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1 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
Préface Il n’existe pas d’ouvrage d’ensemble sur la mise en scène  ; c’est donc sans fausse modestie que j’ai donné
onnes il se résume dans une question toute matérielle ; et la mise en scène se réduit au plus ou moins de splendeur apportée
ors les plus apparents du sujet, car, en y regardant bien, la mise en scène se confond presque avec l’art dramatique, et c’es
dire tout ce qui est l’œuvre propre du poète ; de l’autre, la mise en scène , c’est-à-dire ce qui est l’œuvre commune de tous
le sur un plan vertical, qu’il suppose placé dans l’encadrement de la scène à la place du rideau. Ensuite il exécute la maque
e premier exigeait que je suivisse pas à pas le travail de la mise en scène , à partir du moment où l’auteur dépose son manusc
avant moi, ont étudié en artistes ou en critiques l’art de la mise en scène . Pour être accessible à un pareil sentiment, il f
our à mes yeux. Depuis que mon attention s’est arrêtée sur la mise en scène , j’ai pu admirer la science et le goût qui présid
hestrique de la figuration et à la merveilleuse précision des jeux de scène . C’est cet art exquis, joint au labeur conscienci
ureux de saluer ici M. Émile Penin comme un des maîtres de la mise en scène moderne. Si cet ouvrage a quelque mérite, il lui
s théâtrales que j’ai pu apprécier la portée artistique de la mise en scène et le rôle important qu’elle est appelée à jouer
attire son attention. J’ai souvent employé l’expression de metteur en scène  ; mais la plupart du temps c’est pour moi une exp
ns de l’esprit. J’examinerai tout d’abord la question de la mise en scène dans ses termes les plus généraux, ce qui me perm
a poésie, sans que nos yeux soient dupes des séductions de la mise en scène . Le théâtre français lui-même n’échappe pas au mê
us loin. On a souvent voulu transporter les théâtres étrangers sur la scène française, notamment les drames de Shakspeare. To
portée la postérité. Ce n’est donc pas en augmentant, par la mise en scène , l’effet représentatif d’une œuvre dramatique que
ésentatif idéal dans un esprit cultivé. — Imperfections de la mise en scène réelle. — Sa nécessité pour les esprits peu culti
ne réelle. — Sa nécessité pour les esprits peu cultivés. — La mise en scène idéale est le modèle et le point de départ de la
ise en scène idéale est le modèle et le point de départ de la mise en scène réelle. L’effet représentatif, on le conçoit, n
ntatif, on le conçoit, n’est pas créé de toutes pièces par la mise en scène . Toute œuvre dramatique possède par elle-même une
inverse de ce qu’elles nous paraissent sur un théâtre, où la mise en scène modifie et parfois renverse la proportion. On peu
odifie et parfois renverse la proportion. On peut dire que la mise en scène est l’épanouissement, rendu visible, d’un germe i
sentation illustre immédiatement notre lecture et lui sert de mise en scène idéale : mise en scène toujours discrète, qui par
diatement notre lecture et lui sert de mise en scène idéale : mise en scène toujours discrète, qui paraît, s’efface, disparaî
approche ou s’éloigne au gré de notre imagination. Dans cette mise en scène idéale, tout se réduit souvent à des signes purem
s, semblent venir du lointain le plus reculé et forment cette mise en scène idéale que nous projetons objectivement dans l’es
ntatif idéal ! La main souvent brutale du décorateur ou du metteur en scène immobilise tout ce qui précisément avait une grâc
des sens. C’est donc précisément par ses défauts mêmes que la mise en scène agit plus puissamment sur leur organisme. Quoi qu
l’effet représentatif idéal sera toujours le modèle que le metteur en scène devra se proposer de réaliser, en tenant compte d
posées et sur lesquelles nous reviendrons, qu’on doit dans la mise en scène se rapprocher de la sobriété et de la discrétion
scène se rapprocher de la sobriété et de la discrétion de la mise en scène idéale, dans la proportion où l’œuvre représentée
s’approche de la perfection. Chapitre IV Rapports de la mise en scène avec la valeur d’une œuvre dramatique. — Le peu d
héâtres de province favorisait l’art dramatique. — L’excès de mise en scène lui est nuisible. Puisqu’il n’y a pas équation
e nature qu’elles soient. Il suit de là, premièrement, que la mise en scène pourra être souvent considérée comme un correctif
à la faiblesse d’une œuvre dramatique ; deuxièmement, que la mise en scène peut par son excès être un dérivatif à l’attentio
’un certain nombre des théâtres de Paris ne vivent que par la mise en scène . Les ouvrages médiocres qu’ils montent ne réussis
conduira à une conclusion identique. L’abus ou l’excès de la mise en scène détourne le jugement du spectateur de l’objet qui
eur œuvre et la conduite de l’action. L’abus ou l’excès de la mise en scène est donc ainsi contraire aux progrès de l’art dra
ipe physiologique auquel puissent se rattacher les lois de la mise en scène . — Les impressions intellectuelles et les sensati
Dela fin que se proposent les beaux-arts. — L’excès de la mise en scène nuit à l’intégrité du plaisir de l’esprit. — La l
lecture est la pierre de touche des œuvres dramatiques. — La mise en scène est tantôt une question de goût, tantôt une quest
ure, et que notre imagination seule fait tous les frais de la mise en scène . L’art dramatique est donc sur une pente toujours
né qu’à l’esprit. Le spectateur, dont les magnificences de la mise en scène captivent les yeux, n’est plus dans un état de co
rmer, sans crainte de se tromper, que l’abus et l’excès de la mise en scène tendent à la décadence de l’art dramatique. À un
tre point de vue, il est juste de dire que la nécessité de la mise en scène s’impose d’autant plus que l’œuvre est plus faibl
s, car il est porté par l’esprit, dégagé des séductions de la mise en scène et soustrait aux complaisances faciles de nos org
pièce, c’est faire acte de goût que de tempérer l’éclat de la mise en scène  ; pour monter telle autre pièce, c’est faire acte
r de théâtre. — Établissement théorique des frais généraux de mise en scène . — L’art dramatique exigerait des vues à longue p
insisté sur ce fait que l’effet représentatif, obtenu par la mise en scène , devait être inversement proportionnel à la valeu
langueur momentanée de l’action par un habile déploiement de mise en scène . Ce qui domine donc tout d’abord la mise en scène
loiement de mise en scène. Ce qui domine donc tout d’abord la mise en scène d’une œuvre dramatique, c’est le jugement littéra
ue profit d’une œuvre faible au moyen de quelques dépenses de mise en scène , d’un autre côté, ce serait une dépense perdue et
conduiraient à la même conclusion : à savoir que les frais de mise en scène doivent être en raison inverse de la valeur propr
seconde, qu’il ait la sagesse de faire dépendre les frais de mise en scène du jugement qu’il a porté. Je ne sais si beaucoup
ter de grosses sommes d’argent à la faveur d’une éblouissante mise en scène . On peut donc croire que les directeurs remplisse
ition, au moins chaque fois qu’il ne s’agit que d’exagérer la mise en scène . La première condition paraît beaucoup plus rare 
la ruine de ceux qui leur succéderont. Chapitre VIII La mise en scène est conditionnée par le nombre probable de specta
ne œuvre dramatique d’une certaine valeur intrinsèque, si une mise en scène judicieuse et modérée lui fait produire un effet
es d’un directeur. Une fois la pièce lancée, l’ensemble de la mise en scène n’est plus modifiable, mais il arrive presque tou
r à mettre en lumière la valeur intrinsèque des ouvrages qu’il met en scène  ; à amener à son point de perfection leur effet r
ose au théâtre qui la reçoit la préoccupation constante d’une mise en scène luxueuse. Or, c’est précisément tout le contraire
onduite, mériterait précisément l’éloge. Chapitre IX La mise en scène ne doit par pécher par défaut. — De la contention
r par défaut. — De la contention d’esprit du spectateur. — La mise en scène ne doit pas proposer à l’esprit de coordinations
liser cet accord, s’il convient de ne rien ajouter à la juste mise en scène , il ne faut pas non plus en rien retrancher. De m
e, il ne faut pas non plus en rien retrancher. De même que la mise en scène peut pécher par excès, elle peut aussi pécher par
rappé fortement par un contraste. Le décor, les costumes, les jeux de scène , la figuration, doivent donc convenir au texte po
tique ; c’est ce que jadis on aurait exprimé en disant que la mise en scène doit être décente. Elle ne le serait pas si, par
Il faut éviter les contradictions qui pourraient naître de la mise en scène , telles que les détails du décor qui ne répondrai
ar exemple que le mouvement intempestif d’un figurant au milieu d’une scène pathétique, pour détourner le cours de l’influx n
de profit. Ce que nous avons dit suffit pour démontrer que la mise en scène ne doit jamais contredire le texte poétique ou l’
écors. — Précautions à prendre par le décorateur et par le metteur en scène . Il peut être utile de comparer l’art de la pei
erspective plus vite que dans la nature et de faire paraître ainsi la scène plus profonde qu’elle ne l’est véritablement. On
ns les dessous, ce qui arriverait inévitablement si on jouait sur des scènes profondes. La perspective d’un décor doit être co
e il est à son plan ; mais à mesure qu’il s’avance vers le fond de la scène , il monte, et, par conséquent, loin de diminuer d
ées d’après le plan qu’ils occupent dans la perspective fuyante de la scène . C’est un contraste qu’on ne peut entièrement évi
er, mais qu’il ne faut pas rechercher de parti pris. Aussi la mise en scène , qui se rapproche un peu par là de l’art du bas-r
enir les acteurs sur les premiers plans et ne pas laisser les jeux de scène , surtout ceux auxquels participent les personnage
laquelle se soumet naturellement l’acteur. Celui-ci, en parcourant la scène dans le sens de la profondeur, détruit donc toujo
us cette anomalie. Le spectateur l’accepte, et quand le personnage en scène captive son attention, il aperçoit vaguement l’in
ues qui ne sont de la compétence ni de la direction, ni du metteur en scène  ; ils rentrent dans l’art spécial du décorateur,
ultés quelquefois insurmontables, il est nécessaire que le metteur en scène aide le décorateur à éviter à l’œil du spectateur
s’en détacher et viennent jouer un rôle sur le plan horizontal de la scène . Je citerai surtout les navires dont les proporti
’est de l’art incohérent. De même sont les chevaux qui entrent sur la scène en longeant la toile de fond ; ils font l’effet g
e même de l’art dramatique, l’exhibition d’animaux quelconques sur la scène est absolument antiartistique. Les conditions sci
absolument antiartistique. Les conditions scientifiques de la mise en scène et de la décoration n’admettent donc pas toutes l
e, dès que le poète, par ses inventions déréglées, impose une mise en scène inconciliable avec les lois pourtant complaisante
ne représente jamais qu’un moment d’une action, tandis que la mise en scène doit s’adapter à des moments successifs. Mais, po
t par le sifflement du vent et le bruit du tonnerre que le metteur en scène arriverait à produire un effet analogue. L’effet
s, qu’on le remarque, il serait produit par un appareil étranger à la scène . Les arbres de la décoration, quelque fort que so
tte loi n’est pas sans créer des obligations semblables au metteur en scène . Celui-ci sans doute peut à son gré déchaîner le
le lui fait oublier, la contradiction et l’impuissance de la mise en scène . Tout est faux dans la nature peinte qui envelopp
e, dans les passions qui animent les personnages du drame. La mise en scène doit donc respecter la vérité dramatique, la lais
me du spectateur à ceux des personnages du drame. L’art du metteur en scène demande beaucoup plus de précaution que d’audace.
e harmonie, dans laquelle il maintient tout l’appareil objectif de la scène , il se rapproche du peintre qui n’obtient un effe
er une foule de sacrifices nécessaires. Chapitre XII La mise en scène est conditionnée par la logique de l’esprit. — De
n champ fécond à l’imagination du peintre, domine l’art de la mise en scène . Sous aucun prétexte il n’est permis de s’y soust
ial et sans mélange que le génie du peintre conspire. Dans la mise en scène , il n’en est pas de même : là, rien n’est suspend
vers un dénouement fatal. Tandis que l’œil du spectateur enveloppe la scène , interroge tous les objets témoins de l’action qu
caractères et les passions des personnages. L’auteur et le metteur en scène ne doivent jamais oublier que, depuis le moment o
classer tout ce qui, en dehors des acteurs, se rapporte à la mise en scène du drame en deux catégories distinctes, la premiè
e qui doit être compris dans la seconde prend place en réalité sur la scène et compose le matériel figuratif. Les objets de m
sur la scène et compose le matériel figuratif. Les objets de mise en scène de la première catégorie n’ont qu’un rapport géné
ullement de conventions esthétiques plus ou moins fondées. La mise en scène est conditionnée par la logique de l’esprit, qui
té sinon en quantité. Concluons donc que les conditions de la mise en scène ne sont pas soumises aux vues plus ou moins arbit
el objet, inutile à l’action, ne devait pas figurer en réalité sur la scène , il ne faut pas donner à cet objet peint la valeu
nt ne peut être indifférent. C’est donc une loi absolue de la mise en scène qu’aucun objet réel, prédestiné par sa nature ou
che Orgon remplit un rôle de premier ordre. La vue d’une table sur la scène est donc loin d’être indifférente, et on peut en
a décoration sans attirer notre attention. Par exemple, si la mise en scène comporte une cheminée, on y joindra une garniture
son importance si elle se rattache à une méthode générale de mise en scène , et si l’amplification porte sur tout l’ensemble
périeur au nombre de personnes présentes. Un peintre, choisissant une scène de visites pour sujet d’un tableau de genre, sera
des visiteurs à celui des sièges. C’est qu’en effet la suite de cette scène a la contingence de la vie : il pourra venir d’au
n. L’esprit n’est sollicité en rien à chercher un rapport entre cette scène et une scène subséquente qui ne viendra jamais. T
’est sollicité en rien à chercher un rapport entre cette scène et une scène subséquente qui ne viendra jamais. Transportons-n
érieur à celui des personnages. Supposez que cela se produisît sur la scène , et imaginez qu’au milieu d’Éliante, de Philinte,
intriguerait le public et distrairait l’esprit d’une des plus belles scènes de l’ouvrage, car il serait là comme un siège d’a
e toute son importance, il nous suffira de nous reporter à la mise en scène des Femmes savantes. À la seconde scène de l’acte
de nous reporter à la mise en scène des Femmes savantes. À la seconde scène de l’acte III, lorsque le valet approche les sièg
, six sièges, dont cinq seulement sont occupés par les personnages en scène , tandis que le sixième reste vide. Voilà bien ce
bien ce siège d’attente dont nous parlions ; or, ici, il annonce une scène subséquente dont le public est ainsi averti, qu’i
ttend, et qui se produira en effet. Pendant tout le temps que dure la scène où Trissotin lit ses vers, ce siège vide est un t
ures, mais justes vérités. On voit par cet exemple comment la mise en scène conspire à l’évolution de l’action dramatique, en
ourrait arriver d’être en situation de le tirer de leur poche. Sur la scène , un personnage ne peut impunément tirer à l’impro
uent. Mais ces deux derniers exemples ont trait aux fautes de mise en scène qui peuvent être commises, non par la direction d
angement préalable. Si donc, par impossible, le hasard montait sur la scène , l’art en descendrait. Il n’y a pas là une questi
le goût actuel. — Dérogations aux principes. — Rapports de la mise en scène avec le milieu théâtral. — Caractère d’un théâtre
Les principes que nous venons d’exposer dominent l’art de la mise en scène et ne sont pas impunément violés en ce qu’ils ont
ur les objets dont nous meublons notre vie, l’auteur et le metteur en scène devront s’attacher à satisfaire la prédisposition
resque fatalement, pour ces diverses raisons, à apporter à la mise en scène des soins de plus en plus minutieux, et à descend
r à notre goût actuel. Après avoir étudié les principes de la mise en scène en ce qu’ils ont d’absolu, il nous faut donc les
rapidement possible les modifications dont est susceptible la mise en scène , selon qu’on l’étudie dans ses rapports soit avec
, à la Comédie-Française, par exemple, un peu d’excès dans la mise en scène ne modifiera pas sensiblement le caractère généra
ise possible. Donc, suivant le milieu théâtral, des effets de mise en scène , d’intensité égale, n’auront pas une portée ident
goût plus délicat du public habituel en sera satisfait, et la mise en scène s’associera ainsi aux habitudes sociales du monde
or peint qu’il faudra uniquement demander un accroissement de mise en scène  ; car on ne peut modifier le matériel figuratif s
uvre dramatique, la dérogation aux principes essentiels de la mise en scène trouvera dans le milieu théâtral soit des circons
es circonstances aggravantes. Chapitre XV Rapport de la mise eu scène avec le milieu dramatique. — Pièces où domine l’i
fondeurs de l’espace. Quand il s’agit d’œuvres théâtrales, la mise en scène devra naturellement varier selon la nature partic
vide des bouteilles. Transportons maintenant ces procédés de mise en scène dans un autre milieu dramatique, dans le théâtre
donne un relief saisissant. Lui-même, dans les indications de mise en scène qu’il joint à son œuvre, fouille les détails, déc
it sur les planches et entre les coulisses d’un théâtre. La véritable scène où se meuvent les personnages du drame, c’est le
fie donc, dans certains cas, le procédé du maître moderne. La mise en scène d’un tel poète sera toujours difficile à réaliser
t le vrai, poursuivant souvent l’impossible, découpant ou étageant la scène , tantôt étalant au premier plan les pauvretés mal
inction qui importe et d’où se déduisent les conditions de la mise en scène . Pour éclaircir cette question, il convient d’exa
d d’aspirer. Aussi tout ce qui, dans la décoration et dans la mise en scène , attirerait les regards à ce point de vue rendrai
désire, et en tous cas en dénaturerait la grandeur morale. La mise en scène doit être humble, modeste, presque effacée, pauvr
uer dans un milieu purement moral, sans qu’aucun détail de la mise en scène vienne de sa pointe trop brillante déchirer le vo
uence si heureuse compose précisément tous les éléments de la mise en scène . Ici, il faut que les regards du spectateur se re
érer. Avec quel soin un directeur ne composera-t-il pas cette mise en scène , dont chaque détail est destiné à produire un eff
nheur se sera abîmé dans la détresse de son cœur, toute cette mise en scène servira encore, par contraste, à accuser plus for
our faire saisir la différence essentielle qu’il y a entre la mise en scène d’une pièce fondée sur un sentiment subjectif et
toujours celle qui aura nécessité un moins grand appareil de mise en scène . Un mouvement généreux de l’âme vaut par lui-même
age, sur le rapport inverse qu’il y a entre la richesse de la mise en scène et la valeur intrinsèque d’une œuvre dramatique.
ies. Nous examinerons, dans ce chapitre, les rapports de la mise en scène avec ce que nous avons appelé la fantaisie. Une p
contingences possibles de la vie. Les comédiens qui traduisent sur la scène ces combinaisons originales et fantaisistes doive
inonde réel, sans quoi ils se trouveraient aussi mal à l’aise sur la scène que nous pourrions nous trouver gênés de nous voi
it d’Arlequin dans la compagnie de gens graves et sérieux. La mise en scène ne doit avoir qu’un but, c’est de fournir un fond
la portée de cette observation. Quand un auteur veut traduire sur la scène , pour en tirer des effets comiques, des personnag
roiture et de dignité ; et c’est pourquoi nous n’acceptons pas sur la scène , quand il s’agit de militaires, la représentation
nt entretenue par amour-propre national. Pour en revenir à la mise en scène , si l’on faisait une étude comparative des pièces
verrait de même la nécessité de modifier les conditions de la mise en scène , et tandis que dans celui-là elle serait d’une gr
ntre deux actes de pure fantaisie. Tandis que dans ceux-ci la mise en scène reste sommaire et tout à fait approximative, elle
uratif. Est-il besoin qu’en terminant ce chapitre j’aborde la mise en scène des féeries ? Je ne le crois pas : il n’y a pas d
les lois de la fantaisie. Chapitre XVIII Rapports de la mise en scène avec le milieu social. — La mise eu scène se modi
I Rapports de la mise en scène avec le milieu social. — La mise eu scène se modifie comme la société. — Types généraux de
généité de la société actuelle. — Plasticité nécessaire de la mise en scène . — Vieillissement rapide du théâtre moderne. Le
ieillissement rapide du théâtre moderne. Les rapports de la mise en scène avec le milieu social sont très importants, eu ég
rincipe, qui n’a pas, il semble, besoin de démonstration : la mise en scène doit correspondre exactement au milieu social, c’
al, c’est-à-dire doit convenir à l’état social des personnages mis en scène et s’adapter à leurs mœurs et à leurs usages. Tou
ressant, ce n’est qu’à une époque relativement récente que la mise en scène a conquis un rôle de plus en plus prépondérant. A
r de nous jusque sur les moindres objets. De là le rôle de la mise en scène dans les pièces modernes, ou du moins dans celles
t donc par une conséquence logique que le décorateur et le metteur en scène se sont faits tapissiers et en quelque sorte bibe
ette physionomie personnelle qui est la caractéristique de la mise en scène moderne. L’intérieur d’un jeune homme riche varie
néral, qui est celui que doivent produire la décoration et la mise en scène , l’esthétique moderne a introduit une foule de sp
tuelles exigent une adaptation perpétuellement nouvelle de la mise en scène  ; c’est peut-être ce qui les fera vieillir assez
nombre d’années, rendra leur reprise très difficile. Mais la mise en scène est bien obligée de suivre en cela l’esthétique,
ore au bout des transformations que l’avenir lui imposera. La mise en scène ne peut pas s’isoler et se séparer de l’esthétiqu
à des principes différents. C’est pourquoi l’évolution de la mise en scène n’est pas le résultat d’un parti pris, mais au co
sible de l’esthétique dramatique et de la société moderne. La mise en scène a ainsi acquis une plasticité qu’elle n’avait pas
l artistique. Toutefois, cette physionomie particulière de la mise en scène pourrait être un obstacle à la reprise future de
llissement certain : c’est que, dans une œuvre dramatique, la mise en scène est la partie essentiellement destructible. Au bo
en hétérogénéité. Chapitre XIX Lois restrictives de la mise en scène . — De la loi de proportion — Plans d’importance s
riel figuratif. Après avoir établi les lois générales de la mise en scène , nous avons, dans les chapitres précédents, exami
jamais invoquer le caprice et le goût de l’art pour l’art. La mise en scène n’a pas sa fin en elle-même ; la cause finale du
e-même ; la cause finale du drame est la cause formelle de la mise en scène . En partant du texte d’une œuvre dramatique, on a
œuvre dramatique, on arrive aisément à établir le minimum de mise en scène nécessaire. Mais, quand on veut tenir compte de t
e milieu, qui peuvent entraîner à de larges accroissements de mise en scène , tant sous le rapport du personnel que sous celui
d’autres termes, il n’y a pas, dans chaque cas, un maximum de mise en scène qu’il n’est pas permis artistiquement de dépasser
ion de telles lois somptuaires, à une époque où le luxe de la mise en scène atteint des proportions véritablement ruineuses.
s. Mais, si nous transportions cette loi telle quelle dans la mise en scène , elle ne s’appliquerait qu’aux décorations, où el
branche de l’art. Pour en faire utilement l’application à la mise en scène , il est nécessaire de la transformer. Nous ne con
des plans d’importance scénique. Et nous dirons que, dans la mise en scène , le fini et la perfection d’imitation des objets
échappe de la soupière répond par la perfection d’imitation au jeu de scène qui ouvre le repas et sur lequel l’attention du s
au premier tableau de la Charbonnière, pièce dans laquelle la mise en scène occupait le premier rang, la loi de proportion ét
règle est générale et on en trouvera l’application dans toute mise en scène bien conçue. C’est ainsi que sont réglés le repas
i j’ai choisi comme exemple un repas de théâtre, c’est que la mise en scène en est toujours périlleuse. Il ne faut insister q
doivent composer le matériel figuratif. Cette loi empêche la mise en scène de dégénérer en une exhibition inutile ou encombr
on générale due au premier aspect. Sitôt que l’œil examine la mise en scène pour en tirer une induction sur le développement
s qu’extravagants. D’ailleurs, c’est précisément parce que la mise en scène est une fiction qu’elle est un art. Les costumes,
spectacle toutes les lorgnettes se diriger sur l’actrice qui entre en scène , l’environner, la dévisager, la passer en revue d
à la ville obéit à de tout autres lois que l’art de la toilette à la scène . La toilette de ville est soumise de très près à
à l’aide de la lorgnette et l’isole ainsi de l’ensemble de la mise en scène , et dont l’autre se contente de la regarder dans
mettre les actrices aux conditions esthétiques de l’art de la mise en scène serait de ne pas leur faire supporter les frais d
s un but avoué d’imitation. Chapitre XXI Rapports de la mise en scène avec l’espace et le temps, — Les Danicheff et l’O
pays des bords du Danube, nous offriraient des difficultés de mise en scène beaucoup moins grandes. De même l’histoire, les i
u dans les difficultés que le temps ou la distance offre à la mise en scène . C’est le plus ou moins d’instruction du spectate
ricité américaine qui ont été produites sur le théâtre, et la mise en scène a pu se rapprocher de la vérité relative par la c
et des idées exprimées par le drame est également vrai de la mise en scène . Oserait-on, par exemple, dans la représentation
ientale, et c’est cette représentation-là que nous doit le metteur en scène . La couleur locale n’a de prix que lorsque c’est
e demande quelle est la règle générale qui doit présider à la mise en scène d’une pièce dont la difficulté de représentation
tif et dans les costumes, ce qui rentre dans le domaine du metteur en scène . Quelle que soit la distance ou quel que soit le
nt pas aujourd’hui une ride de plus qu’au jour où ils ont paru sur la scène . Le Cid a par lui-même un effet représentant cons
e ou le temps, il sera toujours sage de se renfermer dans une mise en scène sobre et très simple, de se contenter d’une coule
s. — Formation des types artistiques. — Destructibilité de la mise en scène . — Nécessité de démonter les œuvres classiques. —
émonter les œuvres classiques. — Des reprises. — Antony. — La mise en scène est une création artistique. — Erreur de l’école
coup et tout à fait invraisemblables. C’est pourquoi, dans la mise en scène d’une pièce dont l’action se déroule dans un autr
est générale et non particulière, et que, lorsqu’il s’agit de mise en scène , nous devons réaliser dans la décoration, dans l’
os idées. Il y a donc un degré d’exactitude au-delà duquel la mise en scène deviendrait non seulement antithéâtrale, mais mêm
révoir une reprise prochaine, il est désirable de détruire la mise en scène . C’est d’ailleurs, lorsqu’une pièce quitte l’affi
et détériorés par l’usage. Il en est de même des costumes. La mise en scène se trouve donc détruite ipso facto. La seconde co
e l’affiche, il n’y a pas lieu de reproduire identiquement la mise en scène primitive. Sur le premier point, on pourrait s’im
point au répertoire classique, tragédies et comédies, que la mise en scène en est immuable et si bien établie qu’on n’y puis
dernier, a modifié l’art des décorations et des costumes, la mise en scène de nos chefs-d’œuvre classiques est toute moderne
pas de plus larges corrections qu’autorise seule une nouvelle mise en scène . C’est ainsi qu’à l’heure actuelle il me paraît n
de contemporain de l’époque où elle a paru pour la première fois à la scène , il faut distinguer si l’œuvre est ancienne ou mo
lus faciles à monter parce que déjà ces types ont été réalisés sur la scène et que d’autres arts, la peinture, la gravure et
y. C’est le cas de remarquer combien il est heureux que toute mise en scène soit de sa nature destructible ; car si par impos
rmontable à l’épanouissement de la sympathie. Mais en fait la mise en scène d’Antony n’existait plus et il a fallu la recréer
déon, on n’a pas fait une étude suffisamment artistique de la mise en scène . On a tout simplement modernisé le costume d’Anto
Ajoutons d’ailleurs que pour cette pièce tous les détails de mise en scène n’ont qu’une importance très secondaire, par la r
me à mesure que la société française vieillira. En résumé, la mise en scène est un art qui n’échappe pas aux conditions auxqu
ombrables qui ont contribué à les former en nous. Faire de la mise en scène une copie servile de la réalité serait d’abord un
suite, quand nous nous occuperons plus particulièrement de la mise en scène des personnages de théâtre. Chapitre XXIII
de un sujet dont l’intérêt ne le cède pas à l’importance : la mise en scène des chefs-d’œuvre classiques de la littérature fr
esthétique de ces œuvres dramatiques ne se rapporte pas à la mise en scène . Dès les premières pages de ce volume, nous avons
nnage historique ou légendaire apparaît le type humain créé et mis en scène par le poète, c’est-à-dire à mesure que l’art se
acteurs s’accordent avec le texte poétique, il arrive un moment, une scène , une situation où l’art se manifeste sous sa plus
t sur la marche de la civilisation. Chapitre XXIV De la mise en scène tragique. — Ce qu’elle était jadis en France. — C
’elle était chez les Grecs. — Notre imagination seule crée la mise en scène tragique. — Du caractère général de la décoration
— Du caractère général de la décoration et des costumes. — La mise en scène n’est pas immuable. Nous savons maintenant à qu
juste, d’un geste d’une saisissante précision, pour établir entre la scène et la salle ce courant sympathique qui électrise
n modèle que nous devions nous efforcer de reproduire dans la mise en scène tragique ? Voilà, il semble, la question dont la
comment ce modèle imaginé a été long à se former en nous. La mise en scène s’est bien lentement perfectionnée et nos idées s
des cnémides resplendissantes. Quant à la décoration et à la mise en scène , elles étaient ce qu’elles pouvaient au milieu de
s pouvaient au milieu des spectateurs privilégiés qui encombraient la scène . Ce n’est donc pas sur notre propre théâtre que n
ns-nous espérer, en remontant le cours du temps, le rencontrer sur la scène tragique elle-même où furent représentés les dram
orique concordant expressément avec ces figures tragiques. La mise en scène doit se composer non pas avec ce qui a été ou ce
vantes et archéologiques dont nous nous fassions guider, jamais notre scène , avec ses personnages de création toute poétique,
est pourtant une traduction aussi fidèle que possible, et la mise en scène en a été réglée avec un goût parfait. Ils seraien
e fait et du développement moral sur l’acte matériel. Dans la mise en scène d’une œuvre tragique, il est donc sage d’abandonn
lumière de l’implacable soleil. L’éclairage plus que médiocre de nos scènes modernes n’admet pas l’abus du style polychrome.
e produit de notre imagination actuelle, il en résulte que la mise en scène de nos œuvres classiques n’est pas en soi immuabl
ieurs questions intéressantes et importantes pour l’art de la mise en scène . Je vais donc passer en revue la mise en scène de
ur l’art de la mise en scène. Je vais donc passer en revue la mise en scène de la Phèdre de Racine, telle qu’elle est réglée
lement à la Comédie-Française. Chapitre XXV Étude de la mise en scène de Phèdre. — Le décor. — Comparaison avec les thé
e ; c’est uniquement qu’au moment même où je m’occupais de la mise en scène j’ai pu assister à plusieurs représentations de c
surtout à mettre en lumière, c’est le rapport direct qu’a la mise en scène avec l’interprétation du drame, c’est-à-dire son
la représentation. Nous commencerons par examiner la décoration. « La scène est à Trézène, ville du Péloponèse. » Telle est l
à celui-ci de s’asseoir. Mais c’est, à mon avis, une faute de mise en scène que d’avoir installé à droite, au premier plan, u
es plus vaines du monde, si cet hémicycle était imposé par la mise en scène et favorisait, soit le développement de l’action,
s acteurs. Or, et c’est là la seule raison valable en fait de mise en scène , cet hémicycle, non seulement est inutile au déve
, en offrant ainsi au héros un siège aussi défavorable, le metteur en scène devient en partie responsable de l’interprétation
sée, l’acteur qui remplit ce rôle a le tort, pendant une partie de la scène avec Hippolyte, tantôt de s’asseoir sur l’hémicyc
ne fausse conception du rôle de Thésée, et c’est ainsi que la mise en scène pousse un acteur à une fâcheuse interprétation de
nature, il me semble, à faire saisir toute l’importance de la mise en scène . Un objet, insignifiant à première vue, prend sou
écessaire à faire pour que la réforme soit complète et que la mise en scène s’accorde avec les conceptions dramatiques. C’est
ié ni à la situation ni au caractère du héros grec. Quand il entre en scène , on est frappé de l’aspect magnifique de son cost
t dont je dois parler, puisqu’il se rapporte précisément à la mise en scène . Hippolyte paraît deux fois, son arc à la main, n
olyte paraît deux fois, son arc à la main, notamment dans la première scène , lorsqu’il ouvre la tragédie avec ce vers : Le de
javelots, mon char, tout m’importune. C’est donc une faute de mise en scène que de faire paraître Hippolyte un arc à la main.
me parfois avec excès, de ces nuances psychologiques de costume. À la scène , les comédiens modifient leur costume selon les d
érité. Mais, néanmoins, l’aspect de Phèdre, lorsqu’elle paraît sur la scène , n’est pas tel qu’il devrait être. Lorsque son ch
e d’étoffe, d’un caractère bien antique, ne joue pas, dans la mise en scène de nos tragédies, le rôle qui devrait lui apparte
’or. Elle a quitté le pallium qui l’enveloppait et elle paraît sur la scène couverte seulement de cette tunique légère qui la
te. Le contraste entre ce costume et celui du premier acte prépare la scène entre Phèdre et Hippolyte, et le jeu comme la dic
qui nous a permis de mettre en lumière une loi générale de la mise en scène , relative au costume. Iphigénie en Aulide se fût
fût aisément prêtée à des remarques non moins importantes. La mise en scène de cette tragédie, telle qu’elle est actuellement
ureusement le trop juvénile éclat de celui d’Achille. Dans la superbe scène du quatrième acte, où les deux héros se mesurent,
me acte, où les deux héros se mesurent, on aurait devant les yeux une scène digne de l’Iliade. Sous les dehors trompeurs d’un
tude générale. Chapitre XXVIII Des salles de spectacle. — De la scène . — Des zones invisibles. — De la ligne optique. —
y aurait un grand nombre d’entre eux qui n’apercevraient même pas la scène . Si l’on suppose une ligne horizontale, perpendic
t de gauche, tandis que les regards des spectateurs faisant face à la scène lui seront parallèles. Mais en fait une partie de
çon très sensible et très fatigante. Il est impossible que la mise en scène ne tienne pas compte de la disposition de nos sal
optiques défectueuses dans lesquelles sont placés les spectateurs. La scène est un trapèze à peu près invariable dans le sens
éloigne obliquement, les deux effets se composeront. Tous les jeux de scène qui auront lieu sur un même plan parallèle à la r
re sous un angle de 45 degrés. Il résulte donc des dispositions de la scène et des effets qui en sont la conséquence que la m
s de la scène et des effets qui en sont la conséquence que la mise en scène doit établir un rapport de valeur entre l’importa
cène doit établir un rapport de valeur entre l’importance d’un jeu de scène et l’endroit du théâtre où il faut l’exécuter, et
scène et l’endroit du théâtre où il faut l’exécuter, et que dans une scène , et par suite dans un acte, les positions relativ
optique, qui a à peu près pour diamètre le tiers de la largeur de la scène , et dont tous les points également éclairés sont
par laquelle elle va sortir. Au deuxième acte du Misanthrope, dans la scène des portraits, Célimène occupe le centre optique 
’on s’appliquât à reproduire le tableau de Paul Delaroche, la mise en scène serait très défectueuse par la raison que le corp
ans les zones invisibles. Au théâtre, on serait obligé de disposer la scène autrement, soit qu’on rapprochât les deux groupes
pprochât les deux groupes de la ligne optique, soit qu’on obliquât la scène en plaçant dans un pan coupé la porte dont le roi
sonnages de la ligne ou du centre optique. Il en est de même dans les scènes successives ; car chacune d’elles a en quelque so
ion et dans la plantation du décor. Dans Il ne faut jurer de rien, la scène charmante du dernier acte entre Valentin et Cécil
ans le dernier acte du Monde où l’on s’ennuie, très habilement mis en scène , les deux bosquets de droite et de gauche sont le
is en scène, les deux bosquets de droite et de gauche sont le lieu de scènes épisodiques qui s’équilibrent ; mais la scène ent
gauche sont le lieu de scènes épisodiques qui s’équilibrent ; mais la scène entre Roger et Suzanne se noue et se dénoue dans
’effet sur lequel on comptait ne se produit pas, parce que la mise en scène a contrarié et amoindri l’effet dramatique. C’est
faut pas s’affranchir légèrement quand il s’agit de régler la mise en scène  ; et c’est pourquoi l’instinct dramatique est de
outes les qualités celle qui est la plus précieuse dans un metteur en scène . Je reviens maintenant, avant de clore ce chapitr
cène. Je reviens maintenant, avant de clore ce chapitre, à la mise en scène de Phèdre, qui me fournira l’occasion de présente
ît pas heureusement conçue. La place qu’occupe Phèdre, à gauche de la scène et non loin de la zone invisible, n’est nullement
t et que, sinon son corps, son âme et son esprit du moins quittent la scène , tout le poids du drame retombe sur Thésée qui al
e n’aurait pas eu la force de marcher ; et c’est ainsi, par le jeu de scène le plus simple, que Phèdre se trouve assise au ce
pu s’en rendre compte, une grande partie de la science de la mise en scène consiste dans l’oscillation des jeux de scène aut
a science de la mise en scène consiste dans l’oscillation des jeux de scène autour du centre optique ou à droite et à gauche
a composition et à la disposition d’un tableau. Quand il s’agit d’une scène complexe à plusieurs personnages, auxquels s’ajou
e figuration nombreuse, il faut déterminer le centre de gravité de la scène , si je puis me servir de cette expression, de faç
équilibre visuel, mais d’un équilibre moral et dramatique. La mise en scène , considérée à ce point de vue, est non seulement
our point de départ commun les lois mêmes de la nature. Un metteur en scène et un directeur de théâtre doivent donc posséder
ceux-ci sont dans l’art théâtral et particulièrement dans la mise en scène d’une application constante. Pour terminer par un
ence artistique de son administrateur actuel la perfection de mise en scène qui depuis plusieurs années fait l’admiration du
x lois qui règlent la disposition hiérarchique des personnages sur la scène . Elle entre dans le rythme scénique et concourt à
à-dire sacrifier le détail particulier à l’ensemble. Si le metteur en scène se préoccupe à juste titre des places relatives q
lle produise un effet général où s’efface toute individualité. Sur la scène de l’Opéra, ce qui régit la composition des group
aperçoit l’intérieur du temple et les lévites armés s’avancent sur la scène . On a tort, à la Comédie-Française, de ne pas exé
à la Comédie-Française, de ne pas exécuter entièrement cette mise en scène . Le fond du théâtre devrait s’ouvrir derrière le
ôle passif, ce qui avait lieu en général chez les anciens, la mise en scène demande plus de soins encore et plus de science ;
l qu’on le joue à la Comédie-Française où il est admirablement mis en scène . Au lever du rideau, le peuple est à genoux, tend
doivent à leur propre attitude. On voit que la science de la mise en scène a là un point de contact remarquable avec la phys
répercutées dans notre âme. Voilà de la véritable science de mise en scène . Élevée à ce degré, la mise en scène est un art q
la véritable science de mise en scène. Élevée à ce degré, la mise en scène est un art qui n’a rien à envier à l’orchestrique
dans les évolutions du chœur que consistait presque toute la mise en scène . Écrites suivant les lois et les mètres de la poé
tation d’Andromaque, j’ai vu supprimer la Figuration dans la dernière scène du cinquième acte, ce qui est absolument contrair
texte de Racine, ce qui nuit à l’effet représentatif de cette suprême scène et ce qui en outre entraîne la suppression des qu
nt, les soldats, les gardes, les licteurs doivent se présenter sur la scène en groupe irrégulièrement serré, en ayant soin d’
ent. Quand un groupe de figurants, soldats ou licteurs, arrive sur la scène , il doit se présenter vivement, en ayant l’attent
encore, à l’exemple de ce qui a lieu dans Shakspeare, les différentes scènes d’un acte se passent la plupart du temps dans des
dehors du sujet que je traite. Je n’ai à m’occuper que de la mise en scène , et en particulier de la représentation des drame
un drame en cinq actes et quinze tableaux. Or, pour les adapter à la scène française, on modifie la physionomie de ces œuvre
es tableaux et d’éviter ainsi des frais et des difficultés de mise en scène . C’est ainsi que l’Othello de M. de Gramont, repr
somme que se plier aux exigences théâtrales. C’est donc à la mise en scène que j’en ai. Un acte est une division dramatique
imaginées par le poète. C’est par conséquent, dans ce cas, la mise en scène qui est responsable de ce sentiment de lenteur qu
j’avais souvent éprouvée, quand de temps à autre on remontait sur une scène française un des drames de Shakspeare. Il me semb
ssion tout autre. Mais, dès que mon attention se porta sur la mise en scène , je ne fus pas long à découvrir que l’ennui, prov
u stagnante, avait pour véritable cause les procédés de notre mise en scène appliqués aux drames de Shakspeare. Le rythme et
isir dramatique très vif aux spectateurs français, en montant sur nos scènes les plus belles œuvres des théâtres étrangers, es
le composent. Il faudrait dans ce but prendre le parti d’une mise en scène spéciale et sommaire qui permît de faire à vue, e
Dans ce système, il faudrait renoncer à toute somptuosité de mise en scène , autre que celle qui résulterait des décorations
s et les tableaux, et qu’ils réservent le nom d’acte à toute suite de scènes formant un tout dramatique partiel, terminé par c
ui est le seul logique, il faudrait faire abnégation de toute mise en scène exigeant entre les tableaux un entracte pour la p
ion opposent donc des bornes naturelles à l’exagération de la mise en scène . C’est un fait important à constater, puisqu’il n
’art dramatique sont loin d’exiger un luxe disproportionné de mise en scène , et que souvent c’est en s’effaçant modestement q
scène, et que souvent c’est en s’effaçant modestement que la mise en scène mérite le nom d’art. Ce qui entraîne souvent les
que l’apparence des choses. Mais alors il ne faut pas que la mise en scène s’attarde à remuer d’énormes machines ; il faut q
nné à l’idée qu’il se fait de la réalité. L’auteur, dans la mise en scène qu’il imagine, le décorateur et le metteur en scè
, dans la mise en scène qu’il imagine, le décorateur et le metteur en scène , dans celle qu’ils réalisent, les comédiens dans
Je vais donc m’occuper de rechercher jusqu’à quel point le metteur en scène et l’acteur peuvent pousser la perfection de l’im
et de tous les actes qui la composent, ni l’auteur, ni le metteur en scène , ni les acteurs ne doivent s’attacher à reproduir
e la nature, non pour transporter servilement ses observations sur la scène , mais pour enregistrer en lui tous les traits com
ées qui fait les grands comédiens. Si l’un d’eux doit représenter une scène de folie, ira-t-il à Bicêtre étudier un fou parti
ation. — Smilis. — l’acteur doit éviter l’accidentel. Le metteur en scène et l’acteur doivent donc s’attacher à bien déterm
’hui, devrait-elle se contenter de reproduire identiquement le jeu de scène qui lui a valu jadis un succès ? Nullement, car l
if de leur étonnement. C’est qu’en effet c’était une faute de mise en scène de la part des deux excellents comédiens, provena
entaché d’un peu de ridicule. Voilà donc une légère faute de mise en scène qui a précisément pour cause l’observation exacte
la représentation des idées nous permet d’expliquer certains jeux de scène dont la portée soi-disant conventionnelle dépasse
le-lsle. Dans les chapitres précédents, nous avons parlé du jeu de scène , en le considérant comme un acte isolé, détaché d
. Nous devons maintenant examiner, au moins succinctement, la mise en scène d’un rôle et son rapport avec le développement de
écesseurs. La façon de dire ces rôles et d’exécuter tel ou tel jeu de scène , de faire tel geste, de prendre telle attitude, d
ire. Il y a, à la Comédie-Française, un assez grand nombre de jeux de scène qui n’ont pas d’autre raison d’être, et dont on s
oit seul s’attacher un ouvrage théorique. Si nous passons d’un jeu de scène particulier au rôle qui le contient, nous ne fais
, et un moment de réflexion suffit pour conclure que tous les jeux de scène , toutes les attitudes, tous les gestes, toutes le
d’introduire dans le rôle sans en détruire l’unité. Tous les jeux de scène , toutes les attitudes, tous les gestes, toutes le
mencer à s’apercevoir de toute la difficulté qui préside à la mise en scène d’un rôle. Montmeyran est un militaire comme Raym
de la rampe, dans la perspective du décor. Il est des acteurs que la scène grandit, d’autres qu’elle rapetisse ; mais c’est
à l’expression du regard et à la plasticité générale. Dans la mise en scène , la distribution des rôles est donc d’une importa
soit que l’acteur ne donne pas tout ce qu’il promettait, soit que la scène modifie complètement son image théâtrale. Quand i
articuliers qui se croisent sous ses yeux ; et, quand il monte sur la scène , il ressemble souvent à tel que nous venons de co
la vengeance de l’art. Chapitre XXXV Complexité de la mise en scène moderne. — L’Avocat Patelin ; Bertrand et Raton :
peut le croire, car elle pousse furieusement à l’envahissement de la scène par le réel, et elle n’y réussit que trop bien. C
Cour, et dans la boutique même s’ouvre la porte de la cave : mise en scène très justement appropriée au théâtre de Scribe. Q
ustriel. On se demande, non sans inquiétude, où s’arrêtera la mise en scène  ? Sans doute, il y a des limites qu’elle ne pourr
n obstacle qu’il lui faudra tourner est précisément la grandeur de la scène . En faisant monter les humbles et les déshérités
les des dernières classes de la société, elle ne pourra rapetisser la scène à la taille d’une mansarde ou d’un bouge. Quoi qu
forcée d’accepter le secours, consentira à ramener la grandeur de la scène aux proportions que désirera l’auteur : l’espace
médie, plus les images initiales sont générales. Pour traduire sur la scène les personnages classiques, le comédien doit donc
ons cette perspective heureusement lointaine et reprenons pied sur la scène . Rappelons que, parmi les acteurs qui, en dehors
suivant je voudrais, au point de vue de l’esthétique et de la mise en scène , dire quelques mots du rôle de la musique dans le
extérieure et d’étrangère qu’elle était, est montée à son tour sur la scène et est devenue un personnage du drame. Jadis la m
C’est donc la façon dont les auteurs modernes comprennent la mise en scène de ce nouveau et poétique personnage qu’il nous f
llement si l’acteur, qui est censé chanter ou jouer, n’est pas sur la scène , mais ce qui aujourd’hui ne serait guère admis qu
, mais ce qui aujourd’hui ne serait guère admis quand l’acteur est en scène . On le tolère encore quand il s’agit d’un instrum
une actrice n’ayant pas de voix, puisque Barberine chante hors de la scène et peut être remplacée par une cantatrice. Il en
ne. Nous pouvons déjà remarquer que la meilleure manière de mettre en scène la musique, c’est d’en masquer l’exécution et de
fre guère que l’intérêt de l’exécution musicale, puisque Sûzel est en scène  ; et à la Comédie-Française cet intérêt est, il e
sans accompagnement, que lorsqu’elle parle. Néanmoins, cette première scène de l’acte prépare surtout la dernière. En effet,
nter à son cœur, et le reparer de sa beauté morale au milieu de cette scène de vulgaire sensualité. En même temps, l’âme de F
au contraire qu’ils auraient dû présenter. L’intérêt dramatique de la scène aurait dû être dans la colère de Jacques Rantzau,
cert que lui donne son frère Jean qui aurait dû être placé hors de la scène . Il y a eu transposition d’effets. C’est à l’agac
t un parti. Soudain sur l’escalier d’honneur, supposé en dehors de la scène , éclate la marche nationale illyrienne. Au son de
, ne cessent de croître en complexité et en hétérogénéité. La mise en scène ne peut que suivre ce mouvement, malgré les vaine
ar pure bonté d’âme que le poète daigne parfois nous apprendre que la scène se passe à Naples ou à Paris : nous n’avons que f
usion de sang moderne. Chapitre XXXIX Rôle actuel de la mise en scène . — La loi de concentration. — Du naturalisme mode
e d’une évolution dramatique. — L’Ami Fritz. — Rapports de la mise en scène avec la conception poétique. — Il ne faut jurer d
ion théâtrale. Quel rôle particulier est appelée à jouer la mise en scène dans cette évolution de l’art dramatique ? C’est
ser à la vue des objets eux-mêmes. Ainsi compris, l’art de la mise en scène aurait sa fin en lui-même, ce qui serait, pour qu
tion avec le peu d’intérêt qu’offrirait l’atteinte du but. La mise en scène , en effet, subit fatalement la loi de concentrati
te joie, le décor échappe rapidement à notre attention, et la mise en scène disparaît à nos yeux. Elle n’est plus dès lors qu
sur notre âme, que nous ne gardons qu’un souvenir vague de la mise en scène , ou que du moins elle ne nous laisse qu’une impre
de l’intelligence sur la matière. Par conséquent, l’art de la mise en scène ne peut avoir la prétention de prendre le pas sur
déjà dans le courant de cet ouvrage sur la nécessité pour la mise en scène d’adapter les milieux aux types particuliers que
erche l’art moderne. C’est une des conditions actuelles de la mise en scène . Mais la mise en scène peut-elle aspirer à jouer
est une des conditions actuelles de la mise en scène. Mais la mise en scène peut-elle aspirer à jouer un rôle personnel et ac
ées à son ambition ? On est conduit à envisager ce rôle de la mise en scène en reconnaissant la valeur, en quelque sorte psyc
n’est donc pas étonnant que la décoration théâtrale et que la mise en scène aient eu l’ambition de se parer de ce charme pitt
Comme la musique dans le mélodrame et dans le vaudeville, la mise en scène n’avait eu jusqu’alors qu’un rôle, celui d’enviro
é à l’émotion née du développement de l’action dramatique. La mise en scène a donc été jusqu’à présent une force émotionnelle
nt sur les spectateurs et qui est en effet sa destination, la mise en scène peut-elle prétendre jouer sur le théâtre le rôle
qu’elle reproduit à nos yeux. On ne peut non plus comparer la mise en scène , où tout est factice, à la musique dont le théâtr
umaine et partant sur l’évolution du drame. Et dans ce cas la mise en scène s’élevait au rôle d’une puissance mystérieuse, su
on duquel s’associe le spectateur. L’impression causée par la mise en scène est donc en même temps ressentie par le personnag
s yeux l’illusion de la réalité, n’est donc pas la cause finale de la scène entre Sichel et Sûzel ; elle n’en est que la caus
s causes formelles. On ne peut nier que la réalité, en montant sur la scène et en venant y jouer le rôle qui lui est propre e
en rentrant habilement dans les lois les plus certaines de la mise en scène , c’est-à-dire en agissant préalablement sur le sp
écoration capable, par la grandeur, la hauteur et la profondeur de la scène , ainsi que par des effets d’ombre ou de lumière,
positions du public et de l’imagination des spectateurs. C’est sur la scène de l’Opéra qu’on pourrait et qu’on a pu employer
cessamment à ceux-ci les causes formelles de leur langage. La mise en scène peut-elle nourrir l’ambition réaliste de rendre v
ciel. C’est une belle solitude nocturne. Voyons maintenant la mise en scène imaginée par le poète. C’est un soir d’été. Après
oit se rendre Cécile, Valentin, en quelques mots, esquisse la mise en scène  : « La lune se lève et l’orage passe. Voyez ces p
n, dans la clairière où se rencontrent Valentin et Cécile, la mise en scène est conditionnée par le texte : « Venez là, où la
là qui se montre à peine et qui brille comme une larme… » Toute cette scène , comme on le voit, est fortement empreinte d’un n
urd’hui, au théâtre, avec l’aide de la lumière électrique, la mise en scène pourrait réaliser le paysage nocturne décrit par
médie-Française n’a pas dû chercher à réaliser cette poétique mise en scène , en admettant, pour un moment, qu’elle eut pu avo
urement idéale, c’est-à-dire conçue par son esprit, et que la mise en scène décrite par lui n’est pas la peinture réelle d’un
le d’un effet vu et observé par ses yeux. Dans la conception de cette scène , ce n’est pas la vue d’un phénomène qui a détermi
ritable étoile, ce n’est pas celle que pourrait allumer le metteur en scène dans le ciel de son décor, c’est celle de l’amour
ond mieux à l’idée poétique que les effets particuliers d’une mise en scène plus naturaliste. Cet exemple montre qu’il faut l
ut lire avec la plus grande attention l’œuvre que l’on doit mettre en scène et déterminer la nature de l’inspiration de l’aut
senter un ordre inverse au spectateur, et, par conséquent, la mise en scène doit laisser l’idée seule se manifester et éveill
présentation du phénomène, il faut s’efforcer de réaliser la mise en scène décrite par lui. Il est clair que dans l’Ami Frit
ison de se représenter à la mémoire de Sichel. Les cas où une mise en scène réaliste s’imposera ne sont pas aussi fréquents n
Quand on transporte le monde extérieur, objets ou phénomènes, sur la scène , on n’en donne naturellement qu’une copie, qu’une
e, on n’en donne naturellement qu’une copie, qu’une imitation. Sur la scène , on ne bâtit pas de vraies maisons, on ne plante
phénomène artistique de l’imitation. Plus l’on compliquera la mise en scène , plus on cherchera à reproduire avec exactitude l
a un intérêt immédiat, c’est-à-dire à l’art particulier de la mise en scène , aux procédés scientifiques ou autres de l’imitat
e prennent pas la parole, un acteur, et le principal, reparaissant en scène , décrit les beautés sévères ou riantes de la natu
logique, est réduit au silence. La nature n’agit donc dans la mise en scène que par ses effets simples et généraux, n’engendr
ne sorte de force passionnelle active. C’est pourquoi, en abordant la scène , l’école naturaliste est contrainte d’abandonner
isage dans ses différents modes et met son ambition à traduire sur la scène , dans toute leur réalité complexe et relative, le
a conduit rationnellement son œuvre du relatif à l’absolu, la mise en scène devra s’efforcer de ne pas contrarier cette évolu
peut donc conclure que, dans une œuvre dramatique moderne, la mise en scène devra réaliser avec le plus de soin possible tous
-ci s’est successivement transportée. D’où la nécessité d’une mise en scène toujours changeante et variée. C’est une successi
nsation très intense de la vie. C’est donc ici qu’apparaît la mise en scène , dont les lois imposent une limite aux prétention
l’école. Ce qui nous reste donc à examiner, c’est jusqu’où la mise en scène peut se prêter à toutes les exigences naturaliste
ur les points principaux qu’il nous faut examiner. Or, en abordant la scène , l’école naturaliste rencontrera, sans pouvoir la
un tunnel. À un moment donné, un train de chemin de fer traversait la scène à l’arrière-plan. Je ne me souviens pas bien au j
radiction optique provient, on le sait, de ce que la profondeur de la scène est en grande partie fictive. Voilà encore un obs
chers, devra se résoudre à faire construire des théâtres spéciaux, à scènes rectangulaires très profondes, dans lesquels le p
rchestre et du parterre sera sensiblement élevé, et le plancher de la scène ramené à l’horizontalité. Alors, c’est l’œil seul
t de fuite, et les acteurs, eu s’enfonçant dans les profondeurs de la scène , seront partout à leur place et n’auront que les
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ôle est tenu par la signora Silvia Roncagli, de Bergame. ACTE PREMIER scène  I. À la suite de la querelle qui a eu lieu entre
d’aller demander audit Oratio le portrait qu’elle lui a donné jadis. scène  II. Le capitaine Spavente raconte à Arlequin comm
oureux de la signora Vittoria. Arlequin lui dit qu’il perd son temps. scène  III. Survient Lesbino que le capitaine consent à
s questions bouffonnes sur sa bravoure et sur ses talents militaires. scène  IV. Flaminia, de sa fenêtre, appelle Arlequin et
et se retire. Arlequin regarde attentivement la fenêtre de Flaminia. scène  V. Le docteur Gratiano, mari de Flaminia, voyant
ne dame. Le docteur prend la lettre et frappe Arlequin avec sa canne. scènes VI à X. Pantalon s’interpose entre le docteur et
aquelle Flaminia le prie instamment de ne plus fréquenter la comédie. scène  XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le portrait
roge sur tous les acteurs et en dernier lieu sur la signora Vittoria. scène  XII. Isabelle sort au même moment ; elle dissimul
ermes injurieux à l’égard de Vittoria qui lui a joué ce méchant tour. scène  XIII. Le capitaine, entendant ce qu’Oratio dit de
ouloir esquiver l’affaire. Le premier acte finit ainsi. ACTE DEUXIÈME scène  I. Vittoria, vêtue richement, avec des chaînes d’
rtoisies infinies qu’elle reçoit chaque jour des seigneurs parmesans. scène  II à V. Pedrolino vante son maître Pantalon à Vit
lui ; Pantalon, flatté, exprime l’intention de lui faire un présent. scène  VI. Pendant qu’Oratio raconte à son ami Flavio l’
ine. Oratio l’accueille à coups de poing et le jette hors du théâtre. scènes VIII à XII. Flavio et Pedrolino, puis Flaminia s’
les deux vieillards, Pantalon et Gratiano, courtisent la comédienne. scène  XIII. Arrive justement le docteur. Pedrolino fein
la signora Vittoria qui est amoureuse de lui. Gratiano est enchanté. scène  XIV. Piombino salue le docteur de la part de la s
théâtre. Le docteur s’en réjouit et promet une récompense à Piombino. scène  XV. Le capitaine s’entretient avec son page Lesbi
a été amoureux, à Milan, d’une très belle jeune fille nommée Silvia. scène  XVI. Arlequin interrompt son maître pour lui dire
uin injurie et maltraite le page. Flaminia et Isabelle interviennent. scène  XVII. Ayant deviné une femme sous l’habit de Lesb
nent au logis de Flaminia. Ainsi finit le second acte. ACTE TROISIÈME scène  I. Vittoria et Piombino sortent de dîner chez un
nvers elle. Piombino l’engage à amasser du bien pour ses vieux jours. scènes II et III. Pantalon vient à passer. Vittoria le r
nsuite Flavio, que la comédienne arrête avec des discours engageants. scène  IV. Mais Flaminia les aperçoit de sa fenêtre ; el
nt la main à sa joue, part sans dire un mot. Vittoria éclate de rire. scène  V. Pantalon, qui a été témoin de ce coup de théât
il échange des compliments avec la comédienne. Mais Isabelle paraît. scène  VI. Elle reproche à son mari de faire le galant a
nt les troupes de comédiens, les dames mariées ont la bouche sèche17. scène  VII. Gratiano arrive à son tour. « Voilà l’autre
e lui remettre ces objets. Les comédiens se moquent de sa balourdise. scène  VIII. Oratio, saluant Vittoria, réclame le portra
qu’elle ne sait ce qu’il veut dire, et elle s’éloigne avec Piombino. scène  IX. Isabelle a vu Oratio parler à la comédienne ;
à la vue de cet inconnu, enrage et se retire en maudissant Isabelle. scène  X. Pantalon demande la cause de tout ce bruit. Is
’est là justement l’occasion qu’il lui fallait pour aller au théâtre. scènes XI à XVII. Les amoureux se cherchent encore quere
e faire rentrer en grâce Silvia auprès du capitaine. Celui-ci paraît. scène  XVIII. Pedrolino dit au capitaine qu’il trouvera
s de la maison où l’attend Silvia dépouillée de son costume masculin. scène  XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin resten
i les vieillards rentrent à l’improviste. C’est le moment d’amuser la scène par quelques lazzi. Un fourbe, muni d’une lantern
ino et d’Arlequin, et les laisse en chemise ; les valets se désolent. scène  XX. Grand tumulte qui s’élève du côté de la coméd
sent et l’entraînent. Piombino les suit avec des gestes de désespoir. scène  XXI. Pantalon et Gratiano, se trouvant en face de
escendent et demandent à leurs maris si la comédie est déjà terminée. scène  XXII. Pantalon répond qu’une rixe l’a interrompue
r avec elles à jouer à la prime. Pantalon et Gratiano les approuvent. scène  XXIII. Le capitaine sort de la maison en jurant
auvre Silvia en oubli, mais il revient à elle et consent à l’épouser. scène  XXIV. On amène Silvia qui apprend que son amant l
illustré ses parents. 15. Rappelez-vous L’École des maris, acte II, scène  5. 16. « E come alle volte stà cinque e sei mesi
3 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
rent à représenter en public. Les deux troupes qui occupaient la même scène ne différaient notablement que par le langage. Mo
plus net et le style le plus vif qu’on eût jusqu’alors admirés sur la scène française. Qu’était-ce encore que Le Dépit amoure
laminio. Zucca, valet de Fabio. — (Rôle d’Arlequin.) ACTE PREMIER. scène i . Pandolfo, seul. Pandolfo entre sur la scène
n.) ACTE PREMIER. scène i . Pandolfo, seul. Pandolfo entre sur la scène inquiet et rêveur. Des remords le tourmentent. Il
on homme de confiance, et, suivant son conseil, il prendra un parti. scène ii. Tebaldo et Pandolfo. Tebaldo vient à ses o
émarche proposée ; quant à lui, il interrogera et surveillera Lelio. scène iii. Fabio, Zucca. Fabio raconte à Zucca que l
int, n’allume point de lumière. Il donne des ordres à Zucca et sort. scène iv. Zucca seul. Zucca fait un long monologue q
tre pages de texte, et sont très impertinentes pour le sexe féminin. scène v. Tebaldo, Lelio. Tebaldo dit à Lelio que, ma
se voir obligée à soutenir ce déguisement. Tebaldo n’en croit rien. scène vi. Fabio, les précédents. Fabio, en passant,
trahir et de l’aider au contraire, autant qu’il sera en son pouvoir. scène vii. Tebaldo seul. Il rêve à ce qu’il doit fai
Pandolfo qui pourrait mourir d’effroi et de chagrin. ACTE DEUXIÈME. scène i. Le Pédant, Lelio. Le pédagogue Hermogène do
encieuses. Il est impossible de faire de la grammaire un pire usage. scène ii. Achille, Testa. Ils parlent de ce qu’ils o
oposent de le détourner d’une passion qui ne lui fait pas d’honneur. scène iii. Flaminio, Achille, Testa. Flaminio se fai
e si indignement. Achille et Testa se fâchent ; le premier sort de la scène , irrité contre son ami qui l’accuse d’imposture ;
d’imposture ; et Flaminio chasse son valet qu’il ne veut plus voir. scène iv. Flaminio seul. Il se détermine à se rencon
seul. Il se détermine à se rencontrer avec Fabio l’épée à la main. scène v. Flaminio, Zucca. Flaminio, voyant venir le
asse entre son maître et Virginia, puis il est battu. On reconnaît la scène  iv du premier acte du Dépit amoureux et les contr
reux et les contradictions du malheureux Mascarille. ACTE TROISIÈME. scène i. Flaminio, Lisette, Brusco, autre valet de Fl
vé Au temple, au cours, chez lui, ni dans la grande place ; mais la scène est beaucoup moins délicate, beaucoup plus brutal
tte étant désignée non comme une soubrette, mais comme une ruffiana. scène ii. Lelio, Fabio. Scène de concetti, où Lelio
e une soubrette, mais comme une ruffiana. scène ii. Lelio, Fabio. Scène de concetti, où Lelio peint son amour à Fabio en
our à Fabio en feignant de connaître une dame qui l’aime tendrement. scène iii. Tebaldo, Lelio, Zucca. Lelio, dont l’état
e malheur, et qui ne sait plus, comme on dit, à quel saint se vouer. scène iv. Zucca et Testa. Les deux valets se plaigne
né ne contient que des douceurs auprès des satires que font ceux-ci. scène v. Ricciardo, Zucca. Ricciardo entre en parlan
er. Ricciardo ordonne à Zucca de chercher Fabio et de le lui amener. scène vi. Le pédagogue Hermogène, Lelio. Le même gen
n’ai pas perdu le temps, ainsi que vous le dites. » ACTE QUATRIÈME. scène i. Lisette, Flaminio, Brusco. Lisette vient de
s’en va, ne songeant qu’à se venger de son rival. Le valet le suit. scène ii. Pandolfo, Ricciardo. Pandolfo entre le pre
ctime. Ricciardo arrive, lui parle avec douceur. Ici a lieu la grande scène reproduite au troisième acte du Dépit amoureux, o
fait des réflexions sur les faiblesses des pères pour leurs enfants. scène iii. Fabio, Zucca. Fabio reproche à son valet
ble. Ils voient venir Pandolfo et Virginia et se tiennent à l’écart. scène iv. Pandolfo, Virginia. Pandolfo, étant convai
a qu’à l’appeler quand il sera temps, et elle rentre dans la maison. scène v. Pandolfo, Fabio, Zucca. Pandolfo est tout e
bio et Zucca affirment ce qu’ils ont dit. Pandolfo appelle sa fille. scène vi. Virginia, les précédents. Virginia reproch
on indiscrétion, la cause du malheur qui lui arrive. ACTE CINQUIÈME. scène i. Lelio, Tebaldo. Lelio remercie Tebaldo de l
Tebaldo se charge de faire consentir Pandolfo à ce qu’il a proposé. scène ii. Ricciardo seul. Ricciardo entre en se frot
n fils ; il se retire à l’écart, ne voulant pas encore le détromper. scène iii. Fabio, Zucca, Testa, tous armés. Les deux
et que, s’ils ont peur, ils n’ont qu’à s’en retourner sur leurs pas. scène iv. Ricciardo, les précédents. Ricciardo les a
, et que, dès que celui-ci sera venu, Fabio aura le mot de l’énigme. scène v. Flaminio, Tebaldo, Testa, les précédents. I
es, ce qui semble échapper à toute revendication précise, ce sont les scènes qui justifient le titre de la seconde, les scènes
récise, ce sont les scènes qui justifient le titre de la seconde, les scènes de la querelle et de la réconciliation d’Éraste e
conciliation d’Éraste et de Lucile, de Gros-René et de Marinette. Ces scènes ne se trouvent ni dans la comédie de Nicolo Secch
facétieuse, sans s’astreindre à réciter leurs rôles. Cela ressort des scènes qu’ils jouaient, à preuve celle qui est rapportée
plus tendres harangues. Peine perdue : Turlupin était inflexible. La scène durait une heure entière, avec toute sorte de mou
s, il est vrai, n’ont été recueillis que très tard, lui attribuât des scènes tout italiennes, par exemple, l’anecdote de la Le
emprunt à la comédie italienne, il lui empruntera une situation, une scène , quelque moyen d’action ; il ne reproduira plus u
ièce a été composée vers le milieu du seizième siècle. 40. Acte III, scène  ix du Dépit amoureux. 41. Préface des Véritables
4 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
nol que nous devons commencer. Quand le commissaire s’aventure sur la scène , il reçoit aussitôt, comme de juste, un coup de b
ns plus à Guignol ; nous assisterons à une vraie comédie. Beaucoup de scènes comiques se ramènent en effet à ce type simple. A
scènes comiques se ramènent en effet à ce type simple. Ainsi, dans la scène du Mariage forcé entre Sganarelle et Pancrace, to
able machine à parler qui fonctionne automatiquement. À mesure que la scène avance, l’image du diable à ressort se dessine mi
fois Pancrace dans la coulisse. Pancrace revenant chaque fois sur la scène pour discourir encore. Et quand Sganarelle réussi
e qui s’ouvre, comme si elle faisait sauter un couvercle. Même jeu de scène dans le Malade imaginaire. La médecine offensée d
çait dans la coulisse, puis, comme mû par un ressort, remonter sur la scène avec une malédiction nouvelle. Une même exclamati
diable allait-il faire dans cette galère ? » Même observation pour la scène où Valère représente à Harpagon qu’il aurait tort
ulté de la théorie du comique. Il y a des cas où tout l’intérêt d’une scène est dans un personnage unique qui se dédouble, so
cret de l’effet produit dans ce que nous voyons et entendons, dans la scène extérieure qui se joue entre les personnages, et
ntre les personnages, et non pas dans la comédie intérieure que cette scène ne fait que réfracter. Par exemple, quand Alceste
à l’action, blesser un amour-propre, faire de la peine. La véritable scène n’est plus alors entre Alceste et Oronte, mais bi
ns sommaires. II. — Le pantin à ficelles. Innombrables sont les scènes de comédie où un personnage croit parler et agir
ade qu’il lui prête sa poupée, il fait lui-même aller et venir sur la scène le fantoche dont il a pris en main les ficelles.
ttes Dont le fil est aux mains de la Nécessité. Il n’y a donc pas de scène réelle, sérieuse, dramatique même, que la fantais
: nous allons voir ce dispositif s’acheminer déjà vers la forme d’une scène comique. Voici par exemple (j’ai pris au hasard u
et qui se déplace et des personnes qui en sont solidaires : alors, de scène en scène, le changement de position de l’objet am
déplace et des personnes qui en sont solidaires : alors, de scène en scène , le changement de position de l’objet amène mécan
aves entre les personnes. Passons maintenant à la comédie. Combien de scènes bouffonnes, combien de comédies même vont se rame
r le plus clair de sa fortune. Même arrangement encore dans certaines scènes de Don Quichotte, par exemple dans celle de l’hôt
tres. On les trouverait d’abord, mélangés à doses variables, dans les scènes que nous venons de passer en revue, et à plus for
la vie, et supposez, au milieu de cette série qui progresse, une même scène qui se reproduise, soit entre les mêmes personnag
on nous présente au théâtre. Elles sont d’autant plus comiques que la scène répétée est plus complexe et aussi qu’elle est am
entre des groupes de personnages différents que se reproduira la même scène . Il n’est pas rare alors que le premier groupe co
dront répéter dans un autre ton, transposée en style moins noble, une scène déjà jouée par les maîtres. Une partie du Dépit a
nsinn, l’ordre est inverse ; ce sont les maîtres qui reproduisent une scène d’obstination dont les domestiques leur ont donné
ertains personnages dans une certaine situation : vous obtiendrez une scène comique en faisant que la situation se retourne e
tourne et que les rôles soient intervertis. De ce genre est la double scène de sauvetage dans Le Voyage de Monsieur Perrichon
de Monsieur Perrichon. Mais il n’est même pas nécessaire que les deux scènes symétriques soient jouées sous nos yeux. On peut
ne loi dont nous avons déjà signalé plus d’une application. Quand une scène comique a été souvent reproduite, elle passe à l’
, indépendamment des causes qui font qu’elle nous a amusés. Alors des scènes nouvelles, qui ne sont pas comiques en droit, pou
dans un genre où figure un type de comique officiellement reconnu. La scène du « voleur volé » est de cette espèce. Elle irra
oleur volé » est de cette espèce. Elle irradie sur une foule d’autres scènes le comique qu’elle renferme. Elle finit par rendr
ue les deux histoires paraissent un instant coïncider, vous aurez une scène très amusante, une des plus amusantes que la fant
out les fait dialoguer entre elles comme des personnes. Il les met en scène , et lui-même, un peu, se met en scène aussi. Un p
me des personnes. Il les met en scène, et lui-même, un peu, se met en scène aussi. Un peuple spirituel est aussi un peuple ép
cette fois esprit une certaine disposition à esquisser en passant des scènes de comédie, mais à les esquisser si discrètement,
d nous commençons à nous en apercevoir. Quels sont les acteurs de ces scènes  ? À qui l’homme d’esprit a-t-il affaire ? D’abord
cepté, en parodiant une citation ou un proverbe. Comparez ces petites scènes entre elles, vous verrez que ce sont généralement
utique. Voici cette formule. Prenez le mot, épaississez-le d’abord en scène jouée, cherchez ensuite la catégorie comique à la
n scène jouée, cherchez ensuite la catégorie comique à laquelle cette scène appartiendrait : vous réduirez ainsi le mot d’esp
sur le mot, de le grossir et de l’épaissir, pour le voir s’étaler en scène comique. Or nous trouvons précisément cette petit
s’étaler en scène comique. Or nous trouvons précisément cette petite scène , toute faite, dans L’Amour médecin de Molière. Le
omique et le spirituel on découvre alors le même rapport qu’entre une scène faite et la fugitive indication d’une scène à fai
même rapport qu’entre une scène faite et la fugitive indication d’une scène à faire. Autant le comique peut prendre de formes
ue lié à une figure de langage, évoque l’image confuse ou nette d’une scène comique. Cela revient à dire que le comique du la
classique. Elle consiste à disposer les événements de manière qu’une scène se reproduise, soit entre les mêmes personnages d
ainsi qu’on fera répéter par les valets, en langage moins noble, une scène déjà jouée par les maîtres. Supposez maintenant d
bitude professionnelle, mais un vice de caractère. On se rappelle les scènes des Faux Bonshommes et de la Famille Benoiton où
5 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite.) »
le Nouveau Testament y passèrent et y défilèrent, mis et traduits en scènes et en personnages ; et les Vies des Saints, et le
des légendes et des traditions de toutes mains ; on y intercalait des scènes  vulgaires, d’une vérité et d’une copie contempora
nt, s’entendre au préalable là-dessus. Relisez un chant d’Homère, une scène de Sophocle, un chœur d’Euripide, un livre de Vir
rnoul Gresban sur la Passion, il y aurait de jolies ou même de belles scènes dans la première journée qui remontait à la Créat
ts se sont fort monté la tête sur ce drame non publié. Dès la seconde scène , Dieu le Père y est montré sur son trône, entouré
pas frappé du contraste qu’offre l’imposant spectacle de la première scène avec tous ces damnés inopinément vomis par l’Enfe
miration de M. O. Le Roy72, s’émerveille à son tour d’une assez jolie scène qui se passe entre des bergers. En voici l’occasi
l’action (si action il y a) commence. On a sous les yeux une suite de scènes qui devaient avoir beaucoup d’intérêt pour des sp
e députés sont donc envoyés Vers saint Jean, afin de l’interroger. La scène suivante nous le montre reprenant ou continuant s
à ce théâtre, ou bien les mêmes compartiments servaient à plus d’une scène . Jésus expose en rimes des plus compliquées et de
re vouloir est le mien. Jésus quitte sa mère une première fois. Toute scène de Jésus-Christ avec sa mère avait quelque chose
e de touchant dans ces vieux mystères. Le sujet porte de soi-même. La scène la plus pathétique de toute la pièce, et qui se f
car il y en a un ici également, dont les indications sont jointes aux scènes ), nous avertit que tout ce que dit Dieu le Père,
Notre-Dame, à laquelle il est comme attaché. — Chacune de ces petites scènes distinctes et successives qui, lorsqu’elles vienn
t renvoyé pour tenter de meilleure sorte Jésus au désert. Toute cette scène de diablerie, qui devait faire beaucoup rire, est
rie, qui devait faire beaucoup rire, est basse, triviale, ignoble. La scène suivante ne l’est pas moins. Pilate apparaît rich
nts de toute lecture prolongée des Mystères, le dégoût et l’ennui. La scène suivante est la première où Judas paraît. Ici l’o
nu un autre Œdipe. Il est donc tout naturel qu’à l’occasion d’une des scènes qui suivent, — une scène de reconnaissance entre
donc tout naturel qu’à l’occasion d’une des scènes qui suivent, — une scène de reconnaissance entre Judas et sa mère, devenue
ce qui est moins naturel, il s’est mis, à force de vouloir admirer la scène du mystère, à la préférer presque à la situation
 » Je ne nie pas que, pour des spectateurs du xve  siècle, une telle scène de Judas reconnu par sa mère, succédant à ces aut
une telle scène de Judas reconnu par sa mère, succédant à ces autres scènes où on l’avait vu meurtrier, parricide, incestueux
ns naturelles qui rendent pour moi l’effet produit par cette série de scènes et de journées, mises bouta bout, dont l’assembla
ez habilement et naïvement sculptés sur bois, représentant chacun une scène , mais une scène détachée, qui ne se lie pas néces
naïvement sculptés sur bois, représentant chacun une scène, mais une scène détachée, qui ne se lie pas nécessairement avec l
i avec la suivante, et de cette série de compartiments juxtaposés, de scènes à tiroir continuées à bâtons rompus, résulte une
Ils en emportent ce qu’ils peuvent : ils auront vu au moins quelques scènes . Si j’osais être très-familier (et pourquoi pas ?
du xve  siècle avant et après sa conversion. Il y a de plus une belle scène , — très-belle par le sentiment, — entre Jésus et
é : Toiles peintes et Tapisseries de la ville de Reims, ou la mise en scène du Théâtre des Confrères de la Passion ; 2 vol. i
6 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
toujours, jusqu’à la fin, de l’inquiétude et de l’incertitude sur la scène . Je remarquerai que, toutes les fois qu’on cède c
ore le réveiller sans cesse et l’attacher par des traits piquans, des scènes vives, des peintures, des incidents nouveaux. L’i
e très intéressante dès le commencement, et l’intérêt doit croître de scène en scène, sans interruption, jusqu’à la fin. Tout
téressante dès le commencement, et l’intérêt doit croître de scène en scène , sans interruption, jusqu’à la fin. Tout acte, to
e scène en scène, sans interruption, jusqu’à la fin. Tout acte, toute scène qui ne redouble pas la terreur ou la pitié dont l
ulier, le regarder presque comme une pièce à part, et en arranger les scènes de façon que l’important et le pathétique se fort
t de l’ordre que demanderait le sentiment. Ce n’est pas tout : chaque scène veut encore la même perfection ; il faut la consi
 ; et enfin par son dénouement, l’état de fortune ou de passion où la scène doit les laisser : après quoi, l’auteur ne doit p
x personnages, et même dans la magie des tableaux qu’on expose sur la scène  ; mais il y a peu de sujets susceptibles d’une si
e la suite. Émilie leur fait assez connaître, dans les deux premières scènes , que Cinna conspirait contre Auguste en sa faveur
it douteux jusqu’à la fin, et, s’il se peut, jusques dans la dernière scène . Lorsque, dans Stilicon, Félix est tué au moment
ais qu’il voie qu’il avance. Le sujet doit marcher avec vitesse ; une scène qui n’est point un nouveau pas vers la fin, est v
e Racine a relevé la faiblesse de certains rôles d’amoureux. Voyez la scène où Néron déclare son amour à Junie. La princesse
leurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs. Voyez encore la scène où Britannicus vient reprocher à Junie son infidé
nteur qui soutient la tragédie de Bérénice. Je ne citerai plus que la scène où Atalide exige de Bajazet qu’il promette à Roxa
deviendrai. L’art des développements est surtout nécessaire dans les scènes où un personnage veut cacher un sentiment qui le
ent qui le domine, et en feindre un autre qu’il n’a pas. Telle est la scène où Hermione s’efforce de retenir sa colère contre
NE. Je ne t’ai point aimé, cruel ! Qu’ai-je donc fait ? Telle est la scène où Mithridate feint de vouloir accorder Monime à
ecret, et s’écrie : Seigneur, vous changez de visage ! Telle est la scène où Ariane, prête à éclater en reproches contre la
lui dit : Approchez-vous, Thésée, et perdez cette crainte. Enfin la scène où Orosmane se croyant trahi par Zaïre, feint pou
guère moins nécessaire à la comédie. Les modèles en ce genre sont les scènes de raccommodement dans le Dépit amoureux, dans le
s de Quinault, une autre dans Mélanide. On peut citer encore la belle scène où le Misanthrope vient demander à la Coquette l’
’on daigne au moins prendre quelques soins pour le tromper. Voici une scène que M. de Fontenelle cite comme le modèle d’un dé
ion peu commun, fin, délicat et très agréable à considérer. C’est une scène tirée du Bourgeois gentilhomme. Nos ouvrages dram
cœur. Coups de théâtre. On donne ce nom à ce qui arrive sur la scène d’une manière imprévue, qui change l’état des cho
ient le plus ordinairement. Le coup de théâtre le plus frappant de la scène grecque, était le moment où un vieillard venait,
de la sœur de Curiace, et Curiace amant de la sœur d’Horace, sont en scène . Curiace déplore le malheur d’Albe, qui n’a point
deux frères et vous. Qui ?Vous et vos deux frères. Voilà la première scène au théâtre, dit Voltaire, où un simple messager a
de théâtre. Souvent un seul mot, qui donne un nouveau mouvement à la scène , devient un coup de théâtre ; comme lorsque Orosm
oir ; celui où Émilie délibère sur le péril où elle expose Cinna ; la scène où Auguste est certain de ce qu’il doit faire dan
doit recevoir Pompée, ou lui donner la mort. On peut citer de même la scène où Mithridate propose à ses enfants le dessein d’
éprouve de si grandes contradictions du personnage avec qui il est en scène , qu’on peut regarder ces morceaux comme de vraies
egarder ces morceaux comme de vraies délibérations. Observons que ces scènes sont dangereuses au théâtre, et qu’il ne faut les
rdinaire. Il faut ensuite que le motif d’une délibération mise sur la scène soit pressant et nécessaire. Il faut que les rais
issent en être la place naturelle. Il y en a cependant qui ouvrent la scène  ; telle est celle de Brutus, où l’on examine s’il
étant pas en elle-même d’une extrême importance, et n’occupant pas la scène entière, ne conclut rien contre la règle que nous
qu’il a pris. Racine a bien senti la nécessité de lier ces sortes de scènes à l’action. Il commence par préparer avec soin la
ettre sur le théâtre qui ne soit très nécessaire ; et les plus belles scènes sont en danger d’ennuyer, du moment qu’on peut le
de la conduire vers sa fin. C’est ce qu’on peut reprocher à la belle scène de l’entrevue de Sertorius et de Pompée, qui ne p
empire romain, ou défendre l’empire romain contre les Français. Cette scène est encore une beauté de dialogue, plutôt qu’une
chercher à se ménager de grands tableaux, tels qu’on en voit dans la scène de Mahomet et de Zopire ; ils doivent être suivis
ent leurs ouvrages. S’ils rencontrent par hasard, dans le cours d’une scène , les mots de misère, de vertu, de crime, de patri
il ne sait à qui s’adresser. Est-ce à celui avec lequel il est sur la scène  ? cela serait ridicule ; on ne fait pas de ces so
ractère, dans les personnages qu’un poète dramatique introduit sur la scène , est l’inclination ou la passion dominante qui éc
ement dans l’Iliade que dans les poètes qui les ont introduits sur la scène , quoique le théâtre exige des traits plus caracté
essein digne de mon courage… et c’est d’aller attaquer Rome. Dans la scène avec Arbate même, en soupçonnant Xipharès d’être
amais contr’eux déclaré qu’à regret. Cette haine paraît même dans la scène avec Monime ; c’est elle qui amène la belle scène
paraît même dans la scène avec Monime ; c’est elle qui amène la belle scène où Mithridate développe son grand dessein d’aller
es amours Pour être le supplice et l’horreur de mes jours ! Dans la scène où il feint de vouloir que Monime épouse Xipharès
lent ignorer qu’elles sont grandes. En voici un exemple : Bajazet, en scène avec Atalide, lui déclare qu’il aime mieux mourir
r surprendre le secret de Monime, sont des personnages indignes de la scène tragique. Les caractères bas ne peuvent y être ad
aison, qu’un stoïcien ferait peu d’effet au théâtre. Il n’y a, sur la scène , qu’un seul héros qui y fasse quelque plaisir, en
idicule dans leur bouche. Chez les Romains, il n’occupa guères que la scène comique. Il est étonnant que la Didon de Virgile
fut la première pièce, parmi les modernes, où l’amour fut digne de la scène tragique ; c’est là que Corneille apprit le grand
e, appuyé du grand nom de son oncle. Dès-lors, on ne vit plus, sur la scène tragique, que de fades romans dialogués ; et des
ment pour sa beauté. On a remarqué qu’on ne s’intéresse jamais sur la scène à un amant, lorsqu’on est sûr qu’il sera rebuté.
’amour, comme dans les pièces du grand Corneille et de son frère. Une scène d’amants contents doit passer fort vite ; et une
son frère. Une scène d’amants contents doit passer fort vite ; et une scène d’amants malheureux qui appuient sur toutes les c
cher. Le raccommodement de deux amants dans la Mère coquette, la même scène à peu près dans le Dépit amoureux, dans le Tartuf
moureux, dans le Tartuffe, dans le Bourgeois gentilhomme : toutes ces scènes qui ne sont que des développements de l’ode d’Hor
s développements de l’ode d’Horace Donec gratus eram tibi, toutes ces scènes sont des modèles en ce genre. Racine, avant qu’il
ière. Dans la vraie comédie, il faut observer de tourner toujours les scènes d’amants en gaieté. Cette attention est d’autant
ants en gaieté. Cette attention est d’autant plus nécessaire, que ces scènes sont devenues des lieux communs, que le spectateu
rès les ouvrages de presque tous ses successeurs, que l’amour, sur la scène lyrique, ne devait être que de la simple galanter
rappante. Il est donc incontestable que, si l’amour n’a pas occupé la scène lyrique avec autant d’avantage qu’il a paru dans
gal, très respectable dans la société, n’était point recevable sur la scène . Ce fut la tragédie de Manlius, par Lafosse, qui
ns difficile à traiter, puisqu’il ne s’est guère montré depuis sur la scène , jusqu’à l’Orphelin de la Chine, où Voltaire a fa
blime, si consolant pour l’humanité, qu’il a plusieurs fois rempli la scène , avec succès. Par sa nature, il est une source de
ternelle, étant plus touchante, semble être encore plus faite pour la scène , où elle ne s’est montrée encore que rarement. On
l’enfer par Milton, bien des gens la trouvent faible auprès de cette scène de Hamlet, dans Shakespear, où le fantôme paraît 
Hamlet, dans Shakespear, où le fantôme paraît : il est vrai que cette scène est le chef-d’œuvre du théâtre moderne dans le ge
qu’un vautour lui déchire le foie ; voilà ce qu’Eschyle exposa sur la scène dans l’enfance de l’art dramatique. Mais bientôt
ressort de la tragédie ; et si l’horreur se montra quelquefois sur la scène , comme dans la tragédie d’Œdipe, où ce malheureux
it beaucoup moins dramatique, si le fonds était moins intéressant. La scène du Fanatisme, où Mahomet révèle à Zopire tous ses
ts et autant de confidents et de confidentes, il y aura la moitié des scènes en pure perte pour l’action qui n’y sera remplacé
imposant qu’il prend avec lui, il contribue beaucoup à l’effet de la scène entière. Enone, par une tendresse aveugle de nour
e sur les partis que prennent les acteurs dominants ; hors de là, les scènes de confidence ne sont presque que des monologues
ements. Le bon goût et la raison ont proscrit du théâtre français ces scènes , où deux confidents seuls s’entretiennent des int
dens pour faire l’exposition de Rodogune. On a proscrit également ces scènes , dans lesquelles un confident parle à une femme e
Voltaire, et ne l’a rendu si ridicule aux yeux de l’étranger, que ces scènes d’ambassadeurs d’amour. » Un grand art dont Raci
rend amoureux d’une coquette ; dès-lors il est comique : il le met en scène avec un homme de la cour, qui vient le consulter
et de sa composition ; et le voilà devenu théâtral : il l’est dans la scène des marquis, dans celle où la prude Arsinoë veut
bourgeois. Voyez (nous le répétons) dans le Bourgeois-Gentilhomme, la scène du tailleur. M. JOURDAIN, regardant son habit. Q
et les mêmes retours de tendresse, qui viennent de se passer dans la scène des deux amants. Molière, à la vérité, mêle quelq
té, mêle quelquefois le comique grossier avec le bas comique. Dans la scène que nous avons citée : « Voilà ton demi-cent d’ép
ique grossier ; la paille rompue est un trait de génie. Ces sortes de scènes sont comme des miroirs où la nature, ailleurs pei
tre amour-propre : tel est le sot orgueil. Celui qui se montre sur la scène comique est toujours agréable, délicat, et ne nou
de faire contraster le décent avec le ridicule. On voit, sur la même scène , un homme sensé, et un joueur de trictrac qui vie
re poète comique, a un fonds inépuisable de ridicules à mettre sur la scène , dans tous les caractères des gens qui composent
magie des décorations. Le caractère de l’épopée est de transporter la scène de la tragédie dans l’imagination du lecteur. Là,
a muse héroïque. La muse du théâtre la réclame et la reproduit sur la scène , avec toute la pompe du merveilleux. Elle demande
a réponse de l’autre. Le récitatif est le seul instrument propre à la scène et au dialogue. Il ne doit pas être chantant ; il
urait pas tous ces caractères, ne pourrait jamais être employé sur la scène avec succès. Le récitatif est beau pour le peuple
récitatif est beau pour le peuple, lorsque le poète a fait une belle scène , et que l’acteur l’a bien jouée. Il est beau pour
à son éloignement, non sans un extrême regret : voilà le sujet de la scène et du récitatif. Mais elle ne quittera pas son am
iens-toi de moi. Il eût été faux de chanter durant l’entretien de la scène  ; il n’y a point d’air propre à peser les raisons
s beaucoup en France, non plus que cette mode monotone de terminer la scène la plus passionnée par une ariette, par une compa
, des germes de passions, jamais la passion amenée à sa maturité, des scènes jamais filées, peu soutenues, toujours étouffées
point finis, et qui laissent à l’auditeur le soin de deviner. Si nos scènes étaient aussi hachées, occasionneraient-elles des
qu’accessoire dans les autres théâtres, est le principal mobile de la scène lyrique. Atys est vraiment opéra, parce que tous
7 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
la commune voix veut-on qu’il se réduise ? Le Misanthrope, acte II, scène  v. Le comique est le contraire du tragique. — I
de pire que des ridicules, mais il lui est permis de produire sur la scène le vice lui-même, pourvu que le poète ait une ass
plus loin, par une analyse détaillée de cette merveille unique sur la scène française, l’injustice de la France qui ne l’a pa
ie des Grecs, ce n’est pas l’introduction de personnages réels sur la scène . Ce n’est pas non plus l’esprit tout politique d’
e ressusciteraient pas la comédie d’Aristophane, en produisant sur la scène le peuple et ses conducteurs, Cléon ou Socrate, e
ue aurait été détruite par de semblables infractions aux règles de la scène . Mais les incidents épisodiques, les bizarreries
les spectateurs un plaisir de se soustraire un instant aux lois de la scène , à peu près comme dans un déguisement burlesque o
poètes par le gouvernement d’introduire des personnages réels sur la scène , l’installation même de la Muse au foyer domestiq
ans la contexture du drame où tout se lie, où tout se tient comme les scènes d’une tragédie34 ; il est dans l’esprit de ces pi
poétique, c’est-à-dire créateur, faut-il donc pour reproduire sur la scène les hommes et les choses que nous voyons tous les
tes en sont plus poétiques que les premiers. Pourquoi ? parce que les scènes invraisemblables, le comique arbitraire, les céré
ienne, nous font sortir un peu de la réalité qui nous obsède dans les scènes avec le maître de philosophie et avec Nicole. J’a
ent, dans leurs copies ou leurs imitations, l’un, omettre beaucoup de scènes et de caractères, l’autre, fondre en une seule de
, on trouve dans L’École des femmes, et, çà et là, dans deux ou trois scènes du Tartuffe 68, dans une ou deux du Misanthrope 6
ent en cadence à M. Jourdain, et tant d’inoffensives folies, et cette scène charmante de La Princesse d’Élide où Moron caress
trop sérieux pour être compatible avec la gaieté comique. Dans cette scène , et dans d’autres qu’une critique juste ne doit p
tions si éminemment comiques dans la suite naturelle des actes et des scènes , surtout lorsqu’elles n’ont aucun rapport avec le
ue de Molière est le plus souvent dure et outrée. Vous connaissez la scène où Harpagon oppose comme un argument sans répliqu
né cette admirable simplicité ? Il n’a emprunté à Plaute que quelques scènes et quelques traits. Le plan de son Avare est tout
t pas exempt du défaut capital des tragiques français ; il met sur la scène non des individus réels, mais des abstractions pe
trigue d’amour, banale, pesamment conduite, occupe trop de place. Les scènes d’un vrai comique, telles que celle où Valère et
nière dont le vol de la cassette est amené. Au premier acte, dans une scène imitée de Plaute, Harpagon exprime sa crainte qu’
Le Tartuffe est une belle satire en forme de drame ; mais à quelques scènes près, ce n’est pas une comédie90. Sauf la gaieté
Alceste d’un ton courroucé, et s’il nous arrive de nous dérider à la scène comique de Dubois, ou à la plaisante description
chose que deux thèses morales habillées en hommes, argumentant sur la scène l’une contre l’autre, comme autrefois le Juste et
s que Don Garcie de Navarre nous avait déjà fait éprouver, dans cette scène furibonde où Alceste s’écrie, sur le point de fra
es motifs personnels aux actions et aux discours qu’il produit sur la scène , il sort du ton de la comédie104. Quels sont donc
u plutôt avec son prédécesseur Eupolis, qui avait lui-même mis sur la scène la fable d’un pays de Cocagne. Mais s’il avait mo
il ne connaissait pas le théâtre comique des Grecs108. Dès la seconde scène le théâtre change, et l’on voit s’élever le palai
rave discours d’Auguste et son burlesque travestissement. Toute cette scène est excellente. Je regrette seulement que Bombanc
d’une manière éclatante qu’il serait possible d’introduire sur notre scène moderne, en évitant les indécences et les allusio
ace m’est heureuse à vous y rencontrer. L’École des femmes, acte IV, scène  vi. 23. Les personnages historiques ne sont j
çon. 60. Ibid. 61. Shakespeare, Henri IV, Ire partie, acte Ier, scène  ii. Traduction de M. Guizot. 62. Acte III, scène
e partie, acte Ier, scène ii. Traduction de M. Guizot. 62. Acte III, scène  iii. 63. Sixième leçon. 64. Textuel. 65. Textu
nclination, était pour la farce. — Douzième leçon. 68. À quelques scènes près, le Tartuffe n’est pas une comédie. — Douzi
pas une comédie. — Douzième leçon. 69. À l’exception de quelques scènes plus animées, Le Misanthrope n’est qu’une suite d
. Lui-même ne cite jamais rien. 72. Le Malade imaginaire, acte III, scène  iii. 73. L’Amour médecin, acte II, scène i. 74
lade imaginaire, acte III, scène iii. 73. L’Amour médecin, acte II, scène  i. 74. La Princesse d’Élide, acte I, scène iii
Amour médecin, acte II, scène i. 74. La Princesse d’Élide, acte I, scène  iii. 75. La Critique de l’École des femmes, sc
d’Élide, acte I, scène iii. 75. La Critique de l’École des femmes, scène  vii. 76. Le Mariage forcé, scène vi. 77. L’
a Critique de l’École des femmes, scène vii. 76. Le Mariage forcé, scène  vi. 77. L’Amour médecin, acte IV, scène v. 78
. 76. Le Mariage forcé, scène vi. 77. L’Amour médecin, acte IV, scène  v. 78. Toutefois, bien d’autres en avaient fa
Notre Hans Sachs avait mis en œuvre avec assez de gaieté l’idée de la scène du Malade Imaginaire, où l’on met l’amour de la f
chez les étrangers, etc. — Douzième leçon. 79. L’Avare, acte Ier, scène  v. 80. Acte Ier, scène x. 81. Aulularia, II,
— Douzième leçon. 79. L’Avare, acte Ier, scène v. 80. Acte Ier, scène  x. 81. Aulularia, II, 2. 82. Les Femmes sav
scène x. 81. Aulularia, II, 2. 82. Les Femmes savantes, acte V, scène  ii. 83. Acte V, scène iii. 84. Ce qui s’éloig
ia, II, 2. 82. Les Femmes savantes, acte V, scène ii. 83. Acte V, scène  iii. 84. Ce qui s’éloigne entièrement de la fi
usseté et de la corruption du monde. — Douzième leçon. 85. Acte III, scène  ii. 86. Nous aurons toujours présent à l’espri
(t. Ier, p. 373), nous avons supposé qu’il faisait allusion ici à la scène  vi de l’acte III. 89. Textuel. — Nous n’avons vo
ct de ce vice ; c’est une excellente satire sérieuse, mais à quelques scènes près, ce n’est pas une comédie. — Douzième leçon.
scènes près, ce n’est pas une comédie. — Douzième leçon. 91. Acte I, scène  vi. 92. Acte V, scène viii. 93. Présenter tou
as une comédie. — Douzième leçon. 91. Acte I, scène vi. 92. Acte V, scène  viii. 93. Présenter toujours à côté d’un trave
ins, Plus vous me fournirez matière aux traits malins. 96. Acte I, scène  vi. 97. Acte V, scène i. 98. Le Misanthrope,
irez matière aux traits malins. 96. Acte I, scène vi. 97. Acte V, scène  i. 98. Le Misanthrope, comme on sait, fut d’ab
na avec ce chef-d’œuvre, et cela cinq fois seulement ». 99. Acte IV, scène  iii. 100. Acte II, scène vii. 101. L’auteur c
t cela cinq fois seulement ». 99. Acte IV, scène iii. 100. Acte II, scène  vii. 101. L’auteur comique doit éviter soigneu
mènerait infailliblement le sérieux. — Septième leçon. 102. Acte IV, scène  iii. 103. Le but de l’auteur a été de peindre
aux siennes ?— Douzième leçon. 104. Septième leçon. 105. Prologue, scène  vi. 106. Quatorzième leçon. 107. Acte Ier, scèn
n. 105. Prologue, scène vi. 106. Quatorzième leçon. 107. Acte Ier, scène  ii. 108. Tout ceci est textuel. — Douzième leçon
tuel. — Douzième leçon, t. II, p. 277. 109. Textuel. 110. Acte Ier, scène  iii. 111. Sixième leçon. 112. Acte Ier, scène i
tuel. 110. Acte Ier, scène iii. 111. Sixième leçon. 112. Acte Ier, scène  iii. 113. Le Roi de Cocagne, farce excellente !
amais d’être légère et inoffensive. — Douzième leçon. 114. Acte II, scène  viii. 115. Acte II, scène xi. 116. Textuel. 11
fensive. — Douzième leçon. 114. Acte II, scène viii. 115. Acte II, scène  xi. 116. Textuel. 117. Textuel. 118. Textuel.
8 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite et fin.) »
alilée allant recruter des pêcheurs pour disciples ; lorsque dans des scènes très plates et d’un langage délayé, mais assez na
as à Jésus qui l’accepte, — il y avait certainement, à cette suite de scènes familières, un intérêt que l’on conçoit encore tr
s ce sujet émouvant et populaire, cru et vénéré de tous, une suite de scènes comme celles que je ne puis qu’indiquer : — le dî
d’eau. Tout style proprement dit est absent. Quoi qu’il en soit, ces scènes vulgarisées se succèdent d’une manière assez amus
si on les suppose vues et non lues ; et c’est ainsi qu’on arrive aux scènes de la Madeleine qui, sans être « délicieuses », c
g de Magdala en Galilée : d’où le nom de Madeleine. En supprimant les scènes intermédiaires et qui coupent à tout instant l’ép
auquel elle ne s’est pas livrée tout entière, corps et âme. D’autres scènes du même genre, auxquelles le vieil auteur s’est c
ur s’est complu, sont singulièrement entremêlées et entrelacées à des scènes respectables et augustes, — aux plus augustes mêm
introduit une interloculior de Madeleine en manière d’intermède : une scène de boudoir entre deux scènes du Thabor ! N’y cher
de Madeleine en manière d’intermède : une scène de boudoir entre deux scènes du Thabor ! N’y cherchez pas ombre d’art ni de co
sa bannière. Je continue, bien entendu, de rejoindre et de coudre les scènes qui sont séparées, disséminées à travers le Mystè
tout arroser à l’entour : Je veux qu’on me suive à la trace. Cette scène , véritablement jolie, a été très-bien appréciée e
comme composition, on pourra toujours le consulter pour ces quelques scènes , quand on voudra donner une idée fidèle et piquan
et sa mère Maintenant je n’ai plus à citer de ce vieux Mystère qu’une scène véritablement pathétique et où le sujet a heureus
rise ailleurs et simplement perfectionnée. Au moment d’enter dans les scènes de la Passion, on voit la Vierge Marie, soumise j
ur de sa mère : les agonies ont commencé. Si la première partie de la scène est méthodique et un peu compassée, cette fin est
avait ailleurs rappelé les Grecs, que n’a-t-il rapproché ici de cette scène douloureuse et saignante la scène de l’Hippolyte
que n’a-t-il rapproché ici de cette scène douloureuse et saignante la scène de l’Hippolyte mourant, dans Euripide, où l’on vo
sert d’être aimé d’un tel Dieu ? On comprend, on peut mesurer par la scène de notre Mystère le progrès, non littéraire, tout
as trop loin cependant, en déclarant, avec M. Paulin Paris, que cette scène , ainsi que celles de Lazare et de la Madeleine et
le Nouveau Testament, ne pouvait se donner carrière que dans quelques scènes épisodiques et dans le dialogue naïf, familier, s
s faire valoir par le contraste, à concentrer l’intérêt sur certaines scènes , à tenir en suspens l’esprit du spectateur et à l
9 (1802) Études sur Molière pp. -355
el que le faux goût, que la satiété du beau poursuivent jusque sur la scène dont il fit la gloire ; joignez à de nouvelles ob
cette anecdote n’est pas sans vraisemblance, et nous en félicitons la scène comique ; une infidélité heureuse aurait pu enlev
rut à Paris le 3 novembre, on y reconnaît des détails, des projets de scène , pris chez Plaute, Térence, dans un conte de Douv
e. Bret est à peu près de mon sentiment ; il traduit même la dernière scène italienne, qu’il donne comme un modèle de naïveté
e que Molière, en s’emparant du fond, eût conservé la nuance. Dans la scène  v, acte IV, Mascarille querelle son maître sur se
st en même temps dans le genre mixte et dans le genre épisodique. Les scènes n’en sont pas détachées, bien s’en faut, mais les
tères. — Nous avons jugé le principal en parlant des imitations. Les scènes . — Faites pour la plupart d’après des règles igno
i vu des Pandolphe, des Anselme, s’annoncer en vrais Cassandre sur la scène , par l’ennuyeux tintamarre de leurs béquilles, et
té charmante ; j’en ai distingué surtout un qui, en paraissant sur la scène , pré venait le spectateur par l’étourderie la plu
nd voilà tout à coup mon Lélie qui, en ramassant la bourse, acte Ier, scène  vii , étend les bras, s’élance sur la pointe du p
enfantillage pour le moins déplacé, et non de l’étourderie. Acte IV, scène  ire , Lélie paraît vêtu en Arménien ; je lui trou
pouvoir l’applaudir ; mais comment l’oser, lorsque, pendant toute une scène contenant plus de cent vers, je le vois uniquemen
tion veut accréditer ne sont pas heureuses ; par exemple, acte Ie r, scène  ii, Mascarille dit à Lélie : Moquez-vous des ser
s finesse, remplissent-ils aussi bien le but de Mascarille ? Dans la scène  iii de l’acte V, « Andrés tombe des nues, dit un
tombera bien plus des nues pour le spectateur. Dans le même acte, la scène  xiii est souvent retranchée comme inutile, et pa
le temps à Mascarille d’apprendre tout ce qu’il doit raconter dans la scène suivante. Même acte, scène xiv , l’on passe le r
endre tout ce qu’il doit raconter dans la scène suivante. Même acte, scène  xiv , l’on passe le récit que fait la vieille à Z
ère des règles. Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable. La scène de Métaphraste, acte II, est tirée du Déniaisé, c
enir de son indiscrétion est prise dans Arlequin muet par crainte. La scène italienne est bouffonne, puisqu’Arlequin confie m
infidélité et s’accablent de reproches, comme Éraste et Lucile ; leur scène a des beautés ; celle des amants français est sub
Sentiment sur la pièce. Le titre. — Il ne répond qu’à une seule scène essentielle. Le genre. — D’intrigue, quoi qu’en
y rend compte de l’avant-scène à un personnage tout à fait nul. Les scènes . — Pas un ouvrage de Molière qui en offre un plus
Le style. — Déjà bien supérieur à celui de L’Étourdi, mais dans les scènes seulement où l’auteur, se trouvant à son aise, n’
ition. Il y a très longtemps que Le Dépit amoureux n’a paru sur la scène française, car je craindrais d’offenser Molière,
jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne cherchez pas à
’applaudir avec le même discernement qu’il vient de battre des mains, scène  xii , lorsque Mascarille, infidèle au comique pou
fille, avec le Docteur qu’elle n’aime point. Eleonora, seule sur la scène , se plaint de l’absence de Celio, prend son portr
r de Celio, qui croit Eleonora mariée avec Arlequin ; il abandonne la scène  ; Eleonora qui l’a reconnu de sa fenêtre, accourt
t la main sur la gorge de Célie, pour voir si elle respire encore. La scène où la femme de Sganarelle ramasse le portrait, es
le prenant pour Eleonora. Molière doit quelques détails de sa seconde scène à Boccace, qui dit : Sapi, se prinde moglie, che
yle. — Plus correct que celui de L’Étourdi et du Dépit amoureux. Les scènes . — Nous les avons jugées, en parlant des imitatio
itations. Dans celle qui, du temps de Molière, était appelée la belle scène , Sganarelle copie un peu trop l’allure et le jarg
honneur, et ce sera la dernière. Bret trouve des longueurs dans cette scène , et propose d’en retrancher seize vers : à la pla
r seize vers : à la place de l’acteur, et une fois décidé à jouer une scène bouffonne, il n’est pas un seul hémistiche que je
prononcé, que depuis Molière on n’a pas vu un véritable jaloux sur la scène française. L’exposition. — Trop compliquée ; ell
et la tradition aurait dû s’en rapporter à lui. Par exemple, dans la scène  vi, acte Ier, Ergaste dit à son maître, en parlan
e rire, ignore-t-il que le public est censé n’être pas là ? Acte II, scène  viii, Valère reçoit une lettre d’Isabelle : j’app
dise, n’en remarque-t-il pas toute l’absurdité ? Vers le milieu de la scène  xiv du même acte, Molière indique « qu’Isabelle,
it son rival pénétré, l’embrasse pour le consoler, lui dit-il ; et la scène finissait assez plaisamment, ce me semble : l’aut
la question que je vais leur faire. N’importe ; la voici : Acte II, scène ix 26, Valère prie Sganarelle de dire à sa pupil
a jamais pensé À rien dont son honneur ait lieu d’être offensé. Deux scènes après, le tuteur s’acquitte si bien de la commiss
agina la légère intrigue des Fâcheux. Chapelle lui offrit de faire la scène de Caritidès 27 et l’exécuta si mal qu’elle fut r
is Molière lui fit dire par Boileau qu’il avait conservé sa véritable scène , et le menaça de la rendre publique, s’il continu
chasseur : « Molière, un pareil original manque à ta pièce » ; et la scène indiquée, ou plutôt ordonnée, fut prête pour la r
apparence que notre comique a pris l’idée de sa pièce, de sa première scène surtout, dans une satire d’Horace ; et qu’un cane
Molière l’a imitée, cependant, lorsque nous voyons jouer la première scène des Fâcheux, nous reconnaissons les mœurs du temp
ien fâcheux, quoiqu’avec des formes et des couleurs différentes. Les scènes . — Assez bien faites pour nous embarrasser, s’il
i déliés qu’ils ne sauraient enlever à la pièce le titre de comédie à scènes détachées ; mais pouvant servir de modèle en ce g
ser à son malheur, Arnolphe anéanti, pétrifié, et forcé de quitter la scène en s’écriant, ouf !… ne pouvait terminer la pièce
, comment Chrisalde croit-il pouvoir donner impunément à Arnolphe, en scène avec lui, dix ans de plus ou de moins ? et cepend
avoir le mérite de la brièveté ; je n’en réclame pas moins, acte III, scène  ire , les vers dans lesquels Arnolphe veut persu
n plonge, à jamais, les femmes mal vivantes ? Je réclame, même acte, scène  ii , les maximes du mariage qu’on abandonne pour
pour en faire mieux ressortir le piquant. Je réclame encore, acte IV, scène  v , le monologue que les comédiens réduisent aux
st consigné dans ces deux vers de Boileau : Le commandeur voulait la scène plus exacte, Le vicomte, indigné, sortait au seco
i remarqué dans cet ouvrage des caractères fortement dessinés, et des scènes animées, non seulement par une conversation vive,
e comédie, ou plutôt cette plate satire, n’eut pas les honneurs de la scène , malgré l’empressement avec lequel les comédiens
s que dans le canevas italien, très sec, très insipide d’ailleurs. La scène de Pancrace et de Sganarelle est en partie imitée
a scène de Pancrace et de Sganarelle est en partie imitée d’une autre scène , que les comédiens italiens font entrer dans tous
e d’un coup de forme, la matière ne vint que longtemps après. Dans la scène  xiv, Sganarelle refuse d’épouser, « parce qu’il v
Qu’on se représente surtout le malheureux époux obligé de quitter la scène sans pouvoir, sans oser proférer une parole ; et
t le temps de versifier sa pièce que jusqu’à la moitié de la première scène du second acte ; c’est, dit-on, pour faire sa cou
l mis à profit les situations les plus intéressantes ? Je regrette la scène dans laquelle la princesse chante pour attendrir
enlevant ses spectateurs. Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène , un sujet si propre à séduire le peuple ; et Moli
de Piedra ; Le Trompeur de Séville, ou le Convié de Pierre. La Scène est à Naples.   PREMIÈRE JOURNÉE. Dom Juan, inst
idents ennuyeux qui n’ont aucun rapport avec la pièce de Molière. La scène est maintenant en Castille, sur le bord de la mer
dénouement. — Bien propre à frapper un peuple superstitieux, aussi la scène se passe-t-elle en Sicile. Quels sont, va-t-on me
der, les traits dignes d’être distingués dans l’ouvrage français ? La scène de M. Dimanche, le gros bon sens de Sganarelle, l
a servir à son maître. — Je souffre de voir des lazzis pareils sur la scène française. — Manie de courir après les applaudiss
semblera jamais que par là. — Comme notre Elvire a été gauche dans la scène où elle essaye de ramener son amant ! — En revanc
e, dans ce rôle, n’aurait-il pas oublié lui-même où il avait placé la scène  ? — Affaire de costume, prenez celui de la Sicile
! — Refuseras-tu à l’acteur dont nous parlons le talent d’être sur la scène comme dans son appartement, de la remplir à lui t
-il une ariette de chaque tirade, en vain sacrifia-t-il la pièce à la scène , la scène au vers, et toutes les bienséances au d
iette de chaque tirade, en vain sacrifia-t-il la pièce à la scène, la scène au vers, et toutes les bienséances au désir de pr
i ; sans cela aurait-il couru le risque de lui déplaire en mettant en scène ses quatre premiers médecins, et en les accablant
e auprès de celle qu’il aime ; et avec ce changement seul, toutes les scènes amenées par le déguisement deviennent bien plus i
nes amenées par le déguisement deviennent bien plus intéressantes. La scène où Sganarelle consulte quatre médecins sur la mal
plus à la vie qu’au gain d’un procès, le comique et la moralité de la scène française croissent avec l’importance de l’objet,
penser que le faux médecin soit l’amant de sa fille. Dans l’acte II, scène ire , Lisette avance que, « par bonnes raisons, i
? Belle Philis, on désespère Alors qu’on espère toujours. Acte II, scène  v, Éliante dit : L’amour, pour l’ordinaire, est
faire, Il plaît à tout le monde et ne saurait se plaire. Même acte, scène  vii, Alceste s’écrie : Hors qu’un commandement e
ée que jusqu’alors on avait eue de la misanthropie46 ? Le lieu de la scène . — Bien choisi ; où peut-on amener des originaux
on avec le sien, et qu’avant la fin du premier acte, composé de trois scènes , on connaît déjà, non seulement les personnages q
de son caractère et de la situation dans laquelle il se trouve. Les scènes . — Moins animées par la rapidité de l’action, que
’Alceste, je me rappellerais que Grandval, dès son premier pas sur la scène , se trouvait en action, et son moyen le voici. Il
aute dont nous venons de parler, la double en parodiant, dans la même scène , la façon de rire et le ton de fausset de Clitand
ophant avec mon ami, je ne prendrais pas un ton moqueur ; et, dans la scène où la coquette et les deux marquis rient de sa br
mauvais lazzis achevassent de faire remarquer combien le ton de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais
pièce53. Si je jouais le rôle d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma scène avec Alceste, comme celle que je viens d’avoir av
du premier, et le philosophe moral lui parut enfin digne d’occuper la scène , sans le secours du bouffon. Le Médecin malgré l
Ajoutons que Molière, à qui rien n’échappait, ouvrit, dans sa courte scène du Sénateur, la mine la plus féconde à tous les a
a mine la plus féconde à tous les auteurs qui, depuis, ont mis sur la scène des robins petits-maîtres. Mais que nous apprenne
si nous en exceptons l’idée, à la vérité bien précieuse, d’une seule scène prise dans une nouvelle du burlesque Scarron : el
pport fondé sur des faits. Orgon, pressé par son beau-frère, acte I, scène  vi , de tenir la parole qu’il a donnée à Valère,
a de Molière, a bien plus le mérite de l’à-propos. Molière, acte II, scène  iii , par ce vers : Ah ! pour être dévot, je n’e
i constrigne a cosi fare. Molière faisait dire à Tartuffe, acte III, scène  vi  : Ô ciel ! pardonne lui comme je lui pardonn
r, à l’aide des vices auxquels elle ne s’allie que trop souvent. Les scènes . — Toutes conçues, toutes exécutées avec une égal
taches qu’une sévérité scrupuleuse pourrait peut-être y découvrir. La scène de dépit entre Valère et Marianne, tient-elle bie
nt Éraste et Eucile, dans Le Dépit amoureux ? Cela est vrai ; mais la scène est si naturelle qu’elle conserve toutes les grâc
femme de chambre que soubrette, et mademoiselle Joly, l’espoir de la scène française, lorsque nous l’avons perdue56, ont tro
lies mines, dès qu’elle blesse la raison. Par exemple, dans l’acte V, scène  iv, Dorine, quoique très applaudie, a un tort, de
ement à Loyal, puisqu’il n’y répond pas, lui qui, dans le reste de la scène , se montre si chatouilleux. Secondement, est-ce l
note digne de quelque considération : Dorine, à part. Passons à la scène de dépit. Monsieur le journaliste en a-t-il été s
tre. — Cependant, Valère avait l’air déjà courroucé en entrant sur la scène  ; Grandval s’annonçait au contraire en riant, et
ée de lui dire tout bas, comme à Augé : « Si nous n’étions pas sur la scène , je t’appliquerais le plus beau des soufflets ! »
vée dans la bonne société : je ne lui aurais enfin désiré, dans cette scène , que plus de chaleur concentrée, et une âme rempl
e qu’ont tous les Tartuffe de menacer Elmire du poing, en quittant la scène , à la fin du quatrième acte ; outre qu’un pareil
sant directement tout ce qui est censé n’être dit qu’au personnage en scène . Je sais qu’un comédien qui, en parlant à son int
t je parle me semble négliger un peu trop cette règle. Dans l’acte I, scène  vi, Orgon et Cléante sont seuls ; le premier dit
ire pour faire dire à Tartuffe, avec cette vraisemblance, l’âme de la scène , surtout lorsqu’elle doit frapper les regards, M
onvalescente peut avoir sa coquetterie, même son opulence. Acte III, scène  iii, Tartuffe met la main sur les genoux d’Elmire
nt le bras qu’on lui présente si complaisamment. Elmire dit, acte IV, scène  iv  : Au moins je vais toucher une étrange matiè
t pour dispenser l’actrice de rougir en sa présence, durant toute une scène indécente, si elle n’était pas adroitement prépar
nsensée, Quand vous croirez… l’affaire… assez avant poussée. Dans la scène suivante, Elmire, après avoir inutilement toussé
pour la comédie, que toutes les nations ont un59 Amphitryon sur leur scène . Euripide et Archippus avaient traité ce sujet ch
l’auteur moderne. » C’est avec la même adresse que Molière anime la scène où Sosie raconte les hauts faits de son maître à
s.   L’action. — Bien plus animée dans la pièce française, grâce aux scènes de Cléanthis et de Mercure, qui sont de l’inventi
ige, ni d’antiquité, ni de mythologie ; ce n’est plus à Thèbes que la scène se passe, mais à Paris, eh ! dans quel monde ? Le
ène dans la rue ; cependant Molière a imprimé en toutes lettres : la scène est à Thèbes, dans le palais d’Amphitryon . Comme
t laissé noyer Élise, plutôt que d’avoir dérobé sa chère cassette. La scène dans laquelle Harpagon, après qu’on l’a volé, vie
te latin plus excusable que le français, puisque, chez le dernier, la scène se passe dans un appartement ; que, chez l’autre,
ernier, la scène se passe dans un appartement ; que, chez l’autre, la scène est dans la rue, et qu’Euclion peut, sans invrais
tes les personnes assez humaines pour vouloir lui sauver la vie66. La scène du quiproquo entre Valère et Harpagon se trouve a
sent ; Magnifico enrage et n’ose démentir son valet. Jugeons les deux scènes en peu de mots : dans l’italienne, Magnifico est
voit ensuite qu’il est question d’un autre époux. Voilà à peu près la scène d’Harpagon et de Cléante ; mais Magnifico n’est n
edresse, fait à son tour reculer Arlequin, et finit par le rosser. La scène italienne ne sert qu’à amener des lazzis ; la fra
pour un autre tout à fait inutile et inconnu jusqu’à l’avant-dernière scène . Je comprends encore moins pourquoi Molière, en o
u deux fils qui ne devaient servir à rien. Harpagon, dans l’acte Ier, scène  vi , annonce qu’il destine une veuve à son fils,
e vi , annonce qu’il destine une veuve à son fils, et dans l’acte IV, scène  ire , Frosine veut dégoûter Harpagon de son maria
les, au parterre ; mais qu’il me soit du moins permis de le mettre en scène  : je n’en fais pas un vieillard, je lui donne au
eur cause. La diction. — Vive, pure, agréable, pleine d’images. Les scènes . — Aucune d’elles qui ne satisfasse sur ce que la
ourmenter ? Mais que si la plus grande décence, et surtout pendant la scène du rendez-vous, ne prouve pas au spectateur que v
étends vous régaler pendant que je vous tiens, etc. Extrait d’une scène des Ménechmes de Plaute. Un médecin à qui l’o
us agréments. « Toutes les farces de Molière, a dit Voltaire, ont des scènes dignes de la bonne comédie. » Délivrons M. de Pou
Au plus digne des trois, pour en faire un monarque. Dans la superbe scène qui suit celle-ci, Carlos s’explique en ces terme
du tableau. Le style. — Chaque personnage a celui de son état. Les scènes . — Il n’en est pas une qui ne serve à peindre le
sait : comme cette cérémonie est longue. Encore un reproche, acte IV, scène  ii , madame Jourdain surprend son époux à table a
t plus en elle qu’une rivale, doit la mettre à la porte. Dans la même scène , madame Préville, jouant le rôle de madame Jourda
ouvenait qu’elle revenait de dîner chez sa sœur, elle arrivait sur la scène avec une pelisse et un manchon ; par là, elle nou
apitale qui comble d’honneurs et qui gorge d’argent ses comédiens, la scène est insensiblement livrée aux jeunes premiers de
de Cléonte, pour lequel vous vous passionnez si fort ? Il n’a qu’une scène intéressante. Oui ; mais si intéressante qu’elle
us a sauvé l’exemple d’un enfant de famille qui vole un étui d’or. La scène , que diable allait-il faire dans cette galère ,
galère turque ; et chez Molière, toujours ami des vraisemblances, la scène est à Naples ; voilà comme Molière, en embellissa
u’il lui a faites. Un dialogue précis rempli d’images agréables : des scènes , un acte inutiles. Le ridicule versé à pleines ma
rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin, dans la belle scène où il démasque si bien la chicane, est un intriga
rneille. La pièce, à l’exception du premier acte et des premières scènes du second et du troisième, a été versifiée par le
vive, la plus délicate des passions éprouvée par l’Amour lui-même. La scène brûlante de sentiment dans laquelle le dieu des c
e du Tartuffe, puisque, à la rigueur, comme nous l’avons déjà dit, la scène de dépit entre les amants pourrait en être retran
n le disant imité, en totalité ou en partie, de telle pièce, de telle scène , sont fort embarrassées pour faire un pareil repr
u logis il s’efforce de plaire. Dans l’Asinaire de Plaute, acte Ier, scène  iii , une matrone donne ce conseil à un amoureux 
s devraient moins négliger, et je leur offre pour modèle la cinquième scène de l’acte III des Femmes savantes. Vadius et Tris
’abord mutuellement un encens fade, et finissent par des injures ; la scène se passa réellement chez madame de Rambouillet, d
la Comédie ; mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir jouer une scène sur un théâtre étranger, la lire, en être témoin
vec art, c’est de cette source féconde, que Molière a tiré toutes les scènes que nous avons admirées. Il n’est pas jusqu’au bo
, la vraisemblance. La plupart des auteurs amènent deux rivaux sur la scène , et ne s’occupent que du soin d’en congédier un ;
foncez pas le poignard dans le sein de vos parents, en montant sur la scène  : je me suis toujours reproché d’avoir donné ce d
age dont nous devons nous occuper. Des imitations. La fin de la scène vingtième est, dit-on, imitée d’une aventure arri
sti ; et quand cela serait vrai ! N’y avait-il pas d’autres femmes en scène et dans la salle ? On m’avait raconté que Molière
é leur place dans quelques-uns des chefs-d’œuvre dont il a enrichi la scène française ! On croit ici au fauteuil de Molière,
r monsieur Harpin, et si le rôle de celui-ci, bien qu’il n’ait qu’une scène , n’est pas aussi hardi, aussi fortement prononcé
igne ? Un de nos jeunes auteurs, en mettant Montaigne lui-même sur la scène , n’a pas fait cette réflexion ; aussi, aucune mor
amants, ni à elle-même, et cependant, l’on est bien certain que cette scène , toute inutile qu’elle est, ne sera jamais retran
charlatanisme, et les soins minutieux auxquels elle le condamne. Les scènes . — En parlant du Malade imaginaire, Voltaire dit 
est une de ces farces de Molière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. » N’aurait-il pas mie
it de dire : Le Malade imaginaire est une de ces pièces où, parmi des scènes dignes de la haute comédie, on en trouve qui se r
est bien joué, on ne peut ranger, dans cette dernière classe, que la scène de Toinette déguisée en médecin. Les ressorts. —
s d’une maladie aussi universelle que dangereuse. Chaque acte, chaque scène , chaque mot de sa pièce nous l’ont prouvé. Le d
voilà ce qu’il faut pour votre rôle. L’élève. Et surtout pour cette scène charmante, dans laquelle, en feignant de raconter
intimidée en me disant que mademoiselle Gaussin était, dans une même scène , polie avec les Diafoirus, tendre et reconnaissan
autés qui ont échappé à l’auteur ; par exemple, dans le dernier acte, scène  xxi, Angélique fond en larmes aux pieds de son pè
ôle qu’Argan la nomme presque toujours ainsi. Parcourons sa charmante scène , et nous verrons que Louison ne dément jamais l’é
urions vous en donner d’aussi précieuses. Comme, en paraissant sur la scène , il était bouffi de colère contre l’audacieux reb
mme le fut dernièrement le modèle que je veux suivre, surtout dans la scène où Argan fait donner des sièges à la compagnie.
pas s’emparer adroitement de l’attention générale, et dans l’une des scènes les plus importantes ? Le professeur. Quoi ! vou
est un homme… qui… ah !… un homme… un homme enfin. Tartuffe, acte I, scène vi . 1. Il y a dix ans qu’un libraire de St
st pas sans fondement, puisque le théâtre reste vide après la sixième scène et la dix-septième. 21. Ce nom n’est point imagi
Point de réponse. 26. On supprime les douze premiers vers de cette scène  ; nos maris devraient s’y opposer, je pense, puis
et examen ! » et je partage bien leurs regrets. 29. Pour entendre la scène du Joueur, on doit savoir que les six entraient a
et à venir, sur le mot tarte à la crème : si après avoir dit, acte I, scène  ire , je veux qu’elle réponde , ils s’arrêtaien
à l’ouvrage, ils peuvent plaire au public, Molière, dans la première scène , nous donne la véritable date de son mariage, en
40. Vers du Philosophe marié. 41. Voltaire nous a conservé une scène que Molière fut obligé de retrancher après les pr
le donne pour l’amour de l’humanité. Voltaire prétend avoir vu cette scène entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami
 poète de qualité vous désigne bien davantage ». 47. Dans l’acte i, scène  ire , Alceste dit : Non, l’amour que je sens pou
moi n’affaiblit pas la preuve. Le changement que l’on fait, acte II, scène  ire , ne me paraît pas aussi satisfaisant ; au l
arle Voltaire. 60. Voyez le Bolœana. 61. Plaute, dans la première scène de son Amphitryon, fait dire par Mercure, à la Nu
e son Amphitryon, fait dire par Mercure, à la Nuit qui n’est point en scène  : Pergè nox, ut occœpisti, gere patri morem meo 
m’entendant lire cet article, prit le parti de Molière, et dit : « La scène se passe dans une chambre qui nécessairement doit
ot à mot, et le sonnet et l’épigramme que débite Trissotin, acte iii, scène ii. Boileau, dit un commentateur, les lui fournit
nom était un marchand parfumeur à Paris. 79. Il y a dans la première scène quelques traits contre un gazetier de Hollande qu
l’ai entendu lire parfaitement par M. le Texier, et pendant toute la scène j’ai cru voir, non seulement Argan et Louison, ma
ur de ce temps-là, m’a dit : je vois d’avance, lorsque les acteurs en scène vont avoir besoin de mon secours, Mol… fait danse
10 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
s, de 1548 à 1588. — Jodelle. — La tragédie des anciens remise sur la scène française. — Cléopâtre, Didon. — Les comédies de
de la Legende des saints, et où Dieu et le diable étaient souvent en scène . Ceux qui obtinrent le plus grand succès furent :
utalité de l’acteur qui a donné le coup de lance, se précipite sur la scène , et d’un coup de sabre fait voler sa tête. Le pub
om de Moralités, partagea d’abord avec les Mystères les faveurs de la scène , puis leur succéda. Ce fut sous Louis XII, vers l
e part dans les Moralités. On voyait souvent plusieurs diables sur la scène . Les représentations prenaient le nom de Petite V
n le pût bien apercevoir. Dans cette grande représentation ou mise en scène de l’entrée de la reine Isabeau à Paris, on peut
proprement dit, du drame avec musique ou opéra, du drame avec mise en scène , machines, trucs ou pièce féerique. C’est à cette
école, c’est celle de l’avocat Pathelin, du poëte Villon, remise à la scène deux siècles après, par Brueys. Nous en parlerons
moitié sérieuses, moitié bouffonnes, finirent par donner lieu sur la scène , à des plaisanteries telles que le public en fut
n hôpital. Puis, comme le goût s’était un peu épuré et que la mise en scène du bon Dieu et du diable avait fini par paraître
r comme étant un des premiers qui aient songé à faire revivre, sur la scène française, les tragédies des anciens, fut abbé, c
attentat à la religion. Ce fut à grand’peine que les auteurs de cette scène renouvelée des Grecs purent échapper aux châtimen
76. Elle offre une particularité qui mérite d’être signalée. Dans une scène fort jolie, on fait croire à un vieillard que les
r imprévu de Regnard, joué aux Français en 1700. Puis, dans une autre scène , on trouve un monologue d’un avare à qui l’on a p
de ses langes ; secouant les vieilles coutumes reçues, admises sur la scène par un public ignorant, ils arrivent à un commenc
e, sans briller surtout par un goût bien pur, les pièces données à la scène pendant ces quarante-deux années sont supérieures
et l’autre conserva son ancien emplacement : il y eut donc alors deux scènes françaises à Paris. Cinquante ans après, ainsi qu
re de trouver dans ses chœurs, des stances dignes de l’ode ; dans les scènes familières, des traits propres à l’épître. Son st
mourut en 1630. Ainsi, dans l’espace de vingt-neuf ans, il inonda la scène de ses productions. Il fournissait aux comédiens
elles affectent la morale. Le dialogue est rapide, pressé, il y a des scènes bien conduites, où l’intérêt va sans cesse en cro
viole. Au commencement du deuxième acte, elle est renvoyée, et, deux scènes plus loin, elle sent les symptômes certains de gr
ère les secondes, et enfin on leur ménagea un certain espace entre la scène et le parterre. C’est celui qu’ils occupent encor
années, quelques tragédies, quelques comédies se produisirent sur la scène , comme des éclaircies de beau temps à travers un
cien, protégé du duc de Montmorency et amant malheureux, lança sur la scène plusieurs pastorales de mauvais goût et qui peign
urs plus tard, Cyrano étant à la comédie, voit paraître Montfleury en scène dans la pièce de Cloreste. Il se lève du milieu d
trouvé de jolis vers et de belles pensées. Par exemple, à la première scène du premier acte de Cléomédon, ceux-ci : Et comme
apprend elle-même aux spectateurs qu’elle vient d’être violée. Cette scène est un reste de la crudité, de la barbarie des pr
r admettait sans y trouver rien à redire. Nous avons déjà parlé de la scène où Lucrèce, les vêtements en désordre, vient fair
parce qu’elle tire de lui tout son éclat ; puis tous les deux, sur la scène , se livreront aux ébats de leur mutuelle affectio
n point pour lequel Mairet fait école, c’est l’habileté de la mise en scène , et l’effet calculé de situations neuves et plein
es où l’on voit, en France, des combats, des batailles livrées sur la scène . Après la révolution de 1789, sous le premier Emp
arbares du théâtre, mais dans lesquelles on trouve cependant quelques scènes bien dialoguées. Pierre Mathieu, historiographe
die intitulée Adamantine, ou le Désespoir, dans laquelle se trouve la scène suivante qui parut aux spectateurs de cette époqu
s avons salué, dans une de nos études précédentes, l’avènement sur la scène des petites pièces qui remplaçaient ce qui était
souvent à son succès. Il avait la pierre ; il entrait quelquefois en scène , souffrant le martyre et son visage accusant la d
. On leur donna l’ordre de jouer dans une alcôve. Ils imaginèrent une scène comique dans laquelle Gros-Guillaume, en femme, c
pris par mon faible, la graisse m’en fige encore sur le cœur. » Cette scène , qui dura une heure, et dans laquelle les deux pa
e comprendre que les Turlupinades avaient bien de l’analogie avec les scènes de paillasse dont les masses populaires sont enco
e costume théâtral. — Réflexions. — Suppression des banquettes sur la scène , 1760. — Réflexions. Plus les compositions dram
ale, faillit doter Paris d’un troisième théâtre permanent, et dota la scène française du plus grand génie qui se fût encore r
pensées. Dans les Occasions perdues, représentée en 1631, il y a une scène de bonne comédie qui ne serait pas déplacée de no
un siècle après lui, par M. Marmontel, et donnée la seconde fois à la scène avec beaucoup moins de succès que la première. Ro
ns après l’avoir abandonné, et c’est par ce même rôle qu’il quitta la scène pour n’y plus paraître. Il était temps, car il ne
ongtemps après Rotrou, lui emprunta des pensées, des vers et même des scènes et des pièces. Ainsi, outre son Venceslas repris
eaux vers sont du second auteur, comme, par exemple, ceux-ci dans une scène du quatrième acte : Fatale illusion, fantôme de
homme, A qui les rares fruits que la Muse produit, Ont acquis sur la scène un légitime bruit, Et de qui certes l’art, comme
e séparer en deux troupes, ce qui avait donné naissance à une seconde scène élevée au Marais. Nous avons dit également qu’au
des hommes de génie qui vous ont fait l’hommage de leurs veilles. La scène lyrique vient d’offrir à vos yeux les ressources
honorer, nous osons vous en demander la continuation sur la nouvelle scène que nous allons occuper. » Pendant la période d
ts, joués aux Italiens, avaient fait entièrement déserter la première scène française. Les choses étaient en cet état en 1710
remière scène française. Les choses étaient en cet état en 1710 et la scène des Italiens abondait en critiques plus ou moins
amener les Parisiens dans sa salle. Mais au lieu de comprendre que la scène française ne doit briller et attirer les gens d’e
de cette farce était une actrice de la Comédie-Italienne arrivant en scène et chantant ce couplet : Au mépris de notre gloi
représenter les tragédies, les drames et les comédies données sur la scène française. Pendant la période de 1710 à 1799, la
la période de 1710 à 1799, la Comédie-Française, devenue la première scène du monde, introduisit d’importantes et très-utile
ostume de ville en costume de cour, c’est-à-dire qu’elle parut sur la scène en robe à queue traînante et à paniers, comme en
casque plus ou moins grec ou troyen. Le bon roi Priam traînait sur la scène une casaque de marchand arménien, et toutes ces a
applaudies et admirées. C’est donc ainsi attiffés que parurent sur la scène française les héros de Rotrou, de Corneille, de R
ision. En un mot, tout s’améliora dans ce que l’on appelle la mise en scène . Toutefois, ni Lekain ni mademoiselle Clairon n’e
e l’époque ; puis les acteurs et les actrices, Romains ou Grecs, à la scène , se vêtirent en Romains et en Grecs : puis enfin,
nçaise et des autres théâtres ? Quelle est la paysanne qui n’entre en scène les bras nus, les épaules (pour ne pas dire plus)
depuis quelques années ; en entendant le jargon de mauvais goût, les scènes obscènes et sans esprit, les gestes déplacés, inc
ment ridicules. Si on mettait en parallèle les qualités de l’ancienne scène française et ses défectuosités avec les vertus et
rer un changement plus important peut-être, celui de la liberté de la scène , si longtemps désirée, demandée, réclamée par les
r qu’en 1760 ; jusqu’à cette année, la partie du théâtre qui forme la scène sur laquelle agissent les acteurs, était encombré
t on aura une idée de l’espèce de cacophonie qui devait régner sur la scène . Ces places, très-recherchées dans le grand monde
our elle afin de détruire cet abus. Alors donc, on put voir ouvrir la scène d’une manière imposante. L’illusion fut permise.
re immortelle. Pendant cinquante-trois années, ce grand génie dota la scène française des plus belles productions et fixa déf
ntendue sur le théâtre : — Comment pourrais-je blâmer vos vers sur la scène , moi qui les ai trouvés admirables quand vous les
si différentes de tout ce qu’on avait entendu jusqu’à ce moment à la scène . En 1635, Corneille fit représenter une jolie com
tre la dernière, puisque cinq autres Médée furent représentées sur la scène à différentes époques. La muse tragique ne parut
on était tellement aimé qu’on se tut ; malheureusement, quand vint la scène où Rodrigue se jette aux genoux de Chimène, Rodri
res qui avaient commencé sa réputation, pour jeter coup sur coup à la scène  : les Horaces et Cinna en 1639, Polyeucte en 1640
rent dans la queue traînante de sa robe et elle tomba. L’Horace de la scène , faisan aussitôt trêve à sa fureur, met le chapea
dit un jour, en sortant du théâtre où il venait d’entendre la fameuse scène de la clémence d’Auguste : « Si, après la représe
mande à un corps où vous servez depuis longtemps. » Ayant donné à la scène française quatre tragédies qui y sont encore aprè
le ! Le public se livra à de tels éclats de rire, et les acteurs en scène eurent tant de peine à reprendre leur sérieux, qu
id fut sollicité pour faire une tragédie qui pût prêter à une mise en scène splendide, avec machines et décorations. On voula
t le retentissement de sa pièce, mais à la première apparition sur la scène d’un vrai cheval représentant Pégase. Jamais enco
eptième siècle, avec ses chevaux caparaçonnés et sa brillante mise en scène , il eût fait fureur. Du reste, les honneurs furen
nches de province. On y trouve de beaux vers, cependant, et de belles scènes , et on la reprit plusieurs fois sur les théâtres
eprésenta l’ouvrage, les princes sortaient de prison et que plusieurs scènes semblaient une allusion à cet événement. En 1653,
’eut aucun succès, c’était le premier échec grave de Corneille sur la scène . Il en fut si chagrin que le dégoût s’empara de l
hapelle. Sertorius succéda à la Toison d’or en 1662. Sertorius a des scènes d’une grande beauté, et on prétend que Turenne, a
squ’il voulut traiter le sujet de Sophonisme, déjà mis cinq fois à la scène depuis un siècle, par Saint-Gelais, par Marmet, p
Molière fit le premier acte de cette espèce de pastorale, et quelques scènes détachées ainsi que le prologue ; Corneille s’ass
ngtemps pour un des plus tendres et des plus naturels qui soient à la scène , et qui, aujourd’hui encore, excite l’admiration,
meux Baron et par mademoiselle Desmares, quand la pièce fut mise à la scène . Baron, amoureux fou de la Desmares, joua avec ta
le grand Condé, le prince de Conti, tous les personnages alors sur la scène se lèvent ; les loges suivent leur exemple ; le p
ises de qualité, comédie dans laquelle presque toute la troupe est en scène , et qui fut adoptée par cette raison, chacun voul
public de cette époque loua et applaudit. Plusieurs sont restées à la scène , où elles sont encore de nos jours. C’est à tort
t l’Ariane, l’acteur Dancourt s’avança timidement sur le devant de la scène , fort embarrassé pour expliquer d’une manière con
profitable à lui-même. Ce fut en 1667 que cette comédie parut sur la scène , écrite par Corneille. Le succès qu’eut en tout t
n 1659, Dorimond en 1661, Rosimond en 1669, le donnèrent sur diverses scènes , les uns pour les comédiens du Marais, les autres
ques traits un peu forts que le second a retranchés, entre autres une scène où Don Juan dit à un pauvre qui lui demande l’aum
e Lully fût son collaborateur pour la musique. En 1675, il livra à la scène une comédie héroïque en cinq actes et en vers, av
u jour, ils députèrent un des leurs qui, s’avançant sur le bord de la scène , dit au parterre : « Messieurs, vous ne vous lass
uée à l’Hôtel de Bourgogne et l’affluence fut si considérable, que la scène était littéralement envahie par les grands person
t un des principaux motifs du succès qu’elle obtint. Quelques jeux de scène heureux, et qu’on appelle aujourd’hui des ficelle
t le sujet à un grand seigneur qui paraissait peu le comprendre. « La scène , lui disait-il, est en Cappadoce, il faut se tran
dies médiocres dont il avait ou donné le sujet ou barbouillé quelques scènes . Richelieu, le grand Richelieu, voulait être avan
ude toute paternelle. L’Éminence en avait arrangé lui-même toutes les scènes . Corneille, un des auteurs, plus docile à la muse
refuser au cardinal de chercher au moins un sujet convenable pour la scène . Il composa le scenario d’Aspasie. Richelieu trou
e, qui firent alors bien du bruit dans le monde des lettres et sur la scène française. Pour ces deux ouvrages, Richelieu se r
elles renferment, mais par le souvenir qui se rattache à leur mise en scène . A l’une des représentations de Mirame, Richelieu
lle qui ait jamais paru au théâtre. Hélas ! le chef-d’œuvre, mis à la scène , eut le succès le plus négatif ! Le public, beauc
tique, était, en effet, peu propre au théâtre. C’était un amalgame de scènes dans lesquelles les grandes puissances exposaient
. Un homme qui se sentait la fibre dramatique, pouvait s’essayer à la scène , sans crainte de se voir rejeter par un directeur
chevaliers du lustre, ni les réclames à tant la ligne, ni la mise en scène des premières représentations, les loges données,
plusieurs pièces comiques, jamais encore on n’avait songé à mettre en scène l’individualité d’un acteur. L’auteur composait s
r. Il est vrai d’ajouter aussi qu’alors Paris possédait deux ou trois scènes sérieuses, et qu’aujourd’hui Paris a deux ou troi
e prédicateur et qu’il ne fut ni plus compris ni plus apprécié sur la scène que du haut de la chaire. Pendant cinquante année
. Mademoiselle Beaupré, une des premières actrices qui parut sur la scène (car pendant longtemps les hommes tinrent l’emplo
porains de Corneille que le génie du grand poëte ne dégoûta pas de la scène , faire les plus louables efforts pour marcher sur
âtés de raquête, Je ficherais bientôt mes deux yeux dans ta tête. La scène française, après Corneille et Racine, s’est enric
our observer l’unité de lieu, il imagina de prévenir le public que la scène se passant au ciel, en Sicile et aux enfers, et c
e et enfin quelques pièces dramatiques qui obtinrent du succès sur la scène française. Chose bizarre, cet homme, qui avait ré
ontemporain des précédents, fournit quelques bonnes compositions à la scène française au milieu du dix-septième siècle. C’éta
un succès médiocre. Il fut ensuite cinq ans avant de rien donner à la scène  ; enfin, en 1646, il se décida à faire paraître u
L’année 1646 fut bien employée par Gilbert, car il donna encore à la scène une Sémiramis en cinq actes. Pendant près de onze
s Amours de Diane et d’Endymion, laquelle vint ensuite en 1657 sur la scène française. Cette pièce a du mérite et eut du succ
a versification en est facile. Ses comédies et ses pastorales ont des scènes de bon aloi. On ne peut reprocher à ses compositi
fois en 1651, eut un tel succès qu’elle resta trente ans entiers à la scène . On trouve dans cette jolie pastorale en cinq act
noble et illustre Sainte Reine d’Alise, vierge et martyre. Toutes les scènes commencent par chacune des lettres de ces cinq mo
charma son siècle par les productions littéraires dont il gratifia la scène de l’Opéra Français. Occupons-nous donc de l’aute
seil. Fort jeune encore, et se sentant de la verve et du goût pour la scène , il composa quelques pièces. Un marchand passionn
s pièces absurdes qui, jusqu’à sa venue, occupaient despotiquement la scène et en fixant les règles dont il n’était plus perm
un interprète sage, tendre et qui sut, de prime-abord, débarrasser la scène des fadaises dont on se croyait obligé de surchar
ar Molière et que dans la pièce, telle qu’elle fut jouée d’abord, des scènes entières étaient puisées presque littéralement da
vait employé le même pour la cause d’un boulanger de ses clients ; la scène de Chicaneau et de la comtesse eut lieu en origin
et enragée plaideuse, étaient les deux originaux d’après lesquels la scène avait été imaginée. Cette comtesse de Crissée ava
divers, quand sous le même nom, L’orgueilleuse Montrose a paru sur la scène  ! Aucun cœur n’a senti la moindre émotion ; Aucun
cat ; Surpasser Lecouvreur, étonner Melpomène, Et remontrer sur notre scène Bérénice avec plus d’éclat, Que tu n’en sus prête
le rôle de Mithridate, et beaucoup d’entre eux ont voulu débuter à la scène par cette pièce. Beaubourg, dont nous venons de p
aissa pas le temps, et, s’adressant, du parterre, au Mithridate de la scène , il lui débita avec beaucoup d’à-propos ces deux
e général. La salle était comble, les malheureux n’osaient rentrer en scène et opinaient pour rendre l’argent. « Mais non ! m
ns son cœur palpitant consultera les dieux ! Un des témoins de cette scène racontait, longtemps encore après, que tous ceux
t à traiter ce sujet, un des plus difficiles qu’on puisse mettre à la scène . Il se trouva un jour amené, par la conversation,
La chose faillit dégénérer en dispute de prince, et elle eut pour la scène française et pour la littérature une bien autre e
t Alexandre. En treize ans, le poëte du grand siècle avait donné à la scène neuf tragédies admirables et une charmante comédi
réfléchissant aux inconvénients qu’il y avait réellement à mettre en scène , devant la Cour, ses jeunes et jolies pensionnair
emps après la mort de Racine, que la tragédie d’Athalie fut mise à la scène . La Cour avait toujours conservé pour elle une pr
es hommes d’esprit, voulut juger par lui-même de l’effet produit à la scène par Athalie. Il ordonna aux acteurs du Théâtre-Fr
e de la cabale à la suite de laquelle l’auteur de Phèdre renonça à la scène . Elle parlait plusieurs langues. C’était un bel e
doubler le prix des places, principalement dans le but de ménager la scène qui était toujours encombrée, et sur laquelle les
tour, voulut composer sa tragédie chrétienne. En 1690, il donna à la scène Adrien, dans laquelle on trouve de beaux vers, ce
ette particularité, que c’est la première où une actrice parut sur la scène vêtue en homme. On était déjà loin du temps où le
armi les dramatiques de second ordre, et que longtemps il a occupé la scène française avec distinction. Péchantré, dont nous
retrouver cet écrit ! je le cherche depuis plusieurs jours : c’est la scène où j’ai dessein de placer la mort de Néron, dans
ongtemps de mettre son nom à ses ouvrages. Deux princesses entrent en scène , la première dit à l’autre : Vous souvient-il, m
Boursault, Riuperoux, autres contemporains de Racine, ont donné à la scène française quelques pièces dont plusieurs ne manqu
parterre, à la troisième fable qu’il débitait, s’avance au bord de la scène , et s’adressant au public, lui dit hardiment : Qu
e qu’elle fait époque, attendu qu’elle est la mère de toutes celles à scènes épisodiques ou à tiroir dont on a depuis usé et a
ire un mot de ce poëte, homme d’un très-grand mérite, qui enrichit la scène ou plutôt les scènes françaises, de beaucoup de b
te, homme d’un très-grand mérite, qui enrichit la scène ou plutôt les scènes françaises, de beaucoup de bonnes productions. Ne
pureté de style qui les rendent aussi agréables à la lecture qu’à la scène . Partout, Fontenelle est ingénieux, séduisant. Il
t ces mots, changea la musique d’Énée et Lavinie, remit la pièce à la scène en 1758, et obtint un beau succès. N’ayant encore
colifichets A sa jeune cervelle. Mais que, décrépit et voûté, Sur la scène encore il gigotte, Une calotte, Messieurs, en vér
le drame dans le genre de ceux qui font fureur, de nos jours, sur les scènes des boulevards. X. De Racine à Voltaire. De la
ssèrent sans qu’aucun auteur d’un mérite transcendant vînt occuper la scène tragique. Racine avait cessé en 1689 de travaille
l’honneur de briller au théâtre lyrique, Si des succès heureux sur la scène tragique, Danchet, affranchissaient de l’éternell
aits, moi ? » Puis il s’éloigna au milieu des rires des témoins de la scène . Nadal, contemporain et ami de Pellegrin, mort c
sa plusieurs tragédies. L’une d’elles, Saül, jouée en 1704, avait une scène d’un effet terrible, lorsque Saül quitte le camp
s que l’horrible à choisir. » En effet, Crébillon fit revivre sur la scène tout le tragique d’Eschyle, mais il mit de plus d
nage. Dans beaucoup de ses pièces, une partie de ses héros meurent en scène . Dans Xerxès même, qui n’eut qu’une représentatio
dont les passions étaient vives et qui déjà sentait son goût pour la scène , se souciait fort peu de son procureur, qu’il ne
errible, sortait tellement de ce qu’on avait entendu jusqu’alors à la scène , surtout depuis l’école de Racine, que le parterr
rovince sont d’une ignorance inconcevable. » Sémiramis, donnée à la scène en 1717, quatrième tragédie du même nom depuis ce
ne me ferais pas dire De prendre ailleurs mon essor. Usurpateur de la scène , Petit bâtard d’Apollon, Attendez que Melpomène S
ait à Cicéron. Crébillon s’aperçut du mauvais effet produit par cette scène , et, s’adressant à l’un des immortels qui secouai
avait à dessein choisi les Troyennes, où il y a beaucoup d’acteurs en scène , pour faire comprendre au public les avantages ré
alors inconnus et une sorte de philosophie encore plus ignorée sur la scène . On s’était borné à jeter l’odieux sur les grands
lui en donnait un autre, la remaniait et la remettait hardiment à la scène quelques années plus tard. Cette méthode lui a so
partie de son succès à un pâté de perdrix. Voltaire, qui fournit à la scène française tant de bonnes tragédies, débuta d’une
ait de l’auteur d’Œdipe. Il s’empressa de la retirer et la remit à la scène quatre ans plus tard, en 1724, sous le nom de Mar
omba mort, et réellement mort, d’émotion, au beau milieu de l’une des scènes les plus pathétiques. Zaïre fut l’époque de la g
, on vient d’imprimer une tragédie sous mon nom, intitulée Zulime. La scène est en Afrique. Il est bien vrai qu’ayant été aut
parterre, ne connaissait la ville d’Arsenie, qui était le lieu de la scène  ; c’est pourtant une colonie romaine, nommée Arse
première fois à l’hôtel de Sassenage. Elle n’était pas faite pour la scène française. Mahomet eut un autre sort ; acclamée p
pas voulu reconnaître. On la vit dans Mérope traverser rapidement la scène en criant : Arrête… c’est mon fils . Ce mouvemen
c. Au troisième acte de cette pièce, il y avait un tonnerre dans une scène où mademoiselle Dumesnil jouait le grand rôle, et
re au cinquième acte, pendant que mademoiselle Clairon seule était en scène . A la répétition générale, le machiniste qui avai
le département de la foudre, étant prêt à lancer le tonnerre dans la scène de mademoiselle Clairon, et ne sachant s’il devai
i mot : « Je ne le parierais pas, mais j’en jurerais », tiré de cette scène entre deux Normands : — Fable ! à d’autres ! tu
que Voltaire connut la suppression des banquettes qui obstruaient la scène , il fit son Tancrède, tragédie à grand spectacle,
talent ; il imitait Corneille, qui n’avait pas su quitter à temps la scène , ainsi que l’avait fait Racine. Les Scythes, 176
Le Mierre. — De 1758 à 1766, il donne plusieurs belles tragédies à la scène . — Celles d’Idoménée et de Guillaume Tell. — Anec
uteur tragique, Piron, poëte grave et sérieux. En 1730, il donna à la scène des Français la tragédie de Callisthène, qui eut
e tragédie aux Français, Sarrasin, jadis abbé, alors acteur, était en scène , lorsque Piron, mécontent de son jeu, cria du mil
furent unanimes pour dire à l’auteur que, malheureusement la mise en scène dépasserait leurs moyens, et que pour faire abîme
uis l’amenèrent au théâtre. Là ils l’excitèrent si bien, que dans une scène où un des personnages apporte une lettre, voyant
aire jour au travers des spectateurs de haut rang qui encombraient la scène , le jeune moine s’écria : « Place au facteur ! »
qui résulta de cette mauvaise plaisanterie coupa tout l’intérêt de la scène . On arrêta le moine, on le conduisit à son supéri
uoiqu’il fût fort aimé, dut venir faire ses excuses sur le bord de la scène . — « Messieurs, dit-il, je n’ai jamais mieux sent
re son rôle. Deux ans après son Childéric, en 1736, Morand donna à la scène la charmante comédie de l’Esprit du divorce. Plus
aternelle, n’obéissant qu’à sa nature méridionale, il s’avance sur la scène , et dit au public : — « Messieurs, il me revient
enant de police, qui ne put d’abord s’empêcher de rire de toute cette scène  ; mais qui, ensuite, interdit le théâtre pour deu
s-vieux. En 1745, onze ans après la première apparition de Didon à la scène (1734), il fit plusieurs changements à sa tragédi
Clairon, jouant pour la première fois le rôle de Didon, parut sur la scène , au cinquième acte, les cheveux épars et comme un
onnaît pas de lui la moindre satire, pas la plus légère épigramme. La scène dramatique lui doit quatre tragédies, parmi lesqu
rlons des deux enfants et de la gouvernante ; Qu’en dites-vous ? — La scène est fort intéressante ; Mais on pourrait aussi le
et huit comédies, dont une, le Magnifique, est longtemps restée à la scène . Comme auteur lyrique, Quinault est le seul qui l
ablit un contraste qui ne pouvait manquer de produire de l’effet à la scène . Cette pièce et ses divertissements firent un pla
oins la dernière qu’il mit au théâtre. Il songea même à renoncer à la scène comme acteur. Sa santé, fort affaiblie, en était
ncipale cause. Il n’avait jamais été robuste, le double travail de la scène et du cabinet commençait à épuiser ses forces. Il
née. Elle n’a paru sur aucun théâtre ; cependant elle offre plusieurs scènes d’un bon comique. On peut ajouter aux drames de L
ous les théâtres. Auteur dramatique de mérite, Marmontel a donné à la scène française, de 1748 à 1770, une douzaine de tragéd
x. Tout avait été employé, du reste, pour qu’il en fût ainsi, mise en scène splendide, musique excellente et dépenses considé
une comédie qui firent beaucoup de bruit avant leur apparition sur la scène . Cet auteur est Portelance, dont la tragédie d’An
tragédie parue en 1773, imprimée longtemps avant que d’être mise à la scène , eut du succès. Chose assez singulière, le même j
squelles on trouve de fort beaux vers, de belles pensées et de belles scènes . De 1758 à 1766, il donna aux Français les tragéd
lles à la gloire de la patrie. M. de Belloy, après s’être essayé à la scène par les deux pièces de Titus et de Zelmire, ne vo
lors). Il y avait montré une grâce merveilleuse. Il avait paru sur la scène masqué, selon la coutume, et magnifiquement vêtu,
de Paris, et voici à quelle occasion. M. de Belloy avait fait pour la scène sa belle et patriotique tragédie du Siège de Cala
tte, en robe de chambre, dans un fauteuil, pour commencer la première scène du Joueur. Ce comédien, l’idole du public, qui n’
ble bacchanal, qui dura plus d’une heure, fût devenu, sans doute, une scène sanglante, sans la prudence du maréchal de Biron,
aro, Clorise, qu’il ne faut pas confondre avec sa Cloreste, il met en scène le berger Philidor et la bergère Éliante. Philido
11 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
représentation ; le vendredi 11, la seconde12. Le premier acte, et la scène finale avaient été chantés, en allemand, en 1877,
rois coupures que j’ai notées à la première représentation : Acte II, scène  I : depuis nimm ihm das Schwert, jusqu’à was verl
 : depuis nimm ihm das Schwert, jusqu’à was verlangst du ; Même acte, scène  II : depuis was Keinem in Worten, jusqu’à ein And
ne II : depuis was Keinem in Worten, jusqu’à ein Andres ist’ s ; Même scène  : depuis doch der Waelsung Siegmund jusqu’à o sag
équilibrait singulièrement la construction symphonique de la première scène  ; les deux autres ont complètement détruit et rid
les deux autres ont complètement détruit et ridiculisé la prodigieuse scène de Wotan et Brünnhilde. Pourquoi ces expurgations
lküre ; je ne touche que quelques points extérieurs. Dans une mise en scène convenable, je signale de lamentables exagération
A la Monnaie, Grane n’est apparu qu’une fois, au début de la seconde scène du premier acte, et une minute à peine13. Espéron
succès qui établit, sans conteste possible, le drame wagnérien sur la scène française. La Walküre a remporté à Bruxelles une
gré même l’insuffisance radicale de la traduction. L’expérience de la scène a été, en effet, terrible à l’adaptation de M. Vi
sance de mimique qui a quelque peu atténué la formidable entrée de la scène deuxième. Enfin, Mme Balensi s’est fait apprécier
aires, comme aussi l’emploi du rideau s’écartant des deux côtés de la scène . Les lecteurs de la Revue savent, à n’en pas dout
re. Après avoir montré ce que l’œil et l’oreille perçoivent devant la scène de Bayreuth, nous joindrons leurs résultantes et
i frappera désormais le sens optique sera le rectangle lumineux de la scène . Nous croyons superflu d’insister sur les profond
combinaisons architecturales des mieux appropriées. L’ensemble de la scène paraît plus grand qu’il n’est en réalité. La rais
proportionnellement ; mais l’obscurité presque absolue qui entoure la scène fait encore paraître la lumière assez vive, bien
sions viennent s’ajouter à la première. L’irradiation lumineuse de la scène , resplendissant au milieu de l’obscurité, augment
nes sur lesquelles est échafaudée la perspective de la salle et de la scène . Quand les rideaux s’écartent, les grandes travée
gmentent de hauteur et de largeur à mesure qu’elles s’éloignent de la scène , et, par conséquent, la convergence des lignes qu
e de son pied à notre œil. Cette trace reposera successivement sur la scène , le proscénium, le toit de l’orchestre et les ran
fauteuils qui nous pré cèdent. Il n’y a d’illusion possible ni sur la scène , ni sur le proscénium qui la prolonge, ni dans l’
de l’horizon ; la convexité du toit de l’orchestre écartant encore la scène de nous, tout en recouvrant l’abime mystique, en
 ; et l’illusion accentuée dans tous les sens par l’éclat isolé de la scène au milieu de l’obscurité ambiante, sans que les p
du début : les anges disparaissent, le paradis aperçu se referme. La scène d’exposition qui ouvre Lohengrin rappelle, par so
ous écouterons avec attendrissement l’incomparable début de la grande scène d’amour : « Les chants se sont éteints… nous somm
, voici que des œuvres de vérité vont enfin être représentées sur nos scènes . C’est une évolution qui commence, une période no
ed Ernst. Mois wagnérien de Paris 6 Février : Concert Colonne : Scène religieuse du 1er acte de Parsifal. 6 Février : C
acte de Parsifal. 6 Février : Concert Lamoureux : Prélude, 1re et 3e scènes du 1er acte de la Walküre ; ouv. de Tannhæuser. 1
te de la Walküre ; ouv. de Tannhæuser. 13 Février : Concert Colonne : Scène religieuse du 1er acte de Parsifal. 13 Février :
vendredis.[NdA] 13. A la deuxième représentation, Grane assista à la scène de Brünnhilde et Siegmund, qu’on lui avait cachée
épertoire dans le monde entier. Lorsque Paris et Bruxelles mettent en scène la Tétralogie en 1911 et 1903, elle chante les tr
12 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
ème quatre, de compte fait. On n’exécutait pas ces changements sur la scène  : le spectateur s’y prêtait suffisamment. Cependa
t où l’on parle. C’est l’inconvénient de notre système. Les premières scènes qui se passent dans la maison du comte et de Chim
pas que ce ne soit lui-même sur qui tombe le choix. Chimène, dans la scène qui suit, exprime des craintes et un triste press
e pressentiment au milieu de sa joie. L’infante (car dès la troisième scène on se trouve chez l’infante) confesse à sa gouver
s l’auteur espagnol. Tandis que dans la pièce française les premières scènes se passent en confidence, dans le drame espagnol
passent en confidence, dans le drame espagnol tout est en tableau. La scène s’ouvre par un spectacle attachant. Rodrigue vien
il a gardé plus de vie, plus de flamme au front et plus d’éclairs. La scène entre le comte et don Diègue, la scène d’offense
au front et plus d’éclairs. La scène entre le comte et don Diègue, la scène d’offense se passe dans une rue ou dans quelque a
vait pas un mot du Cid avant Corneille : le poète et le père de notre scène avait à nous le faire connaître et admirer du pre
par les profils les plus nets et les plus tranchés, en raccourci. La scène où don Diègue remet à Rodrigue son épée et sa ven
leurer. Privilège d’une belle âme pure restée jeune ! II. La première scène de l’acte Il est entre le comte et don Arias, qui
oi d’avoir à faire des excuses et des soumissions à don Diègue. Cette scène se passe dans un lieu vague, sur quelque place vo
arrogance que Richelieu achevait à peine d’abattre et de niveler. La scène suivante de provocation, quand Rodrigue appelle l
urs et les courtisans prenaient parti dans la querelle du Cid ; à ces scènes d’appel et de désobéissance, je me figure qu’un f
entame et présente la situation par l’arête vive. Dans l’espagnol la scène est plus diffuse, étendue. Rodrigue, sous les yeu
x-sept. Il est encore à l’état de jeune tige, de rejeton mince. Cette scène offre le parfait exemple de ces vers à double com
paraît chez Corneille, il y a langueur et refroidissement. Dans cette scène pourtant, Chimène soutient le dialogue ; elle dit
lui s’aimaient, et depuis la mort du comte ils s’adorent. » Dans les scènes suivantes du Cid français il y a décidément trop
nstant, Chimène entre en s’écriant : Sire, Sire, justice ! très-belle scène , sauf les détails de mauvais goût dont on a fait
t) : c’est lui qui fit le plus d’impression. Dans la pièce espagnole, scène correspondante, Diègue raconte que, voyant son en
voyez-vous pas comme chaque peuple apporte aux représentations de la scène un degré de dureté ou de susceptibilité qui répon
t de tuer, dans l’appartement de Chimène. Nous approchons d’une belle scène , de l’entrevue de Rodrigue avec cette maîtresse s
nde, au cinquième acte, sera tout entière de Corneille. Ce furent les scènes les plus critiquées de la pièce dans sa nouveauté
a moitié de ma vie a mis l’autre au tombeau ! » On arrive à la belle scène pathétique à travers les pointes et le mauvais go
rusque, sans quoi elle ne pourrait se détacher. Telle est cette belle scène qui ne sera surpassée que par une seconde du même
er sentiment sublime, le motif et le mot, mais des chutes. Dans cette scène , comme on voit que les amants meurent d’envie tou
13 (1923) L’art du théâtre pp. 5-212
le ni Calderon n’ont écrit leurs drames pour la lecture, mais pour la scène et une certaine scène, pour le public et un certa
crit leurs drames pour la lecture, mais pour la scène et une certaine scène , pour le public et un certain public, pour une ré
it Racine. Les plus habiles reconstitutions qu’on nous propose sur la scène ne sont, ne peuvent être que transpositions. Quel
l’auteur dramatique qui polit des phrases et les livre au metteur en scène en lui disant : « Arrangez-vous. Les mots y sont,
eindre et soulever tout un appareil composite, indocile, rebelle : la scène d’un théâtre, matériel et personnel, avec ce qu’e
sance approfondie des moyens techniques et, s’il a le sens inné de la scène — il ne sera jamais dramaturge s’il ne l’a pas —
iquement avec modestie et constance. Le contact est indispensable. La scène du théâtre se propose à lui comme l’argile au mod
té conçus et réalisés dans la vie, de ce qu’ils ont été vécus sur une scène par des hommes de chair et d’os. Des mots écrits,
eur y est essentiellement dépendant. Dépendant des possibilités de la scène , dépendant des possibilités de l’acteur. En règle
stumier, au décorateur, à l’électricien, au machiniste, au metteur en scène , s’il ne l’est lui-même, et, avant tout, aux inte
e de l’ouvrage, de la mainmise du poète incite tel ou tel, metteur en scène , décorateur, comédien, à travailler isolément, po
, ni même une compagnie de comédiens exercés qui la font vivre sur la scène  ; c’est aussi un public qui doit la recevoir. C’e
us les spectateurs se lever, réclamant qui un fragment de la première scène , qui de la seconde, qui du monologue du trois don
umulte, pugilat : le drame se transporterait dans la salle ; celui de scène en resterait là. ? Mais ne plaisantons pas. Qu’il
r où l’homme de la salle pourra murmurer les paroles de l’homme de la scène , en même temps que lui et du même cœur que lui. »
ous lui répondent. À l’opposé d’une certaine école qui a considéré la scène comme une chambre où il se passe quelque chose et
action, si l’auteur n’a pas fait l’épreuve de ses vertus actives à la scène et sur le public, elle demeure virtuelle et rien
c une franchise scandaleuse aux événements quotidiens. Elle mettra en scène , sous des noms d’emprunt ou sous leur véritable n
y répondra. Le théâtre proprement dit ne fit qu’amplifier la mise en scène liturgique. Afin de rendre l’enseignement de la P
les intermèdes de toute sorte devaient mettre en valeur le trésor de scènes charmantes, vivantes, savoureuses qui nous raviss
quer des défauts qui, sensibles à la lecture, devaient s’accuser à la scène  : redites sans fin, détails inutiles, prolixité,
ussi du théâtre médiéval, il conçoit le drame comme une succession de scènes nous transportant en divers lieux. Mais son génie
re indécis : ils s’attaquaient à sa substance intime. Voici donc une scène nue ou presque nue, un décor fixe qui ne changera
rien de ce qui prend l’homme par les sens, un spectacle brillant, des scènes de tuerie, des coups, du sang et des clameurs, il
e, l’être de chair s’efface et se dissout. Et il ne reste plus sur la scène qu’un charmant causeur, rompu du reste à la gymna
se. Si nous cherchons son rythme intime, il n’est pas là. Prenons une scène au hasard, par exemple la première du Médecin mal
 ? Le génie mis à part, qui ne suffit jamais tout seul, Molière a une scène et une compagnie ; Molière a un public. Pas un in
ages, un petit chef-d’œuvre du reste — c’est un Caprice — pour qu’une scène s’ouvre devant lui. Alors, on se décidera à monte
rainte lui aura permis d’entrevoir des possibilités nouvelles pour la scène  : il n’a pas pu les expérimenter. Soumis à la com
sme actif qu’à un moindre degré il partageait avec Shakespeare, et la scène les eut servis. Mais faute d’instrument, il reste
t plus à donner à froid la réplique ; et l’action ainsi conduite, par scènes successives, à travers les temps et les lieux, tr
plus grande généralité humaine, mais selon l’esprit de son temps. La scène est un miroir où il se voit non dans son apparenc
rdonne. Cette transposition nécessaire — souvenez-vous de la première scène du Médecin malgré lui — porte sur les mots, sur l
abord sa leçon. J’ai fait allusion plus haut à cette conception de la scène considérée comme une chambre dont on a enlevé l’u
geste, de l’intonation — ce qui est capital — s’il ne donne pas à la scène l’esthétique nouvelle, vivante et pourtant concer
et que Courteline incarna. N’oublions pas, dans l’ordre de la mise en scène , ce qu’il fit pour Shakespeare au théâtre du boul
r. Le devoir du producteur, qu’il écrive des pièces ou les porte à la scène , ne saurait être moins impérieux. S’il refuse de
et il s’agirait de savoir dans quelles conditions et à quel point une scène munie de tous les perfectionnements techniques po
silence, un soupir, deux ou trois notes et il chargera le metteur en scène , le décorateur, l’électricien, le violon solo, l’
iser ses mots. « L’école du silence » est fondée. Place au metteur en scène , seul maître du texte et du jeu ! « Sire le mot »
e, même le décor, la lumière, l’accompagnement musical, les bruits de scène . Convention géniale, mais qui outrepasse le but.
, sous la contrainte de l’action parvenue à son paroxysme ? Certaines scènes de l’Échange et de ses premiers drames en témoign
ncer, cessant de le subir pour s’en nourrir, met enfin le pied sur la scène , y réclame accès, s’y implante ? et essaie de s’y
nt, de constater que ce style tendu, noué, devenait plus lisible à la scène que dans le livre, signe éclatant du verbe dramat
long exil ne lui a pas permis de le pétrir dans sa matière même : une scène , un public ; il s’est trop longtemps résigné à ne
librement, et sa pensée exprimée plus ouvertement, et l’épreuve de la scène lui eût plus tôt enseigné les lois de l’échange,
Et cependant, le « claudélisme » ne semble pas devoir fleurir sur la scène d’ici longtemps. D’un art qui n’appartient qu’à s
uels il s’est révélé. Il serait trop long d’expliquer ici pourquoi la scène ne peut être un champ de bataille pour les idées,
euses d’élargissement et de libération se manifestent dans la mise en scène . Il suffit de citer les interprétations shakespea
avec plus de diversité et plus de liberté les trois dimensions de la scène pour assurer aux drames de Shakespeare une contin
temps. C’était faire la part trop belle à l’initiative du metteur en scène  ; certains, du moins, en abusèrent. Qui sait pour
au ? Mais s’essayant sur des chefs-d’œuvre consacrés, les metteurs en scène devaient tomber dans une virtuosité inféconde, da
solide plateau de ciment. Cela importe peu. Fiction pour fiction, la scène doit en choisir une : l’art dramatique feint touj
sociales, il aurait pu être mendiant ou roi. Quand il s’avance sur la scène en haillons ou en manteau d’or, il doit se figure
ne de la Compagnie et de l’École du Vieux-Colombier. Ainsi la mise en scène et le comédien vont retrouver leur sens premier,
uper et de se fuir, de se diminuer et de se grandir, et de peupler la scène toute entière d’arabesques et de volumes — que le
n à l’Atelier, Louis Jouvet aux Champs-Élysées, Courville à la Petite Scène la continuent, la développent chaque jour ; aussi
e jour ; aussi bien Dullin et Jouvet ont appris leur métier sur cette scène . Le Vieux-Colombier est notre père à tous. Quel i
e avec le réalisme inférieur qui depuis un siècle environ accapare la scène française. Un art libre mais concerté, véridique
a guerre. Je ne dresserai pas un palmarès. Mais il est certain que la scène depuis sa rénovation technique exerce un attrait
ance très nette à séparer la littérature du drame, et à écarter de la scène les écrivains proprement dits, de la littérature
l’Atelier, à la Comédie des Champs-Élysées, à la Chimère, à la Petite Scène , même à la Comédie-Française où la mise en scène
Chimère, à la Petite Scène, même à la Comédie-Française où la mise en scène simplifiée, vraiment organique fait des progrès.
e d’un Molière dont les œuvres poussent les œuvres et naissent sur la scène presque en même temps que sur le papier. Le voici
r où l’homme de la salle pourra murmurer les paroles de l’homme de la scène en même temps que lui et du même cœur que lui. »
’ai traité de mon mieux, sans le moindre souci de sa réalisation à la scène , ni de l’accueil qu’il pourrait recevoir. C’est a
s prix : l’état de communion expressément requis entre la salle et la scène existait encore quelque part ? pour un catholique
Il songeait que chacune possède un patronage et chaque patronage une scène avec des acteurs. Imaginez une littérature dramat
unes gens. D’où un registre neuf au service du dramaturge. La mise en scène moderne évoluant vers la simplicité et vers la nu
j’y participe souvent. Je style des acteurs, j’improvise des mise en scène , j’observe mon public… En un mot, je fais mon mét
lles représentations exemplaires qui ne seraient pas déplacées sur la scène où je parle en ce moment : celle de Sainte Cécile
ronage parisien de Saint-Roch, et même, récemment, en Flandre sur une scène de petite ville aménagée comme celle-ci ; enfin c
t, qui possède dès à présent tous les moyens de se développer sur une scène . Il ne manque ni d’auteurs, ni de metteurs en scè
évelopper sur une scène. Il ne manque ni d’auteurs, ni de metteurs en scène , ni d’interprètes, mais, sauf exception, il lui m
ndice. « Quinze ans après » Tout ce que j’énonçais en 1923 sur la scène du Vieux-Colombier, très peu de temps avant le dé
and public » et tel de leurs auteurs, parti pour rénover la poésie de scène , composa peu à peu avec un demi-réalisme, un demi
anquait encore. D’autres théâtres « à côté », à la suite de la Petite Scène qui poursuivait sa carrière, forçaient bientôt l’
brillant de satires bourgeoises, et celui-ci confiait les soins de la scène à Copeau, Jouvet, Dullin et Baty. La réforme de C
nt. Je n’oublie pas Jean Giraudoux qui en quelques années a annexé la scène à sa trop subtile littérature ; mais il me faudra
remier plan, André Obey. Voici vraiment un art tragique, fait pour la scène et de grand ton, objectif, vivant, gonflé de lyri
(1925-1930). Il s’agissait de proposer notre effort en exemple et aux scènes d’amateurs, et aux critiques, et au grand public.
14 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
r, en corps et en âme, à sa représentation. Œuvre d’art faite pour la scène et pour la déclamation, c’est du point de vue de
ite pour la scène et pour la déclamation, c’est du point de vue de la scène et de la déclamation qu’il convient d’en jouir. N
’avais écrit plusieurs tragédies sur le mode banal et classique de la scène française. La première était une tragédie de Médé
e mes ennuis de jeunesse, aurait le bonheur de parvenir jusque sur la scène par la protection de quelque acteur de génie ou d
s, la nuit, sur mon oreiller, quand j’avais déposé la plume après une scène dont les vers sonores retentissaient après coup d
les vers sonores retentissaient après coup dans ma mémoire ! Quelles scènes illuminées m’apparaissaient toutes pleines des pe
ude d’une réponse si gracieuse, faite de la main du grand homme de la scène à un jeune homme inconnu, m’attachèrent instantan
asque romain, qui semblait moulé sur ses traits quand il était sur la scène , tombait de lui-même quand il était en robe de ch
cherchait à produire aucun effet : il était las d’en produire sur la scène  ; il se reposait et il reposait les yeux dans sa
« et, pour épargner votre fatigue et notre temps, lisez seulement les scènes qui sont de nature à me donner une idée nette du
uvrage. » J’ouvris le manuscrit et je lus. VIII Dès la première scène il parut frappé, malgré le tremblement de ma voix
s avez beaucoup lu Racine, peut-être trop », me dit-il à la fin de la scène . « Continuez. » Je lus pendant environ trois quar
on. Cette immobilité et ce silence me glaçaient un peu. Aux dernières scènes , ma voix fléchissante et entrecoupée trahissait m
t des vers, votre pièce est bien conçue et bien conduite ; il y a des scènes susceptibles de produire de grands effets, et, av
assez bon pour me tendre cette main et pour m’aider à parvenir sur la scène  ? » IX Il avait des larmes, en m’écoutant,
t qu’une sublime conversation, un dialogue des morts en action sur la scène , je n’hésiterais pas à vous jouer demain et à vou
issez-vous Shakespeare ?). Eh bien ! ce Shakespeare a révolutionné la scène . Corneille est l’héroïsme, Racine est la poésie,
en faisant allusion à l’éternelle pleurnicherie de sa camarade sur la scène . « — Ah ! c’est que je suis révoltée, indignée,
e revis Talma ; il me provoqua lui-même, cette fois, à écrire pour la scène . Je n’y songeais déjà plus ; ma vie avait pris un
ait dans le demi-jour ; je ne voulais plus, pour quelques ovations de scènes , renoncer à la carrière politique, bien plus conf
it pour être interprété selon son esprit. À chaque chef-d’œuvre de la scène il faut un chef-d’œuvre de la nature pour le pers
rique et politique d’Athalie. On choisit la salle de l’Opéra comme la scène des prodiges. Cette salle immense et monumentale
urs. La famille royale occupait, au milieu de la salle, en face de la scène , un amphithéâtre avancé comme un promontoire sur
réparait l’âme à de mystiques sensations. Tout à coup le rideau de la scène se leva comme si le vent de l’inspiration céleste
dait en soi-même quelle serait la voix qui oserait s’élever sur cette scène en consonance avec cette grandeur et cette antiqu
’un guerrier hébreu, Abner, sous les traite de Lafon, son rivai de la scène . Lafon, qui avait le front noble, l’œil brave, le
inez les crimes, Et vous viendrez alors m’immoler vos victimes. » La scène continue ; le secret de l’existence d’un roi légi
ls d’Ochosias sous le nom d’Éliacin, paraît à la place d’Abner sur la scène  ; le grand-prêtre lui dit que l’heure est venue d
rois, derrière le mystère des révolutions prochaines. Il sortit de la scène comme le prophète des calamités royales. L’acte é
e n’avait ni parlé ni respiré entre ces deux actes. La grandeur de la scène , la majesté du pontificat, l’intervention divine
sion quelque chose de tendre, d’antique, de miraculeux. À la première scène , des femmes et un enfant éperdus s’élancent des p
mmes et un enfant éperdus s’élancent des profondeurs du temple sur la scène  : c’est Josabeth, la nourrice de Joas sauvé, les
e à m’arrêter, Et sur quoi j’ai voulu tous deux vous consulter... La scène qui suit, une des plus tragiques et des plus naïv
inconnu de David. Il faut remonter à la Bible des patriarches et aux scènes entre Joseph enfant et ses frères pour retrouver
tre Joseph enfant et ses frères pour retrouver de tels accents. Cette scène ne peut s’analyser ; il faut la lire tout entière
de terreur et d’espérance. L’inspiration d’en haut est restée sur la scène avec l’esprit et la voix de Talma. XXI La p
r la scène avec l’esprit et la voix de Talma. XXI La plus belle scène du quatrième acte est celle où le grand-prêtre, a
e despotisme d’un prince égoïste et impérieux. Nous pensons que cette scène fut pour davantage dans la rancune cachée de Loui
e dedans du temple, et les lévites armés entrent de tous côtés sur la scène .) Athalie. Où suis-je ? Ô trahison ! ô reine info
lle exhale sa fureur impuissante en imprécations et meurt derrière la scène , sous le glaive des lévites. L’impitoyable grand-
15 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
que celui-là, a été la première audition au concert du Châtelet de la scène des Floramyes de Parsifal o. Cette scène est cert
au concert du Châtelet de la scène des Floramyes de Parsifal o. Cette scène est certainement l’une des plus musicalement bell
t (le concert spirituel), en même temps que la reprise de l’admirable scène religieuse du premier acte de Parsifal, ont témoi
arcin) : Récit et chœur des Pèlerins, 5 Mars : Concert Lamoureux : 3e scène du 1er acte de La Walküre ; ouv. de Tannhæuser. 1
ogramme. 27 Mars : 1er acte de Tristan. 27 Mars : Concert Pasdeloup : Scène finale de La Walküre.   Le 3 avril a eu lieu l’in
e vers le public, surtout quand il doit s’adresser à un personnage en scène  ? « Par suite la marche fut abandonnée, et les mo
tournelle de l’orchestre, vont l’un après l’autre sur le devant de la scène et changent réciproquement de place. » Qui n’a vu
t de place. » Qui n’a vu, dans les deux opéras-comiques de Paris, les scènes ridicules qui ont lieu lors des duos ? Après avoi
près avoir chanté son air, l’acteur remonte un peu vers le fond de la scène et finit de parler à quelques seigneurs sans impo
, sera comme le fond devant lequel se manifestera l’homme vivant ; la scène , qui doit représenter l’image de la vie humaine,
présentaient avec un empressement joyeux des chanteuses de toutes les scènes (tome X, 356) », est unique dans l’histoire de l’
urné du public, il se trouve face à face avec le premier. » Ce jeu de scène paraîtra bien simple et indigne d’explication à n
qu’on appelle Wagner, lui fournissait aussi bien le plus petit jeu de scène que l’ensemble grandiose de son œuvre. Nous n’ins
colonnes vaguement apparues, et enfin un grand vide s’établit sur la scène , en même temps que l’acoustique se modifie sensib
verticale passant par l’endroit qu’occupera le Gral. Les tables de la scène forment un cercle, les colonnes un cylindre, et l
scalier couvert de droite contribue beaucoup à l’aspect bizarre de la scène  ; aucune régularité, aucun caractère de conséquen
les ; émergeant à peine de la végétation, vagues, elles traversent la scène en courant ça et là ; puis, tout à coup, le mouve
urt épisode, que par l’appel profond et inattendu de Kundry. Alors la scène change, le lacis des Filles-Fleurs, leur chorétiq
ste et recueillie répandue dans ce paysage, dans l’éclairage de cette scène , autour de laquelle on sent monter la fraîcheur d
e. En ce moment une troupe de jeunes enfants traverse le devant de la scène d’un pas plus rapide, puis une autre ; il y a deu
 ; derrière arrive le cortège du roi blessé. Le groupe se place et la scène dramatique commence. Au moment de la cérémonie, u
ant par degrés dans l’obscurité. Deux troupes d’écuyers traversent la scène . Le jour baisse, des portes se ferment avec un br
ente aux yeux du simple la « vision du Gral » : on peut séparer cette scène en deux parties : Parsifal et ce qu’il voit. Peu
e sensation d’horreur et de trouble. Nous avons parlé plus haut de la scène des Fleurs, où se meut une sorte de chœur de jeun
dis que la nature paraît joyeuse, dans son matin printanier. Toute la scène de l’Enchantement du Vendredi-Saint, de cette pur
hemin (pfadlosen). Mais la musique surtout donne le caractère à cette scène  ; nous y reviendrons dans le chapitre qui lui ser
mais une action dramatique violente, qui se passe sur le devant de la scène , tandis qu’au premier acte tout se perdait dans l
un monde inconnu surgit une créature sauvage, qui se précipite sur la scène . Ses mouvements sont d’une violence extrême ; peu
sion du Gral, cette douleur compatissante qui le frappait au cœur. La scène des Filles-Fleurs a adouci son humeur sauvage. So
on rôle de Brünnhilde ; Mlle Martini est vraiment dramatique dans les scènes du premier et du deuxième acte et Mlle Balensi ch
en, à propos de madame Brandt. (P. 285 et 308.)[NdA] 26. Toute cette scène a lieu dans un espace étonnamment restreint et pr
et presque sans profondeur, quelques mètres à peine.[NdA] 27. Jeu de scène indiqué dans la partition, et que nous n’avons pa
la Réforme.[NdA] o. On désignait sous le terme de « floramyes », la scène des « filles-fleurs », c’est-à-dire la scène 2 de
rme de « floramyes », la scène des « filles-fleurs », c’est-à-dire la scène 2 de l’acte II. Parsifal rencontre dans le jardin
résentations de Parsifal à Bayreuth. Mais Wagner réglait les mises en scène lui-même et n’acceptait pas qu’on ne respectât pa
16 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
propre. Gottsched avait tenu à donner à ses jeunes collaborateurs une scène pour produire leurs œuvres, et des acteurs pour l
ouait Le Bourgeois gentilhomme avec tout le luxe désirable de mise en scène . Les singulières affinités de caractère qui ont t
sayé de traduire, à l’aide du pinceau, l’effet dramatique de quelques scènes de notre poète. Il y a peu d’années encore, les é
un ménage. Pour étudier les passions des hommes, et les porter sur la scène , il est nécessaire de les avoir ressenties soi-mê
cateur de son état, et qu’une homélie n’eût pas été à sa place sur la scène . Quelle est cette manie de toujours rapprocher l’
re écrit mal, dit M. Scherer. En tout cas, il n’écrit pas mal pour la scène . Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style
trés et difficiles. Oui, mais ils ont été écrits pour l’optique de la scène  : c’est du style de théâtre. Il faut les juger au
ue sur une foule de pièces plus modernes encore ; prenez les quelques scènes de La Famille Benoiton où ces demoiselles parlent
les n’en soient pas moins restées une des comédies qui ont gardé à la scène un très vif succès de franc rire ? À la scène ! E
dies qui ont gardé à la scène un très vif succès de franc rire ? À la scène  ! Et ce n’est pas seulement de la scène de la Com
f succès de franc rire ? À la scène ! Et ce n’est pas seulement de la scène de la Comédie-Française que je parle : l’année de
des femmes et, pour plaire à son public des mardis, il a saccagé une scène , qui est regardée par tous les amateurs comme un
iques du mot. Mais, si l’on persiste à les dire tranquillement sur la scène , la franchise dont ils jouissent au théâtre ne se
é à des récriminations niaises, en mutilant une des plus spirituelles scènes de L’École des femmes. Sganarelle n’est pas un c
us sévère, et cette concentration d’effets qui est indispensable à la scène . Et comme tout cela est taillé en pleine étoffe !
t la superbe désinvolture qu’ils réclament. Ce sont les maîtres de la scène  ; il ne s’agit pas de leur donner le ton simple e
et son esprit, est longue et fatigante : elle ramène toujours la même scène , qui se représente sans cesse sous une nouvelle f
lisez au coin de votre feu ; ce n’est plus cela. Il est fait pour la scène . Tel récit qui vous semblait long s’anime et pren
it l’effet d’être manquée ou douteuse, tire un nouveau prix du jeu de scène qui l’accompagne. Et que d’esprit ! de cette sort
’un air bêtement convaincu les phrases que lui souffle Mascarille. La scène est ainsi bien plus fine, d’une plaisanterie bien
d’incises qui encombrent et prolongent les phrases ; mais toujours en scène et gaies. Il l’a jetée tout d’une haleine avec un
re de scandale. Le rire part au contraire lorsque Mascarille entre en scène . Pourquoi cela ? C’est que Molière a puisé ici so
ne sais pas trop l’effet que cette adaptation aurait pu produire à la scène en 1865 — la censure en fit arrêter les répétitio
C’est une pièce à tiroirs. Une pièce à tiroirs ne se composant que de scènes détachées, qui n’ont point de rapport l’une avec
isse : aussi ne laisse-t-elle pas, malgré la variété des types mis en scène , malgré l’éclat des narrations, malgré la franchi
faisait Éraste. Le rôle est fort long, puisque Éraste est toujours en scène  ; très difficile, puisqu’il se trouve toujours da
M. Perrin avait, je ne sais pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène , y reprendra la place qui est due à ses longues é
prêter la même attention ; Coquelin entre, il semble aussitôt que la scène s’illumine. Un murmure de joie court dans tout l’
t qu’aussi cette entrée avait été admirable. À le voir arriver sur la scène , à grandes enjambées, habit rouge, bottes énormes
as même l’existence. De ce cas très particulier, que Molière a mis en scène dans L’École des femmes, est sorti, par l’effort
 ? Y eut-il jamais comédie plus mal faite que celle de Don Juan ? Les scènes tombent les unes par-dessus les autres, sans qu’a
i reste une merveille. J’ai parlé, dans un de mes feuilletons, de ces scènes qui pourraient s’appeler des scènes-types ; j’en
ais une dans Le Roi Lear, et je disais que Molière en était plein. La scène qui forme le second acte de Don Juan est une des
rivale, et se retirant maître de la situation. Vous vous rappelez la scène , elle est dans toutes les mémoires. Et si elle n’
vrai qu’à ne considérer que la vraisemblance exacte du détail, cette scène est absurde ? Il est certain que, dans la vie rée
de la vie ordinaire, qu’elles s’y laissent prendre. Mais c’est que la scène est vraie d’une vérité plus haute, plus idéale. I
ensuite, comme il veut, par le bout du nez. Cette idée ressort de la scène avec une évidence qui brûle les yeux. Toutes les
sie aiguise encore l’esprit soupçonneux, on se rappellera aussitôt la scène de don Juan entre Mathurine et Charlotte. On la d
enez vous-même qu’elles ne sont pas vraisemblables : est-ce que toute scène , où manquera la vraisemblance, sera, par cela mêm
e ? Pas précisément. Le premier point est que l’idée, exprimée par la scène , soit générale, et trouve, dans la vie réelle, de
par où elle se marque ne soient pas trop particuliers. Sans quoi, la scène ne peut plus se détacher des circonstances qui l’
tion où le poète l’a placée. Ainsi, dans ce même Don Juan, la fameuse scène de M. Dimanche ne trouve plus aujourd’hui son app
rce de belles paroles, esquiveront la demande ; mais la façon dont la scène est tournée, rappelle par une foule de détails un
sans-gêne cavalier de don Juan, vous verrez comme vous serez reçu. La scène est admirable ; l’idée en est générale ; mais les
Juan, entre Charlotte et Mathurine. Ce n’est pas tout. Ces sortes de scènes se reconnaissent à une autre marque qui n’est pas
aideront à dissiper leur erreur. Rien de tout cela n’existe plus à la scène . Le poète choisit et ramasse, au mépris de la vra
et il les enfonce dans les yeux du public. Il met en présence, sur la scène , Charlotte et Mathurine, parce qu’elles sont en e
é idéale. — Mais, me disait encore cette dame, qui vous dit que cette scène que vous admirez comme une scène-type, d’autres n
e l’ouïe aux sourds, ni la vue aux aveugles-nés. À ceux chez qui une scène de théâtre, une phrase musicale, ou un tableau év
ier 1868. II. Alceste et Célimène Ce qui fait l’originalité des scènes d’Alceste avec Célimène, c’est que ce pauvre Alce
ques avait tracé le scénario, et que Fabre d’Églantine a porté sur la scène . Il y montre que cet obligeant Philinte est au fo
on épée : Mais, mon petit Monsieur, prenez-le un peu moins haut. La scène n’en était pas moins plaisante pour être jouée pa
s’est habillé ce soir en Scaramouche, mais rien que dans la première scène , il y en a une demi-douzaine d’autres : Sotte co
bout et dans son dernier détail l’application de son idée. Il y a des scènes qui prêtent à la poésie et que Molière, préoccupé
d’un autre langage que celui de la prose. Ainsi je prends la dernière scène . Don Pèdre, furieux de sa pupille enlevée, demand
une prose cadencée (vers libres sans rimes) il l’a fait, et certaines scènes , les scènes d’amour ou de jalousie, sont bien plu
dencée (vers libres sans rimes) il l’a fait, et certaines scènes, les scènes d’amour ou de jalousie, sont bien plus agréables
la musique du vers sans que pourtant ce soit un chant véritable. Ces scènes où Jupiter exprime sa tendresse à Alcmène passaie
c une telle sécheresse, qu’il semble encore plus maussade. Il y a des scènes dont on pourrait tirer parti : celle de l’interro
vec vous ? On me conte qu’au temps où M. Thierry remit la pièce à la scène , il voulait que Mlle Madeleine Brohan changeât le
s amoureuses. Il en fait une sorte de fantoche, ahuri dès la première scène et ahuri de même à la dernière. Tout le long de l
nnerie. C’est pour cela qu’il a prodigué dans cette pièce les jeux de scène et les lazzi de la comédie italienne, c’est pour
st une des moindres : admirable encore par parties et toute pleine de scènes étincelantes, qui sont restées dans toutes les mé
ù le dénouement soit si absurde. Ce qui est même étrange, en ces deux scènes d’exposition qui n’en finissent point, c’est qu’e
ince au théâtre : elle est morose et chagrine. Retranchez-en quelques scènes , dont le comique est irrésistible, et qui sont pa
s, ni vingt, je l’ai vu des centaines de fois, et partout, et sur les scènes les plus infimes, et devant les publics les plus
attente quand Orgon soulève de sa tête le tapis de la table, après la scène de Tartuffe avec Elmire. Je défie qui que ce soit
chef-d’œuvre de Molière. Ce fut une orgie de Tartuffe sur toutes les scènes de Paris. Et qu’il ne croie pas que c’était pour
erais de prendre n’importe où, n’importe qui et de mettre Tartuffe en scène . Tartuffe est sans doute de tous les personnages
du Conservatoire ; on n’a pu encore nous blaser sur tous les jeux de scène , si simples, si variés, si comiques ! Ah ! mon ch
de voir cette représentation rue Richelieu, j‘y eusse assisté sur une scène inférieure, je n’aurais pas tari d’éloges. 5 nov
ous est très familier. Vous l’avez vu dix fois. Molière le porte à la scène . Au lever du rideau, toute la famille est réunie,
u quatre fois, tandis que sa servante lui rit au nez. À ne prendre la scène qu’au point de vue d’une vraisemblance étroite, p
mon frère, je suis un méchant, un coupable… etc. Vous connaissez la scène . La tirade ne répond à aucun des faits allégués,
ersonnages ; mais l’entêtement est le plus fort. Comme on dit dans la scène du Légataire : c’est sa léthargie ! Le public tou
t figure parmi tout ce monde. Je n’invente rien : relisez la première scène du Tartuffe, vous y trouverez tous ces détails. D
ité en pareille circonstance. Car on a toujours l’air de croire cette scène de séduction inouïe, invraisemblable, impossible.
amuse toujours un peu, alors même qu’elle s’en scandalise. Relisez la scène , vous verrez qu’avec infiniment de grâce et d’à-p
en traits si expressifs qu’on ne saurait y échapper. Rappelez-vous la scène où Elmire promet de confondre Tartuffe en lui fai
triomphante qui est vraiment admirable. On ne craint plus rien de la scène qui va suivre. On sait trop bien dès lors que Tar
ards d’une aussi scabreuse aventure. Il faut, pour que cette terrible scène soit possible, la femme que Molière a peinte, hon
ouer avec l’amour. Aussi, ne suis-je pas d’avis que, dans la dernière scène où Tartuffe va si loin, elle marque trop d’indign
e ce rôle aujourd’hui ? Vous avez tous présente à l’esprit la seconde scène du troisième acte où Tartuffe se voit pour la pre
on que l’on adopte ! l’une ou l’autre de ces deux interprétations, la scène prend une physionomie toute différente, et elle d
s gants d’avoir rien inventé. Elmire (en cette façon de comprendre la scène ) n’est préoccupée que d’un souci : c’est d’expose
bon que j’en profite. Voici mes conditions… » L’interprétation de la scène sera naturellement différente si Elmire a tendu u
réconcilie et rit de leur mine déconfite. Savez-vous bien que, si la scène est jouée par une soubrette accorte et délurée, e
augnac, poursuivi par les matassins, après s’être sauvé éperdu sur la scène , passât dans la salle et en fît le tour, traînant
t à sa suite la longue file des seringues toujours en joue… Ce jeu de scène avait été depuis longtemps supprimé. La raison en
t je ne sais où des douzaines de tabourets, qu’elle échelonnait de la scène à la porte de sortie, dans le chemin de ronde de
usqu’en ses moindres œuvres, il se trouve dans M. de Pourceaugnac une scène de haute comédie, une scène que l’on cite toujour
il se trouve dans M. de Pourceaugnac une scène de haute comédie, une scène que l’on cite toujours et dont on s’est encore, e
oté par les docteurs-jurés comme un symptôme d’aliénation mentale. La scène est très comique, mais de ce comique profond et t
t au Palais-Royal, un entrain de tous les diables. Féraudy n’a qu’une scène , celle où l’apothicaire offre ses services à Éras
te. Il l’a bégayée avec un art exquis. Et comme elle est jolie, cette scène  ! Je disais tout à l’heure qu’il n’y en avait qu’
’il y a d’important dans la comédie, car le reste, sauf deux ou trois scènes , n’est plus guère qu’un ballet que l’on nous serv
e Molière, y furent intercalés ; il regrettait surtout cette amusante scène où Polichinelle reçoit des chiquenaudes, puis des
ombre de beautés répandues dans l’ouvrage. Elle en sauve les quelques scènes qui sont admirables ; le reste ne compte pas. Le
médie-ballet d’un genre original que Molière a créé en se jouant. Les scènes de comédie n’étaient imaginées que pour amener de
e principal, la raison d’être. Oui, mais il est arrivé que, parmi ces scènes de comédie, quelques-unes étaient de premier ordr
pour rappeler aux amateurs le souvenir de l’œuvre primitive ; et des scènes de comédie, elle avait composé un ouvrage, imparf
gai. Sa voix perçante amuse l’oreille et éveille le rire. Il y a des scènes qu’il a jouées à ravir, et notamment celle du maî
y faisait Nicole. Elle était fort enrhumée ; elle a manqué la fameuse scène du rire, où j’entends retentir à mon oreille les
t qu’exigent les rôles de Molière. Elle n’a été que gentille dans les scènes qui ont suivi ; elle a contribué pour sa part à l
ois gentilhomme, Molière a répété, sous une forme un peu nouvelle, la scène du Dépit amoureux qu’il avait déjà replacée, et p
s heureusement à mon avis, dans le second acte de Tartuffe. C’est une scène toute de convention. L’arrangement en est factice
quoi, même fuite et même poursuite en sens contraire. Relisez cette scène , dont je ne puis vous donner par la description q
roiriez-vous ? les comédiens ordinaires de la République exécutent la scène comme s’ils officiaient à la messe. Delaunay lanc
est la Dorimène de Molière, telle qu’il l’a vue et représentée sur la scène . Mais on peut encore prendre ce rôle d’une autre
s acteurs ne recommençaient pourtant point. On avait été, derrière la scène , tout stupéfait de cette explosion. C’était un dé
y a beaucoup de Vénus dans l’antiquité ; celle que Molière a mise en scène , c’est la mère des ris et des amours, un peu bien
e ; et pourtant il a été facile de voir le public, dès cette première scène , s’éveiller en sursaut à l’admiration. La tirade
— Qu’elle eût été jolie sur la flûte ! » s’est-il écrié tout bas. La scène qui suit est de comédie pure. Les deux sœurs de P
avart est chargée de rendre ce personnage. J’avoue qu’à son entrée en scène ma première sensation a été de désappointement et
de le transposer, et l’effet est fâcheux surtout dans cette première scène . Elle a repoussé les vœux de ses prétendants et l
re-Français n’eût joué comme elle le reste de la pièce, et surtout la scène qui suit. Psyché a été condamnée par un oracle à
, qui l’embrasse et qui pleure, ses derniers adieux. J’avais lu cette scène le matin et l’avais trouvée fort belle : mais je
vrait un chef-d’œuvre inconnu. Qu’elle est simple et familière, cette scène d’adieux, mais qu’elle est douloureuse et pathéti
d’eux-mêmes par cette merveilleuse poésie. M. Maubant a dit toute la scène avec une simplicité, pleine de pathétique, qui a
en que ce ne fût pas un public aussi facile aux impressions vives, la scène a excité encore la même admiration. Tout cet enth
huit premières représentations, remplis ad libitum par les acteurs en scène . Molière, il est vrai, dans les pièces qu’il a em
t dû être de tout temps laissée à la fantaisie de l’artiste. Ainsi la scène de Sylvestre, feignant de chercher Géronte pour l
cène de Sylvestre, feignant de chercher Géronte pour le tuer, est une scène ad libitum. Mon correspondant s’indigne de voir q
rimé de Molière. Mais elle doit avoir été introduite dans celui de la scène peut-être de son temps, sans aucun doute peu d’an
, dit-il eu se carrant, derrière ! Honneur à la fourberie ! Le jeu de scène date de Molière, cela n’est pas douteux. Quand s’
r un maigre sujet, éclate enfin et décharge sa rate. Il y a un jeu de scène qui est traditionnel. Une pauvre servante, dit Ch
s deux mots qui suivent : ma sœur. Barré exécute bonnement le jeu de scène . Il s’avance sur sa femme : Je vous le dis, et, a
comme des plaisanteries les deux pièces débitées par Trissotin sur la scène , qui, pour me servir des expressions de l’abbé d’
usion à Cotin ; mais il ne l’avait pas personnellement traduit sur la scène . L’anecdote qui veut qu’il ait acheté un de ses v
ar c’est ce contraste qui fait, en grande partie, l’originalité de la scène de la dispute. Mlle Baretta était chargée du rôle
es, persévéramment poursuivies, ce personnage qui n’a pour lui qu’une scène à effet. Mais cette scène, tous les connaisseurs
vies, ce personnage qui n’a pour lui qu’une scène à effet. Mais cette scène , tous les connaisseurs la savent par cœur ; tous
sentiment vaut le mien. Mais il nous a changé tout le mouvement de la scène . C’est la troisième du quatrième acte, et j’engag
Mais ce n’est jamais ou presque jamais ainsi que Molière procède. Ses scènes vont toujours, par gradations successives, et à t
en convient pas chez ces certaines gens. La fureur va éclater, et la scène sera finie ; mais Molière, qui est très ménager d
qui s’emportait, pour donner au spectateur un temps de repos, et à la scène un prétexte à recommencer dans un autre ton. C’es
fait des grâces. Delaunay a tort. Il m’interrompt le mouvement de la scène . Qu’il soit sûr que si le Clitandre de Molière en
ysionomie et à ces malices de diction, Molière ne bornerait pas là sa scène . Il a déchaîné l’orchestre, et il le marque expre
marque expressément par le vers que dit Philaminte, et qui termine la scène  : Votre chaleur est grande, et cet emportement,
pas sur un vers ni sur un mot qu’il se trompe : l’erreur porte sur la scène  ; il dit, en faisant la bouche en cœur : le « Sui
 ; mon Dieu ! elle part de rire aussi à Londres, quand un alderman en scène s’interrompt d’un dialogue sérieux pour danser un
eut-être avait-il une autre idée en tête que de mettre Tabarin sur la scène … — Huit rappels ! et des rappels de Serbes. — Oh 
salle pouffait de rire. Je n’ose croire que Saint-Léon tînt ce jeu de scène de Molière lui-même. Peut-être l’avait-il pris si
ait que gaie, telle que Dieu l’avait faite. Rappelez-vous la première scène où elle paraît : Argan l’a appelée plusieurs fois
secrets de sa famille, elle n’aurait pas, de longue main, préparé la scène pour la faire réussir ? Mais point du tout : c’es
ndre au ton de Mlle Brohan ? Tout le monde se rappelle cette amusante scène où Toinette se déguise en médecin. Ce déguisement
ne imagination en belle humeur. Si Toinette était une autre fille, la scène n’aurait pas le sens commun, car à quoi sert-elle
amuse. Elle n’y met pas tant de façons. Il faut entendre dire la même scène à Mlle Brohan. Elle ne cherche pas midi à quatorz
jaillir tout le comique qu’il renferme. Vous vous rappelez la fameuse scène où le jeune Thomas Diafoirus est présenté par son
aire d’observation, en rougissant. Rien de plus naturel que ce jeu de scène dont l’effet est sûr. Il faut des sièges pour tou
te, comme toutes les autres, à ce badinage. Mais voyez la suite de la scène  : M. Diafoirus entame un long éloge de son fils.
oté une tirade ennuyeuse, mais nécessaire, en la couvrant d’un jeu de scène qui occupe ailleurs l’attention du public. Ainsi,
rme tendre et pénétrant, le rôle d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la jeune fille se prend de pique avec sa belle
ravi d’avoir une fille si aimante. Mlle Baretta a cru devoir jouer la scène avec tout le pathétique que comporte la situation
intensité de douleur dont elle est capable. En un mot, elle a joué la scène comme s’il s’agissait d’un père vraiment mort, et
atteint, de faire rire les honnêtes gens. Si donc il a mêlé quelques scènes dramatiques à la trame de son œuvre, il n’a pu le
onner que ce qui est strictement nécessaire pour l’intelligence de la scène . Son mérite sera d’amortir cette nuance, afin qu’
l’économie de la pièce. Ces revirements de passion donnent lieu à des scènes plaisantes, mais qui sont de convention, d’une co
aient ainsi croquer le marmot à Regnard, il avait déjà donné sur leur scène et Le Joueur, et Le Distrait, et Démocrite, et Le
, acclamée, et j’ai vu le moment où elle serait obligée de revenir en scène pour saluer le public avant que le rideau fût tom
Ajoutez que ces rôles sont très lourds, car l’acteur est toujours en scène , puisqu’il représente à la fois deux personnages,
qu‘un. La pièce, ainsi faite, se prive volontairement d’une foule de scènes très réjouissantes, elle gagne moins en vraisembl
ous le voyez pourtant, voilà deux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le théâtre en personne ; ils
voilà ce qui vous ôte le goût de parler morale. Quand Molière met en scène des coquins de cette force, Dorante et Dorimène d
e jeu « admirable » de Coquelin et de Jeanne Samary, oubliez quelques scènes de grosse bouffonnerie qui ne tiennent nullement
remplissage plus ou moins spirituel, des épisodes inutiles, comme la scène de l’apothicaire (qu’on retranche à la représenta
tte le public sur une fausse piste. Même la véritable action, dont la scène du testament est le nœud, ne mène à rien ; l’esca
Argan du Malade et Harpagon… Même procédé pour les situations, « les scènes à faire » ou à « refaire ». L’amour de Géronte po
« refaire ». L’amour de Géronte pour Isabelle, c’est de L’Avare ; la scène avec l’apothicaire Clistorel est du mauvais Purgo
Qui coûtât peu d’argent et qui parût nouveau. (Le Légataire, acte II, scène  iii.) Ceci d’Andromaque : Nos affaires vont pr
f de Regnard ? De l’entrain, quelques vers spirituels,, deux ou trois scènes gaies, mais d’une gaieté gênante et parfois trivi
n’en faut pour vivre dans les anthologies classiques, à côté des deux scènes fameuses de Démocrite, mais pas assez, ce me semb
 Thierry et sous celle de M. Perrin. Jamais il n’a (en dehors de deux scènes ), amusé le public. Le style de Regnard y a même p
Cette pièce qui court les petits théâtres paraît bien rarement sur la scène française. » Et après l’avoir contée, comme si c
s excursions dans les œuvres oubliées et en remettait quelqu’une à la scène . On l’écoutait avec recueillement et sympathie :
lairé du feu cru de la rampe, et on l’a vu marchant et parlant sur la scène . Quelle main ingénieuse, quel art discret ne fall
ais qu’elle est aimable et comme on se sent prêt à l’aimer ! Les deux scènes où elle presse sa fille et lui tire l’aveu de la
s faible ; mais Marivaux nous y pousse par un progrès continu. Chaque scène est un pas en avant. Marivaux possède cette grand
isse les uns après les autres. On aura la sensation qu’elle avance de scène en scène, elle l’aura elle-même. « Aucun de ces
uns après les autres. On aura la sensation qu’elle avance de scène en scène , elle l’aura elle-même. « Aucun de ces deux homm
ice ou se poser en réformateur. C’était d’ailleurs une tradition à la scène que les valets ont toujours eu plus d’esprit que
texte authentique de Marivaux et d’en retrancher les lazzi et jeux de scène que la tradition y avait ajoutés. J’avoue que ce
stimez que M. Perrin a eu tort de supprimer les lazzis et les jeux de scène consacrés par la tradition, et qui remontent jusq
a part, une longue étude de Marivaux m’a prouvé que lazzis et jeux de scène n’étaient nullement le fait des premiers interprè
n prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les jeux de scène marqués par l’auteur. Ils altérèrent celui-là, ch
, « battait outrageusement » la pauvre Silvia, sa femme, c’était à la scène le type du galant homme. Il plaisait surtout par
e des pièces à canevas, où l’improvisation, les lazzis et les jeux de scène tenaient une large place. À partir de la réouvert
étation primitive, et je crois qu’elle a eu raison. Plusieurs jeux de scène , quelques phrases parasites, des lazzis ont dispa
ortent de très nombreuses corrections de sa main, des remaniements de scène et des béquets en abondance. Or, ces corrections
’une écriture irrégulière et rapide, ont été faites au crayon, sur la scène même. On l’eût fort désobligé si l’on se fût perm
d’abord remarquer à M. Larroumet que ces additions (lazzis et jeux de scène ) n’ont jamais porté que sur un rôle, celui d’Arle
vec infiniment de soin par Marivaux, il y a dans la pièce une ou deux scènes qui me paraissent être ce que nos anciens vaudevi
i me paraissent être ce que nos anciens vaudevillistes appelaient des scènes ad libitum et qui ne sont que des restes, des sou
uvenirs de l’antique Commedia dell’arte, Une des plus célèbres de ces scènes est celle « du lit » dans Le Sourd ou l’Auberge p
tuation donnée, c’était à lui de l’égayer par les saillies et jeux de scène , nous dirions, à cette heure, par les cascades qu
ien ! pour ne citer dans Le Jeu de l’amour et du hasard qu’une de ces scènes , prenez celle qui termine le premier acte. Pasqui
ci Marivaux a fourni le canevas ; il a, comme Meilhac, dans certaines scènes de ces opérettes et de ses vaudevilles, écrit les
p de pied. M. Perrin n’a pourtant pas cru devoir retrancher un jeu de scène si amusant et qui termine la scène d’une façon si
as cru devoir retrancher un jeu de scène si amusant et qui termine la scène d’une façon si brillante. Il n’a enlevé que la fa
e ne sais rien. Le rideau se lève. Voici une jeune fille qui entre en scène avec sa suivante, je dirais aujourd’hui avec sa b
gée de me rendre cette conversation, si elle allait s’imaginer que la scène est le pendant de la grande scène des portraits d
n, si elle allait s’imaginer que la scène est le pendant de la grande scène des portraits dans Le Misanthrope, si elle appuya
suivante, se donne à elle-même et à son père une répétition de cette scène de carnaval, et qui rit follement, et qui se sauv
avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sensibilité dans cette scène  ; il n’y a encore que l’étonnement chez Sylvia, u
utre lui disant : « Je ne te hais point, mais relève-toi. » Comme la scène qui suit marque bien le caractère de Sylvia, tel
tre l’autre, se mordre en jouant, mêler leurs gambades ; vous avez la scène de Sylvia et de Mario, à laquelle M. Orgon se mêl
n, rien ne peut vous donner l’idée de ce qu’était Delaunay dans cette scène exquise. Ah ! qu’il était jeune, qu’il était gent
c à volonté dire d’un train ou rapide ou ralenti les tirades de cette scène de dépit ; mais il faut absolument qu’on donne au
e plénitude de tendresse et de joie se marque avec allégresse dans la scène finale : Sylvia est sure de son captif ; elle se
enue à bout ! s’écrie-t-elle. Mais ce mot, il faut tout le long de la scène qu’on l’attende et qu’on le voie venir. Ce n’est
r le programme des concours du Conservatoire ; car il s’y trouve deux scènes brillantes, très propres à faire valoir la grâce
e concurrente, qui avait choisi pour morceau de concours une des deux scènes de L’École des mères. Elle arrive : très gentille
frir que ce rôle d’Angélique dont elle avait si agréablement joué une scène . C’est ainsi que L’École des mères a été reprise
Et cependant, si l’on était venu dire à Grimm : Vous voyez bien cette scène du troisième acte, où Basile revient chez le doct
hacun, des personnages : « Allez vous coucher ! » Eh bien ! de cette scène , comme d’une source nouvelle, coulera tout un thé
r, de nouvelles victimes à percer de traits, il ajoutait de nouvelles scènes à sa malheureuse pièce, il en chargeait le dialog
31 janvier 1870. II La Comédie-Française vient de remettre à la scène Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Cette repr
seigneur et plus profondément tendre ? Je parlais naguère de mise en scène  ; voulez-vous un exemple curieux de son importanc
Il s’assied sur son fauteuil, et tous deux commencent. Autrefois, la scène était ainsi arrangée : Bartholo au milieu, assis 
o, qui se redresse, et l’air reprend avec plus de vivacité. Le jeu de scène est très joli ; mais il faut bien l’avouer, tout
Gailhard. — C’est la tradition, me dit-il. Il faut que tout le jeu de scène , pour avoir son effet, soit aisément saisi du spe
qu’a consacrées le public. Febvre a changé heureusement cette mise en scène . Il est excellent musicien, Febvre, et joue du pi
du piano avec infiniment de goût. Il a demandé que l’on plaçât sur la scène , au fond du théâtre, un clavecin. On a même eu qu
e aux côtés de Bartholo et achève l’air avec précipitation. Le jeu de scène est charmant. — Comme il est plus vrai ! me disai
son fauteuil vers le piano et regarderait les exécutants. Mais, à la scène , la chose n’est pas possible. Car, avec ce systèm
nde, fait office de vérité ; Que veut-on traduire aux yeux dans cette scène  ? la malice de deux amoureux dont l’un baise la m
pris pour arriver au but ? Tenez, dans ce même acte, il y a un jeu de scène qui est de tradition. On l’a gardé, quoiqu’il soi
ispute dans la coulisse. Rosine cède enfin, et le comte, resté sur la scène , s’écrie : — Ah ! la voilà, ne nous montrons pas
onnaît donc les êtres ? Il est clair que le comte devrait remonter la scène et se dissimuler derrière le clavecin, où on ne l
un. Qui fait attention à cela ? On est emporté par le mouvement de la scène . On voit sortir et rentrer le comte, sans même se
ise, sans que tout le parterre éclatât de rire. Remarquez bien que la scène est inutile ; il y a mieux, elle est fausse, et l
’il y a de plus singulier, c’est que Figaro, repassant en lui-même la scène où il vient d’être si maladroit acteur, s’applaud
lus j’étudie cette pièce bizarre, moins je puis m’expliquer certaines scènes , autrement que par l’envie de préparer à Figaro d
Brid’oison. Son désespoir est incompréhensible, comme la plupart des scènes où il se mêle. La seule explication qui soit un p
e de Figaro ; je l’ai lu plus souvent encore ; il y a une quantité de scènes que je ne comprends pas, où chacun des personnage
rte, puisqu’elles nous amusent ? Elles sont en contradiction avec les scènes qui ont précédé, avec le caractère de celui qui l
pas besoin, pour un auteur dramatique, s’il en mettait jamais un à la scène , d’expliquer au public ce qui devait le rendre pa
bon ? C’était un partisan ! Il n’y a guère dans toute la pièce qu’une scène où l’écrivain dramatique nous ait rendus témoins
sardes données par l’homme de cour sur le partisan. On voit ce que la scène a perdu avec nos idées d’égalité moderne. J’ai be
Les plaisanteries n’ont pas toutes le relief qu’exige l’optique de la scène . Elles sont fines, aiguës, pénétrantes. Mais ce s
akia ; mais elle ne lui a jamais réussi, quand il l’a transporté à la scène , où la naïveté est toujours plus drôle. Un exempl
t beaucoup mieux faire que lui. Je ne l’ai trouvé faible que dans les scènes de fureur, quand il casse les porcelaines de la b
Ce fut comme un éveil subit du public intéressé et charmé. La grande scène où Damis défend contre son bourgeois d’oncle les
elaunay doit se rappeler encore l’enthousiasme qu’excitèrent quelques scènes , et dont il eut sa bonne part. Cette fois, nous n
xandrin ému, Piron ne les eut jamais qu’en se mettant lui-même sur la scène , qu’en faisant parler le poète. On tenait table
ar le jet ample et sonore de la poésie, Malherbe et Corneille, que la scène entre Baliveau et son neveu. Je me souviens encor
sont rien, et chacun est pour soi. Pour bien comprendre le sel de la scène transportez-la, par la pensée, en 1874, dans un a
t que jamais, à ma connaissance, la blague parisienne n’a réussi à la scène . Elle n’est que la mousse d’un esprit paradoxal,
au sérieux lui-même. Il n’y a rien de plus antipathique à l’art de la scène . Le rôle de Chloé est vraiment délicieux. C’est p
une place plus considérable dans son œuvre. Il a esquivé une ou deux scènes qui étaient nécessaires, et que Molière n’eût pas
enir, il lui dit mille impertinences. Peu après on le voit revenir en scène tout rêveur ; il a rencontré Chloé dans l’interva
témoin de cette entrevue, dont les résultats ont été si décisifs. La scène valait la peine d’être écrite. Gresset n’avait pa
vait été, au dix-huitième siècle, donnée avec un succès énorme sur la scène des Italiens. Depuis, elle avait été reprise en 1
ou un mot brusque pour que le personnage, qui est presque toujours en scène , accrochât et fît rire. Mlle Nancy Martel lui a p
e assez particulière : c’était la première fois que l’on mettait à la scène , dans la comédie, un sérail, des Turcs, et des Tu
êtes jamais aperçu, en écoutant Le Philosophe sans le savoir, que la scène capitale, celle qui est le point culminant de la
usqu’au bout. Si vos personnages me plantent là, au beau milieu de la scène , sans m’avoir appris ce que je tenais à savoir, c
’on la joue au Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours jouée, la scène , cette scène climatérique, ne se terminait pas. —
u Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours jouée, la scène, cette scène climatérique, ne se terminait pas. — Faites rentr
it sur la cour, sauter à cheval et disparaître. Sentez-vous qu’ici la scène se dérobe au lieu d’aller franchement à son but ?
tromper assurément de bien des façons, jamais de celle-là. Il voit la scène à faire et il la fait. Comment Sedaine avait-il p
Parmi ces variantes, quelques-unes sont peu importantes ; celle de la scène dont j’ai parlé est capitale. Vanderck, au lieu d
e, faisait effort sur lui-même et le repoussait de ses bras. Voilà la scène telle qu’elle avait été primitivement écrite par
doit dire, et la situation est poussée jusqu’à son dernier terme. La scène est achevée ; elle demeurait en suspens dans le t
ément à se voir enlever un trait d’esprit, une répartie heureuse, une scène épisodique vivement en levée ; mais les trois ou
considérations nationales n’y subsistant plus, puisque le lieu de la scène n’est plus le même pour eux, je crois que le cara
ette raison qui m’a fait ajouter à la pièce, telle qu’on la joue, les scènes telles qu’elles étaient avant d’être changées, et
un exil qui pouvait être fort long. Je vois bien encore que nombre de scènes qui ont dû plaire énormément au public du dix-hui
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
et le navire vainqueur entre dans le port. Tout cela s’exécute sur la scène . Nous pouvons nous former par là une idée de la s
e, car le va-et-vient des personnages est très actif et le nombre des scènes très multiplié. Le lieu de la scène est indiqué d
est très actif et le nombre des scènes très multiplié. Le lieu de la scène est indiqué dans les diverses villes d’Italie, à
plate-forme qui s’avance jusqu’au bas des gradins ; et en arrière la scène proprement dite où sont posés les décors. Mais le
Mais les décors sont plantés différemment de ceux de nos théâtres. La scène est divisée en trois arcades, et sous chaque arca
des secrets et des mystères qui sont parfois impossibles à mettre en scène sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’
t la cour ducale, et plus loin la prison, etc. » Il y avait aussi des scènes d’intérieur, pour lesquelles il fallait un décor
 ; mais le prétendu valet du capitan, qui a assisté à ces différentes scènes et qui s’est convaincu de l’injustice de ses soup
s le furent à une autre époque. On les emploie tantôt pour occuper la scène pendant que des événements plus ou moins importan
uatre bouchées avant de rentrer chez lui. Il s’assied au milieu de la scène et se dispose à manger, quand deux voleurs vienne
losi sont purement burlesques ; l’on n’y voit d’un bout à l’autre que scènes nocturnes, quiproquos, trocs de costumes, gourmad
même instant, les chasseurs, vêtus d’habits ridicules, traversent la scène à grand bruit et s’éloignent. Le bruit des cors s
dont la maîtresse du logis est complice, s’y tient caché. À quelques scènes de là, le jardinier vient demander à Oratio de l’
, dit-il, à pousser la vraisemblance jusqu’à faire comparaître sur la scène un homme nu, s’échappant d’un incendie nocturne,
les regards de galants hommes14 ». Chez les Gelosi, au contraire, la scène était généralement respectée ; et encore, et enco
aussi le contraste existant entre la liberté presque illimitée de la scène italienne et les mœurs souvent correctes des actr
18 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
Scribe lui-même, qu’il nous induit à penser le contraire. Il y a des scènes et des publics qui nous excitent, qui nous élèven
tard, à l’appel de M. Auber, qu’il reprit possession de cette aimable scène si française, qui semble désormais ne pouvoir se
as encore de parti pris sur la manière d’encadrer et de découper à la scène son observation du monde, il pouvait prendre tell
ègne populaire et incontesté au Gymnase qu’il aborda cette redoutable scène avec le Mariage d’argent (décembre 1827), « qui e
a. Esprit de vaudevilliste, disait-on dans la salle dès les premières scènes  ; il faut que chacun reste dans son cadre. Pindar
es après qu’à Paris elle eut sa pleine revanche. Repoussé de la haute scène , mais sans perte, M. Scribe redoubla de verve et
gable, il continua, tout en remplissant comme par parenthèse nos deux scènes lyriques, de parfaire et de compléter son monde d
s, les amoureux, les banquiers. Ce serait commun dans un salon ; à la scène , cela va et réussit toujours. L’auteur ne dédaign
M. Scribe me paraît consister dans la combinaison et l’agencement des scènes  ; là est sa forme originale, le ressort vraiment
ces revers miroitants. Vue en elle-même et prise indépendamment de la scène , l’auteur paraît en avoir assez médiocre souci. I
et on fait mieux que laisser passer, on applaudit. Ce Longchamp de la scène , sous sa main, s’est déjà renouvelé bien des fois
t une nouvelle veine, et plus forte, à exploiter. Laissant donc cette scène gracieuse qu’il avait fondée aux soins de ses plu
. L’usage et le cas que M. Scribe a toujours faits de l’histoire à la scène , lui donnent un trait d’exception de plus entre l
as pensé autre chose quand il a parlé du petit nez de Cléopâtre. A la scène , Picard a déjà tiré parti d’une idée approchante
haut, il suffit que l’épingle soit bien placée et bien portée. Trois scènes principales, et qui font nœud, me paraissent exce
à la suite l’un de l’autre. Si c’est, comme je le crois, de ces trois scènes qu’on a entendu parler, il faut ajouter que ces e
t qu’ils s’aiment. L’auteur a dépensé une grande dextérité de mise en scène , d’entrées et de sorties, de cabinets dérobés, au
d et Raton, et qui le mérite par l’action perpétuelle et par quelques scènes également fortes, M. Scribe achève de prouver qu’
. Scribe achève de prouver qu’il suffit à toutes les conditions de la scène française où il a pied désormais plus que personn
ce de Latréaumont ; à un certain endroit, les auteurs avaient mis une scène de conspiration très-burlesque, où le héros seul
ne73 avait lieu, et on la jugeait au Luxembourg. La conspiration à la scène avait le dessous, et ne paraissait plus qu’un fro
t. Eh bien ! à chaque instant c’est ainsi. M. Scribe, en mettant à la scène les grands effets en politique produits par les p
. 67. M. Regnier, M. Samson, par exemple. 68. Michel et Christine, scène  xv. 69. Le Mariage de raison, acte II, scènev.
19 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
des écrits dont l’intérêt unique est encore un reflet de ce talent de scène qui lui a été donné. Dans ses pièces mêmes de thé
t de nuances ; les finesses de ton seraient perdues ; l’optique de la scène grossit. Que l’ensemble remue et vive et amuse, c
rons ici que ce qui est nécessaire à nos remarques. L’ouverture de la scène est heureuse et vivement enlevée. La marquise de
utôt il n’y avait plus de troisième acte, mais seulement une dernière scène comique, un changement de tableau. Le chevalier d
Prie lui a fait prêter devant nous dans une formule si rigoureuse. La scène où le duc arrive à son tour et parle sans se dout
fatal serment est là. N’admirez-vous pas l’importance du serment à la scène et le merveilleux ressort qu’il fournit à nos aut
t. » Mais toute la force du serment s’est réfugiée de nos jours à la scène . Les prédicateurs eux-mêmes ont d’ordinaire ensei
t en haleine le spectateur sans lui laisser le temps de regimber. Les scènes se suivent, s’enchaînent, en promettent d’autres 
, c’est un frère d’Antony et de tous ces sombres héros modernes de la scène et du roman ; il a dès l’abord une vraie mine fun
lui ne sont pas du tout contemporains. On s’en aperçoit bien, dans la scène du défi, à la surprise du duc, quand l’étrange pr
e de la Régence : le drame et la comédie sont en vis-à-vis dans cette scène , la comédie et le duc de Richelieu y ont le dessu
un talent spirituel et chaleureux, qui a d’heureux coups de main à la scène , qui égale quelquefois ses imprudences par ses re
ts qui s’y sentaient appelés, il ne manquât qu’un peu de liberté à la scène et de laisser-faire. Le laisser-faire est venu :
20 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
t d’abord à l’œuvre, et instrumentant, pour parler sa langue, dans la scène où sous le nom de Brenu, il achète au prix de cen
science pratique du légiste, donne l’intérêt d’un duel inégal à cette scène où la physionomie du notaire commence à se dessin
rès d’elle, quand son régiment part pour le Mexique. C’est encore une scène habilement conduite que celle où la dame, flattée
toile se relève sur la maison de maître Guérin, un tableau digne des Scènes de la Vie de province, de Balzac. C’est une peint
une petite table sur la place publique, où d’ordinaire se passait la scène  ; le bonhomme saluait, se mouchait, déployait un
n d’amour et plein d’espérance, comme un fiancé longtemps attendu. La scène est cruelle, un peu forcée peut-être ; elle nous
pures et cordiales effacent à propos l’impression choquante de cette scène . Madame Guérin qui sait l’amour de Louis, vient t
édiction du vieillard, mais elle se raidit dans son refus obstiné. La scène est imitée d’une page de la Recherche de l’absolu
lluminé de Douai ; M. Desroncerets ne chevauche qu’un simple dada. La scène se termine, du moins, par un cri superbe. Louis G
ait. L’acte devrait finir par cette brûlante et chaste explosion ; la scène qui suit la refroidit gratuitement. Desroncerets,
us la richesse des détails. La verve déborde et recouvre tout. Que de scènes enlevées au feu de l’esprit ! Les mots volent nom
lle a prié Navarette de lui faire répéter son rôle. L’entrevue met en scène , avec beaucoup de tact et d’esprit, la curiosité
ne pointe d’ironie. Le Vice se met sous les armes devant la Vertu. La scène est parfaite en son genre ; mais supposez la marq
oisième acte accélère l’action retardée. Je voudrais en retrancher la scène , fausse et choquante, où d’Estrigaud, qui a décid
i la marquise aimait d’Estrigaud, on concevrait qu’il lui jouât cette scène de haute comédie : l’amour voit trouble et ne rai
uera son amour ; de toutes façons, le tour est manqué. Une très belle scène , d’un comique amer, d’une étude savante et poigna
errer au bord de la fange où il va sauter. L’étonnant effet de cette scène est dans le jeu serré et concentré de sa lutte. C
in était un compère, et cette agonie contrefaite n’est qu’une mise en scène romanesque destinée à faire passer son mariage sc
a comédie reste encore une œuvre supérieure par bien des endroits. La scène admirable du troisième acte suffirait à la mainte
ce. Un chapitre défectueux vaut mieux qu’un excellent appendice ; une scène mal faite, mais sortie directement de l’idée prem
ais sortie directement de l’idée première, est préférable à une belle scène greffée après coup. Il y a longtemps qu’un grand
essence même, si l’habitude des remaniements prévalait jamais sur la scène . D’une représentation à l’autre, Tartufe rapporte
la conclusion est plus nette. L’escroc et la drôlesse, ramenés sur la scène devant les honnêtes gens de la pièce, y sont chât
éjà bien invraisemblable, à travers le voile du récit : étalée sur la scène , elle semble impossible. Les Cassandres du vieux
eur payé pour faire tomber un mélodrame par l’absurdité de la mise en scène n’agirait pas autrement que lui. Eh quoi ! voilà
s d’un spirite ! Ce n’est pas tout : il l’abandonne, durant toute une scène , à son enquête malveillante ; il lui permet, en q
étant donnée, M. Emile Augier a tiré de cet arrangement nouveau deux scènes vigoureuses : d’Estrigaud, se redressant furieux
t à la rescousse. Elle avait promis à M. Tenancier son silence sur la scène , en tête-à-tête, de sa fille avec le baron ; elle
à. Qu’ils parlent, si bon leur semble ; on leur répondra. Toute cette scène , indignée et fière, fait un bruit de soufflets to
21 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »
Thomas Corneille. Un peu plus de poésie, une main plus sûre, et telle scène de l’Ariane serait digne de Racine. J’aime mieux
ne me rendent moins touchante l’amante délaissée de Thésée. Quelques scènes heureuses, de beaux vers, plutôt des rôles que de
agédie, il n’y avait quelque gloire, non seulement à écrire une belle scène , mais à relever par de beaux vers une scène médio
lement à écrire une belle scène, mais à relever par de beaux vers une scène médiocre. § II. Des innovations de Crébillon.
devait sortir un Catilina en sept actes, où l’on eût vu en action la scène du serment et la coupe de sang humain promenée à
T LA TRAGÉDIE. Huit ans après Rhadamiste et Zénobie, une très belle scène dans une pièce médiocre, plus de beaux vers que d
-septième siècle. Il a fait plusieurs fois aussi bien que cette belle scène  ; je doute qu’il ait fait jamais mieux. Comme poé
Pour ajouter à la vraisemblance par plus de spectacle, il fallait une scène entièrement libre, d’où l’on vît venir les acteur
aparté vraisemblables : il fallait qu’on pût voir dans le fond de la scène des rochers, des précipices ; à l’horizon, des te
demanda et obtint tous ces changements. On lui doit la liberté de la scène , l’éclat des costumes, premier pas vers l’exactit
xactitude historique, la pompe des décorations. Pour la liberté de la scène surtout, il eut fort à faire. Ce n’était pas chos
i Zaïre fut plus applaudie. A quoi Lemierre dut-il son succès ? A une scène de la fin, où l’on voyait un poignard levé sur Da
d’abord froidement accueillie, parce qu’au lieu d’être brûlée sur la scène , elle descendait dans un trou où l’attendait le b
fureur. Un récit de la pomme eût fait tomber son Guillaume Tell ; la scène en action le fit réussir. Voltaire lui-même est l
e leur théâtre. Il transportait, sans s’en apercevoir, l’opéra sur la scène tragique. « Olympie s’élance sur le bûcher aux ye
les étrangers ont raison de reprocher au théâtre français. C’est à la scène que Voltaire a tous ses avantages ; il faut le ju
où les triumvirs firent les proscriptions et le partage du monde, la scène s’obscurcir, les éclairs sillonner la nue, et Jul
le tonnerre ne soit pas une machine qui remplace la terreur ; que la scène ne s’obscurcisse pas pour porter dans mes sens un
s de l’exécution. Tant de facilité et d’abondance désarme le goût. La scène agrandie fait voir le poète de plus loin, et l’on
ns, nous les aimons. Zaïre est un des plus touchants caractères de la scène . Elle a toute la pureté d’une jeune fille vertueu
admirer l’industrie avec laquelle le poète diversifie par les jeux de scène l’expression d’un sentiment qu’il n’a pas su vari
s groupe pour en faire des contrastes, il les façonne à ses effets de scène . Il y a dans tout cela, malgré un esprit infini,
e sa haine ; et mon imagination est satisfaite. Quand le poète met en scène un personnage fameux, il éveille à la fois beauco
tirade pour Cideville, improviser pour madame du Châtelet un effet de scène , je me figure un peintre, au milieu d’amis invité
ur imiter la légèreté de ces conceptions, l’artifice de ses effets de scène , ses personnages romanesques qu’il ne réussit pas
ants pour de pareils chatons. L’alexandrin est insupportable dans des scènes romanesques, où des personnages indécis nous parl
duriuscules. Elle ferait une place honorable à l’auteur d’une ou deux scènes de l’Iphigénie en Tauride, Guymond de la Touche,
besoin d’un succès, il est mon ami. » J’ai rappelé à quels effets de scène Lemierre avait dû le succès de son Guillaume Tell
de nommer n’égale les bonnes pièces de Voltaire ; aucun, n’offre une scène à comparer à ses belles scènes. C’est ce qui prou
pièces de Voltaire ; aucun, n’offre une scène à comparer à ses belles scènes . C’est ce qui prouve que beaucoup de talent ne su
22 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
es honneurs de la représentation, ce tragique de salon a tyrannisé la scène  ; les Grecs, moins prochains, moins accessibles,
0, aucune de ces pièces n’a paru devant un vrai public, sur une vraie scène  ; elles n’étaient pas faites pour cela. Or le « t
sainte Catherine ou une Histoire d’Amadis. Le principe de la mise en scène est le décor simultané, la juxtaposition de tous
ce perdue de Hardy, le décorateur de la comédie note ainsi la mise en scène  : « Il faut au milieu du théâtre un beau palais,
. Il pouvait y avoir ainsi cinq ou six lieux figurés ensemble, sur la scène . Quand les lieux étaient voisins dans la réalité,
eur passait lentement de l’un dans l’autre : éloignés, il quittait la scène pour y rentrer aussitôt. Aux changements du lieu
te iv de la Force du sang, une femme sur le point d’être mère dans la scène  I, et dans la scène IV la même femme accompagnée
sang, une femme sur le point d’être mère dans la scène I, et dans la scène  IV la même femme accompagnée d’un fils de sept an
don : le quatrième livre de l’Enéide y est fort intelligemment mis en scène . Rien du style ni de la poésie, ni du pittoresque
province. Il semble que ces pièces aient eu du mal à s’établir sur la scène de l’Hôtel de Bourgogne, et que le poète ait dû c
oriens, les romanciers, mais, manifestement, aimant mieux découper en scènes une action racontée, et fixer lui-même les élémen
les érudits, c’est la raison qui a fait triompher Aristote sur notre scène . « Je dis que les règles du théâtre ne sont pas f
resse d’imagination et son instinct rationaliste. Sur cette misérable scène de l’Hôtel de Bourgogne, à la maigre lueur des ch
r dans la représentation de la vie : on suppose que le plancher de la scène est un autre lieu quelconque du monde, mais toujo
cute sur les unités, c’est bien la question du réalisme de la mise en scène qu’on discute : et chez Tirso et chez Sidney nous
ctère si l’on perdait de vue un seul moment à quel état de la mise en scène elles se rapportent. Il suffit de lire la Pratiqu
ciennes, le rationalisme classique a trouvé un moyen d’éliminer de la scène les derniers vestiges de la fantaisie jadis naïve
ient de concevoir la tragédie autrement que comme un roman découpé en scènes . 3. Le Cid Pour estimer le Cid à sa valeur,
-comédies. Quant à la tragédie, dans la mesure où les exigences de la scène le permettent, elle a repris l’allure d’une décla
23 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
endroit qu’ils soient placés. Comment cela peut-il s’exécuter sur une scène étroite, au milieu d’une foule de jeunes gens qui
uence ou un beau développement servent, non seulement à passionner la scène où ils se trouvent, mais encore à préparer le dén
ais cela même prépare le désespoir que montre le vieil Horace dans la scène suivante, lorsqu’il croit que son troisième fils
nu, Sans voir Aménaïde et sans être connu. Que de beautés dans cette scène  ! L’auteur saisit le moment d’une émotion si vive
artifice du cinquième acte de Tancrède. L’auteur n’a, pour occuper la scène , que le danger de Tancrède et l’incertitude des é
être convenable à la qualité des acteurs. Si ce sont des bergers, la scène est un paysage ; celle des rois est un palais : a
pendant il faut que les mœurs des acteurs soient peintes dans la même scène , qu’il y ait une juste proportion entre la demeur
, dont le plan est jeté sur le papier, distribué en actes divisés par scènes , et dont l’objet est clairement indiqué par l’aut
ties conformément aux règles du théâtre, c’est-à-dire, en actes et en scènes . Si l’on est bien rempli de son sujet, si on l’a
eur donner. Cela fait, on divise son sujet par actes et les actes par scènes , de manière que chaque acte, quelque grandes situ
et des choses qui fassent spectacle. En conséquence, on distribue les scènes de chaque acte, faisant venir pour chacune les pe
qués, ses incidents bien ménagés et enchaînés les uns aux autres, ses scènes bien liées, bien amenées, tous ses caractères bie
dans la fable ne peuvent point toujours paraître heureusement sur la scène  : en effet, leur beauté dépend souvent de quelque
r à son sujet, parce qu’il n’est point d’une nécessité absolue que la scène donne les choses comme elles ont été, mais seulem
ns. C’est un sujet d’incidents, lorsque, d’acte en acte et presque de scène en scène, il arrive quelque chose de nouveau dans
un sujet d’incidents, lorsque, d’acte en acte et presque de scène en scène , il arrive quelque chose de nouveau dans l’action
èce. 1. Cet abus a été corrigé par le changement qu’on a fait à la scène  ; mais la plupart des autres vices de la salle de
24 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
peintre qui me propose un emblème, un logogriphe à déchiffrer. Si la scène est une, claire, simple et liée, j’en saisirai l’
e j’entendrais réciter Voltaire. Ajoutez un troisième personnage à la scène , il subira la loi des deux premiers ; c’est un sy
et l’on ne fera jamais un morceau de peinture supportable d’après une scène théâtrale ; et c’est, ce me semble, une des plus
eur, la grâce de ses figures, celle de ses vêtements, ne voyez que la scène , et jugez. Il faut aux arts d’imitation quelque c
rare, je n’en veux point. Encore lorsque ce contraste est sublime, la scène change, et l’oisif devient le sujet principal. Je
qui les instruisaient, et qui leur disaient la vérité. Étale-moi les scènes sanglantes du fanatisme. Apprends aux souverains
ence de la vérité. Ah si un sacrifice, une bataille, un triomphe, une scène publique pouvait être rendue avec la même vérité
pouvait être rendue avec la même vérité dans tous ses détails qu’une scène domestique de Greuze ou de Chardin ! C’est sous c
i pût supporter le regard du roi de Prusse ? Le peintre de genre a sa scène sans cesse présente sous ses yeux ; le peintre d’
eur. Des figures nues dans un siècle, chez un peuple, au milieu d’une scène , où c’est l’usage de se vêtir, ne nous offensent
t que major e longinquo reverentia, et qu’en faisant nu on éloigne la scène , on rappelle un âge plus innocent et plus simple,
dos. À les entendre, ce sont gens à petits sujets mesquins, à petites scènes domestiques prises du coin des rues, à qui l’on n
ux, des bois, des forêts, des montagnes, et ceux qui empruntent leurs scènes de la vie commune et domestique ; Tesniere, Wower
e les Marines de Vernet qui m’offrent toutes sortes d’incidents et de scènes , sont autant pour moi des tableaux d’histoire que
de cadavres humains ? Ici seulement les objets sont plus grands, les scènes plus terribles. Qui est-ce qui ne se reconnaît pa
s tragédies, ils auraient bien de la peine à se reconnaître sur notre scène , et placés devant nos tableaux historiques, Brutu
de son action, voilà l’origine du style antithétique et petit. Toute scène a un aspect, un point de vue plus intéressant qu’
25 (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40
mais faire une tragédie ? Comment, dira-t-on ? en reproduisant sur la scène une passion à jamais féconde en situations tragiq
du métier qui la copie. Ce n’est pas que nous n’ayons admis sur notre scène Othello, Hamlet et Marie Stuart ; mais Ducis et M
premiers offrent des situations touchantes, de grands caractères, des scènes pathétiques, où pour nous enchanter et nous instr
lame et qu’on meure à sa guise. Malheur au personnage, qui tué sur la scène , ne sera pas mort comme elle prescrit d’expirer :
comme un ballet, un niais, un assassin l’enchante. Si par bonheur la scène se couvre de morts, l’enthousiasme et l’allégress
sous leurs pieds ; des spectateurs qui n’assistent qu’avec dégoût aux scènes empruntées de Newgate ou de notre place de Grève,
ables caractères, de composer d’immortels monologues, de hasarder des scènes sublimes, des situations et des catastrophes véri
défauts dont elle est orgueilleuse. Les premiers fondateurs de notre scène ont été bien grossiers aussi ; heureusement pour
er. Nos grands poètes empruntent un sujet pour le mieux disposer, des scènes , pour les lier plus étroitement ; des détails ou
as attendre, comme dans Eschyle ou dans Sophocle, jusqu’à la dernière scène du drame et n’apparaîtra pas seulement, pour tuer
l arrive quelquefois encore qu’un personnage, en se présentant sur la scène , commence par décliner son nom ; plus souvent, il
e redevenir un héros. Mais certes, c’est bien pis à Londres, quand la scène reste vide, quand les personnages la désertent pa
nt dans tout son cours, on se dispense d’en exposer une partie en des scènes préliminaires souvent froides et traînantes ? Mai
nce du sénat romain, c’est l’action même qui commence dès la première scène  : voilà l’exposition pleinement classique, elle n
tesque du dix-septième siècle, ou, comme on dit, du grand siècle. Ces scènes incohérentes se jouent à part, ainsi qu’une secon
ves, n’a jamais conçu l’idée de les confondre en une seule. Sur notre scène comique, le Barbier de Séville, le Mariage de Fig
fait ne se présente dans l’histoire, tel en tous ses détails, que la scène tragique le réclame. On leur avait donc permis, o
s, je le sais, et j’en conclus que l’on pourra bien me montrer sur la scène des personnages imbus de ces traditions et de ces
endrait à peine à leur imprimer de la dignité dans un petit nombre de scènes ou de situations accidentelles. Il est vrai cepen
gue expérience pour reconnaître que l’amour, dès qu’on l’admet sur la scène , doit l’envahir toute entière, et subordonner tou
l possède, en occupe tous les replis et n’y laisse aucun vide. Sur la scène , il faut qu’il domine tout ce qui l’environne ; s
ous demande pour plus de fidélité, que chaque personnage parle sur la scène son langage le plus familier et jusqu’à l’idiome
Acte III, T. III, Page 116. 10. Othello, tragédie de Ducis, Acte V, Scène dernière. 11. V. Henri IV, tragédie de Legouvé.
Lear, A. II.) 13. V. Marie Stuart, tragédie de M. Lebrun, Acte III, Scène première. 14. Après qu’on a vu se reproduire en
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ant de profondeur ; en bas était une grande nuée qui cachait toute la scène , afin que les spectateurs ne vissent rien jusqu’a
ce que ce dernier, homme d’esprit en même temps qu’artiste, dit à la scène septième de l’acte II de Colombine avocat pour et
e, où il faisait pâmer de rire pendant un gros quart d’heure dans une scène d’épouvante où il ne proférait pas un seul mot. I
ue à Paris en 1639 et 1640, comme nous l’avons vu dans le récit de la scène de Scaramouche et du Dauphin, et elle avait conqu
de La Finta Pazza est un de ceux qui ont été le plus exploités sur la scène italienne : il y a sous ce titre un canevas très
ue au poète Giulio Strozzi. À la différence de celle de Scala dont la scène est à Pesaro, elle transportait l’action dans l’a
appeler Molière. La jeune troupe, obligée de lutter contre la mise en scène splendide du Petit-Bourbon, et contre les grandes
ait pâmer de rire les spectateurs. Ce nom, inventé sans doute pour la scène française, ne resta pas au théâtre, et le souveni
ils étaient les héros comiques du moment ; on leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors du théâtre.
, aventure qui mit fin à sa carrière théâtrale. Les caractères et les scènes de la comédie italienne étaient alors cités, rapp
nt dans la conversation, comme on a fait depuis des caractères et des scènes de Molière. Le cardinal de Retz, par exemple, s’e
qu’elle est une vraie lumière de l’harmonie. » À la page 7 : « Cette scène sera chantée, et Thétis sera représentée par la s
ix est si ravissante, que je ne puis la louer assez dignement. » Une scène est suivie de cette note : « Cette scène sera tou
ouer assez dignement. » Une scène est suivie de cette note : « Cette scène sera toute sans musique, mais si bien dite qu’ell
amouche se donnait lui-même ces noms burlesques comme on le voit à la scène  vii du Ier acte de Colombine avocat pour et contr
27 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
isser pénétrer le dénouement. Mais si cette exposition se fait en une scène , on n’a donc besoin pour cela, ni d’un, ni de deu
cessité, qui déterminaient l’étendue de la protase à plus ou moins de scènes , la renfermaient quelquefois dans le premier acte
e, ce que Scaliger appelle rei summa, ne se fait que dans la première scène du second acte ; après quoi, l’action commence pr
et quelquefois se développe peu à peu dans le dialogue des premières scènes , il serait comme impossible aux spectateurs d’ent
ragédie ; et l’histoire est si longue qu’il a fallu la couper en deux scènes , ou l’interrompre, pour laisser parler les deux p
de curiosité : Inventez des ressorts qui puissent m’attacher. Toute scène qui ne donne pas envie de voir les autres, ne vau
xpositions en tableaux. Voyez celle de l’Œdipe roi. L’ouverture de la scène présente aux yeux une place publique, un palais,
des Cœphores, comment Eschyle avait conçu la tragédie. Le fond de la scène est le tombeau d’Agamemnon. Oreste y arrive avec
ment, plus encore que de l’exposition du sujet. Telle est la première scène du Misanthrope, qui est employée principalement à
épisode doit être lié à l’action. Dans Andromaque, Oreste, ouvrant la scène , déclare à Pilade sa passion pour Hermione, et y
’a pu en approcher. Ces ouvrages sont composés d’un certain nombre de scènes détachées, qui ont un rapport à un certain but gé
qui restent. Je sais bien que souvent on ne trouve intitulé, dans nos scènes , qu’un acteur ; mais, si l’on y prend garde, on r
es personnages seuls, mais non pas en forme de monologues : c’est une scène hors d’œuvre, qui, à la vérité, fait bien partie
elle troupe du Marais, on aurait bien de la peine à faire réussir une scène de cette qualité. La troisième observation toucha
cisément ce qu’il doit dire ; que celui qui parle le premier dans une scène , l’entame par les choses que la passion et l’inté
n pas vers le dénouement. Le personnage qui parle le premier dans une scène , peut tomber dans plusieurs défauts ; en ne disan
surtout dans cette partie que Corneille est supérieur. Voyez la belle scène du Cid, où Rodrigue vient demander la mort à son
c raison, comme une beauté de dialogue du premier ordre, la cinquième scène du troisième acte de Cinna. Émilie a déterminé Ci
Dans Cadmus et Hermione, opéra de Quinault, il y a, dans la dernière scène du premier acte, une très grande beauté de dialog
personnages tout ce qu’il a à dire ; on répond de même, et une longue scène se consume quelquefois en deux ou trois répliques
tinuité. L’effet en est admirable à la lecture ; mais au théâtre, les scènes en deviennent moins vives, et si l’on y prend gar
lent à des coups d’escrime poussés et parés en même temps. Il y a une scène d’Œdipe dans ce goût. ŒDIPE. J’ai tué votre épou
n de l’attention qu’on doit apporter à la vérité du dialogue. Dans la scène d’Auguste avec Cinna, Auguste va convaincre d’ing
serait à souhaiter que la disposition du sujet fût telle qu’à chaque scène on partît d’un point pour arriver à un autre poin
28 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189
re à merveille des vers que depuis longtemps on ne récitait plus à la scène d’une façon tolérable. Le plaisir était neuf, gra
ent tomber là où il faut. Ici, dans Marie Stuart, il y a eu la grande scène du troisième acte, et le pathétique de tout le ci
e. Lemercier avait rouvert le premier, avec bien de l’honneur, cette scène grecque-française, et renoué avec Andromaque par
quelque chose des douces et graves beautés d’Homère. Dans la première scène , Pénélope dit à Télémaque, qui voudrait encore es
reux, gens d’esprit avec cela, qu’il fallait innover. Dès la première scène de Schiller, le chevalier Paulet, gardien de Mari
emment blâmé la périphrase ; on n’oublie qu’une chose : en 1820, à la scène , dans une tragédie, le mot propre pour les objets
Villèle. M. de Chauvelin nommé, ou un mot propre à travers toute une scène , c’étaient d’insignes triomphes. M. Lebrun, dans
, avec du feu poétique pourtant et des veines de chaleur. La première scène du troisième acte, quand Marie, échappée dans le
t peine d’abord à se faire accepter. Talma s’en aperçut aux premières scènes  : le parterre, à certains moments, hésitait et ne
e montrait particulièrement admirable par son jeu muet dans la grande scène du troisième acte entre les deux reines. A la der
a grande scène du troisième acte entre les deux reines. A la dernière scène de la pièce, au dernier vers, au moment du coup f
le jour du sacre de charles x (29 mai 1825). O Champrosay, champêtre scène De repos, de calme et d’oubli, Entends-tu venir,
ier, près de mon Louvre, Le cache et l’indique au regard ; Devant, la scène se découvre, Et, derrière, une porte s’ouvre Sous
i victoire. L’impatience du parterre commença à se faire sentir à une scène de l’acte second, laquelle, au contraire, paraiss
aissait alors à de très-bons juges d’un charme sans exemple sur notre scène , et comparable seulement à l’entrevue de Juliette
omparable seulement à l’entrevue de Juliette et de Roméo ; la fameuse scène de doña Sol, depuis, rentra dans cette situation.
pirent, lors de la première représentation du Cid d’Andalousie, cette scène charmante94 où le héros de la pièce, tranquilleme
ion, devant le rigorisme du parterre. Le parterre trouva qu’une telle scène était un hors-d’œuvre, qu’elle entravait la rapid
d eventum festina ; il fut inexorable. » Je viens moi-même de lire la scène du banc, ainsi on l’appelait par rapprochement av
lire la scène du banc, ainsi on l’appelait par rapprochement avec la scène shakspearienne du balcon : comme douceur, naturel
ignité calomnieuse sur cet enfant. 82. 30 avril 1814. 83. Acte III, scène  ii. 84. Mlle Duchesnois faisait Télémaque. 85.
me cite encore la funèbre apostrophe que voici, tirée de la première scène de Rubena par le poëte portugais Gil Vicente, de
hènes : la sérénité qu’elle veut peindre s’y réfléchit. 94. Acte II, scène III. 95. Numéros des 3, 5 et 8 mars 1825 ; on y
dans les Œuvres ; chacun peut lire, mais ce n’est qu’à une remise en scène qu’on en pourrait complétement juger. — Mlle Mars
orce et le pathétique. Quant à Talma, il était plein de grâce dans la scène du banc, et produisait un grand effet dans le qua
29 (1907) Propos de théâtre. Quatrième série
é peur, moitié ambition, par le laisser dire. Eh bien, mais c’est une scène cela, et une scène assez forte, et, n’était qu’El
tion, par le laisser dire. Eh bien, mais c’est une scène cela, et une scène assez forte, et, n’était qu’Elisabeth y joue un r
ssez forte, et, n’était qu’Elisabeth y joue un rôle un peu niais, une scène bien conduite et bien agencée. (Acte II, scène 6.
rôle un peu niais, une scène bien conduite et bien agencée. (Acte II, scène 6.) Et savez-vous bien qu’il y en a une autre, ce
: « Eh bien ! oui ! c’est de Varney que je suis la femme. » (Acte IV, scène 5.) Voyez-vous se dérouler la tragédie ? Voyez-vo
ue tu l’as vue, Comme elle frappe au cœur, comme je l’ai relue, Cette scène terrible où Noun, à demi nue, Sur le lit d’Indian
, une explosion de plaisir se produit dans la salle. Rappelez-vous la scène de dix lignes de Mme Guérin avec Mme Lecoutellier
ramatique, ou un drame romanesque, ou une confidence arrangée pour la scène . À ce titre, La Dame aux camélias appartenait par
rande différence. Dumas combattit, plaida, prêcha et dogmatisa sur la scène avec une ardeur inquiète et intraitable. Thèse da
par le roman et par le théâtre, mais qui en 1852 était nouveau sur la scène et d’une incroyable hardiesse dans la pleine véri
e le Ier juillet 1904, cinquante-trois ans après sa naissance, sur la scène de la Comédie-Française. Et c’est qu’il est, en e
épique rustique dans la manière d’Homère. Il fait songer à certaines scènes de l’Odyssée beaucoup plus qu’à Hermann et Doroth
ique et qu’il faut trop souvent, pour satisfaire aux conditions de la scène , sacrifier les parties les plus intéressantes du
que le spectateur doit savoir le fond des choses que le personnage en scène ne sait point. Mais comme toutes les règles litté
d ! rugit Casimir. Alors vous étiez là tout à l’heure ; et toutes les scènes par lesquelles vous me faites passer depuis une h
le n’est nulle part et elle est un peu partout. Chaque acte et chaque scène sont, à mon avis, parfaitement lumineux. D’une se
ouche de Philippe sont très beaux. Enfin Thérèse arrive et il y a une scène , une vraie scène, une chose de théâtre. Thérèse e
sont très beaux. Enfin Thérèse arrive et il y a une scène, une vraie scène , une chose de théâtre. Thérèse est appelée auprès
suite après avoir fait de beaux discours lyriques, il savait faire la scène où les vers se croisent et se heurtent avec le cl
Kervil, ou tout au moins il l’ébranle. Il convainc tout à fait (et la scène est bien faite) Mme Kervil, qui, malgré son amour
le roman, qui proposera à son mari l’immolation d’elle-même, et cette scène -là est vraiment belle. Mais, précisément à cause
e plus qu’il n’a pu faire au public de première, et elle contient des scènes qui sont d’une vraie beauté. 19 novembre 1906.
. Or, c’est C. Q. F. D. Et si ce ne l’est pas très vigoureusement, la scène n’émeut guère. Elle prend un air de quelque chose
le fâcheux parti, un signal est donné par Lauffen, et Claire artive. Scène d’amour assez vive, mais assez mal menée et entre
ussent été pénibles à des oreilles françaises. Enfin, en tout cas, la scène est froide et assez mal conduite. Elle est interr
logis Helbig, qui se fait ouvrir la porte à peu près de force. Cette scène -ci, au contraire, est très forte et admirablement
par Lauffen, le maréchal des logis Queiss accourt. Il voit et juge la scène d’un coup d’œil ; mais, docile, il arrête Helbig
ssions surtout et presque uniquement à ce père, là-bas, au fond de la scène , qui, depuis une demi-heure, pâlit, blêmit, frémi
s de ne plus recevoir la massière chez lui et elle lui fait la petite scène quotidienne qu’il est infiniment probable que vou
ient vite et les surprend au moment juste où Juliette prend congé. La scène conjugale recommence. Aux reproches de sa femme M
pour reprendre ses sens et se rafraîchir et bientôt reste seul sur la scène . Juliette revient. Elle avait oublié quelque chos
ici — il faudrait, selon moi, que ce fût un peu plus marqué ; mais la scène , telle qu’elle est, est exquise, — et voici que n
son fils lui répond le plus sensément du monde. — Je répète que cette scène est juste et naturelle ; que le premier mouvement
nts de Mme Marèze. Et, si l’on veut, je conviens, du reste, que cette scène pourrait être retranchée sans un sensible inconvé
sorti, un peu suffoqué, rentre et d’abord refait un peu à son fils la scène que vient de lui faire sa mère — mais le défaut e
ès bon. L’ombre de Sarcey : « Mais, mon cher ami, vous avez manqué la scène à faire et fait la scène à ne faire point… Oui, j
 : « Mais, mon cher ami, vous avez manqué la scène à faire et fait la scène à ne faire point… Oui, je vous vois me demander q
scène à ne faire point… Oui, je vous vois me demander quelle était la scène à faire… Mais c’est limpide ! Il y en avait deux,
re ces deux ; et vous faites la troisième, malheureux ! Il y avait la scène à faire suivante : père et fils ; le père plaide
init par convenir que c’est aux vieux de souffrir. Voilà une première scène à faire ; je ne l’aime pas beaucoup ; mais elle e
is elle est possible et, traitée par vous, cher enfant, ce serait une scène de maître. « Seconde scène à faire : Marèze, Juli
aitée par vous, cher enfant, ce serait une scène de maître. « Seconde scène à faire : Marèze, Juliette. Ah ! celle-là, mon pe
ort — vous saisissez la nuance ? — « Viens l’embrasser ! » « Voilà la scène à faire ; qui serait admirable, puisque c’est cel
personnage antipathique de la pièce, à Mme Marèze ! Et c’est par une scène de raisonnements et non par une scène desensibili
à Mme Marèze ! Et c’est par une scène de raisonnements et non par une scène desensibilité qu’elle le décide ! Le public, et à
h ! qu’il l’est ! « Tenez, il y avait encore moyen. Soit ! Entre deux scènes , qui étaient indiquées comme excellentes, vous ch
es, vous choisissez celle qui était indiquée comme faible. Mais cette scène -ci elle-même, cette scène faible, vous pourriez l
qui était indiquée comme faible. Mais cette scène-ci elle-même, cette scène faible, vous pourriez la faire prégnante en faisa
non à la ratiocination. Il y a dans votre pièce, au II, je crois, une scène ou Mme Marèze rappelle et raconte (et avec quel c
ndrit. Mais, par tous les diables, si vous ne voulez, au IV, ni de la scène Jacques-Marèze ni de la scène Juliette-Marèze, et
les, si vous ne voulez, au IV, ni de la scène Jacques-Marèze ni de la scène Juliette-Marèze, et si vous tenez mordicus à votr
èze ni de la scène Juliette-Marèze, et si vous tenez mordicus à votre scène Marèze-Mme Marèze, c’est cette scène du II que vo
t si vous tenez mordicus à votre scène Marèze-Mme Marèze, c’est cette scène du II que vous devez mettre au IV ! C’est limpide
, c’est le bonheur des jeunes. » Et patati et patata. La voilà, votre scène , même à entrer dans votre plan, qui n’est pas bon
q ans de moins ! » — Pour toutes ces raisons, il faut que Marèze à la scène « paraisse cinquante ans », comme on dit à Paris.
ête d’art. Quels bons acteurs et surtout (évidemment) quel metteur en scène , quel directeur de la scène et quel professeur d’
s et surtout (évidemment) quel metteur en scène, quel directeur de la scène et quel professeur d’artistes dramatiques il y a
le licence. C’est en fait seulement qu’on permet l’indécence. Petite scène entre la marquise et le colonel. Il n’est peut-êt
Revenez dans vingt ans et je vous dirai tout. Et certainement cette scène manquait à la Guerre en dentelles de M. Georges d
la Guerre en dentelles de M. Georges d’Esparbès. Plus loin, dans une scène dont je ne dirai point, du reste, qu’elle est du
d’un séjour chez son père, Isabelle annonce cela à Mme de Raguais. La scène est admirablement faite. La petite commence par d
tère-là elle doit parler ; elle parlera. C’est ce qu’elle fait, et la scène , horriblement difficile à établir, est conduite a
t-il cependant que nous soyons devenus veules, pour que, quand sur la scène qui a vu les Roxane, les Hermione et les Phèdre,
public, ayant cru à cette indication, s’étant dit, dès les premières scènes du premier acte, que Mme de Raguais était le pers
me-là. Je ne le sais guère et cela m’empêche de comprendre bien cette scène -ci, ou plutôt la portée et l’importance de cette
dre bien cette scène-ci, ou plutôt la portée et l’importance de cette scène -ci ; et cela, je le dis d’avance, me gênera plus
ainement ; mais c’est possible. Viens régler avec moi le détail de la scène . » Ils sortent. Jean arrive ; puis Mme de Mégée.
l de la scène. » Ils sortent. Jean arrive ; puis Mme de Mégée. Courte scène d’amour. Ils se croient seuls dans le pavillon. C
lente. Elle s’en va en trébuchant, cherchant la porte, etc. Effets de scène . Immédiatement, le prince Grégoire reparaît, reco
« Vous avez un deuil un peu décolleté ! » Et c’est pour cet effet de scène et pour ce mot que toutes les scènes du troisième
té ! » Et c’est pour cet effet de scène et pour ce mot que toutes les scènes du troisième acte et quelques-unes du premier ont
uelques-unes du premier ont été faites ! Eh bien, non ! ni l’effet de scène , ni le mot ne valaient la peine de se jeter dans
e, presque, et qui ne laissait pas d’être un peu odieuse. Aussi cette scène , belle en elle-même et adroitement faite, ne sort
e pourrait faire, parce qu’elle porte le poids, en quelque sorte, des scènes précédentes, parce qu’on a été refroidi depuis un
ure singulièrement et parce que, sourdement, on lui reproche, à cette scène , d’avoir été amenée péniblement par des moyens ch
oyens cherchés et par des moyens faux. Ajoutez qu’en elle-même, cette scène … est juste, certainement, et les choses ont pu se
avoir de temps en temps. Du talent, du reste, du vrai, dans certaines scènes du premier acte, et, presque partout, cette habil
ne nous réconcilie pas du tout avec le docteur, la duchesse reparaît. Scène assez belle. Le docteur avoue son amour à la duch
son âme tout entière est déchirée. C’est fort bien dessiné et, comme scène , c’est mené avec sûreté et adresse. Enfin, la duc
sa résistance, mais désespérée. Les deux frères restent en présence. Scène de toute beauté qui a enlevé la salle dans un mou
ariage avec son frère, ce qui, du reste, est parfaitement inutile. La scène est longue. Ce n’est qu’un sermon, parsemé de jol
très véritable et point du tout un « portier de comédie ». La mise en scène est très belle et très juste. Elle a été réglée p
fallait des rideaux aux fenêtres. Pourquoi ? Parce que, à la dernière scène , Morey prend la duchesse dans ses bras. Donc il f
nt, complètement, et sans qu’il y manque rien. C’est une radicale. La scène est hardie, un peu cynique, un peu gênante, assez
ouver, celle qui ne s’appelle pas Suzanne, et divorçons. — Soit. » La scène entre Judith et Aubier est gauche et passe diffic
nuyé un peu et où Judith s’est exaltée au souvenir du peuple de Dieu. Scène épisodique et inutile que le public a écoutée ave
par la mauvaise humeur d’Aubier, que Judith cherche à dissiper, — une scène d’amour, de câlineries, de gentillesses, de chatt
tendait qui fût dit par quelqu’un. Il s’ensuit que toute cette grande scène , avec des morceaux de bravoure très beaux, sonne
ssion (entre la répétition générale et la première) de cette dernière scène du III, laquelle est rétablie dans le volume. Il
M. Donnay, c’est Lazare Hoendels-honn. Or, il ne paraît que dans deux scènes  ; et de ces deux scènes, celle où il est vraiment
Hoendels-honn. Or, il ne paraît que dans deux scènes ; et de ces deux scènes , celle où il est vraiment de caractère élevé et n
imée au théâtre. Qu’est-ce que vous voulez ? Car, remarquez : dans la scène qui est restée au théâtre, Lazare n’est pas odieu
deur et l’on n’en doute guère — à la première représentation, à cette scène 6 du II, j’ai parfaitement pris Lazare pour un pe
il n’était déjà plus. Il se relevait — et se révélait — à la dernière scène du III ; mais cette scène est supprimée. Déplorab
e relevait — et se révélait — à la dernière scène du III ; mais cette scène est supprimée. Déplorable, cette suppression ! C’
ins que cette suppression a fait clocher un peu l’ouvrage. Dans cette scène , le juif idéaliste, qui existe, comme on sait, et
ue l’impartialité de l’auteur éclatât, il fallait que subsistât cette scène . A ce propos, l’auteur, qui est la franchise même
la répétition générale on ne l’avait pas compris, son bon juif, à la scène 4 du III ; qu’on n’avait vu en lui qu’un niais. P
ne devait pas être pour l’auteur un avertissement de supprimer cette scène , mais un avertissement de l’éclairer et de la fai
lle est très juste cette boutade de Sedaine ! On lui disait : « Telle scène est trop longue. — Ah ! ah ! très bien ! Je l’all
ation au moins rudimentaire. J’affirme à M. Donnay que sa Judith à la scène est si peu celle dont il nous donne en sa préface
de M. Maurice Donnay est extrêmement jolie comme hors-d’œuvre, comme scènes épisodiques et comme mots d’esprit. Elle est faib
t chronophagique et antilaborieux. Mais enfin il est ferré à fond. La scène d’amour qui se dissimule, puis qui se révèle, pui
s plus neuves et aussi une des mieux faites de tout notre théâtre. La scène qui suit est un peu trop prévue ; mais il fallait
on faite de certains hors-d’œuvre qui sont du reste délicieux — d’une scène de jalousie rétrospective entre Cécile et cette p
t le monde ; ensuite nous tenons le dénouement pour acquis ; et cette scène paraît surérogatoire, parce que la petite Motrelf
fie à Motreff et que Motreff épouse Soindres. A tous les égards cette scène , qui est tout un acte, ou est inutile, ou, si ell
quet n’a pas manqué de vérité dans le personnage de M. de Galbrun. La scène où il se sent de trop chez Mme de Gerberoy et où
r. Mais voilà précisément le défaut, qu’en abattant par-ci par-là une scène , une demi-scène, ou une «  chronique », ou une « 
à trois heures ! » Un peu Palais-Royal ce dernier mot ; mais toute la scène très bien faite, très bien menée, très adroite et
plus, la faute en est à l’auteur, puisque cela montre à quel point la scène ne s’enchaîne à rien), je ne sais déjà plus où se
e Guingois et Mme Margès qui se reprochent réciproquement leur passé, scène vulgaire en elle-même, sans aucune influence sur
itiques austères, à ces fantaisistes d’auteurs. Nous critiquons leurs scènes épisodiques, leurs scènes sans rapport à l’action
ntaisistes d’auteurs. Nous critiquons leurs scènes épisodiques, leurs scènes sans rapport à l’action, etc., etc. La preuve, me
ieurs de la noblesse et du tiers, que nous avons raison, c’est qu’une scène aérolithique d’abord est mauvaise en soi, mais en
?… bien, c’est elle qui dénoncera Jean à Juliette. » — Et de là cette scène pénible de délation au quatrième acte. Il était s
revolver dans le corps de Jean qui tombe mort. — Mal réglé, le jeu de scène . Margès prend son revolver dans la poche inférieu
ement fou. Encore une fois cette pièce est trop longue, surchargée de scènes parasitaires, mal engrenée, d’un dialogue parfois
t mis à désirer que M. Ravet eût un grand rôle et fût très souvent en scène . L’auteur n’est pas responsable de ces surprises
mes qu’à la fin du deuxième acte, c’est qu’il y a beaucoup de petites scènes épisodiques. Il y a les scènes où Briant le père,
e, c’est qu’il y a beaucoup de petites scènes épisodiques. Il y a les scènes où Briant le père, qui est là aussi, compare la s
’avait plus à s’en occuper, puisque c’était pour la vie ». Il y a les scènes où Mme de Roine présente ses invités à Mme Briant
emme : « elle aurait certainement préféré devenir veuve ». Il y a les scènes de flirt entre Hélène Briant et M. de Clénord qui
nt pas de finesse légère et de frôlement à fleur de peau ; il y a les scènes de « potins de plage » et le double duel de Cléno
actère n’est inexplicable ; elle est inexpliquée. C’est bien pis à la scène suivante. La scène suivante, à force de banalité
icable ; elle est inexpliquée. C’est bien pis à la scène suivante. La scène suivante, à force de banalité conventionnelle, a
dois le dire, très ému. C’est pourtant en cela que consiste la grande scène finale du III. Hélène supplie son mari d’adopter
nt, avec brutalité et avec les plus mauvaises raisons du monde, et la scène se termine par ce mot à effet, très applaudi et q
ée. C’est encore le pauvre Briant qui est le plus ridicule dans cette scène . Lui, le plus brave homme du monde, il donne les
s essentielles et substantielles dans le quatrième acte, en dehors de scène à faire. Il y a des propos, du reste spirituels e
morale, à Briant le père. C’est tout ; c’est peu de chose. Quant à la scène à faire, c’est, bien entendu, Briant, face à face
c’est, bien entendu, Briant, face à face, enfin, avec sa fille. Cette scène à faire a été assez adroitement retardée et recul
ualité exquise. Je trouve cela très bien. Mais, pour le public, cette scène muette : Féraudy regardant un morceau de carton,
ar les épaules ou par les entrailles. C’est dommage ; car, en soi, la scène est bonne. Quand le père est enfin conquis, tout
le était la grande favorite. On eût voulu qu’elle fût toujours sur la scène . De fait, elle a été exquise de finesse et de fra
cure, où Alceste a des intelligences ; et Alceste s’en défend ; et la scène d’altercation entre Oronte et Alceste, telle qu’e
uter ou à lire. Vous en voyez bien l’unique défaut, peu sensible à la scène , sensible à la lecture et à la réflexion. Tous le
elle est imprudente, par le sévère et soupçonneux Richard. Après une scène parfaitement inutile avec son frère cadet, qu’il
ordre de ne plus fréquenter ni voir aucunement Georges de Chambry. La scène est douloureuse, mais forte, et broie le cœur com
ensemble sur le berceau. Un instant, Mme de Rysbergue reste seule en scène . La domestique annonce un visiteur : « Faites ent
Mais non ! mais non ! » M. Lérand, qui n’a pas été très bon dans les scènes de colère, froide ou chaude, du second acte, a re
e, comme vous pensez bien. Il avait été repoussé avec perte (dans une scène d’un charme et d’une mesure et d’une distinction
re que nous avons sous les yeux. J’aurais voulu qu’il fût toujours en scène . M. Baron fils a beaucoup amusé dans un petit rôl
 ? répond le pauvre diable. Cependant, et nous voici à la plus jolie scène de l’ouvrage, Rosine aussi est trompée. Saint-Vas
trompe à cœur de journée avec une dame du monde ; et puis il fait une scène atroce à Rosine. Rosine le laisse aller, ce qui f
que l’on sût qu’il existât, puis il ne l’a plus laissé entrer sur la scène . Très bien, très spirituel ! Car enfin, du moment
rrive. Interrogatoires, plaidoiries derrière la toile de fond. Sur la scène , M. le procureur général, qui vient d’arriver et
 Soit ! J’agirai ! — Agissez, Monsieur ! » Et survient le député. La scène , d’une hardiesse douloureuse, est sauvée par une
atte) n’est pas à proprement parler une comédie. C’est une suite de «  scènes d’Henri Monnier ». Je ne serais pas étonné que M.
e montmartroise menteuse, impérieuse, taquine, obsédante, faiseuse de scènes , femme à crises de nerfs, toute la gamme et toute
es. Elle le fait expulser de tous ses logements par le tintamarre des scènes qu’elle déchaîne ; elle le brouille avec tous ses
n dehors du « portrait » proprement dit, est assez faible. Une longue scène de récriminations entre Pierre et son ami qui l’a
oyable de transformation. Je ne le reconnais jamais quand il entre en scène . Il a fait du monsieur à la clef un petit quinqua
. Quand le but est atteint, qu’importent, après tout, les moyens ? La scène m’a fait frissonner et m’a pris à la gorge, et je
ns le personnage de Marie-Louise. L’ensemble est bien lié. La mise en scène , souvent extrêmement difficile, est admirablement
elant à intervalles très rapprochés, de la maison de Jean-Jacques. La scène que Thérèse va faire à Jean-Jacques, c’est la scè
Jean-Jacques. La scène que Thérèse va faire à Jean-Jacques, c’est la scène qu’elle lui fait à peu près tous les jours. On no
a maîtresse. Landry voit les choses et où elles vont en venir. En une scène de sobriété forte et de ton juste, il consigne Ja
le temps de dire à Éveline : « Viens me rejoindre. » Éveline, en une scène déjà un peu déclamatoire, mais ferme et nette enc
l ne songe pas du tout à se marier. Il me l’a dit. Ne lui fais pas de scène . D’abord tu es ridicule. Allons, tu le boudes… Qu
ord tu es ridicule. Allons, tu le boudes… Que tu es bête ! Encore une scène qu’il faut que j’arrange. Si tu ne m’avais pas, j
avec son fils une conversation assez attendrissante. Il la surprend. Scène à faire, scène capitale. Éveline crie son désespo
une conversation assez attendrissante. Il la surprend. Scène à faire, scène capitale. Éveline crie son désespoir, ses déboire
ison froide — entrecoupées du reste de mouvements de colère, et cette scène , peut-être ressemblante à la vie, n’est pas, pour
30 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
e avait perdue, contemplait avec curiosité, dans l’histoire et sur la scène , les hommes des temps passés, dont la force, la d
peine que les poëtes de l’Allemagne qui ont voulu transporter sur la scène des époques de leur histoire, aient choisi de pré
liberté qu’il leur accorde, des récompenses qu’il leur prodigue. Les scènes se suivent sans que rien les enchaîne l’une à l’a
termine. Le nœud se forme, les caractères se développent, la dernière scène du cinquième acte arrive, et la toile tombe. Ce n
d’Orléans. Ce tableau, qu’il serait impossible de transporter sur la scène française, fait toujours éprouver aux spectateurs
Il s’établissait, par ce jugement, une correspondance morale entre la scène et le parterre, et ce dernier devait trouver quel
es qui arrivent d’une manière naturelle, bien qu’accidentelle, sur la scène , remplace, à beaucoup d’égards, comme nous l’avon
t j’ai parlé ci-dessus. J’ai retranché, par exemple, une assez longue scène entre les généraux, après un festin durant lequel
rester fidèles à Wallstein, contre la volonté même de la cour. Cette scène , dans laquelle Tersky, pour les amener à son but,
prit d’égalité qui se combinait alors avec l’esprit militaire ; cette scène , dis-je, est d’une originalité remarquable, et d’
é de même, mais avec plus de regret, à traduire ou à imiter une autre scène , dans laquelle Wallstein, commençant à se déshabi
s importante à laquelle je me suis condamné, c’est celle de plusieurs scènes dans lesquelles Schiller faisait paraître de simp
qu’un général gagné par la cour engageait à assassiner Wallstein. Les scènes des assassins de Banco, dans Macbeth, sont frappa
uction. Il n’y a pas, dans les trois tragédies de Schiller, une seule scène que j’aie conservée en entier. Il y en a quelques
s, forcent le spectateur à se rendre compte de la transposition de la scène , et détournent ainsi une partie de son attention
nt aucun événement important, et la réunion de ce qui se passe sur la scène et de ce que le spectateur apprend par des récits
que Racine a trouvé, dans la tradition mythologique, l’occasion d’une scène superbe, mais qui ne tient point à son sujet, tel
place différente. Lorsque l’amour n’est qu’une passion, comme sur la scène française, il ne peut intéresser que par sa viole
die ordinaire. Aucun des personnages de femmes que nous voyons sur la scène française n’en peut donner l’idée. Nos héroïnes p
enances que prescrit la morale que nous sommes habitués à voir sur la scène . Thécla n’observe aucun des déguisements imposés
nger l’harmonie qui doit être dans son caractère. En empruntant de la scène allemande un de ses ouvrages les plus célèbres, p
31 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
, les jésuites n’avaient point écarté de l’instruction des jeux de la scène  ; ce n’était pas, il est vrai, des ouvrages monda
-Française. Ce fut là qu’il apprit à juger les chefs-d’œuvre de notre scène , et les grands acteurs qui en étaient les dignes
sa gloire ; ses feuilletons n’ont pas peu contribué à éloigner de la scène les madrigaux flétris du doucereux Dumoustier, et
époque devait avoir son côté plaisant, et sous plus d’un aspect cette scène était digne des pinceaux de Thalie. Les révolutio
son indulgence pour les petits spectacles, et de sa sévérité pour les scènes d’un ordre supérieur ; en relisant ses feuilleton
t proposé de présenter toujours, comme les chefs et les modèles de la scène française, Corneille, Racine et Molière, et qu’on
que inférieures sans doute, offrent un grand nombre de morceaux et de scènes qui décèlent un talent très heureux et très disti
euvent avoir, surtout lorsque la musique est appliquée aux jeux de la scène  : les Italiens, les Allemands, qui passent pour a
it éprouvé. Entre les trois grands compositeurs qui brillèrent sur la scène du grand Opéra, Gluck, Piccini et Sacchini, il do
tout ressortissait de son tribunal, tout ce qui tenait aux jeux de la scène rentrait dans ses attributions ; il s’établissait
re pièce ; c’était le jeune homme colère que vous auriez dû mettre en scène . » Au reste, le souvenir de cette ancienne querel
l an 10 (16 mai 1802) Autrefois Voltaire régnait presque seul sur la scène  : semblable à ces anciens maires qui tenaient le
jeune coquette. Aujourd’hui9 les chefs-d’œuvre des deux princes de la scène deviennent populaires ; la jeunesse s’en nourrit
ragédie si intéressante ; on ignorait encore quel parti peut tirer la scène du combat des passions. La Harpe établit en princ
rai que ce ne sont pas là les malheurs qui intéressent le plus sur la scène , par la raison que la bizarrerie des soupçons et
le pontife de Jérusalem arriverait trop tard. Il y a dans le Cid une scène qui excite toujours des murmures : c’est celle où
et un charme bien propre à séduire tous les esprits : y a-t-il sur la scène française un caractère plus noble et plus intéres
différence essentielle entre la littérature ancienne et moderne : la scène française n’y a gagné que de la fadeur et d’insip
eindre ces héros de notre histoire, et de mettre la chevalerie sur la scène  : le succès du Cid prouve assez quelles richesses
ux suites qu’il doit avoir. S’il est vrai que la délicatesse de notre scène et de nos mœurs ne supporterait pas aujourd’hui c
ux, dès qu’il s’oppose aux mouvements du cœur. Tous ces combats de la scène entre le devoir et la passion ne sont si tragique
éâtre, et les deux visites de Rodrigue à Chimène ne sont pas les deux scènes qui font le plus de plaisir aujourd’hui dans le C
grands intérêts et la plus profonde politique. Corneille était sur la scène ce qu’était Richelieu dans les conseils. Il faut
cette tragédie, le premier des chefs-d’œuvre de Corneille et de notre scène tragique. Le cardinal, irrité contre l’auteur, au
n’eût fait une vigoureuse résistance, cette pièce, l’honneur de notre scène , eût succombé sous les traits des Chapelain, des
ais depuis quand est-il défendu aux poètes tragiques de mettre sur la scène des personnages vicieux ? Le comte de Gormas n’es
à Corneille d’imiter en quelque façon le défaut qu’on reproche à la scène anglaise et espagnole . Dans un autre endroit, ou
peu de matière que fournit la pièce ait obligé l’auteur à y mêler des scènes inutiles et languissantes  : c’est un grand, malh
st celui de tous les auteurs tragiques où l’on trouve le moins de ces scènes de pure conversation ; que c’est, à la vérité, au
n danger si réel dans l’histoire serait-il un danger illusoire sur la scène  ? Un homme que la loi condamne à mort n’est-il pa
ne met point de bornes à son enthousiasme quand il s’agit de louer la scène entre Horace et Curiace. Voici comment il s’expri
pour le distinguer de son frère, mais du reste des hommes : une telle scène fait pardonner mille défauts. » Il y a une foule
premières représentations de l’Horace de Corneille ; cette admirable scène , ce chef-d’œuvre de sublime, ne produit à présent
quelques gouttes du poison de la jalousie ; en disant qu’une pareille scène efface mille fautes : c’est insinuer que Corneill
choses. Le grand Corneille, si admirable dans l’art de peindre sur la scène les héros de l’ancienne Rome, était gauche, froid
des Tartares, le rebut de la nature humaine, que Corneille met sur la scène  : les grands de Rome sont d’autres acteurs que de
tableau des malheurs de l’anarchie, tracé d’une main si ferme dans la scène de la délibération, ne frappait les regards de pe
urs dans sa main ; il nous rend presque démagogues dans les premières scènes  ; mais bientôt il dissipe lui-même le prestige pa
ou d’athénée : le cœur se déclare en faveur d’Auguste dès la première scène du second acte, et ce sentiment subsiste dans tou
nna, aveuglé par le double fanatisme de la liberté et de l’amour : la scène où Cinna justifie cette hypocrisie patriotique de
us assure qu’il a vu des lecteurs de goût et de sens réprouver cette scène comme mauvaise et inutile . Des lecteurs de goû
e . Des lecteurs de goût et de sens n’hésiteront pas à regarder cette scène comme supérieure, pour l’énergie des idées et du
fadeurs romanesques qui semblaient particulièrement affectées à notre scène . Les grands intérêts de la politique y sont réuni
re quelques traits admirables de génie et de verve, qu’il a de belles scènes , des tirades sublimes, mais qu’il n’a point de be
vu d’intérêt : ses plants annoncent un génie fécond et créateur ; ses scènes sont vives et animées : elles apprennent toujours
celui qu’il regarde comme un tyran. Cinna est encore furieux après la scène avec Auguste ; mais quand la réflexion calme un p
i pour la dernière fois. Mais avec cette morale rigide, on ferait des scènes bien insipides et bien froides ; aussi les jansén
empoisonneurs. Corneille n’a point péché contre le jugement dans la scène de Pauline et de Sévère ; mais il fait pécher Pau
mais il fait pécher Pauline contre la perfection évangélique : cette scène n’est point un faux brillant , mais un des chefs
scène n’est point un faux brillant , mais un des chefs-d’œuvre de la scène française ; le critique, comme écrivain religieux
n’est qu’une conspiration contre le mariage. Les maris ne sont sur la scène que d’injustes détenteurs d’une beauté captive, q
ours prépare les infidélités. Il était digne de Corneille d’épurer la scène , et d’élever une affection honnête et légitime au
cette faiblesse, que l’austère vertu condamne, est le triomphe de la scène tragique ; c’est là que le théâtre et la morale s
n ne lui reproche d’avoir péché contre Aristote, en produisant sur la scène un héros aussi parfait que Polyeucte ; mais son s
-il pas bien que rien ne serait plus ridicule et plus indécent sur la scène tragique que la passion de J.-C. ? Et cependant,
t du aux livres sacrés, en retrancher ce qui pourrait déplaire sur la scène  : « Si j’avais, dit-il, à y exposer l’histoire de
ropos d’imiter dans les autres, a puisé probablement dans la première scène du cinquième acte de Polyeucte l’idée du dernier
e. Mais, quelque ressemblance qu’il y ait pour le fond entre ces deux scènes , elles sont bien différentes par le sujet et le m
’est pas une tragédie, c’est un chef-d’œuvre dramatique qui offre des scènes supérieures à quelques tragédies fort vantées. Po
une couleur qui leur soit propre et particulière. Auteurs, mettez en scène les personnages et les conceptions de l’Iliade :
a-t-il pas évité lui-même ce lieu commun ? pourquoi, dans la première scène d’Alzire, a-t-il risqué un vers bien inférieur à
les folies et les absurdités que débitent les amants furieux dans les scènes avec leurs confidents ; la galanterie ne fait jam
aine chaleur dramatique ; et si nous avions un Baron pour débiter ces scènes que Voltaire trouve froides, on serait même surpr
Petites-Maisons. Racine, le sage et judicieux Racine, n’a mis sur la scène qu’un héros de cette espèce, c’est Oreste ; mais
mplicité vigoureuse, ce torrent d’éloquence qui roule dans toutes les scènes  ; on dirait qu’il ne sent pas cette force, cette
ds événements, les grands intérêts que Corneille nous présente sur la scène , sont supérieurs à ces passions qui ne sont tragi
t mort dès le commencement de la pièce ? Ce n’est qu’un assemblage de scènes dont quelques-unes sont assez belles, mais qui ne
ltaire, si ce n’est qu’une tentative de Corneille pour mettre sur la scène des morceaux excellents qui ne forment point un t
ous les autres théâtres. La galanterie a été jusqu’ici l’âme de notre scène  ; la galanterie était le ton dominant à la cour c
tragique et théâtral dans son rôle. VII 2 janvier 1806 Notre scène tragique compte deux veuves fameuses, Cornélie et
ierté de Corneille, cette Sève vigoureuse qui circule dans toutes ses scènes , peut très bien échapper à des intrigants, à des
partout ; il plane sur le théâtre ; son nom retentit dans toutes les scènes  ; Pompée est l’âme de toute l’action ; partout il
’il en a puisé l’idée. Par quelle fatalité les premiers modèles de la scène française ont-ils laissé périr chez eux cet art d
anciens et les modernes. Les progrès de la société ont enrichi notre scène d’un comique plus délicat, plus profond que celui
e, toute l’instruction de la pièce est renfermée dans cette admirable scène . On voit que non seulement Corneille a précédé Mo
e ridicule, mais encore dans cet art de faire parler la raison sur la scène comique, d’être éloquent, naturel et vrai. Les re
tique, les beautés du premier ordre, et Molière lui-même n’a point de scène qu’on puisse préférer à celle-ci. Si le caractère
sont éclipsés par le Menteur, excepté celui de Géronte dans la belle scène dont je viens de parler : on peut dire qu’ils ne
mple, nous avait montré le Joueur du côté comique ; il avait égayé la scène des désordres d’un jeune homme aimable, qui perd
du désespoir, un père ruiné, levant le poignard sur ses enfants. Une scène du Joueur de Regnard suppose plus de talents que
débite sont d’une imagination très gaie et très vive, et forment des scènes du plus agréable comique. Si l’intrigue répondait
d’autant plus déplacées dans sa bouche, que lui-même, dans une autre scène , enseigne une morale fort différente et plus conv
de plus agréable et de plus gai que l’exposition de cette pièce : la scène est aux Tuileries ; on y voit un jeune écolier en
ière bonne tragédie et la première bonne comédie qui ait honoré notre scène  ; nous pouvons avouer sans rougir une si faible d
s. Il est curieux de voir un cardinal de l’Église romaine consoler la scène des rigueurs de l’Église : ce trait mérite sa pla
après tant de poèmes graves dont nos meilleures plumes ont enrichi la scène m’ont demandé quelque chose de plus enjoué, qui n
si forts de comique que les vers de Pompée sont forts de tragique. La scène où le père du Menteur accable son fils des plus s
satire contre le grand homme dont elle s’honore de descendre. Quelle scène scandaleuse ! quel mélange odieux du raffinement
rône à qui assassinera Rodogune, est-elle raisonnable ? Quelle est la scène de Voltaire qui ne s’évanouisse à une pareille qu
 ; et c’est parce que la vraisemblance y est violée, presque à chaque scène , que ces tragédies me paraissent si inférieures à
ètes. La vraisemblance d’une tragédie ne consiste pas à mettre sur la scène ce qui arrive tous les jours dans la société : ce
laisir d’entasser des subtilités et des sophismes pour prouver que la scène était absurde et déraisonnable, quoiqu’il soit fo
n’a pas encore mieux connu les femmes que Racine. Il n’y a pas sur la scène un caractère plus imposant, plus terrible, et d’u
aires, qu’il les humilie et les écrase. Forcés d’admirer une si belle scène , ils ont cherché à se consoler aux dépens du rest
otiver l’étrange proposition que Cléopâtre fait à ses fils ; et cette scène si vive, si attachante et d’un si grand effet, es
e scène si vive, si attachante et d’un si grand effet, est encore une scène parfaitement raisonnable. La tragédie n’est pas f
aluer son chef du titre de Vainqueur des deux rivaux qui partagent la scène . M. de La Harpe ne s’explique pas si ouvertement 
prit est occupé : l’intérêt s’éteint quand l’action languit, quand la scène est vide. Le temps est précieux au théâtre , di
resque toutes nos pièces de théâtre ; et qu’à l’exception de quelques scènes du Cid, du cinquième acte de Rodogune, et du quat
énie de Corneille. Le grand Corneille réduit à deux actes et quelques scènes  ! Il n’y avait qu’un géomètre tel que d’Alembert
ette chimère comme un sot ; sa supériorité sur les deux maîtres de la scène est pour lui bien plus facile, et surtout bien pl
mais charlatan ne s’est mieux démasqué ; la conspiration contre notre scène , et le projet de la souiller des horreurs anglais
agréments ? Je crois, en effet, que si on rouait vif un homme sur la scène , on frémirait encore plus qu’au cinquième acte de
pas aimé de sa maîtresse. Avant la révolution, l’amour, établi sur la scène comme dans son domaine particulier, semblait avoi
e cette passion de l’amour, quoique peu convenable à la gravité de la scène tragique, et appartenant de sa nature aux comédie
eille, guidé par son génie, se tourna vers l’héroïsme ; il mit sur la scène de grandes vertus à côté des grands crimes ; il s
que, sans ce défaut, ce serait le plus beau caractère qui fût sur la scène . Il me semble que, sans ce défaut, il ne serait
au exalter ces transports qu’excitent les fureurs et les crimes de la scène  ; jamais tragédie, quelque pathétique qu’elle soi
parti nombreux et puissant dans le temps où Racine présentait sur la scène des chefs-d’œuvre d’un genre nouveau, plus flatte
est plus utile aux mœurs et à la tranquillité publique de voir sur la scène tragique des vertus que des passions et des crime
ds caractères et des faits importants, on produit plus d’effet sur la scène qu’avec les reconnaissances, les fureurs, les sur
miration de l’univers ; cette époque extraordinaire qui renouvelle la scène du monde, et recommence une série de siècles jadi
sente la situation du genre humain, quel intérêt peuvent avoir sur la scène tragique de petites intrigues amoureuses ? Nous v
ions et aux folies qui, depuis longtemps, sont naturalisées sur notre scène . « Il faut émouvoir les âmes, ne cesse de crier V
e passions, de folies et de crimes plus horribles que tous ceux de la scène  ; la fortune nous, a tellement effrayés par l’app
is Pompée a de la grandeur de reste. Corneille aimait à mettre sur la scène des femmes qui bravent les hommes, et c’est pour
t des emportements ridicules. L’auteur du Commentaire convient que la scène de Pompée et d’Aristie était très difficile à fai
fameux écrivain, avec tout son esprit, n’a pas senti le mérite d’une scène si éloignée de son goût, de ses idées, de ses pré
ité du commentateur est peut-être plus injuste encore à l’égard de la scène sublime de Sertorius et de Viriate au quatrième a
la scène sublime de Sertorius et de Viriate au quatrième acte. Cette scène , dit Voltaire, remplie d’ironie et de coquetteri
aussi contraints que les sentiments. L’objet de Viriate, dans cette scène , est de détacher Sertorius d’une république déchi
on avec ce grand homme son indépendance et celle de ses états. Peu de scènes ont un motif aussi grand, aussi noble, et Corneil
rêt n’épouvanta point Racine, lequel n’avait point encore paru sur la scène , et ne donna que deux ans après la Thébaïde, pièc
ille audace, fut, pour la première fois de sa vie, déconcertée sur la scène . On avait bien eu l’attention de lui laisser ses
e théâtre et pour nous si les vices des brigands sont aimables sur la scène , et si l’audace qui brave toutes les lois de la n
ouci par le tourment des remords qui le précèdent : un meurtre sur la scène ne doit pas être un guet-apens, un lâche assassin
frère qu’il croit assassiner. Rotrou n’a pas exposé ce meurtre sur la scène  ; c’est ce qu’il a fait de mieux ; le meurtrier l
ance d’un brigand ? Je ne le crois pas. On prête ordinairement sur la scène quelques vertus a ces scélérats privilégiés auxqu
siflage de la maîtresse et la fureur grossière de l’amant forment des scènes tragi-comiques. Du temps de Rotrou, on ne faisait
ses et les jeux de mots dont le style est parsemé. Une des meilleures scènes est celle où Venceslas signifie à son fils l’arrê
ts dans l’histoire de France ; et cependant ces anciens princes de la scène ont beaucoup travaillé : mais, en littérature, fa
mes dramatiques ? Comment s’est-on avisé de respecter Aristote sur la scène , au moment où l’on a commencé à s’en moquer dans
res qui ne soutiennent pas l’examen : on a beaucoup vanté la première scène de Venceslas ; Voltaire même en fait un grand élo
Venceslas ; Voltaire même en fait un grand éloge ; et cependant cette scène et les suivantes, qui en dépendent, ne servent qu
er, et qui se menacent encore en paraissant se réconcilier. C’est une scène puérile et comique. Quant au duc, Ladislas désobé
mier sujet de tragédie qui ait tenté Corneille ; car ce père de notre scène tragique passa les premières années de sa jeuness
x, parce qu’on la regarde avec d’autres yeux. Jason n’est donc sur la scène qu’un lâche, un monstre d’ingratitude, dont la pe
était que naturelle pour les Grecs. Mais la dignité et la pompe de la scène française ne supportent point un roi avili ; nous
s moralistes rigides s’élevaient contre l’esprit et les maximes de la scène  ; ils condamnaient les comédiens, traitaient les
e de son mari : c’est une honnête femme de théâtre ; l’illusion de la scène ne laisse voir en elle qu’une épouse malheureuse,
u’ils ne sont point compris dans l’arrêt de sa proscription. Voici la scène  : « Le Précepteur : Madame, vos enfants sont lib
enfants. » Il paraît cependant que les enfants ne quittent point la scène avec le précepteur ; car Médée, dans le monologue
génie ! Avant qu’Horace eût défendu que Médée tuât ses enfants sur la scène , le poète grec avait senti combien un pareil spec
voit point Médée ; mais ses enfants, qu’elle poursuit, traversent la scène en fuyant. L’un prononce ces mots : Ô ciel ! que
de terreur et de pitié que si l’on voyait les enfants égorgés sur la scène . Médée s’enfuit triomphante sur un char ; son cri
qu’il a osé choisir un pareil sujet, qui ne fournit que deux ou trois scènes . Le plaisir qu’on éprouve aux plaintes d’Ariane,
ut qu’Ariane soit encore plus malheureuse, mais Didon prête plus à la scène . Énée est en quelque sorte forcé d’immoler son am
grands crimes. Voltaire entendait à merveille ce charlatanisme de la scène  : Thomas Corneille était plus simple et de meille
lus ancienne d’un siècle. Racine semble avoir imité, dans la première scène de sa Phèdre, une tirade où Ariane fait l’éloge d
aie. J’en mettrai haut le prix, c’est à lui d’y penser. Toute cette scène où Ariane forme le projet de poignarder sa rivale
vigueur ; c’est le modèle de tous les roués qu’on a mis depuis sur la scène  : il paraît même avoir fourni à Richardson l’idée
remière représentation du Festin de pierre de Molière, il y avait une scène philosophique entre don Juan et un pauvre : « Do
louis d’or ; mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. « Cette scène , ajoute Voltaire, dont tout ce récit est tiré, co
être cause du peu de succès de la pièce. Celui qui écrit ceci a vu la scène écrite de la main de Molière, entre les mains du
ument pour détruire l’anecdote ; car Molière aurait pu communiquer la scène au fils de son ami. Quoi qu’il en soit, il me sem
oit, il me semble qu’il n’y avait point de raison de retrancher cette scène  ; elle pouvait même être utile : on y voyait que
également amies du merveilleux, et qui se plaisaient à exposer sur la scène les terribles mystères de la religion : une statu
où la statue ne paraît pas. Il n’y a, dans toute la pièce, que trois scènes données à cette espèce de merveilleux qui rappell
cette longue apologie qu’il fait de son humeur volage dans la seconde scène du premier acte : « Toutes les belles ont droit d
se dont on fait le moins de cas. Molière n’a-t-il pas épuisé, dans la scène de don Juan avec son père, tout ce que nos orateu
ntraste charmant avec la fausseté et la scélératesse de don Juan. Les scènes de paysans et de paysannes qu’on trouve dans le F
dèle à toutes celles dont on a depuis embelli nos pièces modernes. La scène de M. Dimanche est un chef-d’œuvre de comique qui
oriques, mais qui n’en sont pas moins l’une et l’autre indignes de la scène tragique : l’une est une bague dont Élisabeth ava
de Cécile, seigneur anglais, l’un de ses plus ardents ennemis. Notre scène tragique n’admet pas ordinairement l’amour d’un p
13 février 1812 Le comte d’Essex, tel qu’il se présente sur notre scène , est un homme tout d’une pièce, un homme de marbr
ts et des pensées qu’il lui prête ; mais quelquefois l’illusion de la scène et le charme du débit théâtral produisent le même
e les beaux vers. On ne rit point du tout des naïvetés de la première scène du second acte, qui vraiment n’est qu’une scène d
ïvetés de la première scène du second acte, qui vraiment n’est qu’une scène de comédie. La confidente d’Élisabeth fait des re
it. Cet aveu est avilissant pour Élisabeth, et jette, dès la première scène où elle paraît, un ridicule ineffaçable sur son r
croyables et burlesques dont ses chefs-d’œuvre ont depuis purgé notre scène . Si les mêmes défauts reparaissent aujourd’hui av
802) Plusieurs petites pièces de Molière ne paraissent jamais sur la scène  : le Mariage forcé, l’Amour Médecin, le Sicilien,
s ; le comique en est quelquefois burlesque, particulièrement dans la scène où Sganarelle, avec un casque et une cuirasse, im
s. Il est contre l’honnêteté publique qu’une femme se plaigne, sur la scène , des privations que la négligence de son mari lui
ts où l’imitation est très sensible ; celui-ci, par exemple, tiré des scènes  II et III du premier acte : Quoi ! si vous l’épo
tant d’esprit. Ils ne mettent presque jamais d’honnêtes filles sur la scène  ; ils ne leur font dire que peu de mots : ce sont
r le théâtre ; il est même très probable qu’elle ne paraît pas sur la scène  ; on entend seulement les cris que lui arrachent
la. Cet incident ferait étouffer de rire notre parterre français : la scène était intéressante pour les Grecs. Les plaintes d
de si près à la félicité publique. Les anciens ne présentaient sur la scène comique que les intrigues des jeunes gens avec de
est un très grand bien, et n’est autre chose que l’innocence. Dans la scène de l’interrogatoire, d’ailleurs extrêmement comiq
a ville étaient pleines d’hypocrites ; les procureurs, bafoués sur la scène , n’en étaient que plus actifs à ruiner leurs clie
ire aux jeunes personnes nos meilleurs poètes. C’est dans la première scène de l’Amour médecin que se trouve ce mot passé en
modernes, sans pouvoir en extraire la matière d’un seul proverbe. La scène où Sganarelle interroge sa fille sur la cause de
e ridicule, et l’auteur qui essaierait de ridiculiser la vertu sur la scène , serait un monstre ennemi, de la société : ce n’e
qui s’élève avec tant de force contre la médisance dans la cinquième scène du second acte, n’est pas lui-même un observateur
même un observateur bien exact de ses maximes ; car, dans la première scène de ce même acte, il déchire Clitandre son rival,
ient pas : chacun croirait n’y voir que son voisin. Il n’y a point de scène où le sot orgueil des petits poètes et le charlat
comédie ne peut atteindre. Rousseau a mal saisi on particulier cette scène , comme il a mal saisi le caractère général du Mis
remiers vers du sonnet ; c’est-à-dire, qu’il voudrait supprimer cette scène charmante, dont le plaisant n’est fondé que sur l
i grand rôle. Le Misanthrope, au contraire, se montre dès la première scène , parce que le mérite et l’agrément de cette coméd
ent, le Tartufe est le chef-d’œuvre de Molière, le chef-d’œuvre de la scène comique, et l’un des plus parfaits ouvrages de li
our la réforme des mœurs : l’esprit de cour étouffa l’influence de la scène  ; la vieillesse de Louis XIV, la faveur de madame
eurs citoyens de la république étaient de fort mauvais plaisants. Les scènes les moins bonnes sont celles de Jupiter et d’Alcm
ique de situation appartient tout entier à Plaute, si l’on excepte la scène de Sosie avec sa femme, qui n’est que la contrepa
st fort plaisante pour nous ; mais elle suppose moins de génie que la scène où Amphitryon fait subir à son épouse un interrog
le travestissement en comique bas et bouffon, du comique noble de la scène de Plaute. Il est probable que les anciens Grecs
plus fine morale n’a-t-il pas fait excuser ses licences comiques ! La scène de Georges Dandin avec sa femme, au second acte,
ise, hait et mystifie son mari. Molière, qui a mis cette femme sur la scène , est bien loin de l’approuver ; mais il a voulu f
y avait à Paris un Dandin fort semblable à celui qu’il jouait sur la scène , et qui pourrait bien ne pas trouver la pièce pla
urs de la pièce, sont peut-être obligés à quelque indulgence pour une scène moins agréable que les autres. II 24 septem
-il, par ce seul trait : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène  ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fi
voir que Plaute n’avait point eu tort de ne pas faire paraître sur la scène une fille en mal d’enfant ; les autres reproches
gèrement des anciens. Il est faux que l’amant ne paraisse que dans la scène avec l’avare ; car il paraît avec sa mère dans la
e que dans la scène avec l’avare ; car il paraît avec sa mère dans la scène septième du quatrième acte : c’est là qu’il enten
ne personne les douleurs de l’enfantement ; on le voit encore dans la scène suivante où l’avare déplore la perte de sa casset
ce de sa fille : il est suffisamment annoncé et préparé dans ces deux scènes . Après sa longue explication avec son futur beau-
avec son futur beau-père, l’amant est encore en action dans les trois scènes du cinquième acte ; ainsi ce personnage paraît de
du cinquième acte ; ainsi ce personnage paraît de bon compte dans six scènes , et Voltaire prétend qu’il ne paraît que dans une
hile, deux de Diphile, deux de Philémon, trois comiques attachés à la scène athénienne. Telle était encore la rudesse de la l
ire pour arrêter les passions. Dans le Phormion de Térence il y a une scène assez plaisante, non pas sur les procureurs, mais
n qu’auparavant. Molière ne s’est fait aucun scrupule de prendre deux scènes du Pédant joué de Cyrano de Bergerac : « elles so
isonnement n’est pas aussi faux qu’il le paraît d’abord : deux bonnes scènes sont perdues dans une mauvaise pièce ; elles appa
es rendre au public en les insérant dans un bon ouvrage. L’une de ces scènes empruntées est celle de la galère ; scène que Mol
bon ouvrage. L’une de ces scènes empruntées est celle de la galère ; scène que Molière a rendue fameuse, et qui a donné lieu
ents traits de comédie : les Fourberies de Scapin offrent beaucoup de scènes qui ne sont pas indignes de l’auteur du Misanthro
la témérité de vouloir épouser une jolie fille, contre l’usage de la scène et la volonté des auteurs comiques. Il est établi
pelait Dalainval, et qui s’est immortalisé par un chef-d’œuvre sur la scène française, eut dans son temps peu de vogue ; il v
e cour. On prétend que Molière a fait le portrait de sa femme dans la scène de Cléonte et de Covielle : si l’anecdote est vra
notre prospérité serait appuyée sur des fondements inébranlables. La scène du maître de philosophie est une critique très en
ries un peu grossières des valets. Dans le Bourgeois gentilhomme, les scènes de Cléonte et Covielle avec Lucile et Nicole, son
rt merveilleux et les agréments infinis que Mlle Molière avait sur la scène , et la manière dont elle s’identifiait avec le pe
bien épais et bien grossier. On ne parlerait pas impunément sur notre scène de bonne soupe, de pot au feu, de rôt, quoique no
es qu’il n’y en avait sous Louis XIV, parce que nous méprisons sur la scène les détails simples et naturels et le langage ord
propose d’analyser aujourd’hui une des plus belles et des plus fortes scènes des Femmes savantes. On y voit un homme d’esprit
premier de tous les arts ? Le Trissotin de Molière ouvre la troisième scène du quatrième acte en entrant d’un air empressé, c
ger en ce moment aux intérêts du théâtre. Présenter des folies sur la scène comique, c’est l’ouvrage même de la raison : le c
r voudrait-il que Molière se moquât de la raison, et l’exposât sur la scène à la place de la folie ? Par une contradiction fr
qui séduit de fausses savantes : il n’y a que de la grosse bêtise. La scène de Trissotin avec les femmes savantes est fort lo
 ; elles font beaucoup plus d’effet à la lecture. Une des plus belles scènes est sans doute celle où l’on voit un courtisan en
et il n’y avait que des femmes savantes capables de les protéger. Les scènes de Trissotin et des sottes qui l’admirent se reno
’est une de ces farces de Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. Il faut retourner ce
excellente comédie de caractère, où l’on trouve à la vérité quelques scènes qui se rapprochent de la farce ; et même, si la p
cemment et sans charges, comme elle doit l’être, il n’y aurait qu’une scène de farce, celle du déguisement de Toinette en méd
cond oracle n’est pas plus sûr que le premier : il n’y a guère que la scène de la petite Louison, où la naïveté soit peut-êt
des erreurs du médecin qu’à espérer des avantages de la médecine. La scène entre Argan et son frère sur l’incertitude d’une
ortraits de nos vices, de nos folies et de nos ridicules : jamais une scène , jamais un trait n’est parti de son cœur. Il n’av
32 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
de la Grèce. L’héroïsme, au contraire, est beaucoup moins rare sur la scène française que le sens commun ; nous sommes rassas
et nous ne serions pas fâchés d’y trouver quelquefois des hommes. Les scènes d’Oreste et d’Hermione renferment toute la théori
f de son droit, de ses irrésolutions, de ses faiblesses : c’est cette scène avec Phénix, où il s’abaisse quelquefois jusqu’au
omment cet amour lui est-il donc venu ? On juge qu’après de pareilles scènes ses visites auraient été mal reçues à la cour de
e : les caractères de Chicaneau et de la comtesse sont excellents. La scène où Léandre interroge Isabelle, en présence de son
on père, est une des plus jolies qu’il y ait au théâtre ; la dernière scène , où le vieux juge fait le galant auprès de la jeu
désir de savoir si des plaisanteries grecques ont bonne grâce sur la scène française. On sait en général que rien n’est plus
la multitude : aux magnifiques romans, en possession de plaire sur la scène , il substitua la simplicité et la vérité historiq
emiers actes ; le troisième lui paraît fort médiocre, et cependant la scène d’Agrippine et de Burrhus, la contestation entre
eût mieux aimé que la douce et modeste Junie fît une esclandre sur la scène , et se poignardât en présence de Néron, comme une
à grand effet. La multitude préfère les armées qui se battent sur la scène , les poignards escamotés, les séditions, les tuer
t. C’est ainsi que le public, habitué aux romans extravagants dont la scène était infectée à cette époque, ne pouvait goûter
isaient ces vers ? Que dirait Sophocle, s’il voyait représenter cette scène  ? » Le comble du ridicule, c’est le jugement d’u
ccès. On ne trouvera point dans tout le théâtre ancien et moderne une scène plus importante, plus sublime, plus touchante mêm
e atteinte à l’honneur de Junie. Racine avait droit de donner, sur la scène , à cette Junie, un caractère plus intéressant et
lus monstrueuse d’un empereur, d’un maître du monde, prostitué sur la scène comme un histrion. Dans les premières années de s
lent : ils étaient divisés par compagnies. Quand il paraissait sur la scène , le théâtre retentissait de plusieurs genres d’ac
araît surtout admirable dans Bajazet », c’est le trouble qui croît de scène en scène ; c’est l’agitation continuelle des pers
tout admirable dans Bajazet », c’est le trouble qui croît de scène en scène  ; c’est l’agitation continuelle des personnages d
continuelle des personnages dont la situation change presqu’à chaque scène  ! Il semble qu’Horace voulait parler de Racine, l
 ; régime qui tue l’éloquence. Il est presque impossible d’établir la scène dans l’appartement des femmes avec quelque ombre
’a pas agi en homme d’esprit, mais en homme de génie, lorsque sur une scène aussi romanesque que la nôtre il a montré l’amour
énie. Le germe du fameux Zaïre, vous pleurez , est dans la quatrième scène du troisième acte. Bajazet accourt pour rassurer
t écolier de rhétorique ; mais ce sublime de collège ne serait sur la scène qu’un galimatias ridicule. « On a beau dire, ajo
e une faiblesse et non une vertu. Il semble par là n’admettre sur la scène que l’amour criminel ; mais l’amour criminel est
e s’assujettir aux entêtements du siècle pour se faire écouter sur la scène . Une impératrice maîtresse de ses sens, qui, par
un modèle de sagesse et de prudence bien peu fait pour flatter sur la scène tragique les entêtements du siècle . Une telle p
n davantage les spectateurs corrompus ; les vertus ne plaisent sur la scène qu’autant qu’elles ne contrarient pas trop les se
absolument passées de mode ; on ne fait plus que des propositions. La scène où Mithridate communique à ses fils son projet d’
rojet d’aller à Rome, est une des plus magnifiques qu’il y ait sur la scène française ; c’est du moins celle où il y a le plu
n pour les poètes déclamateurs et boursouflés, qui s’égarent dans des scènes vides, et cependant ont la prétention de produire
rprendre les secrets des ennemis et pénétrer dans leurs villes. Cette scène , si injustement critiquée, est une des plus belle
te y déploie, et par les grands effets qu’elle produit. C’est à cette scène qu’on peut appliquer plus particulièrement ces ve
hridate trompe Monime. Mais la fourberie d’Harpagon ne produit qu’une scène comique, sans aucune suite, sans aucun résultat ;
traire, la fourberie de Mithridate, indépendamment de la beauté de la scène , produit les plus grands événements, et amène la
1 (28 mars 1803) Cette tragédie est tout à la fois le triomphe de la scène française et du théâtre athénien. Quand on songe
’est un Grec qui a conçu ce plan, ces caractères, ces situations, ces scènes pathétiques qui ont fait répandre à Paris tant de
tiles du récit, on veut le mettre au-dessus de l’inventeur même de la scène  ; rien n’est plus injuste ; et pour avoir fait di
ache la lettre : violence qui produit entre les deux fils d’Atrée une scène de reproches et d’invectives. On part de là pour
es. On part de là pour traiter Euripide de grossier et de brutal : la scène , il est vrai, n’est pas polie ; mais elle est trè
iomphe de l’ambition. Un mari tel que Ménélas eût été ridicule sur la scène française, où l’infidélité conjugale est toujours
l’Achille d’Homère ; mais il n’est qu’un chevalier français dans les scènes avec Iphigénie, et lorsqu’il débite des tendresse
faire ici ? Ce ton n’a ni la dignité ni même la politesse qu’exige la scène  : il semble que cette question froide et incivile
erre Iphigénie entre ses bras, il pleure, il ne peut s’en séparer. La scène est moins attendrissante dans Racine, mais elle e
nd, mais qu’il a singulièrement abrégée ; ce qui n’empêche pas que la scène française ne soit un peu froide, par la raison qu
ripide plus de mouvement, de variété et de chaleur : c’est une de ces scènes antiques d’un naturel exquis, inconnu aux moderne
es yeux sont offusqués de larmes. Adieu. » Tel est l’esprit de cette scène , qu’aucun traducteur n’a saisi. J’invite tous mes
e épris, Venez en vers pompeux y disputer le prix, Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apport
de nos romans de chevalerie. Je vais parcourir seulement la première scène où Achille paraît ; et l’on verra que ce personna
t la faute de notre goût, et non pas celle de Racine. Dans la seconde scène du premier acte, Achille, après avoir reçu les co
dans sa disgrâce, ce fut d’en mourir de chagrin. Dans un temps où la scène française était bien moins riche, et le goût des
tonne, dit-il, c’est qu’un flot épouvanté ait pu scandaliser dans une scène où il s’agit d’un monstre envoyé par Neptune, et
c’est une indiscrète imitation d’Euripide qui gâte un peu la première scène de Racine ; mais d’ailleurs rien n’égale la beaut
eurs héros tragiques. Voltaire nous crie sans cesse qu’il faut sur la scène des passions violentes, des fureurs, des folies,
l’Amazone tel que la fable le dépeint : il arrive avec fracas sur la scène , escorté d’une troupe de chasseurs qui, comme lui
late en reproches et en invectives : on entend ses cris jusque sur la scène , quoique la confidence se fasse dans l’intérieur 
ansénistes. L’amour d’Hippolyte et d’Aricie leur paraît indigne de la scène tragique, précisément parce que les amants sont h
rmione, de Roxane ou de Phèdre. Je suis loin de vouloir exclure de la scène les fureurs et les crimes de l’amour ; la sphère
i le lieu de justifier Racine de n’avoir pas osé introduire sur notre scène un Achille grec, aussi étranger à nos idées que c
paru choquant et monstrueux. Sénèque s’est avisé le premier de cette scène de la déclaration : il a créé cette pantomime de
s étrangers, de multiplier les confidens et confidentes, de faire des scènes d’amour inutiles et déplacées, et de démentir tou
éroïques. Il est bien étrange que Racine ait songé à mettre sur notre scène l’Hippolyte d’Euripide ; car il ne le pouvait san
roisième acte, et ce n’est plus elle, c’est son cadavre qui occupe la scène et joue un grand rôle dans le reste de la pièce.
ait point de si grand criminel qu’il ne pût mettre avec succès sur la scène , et en faveur duquel il ne trouvât le moyen d’int
s livres saints ; il restait à Racine, après avoir perfectionné notre scène profane, de sanctifier et de consacrer la poésie
térêt ; voilà ce qui ne méritait pas d’être présenté deux fois sur la scène par un homme qui avait la prétention de remplir s
dans une maison religieuse, de jeunes pensionnaires produites sur la scène aux yeux de toute la cour et de ce qu’il y avait
ont mal. » Alors le candidat proposa le rôle d’Abner dans la première scène d’Athalie. Voltaire l’écouta ; mais bientôt, empo
cine n’avait point composé cet ouvrage pour des comédiens et pour une scène profane : il avait voulu laisser à la fois un mon
mari revenant, souvent annoncé dans la pièce, ne paraît point sur la scène  ; mais Quinault a considéré qu’un pareil revenant
e ; mais on y trouve des détails charmants, et surtout une excellente scène avec Lucinde, qui demandent grâce pour quelques s
ine : rien ne s’accorde moins avec le sentiment que la galanterie. La scène du raccommodement entre les amants brouillés, quo
rd’hui, qui partagent l’honneur d’un vaudeville pour y avoir fait une scène ou un couplet : Devisé a établi les fondements, a
te, que le rôle du valet Champagne, qui est fort bon ; plus une jolie scène de ce valet qui, pour son argent, dit à la Mère c
son argent, dit à la Mère coquette que son mari est mort ; une autre scène excellente de la Mère coquette et du vieillard, q
dies en un acte beaucoup plus agréables, et qu’on ne joue jamais. Une scène très ingénieuse entre le jaloux et sa pupille, qu
e quelques actrices à la mode, qui se sont piquées de briller dans la scène d’Harpagême avec sa pupille ; dans le nombre il f
aussi il fallait être La Fontaine pour oser mettre un eunuque sur la scène  : il y a même de fortes raisons de croire que la
e épisodique, la seule où il ait réussi. Son Mercure galant offre des scènes originales ; mais il faut un Préville pour les jo
ucoup féliciter Boursault d’avoir imaginé le premier de mettre sur la scène Ésope et ses fables : cela paraît directement con
ances d’Ésope à un athée nommé Iphicrate ; cependant on a supprimé la scène , et avec raison. Le théâtre n’est point fait pour
en allant à la Comédie-Française qu’il apprend à croire en Dieu : la scène supprimée est bien faite et bien raisonnée, mais
que ces fables, beaucoup moins bonnes à lire, sont meilleures pour la scène  : cela ne ferait point d’honneur à la scène. Voic
, sont meilleures pour la scène : cela ne ferait point d’honneur à la scène . Voici, par exemple, comment Boursault a traité à
ation, s’il est plus poète, Boursault a un style mieux accommodé à la scène , plus propre à l’instruction particulière qu’Ésop
épisodiques, et un véritable chef-d’œuvre en ce genre, parce que les scènes détachées ont cependant un lieu commun : c’est la
; il passe aussi pour le premier qui ait transporté l’apologue sur la scène  ; je crois cependant que Lenoble peut lui dispute
eur d’être imité, parce qu’il est plus aisé de faire une fable qu’une scène , et d’amener des scènes détachées que de combiner
qu’il est plus aisé de faire une fable qu’une scène, et d’amener des scènes détachées que de combiner une intrigue : on vit é
’est point une comédie, mais un recueil de fables et un assemblage de scènes qui n’ont entre elles aucune liaison : l’instruct
s moralités plus longues que la fable : c’est ce qui désole. Quelques scènes , prises séparément, ont du mérite ; toutes sont t
et du naturel, mais qui manquait de goût. La Harpe estime beaucoup la scène où Rodhope, après avoir méconnu et chassé sa mère
liale ! C’est assurément une des plus mauvaises et des plus ridicules scènes de la pièce, quoi qu’en dise l’auteur du Cours de
, qui aime une jolie fille, et, qui pis est, prétend en être aimé. La scène du vieux avare, qui veut être fermier-général, a
le tour du bâton étaient-elles moins usées il y a cent ans ; mais la scène finit par un sermon sur la mort et des pensées éd
ergique, de mettre sa vie à l’abri de ses cornes, présente un fond de scènes neuves et originales. Ce fond est mis en œuvre av
essions, que notre politesse a bannies de la conversation comme de la scène . L’École des Maris, l’École des Femmes, le Cocu i
ait le théâtre, conduisait sagement un sujet, arrangeait et liait des scènes avec quelque adresse ; en un mot, il savait ce qu
toutes ; c’est toujours le même comique de poltronnerie, toujours des scènes d’esprits : cela devient à la fin un peu bête : o
est accommodé dans le temps où l’Espagne et l’Italie étaient pour la scène française ce que fut jadis la Grèce pour la scène
lie étaient pour la scène française ce que fut jadis la Grèce pour la scène latine. Ce fut une grande princesse, si l’on en c
de son corps si cruellement outragé : il commence par observer que la scène française, jadis ignoble et grossière, est mainte
, jadis ignoble et grossière, est maintenant épurée et ennoblie : La scène est une école où l’on n’enseigne plus Que l’horre
e Douville m’a paru mériter une attention particulière. Les premières scènes sont dans la rue : Florestan, jeune Languedocien,
pier toutes les situations plaisantes de son prédécesseur. Toutes les scènes d’esprit, l’ouverture et l’inventaire des deux va
. On est étonné aujourd’hui de l’espèce de cynisme qui règne dans ces scènes françaises de l’ancienne Comédie-Italienne ; c’es
tre avec une robe d’aveugle des Quinze-Vingts qu’il a volée. La seule scène qui ait rapport au sujet est celle d’Arlequin, so
ujourd’hui, ou je veux que la peste m’étouffe. Tout le dialogue de la scène est digne du style d’un pareil billet : le vicomt
isation, était le seul pays du monde où l’on pouvait présenter sur la scène un homme à bonnes fortunes, caractère humiliant p
de recevoir des billets et d’y faire réponse ; mettez ce rôle sur la scène  : plus longtemps vous le ferez durer, un acte, de
roduit une foule de mauvaises copies, qui ont inondé les romans et la scène dans le siècle suivant ; mais les copistes ont do
s de naturel, d’enjouement et d’imagination, sont en possession de la scène , où on les voit toujours avec plaisir ; les autre
énoncé : « Eh bien, nous n’avons donc vécu que pour voir anéantir la scène française !… Je ne m’attendais pas que le théâtre
le théâtre de Paris mourrait avant moi. » Ainsi, d’après Voltaire, la scène française et le théâtre de Paris étaient morts en
oiffures et des bijoux. Si le chevalier paraissait aujourd’hui sur la scène , équipé comme il l’était lorsqu’il étalait ses gr
e le fond. Les anciens auteurs qui ont présenté des séducteurs sur la scène , ont eu soin de les rendre odieux ou ridicules ;
e flatte d’être plus adroit et plus heureux que celui que l’on met en scène . Les pièces de ce genre sont plus propres à instr
troussée ? Quand ce serait celui de la reine de Saba, etc. » Toute la scène de Serrefort et de madame Patin est digne de Moli
quand il refuse à sa maîtresse une injustice ; et c’est encore là une scène de la haute comédie, et d’une manière fort supéri
xposition de cette pièce. On accorde communément aux auteurs quelques scènes froides pour débrouiller les fils de leur intrigu
on, qu’il n’y a pas un mot qu’on puisse ajouter ou retrancher ; et la scène est faite avec tant d’art, que la soubrette, en p
e sa conduite. Tout le premier acte est un chef-d’œuvre : chacune des scènes qui le composent offre des développements nouveau
s cet essaim si nombreux de candidats qui aspirent aux honneurs de la scène comique, je crois qu’il y en a plusieurs qui n’on
ttaché aux intérêts et à la fortune de sa famille ? Quelle excellente scène que celle de ce Migaud avec madame Patin ! C’est
aussi une réponse admirable que celle de M. Migaud à Lisette dans la scène suivante ? La soubrette lui représente combien il
vés, si sévères sur le langage, que nous aimons beaucoup mieux sur la scène des filles qui font des enfants, que des valets q
te robe ; ce ne sont pas des présidents, des conseillers qu’il met en scène  ; nos seigneurs du parlement n’auraient pas enten
s petites explications conjugales qu’ils ont ensemble ne sont pas les scènes les moins plaisantes. Il pleut de tous côtés des
cessivement sur le propriétaire de cette maison maudite : ce sont des scènes détachées qui cependant ont un but commun ; chacu
i faire gagner de l’argent. Comment terminer heureusement cet amas de scènes , qui forme une espèce de cohue ? A quel dénouemen
es distinctions extérieures, non sur le rang, mais sur la fortune. La scène de M. Blandineau avec sa femme est du meilleur co
il n’oserait me contredire. » Molière n’eût pas désavoué de pareilles scènes . La greffière donne dans la farce ; c’est une car
ncourt est un impertinent, un écrivain de mauvais ton, qui dégrade la scène par des caractères extravagants et méprisables ;
utrement. Les femmes, en général, n’aiment point qu’on dévoile sur la scène leurs mystères, leurs intrigues, leurs travers ;
Le Mari retrouvé 8 août 1811 Dancourt mettait volontiers sur la scène les aventures du jour : le Mari retrouvé n’est qu
héâtre, ou plutôt il évoqua l’affaire au moulin, lieu ordinaire de la scène de ses pièces. Je suis toujours étonné qu’avec ta
us, que les personnages qui, cent ans après, allaient entendre sur la scène des homélies philosophiques et d’ennuyeux romans
ir pour n’être pas cause de la mort de madame. On remarque dans cette scène un trait sur l’habit ecclésiastique, dont ces gal
clat de sa gloire. » Nous n’avons pas une seule pièce, pas une seule scène de Ménandre et des autres poètes de la nouvelle c
. L’action se passe dans la maison d’une courtisane, et le lieu de la scène est devant cette maison. Les Grecs, qui avaient b
t beaucoup d’honnêtes femmes, ne mettaient que des courtisanes sur la scène  : il n’y avait que des hommes pour spectateurs ;
t quelqu’une, elles n’auraient pas permis qu’elle fût produite sur la scène . On ne pouvait donc y mettre que des courtisanes 
r à des hommes. Les Grecs ne pouvaient être choqués de trouver sur la scène une image fidèle de la débauche des jeunes gens,
saient comme aujourd’hui, et l’on abandonnait les bons ouvrages de la scène française pour des arlequinades. Il est donc vrai
it alors comme pour calmer l’orage et réconcilier le parterre avec la scène . Il n’y a point aujourd’hui d’homme de lettres, n
par Guérin, le Brunet du temps, dont le jeu muet était admirable. Sa scène avec Grichard durait trente-cinq minutes comptées
es temps, des silences qui sont les grands coups de l’art. La seconde scène de Fadel avec Catau, laquelle lui rend ses monosy
Si c’est celui-là, son mariage prouve qu’il n’était niais que sur la scène . Mademoiselle Raisin, qui joua Clarice dans le Gr
s, n’est pas fâché du nous apprendre qu’il est l’auteur de la seconde scène de Fadel, que celle de Mondor lui appartient auss
ssi ; et il en est d’autant plus fier, qu’un des grands maîtres de la scène avait parié contre lui un bon repas que cette scè
nds maîtres de la scène avait parié contre lui un bon repas que cette scène ne réussirait point ; elle eut cependant beaucoup
expérience, que les spectateurs applaudissent à tort et à travers des scènes même qu’ils n’entendent pas, et se laissent entra
rds de la Seine Et le redoutable sifflet Pour corriger les abus de la scène . III 5 juin 1810 Après une existence thé
e populaire courir les rues, nous voulons qu’elle ne se montre sur la scène qu’ennoblie et parée de tous les ornements de la
versification ; il a fait des efforts continuels pour la bannir de la scène  ; il travaillait à ce projet chimérique avec l’ar
iel qu’il n’en eut jamais mis de plus mauvais dans ses pièces ! Cette scène , qui doit décider de la vie ou de la mort de don
dorateur des anciens, essaya de transporter ce chef-d’œuvre sur notre scène , il ne produisit que de l’ennui et du dégoût ; ma
ucun de ceux qui ont traité le sujet d’Oreste, n’a osé risquer sur la scène le parricide pur et simple. Ninias, qui est le mê
n fils, prends pitié de celle qui t’a enfanté ! Électre, seule sur la scène , répond avec une terrible fermeté : Mais toi-même
de. Lorsque Électre parut en 1708, le goût romanesque dominait sur la scène  ; les femmes voulaient partout de l’amour, sans s
 ; il a négligé toutes les beautés de Sophocle, et même cette fameuse scène de l’urne. Voltaire, autant qu’il lui était possi
beaux endroits, l’un dans Œdipe, l’autre dans Zaïre. Dans la première scène du second acte d’Électre, Oreste, sous le nom de
murmure, etc. Comparez avec ce récit celui d’Œdipe, dans la première scène du quatrième acte, lorsqu’il raconte à Jocaste ce
plus sensible et plus importante encore : Palamède, dans la quatrième scène du quatrième acte d’Électre, reproche à Oreste un
premier chef-d’œuvre, qui met Crébillon au rang des maîtres de notre scène , est simple et dans le goût antique. Le caractère
ière à Voltaire, et qui n’a souvent d’autre effet que de refroidir la scène , et de rendre la terreur même ridicule. Rhadamis
us intéressante et plus théâtrale ; mais on ne la risquera pas sur la scène . On sait que Voltaire, par une animosité puérile,
e est obscure et embarrassée ; mais du moment que les acteurs sont en scène , tout se développe de soi-même ; c’est une des pl
abominable ! Ce grand homme eut la patience d’en écouter jusqu’à deux scènes . Si ces deux scènes, comme il est très probable,
d homme eut la patience d’en écouter jusqu’à deux scènes. Si ces deux scènes , comme il est très probable, étaient les première
lecteurs et les spectateurs qui se portent le mieux trouvent même ces scènes obscures et fatigantes. Quoi ! monsieur, cherchez
e tragédie d’Atrée, et Accius l’avait heureusement transportée sur la scène latine. Si l’on en juge par un fragment qui nous
èvres… Je ne vois pas qu’on doive plutôt exclure de la tragédie cette scène que celle où Cléopâtre, dans Rodogune, après avoi
père par son fils. L’assassinat ne se commet pas, il est vrai, sur la scène  ; mais on entend les cris du vieillard assassiné,
es situations ne lui coûtent rien ; il en met presque dans toutes les scènes , etc. » Il faut se souvenir que Crébillon n’était
e mal : l’ensemble est vicieux, mais les détails sont charmants ; les scènes ne sont pas bien liées, mais les caractères sont
e plaisants deviennent dégoûtants et burlesques, et que d’excellentes scènes comiques dégénèrent en bouffonneries ignobles et
éties, des catastrophes plus fréquentes et plus sensibles : jamais la scène ne languit ; tout est en mouvement, tout est en a
se plaignant sans cesse de sa poitrine. Il a, au cinquième acte, une scène excellente, une scène de génie, avec le chevalier
se de sa poitrine. Il a, au cinquième acte, une scène excellente, une scène de génie, avec le chevalier joueur. Il y a une fo
re à la lecture, et qu’on n’aperçoit pas au théâtre. Dans la dernière scène , lorsque le Joueur est ruiné et abandonné, son va
e son maître, offre de partager avec lui sa petite fortune ; et cette scène fit la fortune de la pièce. On commençait à préfé
il est depuis longtemps très disgracié. Il occupe continuellement la scène , où on le laisse presque tout seul. Le Joueur, le
osés à juger de sa tête s’ils trouvent son vin bon. Il y a dans cette scène quelques traits du cynique Diogène qui pourraient
râce, sont plus dans le goût français ; ils ont presque disparu de la scène . Regnard, qui n’a guère emprunté à Plaute que le
é pour nous très choquant ; une courtisane ne peut paraître sur notre scène . Nous avons, il est vrai, beaucoup d’hommes marié
ccorder à Regnard la gloire d’avoir très habilement accommodé à notre scène le sujet que Plaute lui a fourni. On reproche aux
et d’originalité. Depuis qu’on met des tuteurs et des pupilles sur la scène , on n’a rien fait de plus vif, de plus enjoué, de
courante ; mais madame Grognac ne soutient pas son caractère dans la scène où le chevalier se fait passer pour un maître d’i
it par cœur ses vers, tandis que certains auteurs qui brillent sur la scène ont le malheur de ne pouvoir être lus. On vient d
ittérature. Démocrite se joue encore quelquefois, parce qu’il y a une scène de reconnaissance du valet et de la soubrette, ex
et bouffonne ; il y a des déguisements qui sentent la farce ; mais la scène du testament est si comique, les rôles de Crispin
ar cette comédie sa carrière théâtrale. Pendant qu’il enrichissait la scène française, il donna an Théâtre-Italien plusieurs
a nature : si Destouches a montré du jugement dans la combinaison des scènes et la contexture de la pièce, il en a manqué dans
st la parodie de l’autre. C’est à regret que je condamne de pareilles scènes , qui sont vives, enjouées, pleines, de jeux de th
ère l’ensemble de l’ouvrage, l’invention, la liaison des idées et des scènes , le style, la justesse et l’esprit du dialogue, o
plaindre. Presque tout est écrit dans ce goût. On remarque, dans une scène de Crispin et de Nérine, un trait de mœurs ancien
jeté trop de bas comique dans les rôles subalternes ; la plupart des scènes sont trop longues ; et, quoique son dialogue soit
vait résulter d’un pareil sujet. L’Homme singulier dit en quittant la scène  : Il ne faut plus douter du pouvoir de l’amour,
es et difficiles. Il ne pouvait y avoir dans la société, comme sur la scène , que des intrigues, des surprises et des aventure
e mérite à le croire sans examen. La curiosité du mari amène quelques scènes intéressantes, particulièrement celle où il inter
aux systèmes qui commençaient à se répandre en France. Il y avait une scène où le marquis faisait de la philosophie avec la b
ous être fatale, je vous avertis qu’elle est très ridicule, etc. » La scène fut supprimée à la représentation, parce qu’elle
des représailles. Un critique auteur, qui souvent a été sifflé sur la scène , devrait avoir plus d’entrailles pour ses compagn
que je voulais lui cacher. L’auteur a-t-il l’ambition d’étaler sur la scène une petite pièce qui a eu le plus grand succès da
hrope et riche tout à la fois ; mais il n’osa pas la présenter sur la scène française, trop régulière et trop sage pour un ou
. Les acteurs de la Foire et les opéras comiques introduits sur cette scène étouffèrent les pièces italiennes, et, à la fin m
te, son caractère est noble et généreux. toutes les fois qu’il est en scène vis-à-vis de son père et de son oncle. Il y a d’a
nages dans des situations si piquantes, qu’il en résulte une foule de scènes d’un comique ingénieux, délicat et décent. Le
annonce assez qu’il les a composées plutôt pour être déclamées sur la scène que lues dans le cabinet. Quel est le poète que l
plus beaux acteurs, un des plus nobles qui jamais eussent paru sur la scène  ; mais en même temps il était d’une fierté et d’u
de conduite, le style comme un modèle de précision ; il n’y a pas une scène , ni peut-être un mot inutile : partout le dialogu
si honnêtes, si francs, si désintéressés, ne peuvent supporter sur la scène les fripons et les fourbes ; l’aspect de ces gens
user : ce n’est donc point une femme entretenue qu’il présente sur la scène  ; c’est une jeune veuve qui ne refuse pas les don
uiller avec leurs femmes de chambre. M. Raffle ne paraît que dans une scène , et cette scène est un chef-d’œuvre : elle dévoil
s femmes de chambre. M. Raffle ne paraît que dans une scène, et cette scène est un chef-d’œuvre : elle dévoile tous les infâm
té. Je sais que c’est aujourd’hui la mode de mettre des vertus sur la scène  ; que les comédies ne sont que des romans ; que c
s d’une dangereuse conséquence, et qu’il ne faut point prêcher sur la scène  ? Une pareille doctrine n’est-elle pas évidemment
insi que Molière a tout fourni à ses successeurs, et que ses moindres scènes ont fait éclore de bonnes pièces. M. Harpin, moin
vicomte, et c’est à lui tantôt que j’enverrai vos lettres ; voilà ma scène faite, voilà mon rôle joué. » Et cette scène est
i vos lettres ; voilà ma scène faite, voilà mon rôle joué. » Et cette scène est excellente, ce rôle est très comique. Ceux qu
adoucisse et corrige l’indécence du rôle de femme entretenue ; et la scène n’en est que plus franche, la punition de la comt
e et l’aménité de leurs mœurs, on n’a pas cessé de leur lancer sur la scène les plus cruels sarcasmes ; et Voltaire, en 1749,
se pétri d’esprit et de grâce, est complètement berné dans toutes ces scènes , qui sont très jolies et très théâtrales. Persuad
auront mis de côté l’Homme du jour, Boissy sera tout à fait mort à la scène  : de son vivant, il pensa mourir de faim. C’est u
ièretés honteuses que l’auteur français n’avait pas osé mettre sur la scène . La faction anglaise, alors composée des philosop
que Manlius, sa Rome sauvée ne ferait pas une brillante figure sur la scène  ; qu’il fallait laisser au public le temps d’oubl
médiatement après cette plaisanterie. J’aime mieux, à la vérité, une scène de César et de Catilina, que tout Zaïre. La scèn
, à la vérité, une scène de César et de Catilina, que tout Zaïre. La scène de César et de Catilina est très bonne pour fourn
r que Voltaire pût en faire autre chose qu’un odieux brigand. Dans la scène vraiment terrible où Servilius est admis au nombr
plus beau caractère et le plus imposant de la pièce. Les plus belles scènes ne trouvent point de grâce aux yeux de Voltaire,
s elle est moins théâtrale. Le chef-d’œuvre des conspirations, sur la scène , est celle de Cinna : Corneille a si bien conçu s
euses couleurs : il n’y a pas de plus grand exemple du prestige de la scène . La conspiration qui fait le sujet du Brutus de V
gnie. Il y a des mœurs vicieuses qu’il est dangereux d’exposer sur la scène , parce qu’elles sont beaucoup plus brillantes que
33 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
ntations. Leur organisation. Art à la fois réaliste et conventionnel. Scènes populaires et triviales. Valeur littéraire des my
vers 1400 des représentations figurées, sans dialogue dramatique, des scènes muettes, pantomimes, tableaux vivants, dont les s
, jusqu’au pont du Châtelet, s’échelonnent de place en place diverses scènes de l’Évangile, Passion, Résurrection, Annonciatio
où toute la suite de l’histoire religieuse est figurée et découpée en scènes . Toutes les sources sont mises à contribution, sa
nt du temps et du lieu avec une extrême liberté. Le lieu change d’une scène à l’autre sans difficulté ; et sans difficulté au
i ne se peut montrer, et suppose tout ce qui se peut imaginer. Sur la scène vaste, large de 30 à 50 mètres, tous les lieux à
tère, et le drame chrétien est étouffé sous l’excessive abondance des scènes populaires. La brutalité dure des âmes goûte le c
de et de la Justice, qui encadre le mystère et la Passion, en lie les scènes , et en précise le sens : ce drame symbolique, se
son prix, par l’insuffisance de l’exécution. On citera ainsi quelques scènes de grande poésie métaphysique et religieuse : la
insi quelques scènes de grande poésie métaphysique et religieuse : la scène du Roy Advenir, où Josaphat, fils d’un roi, élevé
adie, do la pauvreté, de la mort, médite anxieusement sur la vie ; la scène encore où Marie, dans les Passions de Gréban et d
pétuel des costumes et des mœurs, qui n’éclate pas seulement dans les scènes comiques : si les ouvriers de la tour de Babel so
Livres saints, sans art, sans goût, sans style, ont donné à quelques scènes un air de vérité aisée, qui est près de charmer,
ne salle fermée : et par là, resserrant en quelques toises carrées la scène immense des places publiques, obligés de figurer
D’autre part la Renaissance les condamnait : acteurs, pièces, mise en scène , tout chez les Confrères était du xve  siècle : t
d’autres, plus ou moins accidentellement ou régulièrement, jouent des scènes dialoguées, et divers genres de pièces. Il y en a
ou drôleries pédantesques ; le paysan ne se lassera pas de se voir en scène , lui, son ménage, femme, voisins, M. le curé, le
ce inclinera à la comédie ; telle autre se composera de deux ou trois scènes sans action ; telle sera un monologue. Tout ce qu
t monologues, dont six ou sept n’ont sans doute pas été faits pour la scène . Mais ces 150 pièces ne représentent qu’une parti
34 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
catastrophe d’une intrigue ». Plus de distinction des genres : « des scènes paisibles sans drame, dit Vigny, mêlées à des scè
s genres : « des scènes paisibles sans drame, dit Vigny, mêlées à des scènes comiques et tragiques ». Plus de style noble : « 
r locale, le poète détendra la raideur de l’action : il y coulera des scènes désintéressées de contemplation, des tableaux de
ant une quinzaine d’années (1829-1843) le romantisme est maître de la scène  : trois hommes l’y ont établi et l’y soutiennent 
e moyen de révéler le tempérament d’un dramaturge. Il a le sens de la scène , l’instinct des combinaisons qui font effet : cet
e adroit, et ses drames d’invention sont machinés à merveille pour la scène . Surtout Dumas a le sens de l’action : en dépit d
vastes amplifications, des merveilles d’invention verbale : comme la scène des portraits d’Hernani, réalisation d’une figure
ûté par une expérience malheureuse803, il ne voulut plus affronter la scène , et il écrivit librement ses comédies, sans souci
s Deux Mondes. On sait comment les fantaisies parurent d’abord sur la scène du théâtre français de Saint-Pétersbourg, d’où Mm
suite Ponsard revient aux sujets modernes : il tire de l’histoire les scènes saisissantes de Charlotte Corday (1830) et du Lio
reux, en vers d’une belle venue. L’absence d’imagination a laissé aux scènes historiques une apparence d’exacte vérité, dont l
excentricité du drame romantique. Mais le romantisme avait nettoyé la scène  : unités, conventions, style, il avait tout bousc
passion rejetait le vêtement littéraire, et s’en allait chercher les scènes populaires, où le public n’a pas besoin de style.
, conformément au sentiment de Voltaire, que la comédie mixte, où des scènes attendries et pathétiques alternent avec les scèn
die mixte, où des scènes attendries et pathétiques alternent avec les scènes plaisantes. Les gens qui écrivent en vers pour la
compromis entre ce genre et le drame romantique : c’est un mélange de scènes pathétiques, invraisemblables ou fausses, et de g
mique dans la première moitié du siècle810 . Scribe inonde toutes les scènes de son infatigable production pendant cinquante a
mboîter, de les lier, de façon qu’à point nommé se décroche la grande scène du III, et que le dénouement s’amène sans frottem
la 4e éd., 1830). 1827-1830. (Lœve-Veimars).Scènes contemporaines et scènes historiques, par le vic. de Chamilly (lire Le 18
35 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
es lecteurs de la nouvelle de M. Jules Sandeau. Au point de vue de la scène , il n’y avait qu’un dénouement dans ce beau récit
à la baronne, elle les refuse avec dignité. Tout à l’heure, dans une scène spirituelle de revanche et de rouerie conjugale,
d’opéra disparaissant par une trappe, quand le bon ange apparaît. La scène entre le fils et la mère est belle et touchante.
déchire à belles griffes, s’indigne, récrimine, fait à son amant une scène orageuse détrempée par une pluie de larmes, et lu
tère, moins dépravé encore qu’il n’est décousu. Il se défait à chaque scène , entraînant la pièce, qui tombe en morceaux avec
iégée. Mais je ne sais quel lien d’idées, éveillées par cette mise en scène , me reporte aux dénouements de boulevard et à leu
pas croire. L’indignité du personnage est telle, qu’elle gâte, sur la scène , le beau dénouement du récit. On se rappelle cett
u pour le bataillon. Mais l’appareil militaire déployé par la mise en scène donne à la conversion de Jean de Thommeray une po
let Toute justice rendue au talent qui éclate dans quelques belles scènes de Madame Caverlet, à l’esprit un peu gros de que
ptable encore en mêlant des enfants au conflit pénible qu’il a mis en scène . M. et madame Caverlet n’ont jamais été mariés qu
que Henri le doit ; il le blesse avec l’arme qu’il lui a trempée. La scène est belle et poignante, elle a fait retentir, ave
à sa place, tout homme soucieux du parfait honneur de son nom. Cette scène est le seul moment où le drame éclate, l’unique é
onjugale. Il faut noter pourtant encore, au passage, deux très jolies scènes  : une querelle attendrie du jeune Reynold avec so
ue qui sort, non pas de l’action, mais d’une loi locale du pays où la scène se passe, conclut la pièce bien froidement : la t
d’être ému. L’émotion vient, au second acte, avec une des plus belles scènes de la pièce. La toile se relève sur l’intérieur d
ien, j’obéirai ! » Des applaudissements enthousiastes ont salué cette scène si simple et si grande où deux belles âmes, un in
il leur plairait d’être battues quelquefois. Le quatrième acte a une scène délicieuse, celle de la conversion d’un jeune cœu
lessure, c’est plus qu’une trouvaille, c’est une inspiration. Mais la scène n’est pas terminée, l’émotion reprend un nouvel é
re, d’une moralité haute et neuve. J’ai tâché de mettre en relief ses scènes capitales, il me resterait à faire ressortir l’or
36 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
r il ne s’agit pas ici, mon ami, d’un buste, d’une figure, mais d’une scène où il y a quelquefois quatre, cinq, huit, dix, vi
plus obscur encore que les précédents. Ces deux figures rapellent la scène de Panurge et de l’anglois qui arguoient par sign
de l’indécence de la figure ; si toutefois il y avoit indécence. Une scène représentée sur la toile, ou sur les planches, ne
faire valoir ces bagatelles. Eh bien, elle est lourde et maussade. La scène se passe au devant d’un paisage. Ah quel paisage 
niment moins vrai, moins interressant, moins en mouvement que la même scène , si elle se passoit dans la boutique d’un couteli
nts naturels de la vie ; et il ne sort plus de leurs pinceaux que des scènes indécentes, folles, extravagantes, idéales, ou to
econde, c’est que les jeunes élèves préferent et doivent préférer les scènes où ils peuvent transporter les figures d’après le
se, et qu’on ne permettra pas au poëte de rien mettre de semblable en scène . Jupiter et Junon sur le mont Ida endormis par M
uvoit être mieux désigné que par ses ailes de nuit ? Et le lieu de la scène , où est le merveilleux et le sauvage ? Où sont ce
’en retourne. Ces nuages qui partent de l’angle supérieur droit de la scène et du fond, s’étendent en serpentant, et descende
nte ce monstre de fayance et cette grosse, épaisse fumée qui coupe la scène en diagonale et qui s’arrondit à terre en balons
tranquillement l’enlèvement. Tout à fait à gauche et sur le fond, la scène se termine par des arbres. Persée a encore un pi
t qu’ils voudront devant son chevalet ; pour nous qui exigeons qu’une scène aussi interressante s’adresse à notre cœur, qu’el
’un verd tranchant qui blesse la vue. Arbres et paysages détestables. Scène insipide d’opéra. C’est Pilot et Mademoiselle Dub
eau tems. La forme de ce tableau est ingrate, il faut en convenir. La scène se passe sur deux barques, aux environs du phare
ts sont frappants. Premièrement, rien n’y répond à l’importance de la scène . Il n’y a nul intérêt. Tout est d’un caractère pe
isolé. Rien ne fait grouppe ou masse, ce qui rend cette partie de la scène pauvre, vuide et maigre. Troisièmement, toutes ce
pouvoit mettre trop de simplicité, de silence et de repos dans cette scène . Autre raison pour en exagérer davantage les cara
es moins communes ; s’il avoit pensé à donner plus de profondeur à sa scène  ; s’il avoit eu plus de spectateurs, plus d’incid
ion en général, et que la difficulté redouble, lorsqu’il s’agit d’une scène de mœurs, d’une scène de famille, d’une dernière
la difficulté redouble, lorsqu’il s’agit d’une scène de mœurs, d’une scène de famille, d’une dernière scène de la vie, d’une
l s’agit d’une scène de mœurs, d’une scène de famille, d’une dernière scène de la vie, d’une scène pathétique et de grand pat
mœurs, d’une scène de famille, d’une dernière scène de la vie, d’une scène pathétique et de grand pathétique. Il a vu tous s
cela dans la composition la plus nombreuse et la plus compliquée, la scène la plus variée et la plus tumultueuse, au milieu
annonce aussi l’extrême indigence ; et que l’artiste, témoin de cette scène , attendri, touché, laisse tomber sa palette ou so
ant ; et le parti qu’on pouvoit tirer de ce revenant pour donner à la scène un peu d’intérêt et de mouvement ; et toute cette
r donner à la scène un peu d’intérêt et de mouvement ; et toute cette scène qui n’en reste pas moins immobile et muette, qu’e
Diderot. Je ne vous entens pas. Naigeon. Je veux dire que la vraie scène , c’étoit la scène de séparation du père, de la mè
ous entens pas. Naigeon. Je veux dire que la vraie scène, c’étoit la scène de séparation du père, de la mère et des enfants 
, c’étoit la scène de séparation du père, de la mère et des enfants ; scène de désolation au milieu de laquelle je n’aurois p
37 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
cruche à l’eau, qu’enfin elle se brise. Le Festin de Pierre, acte V, scène  ii. Création du monde. — I. William Schlegel. —
Or si l’on veut savoir pourquoi l’élément subjectif a remplacé notre scène tragique l’antique objectivité, il est évident qu
élément subjectif domine dans toute notre poésie, et jusque sur notre scène . Voilà pourquoi notre lyre rend un plus beau son
’une terreur et d’une pitié purifiées, comme le veut Aristote. Sur la scène solennellement émouvante, où des personnages à la
vine, dont chacun d’eux ne personnifie qu’un côté. Le chœur, c’est la scène spirituelle192 du théâtre antique ; c’est la cons
a Société, furent analysées, discutées et quelquefois raillées sur la scène irréligieuse. Rome n’eut point de théâtre. La ver
tièrement du monde, qui ne pourrait s’en séparer sans périr, ni de la scène tragique, qui ne pourrait les rejeter sans perdre
t l’éclatante victoire couronne le drame tragique, soit vaincu sur la scène comique au dénouement205 ; il n’est pas possible
filles de l’Absolu, mais détachées et précipitées de son sein sur la scène du monde, et, depuis cette chute, fatalement dest
ire. Ce pauvre homme qui s’arrache les cheveux, crie et pleure sur la scène , croit-on qu’il soit bien difficile de le rendre
, se délassent en contemplant la parodie de leur grand conflit sur la scène qu’ils ont quittée. Ils voient des passions mesqu
ns capables de passions profondes sont plus propres à figurer sur une scène d’où le pathétique doit être entièrement exclu. M
ous-entendu. Dès qu’il paraît la poésie comique s’évanouit, et sur la scène d’où elle s’est envolée s’installe la satire, cet
comique. La gaieté des spectateurs ne fut plus l’écho de celle de la scène . La scène, comique sans le savoir, resta grave da
La gaieté des spectateurs ne fut plus l’écho de celle de la scène. La scène , comique sans le savoir, resta grave dans l’incon
nalyse du cœur humain, la peinture des caractères remplacèrent sur la scène l’antique guerre des Dieux. Mais il ne faut pas e
n héros tragique ; mais, de même que l’homme antique, il parut sur la scène en qualité d’époux, de fils, de père, de citoyen
e qu’elles veulent215. Shakespeare ne met pas un mauvais sujet sur la scène , sans l’enrichir généreusement de toutes les grâc
les habitants de notre globe se servent pour voir. Partout il met en scène non son objet, mais les grâces un peu lourdes de
contraires à l’antique plasticité. Dans notre monde moderne et sur la scène française, comme ailleurs, ce ne sont plus les pu
s d’un homme du monde ; il les retient en dépit de ses maximes, et la scène où il enveloppe dans les formules embarrassées de
t, rompt ses liens et éclate dans toute sa grossière brutalité, cette scène -là est une des plus profondes et des plus morales
r présence était nécessaire ? L’intervention des idées morales sur la scène efface, avec toute la gaieté du drame comique, to
ire, et le contraste de leur joie maligne avec les lamentations de la scène , a quelque chose de repoussant. — Arnolphe est en
ent se prendre eux-mêmes au sérieux. Comme les figures modernes de la scène tragique, ils combattent contre le Divin, contre
uine de ses entreprises insensées ; il faut, au contraire, que sur la scène comique, la personnalité humaine demeure inébranl
aire gaieté du vrai comique. Après lui, le mariage fut profané sur la scène , ce qu’il y a de plus saint au monde put être sér
aristocratique que Shakespeare met habituellement des princes sur la scène , c’est par une nécessité de l’art, c’est afin d’a
lutte est la satire . T. II, p. 363. 210. Comme Aristophane met en scène la contradiction absolue de la véritable nature d
s d’esthétique. T. I, p. 141. 228. Schiller, Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 229. Les Brigands, acte Ier, scène ii. 23
er, Les Brigands, acte Ier, scène ii. 229. Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 230. Les monarques de nos jours ne forment
e. Cours d’esthétique. T. I, p. 170. 231. Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 232. Schelling, Discours sur les arts du des
que. T. I, p. 169. 234. T. I, p. 174. 235. Les Brigands, acte Ier, scène  ii. 236. T. I, p. 172. 237. Le roman est la c
38 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gobineau » pp. 67-82
le fer rouge du châtiment. Seulement, pour cela, il faut réussir. Des scènes historiques qui ne sont que de l’imagerie histori
narration et un jugement sont, après tout, des choses viriles, et des scènes historiques qui ne sont pas des chefs-d’œuvre ne
e de la puérilité. Le malheureux et oublié Vitet a fait autrefois des Scènes historiques, Rémusat, son digne collègue à l’Acad
es amuser, mais aussi pour nous montrer, à nous, que, pour écrire des scènes historiques, un peu d’esprit ne suffit pas. Beauc
faculté, ce serait déjà glorieux ! mais Gobineau l’a pour toutes. Ses Scènes historiques, qui embrassent tout le cintre de cet
559. Et c’est là ce que je me permets d’admirer. III Il est des scènes dans ce livre d’une beauté absolue, mais les moin
choses, la question embrouillée reçoit du jour. La Lucrèce Borgia des Scènes historiques, comme dans le livre du Père Olivier,
d’une race dont il est probablement le seul grand coupable. Dans les Scènes historiques de Gobineau, l’ambition des Borgia a
comme Pape, doctrinalement, n’a jamais été incriminé. Dans la superbe scène avec Lucrèce qui commence la première partie de L
, excepté, apparemment, aux pères pour leurs fils. Dans la partie des Scènes intitulée : César Borgia, c’est encore la dominat
aurais voulu la prouver par des citations, mais on n’étrangle pas des scènes qui ont l’envergure de celles-là. — Concluons. Da
39 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »
uchez-vous les oreilles. « L’orchestre accentue de traits nerveux ces scènes hautement admirables. » « La phrase s’élucide, le
ifal. Que dire de la partition ? Chaque acte, pris en soi, forme une scène gigantesque, d’une intensité d’expression merveil
d’étreinte incomparables. Quant au deuxième acte, qui s’ouvre par une scène charmante entre Iseult et la douce Brangœne, où l
ion littéraire, où la pensée acquiert une précision sans rivale : une scène d’amour entre Héloïse et Abélard, par exemple, po
de l’Introitus. Les quelques mesures précédant le début de la fameuse scène d’amour dans Roméo (1839), ce spécimen si curieux
réminiscences du motif de l’Allégro de la Fête entonnées derrière la scène par les jeunes Capulets revenant du bal. En outre
rs la fin de cette œuvre, dans la partie purement instrumentale de la scène des tombeaux, le sublime Cantabile de la scène d’
nt instrumentale de la scène des tombeaux, le sublime Cantabile de la scène d’amour revient un moment, mais défiguré, défloré
hœur latin des étudiants de la partie précédente, chantés derrière la scène , comme venant de loin, ainsi que des bouffées de
si mystérieusement fantastique, des « Quatre femmes grises » dans la scène de Minuit du Faust de Schumann ; ensuite sa Canta
ère, présentée tantôt en entier, tantôt en partie, tantôt derrière la scène , même sans accompagnement, et surtout les dernier
grin), pour que le véritable Leitmotiv, destiné à n’apparaître sur la scène qu’en 1865 (Tristan) fît déjà son entrée dans la
n mouvement d’adagio, d’une phrase de la vision de Florestan, dans la scène du cachot, si merveilleuse d’expression et de cou
du motif de réminiscence dans la musique dramatique. Dans la fameuse scène de la Gorge-du-Loup (1821), le compositeur ramène
er et en tutti, tantôt se rapprochant, tantôt s’éloignant derrière la scène , toujours empreinte d’un parfum exotique, d’une c
e inspiration qui a fait école ; ainsi les retours de motifs dans les scènes de folie de Lucie (1835), Martha (1847), l’Étoile
hrase de cc vœu qui réapparaît, comme une prophétie réalisée, dans la scène finale, dans le chant de Heiling : « Ma mère, tou
retour, dans les violoncelles, de la Pastorale du second acte dans la scène de la tente, devant Munster : « Je veux revoir ma
an sa connaissance du fameux Secret, en fredonnant l’air de la grande scène du premier acte : « Ah ! que Venise est belle … »
z, fréquent dans l’Opéra-Comique français eu général. Le retour de la scène du marché dans Martha avec tous les accessoires d
agner avec tout le soin désirable ; la chevauchée des Valkyries et la scène du feu seront rendues avec autant de réalisme que
nt éclairée et d’aspect assez triste. Au premier étage, ce face de la scène , efflanquée de deux cariatides, la loge royale éc
la loge royale éclairée d’un petit lustre ; au-dessus du rideau de la scène , à la place des armes ou emblèmes usités chez nou
approprier cette idée à sa façon, en quoique sorte comme pendant à la scène de la prison de Faust, de même que la conception
thentischen Quellen, Leipsick, Grunow, 1873. [NdA] 85. Voir, dans la scène des deux femmes du premier acte, l’apparition fra
40 (1862) Notices des œuvres de Shakespeare
peare a répandu sur tout le drame la même couleur sombre qui ouvre la scène  : le spectre du roi assassiné imprime dès les pre
entier est aussi lugubre que la pensée de Hamlet. Il ne reste sur la scène que les étrangers norvégiens, qui y paraissent po
liste et machiniste tour à tour, aussi habile à remplir bruyamment la scène qu’à pénétrer et à mettre en lumière les plus int
la pièce avait été écrite en 1600, à cause du passage du second acte ( scène  II), où il est dit que l’empêchement des comédien
elques traits seulement d’un caractère et le hardi modèle d’une seule scène , mais la donnée et le plan de la pièce entière. L
le texte faisait remonter au moins à 1591 ; en effet, dans la seconde scène du second acte, dans le passage déjà mentionné to
ez, dans le Hamlet revu et développé, au troisième acte, à la seconde scène , après la représentation intercalée dans le drame
re grotesque d’une représentation de Hamlet et de la mesquine mise en scène qui en déparait les scènes les plus surnaturelles
ntation de Hamlet et de la mesquine mise en scène qui en déparait les scènes les plus surnaturelles ou les plus meurtrières ?
rès-évidemment, au contraire, le prince de Danemark ne naquit pour la scène et ne s’appela Hamlet qu’après l’enfant obscur de
aux unités, puisque l’orage qui submerge le vaisseau dans la première scène se passe en vue de l’île, et que toute l’action n
e dernière circonstance paraît même assez clairement indiquée dans la scène où l’on insiste principalement sur la continence
rpe, est un des plus beaux rôles qu’il soit possible de mettre sur la scène . C’est un de ces caractères éminemment poétiques
le rôle satirique et original du vieux Ménénius. Il résulte de là des scènes plaisantes d’un genre tout à fait particulier, et
e dans des drames politiques de cette espèce ; et M. Schlegel cite la scène où Coriolan, pour parvenir au consulat, doit brig
e le Brutus de Plutarque tout aussi vrai, tout aussi complet dans les scènes que le poëte lui a prêtées que dans celles qu’a f
che vivant et toujours semblable à lui-même à travers les différentes scènes de la vie où nous le rencontrons, et où nous ne p
e à l’erreur de Brutus. Brutus va jusqu’à se donner un tort ; dans la scène de la querelle avec Cassius, vaincu un moment par
avec sévérité, Shakespeare d’avoir présenté sous une forme comique la scène des Lupercales, dont le fond, dit-il, « est si no
a. On critiquera sans doute, dans cette pièce, le peu de liaison des scènes entre elles, défaut qui tient à la difficulté de
indécis et sans couleur, est tracé d’une manière très-comique dans la scène où Énobarbus et Agrippa s’amusent à singer son to
er son ton et ses discours. Son plus bel exploit est dans la dernière scène de l’acte précédent, où il tient bravement tête à
ers. On regrette que le jeune Pompée ne paraisse qu’un instant sur la scène  ; peut-être oublie-t-il trop facilement sa missio
Elle se montre digne, en un mot, de partager la tombe d’Antoine. Une scène qui nous a semblé d’un pathétique profond, c’est
Johnson, Letourneur s’était-il cru autorisé à renvoyer deux ou trois scènes à la fin, comme oiseuses ou trop longues ; nous l
rte sans aucun détail le meurtre de Duncan. Les incidents qu’a mis en scène Shakespeare sont tirés d’une autre partie de cett
isir, si secrètement que personne ne s’en apercevra. » Le reste de la scène est fidèlement imité par le poëte ; et tout ce qu
bsédée. Le coup est porté et se révélera dans l’admirable et terrible scène du somnambulisme : c’est là que nous apprendrons
obablement inspirée à Shakespeare par une pièce de vers en une petite scène , qu’en 1605, des étudiants d’Oxford récitèrent en
s qui aient été aussi souvent et aussi diversement reproduites sur la scène que les Ménechmes de Plaute ; c’est la seule dett
ant sa vie attaquée, est obligé de se réfugier dans une abbaye ; deux scènes d’amour et de jalousie sauvent la pièce de l’ennu
avec la Maritome d’Antipholus de Syracuse rappelle naturellement les scènes si comiques de Cléanthis et de Sosie dans Amphitr
intérêt dramatique le poëte a ajouté à ce récit déjà intéressant. La scène de l’église, où Claudio accuse hautement Héro, es
si Catella au fils d’Ambrogio. Shakspeare a mis cette nouvelle sur la scène avec sa négligence ordinaire, car le déguisement
friponne Marie, la gravité comique et les prétentions de Malvolio, la scène délicieuse du jardin et de la lettre, le duel de
quitte à blâmer ensuite la trivialité de quelques plaisanteries. Ces scènes sentent un peu la farce, mais elles sont marquées
ne meurt qu’après l’avoir vue se réveiller et avoir eu avec elle une scène de douleur et d’adieux. On a reproché à Shakspear
t toute sa vie au lieu de se tuer à l’instant. Garrick a refait cette scène du tombeau d’après la supposition adoptée par la
d’après la supposition adoptée par la nouvelle de Luigi da Porto ; la scène est touchante, mais, comme cela était peut-être i
terme extrême de leur destinée, quand le poëte entre dans la dernière scène de cette douloureuse tragédie, alors il renonce à
n voici les principaux événements que Shakspeare a transportés sur la scène en leur donnant une nouvelle vie, par ce charme d
ais Parolles et ses aventures ont passé en proverbe en Angleterre. La scène du tambour est digne de Molière, et nous apprécie
e du sort de son frère, et prête à faire le sacrifice d’elle-même. La scène touchante où Isabelle implore Angelo, son hésitat
et si elle est moins dramatique que la passion, elle amène ici cette scène si vraie où Claudio, après avoir écouté avec rési
t y admirer une foule de pensées poétiquement exprimées, et plusieurs scènes excellentes. L’unité d’action et de lieu y est as
considérables ou non, sur lesquels reposent successivement toutes les scènes de la pièce, ont été fournis au poëte par le roma
e raconter. » Il est clair que ce dénouement ne pouvait convenir à la scène  ; Shakspeare l’a changé parce qu’il le fallait ab
rvues d’une simplicité naïve et touchante. Mais le génie qui, à cette scène , fournit des acteurs, qui crée des individus, imp
mouvoir. La situation lui a paru posséder les conditions d’une grande scène dramatique ; le fait l’a frappé comme un cadre he
on, une situation ne sont, pour lui, qu’une occasion de les mettre en scène avec plus d’énergie et d’intérêt. L’action qui fa
e reine, et le contraste du zèle ardent et courageux de Pauline ; les scènes de jalousie et de tendresse conjugale, et surtout
vec plus d’adresse ; le sujet était trop délicat pour être mis sur la scène sans voile ; il était trop récent, et touchait la
é Andromaque : en général, il y a plus d’ordre et de liaison dans ses scènes , et quelques-unes sont neuves et du plus bel effe
Des sentiments noblement exprimés, quelques dialogues naturels et des scènes charmantes rachètent les nombreux défauts de cett
te devant lui ne soient pas parvenus jusqu’à nous. Chaque fois qu’une scène paraît digne de remarque, on est tenté de se dema
si malheureuse qu’on est tenté de la plaindre. En général, toutes les scènes entre elle et Petruchio sont divertissantes, et n
perdues porte aussi l’empreinte du génie de Shakspeare dans plusieurs scènes et dans la conception de presque tous les personn
aniel le curé, Holoferne le magister, donnent aussi lieu à plus d’une scène comique et originale. Il n’est pas jusqu’à Dull l
te entier se passe dans un mauvais lieu, etc., etc. ; il est même une scène qui indigne tellement un commentateur (je crois q
péra moderne seraient peut-être eux-mêmes embarrassés pour figurer la scène où le développement de l’action transporte ses pe
avec le même genre de goûts et de prétentions qu’il est ramené sur la scène  ; c’est son crédit sur l’esprit de Henri qu’il fa
nsemble que tels ou tels ouvrages pouvaient former. Il a porté sur la scène presque toute l’histoire d’Angleterre, du treiziè
e l’homme que cet excès d’une brutale férocité ; et, certes, la belle scène de Jean avec Hubert, après la retraite des lords,
quiert à ses yeux trop de réalité pour qu’il ne sente pas qu’après la scène incomparable où Arthur obtient sa grâce d’Hubert,
par l’interpellation de Constance au duc d’Autriche dans la première scène du troisième acte, où, s’adressant à lui, elle s’
du caractère de Faulconbridge ; sans cesse livrés à l’ébranlement des scènes et des actions les plus violentes, ils ne peuvent
fait des changements depuis la première édition, publiée en 1597. La scène du procès de Richard, en particulier, manque tout
u cercle des intérêts auxquels il a dévoué sa vie, donnent lieu à des scènes extrêmement piquantes. Le Gallois Glendower, glor
nir de son fils et de ses sujets, était plus propre à produire sur la scène un tableau touchant et pathétique ; et de même qu
la beauté de son dénouement l’épisode de Gascoygne, il a ajouté, à la scène de la mort de Henri IV, des développements qui la
rtie dans la dernière réplique du prince de Galles, et le reste de la scène offre de grandes beautés, ainsi que celles qui su
ce qu’on croit, en 1598 ; avant cette époque, on représentait sur la scène anglaise une pièce intitulée les Fameuses Victoir
ête, complots, négociations, guerres, s’y transforment sans effort en scènes de théâtre pleines de vie et d’effet ; si les car
ame, bien que la verve originale de Falstaff n’y soit plus, offre des scènes d’une gaieté parfaitement naturelle, et le Galloi
le de ces trois compositions, où l’on ne trouve qu’un petit nombre de scènes qui rappellent la touche du maître, ne serait pas
rité, du moins en ce qui regarde la conduite du drame, la liaison des scènes , l’art de soutenir et d’augmenter progressivement
partie de Henri VI, l’autre à la troisième. La marche et la coupe des scènes et du dialogue s’y retrouvent à quelques légères
et les deux pièces originales contiennent des passages, même quelques scènes assez courtes, qui ne se retrouvent plus dans les
ins que parce que Shakspeare ne s’était pas encore montré. Ainsi, les scènes entre Talbot et son fils doivent être de lui, ou
it pour ainsi dire à ses œuvres. Il faut remarquer d’ailleurs que les scènes entre Talbot et son fils sont presque entièrement
destinées à lui faire suite, il ne se trouve presque aucune rime. La scène qui, dans la première partie de Henri VI, en cont
à exposer les faits ; les sentiments s’expriment dans des aparté. Les scènes , séparées par des intervalles considérables (la p
ris textuellement qu’une assez petite partie, et particulièrement les scènes coupées en dialogue rapide, comme celle de l’aven
aux, ainsi que dans une partie de la révolte de Cade. Cependant cette scène d’un horrible effet, où l’on voit le lord Say ent
dant la bataille de Towton, son discours au lieutenant de la Tour, sa scène avec des gardes-chasse, etc. ; ces morceaux ne se
scours de Marguerite avant la bataille de Tewksbury, une partie de la scène d’Édouard avec lady Gray, et quelques autres pass
ation mécontente. L’attente qui en résulte, le pathétique de quelques scènes , la sombre énergie du caractère de Marguerite, l’
e Shakspeare. Dans le rôle de Richard, l’un des plus spirituels de la scène tragique, l’esprit est presque entièrement exempt
erté qui est l’âme du génie. L’entreprise de mettre Henri VIII sur la scène en présence de sa fille, et de sa fille dont il a
a tradition nous apprend que cette pièce, aujourd’hui repoussée de la scène , a excité à plusieurs reprises les applaudissemen
im, de Locrine, etc., et en général de toutes les pièces mises sur la scène avant Shakspeare, on reconnaîtra que Titus Andron
ssage de Voltaire De relever mon sort sur les ailes d’Amour. Médée, scène  Ire. Ce vers est un exemple du mauvais goût qui
ait publiés lui même. 1. Couverture, courte-pointe. 2. Acte Ier, scène  II ; — Acte II, scène II ; — Acte III, scène Ire
1. Couverture, courte-pointe. 2. Acte Ier, scène II ; — Acte II, scène  II ; — Acte III, scène Ire — Acte IV, scène IV.
te-pointe. 2. Acte Ier, scène II ; — Acte II, scène II ; — Acte III, scène  Ire — Acte IV, scène IV. 3. Soldats d’infanterie
er, scène II ; — Acte II, scène II ; — Acte III, scène Ire — Acte IV, scène  IV. 3. Soldats d’infanterie, armés les premiers
ue Périclès a été seulement revu et corrigé par Shakspeare. Plusieurs scènes entières sont évidemment de lui. 13. Voyez l’ép
O tyger’s heart wrapt in a woman’s hide. 19. Shake-scene (secoue scène ), pour shake-spear (secoue-lance). 20. Pierce
41 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
griefs s’y pressent, les contradictions y abondent. Dès les premières scènes , la pièce nous inquiète. Son héros, Claude Ripert
nt du moins, c’est un saint de cire, à mettre en chasse et non pas en scène . Il faut le canoniser et l’empailler ! Cependant
avec les guenons du pays de Nod. Il les transporte aujourd’hui sur la scène , sous une autre forme. Cela tient de l’illuminism
hique. — « Mademoiselle de l’Empyrée », dirait un railleur. Une belle scène nous fait redescendre à terre, de ces nuages accu
e fasse son complice. Elle l’a déjà séduit, à demi, dans une première scène  ; elle achève de le débaucher et l’entraîne vers
avait jugé, avant moi, ce drame avorté. Les personnages qu’il met en scène sont imaginaires ou monstrueux. On ne sait de que
nce, est une folle de la Salpêtrière, digne du cabanon plus que de la scène . Le jeune Antonin, d’abord sympathique, se corrom
, usurpant la place de l’action, et dressant une chaire par-dessus la scène . Certes, il est de toute évidence que le drame ne
pprouver ou pour les blâmer. Cette voix doit se faire entendre sur la scène , et le théâtre lui a ménagé des échos dans les mo
me de Claude, des réveils lumineux, des mots pénétrants, des bouts de scène d’une justesse ou d’une passion saisissante. Mais
sommée, de son art. En descendant de la chaire, il est remonté sur la scène . Ne croyez point pourtant à un succès d’amusement
e. Pour la seconde fois, avec un talent redoublé, l’auteur a remis en scène une question scabreuse et pathétique entre toutes
t naturel renié par son père et abandonné par la loi. Dès la première scène , le drame se jette dans l’action : c’est en plein
rons. Quoi qu’il en soit, M. de Montaiglin la trouve adorable, et une scène charmante vient effacer, comme sous un baiser, l’
subjugue. Son caractère éclate en traits vibrants de nature, dans la scène qu’elle fait à Octave pour lui arracher son secre
femme que l’enfant a retrouvé une famille. C’est ici que se place une scène d’une invention pathétique, d’une originalité sai
à coup sûr, ce n’est pas humain. M. de Montaiglin, dans cette fin de scène , dépasse la taille moyenne de la sublimité nature
42 (1864) Études sur Shakespeare
r les masses le moment de s’adonner avec transport aux plaisirs de la scène . La littérature ne prospère que lorsque, intimeme
ivertissement. Sir Thomas Lucy, traduit plusieurs années après sur la scène , sous le nom du juge Shallow, s’était sans doute
le subit, une telle supposition est en soi très-vraisemblable ; et la scène où, dans la Seconde partie de Henri IV, Falstaff
armes de la famille Lucy, n’est nulle part aussi ridicule que dans la scène où il exhale sa colère contre son voleur de gibie
ur 7, chargé d’avertir les acteurs quand venait leur tour d’entrer en scène . Telle eût été en effet la promotion graduelle pa
res celle de « la fille aux cheveux châtains14 », sont évidemment des scènes dialoguées. Cependant les ménestrels formèrent pl
peuple aux représentations dramatiques, quel que fût le sujet mis en scène , il n’eut garde de renoncer à ce moyen de popular
aire. Son influence donna, il est vrai, aux ouvrages qu’il mettait en scène , un caractère plus sérieux et plus moral que n’av
vit en effet, pour la première fois, une pièce réduite en actes et en scènes , et constamment écrite sur un ton élevé ; mais el
spectacle, à peu près nul quant aux décorations et aux changements de scène , était animé par le mouvement matériel et par la
es s’écoulent, et l’on ne voit point Shakespeare se manifester sur la scène . C’est en 1584 qu’il est arrivé à Londres, où l’o
tourner vers d’autres travaux, qu’il a travaillé, et non pas pour la scène . Ce qu’il y a de plus vraisemblable, c’est que Sh
chapelain du comte de Northumberland. À l’arrivée de Shakespeare, la scène anglaise, beaucoup plus avancée, jouissait déjà d
es brillantes jetées sur un fond qui ne lui appartenait pas, quelques scènes touchantes ou terribles intercalées dans une acti
t de sentiments sans cohérence, cette marche précipitée à travers des scènes sans développements vers des événements sans inté
essant et composé avec plus de bon sens, s’anime aussi, dans quelques scènes , d’un comique plus voisin de la manière de Shakes
e rencontrent des traces évidentes de sa coopération, surtout dans la scène où Périclès retrouve et reconnaît sa fille Marina
Angleterre eût compté alors un poète de plus. Cependant, malgré cette scène et quelques traits épars, la pièce demeure mauvai
de Périclès, qu’il avait tirée d’ouvrages plus anciens, vient sur la scène déclarer au public, non ce qui va se passer, mais
présentation muette des faits mêmes. Gower explique ensuite ce que la scène muette n’a pas éclairci. Il paraît, non seulement
de temps écoulé, et transporter ainsi son imagination partout où une scène nouvelle demande sa présence. C’était déjà là un
ficile de croire qu’elle lui appartienne en entier et que l’admirable scène de Talbot avec son fils ne porte pas l’empreinte
mais Corneille s’ignorait lui-même, ignorait presque le théâtre. Les scènes familières de la vie s’étaient seules offertes à
e natale, la Galerie du palais, la Place royale, voilà où il place la scène de ses comédies ; les sujets en sont timidement e
attentive, du monde réel, et elle s’est proposé de le traduire sur la scène . La distinction du genre comique et du genre trag
mbreux, et ne prétendit point à composer avec des blocs de marbre des scènes violentes ou de vastes tableaux. Eschyle, Sophocl
raires empêchaient de les saisir. S’agissait-il de transporter sur la scène ce qui remplissait le spectacle habituel de la vi
és rationnelles. Les premiers Mystères amenèrent en même temps sur la scène les émotions de la terreur et de la tendresse rel
s grossiers essais de l’art ; et l’influence du clergé, en épurant la scène comique de l’excessive immoralité qu’elle étalait
ssées entre les mains de l’art. Quand l’art voulait les porter sur la scène , il les acceptait dans leur ensemble, avec les mé
table Le Coude, dont les balourdises ont fait le divertissement d’une scène , parle presque en homme de sens lorsque, dans une
ssement d’une scène, parle presque en homme de sens lorsque, dans une scène postérieure, un autre que lui est chargé d’égayer
te des champs, sa gaieté, ses joyeux incidents, et au milieu de cette scène rustique, la ravissante figure de Perdita, unissa
l’aurore. Leurs emplois, leurs plaisirs, leurs malices occuperont la scène , participeront à tous les incidents, enlaceront d
ù le ridicule naît du sérieux et qui constitue la grande comédie. Les scènes où les amis de Timon s’excusent, sous divers prét
assouvir cette soif de vengeance qui le dévore ; et lorsque, dans la scène du jugement, après nous avoir fait trembler pour
a plupart de ses comédies ; la seconde comprend toutes ses tragédies, scènes immenses et vivantes où toutes choses apparaissen
rique, qu’il établit son domaine. Donnez-lui un fait à exposer sur la scène  ; il n’ira pas s’informer minutieusement des circ
ité celui qui le portait. Les rois surtout, forcés de paraître sur la scène du monde, indépendamment de leur aptitude à y jou
ames historiques offrent au contraire une multitude d’incidents et de scènes destinés moins à faire marcher l’action qu’à la r
ère les grands événements, Shakespeare les attire sur le devant de la scène , les met en saillie ; on sent qu’il y compte pour
émotions pleines d’angoisse que peut inspirer l’enfance, en voyant la scène où Hubert, selon sa promesse au roi Jean, veut fa
mère avec son enfant, simple dans la terrible apparition qui ouvre la scène de Hamlet, le poëte ne manquera jamais aux réalit
complaisance qu’il n’en fallait ailleurs pour se représenter la même scène tantôt comme un jardin rempli de fleurs, puis aus
dessinent nettement qu’à la longue, et quand Shakespeare monta sur la scène , les nuances en étaient probablement très confuse
t, ce sont les devoirs du spectateur en possession des honneurs de la scène . Ces plaisirs des gentilhommes indiquent assez qu
is les mutilations de ses œuvres obtenaient seules les honneurs de la scène  ; le Shakespeare amendé par Dryden, Davenant et t
par la peinture des mœurs, des temps, des lieux, il les dispose à la scène dont il va les rendre témoins, et leur ouvre en t
st le sujet du drame ; l’homme seul en est le théâtre. Son âme est la scène où viennent jouer leur rôle les événements de ce
rribles impressions qu’ils en reçoivent. Ainsi l’homme seul occupe la scène  ; son existence s’y déploie animée, agrandie par
centré dans l’individu, le spectacle du monde se révèle à nous sur la scène du théâtre ; ainsi, à travers l’âme qui en reçoit
accomplissement d’un fait réel et actuel, il suffirait de bien peu de scènes pour conduire les spectateurs à ce degré de folie
qu’aurait d’insupportable la situation des spectateurs d’une pareille scène est écarté par l’idée qu’elle n’a rien de réel ;
tion du théâtre, l’étaient beaucoup quant au mouvement matériel de la scène  ; indulgents pour l’insuffisance et la grossièret
an, à des spectateurs qui, tout à l’heure, l’ont vu disparaître de la scène , le héros tragique ne formerait-il pas avec lui-m
s nouveaux dont il aura besoin. Les sorcières qui, dès l’entrée de la scène , se sont emparées de sa destinée, ne nous laissen
indifférence philosophique que lui a donnée Voltaire dans la première scène , pour faciliter plus tard sa conversion, rend plu
vouer la vie de Hamlet à la punition du crime paraît avant lui sur la scène  ; et avant que nous ayons vu Macbeth, vertueux, s
dans Athalie, toute la pensée de la pièce se déploie, dès la première scène , dans le caractère et les promesses du grand prêt
ule par tous les artifices qui peuvent nous abuser sur sa durée ; les scènes se suivent et s’annoncent l’une l’autre de telle
lement entre des événements que ne lie point un principe uniforme. La scène où Richard II apprend d’Aumerle le départ de Boli
u’il redoute, vient d’apprendre sa fuite en Angleterre ; il quitte la scène , annonçant le projet d’attaquer immédiatement son
âteau, d’égorger sa femme, ses enfants, tout ce qui porte son nom. La scène se rouvre dans le château de Macduff, par une con
rt de son mari et lui témoigner des craintes pour elle-même. Les deux scènes , liées ainsi étroitement par la pensée, semblent
e voir disparaître sans y prendre quelque part, Shakespeare place une scène qui peut appartenir également à la première ou à
ence de son père, se détermine à s’en débarrasser, prennent place les scènes du château de Glocester, et le commencement de l’
. Qui pourrait, sans de telles circonstances, prendre intérêt à cette scène d’enfantillages maternels ? Mais, sans la scène,
endre intérêt à cette scène d’enfantillages maternels ? Mais, sans la scène , haïrait-on Macbeth autant qu’on le doit pour ce
t qu’on le doit pour ce nouveau crime ? Dans Hamlet, non seulement la scène des fossoyeurs, par le genre des méditations qu’e
nt impossibles ! Accommodez au goût de plaisanterie de notre temps la scène du portier de Macbeth, et il n’est personne qui n
n, c’est-à-dire demeurer constamment dramatique. Dans Jules-César, la scène s’ouvre par le tableau vivant des mouvements et d
es terreurs qui l’accompagnent. Quand on veut produire l’homme sur la scène dans toute l’énergie de sa nature, ce n’est pas t
43 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
lants du cirque, ou parfois à leur place, quelques chants mêlés à des scènes dramatiques. Bien que cette nouveauté fût dès l’o
e le remarquait au siècle d’Auguste : « Dans les théâtres de Rome, la scène proprement dite (pulpitum) était plus vaste que c
r de jeunes seigneurs à l’ancien Théâtre-Français, et restreignant la scène de manière à gêner tout grand appareil de spectac
r aux Romains l’Iphigénie d’Euripide, et leur rendre familiers sur la scène ces noms et ces souvenirs, dont les entretenait d
gie, quelle vivacité d’expression dans les prologues et dans bien des scènes de Plaute ! quelle douceur de langage, quelle pur
es d’un rhythme plus fort et plus varié, qui par moment dominaient la scène  : on les nommait Cantiques 163. On a remarqué jus
toujours au niveau des premiers rôles dans la république comme sur la scène , les yeux en pleurs, avec un rayon de joie mêlé d
les spectacles matériels, les marches, les revues, avaient envahi la scène et défrayaient aisément la curiosité du public :
portées dans l’histoire, auraient paru sans doute trop hardies sur la scène . Cet ami de César, d’abord allié d’Antoine, puis
artial envers le parti qu’il avait combattu, ne pouvait mettre sur la scène ni ces grands caractères romains qu’il honora dan
de femmes, étaient punis de mort, quel poëte aurait osé porter sur la scène les crimes ou les revers de la tyrannie ? quels a
es ou les revers de la tyrannie ? quels acteurs auraient pu jouer les scènes des vieux drames interprétées par la terreur ou l
t aux grands hommes de l’histoire, leurs images étaient bannies de la scène et ne pouvaient pas plus y paraître qu’elles n’os
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
es mots grossiers qui reproduisent vingt fois une idée grossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au théâtre
ille, Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille. Dans les scènes viiie et ixe du quatrième acte, les mois de coc
is ce qui paraît aujourd’hui le plus étonnant dans la pièce, c’est la scène  vi du 2e acte, où Arnolphe, informé des visites q
donna bientôt La Critique de l’École des femmes, c’est-à-dire mit en scène et livra au ridicule les censures qui avaient été
ertainement ce ne fut pas faute d’esprit, de gaîté, de talent, car la scène de l’interrogatoire est, indécence à part, une de
les oreilles plus chastes que leur corps, cela ne justifierait pas la scène dont il s’agit. D’abord toutes les femmes qui ass
se. D’un autre que Molière, on dirait qu’il y a de l’impudence. Si la scène ne roulait pas sur une équivoque et sur une équiv
ue temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’École des Femmes, scène  iii.
45 (1739) Vie de Molière
on talent, et à préparer quelques pièces. Il avait fait un recueil de scènes italiennes, dont il faisait de petites comédies p
an, n’a paru ni vif ni comique. On a admiré dans Le Dépit amoureux la scène de la brouillerie et du raccommodement d’Éraste e
t toujours assuré, soit en tragique, soit en comique, à ces sortes de scènes qui représentent la passion la plus chère aux hom
Horace, Donec gratus eram tibi  a été regardée comme le modèle de ces scènes , qui sont enfin devenues des lieux communs. LE
que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce, et mêle quelquefois de
lière n’eut que quinze jours pour se préparer. Il avait déjà quelques scènes détachées toutes prêtes, il y en ajouta de nouvel
des fortunes de cour. Les Fâcheux ne sont pas le premier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur notre théâ
donna cette pièce à Saint-Germain, le roi lui ordonna d’y ajouter la scène du chasseur. On prétend que ce chasseur était le
die-ballet en cinq actes. Il n’y a que le premier acte et la première scène du second, qui soient en vers : Molière, pressé p
e jouer après les pièces en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scènes tirées du théâtre italien. On y remarque plus de
remière représentation du Festin de Pierre de Molière, il y avait une scène entre Don Juan et un pauvre. Don Juan demandait à
n louis d’or ; mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. Cette scène , convenable au caractère impie de Don Juan, mais
tre cause du peu de succès de la pièce. Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la main de Molière, entre les mains du
, entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de l’auteur. Cette scène a été imprimée depuis. LE MISANTHROPE, Comé
n’a connues comme lui. Molière est le premier qui ait su tourner en scènes ces conversations du monde, et y mêler des portra
on adorait dans les temples. Molière a tout pris de Plaute, hors les scènes de Sosie et de Cléanthis. Ceux qui ont dit qu’il
dans un monologue ; ainsi Amphitryon et Mercure viennent seuls sur la scène dire tout ce qu’ils ont fait, pendant les entract
are et séduire sa fille ; c’est de lui qu’est toute l’invention de la scène du jeune homme qui vient avouer le rapt, et que l
juge par ce trait seul : l’amant de la fille ne paraît que dans cette scène  ; il vient sans être annoncé ni préparé, et la fi
ions, l’imposteur se nommait Panulphe. Et ce n’était qu’à la dernière scène qu’on apprenait son véritable nom de Tartuffe, so
nac est une farce ; mais il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute comédie. Un homme supérieur, q
préparées en province. Il n’avait pas fait scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano
tend que quand on lui reprochait ce plagiat, il répondait : Ces deux scènes sont assez bonnes ; cela m’appartenait de droit :
t de donner en 1669. Il ne put faire que le premier acte, la première scène du second, et la première du troisième ; le temps
après ils avaient eu chez Mademoiselle, fille de Gaston de France, la scène que Molière a si bien rendue dans Les Femmes sava
’est une de ces farces de Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. La naïveté, peut-être
ureuses que du temps de Molière. On n’oserait aujourd’hui hasarder la scène où le Tartuffe presse la femme de son hôte ; on n
46 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
tions forcées et romanesques, par le fracas et le charlatanisme de la scène  ; il faut consulter l’art de la poésie et non l’a
e de clinquant sur le riche fonds de Sophocle ; c’est surtout dans la scène de la double confidence entre Œdipe et Jocaste, q
c locus. Les belles tirades et les sentences de Voltaire, dans cette scène , sont des défauts brillants tant qu’on voudra, ma
e, et s’imagine tout savoir, parce qu’il a heureusement rimé quelques scènes et quelques lieux communs. Sophocle lui fait piti
ant de larmes aux Grecs, que M. de Voltaire n’a pas osé mettre sur la scène il y a cinquante ans, mais que peut-être il risqu
e déclin de la monarchie et du théâtre en France, dans un temps où la scène française était en proie aux innovations les plus
eur d’éveiller le malade : qu’on essaie d’offrir ce tableau sur notre scène , on verra si le convulsionnaire Oreste ne se réve
ale ; c’est alors qu’il dénonçait les despotes et les tyrans de notre scène , et votait la déchéance de Corneille et de Racine
humanité ! ô droits sacrés ! Oui, je mettrai l’hôpital-général sur la scène  ; et si l’on me fâche, j’y mettrai Bicêtre. C’es
de l’amour. Après Racine, ses faibles imitateurs firent régner sur la scène une fade galanterie ; mais il eût mieux valu que
créateur de notre théâtre. L’Œdipe de Voltaire fit disparaître de la scène l’Œdipe de Corneille :                          
n’était pas l’héroïsme romain. La véritable vertu est ridicule sur la scène . Fouquet eut la gloire de rendre Corneille au thé
ctères mâles qu’on admire dans ses bons ouvrages. Il y a une foule de scènes que Voltaire n’était capable ni d’imaginer ni d’é
qu’il faille obscurcir, par un dernier effort, Ceux que j’ai, sur la scène , affranchis de la mort ; Tu me verras le même, et
ème acte. Aussi le début de cet acte paraît-il un peu froid après les scènes pathétiques du précédent ; et lorsque Orosmane em
exité où vont se trouver les personnages est annoncée dès la première scène . Le moyen de cette lettre équivoque qui amène la
ction. Les vers que j’ai cités sont extraits seulement de la première scène , qui cependant est une de celles que le poète a é
ur le théâtre ; elle est beaucoup plus fortement écrite, et une seule scène entre César et Catilina était plus difficile à fa
ue Zaïre ; aucune de ces deux tragédies n’est fortement écrite. Cette scène entre César et Catilina, que l’on prétend avoir é
difficile à faire, ne vaut pas la peine qu’elle a coûtée ; c’est une scène de rhéteur, dans laquelle Catilina et César parle
que inférieures sans doute, offrent un grand nombre de morceaux et de scènes qui décèlent un talent très heureux et très disti
ne, et même lui dressait un trône au-dessus des deux maîtres de notre scène . Uniquement occupé du soin de m’opposer à cette i
struction de cette pièce ; je ne sais pas même quel est le lieu de la scène . Je vois au second acte les captifs américains da
En 1734, le public, nourri des chefs-d’œuvre des fondateurs de notre scène , exigeait encore que l’exacte vraisemblance y fût
ucoup dans le monde ; mais un pareil personnage est un monstre sur la scène . Du moment où Vendôme a découvert que son frère e
lement raison d’être choqués qu’un auteur dramatique présentât sur la scène comme un vil assassin, comme le meurtrier de son
les de l’univers, les Grecs et les Romains ; Voltaire, pour varier la scène et nourrir la curiosité, nous conduisit en Palest
Harpe avance que la tragédie n’a jamais été plus éloquente, que cette scène d’Idamé égale celle de Clytemnestre pour la beaut
u théâtre qui puissent empêcher qu’on n’éclate de rire à une pareille scène . Les deux époux qui font la partie de se tuer ens
, dont la nature est toujours de se porter en avant, peut donner à la scène la vigueur et l’énergie qui lui manquent ; mais a
ue. Jadis Molière osa risquer son chef-d’œuvre du Misanthrope sur une scène accoutumée aux bouffonneries, aux farces, aux qui
une religion qui règne encore aujourd’hui dans la moitié du monde. La scène où Mahomet prend lui-même la peine de séduire un
où Mahomet prend lui-même la peine de séduire un enfant, n’est qu’une scène de fourberie honteuse qui dégrade ce célèbre impo
en montre toute la bassesse et la turpitude, ils sont indignes de la scène . Le fanatisme de bonne foi, qui n’est qu’une erre
. Mahomet, dit-il, était capable de tout. Cela peut être ; mais la scène tragique n’est pas capable de tout, c’est-à-dire
agédie. Je n’ai pas prétendu, dit-il, mettre une action vraie sur la scène , mais des mœurs vraies. Le poète peut-il ignorer
il ignorer qu’il y a des mœurs vraies qu’il ne faut pas mettre sur la scène  ? J’ai voulu, ajoute-t-il, faire penser les hom
Rien n’égale l’admiration et l’enthousiasme de J.-J. Rousseau pour la scène entre Mahomet et Zopire : Il fallait, dit-il, u
l’esprit faux, parce qu’il avait fait ses études dans des romans : la scène qu’il regarde coin me le grand œuvre du génie tra
t le succès était sûr. Il eût été difficile de mal faire une pareille scène  : Voltaire, il est vrai, l’a traitée avec une gra
n’ai jamais, continue Jean-Jacques, ouï faire en particulier de cette scène l’éloge dont elle me paraît digne ; mais je n’en
tte dans de flatteuses hyperboles. Quoi ! il ne connaît pas une seule scène au Théâtre-Français où la main d’un grand maître
Il n’a donc jamais lu Corneille et Racine ? il ne connaît donc pas la scène d’Horace et de Curiace, celle d’Auguste avec ses
ne avec Sévère, de Polyeucte avec Pauline ? Il ne connaît donc pas la scène de Burrhus avec Néron, de Mithridate avec ses enf
que effet devait être de se démasquer sans fruit devant un ennemi. La scène est assurément une des meilleures que Voltaire ai
e par la bouche de tous ses personnages : Mahomet, dans cette fameuse scène , est aussi savant, que Voltaire en géographie, en
’un déclamateur. Voici donc, en dernière analyse, à quoi se réduit la scène  : « Je suis un imposteur ; mais j’ai de l’ambitio
énère quelquefois en enflure : des idées nobles et grandes, de belles scènes , celle de Zopire avec Omar, et surtout celle de M
sont deux jeunes idiots hébétés de fanatisme, et très ennuyeux sur la scène , surtout dans leurs éternels colloques avant l’as
araissent plus que fausses, chimériques et funestes. Dans la première scène du premier acte, la baronne reproche vivement au
nteries et les caricatures triviales avec une patience héroïque ; les scènes intéressantes furent applaudies avec transport :
nt presque toute la pièce, tandis qu’il n’y a guère que deux ou trois scènes où l’intérêt se montre : encore cet intérêt n’est
e moque des deux, et quelques parents prennent différemment part à la scène . » Faut-il donc mettre sur la scène tout ce qui s
s prennent différemment part à la scène. » Faut-il donc mettre sur la scène tout ce qui se passe communément dans une maison 
les, mais n’en sont pas moins insipides et tout à fait indignes de la scène . On raille très souvent dans une chambre de ce
iers tous ces imbroglio dont le bon sens murmure et qui avilissent la scène tragique. Voltaire a vécu des restes de Racine ;
saillies, ses boutades, ses caprices, ses contradictions, forment des scènes toujours naturelles, toujours variées, toujours a
intrigues, ignorées de la foule, à qui on ne laisse apercevoir que la scène , et encore d’assez loin. Dès que Voltaire avait c
agédie, incapable de le mûrir, il jetait rapidement sur le papier les scènes , telles qu’elles se présentaient à son imaginatio
s de l’opinion ; et l’un des projets des frères pour révolutionner la scène française était d’y introduire par degrés toute l
ve… La potence et les valets de bourreau ne doivent pas déshonorer la scène à Paris. Mademoiselle Clairon n’a certainement pa
ain d’avoir fait un miracle en faisant paraître un corps mort sur la scène . Il y a beaucoup d’acteurs glacés et inanimés qu
rs glacés et inanimés qui opèrent ce miracle, et font paraître sur la scène des corps morts, sans mériter pour cela qu’on les
Il faut avouer, dit Voltaire dans la même lettre, que jusqu’ici la scène n’a pas été assez agissante. Vous parviendrez à f
ièces de Corneille, de Racine, de Crébillon, de Voltaire lui-même, la scène n’est pas assez agissante ? Que veut-on de plus ?
ours que la tragédie fait son imitation : au lieu de perfectionner la scène , nous ne ferions que la dégrader et la dénaturer.
gare le fracas puéril du collège ! Pourquoi donc se plaindre que la scène , jusqu’ici, n’a pas été assez agissante  ? Pourqu
ovateurs de ces derniers temps, c’est que les grands maîtres de notre scène tragique n’ont pas assez d’action et de spectacle
politiques qui ont voulu nous régénérer ; mais on les souffre sur la scène française, où ils sont employés, non pas à la rég
sous le nom d’amour. Tout cela fait du fracas et du tintamarre sur la scène  ; il n’en faut pas davantage pour le vulgaire, to
ils ont proclamé Voltaire Vainqueur des deux rivaux qui partagent la scène . M. de La Harpe y a mis un peu plus de discrétio
ine ; et c’était lui donner la victoire sur les deux maîtres de notre scène . Condorcet procède encore plus finement ; et, à l
fiction amuse : Trop de rigueur alors serait hors de saison ; Mais la scène demande une exacte raison. Un chevalier amoureux
os intéressant et théâtral : c’est pour mettre cette situation sur la scène que Voltaire a multiplié les invraisemblances et
s’est pillé lui-même. Longepierre lui a fourni le plan, la coupe des scènes , et le coup de théâtre d’Électre qui va poignarde
ustave qui se présente à Christiern comme le meurtrier de Gustave. La scène où Électre reconnaît son frère dans celui qu’elle
érite de ressusciter ainsi l’ancienne tragédie et d’exposer sur notre scène , dans toute sa simplicité, une des plus terribles
épisodes dans l’Oreste de Voltaire ; mais il est farci de redites, de scènes inutiles, de situations forcées ; mais les caract
d’ensemble, et le dénouement est ridicule. Sophocle, dès la première scène , nous montre Oreste, qui vient de Delphes avec so
quoique les coups de théâtre soient fréquents, et qu’il règne sur la scène beaucoup de fracas et de confusion. Tout à coup,
sentiments et de beaux vers : en vain les acteurs se démènent sur la scène , en vain ils frappent des pieds et font un grand
on l’égorge comme un vil scélérat et non comme un tyran. Cette seule scène vaut mieux que toute la pièce de Voltaire : son É
que le vide de l’action ne se fait pas sentir : les déclamations, les scènes oiseuses, les personnages inutiles sont presque a
une gêne, un embarras qui nuit au naturel de l’action et refroidit la scène . Lorsque je vis jouer Mérope, il y a cinq ans env
re ces passages rapides d’un sentiment à un autre, qui réchauffent la scène et renouvellent l’intérêt : de là cette langueur
s et belles phrases, sans intérêt et sans action dramatique. Après la scène du quatrième acte, à mon avis la plus théâtrale d
a scène du quatrième acte, à mon avis la plus théâtrale de toutes, la scène languit, et le spectateur s’endort jusqu’au récit
uit, et le spectateur s’endort jusqu’au récit d’Isménie, à la sixième scène du cinquième acte. Ce récit jouit d’une grande ré
ltaire perdent beaucoup à être lus : ils ont besoin du prestige de la scène . Cela se prouve papiers sur table : Polyphonte,
, commune et prosaïque. On remarque avec surprise, dans la plus belle scène de Mérope, cette tournure bouffonne : ÉGISTHE. M
er Brutus et la terrible catastrophe de Zaïre. Après avoir mis sur la scène un père immolant ses fils à sa propre ambition dé
sort du tyran. À cette harangue lâche et pusillanime on substitua une scène vigoureuse où Brutus et Cassius s’applaudissaient
serait pas au sénat pour lui demander crûment le titre de roi : cette scène extravagante est d’un déclamateur, et non d’un po
clamateur, et non d’un poète. Quand on expose une conspiration sur la scène , elle doit être déjà formée quand la pièce commen
tout cela sent le jeune homme qui préfère l’éclat à la solidité : la scène où Brutus apprend aux conjurés qu’il est fils de
tites-Maisons que du théâtre : il est presque aussi déplacé sur notre scène que le serait le moine Jacques Clément. Sémir
avantage à notre délicatesse ; il y a des vérités trop fortes pour la scène . La Sémiramis de Crébillon est horrible ; elle ét
d’une partie de ses états ; et Luther faisait jouer dans l’empire des scènes fort tragiques pour le saint siège : ainsi, le gr
ophique ; bien loin de se déshonorer en criant, en gesticulant sur la scène , il gardait alors parfaitement son caractère et l
n’avait cependant rien négligé pour l’établir avantageusement sur la scène  : la première représentation de la pièce fut préc
s rien de cette mystérieuse cassette dont on fait l’inventaire sur la scène , de ces promenades de prêtres qui ouvrent une pet
u style oriental, je répondrai que le goût défend d’imiter, sur notre scène tragique, le style oriental en ce qu’il a de comi
mpre le cœur. Le roman est mortel pour l’art dramatique ; il est à la scène ce que le charlatanisme est à la science. Il vaut
quoique la plupart soient fort tentées d’imiter sa conduite. La belle scène , la scène par excellence, au dire de tout le mond
plupart soient fort tentées d’imiter sa conduite. La belle scène, la scène par excellence, au dire de tout le monde, est cel
it ce genre bâtard. C’est de l’apparition du Préjugé à la mode sur la scène que datent la grande vogue des drames et la décad
sophie. C’est donc aujourd’hui un sot personnage à nous offrir sur la scène que celui d’un mari qui, après s’être abandonné a
il a écrites lui-même à une maîtresse, il résulte de ce quiproquo une scène vraiment théâtrale et comique. Seulement on peut
tus extrêmement rares dans le monde, mais devenus très communs sur la scène . Si Le Préjugé à la mode a peu d’action, le dialo
lle drame ; mais il l’a renouvelée, il l’a établie avec succès sur la scène française : ce genre est mauvais, parce qu’il est
himère comme la plupart des actes de bienfaisance qui figurent sur la scène  : il a réellement existé au parlement de Rennes u
t de l’égalité : Lachaussée a une odeur de philosophie qui parfume la scène . L’École des mères 31 octobre 1807 C’est
Lachaussée n’est pas le premier qui ait conçu l’idée de mettre sur la scène cette affection désordonnée des parents pour un d
quoique faite pour un collège, a des situations très agréables ; les scènes du père avec celui qu’il adore, et avec celui qu’
a peine, parce que le genre est plus noble et le sujet plus grave. La scène la plus théâtrale est celle du retour de M. Argan
on du dialogue est excellent ; mais plus on aime M. Argant dans cette scène , plus on souffre de le voir esclave de sa femme d
omestiques. La manière affectueuse dont elle salue, en entrant sur la scène , ce même Dorante qu’elle ne connaît pas encore, a
tte pièce, qui court les petits théâtres, paraît bien rarement sur la scène française ; Marivaux l’avait composée pour la Com
intéressantes. Marivaux a bien su en profiter : il a surtout égayé la scène par le contraste comique des sentiments et de la
ue, cette espèce de comique a son prix, et peut tenir son rang sur la scène après les bonnes pièces de caractère et d’intrigu
des discours et des actions. Marivaux, au contraire, n’expose sur la scène qu’un sentiment faible, honteux, équivoque dans s
u moins jaloux d’elle. Ces raisonnements burlesques, délayés dans des scènes éternelles, fatiguent les auditeurs : d’ailleurs
’il eût consulté sa raison et son cœur, il n’eût jamais exposé sur la scène ce tableau de corruption, plus dangereux qu’utile
e, lorsque Guymond de La Touche, sorti du même lycée, présenta sur la scène Iphigénie en Tauride, qui tient un rang parmi les
s reste que la tragédie d’Euripide. Racine, après avoir enrichi notre scène de l’Iphigénie en Aulide, avait entrepris de nous
ent que La Touche s’était aussi asservi aux préjugés galants de notre scène  ; mais que, dans une lecture qu’il fit de sa pièc
p prier pour consentir à vivre ; ce qui serait très scandaleux sur la scène française. Le père Brumoy en a été si choqué, que
onne qu’un autre poète qu’Euripide avait fait valoir davantage sur la scène ce triomphe de l’amitié. On ne peut pas expliquer
il ferait bien de se taire ; j’aime mieux n’avoir dans un acte qu’une scène raisonnable, que trois ou quatre scènes de sottis
ux n’avoir dans un acte qu’une scène raisonnable, que trois ou quatre scènes de sottises et absurdités. Cependant Thoas se rel
’objet de son amour. Cela est un peu plus conforme à la dignité de la scène tragique que l’aventure d’une coureuse, qu’un déb
e Virgile. Énée peut maintenant tenir son rang parmi les amants de la scène  ; et s’il n’est pas si forcené que ceux de Voltai
le général troyen à la volupté pour le rendre à la gloire. Il y a une scène très imposante où Achate, par la force de ses rai
arquis n’est pas trop bien assuré sur ses jambes, et chancelle sur la scène comme un homme ivre. Le vide de l’intrigue est re
On y remarque de l’esprit et de la finesse dans les détails ; mais la scène est glaciale. Malheureusement madame Denis, nièce
il passait adroitement les plus jolis détails et les deux meilleures scènes . Ce Lanoue avait cependant la réputation d’un ho
sans expérience, ne sont que des chimères dangereuses, indignes de la scène . Le marquis et la présidente sont, dans La Coquet
tte tragédie : elle lui parut indécente, dangereuse, indigne de notre scène  ; il en écrivit avec force au magistrat, et s’opp
fille qui a perdu l’honneur parût encore avoir quelque dignité sur la scène  ! Le but constant de toutes ces tragédies, de tou
, continue Crébillon, qu’on appelle au secours, ne justifie rien : la scène de Phèdre est en plein paganisme, celle-ci en ple
isie, sur notre théâtre, à toutes les horreurs et les atrocités de la scène anglaise ; le peuple français se familiarisa avec
femme, et en fait cadeau à son infidèle, n’a pu être présenté sur la scène tragique que dans les temps où la médiocrité cher
n’agit plus sur leurs nerfs : elles soutiennent avec intrépidité une scène aussi atroce ; elles conservent même assez de san
e. Un auteur du siècle précédent, ou n’aurait pas osé produire sur la scène un personnage d’un si mauvais exemple, ou du moin
y soit une histoire, cette histoire n’était pas bonne à mettre sur la scène , parce qu’une femme mariée qui a un amant aimé es
une tragédie qu’un drame sombre et lugubre, tel qu’on en voit sur des scènes très inférieures à celle du Théâtre-Français.
taire lui-même dans l’art des coups de théâtre et dans la magie de la scène  ; il combinait ses plans avec plus de force, avai
beaucoup sur les défauts dans cette dernière pièce. La plus mauvaise scène est celle où Euphémie se trouve entre son amant e
dans les fastes du théâtre, pour avoir le premier fait réussir sur la scène un sujet national : ……………………………… Vestigia græca
tragédie. Le moment, de la justice est arrivé ; la littérature et la scène ne sont plus soumises à l’influence philosophique
rs ; enfin la morale y est fondue dans la situation, et la marche des scènes n’est point interrompue par des madrigaux, des se
que ses bizarreries particulières fussent capables d’attacher sur la scène  : ce n’est pas que son Damis ne soit très aimable
ses ; c’est un très bon état que de faire de mauvais vers. Les belles scènes de Baliveau avec Damis et avec Francaleu seront t
leurs rendez-vous les plus chers se donnaient chez le traiteur. Cette scène est morale, mais un peu froide : le radotage et l
mais il se console, puisque son cuisinier lui reste. Cette excellente scène , aussi plaisante qu’instructive, a élu supprimée
e la délicatesse et du bon ton du dialogue. Au reste, l’idée de cette scène est prise d’une comédie de Dufresny, dans laquell
y a toujours un très grand mérite à savoir ajuster un joli conte à la scène . La pièce est conduite avec art, le dialogue étin
Sedaine est, je crois, le premier qui se soit avisé de peindre sur la scène cette amitié innocente et naïve qui ressemble à l
ère a pris dans une nouvelle de Scarron, intitulée Les Hypocrites, la scène où Tartuffe, accusé par Damis, s’accuse lui-même
n. Sedaine avait droit de prendre ce conte de Scarron, qu’il a mis en scène et en dialogue : il a donné à son marquis quelque
é, la plaisanterie, la satire des mœurs, tandis qu’il a gardé pour la scène française le sentiment, l’intérêt, les larmes ? C
moi , qui sont à peu près tout ce qu’il y a d’intéressant dans cette scène . On remarqua aussi qu’elle avait un panier, ornem
rerie digne de l’auteur de tant de paradoxes, d’imaginer d’occuper la scène de ses belles tirades, qui lui semblaient supérie
rie ; cela fait voir l’impossibilité de mettre un pareil sujet sur la scène . Une Galathée vêtue à la française, et coiffée à
uchante, et par ce charme de l’innocence qu’elle sut répandre dans la scène de la séduction. C’est un défaut capital dans cet
vement et le fracas de la tante, qui fait toujours grand bruit sur la scène , lors même qu’elle n’y fait rien : tous les autre
éloigné de la pompe qui l’accompagne aujourd’hui ; il y avait sur la scène un trou qui vomissait quelques flammes, et c’est
iés à de vaines déclamations, aux prestiges et au charlatanisme de la scène , à un pathétique faux et outré ; celle où le poèt
cher d’inspirer un grand intérêt pour sa veuve, et ne pas remplir ses scènes d’amplifications de rhétorique sur un sujet que p
res célestes qui semblent être le dernier effort du génie. Mais notre scène est trop rétrécie pour que le héros de l’Iliade p
angage, et doit la prendre pour une folle ; c’est précisément la même scène que celle où Orosmane, brûlant d’amour, vient inv
u champ de bataille. Quelque temps après, il revient et trouve sur la scène le bonhomme Priam, auquel il fait, avec une rage
a mode de ce temps-là ; mais comment veut-on que Thénard copie sur la scène des ridicules qu’il n’a jamais vus, et dont il ne
 Ce ne sont pas des avis, c’est de l’argent que je vous demande. » La scène du poète n’est ni dans les mœurs de ce temps-là n
déplaisants pour qu’on ne désire pas en voir encore de pareils sur la scène , quand par hasard on va se divertir à la comédie.
éâtre-Feydeau pendant la révolution : elle vient de reparaître sur la scène nationale, et l’accueil qu’elle y a reçu, la mani
tout fourni ; mais il a le mérite d’avoir heureusement exposé sur la scène les récits de l’auteur anglais : ce qui est plus
sur ce théâtre, qui n’avait plus d’italien que le nom, ensuite sur la scène française, à laquelle il semblait appartenir plus
e et ses successeurs n’ont pu présenter avec succès les jaloux sur la scène qu’en les rendant ridicules. Tous les auteurs qui
asse tout entier en prison. Les auteurs devraient éviter de mettre la scène en prison : c’est un lieu où leurs héros ne peuve
poésie n’ont rien à désirer dans les discours de Philoctète ; mais la scène n’y trouve pas assez d’aliment, parce que la hain
Trachiniennes : c’est comme s’il n’y en avait point. Il n’y a aucune scène entre les amants ; et, dans le cours de la pièce,
d’estime. On a su gré à l’académicien français d’avoir enrichi notre scène d’un chef-d’œuvre grec. Philoctète est resté au t
tion eut ouvert à leur zèle une libre carrière, on ne vit plus sur la scène que des couvents et des grilles ; on n’entendit p
dans de profonds souterrains ? Il aurait autant valu présenter sur la scène des histoires d’ogres, de spectres et de mauvais
uns des sept péchés capitaux pour faire un héros très brillant sur la scène . Ce Coriolan, par exemple, est un guerrier farouc
s le style, froid à la lecture, s’échauffe par le jeu de l’acteur. La scène attache, parce qu’elle a du mouvement : Coriolan
d qu’il est banni ; lui-même vient faire ses adieux à sa mère : cette scène est très belle, très intéressante, et, à mon gré,
’emportement de Coriolan, bien plus naturel dans un pareil moment. La scène entre Coriolan et Tullus, chef des Volsques, est
s applaudissements et la gloire à des rapsodies qui déshonorent notre scène et nos anciens chefs-d’œuvre. Le Déserteur 9
ts et pénibles. Les interlocuteurs n’ont rien à se dire : ce sont des scènes sans but, sans motif, qui serrent le cœur de la m
ls n’avaient garde de régler leur opinion sur les bouffonneries de la scène . Le Tartuffe a donc été absolument inutile, quant
espèce ; elles s’en sont toujours moquées. Voilà pourquoi toutes les scènes de Pirlon ne sont que des bouffonneries et des ca
gue de Molière avec sa fille Isabelle, sont d’un meilleur comique. La scène des marquis est bonne. La vanité, l’injustice et
e, d’épouser sa nièce ; cette armée de valets qu’elle assemble sur la scène , pour assassiner ce galant déloyal, est une inven
eur reproduit les travestissements, les quiproquo, les surprises, les scènes de nuit, les lazzis et toutes les anciennes extra
rapuleux qui se font au coin de la rue sont absolument indignes de la scène . La comtesse Almaviva, la plus vertueuse des fem
ls ne tombent jamais ; mais il ne faut pas qu’ils se hasardent sur la scène française : les travailleurs et les battoirs n’y
re moins sotte que la comtesse Almaviva. Molière, qui, dans une seule scène , renferme plus de véritable morale que tous les m
le. Voici un échantillon de son éloquence ; c’est Begearss qui parle, scène  III du IVe acte : « Eh bien. maudite joie qui me
y a toujours pour un grand acteur un certain charme à remettre sur la scène une pièce qui n’a point d’existence par elle-même
âtral. Je ne sais si un jaloux sans amour est un rôle convenable à la scène  ; la jalousie, dépouillée du seul sentiment qui p
comédie, qui n’est ni comique ni intéressant, n’est point propre à la scène . D’ailleurs, ces tyrans domestiques, ces jaloux t
iques, ces jaloux terribles, ne sont plus guère vraisemblables sur la scène , depuis que le progrès des mœurs a si fort affaib
r tous les auteurs comiques qui ont essayé après lui de mettre sur la scène des jaloux qui, sans être princes, avaient cepend
après la triste aventure de Molière, le comédien Brécourt mit sur la scène , avec quelque bonheur, la caricature d’un mari ja
ésident jaloux, a paru froid, mesquin et peu théâtral. En général, la scène rejette les caractères et les passions mixtes, éq
ide qu’une pareille précaution et qu’une telle mesure de prudence. La scène où le mari met son esprit à la torture, et, pour
l’encourager à tous les excès, par sa disposition à tout souffrir. La scène de Frontin et de la soubrette, sa femme, est asse
n méprises, en tracasseries, en suppositions, en invraisemblances. La scène du valet de Sophie, envoyé pour faire un message
uelle folie de mettre des atrocités en vaudevilles, d’exposer sur une scène consacrée aux jeux et aux ris, la tragédie peut-ê
éressant qu’elle présente. Il y a aussi de véritables beautés dans la scène où le père, instruit de la passion et des projets
la chasse à une fille de joie. On peut être étonné que le lieu de la scène ne soit pas à Paris ; c’est là qu’un père a besoi
oint leurs pièces en cinq actes. Souvent ils font un acte d’une seule scène  ; mais aussi leurs scènes disent toujours quelque
actes. Souvent ils font un acte d’une seule scène ; mais aussi leurs scènes disent toujours quelque chose. Quand Voltaire vou
é : Il m’est impossible de tuer Marius , ne doit point rester sur la scène  ; il ne doit point surtout répéter ces paroles ;
de rechercher. Mon devoir est de prouver que ce genre déshonore notre scène tragique, que c’est par impuissance qu’on a recou
un roman : il faut donc nous résoudre à n’avoir que des romans sur la scène , puisque nous ne pouvons plus y supporter l’histo
ieuse ; cependant quoiqu’on aperçoive un peu trop le poète dans cette scène , elle est entraînante autant à la lecture qu’à la
47 (1881) Le naturalisme au théatre
les ficelles des habiles, crevant les cadres imposés, élargissant la scène jusqu’à la mettre de plain-pied avec la salle, do
t plus d’importance à la décoration et à la figuration, on mettait en scène les péripéties violentes que la tragédie reléguai
e de sang, traînant ses draperies en lambeaux dans les ténèbres d’une scène , dont la rampe s’est éteinte d’elle-même. Une ren
pour règle l’action, l’action outrée, sautant aux quatre coins de la scène , frappant à droite et à gauche, ne raisonnant et
ute, les poètes qui ont dirigé le mouvement, parlaient de mettre à la scène la vérité des passions et réclamaient un cadre pl
ve des caractères savamment étudiés, des vérités hardies portées à la scène . Par exemple, je citerai certaines pièces de M. D
tes qui répugnaient, séduisent aujourd’hui. La foule est gagnée et la scène se trouve libre à toutes les tentatives. Telle es
i se développaient au milieu d’une convention naïve, avec une mise en scène et des décors primitifs. Peu à peu, les pièces se
te, l’invasion d’une bande victorieuse, qui entrait violemment sur la scène , tambours battants et drapeau déployé. Dans cette
t emporte avec elle ses interprètes. Aujourd’hui, le drame, chassé de scène en scène, n’a plus réellement à lui que l’Ambigu
avec elle ses interprètes. Aujourd’hui, le drame, chassé de scène en scène , n’a plus réellement à lui que l’Ambigu et le Thé
attendu, la solution du problème, la formule de la vie réelle sur la scène , en la combinant avec la loi d’optique nécessaire
i les bicoques de boue et de crachat dont on sème au jour le jour nos scènes les plus illustres. Il devrait tout remettre en q
répondront qu’ils n’entendent rien du tout au théâtre. On siffle les scènes sur lesquelles ils comptaient, on applaudit celle
enture des réflexions tout autres. Je demande pardon si je me mets en scène  ; mais j’estime que les meilleures observations s
onnage doit entrer et sortir ; j’y ai appris la symétrie des coups de scène , la nécessité des rôles sympathiques et moraux, t
re », prouve à quel point de simple facture nous avons rabaissé notre scène nationale. Est-ce que du temps de Molière et de R
et le trouble, dès qu’il veut aborder une pièce. Il voit les coups de scène connus, il entend les répliques d’usage, il a la
. Tout ce public qu’il évoque en imagination, les yeux braqués sur la scène , le jour où l’on jouera son œuvre, l’effare au po
et dès que deux amoureux, dans les conditions requises, sont mis à la scène , l’auteur dramatique emploie tout de suite la for
doute il ne s’agit pas de mettre brusquement toutes les vérités à la scène , car elles dérangeraient trop les habitudes sécul
la sensualité est éveillée. Je ne parle pas des décors, de la mise en scène , des danses, qui font de nos grands opéras des fé
e action du protestantisme, qui en est arrivée à ne plus tolérer à la scène un enfant naturel ou une femme adultère. Tout le
théâtre est là-bas plus châtré encore que le roman. Les Anglais, à la scène , ne tolèrent plus la moindre étude humaine un peu
minutieux ni plus exact que Dickens, lorsqu’il décrit et qu’il met en scène un personnage ; il refuse simplement d’aller au-d
ncienne parade de foire, le mystère joué sur des tréteaux, toutes ces scènes dites en plein vent d’où sont sorties, parfaites
t sous l’empire des influences environnantes, vivant notre vie sur la scène , seraient parfaitement ridicules dans le décor du
mpe, qu’il y aura toujours des coulisses peintes, que les heures à la scène seront comptées comme des minutes, que les salons
de donner. Il est entendu que la nature toute nue est impossible a la scène . Seulement, nous voyons à cette heure, dans le ro
éniques, de façon à les modifier et à les utiliser pour porter sur la scène une plus grande intensité de vie. Tel est, au fon
ans de grands décors copiés sur la nature, autant que l’optique de la scène le permettrait. Je me souviendrai toujours du mer
pas déjà faits sont considérables. Il ne reste guère qu’à mettre à la scène des personnages vivants, ce qui est, il est vrai,
s traditions disparaîtraient, on règlerait de plus en plus la mise en scène sur les allures de la vie elle-même. Ne remarque-
décors, depuis les tréteaux où l’on jouait les Mystères, jusqu’à nos scènes actuelles qui se piquent du naturalisme le plus e
’on revienne à la nudité ancienne, qui avait l’avantage de laisser la scène plus libre. En effet, pourquoi ne retournerait-on
n comprend dès lors la bizarre confusion que devaient produire sur la scène ces costumes contemporains d’un luxe outré, mêlés
le même que David lui avait dessiné pour son costume. A son entrée en scène , madame Vestris le regarda des pieds à la tête, e
ochon !… » et, prenant la main que lui offrait Brutus, elle sortit de scène en étouffant de colère. » Voilà le cri réactionn
tions. Pour eux, on a poussé la vérité aussi loin que possible sur la scène  ; en un mot, tout serait fait, nos devanciers ne
el que le public exigeât une résurrection exacte des époques mises en scène . Ce n’est donc pas un caprice, une affaire de mod
estion de costumes trop pauvres, comme on hésite devant une audace de scène . Pas une pièce de MM. Augier, Dumas et Sardou, n’
rée entre quatre murs, dès qu’on veut utiliser la largeur des grandes scènes et y développer des foules, on se trouve fort emb
enfin que les pièces étudient de plus près la réalité et mettent à la scène des personnages plus vrais. Aussi, pourrais-je fa
talent est dans sa nature ; il prend le public parce qu’il parle à la scène comme il parle chez lui. Quand la phrase sort de
a valeur exacte qu’ils doivent avoir. Tous les grands triomphes de la scène sont des victoires sur la convention. Hélas ! oui
lons bourgeois, de même il faut des comédiens qui sachent se tenir en scène , saluer et répondre, pour jouer l’effroyable quan
lent la face toujours tournée vers le public, quel que soit le jeu de scène . Nous sommes habitués à ces choses, elles ne nous
niques, on trouverait des interprètes qui renouvelleraient la mise en scène et feraient enfin monter la vérité sur les planch
i, Néron ne porte plus perruque, et l’on joue Esther avec une mise en scène splendide et trop exacte. Mais, au fond, on retro
tinués au-delà du vraisemblable, dans l’unique but d’occuper toute la scène et de forcer les applaudissements. Ce sont des je
nces désespérées. On est habitué aux faussetés, aux conventions de la scène  ; le gros public n’est pas choqué ; tous les effe
lque chose de plus ridicule que les passades du comédien, pendant une scène un peu longue ? Pour couper les effets, au milieu
uffleur pour déclamer la tirade à effet que les autres acteurs sur la scène feignent d’écouter religieusement. En un mot, un
cteurs pourraient serrer la vie de plus près, sans s’amoindrir sur la scène . Les exagérations de gestes, les passades, les co
dité de la pièce. Pas un coup de théâtre, à notre mode française. Les scènes se suivent tranquillement, la toile tombe sur une
u près comme cela se passerait dans la réalité. Il a, plus tard, deux scènes avec Emma. La jeune fille a peur de lui, ce qui e
e son évasion. Tout d’un coup, au milieu de l’allure dramatique de la scène , c’est un coin de comédie qui s’ouvre. Il baisse
eu est prodigieuse en cette occasion. Il me faudrait citer toutes les scènes . Dans la conversation qu’il a avec le docteur, et
s. Dans la conversation qu’il a avec le docteur, et plus tard dans la scène avec Rosalie, lorsqu’il laisse tomber sa tête sur
udierions notre société, où nous tâcherions de mettre la réalité à la scène . Et nous lui taillions déjà des rôles, parce qu’e
me on dit en argot de coulisse, pour accepter des rôles où il y a des scènes d’amour. Il lui faut désormais des rôles faits po
t, à ce point, disait-on, qu’elle n’oserait jamais reparaître sur une scène française, par crainte d’être insultée. Grand Die
me lire. Eh ! oui, Molière est un « roublard » pour l’arrangement des scènes , pour la distribution des matériaux dans une œuvr
let, je constate malheureusement qu’il n’en est pas de même sur notre scène française. Je ne rentrerai pas dans ce que j’ai d
eurs genoux, puis les insulte, quand ils se montrent impitoyables. La scène a fait un grand effet. Mais elle n’est que la pré
a fait un grand effet. Mais elle n’est que la préparation d’une autre scène , que je trouve plus large encore. Quand Postumia
un noble loisir. M. Talray veut simplement passer de son salon sur la scène , sans quitter son appartement ; et, s’il n’a pas
endra l’œuvre de délivrance. Sur quoi, un chœur envahit de nouveau la scène , et la toile tombe sur la reprise des couplets du
sième acte. J’écoutais donc attentivement. L’impression des premières scènes était assez agréable. Le carnaval romain, ce déco
ncompréhensible, qu’elle devait cacher quelque vérité supérieure. Les scènes se déroulaient : je songeais aux hypogées, aux py
images. Les tirades glacent l’action, et je signale comme exemple la scène de Garin et d’Aïscha devant la chambre nuptiale,
e la scène de Garin et d’Aïscha devant la chambre nuptiale, la grande scène , celle qui devait tout emporter, et qui a paru mo
re de l’école est dans cette œuvre. Mais je suis attristé de voir une scène comme la Comédie-Française risquer une partie par
ectre, avec ses continuelles sonneries de trompettes, avec sa mise en scène de loques et de ferblanterie romantiques, aurait
rlé alors et l’on s’étonne qu’elle parle plus tard. Au théâtre, toute scène qui n’est point préparée, détonne et peut même av
noncé par lui. Or, Pigalou a appris la faute de Valentin, et dans une scène fort originale, violente et invraisemblable, il l
er les trois mille francs au notaire Suchot. C’est surtout dans cette scène qu’on peut surprendre le procédé de M. Catulle Me
té absolue. De là un manque d’équilibre qui a failli faire siffler la scène . J’insiste, parce que cette question de détail me
ion de détail me paraît caractéristique. A la répétition générale, la scène m’avait beaucoup frappé. Je prévoyais bien qu’ell
atales et ignominieuses d’une première faute. Je suis persuadé que la scène aurait produit un effet énorme, si l’auteur l’ava
lus quel est le flair des directeurs. Il n’y a qu’un monologue et une scène dans cet acte. Valenlin, seul dans son laboratoir
figures et les grands événements qu’ils ont mis si ridiculement à la scène . Grâce à eux, des légendes grotesques se sont for
y, peut-on trouver quelque chose de plus profondément comique que les scènes entre le capitaine d’aventure et Anne d’Autriche 
ai parfois éprouvé en face des infirmités humaines. Il y a encore une scène incroyable que je veux signaler. Anne d’Autriche
’ennuyait. Toutes les fois que des personnages historiques étaient en scène et se perdaient dans des considérations sur la Fr
e ou la déclamation d’une tirade vertueuse ramenât l’attention sur la scène . Alors, on applaudissait, pour se réveiller sans
durable. Car les faits sont là, ce qui a pris le public, ce sont les scènes entre Guillaume et Ursule, c’est la peinture de c
anguissait, on souriait même, on écoutait d’une oreille distraite des scènes interminables, connues à l’avance. Il fallait que
recette connue, qui consiste à ne pas mettre que des ouvriers sur la scène , à les mêler dans une savante proportion à de nob
t il ne peut mourir. Par exemple, jamais un public ne résistera à une scène comme celle des deux mères, dans les Abandonnés.
femme qui a trahi, en lui donnant les moyens de sauver Stockholm. La scène est fort belle. Seulement, le lien reste bien fai
uil. Le meilleur tableau est le cinquième, où l’on compte deux belles scènes , la terrible scène entre Marthe et son fils Tolbe
leau est le cinquième, où l’on compte deux belles scènes, la terrible scène entre Marthe et son fils Tolben qui lui arrache l
on fils Tolben qui lui arrache le secret de sa trahison, et la grande scène qui suit, dans laquelle Ruskoé se dévoile et appo
j’ai en effet trouvé la pièce habilement charpentée, offrant quelques scènes heureuses, lente pourtant dans certaines parties
nt eu peur de cet ouvrier, de cette brute docile ; comment écrire des scènes avec un pareil complice, comment intéresser et at
e, qui s’est faite le bon ange de son amant devenu aveugle. La grande scène est celle-ci : à la suite d’une longue et pénible
uche même d’Hildiga, que celle-ci veut tuer son père. Justement, à la scène suivante, il se trouve en face d’Attila. Les crit
est entouré de documents, il peut reconstruire, planter debout sur la scène , un personnage réel, tout palpitant de vie ; mais
gation et de réalisation. Et, quand on voit le chemin parcouru sur la scène , depuis les Mystères jusqu’à la Visite de Noces,
ur thèse des deux vérités, la vérité de l’histoire et la vérité de la scène . Voyons donc le cas. M. Emile Moreau, dit-on, a s
onnaient, disait-on, le nouveau directeur ; on allait enfin avoir une scène nationale, on élèverait les âmes, on élargirait l
mangent le cerveau pour trouver une nouvelle formule, pour élargir la scène française. Ceux-là sont bafoués, et on les jette
us de toutes les nations voisines. Quand vous aurez fait crier sur la scène  : Vive la France ! ce ne sera là qu’un cri banal
chic », comme disent les peintres, uniquement pour les besoins de la scène . Au demeurant, la salle a failli craquer sous les
ait un éléphant. Puis, deux ou trois tableaux étaient joliment mis en scène . On allait voir ça en famille, on y menait les de
as su escamoter suffisamment les drôleries du genre. D’autre part, la scène étroite de Cluny ne se prêtait guère à un défilé
le large mouvement scientifique du siècle va bientôt atteindre notre scène et la renouveler, je ne songe guère à cette vulga
rait trop louer MM. Lafontaine et Richard, en mettant des ouvriers en scène , de leur avoir conservé certaines tournures de la
pression populaire. J’ai remarqué que l’argot fait toujours rire à la scène , lorsqu’on le ménage habilement. Il est beaucoup
s, mais elle a été unanime à y constater des situations fortes et des scènes bien faites. Ses réserves ont surtout porté sur l
ctions dramatiques à leur formule. Il n’a plus été question que « des scènes à faire ». On a déserté la grande étude humaine p
n’ont rien d’eux, je ne parle pas du talent, mais de l’entente de la scène et de la veine dramatique. Qu’on cesse donc de pa
découragé les esprits supérieurs en faisant un simple échiquier de la scène . Telle est l’explication de la royauté du roman à
ment ne peut le renseigner. Le second acte ne contient guère que deux scènes , deux interrogatoires que le jeune homme fait sub
n du caractère du personnage. Le pis est que M. Louis Davyl a fait la scène qu’il fallait faire, et qu’il l’a même très bien
ennery. J’ai vu un drame populaire, dans lequel, à côté d’excellentes scènes prises dans le milieu ouvrier, il y avait une acc
nécessaires à la rédaction du contrat. Elle se trouble, et la grande scène attendue, la scène d’explication entre elle et so
édaction du contrat. Elle se trouble, et la grande scène attendue, la scène d’explication entre elle et son fils, se produit
miers actes sont consacrés à l’exposition. Rien de saillant, mais des scènes d’une grande netteté et bien conduites. Je ne fai
ques se sont exclamés sur la coupe même de l’acte, sur la facture des scènes , sur le pur côté théâtral, en un mot. Il semble,
t. Mais le fait ne m’en paraît pas moins facile à démontrer. Voyez la scène du notaire. Rien de plus simple, de plus logique
de tous les jours. Et ce n’est pas tout. Voyez Coralie pendant cette scène et les suivantes. Tout un coin de la vraie fille
s dans la vie. J’en dirai de même pour certaines parties de la grande scène entre Coralie et son fils, tout en faisant pourta
demande le nom de son père ; très juste également la conclusion de la scène , le pardon du fils acceptant sa mère, quelle qu’e
ter les Hanlon au grand public parisien, en motivant leurs entrées en scène et en embourgeoisant le plus possible la fantaisi
ls étaient livrés à eux-mêmes, aux Folies Bergère, ils trouvaient des scènes d’une autre profondeur et qui vous faisaient pass
Eux-mêmes se sont effacés. Mon seul but, en analysant les principales scènes des Hanlon, est de montrer de quelle observation
écution ont sauvé la pauvreté du thème. Voyez leur première entrée en scène . Ils arrivent sur l’impériale d’une vieille dilig
en par dessous. Je préfère de beaucoup le troisième acte. L’entrée en scène est encore des plus étonnantes. Les Hanlon tomben
à peu les convives, entraînés, enragés, les imitent, de façon que la scène se termine dans une démence générale. N’est-ce pa
anon de Bicêtre. Ce sont là les gaietés des Hanlon. Et que dire de la scène du gendarme, qui vient ensuite ? Un gendarme se p
foule enthousiaste applaudira à chacune de ses mésaventures. C’est la scène qui a même produit le plus d’effet. Personne n’a
rd, que ses boites embarrassent. Je signalerai, dans le genre fin, la scène de l’ivresse, que le public a trouvée trop longue
mettent dans tout, c’est une perfection d’exécution incroyable. Leurs scènes sont réglées à la seconde. Ils passent comme des
ondissent, ils s’assomment, ils sont à la fois aux quatre coins de la scène  ; et ce sont des bouteilles volées avec une habil
satire de l’homme aux prises avec ses passions. Imaginez un moment la scène du gendarme dans un de nos livres, admettez que n
s. Et l’on rit. On rit, parce que tous les personnages courent sur la scène . Cette débandade qui entre, sort, se cache, repar
ration de M. de Najac. Il y a, dans les deux premiers actes, quelques scènes fort jolies, d’un comique très fin. Ces scènes so
emiers actes, quelques scènes fort jolies, d’un comique très fin. Ces scènes sont fournies par la baronne et par Pétillon, le
ptueux qui n’est pas assez riche pour contenter ses passions. Une des scènes les plus drôles est celle-ci : le baron surprend
e public, ce n’est pas l’imbroglio de la pièce, ce sont deux ou trois scènes d’observation amusante qu’elle contenait. Et ce q
son cuir de pédant qui court le cachet. Et quelle bonne folie que la scène où il sauve les deux chenapans auxquels il donne
istes, réputés pour leur habileté, se ruer alors vers la peinture des scènes réelles, car ils n’ont au fond qu’une doctrine :
is style excuse tout ; il est permis de mettre des monstruosités à la scène , pourvu qu’on les y mette sans talent. Imaginez l
t Macaire, c’est ce que nous y mettons. Sous les calembours, sous les scènes de parade, sous le décousu du dialogue et l’enfan
ce que les auteurs n’ont pas dit. Ce qui m’a frappé, c’est que peu de scènes sont faites ; le talent a manqué sans doute, les
st que peu de scènes sont faites ; le talent a manqué sans doute, les scènes ne sont qu’indiquées, et faiblement. Ainsi, je pr
les scènes ne sont qu’indiquées, et faiblement. Ainsi, je prends une scène faite, la scène d’amour romantique entre Robert M
ont qu’indiquées, et faiblement. Ainsi, je prends une scène faite, la scène d’amour romantique entre Robert Macaire et Eloa,
aite, la scène d’amour romantique entre Robert Macaire et Eloa, cette scène qui parodie si drôlement le lyrisme de 1830. Elle
et de bonne observation. Prenez, au contraire, la plupart des autres scènes , toutes celles par exemple qui ont lieu entre Rob
nsé et écrit, tel que je le rêve, serait sans doute impossible sur la scène . Nous ne sommes pas habitués au rire cruel. Il fe
enre, quand elle réussit. Il faut ajouter, comme les frais de mise en scène sont considérables, qu’un directeur est ruiné du
t la pièce à être uniquement un prétexte aux splendeurs de la mise en scène . Rien de plus banal qu’un sujet de féerie. Il exi
lée. Ah ! qu’il serait temps de balayer les parades qui salissent les scènes de nos plus beaux théâtres, de jeter au ruisseau
bêtes, promenant les spectateurs dans les quatre éléments, mettant en scène les héros du Petit Poucet et de la Belle au bois
elle a le mérite d’être un bon prétexte aux splendeurs de la mise en scène . Rien de plus démocratique, d’ordinaire, que le s
dans son boudoir borgne, prenant d’un entrechat, sur les plus grandes scènes , la place du drame agonisant. Elle a dansé son ca
e aux enfers, joué autrefois dans un décor étroit et avec une mise en scène relativement pauvre ; il les a exhumées et transf
actes, quelquefois cinq. Alors, fatalement, les auteurs allongent les scènes , délayent le sujet, introduisent des épisodes étr
 ! La vérité est que le mouvement de 1830 a été superbe comme mise en scène . Si l’on gratte les personnages factices, on rest
es par un effacement continu. Jusqu’au dernier acte, elle n’a pas une scène en relief. C’est une déclamation à vide sans arrê
t beaucoup plus d’effet que s’il poussait simplement une porte sur la scène . Au second acte, quand les enfants de Ketty Bell
era dans trente ans les pièces applaudies cette année sur nos grandes scènes , signées de noms retentissants, déclarées de purs
nards, tout un tra la la de grand opéra. La vérité se trouve à chaque scène sacrifiée à l’effet, les personnages ne sont plus
et de Marie de Comines, n’a d’autre intérêt que de ménager une belle scène au quatrième acte. Les personnages entrent, disen
e qu’ils ont à dire, puis s’en vont. On ne peut guère détacher que la scène où Louis XI vient assister aux danses des paysans
que la scène où Louis XI vient assister aux danses des paysans et la scène dans laquelle Nemours, accomplissant sa mission,
uvre a le frisson de la vie, le charme d’une analyse de poète. Chaque scène ouvre un monde. On ne sort pas du théâtre l’âme e
tre est libre. IV On tolère toujours une reprise ; si certaines scènes ont vieilli, si l’on est blessé par de monstrueus
ns, des révoltes du bon sens, qui me gâtent absolument les meilleures scènes . Pourquoi tel personnage fait-il cela ? pourquoi
t je ne demanderais pas mieux que de m’amuser en digne bourgeois. Une scène vraie arrive-t-elle, je suis pris tout entier, et
a été fabriquée par des mains habiles, qu’elle contient même quelques scènes puissantes, où l’on reconnaît la griffe d’Alexand
e avec eux. Il y a simplement là un intérêt de bruit, une enfilade de scènes destinées à agir sur le gros public. C’est l’art
s public. C’est l’art des tréteaux, avec les ressources de la mise en scène moderne. Je ne parle pas de la vérité. Une des ch
fabrication courante, des pièces qui alimentent, au jour le jour, nos scènes populaires, de cette masse énorme d’œuvres de cam
rables proverbes de Musset. La fantaisie y tient lieu de science, les scènes s’en vont à la débandade dans le pays du bleu, la
llait. Puis, lorsque son mari entrait, elle lui disait tout, dans une scène très puissante. Mais comme cela était gâté par la
r Jean la Poste, le gros mélodrame de M. Dion Boucicault, adapté à la scène française par M. Eugène Nus. L’Ambigu a repris de
e des œuvres d’un art si inférieur, où la vérité est blessée à chaque scène , où l’on ne saurait sauver au passage dix phrases
es raisons encore : deux tableaux sont très vivants, très bien mis en scène  ; celui de la noce irlandaise, avec ses fleurs et
48 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
rdentes, jamais reposées de lever des voiles. Le génie français, à la scène , se rassied. Bon comptable, il se dit : Tous les
t plus qu’une complication d’intrigues ou qu’un prétexte à la mise en scène . L’intérêt du spectacle réside tout entier dans l
séduire, comme tant de nos camarades, par les grandes batailles de la scène  ?… Voilà le danger. Elles nous attirent pour leur
 qui n’ont rien à se mettre » pour les modèles inédits exhibés sur la scène  ; la curiosité cruelle de certains amateurs qui r
les — ne prennent leur pure valeur, pour l’homme de goût, que hors la scène . À la scène seulement le reste se peut supporter.
nnent leur pure valeur, pour l’homme de goût, que hors la scène. À la scène seulement le reste se peut supporter. À moins don
effroyable et le scandaleux intérêt que suscite tout ce qui touche la scène ne saurait être confondu avec le goût de la litté
matérialisation du décor et les expressives ressources de la mise en scène , n’a pas besoin de faire, pour comprendre, un eff
e vérité ou de lyrisme pour les illustrer de ses délicieuses mises en scène . Camille Mauclair Le goût de la société con
blement la beauté verbale. Mais, direz-vous, ce théâtre-là n’a qu’une scène , une demi-douzaine d’acteurs et de très rares rep
s ignominieuses instantanées. Edmond Pilon 1º L’extérieur de la scène , des coulisses, du décor l’emportant, dans chaque
ontempler une soirée bien moderne. Au théâtre comme dans le monde, la scène à faire est toujours dans la salle. On y rencontr
n cœur battant est étouffé par le bruit des gens qui marchent. Sur la scène personne ne peut demeurer en place, et des comédi
blic hétéroclite et cosmopolite de nos jours, les frais de la mise en scène , les cachets élevés des acteurs, ne permettent pa
rer en décadence à partir du moment où se perfectionnèrent la mise en scène et la machinerie. Il y eut, dans l’emploi des tru
assemble, groupe ; il s’efforce de faire vivre, par effets de mise en scène , une action, d’exprimer par des synthèses express
chez le public actuel, ce n’est pas sa passion pour les choses de la scène , c’est le respect qu’elles lui inspirent. Soit ef
ce de la tribune ; il a transporté les conversations de salons sur la scène , mais jamais en aucune manière, il ne pourra avoi
e théâtre classique, il se rapproche beaucoup plus du livre que de la scène . « Que l’on préfère aujourd’hui le théâtre au liv
pas séduire, comme tant de camarades, par les grandes batailles de la scène  ? » (Binet-Valmer). Cependant la grande majorité
e la société d’aujourd’hui semble éprouver pour tout ce qui touche la scène . Que vaut donc le théâtre d’aujourd’hui ? Et que
ffroyable, et le scandaleux intérêt que suscite tout ce qui touche la scène , et qui ne saurait être confondu avec le goût de
49 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
ques, risibles, effrayantes, d’aventures compliquées à faire peur, de scènes comiques ou pathétiques. Et tandis que ces récits
être plus qu’une sorte de prétexte à lier entre eux les tableaux, les scènes , les traits de caractère, de façon que l’œuvre so
ait en vain chez l’auteur anglais un récit contenu et impassible, une scène où l’écrivain ait l’art supérieur de laisser port
animé à l’égard de ce qu’il raconte. S’il a à décrire quelque joyeuse scène d’auberge, l’arrivée dans la bonne salle claire e
aux endroits comiques, et il n’est pas de personnage, de tableau, de scène , de dialogue dont on ne sache, aux premières phra
départ, l’espoir de nouvelles destinées ; une antre de ses meilleures scènes , le récit du sinistre où Steerforth perdit si bra
ses pages, ce sont les aventures, les conversations de ses héros, les scènes où ils parlent et agissent à la fois, et ici enco
forcément dans la mémoire. Que l’on prenne dans David Copperfield la scène où le distingué et loquace M. Micawber est présen
ersonnages de Dickens, caractérisent également au plus haut degré les scènes où le récit de leurs actions, la reproduction de
invraisemblables. Tantôt presque entièrement dialogués à la façon de scènes de comédies, tantôt contés mais avec toute l’arde
lui donner une position digne de ses talents. Dans Dombey et fils, la scène où le capitaine Cuttle fait, avec sa joyeuse indi
ices pour être de garde auprès d’un mort. Dans tous ces incidents, la scène est faite pour la scène même, pour ce qu’elle don
auprès d’un mort. Dans tous ces incidents, la scène est faite pour la scène même, pour ce qu’elle donne à rire, et le comique
la reproduire. Dans ses descriptions, dans ses personnages, dans ses scènes , l’effort à imiter la nature, à imaginer vrai, à
te est un créateur et un déformateur particulier de personnages et de scènes . Il doit faire vrai ; la moitié de son mérite — e
s, ne peut faire une description, poser un personnage, développer une scène , sans intervenir et marquer directement l’impress
n sentimentale, une manière de voir, une suggestion morale ; dans les scènes où il les met en présence, il ne tend qu’à exagér
pitaine Cuttle. Martin Chuzzlewitt, les soliloques de MM. Camp et les scènes de mœurs yankees. La grandiloquence, les sauts d’
épouvantée, l’horreur et la terreur que font naître les types et les scènes que Dickens s’applique ainsi à pousser au noir. T
son corps blanc et moite est étalé au milieu des caillots. Toutes ces scènes sinistres et odieuses dont il serait facile de gr
sme presque profond, et l’intérêt intense du fantastique. Ce sont les scènes de crépuscule, où les pêcheurs de cadavres de la
e rendre, il longe le mur du cimetière abandonné qui l’avoisine ; les scènes où cette percluse, fière et bigote négociante, Mm
es vertueux héros et ses gracieuses héroïnes ; les personnages et les scènes où on le sent animé d’indulgence et de plaisir ne
; qui, essentiellement subjectif et passionné, ne peut évoquer ni une scène ni un personnage sans les figurer de telle sorte
ts, s’il leur donne une unité de nature contraire à la vérité, si ses scènes mêmes ne font faire à l’action aucun progrès sens
p. 21) et quand Dickens aura à poser un caractère ou à développer une scène , il le fera, avec la verve excessive, l’extrême p
50 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »
rable ! admirable ! s’écrient à bon droit les vieux amateurs de notre scène . — Oui, admirable ; mais il faut ajouter, pour re
ues jours. Corneille, resserré comme il était par les règles de notre scène , a dû s’ingénier, trouver un expédient et prendre
tien avec l’infante qui rêve au balcon de son palais d’été, de jolies scènes , de jolis motifs ; on a même un léger grotesque,
’en haut. » Sancho parlerait comme ce berger. Ne demandons pas de ces scènes naïves et variées à Corneille ; l’héroïque le pre
en système français, inauguré par Corneille, et qui a régné sur notre scène jusqu’à Voltaire et ses disciples. Dans une tragé
-susceptible d’entraînement et très-enclin à la critique. Tant que la scène dure, ne laissez pas à la critique le temps de na
dérobée, c’est tête haute et en plein jour qu’il s’y est rendu. Cette scène est la seule des grandes scènes du Cid qui n’ait
plein jour qu’il s’y est rendu. Cette scène est la seule des grandes scènes du Cid qui n’ait pas d’analogue dans Guillem de C
oi seul toute ma renommée », Corneille a droit de le dire pour cette scène originale. L’idée qui se rapporte bien au plus su
faire, la forme de tragédie qui a amené Corneille à trouver une telle scène , de tels jets héroïques, est une bien belle et bi
ès les grands morceaux de musique on a besoin de repos, et il y a des scènes qu’on n’écoute pas. Ici, l’infante est dans son c
n moment, le plus fervent des pèlerins. Il y a, en ce sens, toute une scène des plus caractérisées. Dans le temps de la secon
re désormais sur tous et invincibilité, même après sa mort. Admirable scène , vrai tableau de sainteté, mais d’un caractère to
différence l’abrégé fréquent, perpétuel, que Corneille avait fait des scènes plus développées de l’original, les suppressions,
qu’aucune autre pièce à fixer le caractère du théâtre sur toutes les scènes du continent pendant plus d’un siècle. En Allemag
51 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon. » pp. 270-292
et vous transportent bon gré mal gré au milieu des personnages et des scènes vivantes qu’ils retracent. Cependant l’existence
manière bien autrement vraie de saisir les gens et les personnages en scène , de les fouiller et de les sonder quoi qu’ils en
spiré quelque chose (de ce mariage), et, comme je jugeai bien que les scènes seraient fortes, la curiosité me rendit fort atte
lité que le dernier venu des conquérants. À toute page, chez lui, les scènes se succèdent, les groupes se détachent, les perso
chaudement. Son œuvre est comme une vaste kermesse historique dont la scène se passe dans la galerie de Versailles. Le peintr
e dimension, il faut choisir ; je prendrai de préférence deux grandes scènes , pour y démontrer quelques-unes des hautes qualit
ontrer quelques-unes des hautes qualités de Saint-Simon. L’une de ces scènes sera le tableau qu’il trace de la Cour au moment
ur au moment de la mort de Monseigneur, fils de Louis XIV. La seconde scène , qui signale en quelque sorte le plus beau jour d
duc du Maine et la ruine légale des bâtards légitimés. Dans les deux scènes , Saint-Simon n’est pas un pur curieux ; il est in
t intéressé dans l’une et dans l’autre. Mais, dans la première de ces scènes , la passion qu’il y porte ne sort pas de certaine
e meurt à Meudon, « Versailles, dit Saint-Simon, présentait une autre scène . M. et Mme la duchesse de Bourgogne y tenaient ou
es insomnies sont douces, et de tels réveils savoureux. » La seconde scène que je recommande à ceux qui veulent prendre sur
enfin de tant d’affronts et de colères étouffées. Dans cette seconde scène toute dramatique, notez-le bien, il est le consei
’est moins innocemment et d’une façon moins désintéressée que dans la scène de la mort de Monseigneur ; sa cruauté vindicativ
oussais plus loin les citations dans la suite et le développement des scènes , on s’apercevrait de plus en plus que l’auteur ne
52 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
as plus de vingt-quatre ou de trente-six heures, et que le lieu de la scène ne change pas, ou que du moins, comme le dit Volt
se le temps nécessaire pour les événements que l’on représente sur la scène , on n’entend pas que l’illusion du spectateur ail
isien est accoutumé à voir le temps marcher d’un pas différent sur la scène et dans la salle. Voilà un fait que vous ne pouve
e qui croit véritablement existantes les choses qui se passent sur la scène . L’année dernière (août 1822), le soldat qui étai
dat avait de l’illusion, croyait vraie l’action qui se passait sur la scène . Mais un spectateur ordinaire, dans l’instant le
instants charmants ne se rencontrent ni au moment d’un changement de scène , ni au moment précis où le poète fait sauter douz
’illusion parfaite ne peuvent se rencontrer que dans la chaleur d’une scène animée, lorsque les répliques des acteurs se pres
s d’illusion parfaite, ni à l’instant où un meurtre est commis sur la scène , ni quand des gardes viennent arrêter un personna
produisent d’illusion. Ces morceaux ne sont faits que pour amener les scènes durant lesquelles les spectateurs rencontrent ces
contrariété qu’on nous donne. Supposons que Talma se présente sur la scène , et joue Manlius avec les cheveux poudrés à blanc
53 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
a conscience d’une plus vive adhésion à tout l’existant, à toutes les scènes du paysage, aux grands actes humains du dehors, a
des spectacles les plus communément connus, poussant pour la moindre scène jusqu’à une émotion de plaisir neuf, l’illusion d
eau de la série des pensées du personnage dont la présence dans cette scène en cause le narré. Que l’on relise, de même, la m
te scène en cause le narré. Que l’on relise, de même, la merveilleuse scène du fauchage dans Anna Karénine quand le seigneur
entre les ensemble ! qui forment récit. Ainsi se marquent les grandes scènes guerrières des Souvenirs de Sébastopol et de la G
ieux aperçus des salons aristocratiques de Saint-Pétersbourg, par les scènes de famille des Rostow, par cette nuit blanche de
de leur fenêtre avec de légères paroles, tout l’ensemble enfin de ces scènes fugitives, familières, graves, belles, tragiques,
irconstances ordinaires et extraordinaires de la vie. Cet ensemble de scènes , les plus importantes que nous avons citées, les
ropose plus ouvertement pour but de les révéler par des récits et des scènes inventés à une plus parfaite imitation de ce que
apitres divergents, l’écrivain russe multiplie les pages où il met en scène ses personnages importants, consacre même aux épi
ies, de carrières, de morceaux de vie, d’évolutions notables, puis de scènes marquantes, d’épisodes complètement contés, d’app
des vies entières, de décrire peu à peu par une lente accumulation de scènes , de récits et d’indications, toute l’évolution vi
Et c’est avec une pénétration, une justesse, une égale prodigalité de scènes que Tolstoï, franchissant les limites de sexe, in
ins qui passionnent et remplissent l’Âme de l’auteur ; ces faits, les scènes où ils se révèlent, les circonstances qui les pro
rocédés de notations de ses grands tableaux, d’analyse de ses grandes scènes , à ceux de nos romanciers naturalistes héritiers
tout intéresse et qui de tout est distrait par autre chose. Dans les scènes dramatiques les plus poussées, le massacre du fil
êtres qui vivent. Par ces procédés d’un art imparfait et ramassé, les scènes et les récits, les épisodes, les digressions, les
uelles figurent tous les personnages célèbres du temps, à travers les scènes populaires, rustiques et sociales qui constituent
effet proprement artistique qu’en présentant les lieux, les gens, les scènes , les idées, non pas comme des objets de science o
moyen et les extrêmes de conditions, d’événements, de caractères, de scènes , d’âge ; ils la reproduisent non de haut, de loin
va charriant les foules, les armées, les villes, les existences, les scènes , que s’entrouvent peu à peu les âmes, que vieilli
re des âmes d’inconnus mieux que celle d’amis, de parler sur la vaste scène de la vie des dons d’interne et neuve pénétration
Les vieux aspects des cieux et des horizons, les grandes et antiques scènes des champs, de la route, de la guerre, de la vill
détourne et se détache, comme insouciant de l’œuvre entreprise ; les scènes s’esquissent inachevées, marquées à peine par que
ableau véridique si charmant du mariage ordinaire est loin encore des scènes familiales dans La Guerre et la Paix, de la vie d
servantes, l’intendant, les valets et les veneurs. C’est au début la scène légère des agitations, des amourettes et des jeux
e l’infinie faiblesse de géant du prince Pierre, que l’on note que la scène la plus grave de La Guerre et la Paix est celle o
54 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »
charmantes, de plaisanteries, se déroule l’amusante intrigue, sur la scène , l’orchestre, au lieu d’expliquer les profondes i
tation un peu hésitante aux débuts, mais bonne en somme6, une mise en scène minutieusement soignée par les directeurs, lui on
sentations françaises ; le moment approche où il s’installera sur nos scènes parisiennes. Les gens épris du théâtre et de la m
opéras. Voilà pourquoi tout y languit. Sitôt que l’acteur chante, la scène se repose (je dis, s’il chante pour chanter), et,
scène se repose (je dis, s’il chante pour chanter), et, partout où la scène se repose, l’intérêt est anéanti. Mais, direz-vou
satirique et du drame sentimental, et ils ne relèvent de rien. D’une scène à l’autre, tout y change ou tout s’y confond ; ce
herzo, si prestement ébauché au premier acte, s’anime à travers cette scène jusqu’à l’arrivée de Sachs, qui vient s’asseoir,
ux premiers arpèges on sait à quoi s’en tenir. Il va sortir de là une scène d’impayable bouffonnerie. Notre cordonnier a inst
s beuglements accoutumés et, naturellement, il ne trouve personne. La scène s’est vidée comme par enchantement. Où diable ava
s aux séniles grimaces. Et quel charme soutenu dans la variété de ces scènes  ! Quelle carrure de contrastes et quelle logique
e logique abondante ! Quel charme abondant et quelle diversité en ces scènes  ! Quels contrastes et que de logique ! Walter ray
figures, l’idéalité vivante des personnages, le réalisme poétique des scènes , tout est sorti de ce puissant cerveau, tout a ja
r, Pogner et Kothner ont pris une physionomie inoubliable. La mise en scène du premier acte est également empruntée à Wagense
loi que l’élan spontané de sa libre fantaisie. On se souvient qu’à la scène deuxième du premier acte des Meistersinger, David
îtres Chanteurs. BERNE 7 Février. Concert : 1er acte de Lohengrin, scène fin du 1er acte de Parsifal. 8 Février. Concert :
du 1er acte de Parsifal. 8 Février. Concert : 1er acte de Lohengrin, scène fin du 1er acte de Parsifal. BRÊME 14 Février.
t Isolde (Winkelmann, Mlle L. Lehmann). 13 Février. Concert. Wagner : Scène de Sigmund et Brünnhilde (la Walküre) ; scène fin
rier. Concert. Wagner : Scène de Sigmund et Brünnhilde (la Walküre) ; scène finale de Parsifal. 18 Février. Opéra : Tannhæuse
 ; duo de Lohengrin (3e acte) ; Chœur des Matelots ; rêverie d’Elza ; scène et ballade du Hollandais ; prière de Lohengrin.
es chanteurs seront Mme Brunet-Lafleur, MM. Van Dyck et Blauwaert. La scène des Blumenmaedchen exécutée pour la première fois
aud sur Les Maîtres chanteurs présente l’œuvre acte par acte, parfois scène par scène. Au-delà de cette vulgarisation, plusie
s Maîtres chanteurs présente l’œuvre acte par acte, parfois scène par scène . Au-delà de cette vulgarisation, plusieurs élémen
pas d’amour des Apôtres », cantate pour choeur d’hommes et orchestre, scène biblique datant de 1843. [NdE] al. Les trois mom
e plaçant tous les spectateurs de face, l’orchestre est caché sous la scène et la salle peut être plongée dans une totale obs
55 (1903) Propos de théâtre. Première série
e l’homme à l’égard du problème moral. » Cet homme que je vois sur la scène , et qui me ressemble comme un frère, est-il libre
uffleur ; Schiller fut toujours poursuivi par l’idée de mettre sur la scène l’homme de Kant, l’homme-devoir, le héros de l’im
Sarcey aurait dit si on lui avait lu le Philoctète de Sophocle : « La scène à faire n’est pas faite. Nous voulons [vous recon
e transmission, se rencontrent elles-mêmes de plein contact. C’est la scène à faire. La scène à faire n’est pas faite. » Elle
rencontrent elles-mêmes de plein contact. C’est la scène à faire. La scène à faire n’est pas faite. » Elle l’est dans M. Gid
est-elle ? — Tu m’écouterais sans me comprendre. [Voyez-vous comme la scène est ingénieusement esquivée, comme elle est si in
rir, que par des enchanteurs favorables qui veulent la sauver. Et des scènes de gouges dans de bizarres cimetières, et des cla
armante, finement et gracieusement sensuelle, quelque chose comme une scène de la Bible, un peu tournée au trop élégant et au
cœur, et de cette façon la nature ne quitte jamais un seul instant la scène . Il apparaît clairement que l’Indien ne veut jama
ation des péripéties, renforcement de l’intrigue, élargissement de la scène , beaucoup plus de décoration et beaucoup plus de
ent de triomphe qui gonfle ses voiles. Il est là, sur le devant de la scène , se frottant les mains, comme lady Macbeth, mais
rop attention à l’insignifiance de la fable. Elle n’aurait pas de ces scènes qui se répètent, qui font double emploi, et qui d
orme, « Ce calme le tue ; ce calme le tue ! » Les femmes qui font des scènes ont du bon. Elles sont excitantes. Il les regrett
ue, se promet de donner une leçon à son époux. Une femme qui fait des scènes , en voilà une, Monsieur. C’est elle-même. Et elle
e devait pas être plus longue qu’Un mari dans du coton, pas plus. Une scène d’exposition, une scène de scènes, et le revireme
ongue qu’Un mari dans du coton, pas plus. Une scène d’exposition, une scène de scènes, et le revirement, voilà tout. Le Mari
Un mari dans du coton, pas plus. Une scène d’exposition, une scène de scènes , et le revirement, voilà tout. Le Mari dans du co
ncore, et ce qui encore nous charme, c’est le monologue d’Auguste, la scène de Cinna confondu par Auguste, la scène de Cinna
st le monologue d’Auguste, la scène de Cinna confondu par Auguste, la scène de Cinna pardonné par Auguste, le revirement d’At
a doctrine de la grâce, et l’a fait paraître, avec intention, dès les scènes d’exposition, comme il devait la faire éclater en
Baptisée du sang du martyr, touchée de la grâce, elle reparaît sur la scène pour déclarer à son père qu’elle est chrétienne e
us dans le cours de la pièce. Il est inutile qu’elle soit mêlée à ces scènes de luttes et de dévouements sublimes, qu’elle ne
le le retient, elle le supplie, elle se cramponne ; elle lui fait une scène  ; elle continue avec sa servante la scène qu’elle
amponne ; elle lui fait une scène ; elle continue avec sa servante la scène qu’elle fait à son mari. Que voulez-vous de plus 
oi reconnaît-on une amoureuse, si ce n’est à ce qu’elle vous fait des scènes  ? Vous n’avez pas, je pense, un autre critérium.
tel intérêt à ménager Sévère que cette idée vous vient, pendant cette scène , qu’il y a un peu de manège inconscient de la par
a une coquetterie inconsciente de la part de Pauline dans la première scène entre Pauline et Sévère. Ajoutez encore que Pauli
y, il a été au-dessus de lui-même, et jamais je ne le vis si beau. Sa scène avec Néarque (au deuxième acte) a montré tout de
montré tout de suite qu’il était en possession de tous ses moyens. Sa scène des stances et sa scène avec Pauline au quatrième
il était en possession de tous ses moyens. Sa scène des stances et sa scène avec Pauline au quatrième acte ont été des mervei
s que je me fais suffisamment comprendre. Voyez encore, à l’acte III, scène première, le bon sens ferme, la vue nette du réel
l’« Enfant malade » de Coolus. Tous les symptômes y sont. Relisez la scène  ii. Relisez le commencement de la scène iii, où P
symptômes y sont. Relisez la scène ii. Relisez le commencement de la scène  iii, où Pauline en est déjà à se plaindre de son
Et elle arrive enfin cette entrevue redoutée et nécessaire. C’est la scène deuxième du II, l’incomparable scène deuxième du
redoutée et nécessaire. C’est la scène deuxième du II, l’incomparable scène deuxième du II. Elle est incomparable ; mais il s
le est incomparable ; mais il s’agit de la bien comprendre. C’est une scène concertée. C’est une scène préparée par celle qui
il s’agit de la bien comprendre. C’est une scène concertée. C’est une scène préparée par celle qui la conduit. C’est une scèn
ncertée. C’est une scène préparée par celle qui la conduit. C’est une scène « répétée », comme on dit au théâtre. Pauline s’e
u’un peu de loisir me prépare à le voir. Aussi, il y aura dans cette scène , sinon du vrai et du faux, car Pauline ne ment ja
nation, certes ! De l’amour profond, jamais de la vie ! Dans toute la scène entre Sévère et Pauline, il y a une femme qui a a
ouvient ; il n’y a pas une femme qui aime. Et comme cela se voit à la scène suivante ! Sévère est parti. On ne le voit plus ;
sées des Parisiens. Plus tard, dans Les Fâcheux, il mettait encore en scène deux précieuses avec leur manie de métaphysique a
e L’École des Femmes. Cette fois il se défend en attaquant. Il met en scène la prude Climène avec ses protestations contre le
t ; et c’est une adresse de Molière, un trait de vérité, que dans les scènes de pur pédantisme Philaminte ne se distingue plus
satire virulente, à la Boileau. Quand on lui parle de Trissotin (même scène  : acte II, sc. iii) qu’il ne connaît pas encore c
l esprit d’épigrammes, ou plutôt d’injures cruelles. — Dans sa grande scène d’altercation avec Trissotin (acte IV, sc. iii) o
oies de la femme ici-bas, c’est elle qui le dit d’avance (à l’acte I, scène  i) avec quelque chose d’un peu plus féminin, d’un
examine et discute les moindres détails et du texte et de la mise en scène congruente au texte. Ce n’est pas de la vulgaire
t tout au trou du souffleur ; on n’aurait jamais imaginé de jouer une scène aussi considérable que la cinquième du iv en un c
e table. » Mais comme exemple de scrupuleuse méditation de la mise en scène , la remarque de Régnier subsiste. Autre exemple ;
ène, la remarque de Régnier subsiste. Autre exemple ; pour cette même scène une gravure de la seconde édition de Tartuffe (16
ongez-vous ? Mais y songez-vous vraiment ? À quelle heure se passe la scène cinq du quatrième acte ? Vous n’en savez rien ? M
du théâtre, ramasse son chapeau, le plante sur sa tête, redescende la scène et crie seulement alors : « C’est à vous d’en sor
s : « C’est à vous d’en sortir » ; Régnier a fait jouer vingt fois la scène des deux manières à ses amis, à ses camarades, à
. Il suffit qu’un acteur aimé du public ait inventé un jour un jeu de scène , un geste, une grimace conforme à son tempérament
par trois fois sa chaise de la chaise d’Elmire au commencement de la scène cinq de l’acte IV ; Tartuffe, à son entrée à l’ac
impatience à tirer et à secouer le tapis de la table sont des jeux de scène , qui, trop accentués, pèchent contre la vraisembl
mple, il aurait pu tenir grand compte du commencement de cette grande scène du IV, qui est la « scène de coquetterie » d’Elmi
rand compte du commencement de cette grande scène du IV, qui est la «  scène de coquetterie » d’Elmire, pour montrer à quel po
à quel point Elmire est loin d’être une coquette. Ce commencement de scène prouve précisément qu’Elmire ne s’y connaît aucun
Molière avait considéré Elmire comme une coquette, ce commencement de scène serait bien manqué, oh ! mais, absolument. Elmire
e revenir, elle-même, sans y être obligée, sans y être amenée, sur la scène d’il y a deux heures, pour l’expliquer par le men
!… Ouf ! » — Voilà, fidèlement résumés, les vingt premiers vers de la scène cinq du IV. Est-ce assez fin ! Tudieu ! Quelle di
out le contraire ; qu’elle n’aurait pas fait la moindre allusion à la scène antérieure ; qu’elle n’en eût parlé que si elle y
’a procédé comme cela. Ce n’est pas féminin et c’est maladroit. Comme scène de diplomatie féminine, c’est absolument manqué.
rût pas sous ce caractère, précisément parce que, dans la suite de la scène , elle sera forcée de le devenir. Après ce malheur
près de lui Dorine qui l’écoute ; 2o Le second rire a eu lieu dans la scène de brouille entre Valère et Marianne… On rit donc
ti. Mais il en fait ailleurs sans prévenir personne. Page 45 (acte I, scène  ii) quatre vers omis : « À table au plus haut bou
quatre vers omis : « À table au plus haut bout… » Page 114 (acte III, scène  ii), c’est un peu plus fort. Savez-vous ce que Ré
pprime ? L’entrée de Tartuffe ! « Laurent, serrez ma haire… » ; et la scène commence par le mot de Dorine : « Que d’affectati
tions sont un peu puériles ; L’acteur saura qu’il faut dire (acte IV, scène  vii) : La modération est grande, je l’avoue, su
ique. M. Régnier a mis : « Ironique » en marge. Il saura aussi ; même scène , que Damis est colère quand il dit : Comme du ci
ut pur et passion profonde. Notez encore quelques vers de la dernière scène où Andromaque paraît. Certes, dans cette dernière
e la dernière scène où Andromaque paraît. Certes, dans cette dernière scène , Andromaque est tout entière à ses deux passions
quelques traces du souvenir de Corneille. Britannicus, dans la grande scène  viii de l’acte III, représente précisément le hér
le public et qu’il s’agit de ménager, de ne point blesser. Il y a une scène cornélienne que Racine ne fait pas ; mais qu’il s
nie se retourne du côté du public et lui dit : « Oui, je sais bien la scène que vous attendez. Depuis 1630, quand un “amant”
elle ne lui fera pas l’honneur de se justifier. C’est de règle. Cette scène -là, cependant, je ne la ferai pas ; elle est peut
ritannicus d’erreur. » Le public a satisfaction. On n’a point fait la scène obligatoire, mais l’on s’est excusé de ne la poin
Suivez tout le rôle jusqu’à la fin. Voyez particulièrement l’exquise scène  iv de l’acte III. Tout ce personnage et tout ce r
e hiérarchie, elle s’établit encore très nettement dans la très belle scène où elle supplie son père (IV, iv) : Et si je n’a
; je vous aime ; mais je ne vous connais plus. » Mithridate, dans une scène éloquente, qui a toute la grandeur cornélienne, e
date en parle ; mais qu’il a hâte de parler d’autre chose. Ainsi à la scène  iii de l’acte II, il raconte ses exploits et ses
lus important : « Et Monime ? Et mes fils ? » — Ainsi cette admirable scène du troisième acte, où il confie ses projets à ses
imes Monime : voilà où je voulais t’amener » ; auquel cas toute cette scène si belle ne serait qu’un artifice d’avocat ou de
interrogeant Monime, interrogeant Arbate, et c’est encore toutes les scènes entre Pharnace, Xipharès et Monime. — Et les deux
te d’admirables. Il avait l’instinct de la situation comique et de la scène comique, à ce point qu’on lui a reproché d’en avo
ie ; qu’il y a une situation de comédie dans Mithridate ; que même la scène de Néron écoutant Britannicus et Junie derrière u
us et Junie derrière un rideau a été qualifiée (à tort selon nous) de scène de comédie. De plus, il goûtait fort Aristophane,
servation et beaucoup de gaîté fantasque ; c’est la caricature sur la scène , c’est la comédie bouffe. Il y a de petites merve
les nécessités du métier dramatique tel qu’il est en France, avec la scène étroite et encombrée, les sots acteurs qui demand
Cependant songer aux multiples expressions de l’art, rêver une vaste scène et un plein épanouissement, en tous les sens, de
rtisans, frappe les esprits par des paroles enflammées et une mise en scène qui ébranle les imaginations, et dresse un piège 
our me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser. Dans la scène de Joas interrogé par Athalie, elle est maladroit
et il n’y a plus à revenir. Il garde le silence pendant les dernières scènes , un peu gêné peut-être. Demain il sera tout à l’i
les prophètes hébreux, dont il a l’âpre et tumultueuse parole. Cette scène de vaticination est très belle en elle-même ; ell
eût parlé, la loyauté d’Abner eût peut-être pris quelque ombrage. La scène  ii de l’acte V est merveilleuse à cet égard. Joad
s, l’art de frapper puissamment les imaginations. C’est un metteur en scène admirable. On peut être étonné que la scène où il
ions. C’est un metteur en scène admirable. On peut être étonné que la scène où il révèle à Joas sa naissance et le salue roi
l’idée et l’audace. Il a mis sur le théâtre un prophète inspiré, une scène d’oracle, un délire de visionnaire. C’est la gran
 : « On me trouvera peut-être un peu hardi d’avoir osé mettre sur la scène un prophète inspiré de Dieu, et qui prédit l’aven
s sa bouche que des expressions tirées des prophètes eux-mêmes. Cette scène , qui est une espèce d’épisode [d’arrêt dans l’act
pas ici de richesse, mais d’invention et de justesse dans la mise en scène . La décoration et la mise en scène doivent être u
ion et de justesse dans la mise en scène. La décoration et la mise en scène doivent être une première révélation générale des
tragédie intime comme Philoctète a besoin d’un décor et d’une mise en scène significatifs ; une tragédie politique et religie
on même de l’art du spectacle, le décor est un personnage. La mise en scène est indiquée avec un soin minutieux non seulement
sserions, mais qui sont la marque de l’homme du métier, du metteur en scène , de l’auteur rompu à la pratique des répétitions.
auteur rompu à la pratique des répétitions. Le chœur ne quitte pas la scène , en principe. Mais il est des choses pourtant qu’
rrive : Ah ! la voici ! Sortons ! il la faut éviter. Il rentre à la scène  vii, à la suite de Josabeth, comme il est sorti d
i ! tout se disperse et fuit sans vous répondre ? Le chœur rentre en scène après qu’on a fermé les portes du temple. Pourquo
’action, mais la servir au contraire, en encadrant magnifiquement les scènes à grand spectacle des derniers actes, il restera
nt les scènes à grand spectacle des derniers actes, il restera sur la scène jusqu’à la fin. Ce soin de menus détails prouve d
uve surtout que l’auteur écrit sa pièce comme nous devons la lire, la scène devant les yeux, les allées et venues, les entrée
ore, un art qui lie encore plus fortement la décoration et la mise en scène à l’action : c’est de faire en sorte que la décor
à l’action : c’est de faire en sorte que la décoration et la mise en scène soient l’action même. La moitié d’Athalie est ain
l, dans le rôle de qui il entre de régler la décoration et la mise en scène  : le grand machiniste, c’est Joad. La mise en scè
ion et la mise en scène : le grand machiniste, c’est Joad. La mise en scène est la mise en jeu du drame lui-même. Non seuleme
e. Heure de résolutions extrêmes. Anxiété et terreur. Au milieu de la scène , Joad, Josabeth ; autour Lévites armés ; jusqu’au
ur le livre de Dieu. Joad explique et commente les serments échangés. Scène grave de conjurés engageant leur parole et leur v
ments de la mère, des enfants, frères hier, roi et sujet aujourd’hui, scène attendrissante renforçant l’effet de la précédent
eurs, infinies, mystérieuses, inquiétantes, s’animent, jettent sur la scène , comme de retraites inépuisables, des centaines d
dents. Leur force est énorme, leurs adversaires paralysés. La mise en scène a vaincu la reine de Juda. Le machiniste est un g
près Phèdre et Athalie. Il y a des écrivains qui ont l’instinct de la scène … Corneille a ce génie. Pour Molière, il n’est pas
stitue l’écrivain dramatique, l’art de grouper ses personnages et ses scènes et de les presser ensemble vers une situation cap
une situation capitale… Décidément Racine n’avait pas le génie de la scène . Il eût mieux fait d’écrire des élégies ou des ro
en voyant jouer Britannicus, pourquoi il avait eu peu de succès à la scène . C’est qu’en réalité, à se placer au point de vue
absurdité même. Eh bien, c’est précisément cette absurdité qui est la scène  V du iv. Pyrrhus vient trouver Hermione uniquemen
ine a raison ! Il a raison, parce que, si Pyrrhus doit redouter cette scène et ne chercher qu’à l’éviter, nous en avons besoi
d’Andromaque à l’égard de Pyrrhus ; et quand nous avons besoin d’une scène , qu’elle arrive de quelque façon que ce soit et m
solument invraisemblable, nous l’accueillons avec bonheur. C’est la «  scène à faire ». C’est la fatalité inéluctable de la sc
heur. C’est la « scène à faire ». C’est la fatalité inéluctable de la scène à faire. — Oh ! du moment que Racine a compris la
scène à faire. — Oh ! du moment que Racine a compris la théorie de la scène à faire ! Du moment qu’il l’a comprise jusqu’à fa
de la scène à faire ! Du moment qu’il l’a comprise jusqu’à faire une scène fausse en soi pour mettre en évidence la vérité d
n soi pour mettre en évidence la vérité des théories de Sarcey sur la scène à faire, vous entendez bien que Racine a cause ga
À la première représentation, le public hésita. Il vit arriver sur la scène une petite femme en robe et voiles violets, qui é
s, N’aurait jamais d’un maître embrassé les genoux ; et sur toute la scène , il fait son commentaire ainsi : « Ce qu’il y a d
on peut induire que Racine ne l’a pas écrit comme tel. La suite de la scène  ? La suite de la scène c’est le nom d’Hector. Le
ine ne l’a pas écrit comme tel. La suite de la scène ? La suite de la scène c’est le nom d’Hector. Le nom d’Hector dix fois p
ns son désir de filer aussi loin que possible. Enfin, voici la grande scène , la scène de diplomatie suprême, la scène d’intri
ir de filer aussi loin que possible. Enfin, voici la grande scène, la scène de diplomatie suprême, la scène d’intrigue raffin
ble. Enfin, voici la grande scène, la scène de diplomatie suprême, la scène d’intrigue raffinée, selon les coquettistes. Andr
Blin de Sainmore] sur la réplique d’Andromaque au commencement de la scène vi du III : “Tu vois le pouvoir de mes yeux.” La
te idée ne lui est pas venue le moins du monde. Même au vers 47 de la scène  vi du III, même au vers qui est le fort des coque
seulement il n’y a pas la moindre coquetterie dans ce commencement de scène  ; mais il y a le contraire, la persuasion où est
le) : “Si la pièce (Andromaque) n’était un peu affaiblie par quelques scènes de coquetterie… elle serait la première tragédie
xte complet : « Si la pièce n’était pas un peu affaiblie par quelques scènes de coquetterie et d’amour plus dignes de Térence
emière tragédie du Théâtre-Français. » Évidemment, ce ne sont pas les scènes , toujours violentes, entre Andromaque et Pyrrhus
yrrhus qui sont dignes de Térence plutôt que de Sophocle, ce sont les scènes de l’acte II. Du reste, je le répète. Voltaire l’
ôt…” » (Préface de Nanine.) Voilà ce que Voltaire entendait par les scènes de coquetterie et d’amour d’Andromaque et non pas
maternel d’Andromaque et quel commentaire de ce vers que l’admirable scène où Andromaque abaisse sa fierté aux genoux d’Herm
56 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247
t le succès de ses tentatives. C’était le Jugement d’Appius Claudius, scène immense ; Diomede qui blesse Venus, autre scène i
nt d’Appius Claudius, scène immense ; Diomede qui blesse Venus, autre scène immense ; une Bacchanale, sujet d’ivresse, exécut
enversée sur une autre qui se tord les bras. Toute cette partie de la scène composée avec chaleur, se passe au-devant du tomb
at mal placé l’en empêche. Et ce vide énorme qui sépare Ulysse de la scène , et qui le relègue à une distance choquante ? Il
iminuer ce vide énorme qui coupe en deux votre composition. Que votre scène soit une. Plus près d’Andromaque, elle pourra lui
s qu’il réponde à sa douleur. Cela fait, tout sera ensemble, et votre scène sera une, forte et raisonnée. Surtout laissez dir
57 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
ne action plus développée, des personnages plus nombreux, une mise en scène plus riche. Voici comment les choses se passèrent
ersonnages au lieu de 12, dont Balaam avec son ânesse : et la mise en scène se complique. Les soldats de Nabuchodonosor jette
iie  siècle) trahissent une significative préoccupation de la mise en scène et du jeu des acteurs. « Qu’on établisse le para
re tout ce qui est à dire. » Cela est d’un auteur ou d’un metteur en scène qui a le sens et l’amour-propre de son art. Mais
amatique est encore engagée dans une narration continue qui relie les scènes dialoguées, et qu’un lecteur ou meneur du jeu ava
e chose — Et es plus fraîche que n’est rose », etc. Et la suite de la scène offre encore une assez fine notation des mouvemen
ire s’étalent largement. Plus de raideur ni de sécheresse : c’est une scène vivante de cabaret picard, une grasse peinture, r
’chose à l’idée qu’on se fait de l’évolution du genre dramatique. Des scènes décousues qui défilent devant nous comme une coll
ment le sentiment profond qui ferait la grandeur poétique d’une telle scène ne sort pas : Dieu a toutes les allures d’un bon
patronne145, d’autres confréries, des communes aussi mettaient sur la scène des sujets sacrés d’un autre caractère. C’est ce
rent sans doute la tradition de certains spectacles grossiers, mimes, scènes bouffonnes, jeux de clowns et de saltimbanques, o
ents partout épars du théâtre profane et comique, au moins la mise en scène , la distribution matérielle du sujet, la méthode
rioler, danser, jusqu’à ce qu’une sorte de farandole les enlève de la scène . Cette partie descriptive se prolonge comme si le
natures matérielles : outre le dessin de l’œuvre, outre la verve des scènes populaires, il y a des coins de vraie poésie, ten
58 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Le Comte Walewski. L’École du Monde »
loisirs. La pièce de M. Walewski, qui a fait tant de bruit hors de la scène et tant de chuchoteries dans la salle40, vient de
compléter et rehausser encore ce rôle à demi littéraire, a songé à la scène française, et s’y est risqué. M. Walewski est dan
contre-pied de Tartufe41) que vous n’en seriez pas plus comique à la scène pour cela. Il y a une manière pleine, franche et
de Molière, et voilà pourquoi il en voulait, avant tout, déblayer la scène , afin d’y établir son franc-parler. Ici, rien de
e trop belle occasion pour que Dampré la manquât. Ce retard admis, la scène dans laquelle le fat se démasque, l’impudence qui
le qui termine, tout cela est vrai, bien vu, animé : « C’est la seule scène de la pièce », disait à côté de moi une femme. Le
est la seule scène de la pièce », disait à côté de moi une femme. Les scènes assises, dont il a été tant question, sont clair-
59 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Deuxième tableau » pp. 196-209
assis au bureau. Feu de manuscrits dans la cheminée. Porte au fond. Scène première Derville, seul. 1 820 francs de r
e-fille de Gluck en pleine caisse (bruit à la porte)… que c’est ? Scène  II Francisque. Un homme peu recommandable
ix-huit cents ! (Saturet se précipite dans l’antre directorial.) Scène  III Saturet. Ah ! monsieur, que c’était be
vous, par votre initiative, qu’un pareil chef-d’œuvre est remis à la scène  ! (Triste.) Ah ! oui !… et dire que moi, moi…
aît Finette en statue du commandeur, avec le masque de Regnard.) Scène  IV Francisque, effaré, vient tomber dans un
Il s’affaisse avec un cri de douleur. — Grand bruit à la porte.) Scène  V De Martray, en dehors. C’est moi, ce n’e
urer.) Mais vous êtes donc tous fous ou morts dans cette maison ! Scène  VI (Cascaret, Nichot, Poupardot, Bidault, entr
60 (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80
n, l’image, l’harmonie même empreinte sur la page ; Enfin le théâtre, scène artificielle sur laquelle le poète fait monter, a
ces institutions de plaisir public qu’on appelle des théâtres et des scènes . La multitude elle-même n’est pas assez riche pou
et ces actrices nécessaires en grand nombre à la représentation de la scène se consacreraient-ils, dès leur enfance, à un art
ou touchantes figures que l’histoire ou l’imagination groupent sur la scène dans des poèmes dialogués pétris de sang et de pl
ls génies artificiels supposent, dans ces acteurs indispensables à la scène , des miracles d’efforts, d’études, d’éducation sp
chemins de Chio ou de Samos, s’il avait écrit ses divins ouvrages en scènes et en dialogues, et s’il lui avait fallu trouver
pour être innocente. Ils se hâtèrent d’éloigner le jeune Racine de la scène de ses premiers succès, de peur qu’il ne prît goû
ème ; et la lecture des tragédies, dépourvue des fantasmagories de la scène , est une lecture difficile, ingrate, tronquée, so
t d’espérer que la gloire de son protégé deviendrait la fortune de sa scène . Cependant Racine n’ayant pas été satisfait dans
ices reçus dans le cœur du poète devenu le favori de la cour et de la scène . On a vu que Port-Royal avait été le foyer presqu
nature, qui se révoltait souvent en lui contre cette abstention de la scène  ; son talent, qui avait mûri et qui ne demandait
ranlée. Il sortit de la chambre de Boileau pour écrire le plan et les scènes d’Esther. L’esprit de la Bible avait soufflé sur
également de Théocrite et d’Euripide, des églogues de Virgile et des scènes de Sophocle : seulement ici c’était non seulement
, avait inventé un genre. Ce genre était admirablement approprié à la scène moitié royale, moitié monastique, sur laquelle Es
nt le plan de sa pièce (car il avait accoutumé de les faire en prose, scène pour scène, avant que d’en faire les vers), il po
de sa pièce (car il avait accoutumé de les faire en prose, scène pour scène , avant que d’en faire les vers), il porta le prem
ne, à l’imitation des Grecs, avait toujours en vue de remettre sur la scène , se trouvaient placés naturellement dans Esther ;
te aux récits que M. Racine venait faire à Mme de Maintenon de chaque scène à mesure qu’il les composait, j’en retenais des v
Ce drame n’a que trois actes ; le premier acte n’a que deux grandes scènes et deux chœurs de gémissements lyriques chantés p
es chantés par les jeunes juives compagnes d’Esther. Dans la première scène Esther raconte à sa confidente Élise comment Assu
re sa personne. Esther, suivie de ses compagnes, paraît à la dernière scène de cet acte devant le roi. Le seul motif poétique
lus grands honneurs pour Mardochée. Le troisième acte s’ouvre par une scène dans laquelle le ministre Aman, sous le nom de qu
e d’être obligé d’accompagner le triomphe d’un vil Hébreu. La seconde scène entre Assuérus amoureux et Esther enhardie par ta
cture, mais dans une sublime et unique représentation sur la première scène du monde, à Paris, et par la voix du premier des
es, Talma ! Le hasard nous fit assister, dans notre jeunesse, à cette scène , et la mémoire nous la reproduit comme si les pom
61 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »
letin officiel, il y a trois mois, de rétablir cette année la seconde scène coupée l’année dernière. Il ne l’a pas rétablie.
de scène coupée l’année dernière. Il ne l’a pas rétablie. La première scène s’est encore une fois terminée par trois superbes
espèce de mutilation. — Nous avons eu, à Paris, une exécution de la scène des Floramyes de Parsifal, par la société chorale
and événement wagnérien est la reprise, au Concert du Châtelet, de la scène religieuse de Parsifal a (musique du changement à
iscutable. On affirme que, dans Tristan, Wagner a voulu mettre sur la scène la philosophie de Schopenhauerf ; quelques-uns lu
e, d’autres, plus nombreux, un reproche. M. Glasenapp dit : « Dans la scène d’amour du second acte, les idées du philosophe o
gédie entière tourne autour de la Volonté de Wotan, et Wotan, dans la scène culminante de l’évocation d’Erda, renonce à voulo
ant réciter à haute voix, et les drames qu’en les voyant jouer sur la scène (III, 127), de même toute abstraction spéculative
l’innocence continue à être persécutée. On y rencontre une fort belle scène dans laquelle la princesse veut empêcher Lohengri
instruments, et d’avoir, comme disait Gréty, mis le piédestal sur la scène et la statue dans l’orchestre ; mais cela a tenu
rapporter à la tradition musicale de Gluck et de Spontini. La mise en scène était splendide et digne des efforts que fait le
s traditions de costumes ou de décors, tout occupé au sens intime des scènes , et le restituant. Les wagnéristes de toutes nati
Ouv. De Tannhæuser. 23 Janvier. Concert Lamoureux : Prél., 1er et 3e scènes du 1er acte de la Valkyrie. 30 Janvier. Conservat
ien, Morhout, Gouvernail ou Gorvenal…[NdA] 2. M. Schuré disait de la scène d’amour : « Nous traversons, dans ce dialogue de
mener une idée préconçue et superficielle. Dans les paroles de cette scène , qui sont d’un vague admirable, il voit l’énoncé
ance dans le Graal permettent d’y accéder. Wagner imagine une mise en scène particulière : c’est le décor qui change alors qu
sent en colonnes et la salle du Graal apparaît. Il existe une seconde scène de transformation au troisième acte. La musique e
second acte de Tristan à la philosophie de Schopenhauer ainsi que la scène finale du Crépuscule des Dieux. On se reportera à
62 (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)
ue son chef-d’œuvre, dont l’action se passe en plein jour, et dont la scène ne nous présente pas un seul luminaire, ni torche
ter un coup d’œil, auparavant, sur les poètes qui occupaient alors la scène . Autour du vieil Alexandre Hardy, l’improvisateur
La renommée des triomphes de Hardy, qui occupait depuis vingt ans la scène , arriva jusqu’à lui. Cela lui donna l’idée d’envo
nc évidemment ce qu’on nomme aujourd’hui l’actualité : il retrace les scènes ordinaires les tableaux quotidiens de cette Galer
ur la comédie. C’est ainsi encore que, dans le Menteur, il placera la scène aux Tuileries d’abord, et dans la Place-Royale en
malgré le pathétique sujet des Mystères, et cherché vainement sur la scène française dans tout le théâtre de la Renaissance.
anglais. Le page du capitan. Le geôlier de Bordeaux. Etc., etc. « La scène est en Touraine, en une campagne proche de la gro
les décors, les machines, le grotesque même de l’imagination dans les scènes du capitan Matamore, firent le succès de la pièce
pas bien espagnol ? Et eût-il été possible de le faire passer sur la scène française ? Corneille s’attacha donc, selon le co
Guillem de Castro d’abord, et Corneille après lui, ont tiré la belle scène que vous connaissez. Dans Guillem, Don Diègue app
ais réellement, la place du soufflet sur sa joue, puis revient sur la scène , la joue teinte de ce sang, — à peu près comme da
qu’on ne croit, Oedipe, après s’être crevé les yeux, arrivait sur la scène avec ses prunelles saignant sur ses joues. — Le g
donné par Corneille à son œuvre, se justifie en partie par plusieurs scènes de demi-caractère qui appartiennent à ce rôle18.
e la part des comédiens, était de supprimer aussi parfois la première scène du premier acte, entre Chimène et sa « gouvernant
tel que Corneille l’a composé. Or, quand le spectateur, grâce à cette scène de confidence, est instruit de l’amour mutuel de
e. Le vieillard, au désespoir, charge son fils de le venger. Voilà la scène dont nous avons vu tout à l’heure, l’idée premièr
rifice de son amour, que lui importe le sacrifice de sa vie ? Dans la scène de la provocation, le duel des paroles, comme che
de son côté s’y précipite pour solliciter la grâce de son fils. Cette scène encore, posée tout d’abord en tableau, est à la f
s. Ces détails physionomiques, curieux à observer, n’empêchent pas la scène entre Chimène et Rodrigue d’être fort belle, ains
mêmes personnages au cinquième acte. Ce sont principalement ces deux scènes qui firent le succès de la pièce dans le public ;
de la pièce dans le public ; et c’est aussi la première des deux, la scène actuelle, qui souleva le plus d’objections de la
teur aussi habilement que possible, au moyen de deux ou trois petites scènes préliminaires ; c’est le commencement du troisièm
promet d’accepter son service, si le Roi tardait trop. — Cette petite scène , de demi-caractère, est agréable et sert à faire
actère, est agréable et sert à faire ressortir le pathétique des deux scènes qui la suivent. — Don Sanche parti, Chimène, se c
ux. Tel est le dessin, avec les principaux traits, de cette admirable scène , qui ne serait surpassée par aucune autre s’il n’
ni à l’inconvenance même, de la donnée fondamentale sans laquelle la scène n’existerait point, — je veux dire, la conversati
suis assez bien acquitté de ce devoir pour justifier par là ces deux scènes . Les pensées de la première des deux sont quelque
er rien, cette offre que fait Rodrigue de son épée à Chimène (dans la scène que nous venons d’analyser), et cette protestatio
épété et qui prêtait à la critique, il eût trouvé encore de pareilles scènes , et qu’il ne se les fût pas refusées ! Jamais, en
ire véritable, nous heurte et nous étonne bien autrement que ces deux scènes , l’une trouvée par Guillem, l’autre par Corneille
nes. Cette logique à pic donne le vertige bien autrement que les deux scènes de la pièce. Ainsi ni Guillem de Castro, ni Corne
s, toutefois, sans que l’auteur dans l’acte précédent, à la fin de la scène  VI de l’acte II, en ait fait pressentir la possib
tent en ceci : d’une part, l’auteur a placé à Séville23 le lieu de la scène de sa tragi-comédie et la Cour du roi Fernand, co
du troisième acte, le lieu change sans qu’on le dise : les dernières scènes que nous avons vues, le grand duo pathétique entr
, et on avait été déjà d’abord dans la maison du comte, aux premières scènes de la pièce ; — tout à coup nous sommes transport
être sans réplique, — outre que cette visite donne lieu à l’admirable scène que nous avons étudiée. Rodrigue vient donc de qu
t osé faire entendre ce galop de cheval, détail bien réaliste pour la scène française de ce temps-là ? D’ailleurs il eût crai
Infante, qui rêve au balcon de son palais d’été ; on a là d’agréables scènes , de jolis motifs, et même un mélange de comique,
effets très heureux de ces touches familières, intimes, naïves de ces scènes de demi-caractère et de quasi-comédie, qu’il a fo
-comédie, qu’il a fondues si naturellement, si agréablement, avec les scènes grandioses et sublimes ; à tel point que cette tr
les fanfares, tout cela dans un beau décor, et avec une belle mise en scène bien réglée, saisit à la fois par les yeux, par l
espagnol. Ici, par exemple, dans Guillem de Castro, deuxième journée, scène  V, nous avons un rapide tableau de guerre dans le
ureux contraste, et avec une agréable variété, ramène tout à coup une scène de tragi-comédie. Chimène, obstinée dans le devoi
rable entre les deux amants, au commencement du cinquième acte. Cette scène d’éternelle beauté appartient tout entière à Corn
mpte point se défendre ; il se laissera tuer par Don Sanche. C’est la scène la plus éblouissante de la pièce, qui en contient
 ; Pour en venir à bout c’est trop peu que de vous ! Telle est cette scène immortelle, encore plus belle que la première, ch
triomphe de Corneille, viennent, il faut bien le dire, deux ou trois scènes médiocres qui ne servent qu’à occuper le théâtre
, Chimène enfin s’avoue vaincue : Relève-toi, Rodrigue, Etc. Acte V, scène  VII. Si Corneille doit beaucoup à Guillem de Cas
is même que, dans tel ou tel de nos grands théâtres populaires, cette scène aurait du succès ; oui, j’entends d’ici les rires
l’œuvre de Corneille la donnée générale de sa pièce, les principales scènes et une foule de détails. N’est-ce pas là un fait
t et, lui aussi, fit jouer deux fois la pièce dans son palais, sur la scène bâtie pour sa Mirame. Corneille n’avait-il pas ét
tragédie intitulée le Ravissement (l’Enlèvement) de Proserpine, où la scène est tour à tour au Ciel, en Sicile, et aux Enfers
sa maîtresse, après la mort du comte ; ce qui n’empêche pas ces deux scènes d’être les plus belles de la pièce. Nous nous en
En voici un échantillon : Lygdamon, amant rebuté de Sylvie, ouvre la scène par un monologue où il agite cette question, s’il
s paroles : c’est, avons-nous dit, le Mata-Moros héroïque, mis sur la scène la même année que le Mata-Moros grotesque, et par
quoi Corneille procéda-t-il ainsi ? Premièrement, s’il eût mis sur la scène trois Horaces frères et trois Curiaces, la diffic
qu’on achète bien cher, par une véritable impossibilité morale, cette scène admirable : Le vieil Horace Nous venez-vous, Jul
actère archéologique, composite et artificiel. En transportant sur la scène française les personnages romains et grecs, les a
es les comédies de ce temps-là à Mélite. Ainsi Corneille a réformé la scène tragique et la scène comique ». Voici maintenant
temps-là à Mélite. Ainsi Corneille a réformé la scène tragique et la scène comique ». Voici maintenant l’explication de l’er
eaucoup mieux. Il y a, d’ailleurs, dans l’une comme dans l’autre, des scènes de nuit, des méprises peu vraisemblables, qu’il s
« dépayser le sujet et l’habiller à la française ». Chez Alarcon, la scène est à Madrid ; chez notre poète, elle est à Paris
tant précisément ce titre : la Place Royale. Voilà pour le lieu de la scène . — Quant à la durée de l’action, elle est à peu p
st un peu moins emphatique, mais presque aussi entortillée. — Acte I, scène 2. Dorante est un esprit fantaisiste, une imagina
. Idée prise de l’espagnol, mais très joliment développée. C’est à la scène  V du premier acte : Comme à mes chers amis, je v
opre à l’égayer ; elle ne vient en lumière qu’à la fin, par la grande scène du père. Jusque-là, le valet Cliton fait bien que
est là le second morceau remarquable de la comédie, il se trouve à la scène  V du deuxième acte (comme la fête sur l’eau à la
se trouve à la scène V du deuxième acte (comme la fête sur l’eau à la scène  V du premier). Il est trop long pour que nous pui
raît l’intention morale de la pièce. Vous connaissez tous l’admirable scène où la comédie, sans forcer le ton, s’élève jusqu’
lui-même. C’est encore à Alarcon que Corneille est redevable de cette scène  ; mais, en la réduisant un peu et en la dégageant
de comparer l’auteur espagnol et l’auteur français. Voici d’abord la scène d’Alarcon. Chez lui, le père se nomme Don Beltran
eille. Voyons maintenant comment celui-ci, en réduisant et serrant la scène , lui a donné plus de jet, de vigueur, par conséqu
ent encore plus de beauté. Géronte Êtes-vous gentilhomme ?… (Acte V, scène  III.) Je dis donc que, si Alarcon a la gloire d’
is donc que, si Alarcon a la gloire d’être le créateur de cette belle scène , Corneille l’a encore agrandie en la réduisant. J
mmes dans une comédie, quelques aparté du valet Cliton, pendant cette scène de haut vol, piquent çà et là des notes comiques
ses faussetés me montra comment il fallait établir un caractère ; la scène où il oublie lui-même le nom supposé qu’il a imag
que l’on croit devoir mêler le ton familier à l’héroïque et mettre en scène des personnages autres que les princes ? N’est-il
édase, qui n’était qu’un paysan de Leuctres44, soit moins digne de la scène que l’assassinat d’Agamemnon par sa femme, ou la
ur ces entrefaites, voici l’incident qui se produit, dès la troisième scène  : un soldat de fortune, nommé Carlos, qui s’est d
, trouve bon qu’il prenne séance à côté d’eux. Voilà le canevas de la scène  ; en voici le développement et la progression att
après de se consoler de cet aveu en renvoyant la gloire de ces belles scènes à l’auteur espagnol, quel qu’il soit. « Dès qu’il
i donc ne les supporterait-on pas sur le théâtre ? Mais mettre sur la scène un roi comme Prusias en plein dix-septième siècle
votre cœur, je n’ai pas où le mettre ; La place est occupée. Mais la scène se relève bientôt après, par une discussion assez
plus pour nous. La lanterne magique est éteinte. Il y a cependant une scène politique dont quelques passages ne manquent pas,
ui inspire son fils Nicomède, devenu si populaire par ses victoires ; scène très dramatique, dans laquelle le confident, par
les changements de lieux et de décors : « le spectateur, en voyant la scène transformée, aime à sentir sa curiosité rafraîchi
prêtre ; les cérémonies du culte des chrétiens s’accomplissent sur la scène , comme c’était alors l’usage, dit la légende, pou
tre du moyen âge représenta, sous le nom de Mystères, les principales scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, puis la vie
irades de cent à cent cinquante vers ; mais il a pris les principales scènes , les personnages avec leurs noms, les plus beaux
ces qui ont la vogue : Mais dis-nous quel ouvrage Aujourd’hui sur la scène a le plus haut suffrage, Quelle plume est en règn
nd homme A qui les rares fruits que la Muse produit Ont acquis sur la scène un légitime bruit Et de qui certes l’art comme l’
isons qui doivent le faire renoncer à sa téméraire résolution ; cette scène est le pendant de celle du vieil Océan avec Promé
pièces, l’une dans l’autre, comme dans Hamlet. Mais, dans Hamlet, la scène des acteurs, quelque dramatique qu’elle soit, n’e
coulisses, et s’entretiennent, assez naïvement, de ce désordre de la scène , où l’ordre se rétablit soudain dès que le rideau
sque l’action le veut ; non seulement d’un acte à l’autre, mais d’une scène à l’autre, comme dans Shakespeare. Rotrou, pour s
s d’autrui ! Un soldat pour excuser le retard de Genest à rentrer en scène et dans son rôle d’Adrien martyr, fait cette réfl
terruption, font vite revenir Genest et le poussent de nouveau sur la scène . Mais il n’y revient que pour continuer à célébre
robre des villes, De femmes et d’enfants, dont la crédulité… Etc. La scène se termine par un dialogue qui peut soutenir la c
le jeu des acteurs, les décors, le double théâtre, le mouvement de la scène . Et j’espère que nous dirons ensemble, comme Sain
cisément par cela même continua, après Corneille, d’acclimater sur la scène française quelques libertés exotiques. Premièreme
— pendant que, d’autre part, les précieuses qu’il avait mises sur la scène soulevaient des cabales contre lui ? De sorte qu’
seul, où presque tous les genres se trouvent mêlés, où le lieu de la scène change à chaque acte, est une pièce à la Shakespe
Shakespeare, qui suffira à notre démonstration. Et, dans ce drame, la scène seule du Pauvre, si neuve et si hardie, y suffira
Ce qui le prouve, c’est que toute la pièce est faite pour la dernière scène du cinquième acte, qui renferme la catastrophe ou
e acte, qui renferme la catastrophe ou le dénouement ; or, dans cette scène , la statue de Don Pierre vient chercher Don Juan
que l’on peut répondre : Puisque tous les personnages de la pièce, la scène étant en Sicile, sont censés parler sicilien alor
en lumière le caractère de Don Juan : tels sont le naufrage, puis la scène champêtre, où il en conte aux deux jeunes paysann
e champêtre, où il en conte aux deux jeunes paysannes en même temps ; scènes qui se trouvent, du reste, dans la pièce original
ère se met sur les bras, du même coup, les médecins et les bigots. La scène où Don Juan développe brillamment son impiété don
s années, on le jouait à Paris sur le théâtre italien et sur d’autres scènes . Pourquoi la troupe de Molière aurait-elle été em
rement dit, il est foudroyé et englouti dans les enfers. Toutefois la scène du Pauvre, où Don Juan essaye d’induire ce malheu
plique : « Va, va, je te le donne pour l’amour de l’humanité », cette scène d’une philosophie téméraire, qui osait donner à e
par elle-même et que la bienfaisance devait être désintéressée, cette scène avait été supprimée dès la seconde représentation
ui regarde le fond de la pièce, l’autre qui ne regarde que la mise en scène . La première, c’est que Molière a jugé inutile, e
en ce temps-là faisant partie de l’église, l’idée de le mettre sur la scène pût paraître une profanation. — Cependant Shakesp
tantôt à cheval. Cela tient sans doute aux difficultés de la mise en scène . Si la Statue ne fait trembler, elle fait rire. L
e, obéissant à l’instinct romantique, fait alterner dans sa pièce les scènes de comédie avec les scènes de drame. De même qu’i
omantique, fait alterner dans sa pièce les scènes de comédie avec les scènes de drame. De même qu’il a placé au second acte le
on Juan séduit et enjôle toutes deux à la fois, de même ici, après la scène de la Statue et du tombeau, vite il pique la scèn
même ici, après la scène de la Statue et du tombeau, vite il pique la scène plaisante de Monsieur Dimanche, le marchand taill
ici non seulement de la variété, mais un peu de bigarrure : car cette scène mêle tout-à-coup des teintes françaises et bourge
t sévère du père qui vient morigéner son fils. C’est le pendant de la scène du Menteur dans Corneille. Celle de Molière est é
t tragique et l’élément comique, suspend encore, par quelques jeux de scène tirés de la gourmandise de Sganarelle, l’approche
out faits, qu’il n’eut qu’à cueillir ; celui-ci, par exemple, dans la scène du père : La naissance n’est rien où la vertu n’
gréable et molle. En outre, il retranche, il ampute, non seulement la scène du Pauvre, que Molière lui-même avait été forcé d
utres changements introduits par lui ; au quatrième acte, il place la scène des réprimandes du père à son fils avant celle du
e et demi, cette paraphrase si faible soit restée en possession de la scène française, de préférence à l’œuvre de Molière, —
Pendant tout l’entr’acte, elle est, dit-on, restée évanouie, et, à la scène du second acte, elle avait une attaque de nerfs.
’impénitence et est emporté par la Statue. Le Don Juan qui est mis en scène par Mérimée, et ensuite par Alexandre Dumas père,
; ou, pour parler plus exactement, une série de petits tableaux et de scènes variées, avec rendez-vous nocturnes, sérénades, d
poignard ? Voici ma poitrine… Je suis Don Juan, et je t’aime. Cette scène semble une réminiscence de celle du Richard III d
Sganarelle, une fois qu’ils sont rentrés tous deux au logis, après la scène de la Statue : « Quoi qu’il en soit, laissons cel
« C’est là, disait-il, qu’il déploie la plus haute intelligence de la scène . » Jamais, en effet, on ne fit mieux voir ni mieu
rapidité qu’elle nous donne le vertige. Je me contente de rappeler la scène du banquet, la seule qui ait trait directement à
s de crime et de vice. Octave, Tartuffe et Don Juan. Rappelez-vous sa scène prodigieuse avec lady Anna. Comme Octave et comme
d’abord, accompagnée de la reine Elisabeth, femme d’Édouard IV. Cette scène est le nœud du drame : la malédiction maternelle
Se peut-il que j’aie peur de moi-même ? Il n’y a que moi ici. Cette scène est immense. L’idée est la même que celle du Spec
s ce chien de chasse flairant la piste ? Pour la manière de mettre en scène et de faire voir ce qu’il raconte, Saint-Simon es
e agonie, auquel Leporello, transi de peur, prend, dans le coin de la scène , une part tragi-comique. Le Commandeur mort, son
es jamais eu d’accent plus profond et plus vrai que l’auteur de cette scène musicale immortelle ? Cela reste beau en étant te
tto), d’une douceur si câline et si coquette, et j’arrive à la grande scène du bal qui termine le premier acte. Et d’abord, l
noble et si touchante aux tendres instances de son fiancé ; devant la scène du cimetière, chef-d’œuvre d’impression tragique
jusque dans les entrailles du valet blême d’épouvante. Vient enfin la scène capitale du Festin. Don Juan va souper. Il a déjà
ct du terrible convive, recule, mort de frayeur. Alors commence cette scène formidable, d’un accent tragique sans égal. Rien
. des littératures étrangères, Espagne, 310. 18. Notamment, acte IV, scène  II. 19. En ce temps-là c’était vraiment un souf
iscipline. » 26. En la reconduisant du palais à sa maison, acte III, scène  II. 27. Littéralement : « l’honorateur de son pè
, jouant en présence de l’empereur Maximien, reçoit le baptême sur la scène , puis s’avance et déclare que ce n’est point un j
63 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
le fond, sur la gauche, un vaisseau battu de la tempête. Toute cette scène obscure ne reçoit du jour que d’un endroit du cie
abrique, derrière laquelle des arbres et des rochers qui terminent la scène champêtre dont le centre présente des montagnes d
qui disparaissent en suivant la manière simple dont je l’ai conçu. La scène montre à droite le sommet d’un vieux château ; au
ée sur son ânesse, c’est un pâtre qui mène ses bestiaux à l’étang. La scène est fermée à gauche par une haute masse de roches
ui-ci qui sait aussi, quand il lui plaît, vous jetter du milieu d’une scène champêtre l’épouvante et l’effroi ! La profondeur
différens depuis le point le plus voisin de vous jusqu’au point de la scène le plus enfoncé. Sur un de ces plans-ci, à gauche
mêlés d’inquiétude et de curiosité vers la gauche et le devant de la scène  ; il a entendu. Tout à fait à droite et sur le de
us celui-ci (la crainte) ; et sous le précédent (la pitié). Voilà les scènes qu’il faut savoir imaginer quand on se mêle d’êtr
n se mêle d’être un paysagiste. C’est à l’aide de ces fictions qu’une scène champêtre devient autant et plus intéressante qu’
être tromper toutes ces espérances. On est tenté, à l’aspect de cette scène , de crier à cet homme qui se lève d’inquiétude :
e roche vers des chardons parsemés autour de cette masse qui ferme la scène du côté gauche. Beau, très-beau tableau, très-vig
osition ! Les objets seraient isolés, hors de la toile, ce serait une scène réelle. Jeune artiste, étudiez donc les ciels. Vo
Je serais transporté de celui-ci, si je n’avais pas vu le premier. scène champêtre éclairée par la lune. du même. Imaginez
pâle frappe la partie supérieure de la voûte ou arcade, et éclaire la scène . Au pied de la voûte sur le devant, une chèvre ;
uelques masses de pierres. Des roches couvertes d’arbustes ferment la scène vers la droite. C’est encore un très-beau dessin.
64 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461
aperçoit-il seulement qu’il se contredit soi-même dans cette sorte de scène qu’il imagine pour rendre son opinion piquante ?
ie enfin cessa de faire rougir les spectateurs et de s’ébattre sur la scène comme une bacchante enivrée. On remarquera pourta
et le valet, le sage et le fou. Chaque maison qu’il transporte sur la scène est un miroir offert à toutes les maisons habitée
« Que l’auteur disparaisse, et que le vice même « Soit traîné sur la scène en propre original, « Et qu’on craigne un peu moi
repoussa-t-il sa propre injure que dans un petit acte et par quelques scènes , tandis qu’il consacrait des pièces entières, en
gine de haute antiquité. L’esprit peut donc intéresser et plaire à la scène , en s’y montrant sous des formes étrangères à cel
a continuellement un double aspect ; un direct au sujet exposé sur la scène , et un indirect à l’objet allégoriquement raillé 
rs murs et se nourrir des fruits de leurs champs. Il introduit sur la scène un vigneron du bourg d’Athmone, bon père de famil
e recouvrement des biens, et la douce fécondité des femmes ; dernière scène aussi gaie que les précédentes, où sa critique ra
e laisser là, tout stupéfait de son évasion furtive, donne lieu à une scène qui n’est pas médiocrement plaisante : mais elle
de monstres bizarres et d’animaux tels que vous en rassemblez sur la scène — Mes personnages étant emblématiques ainsi que l
— Quoi, vous poussez le délire jusqu’à faire parler des bêtes sur la scène  ? — Et pourquoi n’y réaliserais-je pas la fiction
rs sophistes ? Souffriront-ils que vous traduisiez insolemment sur la scène les divinités qu’ils honorent dans leurs temples 
noblement leur infortune aux frais de leurs dupes insensées. Tant de scènes marquantes ne sont pas encore les plus fortes ; l
n avare, « Un honnête homme, un fat, un jaloux, un bizarre, « Sur une scène heureuse il peut les étaler, « Et les faire à nos
action, marchant où la raison la guide, « Ne se perde jamais dans une scène vuide, « Que son style humble et doux se relève à
en bons mots, « Soient pleins de passions finement maniées, « Et les scènes toujours l’une à l’autre liées. « Au dépens du bo
s, ressemblants à la nature : la diction est familière et noble ; les scènes tiennent bien l’une à l’autre ; ceci contient tou
en ! Il a raison cette fois. Mais il voit un autre bon ouvrage sur la scène  : cela n’est plus soutenable, ou tous les princip
on effet théâtral ; c’est la force comique, empreinte dans toutes les scènes de cette dernière : désormais il la préfère, et t
-criera-t-il, cette pièce a volé son titre. Nul fait principal, nulle scène attachée à celle qui la suit, nul personnage agis
ntrastes plus marquants et plus tranchés que ceux qu’il envisage à la scène comme de folles caricatures. Voilà ce que Molière
ousse au dernier terme l’extravagante gaîté du sujet. Si le jeu de la scène où Géronte est bâtonné dans un sac, passe la born
un sac, passe la borne d’une juste plaisanterie, tant d’autres belles scènes rachètent ce défaut, que la pièce n’est pas infér
moyen de se méprendre sur l’objet de l’attaque. Les personnages de la scène eurent des noms et des attributs généraux, comme
es passions lui prêtassent une chaleur d’où l’intérêt naquit, que les scènes , les actes, en fussent bien ordonnés, que l’expos
ées : il n’eût pas souffert seulement qu’on osât faire figurer sur la scène ses sénateurs, ses patriciens, ou ses plébéiens r
u de changements de volonté ; 14º L’ordre des actes ; 15º L’ordre des scènes capitales ; 16º Le dénouement ; 17º La force comi
i se classent dans la cinquième espèce, se formant d’un assemblage de scènes détachées, ne demandent qu’un petit nombre de ces
raits qui viennent s’y placer. On remarquera seulement que toutes les scènes y sont capitales, c’est-à-dire qu’elles ont toute
donnent pas à un sujet principal : il est pourtant un art de lier ces scènes à un léger intérêt qu’elles secondent, ou qu’elle
intégrer son ignorance dans le corps de la faculté, renouvelle sur la scène française l’idée des chœurs de la comédie grecque
ien, et ne trouvez pas déraisonnable qu’une pièce à tiroir, formée de scènes épisodiques sans suite, sans nœud, sans catastrop
choses qui se passent dans vos maisons ne sont pas accompagnées à la scène des circonstances particulières qui vous les avai
léments convenables au sujet et au ton qu’on lui donne. Il exclut les scènes de pur ornement, les détails superflus, les tirad
coquette Célimène à décider de son choix entre ses rivaux et lui : la scène entière s’écoule en une longue suite de traits mé
de la pièce ne paraît-elle se ralentir qu’en ce moment, parce que la scène , quoique vraisemblable, n’est pas absolument néce
en le défaut de cette catastrophe ; mais le vraisemblable y manque de scène en scène. Ce n’est pas qu’on ne fasse une distinc
aut de cette catastrophe ; mais le vraisemblable y manque de scène en scène . Ce n’est pas qu’on ne fasse une distinction entr
elle choisit, pour les châtier publiquement. Le ridicule exclut de la scène le concours des rôles sages et raisonneurs qui l’
aits jusques à s’en fâcher. Molière imagina donc ensuite la plaisante scène des deux marquis pariant l’un contre l’autre que
e valets ? C’est de ce qu’on ne copie que les ridicules en vogue à la scène , et rarement ceux du monde. On dirait que la natu
qu’on prendrait encore l’un pour un fat de la cour, quoique né sur la scène bien avant le second, et l’autre qui lui succéda
ous points à celui des deux personnages de Térence, et qui connaît la scène de Molière a une juste idée des formes de la scèn
et qui connaît la scène de Molière a une juste idée des formes de la scène latine. La différente humeur des deux frères caus
sans vous scandaliser trop fort, d’analyser nettement les meilleures scènes de notre philosophe, et de vous nommer sa risible
ance visible au ton trivial et forcé de ses discours : le reste de la scène se remplit du naturel ordinaire à notre poète, et
On ne peut nier même que l’auteur français, à qui les plus frappantes scènes ne sont pas échappées, ait eu tort de ne point s’
scènes ne sont pas échappées, ait eu tort de ne point s’emparer de la scène exquise où l’opulent Mégadore propose à Euclion d
st vrai, mais qui ne supplée qu’à demi au développement parfait de la scène originale. Néanmoins l’Euclion de Plaute n’est qu
euse satire contre la médecine. Le bon homme Argant, qu’il met sur la scène , n’est pas un portrait singulier qu’il doive au h
nt fardés, menteurs et perfides. Oui, s’écrie-t-il, en entrant sur la scène  :                                     « Je hais
de l’aspect du Tartuffe, dont les mœurs comprimées auraient glacé la scène , s’il ne l’eût fréquemment reculé dans le fond du
ent que ce personnage possède toutes les conditions qui frappent à la scène , et qu’il est peut-être le plus parfait, le plus
-dedans que j’ai amené avec moi. Risible transition pour préparer la scène suivante, dont je vous veux citer ce seul dialogu
n ami, ne me sont rien, au prix de vous. Et la bonne dame termine la scène en emmenant sa vieille dupe qu’elle nomme encore,
urs égarements ; la comédie fidèle à son but ne doit les exposer à la scène que du côté ridicule qui les offre à la raillerie
u’on querelle ! Vers comique, où tout le mystère des artifices de la scène est renfermé. C’est peu ; ce même homme si dépité
i mêle une teinte de comique à leurs plus intéressants dialogues. Les scènes exquises du Dépit amoureux ont engendré la plupar
qu’à se rapprocher l’un de l’autre. L’objet gracieux et gai de cette scène de dépit, trois fois reproduit par le talent de l
sont punis par ceux qu’ils ont instruits à l’éluder envers eux. Cette scène piquante, due aux mœurs de profession, sera toujo
aractère de l’Empyrée dans la Métromanie est un des plus propres à la scène entre tous ceux dont le ridicule est pris dans le
mmencent pourtant à se développer que dans le dialogue de sa première scène , ainsi que dans nos modernes drames ; et jamais n
pal de l’intrigue qui se prépare sur le rivage choisi pour lieu de la scène . Ailleurs ce ne sont plus des dieux, ni des valet
ME. « Tais-toi ; étouffons notre lumière et nos voix. Où trouver une scène d’exposition plus jolie, plus précise et plus gai
eur. Le valet de Phédrome put ignorer jusqu’à l’instant où s’ouvre la scène , ce que son maître lui révèle par ses confidences
lu cette plaisante exposition, et qu’il l’a doublement imitée dans la scène de Sosie et dans celle de Phédrome. Molière, à qu
s’est passé antérieurement à l’action soit révélé dans les premières scènes et que tout ce qui arrivera n’y soit pas expliqué
n’a besoin que de l’exposition des caractères, on les doit tracer de scène en scène dans le premier acte, où tous les person
in que de l’exposition des caractères, on les doit tracer de scène en scène dans le premier acte, où tous les personnages qui
angueur résulte de leur manque de ressort et de l’uniformité de leurs scènes , qu’on ne doit pas même appeler dramatiques, puis
noue est celui de l’entretien d’Alcmène avec son époux. L’acte et les scènes précédentes n’en sont que la préparation. Je cite
il envoie sans méfiance. Je ne connais point dans le théâtre latin de scène mieux conduite et d’adieux plus touchants que cet
euglement et convainc enfin Hégion de la tromperie. Le reste de cette scène , aussi théâtrale que l’autre, se remplit des effe
ise mutuelle change inopinément la situation de quatre acteurs sur la scène . Ce sont là les coups magiques de Thalie. Le vol
et de lieux, il faut joindre les méprises de noms si fréquentes à la scène , et dont le meilleur exemple nous est offert dans
te. Vingt-deuxième séance. Sur l’ordre des actes ; sur celui des scènes capitales ; sur les deux espèces de dénouement, e
ties, ni de dénouement proprement dit, mais ne formant qu’un tissu de scènes partielles, qui aboutissent à une simple conclusi
e. Le troisième acte de la Métromanie brille du plus vif éclat par la scène capitale de l’Empyrée et de Baliveau : si Piron l
ême ordre relatif est observé dans les pièces en un seul acte, où les scènes du nœud sont les plus animées et les plus fortes
e qui les sépare. On y voit que les personnages ne peuvent quitter la scène qu’au moment où des motifs nécessaires à la suite
de quoi se sentir complètement satisfaite. 15e Règle. L’ordre des scènes . La condition importante de l’ordre des actes
l’ordre des actes entraîne nécessairement la condition de l’ordre des scènes principales et secondaires. Le talent de faire le
l’ordre des scènes principales et secondaires. Le talent de faire les scènes , de les bien lier, et de les amener à leur place
d’aventures romanesques, ne devinrent qu’un assemblage désordonné de scènes sans lien et sans suite : l’ordre théâtral ne s’é
ne s’établit qu’en France, et la liaison industrieuse des principales scènes du Menteur de Corneille et de celles des première
ui du Sosie de Molière s’y accommode parfaitement. Ce valet paraît en scène au milieu de la nuit, doublement ému par sa poltr
ntredire nos règles théâtrales. En effet on remarquera d’abord que la scène reste vide par la disparition des acteurs qui sor
suspension. Plaute et Molière se sont rivalisés dans cette admirable scène où le désordre de l’esprit autorise l’avare à dir
fond de Préville, seul acteur qu’on nommait l’inimitable. L’ordre des scènes consiste à les ranger chacune de façon qu’elles c
édie exige, ainsi que la tragédie, un arrangement mystérieux dans les scènes capitales auxquelles il faut donner la forme d’un
dans le tout général qui le contient. Double mouvement inverse des scènes capitales. C’est à la beauté des grandes scène
vement inverse des scènes capitales. C’est à la beauté des grandes scènes que tiennent les grands succès : il ne suffit pas
en un sens contraire. J’en vais citer quatre principaux exemples. La scène capitale du Dépit amoureux est la querelle d’Éras
, et j’y romps pour jamais. Voilà l’exposition claire du sujet de la scène  ; et le dessein des deux personnages est bien de
donnés : voilà bien l’intérêt engagé qui s’accroît, et le nœud de la scène qui se forme. C’est peu ; l’amant dépité relit un
Voilà l’origine d’un changement de volonté, de cette péripétie de la scène que je compare au mouvement oscillatoire dont le
ardon obligeant ? — Remenez-moi chez nous. Voilà le dénouement de la scène . Conclusion ordinaire à ces dépits des amoureux d
tastrophes que ces doux raccommodements. Nous retrouverons cette même scène trois fois traitée sur les mêmes principes par le
ois rendue nouvelle. Exemples parfaits tirés du Misanthrope. La scène passionnée du quatrième acte du Misanthrope est c
in, vous jugerez l’étendue immense du talent de l’auteur. Cette belle scène s’expose par la colère, se lie et s’intrigue par
aturelle aux passions véhémentes. La même comédie contient encore une scène capitale entre Arsinoé et Célimène, où l’on retro
lière tire à la fois de ce double mouvement, le brillant jeu de cette scène capitale et la peinture accomplie de deux princip
du système que j’analyse : on ne nous niera pas qu’en cette pièce la scène de Trissotin et de Vadius ne soit capitale : déco
ns avec quel art Molière, par les deux mouvements contraires de cette scène capitale, révèle en un instant ce que ces méprisa
À ces quatre exemples je ne puis me dispenser de joindre celui de la scène exquise entre Strabon et Cléanthis, dans le Démoc
nouvellent les serments de se fuir à jamais comme des monstres. Cette scène frappante est une des plus originales de l’auteur
une des plus originales de l’auteur. J’insiste sur cette théorie des scènes capitales et sur le principe des oscillations con
naissent les beautés, les richesses, l’ampleur, et la consistance des scènes capitales, auxquelles sont particulièrement attac
dont elles couvrent les taches d’un ouvrage. L’art de bien filer les scènes capitales importe surtout aux pièces épisodiques,
les que les Fâcheux ou le Mercure galant : car en ces comédies chaque scène , renfermant un sujet détaché, doit former un tout
La condition du dénouement suit nécessairement celles de l’ordre des scènes et de l’ordre des actes. Le dénouement comique es
achant la raison sous le maintien de la bouffonnerie, et soulevant de scène en scène les transports et le rire d’une folie do
raison sous le maintien de la bouffonnerie, et soulevant de scène en scène les transports et le rire d’une folie dont le déb
tes à ressaisir. On se souvient du cas que faisait Cicéron des belles scènes de l’Epidicus, où par les ruses d’un esclave de c
i a fait payer la rançon de la maîtresse de son fils. Cette plaisante scène , transportée dans ma comédie intitulée Plaute, n’
ndues en mon troisième acte, ont aussi bien réussi que la plupart des scènes du Rudens, que je m’étais efforcé de joindre au t
s, pousse son fils Philippe hors du logis. « Le sel comique de cette scène , ajoute le père Brumoy, est précisément le même q
la base allégorique et folle de la satire des Chevaliers. Mettons les scènes capitales en parallèle, afin de bien voir par que
perçu ? » Mot satirique du meilleur sel. Passons à l’ouverture de la scène grecque. Démosthène et Nicias se prosternent deva
dront pour jamais des proverbes dans toutes les bouches. La plaisante scène du dénouement qui couronne les facéties du Légata
s du double Amphitryon et du double Sosie de Plaute, en opposant à la scène où le chef thébain s’attriste d’apprendre qu’il s
condition. Elle brille surtout dans les Fourberies de Scapin, en deux scènes inimitables et dignes d’être mentionnées particul
coquin qui se confond soi-même, est du plus fort comique. La seconde scène entre Scapin et le vieil Argante, dont il veut ti
ombiner de ces situations telles, qu’une fois les personnages, mis en scène , devinssent plaisants par leur seule rencontre, e
s leçons étendues que les censures de la société multiplient à chaque scène dans la grande peinture qu’il fait de nos travers
te et de Molière, Lesage en ce point leur émule, ont multiplié sur la scène les portraits des fripons, ou des fous, pour ense
rs dans leurs ouvrages. Les Aristes de Molière paraissent dans peu de scènes , et ne parlent que pour exposer, fonder, et concl
phitryon témoigne la licence de Plaute ; il l’a poussée dans quelques scènes jusqu’à un excès de hardiesse que son imitateur s
ion scandaleuse : si les spectateurs français eussent toléré ces deux scènes , ils eussent jugé très innocentes au prix d’elles
dire tout y est gâté par le sujet même qui ne saurait être admis à la scène . Un Français, nommé Callimaque, aime passionnémen
re du bon seigneur entre les bras de sa chère Italienne : la dernière scène met le comble au comique par les expressions de j
e au service qu’il a rendu si aveuglément à sa femme ; la plupart des scènes capitales de cette comédie sont tissues avec un a
x. Quiconque se rappellera le récit par lequel s’ouvre la première scène des Fâcheux, croira se souvenir d’une belle satir
 ……………………………………………………………… « …… de la pièce il m’a fait un sommaire, «  Scène à scène averti de ce qui s’allait faire ; « Et ju
…………………………………………… « …… de la pièce il m’a fait un sommaire, « Scène à scène averti de ce qui s’allait faire ; « Et jusques à
u’il les faut chercher. L’inappréciable morceau qui suit dans la même scène n’a son pareil en aucune langue. Cependant l’écri
s’énoncent de la même manière, et cette fausse élégance a banni de la scène le rire et la vérité. Revenons, revenons au natur
rave uniformité qui répand une sorte de tristesse dans ses meilleures scènes , les bienséances qu’il garde partout, sont un méd
la haute comédie dans le chef-d’œuvre de Piron. À ne considérer la scène entre Damis et Baliveau, dans la Métromanie, que
e plus beau : deux seules principales interlocutions, tirées de cette scène si connue, rappelleront les droits de ce chef-d’œ
ste oisif et les forains t’attendent. « Vas, après t’être vu sur leur scène avili, « De l’opprobre avec eux retomber dans l’o
te parmi les modèles. Un seul poète, depuis Gresset, renouvela sur la scène ce même plaisir d’entendre une élocution simple,
sévères. Offrons-en quelques exemples. Dès l’ouverture de la première scène l’inconstant expose son ridicule en déclarant à C
ndemain. Tout le reste se ressent du même goût durant le cours de la scène . « Mon maître, comme il faut, chantera sa partie
ndis que le langage qui n’est que plaisant et satirique s’efface à la scène , et ne reluit vivement qu’à la lecture. Je me rés
. La condition du dialogue influe particulièrement sur l’éclat des scènes dramatiques : nous nous contenterons de définir s
e Figaro qui se trouve là. Le comte revoyant Chérubin, après quelques scènes , s’étonne de l’avoir entendu rire à l’injure qu’i
troisième acte renouvelle, par son appareil satirique, le tableau des scènes d’Aristophane, qui censura dans ses Guêpes les co
e, en qui se retrouvent toutes les règles de l’art. La succession des scènes de l’École des maris semble une galerie de tablea
re général de toutes les parties du drame, et qui fixe l’économie des scènes , des actes, du sujet, et des caractères. Il faut
traduit longtemps les fables siciliennes de Plaute et de Térence. Les scènes détachées qui se jouaient dans l’Italie, sous la
ui l’eut confondue avec le drame, et de tourner l’objet de toutes les scènes du côté plaisant, le pathétique attaché aux situa
lequel l’auteur présente le tableau de l’hypocrisie. Il n’est pas une scène , pas une phrase, pas une réplique, pas un mot qui
t la matière ni dans leur fable ni dans leur génie, y font entrer des scènes épisodiques qui déguisent leur infécondité, et re
meurs, de leur âge, de leurs situations, la marche et l’intention des scènes , la progression d’intérêt dans les actes, rien ne
à l’effet de l’intrigue. Outre les gracieux dialogues et les jeux de scène divertissants dont < elle enlèverait le charme
n enlacé, pour qu’il en conçoive toute la noirceur. La durée de cette scène étendue est, comme on le voit, entièrement nécess
, comme on le voit, entièrement nécessaire, et la précipitation d’une scène plus courte eût moins prouvé la prévoyance de Mol
la vérité s’unirent-elles plus agréablement que dans cette charmante scène , pour égayer le spectacle des jalouses manies d’u
nt par la moindre parole, ni par la moindre démarche. Dès la première scène , la vieille dame Pernelle gourmande toutes les pe
 ; « Quoi, vous êtes dévot, et vous vous emportez ! On a vu que les scènes ravissantes de Valère et de Mariane brillent du s
rer l’excès du pathétique et de l’horreur imprimée au fonds de chaque scène , qu’il convertit leurs plus sérieux aspects en su
e la vraisemblance des péripéties, de l’ordre des actes, de celui des scènes , et de la qualité du dénouement, conditions suiva
aliers, dont l’entrée tardive est annoncée dans le cours de plusieurs scènes antérieures qui font désirer vivement sa présence
mple peut faire loi constante en de semblables sujets. L’ordre des scènes . L’ordre des scènes, tant capitales que second
stante en de semblables sujets. L’ordre des scènes. L’ordre des scènes , tant capitales que secondaires, maintient, d’un
et de leur aspect. Ce mouvement oscillatoire qu’impriment aux grandes scènes capitales deux impulsions contraires, alternative
e, ce double mouvement, dis-je, se produit dans les trois principales scènes de la pièce ; celle entre les amants qui n’est qu
ques dont il est le témoin à l’ombre de la table qui le couvre. Cette scène du plus haut comique prépare un dénouement terrib
du Misanthrope, et conséquemment de toutes les comédies. Dans la vive scène d’exposition, il y a force comique : dans cet int
son propre fils, il y a force comique supérieure. « C’est dans cette scène , s’écrie justement l’éditeur, qu’il faut s’étonne
la princesse, en la priant de lui pardonner son refus. Une si étrange scène de cour, que l’auteur désignait peut-être, ne dés
œud de la plus grande force comique. La vigueur de ce plaisant jeu de scène , l’effet de leur mutuelle surprise, s’augmentent
ui coordonne les parties et l’ensemble, qui proportionne la durée des scènes ou l’étendue relative des actes, et qui place en
nt que les acteurs de la chaire et ceux du théâtre, que l’autel et la scène étaient en pleine rivalité, et que les prédicateu
elle à se retracer la mort d’un homme de génie qui expira, non sur la scène , mais dans les bras de deux religieuses, sœurs de
65 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
attendre comme autrefois le bon vouloir du ciel et le spectacle d’une scène d’orage. Voilà donc un phénomène qui semblerait,
. Or, au moment même où le mari tombait, la femme eut la vision de la scène , vision précise, de tous points conforme à la réa
eposait sur une substitution : il avait remplacé la description de la scène concrète et vivante — de l’officier tombant à un
leau aperçu par la dame, et qui se trouve reproduire telle quelle une scène très compliquée, éloignée d’elle. Concevez-vous q
lle on fait appel, nous montrerait que c’est impossible, parce qu’une scène où des personnes déterminées prennent des attitud
nre, et que par conséquent chaque personnage — à plus forte raison la scène qui les réunit — est décomposable en une infinité
audrait un nombre de coïncidences infini pour que le hasard fît de la scène de fantaisie la reproduction d’une scène réelle 7
pour que le hasard fît de la scène de fantaisie la reproduction d’une scène réelle 7 : en d’autres termes, il est mathématiqu
ation exécutait un tableau. Si le tableau était la reproduction d’une scène réelle, il fallait, de toute nécessité, qu’elle a
e scène réelle, il fallait, de toute nécessité, qu’elle aperçût cette scène ou qu’elle fût en rapport avec une conscience qui
était digne de foi ; j’ignore si la dame a eu la vision exacte de la scène qui se déroulait loin d’elle ; mais si ce point m
être sûr que la physionomie d’un soldat inconnu d’elle, présent à la scène , lui est apparue telle qu’elle était en réalité —
spectateur qui voit distinctement tout ce que les acteurs font sur la scène , mais n’entend pas un mot de ce qu’ils disent. »
te de la coïncidence dans le temps, c’est-à-dire du fait que les deux scènes dont le contenu est identique ont choisi, pour ap
66 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
t pas. C’est le combat du chant entre Apollon et Pan devant Midas. La scène se passe sur le devant d’un grand paysage. On voi
oche d’Apollon, et vu de face, un petit faune en admiration. Voilà la scène , voyons le fond. C’est une grande forêt. Bien loi
ssises et attentives. Tout à fait dans l’enfoncement, et terminant la scène de ce côté, une portion de rotonde, un temple ouv
qui n’en sentent pas mieux les défauts que moi. J’y vois d’abord deux scènes placées, pour ainsi dire, l’une sur l’autre, mais
rd deux scènes placées, pour ainsi dire, l’une sur l’autre, mais deux scènes liées : la première sur le devant, et ce sont les
ccessoires, attirés du fond par la curiosité, et tenant à la première scène par cet intérêt subordonné. Ces deux scènes ne se
é, et tenant à la première scène par cet intérêt subordonné. Ces deux scènes ne se nuisent point, et servent très-naturellemen
e morceau, on sent que la scyne est devant ce morceau, on sent que la scène est très-étendue, très-profonde ; que toutes ces
t les actions particulières doivent aussi communément distraire de la scène principale. Avec un peu d’imagination et de fécon
t un grand maître, un homme d’un jugement profond ; on s’attache à la scène générale qui en devient tout autrement énergique,
67 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
ne récompense de moralité dans le talent, qu’après avoir présenté des scènes plus ou moins vives et hasardées, empruntées à un
rité et croire qu’il n’y a nul inconvénient à présenter hardiment les scènes d’un monde mélangé et corrompu, en ayant pour gui
es, les luttes de passions et les aventures qui sont du ressort de la scène . Les hardiesses seront permises à ce prix ; car i
qu’à la première plusieurs des auteurs de pièces représentées sur la scène française eussent songé à concourir, n’a rien de
ner si les auteurs qui ont eu des ouvrages représentés en 1853 sur la scène française ne se sont pas jugés plus sévèrement qu
riques, aux auteurs de comédies ; que c’est un peu la condition de la scène  ; que si la vérité peut manquer sur quelques poin
vards, soit des départements, et que les productions de cette seconde scène française ont à concourir avec des pièces qui son
re au moment de l’action, nous présente une suite, un enchaînement de scènes vraies, touchantes, pathétiques ou terribles, tou
68 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villeroy, Auguste »
que M. Villeroy estime possible la représentation d’Hérakléa sur une scène bâtie à la manière des scènes antiques. M. Viller
ble la représentation d’Hérakléa sur une scène bâtie à la manière des scènes antiques. M. Villeroy connaît encore les classiqu
illeroy soit, au début, assez froid ; mais, dans la suite, il est des scènes où il s’anime et éveille, chez les spectateurs, u
ondaire ne vient l’embarrasser ; il n’y a jamais que peu d’acteurs en scène , et l’auteur n’a point cherché à séduire le spect
ion des sentiments n’est pas toujours assez marquée ; mais il est des scènes bien animées et vraiment dramatiques : celle, par
69 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328
ndides et sales boutiques de ferrouillats, ignorant encore la mise en scène et le montage de coup, par la brochure et la phot
es divorcés de faire un mariage, selon son cœur, et cela entremêlé de scènes entre le père et la mère très bien faites, et qui
sus, Bonnetain avoue qu’il a une maladie de cœur, venue à la suite de scènes dont il a été le triste témoin, et qu’aujourd’hui
rs au bout desquels, l’auteur serait libre de la porter sur une autre scène . Quant à lui qui continuerait à jouer, il ne dema
y rentrerait jamais, et à la suite de cette déclaration, une série de scènes drolatiques, et de lâchetés spirituelles de Barte
rance juive, puis la documentation concernant les personnes, mises en scène , me semble plus sévèrement contrôlée, et vraiment
Fille Élisa, sur un mode très chaste, et où un acte serait la mise en scène complète d’une condamnation à la cour d’assises,
, elle ne se fait pas chez lui, elle se fera forcément sur les autres scènes , et quelle que soit la fortune de son entreprise
e roman, et se voyant empêché de la faire. Il me joue presque une des scènes qui est en germe dans son cerveau, une scène d’em
me joue presque une des scènes qui est en germe dans son cerveau, une scène d’empoisonnement. La duchesse ruinée et se refusa
remontent des renvois de vin mal cuvé. De le voir jouer ainsi, cette scène , ça me rend aujourd’hui tout à fait insupportable
s, où il aurait été si amusant, si drolatique. Oui, à propos de cette scène , quand je lui ai lu la pièce, Porel m’a dit, que
tambour-major, etc., etc. Et pour Mlle de Varandeuil, dans la grande scène de la fin, au milieu du tragique de la situation,
, par des gestes maniaques de vieilles gens. Ah ! c’est un metteur en scène tout à fait remarquable que Porel, et qui apporte
le répète, une partie psychique, que je ne rencontre sur aucune autre scène . Mardi 4 décembre Voici la guerre qui comme
quel triste et pudique abandon, mais, mais… je ne sais pas, pour une scène d’amour si poétique, — la robe de bonne me fait u
e, du dramatique que je pouvais rêver pour ma pièce… Et comme dans la scène de l’apport de l’argent, pour le rachat de la con
plus que l’autre !… » Et la jolie trouvaille, qu’elle a faite dans la scène de l’hôpital, de cette toux, qu’elle a seulement,
i eu peur de ne pas la livrer jusqu’au bout. Je vais un moment sur la scène , et je vois deux de mes petites actrices, si crue
uter, a le don de se faire entendre et de se faire applaudir, dans la scène de l’apport de l’argent de la conscription. Aux t
mps, où les peintures des basses classes de Paris, ne soient mises en scène avec une verve, un coloris, un relief, et une vér
ne semblez pas vous douter, mais pas vous douter du tout, que dans la scène de l’apport de l’argent, dans la scène du bas de
us douter du tout, que dans la scène de l’apport de l’argent, dans la scène du bas de la rue des Martyrs, il y a sous le dire
t toute votre esthétique théâtrale, monsieur Sarcey, consiste dans la scène à faire. Mais la scène à faire, êtes-vous bien sû
e théâtrale, monsieur Sarcey, consiste dans la scène à faire. Mais la scène à faire, êtes-vous bien sûr que vous êtes le seul
r que vous êtes le seul, l’unique voyant, patenté et breveté de cette scène  ? Avant tout, pour la scène à faire, il faut de l
nique voyant, patenté et breveté de cette scène ? Avant tout, pour la scène à faire, il faut de l’imagination, et permettez-m
he, par hasard on a lu Le Temps, et que vous proposez de remplacer la scène de l’auteur par une scène de votre cru, tout le m
Temps, et que vous proposez de remplacer la scène de l’auteur par une scène de votre cru, tout le monde, spontanément, et san
t, et sans aucun parti pris contre votre personne, trouvait que votre scène était vulgaire, commune, était la scène à ne pas
personne, trouvait que votre scène était vulgaire, commune, était la scène à ne pas faire. Et puis, Monsieur, la scène à fai
lgaire, commune, était la scène à ne pas faire. Et puis, Monsieur, la scène à faire, c’est le renouvellement du secret du thé
le bourgeois même, je vous le jure, commence à ne plus couper dans la scène à faire. Mais là, monsieur Sarcey, où vous n’êtes
Ici je me suis complètement trompé dans mes prévisions, car c’est la scène qui a manqué de faire tomber la pièce, mais en dé
s qui l’ont accueillie, je maintiens que c’est une jolie et originale scène . 6. Germinie Lacerteux, on le sait, est à sa ce
70 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »
pée, mais on y rentre quand on l’aborde sur un galion chargé d’or. La scène est paradoxale, mais spirituelle et piquante en d
ssée, se prend à rêver du pays où les camélias fleurissent. Une jolie scène est celle où M. Henri Charrier, le fils du banqui
it se figurer la rédaction du Nain jaune. Il ajoutait à cette mise en scène quelques danseuses en jupes courtes, sablant les
olière, et non de Saint-Omer, devrait être mieux informé. Je passe la scène où Giboyer se lance dans d’interminables tirades
t encore des actions de grâces. L’un des trois écrivains qu’il met en scène est un honnête homme, mais la finance n’obtient p
comédie n’en reste pas moins gênée et maussade. C’est qu’elle met en scène des classes plutôt que des vices ; ses caractères
d’intérêt ; l’action est confuse, les situations s’embrouillent, les scènes traînent en longueur, l’esprit parfois brutal du
II. Le Fils de Giboyer Nous suivrons pas à pas, nous discuterons scène par scène le fils de Giboyer. Son succès semble l
ils de Giboyer Nous suivrons pas à pas, nous discuterons scène par scène le fils de Giboyer. Son succès semble le bruit et
frappe la conviction et le caractère… autant vaudrait relever, sur la scène , l’ancien pilori. Voici venir Giboyer ; il a viei
’élan d’une âme honnête mordue par un soupçon outrageant. Cette belle scène en amène une autre, à l’acte suivant. Fernande, q
baronne l’achève par une rouerie. Vous vous souvenez de la charmante scène où madame de Blossac apprend au vieux Maréchal qu
. Il n’y a que des sycophantes et des hypocrites dans le monde mis en scène par M. Augier. On y cherche un honnête homme, — f
71 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
t pas tenté en regardant ses compositions de l’accuser de plagiat. Sa scène vous attache et vous touche. Elle est grande, pat
a belle poésie ! le préteur est élevé sur son estrade. Il ordonne. La scène se passe au-dessous. Les beaux accessoires ! ce J
de verges. Des soldats écartent la foule. Une mère plus voisine de la scène que les autres garantit son enfant avec inquiétud
ieillesse. Il est impossible de regarder longtemps sans terreur cette scène d’inhumanité et de fureur. Toutes les figures son
é et de fureur. Toutes les figures sont grandes. La couleur vraie. La scène se passe sous la tribune du préteur et de ses ass
e ses assistants ; toute la figure du saint ; tout le mouvement de la scène . Ma foi, ou il faut brûler tout ce que les plus g
72 (1905) Propos de théâtre. Deuxième série
Souris, c’est Le Mariage blanc, c’est Frédégonde. Dans La Souris, une scène capitale retranchée ; de même dans Frédégonde ; d
une appréciation sévère appuyée surtout, presque uniquement, sur une scène que le public n’a jamais vue, qui n’existe pas ;
r ; mais il y a dans Le Menteur des morceaux très brillants, quelques scènes d’un bon comique, une scène forte et éloquente. C
ur des morceaux très brillants, quelques scènes d’un bon comique, une scène forte et éloquente. C’en est assez pour qu’on y a
avec piété. Elles lui semblaient les grandes fées protectrices de la scène . Il les trouvait mystérieuses, charmantes, terrib
mence. Pour les autres, cela viendra. Ah ! mes frères ! La mise en scène du théâtre classique — Le théâtre classique popul
mais directeur d’un théâtre national… » une conférence sur la mise en scène . Cette conférence qui était, d’une part, d’un maî
ne. Cette conférence qui était, d’une part, d’un maître de la mise en scène et, d’autre part, très documentée, M. Antoine aya
arah-Bernhardt, de donner aux pièces du théâtre classique une mise en scène conforme aux habitudes théâtrales modernes : si l
une mise en scène conforme aux habitudes théâtrales modernes : si la scène doit représenter la salle du trône de Pyrrhus, no
des cas où le texte lui-même montre que l’auteur songe à une mise en scène précise, nettement localisée, la veut et compte s
sont de ce genre ; et, certes, dans Esther, non seulement une mise en scène très localisée est possible ; mais il faut une mi
mise en scène très localisée est possible ; mais il faut une mise en scène très localisée : le gynécée d’Esther, au premier
 ; et mettez toute la précision et aussi toute la richesse de mise en scène que vous voudrez là-dedans, vous serez dans le vr
ne l’a voulu comme cela, puisqu’il a donné des indications de mise en scène et puisqu’il fait agir la décoration, puisqu’il f
teur. Donc quelques tragédies classiques ont été conçues avec mise en scène  ; mais la plupart ont été conçues avec exclusion
en scène ; mais la plupart ont été conçues avec exclusion de mise en scène , pour un lieu vague, expressément et volontaireme
uel on ne peut conserver son imprécision qu’en excluant toute mise en scène . Donc, sauf deux ou trois exceptions peut-être, p
cène. Donc, sauf deux ou trois exceptions peut-être, point de mise en scène et point de scène, en quelque sorte, pour les tra
eux ou trois exceptions peut-être, point de mise en scène et point de scène , en quelque sorte, pour les tragédies classiques.
ans Racine, les pièces devraient porter la didascalie suivante : « La scène est au fond du cœur humain. » Sur ce premier poin
a empêché les dramatistes du dix-septième siècle de faire la mise en scène , ç’a été la présence des seigneurs sur les deux c
en scène, ç’a été la présence des seigneurs sur les deux côtés de la scène . La tragédie était conçue pour n’avoir pas de mis
tés de la scène. La tragédie était conçue pour n’avoir pas de mise en scène et pour n’avoir quasi point de costumes spéciaux 
ns-le-lui. Mais, pour la tragédie, ni décoration, précise, ni mise en scène précise, ni costume précis. On ne pourrait pas. E
t remué que quand il paraissait ; on ne l’était véritablement qu’à la scène de discussion d’Hippolyte avec Thésée, au quatriè
chez Mme Sarah Bernhardt. Puisqu’on met dans Andromaque de la mise en scène , et des trémolos à l’orchestre aux passages palpi
de plus ne serait rien. D’autant que le trône est resté au fond de la scène , faites, après les « fureurs d’Oreste », reparaît
ouvé ce petit supplément au dénouement. Mais, même sans cette mise en scène , le public populaire entend Andromaque ainsi — ce
e la maison de Molière. Pour mon compte, je ne l’avais jamais vu à la scène . Je n’aurais pas donné ma stalle vendredi soir, q
l’homme dans l’ombre, ne pas le faire paraître, s’il se peut, sur la scène , lui faire faire un voyage. » Corneille a fait fa
tuer Rodogune, il sait trop bien le théâtre pour ne pas sentir que la scène est cependant prenante à n’avoir rien à envier à
le long des rives de la Seine. — Et vous me récitiez quelque terrible scène Du poète tragique Alexandre Hardy. — Et les vers
pêche cette pièce d’être au tout premier rang des chefs-d’œuvre de la scène et ce qui a fait, malgré sa longue fortune, qu’el
isir aucun ? À personne, je le parierais à mille contre un. Voyons la scène . Écoutons Rodogune elle-même. Elle ne dit pas un
e parfait sérieux de son dessein. Comment Corneille aurait-il fait la scène s’il avait voulu, énergiquement voulu, qu’on prît
ais, que pour cela. Or, le monologue préparatoire et explicatif de la scène que je viens de citer, le monologue qui la précèd
le monologue par quoi Corneille veut nous éclairer à l’avance sur la scène de la proposition, le monologue par quoi il veut
s trompions pas et pour que nous ne puissions pas nous tromper sur la scène de la proposition ; ce monologue ne contient pas
sarder la bizarre explication qui est dans son Examen, a pu relire la scène  4 du III, à la rigueur ; mais il n’a pas relu le
être ne devrais-je pas l’avouer, je n’avais jamais vu Mithridate à la scène , jamais de ma vie. La représentation étant toujou
je ne croyais. Mithridate est, pour moi du moins, tout différent à la scène de ce qu’il est à la lecture. Vous avez assez ent
assique joué trop lentement. Faites attention aux derniers vers de la scène de la déclaration : Frappe, ou si tu me crois in
e qu’elle sait qu’elle ne le pourrait pas, et l’effet de cette fin de scène miraculeuse est manqué. Voilà contre quoi Mlle De
été la meilleure, en dehors de son second acte, ç’a été aux premières scènes du III, parce que, là, il s’agit non de grands ef
même, de brusques revirements de desseins. C’est tout en nuances. Ces scènes que d’ordinaire on écoute peu, elle a forcé à les
qui ne s’adresse pas précisément à elle, puisqu’il s’agit d’un jeu de scène traditionnel ; mais aussi, il faut dire qu’elle l
mené, je crois que ce serait beaucoup plus dans le sens général de la scène et selon les indications du texte. Relisez. M
ditions d’ailleurs. Figurez-vous la statue de Molière au centre de la scène . Des deux côtés, les sociétaires et pensionnaires
ui vient en manteau d’Arlequin débiter sa petite affaire. Seul sur la scène , tête à tête avec le buste, il serait à l’aise et
agréable. Il ne manque absolument que la dernière partie de la grande scène « du sac », là où il doit faire la voix et le per
la est diablement difficile, et que je n’ai jamais vu cette partie de scène jouée d’une façon satisfaisante. Elle dépasse un
jolie à croquer dans son costume d’Égyptienne, a joliment ri l’unique scène de son rôle. Qu’elle y prenne garde, cependant :
dant : elle la ralentit un peu ; elle prend quelques « temps ». Cette scène , terrible du reste, doit être enlevée, emportée d
des changements à vue et des virements de bord incomparables. Dans la scène entre son fils et son Tartuffe, les contrastes ét
ortez si tôt ? » elle sait le conserver excellemment pendant toute la scène de la table. Elle l’outre un peu, peut-être, aprè
ute la scène de la table. Elle l’outre un peu, peut-être, après cette scène , lorsqu’elle se trémousse sur son fauteuil avec d
une actrice sûre. Elle s’est trompée de deux secondes à la fin de la scène où Orgon menace de la gifler. Elle fuit, tout en
on est aussi par trop manquée. — Mme Muller est très gentille dans la scène du dépit amoureux. — Mme Amel est extrêmement per
le sens du théâtre ; il sait, quand il lit une pièce, la voir sur la scène , don très particulier, que certains auteurs, même
C’est la revanche de Turcaret. Et ainsi le drame bourgeois fait à la scène ce que la « littérature personnelle » commence à
est un roman, non réaliste, non satirique, un roman romanesque sur la scène . Naturellement. Il s’agissait, il y a un siècle,
toute sa naïveté, c’est ce qu’arrivait peu à peu à représenter sur la scène le théâtre naturel, nous dirions le théâtre natur
élodrame c’est le roman, le roman pur, le roman romanesque mis sur la scène . Traiter un sujet réaliste en roman romanesque, c
ique ou pseudo-historique, on met, probablement, des bourgeois sur la scène , avec leur façon d’être, amants, époux, pères, fi
du mot, des caractères qui, parce qu’ils sont montés de la rue sur la scène , semblent être descendus de la scène dans la rue,
ils sont montés de la rue sur la scène, semblent être descendus de la scène dans la rue, et que nous rencontrons tous les jou
ces, ce diamant noir du théâtre du xixe  siècle, dans trois ou quatre scènes étonnamment profondes de Francillon. Jamais on ne
de la réalité courante et adaptés aux mesures et aux nécessités de la scène  ; et je crois que les femmes de Dumas fils procèd
lité du public à applaudir les tirades et les portraits a fait de nos scènes de comédie des galeries d’enluminures (c’est bien
ois. De cet oracle on méconnaît la voix. La mime enfin va reformer la scène . Sur ces tréteaux où votre Melpomène, Depuis cent
aire ne manque pas de générosité et, surtout, il a vu, subitement, la scène à faire. On la lui a montrée et il en a été tout
ène à faire. On la lui a montrée et il en a été tout ravi. Il a vu la scène à faire et l’estampe qui la reproduira : « Rousse
ent de la jouer. Il fut auteur, directeur de théâtre, directeur de la scène , metteur en scène, professeur d’acteurs, acteur.
l fut auteur, directeur de théâtre, directeur de la scène, metteur en scène , professeur d’acteurs, acteur. Tout cela tout aut
fin et courut dans son appartement. Étourdi et confus d’une semblable scène , vous jugez, mon ami, que je n’étais pas curieux
mots parurent le calmer ; il prit son manuscrit, et, dès la première scène , je reconnus combien je m’étais trompé dans la ma
aint-Cyr fit pleurer de beaux yeux par sa vivacité de directeur de la scène . Lui aussi trouvait qu’on l’assassinait. Pour en
s sur la diction et la pantomime comme sur le spectacle et la mise en scène . Il ne pouvait pas souffrir, comme on le pense bi
à faire. Songez que la première fois que Mlle Dumesnil a couru sur la scène , ce fut un scandale. Courir sur la scène ! Cela c
Mlle Dumesnil a couru sur la scène, ce fut un scandale. Courir sur la scène  ! Cela criait vengeance. Se tenir droit et ferme
On est tout étonné et ravi. C’est assez rare d’entendre monter d’une scène de théâtre des propos qui sont en français. Cela
flexions surérogatoires et verbiage d’auteur. Il a disposé toutes les scènes en une progression meilleure même que celle qu’a
e dire ! » — Certainement qu’il fallait nous le dire ! Il fallait une scène ou un bout de scène sur cette question. Et c’est
ement qu’il fallait nous le dire ! Il fallait une scène ou un bout de scène sur cette question. Et c’est à quoi, dans la pièc
Diderot, dans Fernande, M. Sardou n’a pas manqué. Il l’a faite, cette scène -là. Il montre son des Arcis las de la femme de tr
ompte et pour le moment, je vois trois partis à prendre : 1º Faire la scène sensuelle. Des Arcis a épousé, et le mariage est
de cette femme avec son mari. Quand on introduit un personnage sur la scène , il faut que son rôle soit un. Or, je vous demand
it assez de son histoire ; mais ce n’est pas une raison pour rater la scène  ; et la scène sans discussion, sans débat contrad
n histoire ; mais ce n’est pas une raison pour rater la scène ; et la scène sans discussion, sans débat contradictoire et mêm
gard. Mlle Rabuteau a montré une suffisante sensibilité dans l’unique scène de Blanche Duquênoy. (Il faut écrire Duquênoy et
bien aimable. Mme de Genlis avait tiré sa Galatée de cette fameuse «  scène lyrique » de J.-J. Rousseau, où l’on voit Galatée
ion et dire : « C’est encore moi ! » Il n’y a que cela de bon dans la scène lyrique de Rousseau. À la vérité, ça suffit, et c
r le drame historique national, pour l’histoire de France mise sur la scène (invention de Voltaire, ne l’oublions pas, que Du
rieux ! Bref, ce ne fut pas tout à fait un échec. Du reste, sauf deux scènes , c’est une pièce pitoyable. Imaginez qu’il n’y a
ons plus tard. Au troisième acte, Borgia est chez la maréchale. Belle scène . Souvenirs du temps sacré. Reproches de Borgia. D
ccusée par Isabella, qui a tout appris et que la jalousie torture. La scène est bonne en soi ; mais qu’ajoutent les accusatio
evant nous. Le triste et froid accueil que le public a fait aux trois scènes sans action, sans vraisemblance morale ou immoral
logue, que j’abrège, avec quelque regret, est du reste une des bonnes scènes de comédie qu’ait écrites Casimir Bonjour. J’y me
is. La noblesse est une chose trop respectable pour qu’on la mette en scène … Non, vous attaquez la noblesse ; vous êtes inju
semblent très inoffensifs. Vous, Monsieur, qui avez l’habitude de la scène … — Pas du tout ! Nous avons des mœurs. Nous n’all
is. C’est-à-dire que, le plan étant fait, il composait telle ou telle scène , soit du premier acte, soit du cinquième acte, se
emier acte, soit du cinquième acte, selon l’inspiration du moment, la scène sérieuse s’il était mélancolique, la scène bouffe
’inspiration du moment, la scène sérieuse s’il était mélancolique, la scène bouffe s’il était gai. Quand le tout était fait,
’en parler ; si un caractère est heureux, nous l’indiquerons ; si une scène est particulièrement à effet… Je ne dirai pas gra
nous, de naître en rêvant une place du gouvernement. La pièce met en scène un préfet mis à la réforme et ne respirant qu’à ê
, une satire ou une épître portée plus ou moins ingénieusement sur la scène d’un théâtre. Les comiques du dix-huitième siècle
aditionnelle se maintenait, se survivait indéfiniment à elle-même. La scène se reproduisait sans cesse, que Dumas père a raco
a racontée et que M. Desgranges rappelle avec beaucoup de raison, la scène de Lafon voulant absolument placer son effet sûr,
beaucoup, j’ai une bonne mémoire. J’ai l’esprit peuplé de types et de scènes appartenant  aux trois derniers siècles, et insti
x trois derniers siècles, et instinctivement ce sont ces types et ces scènes , légèrement modifiés, très légèrement, que je tro
évouement à sa fille l’inexpiable passé. — La beauté de ces dernières scènes est dans la rapidité et la simplicité de l’action
qui avait méprisé sa mère alla se jeter à ses pieds en sortant de la scène où Rhodope demande pardon à sa mère. Un homme con
rofondeur d’ombre derrière Latude. On connaît trop, dès les premières scènes , toute son affaire. Il évolue dans la lumière. Le
aire qui convienne à notre époque. Vous avez dominé cet assemblage de scènes informe, abortif et monstrueux, qui était le dram
mps son autre fils, Philippe Brideau, impliqué dans une conspiration. Scène (trop longue) de supplications. Rouget résiste, m
e II et le III, et interrompant l’action ! C’est une faute énorme. La scène manque complètement. On se déplaît à l’écouter, o
e ; et la fin de l’acte III ne le cède en rien à l’admirable acte II. Scène magnifique, un peu difficile à suivre par le publ
lent en quelque sorte, dont l’exposition s’entrelace sans cesse, mais scène magnifique et telle que, si le public ne la compr
ille. Madame veuve Max, je vous souhaite une très bonne nuit. » Cette scène , où l’on peut, et à peine, ici et là relever un r
it neigeuse, et l’assassine proprement.  Philippe vient mourir sur la scène en invectivant contre Flore. Flore est veuve de M
cte. — Si bien ! Sans doute, nous avions vu Orsanto dès les premières scènes  ; mais l’auteur n’avait pas su nous prévenir, par
u’elle est un peu maladroite, elle est vivante, vivace, en relief, en scène , vigoureuse et de complexion forte et drue. Elle
d’hypocrisie en 1666. C’est assez drôle. Mais c’est surtout sur la «  scène des portraits » que le censeur républicain s’est
a « scène des portraits » que le censeur républicain s’est exercé. La scène de portraits lui a donné un mal incroyable, et il
ques nuits blanches, s’il me permet de m’exprimer de la sorte, sur la scène des portraits. Il a avisé ces vers : C’est un ho
pièces susceptibles d’applications et d’allusions. Il fit un jour une scène à son chambellan, qui voulait lui donner Athalie 
73 (1920) Impressions de théâtre. Onzième série
et, la conduite de l’action, la versification et le style, la mise en scène et les procédés dramatiques, en un mot, la forme
’emporter à l’église en procession solennelle. Deux mendiants sont en scène  : un boiteux et un aveugle, deux joyeux drôles, d
exceptées) que le monde était surtout composé de fous… Lâchez sur la scène une troupe de fous de tout habit et de tout rang,
de Molière me paraissait tout à l’heure originale et encore neuve. La scène où Arnolphe soupire et se tord aux pieds d’Agnès
ès a particulièrement déconcerté les contemporains. A propos de cette scène fameuse que nous aimons tant aujourd’hui, Lidamon
ue de l’École des Femmes, se fait l’interprète, trouvent dans la même scène « quelque chose de trop comique et de trop outré 
dre (et leur répond, en effet, quoique en d’autres termes) : Si cette scène vous est pénible, c’est que la vérité en est pous
le plus mince de Ses personnages et qu’Il ne vous a fait paraître en scène que pour y recevoir un soufflet de ma main dévote
sciences. Et voilà que d’honnêtes esprits se mettent à prêcher sur la scène . Boursault avait découpé dans La Fontaine les cin
« le Glorieux ; moralités, caractères vertueux, fictions romanesques, scènes touchantes ; aucun élément ne manque. La Chaussée
vous verrez que c’est la même chose, si l’on veut (au moins dans une scène ), et que, pourtant, c’est tout autre chose ; qu’i
t rien moins que la comédie moderne qui faisait son apparition sur la scène . Cette première tentative a pu échouer ; elle n’e
à la simplicité de l’art, c’est le théâtre moderne qu’il a fondé. La scène , jusqu’à lui, était divisée en deux compartiments
s étaient peuple ; Diderot culbute la cloison… Diderot appelle sur la scène tragique, à côté des princes et des nobles, seuls
la comédie et de la farce. Aujourd’hui, plus de genres tranchés à la scène  ; demain, dans l’ordre social, plus de classes. »
ien de moins que la comédie moderne qui faisait son apparition sur la scène . Cette première tentative a pu échouer : elle n’e
die larmoyante : moralité, caractères vertueux, fictions romanesques, scènes touchantes. Et M. Lanson lui-même, très loyalemen
n, que les malheurs des hommes de notre condition, transportés sur la scène , pourraient d’aventure nous inspirer plus de terr
le théâtre et y proclamer une égalité qui allait passer bientôt de la scène à la société. C’est par cette généreuse ardeur ré
ille cinq ou six cent mille âmes dont il n’est jamais question sur la scène . Molière osa peindre des bourgeois et des artisan
ue la sphère du monde et des auteurs se rétrécit ; c’est ainsi que la scène moderne ne quitte plus son ennuyeuse dignité ; on
telle, que son rayon visuel embrassera complètement l’ensemble de la scène  ! » Il n’y aura plus d’ouvreuses ! Je ne dis poin
uteur a voulu produire. Nul ne tirera à soi la couverture. La mise en scène sera, autant que possible, approchée de la réalit
, comédiennes vertueuses, comédiens modestes et non vibrants, mise en scène exacte, et seize pièces nouvelles par saison, vou
ue chose d’un peu bien austère ; on ne donnerait plus, sur toutes les scènes , que des pièces littéraires, littéraires terrible
faction de l’oncle, ahurissement du neveu. Et les voilà qui jouent la scène au naturel. Scène fort bien conduite et d’un ampl
, ahurissement du neveu. Et les voilà qui jouent la scène au naturel. Scène fort bien conduite et d’un ample et beau mouvemen
pond Damis. Vous ne pouvez mieux vous adresser. Comptez sur moi. » La scène est charmante. (De nouveau, nous nous emberlifico
ante et de Lucile. Je ne fais qu’indiquer, car ce couple m’agace, une scène de brouillerie suivie d’une scène de raccommodeme
ndiquer, car ce couple m’agace, une scène de brouillerie suivie d’une scène de raccommodement. La trop zélée Lisette continue
érieuse, dit Nisard, il va nous donner à rire ; mais, dès la première scène , je vois qu’au lieu de s’appeler de son vrai nom,
ntomime finie, la continuent spontanément pour leur propre compte… La scène est étourdissante, et l’effet en a été prodigieux
e de M. de Banville du Socrate familier de Xénophon. Le Forgeron, scènes héroïques, par M. Théodore de Banville. 9 mai
eux rival. Tout se passe comme l’Aurore et Philacte l’ont prévu. Les scènes où Céphale, sous un visage d’emprunt, parvient à
allèlement à la comédie des maîtres se déroule celle des valets. Même scène entre Philacte, confident de Céphale, sa femme Di
la forme est aisément banale, et qui nous laisse froids, surtout à la scène , à moins d’entrer en lutte avec quelque autre pas
ns les oreilles et les yeux pleins de sa voix et de son image, et ces scènes , dont elle est absente, nous ont fait l’effet d’u
e de couleur élégiaque ; les plus beaux vers qui aient retenti sur la scène depuis Victor Hugo et depuis les Erinnyes du cher
as : « Reine je suis née ; reine je mourrai. Adieu, tu peux partir. » Scène éminemment tragique. Je voudrais toutefois que le
corollaire du sentiment qu’elle a de son droit… Telle qu’elle est, la scène reste grande de toute la grandeur du cas de consc
le couchant pour moi. Je vais à Montfaucon. Dieu bénisse le roi ! La scène est d’une surprenante grandeur. Or, Semblançay à
ez l’épée ; J’ai voulu la briser de peur de m’en servir. (Encore une scène de grande allure. ) Plus tard, sur le champ de ba
héroïque intervention de Bayard et la magnanimité du roi. (Encore une scène de tournure grandiose. ) Puis, l’action abominabl
choses écrites exprès « on ne sait pas pourquoi », — trois ou quatre scènes se détachent, d’une étrange poésie, et même d’une
rande fille blonde, assez belle et de taille élégante. Elle jouait la scène de Célimène avec Arsinoé. Il est certain qu’elle
dire que Mlle Sidney n’a pas bronché, n’a pas pleuré (du moins sur la scène ) et qu’elle a tenu bon jusqu’à la fin. Bref, elle
père, un de Corneille, un de Victor Hugo. Rien à dire, sinon que deux scènes de Charles VII chez ses grands vassaux, c’est peu
rands vassaux, c’est peut-être un peu plus qu’assez. On nous a dit la scène où Bérangère commande à Jacoub de tuer le prince
des candidats. Rien évidemment ne vaut pour cela les bonnes vieilles scènes du répertoire classique. D’abord, on les sait par
drai, mais je ne sais pas si j’aurai raison. Et ainsi pour les autres scènes . Mais surtout, quand après avoir entendu la jolie
suppositions et mes inquiétudes soient plausibles. Pour conclure, une scène de Corneille, de Racine, de Molière, de Marivaux
es morceaux d’une difficulté à peu près égale. Jouer avec agrément la scène d’Antoinette dans l’Étincelle, ou celle du moinil
rent un peu du droit qu’on leur avait laissé prendre de choisir leurs scènes dans le théâtre contemporain. C’est ainsi que nou
que, et peut-être filleul d’une reine. M. de Max a joué les dernières scènes du rôle d’Oreste avec une fougue méritoire, mais
t ambré, très bonne voix. A dit avec assez d’habileté une des grandes scènes d’Hamlet. 3e M. Fenoux. Brun, grand, très beau ga
as toujours d’une parfaite netteté. A dit avec une louable chaleur la scène principale du rôle d’Achille dans Iphigénie. Côté
ly. Un petit bonhomme blond, en sucre, très gentil. A dit la dernière scène du Chandelier, et a su montrer, vers la fin, une
intelligence avec laquelle il a choisi son morceau de concours. Cette scène du Chandelier est assurément une des plus belles
uis, le malheureux avait choisi un morceau difficile et maussade : la scène de jalousie que cette grande âme d’Alceste vient
d’Alceste vient faire à Célimène au quatrième acte du Misanthrope. La scène est belle, je ne dis pas ; mais quoi ! nous n’avi
me accessit. Côté des femmes : 1er prix : Mlle Moréno. Elle a joué la scène où Alcmène reconduit, à l’aurore, le faux Amphitr
st qu’on eût été mieux inspiré, peut-être, en lui conseillant quelque scène de Marivaux, où elle aurait été, j’en suis sûr, a
duits d’avance par la grâce frêle et souple de ses attitudes dans une scène d’Hamlet où elle donnait la réplique. Elle a joué
Cette créature minuscule a montré du sentiment et du naturel dans la scène finale de Il ne faut jurer de rien. M. Dehelly lu
lette, si le Moulin de la Galette n’était condamné à l’immobilité, la scène des Trois Sultanes où la petite Française Roxelan
la grâce, et un peu de rouerie déjà, dans le jeu. A fort bien dit une scène du Barbier de Séville ; 2e Mlle Piernold. Blonde,
r vingt numéros de comédie, Molière n’en a fourni que quatre. Pas une scène de Marivaux, ni d’Alfred de Musset, ni d’Émile Au
eux frangés et barbe légère. Il a de l’ardeur et fait bonne figure en scène . Quand il aura discipliné les éclats de sa voix,
par là que l’articulation mollit parfois. Elle a dit correctement une scène du rôle de Roxane et a même été, un instant, mieu
petite figure dans beaucoup de cheveux, a joué plus que gentiment la scène où Rosine remet la lettre à Figaro. Deuxièmes acc
Deuxièmes accessits : Autre Rosine, presque aussi bonne dans la même scène (et, quand je dis presque aussi bonne, je vous av
uriante, elle murmura : — Enfin… » Soyez persuadés que cette petite scène de famille n’a, à l’heure qu’il est, rien de très
emblé, des jambes et un torse un peu courts, a dit avec conviction la scène où Severo Torelli apprend de sa mère qu’il est le
ronien frangé de cheveux noirs, a dit les stances de Polyeucte, et la scène qui suit, avec plus de force que de piété, avec u
e qui plaît et une ferveur qu’elle gouverne mal. Elle a dit la grande scène de l’involontaire confession de Phèdre à Hippolyt
mps que les camarades. En revanche, il a été abondant en grimaces. La scène jouée par M. Gauley a été le seul moment d’apaise
On eût dit que les candidats s’étaient donné le mot pour choisir les scènes les plus rugissantes du répertoire tragique. Nous
e la récompense qu’ils attendaient cette année. M. Veyret a joué deux scènes des rôles de Scapin avec une grâce, une gentilles
utions de prix, — M. Veyret saura-t-il jouer autre chose que les deux scènes des Fourberies de Scapin ? Si vous voulez ma pens
fait preuve, une seconde fois, d’adresse et de savoir-faire dans une scène du Demi-Monde, encore qu’il semblât peu fait pour
avec une douleur et une nervosité vraies, et mieux qu’en écolière, la scène du Mariage de Victorine, où la petite Victorine,
servatoire venait me dire qu’elle a l’intention de concourir dans une scène des Folies Amoureuses, il est bien probable que j
’extraordinaire. Les candidats valent presque toujours mieux dans les scènes où ils donnent la réplique que dans celles où ils
sent. Et c’est ainsi que, cette année, nous avons subi jusqu’à quatre scènes de ce déplorable Regnard. Heureux sommes-nous enc
ent, par le temps qu’il fait, — et aussi par le mauvais choix de sa «  scène de concours ». Ce choix peut être mauvais en ce q
de sa « scène de concours ». Ce choix peut être mauvais en ce que la scène est trop difficile. C’est ainsi que M. Monteux, u
elligent, et qui a déjà « de l’école », a paru écrasé par la terrible scène d’Hamlet avec sa mère. Ou bien le morceau n’est p
lles à la lecture, ne sont point proprement dramatiques. Ou encore la scène choisie est, au contraire, trop facile. Telles so
a scène choisie est, au contraire, trop facile. Telles sont certaines scènes des Fourberies de Scapin, ou celle de Mascarille
le juger là-dessus ? — D’autres fois, et surtout dans le comique, la scène trop facile devient difficile en ce que les élève
du petit mur rougeâtre et vaguement pompéien qui forme le fond de la scène , se détachaient tour à tour des jeunes filles enr
ie a été décerné à M. Monteux. M. Monteux a joué avec intelligence la scène où la jalousie commence d’empoisonner l’âme d’Oth
maître Sarcey, nous appelons un acteur de composition. Sans doute, la scène qu’il jouait est de celles dont les moindres « ef
les « théâtres à côté ». Son « départ » avait été modeste. La grande scène de la duchesse de Septmonts avec son mari semblai
este, un accent personnel, intense et vrai ; elle a joué cette fin de scène non plus comme une actrice, mais comme une femme.
mais ce « quelque chose » ne donnait rien du tout. Revenus alors aux scènes libres, ils y rapportaient leur « quelque chose »
ulaient. Ils en ont profité, les insatiables ! pour nous infliger des scènes et des séries de scènes et des actes presque enti
ité, les insatiables ! pour nous infliger des scènes et des séries de scènes et des actes presque entiers et qui duraient jusq
premier prix, l’un en jouant avec une outrance par trop mécanique une scène des Fourberies aux « effets » trop prévus ; l’aut
à ces jeunes gens quelques conseils pratiques. 1e Ne pas choisir des scènes de concours trop longues. — Le règlement accorde
C’est très suffisant. Il n’y a pas, dans tout le théâtre, de « grande scène  » qui dure plus de dix minutes ; et, d’autre part
e les aura jamais assez vus. Il y en a qui nous servent des séries de scènes qui durent jusqu’à vingt minutes, et des actes pr
s gâter ton affaire. » Et cela ne manquait pas. 2e Ne pas choisir des scènes trop difficiles. — J’appelle ainsi les scènes d’u
. 2e Ne pas choisir des scènes trop difficiles. — J’appelle ainsi les scènes d’une violence trop désordonnée, comme il y en a,
par exemple, dans Hamlet ou dans les Erinnyes ; ou, au contraire, des scènes trop tranquilles, de pur raisonnement ou de simpl
ranquilles, de pur raisonnement ou de simple exposition ; ou bien les scènes d’une psychologie douteuse, ou par trop exception
nes d’une psychologie douteuse, ou par trop exceptionnelle : telle la scène d’un pédantisme fébrile où Francillon développe à
et l’amphigourique monologue de Charles-Quint. 3e Ne pas choisir des scènes trop faciles. Telles la plupart des scènes fameus
int. 3e Ne pas choisir des scènes trop faciles. Telles la plupart des scènes fameuses des farces de Molière : Dépit amoureux,
i fais bien mon compliment. Il est toutefois un cas où le choix d’une scène trop facile peut être recommandé ; c’est quand ce
hoix d’une scène trop facile peut être recommandé ; c’est quand cette scène est profondément inconnue. — Peu de spectateurs s
tille élève : mais supposez qu’elle eût joué, à la place, la dernière scène de Il ne faut jurer de rien, elle y eût rencontré
N’est-ce pas là un règlement un peu… singulier ? 4e Ne pas choisir de scènes trop bêtes. Il y en a. J’interdirais, si je le po
ébite. Vous me direz : « — Si les candidats ne doivent choisir ni des scènes trop difficiles, ni des scènes trop faciles, ni d
es candidats ne doivent choisir ni des scènes trop difficiles, ni des scènes trop faciles, ni des scènes trop bêtes, que chois
sir ni des scènes trop difficiles, ni des scènes trop faciles, ni des scènes trop bêtes, que choisiront-ils ? » — C’est leur
74 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
èrement grossi l’héritage. Bien des personnages passèrent aussi d’une scène à l’autre, non les plus originaux, mais les plus
t transmis par Molière à ses successeurs et se perpétuèrent sur notre scène classique. Tout cela forme sans doute un fonds co
par une jeune fille prisonnière ! Vous vous rappelez cette entrée en scène du Dépit amoureux, lorsque Mascarille vient trouv
. (Il s’en va.) MASCARILLE. Cet homme est ennemi de la cérémonie. La scène est traduite mot à mot de l’italien ; cette brusq
agon qui est obligé d’abandonner sa bague. On voit si l’intérêt de la scène s’accroît prodigieusement ! Molière recourait tou
entraînante, est italienne dans la plupart de ses détails. La fameuse scène de la galère, que Molière emprunta à Cyrano de Be
s Gelosi n’étaient pas sans exploiter plaisamment cette situation. La scène excellente des aveux de Scapin, au deuxième acte
75 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
roît à mesure que les formes de l’objet sont variées, à mesure que la scène s’étend, que les êtres s’y multiplient ; que la l
, mais moins peut-être qu’une distribution graduée qui éclairerait la scène d’une manière diffuse et large, et où la quantité
ion variée des ombres et des lumières qui ôtera ou donnera à toute la scène son charme général. Qu’il s’élève une vapeur qui
sensible, presque aucune ombre particulière discernable. Comparez une scène de la nature dans un jour et sous un soleil brill
ène de la nature dans un jour et sous un soleil brillant avec la même scène sous un ciel nébuleux. Là, les lumières et les om
; ici, tout sera faible et gris. Mais vous avez vu cent fois ces deux scènes se succéder en un clin d’œil, lorsqu’au milieu d’
inte, un voile triste, obscur et monotone est tombé rapidement sur la scène . Les oiseaux même en ont été surpris, et leur cha
76 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
t de ses amis. Il ne continua à les fréquenter que pour la revoir. La scène de la première entrevue de Goethe avec Gretchen e
Dorothée, pastiche admirable d’Homère, poème qui a la simplicité des scènes de Nausicaa ; le Comte d’Egmont, tragédie moderne
teur, mais spectateur à loisir, spectateur solitaire ; non devant une scène bruyante, mais devant votre livre et votre lampe,
s’y recueille et qu’elle y recueille le monde extérieur avec elle. La scène représente une chambre haute dans un vieux châtea
st est ressuscité !… Etc., etc., etc. XXIII Ici le lieu de la scène est changé ; la nuit s’est écoulée. C’est l’heure
e Wagner et du chien, par la porte sombre de la ville. XXVII La scène change de place ; on est de nouveau dans le cabin
de ! » Le chien gémit et hurle à côté de lui. Ici une imitation de la scène des sorcières de Shakespeare défigure un peu cett
ularité de la tradition puérile de l’Allemagne. Il faut laisser cette scène aux enfants et au peuple infatués de la sorceller
suicide par le blasphème, c’est le déicide par le désespoir. Dans la scène suivante, Méphistophélès, transfiguré en jeune et
le reconnaît plus. La toile tombe. XXX Encore un changement de scène  ; on est transporté dans une taverne de débauchés
ite en paix, atmosphère d’espérance et d’illusion. » XXXII La scène change ; c’est le soir du même jour. Marguerite,
paraissent sur le pas de la porte ; c’est là une des plus charmantes scènes inventées par le génie divin ou satanique de l’am
r en cachette et te promener une petite heure devant le miroir. » La scène est délicieuse d’enfantillage d’un côté, de bavar
tophélès du rendez-vous promis, s’y rend avec son guide satanique. La scène dans le jardin de la veuve est une délicieuse pas
urs du monde. Ils sortent du jardin. Pendant qu’ils s’éloignent, une scène de badinage amoureux, naïve et tendre, se laisse
’Albane à côté d’un Rembrandt, la lumière et l’ombre. XXXVII La scène suivante se passe quelque temps après sur les plu
pleure sur sa victime. Méphistophélès rit et raille. XXXVIII La scène se transforme : on voit Marguerite seule dans sa
lainte mélancolique qui fait lire dans le cœur muet de Marguerite, la scène est transportée de nouveau au jardin de Marthe, l
quel drame antique, dans quel drame français trouverez-vous une telle scène  ? Racine lui-même, qu’on appelle tendre, a-t-il s
s. C’est que j’en ai aussi ma part de joie. XXXIX Après cette scène , où l’on pressent deux crimes involontaires dans
ent sans qu’on sache ce qui est advenu de Marguerite et de Faust. Une scène biblique d’une simplicité patriarcale ou helvétiq
pable porte dans son sein une accusation cachée de sa faute. Voici la scène . Marguerite est allée, sa cruche à la main, cherc
llée, Assise sur mon séant Dans ma couche de tristesse ! XL La scène est transportée dans la rue, la nuit, sous la fen
veloppements d’un drame qui se joue dans l’âme plus encore que sur la scène , et dont on ne peut omettre un détail, parce que
77 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
près Corneille et Racine. Comme je l’ai dit au chapitre précédent, la scène pouvait être plus animée, l’action plus rapide, l
spectacle ? Nul n’y pouvait songer. Le spectacle, la pompe, une vaste scène , ajoutent à l’effet de la tragédie ; ils mettent
a. C’est assez pour elle d’un paravent pour coulisse, d’un salon pour scène . Plus le théâtre a l’air d’un appartement, mieux
e à la lecture ; ce qui appartient au portrait n’est plaisant qu’à la scène . On en pourrait dire autant de tous les personnag
nous venons de lire. Le théâtre de Regnard n’a tout son prix qu’à la scène . Il lui faut des acteurs dont le geste expressif
la farce. Il les faut espiègles, alertes, vifs, pour ces artifices de scène où il ne peut y avoir de naturel que leur talent.
près une nuit passée au jeu, à demi égaré par ses pertes, parcourt la scène à pas précipités, si le valet qui le poursuit de
toute la salle rira de bon cœur. La lecture éteint ce feu des jeux de scène , refroidit plus d’un effet de surprise, émousse p
surprise, émousse plus d’une pointe. Il est vrai que faire rire à la scène , en dût-on le succès à de bons acteurs, ce n’est
e, de plus fin avec aisance, de plus ingénieux sans subtilité que ces scènes de sentiment. Qu’importe que Marivaux nous y mène
t avaient prodigué les saillies d’esprit, les équivoques, les jeux de scène , Lesage, dans Turcaret, n’avait peint que des fri
pour faire les honneurs de son sonnet. Quant à Trissotin, s’il est en scène jusqu’à la fin, est-ce à titre de faiseur de vers
a manie est sérieuse, il va nous donner à rire. Mais, dès la première scène , je vois qu’au lieu de s’appeler de son vrai nom
substitue : Ce ne sont plus les caractères qu’il faut mettre sur la scène , ce sont les conditions. La condition n’a été ju
t effet ! Au juge qui est assis au parterre, je montre un juge sur la scène . Ce serait hasard qu’il ne s’y reconnût pas. On n
Le juge du parterre ne se retrouvera donc pas dans le juge qui est en scène , et je le vois quittant la salle, soit en hochant
comédie n’a pas la prétention de nous mettre de nos personnes sur la scène pour nous intéresser ou nous instruire ; mais la
e nous. Pendant la représentation, nous sommes bien réellement sur la scène , non pas une fois, mais plusieurs fois ; notre co
des caractères. « Moyen usé, s’écrie Diderot. Voit-on arriver sur la scène le personnage impatient du Bourru, on se dit : Le
logue ; et il ajoute : « La multitude des incidents donne pour chaque scène un objet d’intérêt déterminé ; au lieu que si la
si la pièce est simple, et qu’un seul incident fournisse à plusieurs scènes , il reste pour chacune je ne sais quoi de vague q
gures nous plaisent. L’auteur qui produit pour la seconde fois sur la scène les mêmes personnages risque d’avoir affaire à ce
s de naturels, d’élégants, que la Harpe prodigue à ses vers, pour les scènes où Mme Evrard parle la vraie langue de la comédie
it été ambassadeur à Londres. 56. Préface de Narcisse. 57. Acte IV, scène  VII. 58. Lettre à Thiriot, du 22 mars 1738. 59.
78 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
ivement par deux poètes furent les premiers dialogues simples, et des scènes pastorales animèrent les fêtes de l’Arcadie et de
nt naturellement à indiquer le choix des personnages convenables à la scène . Si deux ennemis se frappent, le coup prévu fait
nte, dérange ou affaiblit l’illusion si fugitive des spectacles de la scène . On objectera peut-être que le poète épique n’a p
s les chapitres d’un livre, ou celle d’une pièce de théâtre, examinée scène par scène, acte par acte, n’est que le verbal du
itres d’un livre, ou celle d’une pièce de théâtre, examinée scène par scène , acte par acte, n’est que le verbal du sujet qu’i
ragédie ; par l’éloquence qu’il répand dans l’examen de la plus belle scène d’Iphigénie, et dans son admiration pour le pathé
qui feront naître un intérêt propre à chacun d’eux : mais l’art de la scène nous en inspire un plus vif et plus habituel : il
e devrait sauver tout un plan bien conçu ou un enchaînement de belles scènes . Un petit nombre de doctes appréciateurs conserve
couaient la tête à l’endroit le plus beau. « Le commandeur voulait la scène plus exacte : « Le vicomte indigné sortait au sec
éclat s’épure, pour ne pas paraître se ternir. S’il est vrai qu’à la scène un hasard, ou l’opiniâtreté d’un parti, fait chan
pis arrivât jusqu’à ces hauts degrés où nos guides l’élevèrent sur la scène française. Il y a loin de la découverte des effet
e la tragédie lyrique. Alceste est un modèle parfait, et quelques scènes de Saül donnent aussi l’idée de l’espèce profane
es sérieux et nobles se trouve encore le pastoral, qui représente les scènes patriarcales et champêtres, telles que le sujet d
mais non relâché ; quelquefois grave et simplement passionné dans les scènes touchantes, mais loin du ton tragique, même en se
à l’âge, au rang, aux humeurs des personnages, et à multiplier sur la scène les situations risibles. Quatrième espèce de c
ses parties, c’est une continuité de portraits détachés, se succédant scène par scène devant un personnage qui les dévoile en
s, c’est une continuité de portraits détachés, se succédant scène par scène devant un personnage qui les dévoile en fournissa
son cothurne, eut le premier la gloire d’ennoblir le brodequin sur la scène . Exemple de la troisième espèce comique. C’
illeure encore de l’espèce épisodique, nommée pièce à tiroir : chaque scène y est finie en tous ses points ; le ton du colori
s où surabonde la gaîté populaire et le gros rire. Le maître de notre scène comique nous enseigne là ce que les locutions tri
u’inspire la passion du cœur, selon le lieu et les circonstances. Les scènes riantes et rustiques de l’opéra villageois séduis
urgeois, genre qui se rapproche des deux premiers, par le mélange des scènes tristes et gaies, ou par le ton uniformément séri
ouchante Eugénie, ont signalé longtemps le pouvoir de ce genre sur la scène . Vainement la censure d’un goût rigoureux s’empre
sévère et douloureux que ses sujets particuliers exigent. Si quelques scènes égayées suspendent agréablement son action pathét
re attachent sur un fait vrai ou imaginé le lien de leurs actes : les scènes en doivent être courtes ; le dialogue érotique et
us ravit tant de fois par ses refrains. Ils portèrent le mieux sur la scène les grelots de leur folie et l’ivresse communicat
gret d’enchaîner sur le Caucase. Prométhée subit les tortures, et les scènes suivantes ne sont que le développement de sa cour
nable à nos théâtres ; mais on sent que sa nudité ne siérait pas à la scène française : il lui faut une complication qui en r
dies, n’offre rien de si grand et de si terrible que deux principales scènes de celle d’Eschyle. Son sujet renferme déjà cette
que ceux d’Eschyle, mais ravissent et pénètrent mieux le cœur. Chaque scène , bien mesurée en ses pièces, va promptement au bu
ux péripéties, l’accroissement de terreur et de pitié progressives de scène en scène, et les divisions mesurées par les chœur
ties, l’accroissement de terreur et de pitié progressives de scène en scène , et les divisions mesurées par les chœurs pour or
ne dignité monotone, un certain luxe artificiel qui l’exclut de notre scène , revêt et guinde en quelque sorte les plus simple
este lyrique. Prenons l’Alceste d’Euripide : transportée sur notre scène , elle n’a subi que peu de corrections pour mérite
te le secours des machines, n’emprunte aux pièces des anciens que des scènes détachées, et fondues avec art dans les scènes qu
es des anciens que des scènes détachées, et fondues avec art dans les scènes qu’elle invente, supprime le merveilleux qui frap
gnorantes que celles du moyen âge, avaient pourtant écarté déjà de la scène ces pièces ridicules intitulées les Mystères, œuv
pérée par le génie de Corneille. Tel était le triste tableau de la scène , quand Pierre Corneille se saisit du pinceau trag
vent dans Acomat, dans Agrippine, dans Joad surtout, et dans quelques scènes de Mithridate ; mais ses jeunes princes et ses hé
ant eux ! » Cette différence existe donc entre les deux maîtres de la scène , que Racine a bien peint les cœurs, et Corneille
exposition, par les péripéties, et par un pathétique s’accroissant de scène en scène, et qui doit arriver à son comble à la c
n, par les péripéties, et par un pathétique s’accroissant de scène en scène , et qui doit arriver à son comble à la catastroph
; 18º Le nœud ou l’intrigue ; 19º L’ordre des actes ; 20º L’ordre des scènes capitales ; 21º Le dénouement : trois espèces ; h
      « De tes soixante ans de succès ! « Nous y reconnaissons en des scènes hardies « La vigueur d’un esprit dont la fécondit
ndément sensible que Racine, il le fut vivement : de là naquirent les scènes attendrissantes de Mérope et de Zaïre sur lesquel
e aucune, et qu’on ne reçoit que de lui tout ce qu’il présente sur la scène . Il est convenu que l’action se-doit passer entre
ses afflictions ne se joignent à ce tissu que par un enchaînement de scènes épisodiques, dont les objets, trop passagers, s’e
touche pas à son commencement ; ce qui ne fournirait matière qu’à une scène . Un projet se forme, et l’exécution peut le suivr
ements de l’esprit et du cœur, et prépareront à chaque acte, à chaque scène , de nouvelles émotions qui parviendront à leur co
ture bien ordonnée formera de tous les actes joints, et de toutes les scènes réunies, comme une seule magnifique scène qu’un r
s joints, et de toutes les scènes réunies, comme une seule magnifique scène qu’un regard pourra juger toute entière. Une chos
les et superstitieux. Racine, en s’excusant d’avoir osé mettre sur la scène une histoire si récente que celle de Bajazet, don
es les circonstances convenables à l’action qu’il choisissait pour la scène , et combien il fut attentif aux leçons de l’antiq
e formaient, comme je l’ai dit, qu’un seul grand acte de toutes leurs scènes , et sans doute il serait à désirer que la durée d
sion complète. Mais trop peu de sujets se prêtent à cette rigueur. La scène eût perdu ses plus beaux ornements, si les grands
pas que cette indulgence, sollicitée par le vieux fondateur de notre scène tragique et comique, est bien contraire à la rigu
t encore s’immolant dans cet autre endroit nouvellement figuré sur la scène . (A) Vous ne tirerez pas de semblables exemples
l’immobilité des décorations nuit un peu aux illusions de la terrible scène où Néron, caché, surprend son frère Britannicus a
core Despréaux, « Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, « Sur la scène en un jour renferme des années ; « Là, souvent le
l faille en adopter la rigueur. Les fameux exemples que nous offre la scène ne remplissent pas tous la triple condition qu’el
ans contredit, savent mieux construire leurs drames, mieux lier leurs scènes entre elles, et mieux faire tourner tous leurs ac
eurs actes sur un même pivot. Les changements de décorations à chaque scène , l’absence des personnages qui laissent le théâtr
i, dans le dialogue, la conséquence de ce qui s’est dit, et, dans les scènes , la liaison des causes qui les enchaînent success
neille se loue d’avoir tiré d’un pareil fonds de l’absurde les belles scènes de ses tragédies les plus merveilleuses. Ces aveu
n suffrage confirmèrent ce que j’avais prévu. Si j’eusse manqué cette scène originale, je n’aurais eu nulle confiance de mes
e la terreur, viennent abonder les sentiments de la commisération. La scène s’ouvre par les consolations du roi, qui suspend
de cette déchirante catastrophe ; elle règne encore pleinement sur la scène , où le génie de Sophocle la fait déborder en lame
el est le plus attendrissant exemple de la pitié tragique. Ces belles scènes manquent à la pièce de Voltaire ; et leur retranc
e fils et que mon propre sang ! La situation que vous rappelle cette scène dut accroître les difficultés du dénouement de Br
retenus de tous les cœurs, dès qu’ils furent prononcés. Le père de la scène française ne se montra pas moins pathétique, en c
devant nous le véritable Oreste antique, poursuivi des furies sur la scène française, comme il le fut sur les théâtres de So
ltaire n’observe pas si bien les convenances du langage dans la belle scène du meurtre de Zopire, lorsqu’il prête à Séide con
, notre Ducis, a fait plus que l’égaler en pathétique dans les belles scènes qu’il en imita. Je ne crains pas que la tendre am
nglanté par le juste assassinat du bourreau de son père, vient sur la scène prendre sa mère pour seconde victime expiatoire.
dicte la mortelle sentence qu’il s’apprête à exécuter sur elle. Cette scène , qui fait frémir, vous révolterait peut-être ; ma
’immole sa mère que derrière le théâtre ; mais Électre, restée sur la scène , pleine du désir de venger les coups portés à son
seule cause du peu de succès qu’eut toujours ce dénouement sur notre scène . Ainsi notre habileté évite souvent le vice d’un
de réclamer sur nos deux auteurs, consiste dans la supériorité de la scène de reconnaissance entre Électre et son frère, et
lâche ! Ô mon père ! un homme qui n’osait mourir, t’a tué ! Dans la scène suivante, Électre et Oreste interrogent Pylade su
inévitable loi d’un horrible destin ! La comparaison de ces diverses scènes modernes avec les anciennes, témoigne que les étr
is en a noblement imité, et la Sémiramis de Voltaire, contiennent des scènes remarquables en ceci, que le fils et la mère y so
de Ninias confondant Sémiramis. Je n’ose vous citer le dialogue de la scène du véhément Ducis, qui ne peut être bien exprimé
ux cinquième acte de Rodogune, presqu’entièrement composé d’une seule scène , me suffira pour vous développer ce que j’ai à vo
and nombre d’autres. Suivez dans ses contours la longue et magnifique scène où le prince Antiochus se réconcilie avec sa perf
gustes, dont la gravité suspend l’étonnement, le laisse planer sur la scène , en ralentissant l’intérêt de curiosité ; et le s
hus, objet de la plus profonde pitié, remplit le reste de toute cette scène que prolongent, entre Cléopâtre et Rodogune, d’él
remplit pas moins les conditions du pathétique et de l’effroi que la scène de Rodogune, choisie par moi comme le plus beau m
tique, en se déroulant sans cesse dans les sinuosités de cette longue scène , ne tempérait par sa splendeur tout ce que son as
noblement l’héroïsme qu’elle garde en sa haine, lorsque dans la même scène elle poursuit en ces termes : « J’attends la li
agédies de Corneille que par ses entretiens politiques avec ses fils, scènes dont l’entrevue de Sertorius et de Pompée, et le
’il annonce en ses discours, et ne tient pas ce qu’il promet dans les scènes d’exposition. Mais ayons recours aux pièces mytho
es renferment. Tel mot qui nous y surprit est entendu froidement à la scène , à moins que l’art de le bien placer ne lui donne
edire. Nul orateur, je crois, n’imprima mieux que Corneille, dans les scènes augustes, le ton majestueux et grave qui ajoute à
t un exemple de cette première espèce et de la seconde, dans une même scène . Le vieux Lusignan, à qui l’amante d’Orosmane vie
péties causées par les événements, en deux magnifiques ouvrages de la scène française, Iphigénie en Aulide, et Cinna. La fami
divers sous un seul point de vue. Nous analyserons spécialement cette scène , lorsqu’il sera temps d’expliquer comment on offr
le peintre inimitable. Ce sont ces larmes que ne peuvent refuser à la scène les hommes graves et presque impassibles. Ces hér
es prend pour des figures vaines, évanouies dans l’air. Mais, dans la scène suivante, un courrier lui annonce que le thane de
avre de son maître et de son ami. Qui pourrait méconnaître dans cette scène le profond esprit de Shakespeare, et l’habileté a
assassinat qui lui mérite l’échafaud. Ce héros, premier Achille de la scène française, dont le courroux superbe s’allumait de
ne promet pas un semblable personnage, annoncé ainsi dès la première scène . » Et en effet, après la reconnaissance la plus
i trop de vertu pour craindre mon époux. Ici, La Harpe trouve cette scène comparable à celle de Pauline et de Sévère ; mais
parable à celle de Pauline et de Sévère ; mais mon admiration pour la scène de Corneille ne m’empêche pas de mettre celle de
tragédie fabuleuse. 13e Règle. Genre de passions convenables à la scène . L’amour n’était autre chose pour les Grecs qu
Le jargon affété, les allégories galantes, furent les ornements de la scène , comme les images superstitieuses avaient été ceu
fatalité des passions ? Le succès divers de ces deux rôles sur notre scène paraît contredire mon avis ; mais ne nous abusons
applique parfaitement à l’auteur des Horaces. Il veut reproduire à la scène l’image des premiers Romains. La famille des défe
Dites-moi si la force, l’élévation, la vérité, manquent à cette belle scène  ; si, à quelques fautes près dans la diction, nul
mœurs, importe moins que la plupart des précédentes aux effets de la scène  ; mais elle contribue à leur puissance. En poésie
éance, et poursuivons auparavant l’analyse de la bonté des mœurs à la scène . Les mœurs sont bonnes au théâtre, non, comme on
pelait son temple une mosquée : on ne songerait pas que le lieu de la scène est un serrait, si le jaloux sultan ne jurait une
ination d’aimer, en considérant que ses pareilles n’intéressent, à la scène , que par un choix honnête et légitime. Elles cher
rtion entre les châtiments et les fautes, qu’il ne voit punies sur la scène que par des forfaits énormes. Comment sa préventi
iré par la punition du personnage. Combien n’aurais-je pas à citer de scènes fécondes en instructions pour toutes les classes
nous instruire en nous amusant ? Notre langage se polit à celui de la scène , et notre mémoire recueille, dans ses dialogues é
harmée. Il oublia que les muses elles-mêmes lui dictèrent sa brûlante scène de Pygmalion ; œuvre idéale, unique en son espèce
xposition ; dit nœud ou intrigue ; de l’ordre des actes, de celui des scènes  ; de la formation des scènes capitales ; et des d
gue ; de l’ordre des actes, de celui des scènes ; de la formation des scènes capitales ; et des dénouements. Messieurs,
la terreur et de la pitié, par celle de l’admiration qu’il excite de scène en scène. Le cadre de la pièce entière ne renferm
ur et de la pitié, par celle de l’admiration qu’il excite de scène en scène . Le cadre de la pièce entière ne renferme, pour a
ns qu’il a prises de soustraire sa fille au couteau sacré, la seconde scène vous présente le jeune Achille qui la doit épouse
enouveler cette dernière remarque avec éloge en examinant la première scène d’Esther avec Élise, scène comparable en ce point
marque avec éloge en examinant la première scène d’Esther avec Élise, scène comparable en ce point à celle de la tragédie gre
e Bajazet ; et le poète a déployé là tous les mystères de son art. La scène entre Acomat et Osmin est regardée aussi comme le
u’il était et ce qui allait se faire : mais cette manière d’ouvrir la scène est languissante, froide, et peu naturelle, si le
t les mouvements qu’il exprime sont perdus ou nuisibles à l’effet des scènes suivantes. Cet inconvénient est très bien évité d
eur, et son goût ne jouit pas complètement de l’effet des plus belles scènes , parce qu’elles arrivent inopinément, et que les
e sera plus possible de le croire humain. Orosmane se présente sur la scène , amoureux, galant, noble, confiant dans sa maître
es de sa passion. Ce trait est aussi beau qu’inattendu : tout dans la scène précédente paraissait innocent au spectateur : ma
actes emporte et décide un succès durable. 20e Règle. L’ordre des scènes capitales. L’ordre des actes s’établit mal, si
ales. L’ordre des actes s’établit mal, si l’on néglige l’ordre des scènes principales et secondaires, autre condition intég
t espagnols, naît d’un défaut de bonne méthode dans l’arrangement des scènes  : on les y voit commencer, s’interrompre, et fini
t faire un pas sans en dire le pourquoi, et qu’ils rencontrent sur la scène , toujours occupée, ceux qui les viennent remplace
enchaîne la pièce entière comme un seul et même tout. Formation des scènes capitales. Cette règle de l’arrangement des sc
Formation des scènes capitales. Cette règle de l’arrangement des scènes et celle de la division des actes, toutes deux ob
îtres nous révèle un autre important secret. Celui de faire de chaque scène capitale un tout partiel compris dans la totalité
aucun solide succès. Remarquez que c’est moins la bonne conduite des scènes nécessaires qui assure la réussite d’une tragédie
cessaires qui assure la réussite d’une tragédie, que la puissance des scènes capitales qui force l’admiration, et distingue le
tre les règles, et pourtant n’aura pas su construire une seule grande scène  : pourquoi ? parce qu’il ignore le secret de la c
comme l’ouvrage entier dont elle fait partie. En effet, détaillez les scènes capitales des chefs-d’œuvre, vous apercevrez qu’e
déréglées : « Aimez-vous ? » lui dit Œnone. Ce mot est le nœud de la scène , dont le dialogue précédent était l’exposition :
achève de satisfaire la curiosité, débrouille le nœud de cette grande scène , et en devient le dénouement pathétique. Supposez
grande scène, et en devient le dénouement pathétique. Supposez cette scène faite par un auteur moins habile ; il l’eût ouver
. Il est notoire, par l’exemple que je cite, que le sublime de cette scène ne consiste pas seulement dans les sentiments et
s dans l’arrangement des choses. Chaque acte porte en soi une ou deux scènes capitales, dont la marche doit être ainsi dirigée
que le poète en est arrivé à l’instant des péripéties, il faut que la scène construite pour déployer amplement le jeu des pas
, et la fière Agrippine l’embrasse satisfaite et triomphante. Dans la scène suivante, Néron, furieux, jure devant Burrhus la
a fin de l’entretien. Arrêtons notre examen sur la plus éclatante des scènes de notre théâtre ; celle du quatrième acte d’Iphi
en ne fut plus savamment conçu et exécuté. Beauté supérieure de la scène capitale d’Iphigénie en Aulide. Iphigénie doit
ordre de choses, et les trois sublimes discours, qui composent cette scène capitale perdront ces effets gradués, cette puiss
eront les applaudissements et l’enthousiasme de tous les siècles. Les scènes de raisonnement, où brille la logique de l’esprit
est éprouvé qu’elles ne réussissent que dans les premiers actes. Les scènes de passions, où éclate la logique du cœur, se pla
pas supporté l’aspect, en sa tragédie, telle qu’il l’avait conçue. La scène capitale du grand prêtre, au troisième acte, ne p
mêmes préceptes à cet exemple, et vous jugerez facilement combien les scènes capitales de cette tragédie préparent antérieurem
s pour ornement que le choix noble des mots ; mais dans les premières scènes , où il s’agit de saisir, de frapper l’imagination
ragédie au plus haut degré de magnificence. Particulièrement, dans la scène entre Hippolyte et Théramène ; il surpasse en nob
t mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs. Plus loin, dans la scène où Phèdre se déclare, que de mouvements, que de v
sie, morceau parfait auquel on ne peut, comme style, reprocher sur la scène qu’une élévation trop voisine du ton épique. Vous
ndit judaïque, dès que l’esprit des prophètes lui inspira les divines scènes de ses héros israélites. Le secret de tant de mét
re en débitant des tirades vainement éloquentes durant le cours d’une scène , dont la scène suivante termine l’objet en change
des tirades vainement éloquentes durant le cours d’une scène, dont la scène suivante termine l’objet en changeant les interlo
us imitateurs que nous de la nature, voici comme ils commencent leurs scènes . Le dialogue coupé en engage d’abord le sujet, et
eussions plus souvent suivie, on n’eût pas eu lieu de reprocher à nos scènes l’uniformité de leur coupe, la langueur traînante
se répondent le mieux dans les deux espèces de dialogue. La brillante scène de Rodrigue et du Comte est exécutée suivant la m
et tous deux, également irrités, sortent pleins de vengeance. Cette scène , aussi bien finie que commencée, fut la première
postérité. Les éloges qu’ont faits les deux Racine du créateur de la scène française attestent le respect du père et du fils
ois réunis en nombre égal. Vous remarquerez cela en les parcourant de scène en scène. Si les hasards du sujet ne se prêtent p
s en nombre égal. Vous remarquerez cela en les parcourant de scène en scène . Si les hasards du sujet ne se prêtent pas à ce c
les élancer au dehors, et devant les yeux, et de poser en idée sur la scène les simulacres qu’on y fera parler. Leur génie vo
x princes, leur demande la tête de leur maîtresse ; l’autre, dans une scène formée sur le même modèle, leur demande la tête d
ène formée sur le même modèle, leur demande la tête de leur mère. Les scènes entre les deux héros suivent, dans un même ordre,
même endroit, que fait connaître Abner dès l’ouverture de la première scène , en marquant la fête annuelle qui motive son arri
le fuir, aveuglé de confusion et d’horreur. Avaient-ils oublié cette scène , ceux qui reprochaient le relâchement d’intérêt e
a terreur d’Athalie, on cherche à deviner quel il est ; et la seconde scène révèle que c’est Joas, élevé sous l’aile du Seign
. Au quatrième acte, tout semble se suspendre ; le calme règne sur la scène  : l’action s’interrompt-elle ? Non, elle marche i
âchât un moment. En effet l’action se détend, mais elle continue : la scène se remplit du couronnement de Joas, et s’anime de
commencé, par des ressorts merveilleux et divins. Magnificence des scènes capitales. Outre l’ordre des actes, admirez la
ales. Outre l’ordre des actes, admirez la liaison habile de chaque scène , et l’arrangement des scènes capitales, le combat
ctes, admirez la liaison habile de chaque scène, et l’arrangement des scènes capitales, le combat des forces contraires, le je
ongtemps réfléchi sur ce mot que je crus être la seule faute de cette scène . Rarement on s’avoue sa propre méchanceté ; on se
traire Joas à ses yeux ; mouvement qui coupe en deux parts une longue scène qui fut devenue peut-être fatigante sans cet arti
, ramène avec lui les sentiments tragiques, et resserre le nœud de la scène divinement exposée. Le cours des interlocutions,
livre à ses fougueux emportements, et sa passion échauffée termine la scène par un discours plein et suivi, conforme à la gra
un discours plein et suivi, conforme à la gradation marquée dans les scènes antiques. Elle sort furieuse, combattue dans ses
il faire ? Le croirait-on ? ce chef-d’œuvre n’eût jamais illustré la scène , si le régent de France, intéressé à flatter la v
79 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
a Résurrection, c’étaient autant de sujets de dialogues ou de petites scènes dramatiques admises dans la liturgie ou tout à cô
ce qui suit. Cette prose dialogue et rimée était quelquefois mise en scène , comme on voit par un ancien manuscrit que cela s
ésentation de Jésus-Christ apparaissant aux disciples d’Emmaüs, cette scène touchante et lumineuse qui a depuis inspiré de si
adis perdu et ses conséquences, le même sujet que celui de Milton. La scène représente d’abord le Paradis, et le livret donne
x, Ève la tête un peu plus inclinée. » Tout ceci est pour la mise en scène  ; ce qui suit est pour la récitation ; écoutez !
ur et un chœur, comme, si l’on était dans l’église. Le lecteur lit de scène en scène, et en latin, les versets de la Bible qu
chœur, comme, si l’on était dans l’église. Le lecteur lit de scène en scène , et en latin, les versets de la Bible qui corresp
l’appelle par son nom Adam ; celui-ci répond : Sire ! et la première scène commence, un dialogue de Dieu avec Adam, puis ave
os théâtres du boulevard, qui signale la fin ou le commencement d’une scène . On comprend très-bien que ce n’est plus ici le d
rizons immenses, crée un fond, une perspective antérieure, donne à la scène tout son sens et toute sa portée, fait de la plac
à la lisière par le prêtre de la paroisse lisant sa leçon entre deux scènes  ; il fallait une poésie biblique émancipée double
a manqué cette idée si naturelle dans un drame d’Adam où l’on met en scène le meurtre d’Abel, de nous montrer notre premier
80 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »
des caractères, même désordre de moralité et d’idées. La pièce met en scène des personnages chimériques, agités par des incid
bule d’air : il n’a fait que pourrir, il n’était déjà plus. Débité en scène , le morceau a paru sec et bizarre, alambiqué et s
tout le monde entre chez moi, puisque cette femme y est entrée. » La scène est d’un grand éclat théâtral ; elle étourdit le
urnés ; c’est la femme qui attaque et c’est l’homme qui se défend. La scène veut être passionnée et n’est que choquante : Cat
ent et se retire ; les deux époux restent seuls. Ici a lieu la grande scène du drame, très violente et très émouvante, mais d
e sa nuit de noces. Et pourtant, qui a le bon rôle, dans cette atroce scène , du mari qui s’amende et qui revient au devoir, o
de comparse, de la mêlée de l’action, et qui reparaît, à la dernière scène , pour abdiquer son amour entre les mains de la du
elle n’aurait pas marché jusqu’au bout. Il y a, dans l’Étrangère, des scènes d’un jeu hardi et frappant, des fusées d’esprit t
ri par l’autre, et Lionnette reste seule avec son faux déshonneur. La scène est terriblement saisissante, violente et dramati
a sauve de la corruption ; et pourtant elle parle, dans cette cruelle scène , la langue du vice hystérique. Elle se débraille
itable énormité de la pièce, celle qui a empêché d’apprécier la belle scène qui la termine, parce que cette scène en sortait.
a empêché d’apprécier la belle scène qui la termine, parce que cette scène en sortait. Nourvady vient chercher Lionnette, po
étreinte où leur enfant est mêlé, les réconcilie. Encore une fois, la scène est belle, malgré les sifflets qui l’ont couverte
i le fait rebondir par-dessus les achoppements qu’il heurte, à chaque scène . Des traits d’observation saisissante, pris sur l
mets la Princesse de Bagdad fort au-dessus de l’Étrangère, qui met en scène des situations et des personnages tout au moins a
81 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496
c, si esclave des journaux, bon nombre de vérités assez neuves sur la scène . Il faut convenir pourtant que ceux même qui rien
ille. Mais le chef-d’œuvre de la pièce est au quatrième acte, dans la scène où le vicomte de Saint-André, pressé par le minis
résentation, j’ai entendu comparer la pièce à un bonbon exquis (cette scène du quatrième acte) qui serait enveloppé dans quat
r l’action, se peuvent admirer au point de vue du métier : il y a une scène surtout, à la fin du second acte, une préparation
qui disparaît graduellement et qui n’aura plus sa revanche, même à la scène . Allons ! cette marquise de la Calomnie n’est-ell
82 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Julliart » pp. 176-177
lles, doivent me montrer comme dans une glace l’image affaiblie de la scène environnante ; que la lumière doit trembler à leu
mière du soleil ; à rendre tous les incidens de la nature, toutes les scènes champêtres, à susciter un orage, à inonder une ca
re, le troupeau, et le berger entraînés par les eaux ; à imaginer les scènes de commisération analogues à ce ravage ; à montre
. Voyez comme le Poussin est sublime et touchant, lorsqu’à côté d’une scène champêtre, riante, il attache mes yeux sur un tom
argé, occupez autour le paysan et sa femme à le relever. Animez votre scène comme il vous plaira. Je ne vous ai rien dit ni d
83 (1906) Propos de théâtre. Troisième série
olone Adaptation en trois actes de M. Jules Gastambide, musique en scène de M. Francis Thomé (Théâtre de l’Œuvre). L’Œu
Francis Thomé (Théâtre de l’Œuvre). L’Œuvre nous a présenté sur la scène du Nouveau-Théâtre une adaptation française d’Œdi
nous ces discours que le messager nous transmet, pour ainsi dire. Une scène qui a été seulement en action ou même en tableau
u récit que de nous la montrer comme dans un panorama ; mais pour une scène qui est en discours, il est indiqué que ce sont l
est la faute du chœur ; c’est la faute de la présence du chœur sur la scène  ; c’est la faute de la loi de la tragédie grecque
la faute de la loi de la tragédie grecque maintenant le chœur sur la scène depuis la fin du prologue jusqu’à la fin de la pi
n de la pièce. (Il est certain que Sophocle maintient le chœur sur la scène jusqu’à la fin de sa pièce, puisque toutes les pi
était ainsi, comment voulez-vous que l’auteur fît mourir Œdipe sur la scène  ? Le secret à quoi est attachée la prospérité d’A
saura à quel endroit, sauf le roi d’Athènes. Si Œdipe mourait sur la scène , il mourait devant le chœur, c’est à-dire, représ
t sa dernière demeure. Il fallait donc, puisque le chœur reste sur la scène jusqu’à la fin de la pièce, que l’auteur éloignât
nous y attendre, M. Jules Gastambide garde précieusement Œdipe sur la scène jusqu’à la fin de la pièce, et c’est devant le pe
ce me semble. Ah ! il est Français, lui aussi, et il s’est dit : « La scène sans Œdipe, tout devient froid » ; et il a conser
cène sans Œdipe, tout devient froid » ; et il a conservé Œdipe sur la scène jusqu’à la fin de son ouvrage. Seulement, il l’a
iter. Ménécée promet d’obéir et se retire ; mais, avant de quitter la scène , il prévient le chœur qu’il n’a fait cela que pou
mais il le retranche comme personnage. Ménécée n’apparaît pas sur la scène  ; il n’est qu’un personnage dont on parle, et enc
que ; de l’amour, beaucoup d’amour ; de l’élégie mêlée à la tragédie ( scène d’Antigone et Hémon, stances d’Antigone) : — voil
poème épique. Qui est-ce qui reprochera à M. Rivollet d’amener sur la scène , tout à la fin, et après la fin, un Œdipe qui n’a
ce, puis entre Jocaste et Polynice, comme dans Euripide ; puis grande scène , comme dans Euripide, d’altercation entre les deu
e scène, comme dans Euripide, d’altercation entre les deux frères. La scène est mêlée de lyrisme comme il convient en un dram
Rivollet la traite avec habileté. A côté du lyrisme, le mélodrame. La scène est plus violente, naturellement, que dans Euripi
r du tableau scénique à souhait. On apporte les trois cadavres sur la scène , Œdipe les touche, les caresse et les arrose de s
oure sont rentrés dans le palais, Œdipe et Antigone reviennent sur la scène , s’emparent du cadavre de Polynice qui est resté
tour de lui ; mais cela fait tableau. Œdipe et Antigone traversant la scène en emportant leur chère et sinistre proie, cela f
l n’y aurait rien de plus facile que de les porter presque bruts à la scène  ; et, de plus, ils ont, sans plus parler du dialo
s pour le théâtre, pour le théâtre réel, pour le théâtre vivant, avec scène , décoration, acteurs et même actrices. De tout te
7 août 1905. Shakespeare. Le Roi Lear traduction en vingt-huit scènes de MM. Pierre Loti et Emile Vedee. (Théâtre Antoi
mélange. Sauf quelques beautés d’éloquence lyrique dans la fameuse «  scène de la bruyère » et quelques réflexions philosophi
iques, assez profondes, si l’on s’applique à les approfondir, dans la scène de folie proprement dite, et en vérité, cela est
heureuse surprise. D’abord l’adaptation, j’entends l’adaptation à la scène , l’adaptation aux planches, est si bien faite, qu
rs des auteurs français, du directeur, du machiniste et du metteur en scène a réussi à nous donner le Roi Lear en deux heures
nients, mais aussi bien des avantages, plus peut-être que celui de la scène tournant sur pivot. De deux scènes, l’une est jou
ges, plus peut-être que celui de la scène tournant sur pivot. De deux scènes , l’une est jouée en décor, l’autre est jouée au m
décors, un rideau étant tombé qui sépare le manteau d’arlequin de la scène proprement dite. Et pendant que cette scène-ci se
manteau d’arlequin de la scène proprement dite. Et pendant que cette scène -ci se joue, derrière le rideau on plante (et avec
une rapidité souvent prodigieuse, toujours étonnante) le décor de la scène suivante. Cela, j’ai dit, a ses inconvénients. Le
Cela, j’ai dit, a ses inconvénients. Les acteurs qui jouent la petite scène , jouent avec un rideau derrière eux ; on ne sait
prement tiré. Lui-même, peut-être un peu bourgeois dans les premières scènes , s’est élevé à la majesté du malheur et au lyrism
e de la démence poétique, de la démence visionnaire, à partir de la «  scène de la bruyère » et surtout au dénouement. Il s’es
in d’être psychologue et n’a besoin que d’être lyrique, comme dans la scène du cimetière, il est, à plus forte raison, admira
ve curiosité et qui a été très intéressante. Un mot sur cette mise en scène dont on avait mené grand bruit et sur ces tentati
en fût plus à l’aise pour causer. C’est que tout incident de mise en scène qui n’est pas indiqué dans le texte et signalé au
n’a pas encore osé aller jusque-là. Les autres innovations de mise en scène sont aussi peu intelligentes, et peut-être plus i
massifs de fleurs et d’arbustes, etc. Bien. Mais à l’acte suivant, la scène n’a pas changé, de sorte que nous voyons Hermione
s au fond ; et c’est burlesque. Il aurait fallu changer le lieu de la scène et qu’Hermione reçût Oreste dans son boudoir ; ou
 ; oui ; mais ç’aurait gêné pour les actes suivants, où le lieu de la scène n’est pas « figuré et marqué » et reste vague. De
espectueuse. Ainsi de tout. Dans la tragédie classique, le lieu de la scène étant vague, et pour des raisons qui tenaient à s
tenaient à sa constitution même, dès qu’on le précise par la mise en scène , on tombe dans des difficultés inextricables, et
es, et le moyen de les éviter est précisément de supprimer la mise en scène , de la réduire au minimum, à l’extrême minimum, d
étion, et quand elle cesse d’être discrète, à savoir au V, pendant la scène de folie d’Oreste, elle m’a bien agacé. Figurez-v
re Iphigénie est un des deux ou trois premiers chefs-d’œuvre de notre scène . Ce n’est pas tout à fait mon avis et tout compte
tome III de ces Quarante ans de théâtre) : « Calchas pouvait dans une scène à effet proclamer l’ordre terrible de la Divinité
? Qu’il le répète deux ou trois fois ? Ce n’est pas cela qui fera des scènes . Et puis Calchas sera désagréable aux femmes. Ell
x femmes rivales qui se disent des choses désagréables. Cela anime la scène . » C’est ce que nous n’avons pas dans Bérénice, d
tableau bien aménagé et réglé. Est-ce que Jason montré à nous sur la scène au milieu des guerriers nés des dents du dragon e
gagé de la foule des spectateurs qui inondait autrefois le lieu de la scène . Ce poète n’aurait pas manqué de mettre en action
assique joué trop lentement. Faites attention aux derniers vers de la scène de la déclaration : Frappe ; ou si tu me crois i
e qu’elle sait qu’elle ne le pourrait pas, et l’effet de cette fin de scène miraculeuse est manqué. Voilà contre quoi Mlle De
été la meilleure, en dehors de son second acte, ç’a été aux premières scènes du III, parce que là, il s’agit, non de grands ef
même, de brusques revirements de desseins. C’est tout en nuances. Ces scènes , que d’ordinaire on écoute peu, elle a forcé à le
qui ne s’adresse pas précisément à elle, puisqu’il s’agit d’un jeu de scène traditionnel ; mais aussi, il faut dire qu’elle l
mené, je crois que ce serait beaucoup plus dans le sens général de la scène et selon les indications du texte. Relisez. La pe
la querelle d’Alceste et de Célimène, il n’y a exactement que quatre scènes en cinq actes : les deux scènes d’altercation ent
imène, il n’y a exactement que quatre scènes en cinq actes : les deux scènes d’altercation entre Alceste et Célimène, la scène
q actes : les deux scènes d’altercation entre Alceste et Célimène, la scène entre Arsinoé et Alceste, l’avant-dernière scène
este et Célimène, la scène entre Arsinoé et Alceste, l’avant-dernière scène du V. Et voilà absolument tout. Le reste, c’est c
soit vive et forte et même presque violente ; que, réduite aux quatre scènes que j’ai citées, la pièce ait de la vigueur, je n
e rappeler et de présenter avec exactitude, est la suivante. (Acte V, scène  I.) HENRIETTE Je vous estime autant qu’on saurai
elle l’est vraiment un peu plus qu’il n’est décent de l’être, dans la scène où elle s’arroge presque le monopole de la fine i
ite dissertation, jetées, sans qu’il y manque rien, dès les premières scènes  ; le spectateur n’a plus qu’à les suivre jusqu’au
vous à la querelle d’Alceste et de Célimène. Elle n’occupe que quatre scènes en cinq actes (les deux altercations entre Alcest
es en cinq actes (les deux altercations entre Alceste et Célimène, la scène entre Arsinoé et Alceste, enfin l’avant-dernière
t Célimène, la scène entre Arsinoé et Alceste, enfin l’avant-dernière scène du V). Après quoi vous concluez, comme on peut s’
rté, si fougueux, j’allais dire si fringant, paraît, dans la dernière scène de la pièce et dans ses derniers mots, singulière
et toutes les contradictions qu’il essuie l’écorchent, et il fait des scènes à tout le monde et il en vient à un état d’irrita
mbreux et plus forts au commencement qu’à la fin. C’est à la première scène de l’acte I, et par conséquent, selon l’opinion g
essentiellement à bien marquer, à marquer fortement, dès la première scène , et puis à confirmer ensuite très énergiquement p
Et, — tenez ceci — voilà pourquoi, sans aller plus loin, la première scène est faite comme elle est faite. La profession de
s ce qu’il dit du caractère douteux de Célimène ? Vient-elle après la scène du sonnet d’Oronte ? Elle vient avant tout cela.
qui semble m’être le moins favorable ; prenons le Misanthrope et la «  scène des caquets ». S’il est un endroit du drame où l’
te pure conversation donne au drame de l’action. Et ainsi après cette scène où Alceste ne semblait d’abord que témoin, mais o
plus misanthrope que devant. On passerait en revue toutes les autres scènes , où Alceste paraît ; on constaterait de même que
on et pousse au dénouement, et sans doute je ne prétends pas que la «  scène des caquets » soit aussi pathétiquement dramatiqu
s de la misanthropie et l’impossibilité où l’on est de la mettre à la scène autrement que naissant ou finissant. Mais tout m’
ment et la fin de la comédie ; si Alceste avait eu, entre sa première scène avec Philinte et sa dernière avec Célimène, un lu
« Cette action est avivée par le mouvement très marqué de chacune des scènes , de chacune des batailles livrées durant cette gu
s durant cette guerre. « Cette action de la comédie, ce mouvement des scènes suffiraient largement à intéresser des spectateur
nt du tout pourquoi la correction a été faite. A tel endroit (Acte I, scène  VI) le manuscrit portait : J’ai craint au bord d
x Me roule en un quart d’heure en ce lieu de plaisance !… De même la scène  III de l’acte I depuis le vers « Tout à l’heure,
resques et des plus comiques, qui ont été ajoutés. De même la sixième scène de l’acte I (c’est dans les deux premiers actes q
ique au second, le lyrique au dernier. Par eux seuls en tous lieux la scène est occupée. Qu’à l’envi, cependant, donnant dans
t Piron a le béquet heureux. Béquet aussi la plus grande partie de la scène  VIII du second acte, de la scène que je me suis a
et aussi la plus grande partie de la scène VIII du second acte, de la scène que je me suis amusé à appeler « la scène de la S
 VIII du second acte, de la scène que je me suis amusé à appeler « la scène de la Sylphide » ; car, ma foi, elle annonce la S
t, comme tu crois bien, fidèle, à toute épreuve. Et c’est dans cette scène ajoutée que se trouve le vers exquis, le vers div
des drames et des vaudevilles ; enfin pour voir la Révolution sur la scène . C’était le serment du Jeu de Paume, c’était la p
ne pièce de circonstance avait été écrite (par Martainville), mise en scène , répétée, jouée, en vingt-quatre heures. Je crois
du 2 décembre. Il n’est pas un événement important, il n’est pas une scène secondaire, il n’est pas une anecdote de la vie p
in et affectée avec application, vérité et complication de la mise en scène , luxe de décors, « fascination de l’opéra », comm
et de Goethe. Faust, assez mal compris du reste, a été porté sur une scène du boulevard dès 1828 par Charles Nodier et Anton
é-romantisme. Les Martyrs de Chateaubriand, dès 1811, furent mis à la scène  ; le Solitaire de M. d’Arlincourt figure en 1821
la scène ; le Solitaire de M. d’Arlincourt figure en 1821 sur quatre scènes des boulevards. On le voit donc très nettement :
s dot » de 1830. Et c’est encore le général Bourgachard qui arrive en scène rendu, rompu, battu de l’oiseau, demi-mort et dem
éaliste, quand il arrive, trouve dans la vie et met à son tour sur la scène pour s’en moquer. Pulchras vices. Dans Gabrielle,
n su le conserver. Il faut leur en tenir très grand compte. Certaines scènes sont faites de main d’ouvrier, celle par exemple
on aveu même une puissance nouvelle de séduction sur Hulot. C’est une scène classique : elle a été faite cent fois ; mais enc
me et la bien faire. C’est où les auteurs ont parfaitement réussi. La scène aussi de Hulot convaincu de concussion, entre son
encore il fallait le suivre avec intelligence et avec l’entente de la scène . Je ne puis pas me tenir de reprocher aux auteurs
me ! Elle le veut ! Il ne partira pas ! S’il part, elle se tuera. (La scène n’est pas mal faite du tout.) Jean s’attendrit, f
ne fait que pousser Germaine du côté d’Henri. Assez bien faite cette scène , ou plutôt l’idée première de cette scène est bon
nri. Assez bien faite cette scène, ou plutôt l’idée première de cette scène est bonne : Au commencement de la scène, Germaine
utôt l’idée première de cette scène est bonne : Au commencement de la scène , Germaine hésitait, écrivait à Henri : « Attendez
ine hésitait, écrivait à Henri : « Attendez un peu » ; à la fin de la scène , Jean a été si adorable, si divin et, par conséqu
même façon : ce n’est plus du même ; mais c’est toujours de même. La scène qu’elle fit jadis à Henri, elle la fait maintenan
ages principaux, dressa son plan et mit sur pied un certain nombre de scènes . Puis il s’occupa, pendant douze ans, de gagner s
« Qu’advient-il ? Est-ce que j’aimerais Tristan ? » Et cette dernière scène est très lyrique et très belle et l’acte entier e
t suivre le saint calice et ne peut se détacher d’Iseut. Il reste. La scène d’amour recommence, suit son rythme ascendant, un
r Villarceaux, le fait très bien entendre, par un artifice de mise en scène , à Villarceaux lui-même et au public. Au troisièm
. Et tout cela aboutit à cette originale et vraiment extraordinaire «  scène de la chambre jaune » trop fine et raffinée, je c
eux stropiat se traîner, se rouler et ramper comme un crapaud, sur la scène . Le second, c’est qu’on ne s’intéresse à personne
l’ensemble aurait pu être un assez amusant roman picaresque mis à la scène . M. Richepin, de ces deux systèmes, n’a pris ni l
éussi. Comme fil dramatique reliant entre elles, peu étroitement, les scènes de ce roman en dialogue, il y a ceci, que je résu
r la faire changer, je la priai de s’asseoir. Rien ne coupe mieux une scène tragique. Quand on est assis, cela devient comédi
84 (1879) À propos de « l’Assommoir »
t. Il avait compris que son œuvre était trop considérable pour que la scène pût en être un milieu de pure fantaisie ; comme i
x qui voltigent dans l’église donnent beaucoup de pittoresque à cette scène , que l’on croit voir ; dans la manière dont tous
doit se passer. Ainsi une partie de son prochain roman, Nana, a pour scène le théâtre des Variétés : M. Zola a passé des heu
it un roman historique, on est forcé de lire l’histoire, de mettre en scène des personnages dont beaucoup d’historiens ont pa
nnellement, dit-il dans son feuilleton » du Voltaire, je regardais la scène comme une tentative grave et dangereuse. Jamais j
alla le remercier ; le désir d’utiliser la situation du roman pour la scène l’avait déjà piqué ; et, plutôt comme interrogati
hangement de décor au dernier acte ; l’autre, qui se passait après la scène de l’échafaudage, avait pour titre : la première
etit morceau de fromage ; c’est encore lui qui a imaginé la charmante scène muette de Gervaise, embrassant la rose que Goujet
epuis le temps où les classiques et les romantiques se disputaient la scène , aucune première n’avait excité tant de mouvement
auteuils ou au balcon, Mmes Pierson, (qui s’est trouvé mal pendant la scène du délirium), Massin, Léonide Leblanc, Schneider,
ucun effet de réalisme ; il a pourtant su faire accepter du public la scène terrible du délirium  Madame Hélène Petit s’est v
à se dérouler ; bien des morceaux ne peuvent être transportés sur la scène  : car les naturalistes les plus intransigeants so
 : ils ont été, quelquefois, aussi vrais que le roman. Voici quelques scènes du neuvième tableau que l’on peut comparer aux pa
u que l’on peut comparer aux pages les plus saisissantes du livre11. SCÈNE IX. Coupeau seul. (Mme Boche vient de lui apport
… (Il pose la bouteille sur la table et s’enfuit à l’autre bout de la scène ). Pourquoi m’a-t-on mis ça dans la main ? Ça brûl
e Gervaise, et se précipite avec la bouteille dans la pièce voisine.) SCÈNE X. Gervaise, entrant au moment où Coupeau sort d
mens ! tu ne sortiras pas. Nana. Oh ! je t’en prie, ne fais pas de scène  ! Gervaise. Je sais tout, je sais sur quelle pe
Gervaise appelant. Coupeau ! Coupeau ! Ta fille s’en va !… Coupeau ! SCÈNE XI Coupeau entrant en chancelant, la bouteille à
perdus ! Nana. Bonsoir ! (Elle s’en va en laissant la porte ouverte) SCÈNE XII. Gervaise, Coupeau halluciné puis Mme Boche,
Lorilleux à sa femme. Un ivrogne de moins ! A l’argot près, c’est la scène du roman, très condensée, seulement, et transport
la mansarde. Une fois, même, MM. Busnach et Gastineau ont inventé une scène très puissante, qui manque en quelque sorte au ro
s changements fâcheux que l’intrigue a subis en passant du roman à la scène , et qui lui ont fait perdre, en grande partie, sa
au drame, à son abrutissement dans tous ses actes et dans toutes ses scènes , comme dans le chef-d’œuvre de M. Zola. Mais ce q
conclusion peu dramatique, mais indiquée par la marche des faits, la scène représente tout à coup le boulevard Rochechouart,
montrer que l’œuvre a beaucoup perdu de sa valeur en pénétrant sur la scène  ; les qualités de vigueur et les scènes hardies q
sa valeur en pénétrant sur la scène ; les qualités de vigueur et les scènes hardies qui s’y trouvent ne permettent pourtant p
nouvelles théories, ne faisaient pas leur chemin lentement ! Quelques scènes qui sortent de l’ornière habituelle sont suffisan
où il répondait aux exigences de l’esprit : alors, il a régné sur la scène littéraire. Victor Hugo l’a défendu, a donné des
85 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIX » pp. 316-320
ile de rappeler que toute cette couleur d’André Chénier romain, où la scène se retrempe et rajeunit tant bien que mal sa tein
censure qui interdisait certaines représentations historiques sur la scène et qui n’aurait point toléré certaines familiarit
éâtre de Clara Gazul de Mérimée. On se disait : « Patience ! quand la scène sera libre, nous verrons bien. » Au commencement
dehors de l’ancien système, que le siècle devait avoir son drame à la scène comme il l’avait eu dans l’histoire. Je ne puis m
ur les poëtes, surtout après juillet 1830, et la pleine liberté de la scène étant conquise, que d’y marcher et d’y faire leur
86 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Chœur. » pp. 21-24
s variée : plus régulière, en ce que, chez les anciens, le lieu de la scène était toujours le devant d’un temple, d’un palais
. Le chœur, ainsi incorporé à l’action, parlait quelquefois, dans les scènes , par la bouche de son chef, appelé Choryphée. Dan
t par des chants tout le temps que les acteurs n’étaient point sur la scène  : ce qui augmentait la vraisemblance et la contin
st nécessaire à l’action, ou qu’il peut contribuer à l’ornement de la scène . Le chœur serait absolument déplacé dans Bajazet,
ître, dans un de ces chœurs, une troupe de furies qui parcouraient la scène avec des flambeaux allumés, ce spectacle fit tant
87 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IV, Eschyle. »
dieux. Avant de combattre à Marathon, Eschyle avait déjà lutté sur la scène  ; il y avait vaincu le vieux Pratinas. Entre les
, amalgame de sublimités, non divulgation sacrilège. Les rayons de la scène se croisèrent avec les éclairs du temple, et paru
a tragédie de Sisyphe, qui lui parut lancé contre un dieu, envahit la scène , et aurait mis Eschyle en pièces comme Orphée, s’
ns étaient quelquefois des tragédies véritables : catastrophes sur la scène et catastrophes dans l’enceinte. Des enfants mour
n théâtre tué sous lui. Le vieux cirque de bois qui servait encore de scène à Athènes, s’écroula avec ses gradins pleins de p
ement : en trois pas, comme les dieux de l’Iliade, il parcourut cette scène élargie, l’agrandit sous lui. Deux mille ans ont
non pas détruit. Ce fut lui qui introduisit le deuxième acteur sur la scène  ; progrès suprême d’où découlèrent tous les autre
et son architecte, son penseur et son ouvrier. Ce fut lui qui orna la scène de temples, de tentes, d’autels, de tombeaux, qui
e piédestaux, aux faces immobiles et marmoréennes. Mais cette mise en scène titanique, appliquée aux tragédies d’Eschyle, par
me de ses personnages. Tout, en effet, est démesuré dans Eschyle : la scène , les figures, les passions, les catastrophes, le
, sur des plans rigides. La variété des situations, l’animation de la scène , le développement des caractères, les surprises d
ient le présent, le fait éloigné se rapproche, la bataille envahit la scène , les mots se font hommes et coursiers, flots et p
ne main, la torche dans l’autre, font des rondes de nuit autour de sa scène . Le style d’Eschyle est extraordinaire comme son
88 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
ial, signe auquel le héros avait juré de la reconnaître toujours. Les scènes de cette reconnaissance, en vain implorée par l’é
Elles rappellent avec moins de simplicité et autant de pathétique les scènes de l’histoire de Joseph dans la Bible. Sacountala
jours incrédule, se retournant vers les femmes âgées témoins de cette scène  : « Vénérables femmes, on dirait que la ruse est
afin que tout le profit en revînt à ce misérable ! III Dans la scène suivante, des jeunes filles du palais cueillent d
ces et des attentats odieux reproduits en langage et en action sur la scène , et propres à dépraver les imaginations d’un peup
e chose qui flotte librement au-dessus de l’action représentée sur la scène , mais qui cependant tient à la scène, et sert à a
s de l’action représentée sur la scène, mais qui cependant tient à la scène , et sert à attirer les regards et à embellir le s
, excluait les théâtres murés pour ces représentations. Le lieu de la scène était ordinairement, ou un site choisi en rase ca
aux poètes indiens les règles de l’action et de la décoration de leur scène , décrit ainsi l’appareil de ces représentations.
du génie de Phidias que le plus long commentaire sur le statuaire. La scène s’ouvre par un dialogue conjugal, comparable au C
qui ont précédé leur union. Sita et Rama s’extasient ensemble sur les scènes reproduites par le pinceau : « Jours heureux pou
son épouse se retirent dans un pavillon au milieu du jardin ; là, une scène de chaste amour conjugal : les expressions brûlen
tend l’incendie qui allume le souffle du feu… Oui, je reconnais cette scène , et tout le passé se présente à mon souvenir… Ces
t qui, par d’ineffables affections, compense toutes ses douleurs !… «  Scènes de repos », continue-t-il, « décorées des grâces
te pour offrir un sacrifice dans la forêt, paraît en ce moment sur la scène . Elle ignore que ses deux jumeaux Cousa et Lava,
ainsi aux regrets et au délire de l’époux dont elle est séparée ; la scène se prolonge toujours de plus en plus pathétique.
a chère Sita. XVII Au quatrième acte, le poète introduit sur la scène le vieillard roi, père de Sita. Ses lamentations
à ces jeunes gens l’histoire de leur naissance ?… » XIX Ici la scène change tout à coup de décoration et d’aspect ; le
t dans leur reconnaissance. Le directeur du spectacle s’avance sur la scène sous le costume du saint anachorète à qui le héro
ons de l’Être unique en qui se résument tous les êtres : Dieu ! » La scène s’évanouit après ces paroles, et le peuple édifié
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
C’était Molière qui écrasait alors les Italiens du luxe de sa mise en scène et du faste de ses spectacles. On aura remarqué e
tir Valerio qu’elle aime et promet de fuir avec lui. ACTE PREMIER. La scène représente une rue ; il est nuit. Valerio, masqué
ologne est ma pairie et Paris mon séjour. J’y règne avec éclat sur la scène comique ; Arlequin sous le masque y cache Dominiq
cusé en lui. 19. — Arlequin.   Dominique a laissé un manuscrit des scènes qui lui étaient personnelles dans les pièces repr
’est-à-dire ce qui consistait en postures, grimaces, sauts et jeux de scène , s’était alors développée considérablement au dét
presque plus rien ici : les lazzi sont tout. Nous voyons beaucoup de scènes comme celle que nous allons, par exemple, emprunt
-le en prison sans miséricorde. » Dans une autre comédie, il y a une scène où il veut vendre sa maison. Il dit à l’acheteur
du meilleur. La liberté la plus grande continuait de régner sur cette scène . Scaramouche notamment semble avoir conservé tout
passions doit fuir l’occasion, conclusion édifiante sans doute d’une scène qui l’est fort peu53. Tout le monde a dans la mém
ppendice, nº 7. 52. Arlequiniana publié en 1694, page 2. 53. Cette scène faisait certainement partie du premier canevas de
90 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
urs véritables et des indications de caractères sont perdus parmi des scènes de nuit, des travestissements, des reconnaissance
les, derrière les tapisseries, aparté pour unique moyen des effets de scène  ; un mélange grossier de traditions grecques et l
un homme de génie la créerait en mettant le parterre lui-même sur la scène . Il faut chercher dans les pièces de début de Cor
édie. Comparé à la comédie même, c’est-à-dire à Molière, j’y vois une scène où le Menteur n’a pas été surpassé, même par Moli
scène où le Menteur n’a pas été surpassé, même par Molière. C’est la scène où le père de Dorante, indigné de ses fourberies,
rneille égalait sans peut-être l’avoir lu : Êtes-vous gentilhomme ? Scène d’autant plus belle qu’elle est l’effet nécessair
ère, sont plus vraies que dans le Menteur. En vain Corneille a mis la scène à Paris ; en vain on y parle du Pré-aux-Clercs, d
il resté là, c’était assez pour être un des plus grands noms de notre scène . Mais il lui était donné d’être le plus grand par
’avoir raison si quelqu’un n’avait tort, on le voit, dans la première scène , accablant Ariste, son frère, qui a élevé Léonor
qui l’amènera, comme un rival éconduit, devant Isabelle. Là est cette scène si piquante, où, sans indiquer clairement Sganare
action qui laisse si souvent le principal personnage tout seul sur la scène . On ne songerait pas à noter ces imperfections da
noûment ! Et l’intrigue, — ce fil léger qui nous fait souvenir que la scène a d’abord été un théâtre de marionnettes, — il n’
our avoir voulu tirer d’un poète l’aveu que ses vers sont mauvais. La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’effet de
st introduite une bête dangereuse. Cette émotion qui anime toutes les scènes du Tartufe était passée de l’âme de Molière dans
s tous les sentiments de l’amant de l’autre ? La vérité de toutes ces scènes , où Molière, selon une expression du temps, trans
loppe ce qu’ils n’ont fait qu’indiquer. Ici, un trait lui fournit une scène  ; ailleurs, une scène se résume en un trait. Tel
fait qu’indiquer. Ici, un trait lui fournit une scène ; ailleurs, une scène se résume en un trait. Tel indice indifférent le
là, où, pour se passer du trait imité, il eût fallu laisser une belle scène incomplète, un personnage boiteux. Molière n’empr
ventions elle est la plus près de la réalité : ce sont nos mœurs, nos scènes de famille, nos travers ; c’est nous. L’imaginati
e qu’au théâtre, la lecture de Molière donne le désir de le voir à la scène , et la scène l’envie de le relire. Les changement
re, la lecture de Molière donne le désir de le voir à la scène, et la scène l’envie de le relire. Les changements même que la
91 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68
ns caché d’un rite, tout mystère entrevu et échappant : Certaines des scènes d’amour où figure Mme Arnoux, l’énumération des f
ns se succèdent liées. Aux endroits éclatants de ses œuvres, dans les scènes douces ou superbes, quand le paragraphe lentement
forme de style Flaubert s’exprime dans ses romans, quand apparaît une scène ou un personnage qui l’émeuvent ; dans Salammbô e
ques, ainsi ses descriptions, ses portraits, ses analyses d’âmes, ses scènes d’ensemble se réduisent à une énumération de fait
sans phrase générale qui désigne l’impression vague et entière de ces scènes . Le merveilleux paysage de la forêt de Fontainebl
e où se mêlent les péripéties et les descriptions. Que l’on prenne la scène des comices dans Madame Bovary, les files de fill
ologie inutile. Que l’on se rappelle, pour confirmer ces notions, les scènes exactes et comme perçues de Salammbô, ou l’extrêm
ué d’estaminets, et les femmes de ces gens. Décrits, analysés, mis en scène , avec une moquerie tacite, mais aussi avec la pén
er leur phrase à la mesure de paroles lâchées. Enfin placé devant les scènes où le mènent ses romans, Flaubert quitte tout à c
le parvient à exprimer de la sécheresse de sa vie, culminent en cette scène d’amour où l’ineffable est presque dit : « La lun
acquitte de toutes ses hontes, quelle violente évasion, en toutes ces scènes , hors le banal de la vie ! Mme Arnoux est plus id
où Frédéric échange avec elle les premiers mots intimes, plus tard la scène d’intérieur où il la trouva instruisant ses enfan
émeute se déchaîne  puis la séparation des deux amants, jusqu’à cette scène effroyablement aigüe où Frédéric, se trouvant un
fréné en un suprême éclat. Et il est dans la Tentation de plus belles scènes encore et de plus magnifiques paroles. L’étrange
res certaines pages de l’Hérodias, les imprécations de Jeochanann, la scène gracieuse où Salomé, nue et cachée par un rideau,
nds poètes de ce temps et d’autres on ne trouve un pareil ensemble de scènes aussi purement belles et hautes flattant l’oreill
ui passe étrange par les feuilles de laitier noir des baies  d’autres scènes ou lunaires ou souterraines, sont décrites en phr
e pensées, mille choses anciennes, confuses et profondes… » D’autres scènes , l’apparition d’Hélène Ennoia, le culte des Ophit
ire avec son cœur ; j’ai voulu dire, ne pas mettre sa personnalité en scène . Je crois que le grand art est scientifique et im
s lointaines et vagues, aux mouvements intimes de l’âme féminine, aux scènes lunaires et aux théogonies mortes. Enfin sa façon
e mystère des images, qui sont primitifs, et non les incidents ou les scènes évidemment choisis de façon à donner lieu à d’adm
92 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Murger, Henry (1822-1861) »
Murger, Henry (1822-1861) [Bibliographie] Scènes de la vie de Bohême (1851). — Le Pays latin (1851
hie] Scènes de la vie de Bohême (1851). — Le Pays latin (1851). —  Scènes de la vie de jeunesse (1851). — Le Bonhomme jadis
acte (1852). — Propos de ville et Propos de théâtre (1853 et 1859). —  Scènes de campagne (1854). — Le Roman de toutes les femm
c’est là qu’il a fait ses premières armes et qu’ont paru d’abord les Scènes de la vie de Bohême qui sous forme de livre et de
93 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »
hamer-Andriessen et MM. Gudehus, Gura et Scheidemantel chantèrent des scènes Wagnériennes accompagnées au piano par MM. Lévi e
, et M. Camille Chevillard joua une transcription pour le piano de la scène finale de Gœtterdaemmerung. Le dimanche 8, — arri
 Scheidemantel chanta deux mélodies de Schubert, et madame Materna la scène finale de Gœtterdamerrung ; MM. Levi et Mottl acc
, emporte les applaudissements ; les étonnantes beautés des premières scènes du deuxième acte et du milieu du troisième sont m
oyage du Rhin ; cortège nuptial d’Elsa, Mercredi : Entracte, première scène et duo de Lohengrin. Jeudi : Chœur et finale de L
ogie. Le chef d’orchestre, assis, en hauteur, est visible de toute la scène et voit toute la scène ; il est recouvert ainsi q
re, assis, en hauteur, est visible de toute la scène et voit toute la scène  ; il est recouvert ainsi que les violons par le p
er paravent (du côté de la salle) ; le second paravent (du côté de la scène ) recouvre les harpes, violoncelles, flûtes et hau
ecouvre les harpes, violoncelles, flûtes et hautbois ; la rampe de la scène se trouve au-dessus de la ligue de séparation des
inettes, bassons, trompettes, trombones et timbales sont donc sous la scène même. Chacun des traits simples de notre plan rep
’Eden se prête, d’ailleurs, admirablement aux exigences de la mise en scène . Notes historiques et esthétiques — le motif d
pose obstinément, comme une idée passionnée épisodique, au milieu des scènes qui lui sont étrangères et leur fait diversion, t
la mélodie de la sérénade) et l’orgie des brigands. Les souvenirs des scènes précédentes, d’un si bel effet, dans ce morceau p
arnaval de Schumann et ses ravissants impromptus à quatre mains ; les Scènes d’Orient, op. 66, (1848) où le retour fugitif du
ue la musique recrée seulement les émotions définies du personnage en scène  ; des opéras rigoureusement divisés en deux parti
ns l’Allégro : « Quitte-moi dès ce soir » de l’air de Chorèbe dans la scène avec Cassandre ; voir l’intéressante interprétati
94 (1890) La fin d’un art. Conclusions esthétiques sur le théâtre pp. 7-26
sez point l’impuissance de ces dégénérés ; s’ils savaient porter à la scène une intrigue adroite ou des caractères ingénieux,
e consiste en la représentation parlée et active de fictions, sur une scène , par des comédiens, devant un public. Ceci défini
lle soit l’œuvre d’art dramatique. La définition ajoute : « … sur une scène , devant un public. » La représentation n’est comp
des auteurs produisant et des acteurs interprétant une pièce sur une scène devant laquelle, au lieu d’un rideau, s’élèverait
la vibration à l’unisson, dans l’étincelle qui éclaire la salle et la scène . — De quel milieu spécial de vie put surgir la se
e et galerie. À cette indispensable conditionna représentation sur la scène d’une action fictivement empruntée au réel suscit
s licencieuses fantaisies du théâtre italien plus moderne, la mise en scène d’une société brillante et dissolue ; — mieux vau
, de la victoire remportée, de la liberté sauvée. Quand sur l’immense scène au ciel ouverte, Iphigénie sacrifiée pleurait la
à Aman. La vie montait sur ce théâtre. Elle y montait si bien que la scène était encombrée de spectateurs. Diderot, les en f
l’exquis Impromptu de Versailles, quand Molière, montrant sur la même scène des gentilshommes et des comédiens, raillait, à l
rotègent pas le théâtre, qu’ils l’envahissent. Même sur les anciennes scènes , on cède la place aux Lauris, aux Blackson, et au
’Odéon, atelier ; aussi, peut-être, si Baron et Galipaux sont là, une scène de vaudeville, et, qui sait ? quelque vague Ambig
95 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268
sez point l’impuissance de ces dégénérés ; s’ils savaient porter à la scène une intrigue adroite ou des caractères ingénieux,
e consiste en la représentation parlée et active de fictions, sur une scène , par des comédiens, devant un public. Ceci défini
lle soit l’œuvre d’art dramatique. La définition ajoute : « … sur une scène , devant un public. » La représentation n’est comp
des auteurs produisant et des acteurs interprétant une pièce sur une scène devant laquelle, au lieu d’un rideau, s’élèverait
la vibration à l’unisson, dans l’étincelle qui éclaire la salle et la scène . — De quel milieu spécial de vie put surgir la se
et galerie. À cette indispensable condition, la représentation sur la scène d’une action fictivement empruntée au réel suscit
s licencieuses fantaisies du théâtre italien plus moderne, la mise en scène d’une société brillante et dissolue ; — mieux vau
, de la victoire remportée, de la liberté sauvée. Quand sur l’immense scène au ciel ouverte Iphigénie sacrifiée pleurait la d
à Aman. La vie montait sur ce théâtre. Elle y montait si bien que la scène était encombrée de spectateurs. Diderot, les en f
l’exquis Impromptu de Versailles, quand Molière, montrant sur la même scène des gentilshommes et des comédiens, raillait, à l
rotègent pas le théâtre, qu’ils l’envahissent. Même sur les anciennes scènes , on cède la place aux Lauris, aux Hanlon, et autr
éon, atelier ; aussi, peut-être, si Brasseur et Galipaux sont là, une scène de vaudeville, et, qui sait ? quelque vague Ambig
96 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
ochures, pamphlets, articles de journaux, chansons, graves histoires, scènes historiques (car la comédie, à ce moment, avait p
petite ville, la rivalité de comptoir, les ridicules de province. La scène est dans la boutique d’une marchande de modes, et
arfaitement dessiné et mis en jeu. Des caractères, des dialogues, des scènes , M. Théodore Leclercq, dans ses proverbes, a tout
matique à l’origine et dans le véritable esprit du genre. C’était une scène ou plusieurs scènes qu’on écrivait ou que souvent
et dans le véritable esprit du genre. C’était une scène ou plusieurs scènes qu’on écrivait ou que souvent on improvisait entr
ais ce mot, chez lui, n’est le plus souvent qu’un prétexte aux jolies scènes , comme la moralité n’est guère qu’un prétexte à b
regard et pourtant à peine séparée d’elle-même. Comme le salon et la scène sont de niveau, « la compagnie, a très bien dit M
de son idée même, il fallait, pour la dresser et la faire tenir à la scène et sur les planches, y ajouter quelque chose, et
, c’est ainsi qu’il aurait voulu s’y prendre, qu’il aurait ménagé les scènes , en y semant les jolis mots. Quel trait plus vrai
nt. M. Théodore Leclercq est plein de ces mots fins. De même, dans la scène entre les deux sœurs, et dans laquelle Mme de Gou
verve d’éloquence. Pour s’en bien figurer l’effet, il faut relire ces scènes satiriques en se remettant dans la vraie situatio
alet et ses pinceaux, et à laisser courir ses observations faciles en scènes de babil déliées et légères.  
97 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
et vont couvrir le haut d’une fabrique qui occupe le côté droit de la scène , s’enfonce dans le tableau et fait face au côté g
à la bizarrerie occasionnée par la difficulté d’agencer sur une même scène des évènemens disparates. Dans les catastrophes p
p d’œil que ce malade s’élance. Et puis, encore une fois, pourquoi la scène se passe-t-elle à la porte d’un hôpital ? Est-ce
de son mari ? Je vous devine, Monsieur Doyen ; vous avez imaginé des scènes de terreur isolées, ensuite un local qui pût les
s yeux de la tête en battant les ailes de joie ? Où attendrais-je des scènes d’horreur, des images effrayantes, si ce n’est da
oîte qui n’aura pas six pieds de profondeur, dans laquelle toutes les scènes de Doyen se passeront et où ses malades plus enta
d’objets découpés et artistement collés les uns sur les autres, vingt scènes diverses se passant comme entre deux planches, en
de l’un à dessiner, de l’autre à colorier, de celui-ci à ordonner sa scène , à établir ses plans, à lier ses incidents, la ma
is est-il bien sûr qu’il n’y ait pas autant de verve dans la première scène de Térence et dans l’ Antinoüs que dans aucune s
ans la première scène de Térence et dans l’ Antinoüs que dans aucune scène de Molière, dans aucun morceau de Michel-Ange ? J
rties suivre exactement la dégradation de la lumière naturelle, et la scène entière s’affaiblir comme la scène de l’univers,
ion de la lumière naturelle, et la scène entière s’affaiblir comme la scène de l’univers, lorsque l’astre qui l’éclairait a d
98 (1900) Molière pp. -283
avec grand art et un goût raffiné. Au bout, on apercevait une petite scène , avec une petite rampe éclairée ; — dans le fond
e petite scène, avec une petite rampe éclairée ; — dans le fond de la scène se dressait un orgue qui laissait supposer qu’on
prenaient à l’Athénée plus de plaisir qu’au théâtre. C’est sur cette scène petite et pimpante, c’est devant ce public choisi
, que tu es misérable ! Il faut pourtant la punir. Si tu la tuais… ! ( Scène première.) Passez ensuite tout à fait à la fin d
difficile à connaître9. Etc. Vous avez également devant l’esprit la scène de rupture entre Marinette et Gros-René : MARINE
fureur comique, qui, si elle eût éclaté pour la première fois sur une scène parisienne, eût certainement enlevé le parterre d
certainement enlevé le parterre de surprise et d’enthousiasme, et la scène de rupture entre Marinette et Gros-René, c’était
out Paris. Savez-vous qui a eu la primeur de cette tirade et de cette scène de rupture, de ces scènes impérissables ? Ce sont
a eu la primeur de cette tirade et de cette scène de rupture, de ces scènes impérissables ? Ce sont Béziers et Pézenas. Moliè
son théâtre, il lui reste encore assez de colère pour traîner sur la scène et livrer à la risée du parterre, dans Les Femmes
à ses voisins. Dans Les Fourberies de Scapin, par exemple, il y a des scènes qui sont prises à Cyrano de Bergerac et à Tabarin
abarin, ses contemporains, et ce ne sont pas les plus mauvaises ; ces scènes ont été prises, et, entendons-nous, arrangées ; c
ces scènes ont été prises, et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. Et la grande scène
es, et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. Et la grande scène de Tartuffe, entre Elm
angées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. Et la grande scène de Tartuffe, entre Elmire et Orgon ! Elle est emp
procès à Molière pour avoir pris à Scarron, dont elle était veuve, la scène du Tartuffe, mais d’autres auraient pu en faire.
dée que Favart n’a pas dédaigné d’embellir de son rare talent pour la scène . Molière a usé de cette disposition générale ; je
rez des phrases hachées fin et menu comme celles de Voltaire, dans la scène où Dom Juan veut séduire Charlotte et Mathurine.
e Misanthrope le langage de la société la plus polie, comme, dans les scènes de paysans, le langage des paysans les plus mal f
s en Languedoc et en Picardie ; vous pouvez prendre dans L’Étourdi la scène où Mascarille se fait Suisse, et la scène des deu
z prendre dans L’Étourdi la scène où Mascarille se fait Suisse, et la scène des deux Suisses dans Monsieur de Pourceaugnac ;
rouve des abîmes de perversité causée par la passion. Dès la deuxième scène des Précieuses ridicules que voyons-nous ? C’est
que moi20. Et, comme si sa pensée n’était pas assez claire, dans la scène suivante, elle dit à Cathos : Que veux-tu, ma ch
le détail la complète. Il y a de ceci un exemple merveilleux dans une scène de Monsieur de Pourceaugnac. Cet avocat gentillât
e province, ressuscitée et peinte, vous saute aux yeux dans une seule scène . M. de Pourceaugnac est un des personnages qui on
ne crois pas qu’il soit possible, dans aucun théâtre, de trouver une scène à ce point de vue plus étonnante, plus foudroyant
est toute simple, tout unie ; il n’y a pas moyen de la bien voir à la scène  ; mais dans le silence du cabinet, quand nous lis
ons pas ces mauvais discours sur Elmire ; mais je la prendrai dans la scène capitale où les commentateurs la vantent, celle o
as ! Quel charme, que celui d’une jeune personne qui, dès la première scène , tient de petits discours comme ceux-ci à sa sœur
n, sans me mettre du parti de cet avare si insensible, d’Harpagon, la scène où l’on vient de lui prendre sa cassette ; il n’y
quelqu’un pour résister au gentilhomme : je veux parler de la fameuse scène du Pauvre. Dom Juan veut forcer le Pauvre à blasp
oi, entourés et comblés de la faveur royale, et les transporte sur la scène , parmi les bouffonneries de L’Amour médecin, avec
éfi est de génie. L’Amour médecin est bien autre chose déjà que cette scène de Dom Juan où Sganarelle se fait médecin ; mais
édecin est beaucoup au-dessous, comme intensité de ridicule, de cette scène du premier acte de Monsieur de Pourceaugnac où de
e pauvre M. de Pourceaugnac pour lui prouver qu’il est fou. C’est une scène de comédie des plus profondes et des plus violent
de, signe suprême de folie, disent tranquillement les médecins. Cette scène -là est si vraie qu’elle doit se passer encore auj
ides et très passionnés, n’aient pas plutôt reproduit cette admirable scène de M. de Pourceaugnac. En effet, après cette cons
s, systématiques. Était-il possible d’aller plus loin qu’une pareille scène  ? À un autre que Molière, non. Il a été plus loin
en ai la preuve dans la manière dont il se débarrasse, à une certaine scène , de Clitandre qui recherche sa fille malgré lui.
ndre qui recherche sa fille malgré lui. Eh bien, voyez Argan dans la scène première, absorbé dans toutes ces idées dégoûtant
téresse pas autant qu’un personnage qu’on mettrait devant vous sur la scène . Quand Louis XI, malade et mourant, fait appeler
, elles ont d’autres effets littéraires. En 1660, Molière, mettant en scène , dans Sganarelle, un bon bourgeois de Paris, Gorg
mécontentement en 1662, quand fut jouée L’École des femmes, dans une scène de laquelle Arnolphe, pour devenir complet, lui q
qu’on le croit généralement : elle n’avait qu’à laisser passer cette scène et à l’entendre comme Molière l’avait entendue, d
sa pièce primitivement contre les jansénistes ; car, dans sa première scène , Tartuffe est janséniste, il affecte toutes les m
impartialité souveraine, des jésuites, et, en effet, dans la fameuse scène de la déclaration, dans les deux scènes de déclar
et, en effet, dans la fameuse scène de la déclaration, dans les deux scènes de déclaration, pour mieux dire, ce sont les maxi
ec Tartuffe. Vous pouvez dès lors comprendre toute la portée de cette scène entre Cléante et Orgon, qui, en 1664, ne fit et n
r qu’en 1677, en reparaissant versifié par Thomas Corneille, moins la scène du Pauvre, que la censure avait tout d’abord supp
nter d’imaginations froides et insultantes se trouve réuni dans cette scène où Dom Juan, à bout d’expédients, avoue et expliq
is Tenorio, le propre père de Dom Juan, et le Pauvre, dans la fameuse scène . Plus encore que Dona Elvire et que Dom Louis Ten
chose par où Dom Juan (étant mise à part ou entendue comme il faut la scène  ii de l’acte V) nous intéresse, c’est par où les
orgueil absolu du rang, de la richesse, de la fortune éclate dans la scène du Pauvre. Dom Juan demande à ce pauvre qui mendi
ure, pourvu que tu veuilles jurer. » Ici, et dans tout le reste de la scène , il y a ce fait d’un homme qui possède tous les a
pelons « l’humanité ». Ce mot a deux significations possibles dans la scène du Pauvre : d’abord celle qu’il a aujourd’hui. Il
rt loin de mon idée, ce sens-là on ne peut refuser de le voir dans la scène du Pauvre, d’après tout ce qui précède. « Je n’ai
ce sens ; je le dis, parce qu’on a accusé Voltaire d’avoir inventé la scène du Pauvre : Voltaire dit l’espèce humaine, le gen
tions de comédie aussi fantastiques que le sont par moments certaines scènes de Monsieur de Pourceaugnac, du Bourgeois gentilh
nque : Le Distrait de Regnard. Vous pouvez vous reporter à toutes les scènes qui ont lieu entre le Chevalier et sa sœur Claris
ns, ce sont les produits les plus légers et les plus futiles de notre scène comique qui forment une bonne moitié de la littér
, à la fin du moyen âge, en était encore à des tâtonnements, quand la scène tragique était livrée à ces profanations des chos
e part nous ne saisirons mieux au vif cette transformation que sur la scène comique. Quand nous étudions l’histoire, l’éclat
aginer que le théâtre soit un miroir et rien de plus, les mœurs de la scène celles de la ville, et que la fantaisie, même arb
ion. Dans une forme imitée de Fénelon et de Montesquieu, Weiss met en scène de grands génies, qu’il a pris à sa manière et se
. — « De la puissance de Molière à donner aux caractères qu’il met en scène une valeur typique » (deuxième conférence). — « D
éflexions ou sentences et Maximes morales. 8. Le Malade imaginaire, scène finale. 9. Le Dépit amoureux, Acte IV, sc. II.
18. Le Malade imaginaire, Acte II, sc. ii. 19. Dom Juan, dernière scène . 20. Les Précieuses ridicules, sc. iv : « Madel
99 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
er en présence des plus grands noms121 ; des comédies surtout, où des scènes et des caractères fort gais ont charmé le public1
l’arrêté du 12 octobre 1851 n’a pas été de provoquer sur la première scène française la création d’un genre exclusivement mo
de beaucoup d’ennui. L’effet moral vraiment digne de ce nom, sur une scène élevée, doit sortir du spectacle même de la natur
nt éviter. Le but moral largement conçu, comme il doit l’être pour la scène française, nous semble être de ce côté. La Commis
çais, dont l’objet est de concourir le plus possible avec la première scène française dans les mêmes genres à la fois dramati
ci n’étaient point compromises, comme il arrive trop souvent, par des scènes accessoires où le vice en gaieté se montre et dev
100 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »
our tout dire, — car la comédie du Gymnase a l’intention de mettre en scène des classes plus que des personnes, — il a chassé
ertes, l’antagonisme de ces deux hommes est bien posé dès la première scène , et l’on sent, tout d’abord, qu’il ne saurait y a
se résout à jouer cartes sur table avec M. de Presles ; et c’est une scène d’un comique amer que celle où le patriarche de l
encore lui qui encourt toute l’indignation et tout le mépris de cette scène . Et, lorsque nous voyons le gentilhomme réduit à
u’une impartialité si régulière et si symétrique que son mouvement de scène ressemble parfois à un jeu de bascule comique et
elle touche à des choses brûlantes : mais le bourgeois qu’elle met en scène représente bien moins une classe sociale qu’un vi
mes ? Mais cette ode que je rêve, le grand Gœthe l’a réalisée dans la scène éblouissante du second Faust, où Plutus, le dieu
e trouver dans ce Montrigaud ; il s’annonçait bien ; il se campait en scène dans une pittoresque attitude de matamore armé d’
onnage, si flambant au premier acte, va pâlissant et se décolorant de scène en scène : il a trompé le public ; ce n’était que
i flambant au premier acte, va pâlissant et se décolorant de scène en scène  : il a trompé le public ; ce n’était que le masqu
’était que le masque d’un caractère. On s’attendait à mieux, après la scène incisive et fine où il confesse Olympe, et lui av
fait, il avorte ; à peine en reparle-t-on, çà et là. En revanche, une scène de tout point excellente est celle de la première
comédie. Je dirai tout à l’heure comment j’aurais compris la mise en scène de cette maladie aussi réelle qu’elle est bizarre
îme. Elle redevient courtisane, elle est à revendre. Ici se place une scène hardie et brûlante, comme un fer rouge qui mord u
e hardie et brûlante, comme un fer rouge qui mord une chair vive, une scène dont l’effet déjà grand serait centuplé si elle é
public n’a compris qu’à demi que cette femme allait se livrer, d’une scène à l’autre, à M. Baudel pour lui solder ses crista
e patente et criante évidence. Or il boude sa femme dès les premières scènes  ; il la guette, il la soupçonne. Il voit trop cla
ents. Le premier acte est une perfection. Il y a, dans le second, des scènes achevées de gaieté ou de sentiment, et je vous do
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