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1 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
me des carnivores se nourrissant de leur propre substance, qui est le sang . Nous pourrions vous citer encore beaucoup d’exem
rvateurs, avaient prouvé que le sucre passe physiologiquement dans le sang pendant l’absorption digestive des féculents. Il
sur ce sujet. M. Mialhe, en 18444, plaça le siège du diabète dans le sang , en même temps qu’il émit une explication fondée
’acte de la digestion du sucre ou des féculents ne trouve pas dans le sang l’alcalinité convenable pour le brûler au contact
nvenable pour le brûler au contact de l’air, il s’acccumulera dans le sang et sera éliminé par les reins. D’où l’indication
récipité, puis on soumet la liqueur à l’essai. Si l’on a affaire à du sang ou à quelques liquides très albumineux, il convie
très albumineux, il conviendra de les coaguler par la chaleur. Si le sang est frais, il suffira même d’y ajouter une fois o
et de filtrer pour obtenir un liquide limpide et incolore. Mais si le sang est ancien, ou si, à cause de la petite quantité
veut pas y ajouter d’eau, on aura un très bon résultat en ajoutant au sang , comme nous le faisons ici, environ son poids de
é apportée de la Charité, du service de M. Rayer ; nous y ajoutons du sang , de telle sorte que les réactions avec la potasse
que, très nette, tandis que toute l’albumine, la matière colorante du sang , l’acide urique, etc., ont été retenus compléteme
matières albuminoïdes, mais elle est des plus remarquables. Ainsi du sang pur peut être complétement débarrassé de son albu
dans le liquide que l’on veut purifier. Si, par exemple, on ajoute au sang la moitié ou les deux tiers de son poids d’eau, i
ncolore et débarrassé de toutes les matières albuminoïdes. Mais si le sang est pur, il faudra non seulement faire une pâte t
fixées par le charbon, telles que l’albumine, la matière colorante du sang , la caséine, l’acide urique, etc., paraissaient r
s de l’alimentation. — Expériences à ce sujet. — Examen comparatif du sang avant et après le foie chez un carnivore. — Le pr
aratif du sang avant et après le foie chez un carnivore. — Le premier sang ne contient pas de traces de matières sucrées, le
montré qu’il n’en est pas ainsi : le sucre existe normalement dans le sang chez tous les animaux herbivores ou carnivores, e
musculaires ? Mais la principale démonstration se tire de l’examen du sang avant et après le foie. Un animal qui ne mange ni
le foie. Un animal qui ne mange ni sucre ni fécule n’en a pas dans le sang de la veine porte venant des intestins, tandis qu
intestins, tandis qu’on en trouve des quantités considérables dans le sang qui sort du foie. Cette expérience est trop impor
ain droite, après quoi un aide serre énergiquement cette ligature. Le sang qui va au foie se trouve donc ainsi arrêté dans l
ait ramener dans la veine porte, par reflux, une certaine quantité de sang contenant du sucre provenant alors du foie. J’ouv
gement l’abdomen ; vous voyez ici les intestins noirs par la stase du sang qui résulte de la ligature de la veine porte ; le
ie et le cœur. Ceci fait, je recueille, par une première incision, le sang de la veine porte, et vous voyez aussitôt les int
porte, et vous voyez aussitôt les intestins blanchir à mesure que ce sang s’écoule. Je recueille ensuite le sang des veines
stins blanchir à mesure que ce sang s’écoule. Je recueille ensuite le sang des veines hépatiques en ouvrant la veine cave in
oint d’abouchement des veines hépatiques. Nous obtenons donc ainsi le sang qui arrive au foie et le sang qui en sort. Nous t
hépatiques. Nous obtenons donc ainsi le sang qui arrive au foie et le sang qui en sort. Nous traitons ces deux sangs de la m
ang qui arrive au foie et le sang qui en sort. Nous traitons ces deux sangs de la même manière : en ajoutant une quantité éga
ce qui filtre, par le tartrate cupro-potassique, et vous voyez que le sang des veines sus-hépatiques précipite fortement not
eines sus-hépatiques précipite fortement notre réactif, tandis que le sang de la veine porte n’y fait apparaître aucune préc
ne précipitation. Il n’existe donc aucune trace de réduction dans le sang de la veine porte avant son entrée dans le foie,
bsolu. Il y a toujours, au contraire, une réduction abondante dans le sang provenant des veines sus-hépatiques, et de plus,
re que le sucre se forme dans le foie, puisqu’il n’y en a pas dans le sang avant cet organe, et qu’on en trouve de grandes q
ang avant cet organe, et qu’on en trouve de grandes quantités dans le sang après. Nous ajoutons de la levure à ces deux diss
Nous ajoutons de la levure à ces deux dissolutions, et vous verrez le sang des veines hépatiques seul fermenter. Enfin, Mess
, et nous comprenons facilement dès lors qu’il n’y en ait pas dans le sang de la veine porte, et cependant, je le répète enc
ant, je le répète encore, il y en a de très grandes quantités dans le sang qui sort du foie. En résumé, Messieurs, nous avon
ns le mécanisme de cette fonction, nous rechercherons les éléments du sang aux dépens desquels le sucre peut être formé, et
re considéré comme le résultat de l’alimentation. Vous avez vu que le sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre,
e sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre, tandis que le sang qui en sort en présente des quantités considérabl
échancré pour montrer la distribution de la veine porte qui porte le sang dans le foie, et de la veine hépatique qui le ram
et de la veine hépatique qui le ramène ; VP, veine porte contenant du sang non sucré ; Vh, veine hépatique contenant du sang
porte contenant du sang non sucré ; Vh, veine hépatique contenant du sang très sucré ; d, diaphragme ; VC, veine cave ; C,
les moindres traces de matière sucrée. — Il n’est pas étonnant que le sang pris dans les rameaux V′, P′, et le tronc V, P, d
ine porte, venant des organes digestifs, ne renferme pas de sucre. Ce sang , circulant dans une direction ascendante, pénètre
moment aucune trace de sucre. Mais il n’en est plus de même quand le sang de la veine porte, après s’être répandu dans tout
apillaires, et est repris par les veines hépatiques Vh, Vh ; alors le sang est chargé de sucre, de sorte que l’on a, en VP,
h ; alors le sang est chargé de sucre, de sorte que l’on a, en VP, un sang dépourvu de sucre, et en Vh, le même sang surchar
sorte que l’on a, en VP, un sang dépourvu de sucre, et en Vh, le même sang surchargé de sucre qui alors se déverse dans la v
eine cave inférieure et remonte vers le cœur où il se mélange avec le sang veineux de toutes les parties du corps. Cette exp
se renouvelle constamment dans l’organisme aux dépens des éléments du sang et indépendamment de la nature de l’alimentation.
notre expérience fondamentale, dans laquelle nous avons montré que le sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre,
oie ne contient pas de sucre, tandis qu’on en trouve toujours dans le sang qui en sort. La fonction glycogénique se trouve d
chercher le mécanisme de cette fonction dans les modifications que le sang subit dans les capillaires en se mettant en conta
ral. La veine porte charrie dans le foie une quantité considérable de sang qui, à chaque période digestive, y arrive chargé
tissu hépatique animé par le système nerveux, que les éléments de ce sang éprouvent des métamorphoses en vertu desquelles i
st-à-dire la formation du sucre qui a lieu aux dépens des éléments du sang qui entre dans le foie, que nous nous fassions un
verrez bientôt, Messieurs, que cette fonction en vertu de laquelle le sang se modifie dans le foie, constitue une véritable
au lieu d’être déversé à l’extérieur est transmis directement dans le sang . En effet, dans l’état physiologique on ne trouve
ande qui donne naissance à deux produits : le sucre qui entre dans le sang , et la bile qui est rejetée au dehors. Quelle rel
son ? Peut-on admettre, par exemple, que les matières albuminoïdes du sang , en arrivant au contact des cellules hépatiques,
araître sans utilité : cependant elle sert à empêcher l’écoulement du sang qui résulterait de la division d’une petite artér
bord à être sécrétée dans le centre du lobule qui contient le plus de sang , et qu’elle était ensuite amenée à sa périphérie
e est un produit de sécrétion et non d’excrétion. — Il ne sort pas du sang à l’état physiologique, et ne se trouve dans aucu
a matière sucrée dans l’organisme par le foie. — Dans l’abstinence le sang n’est sucré que du foie au poumon ; pendant la di
du foie au poumon ; pendant la digestion, le sucre passe dans tout le sang , mais ne sort cependant par aucune sécrétion ou e
nction sécrétoire du sucre qui sont proportionnelles à la quantité de sang qui traverse le foie. — Ces oscillations physiolo
es oscillations à l’état normal et pathologique. — Expériences sur le sang pris dans différents vaisseaux, chez des chiens à
ion, pour prouver cette oscillation de la fonction glycogénique. — Le sang qui arrive par la veine cave inférieure, dans le
re, sécrétion interne, forme le sucre qui entre immédiatement dans le sang de la circulation générale. Nous avons dit aussi
sultat d’un même dédoublement chimique, de matières contenues dans le sang amené par la veine porte, parce que les formation
rt, la vésicule du fiel B remplie de bile, et en la plongeant dans du sang ou un autre liquide sucré après avoir lié son col
elque chose. Et comme, d’un autre côté, elle ne se trouve pas dans le sang de la plupart des vaisseaux en proportion égale,
t d’origine. Sécrété par les cellules du foie, le sucre passe avec le sang des capillaires dans les veines sus-hépatiques, e
érieure. C’est au point d’abouchement dans ce dernier vaisseau que le sang est le plus sucré. Là, il se mélange avec le sang
ier vaisseau que le sang est le plus sucré. Là, il se mélange avec le sang qui arrive des parties inférieures du corps, et e
e sucre subit une nouvelle, dilution par suite de son mélange avec le sang veineux provenant de la veine cave supérieure. De
eux provenant de la veine cave supérieure. De l’oreillette droite, le sang passe dans le ventricule, qui l’envoie au poumon.
le, qui l’envoie au poumon. Dans tout le trajet du foie au poumon, le sang est constamment sucré, mais dans des proportions
poumon, le sucre, mis au contact de l’air et mêlé à toute la masse du sang , peut quelquefois disparaître complètement. Ces d
un rapport exactement inverse. Chez un animal à jeun, par exemple, le sang qui arrive au foie ne contient aucune trace de su
ple, le sang qui arrive au foie ne contient aucune trace de sucre, le sang qui en sort en présente des quantités considérabl
qui en sort en présente des quantités considérables. Inversement, le sang qui arrive au poumon contient du sucre, et celui
formation fonctionnelle de cette matière dans l’animal. L’analyse du sang tiré des veines superficielles, et qu’on a répété
écrétion peut augmenter dans certains moments, suivant la quantité de sang qui arrive, ou suivant une excitation plus forte
re les repas, la quantité de sucre qui sort du foie est telle, que le sang des veines sus-hépatiques en présente environ en
te environ en nombre rond une proportion de 1 pour 100, mais quand le sang arrive dans l’oreillette droite, mélangé avec tou
e sang arrive dans l’oreillette droite, mélangé avec tout le reste du sang veineux du corps, la proportion du sucre est venu
nal et le système circulatoire général, au lieu de ne recevoir que le sang provenant des artères mésentériques, reçoit, en o
aires de la veine porte, c’est-à-dire, en définitive, une quantité de sang bien plus considérable, double et même triple che
individu est à jeun. Le foie, comme une espèce d’éponge, se gorge de sang et devient à ce moment beaucoup plus volumineux,
ente dans l’état ordinaire, est singulièrement activée, et le flot de sang qui arrive alors dans cet organe déplace probable
nt de ce surcroit d’activité causé par un afflux plus considérable de sang , le foie est encore stimulé par le système nerveu
sque la veine porte commence à charrier une plus grande proportion de sang dans le foie, la fonction glycogénique, qui sembl
à peu l’activité fonctionnelle s’accroît, à mesure que la quantité de sang , qui traverse le tissu hépatique, devient elle-mê
et pour continuer à décroître d’une manière graduelle à mesure que le sang s’use et diminue dans l’organisme, si l’animal es
idérable, disparaît à peu près en entier aussitôt après le mélange du sang hépatique avec le sang des veines caves dans le c
eu près en entier aussitôt après le mélange du sang hépatique avec le sang des veines caves dans le cœur droit, et à son ent
oie au poumon, mais pas au-delà. Il n’y en a pas sensiblement dans le sang des artères, ou dans les veines du système généra
pour vous montrer que chez un chien on ne trouve pas de sucre dans le sang qui arrive au foie, nous avons eu bien soin de pr
. Au point de vue de la circulation, les mêmes choses se passent : le sang chargé de ce sucre arrive comme à l’ordinaire dan
ive comme à l’ordinaire dans le cœur et de là dans le poumon. Mais le sang pulmonaire, qui ne peut faire disparaître qu’une
qu’une certaine proportion du sucre, laissera passer le reste avec le sang artériel, dans lequel vous pourrez alors en retro
st que six ou sept heures après le repas que l’excès du sucre dans le sang commence à disparaître, et que l’équilibre entre
ps et dans la veine porte. Vous comprenez donc maintenant pourquoi le sang qui entre dans le foie est complètement dépourvu
attendait plus tard, l’excès de sucre se serait répandu dans tout le sang , et alors on en trouverait dans la veine porte ;
esquels passent le plus facilement les substances introduites dans le sang . Le sucre est donc en quelque sorte normal dans l
r animal, c’est-à-dire celui qui est à jeun, et nous allons puiser du sang dans différentes parties du corps pour vous montr
a de sucre qu’entre le foie et le poumon. Pour cela nous prendrons du sang dans le cœur droit d’abord. L’animal étant couché
. Par l’orifice que nous venons de pratiquer, nous allons chercher du sang dans le cœur droit en pratiquant une sorte de cat
nous sentons aux mouvements imprimés à la sonde et au jet saccadé du sang qui s’en écoule, synchroniquement avec les battem
s le bout évasé E de la sonde, nous aspirons une certaine quantité de sang du cœur droit de l’animal. Nous retirons ensuite
nous pratiquons une ouverture pour extraire une certaine quantité de sang , et nous lions du côté du cœur. Puis, reprenant l
délions la ligature et nous laissons couler une certaine quantité de sang . Nous avons donc ainsi : 1° du sang venant du cœu
s couler une certaine quantité de sang. Nous avons donc ainsi : 1° du sang venant du cœur droit, c’est-à-dire du sang proven
s avons donc ainsi : 1° du sang venant du cœur droit, c’est-à-dire du sang provenant de la veine cave inférieure et des vein
et des veines sus-hépatiques, qui s’est mélangé dans le cœur avec le sang arrivant de la veine cave supérieure ; 2° Du sang
ans le cœur avec le sang arrivant de la veine cave supérieure ; 2° Du sang artériel venant de passer à travers le poumon ; 3
re ; 2° Du sang artériel venant de passer à travers le poumon ; 3° Du sang veineux descendant des capillaires de la tête. No
eineux descendant des capillaires de la tête. Nous traitons ces trois sangs absolument de la même manière, en y ajoutant une
t dans des capsules de porcelaine. Sous l’influence de la chaleur, le sang se coagule, les matières albuminoïdes sont crispé
faisons bouillir avec le réactif cupro-potassique. Vous voyez que le sang provenant du cœur précipite très nettement le sel
el de cuivre, tandis qu’il n’y a ni décoloration ni réduction avec le sang artériel, ni avec le sang veineux provenant des p
n’y a ni décoloration ni réduction avec le sang artériel, ni avec le sang veineux provenant des parties périphériques du co
, n’a donc pas traversé le poumon, puisqu’on ne le trouve pas dans le sang après cet organe. Il n’est pas non plus dans le s
e). Nous opérons de même que sur le premier ; nous prenons d’abord le sang du cœur, puis le sang de l’artère carotide et enf
me que sur le premier ; nous prenons d’abord le sang du cœur, puis le sang de l’artère carotide et enfin le sang de la veine
’abord le sang du cœur, puis le sang de l’artère carotide et enfin le sang de la veine jugulaire qui revient de la tête. Nou
e jugulaire qui revient de la tête. Nous traitons ces trois sortes de sang de la même manière que nous avons traité ceux du
écipité formé est bien plus considérable dans le liquide provenant du sang du cœur de cet animal, que dans les liquides prov
ant du sang du cœur de cet animal, que dans les liquides provenant du sang artériel ou du sang veineux de la circulation gén
de cet animal, que dans les liquides provenant du sang artériel ou du sang veineux de la circulation générale ; il est plus
ale ; il est plus considérable aussi que dans le liquide provenant du sang du cœur du premier chien à jeun. Ces deux expérie
ation de l’organe, soit au point de vue chimique de la composition du sang qui le traverse, soit au point de vue des conditi
rrivons à la question de l’influence que peut avoir la composition du sang . Cette influence est d’autant plus importante à c
us importante à considérer que le foie est traversé sans cesse par le sang de la veine porte, et que ses éléments sont néces
là que nous pourrons constater ces différences dans la composition du sang , car nous verrons que le fluide, pris dans le sys
le foie continue à avoir lieu uniquement aux dépens des matériaux du sang . Mais les oscillations physiologiques qui se mani
ce que, dans l’abstinence, il se refait encore du sucre aux dépens du sang qui traverse incessamment le foie. Seulement, à m
du sang qui traverse incessamment le foie. Seulement, à mesure que ce sang s’use et s’appauvrit, par suite de l’absence de n
e faisons habituellement, parce que dans le premier genre de mort, le sang non sucré des organes abdominaux voisins, qui tra
au à boire. Les reptiles et les poissons se distinguent des animaux à sang chaud par une résistance beaucoup plus considérab
mann viennent encore confirmer ces faits. Ce chimiste a trouvé que le sang qui arrive dans le foie contient, quoique en faib
ntient, quoique en faible quantité, de la matière grasse, mais que le sang qui en sort en présente beaucoup moins. Le sang d
e grasse, mais que le sang qui en sort en présente beaucoup moins. Le sang de la veine porte renferme en moyenne, sur des ch
orte renferme en moyenne, sur des chevaux, 0,04 gr. de graisse, et le sang des veines hépatiques seulement 0,0005 gr. Cette
reste, confirmé ces données physiologiques. Lehmann a constaté que le sang de la veine porte, en traversant le foie, perd un
limentation au moyen de ces substances albumineuses, l’intestin et le sang de la veine porte ne renferment jamais de matière
cre de fécule qui s’est produit dans l’intestin, et qui passe dans le sang de la veine porte, où l’on peut le rencontrer dan
sucre soluble et directement absorbable, il aurait pu passer dans le sang de la veine porte, et arriver au foie sans aucune
e sucre de canne. J’ai retrouvé ce sucre en partie à cet état dans le sang de la veine porte. J’ai également observé qu’au c
our ainsi dire à établir un certain équilibre dans la constitution du sang . En effet, si vous examinez le sang des animaux d
équilibre dans la constitution du sang. En effet, si vous examinez le sang des animaux dont l’alimentation est si différente
animales, les autres de matières végétales, et, si vous analysez leur sang dans le cœur, par exemple, vous trouverez chez to
certain équilibre nécessaire pour établir la composition semblable du sang qui est et doit être doué des mêmes propriétés ch
lsive particulière. — Expériences comparatives. — Preuves diverses. —  Sang chyleux. — Urines laiteuses. — Application au dia
Il y en a d’absorbé, c’est incontestable, car on en rencontre dans le sang de la veine porte. Mais cependant on n’en trouve
ans les deux cas nous introduisons les substances directement dans le sang . Néanmoins nous aurions obtenu exactement le même
tion très peu variable de sucre qui se trouve dans le foie et dans le sang n’est jamais, à l’état physiologique, complétée p
e quantité de sucre, et c’est ce sucre seulement qui apparaît dans le sang sortant par les veines hépatiques. Des compensati
mentation ; elle est, au contraire, essentiellement fixe, tant que le sang et les matières albuminoïdes, aux dépens desquell
hange dans le foie en une matière laiteuse, qui passe ensuite dans le sang , accompagne le sucre, et se manifeste également,
g, accompagne le sucre, et se manifeste également, en communiquant au sang un aspect blanchâtre dit chyleux. Vous voyez ici
muniquant au sang un aspect blanchâtre dit chyleux. Vous voyez ici du sang qui a été retiré de la veine jugulaire sur un lap
et des féculents, au moment où l’animal était en pleine digestion. Ce sang s’est coagulé, et le sérum qui s’est séparé est c
e vous voyez, blanchâtre, et a un aspect laiteux. On dit alors que le sang est chyleux. On avait cru longtemps que cette app
umis au régime féculent d’engraissement pour obtenir le foie gras, le sang , qu’on voit circuler, n’est pas rouge, comme dans
, mais blanchâtre, offrant une teinte rosée et ayant l’apparence d’un sang mêlé à du chyle. C’est surtout au moment de la di
avoir étudié la part que les différentes substances contenues dans le sang prennent à la production du sucre dans le foie, n
uide sanguin à travers le foie. Il ne faudrait pas croire que tout le sang qui traverse un organe soit épuisé de la matière
VP, qui circonscrit en quelque sorte le lobule. On voit ainsi que le sang qui est amené par la veine porte à la périphérie
la série de cellules hépatiques intermédiaires. Durant ce trajet, le sang est en contact avec les cellules hépatiques, à tr
llules hépatiques C, qui se trouvent immédiatement en contact avec le sang qui circule de la veine porte à la veine hépatiqu
qui se forment dans le foie aux dépens des principes que contient le sang . C’est encore dans ce même lobule que se produit
production de la matière émulsive est déterminé durant le passage du sang de la veine porte à travers les cellules glandula
iques. C’est donc là une voie collatérale, par laquelle une partie du sang de la veine porte s’écoule sans avoir traversé le
constituent sa paroi, et établissant ainsi une communication entre le sang de la veine cave inférieure et celui de la veine
s veines hépatiques deviennent excessivement larges, et permettent au sang venu de l’intestin de passer facilement dans la v
n nombre de branches terminales a, a′, a″, qui versent directement le sang dans la veine cave sans qu’il ait passé par aucun
fluence d’un mouvement violent, la circulation est très accélérée, le sang parcourt plus vite et plus souvent, dans un temps
on habitués à la course, où, sous l’influence d’une marche rapide, le sang , s’accumulant dans le foie, reflue dans la veine
écanique rapide ; au moyen de cette dernière une certaine quantité de sang échappe aux transformations que lui ferait subir
hangée en sucre, et que, quant à la matière sucrée qui arrive avec le sang de la veine porte, il y en a toujours également u
par les vaisseaux veineux, qui transportent le sucre au cœur avec le sang , pour qu’il soit ramené ensuite jusqu’au rein par
à cet organe, et agissent en vertu de sa constitution anatomique. Le sang qui arrive par la veine porte est soumis d’abord
abord à la pression à peu près constante qui lui est transmise par le sang des artères mésentériques, et, en outre, il est p
ouvrir le ventre, la pression est insuffisante pour faire circuler le sang vers le foie, et si l’on ouvre alors le thorax, i
vers le foie, et si l’on ouvre alors le thorax, il y a même reflux du sang de cet organe, qui se mélange avec le sang de la
rax, il y a même reflux du sang de cet organe, qui se mélange avec le sang de la veine porte, à cause de l’absence de valvul
que assez énergiques, ne suffiraient certainement pas pour pousser le sang à travers le foie jusqu’au cœur/s’il n’y avait pa
étion ; l’autre, mécanique, destinée à faciliter le renouvellement du sang dont l’excès peut arriver dans les veines hépatiq
e des veines hépatiques, qui supplée à l’insuffisance d’impulsions du sang qui arrive dans ces vaisseaux, soit qu’il ait tra
nfluence de ce système de vaisseaux susceptibles de se contracter. Le sang conduit par la veine porte se répand autour d’un
expriment, pour ainsi dire, le foie, à la manière d’une éponge, et le sang , trouvant du côté de la veine cave un débouché pl
er plus profondément dans la glycogénie et étudier les changements du sang qui coexistent avec l’exercice de cette fonction
Neuvième lecon 23 janvier 1855. SOMMAIRE : Examen comparatif du sang de la veine porte et du sang des veines hépatique
1855. SOMMAIRE : Examen comparatif du sang de la veine porte et du sang des veines hépatiques. — Globules. — Sérum et cai
séquences de ces diverses modifications. — Température plus élevée du sang qui sort du foie. — Expériences thermométriques à
es de la calorification. — Examen d’expériences sur la température du sang dans les deux ventricules. — Expériences faites d
ratoires. — Instruments employés. — Résultats de ces expériences : le sang du ventricule droit plus chaud que le sang du ven
ts de ces expériences : le sang du ventricule droit plus chaud que le sang du ventricule gauche. Messieurs, Nous avons exa
ange profondément toutes les substances qui lui sont apportées par le sang . Il importe, avant de quitter ce sujet, que vous
tter ce sujet, que vous soyez bien fixés sur les modifications que le sang éprouve en traversant le foie ; c’est pourquoi je
s sur des chevaux, sont dus à Lehmann qui a étudié comparativement le sang dans la veine porte avant son entrée dans le foie
ment le sang dans la veine porte avant son entrée dans le foie, et le sang après sa sortie dans les veines hépatiques. Nous
vement en revue les modifications qu’éprouvent les divers éléments du sang  : 1° Globules rouges. — Quand on examine le sang
s divers éléments du sang : 1° Globules rouges. — Quand on examine le sang après sa sortie du foie, on trouve que les globul
e dans les veines hépatiques les globules se trouvent baignés dans un sang sucré ; on sait que dans ces cas les globules du
baignés dans un sang sucré ; on sait que dans ces cas les globules du sang se crispent et se ratatinent. Ce serait donc là u
Au point de vue de la proportion du sérum et du caillot dans les deux sangs , voici les résultats obtenus par Lehmann dans six
:   Comme résultat général de ce tableau, vous voyez que toujours le sang de la veine porte contient plus de sérum que le s
que toujours le sang de la veine porte contient plus de sérum que le sang des veines hépatiques, et que, par conséquent, le
le sang des veines hépatiques, et que, par conséquent, le caillot du sang des veines hépatiques est plus considérable que l
du sang des veines hépatiques est plus considérable que le caillot du sang de la veine porte ; mais vous voyez aussi que dan
au bout de dix heures. Eau et matières solides. — Sur 100 parties de sang , l’analyse a donné, dans les mêmes observations,
évidemment à ceux-ci. On devait s’attendre, en conséquence, à voir le sang de la veine porte, que nous avons déjà trouvé plu
s solides que présentent le sérum et le caillot de chacun de ces deux sangs , voici les résultats-que Lehmann a obtenus :   I
différences, mais on aperçoit toujours ce même fait, à savoir, que le sang des veines hépatiques, aussi bien dans le sérum q
aillot, présente une plus grande proportion d’éléments solides que le sang de la veine porte. Mais les matières qui nous int
ervations, les résultats suivants : pour 100 parties du résidu sec du sang , il y avait :   Vous voyez que la graisse est dé
ous voyez que la graisse est déjà en très faibles proportions dans le sang de la veine porte, et qu’elle diminue encore dans
ons dans le sang de la veine porte, et qu’elle diminue encore dans le sang des veines hépatiques. Nous savons déjà que chez
isparaît complètement dans le foie. On n’en trouve plus trace dans le sang des veines hépatiques. Sur 1000 parties du liquid
le sang des veines hépatiques. Sur 1000 parties du liquide entier de sang (moins les globules), il y avait en fibrine :  
sang (moins les globules), il y avait en fibrine :   Si l’on bat le sang sorti du foie avec des verges, il ne s’y attache
 Les expériences de Lehmann montrent que l’albumine se trouve dans le sang de la veine porte aussi bien que dans celui des v
épatiques, mais dans des proportions différentes. Sur 1000 parties de sang (moins les globules), il y avait en albumine :  
nt de ces substances, il y a le sucre, qu’on ne trouve jamais dans le sang de la veine porte, quand on prend un animal à jeu
sucre existe toujours, au contraire, en notables proportions dans le sang des veines hépatiques. Chez le cheval, par exempl
mes analyses précédentes, Lehmann a trouvé 0,055 gr. pour 100 dans le sang qui entre dans le foie, et 0,792 gr. dans le sang
r. pour 100 dans le sang qui entre dans le foie, et 0,792 gr. dans le sang des veines hépatiques. Ces résultats d’analyses f
traversent, et combien il modifie et élabore les divers matériaux du sang . Mais toutes ces transformations de matières, tou
onc entraîner, comme conséquence, une élévation de température que le sang éprouvera en traversant le foie. Le sang qui sort
vation de température que le sang éprouvera en traversant le foie. Le sang qui sort du foie est, en effet, plus chaud que le
nt le foie. Le sang qui sort du foie est, en effet, plus chaud que le sang qui y entre, et l’expérience ne laisse aucun dout
appliquant convenablement des ligatures pour empêcher l’écoulement du sang . En même temps, à l’aide d’une aiguille de Cooper
e des fils passés au-dessous de la veine cave, de façon à empêcher le sang de cette veine de remonter. Puis, toujours par la
t aussi de passer des fils sous cette veine, de manière à empêcher le sang de s’écouler après qu’on aura placé le thermomètr
donnés une expérience que nous venons de faire sur la température du sang des veines hépatiques comparée à celle des autres
avons opéré est de forte taille et en digestion. On peut voir que le sang qui sort du foie est de 0,40° plus chaud que le s
peut voir que le sang qui sort du foie est de 0,40° plus chaud que le sang qui entre par la veine porte, et de 0,60° plus ch
e le sang qui entre par la veine porte, et de 0,60° plus chaud que le sang de l’aorte. La température du sang avant le foie
rte, et de 0,60° plus chaud que le sang de l’aorte. La température du sang avant le foie est de 39°, 40 ; après le foie, ell
miques sur la répartition de la chaleur dans le corps d’un animal. Le sang qui sort du foie avec sa température sera d’autan
la veine cave inférieure dans le cœur droit, où il se mélange avec le sang moins chaud venant des parties supérieures ; de l
auche, qui l’envoie dans les artères de la grande circulation. Or, le sang arrivé dans le cœur gauche est plus éloigné du fo
r, le sang arrivé dans le cœur gauche est plus éloigné du foie que le sang du cœur droit ; de plus, il s’est mis en contact
ources de la chaleur. Nous arrivons donc à penser d’après cela que le sang des cavités droites du cœur doit être plus chaud
contrairement à la théorie généralement admise et d’après laquelle le sang artériel serait plus chaud que le sang veineux. M
admise et d’après laquelle le sang artériel serait plus chaud que le sang veineux. Mais en physiologie surtout, ce sont les
it lieu qu’un simple échange entre l’acide carbonique contenu dans le sang et l’oxygène de l’atmosphère, de sorte que la res
vait cependant conservé des expériences qui semblaient établir que le sang artériel est plus chaud que le sang veineux. Mais
ces qui semblaient établir que le sang artériel est plus chaud que le sang veineux. Mais ces expériences sont défectueuses,
et nous nous hâtons d’y arriver. Quand on a observé autrefois que le sang artériel du cœur gauche était plus chaud que le s
autrefois que le sang artériel du cœur gauche était plus chaud que le sang veineux du cœur droit, on a souvent opéré sur des
ricule droit. Mais il est facile de démontrer que, dans ce cas, où le sang ne circule plus dans le cœur, cette différence ti
ndie surtout, et plus récemment M. G. Liebig, avaient déjà dit que le sang du ventricule gauche leur avait paru moins chaud
que celui du ventricule droit. Mais on ne s’expliquait pas comment le sang artériel, qui, dans tout le reste du corps, est p
ang artériel, qui, dans tout le reste du corps, est plus chaud que le sang veineux, devenait moins chaud au contraire que ce
er à la réalisation de nos expériences sur la température comparée du sang dans les deux cœurs, nous nous sommes placés dans
, en prenant la température dans le cœur sur le vivant pendant que le sang continuait à circuler. Mais tous les animaux ne s
tronc, on y fait une incision en même temps qu’on empêche l’issue du sang , soit en prenant l’artère, soit en soulevant l’au
dans la veine cave, on y place d’abord une ligature pour empêcher le sang de la tête de redescendre, ensuite on fait une in
ermédiaire est très mince, et que d’ailleurs, en arrivant au cœur, le sang venu du foie s’est déjà refroidi par son mélange
œur, le sang venu du foie s’est déjà refroidi par son mélange avec le sang du reste du corps ; on comprend, dis-je, qu’il fa
sucre, à l’état normal, n’est pas expulsé au dehors, il reste dans le sang pour y remplir certains usages dont nous vous par
périeure à la formation glycogénique. Si l’on ajoute du sucre dans le sang d’un animal, jusqu’à une certaine limite, ce sucr
ment éliminés par les urines quand on les injecte directement dans le sang  ; car vous savez que, mis dans l’intestin, ces mê
cres de deuxième espèce. Ces derniers, au contraire, injectés dans le sang , peuvent y être détruits en certaines proportions
us allons vous montrer expérimentalement ce fait en injectant dans le sang de ces deux lapins, qui sont de même taille et da
incisons la veine qui est revenue sur elle-même, en se vidant de son sang . Alors nous introduisons par cette ouverture la c
cres de la première espèce) ne se détruisent pas sensiblement dans le sang , ainsi que nous l’avons dit. Du reste, nous avons
Seulement, au lieu d’injecter la solution sucrée directement dans le sang , comme vous nous l’avez vu faire tout à l’heure,
quantité de sucre détruit paraît être en rapport avec la quantité de sang contenue dans l’organisme ; car si l’on prend deu
cette substance dans les urines ; cela tient probablement à ce que le sang se trouve alors en plus grande quantité dans l’or
ammes, est saigné à la veine jugulaire et on lui retire 16 grammes de sang , et aussitôt on injecte par la même veine 4 centi
ns les mêmes conditions, mais en retirant préalablement 16 grammes de sang de la veine jugulaire chez le lapin qui, dans l’e
aires et acides. Sur l’un d’eux on enlève préalablement 10 grammes de sang , puis on fait l’injection à tous les deux, par la
la manière suivante : Ces expériences prouvent que la quantité de sang dans un animal peut avoir une influence sur l’app
Par la même raison, si l’on injecte la substance directement dans le sang , et en trop grande quantité à la fois, il est cla
n sous la peau à ce qui se passe quand le sel marin se trouve dans le sang , on pourrait conclure que cette substance agit co
r toutes les espèces de sucre, et en outre qu’il n’arrive pas dans le sang en trop grande quantité à la fois. Quand nous vie
eçon 30 janvier 1855. SOMMAIRE : Du déversement du sucre dans le sang par le foie. — Application au diabète. — Conditio
orie de la destruction du sucre dans le poumon. — Expériences sur les sangs en contact avec différents gaz. — Théorie de la d
fférents gaz. — Théorie de la destruction du sucre par les alcalis du sang . — Théorie de la destruction du sucre par ferment
e de raisin, de diabète, de foie, etc.) peuvent être détruits dans le sang , ce qui n’a jamais lieu pour les sucres de canne
uantité de sucre qui se répand dans l’organisme, c’est-à-dire dans le sang après être sortie du foie doit être limitée ; car
mal et qu’on lui injecte une solution sucrée soit directement dans le sang , soit dans le tissu cellulaire sous-cutané, il ne
e était trop rapide, soit par l’effet d’une injection directe dans le sang , soit par suite de la concentration du liquide po
t, un organe qui contient du sucre et qui l’injecte peu à peu dans le sang . Les phénomènes que nous produisons avec une seri
r, c’est-à-dire que si, dans un temps donné, cet organe lance dans le sang une quantité de sucre plus grande que ne le compo
ite tout entière dans le poumon, il en passe alors une partie dans le sang artériel et même dans le système veineux de la gr
ns n’est pas éveillée par une proportion très faible de sucre dans le sang , et vous savez, Messieurs, que la sensibilité des
physiologique, peut exister, et existe dans certains cas dans tout le sang , mais sans se montrer au dehors ; si sa quantité
z les chiens et les lapins, que, dès que la quantité du sucre dans le sang arrivant au poumon dépasse 0,30 gr. pour 100, le
e manière à ne pas dépasser les limites de ce que doit en contenir le sang , le foie, sous certaines influences, vienne à êtr
u’elle doit être ; le sucre pourra apparaître rapidement dans tout ce sang , et même dans l’urine. Le phénomène peut être pro
le système veineux général. Si sur l’animal en repos on tire alors du sang de la veine jugulaire, on n’y trouvera pas sensib
her de respirer pendant quelques instants, et qu’après on reprenne du sang de la veine jugulaire du même animal, on trouvera
la suffocation, le foie a été comprimé et a, dès lors, versé dans le sang du sucre en excès, qui est alors passé dans tout
ire. On produira un effet analogue en retirant une grande quantité de sang dans une artère. Les dernières parties du sang so
une grande quantité de sang dans une artère. Les dernières parties du sang sorti du vaisseau contiendront beaucoup de sucre,
ques, d’accès de l’air dans les poumons ou de composition chimique du sang , aient été changées. Le fait que nous venons de v
uis parvenu tout au plus par ce moyen à faire passer du sucre dans le sang au-delà du poumon. Cependant, Messieurs, notre pr
expérience nous porte à nous demander si ce passage du sucre dans le sang ne résulterait pas de la compression qu’a subie l
ée avec la quantité d’acide carbonique rendu, est plus grande dans le sang non sucré recueilli dans la veine jugulaire d’un
cré recueilli dans la veine jugulaire d’un animal à jeun, que dans le sang d’un animal pris en digestion et contenant du suc
n et contenant du sucre, ce qui veut dire, en d’autres termes, que le sang non sucré absorbe plus d’oxygène et rend relative
e plus d’oxygène et rend relativement moins d’acide carbonique que le sang sucré. Les expériences de MM. Regnault et Reiset
ns trouvé que l’oxygène ne possède rien de particulier à ce sujet. Du sang normalement sucré, qui avait été retiré des veine
un courant d’acide carbonique prolongé pendant cinq ou six heures. Le sang était entretenu rutilant par l’oxygène, qui trave
u rutilant par l’oxygène, qui traversait sans cesse ce liquide, et le sang était, au contraire, très noir au contact de l’ac
ngt-quatre heures on ne rencontrait plus de sucre dans aucun des deux sangs . Lorsqu’on prend du sang sucré et qu’on le met au
ncontrait plus de sucre dans aucun des deux sangs. Lorsqu’on prend du sang sucré et qu’on le met au contact de différents ga
portant on retira de la veine jugulaire, du côté des capillaires, du sang veineux, dans lequel on constata la présence évid
etite quantité. Alors à l’aide d’une seringue on aspira 24 grammes de sang de la veine que l’on poussa dans un flacon renver
cubes d’oxygène. 2° Dans une seconde expérience, la même quantité de sang tout chaud est introduite de même dans un flacon
ction de l’oxyde de cuivre sur l’ammoniaque.) 3° Une même quantité de sang dans les mêmes conditions est placée en contact a
e dans chacun de ces flacons se trouvait, avec des gaz différents, du sang également sucré, car à la fin de l’expérience, on
ang également sucré, car à la fin de l’expérience, on constata que le sang était sucré comme au commencement. Dans tous les
e le sang était sucré comme au commencement. Dans tous les flacons le sang s’étant rapidement coagulé, on mêla par agitation
flacons le sang s’étant rapidement coagulé, on mêla par agitation le sang avec le gaz, et le mélange avait une couleur très
ec l’azote. Après deux heures environ de contact, on retira un peu de sang de chaque flacon, et l’on vit que le sucre avait
ences en opérant comme dans les circonstances précédentes, et avec du sang pris dans les mêmes conditions, et à la températu
rogène arsénié ; 4° avec de l’acide carbonique ; 5° avec de l’air. Le sang se coagula rapidement dans tous les flacons. On l
ent. Le lendemain, après vingt heures de contact, on examina tous les sangs et l’on trouva que le sucre avait disparu d’une m
combustion du sucre au contact des alcalis. On sait, en effet, que le sang est toujours alcalin ; la vie est incompatible av
’acidité ou même la neutralité de ce liquide. Si l’on injecte dans le sang un acide quelconque, même un des acides organique
le, en quantités assez considérables pour neutraliser l’alcalinité du sang , l’animal ne tarde pas à mourir, bien longtemps a
animal ne tarde pas à mourir, bien longtemps avant qu’on ait rendu le sang acide ou même neutre. Mais, la faible alcalinité
ait rendu le sang acide ou même neutre. Mais, la faible alcalinité du sang n’est pas une raison suffisante pour assimiler à
ela d’ailleurs n’explique pas le cas des diabétiques, car chez eux le sang est alcalin. Voici, à ce sujet, une expérience di
ce sujet, une expérience directe qu’on peut répéter. Si l’on prend du sang sucré des veines hépatiques, et que l’on en fasse
es d’une maladie grave ; il en résulte une espèce de décomposition du sang qui devient noir, visqueux ; toutes les muqueuses
culier, celles de l’intestin grêle sont rouges et laissent suinter du sang . Il survient des diarrhées sanguinolentes qui amè
vant au poumon, peut-être, sous l’influence de la division extrême du sang , changé en acide lactique, ce qui s’opère par une
rbone, se fasse aux dépens des substances versées directement dans le sang , soit qu’elles proviennent de la digestion, soit
fait des expériences sur des liquides animaux. J’ai pris du sérum du sang , qui, dans l’état normal, ne contenait pas de suc
nchâtres qui semblent avoir de l’analogie avec les globules blancs du sang  ; ces cellules adhèrent les unes avec les autres,
ité dans certaines circonstances et particulièrement dans le sérum du sang de la veine porte ; ce n’est qu’après cette forma
d’organisation animale, plus ou moins analogue aux globules blancs du sang , les autres vétégale, qui forment la levure de bi
tte matière ne sont pas remplis, au moment où elle se détruit dans le sang , mais bien quand elle prend naissance dans le foi
héorie de la production du sucre dans l’organisme animal. — Examen du sang avant et après le foie. — L’ancienne théorie n’en
dans les questions physiologiques. — De la présence du sucre dans le sang . — Époque de cette découverte. — Conditions de la
ions de la production de ce phénomène. — Théories de la dépuration du sang par le foie. — De la condensation du sucre dans l
ann, en particulier, fit un travail très étendu sur la composition du sang , avant et après le foie, et il fut frappé de la q
’était nullement en rapport avec celle qu’il avait rencontrée dans le sang de la veine porte, et il fut amené, comme nous, à
le foie avec la disparition d’une partie des éléments albuminoïdes du sang qui traverse le tissu hépatique, il en conclut qu
te à montrer que, chez un chien à jeun depuis deux ou trois jours, le sang de la veine porte ne contient pas de traces de su
g de la veine porte ne contient pas de traces de sucre, tandis que le sang des veines hépatiques en présente des quantités c
hépatiques, et nous lions le tout en masse pour empêcher le reflux du sang venu du foie dans la veine porte, puis nous preno
du sang venu du foie dans la veine porte, puis nous prenons alors du sang de cette même veine ; nous ouvrons la poitrine et
du sang de cette même veine ; nous ouvrons la poitrine et prenons du sang des veines hépatiques. On va traiter ces deux san
rine et prenons du sang des veines hépatiques. On va traiter ces deux sangs de la même manière, en ajoutant du sulfate de sou
er le liquide. Vous allez voir tout à l’heure que le liquide sorti du sang de la veine porte, ainsi traité, ne réduira pas l
ons qu’elle va en tirer tout à l’heure, qu’il existe du sucre dans le sang des animaux, et en particulier, dans le sang des
existe du sucre dans le sang des animaux, et en particulier, dans le sang des animaux de boucherie. Le fait était déjà conn
iques et abdominaux, en particulier, pour rencontrer le sucre dans le sang de la veine jugulaire. Vous savez aussi que, quan
mum d’activité, le sucre se généralise dans tout l’organisme. Dans le sang de bœuf pris dans les abattoirs, quand il est fra
boucher leur enfonce le couteau jusque dans l’oreillette droite ; le sang qui s’en écoule vient donc en partie des veines h
hépatiques. Et si l’on observe, en outre, que, pour faire dégorger le sang que contient l’animal, on appuie fortement avec l
e nous avons dit dans une précédente leçon, comment il se fait que le sang qui sort par la plaie, mélangé avec celui qui vie
des qualités notables de sucre ; et toutes les fois que j’ai pris du sang venant de l’abattoir, j’ai constaté le même fait.
ours, toutes proportions gardées, environ trois fois plus que dans le sang , dans les circonstances où l’on a observé et sur
Ainsi, on reconnaît qu’il y a environ 0,50 pour 100 de sucre dans le sang , et 1,50 pour 100 dans le foie. Nous fixons ces c
lui apporte chaque digestion pour le verser ensuite peu à peu dans le sang  ; cependant, comme on sait qu’il s’y détruit très
uve dans le foie des Carnassiers vient du sucre qui se trouve dans le sang des Herbivores, et celui-ci a sa source dans les
cherie, dit-on, renferme des vaisseaux ; ces vaisseaux contiennent du sang (ce sang est sucré, 0,50 pour 100). Ainsi, la cha
it-on, renferme des vaisseaux ; ces vaisseaux contiennent du sang (ce sang est sucré, 0,50 pour 100). Ainsi, la chair de bœu
les calculs énoncés dans le Mémoire, qu’elle contînt un kilogramme de sang  ! Et il faudrait de plus que cette viande et ce s
un kilogramme de sang ! Et il faudrait de plus que cette viande et ce sang fussent encore chauds, extraits à l’instant même
que part, qu’au bout de très peu de temps le sucre se détruit dans le sang , ce qui fait qu’on ne l’avait pas, croyait-il, ob
ndant des mois entiers ne contiennent pas de traces de sucre ; que le sang de la veine porte de ces mêmes animaux carnassier
expériences que nous avons commencées. Voici le liquide provenant du sang de la veine porte, nous y ajoutons du tartrate cu
eu de fermentation. Nous en faisons autant avec le liquide provenu du sang des veines hépatiques ; vous voyez dans ce cas un
ent, à savoir, que chez un animal nourri de matières albuminoïdes, le sang de la veine porte ne contient pas de sucre, tandi
ns voulu chercher par le tartrate cupro-potassique le glucose dans le sang de la veine porte, nous avons constamment constat
é sa présence, mais en quantités bien moins considérables que dans le sang des veines hépatiques. D’ailleurs nous ne nous so
imiques est si hautement établie, a trouvé également du sucre dans le sang de la veine porte, chez des chevaux qui mangeaien
ui mangeaient de l’avoine, mais il en a trouvé bien davantage dans le sang des veines hépatiques. Mais toutes les objections
saccharines, d’abord confondues et masquées l’une par l’autre dans le sang de la veine porte. Enfin notons, en terminant, un
a section du bulbe rachidien, nous prenons sur l’un et sur l’autre du sang de la veine porte, en ayant soin, comme nous le f
ce vaisseau avant son entrée dans le foie, pour empêcher le reflux du sang des veines hépatiques ; on prend un morceau du fo
au, et nous examinerons dans un instant cette décoction, ainsi que le sang des veines porte et hépatique. Remarquez, en pass
ous aurions trouvé probablement ces organes plus ou moins engorgés de sang , et hépatisés, comme on dit. Nous avons fait des
vons commencée. Voici d’abord le liquide provenant de la décoction du sang de la veine porte de l’animal qui était simplemen
l de cuivre, et c’est ce qui a lieu en effet. Le liquide provenant du sang des veines hépatiques réduit, au contraire, comme
z qu’il y en a des quantités beaucoup plus grandes, ainsi que dans le sang des veines hépatiques et dans le tissu du foie. N
nous n’aurions pas trouvé davantage de sucre dans son foie ni dans le sang des veines hépatiques. Ce n’est donc pas aux dépe
e n’est donc pas aux dépens du sucre de l’aliment, mais aux dépens du sang lui-même que se forme le sucre, ainsi que tous le
es diabétiques. — Limite de la quantité de sucre que peut contenir le sang sans passer dans l’urine. — Résultat d’une expéri
foie, et dès lors la quantité de sucre augmente dans l’organisme, le sang en est alors saturé, et le laisse passer dans les
t la muqueuse stomacale de l’autre. Quand on injecte du sucre dans le sang d’un animal, de manière à l’en saturer et à le me
même nature que ceux que M. Magendie a observés en injectant dans le sang des chiens des solutions amères. Il a vu aussitôt
comme dans celui des diabétiques, la substance qui se trouve dans le sang en assez grande quantité arrive avec lui dans les
ucune des substances que nous allons injecter et faire passer dans le sang . Je découvre maintenant la veine jugulaire de l’a
ait apparu ailleurs ; mais il faut, d’après Lehmann, au moins que le sang en contienne 0,3 pour 100, et tant qu’il n’y aura
ous allons voir dans un instant si elle a réussi. A la rigueur, si le sang pouvait être saturé de sucre comme un sirop, il s
concentrée de sucre et de prussiate de potasse, de telle façon que le sang , qui est arrivé à ce moment à la glande salivaire
jecte directement une certaine quantité d’iodure de potassium dans le sang , ou qu’on l’ingère par l’estomac pour qu’il entre
’organisme. On se tromperait évidemment, car il y en a encore dans le sang une certaine quantité trop faible pour passer dan
t de la sérosité ; on supposait qu’il se faisait là un épanchement de sang , et que c’était le sérum du sang qui s’échappait
u’il se faisait là un épanchement de sang, et que c’était le sérum du sang qui s’échappait par une rupture de la dure-mère a
le sucre, c’est la lymphe. Beaucoup de substances qui passent dans le sang ne passent pas dans les vaisseaux lymphatiques, e
le ventre et posé des ligatures sur les vaisseaux, on recueillait le sang des veines qui sortent de l’intestin, on recueill
ières grasses, était semblable à de la lymphe un peu trouble. Dans le sang veineux on trouvait du sucre, même à l’état de su
ns constaté que cette lymphe ne contenait pas de sucre, tandis que le sang en présentait une certaine proportion, comme cela
nsidérables de sucre, de façon à modifier tellement la composition du sang qu’il eût perdu ses propriétés normales, on voyai
ique. Au bout d’une heure, le lapin sur lequel j’avais opéré avait le sang et les urines chargés de sucre. J’avais cru pouvo
d les pneumo-gastriques, le sucre n’en apparaissait pas moins dans le sang et dans les urines en très grande abondance. L’in
n du bulbe rachidien, et l’on trouva le sucre répandu partout dans le sang de la veine porte, dans le sang des veines hépati
ouva le sucre répandu partout dans le sang de la veine porte, dans le sang des veines hépatiques, dans le sang du cœur droit
e sang de la veine porte, dans le sang des veines hépatiques, dans le sang du cœur droit et dans le sang du cœur gauche. Tou
le sang des veines hépatiques, dans le sang du cœur droit et dans le sang du cœur gauche. Toutefois, le sang des veines hép
s le sang du cœur droit et dans le sang du cœur gauche. Toutefois, le sang des veines hépatiques fut celui qui contenait le
té de la circulation abdominale, le système capillaire était gorgé de sang , et les vaisseaux de la surface du foie plus appa
nouvelles. Ces deux modes se rencontrent dans l’organisme. Ainsi, le sang qui arrive au rein contient de l’urée, de l’acide
ouvant être extraits directement, et que le rein sépare réellement du sang . On rencontre ces substances dans les artères qui
s convenables, on trouve des quantités de sucre considérables dans le sang qui sort, on n’en trouve aucune trace dans le san
sidérables dans le sang qui sort, on n’en trouve aucune trace dans le sang qui entre : le sucre s’est produit là aux dépens
des qui sortent d’un organe des substances qui n’existent pas dans le sang à son entrée dans cet organe. Nous dirons qu’il y
ubstances contenues dans les liquides excrétés se rencontrent dans le sang qui entre dans l’organe. Dix-huitième leçon
l’avoir rendu diabétique, nous avons trouvé les reins plus gorgés de sang et les uretères très irritables ; le moindre atto
pendant tout ce temps la circulation continuait parfaitement bien, le sang était noir dans les veines, vermeil dans les artè
: le sucre, produit en plus grande abondance, passera d’abord dans le sang qui commencera par s’en saturer, puis enfin dans
e, on trouva la vessie pleine d’urine contenant beaucoup de sucre. Le sang de la jugulaire et de la carotide en présentait é
que, l’activité du foie sera augmentée, et le sucre pourra saturer le sang et pas les urines. M. Reynoso, qui a signalé l’ap
nsi que nous venons de le voir. En outre, comme elles entrent dans le sang , elles peuvent agir d’une manière directe sur le
vait conduit à rechercher si les fœtus où il n’y a pas oxygénation du sang avaient l’urine sucrée, et comment ensuite j’avai
lus expliquer. Ce n’est pas, d’ailleurs, l’accès de l’oxygène dans le sang qui produit la destruction du sucre, car cette de
Nous avons fait à ce sujet des expériences directes en ajoutant à du sang sucré une goutte d’éther ou de chloroforme, quant
t quand l’opération est bien faite, ils ne sont jamais ralentis et le sang coule parfaitement vermeil dans le système artéri
ns du sucre dans les urines, mais il y en a déjà certainement dans le sang , ainsi qu’il est facile de vous le montrer. Pour
psie, nous avons trouvé que la veine cave avait été piquée, et que le sang remplissait la poitrine. Cet accident peut arrive
exagérait sa production de sucre qui, dès lors, se répandait dans le sang et finissait, au bout d’environ deux heures, par
anées, baissaient de plus en plus. On tua l’animal par hémorragie. Le sang de ses artères était parfaitement vermeil et cont
on ouvrit le ventre, et l’on trouva les organes intestinaux gorgés de sang , les uretères gonflés et très irritables ; il y a
ents. On cessa à dessein pendant quelques instants l’insufflation, le sang devint aussitôt noir dans les artères, les sécrét
a lui-même dans l’urine. Aussitôt qu’on recommença l’insufflation, le sang redevint vermeil, circula plus activement, les sé
port avec cette irritabilité intense qu’on observe chez les animaux à sang froid. On prit alors un morceau du foie, on le br
èrent dans le foie pour changer en sucre les matières albuminoïdes du sang . Quand on coupe la moelle en ce point, le sucre d
jusqu’à un certain point analogue à ce qui a lieu chez les animaux à sang froid. Mais si les fonctions du système nerveux n
e titre sur les analyses des chimistes qui ont constaté ainsi dans le sang la présence du sucre. Nous avons cherché cependan
leur immersion, les muscles, bien lavés pour les débarrasser de leur sang , ne contenaient pas de trace de matière sucrée. L
staté qu’une partie des matières albuminoïdes qui se trouvent dans le sang de la veine porte disparaît en traversant le foie
le foie de façon qu’on n’en trouve qu’une proportion moindre dans le sang des veines hépatiques. De sorte qu’il y a au moin
a cristallisation de l’hématine, matière constituante des globules du sang , il a pu l’avoir à l’état de pureté, et c’est ave
cet usage, en remplir d’autres secondaires, soit en circulant avec le sang , dont il augmente la densité et empêche l’infiltr
u foie ait pour effet de concourir à empêcher l’infiltration quand le sang traverse les poumons. La seconde conclusion à tir
a-utérine des veaux, il y a beaucoup de sucre dans leur foie, dans le sang qui en sort, et cependant les urines n’en contien
z le fœtus, la respiration ne s’effectue pas, et le contact direct du sang et de l’oxygène ne saurait avoir lieu. C’est donc
isions, par une sorte de fermentation que le sucre se détruit dans le sang . Nous n’avons pas encore pu isoler la matière fer
s et chez les oiseaux, on ne trouve jamais les poumons altérés, et le sang est vermeil dans les artères comme à l’ordinaire.
tour une maladie des reins, une maladie de l’estomac, une maladie du sang , etc. ; et il y avait sans aucun doute des raison
ler cette opinion, qui est de M. Bouchardat. Quant aux altérations du sang qu’on a supposées coïncider avec le diabète, à sa
r l’augmentation du volume de l’organe, qui se présente très gorgé de sang , et d’autre part, par la quantité plus considérab
ler l’existence de cette matière en très grande quantité dans tout le sang . C’est là un fait qui est bien connu aujourd’hui,
l’occasion de vérifier, dans le service de M. Rayer, que le sérum du sang d’un diabétique, qui est alcalin comme le sérum o
é de la même manière, ne donne pas de réduction. Du reste, lorsque le sang des diabétiques est abandonné à lui-même, le sucr
mpêche le sucre de s’y détruire. On trouve également du sucre dans le sang des diabétiques qui sont morts subitement en prés
ent, vingt-quatre ou trente-six heures après le décès, on trouvera du sang sucré dans tous les organes et dans tous les tiss
es et dans tous les tissus, et vous le comprendrez facilement, car le sang d’un diabétique étant chargé de sucre, l’infiltra
in dans les mêmes conditions, on verra que celui qui a perdu tout son sang ne présente plus dans ces organes la moindre trac
aire de la vésicule. De même chez les diabétiques, pendant la vie, le sang seul est sucré ; les tissus, excepté celui du foi
s. Ainsi, sur les chiens qui ont eu les reins enlevés, l’urée sort du sang pendant le premier jour après l’opération, à l’ét
ormal, constitue un des principes de cette sécrétion, restait dans le sang , devenu alors moins alcalin, et empêchait par là
i ne repose sur aucune preuve directe, puisqu’on n’a jamais trouvé de sang moins alcalin chez les diabétiques, se base aussi
sucre, dépense une bien plus grande quantité de substance azotée ; le sang s’appauvrit, et, bien que l’individu mange énormé
de cette opinion. — Expériences. — Liaison de ces deux travaux. — Le sang de l’artère hépatique ne contient pas de sucre. —
e sucre des urines doit-il être considéré comme un produit anormal du sang , ou comme un produit qui y existerait normalement
avec nous que le sucre doit être considéré comme un élément normal du sang . Quant à la seconde question, l’auteur est encore
sucre à l’urée, et il pense que ces deux principes, répandus dans le sang de toutes les parties du corps n’ont pas une sour
partout, par suite des changements moléculaires qui s’opèrent dans le sang  ; et il admet, d’après des formules hypothétiques
t, nous ne trouvions pas de sucre dans la veine porte au moment où le sang entre dans le foie, et que nous en trouvions cons
sang entre dans le foie, et que nous en trouvions constamment dans le sang des veines hépatiques qui sortent du foie, et par
le Mémoire de l’auteur il ne s’agit que d’observations faites sur du sang retiré dans des conditions physiologiques peu dét
’y a eu des expériences qui soient relatives à l’examen comparatif du sang de la veine porte avec le sang des autres veines.
ent relatives à l’examen comparatif du sang de la veine porte avec le sang des autres veines. Il eût suffi à l’auteur de fai
xpliquer que nous avons pu retrouver du sucre dans le foie et dans le sang des animaux soumis pendant des temps très considé
us avons reconnu qu’il existe près de 1/2 pour 100 de glucose dans le sang des animaux de boucherie, dans le sang du bœuf et
/2 pour 100 de glucose dans le sang des animaux de boucherie, dans le sang du bœuf et du mouton recueilli au moment où ces a
aux de boucherie renferme des vaisseaux, ces vaisseaux contiennent du sang  : ainsi la chair de bœuf et de mouton qui avait s
nsation, puisqu’il y a plus de sucre dans le tissu du foie et dans le sang qui sort de cet organe que dans le sang qui y ent
s le tissu du foie et dans le sang qui sort de cet organe que dans le sang qui y entre. En résumé, tous les arguments de ce
s. Nous ferons remarquer seulement que des expériences faites avec du sang recueilli sur des animaux de boucherie ou autres,
, ne peuvent avoir aucune valeur quand il s’agit de la composition du sang dans les différents vaisseaux où il circule norma
lorsqu’on égorge un animal, toute la circulation est troublée, et le sang , se précipitant vers l’ouverture des vaisseaux, e
imal à l’état physiologique, et si l’on retire une petite quantité de sang de ces vaisseaux, on n’y rencontrera pas de sucre
es deux cas on pourrait dire, tantôt qu’il n’y a pas de sucre dans le sang artériel, tantôt qu’il y en a. Seulement il est é
t qu’il y en a. Seulement il est évident que les premières parties de sang ont été retirées dans des conditions physiologiqu
r avec cette proportion énorme de sucre dans le tissu hépatique et le sang qui en sort. Car si la peptone peut masquer un mi
masquer un millième de sucre, il est évident que la peptone, dans le sang de la veine porte, doit se trouver singulièrement
e sucre dans son tissu, et celle de près de 1 gramme pour 100 dans le sang des veines hépatiques ? Vous voyez donc que, si c
voulu faire, elle tombe d’elle-même. D’ailleurs, on ne trouve dans le sang de la veine porte pas plus d’albuminose ou de pep
ang de la veine porte pas plus d’albuminose ou de peptone que dans le sang des autres veines, ainsi que Lehmann l’a démontré
faire rapidement. On nous a dit, par exemple : « Vous avez examiné le sang de la veine porte, et vous n’y avez pas trouvé de
rte, et vous n’y avez pas trouvé de sucre ; mais avez-vous examiné le sang des artères hépatiques ? » Vous savez d’abord, Me
que à son entrée dans le foie, on ne trouve pas plus de sucre dans le sang qui s’en écoule que dans le reste du système arté
peut dire : Il y a deux ordres de vaisseaux afférents qui amènent le sang au foie, ce sont la veine porte et l’artère hépat
, après avoir entendu dire vaguement, d’après nos expériences, que le sang des veines hépatiques était sucré, ont été recuei
le sang des veines hépatiques était sucré, ont été recueillir le même sang sur des cadavres de malades morts dans les hôpita
t que nous comprenons bien qu’il y ait des sécrétions versées dans le sang et d’autres qui sortent au dehors. Vous voyez don
ravaux comparatifs de la fonction glycogénique du foie. — Analyses du sang de la veine porte et des veines hépatiques, par L
12 mars. Voici le résumé de ce beau travail : Analyses comparées du sang de la veine porte et du sang des veines hépatique
ce beau travail : Analyses comparées du sang de la veine porte et du sang des veines hépatiques, etc., pour servir à l’hist
lement des ligatures sur les vaisseaux, pour obtenir sans mélange les sangs dont on a fait l’examen chimique.) Je ne m’étendr
e 13. Je négligerai également certains détails sur la composition des sangs de la veine porte et des veines hépatiques, qui s
servir à éclairer la formation du sucre dans le foie. 1° Sucre. — Le sang de la veine porte ne renferme jamais les moindres
tales (pommes de terre cuites) présentent évidemment du sucre dans le sang de leur veine porte, mais en quantité si faible,
aux nourris avec du son de seigle, de la paille hachée et du foin, le sang de la veine porte contient des proportions très f
ucrée. J’ai trouvé dans un cas 0,055 gr. de sucre pour 100 parties du sang . Dans un autre cas, sur un cheval, le sérum de la
e sérum de la veine porte renfermait 0,0052 gr. pour 100 de sucre. Le sang des veines hépatiques contient toujours du sucre
iande, j’ai trouvé les chiffres suivants, calculés sur 100 parties de sang sec : 0,813 gr. pour 100, 0,799 gr. pour 100, 0,9
chiens à l’abstinence complète depuis deux jours, j’ai trouvé dans le sang des veines hépatiques les quantités de sucre ci-a
. Chez deux autres chiens nourris avec des pommes de terre cuites, le sang des veines hépatiques renfermait 0,981 gr. pour 1
ux chevaux soumis à une alimentation végétale (son, paille, foin), le sang des veines hépatiques contenait dans un cas 0,635
r les yeux sur les quantités comparatives de sucre que contiennent le sang de la veine porte qui entre dans le foie et le sa
ue contiennent le sang de la veine porte qui entre dans le foie et le sang des veines hépatiques qui en sort, pour voir que
noncée le premier, est mise hors de doute. 2° Fibrine, albumine. — Le sang de la veine porte chez les chevaux et chez les ch
ne des autres veines. Quelle que soit la nature de l’alimentation, le sang de la veine porte des chiens renferme en moyenne
chiens renferme en moyenne plus de fibrine que celui des chevaux. Le sang des veines hépatiques, soigneusement recueilli et
des globules blancs qui se montrent en très grande abondance dans le sang des veines hépatiques comparé au sang de la veine
n très grande abondance dans le sang des veines hépatiques comparé au sang de la veine porte. Le sang des veines hépatiques
s le sang des veines hépatiques comparé au sang de la veine porte. Le sang des veines hépatiques chez les chiens se comporte
ité dans le foie. Des analyses très soignées et comparatives entre le sang de la veine porte et celui des veines hépatiques
prend naissance de la fibrine. 3° Graisse et globules sanguins. — Le sang de la veine porte renferme toujours beaucoup plus
g de la veine porte renferme toujours beaucoup plus de graisse que le sang des veines hépatiques. Le sérum du sang de la vei
aucoup plus de graisse que le sang des veines hépatiques. Le sérum du sang de la veine porte chez les chiens nourris avec de
ez les chiens que chez les chevaux. Chez les chevaux, les globules du sang de la veine porte sont plus riches en eau et part
ux des veines hépatiques. Chez les chiens, comme chez les chevaux, le sang des veines hépatiques est beaucoup plus riche en
le sang des veines hépatiques est beaucoup plus riche en globules du sang et en matières extractives que celui de la veine
evaux, qu’une quantité considérable de fer disparaît toujours dans le sang en traversant le foie. Mais les différences de qu
foie. Mais les différences de quantité de fer qu’on rencontre dans le sang qui arrive au foie et dans celui qui en sort, son
ns que chez les chevaux. Il en résulte qu’une partie de l’hématine du sang disparaît dans le foie, et contribue probablement
i que vient de le montrer un de mes élèves. Analyses comparatives du sang de diverses veines avec le sang artériel. (Toutes
mes élèves. Analyses comparatives du sang de diverses veines avec le sang artériel. (Toutes ces comparaisons ont été faites
ec le sang artériel. (Toutes ces comparaisons ont été faites avec des sangs toujours pris sur le même cheval.) — Le sang qui
ont été faites avec des sangs toujours pris sur le même cheval.) — Le sang qui sort du foie par les veines hépatiques est to
— Le sang qui sort du foie par les veines hépatiques est toujours le sang incomparablement le plus sucré de tout le corps.
s le sang incomparablement le plus sucré de tout le corps. Ensuite ce sang se mélange au sang de la veine cave pour remonter
blement le plus sucré de tout le corps. Ensuite ce sang se mélange au sang de la veine cave pour remonter vers le cœur. Je n
r ce que M. Cl. Bernard a déjà dit depuis longtemps, à savoir, que le sang de la veine cave inférieure est celui qui contien
cre après les veines hépatiques. J’ai trouvé dans le résidu solide du sang de la veine cave, chez les chevaux, 0,346 gr. pou
ur 100, 0,211 gr. pour 100 et 0,492 gr. pour 100 de sucre. Lorsque le sang a traversé le poumon et est devenu artériel, on n
on ne trouve généralement pas de sucre. Je n’en ai pas trouvé dans le sang artériel de chevaux qui avaient cependant mangé d
chiens et chez les lapins, on peut seulement trouver du sucre dans le sang artériel, si le sang veineux renferme plus de 0,3
pins, on peut seulement trouver du sucre dans le sang artériel, si le sang veineux renferme plus de 0,3 gr. pour 100 de sucr
iennent la plus grande quantité de sucre, puis la veine cave, etc. Le sang des petites veines, telles que la veine céphaliqu
bdominale externe des chevaux, contient toujours moins de globules du sang , plus de sérum, et par conséquent plus d’eau que
globules du sang, plus de sérum, et par conséquent plus d’eau que le sang artériel. Mais les veines plus grosses, et princi
s grosses, et principalement la veine cave inférieure, contiennent un sang qui possède la même concentration que le sang art
érieure, contiennent un sang qui possède la même concentration que le sang artériel, ou qui est peut-être même encore plus c
périences semblent montrer qu’une quantité remarquable de globules du sang disparaît dans les vaisseaux capillaires généraux
s les vaisseaux capillaires généraux. L’observation que la densité du sang de la veine cave inférieure se rapproche de celle
densité du sang de la veine cave inférieure se rapproche de celle du sang artériel, ou même la surpasse, ne dépend pas seul
’eau par la sécrétion urinaire, mais principalement de l’affluence du sang des veines hépatiques ; c’est ce que m’ont prouvé
s ; c’est ce que m’ont prouvé d’une manière frappante les analyses du sang d’un cheval qui n’avait pas bu depuis vingt-quatr
marchent séparément, savoir, la formation du sucre et des globules du sang et celle de la bile ainsi que M. Bernard l’a pres
ile ainsi que M. Bernard l’a pressenti et établi depuis longtemps. Le sang de plus petites veines renferme plus de fibrine q
temps. Le sang de plus petites veines renferme plus de fibrine que le sang artériel, et que celui de la veine cave et de la
ans la veine cave, j’ai trouvé deux fois moins de fibrine que dans le sang artériel. Le sang artériel contient toujours plus
j’ai trouvé deux fois moins de fibrine que dans le sang artériel. Le sang artériel contient toujours plus de sels minéraux
riel. Le sang artériel contient toujours plus de sels minéraux que le sang veineux. » J’ai fait sur le travail de M. Lehman
te ne décèle pas la moindre trace de matière sucrée, je recueillis le sang de la veine porte avant son entrée dans le foie,
tc. Les belles analyses de M. Lehmann sur la composition comparée des sangs de la veine porte et des veines hépatiques confir
ette expérience fondamentale qui a pour objet l’examen comparatif des sangs de la veine porte et des veines hépatiques ; et,
porte et des veines hépatiques ; et, tant qu’il restera établi que le sang qui entre dans le foie ne renferme pas de sucre e
que le sang qui entre dans le foie ne renferme pas de sucre et que le sang qui en sort en contient des proportions considéra
anisme explique donc comment cette matière peut se rencontrer dans le sang de toutes les parties du corps. En 181615, M. Mag
endie a lu à cette Académie, sur la présence normale du sucre dans le sang , un Mémoire dans lequel il indique déjà que c’est
ion que l’on trouve la matière sucrée en plus grande quantité dans le sang . Ce fait était donc connu et admis par les physio
sucre en quantité variable, mais toujours très faible, tantôt dans le sang des saignées pratiquées sur l’homme (traces de su
s pratiquées sur l’homme (traces de sucre non dosées), tantôt dans le sang des animaux de boucherie (0,00195 gr. à 0,0074 gr
des animaux de boucherie (0,00195 gr. à 0,0074 gr. pour 1000 dans le sang de bœuf, etc.), arrive à comparer la diffusion du
sang de bœuf, etc.), arrive à comparer la diffusion du sucre dans le sang avec la diffusion de l’urée, et poussant sa compa
Quant aux expériences de M. Schmidt sur la présence du sucre dans le sang , et quant à celles qu’on a pu reproduire depuis d
rce que les auteurs n’ayant pas tenu compte de l’examen comparatif du sang de la veine porte et du sang des veines hépatique
as tenu compte de l’examen comparatif du sang de la veine porte et du sang des veines hépatiques, leurs analyses restent ins
, comme l’a fait M. Lehmann, d’instituer des analyses comparatives du sang dans tous les points du système circulatoire en s
e glycogénie, prend naissance dans le foie aux dépens des éléments du sang et indépendamment de l’alimentation féculente et
matière sucrée ce que le rein est à l’urée, quand nous savons que le sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre,
le sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre, mais que le sang qui en sort en contient beaucoup, tandis que pour
eaucoup, tandis que pour le rein, au contraire, l’urée existe dans le sang qui entre et ne se trouve plus dans le sang, qui
re, l’urée existe dans le sang qui entre et ne se trouve plus dans le sang , qui sort ; quand nous savons enfin que, si l’on
fin que, si l’on supprime les reins, on fait accumuler l’urée dans le sang , tandis que, si l’on arrête la fonction du foie e
rouve actuellement en jeu, c’est de savoir quels sont les éléments du sang que le foie utilise pour fabriquer la matière suc
e constamment. Le foie reçoit les matériaux de cette sécrétion par le sang qui entre par la veine porte VP, et qui ne renfer
ine porte VP, et qui ne renferme pas de sucre chez les carnivores. Ce sang vient en partie du sang des artères mésentériques
renferme pas de sucre chez les carnivores. Ce sang vient en partie du sang des artères mésentériques qui passe par les capil
re part, des matériaux absorbés en a, directement dans l’intestin. Le sang non sucré de la veine porte VP entre dans le foie
evient très sucré, et passe dans la veine hépatique HS. On a ainsi du sang qui entre en VP sans renfermer aucune trace de su
n HS. Il faut bien que ce sucre ait pris naissance dans le foie F. Le sang sucré de la veine hépatique SH arrive alors dans
s dans la veine cave inférieure VCI, près du cœur, se mélange avec le sang non sucré de la veine cave inférieure, et va dans
ave inférieure, et va dans le cœur C, où il se mélange encore avec le sang de la veine cave supérieure VCS, de telle sorte q
en HS de 0,980 gr. pour 100, est en c moins de 0,300 gr. pour 100. Le sang sucré du ventricule droit c est chassé dans les p
capillaires du poumon P, où il se détruit en presque totalité, et le sang revient alors par la veine pulmonaire dans le ven
ent alors par la veine pulmonaire dans le ventricule gauche. De là le sang , qui ne contient plus de sucre d’une manière appr
l ou aortique AA, puis arrive dans les capillaires généraux CG. Là le sang subit d’autres modifications, puis passe de l’éta
CG. Là le sang subit d’autres modifications, puis passe de l’état de sang artériel à l’état de sang veineux, puis repasse d
tres modifications, puis passe de l’état de sang artériel à l’état de sang veineux, puis repasse dans les veines caves infér
repasse dans les veines caves inférieure et supérieure. VCI, VGS. Le sang de l’artère mésentérique m se répand dans les cap
, dissous par la digestion dans l’intestin I, puis arrive au foie. Le sang de l’artère rénale R arrive au rein R, et cède le
ut n’a pas été détruit dans le poumon, et qu’il ‘en est passé dans le sang artériel, qui l’apporte alors au rein. Le rein de
roisième fait. Chez un carnivore, on ne trouve point de sucre dans le sang de la veine porte. On en trouve toujours, au cont
en trouve toujours, au contraire, des quantités considérables dans le sang des veines hépatiques. Corollaire. Le sucre se f
e se forme donc dans le foie. Quatrième fait. Le sucre versé dans le sang se détruit successivement à mesure qu’il s’éloign
, chez l’animal sain, apparaître dans les urines. Cinquième fait. Le sang qui sort du foie, en même temps qu’il contient da
renferme plus du tout de fibrine et beaucoup moins d’albumine que le sang qui y entre. Corollaire. Le sucre semble se prod
mble se produire dans le foie aux dépens des matières albuminoïdes du sang . Tous les faits qui précèdent sont établis par de
lyses de M. Lehmann, et d’avancer qu’il y avait plus de sucre dans le sang de la veine porte que dans celui des veines hépat
ux heures après un repas de viande crue, il y a plus de sucre dans le sang de la veine porte que dans celui des veines hépat
on a procédé à l’opération, qui consistait à recueillir séparément le sang de la veine porte et celui des vaisseaux situés a
ercevoir les vaisseaux de l’intestin noirs et gonflés par la stase du sang , suite de la ligature. En incisant la veine porte
, suite de la ligature. En incisant la veine porte, on a recueilli le sang de ce vaisseau. On s’était procuré de même celui
ations, la poitrine de l’animal a été ouverte, et l’on a recueilli le sang du ventricule droit du cœur, et celui de la veine
enant les résultats auxquels a conduit l’analyse chimique comparée du sang de la veine porte et du sang pris au-dessus du fo
a conduit l’analyse chimique comparée du sang de la veine porte et du sang pris au-dessus du foie. Sang de la veine porte.
omparée du sang de la veine porte et du sang pris au-dessus du foie. Sang de la veine porte. Ce sang pesait 102 grammes. Il
porte et du sang pris au-dessus du foie. Sang de la veine porte. Ce sang pesait 102 grammes. Il a été coagulé par l’additi
s un poids connu du résidu de l’évaporation. J’ai trouvé ainsi que le sang sur lequel j’avais opéré contenait, sur 100 parti
s opéré contenait, sur 100 parties, 0,248 de glucose. Ajoutons que le sang des veines mésentériques renfermait aussi du sucr
enfermait aussi du sucre, mais la proportion n’en a pas été dosée17. Sang pris au-dessus du foie. Le poids de ce sang était
n’en a pas été dosée17. Sang pris au-dessus du foie. Le poids de ce sang était de 25 gramm. Traité comme précédemment, il
doser avec la liqueur cupro-potassique qui avait servi à l’analyse du sang de la veine porte, je n’ai pu y parvenir, car la
ine altérée par l’affusion de la presque totalité du liquide. Dans le sang pris au-dessus du foie, deux heures après le repa
le de glucose, et qu’il n’existe que des traces de ce produit dans le sang qui sort du foie, bien que ce dernier organe soit
ès, on l’a opéré comme le précédent. On a recueilli, par incision, le sang de la veine porte. La poitrine étant ouverte, on
n, le sang de la veine porte. La poitrine étant ouverte, on a pris le sang du ventricule droit et celui de la veine cave inf
’une partie du viscère. En procédant à l’analyse comparée de ces deux sangs , j’ai obtenu les résultats qui suivent : Sang de
comparée de ces deux sangs, j’ai obtenu les résultats qui suivent : Sang de la veine porte. Le sang recueilli pesait 76 gr
, j’ai obtenu les résultats qui suivent : Sang de la veine porte. Le sang recueilli pesait 76 grammes. A la seconde évapora
cupro-potassique titrée, qu’il renfermait 0,231 pour 100 de glucose. Sang pris au-dessus du foie. Ce sang pesait 25 grammes
enfermait 0,231 pour 100 de glucose. Sang pris au-dessus du foie. Ce sang pesait 25 grammes. Le résidu alcoolique pesait 0,
ique pesait 0,165. On a trouvé, par le même procédé d’analyse, que ce sang contenait 0,304 pour 100 de glucose. Le foie renf
ue, et tué quatre heures après le repas, on trouve du glucose dans le sang de la veine porte, et le sang qui sort du foie re
le repas, on trouve du glucose dans le sang de la veine porte, et le sang qui sort du foie renferme alors une quantité de g
dans leur résultat, c’est la démonstration de ce fait capital, que le sang qui pénètre dans le foie pendant la digestion ren
tats de ces deux expériences. Dans la première, quand on recueille le sang deux heures après le repas, le sang qui provient
a première, quand on recueille le sang deux heures après le repas, le sang qui provient du foie ne renferme encore qu’une qu
e. Dans la seconde expérience, faite quatre heures après le repas, le sang qui s’échappe du foie contient des proportions no
hépatique, par la nature même du tissu spongieux de cette glande, le sang est contraint de subir dans le foie une stagnatio
Aussi, lorsque, dans la première expérience, nous avons recueilli le sang deux heures seulement après le repas, nous avons
nts physiologiques que de voir s’échapper d’un foie gorgé de sucre un sang presque dépourvu de ce produit ! Mais lorsque, da
produit ! Mais lorsque, dans la seconde expérience, on a recueilli le sang quatre heures après le repas, on a laissé au gluc
vaisseaux sus-hépatiques, et l’analyse a permis de constater dans le sang de ces vaisseaux l’existence d’une notable propor
icile de comprendre que l’on trouve et que l’on dose du sucre dans le sang de la veine porte, quand il n’y en a pas, et que
veine porte, quand il n’y en a pas, et que l’on n’en voie pas dans le sang des veines hépatiques où il y en a. La possibilit
vérité. Le résultat énoncé, à savoir, qu’il y a plus de sucre dans le sang de la veine porte que dans celui des veines hépat
ambiguïté dans les désignations anatomiques. On parle, d’une part, du sang recueilli dans la veine porte et du sang recueill
es. On parle, d’une part, du sang recueilli dans la veine porte et du sang recueilli dans les veines mésentériques, distinct
s les veines mésentériques. D’autre part, on dit qu’on a recueilli du sang au-dessus du foie, et puis, dans le détail de l’e
ur. L’auteur n’a sans doute pas voulu désigner par cette expression : sang pris au-dessus du foie, le sang du cœur droit pro
voulu désigner par cette expression : sang pris au-dessus du foie, le sang du cœur droit provenant de tout le système veineu
es, immédiatement à la sortie du tissu du foie, qu’il faut prendre le sang sus-hépatique pour le comparer au sang de la vein
du foie, qu’il faut prendre le sang sus-hépatique pour le comparer au sang de la veine porte qui entre dans l’organe. Du res
nts physiologiques que de voir s’échapper d’un foie gorgé de sucre un sang presque dépourvu de ce produit ! » Or, si l’auteu
esque dépourvu de ce produit ! » Or, si l’auteur a vu sur un chien le sang s’échapper du foie, il n’a pu le voir s’échapper
 » D’après tout cela, je crois bien que notre contradicteur a pris du sang des veines hépatiques et du sang de la veine port
en que notre contradicteur a pris du sang des veines hépatiques et du sang de la veine porte ; mais ce que je n’admettrai ja
s après un repas de viande crue, il y a plus de sucre dans le dernier sang que dans le premier. Sans rechercher la cause des
ce vient de l’aliment, il faudrait prouver qu’il y a du sucre dans le sang de la veine porte qui entre dans l’organe ; et en
l a avancé, qu’il y eût plus de sucre dans la veine porte que dans le sang des veines hépatiques : immédiatement paraît le M
lui aura prouvé qu’il n’y a pas, comme il le croit, du sucre dans le sang de la veine porte en plus grande quantité que dan
re dans le sang de la veine porte en plus grande quantité que dans le sang des veines hépatiques, il abandonnera cet argumen
dit, par exemple, que chez un carnivore il n’y a pas de sucre dans le sang de la veine porte, et qu’il y en a dans le sang d
pas de sucre dans le sang de la veine porte, et qu’il y en a dans le sang des veines hépatiques, ce n’est pas là un résulta
ien faite et dans les conditions indiquées, il n’y a de sucre dans le sang de la veine porte. C’est à cause de cette foi sci
es à jeun ou en digestion de viande, il n’existe pas de sucre dans le sang de la veine porte qui circule des intestins vers
, tandis qu’il en existe constamment et en notable proportion dans le sang qui sort du foie par les veines hépatiques pour c
ivores, à certaines périodes de la digestion, il y a du sucre dans le sang de la veine porte aussi bien que dans celui des v
de la viande de bœuf crue une plus forte proportion de sucre dans le sang de la veine porte que dans le sang pris au-dessus
forte proportion de sucre dans le sang de la veine porte que dans le sang pris au-dessus du foie. L’assurance avec laquelle
’époque de la digestion, soit enfin relativement à la manière dont le sang a été traité, pour y rechercher la matière sucrée
es mêmes circonstances, constamment et en notable proportion, dans le sang des veines hépatiques. Maintenant, quant à appréc
nous agissons quelquefois en mélangeant directement la levure avec du sang frais sucré, comme cela a lieu dans les veines hé
s, et elle dure généralement cinq ou six heures, tandis que jamais le sang frais de la veine porte, mélangé de même à de la
r alors la fécule pourrait, sous l’influence des matières animales du sang , se transformer en sucre et donner de l’alcool et
nous nous en sommes assuré. Au lieu de faire fermenter directement le sang , on peut le traiter par quatre ou cinq fois son v
oumet alors à la fermentation. Mais, soit qu’on prenne directement le sang des veines portes et des veines hépatiques, soit
voit constamment dans tous les cas la fermentation s’établir avec le sang des veines hépatiques, et jamais avec le sang de
ation s’établir avec le sang des veines hépatiques, et jamais avec le sang de la veine porte. Nous n’avons pas besoin de rép
de répéter ici que, pour obtenir ces résultats, il faut recueillir le sang dans des conditions physiologiques. On ne peut av
illir le sang dans des conditions physiologiques. On ne peut avoir le sang qui circule dans des conditions normales dans la
l par la section du bulbe rachidien, et à recueillir immédiatement le sang contenu dans la veine porte et celui contenu dans
ligatures sur ces vaisseaux. De cette manière, on est bien sûr que le sang recueilli dans la veine porte est celui qui allai
ble de l’expérience, il faut se procurer d’assez grandes quantités de sang et sacrifier un certain nombre d’animaux dans les
ertain nombre d’animaux dans les mêmes conditions. On réunit tous les sangs des veines hépatiques et ceux des veines portes q
s. Dans ces circonstances, on recueille les plus grandes quantités de sang possible, en faisant l’expérience sur l’animal vi
nt, comme nous l’avons souvent pratiquée, que l’on veuille obtenir le sang de la veine porte ou le sang des veines sus-hépat
t pratiquée, que l’on veuille obtenir le sang de la veine porte ou le sang des veines sus-hépatiques. Pour obtenir le sang d
la veine porte ou le sang des veines sus-hépatiques. Pour obtenir le sang de la veine porte, il suffit de faire la ligature
men, et de piquer au-dessous de la ligature. On fait jaillir ainsi du sang circulant dans la veine porte chez l’animal vivan
eine porte chez l’animal vivant. Mais on comprendra, que, pour que ce sang soit dans des conditions physiologiques, il ne fa
ourir l’animal d’hémorragie en ouvrant la veine porte, par exemple le sang de toutes les parties du corps se trouvant évacué
le sucre que contient cet organe passe avec les dernières portions de sang , qui alors ne sont plus identiques avec les premi
ns des conditions physiologiques. Pour obtenir une grande quantité de sang des veines hépatiques, nous avons employé le même
us avons employé le même procédé que pour constater la température du sang qui sort du foie. Ce procédé consiste à faire une
s des veines rénales. Ces ligatures sont destinées l’une à arrêter le sang qui vient des parties inférieures, l’autre à lier
sse au-dessous de la veine, on fait la ligature, et de cette façon le sang des parties inférieures ne peut plus remonter dan
-dire au-dessus du lieu d’abouchement des veines hépatiques. Alors ce sang , ne pouvant plus remonter dans le cœur, pénètre d
eux procédés précédents, on peut avoir des quantités considérables de sang sucré, parce que la circulation continuant sur l’
ce que la circulation continuant sur l’animal vivant, on recueille du sang qui ne peut s’échapper qu’après avoir traversé le
peut s’échapper qu’après avoir traversé le foie. On possède assez de sang pour obtenir de l’alcool par la fermentation en d
nous avons indiqué, c’est-à-dire une grande quantité de sucre dans le sang des veines hépatiques, et absence complète ou tra
veines hépatiques, et absence complète ou traces très faibles dans le sang de la veine porte.   Fig. 22.   Par ces raison
eur qui nous a contredit a pu arriver à trouver plus de sucre dans le sang de la veine porte que dans celui des veines hépat
ns, à savoir, que chez les animaux carnivores il y a du sucre dans le sang des veines hépatiques, qui sort du foie, tandis q
eines hépatiques, qui sort du foie, tandis qu’il n’y en a pas dans le sang de la veine porte, qui entre dans l’organe. Voici
l’eau. Trois heures après ce repas, l’abdomen ayant été ouvert et le sang des divers vaisseaux recueilli séparément, j’ai d
é la quantité de sucre dans tous ces produits, et j’ai trouvé dans le sang de la veine porte 0,322 gr. de sucre pour 100 de
trouvé dans le sang de la veine porte 0,322 gr. de sucre pour 100 de sang  ; dans le sang des veines hépatiques, 0,327 gr. ;
sang de la veine porte 0,322 gr. de sucre pour 100 de sang ; dans le sang des veines hépatiques, 0,327 gr. ; dans le sang d
100 de sang ; dans le sang des veines hépatiques, 0,327 gr. ; dans le sang de la veine cave inférieure, 0,03 gr., et dans ce
rme le troisième jour d’une abstinence absolue, et l’on recueillit du sang de la veine porte, du sang des veines sus-hépatiq
abstinence absolue, et l’on recueillit du sang de la veine porte, du sang des veines sus-hépatiques, du sang de la veine ca
llit du sang de la veine porte, du sang des veines sus-hépatiques, du sang de la veine cave inférieure et du sang de l’artèr
des veines sus-hépatiques, du sang de la veine cave inférieure et du sang de l’artère crurale. On obtint par l’analyse les
alyse les résultats suivants : 0,025 gr. de sucre dans 100 parties de sang de la veine porte ; 0,049 gr. dans le sang des ve
sucre dans 100 parties de sang de la veine porte ; 0,049 gr. dans le sang des veines hépatiques ; 0,042 gr. dans le sang de
te ; 0,049 gr. dans le sang des veines hépatiques ; 0,042 gr. dans le sang de la veine cave inférieure, et 0,023 gr. dans le
42 gr. dans le sang de la veine cave inférieure, et 0,023 gr. dans le sang de l’artère crurale. Troisième expérience. — Un
laissé sans nourriture pendant huit jours, puis sacrifié. L’examen du sang des différents vaisseaux donna les chiffres suiva
aisseaux donna les chiffres suivants : 0,022 gr. de sucre pour 100 de sang des veines hépatiques, et des traces seulement da
hépatiques, et des traces seulement dans la veine cave inférieure. Le sang de la veine porte ne contenait pas de sucre. Chez
chien à jeun depuis quatre jours, on n’a pas trouvé de sucre dans le sang de la veine porte, tandis qu’on en a rencontré da
e dans le sang de la veine porte, tandis qu’on en a rencontré dans le sang des veines hépatiques. Quatrième expérience. — U
s copieux de viande cuite, fut sacrifié au moment de la digestion. Le sang de la veine porte ne renfermait pas de sucre. Le
a digestion. Le sang de la veine porte ne renfermait pas de sucre. Le sang des veines hépatiques en contenait 0,340 gr. pour
e. Le sang des veines hépatiques en contenait 0,340 gr. pour 100 ; le sang de la veine cave inférieure, 0,083 gr., et celui
ve ; 4° Que, chez les animaux nourris avec des matières amylacées, le sang de la veine porte contient une proportion considé
s animaux nourris avec de la viande, il n’existe pas de sucre dans le sang de la veine porte ; qu’on en trouve, au contraire
les veines hépatiques, dans la veine cave inférieure, et même dans le sang artériel ; 6° Que le sang de la veine porte des a
s la veine cave inférieure, et même dans le sang artériel ; 6° Que le sang de la veine porte des animaux soumis à l’abstinen
es, les recherches qui démontrent qu’il n’existe pas de sucre dans le sang de la veine porte d’animaux nourris de viande, ta
ine porte d’animaux nourris de viande, tandis qu’il en existe dans le sang des veines hépatiques. La question étant aujourd’
us du diaphragme. Il était alors facile de recueillir sans mélange le sang des veines hépatiques en introduisant un tube de
se entre la ligature et les intestins, on recueillait sans mélange le sang provenant de ces derniers organes. L’expérience m
ces derniers organes. L’expérience m’a démontré qu’en recueillant le sang entre la ligature et le foie, ce fluide contenait
par suite d’un reflux depuis longtemps signalé par M. Cl. Bernard. Le sang , mêlé exactement avec trois fois son poids d’alco
rmule : C12H12O12 = 4C02 + 2(C4H6O2). Avant de doser le sucre dans le sang , je fis les deux expériences qualitatives suivant
mposé de 1 kilogramme de viande de bœuf crue. L’extrait alcoolique du sang de la veine porte ne donna rien par la fermentati
x heures après un repas composé de viande de bœuf crue. 33 grammes de sang de la veine porte donnèrent un extrait alcoolique
cupro-tartrate de potasse, et rien par la fermentation. 4 grammes de sang des veines hépatiques fournirent un extrait alcoo
repas composé de 1 kilogramme de viande crue de bœuf. On recueillit : sang de la veine porte, 73 grammes, qui donnèrent : ex
lique repris une seconde fois par l’alcool, 0,60 ; ce qui donne, pour sang frais, 1000 parties : extrait sec de la deuxième
ne donna aucune trace de gaz par la fermentation. On obtint de même : sang des veines hépatiques, 49 grammes, qui donnèrent 
e repris une seconde fois par l’alcool, 0,70 gr. ; ce qui donne, pour sang frais, 1000 parties : extrait sec de la seconde s
t 0,0422 gr. de ce gaz, soit 0,0863 gr. de sucre ; ce qui donne, pour sang frais des veines hépatiques, 1000 parties : sucre
le sacrifia deux heures et demie après son dernier repas. On obtint, sang de la veine porte, 149 grammes, qui donnèrent : e
te, 149 grammes, qui donnèrent : extrait alcoolique, 2,059, soit pour sang frais, 1000 parties : extrait alcoolique sec, 13,
t l’extrait alcoolique, 2,050, on obtint 35, 055 ; ce qui donne, pour sang de la veine porte, 1000 parties : eau, 766,26 ; s
ine porte, 1000 parties : eau, 766,26 ; substances sèches, 233,74. Le sang des veines hépatiques pesait 54,8 gr. ; il laissa
esait 54,8 gr. ; il laissa, extrait alcoolique sec, 1,096, soit, pour sang frais, 1000 parties : extrait alcoolique sec, 21,
ide carbonique, représentant 0,0726 gr. de sucre ; ce qui donne, pour sang frais des veines hépatiques, 1000 parties : sucre
nt l’extrait alcoolique 1,096, on obtient 14,306 ; ce qui donne, pour sang des veines hépatiques, 1000 parties : eau, 737,20
repas composé de 1250 grammes de viande crue ; on prit 61 grammes de sang de la veine porte et 51 grammes de sang des veine
crue ; on prit 61 grammes de sang de la veine porte et 51 grammes de sang des veines hépatiques. L’extrait alcoolique du pr
ésentant 0,2715 gr. de sucre ; ce qui donne la composition suivante : sang frais des veines hépatiques, 1000 parties, sucre,
ableau résumant les quantités de sucre contenues dans 1000 parties de sang frais : En résumé, il résulte des expériences
idien et la ligature des vaisseaux, on ne trouve pas de sucre dans le sang de la veine porte d’animaux nourris de viande cru
is de viande crue ou cuite ; 2° Que, dans les mêmes circonstances, le sang frais des veines hépatiques contient d’un à quatr
t non pas un organe condensateur, comme on l’avait avancé ; 4° Que le sang des veines hépatiques laisse plus de substances s
sèches, et fournit plus d’extrait alcoolique que la même quantité de sang de la veine porte. Enfin, dans la séance du 30 a
opération. Après ce laps de temps assez considérable, j’ai examiné le sang , les muscles, le sucre gastrique et l’urine de ce
siologie, qu’après l’extirpation des reins, l’urée s’accumule dans le sang . On devrait donc s’attendre à trouver les acides
iques et la matière colorante de la bile, ainsi que du sucre, dans le sang ou dans le tissu d’animaux privés du foie, pendan
té les deux jambes pour leur faire perdre une quantité plus grande de sang qu’il ne s’en perdait par l’extirpation du foie.
es d’une manière plus intense que ne pourrait l’expliquer la perte du sang inévitable dans une opération si grande. Le rappo
on a appliqué une ligature sur la veine porte, et l’on a recueilli le sang de ce vaisseau. Ce sang ne renfermait aucune trac
re sur la veine porte, et l’on a recueilli le sang de ce vaisseau. Ce sang ne renfermait aucune trace de glucose ; on s’en e
2 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
oguistes. Le principe actif du poison est soluble dans l’eau, dans le sang et dans toutes les humeurs animales ; mais il est
isissures en grande quantité à la surface du liquide. Comme l’eau, le sang et les humeurs animales, l’alcool dissout le veni
enté comme un poison violent dès qu’on l’introduit en contact avec le sang au moyen d’une plaie, mais inoffensif lorsqu’il e
oisonnement par piqûre, qui fait pénétrer rapidement le venin dans le sang , et amène la mort avec un cortège de symptômes pa
mort d’autant plus rapidement que le venin pénètre plus vite dans le sang . C’est pourquoi la mort est plus prompte quand on
égales d’ailleurs (taille de l’animal, dose du poison), les animaux à sang chaud meurent plus vite que les animaux à sang fr
poison), les animaux à sang chaud meurent plus vite que les animaux à sang froid, et parmi les premiers les oiseaux plus vit
chez les oiseaux plus gros, chez les mammifères et chez les animaux à sang froid, la mort arrive dans un espace de temps qui
d’espèce différente. Il en est qui sont libres comme les globules du sang  ; mais la plupart sont unis et soudés. Les élémen
ur. C’est pourquoi j’ai donné le nom de milieu intérieur organique au sang et à tous les liquides blastématiques qui en déri
ents organiques ; ils ne leur portent rien, ils ne font qu’emmener le sang qui a servi à les nourrir ; mais le système veine
mouvement circulatoire. Ici commence le système artériel qui lance le sang dans une direction inverse à celle qui précède, c
verse à celle qui précède, c’est-à-dire du centre à la périphérie. Le sang ainsi poussé par le cœur dans les artères va se p
nt les organismes ; mais ce qu’il importe de savoir ici, c’est que le sang artériel est celui qui se dirige vers nos organis
i leur distribue toutes les substances capables de réagir sur eux. Le sang artériel porte la vie aux éléments organiques, pa
s éléments d’un milieu organique propre à entretenir la vie ; mais le sang artériel peut aussi apporter la mort, s’il est in
int encore tout : il faut que la substance toxique s’accumule dans le sang par suite d’une disproportion qui doit s’établir
ne pouvait pas arriver au cœur, parce que cette ligature empêchait le sang veineux de passer et de l’y transporter. Le poiso
. Si nous lions l’artère d’un membre par exemple, nous empêcherons le sang empoisonné d’être porté aux éléments organiques d
sauve que la partie du corps à laquelle l’artère oblitérée portait le sang . Après cet exposé sommaire de quelques notions ph
grenouille empoisonnée, je vis que son cœur continuait à battre. Son sang rougissait à l’air et présentait ses propriétés p
ment morts, tandis que les autres éléments organiques des muscles, du sang , des muqueuses, etc., étaient très-vivants et con
nd nombre d’heures, ainsi que cela se voit surtout chez les animaux à sang froid. Il est maintenant facile de comprendre que
es analytiques se démontrent particulièrement bien chez les animaux à sang froid à cause de la persistance plus longue des p
érielle. Sur une grenouille très-vivace j’ai intercepté le passage du sang artériel dans les jambes du train de derrière par
ssion trop prolongée des mouvements respiratoires. Chez les animaux à sang chaud, ces phénomènes se passent en un temps beau
ne paralysie de cet élément qui dure tant que le curare reste dans le sang en contact avec lui, mais qui peut cesser quand l
nt et pouvoir se déduire l’un de l’autre. Le curare introduit avec le sang va se mettre en contact avec les éléments organiq
élément indispensable à tous, l’air ou l’oxygène, va manquer dans le sang , leur milieu organique. Sans doute le cœur, qui c
rganique. Sans doute le cœur, qui continue à battre, fait circuler le sang , mais ce sang ne prend plus d’oxygène dans les po
doute le cœur, qui continue à battre, fait circuler le sang, mais ce sang ne prend plus d’oxygène dans les poumons paralysé
encontre partout. Sous l’influence de la respiration artificielle, le sang continuera donc à circuler et à se charger d’oxyg
continueront à vivre ; mais le poison lui-même, en circulant avec le sang , finira par s’éliminer par les divers émonctoires
es, de sorte qu’après un temps suffisant tout le curare sera sorti du sang , et l’élément nerveux moteur, qui n’avait été qu’
tion d’une dose graduellement croissante de poison introduite dans le sang par l’absorption, car lorsqu’on injecte d’un seul
e la hiérarchie des organismes. La quantité de curare arrivée dans le sang et capable d’empoisonner les nerfs moteurs des me
e à son summum, l’élimination fait peu à peu disparaître le poison du sang  ; en même temps et parallèlement cessent tous les
faut faire : délier le bandage et laisser pénétrer le poison dans le sang  ; mais dès que les membres seront pris et que la
membre ; il suffit de comprimer modérément pour empêcher le retour du sang veineux. On peut même dire qu’on n’arrête pas d’u
peut même dire qu’on n’arrête pas d’une manière absolue le passage du sang empoisonné ; mais il s’en échappe si peu à la foi
r le physiologiste, le cœur est l’organe central de la circulation du sang , et à ce titre c’est un organe essentiel à la vie
 : il est creusé à l’intérieur de cavités qui servent de réservoir au sang  ; c’est pourquoi les anatomistes ont encore appel
artie supérieure ou base du cœur, appelées oreillettes et recevant le sang de toutes les parties du corps au moyen de gros t
deux soupapes appelées valvules. L’une placée à l’orifice d’entrée du sang de l’oreillette dans le ventricule, est nommée va
ule auriculo-ventriculaire ; l’autre, située à l’orifice de sortie du sang du ventricule par l’artère, s’appelle valvule sig
s cœurs a un rôle bien différent. Le cœur gauche, nommé encore cœur à sang rouge, est destiné à recevoir dans son oreillette
destiné à recevoir dans son oreillette par les veines pulmonaires le sang pur et rutilant qui vient des poumons, pour le fa
orps, où il devient impur et noir. Le cœur droit, appelé aussi cœur à sang noir, est destiné à recevoir dans son oreillette
r, est destiné à recevoir dans son oreillette par les veines caves le sang impur qui revient de toutes les parties du corps
ssus, et le cœur droit est le cœur qui préside à la revivification du sang dans les poumons, pour le restituer au cœur gauch
eurs fonctions. Quant au liquide nourricier, il est représenté par le sang lui-même, qui est sensiblement identique chez tou
issus vivants sont sanguinaires, c’est-à-dire qu’ils se repaissent du sang dans lequel ils sont plongés. Ils y vivent comme
nutritifs, de même il faut renouveler, au moyen de la circulation, le sang qui perd son oxygène et se charge d’acide carboni
qui incombe au cœur. Le système du cœur gauche apporte aux organes le sang qui les anime ; le système du cœur droit emporte
x organes le sang qui les anime ; le système du cœur droit emporte le sang qui les a fait vivre un instant. Quand en physiol
fera comprendre comment, à chaque contraction des cavités du cœur, le sang qu’elles contiennent se trouve expulsé suivant un
valvules ou soupapes cardiaques. Quand l’oreillette se contracte, le sang est poussé dans le ventricule parce que la valvul
riculo-ventriculaire s’abaisse ; quand le ventricule se contracte, le sang est chassé dans les artères parce que la valvule
emps que la valvule auriculo-ventriculaire se relève pour empêcher le sang de refluer dans l’oreillette. La contraction des
ans l’oreillette. La contraction des cavités du cœur, qui les vide de sang , est suivie d’un relâchement pendant lequel de no
du cœur. A ce même instant de la contraction du ventricule gauche, le sang est lancé dans l’aorte et dans les artères du cor
elle de savoir comment le cœur, ce simple moteur de la circulation du sang , peut, en réagissant sous l’influence du système
ments de l’œuf : chez le mammifère, il les puise dans les éléments du sang maternel. Pendant que cet organe sert ainsi à la
e la partie supérieure constitue un véritable ventricule qui lance le sang dans un bulbe aortique se divisant en arcs branch
on se souvient que le cœur continue de battre et de faire circuler le sang dans le corps d’un animal absolument privé de tou
ibles, le cœur s’arrête instantanément, tandis que chez des animaux à sang froid et surtout pendant l’hiver le cœur ne resse
i, le cœur n’est plus seulement l’organe central de la circulation du sang , mais il est devenu en outre un centre où viennen
uis la grenouille jusqu’à l’homme, la suspension de la circulation du sang amène en premier lieu la perte des fonctions céré
’opérer un temps très-différent selon les espèces. Chez les animaux à sang froid, ce temps est très-long, surtout pendant l’
mouvements paraissent le moins du monde troublés. Chez les animaux à sang chaud, c’est tout différent : la cessation d’acti
ion momentanée des fonctions cérébrales par cessation de l’arrivée du sang artériel dans le cerveau. On pourrait produire la
du cœur qui produit la perte de connaissance en privant le cerveau du sang amène aussi la pâleur des traits et une foule d’a
s elle a une manifestation bien différente. La syncope, qui enlève le sang au cerveau, donne une expression négative, en pro
piqué par un aiguillon, réagit, accélère ses mouvements et envoie le sang à plein calibre par l’aorte et par toutes les art
imale ; il reçoit le premier de tous l’influence de la circulation du sang . De là résulte que ces deux organes culminants de
au cœur, et par les artères carotides et vertébrales qui apportent le sang au cerveau. Tout ce mécanisme merveilleux ne tien
ur a été arrêté, si l’impression douloureuse a été trop soudaine ; le sang n’arrivant plus au cerveau, la syncope, des crise
e plus fortement dans la poitrine, en même temps qu’il envoie plus de sang au cerveau, d’où résultent la rougeur du visage e
ue tout le monde connaît. Il en est de même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la vie s’engourdissent
te chez les êtres inférieurs, chez les végétaux et chez les animaux à sang froid ; mais chez l’homme et chez les autres anim
animaux à sang froid ; mais chez l’homme et chez les autres animaux à sang chaud il y a en général une indépendance évidente
s aux manifestations des phénomènes vitaux. L’organisme de l’animal à sang chaud, étant suffisamment protégé, n’entre que tr
des, etc.), est formé par tous les liquides circulants (la liqueur du sang et tous les liquides intra-organiques et blastéma
ent dans notre milieu intra-organique, après avoir pénétré dans notre sang et s’être mis en contact avec nos particules orga
ou les éteindre en faisant pénétrer des substances actives dans notre sang ou dans notre milieu organique ; mais ce serait u
xtérieure de certains nerfs et que le contact physique et chimique du sang , à une certaine température, avec les éléments ne
ires et nerveux entretiennent l’activité des organes qui préparent le sang ou le milieu intérieur ; mais le sang à son tour
té des organes qui préparent le sang ou le milieu intérieur ; mais le sang à son tour nourrit les organes qui le produisent.
es et de leurs valvules rend parfaitement compte de la circulation du sang . Dans le substratum, rien de pareil ne s’observe 
s sont les mêmes dans le cerveau que dans tous les autres organes. Le sang agit sur les éléments anatomiques de tous les tis
de température, d’humidité, qui leur sont indispensables. Lorsque le sang afflue en moindre quantité dans un organe quelcon
solument de même pour les éléments anatomiques du cerveau. Dès que le sang cesse d’y parvenir, les propriétés nerveuses sont
émie devient complète. Une simple modification dans la température du sang , dans sa pression, suffit pour produire des troub
, on constate que la même membrane est très-colorée et gonflée par le sang , qui y afflue avec force. Ces deux phases circula
la période digestive au contraire, ces mêmes glandes sont gorgées de sang , rutilantes, comme érectiles, et leurs conduits l
s ces derniers temps. Dans les phénomènes de circulation générale, le sang ne fait en quelque sorte que traverser les partie
éteurs où s’opère la séparation d’un liquide à la formation duquel le sang doit plus ou moins concourir ; il s’agit là d’un
es, qui agissent chimiquement. Au moment de la fonction du muscle, le sang circule avec une plus grande activité, qui se mod
l était la conséquence d’une compression opérée sur le cerveau par le sang lorsque sa circulation se ralentit. Ils supposaie
la veille la circulation, devenue plus active, provoque un afflux de sang qui est en raison de l’intensité des fonctions cé
é, le cerveau est soumis à la loi commune qui régit la circulation du sang dans tous les organes. En vertu de cette loi, qua
es relations qui peuvent exister entre la suractivité circulatoire du sang et l’état fonctionnel des organes, nous verrons f
rganique innée ayant son siège dans le cœur, foyer où bouillonnent le sang et les passions. Plus tard, le poumon fut considé
n fut considéré comme une sorte de calorifère dans lequel la masse du sang venait tour à tour puiser la chaleur que la circu
empérature se maintient à peu près fixe chez l’homme et les animaux à sang chaud. Il y a en vérité autant de foyers calorifi
us élevée de tous les organes du corps. Chez l’homme et les animaux à sang chaud, le cerveau produit lui-même la chaleur qui
nce et la volonté disparaître. C’est ce qui arrive chez les animaux à sang froid, chez lesquels la fonction de calorificatio
éthode expérimentale plus délicate, qui consiste à introduire dans le sang des substances toxiques diverses destinées à port
tes volontaires, mais c’est elle qui fait battre le cœur, circuler le sang , respirer le poumon, sécréter les glandes. Si l’h
s ; mais il en est de même de l’activité des plantes et des animaux à sang froid. Si l’homme et les animaux à sang chaud par
des plantes et des animaux à sang froid. Si l’homme et les animaux à sang chaud paraissent libres et indépendants dans leur
3 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
ortirent de ces mélanges. Elles auraient péri, par l’impureté de leur sang , si près d’eux, un reste du vieux sang Aryen ne s
t péri, par l’impureté de leur sang, si près d’eux, un reste du vieux sang Aryen ne s’était conservé entièrement pur pour le
t été depuis longtemps oublies ; les Romains étaient sémitisés par le sang , hellénisés par l’esprit : or les Hellènes eux-mê
n ; le monde germain comprend tout ce qui en Europe a conservé pur le sang Aryen. Les vieux Gaulois ont contracté des mélang
deux ou trois reprises, les vieux Aryens n’étaient venus raviver leur sang . Dans un pays de forêts, au milieu de l’Europe, u
igrations Aryennes. Ainsi, peu à peu, dans le courant des siècles, le sang Aryen imprégna de nouveau les hommes de cette par
étant sur le Rhin la plus voisine des Francs. Ce n’est donc point du sang allemand, du sang de Factuelle nation allemande q
la plus voisine des Francs. Ce n’est donc point du sang allemand, du sang de Factuelle nation allemande que nous parlons lo
st de race germanique. Nous indiquons seulement la vieille parenté de sang produite, entre les peuples qui aujourd’hui se no
signifie « le peuple » ; ce qui montre que les Français ont en eux le sang des émigrés, les Allemands le sang de ceux qui so
tre que les Français ont en eux le sang des émigrés, les Allemands le sang de ceux qui sont restés fixés, qui ont conservé p
i ont conservé pure la race européenne des Aryens. Mats c’est le même sang toujours, qu’il soit romanisé dans l’ouest ou sla
évolutions les plus fortes et les plus importantes de ces peuples, le sang premier réapparaît sans cesse. Car c’est le sang
s de ces peuples, le sang premier réapparaît sans cesse. Car c’est le sang de la plus noble espèce humaine naturelle, de la
ans sa conscience morale la nature la plus noble de l’humanité. De ce sang naquirent tous les génies de l’Europe. Aux lieux
ous les génies de l’Europe. Aux lieux où, toujours pure, la goutte de sang Aryen s’était conservée et avait imprégné la vie,
mps avec cette divine force Aryenne conquérait les pays et versait le sang , — un sang qui produit la vie, non la mort, — ce
tte divine force Aryenne conquérait les pays et versait le sang, — un sang qui produit la vie, non la mort, — ce même princi
amment prévalu sur le cœur. Or, dans le cœur est enfermé le salutaire sang Aryen, comme dans le sanctuaire du Gral ; tandis
es ; un langage pouvant être compris par ceux qui ne renient pas leur sang Aryen. Et maintenant que signifie tout ce bruit ?
r, même né en Allemagne, tout cela n’est autre chose que la goutte de sang Aryen. Et la joie que nous donne à tous Lohengrin
ure idéale. Au temps de la plus grande misère des cœurs, c’est par le sang Aryen que fut rendu possible le plus haut élan de
des choses communes à tous ces hommes, et, par ce langage, ranimer le sang Aryen et le Christianisme.     Nous avons reconn
, la musique. Les deux œuvres, deux confessions de foi écrite avec le sang du martyre, nous disent donc ce que le Maître a v
tudier la diffusion de ce type de théories en France. Cette idée d’un sang plus pur, duquel peut seul naître l’homme de l’av
ommises en son nom. Il faudrait étudier le lien entre ces théories du sang pur et les écrivains de la revue, ce qui serait u
re raciste, Parsifal est l’œuvre parmi toute. On y retrouve l’idée du sang pur (celui du Christ), du sang régénéré (par la p
e parmi toute. On y retrouve l’idée du sang pur (celui du Christ), du sang régénéré (par la puissance du Graal), celle de l’
4 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre V. Suite du Père. — Lusignan. »
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de ving
s, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est l
es : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi, C’est le sang de
s comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs. — Ô fille encor trop chère ! Connois
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temp
e le poète cherche à exciter. Mais les malheurs de Lusignan, mais son sang , mais ses souffrances se mêlent aux malheurs, au
ignan, mais son sang, mais ses souffrances se mêlent aux malheurs, au sang et aux souffrances de Jésus-Christ. Zaïre pourrai
5 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
vait les entendre. Confus de tant d’implacabilité, humilié de tant de sang , qui rejaillissait si souvent et si justement sur
de l’instrument de mort, regarda froidement le couteau ruisselant du sang de son ami ; puis, se tournant vers le peuple et
t défié le remords ; mais il avait été vaincu. Il en était obsédé. Ce sang le suivait à la trace. Une secrète horreur se mêl
agogie. Je n’accepte rien de cette calomnie du livre le plus plein de sang , mais le plus plein de larmes que je connaisse. Q
entre les hommes dominants à qui serait le plus implacable contre le sang de Bourbon. « Le 9 mai, au moment où les princess
rer à jamais toutes les révolutions, car aucune révolution ne vaut le sang d’un juste ; et quand le juste est une femme, san
ulaires un livre qui a ainsi des gouttes de larmes à chaque goutte de sang innocent répandu par la perversité des tribuns ou
ns ou par le vertige des démagogues ? Ai-je laissé une seule tache de sang sur la statue de la liberté ? Et n’est-ce pas en
ération et de la justice et à le détourner si facilement des voies de sang où la Convention l’avait précipité pour le perdre
que j’en disais dans les Girondins : XII « Il y avait trop de sang versé entre le bonheur et lui. Une dictature terr
pendant trois ans, à cette popularité qui avait voulu être nourrie de sang  ; la tête du roi demandée et obtenue ; celle de l
ne mort sans fruit ; une mémoire souillée, un nom néfaste ; le cri du sang qu’on n’apaise plus, s’élevant dans la postérité
rifier ! C’est l’éternel malheur des hommes qui ont taché leur nom du sang de leurs semblables de ne pouvoir plus se laver m
de leurs semblables de ne pouvoir plus se laver même dans leur propre sang . »……………….……………………………………… XIV Et ailleurs :
dernier des hommes serait l’assassin de tous les autres ! Il tache de sang les plus pures doctrines. Il inspire à l’avenir l
a France dans son intelligence, dans son rôle, dans son âme, dans son sang  ! Les têtes tombent une à une, les unes justement
tement et odieusement sacrifiée ; mais elle ne doit pas regretter son sang quand il a coulé pour faire éclore des vérités ét
on et à l’éclosion de ses desseins sur l’homme. Les idées végètent de sang humain. Les révélations descendent des échafauds.
alistes religieux, tenter la Providence quand il s’agit du sort et du sang d’un peuple. Mais, en ce qui concerne l’Histoire
6 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
mais les langes de la liberté. Elle ne se serait pas baptisée dans le sang de trois cent mille victimes. Elle n’aurait pas m
lsé tête par tête, dans cette mêlée de cadavres et dans cette mare de sang , pour faire au peuple horreur de lui-même quand i
Une seule chose est certaine, c’est que ni Robespierre, encore pur de sang , ni surtout les Girondins, n’y trempèrent pas. Ce
se refusa à conclure le pacte de la réticence avec Danton, au prix du sang de septembre amnistié par eux. On ne conçoit pas
ha héroïquement, mais d’un triomphe qui n’aurait dû coûter que peu de sang , et qui coûta bien des vies précieuses à la Franc
mobiles à l’assaut des positions de l’ennemi ; et qu’il prodigua son sang à la place des troupes, pendant qu’on l’accusait
elle faiblesse qui ne veut pas abandonner sa popularité, même dans le sang , commit le crime rétrospectif de tolérer ces égor
t plus reculer et qu’il se précipitât aux frontières, tout souillé du sang des royalistes, sans autre espérance que la victo
mpe comme il s’est trompé. Un peuple qu’on aurait besoin d’enivrer de sang pour le pousser à défendre sa patrie serait un pe
, on apercevait au fond de son regard une arrière-pensée de prince du sang . Il se livrait à tous les accidents d’une révolut
paraissait incendié par un foyer intérieur. Des taches de bile et de sang marquaient sa peau. Ses yeux, quoique proéminents
un révolutionnaire, je ne suis pas une bête féroce. Je n’aime pas le sang des rois vaincus. Adressez-vous à Marat. » Je n’a
ur de son nom. Il y avait du reste une chevalerie héréditaire dans le sang de cette famille des de Sèze, d’origine espagnole
tête du supplicié par les cheveux, la montra au peuple et aspergea de sang les bords de l’échafaud. Des fédérés et des répub
ent les pointes de leurs sabres et les lances de leurs piques dans le sang , et les brandirent vers le ciel en poussant le cr
ccomplir, et se demandait, avec une anxiété voisine du remords, si le sang qu’il venait de répandre était une tache sur la g
ns ; il est aux yeux des autres un acte politique qui écrivit avec le sang d’un roi les droits du peuple, qui devait rendre
plus ou de moins dans la balance des destinées de la république. Son sang était une déclaration de guerre plus certaine que
t des retours dont il ne faut souvent chercher les motifs que dans le sang des victimes odieusement immolées par la cause op
re absous par quelque réparation éclatante et inattendue. Il y eut du sang de Louis XVI dans tous les traités que les puissa
t entre elles pour incriminer et étouffer la république ; il y eut du sang de Louis XVI dans l’huile qui sacra Napoléon si p
apoléon si peu de temps après les serments à la liberté ; il y eut du sang de Louis XVI dans l’enthousiasme monarchique qui
re dynastie. Ce sont les républicains qui doivent le plus déplorer ce sang , car c’est sur leur cause qu’il est retombé sans
g, car c’est sur leur cause qu’il est retombé sans cesse, et c’est ce sang qui leur a coûté la république ! XX « Qua
7 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »
les cratères et les tables chargées, et toute la salle ruisselait de sang . Et j’entendais la voix lamentable de Cassandre,
it tout son drame. Deux grandes victimes résument l’hécatombe dont le sang versé trop à flots aurait dispersé la pitié et no
sse. Agamemnon, pressé par les chefs, sacrifia sa fille ; il jeta son sang comme une libation aux vents courroucés. Le Chœur
tes qu’elle aurait pu dire. — Tandis qu’elle versait sur la terre son sang couleur de safran, d’un trait de ses yeux elle sa
t un que cette strophe d’un dessin si pur, que colore la rougeur d’un sang virginal. On peut dire l’lphigénie d’Eschyle comm
vieillards écoutent ces accusations étouffées, ils entendent crier le sang répandu ; une parole terrible leur échappe : — « 
lion affamé a sauté par-dessus les murs, et il s’est abreuvé dans le sang royal. » Ce n’est point seulement un vainqueur, c
eur crie le meurtre. Le flot de pourpre traîne derrière lui, comme le sang d’un blessé qui fait quelques pas avant de tomber
je sois tuée d’un seul coup ! Que je meure sans convulsions, dans mon sang versé d’un seul flot ! Que je ferme doucement les
st renversé de son chariot de bataille, et que les chiens lèchent son sang sous les roues. Ici l’oracle est instantané, le m
troisième coup. Hadès le gardien des morts, s’en est réjoui ! » — Le sang dont elle est baignée la rafraîchit et l’enivre.
isthe est là, l’homme qui l’aime, « le fort bouclier qui la couvre ». Sang pour sang, outrage aussi pour outrage : — « Le vo
là, l’homme qui l’aime, « le fort bouclier qui la couvre ». Sang pour sang , outrage aussi pour outrage : — « Le voilà gisant
lui, en effet, qui excite dans nos entrailles l’inextinguible soif du sang . Avant qu’une plaie se ferme, un nouveau sang jai
l’inextinguible soif du sang. Avant qu’une plaie se ferme, un nouveau sang jaillit. Ce crime est le mien, tu le dis. Mais ne
’enfant caché dans l’exil, ils le marquent pour la vengeance, avec le sang de son père. Égisthe, furieux, éclate en menaces,
côté, Égisthe appelle ses sicaires aux armes ; la lutte s’engage, le sang va couler. — A ce moment, un vague remords remue
isson déplorable a déjà trop abondé. Ne nous replongeons plus dans le sang . Allez, vieillards, rentrez dans vos demeures. La
8 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Doyen  » pp. 153-155
ncé dans les airs. J’aurais élevé Diomede sur un amas de cadavres. Le sang eût coulé sous ses pieds. Terrible dans son aspec
nsulte à Venus qu’on voit au loin renversée entre les bras d’Iris. Le sang coule de sa main blessée le long de son bras. Pal
effraye de son regard et de son égide. Cependant on se massacre et le sang coule de tous côtés. À droite le Scamandre et ses
l’épaule traversée d’un javelot qui s’est rompu dans la blessure ; le sang ruisselle sur le cadavre, et sur la crinière blan
du délicat ; Venus, la déesse de la volupté, toute nue, au milieu du sang et des armes, secourant son fils contre un homme
est d’un beau caractère. Cet homme traversé du javelot rompu dont le sang va mouiller la crinière blanche du cheval abattu
9 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
ant un hôte comblé de ses dons. Il l’a purifié par ses rites, lavé du sang des victimes et des eaux lustrales ; Pallas, sa g
rmi ses persécutrices : les Érynnies ne portent point le vin comme le sang  ; — « Ces Furieuses, tu les vois domptées par le
conscience chargée qu’il n’allège, pas d’impureté qu’il ne lave ; le sang versé s’évapore à son feu céleste. Aux plus grand
aient des femmes d’une maigreur spectrale, aux masques barbouillés de sang et de fiel, la face écrasée, les traits grimaçant
dieux nouveaux. Voyez ce trône, nombril de la terre ! Il dégoutte de sang , un meurtrier l’en a couvert ! » — Leurs invectiv
rendre la noire écume prise aux hommes. Vous vomiriez les caillots de sang que vous avez léchés en les égorgeant », — Il les
délices, êtres en horreur aux dieux ! C’est l’antre du lion altéré de sang qu’il vous convient d’habiter. » — Les Érynnies r
ires, il attend avec confiance l’absolution suprême de Pallas. — « Le sang s’est endormi sur ma main, la souillure du meurtr
lon ni de la puissante Athéné ! Tu périras, repoussé de tous, vidé de sang , ombre exténuée, pâture des démons ! Je te manger
force et puissance, incorruptibles témoins des morts, créancières du sang répandu. Ô Nuit ! Ô ma mère ! toi qui m’as enfant
s ne reviennent pas sur mes jugements ! Une race odieuse, souillée de sang , n’est plus digne des arrêts de Zeus. Mais moi je
châtier les meurtres entre consanguins. — « Elle n’était pas du même sang que l’homme qu’elle a tué. » — La réponse d’Orest
te paraît aussi dénaturée que son crime : — « Et moi, suis-je donc du sang de ma mère ? » — Ici l’instinct du sexe tressaill
oint porté sous sa ceinture, assassin de ta mère ? Oses-tu renier son sang  ? » — Oreste se trouble, il appelle le dieu à son
loi que je promulgue, citoyens d’Athènes, vous, les premiers juges du sang versé !… Respectez la majesté de ce tribunal véné
Discorde insatiable de maux ne frémisse jamais dans la ville ! Que le sang des citoyens ne noircisse jamais la poussière ! Q
uronnées de narcisses, les prêtres traînant les brebis noires dont le sang consacrera le nouvel autel, défilent à la suite ;
xpiation rituelle qui implique le repentir, remplaçant l’expiation du sang  ; le motif ajouté à la faute dans les considérati
urtre n’enfantera plus fatalement une postérité d’autres meurtres, le sang versé est stérilisé. Mais cette réforme du droit
n fils violent qui fait tout le contraire de son père : — Il verse le sang , mange sur les montagnes, il rend impure la femme
l’indigent. — Et il vivra ? il ne vivra pas ! qu’il meure et que son sang vienne sur lui ! — Mais voici qu’il engendre un f
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
bonne conformation de chacun de ces organes, comme dans la qualité du sang , laquelle le dispose à fermenter durant le travai
font une grande dissipation des forces du corps. J’ai supposé que le sang de celui qui compose s’échauffât ; car les peintr
e s’échauffât ; car les peintres et les poëtes ne peuvent inventer de sang froid : on sçait bien qu’ils entrent en une espec
ainsi que Bacchus. Croïez-vous, dit Ciceron que Pacuvius composât de sang froid ? Cela ne peut être. Il faut être inspiré d
espece de fureur, pour faire de beaux vers. Mais la fermentation du sang la plus heureuse ne produira que des chimeres biz
des routes differentes. D’un autre côté, si ce feu qui provient d’un sang chaud et rempli d’esprits manque en un cerveau bi
emeurent froids en s’efforçant d’être touchans. Lorsque la qualité du sang est jointe avec l’heureuse disposition des organe
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VII. De la physique poétique » pp. 221-230
Pour les liquides, ils les réduisaient à une seule espèce, à celle du sang  ; ils appelaient sang la liqueur spermatique, com
les réduisaient à une seule espèce, à celle du sang ; ils appelaient sang la liqueur spermatique, comme le prouve la périph
ssion juste, puisque cette liqueur semble formée du plus pur de notre sang . Avec la même justesse, ils appelèrent le sang le
e du plus pur de notre sang. Avec la même justesse, ils appelèrent le sang le suc des fibres, dont se compose la chair. C’es
ue les Latins conservèrent succi plenus, pour dire charnu, plein d’un sang abondant et pur. Quant à l’autre partie de l’homm
e ; de sorte qu’animus aurait son sujet dans les nerfs, anima dans le sang et dans les veines. L’æther serait le véhicule d’
concupiscible surtout dans le foie, qui est défini le laboratoire du sang (officina). Les poètes appellent cette partie præ
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 17, de l’étenduë des climats plus propres aux arts et aux sciences que les autres. Des changemens qui surviennent dans ces climats » pp. 290-294
nord. Les sels et les sucs spiritueux de ces denrées jettent dans le sang des nations septentrionales une ame, ou, pour par
trouve point dans les alimens de leur patrie. Ces sucs remplissent le sang d’un homme du nord d’esprits animaux formez en Es
our ainsi dire, le soleil des païs du nord, et il doit mettre dans le sang et dans l’imagination des habitans de ces païs un
oit avoir pour cela même plus de chaleur et plus de subtilité dans le sang . Il est certain qu’en même-temps qu’on y a connu
le ressort des organes du cerveau. Plus un organe est délié, plus le sang qui le nourrit le change facilement. Or de tous l
13 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »
timent l’agitait et le retournait dans sa tombe. Tant que la dette de sang n’était pas payée, il obsédait ses proches d’appa
leurs yeux la fille de leur roi. Même rancune ulcérée et même soif du sang criminel. Leur fonction, durant tout le drame, se
 Cette femme impie m’envoie pour une expiation vaine. Rachète-t-on le sang répandu ? Quand la terre l’a bu, la souillure est
e loi du talion dont elles font retentir l’alternance fatale : — « Le sang versé réclame un autre sang. Érynnis crie et veut
ont retentir l’alternance fatale : — « Le sang versé réclame un autre sang . Érynnis crie et veut mort pour mort. » Le charme
un nouveau-né. En le prenant, il la mordit cruellement ; et il but le sang mêlé au lait qui en jaillissait. — Ainsi le songe
ous son étreinte, il s’identifie au dragon nocturne, et se réjouit du sang que lui promet sa morsure. — « Que par moi ce son
ecoue devant le peuple ce suaire homicide, comme pour en pressurer le sang desséché dont il est couvert. Cette assurance flé
se refroidit et leur complicité se détache, elles reculent devant le sang qu’elles ont fait verser. Des condoléances équivo
evant lui, avec leurs cheveu de vipères et leurs yeux qui pleurent un sang noir. — « Ah ! ah ! femmes esclaves, les voyez-vo
14 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
rent avec force salutations. Quand ils virent fumer dans la barque le sang sorti de la terrible blessure que Hagene avait fa
terroger vivement. Le roi Gunther, voyant couler le long du bateau le sang encore chaud, prit la parole: « Dites-moi, sire H
sur la place. Tous les gens de la suite étaient humides et rouges de sang . Cette terrible nouvelle fut racontée aux guerrie
ier il en serra plus fort les courroies et fit ruisseler des flots de sang sur plus d’une cotte de mailles. « Malheur à moi 
-vous de moi, ou je rendrai encore la cuirasse de plus d’un humide de sang . J’irai raconter moi-même la nouvelle à la cour e
l se montrer plus brave ? Il marqua sa route, en la rendant humide du sang qu’il versait. Un seul guerrier a-t-il jamais com
nna à la suite d’Etzel de reculer. Tout son vêtement était couvert de sang  ; il portait nue en sa main une épée très-acérée.
e. « — Mais, dites-moi, frère Dancwart, comment êtes-vous si rougi de sang  ? J’imagine que de vos blessures vous souffrez gr
vie. « — Vous me voyez sain et sauf. Mes habillements sont humides de sang . Mais cela m’est venu des blessures d’autres guer
gene, ce brave héros, frappa l’enfant Ortlieb si terriblement, que le sang jaillit le long de son épée sur ses mains, et que
u premier rang en face des ennemis ! Il en renversa plus d’un dans le sang avec une force terrible. Les hommes d’Etzel se dé
aillants chevaliers si furieux. Oui, je vois sous les coups d’épée le sang jaillir à travers les casques ! » Ce guerrier d’é
nen, quand ils s’approchent des degrés. Son archet est trempé dans le sang . « — Je regrette vivement, dit Hagene, d’être jam
n courage. Oui, je vois en ce moment l’armure de Hagene rougie de son sang . » Kriemhilt reconnaissante lui prit elle-même le
lessure que j’ai reçue. « Si vous voyez ma cotte de mailles rougie de sang , cela m’excitera à donner la mort à plus d’un. Ce
Burgondes. Le fracas s’apaisa: le silence se fit. De toutes parts le sang des guerriers morts coulait par les ouvertures et
Maints bons chevaliers désarmèrent leur front. Ils s’assirent dans le sang , sur les corps meurtris de ceux que leurs mains a
II On tente un accommodement ; Kriemhilt s’y oppose ; elle veut le sang d’Hagene à tout prix. Le jeune Gîselher son frère
, répondit: « Que ceux qui souffrent l’angoisse de la soif boivent du sang . Dans une pareille chaleur, cela vaut mieux que d
, s’agenouilla devant lui, délia son casque, puis se mit à y boire le sang qui coulait des blessures. Quelque étrange que ce
se, dit l’homme épuisé, pour l’avis que vous m’avez donné de boire ce sang . Rarement un meilleur vin m’a été versé. Si je su
en trouvait bien, il y en eut beaucoup qui se mirent aussi à boire du sang . Cette boisson accrut la force de leurs bras. Bie
de vos heaumes. Enfoncez-les avec les pieds plus profondément dans le sang . Ah ! c’est une triste fête que la Reine nous off
ne le vainquit, ainsi qu’il avait vaincu Hagene ; on voyait couler le sang à travers la cotte de mailles, par suite d’un cou
Sîfrit invisible dans certaines rares circonstances, à l’exception du sang du dragon qui le rend invulnérable dans toutes le
épouse d’Ulysse. Elle donne tout à son premier époux Sîfrit, même son sang  ; elle périt pour lui, mais elle périt vengée. Le
15 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
toucha rudement, et où la veine de sa tempe jeta quelques gouttes de sang qui rougit sa joue et ses beaux cheveux blonds ;
chien Zampogna, qui avait cessé d’aboyer, léchait, tout haletant, le sang rose sur la tempe de sa jeune maîtresse, Fior d’A
rejetaient sans pitié sur les pierres et sur les racines arrosées du sang du visage de sa cousine. Il jeta son fagot pour c
distance, groupés autour de Calamayo. Sa fureur redoubla en voyant le sang de sa cousine. En deux mots, nous lui racontâmes
enant la tête ensanglantée de Fior d’Aliza sur ses genoux, étancha le sang que sa chute sur la racine faisait égoutter de sa
deux mains pour laver et démêler ses beaux cheveux blonds, humides de sang et poudrés de terre. Ce fut alors que nous pleurâ
ssé d’une chevrotine au cou, tout près des oreilles, perdait tout son sang et était venu se réfugier, par instinct, entre le
Zampogna qui marchait sur trois pattes et qui arrosait l’herbe de son sang . CXV À ces coups de feu, à ces cris, à cett
cannes de maïs. Arrivé à quelques pas de sa cousine, à la vue de son sang et à la voix du sbire, il avait tiré au hasard so
. Va ! tu t’es tué toi-même en frappant notre sergent : vie pour vie, sang pour sang ; ce sera ton premier et dernier crime.
t’es tué toi-même en frappant notre sergent : vie pour vie, sang pour sang  ; ce sera ton premier et dernier crime. Et nous l
que d’avoir rendu feu pour feu, en défendant la vie ou en vengeant le sang de notre innocente contre des assassins qui l’ava
assassins qui l’avaient frappée en traître, et qui avaient répandu un sang plus pur que celui d’Abel ? Le chevreau qu’elle p
endre qu’une seconde écorce de châtaigne ; sa mère lava les filets de sang qui en sortaient et pansa ses bras avec des feuil
retenues sur la blessure avec des étoupes fines. Hyeronimo arrêta le sang que perdait Zampogna en entourant l’os de sa pauv
allait raconter comment il était venu au monde, entre deux rosées de sang et de larmes. CXXIII — Faut-il tout dire a
el dans le tableau, contre les sbires, et qu’il tira, à la vue de mon sang , son tromblon contre la gueule de six fusils braq
e. Je dois même dire que je me réjouis en moi-même de voir couler mon sang sur mes bras, puisque ces grains de plomb qu’il m
16 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Choses d’autrefois »
dans les veines, même à cette époque de décadence de la noblesse, un sang orgueilleux et fort, le sang d’une vieille race d
e époque de décadence de la noblesse, un sang orgueilleux et fort, le sang d’une vieille race de soldats, seigneurs de par l
ux fiertés et aux violences et qui a, comme les petites révoltées, du sang des vieux barons féodaux sous ses habits de serva
se, fille du Régent. Un jour, une religieuse y a trouvé des traces de sang et une odeur de soufre. Les petites pensionnaires
scandalisée, que Madame d’Orléans faisait fouetter les sœurs jusqu’au sang , que parfois elle se mettait toute nue et faisait
. Il n’y a plus qu’une aristocratie intellectuelle. L’aristocratie du sang (avec tout l’ordre social qu’elle impliquait) éta
17 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
s et les foules parlent, le vaste songe éternel flotte. La séve et le sang , toutes les formes du fait multiple, les actions
des pieds, remplissez-moi de la plus atroce cruauté. Épaississez mon sang  ; fermez tout accès, tout passage aux remords ; e
. — En effet, ne pourra-t-on pas croire, lorsque nous aurons teint de sang , dans leur sommeil, ces deux gardiens de sa chamb
vois toujours, et sur ta lame, sur ta poignée, je vois des gouttes de sang qui n’y étaient pas tout à l’heure. — Il n’y a là
ut qu’ils restent de l’autre côté. Allez, reportez-les, et teignez de sang les deux serviteurs endormis. MACBETH. Je n’y ren
fance qui s’effraye à la vue d’un diable en peinture. S’il a coulé du sang autour de lui, j’en rougirai la face des deux ser
a tête. — Prétendre que tout l’océan du grand Neptune puisse laver ce sang et nettoyer ma main ! Non, en vérité, ma main ens
l’heure nous boirons une rasade à la ronde. (À l’assassin.) Il y a du sang sur ton visage. L’ASSASSIN. C’est donc du sang de
l’assassin.) Il y a du sang sur ton visage. L’ASSASSIN. C’est donc du sang de Banquo. MACBETH. J’aurai plus de plaisir à te
lle honte ! MACBETH. Ce n’est pas la première fois qu’on a répandu le sang . Dans les anciens temps, avant que des lois humai
-toi de mes yeux ! que la terre te cache ! Tes os sont desséchés, ton sang est glacé ; rien ne se reflète dans ces yeux que
à tous. (Sortent les Seigneurs et leur suite.) MACBETH. Il y aura du sang  : ils disent que le sang veut du sang. On a vu le
gneurs et leur suite.) MACBETH. Il y aura du sang : ils disent que le sang veut du sang. On a vu les pierres se mouvoir et l
r suite.) MACBETH. Il y aura du sang : ils disent que le sang veut du sang . On a vu les pierres se mouvoir et les arbres par
pies, les hiboux, les corbeaux ont souvent mis en lumière l’homme de sang le mieux caché. — Quelle heure est-il de la nuit 
mon avantage tous les autres motifs. Me voilà avancé si loin dans le sang , que si je m’arrêtais à présent, retourner en arr
MACBETH. Appelez-les, que je les voie. PREMIÈRE SORCIÈRE. Versons du sang d’une truie qui ait dévoré ses neuf marcassins, e
présent ; rien n’est plus certain, car voilà Banquo, tout souillé du sang de ses plaies, qui me sourit et me les montre com
nésie et comme le fourbe devient scélérat à mesure qu’il boit plus de sang . Maintenant il a ordonné à ses seïdes d’aller tue
t. La peinture de ce remords rendu visible par la tache indélébile de sang sur la main de l’assassin, que toutes les vagues
18 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghil, René (1862-1925) »
Ghil, René (1862-1925) [Bibliographie] Légendes d’âmes et de sang (1885). — Traité du verbe (1886 et 1888). — Le Ge
tention sur L’Harmonie contenue en ces vers de la Légende d’âme et de sang , « et ainsi, disait dernièrement Ghil, me jeta da
es risques. D’ailleurs, je sais de lui, dans ses Légendes d’âme et de sang , de beaux vers. [La Littérature de tout à l’heure
898).] Paul Léautaud Son livre de débuts, Légendes d’âmes et de sang , qui révélait un poète ne procédant d’aucun maîtr
ureux d’Œuvre, se divise en trois parties : Dire du Mieux. — Dire des Sangs . — Dire de la Loi. La première partie de cette œu
19 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »
i vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang , vous n’aurez point la vie en vous. Celui qui man
’aurez point la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang est en possession de la vie éternelle, et je le r
u dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma
t véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang , demeure en moi, et moi en lui. Comme je vis par
ette pensée que le croyant ne vit que de lui, que tout entier (corps, sang et âme) il était la vie du vrai fidèle, il disait
i, tournée en style figuré, devenait : « Ma chair est votre pain, mon sang est votre breuvage. » Puis, les habitudes de lang
ant le pain : « Ceci est mon corps » ; tenant le vin : « Ceci est mon sang  » ; toutes manières de parler qui étaient l’équiv
but ; il devint la vraie Pâque, l’ancienne ayant été abrogée par son sang . Impossible de traduire dans notre idiome essenti
20 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »
ommencera le père et l’aïeul. Le glaive retrempé et rafraîchi dans le sang passera ainsi de main en main, dans une dynastie
urexcités par les carnages de ses chasses. En Tauride, elle buvait le sang des étrangers échoués sur la côte. A Sparte, on l
éesse, en lui offrant à la place des jeunes filles fouettées jusqu’au sang devant son autel. Pendant la flagellation déchira
égorge douze enfants troyens sur le bûcher de Patrocle déjà baigné du sang des bœufs et des chèvres. — « Sois content de moi
lui faut, la plus jeune des filles de Priam ; et Néoptolème verse le sang de la vierge à l’Ombre altérée. Dans les grandes
es. Tout cet extrême horizon de l’Hellade antéhistorique est rouge de sang humain lancé vers le ciel. Mais, dès qu’elle eut
èrent que l’Olympe exécrait ces sacrifices homicides, et vomissait le sang que leur fumée lui portait. Lycaon fut changé en
pporter sur un bassin d’or leurs têtes et leurs mains nageant dans le sang . « Thyeste, — dit Eschyle, — vomit sur ce meurtre
21 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
té et de lumière du milieu ambiant. De même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la vie s’engourdissent
ne relation directe et nécessaire. C’est seulement chez les animaux à sang chaud, qu’il paraît y avoir indépendance entre le
complet que nous aurons à étudier, le milieu intérieur de l’animal à sang chaud se met plus difficilement en équilibre avec
térieur plus perfectionné. Tous les liquides circulant, la liqueur du sang et les fluides intra-organiques constituent en ré
us en plus du milieu ambiant. Chez les végétaux et chez les animaux à sang froid, ainsi que nous l’avons dit, cet isolement
s l’avons dit, cet isolement est moins complet que chez les animaux à sang chaud ; chez ces derniers le liquide sanguin poss
leurs milieux internes varient ; c’est ainsi qu’un mammifère dont le sang a été refroidi, soit par l’hibernation naturelle,
pproche complètement, par les propriétés de ses tissus, d’un animal à sang froid proprement dit. En résumé, on peut, d’après
éments histologiques sont dans certains rapports entre eux et avec le sang  ; supprimez toutes ces relations en isolant par l
c une excitation qui lui est extérieure, et qui peut provenir soit du sang , soit d’un nerf. On peut en dire autant de tous l
’unissant plus énergiquement que l’oxygène à la matière du globule du sang , nous savons tout ce que nous pouvons savoir sur
pourquoi l’oxyde de carbone a-t-il plus d’affinité pour le globule de sang que l’oxygène ? Pourquoi l’entrée de l’oxygène da
r sa nature. Quand nous savons que le contact physique et chimique du sang avec les éléments nerveux cérébraux est nécessair
ires et nerveux entretiennent l’activité des organes qui préparent le sang  ; mais le sang à son tour nourrit les organes qui
entretiennent l’activité des organes qui préparent le sang ; mais le sang à son tour nourrit les organes qui le produisent.
tation analytique, j’ai pu transformer en quelque sorte des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier
pu transformer en quelque sorte des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier les propriétés de leurs
s cosmiques citées plus haut. Chez les végétaux et chez les animaux à sang froid, nous voyons encore les conditions de tempé
le monde connaît. Il n’y aurait donc en définitive que les animaux à sang chaud et l’homme qui sembleraient se soustraire à
aut conclure qu’au fond les manifestations vitales chez les animaux à sang chaud et chez l’homme sont également soumises à d
poursuit : il n’entend plus les cris des animaux, il ne voit plus le sang qui coule, il ne voit que son idée et n’aperçoit
ui mirent Harvey sur les traces de la découverte de la circulation du sang . Les réservoirs, les vessies, les poches diverses
és précédemment, il faut en ajouter encore un grand nombre d’autres a sang chaud ou à sang froid, vertébrés ou invertébrés e
il faut en ajouter encore un grand nombre d’autres a sang chaud ou à sang froid, vertébrés ou invertébrés et même des infus
fficultés chez les êtres vivants, particulièrement chez les animaux à sang chaud. En effet, il n’y a plus seulement à tenir
ganiques en prenant les moyennes de toutes les analyses d’urine ou de sang faites même sur un animal de même espèce, on aura
toujours une composition déterminée et identique ; j’ai montré que le sang qui sort d’un organe est tout à fait différent, s
n équivalent endosmotique très élevé, on diminue la quantité d’eau du sang , et l’on voit survenir alors des cataractes et de
ractes et des phénomènes convulsifs qui cessent dès qu’on restitue au sang sa proportion d’eau normale. La soustraction tota
ernale cesse de se faire sentir, il en est de même pour les animaux à sang froid et hibernants. Mais les animaux à sang chau
même pour les animaux à sang froid et hibernants. Mais les animaux à sang chaud maintiennent en quelque sorte leurs élément
ette résistance peut être vaincue dans certains cas, et les animaux à sang chaud peuvent eux-mêmes dans quelques circonstanc
ou animaux. Toutefois ces limites peuvent varier. Chez les animaux à sang chaud, la température de l’atmosphère intérieure
hauteur de 0,76 m environ. Dans l’atmosphère intérieure des animaux à sang chaud, les liquides nourriciers circulent sous l’
tique. ; ses poumons sont obstrués par les gaz devenus libres dans le sang . Les animaux articulés résistent beaucoup plus à
ropre, qui n’est pas le milieu organique général. Ainsi le globule du sang est imbibé par un liquide qui diffère de la lique
ci d’une manière générale que, pour l’étude des tissus, les animaux à sang froid ou les jeunes mammifères sont plus convenab
yenne de tous ces chiffres pour avoir la pression vraie ou moyenne du sang , ou pour connaître le nombre vrai ou moyen de pul
er non par kilo du corps de l’animal, pris en masse, mais par kilo du sang et de l’élément sur lequel agit le poison ; sans
r l’abstinence en véritables animaux carnivores vivant de leur propre sang . Rien n’était plus facile que de vérifier par l’e
u à d’autres expériences. En recherchant comment s’éliminaient par le sang qui sort du rein les substances que j’avais injec
in les substances que j’avais injectées, j’observai par hasard que le sang de la veine rénale était rutilant, tandis que le
r hasard que le sang de la veine rénale était rutilant, tandis que le sang des veines voisines était noir comme du sang vein
rutilant, tandis que le sang des veines voisines était noir comme du sang veineux ordinaire. Cette particularité imprévue m
e et je portai toute mon attention sur cette singulière coloration du sang veineux rénal, et lorsque je l’eus bien constatée
ère et en réfléchissant, l’idée me vint que cette coloration rouge du sang veineux pourrait bien être en rapport avec l’état
rein. Dans cette hypothèse, en faisant cesser la sécrétion rénale, le sang veineux devait devenir noir : c’est ce qui arriva
noir : c’est ce qui arriva ; en rétablissant la sécrétion rénale, le sang veineux devait redevenir rutilant : c’est ce que
u’il y a un rapport entre la sécrétion de l’urine et la coloration du sang de la veine rénale. Mais ce n’est point encore to
la veine rénale. Mais ce n’est point encore tout. A l’état normal le sang veineux du rein est à peu près constamment rutila
ent pour chaque rein. Or, je voulus savoir si la couleur rutilante du sang veineux constituait un fait général propre aux au
ire par lui-même qui amenait cette modification dans la coloration du sang veineux. Voici comment je raisonnai : si, dis-je,
a sécrétion qui entraîne, ainsi que cela paraît être, la rutilance du sang veineux glandulaire, il arrivera, dans les organe
les glandes salivaires sécrètent d’une manière intermittente, que le sang veineux changera de couleur d’une manière intermi
epos de la glande, quand rien ne coulait par le conduit salivaire, le sang veineux offrait en effet une coloration noire, ta
oloration noire, tandis qu’aussitôt que la sécrétion apparaissait, le sang devenait rutilant pour reprendre la couleur noire
recherches relatives à la cause chimique du changement de couleur du sang glandulaire pendant la sécrétion. Je ne poursuivr
née par le curare, le cœur continuait ses mouvements, les globules du sang n’étaient point altérés en apparence dans leurs p
des liquides. Ce qui fixa tout aussitôt mon attention, ce fut que le sang était rutilant dans tous les vaisseaux ; dans les
illes, et partout je trouvai la même coloration rutilante générale du sang . Mais je fus distrait de poursuivre cette recherc
trement que pour la citer dans mes cours à propos de la coloration du sang . En 1856, personne n’avait poussé la question exp
e, je savais déjà que l’empoisonnement par l’oxyde de carbone rend le sang rutilant dans tout le système circulatoire. Il fa
d’aller plus avant. Or, en réfléchissant sur ce fait de rutilance du sang , j’essayai de l’interpréter avec les connaissance
s connaissances antérieures que j’avais sur la cause de la couleur du sang , et alors toutes les réflexions suivantes se prés
xions suivantes se présentèrent à mon esprit. La couleur rutilante du sang , dis-je, est spéciale au sang artériel et en rapp
t à mon esprit. La couleur rutilante du sang, dis-je, est spéciale au sang artériel et en rapport avec la présence de l’oxyg
l’oxyde de carbone, en faisant persister la couleur rutilante dans le sang veineux, aurait peut-être empêché l’oxygène de se
nement intérieur et préconçu, j’ajoutai : Si tout cela était vrai, le sang pris dans les veines des animaux empoisonnés par
poisonnés par l’oxyde de carbone devra contenir de l’oxygène comme le sang artériel ; c’est ce qu’il faut voir. À la suite d
vérifier mon hypothèse relative à la persistance de l’oxygène dans le sang veineux. Je fis pour cela passer un courant d’hyd
sang veineux. Je fis pour cela passer un courant d’hydrogène dans du sang veineux rutilant pris sur un animal empoisonné pa
r, comme à l’ordinaire, de l’oxygène. J’essayai d’agir de même sur le sang artériel, je ne réussis pas davantage. Mon idée p
était donc fausse. Mais cette impossibilité d’obtenir de l’oxygène du sang d’un chien empoisonné par l’oxyde de carbone fut
formai une nouvelle hypothèse. Que pouvait être devenu cet oxygène du sang  ? Il ne s’était pas changé en acide carbonique, c
quantités de ce gaz en faisant passer un courant d’hydrogène dans le sang des animaux empoisonnés. D’ailleurs cette supposi
. D’ailleurs cette supposition était en opposition avec la couleur du sang . Je m’épuisai en conjectures sur la manière dont
anière dont l’oxyde de carbone pouvait faire disparaître l’oxygène du sang , et comme les gaz se déplacent les uns par les au
oxyde de carbone pouvait avoir déplacé l’oxygène et l’avoir chassé du sang . Pour le savoir, je résolus de varier l’expérimen
our le savoir, je résolus de varier l’expérimentation et de placer le sang dans des conditions artificielles qui me permisse
xygène déplacé. J’étudiai alors l’action de l’oxyde de carbone sur le sang par l’empoisonnement artificiel. Pour cela, je pr
mpoisonnement artificiel. Pour cela, je pris une certaine quantité de sang artériel d’un animal sain, je plaçai ce sang sur
une certaine quantité de sang artériel d’un animal sain, je plaçai ce sang sur le mercure dans une éprouvette contenant de l
de l’oxyde de carbone, j’agitai ensuite le tout afin d’empoisonner le sang à l’abri du contact de l’air extérieur. Puis aprè
mps j’examinai si l’air contenu dans l’éprouvette, en contact avec le sang empoisonné, avait été modifié, et je constatai qu
né, avait été modifié, et je constatai que cet air en contact avec le sang s’était notablement enrichi en oxygène, en même t
mple échange volume à volume entre l’oxyde de carbone et l’oxygène du sang . Mais l’oxyde de carbone, en déplaçant l’oxygène
ais l’oxyde de carbone, en déplaçant l’oxygène qu’il avait expulsé du sang , était resté fixé dans le globule du sang et ne p
gène qu’il avait expulsé du sang, était resté fixé dans le globule du sang et ne pouvait plus être déplacé par l’oxygène ni
e première observation sur une modification spéciale de la couleur du sang . J’interprétai cette observation, et je fis une h
ouvelle hypothèse sur le mécanisme de la soustraction de l’oxygène au sang . En construisant des hypothèses successivement su
nt à démontrer que l’oxyde de carbone se substitue dans le globule du sang à la place de l’oxygène, par suite d’une combinai
’oxygène, par suite d’une combinaison avec la substance du globule du sang . Ici l’analyse expérimentale a atteint son but. C
ne plus fortement que l’oxygène avec l’hémato-globuline du globule du sang . On a prouvé tout récemment que l’oxyde de carbon
inaison définie avec l’hémato-globuline49. De sorte que le globule du sang , comme minéralisé par la stabilité de cette combi
arbone, à raison de sa propriété de plus forte combinaison, chasse du sang l’oxygène qui est essentiel à la vie ; les globul
chasse du sang l’oxygène qui est essentiel à la vie ; les globules du sang deviennent inertes et l’on voit l’animal mourir a
té de chasser l’oxygène en se combinant à sa place avec le globule du sang , on pourra se servir de ce gaz pour faire l’analy
u sang, on pourra se servir de ce gaz pour faire l’analyse des gaz du sang et en particulier pour la détermination de l’oxyg
ropriété de l’oxyde de carbone pour retrouver la matière colorante du sang , et l’on peut déjà aussi tirer des faits physiolo
a tient à ce que les conditions d’action de l’oxyde de carbone sur le sang peuvent présenter d’autres circonstances complexe
ie. J’injectai dans ce but des dissolutions de sucre de canne dans le sang des animaux et je constatai que ce sucre, même in
e sang des animaux et je constatai que ce sucre, même injecté dans le sang à faible dose, passait dans les urines. Je reconn
admis par hypothèse que le sucre que l’alimentation introduit dans le sang pourrait être détruit dans le poumon ou dans les
écouvris un organe formateur de cette substance, et je trouvai que le sang de tous les animaux contient du sucre, même quand
renfermer des causes d’erreurs, puisqu’elle montrait du sucre dans le sang chez les animaux soumis à une alimentation dépour
circonstances données pour se répandre ensuite dans toute la masse du sang et dans les tissus et liquides organiques. Cette
ment des parties en ralentissant les phénomènes de combustion dans le sang , puisque ces phénomènes sont considérés comme la
e. Il fallait, pour résoudre la question, rechercher le sucre dans le sang et le poursuivre dans les vaisseaux intestinaux q
ucrée ; puis je sacrifiai l’animal en digestion, et je trouvai que le sang des vaisseaux sus-hépatiques, qui représente le s
e trouvai que le sang des vaisseaux sus-hépatiques, qui représente le sang total des organes intestinaux et du foie, renferm
iai cet animal pendant la digestion, et j’examinai comparativement le sang de ses veines sus-hépatiques. Mais mon étonnement
s-hépatiques. Mais mon étonnement fut grand quand je constatai que ce sang contenait également du sucre chez l’animal qui n’
m’a conduit à la découverte de la présence constante du sucre dans le sang des veines sus-hépatiques des animaux, quelle que
onstatai que chez les animaux à jeun, le sucre existait aussi dans le sang . Tel fut le début de mes recherches sur la glycog
est clair qu’il ne faudra pas favoriser la nature qui fait sortir le sang et amène la mort ; il faudra agir en sens contrai
ès, on pourra pénétrer dans le milieu intérieur, c’est-à-dire dans le sang , y découvrir les altérations parasitiques ou autr
 XXVI, p. 217). 42. Claude Bernard, Sur le changement de couleur du sang dans l’état de fonction et de repos des glandes.
du sang dans l’état de fonction et de repos des glandes. — Analyse du sang des muscles au repos et en contraction. Leçons su
. II. 47. Claude Bernard, Sur la quantité d’oxygène que contient le sang veineux des organes glandulaires (Comptes rendus
l’emploi de l’oxyde de carbone pour la détermination de l’oxygène du sang (Comptes rendus de l’Acad. des sciences, séance d
22 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
chrétiennes qu’on nous fait encore, les martyrs semblent verser leur sang pour un « idéal » aussi peu formulé que celui des
cinquième acte, la belle païenne est touchée de la grâce et mêle son sang à celui de son compagnon. Et c’est très bien ains
la vieille humanité est abominable et que, dans le fond, elle aime le sang et la souffrance d’autrui. Toutefois, si la bête
évoyance des législations s’appliquait de plus en plus à la sevrer de sang , finirait peut-être par en perdre un peu le goût.
ns sur les oreilles. N’entends pas ! PONTICUS N’entends pas !Ah ! ce sang  ! BLANDINE, lui mettant une main devant les yeux.
DINE, lui mettant une main devant les yeux. N’entends pas ! Ah ! ce sang  !Ne vois pas !… Du courage ! Et, quand le petit P
que ignorée. Or, du jour où il s’agirait de souffrir et de verser son sang , il apparaîtrait tout aussitôt que l’âme de la fi
au de la cruche et essayerait de démêler sa maigre chevelure raide de sang coagulé. Et ainsi Blandine deviendrait le centre
émisse, la ville d’iniquité !… Parce que, dans cette grande ville, le sang des saints et des innocents a été répandu… le Sei
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
ms d’Hippocrate pour lui donner une notion vague de la circulation du sang , mais il n’étoit pas encore assez développé pour
ppocrate, il a eu une notion bien plus distincte de la circulation du sang , et il l’a décrite assez clairement dans la préfa
nt persuadez en mil six cens quatre-vingt-sept, que la circulation du sang étoit une chose certaine, néanmoins il y avoit en
portion du monde, lesquels soutenoient toujours que la circulation du sang n’étoit qu’une chimere. Dans l’école de médecine
ité de Paris, on soutenoit encore des theses contre la circulation du sang en cette année-là. Enfin les microscopes se sont
ionnez, et l’on en a fait de si bons que par leurs secours on voit le sang couler rapidement par les arteres vers les extrém
us écrire aujourd’hui, ni soutenir une these contre la circulation du sang . Il est vrai que tous ceux qui sont persuadez mai
vrai que tous ceux qui sont persuadez maintenant de la circulation du sang ne l’ont point vûë de leurs propres yeux, mais il
ceux qui leur disent, j’ai conclu. or, le dogme de la circulation du sang par les lumieres qu’il a données sur la circulati
utres sciences comme la botanique. Peut-on nier que la circulation du sang n’ait ouvert les yeux à Monsieur Perrault le méde
ur du soleil, a eu la même destinée que le dogme de la circulation du sang . Plusieurs philosophes anciens ont connu cette vé
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
e esprit et nos inclinations dépendent beaucoup des qualitez de notre sang qui nourrit encore nos organes et qui leur fourni
sement durant l’enfance et durant la jeunesse. Or, les qualitez de ce sang dépendent beaucoup de l’air que nous respirons. E
où nous avons été élevez, parce qu’il a décidé des qualitez de notre sang durant notre enfance. Ces qualitez ont contribué
ecessaire, contribuent ensuite dans l’âge viril aux qualitez de notre sang . Voilà pourquoi les nations qui habitent sous des
auroit mal expliqué la cause. L’air que nous respirons communique au sang dans notre poumon les qualitez dont il est emprei
s semaines après leur arrivée dans l’Amerique espagnole ? La masse du sang formée de l’air et des nourritures d’Europe, ne p
25 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVI, les Érynnies. »
lus terribles divinités du monde infernal. Hésiode les fait naître du sang d’Ouranos, inutile par la faux de Chronos ; mais
primitif, c’est l’Aurore qui le dénonce, qui fait paraître à terre le sang répandu, qui allonge son flambeau céleste sur le
qui, plus qu’aucun autre, outrage la nature. Elles avaient charge du sang humain ; il criait vers elles sitôt répandu, et c
oursuivre et à torturer les coupables, et que l’habitude de verser le sang leur en avait fait prendre le goût. Leurs expédit
attribuait même une nature vampirique : elles suçaient, disait-on, le sang de leurs victimes et s’en gorgeaient avidement. A
26 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
vaines paroles et d’odieuses intrigues qu’on avait traversé la mer de sang de 1793, le carnage militaire de quinze ans d’emp
, ce résultat de tant d’événements n’en vaut ni le temps perdu, ni le sang versé, ni la grande émotion des esprits en 1789 p
deuil de toutes ces familles du peuple qui payaient ces victoires du sang prodigué de leurs enfants ; j’ai vu l’Europe armé
olution de 1793 a noyé les plus belles pensées philosophiques dans le sang , c’est qu’elle est tombée des lèvres des philosop
es mains des tribuns dans les mains des Sylla et des César, lavant le sang dans le sang, et restaurant facilement la tyranni
tribuns dans les mains des Sylla et des César, lavant le sang dans le sang , et restaurant facilement la tyrannie, que les so
re. Les Girondins rejettent cette fois avec horreur et indignation ce sang des assassinats dont ils ne veulent à aucun prix
sur lesquelles aucun voile, jeté comme un linceul, ne peut cacher le sang des milliers de victimes. Les bourreaux eux-mêmes
mnistie ses complices et ses adulateurs. La Révolution, enivrée de ce sang comme une bacchante, ne sait plus ce qu’elle veut
d. Mais j’ai fait connaître le vrai coupable, le popularisme jusqu’au sang , et j’ai montré le vrai Danton, noyé dans un forf
re était dure pour moi à supporter. Dans ses accès d’enthousiasme, le sang chaud et méridional de Souberbielle, qui se porta
de vieillard, semblaient filtrer non de la lueur, mais une teinte de sang . Il n’était pas féroce, mais encore ivre de l’ivr
a place même où Robespierre avait reçu le coup de pistolet vengeur du sang qu’il avait demandé et qu’il demandait encore, mo
imes. Un coup de pinceau, comme un coup de hache, avec une couleur de sang , voilà tout. Lamartine. 1. Je ne crois plus q
27 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
r en passant il a ramassé cette idée fatale, gisante dans une mare de sang sous les rouges moignons de la guillotine. Depuis
ait plus solidaire ; et il n’a plus senti à son front cette goutte de sang qui rejaillit de la Grève sur la tête de tous les
utefois, cela ne suffit pas. Se laver les mains est bien, empêcher le sang de couler serait mieux. Aussi ne connaîtrait-il p
sent pas. Il est rare, en effet, que les révolutions soient sobres de sang humain, et, venues qu’elles sont pour émonder, po
hi dans la robe rouge, qui avait mangé toute sa vie le pain trempé de sang des réquisitoires, se composa tout à coup un air
d’horreur est le juste châtiment des hommes qui ont remis le code du sang en vigueur. Qu’ils soient punis par leur œuvre. C
coup. Point. Le troisième coup fait jaillir un troisième ruisseau de sang de la nuque du condamné, mais ne fait pas tomber
ait redressé sur la planche, et là, debout, effroyable, ruisselant de sang , soutenant sa tête à demi coupée qui pendait sur
. Concevez-vous rien de plus hideux que ce sou, vert-de-grisé dans le sang  ? Qui est-ce donc qui le ramasse ? Voilà assez de
vez tout au moins perdu le sentiment moral et social de la mission de sang que vos prédécesseurs, les vieux parlementaires,
qui fera dresser un échafaud dans six semaines ? Le voyez-vous suant sang et eau pour emboîter la tête d’un accusé dans le
ève qui n’en veut plus. La Grève se réhabilite. La vieille buveuse de sang s’est bien conduite en juillet. Elle veut mener d
28 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
nge. Les îles Britanniques, dans leur ensemble, offrent un mélange de sang celtique et germain dont les proportions sont sin
plus nobles pays, l’Angleterre, la France, l’Italie, sont ceux où le sang est le plus mêlé. L’Allemagne fait-elle à cet éga
en zoologie ; elle indique une descendance réelle, une parenté par le sang . Or l’étude des langues et de l’histoire ne condu
de la race, et les premières nations de l’Europe sont des nations de sang essentiellement mélangé. Le fait de la race, capi
des gens, puis les prendre à la gorge en leur disant : « Tu es notre sang  ; tu nous appartiens ! » En dehors des caractères
iendrait dire au patriote : « Vous vous trompiez ; vous versiez votre sang pour telle cause ; vous croyiez être Celte ; non,
s sont des formations historiques, qui indiquent peu de choses sur le sang de ceux qui les parlent, et qui, en tout cas, ne
29 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
, elle se distingue aisément par la couleur bleuâtre, qu’elle doit au sang qui la remplit ; l’artère est plus profonde et pl
parotidienne pure de tout mélange, et surtout parfaitement exempte de sang . Pour extraire la salive parotidienne du chien, a
, les vaisseaux et nerfs jusqu’au muscle masséter ; puis on laisse le sang s’étancher dans la plaie. Au moment où l’animal f
et de recueillir la salive parfaitement pure et sans aucun mélange de sang . La salive sublinguale se distingue de toutes les
cre de raisin. Aussitôt après que cette injection fut poussée dans le sang , on provoqua la sécrétion salivaire en laissant t
amais de sucre. Le lactate de fer, soit qu’on l’ait introduit dans le sang , soit qu’on l’ait ingéré dans l’estomac, s’est co
ultanément les deux substances dans l’estomac, on les injecte dans le sang , les mêmes phénomènes ne se montrent plus. On con
nature ; tandis que, dans le dernier cas, les matières organiques du sang , en s’opposant à la combinaison, ont empêché la p
de passer dans la salive. Cette influence des matières organiques du sang , pour empêcher les combinaisons des substances sa
consisterait à la dissoudre dans un véhicule alcalin qui provient du sang , et à l’expulser non pas du sang, mais directemen
un véhicule alcalin qui provient du sang, et à l’expulser non pas du sang , mais directement de l’organe glandulaire dans le
e par le défaut d’équilibre entre deux pressions ; que la pression du sang était plus forte au moment de la sécrétion. On ig
ns l’intérieur de la glande que dans les vaisseaux qui y apportent le sang , et néanmoins la sécrétion continuait. S’il falla
écrétion continuait. S’il fallait attribuer un effet à la pression du sang , les liquides salivaires auraient dû rebrousser c
tre absorbée par les veines, être portée au cœur et rapportée avec le sang artériel, tout cela dans un temps inappréciable.
ndiquer qu’une heure avait suffi pour la complète élimination hors du sang de la quantité de cette substance qui avait été i
lus haut, que ni le prussiate de potasse ni le sucre injectés dans le sang ne se rencontrent dans les salives, tandis qu’ils
stance, il pourrait finir par en passer, mais alors la composition du sang en est réellement modifiée et la quantité de la s
poussant l’injection du côté de la tête et de la glande, afin que le sang qui allait à cette glande fût chargé de prussiate
ns le cœur, vu que cela l’oblige à se mélanger avec toute la masse du sang .   Fig. 16. a, a, a, cellules glandulaires de la
d, globules de graisse. On aperçoit en outre beaucoup de globules du sang qui sont assez peu déformés.   On remarqua pend
lui des hydropisies, etc. Cette faculté existe aussi dans le sérum du sang , et le contact de l’amidon avec une muqueuse quel
st telle que le suc pancréatique ne se mélange pas facilement avec le sang qui l’entoure, et qu’il en reste isolé à la maniè
pâle pendant l’abstinence, et devient de même turgide, colorée par le sang pendant la sécrétion du suc gastrique ; les intes
tion rosée légère, et ses vaisseaux étaient modérément gonflés par le sang . Le duodénum était vide d’aliments, et aucun chyl
créas vers son insertion sur le duodénum, il s’écoula aussi un peu de sang par suite de la lésion de petits vaisseaux voisin
remarquable, c’est que le suc pancréatique ne se mélangea pas avec le sang , et qu’il en resta isolé à la manière d’un liquid
ube d’argent de 3 millimètres de diamètre. Le pancréas était gorgé de sang , ses vaisseaux étaient turgescents, et son tissu
expérience pendant la digestion, le pancréas était turgide, gonflé de sang , et comme érectile ; 2° que la quantité de suc pa
et étranglés par le pourtour de la plaie. Par l’obstacle au retour du sang veineux, ces organes deviennent rapidement turgid
er avec lui certaines substances introduites accidentellement dans le sang . Sous ce rapport il peut être rapproché des sécré
a quelque chose de salé qui est très analogue à la saveur du sérum du sang . Nous avons constamment rencontré la réaction du
, avec une saveur très légèrement salée, analogue à celle du sérum du sang et offrant à la langue la sensation tactile d’un
niers instants de la fistule temporaire il s’y montre des globules de sang , de pus, qui lui donnent une couleur rougeâtre. Q
tirant par la plaie le duodénum, dont les vaisseaux étaient gorgés de sang et présentaient un grand nombre de vaisseaux chyl
urface du liquide sans avoir été modifiée. 4e expérience. — Sérum du sang . — 1 gramme d’huile d’olive fut ajouté à 2 gramme
u sang. — 1 gramme d’huile d’olive fut ajouté à 2 grammes de sérum du sang provenant d’un chien saigné à jeun. Le sérum étai
u sérum s’était opérée d’une manière à peu près complète. Le sérum du sang d’homme et celui de cheval se comportèrent de la
rant l’action de la bile, de la salive, du suc gastrique, du sérum du sang , du liquide céphalo-rachidien et du sperme, à cel
n est de même des autres liquides de l’économie, tels que le sérum du sang , la bile, le liquide spermatique, lorsqu’ils ont
scope, se trouve formé par un détritus de cellules glandulaires et de sang . Au bout d’un certain temps, ce liquide ne coule
à l’ordinaire et n’offrant rien de remarquable, si ce n’est un peu de sang à leur extérieur. Ces excréments étaient probable
s injections faites dans les conduits pancréatiques avec de l’air, du sang , de la glycérine, de l’éther, etc. J’ai voulu che
ue, après quoi je l’ai ouvert. Alors j’ai aspiré avec une seringue du sang dans la veine jugulaire du même animal, et j’en a
le temps de se coaguler. Le pancréas devint aussitôt dur et gorgé de sang . Cette injection parut douloureuse, l’animal devi
ôt. Dans une autre expérience j’injectai une bien moindre quantité de sang , et l’animal ne mourut pas. Mais la destruction d
la destruction du pancréas que j’avais espérée par la coagulation du sang dans les canaux ne fut pas complète. J’ai encore
nes ne contenaient pas de bile, mais seulement une grande quantité de sang , et la sensibilité à l’épigastre était excessive.
tances, et particulièrement des globules de lymphe et des globules du sang qui augmentent de quantité à mesure qu’on s’éloig
finement divisée ; — b, b, b, corpuscules de la lymphe et globules du sang en assez grande quantité. Il y a en outre des gra
es du mouvement brownien. — c, corpuscule de lymphe ; — d, globule du sang .   Nous venons de montrer que cette action méca
ulier. Les mouvements des villosités avaient pour effet de chasser le sang et le chyle contenus chacun dans ses vaisseaux. S
entation contenant beaucoup de graisse, j’ai examiné au microscope le sang de la veine porte et des veines hépatiques : il m
veines hépatiques : il m’a été constamment facile de démontrer que le sang de la veine porte renfermait de la matière grasse
mait de la matière grasse émulsionnée en plus forte proportion que le sang de tout autre vaisseau. Je dois néanmoins faire o
ème jouant le rôle de veine porte rénale, c’est-à-dire fournissant du sang au rein pour la formation de l’urine. Cela paraît
aminé comparativement, sur des animaux en digestion de graisse, si le sang de la veine porte et des veines de Jacobson se tr
e et des veines de Jacobson se trouvait plus chargé de graisse que le sang des autres parties du corps. Nous avons trouvé, e
arties du corps. Nous avons trouvé, en effet, plus de graisse dans le sang de ces vaisseaux pendant la digestion que dans d’
chez ces animaux. Voici les résultats de nos observations : Voici du sang (fig. 36 et 37) d’un poulet en digestion de grain
e porte, vers le milieu de l’intestin.   Fig. 36. — a a, globules du sang  ; — b b, globule de graisse émulsionnée.   Fig
37.   Fig. 38.   Fig. 39.   Dans la fig. 38, c’est encore du sang de la veine porte qui a été pris à l’entrée de ce
equel il y a des globules dégraissé, mais peut-être moins que dans le sang des autres parties de la veine porte, et que dans
porte, et que dans celui du système veineux de Jacobson (fig. 39). Le sang pris dans le cœur et dans la veine cave, au nivea
blancs. Sur un pigeon qui avait été nourri de graisse et de lait, le sang de la veine communicante (fig. 40) contenait une
ntité de globules graisseux et des globules blancs assez nombreux. Le sang , pris dans le cœur (fig. 41), contenait beaucoup
le cœur (fig. 41), contenait beaucoup moins de globules graisseux. Le sang pris dans la veine crurale et dans la veine jugul
eine sous-clavière pour venir ensuite, dans le poumon, se mélanger au sang , et se mettre au contact de l’air pour revivifier
s de sucre de canne, j’ai toujours retrouvé ce principe sucré dans le sang de la veine porte ; mais, en recueillant le chyle
te que le sucre n’est plus éliminé, qu’il reste et s’assimile dans le sang , absolument comme cela a lieu lorsque son absorpt
modes d’alimentation, doit être excessivement difficile, parce que le sang et la lymphe contiennent déjà une grande proporti
l’albumine d’œuf n’est probablement pas identique avec l’albumine du sang , et qu’elle a besoin, pour être appropriée à l’or
car si on l’injecte lentement par la veine porte, elle reste dans le sang et ne se retrouve pas dans l’excrétion urinaire.
e la plus évidente par les vaisseaux chylifères, et déversées dans le sang par le canal thoracique. L’analyse chimique et l’
que. On doit penser, d’après ce qui précède, que, pour rester dans le sang et pour y être assimilées, les matières grasses n
n digestion de matières grasses, le contenu du canal thoracique et le sang de la veine porte, on voit que ces deux liquides
l’un que l’autre ; seulement elle est beaucoup moins visible dans le sang à cause de sa coloration. Mais si on laisse le ca
anchâtre ou chyleuse dans les lymphatiques intestinaux, tandis que le sang de la veine porte contenait de la matière grasse
de la digestion, et qu’à ce moment le pancréas est turgide, rempli de sang , tandis que pendant l’abstinence le tissu glandul
ndes, la matière active du produit de sécrétion ne réside pas dans le sang , mais bien dans le tissu même de l’organe sécréte
cela que le principe actif des glandes intestinales n’est pas dans le sang , mais dans l’organe lui-même. Nous savons déjà qu
ne fait qu’éliminer des principes qui se trouvent normalement dans le sang , l’acide urique et l’urée, tandis que les glandes
ec le chlore. Il y a d’autres tissus, tels que celui des reins, et le sang lui-même, qui, lorsqu’ils sont décomposés, ne don
avec le chlore, mais seulement avec l’acide azotique. Relativement au sang , j’ai remarqué que le sérum, aussi bien que le ca
en que le caillot, donne lieu à ce phénomène, et j’ai cru voir que le sang veineux est plus apte à donner cette réaction que
voir que le sang veineux est plus apte à donner cette réaction que le sang artériel. Cette propriété, qui n’arrive que lorsq
on que le sang artériel. Cette propriété, qui n’arrive que lorsque le sang est tout à fait décomposé, paraît ensuite s’y con
tout à fait décomposé, paraît ensuite s’y conserver indéfiniment. Du sang de canard, conservé dans un flacon depuis trois a
moment de la digestion que pendant l’abstinence ; chez les animaux à sang chaud que chez les animaux à sang froid ; et nous
t l’abstinence ; chez les animaux à sang chaud que chez les animaux à sang froid ; et nous verrons même plus tard, en parlan
cette théorie était exacte, on devrait rencontrer la pepsine dans le sang  ; or il est impossible de l’y trouver. Si peu com
a vessie contenait environ 3 grammes d’un liquide un peu rougi par le sang , ayant une réaction alcaline et contenant beaucou
nt les mêmes caractères, seulement il était un peu plus coloré par le sang . On fit sur un autre chien en digestion la même o
un fait intéressant : c’est une hémorragie dans le tissu du foie ; le sang s’est ensuite répandu dans la cavité du péritoine
n P par l’artère pulmonaire, et finalement dans le cœur gauche, où le sang est définitivement constitué tel qu’il doit être
ent s’aboucher dans la veine sous-clavière gauche pour se mélanger au sang et aller traverser le poumon. n, glande salivaire
’avons dit, qui paraît distinguer le tissu pancréatique des animaux à sang chaud de celui des animaux à sang froid. Sur une
le tissu pancréatique des animaux à sang chaud de celui des animaux à sang froid. Sur une autre couleuvre dans les mêmes con
es, j’ai pu constater que ce liquide, de même que celui des animaux à sang chaud, possède des propriétés digestives capables
ces alimentaires qui ne le sont pas, et de les faire pénétrer dans le sang , nous devons nous demander si ce travail digestif
ène qu’ils appelaient le chyle, et qui n’était en quelque sorte qu’un sang grossier et avant besoin d’être élaboré dans le p
ous cette forme par la digestion. Il est bien clair que la fibrine du sang , que l’albumine, ne sortent pas de l’intestin à l
vaisseaux chylifères, ne constituent pas immédiatement un élément du sang , par cela seul qu’elles y ont pénétré. Nous savon
age de l’albumine dans les urines, lorsqu’elle a été injectée dans le sang , est un des faits les plus curieux, parce que l’a
n des faits les plus curieux, parce que l’albumine qui existe dans le sang paraîtrait être une substance de la même nature q
, et l’on ne comprend pas pourquoi cette matière ne reste pas dans le sang . Mais non seulement l’albumine de l’œuf sort du s
este pas dans le sang. Mais non seulement l’albumine de l’œuf sort du sang , mais l’albumine du sérum passe elle-même ; et en
re, non seulement de l’albumine dans les veines, mais des globules de sang en quantité considérable, de manière à rendre l’u
Toutes ces expériences prouvent donc que l’albumine injectée dans le sang , sans avoir passé par le travail digestif et surt
ravail digestif et surtout par le foie, est impropre à entrer dans le sang comme un de ses éléments constituants. Ceci est s
ts constituants. Ceci est surtout très remarquable pour l’albumine du sang  ; car on pouvait supposer que cette albumine, ext
ine du sang ; car on pouvait supposer que cette albumine, extraite du sang normal, était dans les conditions convenables pou
it dans les conditions convenables pour entrer dans la composition du sang . Ceci prouverait encore que l’albumine, lorsque n
erait encore que l’albumine, lorsque nous la prenons dans le sérum du sang , n’est plus la même matière que celle qui circule
rum du sang, n’est plus la même matière que celle qui circule dans le sang vivant ; en effet, la fibrine qui se trouve à l’é
 ; en effet, la fibrine qui se trouve à l’état de dissolution dans le sang est probablement unie avec l’albumine dans un com
ent unie avec l’albumine dans un composé qui cesse d’exister quand le sang sorti des vaisseaux se coagule. Lorsque les subst
ter dans l’organisme, et d’entrer comme éléments constituants dans le sang . D’après cela, on voit donc qu’entre les produits
. D’après cela, on voit donc qu’entre les produits des aliments et le sang du cœur, dans lequel ils doivent se rendre, il ex
matières différentes contenues dans l’alimentation, la composition du sang reste la même. C’est ce qui explique comment le s
a composition du sang reste la même. C’est ce qui explique comment le sang qui sort du foie est à peu près le même chez tous
re pour cela que le foie agisse directement sur tous les principes du sang pour les changer moléculairement au moment où ils
e dans le foie une création de matériaux nouveaux qui se mélangent au sang , tel qu’il arrive par la veine porte, et qui réag
frir et le foie avait accompli ses fonctions, parce qu’il recevait du sang par les artères hépatiques. De sorte que la fonct
nous signalons ici n’est pas l’action directe du tissu du foie sur le sang qui le traverse, mais le mélange d’une certaine q
e mélange d’une certaine quantité de matériaux fournis par le foie au sang qui le traverse. Maintenant on conçoit que ce mél
tenant on conçoit que ce mélange pourrait avoir lieu lors même que le sang ne traverserait pas immédiatement le foie. D’aprè
s peuvent pénétrer par les chylifères avant d’arriver à constituer le sang artériel, qui est le liquide nutritif définitif,
s dont il se nourrit ensuite, de même que l’animal rassemble dans son sang ou dans ses tissus des principes immédiats dont i
ières, qui se sont dissoutes dans l’intestin et ont pu entrer dans le sang en conservant encore quelques-uns de leurs caract
30 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
e du haut du rocher ; et Connal après lui, tenant sa lance marquée de sang  : le sein de neige du beau Crugal s’enfle et palp
t affilée ; elle se plaît à briller dans le combat et à s’abreuver de sang  ; mais quoique mon bras demande la guerre, mon cœ
le retour du fils de Torman. « — Et Morna l’attendra longtemps ; son sang est sur mon épée ; Morna l’attendra longtemps ; i
cruel est funeste à Morna. Barbare, donne-moi cette épée ; j’aime le sang de Caïrbar. « Ducomar, touché de ses larmes, lui
et les boucles de sa belle chevelure sont éparses sur la terre : son sang sort en bouillonnant de sa blessure et rougit l’a
rrier ; l’acier frappe, est frappé. Les casques volent en éclats ; le sang coule et fume dans la plaine ; les cordes résonne
les morts célèbres. Les héros tombaient en foule sur les héros, et le sang des braves ruisselait à grands flots. « Pleurez,
sait sur les corps des héros, et Sifadda11 baignait ses pieds dans le sang . Sous leurs pas, le champ de bataille était dévas
os répondirent à ses sifflements lorsque ma lance se baignait dans le sang du sanglier. Que le sombre Cuchullin me cède l’an
ier. Que le sombre Cuchullin me cède l’ancien trône de Cormac, ou son sang rougira l’écume des torrents d’Erin. » « Carril r
le au champ de bataille ; elle trouve son jeune amant baigné dans son sang  ; elle expire, à cette vue, sur la fougère du Cro
eprochera l’outrage dont Cuchullin a blessé mon âme jalouse. Verse le sang de Cuchullin, ou perce mon sein. « — Deugala, rép
ur ses yeux : il bande l’arc, la flèche vole : Galvina tombe dans son sang . Connal court à pas précipités à la grotte ; il a
la moitié du jour s’est écoulée, et la lance de Fingal est teinte du sang des hôtes féroces du Gormal. Ce fut alors que la
es paroles n’ont pas été vaines, et la main de Fingal s’est rougie du sang de mon peuple. » « Elle parut les yeux baignés de
ontait la colline. Il revenait de la plaine, blessé et couvert de son sang , et s’appuyait sur sa lance. Le bras du héros éta
st obscurci dans les deux. « On a combattu, dit Fingal, et je vois le sang de mes amis. La tristesse est sur les champs de L
émus gémissent, et les rochers tombent déracinés sur son passage. Le sang des ennemis inondait la main de mon père lorsqu’i
e pleurer. Les guerriers de leur patrie tombaient par milliers, et le sang avait rougi le fer de nos héros ; mais je ne suis
telle ! vois, je l’arrache de mon sein et le jette aux vents. » « Son sang noir sort à gros bouillons de ses flancs. Il s’ép
31 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »
épouser par choix l’assassin de son mari. Bothwell, indépendamment du sang qui tachait ses mains, avait trois autres femmes
artisans avant la bataille. Ils furent défaits ; Bothwell, couvert de sang , rapprocha son cheval de celui de la reine, au mo
digne fille d’Henri VIII, dont chaque passion s’assouvissait dans le sang . Elle ouvrit à Marie Stuart le château de Carlisl
la reine par la terreur d’un gouvernement, qui prépare des reflux de sang . À peine avait-il remis le royaume au roi son pup
tunée isle ; et, bien que jamais bourreau n’ait mis la main en nostre sang , n’en ayez honte, mon amy, car le jugement des hé
race, que, tant hommes que femmes, soyons prompts de respandre nostre sang pour maintenir la querelle de la foy, tous aultre
à moy, je m’estime née du costé paternel et maternel, pour offrir mon sang en icelle, et je n’ay intention de dégénérer. Jés
t tout à la fois une expiation acceptée et une réhabilitation dans le sang . « Il était nuit, raconte l’historien de Marie-S
nièce, il y a surtout une marque à laquelle je vous reconnais de mon sang . Vous êtes brave comme le meilleur de mes hommes
e faiblesse, mon cher Melvil ! Plains ceux qui ont été altérés de mon sang et qui le répandent injustement. Mais moi, ne me
eux ; que les plus hardis voudraient tremper leurs mouchoirs dans son sang  ; que les plus timides, les femmes surtout troubl
ant le comte puritain, elle s’écria d’une voix profonde : « Versez le sang de Henri VII, mais ne le méconnaissez pas. Ne sui
son aide ; la sciure de chêne répandue sur le parquet pour boire son sang  ; et, dans un coin obscur, la bière, sa dernière
e meurtrière ; après l’expiation, elle devient victime à son tour. Le sang semble laver le sang dans son histoire ; on dirai
l’expiation, elle devient victime à son tour. Le sang semble laver le sang dans son histoire ; on dirait que son crime coule
32 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bataille, Henry (1872-1922) »
— La Chambre blanche, avec une préface de Marcel Schwob (1896). — Ton sang , tragédie contemporaine précédée de la Lépreuse,
1896).] Jean Viollis Henry Bataille a réuni la Lépreuse et Ton sang . Je n’ai jamais lu (sauf peut-être Daniel Valgrai
t plus direct avec la réalité de la vie. On n’a pas assez dit que Ton sang est un admirable chef-d’œuvre. [L’Effort (mars 18
ent), d’Henry Bataille, l’auteur de la Belle au bois dormant , de Ton sang et de la Lépreuse, est, à mon avis, la plus belle
33 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
pour être immolée de nouveau. Ce pain est de la chair, ce vin est du sang , la chair et le sang de la victime auguste. Cela
nouveau. Ce pain est de la chair, ce vin est du sang, la chair et le sang de la victime auguste. Cela est ainsi, parce que
pour renverser les idoles, puis sceller son témoignage de son propre sang . Il ne m’appartient point de discuter comment la
e genre humain s’est reposé dans la paix ! Nommez-moi le siècle où le sang n’ait pas arrosé des champs de bataille ! Laissez
ns vrai que cette gloire, acquise en dernier lieu, au prix de tant de sang , n’a servi qu’aux vastes triomphes d’un aventurie
34 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »
dition sociale, que le personnage est curieux à connaître : prince du sang , abbé, militaire, libertin, amateur des lettres o
lsions qui attiraient la foule : « M. le comte de Clermont, prince du sang , y alla l’autre jour avec des grisons (laquais en
phique. Ses galanteries ; mises en relief par sa qualité de prince du sang et par le contraste avec son état d’abbé, ne l’av
nous apprend que certain jour il prétendit, ainsi que les princes du sang , ne pas devoir payer ses ports de lettres ; mais
noms éphémères, à l’édition définitive. Cependant le prince était du sang de Condé ; il se sentait brave, et, en dépit de l
ui entrassent dans la chambre du roi, au grand murmure des princes du sang et des grands officiers exclus, qui attendaient d
 qu’il ne pouvait croire que son intention fût que les princes de son sang , qui étaient dans Metz occupés sans cesse de savo
se bien les mœurs et procédés militaires de l’époque ; les princes du sang y conservaient jusque dans les hasards de la guer
’être transporté, et je lui dois tous les respects dus à un prince du sang du roi mon maître. Les règles militaires me presc
35 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »
de cette plume-là et sait partager, en la racontant, l’impatience de sang et de fierté des hommes qui furent les ennemis de
« trombe » à la place du mot Dieu ! IV Oui ! ce fataliste a du sang dans les veines. Malgré l’air utilitaire, le ton
histoire, il faut du moins convenir que c’est un matérialiste dont le sang est chaud et bat parfois pour la justice. Lui qui
enir homme d’État, et peut-être restera-t-il écrivain. Il a dit à son sang qui ne se taira pas, de se taire. Il a essayé de
ête, — au physique comme au moral un diable de mouvement peu aisé. Le sang a résisté et le cœur n’obéira pas. Le sang et le
de mouvement peu aisé. Le sang a résisté et le cœur n’obéira pas. Le sang et le cœur, voilà la vraie valeur d’Hippolyte Cas
36 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
Espérance ? » Premier thème : Amour. — « Prenez mon corps, prenez mon sang , pour la grâce de notre amour ! » (Répété en disp
mour ! » (Répété en disparaissant par des voix d’anges.) « Prenez mon sang , prenez mon corps, en mémoire de moi ! » (De nouv
s, la divine souffrance douloureuse du Golgotha, — le corps pâlit, le sang coule et s’échappe et brille avec un céleste bril
tue de l’éternel Sacrifice ! — voici le corps de nourriture, voici le sang de breuvage ; le mystique vase brillera, voici l’
ci le sang de breuvage ; le mystique vase brillera, voici l’aliment ; sang de Dieu, voici le vin ; prenez, prenez, prenez ;
e pain ; approchez, très mélancoliquement ; car le vin coulera en vos sangs , le pain se fera vos chairs, et le sacré sang cou
le vin coulera en vos sangs, le pain se fera vos chairs, et le sacré sang coulera par votre cœur… Le sang sacré coule, ô Ma
pain se fera vos chairs, et le sacré sang coulera par votre cœur… Le sang sacré coule, ô Malade, par son cœur ; le sang du
lera par votre cœur… Le sang sacré coule, ô Malade, par son cœur ; le sang du Souffrant en ses veines coule ; et c’est son p
cœur ; le sang du Souffrant en ses veines coule ; et c’est son propre sang , qui s’embouillonne, et qui coule, effroyablement
 Kam Sommer, Herbst und Winterzeit », et autre part : « Der Lenz, der sang für sie. » Motifs 44, 48 et 53 (p. 15, 19, 20, 34
aître à l’influence féminine et populaire le pouvoir de transfuser un sang nouveau et vivace aux vieilles formes, comme avai
l’anime : « Da sing ich hell und hehr der liebsten Frauen Ehr. — Nun sang er wie er müsst, und wie er musst, so konnt er’s.
37 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
Qui l’a oublié ? Richelieu a fait couler deux fois sur l’échafaud ce sang splendide et chargé de passé des Montmorency, et,
s plus grands crimes sociaux et les plus grands crimes militaires, ce sang reprit son lustre sur l’acier de la hache, tant i
e qui les fait ordinairement baisser, tant elle est rouge, trempée du sang des Montmorency ! — pourpre contre pourpre ! — ce
née dans un dernier trait — n’eurent pas besoin de cette politique de sang pour réussir », c’est que la besogne avait été bi
gne avait été bien faite. Ils n’eurent à recueillir que l’héritage du sang , sans le sang par lequel il avait fructifié, et q
bien faite. Ils n’eurent à recueillir que l’héritage du sang, sans le sang par lequel il avait fructifié, et que Richelieu,
38 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71
feu planait sur la demeure des hommes, et nous avons endormi dans le sang ceux qui veillaient aux portes de la ville. » Par
sal en guise de victimes, et se tuaient eux-mêmes pour mourir dans le sang comme ils avaient vécu. Vingt fois le vieil insti
nce : le sacrifice est fréquent ici, l’homme y fait bon marché de son sang et de sa vie. Chez Homère, le guerrier faiblit so
s petits-fils tuèrent Ymer. « De sa chair ils firent la terre, de son sang le sol et les fleuves, de ses os les montagnes, d
orrible, comme une éclatante fleur de pourpre au milieu d’une mare de sang . Sigurd a enfoncé son épée dans le cœur du dragon
hant, Régin, le frère de Fafnir, arrive, lui arrache le cœur, boit le sang de la blessure et s’endort. Cependant Sigurd, qui
gin. Sigurd coupe la tête de Régin, mange le cœur de Fafnir, boit son sang et celui de son frère. C’est parmi « cette rosée
dent l’un l’autre, et réclament l’un pour l’autre, aux dépens de leur sang , le prix du sang. Chaque chef dans sa salle compt
, et réclament l’un pour l’autre, aux dépens de leur sang, le prix du sang . Chaque chef dans sa salle compte qu’il a des ami
ant un guerrier, « le déchire à l’improviste, mord son corps, boit le sang de ses veines, l’avale par morceaux coup sur coup
dans le lac des Nicors, où il s’était renfoncé, « la vague enflée de sang bouillonnait, la source impure des vagues était b
oison, la teinte de l’eau était souillée par la mort, des caillots de sang venaient avec les bouillons à la surface. » Resta
col du roi — avec ses griffes empoisonnées. —  Il s’ensanglanta — du sang de la vie. —  Le sang bouillonnait en vagues. » E
griffes empoisonnées. —  Il s’ensanglanta — du sang de la vie. —  Le sang bouillonnait en vagues. » Eux, de leurs épées, il
s, leur fanatisme, et tous les frémissements de leur chair et de leur sang . Un d’entre eux, dont le poëme est mutilé, a cont
araon, il balbutie ivre de colère, les regards troubles, parce que le sang lui monte aux yeux. » Le peuple fut épouvanté,  —
ent frémissant — faisait un hurlement de mort… —  La mer vomissait du sang — il y avait une lamentation sur les eaux… —  L’o
t primitif. On n’acquiert point l’instinct religieux ; on l’a dans le sang et on en hérite ; il est ainsi des autres, en pre
esprit ne peut trouver sa place parmi les révoltes et les appétits du sang , de l’estomac et des muscles. Même dans le petit
quérants qui sont conquis ; c’est l’anglais qu’ils parlent ; c’est le sang anglais qui, par les mariages, a fini par maîtris
c’est le sang anglais qui, par les mariages, a fini par maîtriser le sang normand dans leurs veines. Après tout, la race de
39 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mémoires de Mme Elliot sur la Révolution française, traduits de l’anglais par M. le comte de Baillon » pp. 190-206
ette destinée d’enchanteresse comme à une vocation de la nature et du sang  ; il lui a semblé tout simple de jouer tantôt ave
s périls de la Cour, où l’appellerait sa qualité de premier prince du sang  ? C’est la question qui s’agite à Monceaux dès le
e), elle apparaît par éclairs, et représente le rappel aux devoirs du sang , la fidélité monarchique : « La politique de Mme 
e présenté au roi la chemise selon son privilège de premier prince du sang , et ayant profité de ce moment pour dire qu’il ve
tenir compte des degrés et des nuances. À ses yeux d’Écossaise de pur sang et de jacobite irritée, tous ceux qui donnèrent d
t. Le trône écroulé, le roi arrêté et mis en jugement, lui, prince du sang , il se figurait qu’il allait continuer de vivre à
les, mais dans toutes les révolutions on a toujours versé beaucoup de sang , et une fois commencées, on ne peut les arrêter q
earted) au cœur amolli. Il y a de ces choses qui lui font bouillir le sang et dont elle ne supporte pas l’idée. Elle est de
40 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « L’Abbé Prévost et Alexandre Dumas fils » pp. 287-303
ur qu’on fît beaucoup d’attention à son roman, il fut publié quand le sang allait tout à l’heure passer par flots sur cette
chiffons du xviiie  siècle. Il en coula de deux espèces : d’abord le sang des échafauds, et puis le sang des champs de bata
en coula de deux espèces : d’abord le sang des échafauds, et puis le sang des champs de bataille, et tout le temps que ces
utable Laclos dans le sien, par la raison que nous avions traversé le sang de deux époques sanglantes et que le sang, n’impo
que nous avions traversé le sang de deux époques sanglantes et que le sang , n’importe comme il soit versé, purifie toujours,
aye-toi des muscles de cet homme, de sa fortune, de sa raison, de son sang , de son honneur, de son âme. Poursuis ton œuvre !
41 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fontainas, André (1865-1948) »
Fontainas, André (1865-1948) [Bibliographie] Le Sang des fleurs (1889). — Les Vergers illusoires (1892
es, et, au revers, pour allégoriser d’emblèmes décoratifs le poète du Sang des fleurs et des Vergers illusoires, on figurer
é. Pour avoir suivi (après la publication de son premier recueil : Le Sang des fleurs, 1889) les subtils contours de Mallarm
42 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
ser d’amour et de larmes, il le compose de libertinage, de rire et de sang . La dame dont ici j’ai dessein de parler Était d
r immense. La sorcière accroupie et murmurant tout bas Des paroles de sang , lave pour les sabbats La jeune fille nue ; Hécat
e poème de Rolla ; il est plein de pages souillées de lie, de vin, de sang , de tout ce qui tache. C’est une nuit de l’Arétin
enfoncent dans le sable, et le sable altéré Vient boire avidement son sang décoloré. Alors elle se couche, et ses grands yeu
Il courba son front pâle, et resta sans parler. En longs ruisseaux de sang se déchiraient les nues ; Tel, quand Jésus cria,
sé à mort, il s’affaisse entre les bras de ses témoins ; une tache de sang suinte à travers son habit blanc de Pierrot ; les
nte abrite sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux : Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En v
air un cercle éblouissant ; Mais il y pend toujours quelque goutte de sang . XIII Et ceux-ci de la Nuit d’août. Il ré
tel qu’il est, cet être fait d’argile, Tu l’as vu, Lamartine, et son sang est ton sang. Son bonheur est le tien ; sa douleu
t, cet être fait d’argile, Tu l’as vu, Lamartine, et son sang est ton sang . Son bonheur est le tien ; sa douleur est la tien
défis et les ambitions. Il ne tachera plus le cristal de ton onde Le sang rouge du Franc, le sang bleu du Germain ; Ils ne
Il ne tachera plus le cristal de ton onde Le sang rouge du Franc, le sang bleu du Germain ; Ils ne crouleront plus sous le
nt d’éclater, Ne sait pas si cette eau, dont elle est arrosée, Est le sang de ton cœur ou l’eau de la rosée ; Émule de Byron
au, En effleurant ton sein t’aurait percé la peau. Et, distillant ton sang de sa pointe rougie, Mêlé la pourpre humaine au n
en diminuant tes œuvres de tes fautes ! Oui, si j’étais ton frère de sang , aussi bien que je me sens ton frère de cœur, je
43 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
même coup que les destinées de leur pays. « Cette histoire pleine de sang et de larmes est pleine aussi d’enseignements pou
e plus lumineux commentaire de toute une grande révolution, et que le sang répandu à flots n’y crie pas seulement terreur et
elle passe par l’imparfaite humanité, n’en sort qu’en lambeaux et en sang . Ceux même qui l’ont conçue ne la reconnaissent p
e de dégrader la vérité ; elle survit à tout, même à ses victimes. Le sang qui souille les hommes ne tache pas l’idée, et, m
a quelques faux principes ; il n’a pas une excuse pour une goutte de sang , aucun démagogue n’y est flatté. XV Les por
ois si ardent et si léger, trivial et si inspiré, si indécis entre le sang et les larmes, si prêt à lapider ce qu’il venait
jour. Il est resté et il restera comme une Satyre Ménippée trempée de sang . C’est le refrain populaire qui menait le peuple
les grincements dans le style. Son journal, l’Ami du peuple, suait le sang à chaque ligne. » XVI L’accusation d’avoi
out son enthousiasme et quelques taches déjà lavées dans son généreux sang . Tel était l’homme que la nature avait donné aux
t une lumière ? est-ce que le sophisme est une vérité ? est-ce que le sang est un apostolat ? Il est vrai qu’à ce moment Rob
1830, une république de salut commun, qui n’a ni versé une goutte de sang , ni proscrit, ni spolié personne, et après une re
44 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le Roman de Renart. Histoire littéraire de la France, t. XXII. (Fin.) » pp. 308-324
l’entour ; la chaleur est grande ; chacun est trempé ; la sueur et le sang pleuvent comme rosée : De sueur et de sang la te
t trempé ; la sueur et le sang pleuvent comme rosée : De sueur et de sang la terre rosoya. Ce jour-là qui était le bon sam
e Geoffroi de Boves, l’un de ses compagnons, lui répondit : Bois ton sang , Beaumanoir, la soif te passera. Ce jour aurons h
t qu’avaient oubliée les autres, et sur le bouclier il écrivit de son sang  : « La victoire est aux Lacédémoniens. » Puis il
ed, là même nous avons laissé la vie. Mais ce trophée tout couvert du sang généreux d’Othryades, proclame : « Thyrée, ô Jupi
sa simple rudesse, a peut-être même mieux réussi que Simonide, et le sang d’Othryades parle moins haut chez l’un, que chez
t le sang d’Othryades parle moins haut chez l’un, que chez l’autre le sang de Beaumanoir. Quant à l’idée que j’ai eue dans c
45 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
ept Chefs trempant leurs mains dans un bouclier noir où bouillonne le sang d’un bœuf égorgé, et jurant de détruire Thèbes, p
jeune aïeule de Thèbes : « Souviens-toi que nous sommes issus de ton sang  ! — Et Apollon, tueur des loups : — « Détruis aus
e en pleine hyperbole leurs corps gigantesques en qui bouillonnent le sang et les humeurs d’êtres surhumains. Il les constru
insensé. C’est assez que les Thébains luttent contre les Argiens ; ce sang -là, il peut s’expier. Mais le meurtre mutuel de d
porte à ce meurtre fécond en fruits amers, à répandre sur la terre un sang défendu. » Mais Étéocle voit ce que le Chœur ne v
nt été lancés par une fronde. Sa chevelure s’envole vers le ciel, son sang pleut sur la terre, ses jambes et ses bras tourne
scendit ainsi vivant aux Enfers, parmi les Mânes effrayés, couvert du sang et de la sueur du combat. C’est le miracle d’ÉIie
l’état d’explosion et d’effervescence, dardée du cœur comme un jet de sang d’une blessure, improvisée en face de deux corps
frères entre-tués, chute d’une maison royale abattue dans son propre sang , l’inceste qui a engendré tous ces maux, rappelé
nt mêlées sur la terre. Certes les voilà aujourd’hui vraiment du même sang . » Antigone et Ismène sont restées jusque-là muet
46 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »
x même sans intention d’immoralité. Nous ne voulons mettre à feu ni à sang personne. Nous en serions, d’ailleurs, parfaiteme
e Mademoiselle Louise de Condé pour La Gervaisais, d’une princesse du sang de France pour un petit officier des carabiniers
eligieuse et une Sainte. Mais on savait qu’elle était princesse, — de sang royal, — et virginale… à n’y pas croire ! C’était
pas encore à la croix ! La Révolution qui commençait allait, avec le sang qu’elle devait verser, faire un cadre rouge à cet
elle était sainte déjà avant d’être une Sainte, cette femme qui a du sang altier des Condé dans les veines, de ces terrible
47 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 177-201
belle adultère : Peut-être que le seuil du vieux palais Luigi Du pur sang de son maître était encor rougi ; Que tous les se
n’avait jamais été étreint plus au vif, et, pour ainsi dire, plus au sang . Le poëte de dix-neuf ans remuait l’âme dans ses
ène, Dont les fois ont rougi la mer Hellespontienne Et taché de leur sang tes marbres, ô Paros ! Quel était donc ce cœur d
ton cœur frémir, Et t’agenouilles-tu, lorsque tu vas dormir ? De quel sang es-tu fait, pour marcher dans la vie Comme un hom
ine main la saveur glacée des neiges dont la franche âcreté répare un sang affadi. Mais, dans les jardins du duc Laërte, sou
de la tête. Est-ce que tout l’Océan du grand Neptune pourra laver ce sang de ma main ? Non ; cette main que voilà serait pl
apable de rougir l’infinité des mers, changeant leur couleur verte en sang . » (Acte II, scène II.) — Et encore (acte V, scèn
on délire, en frottant la tache à sa main : « Il y a ici une odeur de sang toujours ; tous les parfums de l’Arabie ne saurai
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 2, de l’attrait des spectacles propres à exciter en nous une grande émotion. Des gladiateurs » pp. 12-24
tes et des alimens propres à les tenir dans l’embonpoint, afin que le sang s’écoulât plus lentement par les blessures qu’ils
pectacle, il y fit combattre les champions seulement jusqu’au premier sang . Nos philosophes regarderent avec plaisir ces com
romaine, si la bible défendoit un peu moins positivement de verser le sang des hommes hors les cas d’une absoluë necessité.
polies et qui font profession de la religion ennemie de l’effusion du sang humain. Les fêtes les plus cheres à nos ancêtres,
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier prince du sang , et qui leur en donne le nom, le titre, et tout c
et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les princes du sang jouissent et pourront jouir, n’ait pas été, dans
ci par leurs établissements et a l’état et rang entier des princes du sang , avec la même habileté de succéder à la couronne 
abus de puissance, de violence, d’injustice ; mais une fois prince du sang en tout et partout, il n’y a plus qu’un pas à fai
faire ; et il est moins difficile donner la préférence à un prince du sang sur les autres, pour une succession dont on se pr
end maître de disposer, puisqu’on se le croit de faire des princes du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de ces prin
50 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « José-Maria de Heredia »
nu en France, traduite par la fantaisie éprise d’un écrivain qui a du sang espagnol et conquérant dans les veines et la plus
un moine à expédier un chrétien avec le viatique d’un blasphème et du sang frais en guise d’huiles saintes. » Voilà la mani
, rougit tout, et flambe et fume dans chacune de ses phrases comme du sang de taureau versé, et cette couleur, il ne se cont
andre, il la boit ; et comme Cambyse, qui, lui ! mourut d’avoir bu du sang de taureau, il ne meurt pas du sien ; il ne meurt
es », ou encore « ce viatique du blasphème et ces saintes huiles d’un sang frais », ce sont bien là des ironies ou des maniè
51 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Théodore de Banville »
l y a une Muse qui ne descend pas du ciel, celle-là, mais qui sort du sang de la France et vient mettre sa pâle, main divine
vait courbé la tête comme à des saules pleureurs, sur les rivières du sang de la France qui coulait. Ces poésies, ces noires
t et assez sombre ? Est-il d’une cruauté assez implacable ? La vue du sang versé lui a tourné le sien. Quelle profondeur tou
eval ! Après les fêtes sans pareilles De son féroce carnaval, Il a du sang jusqu’aux oreilles. À présent que ses durs sabot
ces Idylles qui cachent des élégies, mais des élégies qui pleurent du sang , comme Le Jour des Morts, Les Femmes violées, Les
52 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
sures ; le pâle fantôme du jeune héros apparaît dans l’obscurité : le sang coule de ses flancs aériens. Trois fois Caïrbar j
» — « Il n’apporte pas la paix, ô Caïrbar, j’ai vu sa lance levée. Le sang de mille guerriers en rougit l’acier. Il a sauté
accourt… Nous trouvâmes Oscar appuyé sur son bouclier. Nous vîmes son sang autour de lui : tous nos guerriers restent muets,
orêt, ma lance lui perce le flanc. Je me réjouis en voyant couler son sang , et je prévis l’accroissement de ma gloire. Mais
int des fêtes dans son palais pour recevoir les étrangers ; mais leur sang rougit les ondes de ses torrents. Si vous venez d
ntière destruction de son peuple. Peut-être il viendra lui-même ; son sang coulera sur l’épée d’Uthal, et la gloire de Finth
pâle et baignée de larmes ; elle voit le bouclier d’Uthal couvert de sang , elle le voit dans les mains d’Ossian ; elle vole
rçois tes armes entassées dans ton vaisseau. Je les vois couvertes de sang  : on ne les a donc pas placées près de toi dans t
n pour fondre sur les étrangers, nos épées revenaient teintes de leur sang , et les rois du monde ne se réjouissaient pas. « 
e étrangère aime notre race. Chassons le sanglier, et teignons de son sang la robe de Dargo. Puis, portons-le dans sa demeur
erçait avec sa lance. Dargo s’étendit auprès. Nous l’arrosâmes de son sang  : nous le portâmes sur nos lances à Crimoïna, et
onnal. Il tombe… Que feras-tu, fille infortunée ? Elle voit couler le sang de son amant, son cher Connal expire ! Le jour, l
agitée de terreur. Ah ! ils sont morts ; leurs épées sont rougies de sang . Ah ! mon frère, mon frère, pourquoi as-tu tué mo
r, se débat et meurt. Quelle fut ta douleur, ô Daura, quand tu vis le sang de ton frère couler à tes pieds ! Les vagues bris
53 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
ter les cris que nous entendons, comme nous affecteroit la vûë de son sang et de sa blessure. On peut dire metaphoriquement
de l’amour qui aiguise ses traits enflammez sur une pierre arrosée de sang  ; les mots dont le poëte se sert pour faire sa pe
u dont la principale figure est le portrait d’une princesse sortie du sang de France ; mais qui est plus illustre aujourd’hu
pierre à aiguiser. Un autre amour qui s’est piqué le bras, darde son sang sur cette pierre, où Cupidon affile des traits do
54 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80
ocuteur, j’avais vu trois fois l’enthousiasme du carnage au milieu du sang qu’il fait couler. Le spectacle épouvantable du c
qui il a été déclaré qu’on redemandera jusqu’à la dernière goutte du sang qu’il aura versé injustement ? C’est la guerre qu
mplira le décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du sang  ? Le sang des animaux ne lui suffit pas, ni même
décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du sang ? Le sang des animaux ne lui suffit pas, ni même celui des
lente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de sang , n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doi
infaillible, il s’acharne sur certaines nations et les baigne dans le sang . N’attendez pas qu’elles fassent aucun effort pou
et l’acceptent pour y trouver l’expiation. Tant qu’il leur restera du sang , elles viendront l’offrir, et bientôt une rare je
tre semble n’avoir lu que la Bible : c’était un prophète de la loi de sang . La loi de grâce lui aurait appris, comme la phil
Nul ne roue mieux que moi ! Il descend ; il tend sa main souillée de sang , et la justice y jette de loin quelques pièces d’
e plus doux et le plus gai des hommes. Il ne faut pas badiner avec le sang . XII À partir de ce moment, le comte de Mai
partout un terroriste d’idée, qui verse des flots d’encre au lieu de sang , mais qui ne dissimule pas ses regrets et son adm
les siècles où l’on mêlait l’encre des disputes théologiques avec le sang . Nous savons bien, encore une fois, que ce sont l
rd’hui le contraindre à la guerre : l’Europe s’émeut de répugnance au sang , dans tous ses cabinets et dans tous ses conseils
55 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
ial :‌ L’heure d’un sacrifice général a sonné pour tous. Le meilleur sang est celui qui compte le plus aux yeux de Dieu com
ar un obus. Il tombait sur le terrain qu’il avait déjà mouillé de son sang et qu’il avait lui-même reconquis à la patrie17.
rituelle dans des types de vie éprouvés par une suite de gens de leur sang , et ils ont besoin, fût-ce dans leurs audaces et
i caractère et l’horreur de la guerre commençante :‌ Fussiez-vous du sang des héros, s’écrie le prince de Ligne, fussiez-vo
z-vous du sang des héros, s’écrie le prince de Ligne, fussiez-vous du sang des dieux, si la gloire ne vous délire pas contin
l écrit : « Guy et Paul de Cassagnac ont montré qu’ils étaient de bon sang français et on ne peut que déplorer à leur égard
te poilus ont l’œil sur vous suffit à vous donner une assurance et un sang froid inébranlables… Mes hommes m’aiment et je le
re 1916, à l’âge de 23 ans, ne sont que d’un jeune être qui a dans le sang toute la tradition. Je ne sais pas de meilleur te
impression pareille. J’ai porté des morts, pansé des blessés dont le sang giclait ; je me suis même assis sur des corps ; m
t la parole du chef, qui ranime le courage des hommes, qui fouette le sang . Quelquefois, quand on ne s’entend plus, tant ça
56 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Paroles d'un croyant »
décadence, une masse jeune et populaire, impétueuse, frémissante, au sang chaud et vierge, mais mal éclairée, mal dirigée,
n l’étant un peu différemment et en gardant dans sa veine un reste du sang des Machabées.  La vie polémique et doctrinale de
tiendront.  « Et il y aura des hommes qui seront saisis de la soif du sang et qui adoreront la mort, et qui voudront la fair
éloigner de vous, ce n’est qu’une épreuve, elle reviendra ; car votre sang sera comme le sang d’Abel égorgé par Caïn, et vot
e n’est qu’une épreuve, elle reviendra ; car votre sang sera comme le sang d’Abel égorgé par Caïn, et votre mort comme celle
57 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
n canard blanc. D’avoir tué mon canard blanc, Après la plume vint le sang . Après la plume vint le sang. Après le sang l’or
on canard blanc, Après la plume vint le sang. Après la plume vint le sang . Après le sang l’or et l’argent. Après le sang l
, Après la plume vint le sang. Après la plume vint le sang. Après le sang l’or et l’argent. Après le sang l’or et l’argent
près la plume vint le sang. Après le sang l’or et l’argent. Après le sang l’or et l’argent, C’est le vent qui va frivolant.
ès le sang l’or et l’argent, C’est le vent qui va frivolant. Après le sang , l’or et l’argent, C’est le vent qui vole, qui fr
58 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
sanglots, blasphème,             Plaisirs, concerts divins ! Cris du sang , voix des morts, plaintes inextinguibles. Montez 
rfaits couronnés devenus légitimes !             La gloire au prix du sang  ! Les enfants héritant l’iniquité des pères ! Et
it-ce si on l’écrivait en larmes ? que serait-ce si on la peignait en sang  ? que serait-ce si on la sanglotait en sanglots r
éternités et de ses mondes, afin de jouir de cette affreuse mêlée de sang , de ce combat sans trêve et sans fin de gladiateu
le bourreau universel, faisant de ses cités un vaste abattoir, où le sang coule avec la vie dans des égouts trop étroits, p
t bientôt (car tel est le progrès de barbarie dont les pourvoyeurs de sang nous menacent depuis quelques mois) le cheval, so
le chien, cette incarnation de l’amitié, qui donnerait mille fois son sang de lui-même si on le lui demandait ; le chien, qu
soutiendrons notre vie par des aliments innocents. Il n’y aura pas de sang volontaire sur notre pain quotidien. XI Vo
fait battre un organe appelé cœur, et circuler une sève rouge appelée sang , puisée dans ce réservoir commun appelé air. Vivr
tilés sur un champ de bataille pour une ration de pain trempée de son sang  ! Demandez-le au mineur qui renonce même au solei
s’ils croyaient trouver une nouvelle veine de talent dans leur propre sang , ils se saigneraient eux-mêmes aux quatre membres
orge tiré ; Le sol lui renvoyait ce feu réverbéré ; D’une pourpre de sang l’atmosphère était teinte, La poussière brûlait c
59 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159
quel pressentiment de grandeur et de vertu innées. Helvia était d’un sang illustre ; sa famille paternelle cultivait obscur
Ses proscriptions et ses assassinats avaient décimé Rome et inondé de sang l’Italie. Sylla, patricien de Rome, d’abord lieut
l’Italie, cette mêlée d’événements, de passions, de proscriptions, de sang et de crimes. Sylla en triompha. Les bons citoyen
ttendait, pour les renverser et les submerger toutes dans leur propre sang , que l’occasion d’un trouble civil ou d’une faibl
candales, indifférents d’opinions, avides de fortune, trahissant leur sang , leur caste, leurs traditions, la gloire de leur
s l’anarchie peut avoir un chef, était Catilina. Catilina, homme d’un sang illustre, d’une trempe virile, d’une audace effro
mes, comptés : Cicéron est la première de ces victimes. C’est dans le sang de son premier citoyen que les scélérats doivent
oit et prend leur avis sur les grands intérêts de l’État ; quand leur sang devrait déjà couler, il ne les blesse pas même d’
Lentulus et de Céthégus. Il se détourna prudemment de cette trace de sang qui semblait le devancer et le poursuivre, et se
e stoïquement le cou aux égorgeurs et de mourir en laissant crier son sang contre la tyrannie sur la terre libre de sa patri
enger du moins, en mourant, d’une ingratitude écrite en caractères de sang sur le nom de ce parricide, et d’attacher à ses p
on de parricide. Pressé d’effacer la mémoire de l’ingratitude dans le sang du bienfaiteur, il somma les serviteurs et les af
de servitude prospère, tantôt des règnes de dégradation morale et de sang , qui sont l’ignominie de l’histoire et le supplic
60 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
alédictions et en menaces. « Non, cela ne durera pas ! Il y faudra du sang  ; mais n’importe, il faut qu’on nous en délivre à
n’importe, il faut qu’on nous en délivre à tout prix, même au prix du sang  ! » — Ah ! Duchesnois », interrompit Talma d’un t
connais ton cœur, il vaut mieux que ton humeur. Tout ce qui coûte du sang coûte trop cher. Tais-toi ! D’ailleurs », en me m
, à la place où une fontaine funéraire lave éternellement la trace du sang de l’infortuné duc de Berry, assassiné sous le ve
sceptre de David usurpe tous les droits, Se baigne impunément dans le sang de nos rois, Des enfants de son fils détestable h
r ? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le sang de vos rois c
vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le sang de vos rois crie, et n’est point écouté. Rompez,
homicide, À l’aspect du péril si ma foi s’intimide, Si la chair et le sang , se troublant aujourd’hui, Ont trop de part aux p
de chair meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang , et des membres affreux, Que des chiens dévorants
êtant à leurs fureurs des couleurs favorables, Et prodigue surtout du sang des misérables. Enfin au dieu nouveau qu’elle ava
nfant, son successeur, couronné. Joad. Paraissez, cher enfant, digne sang de nos rois ! Connais-tu l’héritier du plus saint
Ce Dieu que tu bravais en nos mains t’a livrée : Rends-lui compte du sang dont tu t’es enivrée. Athalie. Quoi ! la peur a g
61 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350
ourd’hui, qui se sont retrouvés, aux jours derniers de la Commune, du sang de leurs pères dans la veine, la Révolution, c’es
ands ; mais le souper des affamés, mais l’orgie, mais la saoulerie de sang , c’est toute la France, qui égorge par haine, par
qu’à toutes les pages de l’Histoire il y en a d’affreuses, pleines de sang et de larmes, et que les annales de ce monde ne n
mme dans celle-ci, et ce qui est plus grave et plus désastreux que le sang qui coule, c’est qu’un gouvernement, bêtement ou
me (Napoléon), de cette poussière, qu’il arrosa, pour la purifier, du sang héroïque d’une armée, essaya, en la pétrissant, d
ître les origines de la France moderne, plongea dans cette boue et ce sang et dit sans sourciller ce qu’il y avait vu. Il ne
barrasser de ces ignominieux insectes qui suçaient le meilleur de son sang . Il ne la secoua pas. En cela, bête humaine au-de
ais on l’oubliait. On l’oubliait trop. On mettait dans le lointain le sang et la boue qui, de près, horripilent et dégoûtent
e mot de patriotisme, qu’elle ne comprend pas, et qui veut, gorgée du sang qu’elle boit, plus de sang encore ! Les chefs rée
le ne comprend pas, et qui veut, gorgée du sang qu’elle boit, plus de sang encore ! Les chefs réels, ceux qu’on suit, c’est
62 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXII. »
de nuages ! « Sur le redoutable rivage d’Avon, ils gisent souillés de sang et pâles à faire peur. Loin, bien loin, traversen
oi comme la lumière qui visite ces tristes yeux, comme les gouttes de sang qui réchauffent mon cœur, vous êtes morts au mili
fatal, et s’ouvrent passage entre des escadrons de guerriers du même sang . Vous, tours de Jules César, opprobre durable de
lacée à sa rougissante ennemie. Le sanglier hérissé se vautre dans le sang de l’enfance, sous l’abri d’un buisson d’épines.
s le lointain avenir. Homme follement impie, crois-tu que ce nuage de sang qui, là-bas, se forme de ton haleine, a couvert l
des dominateurs normands a pu s’éteindre et faire place au retour du sang anglais sur le trône ; mais la race des bardes pa
63 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
de la voix et de l’agilité du corps. Ainsi deux hommes qui auront le sang d’une qualité assez differente pour être dissembl
rs affaires dans la chaleur du repas, mais il ne les concluent que de sang froid. On trouve de même par tout l’ancien peuple
tout temps qu’on a remarqué que le climat étoit plus puissant que le sang et l’origine. Les gallogrecs descendus des gauloi
qui sont nez d’une mere et d’un pere espagnols, sans aucun mélange de sang americain ou afriquain. Ceux qui sont nez d’un es
ontre l’Espagne. Véritablement on a peine à concevoir à quel point le sang espagnol, si brave et si courageux en Europe, a d
64 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte Gaston de Raousset-Boulbon »
pandus en pure perte sur cette terre qui boit tout indifféremment, le sang et les larmes, nous prennent le cœur bien plus qu
e bénéfice de quelques familles d’avoir concentré dans le feu de leur sang l’ardeur gauloise qui nous anime tous ! Tel était
feu de leur sang l’ardeur gauloise qui nous anime tous ! Tel était le sang de Raousset. Jeté par ses folies de jeune homme e
rofond, resté tel dans les abîmes de son être, — dans le cours de son sang , — par-delà et par-dessous tous les doutes, toute
h pur, tué avant la couronne, et qui n’a sur les mains que son propre sang  ! On a beaucoup remarqué aussi un couplet de chan
65 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Louis Nicolardot » pp. 217-228
dans toutes ses histoires. On saura que penser de cet homme, dont le sang répandu fait pourpre sur sa vie entière et empêch
et de la juger telle qu’elle fut, à travers l’auréole pourprée de ce sang . Le malheureux Louis XVI n’a pas eu que la tête c
ès d’une passion que par l’ignavie qu’on lui a toujours reprochée. Le sang de Louis XVI est plus rouge que le sang de ceux q
lui a toujours reprochée. Le sang de Louis XVI est plus rouge que le sang de ceux qui l’ont tué… L’héroïsme de la maison de
66 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XI. Suite des machines poétiques. — Songe d’Énée. Songe d’Athalie. »
Et tel qu’après son char la victoire inhumaine, Noir de poudre et de sang , le traîna sur l’arène. Je vois ses pieds encore
sur leurs vaisseaux la flamme vengeresse, Combien il est changé ! le sang de toutes parts Souilloit sa barbe épaisse et ses
de chairs, meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang , et des membres affreux Que des chiens dévorants
67 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
contre le roc escarpé qui les brise, etc. » On sacrifie aux dieux. Le sang , le feu, la fumée qui monte de la graisse des vic
 » Ménélas, à peine atteint à travers son bouclier, voit un filet de sang couler sur ses cuisses. Écoutez par quelle autre
à la fois la parure et l’orgueil de son maître. Ainsi, ô Ménélas ! le sang colora tes cuisses, tes jambes, et ruissela jusqu
es et des attendrissements de poète qui mêlent à propos les larmes au sang , l’humanité à la fureur, la pitié à la gloire. Le
omme, sur le sommet d’une montagne, des loups carnassiers, altérés de sang , entourent un cerf blessé par la flèche d’un chas
r ; mais le cerf lui a échappé en courant d’un pas rapide, tant qu’un sang encore tiède coule de sa blessure et que ses geno
nt les cadavres et les boucliers, l’essieu tout entier est souillé de sang  ; le sang tache aussi les anneaux d’airain qui ti
avres et les boucliers, l’essieu tout entier est souillé de sang ; le sang tache aussi les anneaux d’airain qui tiennent au
isse de la chair de leurs grasses génisses. En vain le lion altéré de sang rôde et se précipite sur l’enceinte ; mille dards
ème chant sont écrits à la pointe du fer et en traits de flamme et de sang sur le champ du meurtre. Nous ne les reproduirons
ant que la blonde Hécamède ait chauffé le bain pour que tu y laves le sang de tes blessures. Je vais monter sur ce tertre af
dieux, combattant, avec des succès divers, sous les murs d’Ilion. Le sang coule comme l’eau du Simoïs et du Scamandre. Achi
ue je nourrissais dans nos cours, autour de nos tables, lécheront mon sang , et, rassasiés de carnage, ils s’étendront pour d
’univers sous tous ses aspects, reproduit tantôt en larmes, tantôt en sang , mais toujours dans une musique de paroles raviss
des combats : cette plaine, ces vaisseaux, ces remparts regorgent de sang et de cadavres diversement tués pendant vingt-qua
68 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
e et se dépense pour une cause quelconque, une quantité suffisante de sang nourricier. C’est cette condition organique qui e
sure de substance dans le cerveau : selon les lois physiologiques, le sang se trouve alors appelé de la périphérie au cervea
e qu’un autre vous regarde : c’est cette attention qui appellerait le sang sur le visage même. L’explication est peu plausib
des forces. C’est surtout le système musculaire et la circulation du sang que Mosso a étudiés. Il a montré que la moindre e
diés. Il a montré que la moindre excitation cérébrale fait affluer le sang au cerveau, et que, pendant le travail intellectu
ng au cerveau, et que, pendant le travail intellectuel, cet afflux du sang est assez grand pour diminuer le volume du bras p
ras plongé dans l’eau. Il a pu observer directement la circulation du sang chez trois sujets dont le crâne avait été partiel
pouls cérébral s’élève immédiatement. Sous l’influence de la peur, le sang reflue aux extrémités, à ce point qu’une bague ne
ompenser ainsi la dépense par l’apport des matériaux contenus dans le sang . De là ces effets de bascule qui se produisent da
ui de simple représentation, s’exprime aussi toujours par l’afflux du sang à la tête, par les signes de l’effort d’attention
que propre aux affections qui ont pour centre le moi. La peau d’où le sang se retire devient pale, froide, puis humide de su
69 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
le livre véritablement chrétien, imbibé de ce catholicisme qui est le sang pur de la vérité chrétienne qu’elle a couronné, m
tions. Il a prouvé, enfin, que cette charité enseignante, née dans le sang du Crucifié, arrosée du sang des martyrs, cette f
e cette charité enseignante, née dans le sang du Crucifié, arrosée du sang des martyrs, cette fleur du sang de Dieu et des h
dans le sang du Crucifié, arrosée du sang des martyrs, cette fleur du sang de Dieu et des hommes, n’a grandi, parfumé et gué
70 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
dre de si indignes plaintes ? Tu te dis homme ! Va-t’en, honte de mon sang . » Mais lorsqu’il en vient à Rodrigue à qui il fa
la crudité de ton que comportent nos mœurs : « Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel affront ; Meurs ou tue………. » L
arer : « Je l’avoue entre nous, quand je lui fis l’affront, J’eus le sang un peu chaud et le bras un peu prompt. Mais, puis
désormais et content, il s’offre lui-même en victime pour apaiser le sang qui crie par la bouche de Chimène ; que son fils
vie, il a porté la main à sa blessure et a lavé (à la lettre) avec le sang la place du soufflet sur sa joue ; et il arrive l
ce du soufflet sur sa joue ; et il arrive la joue encore teinte de ce sang . C’est sauvage. Mais ne voyez-vous pas comme chaq
jeux de mots et de cliquetis de pensées, à propos de cette épée et du sang dont elle est teinte et qu’une autre teinture peu
71 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Éphémérides poétiques, 1870-1890 » pp. 181-188
Victor Hugo : Torquemada. Paul Bourget : Les Aveux. Jean Lorrain : Le Sang des Dieux. Francis Pittié : Le Roman de la vingti
. Jules Laforgue : Les Complaintes. René Ghil : Légendes d’âmes et de sangs . Émile Verhaeren : Les Flamandes. Adoré Floupette
oches dans la nuit. Édouard Grenier : Poèmes épars. A. Fontainas : Le Sang des fleurs. Jean Moréas : Les premières armes du
72 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
sa sobriété d’aliment et de vin, en opposition avec sa prodigalité de sang )… maintenant, j’ai quatre-vingt-six ans, je vais
27 février 1848, n’en persiste pas moins à faire de moi un buveur de sang . Risum teneatis ! La belle image de M. Hugo en pa
n, le dégoût instinctif qui se voile la face à l’aspect d’une mare de sang . Je ne puis comprendre que Victor Hugo, qui pron
ion du rang d’où l’on est précipité fait partie, sinon du supplice de sang , du moins du supplice de l’âme : les Romains, si
e qu’il pèse d’un juste poids, et non au poids seul de la chair et du sang , les innombrables différences du passé et du prés
e du peuple en 1793 et cette victime des prêtres en 1685 ? En quoi le sang de l’une lave-t-il le sang de l’autre ? Le conven
e victime des prêtres en 1685 ? En quoi le sang de l’une lave-t-il le sang de l’autre ? Le conventionnel a recours lui-même
on le voit après son entretien avec le terroriste, très large sur le sang répandu à flots par droit de colère du peuple. Ce
conforme au christianisme, qui est économe en gros comme en détail du sang des hommes, et qui dit : Rendez à César ce qui e
iennes du terroriste, et pourquoi, après l’avoir entendu se vanter du sang versé pour le peuple, ne lui propose-t-il aucune
73 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66
au besoin il en inventerait. « La femme ne fait rien comme nous. Son sang n’a pas le cours du nôtre… Elle ne respire pas co
hardat, que, contrairement au préjugé de l’Église et du moyen âge, le sang féminin dont les mouvements composent ce rythme h
ang féminin dont les mouvements composent ce rythme harmonieux est un sang parfaitement pur. Il s’excite là-dessus ; il expl
tement pur. Il s’excite là-dessus ; il explique toute la femme par ce sang et par la blessure d’où il sort. Et, dès lors, ja
a représente donc, avec exaltation, comme une perpétuelle fontaine de sang . Et c’est pourquoi il veut qu’on la ménage, qu’el
74 (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature
s dans ces yeux aveugles, ni d’entrailles dans ce torse où circule un sang calme et régulier comme la sève des plantes. Elle
s. Elle est de la race lapidaire de Deucalion et non de la famille de sang et de larmes engendrée par Ève. On se souvient de
s et faisait tomber les fruits verts. En Tauride, Diane se réjouit du sang des victimes à Sparte, du cri des adolescents et
blent de terreur, lorsque tu arrives à travers les tombes, et dans le sang noir des morts. Salut, consternante Hécate ! et j
compagne de la nuit, toi que réjouissent l’aboiement des chiens et le sang versé, qui erres au milieu des ombres, à travers
res au milieu des ombres, à travers les tombeaux ; toi qui désires le sang et qui apportes la terreur aux mortels, Bombo ! G
Bacchus, sous le nom phrygien de Zagreus, répand, au lieu de vin, le sang des victimes ; Proserpine s’arrache aux fleurs de
onc Méléagre en l’appelant un créole de race athénienne : il y a du «  sang mêlé » dans ses vers. L’atticisme s’y pare déjà d
s et ses licteurs vont frapper Agrippine au ventre. A peine versé, le sang maternel dégrise un moment Néron. Il se repent, i
enturions et les tribuns viennent baiser sa main comme pour lécher le sang qui la couvre ; l’encens fume dans les villes de
luptueux supplice. Thraséas fait à Jupiter Libérateur une libation du sang qui s’égoutte de son artère appauvrie par l’âge.
colonne du théâtre, lui percèrent la gorge à coups de stylet. Car le sang était le vin de ces grotesques orgies. Dans toute
a donné à celui qui la pressure tout ce qu’elle contient de boue, de sang et de larmes. Que faire alors pour se distraire ?
n’était plus qu’une plèbe fainéanté abrutie par le Cirque, soûlée du sang des gladiateurs et des bêtes, ne demandant au maî
s délateurs ; il supprime les confiscations ; il ferme les sources de sang qui jaillissaient dans l’Arène. Par son ordre, le
r, il l’exerçait contre ses principes. Le philosophe qui abhorrait le sang était forcé de détruire et d’exterminer. Que vala
prédite par des comètes, par des éclipses de lune, par des nuages de sang au milieu desquels s’entre-heurtaient des fantôme
fracas des villes qui tombent et le râle des nations qu’on égorge. Le sang ruisselle et fait des torrents ; les cités se vid
ntesque dont les proportions déconcertent. Deux cent mille morts ; le sang roulant par cascades dans le lit d’un ruisseau qu
échapper. L’horreur ne varie pas à travers cette atroce histoire : ce sang qui tombe comme la pluie est, à la fin, ennuyeux
ément en fureur. Le meurtre de Clytus déshonore plus Alexandre que le sang d’un monde dépeuplé ne souille Attila ; mais auss
de chair dans cet homme de bronze : ni table, ni lit, ni plaisirs. Le sang le sèvre du vin : pendant cette campagne de vingt
portaient, calme, heureux, visiblement soulagé, comme un homme que le sang étouffe, et qui respire après une saignée. « La p
e de bien des princes de son temps, mais à coup sûr elle fut pire. Le sang humain souille davantage celui qui le distille fr
étrange gaieté que mettent ces vieux conteurs à dire les histoires de sang et de corde. Est-ce insouciance ? Est-ce ironie ?
es d’Alexandre VI. Il rédige avec une encre de lymphe sa chronique de sang  : vous diriez un eunuque enregistrant, d’une main
nommé Peroto, sous son manteau où il s’était réfugié ; si bien que le sang sauta à la face du pape. — « Chaque jour, dans Ro
homme de la maison, du duc, se rinça la bouche avec une gorgée de son sang . César se tira pourtant très grandement de ce dés
ns ravissantes. Bandit aux mains de fée, il semait les bijoux dans le sang des assassinats et des embuscades, comme Atalante
t rien du tempérament pantagruélique de son père. Chaste plutôt, d’un sang lent et lourd, caractère engourdi dans un corps a
Colas », comme on appelait alors la Réforme, fut sa vache à lait et à sang . — Une scène tragique, que l’histoire nous a cons
isé en Christ, traînant sur ses épaules une croix de carton, suant du sang de poulet sous une couronne d’épines artificielle
Balafré est tombé, pareil au chacal qui sort de son trou à l’odeur du sang , et flaire de loin la proie que viennent d’abattr
’autel de Moloch ; il encensait le Dieu du Calvaire avec la vapeur du sang et la fumée des bûchers. Son orthodoxie épurait c
and-Sacrificateur se revêtait, pour officier, d’une chasuble rouge de sang caillé ; il arrachait le cœur des victimes enchaî
en lui livrant son précepteur, l’archevêque de Tolède : « Si j’ai du sang hérétique dans les veines, moi-même je donnerai m
« Si j’ai du sang hérétique dans les veines, moi-même je donnerai mon sang . » — On disait que Philippe III avait expié un mo
pitié, qui lui échappa, pendant un auto-da-fé, de quelques gouttes de sang tirées de son bras par la main du bourreau. L’Inq
e dame de la cour se faisait saigner, le chirurgien trempait dans son sang un mouchoir ; l’amant lui payait cette relique en
er en gesticulant du poignet, et jamais du bras, de façon à ce que le sang jaillît sans maculer les habits. La dame, prévenu
lité, le flagellant devait se frapper de manière à lui éclabousser de sang le visage ; cette courtoisie lui valait un gracie
et administrée dans du chocolat avait desséché ses nerfs et vicié son sang . Pour guérir du philtre infernal, il devait avale
dynastie neuve, qui semblait devoir rajeunir l’Espagne et raviver son sang appauvri, succombe à la torpeur morbide qui règne
non. On le rapportait chaque soir dans son lit, soûl de fatigue et de sang . — Il faut chercher le règne de Charles IV, de Lo
; le désespoir éclata de rire. La Mort devint la déité de ce monde de sang et de larmes. On la comparait à la vie et on la t
hommes de leur race est moins d’ailleurs une vertu qu’un instinct du sang . Le mépris les préserve et non la pudeur. Ces mêm
la sœur du mort ; et le délire qui la transporte n’est que la voix du sang qui crie, et le blasphème d’un coeur foudroyé. L’
de mes mains ; — ô chéri de votre sœur ! — je baise vos fontaines de sang  ! — Est-il possible que cela soit ? — je ne puis
’ait vengé, les couleurs du meurtre. Les femmes veulent recueillir le sang de leurs maris, et le répandre goutte à goutte, p
utur, elle le désigne, elle le proclame, elle lui donne le baptême du sang . — « Ne pleurez plus, ô mes sœurs ! — faites-vous
s un cœur de Pharaon. — Que Carluccio grandisse — pour verser tout le sang de Mascarone ! » — Sa colère se retourne, plus te
en désir le dernier soupir de l’Ode de Sapho : — « Je sens la soif du sang  ! — Je sens le désir de la mort ! »    ’ Di sang
Elle regrette de n’avoir pas un fils à qui transmettre sa créance de sang  ; elle maudit ses entrailles stériles qui n’ont p
glant— de quoi lui faire un gilet, — afin qu’il n’oubliât jamais — le sang de mon frère, — et que, devenu grand, il fît le m
quel les femmes fanatisent, ici les larmes chantent et tombent sur du sang . Aussi le Vocero a-t-il toujours été la fanfare d
buvez votre vin ; — nous ne voulons rien de tout ceci. — C’est votre sang que nous voulons, — pour venger le nôtre, — que v
orse. Cette justice qu’on lui refusait, il la demanda à son fusil. Le sang versé sur cette terre encore vierge et demi-sauva
’apaisent : de douces paroles rafraîchissent l’air du drame chargé de sang et d’orage. « — Puisse-t-il de ta belle chair imm
évi ministre de son trésor. « Là viennent des Juifs, prêts à boire le sang des peuples affligés. Ils présentent leurs écrits
es rentes, cette année. » — Et il ne voit pas, le lâche, que tout, ce sang sort de son côté. » Et non cota, il cuitado, Que
e sa rentrée : il donne à l’or arraché par ses exactions l’horreur du sang ruisselant d’un corps broyé par des instruments d
lise, sans que ce qu’il en revenait au roi pût suffire, qui tirait le sang de ses sujets sans distinction, qui en exprimait
z désarçonnant Estorgan. — Roland va et vient dans la mêlée, suant le sang sur son cheval qui l’épanche. Au quinzième coup,
nd embouche sa trompe ; il y souffle avec un si furieux effort que le sang jaillit de sa bouche et que sa tempe en éclate. L
e hache contre une forêt ? Olivier est blessé à mort : aveuglé par le sang , il rôde encore sur le champ de bataille, frappan
t ce n’est plus du lait qu’elle prodigue en l’air,          C’est du sang          Suivez, au Louvre des Valois, cet Alcest
ervé. Spectacle érotique et tragique que d’Aubigné peint en traits de sang . Il n’est garçon, enfant qui quelque sang n’épan
Aubigné peint en traits de sang. Il n’est garçon, enfant qui quelque sang n’épanche, Pour n’être vu, honteux, s’en aller la
id du faux amour. Libitine marqua de ses couleurs son siège, Comme le sang des faons rouille les dents du piège ; Ces lits,
ffonnent salement sur leurs infirmités. A l’heure que le ciel fume de sang et d’âmes, Elles ne plaignent rien que les cheveu
s la poitrine de ce crieur d’anathèmes, et qu’il teint son clairon du sang et de la bile de ses poumons déchirés. Puis, l’ha
naturelles ; des étoiles qui tombent, des Plaies qui se répandent, du sang qui crie, des sépulcres qui se fendent, des cheva
de vos meurtris ? » — « Pourquoi, diront les eaux, Changeâtes-vous en sang l’argent de nos ruisseaux ? » Les monts qui ont r
se entre toutes. » Mais qu’importe la vie grossière de la chair et du sang à cette idole de son âme ? Comme les divinités, D
vec l’héroïque fureur d’un preux du Romancero qu’il se baigne dans le sang des outres ; il tombe sur le plancher d’un galeta
us la forme matérielle des épouses passives ou des Péris sans âme. Le sang y coule indifféremment, comme pour remplacer le v
, des ogres qui mangent la chair fraîche, des vampires qui boivent le sang chaud, des vierges-serpents qui rampent dans des
elle est captive, la pleurer lorsqu’elle est morte avec des larmes de sang , voilà les seules pensées qui l’agitent, l’occupa
cité singulière, à un naturel inimitable, à une vérité de chair et de sang qui vous émeut par sa nudité même. Mais on n’anal
sée en Européenne, comme pour mieux intriguer le désir ? Sa race, son sang , son étoile, semblaient l’entraîner vers les mill
des hommes au pouvoir mange sa chair — comme il dit — et dessèche son sang . » Mais il ne sait pas aimer, s’il sait exécrer.
75 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
ents de la guerre, qui ont toujours trouvé entre eux et leurs mers de sang , dans les ministères, dans les ambassades, dans l
ricaine ! l’usure d’un monde sur un autre monde ! Juste récompense du sang et de l’or français, bravement mais déshonnêtemen
la multitude avait souillé le nom de république. On lavait partout le sang des échafauds ; on cherchait, en tâtonnant parmi
té à mériter d’un pays épuisé de crimes sur les échafauds, d’or et de sang sur les champs de bataille. Bonaparte livra donc
es historiens et les pamphlétaires bonapartistes ont voulu rejeter ce sang sur le prince de Talleyrand pour en laver la main
me doux, et à qui on a pu reprocher des vices, des intrigues, mais du sang , jamais ? Où était pour un tel homme, courtisan e
et grand seigneur prévoyant par excellence, la nécessité de jeter ce sang de Bourbon entre l’avenir et lui, et de se rendre
exécuteurs qui en ont accusé sa main pour masquer leur main : mais ce sang , qu’on s’efforce vainement de laver sur leurs nom
France un million de ses meilleurs soldats, à l’Espagne des flots de sang , et à notre alliance un empire. XXXIV Nous
ne sa dynastie et ses droits de nation ; il épargnait des torrents de sang  ; il assurait à Napoléon l’alliance de la famille
ent détruites ; la France n’en avait plus dans sa population tarie de sang  ; le Rhin était franchi par la coalition du Nord 
bénédiction : j’ai été l’instrument de la Providence pour épargner le sang d’une génération ! » XLIX Le hasard m’avait
servateur économe de la vie des peuples au milieu de ces prodigues du sang d’autrui, qu’on appelle les gagneurs de batailles
76 (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »
x qui avaient échappé à la mort par l’exil. Il y avait des princes du sang  ; le cardinal les traite à peu près comme le frèr
yeux de celui qui le commande et qui le paie, Laubardemont, enivré de sang et affamé d’or, présidait à la plupart de ces tri
t point ; et d’avoir sacrifié à ce fantôme les biens, les trésors, le sang , la paix et la liberté des citoyens. Voilà pourta
la famille royale qu’il a persécutée, les peuples qu’il a écrasés, le sang innocent qu’il a versé, la nation entière qu’il a
77 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Chirurgie. » pp. 215-222
opérations en les prolongeant. Le meilleur moyen de ne pas perdre de sang est d’opérer vite et de ne pincer ou lier que les
es ; cet aspect de corps éventré sur un champ de bataille ; la vue du sang , et des entrailles ouvertes, et des plaies béante
, une sorte d’exaltation austère ; qu’il doit, à sa façon, « aimer le sang  »… On se dit que le plus grand bienfait qu’un hom
78 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé Boileau, et Jean-Baptiste Thiers. » pp. 297-306
spérant fléchir, par ce moyen, la justice divine. Ils disoient que le sang qui couloit de leurs plaies se mêloit avec le san
ls disoient que le sang qui couloit de leurs plaies se mêloit avec le sang de Jésus-Christ. Cette secte, que l’église voulut
nt souvent vanité. Des amans vont se fouetter & se mettre tout en sang sous les fenêtres de leurs maîtresses. L’idée de
79 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Braisne, Henry de (1855-19..) »
Tendresse (1890). — Éveil d’amour (1892). — Parmi le fer, parmi le sang (1899). OPINIONS. Charles Fuster Il y
visions de pillages, de massacres arméniens — Parmi le fer, parmi le sang  — ordonnées par la Bête Rouge chère à Quillard, e
80 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
logie est représentée par Panum, bien connu par ses recherches sur le sang , par ses études d’embryogénie tératologique et pa
ieures. Cela est bien visible chez les végétaux et chez les animaux à sang froid, qui s’engourdissent dans l’hiver et se rév
eurs de l’été. Nous verrons plus tard que si l’homme et les animaux à sang chaud paraissent libres dans leurs actes et indép
les vivantes, fibres et cellules, un milieu en réalité invariable, le sang , toujours également chaud et semblablement consti
es l’engourdissement dans lequel soit plongé le végétal ou l’animal à sang froid, la vie n’a pas cessé en lui, l’organisme n
perdre ses propriétés ; l’humectation les lui restitue. La fibrine du sang se trouve dans les mêmes conditions. Elle peut pe
une expérience de M. Glénard, de Lyon, relative à la dessiccation du sang du cheval dans ses vaisseaux. Le sang de cheval s
, relative à la dessiccation du sang du cheval dans ses vaisseaux. Le sang de cheval se coagule lentement ; on fait desséche
ement ; on fait dessécher à une température inférieure à 45 degrés le sang contenu dans une veine jugulaire, par exemple. Ap
veine jugulaire, par exemple. Après dessiccation, on constate que ce sang se redissout dans l’eau et que le plasma qui en r
ues. Tous les invertébrés et, parmi les vertébrés, tous les animaux à sang froid, possèdent une vie oscillante, dépendante d
n des plus grandes chaleurs. Les vertébrés les plus élevés (animaux à sang chaud), qui ont un milieu intérieur perfectionné,
anifestations fonctionnelles vitales. Il y a absence, chez l’animal à sang froid ou hibernant, d’un mécanisme qui maintienne
réchauffement de ce même milieu qui le dégourdit. Lorsqu’un animal à sang froid, une grenouille par exemple, vient à s’engo
s liquides circulants se refroidit, chaque élément en contact avec le sang s’engourdit pour son propre compte, révélant ains
tes : les appareils de la vie organique fonctionnent obscurément ; le sang revient rouge des tissus où la combustion vitale
rapides et tous les appareils se réveillent successivement. C’est le sang réchauffé qui a créé autour de tous les éléments
dition physique de température nécessaire au fonctionnement vital. Le sang revenant plus chaud de la patte a ravivé les batt
leurs muscles ne subissent plus qu’une légère combustion ; ils ont le sang veineux presque aussi rutilant que le sang artéri
re combustion ; ils ont le sang veineux presque aussi rutilant que le sang artériel : de même, les combustions sont considér
iques des tissus ; c’est la lymphe ou le plasma, la partie liquide du sang qui, chez les animaux supérieurs, pénètre les tis
enter au-delà d’un certain degré la quantité d’eau qui existe dans le sang  ; les excrétions urinaires et autres éliminent le
s substances minérales ou organiques contenues en dissolution dans le sang . On sait que le sang ne saurait se charger d’une
s ou organiques contenues en dissolution dans le sang. On sait que le sang ne saurait se charger d’une quantité considérable
de même, ainsi que je l’ai établi, pour le sucre qui, normal dans le sang , est, au-delà d’une certaine quantité, rejeté par
a vie oscillante, mais pour les animaux supérieurs, appelés animaux à sang chaud, la température compatible avec les manifes
e), on voit la température s’abaisser considérablement, et l’animal à sang chaud se trouve en quelque sorte transformé en un
mal à sang chaud se trouve en quelque sorte transformé en un animal à sang froid. C’est l’expérience que j’ai réalisée sur d
er ici, pour établir que la fonction calorifique propre aux animaux à sang chaud est due à un perfectionnement du mécanisme
s animaux élevés en organisation, la pénétration de l’oxygène dans le sang est sous la dépendance des mouvements respiratoir
ilieu extérieur ; en d’autres termes, que l’oxygène contenu dans leur sang artériel ne devait pas varier à ces grandes haute
ux semblables et qui règlent la proportion qui en doit entrer dans le sang . J’ai démontré et nous verrons plus loin que la n
élaborées au sein des tissus de l’organisme, et qui, versées dans le sang , assurent la fixité de sa constitution chimico-ph
our les animaux, au contraire, et particulièrement pour les animaux à sang chaud, les réserves ne durent pas longtemps et se
ement des appareils de combustion, de destruction. Chez les animaux à sang froid, les réserves sont faites dans certains cas
our digérer les albuminoïdes : Brücke a prétendu le retrouver dans le sang et dans les muscles. Il est probable qu’on l’isol
’alimentation et qu’elle est introduite du dehors. J’ai montré que le sang qui sort d’un muscle en contraction n’est pas plu
même plus souvent le contraire. J’ai fait, en outre, remarquer que le sang qui sort d’une glande en sécrétion est plus pauvr
même nature relativement à la combustion directe. J’ai montré que le sang veineux qui sort des glandes est à peu près aussi
eux qui sort des glandes est à peu près aussi riche en oxygène que le sang artériel, de sorte que l’exagération de la foncti
cide carbonique, que l’on trouve en proportions considérables dans le sang veineux rutilant et à la fois chargé d’oxygène et
À côté des cellules bien caractérisées, prirent place les globules du sang , hématies et leucocytes, les corps fusiformes du
rent le tissu fondamental du cartilage, ou les noyaux des globules du sang de l’écrevisse, ils aperçurent des fibrilles très
division cellulaire, ceux de Bütschli sur les noyaux des globules du sang , de Weitzel sur les cellules de la conjonctive en
ns les deux règnes. Bütschli, en étudiant la division des globules du sang chez l’embryon, a retrouvé les tractus fibrillair
série d’expériences dans lesquelles je me proposai de suivre dans le sang jusqu’à sa disparition le sucre ingéré dans les v
imaux. Dès mes premiers essais, je fus très surpris de trouver que le sang des chiens renferme toujours du sucre, quelle que
l’amidon des aliments peut se transformer en sucre et passer dans le sang  ; il avait rencontré de la glycose dans l’intesti
sang ; il avait rencontré de la glycose dans l’intestin, puis dans le sang d’un chien qui avait absorbé des matières féculen
digestion des féculents et peut passer de là dans le chyle et dans le sang . Mais si cet expérimentateur n’en découvrit pas d
is la contre-épreuve. Il se contenta en effet de dire que le sucre du sang provenait de l’amidon ingéré, mais ne rechercha p
géré, mais ne rechercha point, pour corroborer son observation, si le sang des animaux qui ne s’étaient point nourris d’amid
st cette contre-épreuve que je fis, et c’est elle qui m’apprit que le sang des animaux contient normalement du sucre, indépe
foie que chez les mammifères adultes a lieu la formation du sucre. Le sang qui sort du foie est toujours plus abondamment po
édoublement des matières grasses donnant naissance à du sucre dans le sang . Lehmann admit que la fibrine du sang en traversa
nt naissance à du sucre dans le sang. Lehmann admit que la fibrine du sang en traversant le foie se dédoublait en glycose d’
esthésiante est respirée, absorbée dans le poumon, et circule avec le sang dans les tissus. C’est sur le protoplasma plus dé
au contact du poumon ou de la peau ; il est absorbé, pénètre dans le sang et vient baigner tous les organes, tous les tissu
es éléments embryonnaires du tissu conjonctif, les globules blancs du sang chez les animaux supérieurs ; les amibes, les myx
que nous voyons dans la figure 26 des amibes isolés et des amibes du sang ou corpuscules lymphatiques du lombricus agricola
lombricus peuvent s’incorporer des petits corps en suspension dans le sang , absolument comme le font les amibes des infusion
alité. Bütschli64 a observé-la division des cellules embryonnaires du sang du poulet (voy. fig. 36) ; Weitzel, la proliférat
ste forme le cœur, les gros vaisseaux, les vaisseaux lymphatiques, le sang lui-même et la lymphe, c’est-à-dire le système va
avail, une nouvelle complication du travail. En passant de l’animal à sang blanc qui a une branchie à celui qui a une traché
81 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 29, si les poëtes tragiques sont obligez de se conformer à ce que la geographie, l’histoire et la chronologie nous apprennent positivement » pp. 243-254
il faut jusqu’au bout que je vous obéisse, ces deux reines étoient du sang de Berenice. Ce Felix, si connu par Tacite et par
par Tacite et par Joseph, n’épousa jamais qu’une reine ou fille d’un sang roïal, qui fut Drusille. Il est vrai qu’elle étoi
fille d’un sang roïal, qui fut Drusille. Il est vrai qu’elle étoit du sang de Berenice. C’étoit sa propre soeur. Je ne voudr
82 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304
animalcules et leurs derniers atomes… Il n’a oublié ni une goutte de sang , ni une goutté de boue, analyseur patient, minuti
é dans le fond de ces mains-là… Elles n’étaient pas toutes tachées de sang , mais toutes, sans exception de fange ; car c’est
lui, l’autre proscripteur, ne s’arrêta pas. Il ne dit pas à sa mer de sang , qui lui eût désobéi, du reste : « Tu n’iras pas
nobles imaginations de ce siècle furent ébranlées et éblouies par le sang , — cette pourpre qui éblouit quand il s’agit de j
83 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Jules Soury. Jésus et les Évangiles » pp. 251-264
en deux vers célèbres, — blasphème qui passe ! Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu ! No
tion cérébrale excessive ! c’est les vaisseaux turgides et gonflés de sang laissant transsuder des globules ! c’est la subst
a bêtise — deux faits, selon lui, congénères, — par le charriage d’un sang immonde et vicié à travers les plus pures veines
a plus réfléchie, la plus forgée à froid ; car M. Soury, cet animal à sang blanc dans le talent (pour parler comme lui), n’a
84 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »
t, combattant quelquefois contre sa patrie, répandant sans remords le sang de ses concitoyens, et sur le champ de carnage at
nos pertes ; il célèbre cette brave noblesse qui partout a versé son sang pour l’État76. Il peint de la manière la plus tou
i représente la patrie, et qui partage avec elle la reconnaissance du sang qu’on a versé pour elle, n’assisterait-il pas à c
i de M. de Luttaux qui, blessé de deux coups, affaibli et perdant son sang , s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie,
85 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXIV. Arrestation et procès de Jésus. »
nant sur les cours du temple. Peut-être le revit-elle en songe, et le sang de ce beau jeune homme, qui allait être versé, lu
ligé de faire quelque concession ; mais hésitant encore à répandre le sang pour satisfaire des gens qu’il détestait, il voul
s chrétiens, l’auraient pleinement acceptée, en s’écriant : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants 1151 ! » Ces
ale, n’est pas le coupable. Nul n’est admis à dire qu’il a horreur du sang , quand il le fait verser par ses valets. Ce ne fu
ut la subir. Hélas ! il faudra plus de dix-huit cents ans pour que le sang qu’il va verser porte ses fruits. En son nom, dur
86 (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Carle Van Loo » pp. 92-93
cée, surchargée d’étoffes ; une Medée de coulisse ; pas une goutte de sang qui tombe de la pointe de son poignard ou qui cou
r le devant un très bel enfant renversé sur les degrés arrosés de son sang  ; mais il est sans effet. Ce peintre ne pense ni
87 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
ve dans les cavernes du Latium, suçant plus tard, au lieu de lait, le sang du genre humain, ne pouvant grandir qu’en dévoran
champs de bataille au lieu d’un, et le Rhin ne roulerait pas moins de sang que le Pô et l’Adige. Comment la France, puissanc
mais est-ce à la France de se trahir elle-même, en livrant au prix du sang français une péninsule de plus, et une péninsule
et Londres retournent aujourd’hui, contre la pensée de la France, le sang de la France versé en Italie. Mais la pensée du P
. Le Piémont aura sa grande et honorable place qu’il a achetée de son sang dans l’Italie subalpine, mais il ne prendra pas l
ituant de l’Europe y suffit. Ce fut la première pensée qui jaillit du sang encore chaud de la France après la victoire de So
 ? La confédération italique aurait jeté du moins ses racines dans ce sang . La monarchie piémontaise absorbant l’Italie anne
e ses réactions futures ne retombe pas sur la France, qui a versé son sang pour les Italiens ; mais que cette responsabilité
88 (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216
voulait illuminer d’un reflet de belles-lettres sa pourpre teinte de sang . Remarquez bien que nous ne parlons ici que des l
éroïsme et le terrorisme ; personne n’a fait un plus sévère triage du sang et des vérités, des victimes et des bourreaux ; m
faite de la moindre lâcheté de conscience, ou de la moindre goutte de sang livré par cette assemblée ? La Convention ne sauv
e renommée ; elle perdit de renommée la démocratie en la souillant du sang de ses milliers de victimes ; elle jeta des têtes
e française ? L’influence du cinquième acte d’une tragédie à flots de sang sur un auditoire sans haleine, la pitié, l’horreu
opre mort et la mort de ses ennemis sur une tribune les pieds dans le sang  ; orateur pathétique de la pitié, de la justice,
pe, et défia l’imagination de l’Europe de se détacher du spectacle de sang qu’elle donnait aux nations. XXII Mais peut
s jusque-là à la langue. C’était une corde nouvelle, corde trempée de sang et de larmes, que la mort avait ajoutée à la lyre
89 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — III »
ce n’est pas moi qui fais pousser mes cheveux, qui fais circuler mon sang , qui contracte mes muscles, etc., etc., etc. Cepe
e de la contraction musculaire, de la digestion, de la circulation du sang , parce que c’est le muscle qui se contracte, l’es
parce que c’est le muscle qui se contracte, l’estomac qui digère, le sang qui circule et non pas lui. « Ces phénomènes so
entons parfois de la sensation la plus irrécusable, couler dans notre sang , frissonner dans notre moelle, frémir dans notre
90 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »
odopsie Berlue (latin : bislacere) Diplopique Bigle Apoplexie Coup de sang On pourrait continuer, car le vocabulaire gréco-
eurs ! Ainsi l’adonis aestivalis ou autumnalis est appelé : goutte de sang , sang de Vénus, sang de Jésus ; l’anémone nemoros
Ainsi l’adonis aestivalis ou autumnalis est appelé : goutte de sang, sang de Vénus, sang de Jésus ; l’anémone nemorosa est
aestivalis ou autumnalis est appelé : goutte de sang, sang de Vénus, sang de Jésus ; l’anémone nemorosa est la pâquerette,
91 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VII »
lon on voit bien que la puissance philosophique demeure dans ce noble sang . Comment négliger de marquer que le sol d’où sort
aboutissent tant d’efforts, tant d’enthousiasmes dépensés et tant de sang versé ; mais si le but qu’on déclarait viser n’a
rnir une riche abondance d’arguments aux opinions qu’il avait dans le sang .‌ (Le Journal, 25 janvier 1900).‌
92 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lorrain, Jean (1855-1906) »
Lorrain, Jean (1855-1906) [Bibliographie] Le Sang des Dieux (1882). — La Forêt bleue (1883). — Les
. — M. de Phocas (1901). OPINIONS. Marcel Fouquier Dans le Sang des Dieux, de M. Jean Lorrain, il y a de bien bea
93 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199
’un temps terrible où chacun, même les femmes, avait sur les mains du sang de quelqu’un. Et le mérite de l’historien, toujou
imaient, dans leur orgueil, quoiqu’ils n’en fussent pas, à se dire du sang de Charlemagne. Mais ils n’auraient eu de Charlem
, et les victoires de Henri IV firent le reste. Quelques gouttes d’un sang héroïquement versé lavèrent toutes les infamies d
n rouge du passé, on le faisait bleu, et s’il y restait des taches de sang plus tenaces que les autres et qu’il était imposs
isait couler dans la bouche, ouverte de force, des frères vivants, le sang des frères égorgés, brûlait les femmes vives, les
Forneron qu’à M. Taine. Lui aussi a mis les pieds dans le torrent de sang répandu. Lui aussi y a mis la main et il en a com
z pas ! ce cannibalisme dont elle est marquée ne fut pas l’ivresse du sang bu, à force d’en boire. Il ne se produisit pas ta
d’en boire. Il ne se produisit pas tard. Il fut immédiat. L’orgie du sang commença dès le potage. Comme la plupart des hist
un moyen de la guérir, c’est avec les effroyables douches de tout le sang qu’elle a versé ! XIV Forneron a été un de
94 (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63
 Il faut donner à M. le duc du Maine « le bonnet comme aux princes du sang qui depuis longtemps ne l’est plus aux pairs, mai
u cérémonial, pour en laisser une entière à l’avantage des princes du sang qui n’en prêtent point ; et pareillement le faire
et sortir de séance tout comme les pairs, au lieu que les princes du sang traversent le parquet ; l’appeler par son nom com
avec le bonnet à la main un peu moins baissé que pour les princes du sang qui ne sont que regardés sans être nommés ; enfin
haque fois qu’il viendra au Parlement, à la différence des princes du sang qui le sont par deux, et des pairs dont aucun n’e
lise, sans que ce qu’il en revenait au roi pût suffire, qui tirait le sang de ses sujets sans distinction, qui en exprimait
a véhémence » ; une licence d’expressions qui, en face d’un prince du sang , se déchaîne jusqu’aux insultes, « personne ne po
Ne voyez-vous pas la bête souterraine, furet furieux, échauffé par le sang qu’il suce, sifflant et jurant au fond des terrie
ne comprenait pas comment des nerfs d’homme y pouvaient résister ; le sang fiévreux de l’animal de proie s’allumait pour ne
95 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364
c une barbe de plume qui chatouille, mais qui ne fouette pas jusqu’au sang . Il était un roi d’Yvetot     Peu connu dans l’h
. « Près de la borne où chaque État commence « Aucun épi n’est pur de sang humain. « Peuples, formez une sainte alliance,   
t sa course : « Fondez les lois dans vos pays souffrants ; « De votre sang ne livrez plus la source « Aux rois ingrats, aux
i ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le sang qu’il nous a coûté ; Sur le sein de la Liberté No
trop légitime offerte aux oppositions pour renverser ce trône dans le sang  ; mais on a dit avec raison que les chansons de B
nces, précipiter son pays dans l’anarchie et l’Europe dans une mer de sang . Le roi m’avait fait appeler déjà deux fois pour
tis du pavé et animés par la poudre sans autre but que de verser leur sang pour quelque chose, peu importe quoi ! Il y a des
r sang pour quelque chose, peu importe quoi ! Il y a des heures où le sang a besoin de se répandre généreusement en France :
a besoin de se répandre généreusement en France : le peuple a plus de sang que d’idées ; enfin il y avait les vaniteux, part
e planche sur le ruisseau ! Et je m’en allai. « Ce ruisseau était de sang , ne l’oubliez pas ! Lafayette ne fit-il pas comme
r les royalistes. Une telle contradiction entre le nom d’un prince du sang et son rôle de roi révolutionnaire faisait du duc
rité ; mais, d’ailleurs, fussiez-vous vieux et n’eussiez-vous plus de sang dans les veines, dans des crises comme celle-ci i
ni vieillards : on doit autant à sa patrie la dernière goutte de son sang que la première. » « — Non, me dit-il tristement,
» XL Élevons un mausolée à cet homme de notre chair et de notre sang , à cet homme qui personnifie si bien nos faibless
96 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171
une enfant, naïve et bonne comme la Marguerite de Goethe, et du même sang . Au bout de vingt pages, on voit involontairement
représenter la justice toujours vivante et partout présente, voilà le sang nouveau que la Réforme a fait entrer dans les vei
t s’acharnent encore, d’autant plus féroces qu’ils ont déjà goûté son sang . Au dernier moment, quand elle croit leur échappe
e, dit-elle quelque part, je trouve que j’ai en moi presque autant du sang de mon père que de ma mère. » Quoique douce, quoi
ups de bâton trottent ; on leur jette à la tête des poêlons pleins de sang de porc ; les chiens mettent leurs habits en pièc
es idées ne sont que des frémissements ou des élans de la chair et du sang . Jamais l’animal physique n’a plus entièrement re
pour digérer au dessert. La vertu est dans le tempérament et dans le sang  ; l’éducation bavarde et le rigorisme monacal n’y
les animaux de noble race. Mais il souffrira qu’on le batte jusqu’au sang plutôt que d’exposer un pauvre garde-chasse. Il p
Il sera libéral de sa bourse, de ses peines, de sa souffrance, de son sang  ; il ne s’en vantera pas ; il n’aura ni orgueil,
es odes. Vous ne connaissez que l’élan des sens, le bouillonnement du sang , l’effusion de la tendresse, mais non l’exaltatio
Il prie ses voisins de tirer son mouchoir de sa poche pour arrêter le sang qui coule de sa tête ; les voisins tirent le mouc
des à bord, les fait monter sur le pont à coups de fouet, crachant le sang , défaillant de faiblesse ; plusieurs deviennent f
ues qui s’abouchent dans son intérieur, il compte les palpitations du sang qui les traverse, il explique leurs changements d
tes, les torses se soulèvent, les chairs palpitent, la tiède rosée du sang court sous la peau veinée, les visages parlants s
se égorgée, les yeux tors, la bouche contractée, grinçant à l’idée du sang qui l’éclabousse et le dénonce, ou ce joueur ruin
mith, Burke, Sheridan, Moore ont une nuance propre, qui vient de leur sang , ou de leur parenté proche ou lointaine, la nuanc
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 453-456
charmes Ne font pas de pareilles armes ; Qu’on voit que le plus noble sang . Fût-il d’Hector ou d’Alexandre, Est aussi facil
ords du Cocyte, Il n’est plus parlé de mérite, Ni de vaillance, ni de sang  ; L’ombre d’Achille ou de Thersite, La plus grand
98 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre III. La Phèdre de Racine. »
te et l’imposture. Mes homicides mains, promptes à me venger, Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Misérable ! et je
ble ; Je crois te voir cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau ! Pardonne. Un dieu cruel a p
99 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122
érance, et qui a payé lui-même ce bon mouvement, de sa tête et de son sang , mérite qu’on lui pardonne beaucoup ; mais ajouto
tés de perturbateurs séditieux, de brouillons faméliques, d’hommes de sang , aille se reconnaître à un tel portrait, et décla
ser par les boues et par la fange. Il lui faut repasser à travers le sang  ; non seulement célébrer les Marat, les Billaud-V
ue je la reconnaisse, que je tombe à ses pieds, que je verse tout mon sang pour elle ? Ouvrez les prisons à ces feux cent mi
isme et l’humanité ne souffrent aucune composition avec les hommes de sang , et ne se permettent point, comme passeport et co
a lecture de ces pages bigarrées, toutes tachées encore de boue et de sang , et convulsives, image vivante (jusque dans les m
100 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IX. De l’esprit général de la littérature chez les modernes » pp. 215-227
quelques anciens croyaient pouvoir réunir à de véritables vertus. Le sang tressaille à la vue du sang ; et le guerrier qui
pouvoir réunir à de véritables vertus. Le sang tressaille à la vue du sang  ; et le guerrier qui brave ses propres périls ave
saient des pleurs, se sentaient émus, comme si le jour horrible où le sang avait été versé injustement ne pouvait jamais ces
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