me des carnivores se nourrissant de leur propre substance, qui est le
sang
. Nous pourrions vous citer encore beaucoup d’exem
rvateurs, avaient prouvé que le sucre passe physiologiquement dans le
sang
pendant l’absorption digestive des féculents. Il
sur ce sujet. M. Mialhe, en 18444, plaça le siège du diabète dans le
sang
, en même temps qu’il émit une explication fondée
’acte de la digestion du sucre ou des féculents ne trouve pas dans le
sang
l’alcalinité convenable pour le brûler au contact
nvenable pour le brûler au contact de l’air, il s’acccumulera dans le
sang
et sera éliminé par les reins. D’où l’indication
récipité, puis on soumet la liqueur à l’essai. Si l’on a affaire à du
sang
ou à quelques liquides très albumineux, il convie
très albumineux, il conviendra de les coaguler par la chaleur. Si le
sang
est frais, il suffira même d’y ajouter une fois o
et de filtrer pour obtenir un liquide limpide et incolore. Mais si le
sang
est ancien, ou si, à cause de la petite quantité
veut pas y ajouter d’eau, on aura un très bon résultat en ajoutant au
sang
, comme nous le faisons ici, environ son poids de
é apportée de la Charité, du service de M. Rayer ; nous y ajoutons du
sang
, de telle sorte que les réactions avec la potasse
que, très nette, tandis que toute l’albumine, la matière colorante du
sang
, l’acide urique, etc., ont été retenus compléteme
matières albuminoïdes, mais elle est des plus remarquables. Ainsi du
sang
pur peut être complétement débarrassé de son albu
dans le liquide que l’on veut purifier. Si, par exemple, on ajoute au
sang
la moitié ou les deux tiers de son poids d’eau, i
ncolore et débarrassé de toutes les matières albuminoïdes. Mais si le
sang
est pur, il faudra non seulement faire une pâte t
fixées par le charbon, telles que l’albumine, la matière colorante du
sang
, la caséine, l’acide urique, etc., paraissaient r
s de l’alimentation. — Expériences à ce sujet. — Examen comparatif du
sang
avant et après le foie chez un carnivore. — Le pr
aratif du sang avant et après le foie chez un carnivore. — Le premier
sang
ne contient pas de traces de matières sucrées, le
montré qu’il n’en est pas ainsi : le sucre existe normalement dans le
sang
chez tous les animaux herbivores ou carnivores, e
musculaires ? Mais la principale démonstration se tire de l’examen du
sang
avant et après le foie. Un animal qui ne mange ni
le foie. Un animal qui ne mange ni sucre ni fécule n’en a pas dans le
sang
de la veine porte venant des intestins, tandis qu
intestins, tandis qu’on en trouve des quantités considérables dans le
sang
qui sort du foie. Cette expérience est trop impor
ain droite, après quoi un aide serre énergiquement cette ligature. Le
sang
qui va au foie se trouve donc ainsi arrêté dans l
ait ramener dans la veine porte, par reflux, une certaine quantité de
sang
contenant du sucre provenant alors du foie. J’ouv
gement l’abdomen ; vous voyez ici les intestins noirs par la stase du
sang
qui résulte de la ligature de la veine porte ; le
ie et le cœur. Ceci fait, je recueille, par une première incision, le
sang
de la veine porte, et vous voyez aussitôt les int
porte, et vous voyez aussitôt les intestins blanchir à mesure que ce
sang
s’écoule. Je recueille ensuite le sang des veines
stins blanchir à mesure que ce sang s’écoule. Je recueille ensuite le
sang
des veines hépatiques en ouvrant la veine cave in
oint d’abouchement des veines hépatiques. Nous obtenons donc ainsi le
sang
qui arrive au foie et le sang qui en sort. Nous t
hépatiques. Nous obtenons donc ainsi le sang qui arrive au foie et le
sang
qui en sort. Nous traitons ces deux sangs de la m
ang qui arrive au foie et le sang qui en sort. Nous traitons ces deux
sangs
de la même manière : en ajoutant une quantité éga
ce qui filtre, par le tartrate cupro-potassique, et vous voyez que le
sang
des veines sus-hépatiques précipite fortement not
eines sus-hépatiques précipite fortement notre réactif, tandis que le
sang
de la veine porte n’y fait apparaître aucune préc
ne précipitation. Il n’existe donc aucune trace de réduction dans le
sang
de la veine porte avant son entrée dans le foie,
bsolu. Il y a toujours, au contraire, une réduction abondante dans le
sang
provenant des veines sus-hépatiques, et de plus,
re que le sucre se forme dans le foie, puisqu’il n’y en a pas dans le
sang
avant cet organe, et qu’on en trouve de grandes q
ang avant cet organe, et qu’on en trouve de grandes quantités dans le
sang
après. Nous ajoutons de la levure à ces deux diss
Nous ajoutons de la levure à ces deux dissolutions, et vous verrez le
sang
des veines hépatiques seul fermenter. Enfin, Mess
, et nous comprenons facilement dès lors qu’il n’y en ait pas dans le
sang
de la veine porte, et cependant, je le répète enc
ant, je le répète encore, il y en a de très grandes quantités dans le
sang
qui sort du foie. En résumé, Messieurs, nous avon
ns le mécanisme de cette fonction, nous rechercherons les éléments du
sang
aux dépens desquels le sucre peut être formé, et
re considéré comme le résultat de l’alimentation. Vous avez vu que le
sang
qui entre dans le foie ne contient pas de sucre,
e sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre, tandis que le
sang
qui en sort en présente des quantités considérabl
échancré pour montrer la distribution de la veine porte qui porte le
sang
dans le foie, et de la veine hépatique qui le ram
et de la veine hépatique qui le ramène ; VP, veine porte contenant du
sang
non sucré ; Vh, veine hépatique contenant du sang
porte contenant du sang non sucré ; Vh, veine hépatique contenant du
sang
très sucré ; d, diaphragme ; VC, veine cave ; C,
les moindres traces de matière sucrée. — Il n’est pas étonnant que le
sang
pris dans les rameaux V′, P′, et le tronc V, P, d
ine porte, venant des organes digestifs, ne renferme pas de sucre. Ce
sang
, circulant dans une direction ascendante, pénètre
moment aucune trace de sucre. Mais il n’en est plus de même quand le
sang
de la veine porte, après s’être répandu dans tout
apillaires, et est repris par les veines hépatiques Vh, Vh ; alors le
sang
est chargé de sucre, de sorte que l’on a, en VP,
h ; alors le sang est chargé de sucre, de sorte que l’on a, en VP, un
sang
dépourvu de sucre, et en Vh, le même sang surchar
sorte que l’on a, en VP, un sang dépourvu de sucre, et en Vh, le même
sang
surchargé de sucre qui alors se déverse dans la v
eine cave inférieure et remonte vers le cœur où il se mélange avec le
sang
veineux de toutes les parties du corps. Cette exp
se renouvelle constamment dans l’organisme aux dépens des éléments du
sang
et indépendamment de la nature de l’alimentation.
notre expérience fondamentale, dans laquelle nous avons montré que le
sang
qui entre dans le foie ne contient pas de sucre,
oie ne contient pas de sucre, tandis qu’on en trouve toujours dans le
sang
qui en sort. La fonction glycogénique se trouve d
chercher le mécanisme de cette fonction dans les modifications que le
sang
subit dans les capillaires en se mettant en conta
ral. La veine porte charrie dans le foie une quantité considérable de
sang
qui, à chaque période digestive, y arrive chargé
tissu hépatique animé par le système nerveux, que les éléments de ce
sang
éprouvent des métamorphoses en vertu desquelles i
st-à-dire la formation du sucre qui a lieu aux dépens des éléments du
sang
qui entre dans le foie, que nous nous fassions un
verrez bientôt, Messieurs, que cette fonction en vertu de laquelle le
sang
se modifie dans le foie, constitue une véritable
au lieu d’être déversé à l’extérieur est transmis directement dans le
sang
. En effet, dans l’état physiologique on ne trouve
ande qui donne naissance à deux produits : le sucre qui entre dans le
sang
, et la bile qui est rejetée au dehors. Quelle rel
son ? Peut-on admettre, par exemple, que les matières albuminoïdes du
sang
, en arrivant au contact des cellules hépatiques,
araître sans utilité : cependant elle sert à empêcher l’écoulement du
sang
qui résulterait de la division d’une petite artér
bord à être sécrétée dans le centre du lobule qui contient le plus de
sang
, et qu’elle était ensuite amenée à sa périphérie
e est un produit de sécrétion et non d’excrétion. — Il ne sort pas du
sang
à l’état physiologique, et ne se trouve dans aucu
a matière sucrée dans l’organisme par le foie. — Dans l’abstinence le
sang
n’est sucré que du foie au poumon ; pendant la di
du foie au poumon ; pendant la digestion, le sucre passe dans tout le
sang
, mais ne sort cependant par aucune sécrétion ou e
nction sécrétoire du sucre qui sont proportionnelles à la quantité de
sang
qui traverse le foie. — Ces oscillations physiolo
es oscillations à l’état normal et pathologique. — Expériences sur le
sang
pris dans différents vaisseaux, chez des chiens à
ion, pour prouver cette oscillation de la fonction glycogénique. — Le
sang
qui arrive par la veine cave inférieure, dans le
re, sécrétion interne, forme le sucre qui entre immédiatement dans le
sang
de la circulation générale. Nous avons dit aussi
sultat d’un même dédoublement chimique, de matières contenues dans le
sang
amené par la veine porte, parce que les formation
rt, la vésicule du fiel B remplie de bile, et en la plongeant dans du
sang
ou un autre liquide sucré après avoir lié son col
elque chose. Et comme, d’un autre côté, elle ne se trouve pas dans le
sang
de la plupart des vaisseaux en proportion égale,
t d’origine. Sécrété par les cellules du foie, le sucre passe avec le
sang
des capillaires dans les veines sus-hépatiques, e
érieure. C’est au point d’abouchement dans ce dernier vaisseau que le
sang
est le plus sucré. Là, il se mélange avec le sang
ier vaisseau que le sang est le plus sucré. Là, il se mélange avec le
sang
qui arrive des parties inférieures du corps, et e
e sucre subit une nouvelle, dilution par suite de son mélange avec le
sang
veineux provenant de la veine cave supérieure. De
eux provenant de la veine cave supérieure. De l’oreillette droite, le
sang
passe dans le ventricule, qui l’envoie au poumon.
le, qui l’envoie au poumon. Dans tout le trajet du foie au poumon, le
sang
est constamment sucré, mais dans des proportions
poumon, le sucre, mis au contact de l’air et mêlé à toute la masse du
sang
, peut quelquefois disparaître complètement. Ces d
un rapport exactement inverse. Chez un animal à jeun, par exemple, le
sang
qui arrive au foie ne contient aucune trace de su
ple, le sang qui arrive au foie ne contient aucune trace de sucre, le
sang
qui en sort en présente des quantités considérabl
qui en sort en présente des quantités considérables. Inversement, le
sang
qui arrive au poumon contient du sucre, et celui
formation fonctionnelle de cette matière dans l’animal. L’analyse du
sang
tiré des veines superficielles, et qu’on a répété
écrétion peut augmenter dans certains moments, suivant la quantité de
sang
qui arrive, ou suivant une excitation plus forte
re les repas, la quantité de sucre qui sort du foie est telle, que le
sang
des veines sus-hépatiques en présente environ en
te environ en nombre rond une proportion de 1 pour 100, mais quand le
sang
arrive dans l’oreillette droite, mélangé avec tou
e sang arrive dans l’oreillette droite, mélangé avec tout le reste du
sang
veineux du corps, la proportion du sucre est venu
nal et le système circulatoire général, au lieu de ne recevoir que le
sang
provenant des artères mésentériques, reçoit, en o
aires de la veine porte, c’est-à-dire, en définitive, une quantité de
sang
bien plus considérable, double et même triple che
individu est à jeun. Le foie, comme une espèce d’éponge, se gorge de
sang
et devient à ce moment beaucoup plus volumineux,
ente dans l’état ordinaire, est singulièrement activée, et le flot de
sang
qui arrive alors dans cet organe déplace probable
nt de ce surcroit d’activité causé par un afflux plus considérable de
sang
, le foie est encore stimulé par le système nerveu
sque la veine porte commence à charrier une plus grande proportion de
sang
dans le foie, la fonction glycogénique, qui sembl
à peu l’activité fonctionnelle s’accroît, à mesure que la quantité de
sang
, qui traverse le tissu hépatique, devient elle-mê
et pour continuer à décroître d’une manière graduelle à mesure que le
sang
s’use et diminue dans l’organisme, si l’animal es
idérable, disparaît à peu près en entier aussitôt après le mélange du
sang
hépatique avec le sang des veines caves dans le c
eu près en entier aussitôt après le mélange du sang hépatique avec le
sang
des veines caves dans le cœur droit, et à son ent
oie au poumon, mais pas au-delà. Il n’y en a pas sensiblement dans le
sang
des artères, ou dans les veines du système généra
pour vous montrer que chez un chien on ne trouve pas de sucre dans le
sang
qui arrive au foie, nous avons eu bien soin de pr
. Au point de vue de la circulation, les mêmes choses se passent : le
sang
chargé de ce sucre arrive comme à l’ordinaire dan
ive comme à l’ordinaire dans le cœur et de là dans le poumon. Mais le
sang
pulmonaire, qui ne peut faire disparaître qu’une
qu’une certaine proportion du sucre, laissera passer le reste avec le
sang
artériel, dans lequel vous pourrez alors en retro
st que six ou sept heures après le repas que l’excès du sucre dans le
sang
commence à disparaître, et que l’équilibre entre
ps et dans la veine porte. Vous comprenez donc maintenant pourquoi le
sang
qui entre dans le foie est complètement dépourvu
attendait plus tard, l’excès de sucre se serait répandu dans tout le
sang
, et alors on en trouverait dans la veine porte ;
esquels passent le plus facilement les substances introduites dans le
sang
. Le sucre est donc en quelque sorte normal dans l
r animal, c’est-à-dire celui qui est à jeun, et nous allons puiser du
sang
dans différentes parties du corps pour vous montr
a de sucre qu’entre le foie et le poumon. Pour cela nous prendrons du
sang
dans le cœur droit d’abord. L’animal étant couché
. Par l’orifice que nous venons de pratiquer, nous allons chercher du
sang
dans le cœur droit en pratiquant une sorte de cat
nous sentons aux mouvements imprimés à la sonde et au jet saccadé du
sang
qui s’en écoule, synchroniquement avec les battem
s le bout évasé E de la sonde, nous aspirons une certaine quantité de
sang
du cœur droit de l’animal. Nous retirons ensuite
nous pratiquons une ouverture pour extraire une certaine quantité de
sang
, et nous lions du côté du cœur. Puis, reprenant l
délions la ligature et nous laissons couler une certaine quantité de
sang
. Nous avons donc ainsi : 1° du sang venant du cœu
s couler une certaine quantité de sang. Nous avons donc ainsi : 1° du
sang
venant du cœur droit, c’est-à-dire du sang proven
s avons donc ainsi : 1° du sang venant du cœur droit, c’est-à-dire du
sang
provenant de la veine cave inférieure et des vein
et des veines sus-hépatiques, qui s’est mélangé dans le cœur avec le
sang
arrivant de la veine cave supérieure ; 2° Du sang
ans le cœur avec le sang arrivant de la veine cave supérieure ; 2° Du
sang
artériel venant de passer à travers le poumon ; 3
re ; 2° Du sang artériel venant de passer à travers le poumon ; 3° Du
sang
veineux descendant des capillaires de la tête. No
eineux descendant des capillaires de la tête. Nous traitons ces trois
sangs
absolument de la même manière, en y ajoutant une
t dans des capsules de porcelaine. Sous l’influence de la chaleur, le
sang
se coagule, les matières albuminoïdes sont crispé
faisons bouillir avec le réactif cupro-potassique. Vous voyez que le
sang
provenant du cœur précipite très nettement le sel
el de cuivre, tandis qu’il n’y a ni décoloration ni réduction avec le
sang
artériel, ni avec le sang veineux provenant des p
n’y a ni décoloration ni réduction avec le sang artériel, ni avec le
sang
veineux provenant des parties périphériques du co
, n’a donc pas traversé le poumon, puisqu’on ne le trouve pas dans le
sang
après cet organe. Il n’est pas non plus dans le s
e). Nous opérons de même que sur le premier ; nous prenons d’abord le
sang
du cœur, puis le sang de l’artère carotide et enf
me que sur le premier ; nous prenons d’abord le sang du cœur, puis le
sang
de l’artère carotide et enfin le sang de la veine
’abord le sang du cœur, puis le sang de l’artère carotide et enfin le
sang
de la veine jugulaire qui revient de la tête. Nou
e jugulaire qui revient de la tête. Nous traitons ces trois sortes de
sang
de la même manière que nous avons traité ceux du
écipité formé est bien plus considérable dans le liquide provenant du
sang
du cœur de cet animal, que dans les liquides prov
ant du sang du cœur de cet animal, que dans les liquides provenant du
sang
artériel ou du sang veineux de la circulation gén
de cet animal, que dans les liquides provenant du sang artériel ou du
sang
veineux de la circulation générale ; il est plus
ale ; il est plus considérable aussi que dans le liquide provenant du
sang
du cœur du premier chien à jeun. Ces deux expérie
ation de l’organe, soit au point de vue chimique de la composition du
sang
qui le traverse, soit au point de vue des conditi
rrivons à la question de l’influence que peut avoir la composition du
sang
. Cette influence est d’autant plus importante à c
us importante à considérer que le foie est traversé sans cesse par le
sang
de la veine porte, et que ses éléments sont néces
là que nous pourrons constater ces différences dans la composition du
sang
, car nous verrons que le fluide, pris dans le sys
le foie continue à avoir lieu uniquement aux dépens des matériaux du
sang
. Mais les oscillations physiologiques qui se mani
ce que, dans l’abstinence, il se refait encore du sucre aux dépens du
sang
qui traverse incessamment le foie. Seulement, à m
du sang qui traverse incessamment le foie. Seulement, à mesure que ce
sang
s’use et s’appauvrit, par suite de l’absence de n
e faisons habituellement, parce que dans le premier genre de mort, le
sang
non sucré des organes abdominaux voisins, qui tra
au à boire. Les reptiles et les poissons se distinguent des animaux à
sang
chaud par une résistance beaucoup plus considérab
mann viennent encore confirmer ces faits. Ce chimiste a trouvé que le
sang
qui arrive dans le foie contient, quoique en faib
ntient, quoique en faible quantité, de la matière grasse, mais que le
sang
qui en sort en présente beaucoup moins. Le sang d
e grasse, mais que le sang qui en sort en présente beaucoup moins. Le
sang
de la veine porte renferme en moyenne, sur des ch
orte renferme en moyenne, sur des chevaux, 0,04 gr. de graisse, et le
sang
des veines hépatiques seulement 0,0005 gr. Cette
reste, confirmé ces données physiologiques. Lehmann a constaté que le
sang
de la veine porte, en traversant le foie, perd un
limentation au moyen de ces substances albumineuses, l’intestin et le
sang
de la veine porte ne renferment jamais de matière
cre de fécule qui s’est produit dans l’intestin, et qui passe dans le
sang
de la veine porte, où l’on peut le rencontrer dan
sucre soluble et directement absorbable, il aurait pu passer dans le
sang
de la veine porte, et arriver au foie sans aucune
e sucre de canne. J’ai retrouvé ce sucre en partie à cet état dans le
sang
de la veine porte. J’ai également observé qu’au c
our ainsi dire à établir un certain équilibre dans la constitution du
sang
. En effet, si vous examinez le sang des animaux d
équilibre dans la constitution du sang. En effet, si vous examinez le
sang
des animaux dont l’alimentation est si différente
animales, les autres de matières végétales, et, si vous analysez leur
sang
dans le cœur, par exemple, vous trouverez chez to
certain équilibre nécessaire pour établir la composition semblable du
sang
qui est et doit être doué des mêmes propriétés ch
lsive particulière. — Expériences comparatives. — Preuves diverses. —
Sang
chyleux. — Urines laiteuses. — Application au dia
Il y en a d’absorbé, c’est incontestable, car on en rencontre dans le
sang
de la veine porte. Mais cependant on n’en trouve
ans les deux cas nous introduisons les substances directement dans le
sang
. Néanmoins nous aurions obtenu exactement le même
tion très peu variable de sucre qui se trouve dans le foie et dans le
sang
n’est jamais, à l’état physiologique, complétée p
e quantité de sucre, et c’est ce sucre seulement qui apparaît dans le
sang
sortant par les veines hépatiques. Des compensati
mentation ; elle est, au contraire, essentiellement fixe, tant que le
sang
et les matières albuminoïdes, aux dépens desquell
hange dans le foie en une matière laiteuse, qui passe ensuite dans le
sang
, accompagne le sucre, et se manifeste également,
g, accompagne le sucre, et se manifeste également, en communiquant au
sang
un aspect blanchâtre dit chyleux. Vous voyez ici
muniquant au sang un aspect blanchâtre dit chyleux. Vous voyez ici du
sang
qui a été retiré de la veine jugulaire sur un lap
et des féculents, au moment où l’animal était en pleine digestion. Ce
sang
s’est coagulé, et le sérum qui s’est séparé est c
e vous voyez, blanchâtre, et a un aspect laiteux. On dit alors que le
sang
est chyleux. On avait cru longtemps que cette app
umis au régime féculent d’engraissement pour obtenir le foie gras, le
sang
, qu’on voit circuler, n’est pas rouge, comme dans
, mais blanchâtre, offrant une teinte rosée et ayant l’apparence d’un
sang
mêlé à du chyle. C’est surtout au moment de la di
avoir étudié la part que les différentes substances contenues dans le
sang
prennent à la production du sucre dans le foie, n
uide sanguin à travers le foie. Il ne faudrait pas croire que tout le
sang
qui traverse un organe soit épuisé de la matière
VP, qui circonscrit en quelque sorte le lobule. On voit ainsi que le
sang
qui est amené par la veine porte à la périphérie
la série de cellules hépatiques intermédiaires. Durant ce trajet, le
sang
est en contact avec les cellules hépatiques, à tr
llules hépatiques C, qui se trouvent immédiatement en contact avec le
sang
qui circule de la veine porte à la veine hépatiqu
qui se forment dans le foie aux dépens des principes que contient le
sang
. C’est encore dans ce même lobule que se produit
production de la matière émulsive est déterminé durant le passage du
sang
de la veine porte à travers les cellules glandula
iques. C’est donc là une voie collatérale, par laquelle une partie du
sang
de la veine porte s’écoule sans avoir traversé le
constituent sa paroi, et établissant ainsi une communication entre le
sang
de la veine cave inférieure et celui de la veine
s veines hépatiques deviennent excessivement larges, et permettent au
sang
venu de l’intestin de passer facilement dans la v
n nombre de branches terminales a, a′, a″, qui versent directement le
sang
dans la veine cave sans qu’il ait passé par aucun
fluence d’un mouvement violent, la circulation est très accélérée, le
sang
parcourt plus vite et plus souvent, dans un temps
on habitués à la course, où, sous l’influence d’une marche rapide, le
sang
, s’accumulant dans le foie, reflue dans la veine
écanique rapide ; au moyen de cette dernière une certaine quantité de
sang
échappe aux transformations que lui ferait subir
hangée en sucre, et que, quant à la matière sucrée qui arrive avec le
sang
de la veine porte, il y en a toujours également u
par les vaisseaux veineux, qui transportent le sucre au cœur avec le
sang
, pour qu’il soit ramené ensuite jusqu’au rein par
à cet organe, et agissent en vertu de sa constitution anatomique. Le
sang
qui arrive par la veine porte est soumis d’abord
abord à la pression à peu près constante qui lui est transmise par le
sang
des artères mésentériques, et, en outre, il est p
ouvrir le ventre, la pression est insuffisante pour faire circuler le
sang
vers le foie, et si l’on ouvre alors le thorax, i
vers le foie, et si l’on ouvre alors le thorax, il y a même reflux du
sang
de cet organe, qui se mélange avec le sang de la
rax, il y a même reflux du sang de cet organe, qui se mélange avec le
sang
de la veine porte, à cause de l’absence de valvul
que assez énergiques, ne suffiraient certainement pas pour pousser le
sang
à travers le foie jusqu’au cœur/s’il n’y avait pa
étion ; l’autre, mécanique, destinée à faciliter le renouvellement du
sang
dont l’excès peut arriver dans les veines hépatiq
e des veines hépatiques, qui supplée à l’insuffisance d’impulsions du
sang
qui arrive dans ces vaisseaux, soit qu’il ait tra
nfluence de ce système de vaisseaux susceptibles de se contracter. Le
sang
conduit par la veine porte se répand autour d’un
expriment, pour ainsi dire, le foie, à la manière d’une éponge, et le
sang
, trouvant du côté de la veine cave un débouché pl
er plus profondément dans la glycogénie et étudier les changements du
sang
qui coexistent avec l’exercice de cette fonction
Neuvième lecon 23 janvier 1855. SOMMAIRE : Examen comparatif du
sang
de la veine porte et du sang des veines hépatique
1855. SOMMAIRE : Examen comparatif du sang de la veine porte et du
sang
des veines hépatiques. — Globules. — Sérum et cai
séquences de ces diverses modifications. — Température plus élevée du
sang
qui sort du foie. — Expériences thermométriques à
es de la calorification. — Examen d’expériences sur la température du
sang
dans les deux ventricules. — Expériences faites d
ratoires. — Instruments employés. — Résultats de ces expériences : le
sang
du ventricule droit plus chaud que le sang du ven
ts de ces expériences : le sang du ventricule droit plus chaud que le
sang
du ventricule gauche. Messieurs, Nous avons exa
ange profondément toutes les substances qui lui sont apportées par le
sang
. Il importe, avant de quitter ce sujet, que vous
tter ce sujet, que vous soyez bien fixés sur les modifications que le
sang
éprouve en traversant le foie ; c’est pourquoi je
s sur des chevaux, sont dus à Lehmann qui a étudié comparativement le
sang
dans la veine porte avant son entrée dans le foie
ment le sang dans la veine porte avant son entrée dans le foie, et le
sang
après sa sortie dans les veines hépatiques. Nous
vement en revue les modifications qu’éprouvent les divers éléments du
sang
: 1° Globules rouges. — Quand on examine le sang
s divers éléments du sang : 1° Globules rouges. — Quand on examine le
sang
après sa sortie du foie, on trouve que les globul
e dans les veines hépatiques les globules se trouvent baignés dans un
sang
sucré ; on sait que dans ces cas les globules du
baignés dans un sang sucré ; on sait que dans ces cas les globules du
sang
se crispent et se ratatinent. Ce serait donc là u
Au point de vue de la proportion du sérum et du caillot dans les deux
sangs
, voici les résultats obtenus par Lehmann dans six
: Comme résultat général de ce tableau, vous voyez que toujours le
sang
de la veine porte contient plus de sérum que le s
que toujours le sang de la veine porte contient plus de sérum que le
sang
des veines hépatiques, et que, par conséquent, le
le sang des veines hépatiques, et que, par conséquent, le caillot du
sang
des veines hépatiques est plus considérable que l
du sang des veines hépatiques est plus considérable que le caillot du
sang
de la veine porte ; mais vous voyez aussi que dan
au bout de dix heures. Eau et matières solides. — Sur 100 parties de
sang
, l’analyse a donné, dans les mêmes observations,
évidemment à ceux-ci. On devait s’attendre, en conséquence, à voir le
sang
de la veine porte, que nous avons déjà trouvé plu
s solides que présentent le sérum et le caillot de chacun de ces deux
sangs
, voici les résultats-que Lehmann a obtenus : I
différences, mais on aperçoit toujours ce même fait, à savoir, que le
sang
des veines hépatiques, aussi bien dans le sérum q
aillot, présente une plus grande proportion d’éléments solides que le
sang
de la veine porte. Mais les matières qui nous int
ervations, les résultats suivants : pour 100 parties du résidu sec du
sang
, il y avait : Vous voyez que la graisse est dé
ous voyez que la graisse est déjà en très faibles proportions dans le
sang
de la veine porte, et qu’elle diminue encore dans
ons dans le sang de la veine porte, et qu’elle diminue encore dans le
sang
des veines hépatiques. Nous savons déjà que chez
isparaît complètement dans le foie. On n’en trouve plus trace dans le
sang
des veines hépatiques. Sur 1000 parties du liquid
le sang des veines hépatiques. Sur 1000 parties du liquide entier de
sang
(moins les globules), il y avait en fibrine :
sang (moins les globules), il y avait en fibrine : Si l’on bat le
sang
sorti du foie avec des verges, il ne s’y attache
Les expériences de Lehmann montrent que l’albumine se trouve dans le
sang
de la veine porte aussi bien que dans celui des v
épatiques, mais dans des proportions différentes. Sur 1000 parties de
sang
(moins les globules), il y avait en albumine :
nt de ces substances, il y a le sucre, qu’on ne trouve jamais dans le
sang
de la veine porte, quand on prend un animal à jeu
sucre existe toujours, au contraire, en notables proportions dans le
sang
des veines hépatiques. Chez le cheval, par exempl
mes analyses précédentes, Lehmann a trouvé 0,055 gr. pour 100 dans le
sang
qui entre dans le foie, et 0,792 gr. dans le sang
r. pour 100 dans le sang qui entre dans le foie, et 0,792 gr. dans le
sang
des veines hépatiques. Ces résultats d’analyses f
traversent, et combien il modifie et élabore les divers matériaux du
sang
. Mais toutes ces transformations de matières, tou
onc entraîner, comme conséquence, une élévation de température que le
sang
éprouvera en traversant le foie. Le sang qui sort
vation de température que le sang éprouvera en traversant le foie. Le
sang
qui sort du foie est, en effet, plus chaud que le
nt le foie. Le sang qui sort du foie est, en effet, plus chaud que le
sang
qui y entre, et l’expérience ne laisse aucun dout
appliquant convenablement des ligatures pour empêcher l’écoulement du
sang
. En même temps, à l’aide d’une aiguille de Cooper
e des fils passés au-dessous de la veine cave, de façon à empêcher le
sang
de cette veine de remonter. Puis, toujours par la
t aussi de passer des fils sous cette veine, de manière à empêcher le
sang
de s’écouler après qu’on aura placé le thermomètr
donnés une expérience que nous venons de faire sur la température du
sang
des veines hépatiques comparée à celle des autres
avons opéré est de forte taille et en digestion. On peut voir que le
sang
qui sort du foie est de 0,40° plus chaud que le s
peut voir que le sang qui sort du foie est de 0,40° plus chaud que le
sang
qui entre par la veine porte, et de 0,60° plus ch
e le sang qui entre par la veine porte, et de 0,60° plus chaud que le
sang
de l’aorte. La température du sang avant le foie
rte, et de 0,60° plus chaud que le sang de l’aorte. La température du
sang
avant le foie est de 39°, 40 ; après le foie, ell
miques sur la répartition de la chaleur dans le corps d’un animal. Le
sang
qui sort du foie avec sa température sera d’autan
la veine cave inférieure dans le cœur droit, où il se mélange avec le
sang
moins chaud venant des parties supérieures ; de l
auche, qui l’envoie dans les artères de la grande circulation. Or, le
sang
arrivé dans le cœur gauche est plus éloigné du fo
r, le sang arrivé dans le cœur gauche est plus éloigné du foie que le
sang
du cœur droit ; de plus, il s’est mis en contact
ources de la chaleur. Nous arrivons donc à penser d’après cela que le
sang
des cavités droites du cœur doit être plus chaud
contrairement à la théorie généralement admise et d’après laquelle le
sang
artériel serait plus chaud que le sang veineux. M
admise et d’après laquelle le sang artériel serait plus chaud que le
sang
veineux. Mais en physiologie surtout, ce sont les
it lieu qu’un simple échange entre l’acide carbonique contenu dans le
sang
et l’oxygène de l’atmosphère, de sorte que la res
vait cependant conservé des expériences qui semblaient établir que le
sang
artériel est plus chaud que le sang veineux. Mais
ces qui semblaient établir que le sang artériel est plus chaud que le
sang
veineux. Mais ces expériences sont défectueuses,
et nous nous hâtons d’y arriver. Quand on a observé autrefois que le
sang
artériel du cœur gauche était plus chaud que le s
autrefois que le sang artériel du cœur gauche était plus chaud que le
sang
veineux du cœur droit, on a souvent opéré sur des
ricule droit. Mais il est facile de démontrer que, dans ce cas, où le
sang
ne circule plus dans le cœur, cette différence ti
ndie surtout, et plus récemment M. G. Liebig, avaient déjà dit que le
sang
du ventricule gauche leur avait paru moins chaud
que celui du ventricule droit. Mais on ne s’expliquait pas comment le
sang
artériel, qui, dans tout le reste du corps, est p
ang artériel, qui, dans tout le reste du corps, est plus chaud que le
sang
veineux, devenait moins chaud au contraire que ce
er à la réalisation de nos expériences sur la température comparée du
sang
dans les deux cœurs, nous nous sommes placés dans
, en prenant la température dans le cœur sur le vivant pendant que le
sang
continuait à circuler. Mais tous les animaux ne s
tronc, on y fait une incision en même temps qu’on empêche l’issue du
sang
, soit en prenant l’artère, soit en soulevant l’au
dans la veine cave, on y place d’abord une ligature pour empêcher le
sang
de la tête de redescendre, ensuite on fait une in
ermédiaire est très mince, et que d’ailleurs, en arrivant au cœur, le
sang
venu du foie s’est déjà refroidi par son mélange
œur, le sang venu du foie s’est déjà refroidi par son mélange avec le
sang
du reste du corps ; on comprend, dis-je, qu’il fa
sucre, à l’état normal, n’est pas expulsé au dehors, il reste dans le
sang
pour y remplir certains usages dont nous vous par
périeure à la formation glycogénique. Si l’on ajoute du sucre dans le
sang
d’un animal, jusqu’à une certaine limite, ce sucr
ment éliminés par les urines quand on les injecte directement dans le
sang
; car vous savez que, mis dans l’intestin, ces mê
cres de deuxième espèce. Ces derniers, au contraire, injectés dans le
sang
, peuvent y être détruits en certaines proportions
us allons vous montrer expérimentalement ce fait en injectant dans le
sang
de ces deux lapins, qui sont de même taille et da
incisons la veine qui est revenue sur elle-même, en se vidant de son
sang
. Alors nous introduisons par cette ouverture la c
cres de la première espèce) ne se détruisent pas sensiblement dans le
sang
, ainsi que nous l’avons dit. Du reste, nous avons
Seulement, au lieu d’injecter la solution sucrée directement dans le
sang
, comme vous nous l’avez vu faire tout à l’heure,
quantité de sucre détruit paraît être en rapport avec la quantité de
sang
contenue dans l’organisme ; car si l’on prend deu
cette substance dans les urines ; cela tient probablement à ce que le
sang
se trouve alors en plus grande quantité dans l’or
ammes, est saigné à la veine jugulaire et on lui retire 16 grammes de
sang
, et aussitôt on injecte par la même veine 4 centi
ns les mêmes conditions, mais en retirant préalablement 16 grammes de
sang
de la veine jugulaire chez le lapin qui, dans l’e
aires et acides. Sur l’un d’eux on enlève préalablement 10 grammes de
sang
, puis on fait l’injection à tous les deux, par la
la manière suivante : Ces expériences prouvent que la quantité de
sang
dans un animal peut avoir une influence sur l’app
Par la même raison, si l’on injecte la substance directement dans le
sang
, et en trop grande quantité à la fois, il est cla
n sous la peau à ce qui se passe quand le sel marin se trouve dans le
sang
, on pourrait conclure que cette substance agit co
r toutes les espèces de sucre, et en outre qu’il n’arrive pas dans le
sang
en trop grande quantité à la fois. Quand nous vie
eçon 30 janvier 1855. SOMMAIRE : Du déversement du sucre dans le
sang
par le foie. — Application au diabète. — Conditio
orie de la destruction du sucre dans le poumon. — Expériences sur les
sangs
en contact avec différents gaz. — Théorie de la d
fférents gaz. — Théorie de la destruction du sucre par les alcalis du
sang
. — Théorie de la destruction du sucre par ferment
e de raisin, de diabète, de foie, etc.) peuvent être détruits dans le
sang
, ce qui n’a jamais lieu pour les sucres de canne
uantité de sucre qui se répand dans l’organisme, c’est-à-dire dans le
sang
après être sortie du foie doit être limitée ; car
mal et qu’on lui injecte une solution sucrée soit directement dans le
sang
, soit dans le tissu cellulaire sous-cutané, il ne
e était trop rapide, soit par l’effet d’une injection directe dans le
sang
, soit par suite de la concentration du liquide po
t, un organe qui contient du sucre et qui l’injecte peu à peu dans le
sang
. Les phénomènes que nous produisons avec une seri
r, c’est-à-dire que si, dans un temps donné, cet organe lance dans le
sang
une quantité de sucre plus grande que ne le compo
ite tout entière dans le poumon, il en passe alors une partie dans le
sang
artériel et même dans le système veineux de la gr
ns n’est pas éveillée par une proportion très faible de sucre dans le
sang
, et vous savez, Messieurs, que la sensibilité des
physiologique, peut exister, et existe dans certains cas dans tout le
sang
, mais sans se montrer au dehors ; si sa quantité
z les chiens et les lapins, que, dès que la quantité du sucre dans le
sang
arrivant au poumon dépasse 0,30 gr. pour 100, le
e manière à ne pas dépasser les limites de ce que doit en contenir le
sang
, le foie, sous certaines influences, vienne à êtr
u’elle doit être ; le sucre pourra apparaître rapidement dans tout ce
sang
, et même dans l’urine. Le phénomène peut être pro
le système veineux général. Si sur l’animal en repos on tire alors du
sang
de la veine jugulaire, on n’y trouvera pas sensib
her de respirer pendant quelques instants, et qu’après on reprenne du
sang
de la veine jugulaire du même animal, on trouvera
la suffocation, le foie a été comprimé et a, dès lors, versé dans le
sang
du sucre en excès, qui est alors passé dans tout
ire. On produira un effet analogue en retirant une grande quantité de
sang
dans une artère. Les dernières parties du sang so
une grande quantité de sang dans une artère. Les dernières parties du
sang
sorti du vaisseau contiendront beaucoup de sucre,
ques, d’accès de l’air dans les poumons ou de composition chimique du
sang
, aient été changées. Le fait que nous venons de v
uis parvenu tout au plus par ce moyen à faire passer du sucre dans le
sang
au-delà du poumon. Cependant, Messieurs, notre pr
expérience nous porte à nous demander si ce passage du sucre dans le
sang
ne résulterait pas de la compression qu’a subie l
ée avec la quantité d’acide carbonique rendu, est plus grande dans le
sang
non sucré recueilli dans la veine jugulaire d’un
cré recueilli dans la veine jugulaire d’un animal à jeun, que dans le
sang
d’un animal pris en digestion et contenant du suc
n et contenant du sucre, ce qui veut dire, en d’autres termes, que le
sang
non sucré absorbe plus d’oxygène et rend relative
e plus d’oxygène et rend relativement moins d’acide carbonique que le
sang
sucré. Les expériences de MM. Regnault et Reiset
ns trouvé que l’oxygène ne possède rien de particulier à ce sujet. Du
sang
normalement sucré, qui avait été retiré des veine
un courant d’acide carbonique prolongé pendant cinq ou six heures. Le
sang
était entretenu rutilant par l’oxygène, qui trave
u rutilant par l’oxygène, qui traversait sans cesse ce liquide, et le
sang
était, au contraire, très noir au contact de l’ac
ngt-quatre heures on ne rencontrait plus de sucre dans aucun des deux
sangs
. Lorsqu’on prend du sang sucré et qu’on le met au
ncontrait plus de sucre dans aucun des deux sangs. Lorsqu’on prend du
sang
sucré et qu’on le met au contact de différents ga
portant on retira de la veine jugulaire, du côté des capillaires, du
sang
veineux, dans lequel on constata la présence évid
etite quantité. Alors à l’aide d’une seringue on aspira 24 grammes de
sang
de la veine que l’on poussa dans un flacon renver
cubes d’oxygène. 2° Dans une seconde expérience, la même quantité de
sang
tout chaud est introduite de même dans un flacon
ction de l’oxyde de cuivre sur l’ammoniaque.) 3° Une même quantité de
sang
dans les mêmes conditions est placée en contact a
e dans chacun de ces flacons se trouvait, avec des gaz différents, du
sang
également sucré, car à la fin de l’expérience, on
ang également sucré, car à la fin de l’expérience, on constata que le
sang
était sucré comme au commencement. Dans tous les
e le sang était sucré comme au commencement. Dans tous les flacons le
sang
s’étant rapidement coagulé, on mêla par agitation
flacons le sang s’étant rapidement coagulé, on mêla par agitation le
sang
avec le gaz, et le mélange avait une couleur très
ec l’azote. Après deux heures environ de contact, on retira un peu de
sang
de chaque flacon, et l’on vit que le sucre avait
ences en opérant comme dans les circonstances précédentes, et avec du
sang
pris dans les mêmes conditions, et à la températu
rogène arsénié ; 4° avec de l’acide carbonique ; 5° avec de l’air. Le
sang
se coagula rapidement dans tous les flacons. On l
ent. Le lendemain, après vingt heures de contact, on examina tous les
sangs
et l’on trouva que le sucre avait disparu d’une m
combustion du sucre au contact des alcalis. On sait, en effet, que le
sang
est toujours alcalin ; la vie est incompatible av
’acidité ou même la neutralité de ce liquide. Si l’on injecte dans le
sang
un acide quelconque, même un des acides organique
le, en quantités assez considérables pour neutraliser l’alcalinité du
sang
, l’animal ne tarde pas à mourir, bien longtemps a
animal ne tarde pas à mourir, bien longtemps avant qu’on ait rendu le
sang
acide ou même neutre. Mais, la faible alcalinité
ait rendu le sang acide ou même neutre. Mais, la faible alcalinité du
sang
n’est pas une raison suffisante pour assimiler à
ela d’ailleurs n’explique pas le cas des diabétiques, car chez eux le
sang
est alcalin. Voici, à ce sujet, une expérience di
ce sujet, une expérience directe qu’on peut répéter. Si l’on prend du
sang
sucré des veines hépatiques, et que l’on en fasse
es d’une maladie grave ; il en résulte une espèce de décomposition du
sang
qui devient noir, visqueux ; toutes les muqueuses
culier, celles de l’intestin grêle sont rouges et laissent suinter du
sang
. Il survient des diarrhées sanguinolentes qui amè
vant au poumon, peut-être, sous l’influence de la division extrême du
sang
, changé en acide lactique, ce qui s’opère par une
rbone, se fasse aux dépens des substances versées directement dans le
sang
, soit qu’elles proviennent de la digestion, soit
fait des expériences sur des liquides animaux. J’ai pris du sérum du
sang
, qui, dans l’état normal, ne contenait pas de suc
nchâtres qui semblent avoir de l’analogie avec les globules blancs du
sang
; ces cellules adhèrent les unes avec les autres,
ité dans certaines circonstances et particulièrement dans le sérum du
sang
de la veine porte ; ce n’est qu’après cette forma
d’organisation animale, plus ou moins analogue aux globules blancs du
sang
, les autres vétégale, qui forment la levure de bi
tte matière ne sont pas remplis, au moment où elle se détruit dans le
sang
, mais bien quand elle prend naissance dans le foi
héorie de la production du sucre dans l’organisme animal. — Examen du
sang
avant et après le foie. — L’ancienne théorie n’en
dans les questions physiologiques. — De la présence du sucre dans le
sang
. — Époque de cette découverte. — Conditions de la
ions de la production de ce phénomène. — Théories de la dépuration du
sang
par le foie. — De la condensation du sucre dans l
ann, en particulier, fit un travail très étendu sur la composition du
sang
, avant et après le foie, et il fut frappé de la q
’était nullement en rapport avec celle qu’il avait rencontrée dans le
sang
de la veine porte, et il fut amené, comme nous, à
le foie avec la disparition d’une partie des éléments albuminoïdes du
sang
qui traverse le tissu hépatique, il en conclut qu
te à montrer que, chez un chien à jeun depuis deux ou trois jours, le
sang
de la veine porte ne contient pas de traces de su
g de la veine porte ne contient pas de traces de sucre, tandis que le
sang
des veines hépatiques en présente des quantités c
hépatiques, et nous lions le tout en masse pour empêcher le reflux du
sang
venu du foie dans la veine porte, puis nous preno
du sang venu du foie dans la veine porte, puis nous prenons alors du
sang
de cette même veine ; nous ouvrons la poitrine et
du sang de cette même veine ; nous ouvrons la poitrine et prenons du
sang
des veines hépatiques. On va traiter ces deux san
rine et prenons du sang des veines hépatiques. On va traiter ces deux
sangs
de la même manière, en ajoutant du sulfate de sou
er le liquide. Vous allez voir tout à l’heure que le liquide sorti du
sang
de la veine porte, ainsi traité, ne réduira pas l
ons qu’elle va en tirer tout à l’heure, qu’il existe du sucre dans le
sang
des animaux, et en particulier, dans le sang des
existe du sucre dans le sang des animaux, et en particulier, dans le
sang
des animaux de boucherie. Le fait était déjà conn
iques et abdominaux, en particulier, pour rencontrer le sucre dans le
sang
de la veine jugulaire. Vous savez aussi que, quan
mum d’activité, le sucre se généralise dans tout l’organisme. Dans le
sang
de bœuf pris dans les abattoirs, quand il est fra
boucher leur enfonce le couteau jusque dans l’oreillette droite ; le
sang
qui s’en écoule vient donc en partie des veines h
hépatiques. Et si l’on observe, en outre, que, pour faire dégorger le
sang
que contient l’animal, on appuie fortement avec l
e nous avons dit dans une précédente leçon, comment il se fait que le
sang
qui sort par la plaie, mélangé avec celui qui vie
des qualités notables de sucre ; et toutes les fois que j’ai pris du
sang
venant de l’abattoir, j’ai constaté le même fait.
ours, toutes proportions gardées, environ trois fois plus que dans le
sang
, dans les circonstances où l’on a observé et sur
Ainsi, on reconnaît qu’il y a environ 0,50 pour 100 de sucre dans le
sang
, et 1,50 pour 100 dans le foie. Nous fixons ces c
lui apporte chaque digestion pour le verser ensuite peu à peu dans le
sang
; cependant, comme on sait qu’il s’y détruit très
uve dans le foie des Carnassiers vient du sucre qui se trouve dans le
sang
des Herbivores, et celui-ci a sa source dans les
cherie, dit-on, renferme des vaisseaux ; ces vaisseaux contiennent du
sang
(ce sang est sucré, 0,50 pour 100). Ainsi, la cha
it-on, renferme des vaisseaux ; ces vaisseaux contiennent du sang (ce
sang
est sucré, 0,50 pour 100). Ainsi, la chair de bœu
les calculs énoncés dans le Mémoire, qu’elle contînt un kilogramme de
sang
! Et il faudrait de plus que cette viande et ce s
un kilogramme de sang ! Et il faudrait de plus que cette viande et ce
sang
fussent encore chauds, extraits à l’instant même
que part, qu’au bout de très peu de temps le sucre se détruit dans le
sang
, ce qui fait qu’on ne l’avait pas, croyait-il, ob
ndant des mois entiers ne contiennent pas de traces de sucre ; que le
sang
de la veine porte de ces mêmes animaux carnassier
expériences que nous avons commencées. Voici le liquide provenant du
sang
de la veine porte, nous y ajoutons du tartrate cu
eu de fermentation. Nous en faisons autant avec le liquide provenu du
sang
des veines hépatiques ; vous voyez dans ce cas un
ent, à savoir, que chez un animal nourri de matières albuminoïdes, le
sang
de la veine porte ne contient pas de sucre, tandi
ns voulu chercher par le tartrate cupro-potassique le glucose dans le
sang
de la veine porte, nous avons constamment constat
é sa présence, mais en quantités bien moins considérables que dans le
sang
des veines hépatiques. D’ailleurs nous ne nous so
imiques est si hautement établie, a trouvé également du sucre dans le
sang
de la veine porte, chez des chevaux qui mangeaien
ui mangeaient de l’avoine, mais il en a trouvé bien davantage dans le
sang
des veines hépatiques. Mais toutes les objections
saccharines, d’abord confondues et masquées l’une par l’autre dans le
sang
de la veine porte. Enfin notons, en terminant, un
a section du bulbe rachidien, nous prenons sur l’un et sur l’autre du
sang
de la veine porte, en ayant soin, comme nous le f
ce vaisseau avant son entrée dans le foie, pour empêcher le reflux du
sang
des veines hépatiques ; on prend un morceau du fo
au, et nous examinerons dans un instant cette décoction, ainsi que le
sang
des veines porte et hépatique. Remarquez, en pass
ous aurions trouvé probablement ces organes plus ou moins engorgés de
sang
, et hépatisés, comme on dit. Nous avons fait des
vons commencée. Voici d’abord le liquide provenant de la décoction du
sang
de la veine porte de l’animal qui était simplemen
l de cuivre, et c’est ce qui a lieu en effet. Le liquide provenant du
sang
des veines hépatiques réduit, au contraire, comme
z qu’il y en a des quantités beaucoup plus grandes, ainsi que dans le
sang
des veines hépatiques et dans le tissu du foie. N
nous n’aurions pas trouvé davantage de sucre dans son foie ni dans le
sang
des veines hépatiques. Ce n’est donc pas aux dépe
e n’est donc pas aux dépens du sucre de l’aliment, mais aux dépens du
sang
lui-même que se forme le sucre, ainsi que tous le
es diabétiques. — Limite de la quantité de sucre que peut contenir le
sang
sans passer dans l’urine. — Résultat d’une expéri
foie, et dès lors la quantité de sucre augmente dans l’organisme, le
sang
en est alors saturé, et le laisse passer dans les
t la muqueuse stomacale de l’autre. Quand on injecte du sucre dans le
sang
d’un animal, de manière à l’en saturer et à le me
même nature que ceux que M. Magendie a observés en injectant dans le
sang
des chiens des solutions amères. Il a vu aussitôt
comme dans celui des diabétiques, la substance qui se trouve dans le
sang
en assez grande quantité arrive avec lui dans les
ucune des substances que nous allons injecter et faire passer dans le
sang
. Je découvre maintenant la veine jugulaire de l’a
ait apparu ailleurs ; mais il faut, d’après Lehmann, au moins que le
sang
en contienne 0,3 pour 100, et tant qu’il n’y aura
ous allons voir dans un instant si elle a réussi. A la rigueur, si le
sang
pouvait être saturé de sucre comme un sirop, il s
concentrée de sucre et de prussiate de potasse, de telle façon que le
sang
, qui est arrivé à ce moment à la glande salivaire
jecte directement une certaine quantité d’iodure de potassium dans le
sang
, ou qu’on l’ingère par l’estomac pour qu’il entre
’organisme. On se tromperait évidemment, car il y en a encore dans le
sang
une certaine quantité trop faible pour passer dan
t de la sérosité ; on supposait qu’il se faisait là un épanchement de
sang
, et que c’était le sérum du sang qui s’échappait
u’il se faisait là un épanchement de sang, et que c’était le sérum du
sang
qui s’échappait par une rupture de la dure-mère a
le sucre, c’est la lymphe. Beaucoup de substances qui passent dans le
sang
ne passent pas dans les vaisseaux lymphatiques, e
le ventre et posé des ligatures sur les vaisseaux, on recueillait le
sang
des veines qui sortent de l’intestin, on recueill
ières grasses, était semblable à de la lymphe un peu trouble. Dans le
sang
veineux on trouvait du sucre, même à l’état de su
ns constaté que cette lymphe ne contenait pas de sucre, tandis que le
sang
en présentait une certaine proportion, comme cela
nsidérables de sucre, de façon à modifier tellement la composition du
sang
qu’il eût perdu ses propriétés normales, on voyai
ique. Au bout d’une heure, le lapin sur lequel j’avais opéré avait le
sang
et les urines chargés de sucre. J’avais cru pouvo
d les pneumo-gastriques, le sucre n’en apparaissait pas moins dans le
sang
et dans les urines en très grande abondance. L’in
n du bulbe rachidien, et l’on trouva le sucre répandu partout dans le
sang
de la veine porte, dans le sang des veines hépati
ouva le sucre répandu partout dans le sang de la veine porte, dans le
sang
des veines hépatiques, dans le sang du cœur droit
e sang de la veine porte, dans le sang des veines hépatiques, dans le
sang
du cœur droit et dans le sang du cœur gauche. Tou
le sang des veines hépatiques, dans le sang du cœur droit et dans le
sang
du cœur gauche. Toutefois, le sang des veines hép
s le sang du cœur droit et dans le sang du cœur gauche. Toutefois, le
sang
des veines hépatiques fut celui qui contenait le
té de la circulation abdominale, le système capillaire était gorgé de
sang
, et les vaisseaux de la surface du foie plus appa
nouvelles. Ces deux modes se rencontrent dans l’organisme. Ainsi, le
sang
qui arrive au rein contient de l’urée, de l’acide
ouvant être extraits directement, et que le rein sépare réellement du
sang
. On rencontre ces substances dans les artères qui
s convenables, on trouve des quantités de sucre considérables dans le
sang
qui sort, on n’en trouve aucune trace dans le san
sidérables dans le sang qui sort, on n’en trouve aucune trace dans le
sang
qui entre : le sucre s’est produit là aux dépens
des qui sortent d’un organe des substances qui n’existent pas dans le
sang
à son entrée dans cet organe. Nous dirons qu’il y
ubstances contenues dans les liquides excrétés se rencontrent dans le
sang
qui entre dans l’organe. Dix-huitième leçon
l’avoir rendu diabétique, nous avons trouvé les reins plus gorgés de
sang
et les uretères très irritables ; le moindre atto
pendant tout ce temps la circulation continuait parfaitement bien, le
sang
était noir dans les veines, vermeil dans les artè
: le sucre, produit en plus grande abondance, passera d’abord dans le
sang
qui commencera par s’en saturer, puis enfin dans
e, on trouva la vessie pleine d’urine contenant beaucoup de sucre. Le
sang
de la jugulaire et de la carotide en présentait é
que, l’activité du foie sera augmentée, et le sucre pourra saturer le
sang
et pas les urines. M. Reynoso, qui a signalé l’ap
nsi que nous venons de le voir. En outre, comme elles entrent dans le
sang
, elles peuvent agir d’une manière directe sur le
vait conduit à rechercher si les fœtus où il n’y a pas oxygénation du
sang
avaient l’urine sucrée, et comment ensuite j’avai
lus expliquer. Ce n’est pas, d’ailleurs, l’accès de l’oxygène dans le
sang
qui produit la destruction du sucre, car cette de
Nous avons fait à ce sujet des expériences directes en ajoutant à du
sang
sucré une goutte d’éther ou de chloroforme, quant
t quand l’opération est bien faite, ils ne sont jamais ralentis et le
sang
coule parfaitement vermeil dans le système artéri
ns du sucre dans les urines, mais il y en a déjà certainement dans le
sang
, ainsi qu’il est facile de vous le montrer. Pour
psie, nous avons trouvé que la veine cave avait été piquée, et que le
sang
remplissait la poitrine. Cet accident peut arrive
exagérait sa production de sucre qui, dès lors, se répandait dans le
sang
et finissait, au bout d’environ deux heures, par
anées, baissaient de plus en plus. On tua l’animal par hémorragie. Le
sang
de ses artères était parfaitement vermeil et cont
on ouvrit le ventre, et l’on trouva les organes intestinaux gorgés de
sang
, les uretères gonflés et très irritables ; il y a
ents. On cessa à dessein pendant quelques instants l’insufflation, le
sang
devint aussitôt noir dans les artères, les sécrét
a lui-même dans l’urine. Aussitôt qu’on recommença l’insufflation, le
sang
redevint vermeil, circula plus activement, les sé
port avec cette irritabilité intense qu’on observe chez les animaux à
sang
froid. On prit alors un morceau du foie, on le br
èrent dans le foie pour changer en sucre les matières albuminoïdes du
sang
. Quand on coupe la moelle en ce point, le sucre d
jusqu’à un certain point analogue à ce qui a lieu chez les animaux à
sang
froid. Mais si les fonctions du système nerveux n
e titre sur les analyses des chimistes qui ont constaté ainsi dans le
sang
la présence du sucre. Nous avons cherché cependan
leur immersion, les muscles, bien lavés pour les débarrasser de leur
sang
, ne contenaient pas de trace de matière sucrée. L
staté qu’une partie des matières albuminoïdes qui se trouvent dans le
sang
de la veine porte disparaît en traversant le foie
le foie de façon qu’on n’en trouve qu’une proportion moindre dans le
sang
des veines hépatiques. De sorte qu’il y a au moin
a cristallisation de l’hématine, matière constituante des globules du
sang
, il a pu l’avoir à l’état de pureté, et c’est ave
cet usage, en remplir d’autres secondaires, soit en circulant avec le
sang
, dont il augmente la densité et empêche l’infiltr
u foie ait pour effet de concourir à empêcher l’infiltration quand le
sang
traverse les poumons. La seconde conclusion à tir
a-utérine des veaux, il y a beaucoup de sucre dans leur foie, dans le
sang
qui en sort, et cependant les urines n’en contien
z le fœtus, la respiration ne s’effectue pas, et le contact direct du
sang
et de l’oxygène ne saurait avoir lieu. C’est donc
isions, par une sorte de fermentation que le sucre se détruit dans le
sang
. Nous n’avons pas encore pu isoler la matière fer
s et chez les oiseaux, on ne trouve jamais les poumons altérés, et le
sang
est vermeil dans les artères comme à l’ordinaire.
tour une maladie des reins, une maladie de l’estomac, une maladie du
sang
, etc. ; et il y avait sans aucun doute des raison
ler cette opinion, qui est de M. Bouchardat. Quant aux altérations du
sang
qu’on a supposées coïncider avec le diabète, à sa
r l’augmentation du volume de l’organe, qui se présente très gorgé de
sang
, et d’autre part, par la quantité plus considérab
ler l’existence de cette matière en très grande quantité dans tout le
sang
. C’est là un fait qui est bien connu aujourd’hui,
l’occasion de vérifier, dans le service de M. Rayer, que le sérum du
sang
d’un diabétique, qui est alcalin comme le sérum o
é de la même manière, ne donne pas de réduction. Du reste, lorsque le
sang
des diabétiques est abandonné à lui-même, le sucr
mpêche le sucre de s’y détruire. On trouve également du sucre dans le
sang
des diabétiques qui sont morts subitement en prés
ent, vingt-quatre ou trente-six heures après le décès, on trouvera du
sang
sucré dans tous les organes et dans tous les tiss
es et dans tous les tissus, et vous le comprendrez facilement, car le
sang
d’un diabétique étant chargé de sucre, l’infiltra
in dans les mêmes conditions, on verra que celui qui a perdu tout son
sang
ne présente plus dans ces organes la moindre trac
aire de la vésicule. De même chez les diabétiques, pendant la vie, le
sang
seul est sucré ; les tissus, excepté celui du foi
s. Ainsi, sur les chiens qui ont eu les reins enlevés, l’urée sort du
sang
pendant le premier jour après l’opération, à l’ét
ormal, constitue un des principes de cette sécrétion, restait dans le
sang
, devenu alors moins alcalin, et empêchait par là
i ne repose sur aucune preuve directe, puisqu’on n’a jamais trouvé de
sang
moins alcalin chez les diabétiques, se base aussi
sucre, dépense une bien plus grande quantité de substance azotée ; le
sang
s’appauvrit, et, bien que l’individu mange énormé
de cette opinion. — Expériences. — Liaison de ces deux travaux. — Le
sang
de l’artère hépatique ne contient pas de sucre. —
e sucre des urines doit-il être considéré comme un produit anormal du
sang
, ou comme un produit qui y existerait normalement
avec nous que le sucre doit être considéré comme un élément normal du
sang
. Quant à la seconde question, l’auteur est encore
sucre à l’urée, et il pense que ces deux principes, répandus dans le
sang
de toutes les parties du corps n’ont pas une sour
partout, par suite des changements moléculaires qui s’opèrent dans le
sang
; et il admet, d’après des formules hypothétiques
t, nous ne trouvions pas de sucre dans la veine porte au moment où le
sang
entre dans le foie, et que nous en trouvions cons
sang entre dans le foie, et que nous en trouvions constamment dans le
sang
des veines hépatiques qui sortent du foie, et par
le Mémoire de l’auteur il ne s’agit que d’observations faites sur du
sang
retiré dans des conditions physiologiques peu dét
’y a eu des expériences qui soient relatives à l’examen comparatif du
sang
de la veine porte avec le sang des autres veines.
ent relatives à l’examen comparatif du sang de la veine porte avec le
sang
des autres veines. Il eût suffi à l’auteur de fai
xpliquer que nous avons pu retrouver du sucre dans le foie et dans le
sang
des animaux soumis pendant des temps très considé
us avons reconnu qu’il existe près de 1/2 pour 100 de glucose dans le
sang
des animaux de boucherie, dans le sang du bœuf et
/2 pour 100 de glucose dans le sang des animaux de boucherie, dans le
sang
du bœuf et du mouton recueilli au moment où ces a
aux de boucherie renferme des vaisseaux, ces vaisseaux contiennent du
sang
: ainsi la chair de bœuf et de mouton qui avait s
nsation, puisqu’il y a plus de sucre dans le tissu du foie et dans le
sang
qui sort de cet organe que dans le sang qui y ent
s le tissu du foie et dans le sang qui sort de cet organe que dans le
sang
qui y entre. En résumé, tous les arguments de ce
s. Nous ferons remarquer seulement que des expériences faites avec du
sang
recueilli sur des animaux de boucherie ou autres,
, ne peuvent avoir aucune valeur quand il s’agit de la composition du
sang
dans les différents vaisseaux où il circule norma
lorsqu’on égorge un animal, toute la circulation est troublée, et le
sang
, se précipitant vers l’ouverture des vaisseaux, e
imal à l’état physiologique, et si l’on retire une petite quantité de
sang
de ces vaisseaux, on n’y rencontrera pas de sucre
es deux cas on pourrait dire, tantôt qu’il n’y a pas de sucre dans le
sang
artériel, tantôt qu’il y en a. Seulement il est é
t qu’il y en a. Seulement il est évident que les premières parties de
sang
ont été retirées dans des conditions physiologiqu
r avec cette proportion énorme de sucre dans le tissu hépatique et le
sang
qui en sort. Car si la peptone peut masquer un mi
masquer un millième de sucre, il est évident que la peptone, dans le
sang
de la veine porte, doit se trouver singulièrement
e sucre dans son tissu, et celle de près de 1 gramme pour 100 dans le
sang
des veines hépatiques ? Vous voyez donc que, si c
voulu faire, elle tombe d’elle-même. D’ailleurs, on ne trouve dans le
sang
de la veine porte pas plus d’albuminose ou de pep
ang de la veine porte pas plus d’albuminose ou de peptone que dans le
sang
des autres veines, ainsi que Lehmann l’a démontré
faire rapidement. On nous a dit, par exemple : « Vous avez examiné le
sang
de la veine porte, et vous n’y avez pas trouvé de
rte, et vous n’y avez pas trouvé de sucre ; mais avez-vous examiné le
sang
des artères hépatiques ? » Vous savez d’abord, Me
que à son entrée dans le foie, on ne trouve pas plus de sucre dans le
sang
qui s’en écoule que dans le reste du système arté
peut dire : Il y a deux ordres de vaisseaux afférents qui amènent le
sang
au foie, ce sont la veine porte et l’artère hépat
, après avoir entendu dire vaguement, d’après nos expériences, que le
sang
des veines hépatiques était sucré, ont été recuei
le sang des veines hépatiques était sucré, ont été recueillir le même
sang
sur des cadavres de malades morts dans les hôpita
t que nous comprenons bien qu’il y ait des sécrétions versées dans le
sang
et d’autres qui sortent au dehors. Vous voyez don
ravaux comparatifs de la fonction glycogénique du foie. — Analyses du
sang
de la veine porte et des veines hépatiques, par L
12 mars. Voici le résumé de ce beau travail : Analyses comparées du
sang
de la veine porte et du sang des veines hépatique
ce beau travail : Analyses comparées du sang de la veine porte et du
sang
des veines hépatiques, etc., pour servir à l’hist
lement des ligatures sur les vaisseaux, pour obtenir sans mélange les
sangs
dont on a fait l’examen chimique.) Je ne m’étendr
e 13. Je négligerai également certains détails sur la composition des
sangs
de la veine porte et des veines hépatiques, qui s
servir à éclairer la formation du sucre dans le foie. 1° Sucre. — Le
sang
de la veine porte ne renferme jamais les moindres
tales (pommes de terre cuites) présentent évidemment du sucre dans le
sang
de leur veine porte, mais en quantité si faible,
aux nourris avec du son de seigle, de la paille hachée et du foin, le
sang
de la veine porte contient des proportions très f
ucrée. J’ai trouvé dans un cas 0,055 gr. de sucre pour 100 parties du
sang
. Dans un autre cas, sur un cheval, le sérum de la
e sérum de la veine porte renfermait 0,0052 gr. pour 100 de sucre. Le
sang
des veines hépatiques contient toujours du sucre
iande, j’ai trouvé les chiffres suivants, calculés sur 100 parties de
sang
sec : 0,813 gr. pour 100, 0,799 gr. pour 100, 0,9
chiens à l’abstinence complète depuis deux jours, j’ai trouvé dans le
sang
des veines hépatiques les quantités de sucre ci-a
. Chez deux autres chiens nourris avec des pommes de terre cuites, le
sang
des veines hépatiques renfermait 0,981 gr. pour 1
ux chevaux soumis à une alimentation végétale (son, paille, foin), le
sang
des veines hépatiques contenait dans un cas 0,635
r les yeux sur les quantités comparatives de sucre que contiennent le
sang
de la veine porte qui entre dans le foie et le sa
ue contiennent le sang de la veine porte qui entre dans le foie et le
sang
des veines hépatiques qui en sort, pour voir que
noncée le premier, est mise hors de doute. 2° Fibrine, albumine. — Le
sang
de la veine porte chez les chevaux et chez les ch
ne des autres veines. Quelle que soit la nature de l’alimentation, le
sang
de la veine porte des chiens renferme en moyenne
chiens renferme en moyenne plus de fibrine que celui des chevaux. Le
sang
des veines hépatiques, soigneusement recueilli et
des globules blancs qui se montrent en très grande abondance dans le
sang
des veines hépatiques comparé au sang de la veine
n très grande abondance dans le sang des veines hépatiques comparé au
sang
de la veine porte. Le sang des veines hépatiques
s le sang des veines hépatiques comparé au sang de la veine porte. Le
sang
des veines hépatiques chez les chiens se comporte
ité dans le foie. Des analyses très soignées et comparatives entre le
sang
de la veine porte et celui des veines hépatiques
prend naissance de la fibrine. 3° Graisse et globules sanguins. — Le
sang
de la veine porte renferme toujours beaucoup plus
g de la veine porte renferme toujours beaucoup plus de graisse que le
sang
des veines hépatiques. Le sérum du sang de la vei
aucoup plus de graisse que le sang des veines hépatiques. Le sérum du
sang
de la veine porte chez les chiens nourris avec de
ez les chiens que chez les chevaux. Chez les chevaux, les globules du
sang
de la veine porte sont plus riches en eau et part
ux des veines hépatiques. Chez les chiens, comme chez les chevaux, le
sang
des veines hépatiques est beaucoup plus riche en
le sang des veines hépatiques est beaucoup plus riche en globules du
sang
et en matières extractives que celui de la veine
evaux, qu’une quantité considérable de fer disparaît toujours dans le
sang
en traversant le foie. Mais les différences de qu
foie. Mais les différences de quantité de fer qu’on rencontre dans le
sang
qui arrive au foie et dans celui qui en sort, son
ns que chez les chevaux. Il en résulte qu’une partie de l’hématine du
sang
disparaît dans le foie, et contribue probablement
i que vient de le montrer un de mes élèves. Analyses comparatives du
sang
de diverses veines avec le sang artériel. (Toutes
mes élèves. Analyses comparatives du sang de diverses veines avec le
sang
artériel. (Toutes ces comparaisons ont été faites
ec le sang artériel. (Toutes ces comparaisons ont été faites avec des
sangs
toujours pris sur le même cheval.) — Le sang qui
ont été faites avec des sangs toujours pris sur le même cheval.) — Le
sang
qui sort du foie par les veines hépatiques est to
— Le sang qui sort du foie par les veines hépatiques est toujours le
sang
incomparablement le plus sucré de tout le corps.
s le sang incomparablement le plus sucré de tout le corps. Ensuite ce
sang
se mélange au sang de la veine cave pour remonter
blement le plus sucré de tout le corps. Ensuite ce sang se mélange au
sang
de la veine cave pour remonter vers le cœur. Je n
r ce que M. Cl. Bernard a déjà dit depuis longtemps, à savoir, que le
sang
de la veine cave inférieure est celui qui contien
cre après les veines hépatiques. J’ai trouvé dans le résidu solide du
sang
de la veine cave, chez les chevaux, 0,346 gr. pou
ur 100, 0,211 gr. pour 100 et 0,492 gr. pour 100 de sucre. Lorsque le
sang
a traversé le poumon et est devenu artériel, on n
on ne trouve généralement pas de sucre. Je n’en ai pas trouvé dans le
sang
artériel de chevaux qui avaient cependant mangé d
chiens et chez les lapins, on peut seulement trouver du sucre dans le
sang
artériel, si le sang veineux renferme plus de 0,3
pins, on peut seulement trouver du sucre dans le sang artériel, si le
sang
veineux renferme plus de 0,3 gr. pour 100 de sucr
iennent la plus grande quantité de sucre, puis la veine cave, etc. Le
sang
des petites veines, telles que la veine céphaliqu
bdominale externe des chevaux, contient toujours moins de globules du
sang
, plus de sérum, et par conséquent plus d’eau que
globules du sang, plus de sérum, et par conséquent plus d’eau que le
sang
artériel. Mais les veines plus grosses, et princi
s grosses, et principalement la veine cave inférieure, contiennent un
sang
qui possède la même concentration que le sang art
érieure, contiennent un sang qui possède la même concentration que le
sang
artériel, ou qui est peut-être même encore plus c
périences semblent montrer qu’une quantité remarquable de globules du
sang
disparaît dans les vaisseaux capillaires généraux
s les vaisseaux capillaires généraux. L’observation que la densité du
sang
de la veine cave inférieure se rapproche de celle
densité du sang de la veine cave inférieure se rapproche de celle du
sang
artériel, ou même la surpasse, ne dépend pas seul
’eau par la sécrétion urinaire, mais principalement de l’affluence du
sang
des veines hépatiques ; c’est ce que m’ont prouvé
s ; c’est ce que m’ont prouvé d’une manière frappante les analyses du
sang
d’un cheval qui n’avait pas bu depuis vingt-quatr
marchent séparément, savoir, la formation du sucre et des globules du
sang
et celle de la bile ainsi que M. Bernard l’a pres
ile ainsi que M. Bernard l’a pressenti et établi depuis longtemps. Le
sang
de plus petites veines renferme plus de fibrine q
temps. Le sang de plus petites veines renferme plus de fibrine que le
sang
artériel, et que celui de la veine cave et de la
ans la veine cave, j’ai trouvé deux fois moins de fibrine que dans le
sang
artériel. Le sang artériel contient toujours plus
j’ai trouvé deux fois moins de fibrine que dans le sang artériel. Le
sang
artériel contient toujours plus de sels minéraux
riel. Le sang artériel contient toujours plus de sels minéraux que le
sang
veineux. » J’ai fait sur le travail de M. Lehman
te ne décèle pas la moindre trace de matière sucrée, je recueillis le
sang
de la veine porte avant son entrée dans le foie,
tc. Les belles analyses de M. Lehmann sur la composition comparée des
sangs
de la veine porte et des veines hépatiques confir
ette expérience fondamentale qui a pour objet l’examen comparatif des
sangs
de la veine porte et des veines hépatiques ; et,
porte et des veines hépatiques ; et, tant qu’il restera établi que le
sang
qui entre dans le foie ne renferme pas de sucre e
que le sang qui entre dans le foie ne renferme pas de sucre et que le
sang
qui en sort en contient des proportions considéra
anisme explique donc comment cette matière peut se rencontrer dans le
sang
de toutes les parties du corps. En 181615, M. Mag
endie a lu à cette Académie, sur la présence normale du sucre dans le
sang
, un Mémoire dans lequel il indique déjà que c’est
ion que l’on trouve la matière sucrée en plus grande quantité dans le
sang
. Ce fait était donc connu et admis par les physio
sucre en quantité variable, mais toujours très faible, tantôt dans le
sang
des saignées pratiquées sur l’homme (traces de su
s pratiquées sur l’homme (traces de sucre non dosées), tantôt dans le
sang
des animaux de boucherie (0,00195 gr. à 0,0074 gr
des animaux de boucherie (0,00195 gr. à 0,0074 gr. pour 1000 dans le
sang
de bœuf, etc.), arrive à comparer la diffusion du
sang de bœuf, etc.), arrive à comparer la diffusion du sucre dans le
sang
avec la diffusion de l’urée, et poussant sa compa
Quant aux expériences de M. Schmidt sur la présence du sucre dans le
sang
, et quant à celles qu’on a pu reproduire depuis d
rce que les auteurs n’ayant pas tenu compte de l’examen comparatif du
sang
de la veine porte et du sang des veines hépatique
as tenu compte de l’examen comparatif du sang de la veine porte et du
sang
des veines hépatiques, leurs analyses restent ins
, comme l’a fait M. Lehmann, d’instituer des analyses comparatives du
sang
dans tous les points du système circulatoire en s
e glycogénie, prend naissance dans le foie aux dépens des éléments du
sang
et indépendamment de l’alimentation féculente et
matière sucrée ce que le rein est à l’urée, quand nous savons que le
sang
qui entre dans le foie ne contient pas de sucre,
le sang qui entre dans le foie ne contient pas de sucre, mais que le
sang
qui en sort en contient beaucoup, tandis que pour
eaucoup, tandis que pour le rein, au contraire, l’urée existe dans le
sang
qui entre et ne se trouve plus dans le sang, qui
re, l’urée existe dans le sang qui entre et ne se trouve plus dans le
sang
, qui sort ; quand nous savons enfin que, si l’on
fin que, si l’on supprime les reins, on fait accumuler l’urée dans le
sang
, tandis que, si l’on arrête la fonction du foie e
rouve actuellement en jeu, c’est de savoir quels sont les éléments du
sang
que le foie utilise pour fabriquer la matière suc
e constamment. Le foie reçoit les matériaux de cette sécrétion par le
sang
qui entre par la veine porte VP, et qui ne renfer
ine porte VP, et qui ne renferme pas de sucre chez les carnivores. Ce
sang
vient en partie du sang des artères mésentériques
renferme pas de sucre chez les carnivores. Ce sang vient en partie du
sang
des artères mésentériques qui passe par les capil
re part, des matériaux absorbés en a, directement dans l’intestin. Le
sang
non sucré de la veine porte VP entre dans le foie
evient très sucré, et passe dans la veine hépatique HS. On a ainsi du
sang
qui entre en VP sans renfermer aucune trace de su
n HS. Il faut bien que ce sucre ait pris naissance dans le foie F. Le
sang
sucré de la veine hépatique SH arrive alors dans
s dans la veine cave inférieure VCI, près du cœur, se mélange avec le
sang
non sucré de la veine cave inférieure, et va dans
ave inférieure, et va dans le cœur C, où il se mélange encore avec le
sang
de la veine cave supérieure VCS, de telle sorte q
en HS de 0,980 gr. pour 100, est en c moins de 0,300 gr. pour 100. Le
sang
sucré du ventricule droit c est chassé dans les p
capillaires du poumon P, où il se détruit en presque totalité, et le
sang
revient alors par la veine pulmonaire dans le ven
ent alors par la veine pulmonaire dans le ventricule gauche. De là le
sang
, qui ne contient plus de sucre d’une manière appr
l ou aortique AA, puis arrive dans les capillaires généraux CG. Là le
sang
subit d’autres modifications, puis passe de l’éta
CG. Là le sang subit d’autres modifications, puis passe de l’état de
sang
artériel à l’état de sang veineux, puis repasse d
tres modifications, puis passe de l’état de sang artériel à l’état de
sang
veineux, puis repasse dans les veines caves infér
repasse dans les veines caves inférieure et supérieure. VCI, VGS. Le
sang
de l’artère mésentérique m se répand dans les cap
, dissous par la digestion dans l’intestin I, puis arrive au foie. Le
sang
de l’artère rénale R arrive au rein R, et cède le
ut n’a pas été détruit dans le poumon, et qu’il ‘en est passé dans le
sang
artériel, qui l’apporte alors au rein. Le rein de
roisième fait. Chez un carnivore, on ne trouve point de sucre dans le
sang
de la veine porte. On en trouve toujours, au cont
en trouve toujours, au contraire, des quantités considérables dans le
sang
des veines hépatiques. Corollaire. Le sucre se f
e se forme donc dans le foie. Quatrième fait. Le sucre versé dans le
sang
se détruit successivement à mesure qu’il s’éloign
, chez l’animal sain, apparaître dans les urines. Cinquième fait. Le
sang
qui sort du foie, en même temps qu’il contient da
renferme plus du tout de fibrine et beaucoup moins d’albumine que le
sang
qui y entre. Corollaire. Le sucre semble se prod
mble se produire dans le foie aux dépens des matières albuminoïdes du
sang
. Tous les faits qui précèdent sont établis par de
lyses de M. Lehmann, et d’avancer qu’il y avait plus de sucre dans le
sang
de la veine porte que dans celui des veines hépat
ux heures après un repas de viande crue, il y a plus de sucre dans le
sang
de la veine porte que dans celui des veines hépat
on a procédé à l’opération, qui consistait à recueillir séparément le
sang
de la veine porte et celui des vaisseaux situés a
ercevoir les vaisseaux de l’intestin noirs et gonflés par la stase du
sang
, suite de la ligature. En incisant la veine porte
, suite de la ligature. En incisant la veine porte, on a recueilli le
sang
de ce vaisseau. On s’était procuré de même celui
ations, la poitrine de l’animal a été ouverte, et l’on a recueilli le
sang
du ventricule droit du cœur, et celui de la veine
enant les résultats auxquels a conduit l’analyse chimique comparée du
sang
de la veine porte et du sang pris au-dessus du fo
a conduit l’analyse chimique comparée du sang de la veine porte et du
sang
pris au-dessus du foie. Sang de la veine porte.
omparée du sang de la veine porte et du sang pris au-dessus du foie.
Sang
de la veine porte. Ce sang pesait 102 grammes. Il
porte et du sang pris au-dessus du foie. Sang de la veine porte. Ce
sang
pesait 102 grammes. Il a été coagulé par l’additi
s un poids connu du résidu de l’évaporation. J’ai trouvé ainsi que le
sang
sur lequel j’avais opéré contenait, sur 100 parti
s opéré contenait, sur 100 parties, 0,248 de glucose. Ajoutons que le
sang
des veines mésentériques renfermait aussi du sucr
enfermait aussi du sucre, mais la proportion n’en a pas été dosée17.
Sang
pris au-dessus du foie. Le poids de ce sang était
n’en a pas été dosée17. Sang pris au-dessus du foie. Le poids de ce
sang
était de 25 gramm. Traité comme précédemment, il
doser avec la liqueur cupro-potassique qui avait servi à l’analyse du
sang
de la veine porte, je n’ai pu y parvenir, car la
ine altérée par l’affusion de la presque totalité du liquide. Dans le
sang
pris au-dessus du foie, deux heures après le repa
le de glucose, et qu’il n’existe que des traces de ce produit dans le
sang
qui sort du foie, bien que ce dernier organe soit
ès, on l’a opéré comme le précédent. On a recueilli, par incision, le
sang
de la veine porte. La poitrine étant ouverte, on
n, le sang de la veine porte. La poitrine étant ouverte, on a pris le
sang
du ventricule droit et celui de la veine cave inf
’une partie du viscère. En procédant à l’analyse comparée de ces deux
sangs
, j’ai obtenu les résultats qui suivent : Sang de
comparée de ces deux sangs, j’ai obtenu les résultats qui suivent :
Sang
de la veine porte. Le sang recueilli pesait 76 gr
, j’ai obtenu les résultats qui suivent : Sang de la veine porte. Le
sang
recueilli pesait 76 grammes. A la seconde évapora
cupro-potassique titrée, qu’il renfermait 0,231 pour 100 de glucose.
Sang
pris au-dessus du foie. Ce sang pesait 25 grammes
enfermait 0,231 pour 100 de glucose. Sang pris au-dessus du foie. Ce
sang
pesait 25 grammes. Le résidu alcoolique pesait 0,
ique pesait 0,165. On a trouvé, par le même procédé d’analyse, que ce
sang
contenait 0,304 pour 100 de glucose. Le foie renf
ue, et tué quatre heures après le repas, on trouve du glucose dans le
sang
de la veine porte, et le sang qui sort du foie re
le repas, on trouve du glucose dans le sang de la veine porte, et le
sang
qui sort du foie renferme alors une quantité de g
dans leur résultat, c’est la démonstration de ce fait capital, que le
sang
qui pénètre dans le foie pendant la digestion ren
tats de ces deux expériences. Dans la première, quand on recueille le
sang
deux heures après le repas, le sang qui provient
a première, quand on recueille le sang deux heures après le repas, le
sang
qui provient du foie ne renferme encore qu’une qu
e. Dans la seconde expérience, faite quatre heures après le repas, le
sang
qui s’échappe du foie contient des proportions no
hépatique, par la nature même du tissu spongieux de cette glande, le
sang
est contraint de subir dans le foie une stagnatio
Aussi, lorsque, dans la première expérience, nous avons recueilli le
sang
deux heures seulement après le repas, nous avons
nts physiologiques que de voir s’échapper d’un foie gorgé de sucre un
sang
presque dépourvu de ce produit ! Mais lorsque, da
produit ! Mais lorsque, dans la seconde expérience, on a recueilli le
sang
quatre heures après le repas, on a laissé au gluc
vaisseaux sus-hépatiques, et l’analyse a permis de constater dans le
sang
de ces vaisseaux l’existence d’une notable propor
icile de comprendre que l’on trouve et que l’on dose du sucre dans le
sang
de la veine porte, quand il n’y en a pas, et que
veine porte, quand il n’y en a pas, et que l’on n’en voie pas dans le
sang
des veines hépatiques où il y en a. La possibilit
vérité. Le résultat énoncé, à savoir, qu’il y a plus de sucre dans le
sang
de la veine porte que dans celui des veines hépat
ambiguïté dans les désignations anatomiques. On parle, d’une part, du
sang
recueilli dans la veine porte et du sang recueill
es. On parle, d’une part, du sang recueilli dans la veine porte et du
sang
recueilli dans les veines mésentériques, distinct
s les veines mésentériques. D’autre part, on dit qu’on a recueilli du
sang
au-dessus du foie, et puis, dans le détail de l’e
ur. L’auteur n’a sans doute pas voulu désigner par cette expression :
sang
pris au-dessus du foie, le sang du cœur droit pro
voulu désigner par cette expression : sang pris au-dessus du foie, le
sang
du cœur droit provenant de tout le système veineu
es, immédiatement à la sortie du tissu du foie, qu’il faut prendre le
sang
sus-hépatique pour le comparer au sang de la vein
du foie, qu’il faut prendre le sang sus-hépatique pour le comparer au
sang
de la veine porte qui entre dans l’organe. Du res
nts physiologiques que de voir s’échapper d’un foie gorgé de sucre un
sang
presque dépourvu de ce produit ! » Or, si l’auteu
esque dépourvu de ce produit ! » Or, si l’auteur a vu sur un chien le
sang
s’échapper du foie, il n’a pu le voir s’échapper
» D’après tout cela, je crois bien que notre contradicteur a pris du
sang
des veines hépatiques et du sang de la veine port
en que notre contradicteur a pris du sang des veines hépatiques et du
sang
de la veine porte ; mais ce que je n’admettrai ja
s après un repas de viande crue, il y a plus de sucre dans le dernier
sang
que dans le premier. Sans rechercher la cause des
ce vient de l’aliment, il faudrait prouver qu’il y a du sucre dans le
sang
de la veine porte qui entre dans l’organe ; et en
l a avancé, qu’il y eût plus de sucre dans la veine porte que dans le
sang
des veines hépatiques : immédiatement paraît le M
lui aura prouvé qu’il n’y a pas, comme il le croit, du sucre dans le
sang
de la veine porte en plus grande quantité que dan
re dans le sang de la veine porte en plus grande quantité que dans le
sang
des veines hépatiques, il abandonnera cet argumen
dit, par exemple, que chez un carnivore il n’y a pas de sucre dans le
sang
de la veine porte, et qu’il y en a dans le sang d
pas de sucre dans le sang de la veine porte, et qu’il y en a dans le
sang
des veines hépatiques, ce n’est pas là un résulta
ien faite et dans les conditions indiquées, il n’y a de sucre dans le
sang
de la veine porte. C’est à cause de cette foi sci
es à jeun ou en digestion de viande, il n’existe pas de sucre dans le
sang
de la veine porte qui circule des intestins vers
, tandis qu’il en existe constamment et en notable proportion dans le
sang
qui sort du foie par les veines hépatiques pour c
ivores, à certaines périodes de la digestion, il y a du sucre dans le
sang
de la veine porte aussi bien que dans celui des v
de la viande de bœuf crue une plus forte proportion de sucre dans le
sang
de la veine porte que dans le sang pris au-dessus
forte proportion de sucre dans le sang de la veine porte que dans le
sang
pris au-dessus du foie. L’assurance avec laquelle
’époque de la digestion, soit enfin relativement à la manière dont le
sang
a été traité, pour y rechercher la matière sucrée
es mêmes circonstances, constamment et en notable proportion, dans le
sang
des veines hépatiques. Maintenant, quant à appréc
nous agissons quelquefois en mélangeant directement la levure avec du
sang
frais sucré, comme cela a lieu dans les veines hé
s, et elle dure généralement cinq ou six heures, tandis que jamais le
sang
frais de la veine porte, mélangé de même à de la
r alors la fécule pourrait, sous l’influence des matières animales du
sang
, se transformer en sucre et donner de l’alcool et
nous nous en sommes assuré. Au lieu de faire fermenter directement le
sang
, on peut le traiter par quatre ou cinq fois son v
oumet alors à la fermentation. Mais, soit qu’on prenne directement le
sang
des veines portes et des veines hépatiques, soit
voit constamment dans tous les cas la fermentation s’établir avec le
sang
des veines hépatiques, et jamais avec le sang de
ation s’établir avec le sang des veines hépatiques, et jamais avec le
sang
de la veine porte. Nous n’avons pas besoin de rép
de répéter ici que, pour obtenir ces résultats, il faut recueillir le
sang
dans des conditions physiologiques. On ne peut av
illir le sang dans des conditions physiologiques. On ne peut avoir le
sang
qui circule dans des conditions normales dans la
l par la section du bulbe rachidien, et à recueillir immédiatement le
sang
contenu dans la veine porte et celui contenu dans
ligatures sur ces vaisseaux. De cette manière, on est bien sûr que le
sang
recueilli dans la veine porte est celui qui allai
ble de l’expérience, il faut se procurer d’assez grandes quantités de
sang
et sacrifier un certain nombre d’animaux dans les
ertain nombre d’animaux dans les mêmes conditions. On réunit tous les
sangs
des veines hépatiques et ceux des veines portes q
s. Dans ces circonstances, on recueille les plus grandes quantités de
sang
possible, en faisant l’expérience sur l’animal vi
nt, comme nous l’avons souvent pratiquée, que l’on veuille obtenir le
sang
de la veine porte ou le sang des veines sus-hépat
t pratiquée, que l’on veuille obtenir le sang de la veine porte ou le
sang
des veines sus-hépatiques. Pour obtenir le sang d
la veine porte ou le sang des veines sus-hépatiques. Pour obtenir le
sang
de la veine porte, il suffit de faire la ligature
men, et de piquer au-dessous de la ligature. On fait jaillir ainsi du
sang
circulant dans la veine porte chez l’animal vivan
eine porte chez l’animal vivant. Mais on comprendra, que, pour que ce
sang
soit dans des conditions physiologiques, il ne fa
ourir l’animal d’hémorragie en ouvrant la veine porte, par exemple le
sang
de toutes les parties du corps se trouvant évacué
le sucre que contient cet organe passe avec les dernières portions de
sang
, qui alors ne sont plus identiques avec les premi
ns des conditions physiologiques. Pour obtenir une grande quantité de
sang
des veines hépatiques, nous avons employé le même
us avons employé le même procédé que pour constater la température du
sang
qui sort du foie. Ce procédé consiste à faire une
s des veines rénales. Ces ligatures sont destinées l’une à arrêter le
sang
qui vient des parties inférieures, l’autre à lier
sse au-dessous de la veine, on fait la ligature, et de cette façon le
sang
des parties inférieures ne peut plus remonter dan
-dire au-dessus du lieu d’abouchement des veines hépatiques. Alors ce
sang
, ne pouvant plus remonter dans le cœur, pénètre d
eux procédés précédents, on peut avoir des quantités considérables de
sang
sucré, parce que la circulation continuant sur l’
ce que la circulation continuant sur l’animal vivant, on recueille du
sang
qui ne peut s’échapper qu’après avoir traversé le
peut s’échapper qu’après avoir traversé le foie. On possède assez de
sang
pour obtenir de l’alcool par la fermentation en d
nous avons indiqué, c’est-à-dire une grande quantité de sucre dans le
sang
des veines hépatiques, et absence complète ou tra
veines hépatiques, et absence complète ou traces très faibles dans le
sang
de la veine porte. Fig. 22. Par ces raison
eur qui nous a contredit a pu arriver à trouver plus de sucre dans le
sang
de la veine porte que dans celui des veines hépat
ns, à savoir, que chez les animaux carnivores il y a du sucre dans le
sang
des veines hépatiques, qui sort du foie, tandis q
eines hépatiques, qui sort du foie, tandis qu’il n’y en a pas dans le
sang
de la veine porte, qui entre dans l’organe. Voici
l’eau. Trois heures après ce repas, l’abdomen ayant été ouvert et le
sang
des divers vaisseaux recueilli séparément, j’ai d
é la quantité de sucre dans tous ces produits, et j’ai trouvé dans le
sang
de la veine porte 0,322 gr. de sucre pour 100 de
trouvé dans le sang de la veine porte 0,322 gr. de sucre pour 100 de
sang
; dans le sang des veines hépatiques, 0,327 gr. ;
sang de la veine porte 0,322 gr. de sucre pour 100 de sang ; dans le
sang
des veines hépatiques, 0,327 gr. ; dans le sang d
100 de sang ; dans le sang des veines hépatiques, 0,327 gr. ; dans le
sang
de la veine cave inférieure, 0,03 gr., et dans ce
rme le troisième jour d’une abstinence absolue, et l’on recueillit du
sang
de la veine porte, du sang des veines sus-hépatiq
abstinence absolue, et l’on recueillit du sang de la veine porte, du
sang
des veines sus-hépatiques, du sang de la veine ca
llit du sang de la veine porte, du sang des veines sus-hépatiques, du
sang
de la veine cave inférieure et du sang de l’artèr
des veines sus-hépatiques, du sang de la veine cave inférieure et du
sang
de l’artère crurale. On obtint par l’analyse les
alyse les résultats suivants : 0,025 gr. de sucre dans 100 parties de
sang
de la veine porte ; 0,049 gr. dans le sang des ve
sucre dans 100 parties de sang de la veine porte ; 0,049 gr. dans le
sang
des veines hépatiques ; 0,042 gr. dans le sang de
te ; 0,049 gr. dans le sang des veines hépatiques ; 0,042 gr. dans le
sang
de la veine cave inférieure, et 0,023 gr. dans le
42 gr. dans le sang de la veine cave inférieure, et 0,023 gr. dans le
sang
de l’artère crurale. Troisième expérience. — Un
laissé sans nourriture pendant huit jours, puis sacrifié. L’examen du
sang
des différents vaisseaux donna les chiffres suiva
aisseaux donna les chiffres suivants : 0,022 gr. de sucre pour 100 de
sang
des veines hépatiques, et des traces seulement da
hépatiques, et des traces seulement dans la veine cave inférieure. Le
sang
de la veine porte ne contenait pas de sucre. Chez
chien à jeun depuis quatre jours, on n’a pas trouvé de sucre dans le
sang
de la veine porte, tandis qu’on en a rencontré da
e dans le sang de la veine porte, tandis qu’on en a rencontré dans le
sang
des veines hépatiques. Quatrième expérience. — U
s copieux de viande cuite, fut sacrifié au moment de la digestion. Le
sang
de la veine porte ne renfermait pas de sucre. Le
a digestion. Le sang de la veine porte ne renfermait pas de sucre. Le
sang
des veines hépatiques en contenait 0,340 gr. pour
e. Le sang des veines hépatiques en contenait 0,340 gr. pour 100 ; le
sang
de la veine cave inférieure, 0,083 gr., et celui
ve ; 4° Que, chez les animaux nourris avec des matières amylacées, le
sang
de la veine porte contient une proportion considé
s animaux nourris avec de la viande, il n’existe pas de sucre dans le
sang
de la veine porte ; qu’on en trouve, au contraire
les veines hépatiques, dans la veine cave inférieure, et même dans le
sang
artériel ; 6° Que le sang de la veine porte des a
s la veine cave inférieure, et même dans le sang artériel ; 6° Que le
sang
de la veine porte des animaux soumis à l’abstinen
es, les recherches qui démontrent qu’il n’existe pas de sucre dans le
sang
de la veine porte d’animaux nourris de viande, ta
ine porte d’animaux nourris de viande, tandis qu’il en existe dans le
sang
des veines hépatiques. La question étant aujourd’
us du diaphragme. Il était alors facile de recueillir sans mélange le
sang
des veines hépatiques en introduisant un tube de
se entre la ligature et les intestins, on recueillait sans mélange le
sang
provenant de ces derniers organes. L’expérience m
ces derniers organes. L’expérience m’a démontré qu’en recueillant le
sang
entre la ligature et le foie, ce fluide contenait
par suite d’un reflux depuis longtemps signalé par M. Cl. Bernard. Le
sang
, mêlé exactement avec trois fois son poids d’alco
rmule : C12H12O12 = 4C02 + 2(C4H6O2). Avant de doser le sucre dans le
sang
, je fis les deux expériences qualitatives suivant
mposé de 1 kilogramme de viande de bœuf crue. L’extrait alcoolique du
sang
de la veine porte ne donna rien par la fermentati
x heures après un repas composé de viande de bœuf crue. 33 grammes de
sang
de la veine porte donnèrent un extrait alcoolique
cupro-tartrate de potasse, et rien par la fermentation. 4 grammes de
sang
des veines hépatiques fournirent un extrait alcoo
repas composé de 1 kilogramme de viande crue de bœuf. On recueillit :
sang
de la veine porte, 73 grammes, qui donnèrent : ex
lique repris une seconde fois par l’alcool, 0,60 ; ce qui donne, pour
sang
frais, 1000 parties : extrait sec de la deuxième
ne donna aucune trace de gaz par la fermentation. On obtint de même :
sang
des veines hépatiques, 49 grammes, qui donnèrent
e repris une seconde fois par l’alcool, 0,70 gr. ; ce qui donne, pour
sang
frais, 1000 parties : extrait sec de la seconde s
t 0,0422 gr. de ce gaz, soit 0,0863 gr. de sucre ; ce qui donne, pour
sang
frais des veines hépatiques, 1000 parties : sucre
le sacrifia deux heures et demie après son dernier repas. On obtint,
sang
de la veine porte, 149 grammes, qui donnèrent : e
te, 149 grammes, qui donnèrent : extrait alcoolique, 2,059, soit pour
sang
frais, 1000 parties : extrait alcoolique sec, 13,
t l’extrait alcoolique, 2,050, on obtint 35, 055 ; ce qui donne, pour
sang
de la veine porte, 1000 parties : eau, 766,26 ; s
ine porte, 1000 parties : eau, 766,26 ; substances sèches, 233,74. Le
sang
des veines hépatiques pesait 54,8 gr. ; il laissa
esait 54,8 gr. ; il laissa, extrait alcoolique sec, 1,096, soit, pour
sang
frais, 1000 parties : extrait alcoolique sec, 21,
ide carbonique, représentant 0,0726 gr. de sucre ; ce qui donne, pour
sang
frais des veines hépatiques, 1000 parties : sucre
nt l’extrait alcoolique 1,096, on obtient 14,306 ; ce qui donne, pour
sang
des veines hépatiques, 1000 parties : eau, 737,20
repas composé de 1250 grammes de viande crue ; on prit 61 grammes de
sang
de la veine porte et 51 grammes de sang des veine
crue ; on prit 61 grammes de sang de la veine porte et 51 grammes de
sang
des veines hépatiques. L’extrait alcoolique du pr
ésentant 0,2715 gr. de sucre ; ce qui donne la composition suivante :
sang
frais des veines hépatiques, 1000 parties, sucre,
ableau résumant les quantités de sucre contenues dans 1000 parties de
sang
frais : En résumé, il résulte des expériences
idien et la ligature des vaisseaux, on ne trouve pas de sucre dans le
sang
de la veine porte d’animaux nourris de viande cru
is de viande crue ou cuite ; 2° Que, dans les mêmes circonstances, le
sang
frais des veines hépatiques contient d’un à quatr
t non pas un organe condensateur, comme on l’avait avancé ; 4° Que le
sang
des veines hépatiques laisse plus de substances s
sèches, et fournit plus d’extrait alcoolique que la même quantité de
sang
de la veine porte. Enfin, dans la séance du 30 a
opération. Après ce laps de temps assez considérable, j’ai examiné le
sang
, les muscles, le sucre gastrique et l’urine de ce
siologie, qu’après l’extirpation des reins, l’urée s’accumule dans le
sang
. On devrait donc s’attendre à trouver les acides
iques et la matière colorante de la bile, ainsi que du sucre, dans le
sang
ou dans le tissu d’animaux privés du foie, pendan
té les deux jambes pour leur faire perdre une quantité plus grande de
sang
qu’il ne s’en perdait par l’extirpation du foie.
es d’une manière plus intense que ne pourrait l’expliquer la perte du
sang
inévitable dans une opération si grande. Le rappo
on a appliqué une ligature sur la veine porte, et l’on a recueilli le
sang
de ce vaisseau. Ce sang ne renfermait aucune trac
re sur la veine porte, et l’on a recueilli le sang de ce vaisseau. Ce
sang
ne renfermait aucune trace de glucose ; on s’en e
oguistes. Le principe actif du poison est soluble dans l’eau, dans le
sang
et dans toutes les humeurs animales ; mais il est
isissures en grande quantité à la surface du liquide. Comme l’eau, le
sang
et les humeurs animales, l’alcool dissout le veni
enté comme un poison violent dès qu’on l’introduit en contact avec le
sang
au moyen d’une plaie, mais inoffensif lorsqu’il e
oisonnement par piqûre, qui fait pénétrer rapidement le venin dans le
sang
, et amène la mort avec un cortège de symptômes pa
mort d’autant plus rapidement que le venin pénètre plus vite dans le
sang
. C’est pourquoi la mort est plus prompte quand on
égales d’ailleurs (taille de l’animal, dose du poison), les animaux à
sang
chaud meurent plus vite que les animaux à sang fr
poison), les animaux à sang chaud meurent plus vite que les animaux à
sang
froid, et parmi les premiers les oiseaux plus vit
chez les oiseaux plus gros, chez les mammifères et chez les animaux à
sang
froid, la mort arrive dans un espace de temps qui
d’espèce différente. Il en est qui sont libres comme les globules du
sang
; mais la plupart sont unis et soudés. Les élémen
ur. C’est pourquoi j’ai donné le nom de milieu intérieur organique au
sang
et à tous les liquides blastématiques qui en déri
ents organiques ; ils ne leur portent rien, ils ne font qu’emmener le
sang
qui a servi à les nourrir ; mais le système veine
mouvement circulatoire. Ici commence le système artériel qui lance le
sang
dans une direction inverse à celle qui précède, c
verse à celle qui précède, c’est-à-dire du centre à la périphérie. Le
sang
ainsi poussé par le cœur dans les artères va se p
nt les organismes ; mais ce qu’il importe de savoir ici, c’est que le
sang
artériel est celui qui se dirige vers nos organis
i leur distribue toutes les substances capables de réagir sur eux. Le
sang
artériel porte la vie aux éléments organiques, pa
s éléments d’un milieu organique propre à entretenir la vie ; mais le
sang
artériel peut aussi apporter la mort, s’il est in
int encore tout : il faut que la substance toxique s’accumule dans le
sang
par suite d’une disproportion qui doit s’établir
ne pouvait pas arriver au cœur, parce que cette ligature empêchait le
sang
veineux de passer et de l’y transporter. Le poiso
. Si nous lions l’artère d’un membre par exemple, nous empêcherons le
sang
empoisonné d’être porté aux éléments organiques d
sauve que la partie du corps à laquelle l’artère oblitérée portait le
sang
. Après cet exposé sommaire de quelques notions ph
grenouille empoisonnée, je vis que son cœur continuait à battre. Son
sang
rougissait à l’air et présentait ses propriétés p
ment morts, tandis que les autres éléments organiques des muscles, du
sang
, des muqueuses, etc., étaient très-vivants et con
nd nombre d’heures, ainsi que cela se voit surtout chez les animaux à
sang
froid. Il est maintenant facile de comprendre que
es analytiques se démontrent particulièrement bien chez les animaux à
sang
froid à cause de la persistance plus longue des p
érielle. Sur une grenouille très-vivace j’ai intercepté le passage du
sang
artériel dans les jambes du train de derrière par
ssion trop prolongée des mouvements respiratoires. Chez les animaux à
sang
chaud, ces phénomènes se passent en un temps beau
ne paralysie de cet élément qui dure tant que le curare reste dans le
sang
en contact avec lui, mais qui peut cesser quand l
nt et pouvoir se déduire l’un de l’autre. Le curare introduit avec le
sang
va se mettre en contact avec les éléments organiq
élément indispensable à tous, l’air ou l’oxygène, va manquer dans le
sang
, leur milieu organique. Sans doute le cœur, qui c
rganique. Sans doute le cœur, qui continue à battre, fait circuler le
sang
, mais ce sang ne prend plus d’oxygène dans les po
doute le cœur, qui continue à battre, fait circuler le sang, mais ce
sang
ne prend plus d’oxygène dans les poumons paralysé
encontre partout. Sous l’influence de la respiration artificielle, le
sang
continuera donc à circuler et à se charger d’oxyg
continueront à vivre ; mais le poison lui-même, en circulant avec le
sang
, finira par s’éliminer par les divers émonctoires
es, de sorte qu’après un temps suffisant tout le curare sera sorti du
sang
, et l’élément nerveux moteur, qui n’avait été qu’
tion d’une dose graduellement croissante de poison introduite dans le
sang
par l’absorption, car lorsqu’on injecte d’un seul
e la hiérarchie des organismes. La quantité de curare arrivée dans le
sang
et capable d’empoisonner les nerfs moteurs des me
e à son summum, l’élimination fait peu à peu disparaître le poison du
sang
; en même temps et parallèlement cessent tous les
faut faire : délier le bandage et laisser pénétrer le poison dans le
sang
; mais dès que les membres seront pris et que la
membre ; il suffit de comprimer modérément pour empêcher le retour du
sang
veineux. On peut même dire qu’on n’arrête pas d’u
peut même dire qu’on n’arrête pas d’une manière absolue le passage du
sang
empoisonné ; mais il s’en échappe si peu à la foi
r le physiologiste, le cœur est l’organe central de la circulation du
sang
, et à ce titre c’est un organe essentiel à la vie
: il est creusé à l’intérieur de cavités qui servent de réservoir au
sang
; c’est pourquoi les anatomistes ont encore appel
artie supérieure ou base du cœur, appelées oreillettes et recevant le
sang
de toutes les parties du corps au moyen de gros t
deux soupapes appelées valvules. L’une placée à l’orifice d’entrée du
sang
de l’oreillette dans le ventricule, est nommée va
ule auriculo-ventriculaire ; l’autre, située à l’orifice de sortie du
sang
du ventricule par l’artère, s’appelle valvule sig
s cœurs a un rôle bien différent. Le cœur gauche, nommé encore cœur à
sang
rouge, est destiné à recevoir dans son oreillette
destiné à recevoir dans son oreillette par les veines pulmonaires le
sang
pur et rutilant qui vient des poumons, pour le fa
orps, où il devient impur et noir. Le cœur droit, appelé aussi cœur à
sang
noir, est destiné à recevoir dans son oreillette
r, est destiné à recevoir dans son oreillette par les veines caves le
sang
impur qui revient de toutes les parties du corps
ssus, et le cœur droit est le cœur qui préside à la revivification du
sang
dans les poumons, pour le restituer au cœur gauch
eurs fonctions. Quant au liquide nourricier, il est représenté par le
sang
lui-même, qui est sensiblement identique chez tou
issus vivants sont sanguinaires, c’est-à-dire qu’ils se repaissent du
sang
dans lequel ils sont plongés. Ils y vivent comme
nutritifs, de même il faut renouveler, au moyen de la circulation, le
sang
qui perd son oxygène et se charge d’acide carboni
qui incombe au cœur. Le système du cœur gauche apporte aux organes le
sang
qui les anime ; le système du cœur droit emporte
x organes le sang qui les anime ; le système du cœur droit emporte le
sang
qui les a fait vivre un instant. Quand en physiol
fera comprendre comment, à chaque contraction des cavités du cœur, le
sang
qu’elles contiennent se trouve expulsé suivant un
valvules ou soupapes cardiaques. Quand l’oreillette se contracte, le
sang
est poussé dans le ventricule parce que la valvul
riculo-ventriculaire s’abaisse ; quand le ventricule se contracte, le
sang
est chassé dans les artères parce que la valvule
emps que la valvule auriculo-ventriculaire se relève pour empêcher le
sang
de refluer dans l’oreillette. La contraction des
ans l’oreillette. La contraction des cavités du cœur, qui les vide de
sang
, est suivie d’un relâchement pendant lequel de no
du cœur. A ce même instant de la contraction du ventricule gauche, le
sang
est lancé dans l’aorte et dans les artères du cor
elle de savoir comment le cœur, ce simple moteur de la circulation du
sang
, peut, en réagissant sous l’influence du système
ments de l’œuf : chez le mammifère, il les puise dans les éléments du
sang
maternel. Pendant que cet organe sert ainsi à la
e la partie supérieure constitue un véritable ventricule qui lance le
sang
dans un bulbe aortique se divisant en arcs branch
on se souvient que le cœur continue de battre et de faire circuler le
sang
dans le corps d’un animal absolument privé de tou
ibles, le cœur s’arrête instantanément, tandis que chez des animaux à
sang
froid et surtout pendant l’hiver le cœur ne resse
i, le cœur n’est plus seulement l’organe central de la circulation du
sang
, mais il est devenu en outre un centre où viennen
uis la grenouille jusqu’à l’homme, la suspension de la circulation du
sang
amène en premier lieu la perte des fonctions céré
’opérer un temps très-différent selon les espèces. Chez les animaux à
sang
froid, ce temps est très-long, surtout pendant l’
mouvements paraissent le moins du monde troublés. Chez les animaux à
sang
chaud, c’est tout différent : la cessation d’acti
ion momentanée des fonctions cérébrales par cessation de l’arrivée du
sang
artériel dans le cerveau. On pourrait produire la
du cœur qui produit la perte de connaissance en privant le cerveau du
sang
amène aussi la pâleur des traits et une foule d’a
s elle a une manifestation bien différente. La syncope, qui enlève le
sang
au cerveau, donne une expression négative, en pro
piqué par un aiguillon, réagit, accélère ses mouvements et envoie le
sang
à plein calibre par l’aorte et par toutes les art
imale ; il reçoit le premier de tous l’influence de la circulation du
sang
. De là résulte que ces deux organes culminants de
au cœur, et par les artères carotides et vertébrales qui apportent le
sang
au cerveau. Tout ce mécanisme merveilleux ne tien
ur a été arrêté, si l’impression douloureuse a été trop soudaine ; le
sang
n’arrivant plus au cerveau, la syncope, des crise
e plus fortement dans la poitrine, en même temps qu’il envoie plus de
sang
au cerveau, d’où résultent la rougeur du visage e
ue tout le monde connaît. Il en est de même encore pour les animaux à
sang
froid ; les phénomènes de la vie s’engourdissent
te chez les êtres inférieurs, chez les végétaux et chez les animaux à
sang
froid ; mais chez l’homme et chez les autres anim
animaux à sang froid ; mais chez l’homme et chez les autres animaux à
sang
chaud il y a en général une indépendance évidente
s aux manifestations des phénomènes vitaux. L’organisme de l’animal à
sang
chaud, étant suffisamment protégé, n’entre que tr
des, etc.), est formé par tous les liquides circulants (la liqueur du
sang
et tous les liquides intra-organiques et blastéma
ent dans notre milieu intra-organique, après avoir pénétré dans notre
sang
et s’être mis en contact avec nos particules orga
ou les éteindre en faisant pénétrer des substances actives dans notre
sang
ou dans notre milieu organique ; mais ce serait u
xtérieure de certains nerfs et que le contact physique et chimique du
sang
, à une certaine température, avec les éléments ne
ires et nerveux entretiennent l’activité des organes qui préparent le
sang
ou le milieu intérieur ; mais le sang à son tour
té des organes qui préparent le sang ou le milieu intérieur ; mais le
sang
à son tour nourrit les organes qui le produisent.
es et de leurs valvules rend parfaitement compte de la circulation du
sang
. Dans le substratum, rien de pareil ne s’observe
s sont les mêmes dans le cerveau que dans tous les autres organes. Le
sang
agit sur les éléments anatomiques de tous les tis
de température, d’humidité, qui leur sont indispensables. Lorsque le
sang
afflue en moindre quantité dans un organe quelcon
solument de même pour les éléments anatomiques du cerveau. Dès que le
sang
cesse d’y parvenir, les propriétés nerveuses sont
émie devient complète. Une simple modification dans la température du
sang
, dans sa pression, suffit pour produire des troub
, on constate que la même membrane est très-colorée et gonflée par le
sang
, qui y afflue avec force. Ces deux phases circula
la période digestive au contraire, ces mêmes glandes sont gorgées de
sang
, rutilantes, comme érectiles, et leurs conduits l
s ces derniers temps. Dans les phénomènes de circulation générale, le
sang
ne fait en quelque sorte que traverser les partie
éteurs où s’opère la séparation d’un liquide à la formation duquel le
sang
doit plus ou moins concourir ; il s’agit là d’un
es, qui agissent chimiquement. Au moment de la fonction du muscle, le
sang
circule avec une plus grande activité, qui se mod
l était la conséquence d’une compression opérée sur le cerveau par le
sang
lorsque sa circulation se ralentit. Ils supposaie
la veille la circulation, devenue plus active, provoque un afflux de
sang
qui est en raison de l’intensité des fonctions cé
é, le cerveau est soumis à la loi commune qui régit la circulation du
sang
dans tous les organes. En vertu de cette loi, qua
es relations qui peuvent exister entre la suractivité circulatoire du
sang
et l’état fonctionnel des organes, nous verrons f
rganique innée ayant son siège dans le cœur, foyer où bouillonnent le
sang
et les passions. Plus tard, le poumon fut considé
n fut considéré comme une sorte de calorifère dans lequel la masse du
sang
venait tour à tour puiser la chaleur que la circu
empérature se maintient à peu près fixe chez l’homme et les animaux à
sang
chaud. Il y a en vérité autant de foyers calorifi
us élevée de tous les organes du corps. Chez l’homme et les animaux à
sang
chaud, le cerveau produit lui-même la chaleur qui
nce et la volonté disparaître. C’est ce qui arrive chez les animaux à
sang
froid, chez lesquels la fonction de calorificatio
éthode expérimentale plus délicate, qui consiste à introduire dans le
sang
des substances toxiques diverses destinées à port
tes volontaires, mais c’est elle qui fait battre le cœur, circuler le
sang
, respirer le poumon, sécréter les glandes. Si l’h
s ; mais il en est de même de l’activité des plantes et des animaux à
sang
froid. Si l’homme et les animaux à sang chaud par
des plantes et des animaux à sang froid. Si l’homme et les animaux à
sang
chaud paraissent libres et indépendants dans leur
ortirent de ces mélanges. Elles auraient péri, par l’impureté de leur
sang
, si près d’eux, un reste du vieux sang Aryen ne s
t péri, par l’impureté de leur sang, si près d’eux, un reste du vieux
sang
Aryen ne s’était conservé entièrement pur pour le
t été depuis longtemps oublies ; les Romains étaient sémitisés par le
sang
, hellénisés par l’esprit : or les Hellènes eux-mê
n ; le monde germain comprend tout ce qui en Europe a conservé pur le
sang
Aryen. Les vieux Gaulois ont contracté des mélang
deux ou trois reprises, les vieux Aryens n’étaient venus raviver leur
sang
. Dans un pays de forêts, au milieu de l’Europe, u
igrations Aryennes. Ainsi, peu à peu, dans le courant des siècles, le
sang
Aryen imprégna de nouveau les hommes de cette par
étant sur le Rhin la plus voisine des Francs. Ce n’est donc point du
sang
allemand, du sang de Factuelle nation allemande q
la plus voisine des Francs. Ce n’est donc point du sang allemand, du
sang
de Factuelle nation allemande que nous parlons lo
st de race germanique. Nous indiquons seulement la vieille parenté de
sang
produite, entre les peuples qui aujourd’hui se no
signifie « le peuple » ; ce qui montre que les Français ont en eux le
sang
des émigrés, les Allemands le sang de ceux qui so
tre que les Français ont en eux le sang des émigrés, les Allemands le
sang
de ceux qui sont restés fixés, qui ont conservé p
i ont conservé pure la race européenne des Aryens. Mats c’est le même
sang
toujours, qu’il soit romanisé dans l’ouest ou sla
évolutions les plus fortes et les plus importantes de ces peuples, le
sang
premier réapparaît sans cesse. Car c’est le sang
s de ces peuples, le sang premier réapparaît sans cesse. Car c’est le
sang
de la plus noble espèce humaine naturelle, de la
ans sa conscience morale la nature la plus noble de l’humanité. De ce
sang
naquirent tous les génies de l’Europe. Aux lieux
ous les génies de l’Europe. Aux lieux où, toujours pure, la goutte de
sang
Aryen s’était conservée et avait imprégné la vie,
mps avec cette divine force Aryenne conquérait les pays et versait le
sang
, — un sang qui produit la vie, non la mort, — ce
tte divine force Aryenne conquérait les pays et versait le sang, — un
sang
qui produit la vie, non la mort, — ce même princi
amment prévalu sur le cœur. Or, dans le cœur est enfermé le salutaire
sang
Aryen, comme dans le sanctuaire du Gral ; tandis
es ; un langage pouvant être compris par ceux qui ne renient pas leur
sang
Aryen. Et maintenant que signifie tout ce bruit ?
r, même né en Allemagne, tout cela n’est autre chose que la goutte de
sang
Aryen. Et la joie que nous donne à tous Lohengrin
ure idéale. Au temps de la plus grande misère des cœurs, c’est par le
sang
Aryen que fut rendu possible le plus haut élan de
des choses communes à tous ces hommes, et, par ce langage, ranimer le
sang
Aryen et le Christianisme. Nous avons reconn
, la musique. Les deux œuvres, deux confessions de foi écrite avec le
sang
du martyre, nous disent donc ce que le Maître a v
tudier la diffusion de ce type de théories en France. Cette idée d’un
sang
plus pur, duquel peut seul naître l’homme de l’av
ommises en son nom. Il faudrait étudier le lien entre ces théories du
sang
pur et les écrivains de la revue, ce qui serait u
re raciste, Parsifal est l’œuvre parmi toute. On y retrouve l’idée du
sang
pur (celui du Christ), du sang régénéré (par la p
e parmi toute. On y retrouve l’idée du sang pur (celui du Christ), du
sang
régénéré (par la puissance du Graal), celle de l’
fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au
sang
qui coule dans tes veines : C’est le sang de ving
s, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le
sang
de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est l
es : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le
sang
des héros, défenseurs de ma loi, C’est le sang de
s comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi, C’est le
sang
des martyrs. — Ô fille encor trop chère ! Connois
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son
sang
te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temp
e le poète cherche à exciter. Mais les malheurs de Lusignan, mais son
sang
, mais ses souffrances se mêlent aux malheurs, au
ignan, mais son sang, mais ses souffrances se mêlent aux malheurs, au
sang
et aux souffrances de Jésus-Christ. Zaïre pourrai
vait les entendre. Confus de tant d’implacabilité, humilié de tant de
sang
, qui rejaillissait si souvent et si justement sur
de l’instrument de mort, regarda froidement le couteau ruisselant du
sang
de son ami ; puis, se tournant vers le peuple et
t défié le remords ; mais il avait été vaincu. Il en était obsédé. Ce
sang
le suivait à la trace. Une secrète horreur se mêl
agogie. Je n’accepte rien de cette calomnie du livre le plus plein de
sang
, mais le plus plein de larmes que je connaisse. Q
entre les hommes dominants à qui serait le plus implacable contre le
sang
de Bourbon. « Le 9 mai, au moment où les princess
rer à jamais toutes les révolutions, car aucune révolution ne vaut le
sang
d’un juste ; et quand le juste est une femme, san
ulaires un livre qui a ainsi des gouttes de larmes à chaque goutte de
sang
innocent répandu par la perversité des tribuns ou
ns ou par le vertige des démagogues ? Ai-je laissé une seule tache de
sang
sur la statue de la liberté ? Et n’est-ce pas en
ération et de la justice et à le détourner si facilement des voies de
sang
où la Convention l’avait précipité pour le perdre
que j’en disais dans les Girondins : XII « Il y avait trop de
sang
versé entre le bonheur et lui. Une dictature terr
pendant trois ans, à cette popularité qui avait voulu être nourrie de
sang
; la tête du roi demandée et obtenue ; celle de l
ne mort sans fruit ; une mémoire souillée, un nom néfaste ; le cri du
sang
qu’on n’apaise plus, s’élevant dans la postérité
rifier ! C’est l’éternel malheur des hommes qui ont taché leur nom du
sang
de leurs semblables de ne pouvoir plus se laver m
de leurs semblables de ne pouvoir plus se laver même dans leur propre
sang
. »……………….……………………………………… XIV Et ailleurs :
dernier des hommes serait l’assassin de tous les autres ! Il tache de
sang
les plus pures doctrines. Il inspire à l’avenir l
a France dans son intelligence, dans son rôle, dans son âme, dans son
sang
! Les têtes tombent une à une, les unes justement
tement et odieusement sacrifiée ; mais elle ne doit pas regretter son
sang
quand il a coulé pour faire éclore des vérités ét
on et à l’éclosion de ses desseins sur l’homme. Les idées végètent de
sang
humain. Les révélations descendent des échafauds.
alistes religieux, tenter la Providence quand il s’agit du sort et du
sang
d’un peuple. Mais, en ce qui concerne l’Histoire
mais les langes de la liberté. Elle ne se serait pas baptisée dans le
sang
de trois cent mille victimes. Elle n’aurait pas m
lsé tête par tête, dans cette mêlée de cadavres et dans cette mare de
sang
, pour faire au peuple horreur de lui-même quand i
Une seule chose est certaine, c’est que ni Robespierre, encore pur de
sang
, ni surtout les Girondins, n’y trempèrent pas. Ce
se refusa à conclure le pacte de la réticence avec Danton, au prix du
sang
de septembre amnistié par eux. On ne conçoit pas
ha héroïquement, mais d’un triomphe qui n’aurait dû coûter que peu de
sang
, et qui coûta bien des vies précieuses à la Franc
mobiles à l’assaut des positions de l’ennemi ; et qu’il prodigua son
sang
à la place des troupes, pendant qu’on l’accusait
elle faiblesse qui ne veut pas abandonner sa popularité, même dans le
sang
, commit le crime rétrospectif de tolérer ces égor
t plus reculer et qu’il se précipitât aux frontières, tout souillé du
sang
des royalistes, sans autre espérance que la victo
mpe comme il s’est trompé. Un peuple qu’on aurait besoin d’enivrer de
sang
pour le pousser à défendre sa patrie serait un pe
, on apercevait au fond de son regard une arrière-pensée de prince du
sang
. Il se livrait à tous les accidents d’une révolut
paraissait incendié par un foyer intérieur. Des taches de bile et de
sang
marquaient sa peau. Ses yeux, quoique proéminents
un révolutionnaire, je ne suis pas une bête féroce. Je n’aime pas le
sang
des rois vaincus. Adressez-vous à Marat. » Je n’a
ur de son nom. Il y avait du reste une chevalerie héréditaire dans le
sang
de cette famille des de Sèze, d’origine espagnole
tête du supplicié par les cheveux, la montra au peuple et aspergea de
sang
les bords de l’échafaud. Des fédérés et des répub
ent les pointes de leurs sabres et les lances de leurs piques dans le
sang
, et les brandirent vers le ciel en poussant le cr
ccomplir, et se demandait, avec une anxiété voisine du remords, si le
sang
qu’il venait de répandre était une tache sur la g
ns ; il est aux yeux des autres un acte politique qui écrivit avec le
sang
d’un roi les droits du peuple, qui devait rendre
plus ou de moins dans la balance des destinées de la république. Son
sang
était une déclaration de guerre plus certaine que
t des retours dont il ne faut souvent chercher les motifs que dans le
sang
des victimes odieusement immolées par la cause op
re absous par quelque réparation éclatante et inattendue. Il y eut du
sang
de Louis XVI dans tous les traités que les puissa
t entre elles pour incriminer et étouffer la république ; il y eut du
sang
de Louis XVI dans l’huile qui sacra Napoléon si p
apoléon si peu de temps après les serments à la liberté ; il y eut du
sang
de Louis XVI dans l’enthousiasme monarchique qui
re dynastie. Ce sont les républicains qui doivent le plus déplorer ce
sang
, car c’est sur leur cause qu’il est retombé sans
g, car c’est sur leur cause qu’il est retombé sans cesse, et c’est ce
sang
qui leur a coûté la république ! XX « Qua
les cratères et les tables chargées, et toute la salle ruisselait de
sang
. Et j’entendais la voix lamentable de Cassandre,
it tout son drame. Deux grandes victimes résument l’hécatombe dont le
sang
versé trop à flots aurait dispersé la pitié et no
sse. Agamemnon, pressé par les chefs, sacrifia sa fille ; il jeta son
sang
comme une libation aux vents courroucés. Le Chœur
tes qu’elle aurait pu dire. — Tandis qu’elle versait sur la terre son
sang
couleur de safran, d’un trait de ses yeux elle sa
t un que cette strophe d’un dessin si pur, que colore la rougeur d’un
sang
virginal. On peut dire l’lphigénie d’Eschyle comm
vieillards écoutent ces accusations étouffées, ils entendent crier le
sang
répandu ; une parole terrible leur échappe : — «
lion affamé a sauté par-dessus les murs, et il s’est abreuvé dans le
sang
royal. » Ce n’est point seulement un vainqueur, c
eur crie le meurtre. Le flot de pourpre traîne derrière lui, comme le
sang
d’un blessé qui fait quelques pas avant de tomber
je sois tuée d’un seul coup ! Que je meure sans convulsions, dans mon
sang
versé d’un seul flot ! Que je ferme doucement les
st renversé de son chariot de bataille, et que les chiens lèchent son
sang
sous les roues. Ici l’oracle est instantané, le m
troisième coup. Hadès le gardien des morts, s’en est réjoui ! » — Le
sang
dont elle est baignée la rafraîchit et l’enivre.
isthe est là, l’homme qui l’aime, « le fort bouclier qui la couvre ».
Sang
pour sang, outrage aussi pour outrage : — « Le vo
là, l’homme qui l’aime, « le fort bouclier qui la couvre ». Sang pour
sang
, outrage aussi pour outrage : — « Le voilà gisant
lui, en effet, qui excite dans nos entrailles l’inextinguible soif du
sang
. Avant qu’une plaie se ferme, un nouveau sang jai
l’inextinguible soif du sang. Avant qu’une plaie se ferme, un nouveau
sang
jaillit. Ce crime est le mien, tu le dis. Mais ne
’enfant caché dans l’exil, ils le marquent pour la vengeance, avec le
sang
de son père. Égisthe, furieux, éclate en menaces,
côté, Égisthe appelle ses sicaires aux armes ; la lutte s’engage, le
sang
va couler. — A ce moment, un vague remords remue
isson déplorable a déjà trop abondé. Ne nous replongeons plus dans le
sang
. Allez, vieillards, rentrez dans vos demeures. La
ncé dans les airs. J’aurais élevé Diomede sur un amas de cadavres. Le
sang
eût coulé sous ses pieds. Terrible dans son aspec
nsulte à Venus qu’on voit au loin renversée entre les bras d’Iris. Le
sang
coule de sa main blessée le long de son bras. Pal
effraye de son regard et de son égide. Cependant on se massacre et le
sang
coule de tous côtés. À droite le Scamandre et ses
l’épaule traversée d’un javelot qui s’est rompu dans la blessure ; le
sang
ruisselle sur le cadavre, et sur la crinière blan
du délicat ; Venus, la déesse de la volupté, toute nue, au milieu du
sang
et des armes, secourant son fils contre un homme
est d’un beau caractère. Cet homme traversé du javelot rompu dont le
sang
va mouiller la crinière blanche du cheval abattu
ant un hôte comblé de ses dons. Il l’a purifié par ses rites, lavé du
sang
des victimes et des eaux lustrales ; Pallas, sa g
rmi ses persécutrices : les Érynnies ne portent point le vin comme le
sang
; — « Ces Furieuses, tu les vois domptées par le
conscience chargée qu’il n’allège, pas d’impureté qu’il ne lave ; le
sang
versé s’évapore à son feu céleste. Aux plus grand
aient des femmes d’une maigreur spectrale, aux masques barbouillés de
sang
et de fiel, la face écrasée, les traits grimaçant
dieux nouveaux. Voyez ce trône, nombril de la terre ! Il dégoutte de
sang
, un meurtrier l’en a couvert ! » — Leurs invectiv
rendre la noire écume prise aux hommes. Vous vomiriez les caillots de
sang
que vous avez léchés en les égorgeant », — Il les
délices, êtres en horreur aux dieux ! C’est l’antre du lion altéré de
sang
qu’il vous convient d’habiter. » — Les Érynnies r
ires, il attend avec confiance l’absolution suprême de Pallas. — « Le
sang
s’est endormi sur ma main, la souillure du meurtr
lon ni de la puissante Athéné ! Tu périras, repoussé de tous, vidé de
sang
, ombre exténuée, pâture des démons ! Je te manger
force et puissance, incorruptibles témoins des morts, créancières du
sang
répandu. Ô Nuit ! Ô ma mère ! toi qui m’as enfant
s ne reviennent pas sur mes jugements ! Une race odieuse, souillée de
sang
, n’est plus digne des arrêts de Zeus. Mais moi je
châtier les meurtres entre consanguins. — « Elle n’était pas du même
sang
que l’homme qu’elle a tué. » — La réponse d’Orest
te paraît aussi dénaturée que son crime : — « Et moi, suis-je donc du
sang
de ma mère ? » — Ici l’instinct du sexe tressaill
oint porté sous sa ceinture, assassin de ta mère ? Oses-tu renier son
sang
? » — Oreste se trouble, il appelle le dieu à son
loi que je promulgue, citoyens d’Athènes, vous, les premiers juges du
sang
versé !… Respectez la majesté de ce tribunal véné
Discorde insatiable de maux ne frémisse jamais dans la ville ! Que le
sang
des citoyens ne noircisse jamais la poussière ! Q
uronnées de narcisses, les prêtres traînant les brebis noires dont le
sang
consacrera le nouvel autel, défilent à la suite ;
xpiation rituelle qui implique le repentir, remplaçant l’expiation du
sang
; le motif ajouté à la faute dans les considérati
urtre n’enfantera plus fatalement une postérité d’autres meurtres, le
sang
versé est stérilisé. Mais cette réforme du droit
n fils violent qui fait tout le contraire de son père : — Il verse le
sang
, mange sur les montagnes, il rend impure la femme
l’indigent. — Et il vivra ? il ne vivra pas ! qu’il meure et que son
sang
vienne sur lui ! — Mais voici qu’il engendre un f
bonne conformation de chacun de ces organes, comme dans la qualité du
sang
, laquelle le dispose à fermenter durant le travai
font une grande dissipation des forces du corps. J’ai supposé que le
sang
de celui qui compose s’échauffât ; car les peintr
e s’échauffât ; car les peintres et les poëtes ne peuvent inventer de
sang
froid : on sçait bien qu’ils entrent en une espec
ainsi que Bacchus. Croïez-vous, dit Ciceron que Pacuvius composât de
sang
froid ? Cela ne peut être. Il faut être inspiré d
espece de fureur, pour faire de beaux vers. Mais la fermentation du
sang
la plus heureuse ne produira que des chimeres biz
des routes differentes. D’un autre côté, si ce feu qui provient d’un
sang
chaud et rempli d’esprits manque en un cerveau bi
emeurent froids en s’efforçant d’être touchans. Lorsque la qualité du
sang
est jointe avec l’heureuse disposition des organe
Pour les liquides, ils les réduisaient à une seule espèce, à celle du
sang
; ils appelaient sang la liqueur spermatique, com
les réduisaient à une seule espèce, à celle du sang ; ils appelaient
sang
la liqueur spermatique, comme le prouve la périph
ssion juste, puisque cette liqueur semble formée du plus pur de notre
sang
. Avec la même justesse, ils appelèrent le sang le
e du plus pur de notre sang. Avec la même justesse, ils appelèrent le
sang
le suc des fibres, dont se compose la chair. C’es
ue les Latins conservèrent succi plenus, pour dire charnu, plein d’un
sang
abondant et pur. Quant à l’autre partie de l’homm
e ; de sorte qu’animus aurait son sujet dans les nerfs, anima dans le
sang
et dans les veines. L’æther serait le véhicule d’
concupiscible surtout dans le foie, qui est défini le laboratoire du
sang
(officina). Les poètes appellent cette partie præ
nord. Les sels et les sucs spiritueux de ces denrées jettent dans le
sang
des nations septentrionales une ame, ou, pour par
trouve point dans les alimens de leur patrie. Ces sucs remplissent le
sang
d’un homme du nord d’esprits animaux formez en Es
our ainsi dire, le soleil des païs du nord, et il doit mettre dans le
sang
et dans l’imagination des habitans de ces païs un
oit avoir pour cela même plus de chaleur et plus de subtilité dans le
sang
. Il est certain qu’en même-temps qu’on y a connu
le ressort des organes du cerveau. Plus un organe est délié, plus le
sang
qui le nourrit le change facilement. Or de tous l
timent l’agitait et le retournait dans sa tombe. Tant que la dette de
sang
n’était pas payée, il obsédait ses proches d’appa
leurs yeux la fille de leur roi. Même rancune ulcérée et même soif du
sang
criminel. Leur fonction, durant tout le drame, se
Cette femme impie m’envoie pour une expiation vaine. Rachète-t-on le
sang
répandu ? Quand la terre l’a bu, la souillure est
e loi du talion dont elles font retentir l’alternance fatale : — « Le
sang
versé réclame un autre sang. Érynnis crie et veut
ont retentir l’alternance fatale : — « Le sang versé réclame un autre
sang
. Érynnis crie et veut mort pour mort. » Le charme
un nouveau-né. En le prenant, il la mordit cruellement ; et il but le
sang
mêlé au lait qui en jaillissait. — Ainsi le songe
ous son étreinte, il s’identifie au dragon nocturne, et se réjouit du
sang
que lui promet sa morsure. — « Que par moi ce son
ecoue devant le peuple ce suaire homicide, comme pour en pressurer le
sang
desséché dont il est couvert. Cette assurance flé
se refroidit et leur complicité se détache, elles reculent devant le
sang
qu’elles ont fait verser. Des condoléances équivo
evant lui, avec leurs cheveu de vipères et leurs yeux qui pleurent un
sang
noir. — « Ah ! ah ! femmes esclaves, les voyez-vo
rent avec force salutations. Quand ils virent fumer dans la barque le
sang
sorti de la terrible blessure que Hagene avait fa
terroger vivement. Le roi Gunther, voyant couler le long du bateau le
sang
encore chaud, prit la parole: « Dites-moi, sire H
sur la place. Tous les gens de la suite étaient humides et rouges de
sang
. Cette terrible nouvelle fut racontée aux guerrie
ier il en serra plus fort les courroies et fit ruisseler des flots de
sang
sur plus d’une cotte de mailles. « Malheur à moi
-vous de moi, ou je rendrai encore la cuirasse de plus d’un humide de
sang
. J’irai raconter moi-même la nouvelle à la cour e
l se montrer plus brave ? Il marqua sa route, en la rendant humide du
sang
qu’il versait. Un seul guerrier a-t-il jamais com
nna à la suite d’Etzel de reculer. Tout son vêtement était couvert de
sang
; il portait nue en sa main une épée très-acérée.
e. « — Mais, dites-moi, frère Dancwart, comment êtes-vous si rougi de
sang
? J’imagine que de vos blessures vous souffrez gr
vie. « — Vous me voyez sain et sauf. Mes habillements sont humides de
sang
. Mais cela m’est venu des blessures d’autres guer
gene, ce brave héros, frappa l’enfant Ortlieb si terriblement, que le
sang
jaillit le long de son épée sur ses mains, et que
u premier rang en face des ennemis ! Il en renversa plus d’un dans le
sang
avec une force terrible. Les hommes d’Etzel se dé
aillants chevaliers si furieux. Oui, je vois sous les coups d’épée le
sang
jaillir à travers les casques ! » Ce guerrier d’é
nen, quand ils s’approchent des degrés. Son archet est trempé dans le
sang
. « — Je regrette vivement, dit Hagene, d’être jam
n courage. Oui, je vois en ce moment l’armure de Hagene rougie de son
sang
. » Kriemhilt reconnaissante lui prit elle-même le
lessure que j’ai reçue. « Si vous voyez ma cotte de mailles rougie de
sang
, cela m’excitera à donner la mort à plus d’un. Ce
Burgondes. Le fracas s’apaisa: le silence se fit. De toutes parts le
sang
des guerriers morts coulait par les ouvertures et
Maints bons chevaliers désarmèrent leur front. Ils s’assirent dans le
sang
, sur les corps meurtris de ceux que leurs mains a
II On tente un accommodement ; Kriemhilt s’y oppose ; elle veut le
sang
d’Hagene à tout prix. Le jeune Gîselher son frère
, répondit: « Que ceux qui souffrent l’angoisse de la soif boivent du
sang
. Dans une pareille chaleur, cela vaut mieux que d
, s’agenouilla devant lui, délia son casque, puis se mit à y boire le
sang
qui coulait des blessures. Quelque étrange que ce
se, dit l’homme épuisé, pour l’avis que vous m’avez donné de boire ce
sang
. Rarement un meilleur vin m’a été versé. Si je su
en trouvait bien, il y en eut beaucoup qui se mirent aussi à boire du
sang
. Cette boisson accrut la force de leurs bras. Bie
de vos heaumes. Enfoncez-les avec les pieds plus profondément dans le
sang
. Ah ! c’est une triste fête que la Reine nous off
ne le vainquit, ainsi qu’il avait vaincu Hagene ; on voyait couler le
sang
à travers la cotte de mailles, par suite d’un cou
Sîfrit invisible dans certaines rares circonstances, à l’exception du
sang
du dragon qui le rend invulnérable dans toutes le
épouse d’Ulysse. Elle donne tout à son premier époux Sîfrit, même son
sang
; elle périt pour lui, mais elle périt vengée. Le
toucha rudement, et où la veine de sa tempe jeta quelques gouttes de
sang
qui rougit sa joue et ses beaux cheveux blonds ;
chien Zampogna, qui avait cessé d’aboyer, léchait, tout haletant, le
sang
rose sur la tempe de sa jeune maîtresse, Fior d’A
rejetaient sans pitié sur les pierres et sur les racines arrosées du
sang
du visage de sa cousine. Il jeta son fagot pour c
distance, groupés autour de Calamayo. Sa fureur redoubla en voyant le
sang
de sa cousine. En deux mots, nous lui racontâmes
enant la tête ensanglantée de Fior d’Aliza sur ses genoux, étancha le
sang
que sa chute sur la racine faisait égoutter de sa
deux mains pour laver et démêler ses beaux cheveux blonds, humides de
sang
et poudrés de terre. Ce fut alors que nous pleurâ
ssé d’une chevrotine au cou, tout près des oreilles, perdait tout son
sang
et était venu se réfugier, par instinct, entre le
Zampogna qui marchait sur trois pattes et qui arrosait l’herbe de son
sang
. CXV À ces coups de feu, à ces cris, à cett
cannes de maïs. Arrivé à quelques pas de sa cousine, à la vue de son
sang
et à la voix du sbire, il avait tiré au hasard so
. Va ! tu t’es tué toi-même en frappant notre sergent : vie pour vie,
sang
pour sang ; ce sera ton premier et dernier crime.
t’es tué toi-même en frappant notre sergent : vie pour vie, sang pour
sang
; ce sera ton premier et dernier crime. Et nous l
que d’avoir rendu feu pour feu, en défendant la vie ou en vengeant le
sang
de notre innocente contre des assassins qui l’ava
assassins qui l’avaient frappée en traître, et qui avaient répandu un
sang
plus pur que celui d’Abel ? Le chevreau qu’elle p
endre qu’une seconde écorce de châtaigne ; sa mère lava les filets de
sang
qui en sortaient et pansa ses bras avec des feuil
retenues sur la blessure avec des étoupes fines. Hyeronimo arrêta le
sang
que perdait Zampogna en entourant l’os de sa pauv
allait raconter comment il était venu au monde, entre deux rosées de
sang
et de larmes. CXXIII — Faut-il tout dire a
el dans le tableau, contre les sbires, et qu’il tira, à la vue de mon
sang
, son tromblon contre la gueule de six fusils braq
e. Je dois même dire que je me réjouis en moi-même de voir couler mon
sang
sur mes bras, puisque ces grains de plomb qu’il m
dans les veines, même à cette époque de décadence de la noblesse, un
sang
orgueilleux et fort, le sang d’une vieille race d
e époque de décadence de la noblesse, un sang orgueilleux et fort, le
sang
d’une vieille race de soldats, seigneurs de par l
ux fiertés et aux violences et qui a, comme les petites révoltées, du
sang
des vieux barons féodaux sous ses habits de serva
se, fille du Régent. Un jour, une religieuse y a trouvé des traces de
sang
et une odeur de soufre. Les petites pensionnaires
scandalisée, que Madame d’Orléans faisait fouetter les sœurs jusqu’au
sang
, que parfois elle se mettait toute nue et faisait
. Il n’y a plus qu’une aristocratie intellectuelle. L’aristocratie du
sang
(avec tout l’ordre social qu’elle impliquait) éta
s et les foules parlent, le vaste songe éternel flotte. La séve et le
sang
, toutes les formes du fait multiple, les actions
des pieds, remplissez-moi de la plus atroce cruauté. Épaississez mon
sang
; fermez tout accès, tout passage aux remords ; e
. — En effet, ne pourra-t-on pas croire, lorsque nous aurons teint de
sang
, dans leur sommeil, ces deux gardiens de sa chamb
vois toujours, et sur ta lame, sur ta poignée, je vois des gouttes de
sang
qui n’y étaient pas tout à l’heure. — Il n’y a là
ut qu’ils restent de l’autre côté. Allez, reportez-les, et teignez de
sang
les deux serviteurs endormis. MACBETH. Je n’y ren
fance qui s’effraye à la vue d’un diable en peinture. S’il a coulé du
sang
autour de lui, j’en rougirai la face des deux ser
a tête. — Prétendre que tout l’océan du grand Neptune puisse laver ce
sang
et nettoyer ma main ! Non, en vérité, ma main ens
l’heure nous boirons une rasade à la ronde. (À l’assassin.) Il y a du
sang
sur ton visage. L’ASSASSIN. C’est donc du sang de
l’assassin.) Il y a du sang sur ton visage. L’ASSASSIN. C’est donc du
sang
de Banquo. MACBETH. J’aurai plus de plaisir à te
lle honte ! MACBETH. Ce n’est pas la première fois qu’on a répandu le
sang
. Dans les anciens temps, avant que des lois humai
-toi de mes yeux ! que la terre te cache ! Tes os sont desséchés, ton
sang
est glacé ; rien ne se reflète dans ces yeux que
à tous. (Sortent les Seigneurs et leur suite.) MACBETH. Il y aura du
sang
: ils disent que le sang veut du sang. On a vu le
gneurs et leur suite.) MACBETH. Il y aura du sang : ils disent que le
sang
veut du sang. On a vu les pierres se mouvoir et l
r suite.) MACBETH. Il y aura du sang : ils disent que le sang veut du
sang
. On a vu les pierres se mouvoir et les arbres par
pies, les hiboux, les corbeaux ont souvent mis en lumière l’homme de
sang
le mieux caché. — Quelle heure est-il de la nuit
mon avantage tous les autres motifs. Me voilà avancé si loin dans le
sang
, que si je m’arrêtais à présent, retourner en arr
MACBETH. Appelez-les, que je les voie. PREMIÈRE SORCIÈRE. Versons du
sang
d’une truie qui ait dévoré ses neuf marcassins, e
présent ; rien n’est plus certain, car voilà Banquo, tout souillé du
sang
de ses plaies, qui me sourit et me les montre com
nésie et comme le fourbe devient scélérat à mesure qu’il boit plus de
sang
. Maintenant il a ordonné à ses seïdes d’aller tue
t. La peinture de ce remords rendu visible par la tache indélébile de
sang
sur la main de l’assassin, que toutes les vagues
Ghil, René (1862-1925) [Bibliographie] Légendes d’âmes et de
sang
(1885). — Traité du verbe (1886 et 1888). — Le Ge
tention sur L’Harmonie contenue en ces vers de la Légende d’âme et de
sang
, « et ainsi, disait dernièrement Ghil, me jeta da
es risques. D’ailleurs, je sais de lui, dans ses Légendes d’âme et de
sang
, de beaux vers. [La Littérature de tout à l’heure
898).] Paul Léautaud Son livre de débuts, Légendes d’âmes et de
sang
, qui révélait un poète ne procédant d’aucun maîtr
ureux d’Œuvre, se divise en trois parties : Dire du Mieux. — Dire des
Sangs
. — Dire de la Loi. La première partie de cette œu
i vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son
sang
, vous n’aurez point la vie en vous. Celui qui man
’aurez point la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon
sang
est en possession de la vie éternelle, et je le r
u dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon
sang
est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma
t véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon
sang
, demeure en moi, et moi en lui. Comme je vis par
ette pensée que le croyant ne vit que de lui, que tout entier (corps,
sang
et âme) il était la vie du vrai fidèle, il disait
i, tournée en style figuré, devenait : « Ma chair est votre pain, mon
sang
est votre breuvage. » Puis, les habitudes de lang
ant le pain : « Ceci est mon corps » ; tenant le vin : « Ceci est mon
sang
» ; toutes manières de parler qui étaient l’équiv
but ; il devint la vraie Pâque, l’ancienne ayant été abrogée par son
sang
. Impossible de traduire dans notre idiome essenti
ommencera le père et l’aïeul. Le glaive retrempé et rafraîchi dans le
sang
passera ainsi de main en main, dans une dynastie
urexcités par les carnages de ses chasses. En Tauride, elle buvait le
sang
des étrangers échoués sur la côte. A Sparte, on l
éesse, en lui offrant à la place des jeunes filles fouettées jusqu’au
sang
devant son autel. Pendant la flagellation déchira
égorge douze enfants troyens sur le bûcher de Patrocle déjà baigné du
sang
des bœufs et des chèvres. — « Sois content de moi
lui faut, la plus jeune des filles de Priam ; et Néoptolème verse le
sang
de la vierge à l’Ombre altérée. Dans les grandes
es. Tout cet extrême horizon de l’Hellade antéhistorique est rouge de
sang
humain lancé vers le ciel. Mais, dès qu’elle eut
èrent que l’Olympe exécrait ces sacrifices homicides, et vomissait le
sang
que leur fumée lui portait. Lycaon fut changé en
pporter sur un bassin d’or leurs têtes et leurs mains nageant dans le
sang
. « Thyeste, — dit Eschyle, — vomit sur ce meurtre
té et de lumière du milieu ambiant. De même encore pour les animaux à
sang
froid ; les phénomènes de la vie s’engourdissent
ne relation directe et nécessaire. C’est seulement chez les animaux à
sang
chaud, qu’il paraît y avoir indépendance entre le
complet que nous aurons à étudier, le milieu intérieur de l’animal à
sang
chaud se met plus difficilement en équilibre avec
térieur plus perfectionné. Tous les liquides circulant, la liqueur du
sang
et les fluides intra-organiques constituent en ré
us en plus du milieu ambiant. Chez les végétaux et chez les animaux à
sang
froid, ainsi que nous l’avons dit, cet isolement
s l’avons dit, cet isolement est moins complet que chez les animaux à
sang
chaud ; chez ces derniers le liquide sanguin poss
leurs milieux internes varient ; c’est ainsi qu’un mammifère dont le
sang
a été refroidi, soit par l’hibernation naturelle,
pproche complètement, par les propriétés de ses tissus, d’un animal à
sang
froid proprement dit. En résumé, on peut, d’après
éments histologiques sont dans certains rapports entre eux et avec le
sang
; supprimez toutes ces relations en isolant par l
c une excitation qui lui est extérieure, et qui peut provenir soit du
sang
, soit d’un nerf. On peut en dire autant de tous l
’unissant plus énergiquement que l’oxygène à la matière du globule du
sang
, nous savons tout ce que nous pouvons savoir sur
pourquoi l’oxyde de carbone a-t-il plus d’affinité pour le globule de
sang
que l’oxygène ? Pourquoi l’entrée de l’oxygène da
r sa nature. Quand nous savons que le contact physique et chimique du
sang
avec les éléments nerveux cérébraux est nécessair
ires et nerveux entretiennent l’activité des organes qui préparent le
sang
; mais le sang à son tour nourrit les organes qui
entretiennent l’activité des organes qui préparent le sang ; mais le
sang
à son tour nourrit les organes qui le produisent.
tation analytique, j’ai pu transformer en quelque sorte des animaux à
sang
chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier
pu transformer en quelque sorte des animaux à sang chaud en animaux à
sang
froid pour mieux étudier les propriétés de leurs
s cosmiques citées plus haut. Chez les végétaux et chez les animaux à
sang
froid, nous voyons encore les conditions de tempé
le monde connaît. Il n’y aurait donc en définitive que les animaux à
sang
chaud et l’homme qui sembleraient se soustraire à
aut conclure qu’au fond les manifestations vitales chez les animaux à
sang
chaud et chez l’homme sont également soumises à d
poursuit : il n’entend plus les cris des animaux, il ne voit plus le
sang
qui coule, il ne voit que son idée et n’aperçoit
ui mirent Harvey sur les traces de la découverte de la circulation du
sang
. Les réservoirs, les vessies, les poches diverses
és précédemment, il faut en ajouter encore un grand nombre d’autres a
sang
chaud ou à sang froid, vertébrés ou invertébrés e
il faut en ajouter encore un grand nombre d’autres a sang chaud ou à
sang
froid, vertébrés ou invertébrés et même des infus
fficultés chez les êtres vivants, particulièrement chez les animaux à
sang
chaud. En effet, il n’y a plus seulement à tenir
ganiques en prenant les moyennes de toutes les analyses d’urine ou de
sang
faites même sur un animal de même espèce, on aura
toujours une composition déterminée et identique ; j’ai montré que le
sang
qui sort d’un organe est tout à fait différent, s
n équivalent endosmotique très élevé, on diminue la quantité d’eau du
sang
, et l’on voit survenir alors des cataractes et de
ractes et des phénomènes convulsifs qui cessent dès qu’on restitue au
sang
sa proportion d’eau normale. La soustraction tota
ernale cesse de se faire sentir, il en est de même pour les animaux à
sang
froid et hibernants. Mais les animaux à sang chau
même pour les animaux à sang froid et hibernants. Mais les animaux à
sang
chaud maintiennent en quelque sorte leurs élément
ette résistance peut être vaincue dans certains cas, et les animaux à
sang
chaud peuvent eux-mêmes dans quelques circonstanc
ou animaux. Toutefois ces limites peuvent varier. Chez les animaux à
sang
chaud, la température de l’atmosphère intérieure
hauteur de 0,76 m environ. Dans l’atmosphère intérieure des animaux à
sang
chaud, les liquides nourriciers circulent sous l’
tique. ; ses poumons sont obstrués par les gaz devenus libres dans le
sang
. Les animaux articulés résistent beaucoup plus à
ropre, qui n’est pas le milieu organique général. Ainsi le globule du
sang
est imbibé par un liquide qui diffère de la lique
ci d’une manière générale que, pour l’étude des tissus, les animaux à
sang
froid ou les jeunes mammifères sont plus convenab
yenne de tous ces chiffres pour avoir la pression vraie ou moyenne du
sang
, ou pour connaître le nombre vrai ou moyen de pul
er non par kilo du corps de l’animal, pris en masse, mais par kilo du
sang
et de l’élément sur lequel agit le poison ; sans
r l’abstinence en véritables animaux carnivores vivant de leur propre
sang
. Rien n’était plus facile que de vérifier par l’e
u à d’autres expériences. En recherchant comment s’éliminaient par le
sang
qui sort du rein les substances que j’avais injec
in les substances que j’avais injectées, j’observai par hasard que le
sang
de la veine rénale était rutilant, tandis que le
r hasard que le sang de la veine rénale était rutilant, tandis que le
sang
des veines voisines était noir comme du sang vein
rutilant, tandis que le sang des veines voisines était noir comme du
sang
veineux ordinaire. Cette particularité imprévue m
e et je portai toute mon attention sur cette singulière coloration du
sang
veineux rénal, et lorsque je l’eus bien constatée
ère et en réfléchissant, l’idée me vint que cette coloration rouge du
sang
veineux pourrait bien être en rapport avec l’état
rein. Dans cette hypothèse, en faisant cesser la sécrétion rénale, le
sang
veineux devait devenir noir : c’est ce qui arriva
noir : c’est ce qui arriva ; en rétablissant la sécrétion rénale, le
sang
veineux devait redevenir rutilant : c’est ce que
u’il y a un rapport entre la sécrétion de l’urine et la coloration du
sang
de la veine rénale. Mais ce n’est point encore to
la veine rénale. Mais ce n’est point encore tout. A l’état normal le
sang
veineux du rein est à peu près constamment rutila
ent pour chaque rein. Or, je voulus savoir si la couleur rutilante du
sang
veineux constituait un fait général propre aux au
ire par lui-même qui amenait cette modification dans la coloration du
sang
veineux. Voici comment je raisonnai : si, dis-je,
a sécrétion qui entraîne, ainsi que cela paraît être, la rutilance du
sang
veineux glandulaire, il arrivera, dans les organe
les glandes salivaires sécrètent d’une manière intermittente, que le
sang
veineux changera de couleur d’une manière intermi
epos de la glande, quand rien ne coulait par le conduit salivaire, le
sang
veineux offrait en effet une coloration noire, ta
oloration noire, tandis qu’aussitôt que la sécrétion apparaissait, le
sang
devenait rutilant pour reprendre la couleur noire
recherches relatives à la cause chimique du changement de couleur du
sang
glandulaire pendant la sécrétion. Je ne poursuivr
née par le curare, le cœur continuait ses mouvements, les globules du
sang
n’étaient point altérés en apparence dans leurs p
des liquides. Ce qui fixa tout aussitôt mon attention, ce fut que le
sang
était rutilant dans tous les vaisseaux ; dans les
illes, et partout je trouvai la même coloration rutilante générale du
sang
. Mais je fus distrait de poursuivre cette recherc
trement que pour la citer dans mes cours à propos de la coloration du
sang
. En 1856, personne n’avait poussé la question exp
e, je savais déjà que l’empoisonnement par l’oxyde de carbone rend le
sang
rutilant dans tout le système circulatoire. Il fa
d’aller plus avant. Or, en réfléchissant sur ce fait de rutilance du
sang
, j’essayai de l’interpréter avec les connaissance
s connaissances antérieures que j’avais sur la cause de la couleur du
sang
, et alors toutes les réflexions suivantes se prés
xions suivantes se présentèrent à mon esprit. La couleur rutilante du
sang
, dis-je, est spéciale au sang artériel et en rapp
t à mon esprit. La couleur rutilante du sang, dis-je, est spéciale au
sang
artériel et en rapport avec la présence de l’oxyg
l’oxyde de carbone, en faisant persister la couleur rutilante dans le
sang
veineux, aurait peut-être empêché l’oxygène de se
nement intérieur et préconçu, j’ajoutai : Si tout cela était vrai, le
sang
pris dans les veines des animaux empoisonnés par
poisonnés par l’oxyde de carbone devra contenir de l’oxygène comme le
sang
artériel ; c’est ce qu’il faut voir. À la suite d
vérifier mon hypothèse relative à la persistance de l’oxygène dans le
sang
veineux. Je fis pour cela passer un courant d’hyd
sang veineux. Je fis pour cela passer un courant d’hydrogène dans du
sang
veineux rutilant pris sur un animal empoisonné pa
r, comme à l’ordinaire, de l’oxygène. J’essayai d’agir de même sur le
sang
artériel, je ne réussis pas davantage. Mon idée p
était donc fausse. Mais cette impossibilité d’obtenir de l’oxygène du
sang
d’un chien empoisonné par l’oxyde de carbone fut
formai une nouvelle hypothèse. Que pouvait être devenu cet oxygène du
sang
? Il ne s’était pas changé en acide carbonique, c
quantités de ce gaz en faisant passer un courant d’hydrogène dans le
sang
des animaux empoisonnés. D’ailleurs cette supposi
. D’ailleurs cette supposition était en opposition avec la couleur du
sang
. Je m’épuisai en conjectures sur la manière dont
anière dont l’oxyde de carbone pouvait faire disparaître l’oxygène du
sang
, et comme les gaz se déplacent les uns par les au
oxyde de carbone pouvait avoir déplacé l’oxygène et l’avoir chassé du
sang
. Pour le savoir, je résolus de varier l’expérimen
our le savoir, je résolus de varier l’expérimentation et de placer le
sang
dans des conditions artificielles qui me permisse
xygène déplacé. J’étudiai alors l’action de l’oxyde de carbone sur le
sang
par l’empoisonnement artificiel. Pour cela, je pr
mpoisonnement artificiel. Pour cela, je pris une certaine quantité de
sang
artériel d’un animal sain, je plaçai ce sang sur
une certaine quantité de sang artériel d’un animal sain, je plaçai ce
sang
sur le mercure dans une éprouvette contenant de l
de l’oxyde de carbone, j’agitai ensuite le tout afin d’empoisonner le
sang
à l’abri du contact de l’air extérieur. Puis aprè
mps j’examinai si l’air contenu dans l’éprouvette, en contact avec le
sang
empoisonné, avait été modifié, et je constatai qu
né, avait été modifié, et je constatai que cet air en contact avec le
sang
s’était notablement enrichi en oxygène, en même t
mple échange volume à volume entre l’oxyde de carbone et l’oxygène du
sang
. Mais l’oxyde de carbone, en déplaçant l’oxygène
ais l’oxyde de carbone, en déplaçant l’oxygène qu’il avait expulsé du
sang
, était resté fixé dans le globule du sang et ne p
gène qu’il avait expulsé du sang, était resté fixé dans le globule du
sang
et ne pouvait plus être déplacé par l’oxygène ni
e première observation sur une modification spéciale de la couleur du
sang
. J’interprétai cette observation, et je fis une h
ouvelle hypothèse sur le mécanisme de la soustraction de l’oxygène au
sang
. En construisant des hypothèses successivement su
nt à démontrer que l’oxyde de carbone se substitue dans le globule du
sang
à la place de l’oxygène, par suite d’une combinai
’oxygène, par suite d’une combinaison avec la substance du globule du
sang
. Ici l’analyse expérimentale a atteint son but. C
ne plus fortement que l’oxygène avec l’hémato-globuline du globule du
sang
. On a prouvé tout récemment que l’oxyde de carbon
inaison définie avec l’hémato-globuline49. De sorte que le globule du
sang
, comme minéralisé par la stabilité de cette combi
arbone, à raison de sa propriété de plus forte combinaison, chasse du
sang
l’oxygène qui est essentiel à la vie ; les globul
chasse du sang l’oxygène qui est essentiel à la vie ; les globules du
sang
deviennent inertes et l’on voit l’animal mourir a
té de chasser l’oxygène en se combinant à sa place avec le globule du
sang
, on pourra se servir de ce gaz pour faire l’analy
u sang, on pourra se servir de ce gaz pour faire l’analyse des gaz du
sang
et en particulier pour la détermination de l’oxyg
ropriété de l’oxyde de carbone pour retrouver la matière colorante du
sang
, et l’on peut déjà aussi tirer des faits physiolo
a tient à ce que les conditions d’action de l’oxyde de carbone sur le
sang
peuvent présenter d’autres circonstances complexe
ie. J’injectai dans ce but des dissolutions de sucre de canne dans le
sang
des animaux et je constatai que ce sucre, même in
e sang des animaux et je constatai que ce sucre, même injecté dans le
sang
à faible dose, passait dans les urines. Je reconn
admis par hypothèse que le sucre que l’alimentation introduit dans le
sang
pourrait être détruit dans le poumon ou dans les
écouvris un organe formateur de cette substance, et je trouvai que le
sang
de tous les animaux contient du sucre, même quand
renfermer des causes d’erreurs, puisqu’elle montrait du sucre dans le
sang
chez les animaux soumis à une alimentation dépour
circonstances données pour se répandre ensuite dans toute la masse du
sang
et dans les tissus et liquides organiques. Cette
ment des parties en ralentissant les phénomènes de combustion dans le
sang
, puisque ces phénomènes sont considérés comme la
e. Il fallait, pour résoudre la question, rechercher le sucre dans le
sang
et le poursuivre dans les vaisseaux intestinaux q
ucrée ; puis je sacrifiai l’animal en digestion, et je trouvai que le
sang
des vaisseaux sus-hépatiques, qui représente le s
e trouvai que le sang des vaisseaux sus-hépatiques, qui représente le
sang
total des organes intestinaux et du foie, renferm
iai cet animal pendant la digestion, et j’examinai comparativement le
sang
de ses veines sus-hépatiques. Mais mon étonnement
s-hépatiques. Mais mon étonnement fut grand quand je constatai que ce
sang
contenait également du sucre chez l’animal qui n’
m’a conduit à la découverte de la présence constante du sucre dans le
sang
des veines sus-hépatiques des animaux, quelle que
onstatai que chez les animaux à jeun, le sucre existait aussi dans le
sang
. Tel fut le début de mes recherches sur la glycog
est clair qu’il ne faudra pas favoriser la nature qui fait sortir le
sang
et amène la mort ; il faudra agir en sens contrai
ès, on pourra pénétrer dans le milieu intérieur, c’est-à-dire dans le
sang
, y découvrir les altérations parasitiques ou autr
XXVI, p. 217). 42. Claude Bernard, Sur le changement de couleur du
sang
dans l’état de fonction et de repos des glandes.
du sang dans l’état de fonction et de repos des glandes. — Analyse du
sang
des muscles au repos et en contraction. Leçons su
. II. 47. Claude Bernard, Sur la quantité d’oxygène que contient le
sang
veineux des organes glandulaires (Comptes rendus
l’emploi de l’oxyde de carbone pour la détermination de l’oxygène du
sang
(Comptes rendus de l’Acad. des sciences, séance d
chrétiennes qu’on nous fait encore, les martyrs semblent verser leur
sang
pour un « idéal » aussi peu formulé que celui des
cinquième acte, la belle païenne est touchée de la grâce et mêle son
sang
à celui de son compagnon. Et c’est très bien ains
la vieille humanité est abominable et que, dans le fond, elle aime le
sang
et la souffrance d’autrui. Toutefois, si la bête
évoyance des législations s’appliquait de plus en plus à la sevrer de
sang
, finirait peut-être par en perdre un peu le goût.
ns sur les oreilles. N’entends pas ! PONTICUS N’entends pas !Ah ! ce
sang
! BLANDINE, lui mettant une main devant les yeux.
DINE, lui mettant une main devant les yeux. N’entends pas ! Ah ! ce
sang
!Ne vois pas !… Du courage ! Et, quand le petit P
que ignorée. Or, du jour où il s’agirait de souffrir et de verser son
sang
, il apparaîtrait tout aussitôt que l’âme de la fi
au de la cruche et essayerait de démêler sa maigre chevelure raide de
sang
coagulé. Et ainsi Blandine deviendrait le centre
émisse, la ville d’iniquité !… Parce que, dans cette grande ville, le
sang
des saints et des innocents a été répandu… le Sei
ms d’Hippocrate pour lui donner une notion vague de la circulation du
sang
, mais il n’étoit pas encore assez développé pour
ppocrate, il a eu une notion bien plus distincte de la circulation du
sang
, et il l’a décrite assez clairement dans la préfa
nt persuadez en mil six cens quatre-vingt-sept, que la circulation du
sang
étoit une chose certaine, néanmoins il y avoit en
portion du monde, lesquels soutenoient toujours que la circulation du
sang
n’étoit qu’une chimere. Dans l’école de médecine
ité de Paris, on soutenoit encore des theses contre la circulation du
sang
en cette année-là. Enfin les microscopes se sont
ionnez, et l’on en a fait de si bons que par leurs secours on voit le
sang
couler rapidement par les arteres vers les extrém
us écrire aujourd’hui, ni soutenir une these contre la circulation du
sang
. Il est vrai que tous ceux qui sont persuadez mai
vrai que tous ceux qui sont persuadez maintenant de la circulation du
sang
ne l’ont point vûë de leurs propres yeux, mais il
ceux qui leur disent, j’ai conclu. or, le dogme de la circulation du
sang
par les lumieres qu’il a données sur la circulati
utres sciences comme la botanique. Peut-on nier que la circulation du
sang
n’ait ouvert les yeux à Monsieur Perrault le méde
ur du soleil, a eu la même destinée que le dogme de la circulation du
sang
. Plusieurs philosophes anciens ont connu cette vé
e esprit et nos inclinations dépendent beaucoup des qualitez de notre
sang
qui nourrit encore nos organes et qui leur fourni
sement durant l’enfance et durant la jeunesse. Or, les qualitez de ce
sang
dépendent beaucoup de l’air que nous respirons. E
où nous avons été élevez, parce qu’il a décidé des qualitez de notre
sang
durant notre enfance. Ces qualitez ont contribué
ecessaire, contribuent ensuite dans l’âge viril aux qualitez de notre
sang
. Voilà pourquoi les nations qui habitent sous des
auroit mal expliqué la cause. L’air que nous respirons communique au
sang
dans notre poumon les qualitez dont il est emprei
s semaines après leur arrivée dans l’Amerique espagnole ? La masse du
sang
formée de l’air et des nourritures d’Europe, ne p
lus terribles divinités du monde infernal. Hésiode les fait naître du
sang
d’Ouranos, inutile par la faux de Chronos ; mais
primitif, c’est l’Aurore qui le dénonce, qui fait paraître à terre le
sang
répandu, qui allonge son flambeau céleste sur le
qui, plus qu’aucun autre, outrage la nature. Elles avaient charge du
sang
humain ; il criait vers elles sitôt répandu, et c
oursuivre et à torturer les coupables, et que l’habitude de verser le
sang
leur en avait fait prendre le goût. Leurs expédit
attribuait même une nature vampirique : elles suçaient, disait-on, le
sang
de leurs victimes et s’en gorgeaient avidement. A
vaines paroles et d’odieuses intrigues qu’on avait traversé la mer de
sang
de 1793, le carnage militaire de quinze ans d’emp
, ce résultat de tant d’événements n’en vaut ni le temps perdu, ni le
sang
versé, ni la grande émotion des esprits en 1789 p
deuil de toutes ces familles du peuple qui payaient ces victoires du
sang
prodigué de leurs enfants ; j’ai vu l’Europe armé
olution de 1793 a noyé les plus belles pensées philosophiques dans le
sang
, c’est qu’elle est tombée des lèvres des philosop
es mains des tribuns dans les mains des Sylla et des César, lavant le
sang
dans le sang, et restaurant facilement la tyranni
tribuns dans les mains des Sylla et des César, lavant le sang dans le
sang
, et restaurant facilement la tyrannie, que les so
re. Les Girondins rejettent cette fois avec horreur et indignation ce
sang
des assassinats dont ils ne veulent à aucun prix
sur lesquelles aucun voile, jeté comme un linceul, ne peut cacher le
sang
des milliers de victimes. Les bourreaux eux-mêmes
mnistie ses complices et ses adulateurs. La Révolution, enivrée de ce
sang
comme une bacchante, ne sait plus ce qu’elle veut
d. Mais j’ai fait connaître le vrai coupable, le popularisme jusqu’au
sang
, et j’ai montré le vrai Danton, noyé dans un forf
re était dure pour moi à supporter. Dans ses accès d’enthousiasme, le
sang
chaud et méridional de Souberbielle, qui se porta
de vieillard, semblaient filtrer non de la lueur, mais une teinte de
sang
. Il n’était pas féroce, mais encore ivre de l’ivr
a place même où Robespierre avait reçu le coup de pistolet vengeur du
sang
qu’il avait demandé et qu’il demandait encore, mo
imes. Un coup de pinceau, comme un coup de hache, avec une couleur de
sang
, voilà tout. Lamartine. 1. Je ne crois plus q
r en passant il a ramassé cette idée fatale, gisante dans une mare de
sang
sous les rouges moignons de la guillotine. Depuis
ait plus solidaire ; et il n’a plus senti à son front cette goutte de
sang
qui rejaillit de la Grève sur la tête de tous les
utefois, cela ne suffit pas. Se laver les mains est bien, empêcher le
sang
de couler serait mieux. Aussi ne connaîtrait-il p
sent pas. Il est rare, en effet, que les révolutions soient sobres de
sang
humain, et, venues qu’elles sont pour émonder, po
hi dans la robe rouge, qui avait mangé toute sa vie le pain trempé de
sang
des réquisitoires, se composa tout à coup un air
d’horreur est le juste châtiment des hommes qui ont remis le code du
sang
en vigueur. Qu’ils soient punis par leur œuvre. C
coup. Point. Le troisième coup fait jaillir un troisième ruisseau de
sang
de la nuque du condamné, mais ne fait pas tomber
ait redressé sur la planche, et là, debout, effroyable, ruisselant de
sang
, soutenant sa tête à demi coupée qui pendait sur
. Concevez-vous rien de plus hideux que ce sou, vert-de-grisé dans le
sang
? Qui est-ce donc qui le ramasse ? Voilà assez de
vez tout au moins perdu le sentiment moral et social de la mission de
sang
que vos prédécesseurs, les vieux parlementaires,
qui fera dresser un échafaud dans six semaines ? Le voyez-vous suant
sang
et eau pour emboîter la tête d’un accusé dans le
ève qui n’en veut plus. La Grève se réhabilite. La vieille buveuse de
sang
s’est bien conduite en juillet. Elle veut mener d
nge. Les îles Britanniques, dans leur ensemble, offrent un mélange de
sang
celtique et germain dont les proportions sont sin
plus nobles pays, l’Angleterre, la France, l’Italie, sont ceux où le
sang
est le plus mêlé. L’Allemagne fait-elle à cet éga
en zoologie ; elle indique une descendance réelle, une parenté par le
sang
. Or l’étude des langues et de l’histoire ne condu
de la race, et les premières nations de l’Europe sont des nations de
sang
essentiellement mélangé. Le fait de la race, capi
des gens, puis les prendre à la gorge en leur disant : « Tu es notre
sang
; tu nous appartiens ! » En dehors des caractères
iendrait dire au patriote : « Vous vous trompiez ; vous versiez votre
sang
pour telle cause ; vous croyiez être Celte ; non,
s sont des formations historiques, qui indiquent peu de choses sur le
sang
de ceux qui les parlent, et qui, en tout cas, ne
, elle se distingue aisément par la couleur bleuâtre, qu’elle doit au
sang
qui la remplit ; l’artère est plus profonde et pl
parotidienne pure de tout mélange, et surtout parfaitement exempte de
sang
. Pour extraire la salive parotidienne du chien, a
, les vaisseaux et nerfs jusqu’au muscle masséter ; puis on laisse le
sang
s’étancher dans la plaie. Au moment où l’animal f
et de recueillir la salive parfaitement pure et sans aucun mélange de
sang
. La salive sublinguale se distingue de toutes les
cre de raisin. Aussitôt après que cette injection fut poussée dans le
sang
, on provoqua la sécrétion salivaire en laissant t
amais de sucre. Le lactate de fer, soit qu’on l’ait introduit dans le
sang
, soit qu’on l’ait ingéré dans l’estomac, s’est co
ultanément les deux substances dans l’estomac, on les injecte dans le
sang
, les mêmes phénomènes ne se montrent plus. On con
nature ; tandis que, dans le dernier cas, les matières organiques du
sang
, en s’opposant à la combinaison, ont empêché la p
de passer dans la salive. Cette influence des matières organiques du
sang
, pour empêcher les combinaisons des substances sa
consisterait à la dissoudre dans un véhicule alcalin qui provient du
sang
, et à l’expulser non pas du sang, mais directemen
un véhicule alcalin qui provient du sang, et à l’expulser non pas du
sang
, mais directement de l’organe glandulaire dans le
e par le défaut d’équilibre entre deux pressions ; que la pression du
sang
était plus forte au moment de la sécrétion. On ig
ns l’intérieur de la glande que dans les vaisseaux qui y apportent le
sang
, et néanmoins la sécrétion continuait. S’il falla
écrétion continuait. S’il fallait attribuer un effet à la pression du
sang
, les liquides salivaires auraient dû rebrousser c
tre absorbée par les veines, être portée au cœur et rapportée avec le
sang
artériel, tout cela dans un temps inappréciable.
ndiquer qu’une heure avait suffi pour la complète élimination hors du
sang
de la quantité de cette substance qui avait été i
lus haut, que ni le prussiate de potasse ni le sucre injectés dans le
sang
ne se rencontrent dans les salives, tandis qu’ils
stance, il pourrait finir par en passer, mais alors la composition du
sang
en est réellement modifiée et la quantité de la s
poussant l’injection du côté de la tête et de la glande, afin que le
sang
qui allait à cette glande fût chargé de prussiate
ns le cœur, vu que cela l’oblige à se mélanger avec toute la masse du
sang
. Fig. 16. a, a, a, cellules glandulaires de la
d, globules de graisse. On aperçoit en outre beaucoup de globules du
sang
qui sont assez peu déformés. On remarqua pend
lui des hydropisies, etc. Cette faculté existe aussi dans le sérum du
sang
, et le contact de l’amidon avec une muqueuse quel
st telle que le suc pancréatique ne se mélange pas facilement avec le
sang
qui l’entoure, et qu’il en reste isolé à la maniè
pâle pendant l’abstinence, et devient de même turgide, colorée par le
sang
pendant la sécrétion du suc gastrique ; les intes
tion rosée légère, et ses vaisseaux étaient modérément gonflés par le
sang
. Le duodénum était vide d’aliments, et aucun chyl
créas vers son insertion sur le duodénum, il s’écoula aussi un peu de
sang
par suite de la lésion de petits vaisseaux voisin
remarquable, c’est que le suc pancréatique ne se mélangea pas avec le
sang
, et qu’il en resta isolé à la manière d’un liquid
ube d’argent de 3 millimètres de diamètre. Le pancréas était gorgé de
sang
, ses vaisseaux étaient turgescents, et son tissu
expérience pendant la digestion, le pancréas était turgide, gonflé de
sang
, et comme érectile ; 2° que la quantité de suc pa
et étranglés par le pourtour de la plaie. Par l’obstacle au retour du
sang
veineux, ces organes deviennent rapidement turgid
er avec lui certaines substances introduites accidentellement dans le
sang
. Sous ce rapport il peut être rapproché des sécré
a quelque chose de salé qui est très analogue à la saveur du sérum du
sang
. Nous avons constamment rencontré la réaction du
, avec une saveur très légèrement salée, analogue à celle du sérum du
sang
et offrant à la langue la sensation tactile d’un
niers instants de la fistule temporaire il s’y montre des globules de
sang
, de pus, qui lui donnent une couleur rougeâtre. Q
tirant par la plaie le duodénum, dont les vaisseaux étaient gorgés de
sang
et présentaient un grand nombre de vaisseaux chyl
urface du liquide sans avoir été modifiée. 4e expérience. — Sérum du
sang
. — 1 gramme d’huile d’olive fut ajouté à 2 gramme
u sang. — 1 gramme d’huile d’olive fut ajouté à 2 grammes de sérum du
sang
provenant d’un chien saigné à jeun. Le sérum étai
u sérum s’était opérée d’une manière à peu près complète. Le sérum du
sang
d’homme et celui de cheval se comportèrent de la
rant l’action de la bile, de la salive, du suc gastrique, du sérum du
sang
, du liquide céphalo-rachidien et du sperme, à cel
n est de même des autres liquides de l’économie, tels que le sérum du
sang
, la bile, le liquide spermatique, lorsqu’ils ont
scope, se trouve formé par un détritus de cellules glandulaires et de
sang
. Au bout d’un certain temps, ce liquide ne coule
à l’ordinaire et n’offrant rien de remarquable, si ce n’est un peu de
sang
à leur extérieur. Ces excréments étaient probable
s injections faites dans les conduits pancréatiques avec de l’air, du
sang
, de la glycérine, de l’éther, etc. J’ai voulu che
ue, après quoi je l’ai ouvert. Alors j’ai aspiré avec une seringue du
sang
dans la veine jugulaire du même animal, et j’en a
le temps de se coaguler. Le pancréas devint aussitôt dur et gorgé de
sang
. Cette injection parut douloureuse, l’animal devi
ôt. Dans une autre expérience j’injectai une bien moindre quantité de
sang
, et l’animal ne mourut pas. Mais la destruction d
la destruction du pancréas que j’avais espérée par la coagulation du
sang
dans les canaux ne fut pas complète. J’ai encore
nes ne contenaient pas de bile, mais seulement une grande quantité de
sang
, et la sensibilité à l’épigastre était excessive.
tances, et particulièrement des globules de lymphe et des globules du
sang
qui augmentent de quantité à mesure qu’on s’éloig
finement divisée ; — b, b, b, corpuscules de la lymphe et globules du
sang
en assez grande quantité. Il y a en outre des gra
es du mouvement brownien. — c, corpuscule de lymphe ; — d, globule du
sang
. Nous venons de montrer que cette action méca
ulier. Les mouvements des villosités avaient pour effet de chasser le
sang
et le chyle contenus chacun dans ses vaisseaux. S
entation contenant beaucoup de graisse, j’ai examiné au microscope le
sang
de la veine porte et des veines hépatiques : il m
veines hépatiques : il m’a été constamment facile de démontrer que le
sang
de la veine porte renfermait de la matière grasse
mait de la matière grasse émulsionnée en plus forte proportion que le
sang
de tout autre vaisseau. Je dois néanmoins faire o
ème jouant le rôle de veine porte rénale, c’est-à-dire fournissant du
sang
au rein pour la formation de l’urine. Cela paraît
aminé comparativement, sur des animaux en digestion de graisse, si le
sang
de la veine porte et des veines de Jacobson se tr
e et des veines de Jacobson se trouvait plus chargé de graisse que le
sang
des autres parties du corps. Nous avons trouvé, e
arties du corps. Nous avons trouvé, en effet, plus de graisse dans le
sang
de ces vaisseaux pendant la digestion que dans d’
chez ces animaux. Voici les résultats de nos observations : Voici du
sang
(fig. 36 et 37) d’un poulet en digestion de grain
e porte, vers le milieu de l’intestin. Fig. 36. — a a, globules du
sang
; — b b, globule de graisse émulsionnée. Fig
37. Fig. 38. Fig. 39. Dans la fig. 38, c’est encore du
sang
de la veine porte qui a été pris à l’entrée de ce
equel il y a des globules dégraissé, mais peut-être moins que dans le
sang
des autres parties de la veine porte, et que dans
porte, et que dans celui du système veineux de Jacobson (fig. 39). Le
sang
pris dans le cœur et dans la veine cave, au nivea
blancs. Sur un pigeon qui avait été nourri de graisse et de lait, le
sang
de la veine communicante (fig. 40) contenait une
ntité de globules graisseux et des globules blancs assez nombreux. Le
sang
, pris dans le cœur (fig. 41), contenait beaucoup
le cœur (fig. 41), contenait beaucoup moins de globules graisseux. Le
sang
pris dans la veine crurale et dans la veine jugul
eine sous-clavière pour venir ensuite, dans le poumon, se mélanger au
sang
, et se mettre au contact de l’air pour revivifier
s de sucre de canne, j’ai toujours retrouvé ce principe sucré dans le
sang
de la veine porte ; mais, en recueillant le chyle
te que le sucre n’est plus éliminé, qu’il reste et s’assimile dans le
sang
, absolument comme cela a lieu lorsque son absorpt
modes d’alimentation, doit être excessivement difficile, parce que le
sang
et la lymphe contiennent déjà une grande proporti
l’albumine d’œuf n’est probablement pas identique avec l’albumine du
sang
, et qu’elle a besoin, pour être appropriée à l’or
car si on l’injecte lentement par la veine porte, elle reste dans le
sang
et ne se retrouve pas dans l’excrétion urinaire.
e la plus évidente par les vaisseaux chylifères, et déversées dans le
sang
par le canal thoracique. L’analyse chimique et l’
que. On doit penser, d’après ce qui précède, que, pour rester dans le
sang
et pour y être assimilées, les matières grasses n
n digestion de matières grasses, le contenu du canal thoracique et le
sang
de la veine porte, on voit que ces deux liquides
l’un que l’autre ; seulement elle est beaucoup moins visible dans le
sang
à cause de sa coloration. Mais si on laisse le ca
anchâtre ou chyleuse dans les lymphatiques intestinaux, tandis que le
sang
de la veine porte contenait de la matière grasse
de la digestion, et qu’à ce moment le pancréas est turgide, rempli de
sang
, tandis que pendant l’abstinence le tissu glandul
ndes, la matière active du produit de sécrétion ne réside pas dans le
sang
, mais bien dans le tissu même de l’organe sécréte
cela que le principe actif des glandes intestinales n’est pas dans le
sang
, mais dans l’organe lui-même. Nous savons déjà qu
ne fait qu’éliminer des principes qui se trouvent normalement dans le
sang
, l’acide urique et l’urée, tandis que les glandes
ec le chlore. Il y a d’autres tissus, tels que celui des reins, et le
sang
lui-même, qui, lorsqu’ils sont décomposés, ne don
avec le chlore, mais seulement avec l’acide azotique. Relativement au
sang
, j’ai remarqué que le sérum, aussi bien que le ca
en que le caillot, donne lieu à ce phénomène, et j’ai cru voir que le
sang
veineux est plus apte à donner cette réaction que
voir que le sang veineux est plus apte à donner cette réaction que le
sang
artériel. Cette propriété, qui n’arrive que lorsq
on que le sang artériel. Cette propriété, qui n’arrive que lorsque le
sang
est tout à fait décomposé, paraît ensuite s’y con
tout à fait décomposé, paraît ensuite s’y conserver indéfiniment. Du
sang
de canard, conservé dans un flacon depuis trois a
moment de la digestion que pendant l’abstinence ; chez les animaux à
sang
chaud que chez les animaux à sang froid ; et nous
t l’abstinence ; chez les animaux à sang chaud que chez les animaux à
sang
froid ; et nous verrons même plus tard, en parlan
cette théorie était exacte, on devrait rencontrer la pepsine dans le
sang
; or il est impossible de l’y trouver. Si peu com
a vessie contenait environ 3 grammes d’un liquide un peu rougi par le
sang
, ayant une réaction alcaline et contenant beaucou
nt les mêmes caractères, seulement il était un peu plus coloré par le
sang
. On fit sur un autre chien en digestion la même o
un fait intéressant : c’est une hémorragie dans le tissu du foie ; le
sang
s’est ensuite répandu dans la cavité du péritoine
n P par l’artère pulmonaire, et finalement dans le cœur gauche, où le
sang
est définitivement constitué tel qu’il doit être
ent s’aboucher dans la veine sous-clavière gauche pour se mélanger au
sang
et aller traverser le poumon. n, glande salivaire
’avons dit, qui paraît distinguer le tissu pancréatique des animaux à
sang
chaud de celui des animaux à sang froid. Sur une
le tissu pancréatique des animaux à sang chaud de celui des animaux à
sang
froid. Sur une autre couleuvre dans les mêmes con
es, j’ai pu constater que ce liquide, de même que celui des animaux à
sang
chaud, possède des propriétés digestives capables
ces alimentaires qui ne le sont pas, et de les faire pénétrer dans le
sang
, nous devons nous demander si ce travail digestif
ène qu’ils appelaient le chyle, et qui n’était en quelque sorte qu’un
sang
grossier et avant besoin d’être élaboré dans le p
ous cette forme par la digestion. Il est bien clair que la fibrine du
sang
, que l’albumine, ne sortent pas de l’intestin à l
vaisseaux chylifères, ne constituent pas immédiatement un élément du
sang
, par cela seul qu’elles y ont pénétré. Nous savon
age de l’albumine dans les urines, lorsqu’elle a été injectée dans le
sang
, est un des faits les plus curieux, parce que l’a
n des faits les plus curieux, parce que l’albumine qui existe dans le
sang
paraîtrait être une substance de la même nature q
, et l’on ne comprend pas pourquoi cette matière ne reste pas dans le
sang
. Mais non seulement l’albumine de l’œuf sort du s
este pas dans le sang. Mais non seulement l’albumine de l’œuf sort du
sang
, mais l’albumine du sérum passe elle-même ; et en
re, non seulement de l’albumine dans les veines, mais des globules de
sang
en quantité considérable, de manière à rendre l’u
Toutes ces expériences prouvent donc que l’albumine injectée dans le
sang
, sans avoir passé par le travail digestif et surt
ravail digestif et surtout par le foie, est impropre à entrer dans le
sang
comme un de ses éléments constituants. Ceci est s
ts constituants. Ceci est surtout très remarquable pour l’albumine du
sang
; car on pouvait supposer que cette albumine, ext
ine du sang ; car on pouvait supposer que cette albumine, extraite du
sang
normal, était dans les conditions convenables pou
it dans les conditions convenables pour entrer dans la composition du
sang
. Ceci prouverait encore que l’albumine, lorsque n
erait encore que l’albumine, lorsque nous la prenons dans le sérum du
sang
, n’est plus la même matière que celle qui circule
rum du sang, n’est plus la même matière que celle qui circule dans le
sang
vivant ; en effet, la fibrine qui se trouve à l’é
; en effet, la fibrine qui se trouve à l’état de dissolution dans le
sang
est probablement unie avec l’albumine dans un com
ent unie avec l’albumine dans un composé qui cesse d’exister quand le
sang
sorti des vaisseaux se coagule. Lorsque les subst
ter dans l’organisme, et d’entrer comme éléments constituants dans le
sang
. D’après cela, on voit donc qu’entre les produits
. D’après cela, on voit donc qu’entre les produits des aliments et le
sang
du cœur, dans lequel ils doivent se rendre, il ex
matières différentes contenues dans l’alimentation, la composition du
sang
reste la même. C’est ce qui explique comment le s
a composition du sang reste la même. C’est ce qui explique comment le
sang
qui sort du foie est à peu près le même chez tous
re pour cela que le foie agisse directement sur tous les principes du
sang
pour les changer moléculairement au moment où ils
e dans le foie une création de matériaux nouveaux qui se mélangent au
sang
, tel qu’il arrive par la veine porte, et qui réag
frir et le foie avait accompli ses fonctions, parce qu’il recevait du
sang
par les artères hépatiques. De sorte que la fonct
nous signalons ici n’est pas l’action directe du tissu du foie sur le
sang
qui le traverse, mais le mélange d’une certaine q
e mélange d’une certaine quantité de matériaux fournis par le foie au
sang
qui le traverse. Maintenant on conçoit que ce mél
tenant on conçoit que ce mélange pourrait avoir lieu lors même que le
sang
ne traverserait pas immédiatement le foie. D’aprè
s peuvent pénétrer par les chylifères avant d’arriver à constituer le
sang
artériel, qui est le liquide nutritif définitif,
s dont il se nourrit ensuite, de même que l’animal rassemble dans son
sang
ou dans ses tissus des principes immédiats dont i
ières, qui se sont dissoutes dans l’intestin et ont pu entrer dans le
sang
en conservant encore quelques-uns de leurs caract
e du haut du rocher ; et Connal après lui, tenant sa lance marquée de
sang
: le sein de neige du beau Crugal s’enfle et palp
t affilée ; elle se plaît à briller dans le combat et à s’abreuver de
sang
; mais quoique mon bras demande la guerre, mon cœ
le retour du fils de Torman. « — Et Morna l’attendra longtemps ; son
sang
est sur mon épée ; Morna l’attendra longtemps ; i
cruel est funeste à Morna. Barbare, donne-moi cette épée ; j’aime le
sang
de Caïrbar. « Ducomar, touché de ses larmes, lui
et les boucles de sa belle chevelure sont éparses sur la terre : son
sang
sort en bouillonnant de sa blessure et rougit l’a
rrier ; l’acier frappe, est frappé. Les casques volent en éclats ; le
sang
coule et fume dans la plaine ; les cordes résonne
les morts célèbres. Les héros tombaient en foule sur les héros, et le
sang
des braves ruisselait à grands flots. « Pleurez,
sait sur les corps des héros, et Sifadda11 baignait ses pieds dans le
sang
. Sous leurs pas, le champ de bataille était dévas
os répondirent à ses sifflements lorsque ma lance se baignait dans le
sang
du sanglier. Que le sombre Cuchullin me cède l’an
ier. Que le sombre Cuchullin me cède l’ancien trône de Cormac, ou son
sang
rougira l’écume des torrents d’Erin. » « Carril r
le au champ de bataille ; elle trouve son jeune amant baigné dans son
sang
; elle expire, à cette vue, sur la fougère du Cro
eprochera l’outrage dont Cuchullin a blessé mon âme jalouse. Verse le
sang
de Cuchullin, ou perce mon sein. « — Deugala, rép
ur ses yeux : il bande l’arc, la flèche vole : Galvina tombe dans son
sang
. Connal court à pas précipités à la grotte ; il a
la moitié du jour s’est écoulée, et la lance de Fingal est teinte du
sang
des hôtes féroces du Gormal. Ce fut alors que la
es paroles n’ont pas été vaines, et la main de Fingal s’est rougie du
sang
de mon peuple. » « Elle parut les yeux baignés de
ontait la colline. Il revenait de la plaine, blessé et couvert de son
sang
, et s’appuyait sur sa lance. Le bras du héros éta
st obscurci dans les deux. « On a combattu, dit Fingal, et je vois le
sang
de mes amis. La tristesse est sur les champs de L
émus gémissent, et les rochers tombent déracinés sur son passage. Le
sang
des ennemis inondait la main de mon père lorsqu’i
e pleurer. Les guerriers de leur patrie tombaient par milliers, et le
sang
avait rougi le fer de nos héros ; mais je ne suis
telle ! vois, je l’arrache de mon sein et le jette aux vents. » « Son
sang
noir sort à gros bouillons de ses flancs. Il s’ép
épouser par choix l’assassin de son mari. Bothwell, indépendamment du
sang
qui tachait ses mains, avait trois autres femmes
artisans avant la bataille. Ils furent défaits ; Bothwell, couvert de
sang
, rapprocha son cheval de celui de la reine, au mo
digne fille d’Henri VIII, dont chaque passion s’assouvissait dans le
sang
. Elle ouvrit à Marie Stuart le château de Carlisl
la reine par la terreur d’un gouvernement, qui prépare des reflux de
sang
. À peine avait-il remis le royaume au roi son pup
tunée isle ; et, bien que jamais bourreau n’ait mis la main en nostre
sang
, n’en ayez honte, mon amy, car le jugement des hé
race, que, tant hommes que femmes, soyons prompts de respandre nostre
sang
pour maintenir la querelle de la foy, tous aultre
à moy, je m’estime née du costé paternel et maternel, pour offrir mon
sang
en icelle, et je n’ay intention de dégénérer. Jés
t tout à la fois une expiation acceptée et une réhabilitation dans le
sang
. « Il était nuit, raconte l’historien de Marie-S
nièce, il y a surtout une marque à laquelle je vous reconnais de mon
sang
. Vous êtes brave comme le meilleur de mes hommes
e faiblesse, mon cher Melvil ! Plains ceux qui ont été altérés de mon
sang
et qui le répandent injustement. Mais moi, ne me
eux ; que les plus hardis voudraient tremper leurs mouchoirs dans son
sang
; que les plus timides, les femmes surtout troubl
ant le comte puritain, elle s’écria d’une voix profonde : « Versez le
sang
de Henri VII, mais ne le méconnaissez pas. Ne sui
son aide ; la sciure de chêne répandue sur le parquet pour boire son
sang
; et, dans un coin obscur, la bière, sa dernière
e meurtrière ; après l’expiation, elle devient victime à son tour. Le
sang
semble laver le sang dans son histoire ; on dirai
l’expiation, elle devient victime à son tour. Le sang semble laver le
sang
dans son histoire ; on dirait que son crime coule
— La Chambre blanche, avec une préface de Marcel Schwob (1896). — Ton
sang
, tragédie contemporaine précédée de la Lépreuse,
1896).] Jean Viollis Henry Bataille a réuni la Lépreuse et Ton
sang
. Je n’ai jamais lu (sauf peut-être Daniel Valgrai
t plus direct avec la réalité de la vie. On n’a pas assez dit que Ton
sang
est un admirable chef-d’œuvre. [L’Effort (mars 18
ent), d’Henry Bataille, l’auteur de la Belle au bois dormant , de Ton
sang
et de la Lépreuse, est, à mon avis, la plus belle
pour être immolée de nouveau. Ce pain est de la chair, ce vin est du
sang
, la chair et le sang de la victime auguste. Cela
nouveau. Ce pain est de la chair, ce vin est du sang, la chair et le
sang
de la victime auguste. Cela est ainsi, parce que
pour renverser les idoles, puis sceller son témoignage de son propre
sang
. Il ne m’appartient point de discuter comment la
e genre humain s’est reposé dans la paix ! Nommez-moi le siècle où le
sang
n’ait pas arrosé des champs de bataille ! Laissez
ns vrai que cette gloire, acquise en dernier lieu, au prix de tant de
sang
, n’a servi qu’aux vastes triomphes d’un aventurie
dition sociale, que le personnage est curieux à connaître : prince du
sang
, abbé, militaire, libertin, amateur des lettres o
lsions qui attiraient la foule : « M. le comte de Clermont, prince du
sang
, y alla l’autre jour avec des grisons (laquais en
phique. Ses galanteries ; mises en relief par sa qualité de prince du
sang
et par le contraste avec son état d’abbé, ne l’av
nous apprend que certain jour il prétendit, ainsi que les princes du
sang
, ne pas devoir payer ses ports de lettres ; mais
noms éphémères, à l’édition définitive. Cependant le prince était du
sang
de Condé ; il se sentait brave, et, en dépit de l
ui entrassent dans la chambre du roi, au grand murmure des princes du
sang
et des grands officiers exclus, qui attendaient d
qu’il ne pouvait croire que son intention fût que les princes de son
sang
, qui étaient dans Metz occupés sans cesse de savo
se bien les mœurs et procédés militaires de l’époque ; les princes du
sang
y conservaient jusque dans les hasards de la guer
’être transporté, et je lui dois tous les respects dus à un prince du
sang
du roi mon maître. Les règles militaires me presc
de cette plume-là et sait partager, en la racontant, l’impatience de
sang
et de fierté des hommes qui furent les ennemis de
« trombe » à la place du mot Dieu ! IV Oui ! ce fataliste a du
sang
dans les veines. Malgré l’air utilitaire, le ton
histoire, il faut du moins convenir que c’est un matérialiste dont le
sang
est chaud et bat parfois pour la justice. Lui qui
enir homme d’État, et peut-être restera-t-il écrivain. Il a dit à son
sang
qui ne se taira pas, de se taire. Il a essayé de
ête, — au physique comme au moral un diable de mouvement peu aisé. Le
sang
a résisté et le cœur n’obéira pas. Le sang et le
de mouvement peu aisé. Le sang a résisté et le cœur n’obéira pas. Le
sang
et le cœur, voilà la vraie valeur d’Hippolyte Cas
Espérance ? » Premier thème : Amour. — « Prenez mon corps, prenez mon
sang
, pour la grâce de notre amour ! » (Répété en disp
mour ! » (Répété en disparaissant par des voix d’anges.) « Prenez mon
sang
, prenez mon corps, en mémoire de moi ! » (De nouv
s, la divine souffrance douloureuse du Golgotha, — le corps pâlit, le
sang
coule et s’échappe et brille avec un céleste bril
tue de l’éternel Sacrifice ! — voici le corps de nourriture, voici le
sang
de breuvage ; le mystique vase brillera, voici l’
ci le sang de breuvage ; le mystique vase brillera, voici l’aliment ;
sang
de Dieu, voici le vin ; prenez, prenez, prenez ;
e pain ; approchez, très mélancoliquement ; car le vin coulera en vos
sangs
, le pain se fera vos chairs, et le sacré sang cou
le vin coulera en vos sangs, le pain se fera vos chairs, et le sacré
sang
coulera par votre cœur… Le sang sacré coule, ô Ma
pain se fera vos chairs, et le sacré sang coulera par votre cœur… Le
sang
sacré coule, ô Malade, par son cœur ; le sang du
lera par votre cœur… Le sang sacré coule, ô Malade, par son cœur ; le
sang
du Souffrant en ses veines coule ; et c’est son p
cœur ; le sang du Souffrant en ses veines coule ; et c’est son propre
sang
, qui s’embouillonne, et qui coule, effroyablement
Kam Sommer, Herbst und Winterzeit », et autre part : « Der Lenz, der
sang
für sie. » Motifs 44, 48 et 53 (p. 15, 19, 20, 34
aître à l’influence féminine et populaire le pouvoir de transfuser un
sang
nouveau et vivace aux vieilles formes, comme avai
l’anime : « Da sing ich hell und hehr der liebsten Frauen Ehr. — Nun
sang
er wie er müsst, und wie er musst, so konnt er’s.
Qui l’a oublié ? Richelieu a fait couler deux fois sur l’échafaud ce
sang
splendide et chargé de passé des Montmorency, et,
s plus grands crimes sociaux et les plus grands crimes militaires, ce
sang
reprit son lustre sur l’acier de la hache, tant i
e qui les fait ordinairement baisser, tant elle est rouge, trempée du
sang
des Montmorency ! — pourpre contre pourpre ! — ce
née dans un dernier trait — n’eurent pas besoin de cette politique de
sang
pour réussir », c’est que la besogne avait été bi
gne avait été bien faite. Ils n’eurent à recueillir que l’héritage du
sang
, sans le sang par lequel il avait fructifié, et q
bien faite. Ils n’eurent à recueillir que l’héritage du sang, sans le
sang
par lequel il avait fructifié, et que Richelieu,
feu planait sur la demeure des hommes, et nous avons endormi dans le
sang
ceux qui veillaient aux portes de la ville. » Par
sal en guise de victimes, et se tuaient eux-mêmes pour mourir dans le
sang
comme ils avaient vécu. Vingt fois le vieil insti
nce : le sacrifice est fréquent ici, l’homme y fait bon marché de son
sang
et de sa vie. Chez Homère, le guerrier faiblit so
s petits-fils tuèrent Ymer. « De sa chair ils firent la terre, de son
sang
le sol et les fleuves, de ses os les montagnes, d
orrible, comme une éclatante fleur de pourpre au milieu d’une mare de
sang
. Sigurd a enfoncé son épée dans le cœur du dragon
hant, Régin, le frère de Fafnir, arrive, lui arrache le cœur, boit le
sang
de la blessure et s’endort. Cependant Sigurd, qui
gin. Sigurd coupe la tête de Régin, mange le cœur de Fafnir, boit son
sang
et celui de son frère. C’est parmi « cette rosée
dent l’un l’autre, et réclament l’un pour l’autre, aux dépens de leur
sang
, le prix du sang. Chaque chef dans sa salle compt
, et réclament l’un pour l’autre, aux dépens de leur sang, le prix du
sang
. Chaque chef dans sa salle compte qu’il a des ami
ant un guerrier, « le déchire à l’improviste, mord son corps, boit le
sang
de ses veines, l’avale par morceaux coup sur coup
dans le lac des Nicors, où il s’était renfoncé, « la vague enflée de
sang
bouillonnait, la source impure des vagues était b
oison, la teinte de l’eau était souillée par la mort, des caillots de
sang
venaient avec les bouillons à la surface. » Resta
col du roi — avec ses griffes empoisonnées. — Il s’ensanglanta — du
sang
de la vie. — Le sang bouillonnait en vagues. » E
griffes empoisonnées. — Il s’ensanglanta — du sang de la vie. — Le
sang
bouillonnait en vagues. » Eux, de leurs épées, il
s, leur fanatisme, et tous les frémissements de leur chair et de leur
sang
. Un d’entre eux, dont le poëme est mutilé, a cont
araon, il balbutie ivre de colère, les regards troubles, parce que le
sang
lui monte aux yeux. » Le peuple fut épouvanté, —
ent frémissant — faisait un hurlement de mort… — La mer vomissait du
sang
— il y avait une lamentation sur les eaux… — L’o
t primitif. On n’acquiert point l’instinct religieux ; on l’a dans le
sang
et on en hérite ; il est ainsi des autres, en pre
esprit ne peut trouver sa place parmi les révoltes et les appétits du
sang
, de l’estomac et des muscles. Même dans le petit
quérants qui sont conquis ; c’est l’anglais qu’ils parlent ; c’est le
sang
anglais qui, par les mariages, a fini par maîtris
c’est le sang anglais qui, par les mariages, a fini par maîtriser le
sang
normand dans leurs veines. Après tout, la race de
ette destinée d’enchanteresse comme à une vocation de la nature et du
sang
; il lui a semblé tout simple de jouer tantôt ave
s périls de la Cour, où l’appellerait sa qualité de premier prince du
sang
? C’est la question qui s’agite à Monceaux dès le
e), elle apparaît par éclairs, et représente le rappel aux devoirs du
sang
, la fidélité monarchique : « La politique de Mme
e présenté au roi la chemise selon son privilège de premier prince du
sang
, et ayant profité de ce moment pour dire qu’il ve
tenir compte des degrés et des nuances. À ses yeux d’Écossaise de pur
sang
et de jacobite irritée, tous ceux qui donnèrent d
t. Le trône écroulé, le roi arrêté et mis en jugement, lui, prince du
sang
, il se figurait qu’il allait continuer de vivre à
les, mais dans toutes les révolutions on a toujours versé beaucoup de
sang
, et une fois commencées, on ne peut les arrêter q
earted) au cœur amolli. Il y a de ces choses qui lui font bouillir le
sang
et dont elle ne supporte pas l’idée. Elle est de
ur qu’on fît beaucoup d’attention à son roman, il fut publié quand le
sang
allait tout à l’heure passer par flots sur cette
chiffons du xviiie siècle. Il en coula de deux espèces : d’abord le
sang
des échafauds, et puis le sang des champs de bata
en coula de deux espèces : d’abord le sang des échafauds, et puis le
sang
des champs de bataille, et tout le temps que ces
utable Laclos dans le sien, par la raison que nous avions traversé le
sang
de deux époques sanglantes et que le sang, n’impo
que nous avions traversé le sang de deux époques sanglantes et que le
sang
, n’importe comme il soit versé, purifie toujours,
aye-toi des muscles de cet homme, de sa fortune, de sa raison, de son
sang
, de son honneur, de son âme. Poursuis ton œuvre !
Fontainas, André (1865-1948) [Bibliographie] Le
Sang
des fleurs (1889). — Les Vergers illusoires (1892
es, et, au revers, pour allégoriser d’emblèmes décoratifs le poète du
Sang
des fleurs et des Vergers illusoires, on figurer
é. Pour avoir suivi (après la publication de son premier recueil : Le
Sang
des fleurs, 1889) les subtils contours de Mallarm
ser d’amour et de larmes, il le compose de libertinage, de rire et de
sang
. La dame dont ici j’ai dessein de parler Était d
r immense. La sorcière accroupie et murmurant tout bas Des paroles de
sang
, lave pour les sabbats La jeune fille nue ; Hécat
e poème de Rolla ; il est plein de pages souillées de lie, de vin, de
sang
, de tout ce qui tache. C’est une nuit de l’Arétin
enfoncent dans le sable, et le sable altéré Vient boire avidement son
sang
décoloré. Alors elle se couche, et ses grands yeu
Il courba son front pâle, et resta sans parler. En longs ruisseaux de
sang
se déchiraient les nues ; Tel, quand Jésus cria,
sé à mort, il s’affaisse entre les bras de ses témoins ; une tache de
sang
suinte à travers son habit blanc de Pierrot ; les
nte abrite sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux : Le
sang
coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En v
air un cercle éblouissant ; Mais il y pend toujours quelque goutte de
sang
. XIII Et ceux-ci de la Nuit d’août. Il ré
tel qu’il est, cet être fait d’argile, Tu l’as vu, Lamartine, et son
sang
est ton sang. Son bonheur est le tien ; sa douleu
t, cet être fait d’argile, Tu l’as vu, Lamartine, et son sang est ton
sang
. Son bonheur est le tien ; sa douleur est la tien
défis et les ambitions. Il ne tachera plus le cristal de ton onde Le
sang
rouge du Franc, le sang bleu du Germain ; Ils ne
Il ne tachera plus le cristal de ton onde Le sang rouge du Franc, le
sang
bleu du Germain ; Ils ne crouleront plus sous le
nt d’éclater, Ne sait pas si cette eau, dont elle est arrosée, Est le
sang
de ton cœur ou l’eau de la rosée ; Émule de Byron
au, En effleurant ton sein t’aurait percé la peau. Et, distillant ton
sang
de sa pointe rougie, Mêlé la pourpre humaine au n
en diminuant tes œuvres de tes fautes ! Oui, si j’étais ton frère de
sang
, aussi bien que je me sens ton frère de cœur, je
même coup que les destinées de leur pays. « Cette histoire pleine de
sang
et de larmes est pleine aussi d’enseignements pou
e plus lumineux commentaire de toute une grande révolution, et que le
sang
répandu à flots n’y crie pas seulement terreur et
elle passe par l’imparfaite humanité, n’en sort qu’en lambeaux et en
sang
. Ceux même qui l’ont conçue ne la reconnaissent p
e de dégrader la vérité ; elle survit à tout, même à ses victimes. Le
sang
qui souille les hommes ne tache pas l’idée, et, m
a quelques faux principes ; il n’a pas une excuse pour une goutte de
sang
, aucun démagogue n’y est flatté. XV Les por
ois si ardent et si léger, trivial et si inspiré, si indécis entre le
sang
et les larmes, si prêt à lapider ce qu’il venait
jour. Il est resté et il restera comme une Satyre Ménippée trempée de
sang
. C’est le refrain populaire qui menait le peuple
les grincements dans le style. Son journal, l’Ami du peuple, suait le
sang
à chaque ligne. » XVI L’accusation d’avoi
out son enthousiasme et quelques taches déjà lavées dans son généreux
sang
. Tel était l’homme que la nature avait donné aux
t une lumière ? est-ce que le sophisme est une vérité ? est-ce que le
sang
est un apostolat ? Il est vrai qu’à ce moment Rob
1830, une république de salut commun, qui n’a ni versé une goutte de
sang
, ni proscrit, ni spolié personne, et après une re
l’entour ; la chaleur est grande ; chacun est trempé ; la sueur et le
sang
pleuvent comme rosée : De sueur et de sang la te
t trempé ; la sueur et le sang pleuvent comme rosée : De sueur et de
sang
la terre rosoya. Ce jour-là qui était le bon sam
e Geoffroi de Boves, l’un de ses compagnons, lui répondit : Bois ton
sang
, Beaumanoir, la soif te passera. Ce jour aurons h
t qu’avaient oubliée les autres, et sur le bouclier il écrivit de son
sang
: « La victoire est aux Lacédémoniens. » Puis il
ed, là même nous avons laissé la vie. Mais ce trophée tout couvert du
sang
généreux d’Othryades, proclame : « Thyrée, ô Jupi
sa simple rudesse, a peut-être même mieux réussi que Simonide, et le
sang
d’Othryades parle moins haut chez l’un, que chez
t le sang d’Othryades parle moins haut chez l’un, que chez l’autre le
sang
de Beaumanoir. Quant à l’idée que j’ai eue dans c
ept Chefs trempant leurs mains dans un bouclier noir où bouillonne le
sang
d’un bœuf égorgé, et jurant de détruire Thèbes, p
jeune aïeule de Thèbes : « Souviens-toi que nous sommes issus de ton
sang
! — Et Apollon, tueur des loups : — « Détruis aus
e en pleine hyperbole leurs corps gigantesques en qui bouillonnent le
sang
et les humeurs d’êtres surhumains. Il les constru
insensé. C’est assez que les Thébains luttent contre les Argiens ; ce
sang
-là, il peut s’expier. Mais le meurtre mutuel de d
porte à ce meurtre fécond en fruits amers, à répandre sur la terre un
sang
défendu. » Mais Étéocle voit ce que le Chœur ne v
nt été lancés par une fronde. Sa chevelure s’envole vers le ciel, son
sang
pleut sur la terre, ses jambes et ses bras tourne
scendit ainsi vivant aux Enfers, parmi les Mânes effrayés, couvert du
sang
et de la sueur du combat. C’est le miracle d’ÉIie
l’état d’explosion et d’effervescence, dardée du cœur comme un jet de
sang
d’une blessure, improvisée en face de deux corps
frères entre-tués, chute d’une maison royale abattue dans son propre
sang
, l’inceste qui a engendré tous ces maux, rappelé
nt mêlées sur la terre. Certes les voilà aujourd’hui vraiment du même
sang
. » Antigone et Ismène sont restées jusque-là muet
x même sans intention d’immoralité. Nous ne voulons mettre à feu ni à
sang
personne. Nous en serions, d’ailleurs, parfaiteme
e Mademoiselle Louise de Condé pour La Gervaisais, d’une princesse du
sang
de France pour un petit officier des carabiniers
eligieuse et une Sainte. Mais on savait qu’elle était princesse, — de
sang
royal, — et virginale… à n’y pas croire ! C’était
pas encore à la croix ! La Révolution qui commençait allait, avec le
sang
qu’elle devait verser, faire un cadre rouge à cet
elle était sainte déjà avant d’être une Sainte, cette femme qui a du
sang
altier des Condé dans les veines, de ces terrible
belle adultère : Peut-être que le seuil du vieux palais Luigi Du pur
sang
de son maître était encor rougi ; Que tous les se
n’avait jamais été étreint plus au vif, et, pour ainsi dire, plus au
sang
. Le poëte de dix-neuf ans remuait l’âme dans ses
ène, Dont les fois ont rougi la mer Hellespontienne Et taché de leur
sang
tes marbres, ô Paros ! Quel était donc ce cœur d
ton cœur frémir, Et t’agenouilles-tu, lorsque tu vas dormir ? De quel
sang
es-tu fait, pour marcher dans la vie Comme un hom
ine main la saveur glacée des neiges dont la franche âcreté répare un
sang
affadi. Mais, dans les jardins du duc Laërte, sou
de la tête. Est-ce que tout l’Océan du grand Neptune pourra laver ce
sang
de ma main ? Non ; cette main que voilà serait pl
apable de rougir l’infinité des mers, changeant leur couleur verte en
sang
. » (Acte II, scène II.) — Et encore (acte V, scèn
on délire, en frottant la tache à sa main : « Il y a ici une odeur de
sang
toujours ; tous les parfums de l’Arabie ne saurai
tes et des alimens propres à les tenir dans l’embonpoint, afin que le
sang
s’écoulât plus lentement par les blessures qu’ils
pectacle, il y fit combattre les champions seulement jusqu’au premier
sang
. Nos philosophes regarderent avec plaisir ces com
romaine, si la bible défendoit un peu moins positivement de verser le
sang
des hommes hors les cas d’une absoluë necessité.
polies et qui font profession de la religion ennemie de l’effusion du
sang
humain. Les fêtes les plus cheres à nos ancêtres,
de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier prince du
sang
, et qui leur en donne le nom, le titre, et tout c
et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les princes du
sang
jouissent et pourront jouir, n’ait pas été, dans
ci par leurs établissements et a l’état et rang entier des princes du
sang
, avec la même habileté de succéder à la couronne
abus de puissance, de violence, d’injustice ; mais une fois prince du
sang
en tout et partout, il n’y a plus qu’un pas à fai
faire ; et il est moins difficile donner la préférence à un prince du
sang
sur les autres, pour une succession dont on se pr
end maître de disposer, puisqu’on se le croit de faire des princes du
sang
par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de ces prin
nu en France, traduite par la fantaisie éprise d’un écrivain qui a du
sang
espagnol et conquérant dans les veines et la plus
un moine à expédier un chrétien avec le viatique d’un blasphème et du
sang
frais en guise d’huiles saintes. » Voilà la mani
, rougit tout, et flambe et fume dans chacune de ses phrases comme du
sang
de taureau versé, et cette couleur, il ne se cont
andre, il la boit ; et comme Cambyse, qui, lui ! mourut d’avoir bu du
sang
de taureau, il ne meurt pas du sien ; il ne meurt
es », ou encore « ce viatique du blasphème et ces saintes huiles d’un
sang
frais », ce sont bien là des ironies ou des maniè
l y a une Muse qui ne descend pas du ciel, celle-là, mais qui sort du
sang
de la France et vient mettre sa pâle, main divine
vait courbé la tête comme à des saules pleureurs, sur les rivières du
sang
de la France qui coulait. Ces poésies, ces noires
t et assez sombre ? Est-il d’une cruauté assez implacable ? La vue du
sang
versé lui a tourné le sien. Quelle profondeur tou
eval ! Après les fêtes sans pareilles De son féroce carnaval, Il a du
sang
jusqu’aux oreilles. À présent que ses durs sabot
ces Idylles qui cachent des élégies, mais des élégies qui pleurent du
sang
, comme Le Jour des Morts, Les Femmes violées, Les
sures ; le pâle fantôme du jeune héros apparaît dans l’obscurité : le
sang
coule de ses flancs aériens. Trois fois Caïrbar j
» — « Il n’apporte pas la paix, ô Caïrbar, j’ai vu sa lance levée. Le
sang
de mille guerriers en rougit l’acier. Il a sauté
accourt… Nous trouvâmes Oscar appuyé sur son bouclier. Nous vîmes son
sang
autour de lui : tous nos guerriers restent muets,
orêt, ma lance lui perce le flanc. Je me réjouis en voyant couler son
sang
, et je prévis l’accroissement de ma gloire. Mais
int des fêtes dans son palais pour recevoir les étrangers ; mais leur
sang
rougit les ondes de ses torrents. Si vous venez d
ntière destruction de son peuple. Peut-être il viendra lui-même ; son
sang
coulera sur l’épée d’Uthal, et la gloire de Finth
pâle et baignée de larmes ; elle voit le bouclier d’Uthal couvert de
sang
, elle le voit dans les mains d’Ossian ; elle vole
rçois tes armes entassées dans ton vaisseau. Je les vois couvertes de
sang
: on ne les a donc pas placées près de toi dans t
n pour fondre sur les étrangers, nos épées revenaient teintes de leur
sang
, et les rois du monde ne se réjouissaient pas. «
e étrangère aime notre race. Chassons le sanglier, et teignons de son
sang
la robe de Dargo. Puis, portons-le dans sa demeur
erçait avec sa lance. Dargo s’étendit auprès. Nous l’arrosâmes de son
sang
: nous le portâmes sur nos lances à Crimoïna, et
onnal. Il tombe… Que feras-tu, fille infortunée ? Elle voit couler le
sang
de son amant, son cher Connal expire ! Le jour, l
agitée de terreur. Ah ! ils sont morts ; leurs épées sont rougies de
sang
. Ah ! mon frère, mon frère, pourquoi as-tu tué mo
r, se débat et meurt. Quelle fut ta douleur, ô Daura, quand tu vis le
sang
de ton frère couler à tes pieds ! Les vagues bris
ter les cris que nous entendons, comme nous affecteroit la vûë de son
sang
et de sa blessure. On peut dire metaphoriquement
de l’amour qui aiguise ses traits enflammez sur une pierre arrosée de
sang
; les mots dont le poëte se sert pour faire sa pe
u dont la principale figure est le portrait d’une princesse sortie du
sang
de France ; mais qui est plus illustre aujourd’hu
pierre à aiguiser. Un autre amour qui s’est piqué le bras, darde son
sang
sur cette pierre, où Cupidon affile des traits do
ocuteur, j’avais vu trois fois l’enthousiasme du carnage au milieu du
sang
qu’il fait couler. Le spectacle épouvantable du c
qui il a été déclaré qu’on redemandera jusqu’à la dernière goutte du
sang
qu’il aura versé injustement ? C’est la guerre qu
mplira le décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du
sang
? Le sang des animaux ne lui suffit pas, ni même
décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du sang ? Le
sang
des animaux ne lui suffit pas, ni même celui des
lente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de
sang
, n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doi
infaillible, il s’acharne sur certaines nations et les baigne dans le
sang
. N’attendez pas qu’elles fassent aucun effort pou
et l’acceptent pour y trouver l’expiation. Tant qu’il leur restera du
sang
, elles viendront l’offrir, et bientôt une rare je
tre semble n’avoir lu que la Bible : c’était un prophète de la loi de
sang
. La loi de grâce lui aurait appris, comme la phil
Nul ne roue mieux que moi ! Il descend ; il tend sa main souillée de
sang
, et la justice y jette de loin quelques pièces d’
e plus doux et le plus gai des hommes. Il ne faut pas badiner avec le
sang
. XII À partir de ce moment, le comte de Mai
partout un terroriste d’idée, qui verse des flots d’encre au lieu de
sang
, mais qui ne dissimule pas ses regrets et son adm
les siècles où l’on mêlait l’encre des disputes théologiques avec le
sang
. Nous savons bien, encore une fois, que ce sont l
rd’hui le contraindre à la guerre : l’Europe s’émeut de répugnance au
sang
, dans tous ses cabinets et dans tous ses conseils
ial : L’heure d’un sacrifice général a sonné pour tous. Le meilleur
sang
est celui qui compte le plus aux yeux de Dieu com
ar un obus. Il tombait sur le terrain qu’il avait déjà mouillé de son
sang
et qu’il avait lui-même reconquis à la patrie17.
rituelle dans des types de vie éprouvés par une suite de gens de leur
sang
, et ils ont besoin, fût-ce dans leurs audaces et
i caractère et l’horreur de la guerre commençante : Fussiez-vous du
sang
des héros, s’écrie le prince de Ligne, fussiez-vo
z-vous du sang des héros, s’écrie le prince de Ligne, fussiez-vous du
sang
des dieux, si la gloire ne vous délire pas contin
l écrit : « Guy et Paul de Cassagnac ont montré qu’ils étaient de bon
sang
français et on ne peut que déplorer à leur égard
te poilus ont l’œil sur vous suffit à vous donner une assurance et un
sang
froid inébranlables… Mes hommes m’aiment et je le
re 1916, à l’âge de 23 ans, ne sont que d’un jeune être qui a dans le
sang
toute la tradition. Je ne sais pas de meilleur te
impression pareille. J’ai porté des morts, pansé des blessés dont le
sang
giclait ; je me suis même assis sur des corps ; m
t la parole du chef, qui ranime le courage des hommes, qui fouette le
sang
. Quelquefois, quand on ne s’entend plus, tant ça
décadence, une masse jeune et populaire, impétueuse, frémissante, au
sang
chaud et vierge, mais mal éclairée, mal dirigée,
n l’étant un peu différemment et en gardant dans sa veine un reste du
sang
des Machabées. La vie polémique et doctrinale de
tiendront. « Et il y aura des hommes qui seront saisis de la soif du
sang
et qui adoreront la mort, et qui voudront la fair
éloigner de vous, ce n’est qu’une épreuve, elle reviendra ; car votre
sang
sera comme le sang d’Abel égorgé par Caïn, et vot
e n’est qu’une épreuve, elle reviendra ; car votre sang sera comme le
sang
d’Abel égorgé par Caïn, et votre mort comme celle
n canard blanc. D’avoir tué mon canard blanc, Après la plume vint le
sang
. Après la plume vint le sang. Après le sang l’or
on canard blanc, Après la plume vint le sang. Après la plume vint le
sang
. Après le sang l’or et l’argent. Après le sang l
, Après la plume vint le sang. Après la plume vint le sang. Après le
sang
l’or et l’argent. Après le sang l’or et l’argent
près la plume vint le sang. Après le sang l’or et l’argent. Après le
sang
l’or et l’argent, C’est le vent qui va frivolant.
ès le sang l’or et l’argent, C’est le vent qui va frivolant. Après le
sang
, l’or et l’argent, C’est le vent qui vole, qui fr
sanglots, blasphème, Plaisirs, concerts divins ! Cris du
sang
, voix des morts, plaintes inextinguibles. Montez
rfaits couronnés devenus légitimes ! La gloire au prix du
sang
! Les enfants héritant l’iniquité des pères ! Et
it-ce si on l’écrivait en larmes ? que serait-ce si on la peignait en
sang
? que serait-ce si on la sanglotait en sanglots r
éternités et de ses mondes, afin de jouir de cette affreuse mêlée de
sang
, de ce combat sans trêve et sans fin de gladiateu
le bourreau universel, faisant de ses cités un vaste abattoir, où le
sang
coule avec la vie dans des égouts trop étroits, p
t bientôt (car tel est le progrès de barbarie dont les pourvoyeurs de
sang
nous menacent depuis quelques mois) le cheval, so
le chien, cette incarnation de l’amitié, qui donnerait mille fois son
sang
de lui-même si on le lui demandait ; le chien, qu
soutiendrons notre vie par des aliments innocents. Il n’y aura pas de
sang
volontaire sur notre pain quotidien. XI Vo
fait battre un organe appelé cœur, et circuler une sève rouge appelée
sang
, puisée dans ce réservoir commun appelé air. Vivr
tilés sur un champ de bataille pour une ration de pain trempée de son
sang
! Demandez-le au mineur qui renonce même au solei
s’ils croyaient trouver une nouvelle veine de talent dans leur propre
sang
, ils se saigneraient eux-mêmes aux quatre membres
orge tiré ; Le sol lui renvoyait ce feu réverbéré ; D’une pourpre de
sang
l’atmosphère était teinte, La poussière brûlait c
quel pressentiment de grandeur et de vertu innées. Helvia était d’un
sang
illustre ; sa famille paternelle cultivait obscur
Ses proscriptions et ses assassinats avaient décimé Rome et inondé de
sang
l’Italie. Sylla, patricien de Rome, d’abord lieut
l’Italie, cette mêlée d’événements, de passions, de proscriptions, de
sang
et de crimes. Sylla en triompha. Les bons citoyen
ttendait, pour les renverser et les submerger toutes dans leur propre
sang
, que l’occasion d’un trouble civil ou d’une faibl
candales, indifférents d’opinions, avides de fortune, trahissant leur
sang
, leur caste, leurs traditions, la gloire de leur
s l’anarchie peut avoir un chef, était Catilina. Catilina, homme d’un
sang
illustre, d’une trempe virile, d’une audace effro
mes, comptés : Cicéron est la première de ces victimes. C’est dans le
sang
de son premier citoyen que les scélérats doivent
oit et prend leur avis sur les grands intérêts de l’État ; quand leur
sang
devrait déjà couler, il ne les blesse pas même d’
Lentulus et de Céthégus. Il se détourna prudemment de cette trace de
sang
qui semblait le devancer et le poursuivre, et se
e stoïquement le cou aux égorgeurs et de mourir en laissant crier son
sang
contre la tyrannie sur la terre libre de sa patri
enger du moins, en mourant, d’une ingratitude écrite en caractères de
sang
sur le nom de ce parricide, et d’attacher à ses p
on de parricide. Pressé d’effacer la mémoire de l’ingratitude dans le
sang
du bienfaiteur, il somma les serviteurs et les af
de servitude prospère, tantôt des règnes de dégradation morale et de
sang
, qui sont l’ignominie de l’histoire et le supplic
alédictions et en menaces. « Non, cela ne durera pas ! Il y faudra du
sang
; mais n’importe, il faut qu’on nous en délivre à
n’importe, il faut qu’on nous en délivre à tout prix, même au prix du
sang
! » — Ah ! Duchesnois », interrompit Talma d’un t
connais ton cœur, il vaut mieux que ton humeur. Tout ce qui coûte du
sang
coûte trop cher. Tais-toi ! D’ailleurs », en me m
, à la place où une fontaine funéraire lave éternellement la trace du
sang
de l’infortuné duc de Berry, assassiné sous le ve
sceptre de David usurpe tous les droits, Se baigne impunément dans le
sang
de nos rois, Des enfants de son fils détestable h
r ? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? Ai-je besoin du
sang
des boucs et des génisses ? Le sang de vos rois c
vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le
sang
de vos rois crie, et n’est point écouté. Rompez,
homicide, À l’aspect du péril si ma foi s’intimide, Si la chair et le
sang
, se troublant aujourd’hui, Ont trop de part aux p
de chair meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de
sang
, et des membres affreux, Que des chiens dévorants
êtant à leurs fureurs des couleurs favorables, Et prodigue surtout du
sang
des misérables. Enfin au dieu nouveau qu’elle ava
nfant, son successeur, couronné. Joad. Paraissez, cher enfant, digne
sang
de nos rois ! Connais-tu l’héritier du plus saint
Ce Dieu que tu bravais en nos mains t’a livrée : Rends-lui compte du
sang
dont tu t’es enivrée. Athalie. Quoi ! la peur a g
ourd’hui, qui se sont retrouvés, aux jours derniers de la Commune, du
sang
de leurs pères dans la veine, la Révolution, c’es
ands ; mais le souper des affamés, mais l’orgie, mais la saoulerie de
sang
, c’est toute la France, qui égorge par haine, par
qu’à toutes les pages de l’Histoire il y en a d’affreuses, pleines de
sang
et de larmes, et que les annales de ce monde ne n
mme dans celle-ci, et ce qui est plus grave et plus désastreux que le
sang
qui coule, c’est qu’un gouvernement, bêtement ou
me (Napoléon), de cette poussière, qu’il arrosa, pour la purifier, du
sang
héroïque d’une armée, essaya, en la pétrissant, d
ître les origines de la France moderne, plongea dans cette boue et ce
sang
et dit sans sourciller ce qu’il y avait vu. Il ne
barrasser de ces ignominieux insectes qui suçaient le meilleur de son
sang
. Il ne la secoua pas. En cela, bête humaine au-de
ais on l’oubliait. On l’oubliait trop. On mettait dans le lointain le
sang
et la boue qui, de près, horripilent et dégoûtent
e mot de patriotisme, qu’elle ne comprend pas, et qui veut, gorgée du
sang
qu’elle boit, plus de sang encore ! Les chefs rée
le ne comprend pas, et qui veut, gorgée du sang qu’elle boit, plus de
sang
encore ! Les chefs réels, ceux qu’on suit, c’est
de nuages ! « Sur le redoutable rivage d’Avon, ils gisent souillés de
sang
et pâles à faire peur. Loin, bien loin, traversen
oi comme la lumière qui visite ces tristes yeux, comme les gouttes de
sang
qui réchauffent mon cœur, vous êtes morts au mili
fatal, et s’ouvrent passage entre des escadrons de guerriers du même
sang
. Vous, tours de Jules César, opprobre durable de
lacée à sa rougissante ennemie. Le sanglier hérissé se vautre dans le
sang
de l’enfance, sous l’abri d’un buisson d’épines.
s le lointain avenir. Homme follement impie, crois-tu que ce nuage de
sang
qui, là-bas, se forme de ton haleine, a couvert l
des dominateurs normands a pu s’éteindre et faire place au retour du
sang
anglais sur le trône ; mais la race des bardes pa
de la voix et de l’agilité du corps. Ainsi deux hommes qui auront le
sang
d’une qualité assez differente pour être dissembl
rs affaires dans la chaleur du repas, mais il ne les concluent que de
sang
froid. On trouve de même par tout l’ancien peuple
tout temps qu’on a remarqué que le climat étoit plus puissant que le
sang
et l’origine. Les gallogrecs descendus des gauloi
qui sont nez d’une mere et d’un pere espagnols, sans aucun mélange de
sang
americain ou afriquain. Ceux qui sont nez d’un es
ontre l’Espagne. Véritablement on a peine à concevoir à quel point le
sang
espagnol, si brave et si courageux en Europe, a d
pandus en pure perte sur cette terre qui boit tout indifféremment, le
sang
et les larmes, nous prennent le cœur bien plus qu
e bénéfice de quelques familles d’avoir concentré dans le feu de leur
sang
l’ardeur gauloise qui nous anime tous ! Tel était
feu de leur sang l’ardeur gauloise qui nous anime tous ! Tel était le
sang
de Raousset. Jeté par ses folies de jeune homme e
rofond, resté tel dans les abîmes de son être, — dans le cours de son
sang
, — par-delà et par-dessous tous les doutes, toute
h pur, tué avant la couronne, et qui n’a sur les mains que son propre
sang
! On a beaucoup remarqué aussi un couplet de chan
dans toutes ses histoires. On saura que penser de cet homme, dont le
sang
répandu fait pourpre sur sa vie entière et empêch
et de la juger telle qu’elle fut, à travers l’auréole pourprée de ce
sang
. Le malheureux Louis XVI n’a pas eu que la tête c
ès d’une passion que par l’ignavie qu’on lui a toujours reprochée. Le
sang
de Louis XVI est plus rouge que le sang de ceux q
lui a toujours reprochée. Le sang de Louis XVI est plus rouge que le
sang
de ceux qui l’ont tué… L’héroïsme de la maison de
Et tel qu’après son char la victoire inhumaine, Noir de poudre et de
sang
, le traîna sur l’arène. Je vois ses pieds encore
sur leurs vaisseaux la flamme vengeresse, Combien il est changé ! le
sang
de toutes parts Souilloit sa barbe épaisse et ses
de chairs, meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de
sang
, et des membres affreux Que des chiens dévorants
contre le roc escarpé qui les brise, etc. » On sacrifie aux dieux. Le
sang
, le feu, la fumée qui monte de la graisse des vic
» Ménélas, à peine atteint à travers son bouclier, voit un filet de
sang
couler sur ses cuisses. Écoutez par quelle autre
à la fois la parure et l’orgueil de son maître. Ainsi, ô Ménélas ! le
sang
colora tes cuisses, tes jambes, et ruissela jusqu
es et des attendrissements de poète qui mêlent à propos les larmes au
sang
, l’humanité à la fureur, la pitié à la gloire. Le
omme, sur le sommet d’une montagne, des loups carnassiers, altérés de
sang
, entourent un cerf blessé par la flèche d’un chas
r ; mais le cerf lui a échappé en courant d’un pas rapide, tant qu’un
sang
encore tiède coule de sa blessure et que ses geno
nt les cadavres et les boucliers, l’essieu tout entier est souillé de
sang
; le sang tache aussi les anneaux d’airain qui ti
avres et les boucliers, l’essieu tout entier est souillé de sang ; le
sang
tache aussi les anneaux d’airain qui tiennent au
isse de la chair de leurs grasses génisses. En vain le lion altéré de
sang
rôde et se précipite sur l’enceinte ; mille dards
ème chant sont écrits à la pointe du fer et en traits de flamme et de
sang
sur le champ du meurtre. Nous ne les reproduirons
ant que la blonde Hécamède ait chauffé le bain pour que tu y laves le
sang
de tes blessures. Je vais monter sur ce tertre af
dieux, combattant, avec des succès divers, sous les murs d’Ilion. Le
sang
coule comme l’eau du Simoïs et du Scamandre. Achi
ue je nourrissais dans nos cours, autour de nos tables, lécheront mon
sang
, et, rassasiés de carnage, ils s’étendront pour d
’univers sous tous ses aspects, reproduit tantôt en larmes, tantôt en
sang
, mais toujours dans une musique de paroles raviss
des combats : cette plaine, ces vaisseaux, ces remparts regorgent de
sang
et de cadavres diversement tués pendant vingt-qua
e et se dépense pour une cause quelconque, une quantité suffisante de
sang
nourricier. C’est cette condition organique qui e
sure de substance dans le cerveau : selon les lois physiologiques, le
sang
se trouve alors appelé de la périphérie au cervea
e qu’un autre vous regarde : c’est cette attention qui appellerait le
sang
sur le visage même. L’explication est peu plausib
des forces. C’est surtout le système musculaire et la circulation du
sang
que Mosso a étudiés. Il a montré que la moindre e
diés. Il a montré que la moindre excitation cérébrale fait affluer le
sang
au cerveau, et que, pendant le travail intellectu
ng au cerveau, et que, pendant le travail intellectuel, cet afflux du
sang
est assez grand pour diminuer le volume du bras p
ras plongé dans l’eau. Il a pu observer directement la circulation du
sang
chez trois sujets dont le crâne avait été partiel
pouls cérébral s’élève immédiatement. Sous l’influence de la peur, le
sang
reflue aux extrémités, à ce point qu’une bague ne
ompenser ainsi la dépense par l’apport des matériaux contenus dans le
sang
. De là ces effets de bascule qui se produisent da
ui de simple représentation, s’exprime aussi toujours par l’afflux du
sang
à la tête, par les signes de l’effort d’attention
que propre aux affections qui ont pour centre le moi. La peau d’où le
sang
se retire devient pale, froide, puis humide de su
le livre véritablement chrétien, imbibé de ce catholicisme qui est le
sang
pur de la vérité chrétienne qu’elle a couronné, m
tions. Il a prouvé, enfin, que cette charité enseignante, née dans le
sang
du Crucifié, arrosée du sang des martyrs, cette f
e cette charité enseignante, née dans le sang du Crucifié, arrosée du
sang
des martyrs, cette fleur du sang de Dieu et des h
dans le sang du Crucifié, arrosée du sang des martyrs, cette fleur du
sang
de Dieu et des hommes, n’a grandi, parfumé et gué
dre de si indignes plaintes ? Tu te dis homme ! Va-t’en, honte de mon
sang
. » Mais lorsqu’il en vient à Rodrigue à qui il fa
la crudité de ton que comportent nos mœurs : « Ce n’est que dans le
sang
qu’on lave un tel affront ; Meurs ou tue………. » L
arer : « Je l’avoue entre nous, quand je lui fis l’affront, J’eus le
sang
un peu chaud et le bras un peu prompt. Mais, puis
désormais et content, il s’offre lui-même en victime pour apaiser le
sang
qui crie par la bouche de Chimène ; que son fils
vie, il a porté la main à sa blessure et a lavé (à la lettre) avec le
sang
la place du soufflet sur sa joue ; et il arrive l
ce du soufflet sur sa joue ; et il arrive la joue encore teinte de ce
sang
. C’est sauvage. Mais ne voyez-vous pas comme chaq
jeux de mots et de cliquetis de pensées, à propos de cette épée et du
sang
dont elle est teinte et qu’une autre teinture peu
Victor Hugo : Torquemada. Paul Bourget : Les Aveux. Jean Lorrain : Le
Sang
des Dieux. Francis Pittié : Le Roman de la vingti
. Jules Laforgue : Les Complaintes. René Ghil : Légendes d’âmes et de
sangs
. Émile Verhaeren : Les Flamandes. Adoré Floupette
oches dans la nuit. Édouard Grenier : Poèmes épars. A. Fontainas : Le
Sang
des fleurs. Jean Moréas : Les premières armes du
sa sobriété d’aliment et de vin, en opposition avec sa prodigalité de
sang
)… maintenant, j’ai quatre-vingt-six ans, je vais
27 février 1848, n’en persiste pas moins à faire de moi un buveur de
sang
. Risum teneatis ! La belle image de M. Hugo en pa
n, le dégoût instinctif qui se voile la face à l’aspect d’une mare de
sang
. Je ne puis comprendre que Victor Hugo, qui pron
ion du rang d’où l’on est précipité fait partie, sinon du supplice de
sang
, du moins du supplice de l’âme : les Romains, si
e qu’il pèse d’un juste poids, et non au poids seul de la chair et du
sang
, les innombrables différences du passé et du prés
e du peuple en 1793 et cette victime des prêtres en 1685 ? En quoi le
sang
de l’une lave-t-il le sang de l’autre ? Le conven
e victime des prêtres en 1685 ? En quoi le sang de l’une lave-t-il le
sang
de l’autre ? Le conventionnel a recours lui-même
on le voit après son entretien avec le terroriste, très large sur le
sang
répandu à flots par droit de colère du peuple. Ce
conforme au christianisme, qui est économe en gros comme en détail du
sang
des hommes, et qui dit : Rendez à César ce qui e
iennes du terroriste, et pourquoi, après l’avoir entendu se vanter du
sang
versé pour le peuple, ne lui propose-t-il aucune
au besoin il en inventerait. « La femme ne fait rien comme nous. Son
sang
n’a pas le cours du nôtre… Elle ne respire pas co
hardat, que, contrairement au préjugé de l’Église et du moyen âge, le
sang
féminin dont les mouvements composent ce rythme h
ang féminin dont les mouvements composent ce rythme harmonieux est un
sang
parfaitement pur. Il s’excite là-dessus ; il expl
tement pur. Il s’excite là-dessus ; il explique toute la femme par ce
sang
et par la blessure d’où il sort. Et, dès lors, ja
a représente donc, avec exaltation, comme une perpétuelle fontaine de
sang
. Et c’est pourquoi il veut qu’on la ménage, qu’el
s dans ces yeux aveugles, ni d’entrailles dans ce torse où circule un
sang
calme et régulier comme la sève des plantes. Elle
s. Elle est de la race lapidaire de Deucalion et non de la famille de
sang
et de larmes engendrée par Ève. On se souvient de
s et faisait tomber les fruits verts. En Tauride, Diane se réjouit du
sang
des victimes à Sparte, du cri des adolescents et
blent de terreur, lorsque tu arrives à travers les tombes, et dans le
sang
noir des morts. Salut, consternante Hécate ! et j
compagne de la nuit, toi que réjouissent l’aboiement des chiens et le
sang
versé, qui erres au milieu des ombres, à travers
res au milieu des ombres, à travers les tombeaux ; toi qui désires le
sang
et qui apportes la terreur aux mortels, Bombo ! G
Bacchus, sous le nom phrygien de Zagreus, répand, au lieu de vin, le
sang
des victimes ; Proserpine s’arrache aux fleurs de
onc Méléagre en l’appelant un créole de race athénienne : il y a du «
sang
mêlé » dans ses vers. L’atticisme s’y pare déjà d
s et ses licteurs vont frapper Agrippine au ventre. A peine versé, le
sang
maternel dégrise un moment Néron. Il se repent, i
enturions et les tribuns viennent baiser sa main comme pour lécher le
sang
qui la couvre ; l’encens fume dans les villes de
luptueux supplice. Thraséas fait à Jupiter Libérateur une libation du
sang
qui s’égoutte de son artère appauvrie par l’âge.
colonne du théâtre, lui percèrent la gorge à coups de stylet. Car le
sang
était le vin de ces grotesques orgies. Dans toute
a donné à celui qui la pressure tout ce qu’elle contient de boue, de
sang
et de larmes. Que faire alors pour se distraire ?
n’était plus qu’une plèbe fainéanté abrutie par le Cirque, soûlée du
sang
des gladiateurs et des bêtes, ne demandant au maî
s délateurs ; il supprime les confiscations ; il ferme les sources de
sang
qui jaillissaient dans l’Arène. Par son ordre, le
r, il l’exerçait contre ses principes. Le philosophe qui abhorrait le
sang
était forcé de détruire et d’exterminer. Que vala
prédite par des comètes, par des éclipses de lune, par des nuages de
sang
au milieu desquels s’entre-heurtaient des fantôme
fracas des villes qui tombent et le râle des nations qu’on égorge. Le
sang
ruisselle et fait des torrents ; les cités se vid
ntesque dont les proportions déconcertent. Deux cent mille morts ; le
sang
roulant par cascades dans le lit d’un ruisseau qu
échapper. L’horreur ne varie pas à travers cette atroce histoire : ce
sang
qui tombe comme la pluie est, à la fin, ennuyeux
ément en fureur. Le meurtre de Clytus déshonore plus Alexandre que le
sang
d’un monde dépeuplé ne souille Attila ; mais auss
de chair dans cet homme de bronze : ni table, ni lit, ni plaisirs. Le
sang
le sèvre du vin : pendant cette campagne de vingt
portaient, calme, heureux, visiblement soulagé, comme un homme que le
sang
étouffe, et qui respire après une saignée. « La p
e de bien des princes de son temps, mais à coup sûr elle fut pire. Le
sang
humain souille davantage celui qui le distille fr
étrange gaieté que mettent ces vieux conteurs à dire les histoires de
sang
et de corde. Est-ce insouciance ? Est-ce ironie ?
es d’Alexandre VI. Il rédige avec une encre de lymphe sa chronique de
sang
: vous diriez un eunuque enregistrant, d’une main
nommé Peroto, sous son manteau où il s’était réfugié ; si bien que le
sang
sauta à la face du pape. — « Chaque jour, dans Ro
homme de la maison, du duc, se rinça la bouche avec une gorgée de son
sang
. César se tira pourtant très grandement de ce dés
ns ravissantes. Bandit aux mains de fée, il semait les bijoux dans le
sang
des assassinats et des embuscades, comme Atalante
t rien du tempérament pantagruélique de son père. Chaste plutôt, d’un
sang
lent et lourd, caractère engourdi dans un corps a
Colas », comme on appelait alors la Réforme, fut sa vache à lait et à
sang
. — Une scène tragique, que l’histoire nous a cons
isé en Christ, traînant sur ses épaules une croix de carton, suant du
sang
de poulet sous une couronne d’épines artificielle
Balafré est tombé, pareil au chacal qui sort de son trou à l’odeur du
sang
, et flaire de loin la proie que viennent d’abattr
’autel de Moloch ; il encensait le Dieu du Calvaire avec la vapeur du
sang
et la fumée des bûchers. Son orthodoxie épurait c
and-Sacrificateur se revêtait, pour officier, d’une chasuble rouge de
sang
caillé ; il arrachait le cœur des victimes enchaî
en lui livrant son précepteur, l’archevêque de Tolède : « Si j’ai du
sang
hérétique dans les veines, moi-même je donnerai m
« Si j’ai du sang hérétique dans les veines, moi-même je donnerai mon
sang
. » — On disait que Philippe III avait expié un mo
pitié, qui lui échappa, pendant un auto-da-fé, de quelques gouttes de
sang
tirées de son bras par la main du bourreau. L’Inq
e dame de la cour se faisait saigner, le chirurgien trempait dans son
sang
un mouchoir ; l’amant lui payait cette relique en
er en gesticulant du poignet, et jamais du bras, de façon à ce que le
sang
jaillît sans maculer les habits. La dame, prévenu
lité, le flagellant devait se frapper de manière à lui éclabousser de
sang
le visage ; cette courtoisie lui valait un gracie
et administrée dans du chocolat avait desséché ses nerfs et vicié son
sang
. Pour guérir du philtre infernal, il devait avale
dynastie neuve, qui semblait devoir rajeunir l’Espagne et raviver son
sang
appauvri, succombe à la torpeur morbide qui règne
non. On le rapportait chaque soir dans son lit, soûl de fatigue et de
sang
. — Il faut chercher le règne de Charles IV, de Lo
; le désespoir éclata de rire. La Mort devint la déité de ce monde de
sang
et de larmes. On la comparait à la vie et on la t
hommes de leur race est moins d’ailleurs une vertu qu’un instinct du
sang
. Le mépris les préserve et non la pudeur. Ces mêm
la sœur du mort ; et le délire qui la transporte n’est que la voix du
sang
qui crie, et le blasphème d’un coeur foudroyé. L’
de mes mains ; — ô chéri de votre sœur ! — je baise vos fontaines de
sang
! — Est-il possible que cela soit ? — je ne puis
’ait vengé, les couleurs du meurtre. Les femmes veulent recueillir le
sang
de leurs maris, et le répandre goutte à goutte, p
utur, elle le désigne, elle le proclame, elle lui donne le baptême du
sang
. — « Ne pleurez plus, ô mes sœurs ! — faites-vous
s un cœur de Pharaon. — Que Carluccio grandisse — pour verser tout le
sang
de Mascarone ! » — Sa colère se retourne, plus te
en désir le dernier soupir de l’Ode de Sapho : — « Je sens la soif du
sang
! — Je sens le désir de la mort ! » ’ Di sang
Elle regrette de n’avoir pas un fils à qui transmettre sa créance de
sang
; elle maudit ses entrailles stériles qui n’ont p
glant— de quoi lui faire un gilet, — afin qu’il n’oubliât jamais — le
sang
de mon frère, — et que, devenu grand, il fît le m
quel les femmes fanatisent, ici les larmes chantent et tombent sur du
sang
. Aussi le Vocero a-t-il toujours été la fanfare d
buvez votre vin ; — nous ne voulons rien de tout ceci. — C’est votre
sang
que nous voulons, — pour venger le nôtre, — que v
orse. Cette justice qu’on lui refusait, il la demanda à son fusil. Le
sang
versé sur cette terre encore vierge et demi-sauva
’apaisent : de douces paroles rafraîchissent l’air du drame chargé de
sang
et d’orage. « — Puisse-t-il de ta belle chair imm
évi ministre de son trésor. « Là viennent des Juifs, prêts à boire le
sang
des peuples affligés. Ils présentent leurs écrits
es rentes, cette année. » — Et il ne voit pas, le lâche, que tout, ce
sang
sort de son côté. » Et non cota, il cuitado, Que
e sa rentrée : il donne à l’or arraché par ses exactions l’horreur du
sang
ruisselant d’un corps broyé par des instruments d
lise, sans que ce qu’il en revenait au roi pût suffire, qui tirait le
sang
de ses sujets sans distinction, qui en exprimait
z désarçonnant Estorgan. — Roland va et vient dans la mêlée, suant le
sang
sur son cheval qui l’épanche. Au quinzième coup,
nd embouche sa trompe ; il y souffle avec un si furieux effort que le
sang
jaillit de sa bouche et que sa tempe en éclate. L
e hache contre une forêt ? Olivier est blessé à mort : aveuglé par le
sang
, il rôde encore sur le champ de bataille, frappan
t ce n’est plus du lait qu’elle prodigue en l’air, C’est du
sang
Suivez, au Louvre des Valois, cet Alcest
ervé. Spectacle érotique et tragique que d’Aubigné peint en traits de
sang
. Il n’est garçon, enfant qui quelque sang n’épan
Aubigné peint en traits de sang. Il n’est garçon, enfant qui quelque
sang
n’épanche, Pour n’être vu, honteux, s’en aller la
id du faux amour. Libitine marqua de ses couleurs son siège, Comme le
sang
des faons rouille les dents du piège ; Ces lits,
ffonnent salement sur leurs infirmités. A l’heure que le ciel fume de
sang
et d’âmes, Elles ne plaignent rien que les cheveu
s la poitrine de ce crieur d’anathèmes, et qu’il teint son clairon du
sang
et de la bile de ses poumons déchirés. Puis, l’ha
naturelles ; des étoiles qui tombent, des Plaies qui se répandent, du
sang
qui crie, des sépulcres qui se fendent, des cheva
de vos meurtris ? » — « Pourquoi, diront les eaux, Changeâtes-vous en
sang
l’argent de nos ruisseaux ? » Les monts qui ont r
se entre toutes. » Mais qu’importe la vie grossière de la chair et du
sang
à cette idole de son âme ? Comme les divinités, D
vec l’héroïque fureur d’un preux du Romancero qu’il se baigne dans le
sang
des outres ; il tombe sur le plancher d’un galeta
us la forme matérielle des épouses passives ou des Péris sans âme. Le
sang
y coule indifféremment, comme pour remplacer le v
, des ogres qui mangent la chair fraîche, des vampires qui boivent le
sang
chaud, des vierges-serpents qui rampent dans des
elle est captive, la pleurer lorsqu’elle est morte avec des larmes de
sang
, voilà les seules pensées qui l’agitent, l’occupa
cité singulière, à un naturel inimitable, à une vérité de chair et de
sang
qui vous émeut par sa nudité même. Mais on n’anal
sée en Européenne, comme pour mieux intriguer le désir ? Sa race, son
sang
, son étoile, semblaient l’entraîner vers les mill
des hommes au pouvoir mange sa chair — comme il dit — et dessèche son
sang
. » Mais il ne sait pas aimer, s’il sait exécrer.
ents de la guerre, qui ont toujours trouvé entre eux et leurs mers de
sang
, dans les ministères, dans les ambassades, dans l
ricaine ! l’usure d’un monde sur un autre monde ! Juste récompense du
sang
et de l’or français, bravement mais déshonnêtemen
la multitude avait souillé le nom de république. On lavait partout le
sang
des échafauds ; on cherchait, en tâtonnant parmi
té à mériter d’un pays épuisé de crimes sur les échafauds, d’or et de
sang
sur les champs de bataille. Bonaparte livra donc
es historiens et les pamphlétaires bonapartistes ont voulu rejeter ce
sang
sur le prince de Talleyrand pour en laver la main
me doux, et à qui on a pu reprocher des vices, des intrigues, mais du
sang
, jamais ? Où était pour un tel homme, courtisan e
et grand seigneur prévoyant par excellence, la nécessité de jeter ce
sang
de Bourbon entre l’avenir et lui, et de se rendre
exécuteurs qui en ont accusé sa main pour masquer leur main : mais ce
sang
, qu’on s’efforce vainement de laver sur leurs nom
France un million de ses meilleurs soldats, à l’Espagne des flots de
sang
, et à notre alliance un empire. XXXIV Nous
ne sa dynastie et ses droits de nation ; il épargnait des torrents de
sang
; il assurait à Napoléon l’alliance de la famille
ent détruites ; la France n’en avait plus dans sa population tarie de
sang
; le Rhin était franchi par la coalition du Nord
bénédiction : j’ai été l’instrument de la Providence pour épargner le
sang
d’une génération ! » XLIX Le hasard m’avait
servateur économe de la vie des peuples au milieu de ces prodigues du
sang
d’autrui, qu’on appelle les gagneurs de batailles
x qui avaient échappé à la mort par l’exil. Il y avait des princes du
sang
; le cardinal les traite à peu près comme le frèr
yeux de celui qui le commande et qui le paie, Laubardemont, enivré de
sang
et affamé d’or, présidait à la plupart de ces tri
t point ; et d’avoir sacrifié à ce fantôme les biens, les trésors, le
sang
, la paix et la liberté des citoyens. Voilà pourta
la famille royale qu’il a persécutée, les peuples qu’il a écrasés, le
sang
innocent qu’il a versé, la nation entière qu’il a
opérations en les prolongeant. Le meilleur moyen de ne pas perdre de
sang
est d’opérer vite et de ne pincer ou lier que les
es ; cet aspect de corps éventré sur un champ de bataille ; la vue du
sang
, et des entrailles ouvertes, et des plaies béante
, une sorte d’exaltation austère ; qu’il doit, à sa façon, « aimer le
sang
»… On se dit que le plus grand bienfait qu’un hom
spérant fléchir, par ce moyen, la justice divine. Ils disoient que le
sang
qui couloit de leurs plaies se mêloit avec le san
ls disoient que le sang qui couloit de leurs plaies se mêloit avec le
sang
de Jésus-Christ. Cette secte, que l’église voulut
nt souvent vanité. Des amans vont se fouetter & se mettre tout en
sang
sous les fenêtres de leurs maîtresses. L’idée de
Tendresse (1890). — Éveil d’amour (1892). — Parmi le fer, parmi le
sang
(1899). OPINIONS. Charles Fuster Il y
visions de pillages, de massacres arméniens — Parmi le fer, parmi le
sang
— ordonnées par la Bête Rouge chère à Quillard, e
logie est représentée par Panum, bien connu par ses recherches sur le
sang
, par ses études d’embryogénie tératologique et pa
ieures. Cela est bien visible chez les végétaux et chez les animaux à
sang
froid, qui s’engourdissent dans l’hiver et se rév
eurs de l’été. Nous verrons plus tard que si l’homme et les animaux à
sang
chaud paraissent libres dans leurs actes et indép
les vivantes, fibres et cellules, un milieu en réalité invariable, le
sang
, toujours également chaud et semblablement consti
es l’engourdissement dans lequel soit plongé le végétal ou l’animal à
sang
froid, la vie n’a pas cessé en lui, l’organisme n
perdre ses propriétés ; l’humectation les lui restitue. La fibrine du
sang
se trouve dans les mêmes conditions. Elle peut pe
une expérience de M. Glénard, de Lyon, relative à la dessiccation du
sang
du cheval dans ses vaisseaux. Le sang de cheval s
, relative à la dessiccation du sang du cheval dans ses vaisseaux. Le
sang
de cheval se coagule lentement ; on fait desséche
ement ; on fait dessécher à une température inférieure à 45 degrés le
sang
contenu dans une veine jugulaire, par exemple. Ap
veine jugulaire, par exemple. Après dessiccation, on constate que ce
sang
se redissout dans l’eau et que le plasma qui en r
ues. Tous les invertébrés et, parmi les vertébrés, tous les animaux à
sang
froid, possèdent une vie oscillante, dépendante d
n des plus grandes chaleurs. Les vertébrés les plus élevés (animaux à
sang
chaud), qui ont un milieu intérieur perfectionné,
anifestations fonctionnelles vitales. Il y a absence, chez l’animal à
sang
froid ou hibernant, d’un mécanisme qui maintienne
réchauffement de ce même milieu qui le dégourdit. Lorsqu’un animal à
sang
froid, une grenouille par exemple, vient à s’engo
s liquides circulants se refroidit, chaque élément en contact avec le
sang
s’engourdit pour son propre compte, révélant ains
tes : les appareils de la vie organique fonctionnent obscurément ; le
sang
revient rouge des tissus où la combustion vitale
rapides et tous les appareils se réveillent successivement. C’est le
sang
réchauffé qui a créé autour de tous les éléments
dition physique de température nécessaire au fonctionnement vital. Le
sang
revenant plus chaud de la patte a ravivé les batt
leurs muscles ne subissent plus qu’une légère combustion ; ils ont le
sang
veineux presque aussi rutilant que le sang artéri
re combustion ; ils ont le sang veineux presque aussi rutilant que le
sang
artériel : de même, les combustions sont considér
iques des tissus ; c’est la lymphe ou le plasma, la partie liquide du
sang
qui, chez les animaux supérieurs, pénètre les tis
enter au-delà d’un certain degré la quantité d’eau qui existe dans le
sang
; les excrétions urinaires et autres éliminent le
s substances minérales ou organiques contenues en dissolution dans le
sang
. On sait que le sang ne saurait se charger d’une
s ou organiques contenues en dissolution dans le sang. On sait que le
sang
ne saurait se charger d’une quantité considérable
de même, ainsi que je l’ai établi, pour le sucre qui, normal dans le
sang
, est, au-delà d’une certaine quantité, rejeté par
a vie oscillante, mais pour les animaux supérieurs, appelés animaux à
sang
chaud, la température compatible avec les manifes
e), on voit la température s’abaisser considérablement, et l’animal à
sang
chaud se trouve en quelque sorte transformé en un
mal à sang chaud se trouve en quelque sorte transformé en un animal à
sang
froid. C’est l’expérience que j’ai réalisée sur d
er ici, pour établir que la fonction calorifique propre aux animaux à
sang
chaud est due à un perfectionnement du mécanisme
s animaux élevés en organisation, la pénétration de l’oxygène dans le
sang
est sous la dépendance des mouvements respiratoir
ilieu extérieur ; en d’autres termes, que l’oxygène contenu dans leur
sang
artériel ne devait pas varier à ces grandes haute
ux semblables et qui règlent la proportion qui en doit entrer dans le
sang
. J’ai démontré et nous verrons plus loin que la n
élaborées au sein des tissus de l’organisme, et qui, versées dans le
sang
, assurent la fixité de sa constitution chimico-ph
our les animaux, au contraire, et particulièrement pour les animaux à
sang
chaud, les réserves ne durent pas longtemps et se
ement des appareils de combustion, de destruction. Chez les animaux à
sang
froid, les réserves sont faites dans certains cas
our digérer les albuminoïdes : Brücke a prétendu le retrouver dans le
sang
et dans les muscles. Il est probable qu’on l’isol
’alimentation et qu’elle est introduite du dehors. J’ai montré que le
sang
qui sort d’un muscle en contraction n’est pas plu
même plus souvent le contraire. J’ai fait, en outre, remarquer que le
sang
qui sort d’une glande en sécrétion est plus pauvr
même nature relativement à la combustion directe. J’ai montré que le
sang
veineux qui sort des glandes est à peu près aussi
eux qui sort des glandes est à peu près aussi riche en oxygène que le
sang
artériel, de sorte que l’exagération de la foncti
cide carbonique, que l’on trouve en proportions considérables dans le
sang
veineux rutilant et à la fois chargé d’oxygène et
À côté des cellules bien caractérisées, prirent place les globules du
sang
, hématies et leucocytes, les corps fusiformes du
rent le tissu fondamental du cartilage, ou les noyaux des globules du
sang
de l’écrevisse, ils aperçurent des fibrilles très
division cellulaire, ceux de Bütschli sur les noyaux des globules du
sang
, de Weitzel sur les cellules de la conjonctive en
ns les deux règnes. Bütschli, en étudiant la division des globules du
sang
chez l’embryon, a retrouvé les tractus fibrillair
série d’expériences dans lesquelles je me proposai de suivre dans le
sang
jusqu’à sa disparition le sucre ingéré dans les v
imaux. Dès mes premiers essais, je fus très surpris de trouver que le
sang
des chiens renferme toujours du sucre, quelle que
l’amidon des aliments peut se transformer en sucre et passer dans le
sang
; il avait rencontré de la glycose dans l’intesti
sang ; il avait rencontré de la glycose dans l’intestin, puis dans le
sang
d’un chien qui avait absorbé des matières féculen
digestion des féculents et peut passer de là dans le chyle et dans le
sang
. Mais si cet expérimentateur n’en découvrit pas d
is la contre-épreuve. Il se contenta en effet de dire que le sucre du
sang
provenait de l’amidon ingéré, mais ne rechercha p
géré, mais ne rechercha point, pour corroborer son observation, si le
sang
des animaux qui ne s’étaient point nourris d’amid
st cette contre-épreuve que je fis, et c’est elle qui m’apprit que le
sang
des animaux contient normalement du sucre, indépe
foie que chez les mammifères adultes a lieu la formation du sucre. Le
sang
qui sort du foie est toujours plus abondamment po
édoublement des matières grasses donnant naissance à du sucre dans le
sang
. Lehmann admit que la fibrine du sang en traversa
nt naissance à du sucre dans le sang. Lehmann admit que la fibrine du
sang
en traversant le foie se dédoublait en glycose d’
esthésiante est respirée, absorbée dans le poumon, et circule avec le
sang
dans les tissus. C’est sur le protoplasma plus dé
au contact du poumon ou de la peau ; il est absorbé, pénètre dans le
sang
et vient baigner tous les organes, tous les tissu
es éléments embryonnaires du tissu conjonctif, les globules blancs du
sang
chez les animaux supérieurs ; les amibes, les myx
que nous voyons dans la figure 26 des amibes isolés et des amibes du
sang
ou corpuscules lymphatiques du lombricus agricola
lombricus peuvent s’incorporer des petits corps en suspension dans le
sang
, absolument comme le font les amibes des infusion
alité. Bütschli64 a observé-la division des cellules embryonnaires du
sang
du poulet (voy. fig. 36) ; Weitzel, la proliférat
ste forme le cœur, les gros vaisseaux, les vaisseaux lymphatiques, le
sang
lui-même et la lymphe, c’est-à-dire le système va
avail, une nouvelle complication du travail. En passant de l’animal à
sang
blanc qui a une branchie à celui qui a une traché
il faut jusqu’au bout que je vous obéisse, ces deux reines étoient du
sang
de Berenice. Ce Felix, si connu par Tacite et par
par Tacite et par Joseph, n’épousa jamais qu’une reine ou fille d’un
sang
roïal, qui fut Drusille. Il est vrai qu’elle étoi
fille d’un sang roïal, qui fut Drusille. Il est vrai qu’elle étoit du
sang
de Berenice. C’étoit sa propre soeur. Je ne voudr
animalcules et leurs derniers atomes… Il n’a oublié ni une goutte de
sang
, ni une goutté de boue, analyseur patient, minuti
é dans le fond de ces mains-là… Elles n’étaient pas toutes tachées de
sang
, mais toutes, sans exception de fange ; car c’est
lui, l’autre proscripteur, ne s’arrêta pas. Il ne dit pas à sa mer de
sang
, qui lui eût désobéi, du reste : « Tu n’iras pas
nobles imaginations de ce siècle furent ébranlées et éblouies par le
sang
, — cette pourpre qui éblouit quand il s’agit de j
en deux vers célèbres, — blasphème qui passe ! Sur la croix que son
sang
inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu ! No
tion cérébrale excessive ! c’est les vaisseaux turgides et gonflés de
sang
laissant transsuder des globules ! c’est la subst
a bêtise — deux faits, selon lui, congénères, — par le charriage d’un
sang
immonde et vicié à travers les plus pures veines
a plus réfléchie, la plus forgée à froid ; car M. Soury, cet animal à
sang
blanc dans le talent (pour parler comme lui), n’a
t, combattant quelquefois contre sa patrie, répandant sans remords le
sang
de ses concitoyens, et sur le champ de carnage at
nos pertes ; il célèbre cette brave noblesse qui partout a versé son
sang
pour l’État76. Il peint de la manière la plus tou
i représente la patrie, et qui partage avec elle la reconnaissance du
sang
qu’on a versé pour elle, n’assisterait-il pas à c
i de M. de Luttaux qui, blessé de deux coups, affaibli et perdant son
sang
, s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie,
nant sur les cours du temple. Peut-être le revit-elle en songe, et le
sang
de ce beau jeune homme, qui allait être versé, lu
ligé de faire quelque concession ; mais hésitant encore à répandre le
sang
pour satisfaire des gens qu’il détestait, il voul
s chrétiens, l’auraient pleinement acceptée, en s’écriant : « Que son
sang
retombe sur nous et sur nos enfants 1151 ! » Ces
ale, n’est pas le coupable. Nul n’est admis à dire qu’il a horreur du
sang
, quand il le fait verser par ses valets. Ce ne fu
ut la subir. Hélas ! il faudra plus de dix-huit cents ans pour que le
sang
qu’il va verser porte ses fruits. En son nom, dur
cée, surchargée d’étoffes ; une Medée de coulisse ; pas une goutte de
sang
qui tombe de la pointe de son poignard ou qui cou
r le devant un très bel enfant renversé sur les degrés arrosés de son
sang
; mais il est sans effet. Ce peintre ne pense ni
ve dans les cavernes du Latium, suçant plus tard, au lieu de lait, le
sang
du genre humain, ne pouvant grandir qu’en dévoran
champs de bataille au lieu d’un, et le Rhin ne roulerait pas moins de
sang
que le Pô et l’Adige. Comment la France, puissanc
mais est-ce à la France de se trahir elle-même, en livrant au prix du
sang
français une péninsule de plus, et une péninsule
et Londres retournent aujourd’hui, contre la pensée de la France, le
sang
de la France versé en Italie. Mais la pensée du P
. Le Piémont aura sa grande et honorable place qu’il a achetée de son
sang
dans l’Italie subalpine, mais il ne prendra pas l
ituant de l’Europe y suffit. Ce fut la première pensée qui jaillit du
sang
encore chaud de la France après la victoire de So
? La confédération italique aurait jeté du moins ses racines dans ce
sang
. La monarchie piémontaise absorbant l’Italie anne
e ses réactions futures ne retombe pas sur la France, qui a versé son
sang
pour les Italiens ; mais que cette responsabilité
voulait illuminer d’un reflet de belles-lettres sa pourpre teinte de
sang
. Remarquez bien que nous ne parlons ici que des l
éroïsme et le terrorisme ; personne n’a fait un plus sévère triage du
sang
et des vérités, des victimes et des bourreaux ; m
faite de la moindre lâcheté de conscience, ou de la moindre goutte de
sang
livré par cette assemblée ? La Convention ne sauv
e renommée ; elle perdit de renommée la démocratie en la souillant du
sang
de ses milliers de victimes ; elle jeta des têtes
e française ? L’influence du cinquième acte d’une tragédie à flots de
sang
sur un auditoire sans haleine, la pitié, l’horreu
opre mort et la mort de ses ennemis sur une tribune les pieds dans le
sang
; orateur pathétique de la pitié, de la justice,
pe, et défia l’imagination de l’Europe de se détacher du spectacle de
sang
qu’elle donnait aux nations. XXII Mais peut
s jusque-là à la langue. C’était une corde nouvelle, corde trempée de
sang
et de larmes, que la mort avait ajoutée à la lyre
ce n’est pas moi qui fais pousser mes cheveux, qui fais circuler mon
sang
, qui contracte mes muscles, etc., etc., etc. Cepe
e de la contraction musculaire, de la digestion, de la circulation du
sang
, parce que c’est le muscle qui se contracte, l’es
parce que c’est le muscle qui se contracte, l’estomac qui digère, le
sang
qui circule et non pas lui. « Ces phénomènes so
entons parfois de la sensation la plus irrécusable, couler dans notre
sang
, frissonner dans notre moelle, frémir dans notre
odopsie Berlue (latin : bislacere) Diplopique Bigle Apoplexie Coup de
sang
On pourrait continuer, car le vocabulaire gréco-
eurs ! Ainsi l’adonis aestivalis ou autumnalis est appelé : goutte de
sang
, sang de Vénus, sang de Jésus ; l’anémone nemoros
Ainsi l’adonis aestivalis ou autumnalis est appelé : goutte de sang,
sang
de Vénus, sang de Jésus ; l’anémone nemorosa est
aestivalis ou autumnalis est appelé : goutte de sang, sang de Vénus,
sang
de Jésus ; l’anémone nemorosa est la pâquerette,
lon on voit bien que la puissance philosophique demeure dans ce noble
sang
. Comment négliger de marquer que le sol d’où sort
aboutissent tant d’efforts, tant d’enthousiasmes dépensés et tant de
sang
versé ; mais si le but qu’on déclarait viser n’a
rnir une riche abondance d’arguments aux opinions qu’il avait dans le
sang
. (Le Journal, 25 janvier 1900).
Lorrain, Jean (1855-1906) [Bibliographie] Le
Sang
des Dieux (1882). — La Forêt bleue (1883). — Les
. — M. de Phocas (1901). OPINIONS. Marcel Fouquier Dans le
Sang
des Dieux, de M. Jean Lorrain, il y a de bien bea
’un temps terrible où chacun, même les femmes, avait sur les mains du
sang
de quelqu’un. Et le mérite de l’historien, toujou
imaient, dans leur orgueil, quoiqu’ils n’en fussent pas, à se dire du
sang
de Charlemagne. Mais ils n’auraient eu de Charlem
, et les victoires de Henri IV firent le reste. Quelques gouttes d’un
sang
héroïquement versé lavèrent toutes les infamies d
n rouge du passé, on le faisait bleu, et s’il y restait des taches de
sang
plus tenaces que les autres et qu’il était imposs
isait couler dans la bouche, ouverte de force, des frères vivants, le
sang
des frères égorgés, brûlait les femmes vives, les
Forneron qu’à M. Taine. Lui aussi a mis les pieds dans le torrent de
sang
répandu. Lui aussi y a mis la main et il en a com
z pas ! ce cannibalisme dont elle est marquée ne fut pas l’ivresse du
sang
bu, à force d’en boire. Il ne se produisit pas ta
d’en boire. Il ne se produisit pas tard. Il fut immédiat. L’orgie du
sang
commença dès le potage. Comme la plupart des hist
un moyen de la guérir, c’est avec les effroyables douches de tout le
sang
qu’elle a versé ! XIV Forneron a été un de
Il faut donner à M. le duc du Maine « le bonnet comme aux princes du
sang
qui depuis longtemps ne l’est plus aux pairs, mai
u cérémonial, pour en laisser une entière à l’avantage des princes du
sang
qui n’en prêtent point ; et pareillement le faire
et sortir de séance tout comme les pairs, au lieu que les princes du
sang
traversent le parquet ; l’appeler par son nom com
avec le bonnet à la main un peu moins baissé que pour les princes du
sang
qui ne sont que regardés sans être nommés ; enfin
haque fois qu’il viendra au Parlement, à la différence des princes du
sang
qui le sont par deux, et des pairs dont aucun n’e
lise, sans que ce qu’il en revenait au roi pût suffire, qui tirait le
sang
de ses sujets sans distinction, qui en exprimait
a véhémence » ; une licence d’expressions qui, en face d’un prince du
sang
, se déchaîne jusqu’aux insultes, « personne ne po
Ne voyez-vous pas la bête souterraine, furet furieux, échauffé par le
sang
qu’il suce, sifflant et jurant au fond des terrie
ne comprenait pas comment des nerfs d’homme y pouvaient résister ; le
sang
fiévreux de l’animal de proie s’allumait pour ne
c une barbe de plume qui chatouille, mais qui ne fouette pas jusqu’au
sang
. Il était un roi d’Yvetot Peu connu dans l’h
. « Près de la borne où chaque État commence « Aucun épi n’est pur de
sang
humain. « Peuples, formez une sainte alliance,
t sa course : « Fondez les lois dans vos pays souffrants ; « De votre
sang
ne livrez plus la source « Aux rois ingrats, aux
i ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le
sang
qu’il nous a coûté ; Sur le sein de la Liberté No
trop légitime offerte aux oppositions pour renverser ce trône dans le
sang
; mais on a dit avec raison que les chansons de B
nces, précipiter son pays dans l’anarchie et l’Europe dans une mer de
sang
. Le roi m’avait fait appeler déjà deux fois pour
tis du pavé et animés par la poudre sans autre but que de verser leur
sang
pour quelque chose, peu importe quoi ! Il y a des
r sang pour quelque chose, peu importe quoi ! Il y a des heures où le
sang
a besoin de se répandre généreusement en France :
a besoin de se répandre généreusement en France : le peuple a plus de
sang
que d’idées ; enfin il y avait les vaniteux, part
e planche sur le ruisseau ! Et je m’en allai. « Ce ruisseau était de
sang
, ne l’oubliez pas ! Lafayette ne fit-il pas comme
r les royalistes. Une telle contradiction entre le nom d’un prince du
sang
et son rôle de roi révolutionnaire faisait du duc
rité ; mais, d’ailleurs, fussiez-vous vieux et n’eussiez-vous plus de
sang
dans les veines, dans des crises comme celle-ci i
ni vieillards : on doit autant à sa patrie la dernière goutte de son
sang
que la première. » « — Non, me dit-il tristement,
» XL Élevons un mausolée à cet homme de notre chair et de notre
sang
, à cet homme qui personnifie si bien nos faibless
une enfant, naïve et bonne comme la Marguerite de Goethe, et du même
sang
. Au bout de vingt pages, on voit involontairement
représenter la justice toujours vivante et partout présente, voilà le
sang
nouveau que la Réforme a fait entrer dans les vei
t s’acharnent encore, d’autant plus féroces qu’ils ont déjà goûté son
sang
. Au dernier moment, quand elle croit leur échappe
e, dit-elle quelque part, je trouve que j’ai en moi presque autant du
sang
de mon père que de ma mère. » Quoique douce, quoi
ups de bâton trottent ; on leur jette à la tête des poêlons pleins de
sang
de porc ; les chiens mettent leurs habits en pièc
es idées ne sont que des frémissements ou des élans de la chair et du
sang
. Jamais l’animal physique n’a plus entièrement re
pour digérer au dessert. La vertu est dans le tempérament et dans le
sang
; l’éducation bavarde et le rigorisme monacal n’y
les animaux de noble race. Mais il souffrira qu’on le batte jusqu’au
sang
plutôt que d’exposer un pauvre garde-chasse. Il p
Il sera libéral de sa bourse, de ses peines, de sa souffrance, de son
sang
; il ne s’en vantera pas ; il n’aura ni orgueil,
es odes. Vous ne connaissez que l’élan des sens, le bouillonnement du
sang
, l’effusion de la tendresse, mais non l’exaltatio
Il prie ses voisins de tirer son mouchoir de sa poche pour arrêter le
sang
qui coule de sa tête ; les voisins tirent le mouc
des à bord, les fait monter sur le pont à coups de fouet, crachant le
sang
, défaillant de faiblesse ; plusieurs deviennent f
ues qui s’abouchent dans son intérieur, il compte les palpitations du
sang
qui les traverse, il explique leurs changements d
tes, les torses se soulèvent, les chairs palpitent, la tiède rosée du
sang
court sous la peau veinée, les visages parlants s
se égorgée, les yeux tors, la bouche contractée, grinçant à l’idée du
sang
qui l’éclabousse et le dénonce, ou ce joueur ruin
mith, Burke, Sheridan, Moore ont une nuance propre, qui vient de leur
sang
, ou de leur parenté proche ou lointaine, la nuanc
charmes Ne font pas de pareilles armes ; Qu’on voit que le plus noble
sang
. Fût-il d’Hector ou d’Alexandre, Est aussi facil
ords du Cocyte, Il n’est plus parlé de mérite, Ni de vaillance, ni de
sang
; L’ombre d’Achille ou de Thersite, La plus grand
te et l’imposture. Mes homicides mains, promptes à me venger, Dans le
sang
innocent brûlent de se plonger. Misérable ! et je
ble ; Je crois te voir cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton
sang
devenir le bourreau ! Pardonne. Un dieu cruel a p
érance, et qui a payé lui-même ce bon mouvement, de sa tête et de son
sang
, mérite qu’on lui pardonne beaucoup ; mais ajouto
tés de perturbateurs séditieux, de brouillons faméliques, d’hommes de
sang
, aille se reconnaître à un tel portrait, et décla
ser par les boues et par la fange. Il lui faut repasser à travers le
sang
; non seulement célébrer les Marat, les Billaud-V
ue je la reconnaisse, que je tombe à ses pieds, que je verse tout mon
sang
pour elle ? Ouvrez les prisons à ces feux cent mi
isme et l’humanité ne souffrent aucune composition avec les hommes de
sang
, et ne se permettent point, comme passeport et co
a lecture de ces pages bigarrées, toutes tachées encore de boue et de
sang
, et convulsives, image vivante (jusque dans les m
quelques anciens croyaient pouvoir réunir à de véritables vertus. Le
sang
tressaille à la vue du sang ; et le guerrier qui
pouvoir réunir à de véritables vertus. Le sang tressaille à la vue du
sang
; et le guerrier qui brave ses propres périls ave
saient des pleurs, se sentaient émus, comme si le jour horrible où le
sang
avait été versé injustement ne pouvait jamais ces
▲