étudier un des caractères les plus en honneur au xviie siècle, on ne
saurait
mieux s’adresser ni surtout plus commodément qu’à
comme on l’entendait alors, bien mieux que le chevalier de Méré ne le
sut
faire dans sa personne, et lui-même, parmi les ge
monter à cheval, on connoît les excellents maîtres du métier à je ne
sais
quoi de libre et d’aisé qui plaît toujours, mais
, qu’elle donne à penser que c’est un présent de la nature23. » Je ne
saurais
mieux comparer les écrits de Méré qu’à ceux de Ca
in ! L’honnête homme alors n’était pas seulement, en effet, celui qui
savait
les agréments et les bienséances, mais il y entra
doses ; les vrais honnêtes gens n’y manquaient pas. Les dames surtout
savaient
vite à quoi s’en tenir, et quand on avait tout di
uelque chose encore ; ce quelque chose, dit Méré, « consiste en je ne
sais
quoi de noble qui relève toutes les bonnes qualit
yent plus que si elles étoient seules. » Au contraire, « il y a je ne
sais
quoi, que je ne sais comment exprimer (avouait d’
s étoient seules. » Au contraire, « il y a je ne sais quoi, que je ne
sais
comment exprimer (avouait d’assez bonne grâce cet
plus une compagnie de dames que la plus aimable femme de la terre ne
sauroit
faire25. » Quand on sent si vivement des deux côt
ris le plus à la mode. Votre vertu, votre valeur, votre esprit, votre
savoir
, votre éloquence, votre douceur, votre bonne mine
aturels30. » On devine, sous ces beaux mots, ce que l’amour-propre ne
sait
pas voir ou ne veut pas dire. C’est, au reste, à
plus de finesse d’esprit et plus d’observation morale que Balzac ; il
sait
par moments le monde tout autant que Voiture ; so
t des épistolaires de profession, la charmante mère de Mme de Grignan
sait
être parfaitement naturelle et obéir à son propre
moral, il est très-supérieur à cette respectable demoiselle, et on ne
saurait
se figurer, avant de l’avoir lu, ce qui se rencon
me le ton de ses lettres dans un endroit où il discute la question de
savoir
s’il faut écrire comme on parle et parler comme
oses que vous n’eussiez jamais vues si vous ne m’eussiez connu. Je ne
sais
pourtant, monsieur, si vous m’êtes si obligé que
un peu, comme font les gens du monde qui ont beaucoup d’esprit et un
savoir
médiocre. Ils voudroient nous persuader que ce qu
que j’avois l’honneur de de vous approcher, je m’apercevois que vous
saviez
toujours distinguer le vrai mérite parmi de certa
e bien connoître ; au moins le voyage est bien avancé devant que l’on
sache
le meilleur chemin. » « Comme la voix vient en ch
toujours quelque faux jour qui leur donne de fausses vues. » « On ne
saurait
avoir le goût trop délicat pour remarquer les vra
omme un malade, mais juger bien de tout ce qui se présente, par je ne
sais
quel sentiment qui va plus vite, et quelquefois p
a jamais bonne. » « Pour bien faire une chose, il ne suffit pas de la
savoir
, il faut s’y plaire, et ne s’en pas ennuyer. » «
du bien même à ceux qui lui veulent du mal, le vrai honnête homme ne
saurait
négliger de plaire, même à ses ennemis, quand il
e ! Ne rien faire que par intérêt, même en ces choses légères, ne pas
savoir
être aimable, même gratuitement et en pure perte,
tout épicurien qu’il se montre en bien des endroits, le chevalier ne
sait
sans doute pas la recette aussi bien que les Gram
le mieux ? » Mais, dans sa méthode plus honnête et moins hasardée, il
sait
trouver de bons conseils. Avec les femmes il reco
prit, dit-il, préfèrent à trop d’éclat et à trop d’empressement je ne
sais
quoi de plus retenu. Selon lui, on est trop promp
issez bien, ce me semble, le maître de Mme de Maintenon ; et qui donc
sut
mettre en pratique, comme elle, cet art de douce
et surtout les bienséances, restent-elles les mêmes ? Voilà ce qui ne
saurait
se soutenir, à moins d’être entiché ; et, s’il es
mps que les hommes ont trouvé ce qui est bien, et ce qu’il importe de
savoir
. » Il avait assez d’étendue et de sagacité d’espr
re tous les sages, Platon, Pythagore lui-même. A force d’y voir je ne
sais
quelle puissance de charmer et d’adoucir les cœur
ble du fond des choses et du caractère des personnages. Sur César, il
sait
très-bien accueillir par un éclat de rire un des
ment, au contraire sa manière est simple et sans parure, mais à je ne
sais
quoi de pur et de noble qui vient, de la bonne no
e Pompée : On croit, dit-il, que c’étoit fait de César, si Pompée eût
su
vaincre. Cette victoire eût décidé de l’empire ro
jeunesse de Voltaire. Sous les airs réguliers du grand règne, si l’on
sait
y lire et y pénétrer, que de petites coteries ini
ui pèse. Que le goût ne soit pas la même chose que la morale, nous le
savons
à merveille ; mais est-il possible qu’il s’en sép
t celle de la fin, ressemble, on l’a dit, à ces viandes faites qui ne
sauraient
attendre un instant de plus. Disons vite qu’il es
de ce dernier dans M. de Méré. J’ai fait assez voir qu’il n’a jamais
su
triompher de sa roideur. Si Pétrone et le chevali
santes. J’en donnerai trois ici. La première est longue ; mais, je ne
sais
si je m’abuse, elle me paraît charmante, et elle
mes amis, fort galant homme, m’étant un jour venu voir, lisoit je ne
sais
quoi que j’avois écrit, et le lisoit d’une manièr
une maison de campagne, et que cette maison étoit dans un désert. Je
sus
aussi que son mari étoit inaccessible aux gens du
la revoir et m’en ôtoient l’espérance. J’étois bien triste, et je ne
savois
par où me consoler ; car de l’ôter de mon cœur, c
t où je suis, et je n’ai plus à garder ni mesure, ni bienséance. — Je
savois
que son mari avoit deux enfants encore jeunes, d’
eilleure grâce. — C’est bien fait, me dit-il, et je me doute que vous
savez
chanter et faire quelques méchants vers. Tous vos
prendre à messieurs ses enfants à faire des armes ni à danser, que je
savois
tous les exercices, parce que j’avois été cinq an
able. Je m’en aperçus bien vite, parce qu’en s’informant de ce que je
savois
, elle me demanda si je savois lire ; et comme son
e, parce qu’en s’informant de ce que je savois, elle me demanda si je
savois
lire ; et comme son mari trouvoit cette question
je connus par expérience qu’excepté le latin que j’étois bien aise de
savoir
, tout ce qu’on m’avoit appris m’étoit non-seuleme
çoit à extravaguer, et je le remis le mieux qu’il me fut possible. Je
sus
depuis toute cette aventure, et je n’en fus guère
e je veux citer est courte, mais fort bizarre ; elle prouve, ce qu’on
savait
déjà beaucoup trop, combien ce raffinement de lan
parut, et nous la vîmes poindre avec cet air fin et brillant que vous
savez
et qui plaît toujours. La duchesse de Montbazon,
ait de chagrin que ses Maximes, mais qui, dans le commerce de la vie,
savait
si bien recouvrir son secret d’une enveloppe flat
r avec M. de La Rochefoucauld, car il parla presque toujours, et vous
savez
comme il s’en acquitte. Nous étions dans un coin
esprit. — Ce n’est pas tant cela, ce me semble, reprit-il, que je ne
sais
quoi d’envieux et de malin qui fait mal prendre c
effectivement vertueux, au moins pour l’être de bonne grâce, il faut
savoir
pratiquer les bienséances, juger sainement de tou
rtueux, et qu’Alcibiade et Phédon ne l’étoient pas assez ; mais je ne
sais
si, pour vivre content et comme un honnête homme
çon de l’honnête homme ; La Rochefoucauld allait un peu plus avant et
savait
mieux le fin mot56. Cette lettre une fois connue,
ux, ferait croire qu’il avait été hérétique dans sa jeunesse58. On ne
sait
d’ailleurs rien de précis. Ce qui reste pour nous
l va jusqu’à essayer en quelques endroits d’y rattacher… qui ?… je ne
sais
comment dire : celui qu’il appelle le parfait mod
stesse dans lesquelles Voiture est critiqué, lui avait dit : « Je ne
sais
si vous trouverez bon que j’observe des fautes co
e voir rire elle devinoit ce qu’on avoit dit. J’ai connu Voilure : on
sait
assez que c’étoit un génie exquis et d’une subtil
est point ce qu’on appelle de bons mots, et qu’elle consiste en je ne
sais
quoi de civil et de poli, je ne sais quoi de rail
ts, et qu’elle consiste en je ne sais quoi de civil et de poli, je ne
sais
quoi de railleur et de flatteur tout ensemble. »
s absolu du mot, que ce trait du chevalier contre les raffinés qui ne
savent
causer, dit-il, qu’avec ceux de leur cabale, et q
inutile ni trop ennuyeux de rencontrer une fois dans sa vie, quand on
sait
les prendre par le bon coté. Mme de Sablé et M. d
rs les fatuités de cette lettre qui nous paraît si étrange de ton, il
savait
très-bien indiquer le côté faible de Mme de Maint
ent : c’est que les gens de bon goût qui vous ont bien connue ne vous
sauroient
quitter, de quelque adresse que vous usiez pour v
trouvées comprises dans les Œuvres mêlées de Saint-Évremond : « Vous
savez
dire des choses », lui écrit M. de Méré, et vous
aitées fort lestement. Mais la 17e, qui est une lettre de rupture, ne
saurait
se qualifier autrement que de brutale, et elle pa
en renom avaient la légèreté et la manie de trancher sur ce qu’ils ne
savaient
qu’imparfaitement. La Harpe, tout le premier, éta
ger sur maint article. M. Boissonade, dans son rôle modeste, avec son
savoir
déjà étendu et tout d’abord précis, son esprit ne
les recueillir et d’en faire un volume à l’usage des bons esprits qui
savent
goûter le sobre et le fin. Tant que vécut M. Bois
ifié littérairement, que M. Le Bas, un homme d’esprit qui réunit à un
savoir
varié les talents de l’écrivain, M. Colincamp, ai
à son égard n’est pas de tout point approprié au modèle ; non, on ne
saurait
, sans une transformation trop visible, présenter
ques et rudes en effet. Ce n’est qu’une affaire de forme. Et qui donc
sait
mieux à quoi s’en tenir, en pareil cas, que celui
le sommes le plus souvent par pis aller et parce que nous n’avons pas
su
faire autre chose, nous ne nous doutons pas de to
ndu ainsi en son sens exact et primitif. La première condition est de
savoir
en perfection la langue dont on va apprécier les
issant de la sorte, M. Boissonade donna certainement la mesure de son
savoir
en grec aux vrais érudits ; mais il limitait par
auteurs nombre de petites notes très-agréables et toutes françaises ;
sachons
gré à M. Colincamp d’être allé les dénicher comme
ériorité réelle de M. Boissonade n’est que sur un point, un seul : il
savait
le grec. Ah ! savoir le grec, ce n’est pas comme
Boissonade n’est que sur un point, un seul : il savait le grec. Ah !
savoir
le grec, ce n’est pas comme on pourrait se l’imag
e que vaille (ce qui est déjà beaucoup), et les traduire à peu près ;
savoir
le grec, c’est la chose du monde la plus rare, la
’hexamètre plus grave des poètes épiques… Que vous dirais-je encore ?
savoir
le grec, c’est l’apprendre sans cesse et poursuiv
le grec, c’est l’apprendre sans cesse et poursuivre une étude qui ne
saurait
être un hors-d’œuvre dans la vie, et qui, comme u
es jours, de toutes les heures : sans quoi l’on se rouille et l’on ne
sait
plus bien. M. Boissonade savait le grec comme je
: sans quoi l’on se rouille et l’on ne sait plus bien. M. Boissonade
savait
le grec comme je viens de le définir, et à ce tit
paix », écrivait-il un jour à un helléniste mieux armé que lui et qui
sait
vivre, quand il le faut, sur le pied de guerre13.
l ne dit mot du fond : il passe outre à Homère, se détourne sur je ne
sais
quel pastiche de préface en grec composé autrefoi
, croyez-le bien, de ceux-là qu’il avait admis à son intimité ; je ne
sais
s’il en est jusqu’à trois que je pourrais nommer,
tait ; il ne recevait chez lui à aucun prix, et ses meilleurs amis ne
savaient
où il demeurait. L’illustre De Candolle, dans ses
un homme excellent, mais de peu de vue, voulait publier en 1814 je ne
sais
quoi de satirique contre des hommes qui étaient l
nt, eussiez-vous refusé ? Notre obscurité nous a préservés du danger.
Savons
-nous ce que nous aurions fait, si les faveurs fus
est comme philologue. Il affectait de n’être qu’un grammairien. Je ne
sais
quel ancien a comparé ceux qui s’appliquaient à l
à la dame elle-même. Il aimait moins le latin que le grec, mais il le
savait
en perfection, bien qu’il l’écrivît d’une manière
qu’il l’écrivît d’une manière trop raffinée et tout artificielle. Il
savait
très bien l’anglais ; il ne savait pas l’allemand
raffinée et tout artificielle. Il savait très bien l’anglais ; il ne
savait
pas l’allemand. Ses loisirs étaient consacrés à l
ur, l’idée lui prit de traduire quelque chose du portugais (car il le
savait
aussi) : qu’alla-t-il choisir dans cette littérat
moi… « La Fontaine dans une fable (la 8me du livre XII) : Ce que je
sais
, c’est qu’aux grosses paroles On en vient sur un
point savant et qu’il ne pouvait se piquer que d’une grande envie de
savoir
; à propos de quoi il récita cette épigramme déli
éables. Un jour, venant de causer avec M. Mérimée, dont il goûtait le
savoir
si précis, si positif, sous des formes parfaiteme
hise à Clitandre, dans la Coquette corrigée : Mon amitié pour vous ne
saurait
s’augmenter, Clitandre ; j’aime en vous cet heure
rait de Mérimée. J’y vois de l’agrément, surtout de l’imprévu : je ne
saurais
y trouver la preuve d’un grand goût. La ressembla
ns le ton. Orphise, Clitandre et Mérimée, cela jure. Rien non plus ne
saurait
me faire trouver d’un goût excellent et simple to
nts d’un goût douteux. Il semble qu’un homme d’autant d’esprit et qui
savait
Son Molière autant que son Lanoue, aurait dû être
x qui s’élèvent : Jeunes érudits et savants qui lui succédez, vous le
savez
mieux que moi, si vous voulez maintenir l’Antiqui
à qui il écrivait, lui qui connaissait le prix de chaque mot : « Vous
savez
beaucoup de choses, et vous les savez bien » ; à
ue en ceci entre la langue française et la langue latine ; s’il avait
su
le grec, il aurait eu là une occasion d’en faire
i a mieux aimé faire des élèves ; un esprit philosophique et fin, qui
sait
l’Antiquité sans superstition, et qui s’est toujo
raphie de La Fontaine. Je vous préviens, et, du reste, vous pouvez le
savoir
d’avance, que cette biographie n’est ni très inté
’ils soient expliqués ; on peut les comprendre tout entiers sans rien
savoir
de leur existence. Il est certain, par exemple, q
exemple, que nous pouvons parfaitement comprendre Corneille sans rien
savoir
de ce qui lui est arrivé ; j’en dirai autant, pre
ions. Il est né le 8 juillet 1621. Château-Thierry est, comme vous le
savez
, une ville de Champagne qui touche de très près à
noblesse. La Fontaine, à son tour, se laissa appeler « écuyer » je ne
sais
dans quel acte public, et eut à ce propos un proc
noblesse. Son nom était à particule, mais la particule, comme vous le
savez
, ne signifie absolument rien. Du côté maternel, l
l’état ethnique de ses parents. Son enfance… Sur son enfance, nous ne
savons
rien du tout, voilà ce qu’il faut dire avec franc
savons rien du tout, voilà ce qu’il faut dire avec franchise, nous ne
savons
quasi rien. Nous avons en tout une phrase de l’ab
ollège de Château-Thierry. L’abbé d’Olivet semble ignorer ce que nous
savons
d’ailleurs, c’est que ce collège de Château-Thier
e privilège Qu’ont les pédants de gâter la raison… Ailleurs : Je ne
sais
bête au monde pire Que l’écolier si ce n’est le p
Mais je n’en dirai pas davantage là-dessus, et, en définitive, je ne
sais
pas sûrement les sentiments de La Fontaine à l’ég
énéral et ce qu’il était à l’ordinaire. Voilà un homme qui n’a jamais
su
parler d’abondance, qui n’a jamais su même souten
. Voilà un homme qui n’a jamais su parler d’abondance, qui n’a jamais
su
même soutenir une conversation un peu suivie, qui
à l’Oratoire. Nous n’avons rien sur sa vie d’étudiant en droit. Nous
savons
seulement que telle pièce officielle, authentique
est de sa vie d’oratorien nous en connaissons un peu davantage. Nous
savons
, par un rapport qui a été fait à Boileau que La F
toire, il étudiait un peu plus les anciens romans que Rodriguez. Nous
savons
aussi — le témoignage n’est pas autrement certain
ns aussi — le témoignage n’est pas autrement certain, mais enfin nous
savons
aussi que peut-être j’ajoute peut-être — que peu
erry, il y rentra pour n’y rien faire, ce qu’il a toujours aimé. Vous
savez
quelle a été sa fameuse biographie faite par lui-
hie faite par lui-même, sa fameuse épitaphe : Quant à son temps bien
sut
le dispenser. En fit deux parts dont il soulait p
l avait le plus tendre et le plus durable, si je puis ainsi parler, à
savoir
Maucroix, qui habitait Reims, qui avait étudié en
hierry. A-t-il connu à Paris Cyrano de Bergerac ? On le croit ; je ne
sais
. A coup sûr, il a connu Jean Sobieski, qui était
cette fin, si je puis m’exprimer ainsi, tandis que La Fontaine, vous
savez
d’avance… Je serai court sur le mariage de La Fon
est la pire langue du siècle. On est bien obligé de le consulter pour
savoir
un certain nombre de choses sur cette époque, mai
aux ; il y a là, évidemment, très peu d’intermédiaires. Racine fils a
su
la chose de Racine son père, ou des amis de Racin
chose de Racine son père, ou des amis de Racine le père, et Racine la
savait
de La Fontaine. Voici l’histoire de Poignant : Po
, qui l’a racontée à son fils, à Louis Racine. En définitive, nous ne
savons
rien de précis sur la conduite de MIle de La Font
ls se sont toujours retrouvés, avec plus ou moins de plaisir, je n’en
sais
rien, mais ils se sont toujours retrouvés, soit à
tion à un autre homme célèbre — d’une autre façon — de l’époque. Vous
savez
ce qu’a raconté Théophile Gautier. Théophile Gaut
admiration profonde qu’elle ne laisse aucune occasion, comme vous le
savez
, de déclarer. Il y avait là Pellisson bien enten
Fontaine rencontra à Vaux Molière, et ce fut le coup de foudre, je ne
sais
pas d’autre mot pour indiquer à quel point l’un e
, qui a été plus rapide pour Molière que pour La Fontaine, comme vous
savez
. Tout à coup, disgrâce de Fouquet. Fouquet, pour
Tout à coup, disgrâce de Fouquet. Fouquet, pour les raisons que vous
savez
, pour des raisons très sérieuses, les historiens
grave, d’abord parce que le jeune roi s’annonçait comme un homme qui
savait
peu pardonner et qui n’aimait pas beaucoup qu’on
qu’il connaissait comme ayant été les amis déclarés de Fouquet. Vous
savez
la lettre de Mme de Sévigné racontant la visite q
Fontaine, Molière, Racine, Boileau, d’après tout ce que nous pouvons
savoir
de plus précis, n’a pas été très longue, elle va
ite, d’abord par le fait de la brouille de Racine et de Molière. Vous
savez
que Racine enleva la Duparc à la troupe de Molièr
aître des pensions, etc. Le premier recueil des Fables est de 1668, à
savoir
les six premiers livres. Il en avait paru quelque
illustrations — déjà avec de grandes et belles illustrations. Vous
savez
assez qu’un livre illustré est un livre où l’on m
e fut un peu dépaysé et décontenancé, et il se réfugia, comme vous le
savez
, chez M. d’Herwart, qui était un homme de haute m
epuis longtemps son ami. Il se retira donc chez M. d’Herwart, et vous
savez
le mot parfaitement inauthentique qui se rattache
sa conduite et dans ses mœurs, dit-on ; je vous avouerai que je n’en
sais
trop rien. On triomphe de ceci (j’abrège un peu,
à tenir compte de ce milieu, comme nous disons de nos jours, et l’on
sait
très bien, malheureusement, de tout temps, qu’une
de temps avant sa mort : « Oh ! mon ami, la mort n’est rien, mais tu
sais
comme j’ai vécu et c’est ce qui viendra après la
s les suggestions des livres de ce grand homme qu’ils liront. Il faut
savoir
dire — et je le dirais devant des jeunes gens com
habiles et infiniment prudents. Il est certain, par exemple, qu’on ne
sait
rien de ce qu’était Homère ; celui-ci a poussé la
ve, assez utile, pour les raisons morales que je vous ai exposées, de
savoir
ce qu’a été un auteur comme homme, comme de savoi
us ai exposées, de savoir ce qu’a été un auteur comme homme, comme de
savoir
ce qu’il a été comme écrivain. Cela est nécessair
G. Prémisses Mais, de n’être pas étrangère au sens originel de
Savoir
et de Poésie que détiennent en leur intuition ain
ramène éternellement la suavité ou le délire d’une immensité dont on
sait
les limites, — des temps situés entre les Âges én
nous évoquâmes, et la genèse, à horizons d’éclairs ! de notre moderne
Savoir
qui ne m’a paru que retrouver le sens sacré, par
aire dont éternellement devient l’éternelle Fluence : voilà que, sans
savoir
que les apports de la sensation ne sont que les m
ne intuition, une spontanéité plus qu’une attention demeurée latente,
sut
plus ou moins apporter la vraie expression poétiq
de tenter aussi un devoir, tenu modernement. Mais le devoir est : De
savoir
et de penser, selon en premier lieu le savoir et
Mais le devoir est : De savoir et de penser, selon en premier lieu le
savoir
et la pensée du savant qui expérimenta. Et ensuit
e, et en Hypothèse. Tant que de même la Poésie, présentement après le
savoir
du savant, et, en l’expression émotive et dramati
euves directrices à exalter par le Poète, hors de l’arrivée à nous du
savoir
assez disant partiellement pour une unanime vérit
son devenir, — et, qui intégrale ne s’aimera que si intégrale elle se
sait
, elle devient à se savoir. Que si, en l’arcane de
ntégrale ne s’aimera que si intégrale elle se sait, elle devient à se
savoir
. Que si, en l’arcane de ses Puissances amorphes,
éternité et dans l’illimité, la Matière eût été. Mais quand se désire
savoir
l’unique-dualité et qu’alors elle engendre son dé
le-même, et, en se sentant, se pense, et, en se pensant, intégrale se
sait
. D’éternité et pour éternité et dans l’illimité,
grale se sait. D’éternité et pour éternité et dans l’illimité, — à se
savoir
la matière devient. Que si eût assenti l’Unité
vement par la seule parité à soi-même du Cercle. Mais quand se désire
savoir
Tunique-dualité et qu’alors, engendré son désir d
nt en déviation excentrique, elle meut. À intégralement s’aimer et se
savoir
, qui selon l’Ellipse va, la Matière ne parviendra
ipse va, la Matière ne parviendra : et de l’amorphe état de ne se pas
savoir
ne pouvant se toute extraire, éternelle et illimi
llimitée se transmue au Plus et au Mieux, vers le plus de son être, —
Savoir
étant Être. *** À en s’aimant, s’aimer, — d’où se
son être, — Savoir étant Être. *** À en s’aimant, s’aimer, — d’où se
savoir
: qui éternellement se pénètre du désir Mâle et F
du désir Mâle et Femelle pour, éternellement le Fruit en qui elle se
saura
, selon l’Ellipse devient et se transmue la Matièr
mité ils ont été, sont et seront, et les aidantes lois à, en l’unique
savoir
en Synthèse — détruire, d’éternité et pour éterni
ans l’illimité, hasards et hostilités. Et nulle part la Matière ne se
saura
, qui devient. II Mon raisonnement partit ve
s dont un autre s’engendre, qui est son désir du Fruit en qui elle se
saura
, — évolue expansivement selon un signe elliptique
lliptique. Et éternellement, sans pouvoir se résoudre en son intégral
Savoir
, la Matière évolue, allant, avons-nous dit, vers
eur du Mieux, dont est pénétrée et mue la Matière, puisqu’elle tend à
savoir
et par là à sa conscience, — d’où, au plus d’exis
-dire l’Évolution Désormais la Matière évolue vers elle-même, vers se
savoir
: et par sa science, continuement elle vient en p
qui est le Beau, est le plus-de-volonté, le Mal le moins-de-volonté à
Savoir
. — Venir à Savoir, est venir à Être. Nous diron
st le plus-de-volonté, le Mal le moins-de-volonté à Savoir. — Venir à
Savoir
, est venir à Être. Nous dirons de la « valeur i
r autrui aux pouvoirs de sa connaissance. Mais pourtant (parce que le
Savoir
donné à qui ne le mérite pas en s’élevant vers lu
vit surtout des sens et des instincts, s’enorgueillit en elle-même du
Savoir
qu’elle reçoit, d’autant qu’elle ne le perçoit pa
d’autre part, elle s’étend à l’idéal évoluant d’individualités qui ne
sauraient
que les entraves dont une évoluante Science redev
lte, ne les délierait encore, — mais soumises, en le plus ou moins de
savoir
et de conscience qui est leur récompense et vers
re, nous le vîmes, ne pouvant avoir sa Fin, — qui serait son principe
su
! Manière d’art. L’Instrumentation-verbale
x sont des instruments, et plus. Tout instrument de musique, il est
su
depuis les travaux de Helmoltz, à ses harmoniques
ui est ainsi qu’une couleur particulière du son. Mais la voix, il est
su
du même temps, est un instrument essentiel et mul
ion s’authentique du principe même qui dénonce la Matière allant à se
savoir
en se pensant, — quand évolutivement la pensée ne
en éléments équidistants : d’où l’on pensa posséder le Rythme. (On ne
sut
d’ailleurs voir ou sentir que la mesure de douze
icien de la masse des mots-instruments, des sons qui parlent, nous ne
savons
» selon les thèmes ou grands leit-motiv de la Pen
la voix savante, savante instrumentalement du Lecteur, — qui, lui qui
sait
vraiment lire, tout haut et en toutes les valeurs
olonté, les impavides et douces Forces… Et, — laissez-moi rêver ! qui
sait
si le démon qui ne peut pas mourir, de Races qui
subtils morphismes monstrueux de Vie, et de Signes lourds et sacrés,
surent
en eux enclore le Dogme et l’Éthique, et l’Émotio
ui ayant mis beaucoup de temps à les étudier, se flattent de les bien
savoir
, et les savent en effet aussi bien qu’on peut sav
aucoup de temps à les étudier, se flattent de les bien savoir, et les
savent
en effet aussi bien qu’on peut savoir une langue
tent de les bien savoir, et les savent en effet aussi bien qu’on peut
savoir
une langue morte, c’est-à-dire très mal. Cet enth
qu’on a prises, et on leur dit avec un froid transport, ah ! si vous
saviez
le grec ! Ceux qui savent ou croient savoir l’héb
r dit avec un froid transport, ah ! si vous saviez le grec ! Ceux qui
savent
ou croient savoir l’hébreu, l’arabe, le syriaque,
d transport, ah ! si vous saviez le grec ! Ceux qui savent ou croient
savoir
l’hébreu, l’arabe, le syriaque, le cophte ou copt
us échapper, attendu notre ignorance de la vraie prononciation ? Nous
savons
de plus que les Latins, et surtout les Grecs, éle
e plaisir que nous goûtons par l’harmonie des langues mortes. Mais en
savons
-nous assez pour distinguer les nuances, je ne dis
ates, qui distinguent l’harmonie d’un auteur de celle d’un autre ? Je
sais
qu’il y a des auteurs où nous sentons cette diffé
de la poésie italienne, quoi qu’il en eût lu beaucoup, et qu’il crût
savoir
assez bien la langue. J’ai, répondit l’Italien, l
ntes à me faire à moi-même au sujet de la poésie française ; je crois
savoir
assez bien votre langue ; j’ai beaucoup lu vos po
l’usage heureux qu’il faisait de sa langue ; usage dont la finesse ne
saurait
être aperçue par des yeux modernes. La plupart de
rait être aperçue par des yeux modernes. La plupart des étrangers qui
savent
le français, sentent-ils le mérite de nos chanson
ils en ont beaucoup plus qui nous échappent, que leurs contemporains
savaient
apprécier, et sur lesquelles leurs admirateurs mo
e demande si dans cette supposition on pourrait se flatter de la bien
savoir
, et être en état de la bien écrire ? Il y a même
lus vingt fois, est absolument insuffisant pour cet objet ; qu’on ne
saurait
y parvenir que par des conversations fréquentes d
ercice, qu’on peut devenir un bon écrivain dans sa propre langue ; on
sait
même combien il est rare encore d’y réussir ; et
gine qu’il les rendrait un peu confus sur ce qu’ils croyaient si bien
savoir
. On pourrait encore le prouver par d’autres exemp
e ridicule des expressions dont il se sert sans pouvoir le sentir. Je
sais
tout cela sur l’extrémité du doigt, pour dire sur
rs comme ce philosophe, à qui on voulait présenter un jeune homme qui
savait
tout Cicéron par cœur ; il répondit, j’ai le liv
ne phrase négligée, traînante, faible, de mauvais goût. Tout le monde
sait
la patavinité qu’Asinius Pollion a reprochée à Ti
; en ce cas, et par cette raison même, il est évident que Térence ne
saurait
lui servir de modèle. Mais je vais plus loin, et
maginent. Mais Molière dont nous parlions tout à l’heure, et qu’on ne
saurait
trop citer ici, est plein de gallicismes ; aucun
périodique et arrondi d’avec un style coupé ; il suffit pour cela de
savoir
la langue très imparfaitement. Mais connaîtrons-n
ument essentielle pour bien parler et bien écrire la langue ? Si nous
savons
que Cicéron a mieux parlé latin que les autres au
que français aux Italiens qu’il avait vus. Je veux croire, car je ne
sais
pas si les Italiens en conviendraient, que Ménage
érences sur leur langue ; or cela suffisait à la rigueur pour la bien
savoir
, et croit-on qu’il ne les consultât pas sur ses p
aut avouer qu’à cet égard elle est bien commode pour un auteur qui ne
sait
ni penser ni sentir ; et lui, et ceux qui le lise
; et il est bien doux en composant de n’avoir rien à produire, et de
savoir
que ses juges n’y seront pas difficiles. Aussi te
e. Parmi les latinistes modernes, il en est un assez peu connu, je ne
sais
pourquoi, qui me paraît avoir approché plus qu’au
drait-on que cela fut plus facile en latin ? Serait-ce parce que nous
savons
parfaitement notre langue, et très imparfaitement
itement notre langue, et très imparfaitement la langue latine ? Je ne
sais
si les anciens Romains écrivaient beaucoup en gre
s différentes ; bornons notre ambition à bien posséder la nôtre, et à
savoir
la bien manier dans nos ouvrages. Pour peu que no
n français. D’abord on y apprendrait à parler sa propre langue, qu’on
sait
pour l’ordinaire très mal au sortir du collège ;
reurs grossières ; en faut-il davantage pour prouver que les modernes
savent
très imparfaitement le latin ? Quoi qu’il en soit
. On prononce sans cesse les noms de Kant et de Hegel ; mais qui donc
sait
, si ce n’est parmi les initiés, que la France a e
ue la France ait possédé ? Je veux parler de Maine de Biran. Qui donc
sait
qu’un physicien illustre, dont le nom est marqué
n avec Maine de Biran au renouvellement de la métaphysique ? Qui donc
sait
que dans cette entreprise commune à ces deux pens
que par fragments, et toute une moitié précieuse nous fait défaut, à
savoir
les lettres de Biran lui-même. Ampère avait sans
ù le germe philosophique déposé dans ces œuvres eût pu fructifier. On
savait
trop de choses. En philosophie, l’ignorance est t
oppant, comme a fait Fichte à l’égard de Kant ; mais Jouffroy, que je
sache
, n’a pas connu Biran, et il mourait à peu près ve
isi pendant deux siècles dans une cave. Ceux de Biran dormirent je ne
sais
combien d’années dans un grenier. Les papiers d’A
et de sérieux sacrifices, nous a donné tout ce qui restait de lui, à
savoir
un Journal, confession psychologique des plus att
t le dire, la lecture de Biran est âpre et ingrate. Sans avoir jamais
su
l’allemand, il pense et écrit en philosophie comm
lus haute. Ce fut donc par le mouvement régulier de sa pensée et sans
savoir
même où il serait conduit que Biran fut ramené pa
ée. Entre le noumène et le phénomène, il a trouvé un intermédiaire, à
savoir
les formes à priori de l’intuition, de l’expérien
alyser avec plus de précision ce que nous n’avons fait qu’indiquer, à
savoir
la notion du sujet. Ce qui est immédiatement prés
de Reid, qui peut s’entendre dans un bon sens. Lorsqu’on discute pour
savoir
si la perception des sens est immédiate et direct
stion même, car celui qui demande cela sait bien qu’il le demande, il
sait
donc qu’il pense, il sait donc qu’il est. Voilà l
demande cela sait bien qu’il le demande, il sait donc qu’il pense, il
sait
donc qu’il est. Voilà le principe fondamental de
soi-même se connaît-il de la même manière que les choses externes, à
savoir
par des manifestations, par des apparences derriè
stence nue et inerte, à la surface de laquelle se joueraient, nous ne
savons
comment, les mille fluctuations de la vie phénomé
intuition. D’abord il est évident que le sujet pensant, l’esprit, ne
sait
rien par l’intuition directe de son commencement.
nous rétrogradons par la pensée. Au-delà d’un certain temps, nous ne
savons
plus que par autrui que nous avons vécu et senti.
à nous manquer, et l’œil se perd dans un immense inconnu. L’esprit ne
sait
rien intuitivement sur son passé, il n’en sait pa
e inconnu. L’esprit ne sait rien intuitivement sur son passé, il n’en
sait
pas davantage sur son avenir. Il sait par l’expér
tivement sur son passé, il n’en sait pas davantage sur son avenir. Il
sait
par l’expérience extérieure que les conditions or
ans qu’on puisse mesurer ces diverses oscillations. Ainsi le sujet ne
sait
rien de son propre poids, il ne peut rien fixer d
on propre poids, il ne peut rien fixer de son étendue ; de plus il ne
sait
rien de sa profondeur ; son dernier fond est inac
esté, en psychologie, profondément attaché à ce point de vue. 29. On
sait
que Cabanis, si franchement matérialiste dans les
L’outrage est essentiellement une opération où il n’y en a qu’un qui
sait
au juste qui outrage, qui est outragé et s’il y a
ongue carrière. Je n’ai jamais outragé de gaieté de cœur. Je sens, je
sais
trop bien tout ce qu’il y a d’impie dans tout out
t être malentendue. On peut offenser sans le vouloir, et même sans le
savoir
. On peut offenser non seulement sans le faire exp
g des silencieuses routes. Heureux deux amis qui s’aiment assez pour (
savoir
) se taire ensemble. Dans un pays qui sait se tair
qui s’aiment assez pour (savoir) se taire ensemble. Dans un pays qui
sait
se taire. Nous nous taisions. Nous montions. Depu
était éternellement déjà, mais que soi-même tout seul on n’avait pas
su
voir, distinguer, formuler. Vous me répondez qu’u
ire, j’entends que de race vous êtes doctrinaire. Et moi. Moi vous le
savez
. Voyons, vous le savez bien. Tout le monde le sai
moi. Moi vous le savez. Voyons, vous le savez bien. Tout le monde le
sait
. Moi vous le savez bien. Les tenaces aïeux, p
la lessive à la rivière. Ma grand-mère qui gardait les vaches, qui ne
savait
pas lire et écrire, ou, comme on dit à l’école pr
avait pas lire et écrire, ou, comme on dit à l’école primaire, qui ne
savait
ni lire ni écrire, à qui je dois tout, à qui je d
je suis ; Halévy votre grand-mère ne gardait pas les vaches ; et elle
savait
lire et écrire ; je n’ajoute pas et compter. Ma g
vait lire et écrire ; je n’ajoute pas et compter. Ma grand-mère aussi
savait
compter. Elle comptait comme on compte au marché,
omme on compte au marché, elle comptait de tête, par cœur. Mais je ne
sais
pas comment elle faisait son compte, la brave fem
le n’a jamais réussi à compter que dans les dernières décimales. Vous
savez
que je me suis un long temps défendu. L’homme est
j’irai jusqu’au bout. De cette confession. Puisqu’aussi bien vous le
savez
. Eh bien oui, moi aussi j’espérais qu’un jour j’a
l de midi. Car il s’établit une sorte d’équilibre de marche. Et on ne
sait
comment : les pieds ne sont plus excoriés. Ainsi
Par exemple je vois bien que je n’apprendrai jamais l’escrime. Je ne
saurai
jamais, je n’aurai jamais cette pointe, aristocra
tantes, si instantanées. Si déliées, si fines. Cette conversation. Je
sais
très bien la baïonnette, au contraire, parce qu’e
n effet, à peine dissimulés, à peine déguisés, à peine adaptés. Je ne
saurai
jamais faire des armes. Je me serais si bien batt
rivée. Je respecte très bien, quand il faut ; quand je veux, quand je
sais
qu’il faut, quand je suis averti, quand je me méf
artiments sociaux, les catégories sociales. Je respecte très bien. Je
sais
très bien ; respecter. Je ne suis pas suspect d’o
le, un gond, un genou, une articulation de ma philosophie sociale. Je
sais
très bien quand il faut garder les distances, gar
pays de Gennetine(s), que je n’ai jamais vu, d’où je viens, que je ne
sais
pas même écrire, et à Dornes, qui lui au moins es
parole, dans mon pays de langage ce que je vous demande c’est de bien
savoir
malgré les apparences, malgré les aspects, c’est
n de culture de Saint-Jean-de-Braye, de Vaumainbert, (lui aussi je ne
sais
pas comment il s’écrit ; et pourtant ce que j’y s
ne comme un tonnerre grave très long. Pourquoi l’un et l’autre, je ne
sais
pas. C’est la règle. Ces choses-là sont plus anci
ême que vous ne pouvez le penser, beaucoup plus que vous ne pouvez le
savoir
), il y a peut-être bien encore quinze ou vingt ma
ien. Ils ont été noyés d’eau. Toute journée d’eau qui vient, (et Dieu
sait
s’il en vient), leur enlève le peu qui leur reste
n dit que ça va jusqu’en Angleterre. Du reste je vous dis ça, vous le
savez
mieux que moi. J’sais pas pourquoi que j’vous dis
n Angleterre. Du reste je vous dis ça, vous le savez mieux que moi. J’
sais
pas pourquoi que j’vous dis tout ça, vous d’vez v
aire la vendange Ce n’est pas une ironie, vous les connaissez. Ils ne
savent
pas, mais ils savent plus que s’ils le savaient,
’est pas une ironie, vous les connaissez. Ils ne savent pas, mais ils
savent
plus que s’ils le savaient, ils sentent que l’iro
les connaissez. Ils ne savent pas, mais ils savent plus que s’ils le
savaient
, ils sentent que l’ironie est grossière, que la d
re jamais vu. Un chaume de blé qui était une prairie naturelle. Je ne
sais
pas si vous me comprenez bien. Vous savez ce que
une prairie naturelle. Je ne sais pas si vous me comprenez bien. Vous
savez
ce que c’est qu’un chaume. Dans les anciennes gra
de l’étang. J’ai vu un chaume qui était une prairie naturelle. Je ne
sais
pas si vous saisissez. Il y avait de l’herbe comm
blé, dans une prairie naturelle, qui auraient poussé. Et alors, je ne
sais
pas si vous me suivez bien, on voyait un immense
, ils enfouiront de l’engrais vert. Beaucoup d’engrais vert. Ils
savent
trop combien l’ironie est contraire à leur génie,
même mouvement ils pensent à la vendange de l’année prochaine. On ne
sait
pas. Ça sera peut-être bien meilleur. Ce n’est pa
un dieu infidèle, généralement absent. Quinze ou vingt maisons où je
sais
depuis trente ans les deuils et les joies, les de
ils répétés, crebri, fréquents ; et les brèves, les courtes joies. Je
sais
qui est au cimetière et qui n’y est pas. Pas enco
est hardi, on est couvert, on ne craint rien. On est à l’abri d’on ne
sait
quoi. Et ils en parlent gravement comme des papes
à jeun. Non sans une certaine crainte. Et un certain espoir. Je dois
savoir
. Je dois m’y connaître. À Paris je dois tout de m
ison. Peut-être n’oseraient-ils pas vous offrir le verre de vin. Vous
savez
, le vin de l’année, comme par hasard, eh bien j’a
un coin de la cave. Et leur belle malice d’il y a des siècles : Vous
savez
, il y a un peu de poussière dessus, mais il est b
s la maison de mon cousin. C’est nous les gars de la Loire qui ne
savons
pas seulement, qui parlons le fin parler français
irouër, jusqu’à épuisement parfait de la poussière et de la buée. Ils
savent
ainsi que je connais comme eux, avec eux, parmi e
n, des éléphants comme pour le roi des Indes, (à l’école primaire ils
savent
déjà que c’est le maharajah de Çapour-Tala (je me
s à présent) aujourd’hui les manèges ce sont des automobiles, d’on ne
sait
combien de chevaux ; des ballons, des sphériques,
conscient, content, se sachant, se sentant foule ; il faut bien qu’on
sache
qu’il y a foule à Orléans) défilant sous les auve
le s’est mise belle.) Notamment le beau dimanche, qui est, comme vous
savez
, le dimanche du centre, le dimanche du milieu. Al
fin peuple. Il ne vous vient pas à la pensée qu’il vous offense. Vous
savez
même très bien qu’il ne peut pas vous offenser. E
témoins, des lecteurs sans doute inremplaçables. Qui autant que moi a
su
lire, a su mesurer du premier coup votre merveill
s lecteurs sans doute inremplaçables. Qui autant que moi a su lire, a
su
mesurer du premier coup votre merveilleuse Histoi
proposons d’être des écrivains propres, des écrivains probes, vous le
savez
, Halévy, nous ne faisons pas les malins. Nous lai
le tremblement comme au premier jour. Je devrais pourtant commencer à
savoir
ce que c’est que de donner des bons à tirer. Je d
r à être blasé sur ce que c’est que de donner un bon à tirer. Vous le
savez
, Halévy, je ne m’en cache pas. Je ne donne jamais
on, qui est la constitution de l’art d’écrire, qui fait la loi, on ne
sait
plus où l’on va, (si on est loyal, si on est prob
t ça nerveusement ramassé d’avance dans le creux de l’esprit. Or vous
savez
que c’est notre état constant, puisque les œuvres
dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts ! Je ne
sais
pas par cœur seulement que ce fût de Juillet 1831
t un ou une hymne. Il avait vingt-neuf ans. Vous avez remarqué. On ne
sait
jamais les titres de Victor Hugo. Sauf pour l’Exp
par les premiers vers, et ce sont souvent les mieux nommés : Oh ! je
sais
qu’ils feront des mensonges sans nombre. Vicomte
uer non point sans doute que Hugo n’était point hervéiste. Cela on le
sait
de reste. Et on serait un sot de le faire observe
ue de tant de batailles, de toutes ces batailles militaires, (et Dieu
sait
s’il en sait. Voyez plutôt, voyez par ailleurs :
batailles, de toutes ces batailles militaires, (et Dieu sait s’il en
sait
. Voyez plutôt, voyez par ailleurs : Alors la Gau
veilleux. Et encore. Nous disons que ce n’est qu’un hasard. Nous n’en
savons
rien. Il avait tout de même lu Wagram : Ô drapea
: « Bah ! nous ne pesons rien ! régnons. » Les nobles cœurs ! Ils ne
savent
donc pas, ces pauvres nains vainqueurs, Sautés su
ative, qui étaient à vrai dire une sorte de récompense. Aussi nous le
savons
. Qui vous dira le même, car c’est le même, en par
nsi que nous le nommons, que nous l’avons toujours nommé. Personne ne
sait
que ça s’appelle Napoléon II. Ça s’appelle Mil hu
une découverte. Mais nous disons qu’il était un faiseur mais nous ne
savons
point jusqu’à quel point il était un faiseur. Ce
ces choses que l’on dit, que l’on a pris l’habitude de dire, et on ne
sait
pas soi-même jusqu’à quel point c’est vrai. Voici
littérature inépuisable. Cela commençait dès les Odes et Ballades. On
sait
aussi que c’était l’habitude de son temps, je veu
ns. C’est même un peu ce que nous disons. Un poète n’est pas forcé de
savoir
l’histoire de la littérature, au contraire, ni mê
ontraire, ni même l’histoire des lettres. — Vouére. Enfin il faudrait
savoir
. — Un grand poète n’est pas forcé d’avoir des réf
t pas. Elles ne me donnent point le change. Ni sur la solidité de son
savoir
, ni sur l’universalité de ses connaissances. Il e
ay, auquel on n’attribue pas dans le livre un texte que tout le monde
sait
être de lui, c’est précisément à lui que tout le
ures que les références attribuées anonymement si je puis dire. On ne
sait
plus. La confiance ne règne pas. Tout notre auteu
variante, mais qu’elle n’est pas heureuse. Le texte portait, comme on
sait
: À vous troupe légère, Tout l’humanisme était
des graphies anciennes, ou même pas, ici, là, pourquoi pas là, on ne
sait
pas pourquoi. Les références qu’on ne vérifie
moins le reste. Tel est de mon amour l’aveuglement funeste. Vous le
savez
, Madame ; et le destin d’Oreste Je vous entends.
nait. D’une mode romantique. Il y aurait tout un travail à faire, qui
sait
, une thèse, sur toute une famille de vers chez Hu
on devait s’y attendre elle est dans les stances et tout le monde la
sait
: Honteux attachements de la chair et du monde,
Polyeucte Il s’est offert pourtant : suivons ce saint effort ; Et on
sait
qu’en voici la dernière ; ce sont littéralement l
les, nous aussi, quand il fallait, de faire « du travail » comme eux.
Saviez
-vous par exemple qu’il ne s’était pas seulement g
le seuil de la tente. Condamnés à la paix, aiglons bannis des cieux,
Sachons
du moins, veillant aux gloires paternelles, Garde
l en est de moins innocents. Il en est de moins purs. Nous aussi nous
savons
analyser. Nous aussi nous savons travailler dans
n est de moins purs. Nous aussi nous savons analyser. Nous aussi nous
savons
travailler dans le détail. Mais nous ne croyons p
nous croyons au contraire qu’il s’en faut infiniment. Nous aussi nous
savons
faire de la bibliographie. Nous n’en avions pas s
de Jérimadeth. Ce soir-là donc nous ne voguions pas en silence. Vous
savez
, vous vous rappelez quel était le problème : Tou
ingulier de son prétérit de son indicatif. Adam qui fuit Dei. Je ne
sais
rien de plus poignant que cette longue lignée ver
noms illustres, et encore, (et ça nous est tellement égal, et même de
savoir
s’ils passent par le même nombre de noms pour la
enant d’une situation païenne, alors, mais seulement alors, par on ne
sait
quel coup de fortune, alors nous aurions peut-êtr
que. Inouï. Une fois atteint, une fois réussi, une fois obtenu, on ne
sait
comment ; qui ne s’était jamais produit, qui ne r
nos tours à nous autres Français. Il voyait le clos et l’espalier. Il
savait
voir un arbre. Tout vaisseau, tout bateau, à vape
arbre. Tout vaisseau, tout bateau, à vapeur, lui était une nef. Et il
savait
directement que la mer est inlabourable. Ce qui v
en les sentiments que nous eûmes pour la loi de dessaisissement. Nous
savons
très bien, comme au premier jour, bien que nous n
était pas, cette involonté totale, organique, cette inorganisation de
savoir
y faire, d’avoir un talent, d’avoir du talent, de
et qu’une importance relative. La question est précisément non pas de
savoir
si, mais de savoir que ce poème ne dépasse pas se
e relative. La question est précisément non pas de savoir si, mais de
savoir
que ce poème ne dépasse pas seulement l’histoire
que chose de pas ordinaire, c’est ce qui ne fait aucun doute quand on
sait
seulement regarder un texte. Cette courbe, cette
r-là, ce jour unique, pour lui Hugo, à l’avantage de lui Hugo, (on ne
sait
pas pourquoi, mais c’est toujours ainsi), on ne s
lui Hugo, (on ne sait pas pourquoi, mais c’est toujours ainsi), on ne
sait
quelle contamination entre le royaume du génie et
tamination entre le royaume du génie et le royaume de la grâce, on ne
sait
quel écoulement, quel épanchement (charnel spirit
profiter, et s’en donner ; qu’ensuite on verra bien ; qu’après on ne
sait
pas ce qui peut arriver ; qu’après on ne sait pas
a bien ; qu’après on ne sait pas ce qui peut arriver ; qu’après on ne
sait
pas de quoi la vie est faite : je n’en veux pour
Victor-Marie, comte Hugo. Pair de France. Membre de l’Institut. Il
savait
ce que pèse une réussite. Il savait ce que vaut u
France. Membre de l’Institut. Il savait ce que pèse une réussite. Il
savait
ce que vaut un tel triomphe. Combien il était pré
ortune n’est pas donnée deux fois dans une vie. Il était payé pour le
savoir
. D’autant qu’il avait tant de fois manqué, qu’il
telligence, surtout trop de main pour ne pas avoir senti, pour ne pas
savoir
toutes les fois qu’il manquait, qu’il avait manqu
t manqué. Mais il en avait trop aussi pour ne pas sentir, pour ne pas
savoir
que cette fois ça y était, qu’il ne manquait pas.
n, par la déclaration, par la proclamation de ce Jérimadeth on ferait
savoir
au monde qu’aujourd’hui en effet on s’en payerait
mière, celle de la fin, l’avant-dernière ; on commence peut-être à la
savoir
: Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ; Les
ieues près dans tel pays, dans tel château, dans telle maison. Car je
sais
plus de vers et vous savez plus d’histoire. Et ai
dans tel château, dans telle maison. Car je sais plus de vers et vous
savez
plus d’histoire. Et ainsi nous jouons l’aveugle e
mber ses Feuilles d’automne, celui-là, à vingt-six ans. Il a toujours
su
s’y prendre. Il a toujours été précoce. Il a touj
es campagnes, comme ces vignerons des coteaux d’Orléans ont raison de
savoir
que je suis un professeur). Je vous rétorquais qu
d’invraisemblables échelles, (en France nous avons toujours très bien
su
faire les échafaudages), qui vous dira sourdement
is compagnons sifflaient sur leur échelle. Qui vous dira ce que vous
savez
beaucoup mieux que moi. Mais dire à celui qui sai
dira ce que vous savez beaucoup mieux que moi. Mais dire à celui qui
sait
beaucoup mieux que vous, voilà ce qui me plaît, v
enseignement. Le principe du véritable enseignement. Dire à celui qui
sait
beaucoup mieux que soi. Cette distribution toutef
ient véritablement scientifiques nous les numéroterons. Tout le monde
sait
que la numérotation c’est la numération, et que l
séquilibre s’établit ce jour et l’équilibre ne s’établira plus. On ne
sait
pas comment ça se fait, de ces deux longueurs de
ie nous continuerons de croire que nous touchons aux Châtiments et de
savoir
que les Châtiments ne touchaient pas à Waterloo.
s obscurs que nous établissons inconsciemment en venant au monde pour
savoir
où nous en sommes, pour voir en nous-mêmes à quel
ns même nous en apercevoir quand nous arrivons à l’âge de raison pour
savoir
où nous en sommes, comment placés nous sommes, (c
nous-mêmes, qui ne devrait même pas compter pour nous-mêmes, si nous
savions
vieillir, si nous consentions à vieillir. On ne s
Rome et le Caire, Va de Jemmape à Montmirail ! § 3. — On ne
saurait
trop lire Hugo pour prendre des leçons de constan
ne saurait trop lire Hugo pour prendre des leçons de constance. On ne
saurait
croire combien de fois il a manqué, tenté, essayé
r aussi soumis Que j’acceptois l’époux que vous m’aviez promis, Je
saurai
, s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fe
dire ; un goût, une sorte de cruauté filiale de jeune Atride, d’on ne
sait
quelle jeune Atride, avec tous les raffinements,
re tel que vous ; Et si je n’avois eu que ma vie à défendre, J’aurois
su
renfermer un souvenir si tendre. Mais à mon trist
s su renfermer un souvenir si tendre. Mais à mon triste sort, vous le
savez
, Seigneur, Une mère, un amant attachaient leur bo
sa flamme promis, Il s’estimoit heureux : vous me l’aviez permis. Il
sait
votre dessein ; jugez de ses alarmes. Ma mère est
ar effacement. Il voudrait peut-être bien. Mais il ne peut pas. Il ne
sait
pas. Tout ce que je veux retenir pour aujourd’hui
s. Ses traîtres ne trahissent point. Ils voudraient bien. Mais ils ne
savent
pas. Ils ne peuvent pas. Cette grande impuissance
est partout, mais il était fréquent, lui-même le sentait, lui-même le
savait
. Et il allait croissant, depuis longtemps, presqu
lyste implacable. Croyons qu’il le sentait, qu’il le voyait, qu’il le
savait
plus que nous. Lui le cruel analyste, le maître d
à condition qu’il soit bien entendu et qu’il demeure entendu que l’on
sait
que ordonnance ne veut point dire ordre. Ordre pr
oir Titus ? Mais nous avons quarante ans, je crois l’avoir dit. Nous
savons
de la vie, nous connaissons, nous avons éprouvé d
les plis antiques, inimitables, sous la draperie antique nous voulons
savoir
si un cœur bat pur, ou si ce ne serait pas un cœu
s un cœur cruel ; sous cette patine invinciblement dorée nous voulons
savoir
quel sang coule dans ces veines ; et si ce sont d
te ingrate, réquisition ingrate ; exigence quarantenaire nous voulons
savoir
comment sont articulés ces muscles de marbre, com
nieux, sous ces plis de vêtement incomparables, il faut, nous voulons
savoir
si la construction organique est correcte, s’il y
nt de pointe, que ce que l’on est (demeuré) soi-même. § 35. — Nous
savons
très bien ce que nous voulons dire quand nous par
mal à quelqu’un. Les personnages de Corneille n’offensent pas. Ils ne
savent
pas, offenser, même et surtout quand ils se le pr
mais c’est l’innocente, c’est la douce, c’est la tendre Iphigénie qui
sait
offenser, c’est la fine et malheureuse Bérénice e
re que la disgrâce et que l’ingratitude. § 40. — On voit aussi, on
sait
assez combien ce mot de cruel(le) et même de crua
oute première grandeur, parfaitement classique, et qui pourtant on ne
sait
comment sans aucune dégradation baigne dans un ba
baigne dans un bain de dépassement de sa propre grandeur, dans on ne
sait
quelle expansion, quel débordement infini, en est
ns géographiques et chronographiques, l’emmènera en Chine, dans on ne
sait
quelle Perse et Babylonie, plus ou moins de conve
ans des circonstances vraiment tragiques. Elle se produirait, vous le
savez
mieux que personne, au cœur d’une bataille malais
Quelle bataille nous soutenons, ensemble, autant que personne vous le
savez
. Nous sommes des vaincus, c’est un point du moins
s, des mêmes vents, nous sommes, nous passons dans une crise, vous le
savez
, nous nous trouvons dans des circonstances tragiq
ns notre entourage le plus proche, l’inculture a des tenants. Vous le
savez
. Je n’en suis tout de même pas cause. Je ne vous
e contre elle. Des hommes qui n’ont jamais fait de sciences, qui n’en
savent
pas un mot, qui n’en soupçonnent rien, qui n’ont
ophie, ni morale, ni religion, qu’ils n’y entendent rien, qu’ils n’en
savent
pas un mot, qu’ils n’en soupçonnent rien, puisqu’
lant d’avoir inventé de recourir au texte, d’aller aux textes), (vous
savez
, les célèbres sources), chercher des lumières sur
à cette seule condition que ce ne soit pas dans le texte ; même. Vous
savez
, Halévy, qu’ils tiennent tout, toutes les chaires
, comme il n’y en a jamais eu de pire. Ils sont, ils forment, vous le
savez
, une bande bien organisée. Tout l’énorme accroiss
u’il dit aussi une étude qui plane, ou une étude où l’on plane. Je ne
sais
plus. Lui non plus. Il veut peut-être dire une ét
es, enfin au lieu de s’appuyer, de s’adosser à la biologie, qu’ils ne
savent
pas, (dont ils se méfient tout de même, d’instinc
ls devraient être), les gars ils vont d’emblée aux chimies, qu’ils ne
savent
pas non plus, aux physiques, qu’ils ne savent pas
aux chimies, qu’ils ne savent pas non plus, aux physiques, qu’ils ne
savent
pas, aux mathématiques qu’alors ils ne savent pas
ux physiques, qu’ils ne savent pas, aux mathématiques qu’alors ils ne
savent
pas. Il est très remarquable que les ignorants vo
nt intéressant, absolument aucunement, il ne sera plus question, pour
savoir
l’histoire, l’événement de l’arbre qui poussera d
our savoir l’histoire, l’événement de l’arbre qui poussera dedans, de
savoir
ensuite si ensuite on y mettra, si on y laissera
orte, disent-ils ensuite, qu’importe que dans ces vingt volumes, pour
savoir
l’histoire, pour savoir l’événement de l’homme qu
, qu’importe que dans ces vingt volumes, pour savoir l’histoire, pour
savoir
l’événement de l’homme qui croîtra, qu’importe en
ent hardiment, ils ne parlent que d’exactitude. Ils ne pensent, s’ils
savaient
le français ils ne parleraient que d’épuisement.
outrager, je m’y prends d’une autre encre. Quand je veux offenser, je
sais
m’y prendre. Je n’ai jamais voulu ni vous outrage
ela m’étonnerait beaucoup. Je serais (alors) un écrivain impropre. Je
sais
que je puis être, et souvent que je veux être un
je puis être, et souvent que je veux être un écrivain qui déplaît. Je
sais
que je ne suis point un écrivain impropre. Il ne
, de qui en aurais-je le droit. Je suis trop chrétien, Halévy vous le
savez
mieux que personne, pour n’avoir pas une horreur
jeunes régiments. Pourtant. Avec notre air de ne pas y toucher, vous
savez
que c’était le cri unanime du camp de Cercottes :
t, que cette amitié allait son droit chemin, et que c’est vous, on ne
sait
par quelle aberration soudaine, par un coup de tê
t, qui recouvrira cette fissure et cette crevasse. Votre ami aussi le
sait
, ensemble avec vous, puisqu’il est votre ami. Et
uisqu’il est votre ami. Et puisqu’il est la victime. Tout le monde le
sait
. Votre ami sait (aussi) que vous le savez. Il sai
re ami. Et puisqu’il est la victime. Tout le monde le sait. Votre ami
sait
(aussi) que vous le savez. Il sait que vous savez
la victime. Tout le monde le sait. Votre ami sait (aussi) que vous le
savez
. Il sait que vous savez qu’il le sait. Vous savez
. Tout le monde le sait. Votre ami sait (aussi) que vous le savez. Il
sait
que vous savez qu’il le sait. Vous savez qu’il le
e le sait. Votre ami sait (aussi) que vous le savez. Il sait que vous
savez
qu’il le sait. Vous savez qu’il le sait ; et qu’i
e ami sait (aussi) que vous le savez. Il sait que vous savez qu’il le
sait
. Vous savez qu’il le sait ; et qu’il sait que vou
(aussi) que vous le savez. Il sait que vous savez qu’il le sait. Vous
savez
qu’il le sait ; et qu’il sait que vous le savez.
s le savez. Il sait que vous savez qu’il le sait. Vous savez qu’il le
sait
; et qu’il sait que vous le savez. Vous êtes, c’e
ait que vous savez qu’il le sait. Vous savez qu’il le sait ; et qu’il
sait
que vous le savez. Vous êtes, c’est pour cela que
z qu’il le sait. Vous savez qu’il le sait ; et qu’il sait que vous le
savez
. Vous êtes, c’est pour cela que désormais le même
rd n’habitera plus vos yeux. Vous êtes comme deux bêtes blessées, qui
savent
, qui ne regardent plus de même. Et une tendresse
tes allemandes, ayant beaucoup souffert, sachant ce que les autres ne
savent
pas, qui ensemble rentreraient dans le commun pay
on, c’est l’état chrétien même, c’est proprement l’état de péché. Qui
sait
dans cet état, dans cet accident de cet état, qui
sabilité réelle, sans rien vous demander. Vous êtes inopiné. Nous
savons
ce que c’est que d’avoir du regret, du remords, d
Je vous accorderais malheureusement tout. De telles épreuves, vous le
savez
, ne se mesurent point par des mesures temporelles
j’admire, que j’aime. Je les supporte, autant que je le puis, vous le
savez
, mieux que personne vous le savez, tant mal que b
rte, autant que je le puis, vous le savez, mieux que personne vous le
savez
, tant mal que bien, tant bien que mal, plutôt mal
moi que je vous accorderai tout. Ces mesures, ces grandeurs, vous le
savez
, ces épreuves, ces résistances ne se mesurent, ne
e intérêt vous y pousserait, si vous étiez sensible à l’intérêt. Vous
savez
que je vais devenir très puissant. C’est entendu.
lture, héritier, décuple héritier, héritier de toutes parts, vous qui
savez
ce que c’est que de fonder une ville ; ce qui éta
téraire du sous-lieutenant de cavalerie Violet, mort à l’ennemi ; qui
sut
si bien mourir à Ksar Teurchane en Adrar, l’an de
gne ; la seule au fond qui soit loyale et d’un métal avéré ; vous qui
savez
ce que, c’est qu’une paix imposée, et d’imposer u
imposez la paix par la guerre ; bello pacem qui imposuisti ; et qui
savez
que nulle paix n’est solide, n’est digne qu’impos
omain, Français héritier de la voie romaine, castramétateur, vous qui
savez
ce que c’est que de frayer une route et d’asseoir
t d’asseoir un camp. De bâtir une route et de bâtir un camp. Vous qui
savez
ce que c’est que le désert, et une route à dos de
oin, comme il faut, par la force des armes. Vous qui seul aujourd’hui
savez
, seul dans ces temps modernes, ce que c’est que l
ue le silence enfin et d’écouter, de longs mois, le silence. Vous qui
savez
ce que c’est que la solitude de l’âme et qui seul
Mais dix ans plus tard dans ce court séjour que vous fîtes à Paris je
sais
combien vous l’aimez et admirez comme écrivain, c
r. Je n’avais point assisté à la cérémonie. Je n’étais point, vous le
savez
, un ami de Moréas. Les hommes de ma génération, h
de lire le Temps. Quelque respect que nous ayons pour le Temps, vous
savez
qu’une colonne de journal n’est point toujours ce
llente, un jugement exquis, une humeur vive et naturellement portée à
savoir
tout ce qu’elle voyait faire de curieux et tout c
s ou galantes pour la nécessité ou pour le plaisir. Elle eut envie de
savoir
jouer du luth, et elle en prit quelques leçons av
aucoup de Mme de Genlis, en y joignant la vertu. Tout apprendre, tout
savoir
, depuis les propriétés des simples et la confecti
bles, ni une facilité plus grande à apprendre tout ce qu’elle a voulu
savoir
. Et abordant courageusement ce chapitre de la b
que sa beauté soit une de ces grandes beautés en qui l’envie même ne
saurait
trouver aucun défaut… Elle est pourtant capable d
e a une telle disposition à apprendre facilement tout ce qu’elle veut
savoir
, que, sans que l’on ait presque jamais ouï dire q
que l’on ait presque jamais ouï dire que Sapho ait rien appris, elle
sait
pourtant toutes choses. Suit alors l’énumération
i délicatement les sentiments les plus difficiles à exprimer, et elle
sait
si bien faire l’anatomie d’un cœur amoureux, s’il
tomie d’un cœur amoureux, s’il est permis de parler ainsi, qu’elle en
sait
décrire exactement toutes les jalousies, toutes l
n si grande partie le sien, elle insiste beaucoup sur ce que Sapho ne
sait
pas seulement à fond tout ce qui dépend de l’amou
sonne de grand esprit pourrait dire sans avoir appris tout ce qu’elle
sait
. Ce n’est pas que les gens qui savent les choses
sans avoir appris tout ce qu’elle sait. Ce n’est pas que les gens qui
savent
les choses ne connaissent bien que la nature tout
en vrai trouble-fête qu’il était : « Ce Despréaux, disait Segrais, ne
sait
autre chose que parler de lui et critiquer les au
s’affranchissait de l’Antiquité et des langues savantes ; on voulait
savoir
sa langue maternelle, et on s’adressait aux gramm
vec soin cette question, s’il serait bien que les femmes, en général,
sussent
plus qu’elles ne savent : Encore que je sois enn
s’il serait bien que les femmes, en général, sussent plus qu’elles ne
savent
: Encore que je sois ennemie déclarée de toutes
sement tout ce qui est propre à la galanterie, sans leur permettre de
savoir
rien qui puisse fortifier leur vertu ni occuper l
erve (car en telle matière qui touche la diversité des esprits, il ne
saurait
y avoir de loi universelle), sa conclusion, dis-j
loi universelle), sa conclusion, dis-je, est qu’en demandant plus de
savoir
aux femmes qu’elles n’en ont, elle ne veut pourta
e veux donc bien qu’on puisse dire d’une personne de mon sexe qu’elle
sait
cent choses dont elle ne se vante pas, qu’elle a
es beaux ouvrages, qu’elle parle bien, qu’elle écrit juste et qu’elle
sait
le monde ; mais je ne veux pas qu’on puisse dire
s de Mlle de Scudéry étaient des vivants et des contemporains dont on
savait
les noms, dont on reconnaissait les portraits et
a clef, on se nommait les masques ; et aujourd’hui encore, là où nous
savons
les noms réels, nous ne parcourons point nous-mêm
qu’il n’en est pas ainsi de ses Conversations. Il est bon pourtant de
savoir
que ces Conversations, au moins toutes les premiè
lisson. Ce dernier, qui désola et supplanta Conrart, devint, comme on
sait
, l’amoureux en titre de Mlle de Scudéry, son ador
râces, c’est précisément son goût déclaré pour une telle idole. On ne
saurait
rien conclure des compliments que Mme de Sévigné
udéry et en faveur du Grand Cyrus. À l’aide d’une clef imprimée qu’on
savait
être à la bibliothèque de l’Arsenal et d’une autr
ce qu’il y avait alors de personnes illustres en France. M. Cousin a
su
donner de nouvelles, de piquantes preuves, et trè
re considérable, et quand il lui a attribué une importance qu’elle ne
saurait
avoir en de tels débats. Il a fait en ceci comme
Bruyère. C’est ou c’était une grosse affaire que cette date ; il faut
savoir
qu’on l’avait ignorée jusqu’en ces derniers temps
uve en La Bruyère un illustre enfant de plus. « A qui doit-on de le
savoir
? Je viens de le dire et je suis heureux de le ré
e malice a pu vouloir faire M. Jal en communiquant bonnement ce qu’il
savait
. Tout cela est trop tiré, trop prolongé : depuis
tude, Parisien de cœur et d’esprit ! Peu importait encore ce que l’on
savait
de sa famille, vieille souche de ligueurs, qui de
abus : c’est tondre sur un œuf. Il n’y a pas tant à raisonner. On ne
savait
pas la naissance précise de La Bruyère, on la sai
raisonner. On ne savait pas la naissance précise de La Bruyère, on la
sait
maintenant ; et puis tout est dit. Mais on savait
de La Bruyère, on la sait maintenant ; et puis tout est dit. Mais on
savait
déjà que La Bruyère descendait d’une ancienne fam
ouvé comme novice. C’était le refuge des débris de la Ligue… » Je ne
savais
pas que l’Oratoire, fondé par Bérulle, fut à son
nutieux dans les curiosités biographiques ainsi entendues. Mais je ne
saurais
être de l’avis de M. Chatel lorsqu’il dit : « Le
de Louis XIV mieux que nous ne connaissons celles d’aujourd’hui ; qui
sait
le nom de chaque hôtel un peu considérable ; qui
s l’envie d’être gai plus qu’il, ne semblait l’être naturellement. On
sait
ce passage d’une lettre de Boileau à Racine, du 1
ussi agréable qu’il a envie de l’être. Du reste, il a de l’esprit, du
savoir
et du mérite… » Je ne sais pourquoi M. Éd. Fourn
l’être. Du reste, il a de l’esprit, du savoir et du mérite… » Je ne
sais
pourquoi M. Éd. Fournier conteste ce jugement de
de paraître pédant avait jeté dans un autre ridicule opposé, qu’on ne
saurait
définir ; en sorte que pendant tout le temps qu’i
ns pas, je vous prie, subtiliser à l’excès dans le commentaire. Je ne
sais
pourquoi M. Éd. Fournier part de là pour faire le
icat, ne mérite en rien ces sévérités de M. Éd. Fournier124, et je ne
sais
pourquoi il s’applique ainsi à infirmer à l’avanc
Œuvres de La Bruyère 127, M. G. Servois. Il aura à compléter ce qu’on
sait
du grand peintre moraliste par quelques lettres i
tage des Condés. Il devra surtout, dans la Notice qu’on attend de son
savoir
et de sa fermeté d’esprit, tenir compte de tous l
emple en épigraphie — cet âge de pierre — de l’archéologie, — et Dieu
sait
si l’on y abuse de la faculté de voir, par la rai
eu sait si l’on y abuse de la faculté de voir, par la raison qu’on ne
saurait
voir mieux ! Pourquoi en histoire littéraire, cho
œuvre de l’esprit. Faute d’autre instrument, j’ai pris celui-là, sans
savoir
si je l’avais mauvais ou bon, et j’espérais qu’on
chapitre du cœur. « Quant à l’affaire de l’Académie française, je ne
saurais
le moins du monde admettre avec vous que La Bruyè
, et le second article se trouve à peu près fait, avec la vivacité en
sus
. 120. Un volume in-18, en deux parties ; chez D
ntateur en us n’aurait pas trouvé cela. Je persiste pourtant à ne pas
savoir
et à douter. 124. Voici le portrait que trace de
te guère son monde : « C’était un homme d’infiniment d’esprit, et qui
savait
extraordinairement ; d’ailleurs, un répertoire d’
es plus chétifs peuvent apprendre quelque chose : mais encore faut-il
savoir
mesurer sa confiance, et quand on a sous la main
et je vous en fais mes excuses par avance. Il n’est question, vous le
savez
, tout autour de nous, depuis dix ou douze ans, qu
ou favorisée. Que faut-il penser de ces théories ? Messieurs, je n’en
sais
rien encore, mais j’espère bien qu’à la fin de ce
eur, je le dis en passant, comme tous les grands inventeurs, — a bien
su
le reprendre… Le reste n’est que de l’érudition,
on, ni de théâtre régulier, ni, par conséquent, de public2. Or, on ne
saurait
trop le répéter, l’œuvre de théâtre ne commence d
, si diverses et si nombreuses, que soulève le Cid : — la question de
savoir
ce qu’il y a de commun entre le Rodrigue de la lé
que nous ont fait connaître les chroniques arabes3 ; — la question de
savoir
comment Corneille a traité son original espagnol,
4 ; — la question encore de la Querelle du Cid, je veux dire celle de
savoir
les vraies raisons de la vivacité, de l’acrimonie
instant que Corneille ait tout inventé, tout créé dans son Cid, vous
savez
, Messieurs, quelle erreur ce serait ! N’a-t-on pa
eu raison, que la pièce de Guillen de Castro était belle, avec je ne
sais
quoi de plus espagnol, — naturellement, — de plus
ame et Thisbé, du poète Théophile, laquelle a succombé, comme vous le
savez
, sous une citation maligne de Boileau8. En voici
ielles du théâtre ; — et permettez-moi d’insister sur ce point. Il ne
saurait
s’agir ici, vous le pensez bien, Messieurs, de di
èbres, Une âme de malheur faite avec des ténèbres. Où vais-je ? Je ne
sais
. Mais je me sens poussé D’un souffle impétueux, d
que nous verrons mieux et plus prochainement encore, c’est qu’elle ne
saurait
désormais s’écarter tout à fait de ce qu’elle est
l a écrite un peu pour célébrer Racine aux dépens de Corneille, je le
sais
, mais qui n’est pas moins vraie, qui l’est même p
u Menteur avec les comédies de la première jeunesse de Corneille Vous
savez
qu’en effet Corneille avait commencé par des comé
rsonnages que l’on coudoyait dans les rues de Paris ou de Rouen. Vous
savez
d’ailleurs que le point de départ, ou plutôt que
l’usage, Et, quoi qu’elle m’ait dit, dites-moi davantage18. Oui, je
sais
, — et je vais le redire tout à l’heure, — je sais
vantage18. Oui, je sais, — et je vais le redire tout à l’heure, — je
sais
que cela ne va pas très profondément, et ce n’est
i je puis ainsi dire ; et trop souvent, ou presque à tout coup, je ne
sais
quels accents tragiques, ou du moins élégiaques,
omédies » ; genre hybride, genre confus, genre indéterminé, dont vous
savez
sans doute combien on a donné de définitions diff
ement que l’on n’était pas maître encore des moyens de son art. On ne
savait
pas s’adresser, pour y frapper, à la source des l
une comédie gaie. On a beaucoup discuté, à ce propos, la question de
savoir
si le Menteur était une comédie d’intrigue, ou un
’usage, dictionnaire des synonymes, dictionnaire des étymologies, que
sais
-je encore ? Mais il y en a d’autres à qui les mot
eux, c’est de noyer leurs idées sous les mots ; et Corneille, vous le
savez
, n’est pas, ne sera pas toujours exempt de ce rep
itation des successeurs ou des rivaux de Corneille. En effet, vous le
savez
sans doute, on n’imite pas d’un grand écrivain. —
s lequel ils se sont exercés. Après le Misanthrope, après l’Avare, on
saura
ce que c’est qu’un « caractère » et on connaîtra
on connaîtra les moyens les plus généraux de le mettre en valeur. On
saura
ce que c’est qu’une « intrigue » après le Légatai
après le Légataire universel ou après le Mariage de Figaro. On ne le
savait
pas, on ne pouvait pas le savoir après le Menteur
après le Mariage de Figaro. On ne le savait pas, on ne pouvait pas le
savoir
après le Menteur, et Corneille l’ignorait lui-mêm
amoureux, mais peut-être n’aurais-je pas fait le Misanthrope. » Vous
savez
sans doute aussi que l’anecdote est parfaitement
tois, sans doute il vient d’un noble sang ; S’il est présomptueux, il
sait
tenir son rang ; S’il est entreprenant, c’est qu’
our les savants la saison est cruelle ! FILIDAN Beauté, si tu pouvais
savoir
tous mes travaux ! AMIDOR Siècle, si tu pouvais s
si tu pouvais savoir tous mes travaux ! AMIDOR Siècle, si tu pouvais
savoir
ce que je vaux ! FILIDAN J’aurais en ton amour un
en votre cœur Qui vous fasse enquérir quel trait fut mon vainqueur !
Sachez
qu’il vint d’un œil que j’adore en mon cœur. HESP
rs Desmarets ou tout autre des contemporains de Corneille. Et cela ne
saurait
faire à coup sûr que le Menteur ne soit une date
ieux connaître, elles fussent devenues les unes pour les autres je ne
sais
quoi de moins vague et de moins général. Au temps
en avait pas de l’individu. On commençait à connaître l’homme ; on ne
savait
pas encore les hommes ; — et qu’il n’en est pas u
ettre les preuves tout au long sous les yeux. Si je le faisais, je ne
saurais
en effet m’empêcher, pour répondre à Lessing, de
terres, de vous parler de Nathan le Sage ou d’Emilia Galotti… et Dieu
sait
ce que j’en dirais peut-être29 ! Ce n’en est ni l
ses qualités. Les grands artistes, vous ne l’ignorez pas, Messieurs,
savent
toujours leur mérite ; mais, en quoi ce mérite co
érite ; mais, en quoi ce mérite consiste, c’est quelquefois ce qu’ils
savent
moins bien… Enfin, dernière raison, qui devait fi
azet. N’est-il pas vrai que le destin de l’empire ottoman y dépend de
savoir
si Bajazet acceptera l’amour de la sultane ? que
elà d’eux-mêmes et de leur bonheur ou de leur malheur privés. Nous le
savons
; nous le sentons ; et que c’est là même une part
oire offrait à la tragédie de ressources uniques. On a écrit, vous le
savez
, tout un petit livre sur Corneille historien, — l
e des temps et de la diversité des époques. Je le veux bien ; je n’en
sais
rien ; je ne le crois pas33 ; mais ce n’est pas c
l’extraordinaire. Il s’est convaincu que son imagination échauffée ne
saurait
rien inventer de si difficile à croire que l’hist
r sa parole. Autre ressource, non moins féconde : l’histoire, vous le
savez
, n’est pleine, elle ne l’était surtout au temps d
éraux d’armée, que de consuls, que de rois, que d’empereurs ; et vous
savez
aussi, Messieurs, ce que ces grands de la terre t
t en même temps ce que j’appellerai « le lieu des volontés ». Vous le
savez
, Messieurs, et vous aussi, Mesdames, ce n’est pas
l’application des principes de la justice elle trouve toujours je ne
sais
quoi d’injuste qui se mêle encore ? Summum jus,
la volonté, voilà la maîtresse du monde ! Ceux qui veulent, ceux qui
savent
vouloir, ceux mêmes, comme on l’a dit, qui ne veu
utôt ils en faisaient l’âme ! Car à qui de nous est-il indifférent de
savoir
jusqu’où s’étendent les devoirs du patriotisme, e
ramatiques assurément des tragédies de Corneille, c’est qu’il y va de
savoir
où commence le droit à l’insurrection ; si nous a
omphera de Cléopâtre ou Cléopâtre de Rodogune ? Que m’importe même de
savoir
si c’est Séleucus ou Antiochus qui sera l’heureux
de Polyeucte, va devenir, à sa manière, une école d’immoralité… Je ne
sais
, là-dessus, qui a prétendu le premier que Corneil
t brutal Horace, qui ne lutte un moment contre aucune passion, que je
sache
, et qui tue sa sœur Camille avec une férocité qui
t ni les pointes de sa Rodogune ni la déclamation de son Héraclius ne
sauraient
vous donner une idée, — il allait retourner aux e
extravagantes elles aussi, hardies ou cyniques, c’était ici, vous le
savez
, le département ou le fief de celui qu’on appelai
cœurs, et il s’exprime ainsi : Il faut premièrement que ta bassesse
sache
Que lorsqu’on me refuse, ou bien lorsqu’on se fâc
s, et le calibre de la plaisanterie, si je puis ainsi dire, que je ne
saurais
comparer qu’à celui des bouffonneries de César de
montreur d’ours, la familiarité, la promiscuité de la valetaille, que
sais
-je encore ? Voilà ce que la vie de « comédien de
Dorante ; et par-delà ses imitateurs, c’est Corneille même, — nous le
savons
et tout le monde l’entendait bien ainsi en 1662,
e ; c’est Louis XIV en personne, galant et même rieur alors, mais qui
sait
et qui peut ce qu’il veut ; Louis XIV, bientôt en
boré tous les deux45 ? Et Molière débute, — avec quel tapage, vous le
savez
, — par les Précieuses ridicules ; il continue par
ole des femmes, le 14 décembre 1662. Encore aujourd’hui même, vous le
savez
, Messieurs, beaucoup de bons juges préfèrent l’Éc
lus vif peut-être, la naïveté d’Agnès, le sourire d’Horace ; et je ne
sais
quelle fleur de jeunesse ou quel éclat nouveau qu
re original sont empruntées les Rivales, de Quinault, la scène, je ne
sais
encore pourquoi, s’en passe à son tour à Lisbonne
que en premier lieu de ceux qui veulent se « désembourgeoiser » : Je
sais
un paysan qu’on appelait Gros Pierre Qui n’ayant
l’École des femmes, nous apparaît comme réaliste ou naturaliste… Vous
savez
peut-être qu’au xviie siècle on prenait déjà ce
même journée, Jodelet duelliste, ou Jodelet, le maître valet, — je ne
sais
trop lequel des deux ? C’était plaisir de prince
de pieds-plats sont comparables aux Jodelet de Scarron, mais combien
savez
-vous de héros qui soient eux-mêmes de la taille d
mmes, — ce qu’elle contenait de poétique ou de ridicule, bien loin de
savoir
l’en dégager, on ne savait pas seulement l’y voir
t de poétique ou de ridicule, bien loin de savoir l’en dégager, on ne
savait
pas seulement l’y voir, et d’ailleurs on ne s’en
rer pour l’interpréter, pour l’embellir ou pour la satiriser, — il ne
saurait
s’empêcher longtemps de la juger et, par conséque
eux la vieille devise de la comédie : castigat ridendo mores 50. Il
sait
, il a éprouvé, dès sa première bataille, qu’il av
ous à le dire, en d’autres termes, plus modernes ou plus actuels ? Il
sait
que les mots expriment des idées, et que celui-là
ture », plus semblable à son temps, et cependant plus original. Je ne
sache
pas qu’il ait été très curieux de science, de mat
leur die Qu’ils se font trop attendre, et qu’Attila s’ennuie… Je ne
sais
pourquoi l’emphase affectée de ce début me rappel
op subi, qu’il connaît trop le charme ou le prestige du passé ! Qui a
su
mieux que lui le mystérieux pouvoir du seul éloig
aspérités, en fondent les couleurs, en harmonisent les contours ? Il
sait
aussi la magie des mots, de ces beaux mots, chers
rès eux tout un long cortège d’images imprécises et flottantes. Et il
sait
encore que le temps, lui tout seul, a comme empor
-je de plus ? Messieurs, en deux mots comme en cent, que personne n’a
su
comme lui qu’en poésie comme en peinture, l’histo
se piquent de suivre ; et Racine estime qu’en suivant les Grecs on ne
saurait
jamais se tromper tout à fait. Aussi, point de ré
mpte, et le voir, pour ainsi parler, avec une évidence entière ? Vous
savez
sans doute que, dans le théâtre entier de Corneil
-t-il choisir, parmi tant d’autres que lui offrait la Bible ? Vous le
savez
, ce sera celui d’Esther, qui cependant n’aura pas
la Phèdre de Gilbert ou dans l’Iphigénie de Rotrou ce que Racine y a
su
démêler. Que dis-je ? Corneille lui-même a-t-il v
itablement inhumain, c’est l’insolente emphase avec laquelle, vous le
savez
, ils se glorifient eux-mêmes de leur atrocité. Ne
chinés de longue date ; ils ne tirent point de les avoir conçus je ne
sais
quelle gloire scélérate. Hermione ne veut point l
mment en « répondra-t-il » et de quoi faut-il le « sauver » ? Nous le
savons
, et Andromaque aussi, mais d’une manière qui lais
amille entre tous ceux de nos poètes ou de nos écrivains qui ont bien
su
le grec et qui l’ont beaucoup aimé : Ronsard, Rac
eins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue… Non, en vérité, je ne
sache
pas de tableau qui donne en quelques traits une i
de Tartufe dans l’histoire de la vie et de la pensée de Molière. Vous
savez
tous que, pour obtenir enfin la liberté de jouer
inq ou six ans de démarches, d’efforts, d’intrigues et d’ennuis. Vous
savez
également que, si sa « philosophie », si sa « pen
tôt grimacer la gourmandise, la sensualité, la colère, la fourbe… que
sais
-je encore ? et vous l’allez bien voir. De telle s
fin, dans l’excès même de ces qualités, anciennes ou nouvelles, je ne
sais
quoi ; non pas de funeste, mais déjà d’inquiétant
ux perdrix et cette moitié de gigot sont célèbres, Messieurs, vous le
savez
, et à bon droit célèbres, dans l’histoire de la l
se complaisent « aux trivialités », et, en propres termes, « qu’il ne
saurait
, lui, citer une scène dramatique du roman qui ne
donnée dans ses romans à la question d’argent, sur laquelle, vous le
savez
encore, il en a construit d’entiers, son César Bi
onnaissons les êtres du logis : Qu’est-ce qu’on fait céans ?… Ne le
savons
-nous pas déjà ! Toute une honnête famille y est c
sa main. C’est à ce moment que paraît Tartufe, dont l’entrée, vous le
savez
, fait l’un des coups de théâtre les plus émouvant
ve de l’intention de la pièce, ou de la pièce elle-même ; et qu’on ne
saurait
conséquemment l’en distraire, ou le supposer tout
re pièce. Il y a des vices, pour Molière, dont le rire du parterre ne
saurait
suffire à faire justice, ni leurs propres et natu
y a de plus nouveau dans Tartufe… II Pour des raisons que vous
savez
, Molière voulait intéresser Louis XIV en personne
ur les personnes, je n’insiste pas, étant, après tout, peu curieux de
savoir
qui a « posé » pour Tartufe, si c’est le sieur de
généralement offensantes. Ou, si vous l’aimez mieux, personne, que je
sache
, ne s’est plaint d’être joué dans les comédies de
n ? ou ses traits visaient-ils à la religion même ? Je n’en veux rien
savoir
aujourd’hui65. Mais ce que je dis, c’est que, ce
urs assemblés, c’était de décider en plaisantant des problèmes qui ne
sauraient
se traiter que dans le secret des consciences. Là
ande, Messieurs, que depuis Molière, aucun auteur dramatique, vous le
savez
, n’a osé là même chose, et, qu’en y songeant, auj
isie de la charité ou de la philanthropie. Et pourquoi cela ? Vous le
savez
aussi, et on l’a dit assez. Parce que, selon le m
à la vertu » ; parce que, quoique Molière en ait pu prétendre, on ne
saurait
toucher au « masque », sans quelque risque à peu
erflu. Car, autrement, ce n’est qu’un pauvre homme, à qui le monde ne
saurait
reprocher de se restreindre ou de lésiner sur le
dans la comédie ; et, en effet, Messieurs, Tartufe est un drame. Vous
savez
, et je sais, qu’on a beaucoup épilogué là-dessus.
ie ; et, en effet, Messieurs, Tartufe est un drame. Vous savez, et je
sais
, qu’on a beaucoup épilogué là-dessus. Pour démont
épilogué là-dessus. Pour démontrer que Tartufe était une comédie, je
sais
que l’on a dépensé des trésors d’ingéniosité. Si
de la réaliser, dans le Père de famille ou dans le Philosophe sans le
savoir
. Et puis, et surtout, Mesdames et Messieurs, c’es
ssieurs, mais plaignez-moi surtout, si c’est ce rôle ingrat que je ne
saurais
éviter de prendre et de remplir aujourd’hui. De m
fe, j’ai dû vous montrer, dans le chef-d’œuvre même de Molière, je ne
sais
quoi d’inquiétant pour l’avenir de la comédie, de
stes forment-ils ? quel groupe ou quel tableau ? C’est ce que nous ne
savons
pas ; c’est ce que le poète nous laisse à deviner
endant quelque chose encore de plus. C’est l’art prestigieux, — je ne
sache
pas d’autre mot, — avec lequel Racine crée, pour
nt tout entier du côté de la religion de son enfance, Racine, vous le
savez
, dans sa trente-neuvième année, dans l’âge même d
pour la scène ; — et qu’il y ait des pentes que le génie lui-même ne
saurait
remonter. IV C’est ainsi que ses tragédies
1674, Phèdre est de 1677, et, entre sa Phèdre et son Iphigénie, vous
savez
qu’il n’a rien donné. Sensible comme il l’était a
u qui tombe goutte à goutte Perce le plus dur rocher. L’Hymen seul ne
saurait
plaire, Il a beau flatter nos vœux, L’Amour seul
la scène, je ne doute pas qu’il lui en eût emprunté davantage. Et qui
sait
si ce n’est pas à Quinault que l’on doit les chœu
Phèdre. V Il n’y a pas deux rôles en effet dans Phèdre, vous le
savez
assez ; il n’y en a qu’un, un seul, celui de Phèd
aractère ne faisait qu’une partie ou un élément. La question était de
savoir
si Pyrrhus épouserait Andromaque ou Hermione, si
nie… Mais de quoi s’agit-il dans Phèdre ? Non pas même, Messieurs, de
savoir
si Phèdre succombera ; nous savons qu’elle ne suc
èdre ? Non pas même, Messieurs, de savoir si Phèdre succombera ; nous
savons
qu’elle ne succombera pas, non plus qu’Hippolyte
t plus longue et plus pénible encore que l’enfantement même : vous le
savez
déjà pour notre tragédie, qui ne va pas mettre mo
a de leur donner. Vous faites d’Arnolphe, sous le nom d’Albert, je ne
sais
quel barbon, plus cacochyme encore et plus grinch
ne, une marquise assez suspecte, ou même fort aventurière, dont on ne
sait
trop ni sur quelles terres est assis le marquisat
’une lieue son chevalier d’industrie. Molière ne les a, comme vous le
savez
, qu’esquissés l’un et l’autre, et par bonheur, il
ONTE Je ne vous parle pas ! Vous êtes trop habile. (À Isabelle.) Vous
savez
l’amitié que j’eus toujours pour vous. ISABELLE I
oin par quels défauts, elle rappelle celle de Molière85. Mais cela ne
saurait
pourtant empêcher les imitateurs eux-mêmes d’avoi
qualités et des leurs une combinaison nouvelle ; et tel est, vous le
savez
, le cas de Regnard en particulier. La gaieté, la
ques-unes de ses drôleries. Mais quoi ! il écrit si bien86 ! Et puis,
sachons
-lui gré, en se faisant faire prisonnier en Alger,
que, d’une comédie de ce genre nous exigeons toujours, — que nous le
sachions
ou non, — d’être plus mêlée au monde, plus ressem
ont d’ailleurs encouragés par le succès d’un livre fameux, dont on ne
saurait
exagérer l’influence sur le théâtre et sur le rom
e ? Et pourquoi ne se ressemblent-ils pas ? La Bruyère, Messieurs, le
sait
et l’a dit lui-même : « C’est qu’il se fait génér
de commun dans tous les hommes dont elles sont le vice, nous voudrons
savoir
maintenant en quoi l’hypocrisie d’un grand seigne
erlope, celle surtout du pouvoir nouveau de l’argent. Nouveau ? Je ne
sais
si je me fais entendre, et je ne veux pas dire pa
caractères. Comme il y en a de bruns et de blonds, il y en a, vous le
savez
, de généreux, s’il y en a d’avares ; il y en a d’
tre pensé du, tout. Mais c’est un observateur exact et pénétrant, qui
sait
voir, qui rend bien ce qu’il voit, et dont je dir
s en or, et une grande frange à crépines d’or au bas de sa veste, que
sais
-je ? une cravate de dentelle, des bas brodés en o
d’un Samuel Bernard comme plus d’un La Fare. On le vit bien, vous le
savez
, quand le duc d’Orléans inaugura sa régence en 17
leur rang. Mais quelle est la nature de ces difficultés ? Nous ne le
savons
point, et je ne vois pas qu’après tout il soit bi
e. Voyez plutôt les romans de Balzac… Mais si la question d’argent ne
saurait
être traitée au théâtre ni par la comédie, ni san
genre et en tout temps, comme il se produit plus d’œuvres qu’il n’en
saurait
durer, il doit y avoir, et il y a, dans chaque ca
l’un d’eux. Or, au commencement du xviiie siècle, le roman, vous le
savez
, prenait justement conscience de lui-même… Roman
s son Don Carlos. Il ne vous paraîtra pas indifférent, après cela, de
savoir
que l’un et l’autre sujet sont empruntés de l’abb
tion entre trois hommes est toujours délicate pour une femme, et vous
savez
que Célimène elle-même s’en est fort mal tirée !
honore, se souvenant fort à propos de Corneille, il a pensé qu’on lui
saurait
gré de prêter à sa Zénobie quelque chose, ou pour
! Entre tous les tableaux qui sont ici, cherchez le plus mauvais, et
sachez
que deux mille malheureux ont brisé entre leurs d
es ou plus ingénieuses, d’autant le vice en était plus grave. Sans le
savoir
, sans le vouloir, Crébillon, — l’homme du monde q
ons-en les ravages : ils sont incalculables, comme tous ceux, vous le
savez
, qu’opère l’action lente, mais sûre des infinimen
eut un peu fortement ce qu’il désire, n’y fait ce qu’il voudrait, n’y
sait
même exactement ce qu’il veut. C’est que les situ
t, au lieu d’être tirés du fond du sujet, de ne l’être, comme vous le
savez
, que d’une reconnaissance. Pourquoi cependant ces
es diplomates, amoureux qui se donnent pour agents d’assurances ! Que
sais
-je encore ! Si le répertoire de Labiche n’est pas
iche n’est pas uniquement une collection de méprises bouffonnes, vous
savez
du moins la place qu’elles y tiennent ; et qu’ent
ssantes les unes que les autres, n’ait jamais éprouvé la curiosité de
savoir
ce que ses deux enfants avaient pu devenir ; enfi
cation, ou une interprétation de la nature et de la vie ; et qu’il ne
saurait
l’être, vous le sentez assez, s’il se place d’abo
Racine. Il semble d’autre part, je vous l’ai dit, qu’il n’ait pas mal
su
son métier d’homme de théâtre, et c’est bien quel
ique. — La nature de l’intrigue dans les pièces de Marivaux. — S’il a
su
lui-même qu’il imitait Racine ? — III. Que ses dé
ste ou médiocre même en son temps, la réputation de Marivaux, vous le
savez
, n’a pour ainsi dire pas cessé de grandir depuis
’homme lui-même, de sa vie, de ses habitudes ou de ses goûts, nous ne
savons
rien, ou peu de chose ; nous n’avons sur lui que
écrire : auteurs dramatiques, poètes ou romanciers, disciples sans le
savoir
, imitateurs inconscients de Baudelaire, de Flaube
ces. Il ne s’agissait, en effet, à vrai dire, de rien de moins que de
savoir
si les Grecs et les Latins demeureraient éternell
. Disons encore quelque chose de plus : la question se posait déjà de
savoir
si nous dépenserions à continuer d’étudier « les
t les Modernes ? TRIVELIN Les Anciens… attends ; il y en a un dont je
sais
le nom et qui est le capitaine de la bande : c’es
noms. TRIVELIN De vilains noms ! C’est que tu n’y es pas accoutumé !
Sais
-tu bien qu’il y a plus d’esprit dans ces noms-là
femmes étaient alors modernes. Elles le sont toujours un peu, vous le
savez
, Mesdames, en fait de littérature, par une espèce
ce qui nous permet d’y rire aujourd’hui sans remords, c’est qu’on ne
saurait
en vérité se le dissimuler : Molière a perdu la b
a pudeur… et que je vous fais part de mes débauches secrètes. » Je ne
saurais
dire si Marivaux a fréquenté chez Mme de Lambert,
hez Mme de Lambert, mais nul n’en eût été plus digne ; et ce que nous
savons
avec certitude, c’est que tous les amis littérair
is le secours du ciel et j’attendis la mort avec impatience. Vous le
savez
, Messieurs, Bernardin de Saint-Pierre et Chateaub
qui ne lui a réussi que dans la mesure où, — sans le vouloir, sans le
savoir
peut-être, — il allait imiter Racine. La comédie
s jeunes filles de Molière, de ses Élise ou de ses Marianne ! Vous en
savez
l’étrange insignifiance. Mais, dans Tartufe même,
rois pauvres femmes qui n’ont d’autre tort, après tout, que d’aimer à
savoir
que ce n’est pas le soleil qui tourne autour de l
en maintenir le langage au ton de la comédie. C’est ce que Marivaux a
su
faire avec infiniment d’habileté. « J’ai guetté,
édies a pour objet de le faire sortir d’une de ces niches101. » On ne
saurait
, Messieurs, mieux dire en quoi le Jeu de l’Amour
tout en y ressemblant, des Fausses Confidences. Aucune comparaison ne
saurait
mieux montrer ce qu’il y a d’ingénieusement comiq
s choses neuves dans la langue de tout le monde n’appartient, vous le
savez
sans doute, qu’aux très grands écrivains ; et s’i
eux. La question aussi bien n’est-elle pas presque indifférente ? On
sait
que l’on copie ; on ne sait pas toujours que l’on
n’est-elle pas presque indifférente ? On sait que l’on copie ; on ne
sait
pas toujours que l’on imite. Ce que je tiens seul
vous faire observer, Messieurs, c’est que, Marivaux n’en aurait rien
su
ni soupçonné, la ressemblance ou l’analogie de sa
du théâtre français. Il y a des courants d’idées auxquels personne ne
saurait
se soustraire, pour la bonne raison qu’à peine se
t aussi sûr d’elle qu’un homme le puisse être d’une femme ; et, je ne
sais
pour quelle satisfaction de vanité, ce fat, cet i
donc une preuve aussi que Marivaux suit son temps, si, comme nous le
savons
par ailleurs, après ce premier éveil de la sensib
et dans sa manière de réduire Araminte à composition on trouve je ne
sais
quoi qui sent trop son chevalier d’industrie. Il
e son œuvre une estime un peu excessive peut-être, c’est que nous lui
savons
gré de deux choses : l’une, à laquelle des contem
il fallait enfin qu’à la grossièreté de l’antique plaisanterie je ne
sais
quoi de plus fin se mêlât, ou de plus poli, si l’
ore actuel et présent de Zaïre. I Mesdames et Messieurs, Je ne
saurais
vous le dissimuler : elle va vous parler de « la
d’un travail précieux… Alors, comme elle est philosophe, et qu’elle
sait
l’histoire, elle saisira l’occasion de disserter,
em, ils échangeront des propos d’amour, où vous sentirez passer je ne
sais
quel souffle ou quel air inspiré de Versailles :
ur, Devoir en musulman vous parler sans détour… Et en effet, nous le
savons
, c’était ainsi, qu’aux environs de 1730, à la cou
rois pas qu’il lui soit interdit quelquefois de penser ; et ce que je
sais
, d’ailleurs, c’est que Voltaire a aimé passionném
es par de nombreuses, et de réelles, et d’assez rares qualités. On ne
saurait
le nier : tout en imitant, et tout en copiant, Vo
disait alors, qui durent d’ailleurs ce qu’ils peuvent, mais, vous le
savez
, qui charment toujours les contemporains. Et pour
ne pousse pas en un jour ; et d’un enfant, pour faire un homme, nous
savons
ce qu’il y faut d’années. Pareillement les idées,
À peine était-ce aux « situations » qu’il mettait à la scène ; et il
savait
comme nous qu’« historiques » tant que l’on voudr
oyance ? Et n’est-ce pas une question de nos jours aussi que celle de
savoir
jusqu’où vont les droits d’un père sur une fille
e faut pas assurément qu’il en abuse, mais j’aime pour ma part, qu’il
sache
, et qu’il nous montre, les relations de son sujet
sentiments amoureux de Zaïre sur ceux d’Adrienne Lecouvreur, — et qui
sait
? ceux aussi de son « Scythe » Orosmane sur le «
cret. Cet homme heureux s’appelait le chevalier d’Aydie ; et, vous le
savez
sans doute, pour nos gens de lettres du xviiie s
fut grand, l’un des plus grands qu’ait remportés Voltaire, avec je ne
sais
quoi de personnel, si je puis ainsi dire, dont il
le pathétique original et nouveau. V Assurément encore, vous le
savez
, ni dans la tragédie de Corneille, ni dans celle
exagérer les bienfaits… Mais, pour établir cette simple opinion, vous
savez
sans doute ce qu’il faudrait de temps, et de rais
ditions. — Le Père de famille. — IV. Sedaine et le Philosophe sans le
savoir
. — V. Les drames de Beaumarchais. — Comment ils s
c le drame romantique, — le genre de drame dont le Philosophe sans le
savoir
, que l’on va jouer devant vous tout à l’heure, es
le seul monument qui subsiste. Tout le reste en effet a péri, vous le
savez
: les comédies larmoyantes de La Chaussée, les dr
issement de la notion ou du sens de l’art ? Et il n’y a rien, vous le
savez
sans doute, qui distingue plus profondément l’une
éloquence de Bossuet. On perd le sentiment de la composition ; on ne
sait
plus ordonner, relier, fondre ensemble les partie
ordonner, relier, fondre ensemble les parties d’un même tout ; on ne
sait
plus conduire plusieurs idées à la fois ; — et to
les mœurs de Voltaire, l’Histoire naturelle de Buffon, offrent je ne
sais
quoi de fragmentaire, de confus, et comme d’inach
t tantôt de remords ; on pleure de joie comme de tristesse ; et on se
sait
bon gré de pleurer, comme d’une marque de vertu,
que de Law, pour ne pas remonter plus haut, — l’aristocratie, vous le
savez
, perd de jour en jour un peu plus de terrain. Tou
une classe peut faire pour se discréditer, elle s’y empresse. Vous le
savez
de reste, et si vous l’ignoriez, vous n’auriez qu
ar Mélanide et la Gouvernante sont des pièces en vers ; et le vers ne
saurait
absolument pas convenir à l’espèce de drame ou de
’à la peinture des caractères on substitue celle des conditions. Nous
savons
, Messieurs, nous avons vu ce que cela veut dire.
Diderot le demande, ils avaient arrêté le plan de leur drame avant de
savoir
quels caractères ils y engageraient114. Mais c’es
; il dit :) Je veux lui parler… Je tremble de l’entendre… Que vais-je
savoir
?… J’ai trop vécu, j’ai trop vécu ! SAINT-ALBIN,
passé le but, — ce qui est sans doute l’un des plus sûrs moyens qu’on
sache
de le manquer, — et, de tout ce qu’il a cru repré
IV Sedaine a été plus heureux, et, — dans ce Philosophe sans le
savoir
que l’on va jouer devant vous tout à l’heure, — c
es que vous allez retrouver tout à l’heure dans le Philosophe sans le
savoir
. Non pas peut-être, — ou du moins j’en serais bie
eu naïve, un peu puérile, j’en ai peur ; et, s’il faut le dire, je ne
sache
pas un de nos rhétoriciens qui, s’il était mis su
busé depuis lors ; — et le caractère surtout de Victorine, où l’on ne
saurait
dire ce qu’il y a de mieux et de plus agréablemen
as une chose assez inexplicable qu’ayant donné son Philosophe sans le
savoir
en 1765, et n’ayant pas vécu moins de trente-deux
nt le peintre David, le petit-fils de son premier bienfaiteur ? Je ne
sais
, mais le fait est qu’il s’en est tenu au Philosop
qu’il s’en est tenu au Philosophe ; et c’est en vérité ce que l’on ne
saurait
trop regretter quand il en faut venir à parler de
s et non d’autres ? » comme dira bientôt Figaro. Beaumarchais seul le
sait
; et il a eu beau transplanter l’action de son dr
ire des amours du comte de Belflor et de Léonor de Cespédès ». A-t-il
su
d’ailleurs que l’aventure faisait le fond d’un dr
ux sujets espagnols » qui eussent paru sur le théâtre français ! Vous
savez
ce que cela voulait dire au temps de Scarron ; et
ompris ; tout en admirant le Père de Famille et le Philosophe sans le
savoir
, il n’a pas vu où en était la nouveauté ; et tout
bastien Mercier, l’auteur de l’An 2440, du Tableau de Paris, de je ne
sais
combien de drames, et d’un Essai sur l’art dramat
dans ses verrues », dans ses verrues surtout ; — et nulle part on ne
saurait
prendre une plus juste idée, ni plus vivante, pou
bien s’insinuer à l’occasion dans un drame ou dans une comédie, n’en
sauraient
former la matière. À force de vouloir ici moralis
t en anglais, c’est en allemand qu’il lui serait utile et agréable de
savoir
s’expliquer ; il trouverait des gens pour lui rép
bien fait : les voyages forment tout autrement que la jeunesse. On ne
sait
que faire trop souvent de ces beaux latinistes ;
x latinistes ; ils ne possèdent que des choses inutiles, croient tout
savoir
, sont tout et ne sont rien… La querelle des anci
du xviiie siècle n’a pas pu s’élever au-dessus du Philosophe sans le
savoir
? et que, d’expliquer son insuccès par la seule m
est une seconde. Pour la manière, elle est assez connue ; mais on ne
saurait
l’enseigner, puisqu’elle consiste à incarner les
t être ni trop abstraites, ni trop banales, et que, pas plus qu’on ne
saurait
mettre en musique la critique d’un Kant ou la phi
ritique d’un Kant ou la philosophie d’un Schopenhauer, pas plus on ne
saurait
faire de drame ou de roman, comme nous le disions
ttention que, ce qu’il y a de plus louable dans le Philosophe sans le
savoir
, peut-être en est-ce encore l’auteur, dont la pro
ou le plus dangereux même de parler, il n’y en a guère aussi vous le
savez
, qu’il soit plus amusant d’étudier ; d’analyser e
out-puissant, n’est-ce pas au fond tout le sujet du Mariage ? Mais en
savez
-vous un qui soit plus dans la plus ancienne tradi
e leurs mains la meilleure part de l’héritage. Même Voltaire, vous le
savez
, c’était pour d’autres œuvres qu’ils avaient rése
c’est ce qu’on appelle un dessein formé. Et il a tenu parole, vous le
savez
; il a tenté d’être, il a été en effet cet homme
nologue de Figaro : Depuis quinze ans que je roule dans le monde, tu
sais
combien je me suis tourmenté… J’avais entendu dir
de montrer leur vrai caractère ; des femmes qui d’ailleurs ont je ne
sais
quoi de plus mutin, de plus décidé, de plus hardi
la durée de son œuvre. Mais il faut tout de suite ajouter, et vous le
savez
, Messieurs, que, si jamais œuvre littéraire a été
e le « sien », mais celui de l’histoire ; et on ne se souciait pas de
savoir
si Molière avait eu des motifs à lui d’attaquer «
ue vivront ses personnages : Chérubin, Almaviva, Figaro. Car, vous le
savez
sans doute, il en a lui-même rempli les rôles dan
secret, espion diplomatique, éditeur, manufacturier, fournisseur, que
sais
-je encore ? Et de quelles ressources n’a-t-il pas
our achever la ressemblance de Beaumarchais avec son Figaro. Aussi ne
saurais
-je à ce propos me ranger de l’opinion de ceux qui
me Piron, il a tout fait, et tout vu, de ses yeux, avec ses mains. Il
sait
ce que c’est qu’une intrigue de cour, un marché d
dans la foule obscure » ; c’est par là qu’il brille, et, comme on ne
saurait
jamais séparer l’art d’avec la vie, — c’est une a
meux de leur art ; mais l’histoire, qui voit les choses de plus haut,
sait
assez qu’une Révolution comme la nôtre, qui plong
pe nécessaire, ou bafoué quelque vérité dont une société civilisée ne
saurait
se passer… C’est la question de l’indécence du Ma
eues, des métiers aussi qu’il a faits. Il manque d’ailleurs, vous le
savez
, de délicatesse et de goût. Il manque surtout d’é
e tout cela est comme emporté dans l’allure d’un mouvement dont on ne
saurait
trop admirer la rapidité, l’ingéniosité, l’ampleu
ayer les cinq actes de la comédie classique : une intrigue, dont vous
savez
assez qu’il n’y en a guère de plus divertissante
est un aussi de faire une comédie ; et cette comparaison classique ne
saurait
mieux s’appliquer à personne qu’au fils de l’horl
e dans le champ de la littérature ou de l’art. Seulement, ce que nous
savons
, par notre expérience personnelle d’abord, par un
degré. Dans aucun art, le génie lui-même ne s’est impunément passé de
savoir
son métier, quand il n’a pas consisté, comme on e
’y ait déjà de l’art dans les chefs-d’œuvre du métier, de même, je ne
sache
pas de chef-d’œuvre de l’art à la beauté de qui c
! qu’à une époque où tous les hommes de lettres, préoccupés de je ne
sais
quelles visées plus ambitieuses, eussent fait vol
uels exemples durables nous y a-t-il laissés ? On l’a défini, vous le
savez
, de bien des manières, qui toutes, ou presque tou
us alcooliser, de nous éthériser, de nous morphiniser, … mais vous en
savez
les conséquences ; et, qu’à défaut des lois de la
r qui la couvrait », Hugo dans son drame ne s’est pas proposé, que je
sache
, autre chose ; il nous l’a dit lui-même assez cla
est le romantisme lui-même, en ce qu’il a d’original ; aucun d’eux ne
saurait
suffire à sa définition ; et je consens encore un
d’Holinshed, à Kean et à Catherine Howard, à Moïse et à Caligula, que
sais
-je encore ? à l’âpreté des mœurs corses, aux chan
, aux nobles, aux critiques de son temps ; et ce n’est enfin, vous le
savez
assez, ni Triboulet, ni Hernani, ni Ruy Blas qui
uand ils ont échoué, ce sont alors, Messieurs, de simples mélodrames.
Sachons
le voir et le reconnaître en effet ; Hernani, Mar
de Christine, comme dans les histoires de Michelet, par exemple, nous
savons
assez qu’il ne faut pas chercher la vérité des fa
ots : Ses jours sont menacés ! Ah ! je dois l’y soustraire, et vous
savez
les plaisanteries qu’on en a faites, que l’on en
tout cas, moins de quarante ans d’existence, si c’est, comme vous le
savez
, à la Dame aux Camélias que l’acte de naissance e
que vous avez pu voir, jeudi dernier, que je ne partageais pas. Je ne
saurais
admettre, en effet, qu’un auteur dramatique ait r
s avoir vu jouer, qui font figure encore au répertoire, et dont je ne
sache
que, depuis lui, personne ait surpassé, ni même é
opriété. Mais quoi ! le style de Sedaine, dans son Philosophe sans le
savoir
, valait-il vraiment beaucoup mieux ? ou encore, p
vérité, ce bourgeois, ce garde national, ce bonnetier, ce philistin,
savez
-vous bien ce qu’il a fait ? Il a fait de « l’art
moyens de cet art, n’est-ce pas le couper des communications qu’il ne
saurait
cesser d’entretenir avec les autres arts et surto
nt d’un romantique ; toute une autre en est d’un naturaliste, vous le
savez
, pour le goût du détail exact et précis, pour l’a
se dont elles ne sont que les signes éphémères et changeants. Vous le
savez
, en effet, dans ces décors si riants, il se répan
la Grande-Duchesse. Maintenant, est-ce bien du « théâtre » ? Je n’en
sais
rien, Messieurs, ou du moins je n’oserais l’affir
et, dès le milieu du xviiie siècle — en dépit du Philosophe sans le
savoir
et de l’Essai sur la poésie dramatique, — si le d
ésentation de nos Marion Delorme ou de nos Tour de Nesle incertain de
savoir
si nos personnages ont seulement existé, mais on
incertain de savoir si nos personnages ont seulement existé, mais on
saura
ce que nous pensons des « grandes dames » du temp
ence du moment dans l’évolution des genres… Et effectivement, je n’en
sache
qu’une seule qui la puisse contrebalancer : c’est
conforme à l’histoire naturelle, dont elle s’inspire, et où, vous le
savez
, le commencement de la variation ne date que de l
oi du théâtre. « La réalisation de la beauté ? » Ce n’est pas, que je
sache
, l’objet propre de la comédie, et, en admettant q
Divertir les honnêtes gens ? » Il y en a vingt autres moyens, vous le
savez
; et si c’est l’une des fins de la comédie, c’est
nition du drame ; et, effectivement, tour à tour ou ensemble, nous le
savons
, vous l’avez vu, tout cela y est entré ; mais ce
n parlant du romantisme, c’est le propre du Genre lyrique, dont je ne
sache
pas une forme, — depuis l’ode jusqu’à l’épigramme
l’histoire le prouve assez, — qu’en aucun genre ni en aucun art il ne
saurait
y avoir d’innovation féconde. Pour s’affermir et
six, sept ou huit actes nouveaux tous les huit jours. Mais moi qui le
sais
, pour les avoir vus à l’œuvre, j’emporterais d’ic
la chose, la voici. Dana le temps où nous vivons et où, comme vous le
savez
par votre propre expérience, il n’y a pas d’occup
rd ou la fortune oppose à ses desseins. Mais toute la question est de
savoir
si pour en triompher, elle a fait tout ce que la
de le faire en note. Il manque donc ici un développement, — que je ne
sais
comment j’ai pu omettre, — sur le caractère d’hum
, plus voisine du Cid que de Cinna même ; et comme d’autre part on ne
saurait
nier qu’elle contienne infiniment moins d’humanit
quelque chose d’hybride, comme je le disais et d’indéterminé, « je ne
sais
quoi d’informe et qui n’a pas de nom » ou qui n’e
ublic vous dresser des statues… 28. À une autre époque, où l’on ne
saurait
dire que le souvenir encore tout récent de Cornei
Cardinal a si souvent rencontrées sur sa route. Et d’autre part nous
savons
assez que les Maxime n’ont pas manqué à la cour d
orties S’attachent l’une à l’autre et se laissent piquer Par un je ne
sais
quoi qu’on ne peut expliquer. C’est du galimatia
Corneille les « nœuds secrets », les « doux rapports », et le « je ne
sais
quoi » fussent de la langue du jargon galant : on
. Le verbiage abonde également dans Rodogune : Là, nous n’avons rien
su
que de la renommée Qui, par un bruit confus diver
philosophie ! Et pour la traduction de Lucrèce, qu’un Molière même ne
saurait
improviser, qui est une œuvre de longue haleine e
rayon dans la Bradamante de Robert Garnier, mais je l’y ai trouvé. On
sait
encore ce que l’Avare doit aux Esprits de Pierre
d’hui, sans juste mépris Voir l’Italie en France et Rome à Paris ? Je
sais
… Mais enfin je ne puis, sans horreur et sans pein
emblé superflu de rappeler qu’il avait fallu la plaider ? 48. Je ne
sais
à cette occasion comment il se fait que l’on ait
tés fortes », dans ce roman célèbre, et si on le connaissait mieux on
saurait
qu’il n’y a presque pas une espèce des passions d
question, en feignant de ne pas entendre qu’il y allait bien moins de
savoir
si l’action se renfermerait en vingt-quatre heure
ez turc. Mais, à ce propos, c’est Segrais qui rapporte le mot, et qui
sait
s’il n’est pas de lui ? L’attribution que Mme de
, ont ajouté de traits dans les mémoires au personnage de Molière. On
sait
, d’autre part, que la pièce, quel qu’en soit le m
eu la portée, ni peut-être même le sens qu’on lui attribue ? 60. On
sait
qu’elle excitait tout particulièrement l’admirati
e leurs conclusions jusqu’à ce qu’elles les aient formulées. 68. On
sait
que la même idée se retrouve dans les vers de la
é, était digne d’être placé avec tous ces illustres contemporains. On
sait
avec quelle injustice Boileau voulut le décrier.
contemporain ? C’est une question qu’en passant je soumets à ceux qui
savent
combien de fois, et avec combien d’apparence de r
sur la valeur de la pièce. Voici quelques vers de Manlius : Je viens
savoir
de vous, Seigneur, ce qu’il faut croire. D’un bru
entre cent autres, suffiront pour donner une idée de son style : Je
sais
qu’en nos projets l’ardeur qui nous inspire Vous
on style : Je sais qu’en nos projets l’ardeur qui nous inspire Vous
saura
suggérer tout ce qu’il faudra dire. Ce n’est pas
ggérer tout ce qu’il faudra dire. Ce n’est pas tout encore, vous avez
su
, je croi, Qu’hier Servilius est arrivé chez moi.
e, retrouve cet époux et, l’entend qui réclame ses droits ? Nous n’en
savons
rien, absolument rien, ni Crébillon non plus, et
fier, d’après nous, la justesse. Une partie de l’art de Racine, on ne
saurait
trop le redire, est d’avoir dégagé des situations
Catherine. 99. C’est tout justement ce que l’on veut dire, — sans le
savoir
peut-être, — et en tout cas c’est ce que l’on dit
corrigée en 1739, et jouée pour la première fois en 1743. 104. On ne
saurait
expliquer autrement la médiocrité des comédies de
de Lettres d’Adrienne, qui n’ont pas ajouté grand-chose à ce que nous
savions
d’elle. 107. Voyez, sur Maurice de Saxe, le livr
fait et bien fait, — a-t-il dit textuellement, — sans que le poète ne
sache
rien encore du caractère qu’il attachera à ses pe
ommes les plus « personnels » qu’il y ait eu, et l’un de ceux qui ont
su
le plus habilement répandre l’illusion de leur «
n’est pas inutile à la connaissance de Louis XI ou de Philippe II de
savoir
comment ils s’habillaient, l’emploi de leur temps
ertain sens, c’est cela même qui constitue leur « psychologie » il ne
saurait
donc être indifférent de noter les mêmes choses c
inement, les uns comparativement aux autres, mais par trois poètes, à
savoir
Malherbe, Marot et Voiture. Je vous dirai que nou
Je vous dirai que nous sommes là sur un terrain très sûr et que nous
savons
presque la date des lectures que La Fontaine a fa
le premier mais enfin dans un poème qu’il a fait dans sa jeunesse, à
savoir
dans Clymène, il nous parle à plusieurs reprises
estable qu’il les a extrêmement pratiqués. Il les traduit, comme vous
savez
, dans les Contes, il les traduit, on le voit, ave
, Gassendi est le représentant, au dix-septième siècle, comme vous le
savez
, de la philosophie épicurienne, de la philosophie
u chêne, et adapter les glands à une plante qui rasât la terre ? Vous
savez
ce qui est arrivé à Garo pour cette supposition b
se, et pour son intention de vouloir rectifier la Providence, et vous
savez
la conclusion : Dieu fait bien ce qu’il fait. D
dre complètement sa récolte, et qui finit par reconnaître que Jupiter
sait
mieux ce qu’il nous faut que nous autres. Je pour
e vie, non plus que les mouches et les fourmis. Au lieu que lorsqu’on
sait
combien elle diffère, on comprend beaucoup mieux
u’il est très dangereux que l’on croie à l’âme des bêtes. Alors, vous
savez
je vous l’ai déjà un peu indiqué vous savez le
des bêtes. Alors, vous savez je vous l’ai déjà un peu indiqué vous
savez
le compromis auquel il recourt. Il dit, comme Gas
voir sans effort, Quintessence d’atome, extrait de la lumière, Je ne
sais
quoi plus vif et plus mobile encor Que le feu… Ca
n, parce que je suis le roi. La seconde par droit : ce droit, vous le
savez
, c’est le droit du plus fort. La troisième me doi
la lâcheté, c’est la veulerie, c’est la pleutrerie. Il a dit et vous
savez
dans quelle fable : Le sage dit, selon les gens
t des caresses et des amours de son maître, et pourquoi ? Parce qu’il
savait
donner la patte. Alors l’âne qui, ici, comme touj
la Fontaine, est un sot, va aussi présenter sa patte au maître, et on
sait
comme il a été accueilli, et quels coups de Marti
nt été la récompense, ou plutôt la punition de son incartade. Il faut
savoir
se résigner aux défauts que nous avons Il faut s
l faut savoir se résigner aux défauts que nous avons Il faut surtout
savoir
se résigner à la mort. Relisez la Mort et le Mour
onde traduction du discours de la nature à l’homme dans Lucrèce. Vous
savez
assez que la première traduction de ce discours e
ratique, car il n’a jamais rien fait, mais de cette philosophie, vous
savez
, qu’on a pour les autres. En tout cas, il recomma
ue : Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Une tortue qui
sait
quelles sont ses ressources, quels sont ses pouvo
imal qui frapperait à la porte, et ce mot d’ordre était comme vous le
savez
: « Foin du loup et de sa race. » Le loup avait e
us donne, car autant il y a de têtes autant il y a d’avis, et l’on ne
saurait
jamais ce que l’on a à faire si l’on écoutait les
disais que c’était la prudence qu’il avait le plus recommandée, je ne
sais
pas si c’est la prudence qu’il a recommandée le p
eu plus convaincu qu’à l’ordinaire. Il y a, à la vérité, des gens qui
savent
prendre tous les tons, même le lyrique, sans conv
haits. Les Souhaits sont plus nettement une instruction directe. Vous
savez
qu’il y a, au Mogol, des Follets qui font office
es soins et de l’amitié qu’ils ont eus pour lui, il leur dit : « Vous
savez
, j’ai un privilège : je peux vous permettre de fa
le dos du cheval. Évidemment, il y a là une leçon de solidarité. Vous
savez
la fable que je vous ai déjà citée et qui commenc
ve, et il n’y a rien de tel comme les hommes comme Sainte-Beuve, pour
savoir
ce que c’est que la générosité, parce que nous co
end sa mère lui lire la Cigale et la Fourmi. La cigale, comme vous le
savez
, tombée dans la misère, demande quelque subsistan
s banalités publiques, dont on obscurcit ou force l’expression. Je ne
sais
si la prétention à l’originalité ne couvre pas so
ceaux d’Ovide et de Catulle. Horace traduit n’est plus Horace : on ne
saurait
pourtant s’abstenir tout à fait de pratiquer cet
Lope, et leur Don Quichotte, qui vaut seul une bibliothèque pour qui
sait
lire. Cette liste n’est pas longue : mais qui se
qui ont eu la vision et comme l’hallucination d’une idée juste. On en
sait
plus sur la Grèce, quand on a lu cent pages de M.
fice de leurs phrases, ni ceux que leurs matériaux écrasent et qui ne
savent
point dominer leur érudition. Ceux pour qui la fo
: mais ici, plus encore que pour les littératures anciennes, on leur
saura
gré d’ignorer absolument ce qu’ils ne pourraient
auvais livre pour un bon liseur, et le meilleur ne vaut rien si on ne
sait
pas l’exploiter. Dévorer des volumes n’est rien :
ne sait pas l’exploiter. Dévorer des volumes n’est rien : on pourrait
savoir
tout Larousse par cœur et n’avoir pas une idée da
spect du maître, confiance aux lumières de ceux qui sont établis pour
savoir
et pour instruire, soif de savoir, qui saisit avi
ières de ceux qui sont établis pour savoir et pour instruire, soif de
savoir
, qui saisit avidement toutes les connaissances qu
née ou écrite, il résulte un autre inconvénient. Elles ne croient pas
savoir
à demi. Si le libre examen leur est inconnu, à pl
admis, nulle ombre de doute ne peut se projeter. Elles ne croient pas
savoir
tout : mais elles croient savoir le tout de ce qu
ut se projeter. Elles ne croient pas savoir tout : mais elles croient
savoir
le tout de ce qu’elles savent, et elles traduisen
nt pas savoir tout : mais elles croient savoir le tout de ce qu’elles
savent
, et elles traduisent volontiers leur science en f
Vous avez lu Andromaque, et vous avez une mère qui vous aime ; vous
savez
ce que vous êtes pour elle ; vous le sentez, et q
flattent, nous blessent : nous jouissons, nous souffrons ; nous n’en
savons
pas plus. Le pourquoi, le comment, le lieu même d
e l’homme : on ne sera jamais pris au dépourvu sur ce chapitre. On ne
saurait
manquer d’associer La Fontaine dans cet éloge. Ce
que c’est un des plus merveilleux effets du génie de Molière, d’avoir
su
unir dans un même caractère la sympathie et le ri
u unir dans un même caractère la sympathie et le ridicule, comme il a
su
associer dans don Juan la souveraine grâce et l’o
oclamées par des esprits puissants et sincères en un bon style, on ne
saurait
trop éviter l’erreur terne et sans relief, capabl
royable entassement des livres que chaque année jette sur le marché ?
Savez
-vous bien qu’ils se chiffrent par dizaines de mil
impuissance. On n’a pas de cour, quand on n’a pas de pouvoir. Ils ne
sauraient
sans doute métamorphoser une nullité en chef-d’œu
sité, voit d’abord par leurs yeux, a quelque intérêt, ce me semble, à
savoir
la couleur des lunettes que porte chacun d’eux. C
r caractère, etc., etc. Mais qu’importe au public ! Il aimerait mieux
savoir
d’après quels principes j’ai jugé ces grands juge
ante, elle serait obligée de garder pour elle la moitié de ce qu’elle
saurait
. Il lui faut donc examiner l’œuvre en elle-même,
en jugeant les œuvres d’une époque ou d’un pays dont il est fils, ne
saurait
être désintéressé, même et peut-être surtout quan
t les divisions politiques, religieuses, littéraires, nationales ! Je
sais
des gens pour qui l’homme d’un parti contraire n’
onvictions solides en respectant et comprenant celles d’autrui, qu’il
sût
vivre de la vie de son temps et de son pays sans
u, s’il en faut croire un sonnet fameux, Voltaire et bien d’autres en
surent
quelque chose. De nos jours les coups de canne et
périlleux de s’attirer ainsi l’animosité d’un illustre écrivain. Mais
savez
-vous la pire tristesse dont soit menacé le critiq
oindre malice sont des crimes impardonnables. Faut-il dire avec je ne
sais
plus qui que le critique ne doit pas avoir d’amis
vère. Voltaire reçut un jour d’un perruquier nommé maître André je ne
sais
quelle horrible élucubration, poème épique ou tra
extraordinaire : il convient de respecter en lui son avenir inconnu.
Sait
-on ce qu’il pourra faire un jour ? Au lieu de gla
ités intellectuelles dont il a un égal besoin. Je voudrais donc qu’en
sus
de ces bonnes intentions, dont sont pavés tous le
tempérament contraire au sien : il devient injuste et aveugle ; il ne
sait
plus, il ne peut plus les apprécier à leur valeur
iversement teintés : l’un voit rouge, l’autre bleu, l’autre gris ; on
sait
combien ont vu noir ces années dernières. Le crit
ace tour à tour au point de vue de chacun, mais il n’y reste pas ; il
sait
que la lumière blanche, celle qui éclaire la mass
classique et romantique, Français et Anglais, etc. Mais, puisqu’il ne
saurait
être exclusif, sous peine de n’être plus digne du
par l’exercice. Ce don de discernement est de ceux que l’éducation ne
saurait
créer, mais qu’elle peut perfectionner dans une m
it sont comme les feuilles des bois : autant en emporte le vent. J’en
sais
qui pour plus de sûreté n’ont jamais recueilli en
avoir pas trop vite le cerveau vidé par ce perpétuel monnayage de son
savoir
et de sa pensée. Voulez-vous que nous fassions l’
s il serait singulièrement au-dessous de sa tâche, le critique qui ne
saurait
que son temps et son pays. Le voyez-vous s’extasi
ur le romantisme, le naturalisme, le symbolisme, l’illusionnisme, que
sais
-je encore ! Jamais les systèmes en isme n’ont été
ritiques de nos jours ont affecté de n’avoir aucune idée générale. Je
sais
qu’avec une modestie apparente et une prudence ré
causes qui produisent les changements du goût littéraire, pour qu’il
sût
pressentir aujourd’hui ce qui plaira demain et qu
ailleurs ces diverses impressions ne sont jamais de même sorte, je ne
saurais
les comparer ni assurer que celle-ci est supérieu
ure à celle-là1. » Et puis, c’est si peu de chose qu’un critique ! Ne
savez
-vous pas que tout est vanité, comme dit M. Renan
le tirerons de cet abaissement volontaire ; nous lui dirons, ce qu’il
sait
d’ailleurs mieux que nous, qu’un critique peut êt
n côté à l’autre ; et quand il l’a bien ballotté, troublé, amené à ne
savoir
que penser, quel adieu croyez-vous qu’il laisse a
mieux, vous pourrez dire qu’il n’y avait rien à expliquer4. » On ne
saurait
se moquer du monde avec une plus charmante désinv
plutôt à M. Georges Ohnet ou à M. Anatole France comment le critique
sait
asséner le blâme ou distiller l’éloge. Eh bien !
érober plus prestement en ayant l’air de se livrer ? Un adversaire ne
saurait
où le prendre. Il apparaît comme un être ondoyant
xé à Paris où il a voulu prendre et où il a pris l’accent du pays. Or
savez
-vous ce qu’est l’accent parisien ? « Une certaine
duit. Puis le professeur s’est fait journaliste, et Dieu ou le diable
sait
avec quel entrain il a fait voler sa toque par-de
d’honnêteté ; qui osent dire : De deux choses l’une ; ou le critique
sait
ce qu’il pense, et alors pourquoi ne le dit-il pa
e qu’il pense, et alors pourquoi ne le dit-il pas ? ou le critique ne
sait
que penser, et alors pourquoi ne se tait-il pas ?
cussion roulait sur la philosophie, la politique, la littérature, que
sais
-je encore ? Nous étions fort échauffés, quand tou
étais jeune alors), il me dit du ton le plus calme : « Au fait, je ne
sais
pourquoi je discute. J’aurai d’autres opinions da
essaire dans les mystères de sa conscience. Il est sceptique, nous le
savons
, et il veut le paraître encore plus qu’il ne l’es
s le savons, et il veut le paraître encore plus qu’il ne l’est. On ne
saurait
guère être en même temps un chrétien très fervent
te que cette appréciation n’est pas d’un farouche républicain ; je ne
sais
pas cependant ce qu’il pense de nos différents pa
Philinte est son homme plus qu’Alceste. Disciple de Montaigne, il ne
saurait
avoir l’héroïque âpreté d’un stoïcien ; il inclin
de mettre sur la liste de ses conquêtes mille et trois noms ; mais je
sais
du moins qu’il se plaît à papillonner sur les liv
assionnée que vertueuse. Il lui plaît que Molière ait été ce que vous
savez
, et qu’il ait accepté ses malheurs de ménage avec
peut arriver de la sorte, non seulement à le mieux connaître, mais à
savoir
sur quels points il faut se défier de ses jugemen
il le veuille ou non, il y paraît. Ce n’est pas seulement parce qu’il
sait
au besoin chercher des points de comparaison à Ro
as toute à moi. En tout cas, il est encore un point capital que je ne
saurais
oublier. C’est que M. Lemaître, qui vaut beaucoup
es aussi neuves que justes sur ces frelons, qui mangent le miel et ne
savent
point le faire. Ainsi parlait déjà Alexandre Hard
e au bout du voyage, on a cheminé par tant de jolis sentiers qu’on ne
saurait
dire par où l’on a passé. Aimez-vous mieux une au
le peintre, à force de menues touches, arrive, je ne dis pas sans le
savoir
, à faire grimacer ses modèles. Transportez-vous a
Des principales manières d’écrire des pensées sans en avoir. » On ne
saurait
plus joliment pasticher et parodier les faiseurs
aître aurait mérité plus que personne d’être excommunié. Oui, l’on ne
saurait
l’en défendre, il a de l’esprit, beaucoup d’espri
lui déplaire. L’éreintement d’un ouvrage ou d’un auteur est, vous le
savez
, un passe-temps des plus agréables pour celui qui
nte rouerie pour que la dernière impression efface les autres ? Je ne
sais
, mais comptez combien de fois un article, où il a
! je me suis laissé dire qu’il s’habille comme vous et moi, et je ne
sache
pas qu’il ait la barbe blanche. Je crois même qu’
iété pour le passé jusqu’au mépris du présent. Est-il croyant ? Je ne
saurais
l’assurer ; mais je suis bien sûr que, s’il n’a p
; non seulement on le proclame inimitable, mais on nous apprend qu’il
sait
l’histoire du xviiie siècle « par intuition et d
contre un jour sur sa route les hommes qui ont fait la Révolution, et
savez
-vous ce qu’ils ont été : « Tous nos futurs consti
tionnels ne songeaient qu’à se faire protéger ; car, ainsi que chacun
sait
, tous ces gens-là… cherchent le bien général dans
ue est ce principe aristocratique : Place au mérite personnel ! Il ne
sait
pas ou ne veut pas savoir que le but avoué des pr
ocratique : Place au mérite personnel ! Il ne sait pas ou ne veut pas
savoir
que le but avoué des promoteurs de la démocratie
tendresses, ses génuflexions. S’ils ont commis quelques fautes, on ne
saurait
trop plaider les circonstances atténuantes. Mais
les uns, applique avec les autres ; car, ainsi qu’on l’a dit de je ne
sais
plus qui, s’il maxime toujours ses pratiques, il
vue des Deux Mondes, ou en sont-ils parce qu’ils lui plaisent ? Je ne
sais
. Il semble en tout cas que M. Brunetière, à ses d
le magasin commun où doivent puiser tous les écrivains. Qu’importe de
savoir
qui a eu la première idée d’un conte, d’un roman,
n conte, d’un roman, d’un drame ? Le vrai créateur, c’est celui qui a
su
tirer de cette idée tout ce qu’elle renfermait. «
ante précision, quand il s’agit d’assigner sa place à un ouvrage ; il
sait
, à un degré près, le point qu’il peut lui accorde
irer avec M. Brunetière nos grands classiques, j’ai beau faire, je ne
saurais
croire avec lui que leur façon de comprendre la l
s si commun qu’on pourrait croire, mais il est des mieux informés. Il
sait
la bonne édition, les travaux faits de première m
’il est méritoire de tailler des pierres avec soin, mieux vaut encore
savoir
en user pour bâtir l’édifice avec art. Il rappell
ne large contribution à l’histoire de la littérature française. Je ne
sache
personne aujourd’hui qui soit mieux renseigné que
échange des idées entre pays voisins. Oserai-je dire pourtant que ce
savoir
étendu et solide a ses lacunes et ses défaillance
En vérité, malgré mon respect pour la science de M. Brunetière, je ne
saurais
être ici de son avis. Si nous passons aux moderne
mais assez de place. C’est qu’en effet il étale copieusement ce qu’il
sait
; il a parfois une mémoire implacable, une abonda
sous cette avalanche de noms, frappé d’admiration stupéfiante par le
savoir
du critique, le pauvre homme (je parle du lecteur
tend murmurer dans sa mémoire les vers connus de Saint-Pavin et il ne
sait
plus trop s’ils s’appliquent à la Pucelle ou à la
is un peu faute de façon ! » Il lui arrive de trop montrer qu’il se
sait
bon gré de savoir tant de choses. Il laisse enten
de façon ! » Il lui arrive de trop montrer qu’il se sait bon gré de
savoir
tant de choses. Il laisse entendre qu’il est seul
que, hachées de virgules sans nombre21. Système ou maladresse, je ne
sais
. En tout cas l’oreille n’est guère plus satisfait
sont fortes, la plus forte est peut-être que la raison, sa raison ne
saurait
l’égarer. Il a en elle, c’est-à-dire en lui-même,
Brunetière n’ait pas les défauts correspondant à ses qualités, je ne
saurais
. La passion dans son âme austère se tourne en âpr
mmées mal acquises, dégénère en arrogance. Il peut convaincre ; il ne
sait
pas persuader. Il a parfois raison d’une façon si
pousser une idée juste jusqu’au point où elle devient fausse. Chacun
sait
que les héros de Corneille sont au-dessus de la m
ière partie du Roman de la Rose, à Roméo et Juliette, à l’Astrée, que
sais
-je encore ? Mais, bah ! qu’est-ce que tout cela,
rencier éloquent. Ceux qui l’ont entendu vantent l’art avec lequel il
sait
s’emparer de son auditoire, le tenir captif dans
onviction par l’énergie et l’abondance de sa parole. Ils disent qu’il
sait
à merveille dérouler la période à longs plis qui
analyse, définit, épluche le sens des mots, parfois même le dénature,
sait
déplacer la discussion en remontant aux principes
pas « coups de massue, vu le style de l’orateur », comme a dit je ne
sais
où cette mauvaise langue de Paul-Louis. Mais, san
emps de vacances, ses relations avec les illustres qu’il connaît, que
sais
-je encore ? Il n’irait sans doute pas jusqu’à écr
ce platonicien a passé par la discipline d’Épicure ; cet homme qui ne
sait
pas si le monde existe a pris la peine d’en étudi
t sans doute : La science ne fait pas le bonheur, et quand les hommes
sauront
beaucoup d’histoire et de géographie, ils deviend
t du conseil des ministres a du goût. Vous avez bien lu. Un homme qui
sache
gouverner élégamment est le ministre de ses rêves
il s’extasie sur les âmes passionnées qui ont vécu une vie militante.
Savez
-vous quel est le plus grand des Dumas ? Ce n’est
nd consulter que son goût, il s’est du moins efforcé de l’élargir. Il
sait
comprendre des genres de beauté différents ; il s
us inattendue ; c’est comme si un chat bien fourré (la comparaison ne
saurait
déplaire à M. Anatole France ; il aime tant les c
t un bien bon jeune homme que l’oncle dont il était le neveu. » On ne
saurait
plus discrètement insinuer la critique. Raillerie
peut la parler un Athénien de Paris. On l’aborde ainsi avec l’idée de
savoir
ce qu’il pense et dit d’un ouvrage, et il se trou
t, qui est son meilleur ami, de se passionner pour un livre rare ; il
sait
apprécier la reliure d’un volume avec la compéten
profondir et surtout d’étaler ses connaissances. Il laisse percer son
savoir
avec un certain dédain ironique, comme s’il pensa
moderne très moderne par la nuance particulière de sa philosophie. On
sait
que la philosophie peut prendre toutes les couleu
porte les marques de la maladie à la mode qui suffirait, comme chacun
sait
, à donner un brevet de distinction d’esprit. Il n
isir est moins vrai qu’un élancement de douleur. Je serais curieux de
savoir
pourquoi la jouissance que me cause le parfum d’u
et reflètent les caractères et les lacunes de son talent. Si l’on ne
saurait
demander à un critique qui est en même temps arti
re quelques chances d’un beau mariage, Sapho ne me choque pas. » Il a
su
prendre intérêt au vaudeville comme à la tragédie
de la vie réelle et cruelle au paradis du rêve bleu et rose. « Dieu
sait
, dit-il quelque part, que je ne suis pas suspect
otter au hasard de l’impression du moment ? Pas le moins du monde. Il
sait
fort bien ce qu’il aime et pourquoi il l’aime. Il
rechoquer ses personnages sans âme ! Honneur au véritable artiste qui
sait
créer et mettre aux prises des êtres de chair et
atique. De même il a quelque estime pour la virtuosité qui consiste à
savoir
inventer ou arranger les faits, ménager les entré
main lui paraît peu de chose, si elle est réduite à elle-même ! Je ne
sais
plus quel directeur disait : « Pour que le public
goût de notre temps et de notre pays ; vous faites de son œuvre je ne
sais
quoi d’hybride et d’équivoque qui reste tiraillé
êmes ! Qui renvoie ainsi en Angleterre le grand dramaturge anglais ne
saurait
approuver chaudement ceux qui en France se sont f
reconnaît en lui un voyant et un peintre du monde extérieur ; il lui
sait
gré d’avoir poussé jusqu’à la minutie le souci du
la Glu ou M. Sardou dans la Tosca. Et, quant au Théâtre-Libre, il lui
sait
gré de chercher du nouveau ; mais il est peu sati
où sautillent, frétillent et babillent des femmes oiseaux-mouches qui
savent
si bien penser et parler parisien ! Ô l’harmonieu
le seul fruit de cette collaboration. Je sais bien, et M. Ganderax le
sait
comme moi, que son idéal n’est pas et ne peut pas
courte où son opinion soit condensée et comme pétrifiée. Voulez-vous
savoir
ce qu’il pense de la Théodora de M. Sardou : c’es
idu et la Famille. Vous pouvez être en désaccord avec lui : mais vous
savez
du moins où le prendre, s’il vous plaît de discut
séduite. » Et, ramenée à ces termes, elle est d’une modération qui ne
saurait
plus guère effaroucher personne. S’agit-il d’une
t tuer quelqu’un à coups d’éloges pareils. La raison, le jugement, le
savoir
, belle affaire ! Ce n’est que le nécessaire et no
moment où j’achève cet article sur les articles de M. Ganderax, je ne
saurais
trop dire si le critique dont je parle est encore
tère particulier. Musset disait déjà de notre siècle savant : Chacun
sait
aujourd’hui quand il fait de la prose. La part d
ntreprise par des échappés de la critique. Paul Bourget Je ne
sais
plus quel artiste de la Renaissance donnait ce co
is la discussion pourrait bien être superflue, s’il est vrai qu’on ne
saurait
méconnaître sous la diversité de ses écrits une p
D’abord, tout au contraire des moralistes, il se souciait fort peu de
savoir
si les forces mystérieuses contenues dans le livr
in Thierry disait : « La sympathie est l’âme de l’histoire », et l’on
sait
à quelles résurrections miraculeuses l’a conduit
mets en fait, par exemple, que personne avant lui n’avait aussi bien
su
extraire de l’œuvre de M. Alexandre Dumas fils la
rrivé. Qu’elle permette de découvrir des fragments de vérité, nul ne
saurait
le contester. À quiconque essaierait de mettre en
lyste de premier ordre : il sent plus que le commun des mortels et il
sait
mieux aussi débrouiller ce qu’il a senti. En somm
tout faits ; ces « esprits à la suite » (le mot est de M. Bourget) se
savent
gré d’avoir un mal distingué, une opinion rare ;
paraissent à nos psychologues une preuve de sa supériorité ; mais je
sais
des gens qui l’aimeraient et l’estimeraient davan
i, au lieu de louvoyer entre des opinions successives et opposées, il
savait
ou voulait dégager de chacune la part de vérité q
ire le charme par la subtilité avec laquelle ce voluptueux mystique a
su
analyser ses sensations ; ne dites pas à M. Bourg
seur d’idoles : — Psychologue tant qu’on voudra, mais critique, je ne
sais
. Où est cette faculté de voir les deux faces des
être scientifique ? M. Bourget pourrait répondre avec raison qu’il le
sait
mieux que moi, qu’il n’a pas songé à rassembler e
qui fait rêver les femmes, un rêveur qui fait penser les hommes. Qui
sait
pourtant si cette complexité ne se résout pas en
rs nuances pâles, leur arôme discret, leur apparence frêle, ont je ne
sais
quelle grâce anémique. Il préfère les paysages vo
t par la vigueur, la netteté, la franchise ; l’autre qui ait du je ne
sais
quoi, comme on disait jadis, qui ait quelque chos
semble faire ici par la bouche d’autrui sa propre confession. Chacun
sait
de quel œil pénétrant et de quelle main légère il
bite avec elle ! La philosophie amène le penseur à reconnaître que le
savoir
humain se brise contre une barrière infranchissab
orie de femme, d’une poignante nostalgie de la foi religieuse ; il ne
sait
que croire, mais il voudrait croire ; il adorerai
et38, donne à chaque mot une place telle qu’une simple conjonction ne
saurait
bouger, sans que l’effet total diminue. Une page
ntir « les affres alliciantes » du mysticisme ou du pessimisme, je ne
sais
plus lequel. Je lis dans une étude sur Barbey d’A
ent en quelque sorte dans l’air ambiant. Gloire et succès à celui qui
sait
le premier ou le mieux dégager ces idées crépuscu
que l’art peut s’arrêter et se pétrifier dans une forme immuable. On
sait
aujourd’hui qu’il doit marcher et se renouveler s
ritique et du roman en notre siècle une place bien à lui, que rien ne
saurait
lui ôter ; il représente, non pas seul, mais mieu
u d’accent qui donne à notre langue, dans la bouche des Russes, on ne
sait
quelle gracieuse mollesse. L’accueil que je reçus
s été ratifié par le jury ? Parce que l’artiste était étrangère ? Qui
sait
? Peut-être à cause de sa grande fortune ? Elle s
description (je noterai tout dans mon journal) de ce que j’ai vu ! je
sais
que j’ai beaucoup admiré. Mais je suis sûre qu’il
ibune ; le comte D… reste avec nous. On dit qu’il admire maman, et tu
sais
, chère tante, ce qu’il a dit ! Il a dit : La fill
ne fait que parler de moi ; elle raconte les mots de mon enfance, tu
sais
, toujours la même chose ; elle ne peut pas oublie
elle arrivait de la Crimée (j’avais deux ans), elle me dit pour je ne
sais
quelle espièglerie : Marie est bête. — Marthe, di
lerie : Marie est bête. — Marthe, dis-je à ma nourrice (car, comme tu
sais
, jusqu’à trois ans et demi je prenais de la nourr
incesse m’offre un attaché militaire russe qui est ici, et dont je ne
sais
pas le nom. Résignons-nous et couchons-nous de bo
nne heure ; levons-nous avec les poules ; cela me fera du bien. Je ne
saurais
jamais vous dire à quel point je regrette que vou
enchantée de partir avec mon oncle. Ça lui fait de la peine, et on ne
sait
pas combien je l’aime et on me juge d’après les a
pensais, il faut bien m’habituer. On est très malheureux quand on ne
sait
rien faire soi-même. Mon plus grand tourment, c’e
l’as dit toi-même) ; mes cheveux dorés sont coiffés simplement. Je ne
sais
comment, mais les torsades tombent jusqu’au milie
e heure !… — Quant à moi, je ne me tourne même pas de son côté. Je ne
sais
à quoi attribuer cette révolution intérieure, mai
ire. C’est agréable d’avoir des amitiés d’enfance. Alors, comme tu le
sais
, il était cent fois plus fort que moi en coquette
le soir, ces innombrables lanternes m’agacent. Je me perds ici, je ne
sais
distinguer le levant du couchant, tandis que là,
la tête. Et dire que nous avons acheté à Nice !!! Quelle horreur ! Je
sais
qu’on fera de l’esprit sur ce que je dis, mais je
rit sur ce que je dis, mais je m’en moque. Je dis ce que je dis et je
sais
ce que je sais. Vivre ailleurs qu’ici, c’est perd
je dis, mais je m’en moque. Je dis ce que je dis et je sais ce que je
sais
. Vivre ailleurs qu’ici, c’est perdre son temps, s
es gens qui, pouvant vivre à Paris, s’en vont moisir à Nice ! Si vous
saviez
comme Paris est beau ! Chez Laferrière, Caroline
comme dans une forêt sauvage, comme le Dante una selva reggia, je ne
sais
où l’on va, quelle fête il y a, rien, rien, rien
: notre bonheur est dans notre misérable ignorance. C’est vrai, je ne
sais
rien ici et je suis à peu près tranquille. J’en v
n costume moyen âge, — il y a plusieurs autres naïvetés pareilles. Tu
sais
que je respecte les tableaux très anciens, ce qui
’habille-t-on pas comme avant ? Les modes d’à présent sont laides. Tu
sais
, une fois mariée, mon genre est tout décidé, genr
d, et serrées devant par une ceinture. Oh ! les femmes d’à présent ne
savent
pas s’habiller, les plus élégantes sont mal mises
l faudrait un volume et la description n’en donnerait aucune idée. Tu
sais
que j’adore la peinture, la sculpture, l’art enfi
le est une bonne grosse tête. Titus ressemble à quelqu’un, je ne puis
savoir
à qui. On vient nous apporter le billet de la log
sauf le corsage, que je remplace par un manteau de foulard blanc … tu
sais
comme je suis gentille ainsi. Allons, résignons-n
les expliquer. Je suis jolie aujourd’hui et rien n’embellit comme de
savoir
l’être. On doit faire la plus grande attention au
Tuileries ; le général me comparait à une Vestale, les autres à… que
sais
-je ? Soria à Galathée. Animée et craignant d’avoi
ée d’avance, dont j’avais tout plein pour toutes choses et dont je ne
savais
que faire. La seconde, ce fut le comte de L… mais
le de lui, comme il me regardait à travers ma fenêtre de wagon. Je ne
sais
comment m’exprimer, ce sont là de ces impressions
e. Votre ami a donc été aussi Œil-de-bœuf, aussi Talon-Rouge que vous
savez
, toujours suivi de son laquais comme Milord et so
ore dix jours à Paris en attendant les gens de Nice, après quoi je ne
sais
ce qu’on va faire jusqu’en septembre, et en septe
doit faire bien attention à ses écrits sous peine d’être mangée, Dieu
sait
par quelles dents plombées, écornées, fausses ; r
t ami. Aussi, j’accepte avec gratitude le serment que vous me faites.
Savez
-vous que moi aussi je devais aller en Angleterre
ge est à peu près guérie, mais on m’ordonne les climats chauds. Je ne
sais
ce que nous ferons et je me déteste. C’est un sen
nde. Et aussi quel charme, quelle force, quel sentiment exquis ! Vous
savez
, je n’en parle pas au point de vue savant, je ne
exquis ! Vous savez, je n’en parle pas au point de vue savant, je ne
saurais
pas et ce serait dommage. On est plus… on jouit p
mment c’est fait. Ne devant rien faire de sérieux en musique, je n’en
sais
que ce qu’il faut pour une personne de goût qui n
e dimanche. Cela m’ennuie de perdre un jour chaque semaine, car je ne
sais
pas me reposer ; quand je me repose, je m’ennuie.
peinture, mais jamais ils ne vous feront… Je deviens folle, car je ne
sais
pas rendre ma pensée !! D’ailleurs, je dis des ch
! D’ailleurs, je dis des choses fort connues. Je veux seulement qu’on
sache
ce que j’en pense, moi. La musique d’Aïda est com
dire qu’on n’en trouve plus. Grand-papa malade, lui-même, comme vous
savez
, a pleuré toute la journée et continue jusqu’à pr
nature ne donne des jouissances à peu près complètes que lorsque l’on
sait
que l’on est soi-même quelque chose, lorsqu’on po
t une grande et très grande force. Il y a ici une personne qui désire
savoir
tout le mal que l’on dit d’un certain M. L. Ne le
mal que l’on dit d’un certain M. L. Ne le connaissez-vous pas ? Vous
savez
que la princesse S. s’est embarquée pour l’Amériq
ent à être attrapés par les âmes charitables auxquelles je m’adresse.
Savez
-vous une action plus indigne que voler un chien ?
ésume que tu es heureuse. Comment, tu as été à Nice ! Je n’en ai rien
su
, on ne m’en a rien dit. Mais dis-moi, comment as-
n dit. Mais dis-moi, comment as-tu trouvé notre maison, puisque tu ne
savais
pas l’adresse. Moi, j’ai passé cet hiver à Rome,
semaines, la ville est triste, je me réfugie dans mes livres ; tu ne
sais
peut-être pas que je suis sérieuse et studieuse,
ergiste ? Eh bien, M. Muhle prétend que c’est arrangé pour nous… Vous
savez
que ce soir il y a bal au Kurhaus et ce pauvre Mu
room. Ce monsieur donc arrive et se présente. C’est le baron de je ne
sais
quoi, fils de je ne sais quelle autorité du pays,
rive et se présente. C’est le baron de je ne sais quoi, fils de je ne
sais
quelle autorité du pays, grand seigneur, à ce qu’
le plus grand fonctionnaire du pays, gouverneur ou autre chose, je ne
sais
au juste. Le prince Ouroussoff le connaît et le s
monsieur, c’est D… Le baron est grand, blond, gros, plein de sang. Tu
sais
que ces hommes-là m’aiment généralement et généra
pas que l’on soit idéal, extra-fin et nobilissime… C’est-à-dire je ne
sais
au juste… je ne me fie pas à mon jugement ; lorsq
de la rusticité, du commun, du bourgeois. Heureux, heureux, celui qui
sait
dire comme il pense. Je vous écris comme si j’écr
ur en finir, il n’y a que deux moyens : mourir ou aimer. Oh ! si vous
saviez
comme je suis fatiguée de cette vie de tristesse
au bal, au spectacle. Mais ces avis sont superflus, rien au monde ne
saurait
empêcher l’événement, un homme qui a inspiré tant
aises et un bon petit poêle. J’avais déjà vu son portrait hier, et je
savais
qu’il a des yeux splendides (beauté qui manque à
ns sentiments en général, délicatesse involontaire, mais dont je vous
sais
gré. S’il ne s’agissait que de réponse à un jeune
pas. Aussi, entendons-nous bien : Ceci n’est point une lettre. Je ne
sais
si je vous flatte en vous jugeant assez fin pour
cette lettre ultérieure (que vous avez le temps d’attendre), à je ne
sais
où, et qui vous retient ; innocent anachronisme.
t de X. est immense ? Il n’y a qu’un salon de grandeur moyenne, je le
sais
. Cette futilité vous prouve qu’il n’y a pas de fu
e moi une amie véritable et, si vous avez compris mon caractère, vous
savez
que mon amitié sera bonne. Mais êtes-vous digne d
à ma dot. — Et alors… moi, je ne veux pas m’engager ; et puis, je ne
sais
pas, moi, s’il faut attendre. Est-ce que je sais
ger ; et puis, je ne sais pas, moi, s’il faut attendre. Est-ce que je
sais
ce que vous êtes ; vous avez l’air d’un honnête h
je ne pourrais pas trouver de l’argent, si je voulais ! Est-ce que je
sais
seulement ce que vous avez, je me moque de votre
n, cher Paul, je ne l’aime pas, je n’ai même pas pour lui de ce je ne
sais
quoi que j’avais pour X… — En ordonnant ce délai
le nord bien indiquén. Maintenant voici mes idées à moi pour que vous
sachiez
dans quel sens marcher. L’atelier aurait la haute
graphe peintre, pas moyen d’avoir une toile assez large. Ah ! si vous
saviez
! Comment va M. Tony Robert-Fleury ? Je l’ai lais
seriez bien aimable de faire des démarches nécessaires puisque je ne
sais
comment m’y prendre. En outre comme vous êtes un
ave d’une certaine dimension ou d’un certain sujet, il faut que je le
sache
au plus vite, afin de penser à mon sujet et de m’
térise, vous arranger de façon à être prévenu par la concierge… je ne
sais
comment, mais que je puisse respirer librement ic
olies, jolies, jolies ; quant aux Russes, il n’y en a qu’une, et vous
savez
de qui je veux parler. Il pleut depuis deux jours
votre place, je profiterais de ce que les délicieuses Russes que vous
savez
vont en Espagne, et je ferais ce voyage dans ces
apa a été très bien tout le temps, c’est ce qu’il me prie de te faire
savoir
. Il vous racontera nos aventures de Varsovie et d
espèce de discours sur la jalousie. Pourquoi sur la jalousie, je n’en
sais
rien. La jalousie et la monarchie sont mes sujets
plus de cinquante élèves. Ceux qui se moquent des talents féminins ne
sauront
jamais combien de dispositions sérieuses, de temp
lle flatteurs et qu’il faut rabattre à tout prix ? Ou bien… Mais vous
savez
que je ne crois pas du tout, du tout, à votre can
us savez que je ne crois pas du tout, du tout, à votre candeur ; vous
savez
que je me juge sainement et que je suis beaucoup
os perfidies dissolvantes et voilà tout. Mais si c’est pour mon bien,
sachez
que vous vous trompez de la façon la plus désastr
p, c’est évident ; mais de là à venir me dire qu’il est survenu je ne
sais
quelle horrible catastrophe, que je ne fais plus
nt que je ne ferai plus rien, c’est très grave et en somme… vous n’en
savez
rien. Il en résulte une paralysie de facultés et
as bonne, et avec toutes les apparences d’une brutale franchise, elle
sait
être fausse au besoin. Quant au talent, elle en a
observation dont celle-ci resta absolument suffoquée, au point de ne
savoir
quoi répondre. La réponse tout indiquée était de
me permet de vous souhaiter toute sorte de bonheurs en Amérique. Vous
savez
déjà sans doute que j’ai obtenu une mention. N’ou
e suis enchantée pour vous que vous aimiez Pont-Aven, seulement… vous
savez
que je ne suis pas une admiratrice de la célèbre
dans l’idée qu’elles déprisaient mon œuvre. C’est bien stupide, je le
sais
, surtout parce qu’elles disaient de moi ce qu’ell
aut chercher… Le morceau, l’idée, le sentiment, ou bien… Est-ce qu’on
sait
? Ceux qui ne sont pas artistes sont bien heureux
ulager vos maux par ma présence. Dites que je n’ai pas de cœur ! Vous
savez
que maman est partie et par conséquent vous n’ête
», ni rien qui puisse vous agacer les nerfs. Je viens un peu tard, je
sais
, et je frémis à l’idée de la quantité de celles q
ie seuls (je ne voudrais pas vous flatter, mais il faut bien que vous
sachiez
pourquoi je me prosterne devant vous et vous envo
voilà toutes les nouvelles. J’embrasse ta femme et tes enfants. Tu ne
sais
pas ce qui nous arrive : Louis, le nègre, doit fa
m’isole pas comme une cholérique, je ne ferai jamais le maximum. Vous
savez
que tout en ce grand homme je le vénère. Aussi, j
aine entière à mon tableau et nous ferons des Cazin ensemble. Si vous
saviez
combien mon tableau est compliqué vous me tiendri
re des jambes au fameux torse antique. J’ai donc absolument besoin de
savoir
d’où vous tenez : Jonas assis dans sa baleine. Si
peinture et au prochain Salon nous triompherons tous les trois. Je ne
sais
pas faire la ressemblance. À Monsieur E… Par
eux même pas vous voir de loin — votre tête pourrait me déplaire, qui
sait
? Je sais seulement que vous êtes jeune et que vo
as vous voir de loin — votre tête pourrait me déplaire, qui sait ? Je
sais
seulement que vous êtes jeune et que vous n’êtes
vous amuse pas, c’est que pas une de vos soixante correspondantes n’a
su
vous intéresser, voilà tout, et si moi non plus,
s n’a su vous intéresser, voilà tout, et si moi non plus, je n’ai pas
su
frapper la note juste, je suis trop raisonnable p
rengaines, si vous voulez, ce sera un peu long car vous m’en comblez,
savez
-vous ? Vous avez raison… en gros. Mais l’art cons
ns et les peintres qui n’ont que quelques couleurs… Du reste, vous le
savez
mieux que moi et vous voulez me faire poser. Comm
omme digne de me comprendre ? Ce serait charmant, romanesque, et, qui
sait
? au bout d’un certain nombre de lettres, ce sera
r et je vais même m’arranger pour cela sans vous en prévenir. Si vous
saviez
qu’on vous regarde, exprès vous auriez peut-être
e, c’est l’intuition. Eh bien par intuition je comprends, je vois, je
sais
des choses extraordinaires, mais lorsqu’il s’agit
s, la peau les enveloppe et on sent les muscles qui vont remuer. Vous
savez
que je vais tous les jours à Sèvres. Mon tableau
notre salon, maman, Mme Z…, Mlle S…, nièce de Mme Z…, Dina et moi. Tu
sais
, moi je suis très calme, mais j’ai été englobée d
s le sentiment qui me force à vous écrire est insurmontable, et si je
savais
m’exprimer vous en seriez touché. J’aurais voulu
ait le rêve impossible d’une amitié par lettres avec vous. Et si vous
saviez
quel être formidable vous êtes à mes yeux, vous r
t de comprendre, à ce qu’il me semble, Lucrèce et la Préface. Ne m’en
sachez
aucun gré. Mais je ne suis ni vieille ni laide, e
-moi la pareille. Ce ne sera pas si beau, ni si long… En somme, je ne
sais
plus quoi dire, très effrayée de mon audace (bas-
le plus grand et le plus loyal du monde. Je parle sérieusement. Vous
savez
que je ne tiens pas à ceux qui ne me comprennent
. — Que les Souvenirs dits de la marquise de Créqui ne sont pas et ne
sauraient
être d’elle. Nous commençons par les preuves, tou
3, et il y est dit, dès les premières lignes, qu’elle était née je ne
sais
quand (les registre de l’état civil faisant défau
’érotique et de germanique enfin, qu’on trouve inconcevable et qui ne
saurait
s’exprimer. Ces hommes qui rejettent les dogmes d
au commencement du xviiie siècle, pouvait-elle, en parlant de je ne
sais
quelle cérémonie monastique dont elle avait été t
égard bien en deçà ; son enthousiasme pour eux est très modéré ; elle
sait
même très bien les railler sur leur trop visible
le Necker, de 1782 à 1789. Or, le fabricateur des mémoires, qui ne le
sait
pas et qui ne s’en soucie guère, uniquement préoc
ouvait connaître directement les Necker ni daigner les visiter. Il ne
sait
pas qu’elle était une des premières à qui ils ava
que composée à plaisir. Mais le fabricateur, qui parle de ce qu’il ne
sait
pas et qui place ses cadres à faux, est déjà atte
en régime qui affecte d’ignorer, en fait d’intérêts matériels, ce que
sait
le moindre bourgeois. Or on a, dans les lettres a
vaut ; ce n’en est peut-être pas un petit, malgré l’évidence. » On ne
saurait
parler à quelqu’un avec un sentiment plus marqué
fois, de la retirer. Il est arrêté comme une fausse patrouille qui ne
savait
pas le mot d’ordre, et qui s’est livrée elle-même
it reçu les confidences de quantité de vieilles dames d’autrefois, et
savait
à ravir le menu de ce haut commérage. Il avait pa
nt. Le recueil ainsi conçu et rassemblé, il ne s’agissait plus que de
savoir
quelle forme, quelle figure définitive il prendra
st de ces personnes qui ne nous apparaissent que vieilles et qu’on ne
saurait
se figurer autrement. C’est sous cette forme qu’e
est à une personne tout à fait calme et vertueuse (s’il est permis de
savoir
si bien ces choses de si loin) qu’on a affaire ic
perdu, elle écrivait à M. de Meilhan, qui avait eu sur les amis je ne
sais
quelle pensée digne de La Rochefoucauld (et elle
olides ; tout est anéanti pour moi depuis cette cruelle perte. » Nous
savons
tout ce qu’il nous importe de savoir sur là jeune
puis cette cruelle perte. » Nous savons tout ce qu’il nous importe de
savoir
sur là jeunesse de Mme de Créqui : encore une foi
lle le fut avec Rousseau dès les premiers temps de sa célébrité. Elle
savait
être naturellement simple et se prêter à leurs go
(13 octobre 1758), que vous voilà tout à fait dans la dévotion. Je ne
sais
s’il faut vous en féliciter ou vous en plaindre :
de Créqui : « Ah ! c’est Pascal qui nous a fait ce larcin-là. » Je ne
sais
s’il a dit réellement ce mot, et je ne voudrais p
l’exactitude, et à l’expression toute sa propriété. À propos de je ne
sais
quel ouvrage de l’avocat Target, qu’on disait exc
’avocat Target, qu’on disait excellent : « Je le crois, mais je ne le
saurais
lire, disait-elle : je suis si frivole que j’aime
emme du monde, et, outre la bêtise des gens du monde, c’est qu’ils ne
savent
pas vivre. Enfin je ne trouve pas qu’on puisse su
qui la porta vers lui et qui fut le principe de leur liaison : Je me
sais
très bon gré d’avoir vaincu ma timidité. J’aime v
ux grands écrivains, je tâcherai de marquer les grands courants. Vous
savez
que depuis deux cents ans la France n’avait pas d
la campagne. Or, Messieurs, remarquez-le, ceux des écrivains qui ont
su
peindre les beautés de la nature, qui ont su rend
ux des écrivains qui ont su peindre les beautés de la nature, qui ont
su
rendre le charme de la campagne, c’est qu’ils y o
pose en nous tous les germes de poésie qui sont en elle. Lamartine le
sait
très bien ; il sait ce qu’il doit à la campagne,
s germes de poésie qui sont en elle. Lamartine le sait très bien ; il
sait
ce qu’il doit à la campagne, aux spectacles qui s
la maison. Messieurs, ceci encore est d’une grande importance. On ne
saurait
attacher trop d’attention à ces impressions qui s
au point de vue de son œuvre. De là vient d’abord sa tendresse. Vous
savez
qu’on a prétendu que l’on pouvait classer les écr
hose. À seize ans, il avait terminé ses études, je veux dire qu’il ne
savait
rien. Il revint alors dans le domaine paternel, e
es mots si merveilleusement choisis et qui éveillent dans l’âme on ne
sait
quelle lointaine et profonde sonorité. Enfin, Lam
e séduit, et il a emprunté à Pétrarque sa conception de l’amour. Vous
savez
en quoi consiste cette conception de l’amour, dan
mort, le sentiment de la nature, le sentiment de Dieu. L’amour, vous
savez
ce qu’il était devenu pour les gens du xviiie si
car tout passe, les êtres et les choses disparaissent ; mais rien ne
saurait
briser le lien par lequel deux âmes qui se sont r
es, si nous nous y attachons avec tant d’âpreté, c’est parce que nous
savons
qu’elles sont brèves et qu’elles vont nous échapp
sont brèves et qu’elles vont nous échapper. Et, en littérature, vous
savez
qu’il n’y a pas un grand livre d’où cette idée de
oure et nous, ou bien sommes-nous seuls au milieu de la nature ? Vous
savez
qu’au xviie et au xviiie siècle on pensait que,
oi que je bénis dans toute créature. Car ce Dieu de bonté, Lamartine
sait
très bien quelles sont les objections qu’on peut
uffrance ? pourquoi est-ce que Dieu nous permet le péché ? Nous ne le
savons
pas. Mais qu’est-ce que cela prouve ? Cela prouve
, et je crois bien que chez nous, en France, si, en effet, on voulait
savoir
où est la poésie, c’est dans les Méditations de L
du blanc, qui écrit des lignes et qui fait des ratures. De même, nous
savons
très bien qu’un poète n’a pas de lyre. Le reporte
restige de son nom ; peut-être, au contraire, y a-t-elle ajouté je ne
sais
quoi de plus noble et de plus beau. Vous savez qu
y a-t-elle ajouté je ne sais quoi de plus noble et de plus beau. Vous
savez
que nous aimons que la tristesse, que la douleur
Victor Hugo a écrit ; quand il est mort, il a continué d’écrire. Vous
savez
que, depuis la mort de Victor Hugo, il n’a pas ce
de ces gens du peuple qui, quand ils sont possédés par la colère, ne
savent
plus comment s’arrêter, ne peuvent plus se maîtri
leures parties de l’originalité de Victor Hugo que la façon dont il a
su
parler des enfants, et cela dans un pays où les e
ère le petit Oreste, tout petit, en larmes, qui pleure parce qu’il ne
sait
pas parler, et qui tient sa robe. Chez nous, dans
viie siècle, La Fontaine est le seul qui ait parlé des enfants. Vous
savez
ce qu’il en a dit, il a dit : Cet âge est sans p
ié. Il avait horreur des enfants. Victor Hugo est le premier qui ait
su
exprimer le charme de l’enfance. Je crois bien qu
pour les funérailles de Louis XVIII, pour le sacre de Charles X, que
sais
-je encore ? il a des hymnes tout prêts. Il ne tar
adence ? est-ce le jour qui se lève, est-ce le jour qui finit ? On ne
sait
: Rien n’est dans le grand jour et rien n’est da
……………………………… Nous voyons bien là-bas un jour mystérieux, Mais nous ne
savons
pas si cette aube lointaine Nous annonce le jour,
suivront, celui qui est le héros de Victor Hugo, c’est Napoléon. Vous
savez
le phénomène qui s’est produit chez nous au sujet
écrit l’Ode à la Colonne. C’est toujours là qu’il faut en revenir, à
savoir
que la matière n’est rien et que tout dépend de l
ui n’avaient pas encore paru dans la poésie. Or, Victor Hugo, vous le
savez
, n’était pas allé en Orient ; l’Orient qu’il mett
dée, ou encore, pour donner à une idée toute sa valeur. Victor Hugo a
su
admirablement les ressources de la rhétorique, et
rcices plus d’importance qu’ils n’en ont ; mais c’est que Victor Hugo
sait
toujours tirer de là des effets merveilleux. Par
, avec cette architecture de légèreté et de fantaisie ? Victor Hugo a
su
plus qu’aucun autre comment les sons peuvent acco
ent. Ajoutez que, depuis La Fontaine, personne n’avait jamais si bien
su
les ressources de sonorité de notre langue ; que
es nerfs dans le tempérament est une disposition assez commune, et on
sait
à combien de déceptions elle expose ceux qui y so
Et si, un peu plus tard, il apostrophe Voltaire de la façon que vous
savez
: Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux souri
inquiétante, Chérubin, l’adolescent qui sent son cœur gonfler d’il ne
sait
quel trouble. Ce Chérubin personnifie un moment,
de Musset, dans ce premier recueil, y fait rentrer la gaieté. Et vous
savez
aussi que les romantiques n’étaient pas gais. Ils
ans notre nature humaine ? Eh bien, entre autres choses c’est ceci, à
savoir
que nous ne pouvons pas sortir de nous-mêmes ; no
igures de jeunes filles qu’il y ait dans notre littérature, — et vous
savez
qu’il n’y en a pas beaucoup. La jeune fille, chez
que chose d’indécis, d’incertain encore. Alfred de Musset a fort bien
su
dire ces rêves romanesques qui hantent la jeune f
ependant, elle s’est résignée, parce qu’elle connaît son devoir. Elle
sait
très bien que les petites princesses ne sont pas
ère à laquelle les plus indifférents ne résistent pas. Et voulez-vous
savoir
ce que deviendra Cécile de Mantes, quand elle ser
utre chose que la traduction de ce qu’on a dans le cœur. Reste donc à
savoir
ce qu’Alfred de Musset avait dans le cœur, reste
este donc à savoir ce qu’Alfred de Musset avait dans le cœur, reste à
savoir
quelle est cette conception qu’il se faisait de l
st pourquoi encore il célèbre don Juan. Don Juan c’est, comme vous le
savez
, la personnification de l’amour, ou de la poursui
che », et c’est elle qui plus tard va faire pour lui de l’amour je ne
sais
quel filtre empoisonné. D’après ce que je viens d
sion, dans la vie d’Alfred de Musset, s’est appelée George Sand. Vous
savez
quelles ont été les relations de George Sand et d
ujours le même ; ce principe, c’est celui de la poésie personnelle, à
savoir
que le poète doit se mettre lui-même dans son œuv
ue l’écrivain ne doit pas parler de lui-même. Au xviiie siècle, vous
savez
ce qu’on dit ; on dit : le moi est haïssable. Eh
e carré de l’hypoténuse Est égal, si je ne m’abuse… … Au fait, je ne
sais
plus du tout à quoi est égal le carré de l’hypoté
plus sûrement sa réputation. L’idée philosophique est la suivante, à
savoir
que la pitié est vertu souveraine, mais que la pi
! Comment on doit quitter la vie et tous ses maux, C’est vous qui le
savez
, sublimes animaux ! À voir ce que l’on fut sur te
, et il passe à ce qui vaut mieux que la constatation de la misère, à
savoir
, la pitié pour cette misère. Alfred de Vigny, en
teurs… comment dire ?… les plus flamboyants. C’était lui qui, vous le
savez
, s’était fait remarquer ce fameux soir, le soir d
l les classiques étaient jusque-là restés les maîtres incontestés. On
savait
qu’une bataille décisive serait livrée et, pour c
bre : demandez-leur ensuite de quelle couleur était le papier, ils ne
sauront
pas vous le dire. Ce sont des gens pour qui le mo
notez-le, chez Lamartine, les métaphores ne se suivent pas toujours.
Savez
-vous pourquoi ? Parce que parfois, c’était lui qu
ué qui a fait en vers un peintre excellent. C’est un peintre, et vous
savez
que, d’habitude, sa propre pratique on l’érige en
re sous le soleil torride, c’était pour arriver à cette conclusion, à
savoir
, que, comme le pensait déjà Alfred de Vigny, la n
es premiers recueils, à peu près jusque vers le temps de l’exil. Vous
savez
qu’au moment où se fonde chez nous le second empi
Au xviie siècle, Chapelain écrivait La Pucelle, et il était, vous le
savez
, un très grand poète, tant que son poème n’était
ns le champ des étoiles. Vous voyez quelles ressources Victor Hugo a
su
mettre au service de cette grande idée : une sort
art de décrire ; il a cette espèce de sensibilité, en commun, et vous
savez
que le poète épique est non pas l’interprète de s
déjà que les pièces principales des Trophées étaient connues ; on les
savait
par cœur et Heredia les récitait dans les salons.
ncipe, qui était celui de Théophile Gautier et de Leconte de Lisle, à
savoir
, qu’un poète doit se subordonner à l’objet. Qu’es
e une époque, dans l’espace étroit d’un sonnet de quatorze vers. Vous
savez
que Molière, pour ridiculiser un de ses personnag
faite, ses galères battues, parce que la flotte de Cléopâtre, vous le
savez
, au moment décisif, est partie, a abandonné Antoi
pelé l’Odéon, une pièce, une petite pièce en un acte et en vers. Vous
savez
ce que sont ces levers de rideau de l’Odéon : ce
assez connaître sous le nom de Sarah Bernhardt, dont on dit, vous le
savez
, qu’elle a une voix d’or. Et, enfin, l’auteur s’a
ait déjà publié des vers et que ces vers étaient très jolis. Puis, on
sut
qu’il appartenait à une famille modeste, qu’il ét
ait important, qu’il avait la tête du premier consul. Il est, vous le
savez
, extrêmement important, pour réussir en littératu
partie l’origine de la réputation littéraire de François Coppée. Vous
savez
que cela n’a pas nui non plus au succès de Victor
oppée est le premier qui se soit véritablement avisé de cette idée, à
savoir
, que tout le monde a droit à la vie littéraire. D
n mouchoir, Lui prend le nez et lui dit : « Souffle. » Et si vous ne
saviez
pas encore pourquoi la poésie a été inventée, vou
vous ne saviez pas encore pourquoi la poésie a été inventée, vous le
savez
maintenant, c’est pour exprimer de pareilles opér
ouvent trompé dans l’exécution, et qu’ayant eu une idée très juste, à
savoir
, que les humbles, les petits ont droit à la vie l
comme on l’aime, quand on l’aime vraiment. C’était Montaigne, vous le
savez
, au xvie siècle, qui disait que, quand on aime P
stement celui-là que François Coppée a aimé et c’est celui-là qu’il a
su
décrire. Nul autre que lui n’a mieux, en quelques
qui ne dégénère pas en mièvrerie. Sully Prudhomme, c’est l’homme qui
sait
dire joliment des choses qui souvent sont très pr
as : j’ai essayé à part moi, ça n’a pas plus de sens. Ou encore, vous
savez
, aux dernières pages des journaux, il y a des mot
ports qu’il y a entre les voyelles, les couleurs et les sons. Vous ne
savez
peut-être pas que chaque voyelle a sa couleur ? E
t pour substituer à ce qui avait été appelé la poésie jusque-là je ne
sais
quelle musique, musique indéchiffrable, musique q
our une espèce de François Villon, revenu en plein xixe siècle. Vous
savez
que François Villon a été, dans son temps, condam
« Un jour, voici longtemps, j’étais entré écrire une lettre en je ne
sais
quel café désert de la rue Soufflot Quand j’eus t
convulsif, comme secoué par une sorte de fièvre dont on n’aurait trop
su
dire si elle était la conséquence de la folie ou
e, qu’il y a un retour vers les qualités essentielles à notre race, à
savoir
, la clarté, le bon sens, l’honnêteté et la délica
utre de faire à ce sujet de pronostics. Pour prédire à coup sûr, vous
savez
qu’il n’y a qu’un moyen, c’est de prédire après c
pas ce qu’il y avait d’indiscret dans la tentative que je faisais, à
savoir
, de vous demander de venir cinq fois de suite, sa
es influences littéraires, si chères soient-elles à un cœur ! Et nous
savons
la vivacité de ses admirations. La statue du poèt
s. Mais voilà, on ne refait pas son tempérament, et pas plus qu’on ne
saurait
ajouter un centimètre à sa taille, une échine vra
ne doit jamais dîner hors de chez lui. » Madame de Noailles On
sait
la force des arguments par lesquels l’Empereur Na
nt, le mouvement plein de grâce, en tout digne du sexe qui d’instinct
sait
trouver les attitudes et camper son personnage. E
nir. Flatterie et caresse de la femme qui reparaît sous l’auteur, qui
sait
comme avec chacun il convient de s’y prendre, et
à la production, de suppléer aux défaillances d’un tempérament qui ne
saurait
, par sa seule vigueur, étreindre son sujet : à un
e prit en main cet emblème viril : la plume de l’écrivain. Comme elle
sait
plier son être physique aux caprices de celui qu’
ir ! » Morceau d’exécution savante, qui le niera ?… d’un disciple qui
sait
la musique du Romantisme pour l’avoir étudiée che
et immédiat est de « provoquer un élan d’amour dans sa ville » — nous
savons
trop par expérience que les choses ne se passent
de meurtrissure dans la volupté, ce fut par le père de René, et l’on
sait
la fortune que depuis lors il fit par le monde. M
ur avoir longuement médité l’œuvre de ses devanciers, Mme de Noailles
sait
la place qu’y tient cette conception particulière
réfléchir l’image de la romancière elle-même. Nous n’en voulons rien
savoir
, ou plutôt nous nous interdisons d’en rien recher
de sa Sultane-servante. Pourtant il la gardera, car… « Donna Marie le
saura-t
-elle ? Donna Marie souffrira-t-elle ? »… tel est
des images qui peuvent impressionner la vue, l’ouïe, l’odorat. Je ne
sais
rien de plus curieux que cette pièce : le Verger,
e. Sincérité et Don, termes égaux, réciproquement convertibles. On ne
saurait
imaginer plus exacte correspondance entre la réal
’on voit assez par là que le grand orateur catholique n’a jamais rien
su
du premier âge, habitué qu’il était à ordonner se
essusciter ensuite, plus vivaces et mieux en faveur. Pour n’avoir pas
su
nous rendre un compte exact ou du moins suffisant
élan lyrique… Mais ce qui fait le plus le génie, aux yeux de ceux qui
savent
le comprendre, c’est quand il réagit avec fierté
la main, quand femme elle revit ces premières heures, et pourtant ne
sait
-elle pas, d’intuition sûre, qu’il n’est pas une i
ités immédiates, nous rattachent aux joies terrestres, mais jamais ne
sauraient
exalter notre âme jusqu’à la notion d’infini ! S’
ajesté qu’enferme en ses romanesques sites la pathétique Bretagne. Je
sais
d’illustres Bretons qui en tirèrent argument pour
ultés ; mais un vrai poète qui ne le possédât à aucun degré, on ne le
saurait
concevoir, car il ne resterait plus qu’un artisan
e concordance ne nous était suggérée ? D’un instinct sûr, que rien ne
saura
dérouter, la Femme-Poète poursuivra correspondanc
’homme — mais plutôt ces intimes et mystérieux recoins où celui-là ne
saurait
pénétrer. Voyons en effet, examinons un peu ce qu
lle d’expression verbale, ce droit d’aveu, de confession, par où elle
saura
se révéler tout entière, à nous que d’irréductibl
traction de ses traits nous permet de soupçonner des angoisses qui ne
sauraient
avoir d’écho direct en nous. Domaine réservé, com
e. Faut-il nommer l’auteur illustre de la Femme et de l’Amour ? Je ne
sache
pas que sous une autre plume virile, dans aucune
nt un tableau, sous forme de confession, qui n’a pas d’analogue et ne
saurait
en avoir sous une signature virile. Là véritablem
marqué d’ambitions si hautes… La douleur seule est positive : nous le
savons
par notre propre expérience… Elle accomplira donc
otre credo littéraire, et avec une rigueur qui nous fut reprochée : «
Savoir
n’est rien… Sentir est tout ! » puisque l’émotion
ossédions de Mme Lucie Delarue-Mardrus, du moins en volume : elles ne
sauraient
compter parmi le meilleur de son œuvre. Il n’en e
sa main nul moyen d’expression… Quelle tentation en revanche, si l’on
sait
imprimer un rythme à sa pensée, de prétendre y pl
devait produire le résultat attendu. Elle a rencontré enfin celui qui
sut
parler à tout son être, et traduit son émotion av
eut-être eût-elle ressenti des ardeurs aussi fortes, plus fortes, qui
sait
? car la femme bretonne brûle en dedans, si l’on
me d’hommes, seront choqués de cette intimité soudain dévoilée ! J’en
sais
à qui elle paraîtra intolérable et le contraire d
es chats à passer dans des cerceaux. Mais alors c’est une question de
savoir
s’ils sont encore des chats et s’ils nous intéres
et méthode, entente tacite pour organiser des carrières, et ce je ne
sais
quoi d’un peu administratif par où l’on prépare l
naturel que les artistes fassent échange de politesse avec eux. On ne
saurait
pousser plus avant que dans cette famille littéra
e plus ; j’y vois la décisive épreuve, la ceinture de flammes qu’elle
sut
traverser et dont elle sortit vivante… Trop de li
orte en soi sa littérature et sa musique, auquel cas rien au monde ne
saurait
les empêcher d’en sortir, tandis que les réminisc
cerveau, Esclave de Mme Henri de Régnier est assurée d’un rang qui ne
saurait
être médiocre : Grâce Mirbel n’est pas seulement
e, on distingue la silhouette et l’accent national qu’il révèle. J’en
sais
qui viendront le taxer de sécheresse. Laissons di
ance ce qui n’est qu’ordre et méthode dans l’art de composer. Comment
sauraient
-ils discerner ce qu’il entre d’art dans une telle
e soit d’autre qu’une existence d’amante ! Petit animal câlin, qui ne
saura
se soustraire au despotisme des caresses, elle a
celles d’Antoine Ferlier, et c’est pour elle un joug dont rien ne la
saurait
libérer : « Écoutez, avoue-t-elle à Charlie, pend
arque un conflit, une lutte dans l’âme de Grâce Mirbel, lutte où nous
savons
trop que la malheureuse est vaincue d’avance. Je
is, depuis Don Juan jusqu’à Priola, le plus original des créateurs ne
saurait
qu’ajouter quelques variations à la donnée premiè
’aigu les pointes extrêmes de la volupté. Par-delà cet épisode, on ne
saurait
rien imaginer qui demeurât du domaine littéraire.
De tout autre, sans doute, n’en aurions-nous aucune surprise, et j’en
sais
qui soupçonneront quelque attitude à cet obstiné
il s’agit de prouver à l’adorée qu’au prix de son amour nul risque ne
saurait
compter ; Charlie, qui serait une figure unique,
ue d’atteindre son objet, inscrit délibérément ce sous-titre : Roman.
Sait
-il pas en effet que, parmi les quelques centaines
se classe le livre qu’on lui vient proposer. Mais la critique, qui ne
saurait
tenir compte d’un tel point de vue, qui justement
ue formulait Renan dans une page de ses Cahiers de Jeunesse : « Je ne
sais
pas pourquoi les faits et incidents extérieurs, l
ie, et les cils noirs et courbes voilaient les longs yeux baissés. Il
savait
, sans les voir, combien ces yeux étaient beaux. V
pu ressentir. Effrayante précocité ! Miracle du petit prodige ! Dieu
sait
les monstres qu’elle nous prépare ! Je ne vois ri
la virilité créatrice : il est objectif, étrangement objectif, et il
sait
être intellectuel. Ne sort pas de soi-même qui ve
tait vrai, il emporterait du coup toute la littérature personnelle et
savez
-vous ce qu’on y perdrait ? Savez-vous de quoi ell
toute la littérature personnelle et savez-vous ce qu’on y perdrait ?
Savez
-vous de quoi elle se compose ? Elle se compose de
ouvement par où se traduit une vérité à laquelle nul plus que nous ne
saurait
rendre hommage, quelle réplique aussitôt vient s’
le Théâtre… qui est de tous les temps, et le Roman presque entier. Je
sais
qu’il est assez de mode et d’attitude aujourd’hui
, se subordonne aux goûts du public. Encore serait-ce une question de
savoir
lequel des deux réagit le plus énergiquement sur
insuffisance, toute l’impropriété d’un terme qui semble marquer je ne
sais
quoi de voulu, d’artificiel, contraire à la réali
nnages ? Ainsi toute l’émotion, tout le pathétique du drame, c’est de
savoir
ce qu’il adviendra du conflit passionnel où sont
omais, Bournisien, le père Rouault, sans pourtant dépasser le plan où
sut
les maintenir un merveilleux instinct de composit
mier âge d’aimer, a connu les tourments de la vie. Cette vie, elle la
sait
, autant que lui l’ignore, et bien qu’elle en ait
ses qu’elle comporte, présentant un caractère de logique auquel on ne
saurait
rien modifier sans altérer du même coup la portée
décevant espoir, car on ne transforme pas l’essence d’un être… on ne
saurait
qu’y ajouter, et la visite à Port-Royal, le plus
xe, mais qui force mon admiration, venant de Mme Marcelle Tinayre. Je
sais
peu de tableaux comparables à cette scène d’aband
uvait servir à l’édification morale de qui la voit ou l’entend, on ne
saurait
imaginer tableau plus propre à détourner du mal s
est une question vitale, suffisant à créer l’intérêt d’un ouvrage, de
savoir
qui sera le plus fort, qui triomphera dans la pas
e son tempérament, qui s’abandonne aux exigences de sa nature ? Je ne
sais
rien des goûts, des habitudes, de tout ce qui con
e n’en fut pas moins la réalité de son rêve. Or, pour le poète, ne le
savons
-nous pas ? de l’une à l’autre moins grande est la
rmonieuse du rythme ! Du fond de la demeure solitaire où sa fantaisie
sut
grouper quelques témoignages de son culte, son re
pectacles de la vie contemporaine, allons-nous en conclure qu’elle ne
saurait
trouver l’éveil de sa sensibilité ? Il suffit qu’
btil que nous goûtons aux vers de Mme Renée Vivien. A vrai dire je ne
sais
pas d’exemple plus saisissant de retour en arrièr
bstance, pour la transformer en poésie. De quel art incomparable elle
sait
se plier au modèle qui régla cette inspiration ?
t telle pièce signée d’elle qui, par son caractère d’universalité, ne
saurait
s’inscrire sous aucune date. Veut-elle par exempl
par où nous imaginons qu’elles furent infiniment sensibles à qui les
sut
élire… nous le percevons à travers ces poèmes. Ma
ant d’ailleurs pour avoir suscité l’ombrage des jalousies viriles, ne
saurait
se réfléchir en cinq Portraits, quand même ces Po
ité le plaisir de peindre en lui donnant ce petit coup au cœur qui ne
saurait
tromper, il attend pour la fixer que les mouvemen
d deux poètes comme Mme Lucie Delarue-Mardrus et Mme Renée Vivien ont
su
traduire certains mouvements de l’âme avec une si
ment ces romancières, Mme Henri de Régnier, Mme Marcelle Tinayre, qui
surent
unir de si frappantes qualités plastiques à la no
n peut bien croire que le seul groupement de tant de plumes féminines
saurait
retenir son attention : le passage du fait indivi
sensations ? Comment y demeurerait-il insensible, lui surtout qui ne
saurait
manquer de reconnaître en celles qu’il va juger t
Magnifique et bienfaisante image, la plus hautement symbolique que je
sache
de la loi de solidarité, son premier mérite n’est
ux d’hommes peut-être, qu’ils boursoufflent et tuméfient. Mais elles,
savent
-elles pas s’arrêter à temps pour en dégager une s
e se passionner même pour les choses les plus indifférentes. Elles ne
sauraient
voir deux personnes qui sont mal ensemble sans pr
ent tout en ceci : les Droits de la passion. Nul plus que nous ne les
saurait
admettre, à une condition pourtant : c’est qu’on
ionnal et s’être heurtée aux insuffisances du prêtre incompétent. Qui
sait
ce qu’il fût advenu d’elle, si le pauvre curé Bou
us le recul se fait, plus cette équation apparaît légitime. 8. On ne
saurait
imaginer deux talents plus divers que Mme de Noai
duisent leurs effets, non quelles fins doivent être poursuivies. Pour
savoir
, non plus ce qui est, mais ce qui est désirable,
, devenait indispensable dans toute sociologie rationnelle. Mais nous
savons
que si, dans ces conditions, la pratique devient
er par la sensation. L’état de santé, tel qu’elle le peut définir, ne
saurait
convenir exactement à aucun sujet individuel, pui
ne pas être, étant données les conditions générales de la vie. On ne
saurait
pourtant les taxer de morbides ; car la maladie e
plus graves, il en est dont les suites n’ont rien de fâcheux, si nous
savons
lutter contre elles avec les armes dont nous disp
groupe déterminé d’individus ; mais on ne peut pas démontrer qu’il ne
saurait
y en avoir de plus basse. Qui nous dit que d’autr
nous n’avons pas ici le point de repère dont dispose le biologiste, à
savoir
le chiffre de la mortalité moyenne. Nous ne savon
e le biologiste, à savoir le chiffre de la mortalité moyenne. Nous ne
savons
même pas distinguer avec une exactitude simplemen
préalable en quoi consiste l’état normal et, par conséquent, si l’on
sait
à quel signe il peut être reconnu. Essaiera-t-on
e la santé est un phénomène morbide. Il est vrai que le type moyen ne
saurait
être déterminé avec la même netteté qu’un type in
tibles de varier. Mais qu’il puisse être constitué, c’est ce qu’on ne
saurait
mettre en doute, puisqu’il est la matière immédia
isme moyen et il n’en est pas autrement du sociologue. Une fois qu’on
sait
reconnaître les espèces sociales les unes des aut
se, également déterminée, de son développement ; par conséquent, pour
savoir
s’il a droit à cette dénomination, il ne suffit p
diablement malade. Elle est la norme par excellence et, par suite, ne
saurait
rien contenir d’anormal. Il est vrai que, couramm
assuré par avance qu’elle n’est pas sans cause, mais il est mieux de
savoir
au juste quelle est cette cause. Le caractère nor
pratique. Or, pour agir en connaissance de cause, il ne suffit pas de
savoir
ce que nous devons vouloir, mais pourquoi nous le
ers quand elles seront accompagnées de leurs raisons ; car, alors, on
saura
mieux reconnaître dans quels cas il convient de l
se sont déjà réalisées dans une multitude de cas ; par suite, on peut
savoir
à chaque moment du développement de l’animal, et
oute leur histoire. Le sociologue peut ainsi se trouver embarrassé de
savoir
si un phénomène est normal ou non, tout point de
al et, dans le second, de lui refuser ce caractère. Par exemple, pour
savoir
si l’état économique actuel des peuples européens
olues toutes les questions controversées de ce genre, comme celles de
savoir
si l’affaiblissement des croyances religieuses, s
at sont des phénomènes normaux ou non.40 Toutefois, cette méthode ne
saurait
, en aucun cas, être substituée à la précédente, n
tous les jours de ces distinctions ? — Il est vrai ; mais il reste à
savoir
si nous les faisons à propos. Ce qui nous masque
et sa condamnation n’avait rien que de juste. Cependant son crime, à
savoir
l’indépendance de sa pensée, était utile, non seu
e. Le crime, de son côté, ne doit plus être conçu comme un mal qui ne
saurait
être contenu dans de trop étroites limites ; mais
toutes les discussions qu’elle soulève portent-elles sur le point de
savoir
ce qu’elle doit être pour remplir son rôle de rem
son rôle de remède. Mais si le crime n’a rien de morbide, la peine ne
saurait
avoir pour objet de le guérir et sa vraie fonctio
énéralité du phénomène sont induites et non directement observées. On
sait
qu’il tient à la nature du milieu social sans sav
ment observées. On sait qu’il tient à la nature du milieu social sans
savoir
en quoi ni comment. 41. Mais alors, dira-t-on,
ions même pas à protester contre une telle interprétation, si nous ne
savions
à quelles étranges accusations on s’expose et à q
qui ne laissait deviner en rien le métier ni la profession. Enfin, il
sut
s’y prendre : « — Madame, Madame, lui dit-il au
Michel, le poète artiste, donna sa parole, et il la tiendra : il ne
saura
jamais au juste ce qu’était la dame. Cette rencon
e blessé, car il est adorable. — Ce que je penserai de vous ? — Je ne
sais
. — Vous le verrez, dites-vous. — Eh bien ! vous l
pirais de l’intelligence de Zadig qui, pour trouver la trace de je ne
sais
plus quel prince ou quelle princesse, — à cheval,
venant chez lui, en s’y laissant conduire. Elle y vient d’abord sans
savoir
où elle est, ni chez qui. Elle médite avec l’ami
ble ; mais il y aura, j’en suis certain, du plaisir, le plaisir de me
savoir
heureux. Si vous m’aimiez, le bonheur serait pour
renne son parti pourtant : « Le désir, vous me l’avez donné, vous le
savez
, ma reine ! Oh ! vous ne doutez pas de cela ! J’a
J’ai le crime de lèse-majesté dans le cœur depuis votre baiser. Vous
savez
si je mérite d’avoir le poing coupé. « L’homme a
nts de Lélia. Elle a des vides dans la sensibilité, des curiosités de
savoir
je ne sais quoi. Ce type de jeune femme, à sa dat
Elle a des vides dans la sensibilité, des curiosités de savoir je ne
sais
quoi. Ce type de jeune femme, à sa date, est parf
eur. » En général, Michel se fait peu d’illusion sur les femmes ; il
sait
la vie, il sait ce que valent la plupart du temps
al, Michel se fait peu d’illusion sur les femmes ; il sait la vie, il
sait
ce que valent la plupart du temps ces grandes déf
de ces journées de bonheur, tout est changé tout d’un coup sans qu’on
sache
pourquoi. Que s’est-il passé ? Marie a changé de
ire que j’aime, c’est le sourire. Vous ne sauriez pas rire : je ne le
sais
guère non plus. J’essaye aussi. « Ne vous moquez
si. « Ne vous moquez pas des enfants : l’enfance a le plaisir ! Si je
savais
le plaisir dans des boules de neige, j’irais cher
hique, tout un jet brillant de hardiesse et de libre fantaisie. On ne
saurait
l’omettre dans une étude qui a pour objet avant t
s tout analysé ; je n’ai pas tout nié, Dieu merci ! Vous dites que je
sais
plus que vous. Je suis pourtant fort ignorant, ma
s plus que vous. Je suis pourtant fort ignorant, mais voici ce que je
sais
et comment je sais. J’ai pour raison une sorte d’
suis pourtant fort ignorant, mais voici ce que je sais et comment je
sais
. J’ai pour raison une sorte d’oiseau qui peut vol
à l’oiseau. — Tout. — Où est la poésie ? — partout. « Voilà ce que je
sais
, Marie, ce que j’ai appris. La Fantaisie est la r
femme ? » Elle l’a donc amené à douter insensiblement de lui et à ne
savoir
que faire d’elle, à s’avouer qu’il n’a jamais bie
lui et à ne savoir que faire d’elle, à s’avouer qu’il n’a jamais bien
su
lui-même où saisir précisément cette pensée fuyan
l’origine et par goût, l’aristocratie du talent. Et maintenant qu’on
sait
comment Gavarni entendait le sentiment dans sa je
rniers siècles, contentaient amplement le besoin qu’ont les hommes de
savoir
(pourquoi ? pour rien) les petites choses qui se
les plus extraordinairement bouffons qu’on ait jamais écrits sans le
savoir
. L’auteur l’appelle « le grand Wolff » et voit en
va sans dire que je ne lui fais pas un reproche de son origine, et je
sais
du reste qu’il est brave homme et galant homme et
nstatant la mauvaise qualité de son style, si j’ajoute aussitôt qu’il
sait
merveilleusement son métier de chroniqueur, ce qu
des goûts présumés de la haute et moyenne bourgeoisie. Il a toujours
su
ce qu’il faut à ses lecteurs, la dose exacte et l
phie, de fantaisie et de liberté d’esprit qu’ils peuvent admettre. Il
sait
aussi à quoi ils ne veulent point qu’on touche. J
est pris ici. Ah ! que M. Wolff connaît bien son public ! Et comme il
sait
ce qui lui convient, à ce public, et ce qu’il peu
qui lui convient, à ce public, et ce qu’il peut supporter ! Comme il
sait
faire avec lui, pour sa joie et pour son édificat
e. « Guy de Maupassant, c’est Aramis. » Comme c’est bien cela ! On ne
saurait
mieux caractériser, n’est-ce pas ? l’auteur de Bo
ctor Hugo ou de Balzac ? Point : il s’agit du chanteur Darcier. On ne
saurait
pousser plus loin que M. Wolff le sentiment des n
e qui regarde pour son plaisir et ne veut pas en penser plus long. Il
sait
, lui aussi, ce que demandent et ce qu’attendent s
eurs aux terrasses des cafés et vendraient volontiers autre chose, il
sait
qu’il faut s’indigner, et il s’indigne. S’il raco
qui nous reste d’aristocratie s’est encanaillé plus que de raison, il
sait
qu’il faut s’attrister, et il s’attriste. S’il va
ces visiter son pays natal et la maison où il a passé son enfance, il
sait
qu’il faut s’attendrir, et il s’attendrit. S’il p
ndrir, et il s’attendrit. S’il parle de Mgr l’archevêque de Paris, il
sait
qu’il convient que le digne prélat soit « un fin
l’acteur Berthelier. S’il parcourt les églises pendant le carême, il
sait
qu’il est convenable d’y porter une âme religieus
, on se contentera de cette constatation et on ne s’inquiétera pas de
savoir
si la ligne ABC est droite ou courbe, ni si la lo
de consulter l’expérience. Nous n’avons pas besoin d’observation pour
savoir
que l’aiguille d’une horloge n’est pas sur la div
le d’une horloge n’est pas sur la division 15 du cadran, puisque nous
savons
d’avance qu’il n’y en a que 12, et nous ne pourri
ou plus de quatre, ou est certain qu’il en a exactement 3, car il ne
saurait
en avoir 2 et demi ou 3 et demi. De tous les théo
grammes d’un poids de 10 grammes, tandis qu’un poids de 11 grammes ne
saurait
se distinguer ni de l’un, ni de l’autre. Une pare
à trois dimensions. Se contenter de cela, ce serait supposer que nous
savons
ce que c’est que l’ensemble des points de l’espac
n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Tout le monde croit
savoir
ce que c’est qu’un point, et c’est même parce que
roit savoir ce que c’est qu’un point, et c’est même parce que nous le
savons
trop bien que nous croyons n’avoir pas besoin de
s besoin de le définir. Certes on ne peut pas exiger de nous que nous
sachions
le définir, car en remontant de définition en déf
euvent et tantôt ne peuvent pas être discernés. Il faut donc que nous
sachions
dans certains cas nous représenter tel élément et
r tel élément et le distinguer d’un autre élément. La question est de
savoir
si le point que je me représentais il y a une heu
aintenant ou si c’est un point différent. En d’autres termes, comment
savons
-nous si le point occupé par l’objet A à l’instant
’objet a été entraîné dans le mouvement de la Terre. Nous ne pourrons
savoir
si un objet, très petit ou non, n’a pas changé de
e position. J’y reviendrai d’ailleurs plus loin. Nous arrivons donc à
savoir
si la position relative d’un objet par rapport à
A fortiori ce n’est que par un raisonnement indirect que nous croyons
savoir
(et encore cette croyance est-elle trompeuse) si
quand on consentira à tout rapporter à ces axes liés à notre corps ?
Savons
-nous cette fois ce que c’est qu’un point défini a
tournant autour de la sphère, en faisant les mêmes mouvements, et je
sais
que j’ai fait les mêmes mouvements parce que j’ai
nts parce que j’ai éprouvé les mêmes sensations musculaires ; pour le
savoir
je n’ai donc pas besoin de savoir la géométrie d’
es sensations musculaires ; pour le savoir je n’ai donc pas besoin de
savoir
la géométrie d’avance et de me représenter les mo
t que pour cela j’aurai dû exécuter le même mouvement de l’œil, et je
saurai
que mon œil a exécuté le même mouvement parce que
n fait que je vais expliquer, comme je l’expliquerais à quelqu’un qui
saurait
déjà la géométrie, mais il ne faut pas en conclur
it déjà la géométrie, mais il ne faut pas en conclure qu’il faut déjà
savoir
la géométrie pour faire cette distinction ; avant
t déjà savoir la géométrie pour faire cette distinction ; avant de la
savoir
, je constate le fait (expérimentalement pour ains
ulaires différentes. Ici encore je puis faire cette constatation sans
savoir
la géométrie : et je n’ai pas besoin d’autre chos
ent est l’espace et qu’il satisfait à la condition dont il s’agit. Je
savais
en effet, avant toute expérience, que l’espace sa
ent de M. Le Roy, quelle que soit l’ingéniosité de cette thèse, je ne
saurais
l’accepter tout entière. Certes je suis d’accord
intellectualiste ou elle ne sera pas. Ce qu’il s’agit précisément de
savoir
, c’est si elle sera. § 2. — La science, règle
» scientifiques ont une valeur, comme règle d’action, c’est que nous
savons
qu’elles réussissent, du moins en général. Mais s
c’est que nous savons qu’elles réussissent, du moins en général. Mais
savoir
cela, c’est bien savoir quelque chose et alors po
’elles réussissent, du moins en général. Mais savoir cela, c’est bien
savoir
quelque chose et alors pourquoi venez-vous nous d
pour qu’il y ait moyen de donner un coup de pouce. Sans ce lest, qui
sait
s’il ne quitterait pas terre, séduit par le mirag
rien dire. J’ai évidemment mal compris la pensée de l’auteur et je ne
saurais
la discuter avec fruit. Le second cas pris pour e
astronome ne peut intervenir sans apporter deux éléments étrangers, à
savoir
une horloge et la loi de Newton. Enfin M. Le Roy
, je dois faire subir au résultat certaines corrections, parce que je
sais
que j’ai dû commettre des erreurs. Ces erreurs so
as dire que cet énoncé soit vrai, au sens propre du mot, puisqu’il ne
saurait
être vrai malgré moi et qu’il est vrai seulement
mple du postulatum d’Euclide. Quand on me demande : fait-il noir ? je
sais
toujours si je dois répondre oui ou non. Bien qu’
ts possibles soient susceptibles de ce même énoncé : il fait noir, je
saurai
toujours si le fait réalisé rentre ou ne rentre p
nvention étant donnée, si l’on me demande : tel fait est-il vrai ? je
saurai
toujours que répondre, et ma réponse me sera impo
ais si je pose la même question à mon aide qui comprend ma langue, il
saura
que cela veut dire : le spot se déplace-t-il ! et
ai voulu répondre trop vite, sans avoir interrogé la nature qui seule
savait
le secret. Quand, après une expérience, je corrig
. S’il prédit un fait, il emploiera ce langage, et pour tous ceux qui
sauront
le parler et l’entendre, sa prédiction est exempt
eux dire par là : tout corps qui jouit de telle ou telle propriété (à
savoir
de toutes les propriétés du phosphore, sauf le po
es en arriveraient à séparer deux corps qu’ils n’auraient d’abord pas
su
distinguer ; tels par exemple le néodyme et le pr
tout en ayant les autres propriétés du phosphore, nous ne pouvons pas
savoir
s’il n’en existe pas sur d’autres planètes ? Sans
x chutes qui se produisent conformément à la loi de Galilée, si je ne
savais
d’autre part que, dans telles circonstances, la c
le de ne pas faire cette séparation que l’on prétend artificielle. On
sait
le rôle qu’a joué la cinématique des corps solide
s langues, et nous ne pouvons avoir la prétention de construire je ne
sais
quel invariant universel qui serait compris à la
onstruire une phrase qui soit comprise à la fois des Allemands qui ne
savent
pas le français et des Français qui ne savent pas
is des Allemands qui ne savent pas le français et des Français qui ne
savent
pas l’allemand. Mais nous avons des règles fixes
e un minimum, c’est ce que je concède ; je suppose qu’il existe je ne
sais
quel fluide qui pénètre entre les molécules de no
it résigné à sa demi-disgrâce, mettre tant de hâte à en appeler. L’on
sait
aujourd’hui que si la tentative, évidemment témér
portance du genre qu’il s’est construit, et avec le sentiment qu’il a
su
élargir ce genre jusqu’aux limites extrêmes. Et,
our notamment, la trace de cette persévérance de l’observateur qui ne
sait
rien sacrifier de bonne grâce au romancier. Mais
insi le caractère du roman, il serait injuste néanmoins de ne pas lui
savoir
tenir compte de cette circonstance, qu’il a su fa
oins de ne pas lui savoir tenir compte de cette circonstance, qu’il a
su
faire qu’on en prit son parti, à son égard, non s
et discutables, mais parallèlement neufs, et, par surcroît, savants.
Savoir
tirer parti d’une prédisposition naturelle de l’e
lignes du roman, c’est-à-dire le sujet dans sa floraison mouvante, ne
sauraient
constituer à elles seules le roman, ni surtout le
le roman, ni surtout le roman d’analyse ; que, par suite, le sujet ne
saurait
être entièrement séparé de sa portée psychologiqu
hui, de se voir simplement ramener à la mesure du résultat acquis. Ne
sait
-on pas, au reste, que la tentative a échoué sans
uement à notre besoin de connaître, de nous être attribué un droit de
savoir
, dont l’expression est aussi caractéristique de n
avec un religieux émoi, ce tourment qui nous fait humbles quand nous
savons
être simples, et inconscients quand nous ne le po
u moraliste qui a plus d’une fois sincèrement regretté de n’avoir pas
su
être un apôtre, et de cette intelligence, honnête
e en quelque sorte imprévue de chanter leur fait aux acteurs, lui qui
savait
leur être invariablement débonnaire, il serait ex
d’être expressive. On comprendra tout le mérite de M. France d’avoir
su
mettre dans son œuvre autant de symétrie, et d’or
ins légitimes, comme à leurs caprices. Si, avec cela, M. France avait
su
ou voulu brider sa pensée, et ne lui demander qu’
— témoigne, surtout lorsqu’il est aussi déterminé qu’en M. France, de
savoir
s’associer mieux que par instinct aux modes logiq
nt, un pessimiste cordial et un contempteur vrai de l’éphémère ? Nous
savons
de M. France que son esprit croit suivre et ne su
antasmagoriques. Vaut-il d’ailleurs la peine de se borner au souci de
savoir
si l’on doit se figurer M. France, aussi délicieu
nous défendre d’un certain trouble, en voyant notre impuissance d’en
savoir
plus long sur les dispositions sensibles, les nua
ux esprit indiscipliné en soupçonne plus long sur la réalité que n’en
saurait
la réalité elle-même, tant il a refait les mêmes
it douter. Aussi en résulte-t-il, pour le fonds de son œuvre, nous ne
savons
quoi d’imparfaitement substantiel et de parfaitem
épris de sa dialectique qu’il veut en avoir l’air, nous lui eussions
su
gré davantage de cette phrase paisible aux débord
, — l’on observera que cet écrivain, qui est réellement M. France, ne
saurait
donner l’idée d’un moraliste, ni l’imagination qu
comparable art d’écrivain en reçoit de précieux éclats, et combien il
sait
mettre en œuvre son talent ! et son érudition, et
l s’est façonné au moule de ses vanités intimes, bien mieux qu’il n’a
su
s’harmoniser avec les formes de sa raison, ce n’a
croit-il donc ? Il est à supposer qu’il croit à deux choses : c’est à
savoir
à l’empire des choses sur nous et au pouvoir de n
et du providentialisme traditionnel. Est-ce là ce qu’il est ? Je n’en
sais
rien ; il est très probable, à mon avis, mais je
? Je n’en sais rien ; il est très probable, à mon avis, mais je n’en
sais
rien ; mais ce que je sais, c’est que nous avons
st très probable, à mon avis, mais je n’en sais rien ; mais ce que je
sais
, c’est que nous avons pensé. Nous avons pensé, en
nt ; mais au fond de cela, il y a du courage. Tel homme veut qu’on le
sache
généreux ; mais, pour qu’on le sache, il l’est en
courage. Tel homme veut qu’on le sache généreux ; mais, pour qu’on le
sache
, il l’est en effet ; il faut bien qu’il le soit m
il le soit même au fond pour faire tant de sacrifices à vouloir qu’on
sache
qu’il l’est. C’est en somme un assez bon homme. »
té le bien connaître. On ne connaît sans doute quelqu’un que quand on
sait
ce qu’il est et aussi ce qu’il pouvait être. En r
uteurs abondent en contradictions ; mais je souhaite que les lecteurs
sachent
en trouver. Par exemple, Jean-Jacques Rousseau, d
de la société sur l’individu et souhaite passionnément que l’individu
sache
s’y soustraire ; et dans un seul il sacrifie l’in
nous sûrs et sommes-nous certains même qu’il y ait contradiction ? Je
sais
des hommes de la plus haute intelligence qui n’en
ngers aussi d’une discussion dans la vie privée. Les charmes, il faut
savoir
les goûter ; il faut savoir écouter longtemps ; i
dans la vie privée. Les charmes, il faut savoir les goûter ; il faut
savoir
écouter longtemps ; il faut savoir suivre le pens
l faut savoir les goûter ; il faut savoir écouter longtemps ; il faut
savoir
suivre le penseur dans tous les détours et même d
aussi aisément que lui-même. Et les dangers de la discussion, il faut
savoir
les éviter comme dans une discussion privée. Il n
lui, l’autre allait souvent jusqu’à jurer contre lui. Je n’ai jamais
su
lequel aimait le plus Proudhon, de celui qui y vo
re extrémité, mais en convenir franchement, sentir qu’il a tort et se
savoir
gré de le sentir, mais à la dernière extrémité en
à Marathon, à Salamine et à Platée. Il mourut en Sicile, exilé (on ne
sait
pourquoi). Il s’était composé cette épitaphe : «
n ne chante pas en parlant, qu’on ne parle pas en vers, etc… Mais ils
savaient
aussi que, le théâtre ne pouvant jamais donner l’
ubitement revenu, c’est tout le théâtre de M. d’Ennery. Au fait, vous
savez
que le mélodrame moderne, — non dans sa forme, hé
son et y reste un moment immobile, cela n’est rien : mais, comme nous
savons
ce qu’elle est, ce qu’elle vient de faire et pour
, mépris que beaucoup de grands hommes ont éprouvé. Eschyle, comme on
sait
, fut un franc misogyne. Mais ce qu’il exprime là,
plus de raison qu’une bête, il faut bien songer à ses besoins… Ça ne
sait
rien dire, un enfant au berceau. Ça a faim, ça a
nne à l’orateur quelque vérité fortement saisie et démontrée qu’il se
sait
gré d’avoir découverte et de nous rendre subiteme
es paroles dont il s’est servi. La phrase de M. Brunetière est, je ne
sais
pourquoi, beaucoup plus difficile à reproduire ou
i naturelle. Molière nous dit, par la bouche de son ingénue, qu’il ne
saurait
y avoir de péché dans ce qui fait plaisir. Et vou
est sans doute, d’abord, parce qu’il était malade et qu’ils n’ont pas
su
le guérir. Mais il y a autre chose. Il déteste le
ité de litotes, de prétéritions et de périphrases par lesquelles il a
su
exprimer le cas de Georges Dandin, — tranquilleme
mari. « 2e La mésalliance des tempéraments… Les inconvénients, je ne
sais
comment vous les faire pressentir… Je serai très
fâché de vous en avertir en passant ; car je suis peut-être seul à le
savoir
. ) Et il y a, enfin, la solution de l’amant de Mm
n !… » Tout ce dialogue ne dura qu’une seconde. Telle est, comme vous
savez
, la rapidité des phénomènes psychologiques. J’obs
hypocrite un peu raffiné n’affiche pas ainsi son hypocrisie. Il doit
savoir
, d’ailleurs, qu’Elmire est très intelligente et f
u discerner dans la comédie de Molière sont-ils incompatibles ? Je ne
sais
. Ce qui est sûr, c’est que jamais aucun acteur n’
a tracé un portrait si vrai et si exactement nuancé. (On a dit, je le
sais
, que La Bruyère écrit en moraliste, et Molière en
t héroïque, a pourtant l’extérieur et le langage d’une bigote et n’en
saurait
avoir d’autres. Il n’a pas pris garde que ce qu’i
m’avait enseignés : « Comme la vraie et la fausse dévotion ont je ne
sais
combien d’actions qui leur sont communes, comme l
événements antérieurs à l’action de la pièce. Au temps de Racine, on
savait
très bien son histoire sainte ; à présent, on ne
Racine, on savait très bien son histoire sainte ; à présent, on ne la
sait
plus ; mais ça n’est pas du tout nécessaire pour
a pièce elle-même nous apprend, à mesure, ce que nous avons besoin de
savoir
. « Deux royaumes rivaux : Israël et Juda. La viei
isans de Juda, à condition qu’ils restent dans leur temple. « Elle ne
sait
pas qu’un des petits princes a été sauvé du massa
heval ? « Joad a songé à tout. Quand on conspire, il est important de
savoir
si on aura l’armée pour soi, si les soldats sorti
viens dans son temple… » Et quand il a terminé : « — Ça va mal, vous
savez
? Ça va très mal. Depuis quelque temps, la reine
ursuivons notre ouvrage ! « Donc les lévites sont là, tout prêts. Ils
savent
très bien qu’ils peuvent tous y laisser leur peau
je ne dis pas que Joad soit de mauvaise foi ni qu’il joue la comédie.
Sait
-on d’ailleurs, chez ces grands politiques, où fin
ésiter. Si vous refusez, elle met tout à feu et à sang… Au reste, qui
sait
?… ça sera peut-être le bonheur de cet enfant. «
a fait dire, auxquelles tu n’avais jamais songé !… Cela, M. Sarcey le
sait
mieux que personne. Il répondrait, j’imagine, que
sent combien est juste ce que d’habiles gens ont dit maintes fois : à
savoir
qu’à certaines minutes, Racine et Marivaux, c’est
e mon âge et de ma taille. angélique : Bon ! c’est ce que je voulais
savoir
. lucidor : Nos caractères se ressemblent ; il pe
er. L’épreuve n’est-elle pas faite ? Et n’est-elle pas décisive ? Ne
sait
-il pas maintenant tout ce qu’il voulait savoir ?
t-elle pas décisive ? Ne sait-il pas maintenant tout ce qu’il voulait
savoir
? Qu’attend-il encore, ce faiseur d’expériences ?
curieux, et la curiosité est impitoyable. Il ne lui suffit pas de se
savoir
aimé. Il faut qu’Angélique souffre et pleure à ca
é de la semaine. Le devoir commande : je m’exécute en gémissant. Vous
savez
que le commandant Vallée et M. Guillaume Livet se
ant en vain sa pâture. Un ours énorme vient à passer par là. Et je ne
sais
ce que cet ours laisse derrière lui, mais le peti
ité tarabiscotée. Si les bergers et les bergères des trumeaux d’antan
savaient
parler, nous entendrions les dialogues d’Arlequin
a femme, estle plusnaturollementinfidèle en amour ? Il faudrait, pour
savoir
cela, observer des âmes toutes neuves, non encore
al singulièrement spirituel et d’une innocence bien compliquée… Je ne
sais
comment vous rendre mon impression. Imaginez quel
verez pas une bonne… Mais je n’ai pas la souple agilité des chats qui
savent
circuler, sans les briser, au milieu des choses f
ous m’obéissiez. la duchesse : Oui ! oui ! j’obéis. Mon Dieu ! tu le
sais
, j’ai bravé la mort. (C’est vrai, elle a voulu bo
i III serait-il une pièce mal faite ? Je frémis en y pensant. ) Je ne
sais
ce qu’était, il y a soixante ans, ce tableau hist
lus que j’avais perdu à la prime jusqu’à mon dernier philippus… Je ne
sais
ce que devient ce maudit argent ; il faut qu’il s
e : « Il est collé ! » et vous sentez bien qu’une âme un peu noble ne
saurait
soutenir cette pensée. Et alors me voilà obligé d
eur où il est attendu. Et M. Sarcey le démontre avec abondance. Je ne
saurais
vous dire combien cela m’ennuie d’être obligé de
ont je suppose que je suis. Ce mérite de composition, que je n’ai pas
su
voir, M. Sarcey prétend que le public « le sent d
’elles lui semblent amusantes en elles-mêmes, voilà tout. M.Sarcey ne
sait
pas plus que moi pourquoi le public s’amuse. 2e J
premier dure une minute et l’autre quelques secondes. Il y a là je ne
sais
quelle lourde disproportion entre les moyens et l
l’argumentation de M. Sarcey : car à quoi bon le second acte, si nous
savons
dès le premier de quoi est capable le duc de Guis
la duchesse serré par le gant de fer du duc et ce qui s’en suit. Nous
savons
, en gros, que le seizième siècle fut une époque d
toutes les discussions, et ce que je lui ai sans doute rendu, sans le
savoir
, en lui répondant. Il me prête des choses que je
t qui sont capables d’inquiétude, — sollicite et détermine, par je ne
sais
quelle pression, quelle pesée obscure, les invent
, nous qui sommes la foule, nous qui n’avons que des désirs et qui ne
savons
rien créer, nous contribuons, en un sens, à tout
es « précieux », de ces prétentieux qui ne sont pas du métier, qui ne
savent
pas les planches. Cette idée le ravit, que le thé
mme-clown tout à fait dénué d’illusions et une petite femme qui, sans
savoir
très au juste ce que c’est que positivisme, darwi
quel titre ? demande-t-elle avec colère. — A quel titre ? Tu veux le
savoir
? Il se bat pour toi parce qu’il est ton frère, m
ès avoir traité Hélène fort durement, changerait de manières quand il
saurait
ce qu’elle lui est ; et c’est à ce changement mêm
est ; et c’est à ce changement même que Mme de Voves devinerait qu’il
sait
tout… Cette idée-là est de M. Henry Lavoix qui lu
exemple, il n’est pas gai. Mais ça ne m’étonne pas. andré : Ah ! tu
sais
pourquoi ? Georges : Dame ! Il a une femme trop
malheureux… Non, continue, tu m’intéresses. Georges : Oh ! vous, je
sais
, vous êtes vieux jeu. Mais il n’y en a guère de c
pouvait suffire. Mais voilà : je n’ai pas osé, ou plutôt je n’ai pas
su
faire mourir André, et je me suis résigné à ceci
endresse de cœur, et même quelque chose de plus. Mais il est sage, il
sait
qu’il ne doit point songer à pareille folie, et e
t je ne puis me tenir de vous citer ici une bien jolie scène. « Je ne
sais
comment déclarer mes sentiments au marquis, dit J
Et voici ce qu’elle dicte : « Vous êtes trop intelligent pour ne pas
savoir
le secret de mon cœur. Mais un excès de modestie
e serait un contre-sens. Julie. — J’ai tort… je l’avoue ; et cela ne
saurait
convenir. Ariste. — C’est donc par distraction q
e scène jouée par M. Worms et par Mlle Reichenberg, et tout ce qu’ils
sauraient
y mettre ? Que la littérature soit devenue indulg
e lui donne aucun plaisir, — du moment qu’il en prend lui-même, il ne
saurait
être ridicule. Abraham fut-il ridicule d’aimer Ag
’autorité maternelle. Et alors il nous semble qu’ils commettent je ne
sais
quel inceste moral. D’où vient cela ? C’est que n
roie ces énormes fantoches ; et ce qu’ils nous inspireraient, si nous
savions
voir et entendre, c’est une terreur religieuse. —
bsolue et au désintéressement angélique d’une jeune gourgandine qu’il
sait
entretenue par un Russe ; et il lui parle de son
des plus beaux drames et des plus beaux romans d’amour offrent, à qui
sait
regarder, trop de ressemblance avec Armand Goulu.
isant un mot aimable… Dans tout ceci elle est désintéressée, car elle
sait
qu’il n’est pas riche. Comment se forme leur liai
sait qu’il n’est pas riche. Comment se forme leur liaison, nous n’en
savons
rien, car, dans ce drame d’un maître de la scène,
e » qu’elle a eu pour ce dadais. Elle l’a aimé avec ses sens et — qui
sait
? — un tout petit peu avec son cœur. Et puis… ell
e demander à dîner à Paris, comme les autres. » Pourtant » quand elle
sait
qu’il y a, dans l’atelier de Raphaël, une honnête
ent un peu. Marco étant ce que j’ai dit, et Barrière n’ayant même pas
su
la faire vraiment méchante, nous finissons par en
! Ce pédantisme-là, ce n’est, après tout, que le contentement naïf de
savoir
certaines choses ; et c’est un peu d’entêtement s
en ce qu’il prend, en somme, l’ignorance pour liberté d’esprit, et se
sait
un gré infini de « hardiesses » faciles et qu’il
Ah ! si j’étais père de famille… je le serai peut-être un jour, on ne
sait
pas ce qui peut arriver… eh bien ! je dirais à mo
sse dans le discours. Au reste, le temps manque pour réfléchir. On ne
saura
jamais le mal effroyable qu’a fait le journalisme
le journalisme à la littérature du dix-neuvième siècle… Hélas ! je le
sais
trop par moi-même ; si l’on m’accusait en ce mome
t à fait comique, si vous remarquez qu’en dépit de ses prétentions il
sait
peu la vie et ne connaît que superficiellement le
le chroniqueur », qu’est-ce que cela ? Il y a des chroniqueurs. J’en
sais
qui sont de vrais moralistes et de vrais écrivain
i sont seulement des écrivains et des moralistes un peu pressée. J’en
sais
aussi qui, avec un style différent, mais non moin
voir un château et de beaux arbres, et qu’il n’est pas fâché qu’on le
sache
. Il dédaigne les artistes : c’est qu’il n’entend
and on a de l’argent, on en désire toujours davantage. Il ne veut pas
savoir
si la spéculation où l’engage son ami est parfait
uvient de la réalité et reprend son air de circonstance : c’est qu’il
sait
qu’il y a des choses qu’on ne dit pas et qu’on n’
est que Bassecourt est un esprit souple et compréhensif, un homme qui
sait
voir les côtés opposés des choses. Si je ne tenai
— et peut-être n’importe où) pour le juger sévèrement. Tout le monde
sait
que ce qu’on appelait au dix-huitième siècle le «
l se laisse donc voler deux cent mille francs par Péponet, et il s’en
sait
un gré infini. Puis, tout à coup, cet étonnant be
péfie Vertillac lui-même. Et, après avoir montré aux bourgeois ce que
sait
faire un artiste quand il daigne se mêler d’affai
et dédaigneux, il revient à sa chère peinture. Bien entendu, à peine
sait
-il son beau-père ruiné, il ne fait qu’un bond che
es d’être égoïste et d’aller fatalement à son plaisir. Je n’ai jamais
su
pourquoi. Ainsi, tous les personnages que Barrièr
, des « vrais », des êtres simples qui seraient vertueux sans trop le
savoir
, qui n’auraient pas la vertu cinglante, sifflante
assembler dans un drame les principales espèces d’hypocrisie (et Dieu
sait
s’il y en a ! hypocrisie politique, hypocrisie mo
par sympathie pour ce jeune homme et par tendresse pour sa fille ; il
sait
quels sont les devoirs d’un bon père, et croit le
remplir… Ces gens-là sont pareils à nous : ils sont égoïstes sans le
savoir
. Notez bien que, s’ils le savaient, s’ils perdaie
s à nous : ils sont égoïstes sans le savoir. Notez bien que, s’ils le
savaient
, s’ils perdaient leurs illusions, s’ils n’étaient
. C’est que l’égoïsme intelligent et conscient se limite lui-même. On
sait
mieux à quoi s’attendre de la part de Desforges.
pre, par la connaissance qu’il a du monde. Mais cette connaissance ne
saurait
être identique sur tous les points à celle que no
res que nous sommes… Bref, un chef-d’œuvre de théâtre n’est pas et ne
saurait
être une pièce où rien ne nous choque ni ne nous
petit notaire qui, dans sa petite ville, avec de petites affaires, a
su
gagner son million. — Il n’a pas dû y mettre beau
s dû y mettre beaucoup de délicatesse ? — Allons ! est-ce que vous ne
savez
pas de quelle façon commencent toutes les grandes
l’art et c’est la gloire de l’écrivain dramatique ou du romancier, de
savoir
nous présenter des coquins semblables à nous, et
s, il faut à la mémoire le temps de faire son travail, et ce temps ne
saurait
être réduit à ce point. Et, quand cela serait pos
int son mari, simple, douce, honnête, un peu molle, très effacée Elle
sait
que son fils aime Mme Lecoutellier, et qu’une des
renoncé au mariage et découragé l’homme qui l’aimait. Notez qu’on ne
sait
pas trop si elle croit ou non au génie de Desronc
ui fait beaucoup penser sans que rien y tourne à la « thèse » ; je ne
sais
quoi de franc, de robuste et d’imperturbable dans
vés Joseph de Maistre a écrit cette belle parole chrétienne : « Je ne
sais
pas ce qu’est la conscience d’un scélérat. Mais j
nne : « Je ne sais pas ce qu’est la conscience d’un scélérat. Mais je
sais
ce qu’est la conscience d’un honnête homme ; c’es
très frais non plus. » Un mien ami me dit à ce propos : — « Vous ne
savez
pas à quel point vous avez raison. Assurément, M.
ard aime comme une brute, avec une jalousie toute animale. Quand elle
sait
que son Alphonse a été l’amant d’une autre femme,
ou à laisser ; je t’en donne ma parole d’honneur de commerçante ; tu
sais
, celles-là sont bon teint ; je ne t’épouse qu’ave
n’en pût « ignorer » l’impureté. Et si elle « ignorait » avant, elle
savait
après ; et elle a recommencé, puisqu’elle est dev
ois, Raymonde n’est pas non plus dénuée de prudence. Elle a fort bien
su
laisser sa petite fille grandir à la campagne, à
si bien le commandant, « du moment qu’il prétend aimer Raymonde, doit
savoir
d’avance à quoi l’engage implicitement l’amour ch
’il y a de terrible dans le péché. Quand nous faisons le mal, nous ne
savons
pas au juste dans quelle mesure nous le faisons,
ste, j’en appelle de M. Dumas à Raymonde elle-même : « Tromper, je ne
saurai
pas..Tu te vantes, malheureuse ! voilà six ans qu
comprendre devait être timide et farouche comme une petite bête et ne
savoir
que mettre les doigts dans son nez et répondre :
ne toute petite chose : elles sont capables de remords. M.Alphonse ne
saura
jamais ce que c’est. Quant au commandant, s’il n’
… » La dernière œuvre de M. Auguste Vacquerie, Jalousie, — qui, on ne
saurait
le nier, a déplu à la majorité du public, — a été
énéral, l’amant n’est que très modérément jaloux du mari, parce qu’il
sait
que le mari n’est pas aimé, et parce que les femm
point qui nous permettra d’imaginer la « fable ». Deuxième point. A
savoir
, je vous le rappelle : comment un jaloux se venge
era l’œuvre d’une volonté, d’une volonté ingénieuse et acharnée. Vous
savez
, par expérience, ce qui fait souffrir, et tous vo
e d’une passion, — ne soit ni banal, ni ennuyeux, ni médiocre. ) Nous
savons
à présent quels devront être les rôles des quatre
dont j’ai dit les noms plus haut. Jorgan se vengera de Gérard, qu’il
sait
aimé de Marcelle, en le rendant jaloux de Philipp
apporté, pour cela, deux pistolets. Philippe arrive, en effet (je ne
sais
plus par quel moyen il a été attiré, lui aussi, d
itable et meurtrier… C’est une fort belle tragédie, si vous voulez le
savoir
. Pourquoi donc n’a-t-elle pas réussi ? C’est que
’il ne les rencontre dans une œuvre consacrée par le temps et dont il
sait
d’avance qu’il doit la trouver belle. Les personn
après la mort des grands écrivains. Il semblait qu’il réalisât je ne
sais
quelle imagination mélancolique et macabre d’Edga
rant chez eux, les moindres choses vues et entendues. Il y a là je ne
sais
quelle manie de notation, un affreux pli professi
rvivance du frère aîné. Nous devons passer beaucoup de choses à qui a
su
écrire Germinie Lacerteux. C’est un beau livre, e
ux, — tout comme si le texte était traduit du russe ?… Maintenant, je
sais
, il y a, dans Germinie, une espèce particulière d
y. Mais il y a beaucoup plus d’« écriture » chez M. de Goncourt. Vous
savez
que les faubouriens de Paris inventent peu d’imag
ute, cela n’est pas d’une invention fort originale, et les auteurs le
savent
parfaitement. Je crois aussi que les amours de ce
férentes parties de leur étude. Quant à ces tableaux eux-mêmes, je ne
sais
pas d’avance quels ils seront, car l’histoire en
e quels ils seront, car l’histoire en ofi’re un choix énorme. Mais je
sais
tout au moins que les uns se rapporteront aux déb
ses titres et de ses privilèges. Lorsqu’elle dit, au premier acte : «
Savez
-vous, mon frère, que c’est à périr, cette terre q
Elle me demande aujourd’hui tout mon sang : il est à elle. » Eh ! il
sait
pourtant bien que ce n’est pas la république, mai
our la mort le mépris le plus tranquille et le plus détaché… (Oh ! je
sais
, il est convenu qu’on s’amusait énormément dans l
es larmes conspiratrices et des apitoiements liberticides… Mais tu ne
sais
donc pas, ma fille, que le premier devoir d’une r
es lèvres de ton charbon ardent ! etc… Ah ! gens de Fontaine, vous ne
savez
pas ce que c’est qu’un vrai républicain ; si mon
ons le premier acte. C’est une merveille d’ingénieuse mosaïque. Je ne
sais
comment les auteurs s’y sont pris ; mais comptez
rompre ! Il est, du reste, très beau ce récit. Ah ! comme ce Perrinet
sait
écrire ! « … Des gibernes sur des habits, des cou
. Ceci posé, ce qui se passe dans l’âme de Rodion après le meurtre ne
saurait
être tout à fait du même ordre que ce qui se pour
me russe, qui est, dit-on, éminemment idéaliste, c’est peut-être, qui
sait
? de ne pas apporter une attention trop soutenue
urement avilie, elle ne le méprisera pas ; sainte par le dedans, elle
saura
le consoler et le relever. C’est bien le confesse
malgré cela, n’est pas encore trop clair, MM. Le Roux et Ginisty ont
su
tirer un drame, poignant par endroits, intéressan
essant d’un bout à l’autre : c’est dire qu’ils ont fait l’impossible.
Sais
-je moi-même si j’ai bien compris tout à l’heure l
es images. « … Pourquoi je priais alors, ce queje demandais, je ne le
sais
pas, je n’avais besoin de rien. Et quels rêves je
e jours. L’exquise petite Varvara continue à tenter sa belle-sœur : «
Sais
-tu, Katia, tu n’aimes pas ton mari. — Pourquoi ne
nc sur la tête, les yeux baissés… « Ah ! Katerina, dit Boris, si vous
saviez
comme je vous aime ! » Mais elle, sans lever les
que, pour sûr, l’orage tuera quelqu’un. « Ah ! dit-elle à Kabalov, je
sais
qui il tuera ! — Comment le sais-tu ? — . C’est m
qu’un. « Ah ! dit-elle à Kabalov, je sais qui il tuera ! — Comment le
sais
-tu ? — . C’est moi qu’il tuera ! Priez Dieu pour
e, — et qu’il est bel homme, et qu’il a le crime jovial : « … Peut-on
savoir
ce qu’il y a au fond du cœur des femmes ? ..Il ét
laguant Hamlet), ils « blaguent » le donjuanisme, qui est, comme vous
savez
, une des plus belles inventions de nos poètes. Ba
un cœur pur C’est un admirable cas de « moralité individuelle » (vous
savez
qu’il y a à peu près autant de ces cas, soit dit
r la force des choses, les hommes qui gouvernent les autres (et on ne
sait
jamais bien pourquoi c’est eux) les gouvernent av
? — Avec Boulotte, et il m’a dit… — Il faut qu’elle meure ! — Vous le
saviez
? — Je m’en doutais, car maintenant… — Maintenant
derrière la porte de bronze du mausolée… Cela m’a fait songer, je ne
sais
comment, à la légende de saint Nicolas, au saloir
ucoup de bruit pour rien, et un peu à Perdita… Car la poésie, vous le
savez
, n’est point incompatible avec le burlesque ; que
chte, ni Hegel ; mais il m’est impossible de retrouver son nom… Je ne
sais
plus au juste ce qu’il entendait par cet axiome.
, de MM. Henri Meilhac et Louis Ganderax. 5 novembre 1888. Je ne
sais
plus à laquelle de ses tragédies cet amusant Volt
un cavalier et une dame qui croient se détester ou qui, du moins, ne
savent
pas qu’ils s’aiment, les amener d’abord à reconna
le erreur et qu’il s’agit d’en faire revenir. A et B s’aiment sans le
savoir
; C et D, pareillement. Mais A croit aimer D, et
n soupçon de caricature et un ragoût d’ironie presque continue. Je ne
saurais
dire le plaisir que me fait cette combinaison ori
ersonnages que Watteau embarque pour Cythère dans le tableau que vous
savez
: voilà tout leur état social. Quant au milieu ma
astaquouère qui, pour avoir vu trop d’operettes et de vaudevilles, se
sait
rastaquouère et qui se surveille. « N’oubliez pas
on… Mais, avec tout cela, Chambreuil et Yvonne se sont aimés, et nous
savons
qu’ils s’aiment encore. Lorsqu’il apprend que sa
de s’être engagée si légèrement… Et alors que se passerait-il ? Je ne
sais
; mais nous ne ririons plus, nous aurions même pe
aration, et que lui, si gentil, si souple et si bon garçon, n’ait pas
su
l’apaiser et la désarmer ? » Je répondrai : — C’e
de ses sentiments. Chambreuil, par dépit, se rejette sur Pepa : nous
savons
ce que cela signifie, nous ne sommes pas du tout
graduée et ménagée. Nous vous faisons grâce, ailleurs, de ce que vous
savez
aussi bien que nous. ». Pepa est donc du Marivau
midé par Meilhac. On a peut-être, par endroits, l’impression de je ne
sais
quoi de latent et qui n’est pas sorti. C’est, en
la seule critique queje puis hasarder. La pièce, malgré cela, et, qui
sait
? à cause de cela même, m’a plu infiniment. Elle
m de Turquet, comme précepteur de leur petit cousin Octave. (Car vous
savez
qu’une des grâces du talent de MM. Meilhac et Hal
de France, le « colle » le plus facilement du monde, et alors : « Je
sais
maintenant ce que je voulais savoir. Vous n’êtes
acilement du monde, et alors : « Je sais maintenant ce que je voulais
savoir
. Vous n’êtes pas un précepteur. — Aïe ! — Un préc
oulais savoir. Vous n’êtes pas un précepteur. — Aïe ! — Un précepteur
saurait
au moins quelques petites choses., vous ne savez
! — Un précepteur saurait au moins quelques petites choses., vous ne
savez
rien, vous, vous ne savez rien du tout ! Vous ête
au moins quelques petites choses., vous ne savez rien, vous, vous ne
savez
rien du tout ! Vous êtes un homme du monde… — Mad
!… hercule (à part). — Qu’est-ce que je vous disais ! adèle. — Vous
saviez
que j’étais là ?… Hercule. — Juste… adèle. — Et
amour ; et il y a la jeune fille, qui a dix-huit ou vingt ans, et qui
sait
ou soupçonne quelques petites choses. Mais on tro
encore, en quelque façon, des jeunes filles ; qui ont conservé, on ne
sait
comment et par un don singulier d’oubli, une âme
samment décrit deux types extrêmes : Agnès et Henriette, celle qui ne
sait
rien et celle qui sait tout. Elles me plaisent fo
es extrêmes : Agnès et Henriette, celle qui ne sait rien et celle qui
sait
tout. Elles me plaisent fort toutes deux (surtout
philosophie ; oh ! je sais bien tout ce qu’on a coutume de dire ; je
sais
que la bravoure de ces propos est justement la ma
stes et des littérateurs, et généralement de tous les païens (et Dieu
sait
s’il y en a, même parmi ceux qui ont été baptisés
e ait été si belle, qu’elle ait commencé par faire le métier que vous
savez
, et qu’une légende naïve ne lui ait laissé, même
ces profanations romantiques. (Mon Dieu ! pardonnez-leur, car ils ne
savaient
ce qu’ils faisaient ! ) Dans le Tableau d’église
si l’homme, l’homme criait alors en toi !… Et pas un être au monde ne
savait
ta pensée… Et dans cette nuit terrible des Olivie
uit terrible des Oliviers, oh ! devant qui t’agenouillas-tu ? Qui l’a
su
? Qui le saura jamais ?… Quoi ! pas un être !… »
des Oliviers, oh ! devant qui t’agenouillas-tu ? Qui l’a su ? Qui le
saura
jamais ?… Quoi ! pas un être !… » « A cette parol
resse, une Madame Rixdal, chez qui il a passé la nuit. La mourante le
sait
. Elle fait approcher sa fille Rolande, lui confie
ît. C’est une femme de chambre entrée le matin même dans la maison. «
Savez
-vous que vous êtes gentille ? » lui dit Montmorin
fugier auprès de cet ange et de se mettre lui-même sous sa garde… Que
sais
-je, moi ? Mais voilà ! Montmorin est, au premier
s Hulot et des comtes de Montmorin. Si chacun de nous disait ce qu’il
sait
! Ce serait un curieux chapitre à écrire que celu
ur notre politique générale, laquelle n’est pas brillante, comme vous
savez
. Il est fâcheux que cette enquête ne puisse être
ale sur le thème fameux : « Vive la Pologne, Monsieur ! » et qu’on ne
sait
dans lequel de ces deux cris il y a le plus de gr
j’indique ici peut se vérifier du moins chez quelques individus. J’en
sais
en qui s’est rallumé, dans cette occasion, un feu
anailler, sachant qu’elle s’encanaille, et justement parce qu’elle le
sait
. Je reconnais, d’ailleurs, que Mlle Loulou peut f
tre, à des signes inattendus et détournés, mais assez clairs pour qui
sait
voir, le sang toujours bouillonnant d’une forte r
en vérité que les plus doctes sociétaires de la Comédie-Française. Et
savez
-vous pourquoi nous l’aimions ? C’est qu’en face d
ouver la vie plus divertissante sans qu’il en coûte à notre vertu, ne
saurait
être dédaigné par un bon esprit. L’approbation de
ons ; et ce souvenir, où il y a du regret et de la reconnaissance, ne
saurait
les offenser. Saltavit et placuit , dit l’épitap
rieux déniaisé et jaloux d’être bien informé sur toute chose. « Je ne
sais
rien de plus méprisable qu’un fait », disait un j
haut de son dédain M. Royer-Collard. Le philosophe Malebranche, on le
sait
, méprisait absolument l’histoire. Marais était d’
a que leur langage ancien que je voudrais qui eût été conservé, et je
sais
bon gré à M. de Cambrai (Fénelon) d’avoir dit que
d’avoir dit que ce langage se fait regretter, parce qu’il avait je ne
sais
quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de pa
ouragements. Une difficulté surtout l’arrête : il ne parvient point à
savoir
les choses assez à son gré ; il n’est pas homme à
pas au courant d’une manière suivie ; il attrape ce qu’il peut et ne
sait
la politique que de raccroc. À de certains jours
uhier, « que mes anecdotes ont cessé ; le goût m’en a passé, et je ne
sais
s’il reviendra. » Il ne lui revint que faiblement
icier à table : « Je savais bien qu’on payait les espions, mais je ne
savais
pas encore que leur récompense était de manger à
il y a deux ou trois ans, et qui l’a fait mettre à la Bastille. J’ai
su
que cet officier ayant dit son dessein à M. Le Bl
nterie, et il y revient à tout propos avec un malin plaisir : « J’ai
su
(septembre 1722) que le poète Arouet prenant cong
être de la Cour, qui s’est fait donner des coups de bâton, et qui ne
saura
jamais rien parce qu’il croit tout savoir. » À q
es coups de bâton, et qui ne saura jamais rien parce qu’il croit tout
savoir
. » À quelques années de là, quand Voltaire a gra
ire, mons Arouet, comment vous appelez-vous ? » L’autre lui dit je ne
sais
quoi sur le nom de Chabot. Cela en resta là. Deux
nt même introduit un infâme et odieux mot dans l’usage littéraire. Je
sais
qu’on se jalouse dans chaque métier, dans chaque
possession du poëme épique comme des autres poésies. Il n’y a qu’à la
savoir
parler ; on y trouve tout. On ne sait où Arouet,
res poésies. Il n’y a qu’à la savoir parler ; on y trouve tout. On ne
sait
où Arouet, si jeune, en a pu tant apprendre. C’es
ils de la vie d’une Régente, et il n’y a qu’une femme qui puisse bien
savoir
certains secrets des femmes. Tous les historiens
établie. Il lui survint coup sur coup deux petites mortifications. On
sait
l’affreuse histoire de Mme de Tencin, cette femme
ssemble : on croyait aller trouver un arrangement pour ses affaires ;
savez
-vous ce qu’on trouve ? Un mémoire affreux contre
pas été tout à fait aussi libre que ceux du reste de l’Académie. Vous
savez
qui m’a parlé pour vous. On en est quitte envers
fait que par un aussi grand mathématicien que M. de Fontenelle, qui a
su
donner une idée nette d’une matière aussi inconnu
que jamais quand son confrère, M. Le Normand, fit la sottise que vous
savez
. J’ai parlé de lui vingt fois en plein consistoir
ire. C’est M. le maréchal d’Estrées qui a apporté le remerciement. Je
sais
certainement qu’il a été tracassé pour les Lettre
tes sortes d’honnêtetés, lui écrivait-il (29 décembre 1727), et je ne
sais
quelles grâces vous en rendre. Vous me mettez sur
n : n’en est-ce pas plus cent fois que je ne mérite ? Du reste, je ne
sais
point encore comment les portes fermées se sont r
ssuré que le président de Montesquieu est rentré à l’Académie ; je ne
sais
par quelle porte… Aurait-il désavoué ses enfants
corps. » Ce n’est pas mal pour un Gaulois. Il est vrai que ce Gaulois
savait
par cœur son La Fontaine10. 8. Un autre vieux c
ler. Le conte est un des genres littéraires les plus anciens que l’on
sache
; il date de la plus haute antiquité. Nous avons,
ns l’énorme trésor des fableaux, ou fabliaux, qui sont, comme vous le
savez
, plus que les contes anciens, des narrations, de
entureuse, et inventé par La Fontaine, puis mis en dialogue. Or, vous
savez
, par avance, que les Contes de La Fontaine, qu’il
art, paraissent les personnages des dieux de l’ancienne mythologie, à
savoir
Apollon et les muses. Apollon s’ennuie, les dieux
the, écoutez bien, Que par vos qualités vous ne méritez rien ; Je les
sais
, je les vois, j’y trouve de quoi plaire : Que ser
fais violence et prête encore l’oreille. Ce mot renferme en soi je ne
sais
quoi de doux. La scène continue, avec moins de b
es. Qu’une belle est heureuse, et que de doux moments, Quand elle en
sait
user, accompagnent sa vie ! D’un côté le miroir,
ieu et, de l’autre main, tenant une lampe, s’approche du lieu où elle
sait
que son époux obscur repose. En le voyant, elle t
ge Et le contour léger des choses d’ici-bas, Me préserve le ciel d’en
savoir
davantage ! Le masque est si charmant, que j’ai p
s’est pas contentée de l’amour, tel qu’elle l’avait ; Psyché a voulu
savoir
le fond des choses de l’amour, elle a voulu savoi
t ; Psyché a voulu savoir le fond des choses de l’amour, elle a voulu
savoir
le fond des choses du sentiment, c’est-à-dire qu’
du sentiment, c’est-à-dire qu’elle a analysé ses sentiments. Or, nous
savons
très bien qu’à vouloir analyser ses sentiments, o
on sait bien qu’il ne l’est pas… Vérifiez. « … Quant au troisième, à
savoir
si je suis enchanteur, il y a des enchanteurs agr
ne s’était pas encore avisé. Demeurons-en là, si vous m’en croyez. Je
sais
ce que c’est l’amour, et le dois savoir… » Le ge
-en là, si vous m’en croyez. Je sais ce que c’est l’amour, et le dois
savoir
… » Le geste est un peu « galant », un peu coquet
fille, et ils se sont parfaitement entendus pour ne plus rien vouloir
savoir
des grandeurs de ce monde. C’est l’histoire de la
cine véritable, mais il y a le fond de Racine. Quant à Gélaste, on ne
sait
pas qui c’est. Ce ne peut pas être Molière. Il jo
de l’Astrée, etc. La fin de ce poème est absolument délicieuse. Vous
savez
comment les quatre amis sont entrés dans le poème
it, Loin du commerce et du monde… Marié depuis peu ; content, je n’en
sais
rien. Sa femme avait de la jeunesse, De la beauté
ontairement et d’une façon qui le fait ressembler à la causerie. Vous
savez
de qui La Fontaine a imité cela. Il l’a imité de
ogue où c’est l’auteur qui parle et qui se livre à sa fantaisie. Vous
savez
que cela a été imité ensuite dans un poème dont j
ion : il n’a pas voulu que ses contes fussent jamais tristes, et vous
savez
qu’on lui a même reproché de les avoir faits un p
ue dans ses mains. En vérité ses Contes (vous n’êtes pas forcés de le
savoir
, mais moi je suis forcé de le dire), les Contes,
oir de ces caprices de malade, de ces volontés pathologiques que vous
savez
. Ce petit enfant veut manger le faucon de ce jeun
lui donner une leçon. Elle lui parle ; elle s’exprime ainsi : Je ne
sais
pas ce que vous allez dire De voir Constance oser
voir Constance oser venir ici Vous déclarer sa passion extrême. Je ne
saurais
y penser sans rougir ; Car du métier de nymphe me
r l’aurore. ………………………………… Car, n’en déplaise à l’Italie, La Fontaine,
sachez
-le bien, En prenant tout, n’imita rien. Et il se
que par un petit article assez sévère de notre confrère Caliban, vous
savez
, celui qui signe assez souvent du pseudonyme Émil
nville : dès qu’on en est dehors, comme dit Boileau, on veut au moins
savoir
ce qu’il devient. Or M. Émile Bergerat a parfaite
a parfaitement vu, et très vite, que le meilleur moyen de ne le point
savoir
du tout est de lire les chroniques dramatiques. C
hant éperdue sur les chroniques des critiques dramatiques, et voulant
savoir
ce qu’elle doit penser de la dernière pièce. Auss
r à l’anglaise après ces petits exercices peu compromettants. Mais il
sait
aussi que, si nous adoptions cette méthode, nous
re… » Mais il en a pris son parti, et il veut qu’il en soit ainsi. Il
sait
que nous ne sommes pas des rapporteurs ; mais, av
ance ! À la répétition générale (toujours plus froide ; on n’a jamais
su
pourquoi), l’effet de la pièce n’avait pas été co
es disaient noir. Quelquefois même, la pièce tout entière, sans qu’on
sache
pourquoi, est condamnée à la répétition générale
lez-vous ? Funèbre ! Désastreux ! Waterloo ! Ça sera retiré demain. »
Savez
-vous ce que c’était ? C’était Les Surprises du di
ière dure toujours. À quoi cela tient-il ? Encore une chose que je ne
sais
pas. La composition des deux publics est-elle si
il n’y a qu’à dire simplement ce qu’il en est… ceci, rien que ceci, à
savoir
si une nouveauté importante a réussi ou n’a pas r
pas réussi le soir de sa première à la Comédie-Française… Je voudrais
savoir
, moi qui n’ai pas assisté à la première de La Vas
une tragédie d’Euripide, Iphigénie à Aulis, non pas adaptée, et l’on
sait
que les adaptations ne sont presque toujours que
Joachim du Bellay de cette insurrection littéraire, revint, comme on
sait
, brusquement, au classicisme ; et même, avec la f
s de la Phrygie ; Où, sous un air modeste, une fausse pudeur, Tu n’en
savais
que mieux convoiter cet honneur. Dehors, dans ta
qui nous mène A voulu que cette Hélène Dans tes yeux prenant l’amour,
Sût
t’en frapper à son tour. Et c’est votre perfidie,
mis en vers lyriques le couplet de la supplication d’Iphigénie, vous
savez
, ce couplet qui dans Racine commence par : « Mon
dans l’Iphigénie à Aulis, un peu plus sensible qu’il ne faut, c’est à
savoir
les inversions. Je suis très loin de souscrire au
nir ensuite aux rimes plates. Cela délasse l’oreille excellemment. On
sait
que Corneille a écrit Agésilas en vers irrégulier
a ne fait peut-être pas un très grand honneur à une nation. Et encore
savez
-vous bien quelle est la pièce de Regnard qui a ét
friand. Elle ressemble en cela infiniment au Méchant de Gresset, vous
savez
, cette pièce qui a fourni à la conversation tant
. Il y a aussi des vers élégiaques qui sont, ma foi, charmants. Vous
savez
que Corneille, toutes les fois qu’il consentait à
e des bons juges est, à la longue, l’arbitre du goût du public. Je ne
sais
si je me trompe ; mais, en donnant de l’âme à ce
en 1644, et, de 1680 à 1809, elle a été jouée 7 fois (sept), c’est à
savoir
six fois en 1808 et une fois en 1809. Je crois qu
oltaire, c’est tout le monde », je ne manque jamais de dire : « Je ne
sais
pas qui a dit cela le premier ; mais, à coup sûr,
; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire des comédies ; ils ne
savaient
pas seulement faire parler un valet ; ils ont mis
ièces de Molière. La raison, à mon avis, en est que tout le monde les
sait
par cœur ; presque tous les traits en sont devenu
. Il n’est rien qu’on aime tant à entendre jouer que la musique qu’on
sait
par cœur, et il n’est rien qu’on aime tant à voir
milieu du siècle. De 1760 à 1800, Polyeucte est joué 26 fois, c’est à
savoir
un peu plus, très peu plus d’une fois tous les de
’est brusquement, à partir de 1800, qu’il bondit à 76. Si vous voulez
savoir
quelle est la période de dix ans où il y a eu qua
avait Clairon !) où il est joué une fois. Une fois en dix ans, je ne
sais
combien cela fait par année. En somme, au dix-hui
t Molière. Les plus beaux chiffres du Cid avaient été en 1700-1710, à
savoir
75 ; et en 1800-1810, à savoir 77. Eh bien, en 18
res du Cid avaient été en 1700-1710, à savoir 75 ; et en 1800-1810, à
savoir
77. Eh bien, en 1820-1850 ils sont encore 52, 48,
rt du romantisme. Les plus beaux chiffres avaient été en 1680-1690, à
savoir
31, et en 1700-1710, à savoir 30. Ils sont, en 18
ux chiffres avaient été en 1680-1690, à savoir 31, et en 1700-1710, à
savoir
30. Ils sont, en 1830-1840, dix il est vrai ; mai
de Racine. Les plus beaux chiffres d’Andromaque sont en 1680-1690, à
savoir
70 et 46. De 1820 à 1830, quel est le chiffre ? T
55. Les chiffres les plus beaux de Phèdre avaient été en 1680-1690, à
savoir
62, et de 1690 à 1700, à savoir 59. Le chiffre, d
de Phèdre avaient été en 1680-1690, à savoir 62, et de 1690 à 1700, à
savoir
59. Le chiffre, de 1820 à 1830, est 47. Il est vr
e au dix-septième siècle et jusqu’en 1716) ont été de 1716 à 1720 : à
savoir
29, et de 1720 à 1730, à savoir 27. Ils sont de 1
u’en 1716) ont été de 1716 à 1720 : à savoir 29, et de 1720 à 1730, à
savoir
27. Ils sont de 1820 à 1830 : 31 ; de 1830 à 1840
e peut, en justice et en conscience, lui demander beaucoup davantage.
Savez
-vous bien qu’au dix-septième siècle il a eu cette
cle il a eu cette idée qu’Homère n’avait probablement pas existé ? Et
savez
-vous bien que cette idée il l’a appuyée par les a
les arguments qui ont fait la gloire de Wolff un siècle plus tard ? —
Savez
-vous bien qu’il a eu le premier cette idée que l’
dée que l’Alceste d’Euripide pouvait bien être un drame satirique ? —
Savez
-vous bien que le premier il a lumineusement expli
une révélation pour l’intelligence de la constitution du drame grec ?
Savez
-vous bien que la théorie, courante aujourd’hui, s
tour de lui, est tout simplement la théorie de l’abbé d’Aubignac ? Et
sait
-on bien encore que la plupart (la plupart seuleme
asé et éminemment « fin de siècle », et qui est du d’Aubignac sans le
savoir
. Savez-vous bien que l’abbé d’Aubignac a, seul à
minemment « fin de siècle », et qui est du d’Aubignac sans le savoir.
Savez
-vous bien que l’abbé d’Aubignac a, seul à ce qu’i
bbé d’Aubignac ? Il en fait une autre. Comme il n’avait pas pu, je ne
sais
plus pour quel méfait, être de l’Académie françai
le de la Veuve du Malabar. À la bonne heure ! Voilà un règlement ! On
sait
que Richelieu avait l’intention de créer une mani
es. Elles dataient de Scaliger, de Ronsard, de Jean de la Taille, que
sais
-je ? Ayant écrit des volumes là-dessus, après bea
llait, ou tout était perdu. Voilà qui est raisonner. Et voilà qui est
savoir
les choses. L’abbé d’Aubignac sait, en effet, qu’
est raisonner. Et voilà qui est savoir les choses. L’abbé d’Aubignac
sait
, en effet, qu’il les faut savoir. Il parle quelqu
t savoir les choses. L’abbé d’Aubignac sait, en effet, qu’il les faut
savoir
. Il parle quelque part de la critique sérieuse et
ement raison. Seulement il faisait quelquefois un bizarre usage de ce
savoir
, en effet si nécessaire. Qu’il lui soit beaucoup
e la critique. C’est ce qui nous sauve, nous autres. On nous lit pour
savoir
au milieu de quelles broussailles les pauvres hom
e représenté avec les habits de cour de l’époque… » C’était, comme on
sait
, le rêve de Taine : « Si j’avais le plaisir d’êtr
y a des cas… certainement, et les dramatistes du dix-septième siècle
savaient
parfaitement ce qu’ils faisaient, il y a des cas
tumes du dix-septième siècle. C’est une parfaite erreur — et Taine le
sait
parfaitement, — de croire qu’au dix-septième sièc
secret est là, et non ailleurs, des succès de Voltaire au théâtre. Il
savait
à fond la dramaturgie du mélodrame et il l’appliq
elles gaudrioles. Qu’est-ce à dire, si ce n’est que tous ces théâtres
savent
que Corneille, Racine, Molière et Voltaire « ne f
e, Molière et Voltaire « ne feraient pas le sou » ? On a essayé, vous
savez
. La liberté des théâtres établie, vers 1860, on a
ie, vers 1860, on a essayé ici et là. Mélingue a joué Tartuffe, je ne
sais
où, à la Porte-Saint-Martin, je crois. Ç’a été un
à l’Élysée pour former un ministère de concentration. Eh bien ! je ne
saurais
en disconvenir, Rodogune m’a beaucoup plu, et d’u
; mais, diantre, c’est aussi une tragédie et une fière tragédie. Vous
savez
comment William Archer, qui est le plus grand cri
die. Est-il possible que Cléopâtre, qui doit connaître les hommes, ne
sache
pas qu’on ne fait point de telles propositions sa
le. Elle ne peut cependant pas supposer cette chose exceptionnelle, à
savoir
qu’ils sont vertueux, et tous les deux, et autant
ndre à la tragédie. Voltaire a pourtant assez lu la Bible. Il devrait
savoir
ce que c’est que la haine et l’esprit de vengeanc
d inconnu qui a persuadé au « modéré » Fouché de voter la mort du roi
savait
joliment bien ce qu’il faisait. Il faisait un Mon
it Fouché à la Montagne pour toute la durée de la Révolution. Et vous
savez
assez que c’est précisément ce qui eut lieu. Cléo
d un parricide à des princes qu’elle connaît vertueux et dont elle ne
savait
pas un moment auparavant, qu’elle fût aimée ; ell
semble douce ; mais de temps en temps elle a un regard… Tout ce qu’on
sait
, c’est qu’elle adorait le feu roi. — Et par consé
pourquoi Cléopâtre veut se servir de ses fils pour tuer Rodogune, il
sait
trop bien le théâtre pour ne pas sentir que la sc
qui a profondément médité sur la mécanique dramatique : « Il reste à
savoir
s’il est permis d’amener une grande beauté par de
ins bien. Un petit détail : c’est dans les passages que tout le monde
sait
par cœur qu’il faut prendre garde de ne pas manqu
par cœur qu’il faut prendre garde de ne pas manquer de mémoire. Vous
savez
les vers charmants où, bien entendu, Voltaire tro
rties S’attachent l’une à l’autre et se laissent piquer Par ces je ne
sais
quoi qu’on ne peut expliquer. Mme Weber a dit :
les roses Que je trouvais au pied de nos barrières closes, Pierre, je
savais
que vous n’étiez pas loin. Oh ! qu’elles sentaien
te très distingué et très délicat. Je m’empresse, sans m’inquiéter de
savoir
si tel était le désir de l’auteur, de vous en fai
dogune le déconcerte, le gêne, l’empêche de respirer librement. Il ne
sait
que faire de sa provision de sympathie… Soyez ind
dévouement des princes : Il n’est pas bien aisé de m’obtenir de moi.
Savez
-vous quels devoirs, quels travaux, quels services
ous n’avons point de cœur pour aimer ni haïr ; Toutes nos passions ne
savent
qu’obéir. Après avoir armé pour venger cet outrag
fondément, non pas éprouver les princes ou se les concilier, ou je ne
sais
quoi, mais venger Nicanor, mais trouver un vengeu
s de cérémonies. Et, d’abord, il y a eu un à-propos qui était bon. On
sait
assez ou l’on croit savoir que je suis l’ennemi d
ord, il y a eu un à-propos qui était bon. On sait assez ou l’on croit
savoir
que je suis l’ennemi de l’à-propos. Il faut s’ent
e à la santé déjà ébranlée de Jean Racine. Cette histoire, comme vous
savez
, a été très contestée. Je suis de ceux qui n’entr
rès aussi, son mot bien connu : « Qu’irais-je faire à la Cour ? Je ne
sais
plus louer. » ROLLIN Quand vous verrez le roi, l
OILEAU Quand vous verrez le roi, lui direz-vous ?…Je crois Que je ne
saurais
plus comment on parle aux rois. Il y a des vers
it… Ah ! je vois que ceci vous étonne. Certes, ne devant rien, que je
sache
, à personne, Je pouvais, satisfait de mon humble
, c’est la vérité, que Mithridate est composé de deux pièces, c’est à
savoir
d’une pièce héroïque : Mithridate en face des Rom
e Phèdre qui finit bien, l’obstacle à l’amour des deux jeunes gens, à
savoir
le vieux, disparaissant. Mithridate est une Phèdr
les timidités de Pradon ; mais c’est ensuite précisément parce qu’il
sait
très bien, quand il écrit Mithridate, qu’il écrit
tc. Et la situation peut être aussi terrible qu’on voudra, et elle ne
saurait
être trop terrible, puisqu’elle doit se dénouer p
le a dites dans la perfection. Sera-ce une grande tragédienne ? Je ne
saurais
l’affirmer ; mais une bonne, une très bonne tragé
remarque de prononciation. Il y a deux manières principales, comme on
sait
, de prononcer l’X. On prononce l’X : ks ; ou on p
r les choses ainsi. Elle a contre elle son habitude de corps où je ne
sais
quelle force et vigueur plébéienne se marque plus
ne sont pas tout à fait des ses, sa, son ; ce n’est pas pur. Elle le
sait
très bien, et c’est pour cela que, crainte de més
ils sonnent faux. Mlle Desprès ne les précipite point, parce qu’elle
sait
qu’elle ne le pourrait pas, et l’effet de cette f
e, mais elle indique au moins les parties poétiques du rôle ; elle ne
sait
pas faire chanter le vers, mais elle le déploie l
perdue. » Là elle m’a rappelé Sarah Bernhardt à trente ans, et, vous
savez
, Sarah à trente ans dans le rôle de Phèdre, rien
èdre, quitte à n’y pas revenir. « Vous n’avez pas joué Phèdre ; je ne
sais
pas complètement ce que vous êtes. » Vaillamment,
mment, Mlle Desprès a voulu, presque à son entrée à la Comédie, qu’on
sût
tout ce qu’elle est. On le sait. Elle a des limit
esque à son entrée à la Comédie, qu’on sût tout ce qu’elle est. On le
sait
. Elle a des limites, mais qui sont très loin du c
sique comme durant plusieurs jours. Les gens du dix-septième, d’abord
savaient
que la pièce ne durait qu’un jour au maximum ; en
et l’appellent Le Mariage d’Angélique (du diable, par exemple, si je
sais
pourquoi), et ils la jouent. Il est vrai qu’ils n
je ne l’ai jamais vu jouer, je ne dis pas aussi bien, mais mieux. On
sait
que Tartuffe est un des meilleurs rôles de M. Syl
t charmant. Je ne vous cacherai pas que M. Le Bargy est un acteur qui
sait
son métier. M. de Féraudy a eu l’ovation dont je
it son métier. M. de Féraudy a eu l’ovation dont je vous ai parlé. Je
sais
assez que ce n’était pas à la façon dont il avait
M. Raphaël Duflos très correct dans celui de Cléante, encore qu’il ne
sache
pas assez ce rôle ; et M. Dehelly gentil comme un
e un jeune merle dans le joli rôle de Damis. Quant à M. Leloir, je ne
saurais
assez le louer. Il y a bien longtemps que je le s
ils et servante de la bonne manière. On file très doux devant lui. On
sait
qu’il n’y a pas à plaisanter, et qu’il n’est aucu
je suis au supplice ! » et au : « Quoi ! vous sortez si tôt ? » elle
sait
le conserver excellemment pendant toute la scène
e du pays auquel cet auteur appartient ; il a le sens du théâtre ; il
sait
, quand il lit une pièce, la voir sur la scène, do
t un peu d’aide. » Voilà le christianisme, non pas tout entier, je le
sais
, et non pas en très haut style ; mais c’est du ch
e les hommes ont perdu le christianisme (pour des causes que je crois
savoir
, mais qu’il serait un peu long d’exposer ici), il
épouse, on servira un petit couplet où on lui apprendra que « sans le
savoir
», homme modeste et simple, il est un « philosoph
Molière et de Lesage n’aurait plus eu aucune chance de plaire ? On ne
sait
; mais il est bien certain que c’est le théâtre q
lances de signalement sont incontestables. Seulement, et M. Lanson le
sait
aussi bien que moi, et le dit lui-même, ou à peu
u la bourgeoisie. On sort de la lecture attentive de son théâtre sans
savoir
rien des mœurs, des instincts, des idées générale
tranger, qu’il ait changé de nom ; la femme aussi, pourquoi ? je n’en
sais
rien, mais la femme aussi ; que toutes ces circon
au milieu de cette confusion ménagée préalablement avec tant d’art ?
Savez
-vous bien que Molière (car il y faut toujours rev
bon La Chaussée, qui semble avoir la prétention de l’avoir atteint ?
Savez
-vous bien que Molière, dans ses grandes comédies
éloigné de lui. Il n’y a que deux choses qui manquent à La Chaussée :
savoir
peindre un caractère, savoir peindre les mœurs de
deux choses qui manquent à La Chaussée : savoir peindre un caractère,
savoir
peindre les mœurs de son temps. Deux choses ont a
r et Dumas l’attention de leurs contemporains, et c’est-à-dire qu’ils
savaient
dresser un personnage vraiment vivant devant nos
re colossale, et des trous autour. Elle en est moins abordable. Je ne
sais
si le voisinage fausse mon jugement ; mais je cro
onner au public par résumés diligemment et intelligemment dressés. Je
sais
tel de mes amis, et des plus illustres, qui se pr
l’utilité et l’intérêt de ce long, minutieux et diligent travail. On
sait
assez que le dix-huitième siècle, si novateur en
n peu des railleries que Voltaire lui a adressées. Si on répète, sans
savoir
qu’ils sont de Gresset, beaucoup de vers de Gress
drames provinciaux, Grands monuments dont la France s’honore Sans le
savoir
et que Paris ignore, Pour son malheur. Cimmer en
in, Toi qui du drame ignoras l’art divin, Vous écriviez pour ceux qui
savent
lire Vous vouliez plaire aux esprits cultivés. Ce
’est lui-même qui intéresse sans doute le plus, et l’on voudrait bien
savoir
comment Voltaire jouait la comédie lui-même sur s
nais, du reste, qu’on abuse sensiblement aujourd’hui. En somme, je ne
sais
pas trop si ce fut un délice que de voir la coméd
affe » est restée célèbre. C’est la plus belle que je connaisse. Mais
savez
-vous bien qu’elle prouve la sincérité de l’admira
en qu’elle prouve la sincérité de l’admirateur ? — En tout cas, on ne
saura
jamais bien si Voltaire fut bon acteur, et il y a
professeur assez rude ; mais les acteurs qui me lisent, s’il en est,
savent
que tous les auteurs ont de ces transports et de
à la réflexion, on approuva pleinement. C’est Talma qui nous le fait
savoir
: « Ce ne fut qu’après la chute du rideau que le
Pourquoi s’en étonne-t-on un peu ? Parce que, étant donné ce que nous
savons
du caractère et de la complexion de M. des Arcis,
reste, n’aimera jamais. Il a eu des maîtresses, ce qui, comme vous le
savez
assez, n’est aucunement la même chose. Il s’avise
ublic ce que Polyeucte dit en vers pudiques à Néarque : Mais vous ne
savez
pas ce que c’est qu’une femme ; Vous ignorez quel
s droits elle a sur toute l’âme, Quand, après un long temps qu’elle a
su
vous charmer, Les flambeaux de l’hymen viennent d
usé ; mais il a laissé sur ce point une singulière incertitude. Je ne
sais
pas si, au moment où commence le troisième acte,
ois qu’on « part en voyage », comme disent les Parisiens ; mais je ne
sais
pas si c’est pour aller encadrer la nuit de noces
it, ou si c’est après la nuit de noces dûment passée à Paris. Je n’en
sais
rien du tout. Peut-être est-ce dit, mais en tous
e, mais encore fort capable d’émouvoir doucement un cœur sensible. Et
savez
-vous bien ce que c’est que La Tendresse maternell
cture de ses plus belles œuvres ? — Soit. Mais les acteurs de 1897 ne
savent
pas lire, et, du reste, qui sait lire en 1897 ? D
Soit. Mais les acteurs de 1897 ne savent pas lire, et, du reste, qui
sait
lire en 1897 ? Deux ou trois Français tout au plu
réchale d’Ancre furent interrompues par les événements de 1830. Je ne
sais
d’où vient cette erreur ; mais c’est une erreur.
éré, mais très hardi pour le temps, du romantisme au théâtre, c’est à
savoir
Casimir Delavigne, avait fait jouer Les Vêpres si
que Concini a trempé dans l’assassinat d’Henri IV, lettre qui, on ne
sait
comment, est en la possession de Borgia. Il comme
ni poignarde Borgia ou que Borgia poignarde Concini, puisque l’on n’a
su
nous intéresser qu’à la maréchale ? Au troisième
i est une des choses les plus scéniques et les plus théâtrales que je
sache
; et Concini navré par Borgia est achevé par les
ns Le Petit Chaperon rouge : « Mes enfants, c’est une bouteille. Vous
savez
ce que c’est qu’une bouteille ? Je n’insiste pas.
, ces modes et ces ridicules, choses si rapides et si fugitives qu’on
saurait
à peine les saisir quand elles passent devant nou
ole, apporte-moi mes pantoufles ». Comme Courier le fait dire à je ne
sais
plus qui, il aurait dit : « Ô mes pantoufles ! Et
s qui, il aurait dit : « Ô mes pantoufles ! Et toi, ô Nicole ! » Vous
savez
que c’est à Vigny que Musset songeait quand il a
it-fils de Franklin béni par le patriarche de Ferney. Tout cela, vous
savez
à propos de quoi. L’effet est extraordinaire. On
Les jours où Reims s’illuminait de la base au faîte, le jeune Casimir
savait
ce qu’il avait à faire. Il devenait voleur. Il pa
faite. Il n’en profita point. Il ne professa jamais (je crois). Je ne
sais
pas ce qu’il fit de sa jeunesse, de 1815 à 1821.
ivale, qui est parmi les pièces les plus parfaitement manquées que je
sache
. Elle fut reçue à correction ; je me trompe, nous
dois pour mon malheur aux bontés de ma mère Une éducation… dont je ne
sais
que faire. Il avait quelques déboires qui l’aigr
ituel de Collin d’Harleville qui aurait mérité d’être son frère. Vous
savez
l’épigramme que Le Brun fit sur Collin : J’aime
llon. * * * Venons à l’examen des œuvres mêmes de Casimir Bonjour… On
sait
ce que c’était au dix-huitième siècle qu’une comé
ent des faits. Eh bien ! cela peut être ; Mais, tout considéré, je ne
saurais
admettre, Dussè-je contre moi trouver tout l’univ
aître, Madame t’ait chargé d’aller faire ses dons… Tiens ! en veux-tu
savoir
la raison. — Oui, pourquoi ? — C’est que de la ma
; Et je connais beaucoup les femmes, Dieu merci. Pour leur plaire, je
sais
les plus secrètes routes. J’ai toujours remarqué
oi conjugale. Si jadis… j’oubliai parfois cette morale, Ma femme n’en
sut
rien, et d’ailleurs c’est un tort, Madame, qui m’
cé. Il nous rappelle le sous-préfet de Daudet dans L’Évangéliste vous
savez
, ce sous-préfet qui employait ses loisirs forcés
s l’avez admiré, Et ses éclats de rire et son air assuré ? Mais il ne
sait
donc pas… ce que sait tout le monde ; Que sa femm
s éclats de rire et son air assuré ? Mais il ne sait donc pas… ce que
sait
tout le monde ; Que sa femme… Et c’est lui qui pl
abîme, il écrase… ses confrères. Oh ! le drôle de corps ! Mais il ne
sait
donc point Qu’il est infortuné, qu’il l’est au de
e le fus. — Moi, je le suis encore. — Je ne redoute rien ; mais. — Je
sais
qu’on m’adore Et cependant. — Eh bien ! que faiso
dois pour mon malheur aux bontés de ma mère Une éducation dont je ne
sais
que faire… — Dans la foule, mon cher, tu dois êtr
de ce greffier. « Mais un commis, dit-il, vous l’oubliez encore, Doit
savoir
, s’il vous plaît, ce que son chef ignore. Leur ge
s bachelier, seigneur, lui répondis-je. — Bachelier ! Ainsi donc vous
savez
ce que c’est Qu’un archonte, un consul, et vous s
e. Elle a été exploitée un peu lourdement par La Chaussée, comme vous
savez
assez. Elle a trouvé enfin dans Diderot un théori
trouvé enfin dans Diderot un théoricien et dans Le Philosophe sans le
savoir
de Sedaine son second modèle très net. Tartuffe e
Sedaine son second modèle très net. Tartuffe et le Philosophe sans le
savoir
sont les deux individus les plus précis et les pl
et les plus classiques du genre comédie dramatique. Mais il faut bien
savoir
, et je vous renvoie à l’ouvrage de M. des Granges
qu’à la monotonie, d’autre part, j’aime ce qui est difficile, et vous
savez
qu’il n’y a rien de plus difficile que la comédie
quelque chose, et son talent c’était la souplesse d’intelligence qui
savait
distinguer ce qu’il y avait de propre au théâtre
ois très hardi, selon les provenances et selon le ton différent qu’il
savait
mettre aux provenances différentes. De là les éto
que à son endroit, qui, souvent, ne retrouvait plus son Scribe, et ne
savait
d’où lui venait ce Scribe tout nouveau. Reste que
torique, ou anecdotique, comme Scribe en a fait trente. Tout le monde
sait
que les comédies de Dancourt sont le plus souvent
quer la dictature de Sylla. » Voltaire a soutenu toute sa vie, on le
sait
assez, que les grands événements dérivent de caus
général, non du courage ou de la constance du soldat, mais d’un je ne
sais
quoi, d’un rien du tout qui, à un moment donné, «
die, de l’épître qui se croit une comédie, de la dissertation sans le
savoir
? Pourquoi cette erreur dura-t-elle si longtemps,
fs. Tenez, entre cent, en voici un ou deux. Pour prouver, ce que nous
savons
, mais ce que le public ne sait pas, que les « har
n ou deux. Pour prouver, ce que nous savons, mais ce que le public ne
sait
pas, que les « hardiesses » les plus fortes du Th
te en chute au dernier degré de la misère et de l’ignominie. Et, vous
savez
, il y a du talent. Il y en a beaucoup. Très évide
est dans la rapidité et la simplicité de l’action et du style ; je ne
sais
rien de moins déclamatoire que cette pièce écrite
a une, bien piquante, sur l’influence du théâtre sur les mœurs. Vous
savez
assez comme Diderot, Sedaine, Voltaire y croyaien
une seule phrase de trente ou quarante mille discours moraux ? Et ne
sait
-on pas par cœur ces sentences admirables, placées
serait très agréable. On n’aurait qu’à en prendre le contre-pied pour
savoir
quel était, en un temps, l’état d’une société ; e
et six tableaux, de Guilbert de Pixérécourt et Anicet Bourgeois. On
sait
que l’Ambigu a, jusqu’à nouvel ordre, renoncé aux
e, la fougue de la jeunesse, l’entrain de la vingtième année. » On ne
saurait
mieux dire. À distance, il serait difficile de dé
éal du personnage dramatique. Car Latude n’était pas, comme bien vous
savez
, un innocent Il avait mérité cinq ans de prison a
xérécourt ignorait le style et peut-être même l’orthographe ; mais il
savait
le théâtre et il a créé un théâtre. Il en a été l
récompensé. Certes, on ne peut pas dire qu’il a été un inconnu. On ne
saurait
croire la vogue qu’il a eue, l’influence qu’il a
la Gaîté, eut un très grand succès et qu’à la même date Cœlina, je ne
sais
où, probablement à l’Ambigu, fut reçu avec un gra
rt. Le drame épuisé revient à ses origines pour reprendre ses forces.
Savez
-vous pourquoi ? C’est qu’en chaque genre c’est le
ide. Aussi, un jour, en présence d’un sujet à la Pixérécourt, c’est à
savoir
Robert Macaire, il le traita avec une conviction
e quatrième est de M. Émile Fabre. Nous sommes à Issoudun, comme vous
savez
, vers 1820. Flore Brazier, surnommée La Rabouille
zier, surnommée La Rabouilleuse parce que… c’est trop long et vous le
savez
et ça n’a aucun intérêt, est servante-maîtresse c
commencement du troisième acte a terriblement refroidi. D’abord on ne
savait
plus où on en était. C’est toujours la même maiso
hilippe Brideau ! Nous avons besoin du dompteur ou, tout au moins, de
savoir
ce qu’il est devenu. Encore si on ne nous faisait
fait languir au sujet de Rouget. Vous ne devineriez jamais, vous qui
savez
ce que c’est qu’une pièce de théâtre, ce qu’on no
t. Alors laissez-moi tuer Max… Il y a une autre solution encore, vous
savez
… — Eh ? — C’est d’épouser mon oncle… Oui, je vous
vions vu Orsanto dès les premières scènes ; mais l’auteur n’avait pas
su
nous prévenir, par les procédés ordinaires ou par
nt le tyran et poursuivant de sa vengeance le meurtrier. Le public ne
sait
plus où il en est, qui il doit « épouser », avec
nventionnel traversé de temps en temps par un trait de réalité. On ne
saurait
demander beaucoup davantage. M. Dorival a fort bi
un des éléments de gaieté que la Providence amis dans l’univers. Vous
savez
de ses histoires en 1793. Elle fit interdire le T
dans le cœur. Pourquoi le mot honneur déplaît-il au censeur ? Je ne
sais
trop. Peut-être est-ce un mot qui sent trop son g
les supprime, tout simplement. Bon ! Pourquoi les supprimer ? Je n’en
sais
rien du tout. Il n’a pas donné ses raisons. Il pe
taque contre la théorie de la perfectibilité. Ils prétendent qu’on ne
saurait
corriger le monde. Car le gouvernement de 1793 a
suivants : S’il faut faire à la cour pour vous quelque ouverture, On
sait
qu’auprès du roi je fais quelque figure : Il m’éc
. Il faut reconnaître que le remanieur inconnu (est-ce Paysan ? Je ne
sais
) a fort ingénieusement refondu le quatrain. Le si
sous le premier Empire il y a eu des remaniements tout semblables. On
sait
que Napoléon Ier craignait infiniment les pièces
rdait donc à carreau avec le plus grand soin à cet égard. Voulez-vous
savoir
, par exemple, ce qu’est devenue une pièce de Corn
pereur et le futur roi de Rome ! J’ai quelque idée même, puisqu’on ne
sait
pas la date, que la pièce, étant donné qu’il y a
tre le plus beau de la pièce, est au nombre de ceux que tout le monde
sait
par cœur. À Paris, son omission le ferait ressort
od non visebantur ; et c’est très exact, et cela montre qu’en 1807 on
savait
les classiques par cœur]. Il a paru plus convenab
îtrise du tour dans ses maximes font la modernité de P.-J. Toulet. Il
sait
réduire à l’unité des impressions pour créer la s
la désagrégation des données premières qui caractérise l’époque. Il a
su
mettre l’hyperesthésie de sa vision au service de
e naturel des idées de Maurois s’accordent à la forme dialoguée. Il a
su
rétablir ici le contact entre deux ordres, celui
abord l’Essai sur la sincérité envers soi-même. Dans ses Études, il a
su
transposer les différents arts en mots appropriés
— d’autant que comme moi vous vous ralliez à la remarque de Proust, à
savoir
que pour l’intelligence d’une œuvre rien ne vaut
passer ensemble. Ils l’ignorent, mais pour nous c’est comme s’ils le
savaient
. Ils l’ignorent, parce qu’une des particularités
Dans cette prose qui semble avoir sournoisement passé à travers je ne
sais
quel filtre invisible, les images, les sensations
mesure, n’a retenu que les deux essentielles : la vie et la mort, et
sait
quel en est pour lui le prix dernier. Ecoutez les
: comme les personnages de L’Inconstante, la Marinette d’aujourd’hui
sait
elle aussi « la force puissante de la terre qui p
ens, dit-elle, comme il fait bonk ! Le lecteur m’excusera si je n’ai
su
résister au sortilège de très chers souvenirs. Da
sca intatta 12. La Marinette de Tant pis pour toi, nous est-il dit, «
savait
joindre hardiment le réel à l’allégorique13 ». En
tter cette incursion au royaume de Merlin. Ils auraient tort : ils ne
sauraient
d’abord prétendre à y trouver plus d’agréments qu
la critique une ligne limite — sa ligne d’horizon — jusqu’où elle ne
saurait
se flatter d’atteindre ; car nul ne coïncide tout
de rappeler ici. Parlant de ses imitateurs, Musset disait : « Ils ne
savent
pas, les imprudents, tout ce qu’il faut de bon se
érais que tu contenterais mon cœur, ma curiosité, mes songes ; que tu
saurais
consoler cette peine qui pleure toujours au fond
et d’eau dans les fleurs ; que tu m’expliquerais ce que les amants ne
savent
pas dire ; que tu me chérirais d’ardeur chevalere
u’elles demandent, c’est la clé du jardin inaccessible ; mais rien ne
saurait
les y faire rentrer, ni Merlin, ni le rossignol.
ssée ? Mais non. Et, en les écoutant, elle souffre encore de ce je ne
sais
quoi d’inconsolé qui, goutte à goutte, pleure au
s d’un homme supérieur. Mais ce n’en est pas ici le lieu, car Remy ne
saurait
vraiment nous en fournir le prétexte. Remy représ
auld ne manquerait pas de voir là aussi un détour de l’amour-propre —
sait
-on jamais si quelqu’un est vraiment médiocre ? La
out droit19. Celui qui a écrit ces lignes voit « l’exquis », on n’en
saurait
douter. Il a fourni le gage, et tranquilles désor
qui ne se pique de rien », — mais qui a partout ses entrées et qui a
su
les mettre à profit. Derrière tout ce que Fosca a
t toujours leurs rangs respectifs, il est hospitalier sans péril : il
sait
que tout ce qui n’est que d’un « temps » a cepend
t fondées en droit, et je l’admets d’autant plus volontiers que je ne
sais
que trop combien il est difficile sur le moment d
nt ; — des volumes d’une ampleur, d’une gravité majestueuse ; — je ne
sais
quelle sourde plénitude, quel aplomb austère jusq
u’il y a toujours chez Degas une certaine sévérité de vision ». On ne
saurait
mieux dire, et ce mot fournit un précieux point d
quelques-unes des plus importantes tentatives du XIXe siècle ; je ne
sais
cependant si nulle part il a conduit à des résult
rence de cet ordre porte parfois en art le beau nom de retenue, et je
sais
peu d’œuvres qui le méritent au même titre que ce
ession même de l’intelligence, — de l’intelligence au repos, mais qui
sait
que toutes choses devront passer par son crible :
ns du Vicomte Lepic, au calme de la pose et des traits concourt je ne
sais
quelle fixité enveloppée du regard par où le modè
rité, c’est qu’ils ne se révoltent contre la convention que là où ils
savent
qu’elle est véritablement telle, — dans leur art.
ont conservateurs, parce que pour tout le reste ils ne prétendent pas
savoir
. Probité de métier et sagesse d’esprit, telle pou
rs en confiance. Quelqu’un (cette fois je n’étais pas le coupable) ne
sut
se retenir de lui avouer à quel point il aimait s
gnes : L’histoire de l’âge victorien ne sera jamais écrite : nous en
savons
trop à son endroit. Car, pour l’historien, l’igno
met, avec une placide perfection à laquelle l’art le plus accompli ne
saurait
atteindre… Ce n’est pas par la méthode directe d’
plus élégante fermeté. Queen Victoria a répondu à cette attente. Je
sais
peu de lectures qui divertissent à ce point ; je
ttente. Je sais peu de lectures qui divertissent à ce point ; je n’en
sais
guère où le divertissement soit aussi subtilement
rne, de Lord Palmerston, de combien d’autres, il semble qu’avec je ne
sais
quelle courtoisie narquoise chez l’artiste, la fr
ar tous les frottements de l’usage. Demi-coquetterie d’un artiste qui
sait
ce dont il est capable. A chacun de ces mots, il
ement, et lorsqu’ils apparaissent sur la page, ils le font avec je ne
sais
quelle propriété négligente qui n’exclut pas l’ét
e-Beuve, telles sont ici encore les références de Strachey38. Mais en
sus
de la disposition native, le détachement de Strac
s ébranlant d’une émotion à laquelle aucune région de notre nature ne
saurait
demeurer soustraite, ne l’obtient jamais aux dépe
l’on joue à ce jeu de la nécessité — exercice assez vain et qu’on ne
saurait
recommander qu’à ceux qui briguent des suffrages
’attribut du Dialogue, celui dont sous peine de ne plus exister il ne
saurait
un seul instant se départir ; dont il définit d’a
s’engager à fond : il surseoit sans cesse au départ véritable tant il
sait
que le bond une fois accomplit dans l’invisible,
ces profondes combinaisons du régulier et de l’irrégulier », et il a
su
les rendre « aussi impérieuses » qu’elles sont «
occasions, ils accumulent et projettent la foudre !… Mais leur âme ne
sait
pas exactement se servir de cette nature qui est
elle qu’ils imprimèrent au roman on peut discuter le principe : on ne
saurait
nier que non seulement ils furent les premiers, m
it jusqu’au dernier sou toujours restituer la monnaie : ils n’ont pas
su
ouvrir ce compte de « Profits et Pertes » dont l’
t l’artiste tout à fait grand découvre bien vite que son industrie ne
saurait
se passer. Toutes les fois où comme ici c’est par
bal de l’Opéra, et Charles lui-même, dans lesquelles les Goncourt ont
su
faire passer non seulement leurs plus frémissante
t le sens de l’expression : les caresses du pinceau. Les Goncourt ont
su
voir, et presque tous leurs défauts ne naissent s
ne sans analogue, l’honneur de la version de Pourtalès, c’est d’avoir
su
nous les faire accepter comme naturelles. Restait
c’est d’avoir su nous les faire accepter comme naturelles. Restait à
savoir
si la traduction possédait également, selon l’arg
tenir toutefois à la plus glorieuse constellation shakespearienne. On
sait
que la pièce fut représentée pour la première foi
d’abord le dénouement comme à plaisir, puis il le bâcle, mû par je ne
sais
quel désenchantement alerte qui ne veut plus rien
touchent ce fond en des points inconciliables. Shakespeare cependant
sait
qu’il n’existe qu’un « par-delà » authentique : c
nce s’en trouvât changée : il ne renie rien de sa foi ; simplement il
sait
que les hommes n’en veulent pas : l’unique amarre
ne sont qu’unbg. Mais s’il l’éternise, Shelley pas plus que Faust ne
saurait
arrêter le moment qui passe ; et lorsqu’appelé à
oujours si élégantes, — usant parfois, pour feinte dernière, de je ne
sais
quel « jeté » qui provoque. De Toulet en général,
s décantée, et fut-elle de La Rochefoucauld, si loin qu’elle aille ne
saurait
s’en passer. Ce poli de l’ébène que donne aux Max
arisbl », — par où Toulet définit et sa langue et son art propres. On
sait
assez l’adresse imperturbable, un rien narquoise,
rire il faut sauter les idées intermédiairescb », dit Montesquieu qui
savait
pratiquer son adage ; mais justement en vertu de
et la lumière favorables ! Oui, « Pascal est l’homme de la terre qui
savait
mettre la vérité dans un plus beau jource », ce n
en lui-même, il suffit qu’il portât en soi la pierre d’achoppement, à
savoir
la nature même de son génie. Le texte de Mme Péri
e certitude encore plus que de vérité61 que Pascal est affamé : je le
sais
, entre les deux termes la démarcation est diffici
ire à une époque où — sauf d’Elisabeth de qui l’amour a toujours tout
su
et tout dit sur Robert — le génie poétique de Bro
ais majore un peu le plus anti-anglais d’entre eux ; — un Français se
sait
quelque gré de s’être avancé à leur rencontre. Ch
oute pour elle familier presque à l’excès ; et le lecteur français ne
saurait
s’instruire plus agréablement qu’en ces pages qui
: je sens si bien qu’elle et moi souhaitons au fond la même chose, à
savoir
une survie maxima pour l’ensemble de l’œuvre de B
aconte, et annonce, elle nous mène dans l’esprit de l’auteur, et nous
savons
ce qu’on peut en attendre ; un lecteur un peu exe
is tenté de reprendre la formule du héros : « À force de penser je ne
sais
plus…cq » D’un livre qui ne se résout pas (et tou
tante, normale et pour ainsi dire native ; — anneau de Gygès de je ne
sais
quelle distinction isolante et cernée. D’où cette
pas seulement toutes les femmes, à bon droit protesteront, — qui veut
savoir
jusqu’où peut aller l’alliance du tact et de la p
le veuillent-ils ou non — pour ceux qui en sont doués, le présent ne
saurait
jamais être qu’un moyen81. À vrai dire le talent
unesse. Sa sensualité est devenue une subtilité de l’intelligence… Il
sait
trouver dans l’intelligence ces joies physiques q
ar où tout son être est investi d’une inaliénable grandeur ; et je ne
saurais
décerner à Sindral un éloge qui à mes yeux vaille
d’ordre intime et d’ordre esthétique — en vertu duquel, parce qu’il a
su
s’obliger à « la cellule de la connaissance de so
és, — où parfois c’est la décomposition même qui semble receler je ne
sais
quelle sourde vertu germinatrice, — tempo curieus
étexte de s’accomplir, ils en aboutissent à se nier parce que sans le
savoir
ils ont en cours de route troqué leur instrument
nt propre, plus se creuse et se serre tout ensemble la sonorité qu’on
sait
lui faire rendre, — et plus aussi gagne, s’épand
t le point de race, — cette impatience qui semble d’un seul mouvement
savoir
la vie, la fixer sur la page en une incisive brûl
tion — soulèvent un moment leurs voiles94. Plus profondément que tout
savoir
, que tout plan de l’intellect, l’expérience de la
’ici — que l’auteur a dû trouver sa propre récompense : parce qu’il a
su
vaquer si bien — avec cette patience chez lui nou
ivait Rivière à propos du Fleuve de Feu, ne se contentant pas d’avoir
su
comme à l’ordinaire reconnaître le premier la val
moignage personnel. « L’heureuse surprise » du Désert de l’amour nous
savons
qu’il eut encore le temps de la connaître dans la
ers livres qui exercèrent longuement son attention scrupuleuse ; nous
savons
qu’il l’aima, qu’il l’admira, et qu’avec l’excès
traductions et ses préfaces, mais qu’à ce jour, faute peut-être d’un
savoir
approfondi, la critique française n’a pas assez é
lequin. Il dessert au contraire le romancier, dont l’objet premier ne
saurait
être la recherche des analogies pour elles-mêmes,
ncertaine dz par exemple, la veulerie est évitée à la faveur de je ne
sais
quelle sourde résonnance métaphysique qui — telle
tant, sans opérer à coup sûr, le charme opérait néanmoins, et l’on ne
savait
trop si dans une conception plus serrée du roman
èmes les plus hauts de son art, il convenait d’accorder confiance. Je
sais
peu d’écrivains qui aient une vue aussi nette des
gieuse signification de l’œuvre d’un Marcel Proust : dès l’origine il
sut
apprécier un Giraudoux, un Larbaud, un Morand. Qu
e méthode, c’est de créer chez le lecteur l’illusion qu’au lieu de la
savoir
par cœur, d’avance, et de nous la réciter tout d’
onnées même dont ce narrateur est en possession au départ, — Jaloux a
su
, à l’instar du maître dont il s’inspire, les lais
ate ce qui était déjà sensible dans ses propos et dans ses lettres, à
savoir
la disproportion écrasante entre le génie qui lui
ste dont la personne même n’intervient que lointainement. Henry James
savait
d’ailleurs mieux que personne le piège que recèle
ation d’un homme de génie est un surplus ou une préparation : elle ne
saurait
en être l’équivalent. Et voici, me semble-t-il, l
pposer à l’objection de Martineau : non, l’homme de génie lui-même ne
saurait
peindre l’homme de génie si vous envisagez celui-
chelle du cosmos et non simplement de l’être humain, — et que l’on ne
saurait
demander à l’ampleur de trop resserrer son étrein
re n’aurait pas dû être un homme de théâtre et de boulevard. (Oui, je
sais
, à un moment la Comédie-Française intervient ; ma
que le personnage déclenche autour de lui, je répondrai ce que Jaloux
sait
aussi bien que moi, à savoir que — pourvue ou fru
autour de lui, je répondrai ce que Jaloux sait aussi bien que moi, à
savoir
que — pourvue ou frustrée du don créateur, peu im
nt : qu’il en prenne son parti : il est condamné au sérieux, et je ne
saurais
pour ma part lui souhaiter plus enviable destin.
instinct nous pousse et que l’on choisit précisément parce que « l’on
sait
que l’on va être influencé par euxeq », et que l’
le chef-d’œuvre jamais égalé, et qu’après une notable éclipse (je ne
sais
si entre Dominique — 1863 — et L’Immoraliste — 19
re ses mains « ce peu qui mérite en effet d’être conservéeu ». Tu ne
sais
pas tout, lui dit-il, « et sans doute pas le plus
oin, un dévouement, une passion de tous les jours ; et si je n’ai pas
su
les récompenser en me laissant combler des dons q
haute qu’il assume le visage d’une complaisante facilité et que l’on
sait
qu’à l’accomplir on goûtera en effet une volupté.
entures ce que tu possèdes de plus précieux » il répartit : « Ah ! je
sais
le prix de tout ce que je veux quitter. Ce que je
, répondant à d’anxieuses préoccupations, il venait de dire : « Si tu
savais
combien la volupté joue peu de rôle dans cette en
pas moins elle qui sauve le personnage de Blaise et lui confère je ne
sais
quelle dignité qui attache. Oui, en faveur de son
s retrouvons dans Jean Barois. Mais l’art de Schlumberger justement a
su
établir la liaison, ménager partout les passages.
sonorité de réplique. Au danger inhérent à la réplique Schlumberger a
su
parer en alliant à je ne sais quelle dignité touc
ger inhérent à la réplique Schlumberger a su parer en alliant à je ne
sais
quelle dignité touchée de hauteur dans l’accent u
ien râpés, bien usagés, dont on avait tiré un si beau rendement. Dieu
sait
si le retour nous soulevait d’ivresse, et pourtan
par les éléments de hasard ; et c’est sans doute le fait que l’auteur
sache
à quoi chaque regard l’engage qui rend compte de
oi leur apparente froideur — qui est toujours à base de violence — ne
saurait
aucunement consentir. Leur primat demeure la poss
bout de ses doigts, l’enveloppe blanche vacille un peu. — Il fallait
savoir
à qui retourner ces lettres : c’est mon excuse po
dresse trouvait pour s’exprimer des mots si simples, si touchants, la
savoir
menacée d’une révélation brutale et s’en tourment
es tour à tour transférés à des hauteurs différentes. Il semble qu’il
sache
, et non pas qu’il trouve ; d’autres conquièrent l
est investi d’une valeur centrale atteint son objet dès lors qu’il a
su
édifier un monde à trois dimensions ; mais cette
occupera longtemps sans doute certains d’entre nous, mais que l’on ne
saurait
même effleurer en quelques pages). Le pouvoir émi
au suprême degré. Autant le fait de tout ramener à une seule cause ne
saurait
nous restituer que le trompe l’œil d’un pas de pa
singulier. En ce sens l’achèvement d’À la recherche du temps perdu ne
saurait
modifier en rien l’irréparable de sa disparition.
le soin de transmettre le message : servante docile, diligente et qui
sait
plus d’un tour ; mais non point maîtresse. Et c’e
peu défini, dont la présence se décèle aussitôt dans un livre à je ne
sais
quel roulis plein d’insécurité : terrains vagues
indres (Un instinct de conservation les mène : hors de ce plan ils ne
sauraient
produire : surface et profondeur leur sont égalem
Le fragment de lettre de M. Conrad — à côté d’une assertion qu’on ne
saurait
laisser passer114 — renferme des éloges qui, pour
uelques pages de M. Arnold Bennett « Que Proust fut un génie, on n’en
saurait
douter » couronne un ensemble de critiques (dont
ie l’exactitude de la remarque du Prieur dans Attirance de la mort, à
savoir
« qu’on passe plus facilement d’un extrême à un a
r si avant dans l’esprit des personnages qu’il décrit qu’il semble en
savoir
sur eux plus long qu’eux-mêmes n’en sauront jamai
’il décrit qu’il semble en savoir sur eux plus long qu’eux-mêmes n’en
sauront
jamais ; et tout en lisant, le lecteur est obligé
le précoce jeune homme la leçon que déjà de Platon il avait reçue, à
savoir
que la signification véritable de la vie, jamais
étude : Un Pétrone ingénu. Mieux que nous-mêmes, semble-t-il, ont-ils
su
rendre justice à ce jugement d’une formulation si
ore à quel neveu de Shelley André Maurois eut affaire, — ou plutôt je
sais
trop à combien de voix il dut prêter l’oreille av
et guère de nous en tenir à un seul) : à leur sujet notre discours ne
saurait
être qu’interminable ; et, à défaut des dimension
bjet qu’il considère est un des plus précis, des plus parfaits que je
sache
; et dans Ariel, pour reprendre l’expression de S
Hogg et Trelawny, Mary, Claire, Fanny et les Williams — que Maurois a
su
retracer. Maintenant son objectif sur la figure d
contre à l’enjouement, et où la constatation a pour coquetterie je ne
sais
quelle ingénuité, comme d’un Chérubin averti ouvr
adhère sans cesse à la zone de la pratique. Rétablir ce contact, — je
sais
peu de tâches plus opportunes, plus urgentes, en
léon, le mot qui nous montre « par où le colosse basculait ». « Il ne
savait
jamais discerner le point où s’arrêtait le possib
el créé par les nouvelles révélationsge » (et pour ma part combien je
sais
gré à Maurois de mettre si fortement l’accent sur
de nature spéciale et rare ; mais le soin serait ici superflu : il le
sait
mieux que personne : on n’est pas impunément le b
que en ces termes : « Oui, se connaître comme tranchée de départ…gg »
Savoir
ce dont on est capable, — la capacité actuelle co
rable pour moi de la pure et parfaite figure de Vauvenargues — qui ne
saurait
qu’être très chère au lieutenant, et qui s’allie
onner ces Dialogues sur la conduite de la vie dont pour ma part je ne
saurais
le dispenser. Janvier 1925. Jacques Rivière
nt sur ce ton de familiarité suffisante qui donne à entendre qu’on en
sait
long sur un sujet : de nos jours, n’avons-nous pa
effet : la plus difficile, parce que la plus fugitive, des vertus. Il
sait
qu’elle ne se rencontre presque jamais au premier
ouvelle Revue française, l’appel qu’il adresse aux Français, c’est de
savoir
« rester à la fois des écrivains sans politique e
uelle que soit la tâche qu’il entreprenne, nous sommes certains qu’il
saura
demeurer fidèle à la formule toujours valable que
de contre-sens à son endroit. Car un son de voix aussi authentique ne
saurait
appartenir à un personnage qui le fût moins, — et
ue toujours successifs. Mais il s’agit d’un très beau livre, et je ne
saurais
procéder à ce travail de discrimination avant d’a
nyx qui lui est propre lorsqu’une sollicitude sans cesse aux aguets a
su
lui ménager sa place ; et chaque image, lorsqu’el
e en son premier chapitre, comme de Tristan dans le prélude ; et l’on
sait
assez combien, une fois habité par l’œuvre, on ne
que peu à peu, plus tard ; ce sont fruits de son expérience : « Je ne
savais
encore que je fusse si mal construit que d’avoir
d’être compté au petit nombre des élus, lui qui mieux que quiconque a
su
peindre la béatitude, la rentrée en grâce avec so
nheur François s’y sent « enliséhf », ce qui équivaut à dire qu’il ne
sait
rien en faire : il ne conçoit même pas que le bon
oujours de sentir aussitôt — à côté même de ces lumières dont déjà on
savait
tout le prix, dont on n’avait laissé perdre nul r
é quelle qu’elle soit la moindre frontière commune) — pleine de je ne
sais
quelle chaste avidité. Je me souviens que c’est e
essai se vivre à nouveau sous mes yeux. Puis vint De la foi. Oui, je
sais
, il n’aimait guère que de cet essai on lui reparl
uvait exercer, que si souvent elle exerça, parfois même sans qu’il le
sût
. Au reste sur De la foi (que je viens à nouveau d
du jour, — et qui aujourd’hui apparaît à tel point investie de je ne
sais
quelle désespérante consolation que je la veux tr
le, je vois, je touche mon âme, l’âme d’où je suis déchu et que je ne
sais
que confusément imiter. Tous nos sentiments ne so
e douceur à les joindre dans notre souvenir) ; mais il en émane je ne
sais
quelle pauvreté toute divine, une lumière si inté
é et le scrupule dernier de l’intellect, — consistait non seulement à
savoir
, mais à vouloir penser contre lui-même, — par où
l’esprit, sinon le plus grand par la valeur tragique et lyrique, — a
su
se tenir et œuvrer avec quelle maîtrise sur cette
isoler de ce qui la suit : « Le véritable honnête homme est celui qui
sait
employer son âme comme il faut aux événements ; i
abstraite Ils vivent pour vivre, et nous hélas ! nous vivons pour
savoir
. Tout le mystère est là. Charles BaudeIaire, La F
de toute complaisance — : une compréhension sans défaut. « Simplement
savoir
le vrai sur mon compte, savoir bien au juste qui
le vrai sur mon compte, savoir bien au juste qui est-ce que moiig ».
Savoir
, — nul mot auquel Rivière se soit aussi héroïquem
gner les résultats de notre recherche ; mais, dussions-nous ne jamais
savoir
, ce n’est qu’en cherchant à savoir que nous pouvo
he ; mais, dussions-nous ne jamais savoir, ce n’est qu’en cherchant à
savoir
que nous pouvons lui demeurer vraiment fidèles. Q
suffisait, pour en être persuadé, de l’avoir vu une fois, ou d’avoir
su
entendre, dans le moindre de ses écrits, les irré
qu’elle soit — des formes de la perfection reçues jusqu’à lui. On ne
saurait
trop consulter à cet égard la fin de De la foi :
s amour, ce conseil brûlant : « Apprends de toi tout ce qu’on en peut
savoir
! » De chaque jour qui se lève j’attends non pas
la perfection qu’il tenait pour sienne et à travers quels chemins il
savait
la rejoindre. (Qu’il sût la rejoindre, pour ma pa
pour sienne et à travers quels chemins il savait la rejoindre. (Qu’il
sût
la rejoindre, pour ma part je n’en doute pas : au
l’air de s’accomplir comme le tracé d’une arabesque). Nous, du moins,
sachons
ne négliger nul repère. La perfection des sentime
les plans multiples où il trouve son application), c’est ce que nous
savons
tous, et que j’aurais scrupule à rappeler si nous
e de vénération, de précaution et d’implacabilité le voici au bord de
savoir
, tout contre son prodige préféré ; et à l’apogée
ifférence inspirer tous mes jugements. Je ne prendrai rien dont je ne
sache
à plein ce que c’est et ce que ce n’est pas… Goût
d’Euripide que Chestov rappelle en tête de son Dostoïevski it : « Qui
sait
, il se peut que la vie soit la mort, et que la mo
xactement telles qu’il les écrivit, — pages dont on ne parvient pas à
savoir
d’où découle plus abondante l’efficace, de la per
ne développeront toute la vertu de leur message qu’en ceux qui auront
su
s’approprier les substantiels et si divers apport
e savant en face du règne mystique. Et puis il est un de ceux qui ont
su
reconnaître le véritable instrument, cette facult
berration. « Mon Dieu, aidez-moi à me considérer comme rienjj ». « Je
sais
qu’en face d’une certaine question très droite, q
ssement de température qui entraîna — ou au contraire que causa (mais
sait
-on jamais en pareils domaines !) — une éclipse de
t de ne point « forcer », de pratiquer le « retrait », d’attendre, de
savoir
attendre que revînt l’état de grâce. — Mais chez
je m’interdis d’interpréter, mais ne puis m’empêcher de réfléchir. Je
sais
trop par expérience personnelle que ce n’est pas
homme un saint, il faut bien que ce soit la grâce, et qui en doute ne
sait
ce que c’est que saint et qu’homme », [Pensées, o
i le plus beau du terme. Chez Pascal en outre, l’impatience ; et l’on
sait
au prix de quelles peines les grands impatients o
Milsand put exercer sur le développement ultérieur de Browning, je ne
saurais
faute de place que renvoyer à son article. La con
e qui me semble remuer sous chaque ligne de ces morceaux. C’est je ne
sais
quoi de puissant et de fougueux dans les aspirati
fication pour ressentir, pour subir cette attirance de la mort. Je ne
sais
cepeNdAnt ; car ici le jugement de ceux qui de la
eut pas besoin d’elle ; mais sans doute, parce que jeune, le héros ne
saurait
, sans passer par elle, accéder au plan de celui q
i s’échappe par un soupirail. On n’a pas besoin d’en avoir mangé pour
savoir
qu’elle est à faire vomir. » Lettre de Flaubert à
s L’Adieu à l’Adolescence. — Âge dont mieux que jamais aujourd’hui il
sait
mesurer l’incalculable portée. Lorsque Maria Cros
ert pourtant jusqu’à la mort ; mais aussi quelle vie ! Le tout est de
savoir
si la débauche l’eût délivré de sa passion ; tout
côté de chez Swann, p. 11, [op. cit., p. 6. NdE]. NdA 113. « Si l’on
savait
analyser l’âme comme la matière, on verrait que,
lui que dans l’oubli de la vie même ; et que cet oubli à son tour ne
saurait
être ici qu’un lieu de passage, le vestibule de l
lité que réside la donnée centrale de son génie : tout ensemble il le
sait
et ne le veut point savoir ; car de se l’avouer à
centrale de son génie : tout ensemble il le sait et ne le veut point
savoir
; car de se l’avouer à soi-même en anéantirait au
esses, j’ai bien senti où était mon petit mérite, le seul que j’aurai
su
montrer peNdAnt toute la campagne : c’est dans ce
in, sont parfaitement insignifiantes. Je ne suis nullement curieux de
savoir
combien il y a au juste de génitifs locatifs dans
ds de serviette), les gonflent d’aise et d’orgueil. L’érudit jouit de
savoir
des choses que les autres hommes ignorent. L’érud
commente les choses inutiles du présent ? Est-il plus intéressant de
savoir
que Vultéius était, vers l’an 125, maire d’un vil
s’appliquait à bien tailler sa pierre pour la cathédrale future sans
savoir
où cette pierre serait posée ni si elle serait vu
resse point et honte à qui le méprise ! Rien ne me touche plus que de
savoir
ce qu’ont été mes pères lointains, ce qu’ils ont
ans, je sors de ce rêve avec un malaise horrible, une rage de ne pas
savoir
, un désespoir d’être né si tôt, une terreur devan
tie de ses leçons sous ce titre : la Poésie au moyen âge ; et l’on ne
sait
ce qui est le plus intéressant dans ce volume, de
ère religieux. Tout érudit a nécessairement au fond du cœur, qu’il le
sache
ou non, la profession de foi de Sully-Prudhomme :
ge, mais qu’il le sent, qu’il a pénétré l’âme de nos aïeux et qu’il a
su
la faire revivre, sans quitter l’attitude du sava
iété filiale en face de la science qui prime tout, m’a rappelé, je ne
sais
comment, la hauteur d’âme des vieux Romains metta
ltère et laisse tomber ces mots : … Moi qui vous parle, moi qui seul
sais
le respect et la reconnaissance que je lui dois,
réellement nos pères. C’est surtout de cette démonstration que je lui
sais
gré. Il nous rend une noblesse, à nous qui n’en a
digente auprès. Il est sûr, d’autre part, que le moyen âge n’a jamais
su
exprimer complètement, dans des ouvrages parfaits
dans des ouvrages parfaits, cette poésie qui était en lui. Il n’a pas
su
trouver une forme égale à ses rêves et à ses aspi
ui tient trop à la matière et à la chair et dont la séduction a je ne
sais
quoi de païen et de diabolique ? Ou bien le peupl
déjà en bon chemin quand la beauté antique nous a été révélée. Je ne
sache
pas qu’il y ait dans notre XVIe siècle rien de co
de Commynes n’égale les plus belles de Montaigne et de Rabelais. Qui
sait
où nous serions parvenus, laissés à notre propre
le a bien pu altérer pour un temps (dans quelle proportion ? on ne le
saura
jamais) notre développement original. Il est vrai
ssons plus de choses que les hommes des trois derniers siècles ; nous
savons
mieux qu’eux nous représenter des états d’esprit
dous, hébraïques, grecs et scandinaves ? Excusez-moi, monsieur, je ne
sais
pas le grec. Ni le sanscrit, ni le saxon. » « Lec
nt de mal de Victor Hugo, pour la raison qu’Allah est Allah ; mais on
sait
que dans tous les temples il y a des saints plus
s, d’ailleurs, ou vont ensemble ou s’engendrent tour à tour. Quand on
sait
ou qu’on devine beaucoup, qu’on est d’une vieille
Jocelyn a succédé la mélancolie darwiniste. Le poète de la Justice 2
sait
les raisons de sa tristesse. D’un autre côté, l’i
oresque à outrance suffit à l’expliquer. Cette impassibilité qu’on ne
saurait
nier, on voudrait savoir si elle est bien l’état
à l’expliquer. Cette impassibilité qu’on ne saurait nier, on voudrait
savoir
si elle est bien l’état naturel de l’âme de l’art
uffit ; et les renonciations de quelques-uns ne l’éteindront pas. Qui
sait
d’ailleurs si elle ne va pas quelque part ? si qu
e esprit, le mai est dans le monde ; Oh ! pourquoi suis-je né Tu le
sauras
demain. Pour le punir, lavèh l’aveugle « le préc
ométhée d’Eschyle. Et Kaïn, venant plus tard, a cet avantage de mieux
savoir
ce qu’il veut et de dire plus nettement ce qu’il
ne sont que prières à la Mort, effusions noires vers le néant. Je ne
sais
quel orgueil vient parfois les comprimer : Tais-
ésiaste est d’un enfant et celle de René est d’un bourgeois. Et je ne
sais
si l’amour du néant est contagieux ou si cet amou
xale. On dit que la vie est mauvaise, on le croit et on réprouve ; on
sait
la vanité de tout espoir et de toute révolte, sau
coue le fardeau de la vie ; et pourtant on vit, justement parce qu’on
sait
tout cela, parce que c’est une espèce de volupté
a, parce que c’est une espèce de volupté pour le roseau pensant de se
savoir
écrasé par l’univers fatal et que cette connaissa
es croissent, croît aussi notre orgueil. Le pire malheur n’est pas de
savoir
ou de croire le monde inutile ou mauvais : c’est
ilosophie soit si complètement pessimiste et que l’homme, dès qu’il a
su
penser, ait condamné l’univers et renié la vie. C
’est-ce que Hâri en dehors de son rêve ? Il n’est pas très aisé de le
savoir
. Ce qui est certain c’est qu’il est parfaitement
chez cette merveilleuse race, l’homme aime l’action, même quand il la
sait
inutile et décevante. « Laissons ces discours sur
laissé faire de si grandes choses ! Surtout ils adorent la beauté et
savent
l’exprimer sans y faire effort. Par la parole ou
se pût introduire le désespoir. Ils vivaient sous le destin et ils le
savaient
, mais ils ne s’occupaient que de vivre, et de viv
’il manque à ces églogues, pour être entièrement grecques, le « je ne
sais
quoi » que Chénier seul a connu par un extraordin
t flamboyer tout l’enfer. Leurs fureurs semblent redoublées par je ne
sais
quel dépit jaloux de voir les futurs damnés jouir
à cette heure, De sortir promptement de leur noire demeure. En outre,
sachez
-le, j’en ai mangé beaucoup, Et leur âme avec eux,
monde à peu près comme Kaïn. Puni comme lui pour un crime dont il ne
saurait
être responsable, il élève, sous une forme moins
ne sent pas vos adorations21. Ainsi M. Leconte de Lisle : Pour qui
sait
pénétrer, Nature, dans tes voies, L’illusion t’en
d’autant plus pénétrant que le poète n’en est point coutumier. Je ne
sais
si je suis prévenu, mais peu de choses m’émeuvent
s commerce d’amour, car elle n’est ni consciente ni juste, et elle ne
saurait
aimer. Il ne sent point en elle, comme d’autres ;
comme un dieu à qui cela est égal et qui connaît le néant du monde :
savez
-vous bien que cela n’est point dépourvu d’intérêt
orgueil est bien d’un homme, qu’on le comprend et qu’on s’y associe ?
Savez
-vous bien que cela suppose deux sentiments éterne
ris des émotions vulgaires et le pessimisme spéculatif donnent, je ne
sais
comment, un orgueil délicieux. Cet orgueil est-il
ais comment, un orgueil délicieux. Cet orgueil est-il mauvais ? je ne
sais
. Qu’on se rassure du reste : pas d’agir et de sou
re à l’instant t + dt. Or il est clair qu’une pareille description ne
saurait
se trouver dans l’énoncé de la loi ; si on la fai
s, et en agissant ainsi, je suis certain de ne pas me tromper, car je
sais
que ces étoiles sont trop éloignées pour que leur
la théorie cinétique des gaz va nous fournir un exemple frappant. On
sait
que dans cette théorie, on explique toutes les pr
e la loi de Mariotte elle-même ; elle cesse d’être vraie, après je ne
sais
combien de siècles ; mais au bout d’une fraction
mot d’évolution, dissipons encore un malentendu. On dit souvent : qui
sait
si les lois n’évoluent pas et si on ne découvrira
qu’elles sont aujourd’hui ? Qu’entend-on par là ? Ce que nous croyons
savoir
de l’état passé de notre globe, nous le déduisons
l’âge carbonifère qu’à l’époque actuelle, nous ne pourrons jamais le
savoir
, puisque nous ne pouvons rien savoir de cet âge q
elle, nous ne pourrons jamais le savoir, puisque nous ne pouvons rien
savoir
de cet âge que ce que nous déduisons de l’hypothè
nullement rechercher ici les fondements du principe d’induction ; je
sais
fort bien que je n’y réussirai pas ; il est aussi
utres hommes, nous recevons d’eux des raisonnements tout faits ; nous
savons
que ces raisonnements ne viennent pas de nous et
aisonnables ont vu la même chose que nous ; c’est comme cela que nous
savons
pas que nous n’avons pas fait un rêve. Telle est
iser la nature des relations en question), mais on comprend que je ne
sais
plus qui se soit laissé entraîner à dire que le m
st là qu’un côté de la question. Un ensemble absolument désordonné ne
saurait
avoir de valeur objective puisqu’il serait ininte
des expériences faites peuvent se mettre d’accord. La question est de
savoir
si cet accord sera durable et s’il persistera che
nce a déjà assez vécu pour qu’en interrogeant son histoire, on puisse
savoir
si les édifices qu’elle élève résistent à l’épreu
ous font éprouver nous apparaissent comme unies entre elles par je ne
sais
quel ciment indestructible et non par un hasard d
te l’harmonie universelle. Sans doute ces rapports, cette harmonie ne
sauraient
être conçus en dehors d’un esprit qui les conçoit
u pendule de Foucaut, la giration des cyclones, les vents alizés, que
sais
-je encore ? Pour le Ptoléméien, tous ces phénomèn
t ce qu’il cultive, puisqu’il aime et recherche la vérité et qu’il ne
saurait
vivre sans elle. Mais j’ai quelques réflexions à
ts qu’ils postulent implicitement, n’est qu’une illusion vaine, il ne
saurait
y avoir de Science pour la Science, et par conséq
e saurait y avoir de Science pour la Science, et par conséquent il ne
saurait
y avoir de Science. Quant à moi, je crois qu’ils
c’est-à-dire deux crimes dans un. Le premier de ces méfaits, je ne le
sais
pas ; il devait être bien excusable, car il était
père fut mort et que la pauvre enfant pensa qu’on allait donner je ne
sais
quel compagnon de lit et de fers à son amant, alo
ssant la tête, à la brave femme, de peur de me trahir. Seulement, qui
sait
s’il est vraiment criminel ou s’il est innocent ?
t, qui sait s’il est vraiment criminel ou s’il est innocent ? — On le
saura
avant la fin de la journée, dit-elle, car c’est a
ma poitrine que je me sentis aussi morte que mon ami. Cependant, qui
sait
, me dis-je en m’éloignant et en reprenant un peu
i sait, me dis-je en m’éloignant et en reprenant un peu mes sens, qui
sait
si l’on ne pourrait pas lui faire grâce encore à
n ne pourrait pas lui faire grâce encore à cause de sa jeunesse ? Qui
sait
si on ne lui donnera pas le temps de se préparer
entir, de se réconcilier avec les hommes et avec le bon Dieu ? Et qui
sait
si, pendant ce temps, je ne pourrai pas, comme la
lui parler tant que je le voudrai, sans que personne soupçonne que je
sais
où il est, et que la clef de son cachot est dans
s les mains de celle qui lui rendrait le jour au prix de sa vie ; qui
sait
si cette Providence n’avait pas son dessein caché
ure pour s’assurer d’un coup d’œil si le nouveau porte-clefs (car ils
savaient
le mariage de l’ancien avec la jolie fille du bar
ello m’avait dit sur celui-ci et sur celle-là tout ce qu’il y avait à
savoir
, je fus compatissante avec les hommes, attendrie
it régnant derrière la seconde grille. C’était lui, ma tante ! qui ne
savait
encore que penser et qui me regardait du fond de
ement pour me suivre ? CXCVIII — Mon idée, répondis-je, je n’en
sais
rien ; je n’en ai eu qu’une dans le cœur quand je
la montagne en bas dans la plaine par son poids et par sa pente, sans
savoir
pourquoi et sans pouvoir s’arrêter ; voilà. Alors
portes grillées du cachot et de le faire évader vers la mer quand on
saurait
son jugement par les juges de Lucques : CC
temps. Ah ! mes airs cette fois n’étaient pas tristes, allez ! Je ne
sais
pas où je les prenais, mais le bonheur de savoir
tristes, allez ! Je ne sais pas où je les prenais, mais le bonheur de
savoir
qu’il m’aimait et le soulagement que j’éprouvais
s messages de la tour au cachot et du cachot à ma chambre haute. Vous
savez
comme j’étais habile à apprivoiser les oiseaux à
vé, que je faisais semblant de laver avec mon eau et mon éponge, Dieu
sait
ce que je pensais en moi-même de la justice des h
voulait dire : amour ou amitié entre lui et moi. Ah ! si nous avions
su
écrire ! Mais où aurions-nous appris nos lettres
aurions-nous appris nos lettres ? nos pères, nos mères, nos oncles ne
savaient
que par cœur leurs prières. Hormis les courts mom
e je jouais ainsi pour un autre, et elle me disait le matin : — Je ne
sais
pas ce qu’il y a dans ta zampogne, mais elle me f
elle me fait rêver et pleurer malgré moi, comme si elle disait je ne
sais
quoi de ma jeunesse à mon cœur ; ne crains pas, m
eux ! Qu’est-ce qu’il me disait, qu’est-ce que je lui disais, je n’en
sais
plus rien ; pas beaucoup de mots peut-être, rien
dans ces silences, dans ce peu de mots, il y avait d’abord la joie de
savoir
que nous nous étions trompés et bien trompés, mon
avions de l’aversion l’un pour l’autre, tandis que c’était par je ne
sais
quoi que nous nous fuyions comme deux chevreaux q
t peur et qui reviennent pour se fuir et se chercher de nouveau, sans
savoir
pourquoi. Ensuite la pensée des jours sans fin qu
es lèvres ; et puis ma folie de douleur et ma fuite de la maison sans
savoir
où j’allais pour le suivre, comme la mousse suit
raissaient si longs, que nous ne pensions jamais en voir la fin. Vous
savez
, monsieur, quand on est si jeune et que l’on comp
l nous raconta qu’il avait frappé à toutes les portes de Lucques pour
savoir
si l’on avait entendu parler d’un homicide commis
icide commis dans la montagne, sur un brigadier de sbires, et si l’on
savait
quelque chose du sort qu’on réservait au jeune mo
rison, dans la crainte d’apprendre ainsi aux autres ce que je voulais
savoir
moi-même, je n’ai fait que saluer la femme du bar
as dire qu’il fit de fortes études ; il n’apprit nullement le grec et
sut
le latin assez légèrement, ce semble ; son éducat
d’idées qu’il rend avec imprévu, il a la théorie de son talent et il
sait
le pourquoi de sa nouveauté ; car, de tous les ho
’écouter sur ce point, et recueillons ses doctrines littéraires qu’il
sut
mettre en parfait accord avec la nature et la sav
steur et confus, comme celui que produit le feu de l’imagination ; on
sait
rendre raison du plaisir que l’on y trouve. Cette
une véritable erreur à mon sens, et que tout l’esprit de Marivaux ne
saurait
masquer. Que l’observateur ne se laisse point ébl
oins sans démarcation aucune, sans un degré décisif à franchir, je ne
saurais
appeler cela que myopie et petite vue qui étudie
se guinder en se concertant jusqu’à cette sphère supérieure, ils n’en
sauraient
venir à bout : ce sont des facultés distinctes et
ui y ressemble lui étaient choses complètement étrangères, il n’a pas
su
les voir en autrui ; il n’a rendu les armes de pr
vue incomplète bien des considérations aussi neuves que justes. Je ne
saurais
dire combien, en lisant quelques écrits peu connu
tte nature est encore bien jeune en nous. Quoi qu’il en soit, nous ne
savons
pas l’âge qu’elle a ; peut-être n’en a-t-elle poi
ttait pas, et qu’il aurait pu s’appliquer à lui-même et à ses amis, à
savoir
que le goût d’une époque n’est pas toujours en ra
tyle précieux, il tâche de montrer qu’il y a des pensées fines qui ne
sauraient
se rendre que par une singularité d’expression qu
qu’un jeune écrivain les imite davantage : car « cette façon a je ne
sais
quel caractère ingénieux et fin dont l’imitation
beaucoup d’autres ; mais, à côté du bon Marivaux, il faut bien qu’on
sache
où est le mauvais) : J’examinais donc tous ces p
ivant ; c’est une manière de se mettre exprès en négligé, parce qu’on
sait
que le déshabillé vous réussit. — Marianne est un
oindres circonstances, et la quintessence morale s’ensuivra : « Je ne
sais
point philosopher, dit Marianne, et je ne m’en so
à Valville, non point par scrupule, mais par vanité, de peur qu’on ne
sache
qu’elle n’est que chez une marchande ; puis la ma
s’exerce à plaisir et plus volontiers même que sur la passion. Nul ne
sait
aussi bien que Marivaux le monde de l’amour-propr
toutes choses le rusé que le grand, le coquet que le tendre, le je ne
sais
quoi que la vraie beauté. M. de Climal, qui se tr
dans mes pensées, que j’en oubliais en quel lieu je me trouvais. Vous
savez
que j’étais bien mise, et quoiqu’elle (la dame) n
mise, et quoiqu’elle (la dame) ne me vît pas au visage, il y a je ne
sais
quoi d’agile et de léger qui est répandu dans une
prieure chez Marivaux est curieusement soigné et peigné, comme il les
sait
faire : Cette prieure était une petite personne
ur les portraits, une théorie comme sur tout ; il est d’avis qu’on ne
saurait
jamais rendre en entier ce que sont les personnes
s-vous pas de même ? Il me semble que mon âme, en mille occasions, en
sait
plus qu’elle n’en peut dire, et qu’elle a un espr
e plus sensible que je le suis à l’honneur que vous m’annoncez5. Pour
savoir
à quel titre je dois l’accepter, je n’ai qu’à me
l’argent et des mémoires à son service ; il est honnête homme, on le
sait
; il n’a qu’à dire : on attend sa réponse. » Cett
ez la lecture de ces deux brochures, je vous en serai très-obligé. Je
sais
qu’elles sont rares. VIII. À madame de ***11.
ement dans ceux qui sont faits pour admirer leurs ouvrages… Celui qui
saura
voir sera frappé dans le vôtre d’un enfant et d’u
vait ôté la vie au milieu de ses triomphes. Adieu, monsieur. Quand on
sait
produire de belles choses, il ne faut pas les aba
délicatesse pour vous prévenir ; mais, errant comme vous êtes, ils ne
savent
jamais où vous prendre. On n’obtint pas la premiè
nous sacrifier, lorsque nous ne faisons que nous satisfaire. Reste à
savoir
si nous donnerons le nom de sages ou d’insensés à
il était sec et rauque. Tout va mieux, mais le temps ne permet rien.
Savez
-vous ce que vous devriez faire ? Ce serait d’arri
ndrions à Paris dans le fiacre qui m’aurait amené. Et ces deux jours,
savez
-vous à quoi nous les emploierions ? À nous voir,
pas absolument impossible que ce soit là le ton de la raison. Vous ne
savez
quelle peut être l’affaire que j’ai à vous propos
it souvent embarrassé de litières. Mais le plus opulent des vôtres ne
saurait
payer le louage d’un fiacre sans se gêner, et voi
n’est pas possible que je vous en écrive, cela serait trop long. Vous
savez
que je n’ai que les mercredis et les samedis, et
ement avec quelque imprimeur ou libraire, afin que l’ouvrage que vous
savez
puisse paraître. XV. Au même. [Automne 1757]
âme mécontente, que ses services y sont appréciés et réduits, et que
sais
-je encore ? Et qu’est-ce, par rapport à moi, que
. J’ignorais sans doute beaucoup de choses que peut-être il eût fallu
savoir
pour vous conseiller ; mais il y en avait de très
aviez instruit vous-même et je n’ai rien entendu des autres que je ne
susse
comme eux. Pour Dieu, mon ami, permettez à votre
gré lui, il s’excuse d’avoir alarmé Mme d’Houdetot sur la sienne. Que
sais
-je encore ? Je ne suis point content de ses répon
avec toute votre fermeté, vous ne l’auriez pas pu à ma place : je ne
sais
pas s’il ne m’aurait pas tué. On entendait ses cr
ès duquel je m’asseye, qui me rassure, et qui chasse de mon âme je ne
sais
quoi d’infernal qui la tourmente et qui s’y est a
nner les injures particulières, mais celle-ci est publique, et je n’y
sais
plus de remèdes ; je n’ai point lu son dernier ou
mi, êtes-vous arrivé, êtes-vous un peu remis de votre frayeur ? Je ne
sais
pas ce que vous aviez dit à Mme d’Esclavelles, ma
sèche d’ennui ; que voulez-vous que je fasse avec les autres ? Je ne
sais
que leur dire. Je vous envoie le reste de la beso
alliez, nos amis nous supposaient tous deux à la campagne ; ils n’ont
su
qu’hier votre départ. J’apparus comme un revenant
s cas. Lisez et corrigez les paperasses que je vous envoie, et que je
sache
, du moins, que je n’ai plus rien à y faire et que
e, et faire ce que désirent les coquins qui nous persécutent. Si vous
saviez
avec quelle joie ils ont appris la désertion de d
ait au voyageur du Boccalini ? Les cigales l’auront fait taire. Je ne
sais
ce qui s’est passé dans sa tête ; mais, si le des
uerai ni à moi-même, ni à lui. Mais, pour Dieu, ne me croisez pas. Je
sais
tout ce que vous pouvez sur lui, et c’est inutile
ssurées. Voilà ce que j’ai gagné à la désertion de mon collègue. Vous
savez
, sans doute, qu’il continuera de donner sa partie
oître au second, à proportion des événements. Pourquoi cela ? Vous le
savez
mieux que moi. C’est que les événements ne sont p
mplet de vos œuvres. Qui est-ce qui le méritait mieux que celui qui a
su
penser et qui a eu le courage d’avouer, depuis di
passée. Il me semble que ce n’est que depuis que je vous ai lu que je
sache
que de tous les temps le nombre des méchants a ét
l est bon que ceux d’entre nous qui sont tentés de faire des sottises
sachent
qu’il y a sur les bords du lac de Genève un homme
satire des Philosophes ! Voilà le mot que je voulais entendre. Je ne
sais
quelle opinion le public prendra de mon talent dr
m’a apporté cette nouvelle de Versailles. Adieu, mon cher maître, je
sais
combien vous avez désiré le succès de votre disci
rinité qui vaut un peu mieux que la leur. Ce n’est pas assez que d’en
savoir
plus qu’eux, il faut leur montrer que nous sommes
nvalescence ; buvez ensemble à notre santé. Ah ! grand frère, vous ne
savez
pas combien ces gueux qui, faisant sans cesse le
acques plus grand. XXX. À le Breton. 12 novembre 1764. Ne m’en
sachez
nul gré, monsieur, ce n’est pas pour vous que je
avantage. Ce n’est pas non plus par attachement à l’ouvrage que je ne
saurais
que dédaigner dans l’état où il est. Vous ne me s
iaire et par le déshonneur : c’est votre affaire : vous étiez d’âge à
savoir
combien il est rare de commettre impunément une v
es périlleuses. Votre femme entend mieux vos intérêts que vous ; elle
sait
mieux ce que nous devons aux persécutions et aux
vous aviez fait ; mais il ignore comment j’ai pu m’en assurer, et ne
sait
pas que j’ai les volumes ; c’est un secret que vo
aravant, revoir les épreuves ; M. Briasson le demande aussi : vous ne
savez
ce que vous voulez ni l’un ni l’autre ; vous ne s
aussi : vous ne savez ce que vous voulez ni l’un ni l’autre ; vous ne
savez
pas combien de mépris vous aurez à digérer de ma
oser par Grimm, à l’impératrice de Russie, d’acheter ma bibliothèque.
Savez
-vous ce qu’elle a fait ? Elle la prend, elle me l
e suis pas coupable. XXXIII. À Grimm39. 3 décembre 1765. Si je
savais
, mon ami, où trouver Sedaine, j’y courrais pour l
’instant je me lève de fureur, et je dis à l’abbé : « Sortons, je n’y
saurais
tenir. Comment, mordieu ! vous connaissez des gen
t mon avis. Ne riez pas : c’est moi qui anticipe sur l’avenir, et qui
sais
sa pensée. Il faut que je vous voie aujourd’hui.
moines tels qu’ils sont dans l’état où nous sommes. Il s’agissait de
savoir
si les nations voisines qui n’ont ni moines, ni p
Sur la longueur il y a un point le plus lumineux de tous, où il faut
savoir
s’arrêter et au-delà duquel l’obscurité semble re
te l’activité possibles ; mais Son Excellence le prince de Galitzin a
su
si bien gagner mon Falconet, qui, de son côté, a
en avait chargés, à Bouchardon, à Pigalle, à Le Moyne, et nous avons
su
que leurs honoraires avaient été évalués à cent m
ndu qu’il ne lui fallait que deux cent mille francs, que celui qui ne
savait
pas être heureux avec deux mille livres de rente
e nous en eussions, et au grand scandale de tous nos artistes qui ont
su
son procédé honnête et qui ne le lui pardonnent p
permis de voler un souverain qu’un particulier, Sa Majesté Impériale
saura
combien il en faut rabattre, et pour le temps et
onomie, à la célérité et au succès. Il n’est pas indifférent que vous
sachiez
que les ouvriers qui accompagnent ou suivent mon
au caractère du héros. On pourrait l’enrichir sans doute ; mais vous
savez
mieux que moi que, dans les beaux-arts, la riches
la foule des artistes communs. C’est un homme qui a des idées, et qui
sait
penser par lui-même. J’ignore sur quelle entrepri
connu de vous ; mais je connais vos talents, votre réputation, et je
sais
que votre âme n’est point du tout au-dessous. Mal
deux. L’un et l’autre m’autorisent à vous demander un service que je
sais
que vous avez rendu à plusieurs autres avec lesqu
s les gens de lettres et les honnêtes gens n’ont qu’une patrie, et je
sais
qu’à ces deux titres on peut tout attendre de M.
mieux une feuille de laurier qu’une grosse pièce d’or. Il a lu, je ne
sais
où, qu’anciennement ceux qui mâchaient du laurier
gne, en malaga, en toutes couleurs, en tout pays. Je suis, comme vous
savez
, votre admirateur, et je serais bien fâché que vo
à côté de son enfant qui la tient embrassée. Je les regarde et je ne
sais
plus ce que je deviens. Un noble enthousiasme me
Reine que j’admire Tous les infortunés devinrent les sujets ; Qu’elle
sut
à la fois gouverner, plaire, instruire, Et recule
as d’écrire une ligne médiocre. Monsieur, j’ai assez de fortune si je
sais
en quoi consiste le vrai bonheur et je n’en aurai
e à sa retraite, qui lui était plus chère encore que sa patrie. Je ne
saurais
accepter un mérite que je n’ai point. S’il a plu
ée de ma vie. J’ignore de combien je puis demeurer en reste ; mais je
sais
que tous mes jours seront marqués par des vœux, e
libéraux qu’ils sont intéressés au commerce : mais l’intérêt, vous le
savez
, gouverne le monde. Votre conduite calme et paisi
oute espèce : elle emprunta, elle prêta de l’argent. Les parents, qui
savaient
que les effets de cette fille n’étaient pas en sû
uelques effets détournés ? Je n’en doute pas. Mais, monsieur, si vous
saviez
ce que c’est que la misérable petite fortune d’un
iques, une ville entière qui se tait, par terreur, des magistrats qui
savent
et qui n’osent parler, parce que tout le monde cr
telle est la valeur de ce que vous avez à leur restituer..... » Je ne
sais
, monsieur, si cette forme s’accorde ou non avec c
aturelle et la droite raison. Le serment doit être exigé de celui qui
sait
. Le serment doit être exigé de préférence du plus
aissance que j’ai des pauvres ménages des ouvriers de province, je ne
saurais
vous dire le peu de valeur des spoliations possib
qu’il fallait opposer mensonge à mensonge. Les pauvres gens ! ils ne
savent
pas encore toute la force de la vérité. Les démar
rir écrasé, dépouillé et condamné à la hart et à la servitude ! Je ne
sais
si j’ai l’honneur de vous être connu ; mais les p
ridicules qu’elles sont injustes. Je n’insiste pas là-dessus, car je
sais
que vous nous estimez un peu plus que ces gens do
t derniers volumes de l’Encyclopédie charpentés. Le fait ne peut être
su
que par moi. Il est étranger à votre affaire. Je
XLIX. À Sartine60. Paris, ce 10 mars 1770. Monsieur, Vous désirez
savoir
mon sentiment sur l’ouvrage que vous avez bien vo
t la chose assez froidement : quand on a embrassé un état, il en faut
savoir
supporter les dégoûts. Il leur a été impossible d
e comme une nécessité à laquelle vous n’aurez pu vous soustraire. Ils
savent
tous qu’ils ont mérité quelque considération de v
rait-il que sa satire fût gaie ; mais elle est triste, et l’auteur ne
sait
pas le secret de nuire avec succès. Il ne m’appar
vail de votre vie, soyez juste. Elle est sûre d’elle-même ? Et qui le
sait
? Quand elle serait sûre d’elle-même, n’a-t-elle
e cœur ne sont offensés. Je vous répéterai ce que je lui ai écrit. Je
sais
ce que je souhaite ; je sais ce qui est honnête ;
ous répéterai ce que je lui ai écrit. Je sais ce que je souhaite ; je
sais
ce qui est honnête ; mais je sais tout aussi bien
it. Je sais ce que je souhaite ; je sais ce qui est honnête ; mais je
sais
tout aussi bien ce qui n’est pas libre. Je demand
ut aussi bien ce qui n’est pas libre. Je demande deux choses qu’on ne
saurait
me refuser sans tyrannie : la jouissance d’un bie
urs : « Personne n’a encore le droit de tracasser mon âme. » Ou je ne
sais
pas lire, ou ce n’est pas le langage d’une femme
mené mon écuyer à toutes jambes, et j’aurais bien fait, si l’on avait
su
lui faire la réponse nette, ferme et tranchée qu’
s les amusements que ce monsieur lui offrira ? Il y a là dedans je ne
sais
quoi de vil, de bas, de perfide qui ne me va pas.
t sera bien. Mais, mon ami, je sais bien ce qu’elle prétend ; reste à
savoir
s’il y a l’ombre de sens commun dans ses prétenti
on temps, mon repos, ma vie ; cela vaut bien peu de chose, si l’on ne
sait
pas, sans que je m’en mêle, être honnête de soi-m
t bien loin, et ma nullité est un oracle plus sûr que le vôtre. Je ne
sais
ce que votre billet au Baron contient, je vous le
m’a semblé, par quelques mots de Mme d’Aine qu’il croit juste, qu’on
sait
ici que nous nous écrivons. Je ne vous ai rien di
chose de votre part, puisque la belle-mère est montée chez moi, pour
savoir
si dans mes paquets il n’y avait rien pour sa fil
ns à des procédés qu’on trouverait abominables dans sa voisine. Je ne
saurais
souffrir ces foutues balances-là, où les actions
s autres, il faut tout doucement baisser la tête, et dire comme je ne
sais
quelle femme disait à son mari la première nuit d
À la princesse Dashkoff70. Paris, le 3 avril 1771. Madame, Le ciel
sait
les reproches que vous devez m’avoir faits. Je vo
est complet, il s’élève vers le bien. Mais au fait, princesse, je ne
sais
trop pourquoi je vous parle de sujets comme ceux-
er à ma discrétion une entreprise dans laquelle il s’est engagé, sans
savoir
où je le conduirais. M. Luneau qui, en qualité d’
icée, de contribuer à cette énorme entreprise, il était impossible de
savoir
jusqu’où nous irions. Fallait-il jeter au feu tou
ont à deux de jeu : si celui-ci paye comme il veut, en revanche il ne
sait
pas ce qu’il achète. Si M. Luneau se fût adressé
it remercié de ma leçon, parce qu’on en peut recevoir sur ce qu’on ne
sait
pas, et qu’on est oblige à celui qui nous instrui
lui donnât. Il y a dans le commencement de cette longue phrase je ne
sais
quoi d’incorrect et d’entortillé ; mais je n’ai p
é de l’aller chercher dans les planches d’un autre atelier. M. Luneau
sait
beaucoup ; mais il ne sait pas tout, ni moi non p
les planches d’un autre atelier. M. Luneau sait beaucoup ; mais il ne
sait
pas tout, ni moi non plus ; et j’oserais presque
out, ni moi non plus ; et j’oserais presque assurer que l’Académie en
sait
plus que nous deux ensemble. Je n’entends rien à
remier met tout en montagnes, celui-ci met tout en plaines. Cet homme
sait
penser et écrire ; mais je vous dis, madame, qu’i
de Philoctète, tu aurais bien autrement parlé. Et c’est ainsi que tu
sais
peindre le fanatisme, maudit phrasier ! Le fanati
on favorable que vous m’avez fait l’honneur de m’exprimer, et rien ne
saurait
plus l’enchanter que d’entendre mon éloge de votr
vous supplie de m’instruire. Quand vous m’aurez appris ce que vous en
savez
, personne n’en saura plus que moi. Pardonnez cett
truire. Quand vous m’aurez appris ce que vous en savez, personne n’en
saura
plus que moi. Pardonnez cette importunité à un ét
évaluer la production annuelle en grains de toute la Russie ? Cela se
sait
-il ? 2. À combien peut s’évaluer le produit annue
udron et le brai, renvoyé à M. le comte de Munich. 8. Ce qu’il pourra
savoir
sur la production, la manière de recueillir, le t
quantité de chevaux tirés de l’étranger, année commune ? 10. Ce qu’il
saura
sur le commerce du miel et de la cire. 11. La qua
e tailleur, de perruquier, etc., et à qui ce droit se paye-t-il ? 18.
Saurait
-on à peu près le nombre des métiers-battants de l
mettez rien de plus, parce que cela fait mal. Mais, mon cher docteur,
savez
-vous qu’arrivé à Riga, il faisait le plus beau te
u’arrivé à Riga, il faisait le plus beau temps et le plus beau ciel ;
savez
-vous que nous n’avions aucune garantie de la Prov
antie de la Providence que ce beau temps et ce beau ciel dureraient ?
Savez
-vous qu’un délai de vingt-quatre heures pouvait n
deux mois de retard, des peines infinies et des dangers sans nombre ?
Savez
-vous que les glaces de la Douïna s’ébranlaient so
e les glaces de la Douïna s’ébranlaient sous les pas de nos chevaux ;
savez
-vous qu’elles étaient entr’ouvertes de tous côtés
s chevaux ; savez-vous qu’elles étaient entr’ouvertes de tous côtés ;
savez
-vous que ce passage est un des plus grands danger
Si je peux l’amener à quelque condition raisonnable, je reste. Je ne
sais
pas encore à quoi m’en tenir sur les frais de mon
era cinq à six mille francs, peut-être même un peu moins ; mais je ne
saurais
me persuader que ce soit tout ce que nous avons à
attendre, et même assez longtemps, avant que de rien prononcer. Elle
sait
que ses dons ne m’ont pas enrichi, et je suis sûr
me cède l’avantage sur elle dans cette occasion ; car il faut que tu
saches
que c’est moi-même qui lui ai lié les mains et qu
rre gravée, et cette pierre gravée était son portrait. Il faut que tu
saches
que quand je lui eus demandé la bagatelle à son u
ette femme-là est aussi bonne qu’elle est grande ; car il faut que tu
saches
que le prince Orlow a été son favori : au reste e
viron deux cent trente lieues de Pétersbourg. À présent, ma bonne, tu
sais
tout. Ne brûle pas cette lettre. Écoute, si je do
cette lettre. Écoute, si je donne ma montre à mon conducteur, elle le
saura
; et d’ailleurs elle me sert si peu, et j’ai pens
si peu, et j’ai pensé en faire présent à M. de Nariskin. À présent tu
sais
tout, qu’en penses-tu ? Crois-tu que Sa Majesté I
ersbourg, un de ceux que j’avais consultés, vint quelques jours après
savoir
comment la supplique avait pris. « Fort bien », l
assé un matin M. le comte de Crillon et M. le prince de Salm. Si vous
saviez
ce que produit la présence d’un compatriote qu’on
e vice-chancelier et Mlle Anastasia, et Mme Clerc et le docteur ; qui
sait
si la fantaisie de vous aller voir ne me reprendr
cette petite considération qui n’est que d’un bon mari. M. le général
sait
aussi bien que moi comment on témoigne son respec
tresse qui l’accusait de lui avoir fait un enfant ; il disait : Je ne
saurais
les perdre tous deux. Si j’ai fait un enfant à ma
deux presses, l’une à Amsterdam, l’autre ici. J’y mets tout ce que je
sais
. Maudit arabe que vous êtes, qui toisez l’amitié
arrangements. Les grands seigneurs, qui n’ont l’embarras de rien, ne
savent
pas ce que c’est qu’un déménagement, et un déména
c’est la glace devant laquelle l’homme qui respire a passé. Le peuple
sait
qu’il faut que le blé soit à bon marché, parce qu
État ? Assurément elle y est en puissance, mais ceux qui croient tout
savoir
n’ont guère la tentation de s’instruire. Dans le
ceux de nos collègues. La chose dont on parle le plus est celle qu’on
sait
le moins, et cela n’est pas si extravagant qu’on
ctes, et où on lirait à la marge de mon exemplaire : Je voudrais bien
savoir
ce qu’ils diront à cela. LXVIII. À Beaumarchai
d’une insurgence87 des poètes dramatiques contre les comédiens. Vous
savez
quel est votre objet et quelle sera votre marche
commandeur. Quoique vous soyez un fort méchant homme sur la scène, je
sais
que vous êtes un fort galant homme dans la sociét
se en plusieurs endroits qu’on ne les entend pas. Il y a ajouté je ne
sais
combien de choses pendant qu’il était en Russie.
de l’autre. Il y a déjà pourtant eu une infidélité de commise. Je ne
sais
à qui il a confié notre manuscrit, mais on en a f
Mais quand me mettrai-je à ce travail et quand en sortirai-je ? Je ne
saurais
faire aucune réponse précise là-dessus. Certainem
XXII. À madame Necker94. À Paris, ce 1er mars 1781. Madame, Je ne
sais
si c’est à vous ou à M. Thomas que je dois la nou
e souveraine qui songe la nuit et le jour au bonheur de ses sujets ne
saurait
manquer d’ambitionner. Pour qu’elle jugeât elle-m
allé, et il aurait trop de vanité, s’il était humilié de n’avoir pas
su
répondre aux vues de Votre Majesté Impériale. Il
c’est dans ce moment. Les lèvres de cette femme tremblaient ; elle ne
savait
ce qu’elle disait ; elle ne savait ce qu’elle vou
cette femme tremblaient ; elle ne savait ce qu’elle disait ; elle ne
savait
ce qu’elle voulait dire ; je n’ai jamais éprouvé
d’une bonne amie. Je vais faire ce que vous feriez à ma place. On ne
saurait
avoir tous les bonheurs en même temps. Présentez
endez guère. Je n’ai point l’honneur de connaître Mme Fontaine. Je ne
sais
pas juger d’une autre pièce qu’un autre lit. Je s
e porte pas bien. Je fuis les gens que je n’ai jamais vus et, vous le
savez
, je ne vais où je n’ai jamais été que comme un ch
de votre serviteur, peut-être l’entendroit-elle gracieusement. Je ne
sais
si les Welches pleurent ou rient ; mais je sais q
gracieusement. Je ne sais si les Welches pleurent ou rient ; mais je
sais
qu’ils ont beau texte pour jaser, et qu’ils s’en
çavoir d’où vient le vent, et comme il soufflera. Or, pantagruéliser,
savez
ce que c’est : c’est boire, manger et dormir dans
commun aloi, sans qu’on en glose ou qu’on nous prenne pour des je ne
sais
qui, en disant que ressemblons à je ne sais quoi.
ous prenne pour des je ne sais qui, en disant que ressemblons à je ne
sais
quoi. Sérieusement, mon Prince, pour quitter ce t
n grâce d’exiger de Diderot une réponse catégorique et prompte. Je ne
sais
s’il entend les arts et métiers et s’il a le temp
pour les calmer, qu’il était l’auteur de ces deux épîtres ; ces dames
surent
bientôt qu’il se chargeait du délit de Grimm, mai
rite le lendemain de la première représentation du Philosophe sans le
savoir
et insérée par Grimm dans son « ordinaire » du 15
e cause de la liberté que vous me laissez dans votre journal. Vous me
savez
incorrigible et vous désespérez de m’amender. Un
ntre les lois, car il n’a pas espéré qu’on pût en faire de bonnes. Il
sait
qu’il faut beaucoup pardonner à la République. Po
éalités dont il étudie obstinément la représentation graphique. Il ne
sait
de la beauté des femmes que ce qui en est écrit.
concevait les passions comme des sujets de monographies curieuses et
savait
que les nations périssent en un certain nombre de
Doré, qui imprimait quelquefois à ses dessins les plus comiques je ne
sais
quel sentiment de fantaisie profonde et de poésie
antaisie profonde et de poésie bizarre, a donné un jour, sans trop le
savoir
, l’emblème ironique et touchant de ces existences
pportent la paix aux pacifiques, ils troublent les âmes inquiètes. Je
sais
, pour ma part, beaucoup d’âmes inquiètes. Elles o
s n’étaient pas alors tout à fait dénués de poésie et de morale ; ils
savaient
par cœur des chansons et de petits catéchismes. D
oureux ni qu’il mérite une belle reliure. Mais on y trouvera, vous le
savez
, cher monsieur, une parfaite sincérité (le menson
able prince que le prince Hamlet. Il est beau, il est malheureux ; il
sait
tout et ne sait que faire. Il est digne d’envie e
le prince Hamlet. Il est beau, il est malheureux ; il sait tout et ne
sait
que faire. Il est digne d’envie et de pitié. Il e
re, sage et fidèle ; c’était un homme heureux, s’il en est. Mais vous
saviez
, prince Hamlet, vous saviez qu’il n’en fut jamais
un homme heureux, s’il en est. Mais vous saviez, prince Hamlet, vous
saviez
qu’il n’en fut jamais. Vous saviez que tout est m
s vous saviez, prince Hamlet, vous saviez qu’il n’en fut jamais. Vous
saviez
que tout est mal dans l’univers. Il faut dire le
partout des heureux qui les raillent sans pitié. À leur place, je ne
saurais
où me cacher. Mais Hamlet doit leur rendre courag
, comme d’habitude, que l’esprit ne fut pas du côté du respect. Je ne
sais
pas si M. Jules Lemaître admire beaucoup son temp
eaux frères avaient de ce monde et de cette vie heurtait en moi je ne
sais
quel sentiment de nature… Malgré mon pessimisme p
rit et de goût que Sérénus ; mais il possédait le sens pratique et il
sut
se rendre utile à ses concitoyens. Il était labor
elle est sage, elle est laborieuse, elle n’est point ingrate et elle
sait
qu’il ne faut point offenser la cigale, aimée des
r entre ses deux Muses. À Dieu ne plaise, monsieur Léon Say, que vous
sachiez
ces choses aussi bien que moi. À Rome, au temps d
t, elle semble un peu aigre. C’est justement ce qu’il faut pour qu’on
sache
gré à l’orateur de l’adoucir ensuite. Dès la seco
qui font un piquant contraste avec la rondeur de sa personne. S’il ne
sait
point s’échauffer, il ne dit rien qui exige de la
ez rouge, sa rude moustache blanche, son air d’innocence, avait je ne
sais
quel air de capitaine en retraite. Je veux parler
ses traits, il avait l’air encore du meilleur des hommes. Or, vous le
savez
, la douleur n’est bonne que chez les bons. Pour d
l’on nous fâche quand on nous dit qu’elles sont sans conséquence. Je
sais
des dévotes qui se flattent de donner à leur conf
battaient des chênes et disaient des choses nouvelles. Eux aussi, ils
savaient
tout de la vie et ils étaient mieux faits pour co
en finissaient pas. C’était une âme énorme et candide. Mais vous avez
su
donner à votre parole un sérieux que la sienne n’
s deux plateaux d’une balance. C’est le plus chargé qui penche. Je ne
sais
si ma mythologie est bien claire, mais je m’enten
e audacieux, le prince Jean Potocki, chambellan du roi de Pologne. On
sait
peut-être que ce nom de Lucien Perey est le pseud
et avec simplicité. Mesdemoiselles d’Aumont, de Damas et de Mortemart
savaient
qu’il n’est point humiliant de laver la vaisselle
oiselle Catherine Duval, la fille du gros marchand de papier que vous
savez
(Princesse). Nous voyons fort bien les préjugés d
aîtresses l’envoient coucher7, sans s’inquiéter davantage. Pour je ne
sais
quelles sottes querelles, « quand les rouges (les
: « Elle avait des aspirations confuses vers de grandes choses, sans
savoir
lesquelles. Une impatience était en elle qui l’em
i, Catherine Duval, métamorphosée en marquise ou en comtesse de je ne
sais
quoi. » (Princesse.) La vie moderne laisse une gr
s ; c’est une disposition commune à tous les vieux conteurs ; mais il
savait
dire. Tels sont les gentilshommes du dauphin Loui
plus à sa mort : car il fit un très beau testament, et pour ce qu’il
savait
votre nécessité et indigence, il vous ordonna cin
Je conviens avec Racine que ce Scarron écrit comme un fiacre. Mais il
sait
peindre. Voici, par exemple, un trait bien jeté :
ables gens, et comme ils étaient intelligents et gais ! Oui, gais. Et
savez
-vous comment s’appelle la gaieté des gens qui pen
celui-là ; c’est un pays ! De là l’amitié qu’il inspire à tout ce qui
sait
lire en France. Et, malgré ce goût normand, en dé
la réalité même. Il les fait vivre, mais il ne les juge pas. Nous ne
savons
point ce qu’il pense de ces drôles, de ces coquin
issons qu’il a créés et qui nous hantent. C’est un habile artiste qui
sait
qu’il a tout fait quand il a donné la vie. Son in
gale à celle de la nature : elle m’étonne, elle m’irrite. Je voudrais
savoir
ce que croit et sent en dedans de lui cet homme i
u’il nous étale avec une tranquillité superbe. Il est unique, vous le
savez
, pour peindre les villageois tels que la malédict
eurs et jusque dans leurs crimes, par une irrémédiable misère ? Je ne
sais
. Je sais seulement qu’il est pratique, qu’il ne b
usque dans leurs crimes, par une irrémédiable misère ? Je ne sais. Je
sais
seulement qu’il est pratique, qu’il ne baye point
antent à leurs nourrissons et qui résume à merveille tout ce que nous
savons
de la destinée des hommes sur la terre : Les pet
19 septembre 1794, qu’il vit pour la première fois madame de Stal. On
sait
que cette rencontre décida de sa destinée et le j
’éprouve quelque embarras à rappeler la suite d’une vie si connue. On
sait
que Benjamin Constant se maria une seconde fois e
œillère. Le malheur de Benjamin Constant fut de n’en avoir pas. Il le
savait
et il tendait le front au bandeau. J’ai dit qu’il
, et s’il n’avait été aussi incapable d’aimer que de croire. Du moins
savait
-il qu’elles seules donnent quelque prix à la vie
e, qu’ils se sentaient vieux et atteints d’une caducité morale qu’ils
savaient
sans remède. Je les ai retrouvés, dix et vingt an
nsformer les amours les plus violentes en des amitiés paisibles. Elle
savait
, à l’exemple de sainte Cécile, faire, du canapé o
a été comprise, voilà cinq ans, dans un partage de famille, et je ne
sais
ce qu’elle est devenue. Je la regrette. Je m’étai
ni très claire. Mais elle était tout à fait étrange. Elle avait je ne
sais
quoi d’exquis et de misérable, je ne sais quoi d’
t étrange. Elle avait je ne sais quoi d’exquis et de misérable, je ne
sais
quoi d’infiniment distingué et d’infiniment pénib
ttérature construite sur la vérité. » J’entends bien, mais il reste à
savoir
ce que c’est que la vérité et si celle de M. Abel
c’est que la vérité et si celle de M. Abel Hermant est la bonne. Nous
savons
déjà que cette vérité n’est pas la vérité du colo
vérité n’est pas la vérité du colonel du 21e chasseurs. Si les lions
savaient
écrire, si le colonel du 21e faisait un roman sur
facture, et j’ai raison de dire que c’est un roman naturaliste. J’en
sais
de meilleurs, j’en sais de pires ; je n’en vois p
de dire que c’est un roman naturaliste. J’en sais de meilleurs, j’en
sais
de pires ; je n’en vois pas de plus exemplaires.
nthousiasme ahuri du capitaine Ratelot, qui, après six ans d’Afrique,
sait
lire encore, étonné ; mais ne comprend plus rien
e. Il y a une vérité littéraire, ainsi qu’une vérité scientifique, et
savez
-vous le nom de la vérité littéraire ? Elle s’appe
j’en suis jaloux. Il faut que l’écrivain puisse tout dire, mais il ne
saurait
lui être permis de tout dire de toute manière, en
, il publia son beau livre de Servitude et Grandeur militaires. Je ne
sache
point qu’aucun colonel de cavalerie ait fait brûl
t qu’il faut admirer même quand il est involontaire ! Enfin, comme il
sait
voir la grandeur des petits ! Voilà comment il fa
éressent et ils nous font souvent partager cet intérêt. Il y a, je le
sais
, de fâcheuses confidences. Mais les lourdauds qui
isait les Géorgiques dans un jardin où bourdonnaient les abeilles. Il
sait
alors nous toucher et nous émouvoir, parce que ce
c une merveilleuse facilité. La vérité ne lui coûte point à dire : il
sait
que, pour ignoble et vile qu’elle est, il la rend
cter ses mémoires, personne, pas même ma cuisinière bretonne ; qui ne
sait
lire que les lettres moulées de son livre de mess
on admire un art incomparable. Des autres on a dit justement qu’on ne
sait
pas comment c’est fait. Leconte de Lisle veut tou
a sur le monde et la vie des idées très arrêtées. Sa philosophie, qui
sut
tant de fois, et avec une tristesse si magnifique
dans laquelle il n’y a pas de place pour une seule affirmation. Je ne
sais
si je suis, puisque je ne sais pas ce que c’est q
lace pour une seule affirmation. Je ne sais si je suis, puisque je ne
sais
pas ce que c’est qu’être, dit-il constamment. L’i
ange brusquement de manière de voir quand il s’agit de son art. Il ne
sait
s’il existe lui-même, mais il sait à n’en point d
quand il s’agit de son art. Il ne sait s’il existe lui-même, mais il
sait
à n’en point douter, que ses vers existent absolu
nt même d’en être sortis. Il ne raisonne plus ; il croit, il voit, il
sait
. Il possède la foi et avec elle l’intolérance qui
térité. Il n’y a, d’ailleurs, à l’influencer ni pour ni contre ; elle
sait
son métier de postérité ; elle a le sens mystérie
ous assure que nous n’aurons pas, nous aussi, une postérité barbare ?
Savons
-nous dans quelles mains passera l’héritage intell
est-ce une raison pour proclamer d’avance leur infaillibilité ? Nous
savons
par expérience que, même dans les âges de haute c
ivit des mémoires dans la prison d’où elle ne devait sortir — elle le
savait
— que pour monter sur l’échafaud. Elle traça de s
s était bien naïve de croire à notre sagesse et à notre équité. Je ne
sais
si le roi Macbeth eut, en son temps, une pareille
ïssaient parce qu’il était bon justicier. Il n’assassina personne. On
sait
ce que la légende et le génie ont fait de sa mémo
itième siècle a confirmé ce jugement ; le dix-neuvième l’a cassé. Qui
sait
comment jugera le vingtième ? Dante et Shakespear
On parle communément de Rabelais, mais comme de la reine Berthe, sans
savoir
le moins du monde ce que c’est. Il y a des gloire
ugo ? C’est ce que personne n’est en état de deviner. Nous ne pouvons
savoir
ce que pensera la postérité, puisque nous ne savo
. Nous ne pouvons savoir ce que pensera la postérité, puisque nous ne
savons
ce qu’elle sera. Il est vain de vouer les gloires
de l’en blâmer, je l’en loue de tout mon cœur. Peut-être, après tout,
saura-t
-elle à la longue son métier aussi bien que le dit
juger par le portrait que j’ai sous les yeux, l’esprit de Katie King
savait
s’envelopper d’une forme charmante. On ne peut qu
avoir découvert le thallium et construit le radiomètre que pour avoir
su
voir Katie King. Tous tant que nous sommes, nous
l’inquiétude de mon scepticisme habituel, mon mépris pour ce que nous
savons
et mon respect pour ce que nous ignorons, voilà l
r la tête de madame Blavatsky, ce qui est en effet merveilleux, je le
sais
, et que les cigarettes de madame Blavatsky font d
e Kout-Houmi qui me gâte l’occultisme. Ne s’est-il pas avisé, lui qui
sait
tout, de copier sans le dire, dans une de ses let
iation aux mystères. Les poètes, du moins, ne trompent pas, puisqu’on
sait
qu’ils mentent, et puisqu’ils ne mentent que par
ystérieuses. Neveu de l’illustre aveugle qui, comme Homère et Milton,
sut
voir tant de choses, fils d’Amédée Thierry, qui p
d’une vivacité presque dramatique. On nomme palimpsestes comme chacun
sait
, les manuscrits d’auteurs anciens que les copiste
quait l’hypnotisme et connaissait sa propre puissance suggestive ; il
savait
que son meurtrier était, au contraire, un sujet n
stion que soulève la lecture de Marfa ; celle-là, très importante, ne
saurait
être traitée convenablement en quelques lignes. J
é. Otto de Bismarck ! Quel homme ! quelle destinée ! Il est né, on le
sait
, au cœur de la Prusse, sur cette vaste plaine de
ntraste qui fait sa force, cet homme violent, aux appétits impérieux,
sait
quand il veut se contenir et feindre. Il sait boi
aux appétits impérieux, sait quand il veut se contenir et feindre. Il
sait
boire, il sait tout aussi bien faire boire les au
périeux, sait quand il veut se contenir et feindre. Il sait boire, il
sait
tout aussi bien faire boire les autres. Il aimait
au quinze avec une folie apparente, qui stupéfia la galerie. Mais je
savais
très bien ce que je faisais. Blome avait entendu
mtesse : « Envoyez-moi un pistolet d’arçon et un roman français. » Il
sait
par cœur Shakespeare et Goethe. Il a une connaiss
ple de la France, où les députés comme les sénateurs reçoivent, on le
sait
, un traitement. C’est là une disposition démocrat
k, on le voit. Ce qu’il a dit, on l’a entendu. Ce qu’il a fait, on le
sait
trop. Mais que pense-t-il ? que croit-il ? Quelle
me, de la vie et de la destinée de l’homme ? Personne peut-être ne le
sait
. Et ce serait pourtant une chose curieuse à conna
d’homme si bien détesté que moi de la Garonne à la Néva (1874). » Il
sait
qu’en Prusse même, il serait maudit si la victoir
viter sa destinée. J’en ai fait une longue épreuve dans ma vie. Je ne
sais
résister ni aux mauvaises fortunes ni aux bonnes.
e rien. J’ai le regret de dire qu’il avait les mains sales. Mais nous
savons
par tradition que le prince des bibliothécaires,
hommes, mais ils raisonnent autrement, et c’est ce dont il faut leur
savoir
gré. Je ne craignis pas de contrarier un peu celu
qu’Alexandre. Les Fuégiens et les Boschimans sont dépravés, et ils ne
savent
ni lire ni dessiner. Les paysans assassinent leur
la réhabilitation de César Birotteau17. Tout le monde, par contre, ne
sait
peut-être pas que Barchou de Penhoen, pour ne cit
férerait peut-être le chiffre exact. On serait curieux, j’imagine, de
savoir
le nombre des adultes et des enfants, des hommes,
ièrement. Aussi son public est-il très étendu. Comme il a du tact, il
sait
parler de lui-même fort agréablement, et c’est là
d’hirondelles, on se dit : « C’est cela ! » et on est saisi de je ne
sais
quel attendrissement tranquille et doux. C’est du
osaient sur les choses. Marie Bashkirtseff en avait le culte. Elle se
savait
jolie ; pourtant elle se décrit assez peu dans so
rappelle avec plaisir « un ouvrage intéressant sur Confucius ». Elle
sait
par cœur Horace, Tibulle et les sentences de Publ
mort ; mais il y a dans la vie si courte de Marie Bashkirtseff je ne
sais
quoi d’âcre et de désespéré qui serre le cœur. On
u’importe qu’il lance des cerfs-volants sur lesquels il a écrit je ne
sais
quelles rêveries relatives à la mort de Charles I
ailleurs ne sommes-nous pas tous des visionnaires et des hallucinés ?
Savons
-nous quoi que ce soit du monde extérieur et perce
» Ce n’est pas des leçons de ce maître qu’il profita le moins. Nous
savons
de son propre aveu qu’avant dix-sept ans il était
i on ne vous connaissait pas. » Mais ce n’est là qu’un joli mot. Nous
savons
, par le témoignage d’un contemporain, qu’Estelle
ez-vous, mes enfants, que celui-là ne payait pas20. Il est piquant de
savoir
qu’Estelle était battue par Némorin. La Révolutio
s éclatantes ; ce ne sont pas assurément les moins nécessaires. Il ne
savait
pas obéir. L’esprit de sacrifice lui fit toujours
our rechercher les complices des officiers de Belfort et surtout pour
savoir
quel était celui qui s’était rendu de Neuf-Brisac
rdre de garder les arrêts forcés. Cette disgrâce lui fut amère. On ne
saurait
nier qu’il ne l’eût bien méritée. J’ai sous les y
ocations au désordre que l’on m’attribue. L’enquête que je demande ne
saurait
manquer de m’être favorable ; j’en attendrai le r
ni sous-officier n’a entendu de moi les expressions ignobles dont je
saurai
me laver dans l’enquête que je demande. Je prouve
il le fit dans des termes qui trahissaient un noble repentir. « Vous
savez
, messieurs les jurés, dit-il, que le drapeau tric
; il s’exprimait avec une pureté et une fermeté classiques. Ceux qui
savent
encore ce que c’est que d’écrire admirent la robu
rs mieux tracés. Dans la régularité présente, les médiocres eux-mêmes
savent
se garder contre les erreurs dans lesquelles les
M. Renan, on peut faire son salut par diverses voies. M. de Ronchaud
savait
aimer. C’est un secret qu’il connut toute sa vie
ète nous enseigne. Chiron, rassasié de la vie, a soif de la mort. Il
sait
qu’elle est bonne, qu’elle est nécessaire, qu’ell
uni à la science et le souvenir d’une belle vie. La terre Vous
savez
que M. Zola vient d’éprouver le même traitement q
t quand il s’agit du Misanthrope ou de l’Esprit des Lois, mais qui ne
saurait
être appliqué sans inconvénients aux ouvrages des
la raison des obscénités qu’il étale dans ses livres. On ne veut pas
savoir
si c’est par goût ou si c’est par intérêt que M.
n. » Évidemment ces messieurs ont quelques volumes sous presse. Je ne
sais
ce qu’il faut le plus admirer dans ce conseil, ou
a Terre n’a ni commencement ni milieu. M. Zola, quoi qu’il fasse, n’y
saurait
mettre une fin. C’est pourquoi je me permettrai,
le livre de M. Zola m’a fait songer à celui du P. Vanière, par je ne
sais
quel fond poncif qui leur est commun. Rien, dans
’or ». Et M. Zola ne s’arrête pas là ; il transforme ce chat en je ne
sais
quelle figure monstrueuse et mystique de génie or
qui, répandus dans le monde, font le charme de la vie. M. Zola ne le
sait
pas. Il y a dans l’homme un besoin infini d’aimer
dans l’homme un besoin infini d’aimer qui le divinise. M. Zola ne le
sait
pas. Le désir et la pudeur se mêlent parfois en n
se mêlent parfois en nuances délicieuses dans les âmes. M. Zola ne le
sait
pas. Il est sur la terre des formes magnifiques e
pensées ; il est des âmes pures et des cœurs héroïques. M. Zola ne le
sait
pas. Bien des faiblesses même, bien des erreurs e
e malheur suffirait à rendre l’homme auguste à l’homme. M. Zola ne le
sait
pas. Il ne sait pas que les grâces sont décentes,
ait à rendre l’homme auguste à l’homme. M. Zola ne le sait pas. Il ne
sait
pas que les grâces sont décentes, que l’ironie ph
ser échapper un très grand nombre d’inexactitudes. La question est de
savoir
si l’on doit écrire des histoires générales. La m
moignages inédits sont beaucoup plus considérables, on désespérera de
savoir
jamais l’histoire de la Révolution. Permettez-moi
t un conte que l’abbé Blanchet a fait avant moi, bien mieux que je ne
saurais
le faire. Mais, n’ayant pas son livre sous la mai
t pas son livre sous la main, je me vois forcé de le dire comme je le
sais
. Je le dédie à M. F.-A. Aulard, qui recueille ave
dit le roi. Je suis au bout de ma vie. Abrégez, si vous voulez que je
sache
, avant de mourir, l’histoire des hommes. On revit
egard presque éteint, et il dit en soupirant : — Je mourrai donc sans
savoir
l’histoire des hommes ! — Sire, répondit le doyen
ette prudence solide et pratique que donne la seule expérience. Il ne
savait
presque rien, et il n’avait l’orgueil de rien dev
sprit inculte, mais grand, profond et surtout simple et solide. Il ne
savait
s’en servir que pour ses besoins et jamais pour b
. Thiers employa toutes les ressources d’un esprit inépuisable. On ne
sait
ce qu’il faut admirer le plus dans cet ouvrage, d
notre âge. » Il y aurait beaucoup à dire là-dessus ; car enfin je ne
sais
pas comment Bossuet, Pascal et Voltaire eussent é
espondance, récemment publiée, a soulevé une certaine curiosité. Vous
savez
déjà qu’on vient d’imprimer à Vienne, sous les au
n et sans grâce, mais clairement. Dès l’âge de sept ans, la princesse
savait
s’exprimer d’une façon intelligible en français c
penser dans la langue de sa nouvelle patrie. À vingt et un ans, elle
savait
mieux le français que l’allemand. « Dans sa corre
e personne me serait un supplice pire que tous les martyres, et je ne
sais
si cela ne lui viendrait pas en tête. Bientôt, el
res ; je remets mon sort entre les mains de la Providence, elle seule
sait
ce qui peut nous rendre heureux. Mais, si le malh
maternel veut au moins s’en flatter. » (2 septembre 1811.) Mais nous
savons
par un témoin qu’elle était gauche et maladroite
er le bonheur que je ressens d’être au milieu de ma famille, car vous
savez
comme je l’aime ; cependant il est troublé par le
qui nous l’apprend : Cette vie tranquille me réussit très bien. Vous
savez
, ma chère Victoire, que je n’ai jamais aimé le gr
e Charlotte-Mathilde d’Angleterre. Par une disposition d’esprit qu’on
sait
n’être pas rare, elle refusa son amitié et sa con
ses projets à sa fille, elle y opposa une résistance énergique. Nous
savons
, par son propre aveu, qu’elle était alors « occup
lque confiance. Mais nous avons appris à nous en défier. Et puis nous
savons
que la vie n’apporte jamais rien de neuf et que c
nant pratique. On a chargé les programmes comme des fusils pour je ne
sais
quel farouche combat. On y a fourré des faits, de
esseurs faisant des examens du baccalauréat ayant en grande estime le
savoir
des candidats au baccalauréat restreint ou au bac
Mais comment faire connaître la vie d’un peuple à des enfants qui ne
savent
pas même ce que c’est que la vie d’un homme ? Je
ait un intérêt pratique. On ne peut nier qu’il ne soit avantageux de
savoir
l’anglais et l’allemand. Cette connaissance est u
iant et au législateur, comme au soldat et au savant. Mais il reste à
savoir
si l’enseignement secondaire doit avoir pour uniq
ête. Parmi les personnes qui emploient le verbe acharner, combien peu
savent
qu’il signifie proprement lancer le faucon sur la
angage sont innombrables ; et ces caprices s’imposent, ces erreurs ne
sauraient
être redressées. Les savants voient le mal ; ils
is, dont Montaigne a laissé en mourant un exemplaire corrigé qu’on ne
saurait
ni tout à fait écarter, ni suivre tout à fait. La
s pensées de Pascal et des poésies d’André Chénier. Ce sont là, on le
sait
, des fragments épars et des ruines d’une nature p
personne, hormis toutefois Théodore Prodrome, qui composa, comme vous
savez
peut-être, les Aventures de Rhodate et de Dosiclè
éodore Prodrome qui nous échappe. Il faut nous résoudre à ne pas tout
savoir
, puisque Becq de Fouquières lui-même a ignoré une
ec assurance : « André, qui avait une intelligence si supérieure, qui
savait
si bien admirer les merveilles de la nature et co
istractions et aux égarements d’une jeunesse forte et fougueuse. » On
savait
que cette Camille, « éperduement aimée », n’était
ensait, sans doute M. Becq de Fouquières. Il était indulgent : car il
savait
que les hommes ne valent que par les passions qui
ame Laurent Lecoulteux. Cette dame, la Fanny du poète, était comme on
sait
, la fille de la belle madame Pourrat, dont Voltai
ouvent si bêtes », le zélé neveu crie à la calomnie : « Tout le monde
sait
, dit-il, qu’André était beau ! » Et il veut le pr
er n’était pas capable de faire une bonne édition : il faut pour cela
savoir
douter ; et c’est ce qu’il ignorait le plus, bien
hénier. Il les releva avec autant de sûreté que de grâce. Il y mit du
savoir
et n’y mit point de méchanceté. Il fallait qu’il
nt de méchanceté. Il fallait qu’il fût attaqué injustement pour qu’on
sût
à quel point il était galant homme. En cela encor
ut aussi un excellent prosateur, un écrivain nerveux et concis. On ne
sait
pas assez qu’André Chénier compte, pour sa prose,
rands écrivains de la Révolution. Sans M. Becq de Fouquières on ne le
saurait
pas du tout. M. Becq de Fouquières a réalisé le d
e était sévère. Il mettait de la dignité jusque dans l’enjouement. On
sait
qu’il se garda toujours des grâces légères et du
ssi forte que la foi du charbonnier. Il voulait être juste et même il
savait
être modéré, bien qu’il fût extrêmement attaché à
étaient étudiés avec beaucoup de critique en France, avec beaucoup de
savoir
en Allemagne. M. Renan trouva tout préparés les m
as cette sanglante infidèle. Et pourquoi serait-elle constante ? Elle
sait
qu’aussitôt qu’elle revient, elle est pardonnée.
lection. La vertu ! il y a beau temps qu’elle est de chez nous. Je ne
sais
pas de peuple chez lequel elle ait montré tant de
ns encore. Oui, ce jour même !… On a beau étaler les scandales : nous
savons
que, derrière cette surface de honte, il y a en r
ance, un livre d’exemples, un simple recueil de récits véritables. On
sait
que M. Maxime du Camp s’est fait, depuis plusieur
et de l’homme. L’innocence craint tout, la vertu ne craint rien. Elle
sait
, s’il le faut, se plonger, avec une sublime impur
misères pour les soulager, dans tous les vices pour les guérir. Elle
sait
ce qu’est la grande tâche humaine et qu’il faut p
eurs de la charité et du dévouement qui revivent dans ce livre, on ne
sait
à qui donner la palme, on hésite entre la pauvre
de. Elle est l’unique témoignage d’une réalité qui nous échappe. Nous
savons
que nous souffrons et nous ne savons pas autre ch
e réalité qui nous échappe. Nous savons que nous souffrons et nous ne
savons
pas autre chose. Là est la base sur laquelle l’ho
r de sa grandeur et de sa beauté. Nous apprendrions de lui qu’il faut
savoir
souffrir et que la science de la douleur est l’un
des Grands Écrivains français. Cette collection se compose, comme on
sait
, d’études sur la vie, les œuvres et l’influence d
la nature vient se briser contre lui : ni plus ni moins ; mais il ne
sait
ce qu’est l’univers, ni s’il est. Naturalistes et
connaissait les passions mieux que ceux qui les éprouvent ; car il en
savait
la vanité définitive. Ses sentences sont des joya
nne Moraines ; il en douta moins encore quand il l’eut possédée. Elle
savait
, elle aimait mentir ; elle le trompa : il fut div
ulles de savon. Malgré toute sa science, la petite madame Moraines ne
savait
pas une chose, c’est qu’on ne peut pas tromper ce
. C’est une torture et une honte. On est condamné au supplice de tout
savoir
et de tout voir. Oui ! tout voir, hélas ! car ima
temps d’en venir au nouveau mariage de l’époux fugitif de Rarahu. On
sait
que M. Pierre Loti a épousé, à Nagasaki, devant l
il la goûte en amoureux, et comme il la comprend avec tristesse ! Il
sait
voir mille et mille images des arbres et des fleu
ées. Il connaît les diverses figures que l’univers nous montre, et il
sait
que ces figures, en apparence innombrables, se ré
entrain superbe. C’était la manifestation des paysans français. » Je
sais
que l’article naïf que j’ai écrit à ce sujet a ét
e j’ai écrit à ce sujet a été lu dans les casernes de la brigade ; je
sais
que le numéro du Petit Marseillais a été affiché,
dit : » — Voilà la note qu’il faut faire entendre et que nos soldats
savent
apprécier. » Allez donc à ces soldats, tout prêts
27. M. Lacaze-Duthiers ajoute : « Ils ne s’en tiennent pas à ne pas
savoir
, ils inventent des réponses et les débitent avec
des mots, par Arsène Darmesteter, in-8°, Delagrave, éditeur. 29. On
sait
que M. Weiss n’a pas été élu. L’Académie a manqué
dre, diversifier ses vues et renouveler avec esprit, avec vivacité et
savoir
, une matière qui n’est pas encore épuisée. Étant
te tentative nouvelle, de cette aventure d’Icare de la Pléiade, on la
sait
de reste. En s’attachant sans réserve et sans mes
, non imprimés alors et oubliés profondément ; d’ailleurs il n’en eût
su
que faire. Malherbe était un homme pratique, même
ut il voit et il prend les choses au point juste où il les trouve. Il
sait
l’heure de sa montre, et pas plus. Nous étonneron
e saint Louis. Ceux qui parlent d’en faire un autre se trompent et ne
sauraient
en venir à bout ; on peut faire des sceptres et d
femmes et les melons. » C’est là un de ses moindres mots, et l’on ne
saurait
citer les meilleures de ses gaillardises. J’ai lu
parler à sa guise. Sa petite fille est censée dire au passant : « Tu
sais
la noblesse et l’antiquité des Malherbe de Saint-
leura moins comme père que comme chef de famille, chef de race. On ne
sait
rien ou presque rien des actions ou des écrits de
que ta mémoire a été courte, et que la génération sage, et qui avait
su
acquérir, a trop rarement transmis l’héritage mor
dant en garda rancune au poète ? On l’a dit, mais à la légère ; on ne
sait
rien de la vie militaire de Malherbe. On connaît
n et l’autre Bosphore Le bruit en est répandu ; Toutes les plaines le
savent
, Que l’Inde et l’Euphrate lavent ; Et déjà, pâle
’intérêt, et plus flatteur pour une jeune princesse, surtout s’il eût
su
lui parler de sa beauté moins longuement et d’une
le manque de vie et de motif en naissant. Cette Ode, chez Pindare, on
sait
ce qu’elle était : elle était vivante, elle était
lleurs, et qui ne revient au sujet en question que par un point. Nous
savons
tous ce que c’est que le Discours académique, le
les noms de vieillir ; Mais l’art d’en faire des couronnes N’est pas
su
de toutes personnes, Et trois ou quatre seulement
t le type de ces honnêtes gens poètes, et sensés bien que poètes, qui
savaient
à la fois rester à leur place, modestes en cela,
grandeur. Un écrivain normand qui, bien que d’une très moderne école,
sait
rendre à Malherbe ce qu’on lui doit, a très bien
avait enfin triomphé de sa mauvaise étoile et de celle des poètes. Il
sut
faire ses affaires. On peut trouver qu’il demande
bsolue, si entière, son esprit gardait sa liberté et sa franchise. On
sait
sa réponse à ce bon conseiller de Provence de ses
cette lamentable mort. Dans la pièce au nom du duc de Bellegarde, on
sait
la belle prosopopée : Reviens la voir, grande Âm
casque, ce serait sans doute plus noble, plus héroïque ; mais il faut
savoir
être vrai jusqu’au bout. II La probité, quoi qu’i
aignac, peuvent être de la forte et nécessaire politique, mais ils ne
sauraient
être pour personne matière à poésie 133. Du temps
courir, Que, pourvu qu’il soit cru, nous n’avons maladie Qu’il ne
sache
guérir135. Le Ciel qui doit le bien selon qu’on
en sa cabane… vaut bien le Pallida mors œquo pulsat pede… Ronsard ne
savait
pas assez l’art d’imiter ; il transportait tout d
pillaient les pensées plus qu’ils ne les choisissaient. » Malherbe a
su
choisir. Aussi Horace était-il son livre de cheve
t que de s’arrêter à considérer Henri IV, Richelieu, Louis XIV. On ne
saurait
trop toucher et embrassez-le tronc de l’arbre don
arer. Il s’y restreint comme dans une ligne écliptique, et ses pas ne
savent
point d’autre chemin… » Un reste de mauvais goût
fait. Les perfides et les rébellions avaient des récompenses, et Dieu
sait
si, après cela, il fallait douter qu’elles n’euss
après cela, il fallait douter qu’elles n’eussent des imitateurs ! Qui
sait
mieux que vous, ou plutôt qui ne sait point que,
n’eussent des imitateurs ! Qui sait mieux que vous, ou plutôt qui ne
sait
point que, par leur connivence, nous avons eu des
ies est la meilleure. Et puis, pour louer cet admirable Prélat, on ne
saurait
manquer de matière ; il ne faut avoir soin que de
fois par ceux qui maniaient les affaires, et tant célébrées par je ne
sais
quels discoureurs qui ne parlent jamais avec plus
our la chose publique. Il est permis aux particuliers (et Malherbe le
savait
aussi bien que personne) de tenir jusqu’à un cert
nte. Et d’ailleurs, on voit bien que ce qu’il laissera d’imparfait ne
saurait
jamais être achevé par homme qui tienne sa place.
quant à moi, plus je considère des actions si miraculeuses, moins je
sais
quelle opinion je dois avoir de leur auteur : d’u
oi qui le voit mal voulu de tous ceux qui aiment le désordre (et vous
savez
qu’ils ne sont pas en petit nombre) a désiré qu’i
rance qui ne fasse le même souhait. Pour moi, il y a longtemps que je
sais
que vous êtes l’un de ses adorateurs : le séjour
t pas. Malherbe, cependant, est un poëte grammairien s’il en fut : on
sait
de lui, à cet égard, des traits qui font sourire.
e. Il est vrai, mais sans intention d’en mériter le gré que vous m’en
savez
. Je ne donnai rien à notre amitié, je ne donnai r
érité. Pour celui contre qui l’on vous a mis si fort en colère, je ne
sais
quel rapport on vous en a fait, mais je vous jure
son sentiment fût conforme à l’interprétation que vous en faites. Ne
savez
-vous pas que la diversité des opinions est aussi
and je dirai qu’il faudrait qu’un homme vînt de l’autre monde pour ne
savoir
pas qui je suis ; le siècle connaît mon nom, et l
ceux qui y ont quelque relief par-dessus le commun ; et néanmoins ne
sais
-je pas qu’il y a de certains chats-huants à qui m
qui les écoutent leur laisse tenir le haut du pavé, font, avec je ne
sais
quelles froides grimaces, tous leurs efforts pour
ux, et n’en excepte pas un, depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. Mais je
sais
que juger est un métier que tout le monde ne sait
à l’hysope. Mais je sais que juger est un métier que tout le monde ne
sait
pas faire : il y faut de la science et de la cons
fin, trop d’indifférence. Malherbe parlait peu longuement, bien qu’il
sût
conter à l’occasion l’historiette piquante et le
nre et en toute matière te vérité de ce que lui écrivait Racan : « Je
sais
que votre jugement est si généralement approuvé,
té des lettres de Caen, mort depuis inspecteur d’académie, homme d’un
savoir
élaboré et d’un esprit fin. 123. On peut cherche
ieux. Le Temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et
saura
faner vos roses Comme il a ridé mon front….. Et
école assez bruyante, et qui proclame si fièrement son indépendance,
sait
-elle bien d’où elle vient ? Connaît-elle tous ses
uit d’abord, en dépit de son talent, à écrire un déplorable livre. On
sait
le succès de scandale obtenu, il y a cinq ans, pa
et l’idéal, tout est confondu pêle-mêle. La promiscuité des idées ne
saurait
aller plus loin. Si la pécheresse, au bord de la
n vérité, tout en condamnant le déplorable système de l’auteur, on ne
saurait
dire qu’elle soit mauvaise. Si l’auteur, dans son
ret de la composition, quoiqu’il oublie souvent d’en faire usage ; il
sait
, quand il le veut, lier les épisodes dans la tram
duite par Madame Bovary, M. Flaubert se connaissait mieux lui-même et
savait
mieux son métier : or il pouvait se dire avec rai
grands hommes. » Voilà le sujet qui a tenté l’auteur de Salammbô, et
savez
-vous ce qu’il a prétendu en faire ? On comprendra
ette action d’Hamilcar, qui fut le chef-d’œuvre et la couronne de son
savoir
dans l’art militaire, et le salut d’une républiqu
il aurait tout compris. Quelle précision ! quels scrupules ! L’auteur
sait
les moindres détails de son sujet, il connaît les
ô s’est senti arrêté à chaque pas, et, violant les conditions du vrai
savoir
, il a passé outre avec une intrépidité de matamor
généraux, n’ont rien de contraire aux résultats de la science. Je ne
sais
si les dévots de Carthage pouvaient dire à Tanit,
décroîs, s’allongent ou se rapetissent les yeux des chats » ; mais je
sais
, grâce aux travaux de Movers, qu’elle était bien
c le dieu du soleil apporté de la Syrie. Je trouve peu intéressant de
savoir
si Moloch était servi par des prêtres en manteau
r, qui en avaient dix, et les nebal, qui en avaient douze » ; mais je
sais
, toujours d’après les preuves établies par nos ma
les choses connues, tantôt il invente à tort et à travers ce qu’on ne
saura
jamais. Il y avait bien d’autres dieux que Tanit
vente et qui doivent combler aux yeux des lecteurs les lacunes de son
savoir
, je renonce à les énumérer. Quelquefois, aux jour
ouissantes jusqu’à ces cabanes de fange et de varech où logent, on ne
sait
pourquoi, des chasseurs-de-porc-épic , il faudra
ennent tout détruire. Quand il décrit les richesses d’Hamilcar, on ne
saurait
méconnaître l’ardeur du peintre dans les efforts
t resplendit, tout ruisselle, tout est mystérieusement énorme ; on ne
sait
plus ce qu’on voit, on ne sait plus ce qu’on ente
out est mystérieusement énorme ; on ne sait plus ce qu’on voit, on ne
sait
plus ce qu’on entend, et l’auteur, sentant qu’il
mme d’une lueur incendiaire l’issue de leur gigantesque lutte. Ainsi,
sachez
-le bien, l’érudit, chez M. Flaubert, est détruit
out prêt à oublier les prétentions archéologiques de l’auteur, s’il a
su
nous donner, même dans ce cadre impossible, quelq
s là, soufflant la guerre et attisant le feu qui dévore le Libyen. Il
sait
que, d’après les croyances puniques, la fortune d
t tout une créature humaine ; or, dans le récit de M. Flaubert, on ne
sait
si elle veille ou si elle dort, si elle a conscie
arthaginois, au lieu de se presser en tumulte, se tassaient ? Je ne
sais
, mais ceci cache encore quelque intention de réal
ue de stérilité chez un homme qui se croit inventeur ? M. Flaubert ne
sait
que décrire, il décrit tout ce qu’il rencontre, t
norme est impossible ; rompu à tous les manèges du style, M. Flaubert
sait
cela mieux que nous : ses fautes de français sont
e terrain de son premier roman, M. Flaubert a fait preuve de courage.
Saura-t
-il changer non pas de théâtre seulement, mais de
acun de nous a besoin le jour où il tombe. J’ai cru d’abord que je ne
saurais
pas dire où et quand était né M. de Latouche. Il
nt mystérieux par nature et par caractère, il était clandestin. Je ne
sais
où il fit ses études46, et cela est peu important
la trame. N’oublions pas que Latouche avait vingt ans en 1805 : on ne
saurait
s’étonner que son adolescence et sa première jeun
. Porcher, comte de Richebourg, sénateur. Il fut envoyé à Rome, je ne
sais
en quelle qualité, et il voyagea durant trois ann
lles il dut les couleurs si vraies et si senties avec lesquelles il a
su
peindre depuis, en toute occasion, ces belles con
par l’exécution, que ce dernier surtout laissait des regrets : Je ne
saurais
vous rendre, m’écrit M. Deschamps, ce qu’il y ava
avec la famille, dirent qu’ils connaissaient un jeune littérateur qui
saurait
prendre tous les soins nécessaires à une première
ent remis, et, au premier coup d’œil, il porta un jugement dont on ne
saurait
assez lui savoir gré, et qui est aujourd’hui son
premier coup d’œil, il porta un jugement dont on ne saurait assez lui
savoir
gré, et qui est aujourd’hui son premier titre d’h
ue sous ses fleurs brodées ». Dès que le trait lui fait défaut, il ne
sait
plus écrire ; il vous dira dans une pièce intitul
ce semble, sous le gazon ; elle allait sourdre et jaillir, mais je ne
sais
quel obstacle tout à coup s’interpose et l’empêch
comme une femme enceinte, qui voit le volume de son ventre, et qui ne
sait
si l’enfant sortira. — Et pourtant, reprenait-il
joindre. Il avait le sentiment du brillant de ces anneaux et de je ne
sais
quelle puissance interne qui les animait : sa col
pris d’une épigramme de Millevoye49, qui l’avait pris lui-même je ne
sais
où. L’épître à double fin fut imprimée en tête du
ont on parlait assez mystérieusement. Les personnes qui l’ont entendu
savent
que ce petit roman, qui n’a jamais été publié, ét
e que j’ai sous les yeux, et je me réserve de vous en parler ; car je
sais
que je fus désagréablement étonné quand je trouva
ent. Il n’a pas évité tout à fait les épisodes romanesques, car on ne
saurait
donner un autre nom à l’épisode de Jenny, cette j
consacré : « En France, écrit Carlin, ces longues choses à qui je ne
sais
quel Alexandre a donné son nom, sont toujours ter
Le pauvre Carlin n’a gardé de manquer au saint rendez-vous, et il ne
sait
comment exprimer dans sa lettre prochaine les div
oète est entré dans le vrai de son sujet. Son tort est de n’avoir pas
su
s’y tenir longtemps. Le succès rapide et assez ép
honore, d’un témoin des mieux informés. Après 1830, M. de Latouche ne
sut
point s’arrêter ni se modérer : la violence de so
pour tels, dans le désir qu’on me dit de lui plus de bien que je n’en
savais
, et j’ai dit, je l’avoue, tout ce que j’en ai su.
bien que je n’en savais, et j’ai dit, je l’avoue, tout ce que j’en ai
su
. Depuis que l’article a paru, j’ai reçu un témoig
un excès fatal à sa santé comme à ses succès. On eût dit alors, je le
sais
par d’autres que moi, que son cœur et sa tête s’e
ve. 48. [NdA] Béranger, dans sa biographie posthume, a essayé, on ne
sait
pourquoi, de donner crédit à ces vanteries de Lat
t en lui à tant de belles et bonnes qualités. — Quand je dis qu’on ne
sait
pourquoi Béranger avait une légère dent contre An
iens ma première anecdote, et qui était également en position de bien
savoir
les choses, insiste sur quelques difficultés qu’o
cussion ; cette personne (M. Bizet) ajoute positivement : « Ce que je
sais
, c’est que Latouche s’est plusieurs fois vanté de
er les airs de les juger eux-mêmes, et d’affecter ainsi sur eux je ne
sais
quelle espèce de supériorité. Cela sent, comme l’
mes, chaque fois que nous n’avons pas la force de nous taire. » On ne
saurait
insinuer, en vérité, d’une façon plus habile, des
a critique impressionniste se ménage le moyen d’en changer, — et l’on
sait
qu’elle ne s’en fait point faute. Elle dispense,
e fût aussi différente qu’on a l’air de le poser en principe, et nous
savons
, par exemple, que, chez beaucoup d’animaux, les s
x traités entre eux : Ronsard a injurié Rabelais, et Corneille, on le
sait
, n’a jamais compris Racine : il lui a même préfér
ce littéraire, une réclame, et des rentes. Contre ces théories, je ne
saurais
discuter les principes de la classification des g
, tant de philosophes, tant de savants en ont si bien parlé que je ne
sais
trop lequel il faut que j’appelle à mon aide ici,
e bel Essai sur la classification, d’Agassiz, est un livre dont on ne
saurait
trop conseiller la lecture à nos impressionnistes
ou elle commente, mais elle ne « raconte » point. Je crains bien d’en
savoir
l’un au moins des motifs. C’est que si l’on voula
ois de charmants, c’est le théâtre qui l’attire aujourd’hui, comme le
savent
tous ceux qui naguère applaudissaient Révoltée, o
stence d’une critique objective ; — et nous y croyons avec eux. Je ne
sais
, en effet, si l’on voit les inconvénients, ou les
part de « dogmatisme » qui n’est point d’eux ni à eux. C’est qu’ils «
savent
» ; et leur science les préserve du piège que l’i
de moins lettrés viendront à leur tour ; ils sont déjà venus, qui ne
sauront
rien, qui se seront gardés de rien lire, de peur
ritiques autant que des poètes ; Boileau n’a été que cela ; et qui ne
sait
aujourd’hui que le romantisme était déjà contenu
rquer, dans sa Philosophie de l’art, les bornes que le naturalisme ne
saurait
dépasser sans sortir des conditions de l’art même
, ce qu’il y a de meilleur dans le naturalisme, — où personne, que je
sache
, n’a nié qu’il y eût beaucoup de bon, — c’est à l
’elle conserve encore dans les provinces, M. Lemaître et M. France ne
savent
-ils pas bien qu’elle la doit à ce qu’ils mêlent e
de nos goûts ; et puisqu’il faut de la critique, disons qu’il n’y en
saurait
avoir qui ne soit objective. C’est tout ce que j’
s Institutions mérovingiennes, à plus forte raison se passera-t-on de
savoir
ce qu’il faut penser des travaux de ceux qui les
érence entre Ponson du Terrail et Balzac, ce qui est sans doute bon à
savoir
; et elle venge le talent des succès de la médioc
elle venge le talent des succès de la médiocrité, lesquels ont je ne
sais
quoi d’humiliant pour tout le monde. Pourquoi fau
élégant Vigny, dont on louera les qualités de style, mais dont je ne
sais
si l’on trouvera que les traits rappellent assez
n ou par humilité ? Ne changeons pas ainsi les vrais noms des choses.
Sachons
que les Milton et les Dante obéissent, en écrivan
il lui soit d’ailleurs arrivé quelquefois de choisir assez mal, on le
sait
assez ; — par exemple dans Stello, quand il a pri
eut nous la ravir… » Mais j’y trouve encore cette pensée, que l’on ne
saurait
trop remettre sous les yeux de ceux qui ne le sav
ée, que l’on ne saurait trop remettre sous les yeux de ceux qui ne le
savent
pas assez : « La religion du Christ est une relig
c’est l’idée du livre qu’il eût fallu mettre en lumière ; et je n’en
sache
pas où l’on pût mieux voir comment une certaine c
’est que pour ceux qui ne l’entendent pas, et, ne l’entendant pas, ne
savent
pas non plus en dégager ce qu’il contient en lui
e sa réception à l’Académie française. La faute en est à Vigny, je le
sais
; et sa candidature ou ses candidatures, ses visi
eaubriand, — à son simple égoïsme ? Au temps de Moïse et d’Éloa je ne
sache
point que Vigny connût madame Dorval, et puis… qu
petit, quel qu’il soit, dont on veut écrire soi-même. C’est celle de
savoir
si, de l’œuvre d’un poète ou d’un romancier, nous
écédé tous les romans prétendus « historiques » de l’école ; et je ne
sais
pas si Dolorida est « bien supérieure aux Andalou
s plus tard par Alfred de Musset », — j’ose même en douter, — mais je
sais
que les Espagnoles de Musset nous viennent d’elle
arie-Joseph communiquait volontiers les papiers de son frère, et l’on
sait
que Millevoye ne s’était pas fait faute de s’en i
Vigny encore et Gautier sont deux de ceux de M. Leconte de Lisle. Je
sais
les différences, et que, par exemple, à son tour,
qu’on en parlait beaucoup alors, autour de nous ; et, sans doute, on
sait
assez qu’il n’y a rien de plus fâcheux pour une d
oclame que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes », il n’en
sait
rien. Il ne dit rien, au moins, qui soit fondé su
ous ne pouvons qu’interroger la nature, la vie, et l’être même. Il ne
saurait
y en avoir de mieux posées, plus simplement, plus
les hommes aiment moins à se faire, parce qu’il n’y en a pas dont ils
sachent
mieux quelle sera la réponse. Par des chemins où
apable d’aucune conséquence que l’on doive redouter, le pessimisme ne
saurait
être, et n’a été, en fait, qu’utile et bienfaisan
es moraux qui sont contenus dans les livres sacrés de l’Inde. » On ne
saurait
mieux dire. C’est l’honneur du pessimisme que de
émocrates. C’est que nulle part ailleurs que dans le pessimisme on ne
saurait
trouver de fondement solide au dogme de l’égalité
t demeurer cosmologie ; et pour, ceux qui entendent ce langage, on ne
saurait
, certes, mieux préciser ce qui rapproche et ce qu
s ; ceux-là, dont on a tort de rire, pour acclimater parmi nous je ne
sais
quel bouddhisme ; d’autres encore pour établir su
ivresses », il faut que l’ancienne et plus noble inquiétude, celle de
savoir
et de connaître, se réveille dans le cœur de Faus
ve en ma joie un tourment, Car sous l’objet le plus charmant, Je veux
savoir
ce qu’il me cache. S’arrachant donc à l’amour, F
on. En nous en apprenant ce que nous pourrions si bien nous passer de
savoir
, il est malheureusement trop vrai que de tout ce
, il est malheureusement trop vrai que de tout ce qu’il nous faudrait
savoir
, ils ne nous ont rien appris. D’où venons-nous ?
ille, tant de jours ont passé, tant de siècles ont coulé, dont ils ne
savaient
plus mesurer la chute insensible, que, de la face
isance y manque, une certaine largeur ou liberté de touche ; et je ne
sais
enfin quelle grâce de facilité d’autant plus néce
poème à forme fixe, où il faut bien avouer que les grandes pensées ne
sauraient
rentrer qu’en se rapetissant ; et son éducation d
dont M. Sully Prudhomme, qui a médité sur Schopenhauer, devrait bien
savoir
cependant le pouvoir. Et il est beau sans doute q
la grandeur, puisqu’elle l’est de la gloire, — c’est une question de
savoir
si les qualités qui lui ont manqué ne seraient pa
t elles que nos semblables froissent en nous sans le vouloir, sans le
savoir
, parce qu’ils ne connaissent pas toujours le pouv
t brusquement ou les offense pour la première fois. Peu de poètes ont
su
les atteindre et les faire vibrer : j’en citerais
avoir soupçonné l’existence. On pourrait les nommer, d’un nom qui ne
saurait
désobliger personne — puisque l’on a trouvé qu’il
le pouvons imaginer, ne consiste qu’en trois choses, qui sont sentir,
savoir
et pouvoir, — c’est ainsi que le premier chant ou
nce entières ; et la troisième une exposition du système du monde. Il
sait
d’ailleurs, et il le dit lui-même, que « si la cu
s, chez nos grands écrivains, à distinguer artificiellement ce qui ne
saurait
pourtant se séparer l’un de l’autre : nous admiro
térature est l’expression de la société, la critique et l’histoire ne
sauraient
séparer l’art d’avec la vie, qui l’inspire, l’env
ents n’ont pas plus d’une fois balancé les avantages, mais dont on ne
saurait
méconnaître en tout cas que la douceur des mœurs,
sont comme en loyer dans leurs opinions et dans leur morale. » On ne
saurait
mieux dire : il n’est donné qu’à peu de nous d’êt
ns sa chasse à l’anecdote, a plus d’une fois oublié l’œuvre ; et nous
savons
de lui des jugements bien étranges. Nisard, dans
les a connus aussi bien que Sainte-Beuve ; mais tout ce qu’il pouvait
savoir
de leur personne, c’est à une interprétation plus
j’avoue pour ma part que je serais embarrassé de mieux faire, il faut
savoir
quelquefois ne pas mettre dans nos opinions plus
on ne peut dire qu’il en a tracé l’esquisse, — pour ceux au moins qui
savent
lire, — dans l’Introduction de son Histoire de la
uestion que Rabelais a posée et qu’il a résolue dans le sens que l’on
sait
; la question que Calvin, que Pascal, que Bossuet
’idées, de très générales et de très ingénieuses, il a manqué — je ne
sais
d’ailleurs comment ni pourquoi — de la force d’es
oit moins convenable aux idées que traite habituellement Vinet, on ne
saurait
, à notre avis, en croyant servir sa réputation d’
ck et M. Moréas auraient quelque droit de se plaindre de moi. Et j’en
sais
enfin, pour tout dire, que je ne puis qu’approuve
. Pornographie et reportage, voilà tout ce que l’auteur de l’Argent a
su
faire d’une grande doctrine d’art, et, — sans rem
mite. Si c’est un mérite à un portrait que d’être ressemblant, qui ne
sait
que c’en est le moindre ? Et, sans doute, il n’im
même pas tout entière, dont le domaine est borné de toutes parts, ne
saurait
imposer à l’art les lois de sa propre étroitesse.
dre. Mais ils raisonnent comme s’ils le voyaient ; et il faut leur en
savoir
gré comme d’une preuve de perspicacité. Ce qu’ils
ture n’est peut-être qu’un déguisement ou qu’un voile. Qui l’a jamais
su
? qui le saura jamais ?… Ce qui du moins n’est pa
eut-être qu’un déguisement ou qu’un voile. Qui l’a jamais su ? qui le
saura
jamais ?… Ce qui du moins n’est pas douteux, c’es
comme la flamme sort de la fumée, et, de la flamme à son tour, je ne
sais
quoi de moins matériel ou de plus subtil qu’elle-
scurité relative, dont on voudra bien remarquer que la poésie même ne
saurait
s’affranchir qu’en tendant à la prose. C’est ce q
elle du décor et la même incuriosité de l’idée, on voit pourquoi nous
savons
gré à cette jeunesse, rien qu’en prenant ce nom d
eux, dont je ne vois pas qu’ils se soucient assez. La première est de
savoir
si le vers de douze pieds, l’alexandrin français
’est pas moins importante, n’est pas non plus moins obscure, étant de
savoir
, pour parler ici le jargon de nos jeunes gens, si
dictionnaires, on n’y donnera pas, avec leur définition, le secret de
savoir
s’en servir : on exposera seulement à la tentatio
oit claire. D’ailleurs, un grand écrivain en tout genre est celui qui
sait
exprimer clairement des idées même obscures, qui
les morceaux noirs qui tombent Du grand fronton de l’inconnu. On ne
saurait
donc donner de meilleur conseil aux symbolistes q
sont encore dans les habitudes de l’école qui les a précédés, ils ne
savent
pas s’abstraire d’eux-mêmes ; ils ont ce culte ou
ont ce culte ou cette superstition du moi, qui fut jadis, comme l’on
sait
, la religion du romantisme ; et toute leur craint
’ailleurs, commencé par les balayer ; et, dans ce siècle même, qui ne
sait
la part de Bernardin de Saint-Pierre et de Chatea
le roman lui-même ses conquêtes, son domaine, sa juridiction. Et qui
sait
, à considérer les choses d’un peu haut, si ce ne
oût particulier de leur temps, ni le poète, ni l’auteur dramatique ne
sauraient
s’arranger indifféremment de toute sorte de sujet
vrais « documents », non seulement les inoubliables croquis que l’on
sait
, mais souvent aussi quelques préjugés de moins, e
le et grossière, dont nos jeunes romanciers ont parlé de l’amour. Ils
savent
qu’il n’y a pas de roman sans amour ; que la pein
outes les fleurs dont les hommes ont essayé d’enguirlander l’amour ne
sauraient
l’empêcher d’être finalement ce qu’il est. Mais s
réduise à une pochade naturaliste ; et sous prétexte de vérité, on ne
saurait
trop le redire, c’est la substitution de la caric
la religion, la constitution de la famille, la manière de vivre, que
sais
-je encore ? ont introduit entre eux d’inévitables
on du même genre encore, parce qu’ils n’ont pas vécu, parce qu’ils ne
savent
pas observer, parce qu’ils sont incapables d’éten
xemple, ou la plupart encore des Nouvelles de M. de Maupassant. À qui
sait
voir, des récits comme Jean de Jeanne ou comme Ch
récits comme Jean de Jeanne ou comme Chante-pleure, — auxquels on ne
saurait
reprocher que d’être, ou de paraître au moins, tr
y aura une province ; et je plains nos jeunes romanciers de ne pas le
savoir
ou de ne s’en plus souvenir. J’ose bien croire, e
e parisienne ! et surtout, ce que des naturalistes devraient pourtant
savoir
, comme s’il y en avait une au monde qui fût moins
que nous disions qu’ils en ont ? Mais, au contraire, puisqu’ils ne le
savent
point, nous le leur dirons donc : que ce que la c
ôle, serait obligée de chômer, c’est l’occasion de leur dire qu’on ne
saurait
s’en faire une idée plus étroite et plus fausse.
agine, sur l’homme du xvie siècle ou sur celui du moyen âge ; et, de
savoir
comme on vit de nos jours, en France et à Paris,
u’elles simplifient considérablement leur besogne : il leur suffit de
savoir
écouter. Ce qu’elles ont d’instructif, et de dive
e regret ou le dépit percer sous leur indignation. Ah ! s’ils avaient
su
!… Mais ils n’ont pas su ; ou ils n’ont pas pu ;
er sous leur indignation. Ah ! s’ils avaient su !… Mais ils n’ont pas
su
; ou ils n’ont pas pu ; ou ils n’ont pas réussi.
ombre de banalités qu’ils ignorent ou de vérités qu’ils nient sans le
savoir
. Ô reporters, s’il m’est permis de vous donner un
illusion d’une liberté intellectuelle que nul ne peut avoir. » On ne
saurait
dire plus nettement que la volonté ne peut rien d
ur qu’on les enseigne, et pour qu’on essaie de les appliquer. Quant à
savoir
maintenant ce que sera le roman de demain, natura
il semble que le chemin soit plus d’à moitié fait. La littérature ne
saurait
se contenter d’être un divertissement de mandarin
société qui fait les auteurs dramatiques et les romanciers. Et je ne
sais
si l’on dira que ce soit là du roman romanesque,
permettra « d’embellir » la nature. Ce qui est plus obscur, c’est de
savoir
comment on l’écrira, de quel style, si la forme e
de le croire. Mais quand je le croirais plus fermement encore, je ne
sais
si j’oserais le dire. Pour détourner nos romancie
nt, celui-ci son Cromwell et celui-là son Henri III, ont parfaitement
su
ce qu’ils faisaient ; — et ne l’ont fait que parc
soit antérieure à la composition de l’un et l’autre roman ? ou qui ne
sait
ce que l’auteur de la Comédie humaine a mis dans
nnaître ces conditions ? de les observer ? et, quand on les viole, de
savoir
en quoi, comment, et pourquoi on les viole ? C’es
n les viole ? C’est, en vérité, ce qu’ont l’air aujourd’hui de ne pas
savoir
la plupart de nos romanciers, et c’est ce qu’il e
leurs, que le public y soit indifférent ? Oui et non. Oui, si l’on ne
sait
pas s’y prendre, et qu’on les rabaisse à des disc
pensée scientifique, politique ou morale », c’est une question que de
savoir
si les créations du roman ou de la poésie en sont
e que nous avons, nous, toujours regretté de n’y pas trouver, c’est à
savoir
: une exécution dont la valeur d’art soit égale à
re des tendances contraires, les frères de Goncourt n’ont donc jamais
su
prendre leur parti d’en sacrifier une seule, et p
s le nom de Vénus de Milo. Que représente-t-il exactement ? Nul ne le
sait
, et les érudits en sont réduits à des conjectures
faut de Ruy Blas ou de Marion Delorme n’est pas d’en avoir une. On le
saurait
depuis longtemps, si, sous prétexte d’élargir la
m’accuse pas ici de parti pris. Mais enfin, il n’est pas le seul ; on
savait
écrire avant qu’il eût paru ; et je veux bien qu’
œuvres, M. Spronck les explique par la terrible « névrose », dont on
sait
qu’encore jeune, et presque avant d’avoir rien éc
ers livres auxquels elle ait donné lieu ; mais, s’ils sont curieux de
savoir
ce que le nom respecté de la science peut couvrir
Je m’explique en quelques mots. Dans l’œuvre d’un artiste de qui l’on
sait
, par ses confidences ou par le témoignage de ses
raient l’affaire, et ces quatre mots, pour beaucoup de raisons, je ne
sais
, en y songeant, si je les eusse écrits. L’idée au
is, n’ont commis cette faute… Mais ce que nous disons, et ce qu’on ne
saurait
trop redire, ce que M. de Goncourt ne semble pas
a ; je dis seulement, et vous pouvez le vérifier vous-même, que je ne
sache
point de chef-d’œuvre, au théâtre ou dans le roma
ccomber, et elle faisait une partie de son plaisir de tout ce qu’elle
savait
qu’elle violait pour en jouir. Il en est autremen
de M. de Goncourt ; et je suppose qu’il le sait bien. Car, s’il ne le
savait
pas, comment revendiquerait-il, pour son frère et
’habile homme qui s’était chargé de le transporter à la scène, et qui
sait
, lui, son métier, s’y prit tout comme pour lui-mê
encore moins le Nabab ou Sapho. De ce que la disposition du sujet ne
saurait
être la même dans le roman et au théâtre, il en r
dans le roman et au théâtre, il en résulte que l’intérêt non plus n’y
saurait
être de la même nature, et c’est encore une de ce
n’a pas été inventée précisément pour « corriger les mœurs », qui ne
sait
au moins qu’une plus équitable répartition de la
une forme du plaisir de vivre, et de vivre en société, le théâtre ne
saurait
s’accommoder d’une esthétique dont le premier mot
oncourt, l’expression et la pensée sont si étroitement unies qu’on ne
saurait
, sans déchirure, les séparer l’une de l’autre, ni
propos qu’elles échangent avec les bonnes du quartier, M. de Goncourt
sait
tout cela ; il n’y a que lui qui le sache ; et il
du quartier, M. de Goncourt sait tout cela ; il n’y a que lui qui le
sache
; et il est si fier de le savoir, on le sent si s
t tout cela ; il n’y a que lui qui le sache ; et il est si fier de le
savoir
, on le sent si sûr de sa science, qu’il en devien
cet « art nouveau » dont on nous rebattait les oreilles, le public le
saura
maintenant ; et les amis de M. de Goncourt, pour
ifficulté même de faire ce que l’on voudrait ! On a une idée, et l’on
sait
, ou l’on croit savoir, on entrevoit plutôt commen
ire ce que l’on voudrait ! On a une idée, et l’on sait, ou l’on croit
savoir
, on entrevoit plutôt comment il faudrait la tradu
es Originaux. — Si je parle ici des Originaux, c’est que, comme on le
sait
, la Comédie-Française les a récemment exhumés de
fé voisin, avec autant de facilité qu’elle ferait d’un bock ? Je n’en
sais
rien ; et il me semble, à moi, que cela n’est pas
ous faire penser ? Veulent-ils nous faire pleurer peut-être ? Je n’en
sais
rien ; et, s’il faut être franc, je crains qu’ils
Je n’en sais rien ; et, s’il faut être franc, je crains qu’ils ne le
sachent
pas eux-mêmes. Qu’est-ce que cette histoire que M
et même trois, si l’on comptait bien. Mais le fait est que nous n’en
savons
rien. Et M. Brieux ou M. Hennique savent-ils, eux
is le fait est que nous n’en savons rien. Et M. Brieux ou M. Hennique
savent
-ils, eux, l’impression que le public remporte d’A
ien avouer qu’il a raison, s’il croit que M. Hennique et M. Brieux ne
savent
pas encore leur métier. La clarté suffit-elle ? e
ncore ne sont-elles pas nécessaires ? l’action ? le mouvement ? je ne
sais
quoi de successif ou de progressif, qui ne se rép
roman ? À quoi d’abord on pourrait répondre que c’est une question de
savoir
si le roman peut se passer d’intrigue ; puisqu’il
ement compliquée. On aime à faire ce que l’on fait bien ; et quand on
sait
« faire » une pièce, on se donne volontiers le pl
, seulement pour la « faire ». Tout art a ses virtuoses, dont il faut
savoir
reconnaître et louer le mérite. On nous donnera d
que ceux mêmes d’entre eux qui ont de réelles qualités de dialogue ne
savent
pas la manière ou l’art de s’en servir. Je songe,
clairement ce que l’auteur a voulu faire, je crois pourtant qu’il le
savait
lui-même ; mais il est admirable, pour n’avoir pa
s quatre ensemble. Un seul pourtant eût pu suffire, mais il eût fallu
savoir
en tirer ce qu’il contenait. C’est ce que semblai
écrivant Grand-Mère. Pas plus que M. Jean Jullien, M. George Ancey ne
sait
encore développer : ou plutôt, il en confond l’ar
ouble obligation, pour le drame et pour la comédie, d’abord qu’ils ne
sauraient
rien traiter de trop exceptionnel, — nous le disi
int pourtant dans une « épure ». Pareillement, les moyens de l’art ne
sauraient
être ainsi séparés de sa destination. Là est l’ex
e autre manie ou une autre erreur, contre laquelle les jeunes gens ne
sauraient
trop se tenir en garde, c’est de croire qu’il suf
e. Entre tous les tableaux qui sont ici, cherchez le plus mauvais, et
sachez
que deux mille malheureux ont brisé entre leurs d
e, s’efforcent d’insinuer, ou de démontrer que personne avant eux n’a
su
peindre ! Eh ! qu’ils aient donc du talent d’abor
de présomption que d’injustice. Deux ou trois générations d’hommes ne
sauraient
s’être entièrement trompées sur leur plaisir, ni
C’est peu de posséder la plus belle voix du monde, et il faut encore
savoir
s’en servir, la diriger, la ménager. Comment n’y
rit toujours assez bien quand on parvient à se faire entendre ? Je ne
sache
pas, en ce cas, de cuisinière ou de palefrenier q
s ou de son Histoire universelle ? Pour en assurer la doctrine, je le
sais
; et je le veux bien ; mais aussi, tous les deux,
lus de place qu’elle n’en doit occuper, ils en usaient pourtant ! Ils
savaient
le « pouvoir d’un mot mis en sa place » ; ils con
encieux, voûtes des monastères, C’est vous, sombres caveaux, vous qui
savez
aimer… Qui jamais a plus abusé que Musset de l’e
onsidéré lui-même comme inséparable de l’art de penser ; et, qu’on le
sache
ou non, — mais je crains qu’on ne le sache fort b
t de penser ; et, qu’on le sache ou non, — mais je crains qu’on ne le
sache
fort bien, — ce que l’on nie quand on attaque la
rrait que ce fût quelque chose d’essentiel. Née de bonne heure, on le
sait
, et presque contemporaine des origines de la litt
Confessions, dont la littérature serait heureusement privée, si nous
savions
nous-mêmes distinguer entre ce qui n’est bon que
t l’éloquence à l’origine des civilisations ou des sociétés mêmes. Ne
savons
-nous pas bien, d’ailleurs, que, si les grands peu
naires et généraux de l’âme humaine. Tout au moins, en les décrivant,
sauraient
-ils peut-être alors les rattacher à ces états moi
e nous abonderait sans doute moins dans son sens individuel, et je ne
sais
ce qu’il adviendrait de la littérature, mais, en
impérieuse de toutes, — plus impérieuse, assurément, que le besoin de
savoir
ou de voir, — puisque c’est la nécessité d’agir.
avoir ou de voir, — puisque c’est la nécessité d’agir. On dira, je le
sais
, que je confonds ici la rhétorique avec l’éloquen
est la différence. Car, fût-il Démosthène, Cicéron ou Bossuet, je ne
sache
guère d’orateur que l’on n’ait accusé de déclamat
oisirai qu’un. Une langue est-elle un organisme ? On le dit ; je n’en
sais
rien, et je ne le crois pas ; mais ce qu’elle est
moins capricant, — c’est ce que de fort grands écrivains n’ont point
su
, faute d’un peu de rhétorique, un Montesquieu par
eu, c’est sans doute une raison de leur laisser leurs défauts, qui ne
sauraient
« être couverts ou excusés que par des qualités é
e règles contient en soi le moyen même de s’en passer, S’il y a lieu.
Savoir
ce qu’il ne faut pas faire, c’est une partie de l
Pascal, ils l’en ont dégagée, et ils l’ont mise à notre portée. On ne
savait
pas ce que c’était que le style naturel : Pascal
ques-uns s’en sont avisés, dont on ne se doute pas, parce que nous ne
savons
plus reconnaître, sous la diversité des mots, la
el travail ! Comme ils se consultaient les uns les autres ! Comme ils
savaient
le latin ! Comme ils lisaient lentement ! Aussi t
aniement ou l’escrime ? Dans Athènes comme dans Rome, qui n’eût point
su
parler n’eût pas pu seulement se défendre, et il
it fait quelque chose pour l’histoire littéraire. Il est bon que l’on
sache
, au sortir du collège, que le vieux Corneille, pa
conteurs dont la manière d’écrire ne vérifie pas le principe. Encore
sait
-on le cas que faisait de l’harmonie de la phrase
e je veux examiner aujourd’hui. Je n’examinerai pas non plus celle de
savoir
comment on répartira ce nouvel enseignement secon
ni de l’histoire naturelle, mais évidemment les langues étrangères ne
sauraient
ici suffire. Passer, en effet, de la lecture du T
plupart de nos conteurs n’ont point écrit pour la jeunesse, et on ne
saurait
guère commenter ou lire dans les classes ni Rabel
ciels. Pour ce dernier motif aussi, parce que nos jeunes maîtres n’en
sauraient
rien dire que d’insignifiant, ou qui passerait la
pas nous égarer, et ceci, je pense, importe à tout le monde. On n’en
saurait
dire autant, dans notre littérature, ni de ceux q
he des idées dans les temps modernes, un de ces livres auxquels je ne
sais
ce qu’il a manqué pour être plus connus. « Les c
. Elle n’est encore qu’une chronologie, entremêlée d’anecdotes, je ne
sais
quoi de sec et de trop décharné. Il faudra qu’ell
mouvement pour être vraiment une histoire. Quelques critiques, je le
sais
, et quelques historiens l’ignorent. Ce sont ceux
pas que les œuvres soient belles, sans qu’on s’inquiète après cela de
savoir
si elles sont naturalistes ou idéalistes ? Que ne
t comestible, et le mouton aussi, sans qu’on s’inquiète après cela de
savoir
en quoi les ruminants diffèrent des carnassiers !
urra être donnée, ni ne devra donc l’être, par des professeurs qui ne
sachent
eux-mêmes beaucoup plus de choses qu’ils n’en dev
ue la connaissance n’est pas indispensable aux notaires ou avoués, ne
saurait
être ignoré de nos magistrats ni surtout de nos p
former les professeurs de l’enseignement français. La question est de
savoir
si l’on maintiendra le principe. Car si l’on ne l
nérales, que je prévois qu’il nous faudra défendre, et montrer, je ne
sais
dans quelle incapacité fâcheuse de les former, l’
orale de l’humanité demeureront sans doute à jamais inédites » ; — et
savez
-vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire que l
siècles de « littérature » écoulés depuis lors n’ont pas fait, que je
sache
, une erreur. Apprendrai-je donc à M. Rousse qu’au
amatique, ou de poète, ou de romancier même ? Non, sans doute ; et il
sait
comme moi qu’une intrigue de drame ou de roman, q
d’un nom, le patronage d’une revue, ou la réclame d’un journal ». Je
sais
ce que l’on dit : que tant de romans dont les tit
pires commerces : nos pères avaient le Théâtre de la foire, et je ne
sache
pas qu’après tout Restif ou Casanova soient de no
re une conversation d’affaires et une discussion politique ; et je ne
sais
, quoi qu’on en puisse dire, si cela vaut mieux qu
ent tout un homme ; et dans cette fin de siècle où nous sommes, je ne
sache
pas de métier ni d’art qui ne réclame de ceux qui
témoigne ? à quoi tend ce mépris qu’on essaye d’en semer ? Oui, je le
sais
, on nous invite à l’action. Mais, quelle action,
les animant, qui les transforme en moyens de défense ou d’attaque. Je
sais
encore ce que l’on répond : que les temps ne sont
ouve aujourd’hui beaucoup plus d’esprit qu’il y a deux mille ans. Or,
sachez
que les mimes d’Hérondas sont écrits en vers colï
et peu complique, et assez pareils, en somme, à de la prose cadencée.
Sachez
aussi qu’Hérondas vécut probablement à la même ép
vant l’ère chrétienne), et, selon toute apparence, dans l’île de Cos.
Sachez
encore que les anciens faisaient cas de lui et qu
t simplement et parfois assez platement « réalistes », et, comme vous
savez
, le réalisme pur exclut l’ironie. Ils ne font rie
homme et lui promet de faire rétablir sa pension par le roi. Et vous
savez
que ceci n’est point une légende ; que Boileau in
Hardy put vivre en faisant huit cents pièces », dit Scudéry. Nous ne
savons
pas ce qu’on paya le Cid ; nous ne savons pas ce
ces », dit Scudéry. Nous ne savons pas ce qu’on paya le Cid ; nous ne
savons
pas ce que gagna Thomas Corneille avec son Timocr
ose de Thomas Morus, deux des plus grands succès du siècle. Mais nous
savons
que l’Andromaque de Racine lui rapporta cent écus
s nous savons que l’Andromaque de Racine lui rapporta cent écus. Nous
savons
aussi que Corneille reçut de la troupe de Molière
t donc compter que sur le placement des dédicaces de ses pièces. Vous
savez
que ces hommages se payaient : c’était convenu, c
urs du temps. Quand Scudéry dédia son Alaric à la reine Christine, il
savait
d’avance qu’il recevrait pour sa peine une chaîne
ifférente et ne fait point descendre Corneille dans son estime. Il ne
savait
pas louer parce qu’il n’avait pas d’esprit : il n
aimerait qu’il l’eût plus souvent tendue de cette air-là… Vous voulez
savoir
d’où me vient aujourd’hui tant d’érudition ? Je n
ution littéraire du dix-septième siècle et l’évolution du nôtre. Vous
savez
comment la littérature, héroïque et romanesque av
n de son été de la Saint-Martin ? C’était après Pertharite, dont vous
savez
le mauvais succès. Elle est pourtant curieuse, ce
pas vieux de deux siècles, et si on lisait tout son théâtre, et si on
savait
le lire, ce bonhomme austère et naïf encourrait e
pe, qui en éteigne ou en amortisse le fracas trop symétrique, — je ne
sais
quoi qui n’est pas contrit, qui n’est pas intime,
anchise drue et gaillarde. Mlle Duparc dut répondre : « Hé ! hé ! qui
sait
? » par politesse, par bonté d’âme, et pour ne pa
ous encore un captif d’importance ; Car vous aimez la gloire, et vous
savez
qu’un roi Ne vous en peut jamais assurer tant que
est-ce que cela me fait ? Quand nous serons morts tous deux, que l’on
sache
ou non queje fus belle, mes cendres légères n’en
gères n’en seront même pas remuées, — ni les vôtres. Votre silence ne
saurait
m’être un châtiment, ni à vous une vengeance, pui
intérieures, d’où la poésie lyrique personnelle eût pu jaillir, — qui
sait
? — cent cinquante ans avant Lamartine, si Cornei
se a eu le caprice de nous rendre. Si vous êtes bienveillant, si vous
savez
vous mettre dans l’obligeante disposition d’espri
bles coquins, Les gredins, les bourreaux, les traîtres, les faquins !
Sachent
tous mes valets que ma bonté se lasse ! Sachent l
aîtres, les faquins ! Sachent tous mes valets que ma bonté se lasse !
Sachent
les malheureux qu’aujourd’hui je les casse ! Je m
e parfois délicieusement déraisonnables. Ils ont de la sève, un je ne
sais
quoi d’emporté et de fou. Plusieurs d’entre eux s
-je encore les jolis vers « faits de rien », les vers adorables on ne
sait
pourquoi, comme celui-ci, de Phalante à sa maître
eurs maris leurs mains ensanglantées, Et, souffrant un travail qui ne
saurait
finir, Semblent incessamment aller et revenir. S
il me paraît bien que c’est la première qui est la meilleure. Oui, je
sais
, Georges Dandin, entre toutes les comédies de Mol
Lorsque cette gaillarde d’Henriette menace Trissotin de ce que vous
savez
, au cas où il persisterait à l’épouser, et que no
fférence philosophique sur ce point, il fait du Théâtre Libre sans le
savoir
. Les mots de cette espèce sont surtout nombreux d
et mieux qu’en germe, tout le théâtre de Dancourt qui fut, comme vous
savez
, un peu le Meilhac du dix-huitième siècle. Au res
s qu’il y a ? On les prend parce qu’on ne peut s’en défendre… Mais on
sait
leur rendre justice, et l’on se moque fort de les
de Bérénice que Racine lui-même ? Il était de ces raies artistes qui
savent
exactement ce qu’ils font. « Ce qui me plut davan
vantage et que, lorsque les deux intéressés se rencontrent enfin, ils
savent
l’un et l’autre de quoi il retourne, et ont été p
: « A votre place, Madame, j’aurais retenu ce garçon : car enfin… qui
sait
?… Titus ne s’est pas encore expliqué… » Mais Bér
it pour que Titus échappât à l’odieux. Titus n’est pas libre, et nous
savons
dès maintenant ce qu’il ne fera pas. Reste à savo
as libre, et nous savons dès maintenant ce qu’il ne fera pas. Reste à
savoir
ce qu’il souffrira. — Il vient, il veut parler, e
nge-t-elle, qu’il pleure toujours son père mort ; ou peut-être a-t-il
su
l’amour d’Antiochus et s’en est-il offensé ? » Ma
premièrement, de faire souffrir celle qu’il aime, et, secondement, de
savoir
que, si elle souffre, c’est qu’elle aime un autre
ant ses deux amis sous sa protection… Oui, Racine dut être ulcéré. On
sait
de reste qu’il était étrangement sensible. Mais,
trop dangereux. — Mais ceci demande quelques mots d’explication. Vous
savez
que Phèdre est inspirée de l’Hippolyte porte-cour
’orthodoxie, — que celle d’aujourd’hui. Hermione, Roxane, Eriphile ne
savent
pas, ne se demandent pas si elles sont coupables.
ble, soit pour la purifier, soit pour la justifier et l’élargir. Vous
savez
ce qu’elle » disent : « … Nous élèverons mon fils
dont elle jouit, malgré elle, avec d’autant plus d’intensité qu’elle
sait
que ce plaisir non consenti la perd éternellement
représentation d’Antigone à la Comédie-Française a montré, et l’on ne
saurait
trop s’en réjouir, quelles prodigieuses réserves
et les gens du monde gardent dans leurs âmes, au fond dociles. Je ne
sais
pas du tout quel feuilleton mon excellent maître
sans plus, nous ont appris qu’il devait épouser Antigone. Et nous ne
savons
seulement pas si Antigone aime son fiancé. La jeu
fut à Michelet ; et j’ai trouvé la « proportion » ingénieuse. Mais je
sais
surtout gré à Chantavoine d’avoir marqué la plus
é par sa défiance même et par la crainte inéluctable de la mort !… Je
sais
peu de choses aussi belles, au théâtre, que ce qu
un novateur effréné !) Le sujet était bien de ce siècle-ci : car vous
savez
que, de notre temps, le sentiment public a prolon
t est mélancolique : car, s’il est heureux, il est exceptionnel et ne
saurait
être définitif… Vous connaissez ces vers sur le H
teuses ! Et que de mal cela nous a déjà fait !… Au fond, il s’agit de
savoir
s’il y a deux morales : la morale chrétienne et l
justesse de coup d’œil et la sûreté de main de M. Emile Blavet, qui a
su
enfermer tout Monte-Cristo dans un drame de dimen
cynthe que dans le comte de Monte-Cristo et autres îles chimériques ?
Savez
-vous à quelle condition j’aimerais pleinement le
r, qu’elle ne peut plus avoir d’enfants. Solness la voit souffrir, il
sait
qu’elle souffre par lui, et il n’a pas le courage
s amants : il ne leur pardonne pas d’avoir des joies qu’il n’a jamais
su
goûter, lui, avec plénitude et simplicité, et don
vient réclamer son royaume avec une fantasque assurance. Solness lui
sait
extrêmement gré de l’avoir cru capable de tenir u
prisant la critique, il surabonde dans son propre sens, il rêve on ne
sait
quoi d’énorme, il enfante des œuvres déséquilibré
auclair, n’ayant entendu que les dernières phrases de son oraison. Je
sais
seulement que M. Mauclair est un esprit ardent et
ui rajeunit leurs découvertes. Pour en revenir à M. Ibsen, dont on ne
saurait
assez répéter que tout l’essentiel de sa philosop
ncée), la pure Svava lui jette son gant en pleine figure. Puis, ayant
su
que son propre père eut autrefois une maîtresse,
croit faire des miracles, quand il ne fait que du charcotisme sans le
savoir
. Lui qui guérit les étrangers, il ne peut cependa
e temple, l’énorme avalanche se détourne brusquement… Miracle ? On ne
saura
jamais. En même temps, Clara s’endort… Miracle ?
nd cri. « Qu’a-t-il voulu dire ? » demande un des pasteurs. « Je n’en
sais
rien, dit un autre. Mais il est mort. » Miracle ?
mpression de multitude. Et il est vrai de diré aussi que M. Antoine a
su
, par la perfection vivante d’une mise en scène à
ments de meubles, des prisons et des supplices, je l’avoue » (et Dieu
sait
si l’on pourrait allonger l’énumération !), « mai
-être, ou du moins un petit commencement d’œuvres et d’efforts. Il ne
saurait
donc être mauvais de nous rappeler que la grande
autres que les classes politiques de l’ancien régime ?… Enfin, je ne
sais
pas, moi ; et peut-être que les économistes n’en
?… Enfin, je ne sais pas, moi ; et peut-être que les économistes n’en
savent
pas davantage… Et tout ça ne veut pas dire que je
amment préparée, Jœger, qui tout à l’heure semblait se vanter d’avoir
su
obéir quand il était au régiment, nous révèle un
restée assez confuse. Des ouvriers se disputent avec un paysan, je ne
sais
plus trop pourquoi. Je n’ai pas trop bien compris
meurt sans pousser un cri… Sa vieille femme, assise dans un coin, ne
sait
pas ce qui se passe, car elle est aveugle et sour
ci-bas. Il y a dans ce drame bien des choses qui rappellent Germinal,
savez
-vous ? Ce « savez-vous ? » n’est point pour vous
s ce drame bien des choses qui rappellent Germinal, savez-vous ? Ce «
savez
-vous ? » n’est point pour vous suggérer une idée
e veux voir là que des rencontres sans doute inévitables. Mais, je ne
sais
comment, l’ensemble de la pièce m’a paru rendre u
linck au-dessus de ceux qu’il nous avait déjà donnés. Lui-même paraît
savoir
mieux ce qu’il a fait ou voulu faire. Il appelle
is et tendres enfants, en proie, — qui dira pourquoi ? eux-mêmes n’en
savent
rien, — à l’amour qui ne pardonne pas, un amour q
ement, la bonne Astolaine, consolant Palomides : « Ne pleurez pas… Je
sais
qu’on ne fait pas ce que l’on voudrait faire… Il
malades. Elle est adorable, cette petite Astolaine, qui, lorsqu’elle
sait
que son triste fiancé ne la veut plus pour femme,
ment des paupières le bonheur de tous ceux qui l’entourent, que je ne
saurai
jamais si elle a, comme moi, surpris ce baiser mi
s le demandaient et voulaient être satisfaites. Il n’y a que vous qui
sachiez
ces moments, parce que l’on dirait que vous êtes
e vieillard, pénétré d’épouvante, se livre à des réflexions : « Je ne
sais
pas pourquoi tout ce qu’ils font m’apparaît si ét
a nôtre ; et je crois les voir du haut d’un autre monde, parce que je
sais
une petite vérité qu’ils ne savent pas encore..Et
haut d’un autre monde, parce que je sais une petite vérité qu’ils ne
savent
pas encore..Et rien ne serait arrivé que j’aurais
croient que rien n’arrivera parce qu’ils ont fermé la porte et ils ne
savent
pas qu’il arrive toujours quelque chose dans les
ûrs de leur petite vie, et ils ne se doutent pas que tant d’autres en
savent
davantage ; et que moi, pauvre vieux, je tiens ic
L’angoisse devient intolérable. A voir si tranquilles ces gens qui ne
savent
pas que leur enfant est morte, une jeune fille di
Nous ne sommes jamais plus angoissés que lorsque, dans un drame, nous
savons
qu’il est arrivé malheur à un personnage, et que
personnage, et que celui-ci l’ignore, et que nous attendons qu’il le
sache
. (Tout le tragique d’Œdipe-Roi est dans cette att
ins invisibles, mais Ceci se passe dans une île sans nom ; et nous ne
savons
pas non plus le nom de la vieille reine qui a ord
tre mère et elle veut régner seule… Ses ordres s’exécutent sans qu’on
sache
comment… On dit qu’elle n’est pas belle et qu’ell
comme la pierre d’un tombeau, et pas un n’ose étendre le bras… On ne
sait
pas sur quoi repose sa puissance… » Nous ignorons
, par ordre de la vieille reine. Et, des deux sœurs de l’enfant, nous
savons
uniquement qu’elles s’appellent Ygraine et Bellen
tombait dans le parc appelait les visages aux fenêtres… » Et nous ne
savons
rien non plus du vieil écuyer Aglovale, sinon que
sur les consciences, reste plus mystérieux par cet éloignement, et je
sais
gré à l’auteur de nous avoir en effet présenté ce
tigués graviraient l’escalier, sans lenteur et sans hâte, bien que je
sache
qu’on ne le descend pas les yeux ouverts… Je n’ai
larron. Je n’ai aucune opinion sur cette petite chose. Tout ce que je
sais
, c’est que j’ai vu de M. Fernand Mazade dans le G
s de Théodore de Banville : Danser toujours, pareil à Madame Saqui !
Sachez
-le donc, ô Lune, ô Muses, c’est ça qui Me fa
e et guerrière, et foncièrement héroïque il y a trois mille ans, vous
savez
à quels travaux elle s’applique principalement au
et mystiques, — et l’anarchie : car les sémites abondent, comme vous
savez
, dans les Revues décadentes et révolutionnaires.
ignent plus personne, celui-là, au fond, les a tous contre lui, je le
sais
. Nous expliquerons, si vous voulez, par l’atavism
onnaires, quelque pauvre diable de martyr qui serait un saint sans le
savoir
, et qui porterait en lui la vraie religion, la re
de ce Paul de Kock qui plaisait tant à l’un des derniers Papes (je ne
sais
plus si c’était Grégoire XVI ou Pie IX). Oh ! que
les races supérieures, et quelle sera la carte d’Europe, et ce qu’on
saura
, et comment on vivra, après moi, dans les siècles
sublime du « Petit Caporal », nous frémissons intérieurement, nous ne
savons
plus où nous en sommes. Et c’est parce que Son Om
e ses façons et de son langage de blanchisseuse mal embouchée Oui, je
sais
, la maréchale Lefebvre est restée célèbre pour la
quille au fond. Brutalement, avec une phraséologie un peu commune (on
sait
que, parmi les innombrables personnages dont se c
ment. Il y a, dans cette mainmise d’une créature sur une autre, je ne
sais
quoi d’insultant et de provocant, d’hostile à tou
tout la pâmoison. Et, sans doute, ce silence vaut mieux, car, si elle
savait
parler, que dirait-elle, cette fillette malade et
s les livres de M. Zola, cet accablement même nous fait sentir, je ne
sais
comment, la force du peintre. De cette énorme jux
rateur, et M. Albert Carré un directeur très « artiste », ce que l’on
savait
déjà. Je m’étais tu obstinément sur la Passion de
eux scrupules très mystérieux, mais d’autant plus tenaces que je n’en
saurais
rendre compte que par un assez grand effort de ré
propos de l’Evangile, ces tableaux-là, et non pas d’autres ? Je n’en
sais
absolument rien ; les auteurs non plus. Un bon ca
nde, mélancolique et sensuelle. C’est aussi une âme ombrageuse, je le
sais
. J’avais, il y a déjà sept ou huit ans, (comme le
tmosphère même de ma petite comédie. Et comme je suis juste et que je
sais
fort bien que les comédiens n’ont point le monopo
ignoré, il y a huit jours, que Flipote n’est pas une tragédie, je le
saurais
aujourd’hui, car on me l’a dit abondamment. )
ère de M. Ferdinand Dugué, et, avant de l’ouvrir, je songe : — Je ne
sais
pas du tout ce qu’il y a là-dedans ; mais, puisqu
u Vitellius, ou Domitien, ou Commode, ou Caracalla, ou Héliogabale, à
savoir
: 1e Un chrétien ou une chrétienne ; 2e Un Gaulo
: « C’est moi, César, qui ai empoisonné votre fils Drusus ; Séjan le
savait
, Séjan fut mon complice. » Le vieillard pousse un
iens et de la plèbe. (Faustine nous avait appris déjà que M. Rzéwuski
sait
faire parler et mouvoir les foules et qu’il en co
ai, en ta présence, ta maîtresse Livie, que tu adores toujours, je le
sais
. Puis je ferai mettre à mort ta chère fille Stell
le, auprès de l’empereur mourant, et porte-lui la bonne nouvelle. Qui
sait
s’il ne t’entendra point ? » Or, Tibère se meurt,
sité d’introduire auprès du vieillard cette petite vierge étrange qui
sait
, affirme-t-elle, des paroles de salut et des baum
ne arlésienne d’Alphonse Daudet, — elle comprend que la bonne femme «
sait
quelque chose » et ne consentira jamais à lui don
rigneux est un raté sympathique, un artiste qui comprend, mais qui ne
sait
pas exécuter ; qui est éloquent, — comme le Chass
s que ne furent certains romantiques… Ce beau sujet, l’auteur n’a pas
su
le préciser ni le circonscrire pour le mieux étre
ns qui m’empêchent de les confondre avec les premiers chrétiens (vous
savez
que ce spirituel rapprochement est à la mode !) c
t à l’heure dans les Caracel, les Lovel et les Larvejol, et que je ne
sais
plus qui est le peintre, qui le romancier, qui l’
c’est de cela que je me plains. La pièce porte presque partout, je ne
sais
comment, un air d’insincérité, de truquage dans l
nes et vieux, et tout est à recommencer. Percinet s’en est allé on ne
sait
où ; les deux bonshommes sont rentrés chacun chez
, inventions médiocres et mensonges de théâtre ; qu’au surplus ils ne
savaient
pas aimer, puisqu’ils ne se voyaient amants que s
s’inspire avec indépendance des maîtres du rire et de la rime et qui
sait
nous donner à la fois, — chose devenue rare chez
luptés. * * * M. Georges Rodenbach, Flamand mélancolique et subtil, a
su
se faire, dans la poésie contemporaine, un coin q
nt, mais par la couleur et le son de ses vers, M. Georges Rodenbach a
su
créer autour de son drame une atmosphère pieuse,
lle lui en suggère, bref, pour le mystère qui est en elle, — un je ne
sais
quel sentiment qui est peut-être de l’amour, un a
paroles nuancées, qu’il a pour elle une amitié très vive (et l’on ne
sait
si elle comprend, ni jusqu’où ; si elle en est ém
hevelure… Et la béguine, comprenant sans comprendre, répond : « Je ne
sais
pas ; car, quand je me vêts, c’est avant le jour
it ? Pourquoi pas ? Les béguines ne font point de vœux perpétuels. Il
saurait
alors de quelle couleur ils sont. Tout à coup, on
hère à Paris ; les vingt-cinq francs par jour ne vont pas loin. Il ne
sait
même où trouver les cinq mille francs qu’il a pro
laisser « compromettre en sa personne la dignité du Parlement ». — «
Savez
-vous où ça nous mènera, ça ? Ça nous mènera au mé
e de brave homme… Cela est émouvant, très émouvant Dès lors Rémoussin
sait
ce qui lui reste à faire. Il sort ; il porte à un
crie : « Vive Morin ! » Sur quoi Rémoussin, avec un accent où l’on ne
sait
s’il y a plus d’amertume ou d’allégement intérieu
bonne. Elle nous rappelle clairement et fortement des choses que nous
savions
, mais que nous ne saurons jamais assez. Oui, la p
ien et du mal finit par s’abolir en nous, et presque aucun de nous ne
sait
plus ce qu’il vaut moralement, ni ne se doute com
de Maistre : « J’ignore ce qu’est l’âme d’un scélérat ; mais je crois
savoir
ce qu’est l’âme d’un honnête homme : c’est affreu
paru un peu simplette et prévue ; car c’est tout uniment, comme vous
savez
, l’action du Bourgeois gentilhomme (les rôles de
clé. — Et qu’est-ce qu’on est alors ? demande Potasse ahuri. — Je ne
sais
pas, répond Boubouroche, un peu embarrassé. On es
ouroche. Et elle répond simplement, un peu hautaine : « Est-ce que je
sais
? » Et, après que Boubouroche l’a renversée sur l
e serait plutôt, par la simplicité et la vérité du sujet et par je ne
sais
quel comique élémentaire et puissant, quelque cho
ment la manière de Scarron ou de Cyrano de Bergerac. Et, enfin, je ne
sais
comment et ces choses-là ne sont guère définissab
presque tout le deuxième acte, plus et mieux que « burlesque ». Mais
savez
-vous que nous assistons, depuis quelques années,
aros ». Ils ont insinué que, aimant parfois jusqu’au meurtre, seul je
savais
encore aimer. Ils m’ont jugé pittoresque, beau à
emoiselle charitable, et qui viole la bonne demoiselle parce qu’il la
sait
fiancée à un magistrat et que ça l’agace, et qui
ntre la grande dame ou la bourgeoise adultère et la femme galante qui
sait
se tenir, il n’y a que l’épaisseur d’un cheveu ;
de me mépriser, tant je l’amuse, et tant je réalise sans doute je ne
sais
quel idéal, ignoré de lui-même, qu’il porte en lu
aroles murmurées, des regards ignorants accompagnant les sourires qui
savent
, ou des clins d’yeux commentant les soupirs, et,
a décence dans la polissonnerie. Oui, l’une et l’autre y sont ; je ne
saurais
vous expliquer par quel mystère. Elle nous a dit
nifie rien, mais cela peut avoir encore sa grâce quand le chansonnier
sait
son affaire, et surtout quand l’interprète, — et
« mousse », une mousse sur laquelle on glisse (ohé ! ohé !). Et je ne
sais
quelles paroles Mme Judic chantait ici ; mais ell
Or, ce rêve chatoyant et tintinnabulant, le musicien y a ajusté je ne
sais
quelle mélodie de romance passionnée, navrée et s
ussi ; mais je la modère en moi, et je la précise. La question est de
savoir
ce qui, de l’obscénité voilée ou de l’ordure brut
e joli cheval, sous le fouet menaçant d’une sèche écuyère, dont je ne
sais
pas, dont je ne veux pas savoir le nom, et qui n’
enaçant d’une sèche écuyère, dont je ne sais pas, dont je ne veux pas
savoir
le nom, et qui n’a d’autre mérite que d’être déli
épargne la pensée ; qu’on ne nous présente la victime que lorsqu’elle
sait
parfaitement son rôle et quand elle le joue si bi
st presque plus sensible ! Mais le pauvre joli cheval de l’autre jour
savait
mal son affaire. Son épouvante, visible dans ses
e, dont j’ignore le nom, reste pour moi « la méchante écuyère ». Elle
savait
du moins nous dérober ce qu’il y a de cruauté dan
semble être en carton mouillé. C’est l’écuyère baudelairienne. Je ne
sais
pas si ce qu’elle fait est difficile, mais c’est
t masculin. Allez voir cela. Bref, elle est très fin de siècle. Je ne
sais
pas au juste ce que ça veut dire, mais elle l’est
r elle, finalement, l’un a tué l’autre d’un coup de revolver. Et vous
savez
que cette aventure a follement excité l’imaginati
ère habile, c’était une femme follement aimée par deux hommes dont on
savait
les noms, pour qui ces deux hommes avaient voulu
inine, la délicieuse voix de cristal, d’or ou d’argent, est, comme on
sait
, et sauf exceptions, chose du Nord. Mais deux gym
arquer qu’elle est « entourée d’eau. » Pourtant, ses contemporains le
savaient
déjà. Voici d’abord, près de la grille de l’octro
ts ? veau à deux têtes ? ou la tour Eiffel dans une carafe ? Je ne le
saurai
jamais, car l’« établissement » est fermé. « Au P
éables, une excellente diction, et se font aisément entendre, on n’en
saurait
dire autant des autres lecteurs… Mais, puisque le
yeux pleins de trouble et d’émoi : « Toi, dit-elle, mon filsI Oui, je
sais
que tu m’aimes ; Mais, après si longtemps, vous n
uelque chose de moins incompréhensible, de plus justifié. C’est je ne
sais
quoi qui, étant en nous, n’est peut-être pas nous
ion de l’évêque de Nîmes. L’abbé Fabre lui-même, à qui pourtant on ne
saurait
en général reprocher de manquer de mesure, ne par
des modernes, et de l’exact auteur des Satires ou de l’Art poétique,
sachons
-le bien, le vrai fauteur de nouveautés, c’est Boi
errière le théâtre ; et c’est la substance de cette histoire qu’on ne
saurait
trop remercier l’abbé Fabre de nous avoir donnée.
ets, nous en accepterons très volontiers le reproche. D’Alembert, qui
sait
tout, nous assure que « le jeune professeur faisa
trois ans. Je ne relèverai qu’une seule des leçons qu’il en reçut : à
savoir
que, dans la chaire comme au barreau, si « les pe
ition que Mlle de Scudéry donnait de l’air galant, « qui met le je ne
sais
quoi qui plaît aux choses les moins capables de p
eur de la Pucelle, Chapelain, que l’on travaille à réhabiliter, je ne
sais
trop pourquoi, depuis quelques années, et dont il
r6 », veulent toutefois distinguer la féconde romancière d’avec on ne
sait
quelles mauvaises copies, contrefaçons, ou carica
e Scudéry. Remarquez qu’il est habile homme, je veux dire de ceux qui
savent
connaître d’où vient le vent, — et le prendre. C’
ait pas été retenu dans son exil de Bourgogne, pour cause, comme l’on
sait
, d’intempérance de langue et de fâcheuses distrac
t l’Oraison funèbre de M. de Lamoignon. Celle de Turenne, comme on le
sait
, est la plus vantée. Avouons qu’elle est un des b
aient pas parvenir à goûter de Bossuet, c’était au contraire, nous le
savons
, la rude familiarité de son éloquence13. La rhéto
éritable esprit français, tel que nos vraiment grands écrivains l’ont
su
représenter, s’est efforcé d’accommoder ensemble
ues défaillances, pour l’aisance extraordinaire avec laquelle ils ont
su
maintenir ce difficile équilibre entre deux tenda
s l’Église, — j’emprunte les propres expressions de Voltaire, — on ne
saurait
parler d’elle sans prendre inévitablement parti,
Si de vieux mots recouvrent quelquefois des idées toujours vivantes,
sachons
plutôt briser l’écorce ; et certes, comme nous le
si l’on n’avait rien dit. Car, je vous prie, la question est-elle de
savoir
si Mahomet était épileptique ? Non pas ; mais de
ne de Marie Alacoque, la religieuse de Paray-le-Monial, et dont je ne
sais
seulement si les ouvrages auraient été jugés dign
pour voir que ce que Bossuet incrimine, — à tort ou à raison, je n’en
sais
ni n’en veux rien savoir pour le moment, — ce n’e
ssuet incrimine, — à tort ou à raison, je n’en sais ni n’en veux rien
savoir
pour le moment, — ce n’est certainement pas les m
’est pas un historien ; ce n’est qu’un mauvais romancier. Ce qu’il ne
sait
ni ne peut savoir, il l’invente ; ce qu’il sait o
orien ; ce n’est qu’un mauvais romancier. Ce qu’il ne sait ni ne peut
savoir
, il l’invente ; ce qu’il sait ou devrait savoir,
omancier. Ce qu’il ne sait ni ne peut savoir, il l’invente ; ce qu’il
sait
ou devrait savoir, il le travestit. Mais écrire d
il ne sait ni ne peut savoir, il l’invente ; ce qu’il sait ou devrait
savoir
, il le travestit. Mais écrire d’après La Beaumell
sionnaire, une extatique, une illuminée, — je dirais une folle, si je
savais
précisément où finit la sagesse et la folie comme
respectueusement et s’en allèrent. » Tant il est vrai que cette femme
savait
se gagner tous les cœurs ! Une autre fois, elle e
ôle tortueux, malpropre, vilain, qui ne répond pas plus à ce que nous
savons
de lui qu’à ce que l’on connaît en général de la
isait Colbert à son lit de mort, je serais sauvé maintenant, et je ne
sais
ce que je vais devenir ! » on eût dit qu’au milie
estion entre eux de ces matières délicates, subtiles, dangereuses. Il
savait
, comme tout le monde, les liaisons de Fénelon ave
lle invention ne lui appartient pas, et, s’il le dit, c’est qu’il l’a
su
de La Beaumelle, toujours. On pense bien que nous
umières, et de leur préférer celles d’un évêque tel que vous. » Je ne
sais
; mais il me semble qu’une sincère déférence ne s
uet reprochait de n’avoir pas de « jointures » ; c’est-à-dire : il ne
sait
pas résister et se raidir, il donne trop facileme
s autoritaire, le plus tyrannique des consciences et des cœurs. On ne
sait
pas assez ce qu’il y a de paroles de lui qui pass
a Combe et de Mme Guyon. C’est trop dire, beaucoup trop dire. Il n’en
sait
rien, ni moi non plus, ni personne. Et, puisqu’il
de répartir et de fixer des responsabilités, la question n’est pas de
savoir
si Mme Guyon était ou non coupable des fautes qu’
n, le rôle d’un Richelieu. Je ne lui en fais pas un reproche. Mais de
savoir
ce qu’aurait été le gouvernement de l’auteur du T
tion de l’ordre politique, impliquée dans le débat, sur laquelle nous
savons
que Bossuet et Fénelon étaient profondément divis
encore une mode aujourd’hui, mode fâcheuse, et contre laquelle on ne
saurait
trop s’élever. La prétention est d’écrire d’après
isme ? Un trait, si je ne me trompe, mais un trait caractéristique, à
savoir
la conviction profonde que c’est aux simples que
bassesses, et Bossuet les a vus. Et plus haut encore, s’il se peut !
Savez
-vous ce qu’il a vu, pour ainsi parler, aux brusqu
n’en veux citer qu’un exemple. Aussi, toutes les fois que l’on voudra
savoir
quelles raisons l’obligent à prendre telle ou tel
’il nous en a peut-être coûté que Bossuet n’ait pas réussi ; — et qui
sait
ce qu’il pourra nous en coûter encore ? — mais il
s ressources de la langue. Nous n’écrivons plus ainsi, mais, au moins
sachons
-le bien, c’est parce que nous ne savons plus écri
s plus ainsi, mais, au moins sachons-le bien, c’est parce que nous ne
savons
plus écrire ainsi. Sous un excès de couleur, ce q
langue en même temps plus franche et cependant plus curieuse ? Je ne
sais
à la vérité si l’accent n’en est pas un peu profa
uleur déconcerte toute leur félicité et leur est insoutenable. Ils ne
savent
user sagement ni de la maladie, ni de la santé, n
du siècle et de l’homme d’Église ; et prêcher le christianisme, ce ne
saurait
être autre chose qu’exagérer ces distinctions, op
faute 40 ? Évidemment, c’est que crime, étant plus tragique, a je ne
sais
quoi de plus noble que faute. Il est difficile qu
is un vrai travail que d’ôter l’enveloppe pour arriver jusqu’au sens.
Savez
-vous ce que c’est « qu’étouffer dans la mollesse
de l’amour ou des Fausses Confidences, avec une attention curieuse de
savoir
jusqu’à quel point de division et de ténuité psyc
faisait ; et les moyens de rhétorique, il faut bien déclarer qu’il a
su
s’en servir comme personne. Et ainsi, dans un gen
ence harmonieuse communique, elle toute seule, à sa prédication je ne
sais
quoi qui caresse l’oreille plus qu’il n’émeut le
laisir à être damné par un homme qui parle si bien. Il le sent, il le
sait
, il prévoit que nous en rabattrons ; et c’est pou
s. Examinons, si vous le voulez, le sermon Sur le mauvais riche. Vous
savez
la parabole de l’Évangile : a-t-on eu tort de dir
J’entendrai tout maintenant, j’accepterai tout du prédicateur qui m’a
su
présenter ainsi son sujet. Massillon s’y prend d’
Évangile « une noblesse et élévation où les cœurs vils et rampants ne
sauraient
atteindre », je consens encore à le suivre jusque
rté d’un prédicateur chrétien sur les vices des grands, mais comme il
sait
racheter ses hardiesses en allant flatter leur or
; plus loin, c’est la peinture de « ce cœur ardent où les passions ne
savaient
pas même garder de mesure ». Et tandis que tous l
onne, de lui donner une voix, un corps, et des sens. Là-dessus, je ne
sais
quel auteur de l’un de ces grossiers et honteux r
if les points précis par où ce dogme pénètre la morale ? Mais il faut
savoir
encore de quelles nuances successives la définiti
Les bons plaisants, comme d’Alembert, peuvent bien dire ici : « Vous
savez
que le consubstantiel est le grand mot, l’homoous
» Et plus loin : « Descendez sur la terre, et dites-nous, si vous le
savez
, qui tient les vents dans les lieux où ils sont e
ncore, dans son Essai sur les éloges, ne peut trop le louer « d’avoir
su
peindre les vertus avec tant de charmes et tracer
t malheureux, mais qu’ils sont les seuls heureux de la terre ». Je ne
sais
pourquoi l’on a comme affecté de ne pas apercevoi
rabattent singulièrement de ce qu’on continue d’appeler sa sévérité.
Savez
-vous comment il nous adjure de pratiquer fidèleme
ut plein des fumées de la nuit… » Il pouvait s’arrêter là, mais il ne
sait
pas s’arrêter, et il ajoute : « et on n’y trouve
’un sujet que traitaient souvent les prédicateurs du xviie siècle, à
savoir
la restitution des biens malhonnêtement acquis :
Cambrai ? Il y serpente, sous une profusion de maximes morales, je ne
sais
quelle veine de sensibilité qui deviendra plus ta
fondément les passions ni soumettre l’intelligence. C’était, comme on
sait
, le triomphe de Fénelon. Tous les témoignages s’a
si particuliers ? Ouvrez le Dictionnaire philosophique, vous allez le
savoir
: « De cinq ou six mille déclamations de cette es
le sous la plume, presque sans qu’on y songe, — on voit flotter je ne
sais
quelles visions riantes, quels généreux espoirs,
lent, voluptueux et sceptique Louis XV ? Oserai-je répondre que je ne
sais
s’il ne faudrait pas s’en féliciter ? De pareils
, avaient fait du père, le duc de Bourgogne, le prince dévot que l’on
sait
, capable au besoin, et pour le grand désespoir de
uoi qu’on ait pu dire depuis de ce prince enlevé prématurément, je ne
saurais
affirmer que ce fut un malheur pour la France que
ance, « des bergers et des laboureurs célébrant leurs hyménées », que
sais
-je encore ? demandez au marquis de Condorcet ; et
auraient fait l’apologie du carnage et des conquêtes ? Seulement, ils
savaient
ce que Massillon oublie si souvent, qu’il est inu
lui vient dans l’esprit » dont parle quelque part Bossuet. Car enfin,
sachons
-le bien et ne nous lassons pas de le répéter, on
e. Il va sans dire que l’homme est hors de cause, qui fut, comme l’on
sait
, l’un des meilleurs, des plus aimables, et des pl
lles aux auditeurs, spectateurs et liseurs, c’est un parti qu’il faut
savoir
prendre : il n’y a plus qu’à marcher sur les trac
e modèles, il n’a pas eu de successeurs, et, ce genre manquant, je ne
sais
en même temps quelle fleur, quel parfum, non pas
ai cette question ; s’ils lisaient quelque part ces quatre vers : Je
sais
rendre aux sultans de fidèles services, Mais je l
ensé De bénir mon trépas quand ils l’ont prononcé ; ou ceux-ci : Je
sais
combien, crédule en sa dévotion, Le peuple suit l
écrieraient-ils donc que le poète attaque le trône ou l’autel ? Je ne
sache
pourtant pas que l’on ait jamais soupçonné Racine
rises, c’était le privilège du théâtre italien que de les prendre. On
sait
qu’il s’en faisait si peu faute que l’ancienne tr
de Destouches ? Mais ni les marquis ni les intendants de Marivaux ne
sauraient
s’en accommoder, ni ses Silvia ni ses Araminte. A
surprises terribles, de l’amour, que les tragédies de Racine ? Je ne
sais
d’ailleurs, ni n’ai besoin de savoir, si Marivaux
ue les tragédies de Racine ? Je ne sais d’ailleurs, ni n’ai besoin de
savoir
, si Marivaux s’est proposé comme un modèle à suiv
gré tout cela Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là. Je ne
sais
s’il y a quelques femmes qui goûtent ce qu’il y a
eut-être parce que ce ton est naturel qu’il a paru singulier. » On ne
saurait
plus spirituellement se justifier du reproche de
ais à tous, Marivaux pourrait nous répondre en nous demandant si nous
savons
comment parle la nature. Qu’est-ce, en effet, que
ue Marianne eût inspiré les romans de Richardson ? En tout cas, je ne
sais
ce qu’il en est aujourd’hui, mais les Anglais, au
, il est vrai ; les uns l’applaudissent, les autres le sifflent, j’en
sais
enfin qui le maudissent, mais on le connaît, ou d
ait de quelque deux ou trois cents ans sur l’esprit du siècle ; on ne
sait
pas ce que la douceur des mœurs administratives a
mas de vieux papiers ; ou, mieux encore, l’important est peut-être de
savoir
ne pas tout dire. Il se trouve, au surplus, qu’en
grands intérêts de la littérature. Tantôt, en effet, il s’agissait de
savoir
si l’on maintiendrait contre la bruyante clameur
officielle de l’Église et des parlements ; et tantôt il s’agissait de
savoir
si l’on permettrait à un libraire de réimprimer l
de longues recherches à faire ; la plaisanterie était de Bayle. On ne
sait
pas assez tout ce que doivent à Bayle nos rédacte
la cour, du parlement, du clergé contre le parti des encyclopédistes,
savez
-vous bien qu’il n’intrigua pas beaucoup moins de
obation tacite ; et que les affaires de Rousseau, comme d’Alembert le
sait
fort bien, se règlent pour ainsi dire personnelle
le factotum, le complaisant, et le flatteur attitré ; mais encore ils
savent
s’en servir ; et par le moyen des compliments qu’
si serrées tout à l’heure, de se frayer un passage, pour peu qu’on y
sache
mettre ou de souplesse ou d’audace. Les règlement
de littérature de d’Alembert : c’est d’Alembert qui l’a voulu, et qui
sait
fort bien ce qu’il fait en sollicitant comme cens
pas user de grande rigueur si on l’imprimait sans permission121. » On
sait
d’ailleurs que, lorsqu’un arrêt du conseil eut ré
elle ne continua pas moins de s’imprimer à Paris, chez Lebreton, — au
su
du parlement comme du chancelier, de la Sorbonne
es Causeries du lundi, mais Sainte-Beuve n’a ni tout dit ni même tout
su
. Ce qu’il n’a pas su, c’est d’abord ce que divers
, mais Sainte-Beuve n’a ni tout dit ni même tout su. Ce qu’il n’a pas
su
, c’est d’abord ce que diverses publications, depu
ieure ou de droit des gens. Ces détails ont pourtant leur prix. Je ne
sais
trop encore pour quelle raison Sainte-Beuve a nég
alculs il lui avait assignées. Quiconque tente un coup de partie doit
savoir
ce qu’il risque, et, s’il perd, se montrer beau j
ger le livre, empiétait-il sur la juridiction du chancelier ? Je n’en
sais
rien ; la question serait difficile à trancher ;
, Bernis et Tercier, c’est sur un autre point que le conflit s’éleva,
savoir
: la prétention qu’affecta le parlement d’envelop
récipitamment de pousser Tercier à se livrer, en quelque sorte, je ne
sais
par quelle démarche, au jugement du parlement. Ce
s échantillons de celles qu’il rencontrait du côté des auteurs. Je ne
saurais
dire précisément de quelle époque datent les prem
et puis, pour une autre raison, que l’on verra tout à l’heure : Vous
savez
mieux que moi, monsieur, qu’il n’y a point de min
e lui rendre compte des affaires qui concernent ces deux objets. Vous
savez
aussi que les Académies et la Bibliothèque du roi
ment aux personnes constituées en dignité, mais à quiconque voudra le
savoir
, que vous n’avez demandé pour votre Histoire univ
pourrais leur dire rien de capable de les détromper. D’ailleurs je ne
sais
pas si vous faites trop bien de toucher cette cor
e l’on a données au roi sur vous à l’occasion de cette édition. Je ne
sais
pas si le roi s’en occupe autant que vous le croy
s pas si le roi s’en occupe autant que vous le croyez… Tout ce que je
sais
, c’est que j’ai porté de votre part une lettre à
ais, c’est que j’ai porté de votre part une lettre à mon père, qui ne
savait
pas seulement qu’on vous accusât ou non d’avoir d
n que, revenir de Berlin dans les conditions assez fâcheuses que l’on
sait
et, pour toute consolation de l’aventure de Franc
’omets les autres compliments qu’elle mêle à ses jérémiades : elle ne
sait
pas louer encore aussi subtilement que cet oncle
s unie est le meilleur moyen de détruire la calomnie128. C’est qu’il
sait
que Mme Denis s’adresse à Mme de Pompadour, au co
, avec l’honneur, avec la liberté d’un Rigollet et d’un Bardin, je ne
sais
si ce sont à ses yeux façons de « gentilhomme ord
, satisfait au désir de Voltaire. M. de Seynas et M. de La Michodière
savent
parfaitement à quoi s’en tenir ; cependant ils fo
it Malesherbes qui eût proposé lui-même les termes de l’arrêt, et qui
sut
réussir à faire agréer le libellé de sa rédaction
nte, je bois l’amertume dans une coupe qui ne s’épuise point… Vous ne
savez
pas, monsieur, combien ma vie a été malheureuse.
singulière ! mais, sauf la seule Mme d’Épinay (tout entière, comme on
sait
, sous l’influence de la coterie philosophique, et
ent un homme, ni qui leur permette, aussi longtemps du moins qu’elles
savent
le retenir et qu’il s’attache, d’être plus souver
même, dans lequel il n’y a pas un mot d’eux ni de leurs collèges, ne
saurait
leur nuire en aucune sorte ; mais c’est pour le s
de leur être absolument vendu l’on ne gagne rien à les ménager. Je ne
sais
, monsieur, ce qu’il faudra faire en cette occasio
n ait pu voir en quelques lignes de quel ton, quand il le voulait, il
savait
rappeler les gens de lettres au respect de la lib
explique chaque semaine sur le mérite des ouvrages littéraires… Je ne
saurais
croire que la feuille dont je vous parle ait pass
de Voltaire. « Monsieur, lui écrivait le malheureux critique, si vous
saviez
tout le mal que Voltaire m’a fait, tout ce qu’il
stions que lui portaient là-bas les feuilles du journaliste. Car nous
savons
qu’il le lisait, et même avec une particulière at
t. Cette fois, c’est la comtesse de La Marck, qui, sans que Fréron le
sache
, avec une délicatesse toute féminine, intervient
rie la dame, dont la prompte imagination a découvert là-dessous je ne
sais
quelle allusion grossière ou quelle signification
te. « Il y a dans ce livre, écrit le censeur Marin, à propos de je ne
sais
quel pamphlet, quelques traits un peu forts contr
publiquement insulté Fréron sur la scène, et de quelle manière, on le
sait
, avec quel atticisme, on peut y aller voir, ce se
er. Sainte-Beuve a été plus loin, et, prétendant, sur la foi de je ne
sais
quelle autorité, que la première version était ch
Histoire du docteur Akakia, s’était servi contre Maupertuis, et je ne
sache
pas qu’entre toutes les ruses de guerre il y en a
tion peut recevoir. Cependant, si c’est du passé que l’on parle, il a
su
juger de Shakespeare beaucoup plus équitablement
beaucoup plus équitablement que Voltaire, et, si c’est du futur, il a
su
louer en Rousseau presque toutes les nouveautés o
mpris. Après cela, s’il ne voit pas juste, il voit clair, et, s’il ne
sait
pas reconnaître les aspects des choses, il sait b
it clair, et, s’il ne sait pas reconnaître les aspects des choses, il
sait
bravement prendre parti, et ce sont encore en cri
able, comme Diderot, dont les indigestions tiennent la place que l’on
sait
dans les Lettres à Mlle Volland ; hanteur de café
utre part et par d’autres chemins, on a déjà démontré tant de fois, à
savoir
: que sous l’ancien régime les usages de police e
iberté de la presse, établie par édit ! écrivait un jour Galiani, qui
savait
choisir ses correspondants, à Mme d’Épinay. Rien
ère, détruire le goût, abâtardir l’éloquence et toute sorte d’esprit.
Savez
-vous ma définition du sublime oratoire ? C’est l’
ère aux hommes d’État, ou pour mieux dire aux hommes d’action. Ils ne
savent
pas quelle habitude impérieuse, ou plutôt invinci
l, encore aujourd’hui, croit juger par lui-même, qui ne fait, sans le
savoir
, que jurer sur la parole de Grimm ou de Diderot.
e était tempéré chez lui par un goût naturel pour la bouffonnerie. On
sait
sa dissertation sur les pierres du Vésuve. Il s’a
59, il était nommé secrétaire de l’ambassade de Naples à Paris. Je ne
sais
si, comme le disent MM. Lucien Perey et Gaston Ma
us êtes ma première connaissance de Paris ; vous êtes pour moi, je ne
saurais
me le rappeler sans verser des larmes, primogenit
aurez changé, c’est de monde. Mme du Deffand n’est pas prude, que je
sache
, mais elle conserve exactement le ton de la bonne
e, est obligé d’en convenir, et que, après avoir comme refroidi je ne
sais
plus quel conte en le fixant sur le papier, il aj
e » que celle que l’on vient de lire. On a voulu faire à l’abbé je ne
sais
quelle réputation de profondeur. Mais tout ce que
de chose pour mettre sa dialectique en défaut. Mais je voudrais bien
savoir
pourquoi cet argument, et, comme on dit dans l’éc
ar enfin c’est toujours quelque chose de faire rire les gens. Reste à
savoir
, il est vrai, de quels moyens on se sert ; et quo
t naître comme un champignon dans un pré n’est bonne à rien. On ne la
sait
pas employer, si l’on ne sait d’où elle vient, co
ans un pré n’est bonne à rien. On ne la sait pas employer, si l’on ne
sait
d’où elle vient, comment et de quelle chaîne de r
on roi de Pologne, Stanislas Poniatowski, dont la situation, comme on
sait
, aux environs de 1770, ne laissait pas d’être ass
oir un sens. Ce que je constate, c’est que, s’il a de l’esprit, il le
sait
, et qu’il écrit pour le montrer : mauvais moyen d
rce de l’intérêt, la pente des esprits, la nature des passions », que
sais
-je encore ? Ce n’est pas lui qui parle, c’est son
cette supériorité sur les économistes — sans en excepter Turgot — de
savoir
que des feuilles ou des brochures ne changent pas
e supériorité sur les encyclopédistes — sans en excepter Diderot — de
savoir
que la nature humaine livrée à elle-même n’est pa
vous lui parliez de ma cruelle aventure avec Merlin ? si vous… ? que
sais
-je, moi ? Enfin j’adore M. de Sartine, je lui ai
qui n’était pas le sien. C’est précisément la question. Il s’agit de
savoir
si nous accepterons le jugement des hommes du xvi
sentez en disposition de payer un peu de plaisir d’un peu d’ennui. Je
sais
la pièce que vous pourriez aller voir et je sais
d’un peu d’ennui. Je sais la pièce que vous pourriez aller voir et je
sais
aussi le roman que vous pourriez lire, mais, pour
impressions de Diderot ne sont pas celles de tout le monde. Peut-être
savez
-vous sa façon d’admirer la nature : « Ma Sophie !
s ? Pour des pages qui méritent de vivre, oui, certainement oui. J’en
sais
de bonnes, j’en sais de belles, et, quelque étran
i méritent de vivre, oui, certainement oui. J’en sais de bonnes, j’en
sais
de belles, et, quelque étrange que soit le mot qu
uelque étrange que soit le mot quand on l’écrit d’un tel auteur, j’en
sais
quelques-unes d’exquises. Si loin qu’il soit de l
s choses de l’art, nombre d’idées justes et vraies, c’est ce qu’on ne
saurait
nier. Et puis comment voudriez-vous qu’il en fût
s comme si on louait l’Apollon du Belvédère d’avoir, ce dit-on, je ne
sais
quelle épaule plus étroite que l’autre, et des ja
ces lois générales, — au-dessus, au-dessous, à côté d’elles, je n’en
sais
rien ni n’ai besoin d’en rien savoir, — il y a de
u-dessous, à côté d’elles, je n’en sais rien ni n’ai besoin d’en rien
savoir
, — il y a des lois particulières, qui ne dépenden
échapper plus d’une fois l’aveu, chemin faisant. Il vient, sur je ne
sais
plus quel tableau, de prononcer un jugement sévèr
héorique, en vertu de ce commun proverbe que pour être forgeron il ne
saurait
nuire d’avoir un peu forgé. Il n’a pas sur ce que
précise et certaine. Il s’aviserait de le vouloir acquérir, qu’il ne
saurait
même pas dans quelle direction il faudrait le che
bien tenté d’apprendre ce qui manque donc à La Grenée ? Vous allez le
savoir
: « Mon ami, tu peins, tu dessines à merveille, t
us allez le savoir : « Mon ami, tu peins, tu dessines à merveille, tu
sais
étudier la nature, — vous voyez qu’il enchérit, e
n système de les y mettre. Que La Grenée, qui fait métier de peindre,
sache
peindre ou ne sache pas peindre, c’est bien de ce
ettre. Que La Grenée, qui fait métier de peindre, sache peindre ou ne
sache
pas peindre, c’est bien de cela qu’il s’agit ! «
u centre de la toile, Jésus, dans une attitude dont j’avoue que je ne
saurais
clairement définir la signification, forme groupe
t-il notre Poussin ? Et ne voyez-vous pas la question finale qu’on ne
saurait
éviter : esprit, réflexion, composition même, au
déjà, si ce n’est presque tout, dans un art qui comme la peinture ne
saurait
parler à l’esprit que par l’intermédiaire du plai
es moyens d’expression dont ils disposent, et qui ne sont pas, qui ne
sauraient
être les moyens d’expression de la littérature. I
êmes émotions. C’est pourquoi, tout au rebours de Diderot, dont on ne
saurait
guère contester qu’encore aujourd’hui les idées r
s idées règnent presque universellement dans la critique d’art, je ne
sais
s’il ne faudrait pas commencer par poser ce princ
? Qu’est-ce qu’un dessinateur et qu’est-ce qu’un coloriste ? Vous le
savez
, — comme vous saviez tout à l’heure ce que Hoogst
essinateur et qu’est-ce qu’un coloriste ? Vous le savez, — comme vous
saviez
tout à l’heure ce que Hoogstraten et Benvenuto Ce
stion à résoudre : comment chaque maître, en y restant fidèle, a-t-il
su
pourtant demeurer lui-même ? Je ne vois pas qu’il
ur qu’il ne passe pas devant un Raphaël sans s’en apercevoir, mais il
sait
en revanche qu’il y a une « beauté monarchique »
’il y a une « beauté monarchique » et une « beauté républicaine ». Il
sait
aussi tous les traits dont l’ensemble constituera
aphysique du sauvage, et je vous épargne celui de « sa compagne ». Il
sait
encore l’art d’établir des conformités morales et
lui et l’infortuné auquel il prête son ombre les jours de fête. » Il
sait
l’art enfin de faire parler éloquemment les ruine
J.-B. Radet, lecteur et bibliothécaire, avant la Révolution, de je ne
sais
plus quelle marquise ou duchesse ; — qu’il n’a do
ituante, si ce n’est au temps du Directoire ; et, pour la Convention,
savez
-vous en quelles années les théâtres auraient donn
rera autant que le jour, trop prompt à fuir, le permettra169. » Je ne
sais
ce qu’en pensera le lecteur, mais moi, pour un mi
derot en droite ligne. « Quel moyen que le théâtre si le gouvernement
sait
en user et qu’il soit question de préparer le cha
ouer une pièce intitulée Minuit, « parce qu’il ne s’agit guère que de
savoir
dans cette pièce qui souhaitera le premier la bon
s, surtout à un personnage vertueux. » Vous croyez peut-être qu’on ne
saurait
être plus niais ? Vous vous trompez. On présente
I Nous avons peu de renseignements sur la jeunesse de Fénelon. On
sait
, ou l’on croit savoir, qu’il commença ses études
de renseignements sur la jeunesse de Fénelon. On sait, ou l’on croit
savoir
, qu’il commença ses études au château paternel, q
’un de ses frères, qui portait comme lui le prénom de François. On ne
sait
pas non plus avec exactitude l’année de son ordin
re du mot ? et qu’il en ait manqué presque sans le vouloir ou sans le
savoir
? Comme il y a des hommes en effet dont le nature
sincèrement insincères. Tel fut bien Fénelon. Mais de telles gens ne
sauraient
se reconnaître dans les traductions qu’on donne d
demanda point de prêcher à la cour. Et cependant, si Fénelon, nous le
savons
, n’eût assurément pu rivaliser dans la chaire chr
nie est de 1685. Par Seignelay, d’ailleurs, et par Bossuet, Louis XIV
savait
sans doute aussi le succès des missions de Sainto
rieure dont Fénelon fit preuve dans cette éducation, et tout le monde
sait
comment, d’un prince « né terrible, dur, colère,
nes ne fût aussitôt suivi de l’anéantissement de ses ambitions. On ne
saurait
sans doute le lui reprocher, — non plus qu’à Boss
I, XXII, de 1 à 263). Les principaux de ces ouvrages sont, comme l’on
sait
: les Dialogues des Morts (XIX) ; le Télémaque (X
en 1693 ou 1694, « par morceaux détachés et à diverses reprises », on
sait
que le Télémaque parut pour la première fois chez
es exemples alors, il ne semble pas qu’il y ait lieu de douter. On ne
saurait
seulement s’empêcher de faire observer que Fénelo
Il y propose à l’Académie des moyens d’occuper des séances qu’elle ne
savait
comment remplir, depuis qu’en 1694 elle avait don
moins tolérant des hommes, si le commencement de la tolérance est de
savoir
supporter la contradiction, et son humanité n’a é
e et d’opposition qu’ils représentaient, il a oublié, s’il l’a jamais
su
, que, selon le mot célèbre, on ne s’appuie que su
s Fénelon, s’il n’était pas avant tout de La Mothe-Salignac. On lui a
su
gré aussi de sa prétendue tolérance, et à ce prop
dément d’eux. C’est qu’il y avait en lui, sinon l’étoffe, — nous n’en
savons
rien, — mais quelque chose des aptitudes, et cert
ns en rien laisser voir au dehors et y rapportant tout, comme nous le
savons
aujourd’hui, mais n’y sacrifiant aucune de ses ob
C’est le secret qu’il n’a dit à personne, et que peut-être il n’a pas
su
lui-même ! Mais sous ce calme apparent, entre deu
puis, mon bon duc, résister à la volonté de Dieu qui nous écrase. Il
sait
ce que je souffre, mais enfin c’est sa main qui f
mplet désormais et l’heure suprême pouvait venir. Elle vint, comme on
sait
, au commencement de 1715, après six jours seuleme
s nos écoles, puisqu’on en donne aux examens du baccalauréat. 5. On
sait
que Mme de Rambouillet s’appelait Catherine de so
elle en arma un second. 12. Au lieu d’Astrale et de Tamerlan, je ne
sais
ce qui me retient de corriger et de mettre Rodogu
Nouveau traité des maladies mentales. 23. La Palatine, c’est, on le
sait
, Madame, duchesse d’Orléans, qu’on est toujours e
le sait, Madame, duchesse d’Orléans, qu’on est toujours embarrassé de
savoir
comment nommer, si quand on l’appelle « Madame, d
nt. Il n’y a pas de danger qu’on se méprenne sur ce mot Éloge : il ne
saurait
s’appliquer qu’au grand écrivain toujours debout
s convaincu depuis longtemps », m’écrivait à ce sujet un étranger qui
sait
à merveille notre littérature, « que, pour presqu
pardonner en définitive plus de hardiesse et de nouveauté, quand on y
sait
mettre quelque façon. Je n’ai pas assez comparé l
dans une lettre confidentielle de M. Joubert à M. Molé lui-même1. On
sait
ce qu’était M. Joubert : l’amateur littéraire le
3, à titre de secrétaire d’ambassade attaché au cardinal Fesch, il ne
sut
point s’y conduire d’abord avec la prudence et la
s’écoute guère, il ne s’interroge jamais, à moins que ce en soit pour
savoir
si la partie extérieure de son âme, je veux dire
ou ce qui ne l’est pas. Il n’y a songé de sa vie, et ne veut point le
savoir
. Il y a plus : comme il ne s’occupe jamais à juge
juges sévères et aux adversaires intimes : « Il est tout cela, je le
sais
, je vous l’accorde ; mais étant tout cela, et pré
Ciel, ce qu’il a fait. Qu’avez-vous vu, qu’avez-vous lu, qu’avez-vous
su
, qui vous porte à approuver en quelque sorte son
des détails, mais il ne me les donnera pas, et jusqu’ici je n’ai rien
su
que par vous seul. Il y a un point essentiel et d
sur ce chapitre, j’en ai parlé longtemps, trop longtemps, mais je ne
sais
par quelle fatalité il arrive que je ne peux rien
pièce d’anatomie morale. Il en existe trop peu de semblables ; je ne
sais
même si, dans les annales littéraires, on trouver
vu que sous sa dernière enveloppe moins transparente qu’autrefois, ne
sauraient
demander mieux ni davantage, ce me semble : le Ch
ur lesquels roule le jugement sont suffisamment fixés et établis ? Je
sais
que nul n’a droit de dire : « Je connais les homm
e connais un homme » ; aussi, tant que cet homme est là vivant, on ne
saurait
trop multiplier et renouveler les occasions de l’
d’un article sur Stendhal paru en 1845 ; — et nous étions curieux de
savoir
ce qu’elle annonçait et ce que Gobineau pensait d
— les rubriques de critiques de Gobineau vont de 1844 à 1848 ; — nous
savions
déjà que nous ne serions pas déçus, — car c’est e
rtine : avec de telles gloires, une époque peut s’égarer ; mais on ne
saurait
dire sans injustice qu’elle a perdu le sens des c
rtis des journaux ou faits pour la publication périodique, et nous ne
savons
guère de roman aujourd’hui qui sorte de ces deux
e de notre population. Voici donc une multitude altérée qui demande à
savoir
, qui veut connaître. Mais on ne saurait s’attendr
ultitude altérée qui demande à savoir, qui veut connaître. Mais on ne
saurait
s’attendre à lui trouver la patience nécessaire p
ûts des premiers pas. Ce monde illettré n’a pas de discipline ; il ne
saurait
consentir à planter le gland de l’arbre de scienc
es aient sur l’heure même. Les gros livres les effaroucheraient s’ils
savaient
comme on les nomme ; s’ils savaient où les trouve
livres les effaroucheraient s’ils savaient comme on les nomme ; s’ils
savaient
où les trouver. Machiavel serait inexplicable pou
ction ne soit pas même trop savamment conçue ; des estomacs jeunes ne
sauraient
digérer le pain des forts, et ce que les imaginat
ture est presque la seule propre au goût actuel de leurs élèves. Nous
savons
, à merveille, tous les inconvénients qui ressorte
saisi le vrai avec plus d’autorité que l’auteur d’Eugénie Grandet n’a
su
le faire. Lorsque M. de Balzac arrête sur le trot
lus qu’on ne l’ait achevé. Des transes d’un négociant en faillite, il
sait
tirer deux volumes remplis d’un intérêt magique,
t qui s’appelle aussi, ou plutôt qu’on appelle la Torpille, tant elle
sait
l’art d’énerver le cœur et de paralyser l’âme de
rlos Herrera, et dévoués jusqu’à la corde inclusivement sans que l’on
sache
trop pourquoi. À la vérité, l’héroïsme de l’honnê
y sont trop nombreux. Tous sont tellement habiles à se déguiser, ils
savent
si parfaitement se composer des physionomies conv
êt du livre par la prestesse et l’ardeur avec lesquelles M. de Balzac
sait
les faire mouvoir. Là, on le retrouve ; on reconn
t d’aujourd’hui est ainsi fait, que malgré ses airs dédaigneux, il ne
saurait
prendre plaisir qu’aux productions d’une littérat
osquée de Médine. Modeste Mignon a paru dans les Débats, comme chacun
sait
et, dès son apparition, la mauvaise fortune s’est
, de perdre une fortune immense que, depuis la Restauration, il avait
su
acquérir au Havre, dans le commerce d’outremer. L
beaucoup plus considérable qu’avant ses premiers malheurs. Modeste a
su
enfin que son correspondant l’avait trompée et qu
e, si intelligente, si passionnée pour les œuvres de l’imagination ne
sait
plus à qui porter des couronnes, et que, malgré l
sité pour les œuvres sans valeur que chaque matin fait éclore : on ne
saurait
méconnaître, suivant nous, que dans une époque où
ois de leur faute et de celle du lecteur, mais les partisans qu’elles
sauront
toujours rassembler, seront toujours assez nombre
peu de désappointement il faut l’avouer. Excepté dans Don Paez il ne
saurait
se réjouir d’un dénouement puisqu’il a en vain co
amouna, Hassan est couché sur son sopha ; s’il en descend, nous ne le
savons
pas. Sa coutume invariable est de vendre ses maît
ence est de l’ignorance : sa candeur est déjà de la volupté ; sans le
savoir
elle s’offre au désir ; et c’est ainsi que Ninon
d’un seul homme ou livrée à qui voudra la prendre ? Impossible de le
savoir
; c’est suivant le temps et rien dans l’absence d
et Nésie… Vous pouvez de ma part répondre à leurs ministres Que je ne
sais
comment, je vais je ne sais où ! Et vous rencont
part répondre à leurs ministres Que je ne sais comment, je vais je ne
sais
où ! Et vous rencontrerez une pièce intitulée L’
ues humaines sont loin d’être aussi éloquentes que le cœur ; elles ne
savent
pas exprimer toutes les sensations et la plupart
cet âge voit durer ses douleurs morales pendant tant de pages, et ne
savons
-nous pas combien la consolation est prompte à des
ns courage, énervé dès longtemps par la plus complète fainéantise, ne
saurait
réussir à faire naître la sympathie, car il n’y a
servation possible, toute la philosophie, toute la raison du monde ne
sauraient
suffire à produire une bonne nouvelle. Prenez plu
ent parfaite. Un pareil système fit pourtant des sectateurs, et on ne
saurait
s’en étonner ; il chatouillait les secrets pencha
L’auteur y fait pleurer le diable. Or, c’est chose difficile ; on ne
saurait
y parvenir, sans prêter à ce personnage des atten
urdi, on devine que la voix des personnages, bien que fort enflée, ne
saurait
beaucoup se faire entendre. Aussi les rôles de la
, voilà ce qui préoccupe bien plus les acteurs que le dialogue et ils
savent
s’arranger de façon à n’être, autant que possible
n n’a pas gardé d’amertume et à toutes les critiques auxquelles on ne
saurait
trop qu’objecter, on peut du moins répondre : Ce
à la réclamer comme la Nuit de Cléopâtre et comme la Chaîne d’or, ne
saurait
guère la faire valoir. Ce roman ou ce poème en pr
it que faire d’être un seigneur si puissant. Non, de bonne foi, il ne
saurait
être permis à un livre de tirer un si mince parti
uchesnois écrivait à un journaliste morose : « Monsieur, vous devriez
savoir
que lorsqu’une femme est laide, il n’y a pas de s
de sa faute. » Mais quand un auteur s’enlaidit comme à plaisir, on ne
saurait
penser autre chose, sinon qu’il n’apprécie pas co
u, produire un livre, ce sont deux résultats bien différents. Nous ne
savons
pas si pour être peintre il est indispensable d’a
o ; mais, dans tous les cas, ce même écrivain ne peut se dispenser de
savoir
manier dans ses livres et les sentiments et les p
le cas. Mais pour ce qui est des livres contemporains, leurs auteurs
savent
trop, en général, que les convenances sociales on
ner. Le volume s’ouvre avec une pièce intitulée Doctrine. Voulez-vous
savoir
ce que c’est que cette Doctrine et par le début j
en connaît l’air, il connaît même messieurs les rédacteurs ; il croit
savoir
qu’ils boivent du vin en secret, et prêchent l’ea
l’antique cathédrale, et les trois mages dont les reliques, comme on
sait
, habitent le sanctuaire lui inspirent une série d
me il n’est pas assez sûr des antécédents de ces vieux monarques. Qui
sait
? Ils ont peut-être jadis formé entre eux une sai
t soupçon ; tu te trompes, te dis-je, je ne suis pas ce que tu crois,
sache
-le, mon nom est Hammonia, déesse protectrice de H
tout de bon nous retirer et fermer la porte. Ce que nous avons lu ne
saurait
être reproduit par nous, et il faut l’aller cherc
ivre de la meilleure partie de ses grâces. À peine d’abord avons-nous
su
exposer le fonds de l’ouvrage, mais la forme, la
s, nos plus illustres politiques, ont peine à exciter autour d’eux, à
savoir
l’attention. Le public, sans doute, soit dit avec
fit bien, qui plus est ; car il donna à son public une nouveauté. On
sait
de quelle façon il procède. Il commence à propos
ire quelque chose en procédant ainsi il en coûterait pour le moins de
savoir
ce qu’on dit ! Pour faire le philosophe, l’histor
e avec des riens, et soit dit sans comparaison, Dieu seul et M. Janin
savent
faire quelque chose de rien. Certes, on pourrait
pas de jeune grimaud qui ne se montre habile. Et cependant M. Janin a
su
conserver pour lui le mystère de l’arrangement. S
l les dispose avec un art tout particulier, et quoi qu’on en dise, il
sait
parfaitement leur faire rendre de l’éclat. Il n’e
roduisent une impression aussi vive qu’à qui que ce soit ; mais je ne
sais
trop si son jugement est à la hauteur de la vivac
d’admiration et de sympathie pour les grandes beautés attiques, je ne
saurais
trop le répéter, parce qu’on n’a jamais eu la jus
uiller les bibliothèques pour en exhumer les hommes qui n’avaient pas
su
se faire respecter par une postérité ingrate. Ain
u’il a inventé une espèce nouvelle de critique. Personne comme lui ne
sait
mettre le doigt sur les intentions d’un auteur et
mbien il est naturel de supposer le livre confident de l’homme. Je ne
sais
si, dans ses hypothèses, M. Sainte-Beuve ne se tr
caractérise la critique de M. Sainte-Beuve. Quoi qu’il en soit, on ne
saurait
trop estimer les mérites de ce juge excellent, to
ues se fassent un jeu de l’exiger tous les jours des écrivains. On ne
saurait
trop le répéter, M. Sainte-Beuve a trop longtemps
on, objecta Tharsul, c’est l’argent. « — Comment cela, l’argent ? « —
Savez
-vous exactement ce que l’on définit par le mot d’
duire en tête de cet article, parce qu’elle explique, mieux que je ne
saurais
le faire, le symbolisme de ce titre : L’Armature,
page, à chaque ligne. Le grand mérite de M. Paul Hervieu est qu’il a
su
éviter l’ennui des prêches et l’inutilité des thè
un esprit moins averti que le sien. Et quelle mesure spirituelle il a
su
mettre dans l’étude de telles bassesses, et la be
de les taxer d’exagération, il est bon de dire que M. Keunan n’aurait
su
mettre dans son enquête et dans ses récits, la mo
durée de cinq ou dix ans, suivant le cas. La plupart du temps, il ne
sait
pas pourquoi on l’arrête, et il n’a aucun moyen d
mps, il ne sait pas pourquoi on l’arrête, et il n’a aucun moyen de le
savoir
, ni aucune possibilité de se défendre contre ce q
en général, leur motif, et il n’en a cure. Il n’a pas le temps de le
savoir
, étant requis par de multiples et analogues besog
n des leurs possède des vaches tachetées… ou pas tachetées, car on ne
sait
pas. La plupart des exilés étaient, au dire de M.
t et profondément le cuivré de la phrase, et la pensée l’illumine. Il
sait
, avec des concisions hardies, en traits rapidemen
e, la destinée des êtres, en proie au mal de l’universel massacre. Il
sait
de combien de morts accumulées est faite l’herbe
i est prétexte à philosopher, parce que, comme les grands esprits, il
sait
que la chose la plus menue, la plus indifférente
blanche, il a raconté son existence là-bas. Il serait intéressant de
savoir
si ces quelques pages, d’un frisson si intense, n
Mais quelque temps après son arrivée en Norvège, il fut obligé, je ne
sais
pour quelle raison, de s’expatrier de nouveau. Et
ar Poe ; la même terreur s’en dégage, avec cette aggravation que nous
savons
ne plus être dans la fiction littéraire, mais dan
race et nullement à un état social raisonné et meilleur que le vôtre.
Savez
-vous ce que cela veut dire ? « Nous n’avons pas d
eureux galérien est un des plus beaux tempéraments d’écrivains que je
sache
. Et n’est-ce point un signe du temps que les trad
entalités et des plus tortueuses contradictions. En Angleterre, on le
sait
, les œuvres d’Oscar Wilde furent pour ainsi dire
mirablement pure, à son péché, et elle l’ignore ou elle l’absout. Qui
sait
si ce n’est pas dans le péché que la plupart des
raiment !… Passe encore pour Sarcey, qui est fort déprimé, comme vous
savez
… et pour Scholl, qui mourra dans la peau d’un fan
ai été accusé par des observateurs probablement superficiels, et, qui
sait
?… peut-être venimeux, de vouloir exposer, sous l
persistant et terrible effort de X… vers la renommée et le succès ?…
Savez
-vous ce que sa gloire représente d’ingéniosité ro
il poursuivit : — Il ne s’agit plus de créer une belle œuvre, il faut
savoir
s’organiser une belle réclame. Et cette réclame,
ment disposés selon des rythmes tangentiels et circonstancieux. Je ne
sais
si j’explique clairement la pensée de M. A. Hamon
comment — pour la plus grande gloire du document, certes ! — il faut
savoir
tirer parti de la copie des autres, et que l’on p
crié : « La littérature, c’est de faire travailler les autres ! ». On
sait
donc avec quelle sympathie j’avais accueilli cett
t un si grand bouleversement, et une affliction si profonde que je ne
saurais
, en vérité, me mettre dans la calme disposition d
t — bien qu’il ne fût pas, en amitié, prodigue de démonstrations — je
sais
aussi que j’étais aimé de lui. Lorsque quelqu’un
isogyne — il se plaisait infiniment dans la société des femmes, et il
savait
s’y montrer charmant, — mais il ne voulait pas sa
s s’être appelé : Melchior, qui est un nom magique, ainsi que vous le
savez
, et, par conséquent, prédestiné… — Sans doute, il
un peu à tort et à travers… Je n’aime pas la fécondité… elle a je ne
sais
quoi de vulgaire et qui manque de race… Moi, il m
s Peintres de l’âme. Elle est fort documentée sur l’idéal. Elle seule
sait
ce que c’est que l’idéal… Mais elle ne le dit pas
l’idéal… Mais elle ne le dit pas… Il ne faut jamais dire ce que l’on
sait
, et ne jamais savoir ce que l’on dit… Le sublime
ne le dit pas… Il ne faut jamais dire ce que l’on sait, et ne jamais
savoir
ce que l’on dit… Le sublime est à ce prix… — J’ai
ais la conversation, à peine commencée, ne tarda pas à languir. Je ne
savais
plus que dire, M. Henry Houssaye ne savait plus q
tarda pas à languir. Je ne savais plus que dire, M. Henry Houssaye ne
savait
plus que répondre. Je vis l’instant critique où c
Moi, j’ai opté pour la tête de médaille… La tête de médaille a je ne
sais
quoi de sévère, de grave… — De gravé, vous voulez
rave et de gravé, ne chicanons pas, je vous prie… Enfin, elle a je ne
sais
quoi de déjà historique… Elle sied à la jeunesse
eine Grèce, alors… Alcibiade… les vases étrusques… Épaminondas… je ne
sais
plus quoi encore !… Du fait de cette tête de méda
t que de vous choquer, de choquer quelqu’un, n’importe qui… Car on ne
sait
pas où ce quelqu’un et ce n’importe qui peuvent a
gés de le récompenser. — Et depuis ? — Depuis, tout m’arrive !… Je ne
sais
plus quoi faire des honneurs que l’on m’attribue…
ystification, d’avoir eu, à un moment donné de ma vie, sans que je le
sache
, sans que personne le sache, du talent !… Alors,
un moment donné de ma vie, sans que je le sache, sans que personne le
sache
, du talent !… Alors, la pendule sonna cinq heures
emblant à lui-même ! » C’est que, par mille questions insidieuses, il
sait
envelopper son modèle et l’amener au point précis
onsolant. Il ressort, surtout, de ces études parlées, que personne ne
sait
au juste comment on doit entendre la question soc
vrance sur les vagues théories des chefs qui se grisent de mots et ne
savent
pas ce qu’ils veulent. L’Enquête sur la question
m dans la langue, que l’esclavage d’État ? Car enfin je voudrais bien
savoir
comment M. Jaurès concilie avec la servitude de s
le vrai, le seul secret du bonheur… Ne me parlez donc point de je ne
sais
quel mouvement ouvrier, qui n’existe pas, qui n’e
ain ?… Et où nous mènent-ils, ces gens-là !… Ah ! je voudrais bien le
savoir
… Quant à votre prétendu mouvement ouvrier, à votr
… Les ouvriers sont de braves gens, et ils ont un grand bon sens… Ils
savent
que, dans une société bien construite, il faut de
aul Leroy-Beaulieu dit : — Je suis un économiste ; par conséquent, je
sais
ce que je dis. Eh ! bien, je dis que, dans une so
changé, ou qu’elles changent, ou qu’elles changeront un jour. Je n’en
sais
rien, et cela m’est indifférent. Ce qu’il importe
de toutes les manières et le plus qu’il m’est possible… Je n’ai pas à
savoir
ceci et cela. Je m’enrichis, voilà le fait !… Qua
te douloureux et pittoresque des misères, des abjections humaines que
sut
, très habilement, sans exagération, ni déclamatio
découvert, comme l’alchimiste Brandt découvrit le phosphore, sans le
savoir
, ce qui est bien plus beau. Mais que vont dire M.
n’ait scrupuleusement suivi ce conseil. Il aura, quelque part, je ne
sais
où, couvert de boues épaisses et d’injures variée
s’en tenir à cette explication, qui fut donnée de si mauvaise foi, à
savoir
que ce livre est « une histoire militaire et poli
tres d’action déplacés, arrachés de leurs naturels pivots, sont on ne
sait
où et tournent on ne sait quoi. Napoléon n’appara
rachés de leurs naturels pivots, sont on ne sait où et tournent on ne
sait
quoi. Napoléon n’apparaît ici que par lointains é
ion, et pleine d’images heureuses qui se gravent dans l’esprit. Je ne
sais
pas si ce livre imposera un Empereur au destin ;
sprit. Je ne sais pas si ce livre imposera un Empereur au destin ; je
sais
seulement que les jeunes gens, parmi les éreintem
de nom, ou ils ont le même nom monosyllabique et disgracieux que vous
savez
et qui équivaut à n’en avoir pas du tout. Un jeun
r, des malentendus, des illusions, des ignorances invincibles. Nul ne
sait
son propre nom, nul ne connaît sa propre figure.
aire, si vaste et toujours prête… avec quel art élégant et parfumé il
savait
remuer, attifer, pomponner les jolis souvenirs, s
thme maudit !… Quand on prononce quelque part : « Panama ! »… et Dieu
sait
!… immédiatement j’évoque ce nom fatal : « Reinac
et la politique a rudement besoin de vous, mon cher Reinach… — Je le
sais
! fit-il simplement. Et il me serra la main, heur
st vrai ! dit-il en secouant sa poche… Je gagne toujours ! — Eh bien…
savez
-vous ce que je ferais, moi, si j’étais à votre pl
ut me montrer toute son âme : — Un beau rêve ! soupira-t-il. Eh bien,
savez
-vous à quoi j’ai rêvé ?… à quoi je rêve toujours
la passion et de la force tenace que vous daignez admirer en moi, le
savez
-vous ? — Parlez !… suppliai-je, ému. Oh ! oui, ém
op pénible !… Elle me laisse dans l’âme, pour toute la journée, je ne
sais
quoi d’accablant, d’horriblement pesant… comme un
s plus les livres ; nous n’en parlons même plus. Hormis cela que vous
savez
, nous ne parlons plus de rien. L’angoisse que les
ous roulons dans le cyclone de la vie furieuse qui nous emporte on ne
sait
où, avec on ne sait qui !… Oh ! que j’envie ceux
cyclone de la vie furieuse qui nous emporte on ne sait où, avec on ne
sait
qui !… Oh ! que j’envie ceux sur qui n’est point
, qu’elle se sent agir davantage, dans la lutte et dans le péril. Qui
sait
si ce n’est pas pour un avenir de justice meilleu
est-à-dire pour le maniement des idées. On sentait en lui un homme de
savoir
, de forte culture, de goût raisonné, d’intelligen
il goûte comme une volupté sauvage et meurtrière d’étouffement. Il ne
sait
pas lequel est en lui du meurtre ou de l’amour. I
. Il ne sait pas lequel est en lui du meurtre ou de l’amour. Il va le
savoir
; il va bientôt connaître que le meurtre et l’amo
visages humains, autour de lui, et parmi les choses familières qu’il
savait
douer d’une existence réelle, intime, profonde, a
. Elle datait de loin, de la petite enfance, du collège ! Et comme il
savait
donner au moindre récit un tour passionnant et di
lait la mort !… Ce silence, cette solitude, ces routes qui vont on ne
sait
où, ce vaste cimetière de tant de vies mortes qu’
la plus équivoque bohème, dans la plus profonde misère. Vivant on ne
sait
de quoi, couchant on ne sait où, il restait invis
ns la plus profonde misère. Vivant on ne sait de quoi, couchant on ne
sait
où, il restait invisible durant des mois, reparai
t toujours, en sirotant son absinthe : — Ah ! quelle chic époque ! On
savait
causer en ce temps-là et faire des folies généreu
vieux, j’ai connu la Barucci !… Ma parole !… Une femme, celle-là, tu
sais
!… De la fantaisie, du lyrisme et de l’amour, com
u’elle était devenue triste, tout d’un coup, triste et morne. Elle ne
savait
plus s’amuser, et c’était le grand mal, le grand
petit café et lui fis servir une absinthe — la dernière absinthe : —
Sais
-tu, me dit-il, que j’ai été, pendant quatre ans,
courte et grise, et des lunettes noires. Il s’appelait… ma foi, je ne
sais
plus… Et il me disait : « Ah ! monsieur Galapiat,
eut-être connu et qui s’appelait Francis Luberlu — une grande âme, tu
sais
!… Ai-je besoin de te dire que Luberlu est mort…
e chose qu’un poème : c’est un livre de prophète, de voyant, mais qui
sait
voir singulièrement juste et singulièrement grand
u’on le dit et que, lorsqu’il s’agit d’arbitraire et de sottise, elle
sait
se réveiller et secouer les poussières de son tom
Le Jardin des supplices ? Pourquoi fut-il saisi à Bruges ?… On ne le
sait
pas, et nous en sommes réduits à de simples conje
le n’apportera rien à l’histoire énorme et sanglante des Flandres… Je
sais
aussi qu’elle ne détournera pas l’attention publi
vement : — Ô homme de la Justice et de la Loi, tu es un hypocrite. Tu
sais
mieux que quiconque, par ton métier et les passio
eur, la petite fleur effeuillée aux mains des amoureux de théâtre. Tu
sais
que c’est une chose souvent terrible, une atroce
us sommes presque tous des rêveurs ! Je te l’accorde, quoique tu n’en
saches
rien. Mais où donc as-tu vu que les rêveurs n’aie
lectoral avec un nombre respectable de partisans. Mais peu importe de
savoir
qui sera l’élue ; l’important en cette affaire es
porte de savoir qui sera l’élue ; l’important en cette affaire est de
savoir
qu’il y aura une élue. Il n’y a que la première f
a délicieux ! Où s’arrêtera la rage émancipatrice de la femme ? On ne
saurait
le dire. Mais il faut s’attendre aux plus étonnan
i, pour voir… ceci, pour manger… ceci… oh ! ceci, par exemple ! je ne
sais
pas ! — Comment ?… tu ne sais pas ?… répliquait l
r… ceci… oh ! ceci, par exemple ! je ne sais pas ! — Comment ?… tu ne
sais
pas ?… répliquait l’homme, désappointé. De tous m
anes, c’est celui qui me tourmente le plus… Je voudrais bien pourtant
savoir
à quoi il rime et quel usage j’en puis faire !… V
i il rime et quel usage j’en puis faire !… Voyons… voyons… tu dois le
savoir
!… — Non, en vérité, je ne sais pas ! répondait l
faire !… Voyons… voyons… tu dois le savoir !… — Non, en vérité, je ne
sais
pas ! répondait l’ange, sincère et troublé. Mais
etourne, s’étire les bras, les jambes, bâille, pousse des soupirs, ne
sait
que faire… Il s’ennuie prodigieusement. Mais Jého
s’ennuie… oui, oui, c’est évident !… C’était prévu, parbleu !… Je le
savais
!… Il ne peut pas ne pas s’ennuyer d’être toujour
au fur et à mesure que mon ami les prononçait, par M. de Wyzewa, qui
sait
tous les genres de nègres, et qui, peut-être, pro
les genres de nègres, et qui, peut-être, profite de son incontrôlable
savoir
pour nous restituer des langues, telles qu’on ne
têtes coupées… Par exemple, il fallait d’habiles charpentiers et qui
sussent
arranger comme de la marqueterie, comme de la mos
is-je par l’obligeante entremise de M. de Wyzewa, car si M. de Wyzewa
sait
le nègre, il sait aussi, parfois, le français. Ne
ante entremise de M. de Wyzewa, car si M. de Wyzewa sait le nègre, il
sait
aussi, parfois, le français. Ne te désespère pas…
ation de ce poème est fort vague et d’un étrange enfantillage. On n’y
sait
pas exactement ce qu’était Yeldis, en quel pays e
sur le ciel, Ces soirs de juin, aux voix sans nombre. Tout ce qu’on
sait
d’un peu précis, c’est que : Le pays était plant
» et, ce disant, souris, Et lui regardait devant lui, sans voir, Nous
sûmes
qu’elle partait ce soir… Tous les cinq, Luc et M
s des médailles, les portraits des cinq amis. D’abord Philarque : Il
savait
le secret de tous hasards, Il avait lu les livres
……… De vieilles pensées, grises comme la brume Songeaient en lui, qui
sait
?… ……………………………………………………………………… Et tuait d’un affr
onte, y songeant, de moi-même, Je n’ai pas un regret de ce poème : Je
sais
que pour l’avoir suivie Jusque dessous les châtai
: Je sais que pour l’avoir suivie Jusque dessous les châtaigniers, je
sais
la vie ; M. Viélé-Griffin sait la vie. Et qu’est
e Jusque dessous les châtaigniers, je sais la vie ; M. Viélé-Griffin
sait
la vie. Et qu’est-ce que la vie pour M. Vielé-Gri
éricain ? Est-ce du nègre ? Qu’est-ce que c’est ? Ah ! je voudrais le
savoir
! Académicien ? [Le Journal, 3 février 1901.
st-ce que tu deviens, espèce de sauvage ?… Tu me manques beaucoup, tu
sais
!… — Et toi, donc ?… fis-je en essayant de méridi
prêche d’exemple !… C’est égal… je suis bien content… Tu ne peux pas
savoir
à quel point tu me manquais… Je le disais, chaque
ons… nous verrons !… Plus tard !… Il insista. — C’est de bon cœur, tu
sais
! J’ai, au dépôt des marbres, un vieux buste de C
e d’un pouvoir quelconque sans Georges Leygues quelque part : — On ne
sait
pas ! on ne sait pas ! reprit-il en hochant la tê
elconque sans Georges Leygues quelque part : — On ne sait pas ! on ne
sait
pas ! reprit-il en hochant la tête. On a vu des c
santer… Il était sincèrement indigné, et il me dit : — Ah ! non, vous
savez
… je ne suis pas bégueule… et j’admets bien des ch
u’il y pose une question intéressante. Le Fin de siècle voudrait bien
savoir
ce que c’est que la morale, et il demande à ce qu
de à ce qu’on la définisse enfin, d’une façon « légale ». On pourrait
savoir
alors ce qui est moral et ce qui ne l’est pas, ce
à l’apaisement… à l’éponge… à la joie universelle… Allez… mais… vous
savez
… n’y revenez pas !… Ô brave et honnête morale, qu
fondes de sa grandeur ancienne et de sa décadence d’aujourd’hui… Vous
savez
que tout est en décadence aujourd’hui, sauf natur
c les journaux d’un décorum aussi parfait que celui du Gaulois, on ne
sait
jamais à quoi s’en tenir sur le compte des vieux
tié du patron inscrivait sur des ardoises rarement effacées. Et je ne
sais
pas pourquoi je me suis rappelé ce pauvre diable
découragement et de faim, trouva un éditeur, lequel, peu riche aussi,
savait
qu’il entreprenait une affaire commercialement dé
humaine à une série de courtes et ridicules analyses scolaires… Vous
savez
que le dessein de M. A.-F. Cuir est de remplacer
n, des choses qu’il respecte aujourd’hui et qu’il honnit demain, sans
savoir
exactement pourquoi, sinon qu’il y a des abonnés
cercles étroits des frontières et débordent sur toute l’humanité, il
sait
, croyez-moi, quand il le faut, se « faire casser
ais très humilié. Humilié ?… Ou bien orgueilleux ?… Ma foi, je ne lie
sais
plus bien. Ce que je sais, c’est que, pour ne pas
?… Ou bien orgueilleux ?… Ma foi, je ne lie sais plus bien. Ce que je
sais
, c’est que, pour ne pas trop m’attendrir sur moi-
. Il me le fit bien voir tout de suite. Je l’aime, car je lui dois de
savoir
un peu plus exactement aujourd’hui ce que c’est q
de bienfaisance… les doctrines économiques de M. Leroy-Beaulieu… que
sais
-je… les théâtres… qu’en faites-vous ?… Et toutes
le succès… Ah ! le succès, surtout !… Quelle belle chose ! Le succès
sait
ce qu’il fait, et à qui il s’adresse… Il ne se tr
illeure pièce de théâtre… Et par la meilleure pièce… ah !… ah !… vous
savez
ce que je veux dire… Voilà comment je travaille,
té… Réfléchissez et revenez me voir… Ça ne vous sourit pas ?… Oui, je
sais
, on regimbe d’abord… Et puis, l’on s’y fait… Les
nde, celui qui se met en quatre et en mille pour tout voir, pour tout
savoir
, qui sait les dessous de cartes d’un chacun, et q
ui se met en quatre et en mille pour tout voir, pour tout savoir, qui
sait
les dessous de cartes d’un chacun, et qui n’en es
ie à tant de choses que, sans lui, nous n’aurions jamais eu chance de
savoir
. Ajoutez le parfum d’honnêteté antique qui circul
tentif, inclinerait à le croire ? Avec ces spirituelles rieuses on ne
sait
jamais à quoi s’en tenir, et on serait bien dupe
r de la joie, écrivait-elle, il faut être avec des gens réjouis. Vous
savez
que je suis comme on veut, mais je n’invente rien
rien. » Cela veut dire que ce charmant esprit avait tous les tons et
savait
s’accommoder aux personnes. Toujours est-il que,
t elle en revêtait à l’improviste sa pensée comme pas une autre n’eût
su
faire. Même quand cette pensée est sérieuse, même
tre les femmes du xviie siècle qui ont écrit. Les deux dernières ont
su
concilier dans une rare mesure l’exactitude et l’
ar l’habileté de cette jeune fille, qui, à peine sortie de l’enfance,
savait
des manèges et des ruses qui eussent fait honneur
ersion pour lui, qu’en un mois toute la France en fut informée. Je ne
savais
pas encore que haïr son mari et pouvoir en aimer
raires et d’indiscrets ; on le comprendra mieux encore, quand on aura
su
d’elle-même quelle était sa beauté ; et il ne par
ouillée, en repoussant Maulévrier, avec la famille des Colbert ; elle
sut
plaire au grand rival de Colbert, à Louvois. Ce m
Orléans, qui fut son chevalier Des Grieux. Mais lui non plus, elle ne
sut
pas le conserver, et elle poursuivit le cours de
bien qu’ils ne persuaderaient personne. Dans cet embarras, dont je ne
savais
par où sortir, je m’avisai un jour heureusement q
elle-ci, en effet, au milieu de tout ce qui pouvait la faire déchoir,
sut
toujours tenir son rang et se concilier ce qu’il
ours tenir son rang et se concilier ce qu’il faut bien appeler (je ne
sais
pas un autre mot) de la considération. Elle la de
ez les autres ; elle rechercha les lumières, chose alors nouvelle, et
sut
partout s’entourer d’un cercle d’hommes distingué
mémoire que pour former l’intelligence. Un bachelier d’aujourd’hui ne
sait
ni apprendre ni réfléchir ; un normalien le sait
ier d’aujourd’hui ne sait ni apprendre ni réfléchir ; un normalien le
sait
un peu. Il est prêt à écrire proprement cinquante
rsonne ne pourra plus employer exactement un mot abstrait et qu’on ne
saura
plus rédiger un article de loi dans une Assemblée
éprouvée. Ces hommes pleins d’ans sentent certaines vérités que nous
savons
seulement. Ils ne peuvent nous dire que la vie es
nté de sourire. Si les critiques ne vantaient pas la critique, qui le
saurait
faire convenablement, je vous prie ? À ceux qui l
roit. Je vous assure que son livre m’a beaucoup intéressé et que j’ai
su
gré à l’auteur de ses jugements quand ils étaient
pela devant moi « grande perche ». Ce propos me choqua plus que je ne
saurais
dire. Surtout il me parut incompréhensible. Il me
s à personne, pas même à M. Faguet, de sentir comme moi la poésie. Je
sais
trop que mon goût c’est moi-même, et que lire un
répond M. Drumont. — C’est une religion, répond M. Renan. On ne peut
savoir
combien il y a de juifs répandus sur le globe. Ma
, neuf millions. (Drumont, La France juive, t. I, p. 100.) On ne peut
savoir
combien il y a de juifs en France. Les statistiqu
des Archives israélites, en 1885, dit de 80.000 à 85.000. On ne peut
savoir
combien il y a de juifs à Paris. Davon en compte
d, comment rebâtira-t-il le temple ? Certes, nous sommes intéressés à
savoir
tout cela ; nous sommes intéressés à deviner le s
l est vengé, ne pardonne pas encore. Cela est vrai quelquefois, et je
sais
un bel exemple de ces haines saintes qui poursuiv
adopta la France et dont la science française s’honore justement. Il
sait
soixante langues mortes ou vivantes, et il ne sai
nore justement. Il sait soixante langues mortes ou vivantes, et il ne
sait
pas le français. Car ce n’est pas savoir une lang
s mortes ou vivantes, et il ne sait pas le français. Car ce n’est pas
savoir
une langue que d’en broyer impitoyablement dans u
s remarquez que cette haine est une haine de savant et qu’une race ne
saurait
avoir des rancunes si érudites. Les juifs, pour l
e la langue phénicienne, lui dit-il, s’impose nécessairement. » Il ne
savait
pas à qui il parlait. Dans le même temps, un M. d
ds comme eux et vendons mieux qu’eux : soyons banquiers comme eux, et
sachons
mieux qu’eux emprunter et prêter. Défendons notre
Normands, tâchons de gaigner sur le juif ! Et si, après tout, nous ne
savons
pas nous enrichir, si nous sommes trop sots ou tr
nous sommes trop sots ou trop libéraux pour faire de bonnes affaires,
sachons
rester pauvres. Pauvreté n’est pas vice. Exerçons
ence faite l’an dernier à la Société des études juives. Parfois Jacob
sait
parler à son frère Ésaü (c’est le nom dont il dés
ifférence. Je leur ai fait remarquer que personne ne pouvait mieux le
savoir
que leur père qui, étant joaillier, connaît parfa
des frères ; chacun des deux a reçu une pierre précieuse, et tu veux
savoir
laquelle est la meilleure. Envoie, ô roi, un mess
Père qui est aux cieux ; c’est lui qui est le grand joaillier, et il
saura
indiquer la différence des pierres.” Alors le roi
eux. Le patriotisme le plus ombrageux ne peut s’en offenser. L’art ne
saurait
être traité en ennemi puisqu’il est sans armes. D
aît pas. Je vais vous le conter, s’il vous plaît. Je crains de ne pas
savoir
m’y prendre avec la grâce qu’il faudrait. Je tâch
ule et ne put dire ce que son frère était devenu, parce qu’elle ne le
savait
point. Or, sachez qu’il y avait dans cette forêt
ce que son frère était devenu, parce qu’elle ne le savait point. Or,
sachez
qu’il y avait dans cette forêt un château, près d
ssant que Frédéric ajoutait foi à ses paroles, elle dit encore : « Je
sais
lire dans le livre de la destinée. Écoute : La vi
pendant Elsa, chargée d’un crime odieux, ne pouvait se défendre et ne
savait
que gémir. Un jour qu’elle se lamentait seule dan
ne promesse : Jamais tu ne m’interrogeras ; jamais tu ne chercheras à
savoir
ni d’où je viens, ni quel est mon nom et quelle e
Ils résolurent de s’épouser dans la ville d’Anvers. Pourtant Elsa ne
savait
point quel était son ami ; son amour, né d’un rêv
! » Elle était savante et connaissait la nature des enchantements. —
Sache
donc, dit-elle à son époux, qu’une fois contraint
sa fierté, cria avec un rire moqueur : — Voilà Elsa de Brabant qui ne
sait
pas le nom de son mari ! Elsa, ma mie, peux-tu no
omba comme morte. Ainsi finit l’histoire de Lohengrin et d’Elsa. J’en
sais
peu d’aussi belles. Tout merveilleuse qu’elle est
riment, en se modifiant sans cesse, la pensée de l’humanité. Wagner a
su
renouveler celle-ci en la dégageant de sa forme g
un apprenti menuisier est venu chez moi poser une bibliothèque. Je ne
sais
si les livres sont mes amis ou mes ennemis. Je cr
que cela soit fini si tôt ? Un si beau tapage ! C’est une question de
savoir
si l’on doit la vérité aux hommes. Les moralistes
nt loin. Je ne connais pas Wagner ; on dit même qu’il est mort. Je ne
sais
pas si c’est vrai ; toutefois, le bruit en court.
ez-vous ? La vie n’est pas gaie. Quand on n’a pas de relations, on ne
sait
que faire de ses soirées. Il y a des gens à qui i
à la Révolution. Il est persuadé que, de tout temps, les Français ne
surent
point faire leurs affaires, et, non content de le
’en trouve d’assez puissants pour les commander. Les faits sont à qui
sait
les prendre. On a cité l’autre jour ici même une
tait Buonaparte avec horreur et mépris, lui reprochant de n’avoir pas
su
mourir en soldat. Huit jours après, Napoléon, se
i. » Il ajoute en racontant cela plus tard : « Il valait mieux ne pas
savoir
et je fis tout brûler. » (Mémorial de Sainte-Hélè
. Il lui suffit qu’on serve la France. « C’est, dit-il, parce que je
sais
toute la part que le hasard a sur nos déterminati
le, est une des œuvres les plus parfaites de l’école française. On ne
saurait
imaginer ce qu’elle a coûté à son auteur de temps
te. Nous qui ne faisons jamais le mal nous y croyons volontiers. Nous
savons
que le siècle est plein de violences et d’impuret
a pas été juste, mais je crois qu’il a voulu être juste. Je crois, je
sais
qu’il n’a cherché que la vérité. Et avec quelle p
porte l’absurde histoire du coup de pied dans le ventre de Volney, ne
sauraient
constituer des preuves de mauvaise foi. Le prince
recherches historiques et présidé la commission de la Correspondance,
sait
combien il est difficile d’éviter les erreurs dan
ain, la pièce ne se releva pas. Pendant une scène d’amour entre je ne
sais
quel acteur et la jolie mademoiselle Bérengère, l
édienne, déjà vieille et encore charmante. La page est exquise, on me
saura
gré d’en citer quelques lignes. C’était bien cha
qua la demeure de Déjazet. Cette grille là-bas, sur la place… Et Dieu
sait
avec quels battements de cœur je sonnai ! Personn
n ne m’empêcha pas de regarder très curieusement. Cette maison, je le
savais
, avait appartenu jadis à Bosio, puis à la marquis
riant : — Pardon, j’étais occupée à réparer un mur ! Balbutiant je ne
sais
quoi, je remis ma lettre qui fit un merveilleux e
remis ma lettre qui fit un merveilleux effet. La glace rompue, je ne
sais
pas trop ce que je dis… Il paraît pourtant que je
e Candide est la plus vraie et la plus intéressante du monde. Je n’en
sais
point qui touche à plus de choses profondes et qu
éâtre Déjazet, furent ses premiers triomphes. Il poursuivit, comme on
sait
, sa brillante carrière, multipliant les faces et
le rencontre, la figure d’un homme qui ne vit que par curiosité, pour
savoir
ou pour deviner. Chacune de ses pièces a été pour
lan de Pont-Arcy, je le tiendrais pour un véritable philosophe. Je ne
sais
ce qu’il pense de la vie, mais il serait bien ing
bon accueil sont trop droits et trop raides. Mais on y respire je ne
sais
quoi de régulier, d’exact et d’honnête. On y sent
e. Le plus grand honneur qu’un courtisan pût recevoir était, comme on
sait
, d’assister au lever du roi. Les entrées étaient
chée, l’air mystérieux d’une marionnette du théâtre de Guignol. Je ne
sais
quoi de sinistre et pourtant d’amusant. Il ne par
it dans les imprimeries de Paris cinq ou six compositeurs au plus qui
savaient
lire cette écriture fine et compliquée, tout à fa
inné pour la musique, le génie de la pantomime, et, dans l’âme, je ne
sais
quoi de bizarre qui se retrouvait sur sa physiono
nce du rêve, l’abandon dans la nature, la subtilité des sens et je ne
sais
quelle ingénuité sauvage, quelle horreur sacrée q
s souvenirs. Je le regrette, car on peut, on doit tout dire, quand on
sait
tout dire. Il y aurait tant d’intérêt à entendre
oisse à mesure que je pressens davantage la finale poussière… Et, qui
sait
? en avançant dans la vie, j’en viendrai peut-êtr
le plus tendre. Il nous conte qu’à six ans, ayant entendu lire je ne
sais
quelle histoire où il y avait un enfant orphelin,
asteurs du désert, il devint naturellement le sensualiste athée qu’on
sait
. Sur l’arbre greffé par les saints et par les mar
dans la nature plutôt que dans les livres. En cela il fut sage, et je
sais
une petite fille de neuf ans qui l’est pour le mo
ous charger de tant de choses ? Pourquoi tant apprendre, puisque nous
savons
que nous ne saurons jamais rien ? Le livre de Lot
mme avait, de la sorte, contesté la prérogative royale, qui, comme on
sait
, était d’institution divine. Il avait offensé Die
erait que l’usage de ce droit pût irriter quelques esprits si l’on ne
savait
que l’intolérance est de tous les temps. Il n’est
ncipes, on ne croirait jamais. L’autre jour, au Palais-Bourbon, je ne
sais
quel député radical écoutait impatiemment notre c
t toujours négligé les curiosités de la pensée et les spéculations du
savoir
. Il est dans le caractère des religieux de mépris
nuit, l’autre le citoyen de Genève, en bonnet d’Arménien, et l’on ne
saurait
en rencontrer encore quelque paire chez les broca
t que des hommes. C’est là peut-être ce qu’on peut dire. Mais il faut
savoir
tout entendre, souffrir la contradiction, ne terr
un vigoureux ouvrier pour accomplir une pareille besogne. Et l’on ne
saurait
méconnaître la grandeur de l’effort. Mais on peut
trop sérieusement du naturalisme avec M. Émile Zola, depuis que nous
savons
que M. Zola lui-même n’est pas persuadé plus que
t il avait bien raison de se moquer de nous. Car, enfin, nous devions
savoir
aussi bien que lui qu’il n’est pas d’art naturali
ntendent rien au prophétisme ont été choqués de ses paroles, faute de
savoir
qu’elles étaient sublimes. Et il est vrai que, si
courtiers, remisiers, spéculateurs, y est étudié avec méthode. Je ne
saurais
trop dire si la peinture est exacte dans tous ses
en ressent pour lui-même beaucoup de mélancolie et quelque honte. Il
sait
que la foule cruelle l’applaudira, mais, comme le
y a point trop gâté Homère et Virgile. Comment M. de Gourmont, qui ne
sait
pas même de moi ce qu’en dit le Vapereau (je ne l
nt à l’endroit de la littérature. Pour m’inquiéter de l’opinion, j’en
sais
trop bien les incertitudes. À quoi bon nous tourm
cent ans, dans quarante ans, dans vingt ans, dans… ? D’ailleurs, que
sais
-je et que savent les autres ? Ceux qui croient po
quarante ans, dans vingt ans, dans… ? D’ailleurs, que sais-je et que
savent
les autres ? Ceux qui croient posséder la vérité
langage fait honneur à celui qui l’a tenu. Pour moi, qui, mêlé je ne
sais
comment à cette affaire, fus pendant quelques moi
ces et des contrées ne se laisse guère surprendre par un passant ; il
sait
qu’un voyageur ne peut emporter, comme l’abeille,
vec une ferveur qui surprendrait chez l’auteur des Essais, si l’on ne
savait
que ce sage était fort respectueux des mœurs et d
car il excelle dans le paysage psychologique. J’entends par là qu’il
sait
marquer les harmonies de l’homme et de la nature.
ète raconte, avec une évidente sincérité, ses souvenirs d’hôpital. On
sait
que Paul Verlaine a beaucoup fréquenté depuis sep
uels, et peut-être aurait-il fait de lui son disciple préféré. Et qui
sait
si Paul Verlaine, sous la bure, ne serait pas dev
ministrateur de l’hôpital. À cela près, Paul Verlaine a fait, sans le
savoir
, du Voragine pur. Vicieux et naïf, il est toujour
e sur le titre de son livre, il n’a rien dit de considérable qu’on ne
sût
déjà. PIERRE Je crois bien qu’en effet il a d
cessaire, je ne dis pas du bonheur, mais de l’existence même. Si nous
savions
tout, nous ne pourrions pas supporter la vie une
ez nier l’instinct puissant qui nous excite à connaître. Nous voulons
savoir
et ce désir est légitime et naturel. La vie n’est
intellectuelle, on ne vit plus que par curiosité. Vous dites qu’on ne
saurait
aimer ce qu’on connaîtrait tout à fait, et il est
vie vulgaire et qu’elle s’appelait madame C… PAUL Et moi je veux
savoir
son nom, sa vie réelle, son histoire vraie, et qu
norer le temps et le lieu où il a été composé. C’est déjà trop que de
savoir
le nom de l’auteur. De tous les portraits de poèt
t aimer l’Iliade, et je ne goûte la Divine Comédie que pour ce que je
sais
de la vie florentine au treizième siècle. C’est l
Vous est-il donc vraiment nécessaire pour sentir la poésie du Lac de
savoir
qu’Elvire, fille d’un officier de la Grande Armée
it : « Si tu crains de te jeter à travers les flammes dans l’inconnu,
sache
que je ne t’en aimerai pas moins et que, peut-êtr
us habiles que moi y trouveront peut-être des mérites que je n’ai pas
su
découvrir. En attendant, un ouvrage nouveau, La C
e et la vivacité de son esprit. Mais ceux-là seuls qui le connaissent
Savent
qu’il n’est pas de cœur plus droit, plus fier, pl
ains, que nous ne verrons peut-être pas et qu’aucune force humaine ne
saurait
hâter. M. Pierre Laffitte a dit un jour ces sages
er mensonge lui est insupportable. Ceux qui le connaissent intimement
savent
seuls jusqu’où vont ses scrupules à cet égard. Je
r des yeux celles à qui l’ancien missel ne suffit plus. Hélas ! je ne
sais
si cela me sera donné ! » (L’Amour et la Religion
it le comble à mes préoccupations était un endroit de la vie de je ne
sais
quel saint personnage du dix-septième siècle, leq
is avec un grand soin la pratique des femmes ; Ton ennemi par là peut
savoir
ton défaut. Recommande en commun aux bontés du Tr
s, les femmes aux parures ; les étudiants entraient en religion. Nous
savons
par Maillard lui-même qu’après un sermon où il av
roir ? Il aimait à faire ces questions indiscrètes dont la réponse ne
saurait
être douteuse : — Répondez, ecclésiastiques et re
tteuse alla ensuite chez une dame de Poitiers, qui lui dit : « Faites
savoir
, je vous prie, au cavalier qui vous envoie, qu’il
— Elle est à vous, si vous voulez. — Je ne la veux pas ; mon mari le
saurait
. Cette Tourangelle est adultère dans le fond de s
enfermé. » Olivier Maillard estime qu’il est trois méchants métiers,
savoir
: avocat, médecin et soldat. Il ne croit pas non
i-même que M. de Cupidon attendit la mort en homme d’esprit, et qu’il
sut
, comme au dix-huitième siècle, partir sur un bon
en pareille circonstance, pour rassurer le malade. Mais M. de Cupidon
savait
à quoi s’en tenir : — Six médecins, s’écria-t-il,
e ; Adeline et Joséphine ou les Deux Amies bordelaises, sœurs sans le
savoir
? Il y avait aussi, dans l’entresol de la place G
s précoce ni plus impérieuse. Désormais, sa destinée était fixée : il
saurait
plaire par le bien dire, il aurait le charme, l’a
l’esprit de finesse et la curiosité heureuse, mais non point ce je ne
sais
quoi qui étonne, la force soudaine. Monselet l’a
et la tête me bourdonne. Hier, à L’Artiste, je me suis trouvé mal. Tu
sais
que je n’ai aucune inquiétude sur mon avenir, mai
ble sur M. de Cupidon, certain endroit passerait ma compétence. Je ne
saurais
décider s’il était aussi bon cuisinier qu’il se v
réglé les cortèges. Inspiré par l’enthousiasme révolutionnaire, David
savait
imprimer à ces solennités une grandeur austère. I
montagne du Champ de la Réunion. Il fut, dit-on, entendu au loin. On
sait
d’ailleurs que, si sa voix n’était pas très forte
complexe et plus difficile, mais aussi plus intéressante est celle de
savoir
si, dans la pensée de Robespierre, le culte de l’
« L’athéisme est aristocratique », disait-il un jour, et, si l’on ne
savait
que ce mot est d’un sectaire, on pourrait croire
catholiques, que la Révolution avait irrités et désespérés. Je crois
savoir
que le docteur Robinet, qui prépare en ce moment
de ces dossiers Ruggieri qui m’ont été gracieusement communiqués. On
sait
que le Musée Carnavalet a pour conservateur le mo
servateur le modèle et le parangon des bibliothécaires, M. Cousin. On
sait
aussi que M. Cousin y est assisté, dans ses devoi
its c’est grâce assurément à ces messieurs dont l’obligeance égale le
savoir
. Le chiffon de papier que je veux dire est une pi
et lui parla avec toute la grâce d’un esprit libre et bienveillant :
Savez
-vous, lui dit-il, que plusieurs de vos théories s
croire et agir. Seules importent la foi et l’action. Pompilius Ruben
savait
beaucoup de choses ; il avait beaucoup lu, et il
fet ordinaire des connaissances diverses chez un esprit facile. Il ne
savait
que choisir entre plusieurs choses croyables ; le
ntaire et qu’il joue sur les mots, il me répondra sans doute qu’il le
sait
, que c’est bien fait à lui et qu’on avait déjà in
re vivifie quand l’esprit tue. Je n’aurai rien à lui répondre, car je
sais
me rendre aux belles raisons. Mais il n’en est pa
est facile de concilier. Il enseigne à ses élèves l’action, sans bien
savoir
comment ils doivent agir. Il ignore les fins dern
e Pompilius d’être dupe quelque peu de ses connaissances et de ne pas
savoir
assez qu’il ne voit que des ombres sur le mur. Et
d’une qualité bien supérieure. Valerius Slavus vit dans un rêve qu’il
sait
être un rêve. M. de Wyzewa ne marchande pas son e
rez dans le royaume des cieux. Il me reste des doutes. D’abord, je ne
sais
trop ce que le nouvel évangéliste appelle le roya
tre pour aimer. Puisque le scepticisme a conduit, heureusement, je ne
sais
trop par quel chemin, M. de Wyzewa à la charité e
es pieuses respirèrent, à travers les siècles, la poésie parfumée. On
sait
que ce n’est pas la première fois que M. de Wyzew
ppela qu’un savant homme vivait en Égypte, qui avait la réputation de
savoir
toutes choses. Et il se mit en route pour le cons
il poursuivit sa route, et le sage d’Égypte lui apprit tout ce qu’il
savait
. Et voici que, dans la nuit de son retour à Jérus
la nuit de son retour à Jérusalem, il fut saisi d’une fièvre : et il
sut
qu’il allait mourir, car il connaissait les noms
lui parla doucement : « Ami, quelle folie t’a germé dans la tête ? Ne
sais
-tu pas que la loi nous défend de lever les yeux s
t contraint à fuir la ville, car, dit M. de Wyzewa, « du jour où l’on
sut
qu’il était volé on s’aperçut qu’il était un vole
charité et l’amour ; les peuples barbares ont-ils plus de pitié ? Et
savent
-ils mieux aimer ? Enfin pouvons-nous choisir entr
st pas homme à souper avec sa statue. C’est là un jeu d’impie et l’on
sait
où il mène. M. Brunetière est trop grave pour bad
pères, je vous dirai encore : — Prenez garde. C’est du Bossuet. Dieu
sait
si vous l’admirez, celui-là ! Vous l’aimez, vous
Bossuet : Le matin elle fleurissait ; avec quelles grâces ! vous le
savez
: le soir, nous la vîmes séchée… La voilà, malgré
que forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne
sais
quoi, qui n’a plus de nom dans aucune langue. Je
ses propos de table ; nous songerions peut-être à le faire si nous ne
savions
combien il est difficile, dans un tel recueil, d’
c une bonhomie parfaite. Il ne se piquait point de bien parler ; vous
savez
qu’il ne se piquait point même de bien écrire. Il
sans rêve ! Vraie image de l’homme, ce prince au masque d’or, qui ne
saura
jamais quelle réalité se cache sous les apparence
itionnelle et convenue, mais vive, fraîche et prise à sa source. Nous
savions
déjà avec quel art profond M. Marcel Schwob savai
à sa source. Nous savions déjà avec quel art profond M. Marcel Schwob
savait
réveiller les contemporains de Pétrone et d’Apulé
x du moins citer quelques lignes : Tout à coup, sans que personne en
sût
la cause, les vierges de Milet commencèrent à se
velle qui est déjà très courte et qu’il faut lire. Pourtant on voudra
savoir
tout de suite pourquoi les vierges de Milet avaie
un jour, ridées, la chair aride, les membres noueux. Hélas ! si l’on
savait
l’avenir, qui consentirait à vivre ? C’est l’uniq
toujours facile de reconnaître l’origine de son inspiration, tant il
sait
le chemin des sources infréquentées. Pour l’antiq
rançois Villon. Sa science est authentique et de première main. Il en
sait
long sur les écorcheurs, les routiers, les coquil
la seule et véridique Marie que la menteuse tourbe des Juifs. — Nous
savons
que le Christ est ressuscité d’entre les morts, v
n est trop précieuse pour s’arrêter à quelques aspérités du tissu. On
sait
que le christianisme fut fondé pour la seconde fo
dé pour la seconde fois au treizième siècle dans la ville d’Assise on
sait
qu’un tel souffle d’amour sortit de la Portioncul
mont attribuent le Stabat à Jacopone de Todi ; mais, en vérité, on ne
sait
pas au juste quel est l’auteur de ce Stabat de la
e, que cette attribution est absolument certaine et que le Salvete le
saurait
être retiré à ce poète. Les raisons que donne M.
x hommes d’État, qui portent le petit pot de beurre et ne doivent pas
savoir
s’il est des noisettes dans les sentiers du bois.
met plus de tendresse amoureuse. L’autre y mêle l’ironie ; et je leur
sais
gré, à l’un et à l’autre, de nous faire sentir qu
uir, et toujours soucieux. Oh ! non, ils ne sont pas tranquilles. Ils
savent
trop bien que les affaires véreuses ont l’inconvé
in nous le représente effondré sur sa table. Sa femme lui dit : — Tu
savais
pourtant bien que c’était une canaille ! Et il r
été trouvé dans les fouilles de… Le baron X… l’interrompant : — Je
sais
, je sais, j’ai une cheminée comme ça ! Forain es
é dans les fouilles de… Le baron X… l’interrompant : — Je sais, je
sais
, j’ai une cheminée comme ça ! Forain est un gran
stamment : — Voyons, Nini, pourquoi me trompais-tu ? — Est-ce que je
sais
, moi !… C’était pour rester avec toi. Parfois,
nt dans l’atelier d’un sculpteur qui modèle une tête de femme : — Tu
sais
, mon chéri, que, n’y tenant plus, j’ai tout dit à
ls par lesquels ces deux artistes se séparent et se distinguent. « On
sait
, dit-il, que Gavarni faisait d’abord ses légendes
qui n’est point la petite manière. C’est Jules Janin qui a dit, je ne
sais
où : « Connaissez-vous bien des portraitistes sér
t encore. Il en courait des copies manuscrites. Des disciples fidèles
savaient
par cœur les pages les plus aimées du livre inédi
es épars dans les revues ou semés en copies furtives ont échappé, ils
sauront
désormais où trouver les rimes d’or qu’on vantait
s les catégories de la forme et de la couleur, ce fut lui. Il ne veut
savoir
du monde que la beauté plastique, et de la vie qu
armé d’un œil sûr ; il a une incomparable puissance de vision, qu’il
sait
exercer dans le domaine du rêve. C’est par là qu’
irent venir la mort avec la tranquillité d’une sagesse méditative. On
saura
quelque jour, je l’espère, par une relation fidèl
il avait si pleinement exercé la faculté de comprendre. M. Taine, qui
savait
que la joie et la santé ne sont « que des acciden
e la croyais très bonne ; en quoi je ne me trompais point. Mais je ne
savais
pas alors que toutes les théories bien faites son
t s’exercer avec liberté que sur les œuvres du passé. M. Taine, je le
sais
, était plein de bonté et de bienveillance. Son ac
Son intelligence avait toutes les audaces. Mais il s’y mêlait, je ne
sais
comment, des naïvetés de solitaire. Il s’étonnait
es apparences. M. Jean Lahor croit que tout est mirage et que nous ne
savons
rien de la vérité des choses. C’est ce qui l’affl
ir en aide à leurs maux. Le vrai principe est dans la pitié. » Je ne
sais
si, comme le prétend Schopenhauer, ce monde est l
ie à la surface des planètes même les plus voisines de la nôtre. Nous
savons
seulement que Vénus et Mars ressemblent beaucoup
espaces où le soleil commence d’épuiser sa chaleur et sa lumière. Qui
sait
ce que sont les êtres sur ces globes enveloppés d
vie. Et c’est cela le pis. Car il est clair que nous ne pouvons rien
savoir
, que tout nous trompe et que la nature se joue cr
se comédie de Quitte pour la peur. Voici cette anecdote : « M. de X…
savait
fort bien que sa femme avait un amant. Mais, les
: « — Restez au lit : je passerai la nuit à lire dans ce fauteuil. Je
sais
que vous êtes grosse et je viens ici pour vos gen
ment elle se tire d’affaire, sur les conseils d’un vieux médecin, qui
sait
la vie et connaît le monde. Tout cela veut être l
la matière de ses leçons en un volume qui vient de paraître. Et je ne
saurais
dire l’attrait de cet ouvrage. Les esprits habitu
ellent professeur reprit sa route coutumière et son rêve habituel. On
sait
que M. Jules Soury est archiviste paléographe et
paléographe et docteur ès lettres, bref, un homme de la carrière. On
sait
moins, peut-être, qu’il n’a commencé ses humanité
ur lui faire apprendre un métier, consentirent (M. Jules Soury, je le
sais
, leur en a gardé une pieuse reconnaissance) à fai
l’esprit humain. Précieuses pour la connaissance de l’homme, elles ne
sauraient
nous instruire en rien de ce qui n’est pas l’homm
Mais il ne s’abuse point sur la durée de cette sublime conception. Il
sait
qu’elle subira comme toutes choses les outrages d
ses nuits, en dehors de ses états de conscience, l’homme ne peut rien
savoir
du monde lui-même, du monde tel qu’il est, non te
ue de M. Jules Soury. Mais ce savant est un écrivain admirable. On ne
sait
pas assez que son style, moulé sur la pensée, est
et propre à inspirer au spectateur méditatif une gaieté qui (vous le
savez
aussi bien que moi) enveloppe et contient une imm
ait aucun risque. Les constructions métaphysiques ou sentimentales ne
sauraient
être atteintes par aucune expérience de laboratoi
oy a donnée de l’homme : « L’homme est un animal adorateur. » Vous ne
savez
pas, monsieur, quel plaisir vous ferez au bon et
quel plaisir vous ferez au bon et savant M. Pierre Laffitte quand il
saura
que vous avez lu les lettres de Georges Leroy et
Leroy dont le livre est admis dans la bibliothèque positiviste. Vous
savez
que les positivistes estiment aussi que l’homme e
éé en même temps la mort. Je vais vous confier un grand secret. Je ne
sais
rien de la vie future. J’en avais des images dans
ique ininterrompue est arrivée jusqu’à Molière, qui se vantait, on le
sait
, de prendre son bien où il le trouvait, etc… » S
e n’est point sa faute) ne sont pas tout à fait aussi neuves. C’est à
savoir
: que la liberté du théâtre comique a été sans fr
’ouvrent, éclate en transports involontaires. « Hélas ! dit-il, je ne
savais
pas quel grand bien c’était de voir clair. Je voi
aveugle, et, par-dessus tout, cette conception du miracle, dont on ne
sait
si elle est souverainement naïve ou profondément
nous faire toucher du doigt une vérité que nous connaissions déjà, à
savoir
qu’il n’y a jamais de discontinuité dans les tran
détail ; et, bien qu’il y mette parfois un peu de complaisance, on ne
saurait
dire qu’il cherche à nous imposer ; car, n’est-ce
succulente ? Quant à Jean-Louis Vivès, il n’est point indifférent de
savoir
qu’il fut espagnol, et orthodoxe jusqu’à l’héroïs
il a évidemment traduit le latin Boetium de Consolatione sans bien
savoir
de quoi il s’agissait. ) Ici commence la série de
té estre perpétrée par autre aucteur que par eulx. » Et, comme il ne
saurait
être mauvais qu’un peu de terreur vienne appuyer
ur, cela peut être chrétien par le fond de la doctrine ; mais à je ne
sais
quel accent, cela est plus masculin, plus espagno
bourgeoisie aisée. Notamment, la jalouse réclusion qu’il conseille ne
saurait
être observée par les filles du peuple, et ce n’e
Moitié soumission d’esprit, moitié pédantisme naïf et contentement de
savoir
tant de choses, on n’écrivait pas alors une seule
ion de la femme chrestienne a été écrite par un homme. « Si les lions
savaient
peindre… » Je voudrais qu’une femme, même austère
es jambes enveloppées de drappeaulx et oignement. » Si vous voulez le
savoir
, Bernard avait « le mal de Naples ou d’Espaigne »
nestant sa bru, après avoir sommé son fils « d’être raisonnable » ? «
Sache
, poursuit notre homme, que la malédiction ancienn
d’une femme des Flandres qui se remaria à près de cinquante ans pour
savoir
si elle était restée brehaigne par la faute de so
bien fait. La pieuse brute finit par dire à la jeune femme (et je ne
sais
si c’est la sottise qui l’emporte ici, ou la dure
ux choisir enfans pour les adopter et aimer comme tiens ? » « Si l’on
savait
, continue-t-il, tout ce que les parens souffrent
, elle ne doit pas se remarier. Par malheur, la femme est, comme vous
savez
, une bête inapaisée et que brûle secrètement le f
ais la femme pour toi. Pour ce tu l’accoutumeras à te servir. Qu’elle
sache
qu’elle t’a été donnée pour aide de tes labeurs,
N’est-ce pas, s’écrie-t-il, grande folie, mieux estimer ignorance que
savoir
?… Quelle différence seroit entre la personne et
es eaux. » La femme vertueuse pénétrera les nues et tous les cieux, à
savoir
« le firmament, le ciel cristallin et le ciel emp
a dans Tartufe, ni dans l’Avare, ni dans les Femmes savantes. Car, de
savoir
si l’hypocrisie et l’avarice sont des vices détes
z-vous ? La saison d’aimer s’est allongée depuis le xviie siècle, et
savons
-nous ce que nous ferons à quarante ans, et même a
mas fils. Il fallait bien, au reste, que l’Ecole des Femmes eût je ne
sais
quoi de tout à fait inusité et surprenant pour av
l il tache d’exhaler la douleur qui l’étouffe, de manière que l’on ne
sait
pas si l’on doit rire ou pleurer dans une pièce o
ez donc de votre malaise, la réalité que je copie. « Je voudrais bien
savoir
, dit Dorante (Critique de l’École des Femmes), si
s plus aventureux de ce temps et les plus épris de paradoxes. Mais il
sait
donner à ses plus audacieuses fantaisies l’expres
-Jacques Rousseau. Mais, plus qu’aucun d’eux peut-être, M. Brunetière
sait
garder, dans les caprices les plus risqués de la
inemment, et dans le même degré où il manque de sensualité. Car on ne
saurait
exprimer à quel point il en manque. Nous autres (
ation, à sa portée, même à sa valeur morale, et assez peu soucieux de
savoir
quelle place et quel rang il doit occuper parmi l
orien paradoxal des littératures, un idéologue effréné, à qui l’on ne
saurait
reprocher, quelquefois, qu’un certain manque de s
feinte dans quelle assurance ! Quel art de nous faire attendre je ne
sais
quoi de surprenant et de scandaleux, et de nous d
ligion elle-même. Ne vous récriez pas : « Ce n’est que cela ? Nous le
savions
! » et pesez bien les mots. Que, par la nature mê
nvoquant aussi les rôles d’Orgon, de Mme Pernelle — et d’Elmire —. On
savait
aussi depuis longtemps que Molière avait eu l’âme
dramatique et qui n’aimait point les abstractions. Alors ?… Et je ne
sais
si Molière haïssait le christianisme ; mais à cou
visoirement — la plus profonde paix religieuse et politique, elles ne
sauraient
être bien gênantes pour les dissidents, quand ce
ur, et interrompant la vieille dame d’une effusion involontaire : Je
sais
!… oui, Madame Pernelle, Je sais qu’on vit Orgon,
me d’une effusion involontaire : Je sais !… oui, Madame Pernelle, Je
sais
qu’on vit Orgon, Arnolphe ou bien Scapin Traiter
faisant, la bienfaisance étant la charité philosophique et laïque. On
sait
l’histoire de ce mendiant à qui il avait donné un
! » Assurément, Chrysale est loin d’être un méchant homme, et je lui
sais
un gré particulier de ces cinq vers où point quel
is avec un petit sourire de dédain où paraîtra le gré infini qu’il se
sait
de ne pas être dupe. On a beaucoup répété que la
ations diverses, et que ce fut une maxime stoïcienne. Et alors, je ne
sais
plus, du moins en ce moment… Ou bien encore, peut
lière ; la Comédie qui, ayant pour essence de peindre les travers, ne
saurait
s’apitoyer, car le ridicule disparaît si l’on s’a
n rire qui éclate quand Molière nous montre, comme aucun autre ne l’a
su
faire, l’homme vraiment dupe de lui-même dans l’a
ira à Arnolphe : J’admire quelle joie on goûte à tout cela, Et je ne
savais
point encor ces choses-là ; que, si elle dit dans
Agnès y est unique ; les autres personnages, même les plus ignorants,
savent
beaucoup de choses qu’Agnès ne soupçonne point ;
rants, savent beaucoup de choses qu’Agnès ne soupçonne point ; ils en
savent
trop pour être bons simplement, et trop peu pour
sensibilité niaise de petite fille, ne signifie rien, puisqu’elle ne
saurait
se distinguer, chez cette ingénue, du désir insti
d’hui et ce que furent les « persécutions » d’autrefois. … Mais je ne
sais
plus du tout d’où j’étais parti ni où je voulais
le de La Chaussée et la Comédie larmoyante. 20 février 1888. Vous
savez
ce que c’est que la philosophie de l’histoire. Ce
it de son temps ; il y avait en lui, outre le génie tragique que nous
savons
encore admirer, une faculté d’observation exacte
et, d’un autre côté, « ceux qui veulent peindre les honnêtes gens ne
savent
pas faire rire. » Bientôt même, « on ne peint plu
est Sedaine (qui ne l’a point fait exprès) avec le Philosophe sans le
savoir
. 3e M. Lanson constate que le genre « créé » par
r avec ce hasard : le génie dramatique se révélant tout à coup, on ne
sait
pourquoi, dans une cervelle. Je dirais donc volon
tre chose : Damis ou Valère entrera en lutte contre Tartufe, et je ne
sais
trop ce qui arrivera ; Alceste, je suppose, sera
je crois, naturellement, ma cause si bonne qu’un mauvais argument ne
saurait
la compromettre. ) Diderot Bibliographie
un peu de la critique littéraire pour la Chambre des députés ? Je ne
saurais
vous dire à quel point les passages que j’ai soul
use. » Il en cite des exemples — que je cite après lui parce qu’on ne
saurait
s’en lasser — ; ces propos d’un amant qui lutte c
ué la première et n’a guère fait que formuler la seconde ; il n’a pas
su
ajouter, comme il en a eu un instant l’ingénieuse
r d’aucun genre, si ce n’est de la tragédie bourgeoise, qu’il n’a pas
su
faire vivre. » Voilà qui est bien ; mais pourquoi
scrupule m’empêche de nommer ici Sedaine, dont le Philosophe sans le
savoir
est de 1765. Et pourtant, je suis bien de l’avis
n l’a fait, que c’est à Diderot que nous devons le Philosophe sans le
savoir
, ce serait prêter, si l’on peut ainsi dire, au bo
tation qu’il n’en mit, à coup sûr, lorsque, novateur lui-même sans le
savoir
, il donna son œuvre ingénue et spontanée. » Vous
hui, qui sont des gens d’un autre air, se croiraient déshonorés s’ils
savaient
ce qui se passe au comptoir d’un marchand ou dans
si que la scène moderne ne quitte plus son ennuyeuse dignité ; on n’y
sait
plus montrer les hommes qu’en habit doré. » Théor
onnes femmes, d’esprit méthodique et de caractère conciliant. Mais je
sais
d’autres théâtres où les ouvreuses ont l’aspect n
s. » (La phrase est mal faite, mais elle part d’un sentiment qu’on ne
saurait
trop louer.) Ce n’est pas tout. On ne sera plus o
ordre. » (Au fait, pourquoi ai-je l’air de railler ? Ma foi, je n’en
sais
rien. Il a raison, M. Antoine, absolument raison.
repreneurs de spectacles qui ont repoussé ces pièces ou qui n’ont pas
su
les découvrir ? Assurément ces commerçants avisés
bre, si elles ne sont pas nécessairement les pires qui se fassent, ne
sauraient
être non plus les meilleures. Ce n’est que par un
de la salle (je ne me fais pas d’illusion). Mais à ce petit groupe je
saurai
joindre, par divers artifices et surtout en les p
er pour eux en drôleries : ils n’étaient point humiliés par elles. On
sait
que les plaisanteries scatologiques ne sont pas a
Française a repris la Métromanie de Piron. Si vous me disiez que vous
savez
par cœur l’intrigue de la Métromanie, j’aurais be
amis d’enfance. Baliveau vient donc trouver son vieux camarade qu’il
sait
influent, et lui dit en substance : « Tu me rendr
oit l’auteur des vers qu’il lui a remis, L’auteur seul de ces vers a
su
toucher mon cœur, dit-elle gentiment, s’imaginan
uver Damis qu’il ne connaît que sous le nom de M. de l’Empyrée : « Je
sais
, mon cher Monsieur, que vous avez des relations.
mmodement. La trop zélée Lisette continue à faire des siennes. Elle a
su
que Damis a écrit au père de Dorante ; ce ne peut
les Muses me tiendront lieu de fortune et d’amours. » ) Ouf !… Je ne
sais
si cette analyse vous paraîtra claire. Sachez, en
’amours. » ) Ouf !… Je ne sais si cette analyse vous paraîtra claire.
Sachez
, en tout cas, qu’elle l’est beaucoup plus que la
on des vers à une époque où il n’y a pas de poésie et où même l’on ne
sait
plus bien ce que c’est. Ce que Damis prend pour d
l’enfant naturelle, à la petite femme du monde. Mais M. de L’Espinoy
sait
la vie, et que, au train dont vont aujourd’hui le
iquette, lui expose son cas, la supplie de lui venir en aide. Elle ne
saurait
mieux s’adresser. Car Mlle Riquette, artiste au t
s en noir parmi l’écume des tulles et des batistes… si vous voulez le
savoir
, je ne puis que vous envoyer aux Variétés ; car c
lle est vraie, la petite femme du monde à l’âme de fille ! Et si vous
saviez
combien on en rencontre aujourd’hui, de ces digne
mps ; tout imprégnée du plus pur nihilisme moral, et avec cela, je ne
sais
comment, plus gaie, plus légère, plus aimable et
re, plus aimable et même plus pénétrée d’indulgente douceur que je ne
saurais
dire. J’ai loué comme j’ai pu Réjane mime et Réja
nt, largement, avec un naturel, une franchise, une vérité, dont je ne
sais
, à l’heure qu’il est, aucune autre actrice capabl
aucune autre actrice capable, du moins à ce degré. Joignez-y le je ne
sais
quoi, le piment, le grain de poivre, ce qui fait
os chemins, Affreuse, et que les dieux eux-mêmes étaient tristes, Qui
sut
le mieux mourir parmi nous ? Les artistes, Et plu
peintre, le sculpteur, le poète aux doux chants, Ô Pallas ! ont bien
su
combattre pour ta ville ; Et ce fut un soldat fid
elles ceintures, car son œuvre est charmante et rare. Grecque ? je ne
sais
: elle est pour nous mieux que cela encore. Des g
on ; et enfin, mêlant tous les tons comme Aristophane, M. de Banville
sait
passer, avec une aisance de demi-dieu, de la poés
ants et transparents qui la colorent et l’agrandissent ! Il y a je ne
sais
quoi d’irréel et d’hoffmannesque dans ce dernier
le, par des gradations d’une délicatesse qu’avouerait Marivaux. Je ne
sais
, mais peut-être le dénouement serait-il plus piqu
oppée. C’est une fantaisie charmante. Est-elle toujours jeune ? Je ne
sais
, mais, du moins, on sent encore qu’elle a été ext
s pour être sincère, L’inutile, ici-bas, c’est le plus nécessaire. Je
sais
faire glisser un bateau sur le lac, Et, pour plac
d’un hamac, Choisir dans le jardin les branches les plus souples. Je
sais
conduire aussi les lévriers par couples Et dompte
onduire aussi les lévriers par couples Et dompter un cheval rétif. Je
sais
encor Jongler dans un sonnet avec la rime d’or, E
s, la bella Italia de M. Perrichon, qui est absolument la même. On ne
saura
jamais toutes les sottises qu’elle nous a fait éc
s a suggérés. Et Silvia ? Qu’est-ce que Silvia ? Une courtisane. Nous
savons
avec quelque précision ce que c’est qu’une courti
Charles-Édouard ont découvert ces mystérieux rendez-vous. Ils veulent
savoir
quelle est la maîtresse du prince, ils iront la s
s accompagner dans cette belle expédition. Marie a tout entendu. Elle
sait
qu’ils trouveront lady Fingall dans la maison cri
on criminelle, et elle hait cette femme dont elle est jalouse sans le
savoir
. N’importe, elle la sauvera pour conserver des dé
e. — Le déshonneur est-il moindre ? » dit l’entêté vieillard. Il veut
savoir
quelle est cette femme, il l’interroge, il lui pa
, comme elle l’avait dit ; il la pleure et la vénère, car il n’a rien
su
… Mais on entend des coups de fusil dans la plaine
un étau, et quand elle a crié : « Grand-père, j’ai menti ! » nous ne
savions
plus où nous en étions. Car elle joue avec toute
d’abord, Paris, c’est trente-six mille choses à la fois ; et puis on
sait
que la plupart de ceux qui passent pour représent
’autre part, l’auteur des Humbles et des Contes rapides est, comme on
sait
, un compagnon de propos libres et qui, comme plus
ssi : — Cette confession de Pia à son fils est bien étrange. Oui, je
sais
, c’est pour l’empêcher d’être parricide qu’elle l
qu’elle lui raconte son histoire. Mais, si Severo tuait Spinola sans
savoir
que Spinola est son père, il ne serait point parr
une autre pièce. On pourrait dire encore : « — Mais comment Spinola
sait
-il que Severo est son fils ? Et par où l’a-t-il a
d’être plus vraisemblables que l’action ou, pour mieux dire, qu’on ne
sait
jamais bien s’ils le sont ; car, je vous prie, qu
douze ans, étant dans le cas de légitime défense, vous avez, sans le
savoir
, tué votre père, un père que vous n’aviez jamais
vous ne souffririez réellement. Ou mieux, vous souffririez de ne pas
savoir
quels devraient être au juste vos sentiments. Ce
est votre père, qu’éprouveriez-vous ? et que diriez-vous ? Vous n’en
savez
rien. Moi non plus. Severo, lui, s’écrie : Un v
………………………………… …. Redoublez vos regards de colère, Vieux aïeux !… Vous
savez
, je suis très populaire, Et, m’arrêtant parfois,
orreur » et « être parricide ou parjure, quelle alternative ! » Il ne
saurait
guère sortir de là. Il n’est pas très fin. Il ne
oce et pourquoi hésité-je à le tuer ? » Et tout de suite après : « Je
sais
que ce meurtre est permis, qu’il est juste. » Si
e Brutus-Hamlet, le précipitant à l’acte dont il doute, mais qu’il ne
saurait
éviter, n’est pas, à mon avis, médiocrement drama
à mon avis, médiocrement dramatique. Et le dénouement est, comme vous
savez
, plus dramatique encore. Et toute la partie pitto
te et très noire, imparfaite et inégale, il est vrai, où le poète n’a
su
qu’à demi réaliser son rêve, mais où l’inachevé m
bien le dire, l’allure un peu étrange : en quoi elle a tort. Si elle
savait
!… Elle est reçue par Fray Marcos, un terrible ho
rdé des amis, entre autres l’ardent et généreux Juan de Padilla. Juan
sait
que Juana n’est point folle : il a le courage de
à mort par le marquis, Arias s’éloigne, — car le fils du bourreau ne
saurait
épouser la sœur de la victime, — et entre dans un
belles et nobles pages » ; et il ajoute avec beaucoup de grâce : « Je
sais
combien était facile la louange du poète et qu’en
n drame étrangement touffu et que, au moment de vous le conter, je ne
sais
par quel bout m’y prendre. On y voit deux bataill
Rebutée, la dame se tourne contre lui, refuse de lui restituer je ne
sais
plus quel héritage qui lui est dû. Et, frémissant
anciens le triomphal retour… Et ça continue ! La conclusion ? Je ne
sais
; je ne la puis donner sur une simple lecture et
n vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain, C’est je ne
sais
quoi d’incertain Que
limbes. On voit, des demi-ténèbres, émerger de petites ombres. On ne
sait
d’où elles viennent ; elles ont à peine un nom ;
nt paresseuses à penser. Il y a, çà et là, je ne dirai pas du « je ne
sais
quoi », mais plutôt de « l’on ne sait pourquoi »
là, je ne dirai pas du « je ne sais quoi », mais plutôt de « l’on ne
sait
pourquoi » dans leurs discours. Elles n’ont rien
couronne. Qui est-elle ? Où est-elle née ? D’où vient-elle ? Elle ne
sait
pas. Elle dit seulement : « Je suis perdue, perdu
ez avec moi. » Elle demande : « Où allez-vous ! » Il répond : « Je ne
sais
pas. Je suis perdu aussi. » Telle la Phèdre de Ra
tendre son frère. Ainsi, c’est le sage vieillard qui prépare, sans le
savoir
, le malheur de ses enfants. Ça, c’est pour exprim
aud demande à Mélisande pourquoi elle est triste ; elle dit : « Je ne
sais
pas… je ne suis pas heureuse. » Il remarque qu’el
fient ces vieux pauvres endormis dans cette grotte ? En vérité, je ne
sais
pas. C’est peut-être un septième symbole… Est-ce
st peut-être un septième symbole… Est-ce un septième symbole ?… Je ne
sais
pas si c’est un septième symbole… Voilà que je pa
t s’asseoir avec le petit Yniold, sous la fenêtre de la chambre où il
sait
que Mélisande et Pelléas viennent de se rejoindre
tu qu’elle a peur ? — Ils pleurent toujours dans l’obscurité. » Je ne
sais
pas si vous vous apercevez que cela est très beau
Non, ils ne parlent pas. » Et soudainement, l’enfant a peur, et il ne
sait
pas pourquoi. « J’ai peur, petit père, laissez-mo
… Oh ! alors… simplement parce que c’est l’usage… » Très intéressant,
savez
-vous ? ce mélange de désespoir atroce et de détac
sespoir atroce et de détachement total, ces gestes réflexes, et qu’on
sait
inutiles, de la colère et de la vengeance dans l’
ardonner ? » Là-dessus, le malheureux est repris d’un doute : il veut
savoir
si Pelléas et Mélisande ont commis le péché. La p
meurt sans avoir même paru comprendre la question de son mari : il ne
sait
pas : il ne saura jamais. Pelléas et Mélisande e
même paru comprendre la question de son mari : il ne sait pas : il ne
saura
jamais. Pelléas et Mélisande est une précieuse p
sautes de sensations et de paroles, les choses écrites exprès « on ne
sait
pas pourquoi », — trois ou quatre scènes se détac
9. C’est un de ces spectacles sur lesquels on ne se blase jamais. Je
sais
d’honnêtes gens qui reviennent de l’étranger expr
ter d’abord, ce que ce concours a eu de particulier. Ah ! voici. Vous
savez
, n’est-ce pas ? qu’il n’est plus du tout vrai, et
né vers la loge présidentielle et a crié que c’était scandaleux. Vous
savez
que je n’aime pas beaucoup les grands mots, mais
naturellement ; mais j’affirme qu’il était tout à fait impossible de
savoir
si elle méritait ou non de l’être. Eût-on saisi q
a les bonnes vieilles scènes du répertoire classique. D’abord, on les
sait
par cœur ; bonnes ou mauvaises (et il est aisé de
elle est charmante, et je sais bien ce que j’y répondrai, mais je ne
sais
pas si j’aurai raison. Et ainsi pour les autres s
tentatives de corruption aussi enfantines. Mais, de bonne foi, il ne
saurait
en vouloir aux jeunes gens qui lui font cette pol
in-clair, nez aquilin, pas laide, une voix fausse qu’elle prend on ne
sait
où. D’ailleurs, on n’entend pas la moitié des mot
mmes (elles ont obtenu cinq prix de plus que leurs compagnons). Je ne
sais
s’il faut conclure à un rapport secret entre la f
ux aussi un peu à M. Ambroise Thomas d’avoir abrégé mon plaisir. Vous
savez
que le moment le plus gai de la journée est celui
i elle consent à travailler, si elle ne croit pas dès maintenant tout
savoir
, je suis persuadé qu’elle aura un jour un grand t
d, en sucre, très gentil. A dit la dernière scène du Chandelier, et a
su
montrer, vers la fin, une émotion vraie, qui n’ex
et du joueur dans la comédie de Regnard ? Je l’ignore. Tout ce que je
sais
, c’est qu’il fait rire ; c’est qu’il a le masque
, ronde, grosse tête (relativement), peu de hanches ; elle m’a, je ne
sais
comment, rappelé par sa silhouette, par sa tête l
qui souffre d’une rage de dents, et celui d’un homme qui lacère on ne
sait
quoi entre ses dix ongles. Il est extrêmement rar
s vagissements du fils, les intonations et le timbre paternels. Je ne
sais
pas comment il a dit le rôle de Pourceaugnac : je
ternels. Je ne sais pas comment il a dit le rôle de Pourceaugnac : je
sais
seulement qu’il nous a fait rire et qu’il est né
cène (et, quand je dis presque aussi bonne, je vous avoue que je n’en
sais
rien, et que je m’en rapporte, pour cette nuance,
ains précaires de ces triomphes de distributions de prix, — M. Veyret
saura-t
-il jouer autre chose que les deux scènes des Four
t pas le même… S’il y a quelques lépreux, on peut s’en garer… Oui, je
sais
, beaucoup d’hommes vous feront la cour… au foyer…
n vous manquait, je tire très bien l’épée, très bien le pistolet ; je
saurais
administrer la correction nécessaire… Quant à pré
sans regrets. Il resta seul avec P’tite Mère. Sans doute, P’tite Mère
sut
s’extasier comme il fallait devant les tableaux,
s les mots, faisant des vers de quinze syllabes, et cela, selon je ne
sais
quelles ritournelles qui n’avaient plus rien de c
r des exemples un mal très répandu et qu’il faut combattre. — Je n’en
sais
absolument rien (et comment le saurais-je ? ) mai
t qu’il faut combattre. — Je n’en sais absolument rien (et comment le
saurais
-je ? ) mais je suis tenté de croire que la déclam
t sentir ce qu’elle disait ; c’est parce que, d’un autre côté, elle a
su
respecter le rythme propre de chaque vers, de cha
s voix étoffées qui font plaisir à l’oreille et l’emplissent bien. Il
sait
l’essentiel du métier, et je le crois intelligent
ient bien mal choisis. Cela, c’est tout à fait mon opinion. Mais vous
savez
comment les choses se passent. Les candidats prés
le. Voulez-vous donc que ces jeunes gens aient déjà du génie ? Qu’ils
sachent
se tenir et marcher, ou à peu près, articuler con
ps-là, ont surgi autour de lui des camarades mieux doués, à qui on ne
saurait
l’égaler sans injustice. Avec ennui, avec chagrin
portés et comme poussés par un bon gros texte, ne se méfient pas, ne
savent
point se défendre de l’outrance et de la vulgarit
ie de n’avoir point rugi d’un bout à l’autre le rôle d’Oreste. Je lui
sais
même gré de n’avoir point ponctué de « ricanement
fait du tumultueux Oreste un imperturbable pince-sans-rire. … Oui, je
sais
, ces jeunes gens sont bien embarrassés. On leur p
s surfait, — comme lorsque Pancrace demande : « Vous voulez peut-être
savoir
si l’essence du bien est dans l’appétibilité ou d
tiennent forcément le reste pour non avenu, suppriment ce qu’elles ne
sauraient
étreindre et, méconnaissant la vie, la mutilent ?
ire voudrait que j’écrivisse « les vieilles braves gens », mais je ne
sais
pourquoi cela m’ennuie), les bons vieux naïfs, ma
elle vivait son rôle « … Je vous laisse, moi j’en ai assez ! Monsieur
sait
[que j’aime un autre homme… Il veut faire du scan
, d’artistes qui ne devraient rien qu’à leur propre tempérament et ne
sauraient
rien que ce qu’ils auraient appris, sans être ens
ulement de l’originalité) à vingt ans, ou que, si on en a, cela ne se
sait
que plus tard ?… Mais j’ai trop raison et cela me
u féminine conduite, et où Mlle Rabuteau, si bien douée pourtant, n’a
su
paraître que bizarre ; ou encore certains monolog
. Les « effets » en sont si connus, si bien réglés d’avance, qu’on ne
sait
presque aucun gré au candidat de les reproduire e
d’y apporter un don de gaieté naturelle, ce qui est rare, et ce qu’a
su
faire, l’autre jour, le seul M. Prince dans le Mé
est quand cette scène est profondément inconnue. — Peu de spectateurs
savaient
au juste ce qu’était cette piécette intitulée : A
lent, à nous, tout à fait désobligeantes, et dont nous sommes prêts à
savoir
mauvais gré au malheureux qui nous les débite. Vo
ouard Rod. 19 août 1889. Parfois je me désole et j’ai honte de ne
savoir
, en tout et pour tout, que ma langue natale, un p
nt d’elle-même, avec une fureur de révolte, d’autres « revenants », à
savoir
les enseignements et les préjugés de son éducatio
bles troubles nerveux, un ramollissement de la moelle épinière, on ne
sait
quoi encore. Un médecin de Paris, qu’il a consult
à la rendre telle. Oswald. — Mais là-bas (à Paris), on ne veut rien
savoir
de tout cela… Là-bas, on peut se sentir plein de
tout… C’est la première fois que je vois la vérité. Mon fils, tu vas
savoir
tout exactement, et puis tu prendras une détermin
pris son parti ? Certains passages permettraient de le croire. On ne
sait
pas jusqu’où peut aller une femme du Nord en rupt
eprésente la joie de vivre toute pure, toute naturelle, tout animale)
sait
qu’elle ne pourra pas épouser le jeune Monsieur,
it succomber son enfant ! Cette crise, le malade la sent venir, et il
sait
que, si elle ne le tue pas, elle le laissera dans
, donne-moi le soleil… le soleil… le soleil… » Il ne bouge plus et ne
sait
dire que cela… La mère, désespérée, cherche dans
e mauvaise, une heure de transition, où se prépare et s’élabore on ne
sait
quoi. Mais l’avance qu’a pu prendre un peuple dan
spérité. Chose digne de remarque, nous avons un chant national qui ne
saurait
être chanté devant aucun des gouvernants des autr
ous embrasserait le nouvel idéal sans le dire, peut-être même sans le
savoir
, et tout en gardant quelque chose de l’ancien. No
s mélanges et de ces contradictions. Mais elle, la huguenote, elle ne
saurait
changer que tout entière, sciemment et violemment
e. Au fond il y a, dans le mouvement de l’altière huguenote, un je ne
sais
quoi (aussi transformé et voilé qu’il vous plaira
est, dans sa simplicité, un grand sage. Il ne se défie de rien, il ne
sait
pas grand’chose de la vie ni des hommes, et pourt
tre. Mais une chose comme celle à laquelle vous faites allusion ne se
sait
jamais… du moins avec certitude. Ici, au contrair
e le pardonne : mon sang-froid me vient de mon ignorance. Comme je ne
sais
pas grand’chose des littératures ni des pays étra
plus lu, joué, discuté, haï, aimé qu’Ibsen. « Autres renseignements :
Savez
-vous à quel point ces sombres pièces philosophiqu
tain Krogstad, employé à la banque. Il a autrefois commis un faux. Il
sait
qu’un des premiers actes de Helmer, qui connaît s
e parle encore le langage d’une femme. Mais, tout à coup, c’est je ne
sais
quel philosophe insurgé, je ne sais quel Rousseau
e. Mais, tout à coup, c’est je ne sais quel philosophe insurgé, je ne
sais
quel Rousseau des fiords ou quelle Sand des banqu
« Mais n’as-tu pas la religion ? répond Helmer. — La religion, je ne
sais
ce que c’est… Quand je serai seule, j’examinerai
question comme les autres. — Mais n’as-tu pas ta conscience ? — Je ne
sais
. Je ne puis me retrouver dans tout cela. Je ne sa
science ? — Je ne sais. Je ne puis me retrouver dans tout cela. Je ne
sais
qu’une chose : c’est que mes idées diffèrent enti
m’élever pour faire de moi la véritable épouse qu’il te faut. » Qu’en
savez
-vous, petite Nora ? Pourquoi son cœur et son espr
t contractée de deux esprits et de deux cœurs ; qu’une telle union ne
saurait
se former qu’entre deux créatures dont l’éducatio
re Nora, d’avoir résolu tous les problèmes sociaux et religieux et de
savoir
tout le secret de l’univers avant de se marier, o
qu’il y a toujours beaucoup de hasard dans les unions ; mais il n’en
saurait
être autrement. Ce n’est qu’à l’user que l’on déc
e) réprouverait le plus énergiquement. Il est évident que, s’il avait
su
, il aurait mieux aimé mourir que d’être sauvé par
ez Ibsen, ce n’est point qu’il pense juste (cela, vraiment, nous n’en
savons
rien), c’est qu’il pense hautement, qu’il sent pr
n’ait une vie morale intérieure, qui ne soit extrêmement soucieux de
savoir
pourquoi il est au monde. Près de l’honnête forma
ens nous font vraiment vivre avec les personnages. Il y a, comme vous
savez
, « un style de théâtre » ; ces gens-là paraissent
Je vous crois, puisque vous me le dites. Mais maintenant que vous le
savez
, vous n’y renoncerez pas ? Mme Linde . — Non, ce
nce. Elle pardonne à Krogstad les défaillances de son passé, car elle
sait
par expérience combien la lutte est dure pour les
cas est un peu celui d’Oswald dans les Revenants. Pire peut-être. Il
sait
, lui, de science certaine, qu’il va mourir, et il
onnes qu’à altérer les sincères peintures de la vie….Et cependant qui
sait
si, corrigée ainsi, la Maison de poupée nous insp
lève la fille, espérant ainsi forcer la main au père ; mais, quand il
sait
que le bonhomme donne son consentement tout sec e
a, qu’est-ce qu’il me faudrait de plus ? Je mourrais paisiblement. Je
saurais
au moins qu’il resterait quelqu’un pour me faire
partie la plus cachée de leur vie morale ? Je vous avoue que je n’en
sais
rien. Ce qui est sûr, c’est que Roussakof n’est p
ent-là, s’il est sûr du repentir et de la souffrance d’Avdotia, il ne
sait
pas, après tout, ce qui s’est passé entre elle et
la même violence soudaine qu’elle a mise à aimer… Et cela, comme vous
savez
, est éminemment russe. Une âme russe est très sou
ovitch est violemment amoureux de la femme de Burgmayer. Burgmayer le
sait
. S’il priait sa femme d’intervenir auprès de Miro
s-là ? Alors elle éclate : « … Je me suis assez contrainte jusqu’ici…
Sachez
que moi-même j’aime Mirovitch, et maintenant ordo
oire de sa mort ». (Publié pour la première fois à Londres, 1590.) Je
savais
de Christophe Marlowe ce qu’en ont écrit M. Taine
alte et du Docteur Faust. Mais j’ignorais tout à fait Tamerlan, et je
sais
gré à M. Félix Rabbe de nous en avoir donné une s
e plus précis sur son caractère et sur les mobiles de ses actes. Nous
savons
qu’il a été berger et qu’il veut conquérir le mon
hoses qu’il a apprises pêle-mêle à l’Université de Cambridge, ivre de
savoir
le latin et la mythologie, et il dégorge ces rich
e ferai à Votre Grâce un présent d’un tel prix que le monde entier ne
saurait
offrir le pareil ! Théridamas. — Quel est-il ?
lle. Bref, c’est matière de roman, non de théâtre. Puis, que Théodore
sache
un peu ou qu’elle ne sache pas du tout de quoi il
roman, non de théâtre. Puis, que Théodore sache un peu ou qu’elle ne
sache
pas du tout de quoi il retourne, dans aucun cas e
isement et la fuite de la vierge ? etc. Encore moins peut-être. Je ne
sais
si à présent, grâce à une poétique plus large, M.
ne pouvons nous empêcher de songer à ce qui se passe là-bas, où vous
savez
; car tous ces récits nous le rappellent. On ne n
innocemment dans les bras de Didyme et qui se trouverait sauvée sans
savoir
à quoi elle a échappé. Cela serait piquant ; mais
Il m’en demeure encor le courage et le sang ; Dans mon sort ravalé je
sais
vivre en princesse. Enfin, Corneille a fait de T
vos dieux impuissants Mon corps à l’infamie ou ma main à l’encens, Je
saurai
conserver d’une âme résolue A l’époux sans macule
ux faits nous soient attestés par des témoignages irrécusables. Je ne
sais
ce qu’on met aujourd’hui entre les mains des peti
de l’argent d’un côté et qu’il n’y a que de l’amour de l’autre, je ne
sais
pas, mais cela ne va jamais si bien que lorsque t
e heureux, vous n’aurez qu’à rendre votre mère bien contente. Elle en
sait
plus que nous trois, voyez-vous ; ainsi nous ne d
rend par le bras et la ramène violemment à lui. ) N’ayez pas peur, je
sais
me posséder… Je ne suis pas votre mari, je suis v
l’amour des jeunes gens, fait son devoir de bourgeois sérieux qui ne
saurait
approuver une union si disproportionnée. Il prie
que semble même absoudre la morale des affaires, laquelle, comme vous
savez
, n’est point tout à fait la même que l’autre. Cet
ranger. Oh ! un rien. En revanche, outre les vertus bourgeoises, il a
su
aimer et exalter le genre d’héroïsme le plus prop
e. Et il a eu ce rare et difficile mérite de s’arrêter à temps ; il a
su
résister à cette terreur de l’oubli, à ce besoin
rétention de « faire plus vrai » qu’on n’avait fait avant eux. Et qui
sait
si Scribe lui-même n’avait pas cette prétention ?
L’égalité des hommes est sans doute un fort beau rêve (encore, je ne
sais
trop) ; mais, en attendant, il y a une hiérarchie
ous faire excuser la conduite antérieure d’Anna. Remarquez qu’elle ne
sait
pas d’avance que le cocher Osip est un ange ; ell
des échanges de sentiments qui prouvent, qui expriment même, sans le
savoir
, la divine égalité des âmes, et cela d’autant mie
rchand de Syracuse si chastement amoureuse du roi de Sicile, et qui a
su
tisser, entre la princesse Elsbeth et l’étudiant
eth et l’étudiant Fantasio, le lien inattendu d’un sentiment qu’on ne
saurait
appeler amour, mais qu’on ne saurait appeler non
nattendu d’un sentiment qu’on ne saurait appeler amour, mais qu’on ne
saurait
appeler non plus amitié, et qui est la plus éléga
, il n’en aurait rien dit, car je le suppose honnête homme : mais qui
sait
? tel regard muet — et sans désir — échangé entre
la, M. Dumas l’a expressément prévu dans son Avant-Propos, et l’on ne
saurait
lui reprocher ce qui était inévitable. Quand les
marché, et vous le savez bien. J’attendais de vous du plaisir ; je ne
sais
si vous en attendiez de moi (pourquoi pas ? ) ; m
iment sérieux que je me sens envers lui. Ils ne le sont point : je ne
saurais
hésiter. Confessez tout à Nanjac, et, s’il passe
chemin, c’est au nom d’un devoir clair comme le jour et auquel je ne
saurais
me soustraire sans être un misérable ; mais ce n’
e ne suis pas un malhonnête homme ; mais je sens mon indignité, et je
sais
que, à l’heure qu’il est, mon action vaut mieux q
a dit certaines paroles qui n’étaient pas vraies. Et certes elles ne
sauraient
l’empêcher aujourd’hui d’agir comme il fait (car
n’est pas un vibrion, agirait ici comme ce dépravé de duc. — Mais il
sait
que sa femme est « innocente », qu’elle n’a jamai
x. Lui qui a fui pour ne pas l’épouser, il la recherche mariée. Il ne
sait
rien de précis sur sa vie intime ; il a seulement
Qu’est-ce à dire ? Clarkson a été quitté et volé par sa femme ; il a
su
qu’elle courait l’Amérique, qu’un homme en a tué
it » ensuite toutes les capitales de l’Europe. Il n’est pas obligé de
savoir
qu’au milieu de toutes ces aventures aucun homme
ide à faire fructifier cette fortune, sur l’origine de laquelle il ne
saurait
avoir de doutes. Et c’est lui le justicier, l’arc
de doutes. Et c’est lui le justicier, l’archange vengeur ! Car, on ne
saurait
s’y tromper, Clarkson n’est point ici le « gros v
d’autrefois, le comte Romani s’est ruiné en trois ans. Dès qu’elle le
sait
, la comtesse, presque joyeuse, saisit l’occasion,
le retrouver, pendant l’entr’acte, au foyer des artistes… Célénia ne
sait
plus bien : elle ne distingue pas nettement, à ce
en effet à l’aimer, nous devons l’admettre ; mais aussi parce qu’elle
sait
que, dans un drame qui se respecte, il sied qu’un
rk, et il se souvient, et il regrette. C’est tout. Mais il y a, je ne
sais
comment, dans ce banal billet de recommandation (
! » Ce qu’ils y trouvent et qui n’est pas ailleurs, j’ai l’air de le
savoir
, et pourtant, quand je cherche à préciser un peu,
urtant, quand je cherche à préciser un peu, je m’aperçois que je n’en
sais
rien ou que, du moins, je n’ai rien à ajouter aux
ouleur, soit dans la volupté… au fond, comme vous voyez, un pur je ne
sais
quoi. A moins que, tout simplement, Paris n’attir
rants de luxe, etc… Mais si c’est, comme je le crois plutôt, un je ne
sais
quel charme immatériel et malaisé à définir, l’op
Sociétés dont je suis secrétaire… On a raillé ce dernier vers, je ne
sais
pas pourquoi. La tournure en est concise et la la
atale ! Au mal, comme au carcan, l’ignorant est rivé : Mais quiconque
sait
lire est un homme sauvé. Il m’est tout à fait im
ible de souscrire à des maximes aussi imprudemment confiantes. Car je
sais
lire et je ne suis pas sauvé. Au contraire. Je sa
onfiantes. Car je sais lire et je ne suis pas sauvé. Au contraire. Je
sais
de moins en moins où j’en suis et quel est le sen
ation de M. Eugène Manuel), il me paraît inutile, sinon dangereux, de
savoir
lire, c’est-à-dire de connaître les innombrables
long, et sans la foi, aux principes tranquillisants des justes qui ne
savent
pas lire. Mais un ouvrier comme Marcel, qui va au
se de la voir pour la reconnaître », rien n’est moins sûr, hélas ! Je
sais
trop bien ce que Marcel doit lire de préférence.
ime, Des résédas… Et cela, je l’avoue, me surprend un peu, car je ne
sais
pas quel est l’usage parmi les ouvriers ; mais da
petit nom. Ce garçon est d’ailleurs si candide qu’il se figure, je ne
sais
pourquoi, que les personnes qui ont des rentes n’
pas revu. Pourquoi a-t-il voulu assassiner sa femme ? Parce qu’il ne
savait
pas lire. C’est lui-même qui nous le dit : … Enfa
é de son mieux, elle a fait de lui un homme. Pourquoi ? Parce qu’elle
savait
lire. De son côté, Morin a fait des réflexions sa
du sa mère si : malheureuse et à qui lui-même ne doit rien. Et ici je
sais
gré à M. Manuel de s’être méfié de la « voix du s
comprend, il est indulgent, étant intelligent… Pourquoi ? Parce qu’il
sait
lire. Cela rappelle un couplet que chantait Amiat
ux, une conviction de tous les diables : Un peuple est fort quand il
sait
lire, Quand il sait lire, un peuple est grand !
e tous les diables : Un peuple est fort quand il sait lire, Quand il
sait
lire, un peuple est grand ! Sur quoi, emportés d
t une conséquence ou une forme de son extrême sociabilité, cet air de
savoir
un peu trop qu’il est « le bon ouvrier », et de s
ceux-ci, dont je ne dirai pas qu’ils sont bons ou mauvais et dont je
sais
seulement qu’ils me surprennent et m’inquiètent :
temps que Coppée, sinon avant lui. Je crois qu’il tient à ce qu’on le
sache
, et ce désir est assez naturel. Cette tendresse,
éfend pas la joie et l’oubli aux pauvres. Que dis-je ? Si les pauvres
savaient
, ils tâcheraient de demander l’aumône avec gaieté
e philosophique où il était sévèrement jugé. A propos de contes, j’en
sais
un de M. Manuel qui est fort beau : le Derviche.
M. Grenier ne s’est pas trompé. Car une âme noble et rêveuse et je ne
sais
quoi qui, n’étant plus guère d’aujourd’hui, pourr
me en vers et dont l’action a pour théâtre la Rome impériale, cela ne
saurait
manquer. Mais il faut que Métella souffre auparav
ù Séméia est en prière et joue auprès d’elle le rôle de l’ange. Je ne
sais
comment il le joue, car M. Édouard Grenier, discr
jeunes filles est à la fois très vive et un peu trouble, où elles ne
savent
pas trop ce qui se passe en elles, et où le trava
’elles ne sont qu’apparences vaines et qu’il y a derrière elles je ne
sais
quoi, qui est la seule réalité… Enfin, le poète a
que l’ensemble qui est l’expression d’une âme, et sans lequel elle ne
saurait
concevoir une vie, surhumaine ou non. La piété, m
nie délicieuse de Meilhac ne me la rendront, car tous ensemble ils ne
sauraient
me rendre mes culottes courtes, ni mon ignorance,
droite la bannière blanche brodée de fleurs de lis. Et moi, comme je
savais
que c’étaient les fleurs de France et les fleurs
vénération de Jeanne d’Arc est pour moi un de ces sentiments-là. J’ai
su
la Passion de Jeanne en même temps que celle du C
ténèbres et le chaos des faits, fatalement enchaînés et allant on ne
sait
où, quelque chose comme une intervention divine,
euz, et s’il leur plaisait d’y faire figurer le prophète Aïssa, on ne
saurait
dire à quel point cela nous serait égal. D’autant
aisir que la Fille de Roland. La reprise de cette tragédie a eu je ne
sais
quoi de chaud, d’allègre, de triomphal. Elle nous
êves et les sentiments de ses contemporains. De même, M. de Bornier a
su
rendre en 1874, dans une langue qui ne portait po
et que M. de Bornier l’a seulement écrite et signée. Mais enfin il a
su
l’écrire. Ce n’est rien que nous, et c’est peu de
oland, sauvée des Saxons par Gérald, le fils du comte Amaury (et vous
savez
que le comte Amaury, c’est Ganelon), a le caprice
i Berlhe dit franchement à Gérald : « Je vous aime », et, lorsqu’elle
sait
que Gérald est le fils de Ganelon, le traître rep
il empereur, alors que ni le duc Nayme ni les autres chevaliers n’ont
su
démêler les traits de leur ancien compagnon d’arm
user la fille de Roland. » La scène est vraiment belle ; et même j’en
sais
fort peu d’aussi grandes. Mais que va faire Géral
celle de son amant. Ce dénouement est de grande allure ; et que j’en
sais
de gré à M. de Bornier ! Que je lui sais de gré d
grande allure ; et que j’en sais de gré à M. de Bornier ! Que je lui
sais
de gré d’avoir mis dans son drame peu d’amour, ou
temporains de Roland ne sacrifient à la femme aimée rien de ce qu’ils
savent
lui être supérieur. Ou plutôt ils ne l’aiment qu’
x commis voyageurs. Ce comique, qui passe pour « fort » et dont on se
sait
bon gré, cette amertume de chic, je n’en dis poin
rre se met à jouer tout seul la Marche persécutrice. Car ce cornet la
sait
par cœur, il l’a, lui, aussi, « dans les moelles
re en goguette, un invité du fameux banquet des 15, 000 maires. Je ne
sais
plus ce qu’il nous a chanté sur l’air de la Boite
ui est un second mari… C’est là une différence de rien du tout, je le
sais
; mais, c’est égal, cela suffit à donner à la der
mœurs sont allées s’adoucissant. MM. Lacour et Decourcelles ont donc
su
conserver intact le personnage de Desforges, ce j
s. Cette exquise petite bête jouisseuse et froidement calculatrice ne
sait
pas qu’elle est ainsi. Il y a en elle des inconsc
onc l’homme à qui Shakespeare ne fait pas peur ! Ou encore : — Vous
savez
? il est bien malade. Je demandais naïvement :
respectais les grands hommes, que je n’étais que poussière, que je le
savais
, et que, là, bien sincèrement, mes propos n’avaie
, je crois bien, M. Renan. De même, il est fort à la mode, comme vous
savez
, de préférer George Eliot à tous nos romanciers e
us rebute plus comme elle faisait nos arrière-grands-pères ; car nous
savons
d’avance quelles visions elle doit évoquer en nou
notre race par qui le grand Will a été aux trois quarts inventé ! De
savoir
au juste si j’admire dans son théâtre ce qu’il y
eure, assurant la vie matérielle aux êtres d’élite, collabore sans le
savoir
aux fins du monde ; et c’est de quoi Prospero réc
n service ; c’est la traduction concrète de cette vérité profonde : «
Savoir
, c’est pouvoir. » Il pardonne à ceux qui lui ont
ai point l’ambition de voir un homme plus parfait que lui. » Et je ne
sais
rien de plus tendre, de plus naïvement ni ardemme
de Henri, montre alors d’exquises délicatesses de conscience : « … Tu
sais
, mon cher enfant, que je ne voudrais pour rien au
de moralité et de bienséance. Il n’a plus que cela à la bouche. Il se
sait
bon gré d’avoir su se reconstituer un intérieur h
nséance. Il n’a plus que cela à la bouche. Il se sait bon gré d’avoir
su
se reconstituer un intérieur honnête. Il a entrep
L’imprudente ! « Un collage, alors ? dit le doux Henri. Ah ! non, tu
sais
! Ça n’entre pas dans mon programme. Si je t’emmè
minutes : « Et surtout pas de pleurnicheries ! ajoute-t-il rudement…
Sais
-tu ce que tu devrais faire au lieu de pleurnicher
s lui parler de l’autre et comme si c’était à son insu. Et tous trois
sauraient
à quoi s’en tenir, mais ne s’en vanteraient point
voir, non ce qu’exigeraient les convenances ou l’intérêt et ce qu’ils
savent
eux-mêmes qu’ils devraient dire, mais ce qu’ils p
erdinand Brunetière s’est converti à ma critique, qui est, comme vous
savez
, la critique impressionniste, et, naturellement,
poussé son récent scepticisme. Il a commencé par nous avouer qu’il ne
savait
pas si sa conférence sur Regnard serait une apolo
j’ai accepté tes humiliants bienfaits, c’était dans l’espérance… que
sais
-je ?… de refaire ma fortune et d’aller la retrouv
cela. C’est pourquoi aucun d’eux ne dissimule plus : à quoi bon ? Il
sait
qu’elle sait. Sans plus craindre de lui déchirer
pourquoi aucun d’eux ne dissimule plus : à quoi bon ? Il sait qu’elle
sait
. Sans plus craindre de lui déchirer le cœur, il l
ntre, à propos de la Casserole, de pudeurs bien démesurées. Mais vous
savez
qu’il n’y a rien de si aisément rougissant qu’un
e, qu’on appelle le Marin. Celui-ci est au bagne. A la suite de je ne
sais
quel mauvais coup, il a été dénoncé par sa bonne
ue notre estime, n’étaient ses relations avec la « rousse ». Mais qui
sait
? Peut-être que ces relations la relèvent à ses p
nous présente un cas assez curieux de moralité individuelle. Et vous
savez
que je les collectionne. Catulle Mendès Théâ
ible esprit à l’esprit des maîtres préférés, cela même implique je ne
sais
quel génie essentiellement voluptueux et féminin.
dangereuse qu’il garde sous des formes imitées et par laquelle, je ne
sais
comment, il fait ces formes vraiment siennes… S’i
eau s’étant retiré, Fiammette reçoit son amant. C’est Danielo, qui ne
sait
point qu’elle est la reine, et pour qui elle n’es
eune homme doit, le lendemain, l’assassiner dans son palais ; elle ne
sait
pas son nom, mais elle l’a vu, et elle le reconna
» murmure Danielo dans son sommeil. Fiammette comprend alors qu’il ne
sait
point qu’elle est la reine. Elle lâche le poignar
d même. Sa gentillesse et sa frivolité y deviennent héroïques sans le
savoir
. Elle fait berner, au milieu d’une fête, les conj
uemitaine de Sforza n’est point encore satisfaite. Pourquoi ? On n’en
sait
rien. Au moment où elle pense être libre et croit
pièce en trois actes, de M. Henry Céard. 4 février 1889. Oui, je
sais
ce que d’autres vous diront : que cela manque d’a
bien (ce qui est possible) ignore-t-il de quelle façon il l’aime ? Il
sait
que Piétrequin est un misérable et qu’il trompe H
lle est jolie ? demande-t-elle d’une voix subitement altérée. — Je ne
sais
pas ; je ne l’ai jamais vue que le soir. — Elle e
; je ne l’ai jamais vue que le soir. — Elle est spirituelle ? — Je ne
sais
pas ; nous n’avons jamais échangé que les mots in
u’un petit employé. Et c’est pourquoi ils se donnent la main, car ils
savent
qu’ils s’aiment et qu’ils ne peuvent faire autrem
ut-être se sont délassés à faire, pour eux tout seuls, un rêve qu’ils
savaient
irréalisable ; tous ceux qui ont senti le charme
mment ce que nous faisons involontairement ; et tous ceux, enfin, qui
savent
combien cette futile complexité de sentiments peu
la finesse de leur intelligence ont rendue plus délicate. Ceux-là ne
sauraient
être méchants, quoi qu’ils fassent ; que dis-je ?
j’échouerai peut-être. » Tout ce que j’ai dit de Marcel, Françoise le
sait
; et même je n’ai fait que me servir de ses révél
èvement du duc d’Enghien. Ils ne font pas la moindre réflexion. On ne
sait
pas s’ils ont une opinion là-dessus ni sur quoi q
tions émus, non par ce qu’on nous disait, mais à cause de ce que nous
savions
. En un sens, c’est nous qui faisions le drame. Il
e voir ce qu’il en resterait pour des illettrés, pour des gens qui ne
sauraient
pas. Il faut ajouter que la mise en scène était f
au bout du pont d’Iéna n’est déjà plus qu’un fantôme indéterminé. Je
sais
que je l’ai vue ; mais, n’était le témoignage écr
e intérieure. J’y ai, pour moi, dès longtemps renoncé. Tout ce que je
sais
, en vérité, c’est que cette faculté inexplicable
que furent nos visions, nos sentiments et nos actes, nous croyons le
savoir
; mais, invinciblement, nous l’inventons. Et ains
n et mobile de mes souvenirs, il me serait impossible, je le sens, de
savoir
si je suis jeune ou si je suis vieux, et de dire
e mes intentions, de mes désirs ou de mes rêves, et par conséquent de
savoir
si j’ai été bon ou si j’ai été méchant… Et peut-ê
t de jours, — car cela est attesté par des dates, — et que nous ne le
savons
que par elles, et que nous ignorons comment ; que
ous chercherons ce qu’il peut y avoir d’avantageux dans cette misère.
Sachons
tirer des consolations de cette infirmité même et
vénements de ma vie qui ont été le plus considérables pour moi, je ne
sais
plus bien les impressions que j’en ai reçues, ni
s circonstances éprouvant tantôt un sentiment, tantôt un autre. Je ne
sais
plus, quand je veux être sincère avec moi-même, d
i que les choses dont le souvenir est le moins effacé en moi. Mais je
sais
qu’il faut particulièrement louer et honorer, par
de mauvais devins de l’âme des nouvelles générations… Car, comme vous
savez
, tous les vingt-cinq ans ou à peu près, la partie
. Car tel est notre bon plaisir. Nous voulons affirmer ce que nous ne
savons
pas, parce que nous en avons besoin. Il nous conv
? Ce sentiment, que la réalité présente est incomplète et qu’elle ne
saurait
s’expliquer par elle-même, d’où nous viendrait-il
lucarne ouverte sur le monde surnaturel. C’est là que Caran d’Ache a
su
faire mouvoir des armées de cent mille hommes, no
ne forme purement plastique et silencieuse, le « Mystère », car on ne
saurait
donner d’autre nom à l’Epopée et à la Tentation d
et diversifiée ; ils l’ont faite belle, sérieuse, tragique ; ils ont
su
, en la multipliant, lui communiquer une puissante
a multipliant, lui communiquer une puissante vie collective ; ils ont
su
, par elle, traduire aux yeux les grands spectacle
ait élégant d’aller chez Bodinier. Au reste, la salle est, comme vous
savez
, fort coquette. Puis, c’est le seul théâtre de Pa
ui servaient de thème fournissaient à cet égard une riche matière. On
sait
quels assauts durent soutenir les Agnès, les Barb
ien la prendre dans ses pièges. Drusiana, restée seule, a peur. On ne
sait
si elle craint, en effet, les pièges de ce forcen
r obsédante révèle peut-être une créature éminemment encline, sans le
savoir
, aux faiblesses dont elle ne pouvait détacher sa
vérité numismatique de son profil romain se tempère et s’égaye, je ne
sais
comment, de gentillesse et de blague parisienne.
e ou d’un roi sarrasin, avec quelque chose d’assyrien aussi, et je ne
sais
quoi de touranien par-dessus le marché. — Les lon
que chacune d’elles reste isolée et détachée de son cadre naturel. Je
sais
, par exemple, qu’une bâtisse en pierres de telle
le, et tout un peuple, avec ses mœurs, ses arts, ses institutions. Je
sais
enfin que la vraie maison grecque, voudrait la Gr
donnée par le prêtre d’Angoulême. Or, le président de Harlay lui fait
savoir
que ce sachet, qu’il portait avec tant de confian
e n’est donc plus à Dieu qu’il a obéi ?… (Ravaillac était, comme vous
savez
, « solliciteur de procès » et très habile, nous d
ns et se met à dénoncer tout le monde avec fureur. Oui, bien des gens
savaient
ce qu’il venait faire à Paris : Mme d’Entragues l
des gens savaient ce qu’il venait faire à Paris : Mme d’Entragues le
savait
; les Pères jésuites le savaient. Seule, Mlle d’E
ait faire à Paris : Mme d’Entragues le savait ; les Pères jésuites le
savaient
. Seule, Mlle d’Escomans (une « pécheresse », mais
», mais très bonne, à qui Mme d’Entragues l’avait recommandé), ne le
savait
pas. Très intéressant, dans cette âme sombre de f
tout à l’heure que vous l’avez dite ? On va vous questionner pour le
savoir
. » Et l’on emmène Ravaillac dans la chambre de to
ien dit ! » et elle se met à parler, à parler, à dire tout ce qu’elle
sait
, à débonder son cœur. Oui, bien que Ravaillac ne
it avec puissance l’aspect sinistre et douloureux du personnage, il a
su
faire sentir la piété farouche, la sombre flamme
détail, la marchandise qu’on est le moins sûr d’avoir sous la main, à
savoir
des pensées et des jugements, et qui, par suite,
soin) au lieu que, donnant au public la comédie de nos idées, nous ne
savons
jamais une minute d’avance celles qui sortiront d
me d’argent et du bourgeois : Mercadet, Poirier, maître Guérin. On ne
saurait
trop louer l’expressive sobriété et la force tout
. Et toutes les fois que ses rôles lui en ont fourni l’occasion, il a
su
exprimer aussi, de façon singulièrement pénétrant
sans gestes, est une merveille de justesse et d’adresse ; et je n’en
sais
pas qui porte mieux la marque de l’heure présente
âce, finesse, charme discret et caressant. Mieux qu’aucune autre elle
sait
mettre, dans un mouvement de tête ou dans une inf
ollon, ne doute de rien et se croit tout permis. Mais qu’importe ? Il
sait
donner je ne sais comment, par son jeu effréné et
rien et se croit tout permis. Mais qu’importe ? Il sait donner je ne
sais
comment, par son jeu effréné et toujours noble, a
dans le comique une sorte d’emportement et de lyrisme à quoi rien ne
saurait
résister. Je l’ai appelé une fois le Rubens des c
ent du ferme propos de n’y plus revenir. Et quand on y revient, je le
sais
par moi-même et par d’autres, il faut reconnaître
n prétendu interlocuteur une idée que cet interlocuteur avait sans le
savoir
et qu’il est tout étonné et effrayé de produire.
J’avais ouï dire, Socrate, avant que de converser avec toi, que tu ne
savais
autre chose que douter de toi-même et jeter les a
ller jusqu’où il va, ni, souvent, s’arrêter où il s’arrête sans qu’on
sache
pourquoi il s’y arrête en effet. Il semble bien a
t courir les vents, la mer, la rencontre des pirates, sur le point de
savoir
si dans un combat naval il faut à des vaisseaux l
il n’a jamais dit des Athéniens ce que Voltaire disait des Welches, à
savoir
que c’était une nation de singes et de tigres ; m
est l’incompétence. Elle consiste à confier le pouvoir non à ceux qui
savent
, et qui par conséquent pourraient diriger ; mais
par conséquent pourraient diriger ; mais à ceux qui par définition ne
savent
rien et ne peuvent rien diriger du tout, si ce n’
comme son caractère essentiel de mettre la passion où il faudrait le
savoir
, et de mettre exclusivement la passion là où la p
finitive aiment mieux être gouvernées par leur ignorance que par leur
savoir
? — « Quelle est la plus grande ignorance ? La vo
est peut-être l’ignorance ; mais cependant, et elle l’a montré, elle
sait
choisir des chefs ; et ces chefs, eux, sont instr
struits, intelligents et curieux. Mais ils avaient un trait commun, à
savoir
une certaine indifférence, plus ou moins avouée,
utale est passé. L’homme l’emportera sur l’homme, dorénavant, par son
savoir
et par son intelligence, c’est-à-dire par sa facu
llants artistes de la parole. Il est probable encore, quoique je n’en
sache
rien, que les prêtres et le « parti clérical », q
fait de laisser le champ libre. Ils semblaient dire : « Comme vous le
savez
, nous faisons des hommes forts. S’agit-il de fair
n ; celui qui ne s’y entend pas du tout et qui seulement en saisit et
sait
en reproduire le dessin, saisit et sait reproduir
et qui seulement en saisit et sait en reproduire le dessin, saisit et
sait
reproduire la sensation fugitive qu’ils font sur
un État dans l’État très funeste à l’État. Tantôt — mais il faut bien
savoir
que ce n’est qu’une boutade devenue trop célèbre
z étrange et un peu équivoque : « Tout le monde, dit-il en substance,
sait
que je crois aux Démons, puisque j’en ai un. Or q
e la mythologie a été inventée par les poètes ; mais il indique qu’il
sait
très bien que les mythes sont des idées très prof
bon de l’égalité, et l’égalité ne laisse pas d’exercer sur lui je ne
sais
quelle séduction qui reste confuse, mais qui est
tive, puisque, par ce qu’elle a d’indéterminé, elle ressemble à je ne
sais
quoi comme un vague aveu, ou un vague regret ou u
ond, si on la sent comme par-dessous tant d’inégalités nécessaires, à
savoir
naturelles ou imposées par l’histoire, si on la s
fût encore au moins disposé à leur accorder quelque chose et c’est à
savoir
la faveur flatteuse de pousser la condescendance
arriver au pouvoir par quelques moyens que ce soit et, parvenu là, ne
savoir
pas pour quoi faire, c’est une puérilité et une e
on, même rudimentaire. Les Sophistes avec tout leur talent, tout leur
savoir
et toutes leurs prétentions, ne sont que des prof
oses comme elles vont et où elles doivent naturellement aller ? Je ne
sais
trop. Outre que le patriote ne peut même pas et n
ne philosophique quelque chose de négatif. Il disait trop : « Vous ne
savez
rien — ni moi non plus. » À quoi l’on pouvait rép
t vous aussi. » Il est bon d’affirmer quelque chose et de dire : « je
sais
», sans prétendre, du reste, tout savoir. Mais sa
uelque chose et de dire : « je sais », sans prétendre, du reste, tout
savoir
. Mais savoir quelque chose, seulement quelque cho
et de dire : « je sais », sans prétendre, du reste, tout savoir. Mais
savoir
quelque chose, seulement quelque chose, c’est déj
et couronné, je voudrais qu’il devînt l’esprit public athénien. On ne
sait
jamais ce qui peut advenir. Il n’est pas impossib
fait de métaphysique du tout (ce qui est possible ; car enfin nous ne
savons
rien de lui) ou, au moins, n’a pas subordonné la
ne connaissons celles de notre ignorance même, c’est-à-dire de notre
savoir
. Et c’est ainsi que la métaphysique n’est pas la
ue, on en conviendra, je ne comprends plus. Je ne comprends que si on
sait
habilement faire à mes yeux, de ma patrie, un êtr
le droit ou selon les devoirs. Et si elle est selon le droit, elle ne
saurait
commander le sacrifice et elle ne commande vraime
mmes dans la métaphysique, sinon plus, du moins autant que jamais. On
sait
que Nietzsche triomphe de cela et montre avec ach
ses même en soi. Le mot de Claude Bernard est toujours vrai : « Je ne
sais
rien à fond. Évidemment. Si je savais quelque cho
rnard est toujours vrai : « Je ne sais rien à fond. Évidemment. Si je
savais
quelque chose à fond, je saurais tout. » On ne se
e sais rien à fond. Évidemment. Si je savais quelque chose à fond, je
saurais
tout. » On ne se ramène à la modération qu’en se
e, ne voulait point du tout en supprimer les bons effets possibles Il
savait
qu’on ne détruit bien que ce que l’on remplace, e
tout cet univers l’a ordonné. Il était bon ; et celui qui est bon ne
saurait
éprouver aucune espèce d’envie. » Et ce sont les
d’être. Qu’est-ce à dire, sinon que ce qu’il vient de trouver, il le
savait
? S’il le savait, c’est qu’il s’en souvient. D’où
e à dire, sinon que ce qu’il vient de trouver, il le savait ? S’il le
savait
, c’est qu’il s’en souvient. D’où lui vient ce sou
as de connaissances formelles si précises que celle-là. Tout au moins
saura-t
-il, sans que personne le lui ait jamais appris, e
rps ne peut pas en même temps être en deux endroits. Que de choses il
sait
sans qu’on les lui ait enseignées, et que de chos
qu’on les lui ait enseignées, et que de choses il ne peut pas ne pas
savoir
! Il faut pourtant qu’il les ait apprises une foi
ales que toutes les autres procèdent peu à peu, n’est-il pas vrai que
savoir
c’est se souvenir ? Si savoir c’est se souvenir,
cèdent peu à peu, n’est-il pas vrai que savoir c’est se souvenir ? Si
savoir
c’est se souvenir, l’âme existait donc avant, bie
onde et l’homme, du sein même de l’intelligence divine. Il importe de
savoir
cela ou de le croire pour être persuadé que toute
llons donc à bien penser ; voilà le principe de la morale », je crois
savoir
et vous savez pourquoi il a mis : « bien » ; mais
en penser ; voilà le principe de la morale », je crois savoir et vous
savez
pourquoi il a mis : « bien » ; mais, en simple ph
. En tout cas, c’est tout à fait l’avis de Platon. Il faut chercher à
savoir
ce qu’on ne sait point et ce qu’il est assez prob
t tout à fait l’avis de Platon. Il faut chercher à savoir ce qu’on ne
sait
point et ce qu’il est assez probable qu’on ne sau
savoir ce qu’on ne sait point et ce qu’il est assez probable qu’on ne
saura
jamais, parce que c’est une très bonne attitude m
j’en suis capable, que la conviction qu’il faut chercher ce qu’on ne
sait
pas nous rendra sans comparaison meilleurs, plus
ant tout du principe suivant : connaître le bien c’est le faire ; qui
sait
le bien fait le bien ; qui ne fait pas le bien, c
ait le bien fait le bien ; qui ne fait pas le bien, c’est qu’il ne le
sait
pas ; la science et la vertu sont la même chose.
ituteurs. » En un mot, le méchant est un malade et un ignorant et le
savoir
corriger le guérirait de sa maladie. Donc le vert
riger le guérirait de sa maladie. Donc le vertueux c’est un homme qui
sait
la vertu. La doctrine doit être combattue, parce
e et je ne le démontrerai point longuement. Elle est une confusion du
savoir
, du vouloir et du pouvoir, comme si c’étaient mêm
mier entraînait les deux autres. Il n’en est assurément rien. On peut
savoir
la vertu, sans vouloir le moins du monde la prati
u’il la suivît. Oui, l’injuste qui connaît la vertu sommairement, qui
sait
ce que c’est, qui sait qu’elle est effort, abnéga
injuste qui connaît la vertu sommairement, qui sait ce que c’est, qui
sait
qu’elle est effort, abnégation, sacrifice, etc.,
c., il s’en détourne et n’en veut point entendre discourir. Mais s’il
savait
tout ; s’il savait que la vertu est une jouissanc
e et n’en veut point entendre discourir. Mais s’il savait tout ; s’il
savait
que la vertu est une jouissance et la plus grande
tu est une jouissance et la plus grande qui puisse être goûtée ; s’il
savait
, comme l’enseignera plus tard le Portique et comm
rtueux est le véritable roi de ce monde ; et sans aller si loin, s’il
savait
seulement que l’intérêt bien entendu et la vertu
qu’il n’y a rien de plus habile qu’une conduite irréprochable ; s’il
savait
cela, il prendrait le parti de la vertu, très pro
lle de la vertu. Mais encore a-t-il raison ? Est-il bien vrai que qui
saurait
toute la vertu ne douterait point que le bonheur
a présenté son apologie le disent assez clairement. Donc l’homme qui
saurait
cela, qui saurait vraiment et pleinement tout cel
ologie le disent assez clairement. Donc l’homme qui saurait cela, qui
saurait
vraiment et pleinement tout cela, qui connaîtrait
nt immédiatement et pour toujours, et voilà pourquoi je peux dire que
savoir
le bien ou le faire, c’est la même chose ; à la c
pas un homme très sérieux. Un philosophe qui avait transgressé, je ne
sais
plus où, une ordonnance très rigoureuse dut la vi
sophe est un homme qui fait le bien, qui crée le bien, parce qu’il le
sait
, et il ne peut pas, du moment qu’il le sait, ne p
e le bien, parce qu’il le sait, et il ne peut pas, du moment qu’il le
sait
, ne pas le faire. Il est donc un élément très pré
ls agissent si bien ? — S’ils ne font pas le bien, c’est qu’ils ne le
savent
pas le moins du monde, et c’est précisément ce qu
fins, et je leur prouve qu’ils ne font pas le bien parce qu’ils ne le
savent
pas — et que, ne le sachant pas, ils ne peuvent p
lle puisse être, ce qu’il faut penser de la doctrine de l’identité du
savoir
le bien et du faire le bien, selon Platon. Si sav
de l’identité du savoir le bien et du faire le bien, selon Platon. Si
savoir
le bien c’est le faire et si nous voulons le fair
de s’abandonner au désir qu’il en a. Il cède à sa nature même sans le
savoir
et il acquiesce à sa loi sans croire qu’il s’y co
qui est précisément celui qu’il faut qu’il suive. Il se range sans le
savoir
à l’ordre universel. Si l’homme qui ne cherche qu
ue de dire que le but de l’homme est le plaisir, à condition que l’on
sache
qu’en cherchant le plaisir c’est au malheur qu’il
eut-être. Il est des hommes qui estiment que le but de l’homme est de
savoir
et que le bonheur de l’homme est dans le savoir.
but de l’homme est de savoir et que le bonheur de l’homme est dans le
savoir
. « J’ai triomphé, dira Nietzsche, du jour où la g
il ne peut souffrir. Dirons-nous donc que le but de l’homme c’est le
savoir
? Ce serait encore une illusion, quoique moins fo
us de choses à voir qu’il n’en aperçoit. Si la science est simplement
savoir
à quel point on ignore, pour l’homme amoureux de
st simplement savoir à quel point on ignore, pour l’homme amoureux de
savoir
elle est d’autant plus douloureuse qu’elle est pl
de se dire qu’on ignorera toujours mille fois plus de choses qu’on en
saura
, soit compensée ou au moins adoucie par le plaisi
identité avec l’absolu. En vérité on serait presque tenté de le dire.
Savoir
l’absolu n’est-ce pas l’être ? L’être absolu n’es
r l’absolu n’est-ce pas l’être ? L’être absolu n’est-il pas celui qui
sait
tout ? Du moins, au point de vue du plaisir, au p
l’heureux parfait, non pas tant parce qu’il est tout que parce qu’il
sait
tout ? Savoir est posséder intellectuellement. La
arfait, non pas tant parce qu’il est tout que parce qu’il sait tout ?
Savoir
est posséder intellectuellement. La suprême jouis
llectuellement. La suprême jouissance intellectuelle est donc de tout
savoir
et n’a pas besoin, pour être suprême, qu’on soit
n’a pas besoin, pour être suprême, qu’on soit tout. Celui-là donc qui
saurait
l’être absolu serait intellectuellement identique
’être absolu. Or le bien suprême étant dans l’intelligence, celui qui
saurait
l’absolu posséderait le bien suprême. Cela peut p
verain bien tout autant que lui. Mais à la fois il se contemple et se
sait
, à la fois il agit et se sent agir infiniment, et
la différence du spectateur à l’acteur, et le spectateur peut si bien
savoir
le rôle et le comprendre qu’à un certain égard il
r ; mais, à un autre égard, il sera toujours inférieur à celui qui et
sait
le rôle et le comprend et le joue. Reste de tout
rmes, en disant que les dieux ont un plaisir éternel, il dit, sans le
savoir
, qu’ils n’ont absolument aucun plaisir. Celui-là
emble bien ordonné et harmonieux. L’homme qui dit « cela va bien » ne
sait
pas ce qu’il dit, sans doute ; mais il dit sans l
va bien » ne sait pas ce qu’il dit, sans doute ; mais il dit sans le
savoir
que toutes ses forces physiques sont en tel accor
est un feu qui brûle et qui laisse après lui des cendres, et l’on ne
sait
ce qui est le plus douloureux pour l’âme de la br
i soit sincère… Si l’on avait un peu d’expérience ou de réflexion, on
saurait
que les bons sont très rares et très rares aussi
r s’amuser ou qu’ils aient eu quelque dessein sérieux : car nous n’en
savons
rien. Ce que nous savons c’est que les passions s
t eu quelque dessein sérieux : car nous n’en savons rien. Ce que nous
savons
c’est que les passions sont comme autant de corde
pas cette question et n’a pas à se la poser, puisqu’il croit que qui
sait
le bien fait le bien, et que qui ne fait pas le b
e bien fait le bien, et que qui ne fait pas le bien c’est qu’il ne le
sait
pas. On n’a donc pas à s’exercer à vouloir, on n’
cette façon-là, qu’il y a deux hommes qui créent la justice, c’est à
savoir
celui qui la pratique et celui qui veut la détrui
aut, l’ignorant paraît sage à ses propres yeux ; il se persuade qu’il
sait
tout, quoiqu’il ne sache pour ainsi dire rien, et
age à ses propres yeux ; il se persuade qu’il sait tout, quoiqu’il ne
sache
pour ainsi dire rien, et refusant de confier à d’
ne laisse pas évidemment d’être aussi un peu leur volonté, car ils ne
sauraient
nous en vouloir de les prendre pour modèles. On n
ous enivre et nous attriste. C’est une vérité de bon sens que si l’on
savait
dire, à chaque douleur qui nous frappe : « je n’y
rait presque aucun plaisir. Voilà le chemin : celui qui non seulement
saura
déplacer le temps, ou plutôt se déplacer ainsi da
ier qui se sacrifie ou le savant qui s’épuise et se tue de travail ne
sait
peut-être pas qu’il est amoureux. Il l’est de tou
finiment séduit les poètes et elle a comme rempli de ses échos, on le
sait
, des époques littéraires tout entières. Elle est
doctrine la plus générale. C’est par ce biais que l’ont prise, on le
sait
, la plupart des poètes qui l’ont adoptée, depuis
que les contraires s’attirent pour perpétuer l’espèce ou comme s’ils
savaient
que l’espèce ne se perpétue qu’ainsi, qu’il n’est
devraient avoir à cela, pour faire éclore leurs petits ou comme s’ils
savaient
que leurs petits ne sortiront de l’œuf qu’à ce pr
mière entre les harmonies ; dans le cas contraire, il est à celui qui
sait
l’observer le spectacle le plus beau et le plus a
ation purement intellectuelle, il faut la donner aussi ; mais il faut
savoir
la donner. Elle doit être suggestive, comme peut-
nous apprenons à cet esclave la géométrie. Nous lui montrons qu’il la
sait
. Il la sait en effet ; mais il faut le mettre sur
ns à cet esclave la géométrie. Nous lui montrons qu’il la sait. Il la
sait
en effet ; mais il faut le mettre sur le chemin d
imum de désir de trouver doit être encore là où n’est pas le désir de
savoir
. D’autant plus que la méthode suggestive trompe p
l’arrêter et le faire douter de lui-même. Quelquefois il ne croit pas
savoir
alors qu’il sait, et quelquefois il croit savoir
re douter de lui-même. Quelquefois il ne croit pas savoir alors qu’il
sait
, et quelquefois il croit savoir cependant qu’il n
fois il ne croit pas savoir alors qu’il sait, et quelquefois il croit
savoir
cependant qu’il ne sait rien. Dans ce dernier cas
r alors qu’il sait, et quelquefois il croit savoir cependant qu’il ne
sait
rien. Dans ce dernier cas il faut l’embarrasser p
. Le « force-les à entrer » n’est point du tout son fait, ni le mien.
Savez
-vous que beaucoup d’hommes n’auraient jamais aimé
erche de la connaissance. Ils ont entre les yeux ce signe auquel vous
savez
qu’on reconnaît les amoureux, et ils sont dignes
s amis et disciples de ta très sage personne, de poursuivre, en je ne
sais
quelles rêveries, ce beau et ce bien qui nous son
dans leur philosophie autant de bonté qu’ils y mettent de sagesse, de
savoir
et d’esprit. Et ces propos de Périclès seraient c
pratique dans le cerveau. C’est à une idée pratique, à la question de
savoir
comment nous nous y prendrons pour bien vivre qu’
ôtait du prix à leur habileté. » L’artiste est donc un homme qui ne
sait
rien. Il ne sait rien, parce qu’il ne sait que so
leur habileté. » L’artiste est donc un homme qui ne sait rien. Il ne
sait
rien, parce qu’il ne sait que son art et qu’il cr
e est donc un homme qui ne sait rien. Il ne sait rien, parce qu’il ne
sait
que son art et qu’il croit que cela suffit. Il ne
parce qu’il ne sait que son art et qu’il croit que cela suffit. Il ne
sait
rien, parce qu’il exerce, peut-être très bien, un
sait rien, parce qu’il exerce, peut-être très bien, un art dont il ne
sait
pas à quoi il tend, à quoi il sert et quelle est
capables de dire quel est le leur. Le propre de l’homme est aussi de
savoir
ce qu’il fait et ils n’en savent rien du tout. Il
r. Le propre de l’homme est aussi de savoir ce qu’il fait et ils n’en
savent
rien du tout. Ils agissent conformément à leur na
acte de végétal. La fleur fleurit pour fleurir, et c’est un autre qui
sait
pourquoi elle fleurit. L’homme, lui, agit pour ag
t une faculté de l’âme qui n’aurait pour but que de s’exercer ? Je ne
sais
pas si l’on pourrait l’appeler une faculté. Ce se
nier fait tout de même, et le sophiste et le politicien. Le cuisinier
sait
la sauce qui est en possession de plaire ; il en
homme qui voudra enseigner la rhétorique ou tout homme qui voudra la
savoir
devra donc avant tout savoir ce que c’est que l’â
a rhétorique ou tout homme qui voudra la savoir devra donc avant tout
savoir
ce que c’est que l’âme et s’en faire une image ex
’âme et les différentes manières qu’a l’âme d’être affectée. Il devra
savoir
, non seulement ce que c’est que l’âme en général,
’art de conduire les âmes, il faut que celui qui veut devenir orateur
sache
combien il y a d’espèces d’âmes… Il est des homme
les âmes les plus diverses ; quand, mis en présence d’un individu, il
saura
lire dans son cœur et pourra se dire à lui-même :
s lui parler ; quand il possédera toutes ces connaissances ; quand il
saura
distinguer les occasions où il faut parler et où
uer les occasions où il faut parler et où il faut se taire ; quand il
saura
employer ou éviter à propos le style concis, les
t nécessaire, par le réaliser dans leurs œuvres. Par exemple, il faut
savoir
que l’œuvre d’art doit être non seulement un tout
rale, une conclusion morale, une intention morale ou, au moins, je ne
sais
quel esprit général de moralité. Cependant pour l
au public et le public au poème. Dès lors, la foule devient, comme on
sait
, extrêmement susceptible, et elle exige que la be
que cet art remue, et profondément, la sensibilité, de la question de
savoir
si, ayant tel caractère, il n’y a pas danger qu’i
se, et c’est toujours l’art pour le beau qu’elle veut. Seulement elle
sait
mettre ici des différences et des distinctions et
nsuite ne pas voir où il est très vrai que le beau rejoint le bien, à
savoir
dans les arts qui peignent la nature humaine cons
inance, travaille généralement pour les honneurs et pour la gloire. —
Sais
-tu ce que c’est que les honneurs et la gloire ? —
faire, il en a fait faire mille très mauvaises et extrêmement laides.
Sais
-tu l’histoire, cher ami ? — Quelque peu. — Si tu
ment laides. Sais-tu l’histoire, cher ami ? — Quelque peu. — Si tu la
sais
un peu, tu n’ignores nullement que le désir des h
rmis, à charge de revanche. Quand tu as parlé d’honneur et de gloire,
sais
-tu de quoi, en vérité et au fond, tu parlais ? Tu
e qui s’appelle la mode, s’essouffler en cette poursuite. Je voudrais
savoir
, après qu’il aura mis dans sa manière de concevoi
amoureux de la statue sortie de ses mains un philosophe vint dire : «
Sais
-tu pourquoi tu aimes la statue que tu as faite ?
; car ni le libertinage, ni l’injustice, ni la jalousie et l’envie ne
sauraient
s’y introduire. Ils étaient donc vertueux par cet
s contrées, les plus favorables à la vertu sont celles où règne je ne
sais
quel souffle divin et qui sont tombées en partage
’Athènes est donc la volonté de confier un travail à quelqu’un qui ne
sait
pas le faire ; c’est l’incapacité intronisée ; c’
ilosophes, c’est-à-dire simplement l’homme qui ne s’embarrasse pas de
savoir
si les choses sont justes ou injustes, tire avant
enseignent le juste tendent au même but sous différents mots, c’est à
savoir
à faire et dresser des coquins habiles. N’est-il
out vous sera donné par surcroît. » C’est faux, et peut-être même ils
savent
que c’est faux, et dans le premier cas ils sont b
r un temps seulement, c’est la cité ordonnée ; la bonne cité pour qui
sait
voir, et qui doit rester telle indéfiniment, c’es
rait selon la loi, c’est-à-dire qu’on se priverait d’un grand bien, à
savoir
agir selon sa force et commettre l’injustice, mai
mmettre l’injustice, mais qu’on se délivrerait d’un mal plus grand, à
savoir
subir l’injustice et se résigner selon sa faibles
aque désir à mesure qu’il naît. C’est ce que la plupart des hommes ne
sauraient
faire, à ce que je pense ; et de là vient qu’ils
et intense, si Ion peut ainsi parler. C’est le mot d’Euripide : « Qui
sait
si la vie n’est pas pour nous une mort et la mort
ie n’est pas pour nous une mort et la mort une vie ? » Entendez : qui
sait
si ce qui vous semble la vie n’est pas la mort mê
qui est intempérante, comme vous dites vous-même, c’est-à-dire qui ne
sait
rien retenir, est bien un tonneau percé, qui est
? C’est donc d’une excellence particulière qu’il faut faire état pour
savoir
à qui l’on confiera les destinées publiques. Mais
uple, c’est la justice. C’est la justice telle que je l’ai définie, à
savoir
le sens de l’équitable d’abord et ensuite le sens
là même où il n’y a, je le reconnais, que la force qui règne, c’est à
savoir
dans les relations de peuple à peuple, une justic
C’est très important. Il est étrange que les peuples, en général, ne
sachent
pas distinguer à quel signe il faut reconnaître c
par conséquent le communisme absolu. Il faut, en lisant ce qui suit,
savoir
à l’avance que Platon ne s’y est point tenu du to
de d’élection lui auront faite, ne sera ni un violent ni un faible et
saura
se servir adroitement, en les entremêlant selon l
yrannie », non pas celle que nous envisagions tout à l’heure, c’est à
savoir
le pouvoir absolu d’un sage ; mais la tyrannie te
s vœux ? D’après ce que nous avons dit, nous ne sommes pas loin de le
savoir
. Ce qui devrait gouverner, c’est la science du go
le soit quelque part et non point sans doute dans la multitude qui ne
sait
rien et qui par conséquent ne sait pas ce qu’il e
ans doute dans la multitude qui ne sait rien et qui par conséquent ne
sait
pas ce qu’il est le plus difficile de savoir. Ce
n et qui par conséquent ne sait pas ce qu’il est le plus difficile de
savoir
. Ce qui devrait gouverner, après la science polit
hangera les lois le moins possible et le moins souvent possible. Nous
savons
ce qu’il y a à dire et ce que nous avons dit nous
peut être appliqué et doit l’être à une portion de la nation, c’est à
savoir
à la meilleure. Au-dessus du peuple agricole, au-
si extrêmement différente ; d’une part procédant du même principe, à
savoir
du mépris de la femme ; d’autre part ayant en par
ui montre leur force, Celui-là est un chef et reconnu pour tel, qu’on
sait
qui ne peut ni être corrompu ni se corrompre. Mai
n’est, en définitive et en pratique, que le gouvernement de ceux qui
sauraient
gouverner par ceux qui ne le savent pas ; et l’in
ue le gouvernement de ceux qui sauraient gouverner par ceux qui ne le
savent
pas ; et l’inégalité des fortunes, qui ne met que
sse ploutocratique. À la vérité, et la ploutocratie n’est pas sans le
savoir
, la démocratie est destinée à monter à l’assaut d
tée, des conditions d’un bon gouvernement et d’un bon État ; quand il
sait
ou quand il sent qu’un peuple doit être régi par
and il sait ou quand il sent qu’un peuple doit être régi par ceux qui
savent
gouverner, ou tout au moins par ceux qui savent q
tre régi par ceux qui savent gouverner, ou tout au moins par ceux qui
savent
quelque chose et qui ont quelque compétence parce
qu’il me semble que toute l’histoire ancienne a vérifiées et qu’on ne
saurait
affirmer encore que l’histoire moderne ait dément
s plus tard. Seulement pour Renan, le monde et l’homme viennent on ne
sait
de quoi et tendent vers le parfait et le créent e
phane est comme le père des cyniques et Platon des stoïciens, et l’on
sait
que les cyniques ne sont que des stoïciens mal él
oïciens mal élevés. Que Platon ait pardonné à Aristophane ce que l’on
sait
et qui ne fut qu’une erreur et une confusion entr
s aux peuples qui disparaissent comme nations, sans qu’on puisse trop
savoir
pourquoi, mais probablement parce que le génie n’
homme, égaré dans un canton de l’univers d’où il ne peut rien voir ni
savoir
du gouvernement de l’univers lui-même, doit se se
il ne l’avait pas. Et c’est pour cela que Platon semble convaincu que
savoir
la vertu et la pratiquer, c’est la même chose. Ce
dront jamais agir que selon leur force ou selon leur faiblesse. Je ne
sais
pas si ces temps sont proches ; mais je sais qu’i
on leur faiblesse. Je ne sais pas si ces temps sont proches ; mais je
sais
qu’ils ne sont jamais arrivés et qu’on peut espér
on, fils de rois, vivra tant qu’il y aura quelques fils de rois. Il a
su
être, très précisément, un des aspects du divin.
a toujours des circonstances atténuantes ? 6. C’est une question de
savoir
si Platon a entendu la communauté des biens, des
il y en a quasi régulièrement deux qui roulent sur le théâtre, et je
sais
tel professeur de « poésie française » qui parle
une professeur n’y travaille-t-il point ? C’est ce que j’attendrai de
savoir
pour reprendre ce thème ; — et, en vérité, tout c
et moralités, je serais d’opinion que tu t’y employasses » ; et l’on
sait
que presque aussitôt, avec sa Cléopâtre avec sa D
’a pas dédaigné de se souvenir ; — et encore d’un Hippolyte, qu’on ne
saurait
mieux louer qu’en disant qu’on y trouve l’origine
et la musique, d’abord et avant tout, pour charmer l’oreille, — on ne
saurait
vraiment la détacher ni des conditions matérielle
nie. Je le crois volontiers ainsi ; — quoique d’ailleurs ce que je ne
saurais
accorder à M. Rigal c’est que le caractère « roma
plus de beautés, et de beautés plus pures ou plus nobles. Mais on ne
sait
pas encore laquelle. Sera-ce la tragédie ? Sous l
veut tirer de la diversité et de l’intervalle des temps. Si le drame
sait
qu’il doit être une action, il cou fond malheureu
ne lui semblait pas assez intéressante ; et c’est pour cela qu’il ne
sait
trop souvent, non plus que nous, de quel nom il d
gré supérieur, ce qu’elles ont toutes de commun et d’essentiel. Je ne
sais
ce que M. Rigal pensera de ces considérations. Ma
» n’ont rien de plus reprochable que celles de ses successeurs. Je ne
sache
pas que Corneille ait « inventé » le sujet du Cid
contiennent de peintures de la société française du temps, qui ne le
saurait
pas, c’est qu’il faudrait qu’il fût sourd, de ne
ermons aussi ne les suppléeraient pas, je ne l’examine point. Mais on
sait
qu’elles y sont ; on le sait depuis longtemps ; e
ient pas, je ne l’examine point. Mais on sait qu’elles y sont ; on le
sait
depuis longtemps ; et, de nous montrer qu’elles y
rron ? ou « le diable au corps » de ce Gascon de La Calprenède ? Nous
savons
, d’autre part, qu’on les a lus avidement, passion
l’objet du roman : je dirais volontiers de sa destination. Il n’a pas
su
ou il n’a pas pu, comme le faisait précisément al
e ou Ragotin, Mandane ou Javotte, ce qui leur manque à tous, c’est de
savoir
ce qu’ils veulent faire, — et même ce qu’ils font
r que c’est le lieu de ta naissance ; que ce nom de Forez sonne je ne
sais
quoi de champêtre, et que le pays est tellement c
du grand Enric, la cour même de Henri IV. Neuf et original alors, on
sait
assez la fortune que devait faire ce procédé de p
tégut, avec quelle vigueur et quelle souplesse à la fois n’a-t-il pas
su
les saisir et les peindre, imitant avec une adres
r la plupart de ceux qui le suivront ? Racine seul, au xviie siècle,
saura
peindre et représenter comme d’Urfé les passions
hefort, et surtout les Mémoires de d’Artagnan. Alexandre Dumas, on le
sait
, y a pris la première idée de ses Trois Mousqueta
comédie, se reversaient dans le roman. Vienne maintenant un homme qui
sache
profiter de l’occasion, qui discerne surtout la v
aite en poète ; mais la confusion n’en sera plus une, et le romancier
saura
toujours ce qu’il fait. Aussi, plus tard, avec Pr
au xviie siècle. Elle commence avec d’Urfé, en 1607 ou 1610 — on ne
sait
pas au juste, — et elle finit avec Le Sage, qui e
man d’Alfarache à cause de Le Sage, c’est à peu près tout ce que nous
savons
aujourd’hui de la littérature espagnole ; et ceux
r de la littérature espagnole, de ses défauts ou de ses qualités, ils
savaient
qu’en raison du voisinage et de la politique, auc
romanesque. C’est une question, ou plutôt ce n’en est pas une que de
savoir
ce que les Amadis, l’Amadis de Gaule, et les autr
attribue quelquefois à Villon, ou les Cent Nouvelles nouvelles. Je ne
sache
rien de plus positif, de plus grossier souvent ;
l’illustre don Diego Hurtado de Mendoza ? C’est notre Le Sage, on le
sait
, qui, comme les Espagnols avaient fait avant lui
l’un de l’autre. Il flotte alors entre eux, pour ainsi parler, je ne
sais
quelle image d’eux-mêmes, imprécise et brouillée,
du mouvement de la Renaissance, aucun pays, aucune littérature, n’ont
su
mieux préserver leur entière originalité. Ils y é
u’il la connaît comme personne, ce qu’il nous serait si précieux d’en
savoir
. Nous n’avons qu’une Histoire de la littérature e
r. Nous n’avons qu’une Histoire de la littérature espagnole, et je ne
sais
comment ni pourquoi, mais elle est la médiocrité
devons à la seconde, ou plutôt en inclinant même à l’exagérer, je ne
sais
si la première, l’espagnole, n’a pas encore plus
es, et répandues les Lettres provinciales, c’est ce que tout le monde
sait
. Que si quelqu’un, par aventure, l’ignorait ou l’
amis mondains de Pascal, au chevalier de Méré, par exemple, ou je ne
sais
encore à qui, de l’avoir jeté lui-même, sans qu’i
temps aussi bien d’élargir, et surtout d’élever au-dessus de celle de
savoir
si Pascal a plus ou moins littéralement rendu le
égligé de nous apprendre, et voilà pourtant tout ce que l’on voudrait
savoir
. Quand en finirons-nous avec cette manière sommai
rin. Cependant cette matière touche elle-même à une autre, qui est de
savoir
ce que nous pouvons faire pour venger notre « hon
sommes alors excusables de tuer, qui ne voit, qu’avec la question de
savoir
si nous nous ferons justice nous-mêmes, c’est cel
e ces ombres mêmes, elles ont dégagé ce qu’il nous fallait uniquement
savoir
. C’est ce que n’avaient su faire ni le profond et
égagé ce qu’il nous fallait uniquement savoir. C’est ce que n’avaient
su
faire ni le profond et savant auteur de l’Augusti
édecin pèche mortellement qui se charge de plus de malades qu’il n’en
saurait
soigner. (Escobar, Tract. III, Ex. X, 34.) Ils en
ile. Si les Jésuites ne renient pas les gloires de leur ordre, ils ne
sauraient
non plus renier ni rompre dans l’histoire la soli
puisqu’on a cru les honorer en les nommant de ce, nom — en ont seuls
su
faire un moyen de politique, une arme de combat,
Histoire des variations — par ses propres désordres, il s’agissait de
savoir
ce qu’il adviendrait de la religion même : si ell
elle avait recouru, comme suprême expédient, au concile de Trente. On
sait
le rôle qu’y jouèrent les jésuites, comme aussi d
étroite politique, la vraie question, la seule qui importât, celle de
savoir
où était et en quoi consistait la vertu chrétienn
ire : « Non ! la voie du salut n’est pas large ! Non ! vos mérites ne
sauraient
suffire à vous justifier devant Dieu ! Non ! vous
principe que « pour pécher et se rendre coupable devant Dieu, il faut
savoir
que la chose qu’on veut faire ne vaut rien, ou au
es conclusions, on a, de nos jours, transformé les Provinciales je ne
sais
trop en quoi de vaguement analogue au Tartufe, et
ut-être, qu’il ne les croyait pas dangereuses à la religion ? Et l’on
sait
, d’autre part, qu’après avoir presque débuté, en
e est dans la paix » ; et l’esprit moderne répond à son tour qu’il ne
saurait
réserver a personne le privilège unique de traite
t pour nous montrer, jusque dans celles de nos actions dont nous nous
savons
à nous-mêmes le plus gré, le principe d’égoïsme q
s de la philosophie. Je veux dire par là que, s’il est intéressant de
savoir
ce que Descartes a pensé, il l’est bien plus enco
sant de savoir ce que Descartes a pensé, il l’est bien plus encore de
savoir
ce que ses contemporains ont cru qu’il avait pens
Kant écrivait sa Critique de la raison pure, ce n’était pas, nous le
savons
, pour fortifier ou pour multiplier les motifs de
tière. La première est celle de l’Identité de l’être et de pensée. On
sait
en quoi elle consiste : si seulement on apprend c
t en quoi elle consiste : si seulement on apprend ce que l’on n’a pas
su
jusqu’alors — et ce qui fait proprement l’objet,
celui qui devait être d’abord le moindre obstacle à sa fortune. On ne
saurait
en effet s’empêcher d’observer que le Discours de
les deux points auxquels ils tenaient par-dessus tous les autres : à
savoir
, que la raison humaine est dans une impuissance r
nous l’allons voir, l’ont compris comme eux et mieux qu’eux. Sans le
savoir
ou sans le vouloir, cette philosophie nouvelle ap
luence, on commence par isoler le cartésianisme, et, tout ce qu’il ne
saurait
expliquer dans l’histoire de la littérature ou de
déal classique dont la fameuse querelle du Cid — qui date, comme l’on
sait
, de 1637 — n’est pas elle-même, il s’en faut, le
Fénelon, ce sont les saint Thomas et les saint Augustin, comme on le
saurait
depuis longtemps, si nous les lisions davantage.
ne date que des Provinciales, c’est-à-dire de vingt ans plus tard. On
sait
, au surplus, que le style de Descartes, un peu lo
ace, toutes les conséquences que l’on veut qu’il ait, sans presque le
savoir
, tirées du Discours de la méthode, c’est de l’Épî
ur du Traité des passions. Pas plus, en effet, que le bon sens, on ne
saurait
faire honneur à Descartes d’avoir inventé l’analy
leur ait fallu cinquante ans pour mûrir ? Car ce que sans doute on ne
saurait
admettre, c’est qu’en ce siècle — « de grands tal
démon de la concupiscence de l’esprit ; libido sciendi, l’orgueil de
savoir
; et son étonnement ne fut égalé que par celui de
t avec elles — de faire corps avec les Pensées, dont les premières ne
sauraient
guère avoir été jetées sur le papier avant 1658,
aques de Pascal contre Descartes, un reste de rancune personnelle. On
sait
que, dans sa Correspondance, Descartes a bien déd
s la doctrine de Copernic ; mais ceci !… Il importe à toute la vie de
savoir
si l’âme est mortelle ou immortelle. » — Il dit e
la science ou de l’expérience, quelle est donc son autorité ? Nous ne
savons
rien, nous n’entendons rien. — « L’homme n’est qu
s cartésiens. Mais leurs adversaires, ce sont ceux qui, comme Pascal,
savent
que l’âme de l’homme ne se laisse pas ainsi pénét
t tandis que Descartes, comme on l’a vu, conclut à l’optimisme, je ne
sache
guère, dans l’histoire de la philosophie, de pess
point d’arrivée. C’est ce que l’on oublie quand on va chercher, Dieu
sait
où ! les origines de ce livre immortel. Mais elle
ées au xviie siècle ne s’explique que par cette lutte. Si l’on ne le
sait
pas, ou qu’on n’en tienne pas compte, on ne s’exp
ouver en soi sa satisfaction et sa règle. Ce que le grand Corneille a
su
le moins exprimer, c’est ce qui est précisément l
ait la diversité des caractères et la complexité de la vie. Et qui ne
sait
enfin que si de l’ensemble de l’œuvre de l’auteur
plus une dans le cas de Vauvenargues, par exemple, ou de Chamfort. On
sait
d’ailleurs comment fut fait le livre des Maximes,
elque sorte recouvert la première, et la preuve, c’est que si l’on ne
saurait
faire du livre de La Rochefoucauld une apologie d
ne et de Molière : en sortant d’écouter les sermons de Bourdaloue, je
sais
que l’on allait voir jouer Amphitryon ; et je n’o
venues compléter les Provinciales, et, à cette idée que la morale ne
saurait
, sans cesser d’être elle-même, se ployer aux exig
ême. C’est une autre mesure encore de la moralité. Quand vous voudrez
savoir
ce qu’il convient de penser de la moralité d’une
qui devait demeurer l’un des derniers foyers de l’esprit janséniste,
sait
-on bien qu’aujourd’hui même il est recommandé aux
ur propre patrie. Au regard de Voltaire lui-même — en qui, comme l’on
sait
, quelque timidité ou quelque respect humain se mê
l’initiative. Des prélats maladroits, au premier rang desquels on ne
saurait
hésiter à placer Fénelon, en persécutant le jansé
st grâce à lui, grâce à cette universalité de connaissances dont il a
su
habilement se servir pour être, pendant près d’un
out ce qui lui échappe, tout ce qui, par nature et par définition, ne
saurait
être de sa compétence ? L’homme tel que Voltaire
la théorie de la sensation transformée à celle des idées innées ? Ne
savons
-nous pas assez, que, dans l’explication scientifi
vembre 1889. La philosophie de Molière Il est difficile, je le
sais
, de se faire entendre, et j’admets volontiers que
on que je n’aurais pas jeté plus d’alarme au camp de tous ceux qui ne
sauraient
souffrir qu’on dérange l’idée qu’ils s’en font ;
oint. Pourquoi cela ? Car, d’avoir paru le premier des trois, on n’en
saurait
faire un si grand mérite à l’auteur de l’École de
; il reste que ce soit par la vérité d’une imitation de la vie qui ne
saurait
aller sans une certaine manière, personnelle et o
st que Molière me fait songer ; et, puisqu’il me fait songer, je veux
savoir
à quoi ? Puisqu’il m’oblige à réfléchir sur de ce
? Puisqu’il m’oblige à réfléchir sur de certaines questions, je veux
savoir
quelles sont précisément ces questions. Puisqu’il
elles sont précisément ces questions. Puisqu’il les a posées, je veux
savoir
comment il les a décidées. Et si peut-être, toujo
re, toujours actuelles, ces questions sont toujours vivantes, je veux
savoir
enfin jusqu’à quel point je suis moi-même pour ou
ière. Entre tant de moyens qu’il y a de provoquer le rire, si Molière
savait
trop bien son triple métier d’auteur, d’acteur, e
explique encore et surtout le caractère de sa satire, si, comme on le
sait
, il ne l’a jamais dirigée que contre ceux dont le
de celle qu’il avait pour les gens du xviie siècle ; et, qu’avant de
savoir
combien elle en diffère, ce serait de l’imprudenc
alement retrouver celle de Tartufe dans la fameuse allégorie que l’on
sait
: « Physis (c’est Nature) en sa première portée
ntement, et au rebours enfanta Amodunt et Discordance… Et (comme vous
savez
qu’aux singesses semblent leurs petits singes plu
te « d’imiter le Créateur de l’univers », les hommes, obéissant on ne
sait
à quels « dégarnis de bon jugement et de sens com
ont pas mépris, ni Luther, ni Calvin surtout ; et, à cet égard, on ne
saurait
commettre, de plus étrange erreur que de vouloir
dans l’in-pace de quelque couvent d’Allemagne ou d’Italie. Et qui ne
sait
également que ce que Calvin a essayé de fonder à
ques ? ou pour brûler ensemble « un morceau de la vraie Croix » ? Qui
sait
les secrets des consciences ? et jusque dans l’âm
ences ? et jusque dans l’âme d’un Théophile ou d’un Des Barreaux, qui
sait
, qui pourra jamais dire ce qu’il se mêle encore d
t bourgeoise, mais laïque, — de renvoyer, comme aussi sur le point de
savoir
ce qu’il tira des leçons de Gassendi, aux travaux
et, et Paul Mesnard. À la vérité, quoi qu’en dise la tradition, on ne
saurait
prouver que Molière ait jamais entendu ni beaucou
u’en sortant du collège de Clermont, le jeune Poquelin, sans que nous
sachions
comment, se soit lié d’amitié avec le jeune Chape
eiller Lhuillier ? Celles qu’il se donna lui-même ne pouvaient, on le
sait
, que corroborer les premières. Nos comédiens sont
écriminations réciproques, et bien souvent, en plus, l’incertitude de
savoir
où l’on ira coucher et de quoi l’on soupera. Ains
sante, la langue plus franche, et la philosophie plus optimiste, — je
sais
plusieurs de ses dévots qui veulent y voir encore
sent cette interprétation de l’École des femmes, je serais curieux de
savoir
comment ils expliquent l’effet qu’elle produisit,
sse de Longueville, tous les deux convertis maintenant, et dont je ne
sais
comment ni pourquoi nous osons suspecter l’entièr
en la satire ou la charge de l’hypocrisie ; les termes dont il use ne
sauraient
faire un instant illusion à personne ; et si l’on
’enfin nous faisons nous-mêmes partie de la nature, il croit qu’on ne
saurait
dire s’il y a plus d’insolence et plus d’orgueil
ent de l’objet de la vie, qui est d’abord de vivre ? C’est ici, je le
sais
, qu’on invoque les discours de Cléante : Il est
». Molière, soutenu par le roi, paya d’audace et riposta, comme l’on
sait
, en écrivant Don Juan. Il fit mieux encore ; il p
n tendant son mouchoir à Dorine : Couvrez, couvrez ce sein que je ne
saurais
voir, il semblait que ce fût un janséniste qui p
, dans son Sermon sur l’hypocrisie. Quant à la question maintenant de
savoir
si Molière a « trompé » Louis XIV, et si le roi,
u pourquoi Louis XIV n’aurait-il pas manqué de perspicacité ? Mais on
sait
de reste que, si le roi ne vit pas le danger, il
e de la comédie qu’il finit par en autoriser la représentation. Ne le
sait
-on pas bien, d’ailleurs, quand on le loue « d’avo
ment, avec accompagnement de barytons et de soprani, — c’est nous qui
savons
, c’est nous qui voyons clair, c’est nous qui pouv
r combattre. Mais c’est eux qui succomberont : et il suffira, pour en
savoir
autant que tous les Diafoirus du monde, que Sgana
s Arnolphe, et les Tartufe, et les Purgon. Ceux-ci, en particulier, «
savent
, la plupart, de fort belles humanités, savent par
x-ci, en particulier, « savent, la plupart, de fort belles humanités,
savent
parler en beau latin, savent nommer en grec toute
t, la plupart, de fort belles humanités, savent parler en beau latin,
savent
nommer en grec toutes les maladies, les définir e
diviser ». Mais, « pour ce qui est de les guérir, c’est ce qu’ils ne
savent
point du tout », c’est ce qu’ils ne sauront jamai
guérir, c’est ce qu’ils ne savent point du tout », c’est ce qu’ils ne
sauront
jamais, et, plus habile que toutes leurs ruses, l
on. Il y a là quelque chose d’autant plus surprenant que, comme on le
sait
assez, la vie n’a pas toujours été douce pour Mol
défendre ou d’attaquer une fois de plus la vertu d’Armande Béjart, on
sait
, à n’en pouvoir douter, ce que Molière a souffert
la voix de fausset, Avaient de la charmer
su
trouver le secret, Mlle Molière a fait connaître
arurent, en 1686, douze ou treize ans après la mort de Molière, je ne
sache
pas qu’aucune voix se soit élevée pour protester
« dévots » et la « religion ». Une seule question se pose : c’est de
savoir
ce qu’était devenue, depuis une soixantaine d’ann
int défaut ; et si ce n’est pas contre les « libertins », je voudrais
savoir
contre qui Pascal avait médité d’écrire, avant mê
le « libertinage » que Pascal s’était proposé d’y combattre. « Je ne
sais
ni qui m’a mis au monde, fait-il dire au libertin
libertin, ni ce que c’est que le monde, ni que moi-même… Comme je ne
sais
d’où je viens, aussi je ne sais où je vais, et je
e monde, ni que moi-même… Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne
sais
où je vais, et je sais seulement qu’en sortant de
e… Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais, et je
sais
seulement qu’en sortant de ce monde je retombe po
la faiblesse de l’homme aux lois de la nature, ils les imputent je ne
sais
à quel vice de la nature humaine sur laquelle, à
du xviie siècle, la philosophie de la nature, et c’est ce qu’il faut
savoir
, si l’on veut savoir avec exactitude quel était,
philosophie de la nature, et c’est ce qu’il faut savoir, si l’on veut
savoir
avec exactitude quel était, entre 1660 et 1680, l
ment qu’elle était la nature, que ses inspirations ou ses conseils ne
sauraient
en général différer de ceux de la sagesse : Nunq
bien plus ouvertement et bien plus hardiment que Rousseau. « Veux-tu
savoir
en tout temps — dit Orou à l’aumônier, dans le Su
à l’aumônier, dans le Supplément au voyage de Bougainville — veux-tu
savoir
ce qui est bon et ce qui est mauvais ? Attache-to
l’est, pas moins des conséquences où la superstition de la nature ne
saurait
, tôt ou tard, s’empêcher d’aboutir. Diderot rejoi
elque chose de plus qu’il n’y croyait mettre lui-même. Le talent, qui
sait
tout ce qu’il fait, qui peut en rendre compte, ne
it tout ce qu’il fait, qui peut en rendre compte, ne le peut et ne le
sait
que comme incapable d’étendre son regard au-delà
favorable, nous la saisissons avec empressement. Nous manquons, on le
sait
, de renseignements sur Montesquieu ; je veux dire
d’eux au public que leurs ouvrages ; et jusque dans l’intimité, nous
savons
d’autre part, au témoignage de ses amis, qu’il n’
es, disait-il, et d’en être honteux quand je les ai faits » ; et l’on
sait
qu’il n’a mis son nom ni aux Lettres persanes ni
n moraliste et d’un homme d’État, une certaine fierté stoïque — je ne
sais
si je ne devrais dire une certaine tristesse, — q
, s’il l’a dit, c’est dans une Préface, dont il s’agit précisément de
savoir
si son livre a tenu les promesses. Tout ce que l’
uieu il se fût appelé… Goguet. Ce qu’en effet toutes ces critiques ne
sauraient
empêcher, c’est que Montesquieu ne soit lui-même
e est plus ou moins qu’une œuvre, c’est de l’action, et tout le monde
sait
que la littérature, pendant plus de soixante ans,
nt à reprendre ou à critiquer, je l’ignore, et même je ne veux pas le
savoir
. Je sais ce que je puis dire, comme sachant un pe
dre ou à critiquer, je l’ignore, et même je ne veux pas le savoir. Je
sais
ce que je puis dire, comme sachant un peu les dif
rd’hui la seule, ou à peu près, que l’on lise ; et, au fait, quand on
sait
la lire, car il y faut, quelque apprentissage, on
celle qu’il faut ne pas se lasser de lire et de relire, si l’on veut
savoir
et mesurer la nature, la grandeur, et la directio
our des idées. Et puis, et enfin, Voltairiens que nous sommes sans le
savoir
ou même en voulant ne pas l’être, c’est là que no
virons de 1720, nous aurions donc député, un peu malgré lui, comme on
sait
, dans la patrie de la tolérance, du déisme, et de
phrase de Nicole, quelques années plus tard : « Il faut donc que vous
sachiez
que la grande hérésie du monde n’est pas le calvi
d le Dictionnaire de Bayle n’auraient pas été pour Arouet ce que nous
savons
qu’ils étaient alors pour une jeunesse avide de n
ns d’affaires que lui-même avec ses parlements et avec son clergé. On
sait
la légende ou l’histoire de ces Contre-Provincial
n a bien d’autres encore ? Je ne parle pas ici des moindres, comme de
savoir
si Voltaire est effectivement l’auteur des Anecdo
de Voltaire, ne changeront rien, ou bien peu de chose, à ce que l’on
sait
de son caractère ; ils nous le rendront seulement
, par les éditeurs de Kehl — Beaumarchais, Condorcet et Decroix, — on
sait
peut-être que, pour diverses raisons, la Correspo
ient parvenues, ces « restitutions » nous apprennent rien que nous ne
sachions
. Je ne dirai pas, avec Rivarol, que deux vers ou
en relations ? Même, si c’est le triomphe de sa souplesse que d’avoir
su
pendant soixante ans accommoder la diversité de s
ute sorte de gens, c’est le tour de force de sa politique que d’avoir
su
se garder, dans les cafés comme dans les salons,
en effet, avec une patience et un dévouement à son œuvre que l’on ne
saurait
trop louer, M. Bengesco a dressé la liste de tout
er que Voltaire n’a pas la gloire d’en avoir inventé les ressorts. Je
sais
aussi qu’en même temps que de Crébillon ou d’Houd
ou des Femmes savantes, ou de l’Avare, ou du Malade imaginaire. Et je
sais
enfin ce que l’on peut penser du style de Voltair
que Zaïre est une jolie chose, un peu plus même que jolie, et je n’y
saurais
que faire, mais je vois qu’aussi souvent qu’on la
elui que Voltaire y a pris. Rien de moins commun en tout temps, on le
sait
, et rien de plus rare au xviiie siècle. L’âme hé
nt religieux. Nous le récompenserions mal de sa sincérité, si nous ne
savions
la reconnaître. Quand elle n’aurait que ce seul m
Voltaire l’avait imité de Corneille, et surtout de Quinault, dont il
savait
les opéras par cœur : ce n’était pas de « l’amour
s apprendre ; — et c’est aussi bien ce qu’il ignorait lui-même. On ne
saurait
cependant trop le redire. Parmi beaucoup de moyen
scène que de leur être autrefois arrivées. Ou plutôt encore, sans le
savoir
, sans le sentir, solidaires que nous sommes de to
, entre nos passions et notre conscience. Elle aime Orosmane, et elle
sait
, elle apprend, nous apprenons, et nous sentons co
jusqu’aux traits dont le futur auteur du Dictionnaire philosophique a
su
peindre ici la religion, qui ne fassent à son goû
rce que leurs aïeux l’ont prodigué sur les champs de bataille, et ils
savent
eux-mêmes qu’ils seront les derniers de leur race
en attendant, puisque l’Étude sur Voltaire semble avoir fait — je ne
sais
pourquoi — plus de bruit que les autres, et que,
nt, dire cela, c’est ne rien dire, quand on y songe. Car il s’agit de
savoir
ce que nous leur devons, et, comme dans le cas de
mots, que sa grande originalité est surtout d’en avoir manqué. Je ne
sache
pas du moins une idée de Voltaire qui lui apparti
dent. En 1755 encore, et Voltaire ayant déjà passé la soixantaine, on
sait
que les pasteurs de Genève s’indigneront de l’acc
n sociale. Je suis bien obligé de dire, cependant, que si nous devons
savoir
gré à Voltaire d’avoir défendu contre les encyclo
x qui tiennent à la condition même de l’humanité, Voltaire ment et il
sait
qu’il ment. Il sait parfaitement que ce n’étaient
condition même de l’humanité, Voltaire ment et il sait qu’il ment. Il
sait
parfaitement que ce n’étaient point des protestan
s qui combattaient contre des catholiques à Salamine et à Platée ; il
sait
que ce n’étaient point des ariens qui combattaien
ient contre des orthodoxes dans les plaines de Cannes ou de Zama ; il
sait
parfaitement que ce n’était point du dogme de la
s les champs de Philippes ou sur les eaux d’Actium. De même encore il
sait
que la religion n’est point l’œuvre de « la fourb
tianisme qu’une politique analogue à celle des encyclopédistes. Et il
sait
enfin, puisqu’il ne veut pas lui-même abandonner
n vivre, c’est de n’avoir pas peur de la mort, et le seul moyen qu’on
sache
de n’en avoir pas peur, c’est de ne pas trop s’at
respecter la leur, on ne voit pas au moins qu’il y ait lieu de lui en
savoir
trop de gré. Son œuvre encore ici nous apparaît m
parts à l’inconnaissable ; et qu’il y a quelque chose en nous que ne
sauraient
satisfaire ni la joie de vivre ni l’orgueil de sa
nous que ne sauraient satisfaire ni la joie de vivre ni l’orgueil de
savoir
. Autant qu’il pouvait être en lui, on peut donc d
le Voltaire des Mélanges, mais c’est, celui qui a pourtant agi. On ne
saurait
trop le redire : jusqu’aux environs de 1750, Volt
aire sont un peu l’histoire des familles naturelles d’esprit, de bien
savoir
quel fut Voltaire. Or, ni Rousseau, ni Buffon, ni
ues étaient peuple, au sens le plus fâcheux du mot, et lui-même on le
sait
, devait mettre une vanité singulière à le demeure
Bernard » n’était que son grand-oncle ; — et Rousseau devait bien le
savoir
. Il ment toujours, quand il dit qu’il passa « cin
u’elle n’adhérerait pas d’une manière plus étroite à tout ce que nous
savons
du caractère de sa personne et de l’histoire de s
tion continuée de son impression, de sa sensation, de son émotion. Il
savait
également que ce qui fait la différence d’un homm
elle phrase ou une belle action le ravissaient comme en extase. Aussi
savait
-il bien qu’autant il gagnerait sur lui-même de po
bituels, sur ce public encore neuf aux effets qu’il lui apportait. Et
savait
-il peut-être que celle exaltation de la sensibili
n principe, le conduirait un jour à la folie ? Mais quand il l’aurait
su
, je doute qu’il eût essayé de s’en rendre maître,
étourdissant du succès de Rousseau, — et Voltaire tout le premier. On
sait
comment il a parlé de la Nouvelle Héloïse, dans u
cependant doivent porter toujours avec eux. Il est donc bon que l’on
sache
exactement ce qu’ils signifient, et, quand nous p
e un jour de le lapider. Mais ce qui est surtout vrai, et ce qu’on ne
saurait
trop redire, ce qu’a très bien vu le docteur Möbi
e qui commence par la phrase célèbre et cependant bien simple où il a
su
faire entrer toute la poésie du souvenir. « Aujou
connaissance avec Mme de Warens ! » Considérant que les premières ne
sauraient
remonter au-delà de la fin de 1777, les Rêveries
, un physiologiste qui, comme lui, n’a jamais rien lu de Rousseau, ne
saurait
les ouvrir sans la diagnostiquer. Et, en effet, e
ous scandalisent ou qui nous étonnent le plus. Il s’agit seulement de
savoir
si la réciproque est également vraie, je veux dir
ration et avec quel bonheur d’expression, il n’est personne qui ne le
sache
— « la pensée littéraire, politique et philosophi
phrases bien étranges dans la première préface d’Indiana. Resterait à
savoir
, il est vrai, si la forme, dans le roman ou aille
de Lebensei, — qui seraient, en ce cas, singulièrement flattés. On ne
saurait
trop le répéter, en effet : tout au rebours de ce
Dudevant ? Pour apprécier Delphine ou Corinne, je n’ai pas besoin de
savoir
ce que Mme de Staël y a mis des secrets de son cœ
e Mme de Staël y a mis des secrets de son cœur, ou plutôt, si l’on ne
savait
, pas, si l’on ne sentait pas ce qu’elle y en a mi
on n’y atteint, comme en tout, le premier rang, qu’à la condition de
savoir
s’aliéner de soi-même. À titre de romans lyriques
’autre part la vie besogneuse et douteuse du pauvre abbé Prévost ; on
sait
la vie honorable, régulière et rangée, mais obscu
daines, avec ce que l’inquiétude publique y mêlait de fiévreux, je ne
sache
guère de documents, de Mémoires ou de Corresponda
e l’on appelle un moment de l’histoire de la société française. On ne
saurait
sans doute l’oublier, dans un temps comme le nôtr
même quand elles avaient l’air de tenir ou de remplir le premier. On
sait
si depuis, à la suite et sur les traces de Mme de
e Staël a tirée des Mélanges de Mme Necker, sa mère : « Un homme doit
savoir
braver l’opinion, une femme s’y soumettre » ; et
raver l’opinion, une femme s’y soumettre » ; et Vinet lui-même, je ne
sais
comment, ne semble pas l’avoir très bien comprise
iocres : lorsque des personnes extraordinaires se présentent, elle ne
sait
pas trop si elle doit en attendre du bien ou du m
: ménagez davantage la supériorité de l’esprit et de l’âme ; vous ne
savez
pas le mal que vous faites et l’injustice que vou
ut que dans le mariage. L’amour même, dans une âme un peu noble, n’en
saurait
être que l’imitation ; et, pour la gloire — la gl
d comme dans le théâtre de Dumas ou d’Hugo, les « âmes vulgaires » ne
savent
pas aimer ; l’amour est comme la foudre, « qui ne
t elles sont les victimes, cependant elles les comprennent ; elles en
savent
les raisons d’être ; et elles se désolent presque
héroïnes du romantisme, et plus vraies, sinon plus naturelles, elles
savent
« qu’il y aurait de l’inconvénient pour la sociét
moins à leurs plaintes, qui ne vont jamais jusqu’à l’invective, je ne
sais
quel accent de noblesse et de dignité. C’est comm
is enfin elles brillent et elles éclairent. Elle en a d’autres, on le
sait
, et de tout à fait lumineuses, et de fixes, si je
la Littérature ou de l’Allemagne ; et qui ne les connaîtrait point ne
saurait
pas tout ce que Mme de Staël a fait pour répandre
ces romans fameux que l’on s’intéresse, comme encore si l’on tient à
savoir
ce que Mme de Staël y a mis d’elle-même, on lira
’édition Beuchot. Je la maintiens cependant ; et, sans m’inquiéter de
savoir
si elle est « nouvelle », ce qui fait bien le der
sion ; mais je continuerai à l’exagérer pour être clair. Un magistrat
sait
son code, a appris à se reconnaître dans les affa
d’héritage et d’intérêt. Or, il est naturel de se servir de ce qu’on
sait
, et la science de M. de Glouvet vient d’autant mi
ut prêt à trouver cela original, on est charmé, on est ému et on s’en
sait
bon gré ; on se dit comme le Blandinet de Labiche
este, tout ce que mon dessein m’oblige à signaler ici, c’est un je ne
sais
quoi dans le ton, une nuance, un rien, ce qui fai
lettré et à moitié intelligent ? Par contre, c’est parmi ceux qui ne
savent
pas lire que l’artiste a le plus de chance de tro
isté à la tentation d’écrire en vieux style des contes moyenâgeux. Je
sais
que cet exercice est assez facile, pour l’avoir p
e volontiers Théocrite et Virgile et il a des descriptions qui, je ne
sais
comment, semblent « élégamment » traduites d’une
Et dire que je n’aurais peut-être pas vu tout cela si je n’avais pas
su
que M. de Glouvet est avocat général ! II M
tte femme en deuil, immobile et vivant d’un souvenir, M. de Glouvet a
su
nous la faire voir. Il a su, dès sa première appa
et vivant d’un souvenir, M. de Glouvet a su nous la faire voir. Il a
su
, dès sa première apparition, la fixer dans une at
ne connaît rien de la terre Que ce que broute la brebis. Pourtant il
sait
que l’homme souffre ; Mais il sonde l’éther profo
use connaît les herbes ; il prédit l’avenir, il jette des sorts, il «
sait
les mots ». Ce n’est qu’à regret qu’il écrase la
il a pris le loup il n’ose le tuer, il le laisse partir ; car Fleuse
sait
que partout, dans les animaux, dans les insectes,
ce monde qui lui chuchotait d’un ton craintif : — Fleuse, Fleuse, tu
sais
ce que les autres ne savent point, té ! … Il ne r
it d’un ton craintif : — Fleuse, Fleuse, tu sais ce que les autres ne
savent
point, té ! … Il ne raisonna rien, mais à la long
et qu’est-ce qu’il voit ? L’ombre, les souffles, l’indéterminé, je ne
sais
quoi, rien du tout ; c’est aussi simple que cela.
quoi ce ciel est-il plus beau que celui des anciens hommes ? Nous le
savons
plus grand qu’ils ne le savaient : nous ne l’imag
que celui des anciens hommes ? Nous le savons plus grand qu’ils ne le
savaient
: nous ne l’imaginons pas plus grand qu’ils ne l’
agination et sentiment. Trop de science la tue. Un dieu personnel qui
saurait
tout et pour qui l’univers serait parfaitement cl
violent, un drame de rapacité villageoise ; et ainsi M. de Glouvet a
su
donner pour ressorts à son âpre poème le sentimen
ureux s’adresse à Marin Langevin, un marchand de miel, un gars qui en
sait
long, et lui promet la main de sa fille s’il « co
e l’homme, le précipite dans le « Puits-à-l’Anglais ». Je ne veux pas
savoir
si le crime de Buré n’est pas un bien gros crime
ter s’il tue de la vie, et quelle espèce de vie : car les médecins ne
savent
pas à quel moment le germe de ce qui sera un homm
un homme devient en effet une créature humaine, et les théologiens ne
savent
pas à quel moment il reçoit une âme. De là des qu
des questions difficiles. Ce meurtre enveloppé, invisible, et qui ne
saurait
être confondu avec l’infanticide proprement dit,
e, et qu’il la veuille garder. Si l’enfant vient au monde, le mari ne
saura
jamais si c’est son enfant ou celui de « l’autre
ortures morales attendent les deux époux, et que l’enfant lui-même ne
saurait
être que malheureux dans ces conditions. Le mari
oment, ne présentent aucun danger pour elle, c’est supprimer un je ne
sais
quoi de pas encore vivant ou qui, dans l’échelle
e et de souffrance, épargner à la mère et au père putatif de ce je ne
sais
quoi des années de géhenne, et de ces douleurs sa
fond, à d’autres actes, absous ceux-là par le Code, ou dont la loi ne
saurait
connaître, et que la « morale » commune, non seul
es meurtres atténués, des dixièmes ou des centièmes de meurtre, on ne
sait
plus jusqu’où l’on sera conduit. Voltaire répète
a loi stricte, et sincèrement. C’est encore une façon de vertu que de
savoir
discerner, sans complaisance, le mal du bien. Les
uctions singulières et développées du xviiie siècle. MM. de Goncourt
savent
, décrivent, exposent tout cela avec science et ve
ant, des plus mordants ; on la redoutait. Mais, en vieillissant, elle
sut
y mettre tant d’art et de mesure, tant de justess
. » Tout cela ne prouverait qu’une chose, c’est que Mme de Luxembourg
savait
mieux le monde et le français que l’orthographe.
u’elle entra dans la possession et l’exercice du dernier rôle qu’elle
sut
si bien remplir. Comme rien n’est plus difficile
parce que ces annales légères ne se fixent pas, que tout le monde les
sait
ou croit les savoir à un moment, et qu’ensuite, u
les légères ne se fixent pas, que tout le monde les sait ou croit les
savoir
à un moment, et qu’ensuite, une ou deux génératio
se refroidir en effet pour le pauvre méfiant attaqué de manie, on ne
saurait
lui voir, cependant, aucun tort sérieux, et les t
sseau en commençant le récit de cette liaison, Mme de Luxembourg ; je
savais
qu’elle était aimable : je l’avais vue plusieurs
urdes phrases, je ne lui déplaisais pas. Toutes les femmes de la Cour
savent
vous persuader cela quand elles veulent, vrai ou
vous persuader cela quand elles veulent, vrai ou non ; mais toutes ne
savent
pas, comme Mme de Luxembourg, vous rendre cette p
n peur de ne pas réussir. Que tout ceci demeure entre nous ; car vous
savez
que je crains les tracasseries autant que vous. »
st revenue ; ils ont parlé de leur ancien temps, ils ont ri ; et vous
savez
qu’ils sont tous deux de nature à aimer les chose
la crible en arrière d’épigrammes : « La maréchale de Luxembourg ne
sait
que devenir. Elle court de prince en prince. Je s
La maréchale est mieux, mais pas assez bien pour s’établir à Auteuil…
Savez
-vous, l’abbé, que s’il arrivait malheur à cette m
« Mme de Boufflers, en général, est plus crainte qu’aimée ; elle le
sait
, et elle ne daigne pas désarmer ses ennemis par d
être, auprès de générations très-gâtées, y aidaient plutôt (car on la
savait
d’une expérience suprême), grâce donc à la maréch
avait épousé un membre de la famille, lui dit pour la plaisanter : «
Savez
-vous, Madame, tous les exploits des Montmorency ?
ous les exploits des Montmorency ? » — « Monsieur3, répondit-elle, je
sais
l’histoire de France », indiquant par là que l’hi
ces questions qui auraient embarrassé tout autre : il répondit je ne
sais
quoi, mais de ce ton et de ce visage qu’on lui a
urg, cette grande maîtresse du bon ton et de l’usage ici-bas, croyait
savoir
même celui du Paradis. Sa dévotion était, comme c
nnu la maréchale de Luxembourg, en a parlé avec un détail dont on lui
sait
gré ; mais elle a montré plus que personne, en vo
é, supprimait le charme, et qui, au lieu de plaire en avertissant, ne
savait
que régenter. C’est qu’aussi ce qui est fini est
retour dans ces îles enchantées, dans ces cercles où tout l’homme ne
saurait
penser et vivre, où la femme elle-même n’était pa
nte de Lisle n’a procédé que par retranchement et dessèchement… Je le
sais
; mais, pour en être plus sûr, je vais relire la
poète) : Ion. — Mais alors, qui est ma mère ? Xuthus. — Ça, je ne
sais
pas. Ion. — Apollon ne vous l’a pas dit ? Xuthu
ssible. Ion. — Oui, mais comment suis-je venu ici ? Xuthus. — Je ne
sais
pas. Ion. — D’Athènes ici, il y a un bout de che
rgonien… Admirons ici l’imagination charmante d’Euripide, et comme il
sait
répandre un sourire et une grâce sur des noirceur
d’asile ». Ion demeure narquois ; mais enfin il tient à sa peau et ne
saurait
vouloir du bien à une personne qui a voulu l’assa
e je suis fils d’une esclave ou d’une gourgandine ! Et je ne veux pas
savoir
ce qu’il y a dans la corbeille. Je m’en vais l’of
En dépit des nombreux examens que j’ai passés dans ma jeunesse, je ne
sais
plus rien que ma croix de par Dieu. Je suis donc
vient au bon roi Soudraka et ce qui revient à M. Victor Barrucand. Je
sais
seulement que la façon désobligeante et morne don
ux, un conte philosophique, un mélodrame, une comédie et un poème. Et
savez
-vous à quoi il ressemble le plus ? Aux comédies d
ec moi quand nous le rencontrâmes dans le jardin du temple de Kâma ?…
Sais
-tu son nom ? — On l’appelle Tchâroudatta. — En la
. — Non, non, dit l’enfant. — C’est ta mère, dit la servante. — Tu ne
sais
pas ce que tu dis, réplique l’enfant. Si cette da
esques des comédies de Musset. Il a parfois, dans ses discours, je ne
sais
quelle stupidité élégante et quelle littérature f
je n’ai pas enlevé un enfant. Au moment de l’action, mon esprit libre
savait
ce qu’il convenait de faire et ce qu’il fallait é
avant nous, des curieux qui ont tout compris et tout entrevu, qui ont
su
jouir et tour à tour se détacher de tout, qui son
e tu méprises l’hôte vénérable qui passe, ton roi va t’oublier. Il ne
saura
plus qu’il te vit, il ne saura plus qu’il t’aima.
qui passe, ton roi va t’oublier. Il ne saura plus qu’il te vit, il ne
saura
plus qu’il t’aima. » Toutefois, supplié par une s
une femme abandonnée, et il en est troublé plus que déraison. « Je ne
sais
, dit-il, quels sentiments j’éprouve. De nulle fem
d elle souriait, elle feignait de ne pas sourire vers moi, et elle ne
savait
ni cacher ni montrer qu’elle était amoureuse. » E
Mais Plisthène persiste dans son refus. Alors, Atrée : « Oui, oui, je
sais
, tu aimes ta cousine. Eh bien, je la tue, si tu n
« Soyez tranquilles ; je serai libre dans vingt-quatre heures. Je ne
sais
pas comment, mais j’en suis sûr. Je serai libre,
e que Crébillon devait faire ; voilà ce qu’il aurait fait, s’il avait
su
. Ainsi donc, Mesdames et Messieurs, — je crois bi
amour. L’amour qui n’attend rien, et qui prétend seulement aimer, ne
saurait
essuyer de refus ni d’outrage. Le plus grand seig
ns les plus diverses, des échanges de sentiment qui expriment sans le
savoir
la divine égalité des âmes, et cela d’autant mieu
e Carmosine. Et voilà pourquoi elle veut, avant de mourir, que le roi
sache
qu’elle l’a aimé. Il n’y a là aucune présomption,
son roi. Ce bonheur « sublime » que rêve son humilité amoureuse, elle
sait
que sa mort en est à la fois la condition — et le
eux chanteur Minuccio de révéler son secret au roi de Sicile : « … Je
sais
combien il me convient peu d’avoir cet amour pour
amour pour un roi, et j’ai essayé de m’en guérir ; mais, comme je n’y
saurais
rien faire, j’ai résolu, pour moins de souffrance
en mourir, et je le ferai. Mais je m’en irais trop désolée s’il ne le
savait
auparavant, et, ne sachant comment lui faire conn
e. » Et c’est de ce discours que Minuccio compose la chanson que vous
savez
: Va dire, Amour, ce qui cause ma peine… La pet
elle, est restée liée à la figure terrestre de ce gentil prince. Elle
sait
que l’idée même d’une possession physique n’a jam
al, honnête et brave, vous donne la main pour entrer chez moi ; qu’il
sache
comme moi, comme tout le monde, le secret de votr
les études de critique expérimentale de Taine. Parfaitement ! « Vous
savez
que la grande originalité de Dumas, dans la Dame,
e, le bilan des responsabilités. Si l’enfant est mort, c’est qu’il ne
savait
pas nager ; s’il ne savait pas nager, c’est qu’il
ités. Si l’enfant est mort, c’est qu’il ne savait pas nager ; s’il ne
savait
pas nager, c’est qu’il était boiteux ; et, s’il é
e ce travail intérieur nous ait été assez signifié, — elle voit, elle
sait
; elle accepte l’expiation ; elle en découvre le
e, qui est d’aimer tous les petits enfants pauvres comme elle n’a pas
su
aimer le petit Eyolf ; elle comprend que son arde
andis que le faible Allmers, le penseur, continue de flotter et de ne
savoir
que faire de soi, c’est elle, l’instinctive, qui
e la vieille, et c’est ainsi qu’il se noie, comme un rat. — Or, je ne
sais
pas si la Femme-aux-rats symbolise ici la Fatalit
écouverte ? Mais selon quelle « loi » ? C’est ce qu’il importerait de
savoir
. Cette loi, on l’invoque tout le temps, mais null
hez Charles Boehm, à Montpellier). Ce qui me gêne, c’est que je ne
sais
pas si le Coup de grâce est littéralement traduit
l’allez voir. Ludovic de Hochstetten, fils et petit-fils de fous, se
sait
guetté lui-même par la folie. Il y a quelques ann
ndé son ami intime, le jeune médecin Edouard Eckart. Il faut que vous
sachiez
qu’Edouard aime Eliane ; qu’il a même osé le lui
jet ? » Moi, rien. Et vous ? Il faut admirer avec quel art l’auteur a
su
réduire au minimum la responsabilité d’Edouard en
de tel n’est à craindre : Edouard ne risque point d’être mué, sans le
savoir
, en meurtrier. Il n’aura point à presser la déten
n’ose pas »… L’autre, alors, lui pousse un dernier argument : « … Qui
sait
ce qui peut arriver ? Que la folie me prenne un j
sser apercevoir ce qu’il m’en coûtait… Je vous dis cela pour que vous
sachiez
que vous n’avez pas été seul à souffrir, et pour
x que l’épaisseur d’un désir, et que, ce désir si naturel, Edouard ne
saurait
jurer qu’il ne l’éprouvera point à l’instant déci
evoir si avantageux… Naguère, à propos d’une pièce où se posait je ne
sais
plus quel cas de conscience, je me souviens d’êtr
mment, un cas de conscience qui nous est proposé. Il ne s’agit pas de
savoir
si l’action d’Emma est légitime. Elle ne saurait
. Il ne s’agit pas de savoir si l’action d’Emma est légitime. Elle ne
saurait
l’être. Le meurtre des nouveau-nés infirmes ou co
ression des enfants infirmes ne nous paraît pas soutenable. Car on ne
saurait
jamais être sûr que, ce qu’on supprime dans ce ca
ndra de ce malheur encore, il soit charmant à sa manière, et qu’il se
sache
charmant du moins de cette façon-là, et qu’il en
e sache charmant du moins de cette façon-là, et qu’il en jouisse, qui
sait
? Il peut se former, entre lui et un autre être (
et celle des Églises confessionnelles, mais la morale même du cœur ne
saurait
absoudre Emma Oison ; c’est bien entendu, et l’au
e si résolument lacédémonienne. Mais, à mon avis, l’auteur ne l’a pas
su
; et c’est, en somme, tout ce que je lui reproche
l’auteur ne lui donne pas d’autre nom), capitaine de cavalerie (je ne
sais
trop pourquoi), est un méditatif, qui s’occupe de
t, les raisons de vanité et de cabotinage ulcéré que les Goncourt ont
su
prêter à la comédienne Marthe Mance. Elle sera bi
r, un homme qu’un doute sur sa paternité, suggéré par une femme qu’il
sait
le haïr, conduit au cabanon avec une si foudroyan
le type le plus commun de l’homme d’argent véreux : le gredin sans le
savoir
. Et il a très habilement particularisé ce type gé
alement chrétienne, mais tout bonnement honnête en songeant : « Je ne
sais
d’où sortent ces vingt mille francs que j’ai gagn
t-être qu’ils ne le pensaient, — et c’est de quoi il convient de leur
savoir
gré. Un révolté, cela peut être aussi banal et au
(dont, après tout, les lois écrites sont des interprétations qu’on ne
saurait
dire entièrement mensongères et qui, d’ailleurs,
du génie là-bas. Nous sommes rassurés. Sous la loi ressemble à je ne
sais
quel maladroit mâtinage d’Ibsen et de Dumas fils,
emarqué que c’était de l’Ibsen avant l’ibsénisme. Mais si vous voulez
savoir
encore mieux quelle belle chose c’est que la Femm
uzième toute seule, celle de Juda, qui a conquis l’Europe, et l’on ne
sait
pas ce que sont devenues les onze autres.) M. Dum
res. Et, d’autre part, Cantagnac, ce faux Marseillais d’Allemand, qui
sait
tout, qui voit tout, qui est partout, pour qui le
asse chez toutes les sages-femmes louches de Paris, cet agent d’on ne
sait
quelle Société européenne pour l’exploitation des
t votre bon maître Sarcey a appelé tout ça un abominable gâchis. Dieu
sait
que je n’aurais jamais appelé de ce jugement, si
mollement. À minuit, j’étais conquis ; et à une heure du matin, je ne
savais
plus où j’en étais. Où j’ai commencé de faiblir,
près du général, il introduit Porthos dans la maison (comment ? je ne
sais
plus) ; et Porthos casse un barreau comme on fera
ts, et de répéter avec assurance : « Nous le repincerons ! », car ils
savent
que c’est Dumas qui les conduit. Bravo, les mousq
ille sur ses quatre mousquetaires, qu’il préfère à Mordaunt sans bien
savoir
pourquoi. Le laquais de d’Artagnan, ayant eu l’id
pu prendre parti contre Mordaunt. Pourquoi ? Est-ce parce que je lui
sais
gré d’être un si bon fils ? On lui dit : « Votre
n’y songe plus du tout en le voyant agir. Je n’ai même pas besoin de
savoir
pourquoi il agit, ni pourquoi il déteste si fort
i Charles Ier.. Il m’intéresse parce qu’il est partout présent, qu’il
sait
tout, voit tout, prévoit tout, et qu’il est malin
t pour qui les paye, et qu’au surplus nous nous souciions bien peu de
savoir
pour qui ils se battent et si leurs mobiles sont
its enfants. Mais ce n’est pas ça que nous lui demandons ! Mais il ne
sait
pas donc combien nous nous amusions auparavant ?
s sont simplement dans l’espace et dans le temps. Et je veux, je veux
savoir
ce que feront ces « fous » et ces « cavaliers » d
ce des autres. Enfin, elles sont capables de repentir. M. Alphonse ne
saura
jamais ce que c’est. Quant au commandant, s’il n’
’amant et l’« obligé » de Mme Guichard ; mais il était pauvre, et qui
sait
ce que les deux autres eussent fait s’ils n’avaie
ent indiquée ; et la pièce subsisterait, ce détail supprimé. Or, vous
savez
ce qu’est devenu M. Alphonse dans l’imagination p
le n’en pût « ignorer » l’impureté ; et, si elle ignorait avant, elle
savait
après ; et elle a recommencé. Et il y a surtout,
êt, mais par affection. Les personnages dramatiques, quand l’auteur a
su
leur souffler une âme, sont comme les hommes et l
re part, se concilier avec la plus parfaite ignorance enfantine. Elle
sait
seulement qu’il s’est passé, entre M. Alphonse et
vivons dans des temps où cette affirmation n’est point inutile et ne
saurait
être sous-entendue. Ceci posé, Brignol est charma
l’ivresse et la poésie des grandes affaires. Quelles affaires ? Il ne
saurait
dire ; mais il sourit, on ne sait à quoi, à quelq
faires. Quelles affaires ? Il ne saurait dire ; mais il sourit, on ne
sait
à quoi, à quelque chose qui est son rêve. Criblé
de son père. Elle excelle à calmer, à éconduire les créanciers ; elle
sait
entrer à propos dans le cabinet de Brignol et int
ille apparition. Moitié candeur, moitié prudence, elle ne tient pas à
savoir
au juste ce que fait son père : elle l’aime, elle
e sent pas méchant, voilà tout. Elle est bien « celle qui ne veut pas
savoir
», mais elle est surtout celle qui ne veut pas ju
s qu’elle découvre la vérité qu’elle ne cherchait point ; dès qu’elle
sait
que Maurice Vernot a prêté les trente mille franc
aturelle de ses contemporains. La vérité de M. Alfred Capus, car vous
savez
qu’il y en a plusieurs, est plus indulgente. — En
e à découvrir son âme de taureau sombre et l’amène à achever, sans le
savoir
, le sauvetage de celle dont il croit se venger… t
Scribe, et ce n’est pas du plus mauvais Dumas. On est tranquille ; on
sait
où l’on va, avec la petite surprise de découvrir,
rmules cabalistiques. La première fois qu’il voit Mme de Simerose : «
Savez
-vous l’anglais, Madame ? lui demande-t-il. — Oui.
le s’en servira. — Alors que ni Jane, ni nous, ni personne ne pouvait
savoir
que Simerose avait un petit bâtard et qu’il prier
nements, mais les mouvements des âmes, et cela, à longue échéance. Il
sait
que Jane se dégoûtera de Montègre, et comment, et
Jane se dégoûtera de Montègre, et comment, et à la suite de quoi ; il
sait
exactement de quelles illusions, de quelles impru
jusqu’à l’extrême bord de l’abîme, mais qu’elle n’y tombera point. Il
sait
qu’elle est honnête femme, mais qu’elle a en elle
mme, mais qu’elle a en elle de quoi ne plus l’être… Autrement dit, il
sait
qu’elle est femme. Et c’est ici que nous retrouvo
démontrer qu’elle n’en est pas un… Pour moi, je vous avoue que je ne
sais
plus très nettement, à l’heure qu’il est, si la P
onstances n’est, dans la Princesse de Bagdad, qu’un ornement. Reste à
savoir
si cet ornement est plaisant. Il l’est, puisqu’il
lle fourrage à pleines mains dans le « million d’or vierge » que vous
savez
, et elle le jette autour d’elle à la volée… Ici,
uvertes sur le chemin qui conduit à votre appartement. » Il croit, il
sait
qu’il y a, dans la seule énumération des détails
rps de Lionnette et non son âme (et du reste il connaît les femmes et
sait
que, souvent, après avoir subi et haï la force, e
peux rien moi-même. J’ai précisément employé ce moyen parce que je le
savais
unique et irrémédiable. Il faudrait que vos créan
du secrétaire pauvre qui épouse une héritière. Dans la réalité, nous
savons
comment les choses se passent : ou le secrétaire
drame en quatre actes, cinq tableaux, de M. Victorien Sardou. Vous
savez
déjà, n’est-ce pas ? que Gismonda est, comme on d
r du rideau, les yeux sont pris. L’action est si adroitement située !
Saviez
-vous seulement qu’il y eut, entre les deux prises
r les Turcs, une Grèce féodale et un duché d’Athènes ? Ou, si vous le
saviez
, combien de fois par an y songiez-vous ? Moi, pas
homme à tout faire, présentement chambellan de la duchesse. Or, je ne
sais
quel prince d’Asie vient d’envoyer à Gismonda un
C’est donc bien elle qu’il aime, ce beau sauvage héroïque, elle n’en
saurait
douter. Cela change bien les affaires : « Ainsi,
bizarre et la plus surprenante des messes. Après avoir marmonné on ne
sait
quoi, cependant que les principaux assistants dis
Sur quoi Gismonda le prend à part : « Mais, malheureux, lui dit-elle,
sais
-tu bien ce qui t’attend, et qu’ils te feront mour
qui t’attend, et qu’ils te feront mourir dans les tortures ? — Je le
sais
, répond le généreux fauconnier ; mais j’ai juré q
sais, répond le généreux fauconnier ; mais j’ai juré que personne ne
saurait
ce que vous avez fait pour moi. Je meurs content,
urs un crime qu’à partir du moment où l’on se demande si c’en est un…
savez
-vous beaucoup de conceptions dramatiques d’une au
anteur bohémien, Benko, nous apprend tout ce que nous avons besoin de
savoir
. Depuis douze ans le prince Michel Brancomir comb
t il est sorti de sa cachette en disant : « Mon père trahit, et je le
sais
. Que faire ? » Ici, la grande scène qui a soulevé
aire ici ? Et Constantin : Que viens-tu faire ici ?Mon devoir ; je
sais
tout. Il vient faire « son devoir », c’est-à-dir
Mais, à peine a-t-il outragé, qu’il supplie et qu’il adjure : Je ne
sais
plus que dire et j’appelle au secours ! À l’aide,
héros qui défaille Que ses soldats tombés sur les champs de bataille
Savent
qu’il a rêvé ce rêve exorbitant, Qu’ils en parlen
nciones, ne le déparerait point. Et je ne dis pas que Corneille n’eût
su
trouver des traits plus ramassés et plus forts, o
, ou Shakespeare des mots plus imprévus et plus profonds (car je n’en
sais
rien) ; mais l’ordre, la clarté, l’harmonie sont
t sauve ton honneur en te donnant ma vie. Je suis quitte envers toi.
Savez
-vous que cela est dans la meilleure et la plus pu
ntre très complaisant et le moraliste très sûr : en sorte que l’on ne
sait
trop, jusqu’au bout, si son œuvre est décidément
de propos et de façons. Ce n’est pas seulement une jeune fille qui «
sait
», et dont l’âme est déveloutée. C’est une jeune
e je l’ai aimé… que je l’aimais peut-être encore hier. » Chantel veut
savoir
ce que cela signifie au juste. Il l’interroge ; e
bien qu’il n’ait pas osé nous l’expliquer. Une demi-vierge est, il le
sait
, une créature beaucoup plus souillée qu’une fille
tion effective, par une pénitence, et qu’une fille de cette espèce ne
saurait
être rachetée que si elle comprend d’abord elle-m
; et cela le déconcerte, ce dénouement soudainement imposé par il ne
sait
quoi de sous-entendu. Tout cela forme un drame so
très rares écrivains de ce temps qui aient la notion du péché et qui
sachent
faire avec certitude la distinction du bien et du
a plus cynique et la plus prudente de ces gourgandines, et dont on ne
sait
trop si, mariée à un robuste gars anglais, la fro
t les autres… l’auteur, assurément, les estime à leur juste prix ; il
sait
que la plus pardonnable ne vaut pas cher, et comm
comment les traiterait leur confesseur si elles se confessaient ; il
sait
quelles épouses elles promettent et quels ménages
la vie, et comment elles élèveront leurs enfants si elles en ont ; il
sait
que c’est bien une plaie et une pourriture qu’il
issante de tout le théâtre ancien et moderne.” Comme si nous pouvions
savoir
ces choses-là, et comme si nous pouvions être sûr
nnaissais, par ailleurs, l’absolue sincérité et si, au surplus, je ne
savais
pertinemment quelles faiblesses peut conseiller à
’ajoute que, par une inégalité de traitement dont M. Lavedan devra me
savoir
gré, je ne formule ce grief contre lui que parce
l, laquelle est également la maîtresse de son patron, etc., car je ne
saurais
vous dire tous les entrecroisements de cette chie
et quelques-unes viennent de voir le « massage d’Angèle », dans je ne
sais
quel café-concert borgne des boulevards extérieur
Blandain fait ces préparatifs sans joie et d’une main fébrile : elle
sait
que, décidément, Paul Salomon ne l’aime plus, et
s et la marquise de Bonnancourt, qui vivent séparés à l’amiable. « Je
sais
ton projet de mariage, dit le marquis à son fils.
d’être affiché. Le tout ensemble ira à deux cent mille francs. Je ne
sais
pas, je ne veux pas savoir comment tu te les proc
ensemble ira à deux cent mille francs. Je ne sais pas, je ne veux pas
savoir
comment tu te les procureras ; mais il me les fau
an, éperdument crédule, ou prise d’une rage de rédemption, lui a fait
savoir
qu’elle est prête à l’épouser comme il est. Et, d
ncère ? C’est ce qui nous échappe et que nous voudrions pourtant bien
savoir
, — fût-ce par un monologue. Et nous consentons qu
», — rappelait à certains, m’a-t-on dit, une anecdote fort connue. On
savait
encore de qui était le mot d’Amaury : « Je ne l’a
e, chantant son premier amour voilà quarante ans, il prépara, sans le
savoir
, son propre cocuage. Une providence bien spiritue
du virtuose, n’obligent pas ses doigts à des tours de force, un je ne
sais
quoi de plus uni, de plus lié, de moins inquiet e
tel vers des Poésies érotiques ou des Déguisements de Vénus : Je ne
sais
pas, pour moi, si chacun me ressemble, Mais je se
re fermée signifiera que le plaisir est égoïste et qu’il ne veut rien
savoir
. » Ils roulent donc, enlacés, parmi les coussins…
ions d’hommes, mais, cette inévitable influence, il la connaît, il ne
saurait
l’oublier un moment ; tout son tourment vient de
la patrie et pour la Révolution, il se trouve aujourd’hui, sans bien
savoir
comment, maréchal de l’Empire, serviteur d’un des
confondre la grandeur de Napoléon avec l’intérêt de la France, il n’a
su
démêler ni le point où celui-ci se séparait de ce
isis le plus désagréable : cette règle est sûre. » Mais cet axiome ne
saurait
s’appliquer ici. « Hésiter » entre deux devoirs i
» pas : on reste immobile. Et enfin le plus grand « désagrément » ne
saurait
être, dans l’espèce, le criterium du plus grand d
moins, puisque c’est à cela qu’il est le plus entraîné. Alors, on ne
sait
plus, plus du tout. Cela ne saurait finir que par
l est le plus entraîné. Alors, on ne sait plus, plus du tout. Cela ne
saurait
finir que par un acte arbitraire de la volonté ou
eur de la France qui coupe court à ses incertitudes. Mais comme il ne
saurait
être héroïque d’un côté sans être transfuge de l’
n même temps, le châtiment volontaire de s’être mis dans le cas de ne
savoir
plus où est le devoir. C’est ainsi que François p
toutefois mieux étudié mon rôle, fussé-je devenu Altembergeois, je ne
sais
si, malgré l’horrible des champs de bataille qui
ré l’espoir et mes orgueils, malgré la réflexion et l’ambition, je ne
sais
si j’aurais sacrifié mon ancienne patrie à l’autr
ût point ce qu’il est : un soldat très simple, très instinctif, il ne
saurait
se tirer d’affaire par le cosmopolitisme ou l’hum
mari dans l’instant où il va mourir, et quand elle comprend qu’il ne
saurait
sentir ni agir autrement qu’il ne fait. — La sobr
, et joue-t-il par orgueil une douloureuse comédie ; mais je n’ai pas
su
démêler ce point.) Voilà donc ce que j’ai retenu
core, une toujours menaçante nécessité. Et, sur cette nécessité, vous
savez
ce qu’ont dit des philosophes qui n’étaient pas t
’en ai été vivement frappé, il y a quelques années, en écoutant je ne
sais
quel drame militaire d’Erckmann-Chatrian. Voilà d
et font de la musique ensemble. Ils se mettent à s’aimer sans trop le
savoir
. Un incident, la main de Marthe demandée par un v
e d’esprit que leur science des choses demeure théorique, et qu’elles
savent
et ignorent à la fois de quoi elles parlent : cré
armi ce troupeau de snobs, de vicieux et de vannés, c’est, comme vous
savez
, sous des noms divers et avec des nuances d’âge e
ypocrisie d’Armande ; quand, avec la liberté de plaisanterie que vous
savez
, elle lui fait remarquer que bien lui prend que l
e Vadius, elle trouve ce mot si drôle : Excusez-moi, Monsieur, je ne
sais
pas le grec ; quand, Trissotin voulant l’épouser
même de M. Coquelin (j’entends sa personne artistique), de ce que je
sais
de son talent, de ses aptitudes et même de ses dé
s la fleur de la prime jeunesse ; il est puissamment comique, mais il
sait
traduire aussi les sentiments tendres ou douloure
comme moi qui ne me suis pas marié, à partir de la cinquantaine on ne
sait
plus que faire de soi. » Et encore : « À notre âg
’occuper d’eux, ce que je trouve plus facile que de les aimer ; et tu
sais
ce que j’ai fait pour mes ouvriers. » Cela, c’est
ui s’aiment pourtant, n’en est pas moins fausse, antinaturelle, et ne
saurait
durer. Mais comment cette fausseté et ce malaise
é : d’autant plus que cette timidité expliquera qu’il n’ait pas mieux
su
se défendre, chez lui, contre l’humeur envahissan
a vraisemblance du dénouement auquel je marche. Mais ce dénouement ne
saurait
être ni immédiat, ni procuré directement par les
dire, à retrouver son âme. Les démarches de ses enfants adoptifs n’y
sauraient
suffire ; je le prouverai par quelque gauche inte
r acte, lui apprendra justement tout ce que le spectateur a besoin de
savoir
. Et maintenant, il ne reste plus qu’à écrire la p
que à en convenir. En somme, il a tiré son coup de pistolet sans bien
savoir
pourquoi, par vanité blessée tout au plus, et « p
st vanité, et, tout de même, l’agrément qu’on y peut trouver quand on
sait
s’y prendre. Bref, il fait à son disciple un cour
petite amie Raymonde Percy vous expliquera ces choses mieux que je ne
saurais
faire : « Oui, à ce qu’il paraît qu’il y a un cha
i, et de vous attendre à la gare où nous avons fait le bruit que vous
savez
… si bien qu’à la faveur de l’obscurité et de l’hy
du vague à l’âme, et où, Cercleux ayant fait « celui qui ne veut rien
savoir
», elle éclate ingénument en sanglots et, le folk
ierge demain matin avant neuf heures à Notre-Dame-des-Victoires… Vous
savez
, je suis Breton, moi… une idée qui m’a pris comme
’est par jalousie ou par désir de justice, et qu’ainsi ils peuvent se
savoir
bon gré de l’éprouver. Mais que cette malveillanc
aire, en le sachant, les mêmes « sottises » que d’autres font sans le
savoir
; et détaché sans doute, en quelque manière, de s
al ici, c’est que nos deux amants sont à ce point clairvoyants qu’ils
savent
, au fort même de leur brouille, que cette brouill
médite un voyage d’exploration, sont venus passer les semaines qu’ils
savent
les dernières de leur amour. Et, comme ils sont t
fois, quitte le comte, sacrifie ta fille et je ne partirai pas », il
sait
fort bien ce qu’elle lui répondra, et se joue don
s la même étoile… L’étoile polaire par exemple, c’est la seule que je
sache
reconnaître — Mais, dit Georges, quand je serai l
e vrai, les troubles et les extrémités avec l’arrière-pensée que l’on
saura
s’en retirer à temps, et en limitent donc le dang
e de son avis. M.Maurice Donnay nous a conté à la perfection, — je ne
sais
comment, rien que par des nuances, des sourires,
rois actes le même silence sur ce que nous serions le plus curieux de
savoir
, la même scène recommence trois fois entre sa fem
Désormais ! Jamais ! Tant mieux ! Tant mieux ! Jamais peut-être on ne
saura
. » Mais Mme de Meyrueis n’est pas morte de sa chu
ience, et l’impénétrabilité des âmes les unes aux autres, et le je ne
sais
quoi. Quand M. Beaubourg fait dire à un personnag
ce que j’ai raconté, c’est peut-être un autre que vous qui l’a fait !
Savons
-nous pourquoi nous agissons ? » croit-il sincèrem
illets souscrits au banquier Ternant, il lui a envoyé sa femme, qui a
su
obtenir des délais. Très rangé, il n’a jamais eu
t ? dit-elle à Reynard. Pour tes enfants ? Si tu crois qu’ils nous en
sauront
gré après notre mort ! Imite-moi. Je ne rechignai
notre mort ! Imite-moi. Je ne rechignais pas devant la besogne, tu le
sais
. À l’épicerie, j’étais levée avant cinq heures du
ça lui facilite une affaire… Enfin un fils qui, etc. Allez, allez, on
saura
bientôt ce que vous valez, car je me vengerai… Ca
, et, le reste, il le dit sans le dire, parlant comme quelqu’un qui «
sait
», et toutefois sans confesser expressément qu’il
uelqu’un qui « sait », et toutefois sans confesser expressément qu’il
sait
, étant homme de goût. Superlativement ironique, i
voir donné beaucoup au sentiment et rien à l’esprit de système. Je ne
sais
comment il faudrait appeler exactement ces causer
lui d’articles critiques. Je ne suis point du tout un critique. Je ne
saurais
pas manœuvrer les machines à battre dans lesquell
qui distingue un raisonnement d’un jeu de mots, c’est que celui-ci ne
saurait
être traduit. » Il faut bien que les hommes aient
l’indifférence comme la partialité, la froideur comme la passion, le
savoir
comme l’ignorance, l’art, l’esprit, la subtilité
croyait ancien, semblait l’égal d’Homère. On le méprise depuis qu’on
sait
que c’est Mac-Pherson. Lorsque les hommes ont des
seule opinion qu’on ne combatte aisément par l’opinion contraire. Qui
saurait
terminer les disputes des joueurs de flûte ? Ce v
rablement, à son point de vue, toute la littérature contemporaine. Il
savait
sur le bout du doigt ses auteurs et leurs livres.
e vieux chef que nous regrettons, mais qui revit dans ses enfants. Je
sais
, par expérience, combien MM. Paul, Georges et Gas
ûr. Certes l’héritage de travail et d’honneur laissé par leur père ne
saurait
être mieux placé qu’en leurs mains. A. F. Mai 18
e frissonnait à cette seule pensée. Ceux qui ne l’ont point connue ne
sauront
jamais ce que c’est qu’une puritaine athée. Et po
» Comme tous les solitaires, elle était pleine d’elle-même. Elle ne
savait
qu’elle et se récitait sans cesse. Elle allait po
nguer. Sa poésie me donnait plus d’étonnement que de charme, et je ne
sus
pas la louer au-delà de mon sentiment. Elle était
ous portions une plaie à chaque endroit sensible, Et l’aveugle Hasard
savait
où nous frapper. Peut-être aurions-nous droit au
récompense, Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs. Nous le
savons
, tu peux donner encor des ailes Aux âmes qui ploy
té tout entière. Elle a fait doucement le songe de la vie ; mais elle
savait
que ce n’était qu’un songe. Peut-être vaut-il mie
ment probable, ils ont espéré en vain, s’ils ont été dupes, ils ne le
sauront
jamais. Notre Cœur2 Oui, sans doute, M. d
s femmes sont si redoutables, j’entends les vraies femmes, celles qui
savent
armer leur beauté. Au reste d’esprit médiocre, ne
es gens riches, enfin le personnel ordinaire d’un salon à la mode. On
sait
qu’aujourd’hui les hommes de talent sont fort bie
x dont la sympathie m’est la moins chère, se plaignent parfois, je le
sais
, avec une douceur qui me touche, que je ne les éd
type de la femme d’aujourd’hui ? J’avoue que je serais curieux de le
savoir
. Je vois bien qu’elle est moderne par ses bibelot
erne, ce semble aussi par un tour d’esprit, un air de figure un je ne
sais
quoi, un rien qui est tout. Je le crois, je le ve
aillent les pierreries. Elle sert la société sans le vouloir, sans le
savoir
, par l’effet de cette merveilleuse solidarité qui
n’y a plus que les bibliophiles qui aient des bibliothèques, et l’on
sait
que cette espèce d’hommes ne lit jamais. Un livre
anciers aient cherché presque tous sans le vouloir et parfois sans le
savoir
« ce qui plaît aux dames ». M. de Maupassant l’a
dix ans, l’autre pendant deux heures. Comment cela se peut-il ? Je me
saurais
trop vous le dire. Il faut un subtil docteur comm
e telles difficultés morales et physiologiques. Non, en vérité, je ne
saurais
vous le dire. Mais cela est. Madame de Tillières
faute d’Eloa, noble faute, sans doute, mais à jamais inexpiable. Vous
savez
qu’Eloa était une ange, une belle ange, car il y
le en fut justement punie : elle aima, n’étant plus libre, et elle ne
sut
pas se défendre contre cet amour, et ainsi une no
les spécialistes ont de grands avantages sur le vulgaire, et puis que
sait
-on ?… M. Paul Bourget qui est un philosophe, et d
ié entre femmes de l’amitié entre hommes, c’est que cette dernière ne
saurait
aller sans une confiance absolue, tandis que l’au
exemple, une remarque qui n’avait pas été faite si licitement, que je
sache
, bien que l’occasion de la faire n’ait jamais man
avait la prudence de n’écrire que des billets. Cet habile homme, qui
savait
tout, pourtant ne connaissait pas les lettres don
sait Zopire. On ne dit pas si madame Récamier jouait ce jour-là. Nous
savons
par ailleurs qu’elle fit Aricie dans une représen
ra, ne livreront pas le secret de Julie. Un doute subsistera. Mais on
saura
du moins que la divine Julie était plus sensible
du moins que la divine Julie était plus sensible qu’on ne l’a dit. On
saura
qu’elle avouait sa faiblesse réelle ou feinte à u
connaître et apprécier un si grand esprit, un si puissant caractère,
savoir
ce qu’il était et ce qu’il n’était pas absorbait
e supporter la contradiction, mais il ne la souffre que de ceux qu’il
sait
n’être pas trop opiniâtres. C’est surtout dans la
’il y avait moyen d’arranger en écuries les orangeries et les serres.
Savez
-vous quelle idée me poursuivait ? Je songeais que
pêchera pas d’aller un de ces jours mourir en Bessarabie. M. Mounier
savait
à qui il parlait. Ce premier volume nous montre e
evise d’une palingénésie confuse, d’une religion indécise, d’un je ne
sais
quoi de meilleur qui va naître. Cet article de M.
ue nous apportions comme la révélation suprême, il faut bien que nous
sachions
pourquoi on la repousse. On lui reproche d’abord
rs de cette planète sont infiniment supérieurs aux nôtres. Mais on ne
sait
pas si ce sont des canaux et il semble bien que c
. César Borgia6 Il fallait qu’il y eût des Borgia, pour qu’on
sût
tout ce que fait la bête humaine quand elle est r
buste et déchaînée. Ces Espagnols romanisés n’étaient point nés qu’on
sache
avec un autre cœur, avec une autre âme que le vul
lontiers la modestie de César et celle de sa sœur Lucrèce. Il reste à
savoir
ce qu’ils entendaient par modestie, et si ce n’ét
es coupables. Tout à coup le pape arrêta l’enquête. Il craignait d’en
savoir
déjà trop. Il ne voulait plus connaître le meurtr
ne voulait plus connaître le meurtrier de son fils. Il ne voulait pas
savoir
le nom que Rome entière prononçait tout bas. « S
un témoin, et tous ceux qui l’entourent ont la même opinion, il doit
savoir
la vérité. » Trois semaines plus tard, César étai
ire, favorite muette, dit M. Yriarte, qu’il menait en campagne. On ne
sait
pas même le nom de la mère des deux bâtards qu’il
ort. Ses yeux caves semblaient venimeux. Il fut horrible dès lors. On
sait
comment la mort d’Alexandre VI ruina la fortune d
gnes dut renoncer à tous droits sur les États qu’il avait conquis. On
sait
que, deux ans, prisonnier de Ferdinand le Catholi
anger. À peine arrive-t-il en quelque lieu, on apprend son départ. Il
sait
se faire bien venir du soldat. Il sut rassembler
ieu, on apprend son départ. Il sait se faire bien venir du soldat. Il
sut
rassembler les meilleures troupes de l’Italie ; e
plement avant qu’un astronome constate qu’ils n’existent point. Je ne
sais
rien de plus attachant que les jeunes sciences qu
Leurs premiers fondements datent de deux siècles. J’ai lu dans je ne
sais
quel bouquin poudreux et racorni les lamentations
à la fois le mécanisme des langues et le mécanisme des religions. Il
sait
comment les croyances d’Israël se sont élaborées.
son empreinte serait au plus profond du cœur des générations qui n’en
sauront
rien, peut-être, mais qui vivront de ce qu’il a m
est un poète anglais d’une exquise délicatesse ; ses mains gracieuses
savent
assembler des images, grandes et vivantes qui nou
t de sa part une œuvre d’érudit ; il y a mis avec de la méthode et du
savoir
, quelque chose d’infiniment précieux : l’amour et
de chansons et de contes rustiques, de proverbes et de devinettes. Je
sais
qu’on les aime. On les aime comme les croix de Je
Il interrogea les bonnes gens du pays, les femmes, les vieillards qui
savaient
les histoires du temps passé. D’autres, sans dout
son corps défendant. Voulez-vous l’amener à vos fins ? Il faut avoir
su
l’apprivoiser de longue date. Et même alors que d
C’est ainsi, vous répondra-t-on ; la chanson dit comme cela. Je n’en
sais
pas davantage ». Puis le chanteur, pour être en p
dette Saint-Avit, de Cazeneuve, lui furent d’un grand secours ; elles
savaient
autant de contes qu’en sut jamais ma mère l’Oie.
lui furent d’un grand secours ; elles savaient autant de contes qu’en
sut
jamais ma mère l’Oie. Cazaux de Lectoure, pareill
et qu’il est mort sans me juger digne de noter la moitié de ce qu’il
savait
. » M. Bladé nota les « dits » de ces savants de v
ieux ». Ce n’était pas trop de sa prudence, de son expérience, de son
savoir
, de ses méthodes pour éviter les méprises. Il en
tré qui s’amuse. Ces pastiches furent de tous temps assez communs. On
sait
que les vaux-de-vire, attribués à Olivier Basseli
téressait déjà aux chansons de village alors qu’on n’y pensait guère,
sait
mieux que personne qu’en cette matière, comme en
e avant tout d’en faire la distinction. Un jour, en feuilletant je ne
sais
quel recueil, il reconnut sous ce titre : Très an
’artistes. » Une aventure plus singulière arriva à M. Paul Arène. On
sait
que ce parfait conteur, ce poète véritable, fut e
urtant, vous n’êtes pas un francimant, et il n’y a pas de métayer qui
sache
le patois mieux que vous. » C’est par cette prof
e Jasmin), M. Bladé a le sens du grand style et de la belle forme. Il
sait
reconnaître et suivre la veine épique, et garder,
. La mythologie comparée nous a montré partout les mêmes mythes. Nous
savons
que l’humanité tout entière s’amuse, depuis son e
s fini, s’il nous fallait indiquer toute cette zoologie merveilleuse.
Sachez
seulement que les bords de la Garonne sont hantés
d’humeur fâcheuse. Une propriétaire de Mirande ou de Lectoure, je ne
sais
trop, eut l’imprudence d’inviter l’un d’eux à sou
pas la dire. Mais il aurait voulu, qu’il n’aurait pas pu. Il faut la
savoir
et tous les prêtres ne la savent pas. Et puis, le
u, qu’il n’aurait pas pu. Il faut la savoir et tous les prêtres ne la
savent
pas. Et puis, le rite en est sévère. On ne la cél
mère, ma pauvre mère. — Bonsoir, mon fils. D’où viens-tu ? Je veux le
savoir
. — Ma mère, ma pauvre mère, je vous le dirai à so
ils furent seuls, le roi dit : — Ma mère, ma pauvre mère, vous voulez
savoir
d’où je viens. Je viens de voir du pays. Je viens
esse. Demain, vous l’aurez ici. Pour comprendre ce qui suit, il faut
savoir
que l’idée d’avoir une bru à qui elle cédera son
grand galop dans la nuit noire. On ne l’a revu jamais, jamais. Je ne
sais
, mais il me semble bien qu’ici, par la hauteur du
’histoire. Et cela n’est pas pour surprendre les traditionnistes, qui
savent
combien peu les chansons et les contes des paysan
entendit, caché dans un saule creux, les sept belles Demoiselles qui
savent
tout chanter en dansant : « Napoléon a fini de fa
ient la mort de Daphnis et qu’entendirent Théocrite et Moschus. Je ne
sais
pas parler la langue de Jasmin et ne le saurai ja
ocrite et Moschus. Je ne sais pas parler la langue de Jasmin et ne le
saurai
jamais. Mais je suis bien sûr que telle chanson r
on croit d’obtenir une copie fidèle d’un vieux texte. M. Amélineau en
sait
quelque chose. Étant allé chercher dans les couve
qui a la première vertu du traditionniste, je veux dire la défiance,
sait
mieux que personne le danger des intermédiaires.
se n’avait pas la svelte majesté que l’art de la Grèce et de l’Italie
sut
donner à la sœur d’Apollon. Elle était sauvage co
ailleurs, nous avons entendu assez le père Monsabré à Notre-Dame pour
savoir
que son éloquence, toute scolastique, ne doit rie
enace, si positif, si laborieux, si courageux dans la lutte. Ce qu’on
sait
de sa vie est fait pour inspirer le respect. Il y
ns l’atelier de typographie et chez l’éditeur. Eh bien ! cet éloquent
sut
se taire, ce glorieux se cacha, cet homme qui pou
r certains frères prêcheurs en dépit de l’humilité chrétienne ? Je ne
sais
. Mais les livres du R. P. s’annoncent avec un bru
x testaments sont d’inspiration divine. Des textes de cette nature ne
sauraient
être corrigés. Aussi s’est-il gardé de toute revi
n que la vérité parût avec plus d’évidence. Si j’étais docteur, je ne
sais
si j’aimerais les apologistes comme Pascal et Rig
Quant au miracle, si c’est une dérogation aux lois naturelles, on ne
sait
ce que c’est, car personne ne connaît les lois de
acle, au vrai sens du mot, ou, s’il y en a eu, nous ne pouvons pas le
savoir
, puisque, ignorant la nature, nous ignorons égale
préhensible, puisqu’ils l’ont approuvée. Je serai curieux pourtant de
savoir
ce qu’on en pense dans une certaine revue que dir
qu’on en pense dans une certaine revue que dirigent avec beaucoup de
savoir
et de prudence les pères jésuites, et que je conn
ui ait fait de si vilaines jambes. Je connais M. Victorien Sardou, je
sais
combien il a le goût artiste et comme les formes
oint dit. C’eût été une sottise, et ceux qui ont causé avec M. Sardou
savent
qu’il n’en dit point. Il a l’esprit le plus riche
d’Auguste. Ils ont dit qu’elle se prostituait aux esclaves. Ils n’en
savaient
rien. On lui a donné pour amants Cnéius Pompée, C
t le peuple romain. Quand nous disons qu’elle était petite, nous n’en
savons
rien. Nous l’imaginons sur quelques vagues indice
t Cléopâtre avec des traits gros et durs, un nez extrêmement long. On
sait
le mot profond de Pascal : « Le nez de Cléopâtre,
les ardeurs d’une chair que la débauche n’avait point fatiguée. Nous
savons
qu’elle aima le soldat de Pharsale et de Philippe
Nous savons qu’elle aima le soldat de Pharsale et de Philippes ; nous
savons
qu’elle l’aima jusqu’à la mort. Le reste est à ja
sque de la guerre des Parthes, un officier d’artillerie du plus grand
savoir
, le capitaine Marin, commentant le texte ancien,
elle ne parvint point à se faire aimer du froid Octave, du moins elle
sut
tromper cet homme défiant. Elle lui fit croire qu
ne peut se la représenter sans un frémissement d’admiration. Il faut
savoir
gré à celle qui en prépara le spectacle et qui en
nt beau dont le style resplendit d’une pure lumière. Les connaisseurs
savent
que je veux parler du Livre de Jade, recueil de p
uvage, d’héroïsme juvénile, de chevalerie étrange, que Judith Gautier
sait
imprimer à ses principales créations et qui les r
la splendeur charmante du livre, il s’appela la Sœur du Soleil. Je ne
sais
rien de comparable à ces pages trempées de lumièr
s la Conquête du Paradis cette imagination héroïque et pure, ce je ne
sais
quoi de noble et de divinement enfantin qui fait
ls sont très périlleux. Son Bussy est d’une bravoure charmante. On ne
sait
pas comment il n’est pas mille fois tué. Il échap
monde et n’ayant de goût qu’au travail et qu’à la solitude. Ce je ne
sais
quoi de dédaigneux et de sauvage qu’on devine dan
d’attitude, et le groupement en était parfaitement harmonieux. Je ne
sais
ce qu’est devenue celle jolie maquette, ou plutôt
es. Mais c’est un inconvénient commun à tous les changements. Il faut
savoir
le souffrir à propos. Si l’on vit, il faut consen
atisme à outrance est aussi ridicule en art qu’en politique, et je ne
sais
lequel est le plus vain, à cette heure, de réclam
ifice de mnémotechnie et le vers un aide-mémoire pour des gens qui ne
savaient
pas lire. Et si l’on avait quelque peine à croire
isins de deux mots d’un vers ? Mais il suffit d’avoir lu Ronsard pour
savoir
comment l’hiatus peut entrer dans la mélodie poét
r ainsi dire chaque jour, de grands gains et de grandes pertes. Je ne
sais
si aujourd’hui nous pensons bien ; j’en doute un
’archaïsme et de nouveautés, qui combine étrangement dans ses vers le
savoir
élégant de la Renaissance et le vague inquiétant
e amateur qui lui dit d’un ton à la fois timide et pressant : — Vous
savez
, maître ; je me suis réservé cette contrée. Le b
d chez les autres que ce qui lui est convenable et profitable, et qui
sait
choisir, c’est un honnête homme. Ajoutons que c’e
M. Montégut qui se croit volé et de la surprise de M. Daudet, qui ne
sait
de quoi on l’accuse. M. Montégut se plaint. Le pl
iquement des lettres ne s’intéresse pas à de telles contestations. Il
sait
qu’aucun homme ne peut se flatter raisonnablement
er quelque chose qu’un autre homme n’ait pas déjà pensé avant lui. Il
sait
que les idées sont à tout le monde et qu’on ne pe
uvres enfants dont parle Pascal disaient : « Ce chien est à moi. » Il
sait
enfin qu’une idée ne vaut que par la forme et que
l. Nous sommes intelligents, adroits, curieux, inquiets, hardis. Nous
savons
encore écrire et, si nous raisonnons moins bien q
un voleur. (J’entends voleur innocent et bien souvent voleur sans le
savoir
.) Un érudit tourangeau, M. P. d’Anglosse, nous en
croire son rapport. Pourquoi, sur un tel fait, m’être si favorable ?
Savez
-vous, après tout, de quoi je suis capable ?
n qui n’appartenait pas à celui-ci. Cela est certain. Mais il reste à
savoir
si le grand comique fourragea chez Scarron ou che
e les orgies frénétiques des décadences. Au sortir de ces banquets du
savoir
et de la beauté, quand tombent les couronnes imag
n’aimerait jamais « parce qu’il était farouche et gauche et qu’il ne
savait
que ses livres ». L’écolier Juan aurait dû s’en c
ieilles occupées à raccommoder les filets sur les rivages d’Épire, en
savaient
sur le compte d’Ulysse bien plus long qu’Homère.
ble, par ce qui suit, qu’Anticlée était restée muette et qu’Ulysse ne
savait
pas comment faire parler cette ombre vénérable. B
nt l’étrange rencontre du voyageur qui n’a jamais vu la mer et qui ne
sait
ce que c’est qu’un navire. Ce terrien destiné mer
La glose, on en conviendra, est du moins élégante et fraîche. Je n’en
savais
qu’une seule qui eût cette rusticité vivante. C’e
nie hellénique à sa naissance. Rien n’est plus beau au monde. Vous en
savez
quelque chose, mon cher Paul Arène, puisque vous
érite de votre exégète provençal. On ne s’étonnera pas qu’à défaut de
savoir
livresque un poète du midi ait eu l’intuition de
désignent des instruments différents, tous deux connus du poète, qui
sait
ce qu’il dit. Le van est le premier, πτυον. — Je
Joseph Bertrand ne pouvait manquer d’intéresser. On était curieux de
savoir
la pensée du savant à qui les mathématiques doive
connaître la grande place qu’y tient l’œuvre de M. Joseph Bertrand et
savoir
que ce maître a porté dans l’analyse cette clarté
our ne pas tourner plus longtemps autour d’un sujet dans lequel je ne
saurais
entrer, voici de quelle manière M. Joseph Bertran
rdre de ses figures, qui en découvre les propriétés immuables, et qui
sait
l’art De poursuivre une sphère en ses cercles no
nd cite volontiers. Il a des idées sur toutes choses. On croit, je ne
sais
sur quels fondements, qu’il n’est point opposé, t
est libre penseur ou catholique, il promet, en commençant, qu’on n’en
saura
rien ; il est aussi discret que Fortunio. Je conf
t aussi discret que Fortunio. Je confesse qu’après l’avoir lu je n’en
sais
pas plus qu’il n’a voulu et que je n’ai pas devin
autrefois. Ils ont peut-être une morale plus sévère ; ils sont, je le
sais
, moins polis. Je doute qu’ils s’inquiètent beauco
utre chose que de donner sa raison : les mystiques et les amoureux le
savent
; il lui donna son cœur. Il le lui donna comme le
on cœur. Il le lui donna comme le cœur se donne, sans raisonner, sans
savoir
, sans vouloir ni pouvoir aucunement savoir. Les œ
onne, sans raisonner, sans savoir, sans vouloir ni pouvoir aucunement
savoir
. Les œuvres des mystiques, et tout particulièreme
u jour. Mais il met partout de l’inachevé et de l’inachevable. Car il
sait
que c’est un charme, et il est fertile en artific
tranquille, et pourtant laissant deviner dans toute sa personne je ne
sais
quoi de rare et d’exquis, de chimérique aussi, qu
poète nous a fait entendre le violon écarlate, à l’âme sonore, qui ne
sait
de la vie que la joie. Le plus habile critique du
Banville distingua surtout des dieux et des déesses. Les Vénus qu’il
sut
voir ont des chevelures « aux fines lueurs d’or,
nt l’harmonie. Les Vénus de M. de Banville sont vénitiennes. Elles ne
savent
pas un mot de mythologie. Ce sont de ces figures
ondamment pratiqué cet art de bouffonnerie lyrique, c’est ce qu’on ne
saurait
contester. Et la vérité est que cette manière oub
ésie qu’on lit avec agrément, mais qui ne témoigne pas de beaucoup de
savoir
ni de réflexion. C’est de la métaphysique de ross
tolérant et modéré ; mais c’est ce dont les modérés et les tolérants
sauront
seuls le féliciter. Pour ma part, je goûte infini
ance réciproque dont l’empire aurait tiré un grand profit, s’il avait
su
s’en servir. On a cru longtemps qu’un pays ne peu
la dut à l’impératrice, la belle et sage Eusébie, qui l’aimait. Elle
sut
obtenir pour lui du faible Constance le titre de
n musée de lettres helléniques. Sans cesse attaché à ce trésor, je ne
saurais
oublier la main qui me l’a donné. Quand je suis e
humaine de teintes variées et douces, et c’est une grande question de
savoir
ce qu’eût été le monde moderne s’il avait vécu so
il ne faut pas affirmer que la tentative était impossible. Nous n’en
savons
rien. Était-elle d’ailleurs si inopportune dans u
r Constance. Ce sont des ariens qu’il déchaîne sur l’Église. « Car il
savait
, dit Ammien, que les chrétiens sont pires que des
endra la passionnette, et peut-être étrangement banale, sans que vous
sachiez
pourquoi ni comment vous vous éprendrez du premie
it tout ensemble vraie et secrète. Elle était vraie, mais ses amis ne
savaient
jamais ce qu’elle faisait, ni surtout ce qu’elle
acher sa vertu. Il n’en était point d’elle comme de cette dame (je ne
sais
plus où j’ai lu cela) qui disait aussi : Je suis
l ne me croirait pas. Et peut-être lui plairais-je encore moins, s’il
savait
qu’il n’y a rien dans ma vie. Elle avait vu jouer
a rien dans ma vie. Elle avait vu jouer la Visite de noces et elle le
savait
un peu snob. « Il ne lui avait rien promis ; ell
ns, j’avais pu vous donner quelque idée du charme de Passionnette. On
sait
que ce petit nom de Gyp est le pseudonyme d’une a
ette nous révèle un aspect nouveau du talent de cet écrivain, et nous
savons
aujourd’hui que Gyp est un conteur vrai, délicat
, professeur de la bonne école et classique s’il en fut jamais. On me
saura
gré, pour le surplus, de citer littéralement : I
, était abreuvée par une administration jalouse, haineuse et dure. On
sait
que le ministère Fortoul a laissé dans la mémoire
nt actuellement aux mains des héritiers de M. Feuillet de Conches. On
sait
que les documents provenant du cabinet de M. Feui
à fait inattendues sur la vie domestique de madame de La Fayette. On
savait
que Marie-Madeleine de la Vergne épousa, à l’âge
u intrigante, n’avait pas une très bonne réputation. Elle n’avait pas
su
garder sa fille à l’abri de la médisance. D’aille
e ; mais j’ai pris un certain chemin de leur parler des choses qu’ils
savent
, qui m’empêche de m’ennuyer. Il est vrai aussi qu
emande à Dieu que la continuation. Quand on croit être heureuse, vous
savez
que cela suffit pour l’être ; et comme je suis pe
fut aimée ; mais elle lui résista. Il le veut ainsi. Au fond, il n’en
sait
rien. Je n’en sais pas davantage, et, si je le co
le lui résista. Il le veut ainsi. Au fond, il n’en sait rien. Je n’en
sais
pas davantage, et, si je le contredisais, j’aurai
eux. » Madame de Clèves n’eut pas, dans sa cruelle franchise, que je
sache
, d’autre imitatrice que madame Roland. Encore fau
lle au parler des villes A gardé son timbre augural et lent. Et je ne
sais
quoi dans ton amour même, Un geste fuyant, des re
lui arrange des triolets avec une infinie douceur d’âme : Puisque je
sais
que vous m’aimez, Je n’ai pas besoin d’autre chos
pas besoin d’autre chose. Mes maux seront bientôt calmés, Puisque je
sais
que vous m’aimez Et que j’aurai les yeux fermés P
j’aurai les yeux fermés Par vos doigts de lis et de rose. Puisque je
sais
que vous m’aimez, Je n’ai pas besoin d’autre chos
n ménétrier de campagne qui serait un grand violoniste aussi. » On ne
saurait
mieux dire, et si, en effet, le jeune poète breto
sa connaissance. Aussi n’y chercha-t-il jamais aucun avantage et n’y
sut
-il éviter aucun danger. Pendant qu’il traînait en
comédiens furent bons princes et estimèrent que l’apprenti imprimeur
saurait
les souffler aussi bien qu’un autre. Ils lui perm
i le trait le plus mémorable de sa vie dramatique. C’était dans je ne
sais
quelle sous-préfecture. On jouait Andromaque, pou
Dans la scène II de l’acte III, annonçant l’entrée d’Hermione (je ne
sais
quelle était cette Hermione ; le ciel lui accorde
e pour les romans, par cette raison suffisante que seuls les délicats
savent
goûter une nouvelle exquise, tandis que les glout
man. Il lit très vite, car rien ne l’arrête, et quand il a fini il ne
sait
plus ce qu’il a lu. Ce genre de lecteur n’est pas
plus sûr de plaire aux gens d’esprit, dont la vie est occupée et qui
savent
le prix des heures ! La première politesse de l’é
ut avoir raison, mais c’est une raison qui ne me frappe pas, et je ne
sais
pas démêler le lien mystérieux qui, dans sa pensé
qui les idées se projettent sans nuances en tons vifs et crus. Je ne
sais
s’il est Breton, son nom ne semble pas l’indiquer
s Noces d’Ary, Pour Milo, les Trois Gabelous.) En tout cas, ce Breton
sait
au besoin parler le plus pur argot parisien. Il e
ntre ordinaire de mam’selle Javotte et de mam’selle Manon, avec je ne
sais
quoi d’exquis que n’a pas Jeaurat. Et dans ses ét
endroit du livre et se moqua du poète qui parlait de l’astrolabe sans
savoir
ce que c’était, qui disait un parallaxe quand il
elques vers destinés à prendre place dans sa satire des femmes. Je ne
saurais
dire au coin de quel bois, selon son usage, il en
nt de faire voir qu’il en connaissait enfin le véritable usage. On ne
sait
si le trait eût porté et si madame de la Sablière
, sans beaucoup de beauté, ce semble, ni de santé, était charmante et
savait
plaire. Sa maison n’était pas ouverte qu’aux sava
diteur, mais qu’on excusera peut-être dans une simple causerie. Je ne
sais
pas le nom du confesseur dont parle madame de la
e nous l’apprend une des lettres à Rancé que j’ai sous les yeux. Nous
savons
du moins que ce n’était pas un janséniste, puisqu
dirige. J’ai eu des peines à subir cette loi qu’il n’y a que Dieu qui
sache
. Je lui ay fait une confession générale dont je p
Il est probable qu’elle comprend La Fontaine dans ce peu de gens. On
sait
qu’elle ne le renvoya point et qu’il était encore
ermeté. Le lendemain il m’écrivit dans les termes que voici : « Je ne
sais
où j’en suis avec vous et je me trouve si rigoure
à un point qui ne peut être connu de vous comme il est, mais Dieu le
sait
… On voit, par la suite des lettres, que Rancé la
qui lui avait prescrit ce genre de vie). Qui que ce soit au monde ne
sait
ce que je me donne l’honneur de vous dire, que ce
n. Je vous supplie très humblement que le mal que j’ay ne soit jamais
su
de personne pas plus après ma mort que pendant ma
ts qu’elle fournit devaient être soumis à une critique rigoureuse. On
sait
que les ouvrages des écrivains qui ont raconté l’
s parties et, par endroits, attachante et passionnante plus que je ne
saurais
dire. C’est qu’en effet M. Théodore Reinach a bie
ont-Euxin, qui lui donnait son nom, lui donnait aussi son unité ». On
sait
le reste, que je ne puis rappeler ici, même brièv
mme dit Racine, « une partie considérable de l’histoire romaine ». On
sait
la rupture avec Rome, que Mithridate avait d’abor
sures, n’en était que plus indigné » (Grand. et déc., chap. VII). On
sait
enfin (et c’est là que je m’arrêterai un instant)
nt que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée. Je
sais
tous les chemins par où je dois passer, Et si la
s responsable des beautés dont un poète se plut à orner ses plans. On
sait
seulement que le vieux roi « se proposait de long
nversée sur son auteur. Il n’importe ! C’était un grand ennemi et qui
savait
haïr. « Il possédait les dons respectables de la
spotique et fanatique contre l’Occident libéral et éclairé ? On ne le
sait
, lui-même l’ignore. Nous l’avons vu, dans la prem
aimons pas non plus lire que « la pensée (du supplice auquel Jésus se
savait
et se sentait voué) étendait sur tout son être un
sionné, 1 vol. in-18. 17. Reliques de Jules Tellier, 1 vol. 18. On
sait
qu’il n’y a pas de facultés à Rouen. Tellier plac
n a des côtes, c’est pour être mangé en famille » ; et on lui doit de
savoir
qu’aux premiers jours du monde, par un effet asse
l semble bien que ce soit le cas de Bernardin de Saint-Pierre. Qui ne
sait
d’ailleurs que la touche ironique et légère d’Arv
nne, étant libre en un mot, vous devriez vous suffire à vous-même. Je
sais
qu’on regarde cette puissance comme un attribut d
le retraite. Bernardin de Saint-Pierre n’en profita point. Curieux de
savoir
pourquoi, M. Maury a de nouveau compulsé les papi
jouer le rôle de solliciteur. Il ne le jouait pas, en effet, — on le
sait
peut-être, — avec moins d’obstination que celui d
de n’être son mari que pour elle et les siens « sans que personne en
sache
rien à Paris » ; il a beau, pour l’amener à pense
t dans l’époux que le grand homme, et à l’époque de leur union, je ne
sais
si l’on ne pourrait dire le gentilhomme, dont la
disait-il encore, puisque c’est lui qui nous la donne. » Félicité le
savait
sans doute, mais elle eût bien aimé que son mari
à plaisanter trop vivement sur son second mariage. Devenue veuve, on
sait
sans doute que madame de Saint-Pierre épousa en s
est aux origines de cet état d’esprit, il ne soit pas indifférent de
savoir
quel homme il fut lui-même ; les raisons personne
Lamennais a toutes les qualités d’un grand style, et cependant… je ne
sais
pourquoi ni comment toutes ces qualités ont en lu
ennais était à l’avant-garde de l’un, sauf à devenir plus tard, on le
sait
, l’un des chefs de l’autre, mais, — on le verra a
econstituer la société sur la base de la religion. À la vérité, je ne
sais
si, sous le nom commun d’individualisme, Lamennai
e intact, ou, si possible, accru. Ceci, répétons-le, — parce qu’on ne
saurait
trop le redire, dans l’intérêt de la société, com
a donc rien aussi qui soit d’une philosophie plus vulgaire ; — je le
sais
. Que faire cependant si, philosophiquement, la th
e sa position présente, et que tant d’hommes d’ailleurs estimables ne
savent
pas même encore désirer. » Si j’ai cité cette le
ai cité cette lettre, c’est qu’elle est inédite, et à ce propos je ne
sais
ce qui me retient d’en revenir à l’éternelle ques
e renier ; et l’arme enfin qu’il avait forgée servir à le frapper, on
sait
quand et comment Lamennais l’éprouva. L’Église, q
et vous jouiriez pour lui. » Et en effet, telle était bien, comme on
sait
, la religion de Voltaire. Bonne pour la « canaill
is en devait surtout aimer, glorifier, prêcher un jour, et si l’on ne
saurait
nier, je pense, qu’il y ait quelque chose de démo
éclamatoire, et parfois même l’inspiration haineuse. Lamennais, on le
sait
, comme aussi bien Joseph de Maistre, a eu le géni
r et de la pitié qui brille ou qui brûle dans ce livre, et si l’on ne
saurait
s’étonner des cris de colère, encore moins s’éton
plaignait à l’abbé Gerbet, au mois de janvier 1832, « que le pape ne
sût
rien des choses de ce monde, et qu’il n’eût aucun
les anathèmes dont on charge encore aujourd’hui sa mémoire ? Aussi ne
saurait
-on savoir à M. Roussel trop de gré de la conclusi
es dont on charge encore aujourd’hui sa mémoire ? Aussi ne saurait-on
savoir
à M. Roussel trop de gré de la conclusion de son
ire de sa vie le commentaire ou l’explication de son œuvre. Mais nous
savons
assez qu’il a voulu jouer son rôle dans l’histoir
us ou la Tristesse d’Olympio, Booz endormi ni la Rose de l’infante ne
sauraient
nous empêcher de lui en demander compte. De beaux
ui, dans sa longue existence, n’a jamais rien oublié, ni pardonné, ni
su
taire… que le bien qu’on lui avait fait et les se
on l’a établie, qu’en résulte-t-il enfin, si, comme tout le monde le
sait
, il n’y a presque pas une pièce de Molière, ou de
te concession de M. Biré à l’un des préjugés les plus répandus, je le
sais
, mais aussi l’un des plus vulgaires et des plus f
il sait bien qu’en 1845 ou 1842 nous n’étions pas en 1891, et s’il le
sait
, pourquoi écrit-il comme s’il ne le savait pas ?
ions pas en 1891, et s’il le sait, pourquoi écrit-il comme s’il ne le
savait
pas ? Aussi bien touchons-nous ici le grand défau
ui être indifférents, c’est qu’il n’y en a pas de si banal dont il ne
sache
tirer des effets qui ne sont qu’à lui… Mais la vr
is les lieux où s’était écoulée ma jeunesse ». Hugo lui-même, nous le
savons
, aimait à « éplucher » ainsi Corneille et surtout
que celle de cette âme qui descend dans les entrailles et qui, je ne
sais
comment, y rencontre le cœur ; — et voilà bien de
politique de Victor Hugo, nous sommes les derniers ; il faut bien le
savoir
; et déjà les jeunes gens ne voient plus en lui q
lles ». Mais si ce n’est pas, sans doute, une preuve de talent que de
savoir
plaire aux impératrices, en serait-ce donc une qu
, à ce que la force de la vérité leur arrachait en dépit d’eux, je ne
sais
quelle expression de mécontentement ou de mauvais
lia de Trécœur, ni le Journal d’une femme, ne lui ont inspiré, que je
sache
, le désir de l’atténuer ou de le rétracter. Il pr
croie tenue de les passer sous silence. Aussi bien que personne, nous
savons
, — et nous le disons tout de suite, — qu’une part
me Sand ; — et nul surtout, depuis Prévost ou depuis Racine même, n’a
su
le secret, en faisant servir le roman à de plus n
rai pas davantage sur les premiers essais de l’écrivain. Il suffit de
savoir
que, lorsque Feuillet débuta, aux environs de 184
eût eu qu’à se recommencer. Mais aussi bien ou mieux que personne, il
savait
ou il sentait ce qui lui manquait encore. Il sava
que personne, il savait ou il sentait ce qui lui manquait encore. Il
savait
aussi ce qu’il lui fallait faire pour l’acquérir
« romanesques » ? Pourquoi ce mot, lui tout seul, emporte-t-il je ne
sais
quelle idée de ridicule ? Et s’il y a sans doute
nesque, est-ce assez ? ou même qu’en a-t-on dit ? Mais, ce qu’il faut
savoir
, c’est en quoi le romanesque a consisté pour lui,
ui-même, le domaine de la beauté morale ; mais autant que personne il
savait
qu’il y a dans les limites du vrai et du possible
de précision que n’a point le roman. Les caractères, par exemple, n’y
sauraient
avoir cette espèce de flottement, pour ainsi parl
ns un décor de féerie ou de ballet, et le marquis ou le bourgeois n’y
sauraient
porter la même redingote, les mêmes gilets, les m
c ? et de certaines concessions qu’il faut toujours lui faire ? Je ne
sais
; et c’est, d’ailleurs, une question qu’on peut s
st, d’ailleurs, une question qu’on peut se passer de décider. Mais je
sais
, en revanche, qu’il avait certainement quelques-u
ut ce qui est idéal est aujourd’hui méprisé. » C’est ce que devraient
savoir
ceux de nos critiques, — puisqu’il en est encore
ils pas trop « positifs » eux-mêmes, trop « réalistes », sans le bien
savoir
? et parce que c’est un beau roman que Madame Bov
onsieur, d’un chef-d’œuvre que vous nommiez à bon droit immortel ; or
savez
-vous, sans compter beaucoup d’autres raisons, ce
. J’ai parlé de Gil Blas, mais j’ai parlé d’un autre chef-d’œuvre. Or
savez
-vous, sans compter beaucoup d’autres raisons, ce
roverbes. Écoutez plutôt Suzanne d’Athol, dans la Clef d’or : « Dieu
sait
qu’aucune femme ne fut jamais plus disposée que m
osité de leur pensée, et la perpétuelle obsession de leur cœur. Elles
savent
qu’il est, que d’autres l’ont connu, et elles se
let d’immoralité par nos naturalistes ? Mais ce qu’en tout cas ils ne
sauraient
lui refuser, c’est la hardiesse alors de quelques
e « principe » ou le « système » de M. de Maurescamp, nos lecteurs le
savent
, qui n’ont pas oublié, sans doute, l’Histoire d’u
mais le travail de chacun de nous sur lui-même : « Mon Dieu ! je le
sais
, écrit madame de Loris à M. de Rias, — dans le mé
rarement altéré le fond de la croyance. Quant au point particulier de
savoir
si la moralité se fonde nécessairement sur la cro
lé, pour ainsi dire, la religion ; et que, sans le vouloir ou sans le
savoir
, notre conduite se guide sur des motifs dont l’in
s, d’invoquer « Siv, Sivan, Tammouz, Eloul, Tischri, Schebar », il ne
saurait
non plus suffire, pour qu’un roman soit assez mon
uillet, dans Monsieur de Camors ou dans le Journal d’une femme, je ne
sais
quel air de distinction sans effort ; si nous y r
que leurs titres nous ont donnée d’eux, il n’est pas douteux que nous
sachions
gré à Jeanne Bérengère de Latour-Mesnil ou au com
aire sentir les inconvénients de cette union disproportionnée : « Je
sais
ce que vous allez me dire… Vous allez me parler d
en, révoltée d’une menace… Il faudra faire bien attention !… » On ne
saurait
ni mieux faire parler son personnage, ni faire au
d’Éblis, par les préoccupations de la vie quotidienne, — comme de ne
savoir
de quels fonds elle fera face à ses échéances, ou
ieux et vertueux, compatissant ou féroce, intelligent ou sot, — je ne
sais
pas même si je ne devrais pas dire belle ou laide
le à elle-même parmi les hommes, la seule chose qui importe, c’est de
savoir
appeler le mal par son nom et de ne pas inventer,
raient point passé jusques à son talent. Eh oui ! sans doute, nous le
savons
, ni le talent n’est toujours à la hauteur du cara
urs été qu’un moyen pour Feuillet, et jamais une fin. Je dis qu’on ne
saurait
être l’homme qu’il fut, très simple et très fier,
chacun selon son goût, en préférer de plus naturalistes ; mais on ne
saurait
avancer, sans quelque ridicule, que le naturalism
’eût mieux dit lui-même, — avec plus de pleurs dans la voix, et je ne
sais
quoi de plus navré, de plus abandonné, de plus dé
» ; et, par exemple, s’il n’a pas inventé la poésie des odeurs, il a
su
du moins lui donner une place et une importance t
cipent, la favorisent, et l’exaltent. C’est ce que Baudelaire a mieux
su
que personne, et c’est ce qu’il a si bien exprimé
t en d’autres temps, j’en aurais peut-être à en rabattre, mais je n’y
saurais
rien ajouter. C’est donc assez si l’on a vu que,
et il est temps après cela d’en venir à la vraie question, qui est de
savoir
si nous devons lui élever une statue. Car enfin,
re ; et cela se voit malheureusement tous les jours. Tout le monde le
sait
, personne n’en doute. Cependant nous parlons, nou
dant nous parlons, nous raisonnons, nous agissons comme si nous ne le
savions
pas. Pour ne rien dire ici de ceux qui corrompent
contre le projet d’élever une statue à l’auteur des Fleurs du mal. Je
sais
ce que diront là-dessus les sceptiques, et j’ente
près eux ? Et qui refusera d’en convenir, à moins qu’ayant vécu je ne
sais
dans quelle indifférence ou dans quel éloignement
e par poser en principe qu’il doit se suffire à lui-même ? Si l’on ne
saurait
évidemment lui donner « la Science » ou « la Mora
crainte, Ou bien, s’enhardissant de sa tranquillité, Cherchent à qui
saura
lui tirer une plainte, Et font sur lui l’essai de
Sainte-Beuve, jadis, en son Joseph Delorme, avait trouvé, comme on le
sait
, intéressant d’être phtisique, et peut-être se ra
eur. Étrange conception de l’art, véritablement inhumaine, dont on ne
saurait
dire s’il y entre plus de mépris de la souffrance
où l’autre est enfermé, Et mon esprit subtil, que le roulis caresse,
Saura
vous retrouver, ô féconde paresse, Infinis bercem
téressants et les moins déplaisants de leur physionomie commune, — on
sait
peut-être où ils avaient finalement abouti, à que
contraire au génie de Leconte de Lisle, et sur ce point encore on ne
saurait
imaginer de contradiction plus flagrante que cell
al, Avec tes histrions et tes prostituées. Tous ceux qui l’ont connu
savent
avec quelle fidélité ces vers célèbres exprimaien
n deux ou trois à part, dont Sainte-Beuve au premier rang. Mais on ne
saurait
imaginer, et je ne pense pas qu’on ait jamais vu
quand l’Albatros : Vole contre l’assaut des rafales sauvages, il ne
saurait
le dire, mais l’orgueil de la lutte et la joie de
puisse en égaler une autre en grandeur. Il est vrai qu’on devrait le
savoir
depuis qu’un certain Lucrèce a écrit le De natura
t, dans sa brutalité, la réponse ne manquerait pas de bon sens. On ne
saurait
entièrement séparer l’art d’avec la vie. Mais je
de l’élégance mondaine ? L’auteur de Mensonges et de Cœur de femme ne
saura
jamais, en effet, combien cette sorte d’affectati
amuseur public, et pour le lecteur, qui n’est que rarement curieux de
savoir
ce qui nous plaît ou ce qui nous déplaît, à nous
e, à résumer l’intrigue d’un roman. La besogne, en elle-même, a je ne
sais
quoi d’inférieur ou d’ingrat ; on n’apprend rien
quoi d’inférieur ou d’ingrat ; on n’apprend rien au lecteur qu’il ne
sache
; et on fait tort au romancier du meilleur de son
ible dans l’adultère, et son châtiment immédiat, c’est que l’amant ne
saurait
lutter contre la preuve constante d’immoralité qu
e occasion, de réhabiliter en quelque sorte la voix du sang, et on ne
saurait
trop admirer M. Paul Bourget d’y avoir pleinement
semble maintenant qu’il s’efface ; et qu’une seule chose, qui est de
savoir
la décision que prendra sa fiancée, soutienne, su
mour » ; et moi, je veux bien le croire, quoique, d’ailleurs, je n’en
sache
rien, et qu’il puisse y avoir plus d’une manière
trompe, — je dis sur elle-même ; — il se peut qu’un jour, quand elle
saura
combien de choses le temps emporte avec lui dans
i ne s’explique par les données de son caractère ; — et il faut enfin
savoir
qu’en amour, comme en tout, une partie de notre d
t quelle force ! un couple heureux et fécond ! » Je serais curieux de
savoir
ce que M. Paul Bourget a pensé de cette exclamati
urelle du lucre à quelque considération plus haute, c’est ce qu’on ne
saurait
trop leur conseiller. Il est bon, puisqu’il est n
’aux yeux des psychologues le corps ne soit qu’une enveloppe ; et ils
savent
que ce qu’il y a de plus intérieur en nous se tra
e langage n’exprime jamais que la moindre partie de notre pensée, ils
savent
aussi combien de sentiments différents s’exprimen
quand surtout c’est l’âme qu’on y veut faire parler, il y faut je ne
sais
quelle exécution moins matérielle en ses moyens,
qu’il admirât ou qu’il aimât passionnément Stendhal et Baudelaire, il
savait
déjà qu’il y a un juge au moins de la valeur ou d
ateurs du romancier. Il n’en était pas cependant moins réel, et je ne
sais
si l’on ne pourrait dire qu’à l’insu même de M. B
voir de l’inconscient. Peintre ou poète, le plus grand d’entre eux ne
sait
jamais tout ce qu’il a mis dans son œuvre, et c’e
ogue ou le moraliste, qui a le sens de la complexité des choses ; qui
sait
que la connaissance du monde ou de l’homme ne s’i
livre de M. Renan comme si je ne l’avais pas lu, j’ai pensé qu’il ne
saurait
déplaire à M. Renan lui-même que l’on parlât plut
sible aux qualités personnelles ou proprement littéraires. Même, nous
savons
assez que la manière de dire ou de présenter les
e Livre de Job ? en quel temps celui d’Isaïe ? ou plutôt, — car il ne
saurait
s’agir ici de dates précises, à quelque cinquante
me celle de David, étant d’ailleurs absolument certaine, il s’agit de
savoir
si le contenu de l’Ecclésiaste et des Psaumes rép
ir si le contenu de l’Ecclésiaste et des Psaumes répond à ce que nous
savons
de David et de Salomon, de leur histoire, de leur
ons pour cela de la science et de la compétence nécessaires. Ceux qui
savent
l’hébreu lui refuseront donc, s’il y a lieu, tell
jamais son effet en France, — ils prétendront que c’est lui qui ne le
sait
pas. Mais ce qu’il faudra qu’ils reconnaissent, e
es abeilles et celles des fourmis », c’est d’ailleurs une question de
savoir
si les civilisations rudimentaires, et cependant
e prophétisme appartienne en propre à M. Renan, si même je crois bien
savoir
où je l’ai déjà rencontrée, je puis et je dois di
e question, c’est celle que M. Renan a jadis posée lui-même, celle de
savoir
ce qu’il adviendra de la morale quand elle sera p
élément nécessaire de l’histoire de la civilisation ; et que l’on ne
saurait
, pour conclure, savoir à M. Renan trop de gré de
’histoire de la civilisation ; et que l’on ne saurait, pour conclure,
savoir
à M. Renan trop de gré de l’avoir démontré avec l
uvre d’un philosophe, ou, comme on dit, d’un « penseur ». Mais, on le
sait
assez, très différent en ceci de la plupart des p
de ces idées générales, dont ceux-là seuls affectent le mépris qui ne
savent
pas les former. Ils en ignorent peut-être l’usage
ouvient point. Cependant — et quoiqu’il soit d’un petit esprit, je le
sais
, de vouloir attacher aux mots des sens précis et
laquelle de ces deux directions a raison, continue-t-il, il faudrait
savoir
quel est le but de l’humanité. Est-ce le bien-êtr
soit uniquement dans les mots, pas du tout dans les choses, et je ne
sais
précisément ni de quels buts « abstraits ou objec
» ? la morale ou la politique ? Si oui, il est trop évident qu’on ne
saurait
leur offrir des hécatombes d’individus ; qu’il n’
questions plus « littéraires », au sens usuel et banal du mot, je ne
sais
s’il y en a, — même en « littérature », — de plus
on s’en trouve-t-elle peut-être dans quelque circonstance que nous ne
savons
point ? En ce cas nous n’avons rien à dire. Mais
l’histoire, pour nous inquiéter utilement sur leur solidité. On n’en
saurait
demander davantage ; et après cela, si M. Gumplow
l que maintenant, ni jamais dépourvu de raison ». On le peut, si l’on
sait
interpréter les conclusions de la science du lang
sur l’origine, sur la formation, et sur l’évolution du langage. On ne
saurait
plus habilement opposer Schleicher à Steinthal ou
ière ; et de cette rencontre ou de ce choc d’opinions adverses, on ne
saurait
plus adroitement faire sortir soi-même des conclu
principe, la philosophie de l’histoire. Il y a trois manières, on le
sait
, de concevoir et, par conséquent, de traiter la p
de l’histoire. Mais elles sont bien incertaines, et sans doute on ne
saurait
citer une seule race au monde qui soit parfaiteme
est à l’impulsion du sang, à la force obscure de l’instinct, et je ne
sais
à quelle voix du dedans dont les suggestions les
La complexité des phénomènes, qui peut bien en masquer la nature, ne
saurait
cependant la modifier dans son fonds. L’homme éta
nt tout un milieu social. Ils n’ont besoin ni de le vouloir, ni de le
savoir
: il leur suffit de s’y développer. Comme d’aille
orce historique, toujours indépendante et toujours imprévue, qu’on ne
saurait
retirer de l’histoire sans réduire à la mathémati
dans une question comme celle du polygénisme, où des deux parts on ne
saurait
rien avancer qui ne soit hypothétique, et peut-êt
t : s’il importe que l’homme soit sacré pour l’homme, c’est ce que ne
sauraient
oublier toutes les sciences qui touchent à l’homm
me ou le moyen nécessaire, est autre chose, n’est pas la guerre, n’en
saurait
être appelée sérieusement ni l’atténuation, ni l’
nthropologie, ethnographie, sociologie, — M. Gumplowicz n’a pas assez
su
s’en garder. Aussi, toute une partie de son livre
ront. Mais il n’en est pas moins vrai que, depuis six mille ans qu’il
sait
quelque chose de son histoire, l’homme a pourtant
on ? ou plutôt celles du doute ? Personne au monde n’en a jamais rien
su
. Sa politesse un peu dédaigneuse arrêtait les que
t égard, messieurs, si les parallèles étaient encore à la mode, on ne
saurait
guère imaginer, bien que tous deux nourris dans l
es, la distance n’est-elle pas infinie de Lamartine à Piron ? Et vous
savez
, dans notre histoire littéraire, — ou plutôt dans
condition de la critique ! Mais pour s’acquitter de sa tâche, elle ne
saurait
fréquenter en ville ; ou du moins, quand elle y f
l se démit de l’honorable emploi d’où dépendait son existence ? Je ne
sais
! Mais, plus tard, — à l’âge où nos habitudes obt
cravate l’amitié d’un prince de Galles ; et qui mourut à Caen, je ne
sais
dans quelle chambre d’hospice. D’autres articles,
de l’improvisation ! Et comme on avait raison ! Car enfin, messieurs,
sait
-on bien, lorsque l’on s’en vante, sait-on ce que
raison ! Car enfin, messieurs, sait-on bien, lorsque l’on s’en vante,
sait
-on ce que c’est qu’improviser ? Mais l’orateur mê
e chargea de la « correspondance anglaise » au Journal des Débats, il
savait
l’anglais, il avait vécu en Angleterre, il avait
e. Il lui parut donc naturel que l’on appliquât son talent à ce qu’il
savait
faire, et, connaissant admirablement les mœurs él
s dans le feuilleton dramatique. À chacun son métier !… Mais ce qu’il
savait
faire, et bien faire, il mit son ambition à le mi
quelques-unes des raisons, dont la principale est celle-ci, qu’on ne
saurait
servir deux maîtres ni faire comme il faut deux c
écrivains ; et quand il leur en échapperait encore davantage, vous le
savez
, messieurs, c’est le jargon moderne, dont vous vo
’État, un trois pour cent, sans que notre journal eût l’air d’en rien
savoir
? Pardonnez-moi, messieurs, l’expression un peu f
attraper à la course et de saisir comme un vol, sans se préoccuper de
savoir
ce que le temps en conservera. L’écrivain, au con
t qu’importe après cela le talent qu’il y a dépensé, si la mémoire ne
saurait
manquer de s’en évanouir avec celle de l’accident
presse française n’était pas encore grande fille, elle aimait, je le
sais
, à discuter ces questions de doctrine qui ne semb
derie. C’était un tort, évidemment ; et la suite l’a bien prouvé ! De
savoir
ce que valent Jocelyn ou Indiana, Chatterton ou l
s idées qui gouvernent le monde, et que, si l’art d’écrire consiste à
savoir
quelquefois aiguiser une piquante épigramme, il c
de toucher à la politique dans cet éloge de mon prédécesseur. Il faut
savoir
s’accommoder au temps ! « Le duc de Wellington, a
rincipes n’avaient point changé, mais les faits avaient marché. Je ne
sache
pas de meilleure excuse aux variations d’un homme
les fuir ; — et il réussit à les éviter. Vous me permettrez de lui en
savoir
gré. Quelque dédain de la fortune, pourvu qu’il n
Tel fut M. John Lemoinne, et vous, messieurs, qui l’avez connu, vous
savez
si je dis vrai quand je loue son désintéressement
si je dis vrai quand je loue son désintéressement, mais surtout, vous
savez
, si je l’en avais moins loué, quel tort j’eusse f
s expressions, et admirons la sincérité de son inquiétude. Mais je ne
saurais
partager ses craintes, et je ne saurais surtout a
de son inquiétude. Mais je ne saurais partager ses craintes, et je ne
saurais
surtout admettre avec lui que « la langue dans la
e façon qu’on ne l’en puisse ôter sans déchirure ni mutilation, je ne
sais
quelle vertu sociale ; et si l’on pourrait dire q
bien, messieurs, qu’en osant prendre ici la parole à sa place, nul ne
sait
mieux que moi ce que vous y perdrez. Mais, par un
milieu du siècle où nous sommes, a transformé l’esprit moderne, nous
savons
dès aujourd’hui que Claude Bernard en fut, et qu’
ls contenaient de sens et de richesse cachés ; il leur donnera, je ne
sais
comment, une profondeur, une étendue, une portée
sais comment, une profondeur, une étendue, une portée dont on ne les
savait
pas capables. Aucun physiologiste assurément, mai
étaient vraies que jusqu’à preuve du contraire. Je n’exagère, vous le
savez
, messieurs, ni d’un mot ni d’une syllabe, et je n
x-mêmes, avaient chassé l’imagination du domaine de la science, on ne
saurait
être trop reconnaissant à Claude Bernard de l’y a
messieurs, que sans une « idée directrice », de même que le savant ne
saurait
instituer aucune expérience, ainsi ni le critique
expérience, ainsi ni le critique, ni l’historien, ni le philosophe ne
sauraient
rien entreprendre, ou seulement rien comprendre.
. » De « plus générales » ! Ose-je bien me servir de ce mot ! Qui, je
sais
qu’on affecte encore aujourd’hui la haine des « i
aine des « idées générales », et, pour en triompher plus aisément, je
sais
que la consigne est de les confondre avec les idé
onfondre avec les idées toutes faites. Mais moi qui les aime ! et qui
sais
pourquoi je les aime ! quand je n’aurais pas vu d
ute Cousin. Historien de la philosophie, Cousin ne pouvait pas ne pas
savoir
que, depuis Aristote, aucun philosophe de quelque
t qu’en varier les manifestations de mille et mille manières. » Je ne
sais
, messieurs, quel est aujourd’hui l’état au vrai d
ne les données fournies par la réalité et les résultats acquis par le
savoir
humain ; elle est obligée d’en tenir compte, et s
qui n’empêche pas entre elles un échange de bons offices, quand elles
savent
rester chacune à la place qui lui appartient en p
e pour qu’elle ne fasse pas de mal en croyant faire du bien. C’est de
savoir
se subordonner à celle qu’elle veut aider ; c’est
ée à l’aventure peut rencontrer sur sa route quelque idée féconde. On
sait
généralement que Cyrano de Bergerac, dans son His
cipe de la Montgolfière plus d’un siècle avant Montgolfier ! Ce qu’on
sait
moins peut-être, c’est que le même Cyrano dans le
vague pour servir de guide aux chercheurs. Mais, dans les branches du
savoir
humain qui se partagent à proportions presque éga
On a connu des voyants de l’histoire qui par une sorte d’instinct ont
su
deviner des faits oubliés ou cachés, dont ils aur
des enquêtes sur le présent et le passé. Il ne suffit pas en effet de
savoir
ce qui est ou ce qui a été pour dire ce qui sera
e excessive de certains savants enclins à mettre au bout de ce qu’ils
savent
: Limite de ce qu’on peut savoir. L’imagination n
nclins à mettre au bout de ce qu’ils savent : Limite de ce qu’on peut
savoir
. L’imagination ne se laisse pas arrêter par cette
le surtout qu’elle s’est exercée. Pas n’est besoin d’être savant pour
savoir
quels progrès immenses les sciences physiques et
peu rembourrés l’élite de l’aristocratie féminine. Et encore ce qu’on
sait
n’est-il rien auprès de ce qu’on espère savoir !
nine. Et encore ce qu’on sait n’est-il rien auprès de ce qu’on espère
savoir
! Les esprits, ivres d’enthousiasme, ne croient p
ant vers une interprétation plus profonde de l’univers. L’histoire ne
saurait
citer aucun autre siècle qui ait avancé aussi vit
nt ils n’avaient aucune idée (biologie, météorologie, sociologie, que
sais
-je encore). Un simple collégien a sur mille chose
et le tout. Si une science, suivant la définition de Spencer, est du
savoir
partiellement unifié, la philosophie, ainsi élarg
partiellement unifié, la philosophie, ainsi élargie, aspire à être le
savoir
totalement unifié ; elle rêve de résumer par des
e la veille a fournis aux auteurs en quête d’histoires émouvantes. On
sait
quel parti les romanciers, depuis Alexandre Dumas
Et bientôt c’est, dans la philologie, l’érudition lourde d’ennui qui
sait
à merveille corriger un texte, mais non plus en s
de à côté et au-delà de la science son royaume inviolable, mais aussi
sait
puiser dans la science-même des éléments de vie e
sement, s’attendrit sur les choses détruites, proclame l’inutilité du
savoir
humain et conseille au chercheur de s’endormir da
pu prêter à de jolis tableaux. Mais, sans compter que les vivants ne
sauraient
être condamnés à copier et recopier sans cesse le
es choses qui souffrent et pleurent, parce qu’elles ont une âme. Nous
savons
désormais que, si la nature dans son ensemble voi
usement. Sans doute c’est à condition que le poète soit poète ; qu’il
sache
transformer des idées en émotions ; qu’il ne rime
e tout entière dans l’étude, de l’homme civilisé, qui ne daigne ou ne
sait
pas voir le reste de l’univers, qui ne connaît pa
e et la littérature du temps. Le problème est aisé à résoudre. Chacun
sait
comment Cuvier, au moyen de quelques ossements fo
le doute, quand elle ne se borne pas à la commode interrogation : Que
sais
-je ? quand elle se mêle d’affirmer quelque chose,
érialistes. Le style est coloré, pittoresque ; il parle aux yeux ; il
sait
décrire la nature, exprimer avec vigueur les sens
s d’ignorer les quatre règles élémentaires de l’arithmétique, et l’on
sait
le mot de ce géomètre qui disait après la représe
Laclos la moindre femmelette griffonnait joliment. Aujourd’hui… nous
savons
de quelle encre on écrit les billets doux ! Nul d
mérite de ce roman d’observation mondaine est le tact que l’auteur a
su
garder dans le choix de ses situations et de ses
llentes, il n’y a pas à chicaner. Aussi bien quel est le triomphe qui
sait
féliciter le vainqueur à l’endroit juste ? On sou
allaient plus correctement aux temps où quelques milliers d’amateurs
savaient
lire et composaient tout le public. Il suffisait
ntrait les marionnettes comme un qui connaît bien leurs ficelles, qui
sait
ce qu’elles valent et qui n’en clame point. Même
nts au bachot, tel actuel académicien, à monocle aujourd’hui. Hervieu
savait
voir, savait écrire, savait sourire, et ne « s’ép
, tel actuel académicien, à monocle aujourd’hui. Hervieu savait voir,
savait
écrire, savait sourire, et ne « s’épatait » pas.
adémicien, à monocle aujourd’hui. Hervieu savait voir, savait écrire,
savait
sourire, et ne « s’épatait » pas. Mérites, déjà.
se chasse qu’on lui fait. Mais il est faux de l’appeler L’Armature. «
Savez
-vous exactement, dit le Desgenets du roman, ce qu
charmantes, mais encore des intentions fondamentales auxquelles on ne
saurait
trop applaudir. Las d’un petit genre où il était
maître, il s’est efforcé loyalement vers une maîtrise supérieure. Je
sais
un autre gré au livre discutable de ce bon romanc
s bouquins de Zola ! C’est ça qui vous rend petit garçon… II On
sait
surtout de M. Capus d’incisives fantaisies sur le
uilleur et pas gâcheur, qui voit beaucoup, et n’oublie rien, puis qui
sait
prendre ses trouvailles dans ses deux mains bien
le type et le rôle pour que de leur discord surgisse le comique. Vous
savez
, pour avoir dîné auprès de gens spirituels, que l
ance que celui-ci mettait en elle durant ces années préparatoires, ne
sauraient
se soupçonner en vérité, si les preuves n’en étai
son lit de mort, l’intention du portrait est incontestable, et on ne
saurait
y méconnaître celle qu’on a une fois rencontrée.
ne fortune aisée, assez d’esprit pour ne pas dire des bêtises sans le
savoir
, assez de conduite pour ne pas faire des sottises
te de peintre, de guide, d’auteur, de poëte, d’enthousiaste, de je ne
sais
quoi, qui me mettra au fait de ce que je n’ai pas
le. Je vous la garantis vraie dans la moitié de ses points, car je ne
sais
pas, comme je n’ai pas eu la patience ni le temps
yer comme je me suis empoisonné, pour rien. Je commence à ne pas trop
savoir
ce que je deviendrai. J’ai à peine six louis : le
mbre. « … C’est une singulière lettre que celle-ci, madame, — je ne
sais
trop quand elle sera finie, — mais je vous écris,
, Je l’ai prédit sans pouvoir l’écarter. Un autre plus prudent aurait
su
l’éviter. J’ai su mourir avec courage, Sans m
s pouvoir l’écarter. Un autre plus prudent aurait su l’éviter. J’ai
su
mourir avec courage, Sans me plaindre et sans m
rents… » C’est assez de ce début ; on en a plus qu’il n’en faut pour
savoir
le ton ; Benjamin Constant continue de ce train r
Je crois bien qu’avant de se rendre à Lausanne il passa (et je lui en
sais
gré) par Colombier : il y arriva à pied, à huit
soufflent froid jusqu’à travers ses meilleures inspirations. Un je ne
sais
quoi circule qui avertit que l’auteur a beau s’ex
d’intelligence, tourneraient jusqu’à ce qu’ils se fussent usés, sans
savoir
pourquoi et se disant toujours : Puisque je tourn
la dignité ? Plus je vis et plus je vois que tout n’est rien. Il faut
savoir
souffrir et rire, ne serait-ce que du bout des lè
à Colombier. « Que fait mistriss ? Est-ce que je l’aime encore ? Vous
savez
que ce n’est que pour vous, en vous, par vous et
pour vous, en vous, par vous et à cause de vous que je l’aime. Je lui
sais
gré d’avoir su vous faire passer quelques moments
s, par vous et à cause de vous que je l’aime. Je lui sais gré d’avoir
su
vous faire passer quelques moments agréables, je
e de corps et d’esprit, esclave de père, de parents, de princes, Dieu
sait
de qui ! je vais chercher un maître, des ennemis,
ui, dans son genre, est presque aussi intéressante que Caliste ; vous
savez
que c’est beaucoup dire : le style est très-énerg
l pourrait 137 aimer. Vous avez vu, madame, ce qu’on m’écrivait. Je
sais
que je suis injuste, mais je suis si loin de vous
jusqu’ici, et ce qui m’est très-difficile quand je vous écris, que je
sais
être court. Si cependant cela vous fatigue, écriv
oses, deux ou trois petits bustes dans un coin ; j’étais impatient de
savoir
si la personne était ce que cet assemblage promet
On parle toujours beaucoup en Allemagne de J.-J. Rousseau ; aussi ne
saurais
-je trop vous encourager à travailler à son Éloge1
0… « Je vous écrirai de Brunswick ; adieu, je vous aime bien, vous le
savez
. » Mme de Charrière a lieu de croire, en effet,
faux d’appeler un plaisir sans peine ou une peine sans plaisir. Je ne
sais
si je fais du galimatias ; vous en jugerez, mais
er ses faveurs par bien des peines. Je ne l’aime plus, mais je lui en
saurai
éternellement bon gré. Or, où mettre ses billets
rangeait pas, et j’ai éprouvé un nouveau dépit en apprenant ce que je
savais
déjà. En revanche, j’en ai reçu une de mon pauvre
r de ses ourseries. Ce n’est pas le tout de calomnier, il faut encore
savoir
tuer ceux qu’on calomnie148. Le 6. « J’ai été
t : Mais ! mais ! Mais ! — Moi, je reviens d’un grand dîner, et je ne
sais
que diable faire. Je pourrais bien vous écrire, m
seront pas ouvertes à la poste. Mais de tous ces post-scriptum, on ne
saurait
omettre celui-ci à cause de son extrême importanc
sur toutes les coutures. Benjamin Constant excellait à ce jeu-là. On
sait
que Mme de Staël écrivait de lui, pendant leurs e
reçois une de vos lettres et j’y réponds article par article. « Vous
savez
combien j’aime les détails, même des indifférents
s, que ce contraste me prévient en faveur de la mienne plus que je ne
saurais
dire157. « A deux heures. « J’arrive de chez Son
guement un tort indéterminé ; on s’accoutume à se le reprocher. On ne
sait
qu’y répondre, et ces reproches séparent et éloig
nnement dans cette lettre dont je vous remercie si vivement, et je ne
sais
si ce raisonnement ne mériterait pas que j’étouff
, et je me dirai : Mme de Charrière m’aime encore assez pour me faire
savoir
qu’elle ne m’a pas oublié entièrement, et pour ce
uelles personne ne comprend rien (car il n’y a pas deux personnes qui
sachent
l’italien ici). Il y a aussi des remparts où il y
es visites, et, quand j’en fais, de parler168. En tout je suis (je ne
sais
si vous ne croirez pas que je vous trompe pour me
puerisque canto. » Qu’il lui répète, après cela, qu’il l’aime, elle
sait
ce que ce mot veut dire ; c’est pour d’autres qu’
tobre 1787. J’avais de jolis moments qui m’attendaient sans que je le
susse
… » On se demande si c’est sans ironie qu’il pours
son fait une pointe de cruauté très-française, comme de quelqu’un qui
sait
trop bien son Laclos. On n’a pas les réponses de
à fait d’elle-même : « Vous n’avez pas comme moi ces moments où je ne
sais
plus seulement si j’ai le sens commun, mais encor
sans avoir besoin que d’autres le lui rappelassent, que si elle avait
su
garder, posséder presque durant ces six semaines
nne ceux qui souvent ne m’en parlent que par désœuvrement ou faute de
savoir
que me dire. À des soupers où je ne dis pas un mo
nges, les plus particulières, se multiplient et s’entre-croisent ; il
sait
être encore aimable, encore touchant par accès, s
plète de sa situation malheureuse en ces années de Brunswick, il faut
savoir
que ce premier mariage qu’il venait de contracter
t démocrate, il rêve à dix-neuf ans la république américaine et je ne
sais
quel âge d’or de pureté et d’égalité au-delà des
10 décembre 1790. « Je relis actuellement les lettres de Voltaire.
Savez
-vous que ce Voltaire que vous haïssez était un bo
t à la traverse ; je jette ma lettre, et je ne la reprends plus. Dieu
sait
si celle-ci sera plus heureuse. Je le désire de t
de dessus la sphère étroite et obscure dans laquelle il plaît à je ne
sais
quel invisible pouvoir de me faire danser, bon gr
illions d’êtres ont beaucoup travaillé pour mettre à la tête de je ne
sais
combien de millions de leurs semblables un être c
nswick fait un effet superbe contre mon prétendu jacobinisme. Si l’on
savait
que je ne vais point à la cour, que je ne sors qu
pouvais faire une révolution contre un certain gouvernement dont vous
savez
que nous n’avons guère à nous louer179, je ne la
secret du rôle politique dans le passage suivant. Il s’agit de je ne
sais
quel travail dont il avait raconté le projet à Mm
des Gracchus et des tribuns de tous les bords et de tous les temps ne
sauraient
trop méditer ces tristes aveux d’un homme qui, lu
tits procédés. Les lettres et la solitude, voilà mon élément. Reste à
savoir
si j’irai chercher ces biens dans la tourmente fr
ures de la journée à la cour, où l’on me déteste, tant parce qu’on me
sait
démocrate que parce que j’ai relevé les ridicules
t l’univers, qui aurait pu être un monde à elle seule pour moi : vous
savez
quelle a été la première. Mme de Staël a infinime
nt plus d’esprit dans la conversation intime que dans le monde ; elle
sait
parfaitement écouter, ce que ni vous ni moi ne pe
e je le parie, et que la république tienne, comme je le désire, je ne
sais
si mon voyage en Allemagne ne sera pas dérangé de
Charrière nous le peignent alors sous son vrai jour extérieur ; nous
savons
mieux que personne le dedans : « Paris, 11 messi
e triste expérience, imaginer contrainte et dissimulante, vous que je
sais
apprécier mieux que personne ne vous appréciera j
et antipoétique, insaisissable vraiment : telle qu’elle est, on n’en
saurait
citer aucune de plus distinguée et de plus rare.
anderez peut-être si Zélinde est belle, ou jolie, ou passable ? Je ne
sais
; c’est selon qu’on l’aime, ou qu’elle veut se fa
’aime, ou qu’elle veut se faire aimer. Elle a la gorge belle, elle le
sait
et s’en pare un peu trop au gré de la modestie. E
peu trop au gré de la modestie. Elle n’a pas la main blanche, elle le
sait
aussi et en badine, mais elle voudrait bien n’avo
iraient trente cardinaux. Les premières mesures vont bien, mais je ne
sais
par quelle magie les airs si lents finissent touj
ire : si son aurore est si faible, que sera-t-elle à vingt-cinq ans ?
Savez
-vous, ma chère grand’mère, que je vais dans le gr
issent un vide que je n’éprouve pas lorsque j’ai été avec vous. Je ne
sais
pas quand je jouirai de ce bonheur ; mes occupati
, et le père de Benjamin Constant lieutenant-colonel. — L’ours, on le
sait
, figure dans les armes de Berne. 149. Toujours l
ux : « J’en ai lu dix moitiés de pages au moins, disait-elle de je ne
sais
quel ouvrage : ainsi, vous ne m’accuserez pas, co
uel, d’un tour infiniment galant et séduisant, mais il y manque je ne
sais
quoi pour convaincre. On sent trop qu’au fond il
, il fut toujours ira peu étranger à ces choses. 160. Toujours je ne
sais
quel tour de plaisanterie qui peut faire douter l
res, je veux, avant de me livrer à ce travail, consulter le public et
savoir
si mon style et mes connaissances dans les deux l
sai à Cantwell. Quant à la traduction de Gibbon, Benjamin Constant ne
sut
pas non plus arriver à temps ; il fut devancé par
ins de la vie : je suis parvenu à ce point de désabusement, que je ne
saurais
que désirer, si tout dépendait de moi, et que je
chaud l’académicien, très-bon journaliste, mais qui aussi, comme tel,
savait
, employer au besoin contre l’adversaire l’arme de
pour insinuer les faits qu’on ignore, et laisser deviner ce qu’on ne
sait
pas. » 183. Le mal du pays. 184. « Je ne compr
mais je ne suis pas fâché qu’il n’y ait pas d’émétique à avoir. Je ne
sais
pas quel est le plan de Mallet. Peut-être est-ce
ne sais pas quel est le plan de Mallet. Peut-être est-ce ma faute. Je
sais
qu’en détail il conseille une annonce de modérati
e serais assez tenté de croire, a déclaré tout net que Shakespeare ne
savait
pas ce que c’est qu’un caractère ; que du reste i
peare ne savait pas ce que c’est qu’un caractère ; que du reste il ne
savait
pas composer une pièce ; surtout qu’il était mort
questionnaire à ses abonnés à peu près conçu comme suit : Shakespeare
sait
-il composer une pièce ? Shakespeare sait-il ce qu
nçu comme suit : Shakespeare sait-il composer une pièce ? Shakespeare
sait
-il ce que c’est qu’un caractère ? Shakespeare est
j’étais à l’ordinaire. Et maintenant, est-il vrai que Shakespeare ne
sache
pas composer une pièce ? La vérité me semble être
rise. Je ne m’attarderai pas à prouver didactiquement que Shakespeare
sait
ce que c’est qu’un caractère et sait faire tenir
r didactiquement que Shakespeare sait ce que c’est qu’un caractère et
sait
faire tenir debout un caractère. En vérité, il fa
rès souvent, vers le dedans ? Pas le moins du monde. Un caractère qui
sait
s’analyser lui-même ne laisse pas pour cela d’êtr
t simplement ce qu’ils étaient, avec cette particularité seulement de
savoir
ce qu’ils sont. Mais en dehors de ceux-là, ils so
ité de le connaître, n’ayant aucune inclination à l’examiner ; qui ne
sauraient
en rendre compte aux autres, ni en prendre, non p
précisément ces derniers que Shakespeare a peints. Personne n’a mieux
su
ce que c’est, et n’a mieux montré par une série d
On abuse de l’hypnotisme. Je suis las à la fin de tant de léthargie.
Savez
-vous bien que la suggestion, même celle de l’éduc
injouables, mais très languissants à la lecture. Il lisait dans je ne
sais
quelle chronique l’histoire du roi Lear et il cro
a superstition du texte, quel parti décidément prendrons-nous ? Je ne
sais
, mais il y a bien, ici et là, depuis qu’on nous d
pas. La raison est fort belle et c’est faire un grand pas. Avez-vous
su
, du moins, lui proposer Clitandre ? Non ! car co
st assez faible pour être ridicule et assez éclaire sur lui-même pour
savoir
qu’il l’est. Le comique conscient est donc excell
autres où il n’y a rien à dire de lui sinon qu’il est un niais. Je ne
sais
pas de livre plus inégal que celui-ci. Pour moi,
élargissons ; et aussi il y a la part qu’il faut d’inattendu et l’on
sait
que l’obscénité, quand elle devient continue, n’a
et qui sans doute ne rirent pas souvent au long de leur vie, c’est à
savoir
par Descartes et Kant. Descartes, avec la manie q
bête ; il n’y a d’innocent que le rire sans raison, que le rire sans
savoir
pourquoi ; que le rire : « Je ris parce que je su
Donc, sans exclure précisément la comédie de l’étude du rire, il faut
savoir
qu’il ne serait pas sans danger de faire porter c
oute seule fait éclater de rire l’être primitif. Il serait curieux de
savoir
si l’amour, l’amour satisfait et triomphant, fait
age. Je n’en serais pas surpris ; mais je crois que M. James Sully ne
sait
rien là-dessus. Mais voilà qui est bien entendu :
st juste ; elle est incomplète peut-être ; mais elle est juste. Je ne
sais
qui l’a traduite ainsi : « Le rire, c’est, quand
t du moi. Quelqu’un parle de corde dans la maison d’un pendu (et vous
savez
ce que cela veut dire). A la fois, c’est imprévu,
cateurs qui disent des bêtises exprès, pour éprouver leurs auditeurs,
savent
très bien la différence. Quelqu’un « jouait les H
itième siècle, en France, signifie humeur satirique un peu triste. On
sait
quel était le caractère de Saint-Lambert. Or ; La
nneur de m’adresser une lettre par laquelle vous voulez bien me faire
savoir
: 1° que la législature est tout près de finir ;
inséparablement uni à l’excellent » ; mais c’est l’humour seul « qui
sait
reconnaître cette « coexistence de la qualité et
un très haut degré de l’instinct de sympathie et puisque, comme l’on
sait
et comme M. Jules Lemaître l’a dit en termes éner
sence de lui-même, mais en présence de l’humanité tout entière, et il
saura
être, pour ainsi parler, l’humanité qui se détach
et qui ne se plaint plus, comme il était tout à l’heure un homme qui
sait
se détacher de lui-même et ne plus se chérir, et
llemands ; car ils ont des prétentions à l’humour, et non seulement à
savoir
la définir, mais à la posséder et à en faire usag
nsibilité et aussi pour le mot esprit. Les Anglais, flattés de croire
savoir
que l’humour est exclusivement anglaise, ont fait
ent dans cet esprit, feuilletons le « Sottisier shakespearien ». Vous
savez
ce que c’est que Le Roi Lear ; deux scènes mervei
ettre. » — Ceci n’est pas une sottise ; c’est une erreur. Quand on ne
saurait
pas que Shakespeare a tiré son Roi Lear d’un dram
ertige, ni pitié. » — Pourriez-vous me dire, Monsieur, ce que vous en
savez
? Après tout, je suis assez ignorant ; Georges Br
Angleterre ? Probablement ; mais pardonnez-moi mon ignorance, je n’en
sais
rien. M. Tolstoï, puisqu’il s’attaquait à ce suje
côté des Allemands et Danois ; car le plus intéressant ici eût été de
savoir
la morale que des adorateurs de Shakespeare trouv
vous voulez. Il ne peut pas intervenir dans le drame qu’il fait. Vous
savez
assez que Sophocle, Euripide (inutile de dire Ari
’amoral, c’est-à-dire tout à fait, je ne dis pas indifférent (je n’en
sais
rien), mais indépendant relativement au point de
ou de l’Eschyle. Cette réalité déformée est si réelle quelque part, à
savoir
dans un cerveau, que je veux bien qu’on ne l’appe
es caractères de Shakespeare est cependant assez juste, ce me semble.
Savez
-vous pourquoi les caractères de Shakespeare ne so
es caractères de Shakespeare ne sont pas des caractères ou, du moins,
savez
-vous ce qui marque bien qu’ils n’en sont pas ? C’
ur l’opposer aux romantiques eux-mêmes et pour leur prouver qu’ils ne
savaient
pas leur métier, même de romantiques. (C’est pour
id.) Il faut reconnaître tout cela, que, du reste, M. Tolstoï n’a pas
su
dire. Mais il n’en est pas moins qu’une gloire qu
es du 10 janvier 1907) sur le duel de Corneille et Racine en 1670. On
sait
en effet qu’en 1670, après quatre ans de silence,
hez Molière au Palais-Royal, sa tragédie de Tite et Bérénice, et l’on
sait
aussi qu’en 1670, le 21 novembre, Racine fait jou
Corneille, écrite en 1685 : « Bérénice fut un duel dont tout le monde
sait
l’histoire. Feu Madame, princesse fort touchée de
r faire trouver les combattants sur le champ de bataille, sans qu’ils
sussent
où on les menait. A qui demeura la victoire ? Au
homme qui rapporte une légende et point du tout celui d’un homme qui
sait
les choses. Ajoutez qu’en 1670 Fontenelle avait q
nnicus. A partir d’Andromaque Henriette put avoir cette idée. Nous ne
savons
donc pas, à deux ans près, la date de la commande
e Henriette, si celle-ci lui avait donné le sujet de la pièce ? Je ne
sais
, mais il me semble — M. Gazier, beaucoup plus sav
rences, celui de Voltaire. Fontenelle dit sèchement : « Tout le monde
sait
que ce fut un duel organisé par Mme Henriette d’A
par Mme Henriette d’Angleterre. » S’il le dit sèchement, c’est qu’il
sait
en effet, en 1685, que tout le monde le sait et q
t sèchement, c’est qu’il sait en effet, en 1685, que tout le monde le
sait
et qu’il n’y a pas lieu d’insister. — Mais que to
sait et qu’il n’y a pas lieu d’insister. — Mais que tout le monde le
sache
, cela ne prouve rien, si ce n’est que c’est une l
tte d’Angleterre ? 2° A-t-il de lui-même saisi au vol le sujet, qu’il
savait
que Corneille avait adopté? 3° Bérénice est-elle,
). Oui, il est très probable que Racine s’est emparé du sujet, qu’il
savait
que Corneille traitait. Oui, Bérénice est un dra
étition de Dubos et si l’on considère qu’en 1685 Fontenelle semble ne
savoir
rien de cette histoire puisqu’il n’en parle pas ;
, et le fait le plus important tendant à prouver qu’elle l’a donné, à
savoir
Fontenelle l’affirmant en 1685, a disparu. Reste
, Corneille a dû trouver le sujet tellement fait pour lui que, s’il a
su
qu’un autre le traitait, il a dû dire : « Pauvre
! — Non ; déjà ! C’est déjà qu’il faut dire ; car, à la vérité, je ne
sais
pas positivement s’il l’est en 1670, mais je sais
à la vérité, je ne sais pas positivement s’il l’est en 1670, mais je
sais
qu’il le sera en 1671, quand il écrira dans Psych
érénice, il n’a lu que le premier acte. Il est plus intéressant, pour
savoir
ce que le dix-huitième siècle aurait pensé de Tit
s au point de vue de l’action, donné la préférence à Corneille. Je ne
sais
qui me dit que si Voltaire avait lu Tite et Bérén
est encore présent, puisque c’est la façon qu’il a inventée de faire
savoir
ses intentions à Bérénice ; message où Antiochus
eine, qui est très amoureuse, mais aussi très vraiment dévouée et qui
sait
ce que c’est que les Romains, finisse par dire, s
érite et compte pour moi parmi les meilleures comédies classiques. On
sait
que la distribution des rôles fut une sorte de ré
t moi qui jouerai Danville… Oui ! parce que Danville, c’est moi. » On
sait
, en effet, que, sexagénaire et très amoureux de l
En cette même année 1825, Delavigne fit un voyage en Italie d’où l’on
sait
qu’il rapporta un grand nombre de petits poèmes,
e ne veux pas me coucher sans vous en avoir fait mon compliment. Vous
savez
combien j’ai toujours joui de ceux que vous avez
n homme qui veut en finir avec une position ou un discours dont il ne
sait
comment se tirer : « Monsieur Casimir Delavigne,
rler de mon Ours. [« Prenez mon ours ». L’aubergiste de Plombières ne
savait
pas parler si parisien et déjà !] Je lui ai répon
go, directeur de l’Académie, qui venait (1843) de perdre sa fille, on
sait
dans quelles épouvantables circonstances, associa
téressante. Je ne la voudrais que plus longue, plus documentaire. Car
savez
-vous combien il a paru de parodies des pièces de
de M. A. Blanchard seulement trente-trois. Or, on voudrait de chacune
savoir
non seulement le titre (M. Blanchard donne tous l
e suivante relativement à la contexture de la pièce : Je sors… Je ne
sais
trop ni pourquoi ni comment. Dans la passe où je
ique ; 4° donc il n’est pas fort. Mais, me direz-vous, la question de
savoir
s’il n’y a pas plusieurs genres de beauté et si p
it pas tendre et qui l’élevait rudement et qui surtout, ce dont on ne
saurait
guère le blâmer, voulait que son fils fût maçon.
ier) aussi pauvre que lui. Elise continuait de loin à les aider, sans
savoir
qu’ils fussent deux, du reste selon ses moyens, c
doute furent la mort de son ami Rousseau et de son fils Max. Il faut
savoir
que, tout compte fait, Hebbel ne manquait pas abs
et sûr ; professeur, puisqu’il était docteur ? journaliste, puisqu’il
savait
écrire ? — « Renoncer à l’art, jamais ! » réponda
lle était très belle et jolie et charmante, comme dit M. Richepin qui
sait
ce que c’est qu’une progression. Mais il y avait
es femmes sont jalouses et que toute les femmes ont de la rancune, je
saurai
désormais quoi répondre. Elise resta avec « ses a
ne joue plus. Et Beppi ? Ah ! M. L. Guérin lui-même ne peut pas tout
savoir
. Je crois qu’il ignore ce qu’est devenue Beppi, l
ant affecté). Juin 1907. Comédie-Française Le Philosophe sans le
savoir
, de Sedaine. La Comédie-Française joue de temp
La Comédie-Française joue de temps en temps le Philosophe sans le
savoir
. Elle a raison. La pièce est charmante… Pour comm
a raison. La pièce est charmante… Pour commencer par une parenthèse,
savez
-vous bien que le lieutenant de police Lenoir est
e amphibologie. C’était un solécisme ; car ce « le philosophe sans le
savoir
» ne signifie rien du tout. Il faudrait : « le ph
savoir » ne signifie rien du tout. Il faudrait : « le philosophe sans
savoir
qu’il l’est ». Dans « le philosophe sans le savoi
le philosophe sans savoir qu’il l’est ». Dans « le philosophe sans le
savoir
» le second le ne se rapporte à rien. D’autre par
car à le bien prendre et en syntaxe correcte « le philosophe sans le
savoir
» veut dire « le philosophe sans la science, le p
littérairement parlant, était malheureux. Sedaine n’avait, comme vous
savez
, qu’une instruction rudimentaire. Seulement, quoi
, depuis, à l’imitation de ce titre, la locution vicieuse « … sans le
savoir
» s’est installée et implantée dans la langue fra
implantée dans la langue française. On dit ; « Le bienfaiteur sans le
savoir
» et « le prophète sans le savoir » et « le proté
. On dit ; « Le bienfaiteur sans le savoir » et « le prophète sans le
savoir
» et « le protégé sans le savoir » et « l’intriga
le savoir » et « le prophète sans le savoir » et « le protégé sans le
savoir
» et « l’intrigant sans le savoir », etc., toujou
le savoir » et « le protégé sans le savoir » et « l’intrigant sans le
savoir
», etc., toujours avec solécisme et amphibologie
nge qu’à vous remercier, voyez donc un peu si la locution « … sans le
savoir
» n’aurait pas été employée avant M. Lenoir et av
st possible et l’enquête est intéressante… Donc le Philosophe sans le
savoir
est une pièce très agréable. Quelle charmante et
psychologie complexe de Jean-Jacques Rousseau. Le Philosophe sans le
savoir
était moins complexe. Cependant M. Jules Lemaître
er. Tout le dix-neuvième siècle bouillonne dans le Philosophe sans le
savoir
. Ainsi causait M. Jules Lemaître, que, bien enten
et sûre d’elle-même. Elle ne se trompe pas, elle n’hésite pas ; elle
sait
prendre son parti et s’y tient ferme ; elle a de
que je caressais depuis qu’il a été question du « Centenaire ». Vous
savez
assez que George Sand a eu toute sa vie la passio
mme pieuses pour le grand acteur et directeur Bocage, qui, comme vous
savez
, paraît et reparaît, sous différents noms, dans p
est pas cela du tout ! — Comment ! ce n’est pas cela ? — Non, vous ne
savez
pas un mot du métier. — Mais je n’ai encore rien
sin, du tracé, et aimant à la folie aller tout droit devant elle sans
savoir
précisément où elle allait. Il est au moins diffi
cun intérêt, qu’il y a de terribles longueurs. George Sand n’a jamais
su
marcher d’un train d’enfer. Un de ses charmes, da
e de ma loyauté suffit à calmer mes remords… Dieu a sondé mon cœur et
sait
pourquoi j’ai failli. Dieu m’a jugé, et sa justic
caractère une grandeur, une simplicité, une austérité que personne ne
saurait
méconnaître… » De son côté Théophile Gautier dis
père Rémy un type admirable de paysan patriarcal. Madame Lia Félix a
su
tirer parti d’un rôle tout en dedans (Claudie) pr
s du Sedaine, quoique ce fût la suite et la fin du Philosophe sans le
savoir
; c’était bien du George Sand, et de la meilleure
fie, si je puis dire, de l’immense succès qu’elle a remporté. Elle ne
saurait
disparaître du répertoire, et je suis sûr qu’elle
ue dramatique. Elle le fut, et très souvent, d’abord parce qu’elle ne
savait
pas refuser à quelque ami un article de louange,
la main, comme presque tous les littérateurs. Quand je dis qu’elle ne
savait
pas refuser un article aimable à quelque ami, il
vait pas refuser un article aimable à quelque ami, il faut bien qu’on
sache
cependant que, parfois, comme on abusait de sa co
mois après, elle dit à un ami commun ; « Ce M. Victor Faguet, … vous
savez
… Eh bien, il est admirable ; il est vénérable. Il
passion. Figurez-vous Mme Duse et Mme Bartet. D’après tout ce que je
sais
d’elles, ce doit être cela. Les renseignements de
brisée, sa marche nonchalante, son regard triste et pénétrant, alors
savez
-vous ce que j’éprouve, ce que j’imagine ?… Il me
(1861). On disait : « Il en mourra. » Il écrivit à George Sand : « Je
sais
ce qu’on vous dit de moi, mon amie ; mais prenez
ue la bonne Sand nous confie, croit nous confier, comme si nous ne le
savions
pas depuis 1835, qu’elle a toujours adoré les com
x contient un article très intéressant sur l’Aventurière d’Augier. On
sait
que l’Aventurière, qui eut beaucoup de succès dev
s le grand [il n’y a pas atteint ; mais George Sand ne pouvait pas le
savoir
d’avance, que par cette pièce il se détache du pe
e, mon enfant, restez maçon sans rien négliger pour être grand poète.
Sachez
que toute ma vie j’ai regretté d’avoir été forcé
hélas ! un seul point sans retour nous sépare. Cet écueil tôt ou tard
saura
nous désunir : Toi, soldat du passé, moi vaillant
it-elle, d’avoir écrit contre les lois sociales et en faveur de je ne
sais
quelle liberté de la passion déchaînée. En ce cas
t ans, depuis la prétendue faillite du romantisme, en 1851 ; car vous
savez
assez que 1848 et 1851 sont des dates surtout lit
romans de George Sand, s’il vous plaît !] font germer en province, à
savoir
les appétits de luxe, de fausse poésie et de faus
faute. » Le malheur, c’est qu’en France on n’admet pas qu’un ouvrier
sache
faire plusieurs choses. C’est l’habitude de la di
es. » Ah ! voilà de la bonne critique, de la très bonne critique. On
sait
que Flaubert, regardant les ruines des Tuileries
pinions qui a disposé de nos destinées jusqu’à ce jour et qui n’a pas
su
nous donner un état social libre et logique a été
rivain humoristique, railleur, sévère et profond ? Ne dis rien. Je le
sais
. Je le vois. Il prouve que cet état social est ar
igner les détails de cette base. C’est encore de l’art. Tout le monde
sait
que le piédestal du Persée de Benvenuto Cellini,
, de plus, causant avec Flaubert, grand faiseur de théories, comme on
sait
, s’est appris à y réfléchir. La critique de Georg
ir parlé d’autre chose et tout en parlant d’autre chose. Il s’agit de
savoir
lire et de mettre les idées dans leur suite juste
e d’hier. Moi je suis du genre d’avant-hier ou d’après-demain ; je ne
sais
pas, peu importe. Je m’amuse à ce que je fais, ma
illet 1904. Sainte-Beuve critique dramatique : Sur Corneille On
sait
assez que Sainte-Beuve n’aimait pas le théâtre. I
e médiocrité. Elle l’est extrêmement aux critiques de vrai talent. On
sait
que ni les Villemain, ni les Nisard, les Montégut
ulu faire de critique dramatique, étant trop accoutumés à l’autre. On
sait
que Gautier exécrait son métier de critique drama
les lisant et en embrassant leur œuvre dans sa riche diversité, on ne
sait
lequel choisir et lequel eux-mêmes auraient de pr
dans son talent, au moment de l’effusion, comme un homme ivre ; il ne
sait
pas au juste où il en est ; il trébuche par place
urs d’âmes très différentes, très multiples, très multiformes, qu’ils
savent
très bien dominer et dans lesquelles ils ne s’emp
dire que Sainte-Beuve a cependant un goût plus large que Voltaire. Il
sait
accorder quelque attention au renoncement de Poly
es, l’un, composé de ceux qui sont supérieurement impersonnels et qui
savent
dominer et leurs personnages et leurs sujets, Sha
très haut. En 1830, Sainte-Beuve, qui est sous le « charme » que vous
savez
et qui lutte contre sa nature — il l’a bien senti
ochait à Racine de n’avoir pas eu à son actif. « On a fait — et je le
sais
trop bien — des objections au temple d’Athalie ;
is-je resté stupéfait, l’autre jour, d’entendre un homme de goût, qui
sait
pourtant toutes ces choses aussi bien et même mie
le mythe de Psyché, et quand vous ne connaîtriez pas tout cela, vous
savez
qu’en général les femmes ont quelque inclination
mment l’art du style et se moque volontairement de l’art du style. On
sait
que cette impression était celle que donnait souv
-même assez désobligeant ; et qu’une nièce fasse partie, même sans le
savoir
, d’une machination de famille destinée à séparer
mme cela dans un roman de Zola qui n’est pas très propre. Et que l’on
sache
que la sœur — elle l’a dit à mots couverts tout à
, que Mme Lebrun a un peu dicté ou suggéré ce rôle à sa fille ; je ne
saurais
dire à quel point tout cela me répugne. L’auteur,
ficielle dans son rôle d’ingénue ; mais encore c’est une personne qui
sait
son métier et qui dit bien. Le succès de la pièce
la pièce a été très vif. J’en ai dit les raisons. Durera-t-il ? Je ne
sais
trop. Mai 1904. Comédie-Française. Laïs et D
ne pas être puérils ; et l’art est puéril précisément en ce qu’il ne
sait
pas donner de puérilité aux personnages. Ah ! c’e
Que je vous paierais bien. « Surtout que » est peu attique. Je ne
sais
pas de quel pays était la Laïs du temps de Démost
er à l’exil. Au dernier acte, Démosthène meurt à Calaurie, comme vous
savez
, après avoir pardonné à Laïs. Sa mort est belle.
eton que, sur la lecture de la brochure, je lui avais consacré, et je
sais
joliment pourquoi je ne le fais pas. C’est d’abor
r un homme qui ne connaît pas du tout le sujet qu’il traite et qui ne
sait
la noblesse française que par les petits journaux
t heureux de parler à la duchesse, qui ne lui répond rien, et ravi de
savoir
que le duc de Barfleur « parlera de lui dans la c
lui disant ce qu’il lui dira au quatrième acte et ce qu’évidemment il
sait
aussi bien ce soir qu’il le saura demain matin ?
uatrième acte et ce qu’évidemment il sait aussi bien ce soir qu’il le
saura
demain matin ? Pourquoi la scène que je vais vous
eur. Toujours est-il que Chérancé s’éloigne piteusement et avec je ne
sais
quoi dans le regard qui indique qu’il a quelque i
ré chez lui ; il s’est promené dans les rues en se disant : « Elle ne
sait
pas ce qui l’attend ! Demain matin, quand elle se
us êtes des entretenus. J’entretiens votre père, votre frère et vous.
Sachez
donc un peu le reconnaître et soyez un peu plus m
qui défend un rôle avec des ressources diverses et multipliées. Elle
sait
son art. Mme Daynes-Grassot a tracé un crayon de
t avec insistance. Il paraît qu’elle est dans son rôle de mère. Je ne
sais
pas si vous êtes comme moi, mais cela me répugne
e de cette mère qui m’est extrêmement pénible. Je suis bon là ! Je ne
sais
pas, à ce moment, que j’en verrai bien d’autres.
sse encore ; car cette mère est tellement possédée de l’idée que vous
savez
, qu’il est possible que ce soit intentionnellemen
implement supplier Étiennette de ne pas être cruelle à Maurice ! Vous
savez
que c’est pour sa santé. Et c’est long, cette sup
dans les Idées de Mme Aubray : « C’est égal, elle est roide ! » On ne
sait
vraiment pas comment donner à ce jeune néophyte d
ait autrefois. C’est un signe des temps qu’une pièce qui, l’auteur le
sait
aussi bien que moi, n’aurait pas été sifflée d’un
bien : mais que voulez-vous que j’y fasse ? Je serai assez curieux de
savoir
quel accueil le public de la vingtième représenta
isodique du mari de la dévote, a été délicieux, à son ordinaire. Vous
savez
comme il trace une silhouette. Cependant, je l’ai
qu’un grand rôle. C’est l’honneur du métier, cela ; M. Baron fils le
sait
et montre très agréablement qu’il le sait. Toutes
er, cela ; M. Baron fils le sait et montre très agréablement qu’il le
sait
. Toutes les femmes sont excellentes ; je parle de
lle trompée ; mais l’erreur en ce genre de choses est généreuse et ne
saurait
être reprochée à personne. J’ajoute ceci ; c’est
se reprocher ; car la Courtisane pouvait être un chef-d’œuvre, et qui
sait
encore si elle n’en est pas un ; et l’auteur n’a
Nous commençons, on le voit, par de fortes invraisemblances ; mais on
sait
qu’il est à peu près convenu, quoique ce soit for
a jamais vu de Jean-Jacques dans les sociétés où elle fréquente. Vous
savez
ou vous pouvez vous figurer facilement ce que c’e
pris absolument son parti de permettre exactement tout à Pyrenna. Il
sait
qu’on lui a donné le surnom de Messaline et qu’el
lle a été opérée si radicalement, si bien et si promptement. Si je le
savais
, je le dirais tout de suite pour que la question
À bas Robert ! À bas Robert ! » Mais Robert est éloquent, comme vous
savez
, et il triomphe de ses ennemis par la parole. « J
re un coup, c’était à la Comédie-Française et l’on s’attendait, je ne
sais
pourquoi, à un chef-d’œuvre : Magnum periculum n
ent, sans se fâcher, c’est que la Courtisane est d’un jeune homme qui
sait
déjà conduire une pièce sans savoir la mener asse
Courtisane est d’un jeune homme qui sait déjà conduire une pièce sans
savoir
la mener assez rondement ; qui écrit fort bien en
u une réelle beauté sauvage dans le rôle de Robert. Et puis — vous le
savez
de reste — comme il fait sonner magnifiquement le
s sa Maison d’argile est une thèse morale ou immorale. Tout ce que je
sais
, c’est que c’est une thèse soutenue dans la maniè
et elle sort seule presque tous les jours. Où va-t-elle ainsi ? On ne
sait
pas. Vous le saurez, n’ayez crainte. Or des bruit
aux nues et par-delà. Tout est dans le détail au théâtre, comme vous
savez
, et M. Wolff a été plus loin que Racine en sa Bér
nt l’a distinguée, voilà tout ce que l’auteur veut nous conter, et il
sait
nous démontrer très net qu’il ne songe pas à nous
-Marie, il y a encore de quoi attendrir six générations, pourvu qu’on
sache
un peu s’y prendre. » Et voici en effet Fleur-de-
vos femmes, à vous ? Est-ce qu’elles ne sont pas des polygames ? J’en
sais
quelque chose peut-être. Est-ce qu’elles valent l
aturel absolu, et avec cela une atmosphère de sympathie que l’artiste
savait
mettre tout autour d’elle, tenaient du miracle. L
cle du Journal cinq petites pièces toutes fort intéressantes. C’est à
savoir
: Phosphore, petite comédie spirituelle de M. Cha
n l’année qui avait suivi la publication du Génie du Christianisme, à
savoir
en l’année 1803, Parny avait été reçu avec enthou
quelque chose dans l’insuccès des Martyrs en leur nouveauté ; car on
sait
qu’ils eurent un succès immense sous la Restaurat
nt chicaner — Apollon et Marie-Madeleine se disputant la Provence. On
sait
, en effet, que, d’après la légende, Marie-Madelei
CLIO. Ô mon père, pourquoi ? APOLLON. Ô mon père, pourquoi ?Tu veux
savoir
pourquoi ? CLIO. Oui, si je te suis chère ! APOLL
faune d’Arcadie Marsyas, dont le cœur, ivre de mélodie, Osait — je le
savais
— se comparer à moi. Je marche droit à lui, tandi
à ma lyre ? Misérable ! On va voir de quel affreux martyre Les Dieux
savent
punir quand ils sont outragés. » Et les yeux plei
filles voient Jeanne d’Arc dans les nuages ou dans les arbres, je ne
sais
, et cela paraît purement insensé et pareillement
reillement désintéressé. Nullement. La foule réclame le miracle. Elle
sait
très bien ce qu’elle veut. Le miracle, c’est la g
civil, mais l’uniforme préserve et conserve, en même temps que, je ne
sais
par quelle force inhibitrice, il s’oppose au déve
galement traditionnel, c’est l’argent qui fait le bonheur et qu’on ne
saurait
en posséder trop, et qu’il faut tout sacrifier à
quête de la bienheureuse vie éternelle. Il est bien certain que je ne
saurai
jamais par expérience si un, deux, trois ou six m
es, qui n’étaient qu’une méthode pour éviter le plus grand malheur, à
savoir
la colère des dieux, n’avaient pas cette astuce e
son maître en expérience, un certain Pierre de Maricourt, dont on ne
sait
rien. Mais Pierre de Maricourt avait eu sans dout
atisfaisaient pas de l’apparence des choses, des hommes qui voulaient
savoir
, savoir toujours davantage. Dès que l’on dit scie
aient pas de l’apparence des choses, des hommes qui voulaient savoir,
savoir
toujours davantage. Dès que l’on dit science, on
au nom de Dieu, s’opposait à ce que l’on interrogeât la nature : qui
sait
ce qu’elle allait répondre ? Roger était pourtant
res dont ils croient toujours que l’issue tournera à leur profit. Ils
savent
. Il ne faut pas chercher à leur en remontrer. « O
. On peut être bon, sans être naïf et c’est là leur erreur, de ne pas
savoir
faire la distinction, mais s’ils la faisaient, il
n ! L’animal fou On a discuté ces temps derniers la question de
savoir
si un animal pouvait devenir fou. Théoriquement,
la première attitude. Sur le chien qui parle (avec la patte), nous ne
savons
pas encore grand’chose, mais nous sommes assez bi
ature de leur intimité, ne se tutoyant jamais, comme tout le monde le
sait
, excepté l’auteur étourdi de ladite nouvelle. Ce
igoureuse influence sur la production du suc gastrique : rien donc ne
saurait
le clore plus raisonnablement. On croirait donc q
ont adonnés à la méthode de redressement des épines dorsales et je ne
sais
pas du tout s’ils y ont réussi, mais on le croira
lance, puis pliaient la feuille, afin de la lire en famille : « Tu ne
sais
pas ? Devine qui on a assassiné ? » Ils se représ
it de Chavette, se laisse persuader, celui de la Santé n’a rien voulu
savoir
et il accomplit sa volonté, qui était de mourir l
peut pas entièrement les mépriser. Ils sont capables de mettre je ne
sais
quel romantisme de mélodrame dans leurs conceptio
ulait, ce qui est plus profitable et ne laisse pas de regrets. Nul ne
sait
quelle était sa fortune, mais lui le savait, quoi
isse pas de regrets. Nul ne sait quelle était sa fortune, mais lui le
savait
, quoiqu’il ne tînt aucun registre, peut-être une
en ont eu. À quoi cela tient-il ? s’est demandé M. Bertillon. Il n’en
sait
vraiment rien. Il croit cependant que la science,
n sait vraiment rien. Il croit cependant que la science, ou plutôt le
savoir
a monté à la tête de ces Américaines. Elles ont e
solution que d’une enquête bien faite : comme il n’y en a pas, il ne
saurait
conclure. Pour moi j’y vois, du moins, les analog
ient une abstraction. Est-ce le juge qui a raison, est-ce nous qui ne
savons
pas sortir de notre naïveté ? Un fait, c’est un f
daient les Grecs et leurs fils byzantins. Les uns offraient, comme on
sait
, au condamné, une coupe de ciguë, les autres lui
est bien coriace et le homard est un peu croustillant. Vraiment je ne
sais
pas lequel des deux adversaires succombe d’ordina
ne, et ce n’est pas toujours celle qui nous semble la mieux armée. On
sait
que les astéries ou étoiles de mer qui semblent i
La philosophie n’est pas une science du bonheur, mais une science du
savoir
. » Voilà de quoi méditer, voilà de quoi éveiller
e, pourquoi serait-il seul à se parer de ce titre prétentieux ? Je ne
sais
. Les journaux américains polémiquent à ce sujet,
ais. Les journaux américains polémiquent à ce sujet, qu’ils n’ont pas
su
me rendre limpide. Cette Église américaine est un
s ne nous feront pas moins rire. En Chine On n’a jamais bien pu
savoir
quelle était la religion des Chinois. Il est conv
i continuera à régner dans les esprits. À ce propos, je voudrais bien
savoir
si la République se mêle toujours, comme l’empere
Blosseville-Bonsecours. Le mystère est impénétrable pour ceux qui ne
savent
pas que c’est un acte de piété de se faire enterr
e poète José-Maria de Heredia. J’ai en vain cherché sa tombe, mais je
sais
qu’elle y est. Cela fut dans le temps annoncé par
journaux. Une telle superstition n’est-elle pas bien curieuse ? Je ne
sais
si elle est ancienne, mais elle est très vivace.
t tout se permettre et tout promettre. Un physiologiste, un homme qui
sait
ce que c’est qu’un tissu vivant, croire qu’une jo
orrespondance de leur femme, c’est peut-être que les femmes n’ont pas
su
défendre leur liberté. Les jeux On vient de
leur liberté. Les jeux On vient de découvrir que les enfants ne
savaient
pas jouer comme il faut. Il y a donc maintenant,
ons dociles et sans initiative, des générations à mot d’ordre, qui ne
sauraient
bouger sans en avoir reçu la permission des autor
si docile qu’ils pourraient manier à leur gré la pâte humaine. Ils ne
savent
comment s’y prendre. La moindre nouveauté les eff
uvrir à Paris une école supérieure de navigation qu’on a fondée on ne
sait
quand pour fournir d’officiers les bateaux de com
ses habitudes, mais enfin avant les écoles des Ponts et Chaussées, on
savait
construire un pont et on savait faire une route,
les écoles des Ponts et Chaussées, on savait construire un pont et on
savait
faire une route, et on n’a pas attendu l’école de
ait faire une route, et on n’a pas attendu l’école de navigation pour
savoir
naviguer. Il ne faut pas croire que lorsqu’on a o
eait cette formalité. C’est un usage, bien plus, c’est un rite. Je ne
sais
plus si van Gennep s’en est occupé dans ses Rites
es sept merveilles furent à jamais spécifiées. Plutarque n’aurait pas
su
les réciter telles que nous les connaissons. Il c
our chercher des aventures : il est atone et apathique et puis, il ne
saurait
comment s’y prendre, il est timide, maladroit et
ce qu’ils ont vu dans la journée. Ils n’ont rien vu, parce qu’ils ne
savent
pas regarder. Regarder demande un effort et une i
enrichie depuis soixante ans. Il y a dans cet air à tout faire, je ne
sais
quel aveu blessant de pauvreté. Que l’on garde do
s après-midi du dimanche, de deux heures à six heures, à copier on ne
sait
quoi, mais ce n’est pas là l’important, à rester
u’ils ne le croient les pâturages et les labours dont du moins ils ne
sauraient
contester l’utilité. Mais quel contraste entre ce
à la suite de cette modeste formule pour indiquer que, moi aussi, je
sais
en apprécier les bienfaits théoriques, quoique pr
au sens commun et cela n’en a peut-être que l’air. En Angleterre, on
sait
que le jury a une compétence universelle : il con
e la chose considéreraient-ils le mariage comme un tel enfer qu’on ne
saurait
s’y dérober sans payer à la société une compensat
t on peut le trouver de bon augure. Quand on est exploité et qu’on le
sait
, c’est signe que la révolte n’est pas loin. Révol
responsables. Il y a une telle distance aujourd’hui entre ce que l’on
sait
et ce que l’on pratique que tout a l’air, en effe
s étroitement à des mendiants ou à des pillards, à des maraudeurs qui
savent
très bien qu’ils ont faim mais qui ne savent pas
ds, à des maraudeurs qui savent très bien qu’ils ont faim mais qui ne
savent
pas avec quoi le hasard leur permettra de calmer
ière. (Régulière ! Ce mot fait frémir.) Or, de quoi s’agit-il ? Je le
sais
à peu près. De quelque sceau ou cachet chinois en
es abus de l’affichage et ici, c’est une autre question. Il s’agit de
savoir
si une ville est ou non enlaidie parce qu’elle se
a force de sourire devant l’impudence de la famille Badin qui n’a pas
su
« qu’on ne badine pas avec la mort ». Les cimetiè
’automne Je fus voir l’automne, hier, l’automne ambigu, dont on ne
sait
si c’est un dieu ou une déesse, encore que les pr
, on en reçoit de qui vous aime, car le muguet porte bonheur et on ne
saurait
que vouloir le bonheur des êtres que l’on aime. Q
ssi à ce moment-là que disparut la délicate porte Bouvreuil ? Je n’en
sais
rien, mais il n’y a aucun doute pour la porte du
ruelle de truands dont il n’a pas modifié le caractère. Paris n’a pas
su
faire cela. À Paris on a dégagé les rares monumen
s jamais : c’est son rayonnement glorieux sur l’Europe lettrée. On ne
sait
pas assez chez nous la prodigieuse influence que
tait l’immense succès qu’obtenait à Londres le théâtre de Molière. On
sait
qu’à cette époque, vers 1750, il était fort négli
ançaises ne suffisant pas à la curiosité des classes moyennes, qui ne
savaient
pas notre langue, on les traduisit en flamand. En
ernière à apporter son tribut au maître. Goethe donna le branle. Nous
savons
aujourd’hui, grâce aux confidences d’Eckermann, c
araître, sous la direction de M. Lax, une de ces traductions comme en
savent
faire les Allemands pour les poètes qu’ils aiment
ordres d’idées si dissemblables, que tout rapprochement entre eux ne
saurait
être qu’artificiel. C’est un simple jeu d’esprit
a robe, il ajoutait l’éclat d’une prédication très glorieuse. On n’en
saurait
dire autant de Molière, cela est évident. Il se c
e heure sa robe d’innocence ; cela est fâcheux assurément, et l’on ne
saurait
reprocher rien de pareil à Bourdaloue. Il se sauv
ffrit beaucoup ; tout cela n’est pas très édifiant, je l’avoue, et ne
saurait
être proposé dans une Vie des saints, à l’imitati
connaît la vieille plaisanterie du paveur en chambre. Eh bien ! on ne
saurait
être un observateur du cœur humain en chambre. Mo
prières. Les fidèles qui se réunissent pour écouter la parole de Dieu
savent
par avance qu’ils sont des abîmes d’iniquités, de
ut ce qu’il y a de conventionnel dans ce genre. Un prédicateur, je ne
sais
lequel, mais ce n’était pas Bourdaloue, s’avisa,
naturel que chacun remplisse son emploi. Mais laissez-moi tranquille.
Savez
-vous bien qu’il y a tel passage des sermonnaires
e de la période, le relief de la phrase, le coloris du mot, une je ne
sais
quelle sonorité de langage qui aille par l’oreill
t vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de théâtre,
savez
-vous bien ce que me disait de lui le père Provost
quelle expression forcée et bizarre : elle ne s’explique que si l’on
sait
que dans le dictionnaire des précieuses, qui deva
une gaudriole devant elles. Le morceau s’acheva par les vers que vous
savez
, qui sont d’une drôlerie si plantureuse : Enfin,
ultiple des cloches : « Chaque son, dit-il, est accompagné, comme on
sait
, d’une foule d’harmoniques. Dans la plupart des c
uée par deux excellents comédiens, qu’il venait goûter et admirer. On
savait
que depuis longtemps Delaunay et Coquelin étudiai
re assez rare d’un jeune premier qui soit jeune, élégant et vif ; qui
sache
dire et qui aime Molière ; avec un comique ardent
, et qui soit en même temps passionné pour l’ancien répertoire. Je ne
sais
si, depuis Molière même, cette conjoncture de deu
rin n’a pas témoigné moins d’empressement à monter cette œuvre, qu’il
savait
devoir, lui aussi, être peu fructueuse, et il l’a
mploierait ses meilleurs acteurs à monter de vieilles pièces, dont il
saurait
ne pouvoir tirer qu’une dizaine de représentation
ens de goût qui baignent leur esprit dans une œuvre éprouvée ; ils en
savent
d’avance et le fort et le faible ; ils en néglige
ée tout d’une haleine avec une rapidité et un nerf de débit, qu’on ne
saurait
trop admirer. La salle était suspendue à ses lèvr
t Dazincourt ont pris ces libertés avec la prose de Molière, car vous
savez
qu’on n’avait pas pour elle, à cette époque, le r
che d’argot si épaisse, qu’elle en est devenue méconnaissable ; je ne
sais
pas trop l’effet que cette adaptation aurait pu p
avec des noyaux de pêche ! Nina (à Marthe). À la bonne heure ! il
sait
causer, celui-là. Marthe. Et pas poseur… natur
ance. On a beau avoir de l’esprit et du tact ; si l’on tombe, sans le
savoir
, dans une querelle de famille, ou si l’on dérange
evant et derrière » ; car c’est comme si vous disiez au public : Vous
savez
, ami public, et je ne l’ignore pas non plus, que
udi et justement dans ce rôle. M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne
sais
pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène, y
elin passe de l’un à L’autre ton avec une aisance incomparable. On ne
sait
plus, quand un morceau de maître est ainsi récité
» I. Analyse de la pièce Voilà donc qui est entendu : je ne
sais
rien de L’École des femmes ; si ce n’est que c’es
re d’Arnolphe. A-t-il beaucoup de fredaines sur la conscience ? Je ne
sais
. Molière n’en dit rien. Mais ce que je vois bien,
uche, et pourtant il en a une peur horrible. Ses voisins, ses amis le
savent
, et ils ne manquent jamais, quand ils veulent s’a
assé l’âge des amours, et, de l’autre, une enfant de seize ans qui ne
sait
rien de rien. L’homme prétend être aimé de la jeu
Si Arnolphe avait pris garde à ce détail et qu’il eût été philosophe,
savez
-vous ce qu’il aurait fait ? Il eût pris juste le
l’ingénuité et l’ignorance de la jeune personne ? Au contraire, Katia
sait
beaucoup ; elle a tout lu ; Katia est bonne music
uit, je te caresserai. Je te bouchonnerai, baiserai, mangerai. Je ne
sais
si vous avez lu une manière d’autobiographie qui
ure, un malotru qui fait le fat dans un salon de bonne compagnie, que
sais
-je encore ? un avare forcé de donner à souper, un
ère, qui marque de traits si précis ses moindres personnages, n’a pas
su
revêtir d’une physionomie particulière ce type de
est tombée sur son châtiment : nous avons fait le tour de ses vices.
Savons
-nous ainsi notre d’Estrigaud sur le bout du doigt
e figure qui ne périra jamais : peut-être beaucoup de mes lecteurs ne
savent
-ils plus ce que je veux dire quand je parle de d’
iancée. Mais ce nouvel amant, si bien fait, si richement habillé, qui
sait
dire de si jolies choses, lui tourne la tête, et
portées d’un désir, ont un bandeau sur les yeux, et que l’homme qui a
su
leur inspirer cette foi ou cette passion, les mèn
; en politique, un républicain, ou tout au moins un révolutionnaire.
Savez
-vous bien que l’esprit de révolution n’est pas au
oit devant eux, jusqu’au bout de leurs idées. Ce sont des Alceste. Et
savez
-vous pourquoi on ne dit pas en France : un Alcest
te ; mais nous, qui t’aimons comme un modèle, comme un père, nous qui
savons
ce qu’il y a de généreux et de chevaleresque dans
reux ! On pourrait réduire toutes ses déclarations en syllogisme. Je
sais
que sur les vœux on n’a point de puissance. Que l
. 25 août 1870. III. Philinte et Éliante La tradition a, je ne
sais
pourquoi, relégué Philinte dans l’emploi des rais
eur ; c’est l’honnête homme du dix-septième siècle, qui a du monde et
sait
sa cour. Ce que ces sortes de personnes fuyaient
ordinaire que l’on tient aux femmes quand on demande leur main, et je
sais
trop bien les usages pour ne pas me servir des te
r solide est dans une estime réciproque, que cimente l’habitude. Vous
savez
qu’on a fait une suite au Misanthrope ; c’est cel
politesse, bien que d’une voix altérée, qu’il disait : Et ne puis-je
savoir
ce que dans mon sonnet ?… La querelle s’aigrissa
Le Sicilien » Il n’y a pas un homme au courant de Molière qui ne
sache
que Le Sicilien, qui est écrit en prose, fourmill
, dit M. de Montaiglon, malgré leur exquise apparence de facilité, on
sait
combien leur auteur les a travaillées, combien il
détail, il les a modifiées, reprises, corrigées, récrites, et l’on ne
saura
jamais depuis combien de temps il les avait comme
ou l’Amour peintre serait un livret d’opéra-comique tout fait. Je ne
sais
si vous avez lu l’ouvrage de Castil-Blaze qui a p
une assertion absolument gratuite. La vérité semble être que Molière
savait
fort bien ce qu’il faisait. Quand il a voulu écri
ans cesse le rythme et de le plier à la pensée ou au sentiment. Je ne
sais
rien de plus difficile à dire que le vers libre d
d’un roué tel que Jupiter, supérieur à ces vaines délicatesses et qui
savait
mieux employer le temps : une nuit signalée par l
ière, et avec quelle grâce de langage, avec quelle harmonie de vers !
Savez
-vous rien de plus galant que le grand couplet de
d’amour et de tendresse Passe aussi celle d’un époux ; Et ne
savez
-vous pas dans des moments si doux Quelle
de plus raffiné, et il ne l’a pas écrit dans cette langue. Et si vous
saviez
comme Mounet-Sully nous a dit tous ces morceaux d
D’une autre main que de la mienne. Quel dommage que Joliet ne
sache
rien faire de ce couplet si caractéristique. Ah !
était supérieure à tous, et même à elle-même. Mme Pauline Granger ne
saurait
nous rendre ce modèle inimitable : elle en a appr
e Molière ont besoin d’être débités avec une audace tranquille qui ne
saurait
convenir à une petite pensionnaire. Il faut avoir
ur sauver les hardiesses de ce dialogue, une placidité superbe que ne
saurait
posséder encore Mlle Rosa Bruck. Elle écoute avec
remarqué son élégance aimable, sa diction juste et mesurée ; on lui a
su
gré de ce qu’elle montrait déjà en attendant d’au
même temps plus significative. Au reste, je n’attache, comme vous le
savez
, qu’une médiocre importance à ces détails de cost
nie de Versailles, et même pour l’honnête bourgeoisie parisienne, qui
savait
se tenir à sa place, qu’un misérable sot, digne d
ses mésaventures ? ce sont celles d’un pantin exceptionnel, que nous
savons
, dès le début, fait pour être bafoué et moqué ; s
ne envie de paraître ; si c’était un glorieux ! mais non, personne ne
sait
ce qu’il est, et peut-être Molière ne le savait-i
! mais non, personne ne sait ce qu’il est, et peut-être Molière ne le
savait
-il pas lui-même. Cette incertitude est pénible. E
gardé de souffler mot, chacun étant libre de ses préférences ; et je
sais
assez mon Weiss pour comprendre ce qui le chagrin
se, et je te cherchais des yeux tandis qu’on jouait le Tartuffe. Dieu
sait
si c’était mal joué ! Non, tu ne peux pas te dout
e. Toute l’action repose sur la confiance prodigieuse que Tartuffe a
su
inspirer à son hôte Orgon. Cette confiance est te
re remise en discussion. Voici un domestique qui vous vole, vous n’en
savez
rien, et vous êtes entêté de sa probité ; c’est d
c’est l’air de franchise, c’est le regard d’honnêteté, c’est le je ne
sais
quoi. Et vous ne manquez pas d’ajouter en forme d
— Mais pourquoi allons donc ? Ah ! pourquoi ? pourquoi ? L’autre n’en
savait
plus rien. Il ne se défiait pas de lui, parce qu’
uses qui la produisent. Nous n’avons pas encore vu Tartuffe ; nous ne
savons
ce qu’il est, ni de quels moyens il s’est servi,
Orgon reste seul avec son frère ; et ce frère qui est philosophe, qui
sait
raisonner, s’y prend avec lui comme on fait dans
aissiez ! je suis tout autre depuis qu’il est chez moi ! Ah ! si vous
saviez
! Et le voilà qui conte, comme des merveilles, le
où Orgon arrive, Damis lui conte l’incident, tout frais encore. Vous
savez
comment Tartuffe se justifie : Oui mon frère, je
s’entendre conter des douceurs et qui est assez sûre d’elle-même pour
savoir
qu’elle n’en sera jamais émue et n’en souffrira p
amuser d’une douleur sincère. La voilà aux prises avec Tartuffe. Elle
sait
fort bien, quand elle entre dans cette salle, qu’
e dans cette salle, qu’elle va recevoir une déclaration. Oui, elle le
sait
, car Dorine a déjà remarqué l’amour de Tartuffe,
séduire une femme de trente-quatre qui n’aime pas son mari, et qu’il
sait
n’avoir pas d’amant en titre. La petite guerre s’
manège pour ce qu’il vaut, en femme qui en a vu bien d’autres, et qui
sait
tourner les choses en agréable badinage, parce qu
sans émotion, en femme qui sait bien où l’on veut en venir, mais qui
sait
aussi qu’elle arrêtera les choses d’un mot quand
, il n’y eût pas chez elle, à côté de cette curiosité de femme, je ne
sais
quelle compassion pour des souffrances qu’elle ne
le compassion pour des souffrances qu’elle ne peut ni ne veut calmer.
Savez
-vous qu’il est bien éloquent, ce Tartuffe ! car M
des sentiments par lesquels a passé Elmire durant cet entretien : Je
sais
que vous avez trop de bénignité, etc… Faites d’E
la vérité. Car l’auteur l’a marquée en traits si expressifs qu’on ne
saurait
y échapper. Rappelez-vous la scène où Elmire prom
iment admirable. On ne craint plus rien de la scène qui va suivre. On
sait
trop bien dès lors que Tartuffe arrivera comme un
que, si Elmire a demandé cette entrevue à Tartuffe, c’est qu’elle le
sait
amoureux d’elle, qu’elle compte l’engager dans un
llabes outre mesure, un sens énorme ; elle semblait lui dire : « Vous
savez
! c’est une belle et bonne déclaration, une décla
ants se quereller, elle les réconcilie et rit de leur mine déconfite.
Savez
-vous bien que, si la scène est jouée par une soub
pression était impropre, je le reconnais, et je la retire. Mais je ne
saurais
vous passer que Dorine soit une dame de compagnie
à de strapontins se relevant d’eux-mêmes, mais l’ouvreuse avait je ne
sais
où des douzaines de tabourets, qu’elle échelonnai
plus polie de l’univers s’amusait de cette façon aux dépens de je ne
sais
quelle dame qu’on avait prise en grippe. On lui v
rend avec plus de vivacité encore, et son mouvement et sa chanson. On
sait
que, dans M. de Pourceaugnac, Molière a lancé aux
Les deux caractères de la pièce La Comédie-Française a, comme on
sait
, célébré par une représentation de gala l’anniver
e centenaire. Elle a dû coûter fort cher à la Comédie, et il faut lui
savoir
gré d’avoir, à si grands frais, présenté aux amat
. Je vais maintenant toucher un point plus délicat encore. Mais je ne
saurais
m’en taire, quelque admiration que je professe po
on que je professe pour les artistes qui vont être mis en cause. Vous
savez
que, dans Le Bourgeois gentilhomme, Molière a rép
lleure compagnie et qui est très digne d’être reçue par elle. Elle ne
sait
rien des turpitudes de ce Dorante qui lui fait la
compliments sur leur beauté, comme les deux ânes de la fable sur leur
savoir
; elles s’entendent pour enlever à leur sœur deux
aïve et innocente Agnès, qui parlait ainsi par ignorance et sans trop
savoir
ce qu’elle disait. Non, c’était une jeune femme q
e Fix traduit l’idée du poète : la sensation a disparu. Tout le monde
sait
par cœur les adorables vers où Cupidon avoue à sa
teux. Quand s’est-il traduit dans une phrase qui le consacre, je n’en
sais
rien ; mais cette phrase, je l’ai entendu dire à
l’incompétence des femmes du monde à se plaire au grec dont elles ne
savent
pas le premier mot ; Soit composé une dissertatio
me dramatique. Vadius arrive. Trissotin le présente à ces dames : Il
sait
du grec, Madame, autant qu’homme de France. — Du
Il sait du grec, Madame, autant qu’homme de France. — Du grec ! il
sait
du grec ! Et les voilà toutes qui se récrient et
e et il arrive enfin devant Henriette ! Excusez-moi, Monsieur, je ne
sais
pas le grec. C’est la thèse du bon sens et de la
pour une idée, quelle qu’elle soit, une forme dramatique, cette idée,
sachez
-le bien, n’existe pas au théâtre. Elle pourra, si
e côté du rôle que Provost s’était efforcé de mettre en lumière. Vous
savez
que Provost, par l’aspect général de sa personne,
t pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et
sache
tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit
cisément un contraste qu’a voulu Molière), Trissotin doit avoir je ne
sais
quoi de vif, de pétulant dans son affectation de
honneur à un poète qui n’aurait été que poète ; dont la prose a je ne
sais
quoi d’aisé, de naïf et de noble qui sent son Par
est pas dupe de leurs défauts ; et quand il y va de son bonheur, elle
sait
se défendre d’une manière douce, mais ferme. Dans
aire, aujourd’hui femme d’un sculpteur célèbre, disait ces vers : Je
sais
le peu de bien que vous avez, Clitandre. Et je vo
lui qu’une scène à effet. Mais cette scène, tous les connaisseurs la
savent
par cœur ; tous ont dans l’oreille les inflexions
ui croissent à mesure qu’ils vieillissent, qui étudient sans cesse et
savent
reconnaître une erreur et la réparer. 14 août 18
lle est de Coquelin cadet lui-même. C’est un plaidoyer pro domo. Vous
savez
que j’aime à laisser la parole à mes contradicteu
’ont qu’à boucher le bouton de sa maladie pour que l’éclat jaillisse.
Savez
-vous bien, mon cher Cadet, que Le Malade imaginai
tudes, dont vous n’êtes peut-être pas capables, sans compter un je ne
sais
quoi de génial dans le talent que tout le monde n
pter un je ne sais quoi de génial dans le talent que tout le monde ne
saurait
avoir. Contentez-vous de suivre modestement, humb
d’être gaie. De quoi est-elle faite ? en quoi consiste-t-elle ? On ne
saurait
trop le dire. Elle est gaie, voilà tout. Il y a d
décider Argan à cette épreuve terrible où il contrefait le mort pour
savoir
les secrets de sa famille, elle n’aurait pas, de
Bélise l’appelle et feint de la gronder. — Moi, Madame, hélas ! je ne
sais
ce que vous voulez dire, réplique Toinette. Je ne
e est intelligente, et si elle ne fait pas tout ce qu’elle veut, elle
sait
au moins ce qu’elle fait, et le fait parce qu’ell
le ramène sans cesse à l’acteur qui parle, ou plutôt à Molière. Elle
sait
accompagner, mérite bien rare au théâtre, où les
lus loin que Mlle Baretta, et dont la portée est plus générale. Vous
savez
qu’Argan, pour éprouver les sentiments que lui po
emplacé Samson, c’est toujours Leroux qui fait Valère. En 1877, je ne
sais
quel accident m’a empêché d’assister à la reprise
ix, il y ait quelque chose qui avertisse le public et lui dise : Vous
savez
, tout ça n’est pas sérieux ; je suis marquis, d’u
personnel. J’espère que le succès des Ménechmes lui ouvrira les yeux.
Savez
-vous bien que Les Ménechmes avaient été forcés de
était dédiée à M. Boileau-Despréaux, avec qui Regnard, ainsi qu’on le
sait
, avait eu souvent maille à partir. La dédicace es
? Et le chevalier répond : Si c’est comme héritier, ma foi, je n’en
sais
rien, Jamais succession ne m’est encor venue. O
, par une légèreté d’allures, par une vivacité de débit, par un je ne
sais
quoi d’évaporé et de plaisant qui fasse illusion
e comique que le poète leur avait préparés. C’était en effet, je l’ai
su
depuis, un parti pris chez eux : — Nous devons n
ence que vous faites à ses yeux. Que lui importe à lui spectateur qui
sait
fort bien, en tout état de cause, qu’Amaury ne re
remière. Est-ce que jamais, au Théâtre-Français, on s’est inquiété de
savoir
si, dans Amphitryon, l’acteur qui représente Sosi
fait, l’inutile et mesquine vérité. — Eh ! mais, disais-je à Rameau,
savez
-vous bien que si j’avais eu sous la main Dailly,
ns de mes lecteurs, mais il s’agit là d’un point de doctrine, et vous
savez
que ce feuilleton se pique avant tout d’esthétiqu
la porte, La maison m’appartient. (III, ii.) De Britannicus : Je ne
sais
pas, monsieur, farder la vérité Et dis ce que je
et Lisette, et Éraste, et les notaires, et le public ! Tout le monde
sait
qu’il ne faut rien prendre de tout cela au sérieu
très heureux en retrouvant cette opinion dans le feuilleton de Weiss.
Savez
-vous pourquoi, mon cher Reinach ? C’est préciséme
re un homme qui n’en goûte pas la grâce savoureuse et piquante. Je ne
saurais
lui en ouvrir l’intelligence. On rejouera sans do
eur des contemporains pour l’œuvre de cet aimable esprit. Ce que l’on
sait
moins, en général, c’est que les cinquante années
même, vers ce temps-là, à déchoir dans l’estime des contemporains. On
sait
qu’elle fut obligée de battre en retraite devant
eait Marivaux : on sent la nuance. Le revirement se fit peu à peu. On
sait
qu’il y eut dans le public un retour du goût vers
mpossible que Marivaux n’eût pas connu Shakespeare. Marivaux, nous le
savons
, passe pour peindre au pastel dans un style léger
e en a aisément deviné la cause et elle tremble ! Comme elle voudrait
savoir
les pensées qui flottent derrière ce front blanc
iers à sa fille : « Allons, courage ! ne me cache rien, ta mère ne le
saura
pas, c’est ton amie qui te presse. » Oui, ce rêve
re qu’elle soit, demeure toujours la mère de sa fille, et la fille ne
saurait
, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère. Mar
dente de sa fille, lui dit : « Je ne serai que ton amie et ta mère ne
saura
rien de ce que tu vas me confier. » Mais qu’elle
t vingt-cinq ans ? M. Octave Feuillet l’a récrit et lui a donné je ne
sais
quoi de plus sombre. Son jeune homme pauvre est f
eures, voilà que nous le louons à présent pour son aimable fantaisie.
Savait
-il seulement le sens que nous donnerions à ce mot
montre d’avance, et il le montre presque à portée de la main. Mais il
sait
que le chemin de l’amour est semé d’une foule de
its obstacles, chicanes de la vanité, du préjugé, de la timidité, que
sais
-je ? par-dessus lesquels il faut sauter, hop ! ho
t le soin de l’artiste si l’on ne sent plus le travail ? Pourquoi lui
savoir
mauvais gré de s’être donné tant de mal pour nous
s excellentes des chefs-d’œuvre de notre vieux théâtre, et qui, je le
savais
également, prépare en ce moment une thèse de doct
vues nouvelles, de détails curieux, et part de la main d’un homme qui
sait
ce dont il parle et ne parle que de ce qu’il sait
main d’un homme qui sait ce dont il parle et ne parle que de ce qu’il
sait
. Je crois que vous aurez plaisir à lire ce morcea
ens français ; quant aux Italiens, il les trouvait plus dociles. Vous
savez
que son actrice favorite était Silvia Balletti ;
mais discret, mesuré, avec une pointe de sensibilité larmoyante. Vous
savez
que l’Arlequin de Marivaux n’est pas du tout l’ef
r mon malheur, entendu répéter non pas vingt fois, mais cent fois. Je
sais
, hélas ! l’intonation donnée à chaque mot, et je
ent fois. Je sais, hélas ! l’intonation donnée à chaque mot, et je la
sais
si bien, qu’il m’est devenu pour ma part impossib
sard. Je n’ai plus la sincérité d’expression qu’il faudrait, et je ne
saurais
plus la ressaisir. Et, pour le dire en passant, c
teurs des divers rôles. Ils étaient bien à leur aise. Eh, oui ! je le
sais
, et nos artistes contemporains le savent égalemen
n à leur aise. Eh, oui ! je le sais, et nos artistes contemporains le
savent
également : Silvia est une bonne petite fille, tr
ectacle pour voir une pièce qui m’est absolument nouvelle, dont je ne
sais
rien. Le rideau se lève. Voici une jeune fille qu
ieu ! de ce qui occupe toutes les imaginations de jeunes filles. Elle
sait
qu’on va la marier, et elle se demande ce que ser
r les idées qu’elle s’en est formée : — Oh ! ma chère Lisette, tu ne
sais
pas, l’autre jour, j’entre chez un monsieur : il
n’en est pas moins aussi idéal que les forêts de Shakespeare ? Je ne
sais
en France que les personnages de Musset qui nagen
lle est surprise du tour que prennent les choses : « Je voudrais bien
savoir
comment il se fait que j’aie la bonté de t’écoute
. De cet étonnement à l’amour vrai, le chemin est court ; Marivaux ne
saurait
l’abréger encore sans brûler une des étapes par o
Mais voilà que peu à peu l’amour se lève dans ce cœur ingénu, qui ne
sait
pas ce que c’est que l’amour. Si elle se rendait
le, tous les sentiments sont d’une vivacité extrême : elle n’a jamais
su
se contraindre, ni se modérer ; c’est un pierrot,
troite et inintelligente. La mère d’Angélique a voulu que sa fille ne
sût
rien de rien, tout comme Arnolphe s’est évertué à
arler l’Angélique de Marivaux : elle est naïve sans doute ; mais elle
sait
qu’elle l’est ; elle analyse elle-même sa naïveté
ds parler, La douceur me chatouille, et là-dedans remue Certain je ne
sais
quoi dont je suis tout émue. C’est la passion qu
obstinément refusé à engager à son retour de Russie. Dupuis, vous le
savez
sans doute, est fils de Mme Dupuis qui a été long
personnes qui essaient de recueillir la succession de Mme Plessy. Qui
sait
même ? s’il nous était possible de remonter plus
uban, un coin du sourire, un accent de la voix, un geste, un mot, que
sais
-je ? et la ruse aussitôt sautait aux yeux des spe
tenant, personne n’eût mieux joué Araminte qu’elle ; on doit donc lui
savoir
gré de nous conserver ce chef-d’œuvre de Marivaux
e grosses, grosses vérités, on en a de mille espèces. Et celles qu’on
sait
, sans oser les divulguer, car toutes vérités ne s
rivain de théâtre ne doit apprendre à ses contemporains que ce qu’ils
savent
; son métier est de le leur rendre plus sensible.
dans ce dialogue ! Mais notez-le, s’il vous plaît, que de choses déjà
sues
, admises, consacrées ! Quand Marceline s’écrie :
nous autres critiques, une bien grande défiance de nos jugements. Qui
sait
si nous n’avons pas traité légèrement et du haut
r. C’était alors une assez vive discussion parmi les beaux esprits de
savoir
si le volume était réellement de Voltaire ou d’un
e ; voulez-vous un exemple curieux de son importance au théâtre. Vous
savez
qu’au troisième acte du Barbier le comte, sous le
êter ; car il n’a encore rien révélé au comte de ce que celui-ci doit
savoir
. Mais il ne peut pas se tenir, ou plutôt c’est l’
cer : la définition de la politique : « Feindre d’ignorer ce que l’on
sait
, et de savoir tout ce qu’on ignore, etc., etc. »
inition de la politique : « Feindre d’ignorer ce que l’on sait, et de
savoir
tout ce qu’on ignore, etc., etc. » Après cette t
l appris ? » Ce qu’il a appris, mon ami ? mais tout ce qu’il voulait
savoir
, et tout ce que tu prétendais lui cacher. Et la p
ile, par exemple ! Je mets au défi d’expliquer comment Figaro, qui le
sait
agent secret du comte, l’emploie à porter un bill
le temps Samson et M. Régnier : l’un et l’autre m’ont répondu : Je ne
sais
pas ! L’habitude du respect et de l’admiration no
les visages s’illumineront quand Figaro dira d’un air capable : « Je
sais
, goddam ! » La tirade n’est pas en situation, ell
plein de grâce, vous jouissez de cette musique sans vous inquiéter de
savoir
si elle est en situation. Ainsi de la tirade sur
garo. C’est un mélange, un pot-pourri de phrases disparates. Aussi ne
saurait
-on guère discuter avec l’acteur sur la façon dont
esprit des mots, et le goût des tirades brillantes. Entre nous, vous
savez
, le rire puissant et la haute raison de Molière s
s aggravaient à leur gré et réclamaient avec une rigueur inouïe. Vous
savez
si dans nos campagnes on aime le percepteur ; et
etirant pleines d’écus, et gouaillant sur cette bonne aventure. Je ne
sais
à quel endroit du drame, un des personnages de la
s personnages de la pièce, parlant de M. Turcaret, finit par dire : «
Savez
-vous que j’en arrive à le plaindre, ce pauvre hom
i tous se résument en seul. Il était partisan. Mais pour nous, qui ne
savons
plus ce que c’est qu’un partisan, chez qui ce mot
ement triste au contraire ? C’est une loi dramatique à laquelle je ne
sais
point d’exception : il faut absolument que dans u
ui, par charité, retire des femmes de chambre hors de condition, pour
savoir
ce qui se passe dans la famille. Tout ce dialogue
aient jamais à une héritière de cent mille écus… » M. Jules Claretie
savait
parfaitement, quand on s’avisa de tirer la pièce
aussi bien fait et aussi pathétique qu’il est mal écrit ? Il faut lui
savoir
gré, au contraire, et la remercier de l’effort qu
er ce travail, se soient abusés un instant sur le résultat final. Ils
savaient
fort bien qu’ils ne pourraient donner de la nièce
ards dus à un pseudo chef-d’œuvre, sans jamais avoir fait un sou. Ils
savaient
tout cela, et ils ne s’en sont pas moins mis de g
ravail. Mais nos jeunes acteurs en ont, par bonheur, une autre qui ne
saurait
leur manquer. C’est la joie d’avoir pénétré profo
n’est pas le vrai. La légende s’est formée et s’est transmise, on ne
sait
trop comment : personne n’a réclamé et, à la long
t et qui sonne. Les comédiens priaient un jour Piron de changer je ne
sais
quel passage qui leur déplaisait, et comme il s’e
tait évidemment l’œuvre d’un homme qui avait l’instinct dramatique et
savait
manier une situation théâtrale. Mais quelle déplo
isance ; mais on y sent la forte et âpre moutarde du Dijonnais. Je ne
sais
rien dans notre langue qui rappelle de plus près,
s encore admis dans la langue de la bonne compagnie, mais à qui je ne
sais
aucun équivalent en français… c’est le représenta
isienne lui inspirait une sorte de dégoût mêlé d’horreur. Si l’on eût
su
alors ce que c’était que la mélancolie, il y eût
parfum de province. Il est bien fâcheux que l’auteur n’ait pas osé ou
su
lui donner une place plus considérable dans son œ
joué enfant, Chloé qui lui a paru charmante, et il s’écrie : Je ne
sais
où j’en suis, ni ce que je résous ; Ah ! qu’un pr
besoin d’un monarque ; En la montrant dans tout son jour Elle
sait
l’embellir des roses de l’amour… etc. Toute cett
arque subsiste. Tous les rôles ont été sacrifiés à celui-là. Je n’en
sais
guère de plus ingrat que celui de Soliman, ce nia
hef d’orchestre du théâtre, qui les a ou retrouvés ou composés, je ne
sais
pas au juste. En tout cas, c’est à lui que l’arra
les horripile pas. 22 août 1892. Sedaine. « Le Philosophe sans le
savoir
» I La Comédie-Française va reprendre ce
La Comédie-Française va reprendre cette semaine Le Philosophe sans le
savoir
, de Sedaine, et elle a résolu, par une innovation
ne petite histoire curieuse et qui vaut la peine d’être contée. Je ne
sais
si vous vous êtes jamais aperçu, en écoutant Le P
is si vous vous êtes jamais aperçu, en écoutant Le Philosophe sans le
savoir
, que la scène capitale, celle qui est le point cu
à, au beau milieu de la scène, sans m’avoir appris ce que je tenais à
savoir
, c’est à vous, auteur, que je m’en prend : car vo
à vous, auteur, que je m’en prend : car vous témoignez par là ne pas
savoir
votre métier. Eh bien, dans la pièce, telle qu’on
aine avait-il pu gâter ainsi une pièce qui est un chef-d’œuvre ? Nous
savions
vaguement que Sedaine, au moment de la faire joue
e mon appartement. Je ne connais pas sa comédie du Philosophe sans le
savoir
; mais je sais que cette pièce au moment d’être j
. Je ne connais pas sa comédie du Philosophe sans le savoir ; mais je
sais
que cette pièce au moment d’être jouée a été arrê
, et il s’occupait du soin d’assurer sa fuite après le combat. Car on
sait
qu’à cette époque les lois sur le duel étaient fo
rit se trouve confirmée par la première édition du Philosophe sans le
savoir
où Sedaine, après avoir donné le texte approuvé p
té le premier à le dire après les changements. Mon Philosophe sans le
savoir
était un homme d’honneur, qui voit toute la cruau
e ne s’explique que par des raisons de routine. Le Philosophe sans le
savoir
était resté au répertoire courant : je l’ai, pour
e du maître. C’est ainsi que M. Perrin, faisant du Philosophe sans le
savoir
une distribution toute nouvelle, s’avise de recou
été nommée pour écouter la répétition générale du Philosophe sans le
savoir
, et en donner son avis : « Cette commission, dit
II La Comédie-Française vient de reprendre Le Philosophe sans le
savoir
, de Sedaine. J’ai conté il y a trois ou quatre se
revenir sur ce point, que je crois avoir suffisamment éclairci. On ne
saurait
se dissimuler que la représentation d’hier soir a
périence m’a appris que, depuis longtemps déjà, Le Philosophe sans le
savoir
ne faisait plus d’effet au théâtre. Je l’ai vu as
ecture, que la composition en est merveilleuse, et que jadis, nous le
savons
par le témoignage des contemporains, il a fait co
lle est illisible. Eh bien ! il s’est trouvé un écrivain qui, sans le
savoir
, sans aucun parti pris, poussé par son seul insti
terrompez là-dessus : « C’est un négociant, un brave négociant. Il ne
saurait
parler la langue que vous dites. » — À la bonne h
es causeries avec une bienveillance qui m’honore et qui me touche. Je
sais
combien peu je la mérite. Mais on m’a beaucoup pa
tous ceux qui, prêtres, savants, sorciers ou philosophes, prétendent
savoir
la géographie de l’Inconnu. Nul n’a pu m’indiquer
ie de la jeune littérature. La faute en est sans doute à moi qui n’ai
su
comprendre ni la poésie symboliste ni la prose dé
nt réellement pour lui des couleurs ? On cessera d’en douter quand on
saura
que le cas n’est point unique, et que des physiol
s tous les secrets du métier. Mais ceux qui font les chefs-d’œuvre ne
savent
pas ce qu’ils font ; leur état de bienfaiteurs es
le sujet, l’argument, comme on disait dans la vieille rhétorique. On
sait
qu’il est traité avec une habileté d’autant plus
l a des idées générales, il a un système ; il donne à son crime je ne
sais
quelles intentions humanitaires. Il est trop pur.
ttentive à nos lois, Elle garde le sang de l’Ève des grands bois. Je
sais
, je sais tout ce qu’on doit à la morale. Dieu me
à nos lois, Elle garde le sang de l’Ève des grands bois. Je sais, je
sais
tout ce qu’on doit à la morale. Dieu me garde de
éroulaient sur nos têtes comme des menaces mêlées d’espérances. Je ne
sais
si vous avez été touché ainsi que moi jusqu’aux l
un conteur naturel, qui plaît aux Parisiens comme aux Bruxellois. Je
savais
, par ses livres, qu’il adorait les choses de la v
te la simplicité de l’enfance. Les personnes qui veulent bien me lire
savent
mon respect pour les choses sacrées. Je puis dire
le proclame heureux : il eut la bonne part des choses de ce monde, il
sut
admirer. Je ne parle pas du bonheur qu’il éprouva
s, les peines et les angoisses de l’effort. Ce serait une question de
savoir
lequel a goûté la plus pure satisfaction, ou de F
Quand on pense à tous les pas qu’on a fait là dedans pour aller on ne
sait
plus où, à toutes les herbes qu’on a foulées, à t
la théorie du roman comme les lions feraient celle du courage, s’ils
savaient
parler. Sa théorie, si je l’ai bien entendue, rev
ort impardonnable de juger sa mère, il devrait au moins l’excuser. Il
sait
ce que vaut le vieux Roland, et que c’est un imbé
giaque et devint philosophe. Je suis loin de m’en réjouir. Mais je ne
saurais
l’en blâmer. Alors même qu’on préfère en secret l
tous les Faustus, toutes les Stella l’éluderont toujours. Le poète le
savait
. Il ne s’est pas fait illusion un seul instant su
edenborg, peuplé les mondes inconnus de visions incohérentes. Nous ne
savons
pas comment sont les planètes qu’éclairent Sirius
s et la Polaire. Nous ne le saurons jamais. Il faut nous contenter de
savoir
que le soleil lointain dont ils sont nés est comp
é est inconcevable sans la douleur ; mais, pour la même raison, on ne
saurait
s’y montrer excellent. Car il est impossible d’im
rale. Cela ne laisse pas d’être embarrassant. Quand on y songe, on ne
sait
que désirer et l’on n’ose rien souhaiter, pas mêm
r se représenter si vivement l’image de la liberté. Car la liberté ne
saurait
exister dans un monde où la servitude n’existe pa
. Son bonheur a-t-il duré un jour ou des milliards de siècles ? On ne
sait
, et lui-même il l’ignore. Un bonheur sans mélange
les ? On ne sait, et lui-même il l’ignore. Un bonheur sans mélange ne
saurait
être mesuré. Celui même qui le possède ne le goût
el d’hier, Une vague inquiétude, Le souci de
savoir
, que nul front fier n’élude, Le mal de l’inconnu
rdit les spéculations métaphysiques et lui impose une vue générale du
savoir
humain. Mais cette philosophie ne le conduit pas
e poète a trouvé, pour la chanter, des accents exquis et rares, je ne
sais
quoi de fin, de délié, de subtil (il faut revenir
uement. Hélas ! que feront-ils dans ce séjour glorieux ? Puisque nous
savons
, par leur exemple, que, même hors de la terre, il
’auteur de Colomba, M. d’Haussonville a prouvé une fois de plus qu’il
sait
être équitable envers ceux-là même dont il ne par
rs ceux-là même dont il ne partage ni les idées ni les sentiments. On
sait
que M. d’Haussonville n’a pas de souci plus grand
nte, la gagnait par une sorte de générosité cachée. M. d’Haussonville
sut
reconnaître en Mérimée, non sans quelque respect,
ée se montre naturel, confiant ; affectueux avec l’une et l’autre. On
sait
qu’il donnait volontiers sa confiance aux femmes.
héologiens, les âmes ont un sexe aussi bien que les corps. Mérimée le
savait
. Il eut de tout temps le goût et le sens de la fe
nous ; je vous aime toujours, mais je ne veux plus vous voir. » Je ne
sais
pas, madame, si vous vous représentez ce que peut
er ! Même regret quelque temps après : Le monde m’assomme, et je ne
sais
que devenir. Je n’ai plus un ami au monde, je cro
e suis capable. J’ai l’esprit indulgent et modéré. Ceux qui me lisent
savent
que ma critique est bienveillante et que je me fa
bonne humeur tout à fait agréable. Il m’a inspiré de la sympathie. Je
sais
de lui des traits qui l’honorent, je l’estime pro
ne connais pas de livres qui me déplaisent plus que les siens. Je ne
sais
rien au monde de plus désobligeant que ses concep
bien que d’une patricienne. Mais il est inutile de disputer quand on
sait
qu’on ne pourra jamais s’entendre. Ne critiquons
à cette misérable platitude. Ces méchantes rapsodies trouvent, je le
sais
, des lecteurs par centaines de mille. Volonté fer
bres parlent, elles ne parlent que des choses de la terre. Elles n’en
savent
point d’autres. Écoutez ces paroles échangées il
funèbres n’étaient que des boules de glaise dorée. Les bons Myriniens
savaient
que les morts ne sont pas difficiles et que, pour
s comme nous : ils tombaient dans d’inextricables contradictions. Ils
savaient
que les morts sont morts et ils se persuadaient p
uvres petits hommes contrefaits et ridicules. Le sens de cet usage ne
saurait
être exactement précisé. Nous savons qu’il était
icules. Le sens de cet usage ne saurait être exactement précisé. Nous
savons
qu’il était très répandu sur le continent et dans
i mutilaient-ils ainsi ces petites images humaines ou divines ? On ne
sait
. Elles sont pour la plupart, extrêmement curieuse
. Soldi. Bien différentes des figurines de Tanagra, qui gardent je ne
sais
quoi de sévère dans la coquetterie même, les terr
erminé son cinquième volume et attaqué la lettre B, qui est, comme on
sait
, une des plus riches de l’alphabet. C’est assez d
n de ce ciel incorruptible décrit dans les antiques cosmogonies. Nous
savons
aujourd’hui que les espaces éthérés sont le théât
s sont le théâtre des énergies qui produisent la vie et la mort. Nous
savons
que les étoiles s’éteignent ; nous savons même à
ent la vie et la mort. Nous savons que les étoiles s’éteignent ; nous
savons
même à quels signes on peut annoncer la mort d’un
l’immuable témoin de leur joie éphémère. Et l’humanité aura vécu sans
savoir
d’où viennent et où s’en vont ces papillons dont
ps du mammouth, dans les cavernes qu’il disputait aux grands ours. On
sait
maintenant de science certaine ce que ces Grecs p
la justice ? Oui, MM. les académiciens ont fait un excellent choix.
Savent
-ils même jusqu’à quel point leur choix est excell
choix. Savent-ils même jusqu’à quel point leur choix est excellent ?
Savent
-ils que l’auteur de Gotte est un rare et charmant
taisies. Son injustice fait son innocence, et c’est parce que nous la
savons
capricieuse qu’elle peut nous repousser sans nous
utant que de pain. Je serais tenté de le croire : les paysans, qui ne
savent
rien, savent des chansons et l’amour des vers est
pain. Je serais tenté de le croire : les paysans, qui ne savent rien,
savent
des chansons et l’amour des vers est naturel aux
olyte Babou. Quant au poète lui-même, je dirai avec plaisir ce que je
sais
de lui et pourquoi je l’aime. Saint-Cyr de Rayssa
ierté, une pudeur que seul l’art hellénique contentait pleinement. Il
savait
gré aux sculpteurs antiques de leur sublime impas
fit un sonnet pour la consoler. Dans ce temps, j’épelais pour mieux
savoir
te lire, Et tous les vieux amours qu’il te plaît
’on ne vit pas que le sentiment en est rare et souvent exquis. On lui
sut
mauvais gré d’être de l’école de Musset et de déf
n la plus cruelle, Et je peux bien pleurer sans vous désobéir. Je ne
sais
, mais il me semble que la poésie de Saint-Cyr de
iseurs d’almanachs. « L’histoire, dit M. Louis Bourdeau, n’est et ne
saurait
être une science. » Les raisons qu’il en donne ne
n de ce genre, si elle convient assez aux ouvrages des historiens, ne
saurait
suffire à l’institution d’une science et, plus on
l dit, avec nos innombrables moyens d’information et de publicité, de
savoir
exactement comment s’est passé tel grand épisode
est menteuse, pensent-ils, mais elle ne nous trompe plus dès que nous
savons
qu’elle nous trompe. Le doute constant sera notre
n tirer les inductions qu’elles comportent. Ainsi seulement on pourra
savoir
un jour ce que font les multitudes dont l’humanit
bataille ou de l’entrevue de deux souverains. M. Bourdeau veut qu’on
sache
comment ont vécu les millions d’êtres obscurs don
qui rendent les âmes savantes », comme disait le bon M. Lancelot. Je
sais
aussi bien que vous que l’histoire est fausse et
t généralement en bonne intelligence avec les poètes. Les philosophes
savent
que les poètes ne pensent pas ; cela les désarme,
que, mais son esprit disputait sans cesse. Il faut l’avoir connu pour
savoir
comment l’orgueil d’un prêtre, peut s’unir à la s
n’a pas été révélé est sujet au doute. Ce serait même une question de
savoir
si la religion chrétienne n’a pas fourni au scept
a réalité de l’homme que parce que je crois à l’existence de Dieu. Je
sais
que j’existe uniquement parce que Dieu me l’a dit
c de Byzance composa pour Pyrrhon : « Es-tu mort, Pyrrhon ? — Je ne
sais
. » Et je me pris à penser que, sauf un point, le
erdant la vie ; mais, comme vous êtes incapable de réflexion, vous ne
savez
pas ce que vous perdez. Pour moi, je suis pauvre,
sicien : j’ai la notion de l’existence, que vous n’avez point ; et je
sais
exactement ce que je perds. Voilà, madame, d’où v
drame lyrique, l’Apollonide, qui est une étude d’après l’antique. On
sait
qu’à l’exemple de Goethe, l’auteur des Poèmes ant
nd il lui plaît, s’est montré ici harmonieux et pur. En vérité, on ne
saurait
pousser plus avant que n’a fait ce maître l’art p
er, désir illustre, oubli des jours funestes, Qui d’un songe immortel
sais
charmer nos douleurs ! Permets que, par mes mains
Anaxagore était d’un commerce peu agréable : il ne riait, guère et ne
savait
pas même plaisanter à table, mais tout ce qu’il a
qu’il participa à la composition de quelques-uns de ces poèmes. On ne
saura
jamais quelle est la part de collaboration de Soc
spirent les belles âmes et qui est une école de sagesse, de vertu. On
sait
qu’Anaxagore fut réclamé plus tard par les scepti
plus qu’Euripide a été athlète et peintre parce qu’en réalité on n’en
sait
rien. Une pierre antique nous le montre incertain
eprésentant, l’une la Palestre, l’autre la Tragédie. Mais il faudrait
savoir
si cette pierre est antique et si elle représente
Heuzey, avec sa science sûre et charmante, nous le dirait. Moi je ne
saurais
. On montrait à Mégare des tableaux peints, disait
omédie. Notre abbesse avait la tête pleine de légendes fleuries. Elle
savait
par le menu la conversion de Théophile et la péni
ionnettes de la rue Vivienne et j’y ai pris un grand plaisir. Je leur
sais
un gré infini de remplacer les acteurs vivants. S
uple dans une robe rayée à la mode du temps, des poignets fins, je ne
sais
quoi de doux, de caressant, de tiède, de magnétiq
e Ligne, qui l’avait beaucoup connu, est une bonté sans mesure. Il ne
saurait
supporter l’idée d’un être souffrant. Il se prive
fond des droits de la personne, l’instinct de la liberté humaine. Ils
surent
s’affranchir des vaines terreurs ; ils eurent l’e
et ne devons-nous pas plutôt sourire à leur indulgente sagesse ? Ils
savaient
que la vie est un rêve, ils voulaient que ce fût
ue la reine, elle eut grand’peur, et séparée un moment de sa mère, ne
sut
que devenir. L’archiduc imagina de venir lui parl
à la mère qui le lui avait généreusement prêté. Elle était sauvée. On
sait
que le général de Custine périt sur l’échafaud, e
lettre que voici fut écrite dans la nouveauté du sentiment. Si vous
saviez
comme je suis heureux et malheureux depuis hier,
r au mois de novembre, à ce qu’il assure. Je ne puis le croire ; vous
savez
si j’étais triste, l’année dernière ; jugez donc
théâtre. On y goûte quelque chose d’ingénu qui vient du cœur et je ne
sais
quoi d’étrangement expérimenté qui vient de l’esp
nes, M. Jules Lemaître ne tient pas toujours son sérieux. Mais on lui
sait
gré de manquer parfois de gravité, tant sa fantai
ois qu’il m’en parle. Il m’a fait goûter Meilhac comme je n’avais pas
su
le faire tout seul, et il m’aide, à trouver aux d
ils sont clairs et animés : M. Henry Houssaye a le sens militaire. Il
sait
préciser les « moments » décisifs des actions et
pelait des Maries-Louises. Les Maries-Louises furent sublimes. Ils ne
savaient
pas monter à cheval et le général Delort disait d
mbe en culbutant les bataillons autrichiens massés dans les rues. Ils
savaient
à peine charger un fusil ; mais, à Bar-sur-Aube,
roire esthète. C’est me flatter. Je vous avouerai, et mes lecteurs le
savent
, que j’ai peu de goût à disputer sur la nature du
énèbres, car je ne vois goutte à ces vers et à ces proses-là, et vous
savez
qu’Ajax lui-même, le plus brave des Grecs qui fur
ète, Namaqua ou Korana, a composée il y a dix ans ou mille ans, je ne
sais
, et qui se chante, dit-on, dans des kraals, sous
ellectuelle et plastique, laid et bête, il dégoûta les délicats. Vous
savez
qu’il n’y a pas de réactions raisonnables. Les pl
ent subtil et pourtant voluptueux, sera la récompense de l’initié qui
saura
lire les lignes dans un ordre savant et secret. Q
int symbolistes du tout. Il en est qui continuent M. Émile Zola. Vous
savez
, monsieur, que les romans de M. Zola sont aisémen
es très jeunes gens, parce qu’il s’y mêle une infinie candeur. Ils ne
savent
pas que dans une société polie la volupté est aus
à la conservation de la morale et au respect des convenances. Ils ne
savent
pas que tous les instincts trouvent en définitive
ls composent mal, c’est moins par ignorance que par dédain : car vous
savez
qu’un livre bien composé est par cela même, selon
nt avec une adresse remarquable. Ce sont d’excellents ouvriers et qui
savent
leur métier sur le bout du doigt. J’en connais de
t se tenir de figurer à côté des dieux et des héros. Il faut que nous
sachions
ce qu’il pense des femmes et quelle est sa philos
reçu les couleurs ; il n’apporte que les nuances, qui parfois, je le
sais
, sont infiniment précieuses. Soyons assez sages p
ètes vrais. Nous avons voulu beaucoup apprendre sans espérer beaucoup
savoir
. Nous avons gardé le culte des maîtres ; nous avo
justes fiertés de la patrie ! Il y a une œuvre, entre autres, dont je
sais
infiniment de gré à mes contemporains. C’est d’av
été fait jusqu’ici dans les lettres eût été si commode à faire. Mais
sachons
quelle fonction s’est donné l’art de l’avenir. Il
e de nous, car il a peu à peu perverti l’instrument merveilleux et ne
sait
plus guère se repaître que des termes impropres e
té du désert. Hors le culte et quelques lambeaux des Écritures, il ne
savait
rien. Tout l’univers se résumait pour lui en quel
jeunes paysans sont empreints eux-mêmes de jeunesse rustique. Nous ne
savons
rien de précis sur les femmes que vit Antoine dan
e les vastes ensembles et pénètre les moindres détails. Cet extatique
sait
le prix du temps aussi bien qu’un bon fonctionnai
pouvait seul former un si riche florilège de rimes contemporaines. Ne
sait
-on pas que les plantes dont il nous offre quelque
ciennes qu’évoquait l’amant de Fanny. Quant à M. Leconte de Lisle, on
sait
que plusieurs de ses premiers poèmes sont des étu
dans leurs élégances. Je m’en doutais bien. Mais tout le monde ne le
sait
pas. Gyp semble nous dire : ce n’est ni dans la b
s et qu’elles ont autant d’esprit que leurs adorateurs en ont peu. Je
sais
que Paulette est exquise, je sais que madame de F
que leurs adorateurs en ont peu. Je sais que Paulette est exquise, je
sais
que madame de Flirt et madame d’Houbly sont faite
close. MADAME D’HOUBLY. — Quelle heure est-il ? FRYLEUSE. — Je ne
sais
pas… Ne t’occupe donc pas de l’heure… Que t’impor
… MADAME D’HOUBLY, à part. — Il me tutoie déjà… FRYLEUSE. — Vous ne
savez
pas à quel point je suis heureux ! MADAME D’HOUB
… MADAME D’HOUBLY. — Pas prévu ?… Ah bien, par exemple !… Si j’avais
su
que vous ne prévoyiez pas, je… Enfin je n’aurais
y a de raillerie plus ou moins volontaire dans le choix que l’artiste
sut
faire des attitudes, des expressions et des mouve
surtout perdu. Nous sommes doux, affectueux, tolérants, mais nous ne
savons
plus ni imposer ni subir l’obéissance. Nous renve
’est pas admis sans examen peut être rejeté. Les parents de Loulou ne
savent
pas comment élever leur fille, parce qu’ils ne sa
ts de Loulou ne savent pas comment élever leur fille, parce qu’ils ne
savent
pas pourquoi ils l’élèvent. Et comment le sauraie
lle, parce qu’ils ne savent pas pourquoi ils l’élèvent. Et comment le
sauraient
-ils ? Tout autour d’eux est incertain et mouvant.
ratique des arts et l’application des sciences. Il faudrait seulement
savoir
ce que c’est que la science véritable et ne pas e
poussière des champs qui ne souille pas, prend dans la lumière je ne
sais
quoi de fauve, d’ardent et de riche. L’or des ger
e. Oh ! la joie d’accomplir une tâche exacte et régulière ! Mais moi,
saurai
-je ce soir, mes dix pages écrites, si j’ai bien r
x pages écrites, si j’ai bien rempli ma journée et gagné le sommeil ?
Saurai
-je si, dans ma grange, j’ai porté le bon grain ?
le sommeil ? Saurai-je si, dans ma grange, j’ai porté le bon grain ?
Saurai
-je si mes paroles sont le pain qui entretient la
grain ? Saurai-je si mes paroles sont le pain qui entretient la vie ?
Saurai
-je si j’ai bien dit ? Sachons, du moins, quelle q
les sont le pain qui entretient la vie ? Saurai-je si j’ai bien dit ?
Sachons
, du moins, quelle que soit notre tâche, l’accompl
rs aucun mérite. Il faut, pour bien mentir, une rhétorique dont je ne
sais
pas le premier mot. J’ignore les artifices du lan
e ne sais pas le premier mot. J’ignore les artifices du langage et ne
sais
parler que pour exprimer ma pensée. Sur cette côt
t aperçu de l’absence de la religieuse infidèle. Mais M. Gaston Pâris
sait
un autre miracle plus touchant. Il y avait une fo
is un moine d’une extrême simplicité d’esprit et si ignorant qu’il ne
savait
réciter autre chose qu’Ave Maria. Il était en mép
ls étaient, par de savantes oraisons. Mais il n’était pas clerc et ne
savait
comment les imiter. Enfin, il imagina de s’enferm
ruels. Autant vaudrait te reprocher à toi-même d’avoir été un enfant.
Sache
qu’ils ont travaillé, souffert, espéré pour toi e
ir à lire les lexiques et les glossaires. Il aimait les mots et il en
savait
beaucoup. S’il fit compliment à Baudelaire, quell
’il célèbre avec trop de bruit et d’éclat cette mystique alliance. Ne
saurait
-il donc être pudique sans le publier dans les jou
fanges et de voler en plein ciel, et le lendemain tous les Parisiens
surent
qu’il lui avait poussé des ailes. On les décrivai
re pattes. Le naturel, voyez-vous, a un charme inimitable, et l’on ne
saurait
plaire si l’on n’est plus soi-même. Quand il ne f
à tout moment la nature. Cette fois-ci l’erreur est complète et on ne
saurait
imaginer un roman plus déraisonnable que le Rêve.
qu’elle attendait, son rêve. Elle l’aime, elle est aimée de lui. Elle
sait
par avance qu’il est un prince. Son rêve ne l’ava
er. Et ce conte bleu est bien longuement, bien lourdement écrit. J’en
sais
un autre que je préfère et que je vais vous dire.
Shakespeare renonçant aux prestiges de son art et de son génie. Je ne
sais
. Mais il me semble que Shakespeare se souciait fo
se, il endort les ennemis de la constitution. Tous les ministres n’en
sauraient
faire autant. Il est très autoritaire avec des fa
oritaire avec des façons gracieuses. Ses dehors sont séduisants et il
sait
, quand il lui plaît, se changer en nymphe oréade.
tre des travaux publics avant d’être ministre de l’intérieur, et il a
su
remplir parfaitement les fonctions les plus diver
mme les nuages ; c’est un vrai génie de l’air. Mais finalement on ne
sait
s’il dirige ou s’il est dirigé. Il échappe sans c
aptitudes. Il ne comprend rien ; mais il sent, car il souffre. Il ne
sait
où il va ; cependant, sa marche est lente et sûre
r goûter les joies pures de l’intelligence, veut être riche dès qu’il
sait
lire. À Prospero, qui lui vante les bienfaits de
: « Vous m’avez appris à parler, et le profit que j’en retire est de
savoir
comment maudire. La peste rouge vous tue pour m’a
s, le fils de Sycorax est difficile à satisfaire ; il veut tout et ne
sait
ce qu’il veut, et, quand on lui donne la chose qu
autres plus merveilleuses. Il m’en fit part avec une grâce dont je ne
saurais
pas même vous montrer l’ombre. Mais ce qu’il disa
les aventures, mais les aventures spirituelles. Encore resterait-il à
savoir
si la plus grande des aventures humaines n’est pa
e son nom, il serait aujourd’hui de l’Institut. C’est une question de
savoir
s’il s’y plairait, car il aime terriblement le gr
ont le fond de sa nature. Depuis lors, il est devenu le peintre qu’on
sait
et dont on estime le talent énergique, sincère et
mer qui l’avait faite courageuse et forte. Élise a une tâche, qu’elle
saura
accomplir. Avant de céder à l’amour permis, elle
pas suspect de trop de foi, et ceux qui me font l’honneur de me lire
savent
que je ne défends ici que la liberté des âmes et
ais entre les pages ? C’est un genre de critique pour lequel, vous le
savez
, je n’ai que trop de penchant. Presque toujours,
e penchant. Presque toujours, quand j’ai dit ce que j’ai senti, je ne
sais
plus que dire et tout mon art est de griffonner s
ces petites Psychés-là qui me fait mon article. Elle s’y prend, Dieu
sait
comment ! Mais, sans elle, je ferais pis encore.
est savante et qui m’enchante pour ce qu’elle contient d’art exquis,
savez
-vous ce que font mes bestioles aux ailes toujours
a mère m’avait donnée et qu’enfant je dévorais des yeux avant même de
savoir
lire. C’était une bonne vieille Bible. Elle datai
îne qui allait jusqu’à la création. Ce n’est pas d’aujourd’hui, on le
sait
, que l’exégèse a trouvé le sens véritable de la B
son droit jusqu’à l’absurde. Il se monte contre les gens, sans qu’on
sache
pourquoi. Alors on lui fait humer la fumée d’un s
Le Sénat applaudissait cette semaine le dernier des stoïciens. Je ne
sais
si M. Buffet parlera cette année dans la discussi
t et qu’il faut nommer à côte des meilleurs. Il siège à droite, on le
sait
, et se montre constamment soucieux des intérêts d
Jules Simon est philosophe autant et plus que M. Challemel-Lacour. Il
sait
l’oublier à propos. Il sait tout. Tour à tour ins
utant et plus que M. Challemel-Lacour. Il sait l’oublier à propos. Il
sait
tout. Tour à tour insinuant, ironique, tendre, vé
nous les sages, nous aimons le merveilleux d’un amour désespéré. Nous
savons
qu’il n’existe pas. Nous en sommes sûrs et c’est
on qui ne veut point être étonnée. Pourtant il y a des moments, je le
sais
, où la froideur de la raison nous glace. Il y a d
Voyages de Sindbad le Marin. Le merveilleux est un mensonge. Nous le
savons
et nous voulons qu’on nous mente. Cela devient de
que des enchantements, célèbre à ce titre dans le monde entier… Je ne
savais
où diriger mes vœux et ma curiosité ; je considér
ogue, il fut changé en âne, tout en gardant son esprit d’homme. On ne
sait
si l’auteur consigne là un fait réel ou un conte
aité du Démon de Socrate. J’en ai conservé un souvenir agréable. Vous
savez
qu’Apulée croyait aux démons. Les démons, disait-
gesse cachée dans ce livre qui étale une folie si divertissante ? Que
sais
-je ? M. Octave Feuillet : Le divorce de Juliet
e aussi bien sur la scène ? D’excellents juges ont décidé qu’oui. Ils
savent
ces choses-là infiniment mieux que moi. Je ne sui
ront toujours. Le jour où M. Octave Feuillet a perdu un fils, il a pu
savoir
combien il était universellement aimé : les témoi
e, savant, compliqué, tourmenté, et certes original. Le bon public ne
saurait
se frotter, à ces doctes buissons sans s’y piquer
c quelle subtilité son intelligence pénétrait les choses, et comme il
savait
rendre original même le patriotisme ! Sa conversa
ète. L’inspiration de M. Ernest Prarond y garde, sans doute, ce je ne
sais
quoi de détourné, de sinueux, de fuyant qui desti
simplicité d’un témoin véridique. Je l’ai vue comme vous, que n’ai-je
su
le dire ? Au moins je veux répéter vos paroles to
t-Victor le livre qui m’a été prêté pendant quelques jours. » Et l’on
sait
que ce livre était une copie des deux procès. C’e
les orgueilleux. N’écoute point les délations et crains la flatterie.
Sache
triompher de ta colère et dis-toi : J’ai vaincu,
s de parler. Le vers était volontiers prosaïque au xve siècle. Il ne
saurait
l’être aujourd’hui. Peut-être conviendrait-il de
ofond dans leur évolution future, M. Richet se borne à dire : « Je ne
sais
pas », ce qui est le mot le plus scientifique que
ce devait être un affreux supplice de se sentir mourir en 1783. Il se
savait
à la veille du débarquement à Eldorado. Il disait
périeux à vouloir qu’on les acceptât. Les méchants disaient : « Il ne
sait
pas ce qu’il veut ; mais il le veut bien énergiqu
rd’hui en deux grandes classes, les positifs et les négatifs, c’est à
savoir
ceux qui prennent la vie au sérieux et les autres
rvation curieuse sur le fond même de ce qui nous intéresse le plus, à
savoir
nous-mêmes. À chaque page, sans avoir une grande
tement, et le personnage s’en va devant vous par le vaste monde. Vous
savez
, à peu près, ce qui lui arrivera, ce qu’il souffr
ique si on ne m’arrête pas, le suprême plaisir de la lecture, c’est à
savoir
la collaboration avec l’auteur, est continuel. Ch
ptions. Voici encore une analyse délicieuse de l’instinct de justice.
Savez
-vous d’où vient l’instinct de justice ? De l’inst
lité et de justice distributive. Étant très peu partisan, comme on le
sait
peut-être, de l’idée de justice, je suis malignem
ruisme ou de l’altruisme que l’instinct d’imitation procède ? Je n’en
sais
rien, et cette question de filiation m’est à peu
e prêtent appui continuellement et conspirent de telle sorte qu’on ne
sait
si l’un est l’origine de l’autre ou celui-ci l’or
ce que vous vous aimez ; aimez-vous parce que vous vous imitez. On ne
sait
pas trop ici quel est reflet et quelle est la cau
e son tempérament. M. Ribot le dit et le prouve mieux que je n’aurais
su
le prouver. « L’homme est enfoncé dans le cœur, n
tive. Tout ce qui est affectif en détournerait plutôt. L’intellectuel
sait
et sent que tous les intérêts de sa vie matériell
té, de force imposante, d’élégance, de grâce, qu’on va chercher je ne
sais
où et qui sont parfaitement conventionnelles. On
gros ventre, ses pattes courtes, ses chairs roses, les yeux que vous
savez
, nous rappelle invinciblement le type d’homme le
M. Herckenrath a soulevé aussi (pour la millième fois) la question de
savoir
pourquoi, seuls, les sens de la vue et de l’ouïe
précisément c’est qu’ils confondent le beau avec l’agréable, que l’on
sait
assez, comme, du reste, toutes les langues le pro
uinerie serait une anthropophagie adoucie. C’est très possible. Je ne
sais
trop, cependant. Puisque les bêtes de proie ne so
on à faire souffrir. Ce n’est donc pas cela. Qu’est-ce donc ? Je n’en
sais
rien. C’est irréductible. C’est un instinct spéci
t d’une élévation d’esprit parfaitement incomparable, était, comme on
sait
, un pur matérialiste. Il s’est converti. Il a une
termination du mal, il est adorable et il faut l’aider. Au fond, vous
savez
, à « Délivrez-nous du mal » et surtout à « Que vo
ther, la loi suprême du monde, et l’œuvre de l’espace général ; il ne
saurait
nullement être accusé de la présence du mal dans
étaphysique toutes les objections s’évanouissent. — Mais il s’agit de
savoir
, quand il est question d’une religion nouvelle, s
isonne vulgairement ; mais c’est exprès. Encore un coup, il s’agit de
savoir
si la religion nouvelle aura, au regard de la fou
yeux depuis trente-trois ans (M. Hæckel écrivait cela en 1892). Nous
savons
depuis lors que toute la nature organique de notr
parce qu’il y a une prison d’où l’homme ne s’évadera jamais, c’est à
savoir
de lui-même. Au demeurant, si vous voulez fonder
ites, cela irait d’un train vertigineux. Mais Dieu pourvoit ; lui qui
sait
, comme l’a démontré Renan, que c’est nous qui le
i sait, comme l’a démontré Renan, que c’est nous qui le faisons ; qui
sait
qu’il existera un jour grâce à nos efforts ; lui
n temps pour elle. Sur le 1º, je dirai qu’en effet les jeunes gens ne
sauraient
mieux faire que d’étudier la politique, à la cond
viande moins creuse. C’est plus viril. Moi, très féministe, comme on
sait
, je rêve un temps où les femmes seules « feront d
rêve un temps où les femmes seules « feront de la littérature ». Vous
savez
, je suis sûr que ce temps viendra. Il sera meille
imiter ; et puis : « Il faut lui faire connaître l’Europe… Oui… Il ne
sait
pas où c’est. » J’accorde donc que Gambetta avait
r à très peu près d’accord ; et là-dessus, si l’on me poussait, je ne
sais
pas si j’atténuerais le jugement de M. Ernest-Cha
ment vulgaire, il était extrêmement intelligent ; voilà ce qu’il faut
savoir
dire. Il avait de l’action sur les hommes par sa
était extrêmement fin et admirable connaisseur d’hommes. À chacun il
savait
parler juste le langage qu’il fallait, et de chac
acun il savait parler juste le langage qu’il fallait, et de chacun il
savait
tout de suite exactement tout ce qu’il pourrait t
s, qu’un talent que Ferry possédât et que Gambetta n’avait pas. Ferry
savait
écouter. Il écoutait bien, longtemps, patiemment,
harles, qui sera certainement un homme politique considérable, — s’il
sait
parler, ce que j’ignore, — aura eu un fort bon dé
une mère excellents, mais je le tiens quitte de me le dire, et je lui
sais
gré de ne me le dire point, lui millième. Les mém
ilippon, Alfred de Musset, et même Gorges Bell, dont je trouve, je ne
sais
pourquoi, qu’il abuse un peu. Il abonde en anecdo
d’esprit des romans de Balzac sont plus spirituels que cela, et Dieu
sait
si les hommes d’esprit des romans de Balzac sont
fice qu’il a fait ainsi ; mais on sent qu’il était nécessaire et l’on
sait
gré à l’auteur d’avoir, avec tant de désintéresse
oètes lisibles et qui ont quelque chose à dire, ou à peu près, et qui
savent
leur métier, sont plus que légion en Italie ; ils
u Bartas, c’est que des uns et des autres l’essentiel leur échappe, à
savoir
le style et le ton, et, autrement dit, leur démar
’art. Connaissez-vous ceci ? C’est admirable, même en français. Je ne
sais
pas si jamais plainte plus navrante est sortie d’
bouche. Invinciblement, contre elle, du fond de mes entrailles je ne
sais
quelle haine montait… À présent qui nous poussait
est d’émouvants et de délicieusement tendres comme ce Ugo Fleres, qui
sait
si bien faire tenir toute une vie humble, douce e
mêmes dates. Le premier dessein est d’un très grand intérêt ; car on
sait
assez que, placés entre l’Italie, la France et l’
ique. L’esprit de négociation était tellement dans cette maison qu’on
sait
assez que « le Savoyard » a fini par donner sa ma
, pour être averti aussitôt que possible de ce qu’il est impatient de
savoir
. Si c’est un garçon, … soyons Dangeau, si c’est u
on, … soyons Dangeau, si c’est un prince, Clément doit dire : « Je ne
sais
point encore. » Si c’est une princesse, il doit d
e sais point encore. » Si c’est une princesse, il doit dire : « Je ne
sais
pas. » « Eh bien ! Clément ? dit le roi. — Sire,
: « Je ne sais pas. » « Eh bien ! Clément ? dit le roi. — Sire, je ne
sais
point encore, répond Clément d’un air satisfait ;
bien que rien n’est confirmatif de l’étiquette et du bon ordre que de
savoir
les oublier un instant, en une circonstance uniqu
’est une femme de vingt-cinq ans pour la maîtrise de soi et le don de
savoir
ce qu’elle veut. Rieuse, soit, et caressante, mai
; et quand il devient public elle ne se fait pas un mérite de l’avoir
su
et de l’avoir tu. Encore une fois, Madame, tout e
ore. Ce diplomate d’onze ans était bien la fille de Victor-Amédée. On
sait
que plus tard l’exquise duchesse de Bourgogne fut
te petite âme très compliqués et très couverte… Voilà ce que c’est de
savoir
composer. On écrit un volume qui intéresse par lu
écessaires, et personne n’est plus persuadé que moi de deux choses, à
savoir
qu’il faut parler de tout et qu’on ne peut pas di
et dans les raisonnements précis dont, d’ailleurs, son livre abonde.
Savez
-vous ce qu’en régime socialiste deviendraient les
très serré et très net de ses idées littéraires et artistiques. Je ne
sache
pas de livre plus complet. À cet égard, au moins,
on devant moi, il y a quelque vingt ans, alors que, wagnérien sans le
savoir
, je soutenais que la tragédie grecque était un op
ément le rôle du génie de s’y soustraire. Elle est funeste ; car vous
savez
où elle va. Elle va à créer des sub-sous-genres e
des hommes qui possédaient la science intégrale. C’était quand on ne
savait
pas grand-chose. Il n’y en a plus. Il n’y a plus
oup de choses, mais en particulier un idéalisme extasié et ravi. Vous
savez
assez que ce que l’on trouve le plus dans les doc
ans les textes, c’est ce qu’on y met. Et certes il est intéressant de
savoir
ce qu’un poète, un idéaliste et un croyant, comme
, la Genèse elle-même. Son idée maîtresse est celle de M. Asa Gray, à
savoir
que c’est la doctrine de la fixité des espèces qu
entrevoir que ce passage d’une forme à une autre se faisait par je ne
sais
quoi d’informe qui n’était pas un pur néant… Il e
ent des ancêtres chrétiens, à Darwin et à H. Spencer. Par exemple, on
sait
que saint Paul a fait une allusion très obscure à
ur participer à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Car nous
savons
que jusqu’à cette heure toutes les créatures soup
anier, ce qui est un signalement de jeunesse. Et voilà tout ce que je
sais
de lui ; car si j’ajoutais que l’écriture de la d
e je commettrais une indiscrétion. Donc il est bien entendu que je ne
sais
rien de M. Lorris, si ce n’est qu’il a du talent
. Lorris procède directement de la George Sand de 1830, qui, comme on
sait
, n’a à peu près aucun rapport avec la Sand de 185
exquis poète en prose. Seulement, parmi ces amours savoureuses, je ne
sais
quoi d’amer, de temps en temps, se fait sentir au
je suis descendue dans le fond de mon cœur et j’y ai trouvé que je ne
saurais
être à vous comme vous le voulez, comme vous le m
e mon cœur qui souhaite l’affection, mon esprit m’entraîne vers je ne
sais
quel impérieux fanatisme d’art… Mon âme ne sera j
a Marie qu’elle ne s’appartient pas, qu’elle est l’esclave d’un je ne
sais
quoi qui est plus fort que l’amour ; — et puis, t
pe ou entrelarde ses propos de couplets en vers qui lui donnent je ne
sais
quelle brusque ressemblance avec une pythonisse d
rs dans l’ouvrage d’un débutant, et plus d’un se présente, comme vous
savez
, où l’on en rencontre de plus fortes. Je persiste
rée d’Alfred de Musset ; — Michel de Bourges ; — Chopin, etc. — Je ne
sais
pas s’il y a un moyen plus sûr de diminuer un poè
mble-t-il, jusqu’à un âge où c’est ridicule, même aux hommes. Utile à
savoir
pour comprendre certains passages très remarquabl
decin dit que c’est une typhoïde ; c’est de la politesse, M. Karénine
sait
que c’était le delirium tremens. D’où le sait-il
politesse, M. Karénine sait que c’était le delirium tremens. D’où le
sait
-il ? Y était-il ? Qui a pu le savoir, excepté le
était le delirium tremens. D’où le sait-il ? Y était-il ? Qui a pu le
savoir
, excepté le médecin, qui, lui, dit le contraire ?
ennuient, désobligent, quelques-unes irritent dans cet ouvrage. Je ne
saurais
dire trop haut que, malgré tout cela, il est du p
digne d’approbation, a publié deux choses en un seul petit volume, à
savoir
une étude sur Volney, et la réimpression d’un pam
ey, je ne doute pas que cela ne fasse rire à en être malades ceux qui
savent
les choses. Volney n’a eu qu’un moment de courage
les choses. Volney n’a eu qu’un moment de courage, d’audace, de je ne
sais
quoi qui reste étrange comme boutade hardie, dans
ulière ; je ne l’ai jamais bien comprise. Le mot est si faux qu’on ne
sait
par quelle lubie Volney a pu le prononcer. Volney
ent je comprends l’apostrophe malencontreuse de Volney… Et puis, vous
savez
, il faudrait avoir assisté à la discussion. Toujo
ant, il y a quelques années, un Médecin étranger s’introduisit, on ne
sait
trop comment, dans l’Hôtel ; et ayant pu approche
l’odieux des réverbères » : « Monsieur l’abbé, interrompit le baron,
savez
-vous ce qui me frappe le plus dans toute « cette
’assez rudes coups. Il s’agit des États généraux et de la question de
savoir
s’ils seront réellement une Assemblée nationale,
trouver dans sa biographie la place qu’ils n’y avaient point. Il faut
savoir
gré à M. Léon Séché d’avoir remis ces huit semain
! Est-ce qu’elle ne serait pas dans l’édition ne varietur ? Je n’en
sais
rien, ne possédant pas cette édition, de quoi, du
server et montrent le goût, assez sévère en somme, de Victor Hugo. Il
savait
supprimer sans retour. Il savait sacrifier quelqu
sévère en somme, de Victor Hugo. Il savait supprimer sans retour. Il
savait
sacrifier quelque chose de lui. Par exemple, dans
ravaillez dans la joie, Et il est devenu le vers un peu dur que l’on
sait
: Ô vous dont le travail est joie. Je crois sav
n peu dur que l’on sait : Ô vous dont le travail est joie. Je crois
savoir
pourquoi Hugo a été inquiet relativement à la pre
t il a remplacé par : Le ciel, le jour qui monte et qui s’épanouit.
Savez
-vous que le fameux vers La g
blessait l’oreille de l’aristarque. De même Hugo écrit d’abord : Que
savons
-nous ? Qui donc connaît le fond des choses ? Et
s ? Qui donc connaît le fond des choses ? Et il écrit ensuite : Que
savons
-nous ? Qui donc sonde le fond des choses ? « Mai
uerelle de directeurs de conscience. Sainte-Beuve l’était, comme vous
savez
, jusqu’au fond de l’âme, et M. l’abbé Bertrin l’e
ubriand fût chrétien dans tous ses ouvrages, sauf le premier, et l’on
sait
assez que le premier livre qu’un auteur écrit n’e
c’est que vous y êtes. Et vous voyez bien, cher enfant, que vous, ne
savez
que me répondre, et le silence est un aveu. Conve
t autorisé par sa conscience. — Et vous, Sainte-Beuve, qui l’accusez,
savez
-vous bien pourquoi vous l’accusez ? Faites votre
vous reconnaître et qui vous voile à vous-même. Croyez-m’en, moi qui
sais
voir. Allez, mon enfant, il y avait de la jalousi
la sincérité de dessous le cœur de Sainte-Beuve que pouvons-nous bien
savoir
et qu’est-ce qu’il nous est très utile de savoir
ue pouvons-nous bien savoir et qu’est-ce qu’il nous est très utile de
savoir
? Discuter la sincérité intellectuelle d’un auteu
te curiosité ; mais de sa part, c’est tout naturel. Voici, — je ne le
sais
pas, mais j’en suis sûr — comment cela lui est ar
publicité possible à cette question pour que des centaines de curieux
sachent
que la question existe et ne cessent plus d’y son
Le défaut, le beau défaut que tout le monde envie à M. Tarde, c’est à
savoir
la surabondance d’idées, s’y fait un peu trop sen
de l’humanité. Ici je ne suis pas tout à fait avec lui, comme on peut
savoir
; mais je reconnais que la théorie qu’il attaque
es, beaucoup plus et que de ses désirs et que de ses croyances. Je ne
sais
pas si c’est la crainte qui fit les dieux, mais j
yances qu’il tire sa force d’action. La raison en est que la foule ne
sait
nettement ni ce qu’elle désire ni ce qu’elle croi
oule ne sait nettement ni ce qu’elle désire ni ce qu’elle croit, mais
sait
très précisément ce qu’elle redoute. Comme il fau
. Comme il faut avoir l’intelligence très lucide et très étendue pour
savoir
ce qu’on croit et pour savoir ce qu’on désire, la
igence très lucide et très étendue pour savoir ce qu’on croit et pour
savoir
ce qu’on désire, la foule désire et croit très va
uve le Midi dans ce Talleyrand. » Quel Midi ? Je serais curieux de le
savoir
. Oh ! c’est captivant les notes de carnet ; mais
ligne. Il y a un moment de gloire pour Boche. Puis, peu à peu, je ne
sais
comment, l’auréole de Boche pâlit autour de sa tê
l n’y a pas ici à raffiner. Il n’y a qu’à dire bonnement la vérité, à
savoir
que Bismarck, en affaires politiques, était absol
s parfait mépris du droit, ni avec une vue plus nette de l’avenir. On
sait
la suite, qui fut Sadowa. Mais remarquez combien
ait la force ; c’est la force qui fait l’union, l’union véritable. On
sait
assez combien ce vaste et minutieux plan, admirab
e Danemark, pousser l’Empire jusqu’à Varsovie ? Bismarck s’arrête. Il
sait
, comme son grand maître, qui est Frédéric, plus p
être que lui, qu’à chaque règne suffit sa conquête, et que, s’il faut
savoir
manger, il faut aussi savoir digérer. Il s’arrête
ne suffit sa conquête, et que, s’il faut savoir manger, il faut aussi
savoir
digérer. Il s’arrête. Il ne songe plus qu’à conso
ur les femmes, ces choses-là ne se pardonnent jamais complètement. Il
savait
gré au contraire à Bernadotte d’être entré après
n’étaient rien pour Bernadotte. Il était séduisant de sa personne. Il
sut
se faire accueillir admirablement. La lune de mie
et en même temps comme devait l’être Louis-Philippe. On n’aurait pas
su
comment s’y prendre pour prouver qu’il ne l’était
nragées où il y avait de la sincérité et de l’affectation, sans qu’il
sût
, en méridional qu’il était, où commençait l’une e
t ramenée par son mariage à Paris et en est folle de bonheur. Elle ne
sait
pas ce qui l’a ravie davantage dans son mariage,
oyez que M. Augustin Filon a pour Londres quelques préférences. Je ne
saurais
flétrir avec trop d’indignation le crime de lèse-
mes nouvelles » ou des « femmes émancipées », si frétillant, comme on
sait
, et si actif en Angleterre, à ce point qu’il a co
losophique et soulève une question bien intéressante. Il s’agirait de
savoir
si le féminisme sérieux (car il y a un féminisme
par conséquence et par surcroît. Or, la question est de décider si le
savoir
rend la femme forte. Le savoir, c’est la connaiss
. Or, la question est de décider si le savoir rend la femme forte. Le
savoir
, c’est la connaissance de la vie, ou — car qui co
uelle, morale, réelle, etc. Cette conception ne se fait jamais, on le
sait
, sans une grande tristesse, sans une mélancolie p
ntant souvent à l’esprit et toujours latente au fond de l’âme ? Je ne
sais
trop. Il me semble que la femme n’est pas née du
te bienfaisante insouciance, en changeant sa nature, en se donnant le
savoir
et tout ce qui s’ensuit, la femme risque tout sim
llusions nécessaires peut-être pour supporter la vie, et l’orgueil de
savoir
ne lui est nullement une force pour l’aider à la
ait pu mourir de sa « belle mort ». Et dans ces cas, je voudrais bien
savoir
ce que Mlle Fidès ferait d’elle-même. Non, l’exem
Térence. Aussi, moins impartial que M. Stapfer, et sectaire, comme on
sait
que je le suis toujours, je ne parlerai ici que d
e », et ils s’en débarrassaient ; le rôle d’un prêtre étant, comme on
sait
, d’entretenir les âmes dans un certain bien-être,
ont bien des meurtriers que l’orateur a devant lui, et voyez comme il
sait
le leur dire : Avez-vous tué ? Tuer, ce n’est pa
le sein de quelque personne, peut-être d’un mari ou d’une femme, que
sais
-je ? d’un père ou d’une mère, une de ces douleurs
Considérant que le protestantisme a détruit son premier fondement, à
savoir
l’autorité de la lettre, pour avoir tellement scr
elle est un organisme, elle vit, pour cette raison qu’a donnée je ne
sais
qui6, et qui de toutes les choses paradoxales est
ns les discours des hommes en 1788 et en 1789 ; car c’est, comme vous
savez
, celle des derniers États généraux qui aient été
ri IV et qui ne contiendront bientôt plus que des toiles d’araignées.
Sus
aux pensions ! Et remarquez que les pensions c’es
États généraux, qui présentent la majesté de toute la France, chacun
sait
que leur puissance est supérieure à toute autre,
clergé ; et son discours est déjà d’un homme d’État et d’un homme qui
sait
d’avance ce qu’il compte faire, si jamais le gouv
acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle
savait
devoir produire ce résultat. Et, par suite, il di
e la vie. Et il est bien entendu que c’est sur ce genre de suicide, à
savoir
sur le suicide, que portent les quatre cinquièmes
ataloguée, serait plutôt un préservatif. Si vous tenez à la vie, vous
savez
ce que vous devez souhaiter. Cependant, on nous a
au samedi, elle est même plus grande le samedi que le vendredi. Or on
sait
que la vie transactionnelle est très intense le s
able que c’est au moins la moins décevante des conclusions générales.
Savez
-vous à quoi elle se ramène en définitive ? À un m
ître piquant. Jésus disait : « Aimez-vous les uns les autres. » Il ne
savait
même dire que cela. C’est que cela répond à tout.
t ce que le bon Ferdinand Fabre, malgré toute sa douceur, parce qu’il
savait
voir et retenir, puis composer avec force, nous a
pâtres, les meneurs de bœufs, et les durs laboureurs de cailloux. Il
savait
transposer en un français savoureux et de créatio
sumer cinq siècles de l’histoire romaine en cette ligne : « Nous n’en
savons
rien du tout. » — Et puis la légende n’est-elle p
qu’elle est imaginaire. M. Arthur Chuquet a été héroïque. Ce que l’on
sait
, certainement, de Napoléon depuis 1769 jusqu’à 17
apoléon depuis 1769 jusqu’à 1790, sans un mot de ce qu’on en voudrait
savoir
et qu’on n’en sait point, voilà strictement ce qu
usqu’à 1790, sans un mot de ce qu’on en voudrait savoir et qu’on n’en
sait
point, voilà strictement ce qu’il nous a voulu do
es yeux gris (décidément ils étaient gris), qui arrive à Brienne sans
savoir
un mot de français, est raillé comme malingre, ra
eures. Mais douze ans après, tout ce qu’il avait lu du Digeste, il le
savait
encore. Son caractère sombre et un peu dur jusqu’
supérieurs, il était autodidacte, et élève studieux sous ses maîtres,
savait
que c’est après l’éducation commune que commence
ue c’est après l’éducation commune que commence la vraie éducation, à
savoir
celle qu’on se donne. Dès sa sortie de l’École mi
. La Corse est opprimée. J’espère la rendre un jour à la liberté. Que
sait
-on ? Le destin d’un empire tient souvent à un hom
ui ressort clair comme le jour du livre de M. Chuquet, documenté Dieu
sait
avec quelle minutie sur ce point, c’est que, sans
e qui n’a pu le suivre, revient en disant : « Je me suis perdu. Je ne
savais
plus où j’étais. » Oh ! cette chevauchée de Napol
Quant à ceux, rares, qui lui furent doux aux temps d’enfance, il n’a
su
que faire pour eux. Il s’ingénia à les combler. I
scepticisme dans son esprit, ni même seulement dans sa manière. Il ne
sait
aucunement douter de sa pensée de façon à la prés
ique de M. Doumic est beaucoup plus la critique des défauts. Au fond,
sachons
le dire, ceux qui ont inventé la critique des bea
. Il les prévient, il les avertit, il les prémunit. Son office est de
savoir
, étant donné le tempérament d’un auteur, le défau
ts est sans doute un peu plus écouté du public que des auteurs, je ne
sais
trop pourquoi ; mais encore est-il que c’est aux
qu’il s’adresse. Eh bien ? Lequel des deux est le plus utile ? Je ne
sais
pas exactement. Ils le sont certainement l’un et
ience le décor où ils ont placé leurs personnages. Mais ils n’ont pas
su
pénétrer par un effort d’intelligence jusqu’au fo
nd même de l’être, là où se trouve la clef de l’énigme. Ils n’ont pas
su
recréer chaque individu par l’imagination et lui
individu par l’imagination et lui faire prendre figure. Ils n’ont pas
su
davantage créer un milieu, un enchaînement de cir
— Mais… quand on reste chez soi, le soir, on fait du thé ? Vous ne le
saviez
pas ? — Si ! si ! » Voilà un petit cas de snobism
droite. Voilà un des snobs de Thackeray ; il est snob parce qu’il ne
sait
pas les usages. Il est juste le contraire du snob
n pu se qualifier lui-même, par boutade, de pourceau d’Épicure : vous
savez
que l’épicurisme n’est nullement la philosophie d
l fut, ce semble, moins complaisant pour l’empereur et pour Mécène et
sut
beaucoup mieux défendre contre eux sa liberté et
blesses et des erreurs que nous ne connaissions pas, et dont nous les
savions
seulement capables puisqu’ils furent des hommes,
est lui qui les satisfait le plus. Cinq ou six fois du moins, Vigny a
su
inventer, pour les idées les plus profondes et le
ur sens et s’y égrènent en échos lents à mourir… Et c’est, comme vous
savez
, une poésie de cette espèce, plus libre seulement
t le fond même de sa pensée sur la vie. Familières, non pas. Vigny ne
sait
pas, ou ne veut pas être familier. Mais, justemen
vanité, aussi sûrement que le ferait l’humilité elle-même. L’orgueil
sait
se passer d’autrui. L’étalage que Chateaubriand e
itié et un imperceptible dédain. Il lui donne de bons conseils, qu’il
sait
qu’elle ne suivra pas. Il lui reproche paternelle
ses lettres trop courtes et ses trop rares visites ; et cependant il
sait
qu’elle ne peut lui donner que cela : un plaisir
rtures d’un cancer de l’estomac… « Puisqu’il faut vous parler de moi,
sachez
donc qu’il n’y a pas de martyre comparable au mie
il n’ajoute pas à la laideur des choses ; il n’en souffre pas ; il ne
saurait
jamais en être excédé. Les vrais réalistes sont H
ose cette question : — Tandis qu’il absolvait son vieux marcheur, qui
sait
s’il n’y avait pas, chez Lavedan, cette arrière p
ensée. Faguet est le critique le plus austèrement « objectif » que je
sache
(et c’est cela peut-être qui rend austère aussi l
ostentation que d’hostilité réelle, et surtout comme quelqu’un qui se
sait
regardé. À un moment, les deux adversaires ont éc
est un peu sèche, mais d’un métal inaltérable et que nulle fatigue ne
saurait
fêler. La diction a d’harmonieux balancements. El
de ce qu’il y a de généreux dans cet état sentimental et qu’ils s’en
savent
bon gré, volontiers ils se croient dispensés d’êt
elui-là, et que toute la Chambre remerciait M. Paul Deschanel d’avoir
su
exprimer avec éclat des idées vraiment populaires
ns sa pensée politique. * * * Il avait contre lui, à l’origine, je ne
sais
quelle apparence de jeune parlementaire poussé en
ortelle d’une âme charmante, servie par les sens les plus fins et qui
sut
exprimer par des mots les frissons qu’elle receva
ousse à l’aigu son expressive fébrilité d’artiste. En sorte que je ne
sais
si l’on vit jamais chez aucun écrivain, plus surp
ssimisme brutal et méprisant qui fut à la mode et qui s’appela, on ne
sait
pourquoi, le naturalisme. Alphonse Daudet a été,
is d’aujourd’hui. L’Évangéliste est une des plus fortes études que je
sache
du fanatisme religieux ; et combien curieuse, cet
u’il vous partait des étincelles sous les doigts… Et néanmoins, je ne
sais
comment, dans ses plus vives audaces, Daudet sava
Et néanmoins, je ne sais comment, dans ses plus vives audaces, Daudet
savait
se garder, soit du « précieux », soit du charabia
ns que tous les rois et tous les empereurs du monde. Et ainsi, elle a
su
faire le plus bel accueil au dernier des autocrat
e Césette plus sainte, mais non plus compliquée ou plus savante. Il a
su
entrer si aisément dans cette âme limpide et, d’a
voué des autels au dieu Béiséris, au dieu Illumne… » Et M. Pouvillon
sait
aussi que les miracles sont injustes, puisqu’ils
ne guérissent pas tous les malades qui ne sont pas des méchants ; il
sait
qu’au surplus ni la phtisie ni le cancer n’ont ja
ni le cancer n’ont jamais senti la vertu de l’eau miraculeuse ; et il
sait
encore d’autres choses. Il ne croit, pas, et cep
ers d’autres êtres. Et c’est là un bénéfice assez clair. Et puis, que
savons
-nous ? Ce qu’on appelle miracle n’est sans doute
emi-Monde. — III. La Question d’argent. I. Le Demi-Monde Je ne
sache
pas que jamais comédie ait fait, au théâtre, une
e. C’en est fait, le théâtre a trouvé un maître et la comédie moderne
saura
désormais à qui parler ! C’est tout un monde que
s’est cru devant un rival ; de là cette mauvaise humeur qu’il n’a pas
su
contenir. Olivier éclaircit d’un mot le malentend
it… Ô bonheur ! il n’est pas de son écriture. Je le crois bien : elle
sait
son métier, madame la baronne d’Ange ; elle se dé
commet la très grande faute de rappeler Olivier chez elle, par je ne
sais
quelle machination mesquine où l’honneur d’une fe
endant que la plume court sur le papier, haletante et folle ; il veut
savoir
ce que contient cette lettre mystérieuse si préci
elle y patauge, elle perd la tête, le calme, le sang-froid : elle ne
sait
que balbutier de puériles excuses et retenir, dan
ains. Mais tout espoir n’est pas perdu, puisqu’elle pleure et qu’elle
sait
pleurer ; l’eau des larmes est un philtre avec le
même viennent assister à la curée de l’hypocrite prise au piège. Elle
sait
se tirer du moins de ce pas extrême, et son insol
honnerins, il se trouve qu’elle a oublié la moitié de la somme, — qui
sait
? — le tout peut-être. Cette flèche de Parthe lan
une attitude si cambrée et si fière, que l’horreur fait place à je ne
sais
quel étonnement artistique. La femme se pétrifie
ouillures de son âme et toutes les profanations de son corps. Et, qui
sait
? peut-être l’amant attendri par cette amende hon
chante : Je me déclare aujourd’hui votre amant Et votre époux, et ne
sais
nulle femme Qui vous valût pour maîtresse et pour
On se hait, on s’exècre, on se fait une guerre à mort, soit : mais on
sait
vivre, on est de Paris, une ville où il faut savo
ort, soit : mais on sait vivre, on est de Paris, une ville où il faut
savoir
tuer et tomber avec grâce, comme au Colisée. C’es
n’a plus vingt ans, elle se met à merveille, elle a de l’esprit, elle
sait
conserver les apparences : pas de danger dans le
’un homme sans le toiser et sans le connaître. La baronne d’Ange doit
savoir
que M. de Jalin n’est pas un pleutre craignant un
jamais il n’a mieux parlé ce dialecte de la vie parisienne auquel il
sait
donner la valeur du style. Mais quoi, c’est une c
d’or a grandi démesurément depuis quelque temps ; il est devenu je ne
sais
quel monstrueux taureau de Phalaris plein de cris
s gens-là que de ce que font ses valets dans son antichambre. Elle ne
sait
que la dépense de la vie, elle en ignore la recet
toute confite de sentimentalité aigre-douce. Elle déplaît sans qu’on
sache
pourquoi, ce qui est la pire façon de déplaire. M
gagner les bonnes grâces du spectateur désintéressé. En vérité, on ne
saurait
mieux plaider les circonstances atténuantes en fa
re une fois, il intéresse, ce Jean Giraud, il plaît, il amuse, on lui
sait
gré de la bonne envie qu’il a de se décrasser, et
lde l’aime, de toute la franchise de son petit coeur ; et, comme elle
sait
que son père n’acceptera jamais un gendre de mill
Il lui reconnaît un million de dot. La jeune fille se récrie et veut
savoir
le motif de cette fiction généreuse. Alors notre
proche des fugues en Belgique, il évoque devant lui, du fond de je ne
sais
quelle affaire de mines, le spectre de M. Gogo. A
par plaidoiries et répliques ; il se transit, il se décolore ; on ne
sait
qui aime ni qui est aimé, on fait à peine attenti
e caractère d’une ressemblance étonnante, par le tour singulier qu’il
sait
donner à ses mets, et qui les marque comme d’un c
art, il y a le portrait d’un nouveau « vieillard du Galèse », et vous
savez
ce que c’est que le vieillard de Virgile, c’est l
, je passe les nuits Sans chagrin, quoique en solitude. » La belle se
sut
gré de tous ces sentiments. L’âge la fit déchoir
s de langage. Son miroir lui disait : « Prenez vite un mari ! » Je ne
sais
quel désir le lui disait aussi ; Le désir peut lo
plus dans les fables-contes, c’est dans le recueil des Contes ; je ne
sais
pas pourquoi La Fontaine l’a mis là plutôt qu’ail
it la crainte que La Fontaine a de cet enfant, inquiétant, sans qu’on
sache
pourquoi, et puis l’arc, la vision de l’arc juste
ur ces lettres au public. Il ne les a pas données, pourquoi ? Je n’en
sais
rien. Elles n’ont pas été publiées de son temps,
onds bientôt épuisé. Vous avez lu tant de fois les vieux que vous les
savez
; il s’en fait peu de nouveaux, et, parmi ce peu,
e ». Ceci prouve que, jusqu’à un certain point il était sincère. Vous
savez
qu’il y a des hommes qui sont tellement amoureux
bondamment. » Et il songe au sien, qui était considérable, comme vous
savez
. Ce sont bien des lettres tout à fait domestiques
cet égard. La Fontaine, qui ne s’occupe guère de son fils, comme vous
savez
, qui n’en a parlé que deux ou trois fois peut-êtr
soit pas mariée en Limousin où elle eût été à son affaire ? Nous n’en
savons
rien du tout et nous renonçons à le savoir. Mais
à son affaire ? Nous n’en savons rien du tout et nous renonçons à le
savoir
. Mais il s’agit évidemment d’une personne que con
la description du jardin de Mme C… Il ne la nomme pas autrement. Vous
savez
que l’on a beaucoup parlé du sentiment de la natu
grande nature. » Oui mais il faut faire attention au sens des mots et
savoir
ce que La Fontaine appelle un jardin. Ce qu’il ap
en quelque façon les ruines de sa beauté. Ces endroits, comme vous le
savez
, sont d’ordinaire le quartier des Flores : j’y en
bain n’est pas celle que vous verriez le moins volontiers. Je ne vous
saurais
dire comme elle est faite, ne l’ayant considérée
pas, et en dehors des bords de la Loire, il n’y en avait guère. Vous
savez
ce que Stendhal a dit bien joliment de nos auteur
, et là même où la montagne commence, c’est-à-dire en Limousin, je ne
sais
par quel hasard, ou je ne sais par quelle décisio
mence, c’est-à-dire en Limousin, je ne sais par quel hasard, ou je ne
sais
par quelle décision de la fatalité, son voyage s’
u du moins la relation de son voyage s’arrête, de sorte qu’on ne peut
savoir
si La Fontaine a été frappé par l’aspect puissant
véritablement que comme guide. Comme guide c’est très intéressant. Je
sais
quelqu’un qui s’est longtemps proposé de faire ce
c celles du poète. Cela serait un joli nouveau voyage en Limousin. Je
sais
qui veut faire cela, qui est parfaitement capable
sa main de justice, son sceptre, son chapeau et sa Notre-Dame. Je ne
sais
comment le statuaire n’y a point mis le prévôt Tr
été pris dans une rafle de maréchaussée et qu’on emmenait dans je ne
sais
quel lieu de relégation. Remarquez que La Fontain
encer l’évolution d’un certain sentiment à l’égard d’une beauté. Vous
savez
que, jusqu’à la fin, l’admiration pour les jeunes
ns l’âme, et si elle est capable d’une passion secrète. Je ne vous en
saurais
apprendre autre chose, sinon qu’elle aime fort le
r parmi les convives]. Vous le voyez, c’est un peu succinct. Lui qui
sait
si bien dérouler un récit, eût pu dérouler celui-
e des hommes. Vous voyez qu’ici il ne s’est presque point inquiété de
savoir
s’il y avait une différence entre un Orléanais et
x composé : comme rien ne se tient, chaque morceau vaut en soi, et ne
saurait
être affecté de son entourage ; peu importe où ni
; peu importe où ni quand il vienne. Il faut avoir lu Montaigne pour
savoir
jusqu’à quel point le manque de composition lui e
crites sur les anciens et sur la langue française, s’accrochent, Dieu
sait
comme, à une citation de Lucrèce, dans un chapitr
e pointe, non pas le plus largement, mais le plus profondément que je
sais
, et aime plus souvent à les saisir par quelque lu
et plus conformément au génie de la langue. Quant à sa langue, je ne
sais
si elle est aussi personnelle qu’on le croit : Mo
at. Il dit mon page, mes ancêtres, le tombeau de mes ancêtres : il ne
sait
d’où est venu à un de ses ascendants l’idée de ce
en la ville d’Alexandrie, dont il nous fait part gravement, et je ne
sais
combien d’autres sottises, auxquelles il se donne
garantis pas du tout dans quelle mesure ce grand douteur de Montaigne
savait
douter d’un texte. 3. Les idées de Montaigne
ci seul apparaît, que les hommes ne sont d’accord sur rien, qu’ils ne
savent
rien : en politique, en législation, en morale, e
’accusent de rêverie ou d’ânerie. Ni la souple et ployable raison n’a
su
trouver une vérité constante, ni l’ondoyant et di
vie. Dès que la vie est réelle, elle est bonne : il ne s’agit que de
savoir
en user. Il y a deux choses certaines, et que tou
Il y a deux choses certaines, et que tout l’effort du pyrrhonisme ne
saurait
obscurcir : c’est le plaisir et la douleur. — Mai
notre prétendue civilisation attache à des biens imaginaires. Si l’on
sait
rejeter cet être artificiel qui recouvre en chacu
te partout sa piste… C’est une absolue perfection et comme divine, de
savoir
jouir loyalement de son être. » Cet optimisme épi
mme a compliqué et faussé la nature : et cet art de vivre se résume à
savoir
retrouver la nature. Il comprend trois parties pr
le doit périr, que Montaigne échappe, s’il peut, à la ruine publique.
Sachons
perdre femme et enfants sans affliction tyranniqu
elle exclut, par essence, l’abnégation, le sacrifice, la charité. On
sait
comment Montaigne se comporte pendant la peste de
iblement réglé leur croyance sur la coutume, en une matière où nul ne
sait
rien certainement, d’avoir troublé le monde pour
s d’idée qui vaille qu’on tue un homme, ni qu’on se fasse tuer. Je ne
sais
si on l’a assez remarqué, les plus fragiles ou fa
e libre choix, dans l’amitié, assure son ombrageuse indépendance : on
sait
sa liaison de quatre années avec La Boétie, et la
ance de notre être. Il ne s’embarrasse pas de faire un système, ni de
savoir
si les fondements de ses idées sont solides en bo
i de vérité ; il ne connaît pas de plus excellente vertu que celle de
savoir
céder à la vérité, où qu’elle se présente ; et il
la peine pour son élève : il n’en fera qu’un charmant garçon, qui ne
saura
rien solidement, qui ne saura même pas apprendre
n’en fera qu’un charmant garçon, qui ne saura rien solidement, qui ne
saura
même pas apprendre ni vouloir apprendre, un amate
à 2 dimensions, C aura 3 dimensions, etc. Grâce à ces définitions, on
saura
toujours reconnaître combien un continu physique
bles entre eux, et, pour appliquer notre définition, il faut que nous
sachions
discerner les éléments les uns des autres, au moi
ons n’est pas le même, il est seulement apparenté à l’espace. Comment
savons
-nous maintenant que ce continu des déplacements a
maintenant que ce continu des déplacements a six dimensions ; nous le
savons
par expérience. Il serait aisé de décrire les exp
nte. La seconde est à la fois nécessaire et suffisante. Quelqu’un qui
saurait
la géométrie, l’expliquerait aisément de la maniè
écessaire et suffisante pour que M et M′ coïncident. Mais nous qui ne
savons
pas encore la géométrie, nous ne pouvons raisonne
mouvements correspondant à une série S′ de sensations musculaires. Je
sais
que cette série S′ est inverse de la série S et c
e de la série S et correspond à des mouvements contraires. Comment le
sais
-je, c’est parce que des expériences antérieures m
le attribuable à l’objet B ? Pour répondre à cette question, ceux qui
sauraient
déjà la géométrie raisonneraient comme il suit. I
gt. À la question posée, on doit donc répondre oui. Pour nous, qui ne
savons
pas encore la géométrie, nous ne pouvons pas rais
vais glissé rapidement pour ne pas interrompre la discussion. Comment
savons
-nous que les impressions faites sur notre rétine
Voici quelles sont ces hypothèses, dont j’ai déjà dit un mot. Comment
savons
-nous que les impressions produites par l’objet ro
deux objets ont formé leur image au même point de la rétine, comment
savons
-nous, dis-je, que ces impressions ont quelque cho
es nerveuses différentes quoique contiguës. Quel moyen ai-je alors de
savoir
que ces fibres sont contiguës ? Il est probable q
es signes locaux soulevée par Lotze. § 3. — L’espace tactile Je
sais
ainsi reconnaître l’identité de deux points, le p
ne manière quelconque dans l’intervalle de ces deux instants, comment
saurai
-je si le point occupé par A à l’instant α est ide
s séries Σ distinctes, c’est-à-dire beaucoup plus de 3. Pour ceux qui
savent
déjà la géométrie, il serait aisé de le leur fair
s dimensions et c’est encore ce que je voulais démontrer. Nous qui ne
savons
pas encore la géométrie, nous ne pouvons pas rais
ns que constater. Mais alors une question se pose ; comment, avant de
savoir
la géométrie, avons-nous été amenés à distinguer
A qui était au contact de ce doigt n’ait pas bougé non plus. Avant de
savoir
la géométrie, nous ne pouvons pas donner cette ex
mier espace correspondra à Σ et à Σ + σ, si σ est une série dont nous
savons
qu’elle ne fait pas bouger le doigt D. De même à
métrie, nous nous bornons à le constater, mais voici comment ceux qui
savent
la géométrie expliqueraient le fait. Au début mon
rappeler l’exemple frappant que nous donne la mécanique de Hertz. On
sait
que le grand physicien ne croyait pas à l’existen
n nom par d’importantes découvertes sur l’innervation du cœur ; je ne
saurais
toutefois partager ses idées sur la question qui
s puisqu’au fond « tout n’est que célibat ». De même Henri de Régnier
sait
l’abîme qui sépare les sexes et qu’il est fou d’e
à la Bible qu’il emprunte ses images, mais au mythe hellénique et il
sait
ce qui se cache de vérité sous la fable des Sirèn
ères. (Albert Samain.) Il cède à l’extase, mais sans perdre pied. Il
sait
que tout est leurre et mensonge : Ô parcourons l
s de sa rêverie. Même indolence dans l’autre camp. Mme de Noailles ne
sait
plus si c’est au paysage ou à l’adolescent que va
illusion de l’amour, ils n’ont plus besoin de sortir d’eux-mêmes. Ils
savent
déclencher l’extase automatiquement. L’IMPUISSANC
c ? » demande-t-elle un jour, inquiète, et lui de confesser : « Je ne
sais
pas ce que je veux. » C’est la vérité ; Il ne peu
Jean de Tinan est né blasé comme l’élite de ses contemporains. Il ne
sait
comment concilier tant d’impulsions contradictoir
désir que j’ai de voir Marcel, je voudrais bien le voir partir. On ne
sait
pas ce qui peut arriver à jouer ainsi avec le feu
Ghil, harcelé de désirs troubles et de migraines. Pourtant, René Ghil
sait
que l’homme n’a pas reçu sa loi des mains du créa
gination, les marais carbonifères, les forêts de l’âge mésozoïque. Il
sait
que notre existence fut représentée à l’âge carbo
poque. Il est instruit, j’imagine, de notre genèse paléontologique et
sait
quels liens nous rattachent aux mammifères pithéc
ue et sait quels liens nous rattachent aux mammifères pithécoïdes. Il
sait
que la nature n’use de nous qu’à titre de ferment
étuité de l’espèce : Totus homo semen est, tota mulier in utero . Il
sait
que la morale n’eut d’autre fondement, au début,
se faire mal. L’ombre où ils errent reçoit d’étranges soupirs. Ils ne
savent
pas ce qu’ils veulent16. Les uns chuchotent des m
l qu’escorte le bruit triomphal des trompettes de Wagner. C’est on ne
sait
quel front étincelant de Walkyreau virginal ou de
hez toute créature vivante, leur ascendance et leur postérité, ils ne
savent
pas démêler le passé de l’avenir. Ce Narcisse qu’
leur noble origine. Ils marchent à tâtons dans la nuit, faute d’avoir
su
identifier la force qui les pousse à « s’affranch
ve trop ennuagés de vapeurs judéo-chrétiennes. Parce qu’ils n’ont pas
su
répondre à l’Idéal spécial qui, selon lui, les ap
n’a jamais dit autre chose. Les poètes symbolistes, pour n’avoir pas
su
tresser d’une main tranquille et décidée, l’apoth
ui qui a honte d’être un homme de lettres. Qu’importe un livre qui ne
sait
pas nous transporter au-delà de tous les livres.
avray et de Kozakiewicz (Mercure de France). 16. Nos modernes ne le
savent
pas davantage : Je ne sais pas ce que je veux (B
re de France). 16. Nos modernes ne le savent pas davantage : Je ne
sais
pas ce que je veux (Baudelaire à Mme Sabatier). J
e : Je ne sais pas ce que je veux (Baudelaire à Mme Sabatier). Je ne
sais
pas ce que je veux (Jean de Tinan). Je t’aime et
tier). Je ne sais pas ce que je veux (Jean de Tinan). Je t’aime et ne
sais
pas ce que je voudrais (Francis Jammes). 17. C
homme sous Louis XIV, et tout cela pour que, sitôt après vous, on ne
sache
plus que votre nom, et qu’on n’y rattache qu’une
? J’ai entendu proposer plus d’une explication ; voici la mienne. On
sait
que lorsque Huet fut nommé à l’évêché d’Avranches
res et des personnages philosophiques sans effort, sans ennui, et qui
sait
même y répandre de l’intérêt, un certain coloris
ment à montrer dans son vrai jour cet homme docte, aimable, poli, qui
sut
tout, tout ce qui pouvait être su alors, et qui e
et homme docte, aimable, poli, qui sut tout, tout ce qui pouvait être
su
alors, et qui est la dernière grande figure, et l
armante, d’un entretien enjoué, d’un esprit délicat et pénétrant, qui
savait
remarquer finement le ridicule des choses et des
nt ; car il eut, pour ainsi dire, cette passion dès la mamelle. Il ne
savait
pas encore ses lettres que, lorsqu’il entendait q
bonheur qu’il aurait s’il pouvait bientôt la lire lui-même. Quand il
sut
lire et pas encore écrire, s’il voyait quelqu’un
suites de Caen ; il y trouva des maîtres et des guides supérieurs qui
surent
distinguer aussitôt l’enfant précieux qui leur ve
t libre, se promenant avec une curiosité infatigable dans le champ du
savoir
et de l’esprit humain, véritable amateur, au sens
plus vaste bibliothèque qu’on pût voir et à laquelle il tenait tant,
savez
-vous ce qu’il pensait des livres ? Il prétendait
à l’âge de trente ans, disait-il, pourrait, si ce recueil se faisait,
savoir
tout ce que les autres hommes ont jamais pensé.
nairement d’autant moins dédaigneux à l’égard des ignorants, que l’on
sait
davantage, car on en sait mieux combien on leur r
édaigneux à l’égard des ignorants, que l’on sait davantage, car on en
sait
mieux combien on leur ressemble encore ». L’étude
s plutôt parler de ces grands philosophes que des conquérants). Je ne
sais
si ce n’est point la grande réputation de science
, qu’elle avait composée. Elle lui disait agréablement à ce sujet : «
Savez
-vous que nous avons marié nos enfants ensemble ?
lui, très sensibles ; il les ressentit en ami et en chevalier. Je ne
sais
trop à quelle première attaque il est fait allusi
s jaloux ( minutos quosdam et lividos poetas ), de ces roquets qui ne
savent
que mordre et qui se sont acharnés à la grave ren
avait trouvé ce mot sublime, et Boileau également. Huet, que trop de
savoir
conduisait, comme il arrive souvent, à moins admi
xviiie siècle, il en aurait le scepticisme, s’il avait en lui je ne
sais
quoi de l’étincelle des temps nouveaux ; mais il
, à certains jours, de s’adresser cette question : « Qui peut dire et
savoir
ce qu’arrive à penser, sur toute matière religieu
convénient. Cet homme décidément avait trop lu. Les hommes comme Huet
savent
trop. Si le monde se réglait sur eux, on n’aurait
Maître des requêtes, ancien Député25. Lundi 28 novembre 1864. Nous
savons
l’histoire anecdotique du xviiie siècle et celle
les vérités et les méchants propos : du xixe siècle, du nôtre, nous
savons
beaucoup moins à certains égards ; nous savons ce
siècle, du nôtre, nous savons beaucoup moins à certains égards ; nous
savons
ce que nous en avons vu directement ; mais des Mé
sait bien ces choses-là qu’une fois, et tous les ouï-dire du monde ne
sauraient
tenir lieu de l’expérience personnelle. Parlant d
de décence, en comparaison de ceux qui ont lieu aujourd’hui. » Qu’en
sait
-il ? qu’en savons-nous ? Regrettons de grand cœur
comparaison de ceux qui ont lieu aujourd’hui. » Qu’en sait-il ? qu’en
savons
-nous ? Regrettons de grand cœur les jours passés,
querie rendent insupportables les ingénieux tourments que le Français
sait
infliger à ses victimes, je ne veux tirer qu’une
uquel il appartient et qui se formait peu à peu en s’essayant ; il ne
sait
pas très bien ce qu’il veut ; mais ce à quoi il t
déplorable phrase, au lieu du mouvement du cœur et de l’esprit. Je ne
sais
plus quelles conséquences il n’en tirait pas pour
s cheveux, « mais qu’on avait peine, tant la couleur était la même, à
savoir
à qui appartenaient les uns et les autres. » Voil
ercent çà et là. Elle lui écrivait un jour : « Adieu, Jacques ; je ne
sais
pourquoi ce nom de Jacques me paraît maintenant s
nce. » Dix ans plus tôt j’aurais rougi de cette remarque ; hier, j’en
sus
gré à Suzanne. Nous lûmes vite, bien vite, la let
ay, avait, il paraît, quelques préventions, quelques craintes : il la
savait
railleuse et mordante, il la croyait dangereuse p
i, dans tout son procédé, y va bon jeu bon argent (octobre 1821) : «
Savez
-vous bien que cette dernière lettre, à laquelle v
sez peut-être déjà plus, m’a fourni bien des réflexions, et que je ne
sais
vraiment comment y répondre ? Vous y réclamez ma
qu’à prendre le change sur mes impressions. Que vous dirai-je ? je ne
sais
pas plus me cacher que m’apprendre ; la personne
te de la chambre de Jouy qui s’éveille en sursaut. « Nous venons pour
savoir
, lui crient-ils, quel est le bon acte de Fernand
ernand Cortez.) » Du même Jouy, il disait encore : « Pour lui, il ne
sait
jamais s’il a bien ou mal fait ; il écoute toutes
« L’affluence à mon procès m’a fait plaisir, disait Béranger, mais je
sais
ce que cela vaut. Je n’ai jamais rien trouvé de s
ticité roulante n’empêchait pas la bonté du fond ; mais il fallait le
savoir
. C’était une mauvaise langue et un bon cœur que B
ment définitif impartial, et qui, si on pouvait oublier tout ce qu’on
sait
et négliger le détail pour ne juger que de l’ense
Il se forme à leur sujet comme une légende qui ne meurt plus. Si l’on
savait
où est leur tombeau, on irait volontiers tous les
tes, ont eu le charme, et, ce qui n’est donné qu’à bien peu, le je ne
sais
quoi du charme a survécu : il continue d’opérer a
on et avec choix, a ressenti, à l’égard de Mlle Le Couvreur, ce je ne
sais
quoi du charme dont j’ai parlé ; il s’est mis à r
heureuse, il a trouvé de quoi ajouter sur quelques points à ce qu’on
savait
déjà. En attendant cette prochaine publication qu
usieurs des bourgeois de Fismes, raconte l’abbé d’Allainval, qu’on ne
saurait
que répéter sur ces commencements, m’ont dit que,
te du Temple, sous la protection du grand prieur de Vendôme ; puis on
sait
qu’elle reçut des leçons du comédien Le Grand, et
us beaux. « Elle n’avait pas beaucoup de tons dans la voix, mais elle
savait
les varier à l’infini, et y joindre des inflexion
er à l’infini, et y joindre des inflexions, quelques éclats, et je ne
sais
quoi d’expressif dans l’air du visage et dans tou
s fait faire. Je pourrais ajouter que je n’ai pas moins de douleur de
savoir
que vous blâmez ma conduite ; mais je vous écris
la timidité et de la tristesse. Il est cependant nécessaire que vous
sachiez
au vrai mes sentiments, et, s’il m’est permis de
mois de séjour à Paris sans me voir, au moins chez moi, et sans qu’il
sût
si je le recevrais de ma vie. Je l’ai cru guéri,
n sens, de sentiment des bienséances et de modestie, Mlle Le Couvreur
sut
se faire accorder ce qu’à cette époque nulle autr
, elle nous l’avoue : Si ma pauvre santé, qui est faible, comme vous
savez
, me fait refuser ou manquer à une partie de dames
ant d’esprit ? Ne voyez-vous pas qu’elle nous dédaigne, et qu’il faut
savoir
du grec pour lui plaire ? — Elle va chez Mme de L
qui la peint pour le moins autant elle-même que le philosophe qu’elle
savait
si bien apprécier : Les personnes ignorées, écri
teté, la langue d’après Mme de Maintenon, et que toute femme d’esprit
saura
désormais écrire, celle des Caylus, des Staal et
prend telle que je suis, ou bien on me laisse là. Tout l’art que j’y
sais
, c’est de ne me point jeter à la tête, pour quelq
que dans mes plus faibles liaisons. Quand les grâces s’y joignent, je
sais
les sentir, la nature m’ayant, donné un instinct
ors étaient sans fondement, et son témoignage serait décisif si on ne
savait
qu’il est systématiquement opposé à toute idée de
ait-elle, le jour de sa mort, à un vicaire qui venait la visiter ; je
sais
ce qui vous amène, monsieur l’abbé ; je n’ai poin
l en était si capable, et il laissa échapper les vers touchants qu’on
sait
par cœur : Sitôt qu’elle n’est plus, elle est do
irait d’abord chercher si l’on revenait dans un temps antérieur. J’en
sais
pourtant qui n’auraient aucun choix de préférence
ce sont les tièdes : ils manquent du feu sacré dans les lettres. J’en
sais
d’autres qui voudraient courir à plus d’un à la f
leur curiosité et leur tendresse quantité d’auteurs favoris sans trop
savoir
par lequel commencer. Ces esprits-là ne sont pas
e curiosité excitée qui tient à un coin d’inconnu et de mystère. Nous
savons
presque à l’avance comment serait Montaigne ; nou
en tel qu’il nous paraîtrait au premier abord ; mais Rabelais, qui le
sait
? On a fort discuté sur la vie et sur le caractèr
fois poussé dans l’entretien, il devait redevenir le Molière que nous
savons
. Ainsi sans doute de Rabelais. On a d’Étienne Dol
de la science. Fils d’un cabaretier ou d’un apothicaire de Chinon, on
sait
qu’il avait commencé par être moine et moine cord
rties, et alla à Montpellier pour y étudier la médecine. Le peu qu’on
sait
avec certitude de sa biographie positive et non l
nces qui ne sont qu’à lui, et que la critique la plus enthousiaste ne
saurait
prendre sur son compte. Quand on veut lire tout h
est fort étonné d’apprendre d’un de ses confrères, vice-roi de je ne
sais
quel pays voisin, que tel jeune homme qui n’a étu
bon maître, et par telle nouvelle méthode qui vient de se trouver, en
sait
plus que tous ces petits prodiges du vieux temps,
tous ces petits prodiges du vieux temps, livrés à des maîtres dont le
savoir
n’est que bêterie. On met Gargantua en présence d
itable et complète éducation selon Rabelais : le médecin, l’homme qui
sait
les rapports du physique au moral et qui consulte
e devient aussi savant qu’un Pline, « et n’étoit médecin alors qui en
sût
la moitié autant qu’il faisoit ». Après le repas
ouve empêché ni étonné nulle part comme tant de petits savants qui ne
savent
que les livres. Une telle éducation à la Ponocrat
Port-Royal par endroits et parties, cette école chrétienne qui ne se
savait
pas si fort à cet égard dans la même voie que Rab
re Jean des Entommeures et la tenue du conseil de Picrochole ; je les
sais
pourtant presque par cœur, mais je les ai relus a
a au fond du tonneau de maître François, et jusque dans sa lie, je ne
sais
quelle saveur qu’ils préfèrent à tout. Pour nous,
cle de Louis XIV et qu’elle put le considérer un peu à distance, elle
sut
ce que c’était qu’être classique, mieux que par t
ion de nature par Jean-Jacques, et dites si le xviiie siècle n’a pas
su
, dans ces parties mémorables, concilier la tradit
e poétique et ne faire qu’un avec lui dans une Épître morale, elle ne
saurait
être la même chose que ce génie si varié et si di
ssuet, ce sujet en effet si vaste et si un, et que le grand orateur a
su
tout entier renfermer dans un seul discours. Qu’o
res, même classiques, d’une vue trop simple et trop restreinte, et il
saurait
que cet ordre si exact et si mesuré, qui a tant p
i offrent au talent perfectionné le climat propice et l’abri. Nous le
savons
trop, nous autres, en nos époques sans lien où de
s difficultés où d’autres échouent ; Dante, Shakespeare et Milton ont
su
atteindre à toute leur hauteur et produire leurs
que rien de légitime ne puisse être refusé à ceux qui oseront et qui
sauront
. L’important aujourd’hui me paraît être de mainte
pplaudissait alors bien plus qu’on ne l’estimait ; on le goûtait sans
savoir
son prix. Le moins classique après lui semblait L
la somme des jouissances et des titres de l’esprit. Pour moi ; qui ne
saurais
à aucun degré prétendre (c’est trop évident) à êt
us libre des génies créateurs et le plus grand des classiques sans le
savoir
, Shakespeare, jusqu’au tout dernier des classique
et le Firdousi des Persans : il est bon, dans le domaine du goût, de
savoir
du moins que de tels hommes existent et de ne pas
cauld et les La Bruyère, lesquels se diraient en les écoutant : « Ils
savaient
tout ce que nous savons, et, en rajeunissant l’ex
esquels se diraient en les écoutant : « Ils savaient tout ce que nous
savons
, et, en rajeunissant l’expérience, nous n’avons r
ut présider) le groupe des poètes de la vie civile et de ceux qui ont
su
causer quoiqu’ils aient chanté, — Pope, Despréaux
omme entier avec le rire, lui versent l’expérience dans la gaieté, et
savent
les moyens puissants d’une joie sensée cordiale e
lus vives jouissances que d’étudier et d’approfondir les choses qu’on
sait
, de savourer ce qu’on sent, comme de voir et de r
entretien de tous les instants, une amitié qui ne trompe pas, qui ne
saurait
nous manquer, et cette impression habituelle de s
mes depuis les plus simples jusqu’aux plus complexes, il suffit, pour
savoir
ce qu’ils sont, de regarder au-dedans de nous et
raison en doit-il être ainsi des faits sociaux ; car la conscience ne
saurait
être plus compétente pour en connaître que pour c
notre œuvre, nous n’avons qu’à prendre conscience de nous-mêmes pour
savoir
ce que nous y avons mis et comment nous les avons
uestions les plus obscures. Dans l’état actuel de la science, nous ne
savons
véritablement pas ce que sont même les principale
C’est dire que de semblables théories expriment, non les faits qui ne
sauraient
être épuisés avec cette rapidité, mais la prénoti
miné, doit, lui aussi, être étudié du dehors. Car ce qu’il importe de
savoir
, ce n’est pas la manière dont tel penseur individ
étés biologiques se répartiraient-elles entre ces éléments ? Elles ne
sauraient
se retrouver également chez tous puisqu’ils ne so
res principaux s’incarne dans un groupe différent d’atomes. La vie ne
saurait
se décomposer ainsi ; elle est une et, par conséq
sentations qui n’expriment ni les mêmes sujets ni les mêmes objets ne
sauraient
dépendre des mêmes causes. Pour comprendre la man
psychologie individuelle n’aurait plus de secrets pour nous, elle ne
saurait
nous donner la solution d’aucun de ces problèmes,
, dans l’état actuel de nos connaissances, la question ainsi posée ne
saurait
recevoir de solution catégorique. En effet, d’une
evoir de solution catégorique. En effet, d’une part, tout ce que nous
savons
sur la manière dont se combinent les idées indivi
as trouvé quelques-unes de ces lois, il sera évidemment impossible de
savoir
avec certitude si elles répètent ou non celles de
rs, sont encore ignorées. C’est dire qu’en aucun cas la sociologie ne
saurait
emprunter purement et simplement à la psychologie
e de reconnaître les faits dont elle doit traiter, afin que le savant
sache
les apercevoir là où ils sont et ne les confonde
ui intéresse et affecte le groupe en quelque façon ». Mais on ne peut
savoir
si la société est ou non la cause d’un fait ou si
ciaux que quand la science est déjà avancée. De telles définitions ne
sauraient
donc servir à déterminer l’objet de l’investigati
un ou plusieurs corps sur d’autres corps ou même sur des volontés ne
saurait
être confondue avec celle qu’exerce la conscience
mes conclusions personnelles fussent déjà prises, j’étais curieux de
savoir
comment, par les théories, les efforts de demain
roire esthète. C’est me flatter. Je vous avouerai, et mes lecteurs le
savent
, que j’ai peu de goût à disputer sur la nature du
énèbres, car je ne vois goutte à ces vers et à ces proses-là, et vous
savez
qu’Ajax lui-même, le plus brave des Grecs qui fur
ez n’attendre « rien de bon du prochain avenir ». — Pourtant, vous le
savez
, vous qui regrettez de n’être pas avec eux, les j
niment petits corollaires de son théorème, et quant à M. Mallarmé, je
sais
fort bien quelle est son influence sur la générat
bien quelle est son influence sur la génération nouvelle, mais je ne
sache
pas qu’il ait avoué aucun disciple. Et ces jeunes
. Et ces jeunes poètes eux-mêmes que vous traitez de mystiques — j’en
sais
plus d’un que le mot ne fâcherait point si contr
ttéraire. Longtemps même, et c’est notre littérature classique, on ne
sut
voir que l’Ame. Cette époque fut, chez nous, cell
ons spirituelles et classiques, avec cette importante nuance ; qu’ils
sauront
que le temps des idées générales est passé Mais
’est la fumée d’un grand fou. Cette fumée fait bien de l’ombre, je le
sais
, où vibrent à peine de rares étincelles, de vague
r poète, disent des mots si hautement simples que cette époque ne les
saurait
entendre, perdue qu’elle est de petites complicat
est dans le passé », dites-vous, Monsieur. Et en effet ! Mais nous le
savons
, et ce n’est pas inconsciemment que nous retourno
eux d’entre nous qui ne sont pas nés avec des rentes ou qui n’ont pas
su
les garder, nous n’ignorons pas ce qu’il faut, im
e de nous, car il a peu à peu perverti l’instrument merveilleux et ne
sait
plus guère se repaître que de termes impropres et
de ceux même qui osoient insulter les têtes couronnées. Pour moi, qui
sais
que les souverains ont les bras plus longs que le
n leur donne les attestations les plus authentiques en faveur de leur
savoir
& de leur assiduité. Dans une université comm
quitta pour aller tâter le pouls d’une dévote qui étoit malade, sans
savoir
où elle avoit mal, & pour lui ordonner un exc
solliciter ; fecondement parce qu’il n’y a rien de plus facile que de
savoir
des évêques mêmes quels sont les bons prêtres qu’
es, furent de simples citoyens comme nous, & quel est l’homme qui
sache
où la fortune peut le porter. En s’occupant du bi
servir, & jamais un bon ministre, ainsi qu’un bon roi, ne lui en
sauront
mauvais gré. Les assemblées provinciales seconden
appelés, & qu’on les écoute. La conversation, comme tout le monde
sait
, est un passage continuel d’un objet à l’autre, l
n-d’œil, & sans nous laisser le moment de nous en appercevoir. On
sait
que lorsque l’esprit est tout entier à une conver
, en se promettant de se revoir, mais quand ? Et comment ? Le ciel le
sait
. Des auteurs. Troisieme Entretien. IL y
, de redevenir enfin écolier, lorsqu’on croit avoir tout appris ! Je
sais
que la gloriole soutient, mais pourra-t-elle jama
nterprêté, sur-tout par des gens qui se mêlent de juger, & qui ne
savent
rien, par des esprits de travers qui prennent le
amp; qu’il y a plus de profit à faire des souliers que des livres. On
sait
que la Bruyere, ses caracteres du siecle à la mai
nation. Il y a tant d’heures vides dans le cours de la vie, qu’on ne
sauroit
trop estimer une profession qui les remplir. Eh !
s garantit la jeunesse ! Tant qu’on n’aime que les livres, tant qu’on
sait
s’occuper, il n’est point à craindre qu’on donne
vrés qui traînent leur existence d’une maison à l’autre, & qui ne
savent
comment passer un jour. Pour peu qu’on lise ou qu
, & on ne l’en estime pas moins. On pense que tous les oiseaux ne
sauroient
être des aigles, & que le colibri a son mérit
se placer qu’à l’endroit où le jour lui sera le plus favorable. Elle
sait
ce qu’une demi-lumiere peut opérer sur sa physion
prenante. Point de physicien qui connoisse mieux l’optique, & qui
sache
en tirer un meilleur parti. L’on m’a montré une b
us que les hommes n’en font pas autant ; & dès le college même ne
savions
-nous pas employer ces finesses avec succès…. Quel
us supposions un mal de tête pour une heure ; mais une femme coquette
saura
faire la malade trois mois s’il le faut, soit pou
ombre, & qui n’ont nul intérêt de tromper…. On dit que la plupart
savent
employer les coups-d’œil & les gestes, de man
l y a un poëte qui les appelle les agaceries de l’amour…. Ah ! je le
sais
; & je sais encore que l’éventail emporté, qu
ui les appelle les agaceries de l’amour…. Ah ! je le sais ; & je
sais
encore que l’éventail emporté, que l’éventail oub
s l’art du savoir-vivre, & dont on ignore le nom. Bientôt il faut
savoir
comment il s’appelle, où il est né, ce qu’il fait
p; c’est par son ordre que le marchand est venu ; mais jamais on n’en
saura
rien ; & moi j’ai deviné la chose, & j’ai
s vices & les vertus. D’ailleurs, ajouta t-elle, je voudrois bien
savoir
si le comte qui se vante avec tant d’emphase de d
cela ne devoir point surprendre de la part d’un homme aussi léger. On
sait
, d’ailleurs, que la nation françoise n’a point le
le Polonnois vivoient plus dans l’abondance que les François. … Je le
sais
parfaitement, dis-je à un d’entre nous, qui n’en
aise faire la besogne & le servir. Mais c’est l’usage, & l’on
sait
qu’il est tyrannique dans tous les pays. Il y a t
si leurs ragoûts étoient au gré des François. Quant à l’Espagnol, on
sait
qu’il aime passionnément le safran, d’où il faut
in des Tuileries, ne sentît un desir de devenir coquette, qu’un je ne
sais
quoi regnoit dans ce lieu, de maniere à tourner l
loin que le sourire. Peut-être cela dépend-il du quartier, car on ne
sauroit
croire combien cela influe prodigieusement à Pari
ente, & dont nous sentirions beaucoup mieux les douceurs, si nous
savions
méditer, mais il nous semble que notre ame est mo
Q Uel vaste champ à parcourir disois-je l’autre jour à un ami qui
sait
parfaitement apprécier les humains. Nous nous tro
ible, s’écrioit-il en murmurant, qu’un animal de cette espece, qui ne
sait
ni lire, ni écrire, qui, conséquemment est bien é
les fait connoître pour des personnages ridicules & bizarres. Je
sais
que vous êtes tous les jours obsédé, mais je sais
& bizarres. Je sais que vous êtes tous les jours obsédé, mais je
sais
qu’il faut être poli. Cette femme qui est une aim
tâmes ensuite le chapitre des scrupules, & nous parcourûmes je ne
sais
combien de grands hommes, qui devinrent les êtres
l’unisson. Ces environs de Paris, sont réellement délicieux, quand on
sait
y porter une gaieté relative à la beauté du lieu.
, mais chargé de diamans & de bijoux, se soutient en l’air, &
sait
par son industrie effacer le marquis, le duc &
oit fils d’un luthier. Le sort l’a ainsi voulu ; mais le petit coquin
sait
parfaitement réparer ses torts à son égard ; on l
re un vent impétueux vient à souffler, & le seigneur impatient de
savoir
comme est le temps, prie la jeune vestale d’ouvri
& chose incroyable, il apprend très bien aux autres, ce qu’il ne
sait
pas lui-même. Et le petit cascaret ? Que voulez-v
mais, nous serons toujours assurés de bien vivre. Lycas se leve sans
savoir
où il ira dîner, & il trouve le moyen d’assis
tement, la religion s’en applaudiroit ainsi que l’humanité. --- On ne
sauroit
croire, dit un des convives, combien les marchand
portée à un taux qui nous réduira bientôt à la condition du Tasse. On
sait
que ce poëte infortuné prie sa chatte dans un son
réables jugeront, sans doute, indignes de ces entretiens, mais qu’ils
sachent
qu’on ne soulage le public qu’en entrant dans des
jours souple, observa judicieusement un abbé. Il y a des momens où il
sait
être insolent, & où il faut qu’il le soit pou
rigue & l’industrie ne dispersent ça & là des aventuriers qui
savent
jouer leur rôle, & s’insinuer dans les cours,
s escamorent un nom, & ils se l’approprient comme un bijou qu’ils
savent
enlever avec adresse. On a beau leur faire la cha
ourrions-nous pas en dire autant nous autres anglais ; tout ce que je
sais
, c’est que nos modes les plus singulieres depuis
mps. Je gémis avec vous d’une négligence aussi marquée ; mais il faut
savoir
que ceux qui ont ces entreprises ont de grandes p
de très-propre & de très-soigné. Pourquoi ne pas les imiter ? Je
sais
qu’on n’a point de pareils abus à vous reprocher,
on auroit entouré de murs…. Cependant l’abbé de Lille, cet auteur qui
sait
si bien employer les charmes de la poésie, se dél
ni fortune, ni nom, uniquement parce qu’elle l’avoit vu marcher. Je
sais
, monsieur, qu’il y a des phénomenes en ce genre,
à souffrir patiemment la vue des miseres humaines ; il est bon qu’il
sache
qu’un individu parfaitement semblable à lui du cô
ses yeux, sans cependant manquer un de ces coups-d’œil que les femmes
savent
donner avec tant de subtilité, & qui leur att
des villes qui paroissent considérables, que tous les cordonniers ne
savent
pas faire un soulier élégant, que les couturieres
ame la comtesse, on vous feroit l’honneur de vous prendre pour folle.
Sachez
, messieurs, répondit-elle, que ce n’est point un
ches & des brebis, qu’il faudroit voir une de nos élégantes, pour
savoir
quelles seroient ses réflexions sur les voyages.
pas où pouvoir se gîter, que tel jours ils verserent, que dans je ne
sais
combien de circonstances ils se virent obligés d’
s désagrémens des voyages, puisqu’ils sont si fréquens ? ---- Je n’en
sais
rien, mais je sais très-bien que toujours arriver
oyages, puisqu’ils sont si fréquens ? ---- Je n’en sais rien, mais je
sais
très-bien que toujours arriver & toujours par
p; ne jamais dormir, sont bien moins des peines que des plaisirs ; je
sais
que la malpropreté des auberges, la grossiéreté d
c’est la mine qu’ils font quand un homme qu’ils n’aiment pas, sans en
savoir
la cause, se trouve par hasard dans leur société.
, il ne daignera pas écouter l’homme de mérite qui lui parle. Oh ! je
sais
, répliqua la dame avec qui nous étions, qu’il n’y
it le plus mince, se donnent des airs, & prennent des tons… On ne
sauroit
croire combien la finance depuis le siecle de Lou
r, c’est que les importans sont toujours aux premiers loges pour tout
savoir
, c’est qu’on ne leur apprend jamais aucune nouvel
n ne leur apprend jamais aucune nouvelle, parce qu’ils prétendent les
savoir
avant tout autre, & qu’enfin rien de ce qui d
même, & pour faire de sérieuses réflexions. Mais je voudrois bien
savoir
la véritable origine de ces jolis billets doux….
tresignées d’un secrétaire d’état ; ces fortes de lettres, comme vous
savez
, sont portées à leur destination par quelqu’offic
ervé la progression de ces maronniers d’inde qu’on nomme ainsi, je ne
sais
pourquoi, car il n’en existe point dans l’Inde, n
ur, & qu’il n’y a que depuis qu’on asservit tout à la mode, qu’on
sait
tirer parti de la campagne, & lui donner plus
e matiere par un habile curé, & qui m’avoit rendu compte de je ne
sais
combien d’opération aussi agréables qu’utiles ; c
e plus immonde. Je suis sûr, ajouta-t-il, que nous avons encore je ne
sais
combien de plantes dont on se nourriroit avec ava
ltipliés, produiroient un effet approchant celui de la cochenille. On
sait
qu’elle n’est que le résultat de certains animalc
ard, de surêné même, on en pourroit faire un vin précieux ? Ce que je
sais
, me répondit-il modestement, c’est que moi qui cr
ssion que cela fait sur les personnes qui ne sont pas instruites…. Je
sais
que la langue française, selon l’expression de Vo
importe, pourvu qu’ils s’entendent. N’avons nous pas nous-mêmes je ne
sais
combien de termes italiens ?… Oui, sans doute, ma
aujourd’hui quittance des pensées en faveur des mots. Il suffit qu’on
sache
phraser, pour qu’on soit éloquent. Le barreau, la
nos écrivains que l’abbé Guidi, auteur de plusieurs ouvrages, qui ait
su
éviter une pareille dissonance. Outre que ces liv
fait aux jeunes gens pour qu’ils les apprennent ? & quand on les
sait
, combien n’est-on pas dédommagé des châtimens qu’
signala dans tous les temps par un courage à toute épreuve, & qui
sut
mériter à la France plus d’une couronne de laurie
e à nos élégantes. Et cela vous surprend, me dit l’officier ? Eh ! ne
savez
-vous pas qu’à Paris on se rit de tout, & que
bé de Prades, qui a disparu si long-temps, & dont on n’a pas trop
su
la fin, méritoit d’être rapportée. Il y a d’aille
eux sur cette matiere. Il est bon, ajoutai-je à ces réflexions, qu’on
sache
que l’impératrice, reine de Hongrie, me dit un jo
il ne falloit point irriter les frélons…. Il y a long-temps que je le
sais
; mais avec de pareils anodins, on laissera les f
homme sans peur, enfin d’un personnage important, sur-tout si l’on a
su
mériter les honneurs de la Bastille : je vous l’a
itoyable ; & pourquoi l’auteur me déplaisoit-il ? Ma foi, je n’en
savois
rien ; mais c’est un ton. Cela n’empêche pas que
tous les royaumes, afin d’exercer leur satyre : car il faut que vous
sachiez
que personne ne feroit mieux le portrait des fron
sus des nôtres qu’une réputation qu’on leur a donnée gratuitement. On
sait
que les Anglais, malgré la finesse de leur travai
le nôtre dépérir…. Eh ! comment ?…. Prenons Paris pour exemple. On ne
sauroit
croire combien les marchands y trouvent d’entrave
oit que quelque gazette eût parlé de la guerre qui se prépare…. On ne
sauroit
croire les inepties qu’on dit à ce sujet ; il est
un abbé me sépara de ma compagnie, pour me parler du livre qui roule
sut
l’importance des opinions religieuses. Il m’en fi
s le cas de l’appliquer, parce que tout ce qui ne vient pas d’eux, ne
sauroit
être bon. Apportez-nous, disoit le célebre Van-S
oin d’augmenter les remedes ; il en existe assez, il ne s’agit que de
savoir
les appliquer à propos…. & de bien connoître
r. Par ce moyen on éviteroit mille questions indiscretes, & je ne
sais
combien de méprises. Pour moi, dis-je d’un ton pe
es par un médecin, il faudroit se procurer cette consolation. L’on ne
sauroit
croire combien le malade accablé dans son lit, es
a, remarquerent mes interlocuteurs, des médecins si aimables, qu’ils
savent
enchanter les mourans mêmes, & qu’ils s’en vo
decins élégans, qui n’arrivent qu’avec la nouvelle du jour, & qui
savent
tâter le pouls avec une délicatesse inexprimable.
de plus divertissant qu’une petite-maîtresse absolument malade, sans
savoir
où elle a mal, & qui dit à son médecin, j’ign
ueroit de lui s’il étoit savant…. Et de nos médecins à la mode qui ne
savent
que tuer, mais qui ont une grande réputation, &am
sans doute, bien extraordinaire, que depuis le commencement du monde,
savoir
, depuis six mille ans, on n’en soit encore qu’à d
ir par complaisance. On ne peut sûrement pas la pousser plus loin. Je
sais
qu’il me tuera, disoit l’autre jour une petite ét
n se berse, on se dorlotte, on se diversifie ; & puis quand on ne
sait
que faire : allez chercher le médecin. C’est une
hui, disoit une comtesse à sa femme-de-chambre, cela me décidera pour
savoir
si je serai malade, ou si je me porterai bien, si
unes personnes qu’elle laisseroit après soi, viendroient y souper. On
sait
que ce fut dans sa compagnie que mourut le régent
nus, qui eussent, par de bons ouvrages, mérité cette faveur : mais on
sait
comment les privileges se distribuent. L’homme le
s vivans avec des morts, ne prouve rien. Il s’agit tout simplement de
savoir
si nous sommes bien ou mal en ouvrages périodique
nstant ; d’ailleurs faut-il avoir lu un ouvrage phrase à phrase, pour
savoir
s’il est bon où mauvais ? Sans doute, vous aurez
a littérature, disoit Bayle, & les journalistes les réparent : je
sais
qu’il ne faut point entrer en guerre avec eux, &a
tiquant de la maniere la plus ingénieuse & la plus stimulante. On
sait
que Voltaire injurioit volontiers ceux qui lui dé
tre le desir d’en avoir dans toutes les villes, & par ce moyen on
sait
que tel livre paroît, ce qu’il vaut, ce qu’il con
nformé le public de leurs productions, bonnes ou mauvaises ? Eh ! qui
sauroit
sans moi, disoit Boileau, que Cottin a prêché ? D
s insectes aux excellens fruits, & les couvrent de leur venin. Je
sais
qu’un ouvrage livré au public, est un être abando
s campagnes, pour passer entre les mains d’un fat, d’un ignorant, qui
sauront
à peine le lire. Nous étions encore sur ce chapit
contradictions que doit relever un journaliste, & qu’on doit lui
savoir
gré de son zele pour la vérité. Mille fois nous a
’exister d’une maniere nouvelle, les séduiroit à coup sûr ; car on ne
sait
plus quel systême imaginer pour paroître différen
a que vingt chansons tout au plus, qu’on puisse nommer bonnes. Je le
sais
; mais il faut s’en prendre à ceux qui le tourmen
our s’attirer les regards de la société. Tout ce qui n’est pas lui ne
sauroit
lui plaire ; & c’est ainsi que quelques origi
crurent l’approfondir, prétendoient qu’il étoit sec. Pour moi je n’en
sais
rien, & je ne prononce point sur cet article
us à la santé de tous ceux qui connoissent la belle humeur, & qui
savent
en user. Les beaux esprits n’auroient sûrement pa
lus importante. Il s’agit d’aller chez Nicolet, & delà…. il ne le
sait
pas lui-même, à moins que son laquais ou son coch
, pour courir après une actrice dont il ne reçoit que des dédains. Il
sait
être fat & sot tout à la fois. Il se croit un
de prendre des instructions relatives aux besoins des peuples, que de
savoir
au juste ce qu’ils peuvent payer, afin de ne pas
toutes les extrémités du royaume, seront aussi sûres que promptes. On
saura
si l’érection de certaines manufactures est à pro
nt ceux du public, & qu’enfin l’oppression n’aura plus lieu. L’on
saura
enfin ce que chacun possede, & ce que chacun
n prendra ma terre, qu’il percevra le produit de mon emploi ou de mon
savoir
faire, pour le répandre dans une caisse générale,
s, du dessert, du vin à proportion, & jamais rien de plus. Qui ne
sait
pas dîner avec cela, est un homme mal-adroit, &am
s’allier, je vous le demande, avec la constitution de notre être ? Ne
sait
-on pas que nous ne sommes jetés sur cette terre q
re en colere. Cependant, le calme est la situation naturelle du sage…
sachez
que mon indignation est un hommage rendu à la ver
j’ai oublié de vous demander une chose importante ; je voudrois bien
savoir
comment, d’après votre plan, on traiteroit les sé
le qu’on donneroit à chacun pourroit ne pas suffire, & alors, qui
sauroit
y suppléer ? On distingueroit entre voyages de né
race, est à la fois un grand honneur et un grand fardeau. Il faudrait
savoir
et se donner et se doubler en quelque sorte, élev
lutôt que d’admettre qu’il puisse amener son pavillon. Un matelot qui
sait
les parages s’offre pour essayer d’entrer le Vété
mmandement isolé et en chef, car je ne crois pas au proverbe que pour
savoir
commander il faut savoir obéir. » La campagne de
ef, car je ne crois pas au proverbe que pour savoir commander il faut
savoir
obéir. » La campagne de Prusse donna au prince J
ents de 1813 : « Roi par les victoires des Français, disait-il, je ne
saurais
l’être encore après leurs désastres. » Mais ce se
e 1815, pour être bien simple, n’en mérite que plus d’être appréciée.
Savoir
être roi est chose difficile ; savoir ne plus l’ê
rite que plus d’être appréciée. Savoir être roi est chose difficile ;
savoir
ne plus l’être après l’avoir été est chose plus d
il n’avait plus de patrie fixe, et pourtant il avait confiance. Il ne
savait
ni quand ni comment sa race serait rétablie, mais
ce. Il ne savait ni quand ni comment sa race serait rétablie, mais il
savait
que tôt ou tard elle aurait son jour, et que la F
re de Napoléon un survivant permanent d’une autre époque, aimait à le
savoir
là toujours. Ses funérailles ont été un spectacle
ntime de Socrate, il fut initié à l’orphisme qui était, comme vous le
savez
, une religion épurée ou, pour mieux dire, une phi
s tragiques français et pour retrouver Euripide dans Voltaire ! On ne
sait
de quel nom nommer Alceste. C’est quelque chose c
roid. Ce qui l’intéressait le plus dans un drame, ce n’était point de
savoir
ce qui arrivera, mais comment les choses arrivero
Ce ne serait presque rien de se sacrifier pour son mari sans qu’il le
sût
et sans qu’il y consentit. Mais lui donner sa vie
limisé : c’est cela qui est méritoire et vraiment magnifique. Et nous
savons
gré à Alceste de ne pas nous cacher ce que cela l
ait un ancien esclave gaulois (et je m’en réjouis), venu à Rome on ne
sait
comment. Plaute, comme vous savez, fut esclave et
je m’en réjouis), venu à Rome on ne sait comment. Plaute, comme vous
savez
, fut esclave et tourna la meule. Térence était un
ur le front de Thalie. La déesse, par lui, d’un doigt chaste assembla
Sus
ses beaux brodequins les piis de la stola. Il fit
de la stola. Il fit sortir du masque à la vive peinture Une voix qui
savait
exprimer la nature, Et retrouva, pour plaire aux
re de ces masques immobiles dont s’affublaient les acteurs, Térence a
su
, je ne sais comment, exprimer parfois les sentime
masques immobiles dont s’affublaient les acteurs, Térence a su, je ne
sais
comment, exprimer parfois les sentiments les plus
’occuper avec elle des funérailles. J’ai été saisi de pitié. Et, vous
savez
? elle est charmante, cette fille. » « Bref, il n
convaincre, pour me faire espérer qu’il ne recommencera plus ?… Et tu
sais
ce que j’ai toujours été pour lui, et si je mérit
pas ; c’est, dans le mariage, l’union parfaite des âmes, union qui ne
saurait
reposer que sur l’absolue sincérité des époux et
suis juré que, du moment où je consacrais mes forces à ce métier, je
saurais
l’élever à la dignité d’un art en même temps que
es… et il les redemande ensuite avec une résignation digne… Et bien !
sachez
-le, ces quatre personnages vivent, les uns sans l
… Et bien ! sachez-le, ces quatre personnages vivent, les uns sans le
savoir
et les autres sans en souffrir, dans une parfaite
it heureuse, — et même innocente : car la bonne Gina, qui est seule à
savoir
tout, n’a été dotée par le ciel que d’une conscie
bien-être. Cela ne peut pas durer. Dessillons-lui les yeux. Quand il
saura
qu’il a épousé une gourgandine et qu’il vit d’un
. hialmar : Tu aurais dû me le dire tout de suite. Au moins j’aurais
su
qui tu étais. gina : M’aurais-tu épousée tout de
chant dans la chambré) : Et c’est là la mère de ma petite Edwige ! Et
savoir
que-tout ce qui m’entoure (il donne un coup de pi
: Non ; je les avais presque oubliées, ces vieilles histoires-là, tu
sais
. hialmar : Oh ! cette insensibilité ! ce calme d
: Edwige serait elle la fille de Werlé ? — « Comment veux-tu que je
sache
? » répond la naïve Gina. Sur quoi Hialmar met so
d, je voudrais lui tordre le cou ! » Et, un peu plus tard, quand il a
su
qu’Edwige n’était pas sa fille, il a dit à Gréger
n caché à son amant : « Votre père, dit-elle à Grégers qui la menace,
sait
, jusque dans le moindre détail, tout ce qu’on pou
aladie latente, et tu as plongé pour mourir dans l’obscurité… Mais je
saurai
te repêcher, sois tranquille. Il est vrai qu’on
aordinaire… Ce canard sauvage, personne ne le connaît, et personne ne
sait
d’où il vient. Grégers : Et puis il a été dans l
’autre jour. Pour bien comprendre Hedda Gabler, il est bon d’abord de
savoir
la place qu’occupe ce drame dans l’œuvre d’Ibsen.
gt fois. Ou Hedda ressaisira Eilert, deviendra sa maîtresse, et je ne
sais
trop ce qui arrivera. Ou bien, ne pouvant le repr
ables, chétives émancipées, fausses « artistes », désireuses elles ne
savent
de quoi… Ou plutôt Hedda Gabler est le type exasp
u lui faire violence. Mais sa chair n’est pas tentée. Tout ce qu’elle
sait
, c’est qu’elle s’est moralement déclassée en épou
l’âme même d’Eilert et la vie de Théa. Qu’en fera-t-elle ? Elle n’en
sait
rien encore. Mais Eilert arrive, désespéré. Il di
ve là « un reflet de beauté. » — « C’est, dit-elle, une délivrance de
savoir
qu’il y a tout de même quelque chose d’indépendan
que chose qu’illumine un rayon de beauté absolue. » Mais, lorsqu’elle
sait
qu’Eilert est mort chez Mlle Diane, et qu’on n’es
uple et pure. Non par la vigueur ou la nouveauté de la pensée : on ne
saurait
demander rien de tel à un jeune homme de vingt an
même temps leur aboutissement inévitable parce qu’il y pressent il ne
sait
quoi de brutal et de violent, une déchéance d’âme
t à cela qu’il se laisse prendre. Cette pensée, M. Auguste Dorchain a
su
la développer dans une pièce intitulée : les Etoi
lui rend son éclat incertain ; Personne ne
sait
qu’elle est morte. Le pilote anxieux la voit qui
e, je ne dirai pas que le Conte d’Avril est la meilleure, car je n’en
sais
rien ; mais je crois bien que c’est la plus pure
l l’aime pour l’orgueil d’être quelque jour son maître et de le faire
savoir
, et de la promener, somptueuse et rayonnante, au
, d’une adoration si ardente, que le duc, peu à peu, se sent ému sans
savoir
pourquoi, ému de quelque chose qui ne vient point
z que du dépit. Ceux qui aiment vraiment ont des pleurs. — Et comment
sais
-tu cela, petit page ? » Et Viola raconte, alors q
grand amour, et qu’elle en est morte, et que le beau cavalier n’a pas
su
comprendre. « Oh ! moi, j’aurais compris !… » dit
ris !… » dit naïvement le duc. « Ce n’est pas sûr, reprend Viola. Qui
sait
si, en ce moment même, il n’y a pas, quelque part
glace, Il me semble parfois que quelqu’un prend sa place. Qui ? Je ne
sais
… je suis à l’aveugle pareil : Ses yeux clos n’ont
r, et tout de suite il ouvre ses bras à l’enfant tendre et fine qui a
su
se faire aimer parce qu’elle le voulait. — Tout c
amuse naturellement, il s’y mêle, surtout à la représentation, je ne
sais
quoi d’un peu sensuel, et queje n’ai pas à approf
i dissoute et évanouie. N’est-ce pas que ce nous serait un plaisir de
savoir
exactement quelle tête ils ont eue, de nous les r
ez un monsieur de votre connaissance : — Eh ! bonjour, cher ami. J’ai
su
que vous aviez été souffrant. Je vois avec plaisi
s ? etc… » Tout cela vous est absolument indifférent. Ce monsieur le
sait
, mais il vous répond tout de même ; et, bien que
à l’usage de la société polie. Et tenez, la déclaration d’amour, vous
savez
comment elle se fait au théâtre. Eh bien ! ça ne
s raisons qui sont bien à vous. Cela est très rare et très difficile,
sachez
-le bien. Mais il y a autre chose chez Alceste. No
éminin » dans toute son horreur. Célimène aime-t-elle Alceste ? On ne
sait
pas. Molière lui-même n’en sait rien. Il nous avo
Célimène aime-t-elle Alceste ? On ne sait pas. Molière lui-même n’en
sait
rien. Il nous avoue son incertitude par la bouche
substantielle… ah ! de quel air d’assurance formidable M. Coquelin a
su
le dérouler ! Des siècles et des siècles de routi
é aussi toute formelle, et n’est-ce pas de mots que nous vivons ? Qui
sait
si, parmi les opinions par nous reçues et dont no
à recruter dans le passé des « compagnons de la vie nouvelle », je ne
sais
pas qui il enrôlera, mais, à coup sûr, il n’enrôl
. Il n’a pas le temps de s’ennuyer. Et, pour comble de bonheur, il ne
saura
jamais tout ce qu’il veut savoir ; il restera tou
er. Et, pour comble de bonheur, il ne saura jamais tout ce qu’il veut
savoir
; il restera toujours sur son appétit. Sa vie aur
, par le son, par la lumière, par la couleur, par le geste, par je ne
sais
quelle allégresse de tutu-panpan et quel emportem
allégresse de tutu-panpan et quel emportement de farandole, par je ne
sais
quels miroitements évoqués, à chaque hémistiche,
r sombre, et encore à demi barbare. André fut étranglé en 1345. On ne
saura
jamais si Jeanne fut coupable de cette mort ; mai
la reine Jeanne qui vendit Avignon aux Papes. Et maintenant, vous en
savez
aussi long que moi sur la reine Jeanne. Or, cette
Pour signifier que quelqu’un a de l’argent, les paysans disent : « Il
sait
où Jeanne dort » ; et, s’il est question d’un bea
plutôt nous aurions peur, même en doutant, de l’aimer encore, et qui
sait
? de trouver même du plaisir dans cette secrète p
du soleil, du ciel bleu, des cigales, de la joie de vivre et du « gai
savoir
», qui serait le triste savoir s’il ne restait su
gales, de la joie de vivre et du « gai savoir », qui serait le triste
savoir
s’il ne restait superficiel et léger, s’il enfonç
Il faut dire que cette Catanaise est une redoutable intrigante, qui a
su
marier ses filles à des gentilshommes, qui a fait
cette occasion, il y a un grand banquet au château d’Aversa. Nous ne
savons
quels sont les sentiments du roi et de la reine l
. Jeanne est reçue en triomphe par les consuls de la Canebière. On ne
saurait
rêver un quatrième acte plus joli, ni plus inutil
troublé, à cette époque, par des préoccupations d’examen. Et enfin je
savais
d’avance ce qu’il me fallait penser des écrivains
dans la Lettre à d’Alembert, soit dans la Nouvelle Héloise. Dieu seul
sait
le nombre de dissertations qui ont été composées
ère parce qu’il a été le disciple de la « nature ». En sorte qu’on ne
sait
pas s’il faut reprocher à Molière d’avoir adoré l
r pour son orthodoxie). Ô nature, qu’es-tu donc ? Je voudrais bien le
savoir
. Mais si tu es tout, comme il est probable, je n’
les petites gens et vécu tout près de la terre, dans la solitude. Il
savait
également l’intérêt que peuvent présenter les hum
hui, qui sont des gens d’un autre air, se croiraient déshonorés s’ils
savaient
ce qui se passe au comptoir d’un marchand ou dans
si que la scène moderne ne quitte plus son ennuyeuse dignité ; on n’y
sait
plus montrer les hommes qu’en habit doré. » Je ma
agique et plus grand que dans les romans même où il s’agite ; si nous
savons
tous ce que c’est que Grandet, Goriot, Hulot, Cre
gtemps après que nous avons fermé son livre, c’est donc qu’il y avait
su
infuser une étincelle de vie d’une belle et durab
rt solitaire et désespéré. Dans le roman, c’est très beau, comme vous
savez
. Les démarches les plus extravagantes du père Gor
crite ! Comme il nous eût paru à la fois effrayant et comique sans le
savoir
!… Je me rappelais, l’autre soir, la transpositio
spectateurs. Et, si improvisée qu’ait été la comédie de Kean, Dumas a
su
nous donner une image singulièrement complète et
alomon, je ferai graver ton nom en lettres d’or sur ma tombe, et l’on
saura
que Kean n’a eu que deux amis : son lion et toi.
autre cavatine : « Moi ! moi ! quitter le théâtre… moi ! Oh ! vous ne
savez
donc pas ce que c’est que cette robe de Nessus qu
’on lui a fait du chagrin ; il croit qu’il ne veut pas jouer, — et il
sait
pourtant bien qu’il jouera, pour montrer la bonté
s d’un état intellectuel si lentement conquis. Or, en ce temps-là, je
savais
qu’il fallait aimer et admirer Labiche, et je ne
mander précisément les mauvaises mœurs, donnent à leur peinture je ne
sais
quoi de piquant et de gentil et les montrent trop
même jusqu’à parler d’« amertume » et de « profondeur » ! Et l’on se
savait
gré de ce qu’il y avait d’un tout petit peu parad
as une seule petite fois, je n’y avais rencontré de femmes. Car on ne
saurait
donner ce nom aux pâles épouses des Perrichon et
a rien appris ; sa bonté n’a pas changé de caractère, ou plutôt on ne
sait
, pas plus qu’au premier acte, si c’est vraiment d
pas être durs les uns aux autres quand on souffre ensemble sans rien
savoir
ni de l’origine ni de la destinée communes ; bref
solue satisfaction intellectuelle : chose infiniment rare, comme vous
savez
. Que dis-je ? C’est bien, malgré tout, dans ce se
sure sa pudeur tandis qu’elle soutient son triste rôle, c’est qu’elle
sait
que, un quart d’heure après, Cygneroi apprendra q
es preuves. Et Cygneroi, très sincèrement, s’écrie : « Entre nous, tu
sais
comment on appelle les femmes de cette espèce-là
nges élégants et préparations nécessaires. Rien de plus ; et, si l’on
savait
qu’on n’aboutira point, on se dispenserait des pr
imer la passion la plus brutale et le désir le plus bas. Ah ! si nous
savions
avant ce que je viens de savoir après ! Pouah !…
t le désir le plus bas. Ah ! si nous savions avant ce que je viens de
savoir
après ! Pouah !… » Et voici la contre-épreuve. Qu
reste émerveillé : « Mais saute donc, animal ! » Et ceci, comme vous
savez
, n’est que le bouquet de toute une série de subti
ète, insolente et malfaisante, et ils obéissent à leur consigne, Dieu
sait
! Ils n’ont pas une seconde d’inattention ni d’ou
de Salut public, du tribunal révolutionnaire, et qu’on, offense je ne
sais
quelle religion d’Etat en protestant contre l’abu
n, attente à la république et offense le sentiment national, on ne le
saurait
sans mauvaise foi, ni sans faire à M. Sardou le p
ontre la Révolution, c’est que les monarchistes l’ont acclamée. On ne
saurait
croire combien de dantonistes ont surgi ces jours
le ministre de l’intérieur. Et c’est ici que commence la comédie. On
sait
que la très grande majorité du public était dispo
intéressant et émouvant qui se passe sous la Terreur, voilà tout. On
sait
que les siffleurs de mardi dernier n’étaient qu’u
ait que les siffleurs de mardi dernier n’étaient qu’une trentaine. On
sait
par qui ils avaient été conseillés ou commandés ;
s avaient été conseillés ou commandés ; on pourrait dire les noms. On
sait
combien il y avait, parmi eux, d’ouvriers typogra
vriers typographes et à quels journaux ces ouvriers appartenaient. On
sait
que les étudiants n’auraient point manifesté cont
ait que les étudiants n’auraient point manifesté contre Thermidor. On
sait
qu’à la troisième représentation, celle de jeudi,
largement suffi à maintenir l’ordre. Si M. le ministre de l’intérieur
savait
, lui, autre chose, que ne l’a-t-il dit à la tribu
l et bien un acte d’inquisition contre la pensée. Un orateur, dont je
sais
combien la personne est séduisante, mais dont je
là qu’il n’a que cinq ou six mille livres de rentes. Au reste, on ne
sait
ni pourquoi il est duc, ni à quoi cela se voit da
selon toute apparence, les habitués de la Bourse s’inquiètent peu de
savoir
si vous avez perdu votre oncle ou non, si l’argen
ut attendri et tout confus, il n’a pas un mot pour se défendre, il ne
sait
plus où se fourrer… Ah ! le veau d’or a là un bie
ritière ; il prétend épouser la fille d’un banquier brésilien dont il
sait
que l’immense fortune a une origine malhonnête… M
fils. Et c’est ainsi que Brémont jeune est mort millionnaire sans le
savoir
, et que les millions du père Brémont tombent dans
ommettre, l’auteur l’en récompense en l’accablant de millions dont il
sait
que l’origine est très probablement infâme. L’enn
que le coulissier Valette. Si l’auteur avait été brave, ou s’il avait
su
s’y prendre, il n’eût même pas laissé un sou à so
rconstances atténuantes que vous réclamerez pour lui. Il n’a pas bien
su
ce qu’il faisait. Il n’est pas le seul. Nous atte
or Crémieux et Hervé, musique de M. Hervé. 1er septembre 1890. Je
savais
que l’Œil crevé passe pour une des bouffonneries
des impressions presque fraîches et de découvrir ce que tout le monde
sait
. Et cela est un plaisir. Or, j’ai bien vu, l’autr
ces plaisanteries que j’appellerai aléatoires, dont l’auteur même ne
sait
pas au juste si elles sont drôles, ni si elles le
dans un rire dément et d’autant plus irrésistible que les causes n’en
sauraient
guère être expliquées. Oui, il y a du hasard, il
dées révolutionnaires, qu’il est le camarade d’Alexandrivore, dont il
sait
que son amour n’a rien à craindre. Et c’est pourq
simples… Un livre récent de M. Biré nous montre en détail ce que nous
savions
en gros : que la vie de la très grande majorité d
t un bon rire ingénu et bienfaisant. C’est selon les heures, et on ne
sait
pas à quoi cela tient. Mais si vous faites grâce
tions saugrenues, docteur. Petit-Léon : Je vous en prie, marquis, je
sais
ce que je fais ! (A Fleur-de-Noblesse : ) Avez-vo
d’un caractère tout à fait traditionnel et classique, et, comme je ne
sais
pas pourquoi j’en ris, je me dis que c’est peut-ê
endent (comme vous voudrez) jusqu’au coq-à-l’âne, qui fut, comme vous
savez
, un genre de facétie cher à nos pères, qui prospé
’offrons plus aucune résistance, où nous « rions aux anges », et sans
savoir
pourquoi. Les trois espèces de comique que j’ai r
isse sur un néant : car on n’est jamais sûr d’avoir du génie et on ne
sait
ça qu’après. Mais il y a, en outre, chez ce jeune
de foi. C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre, Il faut
savoir
encore et converser et vivre. C’est dans les te
as d’une essence supérieure à celle de sa mère et de sa sœur. Il leur
saurait
gré de leurs obscures vertus ; il leur pardonnera
au fond, est très fort au pistolet ; l’amant est myope… Et puis, vous
savez
? Arrive que pourra ! On verra bien. Saint-Rieul
st dit… Après tout, Périgny me l’a dressée… » Arrive Valentine. « Tu
sais
? lui dit Raoul, je te pardonne, et tu vas voir s
on songe aux pauvres et aux gens qui ont des enfants… Après tout, qui
sait
si M. Scholl ne s’est pas donné le plaisir de pou
é ; puis, à supposer que le fond de la pièce soit vrai, si l’auteur a
su
le rendre supportable, dans une représentation pu
ral) ; et, enfin (ceci est le point de vue littéraire), si l’auteur a
su
nous rendre vraisemblable cette peinture que je s
ouvait mise à mal, leur principale préoccupation serait « qu’on ne le
sût
pas » ; que l’idée d’un avortement, — s’il pouvai
’esprit ; que, s’il se rencontrait quelque benêt pour réparer sans le
savoir
le dommage causé par un autre, elles n’hésiteraie
us dit qu’elles sont peu ragoûtantes et que, par conséquent, elles ne
sauraient
être dangereuses, c’est donc qu’avec toutes ses p
rrive enfin), je reprocherai à M. Henri Fèvre de n’avoir pas toujours
su
rendre le vrai vraisemblable, du moins en ce qui
pour frapper mon ennemie, je détruisais sans pitié votre bonheur… Je
sais
comment on s’y prend avec les jeunes filles… Pauv
i peuvent être répudiées ou réduites avec profil, et celles qui ne le
sauraient
être sans dommage. Par exemple il est convenu que
Scribe, les acteurs se racontent les uns aux autres des choses qu’ils
savent
depuis longtemps. Et il en est de même dans beauc
ien ce sera un « raisonneur » qui nous fera cette démonstration. Vous
savez
que la plupart des critiques reprochent encore à
ce temps-là, Jeanne-Marie a « fauté », et qu’elle a un enfant, on ne
sait
de qui. Tout à coup Yves reparaît. Le saisissemen
grosse colère en songeant à celui qui a mis sa promise à mal. Il veut
savoir
son nom… « Le voilà ! » dit Jeanne-Marie en lui m
ête, énergique et avisée et qui aime son chenapan de mari. Quand elle
sait
l’histoire, le premier saisissement passé, elle s
coup le meilleur. C’est que, là du moins, ce que nous avons besoin de
savoir
pour bien comprendre l’action est strictement con
propos des personnages suffisent à nous apprendre ce que nous voulons
savoir
d’eux, — l’œuvre est vraiment belle, et nous pouv
mme le disait Molière, — à moins que ce ne soit Corneille, — de je ne
sais
plus laquelle de ses comédies, — la pièce est « d
se d’Almeira. Yanina, je vous l’ai dit, aime Renato éperdument. Il le
sait
, il constate la chose avec tranquillité : Ta vie
à son précieux corps. Puis, avec la condescendance d’un homme qui se
sait
adoré, Renato conseille à Vanina d’aller, dans qu
Je n’ai pas le loisir de commenter ainsi tous les vers de l’Infidèle.
Sachez
seulement que tous prêteraient à une glose de ce
ais quand vous soupirez, ils ne soupirent point. Conviens-en, toi qui
sais
comme le tien manœuvre, Il faut toute la nuit par
de l’humilité et de la compassion. Et cet amour sera intelligent ; il
saura
exactement comment il faut caresser l’amie, ce qu
rdument, douloureusement, comme de simples hommes ? M. de Porto-Riche
sait
tout cela mieux que moi. Mais, par une sorte de p
re dans l’amour. Et pourtant, tel qu’il est, Vanina l’adore ; et elle
sait
pourquoi, et elle en donne les raisons, qui vienn
nnent à nous en flattant nos chimères, Nous cédons et, pourtant, nous
savons
par nos mères Qu’ils apportent la honte et qu’ils
Il faut fermer la bouche à la foule trompée, Tous les fils de voleurs
savent
tirer l’épée. Ces vers sont excellents. J’ai rem
. Même ils ont été suivis d’un silence particulièrement profond, vous
savez
? d’un de ces silences qu’on entend. Pourquoi ? .
: Renato Elle m’était fidèle. Lazzaro Elle t’aurait trompé. On ne
saurait
trop louer la forme de cette comédie. La rime est
re est arrivé. Au bout d’une heure, Fériaud regrette sa faiblesse. Il
sait
qu’il se réveillera, le lendemain, la tête vide e
tre la solidité et pour confesser que, les ayant prévues, je n’ai pas
su
les prévenir, puisqu’enfïn on me les a faites. La
rande dame rendaient leur accord facile : l’objection subsiste. On ne
sait
pas trop si la marquise de Grèges aime son mari,
s 1e Mme Leveau est, à ce moment-là, au comble du désespoir ; elle ne
sait
plus ce qu’elle fait et ne prévoit pas certaines
sulté pour moi est probablement considérable. Mais, vraiment, cela ne
saurait
compter en droit. Car tous ces articles sur la «
iment, qui leur font la cour. On ne me l’a jamais faite, à moi. Je ne
saurai
donc pas ce que c’est que d’être aimée, d’être ép
ent sur Marthe, d’un air de justicier… Il commence très bien : « Vous
savez
que c’est atroce ce que vous avez fait là ? » Mai
me pour qui le monde est, avant tout, un spectacle ; c’est que… je ne
sais
plus, et j’aime mieux emprunter au bon docteur Do
t moins que certaines de leurs actions, — et qui, à cause de cela, ne
savent
pas mener ces bonnes actions jusqu’au bout. Donc,
apparaît, et l’aube des temps nouveaux y est saluée. Et l’auteur y a
su
mettre encore, pour les « gens du monde éclairés,
Par de subtils artifices dont il est l’inventeur, M. Henri Rivière a
su
nous montrer des ciels vivants et changeants, où
anton détourné de l’Art, qui est l’Ombre chinoise, M. Henri Rivière a
su
se tailler (c’est le cas de le dire) un petit roy
ment aux réjouissances de la foule, mais d’en supporter la vue, ce ne
saurait
être un bon signe pour l’avenir de notre société.
eur prête. Malgré nous, en dépit de la critique historique, dont vous
savez
combien les résultats ont été jusqu’ici incertain
di dernier, une conférence charmante et inquiète, après laquelle nous
savions
sans doute qu’il ne faut pas se contenter d’être
ans doute qu’il ne faut pas se contenter d’être bouddhiste, mais nous
savions
surtout que M. Paul Desjardins ne s’en contente p
, croit que ce qui l’est encore le moins, c’est la bonté. Il faut lui
savoir
gré de cette espèce de restriction. Lui-même s’en
Il faut lui savoir gré de cette espèce de restriction. Lui-même s’en
sait
gré tout le premier. « Les bouddhistes abondent a
l y a plus : ce n’est pas parce que tout nous paraît vain que nous ne
savons
plus vouloir ; c’est parce que nous ne savons pas
paraît vain que nous ne savons plus vouloir ; c’est parce que nous ne
savons
pas vouloir que tout nous paraît vain. Agissons d
e flamme, Astres, rois de l’immensité ! etc. ) — Mais ces fins, les
savez
-vous ? Ce sens, l’avez-vous pénétré ? — Eh ! le s
trine d’édification. Est-ce encore son influence que je subis ? Je ne
sais
; mais au moment où je viens de faire quelque act
humaine et éternelle… » Et ces propos du doux prieur Zacharias : « …
Sachez
-le : quelque chose de dogmatique et d’assuré, mai
ressante à suivre dans ses écrits), M. Paul Desjardins a passé, je ne
sais
comment, de quelque chose d’assez voisin du dilet
ières Notes contemporaines, avec une intelligence de son sujet qui ne
saurait
aller sans un peu de tendresse. Il traîne encore
lice incomparable. De tout son cœur il aspire à la bonté ; mais il ne
sait
pas toujours, dans sa critique, atteindre à l’ind
ée et d’amitiés séraphiques, d’où une sorte de volupté spirituelle ne
saurait
être absente. Ses Compagnons de la vie nouvelle d
s personnes engagées dans le négoce, la banque ou la politique. Je ne
sais
même si un bouddhiste parisien n’aurait pas pu ré
, même aux plus forts. Alors les hommes se diront : « Puisque nous ne
savons
rien, puisque nous n’avons rien à attendre et rie
tes les générations d’autrefois avaient cherché sans le trouver : « à
savoir
un lien réel des âmes, la communion dans un senti
e et en résignation ?… » Vous dites que cela n’est pas possible ? Qui
sait
? Dans cent mille ans ! » Maurice Bouchor T
i la Dédicace et l’Avertissement. Il y a là des réflexions qui, je ne
sais
comment, m’ont rappelé, par le ton, la bonhomie s
t c’est une autre réponse. I Si l’érudition, de nos jours, avait
su
se contenir dans les justes limites qu’elle obser
numéroté les manuscrits de la Chanson de Roland, — d’autant que je ne
sais
s’ils les connaissaient seulement, ni si l’on s’é
us, vers 1830, ce moyen âge en lumière et le gothique en honneur ? On
sait
de reste que ni les Mérimée, par exemple, ni les
geste. C’est depuis qu’on a cessé de demander à l’honnête homme s’il
savait
distinguer un mot spirituel d’une plaisanterie do
s de son existence ou de son développement. Mais nulle part, que l’on
sache
, dans aucun art, dans aucune science, dans aucun
oins on s’efforce à les y découvrir. Philologues et linguistes, je le
sais
, accordent la distinction ; seulement, ils font a
et les admirateurs outrés du moyen âge, la question est justement de
savoir
à quelle date ou plutôt par quelles œuvres doit c
e Godefroi de Bouillon dépasse Énée de « cent coudées » ; ou qu’on ne
sait
à quel personnage de l’antiquité comparer Renaud
nts, — ou de plus habiles peut-être que les autres, — parce qu’ils ne
savent
pas, eux, développer une idée, nient qu’il existe
eu au-dessus de leurs habitudes ou de leurs préjugés d’érudits, s’ils
savaient
voir les choses à leur vraie place et dans leur v
sauvé. II On peut regretter, pour eux et pour nous, mais on ne
saurait
nier que nos ancêtres aient parlé, du xe au xve
en vérité d’autre mesure que la longueur d’haleine du jongleur. Je ne
sais
si l’on peut, avec les docteurs germaniques, tout
que soit une matière, le temps ne respecte en elle que ce que l’art a
su
y ajouter ; mais quoi ! dans un âge de curiosité
nôtre, il se pourrait que, en dépit de la rudesse de la langue, je ne
sais
quelle générosité des sentiments ou quelle nobles
it pardonner quelque chose à l’enfance de la langue. Ou plutôt, je ne
sais
si cette absence même de toute étude, cette naïve
grâce ; enfin la langue est difficile à manier, parce que l’esprit ne
sait
pas encore distinguer, démêler, analyser les nuan
du poème, c’est avoir de bons yeux que de l’y discerner. Eh oui ! je
sais
que Charlemagne adresse quelque part une prière a
gne adresse quelque part une prière au Dieu de Jonas et de Daniel, je
sais
qu’il fait solennellement baptiser dans Aix-la-Ch
mode s’est établie, comme de vanter dans nos chansons de geste je ne
sais
quoi de plus grand même que l’Iliade, de célébrer
us grand même que l’Iliade, de célébrer aussi dans nos fabliaux je ne
sais
quels prétendus chefs-d’œuvre d’ingénieuse malice
liaux ne sont pas l’œuvre d’une corruption qui s’ignore ; le trouvère
sait
ce qu’il fait ou du moins ce qu’il veut ; il se c
r dans ses inventions ; son auditoire avec lui s’y délecte ; et je ne
saurais
véritablement de quels termes qualifier leur impu
recrute, alors comme aujourd’hui, parmi le peuple ; ce clerc, qui ne
sait
pas grand’chose, sait au moins lire, écrire, comp
aujourd’hui, parmi le peuple ; ce clerc, qui ne sait pas grand’chose,
sait
au moins lire, écrire, compter, et chanter à la m
ain du fabliau bat sa femme, laquelle se venge comme fait Martine. Et
savez
-vous pourquoi le vilain bat sa femme ? Ce n’est p
Faute de chansons, on est convenu de se rabattre sur les Mystères. On
sait
à peu près aujourd’hui d’où viennent les Mystères
, non plus que les fabliaux et les chansons de geste, les Mystères ne
sauraient
supporter la lecture. Peut-être même la langue en
r a toi, Pavet et turbatur, Daniel vien al roi, Vellet quod nos latet
savoir
par toi. Ces sortes de couplets abondent ; et l’
stères, qu’ils sont grotesques de la pire façon, c’est-à-dire sans le
savoir
, que c’est un sérieux qui veut être touchant et q
’aborder les grands sujets, capable de chanter autre chose que le gai
savoir
ou le martyr d’amour, autre chose que les ridicul
et-Dufresnoy sortissent de l’École des Chartes. Non ! il faut bien le
savoir
, le siècle des du Cange dans l’érudition laïque,
ps ; eux la jugeaient, et, précisément parce qu’ils la jugeaient, ils
savaient
y reconnaître et y reprendre leur bien. Tout le p
in tam multo numero palearum . Et c’est pourquoi, quand vous voudrez
savoir
ce qu’il y eut de littéraire dans le fabliau du m
tain de ne pas obtenir. Et puis, l’étude en est utile, pour peu qu’on
sache
la diriger, intéressante même, à la condition seu
ransmutation des langues, et ce sont déjà là des résultats dont on ne
saurait
nier l’importance. Elle a permis encore à la crit
de Racine et de Bossuet, oui, sans doute, il m’intéresse vivement de
savoir
, dans l’espace de ces deux cents ans, quels chang
ociété qui les parle ou des écrivains qui s’en servent. Tout le monde
sait
, par exemple, que dans la langue française du xii
leurs succès faciles a-t-il déjà séduits ? Ici, comme ailleurs, je ne
sais
quel vent d’imitation a soufflé sur l’esprit fran
outes les formes, de toutes les grandeurs, collés à l’aventure, on ne
sait
par quelle main, mais en tout cas par une main si
peu brève, un peu dédaigneuse peut-être, « que le livre de Pascal ne
saurait
plus avoir d’effet d’édification sur le public »,
tholique ». Il estime qu’on peut le prouver et qu’il ne s’agit que de
savoir
distribuer, annoter, et commenter les Pensées. L’
agine, l’étendue, la solidité de sa science paléographique ; et il ne
saurait
nuire d’être un peu paléographe pour déchiffrer l
a main de Pascal ; qu’en plusieurs endroits des Pensées tout le monde
sait
que Pascal a tiré ses exemples ou comparaisons du
tion et dressant lui-même — avec une complaisance d’ailleurs qu’on ne
saurait
trop louer — l’erratum de sa propre édition des P
ns celle de ses précédents éditeurs, à la leçon de M. Molinier. On ne
saurait
trop le répéter : la lecture du manuscrit origina
eux-là mêmes qui les suivent avec le plus d’intérêt, ceux qui croient
savoir
comme eux le prix d’une édition bien faite, et ce
pas « l’admirable talent d’écrivain » de Pascal, et tout le monde lui
saura
bon gré de cette concession. Voilà Pascal rétabli
’est Pascal, et ce sont avec lui tous les écrivains de son temps, qui
savent
et qui calculent les conséquences pratiques de to
érité que la Néphélococcygie d’Aristophane lui-même. C’est Pascal qui
sait
« que l’art de fonder et de bouleverser les États
i qu’il ne semble pas se douter qu’il y a des expressions que l’on ne
saurait
employer, par respect pour l’importance des probl
l’être le plus parfait de la création », parce que d’abord nous n’en
savons
rien, ni moi, ni lui. Molinier, ni personne ; « o
précis, et de plus serré, tout le parti que l’on pouvait tirer. Et je
sais
enfin que Victor Cousin, dans son célèbre Rapport
scours d’ordre comme celui-ci63, mais l’ordre ne serait pas gardé. Je
sais
un peu ce que c’est et combien de gens l’entenden
levait », selon l’expression de Mme Périer ; en logicien inspiré, qui
sait
« que le cœur a ses raisons que la raison ne conn
de son lecteur ou de son adversaire ? Mais le fait est que nous n’en
savons
rien. Qui voudrait s’ingénier et s’obstiner à ce
ement des angoisses du doute, et, dans l’excès insupportable de je ne
sais
quelle désespérance romantique, se jetant au pied
ulement de ses échafaudages, crainte en effet qu’il ne croule ? Je le
sais
, il y aurait un motif ici, pour cet exemple tout
er degré de justesse, de précision et de force, rien de mieux, il n’y
saurait
rien perdre, et nous ne pouvons qu’y gagner. Mais
s aussi rien de plus naturel. Voici, par exemple, une pensée qu’on ne
saurait
trop, à ce qu’il semble, recommander à la méditat
», comme les appelait Fénelon : « Puisqu’on ne peut être universel et
savoir
tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savo
on : « Puisqu’on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut
savoir
sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est
être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut
savoir
peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir
ir sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est bien plus beau de
savoir
quelque chose de tout que de savoir tout d’une ch
out. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de
savoir
tout d’une chose : cette universalité est la plus
’il faut choisir, il faut choisir celle-là, et le monde le sent et le
sait
, et le monde est un bon juge souvent. » Les texte
un bon juge souvent. » Les textes imprimés donnent au moins, pour qui
sait
lire, trois ou quatre variantes de ce même fragme
trois ou quatre variantes de ce même fragment66. Je serais curieux de
savoir
quelles bonnes raisons ont décidé dans l’esprit d
inier rejette telle autre pensée sur l’éloquence ou sur le style. Que
sait
-il, que savons-nous si Pascal n’en eût pas fait u
telle autre pensée sur l’éloquence ou sur le style. Que sait-il, que
savons
-nous si Pascal n’en eût pas fait usage et tiré qu
sées et qui le résumât tout entier, je prendrais celui-ci : « Il faut
savoir
douter où il faut, se soumettre où il faut, croir
t aussi que ce fût la meilleure. Il y a des ruines auxquelles il faut
savoir
ne pas toucher. Au surplus, le dirai-je ? mais je
s il faut savoir ne pas toucher. Au surplus, le dirai-je ? mais je ne
sais
si le monument de Pascal eût produit sur nous cet
a pas facile de remplacer dans sa tâche l’un des hommes de France qui
savait
le mieux son xviie siècle. Il y avait surtout da
parchemins jaunis qu’ils fouillent avec une louable opiniâtreté je ne
sais
quelle poussière s’élevait qui les aveuglât : il
sens et conçues dans cet esprit73. Plus tard encore, un historien qui
sait
par le menu les hommes et les choses de la premiè
matière, il y a peut-être une ignorance qui sied bien et dont il faut
savoir
prendre notre parti. II Sur la famille, la n
détails encore, de mince importance au fond, nous échappent. Nous ne
savons
pas si, comme le voulait un commentateur du derni
vec raison sur l’importance relative d’une charge qui passa, comme on
sait
, à Molière et qui conférait, sinon la noblesse av
tre témoignage qu’un mot, un seul mot de Tallemant des Réaux, et l’on
sait
s’il s’en faut que la parole de ce nouvelliste à
jouer la comédie à Bordeaux en 1644 ou 1645 ». Mais on l’a vu ; nous
savons
de certitude qu’en 1644 ou 1645 Molière était à P
onner : c’est celle du passage à Limoges. La tradition raconte, on le
sait
, que Molière, accueilli, dans Héraclius peut-être
une seconde fois sa trace, et l’obscurité s’épaissit de nouveau. Nous
savons
qu’il était à Paris au mois d’avril 1651 : l’inve
udissements, l’accueil ami du public familier. C’est à Lyon, comme on
sait
, que Molière subit pour la première fois l’influe
à Montpellier. La campagne y fut bonne. À la fin de la session, nous
savons
que le prince de Conti fit donner à Molière une a
nge, dans son Registre, n’a précisé ni le mois ni le jour ; mais nous
savons
que les États n’ouvrirent que le 17 novembre. Cet
pour la seconde fois sacrifier son indépendance. C’est ainsi qu’on ne
saura
jamais ce que les sociétaires de la Comédie-Franç
r les autres. Les grands hommes, assurément, sont des hommes, nous le
savons
, et par certains côtés des hommes comme nous ; ma
t-on qu’il soit bien utile, par exemple, de livrer des batailles pour
savoir
si la femme de Molière, Armande Béjart, est la fi
la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne
sais
quelle sorte de gens. » Cette femme dont on parle
nt abrégé la vie de Molière. Ne le plaignons pas trop cependant : qui
sait
si la « prude Arsinoé », qui sait si la « sincère
plaignons pas trop cependant : qui sait si la « prude Arsinoé », qui
sait
si la « sincère Éliante » eussent mieux fait son
pour le maître de déboires humiliants, et de désillusions amères ? On
sait
comment mourut Molière, et quelles difficultés sa
in-l’Auxerrois » ; et il faisait ses pâques, en dépit du rituel. Nous
savons
d’ailleurs qu’en 1672, un an jour pour jour avant
sse le prétexte qui s’offrait de témoigner leur hostilité. Mais il ne
saurait
plus être question de Tartuffe, ni de la cabale,
ue l’on ne voit pas bien, au premier abord, qu’il importe beaucoup de
savoir
si Molière a fondé l’Illustre Théâtre en 1643 ou
in, l’éloge convaincu de l’honnête Loret et du naïf Chappuzeau ? « Il
sut
si bien prendre le goût du siècle et s’accommoder
du roi ; mais les autres troupes y jouèrent aussi leur rôle ; et nous
savons
telle période où Molière, dans tout l’éclat cepen
cet honneur de ne voir et de d’étudier en elles qu’elles-mêmes. Je ne
sais
pas si Molière a pris le modèle de Tartuffe sur l
e Roquette, ou sur le prince de Conti ; je n’ai pas même besoin de le
savoir
. Je ne sais pas s’il a fondu, ni comment, en un t
sur le prince de Conti ; je n’ai pas même besoin de le savoir. Je ne
sais
pas s’il a fondu, ni comment, en un type unique e
e-puissance de sa pénétration ; c’est le secret de son génie. Mais je
sais
que Tartuffe est Tartuffe, comme Alceste est Alce
tre littérature. Depuis que Fontenelle, neveu des Corneille, comme on
sait
, et lui-même auteur d’une tragédie d’Aspar, qui n
bronze, et nous mêlons malgré nous à notre admiration réfléchie je ne
sais
quel respect superstitieux qui semble gêner la li
sther, que « Racine aime Dieu comme il a aimé ses maîtresses ». Je ne
sais
si de telles critiques ne sont pas plutôt des élo
vraient s’exclure133. En effet l’Avare fut composé très vite, nous le
savons
, et nous pouvons y saisir Molière en flagrant dél
son choix, de concilier et de fondre les contradictions : de là je ne
sais
quoi d’incohérent, et l’infériorité relative du c
les caractères décidés par les situations. Diderot a échoué, comme on
sait
; Sedaine a presque réussi ; quelques années plus
lus forte raison la tragédie. Examinerai-je maintenant la question de
savoir
quelle était, de la conception dramatique de Corn
pas en 1673 comme Molière, il ne mourut pas en 1699 comme Racine : il
sut
durer. Il demeura debout, pour une génération nou
ntiers injuste, injuste pour son œuvre, injuste par sa mémoire. Et je
sais
tels écrivains qu’il ne faudrait pas pousser beau
aient « se perfectionner dans l’art ignoble de la flatterie136 ». Qui
sut
en effet mieux flatter que Voltaire, plus hardime
ments de gaieté familière, eurent sur « Trajan » cette supériorité de
savoir
s’en servir. Ils trompèrent ce grand trompeur ; e
ion de toute une armée s’attribue au chef qui la commande138. » On ne
saurait
plus agréablement flatter, ni d’ailleurs mieux di
ruelles, un courtisan, un diplomate, un traitant, un journaliste, que
sais
-je encore ? un fabricant de bas de soie, de montr
ais comme il en est promptement et pour longtemps revenu ! Comme il a
su
réparer, racheter son erreur ! avec quelle souple
voué publiquement le bâtard d’une chanoinesse de Tencin ? Ce que l’on
sait
du moins, c’est qu’il ne dépendit pas de lui de s
et moins d’amour certainement pour Émilie que de politique. Voltaire
savait
le monde, il connaissait la vie, il avait une exp
e perversion des sentiments au xviiie siècle qu’il est rare que l’on
sache
de quel nom les nommer. Ce sont des cas psycholog
, d’inégal, de personnel, d’inquiet et de jaloux comme l’amour, je ne
sais
quoi d’indulgent et de protecteur, d’uni, de cons
même temps qu’agréable à lire. Et pour le Siècle de Louis XIV, je ne
sais
s’il ne demeure pas, dans notre langue, après cen
c. Le père était « mort bon Français182 » ; le fils, dont l’Europe ne
sait
rien encore, se croira-t-il lié par la parole du
nir des extraits de sa correspondance avec le roi de Prusse ; il fait
savoir
à Versailles « qu’il cultive le goût naturel du p
me il avait eu le secret des amours de Louis XV. Nouveau Dangeau, qui
sait
s’il n’avait pas tenu la plume ? On serait impard
ire ne valait pas moins de soixante mille livres du temps192, et nous
savons
que, indépendamment de tant de menus suffrages at
pays que j’habite, écrira-t-il des Délices, en octobre 1757 ; mais je
sais
qu’en France elle a beaucoup de partisans… Je sai
bre 1757 ; mais je sais qu’en France elle a beaucoup de partisans… Je
sais
très positivement qu’il y a bien des gens qui dés
dinaire : « On peut apprendre de bonnes choses d’un scélérat, je veux
savoir
son français206. » Mais sa royale « magnanimité »
e tout ce qu’on veut. La gêne de l’âme m’a toujours paru un supplice.
Savez
-vous que vous étiez des esclaves à Sceaux et à An
de Frédéric pour ne plus le revoir. Le roi se vengea brutalement. On
sait
assez comment il fit arrêter à Francfort Voltaire
ller l’homme de lettres et le bel esprit, quand il se retrouvait roi,
savait
écrire de ce style d’affaires, irrégulier, mais t
st la vérité, mais la vérité offense dans la bouche de l’envie. Je ne
saurais
passer cette petitesse-là à un si grand homme. Il
qu’alors il 233 n’avait porté que des attaques indirectes219 ». On ne
saurait
vraiment souhaiter à Voltaire un plus maladroit a
ns pour jamais, et il me semble que la chose est assez avancée. On ne
saurait
souffrir l’absurde insolence de ceux qui vous dis
ractère du premier tout au moins de ces tristes procès. Parce qu’il a
su
détourner les questions dans ce fameux Traité de
contré dans la correspondance de Mme de Sévigné telle phrase que l’on
sait
sur les « pendaisons » de Bretagne ! Sur ces entr
d pas d’informations nouvelles pour écrire à l’abbé Morellet : « Vous
savez
que le conseiller Pasquier a dit en plein Parleme
orrupteurs de la jeunesse245 ? » — Observerai-je en passant que je ne
sais
pas si les encyclopédistes enseignaient « la rais
e de tout détruire sans rien édifier, qui exaspérait Rousseau, il n’a
su
qu’accumuler des ruines, en laissant aux générati
rénité d’une inébranlable conviction contre laquelle rien d’humain ne
saurait
prévaloir. Considérez-les lentement, attentivemen
e y avoir de génie que dans une âme républicaine ». Évidemment, on ne
saurait
avoir la pensée de justifier ou d’excuser seuleme
é, et ses directeurs arrêtés et punis selon la rigueur des lois ». On
sait
ce que c’était, au mois d’août 1793, que la rigue
s doute aucune prise à la critique, mais nous inquiète déjà par je ne
sais
quoi de frêle et de fugitif qui échappe à l’analy
petits et grands, d’avant 1830, qu’il est utile et même nécessaire de
savoir
qu’ils se trompaient. L’honnête Boileau nommait u
e que le siècle approche de son terme, les Diderot, les d’Alembert ne
savent
déjà plus écrire que des pages. Après eux, les Ri
plus écrire que des pages. Après eux, les Rivarol et les Chamfort ne
sauront
plus même qu’à peine composer une page ; et tout
orce, comme la fortune, comme la naissance, et une force dont il faut
savoir
se servir. C’est peu de chose, ou plutôt ce n’est
sont relégués dans la foule obscure de ces auteurs dont tout le monde
sait
le nom, devenu rare par le ridicule, mais que per
ne pouvons-nous pas y reconnaître quelque chose de « déjà vu », je ne
sais
quelle ambitieuse, mais grossière ébauche, indist
uvaise grâce à se dire de ces sortes de choses à soi-même, — je crois
savoir
ce que les mots veulent dire, et j’ai d’abord pri
s le langage courant de l’érudition contemporaine. Et M. Boucherie le
sait
comme moi, mieux que moi, de véritables réputatio
et simplement « un monstre ». C’est, dit M. Boucherie, que je n’ai ni
su
, ni voulu comprendre Max Müller et Jacob Grimm, c
rimm, car ils expriment l’un et l’autre « une vérité incontestable, à
savoir
qu’il en est des langues comme des plantes que la
uggéré l’hypothèse d’une « sélection naturelle » ? Mais tout le monde
sait
aujourd’hui que la grande invention de l’illustre
se. Qu’avez-vous prouvé ? Ni plus ni moins que ce que je soutiens : à
savoir
qu’il y a eu un temps de confusion et d’indécisio
indécision de la langue, où toutes les formes luttaient ensemble pour
savoir
qui vivrait, où les dialectes locaux combattaient
les donne, du moins, dans les traités de linguistique. Le tout est de
savoir
si vous entendez une chose ou une autre par ce no
té, de barbarie, d’impuissance, sont relatives, et que le tout est de
savoir
où nous prenons notre modèle de force, de civilis
ait erreur quand il croit reconnaître à ces mots l’explosion de je ne
sais
quel patriotisme intempestif ? Mais, tout de même
ion de la défaite, l’apothéose du courage écrasé sous le nombre ; que
sais
-je encore ? Puis on fait abstraction du développe
s me les fournissez vous-même, vous n’obtiendrez jamais, de quiconque
sait
ce que c’est que d’écrire en vers, qu’il découvre
it pu faire à nos trouvères, j’ai dit et je répète : « Si vous voulez
savoir
ce qu’il y eut de littéraire dans cette littératu
ais il l’interpole, et voici comme il la transcrit : « Si vous voulez
savoir
ce qu’il y eut de littéraire dans cette littératu
retrouverez de nos mystères tout ce qui méritait de survivre, si vous
savez
l’y chercher, dans notre théâtre classique267 ; —
ui caressent l’oreille et il y en a qui la déchirent, et c’est ce que
savent
les poètes, c’est ce que sait tout écrivain digne
n a qui la déchirent, et c’est ce que savent les poètes, c’est ce que
sait
tout écrivain digne de ce nom. Il y a de beaux mo
e monde, je me contenterai de demander quel est le Français qui, sans
savoir
l’allemand ni l’italien, ne reconnaîtra pas, dès
formateur de cette unité française dont nous sommes si fiers », je ne
sais
vraiment ni dans quelle histoire imaginaire, ni d
jamais dans cette carrière pleine de faux pas et d’embûches ». Et qui
sait
, cependant ? ed anch’io ! s’il n’était que ce moy
ville. — Dans une grande école de peinture, l’école hollandaise, vous
savez
qu’il y a nombre de maîtres — Brauwer, par exempl
le meilleur de leur verve (et ils en ont beaucoup), s’en va, vous le
savez
, à composer, comme Saint-Amant, des odes Au froma
à l’élégance comme les précédents à la caricature. Seulement, ils ne
savent
pas encore que la véritable élégance, en fait de
rables si l’histoire, par bonheur, ne nous en avait transmis la clef.
Savez
-vous ce que c’est que « les portes de l’entendeme
u labeur et de la réflexion je n’ai pu réussir à deviner. Ainsi je ne
sais
pas pourquoi les pieds sont appelés « les chers s
là dans la conversation, mais, dans certaines ruelles, comme vous le
savez
par les Précieuses ridicules, elle était vraiment
lettres, s’il en fut, et cependant vous les trouveriez naturelles. Et
savez
-vous pourquoi ? C’est que justement, depuis Jean-
ême temps, à Metz, et de loin en loin, dans une église de Paris, vous
savez
comment parle ce jeune prédicateur qui sera bient
vigoureuse, et un vocabulaire abondant, rencontrera, presque sans le
savoir
, ce naturalisme ou ce réalisme de l’expression. M
extes répondent, et, si l’on considère la date de chacun d’eux, je ne
sache
rien de plus éloquent que leur simple rapprocheme
e vaines curiosités… Si notre simplicité déplaît aux superbes, qu’ils
sachent
que nous craignons de leur plaire, que Jésus-Chri
enfant, dont la langue sans fard, À peine du filet encor débarrassée,
Sait
d’un air innocent bégayer sa pensée. Le faux est
fisent ; elles y suffisent même moins qu’ailleurs. Aussi s’agit-il de
savoir
jusqu’à quel point le naturalisme a pénétré dans
faiblesse même, l’analogie qu’ils nous offrent avec la réalité. Vous
savez
ce que l’on a dit de ces dénouements. S’ils sont
leau. Ainsi, lorsque Mithridate meurt en prononçant les vers que vous
savez
: Dans cet embrassement dont la douleur me flatt
la génération précédente. On l’a dit avec raison, messieurs, et on ne
saurait
trop le redire : sans Boileau, qui lui fit connaî
tout à l’heure, que de ces hardis quolibets à cette émotion dont vous
savez
comme il serait facile de citer les témoignages,
in : il est jusque dans la conception de la vie qui s’en dégage. Vous
savez
que c’est là ce qui juge, pour ainsi dire, en der
. S’il ne le dit pas de La Fontaine, c’est parce que tout le monde le
sait
et, sans y mettre autrement de pruderie, le regre
euve que je crois pouvoir tirer de la conversion même de Racine. Vous
savez
tous comment Racine, à dater de 1677, a cessé vér
cie, ni à Thésée, ni même à Théramène, et que c’est précisément je ne
sais
quel regret de voir expirer Phèdre qui achève en
verbiales », c’est-à-dire qui ne sont pas de l’usage des salons. Vous
savez
que La Harpe, à son tour, n’hésite pas à déclarer
e-t-il pas ces deux vers : Un jour, sur ses longs pieds allait je ne
sais
où Le héron au long bec emmanché d’un long cou ?
es facultés ou qualités plus brillantes, il y en a peu de plus rares.
Savez
-vous, — demandait Sainte-Beuve, en un jour de jus
oigné de bien des années déjà de sa première ferveur de romantisme, —
savez
-vous ce qui a manqué, dès ses débuts, à cette heu
de Monsieur de Pourceaugnac que de Misanthrope et de Tartuffe. On ne
saurait
mieux dire, et dans une seule phrase Sainte-Beuve
permis de nommer Louis XIV, — et d’en faire l’éloge ? Messieurs, vous
savez
combien de fois, dans le siècle où nous sommes, o
t à Racine. Cependant vous connaissez l’histoire de Tartuffe, et vous
savez
l’origine de Bérénice. Je ne fais pas même allusi
mes et pour elles seules aux choses de la littérature et de l’art. On
sait
combien souvent, dans ses lettres à Mme de Grigna
e qu’ils le sont déjà pour elle, à voir de quel ton elle en parle. On
sait
moins que des hommes de guerre, comme ce cynique
oi cela ? Pour cette raison très simple et presque naïve, que Boileau
savait
que, quand on écrit des Épîtres, ce ne sont pas d
’autre, on ne l’est qu’à demi ; ou plutôt, sans le vouloir et sans le
savoir
, on ment pour ainsi dire à sa propre profession d
peut préférer la première, on peut préférer la seconde ; mais il faut
savoir
toutes deux les comprendre. Je dis seulement que
atue pour statue, espirale pour spirale ; — et il est toujours bon de
savoir
les vrais noms des choses. 3. A. Brachet, Gramm
et sous les réserves formelles que nous ferons tout à l’heure, on ne
saurait
méconnaître l’importance du livre de M. Marius Se
imes « en rimes brisées, batelées, enchaînées, à double queue » : que
sais
-je encore ? Sous ce rapport, il semble même qu’on
usqu’au xive et jusqu’au xiiie . Rien de plus familier, comme chacun
sait
, à nos modernes parnassiens, que ces raffinements
raire : Icelle est la très mignote Note Qu’amors fet
savoir
Avoir, Qui puet bele amie
ité par M. Desnoiresterres, t. I, p. 452. 150. Lesage, Gil Blas. On
sait
que le poète Gabriel Triaquero passe pour avoir é
cette ode est-elle vraiment de Voltaire ? C’est peut-être ce qu’on ne
saurait
positivement affirmer. Beuchot fait remarquer qu’
olyeucte, Saint-Genest, Athalie) ; et c’est une résolution dont je me
sais
tous les jours plus de gré. 268. Conférences de
’est, en tout cas, ce que j’ai plaisir à dire expressément ici. Je ne
sais
encore si l’on s’apercevra que j’ai remanié la di
tte nouvelle édition, quelques vivacités de plume, inévitables, on le
sait
, dans l’entraînement de la polémique. Et si enfin
d de reste ; et nous en connaissons plus d’un modèle, quoique nous ne
sachions
pas que, jusqu’ici, personne encore eût osé le no
histoire d’un abbé Guillemittes, architecte, imprimeur, banquier, que
sais
-je encore ? et plus récemment enfin c’est dans un
la pesanteur ; elle en est encore à supposer celles de l’hérédité. Je
sais
que M. Malot n’en dira pas avec moins d’assurance
aussitôt qu’il ne s’inspire de la réalité que pour la transformer. Il
sait
que l’art n’est pas tout entier dans l’imitation
odèle vivant n’est qu’un moyen, nullement un but ; et, parce qu’il le
sait
, il met dans les caractères une logique, et dans
ements de la passion une suite que ni les caractères ni la passion ne
sauraient
avoir dans la vie réelle, contrariés ou traversés
trangères à l’art, parce qu’elles sont contradictoires à ses lois, ne
sauraient
excuser les grossièretés révoltantes et malsaines
. Zola est un écrivain consciencieux ; qui produit peu, ce dont on ne
saurait
trop le louer ; qui conduit habilement une intrig
ne saurait trop le louer ; qui conduit habilement une intrigue ; qui
sait
poser et suivre un caractère ; qui doit dépenser
ce. Comment ne voit-il pas que ce parti pris de brutalité violente ne
saurait
, même aux mains d’un plus habile que lui, produir
esure pas sa tâche à la quantité de la production ! Il suffit qu’elle
sache
à peu près son compte, libre après cela d’insiste
sera de se soumettre ; et, quand elle sera bien convaincue qu’il n’en
saurait
aller autrement, ce sera elle-même qui fera le ma
faites, un peintre de génie, Francis Airoles, tombe tout à coup on ne
sait
d’où, pour devenir en quelques jours l’amant de J
n jour qu’il faisait fausse route. En effet, ce n’est pas la peine de
savoir
calquer la réalité comme à la vitre, et de s’être
apable de reproduire au vif quelque intérieur parisien ou normand, ne
saurait
s’attarder longtemps à représenter sur la toile d
u’une descendance illégitime ou une forme inférieure de l’art ; on ne
saurait
nier ni la valeur de l’artiste, ni l’importance d
depuis longtemps prouvé qu’il en était capable ; et, de vouloir ou de
savoir
faire court, c’est un talent si rare de nos jours
s marteaux, battaient l’herbe de la prairie », qualifiés, comme on le
sait
, de vaine et puérile affectation chez les écrivai
! quoi que M. Flaubert avance, quelque détail qu’il nous donne, on le
sait
, nous l’admettons du moins, il a son texte et ses
on sentimentale en peut servir de preuve. Est-ce un « roman » ? Je ne
sais
! mais, roman, ou de quelque autre nom qu’on le n
jà fastidieux que de faire la critique et de déterminer l’emploi. Qui
sait
? Le détail aura peut-être un jour son prix de sa
ner l’emploi. Qui sait ? Le détail aura peut-être un jour son prix de
savoir
que, vers 1836, on se déguisait en Pritchard. On
poème récent de Victor Hugo (c’était l’Ane), et s’acharnant sur je ne
sais
quel vers où le nom de Niebuhr se trouvait enchâs
’on m’amène quelqu’un qui connaisse Niebuhr ! » Il est clair qu’il ne
savait
pas que sa question sonnait aux oreilles à peu pr
t pour attaquer les préjugés (c’est un mot qui signifie, comme chacun
sait
, es idées que nous ne partageons pas) quelle meil
re « réalité ». De telle sorte que le vrai problème n’est même pas de
savoir
de quel œil chacun d’eux a vu la nature, ni comme
es problèmes ne viennent que bien loin après le principal, qui est de
savoir
ce qu’était pour chacun d’eux, en son temps et da
passe aisément à Gœthe de parler par la bouche de Werther, et nous en
savons
plus d’un qui ne se soucie guère, en écoutant Ren
l’importance de la question d’argent, le roman, même naturaliste, ne
saurait
tourner uniquement autour d’elle, et peut-être oc
uteur d’Une Page d’amour se rend bien compte que, pour sa part, il ne
saurait
y mettre. Tout ce qu’il peut faire, c’est de susp
n historique, encore bien moins la formule du roman idéaliste. Et qui
sait
si nous ne verrons pas reparaître le roman d’aven
que cette confusion des genres répand sur l’œuvre tout entière je ne
sais
quel vague et quelle incertitude, je ne sais quel
œuvre tout entière je ne sais quel vague et quelle incertitude, je ne
sais
quelle gêne aussi dans l’esprit du lecteur. Est-c
on regrettait de ne trouver ni dans le Nabab, ni surtout dans Jack, à
savoir
un vrai drame. C’est une concession dont il faut
dans Jack, à savoir un vrai drame. C’est une concession dont il faut
savoir
à M. Daudet le plus grand gré. Nul en effet plus
parisiennes, il y a telles physionomies que personne, peut-être, n’a
su
rendre comme M. Daudet, avec cette fidélité de pi
us le voyons avec lui. Un philosophe assistait à la première de je ne
sais
plus quelle pièce, et il applaudissait : « Commen
upériorité de M. Daudet : quand les fonds et les milieux changent, il
sait
que les personnages, eux aussi, doivent changer.
ue l’apparent décousu de l’intrigue et les lenteurs de l’action. Nous
savons
comment et pourquoi le roman proprement dit s’ach
au passage, que M. Daudet est chez nous presque le seul romancier qui
sache
mettre les enfants en scène et les faire parler ?
incompréhensibles, nous l’avons dit, chemin faisant ; et M. Daudet le
sait
et le sent comme nous. Je ne lui demanderai donc
aux », et même en un autre endroit, où je pense qu’il s’agit de je ne
sais
quelle partie de débauche, « ce désordre réglé, l
dans sa nature, ni dans son institution d’exprimer. Car ce n’est pas,
sachons
-le bien et ne nous lassons pas de le répéter, ce
invincible nécessité domine cet art de peindre par les mots, c’est à
savoir
la nécessité d’y parler le langage de la sensatio
et le reste quand vous le pourrez, il ne résultait à la longue je ne
sais
quelle inhabileté coutumière d’exprimer le sentim
mot n’est certes pas de la langue du grand siècle, et Boileau, que je
sache
, ne l’a nulle part employé ; mais, depuis quelque
eusement qu’ils s’appliquent à la peinture de l’exacte réalité, je ne
sais
quoi de délicat et de charmant, ou de douloureux
roman parisien, serait suivie d’un autre roman parisien, mais ils ne
savaient
pas ce que serait ce roman ; et ils attendaient q
est là : dans le sens et dans la direction du mouvement. Il s’agit de
savoir
si la conception de l’œuvre est antérieure à la r
le roman. Il est possible qu’ils voient juste, il est possible qu’ils
sachent
observer, il est possible qu’ils sachent rendre,
uste, il est possible qu’ils sachent observer, il est possible qu’ils
sachent
rendre, mais ils ont la main et l’œil ainsi faits
la vérité d’aujourd’hui, médiocrement soucieux, à ce qu’il semble, de
savoir
si la vérité d’hier était la même, ou si celle d’
nous vantez ? et quelle espèce d’intérêt nous présenterait-il ? On ne
saurait
mieux dire. Et la question revient plus souvent q
us beaux jours du romantisme, — à ce que raconte Henri Heine, — je ne
sais
quel grand critique s’en allait criant en avant d
— je ne sais quel grand critique s’en allait criant en avant de je ne
sais
quel grand poète. Ce critique, ou plutôt cette es
vain, M. Zola ressemble à ce « Roi des halles », dont on disait qu’il
savait
tous les mots de la langue, mais qu’il ignorait l
de la langue, mais qu’il ignorait la manière de s’en servir. M. Zola
sait
aussi, lui, tous les mots de la langue ; il en sa
n servir. M. Zola sait aussi, lui, tous les mots de la langue ; il en
sait
même plusieurs qui ne sont pas de la langue, ni d
, ni d’aucune langue du monde ; mais ni des uns ni des autres il n’en
sait
le sens, la place, l’usage. Regardez-y de près. «
elire attentivement cette seule phrase. Il est évident que M. Zola ne
sait
pas ce que c’est qu’une expérience, et qu’il parl
faite, et non pas une conquête à faire. Il est évident que M. Zola ne
sait
pas ce que c’est qu’« expérimenter », car le roma
de ce nom. Des descriptions et des peintures ne prouvent pas que l’on
sache
écrire : elles prouvent uniquement que l’on a des
c’est de fatiguer, de lasser et, — tranchons le mot, — d’ennuyer. Je
sais
qu’il répond, et qu’il croit victorieusement répo
s seulement l’anecdotier des mauvais lieux ; il fut aussi, comme l’on
sait
, voilà cent ans, une façon de réformateur. « Ce n
ormateur. « Ce n’est pas ici — disait-il, en annonçant lui-même je ne
sais
plus lequel de ses ouvrages — une jolie fadaise à
uefois, il n’a jamais lu ; cela se voit. C’est une réflexion qu’on ne
saurait
s’empêcher de faire quand on l’entend qui demande
? le roman dont Balzac nous aurait légué des modèles, si Balzac avait
su
seulement écrire dans une langue plus voisine du
intéressant pour l’homme, et de plus vivant, au plein sens du mot, à
savoir
: la tragédie d’une volonté qui pense. Mais, puis
r, et de Gervaise, la blanchisseuse. Et pourquoi non ? C’est à lui de
savoir
s’y prendre. Qui donc a nié qu’en tout homme il y
t le laboratoire, le terrain fétide et palpitant de la vie ». Nous le
savons
. Quelle rage a donc M. Zola de batailler ainsi co
l’homme tout entier. Il ne reste plus qu’à s’entendre sur le mot. Or,
savez
-vous pourquoi vos descriptions, quelque bonne vol
soient à lambrequin ou à tête flamande, je serais vraiment curieux de
savoir
le renseignement que vous en tirerez sur mon cara
voir le renseignement que vous en tirerez sur mon caractère ? Il n’en
saurait
être autrement si c’est une vie d’homme que vous
n psychologique du crime ; et l’amour incestueux de la femme Quenu ne
saurait
être qu’une pure dépravation des sens, un déchaîn
ur s’en convaincre de prendre au hasard un de ses romans. Voulez-vous
savoir
comment ce grand observateur observe ? Lisez et c
. Taine ne portait pas cette note : « La petite Laclos disait à je ne
sais
plus quel duc en lui prenant son grand cordon : —
traité Théophile Gautier comme il n’a pas craint de le faire ! Je ne
sache
pas du moins une description de M. Zola qui ne so
vertu pourrissant sous le travail d’un ver intérieur. » Il y a je ne
sais
quoi de plus empanaché dans les vers de Tragaldab
en un mot, croulant. Là-dessus, il a fait de sa triste héroïne je ne
sais
quelle monstre géant « à la croupe gonflée de vic
as eu cette gloire de léguer un chef-d’œuvre à la postérité ; mais il
savait
son métier, mais il a renouvelé les procédés de s
il serait facile de le démontrer, ce que la plupart de nos romanciers
savent
le moins, quoi qu’ils en disent, ne vous y trompe
qu’ils en disent, ne vous y trompez pas : c’est leur métier. Flaubert
savait
le sien ; il le savait admirablement ; et non con
us y trompez pas : c’est leur métier. Flaubert savait le sien ; il le
savait
admirablement ; et non content de le savoir, il l
rt savait le sien ; il le savait admirablement ; et non content de le
savoir
, il l’a vraiment enrichi, étendu et perfectionné.
ac les Scènes de la vie de province, et cela s’appelle, comme vous le
savez
, les Bourgeois de Molinchart. Mais on a imité, sa
vant Flaubert vingt autres avaient trouvé de ces comparaisons ? Je le
sais
; et j’ajouterai même, à l’usage des malintention
espère que Madame Bovary vivra, en dépit de Germinie Lacerteux. Vous
savez
construire la phrase : voici le moyen de construi
à aucune des grandes lois de l’art, c’est au poète ou au romancier de
savoir
heureusement l’appliquer. Ajouterai-je qu’il doit
ien procédé du roman par lettres, ou par fragments de journal intime.
Savez
-vous en effet, le grand inconvénient ou, pour mie
, très réel, plus rare qu’on ne pense, comme c’en est un autre que de
savoir
durer, et un autre encore que de savoir finir à s
omme c’en est un autre que de savoir durer, et un autre encore que de
savoir
finir à son heure. Il faut seulement s’entendre.
avait trouvé ces deux lignes entendait le langage des choses et qu’il
savait
le rendre. Sauf ce point, sauf peut-être aussi qu
e espèce d’intérêt dont elle est d’ailleurs absolument indigne, je ne
sache
pas, et on ne trouvera pas, à bien lire le livre,
travers l’espace, et qui se rejoignent par-dessus les obstacles, que
sais
-je encore ? la morale de la passion, non plus cet
lle ? Et d’abord parce qu’elle avait une valeur documentaire qu’on ne
saurait
trop louer. Ce n’est rien que cette valeur docume
ticien de campagne. Pendant bien des années encore, lorsqu’on voudra
savoir
ce qu’étaient dans la France de 1850 les mœurs de
on relira Madame Bovary, comme on relira Middlemarch lorsqu’on voudra
savoir
dans quel cercle de sentiments ou d’idées, vers 1
rs, qui sont légion, et dont plusieurs n’ont pas manqué de talent, en
savent
quelque chose. Sans doute, au premier abord, tous
upprimez un seul des menus faits dont elle subît la réaction, sans le
savoir
elle-même ; transformez un seul des personnages d
ute l’école, tout le naturalisme. Les convoitises d’Emma Bovary, vous
savez
quelle en était l’ardeur ; ses chagrins, si futil
chagrins, si futile ou même inavouable qu’en pût être la cause, vous
savez
à quel morne désespoir ils l’avaient insensibleme
ils l’avaient insensiblement réduite ; l’expérience du plaisir, vous
savez
de quelle fougue elle s’y était précipitée ! Elle
tre l’affectueuse et naïve sottise de son mari, qui n’a rien vu, rien
su
, rien compris, et qui se fait un devoir de lui pr
al, plus mou qu’une femme, avare d’ailleurs et pusillanime ». Elle le
sait
, la malheureuse, et elle le sent, et tant d’autre
entièrement humain, et c’est précisément l’art avec lequel Flaubert a
su
le maintenir humain, sous la loi des conditions m
ssance et d’avec les conséquences qui l’ont suivi. « Elle cherchait à
savoir
ce que l’on entendait au juste par les mots de fé
lier les exemples. Dans Madame Bovary, deux ou trois fois, quand il a
su
par hasard mêler à ces accents d’ironie l’accent
ef-lieu de canton et d’une paysanne pervertie. Il a perdu, comme l’on
sait
; et si le livre, à certains égards, est un tour
e, quand on essaie d’en donner la plus large définition, est un je ne
sais
quoi qui oscille de l’idiotie à la prétention. Po
s délicates sous les apparences de la sottise et de la naïveté. Il le
savait
sans doute, puisqu’il l’a dit encore lui-même : «
tranges ; et par les actes les plus imprévus ! Mieux encore, il avait
su
voir et il avait su rendre, dans Madame Bovary, —
actes les plus imprévus ! Mieux encore, il avait su voir et il avait
su
rendre, dans Madame Bovary, — toujours Madame Bov
si vraie dans sa familiarité, dépensent un peu de leur cœur. Il faut
savoir
être dupe en ce monde, non seulement pour être he
rises ou de sa juridiction toute une moitié de l’art moderne. Reste à
savoir
, il est vrai, si ce naturalisme hollandais ou ang
qu’ici à notre naturalisme français. C’est précisément ce que l’on ne
saurait
nulle part peut-être rechercher plus utilement qu
ique, de déclarer hardiment l’ignorance où l’on est de ce que l’on ne
sait
pas, et de montrer soi-même au lecteur l’importan
rgia ? Et les œuvres ici sont conséquentes à la doctrine, ce qu’on ne
saurait
dire, avec une entière vérité, ni des œuvres de B
ue je crains que nos naturalistes ne comprennent qu’à moitié, c’est à
savoir
: qu’il existe peut-être une autre mesure de la v
nt parce qu’ils les comprennent. Il convenait d’insister, car — on ne
saurait
dire en vérité par quelle singulière illusion de
qu’aucun scalpel ni aucun compas ne remplacera. Peu d’écrivains l’ont
su
manier avec l’aisance, la délicatesse de main, et
témoignage, en Angleterre, qu’elle seule, depuis Shakespeare, aurait
su
faire parler les paysans ; et quiconque étudiera
-bas aime peut-être que les selliers viennent salir son plancher, que
sais
-je ? On ne peut savoir ce que ces gens pourraient
ue les selliers viennent salir son plancher, que sais-je ? On ne peut
savoir
ce que ces gens pourraient ne pas aimer, à la man
m’en a parlé. Je n’ai jamais vu dans ma maison une servante qui parût
savoir
ce que c’est que de nettoyer ; pour moi, je crois
est une grande grâce que j’en sois réchappée. Et penser que vous n’en
savez
pas davantage, Molly, après bientôt neuf mois que
on. » Viendraient ensuite les enfants, qui tiennent la place que l’on
sait
dans les romans anglais et qui, — pour ne pas oub
raient… Il y a les Hollandais, qui sont très gras et qui fument, vous
savez
, et il y en a un qui est assis sur un baril. - N
hain, Luke. - Pas trop notre prochain, je crois, miss. Tout ce que je
sais
, c’est que mon vieux maître, qui en savait long,
crois, miss. Tout ce que je sais, c’est que mon vieux maître, qui en
savait
long, avait coutume de dire : « Si je sème jamais
s que nous mettons nos opinions sous l’autorité de quelqu’un « qui en
savait
long ! » et nous raisonnons à la manière de M. De
sance de l’humanité. Si vous n’avez pas lu le roman d’Adam Bede, vous
savez
— pour l’avoir entendu dire ou pour en avoir vu d
d’une seule faute peuvent se compliquer jusqu’au crime, mais vous ne
savez
pas comment cela se fait, par quelle sourde consp
erversion intérieure. Si vous n’avez pas lu Silas Marner, vous pouvez
savoir
, — d’une façon spéculative, — qu’une passion en c
ue transformation peut s’accomplir dans une âme humaine, mais vous ne
savez
pas comment cela se fait, et combien y est petite
uvenir de sa conquérante jeunesse. Mais il se peut aussi que, sans le
savoir
, il ait payé ce baiser de l’aliénation d’une part
rencontre du même genre, est de rester chacun ce que l’on est, et de
savoir
chacun se défendre d’imiter ce qu’on admire, surt
dicules. On le dit du moins. Il se peut que l’on exagère. Balzac en a
su
rencontrer quelques-uns, de ces originaux, que l’
t le cas de M. Zola. Ce n’est pourtant pas une vaine parole que, pour
savoir
apprendre, il faut commencer par apprendre à appr
ant, la pensée qui vient derrière, et la forme emporte le fond. On ne
saurait
trop le redire, et, comme toutes les choses qui v
tage ; les naïfs y sont pris, et on fait fortune. Cependant, ceux qui
savent
la difficulté que les plus grands eux-mêmes ont t
ointements, l’adresse de leur couturière et de leur costumier ; — que
sais
-je encore ? il y a vraiment peu de choses en ce m
mportera peut-être, dans l’avenir, aux ramasseurs de menus détails de
savoir
qu’en 1882 la loge de mademoiselle Llyod « avait
’une matière qui pouvait fournir un intéressant sujet d’étude, il n’a
su
tirer que le roman des amours d’une fille qui ser
t à l’amant d’autrefois des lettres qui demeurent sans réponse, on ne
sait
trop pour quelle raison, M. de Goncourt ne nous l
u’il charge sa composition d’autant d’intentions que son style, il ne
sait
pas composer. Expliquons rapidement ce que nous v
roles dégelées » ? Elles avaient été surprises en l’air, comme chacun
sait
, par la rigueur du précédent hiver, mais, « adven
ime à rien ni ne conduit à rien. M. de Goncourt avait recueilli je ne
sais
quelle anecdote sur Rossini, fausse, ou vraie ; l
onséquence, et que l’erreur d’un seul n’aura pas d’imitateurs ? Qu’en
savons
-nous ? Car si vous y prenez garde, n’est-ce pas a
rtificiel ? Et ce n’est pas tout. Car non seulement M. de Goncourt ne
sait
pas employer ses notes, mais il y a mieux, ou pis
ait pas employer ses notes, mais il y a mieux, ou pis, c’est qu’il ne
sait
pas les prendre. « Je veux donc, — nous dit-il da
illusion sur la réalité passée ! Et voilà de plus un styliste qui ne
sait
pas qu’un document apprêté cesse d’être un docume
deux mille journaux », — c’est bien, je crois, son chiffre, — il n’a
su
dégager un vrai livre d’histoire, pas plus, de «
s, de « l’amassement de ses notes prises à coups de lorgnon », il n’a
su
tirer un seul récit, où il y ait, toujours pour p
présente ce qu’il y a de plus contraire peut-être au naturalisme, — à
savoir
, l’art de fabriquer industrieusement ces curiosit
t de continuer, ceux-là ne l’ont pas de commencer aujourd’hui, qui ne
sauraient
positivement rien trouver à reprendre, ou bien pe
enfin salué, depuis lors, dans l’écrivain qui fait aujourd’hui, je ne
sais
en quel jargon, « fumer les vertus bourgeoises da
met en œuvre ce que ses journaux, chaque matin, lui apportent ? Nous
savons
comment se confectionne un roman naturaliste ; et
endait l’estime à faire de la vraie valeur de M. Zola, n’était que de
savoir
ce qu’il adviendrait de ces semblants de talent q
voudrais lire, et voilà le roman que l’auteur de Pot-Bouille n’a pas
su
nous donner. C’est qu’une plume telle que la sien
n, mais tout à coup on le voyait qui tournait court ; et, pour ne pas
savoir
qu’une idée fausse est presque toujours extrêmeme
d’égards à la patience du lecteur qu’aux convenances littéraires, ne
savoir
enfin ni se borner ni se retenir, et faire cepend
st où je reconnais que M. Zola n’observe plus. Son siège est fait. Il
sait
ce qu’il voulait savoir. Ses romans futurs sont d
M. Zola n’observe plus. Son siège est fait. Il sait ce qu’il voulait
savoir
. Ses romans futurs sont déjà tout tracés : il ne
os du drame romantique. Car l’observation ne consiste pas seulement à
savoir
ouvrir les yeux, comme on le croit à Médan, sur l
e de quelques-unes d’entre elles étant impossible à transcrire, je ne
saurais
avoir ici l’intention d’en faire le dénombrement,
et par conséquent romanesque, n’y a réussi que très tard, comme l’on
sait
, dans ses dernières œuvres seulement, et après vi
ou trente ans d’un prodigieux labeur. M. Zola lui-même, emporté je ne
sais
par quelle fougue d’imagination méridionale, n’a
mort, ce qui semble peu conforme à la réalité. Car, tout le monde le
sait
, rien ne commence, rien ne finit ; et on ne meurt
s dont le métal crevé montrait un lac d’huile… » Et cependant, je ne
sais
, encore ici, si les disciples n’auraient pas surp
nt des effets comiques, et beaucoup plus comiques peut-être que ne le
savent
leurs auteurs eux-mêmes. Jusque dans les œuvres d
ublot, le monsieur qui suit les bonnes, n’appartenait-il pas, vous le
savez
, au répertoire du Palais-Royal ? Si bien qu’après
me paraît maintenant plus évident chaque jour que les naturalistes ne
sauraient
autrement finir que par leur ressembler. La vulga
n réserver la jouissance à leur petite école. Que, d’ailleurs, ils ne
sachent
point le théâtre, ce n’est pas une affaire. Le va
e en style de vaudeville. Ou plutôt, c’est là leur triomphe, et je ne
sais
s’ils excellent en rien tant que dans l’art de re
e la vulgarité convenue des sujets, et, si la cocasserie du style n’y
saurait
seule suffire, c’en est cependant un des bons moy
listes eux-mêmes, dont le cynisme de langage ne s’inspire, comme l’on
sait
, que de l’intérêt de la morale… Faisons donc seul
france et la physionomie ravagée par la maladie ; et cependant, je ne
sais
quelle pudeur physique nous relient communément d
pages, de la gaieté cependant, et c’est toujours quelque chose. Je ne
sais
s’il se doute lui-même à quel point il est gai. I
s plus ignorés eux-mêmes de ses disciples, les imitateurs qu’il ne se
savait
point, ont déjà commencé de trahir « le Maître ».
ort. M. Zola, dans la Terre, a passé toutes les bornes. Oui ; si l’on
savait
peut-être que le commencement et la fin de son na
s » ne manquent jamais à les faire suivre, — pour opposer, comme l’on
sait
, la dépravation cynique des campagnes à l’honnête
nos semblables, il n’y a pas moyen non plus d’être naturaliste. On ne
saurait
trop le redire : c’est ici ce que n’ont pas compr
que l’écorce des choses. Ils n’en ont vu que le contour, ils n’en ont
su
fixer que la silhouette ; et, pour cette raison,
es excès de l’idéalisme qui continuent de l’y obliger. Mais puisqu’il
sait
compter, je voudrais qu’il fît une observation :
ivre, que pour le paysan ou l’ouvrier qui les profère presque sans le
savoir
, et comme il avale un verre de vin ou une bolée d
lée de cidre, je l’assure qu’un « écrivain » et un « naturaliste » ne
sauraient
se tromper davantage. Je ne dirai point là-dessus
’un bourgeois censitaire, ces chroniqueurs et ces feuilletonistes qui
savaient
, comme ils disaient, reconnaître et louer le tale
ous ne la voudrions pas résoudre sans y regarder de très près, que de
savoir
si, dans le dialogue même, sous prétexte d’exacti
par des mots aussi vulgaires qu’elle, mais ce n’en est pas une que de
savoir
si cette imitation trop fidèle de la réalité doit
de son Evangéliste. Là, pour nous, est le grand intérêt du roman. On
sait
avec quelle abondance ou plutôt quelle prodigalit
dans ses tableaux une diversité presque infinie de figures. D’autres
savent
mieux ou plus fortement que lui nouer une intrigu
et donner au roman l’allure prompte et hardie du drame. Mais bien peu
savent
comme lui peupler le drame, et faire concourir à
tenté de trouver qu’il demeure dans ce singulier personnage un je ne
sais
quoi de mystérieux et de vague. Oui, quel est le
ais ce ne sera pas sans avoir rendu d’abord hommage à l’artiste qui a
su
faire passer cette psychologie délicate, subtile,
éation vivante et agissante. Le même chroniqueur à qui nous devons de
savoir
comment, par quel enchaînement de causes et d’eff
vrai chroniqueur parisien, que beaucoup de gens ne soient heureux de
savoir
qu’Éline Ebsen existe, et qu’au besoin, au bas du
nt le Bonheur des Dames, le souci qui les travaille n’est pas même de
savoir
s’ils y trouvent du plaisir, — de quoi je les pla
plus encore à l’artiste ; ou mieux encore, et allant plus loin, je ne
saurais
trouver un exemple meilleur que ce roman de l’Éva
es traits sont d’une telle nature, et tellement dégradante, qu’ils ne
sauraient
trouver place que dans les traités de pathologie
son intention de rompre ? Combien d’autres questions encore que je ne
saurais
, ni, le pouvant, ne voudrais approfondir, et auxq
e de leurs affections naturelles, ou plutôt qui l’y avaient trouvé et
savaient
l’y goûter, et qui l’ont pourtant abjuré au nom d
s revues… Jamais. » Ceux qui s’intéressent au talent de M. Daudet ne
sauraient
trop l’inviter à persévérer dans cette voie simpl
es, par exemple, dans Clarisse Harlowe ? ou bien encore, ceux qui ne
sauraient
supporter les digressions déclamatoires de la Nou
a clarté, de la netteté, de la rapidité. Voilà quelqu’un au moins qui
sait
ce qu’il veut dire, qui le dit sans détour, obscu
, mais surtout quand on le relit, on s’aperçoit qu’en nous amusant il
sait
nous faire penser, autant ou davantage qu’un Russ
re, d’en employer les moyens à nous élever au-dessus d’elle ? Je n’en
sais
rien ; il faudrait distinguer ; ce qui serait vra
des bourgeoises de provinces, des mères de famille, des actrices, que
sais
-je encore ? une foule diverse et bigarrée, parmi
nous n’écrivons tous, que pour lui persuader de s’y intéresser. Je ne
saurais
cependant la traiter d’espèce inférieure ; et par
loue mal, — c’était surtout ce qui faisait enrager Flaubert, — je ne
saurais
en conclure que la vie est mauvaise. Il semble bi
riginal que certain. Que tout cela reste d’ailleurs un peu dur, on ne
saurait
le nier, et j’imagine qu’au surplus il ne déplaît
général ; et que, comme quelques pessimistes, s’il voyait jour, on ne
sait
par où ni comment à sortir de son désespoir, la l
sympathie manque pour cela dans l’œuvre de M. de Maupassant. Elle ne
saurait
manquer absolument nulle part ; et puis, la natur
e rôle de la sympathie esthétique dans le roman naturaliste, et je ne
sais
, en vérité, si les naturalistes l’ont toujours bi
t de même que le peintre, en reproduisant les contours des objets, ne
saurait
s’empêcher d’imiter la lumière changeante et part
même le conteur ou le romancier, quand ils nous font leurs récits, ne
sauraient
manquer d’y faire entrer, sans l’exprimer d’aille
is, puisque sans doute ce ne sont pas celles dont M. de Maupassant se
sait
à lui-même le plus de gré, il nous suffira de les
n’en pas retrouver l’accent chez nos romanciers français. Mais je ne
sais
pourquoi, le fait est qu’elle tourne chez eux, pr
nos écrivains qui joignent à toute sorte de mérites le malheur de ne
savoir
pas composer. Aucun roman russe n’est composé ; p
e dont l’auteur de Carmen avait abusé avant lui. Cela consiste, on le
sait
, à introduire le récit principal au moyen d’une a
lités d’artiste, et non pas sa personne, son caractère, et sa vie. On
sait
la rage qu’ils ont tous aujourd’hui de nous occup
a point dit, et nul n’a le droit de le chercher et encore moins de le
savoir
. Cela encore est d’un naturaliste, d’un vrai natu
comme expression du radicalisme russe mérite bien d’être connu. On
sait
que pas un pays des deux mondes n’est plus fécond
es de la science et de la philosophie moderne, chez des hommes qui ne
sauraient
plus croire avec le paysan que, quand il tonne, c
e, il fait vœu de la délivrer, il en cherche avec elle un moyen. Véra
sait
chanter, ne pourrait-on pas en faire une actrice
en. Véra sait chanter, ne pourrait-on pas en faire une actrice ? Elle
sait
le français et l’allemand, — Lopoukhof d’ailleurs
’adoucir à Véra la nouvelle du suicide et de la mort de Lopoukhof, ne
saurait
manquer d’excellentes raisons pour lui prouver qu
rque Diana. Qui de nous voudrait danser avec le docteur Slop ? — Vous
savez
aussi bien que moi qu’ils ont rang d’officier, s’
s. C’est d’avant le mariage qu’elle part. Et comme après tout elle ne
saurait
s’empêcher d’être de son pays, c’est-à-dire de to
plus heureux. Mais elle m’a gâté son héroïne en la transformant je ne
sais
en quel « ange gardien » de l’homme qu’elle aime,
e, trop facile de signaler le même défaut dans Adieu les amoureux ! à
savoir
: la même soudaine déviation dans le développemen
aussi, comme Lénore Herrick, mais coquette naïve, et presque sans le
savoir
, non plus par besoin de dominer, mais au contrair
ntions ! C’est ainsi qu’il se mêle à la douleur d’Esther Craven je ne
sais
quel sentiment de surprise en même temps que d’ef
quoi personne ne prononce-t-il ce mot, ou ne fait-il ce geste ? On ne
saurait
vraiment le dire, si ce n’est parce qu’il faut qu
rce qu’elle apprend un jour, tout à fait inopinément, qu’il y a je ne
sais
quelle tache sur le nom de son père, une tache do
? Il faut donc qu’elle ait attendu jusqu’à dix-huit ou vingt ans pour
savoir
ce qu’était son père, et cela, demeurant sous le
x ! d’un singulier mélange de prétention et de vulgarité. Certes, j’y
sais
quelques pages charmantes, quelques descriptions
de Madame Bovary, le chapitre sur le Naturalisme français. 5. Je ne
saurais
pourtant me tenir de joindre, au moins en note, q
on est de Swift, en son Traité de l’art de ramper en poésie ; et l’on
sait
d’ailleurs, quand il les croit nécessaires à l’ex
ès vénérable portrait de famille. Il donne cette sensation, que je ne
sais
combien de siècles « vibrent » par sa bouche. Mêm
ntiquité. — M. Mounet-Sully est un Rodrigue idéal. Non seulement il a
su
exprimer avec puissance les divers sentiments de
de la bataille contre les Maures a été un enchantement. Outre qu’il a
su
colorer par sa diction la sobriété un peu grise d
nels. Seulement Juliette et Roméo ne parlent point du devoir : ils ne
savent
même pas ce que c’est. Chimène et Rodrigue en par
ut « le contemplateur », et Corneille, parce qu’il manquait, comme on
sait
, de conversation. Si ce sujet ne vous plaît pas,
t, de conversation. Si ce sujet ne vous plaît pas, en voici un autre.
Savez
-vous où s’en vont, après leur mort, après le coup
ner ces cent mètres carrés de toile à l’ingénieux pharmacien que vous
savez
, et qui en eût donné un bon prix. J’ignore ce qu’
man. Et quelle grossièreté de sentiments chez ce héros de la foi ! Il
sait
que Pauline aime Sévère, mais qu’elle lutte contr
Pauline aime Sévère, mais qu’elle lutte contre cet amour, et qu’on ne
saurait
lui faire de plus sensible affront, au moment où
ché dans un coin de nous-mêmes ; et dans les deux derniers actes il a
su
nous faire sentir jusqu’au fond l’âme tendre et f
on est bien obligé, à l’heure qu’il est, de les trahir un peu. On ne
saurait
s’y tromper : dans la pensée de l’auteur du Misan
’il a pitié de ce fou, c’est bien Philinte qui est son homme. On n’en
saurait
douter quand on se rappelle la vie de Molière : c
e. Alceste, après être devenu Saint-Preux, Werther, Bénédict et je ne
sais
qui encore, a été gagné, vers 1850, par la raille
recevions du Misanthrope une impression directe et claire et que nous
sachions
au juste ce qu’il en faut penser ? J’ai cependant
mble se perdre pour nous. Le public du xviie siècle trouva, comme on
sait
, le sonnet d’Oronte assez de son goût, et resta t
sistons à une conversation dans le salon d’une femme à la mode. On ne
saurait
rien imaginer de mieux réglé, de plus sévèrement
c’est ainsi que l’on causait au xviie siècle ? Apparemment ; et nous
savons
en effet que les portraits et les dissertations s
se politesse des manières et la galanterie impeccable. De loin, je ne
sais
quelle fleur de délicatesse morale le distingue e
ou soixante ans ? Est-elle fille ou veuve ? Bien fin qui pourrait le
savoir
. — Célimène est veuve, on nous l’apprend ; c’est
rrait tourner aisément en poème symbolique et philosophique.) Nous ne
savons
presque rien, et cependant nous sommes parfois la
ne savons presque rien, et cependant nous sommes parfois las de trop
savoir
. Il y a des jours où les exégètes m’ennuient. La
péritif et un excitant. Donc Psyché n’est qu’un conte galant, et j’en
sais
gré à Molière. Vous vous rappelez la fable. Vénus
ourquoi l’Amour est-il obligé de quitter Psyché dès l’instant où elle
sait
qu’il est l’Amour ? Pourquoi la curiosité si natu
« tragédie-ballet », des cris comme ceux-ci : Mon juste désespoir ne
saurait
se contraindre ; Je veux, je veux garder ma doule
homme », comme le définit un mot le naïf Sganarelle. Seulement… je ne
sais
comment dire, il me semble que je ne sens pas che
uté de conquérant (Lovelace), ou la curiosité, ou la passion de je ne
sais
quel idéal qui domine chez don Juan tel que nous
mandeur et pour enlever Elvire ou séduire Charlotte. Au fond (je n’en
sais
rien, mais j’en suis sûr), c’est bien sa propre i
e la comédie qu’il leur joue et de celle qu’elles lui donnent sans le
savoir
. C’est le même sentiment de curiosité orgueilleus
e soit beaucoup plus occupé du ménage de Molière que de son œuvre. Je
sais
à quel point cette manie est inoffensive ou même
is à quel point cette manie est inoffensive ou même bienfaisante : je
sais
qu’elle occupe et qu’elle enchante ceux qui en so
re n’était peut-être pas incapable de courir ce risque inquiétant. On
sait
qu’Alcibiade, en pareille occurrence, passait out
que d’abord qu’il a eu le plus grand tort, sachant la vie comme il la
savait
, d’épouser à quarante ans passés une femme de dix
femme ont été des bourgeois très rangés ; et, d’un autre côté, je ne
saurais
m’exciter sur des questions dont nous sommes sûrs
pareille à quelque religieuse dévorée au fond de son cloître d’on ne
sait
quelle incurable et mystérieuse passion et se con
e, la notion de la variété profonde des types humains. Surtout, on ne
savait
pas encore voir les choses extérieures, jouir pro
dément de la diversité des apparences. Cela est venu plus tard, je ne
sais
comment, par la multiplicité des expériences et d
achevant la vision qui s’y trouve comme enveloppée : Et moi, vous le
savez
, je tiens sous ma puissance Cette foule de chefs,
ue ce qu’il vous annonce dans sa préface, et qui est déjà beaucoup, à
savoir
les « mœurs et maximes » des Turcs, vous trouvere
action est si bien du pays et du temps où elle se déroule, qu’elle ne
saurait
guère être transposée. Tout au plus pourrait-on l
urs byzantins ; et encore il y faudrait bien des modifications. Je ne
sache
pas de tragédie qui soit plus enveloppée de mystè
e mystérieux nègre Orcan. Tous les personnages jouent leur tête et le
savent
. Soit qu’Acomat reste tranquille, soit que, ayant
ceux qu’il y associe. Ce plan est hardi et assez compliqué. Comme il
sait
qu’Amurat, à son retour, le fera probablement étr
l nous paraîtrait Turc avec intensité, et de la tête aux pieds. Je ne
sais
si la façon d’aimer de Roxane est exclusivement o
t pourquoi elle l’épargne. Quand elle ne peut plus douter, quand elle
sait
qu’il aime Atalide et que tous deux la trompaient
grâces réservées et chastes de religieuse égarée dans un harem. Je ne
sais
maintenant si j’ai pu trouver dans Bajazet autant
la mauvaise volonté, qu’Andromaque aime Pyrrhus à son insu. Et je ne
sais
, mais si Corneille eût rencontré le même sujet, i
lus encore le cœur féminin, c’est tout ce qu’on veut, et jamais on ne
sait
ce qui en va sortir, ni si ce sera racinien ou co
ourrait dire Antony : Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne
sais
, de tout temps, quelle injuste puissance Laisse l
qui, tandis qu’il occupe les érudits et fait penser les philosophes,
sait
encore mieux que personne amuser les enfants. Que
fants qu’il ne faut offrir que de l’exquis et du rare, etc. — Oui, je
sais
qu’on dit cela ; je ne suis pas convaincu néanmoi
s’en prenne aux vices des individus plus qu’aux institutions, nous le
savons
tous, et là n’est pas la question. Il n’y en a pa
stitutions humaines, et craignons d’en faire des insurgés, quand nous
savons
que les plus grands biens de ce monde sont la naï
en rendons mieux compte et que nous avons appris des choses qu’ils ne
savaient
pas. Thésée en pourpoint, Thésée s’exprimant comm
de palpitations obscures, qu’on croit avoir vues et qu’on a vues, qui
sait
?… Au lieu des imaginations riantes et bornées qu
fleurs, un désir vague et inexprimable de communier (comment ? on ne
sait
) avec l’âme immense répandue autour de vous… Pren
la sagesse que la fréquentation de la forêt conseille aux hommes : il
sait
la vanité des passions humaines, mais que, si ell
Lysandre et Démétrius aiment-ils Hermia et non pas Hélène ? Ils n’en
savent
rien. Et pourquoi ensuite aiment-ils Hélène et dé
urquoi ensuite aiment-ils Hélène et délaissent-ils Hermia ? Ils ne le
savent
pas davantage. C’est parce qu’on a secoué une fle
, je ne l’aimerais peut-être pas. Pourquoi ? Non seulement l’amour ne
sait
jamais au juste ce qui détermine son choix, mais
la fait plaisir et peine et vous induit aussi en rêverie, et qu’on ne
sait
si le cœur en est plus serré ou l’imagination plu
-dessus, tout et le reste ; mais ces innombrables commentaires, je ne
saurais
plus les répéter clairement. Je ne me rappelle mê
ire cette plaisanterie lugubre dont il ne mesure pas les mots ? Je ne
sais
. Mais enfin il me semble bien qu’il n’y a qu’une
es yeux c’est bien celle que Gœthe a vue, celle que M. Mounet-Sully a
su
faire vivre l’autre soir. Il reste bien un peu d’
ait songer à tant de choses qu’on l’écoute comme en rêve, et qu’on ne
sait
plus du tout ce que vaut la pièce, Il y a apparen
songe. Il eût sans doute supprimé aussi la scène des comédiens. Je ne
sais
s’il aurait conservé la folie d’Ophélia ; en tout
intérêt. Et puis je vous assure qu’il se rencontre quelquefois, je ne
sais
comment, et dans les campagnes les plus reculées,
lle est charmante ; mais aussi elle a la partie trop belle ! Nous lui
savons
un gré infini de sa fierté : mais prenez-y garde,
ureux ; par-dessus tout cela, et répandues dans toute la pièce, je ne
sais
quelle cordialité et quelle douceur ; le plaisir
désenchantement acquis, très déclamatoires, très farouches et qui ne
sauraient
durer non plus. Et, en effet, dès qu’elle sort de
u’est pour nous l’orgueilleuse et inutile expérience des livres. Nous
savons
que tout est vain ; comme elle, nous nions l’amou
: le goût de la précision inutile et le respect du « convenable ». Il
sait
que son fils « a eu hier matin, à midi huit minut
ls « a eu hier matin, à midi huit minutes, vingt ans accomplis » ; il
sait
qu’il est impossible que dame Pluche ait fait des
st impossible que dame Pluche ait fait des sauts dans la luzerne ; il
sait
que, si son fils épouse une paysanne, il doit « s
des fantoches de ce genre. Tous ensemble représentent ceux dont on ne
sait
pas pourquoi ils vivent, l’humanité superflue, c’
es, une grâce et une décence ? Hélas ! les étudiants d’aujourd’hui ne
savent
plus rire ni aimer ! Sauf les jours d’orgie gross
ets en l’air, ce punch éternel et cet éternel gaudeamus igitur… on ne
saurait
dire de quel choc déplaisant cela vous heurte, qu
n peu embourgeoisée. Les personnes qui fréquentent les omnibus et qui
savent
regarder penseront certainement comme moi. Consol
l’amour, ou plutôt du plaisir. Mais alors il faudrait peut-être leur
savoir
gré de distinguer si nettement l’un de l’autre.
a fait quelque chose de singulier et de puissant, mais où la foule ne
saurait
entrer du premier coup. J’imagine que l’idée init
personnage un nom et une condition sociale, mais sans s’inquiéter de
savoir
s’il resterait vraisemblable et s’il n’apparaîtra
xceptionnel à l’excès et presque hors nature. Et ç’a été là, comme on
sait
, le procédé le plus fréquent des romantiques pour
de cette charité et en même temps de la terreur d’être ingrat… Je ne
sais
pourquoi on l’a appelé un bâtard d’Antony : Olivi
beaucoup à penser sur ce que c’est que l’amour. Et j’ai vu que je ne
savais
ni l’un ni l’autre. Mais laissez-moi vous rappele
piquée au vif. Elle tâche d’exciter la jalousie de Troppa : — Oui, je
sais
, vous avez prêté votre maîtresse à votre ami. La
plus vieux axiomes, et des plus sûrs, de la psychologie amoureuse : à
savoir
que le meilleur moyen de se faire aimer d’une fem
oète par une autre observation presque aussi généralement acceptée, à
savoir
que très souvent, en faisant semblant d’aimer, on
(avec une modestie qui l’honore), et que les disciples ont, comme on
sait
, l’habitude d’exagérer les défauts des maîtres. O
grand et bien charmant, en vérité, L’égoïsme du cœur ? Encore je ne
sais
pas si ces vers (sauf les premiers) ne me rappell
(trop peu connues) de qui ?… Mon Dieu, de Dufresny, si vous voulez le
savoir
. La plupart des autres drames de M. Vacquerie ne
j’aurai un amant. Et je te promets, moi, que tu seras le premier à le
savoir
. Œil pour œil, dent pour dent. » Lucien ne prend
e que la mère Michon fait très bien les infusions de camomille. Je ne
sais
pas encore si Francillon est un chef-d’œuvre. Nos
ne sais pas encore si Francillon est un chef-d’œuvre. Nos enfants le
sauront
. Mais c’est un drame extrêmement intéressant, qui
armes qu’elle n’aurait certainement pas chez nous. Elle ajoute, je ne
sais
comment, à leur beauté. Aussi, quand elles sont b
e combattue ; déplacer l’intérêt de la pièce (il ne s’agirait plus de
savoir
si la femme offensée a réellement fait ce qu’elle
avoir si la femme offensée a réellement fait ce qu’elle dit ; le mari
saurait
tout de suite à quoi s’en tenir) ; bref, boulever
ut ; le devoir m’y oblige, et la plus pressante des nécessités. Je ne
sais
pas du tout, en ce moment, avec quoi je remplirai
tout, en ce moment, avec quoi je remplirai ces cinq cents lignes ; je
sais
seulement qu’elles seront écrites pour l’heure qu
happera pas à leurs doigts. Mais l’écrivain fait son œuvre avec je ne
sais
quoi dont il n’est pas sûr et qui peut sans cesse
de son cerveau, et il ignore ce qu’il y a dedans. Non seulement il ne
sait
pas si ce qui en sortira sera bon ; mais il ne po
u’il en sortira quelque chose. Tandis que j’écris cette phrase, je ne
sais
pas encore quelle sera la suivante, ni si je sera
idées banales ou d’idées confuses. Pourrai-je débrouiller celles-ci ?
Saurai
-je me passer de celles-là ? Et enfin, vulgaires o
ancillon prendrait Thérèse à part et lui dirait : « Eh bien ! non, tu
sais
, il ne ment pas. Ça y est, ça y est parfaitement…
e a-t-il vu verser du champagne dans les pianos, ce qui est, comme on
sait
, le « comble » et l’expression suprême de la haut
me on sait, le « comble » et l’expression suprême de la haute vie. Il
sait
quelle bête stupide est l’homme, et à quel point
erait personne ; rien ne le surprend, rien ne l’émeut ni le tente, il
sait
le fond des choses et la vanité de tout. Il est p
t, pour comble d’horreur, le terrain des personnes, M. de Lapommeraye
sait
pourtant bien que ce n’est pas là précisément la
n, on a dit sur elle bien des sottises, — parfois spirituelles. On ne
saurait
répondre à toutes, et ce serait d’ailleurs fort i
a thèse essentielle de M. Dumas n’en triomphe que plus clairement : à
savoir
que l’homme est tenu, dans l’état de mariage, à l
plaisanteries (dirons-nous sacrilèges ?) de MM. Meilhac et Halévy, se
sait
bon gré de les comprendre, est tout heureux de re
ès que cet air de la Marche des rois, si rapide et si gai (avec je ne
sais
quoi de fantasque et de falot), a jailli de l’orc
les plus hardis, j’allais dire si attique ; et pourquoi pas ? Nous ne
savons
pas trop aujourd’hui ce que c’était au juste que
iens, et provoquer des carnages qui ont soulagé la terre. » Hélène le
sait
; elle sait qu’elle est en proie à une force supé
voquer des carnages qui ont soulagé la terre. » Hélène le sait ; elle
sait
qu’elle est en proie à une force supérieure et di
ant dans sa faute… rien n’est donc nouveau ; car cela a défrayé je ne
sais
combien de romans, et cela est déjà dans les poèm
à Vénus, que je citais tout à l’heure, ils l’ont traduite comme vous
savez
: Dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu À fair
peinture ; enfin, parmi cet esprit, cette ironie et ce caprice, on ne
sait
comment, une pointe d’attendrissement çà et là (c
x, modeste et pur profil de la Jeune Fille d’Hippolyte Flandrin, vous
savez
? celle qui est au Musée du Louvre. Entre Louise
ufrou elle-même, s’installe au foyer et lentement, doucement, sans le
savoir
ni le vouloir, lui prend sa place. Cependant, ce
isément, jusqu’à la fuite | éperdue de la pauvre petite folle ! Je ne
sais
s’il y a, dans tout le théâtre contemporain, rien
on n’est sûr de rien avec les petites femmes de cette espèce, et qui
sait
si elle ne recommencera pas ? Décidément, le mieu
impressions trop diverses, je finissais par rire aux anges, sans trop
savoir
de quoi, comme les hydrocéphales et les petits en
bord, à force de petits soins, à tester en leur faveur, avant qu’elle
sache
l’aubaine qui lui est tombée du ciel. Et voilà le
, dit la prière chrétienne, ne nous exposez pas à la tentation. » Qui
sait
, monsieur mon voisin, si vous n’épouseriez pas Go
ui sait, monsieur mon voisin, si vous n’épouseriez pas Gotte ? Et qui
sait
surtout si vous ne feriez pas le petit mouvement
et qui se rend justice. Il a cinquante ans et sa femme en a vingt. Il
sait
qu’elle est sage, mais il n’est pas tranquille. I
Vous l’attendiez. Cette fois, il demandera le divorce. Même quand il
sait
que la « délicieuse coquine » était Cotte, et que
is pas fâché d’avoir attendu. La pièce m’avait fort amusé ; mais, qui
sait
? si j’avais dû en rendre compte au pied levé, pe
ais recueilli d’orpheline. — Ou plutôt ils avaient tous en tête je ne
sais
quel type absolu du Parisien, et ils comptaient q
nce et de détachement aimable… Et puis c’est tout. Le parisianisme ne
saurait
donc constituer un caractère : ce n’est qu’une al
épicurien délicat, un dilettante, un nonchalant très ingénieux, qui a
su
arranger et composer toute sa vie avec art et qui
y, haussent les épaules avec dédain devant ce candide Brichanteau qui
sait
si peu la vie, qui recueille une orpheline, comme
gardât un joli coin de sensibilité et presque d’ingénuité. Et qui ne
sait
que ce mélange de scepticisme et de tendresse se
te d’exagération plaisante. Mais il me paraît aussi que M. Gondinet a
su
dégager précisément ce qui, dans la vie provincia
e. À Paris il s’aperçoit, à l’attitude d’un ami, qu’il a fait sans le
savoir
une situation difficile à cette enfant. Après une
coulent encore. La Fresnais est devenu un très brillant général. Il a
su
le secret de Julie par le frère de l’ancienne abb
us en plus surprenantes et qui tout doucement aboutissent, sans qu’on
sache
comment, à une dernière formule, d’une hardiesse
s la nuit, à peine séparée de toi. » Comment tout cela se fond, je ne
sais
, mais c’est un délice. Si maintenant vous voulez
n de la nuit infinie… » Et M. Renan approuve Julie et d’Arcy, on n’en
saurait
douter. C’est bien lui qui parle, sinon par la bo
te encore : « Moi qui n’ai à sauver ni l’honneur d’un Ordre, ni je ne
sais
quel vœu frivole, je suis plus grand que vous. »
ulie est en train, que ne s’écrie-t-elle comme Pauline : Je vois, je
sais
, je crois, je suis dé… sabusée ! Je comprends bi
haleine, et, enfin, elle lui passa ses bras nus autour du cou : — Je
sais
, dit-elle, de quoi vous souffrez : prenez-moi. Ma
ir, et qui n’ouvre plus un livre qu’avec l’obsédante préoccupation de
savoir
« comment c’est fait » et « ce qu’il en dira »… M
on a parlé ne se fera point : « Vois-tu, ma petite baie, le petit… tu
sais
toi-même comme il aime les petites babas… Et puis
rgent, et, ma foi, qu’il reste !… Je connais tout, ma petite baie, je
sais
pourquoi les jeunes babas ont besoin de paquets d
mble. Pour l’instant, le métier de ce pauvre homme, si vous voulez le
savoir
, c’est de vider des fosses d’aisances. Ce n’est p
re homme est-il un homme. Pourtant il a quelque chose à dire. Il veut
savoir
si c’est vrai que son fils a séduit et trompé la
sérable entre les misérables révèle une âme sublime et sainte sans le
savoir
. Car chacun de ses balbutiements exprime l’amour
st d’un ordre infiniment plus élevé… De tous les corps ensemble on ne
saurait
en faire réussir une petite pensée ; cela est imp
impossible, et d’un autre ordre. De tous les corps et esprits on n’en
saurait
tirer un mouvement de vraie charité : cela est im
; Dieu préserve qu’il entende parler de cette poudre ; il ferait Dieu
sait
quoi ! Il est trop sensible, lui, tu sais : il ne
tte poudre ; il ferait Dieu sait quoi ! Il est trop sensible, lui, tu
sais
: il ne peut pas même égorger un poulet. Ne lui d
éfléchirait pas… » Ce qui inquiète les deux femmes, c’est qu’elles ne
savent
point où Petr a caché son argent, et que Petr veu
r Akoulina… Les deux femmes échangent d’abominables injures. Akoulina
sait
le crime d’Anissia et le lui jette à la face… Nik
. Au moins je ne serai pas la seule… Il sera aussi un assassin… Qu’il
sache
ce que c’est ! » Et Matrena, pendant que Nikita s
ù me sauver ? » Et il y a une variante à ce quatrième acte ! Et je ne
sais
si la variante n’est pas plus tragique encore que
umière dans l’âme ténébreuse de Matrena, d’Anissia et de Nikita : ils
savent
et répètent qu’ils commettent le péché… À la fin,
mener à un mythe solaire ou météorologique. On y a ramené, comme vous
savez
, l’histoire de Napoléon, et je me fais fort d’y r
de fidélité, qui nous vient pourtant de la Grèce lumineuse, a, je ne
sais
comment, par la mélancolie de ses détails, par la
peut se permettre bien des choses avec les gens qu’on aime, et qui le
savent
. Nous ne commettons pas un si grand crime en tira
es directeurs de la Vie parisienne comme de grands moralistes sans le
savoir
, comme des sociologues qui ne seraient pas de l’I
re et que cela ne la protège point.) Quant au lecteur, si vous voulez
savoir
quel obscur et subtil plaisir il peut bien trouve
’imagine toujours que ce que j’ignore doit être supérieur à ce que je
sais
… que ce que je connais est ennuyeux et ce que je
respect, l’estime ou l’admiration spontanée du public, et qui même ne
sauraient
être récompensés autrement ; que, d’ailleurs, les
blic cosmopolite. Est-ce mieux que Excelsior et que Messalina ? Je ne
sais
, mais ce qu’on peut dire, c’est que l’action de S
s assistons d’abord au triomphe d’un roi de Perse, vainqueur de je ne
sais
quel peuple ennemi. Des guerriers défilent portan
de mouvements et d’attitudes, bien autre chose encore que ce qu’on a
su
faire jusqu’à présent. Quoi ? je ne sais pas au j
re chose encore que ce qu’on a su faire jusqu’à présent. Quoi ? je ne
sais
pas au juste, et peut-être que les limites de l’a
i les apparie d’après leurs couleurs, brouille tout, confond tout, ne
sait
plus au juste à quels torses elles appartiennent.
presque de la même façon. Et c’est peut-être pour cela que, lorsqu’on
sait
regarder un ballet comme il faut, on oublie souve
en Espagne, en Perse ; mais il n’y a que le Céleste-Empire qu’il ait
su
exprimer avec quelque originalité. C’est une trou
s, au reste, on n’éprouve pas le besoin de comprendre dans le détail.
Sachez
seulement que Brahma est enfin condamné à être br
blanc, entre leurs lèvres écartées, et c’est ce qui leur donne, je ne
sais
comment, un air de stryges et de goules innocente
cclimatation nous avait fait voir des Fuégiens, des Cynghalais, je ne
sais
quels échantillons encore des « païs estranges »,
hanti, qu’entre un Achanti et M. Taine ou M. Herbert Spencer. Oui, je
sais
ce qu’on répond : — Ces nègres ont la faculté de
ucoup plus loin d’un caniche que d’un homme de génie. — Hélas ! qu’en
savons
-nous ? Il y a presque sûrement des animaux qui ra
ouvrent leur gorge : toutes choses que les hommes ne font point et ne
sauraient
faire, j’imagine, sans un peu de ridicule. La con
ec plaisir, je me trouve un peu gêné pour louer les comédiens : je ne
sais
quelle pudeur chrétienne, ou féodale, ou romaine,
u jour et de l’heure. Autant qu’on peut en conjecturer par ce qu’on
sait
de lui et par ce qu’il en a dit, Nietzsche était
ativement assez longtemps. Mais le fond ou si vous voulez — car je ne
sais
guère ce que c’est que le fond — certaines partie
même peut-être ; il aimait la clarté, il aimait, encore sans le bien
savoir
, la règle ; par son orgueil il était aristocrate
lénisme étant écolier, au gymnase ? Il serait assez intéressant de le
savoir
. Je n’en sais rien ; mais la chose n’a du reste q
olier, au gymnase ? Il serait assez intéressant de le savoir. Je n’en
sais
rien ; mais la chose n’a du reste qu’un intérêt d
ations, des solanées et des stupéfiants, mais, comme les forts, je ne
sais
quel breuvage amer et tonique. Ainsi en possessio
essimisme, rencontraient la vie, et la vie dans toute sa plénitude, à
savoir
la vie en beauté. On lui avait enseigné une musiq
me le plus riche lorsqu’il vit dans la solitude d’un désert ? » On ne
saurait
trop méditer ce passage si l’on veut bien compren
les dégénérés demandant absolument la même chose, il est difficile de
savoir
, à ce qu’ils demandent, à ce qu’on leur donne et
inspirations dionysiaques, et n’y ayant rien de plus difficile que de
savoir
dans quelles dispositions psychiques les Européen
ceux qui vous parlent d’espoirs supraterrestres ! Ce sont, qu’ils le
sachent
ou non, des empoisonneurs. Ce sont des contempteu
sacré que comme un tombeau. Nous faisons partie de l’Univers et je ne
sais
pas trop ce qui nous donnerait bien le droit de l
Rien ne nous est devenu plus étranger que ce desideratum du passé, à
savoir
la paix de l’âme. Rien ne nous fait moins envie q
re dans les périls, pour savourer la vie en sa plénitude et même pour
savoir
ce que c’est ; « croyez-m’en, le secret pour mois
nous fait peur et nous ne l’abordons pas avec probité. C’est que nous
savons
qu’elle a ses dangers. Certainement elle les a. E
s mystérieuse, depuis le jour où m’est venue la grande libératrice, à
savoir
cette pensée que la vie pouvait être une expérien
comprendre au moins tout ce dont il a besoin pour vivre. Les animaux
savent
et comprennent tout ce qu’il faut qu’ils comprenn
nimaux savent et comprennent tout ce qu’il faut qu’ils comprennent et
sachent
pour les nécessités et même pour les agréments de
’attribua des qualités imaginaires », comme par exemple la faculté de
savoir
l’avenir, ou la faculté du libre arbitre, ou la f
hardiesse ; il a pu penser cela quelquefois, et, pour ma part, je le
sais
trop intelligent pour douter qu’il ait fait cette
éflexion ; mais, persuadé, peut-être à tort, qu’il y a eu une race, à
savoir
la grecque, qui a été organisée en société et qui
vie, et de plus destructeur de la vie. Le démocrate lui paraît je ne
sais
quel ami de l’ombre et des ténèbres humides, tout
le le pousse si loin qu’il en oublie une de ses théories favorites, à
savoir
que le monde est une manifestation de beauté. Car
nourrirait-il ? Comment ferait-il pour croître et s’augmenter ? Nous
savons
à peu près ce que c’est que la matière organisée
ous-mêmes toujours plus exactement… » Tant que l’homme ne verra et ne
saura
que lui-même et ne pourra, sous prétexte d’expliq
ristianisme est plus exécrable encore que tout ce qui l’a préparé. On
sait
comment il est né : tout ce qu’il y avait de bas,
ditions premières, des vieilles civilisations dégénérées, sur quoi il
sait
agir et agit comme un baume. Aux époques où les y
et de la justification du monde par sa beauté, hypothèse où, comme on
sait
, Nietzsche s’est complu quelquefois, « rien n’est
ne pas voir le monde, pour ne pas se connaître en hommes, pour ne pas
savoir
ce que c’est que l’homme, pour ne pas connaître,
titions et préjugés, parce que, sachant exactement ce qu’en effet ils
savent
, ils apportent à l’expression de leurs préjugés l
théorique, c’est-à-dire l’homme qui raisonne, qui pour raisonner veut
savoir
, qui apprend donc, et qui classe et qui critique,
ar cette doctrine radicalement fausse, que la morale est en raison du
savoir
, que l’homme qui ne fait pas le bien est un homme
on du savoir, que l’homme qui ne fait pas le bien est un homme qui ne
sait
pas le bien et que l’homme qui sait le bien fait
t pas le bien est un homme qui ne sait pas le bien et que l’homme qui
sait
le bien fait le bien assurément. Le voilà précisé
s faux, et ce serait le contraire plutôt qui serait vrai. L’homme qui
sait
le bien ne le fait pas, parce qu’il se contente d
’homme qui sait le bien ne le fait pas, parce qu’il se contente de le
savoir
et que cela suffit à son amour-propre et parce qu
te de le savoir et que cela suffit à son amour-propre et parce que, à
savoir
le bien et à se rendre compte qu’il le sait, il c
-propre et parce que, à savoir le bien et à se rendre compte qu’il le
sait
, il croit le faire et avoir accompli et consommé
e, et l’acte est rarement, on en conviendra, inspiré par l’idée et le
savoir
; et il est fréquemment, on en conviendra, l’effe
emment, on en conviendra, l’effet d’un mouvement instinctif et qui ne
sait
pas. Mais cette pensée est bien la pensée angulai
ntale de la doctrine de l’homme théorique. Socrate a dit au monde : «
Sachez
, pensez, raisonnez. Savoir c’est pouvoir et pouvo
omme théorique. Socrate a dit au monde : « Sachez, pensez, raisonnez.
Savoir
c’est pouvoir et pouvoir le bien. Sachez, pensez,
« Sachez, pensez, raisonnez. Savoir c’est pouvoir et pouvoir le bien.
Sachez
, pensez, raisonnez ; car c’est là tout l’homme. L
l’artiste, est institué et intronisé. Il apprendra, il raisonnera, il
saura
, il fera des théories. Tout cela est très vain. L
able avant que le tout soit expliqué. Mot de Claude Bernard : « Si je
savais
quelque chose à fond, je saurais tout. » Donc les
iqué. Mot de Claude Bernard : « Si je savais quelque chose à fond, je
saurais
tout. » Donc les explications de la science sont
quivalent à une non-explication, et qu’elles en sont une, et tous les
savoirs
de la science ne savent rien. Jeu, si l’on veut,
cation, et qu’elles en sont une, et tous les savoirs de la science ne
savent
rien. Jeu, si l’on veut, et jeu très sérieux et
ble à un Grec d’avant Socrate ; c’est l’homme dévoré de la passion du
savoir
, dévoré de la passion de la « culture ». — Il en
core plus pour l’homme du peuple. L’homme civilisé, c’est l’homme qui
sait
, l’homme cultivé, c’est l’homme qui sait. Il n’y
civilisé, c’est l’homme qui sait, l’homme cultivé, c’est l’homme qui
sait
. Il n’y a rien de plus faux. L’artiste qui ne sai
c’est l’homme qui sait. Il n’y a rien de plus faux. L’artiste qui ne
sait
rien du tout, l’homme d’action qui sait peu de ch
e plus faux. L’artiste qui ne sait rien du tout, l’homme d’action qui
sait
peu de chose, est un homme aussi cultivé, aussi c
cipline puisse commencer », ne faut-il pas une conviction a priori, à
savoir
que le démontré est meilleur que l’indémontré ? C
On voit donc bien que la science aussi repose sur une foi et qu’il ne
saurait
exister de science inconditionnée. » Vous me di
re pas trompé qu’être trompé. Dans l’ordre des idées générales, qu’en
savez
-vous ? Il est parfaitement indémontré qu’il vaill
toujours de devoirs qui ont un caractère absolu. Autrement, et ils le
savent
très bien, ils n’auraient pas droit à leur pathos
t très bien, ils n’auraient pas droit à leur pathos démesuré : ils le
savent
fort bien. C’est pourquoi ils s’emparent avidemen
ité est une illusion. Cette illusion vous vient de ce que vous croyez
savoir
comment vos actes s’accomplissent, comment « s’ef
s’effectue l’action humaine ». Cette créance est une erreur. Nous ne
savons
pas du tout comment s’effectue l’action humaine.
ion humaine. C’est une erreur d’enfants ou de primitifs que de croire
savoir
comment les actions humaines s’accomplissent. Nou
Socrate et Platon concluaient logiquement que faire un acte c’est le
savoir
, que qui le sait le fait, et que qui ne le fait p
concluaient logiquement que faire un acte c’est le savoir, que qui le
sait
le fait, et que qui ne le fait pas est simplement
le fait, et que qui ne le fait pas est simplement un homme qui ne le
savait
pas et que le criminel est simplement un homme qu
ui ne le savait pas et que le criminel est simplement un homme qui ne
sait
pas la vertu. — Est-ce que cela ne vous paraît pa
e vous paraît pas puéril ? Ce serait pourtant la vérité même, si nous
savions
comment l’action s’accomplit. En ce cas il serait
se que nous ne connaissons pas le moins du monde ; « ce que l’on peut
savoir
d’un acte ne suffit jamais pour l’accomplir, et l
impossible de démêler en vous quelle est la cause ; et tant qu’on ne
saura
pas comment se fait le passage de l’idée à l’acte
cherchera un motif de querelle, l’autre examinera ses vêtements pour
savoir
s’ils prêtent à rire ; tel autre songera au ridic
upposé, éprouver l’un quelconque ou l’autre quelconque des sentiments
sus
énumérés. Pourquoi ? Parce que c’était, à ce mome
alue pas l’acte à faire ou l’acte fait, il n’est pas à consulter pour
savoir
si l’acte vaut ou ne vaut pas : « Autrefois on fa
servir d’argument contre la valeur d’une chose. Nous sommes loin d’en
savoir
assez pour pouvoir évaluer la mesure de nos actio
thétique, l’artiste peut accoucher d’une très pauvre chose. » — On ne
sait
pas même s’il ne faudrait point pousser jusqu’à d
st la pensée libre et par conséquent c’est le moi pur. Si vous voulez
savoir
si vous êtes brave, au fond et vraiment, si vous
ctrine de la responsabilité est attachée à cette psychologie naïve, à
savoir
que la volonté seule est une cause et qu’il faut
ment dur], mais quant à punir, c’est une aberration. Le criminel seul
sait
à quel point il est coupable, ou plutôt il ne le
e criminel seul sait à quel point il est coupable, ou plutôt il ne le
sait
pas ; mais il le sait incomparablement plus que v
quel point il est coupable, ou plutôt il ne le sait pas ; mais il le
sait
incomparablement plus que vous. Il connaît tout l
paré de vous ». C’est là qu’est l’injustice, dérivant de l’ignorance.
Savez
-vous quel est le travail du défenseur en procès c
s aucune intervention de sa sensibilité morale. Et c’est ainsi, on le
sait
, que les juges de l’ancien régime jugeaient toujo
i que la culpabilité est une manière de préjugé et que jamais nous ne
savons
à quel point un homme est coupable, ni s’il l’est
s à quel point un homme est coupable, ni s’il l’est. Tout ce que nous
savons
, et encore est-ce très difficile à mesurer, c’est
que s’est introduite la notion de l’homme moral et craignant Dieu, à
savoir
l’idée que la vertu consiste dans la souffrance v
re ; — et quelle est la première chronologiquement, c’est ce qu’on ne
sait
pas et c’est probablement ce qu’on ne peut pas sa
c’est ce qu’on ne sait pas et c’est probablement ce qu’on ne peut pas
savoir
, parce qu’il est presque certain qu’il n’y a chro
« ténacité aveugle » écarte un peu l’ennui, qui encore, très subtil,
sait
très bien se glisser dans les interstices du trav
des époques, la nôtre, de tout son argent et de toute son activité ne
sait
pas faire autre chose que d’accumuler toujours pl
a honte en présence du sommeil… Ce n’est pas une petite chose que de
savoir
dormir : il faut savoir veiller tout le jour pour
sommeil… Ce n’est pas une petite chose que de savoir dormir : il faut
savoir
veiller tout le jour pour savoir dormir. Dix fois
chose que de savoir dormir : il faut savoir veiller tout le jour pour
savoir
dormir. Dix fois dans la journée il faut que tu t
fait que quand elle est devenue incurable. La morale, en effet, on ne
sait
trop pourquoi, exerce sur les esprits, même sur c
e d’hypnose est à analyser. La morale séduit et fascine parce qu’elle
sait
« enthousiasmer ». Elle persuade que c’est une ca
bien voir qu’elle est un préjugé qui, par un privilège particulier, a
su
se faire respecter des esprits les plus hardis ju
hardis jusqu’à les stupéfier, qu’elle est un préjugé incontrôlé qui a
su
se rendre incontrôlable ; mais qu’elle est un pré
est un préjugé, méritant ce nom plus que tous les autres, puisqu’il a
su
, lui, se dérober presque à toute analyse et à tou
hez le prochain, c’est quelqu’un qui vous supporte, parce que vous ne
savez
pas vous supporter vous-même, et quelqu’un qui vo
us supporter vous-même, et quelqu’un qui vous aime, parce que vous ne
savez
pas vous aimer assez et comme il faut. « Je voudr
tres pour vous oublier ou pour vous chercher, et les deux ensemble, à
savoir
pour oublier celui que vous êtes et pour chercher
ille l’amour du plus lointain. — Ainsi parlait Zarathoustra. » On ne
saurait
croire, quelque soin que La Rochefoucauld ait pri
xiste c’en est la marque, et il n’y en a pas d’autre. Mais les amants
savent
si bien que l’amour sans jalousie n’existe pas ou
la prévoyance, de la prévision plutôt, c est-à-dire de l’égoïsme qui
sait
voir jusqu’à demain. Il est difficile de voir là
ent et omniprévoyant, le Dieu immobile et qui a affirmé que Dieu seul
sait
ce qu’il nous faut et que nous l’ignorons ; et ce
? Comparés à ce que les hommes religieux proclament au sujet de leur
savoir
, de leur esprit sacré, tous les hommes probes de
l’agitation pour la puissance. Et aussi bien, subconsciemment, il le
sait
. Quand il se dit qu’il se reposera quand il aura
rds de l’âme et aussi de toutes les expériences futures ! Car il faut
savoir
se perdre pour un temps, si l’on veut apprendre q
dent ; mais les passions en elles-mêmes sont des choses saines, comme
savait
déjà le dire Descartes, et si elles sont des mani
es basses de chaque passion. La vie dangereuse est la vie vraie. Car,
savez
-vous ce que veut dire « vrai » ? « Vrai, cela veu
reuse est la vie supérieure. La vie dangereuse est la vie bonne. Car,
savez
-vous ce que c’est que le bien ? C’est le beau. Ce
… Qu’il existe quelque chose qui a cent fois plus d’importance que de
savoir
si nous nous trouvons bien ou mal ; c’est l’insti
mental de toutes les natures vigoureuses — et par conséquent aussi de
savoir
si d’autres se trouvent bien ou mal. Cet instinct
s mystérieuse, depuis le jour où m’est venue la grande libératrice, à
savoir
cette pensée que la vie pouvait être une expérien
rit pour pouvoir s’en réjouir et qui a juste assez de culture pour le
savoir
. Ennuyé, dégoûté, il n’a que du mépris pour lui-m
t contre l’idéal, se donnant comme un idéal et réussissant, par je ne
sais
quels artifices d’esclave rusé, à se faire prendr
hismes, comme celui de l’égalité des hommes, sans qu’on ait jamais pu
savoir
sur quoi, sur quelles données scientifiques, hist
it par « faire défaut ». — « L’espèce supérieure fait défaut, c’est à
savoir
celle dont la fécondité et la puissance inépuisab
es et de purs immoralistes. Une espèce supérieure s’est formée, on ne
sait
pas très bien comment, sur un promontoire rocheux
a ne signifie pas grand-chose, et le plus savant est encore celui qui
sait
qu’il ne sait rien ; mais si quelque chose existe
pas grand-chose, et le plus savant est encore celui qui sait qu’il ne
sait
rien ; mais si quelque chose existe qui s’appelle
sait qu’il ne sait rien ; mais si quelque chose existe qui s’appelle
savoir
, il n’a de valeur qu’en tant : 1° qu’il n’est pas
que le Christianisme a paru. Il faut mettre à part Jésus, dont on ne
sait
que peu de choses et qui semble, à essayer de le
démagogue, alors qu’il était peut-être tout le contraire ; mais on ne
sait
pas. Il faut mettre à part Jésus dont, tout compt
e sait pas. Il faut mettre à part Jésus dont, tout compte fait, on ne
sait
rien. Mais le Christianisme, tel qu’il a été fait
crité sur l’exception, est moderne, dans chaque civilisation, c’est à
savoir
symptôme de décomposition de cette civilisation.
imiste et moral. La Révolution française tient tout entière, comme on
sait
, dans ces deux mots : égalité, souveraineté natio
nous lui connaissons s’empare-t-il de l’État ? Il est intéressant de
savoir
ce qu’il en fait et, disons-le tout de suite pour
traits typiques qui répugnent à l’être de troupeau. » Il faut donc le
savoir
et savoir le dire, « l’État c’est l’immoralité or
iques qui répugnent à l’être de troupeau. » Il faut donc le savoir et
savoir
le dire, « l’État c’est l’immoralité organisée :
ne fût-ce que pour s’entendre entre eux, s’organiser, se discipliner,
savoir
ce qu’ils veulent et où ils tendent, et se reconn
moyens d’arriver à leur but, puisque vous leur en donnez un, c’est à
savoir
la force, la grandeur et la beauté du genre humai
ver ; ils jugent : « Ce qui m’est nuisible est nuisible en soi. » Ils
savent
en un mot qu’il n’y a d’honneur que ce qu’ils en
rançais dans le texte) le signe décisif de la moralité… Les puissants
savent
honorer ; c’est l’art où se déploie leur richesse
ngeance — à l’égard seulement de ses pairs — et en sentir le devoir ;
savoir
manier le talion, avoir des idées raffinées en am
z-vous ma parole ? Faites toujours ce que vous voudrez ; mais d’abord
sachez
vouloir, soyez de ceux qui peuvent vouloir. Aimez
. On institue des examens pour tout, sauf pour ce qui est essentiel :
savoir
si on peut vouloir, si on peut promettre. Le jeun
joie. Ainsi pourra se former une race d’hommes supérieurs dont on ne
sait
pas, l’hérédité aidant, ce qu’ils pourront deveni
s honnête, en tout cas la plus myope qu’il y ait aujourd’hui, c’est à
savoir
Messieurs les socialistes », l’homme n’ayant de v
onde antique, peut-être la plus définitive, la face de granit. Et qui
sait
si, grâce à elle, l’héroïsme antique ne finira pa
er et le continuateur de Napoléon — de Napoléon qui voulait, comme on
sait
, l’Europe Unie, pour qu’elle fût la maîtresse du
Le nivellement de l’homme européen est le grand processus que l’on ne
saurait
entraver : on devrait le hâter encore… Le seul bu
on : « Ce sont des conditions exceptionnelles qui créent l’artiste, à
savoir
tous les états intimement liés aux phénomènes mal
si doué sera tout naturellement un et simple, très un et très simple.
Savez
-vous ce que signifient, ce que révèlent les arts
uvient, à l’aspect de l’œuvre d’art la plus grossière, de ce que l’on
sait
par expérience avoir été une chose agréable, et l
ruit la sociabilité]. Celui qui poursuivra encore cette considération
saura
à quelle espèce d’hypothèses, pour l’explication
ardeur aveugle, comme si ç’avait été une maladie, et pourtant ils ne
surent
rien mettre de mieux, en place de cela, que la fo
idi et peu s’en faut, même dans la douceur, de grimaçant. Voulez-vous
savoir
ce que c’est que la souplesse ? C’est la liberté.
rsqu’il veut connaître exactement l’opinion de Sterne sur un sujet et
savoir
si l’auteur prend un air souriant ou attristé. Ca
produit chez le lecteur véritable une sensation d’incertitude ; on ne
sait
plus si l’on marche, si l’on est debout ou couché
philosophes et plus particulière encore à Nietzsche lui-même, que de
savoir
jusqu’à quel point il faut être clair, ou plutôt
Mais encore il connaît les nuances, les mesures et les espèces, et il
sait
qu’il y a une clarté décevante et un clair-obscur
osophes sommes-nous tous aujourd’hui en fâcheuse posture vis-à-vis du
savoir
humain : la science grandit et les plus savants d
. Il est vrai que ce serait pis encore s’il en était autrement, s’ils
savaient
trop de choses. Notre devoir est avant tout de ne
s grande vigueur que le bon danseur demande à sa nourriture, et je ne
sais
pas ce que l’esprit d’un philosophe pourrait dési
, avec raison, l’artiste, l’écrivain de race, par exemple, à ce qu’il
sait
« trouver la fin », s’arrêter juste où il faut, a
ù il faut, avec précision, sûreté et grâce (ce que Nietzsche lui-même
sait
rarement faire) : « Les maîtres de première quali
en cela, que, pour ce qui est grand, comme pour ce qui est petit, ils
savent
trouver la fin d’une façon parfaite, que ce soit
deviner qu’ils sortent de la populace ou de la demi-populace… Ils ne
savent
pas marcher… Napoléon ne savait pas marcher dans
pulace ou de la demi-populace… Ils ne savent pas marcher… Napoléon ne
savait
pas marcher dans les cérémonies… On ne manquera p
éée par une volonté aveugle et inculte que l’on maudit parce qu’on ne
sait
pas la détruire, mais aimant l’existence comme un
t que toutes les passions sont bienfaisantes et que cependant il faut
savoir
les refréner, les soumettre à une discipline sévè
e d’évidence aussi que c’est parce qu’il n’y a pas d’idéal qu’il faut
savoir
en créer un pour avoir un but, ce qui est à peu p
s’obstiner à les changer alors qu’elles sont immutables et qu’il les
sait
telles, recueillant pourtant à cela un grand prof
fférentes formes », vous m’accorderiez déjà beaucoup, presque tout, à
savoir
qu’il n’y a pas identité des morales. Mais je dis
i, la politique crée du bien public. Il est probable, quoique je n’en
sache
rien, mais je le crois, que tout cela, en dernier
rée et qui obligent ? Qui nous dit, du fond de notre être : « Tu dois
savoir
, tu dois faire des vers, tu dois être homme d’Éta
ou si quelque chose nous le dit, c’est précisément la morale ou je ne
sais
quoi, qui emprunte sa voix : Tu dois savoir pour
cisément la morale ou je ne sais quoi, qui emprunte sa voix : Tu dois
savoir
pour éclairer les hommes sur les vérités et les r
ne pensée essentiellement aristocratique. Sans cela, je voudrais bien
savoir
ce que l’aristocratie aurait pu faire. Elle eût f
ace, mentalité d’une race qui n’a plus conscience d’elle-même, qui ne
sait
plus se faire gouverner par le meilleur d’elle, a
ils chassaient, prétendaient prouver et se prouver à eux-mêmes qu’ils
sauraient
faire l’office de maîtres et le faire mieux qu’eu
x, prétendaient montrer d’une façon éclatante que le peuple de France
savait
tirer spontanément de lui-même une hiérarchie val
d absolument et tout entière. Il a commencé par dire tout ce que vous
savez
qu’il a dit dans son Origine de la Tragédie grecq
pour créer de la beauté. Je n’en suis pas sûr du tout. L’humanité ne
sait
aucunement pourquoi elle est faite ; mais il est
défense et même de conquêtes, en profitant soit de la force qu’elle a
su
concentrer en elle, soit de la confiance instinct
’élite a précisément pour mission de voir plus loin, de prévoir et de
savoir
ce qui, en définitive, au prix de malheurs transi
but vaille qu’on emploie ces moyens Homère a dit, sans peut-être bien
savoir
tout ce qu’il disait :« Les Dieux disposent des d
idérer que ses idées, je trouve à Nietzsche son utilité. Comme je ne
sais
quel croyant a dit : « Il faut qu’il y ait des hé
é par Nietzsche. 4. Id. 5. Souligné par Nietzsche. 6. Id. 7. Gai
Savoir
, parag. 370. J’ai remanié le passage pour le rend
une sorte de discrétion respectueuse jusque dans la célébrité, je ne
sais
quoi de rare, de fidèle et de solennel, c’était s
e libre examen, qui n’épargne pas même les religions et les dieux, ne
saurait
être interdit à regard des poètes. La recherche e
de sont infiniment supérieures par le style au poème d’Hèlèna, qui ne
saurait
être antérieur à 1821, et il serait bien singulie
ité, il en avait fait pareillement son deuil. Je dis là ce que chacun
sait
. Ainsi M. de Vigny lui-même, cette noble nature q
ubriand. Jésus a versé une larme en voyant Lazare mort, et bien qu’il
sut
en son cœur qu’il allait bientôt le réveiller. Or
ue la vierge angélique ne rouvre le ciel au criminel repentant : Qui
sait
? le mal peut-être eût cessé d’exister ! Mais el
i voltige à travers les forêts vierges. Je rappelle, pour ceux qui le
savent
moins, ce que, tous, nous savions par cœur autref
erges. Je rappelle, pour ceux qui le savent moins, ce que, tous, nous
savions
par cœur autrefois : Ainsi dans les forêts de la
de Thomas Moore et de Byron, la combinaison que l’imitateur en avait
su
tirer montrait qu’on avait affaire ici à une maît
ée du poète, et finalement, à cet Exegi monumentum des Destinées : je
sais
les abus qu’on a vus sortir et qu’a trop tôt enge
olitique, quoique mal édifié sur la vraie grandeur de Richelieu, j’en
savais
assez déjà pour relever dans cet ingénieux roman
qué en tant qu’historique, et pour tout esprit ami de la vérité il ne
saurait
se relire aujourd’hui. Il n’en était pas moins, d
e biens. Sans doute il ignore l’excès de cette préférence, mais il en
sait
assez pour regretter un jour d’avoir sacrifié le
e son cours irrésistible ? pourquoi, dès qu’on en sort un instant, ne
saurait
-on rentrer dans le fleuve au même endroit du riva
e à M. de Vigny, M. Pasquier en ses Mémoires, tous ceux qui ont vu et
su
se sont élevés contre cette transmutation de la v
ayer de toutes parts bien des prophètes et même des demi-dieux. On ne
saurait
se le dissimuler, M. de Vigny, à sa manière et da
cet ordre de la société et dans les premiers rangs du pouvoir, je ne
sais
quel personnage de tact, de goût à la fois et de
de tact, de goût à la fois et de bonté, qui choisît, qui devinât, qui
sût
, qui fût comme s’il était du métier et qui n’en f
le répète, du pontife. Son esprit comme sa parole avait acquis je ne
sais
quoi de lent, de tenace et de compassé, et aussi
i se rapporte à cet événement littéraire, je demande à dire ce que je
sais
, en invoquant au besoin d’autres témoins qui pour
avait écrit un discours fort long, dont le sujet principal, comme on
sait
, était l’éloge de M. Étienne ; ce discours, le pl
Qui ne l’a pas entendu ce jour-là n’est pas juge. L’éloquence, on le
sait
, est tout entière dans le geste, dans le jeu, dan
Molé, à armer ce discours en guerre, à l’amorcer en ce sens. Il faut
savoir
en effet que les discours communiqués à l’avance,
aussi légèrement que je pus sur la blessure. Je doute qu’il m’en ait
su
gré. Aujourd’hui les choses ont changé de point d
ui sont du métier et qui prennent parti selon leurs préventions, sans
savoir
ni le premier ni le dernier mot de la comédie. Le
des dernières années, — un sentiment d’abnégation, combattu par je ne
sais
quel autre sentiment qui dit au poète d’espérer e
s, passager ou capitaine, lutte jusqu’au bout, fais ce que dois ; qui
sait
?… peut-être ! La Mort du Loup, qui est dans la
oce que je n’avais jamais vu tant idéalisé que cela. Les chasseurs en
savent
là-dessus plus long que moi ; mais ici il me para
de Vigny qu’il faut maintenir, et que tous les échecs académiques ne
sauraient
atteindre. Il avait du grand sous le pointillé. M
Samson, à ce moment où il montre tant de douceur et de complaisance,
sait
tout : il sait la ruse de la femme, ses perfides
oment où il montre tant de douceur et de complaisance, sait tout : il
sait
la ruse de la femme, ses perfides confidences à s
t que la femme est et sera toujours Dalila. Trois fois déjà il a tout
su
, trois fois il l’a vue en pleurs et lui a pardonn
ien ressentir : A sa plus belle amie elle en a fait l’aveu : Elle se
sait
aimer sans aimer elle-même ; Un maître lui fait p
ur. C’est le plaisir qu’elle aime ; L’Homme est rude et le prend sans
savoir
le donner. Un sacrifice illustre et fait pour éto
paix ne le ramènera-t-elle pas ? Je vais lui répondre au hasard sans
savoir
où le trouver. Si vous en savez quelque chose, vo
Je vais lui répondre au hasard sans savoir où le trouver. Si vous en
savez
quelque chose, vous me le direz. N’est-il pas bie
monde un homme aimable et un talent divin. » — On n’est pas fâché/le
savoir
comment se traitaient toutes ces muses entre elle
liée et jetée au néant. S’il se rencontre, par hasard, des hommes qui
sachent
habilement agencer les nuances, réunir les uns pr
s à la Lancastre ? Nous dirions : « Cet homme est un fou ; mais il ne
sait
donc pas que toutes ces vieilles armures dont il
le chloroforme, l’hélice, la photographie, la galvanoplastie, et que
sais
-je encore ? mille choses admirables, mille féerie
les connaissons depuis longtemps, nous les avons vus à l’œuvre, nous
savons
leurs pasquinades et leurs insuffisances. Sous la
. Il s’adressa à M. de Vigny, et le tança vertement à propos de je ne
sais
quelle prétendue inexactitude historique, afin de
us semble destiné à ne point périr. L’ex-ministre est oublié ; nul ne
sait
un mot des discours qu’il prononça jadis ; nul ne
la mort viendra le réclamer, il mourra tout entier, et nos enfants ne
sauront
même plus son nom. Je me trompe : ils l’apprendro
ui lui répondit fut un ancien professeur dont j’ai oublié le nom ; je
sais
seulement que toute sa gloire consiste à avoir si
à, qui furent de petits journalistes parvenus, qui sortirent de je ne
sais
quel salon guindé où l’on avait applaudi leurs va
ions derrière les rideaux impénétrables de son huis-clos ; si elle se
savait
capable, je ne dirai pas de quelque chose de bon,
e n’est point sans but que les nations sont livrées aux douleurs. Qui
sait
ce que l’avenir nous réserve ? Qui sait si la fac
ont livrées aux douleurs. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Qui
sait
si la face du globe ne va pas être renouvelée ? I
s conquêtes seront pacifiques et la guerre elle-même se transformera.
Savons
-nous ce que seront les batailles futures ! Je l’a
à son éternelle damnation. C’était l’esprit du bien, aveugles qui ne
savez
pas le reconnaître, et qui, renversant vos propre
aient les blessures et endormaient la douleur, mais le chloroforme en
sait
plus long que lui sur ce sujet. À l’heure qu’il e
paradis qui est là-bas, devant nous, au bout de notre route, si nous
savons
la frayer courageusement. En cherchant à cacher l
éroglyphique qu’il faut étudier longtemps avant de le comprendre ; je
sais
que ces formules particulières servent souvent à
, bien des découvertes insensées, bien des théories absurdes, mais je
sais
aussi qu’elles recouvrent parfois de merveilleuse
ché, sinon trouvé, une voie nouvelle pour la science ; il faut lui en
savoir
gré et le remercier des efforts qu’il a tentés. I
in. La photographie a-t-elle donc nui à la peinture ? Non pas, que je
sache
. Au contraire, elle s’est faite son commis voyage
is qu’il est utile, indispensable pour l’homme de lettres de voir, de
savoir
et d’apprendre incessamment. Mais, entre l’étude
e l’étude et le culte, il y a un abîme qu’il ne faut jamais franchir.
Sachons
l’histoire du siècle de Périclès et du siècle d’A
de Monaco lui-même ; tout cela est fané, usé, rapetassé ; il faut le
savoir
, mais ne plus le raconter. Eh ! que faisaient-ils
, j’en pourrais citer mille autres. Il faut être de son temps ; je ne
saurais
trop le répéter ! hors de là, point de salut ! Fr
mme le javelot de Priam sur le bouclier de Pyrrhus. Vous voyez que je
sais
, au besoin, prendre dans Virgile des comparaisons
r renter les poëtes ferait rire de pitié. Il y a un an ou deux, je ne
sais
quel petit banquier parvenu s’avisa de distribuer
. J’ignore quels sont ceux qui ont pu accepter ses largesses, mais je
sais
qu’ils sont blâmables et qu’ils ont prouvé peu de
e héritage, tâchons qu’il soit beau, et travaillons sans relâche. Qui
sait
ce que l’avenir dévoilera ? Un jour, dans quelque
ées de surnumérariat et d’apprentissage, pendant qu’il écrivait je ne
sais
combien de romans et de poésies qui jamais ne ver
rgueil ridicule, dans une croyance outrecuidante en mon talent que je
sais
apprécier à sa juste et mince valeur, je le puise
r ainsi ? le plus humble d’entre vous et un des derniers venus, je le
sais
; mais aussi un fervent qui saura pousser sa foi
vous et un des derniers venus, je le sais ; mais aussi un fervent qui
saura
pousser sa foi jusqu’au martyre. Avant de termine
un obstacle et qu’il se souvienne toujours de ce lieu-commun qu’on ne
saurait
trop répéter : L’avenir est en avant et non pas e
ière, à ce bruit qui les enseigne et qui les conseille. Elles veulent
savoir
la pensée et la parole du journal ! Après quoi el
euille jetée aux immondices fait sa proie et l’emporte, dédaigneux de
savoir
ce que ce vil chiffon peut contenir. Ô comble de
ue ma tentative n’était pas tout à fait une tâche désespérée. À je ne
sais
quels signes imperceptibles, l’écrivain le plus o
nt tout chargé de rides, tout couvert de haillons, et changé… Dieu le
sait
. Mais son ami le reconnaît à ce petit coin du sou
ertain charme ; la jeunesse rachète et au-delà, l’inexpérience. On ne
savait
pas écrire encore, on commençait, cela se voit, à
ître, et dans cette ombre éclairée et dans cette lumière douteuse, il
sut
entourer de ses hommages et de ses louanges la gr
ses hommages et de ses louanges la grande actrice vieillissante ; il
sut
entourer de ses encouragements et de ses conseils
écueils. Non, la critique n’a pas la prétention de tout voir, de tout
savoir
, de tout revoir, de tout arranger, de tout corrig
ur dans quelque esprit novice ; ou bien quelque cité curieuse a voulu
savoir
ce que disait cette page enfouie aujourd’hui dans
r les maîtres, avant d’aller aux disciples ; il faut prouver que l’on
sait
aimer, comprendre et admirer certaines beautés de
in. « Je voudrais bien y être dans vingt ans, disait Fontenelle, pour
savoir
ce que ça deviendra ! » Fontenelle était peu amb
ira au besoin toute une révolution, mais qu’est-ce que vingt ans pour
savoir
ce que deviendra l’art, le goût, la passion, le p
ssieurs et des petites dames du Lycée, dissertait, tout un jour, pour
savoir
si l’Otello français, Orosmane, est plus malheure
olière, dans cette œuvre commune de destruction dont ils ne pouvaient
savoir
toute la portée l’un ni l’autre, se sont sauvés j
s une certaine terreur que Molière entreprit cette tâche illustre. Il
savait
que toucher à l’hypocrisie était un crime sans ré
s, ceux qui l’avaient vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne
savaient
de cette comédie que les trois premiers actes, et
s ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de tout
savoir
, amoureux comme il l’était, sûr d’être le maître,
ut savoir, amoureux comme il l’était, sûr d’être le maître, et qui ne
savait
guère qu’un jour il appartiendrait, corps et âme,
t dévot se réveille, il s’oppose à ce qu’on joue ce drame que déjà il
sait
par cœur. Molière, en ce moment, était dans toute
Nul n’eût osé parler ainsi de Monsieur le premier Président. Molière
savait
, mieux que personne, quel homme était M. de Lamoi
die serait jouée (en effet cette double part fut payée à Molière, qui
savait
si bien rendre cet argent-là aux Comédiens malheu
une grande menace à faire à Louis XIV. En sa qualité de grand roi, il
savait
que la gloire et la majesté de cette ville nouvel
usieurs hommes d’honneur fut sincère et profonde. Il y a des gens qui
savent
tout prévoir. Quant au public, il ne comprit null
t au public, il ne comprit nullement le danger. Il était impatient de
savoir
ce que deviendrait le monstre, et comment il pous
iècle de Périclès, n’ont rien à comparer ; — cependant nul ne pouvait
savoir
où donc porterait ce boulet, tiré à bout portant
les plus minces ». Entendez-vous cela, P. Caffaro ? Il faut que vous
sachiez
aussi, mon père, que Molière a pris en main la dé
affaro ! Cependant, que pensez-vous de Lulli, mon Père ? Vous devriez
savoir
« qu’il a proportionné les accents de ses chanteu
t ( erudimini qui tragidificatis ) : « Si l’auteur d’une tragédie ne
sait
pas intéresser le spectateur, l’émouvoir, le tran
s ? Ô Monseigneur, depuis vous, la comédie est bien changée ! Si vous
saviez
comme à cette heure, au théâtre, tout est faux, m
saint Antonin. Quant à cette rage de rire de tout et toujours, il ne
saurait
l’approuver, et il vous donne, comme un exemple d
uvoir l’atteindre. il comprit, d’un coup d’œil, toute sa vocation. Il
savait
faire la comédie, il était sûr de sa découverte,
Il avait usé de sa première jeunesse, comme tous les habiles gens qui
savent
en jouir, au hasard ; il s’était abandonné en poè
elle n’aime plus, elle aimera peut-être ; où est son cœur ? elle n’en
sait
rien ; en attendant elle plaisante, elle jette se
die en trois actes, il n’y a pas, dans tout le drame moderne (et Dieu
sait
que nos illustres ne se sont guère tenus dans les
! Par ma foi, je vous trouve bien exigeants. — Je ne suis pas, que je
sache
, le roi Louis XIV, entouré de toutes les splendeu
heureux. D’ailleurs, comme je le disais tout à l’heure, pour ceux qui
savent
quel homme était Molière, la représentation du Ma
pour lesquelles il ne faut rien moins que sept hommes aujourd’hui, à
savoir
: deux poètes comiques au moins pour faire une co
olière, et de cette robe comique il se fit fièrement un linceul. Vous
savez
l’instant où M. Argan fait semblant d’être passé
comme il n’a traité ni Luther, ni Calvin, ni Cromwell. « La postérité
saura
la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Ma
la poésie et des beaux-arts, attachez-vous à bien comprendre, à bien
savoir
les chefs-d’œuvre qui ont été le principe et le c
ne réserve, un certain peut-être qui convient à la critique : « Je ne
sais
rien de plus grand que l’Iliade », a dit Properce
Et cependant le bon Homère sommeille quelquefois, ajoute Horace ! On
sait
que Virgile a voulu brûler l’Énéide, et qu’à l’ex
s coups de raquette et d’éventail n’ont rien à faire en tout ceci. On
sait
très bien que ce Mascarille est un drôle malavisé
ce, où cela finit ? Personne ; mademoiselle Mars elle-même, elle n’en
sait
rien. Toujours est-il que l’esprit, l’intelligenc
te plus animé que pas un de mes camarades ; je vois, je comprends, je
sais
, je sens, aussi bien qu’homme du monde, et pourta
qu’à moitié, les transes infinies de la profession ; elle n’a jamais
su
quelles douleurs sont cachées sous ces joies appa
l’exécution des grandes œuvres de l’esprit humain ? Est-ce que tu en
sais
le premier mot, cher pauvre orchestre ? Est-ce qu
ais été plus près de Molière, témoin le rire qui vous prend rien qu’à
savoir
que tout à l’heure Mascarille va paraître dans la
ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde ! »
Savez
-vous rien de plus charmant que ces petits détails
a fidélité ! Il y a dans tout cela une gaieté et une sagesse qu’on ne
saurait
trop étudier et trop applaudir. Sganarelle, resté
emier conseiller, le prudent Géronimo ; mais cette fois Géronimo, qui
sait
déjà à l’avance la maxime de l’autre Sganarelle,
pelle à son aide le ciel et l’enfer. C’est pourtant un philosophe qui
sait
lire et écrire ! comme dit Sganarelle, croyant lu
le riche fumier de Rabelais. Et ce pauvre Sganarelle qui veut en vain
savoir
la destinée de son mariage, le voilà aussi peu av
t de bien, dit-elle à Lycaste, et vous n’en avez point aussi, or vous
savez
qu’avec cela on passe mal le temps au monde. J’ai
Ah ! nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu’on en
saurait
dire. » Cette drôlesse, car c’est le mot, est en
er à une femme de sa sorte ; maintenant qu’elle doit être en peine de
savoir
si Sganarelle a entendu cette conversation crimin
inceau, contre la coutume de France qui ne veut pas qu’un gentilhomme
sache
rien faire, il aura au moins la liberté de voir c
joué avec beaucoup de goût, de retenue, de modestie, et de politesse.
Savez
-vous aussi une plus adorable réponse que la répon
une voix s’élevât pour prendre la défense de l’œuvre originale. On ne
saurait
croire la finesse, la grâce, et toute la délicate
deux Noblet, Noblet aîné, le chanteur, Noblet cadet, le danseur. Vous
savez
, et les races futures le sauront, si les principa
anteur, Noblet cadet, le danseur. Vous savez, et les races futures le
sauront
, si les principaux acteurs de cette petite comédi
me, par les mouvements les plus impétueux de l’orateur. Il n’a jamais
su
rire, de sa vie, et toute sa vie il a été colère
tilhomme ; Alceste, cet honnête gentilhomme, a donné à sa vertu je ne
sais
quelle âpreté qui lui ôte de ses agréments et de
générosité, en courage. Seulement, il a sur Alceste cet avantage, il
sait
vivre avec les hommes, il sait comme on parle aux
ent, il a sur Alceste cet avantage, il sait vivre avec les hommes, il
sait
comme on parle aux femmes du grand monde, et comm
à part, a toutes les bonnes qualités d’un homme bien élevé. Philinte
sait
, aussi bien qu’Alceste, que tous ceux qui, dans l
vous est tendue, de répondre à une politesse par un outrage. Philinte
sait
très bien que, dans une conversation de jeunes ge
ui s’amuse à cracher dans un puits pour faire des ronds ? Philinte ne
sait
pas se gendarmer à tout propos. Il n’a pas l’espr
: … Va me chercher sur l’heure Un avocat ! et la belle Éliante qui
sait
à quel point le Misanthrope déteste les procès5,
losophe ? Philinte est bien triste à entendre parler ainsi, mais vous
savez
que ce n’est pas le Philinte de Molière, que c’es
écédent a été si grande qu’on ne s’aperçoit pas de ces lenteurs. Vous
savez
le reste. Philinte au désespoir monte en carrosse
arcasmes, c’est-à-dire l’attention de la presse ; pour ma part, je ne
sais
pas de châtiment plus grand qu’un silence obstiné
e rôle d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et qui a disparu, on ne
sait
où, après avoir été fort applaudi. Ce débutant po
n homme en un mot aux antipodes du rôle d’Alceste, un pareil homme ne
sait
pas, et comment voulez-vous qu’il le sache dans c
Alceste, un pareil homme ne sait pas, et comment voulez-vous qu’il le
sache
dans ce pêle-mêle de toutes choses ? qu’il y avai
s beaux vers. Une pareille profanation est tout à fait insupportable.
Savez
-vous bien qu’Alceste c’est Molière en personne ?
plus légitime et la mieux sentie. Cet homme passionné est un sage qui
sait
très bien à quelle folie il est en proie ; il aim
c de Guiche et M. de Lauzun, les galants de mademoiselle Molière ; on
sait
aussi qu’Oronte s’appelait, à la cour, M. le duc
e leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à
savoir
, grand-faim, grand-soif, grand éclat de rire, et
à entendre Molière parlant ainsi à sa femme, de ce galant dont chacun
savait
le nom. Quant au personnage de Célimène, ne deman
de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne
sait
comment ; il se demande de quel droit ces gens-là
ent disciple de Gassendi qu’il était. Qu’eût dit Lucrèce, s’il eût pu
savoir
qu’il écrivait ainsi les plus jolis vers qui se p
prude Arsinoé. Soyez tranquilles, Molière connaît le cœur humain ; il
sait
que tant qu’une femme est jeune et belle, on la p
rer sans peur à la vengeance des hommes, et que si elle le veut, elle
saura
tirer bon parti de cette vengeance. En un mot, ce
rda pleurer, puis elle se mit à rire et à rappeler son amant. Si vous
savez
un trait plus vif que celui de Célimène, coupable
acine ; Le Misanthrope est plus vieux d’un an qu’Andromaque, et je ne
sais
personne qui ressemble plus à notre Alceste, que
e sais personne qui ressemble plus à notre Alceste, que Pyrrhus. Vous
savez
le reste : ce Misanthrope, qui n’a défendu que so
u n’a pas été plus loin quand il parle de ce coquin au visage essuyé.
Savez
-vous que l’éloquence n’a jamais parlé un plus fie
t air étranger les servait, loin de leur nuire, et leur donnait je ne
sais
quelle piquante nouveauté. Figurez-vous une duche
uban, un coin du sourire, un accent de la voix, un geste, un mot, que
sait
-on ? et la ruse aussitôt sautait aux yeux des spe
laissez dire les envieux ; ceux-là ne courent pas après l’esprit, ils
savent
très bien que l’esprit a sur eux de grandes avanc
re comparée ne date en France que du commencement de ce siècle. On ne
saurait
, en effet, ranger sous ce nom les modes successiv
faisait point à leur sujet d’examen ni de comparaison critique. On ne
saurait
contester cependant que des littérateurs instruit
lution qu’un genre de curiosité purement intellectuelle, le besoin de
savoir
ce qui se pensait et s’écrivait au dehors, vient
nt d’amour-propre et uniquement appliqué aux choses, il aspira à tout
savoir
, et à savoir de source et d’original, apprenant d
opre et uniquement appliqué aux choses, il aspira à tout savoir, et à
savoir
de source et d’original, apprenant d’abord les la
n âme sensible eut de tout temps des arriérés de tendresse dont il ne
sut
que faire. Son père, homme de génie, homme de bie
tout genre : la poésie n’était point exclue de son universalité ; il
savait
quantité de vers par cœur, et lui-même il en avai
trois années passées entre le collège et le monde (1818-1820), je ne
saurais
omettre celle de Sénancour et d’Oberman. Sautelet
our qu’on n’en marque pas avec soin l’heure et l’instant78. Ce que je
sais
d’original, c’est que dans l’été ou l’automne qui
revint à Paris une quinzaine environ avant Mme Récamier. Dès qu’il la
sut
de retour, et la première fois qu’il lui refit vi
ture intérieure : à son retour du Nord, il ne retrouva plus celle qui
savait
si bien l’écouter ; la noble jeune fille si disti
n tout au programme que lui-même il traçait dans sa jeunesse ? A-t-il
su
se garder de ces inconvénients qu’il signale, par
point forcer l’éloge, et peut-être, par la réserve qu’il s’imposa, ne
sut
-il point marquer assez nettement tout ce qu’il y
ar une sorte de compromis secret entre les diverses écoles, Ampère ne
sut
jamais apporter cette vigueur décisive qui tranch
cathédrales des bords du Rhin, eût été des mieux choisis ; mais je ne
sais
quoi d’un peu discret et d’un peu retenu dans le
occupait beaucoup, et plus encore que la littérature ; il avait je ne
sais
quelle teinte de maturité avant l’heure, et Goeth
plus agréables pour Goethe, par exemple : « Goethe a, comme vous le
savez
, quatre-vingts ans. J’ai eu le plaisir de dîner p
aire ! Avoir un secrétaire est dans ce pays-ci sans exemple… » Je ne
sais
ce qu’en pensa la bonne dame chez qui il logeait,
mpère ne s’en est pas toujours préservé. On sera peut-être curieux de
savoir
comment Chateaubriand, qui régnait dans le salon
à un autre que lui. Quelques remarques ici, pour ceux qui tiennent à
savoir
les nuances de société (et nous sommes en ce mome
out, Mme Récamier avait triomphé de difficultés plus grandes, et elle
sut
si bien, à la longue, adoucir et mater Ampère sur
e ce premier voyage. Je viens de la relire après quarante ans : je ne
sais
rien de plus vif, de plus léger, de plus juste da
a dû des heures d’affectueux commerce et de douce hospitalité : il a
su
s’en assimiler l’esprit et l’âme en courant. Dans
points qui nous laissent une agréable idée et qui donnent envie d’en
savoir
davantage. Des rapprochements ingénieux, imprévus
es bien compris. Ampère ne comprend pas directement les textes, il ne
sait
pas les premiers éléments du norrain. Comment par
mment parler pertinemment d’une littérature et d’un peuple dont on ne
sait
pas la langue ? Les traductions d’Ampère sont des
t appris ou nous a tant fait entrevoir de choses, ç’a été de ne point
savoir
se fixer, de ne point s’établir à fond dans un do
ujet circonscrit, où il aurait dressé son monument. Après cela, on ne
saurait
raisonnablement s’étonner qu’Ampère ne se fût poi
es des inconstances, et qu’il séjournât quelque part à demeure. Il le
savait
lui-même mieux que personne, et il se le dira, no
prévoir, agit plus que de raison sur cette imagination mobile. Il ne
sut
pas se dire que ce peu de débit était inévitable,
ages et comme récits, et qui réussissaient à bien moins de frais ? Je
sais
encore qu’il y a des lecteurs (et c’est le grand
, la remarque suivante qui était évidemment à son adresse : « Qui ne
sait
se borner ne sut jamais écrire, cela est vrai des
ante qui était évidemment à son adresse : « Qui ne sait se borner ne
sut
jamais écrire, cela est vrai des préparations et
mes sujets devant un auditoire. Dès qu’il commençait une leçon, je ne
sais
quel scrupule le prenait à la gorge : il était to
qu’il se chicanait sans cesse, qu’il était en altercation avec je ne
sais
qui du dedans. C’était excellent de fond et même
lle lui manqua, il erra quelque temps comme une âme en peine avant de
savoir
où se fixer. Il allait avoir cinquante ans : c’es
: il y trouva, jusqu’à un certain point, un abri et un refuge. Je ne
sais
pourquoi la biographie d’un homme distingué se re
critique lui eût dit : « Laissez ce César, c’est une erreur. » Je ne
sais
même si je ne me hasardai pas, un jour que je ren
comprendre la question que M. Guizot adressait à Tocqueville. Il faut
savoir
qu’Ampère, qui était déjà de l’Académie des Inscr
était un pur républicain de salon qui n’avait jamais, il faut bien le
savoir
, écrit dans sa vie un seul article politique, com
… Cette lettre m’a causé un certain chagrin dont vous ne devez pas me
savoir
mauvais gré ; elle a achevé de me prouver qu’il s
dans ces pensées ; et pourvu que vous ne nous oubliiez pas, ce que je
sais
que vous ne ferez point, nous nous tenons pour sa
mieux l’état de votre âme que vous ne pouvez le juger vous-même ; je
sais
que, si vous veniez ici, vous y vivriez dans un é
omble tout le plaisir que me ferait sans cela votre présence. Il faut
savoir
prendre le temps comme il vient. Votre cœur est l
op tard. Les déchirements de ce cœur qui n’avait pu tout concilier ne
sauraient
mieux se peindre que dans la lettre suivante, par
itié charmante, et témoignant d’une entière liberté d’esprit. Moi qui
savais
qu’il s’inquiétait beaucoup de sa santé, je ne po
l’impatience de le voir, (par) la pensée de remplacer Beaumont que je
savais
auprès de lui depuis quelque temps et de passer a
ement doué de seconde vue et de dépasser Lavater, et en général je ne
saurais
me faire à cette méthode qui me paraît bien hasar
intelligence. Il n’aurait plus rayonné en tous sens ; il aurait moins
su
, moins appris avidement de tout bord. Arrivé dans
augure ne se vérifia point : ue suite de petits contre-temps et je ne
sais
quelle intrigue de coulisses déjouèrent le succès
emier jour de l’année où je vais vous revoir. Je ne suis pas, vous le
savez
, grand formaliste, mais le jour de l’an est pour
En outre l’écriture (et vous, monsieur, qui connaissez la mienne, en
savez
quelque chose) peut être difficile à lire, et don
en prétendant sérieusement qu’ailleurs que chez les Hottentots on ne
sût
pas ce que c’était qu’un secrétaire… » Ampère va
ste. » 91. Voici ce paragraphe extrêmement vif et spirituel ; on ne
saurait
mieux dire : « Malheureusement pour ceux qui sont
t parfois. Nul homme n’a jamais été dévoré plus que lui de la rage du
savoir
en tous genres. Tout connaître semble être le but
t duquel on a le droit d’attendre de grandes choses. Jusqu’ici on n’a
su
vraiment où prendre M. J.-J. Ampère : quand on le
e, en repos dans ma chambrette, je lirais, j’écrirais beaucoup, je ne
sais
sur quoi, mais j’écrirais. Je me sens la veine ou
e du jour ! Voilà que pour quarante bêcheurs, ou menuisiers, ou je ne
sais
quoi, il m’a fallu rester tout le long du jour à
écrit, je t’aurais dit combien tes envois me sont agréables, et je ne
sais
quoi ensuite ; ce serait plus joli que des plats
l’on parle. Une mouche, un bruit de porte, une pensée qui vient, que
sais
-je ? tant de choses qu’on voit, qu’on touche, qu’
ne petite bête qui chemine, pas plus grosse qu’un point sur un i. Qui
sait
où elle va ? de quoi elle vit ? et si elle n’a pa
? de quoi elle vit ? et si elle n’a pas quelque chagrin au cœur ? qui
sait
si elle ne cherche pas quelque Paris où elle a un
des morceaux par cœur, et cette étude me charme et fait jaillir je ne
sais
quoi de mon âme, qui me transporte loin du livre
, est dans l’expectative de sa prochaine convulsion. Le spectateur ne
sait
pas ce qu’il éprouve, mais il éprouve quelque cho
er des événements de ce monde. Un jour nous saurons tout ; un jour je
saurai
pourquoi nous sommes séparés, nous deux qui voudr
e sur sa croupe. « Éran vient d’arriver. Il me tardait de le voir, de
savoir
quel jour tu étais parti de Gaillac. C’est donc v
un vendredi, et d’autres événements tristes que j’ai remarqués. Je ne
sais
si l’on doit croire à cette fatalité des jours. »
cueil. « Il fut un temps où cela m’aurait effrayée ; à présent, je ne
sais
pas comment je trouve tout naturel de mourir ; ce
x ; si je marche, il suit mes pas. On dirait qu’il me comprend, qu’il
sait
que je remplace sa maîtresse. Nous avons rapporté
des champs, horloges de fleurs qui marquent de si belles heures. Qui
sait
si les oiseaux les consultent, s’ils ne règlent p
ière du printemps. J’aime à marquer le jour de cette belle venue. Qui
sait
les printemps que je retrouve ainsi dans des livr
aru comme lui ! Quoique je le regrette, ce n’est pas cela, mais je ne
sais
quoi qui m’attriste, me tient dans la langueur au
monde n’est pas mon endroit ; mon avenir serait fait alors, et je ne
sais
ce qu’il sera. » XXI On l’invite dans les
las, de noces, d’incendies, avec cette cloche. Quand elle finira, qui
sait
tout ce qui aura fini dans Andillac et dans le mo
omme il gémit, me lèche les mains et me dit : “Soulagez-moi ! ” Je ne
sais
que lui faire, il ne prend rien que quelques gout
ns d’herbe, des feuilles, des fleurs tombées, de suivre cela et je ne
sais
quoi au fil de l’eau. Il vient tant de choses à l
e sais quoi au fil de l’eau. Il vient tant de choses à la laveuse qui
sait
voir dans le courant de ce ruisseau ! C’est la ba
bien que ce soit pour toi que je quitte mon désert, toi pour qui Dieu
sait
que j’irais au bout du monde. Adieu au clair de l
les portraits de belles dames et de grands seigneurs, cela fait je ne
sais
quel plaisir à voir, à s’y voir errant de chambre
, d’autant qu’à chaque endroit ce sont des souvenirs d’enfance, et tu
sais
comme ce passé fait plaisir. J’avais neuf ans qua
r ! Il semble que M. d’Aurevilly avait le cœur engagé ailleurs. On ne
sait
rien à cet égard, tout flotte dans la pénombre, t
oi, tant de larmes sur leurs enfants, tant et tant de choses que nous
savons
, que savait peut-être avant nous ce peuple dont i
larmes sur leurs enfants, tant et tant de choses que nous savons, que
savait
peut-être avant nous ce peuple dont il ne reste q
il, mêlant en lui à une vraie faculté créatrice de civilisation on ne
sait
quel esprit de procédure et de chicane, fondateur
n soit propriétaire, chose plus facile qu’on ne croit ; en deux mots,
sachez
produire la richesse et sachez la répartir, et vo
facile qu’on ne croit ; en deux mots, sachez produire la richesse et
sachez
la répartir, et vous aurez tout ensemble la grand
n sur Bologne, la France brusquant l’Autriche à Ancône, au nord on ne
sait
quel sinistre bruit de marteau reclouant la Polog
a enfouie dans la maison de la rue Plumet, et qui conspire aussi sans
savoir
pourquoi, parce que le temps lui dure, comme dit
venue un matin chez lui, l’aînée des filles Thénardier, Éponine ; il
savait
maintenant comment elle se nommait. Chose étrange
cillant. Elle avait de plus qu’autrefois dans la physionomie ce je ne
sais
quoi d’effrayé et de lamentable que la prison tra
des profondeurs de la terre et reparaître entre ces quatre murs je ne
sais
quelle grandeur sauvage et farouche ; et pour que
ffet ; quiconque est sujet aux pénétrations profondes de la nature le
sait
. Bien qu’aucune satisfaction absolue ne soit donn
constellations. Qui donc peut calculer le trajet d’une molécule ? que
savons
-nous si des créations de mondes ne sont point dét
res. La lumière n’emporte pas dans l’azur les parfums terrestres sans
savoir
ce qu’elle en fait ; la nuit fait des distributio
chant le vol d’un insecte au mouvement de la terre, subordonnant, qui
sait
? ne fût-ce que par l’identité de la loi, l’évolu
eant cette étincelle. « À cette certaine heure où Cosette eut sans le
savoir
ce regard qui troubla Marius, Marius ne se douta
ble à la neige. Elle fond à l’amour, qui est son soleil. « Cosette ne
savait
pas ce que c’était que l’amour. Elle n’avait jama
avec d’autant plus de passion qu’elle aimait avec ignorance. Elle ne
savait
pas si cela est bon ou mauvais, utile ou dangereu
-il y avoir de ma faute dans une chose où je ne puis rien et où je ne
sais
rien ? XXI « Il se trouva que l’amour qui
drait ! « Oh ! aimer ! avoir perdu la trace de ce qu’on aime ! Ne pas
savoir
l’adresse de son âme ! etc. » XXV Ce livre
vient au jardin le lendemain à l’heure ténébreuse, à pas muets, sans
savoir
qu’elle y vient ; elle caresse de la main la gros
au troisième sur le devant, dans une maison neuve ; vous voyez que je
sais
! Je vous suivais, moi. Qu’est-ce que j’avais à f
ange, laissez-moi venir un peu ; je crois que je vais mourir. Si vous
saviez
! je vous adore, moi ! Pardonnez-moi, je vous par
ous saviez ! je vous adore, moi ! Pardonnez-moi, je vous parle, je ne
sais
pas ce que je vous dis, je vous fâche peut-être,
ait plus qu’un souffle qu’on entendait à peine : « — Tais-toi ! tu le
sais
! « Et elle cacha sa tête rouge dans le sein du j
s avaient le cœur plein de pensées. Ils s’étaient pris les mains sans
savoir
. « Elle ne lui demandait pas, elle n’y songeait p
Jondrette, et dont les nombreux enfants, échangés, prêtés, rendus, ne
savent
plus guère à qui ils appartiennent. La mère a que
n indigne oubli de leurs services ! Voilà l’enfant de Paris, quand on
sait
faire appel à son feu caché dans la fange. Quant
le malheur de passer pour être un peu mieux au fait de la question ne
savaient
plus à qui répondre dans le monde, ni même le plu
de tous les côtés qu’on avait rendu Pascal problématique ; restait à
savoir
si on pourrait le remettre sur pied. Il n’y avait
intervalle le Pascal des Pensées était provisoirement suspendu. On ne
saurait
assez remercier M. Faugère de faire cesser cet ét
es. Le plus célèbre critique littéraire de notre temps, M. Villemain,
sut
à merveille concilier (et c’est là son honneur) l
’écrivain dans sa juste physionomie. Nodier, l’habile magicien, avait
su
répandre sur ces recherches, en apparence fort ar
avait su répandre sur ces recherches, en apparence fort arides, je ne
sais
quel attrait mystérieux qui de proche en proche s
Walckenaer entreprend, dit-on, un travail à fond sur La Bruyère. Nous
savons
un autre travail considérable sur les Lettres de
niquer ses trésors manuscrits à personne, même parmi les siens. Je ne
sais
si le nom de Gerson ou celui de Pascal opérèrent
étonner sans doute que, dans ce monde si lointain et si renouvelé, on
sût
si bien les choses d’autrefois, et qui crut recon
rsaires inscrits au nécrologe de Port-Royal ; aimant Dieu comme on ne
sait
plus l’aimer ; ayant réduit sa vie ici-bas à ne p
naissant combien les éditions précédentes étaient défectueuses, je ne
saurais
blâmer les premiers éditeurs, ceux de Port-Royal,
, à leur décharge et à titre de circonstances très-atténuantes. On le
sait
, la Paix de l’Église venait d’être conclue ; les
ecteurs. L’esprit qui a provoqué cette dernière édition, et que je ne
saurais
blâmer, puisqu’il est celui que tous, plus ou moi
ssant un nom immense dû aux Provinciales et à ses problèmes. Ses amis
savaient
de lui mille choses dont nous ne nous doutons qu’
’elle le supposait connu, ce que les amis habituels avaient chance de
savoir
tout simplement mieux que nous ne le devinons. Ce
spacieux et si beau ? Beaucoup y restent et on n’entre pas. « Il faut
savoir
douter où il faut, assurer où il faut, et se soum
a proclame l’astre glorieux et la vraie lumière des humains 67, on ne
sait
en vérité s’il n’en fait pas non-seulement l’acco
ivin ! quoique dans les douleurs, je t’ai senti et je suis soulagé. —
Sachez
que la déesse Diane est dans cette enceinte. dia
vec son essence divine ; mais il y a néanmoins dans ses paroles je ne
sais
quelle empreinte d’une sérénité céleste… Il faudr
de toute grâce ; les paroles magnifiques et précises qu’il emploie ne
sauraient
même se citer hors de place sans se profaner69. C
que nous sommes, en parlant beaucoup de christianisme, à ne plus bien
savoir
ce que c’est que Jésus-Christ au sens réel et viv
n’ont pas fondu, dira-t-on, tant elles étaient solides ! Mais il faut
savoir
aussi quelque gré à ceux qui réussirent un moment
s dévoilé, par exemple, ses démêlés avec sa sœur Jacqueline, que nous
savons
d’ailleurs. En un mot, le témoignage ici n’est pl
e ; il n’aurait en aucun temps, ni en aucune situation, rien créé. Il
sait
, il met en œuvre ; il augmente sa provision grain
c le même succès. De guerre lasse, enfin, il s’est mis à l’étude : il
sait
les langues, il sort même d’Europe, il explore l’
gligent, injuste, étouffant contre tel pauvre homme, jeune encore, de
savoir
, de mérite (il le sait bien), mais obscur et qui
» ; ou du moins il dit quelque chose qui le fit croire. Aussitôt cela
su
ou soupçonné, ce fut une surveillance infinie aut
domine pas ce talent ; il y va sans direction et en tâtonnant, il ne
sait
plus bientôt où il en est, il s’y noye presque, c
leur entretien ne roulait que sur les vers, et que hors de là ils ne
savaient
plus rien. On est bien guéri aujourd’hui de cette
disait-il, dans le quartier de l’Odéon ; il a d’abord balbutié je ne
sais
quoi ; puis, tout interloqué, il a baissé la tête
l me faisait l’honneur de parler de ma critique tout autrement. Je ne
sais
trop quelle mine j’eus en effet, quand je le renc
i l’est-il aujourd’hui ? Il vient d’Allemagne ; qui a-t-il vu ? Je ne
sais
. Mais qu’importe le nom de son maître ? Soyez sûr
r-Collard, quelle plaisanterie faites-vous là à un homme de mon âge !
Sachez
, monsieur, que je prétends nommer quelqu’un. »
s, comment le disciple de Geoffroy Saint-Hilaire a passé à Cuvier. Je
sais
sa physiologie. Il ne devait pas me si bien recev
de celui qui a disséqué tant de chiens ! Montesquieu disait de je ne
sais
plus qui : « Il est si doux qu’il me fait l’effet
maintenant pour plusieurs. Et qui aime l’une de ces deux poésies, ne
saurait
aimer beaucoup l’autre. XLVIII Il en est de
it autrefois ce vers, et j’ai eu raison : Lamartine ignorant, qui ne
sait
que son âme ! LII « Que m’importe ! dit La
part de ses jolies petites pièces et saynètes que c’est traduit on ne
sait
d’où, mais cela fait l’effet d’être traduit. — Da
ieux que moi en certaines choses ; mais trop souvent il vole (vous le
savez
) ; le plus souvent il me semble être le poète des
et, n’a été plus sensible ; il y a longtemps que cela existe pour qui
sait
réfléchir et veut se rendre compte ; ces lacunes
dont mon casque est orné » ? J’ai d’abord hésité à comprendre : je ne
savais
pas Musset un si vaillant et si belliqueux cheval
t, et on ne l’aurait pas cru un fils des croisés. Mais peu importe de
savoir
si Musset a ou non des quartiers ? La sottise est
mais comme son style est à lui, qualités et défauts ! comme lui seul
sait
le manier sans qu’on puisse le lui dérober. C’est
es études sur Pascal et sa sœur, sur Mme de Longueville, etc. : il le
savait
; il avait tenu de moi-même le premier manuscrit
avoir découverts : il fit tout pour le faire croire au public. On ne
saurait
imaginer les petits moyens auxquels recourait ce
du Bien et du Vrai ? Voyons les hommes par l’endroit et par l’envers.
Sachons
ce que leur morale pratique confère ou retire d’a
’y a que le christianisme qui renverse l’homme : et encore il reste à
savoir
si ce renversement n’est pas lui-même une dernièr
bilation : « Villemain est un instrument, il a appris l’esprit, il le
sait
maintenant, il le parle à jour fixe. » — Ou encor
il le sait maintenant, il le parle à jour fixe. » — Ou encore : « Il
sait
son esprit, car il l’a appris. » Et M. Royer-Coll
t pas assez en garde. » Et en effet, à ces heures-là, il était, on ne
sait
trop pourquoi, de ces deux ou trois personnes qui
sseur de rhétorique (Loudierre) disait de Villemain : « Il n’a jamais
su
que prendre la queue. » En effet, il n’a jamais p
originalité ; ils versent sur tout une teinte monotone et fade, et ne
savent
en rien marquer les temps auxquels ils ont assist
ant, la parole et l’accent n’étant plus là pour le déterminer ; on ne
sait
plus où trouver les verbes, tout comme en alleman
ge sans vouloir rien entendre à quoi que ce soit. XCV M. Thiers
sait
tout, parle de tout, tranche sur tout. Il vous di
C’est bien, c’est dommage que ce soit obscur. » — Ou encore : « Il a
su
porter l’obscurité jusque dans la chanson. » X
é de convenir ; — Il nous est impossible de ne pas déclarer ; — On ne
saurait
méconnaître, etc. (Voir un quelconque de ses arti
e-là, ça n’est pas vrai ! » (1837) C Balzac, — le romancier qui
savait
le mieux la corruption de son temps, et il était
uante ans, parle de tout, se mêle de tout, rabâche de tout, et qui ne
sait
pas une seule chose à fond ni tout à fait bien, a
que, de rabais en rabais, cette grande admiration vint aboutir. Je ne
sais
si Villemain osera raconter ce trait dans son élo
sait devant Villemain du docteur Johnson. Je dis ce que tout le monde
sait
, que Johnson était un grand critique. Villemain m
à Johnson pour être un grand critique. Je répondis que le vrai talent
savait
vite se mettre au courant de ces conditions nouve
s étrangers illustres par leur naissance ; la femme descendait, je ne
sais
à quel degré, de la reine Marie Leckzinska, et l’
uel degré, de la reine Marie Leckzinska, et l’homme avait aussi je ne
sais
quelle descendance ou parenté royale ; puis tout
lors une autorité, s’avisa, tout classique qu’il était, de dire je ne
sais
quoi sur Esther ; je le relançai si vertement, mo
tête d’un recueil nouveau de poésies, j’écris au jeune poète ; Je ne
sais
pourquoi vous donnez à croire par votre épigraphe
elle la moralité d’artiste et qu’avait à un si haut degré Talma. Elle
savait
trop bien qu’elle jouait la comédie. En rentrant
nce lui tirait ensuite à l’impromptu ; si Bonaparte, dans les revues,
savait
nommer chaque soldat par son nom, c’est qu’il s’é
r occuper, faire valoir et faire vivre l’ouvrier. CXCVII On ne
saurait
se le dissimuler, les absurdités d’un temps devie
ons humaines ; c’est une méthode créée pour permettre de les étudier.
Sachons
seulement en rabattre à part nous, in petto. C
on n’y mettait à chaque pas la perspective. (1839.) CCIII Je ne
sais
comment la postérité s’en tirera, mais avec la co
lfred de Musset avait jamais pu accompagner M. Biot. Etc., etc. On ne
sait
plus la valeur des mots. Alloury accorde à Mignet
faux éloges qu’on lui a donnés à propos d’une publication posthume ne
sauraient
passer sans mot dire et sans qu’on fasse des rése
iscrétion est de vouloir forcer la porte et de dire au domestique : «
Sachez
que, quand on verra que c’est moi, j’entrerai. »
C’est aujourd’hui vendredi, on ne prête pas de livres. » De Vigny : «
Savez
-vous qui je suis ? » (Mais il faut le voir disant
raître. — Tout cela concorde, on le voit. Louons donc le talent, mais
sachons
ce qu’était l’homme dans sa dernière forme. CC
autant d’erreurs que de mots. Tous ceux qui m’ont vu en février 1848
savent
quels étaient mes sentiments, et de quel air j’ob
qu’il ne dise pas que la biographie d’un apôtre ou d’un homme-Dieu ne
saurait
se comparer à celle d’un homme de nos jours. L’am
ut, mes progrès. Un certain jour M. Dubois me dit : « Maintenant vous
savez
écrire, et vous possédez votre instrument. » C’es
a donc partie gagnée. » Victor Hugo, étant allé remercier M. Dubois,
sut
de lui mon nom, mon adresse, et vint pour me voir
voir sans me rencontrer. Le hasard voulait que je demeurasse, sans le
savoir
, porte à porte avec lui : il habitait alors rue d
oins très engoué : on se le disait quand j’avais le dos tourné, je le
savais
; je tenais bon, tout en regimbant à la rencontre
t, et avait à le saluer d’un adieu douloureux en s’en détachant. Il a
su
concilier dans une mesure parfaite les élans de s
r inanes. » Déjà, dans l’Ode à la colonne, M. Hugo avait prouvé qu’il
savait
comprendre toutes les gloires de la patrie ; sa c
espéraient pas de le faire revenir sur une détermination première. On
sait
la suite, et je n’ai voulu en tout ceci que reven
ique, qui se prodiguent en écrits, en harangues, en cours publics, ne
sauraient
être privilégiés ; ce sont des auteurs ; ils relè
ut, se raccroche à tout, généralise et banalise à propos de tout sans
savoir
une seule chose vraiment bien et la posséder à fo
mporains et vivants, Lamartine ouvrant la marche et le cortège. On ne
saurait
demander à un volume composé de tant d’extraits e
assé désormais à qualifier et à définir sa critique. Rien pourtant ne
saurait
m’empêcher de dire que ses notices sont spirituel
ages qui n’est pas une Babel : esprit net et vif, plume dégagée, il a
su
apporter dans l’exercice de son rôle critique une
de Wailly, de petites compositions achevées qui sont parvenues, on ne
sait
comment, à se loger dans cette fiole à étroite en
conque a pratiqué et goûté les vieux maîtres de notre xvie siècle ne
saurait
accorder trop d’estime à leur disciple original,
de poésies qu’il a publiés en 1854 et 1855 que peu de chose, et je ne
sais
quel rayon venu à propos, pour être plus en vue e
M. de Belloy, notamment celle-ci, un petit chef-d’œuvre, que Brizeux
savait
par cœur et qu’il aimait à réciter. Il s’agit d’u
réciter. Il s’agit d’une de ces beautés à la mode qui baissent et qui
savent
encore réparer ; à force de toilette et d’art, le
heur à côté d’elles, et les voilà trahies, éclipsées. Vous toutes qui
savez
tout ce dont se composent les mille et un secret
de ces jolis vers. Voici une pièce, par exemple (omise encore, je ne
sais
pourquoi, dans notre recueil), qui me semble exqu
sonnets savants, fortement pensés, habilement ciselés, comme Soulary
sait
les faire ; c’est un sonnet tendre et chaste : un
oir, aussi j’ai dû le taire, Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien
su
Hélas ! j’aurai passé près d’elle inaperçu, Touj
herchant des idées générales sous des expériences passagères. Nous ne
savons
pas, dans le Nord, rester indifférents à la vie e
profession de ne s’étonner de rien. C’est aussi qu’Aristide Bruant a
su
donner à sa poésie et à sa personne un caractère
re Hollandais chez M. Marcel Schwob, qui fait de si beaux contes, qui
sait
si bien la vieille langue française et qui a tant
Byvanck a recueilli avec soin les propos de M. Marcel Schwob, et il a
su
les mettre sur le papier dans leur force et leur
et vaines, qui ne cesseront jamais ! Frivolités sublimes ! Nous n’en
savons
pas plus long aujourd’hui sur les lois de l’art q
nèbres de la toile, darde sur nous son regard pénétrant et qui, je ne
sais
pourquoi, vous serre le cœur d’une tristesse et d
nelle, il ajouta : « Comme nous pouvons nous tromper sur nous-mêmes !
Savez
-vous quel est le plus grand ennemi de l’artiste ?
vec un ouvrier il était homme du peuple. Ceux qui le fréquentaient ne
savaient
jamais à quoi s’en tenir. Théophile Gautier lui-m
jours ; mais il n’a pas saisi le caractère de Baudelaire. Voulez-vous
savoir
ce que c’était que Baudelaire ? » Et ici, on vit
e suis toujours senti avec lui dans un rapport intime. Un jour, je ne
sais
plus à quelle occasion, je visitai, encore enfant
plus bonne à rien. Les clous étaient rouillés dans les planches, que
sais
-je ? bref, toute ma vigueur ne valut guère contre
avec le mouvement net et élégant que le langage choisi d’un artiste a
su
leur communiquer. Encore des ombres chinoises ! C
έλας αἴλουρος bien connu des archéologues. Une mélopée traînante, qui
sait
être spirituelle sans jamais perdre le comique sé
de son plaidoyer. Le théâtre est plongé dans les ténèbres, et l’on ne
saurait
apercevoir les savantes recherches du jurisconsul
nous initie aux différentes phases que retrace son récit, mais il ne
saurait
nous donner une représentation plastique des fait
ces. On n’a pas à compter qu’avec soi ; il ne s’agit pas seulement de
savoir
si, à un moment donné, on possède l’énergie néces
, petit employé de chemin de fer, puis débutant dans un café-concert,
sait
conquérir son coin de la vie parisienne et y main
arfois une inflexion tendre vient varier l’expression d’énergie qu’il
sait
donnera ses paroles, et quelques phrases sentimen
À Saint-Ouen. On souffre de la faim là-bas. Qu’y faire, quand on ne
sait
pas de métier et qu’on veut rester honnête ? On d
’bête, On r’produit dans un racoin, À Saint-Ouen. Enfin je n’
sais
pas comment On peut ν vivre honnèt’ment. C
tous ceux qui passent de ma voix la plus formidable. La butte entière
sait
que je reviens du Mirliton. Et puis, au fond, ils
it Bruant. « Sept mois pour une simple chanson. À Biribi ! Et si vous
saviez
combien de temps il y a que cette idée d’ajouter
connais bien cette espèce de femelles, et elles me connaissent. Elles
savent
le plaisir qu’elles me font en me communiquant le
connaît rien au-dessus de sa chère bouteille, et qui seul parmi tous
sait
écrire des vers d’ivrogne, ivres ; c’est un des t
me pas, avant qu’il n’eût vingt ou trente ans bien sonnés et avant de
savoir
ce qu’il y a en lui. Il pourrait être destiné à é
soldat sous sa tente se secoue, endormi, et voit poindre le jour. Il
sait
ce que cela veut dire, il va falloir reprendre le
Catulle Mendès demeure hors des fortifications. Mais aucun d’eux n’a
su
se créer un domaine rustique à Paris même, comme
cet égard, Bruant est acteur, ou plutôt encore il est régisseur ; il
sait
régler la scène et faire accepter son point de vu
ur du travail. Je crois que je le poursuivrai pour mon propre compte.
Savez
-vous bien qu’il y a une mine de sujets à peine en
re plus claire, et c’est bon signe, car j’ai observé que les gens qui
savaient
parfaitement exposer leurs projets manquaient ord
C’est un thème comme on en trouve chez le poète anglais Browning. Et
savez
-vous bien qu’il y a une certaine analogie entre v
auteur métaphysique de vos sonnets, le choix de vos mots… » — « Je ne
sais
pas l’anglais. » interrompit Moréas d’un ton bref
ion dans ses vers, n’est-ce pas ? » et il en récitait. — « Mais il ne
savait
pas soutenir dans sa vigueur le ton sur lequel il
nquante disciples et acolytes ; le nombre me paraît exagéré ; mais je
sais
très bien qu’il y a eu une période dans mon exist
de places, et il n’y eut pas à dîner pour tant d’hôtes. « Mais je ne
sais
quel courant d’humeur joviale traversa tout à cou
« Pourtant », répondit l’autre qui ne voulait pas lâcher prise, « il
sait
très bien sentir et exprimer les nuances du talen
gage, mais de l’énergie avec laquelle cet étranger aux forces vierges
sait
manier la langue. Elle est une puissance hors de
ez très distinctement, en écoutant bien, la plainte d’un homme qui ne
sait
pas se retrouver dans le monde qui l’environne. D
œur : Mais toi, sororale, toi, sûre Amante au grand cœur dévoilé, Tu
sus
connaître la blessure D’où mon sang à flots a cou
hercha tout de suite l’élément où il vit et respire : l’art. — « Vous
savez
la grande nouvelle ? » nous annonça-t-il. « Nous
dépendance ; je ne vanterai point leurs exploits ; il vous suffira de
savoir
que notre famille a engendré des héros. Mon père
s bras tendirent l’arc d’aubier où la sagette vibre, Mais ils
sauront
aussi s’illustrer d’une lutte Plus bénign
mation du poète. — « J’admire, Moréas », dit-il, « la façon dont vous
savez
faire rendre à vos vers la sensation pénétrante e
que lorsqu’elles sont complètement achevées dans ma tête. Un poète ne
saurait
travailler autrement ; il ne se laisse pas guider
it pas en aide du dehors. Je vous ai dit que c’était un faune ; il se
savait
enfant de la nature, et malgré cela, il partit ;
ue de Silène de Socrate, — encore une métamorphose : il devint un qui
savait
et qui connaissait l’unité de la vie depuis sa so
ctère lui-même est notre destinée. Cependant cette vie insouciante ne
saurait
durer. Un honnête homme, qui aime sincèrement, se
ui est resté pour bercer dans ses bras son âme endolorie. Pourquoi ne
saurait
-il durer, ce passé irrévocable ? Ah ! mourir au b
tre mon cœur ? ……………………….. ………………………… C’est bien la pire peine De ne
savoir
pourquoi, Sans amour et sans haine, Mon cœur a ta
dans ses paroles, soit dans ses manières. Il se laissait aller. Je ne
sais
pourquoi le premier sentiment que cet accueil fit
ous ses pas. — « Ensuite il y eut des débats mesquins, soulevés je ne
sais
pas qui à propos d’intérêts qui me touchaient. Il
plet devant moi », dit L… en prenant mon bras pour quitter le café. «
Savez
-vous, je n’ai pas osé faire toutes les questions
eur » Je vais relire Bonheur, ce livre dur, comme dit le poète. Je
sais
maintenant que c’est le dernier mot de sa sagesse
surants en comparaison de l’équilibré d’âme que Bonheur préconise. On
sait
que là l’extrême limite est atteinte ; et voici q
r d’un enfant. Et dans tout cela, au milieu de cette confusion, je ne
sais
quelle impression résignée ; elle est dans ce liv
vieux souvenir vaguement rappelé pour le besoin de la cause. — « Vous
savez
que je suis hanté ces jours-ci par une image terr
paroles de la messe sont gravées sur un airain que l’éternité même ne
saurait
entamer. » Nous étions arrivés près du Panthéon ;
moi, c’est un bonheur qui m’étourdit : c’est une émotion physique. Je
sais
trop bien que j’en suis indigne : il y a plus d’u
res : les Dieux en exil, un nom étrange, hautement significatif. Nous
savons
tous que les dieux, lors de la ruine du paganisme
est vertu, mais non pour celui qui n’aurait pas dû l’être, et qui ne
sait
pas être pauvre. Alors, tout comme la servitude,
devrait pas être ouverte aux regards de tout le monde ; il y a je ne
sais
quoi de sacré en elle, le principe même de l’indi
x Mongols qui lui sont restés dans son bagage littéraire et qu’il n’a
su
placer dans aucun de ses romans ? » — « Pardon ;
dmirable, la vue qu’on a ici. Regardez ! » Et cet homme, qui n’aurait
su
rester en place un seul instant, s’était élancé v
un changement significatif dans l’art de faire la guerre ; mais on ne
saurait
atteindre à la sûreté complète. « Ensuite… Il ne
métier. J’aime causer avec les gens, pour lire leurs pensées, je veux
savoir
leur condition et leur race. Ce n’est pas pour ri
ndu parler des invasions mongoles en Europe au xiiie siècle, et vous
savez
que leurs khans ont fondé l’empire le plus grand
et à son régiment, la camaraderie, le besoin de marcher ensemble, que
sais
-je ? ce sentiment si simple qui fait du soldat un
s m’auraient persuadé et entraîné ; je me serais laissé aller, et qui
sait
ce qu’en aurait été la fin ? Ma nature est trop i
taire pendant le cours des siècles. J’ai commencé par les Phéniciens.
Sachez
, en effet, qu’il y a aussi un marin en moi. Quels
t je ne connais pas encore de vue la contrée qu’il doit traverser. Je
sais
seulement qu’aujourd’hui la physionomie du pays e
estent confus, quand on leur montre de l’extraordinaire, mais le sage
sait
trouver le point de vue, parce que, même en prése
me en présence de l’étrange et du merveilleux, il se borne à ce qu’il
sait
, où il est passé maître. Les aventures de Hassan
er exactement comment un soldat prussien était discipliné lui-même et
savait
discipliner ses subordonnés, que si l’on me faisa
isser entraîner par la première sottise qui lui passe par la tête, en
sait
quelque chose. Une fois même une enjôleuse lui a
ce, pleine de bon sens sans pruderie, une vraie femme de soldat. Elle
sait
diriger son entourage, sans qu’on s’aperçoive que
te des janissaires appuyée contre le mur. Au fond, peut-être qu’il ne
saurait
m’apprendre sur les problèmes de la vie rien que
amais. Jules Renard La Génération d’aujourd’hui Je voulus
savoir
quelle était l’opinion de Jules Renard sur Hassan
ous-même sous le coup de votre émotion : et surtout soyez bref ; nous
savons
mieux que vous les ornements de votre récit et so
aux faits seuls de son récit ; avec un pouvoir rare sur son talent il
sait
faire tenir le récit, — et naturellement, sans l’
nt fait dans leur temps. Je n’appartiens à aucune école ; à ce que je
sais
du moins, je n’ai appris le métier de personne. —
s ce sont là les principes de l’art. « Puis le reste va de soi. Je ne
saurais
faire un plan d’avance ; je l’ai fait quelquefois
suffit. Je me sens comme un voyageur dans une contrée étrangère ; il
sait
qu’il suit la direction qui le mènera où il doit
ut ? » La voix de Renard, très fière tandis qu’il m’assurait qu’il se
savait
sur le bon chemin, reprit le ton habituel de la c
perspective plaisante pour un auteur : quoi qu’il fasse ou écrive, il
sait
que ce sera une déception pour le monde et pour l
açon plutôt qu’amers, j’entendais résonner ces fières paroles : je ne
sais
qu’une chose : je suis dans la bonne voie. Cl
avez raison », dit-il avec la belle franchise d’un grand artiste qui
sait
apprécier la sincérité des paroles qu’on lui adre
e très exact on éprouve de grandes déceptions en travaillant. Il faut
savoir
saisir le moment du paysage à l’instant juste, ca
é », disait-on, « est avant tout un charmant homme et un charmeur. Il
sait
communiquer aux autres l’inspiration de générosit
étend même que, grâce au charme irrésistible de sa personnalité, il a
su
persuader à l’éditeur Léon Vanier de lui donner p
ésir qu’elles n’apaisent aussitôt. Seulement il faut être initié pour
savoir
les lire, ces poèmes ; mais combien peu ont pénét
ait assez présomptueux d’y jeter les yeux ! » observa l’autre. — « Je
sais
positivement », dit le philosophe, « que ces cart
oilée de Saïs : je sens qu’on me cache une chose que j’ai le droit de
savoir
. Jean Richepin et J.-H. Rosny. Efforts et Tend
d mit la conversation sur le Cadet, de Richepin. Ce roman, comme l’on
sait
, est l’histoire d’un génie raté, qui se venge de
pensée, qui lui barre la route du vrai succès », dit Renard. « Il ne
sait
pas dire simplement et précisément ce qu’il veut.
rononcée, qui sépare les esprits nets de ceux qui tâtonnent et qui ne
sauront
jamais trouver qu’un équivalent à peu près suffis
passé la trentaine, l’homme a sa provision d’idées complète ; il doit
savoir
marcher sur ses propres pieds et ne pas s’empêtre
titution maladive, il a été condamné à mourir de bonne heure et il le
sait
. Le monde autour de lui s’agite, intrigue, se fai
esprit à se mettre en marche. Vers quel but ? Est-ce que l’auteur le
sait
lui-même ? Comme sa préface nous l’assure, la dir
’artiste et qui veut être aussi la sienne. L’amie, ou plutôt la mère,
sait
rendre la vie aux sentiments amortis dans son cœu
mais au premier abord il y a de l’action entre le livre et moi. Je ne
saurais
mieux caractériser la manière différente des deux
intéressent directement. Catulle Mendès est un artiste supérieur, qui
sait
donnera ses créations une forme transparente et a
a publiées dans les Taches d’encre, sont mal venues, puisqu’elles ne
savent
point dire, même confusément, tout ce qu’il a vou
pour venir en aide à la génération qui nous suit et qui a le droit de
savoir
notre pensée entière. Je veux indiquer la directi
ou véritable, auquel on puisse s’attaquer. Cela explique, comme vous
savez
, la vogue des poésies de Byron, dans leur temps.
n ; on reconnaissait dans le personnage le noble lord lui-même, et on
savait
de source certaine que Byron était voué au désesp
terrestre de besogne servile et de curiosité malsaine. « Je n’ai pas
su
résister toujours à certain penchant qui me porta
n il y eut nécessairement quelque froid dans l’assemblée. Personne ne
savait
qui en prendrait la direction, ni par quoi commen
volume de trois francs cinquante à couverture jaune. Vraiment, je ne
sais
pas encore quelle forme donnera mes idées. Je sai
e. Vraiment, je ne sais pas encore quelle forme donnera mes idées. Je
sais
parfaitement ce que j’ai à dire : tout est là dev
vauchant ensemble sur la route solitaire au coucher du soleil ? Je ne
saurais
vous le dire. « Mais non, le roman est démodé ; c
raisonnante et des sens contre le démon secret, qui à leur logique ne
sait
rien opposer que des pressentiments et la nostalg
iter tout près de nous. Et grâce à la magie évocatrice du talent, qui
sait
communiquer une vie personnelle à l’aride chroniq
besoin à leur tour. Barrès n’appartient pas à une race riche ; il ne
saurait
garder son autonomie morale qu’en rassemblant tou
n’est pas surprenant ; de nos jours, où la poésie est méprisée, On ne
saurait
lui faire courir les rues sans la vêtir. « Au fon
té du rapprochement. Barrès le sent mieux que nous, peut-être ; il ne
saurait
se cacher ni cacher que l’harmonie est loin d’êtr
ramifications dans le grand tout dont elle est bannie, parce qu’elle
sait
y pénétrer avec ses baladins, ses artistes, ses f
gue de professions et de nations, mon imagination un peu lente et mon
savoir
défectueux allaient quérir le roman de Walter Sco
s rien à dire. Marcel Schwob, tout plein de son sujet, poursuivit : «
Savez
-vous pourquoi j’attache autant d’importance à la
à tonner : — « Vous osez prononcer devant moi ces mots néfastes ! Ne
savez
-vous donc pas que je les hais, et ne sentez-vous
sera blanchi et repassé à Londres, — puisque c’est là seulement qu’on
sait
lui donner le lustre auquel il a droit (c’est du
représentation complète d’un fait ? Se défera-t-il jamais de ce je ne
sais
quoi de factice qui nuira à l’intégrité de la sen
hétique, d’un dogme qui, pour le moment, est encore un peu en l’air !
Savez
-vous que la critique est plus difficile que l’art
vez-vous que la critique est plus difficile que l’art, parce qu’on ne
sait
jamais à qui on parle et à quel niveau il faut se
l faut se mettre, tandis que l’artiste n’a qu’à s’occuper de lui ? Je
sais
ce que vous allez me répondre, mais laissons cett
territoire de Danemark, ou à ses méditations au cimetière avant qu’il
sache
encore que c’est l’enterrement d’Ophélie qui se p
e Mercure de France et il nous verra certainement avec plaisir. Je ne
sais
pas si l’amitié que je lui porte me trompe ; mais
. Il ressent le besoin impérieux d’être à lui et chez lui, mais il ne
saurait
se passer pour tout cela ni de l’attachement des
individualité, elle trouve sa règle et sa belle ordonnance dans je ne
sais
quelle faculté héréditaire de derrière la tête et
d’une façon aussi précise que possible, la teneur de sa pensée. Je ne
saurais
donc séparer de son livre, considéré comme un tou
us abjecte pour trouver des moyens de conjurer le sort menaçant on ne
sait
qui ni quoi. Mais cette calamité indéfinie, qu’on
niques. La vie, un autre sphinx, offre des problèmes auxquels nous ne
savons
répondre que par notre désespoir, et la conscienc
il nous permet d’en embrasser tous les détails d’un seul regard. Il a
su
entasser ainsi dans l’espace le plus resserré une
entir, et nous force à chercher. Et nous devinons, si nous ne l’avons
su
dès le premier abord, que ces nouvelles de Cœur d
on tour que lui a joué le petit chardonneret ; les autres, hélas ! ne
sauront
plus regagner la liberté qu’il voudrait leur rend
bourgeois qu’il est, il s’en tire encore assez bien, je trouve. Je ne
sais
quel sentiment s’empara de moi, tandis que j’écri
s trompé. Le succès du livre, le succès financier en dépend ! « Ah je
sais
très bien que c’est ignoble d’y revenir toujours
om, parce qu’on croyait aux promesses de son talent ; et cependant il
savait
que pour faire des vers on n’a guère besoin d’êtr
le risque d’exagérer les faits à cause de mon ignorance, au moins je
saurai
dire mes propres sentiments et ceux de mon entour
! Mais la vérité ne l’admet pas. Et c’est assez ; n’en parlons plus.
Savez
-vous sous quelle image se présentent à mon esprit
ien dit encore de votre beau livre, Hassan le Janissaire. Voulez-vous
savoir
ce qui m’y a le plus frappé ? Ce ne sont ni les p
n du père et du fils. — Et en vrai fils d’Israël je suis payé pour le
savoir
. Qui donc, pensez-vous, a gardé intactes à traver
pinions individuelles, elles offrent pourtant cet avantage que chacun
sait
précisément jusqu’où il peut aller. Ainsi je me r
une fois a appris à se ranger volontairement avec les autres, — mais
savez
-vous où vont mes pensées quand je roule ma cigare
our la génération d’aujourd’hui, qui ne nous comprend plus, et qui ne
sait
pas ce qu’elle veut, ni ce qu’elle doit vouloir.
de peur et trop d’affectation, à notre compassion contemporaine. Vous
savez
qu’involontairement nous imitons les gens qui fra
dominait dans l’entretien, malgré l’importance et le poids que Barrès
savait
lui donner. — « Le théâtre contemporain », dit Ba
les ou humaines. « Aurait-on une seule représentation ou dix, c’est à
savoir
, mais je suis peu inquiet de la question financiè
Renan que nous devons ce changement dans la façon de penser. Et je ne
sais
pas s’il n’apparaîtra pas à la fin que le monde a
es livres et dans son influence sur la société contemporaine. Oui, je
sais
l’image que je me fais de lui en étudiant son œuv
mage que je me fais de lui en étudiant son œuvre, et de plus je crois
savoir
l’impression qu’il produit sur la société parisie
s le jardin de Bérénice. Il nous le montre, ce rustre amoureux, et il
sait
prendre ce géant passionné par les sens. Et c’est
fert et en revanche ayant beaucoup aimé, pécheresse indigne sans trop
savoir
pourquoi, ni comment, et malgré tout ayant gardé
Marcel Schwob, l’homme le plus affectueux que je connaisse au monde,
sait
assumer un certain ton d’importance au moment où
s où on ne le sent plus ? — tant qu’on reste persuadé que le monde ne
sait
pas encore ce que vous êtes, on remplace par sa f
plus haute, puis ramenés à un état d’indifférence complète. « Je ne
saurais
rattacher à un conte banal toute cette histoire v
e, voyez-vous, il était mort, longtemps déjà avant que personne ne le
sût
. « Il vous sera difficile peut-être de vous place
de son âme, — et ces mots la troublaient auparavant parce qu’elle ne
savait
pas en distinguer le sens ? Et n’est-il pas possi
Mon pauvre ami Guieysse ! vous ne l’avez point connu…, vous ne pouvez
savoir
quel noble représentant de l’humanité la société
s mensonges de Maya. Mais on n’en revient jamais tout à fait, vous le
savez
, ô ma cousine ! vous qui êtes un des plus gracieu
près un demi-siècle de conversations empanachées. Car, d’abord, on ne
saura
jamais à quel âge il est mort, et s’il est né en
mais à quel âge il est mort, et s’il est né en 1807 ou en 1811. On ne
saura
jamais ce qu’il a fait pendant vingt ans de sa vi
dans la rue Saint-Sulpice. Mais les preuves font défaut. Enfin, on ne
saura
jamais si cet homme mystérieux soutenait un rôle
Croix-Jugan (le héros de l’Ensorcelée). L’abbé commandait alors je ne
sais
quelle milice royale ; il était épouvantable à vo
vers ? Mais il faut absolument que je vous dise trois sonnets que je
sais
depuis peu. Ils ont ce mérite d’être monosyllabiq
me, à l’heure qu’il est.) Or, en sortant du musée de Calmettes, je ne
sais
plus bien où j’en suis. La chemisette et la culot
) naquit chez nous, dans des flots de sang, avec une gaieté folle… Et
savez
-vous bien, ma chère cousine, que la toilette des
ndance de Gustave Flaubert. C’est excessivement amusant. Lisez-le. Je
sais
que vous aimez Flaubert et que certaines pages de
erait venu en pensée que ce fût un bas-bleu, et de la pire espèce : à
savoir
Mme Louise Collet, née Révoil, aimée aussi de Vil
annuel (ou à peu près). Il ne nous a pas oubliés cette fois, et vous
savez
que le printemps, quand d’aventure il y en a un,
boulevards qu’à la campagne. Et nous avons le bois de Boulogne où je
sais
des coins exquis, même un cimetière rustique, l’a
ible, une histoire que M. Renan conta l’autre jour. Mais ce que je ne
saurais
vous rendre, c’est l’accent, le geste, l’onction,
z belle, et elle avait l’air d’une personne tout à fait sainte. Je ne
sais
jusqu’où s’étendait réellement sa puissance, mais
, des vierges de la Légende dorée. « Or, quelques années après, je ne
sais
comment ni à la suite de quels événements, le cou
a rendre moins poétique et moins suggestive. Et puis, après tout, qui
sait
l’avenir ? Vous me supposez plus pessimiste que j
ait de longs cheveux blonds et l’air d’une petite fille et qui, on ne
sait
comment, « prit la ville. » Elles sont très belle
« prit la ville. » Elles sont très belles, ces deux statues, et je ne
sais
plus laquelle je préfère. Et avec tout cela, ce n
e, ma cousine, que, s’ils tiennent plus de place sous le ciel, ils ne
sauraient
égaler par l’intensité et la variété des couleurs
tigue, la maladie, les migraines, les coliques et la fistule que vous
savez
, et qu’il n’a jamais eu un instant de défaillance
ncevoir, moi qui, après le plaisir d’être avec vous, ma cousine, n’en
sais
pas de plus grand que d’être seul chez moi ou da
e lent, de mystérieux, et de religieux, et de voluptueux, et de je ne
sais
quoi encore dans leur danse. Moi, une chose surto
. En sortant du village javanais, je rencontre une bouquetière… Vous
savez
, ma cousine, qu’on a fourré partout la tour Eiffe
de la considération à cause de son premier prix. J’aurais voulu faire
savoir
à tous les passants que ce chien, mon chien, étai
ennent visiter l’Exposition des chiens me plaisent aussi beaucoup. Je
sais
qu’il y a, parmi eux, quantité de gens de cercles
ils, Et coucher ma face pâlie Au lit étroit des grands sommeils ! Je
sais
, moi, que ce ne sont point là jeux de rimes, que
grande gâcheuse. C’est qu’elle a l’éternité devant elle et qu’elle ne
sait
pas à quoi elle travaille. Ma cousine, ayez une p
lus violents sentiments de haine que j’aie éprouvés dans ma vie. Vous
savez
que mon pays est charmant ; que l’eau y jaillit d
ropriétaire. J’appris que c’était un monsieur qui vivait à Paris ; je
sus
qu’il y faisait la fête et que c’était pour la co
t garçon, est un de ceux à qui j’ai souhaité le plus de mal. Et je ne
sais
pas encore, à l’heure qu’il est, si je lui ai par
il nous dit qu’elle ne s’ouvre qu’à de rares élus ; cela non plus ne
saurait
s’appliquer à la Revue des Deux-Mondes, car, s’il
meilleurs à voir là-bas, dans leur cadre naturel. Ils ont, ici, je ne
sais
quoi de forain. J’avais tort de parler des Indien
egardés et celle des regardants. Il y avait des gens (combien ? je ne
sais
; peut-être cinquante mille) qui étaient assis, à
tsider qu’on donnait à 66 au départ, et qui arrive bon premier, on ne
sait
comment, on ne sait pourquoi, avec son vilain nom
à 66 au départ, et qui arrive bon premier, on ne sait comment, on ne
sait
pourquoi, avec son vilain nom comme un parvenu d
e lui ait soufflé. Resteront-elles à Paris, ces gamines de Java ? Qui
sait
si dans vingt ou trente ans nous ne retrouverons
tourner et envoya sa bénédiction aux quatre points cardinaux, c’est à
savoir
vers Orléans, vers Blois, vers la Beauce et vers
x français de la Révolution ou du premier Empire… Et alors, on a beau
savoir
que la guerre est impie, absurde, abominable ; qu
, ma cousine mais, là, pas du tout ! Je vous le dis, parce que je le
sais
: il n’est pas d’esprit plus sérieux ni plus mâle
ma cousine, qu’il faut pour cela un fier courage). Ce mondain raffiné
sait
, quand le devoir commande, secouer cette tyrannie
ivez à une assez longue pièce datée du jour même où votre soupirant a
su
qu’il serait reçu chez vous, et vous lisez ces jo
doigt. N’est-ce pas admirable ? Mais voilà ! nous sommes, comme vous
savez
, des « cérébraux ». Et nous sommes aussi des «égo
u vieil anthropoïde qui vit dans chacun de nous. Je trouve, sans bien
savoir
pourquoi, ces combats entre deux hommes beaucoup
les hommes ; mais que faut-il croire ? Il est nécessaire que nous le
sachions
pour que notre amour soit efficace, pour qu’il so
e pas. Etes-vous catholique ? j’entends catholique pratiquant (je ne
saurais
l’entendre d’une autre façon). Ou bien êtes-vous
orsque je répète avec vous : « Croyons ! Soyons des hommes de foi ! »
savoir
exactement de quoi il s’agit. Et, sans doute, la
noir de bronze florentin, les mouvements souples et nobles. Ce qu’ils
savent
suffit à orner leur vie, à la rendre commode et g
s, dans une lumière blafarde, fausse, indéfinissable, qui vient on ne
sait
d’où. On est dans le royaume de l’artificiel et d
r de chien, et d’autant plus passionnant. L’Eden a repris, comme vous
savez
, ce ballet d’Excelsior, qui eut tant de succès il
en Touraine, avec des prairies « naturelles » autour de sa maison, je
saurai
où me réfugier. Paris, 25 juillet. À Mlle X…, é
hôte le shah de Perse et nous lui préparons de fort belles fêtes. Je
sais
très bien que vous, vous ne viendrez pas. Mais si
tout vu d’en haut, pouvait-il bien différer des autres trains ? Je ne
sais
; mais soyez sûre que, le soir, ils ont tous raco
celle des autres peuples que vous venez de voir. Je serais curieux de
savoir
si, dans votre esprit, nous perdrions à la compar
ur du repos, le dégoût des vaines agitations, et qu’à leur retour ils
sauraient
mettre, dans la conduite des affaires et le gouve
irer les prodiges de notre civilisation industrielle : mais, comme je
sais
aussi ce qu’elle coûte, je me demande si nous ne
à fait ignoré, à cause des feuilletons du Petit Journal. Encore je ne
sais
, car ceux qui les lisent ne font aucune attention
reconnue. Un drame joliment touchant, ma cousine ; un drame que j’ai
su
par cœur et dont je puis encore vous citer le com
M. de Montfort, son père, avait acquise à l’île Bourbon… » Ici je ne
sais
plus. On a supprimé ces divertissements, sous pré
eurs camarades, je tâchais tout bonnement de leur enseigner ce que je
savais
moi-même : un peu de géographie, les grands faits
t leur gratuité, monsieur ! Cela paraît plus juste, oui. Mais si vous
saviez
comme c’est mauvais dans la pratique ! Autrefois,
erturbable et seriné comme un perroquet, et vingt autres bancs qui ne
savent
rien de rien ! Et voyez-vous, monsieur, cette bel
Les enfants oublient à mesure ce qu’ils ont appris, et les parents ne
savent
que faire d’eux… — « Mais alors, mon cher voisin
u premier au dernier, les vers cités n’étaient pas les siens ». Je ne
sais
si Lamartine disait vrai (car sa mémoire était su
; mais je n’affirmerais pas que, dans un cas pareil, Victor Hugo eût
su
l’écrire. Ou bien alors il l’eût faite trop belle
au de Fortuny ou de Henri Regnault. Et ainsi on devient cruel sans le
savoir
. La question : « Doit-on tuer le taureau ? » est
ante au lieu de Erymanthe et ictiofage au lieu de ichtyhophage. Je ne
sais
comment M. de Heredia a été informé de ce sentime
gres, il y a longtemps qu’ils ne nous gardent plus de surprises. Nous
savons
à présent, tout en gros, quel est l’aspect extéri
ect extérieur de l’humanité sur les divers points de sa planète. Nous
savons
à quoi nous en tenir sur la valeur décorative des
otre suave et triste Pierre Loti. Or, il n’avait rien vu. Voulez-vous
savoir
ce que lui inspire Alger ? Voici : « Alger est si
sûr. — Or, il a été volé à Musset par Maynard, qui vivait, comme vous
savez
, sous Louis XIII. Et ce petit morceau : Deux dém
e un de ses vers ? Mouvement, expression, tournure, rimes et le je ne
sais
quoi, l’accent, le timbre, tout y est… Cela doit
, à une répétition, son partenaire lui soufflant sa réplique : « Vous
savez
donc mon rôle ? dit Mounet très étonné. — Oui. —
savez donc mon rôle ? dit Mounet très étonné. — Oui. — Mais, si vous
savez
d’avance ce que je vais dire, comment pouvez-vous
areille faute de goût n’est point de votre fait, et que c’est sans le
savoir
que vous couvrez de votre nom et de vos devises d
chez nous, quelques rares héritiers de grandes fortunes territoriales
savent
être riches avec aisance et noblesse. « C’est de
’est autre chose. Pour peu qu’on ait une vingtaine de millions, on ne
sait
vraiment plus qu’en faire dans nos démocraties. D
font de la politique, sont députés ou sénateurs. Tous ces gens-là ne
savent
pas être riches. Il y en a (de braves gens) qui f
le lançait des refrains comme celui-ci : Un peuple est fort quand il
sait
lire, Quand il sait lire, un peuple est grand !
ins comme celui-ci : Un peuple est fort quand il sait lire, Quand il
sait
lire, un peuple est grand ! ou des vers de cette
its frères et repassait ses chansons en leur tricotant des bas… Je ne
sais
si elle faisait rien de tout cela. Mais plusieurs
toutes bossues, et des buttes sombres de bamboulas où grouille on ne
sait
quoi. J’entends des râles féroces qu’accompagnent
us en sommes très fiers, — fiers comme des rois. Et ainsi, le tsar ne
saurait
échapper à notre reconnaissance. Nous avons beau
, le tsar ne saurait échapper à notre reconnaissance. Nous avons beau
savoir
qu’il n’a rien fait de surprenant ni d’étrange en
langue est encore, dans la politique, la langue européenne : nous lui
savons
gré de s’en être souvenu, et de s’en être souvenu
r les honnêtes gens qui déménagent, car c’est là un grand ennui. J’en
sais
quelque chose, étant moi-même un de ces malheureu
mon existence. J’étais fait à mon logis, à ma rue, à mon quartier. Je
savais
, chez moi, où trouver chaque objet. De là, une gr
dans la rue. Peut-être voudrai-je vivre avec plus de confort ; et qui
sait
si la turlutaine des « objets d’art » ne me viend
d’ailleurs de ratisser chaque matin les feuilles mortes.) Mais je ne
sais
si, après tout, la somptueuse tristesse de l’auto
, excepté les pauvres, les résignés, ceux qui sont patients, ceux qui
savent
attendre. Et cela est très bien ainsi. Hier, dern
é Que le dépôt en vous du moule pur des races. Eh bien, M. Grenier a
su
ne pas retirer tout à fait de son cœur vieillissa
puis que les premiers « rayons d’hiver » ont touché son front qu’il a
su
se faire un plus riche sérail. M. Grenier est le
é oui !… feræ omnes… » Je ne tire point de conclusion. Tout ce que je
sais
, c’est que je n’ai jamais rencontré visage plus p
sky ! Paris, 28 novembre. À feu le duc de Saint-Simon. Voulez-vous
savoir
, monsieur, où en est aujourd’hui la noblesse de F
ps-ci, et cela excite presque un étonnement respectueux… Mais si vous
saviez
jusqu’où sont descendues, au temps où nous vivons
ite les Vœux. Est-ce habitude de « déblayer » pour des publics qui ne
savent
point le français ? Je crois plutôt qu’à force d’
sant, monstrueux et stérile dans l’incurable ennui, et peut-être, qui
sait
? des désirs de cruauté, pour rien, pour éprouver
e entre elle et le divin Domitius. Mais, c’est égal, je voudrais bien
savoir
ce qui se passe sous sa tignasse qui fut noire et
n’en est pas de même de la fable suivante. Celui qui en est le héros,
sait
très-bien qu’il va combattre un lion, et cependan
ter, etc. L’idée de rendre sensible par une fable, que la Providence
sait
ce qu’il nous faut mieux que nous, est très-moral
ut mieux que nous, est très-morale et très-philosophique ; mais je ne
sais
si le fait par lequel La Fontaine veut la prouver
t sans roi. L’assemblée se sépare donc sans rien faire. Le lecteur ne
sait
où il en est, ainsi que les animaux que l’auteur
n. Fable XVI. V. 1. De par le roi des animaux, ………….. Fut fait
savoir
, etc. J’ai déjà observé que ces formules, prises
e. Fable XVII. Un chien qui est dans l’eau trouble l’eau, et ne
saurait
y voir l’ombre de sa proie. Si ce chien était sur
aisant de la cour. De ce fonds, qui était assez médiocre, La Fontaine
sait
tirer des détails plaisans ; et le tout finit par
les moines ; mais La Fontaine qui voulait la loger chez les époux, a
su
tirer parti de cette imagination de l’Arioste.
naturel et de grâce. Tous ceux qui aiment les vers de La Fontaine, le
savent
presque par cœur. Le discours du père à sa fille
re ; Et enfin le dernier trait : Où donc est le jeune mari ? On ne
sait
ce qu’on doit admirer davantage. C’est la perfect
est pas sans grâce, pour dire, il est bien temps. V. 15. Heureux ! On
sait
que l’époux de Psyché, c’est l’Amour.
. Ceux même qui ne connaissent ces choses d’Église que par le Lutrin,
savent
que la Discorde régnait en ce temps-là et se fais
n génie élevé et pacifique, auquel il n’aurait rien manqué s’il avait
su
autant édifier l’Église qu’il était capable de lu
des Jésuites. Il avait eu une grande part à la Paix de l’Église ; il
savait
ce qu’elle avait coûté de peines et de travaux… L
x. Il n’était pas même haï des Jansénistes les plus sensés : il avait
su
parer adroitement des coups que l’on voulait leur
spendait les fureurs des partis contraires, et jamais homme n’a mieux
su
se faire tout à tous pour les gagner tous : heure
lui prêter cette folle vue. Mais ceux qui le connaissaient mieux, qui
savaient
qu’il avait le désir d’être cardinal et qui le vo
ngtemps ses ennemis, ses jaloux et ces atrabilaires qui, souvent sans
savoir
pourquoi, ou croyant se faire valoir, crient sans
s tout son plein ; et, après tant de témoignages déjà produits, je ne
saurais
mieux le définir encore qu’avec les excellentes p
les, une élocution noble et coulante, une prononciation animée, je ne
sais
quoi d’insinuant et d’aimable dans la voix, mais
rôle par un des évêques témoins et admirateurs, M. de Cosnac, lequel
savait
d’ailleurs saisir le fort et le faible des gens :
ormations agréables ou utiles. Le rapporteur y prenait goût : « Je ne
sais
, nous dit-il, s’il y a un plus délicieux passe-te
u fond, de l’affaire importante de l’Académie, le Dictionnaire, et de
savoir
si un académicien avait le droit d’en faire un, t
ené par lui à offrir quatre millions annuels de don gratuit, quand on
sut
bientôt que le roi se serait à la rigueur content
xions que notre sujet nous présente… réflexions salutaires quand nous
savons
nous les appliquer, mais téméraires quand nous le
l dit, sera un jour chef de parti, mais ce sera sans le vouloir ni le
savoir
. » Encore une fois, au point de vue politique et
ment qu’avaient produit les prédications de son Avent, ce Prélat, qui
sait
que ce prédicateur à grande entrée chez Monsieur
t pour confesseur à Son Altesse ? M. Feuillet lui répondit qu’il n’en
savait
rien, mais que depuis peu il avait dit sur ce suj
en, mais que depuis peu il avait dit sur ce sujet à Monsieur (et l’on
sait
de quelle nature étaient les mœurs de ce prince)
n de l’éternité à part, c’est quelque chose, dirons-nous, que d’avoir
su
s’acquérir en cette vie des amis si affectionnés
it essuyé bien des assauts, et sans que la médisance y pût mordre. On
sait
les aventures de jeunesse de cette muse. L’abbé L
connaître que, malgré ses taches et ses nuages, le soleil luit… On ne
saurait
méconnaître que, malgré quantité de tragédies dét
testables et ennuyeuses, Corneille ne soit sublime quelquefois… On ne
saurait
méconnaître que, malgré des fadeurs, des concessi
e bien. Le génie humain n’a pas un si grand nombre de chefs-d’œuvre ;
savez
-vous que la scène des appartements de Versailles
alent s’élève, quand il est cette puissance supérieure et magique qui
sait
voir et qui sait rendre, qui devine, qui ressusci
and il est cette puissance supérieure et magique qui sait voir et qui
sait
rendre, qui devine, qui ressuscite, qui crée de n
que et ceux de la science morale, il mérite aussi quelque respect. Je
sais
comme vous qu’il ne faut pourtant pas que, sous p
it du duc d’Orléans tant calomnié, et qui faisait tout pour l’être. «
Savez
-vous ce que c’est que mon neveu ? dit Louis XIV à
duite, par son art, par sa prudence même, et par la fortune où elle a
su
atteindre. On peut avoir un grand goût pour son e
ts de ville et de Cour. Ces bruits avaient-ils tort ou raison ? Je ne
sais
. Mais enfin la défense n’est pas aussi victorieus
. Chéruel : Saint-Simon, qui n’était à aucun degré militaire, n’a pas
su
reconnaître ce qui a fait, bien avant Denain, le
honneur d’être frappé du même coup de canon qui tua M. de Turenne. On
sait
l’histoire, mais on ne la peut savoir de personne
e canon qui tua M. de Turenne. On sait l’histoire, mais on ne la peut
savoir
de personne plus fidèlement que de celui qui y ét
qu’il est plus facile de la ressentir que de la bien exprimer. Je ne
savais
auquel courir, du général ou de mon père ; la nat
, toutes sincères et d’original, sont de ces bonnes fortunes qu’on ne
saurait
négliger en passant et dont on aime à faire parta
lus curieuses circonstances apprises de toutes parts, ramassées on ne
sait
d’où, mais qui se pressent et se confondent comme
t fait avec lui tout ce qu’ils avaient voulu toute leur vie. » Je ne
sais
si c’est là de la vérité historique, mais c’est a
le à lui ; il a le flair de la vertu et du vice. — Eh ! bon Dieu ! je
sais
ce que valent bien souvent tant d’éloges que chac
moment. J’appellerais cela l’homme aux deux réputations. Ce qu’on en
sait
et ce qu’on en cause n’est pas du tout ce qu’on e
e l’utile ouvrage à charge, dans lequel il vient de faire preuve d’un
savoir
si exact, si précis, et d’un esprit un peu austèr
raduites ; aujourd’hui c’est toute une série jusqu’au VIIIe livre. On
sait
combien Fénelon goûtait La Fontaine. Au moment de
port entre Fénelon et La Fontaine, qu’on les aime tous deux sans bien
savoir
pourquoi et avant même de les avoir approfondis.
e. » La Fontaine, avec une langue telle que la définissait Fénelon, a
su
pourtant paraître se jouer en poésie, et donner a
le de trouver ce que Fénelon désirait encore : « Je voudrais un je ne
sais
quoi, qui est une facilité à laquelle il est très
gie, l’éloquence, l’élégance, des portions de sublime ; mais ce je ne
sais
quoi de facile qui se communique à tous les senti
dire tolérante, c’est sa personne et son caractère qui l’était, et il
savait
mettre en chaque chose un ton, un tour de grâce,
Il en est quelques-unes adressées à Mme de Maintenon. Fénelon, on le
sait
, avait été des plus protégés, des plus écoutés et
ances qui est aujourd’hui une touchante partie de sa gloire, qu’on ne
saurait
que renvoyer à un tel peintre, et que ce serait p
te sorte et qu’on l’a montré doué de cette puissance d’attrait, on ne
saurait
jamais être accusé ensuite de l’avoir calomnié, m
’un roi est fait pour le peuple », et tout ce qui en dépend ? Nous en
savons
maintenant là-dessus, à certains égards, plus que
Nous en savons maintenant là-dessus, à certains égards, plus que n’en
savait
Saint-Simon : nous avons les lettres confidentiel
que Bossuet portait en chaque sujet retrouve toute sa supériorité. Je
sais
, en parlant ainsi des lettres de Fénelon, les exc
ns le peu qu’on nous donne ici de ses conseils à Mme de Maintenon, il
sait
mettre le doigt sur les défauts essentiels, sur c
rève et sentie, elle est ce qu’elle doit être : « Je souffre, Dieu le
sait
; mais je ne suis point tombé malade, et c’est be
: Pour votre ami, écrit-il à Destouches, je vous conjure de ne lui
savoir
aucun mauvais gré de son changement ; son tort es
malade depuis la perte qu’il avait faite de son élève chéri, Fénelon
savait
sourire, et sans trop d’effort. Il a cette gaieté
ntiments paisibles et ineffables : il y avait dans son discours je ne
sais
quelle tranquille harmonie, je ne sais quelle dou
avait dans son discours je ne sais quelle tranquille harmonie, je ne
sais
quelle douce lenteur, je ne sais quelle longueur
is quelle tranquille harmonie, je ne sais quelle douce lenteur, je ne
sais
quelle longueur de grâces qu’aucune expression ne
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