croyent fort habiles po
ividus de l’espece nommée pris distributivement, avec le rapport à un
sens
affirmatif, au-contraire d’aucun, aucune ; mais i
maniere absolue en apparence, chacun se plaint de son état, & le
sens
indique qu’il s’agit de chacun homme. Chaque
e foi, une même loi, les mêmes moeurs. Après le nom il ne conserve du
sens
de l’indentité que ce qu’il en faut pour donner a
faut pour donner au nom une sorte d’énergie, & il se met dans ce
sens
après les pronoms comme après les noms. Exemples
ui s’emploie avant ou après les noms, & qui en conséquence a deux
sens
différens. Avant les noms il est collectif, il n’
choix, nulle intelligence, nul jugement : s’il s’emploie seul dans ce
sens
, il se rapporte à un nom énoncé auparavant, ou au
est tellement sous-entendu, qu’on pourroit l’y mettre sans changer le
sens
de la phrase. Après les noms cet adjectif désigne
les pronoms. L’abbé Regnier n’a considéré ce mot que dans le premier
sens
, & M. Restaut dans le second : tous deux le d
st d’un usage aussi universel que tout autre, sur-tout dans le second
sens
. Quelque pour les deux genres. Adjectif partit
la religion. Quelquefois quelque est qualificatif à-peu-près dans le
sens
de quel, comme quand on dit, quelque science que
que science que vous ayez. D’adjectif il devient adverbe dans le même
sens
, quand il se trouve avant un adjectif ou un adver
ant à des femmes. Dans cette phrase, quelqu’un a dit que, &c. le
sens
même indique d’une maniere non-équivoque que quel
e, ils sont tels ou elles sont telles que j’avois dit ; c’est ici le
sens
comparatif. III. Adverbes réputés pronoms. J’ai d
ité, & l’on pourroit même le prendre de undè employé dans le même
sens
par les Latins, témoin Cicéron même qui parle ain
eur nature en est la métaphysique : qui n’est pas métaphysicien en ce
sens
, n’est & ne peut être grammairien ; il ne sau
l suffit ici que l’on sente que ces expressions rentrent dans le même
sens
. Quant au fond de la doctrine qui nous est commun
on incidente qui le rend tel, mais toute addition qui en développe le
sens
, ou qui le détermine par quelque idée particulier
partie dont elle est la conclusion & le précis : si a ici le même
sens
que le mot latin etsi, ou notre mot françois quoi
t une extravagance inconcevable. Ce complément adverbial tombe sur le
sens
comparatif de l’adjectif plus grand. 4°. Ce, qui
f que l’analyse assigne à chacune de ces parties ; 3°. par rapport au
sens
particulier qui peut dépendre de telle ou telle d
rapports successifs qui fondent la liaison des mots est suivi dans un
sens
contraire, mais sans interruption dans les liaiso
e que l’amour-propre ne permet de le croire. 3°. Enfin par rapport au
sens
particulier qui peut dépendre de la disposition d
autres syllabes du même mot, que sur la phrase entiere par rapport au
sens
. Cette remarque est encore de M. Duclos ; & j
iel du mot par une addition faite au commencement, sans en changer le
sens
: prostesis apponit capiti. Voyez Metaplasme .
al & de coran, qui peut signifier lecture ; c’est-à-dire dans le
sens
des Musulmans, la lecture ou le livre par excelle
e se fait par une addition au matériel du mot sans changement dans le
sens
, parce que l’on ne doit pas regarder comme des ex
articule significative, qui altere en quelque maniere que ce soit, le
sens
du mot simple, comme amovible, comprendre, défair
du latin regimen, gouvernement : il est employé en Grammaire dans un
sens
figuré, dont on peut voir le fondement à l’articl
e fondement à l’article Gouverner . Il s’agit ici d’en déterminer le
sens
propre par rapport au langage grammatical. Quoiqu
e ; de sorte que chaque complément étant nécessaire à la plénitude du
sens
du mot qu’il modifie, les deux derniers constitue
oint d’équivoque, j’en conviens, parce qu’il ne s’y présente pas deux
sens
dont le choix soit incertain ; mais il y a obscur
choix soit incertain ; mais il y a obscurité, parce que le véritable
sens
ne s’y montre pas avec assez de netteté, à cause
dée, & il lui en coûte un effort désagreable pour démêler le vrai
sens
de la phrase. Je trouve une faute de cette espece
oyez Détermination . Il suit de-là qu’à prendre le mot régime dans le
sens
généralement adopté, il n’auroit jamais dû être e
le françois, l’italien, l’espagnol, &c. car le régime est dans ce
sens
la forme particuliere que doit prendre un complém
, ce seroit en effet l’anéantir, puisque ce seroit l’entendre dans un
sens
absolument inconnu jusqu’ici, & opposé d’aill
tre chose, dit-il, que le concours des mots pour les expressions d’un
sens
ou d’une pensée. Dans ce concours de mots il y en
mots de la phrase soient en régime, concourant tous à l’expression du
sens
, ils ne le sont pas néanmoins de la même maniere,
le. J’ajoute que l’idée d’un régime libre, à prendre la chose dans le
sens
même de l’auteur, est une idée absolument fausse,
ule des cas : il ne pouvoit donc plus admettre le régime dans le même
sens
que le faisoient avant lui la foule des grammatis
à un terme conséquent déterminé, alors ce mot seul ne présente qu’un
sens
suspendu & incomplet, lequel ne satisfait l’e
ticle 1. Il y a des mots de plusieurs especes qui sont relatifs en ce
sens
, savoir des noms, des adjectifs, des verbes, des
be est employé sans sujet, la forme est passive si l’on veut, mais le
sens
est actif & non passif ; on n’indique aucun s
u nominatif, je conviens qu’il suppose alors une voix active qui a le
sens
relatif, & qui auroit pour complément objecti
ur où peuvent être tombés des écrivains qui n’ont pas bien compris le
sens
de l’usage primitif. L’observation de ce savant c
de que cette addition étoit chez eux un tour autorisé pour énoncer le
sens
ampliatif : s’ils ont dit venire veniet, ou selon
elatifs, puisqu’on en trouve quelques-uns qui étant seuls n’ont qu’un
sens
suspendu, & qui exigent nécessairement l’addi
xigent nécessairement l’addition d’un complément pour la plénitude du
sens
. Convenienter naturae (conformément à la nature)
précautions. Il. Les Grammairiens distinguent encore dans les mots le
sens
absolu & le sens relatif. Cette distinction n
Grammairiens distinguent encore dans les mots le sens absolu & le
sens
relatif. Cette distinction ne peut tomber que sur
ls sont quelquefois employés sans complément, & par conséquent le
sens
en est envisagé indépendamment de toute applicati
ne peut aimer sans aimer un objet déterminé, est employé ici dans le
sens
relatif, puisque le sens en est completté par l’e
un objet déterminé, est employé ici dans le sens relatif, puisque le
sens
en est completté par l’expression de l’objet qui
on de l’objet qui est le terme conséquent du rapport renfermé dans le
sens
de ce verbe ; mais si je dis, Aimez, & faite
s après cela tout ce qu’il vous plaît, le verbe aimez est ici dans un
sens
absolu, parce que l’on fait abstraction de tout t
endue de l’amour que je dois à mon pere ; le premier pere est dans un
sens
absolu ; le second a un sens relatif ; car mon pe
à mon pere ; le premier pere est dans un sens absolu ; le second a un
sens
relatif ; car mon pere, c’est le pere de moi. Une
car mon pere, c’est le pere de moi. Une seule chose est nécessaire ;
sens
absolu : la patience est nécessaire au sage : sen
e est nécessaire ; sens absolu : la patience est nécessaire au sage :
sens
relatif. Un mot employé relativement ; sens absol
est nécessaire au sage : sens relatif. Un mot employé relativement ;
sens
absolu : un mot choisi relativement à quelques vu
; sens absolu : un mot choisi relativement à quelques vues secretes ;
sens
relatif. Vous marcherez devant moi ; sens relatif
à quelques vues secretes ; sens relatif. Vous marcherez devant moi ;
sens
relatif : vous marcherez devant, & moi derrie
vant moi ; sens relatif : vous marcherez devant, & moi derriere ;
sens
absolu. Le mot relatif étant employé ici avec la
esprit n’a besoin que des mots qui y sont énoncés pour en entendre le
sens
, nous disons que c’est-là une proposition absolue
ous disons que c’est-là une proposition absolue ou complete. Quand le
sens
d’une proposition met l’esprit dans la situation
proposition met l’esprit dans la situation d’exiger ou de supposer le
sens
d’une autre proposition, nous disons que ces prop
ue des mots qui sont énoncés dans une proposition pour en entendre le
sens
, il faut dire qu’elle est absolue : il faut dire
dire au contraire qu’elle est relative, lorsque, pour en entendre le
sens
, on a besoin d’autres mots que de ceux qui y sont
ait une proposition incidente qui est absolue, puisque l’on entend le
sens
de quae tibi est facundia, sans qu’il soit nécess
rence, est une proposition relative, puisqu’on ne peut en entendre le
sens
, si l’on n’y ajoûte le verbe alloqui, & la pr
que quae tibi est facundia, est une proposition relative, puisque le
sens
en est tel, qu’il met l’esprit dans la situation
le sens en est tel, qu’il met l’esprit dans la situation d’exiger le
sens
d’une autre proposition ; & que paucis te vol
n ; & que paucis te volo, est une proposition absolue, puisque le
sens
en est entendu indépendamment de toute autre prop
osition, & que l’esprit n’exige rien au-delà pour la plénitude du
sens
de celle-ci. La définition que donne ce grammairi
hoses à contre-sens. Comme une proposition relative est celle dont le
sens
exige ou suppose le sens d’une autre proposition
e une proposition relative est celle dont le sens exige ou suppose le
sens
d’une autre proposition ; il falloit dire qu’une
sition ; il falloit dire qu’une proposition absolue est celle dont le
sens
n’exige ni ne suppose le sens d’aucune autre prop
e proposition absolue est celle dont le sens n’exige ni ne suppose le
sens
d’aucune autre proposition. 2°. Comme une proposi
atical, puisque le mot relatif ne seroit pas employé ici dans le même
sens
qu’on l’a vu ci-devant. 3°. Chez les Logiciens, q
nt des verbes doublement relatifs, & par le matériel & par le
sens
: par exemple, dans bellum Pompeïus confecit, le
re, à cause de la concordance ; & il sera relatif à bellum par le
sens
, à cause du régime du complément. Je n’insisterai
e le pléonasme, que parce que le traducteur n’avoit pas saisi le vrai
sens
de l’hébreu, ni connu la nature intrinseque du pr
fication propre des mots est essentillement une : la multiplicité des
sens
propres seroit directement contraire au but de la
cédens, soit que les phrases soient positives, soit qu’elles aient le
sens
interrogatif ; & si elles sont interrogatives
que le nom homo, suffisamment désigné par le genre de is & par le
sens
? Cujas veut dire ex quâ regione ou gente oriund
x quâ causâ ou ex quâ origine ou ex quo principio ; quò a par fois le
sens
de ad quem finem : alors il est également aisé de
ntécédens. Quidni, quin & quominùs ont encore à-peu-près le même
sens
que quare, mais avec une négation de plus ; ainsi
; au lieu de supposer, comme on a coutume de faire, qu’il a tantôt un
sens
& tantôt un autre, parce qu’on ne fait attent
loit 50000. Nos monnoies frappées à Rheims sont marquées d’une S.
SENS
Sens (Grammaire) SENS, s. m. (Gramm.)
Nos monnoies frappées à Rheims sont marquées d’une S. SENS
Sens
(Grammaire) SENS, s. m. (Gramm.) ce mot est s
à Rheims sont marquées d’une S. SENS Sens (Grammaire)
SENS
, s. m. (Gramm.) ce mot est souvent synonyme de si
on & acception, & je passerai ensuite au détail des différens
sens
que le grammairien peut envisager dans les mots o
primitive est toujours l’objet immédiat des diverses acceptions. 1.
Sens
propre, sens figuré. Il n’en est pas ainsi à l’ég
t toujours l’objet immédiat des diverses acceptions. 1. Sens propre,
sens
figuré. Il n’en est pas ainsi à l’égard des diffé
ns propre, sens figuré. Il n’en est pas ainsi à l’égard des différens
sens
dont un mot est susceptible : la signification pr
nent d’être détaillées ; on dit alors que le mot est employé dans le
sens
propre, comme quand on dit, le feu brûle, la lumi
ion primitive sans aucune altération, c’est pourquoi ils sont dans le
sens
propre. « Mais, dit M. du Marsais, Trop. Part. I
Marsais, Trop. Part. I. art. vj. quand un mot est pris dans un autre
sens
, il paroît alors, pour ainsi dire, sous une forme
dire celle qu’il a eue d’abord : alors on dit que ce mot est dans un
sens
figuré, quel que puisse être le nom que l’on donn
apport les unes aux autres, est la source & le principe de divers
sens
figurés que l’on donne aux mots. Les objets qui f
être point de mot, dit-il ailleurs, §. 4. qui ne se prenne en quelque
sens
figuré, c’est-à-dire, éloigné de sa signification
dans le discours, sont ceux qui sont pris le plus fréquemment dans un
sens
figuré, & qui ont un plus grand nombre de ces
s un sens figuré, & qui ont un plus grand nombre de ces sortes de
sens
: tels sont corps, ame, tête, couleur, avoir, fai
ir, faire, &c. Un mot ne conserve pas dans la traduction tous les
sens
figurés qu’il a dans la langue originale : chaque
n’ont point assez remarqué ces différences, je veux dire, les divers
sens
que l’on donne par figure à un même mot dans une
entendre ma pensée par cet exemple. Porter se rend en latin dans le
sens
propre par ferre : mais quand nous disons porter
ere porter, tout seul & séparé des autres mots qui lui donnent un
sens
figuré, on manqueroit d’exactitude dans les dicti
retenez vos larmes, retenez votre colere, c’est que pour exprimer ce
sens
, nous avons recours à une métaphore prise de l’ac
tionnaires, on doit traduire littéralement, afin de faire entendre le
sens
figuré qui est en usage dans cette langue à l’éga
magination des auteurs latins : qu’ensuite ils ajoutassent les divers
sens
figurés que les latins donnoient à ce mot ; mais
l arrive qu’un mot joint à un autre, forme une expression figurée, un
sens
, une pensée que nous rendons en notre langue par
vare ait signifié en latin, perdre ; ni later, tems ou peine ». II.
Sens
déterminé, sens indéterminé. Quoique chaque mot a
é en latin, perdre ; ni later, tems ou peine ». II. Sens déterminé,
sens
indéterminé. Quoique chaque mot ait nécessairemen
n fixe, & une acception déterminée, il il peut néanmoins avoir un
sens
indéterminé, en ce qu’il peut encore laisser dans
sous une acception formelle & déterminative, y conserve encore un
sens
indéterminé, parce que la détermination individue
ir entendu ces deux propositions, ne leur viendroit d’ailleurs que du
sens
même du mot homme. Mais si l’on dit, les Cartesie
la détermination individuelle des hommes dont il y est question ; le
sens
en est totalement déterminé. III. Sens actif, se
s dont il y est question ; le sens en est totalement déterminé. III.
Sens
actif, sens passif. Un mot est employé dans un se
est question ; le sens en est totalement déterminé. III. Sens actif,
sens
passif. Un mot est employé dans un sens actif, qu
déterminé. III. Sens actif, sens passif. Un mot est employé dans un
sens
actif, quand le sujet auquel il se rapporte, est
e le principe de l’action énoncée par ce mot ; il est employé dans le
sens
passif, quand le sujet auquel il a rapport, est c
ot énonce : par exemple les mots aide & secours sont pris dans un
sens
actif, quand on dit, mon aide , ou mon secours vo
e vous donnerois, vous est inutile : mais ces mêmes mots sont dans un
sens
passif, si l’on dit, accourez à mon aide, venez à
’il tache ses hardes, est une phrase où les deux mots se gâte, ont le
sens
actif, parce que l’enfant auquel ils se rapporten
tte robe se gate , est une autre phrase où les deux mêmes mots ont le
sens
passif, parce que la robe à laquelle ils ont rapp
, d’accord entr’eux pour le fond de la pensée, ne le sont pas pour le
sens
d’immemoris : se doit-il prendre dans un sens act
ne le sont pas pour le sens d’immemoris : se doit-il prendre dans un
sens
actif, ou dans un sens passif ? Made. Dacier dit
sens d’immemoris : se doit-il prendre dans un sens actif, ou dans un
sens
passif ? Made. Dacier dit que ce mot peut être ex
cation, quand immemor veut dire celui qui oublie, il est pris dans un
sens
actif ; aulieu que quand il signifie ce qui est o
ctif ; aulieu que quand il signifie ce qui est oublié, il est dans un
sens
passif, du moins par rapport à notre maniere de t
yez M. du Marsais, Trop. part. III. art. iij.) Ciceron a dit, dans le
sens
actif, adeonè immemor rerum à me gestarum esse vi
me gestarum esse videor ; & Tacite a dit bien décidément dans le
sens
passif, immemor beneficium. C’est la même chose d
um. C’est la même chose du mot opposé memor. Plaute l’emploie dans le
sens
actif, quand il dit fac sis promissi memor ; (Ps
& memorem mones, (Capt.) au contraire, Horace l’emploie dans le
sens
passif, lorsqu’il dit : Impressit memorem dente
abris notam. I. Od. 13. M. du Marsais, (Loc. cit.) tire de ce double
sens
de ces mots, une conséquence que je ne crois poin
que je ne crois point juste ; c’est qu’en latin ils seroient dans un
sens
neutre. Il me semble que cet habile grammairien o
e peut pas dire qu’un mot qui peut se prendre alternativement dans un
sens
actif & dans un sens passif, ait un sens neut
qui peut se prendre alternativement dans un sens actif & dans un
sens
passif, ait un sens neutre, de même qu’on ne peut
alternativement dans un sens actif & dans un sens passif, ait un
sens
neutre, de même qu’on ne peut pas dire qu’un nom
soit du genre neutre. Il faut dire que dans telle phrase, le mot a un
sens
actif ; dans telle antre, un sens passif, & q
que dans telle phrase, le mot a un sens actif ; dans telle antre, un
sens
passif, & qu’en lui-même il est susceptible d
tre, un sens passif, & qu’en lui-même il est susceptible des deux
sens
, (utriusque & non pas neutrius.) C’est peut-ê
& non pas neutrius.) C’est peut-être alors qu’il faut dire que le
sens
en est par lui-même indéterminé, & qu’il devi
par l’usage que l’on en sait. D’après les notions que j’ai données du
sens
actif & du sens passif, si l’on vouloit recon
en sait. D’après les notions que j’ai données du sens actif & du
sens
passif, si l’on vouloit reconnoître un sens neutr
es du sens actif & du sens passif, si l’on vouloit reconnoître un
sens
neutre, il faudroit l’attribuer à un mot essentie
qui a jetté M. du Marsais dans cette méprise, c’est qu’il a confondu
sens
& signification ; ce qui est pourtant fort di
des circonstances des phrases : au lieu que les mots susceptibles du
sens
actif, ou du sens passif, ne le sont qu’en vertu
des phrases : au lieu que les mots susceptibles du sens actif, ou du
sens
passif, ne le sont qu’en vertu des circonstances
ces de la phrase, hors de-là, ils sont indéterminés à cet égard. IV.
Sens
absolu, sens relatif. J’en ai parlé ailleurs, &am
ase, hors de-là, ils sont indéterminés à cet égard. IV. Sens absolu,
sens
relatif. J’en ai parlé ailleurs, & je n’ai ri
urs, & je n’ai rien à en dire de plus. V. Relatif , art. II. V.
Sens
collectif, sens distributif. Ceci ne peut regarde
ai rien à en dire de plus. V. Relatif , art. II. V. Sens collectif,
sens
distributif. Ceci ne peut regarder que les mots p
onc à l’égard des mots pris dans une acception universelle, qu’il y a
sens
collectif, ou sens distributif. Ils sont dans un
ots pris dans une acception universelle, qu’il y a sens collectif, ou
sens
distributif. Ils sont dans un sens collectif, qua
elle, qu’il y a sens collectif, ou sens distributif. Ils sont dans un
sens
collectif, quand ils énoncent la totalité des ind
totalité des individus, simplement comme totalité : ils sont dans un
sens
distributif, quand on y envisage chacun des indiv
lement en matiere de foi, le nom évêques y est pris seulement dans le
sens
collectif, parce que la proposition n’est vraie q
iscopal, & non pas de chaque évêque en particulier, ce qui est le
sens
distributif. Lorsque l’universalité est morale, i
stributif. Lorsque l’universalité est morale, il n’y a de même que le
sens
collectif qui puisse être regardé comme vrai ; le
de même que le sens collectif qui puisse être regardé comme vrai ; le
sens
distributif y est nécessairement faux à cause des
oposition, tout vieillard loue le tems passé, il n’y a de vrai que le
sens
collectif, parce que cela est assez généralement
llectif, parce que cela est assez généralement vrai, ut plurimùm ; le
sens
distributif en est faux, parce qu’il se trouve de
lle n’indique pas individuellement la totalité, il y a vérité dans le
sens
collectif & dans le sens distributif, parce q
ement la totalité, il y a vérité dans le sens collectif & dans le
sens
distributif, parce que l’énoncé est vrai de tous
ous & de chacun des individus ; comme tout homme est mortel. VI.
Sens
composé, sens divisé. Je vais transcrire ici ce q
hacun des individus ; comme tout homme est mortel. VI. Sens composé,
sens
divisé. Je vais transcrire ici ce qu’en a dit M.
mes, les aveugles, les boiteux, se prennent en cette occasion dans le
sens
divisé ; c’est-à-dire, que ce mot aveugles se dit
aveuglement ; car les aveugles, en tant qu’aveugles (ce qui seroit le
sens
composé), ne voyent pas. L’évangile, Mat. xxvj. 6
certain Simon appellé le lépreux, parce qu’il l’avoit été ; c’est le
sens
divisé. Ainsi quand S. Paul a dit, I. Cor. vj. 9.
ont point dans le royaume des cieux, il a parlé des idolatres dans le
sens
composé, c’est-à-dire, de ceux qui demeureront da
nt qu’idolâtres, n’entreront pas dans le royaume des cieux ; c’est le
sens
composé : mais les idolâtres qui auront quitté l’
auront fait pénitence, entreront dans le royaume des cieux ; c’est le
sens
divisé. Apelle ayant exposé, selon sa coutume, un
la seul qu’il est cordonnier : en tant que cordonnier, (ce qui est le
sens
composé), il juge si un soulier est bien fait &am
er, il est juge compétent sur d’autres points ; il juge alors dans le
sens
divisé, par rapport à son métier de cordonnier. O
blica causa, rex que patrem vicit. Ces dernieres paroles sont dans un
sens
divisé. Agamemnon se regardant comme roi, étouffe
nt comme roi, étouffe les sentimens qu’il ressent comme pere. Dans le
sens
composé, un mot conserve sa signification à tous
à tous égards, & cette signification entre dans la composition du
sens
de toute la phrase : au lieu que dans le sens div
dans la composition du sens de toute la phrase : au lieu que dans le
sens
divisé, ce n’est qu’en un certain sens, & ave
a phrase : au lieu que dans le sens divisé, ce n’est qu’en un certain
sens
, & avec restriction, qu’un mot conserve son a
restriction, qu’un mot conserve son ancienne signification ». VII.
Sens
littéral, sens spirituel. C’est encore M. du Mars
u’un mot conserve son ancienne signification ». VII. Sens littéral,
sens
spirituel. C’est encore M. du Marsais qui va parl
ituel. C’est encore M. du Marsais qui va parler. Ibid. art. ix. « Le
sens
littéral est celui que les mots excitent d’abord
ent d’abord dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le
sens
qui se présente naturellement à l’esprit. Entendr
tera sonat ; Aug. Gen. ad. litt. lib. VIII. c. ij. tom. III. C’est le
sens
que les paroles signifient immédiatement, is quem
les signifient immédiatement, is quem verba immediatè significant. Le
sens
spirituel est celui que le sens littéral renferme
quem verba immediatè significant. Le sens spirituel est celui que le
sens
littéral renferme ; il est enté, pour ainsi dire,
que le sens littéral renferme ; il est enté, pour ainsi dire, sur le
sens
littéral ; c’est celui que les choses signifiées
, sur le sens littéral ; c’est celui que les choses signifiées par le
sens
littéral font naître dans l’esprit. Ainsi dans le
es paraboles, dans les fables, dans les allégories, il y a d’abord un
sens
littéral : on dit, par exemple, qu’un loup &
quelquefois opprimés par ceux qui sont plus puissans : & voilà le
sens
spirituel, qui est toujours fondé sur le sens lit
issans : & voilà le sens spirituel, qui est toujours fondé sur le
sens
littéral ». §. 1. Division du Sens littéral.
, qui est toujours fondé sur le sens littéral ». §. 1. Division du
Sens
littéral. « Le sens littéral est donc de deux so
ndé sur le sens littéral ». §. 1. Division du Sens littéral. « Le
sens
littéral est donc de deux sortes. 1. Il y a un se
s littéral. « Le sens littéral est donc de deux sortes. 1. Il y a un
sens
littéral rigoureux ; c’est le sens propre d’un mo
donc de deux sortes. 1. Il y a un sens littéral rigoureux ; c’est le
sens
propre d’un mot, c’est la lettre prise à la rigue
c’est la lettre prise à la rigueur, strictè. 2. La seconde espece de
sens
littéral, c’est celui que les expressions figurée
rellement à l’esprit de ceux qui entendent bien une langue ; c’est un
sens
littéral figuré : par exemple, quand on dit d’un
propres ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le
sens
propre, & de la même maniere qu’on dit semer
maniere qu’on dit semer du blé : mais ce mot ne laisse pas d’avoir un
sens
littéral, qui est un sens figuré qui se présente
blé : mais ce mot ne laisse pas d’avoir un sens littéral, qui est un
sens
figuré qui se présente naturellement à l’esprit.
lus, littera occidit, spiritus autem vivificat. Il faut s’attacher au
sens
que les mots excitent naturellement dans notre es
nous sommes dans l’état tranquille de la raison : voilà le véritable
sens
littéral figuré ; c’est celui-là qu’il faut donne
t tourne quelquefois la tête, n’est pas propre pour le ciel ; le vrai
sens
que ces paroles présentent naturellement à l’espr
conduite ni de doctrine, s’ils veulent être sauvés : c’est donc là un
sens
littéral figuré. Il en est de même des autres pas
métaphoriques & figurées ; ce ne seroit pas leur donner leur vrai
sens
, que de les entendre selon le sens littéral pris
e seroit pas leur donner leur vrai sens, que de les entendre selon le
sens
littéral pris à la rigueur ; elles doivent être e
à la rigueur ; elles doivent être entendues selon la seconde sorte de
sens
littéral, qui réduit toutes ces façons de parler
s ces façons de parler figurées à leur juste valeur, c’est-à-dire, au
sens
qu’elles avoient dans l’esprit de celui qui a par
parler usitée en notre langue, & personne n’est assez dépourvu de
sens
pour prendre ces paroles à la rigueur de la lettr
ueur de la lettre. . . . Il y a souvent dans le langage des hommes un
sens
littéral qui est caché, & que les circonstanc
découvrent : ainsi il arrive souvent que la même proposition a un tel
sens
dans la bouche ou dans les écrits d’un certain ho
ouvrages d’un autre homme ; mais il ne faut pas légerement donner des
sens
désavantageux aux paroles de ceux qui ne pensent
roles de ceux qui ne pensent pas en tout comme nous ; il faut que ces
sens
cachés soient si facilement développés par les ci
cerement que nous les détestons. Au reste, je viens d’observer que le
sens
littéral figuré est celui que les paroles exciten
rée est autorisée par l’usage : ainsi pour bien entendre le véritable
sens
littéral d’un auteur, il ne suffit pas d’entendre
au dabis mihi poenas de Properce. Il n’est pas possible d’entendre le
sens
littéral de l’Ecriture sainte, si l’on n’a aucune
la rigueur de la lettre, ils rendent les mots & non le véritable
sens
. De-là vient qu’il y a, par exemple, dans les pse
ce que Dieu dit, ou veut qui serve de nourriture. C’est dans ce même
sens
que Jesus-Christ a cité ce passage : le démon lui
tout ce que Dieu dit qui servira de nourriture. Mat. iv. 4. Voilà le
sens
littéral ; celui qu’on donne communément à ces pa
s littéral ; celui qu’on donne communément à ces paroles, n’est qu’un
sens
moral ». §. 2. Division du sens spirituel. « Le
mmunément à ces paroles, n’est qu’un sens moral ». §. 2. Division du
sens
spirituel. « Le sens spirituel est aussi de plus
s, n’est qu’un sens moral ». §. 2. Division du sens spirituel. « Le
sens
spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1. Le s
spirituel. « Le sens spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1. Le
sens
moral. 2. Le sens allégorique ». 3. Le sens an
ns spirituel est aussi de plusieurs sortes. 1. Le sens moral. 2. Le
sens
allégorique ». 3. Le sens anagogique. 1. Sens
usieurs sortes. 1. Le sens moral. 2. Le sens allégorique ». 3. Le
sens
anagogique. 1. Sens moral. « Le sens moral est
sens moral. 2. Le sens allégorique ». 3. Le sens anagogique. 1.
Sens
moral. « Le sens moral est une interprétation se
e sens allégorique ». 3. Le sens anagogique. 1. Sens moral. « Le
sens
moral est une interprétation selon laquelle on ti
elon laquelle on tire quelque instruction pour les moeurs. On tire un
sens
moral des histoires, des sables, &c. Il n’y a
tirées du texte comme une conséquence est tirée de son principe. 2.
Sens
allégorique. Le sens allégorique se tire d’un dis
e une conséquence est tirée de son principe. 2. Sens allégorique. Le
sens
allégorique se tire d’un discours, qui, à le pren
Le sens allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son
sens
propre, signifie toute autre chose : c’est une hi
n envelopperent les absurdités sous le voile des allégories & des
sens
figurés, auxquels les premiers auteurs de ces fab
vers : les auteurs de ces ouvrages ont prétendu qu’on leur donnât un
sens
allégorique ; mais dans les histoires, & dans
C’est ainsi qu’on rapporte tout aux idées dont on est préoccupé. Les
sens
allégoriques ont été autrefois fort à la mode, &a
re tout entier en allégories. On aime mieux aujourd’hui la réalité du
sens
littéral. Les explications mystiques de l’Ecritur
or. lib. II. quaest. 13. pag. 171. & le livre intitulé, Traité du
sens
littéral & du sens mystique, selon la doctrin
. pag. 171. & le livre intitulé, Traité du sens littéral & du
sens
mystique, selon la doctrine des peres. 3. Sens a
ens littéral & du sens mystique, selon la doctrine des peres. 3.
Sens
anagogique. Le sens anagogique n’est guere en usa
u sens mystique, selon la doctrine des peres. 3. Sens anagogique. Le
sens
anagogique n’est guere en usage que lorsqu’il s’a
ens anagogique n’est guere en usage que lorsqu’il s’agit de différens
sens
de l’Ecriture-sainte. Ce mot anagogique vient du
us, en-haut, ἀγωγὴ veut dire conduite ; de ἄγω, je conduis : ainsi le
sens
anagogique de l’Ecriture-sainte est un sens mysti
γω, je conduis : ainsi le sens anagogique de l’Ecriture-sainte est un
sens
mystique qui éleve l’esprit aux objets célestes &
divins de la vie éternelle dont les saints jouissent dans le ciel. Le
sens
littéral est le fondement des autres sens de l’Ec
jouissent dans le ciel. Le sens littéral est le fondement des autres
sens
de l’Ecriture-sainte. Si les explications qu’on e
. Si les explications qu’on en donne ont rapport aux moeurs, c’est le
sens
moral. Si les explications des passages de l’anci
les mysteres de notre religion par analogie ou ressemblance, c’est le
sens
allégorique ; ainsi le sacrifice de l’agneau pasc
glise triomphante & la vie des bienheureux dans le ciel, c’est le
sens
anagogique ; c’est ainsi que le sabbat des Juifs
regardé comme l’image du repos éternel des bienheureux. Ces différens
sens
qui ne sont point le sens littéral, ni le sens mo
epos éternel des bienheureux. Ces différens sens qui ne sont point le
sens
littéral, ni le sens moral, s’appellent aussi en
heureux. Ces différens sens qui ne sont point le sens littéral, ni le
sens
moral, s’appellent aussi en général Sens tropolo
int le sens littéral, ni le sens moral, s’appellent aussi en général
Sens
tropologique, c’est-à-dire sens figuré. Mais, com
moral, s’appellent aussi en général Sens tropologique, c’est-à-dire
sens
figuré. Mais, comme je l’ai déja remarqué, il fau
ens figuré. Mais, comme je l’ai déja remarqué, il faut suivre dans le
sens
allégorique & dans le sens anagogique ce que
déja remarqué, il faut suivre dans le sens allégorique & dans le
sens
anagogique ce que la révélation nous en apprend,
ation nous en apprend, & s’appliquer sur-tout à l’intelligence du
sens
littéral, qui est la regle infaillible de ce que
e que nous de vons croire & pratiquer pour être sauvés ». VIII.
Sens
adapté. C’est encore M. du Marsais qui va nous in
iere qui convient au sujet dont on veut parler, mais qui n’est pas le
sens
naturel & littéral de l’auteur dont on les em
dont on les emprunte ; c’est ce qu’on appelle sensus accommodatitius,
sens
adapté. Dans les panégyriques des saints & da
raisons funebres, le texte du discours est pris ordinairement dans le
sens
dont nous parlons. M. Fléchier, dans son oraison
ont comme passés en proverbes, & auxquels on donne communément un
sens
détourné, qui n’est pas précisément le même sens
donne communément un sens détourné, qui n’est pas précisément le même
sens
que celui qu’ils ont dans l’auteur d’où ils sont
ion & une surprise dans le texte, & l’on cite le vers dans un
sens
absolu. 2. On dit d’un homme qui parle avec empha
es enflées & des mots d’un pié & demi. Cependant ce vers a un
sens
tout contraire dans Horace, Art poët. 97. La trag
e suis point exempt des foiblesses de l’humanité ; ce n’est pas là le
sens
de Térence. Chrémès, touché de l’affliction où il
une fausse érudition : mais il y auroit du rigorisme à condamner tout
sens
adapté. Il y a bien de la différence entre rappor
ouve, ou simplement comme des paroles connues, auxquelles on donne un
sens
nouveau qui convient au sujet dont on veut parler
sujet dont on veut parler : dans le premier cas, il faut conserver le
sens
de l’auteur ; mais dans le second cas, les passag
l’auteur ; mais dans le second cas, les passages auxquels on donne un
sens
différent de celui qu’ils ont dans leur auteur, s
e une sorte de jeu dont il est souvent permis de faire usage ». IX.
Sens
louche, Sens équivoque. Le sens louche naît plutô
e jeu dont il est souvent permis de faire usage ». IX. Sens louche,
Sens
équivoque. Le sens louche naît plutôt de la dispo
ouvent permis de faire usage ». IX. Sens louche, Sens équivoque. Le
sens
louche naît plutôt de la disposition particuliere
hrase qui devroit être appellée louche, si l’on vouloit s’en tenir au
sens
littéral de la métaphore : « car, dit M. du Mar
pour cela, mais seulement incertains à l’égard des autres, de même le
sens
louche ne peut pas être regardé proprement comme
eux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom de
sens
louche à celui qui résulte d’une disposition louc
que donné d’abord au signe. Voici un exemple de construction & de
sens
louche, pris par M. du Marsais, dans cette chanso
ffet la qualification de louche sur la construction plutôt que sur le
sens
de la phrase, conformément à ce que j’ai remarqué
une faute, parce que la lecture de toute la période fait entendre le
sens
, & ne permet d’en douter ; mais toujours ils
u’en matiere de langage il s’agit de la clarté de l’expression ». Le
sens
louche naît donc de l’incertitude de la relation
un des mots qui composent la phrase. Mais que faut-il entendre par un
sens
équivoque, & quelle en est l’origine ? Car ce
ues, quoique M. du Marsais semble les avoir confondues (loc. cit.) Le
sens
équivoque me paroît venir sur-tout de l’indétermi
& l’autre comme également méprisables : en un mot, elle a le même
sens
que celle-ci. L’amour n’est qu’un plaisir, l’hon
, & non pas une amphibologie ; & l’académie a exprimé le vrai
sens
de l’auteur, quand elle a dit : L’amour n’est qu
gie est dans une phrase qui peut également servir à énoncer plusieurs
sens
différens, & que rien de ce qui la constitue,
l’autre : le contre-sens est dans une phrase qui ne peut avoir qu’un
sens
, mais qui auroit dû être construite de maniere à
s lequel la signification primitive est envisagée dans une phrase. Le
sens
est une autre signification différente de la prim
utres qui constituent la phrase. C’est pourquoi l’on dit également le
sens
d’un mot, & le sens d’une phrase ; au lieu qu
phrase. C’est pourquoi l’on dit également le sens d’un mot, & le
sens
d’une phrase ; au lieu qu’on ne dit pas de même l
vec la même signification, ne laisse pas très-souvent de recevoir des
sens
fort différens, selon qu’il est employé au nombre
210. Le nom de solécisme, dans son origine, fut donc employé dans un
sens
général, pour désigner toute espece de faute cont
osition subjonctive, mode subjonctif ; c’est sur-tout dans ce dernier
sens
que ce terme est propre au langage grammatical, p
s verbes qui y ont des fonctions analogues sont employés dans le même
sens
; par conséquent, je ferois & j’aurois fait s
l’on trouve de tels mots employés seuls dans la phrase & avec un
sens
direct en apparence, ce n’est point immédiatement
f du verbe principal esto ; je supplée esto à l’impératif, à cause du
sens
impératif de la phrase, & le sujet de ce verb
ent tout préparé. Mais, dira-t-on, ces supplémens font disparoître le
sens
impératif que la forme usuelle montre nettement ;
hrase. Il me semble au contraire, que c’est marquer bien nettement le
sens
impératif, que de dire je veux, je desire, je con
la forme de la phrase, c’est le tour elliptique qui avertit alors du
sens
impératif ; & il n’est point attaché à la for
de mots superflus qui la rendroient lâche. Il en est de même pour le
sens
optatif de la phrase en question ; & l’ellips
om abstractif, voyez Nom . C’est un véritable nom substantif, dans le
sens
que j’ai donné à ce mot, & c’est la différenc
éposition al qui veut dire super ; c’est ainsi qu’il faut entendre le
sens
de ce passage (ps. cxvij. 8. 9.) ; bonum est conf
ui seroit apparemment impossible, s’il étoit naturellement destiné au
sens
comparatif. Quand Ciceron par exemple écrit à sa
décomposer de cette maniere, où il ne reste pas la moindre trace d’un
sens
relatif : equidem tu es miserrima ; sed ego sum m
e vous. Cette explication là même nous met sur les voies du véritable
sens
de la forme qu’on a nommée superlative ; c’est un
e la forme qu’on a nommée superlative ; c’est une simple extension du
sens
primitif & fondamental enoncé par la forme po
donc volontiers que l’adjectif, ou l’adverbe, est pris alors dans un
sens
ampliatif, plutôt que dans un sens superlatif, pa
l’adverbe, est pris alors dans un sens ampliatif, plutôt que dans un
sens
superlatif, parce que cette derniere dénomination
aux progrès de la raison, que l’erreur même. Que ce soit en effet ce
sens
ampliatif qui caractérise la forme particuliere d
de l’Ecriture, & il est utile d’en être prévenu pour en saisir le
sens
, malum est, malum est, dicit omnis emptor, (Prov.
hementissimè, &c. 2°. L’idée de cette répétition pour désigner le
sens
ampliatif, & celle sur-tout de la triple répé
res exemples, démontre assez que l’usage de cette langue attachoit un
sens
véritablement ampliatif, sur-tout à la triple rép
envoie avec lui. 4°. Cet usage de répéter le mot pour en amplifier le
sens
, n’étoit pas ignoré des Grecs, non qu’ils le répé
ils paroissent l’avoir emprunté ; mais il n’a dans leur langue que le
sens
ampliatif que nous rendons par très : sapiente, s
lin, & sapientissimâ pour le féminin, très-sage. Jamais il n’a le
sens
comparatif que nous exprimons par plus précédé d’
uve assez clairement que le superlatif latin n’avoit, de même, que le
sens
ampliatif, & nullement le comparatif. Il est
ouer, que les Allemands ont un superlatif qui n’a au-contraire que le
sens
comparatif, & nullement le sens ampliatif : i
latif qui n’a au-contraire que le sens comparatif, & nullement le
sens
ampliatif : ils disent au positif, weiss, sage ;
disent weissest, le plus sage ; s’ils veulent donner à l’adjectif le
sens
ampliatif, ils emploient l’adverbe sehr, qui répo
deux manieres ne prouve pas moins que l’autre la différence réelle du
sens
ampliatif, & du sens superlatif proprement di
as moins que l’autre la différence réelle du sens ampliatif, & du
sens
superlatif proprement dit, & par conséquent l
nnoître bien positivement la différence & la distinction des deux
sens
; mais où les a conduits l’homonymie de leur déno
tous deux sont au superlatif, ce qui est assigner à tous deux le même
sens
, & les donner pour d’exacts correspondans l’u
e la lumiere sur le système des degrés, il faut d’abord distinguer le
sens
graduel de la forme particuliere qui l’exprime, p
e la forme particuliere qui l’exprime, parce qu’on retrouve les mêmes
sens
dans toutes les langues, quoique les formes y soi
ès cette distinction, quand on aura constaté le système des différens
sens
graduels, il sera aisé de distinguer dans les div
fication des mots qui en sont susceptibles, deux especes générales de
sens
graduels, que je nomme le sens absolu & le se
usceptibles, deux especes générales de sens graduels, que je nomme le
sens
absolu & le sens comparatif. I. Un mot est pr
eces générales de sens graduels, que je nomme le sens absolu & le
sens
comparatif. I. Un mot est pris dans un sens absol
e le sens absolu & le sens comparatif. I. Un mot est pris dans un
sens
absolu, lorsque la qualité qui en constitue la si
de la même qualité, soit d’une autre : & il y a trois especes de
sens
absolus, savoir, le positif, l’ampliatif & le
sens absolus, savoir, le positif, l’ampliatif & le diminutif. Le
sens
positif est celui même qui présente la significat
t, sans aucune autre idée accessoire de plus ni de moins : tel est le
sens
des adjectifs, bon, savant, sage, & des adver
, un livre bien écrit, parler savamment, conduisez-vous sagement . Le
sens
ampliatif est fondé sur le sens positif, & il
vamment, conduisez-vous sagement . Le sens ampliatif est fondé sur le
sens
positif, & il n’en differe que par l’idée acc
a qualité qui en constitue la signification individuelle : tel est le
sens
des mêmes adjectifs bon, sage, savant, & des
bien écrit, parler bien savamment, conduisez-vous tres-sagement . Le
sens
diminutif porte de même sur le sens positif, dont
conduisez-vous tres-sagement . Le sens diminutif porte de même sur le
sens
positif, dont il ne differe que par l’idée access
té qui en constitue la signification individuelle : tel est encore le
sens
des mêmes adjectifs, bon, savant, sage, & des
hrases on a l’intention réelle d’affoiblir l’idée que présenteroit le
sens
positif des adjectifs & des adverbes. On sent
t bien qu’il ne faut pas prendre ici le mot de diminutif dans le même
sens
que lui donnent les Grammairiens en parlant des n
tôt comme un signe de mépris, ou au contraire de caresse, que dans le
sens
propre de diminution physique, si ce n’est une di
tance même, comme globulus diminutif de globus. Les mots pris dans le
sens
diminutif dont il s’agit ici, énoncent au contrai
, subobscenè diminutif d’obscenè, &c. Il. Un mot est pris dans un
sens
comparatif, lorsqu’un degré quelconque de la qual
’ils appartiennent à des sujets différens. Or il y a trois especes de
sens
comparatifs, selon que le rapport accessoire que
ue l’on considere, est d’égalité, de supériorité ou d’infériorité. Le
sens
comparatif d’égalité est celui qui ajoute au sens
u d’infériorité. Le sens comparatif d’égalité est celui qui ajoute au
sens
positif l’idée accessoire d’un rapport d’égalité
ire d’un rapport d’égalité entre les degrés actuellement comparés. Le
sens
comparatif de supériorité est celui qui ajoute au
t comparés. Le sens comparatif de supériorité est celui qui ajoute au
sens
positif l’idée accessoire d’un rapport de supério
pport de supériorité à l’égard du degré avec lequel on le compare. Le
sens
comparatif d’infériorité est celui qui ajoute au
le compare. Le sens comparatif d’infériorité est celui qui ajoute au
sens
positif l’idée accessoire d’un rapport d’inférior
xprime le degré de savoir d’aujourd’hui, reçoit de l’adverbe aussi le
sens
comparatif d’égalité ; de l’adverbe plus, le sens
l’adverbe aussi le sens comparatif d’égalité ; de l’adverbe plus, le
sens
comparatif de supériorité ; & de l’adverbe mo
lus, le sens comparatif de supériorité ; & de l’adverbe moins, le
sens
comparatif d’infériorité. Quand on dit, Pierre es
s adverbes aussi, plus, moins, l’adjectif savant reçoit les différens
sens
comparatifs d’égalité, de supériorité ou d’inféri
aut bien observer. III. Voici le tableau abregé du système des divers
sens
graduels dont un même mot est suceptible. Systèm
rs sens graduels dont un même mot est suceptible. Système figuré des
sens
graduels. ABSOLUS. Positif, sage. Ampliatif, t
ter aux dénominations reçues, j’ai songé à caractériser chacun de ces
sens
par un nom véritablement tiré de la nature de la
rdidicit. Jan. Ling. tit. I. period. iv. Or il est remarquable que le
sens
comparatif ne se présente pas sous la forme uniqu
laquelle on a coutume d’en donner le nom ; & si quelqu’un de ces
sens
doit être appellé superlatif, c’est précisément c
ons assez justes pour ne laisser aucune incertitude sur la nature des
sens
graduels. IV. Il ne reste donc plus qu’à reconnoî
ls sont rendus dans les langues. De toutes les manieres d’adapter les
sens
graduels aux mots qui en sont susceptibles, celle
s terminaisons spéciales. Nous n’en avons aucune, si ce n’est pour le
sens
ampliatif d’un petit nombre de mots conservés au
e, &c. Voyez Bouhours, Rem. nouv. tome I. page 312. & pour le
sens
comparatif de supériorité de quelques mots emprun
n si petit nombre confirment l’universalité de notre analogie. 1°. Le
sens
ampliatif a une terminaison propre en grec, en la
, qui tous signifient sage. Dans les langues orientales anciennes, le
sens
ampliatif se marque par la répétition matérielle
petit petit, &c. notre très, qui nous sert à l’expression du même
sens
, est l’indication de la triple répétition ; mais
ie sur-tout l’adverbe sehr, en latin valdè, en françois, fort. 2°. Le
sens
diminutif se marque presque par tout par une expr
quelques mots exceptés dans différens idiomes, lesquels reçoivent ce
sens
diminutif, ou par une particule composante, comme
rment sapientior. Comme c’est dans ces deux langues le seul des trois
sens
comparatifs qui y ait reçu une terminaison propre
insi, il n’y a nul inconvénient ; sur-tout si l’on se rappelle que ce
sens
comparatif énonce un rapport de supériorité, quel
possessif, & c’est par-là qu’est désignée la différence des deux
sens
: sur quoi est fondé cet usage ? Quand on dit, pa
ns est par lui-même comparatif, si nous avons besoin d’en exprimer le
sens
superlatif, nous le faisons comme il vient d’être
oins belle robe. V. L’exposition que je viens de faire du système des
sens
graduels seroit incomplette, si je ne fixois pas
j’avance qu’un grand nombre de verbes sont également susceptibles des
sens
graduels, & qu’il auroit pu arriver dans quel
. Les adjectifs & les adverbes qui peuvent recevoir les différens
sens
graduels, & conséquemment des terminaisons qu
té susceptible de plus & de moins, soit également susceptible des
sens
graduels, & puisse recevoir de l’usage des te
des terminaisons qui caractériseroient dans les verbes ces différens
sens
; c’est un point qui est inséparable de la suscep
ns ; c’est un point qui est inséparable de la susceptibilité même des
sens
, puisque l’usage est d’ailleurs le maître absolu
y rencontre au moins quelques verbes composés qui, par-là, en ont le
sens
: amare (aimer), est le positif ; adamare (aimer
t-à-fait, entierement » ; il est aisé de reconnoître à ces traits le
sens
ampliatif : malo est en quelque sorte le comparat
degaetet, commencer à conduire ; laidestet, conduire un peu (c’est le
sens
diminutif) ; laidanet, être conduit de plein gré
rapport de supériorité, & conséquemment qu’il exprime toujours un
sens
comparatif ; au lieu que notre très ne marque qu’
toujours un sens comparatif ; au lieu que notre très ne marque qu’un
sens
ampliatif, qui est essentiellement absolu, d’où v
if deorum appartenant au nom deus, ne peut lui appartenir que dans ce
sens
, & alors il ne reste rien pour énoncer le sec
raison, puisqu’il est prouvé qu’antiquissimus par lui-même n’a que le
sens
ampliatif, & nullement le sens superlatif ou
iquissimus par lui-même n’a que le sens ampliatif, & nullement le
sens
superlatif ou de comparaison. Quand la phrase où
mparaison. Quand la phrase où est employé un adjectif ampliatif, a le
sens
superlatif, la comparaison y est toujours rendue
dans le texte puisse être le complement déterminatif ; & comme le
sens
présente toujours dans ce cas l’idée d’une supéri
o, qui est nécessaire pour indiquer la supériorité universelle, ou le
sens
superlatif. Il en est de même de la phrase franço
ionem, nec passionem significantia. Si les anciens ont adopté dans ce
sens
le terme de supin, comme pouvant devenir propre a
devenir propre au langage grammatical ; c’est assurément dans le même
sens
qu’il a été donné à la partie des verbes qui l’a
la place du prétérit de l’infinitif, & qu’il a essentiellement le
sens
prétérit, dès qu’on le met à la place de l’action
ieure à l’acte, comme la cause à l’effet ; ainsi dictum est a le même
sens
que dicere fuit ou dixisse est pourroient avoir,
préposition à ou ab avec l’ablatif, ne lui sert de complément dans le
sens
passif ; car impetratum est à consuetudine (Cic.)
les mots que la construction analytique ajoute, pour la plénitude du
sens
, à ceux qui composent la phrase usuelle. Par exem
? il n’y a que quatre mots ; mais l’analyse ne peut en développer le
sens
, qu’en y en ajoutant plusieurs autres. 1°. Pedes
um pecus : le complément objectif de dic sera eum locum, exigé par le
sens
de quò ; par conséquent le supplément total qui d
nt le signe usuel d’une ellipse dont le supplément est indiqué par le
sens
: viendras-tu ? c’est-à-dire, dis-moi si tu viend
quand les anciens sournissent des phrases pleines qui ont ou le même
sens
, ou un sens analogue à celui dont il s’agit ; cet
nciens sournissent des phrases pleines qui ont ou le même sens, ou un
sens
analogue à celui dont il s’agit ; cette premiere
nalogie & des usages de la langue dont il est question : c’est le
sens
de la seconde regle, qui autorise à juste titre l
ie une langue étrangere, parce qu’il est impossible d’en concevoir le
sens
entier & d’en saisir toute l’énergie, si l’on
e, plus on doit avouer la nécessité du supplément pour approfondir le
sens
de la phrase elliptique, qui ne peut jamais être
nés en if & ive, comme les latins en ivus, iva, ivum, ont le même
sens
, qui est fondé sur l’origine de cette terminaison
les grammairiens latins qui l’ont suivi, ont tous pris ce mot dans le
sens
actif : syllaba , dit Priscien, est comprehensio
ensio des Latins & le συλλαβὴ des Grecs doivent être pris dans le
sens
passif, id quod uno vocis impulsu comprehenditur
u mot syllabe, voyez Syllabe ; mais elle doit se prendre ici dans le
sens
actif, au-lieu que dans syllabe elle a le sens pa
se prendre ici dans le sens actif, au-lieu que dans syllabe elle a le
sens
passif : σύλληψις, comprehensio duorum sensuum su
llepse est donc un trope au moyen duquel le même mot est pris en deux
sens
différens dans la même phrase, d’une part dans le
t pris en deux sens différens dans la même phrase, d’une part dans le
sens
propre, & de l’autre dans un sens figuré. Voi
même phrase, d’une part dans le sens propre, & de l’autre dans un
sens
figuré. Voici des exemples cités par M. du Marsai
pas le cas unique exprimé dans la phrase, qui réunit sur soi les deux
sens
; il n’en a qu’un dans le premier terme de la com
ier terme de la comparaison, & il est censé répété avec le second
sens
dans l’expression du second terme. Ainsi le verse
elle le mot coagulatum, qui se rapporte à cor eorum, est pris dans un
sens
métaphorique ; & le sens propre qui se rappor
e rapporte à cor eorum, est pris dans un sens métaphorique ; & le
sens
propre qui se rapporte à lac est nécessairement a
latur. Il suit de-là que la syllepse ne peut avoir lieu, que quand le
sens
figuré que l’on associe au sens propre est autori
re seroit-il plus sage de restraindre la syllepse aux seuls cas où le
sens
figuré ne peut être rendu par un mot propre. M. d
t être rendu par un mot propre. M. du Marsais semble insinuer, que le
sens
figuré que la syllepse réunit au sens propre, est
ce, puisque Nero d’une part & Mars de l’autre sont pris dans deux
sens
différens : or le sens figuré de ces mots n’est p
part & Mars de l’autre sont pris dans deux sens différens : or le
sens
figuré de ces mots n’est point une métaphore ; c’
s que dans ces exemples il y a syllepse, quoique le mot pris à double
sens
soit exprimé deux fois : c’est que s’il n’est pas
ur la clarté de l’enseignement, de donner à un même mot technique des
sens
différens, je n’adopte, pour nommer la figure don
cum, & de ἀλείφω, ungo : le mot de synalephe est donc ici dans un
sens
métaphorique, pour indiquer que les deux voyelles
’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le
sens
propre. Quand au lieu de dire d’un homme qu’il ai
u mot voiles une signification plus étendue que celle qu’il a dans le
sens
propre ; je prends la partie pour le tout. La syn
quelle on donne une signification particuliere, à un mot qui, dans le
sens
propre, a une signification plus générale ; ou au
contraire, on donne une signification générale à un mot qui, dans le
sens
propre, n’a qu’une signification particuliere. En
contraire la synecdoque de l’espece : c’est lorsqu’un mot qui dans le
sens
propre ne signifie qu’une espece particuliere, se
ituer la synecdoque du nombre à celle de l’espece, & dans le même
sens
, du moins par le plus. Voici donc la traduction q
uelques hivers, c’est-à-dire, après quelques années. L’onde, dans le
sens
propre, signifie une vague, un flot ; cependant l
. C’est peut-être par cette espece de synecdoque qu’on peut donner un
sens
raisonnable à ces vers de Virgile. Æn. I. 509. T
xpressions figurées soient autorisées par l’usage, ou du-moins que le
sens
littéral qu’on veut faire entendre, se présente n
me les poëtes l’ont souvent employé. Il me semble, ajoute-t-il que ce
sens
fait ici un plus bel effet ». Il ne s’agit pas d
aucun homme de lettres : ainsi il y a de l’injustice à y chercher un
sens
éloigné, qui ne peut que compromettre de plus en
ue les paroles d’Horace me font voir une mere attendrie : ainsi je ne
sens
point que l’une de ces expressions puisse jamais
t, 1°. Que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le
sens
propre signifie le moins ; ou au au contraire ell
ou au au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le
sens
propre marque le plus. 2°. Dans l’une & l’aut
ent dans toute la rigueur d’une ressemblance parfaite, ensorte que le
sens
soit aussi uniforme entr’eux que l’est la saveur
dolere & laborare, lors même que ce dernier mot est pris dans le
sens
du premier. Interest aliquid inter laborem &
ciliter l’art de la parole. Protéger le nombre des mots sans égard au
sens
, c’est, ce me semble, confondre l’abondance avec
ne la connoissance des signes établis dans une langue pour exciter un
sens
dans l’esprit. On voit que ces deux notions de la
ans l’esprit ; en un mot. . . lorsqu’on fait la construction selon le
sens
, & non pas selon les mots ». 1°. Les Grammai
qui est violée ici dans les mots, quoiqu’elle subsiste encore dans le
sens
. Or la concordance est l’un des objets de la synt
t en convenir, quand ils disent qu’on y fait la construction selon le
sens
, & non pas selon les mots : cela veut dire qu
exacte concordance avec un autre mot non-exprimé, mais indiqué par le
sens
. Reprenons en effet les exemples de synthèse cité
ent, tous les caracteres d’un présent véritablement indéfini, dans le
sens
que j’ai donné à ce terme. 1°. On l’emploie comme
vec une égale relation à toutes les époques possibles ; c’est dans ce
sens
qu’il sert à l’expression des propositions d’éter
nt des tems que j’appelle définis, & qu’il nomme composés dans le
sens
. « Le premier, dit-il, (gramm. gén. part. II. ch
, & les autres qu’il soit indéfini ou aoriste, termes qui avec un
sens
très-clair ne paroissent pas appliqués ici d’une
l de la parole. 4°. Le prétérit indéfini n’est jamais employé dans le
sens
totalement indéfini, comme le présent : c’est que
sur cet ouvrage. On trouve quelquefois la même forme employée dans le
sens
d’un futur postérieur ; par exemple dans cette ph
n des idées élémentaires, si je puis parler ainsi, qui constituent le
sens
total des formes usuelles du verbe ; ce n’étoit p
sum, fait envisager la futurition exprimée par le participe, dans le
sens
indéfini & sans rapport à aucune époque déter
aspects de l’époque. Precatus sum doit quelquefois être pris dans le
sens
indéfini ; d’autres fois dans le sens actuel, pre
t quelquefois être pris dans le sens indéfini ; d’autres fois dans le
sens
actuel, precatus nunc sum. Precatus eram, c’est-à
été sorti, vous êtes arrivé : pourquoi ne diroit-on pas dans le même
sens
, & avec autant de clarté, de précision, &
st de même du verbe il mourroit ; on pouvoit l’employer alors dans le
sens
actuel, & on l’emploie ici dans le sens antér
l’employer alors dans le sens actuel, & on l’emploie ici dans le
sens
antérieur comme les verbes précédens, dont il ne
faut dire la même chose du verbe auroient conservé, qui a ici le même
sens
, si ce n’est qu’il ne l’énonce qu’avec l’idée acc
st donc employé comme prétérit postérieur, puisqu’il renferme le même
sens
. 4°. Pour ce qui concerne le prétérit prochain, i
l devroit périr, c’est que il devroit périr, est employé dans le même
sens
, & que c’est ici un futur antérieur. Tous les
d’exemples comparés, dont le second, énoncé par le mode & dans le
sens
indicatif, sert perpétuellement de réponse au pre
f, sert perpétuellement de réponse au premier, qui est énoncé dans le
sens
subjonctif. Les présens du subjonctif, que vou
es, comme des effets sans causes, comme des expressions dépourvues de
sens
, comme des superfluités introduites par un luxe a
ctement dans les divers idiomes, ou de déterminer précisément le vrai
sens
de chaque tems dans une seule langue. J’ouvre la
ses significations de ces tems, comme de l’emploi & des différens
sens
, par exemple, des adjectifs fameux, illustre, cél
quod primò ponitur. Les grammairiens font usage de ce terme dans deux
sens
différens. 1°. On appelle communément thême d’un
ser que les radicales, qui servent alors à montrer l’origine & le
sens
du mot. Les Hébraisans entendent par lettres radi
n est la force, dont les nerfs sont l’instrument & la source : le
sens
figuré ne peut prendre la place du sens propre qu
strument & la source : le sens figuré ne peut prendre la place du
sens
propre que par analogie, & nervosus doit pare
sont pourtant essentiels dans l’original, & qui y déterminent le
sens
des trois adjectifs uberior, nervosior, dulcior :
Elles sont ainsi appellées, parce que, quand on prend un mot dans le
sens
figuré, on le tourne, pour ainsi dire, afin de lu
dire, afin de lui faire signifier ce qu’il ne signifie point dans le
sens
propre. Voyez Sens . Voiles, dans le sens propre,
faire signifier ce qu’il ne signifie point dans le sens propre. Voyez
Sens
. Voiles, dans le sens propre, ne signifie point
l ne signifie point dans le sens propre. Voyez Sens . Voiles, dans le
sens
propre, ne signifie point vaisseaux, les voiles n
ment : personne n’entendit cette expression à la lettre & dans le
sens
propre ; elle avoit un sens figuré… Mais quelle e
ette expression à la lettre & dans le sens propre ; elle avoit un
sens
figuré… Mais quelle espece particuliere de trope
pables de comprendre que les choses qui entrent dans l’esprit par les
sens
: pour leur faire concevoir ce qui est spirituel,
lication qu’il faut avoir pour découvrir ce qui ne tombe pas sous les
sens
. C’est pourquoi les expressions métaphoriques pri
servent continuellement de métaphores tirées de choses exposées à nos
sens
… ils donnent à Dieu des bras, des mains, des yeux
nit avec d’autres mots auxquels souvent il ne se peut joindre dans le
sens
propre, soit parce qu’on s’en sert par extension
our signifier des actions & des notions tout-à-fait éloignées des
sens
, tirent leur origine de ces mêmes idées sensibles
plus abstruses pour exprimer des idées qui ne tombent point sous les
sens
. Ainsi les mots suivans, imaginer, comprendre, s’
s qu’on emploie pour signifier des choses qui ne tombent pas sous les
sens
, ont tiré leur premiere origine d’idées sensibles
ut dire en arracher le chaume, & c’est pour différencier ces deux
sens
, que l’on écrit chommer une fête.) « de-là vient
ent naturellement les terres : de même de rivales, qui se dit dans le
sens
propre, des bestiaux qui s’abreuvent à une même r
& le plus connu qui est le propre, & qui se prête ensuite au
sens
figuré. Les laboureurs du pays latin connoissoien
spondantes des deux especes de mots, sert à désigner l’application du
sens
vague de l’un au sens précis de l’autre, & l’
peces de mots, sert à désigner l’application du sens vague de l’un au
sens
précis de l’autre, & l’identité actuelle des
i en est la racine, signifie proprement fluo, & qu’il n’a reçu le
sens
de dico que par une catachrese métaphorique, la b
aucune langue, il n’y a aucun mot destiné à donner aux autres mots un
sens
affirmatif, parce qu’ils le sont tous essentielle
r l’idée accessoire de la modification déterminée qui rend concret le
sens
des verbes adjectifs : car un verbe adjectif est
es ajoutées à celle de la modification déterminée qui rend concret le
sens
du verbe adjectif ; & par conséquent elles so
tielles ou accidentelles de la modification déterminée qui en rend le
sens
concret. J’ose donc croire que cette définition n
qu’elle est moins importante, & qu’elle se manifeste assez par le
sens
de la proposition, ou par la terminaison même du
un même radical, & différenciées entre elles par la diversité des
sens
accessoires ajoutées à celui de l’idée radicale c
al, bref & aigu ; à oral, long & grave ; à nasal. C’est à mon
sens
, un vrai superflu dans l’alphabet grec, que les d
sont figurés diversement ; t, n, o, w. Notre alphabet peche dans un
sens
contraire ; nous n’avons pas assez de voyelles, &
ou que deux constructions différentes des mêmes mots y présentent des
sens
qui quelquefois n’ont entr’eux aucune analogie, c
analogique, ou que leur forme actuelle les menera petit-à-petit à un
sens
tout autre que celui de leur institution primitiv
u’il est quelquefois très-élégant de sousentendre le même mot dans un
sens
& une signification différente, comme tu coli
Chapitre I :Des
sens
, des appétits et des instincts. I Toute ét
nerveux, comprend le cerveau, les nerfs, les muscles, les organes des
sens
et les viscères. De ce début tout physiologique,
ale. Ce sont les phénomènes d’activité spontanée à nous connus par le
sens
musculaire. Ce sens, qui a pour objet les sensati
nomènes d’activité spontanée à nous connus par le sens musculaire. Ce
sens
, qui a pour objet les sensations liées aux mouvem
corps ou à l’action des muscles, ne peut être confondu avec les cinq
sens
ordinaires ; en général, on admet maintenant qu’i
la mesure de l’effort. Il semble qu’on pourrait l’appeler surtout le
sens
de nos mouvements et de ce qui s’y rattache. Les
nts essentiels, traites avec originalité et profondeur : la nature du
sens
organique, la perception du monde extérieur par l
La digestion, comme la respiration, offre toutes les conditions d’un
sens
; un objet externe, la nourriture ; un organe pro
jet la perception de l’extériorité et de l’étendue. Le toucher est le
sens
le plus général ; il est probable même qu’il ne m
utefois le toucher, considéré comme source de ces idées, n’est pas un
sens
simple ; il suppose de plus le sens du mouvement.
source de ces idées, n’est pas un sens simple ; il suppose de plus le
sens
du mouvement. Notre appréciation du poids d’un ob
l’évaluation du poids est plus que doublée par le jeu des muscles. Le
sens
musculaire n’est pas moins important pour la perc
Ce que nous avons à chercher maintenant, c’est jusqu’à quel point le
sens
du toucher contribue à notre notion fondamentale
à notre sensation de mouvement un certain caractère vague. Mais si au
sens
du mouvement s’ajoute le sens du toucher ; si le
un certain caractère vague. Mais si au sens du mouvement s’ajoute le
sens
du toucher ; si le mouvement a lieu, par exemple,
s d’un objet matériel. On a plus d’une fois discuté pour savoir si le
sens
supérieur est la vue ou le toucher. Les deux solu
er au-dessous de l’ouïe. Sans nous arrêter à l’étude physiologique du
sens
de la vision et au mécanisme des muscles qui règl
le montre qu’on s’est complètement mépris sur les procédés propres au
sens
de la vision. Nos idées de haut et de bas sont du
s au sens de la vision. Nos idées de haut et de bas sont dues à notre
sens
du mouvement et nullement aux images optiques. Le
Chapitre II. Du
sens
et de la valeur des mots Il n’y a point d’idée
le centre est partout, la circonférence nulle part. » Formule vide de
sens
littéral, mais évidente et substantielle pourtant
dé aucune de leurs propriétés individuelles. Le dictionnaire donne le
sens
des mots. Mais ce sens propre et exact n’est pas,
riétés individuelles. Le dictionnaire donne le sens des mots. Mais ce
sens
propre et exact n’est pas, tant s’en faut, adéqua
variables, de même la définition d’un mot ne donne que la portion de
sens
commune à tous les emplois que les écrivains ont
aison particulière où le mot est entré. Quand le philologue, outre le
sens
primitif ou général du mot, en note les acception
caractères propres. De même, si loin qu’on pousse la distinction des
sens
d’un mot, on réunira toujours sous une même défin
iques, et qui modifient chacun à leur façon le sens commun à tous. Le
sens
défini restant le même, le sens intelligible se d
leur façon le sens commun à tous. Le sens défini restant le même, le
sens
intelligible se diversifie à l’infini. Tantôt le
ique et leur teinte, le mot français, incolore, atone, ne garde qu’un
sens
net, où l’esprit aperçoit tous les effets, tous l
lle que pouvaient la concevoir ces premiers hommes, qui n’étaient que
sens
et imagination sans raisonnement. La métaphysique
emiers hommes furent appelés poètes, c’est-à-dire, créateurs, dans le
sens
étymologique du mot grec. Leurs créations réunire
a civilisation, les esprits, même du vulgaire, sont trop détachés des
sens
, trop spiritualisés par les nombreuses abstractio
toute subtilité, était tout émoussé par les passions, plongé dans les
sens
, et comme enseveli dans la matière. Aussi, nous l
des hommes et des dieux. Il reçut alors deux titres, optimus dans le
sens
de très fort (de même que chez les anciens latins
de très fort (de même que chez les anciens latins, fortis eut le même
sens
que bonus dans des temps plus modernes) ; et maxi
imé par les auspices de Jupiter. Ils furent surnommés divins, dans le
sens
du mot devins, qui vient de divinari, deviner, pr
Aussi, comme on le voit déjà par l’exemple tiré de Jupiter, tous les
sens
mystiques d’une haute philosophie attribués par l
ques et aux hiéroglyphes égyptiens, paraîtront aussi choquants que le
sens
historique se trouvera facile et naturel. § II
nouvelle, c’est une philosophie de la propriété (ou autorité dans le
sens
primitif où les douze tables prennent ce mot46).
mencer la vie sociale. — La seconde propriété fut humaine, et dans le
sens
le plus exact ; elle consista pour l’homme dans l
ions conçurent l’idée de Jupiter. Ce droit fut d’abord divin, dans ce
sens
qu’il était interprété par la divination, science
ommencer l’énumération, Jupiter fut le ciel chez les Chaldéens, en ce
sens
qu’ils croyaient recevoir de lui la connaissance
les astres, et celle de leur langage ; la dernière fut prise dans le
sens
d’astrologie judiciaire, et dans les lois romaine
e cadens, quem omnes invocant jovem ; le pronom hoc est pris dans le
sens
de cœlum. Les Romains disaient aussi templa cœli,
impie morbleu (c’est-à-dire meure le ciel, en prenant ce mot dans le
sens
de Dieu.) Nous venons de donner un essai du vocab
droit naturel comme ordonné par la Providence, et comme éternel en ce
sens
, que sorti des mêmes origines que les religions,
poétique, je ne suis qu’un amateur ; Robert de Souza, un maître, au
sens
rigoureux du mot, “notre génial abbé Rousselot” —
e s’opère déjà. La première scène d’ Iphigénie est une ouverture, au
sens
musical du mot ; elle nous met, si j’ose dire, en
Nous leur dirions volontiers : mais arrêtez-vous ; de ce beau vers au
sens
suspendu laissez-nous plus longtemps savourer les
pas, et, d’ailleurs, il n’est pas toujours nécessaire d’en saisir le
sens
. Une paysanne bien née s’épanouit sans effort à l
que ne l’eût fait l’interprétation orthodoxe du texte. Après tout, le
sens
exact de la quatrième églogue, si elle en a un, n
vi le roi Guillaume, Guillaume … comme effrayée de cette épaisseur de
sens
, la poésie s’est envolée. Non qu’il lui répugne d
sseront « les » promesses des fleurs, le vase est brisé. Ce vers a un
sens
— la récolte sera bonne — mais si indigent qu’on
c’est trop évident, le sujet ou le sommaire du poème ; mais aussi le
sens
de chaque phrase, la suite logique des idées, le
able est dans l’expression. Mais encore, cette expression, ou vide de
sens
, ou dont le sens n’a que peu de prix, ou qui, mêm
xpression. Mais encore, cette expression, ou vide de sens, ou dont le
sens
n’a que peu de prix, ou qui, même riche du plus b
ou dont le sens n’a que peu de prix, ou qui, même riche du plus beau
sens
, nous réserve des plaisirs inconnus à la raison ;
u des sortilèges, des gestes ou des formules magiques, des charmes au
sens
premier de ce mot. Simple harmonie et nouée au se
s, des charmes au sens premier de ce mot. Simple harmonie et nouée au
sens
dans la prose, cette musique verbale devient, dès
à-dessus. Il lui manque le don premier, les antennes spirituelles, le
sens
du mystère, la poésie. Même dans son ordre-« l’in
provoque en nous l’état poétique, c’est uniquement le son du vers. Au
sens
, il n’attache aucune importance. Il se trompe du
n « fluide mystérieux », qui transfigure les mots vides ou pauvres de
sens
, et qui nous fait communier avec l’infini, ou mêm
communiquer avec ses créatures, Dieu ait recours à des mots vides de
sens
. Suppression de toute activité intellectuelle, le
atérialisme. Quoi, en effet, de plus matériel que des mots « vides de
sens
» ou qu’un fluide, tout voisin apparemment de l’é
grands mots, la chanson Orléans, Beaugency semble riche du plus beau
sens
. Avec cela, je n’ai pas besoin de rassurer nos am
héré de M. Souday, n’est pas qu’une métaphore, puisque enfin tous nos
sens
, toutes les fibres de notre corps participent aux
ème philosophique le charme proprement poétique ne réside pas dans le
sens
. Ou encore, je constate avec Flaubert qu’« un bea
n, mais simplement que, ce qui rend un vers poétique, ce n’est pas le
sens
qu’il exprime. Je n’exile pas le sens, lequel, d’
vers poétique, ce n’est pas le sens qu’il exprime. Je n’exile pas le
sens
, lequel, d’ailleurs, reviendrait au galop ; je lu
ilité, que, banal ou splendide, peu importe, pris en soi, à l’état de
sens
, de matière intelligible, il ne présente absolume
ma raison procède de la même manière : elle saisit — apprehendit — le
sens
de ces mots : Nicole, pantoufles, neiges, les not
je pas beaucoup mieux comprise, ayant épuisé d’abord et assez vite le
sens
très précis, très limité qu’elle renferme ? Sur u
en tant que phrase, née de la logique et de la grammaire, n’ait qu’un
sens
unique accepté par un oui, ou rejeté par un non.
’écarte un instant toute pensée, et si je me recueille en silence, je
sens
se mêler à moi tout un monde confus de formes, de
sie constitue un idiome à part de tous ; où les mots, à travers leurs
sens
usuels, révèlent un sens nouveau, inédit, supérie
part de tous ; où les mots, à travers leurs sens usuels, révèlent un
sens
nouveau, inédit, supérieur, surnaturel et nécessa
r, surnaturel et nécessaire. s’ils ne faisaient que nous révéler « un
sens
nouveau », cette révélation n’aurait rien de « su
tablit… que la poésie est sans rapport (direct et nécessaire) avec le
sens
intellectuel du poème, qu’elle ne l’exclue pas, «
ien entendu », mais qu’elle existe en dehors de lui… ce n’est pas son
sens
qui fait le mérite d’un vers royal comme : la fil
arfaite et que je fais mienne, mais en donnant au mot : définitif, un
sens
tout différent de celui qui obsède et qui égare T
ry. Dès qu’on les applique à un poème, ces deux épithètes prennent un
sens
particulier et mystique. Elles désignent l’adapta
et même les vers de Virgile, plus mous, plus confus, moins précis, au
sens
géométrique de ce mot que les vers de Mallarmé ou
on elle-même !… Fagus dit encore : « mais je professe qu’il existe un
sens
poétique. » eh ! C’est là tout ce que nous demand
iste un sens poétique. » eh ! C’est là tout ce que nous demandons. Ce
sens
, on ne le définira jamais qu’en le distinguant de
xpérience mystique, met en branle toutes nos facultés, et jusqu’à nos
sens
. Pensées, images, sentiments, c’est une série ind
urs le même clou dans le même mur. Un poème a, en quelque sorte, deux
sens
, celui qu’il exprime directement, immédiatement,
re, si j’ose ainsi dire, et qui seul est poésie : — le pur. Un second
sens
, qui, à proprement parler, n’est pas un sens, mai
ie : — le pur. Un second sens, qui, à proprement parler, n’est pas un
sens
, mais qui est gros des significations les plus ri
t pas un sens, mais qui est gros des significations les plus riches ;
sens
non formulé, non formulable, que seuls, je ne dis
soit le poète lui-même, soit les heureux qui lisent poétiquement. Ce
sens
inexprimable, que nul jugement ne peut étreindre
ommentaires. Je retiens en particulier sa distinction pénétrante d’un
sens
et d’une signification nette. Un vers peut n’avoi
s de « signification », et néanmoins ses mots éveillent en nous des «
sens
» par les images ou relations plastiques qu’ils é
oquent. on ne doit pas présenter, écrit-il, comme dépouillé de tout
sens
un discours où sont entassés des mots aussi évoca
: c’est très juste. Mais pour la tradition scolaire, il n’y a pas de
sens
qui ne se traduise par une signification exclusiv
argés de mystère. M. Landry ajouterait : « par conséquent chargés de
sens
». Je ne demande pas mieux : on ne saurait tomber
le reporter avait mis là beaucoup plus d’humour qu’il ne pense ?) en
sens
inverse, je reconnais qu’à valeur sémantique équi
toute la lettre, curieuse et charmante : telle prose n’est pas que le
sens
; elle est chargée d’autre chose ; au-delà des mo
musique Rabelais, Rousseau, Chateaubriand ; la première, « nouée » au
sens
immédiat qu’elle a pour objet ou de souligner ou
objet ou de souligner ou même de compléter : la seconde, dépassant le
sens
et établissant un contact profond, de toute l’âme
oute l’âme, entre l’écrivain et nous. Pour moi, Bossuet est poète, au
sens
le plus rigoureux du mot, et poète infiniment sup
ore, transmises par J-M : les mots ont en eux-mêmes et « en dehors du
sens
qu’ils expriment » une beauté et une valeur propr
s éléments, la sonorité un autre…ceux que j’adore sont « ceux dont le
sens
m’est fermé », ou presque, les mots imprécis, les
olympienne, une poésie sans pensée n’est qu’un jeu puéril. Car je me
sens
envie de répondre : " mais c’est la pensée, bien
certaine suppression de ce qui n’est que le sujet » ; si bien que le
sens
même d’un poème n’arrive jusqu’à nous « que par d
pensée non visible, indéfini… » c’est l’excès dans l’expression « du
sens
» qui ne doit être « qu’insinué », c’est la manie
qui a plusieurs significations (vieldeutig) », et est, en un certain
sens
« insondable ». Plus une création poétique est is
ble, avec de l’air, avec des riens. les mots des poètes conservent du
sens
, même lorsqu’ils sont détachés des autres, et pla
lux psychique intraduisible, glissant sous les mots et à travers leur
sens
. On lit dans Maine de Biran : l’homme intérieur n
’art implique l’idée, il est vrai, mais l’idée rendue saisissable aux
sens
… la poésie, ce n’est donc pas " Dieu arbitraireme
njali (numéro 75) : les mots dont se sert le poète, ils ont plus d’un
sens
pour les hommes, et chacun fait son choix… commen
les hommes, et chacun fait son choix… comment d’ailleurs entend-il ce
sens
pour lui-même, le poète hindou ? jamais, dans ce
-même, le poète hindou ? jamais, dans ce temps-là, je n’ai cherché le
sens
des chants que tu chantais pour moi ; ma voix se
nche à flots hors de mon cœur. ou vient me demander d’en bien dire le
sens
; mais je ne sais comment répondre. " (idem, nu
ittéraires, ne sont que des cuisiniers de techniques : ils perdent le
sens
de l’art en perdant le sens de la poésie. Mais ce
cuisiniers de techniques : ils perdent le sens de l’art en perdant le
sens
de la poésie. Mais cette poésie dans l’art sera d
t celles de nos musiciens ! Comme elles nous aideraient à pénétrer le
sens
profond des poèmes du verbe ! Je l’aurais aimé et
: « mon dieu, délivrez-moi du modèle. » on ne saurait trop presser le
sens
de cette petit histoire. XI. Les arts et la po
s. Une statue, une cathédrale, un tableau, une sonate, ont aussi deux
sens
: l’un prosaïque, accessible à tous, (en particul
aison est une force psychique dont le dynamisme est « impulsif », (au
sens
mécanique), la morale par éléments de sympathie,
t une autre force psychique dont le dynamisme est « inductif » (au
sens
électro-technique)… etc : ces « convergences » so
ient et agiraient divers organes, les uns et les autres créateurs des
sens
, et, par leur entremise, des sensations. ces sens
yeux des pouvoirs multiples plus complexes qu’aux autres organes des
sens
), à des modes de déformation élastique, correspon
e tout l’être. R. G. Prémisses Mais, de n’être pas étrangère au
sens
originel de Savoir et de Poésie que détiennent en
ts à remuer le soleil et le nuage, depuis que déclinèrent en perte de
sens
vers les régions du ponant les énormes morphismes
té énormément ainsi qu’un sonore possédé d’atavismes d’images dont le
sens
latent et épars ne parvient pas à lui-même : Hugo
d’éclairs ! de notre moderne Savoir qui ne m’a paru que retrouver le
sens
sacré, par quoi, sous les signes monstrueux, les
i pour les persuasions ou les saillies en vertige de l’Idée, tient au
sens
idéographique des mots mais en même temps à leur
se doit-il à tous : se rappelant que la Multitude qui vit surtout des
sens
et des instincts, s’enorgueillit en elle-même du
lle qui lui demande ainsi que des prolongements décuplés de ses seuls
sens
, le sens universel et sacré, — Et parce que la hâ
ui demande ainsi que des prolongements décuplés de ses seuls sens, le
sens
universel et sacré, — Et parce que la hâtive Scie
lu élargir le texte des Principes, — auquel il nous plut de garder un
sens
et une atmosphère ainsi que rares, et la sensatio
nes de l’Individu et des nécessaires agglomérats ethniques gardant le
sens
de Races, en notre instant), remonte à la Genèse
t l’Être-total du monde, évoluant selon de mêmes Rythmes. — Il est un
sens
universel dans tout caractère, a dit Goethe. Ai
autrement qu’en un immense cri, — que par ce, qu’était ignoré le vrai
sens
de la Parole : instrument le plus multiple d’inst
empiriques règles de grammaire qui ne se doutent plus, maintenant, du
sens
primordial des langues : ainsi, le langage eût pu
intellectuelles spéculations, tandis que par la phonalité (et par le
sens
du Rythme, qui, nous le verrons, ne s’en peut sép
ppression. Il sied tout naturellement que quelque part se préserve le
sens
intégral de la langue, et qu’intégralement aussi
qu’elle percevra et reproduira, en même temps, toutes les images des
sens
associées et intermuantes qu’elle traduit en phén
pense par des mots, il pensera désormais par des mots redoués de leur
sens
originel et total, par les mots-musique d’une lan
ou les autres des timbres-vocaux : les mots qui ont, en plus de leur
sens
précis, la valeur émotive en soi, du Son, et que
ement la musique et les idiomes où si sensitivement demeurent unis le
sens
et les sons, malaïo-Javanais… Mais le principe
s et intenses Beautés, où, — correspondance des sons et des idées, un
sens
adventice suggéré en sonorités appropriées, vient
adventice suggéré en sonorités appropriées, vient en prolongement du
sens
des mots précisément exprimé. (Ainsi avons-nous d
la nécessité pour la Poésie de procéder par suggestion, selon le vrai
sens
poétique.) *** Mais avant de montrer reliées en d
es, immédiatement se produisent en les mots et les groupes de mots au
sens
idéographique précis, — mais où, phonétiquement e
s mouvements de l’Idée créant soi-même son expression en mots dont le
sens
idéographique et le sens phonétique sont en rappo
éant soi-même son expression en mots dont le sens idéographique et le
sens
phonétique sont en rapport intime : sens phonétiq
le sens idéographique et le sens phonétique sont en rapport intime :
sens
phonétique relevant de la valeur des timbres-voca
presque les sonorités qui l’entourent. D’aucuns ignorent-ils assez le
sens
phonétique de notre langue dont il est l’une des
uction d’universalité : Qui est Parole, et donne à la parole son vrai
sens
qui la veut musique de mots en lui rapportant son
t à la Matière pensante : Est « l’instrumentation-Verbale », dont, de
sens
et d’appellation, nous douons l’Art poétique.
r devoir les Poètes, de qui l’âme d’Occident n’avait entendu le grand
sens
secret aux Livres des peuples sur qui le soleil s
soit indiscernable dans le tout, je l’entends cependant moi-même, je
sens
ma propre existence et je sais qu’elle est un néc
d’action. Ces voies sont les nerfs, ces centres sont les organes des
sens
. De là ce problème : — Quelle est, en définitive,
initive, la grande force qui a déterminé la formation de tels ou tels
sens
, organes de condensation et de précision ? Cette
des organes en général et, en particulier, la genèse des organes des
sens
. Est-ce une utilité intellectuelle, ou toute sens
des sens. Est-ce une utilité intellectuelle, ou toute sensible ? Les
sens
, en d’autres termes, ont-ils eu d’abord pour obje
e ? — Evidemment, l’utilité fut d’abord toute vitale et sensible. Les
sens
ont été organisés, par voie d’adaptation progress
ssentir la peine ou la jouissance, et pour agir. Tous les organes des
sens
sont des moyens de faire accomplir les mouvements
ment qui a joué le rôle capital dans le développement des organes des
sens
et des sensations : c’est l’appétit. Spencer a bi
Par suite, le degré de perfectionnement atteint par chaque organe des
sens
correspond exactement au besoin fonctionnel, c’es
pare à passer de l’état moléculaire à l’état massif. Si nous avons un
sens
pour la chaleur, un autre encore plus délicat et
stance remplace le toucher immédiat, nous n’avons, en revanche, aucun
sens
pour l’électricité. — « Tandis que nous percevons
cation de ce fait. Il n’y avait point de nécessité vitale à ce que le
sens
de l’électricité se développât d’une façon spécia
s faits physiologiques et chimiques encore à l’état d’énigmes. » Nos
sens
n’ont donc eu nullement pour « but » de nous proc
s de réactifs spéciaux pour tous les agents naturels. Nous n’avons de
sens
particuliers que pour les influences extérieures
cessités ou des appétits do notre espèce. Aussi n’est-il aucun de nos
sens
qui n’ait été surpassé de beaucoup par l’organe c
’aigle ni l’odorat du chien. Peut-être certaines espèces ont-elles un
sens
de l’orientation qui nous manque et que nous auri
dehors de nous, le monde est une immense mêlée de mouvements en tous
sens
, un fourmillement confus, un continum infini, — c
odeurs, là le groupe tranché des sons. Même dans le domaine d’un seul
sens
, il y a des discontinuités ou tout au moins des d
ne pas entendre et entendre ? On a donc bien le droit de dire que nos
sens
sont des organes de sélection. L’optique de Helmh
i, dans la lutte pour la vie, peut protéger l’être, chaque organe des
sens
prend pour son domaine une certaine forme de mouv
me, confuse et diffuse, devient ainsi un monde de contrastes ; chaque
sens
a sa langue propre, qu’il entend et que les autre
stes ; chaque sens a sa langue propre, qu’il entend et que les autres
sens
n’entendent pas. Spencer dit qu’il y a une langue
taine manière, pour les enfler en un son. A coup sûr, les organes des
sens
sont des condensateurs, des espèces d’appareils g
rimitivement un caractère de l’activité appétitive, de la volonté (au
sens
le plus général de ce mot), et secondairement un
ppétition que dans leur rapport avec la résistance appréhendée par le
sens
. Nous trouvons donc là deux facteurs constitutifs
ques et, en quelque sorte, physiologiques, tandis que celles des cinq
sens
sont plutôt physiques. Mais le plaisir et la pein
t une série de pulsations. Un phénomène analogue a lieu dans tous les
sens
et dans tous les nerfs : c’est une série de pulsa
fet total, quoique non séparés les uns des autres. Dans le domaine du
sens
qui paraît le plus primitif, le toucher, la compl
nscience est pour nous comme un centre de sphère d’où partent en tous
sens
des rayons plus ou moins saisissables. Un son mêm
verrions les sensations en apparence simples, surtout celle des cinq
sens
, qui sont des organes si complexes, se résoudre e
ant la même ; 2° des différences de qualité dans le domaine d’un même
sens
, formant une sorte de continuum. La différence en
tre deux intensités de la même qualité ou entre deux qualités du même
sens
est elle-même une représentation distincte. Ainsi
ce que les deux sensations sont deux portions du continuum d’un même
sens
. Au contraire, quand il s’agit, 3° de différences
conscience immédiate de quelque chose qui n’est pas appréhendé par le
sens
» ; et ce quelque chose qui n’est pas nous-mêmes
teur efficace dans la lutte pour la vie, une des forces en action, au
sens
le plus général des forces, considérées comme cau
le mouvement n’en est que la forme extérieure, la traduction pour les
sens
de la vue et du toucher. Dans cette hypothèse, le
l’intention du Créateur. L’homme a besoin de tout apprendre ; et ses
sens
ne serviraient qu’à le tromper s’il n’était pas i
lui a été imposée comme les autres conditions de son existence. Les
sens
sont à l’usage de chaque individu, abstraction fa
e ses rapports avec la société ; mais chaque individu a été doué d’un
sens
intellectuel, que j’appellerai le sens social : c
haque individu a été doué d’un sens intellectuel, que j’appellerai le
sens
social : c’est la parole. Un philosophe matériali
us, un être social, il en résulte qu’il a été, dès l’origine, doué du
sens
social, de la parole : car la parole est nécessai
t dans la société. Ce n’est point assez encore. La parole, qui est le
sens
social, et qui a dû être, dès l’origine, un sens
a parole, qui est le sens social, et qui a dû être, dès l’origine, un
sens
parfait comme les autres, est, en même temps, le
s l’origine, un sens parfait comme les autres, est, en même temps, le
sens
par lequel nous existons comme êtres moraux et co
gent nécessairement. L’homme est un être libre ; et il lui fallait un
sens
qui lui permît l’exercice de sa liberté, un sens
et il lui fallait un sens qui lui permît l’exercice de sa liberté, un
sens
au moyen duquel il pût dominer ses organes par la
, si j’ai employé les mots physiologie et organisation, en parlant du
sens
intellectuel et moral de la parole, c’est pour me
e faire mieux comprendre, pour rendre mieux sensible l’analogie de ce
sens
particulier avec les autres sens de l’homme. Le l
ndre mieux sensible l’analogie de ce sens particulier avec les autres
sens
de l’homme. Le lecteur n’a pas besoin que je lui
langues primitives, une énergie par eux-mêmes, et indépendamment d’un
sens
convenu : d’autres archéologues sont allés plus l
ligé de le désigner d’abord par ses qualités les plus accessibles aux
sens
. Toutefois Smith n’a pas vu la difficulté où elle
la parole à l’homme, dans l’origine, comme il lui a donné ses autres
sens
. L’intelligence de l’homme, dans quoi aurait-elle
a parole. L’homme alors aurait fait successivement ses organes et ses
sens
; et le sens de la parole, le plus parfait de tou
omme alors aurait fait successivement ses organes et ses sens ; et le
sens
de la parole, le plus parfait de tous, serait ven
sommes obligés de nous représenter la phrase écrite pour atteindre au
sens
de la phrase prononcée ! Cet exemple suffit pour
ue, par le langage, l’homme a le plus souvent voulu s’adresser à deux
sens
, celui de l’ouïe et celui de la vue. La langue de
la description détaillée de ce merveilleux appareil du premier de nos
sens
. Son ouvrage est un vrai prodige de patience, un
ration : ils auraient pu tirer de là l’induction que la parole est le
sens
intellectuel et moral, le sixième sens de l’homme
induction que la parole est le sens intellectuel et moral, le sixième
sens
de l’homme. Mais ils se seraient bien gardés de c
pports qu’il veut, à l’origine, entre les mots et les choses. Dans ce
sens
, le mot étymologie voudrait dire la science de la
ngèrent point à discuter les monuments et les origines, à pénétrer le
sens
primitif des fables, et qu’ils se bornèrent à con
e voile, quoiqu’il l’eût percé de toutes parts avec les lumières d’un
sens
si parfaitement droit et religieux ; tant est pui
e la vérité dans cette expression. L’enfant invente sa langue dans le
sens
que l’homme invente la science qui lui est enseig
le sens que l’homme invente la science qui lui est enseignée, dans le
sens
que le lecteur d’un livre invente aussi le livre
uvrages consacrés, et où l’on retrouvera le mot employé dans tous les
sens
qui lui ont été imposés soit par l’usage, soit pa
s, ces nuances fines et délicates qui séparent deux synonymes ou deux
sens
d’un même mot. Il n’est pas permis d’approuver ou
nesse. Quintilien, un des hommes de l’antiquité qui ont eu le plus de
sens
et le plus de goût, examine, dans ses Institution
er C’est l’art d’expliquer un chiffre, c’est-à-dire, de deviner le
sens
d’un discours écrit en caractères différents des
tâtonnant un peu, quelle était la ligne qui devait se joindre par le
sens
à la ligne d’en bas du papier ; 2°. cette seconde
osons que cette seconde ligne, suite immédiate de la première dans le
sens
, fût, par exemple, la cinquième, il n’y avait qu’
dont nous parlons, il faudra observer de placer les mots suivant leur
sens
propre et primitif, et non suivant leur sens méta
er les mots suivant leur sens propre et primitif, et non suivant leur
sens
métaphorique ou figuré ; ce qui abrégera beaucoup
Il est d’abord évident que la définition d’un mot doit tomber sur le
sens
précis de ce mot, et non sur le sens vague. Je m’
tion d’un mot doit tomber sur le sens précis de ce mot, et non sur le
sens
vague. Je m’explique ; le mot douleur, par exempl
corps : cependant la définition de ce mot ne doit pas renfermer deux
sens
à la fois, c’est là ce que j’appelle le sens vagu
doit pas renfermer deux sens à la fois, c’est là ce que j’appelle le
sens
vague, parce qu’il renferme à la fois le sens pri
là ce que j’appelle le sens vague, parce qu’il renferme à la fois le
sens
primitif et le sens par extension : le sens préci
le sens vague, parce qu’il renferme à la fois le sens primitif et le
sens
par extension : le sens précis et originaire de c
’il renferme à la fois le sens primitif et le sens par extension : le
sens
précis et originaire de ce mot désigne les sensat
’une définition doit faire bien sentir. Ce que nous venons de dire du
sens
précis, par rapport au sens vague, nous le dirons
ien sentir. Ce que nous venons de dire du sens précis, par rapport au
sens
vague, nous le dirons du sens propre par rapport
de dire du sens précis, par rapport au sens vague, nous le dirons du
sens
propre par rapport au sens métaphorique ; la défi
r rapport au sens vague, nous le dirons du sens propre par rapport au
sens
métaphorique ; la définition ne doit jamais tombe
au sens métaphorique ; la définition ne doit jamais tomber que sur le
sens
propre, et le sens métaphorique ne doit y être aj
e ; la définition ne doit jamais tomber que sur le sens propre, et le
sens
métaphorique ne doit y être ajouté que comme une
e dépendance du premier. Mais il faut avoir grand soin d’expliquer ce
sens
métaphorique, qui fait une des principales riches
ence, qu’une partie très considérable des mots y est employée dans le
sens
métaphorique, et que le sens propre des mots ains
idérable des mots y est employée dans le sens métaphorique, et que le
sens
propre des mots ainsi employés dans un sens métap
s métaphorique, et que le sens propre des mots ainsi employés dans un
sens
métaphorique, désigne presque toujours quelque ch
veuglement, bassesse, et quelques autres, qu’on n’emploie guère qu’au
sens
métaphorique : mais quoique ces mots pris au sens
nt plus en usage, la définition doit néanmoins toujours tomber sur le
sens
propre, en avertissant qu’on y a substitué le sen
ours tomber sur le sens propre, en avertissant qu’on y a substitué le
sens
figuré. Au reste, comme la signification métaphor
e soit permis de remarquer à cette occasion comment la combinaison du
sens
métaphorique des mots avec leur sens figuré peut
casion comment la combinaison du sens métaphorique des mots avec leur
sens
figuré peut aider l’esprit et la mémoire dans l’é
z de mots d’une langue quelconque pour pouvoir entendre à peu près le
sens
de chaque phrase dans des livres qui soient écrit
ire et de relire assidûment les livres dont je parle, on apprendra le
sens
d’un grand nombre d’autres mots : car le sens de
parle, on apprendra le sens d’un grand nombre d’autres mots : car le
sens
de chaque phrase étant entendu à peu près comme j
s comme je le suppose, on en conclura quel est du moins à peu près le
sens
des mots qu’on n’entend point dans chaque phrase.
peu près le sens des mots qu’on n’entend point dans chaque phrase. Le
sens
qu’on attachera à ces mots sera, ou le sens propr
nt dans chaque phrase. Le sens qu’on attachera à ces mots sera, ou le
sens
propre, ou le sens figuré : dans le premier cas,
se. Le sens qu’on attachera à ces mots sera, ou le sens propre, ou le
sens
figuré : dans le premier cas, on aura trouvé le v
opre, ou le sens figuré : dans le premier cas, on aura trouvé le vrai
sens
du mot, et il ne faudra que le rencontrer encore
eurs, ce qui ne peut guère manquer d’arriver, on comparera le nouveau
sens
qu’on donnera à ce mot, avec celui qu’on lui donn
elui qu’on lui donne dans le premier cas ; on cherchera dans ces deux
sens
ce qu’ils peuvent avoir d’analogue, l’idée commun
ue, l’idée commune qu’ils peuvent renfermer, et cette idée donnera le
sens
propre et primitif. Il est certain qu’on pourrait
évident qu’en apprenant notre langue maternelle, nous avons deviné le
sens
d’un grand nombre de mots, sans le secours d’un d
ne sorte de raisonnement et d’analyse. Je reviens à la distinction du
sens
précis et propre des mots d’avec leur sens vague
eviens à la distinction du sens précis et propre des mots d’avec leur
sens
vague et métaphorique : cette distinction sera fo
r qu’est-ce qui constitue deux ou plusieurs mots synonymes ? c’est un
sens
général qui est commun à ces mots : qu’est-ce qui
uvent délicates, et quelquefois presque insensibles, qui modifient ce
sens
primitif et général. Donc toutes les fois que par
aite, on n’a point à exprimer ces nuances, et qu’on n’a besoin que du
sens
général, chacun de ces synonymes peut être indiff
yer deux mots l’un pour l’autre dans une langue, il s’ensuivra que le
sens
de ces deux mots différera, non par des nuances f
sera pauvre et sans finesse. Les synonymes, en prenant ce mot dans le
sens
que nous venons d’expliquer, sont très fréquents
ns notre langue. Il faut d’abord, dans un dictionnaire, déterminer le
sens
général qui est commun à tous ces mots ; et c’est
aut ensuite déterminer avec précision l’idée que chaque mot ajoute au
sens
général, et rendre le tout sensible par des exemp
férents emplois, qui souvent sont en très grand nombre, et les divers
sens
qu’elles désignent dans chacun de ces emplois. Vo
distinguer du mot a, troisième personne du verbe avoir ; comme si le
sens
seul du discours ne suffisait pas pour faire cett
y puisse distinguer le mot pousser de tous les autres, comme étant le
sens
propre. On peut faire cette distinction en deux m
remier ; mais je crois qu’il vaudrait mieux encore s’en tenir au seul
sens
propre, sans y joindre aucun autre ; c’est charge
e ; c’est charger, ce me semble, la mémoire assez inutilement ; et le
sens
de l’auteur qu’on traduit suffira toujours pour d
gue morte, nous ne sommes pas toujours aussi à portée de connaître le
sens
précis et rigoureux de chaque terme, que nous le
qu’on connaît les mots, il est presque toujours facile de trouver le
sens
. Voulez-vous donc apprendre promptement une langu
gnifie proprement et à la rigueur le caractère du discours ; et en ce
sens
il ne s’emploie guère qu’en parlant de la convers
ion est correcte, que son style est élégant, etc. Élocution, dans un
sens
moins vulgaire, signifie cette partie de la rhéto
e que bien parler ; mais l’usage a donné à ce mot, dans nos idées, un
sens
plus noble et plus étendu. Être éloquent, comme j
apporté ci-dessus, que Cicéron, dans cet endroit, donne à disertus le
sens
marqué plus haut. Je crois donc qu’on ne traduira
beaucoup plus d’hommes diserts, c’est-à-dire diserti dans le premier
sens
, qu’il n’y en a qu’on puisse appeler diserti dans
à-dire quelques-uns, ou nonnullos. Après cette discussion sur le vrai
sens
du mot disertus, discussion qui nous paraît mérit
arement, les équivoques légères et purement grammaticales, lorsque le
sens
est clair d’ailleurs par lui-même, et lorsqu’on n
tte raison on est obligé, dans un plaidoyer, de tourner de différents
sens
la même preuve. Mais ce verbiage, prétendu nécess
s, même dans le discours ordinaire, que l’usage des mots pris dans un
sens
figuré, est commun dans toutes les langues. Tant
résigner. Ils semblent craindre que la vie ne soit dépouillée de son
sens
solennel, si on essaie de l’associer même de loin
flexes, sans conscience de la part de ranimai. Le mot conscience a un
sens
très vague ; le plus général est sensation. Il es
et que la totalité de ces excitations forme la conscience générale ou
sens
de l’existence. « Nous ne voyons pas les étoiles
es, ont des propriétés et des lois en commun. La conscience, dans son
sens
général, étant la somme de toutes nos sensibilité
1° Conscience du système (systemic consciousness) ; 2° conscience des
sens
(sense-C.) ; 3° conscience de la pensée (thought-
» La conscience du système, qui nous donne les principaux éléments du
sens
de l’existence, renferme toutes les sensations na
oiqu’ils n’aient pas chaque forme de conscience. » La conscience des
sens
renferme toutes les sensations dérivées des organ
des sens renferme toutes les sensations dérivées des organes des cinq
sens
. La conscience de la pensée renferme toutes ces p
s ganglions à la conscience générale. Les sensations qui viennent des
sens
et des viscères, il les additionne, les combine,
du cordon spinal étaient connus, et même une vague conception de leur
sens
réel était généralement répandue, jusqu’au moment
sentiment secondaire, ordinairement appelé « conscience » ; et en ce
sens
on pourrait même dire que la pensée est inconscie
ut comme la raison263. V Le reste de l’ouvrage est consacré aux
sens
et sensations, au sommeil et aux phénomènes d’hér
et sensations, au sommeil et aux phénomènes d’hérédité. « Combien de
sens
avez-vous ? » demande le voyageur de Sirius, dans
en avoir si peu. » L’Européen a si bien appris à se contenter de cinq
sens
, qu’il regarde comme une absurdité, d’essayer d’e
es et psychologistes n’ont pas craint de dire que la réduction de nos
sens
à cinq est une « idée des plus ridicules »264. M.
qui puisse déterminer combien nous avons d’organes distincts pour les
sens
. Il adopte cependant la division suivante : Sensa
de surface, qui nous sont données par la peau. Sensations venant des
sens
proprement dits et qui comprennent le toucher, le
nt si étrangement négligées. Ils ont donné aux sensations, venant des
sens
, une part presque exclusive dans la formation de
et ont souvent parlé de l’esprit comme étant un pur produit des cinq
sens
. » L’exemple le plus frappant est la statue de Co
qu’un développement logique de cette idée, que tout provient des cinq
sens
externes. « On a essayé de montrer ici que l’espr
spèces de sensations formant deux groupes principaux : sensations des
sens
, sensations du système. Les premières ont presque
ne profonde dans notre personnalité. L’extériorité des sensations des
sens
et l’intériorité des sensations du système, créen
e la sensation est la base de toute opération intellectuelle. « Je me
sens
donc justifié à considérer l’idéation, comme la f
ivers stimulus, qui entrent par le canal imparfaitement clos des cinq
sens
, ou mieux encore qui proviennent des états organi
ue faut-il ? une confrontation constante avec, les données des autres
sens
. Si je me laisse aller à la rêverie, je puis bien
le appelé hallucination, cette confrontation des diverses données des
sens
est négligée ; dans l’état d’isolement cérébral n
, est liée à une contraction. Cette question ne peut avoir qu’un seul
sens
: quelles sont les conditions connues du tissu mu
n juger d’un objet dès qu’ils n’en sçauroient juger par le rapport du
sens
destiné pour le connoître. Nous ne sçaurions bien
endons point la langue, ne sçauroit nous être connu par le rapport du
sens
destiné pour en juger. Nous ne sçaurions discerne
ons discerner son mérite par la voïe du sentiment, qui est ce sixiéme
sens
dont nous avons parlé. C’est à lui qu’il appartie
e la saveur de cette liqueur. Rien ne sçauroit suppléer le rapport du
sens
destiné à juger de la chose dont il s’agit, et le
ire accroire que ces sçavans sont de leur parti. Ils ont raison en un
sens
de le faire. Dans les questions qui gissent en fa
l’éneïde de Virgile en françois, tombe, pour ainsi dire, sous le même
sens
qui auroit jugé du poëme original, mais l’éneïde
ot d’ herus par celui de maître, quoique le mot françois n’ait pas le
sens
précis du mot latin, qui signifie proprement le m
que le traducteur emploïe une périphrase entiere pour bien rendre le
sens
d’un seul mot, ce qui fait traîner l’expression e
s, d’emploïer souvent une périphrase pour marquer précisément en quel
sens
nous usons du mot d’empereur, en traduisant imper
les critiques, c’est donc juger d’une chose destinée à tomber sous un
sens
sans la connoître par ce sens-là. Mais se faire l
r d’une chose destinée à tomber sous un sens sans la connoître par ce
sens
-là. Mais se faire l’idée d’un poëme sur ce que le
l les a charmez malgré ses défauts. En effet, le rapport uniforme des
sens
des autres hommes, est après le rapport de nos pr
forme des sens des autres hommes, est après le rapport de nos propres
sens
, la voïe la plus certaine que nous aïons pour jug
jamais la foi humaine, ou l’opinion prise sur le rapport uniforme des
sens
des autres. On ne sçauroit donc, sans une témerit
y se place seul, en présence de lui-même ; abstraction faite des cinq
sens
extérieurs, attentif à sa conscience intérieure ;
s, etc., etc., etc. Cependant si, au lieu de faire abstraction de mes
sens
extérieurs, pour ne me servir que de mes sens int
aire abstraction de mes sens extérieurs, pour ne me servir que de mes
sens
intérieurs ; si, ouvrant les yeux et remuant la m
corps, depuis les cheveux de ma tête jusqu’aux ongles de mon pied, je
sens
très bien alors que partout sous mon doigt qui se
sais quoi nécessaire qui unit le moi tel que vous l’entendez dans un
sens
restreint, et les autres forces des divers organe
ls voient bien que Condillac a eu tort de ne donner à sa statue qu’un
sens
, puis deux, puis trois, etc. ; et ils tombent tou
u près dans une faute du même genre. Ils font d’abord abstraction des
sens
extérieurs et ne s’en tiennent qu’aux sens intéri
nt d’abord abstraction des sens extérieurs et ne s’en tiennent qu’aux
sens
intérieurs : et parmi les sens intérieurs, ils fo
extérieurs et ne s’en tiennent qu’aux sens intérieurs : et parmi les
sens
intérieurs, ils font aussitôt abstraction de tous
parmi les sens intérieurs, ils font aussitôt abstraction de tous ces
sens
lointains, épars, obscurs bien que réels, qui pré
ils oublient le murmure confus, continuel et fondamental de tous ces
sens
intimes qu’unit une seule et même vie ; ils ne s’
es qu’unit une seule et même vie ; ils ne s’adressent qu’à un ou deux
sens
cérébraux, plus particulièrement affectés à la co
singulières, des membres plus nerveux, des organes plus prompts, des
sens
plus aigus ; l’effroi stupide et la haine farouch
vingtaine d’écrivains — si on en trouvait vingt — ayant à la fois le
sens
phonétique111 et le sens poétique de la langue. A
si on en trouvait vingt — ayant à la fois le sens phonétique111 et le
sens
poétique de la langue. Au lieu de rendre des arrê
tout ce qui tend à diminuer sa forme expansive. Elle agirait dans le
sens
populaire, contre le pédantisme et contre le snob
savantes, les langues ne peuvent se déformer, si on donne à ce mot un
sens
péjoratif. Elles se transforment, ce qui est bien
ffensifs. Si beaucoup de mots latins n’ont pas gardé en français leur
sens
originaire, bien des mots du vieux français n’ont
efois écuyer ; garce, autrefois jeune fille. Il y a transformation de
sens
; il n’y a pas déformation, puisque le mot reste
mot n’en serait pas plus mauvais. Scoope est identique à escouve. Le
sens
abstrait d’écoper dérive tout naturellement du se
que à escouve. Le sens abstrait d’écoper dérive tout naturellement du
sens
concret primitif : la corvée de vider l’eau qui s
confondirent avec l’action de manger. Tel fut probablement le premier
sens
du mot sum, qui depuis eut les deux signification
subsister c’est-à-dire être debout, être sur ses pieds. C’est dans ce
sens
que les destins d’Achille étaient attaches à ses
gnes matériels [ce n’est pas sans raison qu’ils prirent nerfs dans ce
sens
, puisque les nerfs tendent les muscles, dont la t
. De là les Latins appelaient les sages cordati, les hommes de peu de
sens
, vecordes. Ils disaient sententiæ, pour résolutio
ut imagination, rapportaient les fonctions externes de l’âme aux cinq
sens
du corps, mais considérés dans toute la finesse,
ils avaient alors. Les mots par lesquels ils exprimèrent l’action des
sens
le prouvent assez : ils disaient pour entendre, a
ce mot s’appliquât proprement aux choses douées de saveur, et non au
sens
qui en juge ; c’est qu’ils cherchaient dans les c
e divine qui, nous ayant donné comme pour la garde de notre corps des
sens
, à la vérité bien inférieurs à ceux des brutes, v
tait tombé dans un état de brutalité, il eût pour sa conservation les
sens
les plus actifs et les plus subtils, et qu’ensuit
ation les sens les plus actifs et les plus subtils, et qu’ensuite ces
sens
s’affaiblissent, lorsque viendrait l’âge de la ré
ent. Que constatons-nous alors ? Quel est, dans ce cas privilégié, le
sens
précis du mot « exister » ? Rappelons ici, en deu
ous n’avons pas à approfondir ce point. Nous cherchons seulement quel
sens
précis notre conscience donne au mot « exister »,
abstractions, et que le Tout dans lequel ils ont été découpés par mes
sens
et mon entendement progresse peut-être à la maniè
ncipe, par des équations différentielles dans lesquelles le temps (au
sens
où le mathématicien prend ce mot) jouerait le rôl
me. Mais en astronomie, en physique et en chimie, la proposition a un
sens
bien déterminé : elle signifie que certains aspec
avers une série de générations qui paraissaient ne pas changer. En ce
sens
on pourrait dire de la vie, comme de la conscienc
parences, où se reflètent autant d’ignorances. Ce qui se présente aux
sens
comme une histoire continue se décomposerait, nou
tre les parties, l’ordre parfait dans la complication infinie ? En ce
sens
, chaque être vivant ne réalise-t-il pas un plan i
ut ce qui s’en est détaché par voie de descendance divergente : en ce
sens
, on peut dire qu’il reste uni à la totalité des v
nente à la vie doit être rejetée en bloc, ou c’est dans un tout autre
sens
, croyons-nous, qu’il faut la modifier. L’erreur
e dans l’abstrait : ce qui se répète, c’est tel ou tel aspect que nos
sens
et surtout notre intelligence ont détaché de la r
i bien que chaque action est l’accomplissement d’une intention. En ce
sens
le mécanisme est partout, et la finalité partout,
ra n’importe quel objet nouveau, et l’on pourrait dire, en un certain
sens
, que nous naissons tous platoniciens. Nulle part
on commune. C’est en vain qu’on voudrait assigner à la vie un but, au
sens
humain du mot. Parier d’un but est penser à un mo
cette explication n’a de valeur et même de signification que dans le
sens
rétroactif. Jamais l’interprétation finaliste, te
la source. Le pur mécanisme serait donc réfutable, et la finalité, au
sens
spécial où nous l’entendons démontrable par un ce
nt capables de causer directement la variation des organismes dans un
sens
défini, par les modifications physico-chimiques q
consiste à prendre le terme « adaptation », en même temps, dans deux
sens
tout différents. Si je verse dans un même verre,
er, ce qui est tout différent. S’il y a encore adaptation, ce sera au
sens
où l’on pourrait dire de la solution d’un problèm
Mais la vérité est que l’on passe subrepticement de l’un de ces deux
sens
à l’autre, et qu’on se réfugie dans le premier to
progrès parallèles qui se sont accomplis, de part et d’autre, dans le
sens
de la sexualité ? Non seulement la fécondation mê
ération sexuée n’est pas apparente, qu’on a pu l’interpréter dans les
sens
les plus divers, et que d’excellents esprits voie
la finalité a tiré parti de la structure merveilleuse des organes des
sens
pour assimiler le travail de la nature à celui d’
ent parvenir à la membrane nerveuse que la lumière dirigée suivant le
sens
de leur axe 24, etc., etc. ». — A quoi l’on a rép
ions purement accidentelles, et celle d’une variation dirigée dans un
sens
défini sous l’influence des conditions extérieure
dentition imparfaite, etc. Soit, mais ne jouons pas maintenant sur le
sens
du mot « corrélation ». Autre chose est un ensemb
ut à coup dans les diverses parties de l’œil, le mot est pris dans un
sens
tout nouveau : il s’agit cette fois d’un ensemble
dents. Mais que toutes ces variations simultanées se fassent dans le
sens
d’un perfectionnement ou même simplement d’un mai
oncer à l’idée d’une variation « accidentelle ». En réalité, ces deux
sens
du mot « corrélation » interfèrent souvent ensemb
aires et des variations qui sont, en outre, complémentaires. Les deux
sens
du mot « corrélation » doivent être distingués av
; mais c’est à la condition de prendre le mot « corrélation » dans un
sens
nouveau, cette fois impropre au détail des explic
e second elle réagit activement, elle résout un problème. De ces deux
sens
du mot, c’est le second évidemment qu’on utilise
e de la lumière. Mais on passe plus ou moins inconsciemment du second
sens
au premier, et une biologie purement mécanistique
phier. La photographie s’est infléchie sans doute, peu à peu, dans le
sens
d’un appareil photographique ; mais est-ce la lum
ffet d’une influence continue de l’extérieur sur l’intérieur, dans un
sens
bien défini et non pas, comme le voulait Darwin,
t bien se comporter comme une cause de transformation. Mais dans quel
sens
faut-il entendre ici le mot cause ? Sans entrepre
, nous ferons simplement remarquer que l’on confond d’ordinaire trois
sens
de ce terme qui sont tout différents. Une cause p
est vrai — l’occasion plutôt que la cause. Or, est-ce dans le premier
sens
qu’on prend le mot cause quand on dit que la salu
chrysalide en devenant papillon ? Évidemment non : causalité a ici un
sens
intermédiaire entre ceux de déroulement et de déc
quand il dit que la variation de la matière organisée s’opère dans un
sens
défini comme, dans des directions définies, crist
isme sui generis, qui développerait des caractères déterminés dans un
sens
déterminé, indépendamment de tout souci d’utilité
rrait aussi impliquer conscience et volonté, et c’est dans ce dernier
sens
que paraît l’entendre un des représentants les pl
à savoir si le terme « effort » ne doit pas se prendre alors dans un
sens
plus profond, plus psychologique encore qu’aucun
icile de l’appeler encore effort, à moins d’élargir singulièrement le
sens
du mot. La vérité est qu’il faut creuser sous l’e
t. Disons donc comment le problème nous paraît se poser, et dans quel
sens
il nous semble qu’on pourrait chercher à le résou
lle influence ; encore pourra-t-elle être modifiée dans un tout autre
sens
que ne l’était la partie correspondante de l’orga
on pense au nombre énorme de variations, toutes dirigées dans le même
sens
, qu’il faut supposer accumulées les unes sur les
me, ce que chacune d’elles laisse de côté, et sur quel point, à notre
sens
, il faudrait faire converger ce triple effort pou
ment lui-même, si la mutation opère, comme le veut De Vries, dans des
sens
différents chez les différents représentants de l
en voie d’admettre que les périodes de mutation sont déterminées. Le
sens
de la mutation pourrait donc l’être aussi, au moi
s caractères se poursuivraient, de génération en génération, dans des
sens
définis. Cette hypothèse nous paraît plausible, d
e, se serait constitué précisément par une variation continue dans un
sens
défini. Même, nous ne voyons pas comment on expli
ychologique que certains néo-lamarckiens ont recours. Là est, à notre
sens
, un des points les plus solides du néo-lamarckism
être l’exception plutôt que la règle. Un changement héréditaire et de
sens
défini, qui va s’accumulant et se composant avec
a été conduit par le spectacle du travail de l’homme. Mais dans quel
sens
les dépasser ? Nous disions que, de décomposition
t en tournant autour de lui, aux symboles juxtaposés par lesquels nos
sens
ou notre intelligence nous le représentent, plus
l’autre, à côté du mouvement, qui est la réalité même. En un certain
sens
, le mouvement est plus que les positions et que l
ni position mais qui est l’essentiel : la mobilité. Mais, en un autre
sens
, le mouvement est moins que la série des position
e la main ne contient rien de tout cela. Il n’est pas intelligent, au
sens
humain du mot, et ce n’est pas un assemblage, car
ules composantes de l’œil et que leur coordination réciproque : en ce
sens
, ni le mécanisme ni le finalisme ne vont aussi lo
le finalisme ne vont aussi loin qu’il le faudrait. Mais, en un autre
sens
, mécanisme et finalisme vont trop loin l’un et l’
t d’une manière achevée. Selon qu’elle ira plus ou moins loin dans le
sens
de la vision, elle donnera les simples amas pigme
la vie est, avant tout, une tendance à agir sur la matière brute. Le
sens
de cette action n’est sans doute pas prédéterminé
de la théologie et de sa transformation en science. Entendue dans le
sens
de métaphysique, la philosophie est complètement
s mouvements des objets, tels qu’en particulier ils se présentent aux
sens
, de sorte que les mouvements de la pensée puissen
est une présentation idéale de détails actuellement non apparents aux
sens
. Ceci peut nous faire comprendre quel sens exact
ellement non apparents aux sens. Ceci peut nous faire comprendre quel
sens
exact on doit donner au mot fait. Ordinairement o
phère, c’est à elle qu’il faut avoir recours en dernier appel : en ce
sens
on peut dire que tout critérium est subjectif ; n
onscience. Cette somme comprend deux éléments : les matériaux que les
sens
apportent à la conscience ; les transformations,
laborent les sensations en perceptions, jugements, raisonnements, les
sens
n’élèveraient jamais sa statue au-dessus de la co
er le phénomène d’idiotie ? Pourquoi l’esprit des brutes, qui ont des
sens
semblables aux nôtres, est-il si différent du nôt
ine et la fin de toute activité mentale, pourquoi les hommes dont les
sens
sont le plus actifs ne sont-ils pas ceux dont l’i
stincts. La sensation comprend tout ce qui appartient aux organes des
sens
, et, ce que l’on néglige si souvent, aux actions
lois spéciales ; et cela suffit pour la distinguer de l’activité des
sens
. Ce qui a contribué à induire Condillac en erreur
Cependant l’anatomie comparée a montré l’indépendance des organes des
sens
et du cerveau quoiqu’elle n’ait pas encore découv
relient. Nous savons que le cerveau est une addition aux organes des
sens
, tout comme ces organes sont une addition au syst
ganglion avec ses prolongements ; plus haut quelques ganglions et des
sens
rudimentaires ; plus haut des organes, des sens p
ques ganglions et des sens rudimentaires ; plus haut des organes, des
sens
plus complexes et un cerveau rudimentaire ; chez
e l’est pas plus que le mouvement n’est lié avec la sensation. Chaque
sens
a son centre spécial ou sensorium, et chacun est
ute sensation, et déterminent toute action. Il ne dit rien des divers
sens
et de leurs conditions : cependant c’est l’organi
ble est trompeuse, et avec Heraclite que toute connaissance vient des
sens
: ce qui est un double scepticisme. On a soutenu
utes deux. On le peut cependant. Sa raison pour nier la certitude des
sens
était l’incapacité de distinguer tous les élément
tingue rien de ce dont la fleur est composée. En d’autres termes, les
sens
perçoivent les phénomènes, mais n’observent ni ne
es et s’accorde avec le vulgaire. Il nie donc la matière, non dans le
sens
vulgaire, mais dans le sens philosophique du mot.
aire. Il nie donc la matière, non dans le sens vulgaire, mais dans le
sens
philosophique du mot. Seulement on doit avouer qu
elatives au monde extérieur, voici le problème qu’elle rencontre. Nos
sens
nous informent de certaines qualités sensibles, é
e malheur est qu’il les interprète à sa façon et les détourne de leur
sens
véritable. Son étude manque de toute solidité. El
du poncif, la toute-puissance de la formule, la contrefaçon d’art au
sens
le plus propre du mot. Aujourd’hui, l’esthétique
la sublimité du style ogival en architecture ; qu’ils n’ont eu aucun
sens
du charme délicat et subtil de la poésie du moyen
es traditions de l’humanité et cherchent à en traduire avec relief le
sens
émotif. De ce que la faculté esthétique, c’est-à-
ducation, le genre de vie physique et psychique, ainsi l’intensité du
sens
artistique varie à l’infini, non seulement d’indi
e ce parallélisme se trouve tout naturellement dans la nature même du
sens
esthétique ; où il n’y a pas d’énergie vitale, il
choses en chacun de nous, dans des conditions qui en généralisent le
sens
et par là établissent l’identité de notre émotion
sentiments qu’il transmet, dépend, dit-il, de l’idée qu’on se fait du
sens
de la vie et de ce que l’on considère comme étant
mouvements, l’humanité obéit à des chefs, à des hommes comprenant le
sens
de la vie plus clairement que les autres… Les rel
plus élevée, une sensibilité plus affinée, qui est supérieur dans un
sens
déterminé aux autres humains, il n’est cependant
ralistes ont aussi une compréhension plus claire et exceptionnelle du
sens
de la vie sous ses aspects les plus divers. Sont-
ieuse ou militaire. D’autre part, s’il est vrai que chez l’artiste le
sens
supérieur de la vie concorde souvent avec la conc
a religion prend le caractère d’une législation morale. C’est dans ce
sens
que Tolstoï l’appelle la science du Bien et du Ma
t ; par extension, il pourrait être appliqué à l’Art. Dans un certain
sens
, en effet, l’Art tout entier est une vision des c
plastiques, peinture, architecture, sculpture, sont, dans un certain
sens
, des arts nécessairement matérialistes, puisqu’il
nterprète le plus complètement l’idée que la religion nous donne du «
sens
de la vie » ; il veut que l’artiste « se trouve a
core à louer aveuglément les œuvres rudimentaires et souvent vides de
sens
des anciens Grecs : Sophocle, Euripide, Aristopha
n arrivât à cette inconséquence. Du moment qu’on admet que « c’est le
sens
religieux qui décide de la valeur des sentiments
tes entre l’une et l’autre. — Supériorité de l’Art au point de vue du
sens
de la vie. — Erreurs de Tolstoï à ce sujet. — Opi
r nettement les termes dont on se sert, d’en délimiter strictement le
sens
. Qu’entend-on par Religion ? Le mot est vague et
tuent les rapports de l’homme avec la puissance divine. C’est dans ce
sens
qu’on parle de la religion juive, de la religion
enne, de la religion païenne, de la religion mahométane, etc. Dans un
sens
plus restreint, on applique le mot religion à un
trois cultes distincts de la même religion chrétienne. Enfin, dans un
sens
absolu, on entend par Religion ce sentiment mal d
d’un retour vers une ordonnance harmonieuse des choses. C’est dans ce
sens
seulement qu’on pourrait dire de l’Art qu’il est
mais plutôt la Religion ou les religions qui dérivent de l’Art. Ce «
sens
supérieur de la vie » dont parle Tolstoï, c’est l
organise en société. C’est par là que l’Art et la Religion, — dans le
sens
général, non confessionnel, du mot, — sont parfai
e qui concerne la nouveauté des sujets et des sentiments. — Dans quel
sens
l’Art doit être accessible à tous. De la repré
fausse ou erronée. Ce qui est simple, c’est ce qui est vrai, dans un
sens
généralement humain ; mais tout ce qui est vrai n
s’élever à la compréhension esthétique de l’œuvre, de reconnaître le
sens
intime des créations vraiment neuves. À ne consid
erselles que celles émanant de la vie des pauvres, cela tombe sous le
sens
; tout dépend de l’auteur et de ses facultés. À c
ci est vraie, et dès lors, elle créera l’émotion esthétique. Dans ce
sens
, Tolstoï a raison lorsqu’il dit que la véritable
stoï. Art et Religion, en somme, sont accessibles à tous dans un même
sens
, mais à des degrés divers, et non d’une façon abs
tableaux étaient plutôt des enluminures que des pages de peinture, au
sens
moderne du mot. Il faut arriver aux grands maître
tribution. Les poèmes dramatiques de Wagner ne sont pas des drames au
sens
absolu du mot : il y a beaucoup trop de lyrisme e
e musicale n’est pas davantage de la musique symphonique ou vocale au
sens
ordinaire. La symphonie vocale et instrumentale n
vres de Wagner appartiennent à cette même catégorie. » C’est dans ce
sens
qu’aux yeux de Tolstoï, Wagner est le parfait mod
ous n’avions vu qu’indistinctement, tu nous expliques à nous-mêmes le
sens
de nos pensées et de nos sentiments ». Nous parlo
t momentanément confondue dans la perception de l’Être. C’est dans ce
sens
que Wagner a pu voir dans l’Art un élément libéra
entité de la substance vitale. L’art nous libère, nous délivre, en ce
sens
qu’il nous réintègre par le sentiment dans cette
e demande, pourra-t-on encore considérer comme étant de l’art dans le
sens
élevé du mot, si l’on exclut Wagner et même, aber
d’une œuvre à son infériorité esthétique, car le succès est, dans un
sens
extérieur, l’équivalent de la contagion de Tolsto
— ce qui est plus honorable, quoique très fâcheux, — qu’il n’a pas le
sens
de la musique ; et il nous restera à regretter qu
là que Tolstoï l’a écrit. Malheureusement, cette conclusion n’a aucun
sens
; car, s’il n’exprime que des sentiments universe
cela, il exercera par sa seule vertu une influence lumineuse dans le
sens
du progrès de l’humanité. VII. Nietzsche et R.
te, à un événement, à une circonstance ; la Musique nous en révèle le
sens
le plus intime ; elle en devient le commentaire l
eportant aux compositions dont l’auteur a cherché à fixer lui-même le
sens
symbolique, lorsque, par exemple, dans une sympho
accentue d’autant plus la portée que la mélodie est plus analogue au
sens
intime du phénomène auquel elle s’ajoute. Voilà q
l’universalité d’une simple forme. Car les mélodies, dans un certain
sens
, sont, elles aussi, une abstraction de la réalité
Ces deux universalités sont toutefois contradictoires dans un certain
sens
. Les idées ne sont que des formes tirées de la pe
rticulièrement des arts plastiques, en ce qu’elle est dans un certain
sens
dégagée complètement de tout rapport avec la form
à traduire au moyen des sons l’extériorité des choses, n’est plus, au
sens
absolu, de la musique. Et Wagner a raison lorsque
ise, etc. Le rapport entre elle et le monde est donc, dans un certain
sens
, analogue à celui que nous découvrons dans les au
ur de la composition. Quand le musicien traduit trop littéralement le
sens
des paroles, s’il s’attache trop étroitement à fo
it exprimée ou non. La Musique, par cela même qu’elle nous révèle le
sens
éternel des choses, qu’elle supprime momentanémen
st ce qu’il y a de supérieur en lui, — met en un relief saisissant le
sens
universel des actions humaines, en plaçant ses pe
. Or, la parole ne saurait traduire avec toute la clarté désirable le
sens
intime et universel de la légende. Pourquoi les t
c’est seulement là que se révèle la véritable portée et le véritable
sens
des idées du maître. Lui, il parlait plutôt en ar
tible de Wagner pour les sujets mythiques. Étant un poète tragique au
sens
le plus vrai du mot, Wagner devait nécessairement
autrement de savoir si ces sujets reposaient véritablement, dans leur
sens
profond, sur ce haut et noble sentiment philosoph
turelle du chant, de l’inspiration lyrique chez les Hellènes, dans le
sens
de son objectivation plastique. Un phénomène qui
aillant avec une ingéniosité certes intéressante, mais dénuée de tout
sens
poétique, des éléments qui ne varient guère ? C’e
et laborieuse exégèse de textes toujours les mêmes, retournés en tous
sens
, scrutés et commentés sous tous leurs rapports, p
ion, le chant parlant, était une réaction radicale, — dans un certain
sens
nécessaire, — contre les complications excessives
on, leur œuvre fut excessive. Sous prétexte de rendre intelligible le
sens
des textes chantés, ils en arrivèrent à subordonn
absolument indispensable pour comprendre Wagner artiste et saisir le
sens
de ses œuvres de théâtre, c’est de comprendre la
consacré au développement de cette idée. Elle est juste en un certain
sens
, elle ne l’est plus dans un autre. M. Chamberlain
. M. Chamberlain a raison, par exemple, d’affirmer qu’on méconnaît le
sens
et la portée de l’œuvre de Wagner quand on ne veu
st plus que cela, elle est une conception nouvelle du drame. Et en ce
sens
, Wagner est, en effet, un poète dramatique. Mais
le problème, si tant est qu’il puisse être posé. C’est aussi dans ce
sens
que se prononce Nietzsche et ce qui donne à ses c
ut genre pourraient passer auprès de la même musique sans épuiser son
sens
essentiel ; elles ne seraient jamais que des imag
ils reçoivent leur véritable signification, ils n’influent pas sur le
sens
de celle-ci. C’est dans ce sens, évidemment, que
nification, ils n’influent pas sur le sens de celle-ci. C’est dans ce
sens
, évidemment, que Wagner a pu dire très justement
ou un peintre, ou un musicien, chacun de ces mots étant pris dans le
sens
le plus large, ou encore s’il ne convient pas de
es, mais de représentations sensibles ; elle se confond en un certain
sens
avec le génie mythique, avec l’intuition poétique
et inconsciente. Wagner, en d’autres termes, est plus qu’un poète au
sens
banal du mot ; il n’est pas un cerveau littéraire
pour la plupart de ceux qui formulent ces critiques, ce n’est pas le
sens
des mots, mais l’âme, la signification intime des
re une foule de passions particulières, se développant chacune en des
sens
différents, à la grande ligne directrice d’une un
tes. Abstraction faite de tout cela, la note dont il s’agit n’a aucun
sens
, elle est une absolue aberration, puisque Emile G
ciel et naïf en même temps et, avec cela, parlant à la fois aux trois
sens
de l’âme moderne, qu’il m’est fâcheux, ce son orc
certainement le génie le plus impoli du monde… Encore une fois, je me
sens
devenir meilleur quand Bizet me parle. Je deviens
t en opposition avec les affections toniques qui élèvent l’énergie du
sens
vital ; elle agit d’une façon dépressive » ; et c
rt dans la phrase. La phrase l’emporte sur la page et en obscurcit le
sens
, la page devient vivante aux dépens du tout, le t
ste en musique, il condense dans le plus petit espace une infinité de
sens
et de douceurs. La richesse en couleurs, en attén
trop bornée pour que nous puissions être autre chose qu’amis dans le
sens
de cette sublime possibilité. Ainsi donc nous vou
s, quelque chose d’allemand, dans le meilleur et dans le plus mauvais
sens
du mot, quelque chose de germaniquement multiple,
ve de l’idée que nous nous faisons de notre condition de pécheurs, au
sens
que donne à ce mot le christianisme : « Nous imit
ur, à la démarche accablée, l’air passionnément soucieux, ballotté en
sens
contraires par les remords de conscience, toujour
nous entendons en elle le langage de notre propre passé ; et dans ce
sens
, toute musique ancienne paraîtra toujours meilleu
nd, il n’a guère de portée, car dès qu’on cherche à s’en expliquer le
sens
, il n’en reste rien. Ce qui n’empêche pas Nietzsc
toujours tout d’abord d’elle-même. » Comprenez-vous ? J’avoue que le
sens
de cette apparence d’idée m’échappe. Les philosop
ï consacre au même problème. « Si l’on songe aux premiers indices du
sens
artistique et qu’on se demande quelles espèces di
dans ce livre, à propos de la Naissance de la Tragédie, mais dans un
sens
un peu différent. Pour lui, la première correspon
nt été pour la plupart écrivains, poètes, rapprochant les arts et les
sens
, — en cela les premiers artistes d’une culture li
, qui devaient enseigner à leur siècle l’idée du surhomme ». Dans ce
sens
, il ne tenait pas l’art de Wagner pour un art pur
tat de repos, d’équilibre ou d’indifférence. Il y a des moments où le
sens
des mots veut être élargi et amplifié, ou rendu p
ins variée est la signification qui s’attache à ces mélismes, dont le
sens
, en apparence indéfinissable, n’est pas cependant
n’avoir pas, dans la bouche et pour l’oreille des Européens, le même
sens
que pour les Orientaux, les Asiatiques, les Afric
ostumes et leurs attitudes. Nous n’en possédons ni n’en comprenons le
sens
, parce que nous ignorons la signification convent
comparant nos vocables avec ceux de l’autre langue et en en fixant le
sens
dans notre mémoire. Nous ne pouvons saisir ces mu
a qu’un élément dans la musique qui semble véritablement posséder un
sens
universel : le rythme. Une mélodie pourra affecte
; 3º le rythme, élément ordonnateur des deux autres. Dans un certain
sens
, cette classification se peut justifier ; sans mé
ifier ; sans mélodie et sans harmonie il n’y a pas de musique dans le
sens
esthétique que nous donnons à ce mot ; mais si l’
Pour que ces sons ou ces harmonies deviennent quelque chose, aient un
sens
, il faut l’intervention du rythme. Dès que des so
même harmonie, répétés sans aucune modification, peuvent acquérir un
sens
musical quand le rythme les anime. Le rythme est
ment n’est pas en soi un rythme. Un mouvement continu n’a pas plus un
sens
musical qu’un son continu ; pour qu’il devienne u
la musique mesure par mesure, mécaniquement, sans soupçonner même le
sens
supérieur que le rythme comprend en lui-même à cô
me le sens supérieur que le rythme comprend en lui-même à côté de son
sens
étroit, sans percevoir l’organisme qui se constit
ndonné la carrure rythmique : il est malade tout uniment parce que le
sens
du rythme s’est affaibli et, surtout, parce que,
d’impression durable, car c’est le rythme seul qui peut établir leur
sens
général et de qui elles peuvent tirer leur puissa
, tout cela influe énormément, sans que nous nous en doutions, sur le
sens
que nous attribuons à un dessin ou à une phrase m
rme étrange et captivant, mais nous n’en comprenons pas exactement le
sens
; tout au moins ne parvenons-nous pas, en l’état
concourent avec les causes physiologiques et ethniques pour fixer le
sens
de tout langage musical. La musique de chaque peu
évision. La marche de notre musique est absolument parallèle. Dans ce
sens
, on peut dire que l’art musical est un produit ta
t tardif de chaque civilisation. On voit par ce qui précède dans quel
sens
Nietzsche s’est fourvoyé, lorsqu’il s’est efforcé
nomène. L’usage, la mémoire et la comparaison nous mettent au fait du
sens
symbolique des mélismes de notre propre musique ;
onnaissant que si nos artistes actuels ont renouvelé, dans un certain
sens
, la matière mélodique et harmonique, ils semblent
sont des acheminements ; un autre viendra qui parachèvera. Dans quel
sens
, vers quel horizon nous conduira cet artiste comp
es conflits ou désaccords entre l’individu et la société ? 2º En quel
sens
convient-il d’entendre l’antinomie ? 3º Les antin
s’élever cuire l’individu et la société. On peut distinguer ici deux
sens
du mot antinomie : un sens strict ou absolu et un
et la société. On peut distinguer ici deux sens du mot antinomie : un
sens
strict ou absolu et un sens large ou relatif. Au
nguer ici deux sens du mot antinomie : un sens strict ou absolu et un
sens
large ou relatif. Au sens strict, antinomie sign
antinomie : un sens strict ou absolu et un sens large ou relatif. Au
sens
strict, antinomie signifie qu’une chose en exclut
si l’une est, l’autre n’est pas. — Si l’on donne au mot antinomie ce
sens
absolu, on ne peut parler d’antinomie entre l’ind
l’ordre concret, dans l’ordre des réalités vivantes et agissantes, le
sens
relatif du mot antinomie est le seul acceptable.
omie est le seul acceptable. Il ne peut être question d’antinomies au
sens
absolu qu’à propos de thèses et d’antithèses méta
hacune de son côté, par la vertu d’un artifice dialectique. — Pris au
sens
relatif, le mot antinomie signifie que deux chose
e ou du moins à amoindrir et à affaiblir l’autre. C’est en ce dernier
sens
que nous prenons ici le mot antinomie. Antinomie
oint de vue subjectif ou d’un point de vue objectif. Entendue dans un
sens
subjectif, elle se pose dans le for intérieur des
par exemple). L’antinomie peut, en second lieu, être entendue dans un
sens
objectif. Elle est alors un conflit entre l’indiv
en ressources ; ce qui ne m’empêche pas de lui résister, parce que je
sens
que lui céder serait m’annihiler dans ce que j’ai
e sorte d’altruisme et de socialisme primitif (ce dernier mot pris au
sens
le plus large). — Dans les sociétés primitives l’
truction de l’idée d’espace. Rôle de la vue, du toucher et des autres
sens
. La troisième dimension. Rôle du sentiment de la
ier. Vous êtes touché de partout ici, et vous réagissez dans tous les
sens
, avant même de savoir ce que c’est qu’une directi
us les sens, avant même de savoir ce que c’est qu’une direction et un
sens
de mouvement. On dit : c’est qu’il existe des sig
e je ne me suis pas fait et que j’ai été façonné par l’univers que je
sens
comme je sens et non autrement. La nécessité de m
s pas fait et que j’ai été façonné par l’univers que je sens comme je
sens
et non autrement. La nécessité de mes modes de se
tellect. Je ne me représente pas plus spontanément l’espace que je ne
sens
spontanément une colique ou un mal de tête. La sc
ble du sentir. La douleur de dents est aussi une chose a priori en ce
sens
que nous ne pouvons la construire avant de l’avoi
voir connaissance que dans son application à l’expérience, etc. En ce
sens
, les formes sont des vertus occultes comme la ver
elle a un caractère originairement sensitif, divers selon les divers
sens
; ce n’est que par une série de raisonnements qu’
expliquent l’idée de coexistence dans l’espace par une répétition en
sens
inverse de deux séries temporelles qu’on peut par
e de l’étendue, laquelle se ramènerait ainsi, en dernière analyse, au
sens
immédiat de la vie appétitive et sensitive en réa
elle simultanéité en nous de sensations distinctes, surtout celles du
sens
de la vie. Mais la coexistence, en elle-même et à
utuelle des choses, leur séparation au sein même de la continuité. Le
sens
du mouvement, soit de celui qu’on exécute, soit d
le mouvement et vous ne sentirez que très vaguement la direction. Le
sens
du mouvement, étant beaucoup plus délicat que le
a direction. Le sens du mouvement, étant beaucoup plus délicat que le
sens
de la position et de la direction, ne peut donc e
u comme mouvement, et rien de plus. Exner a fait voir à quel point le
sens
du mouvement est une forme primitive de la sensib
ement est une forme primitive de la sensibilité, en démontrant que ce
sens
est bien plus délicat que le sentiment même de la
moins analytiques et beaucoup plus synthétiques, dans tous les autres
sens
. Si leurs sensations, relativement très passives,
es affectées. A tout cela nous ne faisons jamais attention, ayant des
sens
beaucoup plus commodes pour nous représenter l’ét
, n’ayant ni le tact ni la vue, aurait cependant l’ouïe, l’odorat, le
sens
du chaud et du froid, etc. : par l’attention et l
on analogue, jointe à une mobilité analogue, existait pour les autres
sens
, nous pourrions avoir un œil odorant ou, si l’on
ce qui la convertirait en largeur. — Mais, d’abord, deux largeurs en
sens
divers, et surtout perpendiculaires, forment préc
et l’enfant arrivent à discerner les largeurs ou longueurs en divers
sens
, qui produisent des impressions sensibles diverse
ne trouée dans cette surface, une percée qui est un mouvement dans le
sens
de la profondeur. De plus, notre œil étant un com
quand la proie est dans sa gueule, prise, enveloppée, mâchée en tous
sens
, l’animal n’aura pas la conception abstraite de l
ter, même effort à faire. La série des efforts et résistances dans le
sens
vertical, bas et haut, se distingue nettement d’u
qui ont un système musculaire pouvant agir sur les organes mêmes des
sens
, l’onde nerveuse productrice de sensation se comm
intellectuel, la volonté provisoire de percevoir, pour savoir en quel
sens
définitif il faudra vouloir et mouvoir. C’est la
, au fond, en rapports d’activités coexistantes clans le temps. En ce
sens
, on pourrait supposer avec Leibniz que l’espace e
rce qu’elle est l’ensemble de toutes les directions possibles en tous
sens
. Elle est le cadre commun du mécanisme et de la f
but dans l’espace, en effet, est un but pour la volonté. C’est en ce
sens
que l’idée d’espace est une idée-force, l’espace
le on a déjà tant écrit. Je voudrais seulement faire remarquer que de
sens
différents on a donné à ce mot de contingence et
ple ; on suppose que toutes les molécules gazeuses se meuvent en tous
sens
avec de grandes vitesses et qu’elles suivent des
s près des parois du vase ou d’une autre molécule. Les effets que nos
sens
grossiers nous permettent d’observer sont les eff
ué, mais les circonstances qui se sont modifiées. Voilà donc bien des
sens
différents du mot contingence. M. Le Roy les reti
us avons communiqué cette contingence à la loi elle-même. C’est en ce
sens
que nous avons le droit de dire que le déterminis
à faire la part bien large au nominalisme et que l’introduction de ce
sens
nouveau du mot contingence n’aidera pas beaucoup
et que ce nombre ait dans les deux cas des valeurs très voisines, le
sens
du mot « peu différent » est relativement clair ;
aré, ce qu’elle sépare devrait-il être rapproché ? Pour comprendre le
sens
de cette nouvelle question, il faut se reporter à
leur l’une que l’autre. Et même les synthèses scientifiques ont en un
sens
plus de réalité que celles du sens commun, puisqu
ans Science et Hypothèse, cette affirmation la Terre tourne n’a aucun
sens
… ou plutôt ces deux propositions, la Terre tourne
est plus commode de supposer que la Terre tourne, ont un seul et même
sens
. » Ces paroles, ont donné lieu aux interprétatio
ou, il est plus commode de supposer qu’il existe, ont un seul et même
sens
. Ainsi l’hypothèse de la rotation de la Terre con
t plus vraies l’une que l’autre. Affirmer l’une, en niant l’autre, au
sens
cinématique, ce serait admettre l’existence de l’
t, reste donc la vérité, encore qu’elle n’ait pas tout à fait le même
sens
que pour le vulgaire, et que son vrai sens soit b
it pas tout à fait le même sens que pour le vulgaire, et que son vrai
sens
soit bien plus subtil, plus profond et plus riche
chose que la pensée, c’est donc une affirmation qui ne peut avoir de
sens
. Et cependant — étrange contradiction pour ceux q
ivante : que tout acte de conscience, que ce soit dans le domaine des
sens
, de la pensée ou de l’émotion, correspond à un ce
emble, mais nous ne savons pas pourquoi. Si notre intelligence et nos
sens
étaient assez perfectionnés, assez vigoureux, ass
fférents. Tel est le cas pour les objets que nous connaissons par les
sens
. Un aveugle-né que l’on vient d’opérer demeure as
ifférents, et qu’en s’adressant plus particulièrement à chacun de nos
sens
ils excitent nécessairement des sensations spécia
autres qu’il éveillerait en nous, si, du dehors, il agissait sur nos
sens
, c’est-à-dire imaginer des sensations de blanc, d
voir des procédés de formation plus dissemblables. Tout à l’heure, de
sens
à sens, les deux représentations arrivaient en no
s procédés de formation plus dissemblables. Tout à l’heure, de sens à
sens
, les deux représentations arrivaient en nous par
re physique, l’une accessible à la conscience, l’autre accessible aux
sens
. Quelle est la valeur de chacun des deux points d
ts de vue. Par la conscience, j’atteins le fait en lui-même ; par les
sens
, je n’atteins qu’un signe. Un signe de quoi ? Qu’
rectement la conscience ne peut être atteint qu’indirectement par les
sens
; les sens ne savent de lui que ses effets sur eu
a conscience ne peut être atteint qu’indirectement par les sens ; les
sens
ne savent de lui que ses effets sur eux ; c’est p
physique n’est que la façon dont il affecte ou pourrait affecter nos
sens
. Pour les sens et l’imagination, la sensation, la
que la façon dont il affecte ou pourrait affecter nos sens. Pour les
sens
et l’imagination, la sensation, la perception, br
les, une danse de molécules ; mais la pensée n’est telle que pour les
sens
et l’imagination ; en elle-même, elle est autre c
en eux-mêmes, par le dehors et l’impression qu’ils produisent sur nos
sens
. Les deux faces sont parallèles, et toute ligne q
ubordonner. Ainsi il ne faut pas craindre de répéter un mot, quand le
sens
le rend deux fois ou plusieurs fois nécessaire. P
sifier votre style. Il peut arriver que certains mots aient dans leur
sens
une partie commune, et qu’on puisse les employer
ment, quand on n’a besoin d’exprimer que cette partie commune de leur
sens
. Mais ces mots mêmes ne sont synonymes que par re
ne catégorie de synonymes ne paraît pas présenter cette différence de
sens
dont je parlais tout à l’heure : un coursier n’es
i, pourtant : c’est un cheval noble. Les mots ne diffèrent pas par le
sens
, mais par la dignité. Ainsi la génisse avait accè
nobles et grands ; il y en a de familiers, de bas, de dégradés : leur
sens
, leurs affinités, leur usage ordinaire mettent de
, de bien les tourner, de bien les entourer, et, déterminés dans leur
sens
, limités dans les idées et les images qu’ils évoq
t l’expression rebelle lâche au travers de la phrase et de l’idée des
sens
inattendus, des images déplacées, et, manquant le
r fait un effort loyal pour les sauver. Que peuvent-ils faire dans ce
sens
? C’est ce que je vais chercher à expliquer. Il s
erdu. Prenons donc la théorie de Lorentz, retournons-la dans tous les
sens
; modifions-la peu à peu, et tout s’arrangera peu
supposer que les corps en mouvement subissent une contraction dans le
sens
du mouvement et que cette contraction est la même
ne transmet plus les perturbations avec la même vitesse dans tous les
sens
. Il transmettrait plus rapidement celles qui se p
propageraient parallèlement au mouvement du milieu, soit dans le même
sens
, soit dans le sens contraire, et moins rapidement
lèlement au mouvement du milieu, soit dans le même sens, soit dans le
sens
contraire, et moins rapidement celles qui se prop
uoi qu’il en soit, les données que l’Astronomie nous fournira dans ce
sens
seront un jour précieuses pour le physicien. En a
radiations de nature inconnue qui sillonnaient l’espace dans tous les
sens
, en traversant tous les corps, sauf le radium, sa
ment les traits essentiels de l’organisme qui ont subsisté. Dans quel
sens
allons-nous nous étendre, nous ne pouvons le prév
petits corpuscules ronds qui, par leu extrême ténuité, échappent aux
sens
, et par leu extrême mobilité sont susceptibles de
aient guère besoin, pour traverser les nerfs, d’un tube visible à nos
sens
, la lumière et la chaleur traversant des corps qu
expériences de M. Plateau, l’ingénieux physicien, sur les organes des
sens
. Ce savant était arrivé à cette conclusion : « L
. Ce savant était arrivé à cette conclusion : « Lorsqu’un organe des
sens
est soumis à une excitation prolongée, il oppose
roissantes, en vertu desquelles il la dépasse alternativement en deux
sens
opposés… De là des phases dont les unes sont de l
ière des modifications antérieurement éprouvées est parcourue en deux
sens
alternativement opposés. De même que dans les exp
nomènes ces oscillations, ces alternatives, ces va-et-vient, ces deux
sens
différents, dont l’auteur nous parle et qui ramèn
émoire aux lois de l’élasticité. Je ne vois qu’un déroulement dans un
sens
donné et non pas en deux. Par exemple, si je réci
u de reproduire les images ou les idées des objets qui ont frappé les
sens
ne permet pas d’admettre que les séries d’idées s
es sociales divergentes ou contradictoires ; elles sont tiraillées en
sens
divers et divisées par elles ; mais chacune de ce
cationnisme et de l’humanisme niveleurs. Assurément ce n’est qu’en un
sens
très général que la race peut être regardée comme
n est d’origine sociale, c’est oublier la supériorité bien connue des
sens
du sauvage sur ceux de l’homme civilisé. — Autre
qui est raisonnable — qu’on peut jusqu’à un certain point éduquer les
sens
de l’enfant ; autre chose est aller jusqu’à attri
ilité intellectuelle. Sans doute M. Bergson oppose bien en un certain
sens
le moi individuel au moi social. Il suppose par-d
ndre que d’interpréter l’opposition bergsonienne des deux moi dans un
sens
égoïste ou individualiste et d’en faire le princi
rtie profonde de nous-mêmes le sentiment de l’individualité ? — En ce
sens
l’intuition de M. Bergson ne peut nous conduire à
e non seulement la vie sociale proprement dite, mais aussi la vie des
sens
et de l’imagination ; elle nous fait appréhender
ule que nous expérimentions véritablement en nous. L’intuition n’a de
sens
pour nous qu’à la condition de s’alimenter à la s
le conflit de l’intuition et de la notion est au fond le conflit du «
sens
propre » et du sens commun ; de l’esprit individu
maison est à moi ; c’est à vous d’en sortir. L’intuition est, en un
sens
, un principe d’individualisme et comme de solipsi
façons de l’entendre. On peut entendre d’abord une science idéale, au
sens
où Berthelot et Renan prenaient ce mot, science t
inie de la réalité. Il va de soi que c’est la science dans le premier
sens
, la science avec un grand S, la science idéale qu
taphysique dont nous avons dit plus haut l’inanité. Passons au second
sens
du mot science. Il s’agit ici des sciences spécia
e que nous poursuivons entre la sociabilité et l’individualité. En un
sens
assurément l’intelligence est altruiste ou orient
ment du moi en nous faisant concevoir l’impersonnel. Mais en un autre
sens
, l’intelligence est isolante, personnelle ; si el
ui, l’intelligence est orientée, de par sa constitution même, dans le
sens
de la sociabilité. La loi de la pensée individuel
deste qui soit et le plus intransigeant. Il est le plus modeste en ce
sens
qu’il se contente d’un minimum de différenciation
nde peut se larguer. Même le plus plat imbécile a son originalité, au
sens
très général d’unicité. Cet individualisme est ég
ral d’unicité. Cet individualisme est égalitaire, démocratique, en ce
sens
qu’il appelle tous les hommes (avec des degrés po
alisme est d’autre part le plus radical, le plus intransigeant, en ce
sens
qu’il croit trouver dans ce minimum d’originalité
ais d’une originalité supérieure : d’une originalité orientée dans le
sens
d’un progrès intellectuel, dans le sens d’un idéa
originalité orientée dans le sens d’un progrès intellectuel, dans le
sens
d’un idéal de science, de puissance et de culture
réhensif. Car pour innover véritablement, pour s’originaliser dans le
sens
élevé du mot, pour s’aristocratiser et se privilé
eur spectaculaire, l’intelligence s’est résorbée tout entière dans le
sens
esthétique qui, parvenu à sa parfaite autonomie,
ue. L’intelligence critique n’est pas forcément antisociale. Si en un
sens
elle peut être antisociale ou avoir des effets an
ant qu’elle dissocie les idées et les croyances sociales, en un autre
sens
elle peut aussi, par cette dissociation même, ser
r l’atteindre, elle ne ménage rien ni personne. Elle représente en ce
sens
, suivant la remarque de Schopenhauer, le vouloir-
n débordante et par la puissance d’abstraction ; la race jaune par le
sens
de l’utilité. 13. De Gobineau, partisan de l’in
urs soumis aux mêmes forces devraient parcourir leurs trajectoires en
sens
contraire, de même que la terre décrirait dans le
rajectoires en sens contraire, de même que la terre décrirait dans le
sens
rétrograde cette même orbite elliptique qu’elle d
e sens rétrograde cette même orbite elliptique qu’elle décrit dans le
sens
direct, si les conditions initiales de son mouvem
s voisins ; mais comme le mélange devient de plus en plus intime, nos
sens
grossiers n’aperçoivent plus que l’uniformité. Vo
u’un principe imparfait, une sorte de concession à l’infirmité de nos
sens
; c’est parce que nos yeux sont trop grossiers qu
corps chargés équivaudront donc à deux courants parallèles et de même
sens
et ces deux courants devront s’attirer. En mesura
traire, la durée de la transmission ne sera pas la même dans les deux
sens
, puisque la station A par exemple marche au-devan
que les corps en mouvement subissent une contraction uniforme dans le
sens
du mouvement. L’un des diamètres de la Terre par
lation uniforme, ils équivalent à deux courants parallèles et de même
sens
qui s’attirent. Cette attraction électrodynamique
ans l’éther avoisinant ; ces perturbations se propagent dans tous les
sens
avec la vitesse de la lumière, et à leur tour d’a
mploie en télégraphie sans fil ? Il envoie de l’énergie dans tous les
sens
; mais nous pouvons le munir d’un miroir paraboli
rtera comme s’il avait reçu un choc mécanique, qui représentera en un
sens
la compensation du recul de l’excitateur ; la réa
exion, légèreté d’attention, gaucherie d’intelligence, l’ignorance du
sens
des mots qu’ils ont lus. Et des mots qu’ils compr
on qui lie une idée et une expression ne se fait chez eux que dans un
sens
, et comprendre l’expression n’entraîne pas la cap
tonnera le monde ! Quant au vocabulaire, il faut distinguer entre les
sens
et les mots nouveaux que la mode met en vogue, qu
’autres plus étoffés, plus tangibles. Affectionner quittait son vieux
sens
de donner de l’affection, pour venir remplacer ai
s, il faut étudier les mots dans leurs rapports entre eux, dans leurs
sens
, voir ce qu’ils pourraient exprimer autant que ce
u premier coup, qui sont familiers à première vue, ont eu souvent des
sens
et des emplois qui diffèrent de leurs sens et de
re vue, ont eu souvent des sens et des emplois qui diffèrent de leurs
sens
et de leurs emplois actuels par des nuances fines
s étrangers et aux idées des écrivains, on pénètre plus avant dans le
sens
des mots français, on en mesure mieux l’énergie e
réduisent à l’exaltation trop simpliste de ta vie, sans précision de
sens
philosophique, spiritualisme vague et sentimental
tiaux et Pierre J. Jouve : luxuriances de vie universellement perçue,
sens
orgiaque et sacré de la vie, plénitude de sensati
re notre pensée. M. Pierre Fons, plein de méditation, évocateur en un
sens
évolutionniste. D’autres, Symbolistes, à tendance
que nous avions préconçue, la seule, prétendons-nous, qui soit en le
sens
général de l’évolution. J’ai donc lutté, non en v
en modes divers quand elle viendrait à être plus ou moins étendue de
sens
sous la poussée de nouveaux tempéraments, personn
La Vie que ma volonté voulait exalter, elle devait être complexe, de
sens
universel. J’appelai les poètes aux poèmes cosmog
acte notion : qu’il n’est rien en l’esprit qui ne soit d’abord en les
sens
. Cette notion de contrôler la vieille pensée atav
art pour comprendre et œuvrer poétiquement, en dehors de quoi le vrai
sens
poétique ne s’exprime plus… . L’on se rend compte
M* Albert Mockel… Or, l’on a reproché au « Symbolisme » de manquer du
sens
, moderne et général, de la Vie… Fondé pour la plu
. Emile Verhaeren attestent encore, par endroits, qu’il s’approche du
sens
universel, tel qu’en voulant exprimer les rapport
eptionnelle énergie contenue, va aussi à M. Francis Viélé-Griffin. Le
sens
de la nature et de la Vie dès lors considérée sou
que Verhaeren Viélé-Griffin, cependant, ne sortira pas seulement du
sens
égotiste pour s’exprimer en un sens général de vi
dant, ne sortira pas seulement du sens égotiste pour s’exprimer en un
sens
général de vie. Mais, tout en demeurant Symbolist
idualiste où se devaient restreindre les autres Symbolistes, c’est au
sens
de la Légende qu’il élargit le Symbole à travers
idées. Ainsi, lui aussi, par une autre voie qui est sienne, arrivé au
sens
universel. Son dernier livre le décèle, comme il
d’une horreur sacrée de Visitation divine. Mais, que, le délivrant du
sens
erroné que nous a transmis à l’égard du poète et
que l’équivalent improprement imagé du mot : — « intuition », au même
sens
philosophique-scientifique où nous l’avons voulu.
élimitations entravantes et sans valeur, nous en voulons retrouver le
sens
en la réalité de la Substance, de ce : « que le s
on double et pourtant unique aspect : phonétique et idéographique, le
sens
usuel et la valeur émotive du son des mots étant
ale… Or, « l’Instrumentation verbale » donne à la parole poétique son
sens
complet et nécessaire en lui rapportant son primo
toutes les manières d’art, pour exprimer d’une énergie dramatique, au
sens
d’action passionnée et émouvante, « le mouvement
tandis que Goethe le voit en « spirale ». Figuration excellente en ce
sens
qu’elle dénonce la vérité de l’évolution de la Ma
outes les parties universelles, et à l’équilibre) l’Amour, et pris au
sens
d’affinité chimique meut la Matière. La Matière
et se connaît en lui !… Philosophiquement, l’homme sera donc dans le
sens
universel en assumant le plus de science, d’où le
u humain, de rapports en rapports, se rattache, d’élargissement en le
sens
universel, aux diverses séries évolutives. Ainsi
oir brisé, qui reflètent encore l’unique étendue du ciel. « Il est un
sens
universel en tout caractère », a dit Goethe C’est
l est un sens universel en tout caractère », a dit Goethe C’est là le
sens
universel de la « Poésie scientifique », telle qu
, ici encore, de la grande notoriété du poète. C’est, ému aussi de ce
sens
universel qui requiert le poète russe, qu’en Angl
que la « Poésie scientifique » a été apportée nécessairement, dans le
sens
de l’évolution des choses lorsque nous avons pri
. 3. Nous n’entendons nullement étendre le mot : universitaire, à un
sens
général, sachant qu’il est toute une partie neuve
grand ennemi encore, c’est l’esprit critique, entendu dans un certain
sens
du mot, et je prie qu’on attende, pour bien enten
e nous la comprenons infailliblement de nos jours, très juste dans le
sens
où, très probablement, il l’a entendue lui-même :
e, ayant, seulement, les méthodes de la critique juste, dans tous les
sens
de ce mot. La contre-épreuve de ceci, c’est l’esp
. Notre esthétique fut jusqu’à présent une esthétique de femme, en ce
sens
que ce sont seulement les hommes réceptifs à l’ar
que, à peu près comme chez Lessing, l’extraordinaire puissance de son
sens
critique, a sinon produit, au moins fécondé sans
t il admet, et il va jusqu’à dire que son extraordinaire puissance de
sens
critique a, sinon produit, du moins fécondé sa fa
oujours. Victor Hugo, qu’on pourrait si bien soupçonner de manquer de
sens
critique, en a, puisqu’il se corrige et puisqu’il
donner ». Le mot de l’ancienne langue française, « donner », dans le
sens
de marcher impétueusement en avant, est admirable
dans l’amour, ce qu’il a contrôlé et redressé ensuite à l’aide de son
sens
critique. Foi, critique, admiration, il y a trois
faux ! Ainsi parlera un homme qui prendra le mot « critique » dans le
sens
où tout le monde le prend aujourd’hui. Seulement
ment probable que La Bruyère lui-même ne l’a pas pris du tout dans ce
sens
. De son temps, « esprit critique » signifiait le
ceux qui ont le goût difficile, emploie le mot critique dans le même
sens
; Molière de même : « un cagot de critique… car i
tout ce critique zélé ». — Dès lors, si La Bruyère l’emploie dans ce
sens
, ce que l’on voit qui est probable, La Bruyère a
re et faites-lui bonne guerre. Le « plaisir de la critique », dans le
sens
où l’entend La Bruyère, est juste aussi funeste à
e, est juste aussi funeste à la lecture que l’esprit critique dans le
sens
moderne du mot lui est utile. Amour-propre, passi
ect général, fixe et indécis. La déformation est une précision, en ce
sens
qu’elle est une appropriation, qu’elle détermine,
angage rendent parfois nécessaire une intervention directrice dans un
sens
opposé, et l’aristocratie intellectuelle, au lieu
ristes pédagogues, ne peut pas la déformer, si l’on donne à ce mot un
sens
péjoratif. Il est porté constamment à la rendre d
— et tout cela est un peu ridicule. La déformation par changement de
sens
, que M. Deschanel réprouve, est quelquefois défav
c la vulgarisa . Quel mal y a-t-il à ce que excessivement ait pris le
sens
de extrêmement, ou que le mot potable s’achemine
en leur imposer. Nous sommes habitués à lier certains sons à certains
sens
et à croire qu’il y a entre eux un rapport nécess
ignifications de son mot d’origine, le latin discus. Ce changement de
sens
rentre encore dans la série des utilisations : dé
ssionner me vient sous la plume ; imprimer est meilleur et possède un
sens
concret121 qui lui donne plus de force dans la mé
s de M. Deschanel, ni Molière ni La Bruyère n’ont employé imprimer au
sens
d’impressionner ; l’un et l’autre lui donnent le
oyé imprimer au sens d’impressionner ; l’un et l’autre lui donnent le
sens
purement latin de « frapper » et ne l’emploient q
tous répondent à un besoin réel, même terroriser, qui semble avoir un
sens
plus actif, plus décisif, peut-être à cause de sa
qui n’a pu être fait qu’à un moment où ses éléments n’avaient plus de
sens
direct. Crusocale, Poturon. Tous les traités vo
achève de faire vivre le mot laideron. Fortuné. Fortuné prend le
sens
de riche ; il suit l’évolution de fortune, et les
uple avoue ne pouvoir les distinguer. En fait, la répartition de deux
sens
différents aux deux orthographes est absolument a
indifféremment écale et écaille ; en français les deux formes ont des
sens
tellement voisins qu’on les confond dès que l’on
sez souvent s’couer. Secourir, c’est succurrere. Soucoupe, malgré son
sens
très clair, devait devenir secoupe. Vous faisez.
iblissement de la signification de certains mots. Prévoir n’a plus un
sens
absolu pour le peuple ; mais nous-mêmes ne disons
e discussion, difficultés, querelle et même injures. Quelque jour, ce
sens
passera dans les dictionnaires. Mots et paroles o
dernière mutation est due à écharper, verbe qui n’a aucun rapport de
sens
, ni d’origine, avec écharpe ; mais il en a avec c
arpire), par conséquent blesser. Il est donc possible que écharpe, au
sens
de blessure, soit très ancien. Venimeux. Vénéneu
au français vin rouge. NdA 121. Impressionner a d’ailleurs pris un
sens
concret dans la photographie, où il serait malais
st le latin bulga qui a fourni bouge, bougette, et ce dernier mot, au
sens
de sac, bourse, magasin, trésor, est entré légiti
s : myszka ; en suédois et en hollandais, où mus et muis ont les deux
sens
. Le hollandais spécifie les muscles de la main. C
t la machine, krahn ; les Polonais disent zorav (grue), dans les deux
sens
; notre chevron, petite chèvre, répond au capreol
ezel), ce qui correspond à notre bourriquet ; le Portugais a potro au
sens
de poulain et de chevalet. Chevalet se retrouve n
Beaucoup de ces mots ont également servi à former des dérivés dont le
sens
, tout métaphorique, est identique en beaucoup de
le bât, tantôt comme la bête de somme tout entière ; c’est ce dernier
sens
qu’il prend lorsqu’on se sert du mot bourdon (lat
vécu dans merluche (brochet de mer), expression qui, avec des mots de
sens
identiques, se retrouve dans l’allemand seehecht.
autant plus volontiers l’explication qu’elle n’explique rien, — en ce
sens
qu’il reste à nous faire comprendre comment le mê
on appelle caprea la vrille de la vigne et l’italien dit dans le même
sens
capreolo. Le mot latin s’est substitué, sans qu’o
ns capreolo. Le mot latin s’est substitué, sans qu’on en comprenne le
sens
, aux noms indigènes qui avaient sans doute été fa
, par les Gallo-Romains197. » Le mot latin gracilis 198 avait pris le
sens
de trompette au son grêle ou clair ; c’est exacte
ctement notre mot clairon. Nous ne pouvons reconnaître dans amadou le
sens
primitif d’appât, puisque la racine de ce mot est
si quelque « décadent » forgeait, briller n’ayant vraiment plus qu’un
sens
abstrait, émerauder ou topazer ! Le mot railler a
ue raser (radere, rasus, raticulare) qui a pris lui-même récemment un
sens
péjoratif ; on trouve en allemand scheren, raser,
est entré dans la langue ; mais account a gardé, en partie, un peu du
sens
de tale. Il en est de même de notre mot compte, m
te, le mot dessin est unique ; le latin designare avait déjà tous les
sens
concrets et abstraits que comporte l’idée de dess
t oiseau, et Palès étant la déesse des bergers, on peut lui donner un
sens
voisin de bergeronnette, quoique l’idée de paille
il faille joindre à ces exemples l’arquebuse, italien, archibuso ; le
sens
des arcs-buse me paraît plus probable que celui d
cor, est resté comme terme de vénerie, mais il a pris d’autre part le
sens
second et contradictoire de « parler d’une voix e
« parler d’une voix enrouée ». NdA 199. Les Canadiens ont étendu le
sens
de boitte, appât, au sens de nourriture pour les
e ». NdA 199. Les Canadiens ont étendu le sens de boitte, appât, au
sens
de nourriture pour les bestiaux. 200. Et du mêm
ée (riposta) ; de sorte qu’on appellerait avec raison les premiers le
sens
, les seconds l’intelligence du genre humain. On p
: Il n’y a rien dans l’intelligence qui n’ait été auparavant dans le
sens
; c’est-à-dire que l’esprit humain ne comprend ri
s le sens ; c’est-à-dire que l’esprit humain ne comprend rien que les
sens
ne lui aient donné auparavant occasion de compren
é auparavant occasion de comprendre. L’intelligence, pour remonter au
sens
étymologique, inter legere, intelligere, l’intell
le tire de ce qu’on a senti quelque chose qui ne tombe point sous les
sens
. § II. De la sagesse en général Avant de t
la Providence par des raisons d’une nature immuable et au-dessus des
sens
, préparât les hommes à recevoir la théologie révé
éologie révélée, par l’effet d’une foi surnaturelle et supérieure aux
sens
et à tous les raisonnements. § III. Exposition
doit être considéré comme l’un des rénovateurs les plus puissants du
sens
de la vie. De Shelley à Michelet, de l’Anglais au
! » Diderot, qui dit ce mot sublime, en savait-il la profondeur, les
sens
divers, admirables et féconds ? « Cela veut dire
alement nouveau la plus infime partie d’univers, qu’il a enrichi d’un
sens
divin les plus coutumières actions de nos vies, q
ntain et le fossé le plus profond41 ». Ne sent-on pas là, comme je la
sens
, l’expression d’un des sentiments les plus modern
xte, dû à M. Camille Chaigneau, va nous l’apporter : « … Pour moi, je
sens
que ma vitalité éclate du sein de toutes mes exis
cratie, ni la démocratie, ni l’anarchie, et pourtant, dans un certain
sens
, elle est tout cela à la fois. C’est une anarchie
devient avertissement. J’accepte ou je rejette l’avis, mais je ne me
sens
nullement diminué en l’acceptant. Je me sens au c
te l’avis, mais je ne me sens nullement diminué en l’acceptant. Je me
sens
au contraire lié à cet homme qui me dit de ne pas
intérêt commun, par un intérêt d’humanité. Dans le premier cas je me
sens
diminué, dans le second cas je me sens augmenté.
ité. Dans le premier cas je me sens diminué, dans le second cas je me
sens
augmenté. Telle est pour moi la signification de
le n’a plus aucune valeur pour nous, elle est morte, elle n’a plus de
sens
; nous nions radicalement sa nécessité et son pri
« autorité » extérieure, si l’on peut exprimer par ce mot perverti le
sens
que nous voulons y mettre. Il admet l’« autorité
forces et de désirs qui dormaient en nous. Le « divin » pris dans ce
sens
, réel et véridique, n’est-il pas l’ensemble de to
s. Révolution religieuse, révolution de l’autorité, enrichissement du
sens
social, pénétration franche et directe de la réal
ssement du sens social, pénétration franche et directe de la réalité,
sens
de l’universel et des coexistences, tout ce que n
qu’il nous faut un effort gigantesque pour en découvrir le véritable
sens
, logique et simple. Quelqu’un me dit : Je dois co
e patrie m’attire, que m’importent les longs siècles d’histoire ?… Je
sens
partout des êtres qui sentent comme moi, qui sont
foi profonde dans cette parole de Michelet : « La Sociabilité est un
sens
éternel qui se réveillera. » Oui, l’homme n’est p
pable de toutes les petitesses pour se grandir, n’ayant ni crainte ni
sens
du ridicule, rancunier impitoyablement contre tou
anche, il a une puissance illimitée de sensation, une acuité rare des
sens
, et particulièrement du sens de la vue. Sa vision
imitée de sensation, une acuité rare des sens, et particulièrement du
sens
de la vue. Sa vision est une des plus nettes qui
ère, qui lui fournissent l’antithèse fondamentale de sa poésie. Je ne
sens
pas qu’il soit uni par une sympathie morale à cet
que quelques mots, les mots essentiels dont chacun en gros connaît le
sens
, où chacun peut mettre toute la richesse de sa pe
r symbole, tout symbole à se développer en mythe. Absolument dénué du
sens
psychologique, il ne peut voir l’individu : un pa
dresser l’une contre l’autre deux parties symétriques, contraires de
sens
ou de couleur879. Une scène réaliste se termine e
son goût pour les noms propres, qui, avec un minimum irréductible de
sens
, font tout leur effet par leurs propriétés sensib
sques, V. Hugo fait une dépense curieuse des adjectifs emphatiques, à
sens
indéterminé : étrange, horrible, effrayant, sombr
avec les rythmes. C’est un charmant poète et bien original, chez qui
sens
, émotion, couleur, comique, tout naît de l’allure
digieux effets de vocabulaire et de métrique, dans le néant brutal du
sens
, représentent le dernier état du pur romantisme.
et paraître « malsain », dans ce « caïnisme » et ce « satanisme », je
sens
beaucoup de « pose » et la contorsion d’un esprit
e : sauf une exception. La puissance de la sensation est limitée : le
sens
de la vue est ordinaire. Baudelaire n’est pas pei
et ses tableaux parisiens sont de la peinture inutile. Mais il a deux
sens
excités, exaspérés : le toucher et l’odorat884. L
quatrains. Plus heureuse est l’épopée symbolique du Bonheur : ni les
sens
, ni la pensée, ni la science ne donnent le bonheu
tions est une image que nul ne peut oublier dès qu’il en a compris le
sens
. Plus récemment, Lie était un intuitif ; on aurai
és que peuvent présenter les fonctions quand on entend ce mot dans le
sens
le plus général. Mais il n’en serait pas de même
; on croyait les connaître, parce qu’on se les représentait avec les
sens
ou l’imagination ; mais on n’en avait qu’une imag
ule qu’aucune science peut sortir. Ces philosophes ont raison dans un
sens
; pour faire l’Arithmétique, comme pour faire la
éguisée. L’intuition n’est pas forcément fondée sur le témoignage des
sens
; les sens deviendraient bientôt impuissants ; no
intuition n’est pas forcément fondée sur le témoignage des sens ; les
sens
deviendraient bientôt impuissants ; nous ne pouvo
rdies, et cependant ce principe ne reposait pas sur le témoignage des
sens
; c’était plutôt contredire ce témoignage que d’a
Nous avons donc plusieurs sortes d’intuitions ; d’abord, l’appel aux
sens
et à l’imagination ; ensuite, la généralisation p
chacune d’elles est correcte, croira-t-on avoir compris le véritable
sens
de la démonstration ? L’aura-t-on compris même qu
est-à-dire pour pouvoir être inventeurs, doivent, sans le secours des
sens
et de l’imagination, avoir le sentiment direct de
ue cette intuition pure elle-même ne saurait se passer du secours des
sens
? C’est là l’affaire du psychologue et du métaphy
coup d’œil le plan général d’un édifice logique, et cela sans que les
sens
paraissent intervenir. En rejetant le secours de
entre ces individus. — Exemples de ces tendances chez les enfants. —
Sens
particuliers qu’ils donnent aux noms que nous leu
ement d’aiguille, une variation de teinte, mettent à la portée de nos
sens
des décompositions de substance ou des variations
bstance ou des variations de courant situées hors de la portée de nos
sens
. La rougeur subite d’un papier imprégné ou le rec
our, il bredouille le même mot, et vous croyez qu’il l’entend au même
sens
que vous, c’est-à-dire que ce mot ne se réveiller
; non seulement les mots y sont défigurés ou inventés, mais encore le
sens
des mots n’y est pas le même que dans le nôtre ;
un enfant, qui pour la première fois prononce un nom, ne le prend au
sens
exact que nous lui donnons ; ce sens est pour lui
prononce un nom, ne le prend au sens exact que nous lui donnons ; ce
sens
est pour lui plus étendu ou moins étendu que pour
nts perdre leur prépondérance absolue, les mots généraux limiter leur
sens
trop vaste, préciser leur sens trop vague, s’abou
bsolue, les mots généraux limiter leur sens trop vaste, préciser leur
sens
trop vague, s’aboucher entre eux, acquérir des at
ux et surpris : « Ta tête va frapper la table ? » Ta est pris dans un
sens
trop vaste, vil faut que désormais ce mot désigne
ans une grange ou court avec précaution sur un toit ; Voilà ! le gros
sens
populaire ; la tendance qui aboutit au nom ne cor
tenu, par le progrès journalier de la découverte qui, ajoutant à leur
sens
, limite leur application 6. La différence est
objets différents et sentis différemment chez les deux peuples. Leur
sens
n’est le même qu’en gros ; les détails du sens di
les deux peuples. Leur sens n’est le même qu’en gros ; les détails du
sens
diffèrent et sont intraduisibles, faute d’objets
le sectionnement de la matière en corps inorganisés est relatif à nos
sens
et à notre intelligence, et que la matière, envis
naturelle. Nous ne voulons pas dire qu’elle ne soit plus légitime, au
sens
scientifique du mot. Si la science doit étendre n
sur lui et qui ressemblent autant que possible au déjà connu : en ce
sens
, l’état contient de l’intellectualité « en puissa
ut néanmoins présumer que l’existence physique incline dans ce second
sens
, comme l’existence psychique dans le premier. Au
proques de deux termes qui sont de même essence, mais qui marchent en
sens
inverse l’un de l’autre. Ni l’espace n’est aussi
ussi complètement étendue dans l’espace que notre intelligence et nos
sens
se la représentent. Nous avons traité du premier
héories dites « empiriquement » de la connaissance. Elle est, à notre
sens
, définitive dans ce qu’elle nie. Mais nous apport
gent dans lequel les problèmes ont été posés tour à tour. C’est en ce
sens
, et dans cette mesure, qu’il faut tenir la scienc
nt, présent en quelque manière. Ainsi, quoiqu’elle se déploie dans le
sens
de l’espace, la matière n’y aboutit pas tout à fa
e. La physique comprend son rôle quand elle pousse la matière dans le
sens
de la spatialité ; mais la métaphysique a-t-elle
lligence, qui constate cet ordre et qui l’admire, est dirigée dans le
sens
même du mouvement qui aboutit à la matérialité et
lui font nécessairement l’effet d’une réalité positive, étant de même
sens
qu’elle, Quand un poète me lit ses vers, je puis
l y avait en moi de tendu, pour que les sons, jusque-là noyés dans le
sens
, m’apparaissent distinctement, un à un, dans leur
yllabes que je percevrai tour à tour. Allons plus loin encore dans le
sens
du rêve : ce sont les lettres qui se distingueron
ns les mots et des mots dans les phrases. Plus j’aurai avancé dans le
sens
tout négatif du relâchement, plus j’aurai créé d’
propriétés elles sont visibles et tangibles dans ce mouvement même je
sens
, je vis dans l’espace le rapport de la définition
i comme elle faisait hier, et que cela est d’une absolue nécessité je
sens
confusément que mon imagination transporte le réc
e : l’un et l’autre ont pour elle une réalité positive, étant de même
sens
qu’elle. Mais les choses changent d’aspect quand
la nature, et que la mathématique en général représente simplement le
sens
dans lequel la matière retombe. Mettez dans n’imp
ce organisatrice de notre entendement. L’idée du désordre, entendu au
sens
d’une absence d’ordre, est donc celle qu’il faudr
l a besoin, ordre dont il n’a que faire pour le moment, et qui, en ce
sens
, n’existe pas pour lui. Mais elle ne comporterait
dans les choses. Mais l’esprit, disions-nous, peut marcher dans deux
sens
opposés. Tantôt il suit sa direction naturelle :
araisse adopter la première direction, soit qu’elle s’oriente dans le
sens
de la seconde, dans les deux cas nous disons qu’i
emblance entre individus d’une même espèce aurait ainsi un tout autre
sens
, une tout autre origine que la ressemblance entre
u comme tel. Mais contingent par rapport à quoi ? La réponse, à notre
sens
, n’est pas douteuse. Un ordre est contingent, et
e, chaque vêtement, etc., à la place où ils sont : l’ordre, au second
sens
du mot, est parfait. Mais c’est l’ordre du premie
ordres vers l’« incohérent ». Ou l’incohérent n’est qu’un mot vide de
sens
, ou, si je lui donne une signification, c’est à l
dans la même direction que son principe, elle est sans cesse tirée en
sens
inverse, obligée, quoiqu’elle marche en avant, de
tte intuition qui la dépasse. A vrai dire, les deux démarches sont de
sens
contraires : le même effort, par lequel on lie de
nt encore à l’univers entier, ni même qu’une telle affirmation ait un
sens
, car l’univers n’est pas fait, mais se fait sans
se produit d’être contre-balancé, quelque part, par un changement de
sens
contraire. C’est dire que, même si elle régit l’e
ies dans un processus extra-spatial. C’est bien là cependant, à notre
sens
, qu’il faut la chercher. Considère-t-on in abstra
vouloir produirait précisément cette suppression. Enfin, voici que le
sens
où marche cette réalité nous suggère maintenant l
, sinon que le processus par lequel cette chose se fait est dirigé en
sens
contraire des processus physiques et qu’il est dè
tion primitive du jet originel, et d’une impulsion qui se continue en
sens
inverse de la matérialité. Mais ne nous attachons
qui est précisément l’organisation. Cette organisation prend pour nos
sens
et pour notre intelligence la forme de parties en
n partout. La complication pourra donc aller à l’infini dans tous les
sens
: mais c’est la complication du système nerveux q
se effectivement ce qui n’était que virtuellement multiple, et, en ce
sens
, l’individuation est en partie l’œuvre de la mati
aire à s’associer, comme si l’unité multiple de la vie, tirée dans le
sens
de la multiplicité, faisait d’autant plus d’effor
s essayé de le prouver ailleurs, est solidaire de son cerveau dans le
sens
où un couteau pointu est solidaire de sa pointe :
qu’elle avait montés. L’automatisme, qu’elle prétendait tirer dans le
sens
de la liberté, s’enroule autour d’elle et l’entra
rde tendue trop haute, l’homme seul a sauté l’obstacle. C’est dans ce
sens
tout spécial que l’homme est le « terme » et le «
s lignes ont été suivies avec d’autres espèces au bout. C’est dans un
sens
bien différent que nous tenons l’humanité pour la
directions opposées du travail conscient : l’intuition marche dans le
sens
même de la vie, l’intelligence va en sens inverse
l’intuition marche dans le sens même de la vie, l’intelligence va en
sens
inverse, et se trouve ainsi tout naturellement ré
s elle s’aperçoit que l’intuition est l’esprit même et, en un certain
sens
, la vie même : l’intelligence s’y découpe par un
re. Ainsi se créent sans cesse des âmes, qui cependant, en un certain
sens
, préexistaient. Elles ne sont pas autre chose que
les écrits peuvent nous procurer : par exemple, entre le plaisir des
sens
et le plaisir de l’esprit, le plaisir de l’imagin
les de les comprendre, qui plaisent à l’esprit et au cœur, et non aux
sens
: ce sont ces œuvres que l’on nomme belles, et el
s que le nouveau. N’a-t-il pas à son tour trop abondé dans son propre
sens
? N’a-t-il pas un peu versé du côté où il penchai
t motivés, ne répondent pas toujours à nos propres impressions. En un
sens
, la théorie classique, comme on l’appelle, convie
ure ; elle préfère, comme nous-mêmes, l’âme au corps et la raison aux
sens
; elle place le beau dans l’expression de la véri
telligible par des formes sensibles, en un mot de parler au cœur, aux
sens
, à l’imagination en même temps qu’à l’esprit. L’i
ens commun, M. Nisard combat de toutes ses forces ce qu’il appelle le
sens
propre, c’est-à-dire la raison individuelle, c’es
ionnel. Je ne puis non plus sacrifier, comme le demande M. Nisard, le
sens
propre au sens commun, la raison individuelle à l
car d’où vient le sens commun, si ce n’est de la réunion de tous les
sens
individuels qui ont successivement contribué à le
représentants de la raison générale, de la raison commune, contre ce
sens
propre et individuel qui se disait inspiré. Telle
n’y a pas d’ouvrage doctrinal dont on ait plus méconnu ou défiguré le
sens
. En voici tout d’abord une raison : c’est que la
courant, n’est qu’une suite d’à peu près, d’inexactitudes et de faux
sens
. Et quand il s’agit de termes abstraits, qui expr
le d’idées et de termes pour obtenir la pensée de Boileau en son vrai
sens
, dans son vrai jour. On s’aperçoit alors que cett
nres : tel a l’invention dramatique qui n’a pas l’élan lyrique, ni le
sens
épique. Sans la nature, l’art ne peut rien : il d
ysage au-dessus duquel ils se déployaient. D’autres enfin, partant eu
sens
inverse, au lieu de tout embellir, ne savaient qu
t métier. Le grand Corneille obscurcissait parfois son grand et droit
sens
de la vie, sa sûre et vive science des caractères
ect de la nature, Boileau ne perd pas de vue, autant qu’il semble, le
sens
ordinaire et familier du mot. Car l’imagination e
êmes formes et qualités des choses font les mêmes impressions sur nos
sens
. Voilà le fondement de l’immortalité des œuvres a
r de la nature, le respect de l’antiquité tire à la fois son meilleur
sens
et sa plus salutaire vertu. Mais, ainsi compris,
ucher au texte sacré, mais se permet, à l’occasion, pour en éluder le
sens
, toutes les subtilités et toutes les fantaisies d
c soit votre étude unique. Mais la nature est vaste, infinie en tous
sens
, effrayante de complexité, autant que d’immensité
in plaît par son chagrin même. Si ce vers et tout le contexte ont un
sens
, il faut entendre que tout ce qui est a sa grâce
est l’objet de la poésie. La méthode est bonne, mais il eût fallu le
sens
et la connaissance de l’histoire pour l’appliquer
lus : ni peuple, ni provinciaux, ni paysans. Ni même, si on presse le
sens
des mots, ces relations de famille, ces affection
ifficile à un moderne, à un chrétien, de maintenir cette assertion au
sens
littéral du mot, Boileau recourt pour la justifie
onventions. La Fable est un répertoire de figures et d’images dont le
sens
est fixé, et qu’on emploie pour éviter la séchere
t le développement historique des peuples, se trompât souvent dans un
sens
ou dans l’autre. Il devait arriver que tantôt il
, le linguiste, le lexicographe, le critique, le littérateur, dans le
sens
spécial du mot, ont droit au titre de philologues
harmonie particulière, un timbre plus ou moins sonore, sur lequel un
sens
exercé n’hésite jamais. L’antiquité, en cela plus
ée de l’origine de ces mots, les appliquait avec moins d’embarras. Le
sens
si complexe de son mot de grammaire ne lui causai
l’illustration du passé a droit d’y trouver place. Entendue dans son
sens
étymologique, elle ne comprendrait que la grammai
phes, dont les œuvres pourtant sont loin d’être philologiques dans le
sens
le plus restreint Si, d’un autre côté, on donne
t avec les révolutions des choses et que, dans l’appréciation de leur
sens
, il ne faut considérer que le centre des notions,
historien, archéologue, artiste, philosophe. Tout prend à ses yeux un
sens
et une valeur, en vue du but important qu’il se p
bizarrerie ou sa médiocrité. Tout cela faute d’avoir compris dans un
sens
assez large l’histoire de l’esprit humain et l’ét
particulière et des derniers détails d’érudition, qui n’ont point de
sens
pour les esprits superficiels et légers. À ce poi
ce n’est pour n’avoir point appuyé d’une critique savante l’admirable
sens
esthétique dont il était doué ? À ce point de vue
c quand cette mine à peine effleurée aura été exploitée dans tous les
sens
? Que sera-ce, quand tous les recoins de l’esprit
ède que quelques bribes insignifiantes et détachées, ne formant aucun
sens
et ne constituant pas un esprit. Pétrarque, au co
ans la masse de l’humanité ? Des croyances étranges, qui révoltent le
sens
critique, ne sont-elles pas encore avalées comme
fs de son histoire, les lois de sa marche, son but et sa fin ; sur le
sens
et la valeur des choses esthétiques et morales, s
lesquelles j’essaie de me représenter le fait, sans me satisfaire. Je
sens
que j’ai autant profité pour former ma conception
st la vue générale et critique, c’est l’induction universelle ; et je
sens
que, si j’avais à moi dix vies humaines à mener p
eurs des grammairiens romains et ne sont que trop philologues dans le
sens
étroit et verbal. Roger Bacon, en qui se remarque
, que dans tout ce qui précède j’ai pris le mot de philologie dans le
sens
des anciens, comme synonyme de polymathie : [en g
r décider si le ragoût est bon ? On n’en fait rien. Il est en nous un
sens
fait pour connoître si le cuisinier a operé suiva
s tableaux faits pour nous plaire en nous touchant. Il est en nous un
sens
destiné pour juger du mérite de ces ouvrages, qui
qui consistent en l’imitation des objets touchans dans la nature. Ce
sens
est le sens même qui auroit jugé de l’objet que l
ent en l’imitation des objets touchans dans la nature. Ce sens est le
sens
même qui auroit jugé de l’objet que le peintre, l
n d’un tableau est capable d’exciter la compassion et d’attendrir, le
sens
destiné pour en juger, est le sens même qui auroi
r la compassion et d’attendrir, le sens destiné pour en juger, est le
sens
même qui auroit été attendri, c’est le sens qui a
iné pour en juger, est le sens même qui auroit été attendri, c’est le
sens
qui auroit jugé de l’objet imité. C’est ce sixiém
dri, c’est le sens qui auroit jugé de l’objet imité. C’est ce sixiéme
sens
qui est en nous sans que nous voïions ses organes
ire attention, et qui lui auroient plû, s’il en avoit compris tout le
sens
, ne l’auroient pas empêché d’être ennuïé par quin
elons-nous d’abord que, si nous n’avions que l’ouïe, sans aucun autre
sens
, les phénomènes extérieurs ne pourraient pénétrer
tir, telles « mesures », telles connaissances. Ce qui est vrai de nos
sens
est vrai aussi de notre imagination, de notre mém
lle est la combinaison. Quant à l’antique opposition platonicienne du
sens
et de l’intellect, de la sensibilité et de l’ente
te croyait que les images subtiles des choses pénètrent à travers nos
sens
? Ce serait une conception enfantine. La plus élé
s se combinent avec les mouvements venus des objets extérieurs. En ce
sens
, il n’y a pas de réceptivité pure. D’autre part,
té dont Kant gratifie l’entendement ? Ce mot de spontanéité n’a aucun
sens
intelligible : Kant ne peut prétendre que l’enten
invoquent aujourd’hui en leur faveur la théorie de Helmholtz sur les
sens
et sur la perception : Helmholtz aurait prouvé, s
t deux angles obtus, je perçois une table carrée, que cependant je ne
sens
pas carrée. — Sans doute, mais qu’est-ce que cett
inons. Mais aucun de ces deux modes de synthèse ne peut se prendre au
sens
kantien d’une « forme ordonnant les sensations »,
ct ne peut être arbitraire ; il faut qu’il soit d’abord fondé dans le
sens
, in sensu, même quand il saisit des relations. Sa
conscience successifs. La ligne qui joint deux points est déjà, en un
sens
, préformée dans la sensation avant d’être formée
dans notre imagination les lignes complexes de l’espace et dans notre
sens
intime la ligne simple du temps. C’est par une sé
onscience et ne s’y traduise pas par un « sentiment » particulier, au
sens
anglais du mot feeling ; et ce sentiment aura cec
s mêmes, ni à la lumière, la différence n’est pas une donnée des cinq
sens
; mais ce n’est pas une raison pour croire qu’ell
e. Selon Spencer, cette perception se réduirait à deux différences en
sens
inverse qui se neutralisent. Deux bougies sont de
la seconde à la première. Il s’est produit en lui deux changements en
sens
inverse ; ces deux oscillations contraires se con
clure avec lui qu’elles la constituent. En effet, deux différences en
sens
contraire s’annulent et, s’il n’y a rien de plus
cience : 1° un changement de plaisir en douleur ; 2° un changement en
sens
opposé, un retour de la douleur au plaisir, dont
la faim douloureuse et la satisfaction agréable : la contrariété, au
sens
émotionnel du mot, a disparu, ainsi que la contra
té, au sens émotionnel du mot, a disparu, ainsi que la contrariété au
sens
intellectuel. C’est, en dernière analyse, par l’a
s mon souvenir ; je m’aperçois qu’en passant de l’une à l’autre je ne
sens
pas de choc, de contraste, de contrariété. » Ce m
urs voir, c’est toujours sentir, c’est toujours penser. La pensée, au
sens
le plus large de ce mot, indique seulement l’exis
nymes françois, il faut mettre le Traité des tropes, ou des différens
sens
dans lesquels un même mot peut être pris dans une
qu’il y auroit à distinguer dans les Dictionnaires latins-françois le
sens
propre de chaque mot d’avec le sens figuré qu’il
Dictionnaires latins-françois le sens propre de chaque mot d’avec le
sens
figuré qu’il peut recevoir. Il explique la subord
s. Enfin pour rendre son ouvrage complet, il traite encore des autres
sens
dont un même mot est susceptible, outre le sens f
ite encore des autres sens dont un même mot est susceptible, outre le
sens
figuré ; comme le sens adjectif ou substantif, dé
ens dont un même mot est susceptible, outre le sens figuré ; comme le
sens
adjectif ou substantif, déterminé ou indéterminé,
que qui fait appercevoir d’un coup d’œil l’origine, la filiation, les
sens
différens, la vraie valeur, & le meilleur emp
te la peine d’être indiquée. On présente ensuite le mot sous tous les
sens
différens, & avec toutes les acceptions diver
ptions diverses dont il peut être susceptible. On donne pour tous les
sens
une définition courte & précise, suivie d’un
s une définition courte & précise, suivie d’un exemple relatif au
sens
expliqué, & une exposition plus détaillée, lo
uelles ces termes appartiennent. On n’a point négligé de rapporter le
sens
métaphysique que certains mots reçoivent quelquef
quefois en vertu d’un usage établi ; mais on n’a pas fait mention des
sens
figurés que les Poëtes & les Orateurs donnent
s syllabes. Son unique objet est de fixer & de déterminer le vrai
sens
& la vraie signification des mots de la langu
t alors qu’ils auroient raison de dire que vous n’avez pas entendu le
sens
de votre original, qui ne prêche par-tout que le
ore un grand nombre de proverbes, dont la plûpart renferment un grand
sens
sous des expressions triviales. Presque tous nos
l’idéalité du monde extérieur. Me voici donc en présence d’images, au
sens
le plus vague où l’on puisse prendre ce mot, imag
vague où l’on puisse prendre ce mot, images perçues quand j’ouvre mes
sens
, inaperçues quand je les ferme. Toutes ces images
en aux apparences ; je vais formuler purement et simplement ce que je
sens
et ce que je vois : Tout se passe comme si, dans
ance cérébrale. Mais comment cette proposition aurait-elle le moindre
sens
, puisque l’image du système nerveux et de ses mou
ence, univers, seront nécessairement pris de part et d’autre dans des
sens
tout différents. Pour trancher le débat, il faut
éalisme, quand on les replace enfin sur le même terrain, viennent, en
sens
contraires, butter contre le même obstacle. En cr
it imprégnée de souvenirs. Aux données immédiates et présentes de nos
sens
nous mêlons mille et mille détails de notre expér
et contraire, de n’être enfin qu’un chemin sur lequel passent en tous
sens
les modifications qui se propagent dans l’immensi
n’intéresse pas nos besoins et plus généralement nos fonctions. En un
sens
, on pourrait dire que la perception d’un point ma
te, quelque chose de positif et qui annonce déjà l’esprit : c’est, au
sens
étymologique du mot, le discernement. Toute la
Avec des centres de force ? les lignes de force émises dans tous les
sens
par tous les centres dirigent sur chaque centre l
s nous aviez montré les images extérieures atteignant les organes des
sens
, modifiant les nerfs, propageant leur influence d
ané. Bornons-nous provisoirement à dire, sans trop approfondir ici le
sens
des mots, que le point P envoie à la rétine des é
e être perçue sans le concours d’un système nerveux, sans organes des
sens
, cela n’est pas théoriquement inconcevable ; mais
lle sensoriels. Mon activité est donc bien réellement diminuée, en ce
sens
que si je peux produire les mêmes mouvements, les
ur en rectifier l’interprétation. Le premier de ces faits est que nos
sens
ont besoin d’éducation. Ni la vue ni le toucher n
ui ne voit que, dans l’hypothèse même où nous nous sommes placés, nos
sens
auront également besoin d’éducation, — non pas, s
lexion différents, et chacun de ces systèmes correspondra à un de mes
sens
. Mon corps se conduit donc comme une image qui en
elles. Et par suite, chacune des qualités perçues par mes différents
sens
dans le même objet symbolise une certaine directi
besoin. Maintenant, toutes ces perceptions d’un corps par mes divers
sens
vont-elles, en se réunissant, donner l’image comp
atique. Les perceptions diverses du même objet que donnent mes divers
sens
ne reconstitueront donc pas, en se réunissant, l’
mes besoins : c’est pour combler ces intervalles qu’une éducation des
sens
est nécessaire. Cette éducation a pour fin d’harm
des sens est nécessaire. Cette éducation a pour fin d’harmoniser mes
sens
entre eux, de rétablir entre leurs données une co
s’expliquera, dans notre hypothèse, la nécessité d’une éducation des
sens
. Comparons cette explication à la précédente. Dan
composeront avec des sensations inextensives du toucher et des autres
sens
pour donner, par leur synthèse, l’idée d’un objet
ature. Dans la seconde, au contraire, les « données de nos différents
sens
» sont des qualités des choses, perçues d’abord e
que nos sensations sont simplement des signaux, que le rôle de chaque
sens
est de traduire dans sa langue propre des mouveme
vement à des sensations de différents genres, et si le rôle de chaque
sens
ne serait pas simplement d’extraire du tout la co
erf optique percevrait objectivement dans l’électrisation. Pour aucun
sens
la doctrine de l’énergie spécifique ne paraissait
mpressions douloureuses de la peau, qui a reçu la piqûre, à celles du
sens
musculaire, qui dirige les mouvements du bras et
expérience affective en données possibles de la vue, du toucher et du
sens
musculaire. Une fois cette traduction établie, l’
ception pure ». Nous allons revenir, pour simplifier l’exposition, au
sens
de la vue que nous avions choisi comme exemple. O
par la coopération de la vue et du toucher, et que l’accord des deux
sens
dans la perception s’explique par ce fait que l’o
ce corps, comment des lésions corporelles l’influencent, et dans quel
sens
elle se modèle sur l’état de la substance cérébra
la nature nécessaire, tout le monde n’entend pas le mot dans le même
sens
et que ce sens va s’élargissant à mesure qu’il se
ssaire, tout le monde n’entend pas le mot dans le même sens et que ce
sens
va s’élargissant à mesure qu’il se transforme. Po
se prête à de multiples interprétations. Ou plutôt, à mesure que nos
sens
s’affinent, que notre intelligence s’élargit, plu
on « faire nature » peut s’entendre de mille façons et ne s’emplit de
sens
qu’au contact d’un système philosophique détermin
e monde en effet, en plus de sa réalité propre, est le produit de nos
sens
et aussi de notre intelligence. Chaque fois que n
i qu’on y fasse, une abstraction. Il est plus facile de comprendre le
sens
exact du mot poésie que de l’exprimer. Je m’enten
plus fidèle du poème qu’elles traduisent, jamais elles ne rendront le
sens
intérieur de l’original 27. Si, dédaigneux d’obse
Poème total le parnassien ne comprend pas l’esprit, ne saisit pas le
sens
profond, s’en tient à la lettre, à une version hu
hoses ils se sont faits « un cœur innombrable ». Leur esprit et leurs
sens
, accrus de mille antennes mobiles, poussent des p
dans l’absolu et leur âme éclate en chaque mot. C’est peut-être en ce
sens
qu’il faut entendre la parole d’Hello : « la pens
ble. Chaque vers pris à part semble impuissant à nous mouvoir dans le
sens
cherché. « Un grain de poussière tombant sur une
a Vie se définit le continu, que l’expression de fini n’a pas plus de
sens
dans le monde moral que dans le monde sensible. E
nt raison. Que nous enseigne en effet la science ? Les données de nos
sens
, déclare un des philosophes les plus autorisés de
raites d’un ensemble beaucoup plus vaste. Appareils abstracteurs, nos
sens
, orientés vers l’action pratique, sont discontinu
nt discontinus, mais ils travaillent sur une matière continue. Chaque
sens
a des données particulières. Or, il suffit de réf
r s’apercevoir, en premier lieu, que si nous suivons les données d’un
sens
à l’intérieur de ce sens, nous pouvons passer de
r lieu, que si nous suivons les données d’un sens à l’intérieur de ce
sens
, nous pouvons passer de l’une à l’autre d’une faç
la couleur jaune, entre un son et un autre son. Dans l’intérieur d’un
sens
il y a donc toujours continuité. En second lieu,
toujours continuité. En second lieu, si nous essayons de passer d’un
sens
à un autre, un abîme de discontinuité nous arrête
tervalle se dresse. Il y a donc une zone de clair-obscur entre chaque
sens
et tous les autres. D’où cette loi générale : à l
et tous les autres. D’où cette loi générale : à l’intérieur d’un même
sens
il y a continuité ; d’un sens à an autre, discont
loi générale : à l’intérieur d’un même sens il y a continuité ; d’un
sens
à an autre, discontinuité. Comme la philosophie,
ésintéressé, s’essaye à rétablir entre toutes les données de tous les
sens
cette continuité que les exigences pratiques, pre
sée. Parce que les savants et le vulgaire ne recherchent en lui qu’un
sens
de convention, une étiquette commode qui simplifi
yle tout en surface et de se servir de phrases toutes faites, dont le
sens
s’est évaporé au cours des siècles, apparaît auss
e poète « obéira au rythme personnel auquel il doit d’être65 ». En ce
sens
entendons la parole profonde, « le vers libre est
naturaliste. Ce dernier mot en effet a été détourné si souvent de son
sens
étymologique par les littérateurs qu’on ne lui fa
appelé « mystique », qui est la synthèse du cœur, de la raison et des
sens
. » Récéjac, op. cit., p. 140. 37. Bergson, op. c
e transforme en la parole de l’homme, doit se rendre accessible à nos
sens
, à nos facultés, s’incarner en nous, devenir nous
que le lecteur pourrait rêver, pendant des semaines entières, sur son
sens
, tout à la fois précis et multiplet constaterait
La plupart des lecteurs et même des écrivains ne leur demandent qu’un
sens
. Il faut trouver cette âme, qui apparaît au conta
mantiques et les parnassiens avaient continué de donner aux mots leur
sens
consacré, et se laissaient aisément comprendre. I
est la première fois, je pense, que des écrivains semblent ignorer le
sens
traditionnel des mots et, dans leurs combinaisons
qui, étant enchaînés selon les lois d’une syntaxe, semblent avoir un
sens
, et qui n’en ont point, et qui vous retiennent ma
ble, au soleil couchant… Si les vers que j’ai cités n’ont pas plus de
sens
que le bruit du vent dans les feuilles ou de l’ea
nt ni de rigoureux, et qu’ils nous sont pour le moins indiqués par le
sens
des mots qui composent la phrase musicale. Si les
st-ce pas, que la valeur musicale des mots, sans tenir compte de leur
sens
? Le bon jeune homme répondit : — Nous en tenon
. Dans quelle mesure les jeunes symbolards tiennent encore compte du
sens
des mots, c’est ce qu’il est difficile de démêler
les soient celles d’un poète un peu malade, qui a beaucoup exercé ses
sens
et qui vit à l’ordinaire dans un état d’excitatio
rançais : il ne se rattache pas à une tradition. Il ignore souvent le
sens
étymologique des mots et les significations préci
e les enfants, parce qu’il l’ignore. Il donne ingénument aux mots des
sens
inexacts. Et ainsi il passe auprès de quelques je
peut-être qu’en écoutant celles de ses chansons qui offrent encore un
sens
à l’esprit, nous aurons quelque soupçon de ce que
t un vrai poète. Disons donc que ce poète est souvent peu attentif au
sens
et à la valeur des signes écrits qu’il emploie, e
ir ? « Plaquer des teintes de zinc par angles obtus », cela n’a aucun
sens
. Voit-on si nettement la fumée des toits, la nuit
y a dans tout cela bien des mots mis au hasard Justement, Ils ont le
sens
qu’a voulu le poète, et ils ne l’ont que pour lui
chauds, dont le poison Dahlia, lis, tulipe et renoncule Noyant mes
sens
, mon âme et ma raison, Mêle dans une immense pâmo
— Seigneur, j’ai peur. Mon âme en moi tressaille toute. Je vois, je
sens
qu’il faut vous aimer. Mais comment, Moi, ceci, m
s’aperçoit point qu’elle le limite par là et que ces vertus n’ont un
sens
que chez des êtres bornés, en rapport les uns ave
’absence. Les autres sont à l’avenant. On croit comprendre ; puis le
sens
échappe. C’est qu’il n’y a rien à comprendre — si
musi | que mahométane Font liti | ère aux sept péchés | de leurs cinq
sens
. Les deux premiers vers semblent coupés après la
ns sur ces riens, qui sont exquis, et disons : M. Paul Verlaine a des
sens
de malade, mais une âme d’enfant ; il a un charme
hacun d’eux s’est pour ainsi dire orienté et leur ensemble exprime un
sens
complet. Une œuvre d’art est une phrase dont les
e, puisqu’il devient la représentation explicite d’une idée, grâce au
sens
conventionnel de l’emblème. Une tête décharnée, u
résentant celles-ci sous une certaine clarté qui en laisse deviner le
sens
caché. Il devient allégoriste s’il se borne à jux
d’étroitement concordantes, dont l’ensemble contient naturellement le
sens
pourtant préconçu. Alors il y a équation constant
ion ; les proportions des piliers et des nefs sont calculées selon le
sens
mystique de quelques chiffres. Mais, outre que le
llégorie. L’œuvre n’est plus fondée sur une analogie intrinsèque ; le
sens
et les images sont artificiellement juxtaposés au
, en les présentant sous une certaine clarté qui en laisse deviner le
sens
caché. Mais le Poète doit chercher moins à conclu
appui dans la stricte mesure de la force qu’il faut déployer. Ici, le
sens
étant deviné sans qu’on le précise, sa désignatio
uvre, imparfaite en tant que poème, peut être parfaite selon l’art au
sens
restreint de ce mot. La même erreur, et maintes f
dire de la plupart des volumes de vers publiés tous les jours. En ce
sens
encore, telle œuvre de M. de Régnier serait allég
Il se réjouit des images, non pas en général de celles qui portent un
sens
convenu, mais de celles que le Poète interprète e
celles que le Poète interprète et modèle en voyant de la vie. Il a le
sens
des « correspondances » et tels de ses poèmes, ce
union avec quelque légendaire attitude, fait graduellement jaillir le
sens
nouveau du poème comme dans une clarté grandie. L
igner ce que j’ai appelé symbole. Mais je ne cherche qu’à préciser le
sens
des termes fût-ce avec maladresse, pour me bien f
transformation, etc., des jugements et des idées que fournissent les
sens
et la conscience. Ainsi, mes sens me donnent l’id
ts et des idées que fournissent les sens et la conscience. Ainsi, mes
sens
me donnent l’idée d’un corps étendu ; la théorie
qu’elle contient ; on ne peut donc tirer des jugements portés par les
sens
et par la conscience autre chose que ce qu’ils re
s ne peuvent être tirés des jugements portés par la conscience et les
sens
. Autre point de vue : additionnez tous les cas où
et les sens. Autre point de vue : additionnez tous les cas où par les
sens
et la conscience vous avez remarqué que le tout e
es, c’est-à-dire les jugements portés par votre conscience et par vos
sens
. Donc vous ne l’avez pas tiré de ces jugements. —
z donc pas formé son idée en additionnant toutes les étendues que vos
sens
ont observées. Donc vous n’avez pas tiré sa notio
vous n’avez pas tiré sa notion des notions que vous acquérez par les
sens
. En résumé, on ne tire pas l’universel du particu
ngente une proposition nécessaire, vous prononcez une phrase à double
sens
. Dans une proposition, il y a deux choses, les te
saire en qui elles résident, vous prenez le mot vérité dans un double
sens
. « Il y a des vérités nécessaires » : dans ce mem
Et il faut bien qu’elles rentrent dans la règle générale, puisque le
sens
unique et toute la force du verbe être est d’expr
de la limitation. Comptez vos pas. Vous avez employé l’expérience des
sens
ou de la conscience pour former l’idée d’un objet
e et de l’harmonie, sans que, cette fois, l’esprit laisse échapper le
sens
, puisqu’il s’en sera préalablement rempli. La lec
La ponctuation n’est pas moins importante pour le nombre que pour le
sens
et c’est pourquoi une faute de ponctuation met le
je n’ai pas eu le cœur De lui montrer ma craintive pensée, Dont je me
sens
à tel point oppressée, Mourant ainsi, que la mort
bien naturellement : De lui montrer ma craintive pensée, Dont je me
sens
à tel point oppressée. Mourant ainsi, que la mort
ue de la correction, on lui avait fait faire une faute ; « dont je me
sens
à tel point oppressée » étant laissé sans complém
n’ai pas eu le cœur De lui montrer ma craintive pensée, | Dont je me
sens
à tel point oppressée, Mourant ainsi, que la mort
je n’ai pas eu le cœur De lui montrer ma craintive pensée, Dont je me
sens
lourdement oppressée. | Mourant ainsi, que la mor
lisant à haute voix, vous vous pénétrez des rythmes qui complètent le
sens
chez les écrivains qui savent écrire musicalement
z les écrivains qui savent écrire musicalement ; du rythme qui est le
sens
lui-même en sa profondeur ; du rythme qui, en que
rouve, sans bien chercher, des vers sonores dont les sonorités ont un
sens
, donnant une impression de grandeur, de triomphe
t les lois secondaires à une loi essentielle. Ainsi, quel est le vrai
sens
de la loi de proportion qui veut que le travail p
st vrai, les diverses espèces de mouvement ; l’enfant s’agite en tous
sens
et son plaisir croît avec l’intensité de la motio
isirs immédiats semblent liés à la qualité plus qu’à l’intensité. Ces
sens
méritent d’autant plus notre attention qu’ils son
t de la sélection naturelle. Il faut donc toujours examiner dans quel
sens
a lieu le déploiement d’énergie qui, par lui-même
énergie qui, par lui-même, est source de plaisir. S’il a lieu dans le
sens
exigé par la structure de l’organe, conséquemment
nt qu’il ne risque pas de détruire l’instrument ; s’il a lieu dans un
sens
contraire à l’organe, il rencontrera bientôt des
des moyens de conserver et d’augmenter la force. Si nous examinons le
sens
vers lequel se dirigent, en dernière analyse, les
. En un mot tout ce qui tend à arrêter et à anéantir une fonction des
sens
produit gêne ou peine. Il en est de même pour les
u besoin, et les plaisirs essentiels, actifs, dus à l’excitation d’un
sens
ou à l’exercice d’une forme d’activité. Quoique l
s ? Descartes remarque avec finesse que le plaisir qui chatouille les
sens
« consiste en ce que les objets des sens excitent
e plaisir qui chatouille les sens « consiste en ce que les objets des
sens
excitent dans les nerfs quelque mouvement qui ser
semble que les exemples classiques de Platon et d’Aristote, tirés des
sens
supérieurs, comme la vue, l’ouïe, l’odorat même,
it pour la première fois une étoffe écarlate reçoit une excitation du
sens
de la vue qui n’est nullement la suppression d’un
re est plutôt disposée pour la souffrance que pour la jouissance. Les
sens
supérieurs, au contraire, surtout la vue et l’ouï
on mutuelle de la jouissance et de la souffrance est inverse pour les
sens
supérieurs et les sens inférieurs. Ainsi, pour la
sance et de la souffrance est inverse pour les sens supérieurs et les
sens
inférieurs. Ainsi, pour la sensibilité générale e
plaisir, ce sera seulement par l’effet particulier des alimens sur le
sens
spécialisé du goût. De même, si le corps est à la
nt causer une violente douleur. Une loi opposée se manifeste dans les
sens
supérieurs et partout où il y a des organes très
itations de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du goût. En revanche, les
sens
supérieurs connaissent moins la souffrance que la
e la sensibilité inférieure en est esclave. Maintenant, comparons les
sens
supérieurs aux sens inférieurs dans leur rapport
érieure en est esclave. Maintenant, comparons les sens supérieurs aux
sens
inférieurs dans leur rapport avec l’activité ; no
e la rend plus propre à la douleur qu’au plaisir. Au reste, entre les
sens
supérieurs et les inférieurs il y a une sorte d’i
bilité par rapport au besoin et à la douleur, déjà manifeste pour les
sens
les plus élevés, est plus remarquable encore pour
e qu’il succède à un manque réel, comme dans beaucoup de plaisirs des
sens
, il n’en est pas moins par soi indépendant de cet
ipe, le sur aiguillon de l’activité. C’est pourquoi nous avons vu les
sens
supérieurs, principalement la vue et l’ouïe, cond
disproportion entre la cause et l’effet, qu’elle se présente dans un
sens
ou dans l’autre, n’est pas la source directe du r
ment indépendantes, et qu’elle peut s’interpréter à la fois dans deux
sens
tout différents. On pensera aussitôt au quiproquo
roquo est bien en effet une situation qui présente en même temps deux
sens
différents, l’un simplement possible, celui que l
tent, l’autre réel, celui que le public lui donne. Nous apercevons le
sens
réel de la situation, parce qu’on a eu soin de no
allons de ce jugement faux au jugement vrai ; nous oscillons entre le
sens
possible et le sens réel ; et c’est ce balancemen
t faux au jugement vrai ; nous oscillons entre le sens possible et le
sens
réel ; et c’est ce balancement de notre esprit en
ions et de relations, et on le répétera tel quel, ou on le retournera
sens
dessus dessous, ou on le transportera en bloc dan
t de celles qui se décomposent à la lumière. Distinguons d’abord deux
sens
du mot esprit, l’un plus large, l’autre plus étro
ord deux sens du mot esprit, l’un plus large, l’autre plus étroit. Au
sens
le plus large du mot, il semble qu’on appelle esp
é vers une certaine variété de l’art dramatique, la comédie. De là un
sens
plus étroit du mot, le seul qui nous intéresse d’
la au langage. On pourrait dire que la plupart des mots présentent un
sens
physique et un sens moral, selon qu’on les prend
urrait dire que la plupart des mots présentent un sens physique et un
sens
moral, selon qu’on les prend au propre ou au figu
ésigner un objet concret ou une action matérielle ; mais peu à peu le
sens
du mot a pu se spiritualiser en relation abstrait
n effet amusant quand on développera un symbole ou un emblème dans le
sens
de leur matérialité et qu’on affectera alors de c
ns un nouveau milieu, ou les intervertir en leur conservant encore un
sens
, ou les mêler de manière que leurs significations
n devine donc qu’une phrase deviendra comique si elle donne encore un
sens
en se retournant, ou si elle exprime indifféremme
t prononcer une phrase, cherchent si l’on n’obtiendrait pas encore un
sens
en la renversant, par exemple en mettant le sujet
ans le calembour, c’est bien la même phrase qui paraît présenter deux
sens
indépendants, mais ce n’est qu’une apparence, et
n a affaire aux mêmes mots ; on profite simplement de la diversité de
sens
qu’un mot peut prendre, dans son passage surtout
et le pire, entre lesquels la transposition peut s’effectuer dans un
sens
ou dans l’autre. Maintenant, en resserrant peu à
i ne ferait de la dissection que pour nous dégoûter ; et l’humour, au
sens
restreint où nous prenons le mot, est bien une tr
usicale et abstraite et figurée ; elle nous impressionne par tous nos
sens
, en toutes nos capacités d’émotions ; et l’art qu
lètement exprimer, la dirait en toutes ses impressions, pour tous les
sens
, et musicalement et picturalement et poétiquement
e juxtaposer, la Musique (je somme qu’on insinue d’où elle poind, son
sens
premier et sa fatalité,) pénètre et enveloppe le
erge de tout, lieu, temps et personne sus, ne se dévoile empruntée au
sens
latent de la présence d’un peuple, celle inscrite
la marche des chevaliers du Graal, et toute prête aussi à pénétrer le
sens
profond que lui offre la légende du « Pur-Simple,
la Tétralogie, et Parsifal, — tout réalistes en leur forme, — ont un
sens
idéal, une signifiance profonde, et, en leurs pei
salles théâtrales, — en la complète vérité d’un monde imaginatif, le
Sens
Religieux leur apparaîtra… Le Livre serait le lie
hennis tu, joyeusement ? t’attire-t-elle vers lui, la riante flamme ?
Sens
ma poitrine, aussi, comme elle brûle ; le clair F
ns sa musique les sentiments des personnages, l’action du drame et le
sens
des mots. Mais il se borne à imiter ses prédécess
é en une brochure de 20 pages.) Dans une étude sur la localisation du
sens
de l’Espace dans l’oreille, et sur les troubles a
raumatiques, soit par des présentations de conditions anormales où le
sens
de l’audition se trouve « désorientisé », nous dé
sité esthético-physiologique seulement, une admirable exploitation du
sens
de l’espace par l’art Wagnérien. Presque constamm
on, à Bayreuth, il se produit chez l’auditeur une sorte de syncope du
sens
de l’espace. L’obscurité profonde où se trouve le
physiologique de ce tout puissant artiste, à « désorienter » dans le
sens
scientifique de ce mot, le spectateur et l’audite
tif au devenir de l’action vivante, nous ignorons d’où elle sort, nos
sens
sont en désarroi, car cette musique semble ne plu
peut rechercher la dimension musicale en essayant de toucher tous les
sens
et la plus grande gamme d’émotions. La littératur
André Coeuroy, op. cit., p. 255). On notera pour aider la lecture le
sens
du mot mythe pour Mallarmé qui est synonyme de Di
que le mécanisme et le dynamisme prennent le mot simplicité dans deux
sens
très différents. Est simple, pour le premier, tou
physiques, les actions chimiques, les qualités de la matière que nos
sens
perçoivent, chaleur, son, électricité, attraction
ni de ce qui restera constant. Elle nous avertit bien, en un certain
sens
, que quelque chose ne saurait venir de rien ; mai
entation du mouvement demeure. Cependant je ne me rassieds point ; je
sens
confusément qu’il me reste quelque chose à faire.
t une profondeur suffisante, représentent chacun l’âme entière, en ce
sens
que tout le contenu de l’âme se reflète en chacun
en aura été l’auteur, puisqu’elle exprimera le moi tout entier. En ce
sens
, la liberté ne présente pas le caractère absolu q
, sur ce dernier point ; nous réservons la question de savoir en quel
sens
le moi se perçoit comme cause déterminante. Mais
que, que les déterministes et leurs adversaires résolvent a priori en
sens
opposés. L’argumentation des premiers implique, e
soin, que le moi revienne sur ses pas pour s’en servir. C’est dans ce
sens
qu’on dira, en parlant d’un acte libre, que l’act
placer au point O, mais bien une activité dirigée par avance dans le
sens
OX, en dépit des hésitations apparentes. Que si,
férence cette seconde direction, malgré quelques oscillations dans le
sens
de la première. Déclarer que le moi, arrivé au po
ruire ? Mais si le moi, arrivé au point O, est déjà déterminé dans un
sens
, l’autre voie a beau demeurer ouverte, il ne saur
pouvait pas opter pour Y : je répondrais que la question est vide de
sens
, parce qu’il n’y a pas de ligne MO, pas de point
tion pure et simple du fait accompli. C’est donc une question vide de
sens
que celle-ci : l’acte pouvait-il ou ne pouvait-il
Or nous avons vu que ces deux affirmations étaient également vides de
sens
, et impliquaient, elles aussi, une conception vic
ste, quand ce ne serait que pour éclaircir, de notre point de vue, le
sens
des deux mots détermination et causalité. En vain
logique, on ne peut attribuer au mot détermination aucun de ces trois
sens
, échouera même sans doute à en découvrir un quatr
é de culture philosophique. On passera donc insensiblement du premier
sens
au second, et l’on se représentera la relation ca
onditions présentes. Or, cette préformation peut s’entendre dans deux
sens
très différents, et c’est précisément ici que l’é
e dans un plan engendre toutes les propriétés de cette figure : en ce
sens
, un nombre indéfini de théorèmes préexistent au s
ire, les phénomènes physiques qui se succèdent et sont perçus par nos
sens
se distinguent par la qualité non moins que par l
abord équivalents les uns aux autres. Mais, précisément parce que nos
sens
les perçoivent, rien n’empêche d’attribuer leurs
gène. Bref, on dépouillera la matière des qualités concrètes dont nos
sens
la revêtent, couleur, chaleur, résistance, pesant
ferez que tirer les conséquences du principe de causalité, entendu au
sens
d’une préformation actuelle de l’avenir au sein d
ent. Mais déjà la physique cartésienne pourrait s’interpréter dans un
sens
analogue ; car, si la matière se réduit, comme le
insi entendu, le rapport de causalité est un rapport nécessaire en ce
sens
qu’il se rapprochera indéfiniment du rapport d’id
ntale. Or, si le développement de la notion de causalité, entendue au
sens
de liaison nécessaire, conduit à la conception sp
pour le moment ; nous cherchons seulement à déterminer ici le premier
sens
du mot causalité, et nous pensons avoir montré qu
rt se terminent, où l’acte commence. On conçoit donc qu’en un certain
sens
on puisse encore dire ici que l’avenir était préf
de s’est contractée de prendre le principe de causalité dans les deux
sens
à la fois, parce que l’un flatte davantage notre
s que nous offrent les mots, soit isolément, par l’élasticité de leur
sens
propre et la puissance d’évocation qui leur appar
objets que ceux auxquels ils correspondent par définition. Outre leur
sens
propre, ils peuvent prendre des sens figurés : c’
ndent par définition. Outre leur sens propre, ils peuvent prendre des
sens
figurés : c’est à ces emplois qu’on a donné le no
passions, ne sont aussi que des corruptions momentanées et voulues du
sens
exact des mots11. Ensuite, par certains arrangeme
mes aux rigoureuses prescriptions de la grammaire, on peut ajouter au
sens
où la construction régulière des mêmes mots attei
chaque instant, on se trouve en présence de termes détournés de leur
sens
propre : ils nous économisent des mois qu’il aura
évues le langage vulgaire fournirait, si l’on voulait rappeler à leur
sens
propre toutes les métaphores qu’on fait sans cess
une grande légèreté de main. Sinon, en voulant y faire reparaître le
sens
métaphorique, on s’exposerait à parler le langage
présente à la fois deux objets à l’imagination, l’un qui est dans le
sens
propre du mot, l’autre qui par le moyen du premie
: elle devient alors indépendante, elle se suffit à elle-même, et le
sens
propre des mots qui sont assemblés dans la phrase
la même image, contente l’esprit, en dehors de toute réflexion sur le
sens
figuré. La métaphore tourne alors à l’allégorie.
ions métaphoriques, il est indispensable pour maintenir la rigueur du
sens
, la précision de la pensée et la justesse de la f
ieu de remplacer le mot propre par un autre mot qu’on détourne de son
sens
habituel, on peut lui donner pour équivalent un g
sa d’elle-même, spontanée, à nos premiers efforts ; elle dit mieux le
sens
de notre essai de rajeunissement que cet affreux
e celle des classiques, la nôtre a d’autres besoins que les leurs. Le
sens
des couleurs change, le sens de la cadence poétiq
tre a d’autres besoins que les leurs. Le sens des couleurs change, le
sens
de la cadence poétique change aussi ; insensiblem
e la musique pure ou du poème suivait pas à pas cette modification du
sens
auditif, les changements de rythmique seraient le
paraît nouvelle, s’habitue à un certain nombre de cadences et que le
sens
auditif du plus subtil s’endort, s’amortit, un pe
re ; c’était, avec bien du charme et de la ductilité en plus, avec un
sens
très critique, l’ancienne rythmique : je dis bien
n’est pas le nombre conventionnel du vers, mais un arrêt simultané du
sens
et du rythme sur toute fraction organique du vers
u’ils comportent un arrêt pour l’oreille que ne motive aucun arrêt du
sens
. L’unité du vers peut se définir encore : un frag
gment le plus court possible figurant un arrêt de voix et un arrêt de
sens
. Pour assembler ces unités et leur donner la coh
les timbres des mots. Cet accent semblable chez tout le monde, en ce
sens
que chaque passion, chez tous, produit à peu près
tout où la rythmique nous convie à les placer, la rythmique fidèle au
sens
et non la symétrie, ou, si vous voulez, une symét
c’est d’ailleurs un grand poète qui la présente. Le vers libre, à son
sens
, serait la technique désignée pour l’autobiograph
sent-elles assez puissantes, pour, par leur présence, résumer en leur
sens
la question, elles n’empêcheraient pas que le len
, tactiles, visuelles, gustatives, olfactives, sans oublier celles du
sens
vital, les plus obscures de toutes. Par-delà cett
èle sa réalité. La valeur de cette théorie dépend en grande partie du
sens
qu’il y faut attribuer au mot pensée. Elle est in
semblables. En choisissant et rapprochant habilement des mots dont le
sens
est tout conventionnel, on peut représenter analo
rend ses avantages que lorsque, par un progrès nouveau, il a passé du
sens
métaphorique au sens conventionnel, c’est-à-dire
e lorsque, par un progrès nouveau, il a passé du sens métaphorique au
sens
conventionnel, c’est-à-dire d’une signification m
à l’idée empirique fournie par la conscience. Entre les deux derniers
sens
, l’équivoque est fréquente aujourd’hui encore ; e
miers elle a dû exister en son temps, de même qu’au temps d’Homère le
sens
des mots […] et […]42 restait indécis entre l’acc
iles ; le mot lui reste attaché ; mais, son évolution vers un nouveau
sens
étant accomplie, désormais il possède une signifi
nce qu’elle entraîne, l’impartialité, d’abord parce qu’il a changé de
sens
, ensuite parce que, étant un son, il ne peut ress
ticulières ne sont point nommées ; mais il faudrait s’entendre sur le
sens
du mot particulières. Le soleil, par exemple, a u
elui qui suffit, à la rigueur pour spécifier l’objet qui a frappé nos
sens
. Si nous voulons représenter au dehors notre pens
e si l’on parle aux yeux en même temps qu’aux oreilles277. Tel est le
sens
contenu dans les vers d’Horace : Segnius irritan
lément le plus fort et le plus distinct ; il sera noté le premier, le
sens
ensuite, l’esprit, dans toutes ses opérations, al
iteurs une perturbation toute spéciale : quand les mots n’ont plus de
sens
ou qu’ils ont perdu leur signification traditionn
ntanément abandonnées, et, tant que dure l’état de veille, ils ont un
sens
, un sens déterminé ; l’intensité minimum des idée
abandonnées, et, tant que dure l’état de veille, ils ont un sens, un
sens
déterminé ; l’intensité minimum des idées que pro
ue les prières trop souvent récitées finissent par n’avoir plus aucun
sens
pour celui qui les prononce soit à haute voix, so
des Bucoliques, de certaines tragédies françaises, en leur donnant le
sens
qu’enfants ils ont eu tant de peine à découvrir e
ils possédaient si pleinement. Ce n’est pas qu’ils se trompent sur le
sens
de ces morceaux ; ils ne peuvent plus leur en voi
on, la pensée qui nous occupe et se substitue pour notre attention au
sens
évanoui des mots est une pensée normale, correcte
rant la distraction, il y a toujours certains mots qui ont un certain
sens
; parfois seulement, il y a, en outre, au même in
ots qui n’en ont aucun293; 2° quand un mot, dans la distraction, a un
sens
, c’est le sien, celui que la convention et l’usag
rit étant occupé ailleurs, il n’y a là pour moi que des mots vides de
sens
; mais je leur présume un sens que je désire m’ap
’y a là pour moi que des mots vides de sens ; mais je leur présume un
sens
que je désire m’approprier ; aussi, détournant mo
omme cette fois je leur donne toute mon attention, la phrase prend un
sens
, je la comprends sans effort ; il m’a suffi, pour
tres idées retiennent mon attention, la phrase est toujours dénuée de
sens
; enfin, je la comprends : j’ai, pour ainsi dire,
qu’il avait d’abord entendu sans comprendre a pu s’apercevoir que le
sens
d’une phrase est à la conscience fort peu de chos
ns certaines poésies modernes, qu’un des mots de la phrase n’a pas de
sens
connu du lecteur ou de l’auditeur ; celui-ci n’es
subsister en quelque mesure, une fois le mot prononcé ou imaginé ; le
sens
du mot peut rester indécis pendant un court insta
èvent sans retard de le déterminer. En résumé, un mot qui a plusieurs
sens
dans les lexiques et qui éveille, s’il est pronon
pour infirmer le préjugé, il faut le penser à nouveau, dans son vrai
sens
et sous toutes ses faces, en regard des objection
idées que les mots mal étudiés révèlent imparfaitement. Rechercher le
sens
des formules consacrées, provisoirement admises s
n souvent, il comprend mal sa propre pensée, faute d’avoir analysé le
sens
des mots par lesquels il l’exprime ; si son langa
nouvelles soit des antithèses verbales, soit des métaphores vides de
sens
. C’est pourquoi toute bonne pédagogie demande à l
gative, contre les formules toutes faites, impersonnelles, légères de
sens
, contre les idées à la mode que répandent les phr
. V, § 4, et, plus bas, le § 8 de ce chapitre, où nous fixons le vrai
sens
de cette formule. ] 264. Des expériences récente
2, 443. 283. « Bien que mes doigts et mes mains soient immobiles, je
sens
, quand je pense, qu’ils agissent ; je vois intéri
’ils agissent ; je vois intérieurement l’image qu’ils produisent ; je
sens
que ma pensée s’exerce et s’identifie avec ces mo
t le mot à mot d’une phrase grecque ou latine, n’est pas satisfait du
sens
qu’il a trouvé et recommence à chercher dans son
te /kai tetrakhtha (en gras les accents). 42. « au temps d’Homère le
sens
des mots phrèn et thumos restait indécis entre l’
à savoir la faculté de connaître ; du moins, j’ai pris le mot dans ce
sens
. En tout cas, il s’agit ici de nos connaissances,
t Mill, dans les illusions des amputés, dans toutes les illusions des
sens
, dans l’éducation de l’œil chez les aveugles-nés
nscience, de même la substance matérielle est un fantôme créé par les
sens
. Les corps n’étant que des mobiles moteurs, il n’
vénements homogènes que la conscience appelle des sensations, que les
sens
appellent des mouvements, et qui, de leur nature,
par des monographies détaillées et précises. Voici celles qui, à mon
sens
, seraient les plus utiles, et réclament dès à pré
du cri aux sons articulés, le passage des sons articulés dépourvus de
sens
aux sons articulés pourvus de sens, les erreurs e
ge des sons articulés dépourvus de sens aux sons articulés pourvus de
sens
, les erreurs et les singularités de leurs premier
s vraies ; l’autre est l’abolition isolée ou l’exaltation isolée d’un
sens
ou d’une faculté (sensation de la douleur, du son
n isolée d’un sens ou d’une faculté (sensation de la douleur, du son,
sens
tactile et musculaire, appréciation de la durée,
orment les idées et la connaissance. Nous prenons le mot impulsion au
sens
psychologique et non au sens mécanique. 4. Leure
ssance. Nous prenons le mot impulsion au sens psychologique et non au
sens
mécanique. 4. Leuret, Fragments philosophiques,
e bourgeois de province, sensuel et flâneur, qui n’eut ni volonté, ni
sens
moral, ni énergie pour aucun devoir, qui ne sut f
; c’est la simplicité, l’absolue et immobile raie irréflexion (en un
sens
) de l’expression qu’il leur donne. Il y a de tout
s’en fabriquer de toutes sortes et de toutes qualités, avec tous ses
sens
et tout son esprit. J’aime le jeu, l’amour, les
e voir clair dans la vie : le caractère était mou et ployable en tous
sens
, mais l’intelligence était aiguisée et pénétrante
temps de la vérité était venu dans la littérature. Il avait aussi un
sens
exquis de l’art : il avait ce don rare, la mesure
r de l’immoralité qui est un jeu de l’esprit plutôt qu’une fougue des
sens
. Les Contes, c’est la pure tradition des auteurs
vers les insuffisantes traductions, il a tiré son goût délicat, et ce
sens
de la forme, ce besoin d’une perfection difficile
ociété française. La Fontaine a l’intuition psychologique, et il a le
sens
du réel : il a peint des hommes de tout caractère
nent vraisemblables ; les symboles se présentent déjà tout chargés de
sens
, et taillés à la mesure des réalités naturelles.
chose d’analogue à la morale de Molière, avec moins de réflexion, de
sens
pratique et d’honnêteté bourgeoise, avec plus de
fin de sa longue existence, ce très profane abbé a ressenti dans ses
sens
et dans son âme une ombre des impressions qui fon
ui se meut et ce qui change, en dehors, par conséquent, de ce que nos
sens
et notre conscience perçoivent. Dès lors elle ne
temps, on oscille de l’une à l’autre, jouant involontairement sur le
sens
du mot. Quand un musicien compose une symphonie,
l n’y avait pas d’obstacle insurmontable à sa réalisation. Mais de ce
sens
tout négatif du mot on passe, sans y prendre gard
s de ce sens tout négatif du mot on passe, sans y prendre garde, à un
sens
positif : on se figure que toute chose qui se pro
pas été conçu avant de se produire, il aurait pu l’être, et qu’en ce
sens
il figure de toute éternité, à l’état de possible
rouge et le jaune, nous pouvons considérer l’orangé comme jaune en un
sens
, rouge dans l’autre, et dire que c’est un composé
tiale, et elle a une utilité sociale. La spatialité donc, et, dans ce
sens
tout spécial, la sociabilité, sont ici les vraies
Durée et intuition. — Nature de la connaissance intuitive. — En quel
sens
elle est claire. — Deux espèces de clarté. — L’in
uissance », d’« acte », … etc., chez Aristote. Parcourez la liste des
sens
du mot eidos dans l’Index Aristotelicus : vous ve
ont presque s’exclure. Ils ne s’excluent pas, parce que la chaîne des
sens
intermédiaires les relie entre eux. En faisant l’
qui pourrait tenir, elle, dans une formule simple. Il y a pourtant un
sens
fondamental : penser intuitivement est penser en
es devant des objets « du même genre ». Quand nous réagissons en deux
sens
contraires, nous répartissons les objets entre de
la n’a rien d’étonnant. Notre intelligence est le prolongement de nos
sens
. Avant de spéculer, il faut vivre, et la vie exig
rions de la matière que les impressions superficielles faites sur nos
sens
, et si nous laissions à notre intelligence la for
dèle de la matière et à le penser par transposition, c’est-à-dire, au
sens
précis du mot, par métaphore. Ne soyons pas dupes
ne la laisser nulle part, car c’est identifier l’essence de ce que je
sens
en moi — durée, jaillissement, création continue
lu en lui donnant un nom. Mais, encore une fois, le mot peut avoir un
sens
défini quand il désigne une chose ; il le perd dè
oses. À la rigueur, la phrase pourrait signifier simplement : « Vu le
sens
habituel des termes plaisir et bonheur, doit-on d
ique de ressemblances qui est l’essentiel de la généralisation. En un
sens
, rien ne ressemble à rien, puisque tous les objet
n ne ressemble à rien, puisque tous les objets diffèrent. En un autre
sens
, tout ressemble à tout, puisqu’on trouvera toujou
sif, convenant enfin de donner maintenant au mot « ressemblance » son
sens
le plus précis mais aussi le plus étroit, nous di
tout autre chose. Si l’on cesse de donner au mot « ressemblance » le
sens
vague et en quelque sorte populaire où nous le pr
nous certains « grands problèmes », quand nous nous replaçons dans le
sens
de la pensée génératrice. Ils tendent vers zéro à
désordre absolu et de l’absolu néant, est prononcer des mots vides de
sens
, flatus vocis, puisqu’une suppression est simplem
rdre de la spéculation, — élevées à l’absolu et vidées par là de tout
sens
, de tout contenu effectif, — deux idées faites po
nation aussi profonde ? Comment amener l’esprit humain à renverser le
sens
de son opération habituelle, à partir du changeme
ême du mot précédent, qui fait corps avec elle pour le son et pour le
sens
; il en sera de même du commencement de la phrase
nants s’exercerait sur le cerveau par l’intermédiaire des organes des
sens
; dans le cerveau s’élaboreraient des sensations
a fois une conversation où l’on cherchait à se mettre d’accord sur le
sens
d’un mot et une répartition des choses selon les
qui s’affranchirait à son tour du mot, mais cette fois pour aller en
sens
inverse de la mathématique et pour accentuer, de
réinvention sans fin qui sont au fond des choses, et les mots ont un
sens
défini, une valeur conventionnelle relativement f
mots, doit donc concourir à la vie sociale, comme l’intelligence, au
sens
plus étroit, fonction mathématique de l’esprit, p
l’action, en posant des impératifs, l’œuvre de stabilisation que les
sens
et l’entendement accomplissent dans le domaine de
n Rembrandt ou d’un Velasquez : il est tout aussi inattendu et, en ce
sens
, aussi original. On alléguera que j’ignorais le d
fication. « Rien » est un terme du langage usuel qui ne peut avoir de
sens
que si l’on reste sur le terrain, propre à l’homm
me genre. Il s’évanouit si l’on considère que l’idée de désordre a un
sens
défini dans le domaine de l’industrie humaine ou,
le théâtre de demain. Peut-être aussi jouait-il inconsciemment sur le
sens
du mot « possible ». Hamlet était sans doute poss
u’il n’y avait pas d’obstacle insurmontable à sa réalisation. Dans ce
sens
particulier, on appelle possible ce qui n’est pas
s puissiez prédire qui la traversera quand vous ouvrirez. Pourtant du
sens
tout négatif du terme « possible » vous passez su
du terme « possible » vous passez subrepticement, inconsciemment, au
sens
positif. Possibilité signifiait tout à l’heure «
xistence sous forme d’idée », ce qui est tout autre chose. Au premier
sens
du mot, c’était un truisme de dire que la possibi
tacles, ayant été surmontés, étaient surmontables 18. Mais, au second
sens
, c’est une absurdité, car il est clair qu’un espr
ira, par-delà la fixité et la monotonie qu’y apercevaient d’abord nos
sens
hypnotisés par la constance de nos besoins, la no
davantage de la vie. Je crois qu’elle a raison, et que c’est dans ce
sens
que nous devons travailler. Mais j’estime que nou
forte raison en est-il ainsi d’une étendue qui intéresserait tous les
sens
à la fois : voilà encore du nominalisme, mais voi
geant en entité indépendante, détourneraient alors notre attention du
sens
sur le son et nous empêcheraient de suivre la par
mots d’une nouvelle phrase entre lesquels continue à courir un ancien
sens
; et c’eût été la même philosophie. La relation d
ue chose de beaucoup plus simple qu’une phrase et même qu’un mot : le
sens
, qui est moins une chose pensée qu’un mouvement d
son esprit, s’animant d’une vie nouvelle comme le mot qui reçoit son
sens
de la phrase, n’est plus ce qu’elle était en deho
esprit, le philosophe reste l’homme de la science universelle, en ce
sens
que, s’il ne peut plus tout savoir, il n’y a rien
ussi à revenir en arrière et à critiquer leurs méthodes, que, dans ce
sens
particulier du mot, on les dise philosophes, que
peu près, qui se mesurent à peu près, qui se déploient enfin dans le
sens
de la multiplicité distincte et de la spatialité,
itude de la pensée commune, telle qu’elle résulte de la structure des
sens
, de l’intelligence et du langage, est plus voisin
nt celles mêmes de la science, que les grandes routes tracées par nos
sens
à travers la continuité du réel sont celles par o
aire, pour aller à l’intuition, de se transporter hors du domaine des
sens
et de la conscience. L’erreur de Kant fut de le c
ns ordinairement le spectacle, sont un temps et un changement que nos
sens
et notre conscience ont réduits en poussière pour
les jours pourra en être réchauffée et illuminée. Car le monde où nos
sens
et notre conscience nous introduisent habituellem
. Voici d’abord un point sur lequel tout le monde s’accordera. Si les
sens
et la conscience avaient une portée illimitée, si
u cru montrer l’impossibilité de se maintenir si près des données des
sens
, la philosophie s’engagea dans la voie où elle a
onde intelligible était situé en dehors et au-dessus de celui que nos
sens
et notre conscience aperçoivent : nos facultés de
on du concept au percept. Tous en appellent, de l’insuffisance de nos
sens
et de notre conscience, à des facultés de l’espri
. Il lui faut une matière, et cette matière ne peut lui venir que des
sens
ou de la conscience. Une philosophie qui construi
tion, — celle-ci devant combler les intervalles entre les données des
sens
ou de la conscience et, par là, unifier et systém
cette fois une philosophie où rien ne serait sacrifié des données des
sens
et de la conscience : aucune qualité, aucun aspec
ris tout ce qui est donné, et même plus que ce qui est donné, car les
sens
et la conscience, conviés par elle à un effort ex
e nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos
sens
et notre conscience ? Le poète et le romancier qu
loin en loin, par un accident heureux, des hommes surgissent dont les
sens
ou la conscience sont moins adhérents à la vie. L
rtain côté d’eux-mêmes, soit par leur conscience soit par un de leurs
sens
, ils naissent détachés ; et, selon que ce détache
ssent détachés ; et, selon que ce détachement est celui de tel ou tel
sens
, ou de la conscience, ils sont peintres ou sculpt
e, en pareille matière, ne pourrait-elle pas le tenter, dans un autre
sens
et d’une autre manière, pour tout le monde ? Le r
où nous vivons, à susciter des facultés de perception autres que les
sens
et la conscience. Ils n’ont pas cru que cette édu
on, analysez-la, recomposez-la, tournez et retournez-la dans tous les
sens
, faites-lui subir les plus subtiles opérations de
rd. Voilà ce que Kant a dégagé en pleine lumière ; et c’est là, à mon
sens
, le plus grand service qu’il ait rendu à la philo
qui se distinguerait radicalement de la conscience aussi bien que des
sens
, qui serait même orientée dans la direction inver
ique impossible ? Ils l’ont cru, parce qu’ils se sont imaginé que nos
sens
et notre conscience, tels qu’ils fonctionnent dan
us faisaient saisir directement le mouvement. Ils ont cru que par nos
sens
et notre conscience, travaillant comme ils travai
mme il est incontestable qu’en suivant les données habituelles de nos
sens
et de notre conscience nous aboutissons, dans l’o
vraie dans ce qui ne change pas. Et c’est parce que Kant crut que nos
sens
et notre conscience s’exercent effectivement dans
rt, il se rendait compte de la relativité des données usuelles de nos
sens
et de notre conscience (arrêtée d’ailleurs par lu
a la métaphysique impossible sans une vision tout autre que celle des
sens
et de la conscience, — vision dont il ne trouvait
se, deux mouvements, avec un intervalle d’arrêt. Ni du dedans, par le
sens
musculaire, ni du dehors par la vue, nous n’aurio
produit quand deux trains marchent avec la même vitesse, dans le même
sens
, sur deux voies parallèles : chacun des deux trai
ue s’ils sont « immobiles », c’est-à-dire s’ils marchent dans le même
sens
avec la même vitesse. L’« immobilité » étant ce d
9. On a de la peine à se représenter ainsi les choses, parce que le
sens
par excellence est celui de la vue, et que l’œil
sorte, responsables, auxquels on s’adresse comme à des personnes. Le
sens
de la vue s’arrange pour prendre les choses de ce
changement comme des réalités indépendantes si nous nous adressons au
sens
de l’ouïe. Écoutons une mélodie en nous laissant
mouvement n’exige pas un véhicule, ni le changement une substance, au
sens
courant du mot. Déjà la science physique nous sug
isible, et qui constitue d’un bout à l’autre, si l’on veut étendre le
sens
du mot, un perpétuel présent, quoique cette perpé
coïncidence avec la personne même me donnerait l’absolu. C’est en ce
sens
, et en ce sens seulement, qu’absolu est synonyme
ec la personne même me donnerait l’absolu. C’est en ce sens, et en ce
sens
seulement, qu’absolu est synonyme de perfection.
plus fidèle du poème qu’elles traduisent, jamais elles ne rendront le
sens
intérieur de l’original. Une représentation prise
t ; ils sont posés sur moi sans être absolument moi-même. Et enfin je
sens
se manifester des tendances, des habitudes motric
des images, mais qu’elle ne saurait — si on laisse au mot concept son
sens
propre — s’enfermer dans une représentation conce
pénétrons cependant, et ce ne peut être que par une intuition. En ce
sens
, une connaissance intérieure, absolue, de la duré
lus voir qu’un vain fantôme. Autant vaudrait nier que l’Iliade ait un
sens
, sous prétexte qu’on a vainement cherché ce sens
que l’Iliade ait un sens, sous prétexte qu’on a vainement cherché ce
sens
dans les intervalles des lettres qui la composent
et non pas des choses aux concepts. Connaître une réalité, c’est, au
sens
usuel du mot « connaître », prendre des concepts
et et de faire varier sur lui les points de vue. En cela consiste, au
sens
usuel de ces termes, une connaissance « large » e
ir de cause, voyant qu’il ne servait à rien de chercher une partie du
sens
dans chacune des lettres, vous avez supposé qu’en
’entre chaque lettre et la suivante se logeait le fragment cherché du
sens
mystérieux ! Mais les lettres, encore une fois, n
t de visions stables de l’instabilité du réel. Et penser un objet, au
sens
usuel du mot « penser », c’est prendre sur sa mob
ets inférieurs et supérieurs à nous, quoique cependant, en un certain
sens
, intérieurs à nous, de les faire coexister ensemb
par laquelle nous définirons la matérialité. En marchant dans l’autre
sens
, nous allons à une durée qui se tend, se resserre
intuitivement. Il faut pour cela qu’il se violente, qu’il renverse le
sens
de l’opération par laquelle il pense habituelleme
matiques empruntent à la réalité concrète, et elle continuera dans le
sens
de la réalité concrète, non dans celui des procéd
atoniciens leur langage, nous dirons, en dépouillant les mots de leur
sens
psychologique, en appelant Idée une certaine assu
comme la science moderne et même beaucoup plus qu’elle, à marcher en
sens
inverse de la pensée antique. Mais cette métaphys
u ressort se distingue des mouvements visibles dans la pendule. En ce
sens
, la métaphysique n’a rien de commun avec une géné
e, comme jadis Descartes aux sciences abstraites de la matière. En ce
sens
, l’Introduction à la médecine expérimentale est u
travail de généralisation consistait à venir, après coup, trouver un
sens
plausible à ce discours incohérent ! La vérité es
ce discours incohérent ! La vérité est que le discours doit avoir un
sens
tout de suite, ou bien alors il n’en aura jamais.
himiste et le physicien. N’est pas physiologiste celui qui n’a pas le
sens
de l’organisation, c’est-à-dire de cette coordina
uoi pourrait-elle bien être la copie ? Il est possible, en un certain
sens
, de copier la dilatation d’un corps déterminé à d
direction très différente si notre attention s’était orientée dans un
sens
différent ou si nous avions visé un autre genre d
n s’achemine au pur néant. Autant eût valu s’en tenir aux données des
sens
, qui ne nous livraient sans doute qu’une partie d
iscipline intellectuelle dont il apporta la règle et l’exemple. En ce
sens
, Aristote est le fondateur de la métaphysique et
pour assigner ce terme à un mouvement d’idées qui paraissait aller en
sens
contraire. Quels sont les faits, quelles sont les
partant du géométrique, on peut aller aussi loin qu’on voudra dans le
sens
de la complication sans se rapprocher jamais des
ments, et du rapport qui les lie à la figure qu’ils tracent, donne un
sens
spécial à la seconde thèse de M. Ravaisson, aux v
e de libéralité qui est caractéristique de la bonté divine : les deux
sens
du mot grâce n’en faisaient qu’un pour M. Ravaiss
igine même de tout, elle mettait la générosité, la magnanimité et, au
sens
le plus élevé du mot, l’amour. Ainsi, par un déto
me édition, p. II. 14. Sur le fait que le rythme dessine en gros le
sens
de la phrase véritablement écrite, qu’il peut nou
es termes métaphysique et science. On est libre de donner aux mots le
sens
qu’on veut, quand on prend soin de le définir : r
ent ce qu’on a dans l’esprit quand on parle d’un mouvement absolu, au
sens
métaphysique du mot. 22. Les images dont il est
lière, ou même simplement quand le contexte en montre suffisamment le
sens
. 27. Pour compléter ce que nous exposions dans
nduit, depuis l’époque où nous écrivions ces lignes, à restreindre le
sens
du mot « science », et à appeler plus particulièr
e et de morale, novembre 1910), M. Émile Boutroux a fait ressortir le
sens
tout particulier du verbe anglais to experience,
inaire en disant qu’ils sont trop voisins l’un de l’autre, et que nos
sens
sont trop grossiers pour que nous puissions les d
dans l’espace absolu ; la question n’aurait alors manifestement aucun
sens
; il s’agit de comparer les positions de ces deux
n’aie bougé ni mon corps, ni mon œil, ce dont je suis averti par mon
sens
musculaire. Je n’ai remué non plus ni ma tête, ni
. Ensuite, à l’instant β, sans que j’aie bougé, ce dont m’avertit mon
sens
musculaire, ce même second doigt me transmet de n
distance, mais la vue s’exerce à distance, cette assertion n’a qu’un
sens
qui est le suivant. Pour reconnaître si B occupe
ais il ne suffit pas que le critère relatif à l’œil le soit. Voilà le
sens
de mon assertion, je me borne à affirmer un fait
vue s’exerce à distance. Ces deux assertions n’ont qu’un seul et même
sens
et nous venons de voir quel était ce sens. Je rev
ns n’ont qu’un seul et même sens et nous venons de voir quel était ce
sens
. Je reviens maintenant sur un point sur lequel j’
nstant β, l’objet B touche ce premier doigt ; mais en même temps, mon
sens
musculaire m’a averti que dans l’intervalle mon c
se succèdent nos impressions primitives sont rétablies. Si alors mon
sens
musculaire m’avertit que j’ai bougé entre les deu
′ lorsque les deux séries S et S′ seront inverses l’une de l’autre au
sens
donné plus haut à ce mot ; malgré cette conventio
qui engendrent la série S′ de sensations musculaires, inverse de S au
sens
donné plus haut à ce mot. Je constate alors que m
e trois dimensions ? Et d’abord que signifie cette question ? Au vrai
sens
du mot, il est clair que nous ne pouvons nous rep
ences ont suffisamment montré que ces canaux sont nécessaires à notre
sens
d’orientation ; mais les physiologistes ne sont p
vident qu’une semblable théorie n’est pas admissible. Les organes des
sens
sont destinés à nous avertir des changements qui
e reconnaître et comprendre ; comprendre, n’est-ce pas reconnaître le
sens
des mots ? et reconnaître, n’est-ce pas comprendr
ous répéter intérieurement une phrase obscure afin d’en déterminer le
sens
exact, et l’intervalle entre les mots et leur sig
rovisoire, bien qu’incomplète et inexacte, est une interprétation, un
sens
, au moins hypothétique, de la phrase. D’ailleurs,
différente, c’est-à-dire sans penser par soi-même une idée qui est au
sens
de la phrase ce que l’hypothèse est à la vérité,
l’esprit de l’homme qui cherche l’expression juste de sa pensée ou le
sens
exact et définitif du texte qu’il étudie. Quelle
els qu’ils soient, les mots qui nous viennent alors à l’esprit ont un
sens
; par leur usage et par leur rapprochement, ils é
ainsi dire [ch. IV, § 8] ; l’un appelle l’autre, et leur réunion a un
sens
; si cette camaraderie est de bon aloi, le réveil
sée sans la bien exprimer, ni se rappeler des mots sans y attacher un
sens
plein et sérieux. Des analyses qui précèdent déta
s la savons mal, ou nous la savons bien. Dans le second seulement, un
sens
provisoire est immédiatement conçu sous la forme
d’hui, mais d’un texte contemporain, — s’il est facile à entendre, le
sens
immédiatement conçu sera définitif ; — s’il est d
tenterons de relire après avoir lu et de relire après avoir relu ; le
sens
se déterminera, se précisera, se corrigera et s’e
accroisse par des commentaires. Même argument que tout à l’heure : le
sens
primitif n’était pas seulement inexact ; il était
idées qu’il exprime. Quand je cherche l’expression d’une pensée ou le
sens
d’une phrase, j’appelle mes pensées d’autrefois a
de Boileau isolés de ceux qui les précèdent ; ils n’ont alors d’autre
sens
que celui que nous combattons. En réalité, la pen
s nommer, et ils retiennent beaucoup de mots dont ils n’apprennent le
sens
que par l’usage. » Bossuet, Logique, I, 3. 252.
e et bientôt éthique dans les décennies suivantes, donnant pleinement
sens
, en cela, à sa conception d’une Synthèse évolutiv
opposition, par le syncrétisme que René Ghil entend promouvoir. En ce
sens
Ghil parvient à croiser de manière tout à fait in
lques têtes, d’une Génération montante en qui s’agitait sans doute le
sens
sacré du Dieu qui détruit pour créer nouvellement
uniant plus directement aux ondes d’un plus multiple universel. Je me
sens
traverser à nouveau avec des orgueils de lutte ce
l, le créant le plus conscient et harmonieux, évolutivement, selon le
sens
même immanent en l’évolution de la Matière. Ainsi
ion rapides au loin des commotions prolongées au Subconscient, et des
sens
nouveaux parurent germer et palpiter où s’inscriv
ogme religieux) scientifique : c’est-à-dire, en première qualité, de
sens
universel et prenant thème en la connaissance d’a
l’univers. Toutes raisons qui ainsi se dénoncent incompréhensives du
sens
de l’Evolution, et que nous avons repoussées… D’a
tion : imagination et science (à moins que l’imagination vaille en ce
sens
, en étant promotrice d’hypothèses), et si répondo
Bartas, que connaissait Hugo, me semble contenir des prémisses. En ce
sens
, du Parnasse par Banville et Gautier tient encore
un grand poète, avait des vers pareils », en exaltant du « Faune » un
sens
« réaliste », et m’en excusant : car mon impressi
e. Mais quasi tous, talents de grossière matière, dépourvus même d’un
sens
de recréation des inspirations antérieures dont i
ù doit se dégager la seule émotion poétique réelle, parce qu’ainsi de
sens
universel. Les trois Parties distinctes mais s’en
hui que « Mallarmé m’avait ainsi mis dans la voie, ma voie, selon un
sens
harmonique très développé en moi, écrivant en com
18 Je cherchai plus tard à me préciser, hors de trop d’émotions, le
sens
de cette conclusion, alors que des années plus ta
s que des années plus tard aussi, Mallarmé eût précisé lui-même en un
sens
philosophique ses premières conceptions, tout est
pourtant on les serre et les rapproche, quand ensuite l’on suppute le
sens
de pareille impulsion vers le poète retrouvé des
s, il est vrai, d’un matérialisme sans grandeur, incompréhensive d’un
sens
nouvellement philosophique et comme religieux au
préhensive d’un sens nouvellement philosophique et comme religieux au
sens
de vérités naturelles, que ma Poétique précisémen
notion : qu’il n’est rien en l’esprit qui ne soit premièrement en les
sens
. Et cette notion, de contrôler la vieille pensée
ie consciemment, elle eût pu, d’ailleurs, mener la génération vers le
sens
des réalités de la Vie — tandis que, nous venons
ucteur de la stérile antinomie Matérialisme et Spiritualisme au vieux
sens
, dont ma pensée n’était pas mûre encore) en 1885
ps aux critiques à dénaturer, par ignorance ou malin plaisir, le vrai
sens
de « l’Instrumentation verbale », Gustave Kahn, e
le Vers — composé d’unités qui se présentent en arrêts simultanés du
sens
et de la phrase (mesure, au lieu de phrase, serai
Evolutionniste pour, de rapports en rapports, pouvoir des vérités de
sens
universel et en dégager une émotion de vertu impe
loi savant et sur des mots, les mots usuels de la langue pris en leur
sens
originel, chercher, induisant de Symbole en Symbo
y ! À une prétention d’exprimer par des sons, quasi indépendamment du
sens
des mots… Je lui parlai aussi de la strophe, dél
rits pour de l’Art » de Mars), mais strictement liés par la montée du
sens
et de la musique de manière que ce livre ne soit
requis aussi par l’œuvre en préparation, « épopée dont il perçoit le
sens
« Universel ». Mais la plus grave et subtile vint
e, seul parmi le « Symbolisme » (Verhaeren mis à part), il possède le
sens
de la Vie et l’émotivité directe de la nature. C’
esures ou groupes de mesures sur un arrêt motivé simultanément par le
sens
et l’oreille. Toute coupe représente ainsi ce qu’
nt le plus court possible tombant sur un arrêt de voix et un arrêt de
sens
». Pour réunir ces « unités » et leur donner cohé
tion ne lui était pas étrangère, et par la suite il l’exagérait en un
sens
prosodique en voulant aller impossiblement à des
ète suavement mélodique, les recherches de Becq de Fouquières53 en ce
sens
. (Dans le même sens, et partant de Vielé Griffin
que, les recherches de Becq de Fouquières53 en ce sens. (Dans le même
sens
, et partant de Vielé Griffin et de Gustave Kahn,
t que parallèlement à ma pensée poétique, la Revue saluait en un même
sens
dans le « roman social et scientifique », l’uniqu
out ceci, il était plus d’inconsciente réaction et de nationalisme au
sens
politiquement étroit de demain, que de révolution
s de la Revue sont encore très, vagues, mais elle est certainement de
sens
idéaliste, et, avec le Gourmont d’alors, peut-on
éladan a fait le tour de toutes celles qui existent : il a pénétré le
sens
abscons des Pentacubes de Salomon et du livre de
ie de combinaisons sonores, dont il est bien difficile d’expliquer le
sens
… » De Berlioz, « l’éminent critique musical écriv
« Ecole Romane », avec une superbe inconscience égale à son manque de
sens
critique, Moréas délaissait « le Symbolisme — que
ne recherche Unanime de Beauté — si elle demeure généralement dans le
sens
égotiste et spiritualiste d’hier et l’amour d’un
sances, aux aspirations, aux émois, des modernes Humanités : pour, de
sens
universel, les synthétiser — en même temps que re
nu si amène, ne serait-ce point que quelque chose s’est assagi en son
sens
? Moréas le protéique n’est plus même « roman » :
Ronsard du Symbolisme. » « Ronsard du Symbolisme », ce n’avait aucun
sens
, d’ailleurs, mais si peut-être : ce diminuait d’a
nouvel héroïsme est nécessaire : « un héroïsme où l’idée triomphe des
sens
, le savoir de l’ignorance, l’égoïsme rationnel de
lorsqu’il présidait à ses destins. Et c’est probablement parce qu’en
sens
inverse elle n’avait pas perdu de sa valeur et s’
tres que la Nature eût pu ou pourra peut-être produire : dans le même
sens
où nous avons eu plus tard entre autres les deux
méditations de la vie à une poésie plus large, où l’on soit poète au
sens
antique — et prochain — du titre, de chanter ce q
an des Entommeures, Gargantua poème à grands éclairs de pensée en le
sens
universel sous les images truculentes et pressées
et mettant en lui d’invitants espoirs… Sans nous attarder : quant au
sens
de direction le plus général, le plus essentiel,
pourtant en l’Art Mallarméen, son inaptitude à une évolution dans le
sens
de l’Evolution générale et qu’ainsi, l’un d’eux
. Le tout est de les produire avec art, et l’art de Baudelaire en tel
sens
est d’extraordinaire et d’impeccable habileté, ou
plupart des lecteurs, et même des écrivains, ne leur demandent qu’un
sens
. Il faut trouver cette âme qui apparaît au contac
rochait un peu l’emploi de mots savants ou pris plutôt à leur premier
sens
, de valeur originelle : « Pourquoi ? Non, et son
musait, il convient de nous servir des mots de tout le monde, dans le
sens
que tout le monde croit comprendre ! Je n’emploie
n doit tout de même s’avouer déçu, alors que l’on a compris, saisi le
sens
de la devinette. Ne nous étonnons pas : en Mallar
e savons, pour Baudelaire et les Symbolistes recèle cette épithète de
sens
trouble : mystique.) Baudelaire a-t-il ailleurs q
a série YX, il en avait inventé un, le mot : ptyx auquel il donna le
sens
de vase, d’urne, et dont il exprime la non-existe
membres de phrases. » Voilà donc la suprême préoccupation ! Quant au
sens
, à l’idée de cet essai, Mauclair pas plus que Moc
déquat. Pour n’avoir pas senti ainsi, pour avoir à l’excès sublimé le
sens
du mot (et c’est le signe même qu’il voudrait arr
e pure tradition Française. Il est vrai. Il a été à l’extrême dans le
sens
de toute une partie de la Poésie, il a poussé aux
s des Divagations, où souvent revient le mot : instrumentation, en le
sens
littéraire qu’il prit de moi. Le mode d’art, et l
ibles au long du volume. De cette première lecture il acquerrait le «
sens
ésotérique » de l’œuvre. Ainsi préparé, il pourra
t alors couper les pages premièrement inviolées où il trouverait le «
sens
ésotérique », et complet ! (J’ai dit qu’en Mallar
« sens ésotérique », et complet ! (J’ai dit qu’en Mallarmé existe un
sens
de génie, mais aussi une ingéniosité et une prope
prétendre que chaque lecteur peut et doit de la même lecture tirer le
sens
qui lui agrée personnellement, et même à telle ou
propositions et que nous aimons la netteté, il sied de l’expliquer au
sens
de Mallarmé. Mallarmé ne pouvait entendre ceci co
au sens de Mallarmé. Mallarmé ne pouvait entendre ceci comme moi, au
sens
évolutionniste, lui qui ne pouvait se passer d’Ed
rapport à cette grande œuvre. Et ce ne sont que des mots dépourvus de
sens
véritable, quand Albert Mockel dit quand même : «
re éternelle d’un Eschyle : pour, en émotion de la connaissance et du
sens
universel qui les relient en le temps et l’espace
grande âme et au grand verbe du Miroir et de Tous les amours, avec le
sens
puissant des réalités mais leur grandissement à d
soit presque témérairement possible. Après Baudelaire et dans le même
sens
, capitale est son innovation Syntaxique. « L’inno
place et même voulùment insolite à tel endroit, vient en surcroît du
sens
, apportant une expression émotionnelle, soudaine
us surmonte l’émotion et l’idée tue la spontanéité. Synthétique en ce
sens
, il ’va à user ultimement de l’ellipse, de l’élis
artiste le périlleux Logicien ! Idées qu’il choisit pour « guider le
sens
des Images », dît Albert Mockel, qui remarque en
et les dires de Mallarmé, que cet à priorisme de l’idée à « guider le
sens
des images » qui pour lui importent davantage, es
ésie d’ordre égotiste, et dans le spiritualisme qui donne au Monde le
sens
qui réside en le « Moi » impeccable d’être partie
e des Formes, auxquelles l’art poétique devait s’évertuer à donner le
sens
spirituel suscité par l’imaginative du Moi n’ente
re descend-il parmi la vie avec un cœur universellement humain, et le
sens
de la mission du Poète nouveau d’assumer philosop
mme de penser avec Mallarmé : que les choses ne comptent que par leur
sens
Symbolique, dépend-il de la conception spirituali
meut dans l’Abstrait une lutte de l’Amour et du péché entendus en un
sens
que l’on peut dire chrétien de ce que l’Amour s’
musicalité et de Rythme encore qu’il n’en soit rapporté alors aucun
sens
philosophique ou généralement humain ? Joie de la
u moins restriction de la métaphore qui n’est « qu’un détournement du
sens
des mots », mais il reprend le mot « comme », la
éelle et réaliste, doit se dégager l’idée, l’idée qui a évidemment un
sens
plus ou moins large de générale conscience… Et vo
e donnant comme critère de la vérité du monde, et l’interprète en son
sens
par intuition. à travers les « correspondances »
rt Mockel à propos de Mallarmé « choisissant les idées pour guider le
sens
des images » : ce qui est un peu « leur en impose
du Symbolisme, est imposer aux images, si concrètes soient-elles, un
sens
a priori, tout dépend de la valeur de préconcepti
poux d’Heur-Le-Port, avec quelque chose de religieux. De religieux au
sens
peut-être chrétien (comme l’a senti l’auteur d’un
aldizier, à la « Revue de l’Epoque » de juin 22), mais aussi, à notre
sens
, de communion ainsi qu’entre-cosmique… Elle émane
recherches en la prosodie et l’analogie Symbolique, et de manquer du
sens
général, et moderne plus encore, de la Vie le re
e, de la Vie le reproche tombe entièrement devant ce grand poète… Le
sens
de la nature et de la Vie dès lors aperçu sous l’
ersonnels de son verbe or, Vielé-Griffin ne sortira pas seulement du
sens
égotiste pour s’exprimer d’états d’âmes le plus g
l’auteur de l’Etude à laquelle nous empruntons le suit s’éperdant au
sens
palpitant de la Vie, et sa Joie : dès ses premier
cimes du Mythe atteint à travers son émoi, comme intellectualisé, au
sens
général et cosmique. Sous les trois formes, qu’il
le domaine de la spéculation, il sied peut-être voir en Verhaeren un
sens
de réceptivité plus opérant que le sens même de v
eut-être voir en Verhaeren un sens de réceptivité plus opérant que le
sens
même de vraie création qui ne veut, pour les doue
ttestent qu’il s’est même approché par endroits, d’un plus complexe «
sens
universel » exprimant les rapports de l’Humain et
s, l’erreur dommageable apparaîtrait surtout sensible là, où avec son
sens
assimilateur très averti, Verhaeren me suivit. Et
ère Partie de mon « Œuvre » et quasi livre à livre retravaillé en son
sens
extériorisant et verbal, et tant soi peu éloquent
normale et harmonieuse. Jugement qui se présentait tel, de ce que le
sens
intellectuel et moral n’avait pas progressé en ra
intelligence sourde de leur instinct… Le plus près de Verhaeren, au
sens
dont nous parlons, et aussi par l’ampleur évocato
ais échappe-t-on à sa nature ? Or, M. Nicolas Beauduin n’allie pas le
sens
critique à l’évocation directe. Il ne peut faire
ais, paroles mises à part, il me parut pourtant que ce chant avait un
sens
en cette circonstance même : car, ne venions-nous
ontredit-il, perdant notion, entraîné à se prononcer quand même en le
sens
d’une sorte de haine — et de rancœur « d’avoir cr
ns que ce ne soit, ainsi qu’on l’a dit, qu’une petite dépendance du «
sens
universel » selon la Poésie scientifique. Mais de
épart de son propre évertuement à être. A être davantage : orgueil au
sens
de vie et d’évolution en quoi nous reconnaîtrons
e. Il est devenu nécessité poétique et valeur première, norme même du
sens
de Poésie. (Quant au Symbole l’on sait que nous
’est un soir, un soir glorieux ne me revient-elle pour lui donner un
sens
qui consacre du Maître l’inspiration génératrice
icles, ne trouverait-on pas maintes exhortations à douer la poésie du
sens
de vie universelle, à tendre à son unité et à l’u
ntement »… (« Revue de l’Epoque, mai 1922) C’est ému également de ce
sens
universel qui requiert le grand et volontaire poè
« conduite de l’esprit », en mes théories d’Instrumentation, avec un
sens
très artiste. elle parcourt les œuvres Symboliste
nt dans la lointaine antiquité. Et voici que commence à se révéler un
sens
, ou, si l’on veut, une faculté à peu près nouvell
des siècles d’analyse, et plus avertis que les poètes primitifs, à ce
sens
Universel et Synthétique : à nous de retrouver l’
eût dit aussi : « Ils sont d’une époque qui est : vitesse, mécanisme,
sens
pratique, trépidation, instabilité, publicité, lu
e part une tendance énergique à une Pensée collective, où demeurer le
sens
: que la poésie soit « un esprit religieux du mon
la dominant de son aridité spéculative à vide : ainsi est entravé le
sens
de construction, où l’apport des deux éléments es
moniser une époque de « construction ». Les mêmes conclusions dans un
sens
de construction philosophique par matériaux de Vi
s un sens de construction philosophique par matériaux de Vie, dans un
sens
de Synthèse — nous les relevons en la revue « Ryt
! »… La théorie me paraît peu heureusement mêler les vocables et leur
sens
. Sentir, prouve la sensation, est agent de compré
ntelligence et la véritable intuition, loin de s’opposer, ont le même
sens
(Paul Claudel aussi, dans son Art poétique, s’ent
(Paul Claudel aussi, dans son Art poétique, s’entend à donner le même
sens
aux mots diamétralement opposés et à tourner la s
deux points principaux d’où partent ces paroles, et d’autres de même
sens
que précédemment nous avons dû citer qui, avons-
vec prédilection ou divination, des poussées s’accusant en tel ou tel
sens
de personnalité, les deux Revues semblent ainsi q
n’est point gageure d’excentricités mais là où l’on discerne dans le
sens
de l’évolution générale les relations énergiques,
le, à l’heureuse dénomination de « Poésie cosmique » : heureuse à mon
sens
, de relier à l’origine, selon leur désir, le mode
Critique mais voulons-nous dire par là qu’il lui donne son véritable
sens
, sa raison d’être en une valeur agissante. En un
eut-être l’esprit philosophique n’est-il en dernière analyse — que le
sens
du général dans le particulier. Plus philosophe e
ticulier. Remarquons-le, d’ailleurs, toute philosophie qui s’élève au
sens
de l’universel se transmue en poème, l’émotion po
llien, et Pierre Menon… Je dirais que la peinture va, elle aussi à un
sens
religieux de la Vie-en-énergie. Et voici qu’à la
nombreux pseudonymes, à de nombreux journaux : il est réputé pour son
sens
aigu de l’ironie, sa réelle érudition et l’élégan
l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du
sens
mystérieux des aspects de l’existence (…) ») 40.
faiblit toujours en cherchant à la décrire ; tout ce qui frappait mes
sens
portait à mon cœur je ne sais quoi de doux et de
ce doux calme va être suivie de l’agitation ordinaire de ma vie ; je
sens
déjà que cet état de ravissement est loin de moi
qu’à la fin. Trente ans plus tard, il finira par les résoudre dans le
sens
favorable à l’âme, à sa force active, et encore e
s âmes, être successivement chaque homme, et je n’ai pour moi que mon
sens
intime. J’ai cherché ce qui constitue mes moments
le la complication et la merveille. Le nil admirari en effet, dans le
sens
vulgaire, n’est pas une marque d’intelligence. La
qu’il en fut membre, était un état de timidité et de crainte : Je me
sens
plus faible, disait-il, au milieu de tant d’homme
e présence d’esprit, tout sentiment et toute apparence de dignité. Je
sens
que les autres doivent avoir une pauvre idée de m
de travail, quand j’ai en tête une composition de quelque étendue, je
sens
aussi plus d’énergie, plus d’aplomb au dedans de
attacha jamais que transitoirement, et bientôt, ne consultant que son
sens
intime, il passa outre. Il avait en lui un princi
Nul n’a agité plus habituellement que lui et n’a plus pressé en tous
sens
les rapports du stoïcisme et du christianisme, es
d’accès de découragement, que de rechutes ! mais le progrès, dans le
sens
où il l’entend, gagne et avance toujours ; il est
que le fait psychologique seulement, il me semble qu’il y a en moi un
sens
supérieur et comme une face de mon âme qui se tou
la prière, les exercices spirituels, la vie contemplative ouvrent ce
sens
supérieur, développent cette face de notre âme to
onnement qu’autour d’elle elle exerce, la place qu’elle tient dans le
sens
et la suite des lettres françaises. C’est pour ét
sous ses regards en un bassin curieux, lui révéler sa profondeur, le
sens
de son courant. Il travaillait dans une solitude
rroge-t-on mal, l’homme de sa peinture — au contraire, d’abord, en ce
sens
qu’une œuvre comme la sienne innée, éternelle, re
ers vers, comme un poète rare. Mais ce nom on peut le mériter en deux
sens
: poète aux sentiments et aux formes exceptionnel
ts de vue sur un même état, les deux faces ou, si l’on veut, les deux
sens
, de sa « rareté ». Je crois que l’on pourrait don
urnit du mouvement : l’acte de la puissance en tant que puissance. Le
sens
philosophique de puissance est, d’ailleurs, à peu
ce. Le sens philosophique de puissance est, d’ailleurs, à peu près le
sens
littéraire d’impuissance, virtualité conçue qui n
ir24 ». La Gloire, ici, reprend, sous l’incantation de l’automne, son
sens
intact, pur et plein, celui d’un or circulaire su
, ou mieux la page blanche dont il lui plaît de disposer. Et c’est le
sens
aussi que je donne à sa passion de la yole, sur l
t triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir ! je
sens
que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume i
ses entours, étape du reploiement sur soi. Comme l’ange donnant « un
sens
plus pur aux mots de la tribu », il s’ingénie à c
l’autre selon son tempérament et son talent, et dans l’un ou l’autre
sens
ondoient bien des détours, jusqu’aux limites qui
s peintres et chez le poète, la solidarité est la même entre les deux
sens
du mot impressionnisme : impression immédiate not
u contraire de M. de Gourmont, j’admets à chaque ligne de Mallarmé un
sens
réel, objectif, qu’a voulu l’auteur ou qu’Il a ac
poésie, et qui en font la joie et la difficulté, ne détruisent pas ce
sens
, mais prennent place dans l’ampleur du cercle qu’
’Analogie, M. de Gourmont établit un rapport qu’il sait n’avoir aucun
sens
et qu’il croit peut-être par-là très mallarméen.
Avec son habitude du scrupule, son ingéniosité à chercher à tout des
sens
subtils, il estimait que tout est également obscu
ivre que l’on n’aborde pas sans savoir lire. Et le même titre, en son
sens
ordinaire, avertit, c’est-à-dire détourne le lect
t son essence, pour créer une sorte de littérature analytique dans le
sens
exact où Descartes créa une géométrie analytique.
e se soumettre à votre jugement, ne requiert pour vous communiquer le
sens
de son charme un costume ou aucun accessoire usue
précieux flottant sur l’intime gouffre de chaque pensée46 ». Mais le
sens
absent de ses phrases, quand à presque tous elles
uvre les entrailles. Dans cet embryon, l’on peut reconnaître déjà le
sens
des correspondances qui fera le lyrisme moderne,
s l’allusion. De l’ironie et de l’allusion, qu’il faut prendre en son
sens
strictement étymologique, sur leurs niveaux diffé
en déduire l’absolu ! Mallarmé peut-être a dépassé la mesure dans le
sens
contraire de finesse et de silence. Une ironie qu
ire Critique des Identités, le contraire exactement de la critique au
sens
pur du mot. La vérité est qu’au lieu d’un sujet i
re qu’à traiter consciencieusement un sujet précisé : ils sont, en ce
sens
, les frères de leurs contemporains, les peintres
onde ?), nul mieux que Mallarmé, par la nature de son génie et par le
sens
de son art, ne fut authentiquement un symboliste.
it pas une nature de philosophe, ce mot s’applique bien à lui dans le
sens
, ou plutôt dans les deux sens, à simple différenc
e, ce mot s’applique bien à lui dans le sens, ou plutôt dans les deux
sens
, à simple différence d’accent, où l’ont pris les
l enlève d’ailleurs aux termes de douleur et de joie une part de leur
sens
habituel. Il les rapproche dans une surface supér
la grande route de l’idéalisme poétique. Toute métaphore implique un
sens
des analogies et un obscur postulat idéaliste : e
tous bouquets. Il faudra déterminer de façon spéciale et prudente ce
sens
, cette théorie de l’absence, qui joue un curieux
tion, ne s’impose point du dehors et totale au lecteur, mais porte un
sens
qui naît de sa collaboration personnelle, de sa s
est vague, mais indéfinie parce qu’elle disperse loin les ondes d’un
sens
souple et vivant. Ô rêveuse, pour que je plonge
s brasseries littéraires et qui reparaît parfois, les sonnets dont le
sens
paraît d’abord hermétique seraient simplement des
l’harmonie, en somme de la vie. Ces rapports ne sont pas donnés à nos
sens
, mais induits et animés par notre esprit. Le seul
caractère terminal, y figurant des allusions à un sentiment que leur
sens
littéral ne saurait exprimer, et qui pourtant, du
de Hugo ou de Baudelaire cette question bizarre et vraiment dénuée de
sens
: A-t-il des idées ? Leur montre, d’ailleurs exce
mots de la poésie romantique, comme de toute poésie, conservent leur
sens
matériel, positif, visuel, ils sont des objets. M
moyens logiques mettra dans les impressions un ordre. La finesse des
sens
, qui rend vaines les conventions d’une logique an
ute succession d’états internes, Il y a logique. ; Le hasard pur — au
sens
où Mallarmé prenait ce mot et concevait le problè
e, perçue communément et, en gros, identiquement, forme le domaine du
sens
vulgaire. Mais que le domaine du poète devienne,
omaine du sens vulgaire. Mais que le domaine du poète devienne, en ce
sens
, une Nature, aux formes usuelles, prévues, répété
tre que nous ne reconnaissons plus. « Quand un parleur affirme, en un
sens
plutôt qu’à l’opposé, une opinion esthétique, gén
our situer aux limites silencieuses de l’art la réticence infinie. Ce
sens
des valeurs négatives dont se construisent la poé
heur de la page, son degré le plus haut, sa plus grande saturation de
sens
et de lumière. Il n’accusa sa différence que par
’expliquer et de m’excuser si je fais intervenir une réflexion sur le
sens
de la durée chez Mallarmé. Il nous y sollicite d’
un passé qualitatif spontané analogue à celui qui fournit l’un de ses
sens
à l’antiquus latin. C’est du moins ainsi que je l
la vétusté presque couleur encens Comme furtive d’elle et visible je
sens
Que se dévêt pli selon pli la pierre veuve Flott
l’occupe. Aussi lui manque-t-il de la façon la plus totale, comme un
sens
extra-planétaire qui ne le concernait pas, la not
son dans sa phrase de prose : le mot composition n’a pas pour lui son
sens
ordinaire, mais implique des points discontinus d
temporainement à une époque, aucunement, que doivent, pour exalter le
sens
, advenir ceux que leur destin chargea d’en être à
le goût des grandes lignes définitives, du passé, du révolu. Les deux
sens
du mot achèvement au fond ne diffèrent pas, et la
vironner son acte ! Mais tandis que l’écriture est une « preuve », au
sens
mallarméen, de la pensée, la vie est au contraire
Hugo, de qui relève, par un côté, tout poète, alla plus loin, dans le
sens
du vers pur, dans l’élimination de la pensée disc
langue où des milliers d’emplois l’avaient usé, mais, repris avec un
sens
neuf, de l’Idée même du poème. Il prétendit, à un
où la matière s’allège à ne plus être, presque, qu’une direction, un
sens
vers la hauteur. Cette fuite hors le relatif, Mal
Plus loin pourtant, à ce terme d’interrègne, ne trouverait-on pas un
sens
plus subtil ? Mallarmé apprécie dans la foule, da
rait le même rire immédiat qu’à onze messieurs pour voisins : avec le
sens
, pochards, du merveilleux118 ». C’est que la supé
à une moyenne de messieurs, public d’aujourd’hui, qui ont abdiqué le
sens
du mystère reconnu sans atteindre le sens du myst
urd’hui, qui ont abdiqué le sens du mystère reconnu sans atteindre le
sens
du mystère pénétré. De là l’état de grève du poèt
leur rapport avec la raison suprême d’être, qui est la poésie, non au
sens
lamartinien l’émotion du cœur, mais, au sens parn
ui est la poésie, non au sens lamartinien l’émotion du cœur, mais, au
sens
parnassien strict, le vers. De même, dans l’intel
ier. Les images Tout homme implique un monde d’images où domine un
sens
. S’il s’agit d’un écrivain, plus particulièrement
lui revient, sonorité détachée et enveloppée par le vide même de son
sens
actuel, mot hermétique et lointain qui met en jeu
ix intérieure qui l’a prononcé ; — maintenant elle se formule dans un
sens
grammatical, tient debout et s’installe sur les t
oids absolu, effarant, qui l’incruste, il raisonne en grammairien son
sens
, en psychologue son apparition. Terme de lexique…
nsibilité, qui, reconnu, nous aide à discerner leur logique. Tous nos
sens
sont des transformations du toucher. Je ne sais s
des images, comme des danseuses sous un jeu de lumière, tournent d’un
sens
à un sens, s’échappent du toucher vers le monde v
, comme des danseuses sous un jeu de lumière, tournent d’un sens à un
sens
, s’échappent du toucher vers le monde visuel et s
nquiète de l’image, par une correspondance ou une analogie, hors d’un
sens
vers un sens autre, elle s’est reliée un moment a
image, par une correspondance ou une analogie, hors d’un sens vers un
sens
autre, elle s’est reliée un moment au symbolisme,
ance à se mobiliser, à glisser vers l’image correspondante d’un autre
sens
, l’accent portant non sur les points de départ et
t pour fonction de rédiger en une écriture de mouvements l’être et le
sens
d’un objet, étoile, fleur, vase. Voici un sonnet
lomb et de pierre (enveloppante et à laquelle je voudrais réserver le
sens
original de périphrase) collaborent entre eux dan
n la profondeur ce que le discours métaphorique ordinaire étend en le
sens
de la longueur Victorieusement fui le suicide b
au discours suivi, de la même manière que le discours suivi au commun
sens
. Nous revenons par des voies nouvelles dans le mê
t à rejets. Il semble qu’à la métaphore, Mallarmé ait rendu son plein
sens
étymologique et originel, non un aspect transport
III. Les figures J’entendrai par figure, faute d’autre mot, en un
sens
plastique, en un sens de ballet aussi, les agence
’entendrai par figure, faute d’autre mot, en un sens plastique, en un
sens
de ballet aussi, les agencements d’images et de m
hallucination niée par l’esprit en même temps qu’elle se produit aux
sens
. Paphos — Est mort. Les treize vers qui suivent d
e miracle de l’infinité, fixées en quelque langue, la sienne, puis un
sens
pour leurs symétries, action, reflet, jusqu’à une
es ? (Il s’agit, ne l’oublions pas, des mots anglais.) B « cause les
sens
divers et cependant liés secrètement tous, de pro
souveraineté du mot : « Le mot jusque-là asservi tout au moins à son
sens
, c’est-à-dire à un certain objet qu’il représenta
éralement pauvres, et je crois bien que parmi eux Heredia seul eut le
sens
propre et exubérant du mot. Et puis, prendre le m
ont l’une est tantôt plus proche de lui, et tantôt l’autre : c’est le
sens
de la phrase d’abord, c’est le vers ensuite, mot
l’homme : là il yasymbole, il yacréation, et le mot poésie à ici son
sens
: c’est, en somme, la seule création humaine poss
ment splendides d’Emmanuel Signoret. La valeur du mot dépend moins du
sens
qu’il implique pour la pensée, moins du son qu’il
s qu’il suscite, de la vapeur fuyante où il se dégrade. C’est dans ce
sens
que doit s’entendre l’image des reflets mutuels d
nge ! Eux, comme un vil sursaut d’hydre oyant jadis l’ange Donner un
sens
plus pur aux mots de la tribu Proclamèrent très h
e, par les noms propres, qui n’admettent, à côté du leur, pas d’autre
sens
évoqué. De là leur éclat dans la poésie parnassie
s historiques de l’école. Les mots de cette poésie, immobilisés en un
sens
clair, plastique, sont des points d’arrêts, des i
sseintes. Ses mots sont des centres de divergence d’où se disperse un
sens
musical, je ne dis pas un son musiclé. Un mot est
s-jacent qu’il indique, il est placé en porte-à-faux, on en trouve le
sens
allusif par une sorte de mouvement tournant. Là,
e, nous donnerait l’intuition que de tout temps il a été fait pour le
sens
qu’il exprime. Il apparaîtrait œuvre non de conve
doctrine du Cratyle, si bien apparentée au reste du platonisme. « Mon
sens
regrette que le discours défaille à exprimer les
langue neuve, il a le goût des mots et des expressions repris en leur
sens
étymologique et exact, lorsque ce sens, délaissé
des expressions repris en leur sens étymologique et exact, lorsque ce
sens
, délaissé par l’usage est devenu d’apparence exce
l’ombre ici insinuée178. » Ce n’est pas autrement, mais c’est avec un
sens
plus robuste des ressorts de la langue que Victor
le lys était candide… Mallarmé transfère volontiers une épithète du
sens
d’objet au sens d’agent : Des dormeuses parmi l
ndide… Mallarmé transfère volontiers une épithète du sens d’objet au
sens
d’agent : Des dormeuses parmi leurs seuls bras
tés au hasard, les enlaçant confusément. Figurent un souhait de tes
sens
fabuleux, entendez non objet de fable, mais qui
vers comme désastre, — des mots dont, par une heureuse rencontre, le
sens
et la portée demeurent consubstantiels à leur son
demeuré aux termes malgré l’artifice de leur retrempe alternée en le
sens
et la sonorité, et vous cause cette surprise de n
ison a la rime, le lyrisme, par son miracle transfigurateur, donne au
sens
de la rime, ramené en esprit jusqu’à la première
t il semble curieux que la rime née d’un instinct musical ait pris ce
sens
et ce rôle principalement visuels. Mallarmé a-t-i
ment en geignant du latin. (Le Sonneur.) 7. Fuir, là-bas fuir ! Je
sens
que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume
ue tous les vers que je viens de citer impliquent en effet, dans leur
sens
, quelque tendance motrice. Et à défaut de celui-l
ter avec le manque de mémoire (Hommage.) Figurent un souhait de tes
sens
fabuleux (L’Après-Midi.) Aboli bibelot d’inanit
crée une impression de détail et de minutie qui est d’accord avec le
sens
du vers. Le second vers continue dans le sonnet,
D’abord Mallarmé a supprimé une allitération qui ne s’accorde pas au
sens
du vers et qui le contredirait plutôt. Puis il a
ence (Mallarmé ne l’aurait pas terminé par le brefs qui contredit son
sens
par le poids de son accent), mais en général l’ac
ire, du blanc, qui donnent à tels arrêts de la voix autant et plus de
sens
qu’aux syllabes mêmes du vers, évocations faites,
mettant deux ou même trois accents (je prends ici le mot non plus au
sens
rythmique mais au sens syntaxique) où le vers san
rois accents (je prends ici le mot non plus au sens rythmique mais au
sens
syntaxique) où le vers sans rejet n’en comporte q
n lac, le reflet de serein ? Tous deux contraires et pourtant de même
sens
, l’un substantiel et l’autre irréel, l’un du poèt
image plastique dont le verbe se condense et s’arrête presque dans un
sens
substantif. VI. — Ce beau tercet d’un mouvement s
(le point obligeait à accentuer non). De même l’allitération à contre
sens
qui commençait l’hémistiche suivant. Correction d
n tercet médiocre, n’en est pas sorti un très bon. Du premier vers le
sens
, sur la même rime, fait un tête-à-queue qui n’amé
une mauvaise cheville. Ennuyeux, auquel Baudelaire avait su rendre un
sens
ancien effacé par l’usage, remplace impuissants a
isse sa passion, sa « flamme » (on peut reprendre le mot intact en le
sens
du xviie siècle) toutes vivantes pour l’aimée. A
n’est qu’une apparence. Au mot : composition, on donne d’ordinaire un
sens
oratoire, et par composition poétique on entend c
et ordre d’idées Mallarmé délibérément s’éloigne. Le développement au
sens
scolaire lui paraît besogne inférieure. Non peut-
uir dans sa fraîcheur à lui la rose de Jéricho. Creusant dans le même
sens
Mallarmé arrivera plus tard à d’apparentes énigme
es ressemblances superficielles, l’analogie perçue de l’intérieur, le
sens
des correspondances mystiques. Le glaïeul a jaill
s ne rachètent cette faute ». Gautier entend ici composition dans son
sens
classique. Des sonnets de Sully-Prudhomme, dévelo
rès tout ce qu’il signifie d’ordinaire, lui enlever non seulement son
sens
mécanique, mais aussi son sens organique, pour ne
dinaire, lui enlever non seulement son sens mécanique, mais aussi son
sens
organique, pour ne lui laisser qu’un sens psychol
s mécanique, mais aussi son sens organique, pour ne lui laisser qu’un
sens
psychologique. Un poème de Mallarmé n’est pas un
tous mots accessoires ou parasites. Enfin il piqua dans les mots des
sens
détournés, allusifs, subtils. De ce style, étudié
le substantif, une ampleur, flottante et sombre, celle qu’indique le
sens
de la phrase. Un rejet syntaxique très proche de
en sa perte. Voici l’adjectif quel ! exclamatif, presque vidé de son
sens
pronominal : « Les appartements indiquant l’intim
rbe, mais à le fournir. Les mots, nous l’avons vu, inclinés vers leur
sens
substantif, sont détournés de leur sens verbal. A
’avons vu, inclinés vers leur sens substantif, sont détournés de leur
sens
verbal. Ainsi le verbe figurera dans les proposit
t les formes les moins verbales du verbe, les infinitifs pris dans un
sens
substantif. « Le laisser volontaire des splendeur
L’usage voudrait l’adjectif verbal au lieu du participe. Cependant le
sens
adjectif n’eût-il pas impliqué à contre-sens une
ens adjectif n’eût-il pas impliqué à contre-sens une existence, et le
sens
verbal n’exprime-t-il pas l’action qui, avec le r
ouïes et la solitude qu’avec il se composa248. » « En tant que » à un
sens
particulier et fournit à Mallarmé une de ses tour
culpture, quand chôme l’engrenage théâtral249. » De même « selon » au
sens
de : en fonction, en harmonie, en suite. Que se
t « et » et « ni ». On peut, je crois, discerner dans notre « et » un
sens
faible, celui de conjonction, simple, et un sens
dans notre « et » un sens faible, celui de conjonction, simple, et un
sens
fort, analogue au sens latin, celui de « et bien
ns faible, celui de conjonction, simple, et un sens fort, analogue au
sens
latin, celui de « et bien plus ». M. Brunot remar
s un où la tournure ne se justifie magnifiquement. « Et » est pris au
sens
fort, et l’aspect est plus tôt de souplesse et de
impatience258. » Il lui arrive de donner à ni, signifiant et non, un
sens
fort comme celui de « et » Le noir roc courroucé
isque, quand le verbe, bien qu’employé affirmativement, à pourtant un
sens
négatif, ni demandé par le sens peut remplacer et
mployé affirmativement, à pourtant un sens négatif, ni demandé par le
sens
peut remplacer et réclamé par la grammaire. Gard
une justesse presque absolue, ou simplement littéraire dans le vieux
sens
du mot, trouve, à la rampe, vie. » La ponctuatio
la nature d’abord d’une langue monosyllabique comme le chinois, où le
sens
des monosyllabes ne dépend que de leur place dans
écrire comme on parle ? Cette question a toujours été résolue dans le
sens
affirmatif. Il faut écrire, nous dit-on unanimeme
uses, les relie selon une harmonie et les scelle spirituellement d’un
sens
. Pareil aux Poésies de Froissart, il voudrait off
r place, symphonie qui tiendrait compte, chez le lecteur, de tout son
sens
visuel, comme la symphonie musicale tient compte
exclusive de la parole, se suffisant à elle-même. Ainsi le Livre, au
sens
oriental, comme celui que mange Saint-Jean, le Li
ournent, la musique et le ballet, suggestions du livre, sensibles aux
sens
d’une foule. Ainsi le livre religieux est dans sa
fastes officiels… comme l’ouverture d’un Jubilé notamment de celui au
sens
figuratif qui, pour conclure un cycle de l’Histoi
dont l’esthétique d’exposition universelle réunit pour le plaisir des
sens
tout ce qui est susceptible de l’aire de l’argent
nville, la préoccupation de réaliser un « chef-d’œuvre » de métier au
sens
des vieilles corporations. Ainsi Verlaine, dans l
e concours. Et certes tous les Parnassiens qui avaient en eux quelque
sens
de poésie ont dépassé cette formule de pure techn
osition poétique, laisse spontanément, sans intention artificielle et
sens
concordance forcée, se déposer, dans les lignes d
chaude » de volupté. Mais toutes deux que sont-elles ? Un souhait des
sens
; une création poétique dd désir. L’une source et
es stances une à une. Stance I. — Hyperbole ! Le mot, dans son strict
sens
étymologique, est là pour indiquer, dès l’abord,
e sa date de 1885 : les mots décadence, décadentisme avaient alors un
sens
; A Rebours, illisible aujourd’hui, pouvait sédui
Idées, est, comme un pétale extrême de fleur, le sommet du poème. Le
sens
se dégage très clairement, reproduisant les mots
mentale. Ici le motif byzantin remet son fond d’or et nous éclaire le
sens
initial du poème. Il est sorti de ces lignes d’A
pages de points. Comme dans Un coup de Dés, elles sont incorporées au
sens
même de l’œuvre, Jocelyn étant fait de papiers ép
ts de pensée ordonnant une prosodie ». Vers libre, soit, mais dans un
sens
très spécial. Ces « rythmes immédiats de pensée o
role intérieure. L’idée du vers libre, chez lui, se fait jour dans un
sens
visuel. « Le papier intervient chaque fois qu’une
raison, de sorte que dans la mesure où le terme de hasard présente un
sens
, les propriétés des nombres sont bien, pour nous,
st là un fil d’idées que certes ne suit pas jusqu’au bout, ni dans le
sens
dialectique où je l’énonce, la pensée de Mallarmé
pas au contenu d’une œuvre, mais à l’idée vide de l’Œuvre, et qui, au
sens
où Descartes parlait de doute hyperbolique, n’eut
ngement. Il est même assez curieux que l’arithmos asymbletos, dont le
sens
est discuté par les interprètes du platonisme, tr
cher. Il ne concevait rien de la réalité comme accessoire ni privé de
sens
. Tout lui était allégorie, image, symbole, dans s
r de lui, membre favorisé d’un cénacle étroit. Son influence, dans ce
sens
, dépassa peut-être le caractère qu’il lui eût vou
nce et par, lucidité de génie, n’existerait que pour lui-même. Ici je
sens
que manque un peu à mes mains le fil logique. L’ê
e, tient un labeur immense : il voulut que chaque mot, repris avec un
sens
neuf, parût créé pour la place expresse qu’il occ
affinement et de conscience exaspérés, rendre au poète son nom et son
sens
de créateur. Il voulut tenacement, subtilement, f
e où la matière s’allège à ne plus être, presque qu’une direction, un
sens
vers la hauteur. « La Poésie, ou ce que les siècl
mies : les mots contre l’idée ; l’idée contre les mots ; le son et le
sens
; le thème et les effets ; l’équilibre toujours i
ux paroles du faune, ne rendent-ils pas, par leur musique et par leur
sens
, le Vers nu, en soi, non pas des vers, — le Vers.
r des Esseintes, on en puisse pénétrer les infinis détails, les mille
sens
cachés et superposés, cela est peu probable et ce
qui cherchent à les pénétrer. Il faut être dépravé pour comprendre le
sens
caché de poèmes tels que M’introduire dans son [T
198. Je fais toutes réserves, cela va de soi, sur ce terme dénué de
sens
. Il est ici, pourtant, moins choquant que d’ordin
cessairement incomplètes, — les Poëtes (pour employer ce mot dans son
sens
le plus large) sont condamnés à la solitude. Comm
op clair, on n’a laissé à l’esprit — jadis le divin Spiritus — que le
sens
d’un calembour. — Car à ce débordement de la Scie
au comme sous l’ancien. Écrire pour le Public ! Ces mots n’ont pas de
sens
, car il n’y a pas un Public et ce n’est que par u
quelques têtes d’exception, alors précisément que la masse a perdu le
sens
des plus élémentaires notions, le sens primitif d
sément que la masse a perdu le sens des plus élémentaires notions, le
sens
primitif de l’ordre et le sens de la destination
sens des plus élémentaires notions, le sens primitif de l’ordre et le
sens
de la destination finale. On a imaginé un nombre
jour de fête, dans une illumination pour l’esprit de par ceux de nos
sens
qui sont accessibles aux jouissances des lignes e
ons et des modulations, soit qu’elle se confine dans cette sphère des
sens
spiritualisés, soit, et comme le veut Fichte, qu’
claire aussi la conscience. Mais qu’est-ce que cette jouissance des «
sens
spiritualisés », sinon le rayonnement de la Vérit
sé humain, et non plus dans l’esprit seulement que seulement dans les
sens
; celle qui révèle, celle dont la perfection de l
endormis dans une ivresse délicieuse et laissent l’esprit libre, les
sens
enchantés de reconnaître les lignes et les sons p
Andromaque ; Phèdre, une repentie… Et n’est-ce pas pour symboliser ce
sens
profond de leur œuvre, que Corneille et Racine y
nt en elles-mêmes, en dehors sinon au-dessus du purement intellectuel
sens
des mots, et se revanchait de cette sujétion du s
ent intellectuel sens des mots, et se revanchait de cette sujétion du
sens
précis en le subtilisant des concetti italiens et
conscience se détend, dirait-on, s’amollit, peu s’en faut, et perd le
sens
de l’attitude érecte, de peur d’oublier la grâce
nt en même temps que Voltaire, mais une date n’a pas toujours tout le
sens
qu’elle semble avoir : leur influence est de dema
lluminer les ténèbres futures. Est-il donc vers ce qui n’est plus, le
sens
de la vie ? Ce grand souci du passé décèle une im
é décèle une impuissance à porter le présent, à préparer l’avenir. Le
sens
historique est — fatalement et comme par définiti
vieillesse d’une race, une marque de décadence. Il s’éveille avec le
sens
critique, à l’âge critique des sociétés, pour bri
la juste Joie. Cette joie, qui peut parfois sourire à l’esprit en son
sens
complémentaire et à la brillante gaîté, pourtant
plus rien n’importe, que de se remuer, de bouger, de s’agiter dans un
sens
tel quel. On dirait d’un enfant, après de longues
c’est-à-dire au-delà de la vie et c’est-à-dire mortellement. Aussi le
sens
de cette époque est dans une récurrence, sans sou
ent avec les points de vue — que ce divin poëme d’Éloa, outre tant de
sens
que le temps n’a pas fanés, avait encore, à sa da
modification spirituelle, au lieu de désigner avec certitude le vrai
sens
de celle-ci, tend plutôt à l’altérer et qu’il fau
sens de celle-ci, tend plutôt à l’altérer et qu’il faut, pour que ce
sens
acquière sa sincère plénitude, que les troubles e
leur expression, la direction même des Formules accomplies donne leur
sens
aux nouvelles formules qui s’agitent aujourd’hui,
une propension naturelle à tenir en médiocre estime le témoignage des
sens
et ne croit trouver quelque fondement de certitud
: quant aux Gentils, aux Incrédules, il s’étonne (dans tout le grand
sens
qu’il gardait à ce mot) qu’ils puissent avoir lie
que et le condamne avec cette brièveté significative : « Il manque un
sens
aux incrédules. » — Si ce n’est tout à fait la mê
é humaine. Aussi, les noms mêmes des héros de Racine ont-ils perdu le
sens
qu’ils avaient dans les traditions qui les ont fo
ontemporaine, l’éternité (qu’on me pardonne d’employer ce mot dans un
sens
relatif) de la vérité humaine. Bossuet et les Doc
ènes et de Rome ; sous la plume de ceux-ci et jusque sur la scène, le
sens
sacré des fables d’Homère s’atténue, s’efface, s’
comme ajouté, cette oiseuse catastrophe du suicide qui avait un grand
sens
dans la tragédie grecque, dont les héros sont en
lesses, plus compréhensif des intentions. S’il n’a pas précisément le
sens
du pittoresque il a une qualité toute voisine, le
précisément le sens du pittoresque il a une qualité toute voisine, le
sens
d’un ridicule qui n’est pas comique, qui n’est pa
née d’elle-même, qu’on ne saurait décomposer. Il a tout à la fois le
sens
du rhythme et le sens de la phrase. Il est admira
n ne saurait décomposer. Il a tout à la fois le sens du rhythme et le
sens
de la phrase. Il est admirablement lyrique et adm
pter cette scission monstrueuse et de n’y retenir que les vérités des
sens
. — Quoiqu’on ait quelque pudeur à parler littérat
’éveille, ou comme ce premier homme idéal dont Buffon nous montre les
sens
qui s’émeuvent successivement. Il regarde, s’éton
a vie et a des heures de très franche gaîté. Tous les plaisirs de ses
sens
l’intéressent, la nouveauté des spectacles, le lu
sé. De là cet innombrable sillage de navires de poëtes, dans tous les
sens
, vers toutes les solitudes, au Nouveau-Monde, en
tes. Mais cette conception même d’une principauté poétique n’a pas de
sens
. Il n’y a ni premier ni second en Art, dès qu’on
de Musset contre Hugo. Au fond de ces gamineries il y avait un grand
sens
. — Je ne veux pas exagérer Musset. Il y a de plus
r sincère, et sans littérature, de la Poésie à l’alliance mystique du
sens
religieux et du sens scientifique. La pureté de M
ttérature, de la Poésie à l’alliance mystique du sens religieux et du
sens
scientifique. La pureté de Musset est dans la qua
torique, orientée au passé. Sur l’évolution actuelle de l’Art, sur le
sens
de ses tendances et l’expression qu’elles résumen
de chose. Romantique, dit M. de Banville, « romantique, dans le vrai
sens
du mot, c’est-à-dire cruel et ironique, poétique
, — à l’heure où nous n’avons plus en nous que la vie évanescente des
sens
, à l’heure où l’esprit s’est déjà voilé, où les y
itées ! Phèdre n’a ni le sentiment de la vie apparente, ni la vie des
sens
, elle n’a que des pensées passionnées ou plutôt e
peu de la réalité idéale de la Passion, mais il manque de la vie des
sens
, il n’a guère que le mouvement et le sentiment ;
te. J’exagérais les torts de Racine en disant qu’il a rendu muets les
sens
et les sentiments de Phèdre, j’oubliais le miracu
, et cet au-delà est dans l’âme de l’artiste. L’œuvre d’art, c’est le
sens
que Corot et Cazin dégagent du paysage, selon cer
rmet d’en faire un usage exact… Etc. » Il a comme nul en son temps le
sens
du vers moderne : « Les beaux vers sont ceux qui
du passé — encore purifié et encore approfondi par un esprit doué de
sens
critique et ouvert aux souffles du Futur. Théophi
que Fortunio soit son chef-d’œuvre, — et cette expression n’a pas de
sens
, avec Gautier : il n’a fait que des chefs-d’œuvre
premier de ces trois romans, des qualités de Poëte, dans le second un
sens
artistique de la modernité et dans le troisième u
l’expression de l’âme, à la physionomie, doué, plus que quiconque, du
sens
intime de la vie, n’ayant ce sens que la plume en
nomie, doué, plus que quiconque, du sens intime de la vie, n’ayant ce
sens
que la plume en main, inventant la vérité avec un
l’autre, mais avec pourtant des plaintes, des murmures d’ombre où je
sens
plus d’âpre sincérité que dans les cris de tels b
Il la trouve dans cet instinct qui, plus qu’à nul autre, lui livre le
sens
des choses de la nature, surtout des fleurs : « C
e Nerval, — le merveilleux mystère de cette vie intérieure. En lui ce
sens
s’exaltait parfois jusqu’à rompre l’équilibre et
’exaltait parfois jusqu’à rompre l’équilibre et l’harmonie des autres
sens
, jusqu’à troubler la vie. Tant qu’ils demeurent p
ge de mes compagnons avait des tours mystérieux dont je comprenais le
sens
, les objets sans forme et sans vie se prêtaient e
vres où l’art se fonderait sur la métaphysique Nerval joint encore le
sens
des légendes et celui du vers vraiment moderne, b
té de l’œuvre d’art de l’avenir, de l’œuvre de rêve ! N’est-ce pas le
sens
des singulières paroles qu’il laisse échapper dan
programme est d’écrire l’histoire des mœurs 57, d’en « surprendre le
sens
caché » et de dire « en quoi les sociétés s’écart
sse donc à la Musique de faire l’atmosphère où le Verbe aura tout son
sens
, — comme un roi ordonne qu’on prépare le chemin o
rfaite de l’intérêt progressé jusqu’à l’éclatement final, que dans le
sens
profond qu’il a de cet aspect non encore observé
du triste rêve voient grimacer les visages de leurs cauchemars. — Le
sens
de l’Exception, le sens Spirituel (singulier) de
rimacer les visages de leurs cauchemars. — Le sens de l’Exception, le
sens
Spirituel (singulier) de la Beauté dans l’intensi
sens Spirituel (singulier) de la Beauté dans l’intensité et enfin le
sens
Lyrique de la Science, — voilà les trois plus glo
débordement des lâchetés et des nullités M. Leconte de Lisle, avec un
sens
très sûr des nécessités du moment, opposa la form
uoique avec une conscience plus maîtresse de soi, M. de Banville a le
sens
du merveilleux, l’inquiétude du miracle perpétuel
plutôt écartant la vision du mal que s’attardant à le maudire ; et le
sens
du merveilleux de cette vie, qu’on a faite mauvai
, le goût, l’amour — compliqué, mêlé, corrigé, rectifié de haine — le
sens
, enfin, des vertus et des vices, de l’atmosphère
se spiritualisant vers elle, la matérialisant vers lui, réalisant (au
sens
étymologique du mot) l’Idéal, et puis, pour le co
hardiment que Sainte-Beuve, dans le même but et avec un plus profond
sens
de modernité, il l’assouplit, le détaille, ce ver
es, ont reconnu la vie dans des pensées analogues de ce Poëte, sur le
sens
général et la fonction religieuse de l’Art, sur l
tes donné à rire, en somme, des Poëtes, et pourtant c’est là son vrai
sens
, que peut-être tout le monde n’a pas vu, que tout
oésie anglaise) on sent, à chaque page, un homme qui a le culte et le
sens
de la Beauté. Il a rendu à la Littérature de très
ffet nous avons aujourd’hui cette variété admirable et qui n’a pas de
sens
: le Critique Dilettante, — c’est-à-dire le Criti
cette foi doutante et ce doute croyant. Entre le fond et la forme je
sens
un écart anormal, inquiétant qui permet à la pens
poëtes ces deux grandes vérités du génie conscient et concentré et du
sens
lyrique de la Science ; ils défendent qu’on laiss
oserais à peine dire : « célébrité ». Le succès — qui employé dans le
sens
de « monnaie de gloire » n’est pas français — ne
préféré l’architecture, cet art noble et spirituel qui s’adresse aux
sens
aussi peu que possible. Les Romantiques séduits p
rbet et Manet. Enfin les Décadents ou Symbolistes, venus pour dire le
sens
intime des êtres et des choses, salueraient dans
ste et, comme il veut, ce caractériste, qui cherche dans un visage le
sens
de la physionomie, dans une attitude le sens du g
herche dans un visage le sens de la physionomie, dans une attitude le
sens
du geste, — et MM. Fantin-Latour, Ribot… Aucun de
ce dans l’Architecture102. Siècle de tentatives égarées dans tous les
sens
vers une fraternité spirituelle alors que la lutt
ique se livrait, pouvait-il concevoir la nouveauté architecturale, le
sens
essentiel et premier de tout monument étant : abr
in dans le monument ; mais il n’a point perdu dans ce grand voyage le
sens
moderne, et son œuvre, avec une majesté immobile
i a vécu, mais elle s’était prescrit cette limite. Son nom indique le
sens
qu’elle a voulu, qu’elle a réalisé : non pas la v
gère aux « vaines agitations décadentes », mais là n’est pas son vrai
sens
. D’abord elle fut dirigée par Dujardin et Fénéon,
ançais aboutissent à leur résultat naturel, passent les frontières du
Sens
et du Goût, tandis que l’élément traditionnel rep
vre qu’il a publié, Les Palais nomades, est significatif à la fois du
sens
des pensées et des motifs de la forme du poëte. «
angorent115… » Etc. ! René Ghil a eu le tort, surtout, de prendre au
sens
littéral, un peu naïvement, le sonnet des Voyelle
rien d’absolu, est nécessairement individuelle : en sorte que le seul
sens
réel du sonnet célèbre est en une manifestation d
aux premières libertés des pluriels rimant aux singuliers et garde le
sens
et l’amour du grand alexandrin, tels : C’est les
ent de la grande réalité religieuse et moderne de la Beauté en soi. —
Sens
du mystère, mystique désir de l’absolu, il ne peu
se. Édouard Rod passa longtemps pour un pessimiste ; on en croyait le
sens
littéral de son titre : La Course à la mort, et a
la vie de ce temps. Voici pourtant le titre de son roman nouveau : Le
Sens
de la vie. C’est le héros de La Course à la mort
rmann, la foi dépendit-elle jamais de la volonté ? » Le personnage du
Sens
de la vie sait bien qu’on n’allume point les flam
essentielles choses et observons que, par La Course à la mort, par Le
Sens
de la vie, je pense encore par un troisième roman
remière des conditions fondamentales de l’art moderne : l’alliance du
sens
religieux et du sens scientifique. C’est pourquoi
s fondamentales de l’art moderne : l’alliance du sens religieux et du
sens
scientifique. C’est pourquoi ce savant est mystiq
1, Téodor de Wyzewa, Georges Doncieux132, Geffroy, Félix Fénéon, — un
sens
incontestable de l’Art vrai. Mais, malgré que je
ience, y célèbrent cette encore future et déjà définitive alliance du
Sens
Religieux et du Sens scientifique dans une fête e
tte encore future et déjà définitive alliance du Sens Religieux et du
Sens
scientifique dans une fête esthétique où s’exalte
rtage ; peu à peu le symbole admirable de la Lyre se démode, garde un
sens
d’autrefois dans le chant silencieux des vers, en
ions, et, dans la belle image que le Poëte impose aux esprits par les
sens
, les distinctions de l’expression artistique, imm
Avant de feindre et d’écrire, avant d’exercer ton imagination et ton
sens
esthétique, sache où te prendre dans ta raison ;
els et aux harmoniques échanges des syllabes. Il sait qu’en dehors du
sens
des mots l’assonance et l’allitération créent des
ique. L’écrivain sait aussi qu’à l’intérieur même des mots, dans leur
sens
, se produit une sorte d’intime néologisme par les
es couleurs, et ta vie intime est entrée en communion de joie avec le
sens
vital exprimé par les signes de l’Art. — De même,
s lecteurs une province de la Vie, une province jusqu’alors dénuée de
sens
, l’œuvre n’est pas artistique ou tu n’es pas arti
, pour informer d’une logique éternité son Rêve, d’abord en scrute le
sens
dans l’aspect rationnel, puis le soumet à son ima
oix de la nature, que tout en cet être divinement humain commente les
sens
cachés des correspondances de tous les règnes nat
s et de la prose en un mélange qu’on ne saurait nommer, serait, à mon
sens
, mieux réalisée par un mélange du vers et de la p
est qu’une phrase, le vers n’est qu’un mot, — et tel est justement le
sens
de l’initiale capitale du vers, cette initiale qu
s vers très-vagues flottent autour de l’idée, l’étagent en ses divers
sens
ménagés par de successives et préparatoires mépri
e définition d’un mot qu’on emploiera plus d’une fois et qui, dans le
sens
principal où il est pris ici, n’est pas indéfinis
eu sur nous une influence notable. 19. On insistera plus loin sur le
sens
littéraire de ce xviie siècle qui ouvre l’ère mo
d’enfant. — … Je suis condamné à attendre toujours la vie. — … Je ne
sens
plus que ce qui est extraordinaire. — … Je ne con
— qui de la nature s’impose à l’homme, c’est le sentiment et c’est le
sens
que le Poëte dégage du spectacle. — Tout au contr
dérément d’ailleurs — de détails visuels dont ils ne cherchent pas le
sens
et qu’ils copient en humbles photographes. 89. J
t de transition », affirmant nos sociologues, et si j’entends bien le
sens
de ces mots, c’est-à-dire que la majorité des viv
er, si la science apprise vaut l’expérience acquise, si d’ailleurs le
sens
naturel de l’artiste n’est pas plus sûr encore qu
certaines qualités inférieures de l’esprit : l’à-propos, la ruse, un
sens
secondaire des analogies, l’adresse des sous-ente
106. Tant cette génération, toute comme morcelée qu’elle soit, a le
sens
juste de ses directions, ce que quelques-uns fais
que du talent, mais confie à un critique annuel le soin d’indiquer le
sens
véritable du périodique. Cette combinaison, qui a
et le romancier Joséphin Péladan. Ce sont deux artistes au plus beau
sens
du mot, et si j’avais eu le devoir et la pensée d
contact avec la phonétique qu’elle ne s’occupera que par surcroît du
sens
verbal, tout à fait insignifiant dans une questio
sans qu’aucune confusion soit à craindre, porter jusqu’à dix ou douze
sens
différents. C’est ainsi que la langue ayant tiré
Articulum Orteil Article Navigare Nager Naviguer Souvent, le
sens
s’étant perdu de la fécondité naturelle du frança
e et peut-être irréparable. 1. Vaugelas, qui ne pouvait avoir qu’un
sens
instinctif de la pureté des mots, a le sens de le
ui ne pouvait avoir qu’un sens instinctif de la pureté des mots, a le
sens
de leur beauté. Il loue en ces termes insidieux :
re, ni trop blâmer cela. Le langage d’usage n’a pas à tenir compte du
sens
étymologique des mots. Voir plus loin, à la fin d
nie de notre langue, et la grammaire trouverait à chicanner ; mais le
sens
est si clair que ce vers ne déplaît pas. V. 20….
aites. Dans la plupart des éditions, il y a une faute qui défigure le
sens
, toutes entraient en jeu : il faut lire, vers 7,
ues provinces. Fable X. V. 8. Dont le récit est menteur, Et le
sens
est véritable. Toutes les fables, quand elles so
d elles sont bien faites, doivent être dans le même cas, et cacher un
sens
vrai sous le récit d’une action inventée. D’où vi
t connaît les divers talens. Il n’est rien d’inutile aux personnes de
sens
Fable XX. V. 4…. Du moins à ce qu’ils dir
ésoudre… se défaire. Ce mot de résoudre se prenait autrefois dans le
sens
que lui donne La Fontaine. V. 28…. Otons-nous, c
e logique poétique. Logique vient de λόγος. Ce mot, dans son premier
sens
, dans son sens propre, signifia fable (qui a pass
que. Logique vient de λόγος. Ce mot, dans son premier sens, dans son
sens
propre, signifia fable (qui a passé dans l’italie
vec les idées : aussi λόγος, parole, eut en outre chez les Hébreux le
sens
d’action, chez les Grecs celui de chose. Μῦθος a
, et que ces expressions, à leur origine, ont été employées dans leur
sens
propre et naturel. Mais, à mesure que l’esprit hu
u’il donnait à ses concitoyens (connaissez-vous vous-mêmes), avait un
sens
politique plutôt que moral, et était destiné à le
des maladies. — Chez les Romains, nomina désigna d’abord et dans son
sens
propre les maisons partagées en plusieurs famille
en plusieurs familles. Les Grecs prirent d’abord ce mot dans le même
sens
, comme le prouvent les noms patronymiques, les no
fie droit ; et en grec, νόμος, qui en est à peu près l’homonyme, a le
sens
de loi. De νόμος, vient νόμισμα, monnaie, comme l
t sans doute appelées d’abord mancipia, et c’est certainement dans ce
sens
qu’on doit entendre l’article de la loi des douze
squ’à l’évidence. Ce sont des maximes pour l’usage de la vie, dont le
sens
est le même, mais dont l’expression varie sous au
osyllabes. Le nom dut précéder le verbe, car le discours n’a point de
sens
s’il n’est régi par un nom, exprimé ou sous-enten
ode d’une philosophie grossière encore fut l’αὐτοψία, ou évidence des
sens
; nous avons vu, dans l’origine de la poésie, que
e roi pour ce jugement64. Cette loi de Tullus est un exemple, dans le
sens
où l’on dit châtiments exemplaires. S’il est vrai
dit que cette langue, dont les expressions portaient avec elles leur
sens
naturel, s’était parlée autrefois. Ce fut sans do
èrent le plus puissamment l’invention des caractères ou noms (dans le
sens
originaire de nomina, maisons divisées en plusieu
Les modernes ont besoin d’y inscrire des devises qui leur donnent un
sens
; il n’en était pas de même des emblèmes employés
cause que plus tard le mot lettré a fini par avoir à peu près le même
sens
que celui de savant. — Il est encore résulté de c
orme. Il faut pourtant se demander s’il a réellement compris, avec le
sens
qu’on leur donne aujourd’hui, ces principes mêmes
re que le jeu même des forces naturelles. Etre, c’est tomber sous les
sens
. Le perfectionnement mécanique des sens de l’homm
. Etre, c’est tomber sous les sens. Le perfectionnement mécanique des
sens
de l’homme augmente la quantité et la qualité de
ns quand même : si l’arrangement de ses jardins choque légèrement nos
sens
plus coutumiers d’une nature moins docile et moin
ations et les agitations de l’esprit peuvent mouvoir le corps en tous
sens
… Il ne faut pas s’étonner qu’on n’y ait rien comp
spontané, il en faisait un objet de pure mécanique (58). IV — Des
sens
— Les philosophes auraient dû s’occuper avant
uper avant tout de la différence qui a lieu entre la perception et le
sens
; examen qu’ils ont négligé et qui forme cependan
sique ; le principe du mouvement spontané est purement matériel ; les
sens
ne sont que des trous ; tous les corps sont capab
ion, qui fait changer toutes les choses en cercle8, offre du moins un
sens
déterminé ; au lieu que la seconde n’en présente
iers essais, interroge avec gravité sa conscience littéraire. Il a le
sens
des rapports et de la relativité ; il sait dissoc
lle, elle m’est inaccessible ; il est ce que je le vois, ce que je le
sens
. La formule de Schopenhauer brave toute critique.
pace. Mais si complètes et concordantes que soient les actions de nos
sens
quand il s’agit de connaître un objet — même si,
t de connaître un objet — même si, comme dans l’amour sexuel, les six
sens
, y compris le sens génital, entrent enjeu simulta
bjet — même si, comme dans l’amour sexuel, les six sens, y compris le
sens
génital, entrent enjeu simultanément, — il n’en r
ttendu qu’il a une face intérieure, inaccessible de prime abord à nos
sens
; s’il s’agit d’un être vivant, — et plus cet êtr
udiée parallèlement à celles qui ressortissent à chacun de nos divers
sens
ou à leur concours. Il est certain que l’absorpti
t l’importance, mais l’existence de ce sixième ou septième ou dixième
sens
, attribuent au goût ou à l’odorat on ne sait quel
nt sa forme méconnaissable. L’autre manière, celle qui met en jeu les
sens
extérieurs, nous fera connaître le bœuf, en appar
erkeley et de Kant et à examiner s’il est bien construit. Part-il des
sens
pour aboutir à l’esprit ? Ou, par hasard, ne sera
erait-ce pas une de ces conceptions de l’esprit qui retombent sur les
sens
comme une avalanche et qui les glacent et les éto
comme une avalanche et qui les glacent et les étouffent ? Comment les
sens
se sont-ils formés ? Telle est la question. Y a-t
i ? Il n’y a rien dans l’intelligence, qui n’ait d’abord été dans les
sens
. Par intelligence, il faut, en ce dicton philosop
nt, qui constitue un travail et une usure. Regardons un être dont les
sens
ne sont pas différenciés, et voyons comment il se
rte avec le reste du monde, comment il le connaît. L’amibe n’a pas de
sens
extérieurs : c’est une masse presque homogène, et
ifère le plus élevé. Elle s’alimente (odorat et goût) ; elle se meut (
sens
de l’espace, tact) ; elle est sensible à la lumiè
ons (ouïe). Peut-être même possède-t-elle, sans organes spéciaux, des
sens
qui nous manquent et que nous ne retrouvons que p
nquent et que nous ne retrouvons que par l’étude et l’analyse, tel le
sens
chimique, celui qui juge de la composition d’un c
éclare assimilable ou conseille de le rejeter. L’exercice de tous ces
sens
démontre, tout d’abord, une très longue hérédité
inder, gonflée, en deux amibes. Pourquoi donc possède-t-elle tous ces
sens
, qui, quoique non organisés, sont parfaitement ré
ement réels ? Parce que le milieu l’y oblige par son instabilité. Les
sens
, soit différenciés, soit répandus sur toute la su
On pourrait, il est vrai, du point de vue idéaliste, supposer que les
sens
sont une création de l’individu, un accroissement
onc une propriété de la matière vivante organisée de se fabriquer des
sens
et de diversifier par ce moyen sa propre vie. Ce
mme elle l’est, limitée dans ses pouvoirs. Même en admettant certains
sens
inconnus à l’homme, tels que le sens chimique, le
oirs. Même en admettant certains sens inconnus à l’homme, tels que le
sens
chimique, le sens électrique, le sens de l’orient
ttant certains sens inconnus à l’homme, tels que le sens chimique, le
sens
électrique, le sens de l’orientation (extrêmement
inconnus à l’homme, tels que le sens chimique, le sens électrique, le
sens
de l’orientation (extrêmement douteux), on voit e
l’orientation (extrêmement douteux), on voit encore que le nombre des
sens
est fort restreint. Mais, bien plus, les sens fon
ncore que le nombre des sens est fort restreint. Mais, bien plus, les
sens
fondamentaux se trouvent identiques chez la plupa
férenciation se fait en réponse aux manifestations de la matière. Les
sens
doivent donc correspondre à des réalités extérieu
re : et cette lumière artificielle crée à nouveau l’œil atrophié. Les
sens
sont donc bien le produit du milieu ; ils ne peuv
nerveux a connaissance du milieu extérieur et c’est qu’il a déjà des
sens
; ou il n’a pas de sens, et il ne peut en avoir c
du milieu extérieur et c’est qu’il a déjà des sens ; ou il n’a pas de
sens
, et il ne peut en avoir connaissance. Une objecti
oint la création des organes sensoriels, mais non pas l’existence des
sens
eux-mêmes, en tant que pouvoir sensitif. Elle exp
ière vivante, y produisent des modifications locales. Les organes des
sens
ne semblent autre chose que des surfaces sensibil
a lumière. Etant l’œuvre même des principaux phénomènes généraux, les
sens
doivent donc concorder exactement, sauf approxima
trictement à sa taille, à sa forme, à son image. Bacon disait que les
sens
sont des trous ; ici ce n’est qu’une métaphore.
tion de la coordination des impressions reçues matériellement par les
sens
. Cette coordination, pour les sensations élémenta
e de décomposition du spectre. Il en est de même pour tous les autres
sens
. Même si on admet la réalité du monde sensible, o
n semble mince, mais cela veut dire que les phénomènes perçus par les
sens
sont antérieurs aux sens qui les perçoivent maint
veut dire que les phénomènes perçus par les sens sont antérieurs aux
sens
qui les perçoivent maintenant ; et cela peut voul
ssairement, au fond de leur conscience. Pour eux tout est vrai, en ce
sens
que l’être est la seule vérité, que le fait d’exi
tiques, y compris le jeu sous ses formes multiples, la littérature au
sens
le plus étendu, et une bonne partie de la science
gique générale à expliquer des faits concrets constatés par un de nos
sens
, on tombe dans l’absurde. A quoi est bonne la log
ontraire, antérieur et supérieur à toute expérience, ce qui n’a aucun
sens
appréciable. Kant promena sa méthode dans tous le
xiste en soi, il est l’objet d’un véritable jugement, il ressort à un
sens
spécial en quoi se rencontrent la sensibilité et
dit Gœthe, le sentiment de tristesse qui me saisit… » Avec quel bons
sens
il raille l’optimisme finaliste : « Les Grecs, av
peut être heureux que par le travail. » Cet aphorisme a peut-être un
sens
mystique ; il n’en a pas de réel, les trois quali
ette heure de repos dans la paresse et dans la liberté ! VIII — Le
sens
topographique des fourmis « En topographie, di
aphorisme s’applique merveilleusement au monde des fourmis et dans un
sens
plus réel et plus étroit. Pour les fourmis, la te
bservateur comme à peu près nulle. Or, il semble très probable que le
sens
de l’inégalité, inclinaison ou verticalité du ter
on ou verticalité du terrain, est une conséquence pour les animaux du
sens
de leur propre pesanteur. Ce sont nos muscles, pl
équent incapables de marcher verticalement, l’accoutumance diminue le
sens
de l’inégalité du terrain. La montagne est plus a
re aptitude à les parcourir. Cette aptitude étant égale dans les deux
sens
chez les insectes à densité minime, il n’y a plus
. Mais comment s’égarer le long d’une surface verticale, si l’on a le
sens
de la verticalité ? Il est évident qu’elle se cro
, munie de butin, peut-elle s’égarer le long d’un arbre, si elle a le
sens
de la verticalité ? Il semble permis de conclure
s de la verticalité ? Il semble permis de conclure qu’elle n’a pas ce
sens
, qu’elle monte sans effort ; pour elle un arbre e
’aux travaux biologiques. Il lui faut une réalité ; d’accord avec les
sens
, elle la trouve dans le monde extérieur, auquel e
anciennes interprétations étaient erronées, qui donnaient à ce mot le
sens
d’anéantissement. Mais bonheur ou anéantissement,
nd la foi se porte vers un avenir qui tombera nécessairement sous nos
sens
ou ceux de nos descendants, il est bon d’y mêler
toujours le même, est gris ; des bouleaux et des pins couchés dans le
sens
du vent ; l’herbe doit être grise comme le ciel.
e se résumerait peut-être en un mot, qui, malheureusement, n’a pas un
sens
très net : l’absence de préjugés. Il ne croit pas
is, si le sentiment esthétique n’a point vraiment ses racines dans le
sens
génésique, et qu’on me le prouve, je n’irai lui c
rdité quelque chose de logique ; j’ai mis le doigt sur la soudure, je
sens
une réalité, et qu’il ne s’agit pas seulement de
ourrait s’en passer. Il est peintre avant tout, quoique doué aussi du
sens
critique : ses tableaux sont des caractères en mê
ême que sa main a illustré. A prendre le mot impressionnisme dans son
sens
le plus étroit, Monet aurait été le seul impressi
sont communs d’usage aux philosophes et au peuple, n’ont pas le même
sens
pour le peuple et pour les philosophes ; quoiqu’i
ons, au moins de nuances. L’amour : ce mot tout seul contient tant de
sens
différents, et même opposés, qu’il n’en a aucun d
onte signifie seulement que l’écrivain, quel qu’il soit, a un certain
sens
critique, illusoire ou véritable ; il corrige, pa
(1680), d’après Bouteroue, Traité des Monnoyes, donne encore flaon au
sens
technique. Flaon se prononce nettement dans le Ro
iné a fourni à chrétien le doublet crétin, qui a pris par la suite un
sens
spécialisé. Si on uniformisait en in toutes ces f
l’activité, la précision, la limitation ; le féminin, à ceux dont le
sens
est vague ou très étendu. M. de la Grasserie voit
assin et bassine ? Quel est le plus précis de ces deux mots, celui au
sens
le plus limité ? Voile est féminin, parce qu’il r
nce limitée, précise. Comparons à cela triomphe. Ce mot masculin a le
sens
général de victoire, réussite ; il forme le verbe
verbe triompher ; et de ce verbe on refait un second mot triomphe, au
sens
rigoureusement limité de atout. Je ne puis suivre
, etc. D’autres, encore sur la limite, le seront bientôt : fait, but,
sens
, etc. Pour gens, que cite aussi M. Nyrop, je croi
du Bellay, que les hommes d’une race doivent d’avoir gardé un peu le
sens
de la beauté de leur langue ; quant aux philosoph
t les plus inutiles de l’impéritie des savants et des industriels. Le
sens
de la beauté verbale leur manque absolument. Un c
cle. Ses hardiesses et ses intempérances se poussent toujours dans le
sens
de la beauté linguistique. Ronsard, pourtant bien
orisme de Locke « tout ce qui est dans l’intelligence a passé par les
sens
» (1905). 39. Voir, dans les Etudes critiques d
é en italien, en espagnol, en portugais, même en allemand, fame, même
sens
, est anglais. 45. Il faudrait : ne conduise. 46
umière n’est pas faite pour le monde, car elle n’est appropriée ni au
sens
externe ni à l’imagination ; elle s’éclipse ou s’
: « Chacun peut observer en lui-même que les perceptions directes des
sens
externes, comme les images ou intuitions du sens
eptions directes des sens externes, comme les images ou intuitions du
sens
interne, et les idées mêmes, produits élaborés de
la réalité absolue de mon être, de la même manière que j’aperçois ou
sens
immédiatement l’existence individuelle et actuell
crire la traduction des phrases que vous m’avez citées ; elles ont un
sens
. Le style de M. de Biran n’est pas le galimatias
s la réalité absolue de mon être de la même manière que j’aperçois ou
sens
immédiatement l’existence individuelle et actuell
. « Chacun peut observer en lui-même que les perceptions directes des
sens
externes, comme les images ou intuitions du sens
eptions directes des sens externes, comme les images ou intuitions du
sens
interne, et les idées mêmes, produits élaborés de
endant, après avoir lu tout le passage, on trouve qu’elle renferme un
sens
très-simple et très-vrai que voici : « Quand vous
manière de nous représenter les existences autres que la nôtre par le
sens
de l’intuition22. » La psychologie ainsi maniée d
é, le phénomène d’un phénomène. Choisissez à présent. Voilà les trois
sens
entre lesquels vous avez flotté. Si vous dites qu
a nature de la force et l’origine de son idée, il fallait analyser le
sens
du mot qui l’exprime. Cette analyse que vous avez
épandue dans le monde. J’entends désigner ici la beauté apparente aux
sens
, et non la beauté purement spirituelle. Étrangeme
les trésors d’énergie qu’elle recèle ? Si nous l’interrogions sur le
sens
du beau tel que le possédèrent les âges successif
son génie. Ce qui nous apparaît suprêmement beau de nos jours, notre
sens
de la beauté s’étant démesurément élargi, ce qui
apparaîtra demain sous son véritable jour de beauté. De même qu’à un
sens
nouveau de la vie correspondent des œuvres nouvel
r la marguerite des champs, non moins admirable La même étroitesse de
sens
esthétique nous rend aveugles aux nouvelles forme
tation, à une étoffe, de satisfaire aux exigences de la beauté. Notre
sens
esthétique en demeure faussé, à tel point qu’il n
ra la renier ; jaillie de lui, toute pleine de son âme, comprenant le
sens
intime de ses manifestations, elle étendra son do
espoir — que nous allons vers un élargissement énorme et inattendu du
sens
de la beauté. Il me semble radicalement impossibl
venir, d’un respect quelconque pour la tradition, et qu’il y a là, au
sens
plein et authentique du mot, une création, dont l
nous poserons des questions relatives : 1° A leur nature. — Dans quel
sens
et dans quelle mesure ces lois sont-elles intelli
n. Or une proposition doit toujours apprendre quelque chose et, en ce
sens
, comporter la formule A est B. Enfin, le raisonne
el il fera entrer la réalité pour la rendre intelligible. C’est en ce
sens
que nous répondrions à la question de la nature e
s qui se retrouvent dans la nature. Les dogmatistes sont portés en ce
sens
à confondre logique et réalité. Ils fondent leur
st trop étroite. Il y a donc dans les choses des relations qui, en un
sens
, correspondent à l’enchaînement syllogistique. Il
lle. Donc, non seulement les lois mathématiques ne sont réelles ni au
sens
substantialiste, ni au sens idéaliste ; mais elle
lois mathématiques ne sont réelles ni au sens substantialiste, ni au
sens
idéaliste ; mais elles n’expriment pas même exact
un fait que les mathématiques s’appliquent à la réalité. Mais en quel
sens
et dans quelle mesure ? C’est ce qu’on ne peut dé
dérer comme ayant quelque faculté d’agir librement. Nous avons, en ce
sens
, examiné les lois logiques et les lois mathématiq
simple dépendance mutuelle, en un rapport de solidarité. C’est en ce
sens
que la force est définie le produit de la masse p
es, de les ramener tous à l’unité, d’établir entre nous et eux, en un
sens
absolu, la relation métaphysique de sujet à objet
me définitive, ou si elle ne doit pas forcément être dépassée dans un
sens
ou dans l’autre. Plusieurs, on le sait, objectent
dence entre les choses et lui. Nous nous demandons maintenant en quel
sens
les fois mécaniques peuvent être considérées comm
sion et une projection des lois de l’esprit lui-même ? Entendus en un
sens
idéaliste, les concepts dont se composent les loi
ppent aux contradictions qui apparaissent quand on les entend dans un
sens
réaliste. Ainsi l’espace, forme de la sensibilité
taphysique à la notion de force mécanique. Si l’âme est une force, au
sens
où il faut qu’elle le soit pour imprimer du mouve
isemblablement ne sont pas décisives, cet expédient, entendu dans des
sens
plus ou moins compliqués, a été plusieurs fois re
’efforcent d’atténuer ou de faire évanouir. Descartes admettait en ce
sens
que, lorsqu’une passion se produit en nous par su
ainsi, n’est pas indissolublement liée à l’organisme. Leibnitz, en un
sens
, va bien plus loin que Descartes, puisqu’il rompt
’homme fut de considérer les qualités physiques que nous révèlent nos
sens
comme inhérentes aux corps eux-mêmes ; il est cla
mobile qui vient de parcourir le chemin A B, devra, si l’on change le
sens
du mouvement, repasser exactement par les mêmes p
ent réalisées dans la mécanique céleste, nous pouvons dire que, si le
sens
du mouvement d’un astre venait à changer, cet ast
e ne peut se reproduire d’une manière identique, si l’on en change le
sens
. Ainsi, pour aller de A en B dans notre atmosphèr
travaillant, il perd une partie de son énergie. Si donc on change le
sens
du mouvement, ce mobile ne reviendra pas au point
ieux d’Épicure au-dessus de notre monde ? La pensée, non moins que le
sens
du réel, ne demande-t-elle pas que les divers élé
des lois purement mécaniques, un progrès dans le déterminisme, en ce
sens
que des manières d’être que la mécanique laissait
t jamais qu’une explication subjective. L’atome ne tombe pas sous les
sens
: il n’est conçu qu’à l’aide d’un raisonnement hy
mécanique ; il a lui-même fait en physiologie des tentatives dans ce
sens
. Mais la science moderne n’est pas partie immédia
out idéale, permettant, appelant même une variabilité réelle et en un
sens
indéfinie, en même temps qu’elle s’oppose à ce qu
te idée de la systématisation logique se détermine d’ailleurs en deux
sens
différents, que nous retrouvons chez les naturali
èrent les classificateurs provoquèrent des recherches conçues dans un
sens
contraire à celui de Linné. Pour Buffon, il n’y a
es organismes qui se trouvaient côte à côte se sont développés en des
sens
divers au lieu de suivre la même voie. Ces lacune
ver la loi même de la succession ou évolution des formes. C’est en ce
sens
que Haeckel a mis en avant le principe du parallé
fond elles ne changent pas et sont éternelles. Newton pensait, en ce
sens
, que, si les lois ne souffraient aucune exception
re esprit. Si nous croyons que le mot progrès n’a véritablement qu’un
sens
relatif, et qu’au fond tout se vaut, nous croiron
e explication, car, depuis l’antiquité, le mot de science a changé de
sens
. Pour les anciens, la science était définie, a pr
me parfaite et la cause finale. Rechercher la science de l’âme, en ce
sens
, c’était déterminer l’idée que les manifestations
due. La connaissance de ces modes peut être scientifique dans le même
sens
que la connaissance des phénomènes sensibles. Cet
ment dans les idées elles-mêmes la raison de leur liaison, tel est le
sens
du progrès des doctrines dans cette école. Ainsi
stion est contingente. Voilà un exemple de loi psychique conçue en un
sens
idéologique. Cette idée de loi psychique, comme s
it. Tel est le développement de la philosophie de Locke conçu dans le
sens
idéologique. Il n’est pas sans soulever des diffi
leinement, avoue son insuffisance. Le moi, en effet, ne serait, à son
sens
, qu’une série d’états de conscience qui se connaî
par où les choses peuvent être connues scientifiquement. C’est en ce
sens
que Fechner a cherché la relation mathématique de
mination de tout élément à priori. Helmholtz admet la causalité en un
sens
kantien ; Wundt superpose au mécanisme des foncti
i lui sont propres. Plusieurs sont disposés à aller plus loin dans ce
sens
. M. Beaunis, toutefois, estime qu’il faut, pour l
alité psychique sans faire appel à aucune notion d’activité ? En quel
sens
est possible, jusqu’où porte une psychologie sans
s cette dépendance peut s’entendre de deux manières. Selon un premier
sens
, la loi rattache un phénomène mental à un phénomè
recque, avec Aristote, a déclaré l’homme un animal politique. En quel
sens
? Volontiers le naturalisme moderne reprend cette
ralisme moderne reprend cette parole. Mais Aristote l’entendaitύen un
sens
qui se rattache à l’ensemble de sa philosophie co
domine. Les questions sociales elles-mêmes vont être traitées dans un
sens
rationaliste. Descartes, quant à lui, les écarte
ivision du travail soit une solution de la lutte pour la vie. En quel
sens
cet antécédent déterminera-t-il ce conséquent ? Y
l’attestent ; il ne rapportait pas tout à lui ; il jouissait en tous
sens
de son intelligence en s’oubliant : « César disai
ns sur le bien public et sur les matières sociales, « les choses d’un
sens
suivi et de génie », c’est-à-dire où l’auteur pro
e cette nation si approfondissante, si réfléchissante, c’est un grand
sens
en tout. Cela ne le rend pourtant pas injuste po
éfauts de nos voisins, et il met des correctifs énergiques à ce grand
sens
qu’il leur reconnaît : Ce sont des sauvages phil
on s’est modéré aux repas (d’Argenson mêle toujours la matière et les
sens
à ses considérations). Ce composé de volonté, d’é
amais manqué de sentir combien elle réclame dans le coeur et dans les
sens
. J’ignorais ce que je sentais, mais cette voix se
du tout ennuyeuse et des plus variées. Le tempérament physique et les
sens
tiennent chez lui une très grande place, et une p
mais c’est trop d’y voir le sublime. Chacun abonde et verse dans son
sens
: le brillant séduit Voltaire ; le commun n’est j
extrême vieillesse ! L’heureux homme ! le grand homme ! Avec cela les
sens
l’ont bien servi, et il a joui des plus grandes d
t il a joui des plus grandes délices de la vie et de l’humanité. Ces
sens
, qui ont bien servi Saint-Évremond et que d’Argen
agination aime les images, et le bonheur coule de là chez moi par les
sens
, Je ne puis cependant ne pas dire un mot du livr
e 1764 et de 1784, la première est criblée de fautes qui troublent le
sens
, et la seconde, qui se lit couramment, a subi des
n lui faisait la description d’un de ses officiers qui n’avait pas le
sens
, qui était brutal, stupide, etc. : « Enfin, dit l
seraient semblables l’un à l’autre (en entendant le mot similitude au
sens
du 3e livre de géométrie) seraient absolument ind
de la relativité de l’espace, on ne l’entend pas d’ordinaire dans un
sens
aussi large ; c’est ainsi cependant qu’il convien
e elles les mêmes rapports que nos droites entre elles, c’est dans ce
sens
que je dis que leur géométrie sera la nôtre. Si a
i nous ne voulons pas confesser qu’une pareille affirmation n’a aucun
sens
, du moins devrons-nous avouer que ces gens n’ont
pplique pas seulement à l’espace, que dans tout ce qui tombe sous nos
sens
, nous retrouvons les caractères du continu physiq
’y trouver des exemples de continus de quatre, de cinq dimensions, au
sens
de la définition précédente ; ces exemples se pré
On s’arrêtera d’abord quand on arrivera à un objet qui tombe sous nos
sens
ou que nous pouvons nous représenter ; la définit
r qu’un objet ou mieux les impressions que cet objet ferait sur leurs
sens
. Quand ils cherchent à se représenter un point, i
eulement nous ne pouvons l’affirmer, mais cette affirmation n’a aucun
sens
et en tout cas ne peut correspondre à aucune repr
changements, et cette distinction, capitale pour nous, n’aurait aucun
sens
pour lui. Les mouvements que nous imprimons à nos
bres ont pour effet de faire varier les impressions produites sur nos
sens
par les objets extérieurs ; d’autres causes peuve
ans les deux cas la sensation du rouge a remplacé celle du bleu ; nos
sens
ont éprouvé les mêmes impressions qui se sont suc
-ci divisera la coupure C, en donnant toujours au mot diviser le même
sens
. Si donc la coupure C′ a n dimensions, la coupure
donc enfin que le comique n’est pas toujours l’indice d’un défaut, au
sens
moral du mot, et que si l’on tient à y voir un dé
a place exacte de la comédie au milieu des autres arts. En un certain
sens
, on pourrait dire que tout caractère est comique,
l est l’objet de l’art ? Si la réalité venait frapper directement nos
sens
et notre conscience, si nous pouvions entrer en c
s et ce que j’entends du monde extérieur, c’est simplement ce que mes
sens
en extraient pour éclairer ma conduite ; ce que j
c’est ce qui affleure à la surface, ce qui prend part à l’action. Mes
sens
et ma conscience ne me livrent donc de la réalité
hilosophie. Je parle d’un détachement naturel, inné à la structure du
sens
ou de la conscience, et qui se manifeste tout de
esoin. Et comme chaque direction correspond à ce que nous appelons un
sens
, c’est par un de ses sens, et par ce sens seuleme
ection correspond à ce que nous appelons un sens, c’est par un de ses
sens
, et par ce sens seulement, que l’artiste est ordi
d à ce que nous appelons un sens, c’est par un de ses sens, et par ce
sens
seulement, que l’artiste est ordinairement voué à
onvention utile, un désintéressement inné et spécialement localisé du
sens
ou de la conscience, enfin une certaine immatéria
idéalisme. De sorte qu’on pourrait dire, sans jouer aucunement sur le
sens
des mots, que le réalisme est dans l’œuvre quand
niversellement accepté, universellement tenu pour vivant. C’est en ce
sens
seulement qu’il est d’une vérité universelle. De
bjet sont de même nature ici que dans les sciences d’induction, en ce
sens
que l’observation est extérieure et le résultat g
t l’effet. Le rire accomplit sans cesse un travail de ce genre. En ce
sens
, on pourrait dire que le remède spécifique de la
des couleurs circulent encore dans le champ de la vision : bref, les
sens
ne sont pas complètement fermés. Mais le rêveur,
lieu de faire appel à tous ses souvenirs pour interpréter ce que ses
sens
perçoivent, se sert au contraire de ce qu’il perç
us superficielles : peu à peu nous arrivons à ne plus tenir compte du
sens
des mots entendus, mais seulement du son. Ne faud
vous trouverez parfois que leurs paroles se vident peu à peu de leur
sens
, que les sons se déforment et se soudent ensemble
toujours le même, à la fin de tous les couplets, chaque fois avec un
sens
différent. Il n’est pas rare qu’on observe dans l
t d’ensemble, mais non pas dans le détail des cas particuliers. En ce
sens
, le rire ne peut pas être absolument juste. Répét
une sensation élémentaire d’odeur ou de saveur. — Théorie des quatre
sens
spéciaux. — Chacun d’eux est un idiome spécial co
truit pour représenter un seul ordre de faits. — Théorie générale des
sens
. — Tous sont des idiomes. — Le sens du toucher es
de faits. — Théorie générale des sens. — Tous sont des idiomes. — Le
sens
du toucher est un idiome général. IV. Sensations
ons composantes varient d’un degré à chaque degré, mais chacune en un
sens
particulier, la première passant insensiblement d
élémentaires excitées par le premier est compensée par l’inégalité en
sens
contraire des trois sensations élémentaires excit
tain temps94. Nous pouvons maintenant nous faire une idée des quatre
sens
spéciaux. Le trait distinctif de leurs sensations
atomiques, qui est l’antécédent extérieur et naturel en vue duquel le
sens
a été construit, et par la présence duquel ordina
qui sépare deux systèmes d’ondulations successives. Ainsi les quatre
sens
spéciaux sont quatre langues spéciales, chacune a
is médiocre pour exprimer les nuances de chaque sujet. En général, un
sens
est un système d’écriture spontanée et de notatio
est le caractère du toucher, et l’on voit que, au rebours des autres
sens
, ses sensations élémentaires ne correspondent à a
même endroit on enfonce l’épingle, la douleur ne se produit pas. « Je
sens
bien, dit l’un d’eux, que vous me piquez, que vou
es, la sensation de chaleur ou de froid est la seule qui manque. « Je
sens
, dit alors le malade, la forme et la consistance
s, nous concevons la nature et la diversité des sensations des autres
sens
. D’après le second et le troisième, les odeurs qu
voyons que les innombrables sensations que nous rapportons à un même
sens
peuvent se ramener, pour chaque sens, à une sensa
ns que nous rapportons à un même sens peuvent se ramener, pour chaque
sens
, à une sensation élémentaire dont les différents
nt les différents totaux constituent les différentes sensations de ce
sens
. Nous concevons, d’après les trois principes posé
s les trois principes posés, que les sensations élémentaires des cinq
sens
peuvent être elles-mêmes des totaux composés des
corporels, on découvre un événement infinitésimal, imperceptible aux
sens
, le mouvement, dont les degrés et les complicatio
onnaissance, et nous pouvons évaluer leur solidité. — On a vu que nos
sens
sont des idiomes, dont quatre sont spéciaux et le
e la moelle épinière du côté opposé. Au contraire, les impressions du
sens
musculaire se propagent sans s’entrecroiser jusqu
érieure de la moelle épinière ». Par conséquent, « les conducteurs du
sens
musculaire diffèrent radicalement des conducteurs
chose comme le Surhomme de Nietzsche, ce serait perdre évidemment le
sens
de la mesure. Lui-même nous reprocherait de le me
dent que ce qui doit être particulièrement développé en lui, c’est le
sens
de la vision ? Il faut que d’un coup d’œil il pui
. J’admets que ceux qui sont spécialement coloristes doivent avoir un
sens
de la couleur très délicat et très exercé. Mais r
ofession : aucune tendance appréciable à dévier du type moyen dans un
sens
déterminé. Voici une collection de portraits des
ces réalités et ces fictions si intimement unies, j’hésite. Tantôt le
sens
de la réalité l’emporte, et je me rends compte qu
entations, tout cela se fond en une sorte de vision équivoque, que je
sens
à demi vraie, à demi mensongère. L’objet qui m’ap
e je sens à demi vraie, à demi mensongère. L’objet qui m’apparaît, je
sens
bien que je le vois, mais je sais bien aussi que
arcourt des yeux : dès qu’on essaie, le crayon en main, d’en fixer le
sens
, on s’aperçoit qu’elle ne fournit que de vagues g
t certainement par la décoration que s’est éveillé dans l’humanité le
sens
artistique. Avant de peindre des tableaux ou de s
on est non seulement très développée, mais développée dans un certain
sens
, caractérisée par des aptitudes particulières qui
d’instinct, elle tend justement à modifier l’image des choses dans le
sens
voulu. Dans tout souvenir il y a de l’art. Quand
al fait l’expérience. Nous étions trop lucides, trop attentifs. Notre
sens
critique était trop éveillé. Nous avons regardé c
mais il y a un mouvement imaginaire, perceptible pour qui connaît le
sens
de ce symbole. Regardez cette feuille de papier,
tinu des parallèles qui s’en vont toutes de même vitesse dans le même
sens
, brusque éclair de la ligne brisée, cisaillement
du, de voir ainsi les choses. Libre à nous de percevoir les lignes au
sens
positif. Mais elles nous invitent à l’illusion. P
ux. Veulent-ils représenter un mouvement ? Peu leur importe dans quel
sens
ce mouvement s’exécute Ce n’est pas eux qui oblig
r un système quelconque, un parti pris de conduire des traits dans un
sens
ou dans l’autre, pas même, comme on le dit quelqu
ens ou dans l’autre, pas même, comme on le dit quelquefois, « dans le
sens
de la forme ». La main est libre ; elle se laisse
nse à chaque coup de pinceau : d’elles-mêmes vos touches prendront le
sens
voulu pour faire ressortir la forme en toute vigu
; tout dans ce fusain et jusqu’aux accidents de l’exécution prend un
sens
objectif, vous représente quelque chose. Mais il
rait-on dire que j’ai vraiment lu un poème, si je me suis contenté du
sens
strict des phrases, laissant de côté comme d’inut
uvre, qu’il y emploie toutes ses facultés, qu’il se développe en tous
sens
! Il ne saurait être doué trop richement. Ce qu’i
ces que le seul titre de cette étude a pu suggérer. Le symbolisme, au
sens
le plus large du mot, est simplement l’art de rep
le tenter. Mis en présence d’un objet qui frappe à la fois tous leurs
sens
, ils s’appliquent à le dépouiller, par une sorte
e benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des
sens
. Voilà la première formule, donnée par Baudelair
sciente, me fera sentir entre elles une affinité ; c’est ainsi que je
sens
une affinité de timbre entre deux sons qu’accompa
nte où nous ne songeons plus à distinguer l’apport effectif de chaque
sens
. Les sons de la trompette prendront quelque chose
en effet que dans toute phrase métaphorique, à côté des mots pris au
sens
figuré, il s’en trouve toujours quelques-uns prés
ris au sens figuré, il s’en trouve toujours quelques-uns présentés au
sens
direct, qui précisent l’idée. Dès lors l’écrivain
ion, il est clair que rien ne nous invitera à prendre ces couleurs au
sens
symbolique, et à y chercher l’expression d’un tim
ouleurs entrer dans les métaphores poétiques ou pittoresques avec les
sens
les plus divers ; tout dépend de la nuance. Après
isés. La couleur, telle qu’ils l’emploient, n’a pas nécessairement un
sens
symbolique ; cela doit être bien entendu, pour év
procédé d’expression : elle est là comme couleur, pour son compte, au
sens
le plus direct. Ceci est du rouge, cela du vert,
liste nous déconcerterait ; nous serions tentés de prendre l’œuvre au
sens
littéral : il faut bien que ce qui est symbolique
que, s’il pouvait la croire achevée. Interrogez un artiste qui ait le
sens
du symbole ; demandez-lui de vous faire lui-même
irrésistible, notre pensée va plus loin encore. L’œuvre va prendre un
sens
nouveau, plus large que le premier. Nous comprend
e, comme ces phrases toutes faites auxquelles on n’attache plus aucun
sens
à force de les répéter. Que disent à notre imagin
rdre tout différent. Toute figure symbolique de ce genre est à double
sens
. Soit par exemple l’épervier aux ailes déployées
que Égypte. Au sens propre et littéral, c’est l’image d’un oiseau. Au
sens
figuré, c’est l’image de la chose ailée et légère
mbolique, indéchiffrable pour le vulgaire, aurait pour les initiés un
sens
précis. Je n’oserais affirmer que ce procédé n’a
nimaux qui leur servent d’armoiries. D’association en association, le
sens
d’un emblème arrive parfois à se transposer d’une
. Enfin, vous montreriez que vous êtes privé à un degré surprenant du
sens
du symbole, si pour relier votre Spinoza vous pen
la bouche, procédé naïf pour souligner par une indication verbale le
sens
du symbole. De là, chez nos décorateurs les plus
iguré est à la poésie. Par les correspondances qu’il établit entre le
sens
littéral de l’emblème et son sens figuré, il prod
respondances qu’il établit entre le sens littéral de l’emblème et son
sens
figuré, il produit une impression d’harmonie. Il
éressant de donner à un emblème, outre sa signification littérale, un
sens
figuré, pourquoi ne pas aller plus loin, et ne pa
prétations équivalentes ? Selon Origène, il y a dans l’Écriture trois
sens
, le littéral, le moral et le mystique. Au xiie s
pratiqué dans leur composition. On s’évertue par exemple à trouver le
sens
véritable de mainte figure allégorique de la Divi
çues ? Non, il était de sang-froid. Pour lui, ces emblèmes avaient un
sens
très raisonnable ; mais faute d’indications qui n
t sur la voie, nous ne pouvons savoir ce que cela veut dire. Prise au
sens
littéral et considérée comme un tableau ordinaire
’on la retourne pour la regarder à l’envers, la composition n’a aucun
sens
. Il est bon de signaler cette fâcheuse tendance à
L’idéal serait que l’œuvre, à ne la prendre qu’au sens propre, eût un
sens
complet. Celui-là seul est vraiment créateur de s
n d’art et de beauté. Quand alors nous y découvrirons par surcroît un
sens
profond, sans rien perdre de sa beauté formelle l
tente du mot révélateur qui donnerait enfin à la scène représentée un
sens
quelconque ; nous nous avancerons à loisir et en
laira, parce que dès le premier moment nous avons trouvé à l’œuvre un
sens
plein et solide. — Dans l’image qu’il nous a prés
si métaphorique qu’il voudra ; qu’il donne à ses emblèmes, outre leur
sens
propre et leur sens figuré, un sens mystique que
l voudra ; qu’il donne à ses emblèmes, outre leur sens propre et leur
sens
figuré, un sens mystique que seuls comprendront l
donne à ses emblèmes, outre leur sens propre et leur sens figuré, un
sens
mystique que seuls comprendront les initiés, et s
que seuls comprendront les initiés, et s’il le veut encore un dernier
sens
dont lui seul aura la clef, nous ne saurions le l
œuvre ne sera pas pour cela obscure, puisque même sans cela elle a un
sens
. Je dirai plus. Sous cette réserve toujours que l
ymbolique. Devant une œuvre composée par un artiste qui a vraiment le
sens
du symbole, notre imagination entrera en jeu ; et
us prêter à ces suggestions ? Libre à nous de regarder ces figures au
sens
littéral, comme un simple décor de convention : e
oi des majuscules, destiné dans toute glose symboliste à magnifier le
sens
des mots et à généraliser les images particulière
es forment trop tableau pour cela, il faut que nous leur trouvions un
sens
. Même après explication, l’œuvre garde quelque te
le à l’intelligence abstraite, il nous a rendu tout ce qui frappe les
sens
et l’imagination. N’est-ce pas justement cela qu’
n même, aux précisions du langage. Œuvre de rêve, ils n’ont tout leur
sens
que pour les rêveurs. Et j’ai comme un remords, a
t pas viable. La nature entière s’oppose à ce qu’il existe ; et en ce
sens
on peut redire avec Pascal que « le nez de Cléopâ
étique était plus avancée, si nous avions plus que nous ne l’avons le
sens
des harmonies physiologiques, nous ne saurions le
prix. Loin de les porter du réalisme à la convention, raffinement du
sens
esthétique fait évoluer les arts du dessin de la
l’imitation a aussi une place. L’aptitude à inventer n’exclut pas le
sens
du réel. Dans les compositions du peintre ou du s
des touches, par l’allure même du pinceau je m’ingénierai à rendre le
sens
de ce mouvement. Un autre peintre trouverait d’au
nalogie quelconque entre des traits parallèles tracés dans tel ou tel
sens
et du vert ou de l’orangé. Pourtant des traits ho
impression à produire. Si la phrase n’apportait rien de nouveau comme
sens
ni comme expression, vaudrait-elle la peine d’êtr
l est évident que certains artistes ont de l’imagination dans le même
sens
et au même degré que les poètes comiques ou tragi
t féconder son imagination, pour la rendre capable d’inventer dans le
sens
de la nature et conformément à ses lois. Voici l’
a eu modification de la forme. L’artiste a inventé encore en un autre
sens
. Trouver des attitudes naturelles et neuves, qui
commettre à chaque instant dans ses compositions de véritables contre
sens
. Met-il en scène des personnages historiques ou l
de types ; elle doit être très minutieuse et conduite dans un certain
sens
, pour que nous puissions l’utiliser dans le trava
ils vont faire. Ils jettent un trait au hasard, le continuent avec ce
sens
acquis de la corrélation des formes qu’ils ont da
e école, mais qui l’encourageons au contraire à se développer en tous
sens
, nous ne saurions qu’applaudir à cette tentative
t que l’art trivial suffit à remplir tout entiers, que leur dire ? Un
sens
du beau leur est fermé. Nous perdrions notre temp
le. Tous nous avons, de très bonne heure et vraiment par instinct, le
sens
de la beauté plastique. Un tout petit enfant, feu
s quelque chose, une prédilection naturelle pour certaines formes, un
sens
inné de la perfection corporelle. Plus profondéme
, non une intuition de l’intelligence. Elle est très déterminée en ce
sens
qu’elle se porte vers un objet très précis ; mais
sement requise pour nous rendre, quand nous risquons de le perdre, le
sens
de la réalité. L’imagination de l’artiste, trop l
notre moyenne s’abaissera ; notre goût deviendra moins exigeant ; le
sens
de la beauté plastique s’altérera en nous. Aussi
ins. C’est une véritable tricherie. Si nous avions à quelque degré le
sens
des harmonies physiologiques, l’artifice devrait
t toujours le même style, la même impeccable harmonie. Il acquerra ce
sens
infiniment précieux de la corrélation des formes,
entations ne doivent pas être prises à la lettre, mais plutôt dans un
sens
figuré. Elles ne font que réaliser en visions con
aractère19. » Les corps sont souvent rudes, émaciés, déformés dans le
sens
de l’idéal ascétique ; les visages peuvent avoir
indécises qu’il voit apparaître sur l’objet, cherchant après coup un
sens
aux figures ainsi tracées, et en accentuant le co
un pur caprice de l’imagination. Ils ont eu, au moins à l’origine, un
sens
figuré. Dans l’esprit des anciens poètes et des p
nature, à exprimer quelque idée d’ordre moral ; avant d’être pris au
sens
réel et regardés vraiment comme des monstres, ils
iers à ces symboles traditionnels et les rajeunira en leur donnant un
sens
nouveau. Quand bien même les monstres ne lui repr
oute les musiciens et lise les poètes ! La musique affinera en lui le
sens
du rythme et de l’harmonie. Les poètes enrichiron
r Helmholtz, Optique physiologique, et James Sully, Les Illusions des
sens
et de l’esprit. J’ai eu l’occasion de les analyse
; notre catéchumène flâne dans Turin, entend la messe du roi, où ses
sens
s’éveillent à la musique ; et comme il faut vivre
rsonnels au-delà des limites du nécessaire et du présent, atrophie du
sens
de la pitié, toute cette déformation de l’homme n
qui furent les attributs naturels de l’homme primitif : voilà en quel
sens
nous pouvons refaire eu nous l’homme de la nature
ons de notre élève un sauvage ; fortifions son corps, développons ses
sens
. Exerçons l’instinct ; aidons la réflexion à se d
nous, dans la vie même, peut refaire en lui l’homme naturel. C’est le
sens
de la Nouvelle Héloïse. Rien de plus innocent sel
tholiques que les prêtres, qui, cessant de croire, puissent garder le
sens
religieux : mais, a-t-on dit, tout protestant est
ne vie future. Je reconnais encore le protestant dans la puissance du
sens
moral chez Jean-Jacques. Il n’y a pas à nier que
intérieur. Voilà pourquoi je dis de Rousseau que la puissance de son
sens
moral révèle ses hérédités protestantes. On l’a n
e de son sens moral révèle ses hérédités protestantes. On l’a nié, ce
sens
moral de Jean-Jacques : et l’on a eu beau jeu à l
tion la sensibilité débordante de Rousseau : pour elle, tout prend un
sens
, tout acquiert de la valeur ; toutes les bagatell
ommunauté. L’inconséquence, c’est de pousser l’individualisme en deux
sens
aussi différents que le sont la Nouvelle Héloïse
tte sage restriction lève bien des difficultés, si l’on prend dans un
sens
très étroit et très haut le mot d’utilité. Le pr
’est condamnée, mais seulement des procédés de gouvernement. Et en ce
sens
, la doctrine de la souveraineté du peuple est une
e, avec une volonté prête à l’effort moral. Dans la profondeur de son
sens
religieux, Rousseau a trouvé cette fois le sens p
la profondeur de son sens religieux, Rousseau a trouvé cette fois le
sens
psychologique, qu’il n’avait guère à l’ordinaire.
ion intellectuelle ; d’abord on fortifiera le corps, on aiguisera les
sens
, et l’on n’exercera l’esprit qu’au service des se
on aiguisera les sens, et l’on n’exercera l’esprit qu’au service des
sens
et du corps : Emile sera un petit sauvage, robust
re librement sa croyance ou son incrédulité. Jusque-là il ira dans le
sens
de ses impressions d’enfance, de ses traditions d
s agitations de la masse qui travaille et qui souffre ont été dans le
sens
de son œuvre. Et ce même homme a été le vrai rest
apable de leur donner. Avec Jean-Jacques, notre littérature refait en
sens
inverse le chemin qu’elle avait parcouru depuis l
Aussi l’a-t-il mise dans son œuvre à la place d’honneur ; et, dans le
sens
particulier où nous prenons ici le mot, on peut d
sur l’intelligence, un homme au moins qui n’estime pas l’activité des
sens
inférieure en dignité à celle de l’esprit. Ainsi
es poésies des âges spontanés, les religions, les langues n’auront de
sens
que quand cette grande distinction sera devenue m
l’on applique aux époques primitives des considérations qui n’ont de
sens
que pour notre âge de réflexion. Quand les plus g
us les ressorts. C’est que les mots facile et difficile n’ont plus de
sens
, appliqués au spontané. L’enfant qui apprend sa l
. Tout était dit quand on s’était demandé s’il pense toujours, si les
sens
le trompent, si les corps existent, si les bêtes
posé leurs rêves sur le monde suprasensible. Elles valent mieux en un
sens
que l’histoire ; car, dans l’histoire, il y a une
our elles consiste à développer tel ou tel procédé, à faire dévier le
sens
des radicaux, mais nullement à en ajouter de nouv
quand le pays qu’il s’agit de représenter a été exploré dans tous les
sens
. Or, qu’on y songe, l’histoire est la vraie philo
n’ont-ils pas protesté ? Comment… ? etc. Toute question qui aurait un
sens
dans notre siècle de réflexion et de publicité, m
n’est qu’idole. De là l’idée d’une vraie religion, qui n’avait pas de
sens
dans les cultes mythologiques. Or, comme la vérit
ux temps modernes, a cherché à expliquer Dieu, l’homme et le monde au
sens
rationaliste, et a laissé derrière elle comme éch
lisme réfléchi, l’allégorie créée avec la conscience claire du double
sens
, lequel échappait complètement aux premiers créat
es rapprochements. C’est en un mot une composition réfléchie et en un
sens
littéraire, ayant pour base une création spontané
es Grâces n’avaient pas pour les hommes primitifs qui les créèrent un
sens
différent de celui qu’ils ont dans le parc de Ver
s, etc. Tout se resserre et se rapetisse ; les pratiques perdent leur
sens
et se matérialisent ; la prière devient un mécani
de cabalisme, où les mots opèrent, non plus comme autrefois par leur
sens
moral, mais par leur son et leur articulation ; l
us qu’un objet d’analyse et de dissection. Position inférieure, en un
sens
, qui ne nous permettra jamais d’en avoir la parfa
ons, il faudrait y avoir cru, ou plutôt (car le mot croire n’a pas de
sens
dans ce monde de la fantaisie) il faudrait avoir
mbien est injuste le mépris que certains esprits, doués d’ailleurs du
sens
philosophique, déversent sur ces études. Que sera
té d’Homère sans être savant, sans connaître l’antique, sans avoir le
sens
du primitif ? Qu’admire-t-on d’ordinaire dans ces
ration de Chateaubriand n’est si souvent défectueuse que parce que le
sens
esthétique si éminent dont il était doué ne repos
dans saint Augustin, il l’eût faite dans Eichhorn ou de Wette 149. Le
sens
critique ne s’inocule pas en une heure celui qui
xtasiant sur tel passage d’Homère parce qu’il peut fournir cinq à six
sens
, tous également beaux. 148. Je ne relèverai qu’
u plutôt au-dessus de ce tournant décisif où, s’infléchissant dans le
sens
de notre utilité, elle devient proprement l’expér
me de la courbe même qui s’étend dans l’obscurité derrière eux. En ce
sens
, la tâche du philosophe, telle que nous l’entendo
de sa trajectoire. Mais il ne faudrait pas confondre les données des
sens
, qui perçoivent le mouvement, avec les artifices
nt le mouvement, avec les artifices de l’esprit qui le recompose. Les
sens
, laissés à eux-mêmes, nous présentent le mouvemen
ement est relatif pour le géomètre : cela signifie seulement, à notre
sens
, qu’il n’y a pas de symbole mathématique capable
e, en ce qu’il émane d’une force ? Mais il faudrait s’entendre sur le
sens
de ce dernier mot. Dans les sciences de la nature
qu’ils voulaient éviter d’abord 100. Il faudra donc se rejeter sur le
sens
métaphysique du mot, et étayer le mouvement aperç
ouvement quand je le produis après avoir voulu le produire, et que le
sens
musculaire m’en apporte la conscience. C’est dire
stinctes qui correspondent respectivement à des corps vivants : en ce
sens
, mon propre corps, et, par analogie avec lui, les
as seulement la physique qui nous le dit ; l’expérience grossière des
sens
nous le laisse déjà deviner ; nous pressentons da
stingue essentiellement de la représentation que nous en avons. En un
sens
, ma perception m’est bien intérieure, puisqu’elle
uité ininterrompue, tous solidaires entre eux, et qui courent en tous
sens
comme autant de frissons. — Reliez les uns aux au
à nos yeux, la transformation universelle. Qu’il y ait, en un certain
sens
, des objets multiples, qu’un homme se distingue d
omogène et indifférent qui soit à l’écoulement de la matière, dans le
sens
de la longueur, ce que l’espace est dans le sens
la matière, dans le sens de la longueur, ce que l’espace est dans le
sens
de la largeur : en cela consiste le temps homogèn
t, dans l’une quelconque des coupes, aux divisions pratiquées dans le
sens
de la largeur, c’est-à-dire aux différences insta
èrent des sensations possibles du toucher. Si les impressions de deux
sens
différents ne se ressemblent pas plus que les mot
équent, entre l’étendue, qui est toujours tactile, et les données des
sens
autres que le toucher, lesquelles ne sont étendue
n, d’une partie de leur contenu ; après avoir fait converger tous les
sens
vers le toucher, on ne conserve plus, du toucher
réserver à la perception tactile le monopole de l’étendue, les autres
sens
ne s’exerçant dans l’espace que dans la mesure où
luencer de plus en plus profondément l’avenir, c’est-à-dire enfin, au
sens
spécial que nous donnons à ce mot, sa mémoire. Ai
ranscendantale ne fait pas de différence entre les données des divers
sens
en ce qui concerne leur extension dans l’espace.
a strophe ancienne et la strophe moderne. Il en est d’autres. Mais je
sens
que je deviens bien technique, d’ailleurs il le f
n’est pas le nombre conventionnel du vers, mais un arrêt simultané du
sens
et du rythme sur toute fraction organique du vers
u’ils comportent un arrêt pour l’oreille que ne motive aucun arrêt du
sens
. L’unité du vers peut se définir encore : un frag
gment le plus court possible figurant un arrêt de voix et un arrêt de
sens
. Pour assembler ces unités et leur donner la cohé
les timbres des mots. Cet accent semblable chez tout le monde, en ce
sens
que chaque passion, chez tous, produit à peu près
tout où la rythmique nous convie à les placer, la rythmique fidèle au
sens
et non la symétrie, ou, si vous voulez, une symét
encore, simplement, des réflexions personnelles sur la technique. Je
sens
bien qu’en fin de compte il faudra faire une pros
le détail ils semblent surtout accentuer nos libertés, et c’est en ce
sens
que leur apport compte. Nous avons donné à l’e mu
de sonorités à intervalles lointains dans le corps du poème, selon le
sens
et le goût, surtout d’après le sens (les rappels
dans le corps du poème, selon le sens et le goût, surtout d’après le
sens
(les rappels pour le sens sont nécessaires), mais
elon le sens et le goût, surtout d’après le sens (les rappels pour le
sens
sont nécessaires), mais aussi en arabesque, selon
ionomies de deux individus nous fait « préjuger » leur égalité. En ce
sens
les similitudes anthropologiques inclinent les es
omptuaires est celle de la lutte de ces deux efforts parallèles et de
sens
contraire. Les partis combattants avaient l’un et
st-à-dire l’homogénéité extérieure des sociétés, aiderait donc, en ce
sens
, au succès de l’égalitarisme98. Que leur homogéné
animité des croyances prépare les hommes à se traiter en égaux. En ce
sens
le christianisme fut bien une grande école d’égal
ois », nous lui reconnaissions enfin une valeur incomparable et en ce
sens
égale à celle des autres. « Par cela qu’un indivi
e nous empêche de penser les hommes par classes ou par espèces. En ce
sens
, ne dirait-on pas que si un peu de différenciatio
s à crier aux supérieurs : « Que deviendriez-vous sans nous ? » En ce
sens
, c’est la différenciation même, condition de la c
la puissance de laquelle, une fois formulés, ils sont garantis. En ce
sens
la solidarité qui naît de la différence des indiv
iennent, en un mot qu’ils soient reconnus comme des semblables. En ce
sens
la proportionnalité ne saurait être visée qu’à tr
différenciation s’y approfondit, — où l’hétérogénéité coexiste, en un
sens
, avec l’homogénéité. * ** L’histoire vérifie-t-el
s égalitaires, s’affaiblissent et s’évanouissent d’elles-mêmes. En ce
sens
, s’il est vrai que les similitudes ou les dissemb
ements biologiques, doivent agir, mais encore plus vite, dans le même
sens
: ils seront les destructeurs désignés des types
iniment élargis de gens qui se ressemblent par quelque côté, et en ce
sens
, — si nos déductions précédentes sont justes, — p
us comme choses toutes personnelles. — si bien qu’on a pu dire, en un
sens
, qu’une seule foi commune nous reste, la religion
en même temps que tout se diversifie150. L’homogénéité augmente en un
sens
, et en un autre l’hétérogénéité. Entre ces deux t
de la présente publication en dit l’esprit essentiel : il affirme ce
sens
religieux, ou idéaliste, ou mystique — ainsi qu’i
n poète de disserter sur la poésie. Chacun croit bien savoir tous les
sens
de ce vieux mot et le chanteur qui prétend l’expl
e heureuse. Si nous essayons de nous élever plus haut pour élargir le
sens
de ces syllabes : notion divine, au risque de les
pposant acquis le désirable développement des spirituels et physiques
sens
humains, il croit apercevoir, dans un reflet de g
n quelque sorte un synonyme de la notion humaine pour le poète, en ce
sens
que l’une et l’autre correspondent à la conceptio
le divin. D’ailleurs en choisissant le mot Poésie pour lui donner ce
sens
universel, je sous-entendais une distinction qu’i
accaparer à son bénéfice l’expression générale, si belle d’évoquer le
sens
de création. Voici. L’œuvre d’art doit produire u
rite ce qu’il voulait prouver avec ses Idylles, ni à Bion quel est le
sens
social et moralisateur du Tombeau d’Adonis. Il n’
’ombre du lumineux bonheur… Eh bien, prendre la vie et en exprimer le
sens
en beauté par les correspondances que les divers
ne consiste pas tout entière en ses immédiates apparences. Elle a un
sens
et le poète est celui qui est chargé d’en révéler
a nature et, par d’exquis artifices de rhythme et de style, évoque le
sens
dernier des choses. Mais supposons qu’une telle o
antes et — pendule de spéciale nature — égales ! On perd, parfois, le
sens
de l’idéal et l’on dit alors que la notion de la
s tout à l’heure que ce vaste mouvement emprunte aux circonstances un
sens
très grave et très particulier. Mais n’est-il pas
nos habits et tous les accessoires de la vie quotidienne ont perdu le
sens
caractéristique. Sous de spécieux prétextes d’hyg
re encore, le plus de savants dignes de ce nom. En eux se conserve le
sens
juste de la civilisation : et quel est-il, sinon
est rappelé, son vêtement de terre tombe, et bientôt devient pour les
sens
une ombre évanouie. Ainsi, comme une artillerie c
ons dans le vide. Mais d’où venons-nous, ô Dieu, où allons-nous ! Les
sens
ne répondent pas, la foi ne répond pas ; nous sav
le procédé, c’est la suite du développement humain. C’est pourquoi le
sens
certain de la civilisation est dans l’affranchiss
, sous toutes ses formes, déserte le culte, elle emporte avec elle le
sens
du mystère qui était la principale force de la do
ptre, ni sa couronne. La croix demeure un signe vénérable, et même le
sens
du respect s’est réveillé en apercevant de plus p
Passion et les vieux mystères chrétiens : j’insiste seulement sur le
sens
du fait en lui-même. À Paris, l’an dernier, dans
uelle et physique. Alors se confirmera dans toutes les consciences le
sens
définitif de notre dignité, et l’homme trouvera d
ire que le chrétien n’a le droit de se damner. Le chef-d’œuvre a deux
sens
: il est, d’abord le plus haut témoignage que nou
but de sanction immédiate qui bannit fatalement des jeunes esprits le
sens
réel de la vérité. Quoi de plus irrationnel, par
s tard soumise aux conditions que je jugerai les plus utiles selon le
sens
idéal de l’entreprise. Je laisse les détails de l
uer à l’impression musicale une autre impression », et « parce que le
sens
de ces vers est exprimé par la musique avec la pl
ouver. La Gœtterdaemmerung est de la musique absolue, non pas dans le
sens
ordinaire de cette expression, — mais de la musiq
rant. Il a cherché, cependant, à ce que cette transposition gardât le
sens
total du drame Wagnérien : son premier souci a ét
es de phrases, même des mots, malheureusement coupés. L’exactitude du
sens
est le plus souvent satisfaisante. Le style, voul
: Celui qu’inspire un cœur ému, Un simple, un pur est mon élu. Le
sens
général est rendu. Mais les mots de Wagner ne son
par Grâce sage, le Pur et Fol … Et si l’on dit que là n’est pas un
sens
bien clair de prime-abord, se figure-t-on que, de
ns la conception de l’Enfer. Durant cet intermède qui ne présente aux
sens
que des formes attrayantes et qui néanmoins soulè
I L’Art, a dit Wagner, doit créer la Vie : non point la vie des
sens
, ou la vie de l’esprit, ou la vie du cœur, mais l
essaire, et forme ainsi à nouveau leur perception des choses. Naît un
sens
du possible et du réel, à travers lequel, désorma
ir de faire vivre des faits surnaturels ou prodigieux.19 Et comme le
sens
du réel et du possible va toujours s’affinant, l’
t l’illusion de lavis dans les romans d’actions et d’aventures ; leur
sens
du réel est trop subtil pour reconstituer des pro
me, la pure raison, capable du vrai, belle et divine : tandis que les
sens
relevaient de l’autre substance ; et d’eux venait
éprisables. De là, désormais, un culte de la raison, et le mépris des
sens
; et les perceptions sensibles, dédaignées, dispa
ouis par les sensations neuves, n’avaient guère pu encore se faire un
sens
du réel : toutes les sensations leur paraissaient
n aspect total, recréant complète la vie de la raison comme celle des
sens
. Mais la littérature, art des notions, comme la p
nnulé les airs, et les cadences, et les retours, mais leur a donné un
sens
particulier, et les a employés seulement pour pro
sicale et émotionnelle, une libre alliance — libre au point de vue du
sens
notionnel — une alliance harmonieuse de sons et d
es et rythmiques de syllabes, insoucieux, dans ces rares passages, du
sens
notionnel des mots : puisque, aussi bien, nuls mo
ue soient rigoureusement fixées, et que les mots existants gardent un
sens
précis. Or le journalisme quotidien a privé la la
idité de notre parole, nous avons atténué extrêmement cette vision du
sens
attaché aux mots. Les termes ne sont plus des ima
hacun des termes qu’il emploie ? De là plusieurs mots admis à un même
sens
, dans l’effacement de leur sens précis : de là de
De là plusieurs mots admis à un même sens, dans l’effacement de leur
sens
précis : de là des phrases d’une incohérence stup
mates universitaires a développé chez moi, jusque l’hallucination, le
sens
de la prosopopée. Mais voici que j’entends, la vo
és et ternes qu’ils étaient ? Celui qui n’aperçoit dans le mot que le
sens
défini, est bien loin d’en avoir épuisé l’énergie
occupations, des habitudes, l’inégale connaissance de la langue et du
sens
précis des mots font qu’ils n’ont pas pour tous l
e avec personne. De même le mot de bataille évoque, à la suite de son
sens
, des idées et des images qui sont les mêmes pour
ots une tendance à s’évoquer réciproquement, sans qu’aucun rapport de
sens
intervienne. « Et vous qui êtes cause de leur fol
ce cliquetis qui amuse l’oreille sans passer outre : ces analogies de
sens
, qui obligent à donner aux mots une articulation
lus nette, un accent plus fort, doivent faire jaillir des rapports de
sens
; il faut qu’elles enfoncent ou qu’elles illumine
u relevé. D’où vient qu’un discours sensé où les expressions ont leur
sens
exact et précis, où il semble qu’il ne manque rie
ur objet propre, ne sollicitent pas l’esprit à penser au-delà de leur
sens
, ne lui ouvrent point de vue sur des choses inexp
arbare homagium par obsequium, qui dans le principe dut avoir le même
sens
en latin. Chez les anciens Romains, l’obsequium é
aux ou homines, les seigneurs des fiefs furent appelés barons dans le
sens
où les Grecs prenaient héros, et les anciens Lati
es esclaves, de même que chez nous patron signifie protecteur dans le
sens
le plus élégant et le plus conforme à l’étymologi
e à l’étymologie. À cette expression répond celle de clientes dans le
sens
de vassaux roturiers, tels que purent être les cl
appelaient fœdus inæquale. Ils étaient amis du peuple romain dans le
sens
où les Empereurs donnaient le nom d’amis aux nobl
pulata, de stipula, la paille qui revêt le grain ; c’est dans le même
sens
que les docteurs du moyen âge dirent d’après les
s mœurs, je les appellerais volontiers des mœurs démocratiques, en ce
sens
qu’elles ne reposent sur aucune distinction artif
de la nature humaine : l’homme ne vit pas seulement de pain. Le grand
sens
scientifique et religieux ne renaîtra que quand o
qu’une façon de prendre la vie entière en voyant sous toute chose le
sens
idéal et divin, et en sanctifiant toute la vie pa
sans poésie, sans action sur l’humanité. Toutes les tentatives en ce
sens
ont été et seront infructueuses. La théodicée n’a
s en ce sens ont été et seront infructueuses. La théodicée n’a pas de
sens
, envisagée comme une science particulière. Y a-t-
ressentir une cruelle amertume ? Eh ! que m’importe à moi, si je n’en
sens
pas le goût ? Faites-moi avaler une balle de plom
a tout de même. Que me font des phrases stéréotypées qui n’ont pas de
sens
pour moi, semblables aux formules de l’alchimiste
piration à la vérité et à la beauté, ces mots n’auront pour eux aucun
sens
. Dites-leur d’aimer Dieu, de ne pas offenser Dieu
i qui est, et tout le reste qui paraît être. Si le mot être a quelque
sens
, c’est assurément appliqué à l’idéal. Quoi, vous
puisse donner lieu à de fortes erreurs, si on l’entend ainsi dans un
sens
substantiel et grossier, au lieu de lui faire dés
phénomènes, qui sont le corps et l’esprit, que ces deux mots n’ont de
sens
que par leur opposition, et que cette opposition
achines d’action aux religions organisées dogmatiquement, sont, en un
sens
, plus philosophiques, ou plutôt elles ne diffèren
J’aime l’un, je déteste l’autre. Je puis même me dire chrétien, en ce
sens
que je reconnais devoir au christianisme la plupa
umanité ne l’est pas essentiellement et ne le sera pas toujours en ce
sens
. Ce qui est de l’humanité, ce qui par conséquent
même nom. Que si l’on s’obstinait absolument à prendre ce mot dans un
sens
plus restreint, nous ne disputerions pas sur cett
ois. Étrange non-sens, car, les formules n’ayant de valeur que par le
sens
qu’elles renferment, il n’avance à rien de dire :
as ! je ne jurerais rien, si je tombais malade. Chaque fois que je me
sens
affaibli, j’éprouve une exaltation de la sensibil
par conséquent, comme nous le montrerons, de se réaliser. C’est en ce
sens
, et en ce sens seulement, qu’une lésion du cervea
comme nous le montrerons, de se réaliser. C’est en ce sens, et en ce
sens
seulement, qu’une lésion du cerveau pourra abolir
De ces deux mémoires, la première est véritablement orientée dans le
sens
de la nature ; la seconde, laissée à elle-même, i
sens de la nature ; la seconde, laissée à elle-même, irait plutôt en
sens
contraire. La première, conquise par l’effort, re
: je la perçois simplement. Si je la retrouve, je la reconnais, en ce
sens
que les circonstances concomitantes de la percept
n de tout cela n’eût été possible s’il y avait eu cécité psychique au
sens
absolu du mot. Ce qui était aboli, c’était donc u
ont depuis longtemps attiré l’attention sur ce point. L’éducation des
sens
consiste précisément dans l’ensemble des connexio
erait vers l’avenir ; il faut que nous reculions dans le passé. En ce
sens
, le mouvement écarterait plutôt l’image. Toutefoi
ffection. Nous aurons à nous demander jusqu’à quel point et dans quel
sens
des souvenirs peuvent réellement s’évanouir. Ce q
ous paraissent significatifs. Le premier de ces faits est la perte du
sens
de l’orientation. Tous les auteurs qui ont traité
ons utiles. Mais toute perception attentive suppose véritablement, au
sens
étymologique du mot, une réflexion, c’est-à-dire
ré ce qu’il y a d’automatique dans l’évocation des souvenirs. À notre
sens
, un appel est lancé à notre activité au moment pr
t, c’est d’abord en reconnaître le son, c’est ensuite en retrouver le
sens
, c’est enfin en pousser plus ou moins loin l’inte
dons parler une langue inconnue. Il a généralement conservé intact le
sens
de l’ouïe, mais il ne comprend rien aux paroles q
ment total, les lignes qui en marquent la structure intérieure. En ce
sens
, un mouvement est appris dès que le corps l’a com
s. Le malade a conservé intacts et le souvenir auditif des mots et le
sens
de l’ouïe ; il ne reconnaît pourtant aucun des mo
à dire que la perception distincte est provoquée par deux courants de
sens
contraires, dont l’un, centripète, vient de l’obj
se n’est pas douteuse : ordre et coexistence viennent d’un organe des
sens
, impressionné par un objet extérieur. Cet organe
e sensoriel. Maintenant, supprimez l’objet extérieur, ou l’organe des
sens
, ou l’un et l’autre : les mêmes sensations élémen
fois et de réunir tant de notes simples dans le même accord ? À notre
sens
, la « région des images », si elle existe, ne peu
ort au centre de l’audition même, la place symétrique de l’organe des
sens
, qui est ici l’oreille : ce serait une oreille me
ar derrière. Par devant ils reçoivent les impressions des organes des
sens
et par conséquent d’un objet réel ; par derrière
existent, ne peuvent être que les organes symétriques des organes des
sens
par rapport à ces centres sensoriels. Ils ne sont
souvenirs purs, c’est-à-dire des objets virtuels, que les organes des
sens
ne sont dépositaires des objets réels. Ajoutons q
s d’aliénistes. (Arch. de Neurologie, t. XXIV, 1892.) 78. BAIN, Les
sens
et l’intelligence, p. 304. — Cf. SPENCER, Princip
, et par là nous sommes conduits à supposer avec lui (quoique dans un
sens
un peu différent) que les centres dits imaginatif
vie collective, c’est-à-dire encore l’« unité », l’« unanimité » (au
sens
étymologique) des hommes, un bizarre retour de l’
es pas là ! Et jusque-là, le mot de liberté ne peut avoir aucun autre
sens
que celui de « liberté du bien », de ce que l’on
lois les plus élevées de la morale. Rien de plus ordinaire, ni, en un
sens
, de plus naturel. D’étranges compromis naissent e
core là un précepte que le nous a tâché d’inculquer au moi, et sur le
sens
duquel, au reste, je ne pense pas qu’on puisse s’
assimiler de plus en plus. Elle excite tour à tour la pitié, comme le
sens
de la justice, l’idée d’égalité, comme l’esprit a
e conflit est logiquement, et, si l’on veut bien prendre le mot en un
sens
assez abstrait, moralement insoluble. Ici les div
lle façon ; c’est notre devoir à tous, c’est le tien de diriger en ce
sens
notre conduite. » Et l’instinct social est assez
âcheuse, le meilleur parti. Justice, devoir, droit, ces mots n’ont de
sens
que dans une société organisée, dans une société
ce qu’elle a tenté à l’aide de la théorie du devoir. Nous avons vu le
sens
très positif et très simple de ce mot. Il suppose
iberté ; ils m’encouragent à m’affranchir. Mais s’ils développent mon
sens
personnel c’est pour incarner en moi leurs idées
que de ne pas vouloir y prêter attention. § 13 Ce que veut le
sens
social en nous imposant le devoir, c’est faire tr
l ne s’agira plus de « devoir », de « conscience » et de « révolte du
sens
moral ». Quand l’instinct social exalte l’individ
nnalité, de la personnalité idéale de l’homme — ce qui est vrai en un
sens
— et de le faire ainsi accepter plus volontiers p
loie le mot « devoir » en de pareils cas, c’est en le prenant dans le
sens
positif invoqué plus haut, au sens où c’est le de
s cas, c’est en le prenant dans le sens positif invoqué plus haut, au
sens
où c’est le devoir d’un joueur d’échecs de ne pas
tombeaux. § 16 Naturellement, j’ai dû simplifier, et, en un
sens
, dénaturer les faits pour être plus clair. J’ai é
ce, tant que nous ne l’avons pas analysé, de la vraie nature de notre
sens
du devoir, ni surtout de toute sa nature. Nous ne
mme dans une direction, tandis que le devoir professionnel le tire en
sens
inverse. Les conflits des autres en nous ne sont
i ne peut s’adapter à ses desseins muets et profonds. Il dirige en ce
sens
nos sentiments et nos idées, ou du moins il tend
leur expression extérieure avec toutes ses conséquences. C’est en ce
sens
que les idées peuvent être idées-forces. En d’aut
a regna. Ils se figurent pour ainsi dire le monde mental avec le seul
sens
de la vue, comme un monde de formes, de dessins e
constituer une forme distincte de la conscience, nous l’appelons, au
sens
cartésien et spinosiste, une idée, c’est-à-dire u
e est en même temps une détermination de l’activité, surtout dans les
sens
primordiaux, qui sont par essence vitaux, et où l
tel est encore une préférence intellectuelle, une détermination en un
sens
plutôt qu’en un autre, — ce qui, bien entendu, n’
essaire qui unit tout état de conscience distinct, toute « idée » (au
sens
cartésien) à un mouvement conforme, lequel, s’il
ultérieure de notre intelligence, dont les éléments sont empruntés au
sens
du tact et de la vue, au lieu d’être empruntés au
t empruntés au sens du tact et de la vue, au lieu d’être empruntés au
sens
de l’ouïe. En croyant par là concevoir le réel de
ies ou éléments du processus total, avec d’autres rapports à d’autres
sens
. Nous disons : si, en même temps que j’ai la sens
dra pas s’ajouter aux autres rapports de ces vibrations avec d’autres
sens
, tels que la vue ou le tact. Le son n’arrive à la
c donner au sujet qu’étudie la psychologie un nom plus précis et d’un
sens
moins intellectuel ; nous pouvons dire : la psych
tion à une idée ou à une sensation appartenant à la sphère de quelque
sens
particulier, « le mouvement est un ajustement de
que sens particulier, « le mouvement est un ajustement de l’organe du
sens
, mouvement senti comme il vient. Je ne puis pense
devant moi une quantité innombrable de feuilles distinctes, et je me
sens
dans l’impossibilité réelle de les compter : ici,
n de détails qui se pressent pour entrer par la vue et par les autres
sens
, c’est une myriade de chocs cérébraux que l’on to
est un ensemble de sensations possibles, d’actions possibles sur nos
sens
, et que ces actions ne sauraient se concevoir san
réable et pénible, enfin sous la réaction qui constitue la volonté au
sens
le plus général du mot. Si nous y parvenons, nous
sa manifestation finale dans le mouvement. Le monde entier est, en un
sens
, comme disaient Berkeley et Schopenhauer, notre r
me temps, dans tous leurs modes variés, des phénomènes mentaux et, au
sens
strict du mot, des idées, dont les éléments et la
XXXVIe entretien. La littérature des
sens
. La peinture. Léopold Robert (1re partie) I
ster ; elle ne perçoit les impressions du monde extérieur que par ses
sens
, impressions qu’elle communique à son tour au mon
r au monde extérieur par l’intermédiaire de ces mêmes organes appelés
sens
. Un philosophe a dit : Je pense, donc je suis ; u
s pensées. C’est cette faculté de percevoir et de communiquer par ses
sens
des sensations et des idées qui fait de l’âme un
onde visible et du monde visible sur l’âme de chacun de nous sont nos
sens
. Ces sens sont les liens des deux mondes : le mon
le et du monde visible sur l’âme de chacun de nous sont nos sens. Ces
sens
sont les liens des deux mondes : le monde intelle
uisent la matière en idée et l’idée en matière. Voilà la fonction des
sens
. Dieu, dans son économie divine et pour des desse
desseins que nous ne savons pas, n’a donné qu’un petit nombre de ces
sens
à l’âme pour la mettre en rapport de jouissance o
lles tomberont sous la main divine de la mort. En attendant, plus nos
sens
bornés à ce petit nombre communiquent d’impressio
ts, c’est-à-dire cette multiplication des effets de la nature sur les
sens
(car un art n’est que cela), les arts, disons-nou
ands et énergiques cordiaux de l’intelligence et du sentiment par les
sens
. Il y a autant d’arts qu’il y a de sens pour l’ho
gence et du sentiment par les sens. Il y a autant d’arts qu’il y a de
sens
pour l’homme ; chaque sens a le sien. Les sens de
es sens. Il y a autant d’arts qu’il y a de sens pour l’homme ; chaque
sens
a le sien. Les sens de la parole, de l’oreille et
nt d’arts qu’il y a de sens pour l’homme ; chaque sens a le sien. Les
sens
de la parole, de l’oreille et des yeux, sont les
i dire tout spiritualiste, l’art frontière entre l’âme évoquée et les
sens
évanouis. Dieu seul a pu créer et peut expliquer
sens évanouis. Dieu seul a pu créer et peut expliquer ce phénomène du
sens
immatériel contenu dans la parole matérielle ou c
ou écrite, qui est l’art de la langue, l’art des lèvres, l’art de ce
sens
appelé la bouche, OS, l’art de l’éloquence, vienn
au monte et le laid descend ; l’art véritable est le Sursum corda des
sens
de l’homme comme la vertu est le Sursum corda d
s grecques, les deux bras pendants le long du corps ; elle regarde en
sens
opposé de l’improvisateur et ne semble participer
es de félicité, d’amour, d’ivresse rêveuse, ne fait-il pas monter des
sens
à l’esprit ! On nage dans la tiède lumière d’un é
ureux, mais déjà le bonheur était devenu pour lui impossible. « Je me
sens
, écrivait-il à cette époque, malade du mal de ceu
sualité est essentiellement italienne ; italienne, j’entends, dans le
sens
élevé et noble du mot. Et on a peut-être rarement
dée même, moins wagnérien. Ce drame qui doit agir directement sur les
sens
, ne demande pas de savant commentaire. Mate puisq
hommes du douzième siècle, plus grossiers, n’en avaient pas saisi le
sens
purement symbolique et mythique ; ils en firent u
ra que dans le poème, pas dans la partition, sans doute parce que son
sens
était trop précis pour le vague des phrases envir
usical, parce que, premièrement, cette dénomination n’a au fond aucun
sens
(voir au bas de la page 360), et secondement, que
is pouvoir expliquer que ces mots, appliqués à lui, ont un tout autre
sens
que le sens habituel ; si non, ils induisent cons
xpliquer que ces mots, appliqués à lui, ont un tout autre sens que le
sens
habituel ; si non, ils induisent constamment en e
usique ; Siegfried est l’œuvre d’équilibre parfait, ce serait dans le
sens
ordinaire du mot l’œuvre classique par excellence
t-elle ? Parce que le sujet comportait une atténuation progressive du
sens
des phrases, et qu’au lieu de souligner par une f
a portée devient vague et flottante. Cette atténuation progressive du
sens
des phrases est certainement la chose la plus int
s en pins vague90. S’il s’agissait d’un poème parlé, l’atténuation du
sens
ne saurait aller plus loin. Mais c’est ici que se
u’on veuille bien le remarquer, il ne s’agit que d’une atténuation du
sens
logique des phrases ; si je puis m’exprimer ainsi
nuation du sens logique des phrases ; si je puis m’exprimer ainsi, du
sens
logique dans les âmes de Tristan et d’Isolde. Mai
ressortir ici, c’est la part notable qu’elle prend à l’atténuation du
sens
logique des phrases. La musique emploie ici plusi
r enlacement du sujet, nous montrent derrière cette simple légende un
sens
plus profond. La sensation, même superficielle, d
, au milieu de la souffrance, d’un sauveur attendu nous donne déjà le
sens
général de l’œuvre. La souffrance et la délivranc
ie, la fin, est contradictoire avec toute l’essence de l’œuvre, en ce
sens
que le « Wille zum leben » est glorifié (voir le
pectacle que lui présente la vie : il en ignore et veut en ignorer le
sens
. 2° Durch Mitleid. Dans le jardin enchanté du mag
r conséquent d’essence française, c’est dire une chose dénuée de tout
sens
. Pourquoi ne pas dire d’essence anglaise, ou d’es
pour Tristan et Isolde, l’arrivée de ce personnage n’aurait eu aucun
sens
. Le maître s’en rendit compte.[NdA] 81. Ce qui n
e moquer de ce digne penseur, Schopenhauer. En effet, à mesure que le
sens
des phrases diminue, ils prétendent y découvrir p
ique aussi que, si le Dante avait été plus que léger dans l’amour des
sens
, il avait été fidèle dans l’amour de l’âme. Le so
s mêmes angoisses que la croissance trop accélérée du corps donne aux
sens
. Une anxiété sourde et continue travaillait ma pe
trente ans dans mon imagination ; mais je ne la percevais que par mes
sens
et par le seul instinct, car mon esprit était abs
entais la chaleur, qui me descendait de l’esprit au cœur, du cœur aux
sens
; j’étais ivre d’intelligence, s’il est permis d’
charnement. De jeunes Français s’évertuent maintenant à poursuivre ce
sens
caché qui a lassé les Toscans eux-mêmes. Que le d
de ceux dont les flammes de l’amour coupable consumèrent ici-bas les
sens
et les âmes. » Quand j’ai reproduit cette scène
étations que les traducteurs ou commentateurs français ont données du
sens
métaphysique de la Divine Comédie. Il n’y a pas t
es religieux et des bibliothécaires le texte d’un vers du Dante ou le
sens
d’une allusion obscure de ce poète aux hommes et
s j’avoue que jusqu’ici je n’ai pu lire avec une complète sécurité de
sens
le poème du Dante que dans l’édition en deux lang
e son style dans notre langue. C’est un légitime préjugé en faveur du
sens
de cette traduction que d’avoir été écrite par un
tte traduction que d’avoir été écrite par un compatriote du Dante. Le
sens
de la Divine Comédie coule, pour ainsi dire, dans
n effet, le lecteur ? Ce ne sont pas des mots qu’il demande, c’est du
sens
. Or deux langues différentes n’expriment pas le m
e, c’est du sens. Or deux langues différentes n’expriment pas le même
sens
dans les mêmes mots, ni même dans le même nombre
otre propre langue sans parvenir à lui faire rendre ni la forme ni le
sens
de la langue que vous traduisez. L’instrument n’e
uire un poète en vers, M. Louis Ratisbonne n’a pas seulement rendu le
sens
, il a rendu la forme, la couleur, l’accent, le so
ses interprètes et selon le poète lui-même (dans sa Vita nuova), deux
sens
: un sens littéral et poétique pour les profanes,
rètes et selon le poète lui-même (dans sa Vita nuova), deux sens : un
sens
littéral et poétique pour les profanes, un sens m
uova), deux sens : un sens littéral et poétique pour les profanes, un
sens
mystique et symbolique pour les initiés. C’est c
profanes, un sens mystique et symbolique pour les initiés. C’est ce
sens
mystique et symbolique des amours et de la poésie
la poésie de Dante qu’Ozanam s’efforce de découvrir, et c’est dans ce
sens
mystique et symbolique du poème qu’il s’efforce a
larmes épiques des abondances du cœur. Quant aux commentaires sur le
sens
obscur de l’histoire de la philosophie du poème,
mposent. Mais le mot unité est-il pris dans les deux cas avec le même
sens
? Quand nous affirmons que le nombre est un, nous
de ce genre, purement négative, ne saurait nous être révélée par les
sens
; même, certaines expériences de mélange et de co
étrabilité était réellement une qualité de la matière, connue par les
sens
, on ne voit pas pourquoi nous éprouverions plus d
vue à travers l’étendue, cette qualité devient quantité en un certain
sens
; on l’appelle intensité. Ainsi la projection que
qui se compte directement, il est à présumer que le temps, entendu au
sens
d’un milieu où l’on distingue et où l’on compte,
se demander si l’espace est ou n’est pas dans l’espace. En somme, nos
sens
perçoivent les qualités des corps, et l’espace av
à ne pas voir dans l’étendue une abstraction comme les autres. En ce
sens
, la conception kantienne de l’espace diffère moin
d’ébranler notre foi à la réalité de l’espace, Kant en a déterminé le
sens
précis et en a même apporté la justification. Il
rce que nous interprétons ensuite cette différence de qualité dans le
sens
d’une différence de situation, il faut bien que n
dégagera avec netteté l’idée indépendante d’un espace homogène. En ce
sens
, il est douteux que l’animal perçoive le monde ex
e. Il ne faudrait donc pas dire seulement que certains animaux ont un
sens
spécial de la direction, mais encore et surtout q
r un effort de nature différente (ou, comme nous dirons plus tard, en
sens
opposé) nous procurer à nouveau, dans un ordre in
le seraient des corps dans l’espace, mais le mouvement perçu par nos
sens
est le signe en quelque sorte palpable d’une duré
e également qu’il n’y a dans l’espace ni durée ni même succession, au
sens
où la conscience prend ces mots : chacun des état
tative. Bref, il faudrait admettre deux espèces de multiplicité, deux
sens
possibles du mot distinguer, deux conceptions, l’
sement, nous sommes si habitués à éclaircir l’un par l’autre ces deux
sens
du même mot, à les apercevoir même l’un dans l’au
lume sensible aurait du nombre croissant des coups de marteau ? En ce
sens
, on pourrait presque dire que les nombres d’un us
rarement celles qui nous ont déterminés à les adopter. En un certain
sens
, nous les avons adoptées sans raison, car ce qui
alléguera l’exemple des impressions simultanées reçues par plusieurs
sens
. Ou bien on conserve à ces sensations leurs diffé
e de leurs symboles ? Nous allons voir que le verbe distinguer a deux
sens
, l’un qualitatif, l’autre quantitatif : ces deux
stinguer a deux sens, l’un qualitatif, l’autre quantitatif : ces deux
sens
ont été confondus, croyons-nous, par tous ceux qu
umain, infini de sa nature, étant resserré dans la grossièreté de ses
sens
, ne peut exercer ses facultés presque divines qu’
aits historiques. Il a donné à son poème le titre de comédie, dans le
sens
de l’ancienne comédie des Grecs, qui prenait pour
es allégories poétiques qui y sont rattachées, ne doivent avoir qu’un
sens
relatif à l’histoire des premiers temps de la Grè
t examen de la nature de la poésie. La métaphysique détache l’âme des
sens
; la faculté poétique l’y plonge pour ainsi dire
dit que ses caractères sont inimitables ; deux éloges qui ont le même
sens
. — Il semble s’élever jusqu’au ciel par le sublim
▲