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1 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474
térées. Un malade dit129 que, « lorsqu’il parlait, sa propre voix lui semblait étrange ; il ne la reconnaissait pas, il ne la cr
mbes étaient mues comme par un ressort étranger à sa volonté ; il lui semblait constamment qu’elles ne lui appartenaient pas… Lo
orté sur une autre planète. » — « Il était constamment étonné, il lui semblait qu’il se trouvait en ce monde pour la première fo
it rien à faire ; je me couchai sur un canapé, et j’attendis. — Il me semblait que quelque chose tendait à m’isoler du monde ext
e ne saurais vous dire combien cette sensation était profonde ; il me semblait être transporté extrêmement loin de ce monde, et
l, et je me rendis compte de sa résistance ; mais cette résistance me semblait illusoire ; il ne me semblait pas que le sol fût
a résistance ; mais cette résistance me semblait illusoire ; il ne me semblait pas que le sol fût mou, mais que le poids de mon
), je ressens quelque chose d’analogue, à cela près que les objets me semblaient moins petits en ce moment-là. Il en est de même e
ste ; mais il faut la corriger ; aussi je veux dire que les objets me semblaient moins petits, mais beaucoup plus éloignés. Voici
mittente. Les troubles de l’ouïe étaient absolument constants ; il me semblait que mes oreilles étaient bouchées ; j’étais étonn
e de noircir mes lunettes avec du noir de charbon… Constamment il m’a semblé que mes jambes n’étaient plus à moi ; il en était
il en était à peu près de même de mes bras ; quant à ma tête, elle me semblait ne pas exister… Il me semblait que j’agissais par
de mes bras ; quant à ma tête, elle me semblait ne pas exister… Il me semblait que j’agissais par une impulsion étrangère à moi-
et aussitôt après mon attaque, dit l’excellent observateur132, il m’a semblé que je n’étais plus de ce monde, que je n’existai
xistais pas. Je n’avais pas le sentiment d’être un autre ; non, il me semblait que je n’existais plus du tout. Je tâtais ma tête
nt le même langage : « Je me sentais si complètement changé, qu’il me semblait être devenu un autre134 ; cette pensée s’imposait
ublié une seule fois qu’elle était illusoire. » — « Quelquefois il me semble n’être pas moi-même, ou bien je me crois plongée
e me crois plongée dans un rêve continuel. » — « Il m’a littéralement semblé que je n’étais plus moi-même. » — « Je doutais de
ence, et même par instants je cessais d’y croire. » — « Souvent il me semble que je ne suis pas de ce monde ; ma voix me paraî
pital, je me dis à moi-même : “Ce sont les figures d’un rêve.” » — Il semble au malade « qu’il est un automate » ; « il sent q
’il est en dehors de lui-même ». — Il ne « se reconnaît plus ; il lui semble qu’il est devenu une autre personne ». M. Krishab
n croyant qu’il est un autre. « Non seulement, dit ce dernier, il m’a semblé que j’étais un autre ; mais j’étais effectivement
2 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
. — Exemples. — Aliénation de nos sensations de couleur. — Elles nous semblent une propriété des corps colorés. — Mécanisme de c
érature. — Caractère ambigu de l’odeur, du chaud et du froid qui nous semblent en partie des sensations, en partie des propriété
 Ce qu’il y a de vrai dans le jugement localisateur. — À l’endroit où semblent situées les sensations du premier groupe se trouv
e situé le point de départ de l’ébranlement nerveux. — À l’endroit où semblent situées les sensations du second groupe se trouve
résument toutes en ceci que, dans beaucoup de cas, la sensation nous semble située en un endroit où très certainement elle n’
un ébranlement nerveux qui, à l’état normal, occupe l’endroit où elle semble être. Le nerf est un simple conducteur ; de quelq
de glace pilée. — Ce sont aussi les parties antérieures du membre qui semblent éprouver les sensations de picotement et d’engour
Dans ce cas, deux sensations se produisent à la fois, l’une qui nous semble située au bout de nos doigts, l’autre au bout du
une très grande distance. Les sons vibrants d’une grosse cloche nous semblent trembler bien loin et bien haut dans l’air ; un c
loin et bien haut dans l’air ; un coup de sifflet de locomotive nous semble percer l’air à cinquante pas, à gauche. — L’empla
sations visuelles. Cela va si loin que nos sensations de couleur nous semblent détachées de nous ; nous ne remarquons plus qu’el
us ; nous ne remarquons plus qu’elles nous appartiennent ; elles nous semblent faire partie des objets ; nous croyons que la cou
faire partie des objets ; nous croyons que la couleur verte, qui nous semble étendue à trois pieds de nous sur ce fauteuil, es
traste s’établit entre cette sensation et les autres. Les autres nous semblent situées dans un corps qui nous appartient et qui
onscrire notre personne. Au contraire, nos sensations de couleur nous semblent situées au-delà, à la surface de corps étrangers
fer décrit par un charbon tournant, un météore impalpable, elles nous semblent un simple événement situé et figuré. Si elles son
, d’un objet tangible, ce qui est le cas le plus fréquent, elles nous semblent une qualité plus ou moins permanente et fixe de c
en avant et en arrière, et la même en tous ces instants distincts. Il semble donc une qualité permanente dans ce groupe de pos
é est pourtant que toutes les couleurs dont le monde environnant nous semble peint sont en nous et sont des sensations de nos
la couleur rouge dont le fauteuil est revêtu, la couleur verte qui me semble incorporée à l’arbre n’est rien que ma sensation
faut chercher comment les sensations de l’œil, qui, toutes seules, ne semblent propres qu’à nous renseigner sur les couleurs, pe
aussitôt après, ce qu’il avait vu : « Votre tête, répondit-il ; elle semblait toucher mon œil. » Mais il ne put en dire la form
mois après l’abaissement de la seconde cataracte, que les objets lui semblèrent situés plus loin, quoique pourtant à une courte d
es soucoupes. « À quoi ressemblent-elles ? — Je ne sais pas, elles me semblent bien singulières ; mais je puis vous dire tout de
cet art était tout à fait rudimentaire. Le dix-huitième jour, « elle semblait encore éprouver la plus grande difficulté à décou
On voit maintenant pourquoi une sensation visuelle si courte qu’elle semble instantanée peut nous donner l’idée d’une étendue
ui leur correspondent, et, comme elles défilent en un éclair, il nous semble que le défilé beaucoup plus long des images tacti
pouvons saisir, en un temps très court et par une perception qui nous semble instantanée, un objet tout entier, une chaise, un
l, nous évaluons des centaines de mètres et même des lieues ; il nous semble alors que toutes les sensations que nous avons eu
nt simultanément, et que les points auxquels nous les rapportons nous semblent à la fois distincts et continus ; composée de sen
ue tel est le cas pour les sensations de chaleur et de froid qui nous semblent occuper tout un membre, pour la sensation de cont
lle verte placée à six pieds de nous. Dans tous ces cas, la sensation semble étendue. C’est qu’elle consiste en une quantité d
tendue que nous attribuons à nos sensations, notre être lui-même nous semble situé, étendu, circonscrit dans une enceinte. L’e
elconque de la surface nerveuse, c’est mon être et ma personne qui me semblent situés pour cet instant à l’endroit affecté. Tel
ue, en sorte que la couleur, qui est un événement de notre être, nous semble une qualité de l’objet. Quand à trois pas de moi
l’objet auquel nous l’attribuons et que, sous le nom de couleur, elle semble revêtir, s’oppose comme un dehors plus ou moins é
els, effectivement internes, qui, lorsque nous ouvrons les yeux, nous semblent des objets externes, et l’on comprend maintenant
ent comme étrangères à nous, que, parmi celles-ci, quelques-unes nous semblent les qualités permanentes d’un être autre que nous
et de froid. Sans doute, elles ne sont pas à l’endroit où elles nous semblent logées ; mais à cet endroit se trouve ordinaireme
eux qui provoque la douleur change effectivement de place, la douleur semble changer de place ; les différences d’emplacement
tort que tel son qui est une sensation de mes centres acoustiques me semble flotter là-bas et là-haut, à vingt pas sur ma dro
anches et bleues, qui sont des sensations de mes centres optiques, me semblent étendues sur le papier qui tapisse ma chambre ; m
nce ne s’accomplit pas, lorsque la forme blanche et sphérique, qui me semble située à trois pas de moi, ne provoque pas en moi
quelles je comptais, lorsqu’un corps, qui passe par l’endroit où elle semble être, ne subit, malgré mon attente, aucune diminu
long du livre, la sensation de couleur, qui est nôtre, cesse de nous sembler nôtre et nous paraît une tache étendue située à t
résistance qu’éprouverait alors le toucher explorateur, la tache nous semble une étendue solide. — Grâce à l’image associée de
être semblable à nous, qui recommencerait la même expérience, il nous semble qu’il y a à cet endroit un quelque chose permanen
ers la fenêtre, les objets du dehors, la rue, un jardin, etc., il lui semblait qu’il y avait, tout contre ses yeux, un volet cou
3 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
uence plus directe sur nos destinées, que M. Necker. Politiquement il semble que tout ait été dit sur lui, et que le pour et l
e commerce, il avait gardé de l’enfance un trait de son caractère qui semblait en tout l’opposé de l’esprit d’entreprise. Penseu
re un parti sans un motif qui fût à ses yeux de la dernière évidence, semblait un effort au-dessus de son pouvoir, quelquefois m
çon, un nouveau pli à l’esprit français. Un autre trait que M. Necker semblait également leur avoir communiqué et qui se liait a
ue de bien louer ; qui, n’ayant parlé au monde que par leurs actions, semblent avoir dédaigné de lui confier la chaîne de leurs
aisirs de la jeunesse, en rassemblant sur nous toute notre attention, semblent borner l’univers à notre individu, Colbert s’occu
rateur, pense-t-il, sont tellement étendues et diversifiées, qu’elles semblent pour ainsi dire hors de la domination de la langu
orateur académique se définit involontairement à travers son sujet et semble se désigner lui-même. Il y a des anachronismes fr
ges les plus difficiles, en s’accordant à reconnaître « que la langue semblait manquer à tout moment à l’auteur », le lui passèr
t que le désir et le soupçon de la grandeur sans en avoir la force », semblait se désigner assez distinctement en plus d’un endr
de M. Necker, qui dura cinq années (22 octobre 1776-19 mai 1781), me semble avoir été parfaitement apprécié dans l’Histoire d
emier ministère, l’opinion publique en France, dans la haute société, semblait une reine sans tache, et à laquelle un homme d’Ét
ement, et avoir observé l’homme dans toutes les perspectives. Mais il semble , à la manière dont il en parle, qu’il ne l’avait
lles n’ont ni la généralité ni la grandeur, excepté quelques-unes qui semblent plutôt des chapitres détachés et qui iraient auss
Même en se jugeant de la sorte et à titre de simple connaissance, il semble que M. Necker n’ait jamais été mécontent de lui.
out comme ailleurs ? Il est un chapitre de M. Necker moraliste qui me semble aujourd’hui à préférer à son Bonheur des sots, ou
particulièrement destinées à la garde des vanités, et que les hommes semblent eux-mêmes l’avoir voulu ainsi. Elles ont, dès leu
face de son objet, et il a fait son dessin trait pour trait. — Il me semble que j’ai donné aujourd’hui., et pour commencer, u
4 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
et parmi les collectivités, apparaît ainsi qu’un cas exceptionnel. Il semble qu’il n’affecte que quelques individus parmi beau
quelques groupes sociaux à un moment déterminé de leur histoire ; il semble , qu’à ces exemples, choisis pour illustrer un cas
nes croyances communes à l’humanité tout entière, à ce point qu’elles semblent conditionner son existence, et dont on va montrer
rie — cette croyance sur laquelle toute notre civilisation d’occident semble fondée : l’homme se croit libre. L’homme se croit
aître qu’ils ne sont pas sous notre dépendance. Un acte libre, et qui semble supposer un choix entre plusieurs autres, exige l
hypothèse qui distingue d’une façon absolue le bien de l’agréable, il semble que la plupart des hommes souhaiteront que l’incl
son étrangeté, c’est précisément où la croyance à la liberté humaine semble entrer en composition avec la croyance contraire 
joie de la foule indulgente. Mais parmi ces automates en voici un qui semble prendre part à la gaîté commune : il est si parfa
hopenhauer, et certaines interprétations, dans le détail où il entre, semblent contestables. Mais l’idée générale qu’il a formul
ttre. Par cette fiction, l’instinct qui exerce la souveraineté et qui semble commander au nom du moi acquiert sur tous les aut
r démesuré. Tout ce que ceux-ci accomplissent en réalité en sa faveur semble entrepris au service d’une entité majeure dont il
insi qu’au temps de la passion amoureuse, cet instinct vainqueur, qui semble tenir alors la place de la personne tout entière,
t les arts et se réfugient en une attitude esthétique. Mais c’est là, semble-t -il, le dernier effort d’une élite, après qu’elle
a possède par le moyen des religions dont les plus grossières furent, semble-t -il, les plus efficaces, le même besoin a induit u
que dans les religions les dernières venues. La certitude du chrétien semble beaucoup moins forte que celle du sauvage et du p
contre dans l’esprit moderne une résistance à ces conclusions, c’est, semble-t -il, en raison de la violence et du caractère reli
es conditions diverses et contraires. On observe alors que ce qui lui semblait désirable au temps de sa misère, cesse bientôt, a
au cours des siècles de l’histoire et de la préhistoire. Ce qui nous semblerait aujourd’hui une torture épouvantable fut pour nos
utilisée à son profit par le Génie de la Connaissance, et de fait, il semble bien qu’un tel souci soit une des premières sourc
à intervenir dans sa propre physiologie, le Génie de la Connaissance semble avoir créé une cause d’effort qui, s’étant une fo
5 (1760) Réflexions sur la poésie
devenue d’autant plus dangereuse, que la plupart des genres de poésie semblent successivement passer de mode. Le sonnet ne se mo
toral. Mais pourquoi notre siècle, en se refroidissant sur l’églogue, semble-t -il se refroidir aussi sur le genre le plus opposé
es qui ne sont point exaucées, ni par un enthousiasme de commande qui semble annoncer une foule d’idées et qui n’en produit pa
le d’idées et qui n’en produit pas une seule. Eu un mot, voici, ce me semble , la loi rigoureuse, mais juste, que notre siècle
poètes le choix des sujets, mais elle voit avec peine que les auteurs semblent se négliger à proportion de la liberté qu’elle le
rage de sang-froid, et ils trouvent que leurs juges ont eu raison. Il semble que le même esprit de sagesse qui a présidé à la
dant contre le malheureux qui oserait tenter cette innovation ! Il me semble entendre déjà l’anathème lancé contre lui de tout
ité absolue de les lire dans la meilleure traduction. Il n’y a, ce me semble , qu’un seul poète épique parmi les morts, dont la
, ne laisse pas de prouver, de convaincre, d’émouvoir, etc. Or il me semble que j’ai bien pu dire sans scandale du latin des
vé, parce qu’il tient à un objet respectable. C’est uniquement, ce me semble , sur de pareils motifs qu’on doit prendre la pein
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
la même époque ont considérablement changé. Les habitants de la terre semblent se transformer plus vite que ceux de la mer ; et
n de croire qu’elle puisse jamais y reparaître de nouveau. Le cas qui semblerait le plus faire exception à cette règle est celui d
, puis cèdent de nouveau la place aux anciennes formes. Mais Lyell me semble avoir donné une explication satisfaisante de cett
t continue. Je sais cependant qu’on cite un petit nombre de faits qui semblent déroger à cette règle ; mais ces exceptions sont
vu dans le dernier chapitre que parfois les espèces d’un même groupe semblent faussement apparaître toutes à la fois et soudain
inférieure de cette ligne, au lieu de commencer par une pointe aiguë, semble faussement obtuse et large dès le principe. Elle
nt disparu avant la fin de la période paléozoïque. Aucune loi fixe ne semble donc gouverner la durée de l’existence des espèce
s, tels que celui des Ammonites vers la fin de la période secondaire, semble avoir été extraordinairement brusque, relativemen
t dire. Ce Cheval fossile eût encore été vivant, quoique rare, il eût semblé tout naturel de penser, d’après les analogies tir
iées, parce qu’elles posséderont quelque désavantage en commun. Il me semble donc que le mode d’extinction des espèces, ou de
cette loi la largeur et la généralité que nous venons de lui donner, semble avoir vivement frappé deux habiles observateurs,
isse peut-être longtemps survivre à la ruine de ses congénères. Il me semble donc que la succession parallèle et simultanée de
accord avec la succession générale des formes de la vie, et cet ordre semblerait faussement parallèle ; néanmoins les espèces ne s
les témoignages concordants de nos plus savants paléontologistes, tel semble devoir être fréquemment le cas. Ainsi, d’après la
formes éteintes, soit entre elles, soit avec les formes vivantes, me semblent s’expliquer d’une façon satisfaisante ; tandis qu
a vérité de cette loi générale que de lui opposer quelques genres qui semblent faire exception. Par exemple, les Mastodontes et
e chaque étage soient distinctes. Cette loi seule, par sa généralité, semble l’avoir ébranlé dans sa ferme croyance à l’immuta
plus inférieurs ne soient découvertes ; or une pareille découverte me semble , comme je l’ai déjà dit, fort peu probable. IX.
t les genres et les espèces décroissent peu à peu en nombre, comme il semble que ce soit le cas pour les Édentés de l’Amérique
icultés, les autres faits principaux de la science paléontologique me semblent se déduire aisément des principes de la théorie d
qu’après de longs intervalles de temps les habitants du monde entier semblent avoir changé partout simultanément. Les données d
s principales de la paléontologie proclament hautement, à ce qu’il me semble , que les espèces se sont produites successivement
Malvacées aux Bambous, aux Palmiers et aux Baobabs des tropiques, il semble que chez nous le nombre des individus croisse en
x chefs-d’œuvre des artistes grecs. Une certaine perfection de détail semble avoir remplacé les lignes amples et majestueuses
7 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
me de nécessité, c’est-à-dire de mystère. Roitelet. Telle métaphore semble vraiment s’imposer au nomenclateur. Ayant à nomme
t-être parce que le tout petit oiseau porte sur la tête une huppe qui semble l’ironie d’une couronne. Il faut que cela suffise
etit bât ; la relation directe entre l’ancien français bast et baston semble évidente. L’Espagnol dit basto, bât, et baston, b
ctal qui fournit aussi gata et gattola, petite chatte. L’idée de chat semble d’abord se retrouver dans le mot anglais si singu
s charpleuse, chapleuse, chaplouse). En effet carpleuse et charpleuse semblent dérivés de l’ancien verbe charpir, qui nous a lég
ui vit dans les prés et voltige autour des troupeaux ne se trouve, il semble , qu’en français : les mœurs de la bergeronnette n
un usage identique, elles diffèrent absolument pour le reste et il ne semble pas que même une linotte puisse les confondre, ni
62 ; simultanément l’anglais adoptait le mot pike (pique). Cette idée semble d’origine germanique ; les noms du brochet en all
nique ; les noms du brochet en allemand, hecht, et en danois, giedde, semblent la contenir ; elle est évidente dans le suédois g
ravures et, de plus, elle se tourne sensiblement vers l’astre qu’elle semble suivre avec inquiétude : ses deux noms français,
e, tourne aussi selon le soleil ses odorantes fleurs violettes, et il semble qu’[mot en caractères grecs] ait été traduit litt
fois de plus dans le geste de cueillir la même fleur. L’idée de sang semble inséparable de cette renonculacée186 et son nom p
cependant l’a-t-il propagée dans quelques langues188. L’hépatique ne semble pas avoir189 de nom français, et on ne connaît pa
t pareille et tout aussi concluante. Son nom français le plus répandu semble coquelourde, où il est peut-être possible de reco
l’a constaté ingénieusement, mais sans analyser le phénomène. Voici, semble-t -il, la marche de cette métaphore qui n’a pu naîtr
es. L’amadou, c’est la nourriture et l’appât du feu199 . Il y a loin, semble-t -il, de l’idée de navire à celle de navette de tis
erzeruolo. En anglais le sacre, saker, désigna une sorte de canon. Il semble bien qu’il faille joindre à ces exemples l’arqueb
lusieurs noms de chèvre-feuille en allemand du xvie  siècle ; les uns semblent vouloir dire la nourriture de la chèvre : speckgi
8 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
fusion de toutes les formes vivantes. Au premier abord, cette opinion semble , en effet, très probable, car les espèces qui viv
stérilité des espèces ; car ces deux ordres de phénomènes si opposés semblent établir une ligne de démarcation large et bien dé
yen produit par les deux espèces pures à l’état de nature. Mais il me semble qu’il y a ici une source de graves erreurs. Une p
t arrivé aux mêmes résultats en plusieurs autres cas analogues, il me semble de même permis de douter que les croisements entr
sont mélangées dans les bois de diverses parties de l’Angleterre. Il semble résulter d’expériences faites récemment sur une g
ication pendant les générations suivantes. Cette dernière supposition semblerait la plus probable, et j’incline fortement à la cro
nts entre espèces distinctes et celle des hybrides qui en proviennent semble être surtout gouvernée par ces mêmes affinités. C
e arrangement. D’autre part, les règles et les faits qui précèdent me semblent au contraire indiquer clairement que la stérilité
organes reproducteurs. Ces différences, en l’un comme en l’autre cas, semblent jusqu’à un certain point en corrélation, comme du
rvir à grouper les êtres organisés. Mais en aucune façon les faits ne semblent indiquer que la difficulté plus ou moins grande q
mais il est impuissant à produire le développement de l’embryon : tel semble avoir été le cas dans quelques-unes des expérienc
élément femelle. Dans l’un et l’autre cas, la tendance à la stérilité semble jusqu’à certain point en connexion avec les affin
certaine débilité de constitution et une diminution de fécondité. Il semble donc que, d’un côté, de légers changements dans l
eons, ou les variétés du Chou, est un fait réellement remarquable. Il semble encore plus frappant, lorsqu’on songe qu’il y a u
re sous des conditions de vie à peu près les mêmes. Enfin, et ceci me semble la plus importante de toutes les considérations,
différences cachées dans les fonctions du système reproducteur. Il me semble donc impossible de prouver que la fécondité très
puis le savoir, cette règle est établie sur une seule expérience, et semble en opposition directe avec les résultats de quelq
ôté la question de fécondité et de stérilité, à tous autres égards il semble y avoir une identité générale, étroite, entre la
ujours en relation directe avec les affinités systématiques ; mais il semble gouverné par diverses lois aussi curieuses que co
se greffent naturellement les uns sur les autres dans nos forêts. Il semble que la stérilité des premiers croisements entre d
blée par le mélange de deux organismes spécifiquement distincts, elle semble en rapport étroit avec la stérilité qui affecte t
tout en suivant jusqu’à un certain point d’autres lois. C’est ce qui semblerait résulter des analogies frappantes qu’on remarque
9 (1927) Approximations. Deuxième série
de face et en pleine lumière : la vision est si directe que le visage semble à nu, désarmé, et que nous lui attribuons la roug
même d’une monotonie. Chaque scène a une présence si impérieuse qu’il semble toujours qu’elle soit la première. Lorsque certai
ueil5. Cette phrase a tout le prestige du coup d’archet initial ; il semble que la voix de Mathilde tremble avant même qu’ell
res. Quelle garantie, quel dieu me répondra que la position que vous semblez , disposée à me rendre en cet instant vivra plus d
re » ainsi que l’écrit Stendhal lui-même de La Flûte Enchantée 10. Il semble que la grande émotion chez Stendhal fasse glisser
tre qu’ils adorent dans le moment même où ils l’adorent le plus ; ils semblent ne pas pouvoir se représenter ce que l’autre épro
ttribuer la vivacité de notre impression à quelque jeûne prolongé. Il semblait que fût tombée la taie qui s’interposait entre no
plus. Tout y est choix et tout y paraît abandon. Dans cette prose qui semble avoir sournoisement passé à travers je ne sais qu
sséder : une limpide indifférence, telle est la valeur esthétique qui semble ici présider, — cette indifférence fondamentale d
a fois son infidélité et son amour. « Hâte-toi d’aimer et de vivre… » semblait dire en mourant la petite rose prête à se flétrir
cette terre cependant le rosier jaillit, s’élance : tout ce qui vit, semble murmurer aux humains le même pressant et insidieu
eau nocturne les a effleurés au passage ; autour d’eux cependant tout semble revêtu d’un plus vif éclat : hâtivement, ils repr
a réunion dans un vase de deux ou trois roses fermes, concentrées, ne semble que mieux faire valoir l’isolement de chacune d’e
particulier — à mon gré le moins bien venu de ces livres — l’abandon semble fréquemment soustrait à la domination première du
e d’inspiration elle-même : le nonchaloir est devenu complaisance. Il semble qu’il n’y ait pas de péril plus mortel pour un éc
ton empêche presque d’abord de faire attention à rien d’autre ; où il semble que l’on soit merveilleusement introduit dans la
dant qu’il leur a paru que la partie imaginaire languissait un peu et semblait avoir moins diverti l’auteur que l’on aurait pu s
e sont ceux justement qui varient le moins dans leur départ ; placés, semble-t -il, une fois pour toutes, de par la grâce d’un na
nations de Rubens, aux luisants dorés, la Bethsabée de Rembrandt, qui semble , comme Esther, avoir macéré pendant six mois dans
et que l’on ne parvient que dans une certaine mesure à acquérir, — il semble qu’elle opère avec une sorte d’instantanéité, et
par laquelle, dans la critique d’art d’aujourd’hui, François Fosca me semble à peu près sans rival, — j’entends qu’il est le s
que gaine un bas à larges raies. L’orchestre joue du Lecoq… Ne vous semble-t -il pas entendre, après dîner, un causeur, qui a v
e de mieux équilibrer l’appréciation et les réserves. Sur Degas il me semble qu’il y aurait un peu à ajouter. J’ai voulu d’abo
es plus beaux pastels le grain de la pierre. C’est dans la pierre que semblent taillés ces nus monumentaux de Degas, — blocs équ
Bouquets exquis, feux d’artifice étincelants, mais auxquels l’artiste semble n’attacher qu’une importance secondaire. Je me so
lusieurs d’entre nous se trouvant réunis, quelqu’un observa qu’il lui semblait que Degas voyait la réalité à peu près du même an
t, — et il le voit de très haut ; c’est dans cette combinaison que me semble résider la signification singulière de son art ;
rrées, cette grandiose maussaderie sculpturale qui fait que la figure semble détachée d’une fresque ; — à l’autre extrémité, l
, dans la collection Viau, ces deux portraits d’une même jeune femme, semble-t -il ; purs chefs-d’œuvre de cette vie intérieure c
nstat, mais toujours à la cantonade ; d’une ironie si réfléchie qu’il semble presque que ce soit elle qui donne à l’ouvrage ce
e s’apparient qu’exceptionnellement. Si chez Strachey le fond premier semble la disposition de l’historien, la curiosité compl
iels), de Lord Melbourne, de Lord Palmerston, de combien d’autres, il semble qu’avec je ne sais quelle courtoisie narquoise ch
un tour si à lui que le moindre détail en est marqué, — mais dont il semble toujours que ce soit en se retirant qu’il s’inscr
ne rappelle rien autant que celle que donne un grand mémorialiste. Il semble qu’à vivre avec les témoignages, Strachey ait acq
’un artiste qui sait ce dont il est capable. A chacun de ces mots, il semble qu’avant de les employer Strachey ait fait subir
faudrait pas en inférer cependant que le détachement fût moindre ; il semble seulement que l’on en aperçoive mieux les motifs.
i collige les variétés des humeurs. L’intérêt qu’il porte à celles-ci semble en son cas fonction de ce détachement premier ; e
et égard. Le fait négatif fondamental concernant l’époque victorienne semble bien résider dans une acceptation passionnée des
er par exemple. Mais presque toujours l’épaisseur en est le prix : il semble que l’esprit critique soit obligé de payer par un
aut du temple d’Eupalinos, nous regardons la prose de Valéry, ne vous semble-t -il pas qu’entre les dialogues et les œuvres précé
r le contact ! Dans la pensée qui ne s’adresse pas à une personne, il semble qu’il voie comme une discourtoisie tant soit peu
es nombreuses convenances… je te dirai cette chose étrange « qu’il me semble que mon corps est de la partie »… Laisse-moi dire
si près d’elle et qu’elle pénètre. Elle devance, elle retarde ; elle semble fuir l’instant même. Elle en reçoit des chocs et
e nous font éprouver certains artistes nous dispense une richesse qui semble croître avec chaque œuvre nouvelle : aussi la der
ques, il n’est qu’un spectacle qui délivre : la Danse, — la danse qui semble tout résoudre dans l’entraînement de sa persuasiv
ion des plus parfaites pensées !… Leurs mains parlent, et leurs pieds semblent écrire. Quelle précision dans ces êtres qui s’étu
x, et qu’elle frappe du talon les sonores effigies du mouvement. Elle semble énumérer et compter en pièces d’or pur, ce que no
re monnaie de pas, quand nous marchons à toute final. Phèdre. — Elle semble d’abord, de ses pas pleins d’esprit, effacer de l
raits les plus beaux et les plus attachants de Théophile Gautier : il semble toujours que Gautier soit assis devant le modèle
ate ? Faut-il y voir comme le voudraient certains — et ainsi que cela semble à peu près établi pour Tout est bien qui finit bi
les avaient déversées l’année précédente en son chant. Aujourd’hui il semble qu’il ait pressenti son destin ; et lorsqu’on se
nte justesse. Shelley n’avait pas seulement pressenti son destin : il semble qu’il l’ait appelé. Je me bornerai ici à égrener
son génie même que Shelley veut rétablir la solitude ; et si ce génie semble alors replier ses ailes, c’est qu’il n’y abrite p
le moindre mouvement, pas le plus petit effort pour se sauverbf ». Il semble que dans la composition de son être aient été omi
pour elle-même, comme les draperies dans certains dessins de maîtres semblent soulevées par une brise matinale ; des suspension
ise par chacun d’eux dans l’émotion. Beaux chatoiements éphémères vus semble-t -il à la fois au fil du courant et sous l’eau. On
eux qu’enfante le courroux de la merbu. Floryse, dame créole, dont il semble toujours que la plie le désir ou la lassitude — s
t l’irradiation même est étroitement liée aux calories qu’il dégage — semble toujours antérieure à ces plans de l’espace et du
as dont chacun entraîne à sa suite son langage propre. Telles paroles semblent proférées, du fond de sa gigantesque langueur, pa
marque l’étenduecf. Après « et remplissant tout l’entre-deux » il me semble voir les autres mettre à la ligne, — assurer à l’
e figures, mais bien sur un peuple d’êtres vivants que l’on règne. Il semble que les idées chez Pascal aient des physionomies
e marge de pensée si désintéressée que de la vérité même cette pensée semble alors déprise ; — semble, mais son détachement es
ntéressée que de la vérité même cette pensée semble alors déprise ; —  semble , mais son détachement est l’expérience nouvelle q
al des Pensées nous transperce —, il existe un style du silence où il semble toujours qu’affleure un recueillement qui nous ga
diffèrent des Pèlerins d’Emmaüs de Rembrandt ; si dans le Mémorial il semble que se prosterne une jubilation sacrée tandis que
nt qu’il survole, du mouvement le plus spontané, le plus aisé, et qui semble , non pas une « seconde nature », mais la nature m
iasmes les plus chargés, — où parfois c’est la décomposition même qui semble receler je ne sais quelle sourde vertu germinatri
peurs, de ses gauches étirements92 angoissés, de ses béatitudes où il semble que tantôt s’aère une force devenue sans limites
sé sur lui93 ; — enfin cette poésie en sa brièveté si poignante où il semble que sur le dehors une fenêtre reste toujours entr
ec le don même et qui en est le point de race, — cette impatience qui semble d’un seul mouvement savoir la vie, la fixer sur l
mme en se jouant, assument le masque d’une facilité désarmante, qu’il semble que l’on devine l’auteur murmurant à part soi : «
— une saveur âcre, mais d’une âcreté si saturée d’irrémédiable qu’il semble qu’elle se délie au sein de cet irrémédiable même
ries, peut-être nous les eût-il ici95 communiquées ; en y songeant il semble que d’une nuance nouvelle de tristesse se charge
plus récent : la postface à une nouvelle traduction de Hamlet. Il me semble y voir la justification en acte d’une phrase anté
i traverse sans cesse et les personnages et l’auteur lui-même, et qui semble toujours déborder la ténuité ou l’importance de l
. Lorsqu’il s’interroge mentalement sur un Prémery, sur une Olive, il semble presque que ce soit avec leur agrément, et que ce
une préparation : elle ne saurait en être l’équivalent. Et voici, me semble-t -il, la réponse que l’on pourrait opposer à l’obje
t même. Telle est, à mon avis, l’unique disparate de l’ouvrage. Il me semble que le drame pouvait, devait d’un bout à l’autre
on veut appliquer au sentiment quelque dénomination flétrissante, il semble aussitôt que le sentiment tourne vers vous un vis
urreaux et victimes. « Cet état dans lequel le faisceau de notre être semble se dénouer… qui nous met dans l’âme une sorte de
des Passions dont toute la littérature moderne est tributaire ; — il semble que se produise aujourd’hui — et le livre de Jalo
lus seulement dans les « passions » que le « vague » séjourne — là il semble bien qu’il soit installé à demeure —, mais dans u
la personnalité de l’influence réapparaît avec un relief affermi ; il semble que silencieusement un bond ait été accompli. Tel
ars vite ! » Il y avait dans ses yeux du triomphe, mais la souffrance semblait sur le point de la faire tomber en faiblesse. Mon
n’ayons aucune part, qui ne postulent même pas notre existence, — il semble que les liens du sang y apportent des obstacles p
veugles humeurs : qu’il s’agisse du père, de la mère, de la femme, il semble que la main qui opère ne touche jamais une plaie
rielle ou sentimentale, il exige de ne rien devoir qu’à lui-même : il semble qu’au moment de la crise il y ait comme une intol
roblème dont une conception trop étroite de l’idée même du bonheur me semble en grande partie responsable : sujet si cher que
e à obtenir de soi, — tel est le vrai sujet du Camarade infidèle : il semble qu’à travers un dédale de « boyaux » nous assisti
s découragéesfi. Entre un tel sujet et les moyens de Schlumberger il semble qu’il existât comme une prédestination. Esprit d’
plus particulier que cette volonté assume en ses écrits, c’est qu’il semble qu’elle ne se limite pas aux sentiments et aux id
et pas assez différencié que l’auteur accorde au petit Antoine. Il me semble qu’avec le goût des difficultés qui le caractéris
els nous sommes tour à tour transférés à des hauteurs différentes. Il semble qu’il sache, et non pas qu’il trouve ; d’autres c
eur leur fait porter ; ainsi que sur certains panneaux Louis XV où il semble que bondisse encore le torrent que l’on vient de
rendre le monde de la perception extérieure pour ce qu’il se donne, à sembler ajouter créance aux propriétés de solidité, de ré
Prophète du désespoir : j’en traduis un passage significatif : Il me semble que Proust possédait la très rare faculté de voir
se projeter si avant dans l’esprit des personnages qu’il décrit qu’il semble en savoir sur eux plus long qu’eux-mêmes n’en sau
anteresse de la vie, tout ce qu’il sentait et tout ce qu’il voyait ne semble qu’avoir confirmé chez le précoce jeune homme la
de son intéressante étude : Un Pétrone ingénu. Mieux que nous-mêmes, semble-t -il, ont-ils su rendre justice à ce jugement d’une
terdisait l’accès), — mais dans cette zone vulnérable, exposée, où il semble que l’on effleure la solitude même rien que dans
ue cette force ne s’exerçait jamais au profit de Shelley lui-même. Il semblait que l’idée de son propre intérêt lui fût tout à f
dans mon esprit d’une manière riantefz » : en l’esprit de Maurois il semble que toujours de la sorte les idées soient placées
e qui jamais ne passera dans notre action. Attitude irréprochable, me semble-t -il, toutes les fois où elle est le résultat et no
ulement atteint, si l’on peut dire, de sincérité ; il en est doué. Il semble qu’il ait compris toute la force de cette sentenc
mblante et juste, à travers laquelle une mélodie encore inentendue ne semblait d’abord hésiter un peu que pour percer avec plus
la fois rigide et haletantegp ». Et derrière telles de ces Études, il semble que surgisse en retrait la figure du jeune écriva
s à cause de cette inclinaison florale du sentiment qui de sa caresse semble les délier ; — un contenu tout en raccourcis, nul
ie, auprès de Dominique aussi en raison de certains paragraphes où il semble que tendrement étouffés les élans finissent en so
ine ; jusqu’à la nuit il a donné le même effort, et chaque minute lui semblait emplie à en déborder de sa besogne. Pourtant il a
te intensité dans la réflexion qu’obtient de nous le malheur —, il me semble que je conçois mieux pourquoi j’étais amené à dir
au bord de savoir, tout contre son prodige préféré ; et à l’apogée il semble qu’il goûte l’extase de la Connaissance en soi, e
règne sa vie posthume nous assiège, nous envahit de toutes parts : il semble qu’elle nous affronte à quelque insoutenable myst
autres laisse parfois le mot un peu en suspens, chez lui au contraire semble en développer le poids et la solidité. Ainsi de f
, op. cit., p. 179. NdE]. NdA 54. « Mon Dieu ! Mon Dieu ! combien me semble abject, plat, fatigant, improfitable tout l’ordin
e que chez un être à part ». — « Il m’est difficile de dire ce qui me semble remuer sous chaque ligne de ces morceaux. C’est j
es propres. — Le volume de Milsand contient une étude non datée (elle semble postérieure de peu au livre de Gilchrist et doit
, si naturelle m’apparaît la fascination de The amorous deep qu’il me semble qu’aujourd’hui rien plus d’extérieur n’est requis
le balayer… » [Ibid., p. 739. NdE] — « Il avait méprisé ce qui ne lui semblait pas objet de possession et, enfant goulu, il aura
ert seems to take in, and to give back, life through the nostrils. Il semble que ce soit par les narines que Flaubert reçoive
e l’impression de découverte progressive, de croissance naturelle qui semble le propre du roman », est-il dit dans la Note pou
brook et Percy Shelley n’étaient plus deux êtres isolés et libres. Il semblait que les souvenirs, les caresses, les souffrances,
délicatesse où, sans que la psychologie ait jamais à en souffrir, il semble que dans une aube frissonnante se distillent des
vue française, [1925. NdE]. NdA 138. « Ne pas croire que tout ce qui semble aller dans le sens de votre idée principale est b
le : son humilité garde la discrétion de ces primitifs français où il semble que les visages presque exsangues aient surtout p
10 (1921) Esquisses critiques. Première série
ent débiles et nus dans un oubli parfois définitif. M. de Montesquiou semble avoir eu cette aventure. Actuellement, on prononc
complexe, il ne saurait être simple. En effet il manque à l’être, et semble pétri de contradictions. Ainsi l’on sent incontes
oin d’user de ce mode d’expression — et cependant jamais sa poésie ne semble spontanée ou jaillissante. Une impression de labe
é affrontée et surmontée, émane de ses poèmes. Il en est fort peu qui semblent venus d’un seul jet, comme une tige végétale, iss
nd sur le couchant où maint arbre changeant, où maint arbre changeant semble … etc. ou bien il s’exerce à la lourde monotonie
rt — l’azur léger — du firmament. ……………………………………………………… les rameaux —  semblent des — balançoires le lotus — paraît un — encensoi
ue le talent qu’il dépense dans ces spirituelles et vives caricatures semblait suffisant pour entreprendre et mener à bien une p
iou, tant morales qu’esthétiques, se présentaient différemment, elles sembleraient moins exactement liées à son œuvre poétique. Elle
pe dans la galerie des Originaux et des Beaux-Esprits de ce temps. Il semble quelque capitan, quelque maréchal des belles-lett
ion. Il n’étale point de théorie ou de système dans ses œuvres qui ne semblent point disposées sur un plan d’ensemble. Elles lui
ai, est profondément pessimiste et d’expérience morose. La vie ne lui semble pas drôle, et il n’enregistre que des incidents a
irbeau ne furent point plus cruels. Mais tandis qu’ils s’efforçaient, semble-t -il, de répandre ou de faire partager leurs indign
e M. Courteline supporte presque cette écrasante comparaison. Il nous semble cependant que ce soit plutôt la veine même des vi
s les vues, ni d’ampleur. Et comment en attendrait-on d’un esprit qui semble au contraire rapetisser à ce quoi il s’applique,
étriques qui plus tard deviendront si fréquents dans son œuvre qu’ils sembleront presque l’effet d’un procédé. La nuance propre de
de gazon bordent le canal clair. il rencontre parfois une image qui semble exacte comme la description même : l’âpre déferl
 de Régnier n’a pas sucé le lait de la tendresse humaine et son œuvre semblerait essentiellement égocentrique, si elle n’était par
tre en comparaison ni en parallèle. Ils n’ont aucun point commun mais semblent au contraire s’opposer trait par trait. La poésie
épisodique, et si l’on s’étonne qu’un poète donne dans le souci, qui semble propre au pur romancier, de rapporter des traits
me souvent drue et de bonne sorte. Ce qu’on y rencontre de surprenant semble l’effet d’une recherche d’archaïsme plutôt que d’
lumière vient les frapper d’un plus vif éclat. Romans, contes, poèmes semblent toujours trop étendus pour le sens qu’ils contien
e sur l’œuvre du poète, il n’offre plus que des fruits appauvris. Ils semblent conçus dans la lassitude et c’est dans la lassitu
sur les premières listes manuscrites de la fameuse Académie ? Il nous semble que si. Ce fut d’ailleurs chance qu’il y échappât
qu’il tombe parfois dans un travers commun aux virtuoses et qu’il ne semble pas toujours exempt d’une certaine sécheresse. Ce
un témoignage plus accablant ? Historiographe et témoin — M. Hermant semble avoir choisi ces deux termes pour se définir lui-
comparable aux mémoires du duc de Saint-Simon — à l’endroit duquel il semble nourrir une admiration de disciple et dont en plu
écrivains les possèdent, que le petit nombre chez qui on les remarque semblent exceptionnels. Les auteurs se font rares qui révè
t pas l’effort qui les a construites. Les comédies de M. Sacha Guitry semblent écrites d’un trait, sans retouches, ni repentirs.
abesque, comme un croquis adroit, sans le fatiguer, ni le salir. Cela semble fait sans y toucher. L’auteur prend plaisir à son
ain moment d’être fait superficiellement. Certains de ses ouvrages ne semblent que de hâtives esquisses. Sans doute, une esquiss
nombreuses voies s’offrent à son choix. Puisse-t-il bien choisir. Il semble que dans sa dernière pièce, ce Deburau, où certai
es, en affirmant que l’instinct seul détermine leurs mouvements et il semble considérer que le pur instinct est le plus passio
le bizarre et me sens fort épris Du rare… Bref, c’est un esprit qui semblerait se porter vers l’étude des curiosités intellectue
soin de répandre sur ses ouvrages certains ornements particuliers qui semblent , plutôt que d’un poète, le fait de ce que l’on ap
hète, voilà bien comme nous apparaît M. Bataille. Tout ce qu’il écrit semble l’être d’une main surchargée de bagues. Il a le g
onorité de la vie. La convention s’étale et les agréments de ce style semblent un fard. Or, chose étrange, ce n’est point par fa
se présente ainsi. Il se complaît dans toutes ces attitudes qui nous semblent si choquantes. Elles composent sa règle et sa doc
rd, sinon des sujets, est fort habile. Provocants et prometteurs, ils semblent les noms de parfumeries violentes : l’Enchantemen
présenter minutieusement ce qui se passe dans cet univers recréé, et semble nous dire qu’avec un peu d’effort sur nous-mêmes
tance où peuvent se réaliser des actions fausses ou improbables. S’il semble parfois s’écarter de la réalité, et si sa grâce f
esprit. Provoquer une mode — mettons celle des chiens de course — lui semble meilleur que de ne point exercer d’action ; point
s encore, lorsqu’on le rencontre en analysant l’œuvre d’un auteur qui semblait essentiellement mondain, et qu’on lui découvre ai
n son juste jour, et il ne s’aperçoit pas que cette parure incertaine semble un fard sur un visage malade, des atours trompeur
uste et le plus délicat, il joint une connaissance approfondie et qui semble sans lacune des ressources que le langage met à l
est exactement de son époque, mais qui par la façon dont il est écrit semble d’un autre temps. Le style en est alerte. Quand l
avec bonheur : c’est une matière de choix. Peut-être à cause de cela semble-t -il que l’on n’en puisse extraire que des bibelots
e des bibelots, de prix sans doute, mais un peu menus, et qui peuvent sembler maniérés. C’est ce qui induisit plusieurs judicie
dés ), dut toujours inquiéter et tenter l’esprit de notre auteur. Il semble que dans ses précédents ouvrages il en ait essayé
ouche en rien l’art ni la littérature. Mais lorsque ce succès déplacé semble devoir conduire un de ces auteurs jusqu’à l’Acadé
e ou de parade qui ressemble à la force comique. Une humeur satirique semble parfois élargir l’ouvrage et lui faire gagner de
oute pièce de ces auteurs en rappelle d’autres, d’autres auteurs. Ils semblent s’inspirer du succès d’autrui et s’employer à le
ove. Ce n’est pas tout à fait le cas de MM. de Flers et Caillavet. Il semble au contraire que ce que l’on retrouve chez eux ap
est saisi d’une gêne semblable en présence de sujets dont la gravité semble insoupçonnée de l’auteur qui les développe. Est-c
ertu peu commune que de savoir dégager le rire d’une situation qui ne semblait pas devoir le comporter. Ce n’est pas ce que font
tion dramatique ; leur gaucherie et la difficulté de leur dramaturgie sembleraient un effort ingénieux vers une affabulation plus si
s au hasard des lectures de petites compositions ou des fragments qui semblaient reliés entre eux par des analogies. Consciemment
nous venons de le dire, l’essentiel des recherches de M. P.-J. Toulet semble être dans les tours. Ils font de lui d’une part u
ni de ce qui constitue la musicalité littéraire. Non, intrinsèquement semble-t -il, ce style évoque la musique sinon la plus réce
ard le tenait d’Horace qui l’avait hérité d’Anacréon. M. P.-J. Toulet semble l’avoir reçu de Moréas qui, pour partie, le devai
it une griserie que l’on craint de goûter, qui ne rassure point, mais semble contenir je ne sais quoi de funeste et de mortel.
. Toulet. La connaissance profonde qu’il a des hommes et de leur cœur semble l’avoir rendu non point amer ni pessimiste, mais
s malsaines, celui des vices, l’entente de l’inadmissible, du défendu semblent l’avoir empoisonné. Sans doute s’en est-il d’abor
us nous trouvons amené à dire au terme de cette étude que l’isolement semble une des conditions de la délicate perfection de c
semble une des conditions de la délicate perfection de cet œuvre. Il semble qu’il soit de son essence de ne point propager d’
nous nous souvenons d’époques de désordre où les signes de modération semblaient ceux-là même de la révolte, il fallut, par exempl
mes et sur les œuvres que pour obéir à des impulsions momentanées. Il semble que ce soit chez lui, à de certaines heures, un b
nge union donne à tout ce qu’il imagine sa singulière couleur, car il semble au premier abord qu’il y ait une antinomie entre
façons de mettre en lumière les traits essentiels de ses compositions semblent spontanées et instinctives. Là encore son tempéra
11 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »
me dût-il être mince, il serait exquis : au lieu que ces deux volumes semblent un peu trop écrits pour l’agrément des gens du mo
n caractère plus que des insinuations, et si malveillantes ? « Racine semble aujourd’hui un peu dédaigné29. » Encore faudrait-
, c’est que le XVIIIe siècle a préféré Racine à Corneille ; et ce qui semble vrai, c’est que notre siècle préfère Corneille à
xcentrique, d’une complexion singulière, obscure pour nous comme elle semble l’avoir été pour lui-même ? Il n’a presque point
istiques des différents génies nationaux aux diverses époques : il me semble que l’œuvre de Racine aurait alors une autre impo
que chez Racine. C’est le vieux poète qui avait commencé, à ce qu’il semble . On dira que Racine devait tenir compte de la vie
r loué Mme de Maintenon, qui avait du goût pour lui, pour laquelle il semble avoir eu beaucoup d’affection, qui était pieuse à
e ses faiblesses, il me paraît avoir été un fort honnête homme. Il me semble , du reste, que tous ceux qui ont marqué dans notr
dit M. Deschanel, Racine avait la sensibilité d’imagination ; mais il semble avoir eu le cœur un peu sec35. » Ainsi, pour se m
ec rapidité. L’artiste, habitué à regarder, et pour qui toutes choses semblent « se transposer » et n’être plus, à un certain mo
veau, sans le dire, « originalité » au sens de « romantisme » ; et il semble que cette confusion, volontaire ou non, joue à sa
rtés de la versification de Racine. Mais justement, bien des libertés semblent prises au hasard dans la versification romantique
pas le compliment. ) Pour moi, le Néron de Racine me plaît fort et me semble d’une grande vérité historique et humaine ; mais
aitant de la façon la plus agréable aux hommes du XVIIe siècle. Il me semble qu’ici M. Deschanel avait une belle occasion de r
et de contrastes romantiques »60. Les contrastes se réduisent, ce me semble , à celui de la forme et du fond, à celui que fait
tation éclatante d’une passion ou d’une énergie humaine. Jéhovah vous semble horrible ? Et les dieux qui ordonnaient l’immolat
ent que partout ailleurs sur sa bizarre théorie et nous prête par là, semble-t -il, les meilleures armes pour la repousser. Il dé
mione bouleversée par toutes les tempêtes de l’amour, et cependant il semble qu’il y ait en elle un La Rochefoucauld pénétrant
ullement odieux, et peu s’en faut qu’ils ne soient sympathiques et ne semblent plus à plaindre que leurs victimes. Néron même, N
ans aucune intrusion du hasard, voilà tout le théâtre de Racine. Cela semble peu ; mais ce peu, je me demande s’il s’est renco
12 (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419
os ; encore n’est-ce pas là la moitié des œuvres soumises au jury. Il semble vraiment qu’il n’y ait que faire d’encourager des
inconvénients que bien des gens reconnaissent, et auxquels le remède semble facile. Ce qu’on admet moins généralement, c’est
e dernier et le moins heureux des adorateurs de l’éternelle beauté me semble plus digne d’estime que le soupirant le plus favo
nt d’une façon prééminente sous tous les rapports. Il eût été bon, ce semble , avant de permettre aux candidatures de se poser,
rs un point sur lequel ils faisaient bon marché de ses mérites, et il semblait que le vainqueur, quel qu’il fût, dût passer sous
écartés au moment décisif, et M. Thiers, que sa qualité d’académicien semblait exclure, a vaincu sans péril, sur la proposition
uvres, lui a toujours rendu hommage ; et tel candidat qui, la veille, semblait en passe d’être proclamé le plus grand écrivain d
n choix de famille, et que l’accord au sujet d’un lauréat extra-muros semblait impossible, certains immortels ont proposé, assur
je n’en vois pas une seule qui eût rempli toutes les conditions qu’on semble imposer aujourd’hui, car madame de Staël elle-mêm
cher ni le livre qui se lit à bon marché, choses qui au premier abord semblent incompatibles ; ce que je leur envie, c’est le dr
s la résolution de renvoyer la jeune fille, parce que sa jeunesse lui semblait une raillerie rivée à son déclin. » On cherche
ns ne manqueront jamais de grands maîtres. Pourtant, cette règle, que semblent s’être imposée à plaisir tant d’associations pour
e-même. Il y a du vrai, croyez-le bien, dans ces deux aphorismes, qui semblent , au premier abord, dictés par une philosophie san
contrariétés des soldats du Ier corps d’armée est une entreprise qui semble dépasser les bornes de la patience humaine. L’esp
elques années. J’ai besoin de me le redire pour le croire, tant il me semblerait naturel de supposer que ce petit livre a paru en
i lui faisaient accepter le supplice comme une rédemption suprême. Il semble que le sang soit devenu pour tous, bourreaux et v
leur insouciance aimable jusque sur les marches de la guillotine. Ne semblerait -il pas, à entendre ces apologistes de Robespierre
t-il l’espérer s’il s’agit d’un homme politique ; car tous les partis semblent si bien avoir adopté le principe d’hérédité, — qu
s mêmes choses, dites à la Convention par le collègue de Robespierre, semblent naturelles ou du moins ne font pas rire. Nulle mé
us vaillant, aurait continué à marcher au combat et à la victoire. Il semble pourtant évident que, lorsque des hommes se renco
ne direction unique chez tous les partis de la Révolution ; car il me semble y voir une pensée de conciliation, et j’aime à cr
rtyrs de la liberté que la Révolution les a écrasés sous son char, il semble qu’on ait tout dit, et que la fatalité soit seule
urs seulement le 2 septembre 1792. À cette date funèbre la Révolution semble , pour ainsi dire, se bifurquer ; aussi suis-je to
quand il a dit : « Il ne s’agit pas de savoir si ce qu’on a fait vous semble bien ou mal, mais si le peuple le voulait. » Car
de parti, une condition de popularité, elle est aussi un devoir. S’il semble inutile de discuter tout ce qui s’écrit, il est f
iré de nous. Non seulement nous ne nous divertissons guère, mais nous semblons un peu fiers de notre tristesse. Vilain et sot or
ndis que la vie réelle n’a pas encore revêtu des formes précises ? Il semble alors que sur les tablettes merveilleuses du cerv
meil comme un obstacle, ou à le retenir comme une protection ; car il semble qu’il dépende de nous de hâter ou de retarder le
eu vulnérable du côté de la tendresse. Toute notre éducation publique semble combinée dans le but d’émousser en lui la sensibi
au concours général par M. le ministre de l’instruction publique, il semble peu probable que ces tendances de l’enseignement
s ? Tout rapporte aujourd’hui, jusqu’aux choses qui, par leur nature, semblent le plus devoir être gratuites. C’est le moment où
iteront à l’avenir. On est heureux aussi de pouvoir rassurer ceux qui semblent craindre que la nomination de neuf cents nouveaux
mais. La question des loyers le préoccupe surtout. Malheureusement il semble impossible que cette question soit résolue dans l
x gros volumes, écrits par une femme belle, spirituelle, entourée, me semblent un véritable monument de vaillance. Ils représent
s connue, mais que je juge d’après sa vie et ses écrits. Quelle femme sembla jamais plus fatalement prédestinée à être une int
au caractère, je voudrais maintenant analyser les œuvres. La tâche me semble facile, tant il y a d’unité dans ce talent, que s
en que la chose se passât en 1839, c’est-à-dire à une époque qui nous semble aujourd’hui l’âge d’or de la presse. Le but de l’
e talent de madame Émile de Girardin était très perfectible, et il me semble prouvé qu’elle faisait encore des progrès quand l
facile, incisif, plein de recherches, et pourtant toujours clair ! Il semble qu’on ait inventé pour lui ce bizarre assemblage
e où il veut ; mais il faut que son souffle soit bien puissant, ce me semble , pour enlever un homme aux réalités d’une pareill
é renouvelle. Fière des sucs puissants qui gonflent sa mamelle, Elle semble nous dire, insensible à nos pleurs, Que rien ne d
mêler, avec une sorte de curiosité hostile. Cette foule inconnue leur semble occuper la place de leur société dispersée, de le
i longtemps. Cela est vraiment heureux, car depuis quelques mois nous semblions n’échanger avec nos voisins que des scandales et
institution du Grand Jury est battue en brèche de tous côtés, et l’on semble disposé à lui substituer dans la machine judiciai
tions. Les mauvais plaisants dirent, il est vrai, que si la longévité semblait le privilège de tous les ex-chanceliers d’Anglete
s célèbres des critiques de la force de ce jeune et naïf Écossais. Il semble que l’éclat qui les environne empêche de les bien
un écrivain dont on a pu suivre les incroyables métamorphoses, et qui semble avoir toujours érigé en principes ses engouements
avoir son opinion. À force de penser à ce critique imaginaire, il me semble parfois que je l’ai créé ; je l’interroge, et voi
ni peintures licencieuses, ni doctrines immorales, et pourtant il me semble qu’il est telle œuvre d’un écrivain franchement g
le soupçonnerais d’avoir trop lu les ouvrages de M. Michelet, qui me semblent avoir déteint sur lui. Tenez ! reprenez toutes ce
ntes, ces livres pleins de passion parlée où la vie n’est pas, et qui semblent écrits par des vieillards attardés pour des adole
z devant ce tribunal fictif Homère, Shakespeare ou Dante. L’immensité semble se peupler de ceux qui, un jour ou l’autre, ont p
er. C’est une jouissance bien rare dans ce temps-ci, où-le bon marché semble être la seule qualité qu’on recherche, de feuille
ntomanes de la France et de l’étranger prenaient un exemplaire, il me semble que le succès serait assuré ; mais, hélas ! tous
ement que ceux qui connaissent imparfaitement l’œuvre première. Il me semble , à vrai dire, que les livres de voyages devraient
certaine réputation, même en Italie ; mais, au premier coup d’œil, ce semble vraiment une plaisanterie que de les comparer à l
du dessin, ne sauraient donner l’idée de la perduta gente . M. Doré semble si convaincu du développement que la damnation im
rce que j’y retrouve toutes les qualités et tous les défauts qu’il me semble voir dans l’œuvre de M. Doré, mais aussi parce qu
çoise ? quel cœur bien épris n’a envié ta bienheureuse damnation ? Il semble que pour inventer ton ineffable supplice le poète
amais ; et ces longues lignes d’âmes errantes que le vent noir châtie semblent , en effet, comme dit le poète, traîner leurs plai
esurques mettent en lumière depuis soixante ans. Au premier abord, il semble inexplicable que cette lacune dans la loi n’ait p
usqu’à un certain point, motivé l’erreur de la justice ; mais qu’elle semble inexplicable quand on lit le simple compte rendu
ement, même dans des temps où l’intérêt personnel et l’amour du repos semblent être la préoccupation principale de chacun. D
, la possibilité d’un triomphe comme celui de l’historien grec, il me semble qu’on ne serait pas embarrassé du choix de la div
qu’un tourniquet, il faut bien le dire, n’est pas seulement ce qu’il semble être, une barrière physique qui s’abaisse devant
élever une statue dans l’enceinte même de la Bourse ? » Le témoignage semble plus exagéré encore quand on songe qu’il s’agissa
ons la responsabilité. » Cette formule prudente, mais peu concise, ne semble offrir aucune nouvelle garantie. La loi s’en cont
me. Tous ces tristes débats, où les passions religieuses sont en jeu, semblent reporter la France à trente-cinq années en arrièr
out de ce monde, et les intérêts matériels y sont seuls en jeu. Il ne semblait pas devoir prétendre, par son origine, au grand r
vilégiée, d’une raillerie brevetée, avec garantie du gouvernement, me semble profondément triste. Elle rappelle ces danses ris
e Paris bien entendu, et avant la réunion du fleure avec la Marne. Il semblait donc qu’il y eût lieu d’espérer que les Champenoi
nt volontiers leurs cadeaux de nouvelle année à la Noël. Les journaux semblaient pressentir depuis quelque temps déjà les disposit
éforme — deux sœurs qui ont tant fait pour la liberté moderne — et il semblerait , à les entendre, que la grandeur de la Renaissanc
bout. — Une Nichée de gentilshommes, par Ivan Tourguénef. I Il semble que Paris ait voulu ce mois-ci donner un démenti
toujours une certaine fertilité après soi, et longtemps après qu’elle semble tarie ; on reconnaît encore, à une verdure plus l
mme qu’on avait eu le tort d’encourager et de prôner outre mesure. Il semblerait vraiment qu’il a déçu des espérances, et qu’on av
s à notre ami D., qu’on a tort de traîner dans la boue. » M. About me semble s’être porté à lui-même un toast à peu près sembl
lgré eux, à redire les mêmes choses et à subir les mêmes réponses. Il semble que cela pourrait continuer ainsi toujours ; et e
areille circonstance, il ne faut pas de demi-mesures. Eh bien ! il me semble que nous parlons depuis trop longtemps de nos pet
ilshommes, — titre, par parenthèse, que rien ne justifie et qui ne me semble pas heureux, — est le plus considérable qu’on ait
pliqua alors bien des choses ; le coup même qui l’avait frappé ne lui semblait plus aussi imprévu ; il comprit sa femme. On-ne c
leuse et la plus désespérante qu’il puisse revêtir. Mais lorsque tout semble le séparer de celle qu’il aime, un journal lui ap
n’est pas jusqu’à la forme un peu vague de ses récits, dont plusieurs semblent inachevés, qui ne viennent confirmer habilement c
ines. Le trône, tout d’abord, pour parler de chaque chose à son rang, semble s’en aller en fumée, et nos politiques d’Europe o
matériels, et l’on se demande si ces commotions continuelles qui nous semblent une effroyable anarchie ne doivent pas être pour
 Renan a été publié en brochure. Malgré tout ce qu’on en a dit, il me semble difficile de nier que M. le ministre ait raison e
n qu’il appartienne, la négation de la divinité du Christ, et elle me semble clairement formulée dans la phrase que voici : « 
te à l’histoire des peuples dont il devait étudier les langues, qu’il semble impossible que ce qui est arrivé n’ait pas été pr
pu la croire désaccoutumée ; le temps des équivoques est passé, et il semble vraiment que ce grand système de bascule, dont pe
de celle du ministre, et qui n’a point été adoptée. Il existe, ce me semble , une certaine contradiction entre cette assertion
agitation à laquelle ils se refusaient de croire, tant l’habitude en semblait perdue parmi nous. Il y est dit que les élèves ou
nter une pétition au Sénat en faveur de nos alliés les Anglais. Il me semble que leurs amis ont été bien durs envers eux. Les
ne, les bâtons de jade, qui n’ont jamais orné personne. Que la vanité semble aimable et gracieuse à côté de tout cela ! On se
brûlés, et enfin de cette boue du ruisseau de Paris dont M. Veuillot semble avoir emporté une provision jusque dans la ville
ste, M. Veuillot le train express, et j’admets qu’au premier abord il semble exister un rapport singulier entre la rapidité de
ne peut se défendre. Il est impitoyable pour ceux dont le visage lui semble disgracieux. J’ai déjà dit qu’il ne trouvait pas
’il consacre au P. Passaglia, « le vrai infâme près de qui les autres semblent innocents ; le monstre plus redoutable que le feu
t espérer d’être bien accueillis. Trop empressés ou trop tardifs, ils semblent également barbares : dans le premier cas, ils ont
ver ni dans la première ni dans la dernière de ces catégories ; il me semble donc que le moment est venu de dire mon opinion.
omme qui montre la lanterne magique. Le mot m’est échappé, et il peut sembler dur, mais je ne le retire pas : je demande seulem
arcisse qui s’adore lui-même et qui applaudit le vulgaire. » Ne vous semble-t -il pas avoir lu cela quelque part, et même partou
ssion, entreprise, à ce qu’on assure, dans un but tout commercial, ne semble pas avoir jeté les fondements d’une grande intimi
eur a surtout recommandé, dans des termes que la modestie occidentale semblait devoir nous interdire, d’étudier la grandeur de l
et il m’a toujours fallu me contenter de ce détail un peu frivole qui semble avoir surtout frappé les observateurs parisiens :
érique, en Allemagne, en Russie même dans ces derniers temps, la sève semble se porter avec force du côté du roman, et le mora
ement l’encombrement. Le talent si simple et si vrai de M. Ruffini me semble plutôt gêné que rehaussé par cette mise en scène
it couchée. L’amour qu’ils éprouvent pour des femmes de chair et d’os semble bien faible auprès de cette passion toute-puissan
ne croire que ces rêves ardents, ces espérances du héros de roman qui semblaient si chimériques, soient réalisés aujourd’hui. Le d
nt un conspirateur. Tout cela suit un développement si logique, qu’il semble fatal. Au sortir du collège, Lorenzo, plein de fo
de tout cela, nous aussi ; pourquoi donc les revues et le Cirque nous semblent -ils seuls dignes d’être montrés ? Si jamais on pu
iel des mœurs, le seul qu’il leur soit possible d’apprécier ; mais il semble singulier qu’ils n’attendent pas, pour publier le
fusion des peuples, et se féliciter comme d’un progrès de tout ce qui semble devoir étendre le règne de cette uniformité que n
té que nous confondons volontiers avec la grandeur et la force. Il me semble , au contraire, que tout esprit vraiment libéral r
ergie féroce, les mœurs, en s’adoucissant, ne se sont pas épurées. Il semble que la barbarie fasse graduellement place à la co
. Si jamais cette image architecturale devait tenir ses promesses, il semblait que ce dût être à propos de la franc-maçonnerie :
nique octroyé par l’empereur en lui imposant un chef de son choix, ne semble pas avoir été considéré comme une concession libé
r chez nous ! Cette position officielle imposée à la franc-maçonnerie semble devoir changer singulièrement le caractère de l’i
du bon goût et du bon sens une œuvre que, du consentement général, on semble vouloir placer au-dessus de la loi commune ? Évid
semblance encore ? Mais c’est surtout la portée que l’auteur lui-même semble accorder à son œuvre, qui est faite pour intimide
endre dire qu’il a fait une épopée, sans le savoir. En général, il me semble voir que toute grande machine littéraire ayant be
t du drapeau agite la page, et en plus d’un endroit la plume du poète semble avoir été trempée dans le sang du soldat ; mais n
13 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « EUPHORION ou DE L’INJURE DES TEMPS. » pp. 445-455
toire littéraire des écrivains, là même où précisément cette histoire semble le plus faire défaut ; les poëtes grecs ou latins
Virgile, les avait traduites ou imitées en vers latins, comme Virgile semble y faire allusion dans la belle églogue où il intr
curité, le néologisme. Ces éternelles accusations ne manquent pas. Il semble qu’une loi fatale asservisse les talents des dive
 : Omnia jam vulgata…, et Tite-Live, dans la préface de son histoire, semble comme accablé d’avance sous le nombre de je ne sa
trouve décrite, dès l’aube du jour, avec un détail et une réalité qui semblerait n’appartenir qu’à la poésie d’aujourd’hui, à cell
passant pût le retenir et peut-être le répéter. Leur folie de gloire semblait d’autant plus incurable et plus amère, qu’elle av
n temps et qu’elle n’avait pas toujours été folie. Quelques-unes, qui semblaient plus impatientes et plus désespérées que les autr
porté dans les galeries supérieures de la Bibliothèque royale, qui me semblaient se prolonger à l’infini ; les livres y affluaient
14 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
nte de quelques bijoux, des restes enfin d’une situation qui avait pu sembler brillante. Elle préférait tout à la seule idée de
déjà que M. Dessolle se retirait) ; leur vie était établie telle, ce semble , qu’elle devait demeurer longtemps. Elles ne sort
omte Hervé de T…, et toutes les trois de la même main, d’une main qui semblait élégante, et de femme, et comme mystérieuse. Parm
à brisé l’un des cachets, et qu’il commençait à lire avidement ce qui semblait si pressé de l’atteindre. D’autres lettres vinren
uand il repasse devant les fenêtres et qu’elle le voit monter. Il lui semble qu’elle connaisse tout de lui : oh ! combien elle
restante, à un nom de femme qui ne devait pas être le véritable ; il semblait qu’elles fussent au fond bien plus sérieuses. Ave
ait paru l’accueillir, lui promettre quelque retour ; elle avait même semblé lui accorder, lui permettre sans déplaisir quelqu
y avait quelquefois des ralentissements dans la correspondance. Hervé semblait s’y attendre en ne venant pas, ou par moments il
onse d’Hervé, Christel le sentait avec une anxiété cruelle, et il lui semblait que le courrier qui emportait cette réponse lui a
es (car en ces cas d’attente il décachetait brusquement), et s’il lui semble plus triste après avoir parcouru, elle demeure tr
ulement elle souriait désormais, et ses yeux, d’un bleu plus céleste, semblaient remercier d’un bonheur. Son mal réel l’obligeant
uparavant. Malgré sa faiblesse croissante, depuis quelques jours elle semblait mieux ; je ne sais quel mouvement de physionomie
u front son pur contour ; et quand tu y imprimes ton baiser glacé, il semble que ce soit une dernière couronne. — O Mort, que
15 (1813) Réflexions sur le suicide
utionnelles, que d’autres en seraient impatients. Les devoirs ne Vous semblent jamais des bornes mais des appuis, et c’est ainsi
nthousiasme en général à la censure méritée d’un acte coupable. Il me semble au contraire, que c’est par les principes mêmes d
ortable, c’est celle qui nous empêche de comprendre les autres. Il me semble que le bonheur consiste dans la possession d’une
de ceux qui ne nous ressemblent pas, une équité philosophique. Il me semble donc qu’il ne faut jamais disputer sur ce que cha
tirée ; mais de tous les malheurs de l’amour il n’en est qu’un, ce me semble , contre lequel la force de l’âme puisse se briser
un grand nombre de plus perverses que le Suicide, il n’en est pas qui semble nous dérober aussi formellement à la protection d
dre pour être mis à sa place. Le temps est quelque chose de sacré qui semble agir indépendamment même des événements qu’il ren
outes ces misères enfin que l’existence corporelle traîne après elle, sembleraient une des causes de Suicide les plus plausibles, et
rieures, que le désespoir n’ait atteint plus d’une fois, et la vie ne semble souvent qu’un long naufrage, dont les débris sont
-elle pas également donné l’une et l’autre ? Un passage de l’Évangile semble répondre textuellement à ce sophisme : Si votre
ne sais quelle musique céleste se faisait entendre dans le désert et semblait annoncer que la source sortirait bientôt du sein
n instant l’éternité des peines. La dernière scène de la vie de J.-C. semble être destinée surtout à confondre ceux qui croien
nt dans le sacrifice de la vie à ses devoirs. Mais l’homme qui se tue semble arriver avec d’hostiles armes sur l’autre rive du
a cessé d’être jeune, dès que l’on descend la montagne dont le sommet semblait environné de tant d’illusions brillantes. Un homm
llards, mais il en est qui par le développement de la dignité morale, semblent nous annoncer l’approche d’une autre vie comme da
matin suivant. J’ai vu ces nobles regards tout pénétrés d’avenir, ils semblaient déclarer prophète le vieillard qui ne s’occupait
petits, même dans cette vie, que sont-ils en présence de la mort ? Il semble que rien n’est trop profond ni trop fort pour dét
ais pas qu’elle voulût répandre mon sang qui est aussi le sien. Il me semblait que ma jeunesse suffisait pour m’excuser, quand i
ers le soleil ; le gazon était déjà vert, quelques fleurs prématurées semblaient préluder par leurs parfums à la mélodie de la nat
oute sa magnificence ! L’air était d’une douceur inexprimable : il me semblait que j’entendais la voix de Dieu dans le souffle i
s encore sans ombrage que la verdure doit bientôt revêtir : les flots semblaient étinceler par le reflet des rayons du ciel, mais
protections secrètes exercées en faveur du chrétien, lors même qu’il semble le plus malheureux, et ce que nous sentons au-des
ma conscience n’étaient pas d’accord, lequel de ces deux pouvoirs me semblerait légitime ? — Lord Guilford, me dit Asham, n’a pas
hain, dont cinq jours encore me séparaient. Je vous l’avouerai, il me sembla que je n’étais préparée à rien, tant la désignati
is je refusais de vivre, et l’échafaud consenti par ma volonté, ne me semblait plus que l’autel choisi par la victime. Renoncer
vant vous, mon digne ami. Asham qui dans notre entretien de la veille semblait moins religieux que moi, reprit bientôt tout son
ous regrettez, qui l’a faite ? et si ses incomplètes jouissances vous semblent d’un tel prix, pourquoi les croyez-vous irréparab
16 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. De Mascaron et de Bossuet. »
à celle des deux hommes célèbres qui, en le suivant, l’ont effacé. Il semble qu’il s’essaie à la vigueur de Bossuet et aux dét
nous frappent plus que les malheurs qui se développent par degrés. Il semble que la douleur s’use dans les détails. D’ailleurs
es inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus, des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles image
s d’une douleur que le temps emporte avec le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoig
r sacré n’a parlé de Dieu avec tant de dignité et de hauteur. Bossuet semble déployer aux hommes l’intérieur de la divinité, e
i fait mépriser les objets de ses passions, comme indignes d’elle, et semble la détacher de l’univers. Bossuet s’arrête tantôt
est l’ardeur de ses mouvements ; c’est son âme qui se mêle à tout. Il semble que du sommet d’un lieu élevé, il découvre de gra
milière à une idée grande ; et alors il étonne davantage, parce qu’il semble même au-dessus de la hauteur des pensées. Son sty
ni qu’il s’abaisse ; et dans sa négligence, jointe à sa grandeur, il semble se jouer même de l’admiration qu’il inspire. Tel
17 (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)
donc en fait, d’une façon peut-être un peu présomptueuse, mais il me semble , tout de même, justifiée, que les hésitations et
on des rêves et des lapsus, qui est pleine de remarques profondes, me semble tout de même dans l’ensemble, beaucoup plus facti
e ses découvertes et sur la valeur même de ses découvertes. Même s’il semble logique de montrer d’abord l’inconscient à l’œuvr
ais présenter les trois grandes découvertes psychologiques dont il me semble que nous sommes redevables à Freud et montrer que
t à la conviction de l’existence de l’inconscient psychique 3. Il ne semble pas, au premier abord, qu’il y ait, dans ces pass
est pas une découverte de Freud. On citera tout de suite des noms qui semblent réduire aux plus minces proportions son originali
ncé cet appel à la modestie et au recueillement, mais c’est à eux que semble échoir la mission de défendre cette manière de vo
che à amener au jour lui est plus ou moins désagréable. La résistance semble donc être l’effet d’une force, de nature propreme
s deux. * *    * Le troisième point de la doctrine de Freud, qu’il me semble que nous pouvons, bien que dans de moindres propo
istence, la profession, les ascendances de chacun de ses héros. Il me semble impossible, après Freud, qu’il puisse se passer d
à bien marquer les nuances et les moindres aspects de chaque vie. Il semble même que, sous ce rapport, les deux auteurs que n
cher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coq
ns que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherc
ir récalcitrant : Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherc
ce de la pierre qui, sans que je pusse comprendre pourquoi, m’avaient semblé pleines, prêtes à s’entrouvrir, à me livrer ce do
 : je m’arrêtais, croyant acquérir une notion précieuse , car il me semblait avoir sous les yeux un fragment de cette région f
que notre âme a projeté sur elles, on est déçu en constatant qu’elles semblent dépourvues dans la nature, du charme qu’elles dev
e à vous relire. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherc
14. Et si je cherche, maintenant, les raisons de cette émotion, il me semble qu’une des principales est que j’avais la sensati
itude de se voir tous les jours dont elle rêvait alors qu’elle ne lui semblait à lui qu’un fastidieux tracas, puis qu’elle avait
e tout espoir parmi les ombres errantes dans cette nuit qui lui avait semblé presque surnaturelle et qui en effet — nuit d’un
les Verdurin et qu’il avait appelée si souvent « la vraie vie », lui semblait la pire de toutes, et leur petit noyau le dernier
les rêves et avec tous les symptômes névrotiques est frappante ; elle semble impliquer, encore une fois, une conception dynami
avait disparu si longtemps, était de nouveau si près de moi qu’il me semblait encore entendre les paroles qui avaient immédiate
t des sentiments qui du moins peuvent être appréhendés directement et semblent ne pouvoir jamais tromper sur leur essence. Toute
le ; — s’efforçant à convertir en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot ; tendu vers le plus, le trop, jusque d
la Primavera. Elle avait en ce moment leur visage abattu et navré qui semble succomber sous le poids d’une douleur trop lourde
Swann pour qu’elle eût ce regard douloureux, cette voix plaintive qui semblaient fléchir sous l’effort qu’elle s’imposait, et dema
onception habituelle que la douleur est la cause de l’amour dont elle semble découler, que c’est non pas la désharmonie qui se
it à aborder l’amour dans cet esprit. E. Jaloux l’a bien marqué : Il semble que les romanciers aient toujours menti sur ce po
out objet précis, tellement détachée qu’au début, chez l’enfant, elle semble ne pas savoir qu’elle puisse s’appliquer jamais à
la préoccupation exclusive dont vous étiez censé être habité, qui ne semblait aucunement pouvoir émaner de l’être pour lequel v
ux points sur lesquels la conception que Proust se fait de l’amour me semble pouvoir et devoir être corrigée ou complétée. Le
fait. Et c’est ce fait — voici mon second reproche — que Proust ne me semble avoir ni connu, ni analysé suffisamment. Sans dou
’était pas une passion. Et je ne le prétends pas non plus. Mais-il me semble qu’il y manquait tout de même un élément importan
ent, cette tentation du don de soi. Il faut songer que d’aucune il ne semble moralement avoir jamais rien eu. Cette privation
à prendre. Et c’est là encore un autre élément de l’amour que Proust semble avoir négligé, ou voulu ignorer : le besoin de sa
our lui créer des raisons extérieures d’être à lui. Mais justement il semble ne penser jamais qu’à des raisons extérieures. C’
sentiment qui l’empêcherait de faire ces choses. À aucun moment il ne semble ressentir cette inspiration qui permet de pénétre
e ; elle peut déterminer un changement d’orientation. Et voici, il me semble , en quoi. Le psychique a été conçu jusqu’ici, à p
soulignée avec une insistance croissante. Je cite des noms qu’il peut sembler bizarre de rapprocher, mais qui forment jalons su
s les siens sans qu’il eût l’espérance d’en être jamais délivré, elle semblait lui dire comme jadis de son bonheur : « Qu’est-ce
et jusqu’à leur essence qui est pourtant d’être incommunicables et de sembler frivoles à tout autre qu’à celui qui les éprouve,
dés, et ceux de Proust. Un même esprit, à voir les choses en gros, me semblait avoir donné naissance à Célimène et à Odette. Je
le ; — s’efforçant à convertir en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot ; tendu vers le plus, le trop, jusque dan
ue : « s’efforçant à convertir en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot ». Oui, il y avait chez Proust, je ne veu
venir, qui savait pourtant bien que l’escalier était repeint, etc. Il semblait admettre que l’écran seul de Céleste eût pu le pr
; et « s’efforçant à convertir en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot ». Il y a là une indication très précieus
M. Desjardins « pour convertir en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot ». On ne peut comprendre Proust et son œu
ue chose. II En effet le premier caractère qui doit frapper, me semble-t -il, quiconque aborde son œuvre sans prévention, c
e, avec les trois hautes marches de grès presque devant chaque porte, semblait comme un défilé pratiqué par un tailleur d’images
des paupières, ses yeux brillants, larges et minces comme les leurs, semblaient prêts à se détacher ainsi que deux larmes. Elle f
nts-là et qu’elle faisait attention à ne pas oublier de prendre, elle semblait avoir besoin de toute sa force pour retenir son v
re, apparaissent dans ce court passage et là encore nous avons, il me semble , cette même impression d’intégrité, de parfaite p
e, cet effort « pour convertir en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot », et plus généralement encore, dans le p
ce de la pierre qui, sans que je pusse comprendre pourquoi, m’avaient semblé pleines, prêtes à s’entrouvrir, à me livrer ce do
e et une vallée, et situé sur un plateau plus élevé dans le lointain, semblait pourtant tout voisin d’eux. En constatant, en no
it derrière ce mouvement, derrière cette clarté, quelque chose qu’ils semblaient contenir et dérober à la fois 86. Tout ce qui le
à la fois 86. Tout ce qui le frappe, tout ce qui émeut ses sens lui semble ainsi à la fois « contenir et lui dérober » quelq
des archétypes de chaque objet ou de chaque être que Proust au début semble vouloir à tout prix découvrir. Il a une véritable
itude de se voir tous les jours dont elle rêvait alors qu’elle ne lui semblait à lui qu’un fastidieux tracas, puis qu’elle avait
e tout espoir parmi les ombres errantes dans cette nuit qui lui avait semblé presque surnaturelle et qui en effet — nuit d’un
embaumées du souvenir qui viennent battre un esprit souffrant, à quoi semblaient -elles pouvoir prêter en littérature sinon à quelq
e tout espoir parmi les ombres errantes dans cette nuit qui lui avait semblé presque surnaturelle… », il continue tout naturel
igence de son esprit « changer en quelque chose d’actif le passif qui semblait son lot ». Quand on y réfléchit, quelqu’un de si
18 (1874) Histoire du romantisme pp. -399
r disait : « La librairie ne produit guère que des réimpressions. Il semble que chacun, en attendant l’ère nouvelle qui va s’
ient des fleurs ; l’air grisait, on était fou de lyrisme et d’art. Il semblait qu’on vînt de retrouver le grand secret perdu, et
t coloré, d’enivrante et forte saveur ! La tête nous en tournait ; il semblait qu’on entrait dans des mondes inconnus. À chaque
s yeux comme les Tables de la Loi sur le Sinaï, et ses arguments nous semblaient sans réplique. Les injures des petits journaux cl
ations, et l’idée de lui demander un billet, nous rapin inconnu, nous semblait d’une audace inexécutable… Heureusement Gérard de
ressortait bientôt, car cette nature légère, ailée, que des souffles semblaient soulever comme Euphorion, le fils d’Hélène et de
’est déjà formée une légende. Elle aura son chapitre à part ; il nous semble qu’en tête de cette histoire du Romantisme que no
re de Velasquez comme s’il y eût habité. S’il mettait son chapeau, il semblait se couvrir devant le roi comme un grand d’Espagne
encadrait de son ombre noire ce pâle et beau visage. Une barbe ! cela semble bien simple aujourd’hui, mais alors il n’y en ava
it pas contemporain ; rien en lui ne rappelait l’homme moderne, et il semblait toujours venir du fond du passé, et on eût dit qu
C’était aussi une étrange figure que celle de Joseph Bouchardy. Il ne semblait pas né dans nos pâles climats, mais au bord de l’
in orgueil, le monstre à la peau jaune d’or et aux cheveux indigo, et semblait flatté qu’on pût se perdre dans son œuvre comme d
t connu ; mais nous étions soulevés comme par des souffles et il nous semblait que nous allions être emportés vers un radieux av
’expression de l’idée romantique, c’est assurément la sculpture. Elle semble avoir reçu de l’antiquité sa forme définitive. Dé
s, ou le toupet caractéristique de Louis-Philippe. Cette coiffure qui semblerait étrange aujourd’hui, dessinait un beau front blan
philistin qui, l’oreille guillotinée par ce triangle de toile empesé, semblaient apporter eux-mêmes leur tête comme un bouquet dan
ux, Aux regards méticuleux Des bourgeois à menton glabre, Devons-nous sembler follet Dans ce monde où tout se range ! Devons-no
vons-nous sembler follet Dans ce monde où tout se range ! Devons-nous sembler étrange Nous faisant ce qui nous plaît ? Le fai
souffrances silencieusement supportées, car il était de ceux à qui il semble naturel de mourir de faim, de mener à bien ce gig
stature et de prestance sénatoriale, une veste blanche sur l’épaule, semblait rêver profondément, en proie à une nostalgie ; il
au stufato, aux tagliarini, aux gnocchi ; une pluie dorée de parmesan semblait descendre du ciel dans les assiettes, comme la pl
fleurée par des lèvres de rose avec un léger sentiment d’effroi, nous semblaient la suprême expression du dandysme, par l’absolue
al les acanthes des chapiteaux. Sa taille spiritualiste s’effilait et semblait vouloir monter vers le ciel avec un redoublement
ait fourni le bleu de ses prunelles, ses cheveux d’un blond d’auréole semblaient peints un à un avec l’or des miniaturistes du moy
nteuil cherchât le style maigre, émacié, simplifié jusqu’au néant qui semble le comble de l’art religieux à Overbeck. Il ne se
remiers essais Nanteuil dessinait comme avec des plombs de vitrail et semblait colorier avec une palette de peintre verrier. Pou
oulées déjà depuis les belles soirées d’Hernani, où toute la jeunesse semblait se ruer d’un seul élan vers l’avenir, ivre d’enth
Le mot paroxyste employé pour la première fois par Nestor Roqueplan, semble avoir été inventée l’intention de Philothée. Tout
araissons-nous aussi laids, aussi vieux, aussi moroses qu’ils nous le semblent  ? Voilà donc ce qui reste de la brillante escadri
voyait toujours et elle l’enveloppait d’une atmosphère spéciale ; il semblait vraiment qu’on obligeât Gérard en lui demandant s
egarde en rapprochant deux ou trois fois ses mains, gantées en blanc, semble comprendre, juger et décerner la palme. Le roman-
de facture, car les élèves de Victor Hugo savent faire les vers, nous semblait devoir prêter à quelques situations dramatiques.
û porter le drame. Quelques-uns regrettaient Trois pour une, qui leur semblait un vrai titre à la Calderón, un titre de cape et
ut devant les portraits de ses aïeux ; tout le drame complet. Il nous semblait même entendre encore la rumeur de la première rep
ns façon à l’autre vers, cet enjambement audacieux, impertinent même, semblait un spadassin de profession, un Saltabadil, un Sco
rder comme des morceaux pour ainsi dire classiques les nouveautés qui semblaient alors de pures barbaries, l’effet que produisaien
tirade sont si beaux, que dits même par ces canards de Vaucanson, ils semblaient encore admirables. Madame Gay, qui fut plus tard
u public s’est faite insensiblement ; ce qui le révoltait naguère lui semble tout simple. Les prétendus défauts se transformen
ure, ses passions gigantesques, son lyrisme effréné et son action qui semble une légende du Romancero mise au théâtre comme la
lière du dialogue où les répliques s’entrecroisent comme des lames et semblent jeter des étincelles, et planant avec des ailes d
and monologue de don Carlos devant le tombeau de Charlemagne, il nous semblait monter par un escalier dont chaque marche était u
s les rues précédé par les clairons des renommées où nulle affiche ne semblait assez grande, nul caractère assez voyant, où l’on
tentifs. Comme Henri Beyle, mais sans aucune ironie, Gérard de Nerval semblait prendre plaisir à s’absenter de lui-même, à dispa
p éloignés de l’idéal, et les marquer d’un cachet particulier lui eût semblé une vanité puérile. Un des premiers il traduisit
pièce, d’un poète enivré à la coupe capiteuse du mysticisme allemand, semble , chose bizarre, l’œuvre froidement réfléchie d’un
le mieux conduit. Sylvie, l’œuvre la plus récente de l’écrivain, nous semble un morceau tout à fait irréprochable ; ce sont de
a dédaigné de l’être. Les louis lui causaient une sorte de malaise et semblaient lui brûler les mains ; il ne redevenait tranquill
pendant lesquelles sa pensée s’excitait par la marche et quelquefois semblait l’enlever de terre comme la Madeleine dans sa Bau
us présentent les sphinx dont l’indéfinissable sourire de granit rose semble railler la sagesse moderne. Les cosmogonies et le
s beau que de ramper toute sa vie sur la terre. Cette exaltation peut sembler bizarre à la génération qui a maintenant l’âge qu
pas d’argent, rigide pour les autres comme il l’a été pour lui-même, semble le seul personnage raisonnable de la pièce. Le qu
es lèvres ! » Ces éloges, quelque talent qu’on reconnaisse à Bocage, sembleront aujourd’hui d’un lyrisme bien exagéré ; en ce tem
me suprême, une grâce irrésistible ; avec sa voix émue, troublée, qui semblait vibrer dans les larmes, elle s’insinuait doucemen
rmi ces bouquets de roses blanches — le défunt était garçon — il nous semble qu’il y avait passablement d’épines. Refuser de l
idées du jour. Les triomphes, pourtant très réels, de Bouchardy leur semblent inexplicables, et d’ailleurs ils remontent à des
e fort bonne grâce. Bouchardy avait une tête tout à fait exotique. Il semblait appartenir à la race malaise, et il eût dit qu’il
au à la ceinture et la carabine à l’épaule, et que les Maures vaincus semblent avoir abandonnée d’hier ; en allant du Parader à
n que des faits, et quels faits, grands dieux ! de vrais miracles qui semblent à tout le monde très simples et très naturels ! L
de beaux vers dans la bonne et la mauvaise acception du mot, et il ne semble pas avoir tenu compte de ce cri naïf de Talma aux
r locale est étalée d’un pinceau timide sur le fond de la tragédie et semble effacée à nos yeux, habitués aux violences et aux
miers moments de sa fureur contre le poncif classique, la jeune école semblait avoir adopté sa théorie d’art des sorcières de Ma
alle à manger. Le moulin de Watelet, que nous citions tout à l’heure, semblait déjà un peu bien romantique à MM. Bidault et Bert
que ses toiles couvraient en devinrent rayonnantes et lumineuses. Il semblait y avoir dans cette salle un soleil qui n’éclairai
ntaisie si libre et si puissante. L’enthousiasme tenait du délire. Il semblait qu’on eût découvert la poésie, et c’était, en eff
rière lui. Il tourne vers Méphistophélès un visage plein d’anxiété et semble épier sa réponse. Méphistophélès est tranquille,
n squelette ayant encore sa peau. Cette carcasse est de ton clair, et semble jeter dans l’obscurité de la nuit des lueurs phos
mpruntât rien du milieu où il baignait. Les grands maîtres à distance semblent isolés, mais ils n’en furent pas moins enveloppés
rissent leurs fauves crinières, allongent leurs ongles tranchants, et semblent provoquer la zagaie barbelée du Cafre ou la balle
yants, calmes ou convulsifs, ruinés ou magnifiques, mais toujours ils semblent épouser les colères, les haines, les douleurs et
vrai que la réalité. Ce caractère du génie d’Eugène Delacroix ne nous semble pas avoir été suffisamment compris, même en ces d
t ces élégantes excentricités pittoresques. Ces fantaisies de costume sembleraient étranges maintenant, mais alors on les trouvait n
sommes allé revoir au Luxembourg, où elle se trouve, cette toile qui semblait si merveilleuse en 1827 ; elle a parfaitement sup
u en fut exclu systématiquement pendant de longues années. L’Institut semblait craindre que ce feuille révolutionnaire ne renver
toilettes tapageuses. Les arbres des parcs princiers ou seigneuriaux semblent porter des blasons. Sans doute la nature inculte
t colorée, sa barbe où se glissaient à peine quelques touches grises, semblait logiquement promis à une longue vie. Nul pressent
jà mené Decamps, à travers la forêt, par une journée de printemps qui semblait rire de la douleur humaine. Il a voulu être enter
tuaire resta presque impassible dans sa sérénité de marbre. Les Grecs semblent en avoir à tout jamais fixé les lois, les conditi
des Débats, où il soutenait ses doctrines, attaquait tout ce qui lui semblait vulgaire, et célébrait ses dieux, Glück et Beetho
re ! Nous connaissions à peine madame Dorval, et, cependant, il nous semble avoir perdu une amie intime : une part de notre â
vers du maître admiré que vous récitez en même temps qu’elle, il vous semble que c’est pour vous seul qu’elle parle ainsi, pou
pareil aux spectatrices de la salle ne s’était montré au théâtre : il semblait qu’on regardât, non sur une scène, mais par un tr
. Aussi comme elle était heureuse et fière et rayonnante ! comme elle semblait à son aise dans cette grande passion et dans ce g
ans compter cent drames qu’il a fait vivre de sa vie puissante et qui semblaient des chefs-d’œuvre lorsqu’il les jouait. Frédérick
sine de l’acteur un sujet de rapprochement mélancolique ? Le comédien semble , comme M. de Bois-Doré, avoir voulu montrer combi
s qui laissent dans le souvenir une trace tellement radieuse qu’elles semblent devoir être immortelles ; même quand depuis longt
e les pères vantaient sa beauté indestructible. Le temps, edax rerum, semblait avoir peur d’altérer ce pur marbre ; il le respec
lui d’œuvres qui ont été les événements de notre jeunesse, et il nous semble qu’une partie de nous-même s’en aille avec elle.
-Philippe d’une façon si brillante, n’a pas encore fermé son cycle et semble devoir imposer sa forme à la poésie de ce siècle.
me. Théodore de Banville est exclusivement poète ; pour lui, la prose semble ne pas exister ; il peut dire, comme Ovide : « Ch
la plume, a fait paraître les Exilés, où sa manière s’est agrandie et semble avoir donné sa suprême expression, si ce mot peut
z rares dans l’école nouvelle, et surtout les poèmes didactiques ; il semble que ce genre soit suranné, il n’est qu’antique po
ne s’est jamais démenti. Depuis 1845, date de son dernier volume, il semble avoir quitté la poésie pure pour le théâtre et la
conditions nécessaires pour être cités dans ce travail : les omettre semblerait peut-être une affectation de modestie plus déplai
i-même et inventa une chanson nouvelle qui ne doit rien à Béranger et semble d’abord étrangère à l’art, quoiqu’il y en ait du
céda l’oubli injuste. L’ombre descendit sur le front où la popularité semblait avoir posé un laurier éternel. D’autres préoccupa
circonstance. Tout ce qui peut attirer et charmer le public, l’auteur semble l’avoir évité avec une pudeur austère et une fier
ut-être même Leconte de Lisle est-il trop sévère, car il y a, ce nous semble , dans le génie grec quelque chose de plus ondoyan
es noms résonnent voluptueusement à l’oreille comme de la musique, et semblent répandre des parfums inconnus. La Ravine Saint-Gi
que sait par cœur quiconque en France aime encore les vers. La scène semble se passer dans un paysage de la Provence, de l’It
eux et la sereine tristesse. Dans ses vers, la flamme de l’atmosphère semble danser aux chants des cigales ; mais le poète ne
tour à tour dans tout l’éclat de leur bizarrerie. Les sujets modernes semblent moins favorables à la verve du poète, quoique Fes
et plus grande qu’elle encore. Dans la préface de ce livre, l’auteur semble se tracer sa tâche pour l’avenir, tâche qu’il a r
poussé sur l’humus noir des civilisations corrompues, ces fleurs qui semblent avoir été rapportées de l’Inde ou de Java, et le
ar Poe a été l’auteur de Baudelaire, et le Corbeau du poète américain semble parfois croasser son irréparable Never, oh ! neve
e un sphinx, avec ses parfums endormeurs et ses caresses de torpille, semble un symbole de la nature ou de la vie primitive, à
eune homme propose d’imprimer un volume de vers. Deux ou trois poètes semblent suffire à la France, et la mémoire publique est p
éressement parfait et cette fidélité à la poésie que la cité nouvelle semble vouloir bannir de son sein comme le faisait la ré
ne son cœur rouge et fumant pour le porter à la blanche fille d’Ymer, semble dicté par une Walkyrie ! et la Prière pour les mo
oniques et ses mystères inextricables touffus comme des jungles, nous semble , malgré tout le talent qu’on y dépense, d’une acc
ur force, et ont au moins ce mérite de ne pas désespérer d’un art que semble abandonner le public. Il serait bien difficile de
qui donnait son allure à bien des talents, il y a quelques années, ne semble plus influencer beaucoup la génération présente.
tueuse un art que délaisse l’attention publique, Sully Prudhomme nous semble destiné à prendre le premier rang parmi ces poète
ter la vierge irréprochable qu’elle est, et tracer avec une plume qui semble arrachée à l’aile d’un ange le chaste et naïf rép
lui emprunte le cadre et le fond de ses tableaux. Les pièces qui nous semblent résumer le mieux sa première veine d’inspiration
u poète sa trop grande ingéniosité. Dès à présent, André Lefèvre nous semble pouvoir être catalogué comme étoile de première g
ès vrai, ce qui n’est pas la même chose ; le Donaniel de Grandet, qui semble avoir été à l’école de Mardoche, de Hassan et de
son profit les vocations poétiques féminines, Mme Ackermann, qui nous semble aujourd’hui mériter la couronne aux feuilles d’or
s, qui courbent, affaiblissent et rident le génie des autres maîtres, semblent apporter des forces, des énergies et des beautés
te du poète cherche les mots sombres, mystérieux et profonds, et elle semble écouter dans l’altitude du Pensiero de Michel-Ang
ère d’un siècle ou d’un pays. Quand on lit la Légende des siècles, il semble qu’on parcoure un immense cloître, un espèce de c
es avec l’inspiration et le style des prophètes. La Décadence de Rome semble un chapitre de Tacite versifié par Juvénal. Tout
artielles et qui les résorbera dans son vaste sein. Et ce tableau qui semble peint avec la palette de Vélasquez, la Rose de l’
culé, comme dit Homère, d’une façon plus hautaine et plus superbe. Il semble que le poète, dans cette région où il n’y a plus
catesse rare ; Dans les Sylves, Auguste Barbier, l’auteur des Iambes, semble un poète plein de grâce et de fraîcheur qui début
ntroduire du naturel et de la fraîcheur dans une poésie qui jusque-là semblait trop craindre ces mêmes qualités, l’auteur du Cid
re livrée de croquemort un corbeau privé, dont le croassement lugubre semblait adressé au suicide un appel qui fut entendu, héla
19 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DIX ANS APRÈS EN LITTÉRATURE. » pp. 472-494
médecins, palingénésiques, comme disent de modernes philosophes. Cela semble aussi se reproduire assez fidèlement dans la vie
aucun des instants qui ont couru durant ces dix dernières années. Il semble qu’après dix ans les dispositions littéraires se
ourner à son gré, en étendre ou en resserrer les termes. Le moment me semble extrêmement favorable pour la laisser envisager d
i une conciliation entre toutes les parties généreuses et saines peut sembler possible au sein de la littérature moderne, c’est
la noble, accueillante et expansive nature de M. de Lamartine, et qui semblait tellement faite pour être de celles qui concilien
r indiscret des secrètes maladies. — A défaut de M. de Balzac, qui ne semble pas en mesure de modifier la verve croissante de
se féliciter. Avec bon nombre de ces qualités qui peuvent à bon droit sembler souveraines, il ne s’est rien rencontré (exceptio
on, mais qui ont développé depuis lors des secondes phases complètes, semblent merveilleusement s’y prêter pour le fond ; il leu
ion sans terme de tous les pouvoirs et de toutes les fonctions. Il me semblerait , en leur place, que la distance de quelques point
et de certaines distinctions plus théoriques que vraies, a dû, ce me semble , se guérir au moins de tout dédain envers ceux qu
rmises : voilà des mœurs littéraires de juste et saine démocratie, ce semble , et qui seraient d’un utile exemple à offrir aux
ces mêmes esprits développés, rapprochés, peuvent, quand on les lit, sembler unis en une large nuance commune, qui ne laisse g
20 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511
vie, dans la poésie même, n’est-il pas ce nom galant et pomponné qui semblait fait exprès pour la belle marquise et qui rimait
Watteau, venu trop tôt pour elle, créant un monde pastoral enchanté, semble ne l’avoir décoré et embelli que pour qu’elle en
rmier général, mariée comme provisoirement au neveu de ce dernier, il sembla de bonne heure que toute la famille, en la voyant
rancas. Longtemps maladif dans son enfance, le jeune roi, dont la vie semblait ne tenir qu’à un souffle, avait été élevé avec de
t l’inspiration généreuse et la communiqua. Elle tourmenta ce roi qui semblait l’être à regret, en lui parlant des affaires d’Ét
reconnaissable. Nous ne sommes pas si loin de Mme de Pompadour qu’il semblerait . C’est ce roi-là que, n’étant encore que Mme d’Ét
elle-ci : il avait un autre candidat en vue, une grande dame ; car il semblait que, pour devenir maîtresse du roi, la condition
le cœur s’était senti pris uniquement pour un héros fidèle. Tout ceci semble étrange et presque ridicule ; mais, pour peu qu’o
s paroles, ajoute l’honnête femme de chambre. On surprend ici, ce me semble , la veine bourgeoise pervertie, mais persistante,
utes choses dans l’entresol de Quesnay et disposaient de l’avenir. Il semblait que la marquise eût le sentiment de tout ce qui s
s propres fautes et l’humiliation de la monarchie et de la France. Il semble que la nation elle-même l’ait senti, qu’elle ait
s ! Et après avoir décrit le tableau, il conclut un peu rudement, ce semble  : Les Suppliants de Vanloo n’obtinrent rien du D
postérité, ou du moins les amateurs qui aujourd’hui la représentent, semblent accorder à l’influence de Mme de Pompadour, et ra
avec légèreté et négligence, elle en est tout à coup distraite ; elle semble avoir entendu du bruit et retourne la tête. Est-c
sur tous les objets. Il n’est rien, dans ce boudoir enchanté, qui ne semble faire sa cour à la déesse, rien, pas même L’Espri
21 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
e ; si bien que quelquefois le livre qui vous sort des mains, ne vous semble pas sorti de vous-même : il vous étonne comme que
me machinalement la pensée retourne au sommeil où elle se réfugie, et semble se pelotonner, pour ainsi dire, dans ses bras.
ande de lansquenets, mi-partie rouge, mi-partie jaunes, avalanche qui semble descendre d’une gravure d’Aldegrever. Puis nous v
s nous voici à errer dans un labyrinthe de corridors, de couloirs qui semblent se resserrer, ainsi que dans un rêve. « La loge n
mour la reconnaissance qu’elle n’est pas encore vieille. Un amant lui semble une protestation contre son acte de naissance.
d’un rococo si tourmenté, si joliment furibond, avec ses stalles qui semblent une houle de bois, en voyant ces églises de Saint
ue de Vénus : toute une religion descendue du Corrège, et que Noverre semble avoir réglée comme le plus délicieux opéra de Die
race d’un enlèvement, d’un monsieur avec sa maîtresse : l’oreiller ne semble avoir gardé que le moule du plaisir. * * * 8 s
age de couleurs, une mosaïque fondue, un fourmillement de touches qui semblent le grain et comme la palpitation de la peau au so
ous voudrez ; et à côté, cette espèce de gnome et de pitre idéal, qui semble glisser à son oreille les paroles des confidents
d’une tout autre manière : une rue de Delft aux maisons de brique, —  semble le précurseur de Decamps. 13 septembre La H
ro qui leur apporte la force d’une dizaine ! » 10 octobre Il me semble , je le présume du moins, il me semble que l’amour
aine ! » 10 octobre Il me semble, je le présume du moins, il me semble que l’amour doit être cela : Entrer quelque part,
e chanson pour me tenir en haleine ! » C’était Béranger, et l’endroit semblait vraiment choisi pour la rencontre. Et comme nous
 » Puis, après un silence : « Ah ! le théâtre ! La comédie en vers me semble finie. Ou vous faites des vers qui ne sont pas de
22 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
nous une tendance distincte et ce nom que nous appelons une idée, il semble que nous ne devons jamais avoir une idée de ces c
que la limitation naturelle de notre imagination et de notre mémoire semblait nous empêcher pour toujours de penser, c’est-à-di
t. Si loin que nous allions, nous retombons toujours sur des noms. Il semble que les choses les plus éloignées de notre expéri
aux, des idées générales ; nous distinguons l’idée du mot ; elle nous semble une action à part, dont le mot est seulement l’au
inissons qu’en niant d’elle toutes les qualités sensibles ; elle nous semble donc une pure action dénuée de toute qualité, sau
incorporel ; nous supposons un être dont elle soit l’action ; il nous semble aussi pur et aussi éthéré qu’elle ; nous l’appelo
quons plus ; nous n’en avons plus conscience ; quoique présente, elle semble absente. Telles sont les petites sensations muscu
n ayons ; elles sont pour nous comme si elles n’étaient pas ; il nous semble que nous connaissons, directement et sans leur en
emarquées ; dès lors, dans le manuscrit comme dans l’imprimé, il nous semble que nous ne suivons plus des mots, mais des idées
r s’appliquer à leur emploi. Voilà, un élément de la connaissance qui semblait primitif et qui rentre dans un autre. Il s’agit m
23 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358
eure à regarder, d’une loge, la danse et les masques, une heure où il semble faire une sérieuse étude du costume nouveau et pr
physionomie une grâce mutine et affolée, femme aux yeux étranges qui semblent rire, quand sa parole est sérieuse. Toutes les fe
jours, au bout d’une de ses phrases attendries, un strident rrrr, qui semble la crécelle de l’ironie. Et l’on ne sait vraiment
d’hui ce sont les Grassot. L’acteur dominant, culminant d’une époque, semblerait donner le la à la séduction amoureuse. * * * — Ce
un Hôtel de la Farce, où il y avait la Fête de la Vidange… Homais me semble la figure réduite, pour les besoins du roman, du
mon enfant ! » * * * — L’esprit ne dort pas dans le sommeil, mais il semble tomber, la nuit, sous l’esclavage des sensations
n’avoir pas développé le sens moral dans son enfant. À ce mot le père semble vaguement chercher une araignée au plafond. La pe
pas, non de ces choses, mais de nous. Il y a des jours de soleil qui semblent gris à l’âme, et des ciels gris que l’on se rappe
artons pour l’Allemagne avec Saint-Victor… J’ai vu Heidelberg. Il m’a semblé voir l’œuvre de Victor Hugo, quand la postérité a
le vieillard, la douce lumière du ménage, le rayonnement des enfants, semblent l’admirable image de la famille : Soir, Midi, Aub
écourté et ravalé par l’édentement, a un perpétuel tremblotement. Il semble mâcher des restes d’idées, de souvenirs, de mots.
uvrant de plus en plus, le vieux soldat de Blücher, de cette voix qui semble sortir d’un trou, de cette voix de son passé, un
ence, ces grands chapeaux d’où pend une dentelle noire, dont les pois semblent faire danser sur la figure des femmes des grains
s voir, de ces diamants, de ces pierres précieuses, sur lesquelles il semble que la lumière soit heureuse, il semble que le ra
précieuses, sur lesquelles il semble que la lumière soit heureuse, il semble que le rayon jouisse… S’il était riche, il aimera
bras, l’ombre calme de ces yeux clos, le sourire de cette bouche d’où semble s’exhaler un souffle, la mollesse et la tendresse
ous sentez, dans la journée, lourde de la crasse d’une cervelle, vous semble à la nuit, pleine d’un gaz, léger, spirituel, cap
le à la nuit, pleine d’un gaz, léger, spirituel, capiteux. * * * — Il semble que dans la création du monde, Dieu n’a pas été l
ent très peu besoin du fouet et du charme irritant de l’orgie, et qui semblent avoir passé beaucoup de leur vie avec des bourgeo
sous. Même sur les catastrophes qu’ils voient, qu’ils entendent, ils semblent avoir les sens de l’âme émoussés comme leurs phys
t cela une lointaine vision, la réminiscence d’une matinée qu’il nous semble plutôt avoir rêvée que vécue. Et chose étrange, l
s. Et les odeurs mêmes que nous mettons dans l’eau, prennent, il nous semble , cette fade et nauséeuse odeur de cérat… Il nous
24 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — II. (Fin.) » pp. 427-443
sir de terminer ses quatre tableaux est bien positif : c’est là qu’il semble fixer son vœu d’artiste et borner le plus fort de
sensibilité et de sagesse, les jours où la raison lui parle et où il semble plus enclin à l’écouter. Artiste supérieur en que
ns. C’est d’une nature si forte, d’une énergie si étonnante, qu’il me semble qu’on ne peut rien mettre en ligne. Je le regarde
lesquels recommandaient toujours les maîtres, les grands maîtres, et semblaient les proposer pour uniques modèles, lorsqu’il écri
la singulière direction que l’on adopte pour devenir peintre : il me semble qu’elle est absurde ; car je ne peux pas me repré
atie cet été. Il me prend des envies terribles de voir du neuf. Il me semble que la peinture vieillit. Peut-être est-ce le déf
mais les classiques trouveront que je donne dans le romantique. Il me semble pourtant qu’il y a une sévérité dans cette bizarr
ent où, dans son désir de s’élever au beau et au sévère grandiose, il semble près de sortir de sa théorie et d’en adopter une
le d’Ingres, et qui habituellement n’est pas celle de Léopold Robert, semble pourtant le frapper et le pénétrer en passant, lo
re à part, et parmi les André Chénier de la peinture. Vers la fin, il semble avoir tenté quelque chose d’impossible ; il exige
la vie morale : « En vieillissant, on devient d’un froid de cœur ! il semble qu’on n’a plus rien à y mettre, et qu’il est ferm
25 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
nouvelles. De ce fait, la faculté tout entière de se concevoir autre semblait frappée de discrédit. Comme conséquence du procéd
s yeux — et celle que leurs gestes nous dessinent. D’autre part, il a semblé que s’il est aisé de classer dans le domaine de l
er que d’une façon insensible, la croissance intellectuelle et morale semble déterminée en grande partie par cette interventio
s et toutes les difformités morales et mentales que l’on y exposa, ne sembleront pas une trop forte rançon des bénéfices qu’il pro
on énergie employée tout entière en un vain effort va se dissiper. Il semble donc que le mode le plus favorable du Bovarysme c
récision, dont l’extrême multiplicité des cas défie l’application. Il semble pourtant possible de formuler à l’égard de ce dom
r un éventail, dont toutes les branches issues d’un même angle, où il semble qu’elles se confondent, vont par la suite s’écart
le des formes d’une extrême simplicité et dont la période d’évolution semble avoir été très brève : l’amibe est de ce nombre.
, et par ce défaut de coïncidence, y causerait un désordre mortel. Il semble donc qu’il faudrait interpréter comme le signe d’
s nouvelles. L’exemple de la Chine, figée depuis une période voisine, semble-t -il, de ses origines dans la répétition des mêmes
ontinûment quelque peu différent de lui-même. La vitalité d’un peuple semble compromise par deux mesures extrêmes : l’imitatio
26 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre II. Des éloges religieux, ou des hymnes. »
e et offraient un asile à son repos ; les cieux, pendant son sommeil, semblaient se couvrit d’un voile, et n’envoyaient à son séjo
t de l’année, au commencement des saisons, à chaque nouvelle lune. Il semble que vers l’origine du monde, l’homme, peu assuré
s dont nous allons encore admirer les ruines, où le ciseau de Phidias semblait faire descendre la divinité sur le marbre ; ce pa
ton de leurs hymnes est imposant ; mais l’initié, en parlant à Dieu, semblait ne s’occuper que de ses propres besoins ; il oubl
ne cesserai de te chanter. Cet univers suspendu sur nos têtes, et qui semble rouler autour de la terre, c’est à toi qu’il obéi
s’écouler, les vœux pour le bonheur du siècle qui allait naître ; il semble que toutes ces idées auraient dû fournir à un poè
dans un genre d’ouvrage le plus susceptible de beautés fortes, et qui semblerait devoir être grand et sublime, comme le tableau de
27 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341
aisément d’un fonds que deux siècles déjà d’une gloire toute moderne semblaient recouvrir et suppléer. Ils commentaient Corneille
le temps manquait évidemment ; on courait, on tranchait d’un mot. Il semblait qu’on se fût dit : A quoi donc serviraient l’espr
être un moment obscurcies ; elles reprennent rang aujourd’hui, ce me semble , et elles subsistent en se combinant avec les tra
malgré les comparaisons peu aimables dont il les accompagnait et qui semblaient en compromettre la justesse. Rappelons toutefois
x et profonds, le sentiment littéraire des beautés, faut-il le dire ? semble avoir faibli, ou du moins il se tait volontiers p
ernes à leur tour en étaient là et se guidaient sur les autorités, ce semble , les plus compétentes, lorsque la publication que
aissons ces extrémités. Sans entrer dans un détail ici impossible, il semble qu’on revient aujourd’hui des deux côtés à une op
e faisant le nœud des uns aux autres, c’est ce que l’œuvre résultante semblerait déclarer suffisamment ; et la tradition n’a pas c
entraînements et ses préjugés ; il en est de plus d’une sorte. Il me semble qu’à un certain moment, et par réaction contre le
28 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
quence immédiate de l’hypothèse des forces centrales ; bien mieux, il semble sinon contredire directement cette hypothèse, du
dont les attractions mutuelles ne dépendraient que de la distance, il semble que tous ces phénomènes devraient être réversible
t battu en brèche. Supposons deux corps électrisés ; bien qu’ils nous semblent en repos, ils sont l’un et l’autre entraînés par
duites dans la même proportion, nous ne nous apercevons de rien. Tout semble ainsi arrangé, mais tous les doutes sont-ils diss
ion et de la réaction. Celui-ci est intimement lié au précédent et il semble bien que la chute de l’un entraînerait celle de l
expériences récentes sur les mouvements des électrons issus du radium semblent plutôt les confirmer.   Le principe de Lavoisier
entendu ; mais les électrons positifs, d’après le peu qu’on en sait, semblent beaucoup plus gros. Peut-être ont-ils, outre leur
s radio-actif était une source inépuisable de radiation. Son activité semblait subsister sans altération à travers les mois et l
s soit bonne. Depuis quelque temps toutefois, une de ces explications semble prendre le dessus et on peut raisonnablement espé
29 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
aphysique. À considérer les choses d’un point de vue plus positif, il semble possible de situer cette cause productrice de la
é personnelle dont nous ne saisissons le sens que dans les fins où il semble qu’il aboutit. L’utilité humaine, parce qu’elle r
e apparaît donc la loi qui préside à l’invention de toute réalité. Il semble tout d’abord, pour le moi humain, comme pour l’Et
ion d’ennui ou en un malaise nouveau : à cette fin, que les individus semblent poursuivre et qu’ils ne réalisent jamais un surcr
poursuivre et qu’ils ne réalisent jamais un surcroît de bien-être, il semblerait donc qu’il convienne do substituer cette autre qu
, qui s’exprime dans la recherche du bonheur par la sensation, et qui semble jusqu’ici avoir donné naissance à presque toute s
utient également nos notions le plus universellement acceptées et qui semblent le plus incontestables. Si nous ne les voyons pas
is. Quelques savants ont eu la même hardiesse ou le même scrupule. Il semblerait permis, d’après les uns et les autres, de suppose
es. Les vérités morales, c’est-à-dire celles qui, dans l’ordre vital, semblent aussi les dernières venues et se sont constituées
30 (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260
a spécialisation ont eu pour résultat premier, le divorce complet qui semble à l’heure actuelle officiellement proclamé, non s
rement, mais également — et nos contemporains l’ignorent… ou du moins semblent l’ignorer : ils savent qu’ils sont romanciers, ou
tant qu’il aura créé — non pas indiqué, ébauché : créé. Si hautes que semblent ses idées, si purs ses sentiments, si jeune sa vi
nsi. À chaque grande époque où naît, renaît, s’épanouit la poésie, il semble que les ressources de la langue, images, rhythmes
termine. Et l’on ne saurait alors distinguer la forme de l’esprit qui semble l’animer ; la forme, c’est l’esprit lui-même. Mai
égnait, dans le domaine du roman trônait l’empirisme à son apogée. Il sembla que les genres eussent divergé de concert, afin d
e alors magnifié par vingt romanciers, prôné par autant de critiques, semblait vivre de la plus authentique des vies, de la plus
re plus qu’une différence de temps. Quand il « réussissait », rien ne semblait plus composé, plus nécessaire et plus classique q
a crise s’accentue. Trop exploitée, mal exploitée, la matière humaine semble tristement s’épuiser. Et les romanciers s’inquièt
31 (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle
iper à la conservation de l’espèce ou à celle de l’individu, et qu’il semble , dans l’universalité des choses, ne se rattacher
rie, sans doute, n’est pas celle communément admise, et quelque chose semble répugner chez l’homme — chez l’Européen moderne e
expérience historique, en dehors des arguments de philosophie, il ne semble nullement prouvé que l’art, pour avoir droit à l’
analysés et commentés en ce volume, plusieurs points encore pourront sembler obscurs. Si le qualificatif par lequel ils sont i
uelque chose dans leur œuvre, dont la structure esthétique seule nous semble déjà tout une révélation. Et qu’on n’allègue pas
naire, n’ont rien à voir avec la littérature. Or, quelque bizarre que semble la proposition, il est permis de dire que les qua
préciables qu’après une longue initiation antérieure ; par contre, il semble extraordinaire de ne prendre aucun souci de l’édu
odernes. Politiquement par l’abolition de la moindre hiérarchie, nous semblons tendre chaque jour davantage à l’abaissement et à
ui prêtent la philosophie et la science, et dont le plus grave défaut semblera peut-être de supprimer les ambiguïtés embarrassan
s profondément surpris de cette sorte de perversion cérébrale où nous semblons nous plaire ; il n’en ignorait ni la portée ni l’
ine philosophique moderne, les condamner en bloc, alors même qu’elles sembleraient et plausibles et fécondes ? Au milieu de l’univer
e qu’ont prétendu ses adversaires, l’auteur de Mademoiselle de Maupin semble , entre tous les poètes modernes, un de ceux dont
u fond de son œil tari41 ». Toute excitation, quelle qu’elle fût, lui semblerait désirable, pourvu qu’elle fournît un aliment à so
u siècle pour ressusciter des dogmes qui agonisent — le christianisme semble une religion qui ne marche plus que par la force
doute le cas de l’homme qui nous occupe ici. Lui qui, tout à l’heure, semblait craindre de ne pas pouvoir se dissoudre sans reto
nt singulièrement douloureuse, et peu de pages dans notre littérature semblent aussi navrantes que les confidences intimes qu’il
acasse ; s’il lâche encore la bride aux fantaisies de son cerveau, il semble vouloir réprimer sans pitié les mouvements de son
ce particulière et peu répandue, c’est possible, mais qui pourtant ne semblent pas indignes qu’on s’y intéresse, puisqu’elles co
s juvéniles, il perdit les exubérances de sentiment et de langage qui semblaient confiner parfois aux grossièretés de l’érotisme ;
rose. Sa personnalité se révèle sous une forme si particulière, qu’il semble presque impossible d’en rencontrer une seconde à
écrits ses professions de foi littéraires, le témoignage de ses amis semblent l’affirmer à l’unanimité. « Le principe de la poé
es huit derniers vers qui ferment le volume des Fleurs du Mal, et qui semblent placés là en forme de conclusion et de résumé. Ô
l grandit au contraire, il domine, au moment où la religion du Christ semble perdre sa prépondérance incontestée. C’est qu’alo
ur est-elle à ce point réservée ? Oui, par sa généralité, puisqu’elle semble être descendue jusqu’au moujick à demi sauvage. M
148 ». L’âme est sous l’influence d’un pouvoir diabolique. La théorie semble bizarre : elle reparaît pourtant sans cesse dans
é humaine aussi absolue les uns que les autres, et tous indépendants, semble-t -il, dans leurs actes et dans leurs passions, des
rit ont des lendemains d’un gris que je ne puis dire, et où la vie me semble plate comme un vin éventé166. La nature les avai
à cette théorie assez étrange, ce n’est pas que, par elle-même, elle semble jamais appelée à produire de bien merveilleux rés
nt tout naturellement conduits à se soutenir l’un l’autre. Il ne leur semblait pas qu’ils pussent se gêner ; et nous leur devons
d’une de ces genèses multiples. Ils sont les seuls dont la tentative semble avoir abouti. Les motifs de l’infériorité inconte
goûts et un caractère fixes. Quand on les examine minutieusement, il semble qu’on arrive à reconstituer à peu près la part de
V. — Questions de style. Sur un point cependant MM. de Goncourt semblent avoir accusé leur personnalité, et s’être montrés
auteur dans un certain nombre d’axiomes fixes, indiscutables, issus, semble-t -il, d’une sorte d’inspiration supérieure ; et pro
mme but unique et dernier de toute existence humaine, peu préoccupés, semble-t -il, de satisfactions ambitieuses, de richesses, d
s d’eux qu’ils cherchèrent des inspirateurs. Ce choix de modèles peut sembler singulier : Sainte-Beuve l’avait déjà noté comme
loin. Ils ont vu, dès 1860, les approches de ce socialisme d’État qui semble aujourd’hui sourdre de toutes parts en Europe, et
e de toute science, de toute logique, de tout labeur cérébral, et qui semble , en somme, le seul trait caractéristique de leur
à moitié justifiée ; depuis bientôt quarante ans, le cerveau du poète semble n’avoir subi de l’extérieur aucune transformation
rtiste en une aussi longue période : celui-ci, par un rare privilège, semble ne les avoir pas subies. Si l’on admet donc que l
écrivit, par exemple, son Chemin de la Croix 217 — la religiosité ne semble l’avoir absorbé ni très longtemps ni très profond
érielles n’ont plus avec les nôtres que d’insaisissables rapports. Il semble que l’auteur soit toujours demeuré éloigné de la
par des divergences fondamentales, et qui pourtant, depuis un siècle, semble tendre à s’infiltrer peu à peu dans notre monde g
e  siècle et les mystiques d’il y a trois mille ans, un rapprochement semble presque fatal par une sorte de communauté d’origi
gronde, murmure, se tait, se meut, s’inquiète, s’apaise, s’endort, et semble créer en rêvant. Quel mystère nouveau222 ! » La m
n dehors de toute question d’appréciation personnelle, vient prouver, semble-t -il, d’une irréfutable manière l’absolue sincérité
le moi de ses semblables. Il osait là une énorme entreprise, et il ne semble pas y avoir échoué, quoique, à vrai dire, l’immen
bien un abîme qui sépare les deux civilisations, alors même qu’elles semblent se toucher. Avant que la soif du non-être ait com
ntrer, la bête qui sent, qui aime et qui souffre assurément, mais qui semble végéter plutôt que vivre, se rapprochaient bien d
rd’hui pour le maître l’objet de lectures assidues. Si paradoxale que semble l’assertion, elle n’est sans doute pas très éloig
e que tout cela, qui n’est pas éternel 257 ? D’autre part, le maître semble si peu pénétré de ce renoncement torpide qu’ont p
e de notre époque, et que nous comprenons chez la victime de Calchas, semble peu conforme à ce que l’on se figure d’une fille
ut d’éducation artistique et pour nous dispenser d’y répondre. Ce qui semble plus sérieux, — et nous l’avons admis par avance,
n compromise, et c’est à celle de M. Maxime Du Camp que la postérité, semble-t -il, devra se rallier. Le volume le plus complètem
a voyait particulière à l’auteur de Salammbô ; mais quelque forcé que semble au premier abord un rapprochement, il faut se sou
is sans l’avoir atteint. En ce qui concerne spécialement Flaubert, il semble bien hors de doute que cette curiosité de l’horre
tout ce qu’il ne possède pas ; il ne désire rien tant que ce qui lui semble impraticable, découragé et dégoûté d’ailleurs dès
vingt siècles, dans la cité aux origines fabuleuses et dont les mœurs semblent avoir combiné les raffinements pervers des Asiati
ns parler du désespoir immense et justifié où elles le plongèrent, il semble leur avoir dû, pour une bonne part, cette lenteur
ar malheur, elle se vengea en des révoltes furieuses où son enveloppe semblait près d’éclater ; elle ébranla le puissant artiste
concours imprévu de circonstances il a été amené à des travaux qui ne semblent en harmonie, ni avec ses goûts, ni avec ses capac
après lui, s’est recommandée de son exemple. Quoique les deux termes semblent s’exclure, il ne se passionnait pas moins, à son
ù sont sorties les Orientales ou Albertus et l’auteur de Salammbô, il semble n’avoir aperçu que les ressemblances extérieures 
résultat contre des sentiments invincibles. Une courte explication ne semble pourtant pas inutile avant de revenir à Flaubert
s les aventures bourgeoises d’Emma Bovary ; la famille des Atrides ne semblait pas plus fabuleuse aux spectateurs d’Eschyle que
ement observés ? Il le fallait ainsi. Sans celle conviction, qui nous semble illusoire maintenant que les idées et les mœurs o
s sa pensée le récit qui plus tard s’intitulera Salammbô ; le lyrisme semblait le dominer alors presque exclusivement ; il fallu
ontre bien peu conformes à la doctrine et aux principes vers lesquels semblent incliner ses romans modernes. Il est clair que so
privée et de ses fouilles historiques ; les descriptions de paysages semblent plaquées après coup ; le style est moins éclatant
. Ce n’est pas le livre, parmi ceux de Flaubert, que les naturalistes semblent apprécier avec le plus de conviction ; c’est pour
itique nous paraîtrait frapper dans le vide, et toute discussion nous semblerait oiseuse. Ici du reste, comme pour les précédentes
sa tristesse, une liberté d’esprit pour regarder et pour décrire qui semblerait indiquer parfois un témoin désintéressé. Pas une
-il noter qu’il subit la seconde plutôt qu’il ne la chercha, et qu’il semble s’en être lassé assez vite, si tant est qu’il ne
tendresse toute chrétienne » qu’il éprouve à son égard, et dont elle semble d’ailleurs modérément satisfaite310. Dans cette c
principe serait défendable, mais qui, en l’appliquant à son ami, nous semble être tombé dans la plus lourde des erreurs, et n’
l’infini, dans ses moindres phases et sous ses moindres aspects. Tout semble avoir été dit sur son compte, et cependant tout s
aspects. Tout semble avoir été dit sur son compte, et cependant tout semble encore à dire, tant il suggère d’idées et tant il
rbable quiétude optimiste avec laquelle il considère le monde, et qui semble ne l’avoir abandonné à aucun moment. Sans intenti
s’être passionné au contraire pour des sujets dont l’importance nous semble secondaire et de n’en avoir vu surtout que le côt
hérents. D’une intelligence simpliste et d’une sensibilité naïve, que semblent n’avoir jamais secouées aucune commotion violente
e blasé pour les complications ingénieuses mais inutiles, et déjà, il semblerait assez significatif, s’il n’était corroboré par un
Traité de Poésie, et répétés à quelques pages d’intervalle, peuvent, semble-t -il, passer à eux seuls pour une révélation. L’éto
du genre comique, son procédé triomphe et l’application qu’il en fait semble généralement réussir ; elle devient désastreuse d
tercets physiquement plus courts que les quatrains de manière qu’ils semblent plus majestueux, à quoi servira cette interversio
solu des problèmes en apparence insolubles ou exécuté des travaux qui semblaient impossibles, et il n’était pas homme à confondre
ion de savoir s’il mérite des éloges ou s’il est condamnable, il nous semble devoir suggérer une dernière observation plus gén
y a deux siècles, et quelque paradoxal, quelque désobligeant même que semble un rapprochement, il serait impossible de ne pas
examiner les manifestations récentes, qui, pour être nouvelles, n’en semblent ni moins grandes ni moins hautes, et qui chaque j
tentatives, il a toujours rencontré le succès. Son plus grave défaut semblerait ainsi de s’être répandu au hasard, et de n’avoir
édés théoriques d’une école antérieure ; sa plus curieuse originalité semble de s’être méconnue elle-même, et d’avoir renié av
mparaison339. » Et tout cela n’a l’air de rien. Le sonnet de Rimbaud semble une fantaisie amusante et inoffensive, destinée à
e de ses tentatives les plus rares supériorités d’un esprit original, semblerait justement un de ceux qui ont le mieux compris et
aimer la vie, à lui-même et aux autres, n’est-ce pas en effet à quoi semble tendre l’effort secret du poète qui a modulé ces
les sait illusoires, incomplètes et fugitives.   Si M. Anatole France semble principalement un être intellectuel, il faut voir
ns d’un psychologue merveilleusement clairvoyant. Son modernisme nous semble le seul qui intéresse ; bien plus : nous le croyo
expression de l’aède antique, et l’heure actuelle, il faut l’avouer, semble moins propice encore que toute autre pour essayer
avait donné, contre l’utilité même de l’art utile, un argument qui ne semble pas avoir été réfuté encore :« Malgré tout le gén
des Odes funambulesques. 19. Cette bizarre forme de la névrose dont semblent avoir étéatteints, à différents degrés, plusieurs
, on ne l’explique pas, et toutes les conjectures qu’elle a suggérées semblent également valables. La nôtre, dans le cas particu
32 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
affection, dont une bonne partie de la neuve génération artistique me semble atteinte, sans chercher à s’en guérir, à la racin
sonnage qui, mis en présence de n’importe quel aspect de notre monde, semble être tombé subitement d’une planète en décomposit
qui prétend abstraire la poésie de l’homme et du monde en général, me semble jeter ses derniers feux ; mais néanmoins, une par
abeth Browning, Berthe de Suttner, Olive Schreiner, qui ont su, il me semble , concilier l’amour sexuel avec l’intellectualité
nstrueuse folie, ou plutôt une plaisanterie de mauvais goût… Aussi me semble-t -il vain d’insister sur cette étrange pensée jésui
pendait flasque et sans énergie, Ma démarche était pénible, mes pieds semblaient de plomb. Aujourd’hui ?     Mes sens fleurissent
leur cerveau. L’exemple du clergé catholique, chez lequel le cerveau semble vouloir prendre sa part de la stérilité du corps,
a malgré son observance plus ou moins scrupuleuse du vœu de chasteté, semble confirmer cette loi d’humanité.‌ Justement ce doc
es et solitaires. J’ose à peine l’avouer au nouvel apôtre, mais il me semble que l’idéal qu’il nous propose, n’est pas fort él
ent commune et indiscutée, que les réaffirmer après tant d’autres, me semblait inutile. Entraîné par le courant de mon idée néo-
béir à leur façon. Il y a des volontés d’une telle puissance qu’elles semblent parfois plier l’individu à de véritables tours de
ntourage, de ces grands spéculatifs, dont l’étonnante vigueur mentale semble impunément braver les plus fondamentales nécessit
sprit libre », le cerveau que titille incessamment besoin sexuel ! Il semblerait plutôt que les sens sont en repos lorsqu’ils sont
33 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
la récapitulation des faits qui suit le huitième chapitre, et qui me semble démontrer avec toute évidence que cette stérilité
peut lui faire. Pourquoi encore des groupes entiers d’espèces alliées semblent -ils apparaître soudain dans les divers étages géo
t et qu’on les découvre dans une formation géologique éloignée, elles semblent y avoir été soudainement créées, et on les classe
état domestique on constate une grande variabilité. Cette variabilité semble principalement due à ce que le système reproducte
vie. Même sans aller plus loin, la théorie de sélection naturelle me semble donc en elle-même probable. J’ai déjà récapitulé,
Nul ne saurait le dire. Beaucoup d’autres faits encore, à ce qu’il me semble , s’expliquent par cette théorie. N’est-il pas étr
dites spécifiques. Dans l’un et l’autre cas, les conditions physiques semblent n’avoir produit directement que peu d’effet. Cepe
me à l’égard des espèces, l’usage ou le défaut d’exercice des organes semble avoir eu quelque influence. Il est difficile de n
ez les variétés, comme chez les espèces, la corrélation de croissance semble avoir eu une influence des plus importantes, de s
relle, il n’est point surprenant qu’il y en ait quelques-uns qui nous semblent imparfaits ou qui soient susceptibles d’erreurs,
ants font qu’après de longs intervalles de temps les formes de la vie semblent avoir changé simultanément dans le monde entier.
ent ainsi fréquemment le caractère de la plus complète inutilité ? Il semble que dans les organes rudimentaires et dans les ho
e qu’elles ont été indépendamment créées. Une semblable conclusion me semble étrange. Ils rejettent du rang spécifique une mul
le de l’aveuglement causé par les opinions préconçues. Ces auteurs ne semblent pas plus s’étonner d’un acte miraculeux de créati
l’union de deux cellules élémentaires, l’une mâle et l’autre femelle, semble être de temps à autre nécessaire à la production
principe de sélection naturelle, avec divergence de caractères, il ne semble pas incroyable que les animaux et les plantes se
vue l’étude de chaque être organisé et de la nature tout entière nous semblera bien autrement intéressante. Un champ d’observati
homme et son histoire. VI. Dernières remarques. — D’éminents auteurs semblent pleinement satisfaits de l’hypothèse que chaque e
ue les premières couches du système silurien fussent déposées, ils me semblent tout à coup anoblis. Préjugeant l’avenir du passé
chologiques, c’est-à-dire les modifications instinctives et mentales, semblent accroître leur mouvement en raison contraire, com
34 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
pulation parisienne au canon, et le bombardement, loin de l’effrayer, semble la pousser, toute nerveuse, au dédain du danger.
toutes ses fenêtres fermées, et sans un vivant derrière ses carreaux, semble évacuée de toutes ses vieillesses, descendues à l
. Mardi 10 janvier Le tir de la matinée est si précipité, qu’il semble avoir la régularité du battement d’un piston de m
oissants. Le peuple mangeur de pain blanc, condamné au pain de chien, semblait souffrir seulement de cette faveur, achetée du re
roche, et, avec l’imagination des heures de peur et de trouble, il me semblait , un moment, que les Prussiens avaient pris le for
tous les soirs, au jour tombant, et le sifflement aigu par lequel il semblait vouloir s’annoncer, et les deux ou trois traversé
 ! ». Vendredi 20 janvier La dépêche de Trochu, d’hier soir, me semble le commencement de la fin : elle me tue l’estomac
nnade ! Pourquoi ? Cette interruption du bruit tonnant à l’horizon me semble d’un mauvais augure. Le pain actuel est d’une qua
colat. Jeudi 26 janvier Ça se rapproche. De nouvelles batteries semblent démasquées. Il éclate des obus, à toute minute, s
s voitures à bras ramenant les mobiliers, et la circulation de la vie semble y renaître. Un militaire, en manteau blanc, tenda
din ! Le chalet du marchand de tripes a son toit percé d’un obus, qui semble avoir mis intérieurement en capilotade la fragile
enue de Saint-Gratien, mais aujourd’hui si taché, si graisseux, qu’il semble la veste d’un cuisinier napolitain. Et le maître
ons de morue séchée. Il y a une grande ironie, une ironie divine, qui semble se plaire à faire mentir les programmes humains.
gris et fruste d’une carrière de pierre. Les conditions de la paix me semblent si pesantes, si écrasantes, si mortelles à la Fra
passe là-bas. La population en a tant vu depuis six mois, que rien ne semble plus l’émouvoir. J’arrive à la gare d’Orléans, où
nde quel est le nouveau gouvernement, me jette de sa grosse face, que semblent réjouir nos désastres : « Vous avez Assi ! » Il y
dominant le bruit de la générale, dominant les clameurs humaines qui semblent appeler aux armes. Quel renversement de toute pré
x armes. Quel renversement de toute prévision humaine ! Et comme Dieu semble rire et se moquer, dans sa grande barbe blanche d
st-elle dissoute, sans tirer un coup de fusil ? Tout, dans ces jours, semble arriver à plaisir pour montrer le néant de l’expé
tre boulevard, passant au milieu d’un étonnement un peu narquois, qui semble les gêner et leur faire regarder, de leurs yeux v
s, le bout de leurs souliers, aux chaussettes rares. Vraiment oui, il semble que ce qui est, en dépit de la blancheur gouverne
Toute la journée le bruit de ces mécaniques de mort qui, par moment, semblent avoir des colères humaines. Les omnibus ont retou
D’après le dire des journaux de ce matin, le gouvernement du Comité semble à sa fin, et cependant la canonnade dure toute la
et à répondre frénétiquement. Dans le soleil, et sur cette avenue qui semble , en sa montée toute droite, un praticable du vieu
é, s’il y a lieu. Cette loi, jointe à celle sur les propriétaires, me semble un joli préambule de la Terreur. Quelqu’un vivant
s, est d’avoir admis dans son ministère, les hommes dont l’incapacité semble au peuple une trahison. Ce soir, sur le boulevard
baller, moi ! ». Sur le boulevard, du monde, quelques jeunes gens. Il semble que l’insuccès de la journée fasse ressortir des
ale. » Depuis la Madeleine jusqu’à l’Opéra, le boulevard est vide. On semble s’être recaché, et c’est pitié de voir dans quell
ock les filles qui font le quart, dans les cafés, près de l’Opéra. Il semble planer sur Paris de mauvaises nouvelles. Les jour
tentatives qui n’ont pas réussi contre Vanves et Issy, et les fédérés semblent passer de la défensive à l’offensive, du côté d’A
e abominable : quelque couvert qu’on soit, on a toujours froid, et il semble qu’on vous souffle sur la figure un air ayant pas
’on y voit des gardes nationaux extraordinaires, un entre autres, qui semble un des nains de Vélasquez, affublé d’une capote c
gnies composées de vieillards en cheveux blancs, et de garçonnets qui semblent des enfants. J’en vois un, porteur d’un long fusi
. À la tombe de mon frère, à Montmartre, la fusillade et la canonnade semblent toutes proches et comme dans l’intérieur de Paris
peut pourtant pas s’en aller dans ce moment, où nos amis les ennemis, semblent se rapprocher tellement, qu’on se demande s’ils n
vant le spectacle de cette dévastation, un petit vieux, dont les yeux semblent deux jets de gaz, parle de supplices effroyables
siller le premier parlementaire qui en apportera une seconde. Cela me semble la suppression du dialogue entre les deux armées.
l’enchantement des couleurs grises et barboteuses du plâtre de Paris semble avoir été surpris par un magicien, dans un rayonn
ier collé. Cela m’est expliqué par le voisinage de deux canons… Il me semble apercevoir une partie de la grille de la colonne
 : au-dessus des maisons, un nuage blanc solide, dont les concrétions semblent du marbre sculpté. On crie autour de moi : « C’es
rées coloniales d’un épicier. Les tuiles de l’hôpital du Gros-Caillou semblent avoir été mises en danse par un tremblement de te
t aux gens d’hier. Ils sont aussi tranquillement consternés. Aucun ne semble informé du cri jeté sur la place de la Concorde.
rd. Je rentre enfin… Je me couche désespéré. Je ne puis dormir. Il me semble entendre, à travers mes rideaux hermétiquement fe
us entoure, dans cette occupation qui se rapproche sans bruit, et qui semble sans combats. Je suis venu faire une visite à Bu
antes jusqu’à Montmartre. À l’heure qu’il est, c’est à Montmartre que semble se concentrer le gros de l’action. Au milieu du g
vide, et l’on entend pendant longtemps une canonnade rapprochée, qui semble éclater à la hauteur du nouvel Opéra. Puis le tro
aire une trombe. On voit d’énormes arbres brisés, dont le tronc haché semble un paquet de cotterets, des tronçons de rail pesa
de province, réalisant le type de Clodoche. D’Auteuil, ce soir, Paris semble tout entier la proie d’un incendie, avec, à toute
es, avec leurs poches de toiles grises ballantes autour d’eux, et qui semblent déjà à demi déshabillés pour la fusillade. Je ren
e, et encore deux roulements précipités l’un sur l’autre. Ce bruit ne semble jamais finir. Enfin ça se tait. Chez tous, il y a
toine. Il est resté le même : — littérateur avant tout. Ce cataclysme semble avoir passé sur lui, sans le détacher en rien, de
me voici à Saint-Gratien. Le pavillon, de Catinat, où nous habitions, semble une caserne. Des têtes, coiffées de bérets, sont
a pas touché à ce suffrage mortel. Ah ! ce monsieur Thiers est, il me semble , un sauveur de société, à bien courte échéance. I
a gorge et est prête à jaillir, mais aussitôt elle ferme les yeux, et semble endormir dans de la somnolence ses colères. Dans
e donnent une absence de l’existence qui n’est pas sans charme. Il me semble que le restant de ma vie demi-morte se perd et s’
st due à la cellule, la cellule scientifique. Le curieux, c’est qu’il semble s’étonner de mon étonnement. Dimanche 22 octob
le diadème de l’Impératrice sur la tête. 25 novembre Ce qui me semble annoncer la fin de la bourgeoisie, c’est l’apothé
es. « Au fait, dit le commissaire de police à un de ces hommes, il me semble qu’il était plus grand ? » Sur ce, l’homme passan
os bras. » Et sur toutes ces parties mises à nu, l’œil du commissaire semblait chercher les marques d’un tatouage. Enfin il remo
35 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19
distingué tant d’hommes éminents sortis de ces mêmes contrées et qui semblent un héritage ininterrompu de l’ancienne Grèce. Il
elle de l’archevêque M. de Villeroi, mort en 1693. Ces premier succès semblèrent plutôt l’effrayer que l’enhardir : sa retraite à
e l’impression), et le cadre, et l’auditoire, et l’orateur : Ne vous semble-t -il pas, disaient après des années les témoins qui
disaient après des années les témoins qui l’avaient entendu, ne vous semble-t -il pas le voir encore dans nos chaires avec cet a
qu’il les aperçut ; elles étaient si simples, si naturelles, qu’elles semblaient lui échapper contre son gré et n’entrer pour rien
et de la noblesse des termes, c’est là en quoi Massillon excelle. Il semble être né exprès pour justifier le mot de Cicéron :
monieux. Buffon, qui estimait Massillon le premier de nos prosateurs, semble l’avoir eu présent à la pensée lorsque, dans son
associer son auditoire à ses descriptions et l’intéresser dans ce qui semblerait n’être qu’une énumération générale. Il s’applique
au passage, la plaie cachée de chaque auditeur, après qu’il avait dû sembler en venir presque aux personnalités auprès de chac
n n’est accoutumé à en rencontrer dans le siècle de Louis XIV, et qui semblent un soupir confus annonçant les temps nouveaux ; d
Une telle nuance de regret exprimée en chaire par l’orateur sacré me semble indiquer déjà toute une transition vers un autre
36 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
’un naturaliste plus de place qu’elle n’en tient dans la nature. » Il semble que Buffon, se tenant au point de vue de l’homme
s intestins, l’épine du dos, les sens, etc., se trouvent toujours, ne semblent pas indiquer qu’en créant les animaux l’Être supr
e savants aussi positifs et plus philosophes (Cuvier le premier), qui semblent au contraire avoir vu chez Buffon tout ce qui est
op dans cet examen, qui est d’ailleurs plein de fermeté et qui, ce me semble , place Buffon naturaliste au rang où Cuvier le vo
e, place Buffon naturaliste au rang où Cuvier le voyait déjà. Mais il semble que les auteurs, dans leur préoccupation morale,
vier, dont le jugement a fait loi pour les zoologistes contemporains, semble lui-même placer le mérite le plus réel de Buffon
Saint-Hilaire voit le mérite de Buffon autre part encore : mais il me semble que Cuvier et M. de Blainville ne restreignaient
sa pensée, dont la lumière, au lieu de s’affaiblir avec la distance, semble se projeter plus éclatante à mesure qu’elle attei
Buffon, toute sa vie, fut combattu entre des idées opposées : sa tête semble un chaos sublime, sillonné de mille éclairs et pl
lonné de mille éclairs et plein des germes des mondes futurs. » Il me semble que l’historien, en ces endroits, a fait un Buffo
portée. La distance du nez à la lèvre supérieure est assez grande, et semble signifier un peu de dédain et de hauteur. J’y tro
37 (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50
a Nouvelle Revue, la Revue des deux mondes, s’en enquèrent. Il nous a semblé intéressant de reconstituer les aspects des prime
ce de bien dire m’induisit à cette assertion, car, à la vérité, il me semble avoir toujours admiré Lamartine autant que Baudel
langue renouvelée. Et ils ont fait de ce côté des essais qui ne nous semblent pas indignes de l’attention de ceux qui aiment le
angue. Enragés de délices inconnues, ils essaient d’exprimer ce qui a semblé inexprimable jusqu’à présent. Ici nous pénétrons
qu’on voudra de cette violence, en rire ou s’en alarmer, mais il nous semble qu’il ne s’en est point vu d’aussi curieuse depui
le a été souvent prononcé dans toute cette logomachie, — et M. Bourde semble le prendre particulièrement à partie ; il se croi
s idées, mêmes expressions, mêmes sens ; tout ce qui est nouveau leur semble ridicule ; tout ce qui est inusité, barbare. » Je
e, Byron, Gœthe, Lamartine, Hugo et tous les autres grands poètes, ne semblent pas avoir vu dans la vie une folle kermesse aux j
ier à sa juste valeur l’ésotérisme de la poésie soi-disant décadente, semble en avoir mieux compris l’extériorité. Il dit : « 
e la poésie ? Les poètes médiocres. Eux seuls ! Le Détracteur. Il me semble pourtant que la révolution romantique… Théodore
ien que ce style a été employé de nos jours avec avantage. Mais il me semble que c’est par M. Thiers ou par M. Dufaure, plutôt
Il est ésotérique autant que possible et suffisamment complexe, ce me semble . Je serais curieux de savoir ce que vous en pense
arle pas de Rutebœuf, dites-vous, que je n’ai guère pratiqué. » Il me semblait cependant que le « doux trouvère » avait droit à
lure de mon article relativement à M. Théodore de Banville ? Il ne me semble pas être si « en querelle » avec ce maître. Tout
eures sympathies. Jean MORÉAS. 1. Le libraire Léon Vanier, qui semble ambitionner de devenir le Lemerre de cette poésie
38 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »
s, cette longue orgie de voluptés oiseuses, de fêtes et de crimes, ne semble avoir été tolérée que pour montrer combien la sci
, en luttes jalouses de grands orateurs, en procès publics et privés, semblait n’avoir désormais qu’une seule ambition et qu’une
ents de culte divers qui s’amassaient dans cette cité cosmopolite, il semble que plus d’une inspiration devait s’offrir à la p
cette gravité calme et non sans grâce, quelques traits de lumière ne semblent -ils pas se réfléchir sur l’état de langueur et la
us autres hommes jouons avec la poésie, dont lui-même se pare. » Tout semble ici plus fastueux et plus sévère. Le dieu des roi
ion de ses indignes successeurs en Macédoine, en Égypte, en Syrie, il semble incontestable que, dans l’ordre moral, dans la fo
i, qui frappe d’impuissance les rois et dissipe leurs vains conseils, semble se rapprocher des idées plus pures de la Divinité
t-puissant lorsqu’on les lui demande en même temps que la vertu, tout semble ici reproduit du charnel et du divin, des ombres
ion est reconnaissable encore dans d’autres hymnes de Callimaque, qui semblent , à la première vue, tout mythologiques. Là même,
contre les dieux146. » À part l’intention morale du poëte, qui peut sembler imitée du langage des antiques mystères, on remar
e l’avenir. Mais c’est de Jupiter que j’attends la vertu. » Rien, ce semble , de plus élégant que le style de l’original, dans
etracent le repos de l’Égypte, sa paix féconde et son vaste commerce, semblent d’une beauté durable ; mais là même apparaît tout
sionnés et nouveaux. L’origine de la pastorale dans la poésie grecque semble se reporter, soit à l’influence de l’Asie Mineure
ne mort ; mais la singularité du mouvement de passion ainsi reproduit semble attester l’imitation. Théocrite paraît avoir imit
ssignol et de la rose, et tant d’autres images du poëte Hafiz, ont pu sembler de mystiques symboles à l’ascétisme musulman, un
39 (1914) Une année de critique
mure qui s’élevait des pages feuilletées, le son de deux âmes, il m’a semblé qu’en dépit des vers de Paul Verlaine, la voix de
sfaite d’être « simplement une princesse ». La tâche lui eût pourtant semblé digne de tous ses efforts, et rude, si elle en av
ntéressant traité par un spécialiste : tel apparaît l’idéal ; et cela semblerait , en effet, l’idéal, si l’on n’apercevait le résul
es lois générales d’un pays et de faire respecter les contrats usuels semble le comble de l’aberration4. Avec non moins de fi
t-Paradol, quinze jours l’un, quinze jours l’autre. C’était là, il me semble , le type parfait du journal. Les lecteurs connais
ent, à travers les siècles, l’aliment du cerveau des hommes ! Il nous semble que le monde manquera pour nous de saveur, tant q
nt professeur. Oui, M. Émile Faguet n’a jamais fait que des cours. Il semble qu’au moment où il se met à l’ouvrage, il ait dev
pas que l’on s’en aperçoive. Lorsque M. Jean Jaurès, les bras levés, semble exécuter des tractions sur l’invisible trapèze su
M. Émile Faguet, à vrai dire on peut convenir aussi que cet écrivain semble parfois s’être plu à en accentuer les bizarreries
e c’est le cas pour les Amies de Rousseau. La psychologie de Rousseau semble bien définitivement établie. M. Émile Faguet, qui
 », et la courtisane vénitienne lui avait donné un bon conseil. Il me semble que le livre de M. Émile Faguet apporte, chemin f
912.] À relire Julie ou la Nouvelle Héloïse 8, l’on soupçonne, il me semble , que le vrai Rousseau était beaucoup moins absurd
révèle, dit-il. Froide et ennuyeuse, certes ; mais bien plutôt, il me semble , par défaut d’art que par défaut de vérité. Et je
iait bien de faire œuvre artistique ! Une telle préoccupation lui eût semblé le signe d’une déchéance. Ce vice essentiel, cett
mpons point : nous sommes sur le chemin de l’animalité. Ces êtres qui semblent toujours soumis à des émotions trop fortes et prê
sée. « Mon cœur est mort, disait-elle, mon pauvre petit ! » et il lui semblait qu’il le fût en effet. Elle devenait vraiment la
ids de la vie, la tristesse d’exister, la lassitude de penser. Il lui semblait avoir vécu cent existences, et en traîner le fard
mais l’intelligence qui abstrait, distingue, ordonne et construit, ne semble pas indispensable pour former un bon écrivain. El
hamps incultes, sur une source, comme des oiseaux seuls. De loin, ils semblent impénétrables. Dès que j’approche, leurs troncs s
, sa femme et lui-même, comme matière à copie. Et Jules Renard tantôt semble railler Éloi, et tantôt l’admirer. Et Jules Renar
s poussé assez loin la psychologie de son personnage, si bien qu’elle semble , par certains côtés, incohérente. Pourquoi fait-i
ait-il de l’Écornifleur un pique-assiette ? Cela n’ajoute rien, il me semble , à l’œuvre, qu’un élément de comique facile, et l
en réalité, l’original n’est plus le même, et tous les autres acteurs semblent exprimer pour une moitié leurs propres sentiments
es héros prennent corps peu à peu, par petits fragments accumulés. Il semble qu’on ne les voie jamais tout entiers, d’un regar
rquent des minutes furtives où deux sensibilités battent d’accord. Il semble que Jules Renard, à mesure qu’il poursuivait son
nt rythmé qu’au premier coup d’œil on dirait un jeu de la nature ; il semble vivant de la vie même du ciel, des nuées et des c
se transforme en une flèche octogone, si bien que la pyramide extrême semble jaillir d’une longue corolle. Puis les siècles on
nstitue la vie quotidienne, chaîne infinie dont les anneaux, de loin, semblent identiques. La tendresse attentive de M. André Ha
n quand nous l’aurons mérité ; et je disais en commençant que cela me semblait de moins en moins impossible ; jusque-là, sachons
paraît sur son visage. Et toute pantelante et prête à succomber, elle semble , aux yeux de son amant, revêtue d’une armure invi
, de ce récit où il n’y a pas une erreur de ton, et dont chaque ligne semble avoir été écrite, comme la fiction l’exige, par M
ts ou sombres ravis à la tapisserie du monde, pour l’oreille ses vers semblent les phrases d’un chant intérieur, où persiste un
nt la main : J’aime l’heure où les bruits comme des chants lointains Semblent porter vers nous dans leur calme murmure L’adieu
vers chante un instant, disparaît et revient, Un mot sanglote, un mot semble vouloir sourire, Le secret de la nuit vient se mê
’a pas laissé couler tout son butin entre les mailles trop larges, il semble vraiment que ce poète ait capté plus de rêves qu’
dait pas sans curiosité son premier livre de prose. Le rythme du vers semblait si naturellement adapté au mouvement de sa pensée
uffrance. Et leur idéal voluptueux, à la fois sentimental et sensuel, semble consister dans un état de vie ralentie, où l’âme
lis de sa robe toute son île sensuelle, languissante et triste ; elle semble venue là du fond de l’horizon, et penche vers moi
yeux au loin, et vous me demandiez ce que je regardais ainsi ; il me semble aujourd’hui que je voyais déjà dans le mirage loi
t jusqu’à dire que M. Anatole France y brûle ce qu’il adora, du moins semble-t -il bien que son ironie ait laissé quelques égrati
licieuse. Mais quand Évariste, entraîné par ce mouvement de folie qui semble le rythme même de la vie de ces temps-là, tombe à
’aucun prix, dit ton ami Brotteaux des Ilettes, le capitaliste, et tu sembles partager son avis. Nos passions te fournissent de
te par « révolution » et planète par « société capitaliste », il vous semblera lire un discours composé pour une réunion proléta
aint Évariste, mais comme Élodie, l’héroïne de Les dieux ont soif, il semble rechercher le frisson délicieux de cette crainte.
épétitions dans le résumé de cette histoire de famille). La situation semble inextricable. Elle le serait peut-être dans la vi
argir, à ennoblir un sujet trop frêle. L’œuvre de Mme Delarue-Mardrus semble ballottée entre le conte moral, dont je parlais a
de Mélisande, c’est toute l’inquiétude douloureuse de l’humanité qui semble balbutier sur les lèvres de ce petit être. Mais l
l’arbre fut planté et taillé selon les plus sûres méthodes. Le temps semble passé, décidément, des auteurs qui écrivent sans
le « moi » a été dit haïssable, et que tout ce qui est haïssable leur semble romantique, pourront seuls faire grief de cette t
leur propos fut de nous conter l’histoire d’une vie d’homme, et cela semble convenir assez bien à leurs goûts d’écrivains ami
privilégiée traverse les rues en compagnie de la femme qu’il aime, il semble que toute vie contemporaine s’abolisse. Le cabare
e conçoit M. Vaudoyer, et qui, plutôt que de Vénus aux belles fesses, semble le fruit de l’hymen improbable de M. Georges Ohne
fin de ce livre m’a arraché des larmes. M. Vaudoyer a écrit là, il me semble , quelques-unes de ses meilleures pages. J’en aime
e l’esprit et de l’art, elle fournit la définition du classicisme. Il semble que le nouveau livre de M. Lucien Corpechot forme
ent que deux flèches : le dithyrambe ou l’injure ; et son vocabulaire semble hanter tour à tour la voie lactée et le labyrinth
e lui qui, en même temps que fort jolies, — elles le sont toutes — me semblent merveilleusement justes. M. Marcel Boulenger se m
de, vous avez lu Cornélie ou le latin sans pleurs. Cette forte parole semble n’avoir été prononcée que pour fournir une devise
eure, mais un tel procédé, contestable déjà dans l’œuvre de M. Péguy, semble bien inutile chez un cérébral comme M. Benda, don
que, mêlé de mélancolie. L’anecdote psychologique qui y est rapportée semble avoir été conçue par un adolescent perdu d’orguei
hallucination intellectuelle, ce délire des idées que M. Julien Benda semble tenir pour le véritable état de grâce philosophiq
re à l’idée de son être ». Jadis, la transformation de l’être en idée semblait un danger, l’effet d’une maladie dont se plaignai
de ce fait à cette idée que Félix goûte le souverain bien. Aussi lui semble-t -il insupportable d’exister sans juger à toute min
ste intervient, à qui l’idée de cette communion est odieuse. Elle lui semble « peuple », et les intellectuels sont de fameux a
40 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Alfred de Musset » pp. 364-375
ingantes et des sourires, ces éclairs de chaleur et de précoce orage, semblaient promettre à la France un Byron. Les chansons svel
ns son sein qu’il avait préludé, qu’il s’était produit, et il pouvait sembler y être éclos. Il s’appliqua à montrer que cela n’
nt au don Juan de Namouna, à cette forme nouvelle du roué qui pouvait sembler l’enfant chéri de l’auteur, l’idéal, hélas ! de s
t jeté aux autres ces lambeaux, ces membres éblouissants du poète qui semblaient parfois des membres de Phaéton et d’un jeune dieu
utrefois : Étoile de l’amour, ne descends pas des cieux ! tout cela semblait présager une saison plus tempérée et le règne dur
yage ; il eût dédaigné d’accepter ce qu’on appelle sagesse et qui lui semblait la diminution graduelle de la vie. Se transformer
pas son fait. Arrivé au haut et déjà au revers de la montagne, il lui semblait être arrivé à l’extrémité et au-delà de tous les
eux-là. 56. [NdA] La Revue des deux mondes du 15 mai 1857 (page 475) semble contester l’exactitude de ce mot. Mais, on n’a pa
41 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VIII. Quelques étrangères »
tes couleurs. Certaines taches, avec du recul et de la bonne volonté, semblent belles dans leur imprécision et font rêver, comme
un jardin anglais (shocking !) qui veut la faute. Et certaines pages semblent détachées, ou plutôt involontairement parodiées,
e reconnu, elles tombent dans l’oubli. D’autres œuvres, au contraire, semblent d’abord uniquement des parodies qui, plus tard, a
tyr jeté aux bêtes. Il n’en est que plus admirable. C’est quand l’âme semble vaincue par les choses que sa vraie supériorité é
lus complet peut-être et le moins mal composé de ses romans. L’auteur semble d’abord occupé uniquement de Jude l’autodidacte,
ue aussi incertain que la conduite de son héroïne. Au commencement il semblait vouloir nous donner une étude sur l’autodidactism
les apercevoir simultanément et chacune, à l’instant où il l’exprime, semble pour lui l’explication totale. Il ignore d’ailleu
du beau livre que le sujet et quelques-unes des qualités de l’auteur semblaient promettre, nous n’avons qu’un curieux, mais gauch
42 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
ouvrages représentés dans le cours de l’année au Théâtre-Français lui semblait le plus digne, littérairement, d’un encouragement
l largement conçu, comme il doit l’être pour la scène française, nous semble être de ce côté. La Commission, monsieur le minis
rille dans le caractère des personnages et dans toutes leurs paroles, semble couler naturellement de l’âme de l’auteur ; une v
n, qui a été représenté avec succès au théâtre de la Gaîté : il lui a semblé que le ton général de ce drame, l’émotion qui en
en qu’il y en ait de très agréables, et quelques-uns même où l’auteur semblait se proposer un but utile, la Commission n’en a tr
e tout ce qui est à guérir parmi nous et à réparer. De jeunes talents semblent déjà l’avoir entrevu ; c’est à les encourager, c’
43 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
duirait surtout à penser que la vie est un voyage, c’est que rien n’y semble ordonné comme un séjour. Voulez-vous attacher vot
ituation très dangereuse. Ce repos auquel la nature nous appelle, qui semble la destination immédiate de l’homme ; ce repos do
agination qui est restée la même, quoiqu’on ait éloigné d’elle ce qui semblait l’enflammer, pousse à l’extrême toutes les chance
oit à l’éternité de la douleur qu’il éprouve. La paix qui l’environne semble insulter au tumulte de son âme ; l’uniformité des
mélancolie qui a plus de charme qu’on ne pense, et vers laquelle tout semble nous ramener. Les aspects, les incidents de la ca
ance, et n’ambitionne plus que l’absence de la peine. Toute la nature semble se prêter aux sentiments qu’ils éprouvent alors.
44 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
ité, sont unies entre elles par un lien de dépendance si étroit qu’il semble préférable de ne pas les séparer, pour les examin
entes avait bien pour effet de rendre sans objet toute l’amertume que semblait devoir entraîner après elle la découverte du cara
des combinaisons nouvelles ? L’individu recherche la volupté qui lui semble son but à elle-même, il veut augmenter son bien-ê
enhardit à donner un sens au fait même de l’existence phénoménale, il semble qu’il faille mettre à sa source un désir de conna
lui-même en une infinité d’objets pour une infinité de sujets, il ne semble pas possible de donner à cet acte une autre expli
iquement vraie de ces deux principes d’action et de contemplation qui semblent absorber toute la substance de l’être. L’illusion
45 (1925) La fin de l’art
onument-épouvantail symbolise si bien Beethoven et son oeuvre dont il semble une transposition plastique. Beethoven aimait à c
ant l’humidité du cerveau ». Cette pipe à lavande, trouvée à Valence, semble taillée dans ce que nous appelons si singulièreme
t un aventurier plus sombre et plus ingénieux encore que Casanova. Il semble avoir eu une fin assez malheureuse. Il était beau
, dans l’anecdote la plus inane, la sentimentalité la plus basse, qui semblent conçus pour récréer un peuple d’acéphales. On me
brandt. Cela ne peut donc pas être une œuvre sans intérêt, mais il ne semble pas (j’en ai vu de belles reproductions) que cela
tre que cela. Visages Réunis en volume, les Visages de Rouveyre semblent peut-être un peu moins cruels que lorsqu’ils défi
emi du latin, mais je ne suis pas non plus ami du latin pour tous. Il semble que la tradition soit rompue et que toute une cla
tes un peu plus larges que les autres. Il y aurait ce moyen, mais qui semble tout à fait hors de la portée de l’Université : c
formation uniforme de lettrés, de professeurs, d’écrivains. Car cela semble bien dans cette vue qu’elle gave la jeunesse et i
s. Car cela semble bien dans cette vue qu’elle gave la jeunesse et il semble bien aussi que cette vue ne soit plus absolument
un peu. Elle disait ounous (pour unus) et bien d’autres choses qui me semblaient saugrenues. Depuis cela, j’ai appris que chaque p
ui règne dans les esprits. Les noms étrangers Une revue, qui ne semble pas pourtant ennemie de l’extension du français,
it n’indiquent pas que l’action est au passé plutôt qu’au présent, il semble qu’il y ait là comme une ruse linguistique incons
e peuple ne sent pas la grossièreté comme nous, ou plutôt ce qui nous semble grossier ne l’est pas nécessairement pour lui. Il
toute cette littérature, médiocre et médiocrement gaie d’ailleurs, me semble au retour ridicule ! J’en suis un peu honteux et
tant de revues qui s’occupent des livres nouveaux qu’il était temps, semble-t -il, qu’il y en eût au moins une qui s’occupât des
ainsi fait. Il est catholique et tout ce qui n’est pas catholique lui semble digne de mépris. Cet état d’esprit ne me déplaît
ant trop gaie, car cette poétesse était de l’humeur la plus riante et sembla toujours plus heureuse qu’éblouie de sa gloire. C
ouvrir aucun. Le goût se blase. Il est un moment où toutes les femmes semblent pareilles. De même pour les livres. Et comme on d
érent aux idées représentées par la ligue du même nom et la revue qui semble la représenter. On a réussi dans la première hypo
sel, même parmi les végétaux ? La vie sans sel est-elle possible ? Il semble que non, et la recherche d’un régime sans sel ser
encore, et tout cela était considéré comme un bienfait quotidien. Il semble , si ces boissons furent, à un certain moment, jug
ard, la cause de son rhume. Il ne la trouve jamais avec certitude. Il semble qu’on n’ait rien à se reprocher et pourtant le ma
ariée d’un grand restaurant. Pour lui, pour nous, qui l’observons, il semble libre d’ordonner son menu. Mais dans le fait, cet
admire plutôt la verdeur de cet homme qui, à soixante-dix ans passés, semble vouer ses derniers ans au laborieux métier de tou
ges follement agités du cinéma et le feuillage rigide du théâtre nous semble encore moins naturel. Je faisais cette remarque à
46 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357
et de M. de La Rochefoucauld, auxquels on s’est précédemment arrêté, semblent en appeler un autre, lié naturellement au leur pa
qu’à ce prix-là. Tout ce qui avait un air de conversation solide leur semblait grossier, vulgaire. C’était une résolution et une
lqu’un ramassa une lettre perdue, sans adresse ni signature, mais qui semblait d’une main de femme écrivant tendrement à quelqu’
xe chez Mme la Princesse, et lut le papier, mais d’un ton fier et qui semblait dire : Je m’en moque. A peu de temps de là, Colig
eveux blonds argentés, qui accompagnaient à profusion ces merveilles, semblaient d’un ange. Avec cela une taille accomplie, ce je
chargé de palmes ; revenez couverte des myrtes de la paix : car il me semble que ce n’est pas assez pour vous que des branches
rre de près cet amour lui-même (et plus tard elle nous l’avouera), il semble que ce n’est plus que de l’ambition travestie, un
autres. Au reste, s’il a observé évidemment d’après elle, elle aussi semble avoir conclu d’après lui ; l’accord est parfait.
tie des princes et dans les préliminaires de la reprise d’armes, elle semblait suivre encore les mêmes sentiments, bien qu’avec
cessent positivement d’être la boussole de Mme de Longueville : elle semble accueillir sans défaveur les hommages de M. de Ne
noncée : « Tout ce que j’ai vu en peu de temps de cette princesse m’a semblé tout d’or fin. » M. Singlin, déjà obligé à cette
mbre où personne ne le verra qui le conncisse, et il est mieux, ce me semble , qu’il vienne d’assez bonne heure, c’est-à-dire e
’aussi bonnes mains, j’aurai une grande joie, je vous l’avoue ; il me semble que je serai comme ces personnes qui voient leur
ourtant savoir où elle étoit, ni par où il la falloit chercher. Il me semble , au contraire, depuis que je me suis mise sous la
issant on plaît, qu’on regagne par là l’estime qu’on a perdue. Il lui semble , en un mot, voir jusque dans cette docilité son o
Sa description, en un endroit, tombe juste avec ce qu’en dit Retz, et semble précisément y répondre. On se rappelle cette pare
Mais on ne peut, sans contredire tous les témoignages du temps, ce me semble , et à ne consulter même que les écrits de ces deu
re ; il y aura assez d’algèbre sans cela. 177. Si complet que puisse sembler ce portrait de Mme de Longueville, les lecteurs q
47 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
mpensation dont il faut bien se contenter, a pris un nouvel essor. Il semble qu’au déclin des années les littératures, comme l
dogmatiques des siècles précédents, comme tout pouvoir de tradition, semblaient chanceler sur leurs bases. Ces codes absolus, aud
t le passé s’éclaira d’une nouvelle lumière, la poussière des siècles sembla se ranimer. Le moyen âge apparut avec ses pieuses
l pourrait se passer d’être savant, si érudit que son esprit charmant semble chez lui presque un luxe inutile. Les années qui
science de l’esthétique14. L’Angleterre elle-même, le pays de Bacon, semblait ne plus se contenter des théories littéraires fon
rofondeur le lien intime qui existe entre la nature et l’art15. » Il semble que ce soit là le programme qu’à la même époque,
de l’art, et assigne la beauté pour limite à l’émotion. Le philosophe semble prévoir l’importance exagérée qu’on va donner à l
ologie. Une des matières les plus neuves de l’enseignement, celle que semblait appeler le mouvement littéraire de l’époque, c’ét
ti pris, chemine avec précaution à travers les sentiers épineux où il semble égaré, arrachant ici un préjugé, plus loin une ob
e de voir ce chaos d’opinions s’arranger sous cette main patiente qui semblait d’abord désespérer elle-même de l’éclaircir. Peu
es beaux-arts, la critique qui s’attache aux œuvres contemporaines me semble à la fois plus malaisée et plus utile. Les deux p
ecdotes piquantes que sa plume ingénieuse a su nous transmettre33. Il semble qu’aujourd’hui des circonstances analogues devrai
savoir universel qu’autrefois Cicéron voulait imposer à l’orateur ne semblerait pas de trop pour ces arbitres universels des œuvr
’autorité ou la critique en perdra-t-elle ? Progrès à désirer Il semble que les juges du camp devraient être des combatta
ue comme une vengeance. Aimons et respectons les hommes que la nature semble avoir faits pour distribuer les couronnes, trop m
oule de livres se pressent aujourd’hui aux portes de la publicité. Il semble que la plume des écrivains, comme la presse qui l
ne de son attention ; ses doigts eux-mêmes, en feuilletant un volume, semblent s’arrêter sur une heureuse page et y appeler le r
rts commence souvent par la critique. L’Allemagne, au xviiie  siècle, semblait vouée à l’imitation et à la médiocrité : une écol
48 (1890) Causeries littéraires (1872-1888)
, dont on leur parle trop souvent d’un ton de légèreté affectée, leur sembleront moins à dédaigner. Ils auront vu, en effet, par d
go nous avait donné en ce genre depuis un certain nombre d’années. Il semble qu’il lui ait été salutaire de revenir au milieu
qui exploite la crédulité des pauvres gens qu’il envoie à la mort, il semble regretter de l’avoir fait si odieux. Brusquement,
st Cimourdain, son ancien précepteur, un ex-prêtre. Et l’intention me semble évidente. Celui qui tue, c’est le noble ; celui q
même matelot dont il avait fait fusiller le frère sur la Claymore. Il semble que la lutte doive se prolonger encore : cependan
e. Trop souvent encore il s’admire et s’écoute parler, trop encore il semble dire : Voyez cette antithèse ! Que dites-vous de
 : Voyez cette antithèse ! Que dites-vous de ce mot ? Trop souvent il semble oublier l’action principale pour se complaire et
quer le rire que de faire naître en nous les graves réflexions. Il me semble qu’il a voulu, là comme toujours, être un initiat
s derniers ont tous quelque trait de ressemblance avec lui-même et il semble les avoir faits plus ou moins à son image. Remarq
bien moi dont le front rayonne d’une lueur divine ! Telle est, ce me semble , je le dis sans trop l’affirmer, l’intention géné
personnages, que le ton général de l’œuvre, qui confine à l’opérette, sembleraient exiger un dialogue d’allure vive et pressée. C’es
i déjà quelque honte d’avoir réclamé sur tant de points, au risque de sembler irrévérencieux. C’est, au contraire, parce que j’
sard, qui, de son côté, devait nécessairement aller à l’empire. Il me semble même que le représentant de la littérature diffic
à tout autre collègue, il eût demandé l’explication de ce mot qui lui semblait équivoque, au lieu de lancer sur-le-champ l’anath
st que ceux des ennemis même ne sont pas trop cruellement noircis. Il semble que Désiré Nisard ait mis une sorte de coquetteri
ont donné leur eau glacée, aux ronces même qui l’ont meurtri. Il lui semble qu’il ne peut s’éloigner ainsi avant d’avoir dit
ette route. Je referai en imagination chacune de ces étapes, et il me semblera entendre l’écho lointain de ma jeunesse et de mon
us les aspects des choses, et la face et le revers, le critique poète semble hésiter et osciller, comme on le lui reproche dan
ce de M. Homais ni du jeune vicaire. Cet apparent scepticisme, ce qui semble de l’indifférence ou du dédain pour ce qui passio
ar instants, sans se rendre compte peut-être de son doute qui lui eût semblé criminel. Il faut citer encore l’influence d’une
s qu’elles pensent, ce critique qui leur défend de critiquer. Il leur semblera aussi que c’est bien de l’orgueil à lui de vouloi
r, enfin tout le signalement de certains autres volumes où il m’avait semblé que la richesse du papier, de l’impression et mêm
l’abandon. Les âmes paisibles se consolent, mais non le poète. Il lui semble que c’est un renversement monstrueux des rôles, q
i le maître ne témoignait pas à son endroit une sorte de défiance. Ne semble-t -il pas craindre, en effet, que la construction du
», et Raton, « un sacré petit rageur ». Que d’autres détails qui nous semblent puérils à nous, mais qui ont leur sens caché et l
traite de M. Zola est heureuse même pour sa réputation d’écrivain. Il semble qu’il ait besoin de loisirs et de longs efforts p
le douloureux spectacle ; les siens, grâce à ce qu’il leur fait dire, semblent avoir mérité leur sort. L’agresseur a l’air d’un
pparence à leurs hypothèses malignes. Donc, pour ces malveillants, il semblerait que M. Daudet n’est pas content du Midi, que les
il n’en a pas souffert ; quand il y retourne aujourd’hui, ce qui lui semblait autrefois naturel l’offense et le blesse ; ses ye
e est-elle un danger public ou un ridicule national ? Voilà ce qui ne semble pas absolument démontré. En tout cas, M. Daudet a
entry, il ne serait pas loin de s’entendre et son unique grief, ce me semble , c’est qu’elle tient absolument à ce que l’Académ
contre les Petdeloup l’entraînait hors des limites équitables. Il me semble , en effet, qu’il a voulu réparer cette injustice
ent ; que l’intérêt dramatique de ce roman, qui ne finit même pas, me semble nul ou à peu près, et que cependant, une fois ce
es pages, ses héros sont déjà pour nous comme de vieux amis ; il nous semble que nous avons vécu toujours avec eux. Les person
ropos de chacun de ses ouvrages), mais indiquer ou hasarder ce qui me semble une vue plus neuve, — ne quittons pas encore ces
ez dans une tempête un malheureux englouti par une vague écumante qui semble irritée contre lui ; en outre, le vent fait rage,
navrant ! Eh bien, à l’égard de Sylvestre, de Yann et de Gaud, il me semble que Pierre Loti procède un peu comme le matelot d
tôt qu’il n’a l’invention, car rien de ce qu’il a mis sur la toile ne semble avoir été imaginé par lui. Eh bien, il se trouve
voient volontiers des aliénés un peu partout. Le docteur Bourget, qui semble prendre une spécialité, le pessimisme, ne verrait
t atteints de toutes les affections que nous voyons décrites. Il nous semble que tous les symptômes précurseurs du mal, nous l
pour lui qu’une seule et unique maladie, et, bien que les phénomènes semblent quelque peu différer, c’est toujours un même prin
sultation très rassuré, le cœur léger et le sourire aux lèvres. Il me semble bien que M. Dumas fils ne doit pas non plus s’inq
ue je recueille pour me guérir de la peur que m’a faite M. Bourget ne semblent pas aux esprits plus profonds d’une autorité suff
get. Est-ce bien une énigme et est-elle cruelle tant que cela ? Il me semble que la clef n’en est pas si difficile à trouver,
ns réponse, s’il faut en croire M. Bourget. Comment ? le problème lui semble insoluble à ce point, à lui, un psychologue si cu
e jeune fille et je ne sais quelle crainte de profaner cet enfant. Il semble qu’elle l’ait moins perverti qu’il ne l’a purifié
maladive et la santé débordante de son rival rappellent un peu, ce me semble , les tortures du célèbre héros de M. Feydeau dans
plus mince, de plus ténu et de presque impalpable. Un seul sentiment, semble-t -il d’abord, comme sujet d’analyse. Oui, mais ce s
esoins du roman, nous voici soumis à une assez redoutable épreuve. Il semble d’abord que ce ne soit rien. Et, en effet, à quoi
le héros prend, si l’on peut dire, la teinte de son âme. Je crains de sembler en ce moment raffiné et subtil ; c’est le danger
ui doit nous intéresser seule. Les faits ne sont que l’accessoire. Il semble même que M. Bourget ait choisi ce sujet à dessein
a police et la justice, n’est-ce pas là un thème à la Gaboriau ? — Il semble qu’on va voir surgir M. Lecoq avec ses déguisemen
est pas lui-même menteur, voilà qui sera intéressant. Cependant il ne semble pas que les deux menteuses mises là en scène soie
nous passons du plaisant au sévère, comme le conseillait Boileau. Il semble que M. Lemaître ait voulu essayer, par ces prélud
e M. Lemaître n’ait senti ce jour-là comme un coup douloureux. Il lui semblait que c’était lui qui eût dû la conduire à l’autel.
celles que comporte et demande même un genre modeste et familier. Il semble que M. Lemaître ait voulu caractériser sa manière
ses, Sont laids, ridés et rabougris, Ces loqueteux, défi suprême, Qui semblent sans l’avoir cherché Tenir le mot du grand problè
ne demeuraient pas toujours convaincus, car certaines sévérités leurs semblaient excessives et certains enthousiasmes immodérés, a
t heureux d’être enfin dépouillé. Il y songe, j’en ai peur, car il me semble tenir à faire croire qu’il ne l’a jamais portée.
l’en féliciter d’autant plus que son talent y a gagné encore, ce qui semblait malaisé. Qu’a-t-il donc gagné, en effet ? Un peu
ses à mi-côte. Les genres secondaires où la médiocrité est admise lui semblaient indignes d’exister. Rien ne vous corrige mieux de
ond très réel de brutalité. De même pour le Cid et Chimène : ils nous semblent l’un et l’autre jouer une comédie un peu naïve, l
ré que, dans le Misanthrope, Philinte soit le sage de la pièce. Il me semble plutôt que Molière a voulu dire : Le vrai sage, c
à le danger de nous présenter une quintessence trop subtilisée. Il me semble que les décadents, outre qu’ils concentrent à l’e
fet produit par le cri d’une conscience naïve a été considérable ; il semblait que les spectateurs fussent heureux d’entendre en
n est allé en guerre : trop peut-être au point de vue de l’art. Il me semble , en effet, que parfois son drame sent le réquisit
Est-ce à dire que ses œuvres n’aient point de portée sociale ? Il me semble , au contraire, que si elles ne s’attaquent pas au
lus belle eau, entretenant des actrices, perdant gros au baccarat. Il semble se ranger depuis quelque temps ; mais c’est qu’un
que le jour où il n’y aura plus en lui ni haine ni colère. Ce jour ne semble pas proche, car son ressentiment légitime s’accro
a peut-être de ce revirement : aussi trouve-t-il un expédient qui lui semble heureux. Le jeune Fourchambault a compromis Marie
hètes ou chercher des lumières chez les diseurs de bonne aventure, il semble en effet que sa vue se soit troublée. J’ai ouï di
igure dessinée par Dumas première manière. « Je suis du ciel, moi ! » semble dire la figure qu’a esquissée le Dumas nouveau. A
e, car ses tempes sont arides et ses cheveux argentés ; cet amour, il semble heureux de n’y croire qu’à moitié, car il sent bi
. Et, en effet, son principal défaut est d’être ennuyeux. Le mot peut sembler étrange appliqué à une œuvre de M. Alexandre Duma
et profanation ! Pourquoi pas des mammifères unguiculés ? Que vous en semble  ? N’êtes-vous pas surtout choqués de ce perpétuel
ne suis pas venu au théâtre pour discuter cela, et je m’ennuie. Il me semble que l’impression générale de fatigue et d’ennui s
onfusion, ces sentiments nouveaux, s’expliqueraient moins bien, ce me semble , si le jeune homme aimé était un Yankee. Mais c’e
t et mousseux. L’interprétation ne nuit pas à l’œuvre ; il ne m’a pas semblé qu’elle fût merveilleuse : Mlle Bartet m’a seule
ant valoir les plus petits détails. Peut-être souligne-t-elle trop et semble-t -elle trop contente des jolies choses qu’elle dit.
sans assez de fantaisie. Le public des premiers soirs était froid et semblait fatigué avant la fin. J’entends dire qu’on a fait
itée en vaudevilliste. À ne considérer même que la question d’art, il semblerait qu’il ait comme à plaisir amoindri son sujet et q
a entendre, si la déclaration de guerre qui va être lancée à l’Église semble l’effrayer, eh bien, tout est dit, adieu le rêve
’il est brave et aussi parce que ce péril, il ne veut pas le voir. Il semble qu’il mette sa cuirasse non devant sa poitrine, m
eux ouverts, envoyer même des éclaireurs, se défier de ce qui de loin semble une fondrière et qui est peut-être un précipice.
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92
ue fois il est tellement entré dans l’esprit de chaque régime qu’il a semblé en être un historien spécial et presque partial,
as s’arrêter à mi-chemin avant le triomphe et la bonne issue, qu’il a semblé être, avant tout, un historien révolutionnaire. O
le charme de l’historien dans ce premier ouvrage, c’est que tout cela semble enlevé, tout cela court et n’appuie pas. Le table
t sous un génie réparateur, a été celui du Consulat. Quel historien a semblé plus fait que M. Thiers pour en raconter et en dé
et des princes des portraits justes, convenables, et qui même peuvent sembler adoucis et un peu flattés plutôt que sévères (tan
ens amis ; il n’y a pas mis tant de façons : M. Thiers, au contraire, semble par moments s’être méfié davantage de sa plume, e
ne patriotique tristesse, qui pourtant doit être aujourd’hui, ce nous semble , soulagée en partie et consolée. Le retour de l’î
50 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535
es chênes, tant qu’il y avait dans la société des murs de clôture qui semblaient les gêner, n’ont plus été en plein vent que des a
talents et de leurs natures. Le cadre de la Restauration avait été et semblait devoir être à tout jamais celui de M. de Lamartin
s celui de M. de Lamartine. Les rayons étaient réciproques : le poëte semblait à l’aise et y était doucement maintenu. Ce cadre
u moins d’en ressaisir et d’en sauver les débris. Elle y a réussi, ce semble , avec quelque honneur : à l’unité plus étroite qu
« Quand on critique aujourd’hui un auteur, un poëte, un romancier, il semble qu’on lui retire le pain, qu’on l’empêche de vivr
s ; la perfection du genre n’est pas venue. M. de Lamartine, qui peut sembler comme le prince des poëtes du jour, l’est dans un
nnu leurs traces, et la vraie poétique est trouvée. 152. Ceci devra sembler en contradiction avec ce qui est dit, tome I, pag
51 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
15 avril 1839. Entre tant de gens de talent qui se fourvoient, et qui semblent , à chacune de leurs œuvres nouvelles, vouloir réa
naître et de la suivre. M. Dumas qui, en un ou deux moments, avait pu sembler forcer la sienne, a bien plutôt, le reste du temp
devenus vainqueurs et glorieux apparemment, notre idéal se repose et semble être aux délices de Capoue, à ce bon xviiie  sièc
méprise et de la ruse. La personne de l’actrice, dans le cas présent, semble choisie exprès pour doubler l’invraisemblance. Ma
lleurs caractères de la pièce, les plus vrais d’un bout à l’autre, me semblent Richelieu et la marquise. Ce que celle-ci ne pren
illamment et bruyamment éclaté. A entendre nos espérances d’alors, il semblait que, pour l’entier triomphe d’un genre plus vrai
portée naturelle de talent ? Le succès de Mademoiselle de Belle-Isle semble assez l’indiquer à M. Dumas. Qu’il s’accoutume à
52 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »
les. Le fleuve Hélicon, après un cours de quelques lieues, s’abîme et semble se perdre sous terre pendant vingt-deux stades, p
rmonie que, permettaient ses magistrats, était Lydien de naissance et semblait apporter à Lacédémone, vers le milieu du septième
ant sa teinte originelle d’Asie, elle était devenue toute laconienne, semble du reste avoir été grave et calme comme le son de
un poëte d’Alexandrie, mais avec une sensibilité tout originale, nous semblait lui devoir en partie ces vers d’un charme sans ég
sous cette forme lyrique ou gnomique, mais toujours concise, qui, ce semble , était le mieux assortie à l’esprit sévère et occ
oussière des débris qui nous restent encore des inspirations d’Alcman semble partout indiquer cet emploi. Il avait dans ses hy
res. Lus et relus, les vers épars conservés sous son nom jusqu’à nous semblent comme un indice de cette poétique ardeur qui couv
53 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
là une force d’expansion intérieure. D’où vient-elle ? On ne sait. Il semble que la graine ait été semée au hasard ; mais quel
ssine. Les yeux ont certainement quelque chose de particulier. Ce qui semble plutôt exercé en eux, c’est la faculté de mise au
beauté propre du sujet, comme dans ce saint homme Job dont le modèle semble avoir été choisi pour sa laideur typique, dans ce
ns tout à l’heure sans pouvoir encore nous l’expliquer, quand il nous semblait que dans ce peuple de statues aux gestes fixes, d
érentes. Le champ est librement ouvert aux interprétations. La phrase semble très précise quand on la parcourt des yeux : dès
fait un instant attention. Il s’impose même avec tant de force, qu’il semble presque naïf de l’avoir signalé. Nous nous sommes
stres chimériques. Une cariatide, les traits contractés par l’effort, semblera soutenir de son épaule le poids d’un balcon. Tout
n à l’autre les incidents ; et pendant qu’ils parlent, des images qui semblaient à jamais effacées reparaissent tout à coup ; dans
e résumé. La vision du paysage avait été pour moi si intense qu’il me semblait qu’une observation sur place en eût affaibli la s
du tout au tout. Regarder une œuvre d’art que l’on a devant soi, cela semble très simple. Mais notre machine est étrangement c
tables suggestions s’opèrent. Les figures, prenant un étrange relief, semblent se détacher de la toile ; les fonds se reculent ;
rré, l’ellipse qui prend l’aspect d’un cercle. Les nuances mêmes, qui sembleraient devoir être la chose positive par excellence, se
l’influence de l’interprétation. Cette traînée de violet cru ne nous semblera plus qu’à peine bleuâtre, quand nous aurons compr
l conduit et entrelace suivant une loi régulière. Voilà certes qui ne semble pas fait pour parler beaucoup à l’imagination. Vo
i berce la pensée de son rythme monotone, tout dans le décor linéaire semble disposé pour exercer sur le spectateur une sorte
 ; et ces figures, bien que cernées d’un trait réel, pour un peu nous sembleront tout idéales. Tels sont les jeux d’imagination fi
tantôt sur le motif principal : et chaque fois les lignes considérées semblent prendre une netteté plus grande, se détacher en r
se détachent en silhouette sur un fond de couleur différente, il nous semble qu’elles seules ont une forme. Quant au fond lui-
est opéré le raccord ? Peut-être au moment où ce filet de cuivre, qui semblait n’être là que pour doubler une ligne de contour,
her de la toile qu’avec un effort sensible. En sculpture même, ils ne semblent vouloir user qu’avec une discrétion extrême de la
e. Gustave Doré, un puissant imaginatif que les critiques d’art ne me semblent pas avoir mis à son rang, avait à un degré surpre
s un visage qu’une tache blafarde. Certains peintres, comme Carrière, semblent ne voir les choses qu’à travers une brume qui les
vec stupeur, dans nos expositions, des tableaux où toutes les nuances semblent systématiquement faussées ; et l’on se demande si
t naturelle et attendue ; s’il fait partie de ce milieu ; si lui-même semble pénétré des impressions que nous ressentons et pl
t pur, d’une jeune fille dans sa grâce virginale, d’un adolescent qui semble s’éveiller à la vie et à l’amour, n’a-t-elle pas
l’heure calme et grave, l’heure de silence où les êtres et les choses semblent se recueillir dans l’attente de la nuit ; il me r
expression, la pure sensation colorée ? Au premier abord la question semble de mince importance. Quand on verra quel parti le
qui stimulent l’appétit ou provoquent le dégoût ? Certains tons verts semblent acides ; certain rouge groseille agacera les dent
rtement associées. Le parfum de la fleur d’églantier et sa couleur me semblent en parfait accord. Par contre, je suis surpris qu
accord musical, ou bien aussi désagréable que telle dissonance. Cela semble former des équations assez compliquées. Avec quel
ression dans l’emploi symbolique de la couleur, si paradoxale qu’elle semble , n’a rien de déraisonnable en soi. Il ne faut pou
immense de la nef. Mieux encore, on nous présentera un personnage qui semble prêter l’oreille à quelque bruit, pour que nous é
de goûter un effet d’orchestration et d’en être émus. Un timbre nous semble-t -il moins expressif parce que notre oreille préven
équent changer d’expression du tout au tout. Ainsi le vert frais peut sembler une couleur d’espérance (pour mon compte je verra
aux couleurs sombres qui s’accorderont mieux avec notre état d’âme et sembleront même y répondre par une secrète sympathie. Chaque
champs, à leur tâche du jour. De ces images il en choisit une qui lui semble plus que les autres caractéristique du labeur hum
Prouvé, La Nuit qui passe est personnifiée par une tête de femme qui semble glisser dans l’espace, indifférente, les yeux clo
lu. Seule une imagination rompue à la pratique du symbolisme devrait, semble-t -il, être capable d’un tel tour de force. Mais c’e
être gracieuse au temps jadis, mais dont l’art a tellement usé qu’il semble bien difficile d’en rien tirer de nouveau. Prud’h
s dont on entoure une figure pour la qualifier. Ce rapprochement vous semble-t -il un peu forcé ? Plus vous y réfléchirez au cont
nce avec laquelle elle se formule en phrases dans votre pensée ; elle semble entrer d’elle-même dans les moules de la proposit
celles-là d’autres encore, et ainsi de suite ? Si invraisemblable que semble ce système, il a souvent été proposé dans l’inter
ce lion que le poète rencontre au sortir de la forêt obscure, et qui semble vouloir lui barrer le chemin ? Est-ce Florence, o
out à l’imagination pour la frapper directement. Certaines allégories semblent faites pour exercer la sagacité de l’Œdipe du caf
dans le poème, évoquées un instant par le jeu subtil des métaphores, sembleront presque monstrueuses quand on les verra ainsi éta
talées et comme solidifiées. Elles ne choqueront pas seulement, elles sembleront inintelligibles ; le fil qui nous aurait permis d
leurie ; à l’une de ses mamelles est attaché un gros enfant rose, qui semble gorgé de sève et de vie ; de l’autre sort un file
t des profanations. Je ne parle même pas de ces monstres bizarres qui semblent conçus dans un délire ; ni de ces étranges manipu
nnent certaines images quand l’objet est trop rapproché de l’œil : il semble que le système soit d’ouvrir les yeux au hasard e
oses que l’on voit. Les impressionnistes ne s’en sont pas avisés. Ils semblent au contraire s’être appliqués à compenser le réal
s s’être porté, d’un effort puissant et énergique, vers la nature, il semble la perdre de vue, ferme les yeux, et s’endort dan
Il s’efforcera enfin de rendre avec son crayon la couleur même. Cela semble difficile. Le dessinateur n’emploie qu’une gamme
a lumière plus ou moins amortie. La couleur au sens propre du mot lui semble interdite. Aussi a-t-elle pour lui un attrait irr
premiers peintres qui ont systématiquement employé cette méthode ont semblé bien audacieux. Puis ils ont fait école, et maint
artiste ait besoin d’une grande fécondité d’imagination. L’essentiel, semble-t -il, n’est pas de trouver quantité de procédés, ma
anément dans son esprit hanté de réminiscences de la nature ; l’objet semble de lui-même se recouvrir d’ornements, de représen
ons d’abord d’informes essais, des effigies d’hommes et de femmes qui semblent taillées dans quelque tronc d’arbre ou dans quelq
on imagine un corps on peut imaginer un visage ; les mêmes conditions semblent requises pour conserver dans l’invention plastiqu
On peut enfin combiner les deux procédés, et c’est ce que font, ce me semble , la plupart des artistes. Sur une première image
saie de le faire vivre ; si je m’identifie un instant avec lui, il me semblera que cette transformation morale ne pourrait manqu
l’art pour s’élever au-dessus de la réalité. Toute la question, ce me semble , est de savoir s’il y peut réussir. Mais l’art id
un type qui soit conforme à notre idéal de la beauté humaine. Cela ne semble pas au premier abord trop difficile. Tous nous av
n’y a pas d’invention plastique possible. Des études ainsi conduites sembleraient devoir amplement suffire à l’artiste. Je crois po
hanches serrées, qui est beau déjà mais trop mécanique encore, et qui semble fait pour les brusques détentes musculaires plutô
ent. Mais le point de départ est tout à fait arbitraire. La nature ne semble nullement éprise d’uniformité. Autant que l’on pe
s ces types possibles, il en est un certain nombre auxquels la nature semble vouloir s’arrêter un instant comme à une position
che de représenter ces hommes qui par leur puissance ou leur sainteté semblent s’être élevés au-dessus de l’homme. Pour explique
ur un corps d’homme une tête d’éléphant, créatures déconcertantes qui semblent avoir été conçues dans un véritable délire d’inve
mage plutôt que par ses dimensions, si bien que, même réduites, elles sembleraient toujours colossales. Telle est l’œuvre de Michel-
re, loin de nos misères et de nos vulgarités. Dans l’art moderne, tel semble bien avoir été l’idéal de Raphaël et des peintres
dans une auréole de grâce féminine, dans un rayonnement de beauté. Il semble que l’art ne saurait aller beaucoup plus loin dan
C’est le véritable idéal de l’art chrétien. Pourquoi cette conception semble-t -elle particulière aux artistes du Nord ? Sont-ils
thétique. Il a dû s’ingénier à traduire des conceptions auxquelles il semblait presque impossible de trouver une expression plas
des cadres inattendus, se mouler sur des formes pour lesquelles il ne semblait pas fait : cela exige de la souplesse, et une fac
st dépourvu de la faculté d’invention, tout cela n’est rien. Il ne me semble pas qu’on ait suffisamment dégagé ce qu’il y a da
lement la situation. Dans l’Artémis du Louvre, la biche que la déesse semble saisir est bien petite. Mais, comme on le voit, i
ra toujours. Elle est évidemment recherchée pour elle-même. L’artiste semble s’amuser à nous montrer la nature dans un miroir
imprévue de la convention avec la réalité : ainsi une figure de femme semble se pencher sur l’ouverture d’une coquille, et en
d’écume ; celle-là bondit avec la vague et, dominant tout le groupe, semble lancer d’une voix grêle d’oiseau de mer un appel
e dans la ligne la plus simple, tel est le problème que le décorateur semble se poser. C’est ainsi qu’il se fait un style pers
c’était dans la nature même, en retrouvant l’idée première dont elle semblait s’être inspirée, le thème simple sur lequel elle
résenteront tout à coup un tableau à faire, une scène fantastique qui semble spontanément surgir des profondeurs de leur cerve
un peu attention, une attitude expressive, une physionomie : celui-ci semble accroupi sur lui-même, celui-là fait effort pour
t à point, la matière qui devait rendre sa pensée. Les veines du bois semblent s’être infléchies d’elles-mêmes pour lui fournir
en adaptée aux accidents de la matière, que c’est la matière même qui semble aller au-devant de sa fantaisie. De cette collabo
os yeux, et ces dragons volatilisés en nuages bleus et rouges dont il semble que le vent emporte de ci de là les lambeaux diap
leur bizarrerie radicale, pour déconcerter un cerveau européen. Il ne semble pas qu’elles puissent être inventées de sang-froi
à queue de poisson, hippogriffes, etc., monstres hybrides où l’esprit semble avoir voulu épuiser toutes les combinaisons possi
ux n’a tout son charme que lorsqu’on y croit à demi. Il faut qu’il ne semble ni tout à fait réel, ni tout à fait inventé, mais
ression, lui faire dire des choses que la peinture et la sculpture ne semblaient pas pouvoir dire. Même quand nous avons dû consta
on pour les grands imaginatifs, telle est la triple impression qui me semble résulter de cette enquête sur la psychologie de l
ante et essentielle d’une éducation artistique. On l’a compris, ce me semble , dans les écoles d’art décoratif récemment fondée
54 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
thme compliqué du vers, la rime, cet arrangement délicat des mots qui semble si artificiel au premier abord, est ce qui déplaî
ccupation générale ; et non seulement en théorie, mais en fait, l’art semble un simple jeu d’adresse, où c’est une preuve de f
blème, relatif à la forme de l’art et surtout de la poésie, l’art qui semble le plus abaissé depuis un certain nombre d’années
rer un plus entier affranchissement par la morale Quelque complet que semble l’accord des écoles actuelles sur l’identité de l
rme, ainsi complétée, la théorie évolutionniste du beau, elle ne nous semble pas à l’abri de sérieuses objections. D’abord, si
tte définition, qui enlève à l’action tout caractère esthétique, nous semble inacceptable. Il s’ensuivrait qu’un mouvement gra
ies ; une maison ornementée avec beaucoup d’élégance, mais où rien ne semblerait fait pour la commodité de l’habitation, où les fe
re un caractère agréable fixé d’une manière définitive ; un objet qui semble toujours prêt à nous rendre service, à nous faire
up à nous paraître beau. Ainsi, dans les objets extérieurs, l’utilité semble être un premier degré de beauté. Passons maintena
fonctions peuvent toutes revêtir un caractère esthétique. La première semble indifférente au premier abord ; pourtant, il est
hétique indépendamment de l’instinct sexuel et de son évolution, nous semble donc aussi superficiel que de considérer le senti
ens, plus directement liés aux fonctions vitales. De même que le tact semble avoir appris à l’œil à juger des vraies dimension
peuple un pays riche où l’on mange abondamment ; pour un marin la mer semblera belle lorsqu’elle sera sûre, et laide précisément
oux, et s’écrie : « En effet, il y a là une vue magnifique. » Le beau semble en grande partie dérivé du profitable et du désir
même, le conquérir à chaque pas avec effort, et que le désir d’infini semblait devoir être rassasié sans cesse à mesure qu’il s’
ter ce poids en souriant. Dès maintenant, entre deux œuvres d’art qui semblent également animées et vivantes, c’est à la plus be
ons, l’impression de la grâce ? C’est celui où tout effort musculaire semble avoir disparu, où les membres se jouent librement
de la force. Si telles sont les qualités esthétiques du mouvement, ne semble-t -il pas tout d’abord que les mouvements du jeu, no
ar lui le mouvement, devenu régulier, offre prise à l’intelligence et semble lui-même la manifester. Le rythme n’est pas seule
er-aller des bras, indique de plus la mélancolie et la tristesse, qui semble faire appel à la pitié d’autrui ; elle excitera d
expression de l’amour, et c’est pour cela qu’elle l’excite ; la grâce semble aimer et c’est pour cela qu’on l’aime. Avant d’av
érons ; dans le beau, c’est l’activité même qui la réalise. — Il nous semble au contraire que l’activité, la volonté, par exem
exemple la vue d’une belle couleur, d’un dessin, d’un feu d’artifice, semblent rester pour la plupart superficielles, sans influ
ouïe, sont la ride passagère produite par un caillou jeté du bord. Ne semble-t -il pas alors qu’on ait raison de réduire les plai
but. En somme, la perception n’est point aussi contemplative qu’il le semblait d’abord : nous y sommes acteurs autant que specta
étiques. Considérons d’abord les sensations de chaud et de froid, qui semblent si étrangères à la beauté. Un peu d’attention nou
rien en soi d’antipoétique : c’est l’allusion à cette jouissance qui semble , au contraire, éveiller le plus facilement le sen
s, les sensations visuelles ne sont pas aussi superficielles qu’il le semblerait d’abord et que sont portés à le croire les esthét
mot envahit la conscience entière. À cet instant la sensation, qui ne semblait d’abord qu’agréable ou désagréable, tend à deveni
end à devenir esthétique ou antiesthétique. L’émotion esthétique nous semble ainsi consister essentiellement dans un élargisse
cérébral, d’où il suit que la conscience, absorbée sur un seul point, semble sur les autres suspendue. Le plaisir reste alors
ion comme à tout sentiment qui vient ébranler notre être, la vie même semble travailler dans le même sens et se proposer une f
r au beau. D’autre part, les plaisirs intellectuels eux-mêmes ne nous semblent pas toujours mériter le nom d’esthétiques, parce
u’un nom ; les statues et les monuments tombent eu poussière : seule, semble-t -il, l’idée dure, et celui qui a ajouté une idée a
traire, la force et la beauté du corps ne sont plus notre idéal. Tout semble montrer d’ailleurs que la préoccupation trop excl
, mais la beauté même qui, selon certaines inductions physiologiques, semble aujourd’hui en décadence ; de telle sorte que le
l’art serait-il absolument compromis, comme l’affirme M. Renan, comme semble le craindre M. Taine regrettant les superbes et t
rtain nombre d’arguments spécieux. Le développement de tel ou tel art semble le plus souvent attaché à certaines mœurs et à un
r un sentiment aussi fort que nos Titien et nos Delacroix. L’humanité semble devenue de plus en plus sensible à la langue des
ue française ? D’ailleurs le style fleuri, auquel les langues du Midi semblent plus propres, ne doit pas être confondu avec le s
davantage désormais ? Jusqu’à présent, le génie, quand il existe, ne semble guère à plaindre en ce temps de démocratie ; il l
émocratie comme essentiellement « jalouse du génie » ; cette jalousie semble aussi platonique que l’a été bien souvent l’amour
achevée, et chez qui le développement excessif des goûts mercantiles semble avoir tué le grand art, doivent être plaints sans
mais parce que son mouvement, qui est le germe du mouvement réflexe, semble un signe et un commencement de vie. Moins une mac
, des hurlements, des rugissements (comme ceux de la « sirène »), qui semblent les éclats de joie d’un monstre épouvantable et p
e vraie poésie, ajoutait Goethe. Et, en effet, l’imagination poétique semble avoir besoin à la fois d’une certaine superstitio
ngles d’ombre, tout ce qu’on ne voit pas du premier coup, tout ce qui semble nous fuir, fait la poésie de la campagne. Le gran
de mollesse : l’ombre est la parure des choses. Les rayons de la lune semblent faire flotter tous les objets dans une nuée trans
inis. Pas plus que le mystère et l’ignorance, la superstition ne nous semble indispensable à l’essor de l’imagination poétique
rent tout de leurs branches légères. Une science prise à part ne peut sembler , au premier abord, ennemie de la poésie que parce
dont la doctrine fut d’ailleurs souvent mal interprétée) ; la science semble encore de nos jours, avec Darwin comme avec Goeth
Le raisonnement même, en tant qu’il précède la conception de l’œuvre, semble un signe de médiocrité : c’est l’opposé du génie.
libéré les pièces d’un meuble. Maintenant, cet instinct spontané, qui semble seul constituer le vrai génie, ne subira-t-il pas
rps trop nourri disparaît sous de lourds vêtements, où tous les goûts semblent si peu esthétiques, et qui est à l’antipode de la
s peintres, et parmi eux un Murillo, — un mystique, à qui les nudités semblent avoir fait peur ? —  Tous ces problèmes sont inso
erdre de leur force et de leur poésie. Le sentiment de la nature, qui semblerait au premier abord devoir rester invariable, n’est
esse, tandis que le soleil disparaît lentement et que le gouffre noir semble « entrer dans son âme » avec les frissons de la n
l’enrichissement de la pensée. De même qu’à l’origine l’intelligence semble être sortie du pouvoir de sentir, de même, par un
te originalité de la sensation ? Tient-elle seulement, comme M. Taine semble parfois le croire, à une perception plus facile,
e à son tour acte de possession, mais graduellement ; c’est là ce que semblent oublier plusieurs poètes contemporaine qui veulen
ve encore, amplifiée à l’infini, l’accent d’une voix humaine. Il y a, semble-t -il, trois périodes distinctes dans le développeme
se ; les mélodies dont a frémi le violon d’un Kreutzer ou d’un Viotti semblent avoir peu à peu façonné le bois dur ; ses molécul
nsée, en passant au travers, prend une voix musicale et chante, et il semble qu’il n’y ait qu’à le toucher pour en tirer une m
x ciselés où l’on a essayé de la retenir ? Le nom même de ποίημα, qui semble indiquer une chose créée une fois pour toutes, co
lument parfaite qu’exige la poésie. Les vers avaient leur dieu, et il semblait qu’un beau vers fût l’incarnation même d’Apollon.
rose, ce qu’il y a de plus relatif et de plus mobile dans le langage, semble mieux convenir pour l’expression de nos idées mod
nt pourquoi le nombre douze, qui régit l’alexandrin, est-il celui qui semble satisfaire le plus complètement notre oreille ? N
ir un nouvel élément, la rime. La rime est, au premier abord, ce qui semble le plus artificiel dans le vers moderne. Autant l
. Autant le rythme est l’expression naturelle de l’émotion, autant il semble étrange au premier moment de rimer sa joie ou ses
seraient préférables à ces phrases mal équilibrées où les consonances sembleront nécessairement produites par le hasard. Si le pro
accent tonique ; l’oreille sent que c’est ici le temps fort, la voix semble devoir y appuyer, s’y reposer longtemps : tout d’
de le diviser en parties égales ou offrant des rapports simples, nous semble vraiment le condamner. Le voici sous ses deux typ
Lors même que, poussé par la rime, le poète rapproche deux images qui semblent discordantes, il produit souvent ainsi des contra
nnent, le mot doit perdre sa valeur pour lui-même, s’effacer. Il nous semble qu’un vrai poète devrait trembler à la pensée qu’
he du texte qu’elle donne parfois l’illusion de l’original : le poète semble se livrer à nous tout entier, et on croit sentir
s : c’est une sorte de monstruosité. Un vers bien scandé, sonore, qui semble tout frémissant d’émotion, prêt à chanter, et qui
principe de la poésie — la sensibilité, avec sa joie et ses peines — semble être aussi le principe premier de toute pensée co
paisseur des lèvres. Or, tous ces signes physiologiques de la laideur semblent nécessairement liés à une infériorité intellectue
sparaissent quand la barbarie laisse place à la civilisation ; ils ne semblent plus, dans les individus isolés chez qui brusquem
e du rythme le plus simple et le plus typique :   42. Rien ne nous semble plus étrange que la notation musicale adoptée par
ant M. Sully-Prudhomme, dans une lettre publiée par M. Vergalo et qui semble authentique, lui a donné absolution entière pour
uthentique, lui a donné absolution entière pour ses hiatus. C’est là, semble-t -il, une absence momentanée de la part d’un musici
iment pas, et pourtant ce sont bien des vers. L’exactitude de la rime semble devenir assez peu de chose, aux yeux mêmes de V. 
55 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La Divine Comédie de Dante. traduite par M. Mesnard, premier vice-président du Sénat et président à la Cour de cassation. » pp. 198-214
, selon sa manière de sentir, le besoin d’une traduction nouvelle. Il semble toujours que cette étrange et magnifique épopée,
France, si ornée de talents illustres et de grands poètes originaux, semblait vouloir se suffire à elle-même, et le goût sévère
ue je lui ai vu donner sur l’Arioste par de bons connaisseurs : il me semble que c’est comme si on mettait le Roman de la rose
e le juger très finement sur des beautés de détail et d’exécution qui semblaient être du ressort des seuls Italiens : Il faut sur
frappent, ses rapports avec l’histoire, ce qui est du temps et ce qui semble en avant du temps, tout cela était touché, parcou
e effort, en partie heureux, et qui est encore à saluer là même où il semble à peu près impraticable. M. Antoni Deschamps en 1
Dante conserva toute sa vie le culte inconcevable de cette ardeur qui semblerait fabuleuse si elle n’était d’accord avec les idées
u un peu plus tard dans les liens positifs du mariage ; cet amour qui semblait d’ailleurs à jamais rompu par la mort prématurée
toile. Toutes les fois qu’il s’engagea dans des actes par lesquels il semblait y déroger, il lui arrivait bientôt de s’en repent
riand, sera frappée de la cadence monotone de ces rimes redoublées où semble retentir et expirer cet éternel cri de douleur qu
56 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. EDGAR QUINET.— Napoléon, poëme. — » pp. 307-326
poésie, comme d’une religion, l’univers, et à qui le rameau de Dante semblerait parfois trop léger. Qu’offrir, en retour de leurs
tal pour le résultat et pour l’effet. Dans les deux vases, le liquide semble le même ; c’est presque le même poids, la même qu
sé d’un mot en disant que ce n’était qu’un grand espoir, Ahasvérus me semble appartenir à l’espèce de ces poëmes confus dont j
la France, depuis les ébranlements de la Révolution et de l’Empire, a semblé acquérir, du côté de l’imagination et du penchant
dire, autour de cette statue posée d’hier. La légende de toutes parts semble déjà commencer et prendre. Les Arabes du désert l
aux hommes de notre temps, voilà pour le poëte la vraie réalité. » Il semblerait , d’après ce passage, que nous soyons autre chose
les eaux ; c’est de plus un certain nombre de morceaux très-beaux qui semblent lui assurer une manière. M. Quinet est de tous le
d’indifférence, parfois de lâcheté, dans le caractère politique, dont semble travaillé le pays ; ce mal, dont 1814 et 1815 ne
et ; il se révèle aujourd’hui, et Napoléon est son chant. Ses vers me semblent une levée en masse, indisciplinée, orageuse, arde
est sombre : ce ne sont pas des victoires romaines. Trois morceaux me semblent , entre autres, très-beaux dans ce poëme, où il se
57 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Th. Dostoïewski »
s, les rues, les appartements, les bureaux. Dans ces décors éclairés, semble-t -il, d’une lumière, grise ou rousse, de bruine ou
pas le sien : il ne décrit ni n’analyse, pour reproduire la vie et il semble qu’il n’use de ses aptitudes à la vraisemblance,
ie distante, aperçue cependant, et haïe en ses seules cruautés. Il ne semble pas que Dostoïewski parle des événements et des ê
ix de sa haine. De cet effroi, de cette horreur et de cette pitié, il semble que Dostoïewski ne peut se détourner. Comme si la
tres phases que de durs assauts sans cesse donnés et repoussés. Il ne semble pas que Dostoïewski se propose jamais l’étude d’u
perçus à la fois par le dehors et par leur fonds charnel de bêtes, il semble que Dostoïewski soit à la fois un psychologue idé
ituelle de Raskolnikoff est trop intense et trop désintéressée. Il ne semble pas admissible qu’un crime, et qu’un seul crime,
ise de si profondes modifications, sans retour d’habitudes ; et il ne semble pas non plus que la spéculation sur soi-même puis
ception de vie que nous avons dite, et une sorte de bonté rêveuse qui semble douer la race slave. Mais ici un conflit devait s
lstoï, son grand rival. Ils dépeignent la vie avec détachement, et il semble qu’ils ne tiennent à la montrer soit eu sa totali
58 (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)
estion] Depuis quelque temps, le xixe  siècle littéraire français semble être l’objet de critiques violentes et d’attaques
Victor Hugo. Par l’ampleur et la variété de son œuvre, Victor Hugo me semble dépasser Dante, Shakespeare et Racine. Quand on a
plus grand nombre, même parmi ceux que leur ascendance ou leur milieu semblaient destiner à une haute culture. Les jeunes hommes d
es qui ne sauraient être exprimées dans son atmosphère sereine. Il me semble que littérature, arts, philosophie, histoire, etc
de la beauté suprême, et la beauté suprême c’est : l’amour humain. Il semble précisément que tous les grands esprits du xixe  
rs aussi, et ce premier quart du xxe n’en manque pas non plus. Il me semble qu’il n’est pas de l’intérêt de la grandeur et de
e. Frantz-Jourdain Supprimer ou même ravaler le xixe  siècle me semble suprêmement comique, car il est et restera comme
r. Dans la nomenclature rapide que vous énumérez, vous oubliez, il me semble , Michelet et Villiers de l’Isle-Adam et Becque et
s jeunes contemporains, mais en plaçant la littérature de côté, il me semble qu’un siècle qui a produit Pasteur, Wagner et Rod
ons pour lui les yeux que l’on a pour une maison natale : tout nous y semble beau. Ses écrivains, ses savants, ses philosophes
ue, sans doute, mais, aux environs de 1820, sans cette maladie, il me semble que c’était la mort. J’aime mieux que nous ayons
urité et Anatole France et bien d’autres. Les hommes d’action ? Il me semblait d’abord que les attaques contre le xixe  siècle d
nt sur la qualité des œuvres, c’est affaire de goût personnel ; et il semble bien aussi de tendances politiques. « Réprobation
er le romantisme. Et puis encore, ne calomnions pas notre pays. Il me semble que nous venons de payer assez cher tout le mal q
pas nous traîner à genoux entre des statues de carton-pâte. Et il me semble qu’en ma jeunesse on en fabriquait beaucoup. Chac
siècle », nous écrit Mme Lucie Delarue-Mardrus, et l’ardente poétesse semblerait penser que c’est le fait de quelque adolescent da
e paraît avoir été travaillée par un tel désir de renouveau. L’Europe semblait secouée de frissons, traversée d’enthousiasmes et
plendides miroirs où les âmes étonnées se reconnaissent. Notre patrie semble illuminée par des phares géants qui embrasent l’h
. Fagus, c’est à qui en vantera les splendeurs. M. Bainville lui-même semble hésitant à excuser les incartades de son chef de
ons pour lui les yeux que l’on a pour uni maison natale ; tout nous y semble beau (Pierre Lièvre) ; l’histoire ne présente a
de préférence à l’école du xviie et du xixe  siècle. » Voilà, ce me semble , qui satisfera Lucien Descaves, lequel nourrit po
59 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre deuxième. »
ses et des mieux tournées. V. 19. Ses œufs, ses tendres œufs, etc. Il semble que l’âme de La Fontaine n’attend que les occasio
déjà brave, et son amour-propre devient son consolateur. Voilà ce me semble la pensée dont il fallait achever le développemen
e conjecture n’est pas assez fondée. Fable XV. Il fallait ce me semble que le renard commençât par dire au coq : « Eh !
t de la justesse à employer cette expression, se mit en tête ; ce mot semble indiquer une fantaisie nouvelle ou du moins assez
dit l’âne en se donnant tout l’honneur de la chasse. Il fallait ce me semble que l’âne se rendît tout-à-fait insupportable au
60 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La comédie de J. de La Bruyère : par M. Édouard Fournier. »
ence sans cesse. Cela est surtout vrai en littérature. Le terrain qui semblait solide se déplace ; les textes qu’on croyait surs
ait de sa famille, vieille souche de ligueurs, qui depuis Henri IV ne semblait pas avoir dû se déraciner du sol de la Cité qui l
Bruyère. Celui-ci marquait parfois l’envie d’être gai plus qu’il, ne semblait l’être naturellement. On sait ce passage d’une le
r ses exemples dans Horace et chez les Anciens : il n’y a rien là, ce semble , que de naturel et d’un heureux à-propos125. Son
ce genre. Tout ce qu’il y a d’esprits piquants dans le xviiie  siècle semble tenir et relever de lui ; tous ces hommes de lett
er, les Duclos, les Chamfort, les Rulhière, les Meilhan, les Rivarol, semblent avoir trempé la pointe de leurs traits dans l’écr
e un peu marquée et appliquée, qui faisait question en son temps, qui semblait trop forte, qui n’est que suffisante aujourd’hui 
, dans lesquelles il maintient vivement son système de conjectures et semble attribuer à l’histoire littéraire, moins grave, u
r (voir Nouveaux Lundis, t. VII, p. 208 et suiv.). Mais cette fois il semble avoir voulu élever l’abus à la hauteur d’une méth
pinion d’un plus autorisé que lui et plus connaisseur. Il s’efface et semble ne faire que répéter. C’est, selon moi, une délic
ement. » On a beau vouloir en rabattre, il en reste quelque chose qui semblait alors un défaut, un inconvénient. 127. Dans la C
61 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
étaient loin de se diriger vers un prix si glorieux et pouvaient même sembler s’en détourner quelquefois ; qui eût considéré, i
ant de croire qu’il manquât de fermeté. Il y a plus de force qu’il ne semble dans cette tenue constante de caractère, de métho
des trois premiers chœurs d’Athalie, ne pâlissaient pas auprès, mais semblaient s’être éclairés à cette magnificence. De la pièce
gré de la foule, vient assez confirmer ce jugement. Sur ce thème, qui semble usé, du mariage, le poëte avait su trouver un com
a pas vu et ne l’a pas connu, il ne l’a qu’entendu. Casimir Delavigne semblait comprendre de loin que ce monde si aimable, si fl
asser, quelques luttes pénibles à soutenir contre le flot. Mais il me semble , et ne vous semble-t-il pas également, Messieurs,
tes pénibles à soutenir contre le flot. Mais il me semble, et ne vous semble-t -il pas également, Messieurs, qu’après quelques an
u regrettables manières consiste (et la nature de notre versification semble y convier les rares élus) à revêtir sa pensée d’h
e 1830 portait au pouvoir tous les amis de Casimir Delavigne, et elle semblait du même coup devoir porter avec elle son poëte bi
udir, en cette œuvre presque dernière, le sacrifice de ce qui pouvait sembler son idole. Il fit précéder sa pièce, à l’impressi
ille et qui florissait dans la maturité des années, fût déjà ravi. Il semblait qu’il était devenu pour tous avec le temps un de
62 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mme du Châtelet. Suite de Voltaire à Cirey. » pp. 266-285
main. Ainsi, en inscrivant son nom au bas de l’œuvre de Newton, elle semblait appeler déjà la méthode d’exposition de M. de Lap
rie par le peuple. Mme du Châtelet, qui était moins belle, à ce qu’il semble , et qui n’avait pas non plus toutes les vertus d’
lleurs ; on n’ose en rien transcrire, de peur de brûler le papier. Il semble avoir été tracé par une Furie à froid, qui sait é
’elle avait choisi ; il y avait du bruit, de la fumée sans feu, il me semble que c’est son emblème. Le bruit, ce n’est pas la
ienté dans ses fers. » Ce dernier trait est au moins solennel et peut sembler disproportionné, mais c’est ainsi que raisonne la
prêche n’est pas la véritable sagesse. Oh ! que le souffle de Platon semble donc loin, et que sa grâce divine est envolée ! P
; elle veut supprimer les uns et conserver les autres. L’illusion lui semble nécessaire ; elle veut qu’on se la donne ; que, l
efroidissement ». Mais un tel accord de deux êtres si à l’unisson lui semble trop beau : Un cœur, capable d’un tel amour, dit
œur, capable d’un tel amour, dit-elle, une âme si tendre et si ferme, semble avoir épuisé le pouvoir de la Divinité ; il en na
r épuisé le pouvoir de la Divinité ; il en naît une en un siècle ; il semble que d’en produire deux soit au-dessus de ses forc
 Châtelet, il faut l’avouer, sont charmantes et vraiment tendres ; il semble que, sous l’empire d’un sentiment vrai, il se soi
63 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Balzac. » pp. 443-463
elui qui y est entré était plein de force, de fécondité, d’avenir, et semblait encore si plein d’œuvres et de jours. Tout ce que
s incontesté en Europe. Les détails qu’on pourrait donner à cet égard sembleraient fabuleux, et ne seraient que vrais. Oui, M. de Ba
aient une réalité après coup ; on copiait avec exactitude ce qui nous semblait à nous un rêve d’artiste millionnaire ; on se meu
il savait écouter ; mais, même quand il n’avait pas écouté, quand il semblait n’avoir vu que lui et son idée, il sortait ayant
s décrivait, il l’avait vu hier dans le palais d’un prince romain. Il semblait pour lui que, d’une capitale à l’autre, d’une vil
tait. On ne peut pas dire pour lui que ce fut là un rêve ; car ce qui sembla longtemps le rêve et l’illusion du poète, une fem
i soit la bonne, et qu’il faut la trouver. M. de Balzac, en écrivant, semble ignorer ce mot de La Bruyère. Il a des suites d’e
orte maturité et se donnant toute carrière. Il surabonde, il nage, il semble en plein dans ses eaux. On n’a jamais plus étalé
ière, qui donne son nom au roman, est une de ces exagérations : il ne semble pas que cette pauvre personne qu’on a vue d’abord
lleure idée de la nature humaine que M. de Balzac, et, si quelqu’un a semblé la calomnier, ce n’est pas lui certes qui la réha
fice de la civilisation raffinée, telle qu’il l’avait rêvée toujours, semblait s’écrouler ; l’Europe un moment, son Europe à lui
64 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457
Seulement nos personnages, à nous, n’ont rien de créé, même quand ils semblent le plus imprévus. Ils sont vrais, ils ont existé 
robe, ses pensées ; car je vous demanderai compte de tout cela. Il me semble qu’un volume entier de titres ne me ferait pas en
rès ses discours, je me répondis : C’est le droit de chasser. » Il me semble qu’on commence à la connaître ; voilà son esprit
d’un tel » (aussi d’une des nombreuses familles) : de sorte qu’il me semble que tous les Neuchâtelois sont parents ; et il n’
atement qu’il a pu ; quoiqu’il n’y ait rien à tout cela qui doive lui sembler bien imprévu, il se trouble. Elle devait chanter
s, de plus éclatantes, mais aucune qui plaise comme la sienne ; il me semble , à voir comme on la regarde, que tous les hommes
’est l’espèce de confiance et même de gaieté qu’elle m’inspire. Il me semblait quelquefois, à ce bal, que nous étions d’ancienne
is quelquefois si nous ne nous étions point vus étant enfants ; il me semblait qu’elle pensait la même chose que moi, et je m’at
je n’intéresse personne. Avec toi tout avait vie, et sans toi tout me semble mort. Il faut que les autres n’aient pas le même
déjà mieux et correspond, pour l’éclairer, à notre mystère : « Il me semble que j’ai quelque chose à te dire ; et quand je ve
 : elle est trop confuse aussi pour la bien rendre. Quelquefois il me semble qu’il ne m’est rien arrivé ; que je n’ai rien à t
u dont je pusse te faire une histoire détaillée ? D’autres fois il me semble qu’il m’est arrivé mille choses ; que, si tu avai
atience de m’écouter, j’aurais une immense histoire à te faire. Il me semble que je suis changée, que le monde est changé, que
dès qu’il a brillé : « Quoi qu’il puisse m’arriver d’ailleurs, il me semble que, si on m’aime beaucoup et que j’aime beaucoup
je ? de cette lumière que j’ai trouvée tout à coup dans mon cœur, qui semblait luire exprès pour éclairer le tien. Ne t’y fie po
roy ! Pourquoi ne pas me dire si c’est en mal ou en bien ? Mais il me semble que ce doit être en bien, quand j’aurais moi-même
onnu, qui n’eût occupé que l’espace d’une nouvelle ; mais cela eût pu sembler bien confiant. Je continue d’y glaner. — Une renc
terribles aussi, pour peu que vous ayez un cœur. Et même quand elles sembleraient ne pas venir et quand on ne mourrait pas, n’est-c
te ; c’était un message perpétuel d’une chambre à l’autre ; cela leur semblait plus facile que de se lever, étant tous deux très
e étaient pleines d’errata sur les ouvrages qu’elle avait publiés, et semblait croire que l’infidélité des imprimeurs l’occupait
d, pour ne pas se commettre près de Henri, l’amant de Joséphine, elle semble moins sensible qu’elle ne devrait à la peine de c
léchir longtemps. Qu’il y a là, me disais-je, plus de choses qu’il ne semble  ! combien de résultats et d’observations y passen
’il y ait quelque chose dans quelqu’un 235 Mme de Charrière eut, ce semble , une vieillesse assez triste et qui renfermait st
65 (1896) Le livre des masques
es résultats, que l’essentiel ; enfin, pour les poètes, le symbolisme semble lié au vers libre, c’est-à-dire démailloté, et do
pris de l’idée et le dédain du symbole. On en connaît la théorie, qui semble culinaire : Prenez une tranche de vie, etc. M. Zo
qui ont l’air de fantômes, sont gonflés de vie, comme ces boules qui semblent inertes et qui, chargées d’électricité, vont fulg
i donnent une signification qui le rapprocherait de cet autre mot qui semble clair, individualisme ; et il est certain que cel
ù de grands esprits çà et là ouvrent leurs bras comme des oasis, — il semble bien qu’il ait augmenté vers l’infini la profonde
eure et qu’on l’interroge, il répond par une parabole dont chaque mot semble scandé sur l’enclume, et, pour conclure, il donne
e Christ, avec leurs papes immobiles Et leurs martyrs et leurs héros, semblent trembler Au bruit d’un train hautain qui passe su
gnes noirs s’inquiètent de leur nid et qu’un paon, seul comme un roi, semble boire superbement l’orgueil mourant d’un crépuscu
de la plus ancienne religion » et songer, encore comme Emerson : « Il semble qu’une journée n’a pas été tout entière profane,
ètement de la poésie populaire — cette poésie de si peu d’art qu’elle semble incréée — mais il eût été moins discret qu’il n’e
sur un banc Ma jeunesse déjà grave comme une veuve… Cela, c’est, il semble , d’un Vigny attendri et consentant à l’humilité d
s-uns des caractères de la prose. Le plus beau vers reste bien, il me semble , le vers formé d’un nombre régulier de syllabes p
il lui faut des thèmes étrangers à sa vie, et il en choisit même qui semblent étrangers à ses croyances : ses reines n’en sont
ylle eut pour premier épilogue une admirable plainte, Mon âme, il me semble que vous êtes un jardin… un jardin où l’on voit,
otre esprit le degré d’être plus ou moins riche en contenu qu’il nous semble atteindre, et que, par conséquent, il est légitim
hamps incultes, sur une source comme des oiseaux seuls. « De loin ils semblent impénétrables. Dès que j’approche, leurs troncs s
e amertume, s’il voulait sourire pour se défendre et se distraire, il semble que toute l’assemblée des poètes protesterait, ét
nuits, des parfums et des seins. C’est vers le théâtre que M. Dumur semble avoir orienté définitivement son activité intelle
es et toutes les formes de la vie. Aux uns les mouvements du vulgaire semblent négligeables, peut-être parce qu’ils manquent de
imé, vient d’être rendu au public, Mes communions, parues l’an passé, semblent les deux livres de M. Eekhoud où ce passionné cri
éduire. Ce fut le public de Balzac ; c’est le public que M. Paul Adam semble en train de reconquérir. Le roman de mœurs (je la
et même, çà et là, trop sage. On ne sait rien de sa vie brève ; il ne semble avoir eu aucunes relations littéraires, les nombr
elle-ci, pour ces pelletées de mots et ces phrases sous lesquelles il semble avoir voulu enterrer la raison elle-même ! c’est
us choque et nous courbe souverainement. » Maldoror (ou Lautréamont) semble s’être jugé lui-même en se faisant apostropher ai
lontiers à la poésie. Aucune des pièces authentiques du Reliquaire ne semble plus récente que 1873, quoiqu’il ne soit définiti
ne maison publique ; mais ce qui révolte encore davantage c’est qu’il semble avoir été une maîtresse jalouse et passionnée : i
quasi diaphanéité, posée, non paresseuse, mais qui n’appréhende plus, semblerait avertir, moins exaltée que déjà et indulgemment r
iginal, érudit et délicat, révélateur d’une belle intelligence : cela semble la condensation de toute une jeunesse d’étude, de
rivain n’est souvent que la faculté terrible de redire en phrases qui semblent belles les éternelles clameurs de la médiocre hum
brasés de lumière ! Le Clos-Vougeot surtout l’éblouissait. Ce vin lui semblait être le sirop des grands dignitaires. L’étiquette
es malveillants, accusé devant le public de stupides attentats. Il ne semble pas, cependant, que les faits d’amour ou plutôt d
images de nature et d’art ; et même les dernières vues de la science semblent lui avoir été familières. C’était le génie orné e
l’éternellement la même chose, Laforgue la redit en tel mode qu’elle semble rêvée et avouée pour la première fois3. Et je son
’opération de logique qui s’appelle la dissociation des idées, car il semble de justice élémentaire d’évaluer séparément la va
après tout, fut de ne pas vouloir « faire comme tout le monde » et il semble qu’elles l’aient assez payé cher, elles — et tout
, plus académique et peut-être plus mondain, car, en France, le génie semble toujours un peu ridicule. Verlaine est une nature
66 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61
principes. Il est presque arrivé déjà à la moitié de son terme, et il semble vouloir justifier cette parole que Mme de Staël p
avançant, permettent beaucoup12. La Restauration, au moins au début, semblait remplir un des vœux de M. de Barante ; ses liaiso
rs, il est vrai, du cercle régulier de l’histoire, mais si prés qu’il semblait qu’il n’y eût qu’un pas à faire pour y rentrer. E
hose d’antérieur et d’enchaîné ! Ce qu’il sait d’hier ou du matin, il semble le savoir de toujours14. Un autre esprit, maître
rès et percer si avant, qu’il en tirerait couleur, vie et lumière. Il semblerait créer en trouvant. C’est assez indiquer le rôle d
de cette dynastie (les Ducs de Bourgogne de la maison de Valois) m’a semblé du plus grand intérêt. J’ai cru trouver ainsi un
ton en 1760, disait : « Froissart est un de mes livres favoris. Il me semble étrange que des gens qui achèteraient au poids de
onteurs, Monstrelet, le Religieux de Saint-Denis et bien d’autres. Il sembla donc à M. de Barante que, par une construction ar
ms de Granson et de Morat, cette lutte corps à corps dans laquelle il semblerait que les Suisses traqués ne faisaient que se défen
enirs. » Ce passage dut plus d’une fois lui revenir en mémoire, ce me semble , avec le regret de penser qu’il ne se rapportait
e morale, la disposition religieuse, qu’il a témoignée de tout temps, semble même prévaloir en lui avec les années, et rien n’
ir. » 13. Globe, 3 juin 1826. 14. « Ce qu’il a appris le matin, il semble le savoir de toute éternité. » Le mot a été dit e
67 (1890) L’avenir de la science « II »
un sentiment de crainte respectueuse en brisant les barrières qui lui semblaient posées par une force supérieure, que, n’osant pla
les agents surnaturels qui sont eux-mêmes les auteurs des oeuvres qui semblent dépasser les forces de l’homme. Dans Homère, Héph
uer des explications théologiques aux explications psychologiques. Il semble naturel de croire que la grâce vient d’en haut ;
est l’enfant lui-même qui fait sa réponse avec la même naïveté. Il me semble aussi difficile de comprendre le vrai point de vu
comprends la foi, je l’envie et la regrette peut-être. Mais ce qui me semble un monstre dans l’humanité, c’est l’indifférence
s pas, parce qu’il est trop près de nous, mais qui constituera, ce me semble , aux yeux de l’avenir, une révolution comparable
ne pouvait être de tout point irréprochable. Car ces institutions qui semblent si absurdes ne le sont pas au fond autant qu’elle
établissait le devoir, comme une invention utile. En psychologie, il semblait le créateur des résultats les plus nécessaires de
de conscience soit un immense progrès, l’état qui en est résulté a pu sembler par quelques faces inférieur à celui qui avait pr
cles. Au lieu de vieilles institutions qui n’avaient pas d’origine et semblaient le résultat nécessaire du balancement des choses,
ue, tout bien pesé, la tentative des réformateurs politiques de 89 me semble plus hardie, quant à son objet, et surtout plus i
omme fait. Notre politique machinale, nos partis aveugles et égoïstes sembleront des monstres d’un autre âge. On n’imaginera plus
68 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Huet, évêque d’Avranches, par M. Christian Bartholmèss. (1850.) » pp. 163-186
Huet se livrait avec ardeur et avec verve à la poésie latine, qui ne semblait pas du tout alors une récréation futile ni même u
ble de l’érudition qui l’a toujours possédé, une conséquence qu’il me semble qu’on pourrait tirer de là, c’est que M. d’Avranc
tout en s’appliquant à ces diverses choses avec sa passion studieuse, semble pourtant s’être un peu douté que ce pouvaient êtr
jeux ; il s’est surtout développé et comme amusé à l’entour, et il ne semble pas y avoir pris au vif plus qu’il ne fallait. Au
, et vous soutenez vos opinions avec une impétuosité si grande, qu’il semble qu’elles vous deviennent une passion. Cette pass
avec tant de justesse et de goût. Pourtant Huet devait apprécier, ce semble , Mme de La Fayette ; c’est pour lui complaire qu’
. Boileau se fâcha de l’air et du ton qu’il prenait quand le goût lui semblait en cause. Huet répondit par une lettre assez vert
lui disant, non sans un grain d’ironie : « Monsieur Despréaux, il me semble que cela nous regarde encore plus que vous. » Hue
possédait l’Antiquité incomparablement plus que Boileau, qui pouvait sembler un ignorant à côté de lui. Mais ce sentiment litt
ent de lire le traité de Huet sur la Faiblesse de l’esprit humain, il semble qu’on n’ait qu’à tourner le feuillet pour lire la
ué que ce traité posthume de Huet sur la Faiblesse de l’esprit humain semble contredire et démentir sa Démonstration évangéliq
toutes sortes de choses galantes qu’il lui adresse, cette phrase qui semblerait bien étrange aujourd’hui : « N’ayant jamais vu vo
69 (1694) Des ouvrages de l’esprit
sujets, dans le dramatique, à de longues suites de vers pompeux, qui semblent forts, élevés, et remplis de grands sentiments ;
en faveur des anciens contre les modernes ; mais ils sont suspects et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages s
n trouvée, est celle qui était la plus simple, la plus naturelle, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans effort. Ceux
ique, il n’exerce que sa mémoire ; il est abstrait, dédaigneux, et il semble toujours rire en lui-même de ceux qu’il croit ne
uste, que tout connus qu’ils sont, ils ont le charme de la nouveauté, semblent être faits seulement pour l’usage où elles les me
ds hommes en vers et en prose. Marot, par son tour et par son style, semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guère, entr
et à marquer quelque faiblesse, surtout en un sujet faux, et dont il semble que l’on soit la dupe ? Mais sans citer les perso
nforme à son original ; mais plus aussi il sera froid et insipide. Il semble que le roman et la comédie pourraient être aussi
ur le dessein entre un si grand nombre de poèmes qu’il a composés. Il semble qu’il y ait plus de ressemblance dans ceux de Rac
elles de Racine : Corneille est plus moral ; Racine plus naturel : il semble que l’un imite Sophocle, et que l’autre doit plus
igures, de l’usage des grands mots, et de la rondeur des périodes. Il semble que la logique est l’art de convaincre de quelque
y a des esprits, si je l’ose dire, inférieurs et subalternes, qui ne semblent faits, que pour être le recueil, le registre, ou
70 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »
poésie subit, à chaque siècle, des interruptions, des coupures, et il semble qu’elle ait eu, à plusieurs reprises, à recommenc
rer un recommencement. Dans la première moitié du xvie  siècle, Marot semble continuer et perfectionner Villon. Il est son dig
de cette mythologie raffinée, alambiquée, mais ingénieuse. Tout cela semble promettre une suite ; on pouvait croire que cette
urmentée désormais, cette langue des vers, et souvent des beaux vers, semblait vouloir se châtier et se perfectionner sous les s
directement à l’ancienne école française, à Marot, ni à Villon qu’il semble ignorer, ni aux vieux poètes épiques, non imprimé
va nous le confirmer en effet. On ne connaît pas Malherbe jeune : il semble qu’il n’ait pas eu de jeunesse. Les particularité
ier et l’élève délicat des Anciens ; mais quelques-unes, je l’ai dit, semblent bien jeunes et ne sont pas encore d’un maître. En
; elle avait son à-propos heureux et son action vive dans ce qui nous semble précisément aujourd’hui des digressions et des ho
se et périlleux hors-d’œuvre : Pindarum quisquís studet æmulari… Il semblait d’avance présager l’excès de certains modernes, l
t lui rendre en louanges ce qu’il en recevrait en bienfaits : « Il me semble que ce qu’il eût eu de moi valait bien ce que j’e
s de sept syllabes) qui donne à la pensée toute son impulsion, et qui semble fait pour sonner la charge ou pour chanter la vic
de nos propres luttes civiles et de nos acharnements pour ce qui nous semblait si absolument la bonne cause. Ainsi Malherbe n’en
ieu, il y a eu tant d’éloges, de son temps et depuis, que le célébrer semble tout d’abord un lieu commun et une banalité ; mai
e136,     Pour te rendre content. Je la vois qui t’appelle137 et qui semble te dire : Roi, le plus grand des rois et qui m’es
igueur plus forte qu’en siècle qui nous ait jamais précédés. La chose semble mal aisée et l’est à la vérité ; mais puisqu’il l
’insolence, et l’autorité du roi descendue au plus bas du mépris ? Il semble qu’il ne se puisse rien dire de plus honteux. Si
qu’il le faut faire. L’espace d’entre le Rhin et les Pyrénées ne lui semble pas un champ assez grand pour les fleurs de lys ;
ver. » L’homme sensé, le bon citoyen clairvoyant et ferme, celui qui semble avoir connu à l’avance le Testament politique du
leur course plus belle,     Depuis qu’elle est ici. Alfred de Musset semble s’être inspiré de cette douceur d’harmonie dans s
oppement. C’est ainsi seulement qu’on peut s’expliquer que Balzac ait semblé vouloir ridiculiser, en cette rencontre, celui qu
l parla de vous et de vos écrits avec une modération si grande, qu’il semblait plutôt proposer des scrupules pour en avoir l’avi
ît plaise ou déplaise à tout le monde, c’est passer des limites où il semble que Dieu même ait commandé à sa toute-puissance d
ème en cinq chants (1852). 134. Ceci est moins hyperbolique qu’il ne semble . Richelieu, tout à la fin de sa vie, octroiera à
us à un heureux et naturel arrangement ou conflit de syllabes ; elles semblent même plutôt en avoir peur. Que du moins elles n’e
enu vieux, sa plus grande peine était dans la privation de ce qui lui semblait , comme à La Fontaine, le plus charmant des biens 
71 (1925) Portraits et souvenirs
à la fois ironique, spirituelle et volontaire, est dans les yeux qui semblent , à mesure qu’ils observent, renfermer ce qu’ils o
celui de Laclos, dénoncent un aspect inavoué et exact des mœurs ? Il semble alors que la société, qui se sent atteinte dans s
parlais tout à l’heure. Je ne le regarde jamais sans émotion ; il me semble que j’écoute grincer sur le papier la plume qui é
te certains esprits à rechercher parmi les apparences celles qui leur semblent satisfaire le mieux leur désir de beauté. Un pare
négaux, formés de gros pavés, et les façades basses qui la bordent et semblent surveiller le rare passant, de leurs fenêtres sou
résence de celui dont un moulage nous montre la main puissante et qui semble à peine détendue du formidable labeur de plume qu
, Balzac vous considère. Il est là, lointain, et proche à la fois. Il semble que vous n’auriez qu’à briser cette barrière frag
rd ait péri victime d’un guet-apens comme certain l’ont soutenu, cela semble peu probable. Sa mort fut le résultat d’une de ce
indiscrétions de la postérité, un certain sentiment de gêne, et il me semble que l’admiration, sur ce point, outrepasse quelqu
arde-t-il jusque dans l’immortalité un air de hauteur et de dédain et semble-t -il accueillir l’hommage et le geste de la gloire
e, que ces observations ne visent qu’à sauvegarder un principe qui me semble excellent et dont les applications imprudentes me
it sa route olympienne dans la lumière dorée qui poudroyait et qui me semblait l’envelopper d’une poussière divine … Plus tard,
n, les candidats ne manquent point, mais les plus intéressants, il me semble pouvoir le dire, ne me paraissent pas ceux qui br
inconnu une notoriété soudaine et faire de lui un auteur à succès. Il semble que le publié, en effet, accorde une réelle valeu
eillage, enguirlandé de roses grimpantes, à la mode du XVIIIe siècle, semblait s’ouvrir sur le passé, ce passé de la vieille Fra
et de sonorité, mais, quand leur rumeur héroïque s’est apaisée, il me semble y entendre peu à peu une voix mélancolique et ten
nes toscanes, celui qu’il avait gardé de l’Espagne n’était pas, il me semble , très enthousiaste. Il avait traversé pourtant ce
es du Valois eurent peut-être plus de puissance sur son esprit que ne semble le croire M. Maurice Barrès. Il en goûta pleineme
et dont les larges feuilles, couvertes de la magnifique écriture, me semblaient déjà palpiter d’un vent de gloire et d’immortalit
e, un sobre raccourci de pensées et de métaphores.En les écrivant, ne semble-t -il pas que Théophile Gautier faisait, à son insu
ersée et Andromède. Je me bornerai à signaler un fait analogue qui me semble ajouter Théophile Gautier au nombre des poètes in
s volontiers toute une série d’œuvres et d’écrivains dont la place me semble marquée ainsi dans une enceinte réservée qui a dr
gement taillée dans une matière plus ou moins translucide, mais il me semble , dans cet oratoire, y voir assemblés côte à côte
tueuses au point de vue de son développement propre ! Ce sentiment me semble devoir être inhérent au professorat et en constit
indique. Ils ne le font guère qu’occasionnellement et toujours il m’a semblé , avec l’arrière-pensée qu’ils sortent un peu de l
t de brusque qui me rappelle bien le geste et la voix du poète. Il me semble encore l’entendre disserter, comme il aimait à le
peu les modernes, et Hugo ne l’enthousiasmait guère, pas plus, il me semble bien, que les autres romantiques, encore qu’il le
hlfeld n’avait rien, ni dans l’esprit, ni dans le visage, de ceux qui semblent nés pour disparaître trop tôt. Il n’avait ni la m
ique ses méthodes. Il est célèbre. Voici les honneurs, la gloire … Il semble y avoir, entre la médecine et la politique, des a
e plaisir des premiers succès, quand des espérances lui font signe et semblent l’appeler au bonheur. Puis la voici aux premières
peu de chose, en ce dernier cas, pour qu’elles se démentent de ce qui semble leur caractère le plus assuré. La Geneviève Telli
, il savait, dans une pièce, discerner ce qu’elle était de ce qu’elle semblait être. Rare et précieuse aptitude ! Le théâtre est
tière, avec son inextricable labyrinthe de canaux et de « calli », ne semble-t -elle pas faite pour nous ramener continuellement
mystérieux dont j’ai parlé, à ce sortilège vénitien dont l’emblème me semble être cet anneau nuptial et symbolique que le Doge
habilement déguisées. Avec Laurent Evrard, cette opération de dosage semble presque impossible à accomplir. Sa formation inte
otion et de pensée qui s’en dégage. Les conteurs et les romanciers me semblent se diviser assez bien en deux catégories distinct
’amie disparue dont le souvenir est précieux à mon cœur.     Et il me semblait la revoir, debout sur les marches de la porte mar
comme l’affirme le vieux proverbe, les livres ont leur « destin », il semble bien qu’ils aient aussi leur saison, et le temps
s sur une simple prédilection instinctive. Il y a certains livres qui semblent porter en eux l’assurance de leur « destin ». Ils
ences, ses intérêts. Et tout cela est si naturel, si exact qu’il nous semble que nous nous souvenions ! Nous voilà à Tours, da
u domaine de Courance avec la tante Félicie, avec des gens qu’il nous semble avoir connus, tant la représentation que nous en
oix toujours élégant et discret des réalités. Le voici maintenant qui semble se manifester plus librement, car c’est presque a
ses premières esquisses, d’une période relativement éloignée, mais il semble bien que ce ne soit que récemment que M. Barrès a
irigeables et les aéroplanes évoluer avec aisance au ciel conquis, il semble que nous puissions considérer comme enfin réalisé
de forces occultes et mystérieuses. Leconte de Lisle s’était tu ; il semblait embarrassé. Enfin, il laissa tomber son monocle.
alors que le maître de la maison, voyant que la personne en question semblait dépitée de ce refus, fit remarquer à son hôte que
rmer, c’est l’entière bonne foi du grand poète. Je dois dire qu’il ne semblait pas avoir conservé un très agréable souvenir de s
illeur emploi à ses qualités de bravoure, d’audace et d’ironie, et ne semble-t -il pas un peu que, comme ce cheval pommelé qu’il
ns aboutit à la conception toute intellectuelle de Le Nôtre, et il me semble préférable de renvoyer le lecteur, sur tous ces p
ucien Corpechot de cet homme admirable et singulier, dont le nom même semble dire combien il fut l’expression profonde d’un se
et douce sous la perruque poudrée à catogan. Aussi, à le considérer, semble-t -il assez improbable que ce brave officier ait été
72 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Réception du père Lacordaire » pp. 122-129
ras tendu, frémissant et flamboyant comme s’il eût secoué une torche, semblait vouloir chercher jusqu’au fond des tribunes des a
ans le naturel, il a trouvé des tons tout à fait aimables. Mais il me semble s’être tout à fait mépris lorsqu’en finissant il
r. Je saurais bien que dire là-dessus tout comme un autre, mais il me semble que ce n’est vraiment pas le lieu, et que, même à
e même de leurs vocations et de leurs destinées, cette vue ingénieuse semblait terminer à souhait un discours constamment applau
st demandé comment il se faisait que M. de Tocqueville et lui, qui ne semblaient aujourd’hui, et dans ce raccourci de conciliation
e de l’expérience devrait être de savoir distinguer, dans des cas qui sembleront toujours différents, ce qu’il y a au fond de semb
73 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
quels il est possible de reconnaître les hommes de premier ordre est, semble-t -il, un certain sceau d’uniformité dont toutes leu
ur d’une même déformation, et les montre atteints d’une même tare. Il semble que les procédés de la connaissance soient les mê
pinions qu’exigent leur profession, leur fortune et leur monde, et il semble bien que les uns et les autres seraient fort empê
ce, une même inconsistance, une même absence de réaction individuelle semblent les destiner à obéir à la suggestion du milieu ex
timement unies que l’on ne saurait dire laquelle engendré l’autre. Il semble en effet parfois que la fausse conception qu’elle
pée qu’elle s’est faite de la passion. Mais on d’autres occasions, il semble au contraire que la haine des réalités soit, au l
actes aboutissent. De ce point de vue, les diverses circonstances qui semblent déterminer Mme Bovary à se concevoir autre qu’ell
n volontaire et tragique qui marque sa puissance et sa frénésie, il a semblé que Mme Bovary symbolisait, mieux qu’aucun autre
relief pathologique dans tout le cours de son œuvre. Avec elle, il a semblé que le phénomène apparaissait sous son aspect le
us universel et que, sous le jeu des mobiles et des circonstances qui semblent le déterminer, il révélait une source d’activité
e qui permet aux hommes de prendre le change sur eux-mêmes et parfois semble les y contraindre. Lorsqu’il a composé avec La Te
nité de l’affirmation et toujours l’éternelle misère de tout ». Et il semble , en effet, que, transportant dans la philosophie
a perspective s’éloigne après chaque effort fait pour l’atteindre. Il semble qu’il ait voulu nous faire toucher la disproporti
74 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
ouvert par l’antiquité pour n’avoir pas besoin de se justifier. Il me semble donc que M. de Tocqueville s’est privé d’une gran
ois déshéritées, a pu juger par lui-même quels biens il a conquis. Il semble n’avoir aperçu dans l’égalité qu’une augmentation
à ses dernières conséquences, s’indigne d’autant plus de tout ce qui semble faire résistance à ses théories. Aussi voyons-nou
cependant s’il faut dire : « La doctrine de l’intérêt bien entendu me semble la mieux appropriée aux besoins des hommes de not
ux, et se contenter d’affirmer qu’il rapporte autant qu’il coûte ? Il semble qu’ici l’auteur laisse un peu trop paraître son d
apables d’entendre parler de la vertu d’une manière désintéressée. Il semble même qu’il n’est pas ici entièrement fidèle à sa
dans le doute, et son esprit, curieux surtout des choses politiques, semble avoir mis en réserve les vérités révélées pour s’
e de ses pensées les plus persistantes et les plus invétérées. Il lui semblait que plus l’homme s’accorde de liberté sur la terr
les vertus publiques ? De telle sorte que la grande société nationale semble plus corrompue, plus lâche, plus infirme dans le
 ! Vous touchez à ce sujet en plus d’un endroit, jamais à fond, ce me semble . Il mériterait, suivant moi, d’être traité à part
ns et les différentes conditions des hommes. Cette grande question me semble digne de votre esprit, et celui-ci capable de la
ui permettait-elle pas de le sonder dans toute sa profondeur. Il nous semble que M. de Tocqueville pose la question en termes
discours si remarquable du 27 janvier 1848. 9. Lui-même, à son insu, semble avoir donné raison à quelques-uns des griefs du s
75 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre premier. »
grand poëte, trop négligé en France, même au dix-septième siècle. Il semble , en effet, qu’alors l’Écriture sainte, associée,
des, comme des chanteurs de vers épiques recousus : expression qui semble amener le nom de Rapsodes, en même temps que la p
ubli d’un homme de goût marquait bien le déclin commencé du style. Il semble qu’aujourd’hui on se ferait un point d’honneur to
e du poëte français, banni maintenant comme l’exilé de Crète, il nous semble qu’en prose du moins, l’essai le plus naturel ser
et, même dans le grand siècle qui venait de finir, un seul homme nous semblerait avoir réuni en soi de tels dons et en offrir l’id
de Théocrite sur les noces infidèles de Ménélas et d’Hélène, Bossuet semble plus épris encore de cette concise et poétique ph
ent aux deux poëtes et leur reviennent d’un attrait si vif que ce qui semblerait parfois image vulgaire brille toujours nouveau so
agment, que tous les traducteurs ont négligé, confirme ce souvenir et semble le salut d’entrée du génie venant frapper à la po
signés parfois comme le dépôt d’antiques et saintes vérités ? Pindare semblait en juger ainsi, dans ces deux vers qu’a conservés
at dans Lacédémone, des rois dans la Sicile et dans la Cyrénaïque, et semblait en tout opposée au génie démocratique de la brill
fugitif qui repasse la mer dans une barque, avec un carquois vide, il semble plutôt un conseiller qu’un flatteur de la cité tr
noms obscurs jette une gloire corrompue21. » Sa complaisance de cœur semble être pour l’île d’Égine, la conquête et l’auxilia
discipline des cités, dans la patrie de l’impétueux Achille : tant il semble surtout vouloir armer les hommes contre ce géant
76 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
l’attention de la critique que celui de M. Gabriel Sarrazin. Mais il semble que, de plus en plus, sauf en de rares périodique
tendant la naissance de son fils, éloigne les visages humains qui lui semblent insincères et grimaçants, et ne trouve de consola
du Tsar vice-roi d’Asie et maître de 200 millions d’hommes. Son rêve semble enfin être réalisé. Il domine un monde qu’il gouv
’ai abordée, si elle se rattache par certains côtés à ce concours, me semble toutefois beaucoup plus profonde, beaucoup plus s
résente et permettent de poser le problème de la poétique comme il me semble possible de le poser. M. Sully Prudhomme dit en e
ur variation, aussi lente que celle de l’espèce et de la race, ne lui semble pas affecter notre littérature poétique. » M. Su
nous a donné un très beau poème : Éternité 3 ; M. Maurice Magre, qui semblait promettre plus qu’il n’a jusqu’ici tenu, avait dé
spose, mais j’espère pouvoir leur conserver toute leur netteté. Il me semble qu’il est psychologiquement faux de prétendre qu’
li de la sorte. Ce que nous trouvons aujourd’hui légitime et agréable semblait odieux et barbare aux « honnêtes gens » du xviie
la Révolution française, la société entière est en fermentation. Elle semble grosse d’une pensée encore inconnue : de quoi acc
finitive l’abîme qui sépare l’homme moderne de l’homme antique, et ne semblent avoir eu la sensation du mystère nouveau qu’est d
à laquelle on aboutit, et tout en admirant la pensée de l’auteur, qui semble en poésie neuve, ingénieuse ou profonde, on s’att
rdera du moins l’avenir. * *   * Telles sont les réflexions qu’il m’a semblé utile de présenter ici. Je sais bien qu’il ne fau
er. Mes habitudes intellectuelles m’éloignent des problèmes qui ne me semblent pas nettement posés. Comment discuter sur le vers
ples et les objections viennent en foule à mon esprit. Le problème me semble même si vaste qu’il me paraît impossible de le tr
mouvement rythmique (mais est-ce là le prétendu « vers libre ? ») me semble , parmi beaucoup d’autres, une forme très souple d
lphe Lacuzon vient de publier aux « Colloques » quelques pages qui me semblent décisives, en expliquant pourquoi, en son nom et
n action aboutit à créer des personnages de pensée et de rêve, et qui semble antérieur à l’intelligence proprement dite et à l
ites. Ce sont si peu là des imaginations en l’air, et cette hypothèse semble si bien être la plus admissible de toutes, que no
peut pas être quelque chose d’étendu, mais la réalité même de ce qui semble reposer sur l’étendue, comme ce que nous appelons
me de l’âme, et les idées ou images accessoires qui le vêtent ne nous semblent sublimes que parce qu’on sent confusément qu’elle
d’une érudition sûre et discrète, indiquait les tempéraments qui lui semblaient devoir être apportés à certaines règles de la poé
de M. Catulle Mendès dans son rapport sur les lettres françaises, me semblent s’inspirer de la raison même. Quand on aura accep
ication claire de ce mode d’expression nouveau que des œuvres futures semblent devoir préciser et qu’une conception profonde de
s, pourvu que cette forme ne soit ni bizarre ni médiocre. Ce qui doit sembler surtout désirable, c’est de chercher à établir de
gélienne, à un point de vue supérieur, la conciliation des contraires semble toute naturelle. Ce n’est plus éclectisme, jeu d’
thode qui consiste non à opposer systématiquement, mais à comprendre, semble devoir être de plus en plus celle de l’avenir. Un
77 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « L’Académie française »
alors en vigueur. Ce terme de classe même sent la gêne et l’école, et semble ne pas appeler la poésie. « Le goût et la raison,
outefois que l’Ordonnance du 21 mars 1816, contresignée Vaublanc, qui semblait restaurer dans son principe et dans son intégrité
uvre, s’inquiètent, s’effrayent des projets de la secte naissante, et semblent demander qu’on les rassure, L’Académie française
assez178 pour être témoin de l’élection de Lamartine (1829), qui, ne semblât -elle qu’une exception glorieuse, ne laissait pas
n. C’était un charme alors d’ouïr cette voix harmonieuse et dorée qui semblait celle de la sirène : c’est plaisir encore aujourd
par de justes réserves, mais l’inspiration nouvelle reste libre : on semble lui faire appel et la désirer. Sous M. Villemain,
a supporté la république de 1848 ; mais le dernier et présent régime semble avoir été jusqu’ici pour elle plus difficile à ép
i ne put être prononcé. En cela encore, il fut précurseur. L’Académie semble s’être ressouvenue plus d’une fois de cet exemple
mplissait les conditions demandées, mais à cause de ce nom masqué qui semblait une armure de guerre. La question était devenue t
3), lorsqu’il s’est agi de remplacer M. Biot. L’élection de M. Littré semblait chose convenue et assurée : les académiciens des
ns les élections diverses qui se sont succédé depuis quelques années, semblent faits et ménagés de telle manière qu’ils ne satis
 Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » est un proverbe qui ne semble pas à l’usage de l’Académie. Ce n’est pas faire l
s les raisons se produisent. Or, depuis trente ans, l’Académie a trop semblé réserver son opinion sur toute chose littéraire,
’Académie, au lieu de soutenir et de favoriser un genre faible et qui semble usé, de provoquer d’utiles travaux d’un intérêt a
78 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
. Servières appelle « la vieille garde » contemplent leur victime, et semblent dire au public : « Vois comme nous te sommes supé
ant tu es forcé d’être de notre avis ». Un entrepreneur de traduction semble même avoir pris à tâche de déformer la poésie wag
à convertir le public. L’adoption des « motifs conducteurs » n’a pas, semble-t -il jusqu’ici, porté bonheur à la jeune école mode
le triomphe des œuvres du maître aurait dû suffire à sa gloire, et où semblait se clore l’ère des vaines polémiques quelques par
d’essayer de la comprendre. Par le plus grand des bonheurs, le public semble aimer à présent la musique de ce maître ; il sera
obée avec autant de soin que l’impression lumineuse lui est fixée. Il semble que notre organisme perd pied, pour ainsi dire, d
une tension directe de toutes les facultés esthétiques, et le silence semble plus absorbant encore autour de ces sonorités sur
ologique, c’est-à-dire par la sonorité expressive du mot et du motif, semble nous pénétrer et se perdre en nous, notre moi, pa
eur angulaire et en la jugeant d’après la distance à laquelle il nous semble placé. Remarquons en passant que ce rapport de la
lle, et, comme nous les voyons dans leurs dimensions vraies, ils nous semblent plus grands qu’ils ne devraient être. Comment se
tendent a lieu plus tôt ; l’horizon s’approche, c’est-à-dire que tout semble s’approcher de lui, et cependant les dimensions d
que les personnages aient rien perdu de leurs dimensions, bien qu’ils semblent devoir paraître plus petits. Toutes ces illusions
x tableaux du Gral. Néanmoins, de partout l’effet est produit. Wagner semble avoir pensé que la meilleure manière de se compos
le motif du Gral, né aux plus sereines hauteurs de l’instrumentation, semble descendre vers nous par degrés, avec le vol des a
79 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
ons en un panthéisme gigantesque et radieux. Ah ! comme ces gens nous semblent fades et puérils, avec leurs petits sadismes, leu
t à se passionner pour des Édens charnels, quand la matière divinisée semble reconquérir des croyants et à l’aube, semble-t-il
and la matière divinisée semble reconquérir des croyants et à l’aube, semble-t -il, d’une renaissance païenne. Dans l’étreinte u
plus particulièrement sur les pensées de cet écrivain, parce qu’il me semble étrangement original et que son œuvre a eu déjà u
cte d’expansion, glace les paroxysmes, anéantit les enthousiasmes. Il semble que, des génies qui nous ont précédé, nous ayons
gique et d’un certain à-propos. Mais les personnes qui l’entreprirent semblèrent ignorer que l’organisme intellectuel se transform
que nous ne devons point sacrifier. Ainsi la Renaissance païenne qui semble devoir fleurir, sera dotée malgré nos vœux d’une
es insexuées et brouillées des crépuscules, lorsque toutes les formes semblent se fondre et toutes les âmes s’unir pour un canti
ssaient ces exégètes qui sous un mot, une tournure de phrase démodée, semblaient percevoir des successions d’événements, de causes
mes passées, présentes et futures de sa changeante Statue. M. L. Il semble qu’il y ait des dynasties intellectuelles, où l’o
ès n’apporte pas en littérature une forme nouvelle. Dans le roman, il semblerait qu’il méconnut les conceptions de Flaubert, des G
méthode éthique, qu’il emprunta à Loyola, et sa manière d’ironie, qui semble dérobée à Saint-Simon, ne manquèrent de séduire q
eut-être qui eut le plus d’extension et qui, à cause de cela même, me semble justement condamnée. « On attache beaucoup trop d
servie, des fleurs comme attentives, proportionnées à ses désirs, qui semblaient lui offrir amoureusement les douceurs des saveurs
ima d’abord de sa psychologie toutes les formes d’alentour, et il lui sembla charmant d’exprimer toute la nature par la grâce
evenait un genre périmé, l’art de reconstitution était passé de mode, semblait surtout piteux devant les magnifiques théories de
t passionné. Mais c’est en vain qu’il regarde autour de lui. Tout lui semble anormal, dégradé, factice. Rien n’est que désordr
nt chauves et rases, où végète un gazon bistre. Des moulins, au loin, semblent d’énormes araignées. Les hommes ont déserté cette
dominant de sa statue, voici la Mort, atroce et grandiose figure qui semble résumer l’horreur entière de cette contrée pestil
-ce une hallucination nouvelle ? — de rares et fantomatiques villages semblent avoir survécu. Sont-ils réels ou sont-ce des song
que clocher croule dans l’incendie ; le blanc cordier visionnaire qui semble attirer à lui les horizons, et enfin, vision maca
sont les Villes Tentaculaires qui, pareilles à de colossales pieuvres semblent s’être gorgées du sang de toute la terre. Les usi
es aspects humains — de deux civilisations différentes. Laforgue, qui semble émigrer des bords du Gange, souffre du fatalisme
e Charpentier. Malgré qu’il la désire, qu’il l’aime passionnément, il semble qu’il persiste entre elle et lui comme un voile,
strophes à l’étiquette, que rigide et rébarbatif, M. Henri de Régnier semble conduire à la parade. * *   * Après tant de philo
rmurent des futilités ou énoncent de savantes propositions, tout cela semble sourdre d’un tempérament unique et animé d’une an
lte, les fous sourires, les roses candeurs et les fougueux élans dont semblent tressaillir ses frères d’âge. On dirait qu’il les
à dans l’Annonciation, et qui fut instaurée d’une manière définitive, semble-t -il dans, sa Vie Héroïque, eut l’admirable résulta
hélier ne s’est pas limité à ce strict impressionnisme littéraire, où semblent se complaire les jeunes hommes actuels. Pour lui,
80 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — I »
avaient été observées sous le jour d’une présomption défavorable. Il semblait alors que l’intervention néfaste de ce pouvoir dé
main d’atteindre un état de certitude, de perfection et de repos, qui semblait devoir être le but de tout effort et dans lequel
repos, qui semblait devoir être le but de tout effort et dans lequel semblaient devoir se résoudre, en une harmonie bienheureuse,
de l’existence phénoménale. Cet état que l’on convoitait et qui seul semblait digne de susciter et d’orienter l’aspiration huma
81 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »
. L’œil, du haut du portique, ne mesurait pas le fond du ravin, et il semblait , par suite de l’inclinaison des talus, qu’un abîm
6, et où il avait lui-même administré le baptême. Il y recueillit, ce semble , quelques consolations, surtout à Jéricho. Cette
quoiqu’on lui enjoignit de se taire. Le cycle des miracles galiléens sembla un moment se rouvrir dans ce pays, que beaucoup d
int à son séjour chéri de Béthanie, où se passa un fait singulier qui semble avoir eu sur la fin de sa vie des conséquences dé
’en douter à l’acte important qu’on désirait. Jésus y était adoré. Il semble que Lazare était malade, et que ce fut même sur u
i chaque jour devenait plus exigeant, plus difficile à soutenir. Tout semble faire croire, en effet, que le miracle de Béthani
., XIX, 1 ; Marc, X, 1. Ce voyage est connu des synoptiques. Mais ils semblent croire que Jésus le fit en venant de Galilée à Jé
82 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
tions que dire précisément ceux sur qui tombe ici mon reproche. Il me semble toutefois qu’une société qui de fait n’encourage
ndra la première place dans les affaires humaines. Il ne faut pas, ce semble , prendre trop au sérieux ces déclamations devenue
tent eux-mêmes à la fatale nécessité du siècle. Presque tous en effet semblent assez disposés à dire en finissant : Oh ! le bon
s instruit ni plus moral. La science du bonhomme Richard m’a toujours semblé une assez mauvaise science. Quoi ! un homme qui r
s doute l’absence de la grande originalité et le peu d’initiative que semble révéler l’esprit humain, à mesure qu’il s’enfonce
rte que celle du christianisme primitif apparaissant de nos jours. Il semble au premier coup d’œil qu’elle n’aurait aucune cha
dire : « Bien des fois déjà on l’a crue morte ; la pierre du tombeau semblait à jamais scellée, et, le troisième jour, elle est
. 51. La libation est de tous les usages de l’antiquité celui qui me semble le plus religieux et le plus poétique : sacrifice
83 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
solennel le lieu d’où il cause si familièrement et si à son aise. Il semble avoir pris tout aussitôt pour devise ce mot de Va
ui qu’on se flatte d’avoir aboli les distinctions de naissance, il me semble que les fils de personnages considérables, que le
les s’accordent si bien avec celles de Fénelon : Le grand art, ce me semble , est de passer du familier à l’héroïque, et de de
tique, à ce degré, est devenue une magistrature, et ses arrêts ont pu sembler à quelques-uns une religion. Même dans la décaden
e : pourtant, en un ou deux cas, elle dirige, elle guide aussi ; elle semble recouvrer son antique autorité. Boileau devance R
du jour, aux contemporains, à nous-mêmes, et je dirais : La critique semble , au premier coup d’œil, avoir fait beaucoup de pr
ucoup de progrès, en avoir fait autant que l’art en a fait peu ; elle semble avoir gagné ce que l’autre a perdu. Pourtant ne n
s fait sentir, en se jouant, le creux et le faux. Si ces auteurs, qui semblent avoir été mis au monde tout exprès pour lui procu
84 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
e, et, partant, comprend deux moments, le premier, illusoire, où elle semble la chose elle-même ; le second, rectificateur, où
rouble, qui part d’une idée et dure à travers une série d’idées, nous semble interne comme les idées, si les désirs et les vol
vons décrit et expliqué, d’un côté, l’image qui constitue un souvenir semble projetée en arrière et recule au-delà des sensati
lles ; et, de l’autre côté, la même image, se situant avec précision, semble se souder par son extrémité postérieure à l’extré
ie, qui, par conséquent, dure et subsiste, qui, à cause de cela, nous semble d’importance supérieure et qui se rattache, comme
e langage ; nous oublions que sa permanence est apparente ; que, s’il semble fixe, c’est qu’il est incessamment répété ; qu’en
ont ainsi contraste avec les événements qui sont transitoires, et ils semblent la portion essentielle de l’homme. À ce titre, le
es détails imaginaires, faisant corps avec le souvenir, finissent par sembler des souvenirs comme lui. La plupart des légendes,
t haut la beauté de l’œuvre ; je tourne les pages, et les paysages me semblent de plus en plus mauvais, et tout d’un coup je me
e elles sont repoussées hors de notre superficie nerveuse, elles nous semblent détachées de nous ; par cette aliénation, le son
r métaphore, faute d’un meilleur ; la voix n’a pas de timbre, elle ne semble point partir du dehors comme à l’ordinaire ; les
nt, au bout de quelque temps, elle cessa d’être simplement mentale et sembla proférée par un gosier corporel, avec un timbre e
rouve affirmative ; et le roman, qui d’abord avait été déclaré roman, semble une histoire vraie. — Ainsi notre idée de notre p
contre la fin de son antagoniste, d’où il arrive que l’image refoulée semble soudée par sa fin au commencement de l’image ou s
r des changements, le seul en qui les sensations que je m’attribue me semblent situées. Tout ce groupe d’idées vraies et de souv
nique, mais diversement, sans impulsion extérieure, vers un terme qui semble un but, comme se meut et se dirige le nôtre, ce q
éléments présentent un caractère constant qui, étant toujours répété, semble persistant, à savoir la particularité d’être un d
une éclipse de telle grandeur. Ici, comme dans le souvenir, une image semble projetée hors du présent ; seulement, au lieu d’ê
ite tortue ronde. — Le mouvement, en apparence spontané, surtout s’il semble avoir un but, suggère toujours l’idée d’une volon
85 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
iabilité est en connexion partielle avec l’excès de nourriture. Il me semble encore évident que les êtres organisés doivent êt
certaines conditions déterminées sont affectés de la même manière, il semble d’abord que le changement soit directement dû à l
nimal étant plus rarement alarmé par quelque danger, et cette opinion semble très probable. Un assez grand nombre de lois gouv
urs accompagnés d’une tête allongée. Quelques exemples de corrélation semblent purement capricieux : ainsi les Chats blancs avec
utres en structure et en constitution. Leur organisation tout entière semble être devenue plastique, et tend à s’éloigner au m
ment en quelques occasions aux caractères de leurs ancêtres, il ne me semble pas improbable que, si nous pouvions réussir à na
de faits serait plus exactement et plus généralement vrai qu’il ne me semble l’être en réalité, que prouverait-il, sinon que q
itement identiques, ainsi que je l’ai vu pour les Pigeons. Les choses semblent donc assez simples jusque-là ; mais lorsque ces m
s, et qu’elles soient néanmoins inconnues aux ornithologistes, ce qui semble fort improbable, si l’on considère leur taille, l
tant d’espèces, ayant des habitudes semblables à celles du Biset, me semble donc une supposition bien hardie. De plus, les di
parfaitement fécondes à l’état de réclusion. Un autre argument qui me semble de grand poids, et qui peut s’appliquer à plusieu
es, et quelques races semi-domestiques, ainsi que quelques autres qui semblent de pures races sauvages, ont, en outre des deux b
ujourd’hui, puissent produire des hybrides féconds entre eux, cela me semble d’une hardiesse extrême. Je me résume : il y aura
au sujet de ce que les éleveurs ont fait à l’égard des Moutons : « Il semblerait qu’ils aient esquissé une forme parfaite, et qu’i
ler diverses races de ces animaux ; mais il faut dire aussi que l’Oie semble avoir une organisation singulièrement fixe58. IX
es croisements produisant l’affolement de la race dont la variabilité semble devenir ensuite presque indéfinie. Or, sous ce ra
e. Or, sous ce rapport, la grande variabilité des Pigeons domestiques semblerait appuyer l’opinion qu’ils ne descendent pas d’une
pas l’héritage transmis par une ancienne souche sauvage, c’est qu’ils sembleraient devoir être plutôt nuisibles qu’utiles à des oise
tre par les caprices de la sélection sexuelle, caractères qui parfois semblent , en une certaine mesure, mal adaptés, sinon compl
86 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
loire sur cette toile tendue, dans ce champ de bataille éteint, où il semblait qu’on finissait par entendre germer le bruit d’un
ndes loupes carrées, que le mari et la femme tiennent en main, et qui semblent , par moments, avoir les lueurs fantastiques des l
u’on réagisse contre ces états d’avachissement et de paresse, qui lui semblent le signe des siècles descendant la pente d’une ci
de ma chambre à coucher est jeté le fichu de ma maîtresse. L’heure me semble voilée de dentelle. Samedi 12 mars Nous por
’enrichissant, deviennent olivâtres. Ils prennent un ton de métal. Il semble qu’ils aient, sous une peau de bilieux, le reflet
ts si délicatement découpés, d’un dessin si caressé et si net, qu’ils semblent comme ciselés aux paupières ; une tête qui a la f
’alcôve, et le dessous de l’œil tout enveloppé de nuit : des yeux qui semblent les yeux du Soir. 18 mai Henri Monnier tomb
mai C’est après le dîner que l’homme a le plus d’idées. L’estomac semble dégager la pensée, comme ces plantes qui suent in
dans de la terre de pipe ; j’aime ces contrastes. — À la campagne il semble que le matin, il y ait de l’air neuf. 4 juin
rivière lucide. J’adore ces plantes, ces fleurs aquatiques. L’eau me semble rouler la flore de l’Orient et l’Orient même. Le
te s’est mariée, hier. Elle a mené les bêtes aux champs, le matin. Il semble qu’ici, pour les paysans, il y ait moins de solen
n aux choses d’amour. Rien du manège coquet, excitant de la femme. Il semble qu’en sortant de la chambre de son amant, elle y
e dentelle noire, étroit comme un loup, et finissant au sourire qu’il semble chatouiller, en laissant le haut du visage dans u
de Janin, moitié à une villa que j’ai vue, je ne sais plus où. Il me semblait qu’il y avait eu une grande bataille aux environs
uis l’attache du fruit jusqu’à l’enveloppe, charme l’œil ! Dieu ne me semble avoir fait à la main, et avec un caprice d’artist
ne touffe d’herbe. — Près de l’étang, des silhouettes d’arbres, qu’on semble entrevoir à travers la buée d’un carreau. — Comme
Plaisir de Paris. Un caveau bas et étouffant à deux arceaux, où il me semble voir, en bonnets et en casquettes, une population
nquante ans, que celle qui marche sur notre tête. C’est du peuple qui semble avoir appris, tout à l’heure, la victoire d’Auste
que nous entendons. Il y a eu le monde des sots au moyen âge, il nous semble vivre dans le monde des gogos et des abonnés… Il
de d’Osmoy… À l’affût dans le parc. Les arbres roux, dans un ciel qui semble coloré de la chaude fumée d’un incendie, et la li
87 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70
! ” » Voici deux faits qui sont le jugement du haut et du bas, ça me semble décider la question. Interrogé sur les hommes du
Elle a la tête penchée sur l’épaule, avec un mouvement de fatigue qui semble coucher sur un oreiller la découpure aiguë de son
avais substitué la phrase qu’il lisait à l’Impératrice. L’Impératrice semblait blessée que nous fassions revivre le nom de l’Emp
à Naples. Là, il essaye de refaire de l’aquarelle. Les lignes ne lui semblent pas avoir d’assiette. Il remonte alors toute l’It
sur un divan, en disant : « Au fond, rien ne m’intéresse plus… il me semble que je ne suis plus un contemporain… je suis tout
evet d’un malade. C’est aujourd’hui l’enterreur officiel. Sa présence semble précipiter les décès. Je me rappelle Murger, Sain
sation agréable dans les joues ! Il ajoute que dans la colère, il lui semble avoir un grand vide dans la poitrine, dans l’esto
ette, un petit cours d’esthétique, qui, tout en s’adressant à moi, me semble l’historique des évolutions de son esprit. « Vous
able de tout le bas du visage, et tout ce qui sort maintenant de lui, semble être arraché, par de la volonté douloureuse, à l’
une menace de rhumatisme articulaire. Jamais les hommes de lettres ne semblent nés plus morts, qu’en notre temps, et jamais cepe
ion, à être à tout jamais dépouillé de son moi. En l’entendant, il me semblait écouter mes pensées de tous les jours. Ah ! la be
t, et ce qu’il dit, de sa voix assoupie, avec des ébauches de gestes, semble le langage de son ombre — qui se souviendrait. Au
. Et, à ce moment, les choses que vous lui dites, pour arriver à lui, semblent parcourir des distances immenses. Une phrase sur
s allemands, que c’est nous qui les avons battus, tant les vainqueurs semblent avoir gardé, comme la rancune d’une défaite. M
célébré par une jeune humanité. Mercredi 7 août La femme, ici, semble de la femme fabriquée à la pacotille, une créatur
nté à l’adoration des fidèles. Cette bijouterie de la relique ne vous semble-t -elle pas la plus abominable profanation de la mor
le haut sommet, jouissant de ma solitude, dans ce lieu foudroyé, qui semble l’endroit affectionné de l’orage, toutes les fois
’est pas un château, c’est un magasin de curiosités, dont les maîtres semblent les conservateurs. Au milieu de cette bibelotteri
le poète, et non l’auteur de Mademoiselle de Maupin. Pour moi, il me semble , que mon cadavre aurait horreur d’avoir derrière
ux caves. Et cette lampe allumée, et ces petits morceaux de cire, qui semblent , en leur boîte à cigare, de petits morceaux de ch
88 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — II. (Fin.) » pp. 20-37
onction et de son charme, essayèrent de lui ôter de son autorité. Il semble , en plusieurs de ses sermons, y avoir songé et y
s ministres des saints autels : le monde, si indulgent pour lui-même, semble n’avoir conservé de sévérité qu’à leur égard, et
ut ce qui nous environne des chagrins secrets qui nous déchirent ; il semble qu’on fait un crime au reste des hommes de l’impu
à soi-même, et l’on met l’humeur à la place des plaisirs. Certes, il semble qu’il avait souffert et tout connu, celui qui a é
sentir dans tout ce qu’il y avait d’âmes restées encore honnêtes. Il semblait que, Louis XIV ayant abusé de sa méthode de régne
Massillon, comme Fénelon lui-même, poussait un peu à la chimère ; il semblait croire à cet amour de nourrice que les peuples n’
es pas de mes ennemis ! » Il peut se tromper et il se trompe, mais il semble du moins deviner en lui une âme plus facile que n
dre. Les Sermons de Massillon n’étant pas imprimés de son vivant, il semble qu’il y ait ici un anachronisme : mais il se pouv
it une procession le 5 janvier 1595, à laquelle il assista. Le peuple semblait vouloir le dédommager et le venger de l’attentat
pareille de Cromwell ; mais dans la bouche de Henri IV le mot, ce me semble , a encore plus de poids. 13. [NdA] La tendre lia
89 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Pline le Naturaliste. Histoire naturelle, traduite par M. E. Littré. » pp. 44-62
qu’on ne connaît pas le prix du temps. » Cette pensée de Vauvenargues semble avoir été la règle de conduite de Pline. Il lisai
rs ; ce sont surtout des explications vagues. Mais dès l’abord, ce me semble , on ne laisse pas de reconnaître en Pline un homm
llait, lui amiral, général d’armée, de se livrer à ces recherches qui semblaient parfois minutieuses et frivoles, de s’en aller de
e chez eux, des idées morales s’y mêlent et relèvent vite ce qui a pu sembler de pure rhétorique. Comparant sur ce globe la ché
a terre par rapport à celle de l’Océan et des mers (disproportion qui semblera encore évidente aujourd’hui malgré la découverte
l’Homme, commence par un tableau énergique, éloquent et sombre, où il semble se ressouvenir des couleurs du poète Lucrèce, et
is je parle d’une vigueur qui lui était propre, et d’une rapidité qui semblait de feu. Et après quelques détails connus, il ajo
sophie… Le jugement de Buffon est extrêmement favorable à Pline ; il semble que le grand écrivain ait eu pour lui de la recon
iennent d’hommes spéciaux dans les sciences, ils sont sévères jusqu’à sembler durs. Je m’incline ; ces maîtres compétents ont s
ut, et il se fait honneur de l’être. Il y a telle lettre de lui où il semblerait à demi chrétien par la morale. Mais, dans son pro
90 (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146
n’est toute la musique. L’orgue n’est pas le violon… » « Il nous a semblé qu’il serait d’un intérêt certain pour l’histoire
religion de la Bonté. Et puis… c’est le grand Pan qui chante. Sa Lyre semble embrasée de toutes les lueurs du monde. Elle ne r
— mais il a négligé la beauté si humaine de son temps. Baudelairea me semble monocorde. Verlaine est demeuré un poète mineur.
indre parcelle poétique. Cela dit, je puis ajouter que Victor Hugo me semble le souverain poète du dix-neuvième siècle. Avec u
ors à moi-même sous la forme de cette sensation : tout ce que je suis semble , à ce moment-là, être cela. Aussi, à ce moment, c
elligence que d’une sensibilité, si tout poète, pour être grand, nous semble devoir se doubler d’un philosophe. Et, pour regar
vouer au fond de son cœur un culte exclusif à un unique poète ? Il me semble plutôt que l’on soit porté vers l’un ou l’autre,
ma réponse, je dirai, probablement après d’autres, que Victor Hugo me semble notre plus grand poète parce qu’il a tiré le meil
ent. J’ai lu un peu de Vigny, de Baudelaire et de Verlaine : cela m’a semblé vrai, et parfaitement répondre à ma vision des ch
ictor Hugo, je lui préfère Alfred de Vigny. L’auteur des Destinées me semble en effet avec Chateaubriand être le départ de tou
et nécessaire dans l’œuvre poétique du xixe  siècle. Mais aucun ne me semble posséder à un égal degré les dons de création, de
e de la Pensée. Victor Hugo a été, certes, un grand poète, mais il me semble que Vigny est, par excellence, le Poète. Fran
si à tirer des mots les plus diverses harmonies, nul plus que Hugo ne semble avoir droit à cette gloire unique. Mais si, comme
tion de l’ineffable Unité que la création réfracte en symboles, il me semble que Shelley, malgré ses préjugés antichrétiens et
te poésie essentielle, dont tous les autres poètes que nous aimons ne semblent avoir reflété, à divers degrés, que des lueurs.
Verlaine, l’exquis de Nerval aussi — et tant d’autres ! Mais il nous semble qu’Hugo les domine tous comme la plus haute cime
qu’on se fait presque un scrupule de placer l’un d’eux avant tous. Ne semble-t -il point qu’on va briser d’un seul coup, comme de
j’adore Wagner ; Tolstoï — sa résignation et son déisme réfutés — me semble suppléer avec avantage aux christs dont certains
Est-il bien vrai que Victor Hugo soit orgue et non pas violon ? Il me semble qu’il est toutes sortes d’instruments de musique 
ne et Musset. Victor Hugo, plus orateur que poète, à mon humble avis, semble trouver sa verve dans une inspiration castillane,
e le poète vraiment nouveau, l’homme de pensée du xixe  siècle, il me semble bien, quant à moi, qu’on le trouverait, plus qu’a
eul signifie « toute la poésie » du siècle dernier. Aucun homme ne me semble du reste avoir résumé en lui toute la pensée, tou
journaliste morigéné, et M. Remy de Gourmont qui tient la férule, me semblent cependant commettre l’erreur. Or, tout le débat p
mulé un choix précis. Et voici l’ordre des préférences tel qu’il nous semble imposé par l’examen de toutes les réponses. VICT
91 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
ambition que de parcourir le cercle entier de la science humaine, et semblait croire qu’il ne fût pas permis d’aborder la poési
ans aucun plan arrêté. À chaque instant il revient sur ses pas, et il semble oublier la déduction de ses idées pour s’abandonn
aint de tenter ce qui, sans doute, quelques années plus tard, lui eût semblé contraire aux lois du goût et de la raison. Au li
lés dans son âme par le souvenir du serment qu’il voulait chanter, il semble s’être efforcé d’effacer la couleur de son sujet.
ès que l’auteur tentait autre chose que le récit du serment, le sujet semblait naturellement appeler la strophe pindarique ; car
re inintelligible, dont André Chénier caractérise le Jeu de paume. Il semble que la paume n’ait pas droit de bourgeoisie dans
prose indécise et embarrassée de l’Avis aux Français. Autant le poète semble gêné quand il n’a pas la rime à satisfaire, autan
énier, de cet ïambe inachevé qu’il murmurait sous les verrous, et qui semble destiné à compter les minutes qui le séparent du
indécis ; les paroles s’ordonnent avec une merveilleuse précision, et semblent défier le temps qui va leur échapper. Entre les o
aux pensées de la jeune captive ont tant de grâce et de pureté, qu’il semble superflu d’appeler l’attention sur cet ensemble h
a traversé toutes les langues, qui appartient à tout le monde, et qui semble défier la poésie par sa vulgarité ? Il serait vra
ers une vertu singulière, que la critique française du dernier siècle semble avoir complètement méconnue, qui condense la pens
ensée. Les élégies consacrées aux joies et aux souffrances de l’amour semblent dérobées tantôt à Properce, plus souvent encore à
plaisir. Rien chez lui ne témoigne l’exaltation et le dévouement qui semblent inséparables de l’amour. Cette manière de compren
ce qui était naturel et nécessaire sous l’empire du polythéisme nous semble singulier chez un poète né dans la seconde moitié
it laissé un chef-d’œuvre ; car les agitations innombrables de sa vie semblaient le condamner à ne produire que des ouvrages vulga
mme qu’il faut garder ne mérite pas qu’on la garde. » Cette pensée me semble pleine de justesse, et peut servir à expliquer la
t bien entendu ; mais il obéit à un sentiment qui, au premier aspect, semble exclusivement généreux, et qui, cependant, n’est
t de l’auteur est tellement voilé, que la prévoyance et la volonté ne semblent jamais intervenir dans l’invention et l’ordonnanc
ette sobriété dans l’invention, est d’autant plus remarquable qu’elle semble ne pouvoir se concilier avec l’imprévoyance. Le p
Hugo une singulière puissance dans le maniement de la langue. Mais il semble que l’auteur ait besoin d’une lutte acharnée pour
it pas être prise dans un sens absolu ; si les œuvres de M. Hugo nous semblent condamnées à un prochain oubli, le nom de M. Hugo
ue littéraire, exprime une série d’idées et de sentiments que M. Hugo semble aujourd’hui avoir complètement oubliés, ou qu’il
ns une langue obscure dont nous cherchons vainement la clef ? Il nous semble que l’achèvement d’un édifice tel que les Orienta
étique, demandait un ordre de développements que le poète français ne semble pas même avoir entrevu. Dans cette pièce, comme d
, mais dont le cœur a besoin, est un tourment digne de pitié. M. Hugo semble n’avoir entrevu aucune des conditions du sujet ;
ues de M. Hugo, paraîtra sévère à ses admirateurs ; cependant il nous semble difficile que la réflexion ne les amène pas à not
ne page qui respire une émotion sincère ? Le cinquième livre des Odes semble répondre à la question que nous posons. Mais M. H
il avait engagée contre lui-même, en écrivant les Feuilles d’automne, semblait donner à cette opinion le caractère d’une vérité
uts et les qualités de ce recueil lyrique. Le sujet, pris au sérieux, semblait promettre une étude psychologique ; M. Hugo, sans
dispensé d’insister sur le caractère qu’il lui prête. Toutefois il me semble que, sans se rendre coupable de pruderie, elle po
oit s’adresser pour estimer le mérite humain de Notre-Dame. Or, il me semble que ces deux personnages, qui, rapprochés l’un de
a Sachette n’est pas moins pathétique. Le dirai-je, cependant ? il me semble que dans la peinture du Trou aux Rats, M. Hugo a
e lichen sur le chêne. Sous la plume de M. Hugo, la pierre s’anime et semble obéir à toutes les passions humaines. L’imaginati
roman, en effet, tel que nous le voyons se multiplier sous nos yeux, semble n’avoir d’autre but que de tromper l’ennui. À lir
ur des souffrances qu’il ne comprend pas et qu’il dédaigne d’étudier, semble à Marianna plus voisine de l’injure que du pardon
nt de se réhabiliter par un mensonge, imposant silence à Noëmi, m’eût semblé plus poétique, plus grande que Marianna se résign
plaisir singulier, difficile à caractériser, dont Mackenzie et Sterne semblent offrir le plus parfait modèle. La passion contenu
n à désirer. On ne sent nulle part l’effort ou l’inquiétude. L’auteur semble si convaincu de ce qu’il raconte, il croit si bie
ne musicien, réservé peut-être aux plus hautes destinées, dont le nom semblait promis à la gloire, et qui, pour soutenir sa fami
andeau a su traiter cette donnée avec tant de vérité, que l’invention semble à peine jouer un rôle dans son récit. Pour moi, j
ocre triomphe que de donner à sa pensée un accent de réalité où l’art semble n’avoir aucune part. Quant à Mademoiselle de Kéro
l’ombre la meilleure partie, la partie la plus féconde de son sujet, semble inviter lui-même la critique à le juger avec une
ieurs parties importantes de la réalité, de négliger des éléments qui semblaient appelés à la résurrection, nous avons le droit de
as d’une façon directe au sujet. Je ne sais si je m’abuse, mais il me semble qu’il y a dans les éléments que j’ai passés en re
cile d’intéresser le spectateur aux douleurs d’une reine répudiée qui semble condamnée à subir la marche des événements sans p
e Philippe-Auguste et d’Agnès. Le roi est tout entier à sa passion et semble avoir oublié les avertissements de Célestin III,
n pour elle, de la traiter avec douceur. Arrive le légat, que rien ne semblait annoncer, dont la parole austère et menaçante réd
is ce qu’en pense aujourd’hui le public ; mais, le premier jour, il a semblé méconnaître complètement la valeur des passages c
rval, j’en conviens, à souvent manqué d’élégance et de noblesse, elle semblait oublier le diadème placé sur son front ; mais ell
écoles ; mais la forme sous laquelle M. Ponsard a présenté ces idées semble empruntée à l’Essai sur les Mœurs. Six siècles pl
tous les morceaux où le poète célèbre l’unité politique de la France, semblait ignorer que l’autorité royale au temps de Philipp
coutant la tragédie nouvelle, empruntée à l’histoire du moyen âge, il semble avoir dépouillé toute son indulgence ; bien qu’il
92 (1903) Le problème de l’avenir latin
Introduction Il est des questions qui semblent tellement rebattues qu’à simplement les énoncer o
lot énorme et trouble des commentaires et des polémiques, la question semble bien être restée au même point et comporter les m
te trop à l’équivoque par la rareté de son emploi au figuré — cela me semble absolument hors de discussion, pour qui n’a pas s
ance, à un moment où la Gaule étant vide de troupes romaines, rien ne semblait s’opposer au succès d’un soulèvement. Librement c
elle comporte, mais aussi avec tous ses risques, toute son inutilité, semble traverser la vie comme enveloppé d’une atmosphère
milable et irréductible, ce fut assurément celui-là, le barbare-type, semblait -il. Or, c’est l’exact contraire qui par la suite
ue, qui a vécu d’une vie étrangère pendant quatre siècles et demi. Il semble vraiment qu’à moins de se résigner au rôle de pur
s. Dès le premier aspect, les deux contrées, les deux peuples avaient semblé moins se connaître que se revoir et se retrouver.
, l’aristocratie était sans force… Il se produira alors des faits qui semblent aujourd’hui presque incompréhensibles, mais qui é
sion germanique en Gaule se transforme en conquête définitive. Alors, semble-t -il, la situation a changé du tout au tout. Par l’
Clovis s’avère d’une portée considérable. L’épée germaine aurait pu, semble-t -il, opérer le salut moral de la Gaule — en s’alli
le romanisme religieux que naguère le romanisme impérial.‌ Il ne nous semble pas nécessaire d’insister davantage pour montrer
Nous sommes chez les Barbares, plongés dans une autre atmosphère. Il semble qu’au sortir d’une chambre l’air vicié on respire
ermanie véritable. Auguste d’ailleurs, soit prudence soit prescience, semble avoir compris que Rome ne devait point tenter la
Quelque mauvais génie — le génie de la terre germanique, dirait-on — semble méthodiquement ruiner tout ce que les Romains ten
e envers Rome qui lui avait confié un commandement militaire. Il nous semble qu’il n’y eut là qu’une reprise de soi, une fidél
reusement souscrit. Tel est le merveilleux prodige de sophisme auquel semblent avoir collaboré le rhéteur antique et le disciple
x périls du contact méridional.‌ Ce jugement du perspicace Chasles me semble exprimer ce que fut, en son caractère réel et pro
t contradictoires et mobiles les aspects de l’esprit latin. La nature semble avoir prodigué là des trésors d’ironie et d’antit
discours est chez lui la fonction centrale. C’est par ce moyen qu’il semble se prouver à lui-même son existence et jouer son
loie magnifiquement. S’il est un moment dans la vie des peuples où il semble que l’action doive primer tout autre manifestatio
nombreux siècles n’a pu parvenir encore à les rendre conscients. Ils semblent encore ignorer ce qu’exige la vie normale et plei
hargé de miasmes des chambres de malades, fermées au grand air libre, semble y flotter. Ce qui fait qu’incapables de vouloir,
. Chose curieuse, c’est un artiste — et un artiste non latin — qui me semble avoir incarné avec le plus de profondeur, bien qu
ssurer une supériorité de fait, en tant que nations. Bien plus, il me semble qu’une supériorité de ce genre est la plus solide
rme dans le sens d’anti-réalisme — l’appel perpétuel à l’« idéal » me semblent impliquer avant tout l’aveu qu’on est inférieur d
nder sous leurs flots cette merveilleuse fleur de siècles de culture, semblent -ils n’accomplir qu’une besogne naturelle d’hygièn
ès d’esprit on tend à se prouver inintelligent. Les peuples latins me semblent illustrer cet axiome. Maintes fois il arrive que
t aussi par suite du climat, sur cette terre latine où les peuples ne semblent descendre tour à tour que pour ¡y perdre leurs ve
ilée aujourd’hui que d’autres vérités dominent la vie des peuples, me semble d’une éloquence amplement persuasive. L’Autriche,
éloquence amplement persuasive. L’Autriche, catholique et romanisée, semble n’attendre que le fossoyeur. L’Amérique latine, a
Platon au sujet de l’immortalité de l’âme. À ce propos, si une vérité semble désormais acquise et fixe, c’est que les peuples
élection à rebours qui s’opère à peu près partout sur le globe et qui semble constituer un péril sérieux pour l’espèce. Un sél
s occupons, et en laissant de côté toutes les mesures de violence, il semble qu’une opération assez simple en elle-même pourra
le cours des maladies dont souffrent les grands organismes latins. Il semble bien qu’il y ait toujours eu, quelque part dans l
la grandeur et la fécondité. En fait, les peuples latins de nos jours semblent se soucier fort peu de l’Eglise ; l’indifférence,
ontenterez-vous les appétits religieux demeurés sans aliment ?… Il me semble tout d’abord que la question ne se pose pas ainsi
s’opérer dans les conditions de sérieux et de paix nécessaires, il me semble qu’une mesure s’imposerait, urgente et complément
ur eu possession du pouvoir par on ne sait quel hasard, auquel cas il semble difficile qu’elle s’y maintint, et que le « tyran
faire naître l’emploi d’un remède insolite, il est une méthode qui me semble avoir fait ses preuves de stérilité : la méthode
anciennes fois qui nous dévorent, que la tolérance, l’éclectisme. Il semble que leur vision mentale n’aille pas au-delà de ce
uent une vertu magique, une puissance de fécondité miraculeuse… Il me semble , au contraire, que nous avons impérieusement beso
conscience que certaines choses doivent disparaître à jamais, cela me semble tout simplement le produit de la déliquescence me
u en pleine réalité. Je dois néanmoins reconnaître que les chances me semblent nombreuses pour qu’un programme de ce genre ne so
ur l’observateur vulgaire il est certaines conquêtes et annexions qui semblent dues simplement à l’esprit de rapt et d’appropria
relève, il sera brutalement ou lentement dépossédé. ‌ Cette loi peut sembler à première vue brutale et injuste. Il n’en est pa
jours odieuse, notamment dans certaines circonstances où ceux qu’elle semble tellement choquer dans les cas qui nous occupent,
cation et une purification des choses et des notions de ce monde ? Ne semble-t -il pas juste que ce reste d’Orient que nous const
t que cela soit de toute nécessité.‌ Et après avoir maudit la loi qui semble broyer toutes nos idées contemporaines de droit e
nettement, c’est à dire la lutte révolutionnaire ou la sécession.‌ Il semble bien, du moins à première vue, que de ces deux mé
lle n’a tressauté que pour retomber à la même place ou en arrière. Il semble qu’il y ait là une force de tradition, un poids d
nts aient renoncé à la lutte. Beaucoup s’efforcent encore. Mais il me semble discerner dans leur action comme une semi-conscie
r, persuadé qu’il ne vaut pas la peine de tenter le salut de ceux qui semblent vouloir leur perte ni de se prostituer à une beso
r son être intérieur. Il les ignore, les dédaigne ou s’en amuse. S’il semble parfois les accueillir, ce n’est guère que par di
ts-Unis notamment, un élément important de la prospérité générale. Il semble que ses vertus spéciales, inutiles ou nuisibles d
la constitution de groupes humains en activité sociale. De ce fait me semble sortir un précieux enseignement. Puisqu’il est am
nyme, au développement des sociétés vivantes et jeunes ? Ce destin me semble bien valoir la perspective d’user chez soi son bo
Les Aryas, autrefois marcheurs vers l’Occident, et devant qui la mer semblait fuir alors, ont dû rétrograder peu à peu devant l
tout en nerfs et en cerveau ; et leur joie unique, la seule qui leur semble avoir du prix, est de savoir. Eh bien ! ils saven
s ne peuvent grandir. Telle est une des raisons capitales pourquoi il semble que nous devions être éliminés, — à moins de nous
n aurait fait d’elle comme un échantillon d’humanité supérieure. Tout semblait la désigner pour ce rôle. Elle n’a pas voulu ou e
93 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
Introduction Peu d’idées semblent plus vivantes aujourd’hui, plus agissantes et pas
e les affirmer sans essayer de les déduire ; elles se suffisent, nous semble-t -il, à elles-mêmes, et, quelles que soient d’aille
nctivement nous lui prêterons les causes ou les conséquences qui nous sembleront les plus propres à rehausser ou à rabaisser sa va
savoir quels moyens sont propres à la réaliser. À cette question, il semble que l’observation scientifique devrait répondre.
ciales doivent au moins provisoirement, rester « théoriques » : telle semble être aujourd’hui la première condition de leur pr
ésien, diviser les difficultés, c’est-à-dire procéder par analyse. Il semble qu’on ne puisse actuellement constituer de scienc
idérations de méthode, la spécificité de la sociologie. 1. Il nous semble inutile de marquer encore une fois, en revenant s
94 (1901) Figures et caractères
cribe secret, le courbe au travail de peindre le seul tableau qui lui semblât représenter un spectacle digne d’intérêt, la Cour
aintenant vivre la vie du passé. Il se donnait à la France. Et, il me semble le voir, en sa jeune prédestination, entreprendre
ère fois, l’aurore se leva à ses yeux sur les campagnes. La terre lui sembla belle, la forte terre ardennaise, pays de forges,
es arrêts ou ses reprises, Annibal menaçant ou Carthage renversée. Il semble qu’il se soit assis sur la borne d’or d’où partai
e, rapide et bref. Napoléon tombé, les destinées nationales pouvaient sembler compromises ; elles entraient en pleine réaction
e ; c’est mieux rester dans le caractère de cette grande figure. Elle semble mal faite pour l’immobilité. On hésite à en trop
nations et n’entendait nullement confondre les patries. La sienne lui semblait grande et belle entre toutes. Il avait assisté en
te guerrier, recommençait avec d’autres héros et d’autres dieux. Tout semblait rapprocher les deux épopées. Mille détails famili
leur, et n’a su être en même temps lapidaire et vivant. Un bas-relief semble là, sculpté au revers d’une table de la loi. Deux
que et plus grave, que Nerval rendit plus souple et plus intime. L’un semble conter pour le roi Salomon, l’autre pour la reine
a rancune humaine, amoureuse et divine. Un triple sceau de cire noire semble pendre au bas du parchemin funèbre. Vigny fut d’â
eur Noir aurait eu deux malades à guérir en un seul. La Tour d’ivoire semblait déjà muette comme un tombeau. Durant ces années,
e veux m’arrêter un peu, avant d’en examiner un autre plus récent. Il semble évident, pour quelqu’un soucieux de biographie et
Sa présence auguste ne se contente pas d’inspirer, elle intervient et semble dicter le témoignage. La plume qui écrivait certa
e main. Celui qu’on nous offre aujourd’hui paraît plus intéressant et semble plus véridique. Nous avons le premier volume de l
olidifié et irrémédiable, et leur survie étonne et dément l’oubli que semblait leur assurer leur fragilité. Une correspondance r
diverses de l’écriture, et la passion morte, aussi bien que le temps, semble avoir jauni de son feu les papiers d’autrefois. C
pour être clair et correct. On n’y trouve pas de matière perdue. Hugo semble s’y garder soigneusement de tout ce qui l’y dépen
e différente ; elles créent après elles ce premier silence où l’œuvre semble se dissoudre dans les esprits épars. Sa substance
e est inévitable. D’ordinaire, ces attentes vis-à-vis de la postérité semblent les indices d’une durée perpétuelle. Baudelaire a
, en son excès et sa splendeur, la vieillesse même ne l’éteint pas et semble plutôt la renforcer encore ; elle finit par donne
e de la langue. Hugo est singulier par cette progression continue. Il semble qu’il s’agrège peu à peu toute l’époque, puisant
pour lui un refuge mais un instrument de travail. C’est d’elle qu’il semble avoir appris le printemps et l’automne, la beauté
an, Hugo fit de la douce flûte retrouvée un instrument prodigieux. Il semble jouer dans une forêt sonore. Les arbres en échos
erse : le poème commence en pleine lumière, s’achève en crépuscule et semble s’effacer peu à peu, retourner au silence où il s
d’une rue ou le seuil d’un logis, avec la poignée de main d’adieu qui semblait figurer tout ce que venait de vous donner en espr
vite leurs fumées aériennes en un subtil tissu arachnéen dont chacun semblait avoir tissé un des fils. Parfois, le timbre annon
t ce d’où ils sortent. Cette sorte de bruit, dont l’écho est partout, semble l’apanage des écrivains qui reproduisent la vie e
’augmenter le nombre des vivants par d’autres à peine imaginaires qui semblent s’adjoindre au spectacle quotidien de la vie. Ils
a vie. Stéphane Mallarmé, par le caractère métaphysique de sa poésie, semblait à l’abri de la rumeur hostile qui bourdonna autou
se, le second plus récent ; l’un tourmenté, douloureux presque, où il semble attentif à l’avenir ; l’autre résigné, presque so
semble attentif à l’avenir ; l’autre résigné, presque souriant, où il semble déjà attentif au passé. Il aimait ce double chef-
les yeux beaux, la chevelure abondante et bouclée. Les épaules hautes semblent porter le poids d’une lourde fatigue. Un air d’en
e et politique dont nous suivons chaque jour les péripéties nouvelles semble nous détourner de nos devoirs envers le génie et,
ctualité. Dans une époque comme la nôtre, de polémiques acharnées, il semble assez naturel de penser à ce devancier, qui fut u
ce roseau rompu et ces roses plus rouges d’être teintes de sang.   Il semble néanmoins que la Destinée ait voulu réparer enver
illustre, on se reprocherait peut-être une chicane posthume, mais il semble qu’on se sente peu de scrupules envers quelqu’un
ent un certain sens cinématographique de leurs contemporains et il me semble voir s’animer la mouvante ressemblance de leurs i
’anime et fonctionne en rouages compliqués et délicats. Sa forme, qui semble arbitraire, est faite en vue de son existence int
re à peindre et à disserter. Il y a là des héros de toutes sortes. Il semble que l’existence toute spéciale qui fut la leur ai
r une sorte de coquetterie anachronique, prenait un certain plaisir à sembler dater d’hier et même d’autrefois. Ce n’était, je
re à larges bords lui donnaient la tournure d’un jeune romantique. Il semblait sortir du Cénacle de l’impasse du Doyenné pour al
s, sa beauté, surtout si elle est raisonnée et convaincue, mais il me semble qu’il faut, en quelque sorte, y avoir droit. Elle
ait il extrayait une fable. Il écoutait la Schéhérazade intérieure et semblait être le premier à s’étonner de ses inventions fab
frages d’or ; son Dorian Gray, sous une couverture de papier gris qui semblait de la cendre de cigarettes ; son House of Pomegra
aut lire l’extase où le plonge sa première heure de liberté. Tout lui semble paré d’une beauté nouvelle ; il est convulsif de
l’huile, des épices, du musc, du camphre et de l’ambre gris ». Il me semble voir la figure basanée de Trelawnay se dessiner s
est fougueux de mouvements et haut en couleur. Ce n’est point, il me semble , dans les vers de M. Rudyard Kipling qu’on trouve
où la main frappe et où se montre cette sorte d’animalité humaine qui semble bien être pour M. Kipling l’attitude vitale dont
es qui eussent jamais eu lieu ? Certes, l’histoire du duc de Portland semblait plutôt faite pour hanter la rêverie des poètes qu
ssait, fatal et lointain, ce personnage tragiquement exceptionnel qui semblait reculé au fond de quelque noire légende du moyen
ce que sa haute situation lui rendait difficile. Un motif sentimental semble s’être ajouté à ces raisons sociales. Le duc voul
i l’on peut dire, avec la faculté de se reprendre un jour, si bon lui semblait . Il lui suffirait d’arracher de son visage le mas
qui, non seulement savait l’anglais, mais encore le français, ce qui semble naturel, mais n’en est pas moins extraordinaire.
eints des couleurs les plus propres à leurs figures, s’effacent ; ils semblent une sorte de tapisserie vivante qui sert de fond
tabilité vitale. Aussi voit-il avec terreur et colère tout ce qui lui semble , à tort ou à raison, la menacer. Il a un instinct
ille Amérique. L’aspect en est propre, clair et gai. Entrons. Rien ne semble guère avoir changé là depuis l’époque où Washingt
fours des rues bruyantes, ces colossales bâtisses à trente étages qui semblent être, en leur masse et leur carrure, comme les Py
rs elle. Ne doit-on pas, en effet, conserver avec soin ces débris qui semblent se confier à nous pour que nous aidions leur duré
autour d’elle un peu de sa sainte poussière. Cette cendre imaginaire semble être tombée sur le quartier d’alentour, tant les
es passants furtifs, les portes closes, les maisons canonicales. Tout semble endormi à l’ombre de cet énorme rêve de pierre qu
stant, l’impression de se promener à côté d’une âme voilée ; alors il semble qu’on se voie à travers la transparence de ses pe
ouffre, on aime ; ici, on pense, on rêve. Le Temps, qui détruit tout, semble avoir adouci ses mains dangereuses. Il prend des
es, mais les seules lèvres de la solitude et du silence. Toute la vie semble coalisée pour nous éloigner à jamais de ce réduit
met point qu’on se dérobe aux autres pour se rendre à soi-même. Il me semble qu’à avoir parlé ainsi l’heure s’achève. Les vitr
, cisèle les sonnets des Trophées qui ne paraîtront que plus tard. Il semble que, par instinct, il attende. Il eut raison ; so
s Décadents ? Il y a deux sens au mot décadent, et le premier seul me semble plausible. Définissons-le. Une Littérature de Déc
olement au milieu de l’inattention contemporaine lui permettait, nous semblait -il, toute liberté. N’était-elle pas désormais un
ofessant la volonté de réintégrer l’idée dans la littérature. » Il me semble que M. de Gourmont met excellemment les choses au
re sans que décrire soit toujours évoquer. On en était là. Le procédé semblait immuable. Or, en examinant bien, nous verrons qu’
suggérer. Le lecteur aura moins à comprendre qu’à deviner. La poésie semble donc résigner son vieux pouvoir oratoire dont ell
l est déjà méritoire d’avoir envisagés, même en pensée. Si le Symbole semble bien être la plus haute expression de la poésie,
signalées et qui sont un des traits marquants de l’école actuelle. Il semble que ce mot d’École soit en contradiction avec ce
i. Ces notes, écrites un an après la mort de Stéphane Mallarmé, m’ont semblé propres à ajouter à l’étude précédente un peu de
, l’année suivante, Un vilain Monsieur !… Pour la petite histoire, il semble attesté que Tinan a eu, quelques mois avant sa mo
’hui, qui est une anthologie commentée de la génération 1880-1900. Il semble bien que le passage du siècle invite à une mise e
95 (1905) Promenades philosophiques. Première série
donne pas une mauvaise idée de son adversaire, si l’on admet, ce qui semble certain, qu’il le cite toujours exactement. Les o
lle de la marmite de Papin.   Encore n’est-ce pas très sûr, car il me semble parler non de matières à dissoudre, mais d’eau à
r de couleur, d’odeur et de goût ». Cette opération, en tout cas, lui semblait d’une importance excessive. Si vous faites cela,
est l’œuvre réelle de Joseph de Maistre. Avant lui, le Novum Organum semblait avoir été écrit avec la collaboration de Voltaire
é ; il sait dissocier les hommes et les œuvres, encore que sa méthode semble de les unir au contraire bien plus intimement qu’
s qui s’est organisé depuis dans le terrain du XVIe siècle.   Il nous semble tout naturel aujourd’hui d’aimer Ronsard et de re
ous le nom à l’Operette morali. Léopardi est mort en 1837. Ses écrits semblent d’aujourd’hui même. Presque toutes les questions
des tares et des fardeaux. 1905. La logique d’un saint13 Il semble que l’Eglise, qui n’a jamais beaucoup compris les
ne destinait pas ses frères au service politique de l’Eglise ; il ne semble avoir eu d’autre but que de vivre humble, pauvre
omme. Il est vrai que cette manière de dominer la vie en s’y dérobant semble un peu archaïque ; elle avait sa valeur. Le but é
e à comprendre. On se sert généralement du phénomène de la vision. Il semble simple : analysé, il est fort mystérieux. Voir es
ante, y produisent des modifications locales. Les organes des sens ne semblent autre chose que des surfaces sensibilisées par le
à-vis de l’autre : c’est que la matière a préexisté à la vie. Le gain semble mince, mais cela veut dire que les phénomènes per
ités capables de le sentir, d’intelligences capables de le percevoir, semble alors insoutenable. Et pourtant, que serait un mo
e ; elle l’est, mais guère plus qu’en telles occurrences où elle nous semble vraie. Une religion est donc une magie ; les prin
es cheveux, cette pénitente qui, au moment qu’elle pleure ses péchés, semble plutôt les revivre avec cette exaltation que donn
urs l’image de Renan, telle que nous la donnaient alors les journaux, semble fort corrompue. Les journalistes de profession so
matière de la connaissance est illimitée. L’art et la littérature qui semblent le luxe du génie de l’espèce en sont au contraire
n eut jamais de moins scientifique. Sans doute, la théorie de Pasteur semble avoir travaillé pour la vie et non contre la vie,
e linguistique. La biologie est peu accessible ; la linguistique, qui semble à la portée de tout homme qui parle, est absolume
ntion, Le chapitre initial de l’ouvrage de M. Féré porte un titre qui semble bien résumer les idées de l’auteur : Dignité du t
humain, il faut se servir d’un mot plus vaste : activité. L’activité semble nécessaire à l’homme bien portant. C’est un hérit
ence, que l’on constate naturellement dans les groupes inférieurs, ne semble pas être en rapport avec le climat, l’homme étant
. Les Chinois, longtemps assoupis, après de grands efforts créateurs, semblent se réveiller. Des groupes européens, au contraire
ue la plupart des autres espèces animales. Eux seuls, et les oiseaux, semblent capables de mouvements sans utilité immédiate : i
t, si utile aux hommes supérieurs, est fatal au peuple. Cette opinion semblera empreinte d’un aristocratisme cruel. Nullement. O
e une quantité de petits efforts multipliés et contradictoires, il ne semble pas que la fourmi le soit à la montagne abrupte.
eut être considérée par un observateur comme à peu près nulle. Or, il semble très probable que le sens de l’inégalité, inclina
e perdent. Celle-ci, tout en allant assez vite, hésitait beaucoup. Il semble cependant que le mur qu’elle longeait aurait dû ê
s’égarer le long d’un arbre, si elle a le sens de la verticalité ? Il semble permis de conclure qu’elle n’a pas ce sens, qu’el
e cause. Si l’on demande grâce pour l’idée de cause, sans laquelle il semble que meure la logique, on fera remarquer que l’idé
Et encore : « S’il est des heures, des journées, des années qui nous semblent courtes, qui paraissent s’évanouir comme des rêve
l y a des périodes si pleines de sensations de toutes sortes qu’elles semblent longues à l’infini ; des mois paraissent des anné
les semblent longues à l’infini ; des mois paraissent des années ; il semble qu’on ait toujours vécu ainsi. L’amour, l’ambitio
u’ils se sont assurés de leur amour, se disent l’un à l’autre : Il me semble que je vous ai toujours connu. X — La Vie et l
le que je vous ai toujours connu. X — La Vie et la Mort Rien ne semble plus clair que ces mots, qui sont en même temps d
s les sciences exactes sont basées sur le principe d’identité, qui ne semble pas d’origine expérimentale38, puisque son existe
Le duo n’est pas sans tendresse. Mais l’homme, qui protégeait jadis, semble protégé aujourd’hui. Et la femme en a quelque fie
ent, et encore que l’on ait vu son domaine s’élargir de jour en jour, semble avoir des limites. L’égalité fut civile ; on s’en
ages, mais seulement des villes et des fermes isolées, les routes ont semblé moins utiles : on les a négligées. D’ailleurs, un
nt on les nourrit ; mais ce sont bien des allées de jardin. Cela nous semble tout naturel, et c’est extraordinaire. Aucun autr
la sensation d’être le maître d’un merveilleux domaine. Les paysages semblent fuir : on finit toujours par les atteindre. Il n’
it tout à fait sans les jeux des insectes et des bêtes aquatiques qui semblent soulever avec effort, çà et là, un coin de ce lin
ifie aux dunes armées d’herbes coupantes et de ces chardons bleus qui semblent d’acier, à la tristesse des roches où rampent glu
s appelons naturels. Il n’y a pas de paysages naturels. Ceux qui nous semblent le moins préparés le sont presque autant que ces
eurs sous la dépendance de mille causes souvent très éloignées et qui semblent étrangères à son évolution. Ainsi, il y a quelque
emblable en cela à Delacroix. Un peintre m’en donna cette raison, qui semble un peu confuse : étant complet par lui-même il n’
d’être naturelle et vraie. Il y a de lui au Luxembourg un pastel qui semble fait avec des ailes de papillon ; c’est le même v
une série de tableaux de Claude Monet, on éprouve comme une peur ; il semble qu’on se trouve en présence des créations d’un di
me on la subit à un premier regard large et enveloppant. Le mécanisme semble photographique ; mais, en cet éclair, le génie a
n génie une idée plus intègre. Les Nymphéas de sa dernière exposition semblent avoir été transplantés presque avec patience. Mai
llait, comme on sait, l’emploi des termes les plus généraux. Ce moyen semble paradoxal, puisqu’il éloigne indéfiniment toute c
risme de l’examen de quantité de manuscrits d’écrivains illustres. Il semble presque raisonnable. Cependant prenons un nombre
l se souciait de l’harmonie de la phrase plus que de l’exactitude. Il semble bien prouvé maintenant que le récit de son voyage
exotiques. La persistance de Chateaubriand révèle encore ceci : « Il semble que pour créer il ait souvent besoin de la sugges
. Il se met à sa place, avec bonhomie : « A la place de Pascal, il me semble que j’eusse… (p. 136). » Et tout le temps, M. Alb
tablir une distinction entre a et à, la et là, ou et où. Rien ne nous semble plus commode et plus logique ; mais tel n’est pas
e pas la défigurer. 2. Tréma. — En ce qui est du tréma, la Commission semble professer pour ce signe, difficile à écrire nette
représentant le plus audacieux de cette tendance parmi ses confrères semble être M. Brunot47, mais tous en sont atteints ; l’
de l’avoir compris, méditer comme un texte mutilé du moyen âge. Il me semble qu’il a voulu dire ceci : encore au XVIIe siècle
« heurler et hurler. Tous les deux sont bons. » Au renvoi : « Heurler semble plus usité que hurler. » A heur, il ne dit rien,
le n’avait jamais été adoptée unanimement, même pour heureux. « Il me semble , dit Damon (l’ouvrage de Hindret est dialogué com
pourraient évidemment s’écrire sin ; cela n’augmenterait que de peu, semble-t -il, la beauté et la clarté de la langue française
vasche, bastelier, gausche, où la lettre intercalée (on la souligne) semble jetée au hasard dans le mot qu’elle rend bossu. D
qu’un emploi ironique. Cette question des consonnes parasites a été, semble-t -il, résolue bien cavalièrement par la Commission 
it de bonnes raisons de le respecter, d’autant plus que ce d insolite semble régler par sa présence la prononciation fermée de
poids ou puits, de revenir sur un usage aussi fortement établi. Il ne semble pas d’ailleurs que ces consonnes, quoique parasit
ent apporter de la logique dans la langue française. La Commission ne semble avoir réussi, en général, qu’à remplacer des exce
simple ; rien surtout de plus séduisant pour les esprits simples. Il semble , en effet, quand on parle du langage et de l’écri
lant us. Alors, chevaus s’écrivait chevax, comme Deus (Dieu), Dex. Il semble bien que jusqu’au quinzième siècle l’orthographe
imés, entre les deux sexes de la grammaire. Selon quelles règles ? Il semble , au premier abord, dit M. de la Grasserie, qu’il
iles et on féminisera les autres. On donnera le masculin aux mots qui semblent représenter l’activité, la précision, la limitati
amen qu’il fait des poètes français commence à Jean de Meung, qui lui semble représenter la plus haute antiquité connue. Un si
ère les poètes du xve  siècle, il passe à Lemaire des Belges, qui lui semble « avoir premier illustré et les Gaules et la lang
our essayer de donner une beauté neuve à ces vieilles légendes. Il ne semble d’ailleurs en connaître que les thèmes ou les réc
ités selon un principe où l’état du nom, sa longueur, sa composition, semblent jouer un rôle. Les monosyllabes de prononciation
96 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
r la littérature à tout l’ensemble de la société. Ce point de vue lui sembla d’autant plus indiqué, que jamais les lettres n’a
tion de pouvoir le réimprimer absolument comme il parut alors. Il lui semble surtout qu’il s’était fait peu d’illusion sur le
damentales qu’on ne peut s’empêcher de regarder d’un œil d’effroi. Il semble qu’elles ne se soient jamais présentées, et que n
D’une part, en voyant reparaître les races royales qui, par leur nom, semblent les représentants de tout l’ordre ancien de la so
toutes les opinions et par toutes les influences, par celles même qui semblaient les plus contradictoires ; et qu’il n’y a rien de
rter par un esprit d’exagération et d’animosité, sont tombés, ce nous semble , dans une erreur remarquable. Isolant ce dix-huit
proche en proche, de l’effet à la cause, ne peut jamais s’arrêter. Il semble donc que l’esprit humain soit soumis en quelque s
de pouvoir et de considération ; il ne restait plus que le trône, qui semblait plus élevé, parce qu’il n’était plus enveloppé de
ractère pendant ces variations du gouvernement et de la politique. Il semble que dans les ouvrages publiés durant la première
mière direction. Il prit une autre route, et heureusement son génie a semblé n’y rien perdre. Le besoin du repos et de l’ordre
ne touche Bayle, rien ne peut le déterminer. Toutes les opinions lui semblent probables ; quand il en trouve de mal défendues,
eur appui pour qu’elles ne perdent pas leur cause. Chose étrange ! il semble se complaire dans une telle incertitude ; son âme
matière de doute. Tel est le tableau que présentent, à ce qu’il nous semble , la fin du dix-septième siècle et le commencement
e céder à de telles impressions ; son génie présente, à ce qu’il nous semble , ce singulier phénomène d’un homme le plus souven
lants dehors, elles acquièrent alors le charme le plus séduisant ; il semble qu’elles naissent sans effort, toutes brillantes
des avantages qu’elle lui offrait, et en suivant la conduite qu’elle semblait lui prescrire. On s’afflige que, se laissant entr
’il s’y est conformé. Souvent, au milieu de la scandaleuse ivresse où semblaient le plonger la vanité et le désir d’influer sur so
i ; qu’il se soit complu quelquefois dans un langage brillant, et qui semble peu digne de lui et de son sujet, ce sont là des
nduire à la renommée ! Que d’événements reculés dans les siècles nous semblaient solennels et imposants, et se présentent maintena
ontesquieu eût vécu de nos jours, peut-être ses ouvrages auraient-ils semblé plus profonds dans la triste connaissance des mau
de Racine, de Despréaux, de Rousseau. La critique, en l’attaquant, ne semblait pas encore une révolte contre un pouvoir établi ;
é ni vertu a pu devenir l’objet d’une lutte d’amour-propre. Gresset a semblé croire que cette absence de tout sentiment honnêt
simple de raconter. Rien, dans ses compositions ni dans son style, ne semble tendre à l’effet. Il dit les événements sans y jo
i de les raconter. En tout, le caractère des écrits de l’abbé Prévost semble un peu appartenir à un autre temps que le sien. D
e suivre cet essor des lettres et de la philosophie, par lequel elles semblent usurper un empire universel. Nous essaierons de v
rvoyance pour donner plus de durée aux effets de son gouvernement. Il sembla ne s’inquiéter que de terminer doucement, et sans
ondit : J’attendrai ; et peu d’années après il gouverna la France. Il semble qu’il en ait été de même pour l’influence des opi
un sentiment de révolte contre cette inégalité, dont la nécessité ne semble plus indiquée par l’ordre des choses. Ce que nous
s pesante, parce qu’elle n’avait plus de fondements réels, et qu’elle semblait porter à faux. Qui entreprendrait l’histoire de l
deux sciences : la science de la pensée et celle de la sensation, qui semblent au premier aspect avoir le même domaine, mais qui
tion, et s’était occupé de développer les mêmes questions. Mais il ne semble pas avoir voulu, comme ses disciples, que toute l
e songeait pas à douter de l’essence divine de l’âme, sa métaphysique semble toucher davantage au matérialisme ; si bien que,
à la jalousie. La contradiction les irritait, et la moindre gêne leur semblait tyrannie. Quand on fait de l’orgueil la base de s
e, été écrits sous sa dictée. On vit même des hommes dont les talents semblaient annoncer une carrière illustre, dissiper leur vie
outes ces choses avaient pu imprimer du respect et de l’affection. Il semble que sa haine pour l’ordre actuel ne pouvait pardo
plutôt par l’effet d’une prévention aveugle ; mais enfin l’auteur ne semble pas comprendre l’histoire de sa patrie. Il est un
loignées de la réalité que les systèmes des premiers. On retrouve, ce semble , dans cette double école de politique l’esprit qu
rri de longues méditations et de chagrins secrets, il est, à ce qu’il semble , de tous les littérateurs contemporains celui qui
en est, à cet égard, comme pour toutes les prérogatives dont l’homme semble avoir été doué par la nature. Afin de pouvoir viv
et d’élevé à la fois ; ils sont dignes sans être ambitieux. L’auteur semble d’un vaste regard embrasser la nature, sans être
sa pédanterie, l’insouciance ses démonstrations, et où les ridicules semblaient prescrits par les uns et recherchés par les autre
rendre solennels les personnages vulgaires et d’ennoblir tout ce qui semblait abaissé par sa situation, tels étaient les caract
nte et soignée d’idées qui n’ont rien de poétique par elles-mêmes. Il semble que la légère contrainte à laquelle on est soumis
savoir assez, on se persuade que tout est inutile, parce que rien ne semble agréable. Ce fut de cette sorte que l’instruction
des extraits dépouillés de tout le charme des détails ; leur brièveté semblait destinée à aider la mémoire. Ce but même était ma
qu’un grand spectacle, l’ornement du triomphe de ses opinions. Il lui semble courageux de ne point changer de pensée, malgré t
ait. L’éloquence du barreau acquit ainsi un intérêt plus étendu, elle sembla plus forte et plus nourrie de pensées ; peut-être
se à des prétentions dont on n’a pas conservé le souvenir, tant elles semblent s’accorder mal avec l’incertitude et la débilité
eau plus grand et plus vif des dispositions universelles ; les écrits sembleront petits et peu importants, s’ils ne se bornent qu’
e bien qu’ils avaient espéré. Cependant l’incertitude du monarque qui semblait reconnaître qu’un changement dans l’ordre des cho
s crises dont on ne saurait assigner la cause précise et directe, qui semblent le résultat de mille circonstances simultanées, m
ses universelles et nécessaires. Toutes les circonstances dont elle a semblé résulter sont liées entre elles, et n’ont été pui
s avaient amorti toutes les passions, adouci tous les caractères ; il semblait que la morale était devenue facile à pratiquer, e
r des principes, en négligeant de s’occuper de leur application, nous semble parfois puérile. Nous sommes tentés de mépriser n
ôle bien secondaire. On doit remarquer toutefois une circonstance qui semble particulière à un temps civilisé : aucun parti, a
n a pu acquérir un certain degré de chaleur et de vraie passion, elle semble , à nos yeux, comme l’exaltation produite par l’iv
t et de pitié. Enfin, avec le siècle se termina cette convulsion, qui semblait se renouveler sans cesse ; une main puissante vin
ccupe sa pensée, et la France des premiers jours de la révolution lui semble s’élever à la hauteur de l’éloquence et de l’enth
l nous paraît avoir déjà toute l’impartialité de l’histoire. L’auteur semble n’avoir jamais rien à faire avec aucun préjugé de
et ses principes sont extrêmement religieux, mais sa manière de voir semble quelquefois empreinte de la doctrine de la fatali
s de leurs pères. Les causes qui ont produit de si vastes effets leur semblent si générales et si puissantes, que les événements
s encouragements à l’industrie, la bonne administration ; tout ce qui semble maintenant en voie de s’accomplir fut aussi deman
sa aux principes généraux, aux théories, aux opinions ; et bientôt il sembla qu’une antique nation, après avoir traversé les s
nnèrent les vices ; le lien social se brisa, et le droit de la guerre sembla régner entre les citoyens d’une même patrie. L’âm
ure manquent de foi, ce fut lui qui inspira la méfiance. Vainement il semblait se résigner ; le consentement de la veille ne pou
les discours de ce temps-là, en recueillant ses propres souvenirs, il semble qu’on traverse, avec le Dante, un des cercles de
généreux esprits, tant d’hommes éclairés, ce que souhaita Louis XVI, semble prêt à s’accomplir. La volonté première de la Fra
97 (1925) Dissociations
a civilisation. La jalousie Dans notre état social, la jalousie semble un produit particulier de l’esprit provincial. Je
suis borné à rassembler quelques vues nouvelles qui pourraient, il me semble , servir de point de départ à une science nouvelle
stomac, suspend la sécrétion gastrique et repose les glandes ». Il me semble qu’on n’avait pas attendu ce banquet hygiéniste p
arfois, quand les crieurs ont bu un coup de trop, ce qui était, il me semble bien, le cas, ce jour que l’un d’eux assassinait
onne des émotions sans dommage pour personne. Témoignages Il ne semble pas que les magistrats français soient perfectibl
trop rigide, mais ils retombent toujours dans les mêmes préjugés. Il semble que tout ce qu’on a écrit depuis dix ans sur la f
moyennant cent sous, d’une commission de trois millions, voilà qui me semblera toujours singulier. Il y a trop grande disproport
Nous avons mis longtemps à comprendre le charme de la danse, mais il semble que nous y arrivons enfin. Encore quelques années
comprenait rien et surtout les malheureux dont les actes discutables semblaient justement demander une certaine discussion. Mais
y en a presque toujours une, et ce n’est pas toujours celle qui nous semble la mieux armée. On sait que les astéries ou étoil
semble la mieux armée. On sait que les astéries ou étoiles de mer qui semblent inertes et inoffensives, connaissent parfaitement
été, c’est une formidable superstition, très compliquée. Et cette vue semble assez juste. Les Chinois, qui n’ont aucunement l’
sous ce rapport, aux anciens Romains, et toute pratique magique leur semble redoutable. Ils ont été longtemps à comprendre qu
t même à contester, ce qui est bien inutile. Le miracle étant absurde semble tout indiqué comme preuve de l’absurde, mais souv
ment volontaire, mais quelle était la qualité de cette volonté ? Elle semble très saine et très décidée. Cet homme qui est un
’est-il pas si exceptionnel qu’on pourrait le croire tout d’abord. Il semblerait même assez représentatif d’une race peu exigeante
outé de nouveaux. Celui de l’inauguration est un des plus tenaces. Il semblerait qu’une chose est finie quand elle est faite et qu
une invention grecque dont on ne sait pas bien l’origine, mais qui ne semble pas antérieure aux conquêtes d’Alexandre, ce gran
ou leur font peur, ni les autres parce que la garantie de l’État leur semble salutaire, ni enfin les femmes soumises qui trouv
el canal et peut-être en creusera un autre un peu plus loin. L’isthme semble en effet destiné à être coupé par les soins mêmes
gne de l’autre. Abolie pour les écrivains de profession et même il me semble pour les militaires, elle vient d’être rétablie p
ur jugement. D’ailleurs, c’est toujours le dernier état des mœurs qui semblera le meilleur à un homme sensé. Célibataires
t que jamais, d’un impôt sur les célibataires. Rien, en apparence, ne semble plus juste, mais ce n’est peut-être qu’une appare
int et dont il faut se munir d’avance. La statistique de la mortalité semblait prouver qu’on meurt plus en France que n’importe
e demain le soin d’organiser à leur gré la cité agrandie. M. Delanney semble surtout préoccupé de ménager dans la banlieue, te
mot. Les trois quarts de cette région étant encore à bâtir, le souci semblera un peu prématuré. Le jardin public est une heureu
passants ; il y avait tout le long un tas de boutiques à louer. Cela semble à cette heure à peine vraisemblable et c’est l’ex
us. En trente ans cet aspect ancien de Paris s’est évanoui. Ces temps semblent archaïques. Quand on se les rappelle, il semble q
évanoui. Ces temps semblent archaïques. Quand on se les rappelle, il semble qu’on commence à être très vieux, beaucoup plus v
si retentissantes. Peu de monde et pas très gai. Ces divertissements semblent s’acheminer vers le marasme définitif. Dévasta
pour la vie d’aujourd’hui. Mieux on connaît cette ville et plus elle semble se dérober à l’observateur. Le présent n’y est pa
autour de Saint-Séverin. Rouen n’a cédé que fort peu à cette manie et semble s’en repentir, car on n’y démolit plus rien. Malg
ins, mais je l’ai toujours traversée avec une telle facilité qu’il me semble que la nécessité de lui agrandir ses rues pourrai
98 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
rit gracieux et poétique ; les pages charmantes intitulées la Prairie semblent avoir pour objet principal de mettre en évidence
. On rencontre souvent dans les villages des hommes que la Providence semble tenir en réserve pour châtier un jour les partisa
tch parle d’une voix douce et flûtée : il a la prononciation lente et semble confier avec satisfaction à ses belles moustaches
s’arrêta comme s’il eût été soudainement pétrifié, et pâlit. — Il me semble que je t’adresse une question, mon ami ? ajouta A
onnant à sa physionomie une expression d’attendrissement si vif qu’il semblait au moment de verser un torrent de larmes, — vous
bourgeons à peine éclos, et gagnent enfin leurs cimes immobiles, qui semblent assoupies. Mais celles-ci s’éteignent à leur tour
et nous n’avons que cela… — Je n’ai pas faim. — Faites comme bon vous semble . Je vous aurais bien fait chauffer le samovar, ma
ible, tremblant ; on eût dit qu’il ne sortait pas de sa poitrine ; il semblait un écho lointain, et produisit une impression étr
de la mer empourprée, et ouvrant de temps en temps ses énormes ailes, semblait saluer et les flots qui s’avançaient et le disque
s’avançaient et le disque du soleil… J’y songeai en ce moment. Iakof semblait avoir complétement oublié son rival et tous ceux
it brisée. Personne n’ouvrit la bouche ; chacun restait immobile ; on semblait attendre qu’il reprît son chant ; mais il ouvrit
je venais de ressentir. Mais la chaleur était encore excessive ; elle semblait avoir embrasé l’atmosphère, et on croyait disting
it entendre, et ce silence avait quelque chose de navrant ; la nature semblait tombée dans une sorte d’accablement. Je gagnai un
âleur effrayante. Au milieu de la chambre, Obaldouï, dont les membres semblaient disloqués, dansait en chemise devant le paysan à
flots de brouillard qui l’inondaient l’agrandissaient encore, et elle semblait se confondre avec le ciel. Je marchais en silence
à coup, on lui répondit à l’extrémité de la plaine, et d’une voix qui semblait venir de l’autre monde : — Quoi… oi… oi… oi… ? — 
délices, et les buissons qui couvrent le flanc du ravin, devant vous, semblent jaunir à l’ardeur du soleil. Mais qu’est-ce ? Un
soleil. Mais qu’est-ce ? Un vent subit passe sur la campagne ; l’air semble s’ébranler ; ne serait-ce point le tonnerre. Vous
mais dans le lointain, vous voyez descendre mollement des vapeurs qui semblent encore chaudes ; la rosée se répand ; les plaines
t disparaissent subitement ; des moucherons s’agitent par essaims qui semblent clairs à l’ombre et noirs au soleil ; les oiseaux
t encore çà et là sur les branches nues des tilleuls. La terre humide semble élastique sous le pied ; les herbes hautes et des
vie se déroule alors à vos yeux ; l’homme se possède complétement, il semble ressaisir tout son passé, tous ses sentiments, to
s de tremble, entièrement dépouillé de feuilles et inondé de lumière, semble tout joyeux de sa nudité ; la gelée blanchit enco
t. Vous passez devant un arbre ; aucune de ses feuilles ne bouge ; il semble goûter le repos avec délices. Une ligne noire se
re confusément à travers la brume raréfiée qui se met en mouvement et semble flotter comme de la fumée ; un éclatant rayon de
99 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
complète des autres. Des mémoires remplis uniquement par la femme qui semble avoir pris absolument possession de son moi : et
e sorte de messe devant un public de dévots. Il y a là une claque qui semble officier, et des renversements d’extase et des pâ
dans parfois, un petit bateau s’encadrant dans cette grosse lentille, semble une marine peinte sur un galet de cristal. Sur le
ette bonne enfance de la répression. Ces villes des États Romains, me semblent les dernières villes, où le pauvre est encore che
mpathique du public, pendant qu’il marche entre deux carabiniers, qui semblent avoir, sur le front, la honte que devrait avoir l
rtains Américains de Paris, je me disais que ces hommes et ces femmes semblaient destinés à devenir les futurs conquérants du mond
comme un sequin rongé de vert de-gris par les siècles, une statue qui semble un corps de géant dans la damasquinure d’une armu
me depuis 1826, marié à une grosse femme qui nous a ouvert, et qui me semble avoir eu sa carrière d’artiste, sa patrie, sa lan
ragédies de Saint-Charlemagne, d’yeux, où un professeur bien appliqué semble avoir mis le trait de force dans le point visuel.
alie finit par donner la nostalgie du ciel gris. La pluie en revenant semble une patrie… Paris encore une fois. Vendredi 24
ommencent à tâtonner la forme, et dont on va violer l’infini sommeil, semble mettre, en la salle, en la curiosité historique q
oule, on déroule toujours, toujours, toujours, sans que l’empaquetage semble diminuer, sans qu’on sente, pour ainsi dire, s’ap
ouille l’aisselle, il fait sortir quelque chose qu’on se passe et qui semble une fleur qui a senti bon : un petit bouquet plan
, blanchissait des blancheurs sacrées d’Apis. Et par moments, il nous semblait marcher dans une image peinte du Japon, autour de
secret des affaires, par des idées personnelles, par des axiomes qui semblent l’expérience de la Fortune, par une originalité s
d’une illumination rose, et s’enlevant sur un ciel bleu si pâle qu’il semble blanc : un coin de coucher de jour d’un tableau p
ue bien. La littérature chez les hommes de lettres que je vois, ne me semble plus qu’un moyen de mettre le gratis dans beaucou
nnier, une pauvre colombe, habituée à être escamotée, immobile et qui semble de bois. Et le gentilhomme disparaît… Je ne vois
qu’à la jaunisse nègre, et des têtes de femmes, où la maladie de foie semble avoir développé une répugnante pilosité. Là-dedan
uses de Mesdames, un bubon en deuil, dont la mère, dans sa grossesse, semble avoir eu un regard d’une caricature idiote de Gra
de Vélasquez, en sa coloration violette aux glacis argentins. Et elle semble entourée des petites infantes du maître, assises
monde qui n’y ont plus guère qu’une jambe, des pianistes femelles qui semblent revenues de partout, et qui dans des robes noires
ée tout blanc, tout doré, avec son meuble jonquille battant neuf, qui semble le meuble fourni à une cocotte par un tapissier.
on ne voit plus que la science… la science c’est si beau… Mais il me semble que je ne vivrais plus, si je n’opérais plus… C’e
vierge. Et là-dedans, des lumières sur des feuilles de bananier, qui semblent des lumières électriques, et partout ce doux vert
100 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73
tume, point de ressentiment du reste chez lui contre cette femme, qui semble l’avoir enivré avec son amour de folle furieuse.
sant à ces femmes terribles de sens et d’emportements d’âme, qui nous semblent devoir éreinter l’amour à coups de grosses émotio
s siens à lui-même. Or, il y a des gueuloirs dans ses phrases qui lui semblent harmoniques, mais il faudrait lire comme lui, pou
montait, quelque coupe qui était de bois, de bois doré, mais qui nous semblait d’or. Et comme, perdu là-dedans, les idées flotta
pour les soulever. Il y a aussi des tableaux là-dedans dont le choix semble une ironie. Au milieu de la soie claire d’un pann
a femme et sa fille, Gaiffe, et un de ces interlopes quelconques, qui semble toujours faire le quatorzième de la société. Les
lesques paroles. * * * — Le corps humain n’a pas l’immutabilité qu’il semble avoir. Les sociétés, les civilisations retravaill
te de melon oubliée. … La nature pour moi est ennemie. La campagne me semble mortuaire. Cette terre verte me paraît un grand c
serait sur une flamme. La nuit est noire et pleine d’étoiles, l’heure semble homicide et sereine. Il y a répandu, et comme tom
tion… On se dit qu’on ne peut rien faire, qu’on ne fera plus rien. Il semble qu’on soit vidé. L’idée est pourtant là, attirant
mieux tout voilé. Elle aspire à s’en aller. Elle est pressée. Il lui semble qu’elle va guérir là. À deux heures, Simon arrive
d’artifice, de me fondre dans la foule, d’y égarer mon chagrin. Il me semble que la tristesse se perd parmi tant de monde. Je
nous avions l’habitude d’avoir à côté de nous, autour de nous, et qui semblait ne devoir finir qu’avec nous. Et jamais nous ne l
lle ! Grand déchirement, grand changement dans notre vie, et qui nous semble , je ne sais pourquoi, une de ces coupures solenne
cette salle d’admission, où sur le fauteuil contre le guichet, il me semble revoir le spectre de la maigre créature que j’y a
je ne sais quelle horreur nous est venue de cette mort d’hôpital qui semble n’être qu’une formalité administrative. On dirait
pourquoi, deux vues du Vésuve encadrées, de malheureuses gouaches qui semblent là, toutes frissonnantes et toutes dépaysées. Par
omme à coups d’étrons, dans un flux de paroles verveuses, où Michelet semble doublé d’un père Duchêne : « Un porc grêlé comme
tre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. 4 septembre Bar-sur-Se
sans sexe, habillé d’un casaquin et d’une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels
des rebouteux, un de ces hommes sans études, sans lectures, mais qui semblent nés dans les secrets de la nature, qui soignent p
rnard et jusqu’à Sophie Arnould qui y eut son prieuré. La nature même semble du xviiie  siècle : ce sont les paysages, où Dema
u d’elles, restent penchées sur leur tâche, la physionomie fermée. Il semble qu’il y ait un mur entre votre regard et elles. L
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