s de l’empirisme, puisant dans les principes généraux établis par les
savants
de certaines et innombrables applications. Si l’o
donc plus intéressant, non-seulement pour les philosophes et pour les
savants
, mais pour tous les esprits éclairés, que de voir
se passer du concours des sciences ; et, sur ce terrain pratique, les
savants
seront nécessairement les meilleurs logiciens. Au
eurs logiciens. Au reste, ce n’est pas la première fois qu’on a vu un
savant
s’interroger avec curiosité sur les principes de
istoire de la logique composée presque exclusivement des ouvrages des
savants
. Il est inutile de mentionner les livres si connu
naturelle, de W. Herschell, fils de l’illustre astronome, et lui-même
savant
distingué, ouvrage qui est en quelque sorte une é
e ne cite d’ailleurs que les traités de méthodologie composés par les
savants
, car, si je voulais parler des philosophes, cette
; mais nous tenons surtout à indiquer la tradition logique parmi les
savants
et non parmi les philosophes. De nos jours et par
parmi les philosophes. De nos jours et parmi nous, les plus illustres
savants
ont continué à suivre cette tradition, soit dans
osophie zoologique, de Geoffroy Saint-Hilaire, dans laquelle ce grand
savant
défend contre son illustre rival sa méthode de co
re lui-même à la méthode synthétique. Ainsi l’on voit tous les grands
savants
, à toutes les époques, se plaire à recueillir leu
ifique. On arriverait ainsi à comprendre ce que c’est que l’esprit du
savant
, de quel point de vue il considère les choses, co
ichir d’une œuvre nouvelle cette histoire de la logique faite par les
savants
dont nous avons esquissé quelques traits. Commenç
t le nom a toujours été et est encore une pomme de discorde entre les
savants
et les philosophes21. L’auteur, sans contredit, p
hilosophes. Je lui répondrai que, pour ma part, j’aime infiniment les
savants
; mais enfin il faut reconnaître que, tout en s’a
in il faut reconnaître que, tout en s’aimant beaucoup, philosophes et
savants
sont assez disposés à prendre leurs avantages un
de Bacon me paraît considérable, et un peu trop réduite ici par notre
savant
physiologiste : qu’il nous soit donc permis de di
. Pourquoi cette distinction de la théorie et de la pratique, que les
savants
font tous les jours pour leur propre compte ? pou
n’en avait eu. On est frappé de la même vue en lisant les écrits des
savants
et des logiciens au xviie siècle, Newton excepté
l’observateur, et qui est comme la première piste que la sagacité du
savant
doit savoir poursuivre. Or, que nous dit M. Claud
ésumant sous une forme vague et abstraite les solides découvertes des
savants
, ou s’il est, non pas sans doute un révélateur to
go , je ne fais point d’hypothèses. Voici au contraire aujourd’hui le
savant
le plus positif, le plus circonspect, le plus fid
me qu’un fait ou une observation reste longtemps devant les yeux d’un
savant
sans lui rien inspirer ; puis tout à coup vient u
bsolument neuves, et que les philosophes ont sur ce point précédé les
savants
. Je citerai, par exemple, un excellent chapitre d
. Au reste, Dugald Stewart rapporte les opinions d’un grand nombre de
savants
et de philosophes tels que Hooke, Hartley, S’Grav
es qui n’ont pas pratiqué la science elle-même, ou encore de quelques
savants
tels que Hartley ou Lesage, trop portés eux-mêmes
p portés eux-mêmes aux vaines hypothèses, et l’opinion autorisée d’un
savant
éminemment doué du génie expérimental, dont la gl
igueur et une précision dont on ne la croyait pas susceptible. Un tel
savant
, venant à défendre le droit de l’idée, c’est-à-di
es peuvent avoir pour la science plus d’utilité que ne le croient les
savants
. Un autre correctif de la méthode hypothétique in
t de plus solide que ces idées, populaires d’ailleurs parmi les vrais
savants
, et dont M. Dumas a donné une formule ingénieuse
Genève, 1805. 21. Depuis que ces pages ont été écrites, un illustre
savant
allemand, M. Liebig, a encore relevé le gant cont
re, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes
savantes
. — Cette pièce n’a pas de succès. — Des commenta
quence, le 11 mars 1672, il remit sur la scène, sous le nom de Femmes
savantes
, les prudes bourgeoises et beaux esprits qu’il av
tis en 1669, sous le nom de Précieuses ridicules. La pièce des Femmes
savantes
, jouée pour la première fois, en 1672, est une de
ent ces femmes-là que le poète voulait attaquer sous le nom de Femmes
savantes
. Mais le ridicule d’étaler de la science ne pouv
e du soin de leur ménage : ajoutons qu’attaquer simplement les femmes
savantes
, c’eut été s’exposer à de dangereuses inimitiés.
te union des cœurs où les corps n’entrent pas. Aussi dans Les Femmes
savantes
reproduit-il, en vers bien frappés, ce qu’il a fa
nse avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Les Femmes
savantes
, ai-je dit, sont Les Précieuses ridicules reprodu
tait absolument contraire à la réalité. Cette dégradation des femmes
savantes
sauvait Molière du danger d’essayer le ridicule c
opulentes ; il n’y avait pas là de quoi assurer le succès des Femmes
savantes
, aussi n’en eurent-elles point. Le vice du sujet,
, se montrent fort à découvert dans des scènes où paraissent les deux
savants
et surtout dans celle où Clitandre, homme de la c
avait une bonne raison pour ne pas aimer que l’on décriât les femmes
savantes
(c’était son attachement pour la marquise du Chât
ordres ; et c’est ce que Molière entreprit dans sa comédie des Femmes
savantes
, où il représente tout savoir dans les femmes com
er des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des Femmes
savantes
. Il est fort probable que les directions primitiv
n des méprises, Les commentateurs veulent que le Trissotin des Femmes
savantes
soit précisément l’abbé Cottin. Mais Trissotin es
s exemples fort remarquables de fausses applications, dans Les Femmes
savantes
: Charpentier, directeur perpétuel de l’Académie
qui avait joué les femmes de sa société et elle-même dans Les Femmes
savantes
, et que Ménage, à qui elle demandait vengeance, a
se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes
savantes
, 1672, était morte aussi depuis deux ans ou envir
e justifier Molière d’avoir attaqué madame de Sévigné dans Les Femmes
savantes
qui sont de 1672, puisque le premier débat qui a
comédie de Molière , comédie qui ne pouvait être autre que Les Femmes
savantes
, publiée au mois de mai de cette année ; le secon
ardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, la lecture des Femmes
savantes
, par Molière, et Le Lutrin de Despréaux. La Bruyè
3 mars 1862. En-me permettant de parler ici avec quelque étendue d’un
savant
illustre, et autrement encore que pour lui rendre
au loin est connue, recèle encore tant de mystères, ils seraient des
savants
plus complets peut-être qu’il ne s’en est vu jusq
Biot s’y refusa, motivant son abstention sur ce qu’un Corps purement
savant
devait, selon lui, rester étranger à tout acte po
ivacité et même avec une sorte d’amertume contre la participation des
savants
à la politique. M. Bertrand, dans l’excellent dis
i, arrivés au sommet de leur ordre et à la plénitude de leur vie, les
savants
ne seraient point légitimement appelés et invités
posait en thèse générale l’abstention politique et administrative aux
savants
, était très ancrée chez M. Biot, et nous devions
s moyens et les qualités extérieures d’un rôle politique et public de
savant
; il n’était point armé extérieurement pour l’att
uerait peu, sans cela, l’opportunité et la convenance dans une vie de
savant
si occupé. Il tenait à prouver à tous qu’il savai
e qualité de secrétaire perpétuel à Fourier, et prit au sein du Corps
savant
une prépondérance qui dura entière jusqu’à la fin
e qu’il aurait pu faire s’il avait été chargé d’écrire les Éloges des
savants
; ses morceaux sur Gay-Lussac et sur Cauchy sont
ait peu de prise, jaloux de garder la science pour les seuls et vrais
savants
, pour ceux qu’il estimait dignes de ce nom. Il ne
l’intérieur de l’Académie ; car, par sa plume et dans le Journal des
Savants
, il ne cessa de faire ouvertement la guerre à cet
s, M. Biot n’était pas moins opposé, dans l’histoire particulière des
savants
, à ce qui les fait trop connaître par les côtés s
e ces documents nouveaux pour pousser plus avant lui-même l’étude des
savants
illustres. C’est ce qu’il n’a cessé de faire à l’
gleterre sur Newton, et dont il s’était constitué dans le Journal des
Savants
le rapporteur très attentif, très fidèle, en même
1833), M. Biot donna cours, dans l’examen qu’il en fit au Journal des
Savants
(mai 1833), à un sentiment qui, sous sa forme dis
es plus vives, une des jouissances les plus sensibles à l’esprit d’un
savant
. J’ai dit, en me faisant l’écho des voix les plus
dont dispose la science, en employant parfois les plus étrangères aux
savants
dont il abordait la spécialité. » Ainsi, dans le
appelait moins justement de ce nom, se trouverait dans le Journal des
Savants
de mars à mai 1852 : c’est une suite d’articles s
s sur les temps anciens, sur la grande époque de sa jeunesse, sur les
savants
du premier ordre dont il avait gardé le culte, il
recueillies et sont éparses dans les mémoires des diverses Compagnies
savantes
. L’envoi portait cette indication : « Offert par
et amuser, mais ne nourrissent plus. Ce qui est vraiment beau pour un
savant
et ce qui mérite d’être envié en effet de tous ce
prise, l’éloge suivant de M. Biot qui venait de mourir : « C’était un
savant
du premier ordre, un chrétien des premiers temps,
e mes amis les plus dévoués » On fait plus qu’entrevoir par là que le
savant
était resté en, relation avec le parti légitimist
rés catéchisants, Aiment à boire le dimanche ? J’ai consulté bien des
savants
: Huet, cet évêque d’Avranche, Qui pour la Bible
qu’un usage si beau Vient de Noé………………… Soyez donc la plume la plus
savante
de l’Europe, l’homme de la plus vaste lecture qui
plus vaste lecture qui fut jamais, le dernier de cette forte race des
savants
du xve et du xvie siècle, joignez-y dans votre
nous donner un évêque qui ait fini ses études. » C’est cette idée de
savant
toujours absorbé et rêveur, tel qu’on se le figur
cton : T’es tout évêque d’Avranches. Je soumets mon explication aux
savants
du pays. Ce n’était pourtant pas un savant héris
mets mon explication aux savants du pays. Ce n’était pourtant pas un
savant
hérissé ni sauvage que l’aimable Huet. M. Christi
et qui est la dernière grande figure, et l’une des plus fines, de ces
savants
robustes d’un autre âge. Huet se rendait parfaite
is presque personne aujourd’hui que l’on puisse appeler véritablement
savant
. Il écrivait cela en songeant à la seconde moiti
t de nature à nous consoler, en nous montrant qu’on peut ne plus être
savant
à proprement parler, et valoir encore quelque cho
e inventeur, avoir le zèle et le génie de la découverte, pour devenir
savant
: Dans ces premiers temps d’obscurité et de ténè
d’obscurité et de ténèbres, ces grandes âmes (comme Huet appelle les
savants
de cette date primitive) n’étaient aidées que de
il… Je trouve, disait-il spirituellement, la même différence entre un
savant
d’alors et un savant d’aujourd’hui, qu’entre Chri
-il spirituellement, la même différence entre un savant d’alors et un
savant
d’aujourd’hui, qu’entre Christophe Colomb découvr
’abbesse de Caen, je rencontre le même trait qui est attribué à notre
savant
et qu’il dut tenir de sa mère : « Vous trouvez fo
ne fût pas dispersée après lui : illusion dernière qui montre que le
savant
, qui possédait si bien le passé, n’avait pas cett
uet, et qui était, somme toute, et sur bien des matières, un sensé et
savant
homme11, écrivait sérieusement à ce même Huet, à
d’où il eut peine ensuite à le rappeler à la philosophie même. Chaque
savant
personnage que rencontrait le jeune homme sur son
offerte, et, toujours altéré, il en demandait encore. Le voisinage du
savant
Bochart, qui était ministre protestant à Caen, po
cette époque, d’ailleurs, Huet n’était qu’un homme du monde, le plus
savant
des jeunes gentilshommes normands, mais pas autre
nommé évêque qu’à cinquante-cinq. Il passa donc toute sa jeunesse en
savant
dégagé et libre, se promenant avec une curiosité
ce que les autres hommes ont jamais pensé. Voilà ce que j’appelle un
savant
qui n’est pas entiché, et vraiment honnête homme,
ppelle un savant qui n’est pas entiché, et vraiment honnête homme, un
savant
qui ne se sent pas de son métier ni de son cloche
son aussi juste que spirituelle, a dit : Je compare l’ignorant et le
savant
à deux hommes placés au milieu d’une campagne uni
ur rien. Ainsi Huet ne se croyait pas en droit de mépriser les moins
savants
que lui ; il était tout à fait sur ce point de l’
philosophie, la théologie elle-même, ne sont que des manières de jeux
savants
et subtils que les hommes ont inventés pour rempl
venons-en, même avec les légers défauts, ne laissait pas de former un
savant
très cavalier et très agréable. Huet, dans les jo
st ainsi que parlaient les plus polis de nos aïeux, quand ils étaient
savants
et qu’avril les mettait en pointe de belle humeur
XIII Il importe donc de bien comprendre le rôle des travaux du
savant
et la manière dont il exerce son influence. Son b
s le grand édifice. Les livres scientifiques sont un fait ; la vie du
savant
pourra se résumer en deux ou trois résultats, don
candale des gens du monde, comme les généralités sont le scandale des
savants
. C’est une suite de la déplorable habitude que l’
st érudit comme lourd et illisible. Prêcher la philosophie à certains
savants
, c’est se faire regarder comme un esprit léger et
er aux affaires et prélève les moments les plus précieux de la vie du
savant
. Faire du torchon avec de la dentelle est de tout
ation, mais quant à la direction générale, rien de mieux. Mais que le
savant
spécial, après quelques travaux ou quelques décou
plus importantes pour l’histoire de l’esprit humain. Je suppose qu’un
savant
entreprenne de refaire dans son ensemble l’œuvre
els un seul peut-être aura une valeur réelle ? C’est pitié de voir un
savant
, pour ne pas perdre un chapitre de son livre, con
il a parlé superficiellement du stoïcisme. Je présentai un jour à mon
savant
ami le Dr Daremberg l’Histoire de la philologie d
ucune intelligence du sujet. N’est-il pas bien probable que tel autre
savant
spécial eût jugé de même les parties relatives à
bien de l’avenir, se condamner à l’ergastulum, pour accumuler dans de
savantes
pages des matériaux qu’un bien petit nombre pourr
de celui-là seul qui fera la recension de leur ouvrage dans une revue
savante
112, ou de celui qui reprendra le même travail, s
place à une expression toute simple et définitive ? Loin donc que les
savants
spéciaux désertent l’arène véritable de l’humanit
t introduites dans la grande circulation. Il faut reconnaître que les
savants
spéciaux ont contribué à répandre sur ce point d’
quatre branches principales, à chacune desquelles un petit nombre de
savants
se consacrent d’une manière exclusive, de sorte q
de l’Asie ? Non, certes. Mais ce qui serait à désirer, c’est que les
savants
les plus spéciaux eussent le sentiment intime et
d’après la dégradation insensible des procédés grammaticaux. Que les
savants
y prennent garde ; il y a dans cette manie de ne
s cesse à recommencer ? Ce défaut tient encore à une autre vanité des
savants
, qui tient elle-même de très près à l’esprit supe
ait mieux que M. Eugène Burnouf écrire sur la littérature indienne de
savantes
généralités ! Eh bien ! il ne le fait qu’à contre
préface du Bhagavata-Purana, M. Eugène Burnouf, s’excusant auprès des
savants
de donner quelques aperçus généraux, proteste qu’
l et pour un petit nombre d’amis qui s’occupent du même sujet. Chaque
savant
, développant ainsi sa partie sans égard pour les
rnaux littéraires, dans les actes des congrès philologiques, etc., un
savant
prévenir ses confrères qu’il a entrepris un trava
f Commentaires sur le Yaçna, préface, p. v Voyez dans le Journal des
Savants
, avril 1848, quelques excellentes pensées de M. B
ispersion des spécialités en créant une spécialité de plus, celle des
savants
qui, sans être spéciaux dans aucune branche, s’oc
core, surtout si l’on avait la prétention de le juger à la fois comme
savant
, comme professeur et comme homme public, en s’att
à travailler en conséquence, s’éclairant des conseils d’un M. Raynal,
savant
modeste du pays, et se formant directement par la
a les fonds nécessaires ; le gouvernement espagnol adjoignit aux deux
savants
français deux commissaires, MM. Chaix et Rodrigue
se sentir chargé d’une de ces missions qui honorent toute une vie de
savant
. Les difficultés d’exécution étaient grandes ; M.
eurs silencieux. Le retour d’Arago en France fit bruit dans le monde
savant
; le jeune astronome devait à ses premiers travau
de ce côté beaucoup plus qu’il n’aurait fallu ? Il n’était pas de ces
savants
qui s’isolent et se contentent de cultiver durant
des choses de l’esprit. Cela n’est sans doute pas moins vrai pour les
savants
livrés à ces études lentes et profondes, et qui n
re publique il faudrait supprimer tout entiers. Lorsqu’il s’agit d’un
savant
qui s’est distingué dans les sciences physiologiq
oujours comme le premier maître dans le genre de l’éloge appliqué aux
savants
, n’eut pas à triompher de cette difficulté ; il s
tait de faire connaître le caractère, la physionomie et les mœurs des
savants
qu’il présentait au monde dans ses gracieuses et
a trempe ; il le classe en général à son vrai rang (si ce n’est qu’un
savant
, non un politique) ; il discute ses titres avec u
n sérieuse et une impartialité définitive (toujours si ce n’est qu’un
savant
). Dans la biographie de Thomas Young, une des mei
pour lui, et ce regret à la française, cet étonnement exprimé par le
savant
que la politique n’a pas trouvé insensible, amène
e ingénieur et mécanicien une découverte que l’Angleterre et le monde
savant
attribuent généralement à Cavendish, celle de la
d’ôter à Cavendish une gloire que, depuis plus de cinquante ans, les
savants
de tous les pays s’accordent à lui reconnaître. »
ales et passionnées que M. Arago a introduites dans ses jugements des
savants
, qui n’y donnent une certaine vie, tant qu’elles
léchie, et comme à demi foudroyée ; semblant avertir par un geste les
savants
de ne point donner trop à l’aveugle sur le récif
s aspects principaux. J’ai dû cependant me faire une première idée du
savant
si considérable, avant de me prendre à l’écrivain
ressé se sont généralement accordés à me représenter M. Biot comme un
savant
doué au plus haut degré de toutes les qualités de
un mot, M. Biot était en première ligne, mais dans le second rang des
savants
; il venait immédiatement après les héros de la s
re et après l’âge des inventions proprement dites, il n’eût été qu’un
savant
très-distingué de moins, mais sans laisser après
oquente qui distingue les écrits littéraires sortis de cette plume de
savant
; soignés, élégants, d’une justesse ornée, parfoi
rrière désormais ouverte à l’esprit humain. » Ainsi parlait le jeune
savant
; et plein d’un profond sentiment d’horreur pour
t avec une satisfaction élevée le rôle honorable et indispensable des
savants
au fort de la crise et leur empressement courageu
mi. On les recréa partout avec une activité jusqu’alors inconnue. Des
savants
furent chargés de décrire et de simplifier leurs
vait tirer du dehors, l’art de le faire était ignoré ; on demanda aux
savants
de le créer, ils y parvinrent ; et cette partie d
ouvait songer au salpêtre de l’Inde, puisque la mer était fermée. Les
savants
offrirent d’extraire tout du sol de la République
goûté les beaux, exacts et un peu froids articles dans le Journal des
Savants
. Celui qui écrivait avec ce premier feu n’était p
des hommes par tempérament et par système, qui préside le Comité. Les
savants
, après s’être livrés à l’analyse la plus minutieu
ndrait faible et bientôt esclave ; sans les lettres la nation la plus
savante
retomberait dans la barbarie ; » — enchaînement d
et qu’on emporte avec soi, malgré soi. En voulez-vous la raison ? ce
savant
éclairé, de plus de sagesse et d’étendue que de v
plus tard que, dans ses articles des dernières années au Journal des
Savants
, sa manière était arrivée à une sorte de perfecti
iot littérateur que dans les articles de sa vieillesse au Journal des
Savants
. Que s’était-il passé dans l’intervalle ? Quand u
seur à M. Biot M. Littré, celui-ci nous parlera aussi pertinemment du
savant
que du littérateur. Mais les souvenirs, mais les
nd et un grand artiste que ce qu’il est présentement, c’est-à-dire un
savant
d’une science énorme… Il ne l’a pas voulu. Pourqu
d’une science énorme… Il ne l’a pas voulu. Pourquoi ?… La vocation du
savant
était-elle en lui la plus forte ?… À quoi d’impér
ésultats sont-ils ce qu’il attendait, lui, quand, plus jeune et moins
savant
, il avait l’imagination saisie par un livre dont
ssance ajoutée à toutes les autres. Habitué à voir avec la finesse du
savant
, il s’est intéressé à des ténuités pour lesquelle
te ! Qu’importe que cette Histoire de la Comédie, qu’en sa qualité de
savant
qui ne doute de rien Édelestand du Méril a cru po
moi, et que je ne suis pas suspect de louer puisque je ne suis pas un
savant
et que je déplore qu’il en soit un, a précisément
ino d’un homme qui a masqué jusqu’aux dents son esprit, en se faisant
savant
, et dont le masque, qui finit par adhérer à nos f
’a-t-elle rendu célèbre ailleurs qu’en Allemagne, dans cette serre de
savants
qui ressemble à une grande cloche à cornichons ?
s aime et qui sait les trouver, mais un fantaisiste, comme disent les
savants
, et dont, pour eux, la voix ne pèse pas une once
dans Sodome. En Europe, il se trouve assurément des philologues, des
savants
, des annotateurs, aussi abondants et redondants e
and retentissement auquel un pareil livre avait droit. Le Journal des
Savants
a pu en parler sérieusement et au long. Mais les
urs fossettes ou califourchonnent leurs vélocipèdes. Un jour, quelque
savant
de son ordre déterrera son livre, comme un élégan
llé, dentelé, d’un style délicieusement composite. Et peut-être ledit
savant
sera-t-il assez spirituel (cela peut se rencontre
sés qui nous vient de l’antiquité, n’a point la petite coquetterie du
savant
qui croit avoir fait une fière découverte pour en
t une fière découverte pour en avoir ramassé quelques grains de plus…
Savant
! il l’est comme on l’était du temps de Scaliger
du temps de Scaliger et de Casaubon ; mais qu’il est bien plus qu’un
savant
! Il est moraliste et il est peintre. Moraliste à
grande Histoire de la Comédie chez tous les peuples. L’auteur est si
savant
, si admirablement savant, qu’on ne voudrait voir
médie chez tous les peuples. L’auteur est si savant, si admirablement
savant
, qu’on ne voudrait voir dans son livre que des ch
urissaient à l’ombre des bibliothèques, sous ces couches de poussière
savante
, qui sont la terre végétale de ces sortes de fleu
cation, n’a touché de plus près au génie. Ce n’est donc pas un simple
savant
que M. l’abbé Gorini, c’est un savant exceptionne
ie. Ce n’est donc pas un simple savant que M. l’abbé Gorini, c’est un
savant
exceptionnel, et, ma foi ! qu’il nous passe le mo
de sa province, y continuant son petit train (un train silencieux) de
savant
, d’annotateur et de critique. M. l’abbé Gorini n’
loîtré dans la science, et qui doit joindre l’insouciante bonhomie du
savant
à l’indifférence du saint pour les choses du sièc
st donc un procédé généreux à M. Guizot que de placer à l’Institut le
savant
abbé, son critique, car M. Guizot, le politique d
er. Nous n’en sommes pas là encore, L’abbé Gorini n’est pas un de ces
savants
, à patience d’insecte, qui pousse imperturbableme
son petit trou dans sa poutre. S’il l’était, ou l’arrêterait bien, ce
savant
-là. On lui jetterait, à cet insecte, une prise de
te, dans un angle de son cerveau, un pli où dormait cette vocation de
savant
que son amour pour l’Église n’a pas créée, l’Égli
ir une perle de science, positivement dans le désert…, pour s’étoffer
savant
, comme la chèvre se nourrit au piquet, en tondant
t. C’est plutôt une suite de dissertations bonnes pour le Journal des
savants
, et encore ces dissertations ont une exposition e
’est, aux yeux de la plupart, qu’un homme chargé de les amuser, et le
savant
, n’ayant pas ce privilège, est par là même déclar
lique. Un journaliste, un industriel sont des hommes sérieux. Mais le
savant
ne vaut quelque chose s’il n’est professeur. La s
e. Je ne sais s’il existe ailleurs qu’à Paris un établissement où des
savants
et des penseurs viennent à peu près sans programm
l faut des aperçus, des vues ingénieuses, bien plus qu’une discussion
savante
. Ces aperçus sont, je le reconnais, le but princi
mière, en dehors de la seconde, un but religieux et philosophique. Le
savant
et le professeur diffèrent autant que le fabrican
eil scientifique occupe chez lui une plus grande place que chez aucun
savant
moderne, Kant peut-être excepté. Il est clair que
science du pédantisme. Mais longtemps encore il faudra pardonner aux
savants
de n’être ni philosophes, ni hommes du monde, ni
esprits légers est à peu près synonyme de toute recherche sérieuse et
savante
, est ainsi devenu un épouvantail pour les esprits
ents. Et n’est enfant des classes moyennes qui ne se puisse dire plus
savant
que moy, qui n’ay seulement pas de quoy l’examine
ts. Enfin, c’est toute une petite manière de faire fi des qualités du
savant
, pour se relever par celles de l’homme de sens et
de 3 000 âmes en Allemagne est un centre littéraire, avec imprimerie
savante
, bibliothèque et souvent université, on est affli
Si M. Flourens n’avait qu’une seule importance, — s’il n’était qu’un
savant
d’un ordre supérieur, enfermé dans la carapace d’
ace d’une grande spécialité, impénétrable à tout ce qui ne serait pas
savant
, sinon du même niveau que lui, au moins du même c
ent pour lui, — encore plus heureusement pour nous, — n’est pas qu’un
savant
considérable et officiel. C’est aussi un lettré,
Mon Dieu ! oui, il aurait pu être pesant tout comme un autre. Il est
savant
. Il a donné à la science toute sa vie, et, vous l
cependant il n’a pas eu la fatuité de son bonheur, car la fatuité des
savants
heureux, c’est la lourdeur… une lourdeur gourmée,
ilà M. Flourens ! et voilà pourquoi aussi les œuvres d’un homme aussi
savant
que lui attirent notre attention, malgré tout ce
rens a le plus exhalé sa petite odeur de muguet littéraire, quand, de
savant
en savant, il est arrivé jusqu’à Guy Patin, cette
plus exhalé sa petite odeur de muguet littéraire, quand, de savant en
savant
, il est arrivé jusqu’à Guy Patin, cette excellent
me, ce qui est sa place, malgré les rébellions insolentes de quelques
savants
! Sur la création, il est pour Moïse, et sur l’un
ue nous oserons contre ces livres amusants, comme s’ils n’étaient pas
savants
, et savants comme s’ils n’étaient pas amusants, —
ons contre ces livres amusants, comme s’ils n’étaient pas savants, et
savants
comme s’ils n’étaient pas amusants, — c’est même
genres de mérite qu’ils n’ont pas. Il est vrai que l’érudition de ce
Savant
a dû leur être incommode, par son zele à relever
part de quelque Puissance que vous venez ? C’est de la part du Monde
savant
, répond M. Larcher. L’hommage du Monde savant vau
est de la part du Monde savant, répond M. Larcher. L’hommage du Monde
savant
vaut bien celui d’un Prince, reprit modestement M
e, continue le Député ; mais ce n’est pas de quoi il s’agit. Le Monde
savant
, ajoute-t-il, est fort étonné que vous usurpiez s
s de vos citations, de ne pas entendre ce dont vous voulez parler. Le
Savant
du pays de Gex étonné, se mit aussi-tôt à crier :
Ils retournerent à Paris faire leur rapport juridique, & le Monde
savant
convaincu que M. de Voltaire étoit mentis & G
Telles sont les graves raisons que M. de Voltaire apporte contre les
savantes
réfutations de M. Larcher ; tout ce qui est en it
De l’état de
savant
. Si une nation n’est pas instruite, peut-être s
nner naissance aux académies. Qu’est-ce qu’une académie ? Un corps de
savants
qui se forme de lui-même, ainsi que la société de
origine, l’une et l’autre association n’a ni code ni lois. Celle des
savants
subsiste sous une espèce d’anarchie jusqu’à ce qu
fasse législateur. Appeler des étrangers pour former une académie de
savants
, c’est négliger la culture de sa terre et acheter
ivez vos champs et vous aurez des grains. Une académie ou un corps de
savants
ne doit être que le produit des lumières poussées
oir commencé son édifice par le faîte. Tout bien considéré, l’état de
savant
est doux ; on s’y portera naturellement partout o
it depuis ma naissance dans le monde lettré, cet homme devant qui les
savants
de tous les pays s’inclinent en lui rendant homma
as, qu’on recule la difficulté sans la résoudre par des dénominations
savantes
, et qu’en réalité la vraie science ne consiste pa
ar la perception plus claire de ses magnificences infinies ; le doigt
savant
de l’enthousiasme va m’approcher de lui, et je di
on ; c’était un homme d’élite, très capable et très digne d’élever un
savant
et un homme d’État, tels que furent Guillaume et
Berlin ; l’autre, absorbé dans les livres, et ne recherchant que les
savants
. La même diversité de penchants les suivit à l’un
i préparaient une renommée qui dure encore. Il s’étudia à mériter des
savants
et des écrivains célèbres en France et en Allemag
spagne dans le nouveau monde. IX M. de Humboldt n’était pas un
savant
, dans le sens légitime du mot, car il n’avait ni
y découvrir autre chose que des prétentions pénibles : l’effort d’un
savant
réel pour atteindre le génie, et la volonté const
. Il ne le prononçait pas dans ses œuvres ; il était du nombre de ces
savants
issus du matérialisme le plus pur qui, n’osant pa
me une cause, et que Dieu est la cause de tous les effets. Si j’étais
savant
ou philosophe, je proclamerais plutôt autant de d
son âge, mais aux sérieuses études de la vie scientifique : véritable
savant
allemand transporté dans Paris. Il retrouva sa be
son grand voyage avec Arago, Cuvier, Vauquelin, Gay-Lussac, et autres
savants
avec lesquels il s’était lié, partit pour aller v
ant qu’Alexandre de Humboldt, faisant collaborer à son œuvre tous les
savants
français, par un concours de travaux spéciaux don
uillaume portait dans l’âme la conviction ; la voie grêle et fêlée du
savant
masquait des pensées toutes personnelles. Le sava
grêle et fêlée du savant masquait des pensées toutes personnelles. Le
savant
était un diplomate, et le diplomate était un homm
lles, le phénomène du volcan en éruption, pour entendre, de sa bouche
savante
et éloquente, les observations du Pline allemand
amour-propre. Mais il prit auprès du roi de Prusse la place de favori
savant
, presque ministre des sciences naturelles. Il pro
orrespondance, et répond avec la plus aimable modestie aux lettres du
savant
le plus obscur. Les habitants de Berlin et de Pot
cordial hommage. Quoique menant en apparence la calme existence d’un
savant
, Humboldt n’en était pas moins un aimant qui diri
es les fois que la nouvelle de sa maladie se répandait, tout le monde
savant
y prenait la part la plus affectueuse, les journa
l’espèce humaine. Dans les dernières années de sa calme existence de
savant
, Humboldt s’occupa de préférence de son ouvrage d
e Humboldt professait pour M. Arago, j’envoyai à Berlin le fils de ce
savant
illustre, M. Emmanuel Arago, qui venait de montre
. Arago, père du jeune diplomate de mon choix. Voici la lettre que ce
savant
écrivit à l’instant à M. de Humboldt pour écarter
closes ou éparses, et dont le nom seul était connu hors du cercle des
savants
. Pour atteindre ce but, il a fallu quelques effor
e 83 ans, ce doyen des hellénistes français, n’était pas seulement un
savant
des plus distingués, un esprit sagace et fin : c’
d’abord sous les auspices des grands noms, l’illustre Bentley et les
savants
de l’école de Leyde, Hemsterhuys, Valckenaer, Run
Il aspirait à devenir leur disciple ou leur émule en France. Un jeune
savant
allemand, Bast, qu’il connut alors, le mit au fai
ue de celui de l’école de Leyde ou de l’école anglaise. Pour lui, nos
savants
hellénistes français d’alors, les Larcher, les Vi
s mots, mais toutes les formes de la langue la plus complète, la plus
savante
, la plus nuancée, en distinguer les dialectes, le
et garda depuis un silence obstiné. On a imprimé de lui une lettre au
savant
critique hollandais, Wyttenbach, qui lui avait ét
commentateur. Rien d’étonnant donc que M. Boissonade, jeune, aimable,
savant
, se soit dirigé du côté d’Aristénète, vers ces th
, comme il fit ensuite en 1822, sous forme tout à fait respectable et
savante
, il l’avait d’abord traduit en français à l’usage
pour ses condescendances d’amabilité, il m’était arrivé de l’appeler
savant
et vénérable. M. de Feletz vivait alors, et j’ava
ence ce qui lui paraissait faux ou exagéré, me dit : « Vous l’appelez
savant
, c’est bien ; mais pourquoi vénérable ? c’est tro
n tout lieu, il se montrait toujours gracieux en paroles ; c’était un
savant
de bon ton. Il avait dû être très bien dans sa je
son érudition : La Monnoye répondit avec modestie qu’il n’était point
savant
et qu’il ne pouvait se piquer que d’une grande en
res éditions ont été bien souvent des tâches, des corvées, comme tout
savant
s’en donne ou en accepte dans sa vie, et le Babri
s. Et après cela, après tout hommage rendu à la fleur des érudits, au
savant
aimable et délicat, je m’adresserai aux nouveaux,
e m’adresserai aux nouveaux, à ceux qui s’élèvent : Jeunes érudits et
savants
qui lui succédez, vous le savez mieux que moi, si
, quai des Augustins, 3 12. À l’exemple de M. Boissonade, M.Hase, le
savant
et profond philologue, l’homme minutieux et prude
que convenit tantæ tuæ doctrinæ tanta sive μιχροψυχία, sive είρωνεία…
Savant
comme vous êtes, c’est vraiment trop de pusillani
’en mêlèrent ; quand je dis journaux, il faut entendre le Journal des
savants
, le seul alors fondé, et qui ne l’était que depui
blé, j’y ai trouvé le premier projet d’article destiné au Journal des
savants
et de la façon de cette dame spirituelle. Le voic
nvoie ce que j’ai pu tirer de ma tête pour mettre dans le Journal des
savants
. J’y ai mis cet endroit qui vous est si sensible…
i lui en déplaît. L’article, en effet, fut inséré dans le Journal des
savants
du 9 mars ; et, si on le compare avec le projet,
du temps, qui commençait à paraître cette année même, le Journal des
savants
, et la complaisante amie écrivit un article qu’el
les critiques, garda les éloges, et le fit mettre dans le Journal des
savants
ainsi amendé et pur de toute prévention à l’impar
Cocheris, dans les analyses qu’ils ont faites de l’ancien Journal des
savants
; ces messieurs y ont été pris : et parmi les éru
hilologie qu’au point de vue de l’humaniste et non au point de vue du
savant
. Pour nous, il nous semble que l’on place la phil
mais plutôt un âge différent de celle qui l’a précédé ; celle-ci plus
savante
, plus synthétique, chargée de flexions qui exprim
vulgaires de l’Hindoustan, et deviennent à leur tour langues mortes,
savantes
et sacrées : le pali dans l’île de Ceylan et l’In
leur tour successivement s’absorber dans l’arabe. Mais l’arabe, trop
savant
à son tour pour l’usage vulgaire d’étrangers, qui
’intermédiaire du commerce habituel de la vie, elle devient la langue
savante
et presque toujours la langue sacrée du peuple qu
e des traditions religieuses et nationales, elle reste le partage des
savants
, la langue des choses de l’esprit, et il faut d’o
rde jamais à devenir sacré, c’est toujours à la garde de cette langue
savante
, obscure, à peine connue, que sont confiés les do
ns le commerce avec l’antiquité l’esprit d’ensemble et d’organisation
savante
. Telle est la loi qu’ont suivie dans leur dévelop
ttrés de studieux loisirs, n’aient porté un coup fatal aux recherches
savantes
. Cette lacune ne sera réparée que quand l’État au
t repris par des bénédictins profanes et critiques. À côté de l’œuvre
savante
de l’architecte, il y a dans la science l’œuvre p
s bénédictins laïques s’attelleront de nouveau au joug des recherches
savantes
et consacreront de laborieuses existences à l’élu
es sont la forme la plus digne et la plus convenable de pensionner le
savant
, outre qu’elles ont l’avantage de grouper autour
n pourrait remuer le ciel et la terre ! Il ne faut pas espérer que le
savant
puisse sortir de la condition commune et se passe
en dire : ce sont des industriels, comme tant d’autres, mais non des
savants
. Quiconque a pu arrêter un instant sa pensée sur
nt en vue que les pratiques monacales. De nos jours, le penseur et le
savant
vivent de l’enseignement, emploi social qui n’a p
Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des
savants
. De quelques auteurs du seizième siècle qui en on
agne. Le célèbre Mélancton, mort en 1560, et l’un des hommes les plus
savants
de son siècle, reçut les mêmes honneurs qu’un res
é, et avait des connaissances sur tout. Il était en commerce avec les
savants
de toutes les parties du monde. Sa bibliothèque,
nom dans un ouvrage. Dès le seizième siècle nous eûmes des éloges des
savants
, mais écrits en latin : c’était alors, comme nous
osé un volume d’éloges, parmi lesquels on distingue ceux de plusieurs
savants
célèbres, tant étrangers que Français. Mais ce qu
ncêtres. Là se trouvent toutes les espèces différentes de mérite. Des
savants
dans les langues, tels qu’Adrien Turnèbe, un des
iantio et Luc Ferrini, ceux de Florence. Philippe Thomasini, tous les
savants
de Padoue. Donatus Calvus, ceux de Bergame. Scipi
et Léland, tous trois Anglais, et à peu près du seizième siècle, les
savants
les plus illustres que l’Angleterre avait produit
s scientifiques, et a fortiori, les lois sont l’œuvre artificielle du
savant
; la science ne peut donc rien nous apprendre de
n qui, elle du moins, ne sera jamais démentie. Toujours est-il que le
savant
se trompe moins souvent qu’un prophète qui prédir
ard. D’autre part le progrès est lent, mais continu, de sorte que les
savants
, quoique de plus en plus hardis, sont de moins en
t, que les comètes jouaient parfois des tours aux astronomes, que les
savants
, qui apparemment sont des hommes, ne parlaient pa
facile aux avocats de la science ; c’est surtout parce qu’il donne au
savant
la foi en lui-même et aussi parce qu’il lui offre
aradoxal dans la thèse de M. Le Roy, c’était cette affirmation que le
savant
crée le fait ; c’en était en même temps le point
dit-il (je crois bien que c’était là une concession), n’est-ce pas le
savant
qui crée le fait brut ; c’est du moins lui qui cr
ifique, est en dehors de la science. Enfin je ne puis admettre que le
savant
crée librement le fait scientifique puisque c’est
que la traduction du second. Et alors a-t-on le droit de dire que le
savant
crée le fait scientifique ? Tout d’abord il ne le
me fait exprimé dans un autre langage. En résumé, tout ce que crée le
savant
dans un fait, c’est le langage dans lequel il l’é
s. Que reste-t-il alors de la thèse de M. Le Roy ? Il reste ceci : le
savant
intervient activement en choisissant les faits qu
éritent le droit de cité dans la science ? C’est la libre activité du
savant
. Et ce n’est pas tout. J’ai dit que le fait scien
us passons aux lois, il est clair que la part de la libre activité du
savant
deviendra beaucoup plus grande. Mais M. Le Roy ne
. C’est grâce à ces artifices que par un nominalisme inconscient, les
savants
ont élevé au-dessus des lois ce qu’ils appellent
pouvait tirer : c’était là un ordre moral et d’artiste plutôt que de
savant
. À mesure qu’il devient naturaliste, il l’abandon
ement songé. J’ai souvent, pour m’instruire, causé de Buffon avec des
savants
qui l’étaient dans la science même qu’il a illust
ifférences dans la manière dont plusieurs l’appréciaient. J’ai vu des
savants
positifs, des observateurs de mérite, mais d’un h
ierre qui a fait de beaux tableaux dans ce genre-là. » Évidemment ces
savants
de métier, ne trouvant pas chez Buffon le détail
que Bernardin de Saint-Pierre ne fut jamais. Il est un autre ordre de
savants
aussi positifs et plus philosophes (Cuvier le pre
es divisions capitales qu’il a entrevues. J’ai souvent causé avec des
savants
modestes qui se rattachent à cette méthode de phi
chaque entretien, je suis toujours sorti plein de respect pour Buffon
savant
, sans parler de cette autre admiration qu’on a de
vérité que j’ai eu quelque discussion sur Buffon avec M. Foisset, le
savant
historien de De Brosses, et qui possède si bien t
es admirateurs de Buffon seraient tranquillisés. Je reviens à Buffon
savant
et naturaliste. Dans l’introduction d’un livre ré
e demande pardon de parler littérature, cette fois encore, devant des
savants
: mais ce style prophétique n’est point à l’usage
si elle n’est pas dans Buffon. M. Geoffroy Saint-Hilaire le père, ce
savant
illustre que son fils continue avec tant de disti
ses qui n’ont pas la portée qu’on leur donne, ont paru suffisantes au
savant
illustre, mais enthousiaste, pour voir en Buffon
Et d’abord : comment l’Homme est-il venu sur la terre, et d’où ? Les
savants
cherchent, observent, conçoivent, conjecturent, i
re, et il rejoindrait exactement un des plus respectables et des plus
savants
prélats de l’Église française, j’aurais dit autre
piété confiante des fidèles. La méthode de raisonner, d’ailleurs, du
savant
prélat et celle de M. Guizot se rapprochent fort
appui de la thèse de M. Guizot, le portrait d’un philosophe pur, d’un
savant
et d’un critique de bonne foi qui ne recule devan
e cultivent, se dessinent hardiment, héroïquement, sous le soleil. Le
savant
étudie tout ; il cherche ; il recueille les moind
a dit que ce fût un état agréable ? Aussi vous ai-je prévenu que mon
savant
vit seul ; il n’a pas d’enfants autour de lui qui
ce côté du sentiment. En étudiant et en voyant de près la nature, le
savant
a reconnu que la destruction est perpétuellement
ins lutter contre l’oubli, laisser un souvenir, un nom. Le sage et le
savant
, tel que je le conçois, sait, hélas ! trop bien q
ires ; il leur faut des réponses à tout prix : à défaut de celles des
savants
, ils en demanderaient plutôt aux oracles. Le genr
our lui. Au contraire, l’intérieur de l’esprit et de la pensée de mon
savant
me paraît fort ressembler à l’intérieur de sa cha
me trouve d’accord en un sens avec lui. Quand on est meublé comme mon
savant
et mon critique, on n’invite pas les autres à ven
d’amener des soulèvements anticipés et des explosions partielles. Mon
savant
n’a donc rien de menaçant, ni d’engageant, ni de
tes de mots : les mots de formation populaire, les mots de formation
savante
, les mots étrangers importés brutalement ; maison
lourde et plus définitive. De potionem le peuple a fait poison et les
savants
potions ; le peuple fut plus ingénieux et plus pe
vent, le sens s’étant perdu de la fécondité naturelle du français, un
savant
en quête d’un qualificatif, d’un dérivé est remon
unts ; la vanité en explique quelques autres : il a toujours paru aux
savants
de tous les temps qu’ils se différenciaient mieux
qu’il serait fort ridicule de les vouloir réprouver. Il y a des mots
savants
dans la Chanson de Roland. Au point de vue esthét
ral de Hatzfeld et Darmesteter. 7. Innocent est un mot de formation
savante
, qui remonte au XIe siècle. Du latin innocentem l
M. Ampère Le vrai
savant
, l’inventeur, dans les lois de l’univers et dans
t le triomphe, le surcroît, si l’on veut, et l’indiscrétion de l’idée
savante
; et tout se confisque alors en elle et s’y coord
de conduite d’esprit et d’ordonnance, nous ne verrions pas en lui le
savant
en quête, le chercheur de causes aussi à nu. Il e
nération dans le sourire. Deux parts sont à faire dans l’histoire des
savants
: le côté sévère, proprement historique, qui comp
al que le premier éclat de tonnerre de 89 avait Enflammé. D’illustres
savants
, que j’ai nommés déjà, et dont on a relevé fréque
nt d’eux et plus libéral en ceci, n’omettait jamais, dans son zèle de
savant
, la pensée morale et civilisatrice, et, en ayant
sait sa journée à faire de petits tas de sable, sans que plus rien de
savant
s’y traçât. Il ne sortit de son état morne que pa
enchantait, véritable magie qui endormait ses douleurs. Au retour, le
savant
reparaissait, et il rangeait les plantes cueillie
ou plutôt, en y réfléchissant, pourquoi n’en serait-il pas ainsi ? ce
savant
que nous avons vu chargé de pensées et de rides,
s de doctrine si récente, saisissait vivement tous les jeunes esprits
savants
; et pendant que Davy, comme son frère nous le ra
e mémoire sur la Théorie mathématique du jeu, alors imprimé, donna au
savant
examinateur une première idée assez haute du jeun
gieux, qu’il était croyant au christianisme, comme d’autres illustres
savants
du premier ordre, les Newton, les Leibniz, les Ha
iz, les Haller, les Euler, les Jussieu. On croit, en général, que ces
savants
restèrent constamment fermes et calmes dans la na
gie alors était au plus haut point de faveur et d’éclat dans le monde
savant
: la persécution même l’avait rehaussée. La socié
urnal de l’École polytechnique que dans le Recueil de l’Institut (des
savants
étrangers), déterminèrent le choix que fit de lui
u’à titre de répétiteur, professant par intérim. En un mot, sa vie de
savant
s’étendait sur toutes les bases. Dans l’histoire
nombreuses et bien connues qui composent, autour du nom de l’illustre
savant
, une sorte de légende courante, comme les bons mo
it aisément lancé jusqu’aux cieux. Malgré le préjugé vulgaire sur les
savants
, ils ne sont pas toujours ainsi. Chez les esprits
ste de l’organisation armée qui applique et fait valoir. C’est le pur
savant
au sein duquel on plonge. Les hommes ont besoin q
e encore peu avancé, n’a pas fait à l’instant aux yeux du monde, même
savant
, tout le vide qu’y laisse en effet son génie. Et
oralité nécessaire, l’efficacité bienfaisante de la science. D’autres
savants
illustres ont donné avec mesure et prudence ce qu
scourant durant des heures, comprendront cette perpétuité de la veine
savante
. Ainsi en tout lieu, en toute rencontre, il était
a que j’aie un domestique bien nourri, une femme qui ne soit pas trop
savante
; la nuit, du sommeil, et le jour, point de procè
il ait faits. Juvénal n’est pas mieux disposé que lui pour les femmes
savantes
; il veut, au besoin, pouvoir faire un solécisme
l’autre, les autorités et les raisons ne sont pas moindres. Une femme
savante
de profession est odieuse ; mais une femme instru
estion, et peu à peu on y regagne presque tout. Hier encore, un jeune
savant
qui a déjà fait ses preuves en haute matière et q
jusqu’à des temps très rapprochés de nous, avaient occupé des chaires
savantes
, des chaires de droit, de mathématiques, de grec.
t l’être à la manière des hommes… On ne connaît presque pas de femmes
savantes
qui n’aient été malheureuses ou ridicules par la
, qu’on veuille songer que Mme Dacier, Mlle Anne Le Fèvre, fille d’un
savant
et d’un érudit, ne faisait, en s’adonnant, comme
l’a souvent répété, mais plus probablement en mars 1654107. Son père,
savant
dans le goût du xvie siècle, était de plus un ho
t Eutrope. Ainsi voilà notre sexe hautement vaincu par cette illustre
savante
. Quant aux autres érudits qui travaillaient aux
êtes une belle et agréable fille, n’avez-vous pas de honte d’être si
savante
? En vérité, c’est trop ! et par quel charme secr
lettre dont je parle, l’honnête homme, qui n’était que de la race des
savants
, ne se montrait pas insensible à cette idée. Vivr
t surtout tel que l’avait récemment présenté dans un traité ad hoc un
savant
chanoine, le père Le Bossu ; et, par là, elle all
tres, et qui par le mouvement de son voisinage communiquait à la cité
savante
une activité inaccoutumée. Sa fille et son gendre
ncienne littérature des Goths, ou sur un ouvrage manuscrit de quelque
savant
du xve siècle. Le caractère de son esprit et de
a très bien marqué et défini en sa personne ce caractère original du
savant
pur, du savant qui étudie toujours, qui prend not
rqué et défini en sa personne ce caractère original du savant pur, du
savant
qui étudie toujours, qui prend note sur note et a
tait-ce Chloridos qu’il fallait lire, ou Locridos comme le voulait le
savant
Bentley ? Favre s’attacha à prouver par toutes so
manuscrits précieux, celui d’un poème latin de Jean-Marius Philelphe,
savant
du xve siècle. Cette circonstance détermina le c
nts d’un tableau complet des lettres en Italie et de la condition des
savants
dans ce siècle. Malheureusement tout cela n’est p
porté par rien, on ne va nulle part. Favre n’a préparé qu’un exact et
savant
mémoire, comme eût fait un bénédictin. Je dirai l
eût fait en sa place, sur un tel sujet, Ernest Renan, c’est-à-dire un
savant
doublé d’un artiste-écrivain. — Mais il aurait fa
’y élevait jamais de tempêtes. Il n’avait point comme Letronne, autre
savant
avec qui il eut quelques points de contact et don
me ouvert au goût des lettres. Il a lu, — ce qui s’appelle lu, — les
savants
ouvrages des La Place et des La Grange, les mémoi
lgarisateurs, une difficulté réelle qu’impliquent ces notices sur des
savants
, écrites à l’usage des gens du monde, ne saurait
lée, et pour nous rendre plus sensible la physionomie scientifique du
savant
personnage, le peintre biographe soit allé cherch
ons un pied dans l’hypothèse. Mais il y a des hypothèses permises aux
savants
et qui se font moyennant des inductions scientifi
et qui lui-même tient pour démontrée la conclusion du profond et vrai
savant
. L’état mental de la majorité du monde sur ces qu
t de Babinet. C’est encore, si vous le voulez, du Saint-Marc Girardin
savant
. Il est le premier en France qui ait rendu les ré
ns le bout du petit doigt de Fontenelle que dans tous ces gros livres
savants
, curieux, intéressants, j’en conviens, mais si mé
croire selon qu’il désire ou qu’il espère. Était-ce donc la peine, ô
savants
auteurs et pères de l’astronomie moderne, de tant
s et scientifiques. N’oublions pas dans quelles dispositions était le
savant
lorsque lui vint la première idée de ce travail.
(dont il était maire). Peu de jours avant son départ pour Naples, le
savant
recevait non-seulement un beau reliquaire pour la
lilée, qui a fait la matière d’un piquant article dans le Journal des
Savants
. » (Notice sur la vie et les travaux de J.-B. Bio
très discrètement, j’insinuais que le christianisme, en dépit de nos
savants
et nos exégètes, est encore, est toujours une for
I Les temps ne sont pas très éloignés de nous où l’incrédulité
savante
passait communément pour marque, ou pour preuve,
parlerons-nous à notre tour de la « banqueroute de la science » ? Les
savants
s’indignent sur ce mot, et on en rit dans les lab
qu’on aimerait savoir, avant de leur répondre. Et quand enfin quelque
savant
, d’esprit plus chimérique ou plus aventureux, aur
que le génie peut-être ; et nous avouons de bonne grâce que de grands
savants
en ont parfois manqué… Ainsi raisonnent ceux qui
distinction qu’ils essaient d’établir entre le bon sens des « vrais »
savants
, et la fâcheuse témérité des autres, ce qui est b
encore, on en peut bien appeler dans l’avenir à une physiologie plus
savante
ou à un darwinisme mieux entendu ; mais, en atten
a Science Trois mois après la publication de ces pages, quelques «
savants
» et surtout quelques « hommes politiques » ayant
a protection d’un vieux politicien tel que M. Brisson, ou même d’un «
savant
» tel que M. Soury. M. Soury, afin qu’on n’en ign
rre ? Je ne parle pas ici des nouveaux engins de destruction dont les
savants
nous ont dotés, et ni sur la dynamite ni sur la m
rayé des articles entiers ! Et pourquoi encore ai-je écrit si quelque
savant
, d’esprit plus chimérique ou plus aventureux, a p
peu l’objection. 1° Je consens volontiers que Renan ne soit pas un «
savant
» et même je me réjouis d’avoir obtenu cet import
fois je ne suis donc pas fâché de l’avoir vu déposséder du titre de «
savant
», et, à dater d’aujourd’hui, je m’engage publiqu
perpétuel de l’Académie des sciences », et cependant n’être pas un «
savant
» ? 2° Il faudrait tâcher d’être loyal. Lorsque d
celles qu’il a endossées ! 3° C’est aussi bien ce que font les vrais
savants
, et aux textes cités dans l’article, c’est ce qui
ieux, en vérité, de savoir qui sont ces « peuples » dont parle ici le
savant
chimiste ! Sont-ce les Romains, sont-ce les Grecs
près les seules notions du merveilleux » et pour quels lecteurs notre
savant
croyait-il écrire ? Le « merveilleux » n’est pas
je ne croyais pas autrement téméraires, ont cependant scandalisé les
savants
exégètes de la Revue chrétienne, ceux du Temps et
rop ouvertement Le « néo-catholicisme » est un fait, comme disent les
savants
; et un fait, d’ailleurs plus ou moins d’importan
importance, mais ce qu’on ne devrait pas avoir besoin d’apprendre aux
savants
, c’est qu’il faut toujours compter avec lui. 17
24. Si l’on en voulait croire de certains philosophes et de certains
savants
, — ainsi M. Charles Richet, dans un article de la
s armes, quoique saintes et religieuses ». Au contraire ce sont les «
savants
» qui ont proclamé « la sainteté de la guerre » a
mes, l’école de toutes les vertus, c’était encore une autre espèce de
savant
, puisque c’est le maréchal de Moltke. M. Charles
et n’est pas toute la « Science » à lui seul, et je connais nombre de
savants
qui ne font partie de la « Ligue de la paix ». Ai
la vie. Mais d’un autre côté je ne serais pas embarrassé de citer des
savants
, d’illustres savants, comme Agassiz, qui l’ont fo
re côté je ne serais pas embarrassé de citer des savants, d’illustres
savants
, comme Agassiz, qui l’ont fondé de notre temps su
t de l’individu l’idéal moral que M. Charles Richet, avec beaucoup de
savants
, ne trouve à placer, lui, que dans le progrès de
ge académique en tant qu’il s’applique uniquement aux sciences et aux
savants
. C’est Fontenelle qui en donna le premier l’exemp
rieur. Fontenelle voulut et sut préserver tout d’abord les éloges des
savants
de l’inconvénient presque inhérent au panégyrique
nt comme il convient, exprime assez bien ses qualités et ses défauts.
Savant
médecin et anatomiste, Vicq d’Azyr possédait, de
es dans les champs qu’il a cultivés ». À propos des expériences de ce
savant
sur la greffe : On apprend dans son ouvrage, dit
ns ce goût amolli que devraient être traités les éloges consacrés aux
savants
, et une grande sobriété en est la première élégan
re de cette école ; Cabanis était trop consciencieux, trop réellement
savant
pour mériter d’être classé ainsi, et il ne saurai
rations de sa nature. Il est évident que, pour les simples éloges des
savants
, il songeait trop à l’oraison funèbre ; il relisa
e sont pas seulement des témoignages d’affection que les Corporations
savantes
croient devoir aux membres que la mort leur enlèv
seurs, des orateurs politiques, des orateurs littéraires, et même des
savants
? Non pas que je conseille à ceux-ci de ne pas pl
premières pages d’un très bon article de M. Biot dans le Journal des
savants
(novembre 1842). 20. [NdA] Je dois à un compatri
hors des Gaules. — L’île de Lérins dans le Midi, séminaire fécond de
savants
hommes, fleurit avec ses anachorètes et ses cénob
vulgaire, lequel était probablement antérieur à la création du latin
savant
, qui s’était plus ou moins modelé sur le grec. Il
re, sans avoir toutefois cm égal souci, un soin suffisant des langues
savantes
, et des plus distingués philologues, hellénistes
elle, — le montre tout impatient de se faire exhiber par Muratori, le
savant
bibliothécaire de Modène, je ne sais quel recueil
qui ont Irai té de la langue d’oïl, et qui vient d’essayer, dans une
savante
Grammaire, d’en déterminer les diverses formes, e
e sont sortis plus d’un de ceux que je viens de nommer, produisait de
savants
élèves qui, devenus maîtres à leur tour, ont port
ement il a complété, perfectionné, agrandi les recherches de ces deux
savants
philologues par une foule d’observations très-fin
ravaux si précis et si solides de M. Burguy. « Gustave Fallot, dit ce
savant
grammairien (et je citerai le passage tout entier
, et qui montre que Fallot avait eu le coup d’œil supérieur. Ce jeune
savant
, mort en 1836 à l’âge de vingt-neuf ans, n’eut po
ttribuer tout l’honneur ou même le principal honneur (jusqu’ici) à ce
savant
aussi équitable qu’éminent, qui, intervenu depuis
mirables articles (je ne crains pas de risquer le mot) du Journal des
Savants
, analysé les travaux des Diez, des Fuchs, et tout
, auxquels il est en voie autant que personne de contribuer. Avec ces
savants
d’outre-Rhin, M. Littré a un rapport essentiel de
de rendre une partie, mais dont on garde quelque chose. M. Burguy, le
savant
auteur de la Grammaire de la Langue d’oïl, s’est
jections parmi nos érudits. Un homme du plus grand mérite et des plus
savants
, qui l’est presque trop, tant il sait de choses à
tin importé autrefois par les conquérants en même temps que la langue
savante
, et s’émancipant désormais sur tous les points à
de Roncevaux, soit dans celle de Gérard de Vienne. 29. Journal des
Savants
, septembre 1857, p. 548. 30. De minimus, accent
de ruminare, non pas ruminer, mais roinger, d’où ronger. (Journal des
Savants
1857, p. 681.) 31. . Voir, dans le Journal des S
(Journal des Savants 1857, p. 681.) 31. . Voir, dans le Journal des
Savants
d’avril, mai, août, septembre 1855, les articles
ai, août, septembre 1855, les articles de M. Littré. 32. Journal des
Savants
, 1856, p. 232. — C’est la vue la plus opposée à c
r de tragédies et de pastorales, débite avec compétence des éloges de
savants
. Voltaire y présente des mémoires sur le feu. A l
e de nos connaissances ; on fait germer une moisson plus abondante de
savants
, parce que la sélection des génies à venir s’opèr
otestation légitime et utile contre la prudence excessive de certains
savants
enclins à mettre au bout de ce qu’ils savent : Li
n notre siècle surtout qu’elle s’est exercée. Pas n’est besoin d’être
savant
pour savoir quels progrès immenses les sciences p
oir dépassés quelques-uns de leurs rêves les plus audacieux. Les plus
savants
d’entre eux seraient ravis autant qu’étonnés de v
exité (aluminium, fuchsia, eucalyptus, etc.). Mots qui à force d’être
savants
deviennent barbares et sont en certains cas de vr
ais noter encore le rôle important dévolu souvent aux inventeurs, aux
savants
, aux médecins, les tirades sur les vibrions ou su
nnée telle quelle, analyse patiente pour entasser les faits, théories
savantes
servant de fil conducteur pour les ordonner. Il a
amour, ne descends pas des cieux ! Lyrique extravagance ! Le premier
savant
venu vous le dira : La planète Vénus, que le poèt
même l’existence de sa rivale, et il n’est pas étonnant que certains
savants
, dignes pendants des littérateurs qui proclament
-même des éléments de vie et d’inspiration. D’abord le livre d’or des
savants
, comme la légende dorée des saints, abonde en dév
magination, prisonnière sous ce dôme étouffant, doit rendre grâce aux
savants
qui ont, en le brisant, ouvert à son vol ébloui l
er des impressions ; qu’il s’appuie sur les données fournies par les
savants
, mais pour s’élancer jusqu’à des élévations qui l
rmonie qu’offrent les membres divers d’un être viable, sur ce que les
savants
appellent l’unité de composition. L’historien, lu
ne veut retenir que les plus éminentes de ses qualités, est un vieux
savant
célibataire, très intelligent, très réfléchi, trè
suite et l’épouse à la dernière page : voilà le Chat maigre Un vieux
savant
envoie du bois, pendant l’hiver, à sa voisine, un
petite femme, devenue princesse russe, reconnaît le bienfait du vieux
savant
en lui offrant un livre précieux dont il avait en
n livre précieux dont il avait envie : et voilà la Bûche Notre vieux
savant
s’intéresse à une orpheline dont il a aimé la mèr
es ? Quels sont les masques humains que rendra de préférence un vieux
savant
comme Sylvestre Bonnard ? Ceux dont il diffère le
portions de la comédie humaine par un vieux membre de l’Institut très
savant
et très bon, c’est ce qu’on peut imaginer de plus
s les sentiments et toutes les impressions, est la science d’un vieux
savant
, d’un membre de l’Institut. De là, en maintes occ
r de sa taille ne laissaient aucun doute à cet égard, même à un vieux
savant
comme moi. J’ajouterai, sans crainte de me trompe
et goûtez longuement, je vous prie, cette exquise harangue d’un vieux
savant
à un vieux chat : Hamilcar, lui dis-je en allong
nd combat, tu défends contre de vils rongeurs les livres que le vieux
savant
acquit au prix d’un modique pécule et d’un zèle i
avant tout, les contes d’un grand lettré, d’un mandarin excessivement
savant
et subtil ; mais, parmi tout le butin offert, il
miers soins qui doivent occuper un roi, c’est de peupler ses États de
savants
. Le prince qui n’adopte ces principes qu’avec rés
nde nous jetteraient dans les ténèbres, en nous éblouissant : trop de
savants
nous rendraient ignorants. Je m’explique : il est
ient ignorants. Je m’explique : il est bon et utile que nous ayons de
savants
évêques, de savants généraux d’armée, de savants
’explique : il est bon et utile que nous ayons de savants évêques, de
savants
généraux d’armée, de savants magistrats, et enfin
le que nous ayons de savants évêques, de savants généraux d’armée, de
savants
magistrats, et enfin de savants guides dans tous
ques, de savants généraux d’armée, de savants magistrats, et enfin de
savants
guides dans tous les genres ; mais j’estime qu’il
multitude d’hommes qui n’aient point d’autre métier que celui d’être
savants
. Ces savants désœuvrés, comme on l’a vu dans tous
hommes qui n’aient point d’autre métier que celui d’être savants. Ces
savants
désœuvrés, comme on l’a vu dans tous les siècles
s’élève et grandit, et l’on est en présence de cette armée de jeunes
savants
désœuvrés et travailleurs, qui, à chaque recomman
techer a intuitivement formulé le romande la science insuffisante, du
savant
inassouvi par sa science, dans la légende spirite
spirite de son Franz, étudiant, et d’Anthousia, esprit-femme. Or, le
savant
déçu par la science, même poursuivie avec succès,
uteur d’avoir fait à la science un procès mesquin (chapitre VII). Son
savant
est un conseiller municipal matérialiste. Déjà Vi
à ne pas se les annexer, est petit, et il est utile, car il force les
savants
non officiels à un surcroît de circonspection dan
ler à coup d’encycliques. Demeurent, ou bientôt demeureront les seuls
savants
sincères, c’est-à-dire progressistes. Les très va
é, pour caractériser cet esprit fort, quel besoin d’un terme vague et
savant
, quand il en est un si français et qui le formule
ccepterait avec joie ? En attendant, il faut lutter pour défendre les
savants
, les idéologues et les bibliothécaires qui collab
t appeler symbole « tout ce qui paraît ». C’est exactement ce que les
savants
appellent phénomène. Ils reconnaissent aussi que
énomme une vérité. Toute la différence de son point de vue à celui du
savant
et même du vulgaire est que où l’on reconnaît : 1
sti de la double aptitude de la science et de l’art d’écrire, le plus
savant
de tous les arts, Buffon est, au moins, toujours
s peindre, consacrant à l’homme un talent très vif de biographe et au
savant
une science qui a l’accroissement de presque un s
plus grand des contemplateurs. M. Flourens, il est vrai, n’est pas un
savant
délivrés ou d’idées pures, c’est un naturaliste,
védère de Montbar. Dès les premières pages de cette biographie, où le
savant
que nous allons retrouver dans les Travaux et idé
et va droit à la découverte. Buffon avait commencé sa vie pensante et
savante
par les mathématiques qui sont une science de déd
in, du génie, plus que par la vérité qu’on lui doit ! Si, vous autres
savants
, vous vous laissez entraîner ainsi hors du vrai l
en définitive, plus un grand artiste dans l’ordre scientifique qu’un
savant
! IV Car voilà Buffon, — le vrai Buffon pou
en le nommant, de Moïse, en ses deux volumes, dans sa neuve fierté de
savant
fabriqué à la vapeur. La science moderne est trop
pour le devenir, a-t-il cru que ce dernier coup de tête, de se faire
savant
, lui serait une ressource ?… Poétiquement mal bât
égations valent une affirmation. Il n’a pas, dans Son livre, pour les
savants
, l’exactitude du savant ; il n’a pas non plus la
mation. Il n’a pas, dans Son livre, pour les savants, l’exactitude du
savant
; il n’a pas non plus la beauté d’imagination du
es, comment l’auteur de la Création procède pour donner confiance aux
savants
et les engager à lire son livre, et pour se maint
mprendre, en le montrant, cet être hybride et manqué, qui n’est ni un
savant
ni un poète, mais quelque chose des deux, cette e
e qui est le roman ; c’est leur conclusion. Ils n’ont, comme tous les
savants
dans les sciences matérielles, que des causes sec
’a pas négligé celle-ci entre tant d’autres ; il a envoyé en Grèce un
savant
conseiller de l’Université, M. Alexandre, pour av
Grèce, protestaient contre cette routine si pleine de cacophonie, les
savants
de profession, comme Larcher, s’efforçaient de dé
la tradition, qu’après la prise de Constantinople par les Turcs, les
savants
grecs qui s’étaient réfugiés en Italie y avaient
tion, la naturalisation de la langue grecque en Occident, sinon à ces
savants
des xive et xve siècles, aux Chrysoloras, aux T
re que d’être Grec moderne. Sans se croire tout à fait au temps où le
savant
Philelphe épousait une femme grecque pour mettre
aucune loi particulière ne sera jamais qu’approchée et probable. Les
savants
n’ont jamais méconnu cette vérité ; seulement ils
e l’on veut de l’exactitude et la probabilité de la certitude. Si les
savants
qui pensent ainsi avaient raison, devrait-on dire
contingence des lois naturelles, que ce progrès ait un terme, que le
savant
finisse un jour par être arrêté dans sa recherche
r ce principe que de s’en passer. Je veux seulement montrer comme les
savants
l’appliquent et sont forcés de l’appliquer. Quand
onclusion que l’on a le droit d’interpoler. C’est en effet ce que les
savants
font tous les jours et sans l’interpolation toute
ndront après nous ? Il est clair qu’ils ne sont pas les mêmes pour le
savant
et pour l’ignorant. Mais peu importe, car si l’ig
Mais peu importe, car si l’ignorant ne les voit pas tout de suite, le
savant
peut arriver à les lui faire voir par une série d
r ceux qui sont dignes d’être connus. Si l’on en croyait Tolstoï, les
savants
feraient ce choix au hasard, au lieu de le faire,
re, ce qui serait raisonnable, en vue des applications pratiques. Les
savants
, au contraire, croient que certains faits sont pl
it dans l’auditoire ; il songeait certainement à Lorry, l’un des plus
savants
et des plus gracieux docteurs d’alors, l’un des p
es, réunissant enfin toutes les jouissances d’une vieillesse robuste,
savante
et respectée ; et il continue par cette réflexion
égard il se séparât bien nettement de la plupart des médecins et des
savants
du xviiie siècle ; mais ce qui ressort de plusie
i le distingue en toutes choses. Il y est apprécié à sa hauteur comme
savant
: « Pour savoir tout ce que vaut M. de Buffon, il
» On a dit de nos jours que Buffon n’avait été apprécié à ce titre de
savant
et non plus seulement d’écrivain que depuis une q
lle et de la plus enviable carrière. Je n’ai point parlé de lui comme
savant
, comme anatomiste ; ceux qui sont compétents en c
gure. Il poursuivait en apparence et avec le même zèle ses travaux de
savant
, et continuait de remplir ses fonctions de secrét
us les contemporains. L’Académie française, comme toutes les sociétés
savantes
, était menacée d’une prochaine suppression. À la
e M. Fleuri, in-4°. Paris 1715. quatre vol. & in-12. cinq vol. Ce
savant
avoit fait une étude profonde de l’Ecriture-saint
, & il roule sur le renouvellement des études ecclésiastiques. Ce
savant
Ecrivain s’étoit chargé de revoir l’ouvrage du P.
i l’avoient précédé, il l’est encore quelquefois. Des recherches plus
savantes
, un style plus précis auroient rendu cet ouvrage
age de M. Godeau n’est point fini. Voulez-vous un livre beaucoup plus
savant
& plus exact ? lisez les Mémoires pour servir
its & de la chronologie, par M. de Tillement. On sçait comment ce
savant
composa ce grand ouvrage. Il lisoit les Auteurs e
les Actes des Martyrs des quatre premiers siécles, recueillis par le
savant
Père Dom, Thieri Ruinart, Bénédiction de la Congr
nature étoient les écarts qu’on lui reprochoit, on peut consulter un
savant
Mémoire de Mr. Bossuet, que l’on trouve à la fin
que l’Abbé du Pin alors fort jeune avoit eu de son pere attaché à ce
savant
Prélat. On crut appercevoir de la différence entr
l faut rassembler des morceaux particuliers. Nous avons obligation au
savant
& modéré M. Lenfant, illustre réfugié françoi
qui ne subsiste plus en France, eût moins laissé voir de passion. Ce
savant
avoit vieilli dans la haine contre les Jésuites,
écrites avec autant de détail que de discernement par M. Hermant. Ce
savant
homme avoit formé son style sur les meilleurs mod
rendre leur diction uniforme. Mais ces taches sont légeres, & le
savant
éditeur qui a publié en 1766. l’édition in-4°. en
les de la Faculté, les nouvelles de la ville, les curiosités du monde
savant
, les livres qui s’impriment, les meurtres et assa
lui le type du grand homme littéraire contemporain, le demeurant des
savants
de la grande bande ; il l’appelle habituellement
squ’à résister à leur mérite, Gui Patin n’était pas de pied en cap un
savant
de cette vieille trempe : il n’était qu’un homme
t de cette vieille trempe : il n’était qu’un homme très instruit. Les
savants
de Hollande, ces savants en us qu’il exalte tant,
: il n’était qu’un homme très instruit. Les savants de Hollande, ces
savants
en us qu’il exalte tant, ne le reconnaissaient pa
Il y a du plaisir avec lui, disait Gui Patin, parce qu’il est le plus
savant
de longue robe qui soit en France. — Il sait les
ndait tous les lundis. Pellisson, le père Rapin et un petit nombre de
savants
gens du monde en étaient. Gui Patin et son cher f
Scaliger qui raillait le cardinal Du Perron de ce que, pour paraître
savant
, il entretenait les dames du flux et reflux de la
llaient y introduire ce qui surtout lui manquait, à lui et aux autres
savants
cantonnés dans les corps, je veux dire la polites
onovius est mort à Leyden. Il restait presque tout seul du nombre des
savants
de Hollande. Il n’est plus dans ce pays-là de gen
ifiques, on peut voir les articles de M. Flourens dans le Journal des
savants
(novembre et décembre 1847) ; — et aussi on se ra
nous le donne avec des suites de lettres de ce même avocat curieux et
savant
. Mathieu Marais n’était jusqu’ici connu que des l
Patru, mais voulut être et fut, en effet, un jurisconsulte appliqué,
savant
, un praticien habile et des plus consultés. Avec
Réflexions sur Longin. » Le président Bouhier, dans une dissertation
savante
, avait parlé un peu légèrement de Despréaux et de
Il en revenait toujours au bon coin, qui est le mot du guet entre les
savants
de la haute volée. » Bayle, flatté comme il deva
du président Bouhier en quelle médiocre estime le tenaient ces vrais
savants
: lui, il n’était qu’un courtier de savants. A l’
ime le tenaient ces vrais savants : lui, il n’était qu’un courtier de
savants
. A l’occasion d’une édition de Boileau qu’il prép
Et voilà pourtant l’homme qui est chargé d’introduire dans le monde
savant
les Lettres de Bayle et d’écrire sa Vie ; on est
e, il l’est selon la moelle et l’esprit. Voyez plutôt ce qu’il dit du
savant
et pesant Le Duchat, qui a tant travaillé sur la
de familiers, et c’était avec ceux-là que j’avais commerce. Mais les
savants
à hébreu sont peu communicatifs. » Marais a rais
e c’est assez l’usage aujourd’hui. On écrit comme on prononce. 2. Le
savant
historien ne convient pas du tout de cette omissi
à ce sujet notre maître en Cicéron comme en tant d’autres choses, le
savant
doyen de notre Sorbonne littéraire, M. Victor Le
ère développée que depuis trois siècles, qui, des correspondances des
savants
où elle se trouvait à la gêne, a passé vite dans
alvinisme. Mais il y revint bien autre qu’il n’y était d’abord : « Un
savant
homme, a-t-il dit quelque part, qui essuie la cen
e de Dhona, seigneur de Coppet. Il commence à connaître le monde, les
savants
, M. Minutoli, M. Fabri, M. Pictet, M. Tronchin, M
’obscénité de Bayle (on l’a dit avec raison) n’est que celle même des
savants
qui s’émancipent sans bien savoir, et ne gardent
même au sujet de la femme et contre elle cette espèce d’émotion d’un
savant
une fois trompé, de l’antiquaire dans Scott, cont
n impression contemporaine : le ballet de Psyché au niveau des Femmes
savantes
; l’Hippolyte de M. Racine et celui de M. Pradon,
les imiter, il se plaça tout d’abord au premier rang par sa critique
savante
, nourrie, modérée, pénétrante, par ses analyses e
i on n’en retrouvait des traces encore à la fin du Journal actuel des
Savants
132 ; petites notes où chaque mot est pesé dans l
nne alors un des volumes de Bayle et qu’on se laisse aller. Le bon et
savant
Dugas-Montbel, dans les derniers mois de sa vie,
promettent et qui ne tiennent pas. 134. Dans une note du Journal des
Savants
(juin 1836), M. Daunou, en jugeant avec une indul
but au malin. Le Clerc prétend du sien tirer d’autres usages ; Il est
savant
, exact, il voit clair aux ouvrages ;
la discussion d’un point même d’histoire et de littérature, un digne
savant
ne se permettra pas plus une idée collatérale qu’
de ses plus vraies et de ses plus ingénieuses pensées, a dit : « Les
savants
fabriqués sont les eaux de Baréges faites à Tivol
r l’emploi et non par l’essence. » Combien, dans une académie, de ces
savants
par art, qui ne valent que par l’emploi, qui ne s
eussent appris cela ! Dégager de notre Académie des Inscriptions les
savants
par essence des savants par art et même sans art,
égager de notre Académie des Inscriptions les savants par essence des
savants
par art et même sans art, serait chose plus amusa
rité semblerait grande, mais on est dans le siècle des témérités. Les
savants
y ont encore échappé toutefois ; on les respecte.
tait là d’ailleurs que la seconde partie et comme l’assaisonnement du
savant
travail de M. Le Clerc. La première partie de son
t de chaque année périt avec elle ; une autre portion s’entasse en de
savants
depôts, et ne s’en tire qu’en se dispersant dans
s précédents des journaux littéraires sont dans la correspondance des
savants
du xvie siècle et de leurs successeurs de Hollan
nt vingt-quatre ans, depuis 1665, date de la fondation du Journal des
Savants
, jusqu’en 89. L’utilité et le jour qui en rejaill
e ruine, à celle des académies dont il était membre, et de la société
savante
dont il était l’âme ; il périt comme une victime
ntion sont accordées à l’extrême jeunesse d’un homme studieux et déjà
savant
, la jouissance chez celui-ci est plus grande ; l’
la confiance qui n’est due en fait de médecine qu’aux hommes vraiment
savants
et vertueux : Et où peut-on en trouver un plus g
volonté et dans le plus grand ordre à leur esprit. Dans les académies
savantes
, ce sont, au contraire, des vérités nouvelles qu’
l’auteur avait en vue et qu’il exprimait dans la vie de chacun de ces
savants
m’apparaissait tour à tour et venait me tenter, m
fut celui de Haller, lu le 20 octobre 1778 ; il y peint assez bien le
savant
robuste et athlétique ; le Buffon suisse, cette e
e reconnaissance. » Il se glisse aisément jusque dans les exposés des
savants
d’alors, dès qu’ils veulent réussir et plaire, de
’autre dans ses Poésies, offrent une contradiction apparente. Mais un
savant
qui se renferme dans sa bibliothèque, loin de tou
’il fit de l’abbé de La Caille dans une société le rendit élève de ce
savant
homme en astronomie. Mais de tout temps Bailly ga
tice sous forme académique, alors dans sa fleur et dans sa nouveauté.
Savant
déjà illustré dans la haute carrière, on le voit
squ’à un certain point, entendue de tous, des gens du monde comme des
savants
; la discussion des faits, les preuves ou éclairc
artie du volume, plus particulièrement destinée aux astronomes et aux
savants
, mais nullement inaccessible au reste des lecteur
on assignable, dans lequel ils plaçaient je ne sais quel peuple sage,
savant
, inventeur à souhait, et créaient un véritable âg
es d’un style si vif et même sémillant : Bailly plus littérateur que
savant
, a dit le comte d’Allonville en ses Mémoires, éta
Il en était de lui comme de l’abbé Barthélemy et de Vicq d’Azyr : le
savant
aspirait à plaire, et il y réussissait. C’est la
4), à l’occasion d’un mémoire posthume de M. Letronne, composé par ce
savant
dans sa jeunesse et quand il partageait encore qu
s’ils renaissaient aujourd’hui, négligeraient d’étendre la main, leur
savante
main, sur ces trésors ? — On ne conseille pas pou
aplace surtout) est le seul qui convienne désormais à l’exposition du
savant
système2. » Il me paraît qu’ici M. Sainte-Beuve
, échappe au rythme et à la langue poétique. On doit laisser aux purs
savants
, géomètres, astronomes, physiciens, le soin d’éta
écondée. Vous vous êtes, pour un instant, identifié avec la pensée du
savant
, soit qu’il fût alors agité par une conception no
ations d’un Lamartine ou d’un Victor Hugo ? Telle est l’âme des vrais
savants
, un foyer d’enthousiasme, voilé souvent sous les
rd aimait à nous répéter dans des entretiens intimes : « Pour le vrai
savant
, nous disait-il, la joie de la découverte est pro
ion à l’étude de la médecine expérimentale. Nul n’est digne du nom de
savant
s’il ne sent ce qu’il y a d’inachevé dans son œuv
nt s’il ne sent ce qu’il y a d’inachevé dans son œuvre. Et en cela le
savant
ressemble à l’artiste ; il n’y a de grand artiste
lation raisonnée du cosmos à travers les écrits ou les entretiens des
savants
, l’idée toujours grandissante de l’univers qui va
eur et de l’harmonie du vrai cosmos entrevu à travers les travaux des
savants
, de ce spectacle réel mille fois plus grand que t
avancé dans son Hermès et pénétré plus profondément dans l’exposition
savante
; cette difficulté serait peut-être devenue insur
moyens ingénieux qui se mettront d’eux-mêmes au service d’une pensée
savante
, quand elle viendra, et qui en faciliteront l’exp
urs du poète, à mon avis, c’est le choix qu’il a fait de rythmes trop
savants
, trop particuliers, trop limités. Sans doute il n
tes de cette école, l’histoire avant l’histoire. Avec son imagination
savante
, quels riches tableaux il aurait pu tracer ! J’im
s, s’intéressent à vos études. Pourtant il arrive encore que de vrais
savants
, tout prêts à accueillir n’importe quel travail d
hode — méthode dont je comprends qu’elle déroute un certain nombre de
savants
. Rien n’est plus désagréable au savant de profess
déroute un certain nombre de savants. Rien n’est plus désagréable au
savant
de profession que de voir introduire, dans une sc
réel. Tel est, je crois, le raisonnement « subconscient » de certains
savants
. Je retrouve le même sentiment, le même dédain du
occupez. Un de nos grands médecins était là, qui fut un de nos grands
savants
. Après avoir écouté attentivement, il prit la par
ice ! C’est la petite jeune fille qui avait raison, et c’est le grand
savant
qui avait tort. Il fermait les yeux à et que le p
a « recherche psychique » en dirigeant d’un autre côté l’activité des
savants
. On s’étonne parfois que la science moderne se so
science de l’esprit est encore dans l’enfance ; et c’est pourquoi les
savants
n’ont pas tort quand ils reprochent au vitalisme
lement non. On se serait d’autant plus méfié d’eux qu’on eût été plus
savant
, plus pénétré d’une science qui, purement psychol
santé, la page suivante, qui est un hommage tout littéraire rendu au
savant
et à l’ami : « Messieurs, ce ne serait point à mo
erait point à moi de venir prononcer quelques paroles en l’honneur du
savant
homme dont le cher et respecté souvenir nous réun
ns et Belles-lettres a laissé vivre et mourir, sans se l’associer, ce
savant
homme si essentiel, dont la perte est reconnue au
des marques de bonté qui ont rejailli sur son excellente veuve. « Aux
savants
seuls il appartient de fixer le rang qu’occupera
ent comme d’un candidat possible pour l’Académie des Inscriptions, le
savant
et pédant doyen lui répondit de sa voix la plus a
sentés comme témoins à la décharge de l’Université. Selon l’un de ces
savants
et spirituels universitaires, Dübner aurait été i
troit dans un soleil, il a livré les astres aux vaines recherches des
savants
; il a jeté le monde devant eux, comme une pâtur
une partie de sa gloire. « Il ne trouvait rien effectivement, dit le
savant
auteur de sa vie, qui lui parût moins solide que
s académiques, s’il n’eût mêlé la réputation de l’écrivain à celle du
savant
. Un poète avec quelques vers passe à la postérité
t porte à l’avenir les hommes qu’il a daigné chanter sur sa lyre : le
savant
, à peine connu pendant sa vie, est oublié le lend
riens, les artistes, qui ont immortalisé Louis XIV, bien plus que les
savants
qui brillèrent aussi dans son siècle. Tous les te
vancé que Newton en mathématiques ; voilà pourquoi tel qui passe pour
savant
aujourd’hui, sera traité d’ignorant par la généra
d Juste, qui finit toujours par mettre chacun à sa place. Lorsque les
savants
, qui seuls parlent d’eux avec compétence, auront
ement, jusque-là, ne nous étonnons pas que Humboldt, qui est moins un
savant
, dans le sens profond et découvrant du mot, qu’un
e ! Ainsi encore, vous, le voyez ! c’est l’écrivain, bien plus que le
savant
, qui fait la valeur du Kosmos, et à cet égard cel
à triple détente ou à triple illusion, qui fait croire peut-être aux
savants
qu’ils sont des poètes, — aux poètes qu’ils sont
être aux savants qu’ils sont des poètes, — aux poètes qu’ils sont des
savants
, — et aux ignorants sans imagination (la foule) q
x ignorants sans imagination (la foule) qu’ils sont des poètes et des
savants
tout à la fois, — il n’y a pas que cette langue c
d Juste, qui finit toujours par mettre chacun à sa place. Lorsque les
savants
qui seuls parlent d’eux avec compétence auront as
ement, jusque-là, ne nous étonnons pas que Humboldt, qui est moins un
savant
, dans le sens profond et découvrant du mot, qu’un
le ! Ainsi encore, vous le voyez ! c’est l’écrivain, bien plus que le
savant
, qui fait la valeur du Kosmos, et à cet égard cel
à triple détente ou à triple illusion, qui fait croire peut-être aux
savants
qu’ils sont des poëtes, — aux poëtes qu’ils sont
être aux savants qu’ils sont des poëtes, — aux poëtes qu’ils sont des
savants
— et aux ignorants sans imagination (la foule) qu
x ignorants sans imagination (la foule) qu’ils sont des poëtes et des
savants
tout à la fois, il n’y a pas que cette langue con
Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des
savants
, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. Q
ent. Tels sont les magnifiques objets sur lesquels roulent ces éloges
savants
. Vous y voyez l’homme dans les cieux, sur les mer
avent la mollesse et la honte, et ont le double courage et de devenir
savants
et de l’avouer. Il en est qui se sont formés en p
homme peu instruit voit une surface d’idées qui l’intéresse ; l’homme
savant
découvre la profondeur cachée sous cette surface
grand nom, quand ils ne portaient pas des lumières dans une compagnie
savante
, devaient du moins y porter du zèle ; que des tit
e ne puis finir cet article sur les éloges des gens de lettres et des
savants
, sans parler encore d’un ouvrage de ce genre, qui
1. DACIER, [Anne] fille du
savant
M. le Fevre, & femme de M. Dacier, née à Saum
, née à Saumur en 1651, morte à Paris en 1720, a été la femme la plus
savante
ou la plus érudite que la France & peut-être
devoit entreprendre de traduire ce Poëte après elle, même en Vers. Un
Savant
d’Allemagne la pria d’inscrire son nom avec une s
il s’apaisa, parut avoir tout donné, et se mit à étudier le monde en
savant
. Botanique, anatomie, optique, curieux de tout, i
ne se trompait pas. Il avait fort souffert du premier accueil que les
savants
de profession avaient fait à ses idées ; et, même
r la prévention, sur la petitesse d’esprit avec laquelle tels ou tels
savants
se refusent à accepter ce qui ne leur est pas pré
tait sa plaie secrète. « J’ai connu dans ma province, disait-il, des
savants
qui ne pouvaient lire que dans leur propre brévia
lire que dans leur propre bréviaire. » — « Il en est de messieurs les
savants
, disait-il encore, comme de nos relieurs de Weima
Je ne crois pas qu’en parlant ainsi Gœthe fût équitable pour tous les
savants
de nos jours, et le succès de ses vues en physiol
la nature. » Admirable vue ! il aurait dû se borner à n’être, comme
savant
, que le premier des amateurs. Le faible de Gœthe
ré. Ils ont une manière de blâmer fine et galante : au contraire, nos
savants
allemands croient toujours qu’il faut se dépêcher
pays ? Non ! et c’est là qu’apparaît la force de la civilisation. Un
savant
célèbre, dans un ouvrage sur les langues ouigour,
civilisation et de force intelligente. Lorsque au contraire c’est le
savant
, l’ingénieux qui vient soumettre le grossier et l
lité de son système ; peut-être, en nous appuyant sur l’autorité d’un
savant
non moins ingénieux, de M. Schlegel, demanderons-
ne des réponses et des preuves qu’a données l’auteur à l’appui de ses
savantes
conjectures. Ajoutons d’ailleurs que, par une cha
’esprit moderne ? Où se leva la poésie ? C’est là, messieurs, que les
savantes
recherches de M. Raynouard offrent, avec une inco
e fois prononcer le nom en langue vulgaire, ont été recueillis par un
savant
magistrat, sous le titre d’Arresta amorum. Les ju
ôtre. Je pourrais vous en citer des exemples vraiment incroyables. Le
savant
M. Raynouard en a reproduit plusieurs dans son be
e ses lumineuses explications sur le génie de cette langue, à la fois
savante
et simple, on parvienne à lire ces curieux monume
ecturer, pour croire qu’il existait dès lors une langue italienne. De
savants
hommes estiment qu’elle n’était pas autre que la
sur le catalan, dans les œuvres littéraires ; et la poésie était plus
savante
qu’inspirée. Le marquis de Santillane et d’autres
Mores se font chevaliers comme les Espagnols ; et ceux-ci deviennent
savants
et mathématiciens comme les Mores. Ce curieux spe
fait, c’est que la langue latine était par sa nature, par ses formes
savantes
et complexes, promptement exposée à subir de grav
tre dans la foule des inscriptions recueillies par Gruter et d’autres
savants
. La langue latine y paraît fort différente de ce
e, ont, par la marche naturelle de l’esprit humain, quitté les formes
savantes
de la grammaire synthétique, et pris les formes p
lui-même. Quoi qu’il en soit, il paraît qu’au milieu de la perfection
savante
de la langue synthétique des Latins, il se prépar
mple des langues analytiques. Cela peut-il conduire à croire, avec de
savants
italiens, avec Bembo, Cittadini, que dès lors il
ts toscans vont chercher la pureté de ce langage chéri. De même notre
savant
Villoison, à la fin de sa préface sur Homère, rac
Le soldat fait un solécisme ; et il est compris. Une langue belle et
savante
, comme le latin, voulait marquer toutes les nuanc
rustique. Maintenant, comme paraît le croire l’homme de talent et le
savant
célèbre auquel nous avons rendu tant d’hommages,
langue romane du Midi. » La réponse que nous soumettons à l’illustre
savant
, sera d’abord théorique, puis technique et minuti
is technique et minutieuse. En général, il est à croire qu’une langue
savante
, travaillée en tous sens par la barbarie, et déco
e qu’elle ne leur a pas servi de communication et de passage. Mais le
savant
auteur de la grammaire romane produit des faits c
idiome fort imparfait, les plus grandes finesses des idiomes les plus
savants
! Après les serments de 842, le plus ancien monum
ques recherches techniques. Ce ne sont pas des remarques curieuses ou
savantes
; mais ce sont de petits événements de grammaire,
rdues pour nous dans cette vivacité naïve, et dans cette mélodie déjà
savante
qui charmait la France méridionale au onzième siè
te est devenue le fond de nos pensées les plus intimes. La vie est si
savante
, si développée, si munie d’inventions ingénieuses
ntemporains des grands hommes de l’antiquité païenne. Aussi, un moine
savant
du douzième siècle, sous son costume qui aurait s
qu’il y eût deux jours de la semaine sans pillage et sans guerre, un
savant
philosophe, comme Gerbert, se formait dans les mo
actes publics, et souvent même à la prédication, était devenue langue
savante
, mais pourtant familière, et, pour ainsi dire, do
progressive qui la précipitait vers la barbarie. À cette époque, les
savants
, même Grégoire de Tours, écrivaient dans un style
alité propre, mais qui en même temps a quelque chose de correct et de
savant
. Par exemple, il est un écrivain, fort peu connu
ence. Enfin, quand cette langue latine, conservée comme un instrument
savant
, tombait sous la main d’un homme de génie, alors
it avec plus de force au dixième siècle, sous l’influence de quelques
savants
hommes. C’est surtout à l’empire de l’Église que
e fort répandue et à demi vulgaire, vous étonnera peut-être. Quelques
savants
même en ont douté ; mais on peut leur opposer une
s chroniques latines. Lorsque le chroniqueur est un moine quelque peu
savant
, ce sont de vagues récits chargés de phrases de T
re en lui. Cependant ses vers sont habilement entrelacés ; des coupes
savantes
, des cadences harmonieuses et symétriques, un art
r des champs ? N’eut-elle aucun germe apporté de loin ? L’opinion des
savants
, et des plus savants, est, à cet égard, fort dive
elle aucun germe apporté de loin ? L’opinion des savants, et des plus
savants
, est, à cet égard, fort diverse. Écoutez-vous le
ire, des hommes qui ne sont pas plus orientalistes que moi, mais fort
savants
, M. Ginguené et M. Sismondi, à leurs yeux la litt
ittérature orientale ! Comme il me serait facile, aidé du Journal des
Savants
, de remonter jusqu’à l’époque antérieure à Mahome
Le Coran est un immense plagiat de la Bible. Il est manifeste, et le
savant
Hyde l’a démontré, que Mahomet, dans sa grande id
ait bornée dans ses premières formes ; elle n’était ni ingénieuse, ni
savante
; elle s’adressait à l’imagination mystique, et n
n long règne, n’eurent pas de soin plus empressé que d’encourager les
savants
et les poëtes, de rassembler de vastes bibliothèq
de grandeur et d’énergie ; mais elle était brillante dans sa poésie,
savante
dans ses formes. Non seulement elle eut cette ab
commerce, et la culture des arts. Il existe un catalogue fait par le
savant
Yriarté. En le parcourant, on est étonné du nombr
âge, et qui attestent cette influence. Au dixième siècle, Gerbert, ce
savant
homme, après avoir étudié dans le monastère d’Aur
rdie dans ses images, si emportée, si capricieuse, est singulièrement
savante
, symétrique, artiste par la forme. Tel est aussi
s’imposer à soi-même, pour multiplier les effets de l’harmonie. L’art
savant
et ingénieux des poëtes modernes le céderait aux
, dont l’origine est incertaine, double peut-être, mais dont l’emploi
savant
et calculé chez les Provençaux, se rapproche, dit
s tours que cette poésie qu’anime une verve de douleur ; rien de plus
savant
que la forme et la distribution des rimes. Je sai
fluence du christianisme et du platonisme, alors que les imaginations
savantes
et agitées étaient saisies d’une fièvre mystique.
ni drames ni poëmes épiques. Je suppose que la poésie provençale, si
savante
dans ses formes, était nécessairement difficile à
ient tous les princes du temps. Je ne nommerai pas, comme l’a fait un
savant
historien, cette liberté des troubadours, le cri
nieux, tandis qu’une langue sonore et flexible se pliait, avec un art
savant
, à toutes les impressions de l’âme, et même à tou
i nous. Ainsi, en deux siècles, comme l’a très bien montré M. Bonami,
savant
académicien dont vous n’avez peut-être jamais ent
ous le savez, une forme complète et régulière ? La conjecture la plus
savante
et la plus ingénieuse ne peut jamais ici devenir
nt la prononciation, ce serait le système des constructions, la forme
savante
des phrases, tous les procédés de la langue enfin
français devint, pour ainsi dire, le latin de l’Angleterre, la langue
savante
qu’il fallait étudier pour toutes les transaction
u’il n’avait pas même à Paris ; il était la langue des maîtres et des
savants
. Quand il s’agira des premiers écrivains français
notre langue est de race latine, et nullement de race teutonique. Le
savant
Ginguené a écrit que la langue théotisque est la
m nomen tenebant… Me plateæ omnes, me domus singulæ resonabant. De
savants
hommes ont prétendu que ces paroles metro et rhyt
eur, cet enthousiasme qui l’animent et l’embellissent. Aussi, un très
savant
homme, M. de Sainte-Palaye, voulant établir tous
s est impossible, et nous ne pouvons que le dire, sans le prouver. Le
savant
auteur de l’Histoire de Philippe-Auguste, dans un
es vers. C’est ainsi qu’il a décrit le pas d’armes du roi Jean. À ces
savantes
créations du talent, il serait curieux de compare
lanche, datent d’une époque où elle avait cinquante-six ans. Mais les
savants
auteurs qui, dans leur respect pour Blanche et po
rit comme Hérodote, mieux que lui peut-être ; car Hérodote était déjà
savant
; Joinville, Dieu merci, ne l’est pas du tout. Co
apprenaient le français et s’exerçaient à l’écrire, comme un beau et
savant
langage. Un Italien, Brunetto Latini, qui fut le
erme était pour lui un lieu d’asile et de repos, où il réunissait les
savants
de toutes les nations. Par une des nombreuses sin
onservé de la poésie italienne. Le chancelier Pierre Desvignes, homme
savant
et philosophe, a laissé également des poésies, qu
édéric, et à son exemple, il fut cultivé par des hommes de profession
savante
, Mazzeo di Ricco, Guido, Arigo di Testa, Jacopo,
par des transmissions venues de l’Orient, soit par quelques créations
savantes
ou fortuites de l’esprit européen, plusieurs déco
on dans les livres, mais dans les hommes. Elle était à la fois langue
savante
et langue vivante, choisie et naturelle, privilég
Saint-François ne s’enferment plus dans l’usage exclusif d’une langue
savante
, chaque jour moins comprise du peuple. On les voi
ville entière forma une fédération où n’entraient que les professions
savantes
et les métiers utiles. Ces idées, qui sembleraien
me. Inquiet et fier, il change incessamment d’asile ; il est pour les
savants
un grand théologien : Theologus Dantes, nullius
rruption ? Est-elle l’image de cette société ambitieuse, politique et
savante
, qui, vaincue par ses vices, se soumettait à un d
hérité de l’âge analytique des Grecs et des Latins. De là ces formes
savantes
, ces habitudes subtiles de raisonnement qui se mo
sante. Le moyen âge ne pouvait pas abolir la trace de cette antiquité
savante
et raisonneuse qui avait existé avant lui ; il ne
de César, d’Auguste, de Constantin, de Cicéron, de Virgile. Il a été
savant
de la science du passé ; et dès lors il devait êt
u plus grand intérêt des temps nouveaux, une œuvre originale, quoique
savante
, a dû naître. Cet intérêt, cette préoccupation du
ent d’un poëte plein d’âme et de tendresse, mais d’un poëte habile et
savant
. Sous ce rapport, il offre un singulier contraste
poëte ; son invention s’épuise : et il se rejette sur une scolastique
savante
, qu’il expose avec un rare talent d’expression, m
l motif. Mais cette incertitude que je fais porter sur l’épithète, un
savant
littérateur l’applique à la pensée même de cette
ublimité idéale de son sujet, remonte vers la nature ; mais, toujours
savant
, il la décrit d’après la Bible et d’après Homère,
s devant le génie créateur du Dante. Mais je n’irai pas, plagiaire du
savant
historien de la littérature italienne, analyser,
es gens d’Église et les poëtes. Il y avait encore une autre classe de
savants
, dont le crédit paraissait chaque jour s’établir
isième génération, vous trouvez sur ce trône de Naples un roi Robert,
savant
, poli, généreux. Jamais on n’a imaginé une attent
t-ils avoir la paix avec les Vénitiens, ils cherchent l’homme le plus
savant
, qui parle la langue latine avec le plus d’élégan
térielle était domptée par la puissance ecclésiastique, non pas comme
savante
, mais comme autorisée de Dieu. En Italie, indépen
ue, en parlant d’un poëte si gracieux. Que Pétrarque nous rappelle un
savant
, un érudit profond, un chercheur d’antiquités, et
vulgaire sur les incidents de sa passion idéale. Mais cette curiosité
savante
qui l’obsédait ne le laissa pas longtemps dans la
l Orsini vint couronner messire François Pétrarque, poëte illustre et
savant
. Cela fut fait au Capitole de cette manière. Douz
les ruines étaient si éloquentes, et en disaient encore plus que les
savants
. Mais il en était de ce plagiat d’héroïsme, comme
le Capitole, qu’il fermenta dans Rome un esprit singulier de liberté
savante
. On vit s’élever un chef nouveau, que l’on pourra
me, devait lui être soumise. Il agitait avec ce contre-sens le peuple
savant
et déguenillé de de Rome. Il est nommé tribun par
tion que les autres pays de l’Europe ; elle était plus sérieuse, plus
savante
, plus capable d’écrire l’histoire, et de raisonne
; là, de petites cours élégantes, voluptueuses, hospices ouverts aux
savants
, aux poëtes. Dans les républiques, dans la portio
: c’est l’inspiration qui a dicté le singulier plan du Décaméron. Un
savant
littérateur a nié le défaut que j’accuse ; il dit
la Théséide. Son érudition latine, sa demi-connaissance du grec, son
savant
traité De la généalogie des Dieux, tout cela, for
esoin de forcer, pour le rendre original, de là vint le style le plus
savant
, le plus naïf, le plus gracieux que l’on eût enco
t de réunir et de grouper une foule d’idées accessoires, ces liaisons
savantes
du style, cette élégance, cette harmonie se retro
i, et souvent loués par saint Augustin. Cette influence religieuse et
savante
que l’Espagne avait d’abord reçue de l’Italie, el
reporter l’origine de la langue espagnole ? Doit-on supposer, avec un
savant
célèbre, que cette langue dérive d’une langue rom
e siècle, voilà ce que nous ne pouvons croire, malgré l’autorité d’un
savant
célèbre. Seulement, tous les dialectes romans de
si l’on en juge par la rudesse de la versification et du langage. Un
savant
littérateur a déjà fait connaître quelques passag
ude de ces chants. Sans doute, il ne faut pas, dans notre littérature
savante
, habile, toujours un peu systématique, contrefair
s poëtes sans nom faisaient ces immortelles romances, une poésie plus
savante
et moins durable florissait dans la Catalogne et
e Rome, ménageaient la hardiesse de quelques trouvères et de quelques
savants
, comme une arme à opposer à cette puissance. La s
éros. L’Espagne le fait penser au Portugal. Ainsi, nulle distribution
savante
et systématique ; la préoccupation de l’historien
français a d’abord prévalu comme langue du vainqueur, et comme langue
savante
; puis le vieil idiome anglais a refleuri sur sa
ique y faisaient naître les disputes. L’Occident, au contraire, moins
savant
, avait été moins divisé. La foi était aidée par l
nt que produira toujours un grand homme, dans un siècle barbare. Plus
savant
que Charlemagne, Alfred avait lui-même cultivé le
inqueur pour décréditer la langue anglaise, elle prévalut. Un évêque,
savant
et pieux, était chassé de son siège parce qu’il n
actère propre de liberté politique et religieuse ; et son imagination
savante
est nourrie de fables orientales, comme de rémini
de hardiesse. Car, il faut le dire, à ses titres d’homme de cour, de
savant
, d’ami de Pétrarque, d’imitateur de Boccace, il j
. On voit qu’à cette époque les hommes de cour, les magistrats et les
savants
, en Angleterre, étudiaient et employaient notre l
trois langues. C’est de la poésie scolastique, comme toute la poésie
savante
du moyen âge, et le génie du Dante n’est pas là.
ructions étaient surannées ; l’orthographe, plus encore. L’Angleterre
savante
fut fort occupée de cette découverte. On avait vu
ai ; car comment aurait-il eu l’habileté de mentir ainsi ? Comment ce
savant
archaïsme pouvait-il appartenir à un enfant ? On
talent ; il se forme de tout ce qu’il entend ; il suppose une société
savante
, habile, raffinée. Au moyen âge, ce n’est pas l’e
se présentent d’abord. Clotilde, dans ses poésies, est beaucoup plus
savante
que son temps. Elle cite des livres qu’on n’avait
ra chercher aujourd’hui la renaissance du plus beau des arts, du plus
savant
, du plus difficile, de celui que l’antiquité grec
es d’Orléans, ou même lui ont été préférés, parce qu’ils étaient plus
savants
. Il y avait ce malheur que beaucoup d’hommes, qui
nt des vers. Christine de Pisan, par exemple, était belle, vertueuse,
savante
, mais nullement poëte. Cependant, comme elle sava
heureux talents. La récente et célèbre poésie du Nord est réfléchie,
savante
, artificielle. Gœthe, qu’un homme éloquent a proc
fait ses ouvrages ; c’est avec une connaissance profonde et un dégoût
savant
de ce qui existait avant lui. Il y a dans sa poés
ût de l’habileté corrompt en quelque sorte, qui, à force d’admirer la
savante
astuce d’un roi, oublie les idées de justice, gar
le caractère de cette époque s’affaiblir et changer, à mesure que la
savante
littérature de l’antiquité reparaît, et que les d
vement appropriée à l’état des peuples ; elle avait toujours été plus
savante
, plus habile qu’eux. Mais d’abord sa science étai
ts farouches ne songeaient qu’à honorer les lettres, à encourager les
savants
. Un petit duc de Mantoue avait établi dans ses Ét
incipautés, aristocraties, démocraties, avaient multiplié les chaires
savantes
. Le spectacle que présente aujourd’hui l’Allemagn
mblaient à des croyants. À la vérité, toutes ces leçons n’étaient pas
savantes
et profondes : souvent ce n’était qu’une lecture,
n allait déterrer dans quelque ville, déjà conquise par les Turcs, un
savant
grec qui s’y cachait ; on obtenait de lui la scie
une joie inexprimable, qui éclate dans les lettres naïves de tous ces
savants
. Quelquefois on périssait dans ces doctes pèlerin
ants. Quelquefois on périssait dans ces doctes pèlerinages. Un de ces
savants
qui rapportait de Constantinople beaucoup de manu
de la foudre « comme Ajax Oilée », ne manquent pas de dire les autres
savants
. Ces érudits aventureux offraient une autre resse
de haute naissance, dit-on, était saisi de la même idolâtrie que ces
savants
Grecs de Byzance ; il quitte sa famille, il ne se
èbre avec ses amis quelques rites singuliers, quelques commémorations
savantes
qui le firent accuser de conspiration et d’impiét
eut cependant quelques exceptions à ce travail oiseux et paisible des
savants
d’Italie, absorbés dans la contemplation de l’ant
critique. Ce zèle d’antiquité, si fantasque et si rude chez quelques
savants
, se montre en lui paré de grâces, de délicatesse
gitifs, et d’admirateurs de la Grèce antique, était devenue, pour ces
savants
, la ville d’Homère. Mais ne vivait-on à Florence
, il est atteint d’une maladie mortelle. C’est dans les adieux de ses
savants
amis et dans leurs entretiens philosophiques, qu’
, a cultivé les arts, et qui a produit beaucoup d’hommes ingénieux et
savants
, les recherches sur la vieille littérature nation
e, à Sagrès, près du cap Saint-Vincent. Là, entouré de quelques juifs
savants
et de quelques-uns de ces Mores de Maroc et de Fe
e quelques-uns de ces Mores de Maroc et de Fez, qui étaient alors les
savants
du monde, il médite sur les ouvrages géographique
, sur la langue romane, nous rappellerons que cette langue, à la fois
savante
et populaire, était parlée dans la Catalogne, dan
s rois de Sparte. Le justiza n’était pas né cependant d’une imitation
savante
, étrangère au libre génie de l’Aragon. C’était or
supèr aquas. Les formes extérieures de l’art, les phrases longues et
savantes
n’avaient pas manqué, jusque-là, dans les chroniq
n prose dans la langue des troubadours. Enfin, un des hommes les plus
savants
et les plus ingénieux de notre pays, M. Fauriel,
iginal de la France, et susciter chez nous une poésie artificielle et
savante
: mais en même temps, mettant les vers lyriques e
a fin du xie siècle se forma l’art des troubadours70 : art subtil et
savant
, plus charmant que fort, plus personnel et plus p
Navarre71. Cependant, après un siècle de vogue à peu près, le lyrisme
savant
décline ; nos barons se refroidissent et le délai
t vite : et, au contraire, le trait le plus sensible de notre lyrisme
savant
, c’est combien du premier au dernier jour il n’a
is de vrais cœurs et de vrais tempéraments de femmes. Dans le lyrisme
savant
, en résumé, rien n’est populaire, ni fond, ni for
8. G. Paris, les Origines de la poésie lyrique en France, journal des
Savants
, nov., déc. 1891, mars et juillet 1892. 67. Je n
abababaACA ; etc. L’entrelacement des rimes est emprunté aux chansons
savantes
. — Virelis : tient du rondet et de la ballette :
d’un travers de l’esprit humain ; je veux parler de la prétention des
savants
à juger des choses littéraires par les principes
moins la critique de l’Iliade grecque que les honneurs des timidités
savantes
et des hardiesses calculées de l’Iliade française
in deux ouvrages charmants, la Pluralité des mondes et les Éloges des
savants
. La pluralité des mondes Le cadre de la Plu
première idée ne lui en était pas venue de Cydias ? Les Éloges des
savants
. Il reste à peine quelques traces du mauvais F
ste à peine quelques traces du mauvais Fontenelle dans les Éloges des
savants
. Faire siéger dans la même Académie, à côté des s
es Éloges des savants. Faire siéger dans la même Académie, à côté des
savants
français, les savants étrangers, c’est une des pl
Faire siéger dans la même Académie, à côté des savants français, les
savants
étrangers, c’est une des plus grandes idées inspi
Fontenelle pour faire valoir cette idée, et pour apprendre à l’Europe
savante
quelle était sa part dans ce travail si divers, p
l’œuvre à l’ouvrier. Plaire au public éclairé sans faire sourire les
savants
, captiver l’attention en la menant de l’invention
inte de ne pas tout entendre. On n’a que faire, d’ailleurs, d’être un
savant
pour goûter, dans le recueil de Fontenelle, les f
’admiration superficielle. Fontenelle ne triomphe pas des travers des
savants
; il omet tout ce qui sert à la malice sans servi
éguisée : tel est l’esprit du Fontenelle d’alors. Dans les Éloges des
savants
, loin de rabaisser les illustres, il élève les pl
Il dit de Bayle comparé à un érudit du même temps, Leclerc : Il est
savant
(Leclerc), exact et voit clair aux ouvrages ; Bay
ésie est, par la beauté, l’expression humaine de la notion divine. Le
savant
n’a pas de style. Au-delà des combinaisons du chi
e, à la raison seule et universelle que se dédient leurs efforts. Les
savants
nous apparaissent volontiers tels que de nobles e
s la grâce et la passion : qui songerait à s’imaginer l’homme dans le
savant
? Il est très naturel au contraire qu’une mélodie
elle, qui est l’inspiratrice), ces chanteurs se sont tus. Les poètes
savants
commencent à parler. Restés les héritiers de la g
rité. C’est pourquoi, malgré le respect qu’il faut professer pour les
savants
, on ne peut se défendre d’un mélancolique sourire
u’un seul homme les habite tous ! Essayez de distinguer la porte d’un
savant
de celle d’un marchand ! et tous deux se fourniss
belles revanches du lendemain. — C’est ainsi qu’à côté des prétendus
savants
qui limitent la science à des intérêts tangibles,
itent la science à des intérêts tangibles, il y a les vrais, les purs
savants
qui n’ont d’autre désir que de déchirer les voile
science pure et vraie et qui compte, à cette heure encore, le plus de
savants
dignes de ce nom. En eux se conserve le sens just
ce intime qui sera la condition spirituelle des temps futurs. Car les
savants
n’ont détruit que dans le but d’édifier. Il y aur
plus de trois jours ! Où s’abritera l’humanité, en attendant que les
savants
aient trouvé le terrain solide où poser la pierre
e siècle sceptique, et pourtant avide de certitude, sans être le plus
savant
des exégètes, a porté le coup le plus redoutable
l’amour. Cette religion, tout l’annonce : les penchants mystiques des
savants
les plus sévères, même de ceux qui, comme M. Bert
eux qui, de leur côté, cherchent le vrai, vers les philosophes et les
savants
. Mais ceux-ci manquent eux-mêmes d’assurance tota
vu qu’elle tombe franchement et demeure pour toujours dans la main du
Savant
. * * * Le jour désirable est encore lointain, e
art soit faite aux deux naturels conducteurs du monde, le poète et le
savant
. Encore, celui-ci a-t-il pour lui cette excuse (q
sprit le besoin d’une réforme trouve des apôtres. En France, un noble
savant
, M. Élisée Reclus, ici-même, à Genève, un grand a
es médecins et les physiologistes, ainsi que le plus grand nombre des
savants
, ont distingué l’observation de l’expérience, mai
lait admettre que l’observation est caractérisée par cela seul que le
savant
constate des phénomènes que la nature a produits
dit plus haut, que l’expérience est caractérisée par cela seul que le
savant
constate des phénomènes qu’il a provoqués artific
decine expérimentale, le même sens général qu’il conserve partout. Le
savant
s’instruit chaque jour par l’expérience ; par ell
ais cette marche obscure et spontanée de l’esprit a été érigée par le
savant
en une méthode claire et raisonnée, qui procède a
d’investigation, qui sont si souvent ignorés et méprisés par les faux
savants
qui s’intitulent généralisateurs. Pourtant on n’a
idée Toutefois, ainsi que nous l’avons déjà distinguer l’astronome du
savant
qui s’occupe des sciences terrestres, en ce que l
périmental, l’expérimentateur ne se sépare pas de l’observateur Le
savant
qui veut embrasser l’ensemble des principes de la
atteindre son but et arriver à la découverte de la vérité. D’abord le
savant
doit avoir une idée qu’il soumet au contrôle des
e la régler et lui donner un critérium, ce qui est bien différent. Le
savant
complet est celui qui embrasse à la fois la théor
uveaux phénomènes qu’il faut observer, et ainsi de suite. L’esprit du
savant
se trouve en quelque sorte toujours placé entre d
périmental. Mais quand tout cela se passe à la fois dans la tête d’un
savant
qui se livre à l’investigation dans une science a
ateur. C’est en effet ainsi que cela a lieu constamment quand un même
savant
découvre et développe à lui seul toute une questi
inions les plus autorisées en pareille matière, je citerai ce que mon
savant
confrère et ami M. J. Bertrand a écrit à ce sujet
n un mot, nous recourons à la méthode expérimentale. De même quand le
savant
considère les phénomènes naturels qui l’entourent
médiatrice entre l’objectif et le subjectif10, c’est-à-dire entre le
savant
et les phénomènes qui l’environnent. Le raisonnem
’un fait ou une observation reste très longtemps devant les yeux d’un
savant
sans lui rien inspirer ; puis tout à coup vient u
e bonne méthode favorise le développement scientifique et prémunit le
savant
contre les causes d’erreurs si nombreuses qu’il r
ours sa liberté d’esprit La première condition que doit remplir un
savant
qui se livre à l’investigation dans les phénomène
er et de les neutraliser par des disputes personnelles. En un mot, le
savant
qui veut trouver la vérité doit conserver son esp
nement primitive et générale, et les idées que les philosophes et les
savants
prennent constamment pour des idées a priori, ne
e, supposa des divinités attachées à chaque phénomène. Aujourd’hui le
savant
admet des forces ou des lois ; c’est toujours que
t pas que son point de départ puisse changer. Ce qui sépare encore le
savant
systématique du savant expérimentateur, c’est que
départ puisse changer. Ce qui sépare encore le savant systématique du
savant
expérimentateur, c’est que le premier impose son
ui donne la puissance qu’en lui montrant qu’il ignore. Peu importe au
savant
d’avoir la vérité absolue, pourvu qu’il ait la ce
aincu qu’il n’y a que l’étude seule de la nature qui puisse donner au
savant
le sentiment vrai de la science. La philosophie,
es systématiques et scolastiques, qui deviendraient nuisibles pour le
savant
proprement dit. D’ailleurs, aucune méthode ne peu
e méthode ne peut remplacer cette étude de la nature qui fait le vrai
savant
; sans cette étude, tout ce que les philosophes o
as, ainsi que je l’ai dit plus haut, qu’il y ait grand profit pour le
savant
à discuter la définition de l’induction et de la
périence pour l’avenir des sciences. Cependant Bacon n’était point un
savant
, et il n’a point compris le mécanisme de la métho
t pas soumise à des lois fixes et déterminées. Le douteur est le vrai
savant
; il ne doute que de lui-même et de ses interprét
e la négation de la science. De sorte qu’en présence d’un tel fait un
savant
ne doit jamais hésiter ; il doit croire à la scie
t précisément le sentiment de ce déterminisme qui caractérise le vrai
savant
. Il se présente souvent en médecine des faits mal
haîné d’une manière nécessaire à des conditions physico-chimiques, le
savant
peut les modifier pour maîtriser le phénomène, c’
fique s’est simplifié, mais sa nature n’a pas changé pour cela, et le
savant
n’en est pas plus près d’une connaissance absolue
t-à-dire d’une condition ou d’une influence extérieure. Or le rôle du
savant
est de chercher à définir et à déterminer pour ch
ience rabaisse ainsi notre orgueil, elle augmente notre puissance. Le
savant
, qui a poussé l’analyse expérimentale jusqu’au dé
r le moment, c’est donc la question du comment qui seule intéresse le
savant
et l’expérimentateur. Si nous ne pouvons savoir p
ecours mutuel que se prêtent les sciences, il faut bien distinguer le
savant
qui fait avancer chaque science de celui qui s’en
explique tout. Le physiologiste n’est pas un homme du monde, c’est un
savant
, c’est un homme qui est saisi et absorbé par une
entendre ; et comme il est impossible de satisfaire tout le monde, le
savant
ne doit avoir souci que de l’opinion des savants
ire tout le monde, le savant ne doit avoir souci que de l’opinion des
savants
qui le comprennent, et ne tirer de règle de condu
cine à cause de la complexité des phénomènes ; mais le but du médecin
savant
est de ramener dans sa science comme dans toutes
Toute science expérimentale exige un laboratoire. C’est là que le
savant
se retire pour chercher à comprendre, au moyen de
raient encore être considérées comme faisant partie du laboratoire du
savant
et du médecin expérimentateur. Mais c’est à la co
ans chaque science, pour être vraiment utile, doit être faite par les
savants
eux-mêmes et par les maîtres les plus éminents. U
n plus générales. Il faut sans doute que dans ce travail successif le
savant
connaisse ce qu’ont fait ses devanciers et en tie
incte de la physiologie, dont il ne sent pas le besoin. Mais, pour le
savant
, il n’y a ni médecine ni physiologie distinctes,
est là, en un mot, qu’il fera la vraie science médicale. Tout médecin
savant
doit donc avoir un laboratoire physiologique, et
rd jamais ses droits. Cependant, pour les sciences expérimentales, le
savant
se trouve captif dans ses idées s’il n’apprend à
isir leur direction, mais il ne saurait jamais prétendre en faire des
savants
. C’est dans le laboratoire que se trouve la pépin
. C’est dans le laboratoire que se trouve la pépinière réelle du vrai
savant
expérimentateur c’est-à-dire de celui qui crée la
ppliquée procède nécessairement de la science pure. La science et les
savants
sont cosmopolites, et il semble peu important qu’
lus avancées que la biologie, on pourrait citer encore maintenant des
savants
qui font de grandes découvertes en s’appuyant sur
l ne s’agit pas seulement de chercher à critiquer les autres, mais le
savant
doit toujours jouer vis-à-vis de lui-même le rôle
est mauvais. Cette critique, en même temps qu’elle est juste pour le
savant
, est la seule qui soit profitable pour la science
se présente en médecine, au lieu de dire : je ne sais, ainsi que tout
savant
doit faire, les médecins ont l’habitude de dire :
eulement un art, et que par conséquent le médecin ne doit pas être un
savant
, mais un artiste. Je trouve cette idée erronée et
i n’est pas soutenable. Le médecin ne peut être raisonnablement qu’un
savant
ou, en attendant, un empirique. L’empirisme, qui
une science : « C’est, répondit-il, afin qu’ils se trouvent avec des
savants
. » III. La médecine empirique et la médecine e
l’on dit et que l’on répète que les médecins physiologistes les plus
savants
sont les plus mauvais médecins et qu’ils sont les
tique, et je veux seulement examiner si, comme on l’a dit, le médecin
savant
, c’est-à-dire celui qui sera doué de l’esprit exp
t ses incertitudes. C’est dans ce sens qu’on a pu dire que le médecin
savant
était toujours le plus embarrassé au lit du malad
tendance médicale. Je considère que c’est mon devoir, à la fois comme
savant
et comme professeur de médecine au Collège de Fra
et féconde ; elle est donnée par le sentiment ou par le génie même du
savant
qui l’a créée. Quand l’hypothèse est soumise à la
n système philosophique. Le rôle du physiologiste comme celui de tout
savant
est de chercher la vérité pour elle-même, sans vo
aire servir de contrôle à tel ou tel système de philosophie. Quand le
savant
poursuit l’investigation scientifique en prenant
tort d’être un système. Or, pour trouver la vérité, il suffit que le
savant
se mette en face de la nature et qu’il l’interrog
le feu sacré de la recherche qui ne doivent jamais s’éteindre chez un
savant
. En effet, le désir ardent de la connaissance est
nouvelles. Le sentiment dont je parle en ce moment est bien connu des
savants
et des philosophes. C’est ce sentiment qui a fait
de départ. Cette comparaison n’est point exacte scientifiquement ; le
savant
monte toujours en cherchant la vérité, et s’il ne
nt ces fragments de la vérité générale qui constituent la science. Le
savant
ne cherche donc pas pour le plaisir de chercher,
qu’expriment les sciences elles-mêmes dans leur état actuel. Mais le
savant
ne doit pas s’arrêter en chemin ; il doit toujour
soif scientifique sans cesse renaissante, il serait à craindre que le
savant
ne se systématisât dans ce qu’il a d’acquis ou de
e comprendre ; mais en attendant, ainsi que je l’ai dit plus haut, le
savant
n’a rien de mieux à faire que de marcher sans ces
rès spéciaux qui ne peuvent être connus que des expérimentateurs, des
savants
ou des philosophes qui pratiquent une science dét
ues du temps sont dus à l’influence de son système. En un mot, si les
savants
sont utiles aux philosophes et les philosophes au
ot, si les savants sont utiles aux philosophes et les philosophes aux
savants
, le savant n’en reste pas moins libre et maître c
avants sont utiles aux philosophes et les philosophes aux savants, le
savant
n’en reste pas moins libre et maître chez lui, et
pas moins libre et maître chez lui, et je pense, quant à moi, que les
savants
font leurs découvertes, leurs théories et leur sc
s difficiles et plus ou moins complexes auxquels il les applique. Les
savants
, et même les savants spéciaux en chaque science,
ou moins complexes auxquels il les applique. Les savants, et même les
savants
spéciaux en chaque science, peuvent seuls interve
s que de loin ; mais de pareils ouvrages ne sont d’aucune utilité aux
savants
faits, et pour ceux qui veulent se livrer à la cu
nir un véritable expérimentateur. Je viens de dire que l’éducation du
savant
et de l’expérimentateur ne se fait que dans le la
tales sur les fonctions du nerf spinal (Mémoires présentés par divers
savants
étrangers à l’Académie des sciences, t. X, 1851).
de la médecine qui concerne la prescription des remèdes (Journal des
savants
, 1865.) 68. Gall, Philosophische medicinische U
peut rien de plus opposé : c’est un journal tout intime, écrit par un
savant
pieux, qui vit dans l’étude et dans la continuell
j’ai lu, je suis édifié et je ne puis m’en taire. Casaubon est un des
savants
les plus solides, les plus substantiels de son te
-en pour pénétrer dans le cabinet et dans le cœur du plus honnête des
savants
. Le journal, en effet, commence le 18 février 150
té des études, dont le français est excellent, quoique jusqu’alors le
savant
recteur et professeur n’eût composé que des opusc
ts (ce qui ne laisse pas d’être une distraction et une charge pour un
savant
et un pur homme de lettres), Casaubon, on le voit
effet ? — Naïveté touchante ! alliance étroite et bien rare, chez un
savant
du xvie siècle et un homme de la Renaissance, de
t flatteur accueil auprès d’un roi qui ne craignait point de paraître
savant
jusqu’au pédantisme, et avec qui il conversait en
oir de la France sans Henri IV. Le plus grand inconvénient pour notre
savant
dans cette nouvelle et dernière patrie, c’est que
tionnement est propre à la science, et n’est point propre à l’art. Un
savant
fait oublier un savant ; un poëte ne fait pas oub
la science, et n’est point propre à l’art. Un savant fait oublier un
savant
; un poëte ne fait pas oublier un poëte. L’art ma
. La science est un acquêt de l’homme, la science est une échelle, un
savant
monte sur l’autre. La poésie est un coup d’aile.
pensent les éminents spécialistes d’à présent, Desmarres en tête, des
savantes
découvertes faites au dix-septième siècle par l’é
; movimus tandem. Hilarius eut la tête tranchée. Qui l’accusait ? Un
savant
géomètre magicien, le même qui conseilla à Valens
rs sacrées, mères lentes, aveugles et saintes de la vérité ! Quelques
savants
, tels que Kepler, Euler, Geoffroy Saint-Hilaire,
; ils sont rares. Parfois la science fait obstacle à la science. Les
savants
sont pris de scrupules devant l’étude. Pline se s
er est dépassé, Laplace est dépassé. Pindare non. Phidias non. Pascal
savant
est dépassé ; Pascal écrivain ne l’est pas. On n’
ontré qu’elle n’est pas le talent et qu’elle peut être l’impuissance…
Savante
, dit-on, du moins de pose savante ; allemande d’é
et qu’elle peut être l’impuissance… Savante, dit-on, du moins de pose
savante
; allemande d’éducation intellectuelle ; hégélien
tinue et trop à fond pour un simple bas-bleu, qui tient à passer pour
savante
, mais qui a, dans sa robe, tout autre chose qu’un
on honneur vers la fin du siècle dernier. C’était Mlle de Lézardière,
savante
peut-être comme Mme Daniel Stern ne l’est pas. Se
mmes, les plus mâles dans l’ordre intellectuel et moral sont les plus
savants
, les plus philosophes, les plus puritains, elle s
plus philosophes, les plus puritains, elle se fait, à bras raccourci,
savante
, philosophe, puritaine. Savante, elle avale le ho
ains, elle se fait, à bras raccourci, savante, philosophe, puritaine.
Savante
, elle avale le hollandais, fâcheuse pilule ! Phil
uite on la reconnaîtrait. On reconnaîtrait le bas-bleu, — le bas-bleu
savant
, — qui ne tient pas à être artiste ; qui trouve q
L’homme parfait serait celui qui serait à la fois poète, philosophe,
savant
, homme vertueux, et cela non par intervalles et à
i serait poète alors qu’il est philosophe, philosophe alors qu’il est
savant
, chez qui en un mot, tous les éléments de l’human
une profession ; il faut afficher le titre de poète, d’artiste ou de
savant
, se créer un petit monde où l’on vit à part, sans
. Or l’humanité cultivée n’est pas seulement morale ; elle est encore
savante
, curieuse, poétique, passionnée. Ce serait sans d
e la vie à la composition de l’artiste ou du poète, la pénétration du
savant
et du philosophe, le sens moral du grand caractèr
! Comme les rats de La Fontaine : Qui, les livres rongeants, Se font
savants
jusques aux dents, Wey est bien savant jusque-là
es livres rongeants, Se font savants jusques aux dents, Wey est bien
savant
jusque-là, mais il les montre toujours dans un so
en lui, c’est l’antiquaire, c’est le déchiffreur de titres, c’est le
savant
, — un savant rare, le savant qui ne rabâche jamai
t l’antiquaire, c’est le déchiffreur de titres, c’est le savant, — un
savant
rare, le savant qui ne rabâche jamais ! Il n’est
c’est le déchiffreur de titres, c’est le savant, — un savant rare, le
savant
qui ne rabâche jamais ! Il n’est pas qu’antiquair
r pensée et pour la comprendre pleinement, il faut être philosophe et
savant
, néanmoins il n’est pas d’homme cultivé qui ne so
ositive. Ailleurs, en Allemagne par exemple, tel philosophe a pu être
savant
, tel savant a pu être philosophe ; mais la rencon
leurs, en Allemagne par exemple, tel philosophe a pu être savant, tel
savant
a pu être philosophe ; mais la rencontre des deux
es à prendre la forme philosophique ? Bien rares, en France, sont les
savants
, les écrivains, les artistes et même les artisans
ol. in-4°. 1762., réimprimé en 1770. en quatre vol. in-4°. Collection
savante
, qui suffit seule pour se mettre au fait de tout
important ouvrage est précédé d’une histoire du droit canonique fort
savante
. Il suffit seul pour la connoissance de la Jurif
s ne suffisoient pas, on pourroit se procurer tous les traités que le
savant
Gibert a donné sur les matieres bénéficiales. On
de l’enseignement public, et auxquels avait droit particulièrement un
savant
qui est maître en son genre. J’ai emporté de cett
Victor Hugo, avaient énergiquement tonné contre la bande noire ; des
savants
positifs, les antiquaires de Normandie, M. de Cau
ment au réfectoire de Saint-Martin des Champs, en la compagnie de ces
savants
hommes ; que d’occasions de bien savoir et d’appr
ois et de construire, à l’aide de la charpente, quelque chose de plus
savant
? Sont-ce là, en un mot, des spécialités inhérent
architectes classiques proprement dits, à le suivre dans les fines et
savantes
explications qu’il a données de l’architecture fr
re ces mêmes Phidias ou Ictinus d’immortelle mémoire et les disciples
savants
, réguliers, formalistes, qui croient les continue
é ou saisi l’occasion de parler de lui avec éloge dans le Journal des
Savants
(mars 1864) : il a rendu pleine justice à l’arché
er les choses de l’esprit. À une époque où l’on demande avant tout au
savant
de quoi il s’occupe et à quel résultat il arrive,
t de l’étude du passé. Sans doute plusieurs des philologues, dont les
savantes
études nous ont ouvert l’antiquité, n’ont rien vu
es ont connu ce moment où le travail intellectuel de spontané devient
savant
et ne procède plus sans consulter ses archives dé
son étendue et son infinie variété la science de l’esprit humain. Un
savant
élève de M. Burnouf, M. Foucaux, essaie depuis qu
l’érudit ne demeurassent plus ensevelis dans la masse des collections
savantes
, où ils sont comme s’ils n’étaient pas, et que le
aux, chimérique, si ce n’est pour n’avoir point appuyé d’une critique
savante
l’admirable sens esthétique dont il était doué ?
si pénétrants que les nôtres ; le Moyen Âge a eu des philosophes, des
savants
, des poètes ; mais il n’a pas eu de philologues 7
deviné l’antiquité ; il en possède l’esprit aussi éminemment qu’aucun
savant
des siècles qui ont suivi ; il comprend par son â
ncienne en était venue, aux époques philologiques, à former un idiome
savant
, qui exigeait une étude particulière, à peu près
ne, on croit lire les mémoires de M. et de Mme Dacier et des honnêtes
savants
qui remplissent les premiers volumes des Mémoires
Syrie, dans le mouvement d’un peuple, sinon libre, au moins curieux,
savant
et voyageur, sous la protection d’une cour fastue
ant de points du monde, par cet appel qu’une langue, une civilisation
savante
et victorieuse venaient faire aux intelligences d
oir désormais qu’une seule ambition et qu’une seule issue, la culture
savante
des esprits, l’activité et la gloire de l’étude.
eur date et l’état du monde gréco-barbare d’un caractère de curiosité
savante
et de subtilité, ils gagnaient surtout à se rappr
nté par le poëte est tout politique. À l’invocation du dieu, au récit
savant
, pour être plus religieux, de son antique légende
ue rien de cette poésie si forte ne fut arrivé jusqu’aux oreilles des
savants
et de la foule. Admettons plutôt que, dès cette é
, dans l’hymne de Callimaque à Apollon, ce dieu privilégié de la cour
savante
de Ptolémée, l’érudition moderne a relevé, comme
e149. » Avec cette littérature bigarrée de souvenirs, cette mosaïque
savante
que travaillait Alexandrie, il y a donc souvent à
sur cette poésie que la passion fait paraître naïve, mais dont l’art
savant
égale au moins la passion. Théocrite était un Gre
cette cour nouvelle d’Alexandrie, qui de toutes parts recueillait les
savants
et les livres. Chose remarquable même ! ce restau
te cette période. M. Pierre Louÿs est tout à fait un poète : sa forme
savante
qui gênait l’émotion a soudain pu l’enserrer. Il
de, mais rénovés et rajeunis à force de goût et d’art ; un livre très
savant
et où se révèle, à chaque page, une connaissance
il publie régulièrement dans le Mercure de France, nous a conté qu’un
savant
professeur de faculté, ancien élève de l’École d’
a Dâbo, l’exorciste, m’a raconté ceci : Il y avait un sérigne165 très
savant
qui envoya son fils voyager : « Pars demain matin
porteur, dit-il m’a déclaré se nommer Adina171 ». « — Ah ! répond le
savant
marabout, celui-ci a dit vrai en se donnant ce no
soudanais), le conte khassonké, intitulé : Curieux. 165. Marabout,
savant
musulman. 166. Garçon, (mot ouolof). 167. Tamar
pourrait demander d’utile et de nouveau à cette époque véritablement
savante
, où la connaissance directe de l’Antiquité et l’e
ant qu’il serait naturel de le croire, tous les écrits importants des
savants
du xvie siècle et du xviie . Des correspondances
pas à rencontrer : il peut en être ainsi, à plus forte raison, de ses
savants
prédécesseurs du xvie siècle, de Viète, par exem
lètement les monuments de cette période, que les Bénédictins et leurs
savants
continuateurs n’ont fait qu’entamer. Vous voudrez
urra découvrir et recueillir sera porté à l’information des personnes
savantes
qui se sont occupées plus particulièrement de cet
’a de valeur qu’en tant que cherchant ce que donne la révélation. Des
savants
orthodoxes. Silvestre de Sacy. La science n’est s
s littératures primitives. La vraie esthétique suppose la science. Le
savant
seul a le droit d’admirer. XI La philologie env
erne analytique. La langue ancienne, bannie de l’usage, reste sacrée,
savante
, classique. Nécessité de l’étude de la langue et
re et la critique littéraire. Sotte manière d’admirer l’antiquité. Le
savant
seul a le droit d’admirer. Influence des résultat
e ou l’aristocratie nobiliaire. Le peuple n’aime pas les sages et les
savants
. Il n’y a qu’une chose à faire : cultiver le peup
un bonheur : sa carrière nous offre l’unité d’une belle existence de
savant
, tout dévoué à la science et à son œuvre. Il trou
sur l’œuvre. On peut en croire Cuvier : Buffon est un grand esprit de
savant
. Il a la netteté et la précision de l’esprit scie
lui en voulurent : ils ne lui pardonnèrent pas de ne vouloir être que
savant
dans une œuvre de science. Buffon n’écrivait pas
vec eux au progrès ; mais il n’y croyait pas comme eux. Son esprit de
savant
accoutumé à considérer l’immensité des périodes g
a valeur idéale. Hâtons-nous de le dire : il sera injuste d’exiger du
savant
la conscience toujours immédiate du but de son tr
able. Autrefois il y avait place pour ce petit rôle assez innocent du
savant
de la Restauration ; rôle demi-courtisanesque, ma
vent rendre à la science d’éminents services ; mais ils ne sont ni le
savant
ni le philosophe. Ils en sont aussi loin que l’in
é n’a aucune valeur morale immédiate et qu’elle ne peut constituer le
savant
. Il y a des industriels qui exploitent la science
nnais qu’une seule classe d’hommes capables de l’écrire : ce sont les
savants
brisés par une longue culture intellectuelle à to
correspondent à ce goût sont des personnages de plus de valeur que le
savant
ou le philosophe, dont il ne demande pas les œuvr
t arriver à ce qu’on appelle une position dans le monde, tandis qu’un
savant
sérieux, eût-il fait d’aussi beaux travaux que Bo
vont prendre les intelligences. Que faut-il pour devenir riche ? Être
savant
, sage, philosophe ? Nullement ; ce sont là bien p
treprise encouragée, dès sa naissance, par les suffrages de plusieurs
savants
du premier ordre, parmi lesquels je pouvais citer
ulement communiquée par la voie de l’impression, à un grand nombre de
savants
et de philosophes européens. Elle ne sera mise dé
oute, beaucoup d’analogie entre ma philosophie positive et ce que les
savants
anglais entendent, depuis Newton surtout, par phi
raffinée et profonde. Ce n’est pas seulement un littérateur, c’est un
savant
; mais c’est un savant dont l’esprit agile ne s’e
e n’est pas seulement un littérateur, c’est un savant ; mais c’est un
savant
dont l’esprit agile ne s’est point exclusivement
littéraire. Pour ma part, j’aime ces Centaures intellectuels, moitié
savants
, moitié artistes, et M. d’Héricault en est un… D’
. Il semblait taillé pour l’action encore plus que pour la pensée. Ce
savant
, ce lettré, maniait le fusil du chasseur. Il avai
s qui sont des entailles, — des mots tacitiens. Mais les habitudes du
savant
, du chercheur, de l’observateur, l’ont emporté su
t un autre adversaire sur les bras, et un adversaire bien imprévu. Un
savant
jésuite, le père Hardouin, s’était jeté aussi à l
a Motte était d’une femme d’esprit, et celui de Mme Dacier d’un homme
savant
… La Motte traduisit fort mal l’Iliade, mais il l’
étieusement, à une personne qui a longtemps vécu avec elle, que cette
savante
, une quenouille à son côté, lui récita l’adieu te
ères et bienséantes, a dit : La mort de Mme Dacier fut regrettée des
savants
et des honnêtes gens. Elle était fille d’un père
arde des livres du Cabinet du roi, qui était de toutes les Académies,
savant
en grec et en latin, auteur et traducteur. Sa fem
critique, et a laissé quantité d’ouvrages fort estimés. Elle n’était
savante
que dans son cabinet ou avec des savants ; partou
s fort estimés. Elle n’était savante que dans son cabinet ou avec des
savants
; partout ailleurs simple, unie, avec de l’esprit
rimeur en titre de l’Institut. Ceux qui ne le connaissent que par ses
savantes
éditions des auteurs anciens, par ses belles édit
exposé57 cette formation de notre idiome. Mais ce n’est pas du latin
savant
, du latin cicéronien, c’est du latin vulgaire par
clore et s’épanouir, sont presque tentés de préférer à la langue plus
savante
et plus forte, mais plus compliquée et moins naïv
t faits de toute pièce, tout roides et tout neufs, d’après une langue
savante
et morte, que l’on ne comprend que par les yeux e
ls ont été écrits pour la première fois, ils ne l’ont pas été par des
savants
. L’usage a donc amené et produit pour ce vieux fo
i, ce semble, est définitive. La difficulté est surtout pour les mots
savants
et d’origine plus récente, importés à partir du x
doute l’introduction de la plupart de ces mots s’étant faite par les
savants
et d’autorité, pour ainsi dire, non insensiblemen
artition des diverses sortes de recherches entre différents ordres de
savants
, que nous devons évidemment le développement si r
le la véritable base fondamentale de l’organisation générale du monde
savant
, il est impossible, d’un autre côté, de n’être pa
ons Pas que, nonobstant cet aveu il est déjà bien petit dans le monde
savant
le nombre des intelligences embrassant dans leurs
cientifiques une grande spécialité de plus. Qu’une classe nouvelle de
savants
préparés par une éducation convenable, sans se li
es fondamentales de la méthode positive. Qu’en même temps, les autres
savants
, avant de se livrer à leurs spécialités respectiv
es positives, à profiter immédiatement des lumières répandues par ces
savants
voués à l’étude des généralités, et réciproquemen
réciproquement : à rectifier leurs résultats, état de choses dont les
savants
actuels se rapprochent visiblement de jour en jou
s d’apercevoir l’ensemble. En un mot, l’organisation moderne du monde
savant
sera dès lors complètement fondée, et n’aura qu’à
divergentes qu’il y a d’individus croyant s’y livrer. Les véritables
savants
, les hommes voués aux études positives, en sont e
t bien inférieures aux remarques déjà faites sans ostentation par les
savants
sur les procédés qu’ils emploient. Il serait aisé
, qui ne peut guère avoir lieu dans la constitution actuelle du monde
savant
; ce qui expose à laisser ces problèmes sans solu
sa pureté. Saumaise en prit des copies qui circulèrent dans le monde
savant
et furent longtemps la friandise des plus doctes.
lors accessible à tous, permit et provoqua de nouvelles études, et un
savant
allemand, Jacobs, qui s’était dès longtemps appli
écouverte imprévue et inespérée pour résoudre en sens contraire ! Les
savants
vivaient donc, ils vivront longtemps et toujours
désirait, et l’on négligeait le reste. M. Dehèque (car c’est lui), un
savant
modeste, aimable, qui n’a cessé, dès sa tendre je
, qu’il passa le reste de sa vie errant, et mourut dans l’exil. Trois
savants
hommes, dans la seconde moitié du siècle dernier,
n tant que poète, Reiske, Ilgen et Meinecke : ces noms, familiers aux
savants
, présentent l’idée d’une érudition profonde unie
te Préface, tome Ier, p. 17. C’est une grosse lacune. Enfin, un jeune
savant
de Bordeaux, helléniste de la première distinctio
tard ; j’ai aussi et surtout usé des observations orales de ce bon et
savant
homme, dont l’amitié m’est précieuse et chère. Le
ues sont familières aux soldats français, ou bien que, sans être plus
savants
que d’autres, ils sont flattés qu’on les suppose
on puisse se procurer facilement en Égypte, servaient de monture aux
savants
attachés à l’expédition, et portaient leurs inst
ision criaient avec le laconisme militaire : — Placez les ânes et les
savants
au milieu du carré. — Les soldats s’amusaient au
moments difficiles, ils injuriaient ces malheureux serviteurs, et les
savante
avaient leur part aux reproches du soldat, qui s
par ses présomptueuses hypothèses, il n’en est pas moins, au dire des
savants
les plus compétents, l’un des fondateurs de l’ana
ituées sont aussi décisives qu’il le dit, et je laisse volontiers les
savants
se prononcer sur ce point ; mais on ne peut conte
me agréable, toutes les principales données de la question2. Un autre
savant
, le docteur Lélut (de l’Institut), s’est aussi fa
u cerveau, que nous avons mis à profit. Dans un tout autre esprit, un
savant
éminent de l’Allemagne, M. Ch. Vogt, professeur à
te objection n’est pas très-démonstrative, car, outre que beaucoup de
savants
physiologistes soutiennent aujourd’hui que les ne
es de M. Plateau, l’ingénieux physicien, sur les organes des sens. Ce
savant
était arrivé à cette conclusion : « Lorsqu’un or
t de difficultés, et nous accorderons aisément tout ce qui précède au
savant
anatomiste qui ne fait ici qu’appliquer à une cel
nos yeux, et nous ignorons entièrement quelle est leur nature. » Le
savant
et profond physiologiste allemand Müller s’exprim
n Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Ce livre, d’un
savant
dont l’autorité est décisive, va me servir de bas
amené à dire : « Quand tout cela se passe à la fois dans la tête d’un
savant
qui se livre à l’investigation dans une science a
avancé plus haut est résumé dans cette dernière phrase, qui est d’un
savant
. Je citerai encore cette image de Claude Bernard,
fait du doute le grand levier scientifique. « Le douteur est le vrai
savant
; il ne doute que de lui-même et de ses interprét
a physiologie dans le roman naturaliste. Cuvier, pour ne citer que ce
savant
, prétendait que l’expérimentation, applicable aux
uts, pour arriver au déterminisme des corps vivants ; et, puisque des
savants
comme Claude Bernard démontrent maintenant que de
n est utile ou dangereux. On ne conçoit pas, je l’ai dit ailleurs, un
savant
se fâchant contre l’azote, parce que l’azote est
pas davantage. Comme notre pouvoir n’est pas le même que celui de ce
savant
, comme nous sommes des expérimentateurs sans être
ine, à cause de la complexité des phénomènes ; mais le but du médecin
savant
est de ramener dans sa science, comme dans toutes
, grâce aux méthodes scientifiques. Et il ne s’agit pas seulement des
savants
; toutes les manifestations de l’intelligence hum
ecours mutuel que se prêtent les sciences, il faut bien distinguer le
savant
qui fait avancer chaque science de celui qui s’en
u que je parle ici du comment des choses, et non du pourquoi. Pour un
savant
expérimentateur, l’idéal qu’il cherche à réduire,
revient également plusieurs fois sur le danger qu’il y aurait pour un
savant
à s’inquiéter des systèmes philosophiques. « Pour
le feu sacré de la recherche qui ne doivent jamais s’éteindre chez un
savant
. » Le passage est beau, mais on n’a jamais dit au
, comme des musiciens de génie parfois, dont la musique encourage les
savants
pendant leurs travaux et leur inspire le feu sacr
e de musiciens jouant la Marseillaise des hypothèses, pendant que les
savants
se ruent à l’assaut de l’inconnu, se fait-il à pe
ême idée des artistes et des écrivains. J’ai remarqué que beaucoup de
savants
, et des plus grands, très jaloux de la certitude
ssant pour tous les âges ; seulement, on lira toujours aussi un grand
savant
à ce même point de vue, parce que le spectacle d’
rand savant à ce même point de vue, parce que le spectacle d’un grand
savant
qui a su écrire est tout aussi intéressant que ce
a su écrire est tout aussi intéressant que celui d’un grand poète. Ce
savant
aura eu beau se tromper dans ses hypothèses, il d
s lesquels notre esprit ne doit rien créer. » Je surprends ici un des
savants
les plus illustres dans ce besoin de refuser aux
forme, le style à part, le romancier expérimentateur n’est plus qu’un
savant
spécial, qui emploie l’outil des autres savants,
ateur n’est plus qu’un savant spécial, qui emploie l’outil des autres
savants
, l’observation et l’analyse. Notre domaine est le
ous arrivons ainsi à l’hypothèse. L’artiste part du même point que le
savant
; il se place devant la nature, a une idée a prio
priori et travaille d’après cette idée. Là seulement il se sépare du
savant
, s’il mène son idée jusqu’au bout, sans en vérifi
ndre. On a dit souvent que les écrivains devaient frayer la route aux
savants
. Cela est vrai, car nous venons de voir, dans l’I
explications des phénomènes, les poètes ont dit leur sentiment et les
savants
sont venus ensuite contrôler les hypothèses et fi
est bien entendu que toutes les fois qu’une vérité est fixée par les
savants
, les écrivains doivent abandonner immédiatement l
ns la nature qu’elle peint et dans l’homme qu’elle étudie. Or, si les
savants
changent les notions de la nature, s’ils trouvent
Dans aucune littérature, je ne connais une poésie plus large ni plus
savante
, d’un souffle plus lyrique, d’une vie plus intens
lamme des poètes. Mettez au commencement du siècle une littérature de
savants
, pondérée, exacte, logique, et la langue, affaibl
nes. Si nous passons au Renan de la réalité, nous restons surpris. Le
savant
demeure un érudit, mais il devient un poète. Imag
ce qui le caractérise. Il n’est plus un croyant, mais il n’est pas un
savant
. Je vois en lui un homme de transition. Pour moi,
rmations des dogmes que des affirmations de la science. Ni croyant ni
savant
, poète, voilà son étiquette. Il flotte dans le va
uvons là le poète, s’attardant à mi-chemin du style de l’érudit et du
savant
, comme il est demeuré à mi-chemin des formules du
onstrations rebutantes ; nous ne trouvons plus ici qu’un érudit et un
savant
, dont le style n’a pas d’ornements et dont l’uniq
venir là : je constate que l’Académie a fêté le rhétoricien et non le
savant
. Toute cette fête littéraire s’est encore donnée
Comme M. Renan lui-même le constate dans la suite de son discours, un
savant
n’admet l’inconnu, l’idéal, que comme un problème
t il cherchera la solution. Nouvelle preuve que M. Renan n’est pas un
savant
, car il lui faut son coin de mystère, et plus vou
e plus loin. M. Renan est un de ces poètes de l’idéal qui suivent les
savants
en traînant la jambe et en profitant de chaque ha
des foules, il les prend par leur chair et les conduit où il veut. Un
savant
fera le vide dans un auditoire, lorsqu’un poète e
in ; puis ; on hausse les épaules, lorsqu’il se pose en penseur et en
savant
. Et la punition est là pour les timides qui n’ont
mbitionner la gloire indestructible des grands penseurs et des grands
savants
. Je ne conclurai pas moi-même. J’ai trouvé dans u
ns ; on a vu des jeux et des ris où le philosophe, l’épigraphiste, le
savant
eût voulu une entière et austère attention. L’écr
les fleurs de ses phrases sur la vie et l’œuvre de Claude Bernard, le
savant
qui a mis toute sa force dans la méthode expérime
ompense. Votre confrère avait eu les rudes commencements de la vie du
savant
; il en eut les tardives douceurs. L’Académie des
st toujours grand, solide et fort. Rhétorique excellente que celle du
savant
, car elle repose sur la justesse du style vrai, s
hiques. Il n’en fut jamais ému. Il ne croyait pas qu’il fût permis au
savant
de s’occuper des conséquences qui peuvent sortir
xterminer les mauvais. Nous faisons une besogne identique à celle des
savants
. Il est impossible de baser une législation quelc
sommes la morale. Voyez le tableau que M. Renan trace des travaux du
savant
« Il passait sa vie dans un laboratoire obscur, a
sait lui-même “Le physiologiste n’est pas un homme du monde, c’est un
savant
, c’est un homme absorbé par une idée scientifique
ntir et comprendre, la première a fait les poètes, et la seconde, les
savants
. Prenez l’homme au berceau, il a simplement des s
absolu. La science est donc, à vrai dire, de la poésie expliquée ; le
savant
est un poète qui remplace les hypothèses de l’ima
titre, le jour où nous prendrons un chef, nous choisirions plutôt un
savant
, comme Claude Bernard. Si, tout à l’heure, j’ai p
s grands capitaines. Conduisez donc notre jeunesse en classe chez les
savants
, et non chez les poètes, si vous voulez avoir une
C’est nous qui sommes les vrais patriotes, nous qui voulons la France
savante
, débarrassée des déclamations lyriques, grandie p
aciles. Se mettre à la science, entrer dans le laboratoire austère du
savant
, quitter les rêves si doux pour de terribles véri
foudre de notre Révolution, nous ne nous sommes pas mis au labeur de
savants
que les temps nouveaux demandaient. Certes, nous
des faits. Les empiriques seuls apportent des formules inventées. Les
savants
se contentent d’avancer pas à pas, en s’appuyant
sères et de toutes les infirmités, on doit mettre au premier rang les
savants
et les écrivains. C’est à ce point de vue qu’il f
perbe. Un fait domine tout, la création d’une méthode. Jusque-là, les
savants
procédaient comme les poètes, par fantaisie indiv
onstance bouleverse ce champ stérile où rien ne poussait. Un jour, un
savant
s’avisa, avant de conclure, de vouloir expériment
turalisme, c’est le retour à la nature, c’est cette opération que les
savants
ont faite le jour où ils se sont avisés de partir
e de ce qui est. La besogne a été la même pour l’écrivain que pour le
savant
. L’un et l’autre ont dû remplacer les abstraction
et Stendhal apportaient. Ils faisaient par le roman l’enquête que les
savants
faisaient par la science. Ils n’imaginaient plus,
greffier, qui se défend de juger et de conclure. Le rôle strict d’un
savant
est d’exposer les faits, d’aller jusqu’au bout de
Ainsi, le romancier naturaliste n’intervient jamais, pas plus que le
savant
. Cette impersonnalité morale des œuvres est capit
ilà ce qui existe, tâchez de vous en arranger. Nous ne sommes que des
savants
, des analystes, des anatomistes, je le dis une fo
r les caractères de l’esprit littéraire. L’écrivain n’a alors rien du
savant
, passionné pour la vérité, mettant sa joie dans d
ie ou en morceaux d’éloquence. L’abîme reste infranchissable entre le
savant
qui cherche et l’écrivain qui décrit. Celui-ci ne
bbé Cotin, poète et orateur français, 1,200 l. ; — au sieur Douvrier,
savant
ès-lettres humaines, 3,000 1. ; — au sieur Ogier,
ait. Cependant, la pension est encore très bien vue dans le monde des
savants
et des érudits. Il y a là, en effet, des recherch
ngue ; et ce rôle même lui échappe ; le dictionnaire de M. Littré, si
savant
et si large, est plus consulté aujourd’hui que le
s scientifiques aux lettres, des outils que l’écrivain a empruntés au
savant
pour reprendre avec lui l’analyse de la nature et
ation à l’exemple des conteurs, c’est de la déduction, comme chez les
savants
. D’ailleurs, je n’ai pas prétendu que les résulta
politique. Ce sont là des faits faciles à prouver et qui montrent le
savant
à la tête du mouvement, menant aujourd’hui l’inte
ait dans l’analyse même de l’insecte, il y aurait là une nécessité de
savant
, et non un exercice de peintre. Cela revient à di
raffiner, en inventant des monstruosités dans sa débauche secrète et
savante
. Désirée est plus rare. Mais elle existe, et elle
s j’accepte tout, je suis heureux de tout, parce que j’aime la vie en
savant
qui la note au jour le jour. Ainsi ; par exemple,
que le naturalisme ne tient pas au choix des sujets ; de même que le
savant
applique sa loupe d’observateur sur la rose comme
scalpel dans des organismes plus compliqués et d’une corruption plus
savante
. On l’accusera simplement d’insulter l’aristocrat
conscience, et si l’innocent Hippolyte périra… L’artiste n’est pas un
savant
qui cherche les causes ; sa tâche à lui est de pe
autres analystes, anatomistes, collectionneurs de documents humains,
savants
qui n’admettons que l’autorité du fait, nous trou
ents. D’ailleurs, je ne fais pas œuvre de polémique, je ne suis qu’un
savant
et qu’un observateur. On ne trouvera donc ici ni
analyse et l’expérience. Il fait en politique la même besogne que nos
savants
ont faite en chimie et en physique, et que nos éc
’homme sans le costumer, dissèquent et analysent tout, travaillent en
savants
à l’enquête contemporaine. Au fond, sous les gros
ue de la querelle. Je fais simplement remarquer que ce sera nous, les
savants
, qui établirons la République sur des fondations
ènes ; la recherche des causes premières n’est pas de son domaine. Le
savant
a donc atteint son but quand, par une analyse exp
radiction. La vérité ne saurait différer d’elle-même, et la vérité du
savant
ne saurait contredire la vérité de l’artiste. Je
elligences cultivées, dans laquelle l’homme du monde, l’artiste et le
savant
doivent nécessairement se rencontrer et se compre
ent. L’artiste trouvera dans la science des bases plus stables, et le
savant
puisera dans l’art une intuition plus assurée. Il
duire dans l’étude des phénomènes des êtres vivants, mais beaucoup de
savants
doutent encore de son utilité réelle, et il en es
ets observés à leur cause ; mais de tout temps les philosophes et les
savants
ont distingué deux ordres de causes, — les causes
des causes premières donne par cela même la preuve qu’il n’est pas un
savant
. En effet, cette recherche reste stérile, parce q
eurs. C’est ainsi que l’expérience, qui vient à chaque pas montrer au
savant
que sa connaissance est bornée, n’étouffe pas en
étouffer complétement le sentiment ou l’aspiration vers l’absolu. Le
savant
dépasserait alors le but de la méthode expériment
entiment et rabaisse notre orgueil, elle augmente notre puissance. Le
savant
qui a poussé l’analyse expérimentale jusqu’au dét
hilosophique ; son critérium est l’expérience. En d’autres termes, le
savant
croit d’une manière absolue à l’existence du déte
nce et des lois de la nature. La première condition à remplir pour un
savant
qui se livre à l’investigation expérimentale des
ant l’expression de Goethe13, la seule médiatrice qui existe entre le
savant
et les phénomènes qui l’environnent. Une fois que
système philosophique. Le rôle du physiologiste, comme celui de tout
savant
, est de chercher la vérité en elle-même, sans vou
aire servir de contrôle à tel ou tel système de philosophie. Quand le
savant
poursuit l’investigation scientifique en prenant
ans l’esprit des hommes. Or, pour trouver la vérité, il suffit que le
savant
se mette en face de la nature, qu’il l’interroge
e feu sacré de la recherche, qui ne doivent jamais s’éteindre chez un
savant
. En effet, le désir ardent de la connaissance est
nouvelles. Le sentiment dont je parle en ce moment est bien connu des
savants
et des philosophes : C’est ce sentiment qui a fai
de départ. Cette comparaison n’est point exacte scientifiquement : le
savant
monte toujours en cherchant la vérité, et s’il ne
ent ces lambeaux de la vérité générale qui constituent la science. Le
savant
ne cherche donc pas pour le plaisir de chercher,
qu’expriment les sciences elles-mêmes dans leur état actuel. Mais le
savant
ne doit pas s’arrêter en chemin il doit toujours
e soif scientifique toujours renaissante, il serait à craindre que le
savant
ne se systématisât dans ce qu’il a d’acquis ou de
ra-t-elle une limite ? Je ne saurais le comprendre ; en attendant, le
savant
n’a rien de mieux à faire que de marcher sans ces
rès spéciaux qui ne peuvent être connus que des expérimentateurs, des
savants
ou des philosophes qui pratiquent une science dét
e méthode ou d’un système philosophique quelconque. En un mot, si les
savants
sont utiles aux philosophes et les philosophes au
ot, si les savants sont utiles aux philosophes et les philosophes aux
savants
, le savant n’en reste pas moins libre et compléte
avants sont utiles aux philosophes et les philosophes aux savants, le
savant
n’en reste pas moins libre et complétement maître
re et complétement maître chez lui, et je pense, quant à moi, que les
savants
dans leurs laboratoires font leurs découvertes, l
s difficiles et plus ou moins complexes auxquels on les applique. Les
savants
, et même les savants spéciaux en chaque science,
ou moins complexes auxquels on les applique. Les savants, et même les
savants
spéciaux en chaque science, peuvent seuls interve
in ; mais en réalité de pareils ouvrages ne sont d’aucune utilité aux
savants
faits, et pour ceux qui veulent se livrer à la cu
d’un maître est de montrer expérimentalement à l’élève le but que le
savant
se propose, et de lui indiquer tous les moyens qu
rd jamais ses droits, cependant, pour les sciences expérimentales, le
savant
doit appliquer ses idées à la recherche du déterm
Aristote, d’Hippocrate, acceptée plus tard par les philosophes et les
savants
mystiques du moyen âge, Paracelse, Van-Helmont et
r l’influence duquel « les planètes suivent dans l’espace des courbes
savantes
sans heurter les astres qui fournissent d’autres
physique qui range les particules cristallines suivant les lois d’une
savante
géométrie a des résultats analogues à celle qui r
ieux dessiner le plan de la cathédrale. On sent sous ce philologue un
savant
, un philosophe, un artiste. Cependant qu’il s’app
mme, de se réfléchir enfin entièrement et exactement dans l’homme. Le
savant
, l’érudit, qui contribue à cette connaissance tot
ivine. Et c’est pour cela que la passion scientifique a chez quelques
savants
la sérénité et l’énergie d’une foi religieuse et
quand nous revenons écouter ce langage naïf en sortant des harmonies
savantes
de nos grandes œuvres littéraires, il nous semble
tistes préparent l’histoire pour qu’un seul puisse l’écrire. Enfin ce
savant
de tant de patriotisme et cet érudit de tant de p
nos aïeux et qu’il a su la faire revivre, sans quitter l’attitude du
savant
, par la vivacité de son impression, et, sans quit
plus de ce temps-ci. Il savait à fond les deux langues classiques et
savantes
, et il y joignait la connaissance exacte de presq
d’utilité littéraire de M. Duplessis ; il a lui-même cité ce mot d’un
savant
étranger : « La connaissance des livres abrège de
st qu’il appartenait à cette race, totalement éteinte aujourd’hui, de
savants
modestes et laborieux qui cultivent la science po
leur seul mérite, toutes les parties de la peinture y sont encore. Le
savant
, l’ignorant, les admire sans avoir jamais vu les
aux qu’il a vus et admirés et de ceux qu’il a faits ; c’est qu’il est
savant
, c’est qu’il est libre, et qu’il ne peut se rédui
les grands statuaires anciens fesaient le buste ; comme les peintres
savants
de nos jours font le portrait. Il aggrandit, il e
ne de Weber7. Il importait que l’ouvrage de M. Grote, doublé de notes
savantes
et comme escorté à tout instant de textes origina
es guerres homériques engagées depuis plus de cinquante ans entre les
savants
d’outre-Rhin. Là comme ailleurs, pour tout ce qui
ntitulé simplement Prolegomena ad Homerum (Introduction à Homère). Un
savant
français des plus érudits, mais de plus de savoir
ait introduit dans le cabinet même et le laboratoire d’Aristarque. Ce
savant
Villoison, qui avait publié le manuscrit de Venis
de la matière courante pour en faire de vraies œuvres. D’ingénieux et
savants
disciples de Wolf poussèrent à bout les conséquen
et transportés avec souffle dans des compositions plus larges et déjà
savantes
. Le génie d’Homère n’est donc pas si morcelé et s
s remontent à une haute antiquité. Ils viennent d’être le sujet d’une
savante
étude et d’un examen vraiment critique de la part
e honte à l’Académie de supporter une telle lecture. Il fallut que le
savant
Huet le rappelât à la modération, et lui fît sent
ours des raisons, Ils diront toujours des injures45. Contre les
savants
de profession et ceux qui posent l’autorité avant
evant nous. Il les raille à merveille, et se joue de ces renommées de
savants
acquises à grand fatras. Il nous montre le procéd
érudits, elle frappait d’aplomb sur « un certain peuple tumultueux de
savants
» qui, à cette époque, se maintenait encore. La R
n nouvellement à la mode, des anciens et des modernes : un Président,
savant
, un peu entêté et qui, en deux ou trois moments,
it Poucet, qu’ajouter au seul titre de ces petits chefs-d’œuvre ? Des
savants
ont disserté à ce sujet. Il est bien certain que
inces, les cardinaux, les ministres d’État, les hommes de guerre, les
savants
, les poètes, les ingénieurs, les artistes, ceux q
olutions du métaphysicien, mais toujours perfectible, comme celles du
savant
. Il est vrai que du dedans serait venue la premiè
avec les autres, s’exerçant dans ce milieu distingué à une diplomatie
savante
. Il hésite à entrer en contact avec les faits, qu
pas voulu ou n’a pas su la lui donner. Alors, tout naturellement, le
savant
s’est dit : « Puisque la philosophie ne me demand
e ; il sera toujours temps d’en rabattre. » Voilà ce que s’est dit le
savant
; et il s’en serait tenu là s’il avait pu se pass
du dehors, dont la science aurait eu besoin, il était naturel que le
savant
acceptât, des mains de l’ancienne métaphysique, l
ouvait le mieux utiliser de la métaphysique du xviie . Alors, que des
savants
qui philosophent aujourd’hui sur la relation du p
s l’arrêterons, et nous lui répondrons : vous pouvez sans doute, vous
savant
, soutenir cette thèse, comme le métaphysicien la
hèse, comme le métaphysicien la soutient, mais ce n’est plus alors le
savant
en vous qui parle, c’est le métaphysicien. Vous n
ement. Sur cette théorie nous aurions d’ailleurs beaucoup à dire. Des
savants
d’une compétence indiscutable la combattent aujou
ins ce que la voix intérieure lui disait. Il sollicita donc un de ses
savants
amis et voisins, Paul Thomas, sieur de Girac, un
tation et composé, tout d’artifice et de calcul ; bel esprit plus que
savant
, ne lisant que pour trier des fleurs, de jolis mo
uvait de plus fin et de plus piquant dans ses auteurs. Que si quelque
savant
tel que Ménage, venant à passer au Mans, lui fais
d’italien et de latin. Que si toutefois on lui avait dit qu’il était
savant
, comme il aurait fait le modeste ! Il ne visait,
vait qu’à relever ce qui lui paraissait peu juste dans la critique du
savant
ami de Balzac, à balancer lui-même les éloges ent
re un orage. L’un avait pour admirateurs et pour disciples des hommes
savants
de la province, de forte étude et de doctrine, de
es qui font mal au cœur. Il le reprenait ensuite lorsqu’il faisait le
savant
et qu’il citait, en écrivant particulièrement à C
encore, et pour comble de bonheur, c’est dans mon pays qu’il existe…
Savant
et modeste Abauzit !… Vénérable et vertueux vieil
ouceur ; il avait la finesse, l’ironie bienveillante et avec sourire.
Savant
en toute chose, nullement inventeur, possédant le
e par M. Sayous, qui a autrefois extrait et publié, des Voyages de ce
savant
, les parties pittoresques et descriptives, propre
a pureté de la ligne, la clarté de l’expression, et, comme il sied au
savant
sévère, avec simplicité21. Comparez Saussure écri
emps une action si suivie, si salutaire, qui ont rempli dans le monde
savant
une telle fonction, plus efficace et plus utile e
Genève n’a pas changé, et le côté par lequel elle intéresse l’Europe
savante
et pensante n’a fait, ce me semble, que se rajeun
e développer en nous l’esprit scientifique. Nous avons en commun, les
savants
et nous, toute l’infirmité humaine, la courte vue
é de son organisation. Nous pouvons donc, non pas emboiter le pas aux
savants
dans leurs démarches, mais nous remplir de l’espr
ttitude de l’esprit à l’égard de la nature qui est commune à tous les
savants
… » Une attitude d’esprit à l’égard de la réalité,
t à l’égard de la réalité, voilà bien ce que nous pouvons prendre aux
savants
; transportons chez nous la curiosité désintéress
études une part fatale et légitime d’impressionnisme. Tandis que les
savants
, les historiens même essaient d’éliminer de la co
es pièces de théâtre, ils jetèrent bas de leur chaire des professeurs
savants
, sages et aimés. — Ceux-là, qui furent de petits
étymologistes, des romanciers, des historiens, des philosophes et des
savants
qui recevraient la mission de faire un vrai dicti
s tout ceci. Pendant longtemps elle ne se lassa pas de persécuter les
savants
et les força à vivre en dehors du genre humain. E
e, mais naturel aux hommes perdus dans les hautes contemplations, les
savants
semblent avoir fait de grands efforts pour rendre
t qui sont faites pour nous surprendre. Ce langage impossible que les
savants
parlent entre eux, c’est à nous de l’étudier, de
à la fois scientifique et littéraire : a-t-il réussi ? Non. Pour les
savants
, le Cosmos est insuffisant ; il s’arrête à des de
peuvent pénétrer ; au lieu de cacher son Dieu, il le montre. Les purs
savants
regardent le Cosmos comme une œuvre un peu légère
’aux descriptions. Pour les gens du monde le Cosmos est un livre trop
savant
. L’auteur mérite cette double condamnation qui se
i semble se contredire. Il était trop écrivain pour faire un livre de
savant
, et trop savant pour faire un livre d’écrivain. A
redire. Il était trop écrivain pour faire un livre de savant, et trop
savant
pour faire un livre d’écrivain. Ah ! ce serait un
e serait un grand progrès que d’avoir la science et de ne pas être un
savant
! Eh bien, donnez ce livre à un poëte, à un homme
s cerveaux philosophiques. La pensée de M. Renan est celle d’un grand
savant
, très lettré, très réfléchi et très sain. Certes,
ou ironique, c’est l’esprit scientifique. Avant tout M. Renan est un
savant
, point seulement un penseur méditant sur la scien
nisme, l’Histoire d’Israël, est-ce si peu, sans compter le reste ? Le
savant
a droit à une retraite, c’est la philosophie. Qua
iplomatie et d’histoire. C’est un écrivain, comme s’il n’était pas un
savant
. Et un savant, comme s’il n’était pas un écrivain
’histoire. C’est un écrivain, comme s’il n’était pas un savant. Et un
savant
, comme s’il n’était pas un écrivain. Enfin, c’est
en question auraient gagné à avoir une origine plus obscure et moins
savante
; car, en fait de récits merveilleux et de légend
e où, mais en dehors des livres et de leurs abominables coquetteries,
savantes
ou littéraires. Nous tenons pour le morceau de gi
▲