Sainte
Térèse Œuvres complètes de sainte Térèse. Tra
Sainte Térèse Œuvres complètes de
sainte
Térèse. Traduites par le P. Marcel Bouix. [Le Pa
hons les Lettres portugaises de la traduction des Œuvres complètes de
sainte
Térèse 8. Certes ! nous sommes trop catholique, n
es trop catholique, nous connaissons trop le respect qu’on doit à une
sainte
dont les pieds transfigurés posent actuellement s
d’un homme, ils pourront du moins apprendre aussi dans ces œuvres de
sainte
Térèse, traduites pour eux, ce que c’est qu’une v
assez d’esprit pour se permettre l’ignorance, on parle quelquefois de
sainte
Térèse, mais on ne la connaît pas, et les idées q
l, à la flamme, partout où elle était allumée, et vous n’avez plus de
sainte
Térèse que le portrait presque populaire de Gérar
traduit, avec un talent éclatant de fidélité, les œuvres complètes de
sainte
Térèse, de cette femme qui eut deux génies, quand
ge de l’abbé Bouix, et qu’il est arrivé à la traduction des œuvres de
sainte
Térèse ce qui était arrivé à la traduction de la
s de sainte Térèse ce qui était arrivé à la traduction de la Somme de
saint
Thomas d’Aquin. Que voulez-vous dire, en effet, q
n effet, quand on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une
Sainte
, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il
on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette
Sainte
-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en conve
ire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette Sainte-là fût-elle
sainte
Térèse ? Car, il faut en convenir, sainte Térèse,
e, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en convenir,
sainte
Térèse, par exception, n’a pas été frappée de l’i
e l’impopularité dédaigneuse ou moqueuse dont sont frappés les autres
Saints
, dans ce siècle d’impertinentes lumières. On a mê
d’Espagne. Nous nous soucions fort peu, il est vrai, de l’Espagne de
saint
Isidore de Séville, de saint Ignace de Loyola, de
es et des castagnettes, et c’est, ma foi ! un avantage, même pour une
sainte
, que d’être du pays de la marquise d’Amaegui. Rai
’être du pays de la marquise d’Amaegui. Raillerie à part, d’ailleurs,
sainte
Térèse, qui n’est guère connue en France, comme n
ême Voltaire, qui a déshonoré Jeanne d’Arc, ne se serait pas moqué de
sainte
Térèse. Même les sales historiens qui ont expliqu
nt expliqué par de la pathologie l’héroïsme surnaturel de cette autre
Sainte
qui n’a encore été canonisée que par la patrie, n
la patrie, n’auraient pas osé tacher cette pure lumière qu’on appelle
sainte
Térèse. Même Renan, l’ennemi des Saints modernes,
te pure lumière qu’on appelle sainte Térèse. Même Renan, l’ennemi des
Saints
modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau d
’ennemi des Saints modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau de
sainte
Térèse n’est pas vraiment une auréole. C’est ains
te, elle aime mieux se taire que parler. Mais, nous, nous parlerons !
Sainte
Térèse, grâce à cette traduction de ses œuvres co
? III L’infinité ! Voilà, en effet, le caractère des œuvres de
sainte
Térèse. Voilà la marque distinctive et à part de
uelques-unes de ses Pensées. Seulement, ce ne fut que quelquefois, et
sainte
Térèse, c’est toujours ! Et ce n’est pas non plus
oujours ! Et ce n’est pas non plus toute la différence à mettre entre
sainte
Térèse et Pascal. Pascal est infini dans le doute
Pascal est infini dans le doute, dans l’anxiété, dans la crainte, et
sainte
Térèse l’est dans la foi, dans l’amour et dans l’
ur et la foi, sont au-dessus de la crainte, de l’anxiété et du doute,
sainte
Térèse est au-dessus de Pascal ! Je sais bien que
s’élancer aux gouffres de lumière qui sont en haut, et voilà pourquoi
sainte
Térèse, qui monta et ne descendit jamais, sainte
t, et voilà pourquoi sainte Térèse, qui monta et ne descendit jamais,
sainte
Térèse, la Ravie et la Ravissante, l’emporte sur
ta dans sa vie sur le farouche Solitaire qui ne réussit pas à être un
Saint
. Moins encore que Pascal, qui songeait peu à fair
ttérature lorsque dans ses Pensées il essayait de se faire de la foi,
sainte
Térèse, dont la littérature espagnole a le très j
rquoi peut-être ce qu’elle nous a laissé est si beau ! Elle était une
Sainte
, mais c’était là son genre de génie. La sainteté
e feu s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture de la Vie des
Saints
. Aussi tous les deux, après cette lecture, s’en é
nt en eux ce grand et précoce amour du Dieu qui les fît plus tard des
Saints
l’un et l’autre. Mais Térèse en particulier, Térè
t des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le langage de
sainte
Térèse, ce langage trop simple, trop raréfié, tro
t au génie, comme un air trop pur qui serait mortel à la santé. Quand
sainte
Térèse, dans sa Vie, nous rend compte de ses cont
a quiétude, de la quiétude à l’extase, et de l’extase au ravissement,
sainte
Térèse s’exprime rarement par des images, et lors
ez donc faire comprendre aux âmes du xixe siècle les humilités de la
Sainte
, qui s’appelle criminelle, elle qui n’a jamais pé
le marcherait sur de fines perles, et il sourira de l’innocence de la
Sainte
, et peut-être de la rouerie paradoxale du critiqu
qui voudrait la faire admirer !!! V C’est que, pour comprendre
sainte
Térèse, la suprême beauté morale de sainte Térèse
C’est que, pour comprendre sainte Térèse, la suprême beauté morale de
sainte
Térèse, il faut avoir au moins la notion de la be
lecture d’un autre poète ; mais c’est bien plus vrai de la lecture de
sainte
Térèse. Le Système du monde de Laplace n’a qu’un
e de lecteurs qui l’entendent et peuvent le juger, mais les écrits de
sainte
Térèse sont plus difficiles à comprendre, dans le
positifs ! ils le croient du moins !) et qui va nous montrer, dans la
sainte
Térèse entrevue, une autre sainte Térèse inconnue
!) et qui va nous montrer, dans la sainte Térèse entrevue, une autre
sainte
Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations.
e, une autre sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations.
Sainte
Térèse est toujours pour l’imagination ou l’ignor
ion ou l’ignorance françaises le fameux portrait de Gérard : la belle
Sainte
à genoux, avec sa blancheur de rose macérée, son
it redevenue chrétienne en lisant le Génie du Christianisme, c’est la
sainte
Térèse de ce livre rhétorico-religieux, mais ce n
où les phrases ne sont plus que des cris, et ce n’est pas non plus la
sainte
Térèse du livre des Fondations. La sainte Térèse
et ce n’est pas non plus la sainte Térèse du livre des Fondations. La
sainte
Térèse des Fondations a été dévorée par le feu de
cendent tout à coup sur la terre, et vous avez la seconde grandeur de
sainte
Térèse, vous avez la Térèse des Fondations ! La T
’est une Blanche de Castille au cloître, mais supérieure à la mère de
saint
Louis par cela seul qu’elle est restée vierge et
e enfanta à la vie religieuse et qu’elle éleva pour les cieux ! Cette
sainte
Térèse-là, inconnue, n’est révélée que par sa Vie
a dit Bossuet) qu’aucun chef d’État n’eut peut-être au même degré que
sainte
Térèse, l’Extatique, la Sainte de l’Amour. Malheu
État n’eut peut-être au même degré que sainte Térèse, l’Extatique, la
Sainte
de l’Amour. Malheureusement, du reste, ce n’est p
re de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la vie de
Sainte
Térèse écrite par elle-même ; il faudrait s’arrêt
ète cette lente et magnifique Assomption de l’Amour ! Or, le livre de
sainte
Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour l
uer avec les lois physiologiques dont nous sommes si fiers, la Vie de
Sainte
Térèse, confessée par elle, est un de ces grands
dans les sciences naturelles, dans le monde extérieur de la vie, une
sainte
Térèse est un colosse du même ordre, à l’opposite
trouvent, s’imaginent que la psychologie est d’hier. La traduction de
sainte
Térèse pourra leur montrer, en attendant que l’ab
XXXI.
Sainte
Térèse33 [Le Pays, 1er février 1853 — 6 septem
a traduit avec un talent éclatant de fidélité les œuvres complètes de
Sainte
Térèse, de cette femme qui eut deux génies, quand
uvrage de M. Bouix, et qu’il est arrivé à la traduction des œuvres de
Sainte
Térèse ce qui était arrivé à la traduction de la
n effet, quand on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une
Sainte
, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il
on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette
Sainte
-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en conve
ire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette Sainte-là fût-elle
sainte
Térèse ? Car, il faut en convenir, Sainte Térèse,
e, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en convenir,
Sainte
Térèse, par exception, n’a pas été frappée de l’i
e l’impopularité dédaigneuse ou moqueuse dont sont frappés les autres
Saints
, dans ce siècle d’impertinentes lumières. On a mê
es et des castagnettes, et c’est, ma foi ! un avantage, même pour une
Sainte
, que d’être du pays de la marquise d’Amaegui. Rai
’être du pays de la marquise d’Amaegui. Raillerie à part, d’ailleurs,
Sainte
Térèse, qui n’est guère connue en France que pour
ême Voltaire, qui a déshonoré Jeanne d’Arc, ne se serait pas moqué de
Sainte
Térèse ! Même les sales historiens qui ont expliq
nt expliqué par de la pathologie l’héroïsme surnaturel de cette autre
Sainte
qui n’a encore été canonisée que par la patrie, n
la patrie, n’auraient pas osé tacher cette pure lumière qu’on appelle
Sainte
Térèse ! Même M. Renan, l’ennemi des Saints moder
ure lumière qu’on appelle Sainte Térèse ! Même M. Renan, l’ennemi des
Saints
modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau d
’ennemi des Saints modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau de
Sainte
Térèse n’est pas vraiment une auréole. C’est ains
te, elle aime mieux se taire que parler ! Mais, nous, nous parlerons.
Sainte
Térèse, grâce à la traduction que M. l’abbé Bouix
é ? II L’infinité ! Voilà, en effet, le caractère des œuvres de
Sainte
Térèse. Voilà la marque distinctive et à part de
quelques-unes de ses pensées. Seulement ce ne fût que quelquefois, et
Sainte
Térèse, c’est toujours ! Et ce n’est pas non plus
oujours ! Et ce n’est pas non plus toute la différence à mettre entre
Sainte
Térèse et Pascal. Pascal est infini dans le doute
Pascal est infini dans le doute, dans l’anxiété, dans la crainte, et
Sainte
Térèse l’est dans la foi, dans l’amour et dans l’
our et la foi sont au-dessus de la crainte, de l’anxiété et du doute,
Sainte
Térèse est au-dessus de Pascal ! Je sais bien que
s’élancer aux gouffres de lumière qui sont en haut, et voilà pourquoi
Sainte
Térèse, qui monta et ne descendit jamais, Sainte
t, et voilà pourquoi Sainte Térèse, qui monta et ne descendit jamais,
Sainte
Térèse, la Ravie et la Ravissante, l’emporte sur
ta dans sa vie sur le farouche Solitaire qui ne réussit pas à être un
Saint
. Moins encore que Pascal, qui songeait peu à fair
térature, lorsque dans ses Pensées il essayait de se faire de la foi,
Sainte
Térèse, dont la littérature espagnole a le très j
rquoi peut-être ce qu’elle nous a laissé est si beau ! Elle était une
Sainte
, mais c’était là son genre de génie. La sainteté
e feu s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture de la Vie des
Saints
. Aussi tous les deux, après cette lecture, s’en é
nt en eux ce grand et précoce amour du Dieu qui les fit plus tard des
Saints
l’un et l’autre. Mais Térèse en particulier, Térè
t des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le langage de
Sainte
Térèse, ce langage trop simple, trop raréfié, tro
au génie, comme un air trop pur, qui serait mortel à la santé. Quand
Sainte
Térèse, dans sa Vie, nous rend compte de ses cont
la quiétude, de la quiétude à l’extase et de l’extase au ravissement,
Sainte
Térèse s’exprime rarement par des images, et lors
faire comprendre aux âmes du Dix-neuvième Siècle les humilités de la
Sainte
, qui s’appelle criminelle, elle qui n’a jamais pé
le marcherait sur de fines perles, et il sourira de l’innocence de la
Sainte
, et peut-être de la rouerie paradoxale du critiqu
qui voudrait la faire admirer !!! IV C’est que, pour comprendre
Sainte
Térèse, la suprême beauté morale de Sainte Térèse
C’est que, pour comprendre Sainte Térèse, la suprême beauté morale de
Sainte
Térèse, il faut avoir au moins la notion de la be
lecture d’un autre poëte : mais c’est bien plus vrai de la lecture de
Sainte
Térèse. Le Système du Monde de Laplace n’a qu’un
e de lecteurs qui l’entendent et peuvent le juger, mais les écrits de
Sainte
Térèse sont plus difficiles à comprendre dans les
positifs ! ils le croient du moins !) et qui va nous montrer, dans la
Sainte
Térèse entrevue, une autre Sainte Térèse inconnue
!) et qui va nous montrer, dans la Sainte Térèse entrevue, une autre
Sainte
Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations…
ue, une autre Sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations…
Sainte
Térèse est toujours pour l’imagination ou l’ignor
tion ou l’ignorance française le fameux portrait de Gérard ; la belle
Sainte
à genoux, avec sa blancheur de rose macérée, son
it redevenue chrétienne en lisant le Génie du christianisme, c’est la
Sainte
Térèse de ce livre rhétorico-religieux, mais ce n
où les phrases ne sont plus que des cris, et ce n’est pas non plus la
Sainte
Térèse du livre des Fondations. La Sainte Térèse
et ce n’est pas non plus la Sainte Térèse du livre des Fondations. La
Sainte
Térèse des Fondations a été dévorée par le feu de
cendent tout à coup sur la terre, et vous avez la seconde grandeur de
Sainte
Térèse, vous avez la Térèse des Fondations ! La T
’est une Blanche de Castille au cloître, mais supérieure à la mère de
saint
Louis par cela seul qu’elle est restée vierge et
e enfanta à la vie religieuse et qu’elle éleva pour les cieux ! Cette
Sainte
Térèse-là, inconnue, n’est révélée que par sa Vie
a dit Bossuet) qu’aucun chef d’État n’eut peut-être au même degré que
sainte
Térèse, l’Extatique, la Sainte de l’Amour. Malheu
État n’eut peut-être au même degré que sainte Térèse, l’Extatique, la
Sainte
de l’Amour. Malheureusement, du reste, ce n’est p
re de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la vie de
Sainte
Térèse, écrite par elle-même ; il faudrait s’arrê
ète cette lente et magnifique Assomption de l’Amour ! Or, le livre de
Sainte
Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour l
uer avec les lois physiologiques dont nous sommes si fiers, la vie de
Sainte
Térèse, confessée par elle, est un de ces grands
dans les sciences naturelles, dans le monde extérieur de la vie, une
Sainte
Térèse est un colosse du même ordre, à l’opposite
trouvent, s’imaginent que la psychologie est d’hier. La traduction de
Sainte
Térèse pourra leur montrer aujourd’hui, en attend
r d’un livre sur le Style et d’une traduction du livre des Visions de
sainte
Angèle de Foligno, ainsi que des œuvres choisies
seuil ! Il y a des figures qui empêchent d’entrer. Physionomie de
Saints
[Le Constitutionnel, 5 janvier 1875.] V L
ier 1875.] V Le livre d’Ernest Hello intitulé : Physionomies de
Saints
, n’est pas un livre de l’ordre littéraire accoutu
regrettera-t-on de ne pas croire à ce qui est si beau ! Il s’agit de
Saints
dans ce livre, tout aussi original de christianis
u à cette profondeur semble une prodigieuse originalité. Il s’agit de
Saints
, mais de quelques Saints. Ernest Hello n’est pas
le une prodigieuse originalité. Il s’agit de Saints, mais de quelques
Saints
. Ernest Hello n’est pas un historien au nombre et
e et au détail. Il n’écrit pas la biographie minutieuse et suivie des
Saints
qu’il groupe dans son livre. Il se contente de ra
mies, opposées aux physionomies des grands hommes qui ne sont pas des
Saints
. Dans le livre de moraliste chrétien intitulé : l
s, quand on n’en a pas peur et qu’on se fie à sa force, il a pris les
Saints
par leur auréole pour nous les montrer mieux et c
nt du ridicule contre lequel ils ne se battent pas ! Ce sont même les
Saints
les plus ridicules, les plus bas au regard du mon
es plus grands à la lumière de Dieu. Le miracle, qui est le signe des
Saints
(hoc signo vinces), le miracle, qui démonte tant
e méthode du xixe siècle, — le siècle bourgeois ! — embourgeoisé les
Saints
, ce qui est pis, je crois, que de les encanailler
isé les Saints, ce qui est pis, je crois, que de les encanailler. Les
Saints
d’Ernest Hello ne ressemblent nullement aux Saint
s encanailler. Les Saints d’Ernest Hello ne ressemblent nullement aux
Saints
juste-milieu d’Augustin et d’Amédée Thierry, ces
ajestueux polissons ! Jamais pareil livre ne fut plus nécessaire. Les
Saints
s’en allaient comme les rois étaient partis. Ils
étendus miséricordieusement sur le monde, le Jansénisme dénichait les
Saints
, comme il disait agréablement, c’est-à-dire les j
s niches et de leurs autels ! Baillet fut même appelé un dénicheur de
Saints
par ces tristes-à-pattes affreux, qui trouvaient
ient… Nul homme de génie ou de talent ne se levait pour la gloire des
Saints
méconnus. L’école protestante et rationaliste de
e ! Montalembert avait fait son vitrail sans naïveté et sans éclat de
sainte
Élisabeth de Hongrie. Mais nulle part de foi féco
retrouvèrent l’accent qu’il faut avoir quand on se mêle de parler des
Saints
. Lacordaire surtout (rendons-lui cette justice),
reconnaisse et qu’on adore, tandis que l’auteur de la Physionomie de
Saints
ébauche du pouce seulement quelques traits, mais
Ordre, quelle différence d’expression ! L’auteur de la Physionomie de
Saints
a la simplicité charmante des temps naïfs et la p
. Ce n’est pas, assurément, un mystique à la manière de plusieurs des
Saints
qu’il décrit ; chez lui, l’esprit ne sort pas de
e de ces irruptions et de ces trouées en Dieu qu’eurent, par exemple,
sainte
Thérèse ou Catherine de Sienne. Le surnaturel, au
estés sur leurs bases humaines. Il ne fait pas dans sa Physionomie de
Saints
ce que l’admirable sœur Emerich fait dans l’histo
VII Voilà quel est l’Ernest Hello du livre de la Physionomie de
Saints
. Je disais plus haut qu’il était resté dans ce li
particulier d’esprit que nous lui connaissions. Le physionomiste des
Saints
est le même esprit, le même talent que l’auteur d
gonflée d’un cygne s’enlève plus aisément dans un éther plus pur… Les
Saints
étant au-dessus de l’homme, Hello a été au-dessus
sujet change en tournant les pages et que toutes ces physionomies de
Saints
s’entresuivent, l’inconvénient de cette brièveté,
tre côté, il y a tant d’ineffables mystères dans la surnaturalité des
Saints
, qu’il n’est guères possible d’en parler longtemp
xemple, celles de saint Panurphe, de saint Leufroy, de saint Jude, de
sainte
Gertrude, de saint Goar, etc., et les autres radi
, de saint Grégoire le Grand, de saint Augustin, de saint Bernard, de
sainte
Thérèse. Et, de toutes, l’habile physionomiste a
d’un regard leur secret aux physionomies historiques et célestes des
Saints
. Et ce n’est pas tout : il nous les reproduit aus
ar il n’a pas plus besoin d’un grand espace, pour donner la vie à ses
Saints
, que Fiesole pour donner la vie à ses moines, dan
ure d’histoire ?… L’Histoire, sur laquelle, dans cette Physionomie de
Saints
, il a jeté des regards rapides et dont le perçant
ysionomies. Il a touché d’un effleurement de feu trente-deux têtes de
Saints
qu’il a rendues flamboyantes, mais, puisqu’il aim
es de Saints qu’il a rendues flamboyantes, mais, puisqu’il aimait les
Saints
, puisqu’il les comprenait et qu’il savait pénétre
petitesse relative des plus grands hommes, quand on les compare à des
Saints
. Avec le génie hardi que je reconnais à Ernest He
me paraît plus propre que Chateaubriand lui-même à écrire la vie des
Saints
. Dans son livre, il ne l’a pas écrite, mais il y
au courant des raisons qui l’ont entraîné à publier sa Physionomie de
Saints
. Il a voulu, dit-il, montrer à un siècle turbulen
ur les autres, si c’est, ce jour-là, la fête d’une petite bergère, de
sainte
Germaine, par exemple, elle célébrera la fête de
e, mais il est une raison plus pratique de nous occuper de la vie des
Saints
, que j’eusse souhaité lui voir nous donner. Sans
e souhaité lui voir nous donner. Sans doute, l’Église se souvient des
Saints
une fois qu’ils sont faits ! mais il faut en fair
ne fourmi noire sur une table noire », y voit le resplendissement des
Saints
dans les ténèbres de leurs vies les plus cachées
si on ne lui montre pas tout… Voilà pourquoi il faut lui montrer les
Saints
dans des histoires dignes de leurs vies et de leu
d ils n’ont pas été trahis. Mais le temps est venu, enfin, d’ôter les
Saints
des mains des cuistres, et de les restituer au gé
e est le Pere Calmet, Bénédictin. Son ouvrage est intitulé : Histoire
sainte
de l’ancien & du nouveau Testament, pour serv
vol. 1738. est d’une indécence extrême. Ce Jésuite a écrit la vie des
saints
Patriarches à peu près comme on raconte les avent
, vous en avez une écrite avec beaucoup de simplicité dans l’Histoire
Sainte
de Dom Calmet. Elle a été imprimée séparément in-
les faits. Il rédigeoit ses recueils sous divers titres des Vies des
Saints
, d’Auteurs, d’Empereurs, de persécutions, d’Hérés
le savant Père Dom, Thieri Ruinart, Bénédiction de la Congrégation de
St
. Maur. Ils ont été. fidélement mis en françois pa
l’Eglise dans les Peres qui l’ont illustrée. Ainsi la Lettre du Pape
St
. Clément, celles de St. Ignace, Martyr ; les Apol
s qui l’ont illustrée. Ainsi la Lettre du Pape St. Clément, celles de
St
. Ignace, Martyr ; les Apologies de St. Justin, le
es de St. Ignace, Martyr ; les Apologies de St. Justin, les Œuvres de
St
. Clément d’Alexandrie, quelques traités de Tertul
lien ; l’ouvrage d’Origéne contre Celse, les Œuvres ou les Lettres de
St
. Cyprien, avec le traité de Lactance de la mort d
chés font l’Histoire du Pontificat de S. Leon, celle du Pontificat de
St
. Grégoire le Grand, le traité historique de l’éta
en Zoroastre & de l’ancien Hermés ; systême qui séduisit longtems
St
. Augustin. Cette histoire est enrichie de connois
En 1691. Don Mathieu petit Didier, Bénédiction de la Congrégation de
St
. Vannes, fit imprimer un volume in-8°. sous le ti
qu’il n’étoit pas de lui. On voulut que M. de Bassompierre, Evêque de
Saintes
, eût fait les six premiers siécles de cet ouvrage
es, publiés depuis 1729. jusqu’en 1763. Cet ouvrage ne va que jusqu’à
St
. Bernard, & ne comprend point par conséquent
e à fond de leur Religion, par M. Tricalet, Directeur du Séminaire de
St
. Nicolas du Chardonnet, à Paris chez Lotin en 9.
iastiques ; on n’y en trouve qu’une trentaine, & l’auteur finit à
St
. Bernard. Son livre n’est proprement qu’un abrégé
p; des Docteurs de l’Eglise ; des meilleurs interprêtes de l’Ecriture
Sainte
, Juifs & Chrétiens ; des Théologiens scholast
assions & des intrigues qui se mêlent souvent aux choses les plus
saintes
, il peut sortir des loix équitables & des dog
que la sienne. Son ouvrage, composé sur les Archives mêmes du Château
St
. Ange, où sont toutes les négociations du Concile
Papes est pourtant plus exacte que l’histoire de ces Pontifes depuis
St
. Pierre jusques à Benoît XIII. inclusivement, in-
in-4°. & en neuf vol. in-12. Cet auteur commence son histoire par
St
. Paul, le pere des Hermites. Il parcourt dans le
jusqu’au dixiéme siécle, dans son Abrégé de l’histoire de l’Ordre de
St
. Benoit, en deux vol. in-4°. 1684. On voit dans l
origine de l’Etat monastique qu’il ne fait pas remonter plus haut que
St
. Antoine, & une peinture fidéle des Monastère
u’on s’imagine. La seconde histoire est tirée en partie des Actes des
Saints
de l’Ordre de St. Benoit du Pere Mabillon. Il y r
conde histoire est tirée en partie des Actes des Saints de l’Ordre de
St
. Benoit du Pere Mabillon. Il y rapporte l’établis
e & dans la grande Bretagne, & même dans l’Afrique du tems de
St
. Augustin. Il y fait l’histoire du Monastère &
n que vous joigniez les vies particuliéres des principaux fondateurs.
St
. Benoit a eu pour historien le P. Mege ; St. Bern
es principaux fondateurs. St. Benoit a eu pour historien le P. Mege ;
St
. Bernard, M. de Villefore ; St. François, le Pere
enoit a eu pour historien le P. Mege ; St. Bernard, M. de Villefore ;
St
. François, le Pere Chalippe ; St. Dominique le P.
ege ; St. Bernard, M. de Villefore ; St. François, le Pere Chalippe ;
St
. Dominique le P. Touron ; St. Ignace le P. Bouhou
efore ; St. François, le Pere Chalippe ; St. Dominique le P. Touron ;
St
. Ignace le P. Bouhours ; St. François de Sales, M
e Chalippe ; St. Dominique le P. Touron ; St. Ignace le P. Bouhours ;
St
. François de Sales, Mme. de Chantal & l’Abbé
çois de Sales, Mme. de Chantal & l’Abbé de Rancé, M. Marssolier ;
St
. Vincent de Paule, M. Collet. Vous saurez réduire
hours, par exemple, est plus circonspect que les autres historiens de
St
. Ignace ; il n’a pas laissé pourtant de raconter
ouvrage ne vous dispensera point de lire l’Histoire des Chevaliers de
St
. Jean de Jérusalem, aujourd’hui de Malthe, par l’
avoit donné la permission de porter la Croix. §. VIII. Vies des
saints
. CEtte partie de l’Histoire Ecclésiastique in
ique intéresse un si grand nombre de lecteurs par les combats que les
Saints
ont eu à soutenir contre leurs propres passions o
le plus distingué dans ce genre est Adrien Baillet, dont les Vies des
Saints
sont très-connues. Ce grand ouvrage fut imprimé p
les douze mois de l’année, l’histoire des Fêtes mobiles, les vies des
Saints
de l’ancien Testament, & deux Tables, une Top
surpris ; qui peut se flatter de plaire à tout le monde ? “La Vie des
Saints
d’Adrien Baillet est ; suivant l’auteur du Dictio
s, dont la crédulité de nos ancêtres avoit déshonoré les légendes des
Saints
. On trouve à la tête un discours intéressant &
r. La derniere édit. de cet ouvrage est en 10. vol. in-4°. La vie des
Saints
de M. Baillet n’étant guéres propre pour l’usage
qui sont lues ordinairement dans les familles chrétiennes. Vies des
Saints
du P. Giri, Minime, in-fol. Paris 1681. deux vol.
r son siécle ; mais il écrit avec une simplicité onctueuse. Vies des
Saints
, in-8°. Paris chez Roulland & Robustel 1683.
ontaine, disciple de Mr. de Saci & digne de son maître. Vies des
Saints
pour tous les jours de l’année avec une priére &a
t fait avec choix & écrit avec une simplicité élégante. Vies des
Saints
pour tous les jours de l’année, avec des courtes
es & sa vertu. On imprime à Villefranche de Rouergue des Vies des
Saints
, traduites de l’Anglois, qui brillent par l’érudi
Je ne vous citerai point les vies particuliéres d’un grand nombre de
Saints
; le champ seroit trop vaste ; mais vous ne pouve
t trop vaste ; mais vous ne pouvez vous dispenser de lire les Vies de
St
. Athanase, de St. Basite, de St. Grégoire de Nazi
is vous ne pouvez vous dispenser de lire les Vies de St. Athanase, de
St
. Basite, de St. Grégoire de Nazianze, de St. Chri
ez vous dispenser de lire les Vies de St. Athanase, de St. Basite, de
St
. Grégoire de Nazianze, de St. Chrisostome & d
Vies de St. Athanase, de St. Basite, de St. Grégoire de Nazianze, de
St
. Chrisostome & de St. Ambroise écrites avec a
St. Basite, de St. Grégoire de Nazianze, de St. Chrisostome & de
St
. Ambroise écrites avec autant de détail que de di
C’est de l’histoire, et de l’histoire sacrée ; car c’est la vie d’un
saint
, — d’un saint qui vivait hier encore, — écrite pa
stoire, et de l’histoire sacrée ; car c’est la vie d’un saint, — d’un
saint
qui vivait hier encore, — écrite par un homme qui
’avait voulu, imité les vieux maîtres, et pour nous entretenir de son
saint
à la manière des anciens hagiographes. Il eût, to
rrière catholique, éblouissante et naïve, que l’on appelle la Vie des
Saints
. S’il ne l’a point fait et si l’art y perd, l’art
contenter d’un chef-d’œuvre de narration sincère quand il s’agit d’un
saint
, c’est-à-dire d’un de ces phénomènes auxquels on
c’eût été différent ; mais à quoi bon ? Le peuple ne discute pas les
saints
, lui ! Le peuple connaissait déjà le grand homme
auvres curés qui, de vertus humbles en vertus humbles, deviennent des
saints
; et c’est pour cela que l’abbé Monnin a dédié sp
en sortit jamais. Il y resta humble curé toute sa vie. Mais, comme le
Saint
, quel qu’il soit, implique toujours miracle, le p
pour le faire comprendre. Le Curé d’Ars, qui, dans la hiérarchie des
Saints
, fait partie de cette cohorte des Confesseurs que
et par-dessus tout, un confesseur. C’était sa manière spéciale d’être
saint
, sa vocation dans la sainteté même. Dieu lui avai
ous, Seigneur ! » Mais si, comme le croient les philosophes, nos plus
saintes
croyances n’étaient que des chimères, avec son mi
aut bien le dire !) l’égal, pour le moins, de Bossuet, de Fénelon, de
sainte
Thérèse, et lui donnait sans cesse cet air de pro
, celui-là ! de ces multitudes d’âmes en peine qui affluaient vers le
saint
prêtre, pour lui demander la consolation et la pa
depuis le Moyen Âge ; car on avait bien vu, depuis le Moyen Âge, des
saints
dont se détournait le monde, mais on n’avait pas
ge, des saints dont se détournait le monde, mais on n’avait pas vu de
saints
vers qui le monde eût gravité ! On aurait pensé,
n d’humain s’y joigne pour la justifier. Saint Vincent de Paul est un
saint
aussi, et certainement l’un des plus grands Saint
cent de Paul est un saint aussi, et certainement l’un des plus grands
Saints
des temps modernes et peut-être de tous les temps
rce d’en porter dans ses plis. Quand Vincent de Paul ne serait pas un
Saint
, on le concevrait encore comme un grand homme de
oléon de la bienfaisance. Tandis que le Curé d’Ars, s’il n’est pas un
Saint
, n’est plus rien. Ôtez-lui Jésus-Christ du cœur,
légende demain, ce n’est pas ce qui se trouve dans la vie des autres
Saints
de tous les âges et qui leur est commun à tous :
rations des foules prosternées ; mais c’est ce qui est particulier au
Saint
que fut le Curé d’Ars. Ce qui étonne, c’est qu’à
où nous sommes parvenus, et où la confession est si haïe, s’il y a un
saint
qui s’élève et qui se fasse adorer et glorifier d
es desseins de Dieu, ce Curé d’Ars qui n’est pas seulement au ciel un
Saint
de plus, mais qui devait être sur la terre le typ
e de l’abbé Monnin, et le don plus précieux des larmes : car c’est le
Saint
des larmes, que le Curé d’Ars ! Jamais on ne pleu
es cœurs ! Sans ce don des pleurs de l’amour, qu’avait eu, comme lui,
sainte
Thérèse, et sans ce sourire de la charité qui ava
nt Vincent de Paul ressemble à un satyre, mais chez tous les deux, le
Saint
a tué la bête, — chez l’un, luxurieuse certaineme
ich devait être dans la deuxième série des Écrivains religieux, comme
sainte
Thérèse est dans la première 36 ; mais je me perm
u beau dans ce monde ; mais quand le beau s’avise, en plus, d’être le
saint
, oh ! alors, la raison est double pour qu’il n’ai
r Emmerich, comme un autre prêtre traduisait aussi, vers ce temps-là,
sainte
Thérèse ; mais, parmi les lettrés, qui a parlé de
et magnifiques ? Ils font leur métier, ces prêtres qui traduisent des
Saints
, dit-on ou pensa-t-on avec insolence, et on couru
Un de ces prêtres précisément, qui font leur métier en traduisant des
Saints
, a continué de faire le sien, en traduisant la Vi
, en traduisant la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la Vie de la
Sainte
Vierge, comme il nous avait déjà traduit la Doulo
nt Dieu et devant ceux qui l’aiment, une de ces âmes, rares parmi les
Saints
eux-mêmes, et comme on en peut compter une cinqua
me on en peut compter une cinquantaine au plus, parmi ces milliers de
Saints
, nés au giron fécond de l’Église catholique, depu
r du carmin lumineux des stigmates ! C’était une enfant de la pâle et
sainte
misère et de la rose Patience, comme dit si profo
n bénitier tout au plus, était, même dès lors, destinée à devenir une
Sainte
et un poëte du même coup, — du même coup de la gr
du même coup, — du même coup de la grâce de Dieu sur son berceau ! La
Sainte
! Il faudrait presque être saint soi-même pour en
grâce de Dieu sur son berceau ! La Sainte ! Il faudrait presque être
saint
soi-même pour en dire l’histoire. Mais c’est du p
ais c’est du poëte, de l’immense poëte, qui s’ignorait, caché dans la
sainte
, qui s’ignorait aussi, que nous voulons vous parl
un sur l’autre, avec le génie et la sainteté, tout au fond !! Ah ! la
sainte
! nous l’honorons spécialement dans la sœur Emmer
nte ! nous l’honorons spécialement dans la sœur Emmerich, qui est une
sainte
à grâces spéciales, dans la sainteté même, une sa
ch, qui est une sainte à grâces spéciales, dans la sainteté même, une
sainte
à visions…, et ce mot-là est pur d’ironie, puisqu
’avons dit, — c’est de montrer le poëte qu’on ne voit pas plus que la
sainte
dans la sœur Emmerich ; le poëte, dans cette pays
qui parle patois westphalien, invisible encore plus peut-être que la
sainte
, dans cette pauvre religieuse à névrose, et de ra
que, de toute éternité, le monde fait également à ses poëtes et à ses
saints
! II S’il n’y avait eu que le monde, en eff
ment pour nous, et j’ose dire heureusement pour elle, — car l’âme des
saints
doit être avide, même dans le ciel, de faire, par
t être avide, même dans le ciel, de faire, par leur exemple, d’autres
saints
sur la terre, — il y eut dans sa vie, toujours ca
ous n’aurions aujourd’hui ni l’immense poëte qu’elle fut, elle, ni la
sainte
aux grâces transcendantes, que M. Cazalès a tradu
qu’il est devenu catholique, — Clément Brentano qui, dès qu’il vit la
sainte
religieuse, s’arracha du front sa couronne de poë
c’étaient les écrits mêmes de Brentano ; c’étaient les visions de la
Sainte
, et leur inimitable accent, — à tout autre qu’à e
particulier et distinctif de ce que j’ai osé appeler le talent de la
sainte
Mystique, n’ajouteront rien à cette émotion raviv
ur la Madeleine : « Prenons garde ! il y a ici un romancier ! » Si la
sainte
Mystique, fille de l’extase, n’a pas la vision su
qu’on me passe le mot, l’individualisation des personnages des livres
saints
. Ils sont là tous, plus humainement particularisé
ssion de N.-S. Jésus-Christ. — Vie de N.-S. Jésus-Christ. — Vie de la
Sainte
Vierge, — par la sœur Emmerich, — traduites par M
HISTOIRE de
SAINTE
ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert J
e, si préoccupé entre tous de son ambitieuse destinée. L’Histoire de
sainte
Élisabeth de Hongrie, par M. de Montalembert, pro
me comment, en arrivant à Marbourg, il vit l’église gothique dédiée à
sainte
Élisabeth, l’admira, s’enquit de la sainte, s’épr
l’église gothique dédiée à sainte Élisabeth, l’admira, s’enquit de la
sainte
, s’éprit envers elle de tendresse pieuse, et réso
ligion touchante. Dès ce moment, études, voyages sur les traces de la
sainte
, manuscrits à consulter, renseignements et tradit
et qu’il a voulu que le beau, en cette image, ne fût pas séparable du
saint
. L’ouvrage s’ouvre par une introduction majestueu
nt d’en venir à étudier et à démontrer la chapelle et la châsse de la
sainte
, le pèlerin croyant s’arrête devant l’Église tout
lus magnifique qu’il pût offrir. En commençant l’histoire de sa chère
sainte
, comme il dit, M. de Montalembert s’est fait écri
assé, ou ranimés d’une espérance immortelle. Dans l’histoire de cette
sainte
, morte à vingt-quatre ans, fille de rois, mariée
s la frêle jeunesse. Comme les anges toujours jeunes de visage, cette
sainte
nous apparaît toujours adolescente. Ces qualités,
croit retrouver exprimées jusque dans les formes de l’église dédiée à
sainte
Élisabeth, il les a lui-même portées dans son réc
bien qu’en des proportions variables, et, de même que, dans les plus
saintes
âmes, il y a des moments d’éclipse, de doute, d’a
ur voix, leurs échos, pour protester contre ce qui semblait une folie
sainte
. Élisabeth l’éprouva au xiiie siècle, tout comme
goût. On rencontre de pareils détails dans la vie de presque tous les
saints
. Moi-même, dans un exemple assez rapproché, je tr
s, Et sentis seulement, sont déjà recueillis. Jamais, jamais assez, ô
sainte
Hospitalière ! Mais ce que Raphaël en sa noble ma
de maître Conrad, et l’effet céleste du visage et de l’attitude de la
sainte
, devant nos yeux mortels, y aurait gagné. Mais l’
et satisfaite par ce baiser d’union que la reine Blanche, la mère de
saint
Louis, donne à sainte Élisabeth sur le front du j
baiser d’union que la reine Blanche, la mère de saint Louis, donne à
sainte
Élisabeth sur le front du jeune fils de celle-ci,
ront du jeune fils de celle-ci, qui lui était présenté. La mort de la
sainte
et ces anges sous forme d’oiseaux qui lui chanten
cit de tant de souffrances, de tant d’humbles vertus. Les reliques de
sainte
Élisabeth sont dispersées à l’époque de la Réform
ment politique et administratif du pays : je n’aime pas non plus voir
sainte
Élisabeth jeter les bases de la vénération dont c
eussent des visions, des communications suivies avec la Vierge ou les
saints
. Ainsi sainte Élisabeth, dont nous venons de parl
sions, des communications suivies avec la Vierge ou les saints. Ainsi
sainte
Élisabeth, dont nous venons de parler, avait, au
t cette faculté, chez nous en jeu dans le moindre rêve, qui, chez les
saintes
du moyen âge (Brigitte, Élisabeth, etc.), se diri
orte au couvent d’Agnetenberg, à Dulmen, en 1824, est la dernière des
saintes
âmes mystiques qui jouirent de tels spectacles. F
r les chrétiens, un admirable exemple de la persistance d’une faculté
sainte
et d’un don qui semblait retiré au monde ; pour l
rieur à Raphaël. 15 janvier 1837. — Par cet article sur l’Histoire de
sainte
Élisabeth, on voit (ce qui surprendra peut-être b
en public ; que j’avais allumé le premier un cierge à sa chapelle de
sainte
Élisabeth ; que je l’avais célébré orateur dans l
; et dans ce pontife qui tient un couteau qu’il aiguise ; et dans le
saint
dont les regards décèlent l’aliénation d’esprit,
hysionomie douce et charmante agenouillé entre le sacrificateur et le
saint
. À gauche de celui qui regarde le tableau, le pré
enversé ; à côté vers le milieu, le jeune acolyte ; vers la droite le
St
debout, et lié ; derrière le saint les soldats qu
le jeune acolyte ; vers la droite le St debout, et lié ; derrière le
saint
les soldats qui l’ont amené. Voilà le tableau. Il
ec inquiétude. Il faut voir l’effroi et la curiosité de l’enfant. Le
saint
a les bras élevés, la tête renversée et les regar
rreau et le chevalet ; vers le milieu de l’autre côté du chevalet, le
saint
debout appuyé d’un genou sur le chevalet, derrièr
valet, le saint debout appuyé d’un genou sur le chevalet, derrière le
saint
, un bourreau qui le frappe de verges ; aux pieds
s ; le caractère du préteur et de ses assistants ; toute la figure du
saint
; tout le mouvement de la scène. Ma foi, ou il fa
côté du célébrant, et le second acolyte qui placé debout derrière le
saint
le soutient un peu, et les assistants. La distrib
la forme. Il y a là plus de silence, plus d’effroi, plus de nuit. La
Sainte
Anne faisant lire la Ste Vierge ; ce n’est pas ce
silence, plus d’effroi, plus de nuit. La Sainte Anne faisant lire la
Ste
Vierge ; ce n’est pas cela. La Ste Anne fait une
it. La Sainte Anne faisant lire la Ste Vierge ; ce n’est pas cela. La
Ste
Anne fait une lecture et la Ste Vierge l’écoute.
la Ste Vierge ; ce n’est pas cela. La Ste Anne fait une lecture et la
Ste
Vierge l’écoute. Il faut que je vous avoue une bo
t critique et profond, il n’y en avait pas. Et ce n’était pas pour le
saint
qui est au ciel et qui a laissé sur la terre des
qu’il fut qu’aucune plume d’homme ou de génie, ce n’était pas pour le
saint
qu’il fallait regretter cette lacune. C’était pou
le saint qu’il fallait regretter cette lacune. C’était pour nous. Les
saints
se passent très bien de la gloire du monde. Ils o
m et de maturité ? Et pourquoi, puisqu’il s’agit ici d’un homme assez
saint
pour faire des miracles, saint Vincent de Paul, a
même quelque chose de la sagesse et de la simplicité de cet admirable
saint
dont on se consacre à écrire l’histoire. Pour moi
Filles de la Charité et des Enfants trouvés ; — comme ils disent : un
saint
populaire. Et il a enfin été digne de parler de c
trouvait ni imposant ni poétique, et dont il faisait tout au plus un
saint
bonhomme ; lui démontrer que ce saint bonhomme po
dont il faisait tout au plus un saint bonhomme ; lui démontrer que ce
saint
bonhomme pouvait avoir dans la tête, à la même pl
hoses, ne vous y trompez pas ! c’est non seulement relever l’adorable
saint
méconnu, ce qui est une justice, mais c’est encor
son âme, de sa vigilance et de son coup d’œil. Cette omniprésence du
saint
à toutes ses œuvres, le soin infatigable qu’il y
à qui jette la glorieuse et terrestre splendeur sur l’humble front du
saint
bonhomme ! L’admiration de Richelieu ! Voilà qui
re, l’historien actuel de saint Vincent de Paul n’a pas, lui, pour le
saint
bonhomme, le dédain insolemment attendri des mand
de Vincent de Paul encore plus que l’amour ; personne, même parmi les
saints
, n’a eu cette soif de bassesse ; personne n’a dit
Donnez-moi encore ce verre de mépris ! » Saint Vincent de Paul est le
saint
qui a baisé avec le plus ardent respect les haill
nt durement repoussée, cette tête qui ne pensait qu’à eux ! La grande
sainte
Thérèse elle-même, la carmélite brûlante, la fond
ême à l’heure où les nimbes allument leur or autour de la tête de nos
saints
, semble avoir éteint le sien jusque dans le ciel
eut-être encore qui lui reprocheront d’avoir fait perler la goutte de
sainte
lumière qu’il y jette sur la politique de Richeli
rchée et retrouvée dans cette foule, que le poète Barbier appelle une
sainte
canaille, et qui est bien au-dessus de tous les b
ême cela eût été une déception. Michelet, malgré sa dévotion pour les
Saintes
révolutionnaires dont il écrit la légende, a mieu
. Pour Michelet, pour cet hagiographe de la Révolution française, les
saintes
de la Révolution ne sont pas toutes à la même pla
ne sont pas toutes à la même place dans le ciel, et les très grandes
saintes
, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacom
utes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes, comme
sainte
Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Thé
le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges,
sainte
Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sain
grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe,
sainte
Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Dup
Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt,
sainte
Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par
s, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland,
sainte
Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sa
sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de
sainte
Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte C
Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de
sainte
de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu
ssus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à
sainte
Condorcet, il fait ce qu’il peut pour la placer t
iple mérite que l’hagiographe exécute l’assomption de cette glorieuse
sainte
. Mais, pour sainte de Staël, c’est bien différent
agiographe exécute l’assomption de cette glorieuse sainte. Mais, pour
sainte
de Staël, c’est bien différent ; on voit l’instan
encore, après Théroigne de Méricourt, une figure moins terrible, une
sainte
plus douce, mademoiselle Kéralio, madame Robert,
oire… En deux mots, voilà pour le Roi. Mais si au Roi vous ajoutez le
Saint
, si le nimbe entoure la couronne, oh ! alors, il
doit éviter prudemment de toucher trop fort à cette petite pagode de
Saint
et de Roi, de peur de voir — terrible jouet à sur
indélébile de la canonisation était déjà tombé sur son nom et que le
Saint
eût rétroactivement dévoré l’homme ! M. Wallon a
tion n’a pas d’assise : Saint Louis ne se dédouble pas. L’homme et le
saint
sont tellement fondus en lui par le miracle d’une
t de M. Wallon, « plaident les circonstances atténuantes en faveur du
Saint
», n’ont pas seulement l’air de se douter de ce q
ût perdu la Royauté, du temps de Saint Louis, s’il n’avait pas été le
Saint
qu’il fut, l’enfant sans péché mortel de la Reine
l’amour de Jésus-Christ !… Supposez que Saint Louis n’eût pas été un
Saint
, il aurait peut-être été au plus le Louis XI ou l
is, les papes comme les empereurs ! Les papes qui étaient presque des
saints
, et les empereurs qui étaient des scélérats et de
dépassait évidemment la puissance de la simple Royauté. III Le
Saint
donc, — même avant le Roi, et qui le fit mieux Ro
certes ! bien grand dans Saint Louis, mais il l’est bien moins que le
Saint
. Les héros ne sont pas rares sur le trône de Fran
e. Beaucoup le furent. Mais cette étrange et surnaturelle grandeur du
Saint
dans le Roi, on ne l’a vue qu’une fois, et cela n
douce de la Royauté parmi les hommes, ne la fut que parce qu’il était
saint
. Seulement, chose plus étrange encore, et qui n’é
quel il resta toujours, ont trouvé plaisant d’opposer à la Papauté un
Saint
reconnu par la Papauté, et lui ont fait de cette
our prouver qu’en Saint Louis le Roi foulait aux pieds quelquefois le
Saint
, jusqu’à inventer cette fameuse Pragmatique si lo
l’hagiographe sous l’historien politique. S’il avait vu davantage le
Saint
dans le grand homme, son histoire aurait pris un
de droit sa reconnaissance. Malgré son sujet et son titre (une vie de
Sainte
!), le livre de Marie-Madeleine devra toucher l’A
rie-Madeleine devra toucher l’Académie comme un hommage. Cette vie de
Sainte
, qui pouvait avoir le grand caractère ferme, aust
re de toutes choses qui nous emporte en bas, hors du monde des choses
saintes
et divines, et que le devoir d’un prêtre de la re
umineux ! Eh bien ! disons ce que c’est que le livre qu’il a intitulé
Sainte
Marie-Madeleine ; disons-le bien vite, ne fût-ce
ons-le bien vite, ne fût-ce que pour être cru ! III Le livre de
Sainte
Marie-Madeleine n’est pas une histoire à la maniè
aïf. C’est l’histoire intime et interprétée des sentiments humains de
sainte
Madeleine pour N.-S. Jésus-Christ et de N.-S. Jés
, la vraie et la seule histoire des relations de Notre-Seigneur et de
sainte
Madeleine, c’est l’Évangile, l’Évangile si sobre
s, en les voilant de son texte inviolable et sacré, pour la gloire de
sainte
Marie-Madeleine et l’édification de ceux qui croi
aire pourrait viser sans inconvénient à la popularité de ce temps-là,
sainte
ou innocente, mais il est malheureusement du dix-
la compagnie où il est entré entre deux philosophes, avec ce livre de
Sainte
Marie-Madeleine, sacrifice aux idées les plus mal
, dans un de ses derniers écrits, à éteindre autour de la tête de nos
Saints
le nimbe d’or que la Foi y allume, malice philoso
en question n’ont été d’une plus triste évidence que dans le livre de
Sainte
Marie-Madeleine, et j’en veux donner un exemple p
le vient de la déclamation foncière de l’auteur dans ce livre faux de
Sainte
Marie-Madeleine. Elle vient, enfin, de ce que j’o
liquaire d’or « le chef qui représentait par excellence le cœur de la
sainte
! » Un chef qui représente un cœur. C’est une nou
ent bonne et aimable, n’exige pas qu’ils sachent le français. 20.
Sainte
Marie-Madeleine, par le R. P. Lacordaire, de l’Ac
foi au Saint-Esprit, comme au Verbe divin : « Gracieuse lumière de la
sainte
béatitude196, Fils du Père immortel, céleste et b
de leur bouche ingénue le Christ conducteur de l’enfance ! « Roi des
saints
! Verbe tout-puissant du Père suprême, maître de
aine, Jésus, pasteur, laboureur, gouvernail et frein, aile céleste du
saint
troupeau, pêcheur d’hommes pour leur salut ! toi
e aurore, conduis-nous, Pasteur du troupeau spirituel ! conduis-nous,
saint
roi de la chaste enfance ! ô toi, vestige du Chri
temps infini, lumière continue, source de piété, règle de vertu, vie
sainte
des adorateurs de Dieu, Christ Jésus, lait célest
prosélytisme multipliait des hymnes plus simples encore à la Trinité
sainte
, au Christ et surtout à la Vierge. C’étaient des
ement de l’âme et du corps ? « Ô Dieu de miséricorde, invoqué par les
saints
et par les chœurs des anges, soyez adouci pour mo
s pauvres villages des Grecs d’Asie, n’est-il pas, pour vous, le gage
saint
et touchant de la durée vivace de ce peuple oppri
tée par le prêtre, la voix du peuple éclatait par cet hymne : « Dieu
saint
qui reposes dans le sanctuaire199, chanté trois f
t indignes serviteurs, de venir à cette heure devant la gloire de ton
saint
tabernacle et de t’apporter l’adoration qui t’est
i, Seigneur ! accueille de notre bouche pécheresse l’hymne trois fois
saint
, et pardonne-nous nos fautes irréfléchies ou volo
nse à la doctrine d’Arius. « Chantons d’abord le Fils200, dans notre
saint
respect, pour le sang expiateur de nos fautes. Il
pleines de l’esprit, souvent des expressions littérales de l’Écriture
sainte
, se rencontrent aussi de véritables hymnes, offra
des villes que saint Basile nous montre si intelligents de la parole
sainte
et si curieux des merveilles de la nature, dans c
nts de cette race heureuse alors, retentir dans le passé cette poésie
sainte
et pure ? Écoutez-la, comme l’hymne d’un siècle q
zianze, et dès lors pour ses disciples, la lecture même de l’Écriture
sainte
était comme une initiation que devait précéder un
saient dans l’enfer. « Viens maintenant, chrétien ! et, dans ce livre
saint
et pur, nourris ton âme de paroles inspirées ; ca
Sion pleurent », dit-il207, regrettant le peuple adorateur de la loi
sainte
, dans les jours de solennité : je pleure aussi, d
tinople et tout ce qu’elle avait d’habitants étrangers que la Trinité
sainte
éclairait de sa lumière. Maintenant, comme le lio
nsidieuses paroles. Oh ! si la force me revenait comme jadis, Trinité
sainte
! et que mon rugissement retentît pour toi, les b
non sanglantes, adorateurs de la grande Unité dans la Triade ! ô loi
sainte
! ô monarque orné de piété ! ô fondation illustre
, qui, dans ces temps de fondation fervente, n’ait pas reçu le nom de
saint
, le platonicien Synésius mérite aussi d’être étud
ntife, et élevant son jeune fils sous l’aile d’une mère honorée comme
sainte
, à l’ombre d’une église qu’il gouverna quarante a
rdeurs créatrices ; et elle projette les merveilleuses splendeurs des
saints
enfantés pour la béatitude. De là, descendu dans
ns et des croyances les plus disparates. Tout en invoquant la Trinité
sainte
, Dieu le Père, la parole divine et l’Esprit-Saint
témoignage. Sa parole se teignit davantage de l’empreinte des livres
saints
; son âme s’attacha tout entière à son culte nouv
, de Stésichore et d’Alcée. « Allons, mon âme211 ! t’élançant par de
saints
cantiques, assoupis les agitations du corps et fo
cours de la lune ; j’en ai pour témoin le soleil, chef des étoiles et
saint
dépositaire des âmes heureuses. « Vers ta cour su
célestes parvis. Tantôt je me suis approché en suppliant des temples
saints
de ton culte vénéré ; tantôt, sur la crête des mo
u : un Dieu, un mort ou un roi ? « Allons, apportez les présents, les
saintes
prémices de la myrrhe, l’offrande de l’or, les pu
ec moi de furtives amours ! Qu’elle a suive de préférence la loi d’un
saint
hymen, inviolable et pur, inaccessible à tout cri
s malédictions de la vie, et donne-lui d’élever, parmi les chœurs des
saints
, ces hymnes à la gloire de ton Père et à ta puiss
oi, ayant délivré de leurs chaînes des foules d’âmes pieuses, avec ce
saint
cortège, tu élevais tes hymnes vers Dieu. « Tandi
soit réservé à sa mémoire même une pierre funèbre. Il aura rempli son
saint
ministère d’évêque, comme il le concevait, comme
s ; j’embrasserai les colonnes du sanctuaire qui soutiennent la table
sainte
. « Je m’y tiendrai vivant ; j’y tomberai mort. Je
consolatrice de la pensée. Écoutez, ô dieux ! guides souverains de la
sainte
sagesse, vous qui, par le contact d’un feu divin,
rière ! Écoutez, grands sauveurs ! faites jaillir sur moi, des livres
saints
, un rayon de pure lumière, et dissipez le nuage,
ons apologétiques. — 2. Joinville : relation de son œuvre aux vies de
saints
. — 3. Caractère de Joinville. Comment il a vu sai
e devint le chef de la croisade, c’était fait de la défense des lieux
saints
et du service de Dieu ; il n’a garde de laisser e
et abbé des Vaux de Cernay qui ne veut pas aller ailleurs qu’en Terre
Sainte
ou en Egypte, parle au nom du pape, et avoué par
ni à rêver le bien ni à suivre son bien. 2. Chroniques et vies de
saints
du xiiie siècle. Le siècle voit de toutes par
e qui se disait parmi le peuple sur les hommes et les choses de Terre
Sainte
, de France, d’Angleterre, entre 1080 et 1260, nou
oinville est un hagiographe. L’Histoire de saint Louis est une vie de
saint
. Elle se rattache, par ce caractère, à toute une
t du roman à la chronique : récits bibliques ou évangéliques, vies de
saints
et de saintes, miracles de la Vierge, légendes et
la chronique : récits bibliques ou évangéliques, vies de saints et de
saintes
, miracles de la Vierge, légendes et traditions de
évangiles apocryphes furent préférés à la Bible et à l’Evangile ; les
saints
romains, gallo-romains, ou français, avec leurs m
t leurs figures presque réelles, ne soutinrent pas la concurrence des
saints
grecs, orientaux, celtiques, saints fantastiques,
soutinrent pas la concurrence des saints grecs, orientaux, celtiques,
saints
fantastiques, prestigieux, qui souvent n’avaient
ayant recueilli les témoignages des amis, des parents, de la sœur du
saint
, la composa dans les deux ou trois années qui sui
ne Marguerite écrivirent la vie, les enseignements et les miracles du
saint
roi : Joinville, qui les efface tous, mit à profi
femme de Philippe IV, voulut connaître par un récit fidèle la vie du
saint
roi, elle s’adressa à son sénéchal de Champagne,
ngélique et fade pureté d’une image de piété : chez Joinville, il est
saint
, autant et plus qu’ailleurs : mais il est homme,
excès et des défauts, marques d’humanité, qui rapprochent de nous le
saint
, et l’animent sans l’amoindrir : nous voyons le r
roteste de ne jamais laveries pieds des pauvres, « ces vilains ! » au
saint
jeudi, ou d’aimer mieux avoir fait cent péchés mo
e pas du moins. Il a assez de bien en lui, pour être à l’aise avec ce
saint
, et ne pas se sentir condamné par tant de vertu.
t elle vint couvrir la poitrine de l’abbé de Cheminon, de peur que le
saint
homme ne s’enrhumât en dormant. Voilà une foi int
ette si tendrement la France et les siens, refuse de quitter la Terre
Sainte
: il y fait rester le roi, il y resterait sans lu
il est assez sûr de sa foi pour ne pas être esclave de l’Eglise : le
saint
roi prenait un jour le parti des excommuniés, le
peu après 1070 ; voilà pourquoi il parle tant de lui dans une vie du
saint
roi.
t, il dirait : C’est mon ennemi on c’est mon licteur101 . Plus il est
saint
, plus il est redoutable. Le prêtre avili ne peut
’il est par état, pour l’instituer tel qu’il doit être ; je veux dire
saint
ou hypocrite. L’hypocrisie est une vertu sacerdot
ui appartient à l’administration des sacrements, à la célébration des
saints
offices, aux cérémonies de l’Église, à la prédica
moins nécessaire qu’au médecin. Pour l’hébreu ou la langue des livres
saints
, c’est un instrument du métier. Il faut donc inst
eut se renfermer dans la division qui suit : la science de l’Écriture
sainte
, la théologie dogmatique, la théologie morale et
ue, la théologie morale et l’histoire ecclésiastique. De l’Écriture
sainte
. Deux professeurs en Écriture sainte traiteron
clésiastique. De l’Écriture sainte. Deux professeurs en Écriture
sainte
traiteront, en langue vulgaire ou latine, de l’au
vulgaire ou latine, de l’authenticité et de l’inspiration des livres
saints
et du canon des Écritures. Comme notre doctrine e
ent être à l’usage de ses écoles. Il y a sur la matière de l’Écriture
sainte
les ouvrages de Wallon, de Bonfierius, de Serrari
former ce que nous appelons de bons prolégomènes sur toute l’Écriture
sainte
. A ces auteurs je joindrais un petit ouvrage qui
lles contre la pantomime et les mœurs. Le meilleur des prêtres est un
saint
prêtre ; un bon prêtre est un prêtre décent. Il f
De la Théologie dogmatique. Il suffit de savoir ce que l’Écriture
sainte
, les conciles et les Pères ont prononcé sur chaqu
out le monde, — sans exception, pour tout le monde. C’est la vie d’un
Saint
, — et d’un Saint tout neuf, canonisé d’hier. Mais
ans exception, pour tout le monde. C’est la vie d’un Saint, — et d’un
Saint
tout neuf, canonisé d’hier. Mais il n’y a pas que
rétiens fervents qui puissent s’intéresser à la vie prodigieuse de ce
Saint
. Tout homme qui pense, — tout moraliste, — tout p
n catholique moins convaincu que lui. En s’occupant avec respect d’un
Saint
à qui on a fait une petite popularité moqueuse, e
tairiennes, lui aient été dures et aient eu la sottise de faire de ce
Saint
je ne sais quel symbole de la paresse et de l’ign
ivolité française ! Tout le monde s’était donc donné le mot contre un
Saint
antipathique à nos mœurs légères, élégantes et vo
Et cela continue toujours. Tenez ! dans ce temps de démocratie où les
Saints
du peuple devraient être au moins respectés par t
la pratiqua avec cette ardeur surnaturelle qui est l’enthousiasme des
Saints
. Il y a dans la pauvreté, qui est redoutée à prés
areil. Mais ce que j’aurais voulu, c’est un reflet du feu de l’âme du
Saint
. Rien que cela ! V Il n’y est point. Eh bi
ce pauvre abject, plus incompréhensible peut-être que tous les autres
Saints
, à la tourbe des esprits bas et vulgaires ! Et qu
ce qui est aussi bête que de dire qu’il est le patron d’un vice et le
Saint
d’un péché mortel… « Ah ! qui me débarrassera de
rnières marches, une femme en admiration les deux bras tendus vers le
saint
. Derrière elle, sur une marche plus basse et un p
rmi ce groupe de disciples ou de prosélites placés debout derrière le
saint
. Sur un plan entr’elles et les deux figures qui o
s. Voici donc le chemin de cette composition, la religion, l’ange, le
saint
, les femmes qui sont à ses piés, les auditeurs qu
e où il se replie pour former circulairement et à distance, autour du
saint
une espèce d’enceinte qui s’interrompt à la femme
’interrompt à la femme placée sur le devant, les bras dirigés vers le
saint
, et découvre toute l’étendue intérieure de la scè
de la droite et du fond, et les vieillards indiscrets interrompant le
saint
, conversant entre eux et disputant à l’écart. Rep
ut-être un peu gris, et trop égal. Le jeune homme qui est derrière le
saint
, sur le devant, est bien dessiné, bien peint. C’e
t pour la forme et pour la couleur. Les femmes accroupies aux piés du
saint
sont livides et découpées. L’enfant qu’une d’elle
leure. La femme assise sur les marches, avec ses bras tendus vers le
saint
, est fortement coloriée ; la touche en est belle,
fortement coloriée ; la touche en est belle, et sa vigueur renvoye le
saint
à une grande distance. La figure d’homme agenouil
vant. On dit que ces deux dernières figures sont trop petites pour le
saint
, et surtout pour celles qui sont debout à côté d’
’il lui a inspiré le plus grand mépris pour ses dieux. Vous verrez le
saint
ardent, enflammé, transporté de zèle, encouragean
ut fier de soufrir. Vous verrez d’autres femmes embrasser les piés du
saint
, l’entourer et lui faire un rempart de leurs corp
. L’ange qui s’élance des piés de la religion pour aller couronner le
saint
, on ne scauroit plus beau. Il est d’une légèreté,
faitement raisonnées. On voit d’où elles partent et où elles vont. Le
saint
est très grand, et il le paroitroit bien davantag
velles. Cela vient aussi et principalement de ce que les dieux et les
saints
ne font des miracles que dans des temps d’ignoran
he de la toile. Il y a dans cette gloire dont la lumière tombe sur le
saint
, quelques têtes de chérubins. Il est certain que
s’est bien gardé de commettre cette faute dans l’esquisse où le même
saint
dicte ses homélies à son secrétaire… " mais le ta
e France. Bien entendu, personne n’en parla. Le temps n’était pas aux
saintes
. Si c’avait été la vie de quelque irrévérente et
et cela lui en paraît le comble de séculariser une religieuse et une
sainte
, et d’expliquer son entrée en religion par les mo
toutes, puisqu’elle s’est faite religieuse et qu’elle est devenue une
sainte
; il l’orne, elle, d’un rachitis. Elle avait, un
es, paraît délicat avec Madame Louise, et qui a la bonté d’excuser la
sainte
en faveur de l’écuyère. Mais Soury, le piéton de
, elle était retorse. Elle donc était digne d’être religieuse, d’être
sainte
, d’être la première des carmélites du monde chrét
n’en aurait été que plus grande de se faire carmélite, et plus grande
sainte
aussi d’être une sainte, dans des conditions pare
grande de se faire carmélite, et plus grande sainte aussi d’être une
sainte
, dans des conditions pareilles de tempérament vic
ins rose sur son corps et sur son esprit. Elle fut enfin gaiement une
sainte
, comme on était, en France, gaiement un héros, du
en France, gaiement un héros, du temps de Fontenoy ! En religion, les
saints
sont les héros, et elle était une héroïne, qui co
our la bête de la Revue des Deux Mondes : Elle avait, comme la grande
sainte
Thérèse dont elle portait le nom, le discernement
à la même place, adoucir l’horreur de sa fin ! Telle elle fut, cette
sainte
dont la canonisation fait rire dans la boutique d
-t-elle pas, comme madame de Mirepoix, traité un jour d’intrigante sa
sainte
et royale tante Madame Louise ? Injure frivole, à
ue, ni ses autres tableaux. Pour son Germain qui donne une médaille à
Ste
Genevieve, je crois que celui qui ne voit pas ave
St Germain est assis. Il est vêtu de ses habits pontificaux. La jeune
sainte
est à genoux devant lui. Il lui présente la médai
y a un autre évêque et quelques autres ecclésiastiques ; derrière la
sainte
, son père et sa mère. Son père qui a l’air d’un b
mme ; sa mère, pénétrée d’une joie qu’elle ne peut contenir. Entre la
sainte
et l’évêque, un aumônier en grand surplis, un peu
des peuples qui s’élèvent sur leurs pieds et qui cherchent à voir la
sainte
. La sainte est dans la première jeunesse. Son vê
s qui s’élèvent sur leurs pieds et qui cherchent à voir la sainte. La
sainte
est dans la première jeunesse. Son vêtement est
re, religieusement, une poseuse. Les femmes chrétiennes, pieuses à la
Sainte
Vierge, ne prient pas à tue-tête, dans des brochu
tude des églises et dans le silence des oratoires. Les ascètes et les
Saintes
, les Saintes, comme sainte Brigitte, sainte Cathe
ses et dans le silence des oratoires. Les ascètes et les Saintes, les
Saintes
, comme sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienn
silence des oratoires. Les ascètes et les Saintes, les Saintes, comme
sainte
Brigitte, sainte Catherine de Sienne, sainte Thér
ires. Les ascètes et les Saintes, les Saintes, comme sainte Brigitte,
sainte
Catherine de Sienne, sainte Thérèse, dont nous av
ntes, les Saintes, comme sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienne,
sainte
Thérèse, dont nous avons tant de prières touchant
t bas-bleu entend par prêtresses des femmes consacrées au culte de la
sainte
Vierge, ledit bas-bleu dit une ânerie ; car il es
s, dans l’Église, qui ont pour fonction d’honorer particulièrement la
sainte
Vierge et de l’implorer. Mais l’effréné bas-bleu
ndaleuse qui nous arrive à brûle-pourpoint, à propos d’un écrit où la
sainte
Vierge est tant bien que mal invoquée, n’est rien
hèse, ignoblement physiologique, que M. Dumas s’est permise contre la
sainte
Vierge, empêcheront aussi qu’on accepte, sur le g
t Louis, mais à y noter seulement quelques faits qui caractérisent le
saint
roi, son naïf historien et le siècle. Saint Louis
que ce temps d’inaction favorisa le désordre et les débauches, que le
saint
roi n’était pas maître de réprimer. « Les barons,
mme aux yeux de tous ceux de l’Occident : Toutes les fois que notre
saint
roi entendait qu’ils nous jetaient le feu grégeoi
n coin de la plaine, et se souvenant en cette détresse de monseigneur
saint
Jacques : « Beau sire saint Jacques que j’ai tant
ouvenant en cette détresse de monseigneur saint Jacques : « Beau sire
saint
Jacques que j’ai tant requis, s’écriait-il, aidez
me épanouissement en sa personne et comme le bouquet de la chevalerie
sainte
, de la chevalerie tout en vue de la croix. À part
ncompatible sans doute avec la première, avec la chevalerie dévote et
sainte
, et y avait toujours été mêlée, mais qui s’en dég
e chanta. Quelle plus douce et plus angélique manière d’exprimer une
sainte
mort ! Joinville a des traits assez énergiques po
vant un des Sarrasins qui tient une hache, en disant : « Ainsi mourut
sainte
Agnès. » Cependant un chevalier, son voisin, qui
ndant la traversée, Joinville l’accompagne, et il ne quittera plus le
saint
roi durant les quatre années qu’ils doivent passe
prévoient aisément : Joinville seul avait deviné le cœur chrétien du
saint
roi. Après que saint Louis pourtant a rempli, et
avons d’enfance presque toutes ces histoires ; ce sont les gaietés du
saint
et ses propos de table. Le caractère pieux et le
t et ses propos de table. Le caractère pieux et le tour moralisant du
saint
roi s’y marquent à chaque ligne. Il tient à forme
nt à bien des égards qu’un manuel et un code de prud’homie d’après le
saint
roi. Le portrait que Joinville a tracé de saint L
dans aucune interprétation superstitieuse la force de résister à son
saint
maître : il lui opposa, pour ne pas le suivre, le
qui subsistent toujours, l’antiquité comme la sublimité de nos livres
saints
; mais elle y voyait l’origine presque unique et
on de la Judée. À l’appui de cette assertion étaient cités les livres
saints
eux-mêmes, puis les auteurs profanes. Au chapitre
te sagesse et de toute justice. Mais ces recommandations morales, ces
saintes
lois et d’autres encore, gravées sur les tables d
ς pour le nom propre du philosophe Moïse, et en rapportant aux livres
saints
des Hébreux ce que Platon disait de sa Muse. Les
Athénien, en Égypte ou ailleurs, a connu quelques parties des livres
saints
d’Israël, qu’il en a recueilli des vérités, empru
ables, servent surtout à faire mieux comprendre le sublime des livres
saints
, ce sublime à part, supérieur aux choses mêmes qu
stice ce peuple que lu as délivré ; tu le mènes par ta force vers ton
saint
asile. « Les nations l’ont appris, et elles ont t
icence. Essayons de surprendre d’abord à leur source, dans les livres
saints
, ces courants divers de l’antique poésie, comme l
on pas reconnaître ou présumer ici le type le plus antique et le plus
saint
de cette douceur majestueuse, de cette gravité sa
et il entrera lui-même en débat avec son peuple. « Assemblez-moi mes
saints
; qu’ils s’unissent à moi, en scellant un traité,
tteindre à toute sa hauteur que lorsqu’elle se mêlait à une cérémonie
sainte
dont elle était la voix ; comme, par exemple, sou
voix ; comme, par exemple, sous David, dans la translation de l’arche
sainte
au sommet de la montagne de Sion, entre les pompe
leuves. Qui osera gravir la montagne de Jéhovah, et s’arrêter dans sa
sainte
demeure ? L’homme aux mains innocentes et au cœur
rée de ses périls et de ses délivrances ? Demandons encore aux livres
saints
, même avant David, un exemple de cette poésie rel
lère, souviens-toi de ta miséricorde. Dieu est sorti de Canaan, et le
Saint
s’est avancé des monts Paranéens ; sa gloire a vo
de tout intérêt, de toute faiblesse, que chez les prophètes hébreux,
saintes
victimes de la patrie judaïque, consacrés au Dieu
que, démembré par les discordes, expatrié par la servitude, ses lieux
saints
, ses tombeaux, sa langue natale, lui étaient arra
ice du jour, les prières ou le récit qui rappelaient l’acte divin, le
saint
, ou le martyr, dont l’office du jour consacrait p
é deux drames latins de Daniel. Les principales fêtes de l’année, les
Saints
Innocents, l’Epiphanie, Pâques, les fêtes de sain
On ne se contente plus des chants de l’Église ni du texte des livres
saints
. Les vers de toute mesure font leur apparition. O
saint Nicolas, que Jean Bodel fit jouer à Arras un jour de la fête du
saint
, dans le dernier tiers du xiie siècle (avant 117
ment matérialiste, qui, pour n’être pas dupe, réclame de Dieu, de son
saint
, un service temporel et des miracles lucratifs, v
andant la vie. Il survit seul à l’armée chrétienne, et en remercie le
saint
. Le roi païen, surpris, veut vérifier le pouvoir
du roi, douleur du prudhomme qui va avoir la tête tranchée : mais le
saint
, apparaissant, sans se ménager, aux trois filous,
e, de Rutebeuf, le xive quarante-deux miracles opérés de même par la
Sainte
Vierge. On sait l’adoration, la tendresse dont le
est l’un des plus intéressants de la série. On y verra Dieu, avec ses
saints
, célébrer la messe pour une pauvre femme qui a fa
est ce qu’indiquent les deux plus anciennes représentations de pièces
saintes
dont on connaisse la date : en 1290 et en 1302 fu
’Assomption à Bayeux, la Résurrection à Cambrai et à Paris, un Jeu de
sainte
Catherine à Lille ; on atteint ainsi les Confrère
amène le moine à mettre en gage chez le tavernier les reliques de son
saint
. Vous aurez une idée légère de l’inénarrable pièc
on défendre les « jeux déshonnêtes » aux fêtes de saint Nicolas et de
sainte
Catherine. Enfin, auprès de certains princes appa
saint Nicolas, l’Adoration des Mages, le Massacre des Innocents, les
Saintes
Femmes au tombeau, l’Apparition à Emmaüs, la Conv
on. Les difficultés, les révoltes apparaissent jusque dans la vie des
saints
. Comment cet aumônier va-t-il, au jour le jour, a
Nord aux Vosges, partout, leur imagination dresse les deux montagnes
saintes
, celle des Oliviers, qui est la montagne de la ré
erie, au milieu des soins du service au Mort-Homme, durant la semaine
sainte
de 1916, s’associe étroitement aux sept derniers
, s’associe étroitement aux sept derniers jours de son Dieu. Mardi
saint
1916. — Je médite cette parole de Joffre : « Notr
ils ont gagnés par leurs sacrifices. Sacrifice jusqu’à la mort. Jeudi
saint
. — La canonnade devient violente. Peu importe, Je
Dieu, je vous l’offre en union au sang de mon divin Sauveur. Vendredi
saint
. — La nuit vient de clore la période des combats…
nce. Le Mort-Homme, à notre droite, disparaît dans la fumée. Vendredi
saint
, journée rédemptrice du genre humain, comme nous
mets ton sort éternel entre tes mains : suis-moi au Calvaire. Samedi
saint
. — Jésus au tombeau, mort ! Moi, dans mon abri to
re ; je dois donner l’exemple de la vaillance… Quelle semaine ! Jeudi
saint
, fête du sacerdoce ; Vendredi saint, fête du sacr
vaillance… Quelle semaine ! Jeudi saint, fête du sacerdoce ; Vendredi
saint
, fête du sacrifice ; Samedi saint, fête du recuei
saint, fête du sacerdoce ; Vendredi saint, fête du sacrifice ; Samedi
saint
, fête du recueillement devant la mort. Et puis Pâ
s et demie, quand vous étiez à la messe, par une attention de la très
sainte
Providence, j’ai été atteint par une balle qui m’
r à la Croix du Christ, et l’on sait sur ce thème une belle lettre de
sainte
Catherine de Sienne, mais qu’est-ce que la plus a
de Palestine, prirent soin de m’élever. Ces prêtres étaient sages et
saints
. Ils m’apprirent les longues histoires de Cronos,
avait eu un cachet absolument à part. C’est surtout par le culte des
saints
qu’elle était caractérisée. Entre tant de particu
n’ayant le plus souvent qu’une porte et une fenêtre, et dédiées à un
saint
dont on n’a jamais entendu parler dans le reste d
dont on n’a jamais entendu parler dans le reste de la chrétienté. Ces
saints
locaux, que l’on compte par centaines, sont tous
xe. On vient, une fois par an, dire la messe dans ces chapelles ; les
saints
auxquels elles sont dédiées sont trop maîtres du
eait dans des rêves sans fin. La physionomie étrange, terrible de ces
saints
, plus druides que chrétiens, sauvages, vindicatif
tiens, sauvages, vindicatifs, me poursuivait comme un cauchemar. Tout
saints
qu’ils étaient, ils ne laissaient pas d’être parf
fut obligé de l’attacher avec des chaines dans sa cellule. Ce fut un
saint
tout de même. Saint Cadoc, saint Iltud, saint Con
espèces de géants. Plus tard, quand je connus l’Inde, je vis que mes
saints
étaient de vrais richis, et que par eux j’avais t
par l’ascétisme et la force de la volonté. Naturellement, le dernier
saint
que je viens de citer était celui qui me préoccup
e plus ; puisque son nom était celui que je portais 8. Entre tous les
saints
de Bretagne il n’y en a pas, du reste, de plus or
porte son nom (Saint-Renan). C’était un esprit de la terre plus qu’un
saint
. Sa puissance sur les éléments était effrayante.
ambours pleins, sciés dans l’épaisseur des gros chênes, et on posa le
saint
dessus. Les bœufs, conduits par la main invisible
s plus grands chênes, le chariot s’arrêta. On comprit ; on enterra le
saint
et on bâtit son église en ce lieu. De tels récits
la fièvre. Le matin, avant le jour, on le conduisit à la chapelle du
saint
qui en guérissait. Un forgeron vint en même temps
u, rougit ses tenailles, et, mettant le fer rouge devant la figure du
saint
: « Si tu ne tires pas la fièvre à cet enfant, di
fièvre à cet enfant, dit-il, je vais te ferrer comme un cheval. » Le
saint
obéit sur-le-champ. La sculpture en bois a été lo
pture en bois a été longtemps florissante en Bretagne. Ces statues de
saints
sont d’un réalisme étonnant ; pour des imaginatio
e marier, mais n’en étaient pas moins heureuses, grâce à un esprit de
sainte
enfance qui rendait tout léger. On vivait ensembl
isillon s’installa commodément dans un des plateaux ; dans l’autre le
saint
mit une large tranche de sa chair ; le fléau de l
ce ne remuait pas encore. Au moment où le dernier morceau du corps du
saint
homme fut mis dans le plateau, le fléau s’abaissa
le plateau, le fléau s’abaissa enfin, le petit oiseau s’envola, et le
saint
entra dans le nirvana. Le faucon, qui, après tout
que je délierai sera délié : je suis cette pierre fichée par la croix
sainte
, rejettée par les architectes. Quand son esprit
est aisé d’imaginer combien madame Guyon fut empressée d’entendre le
saint
à la mode, un homme dont la façon de penser &
étoient en guerre pour elle. L’une jugeoit Marie d’Agréda une grande
sainte
, & l’autre la traitoit d’esprit foible. L’aff
s la doctrine, recommencèrent à l’impression du livre des Maximes des
Saints
. Quand c’eût été les maximes des hommes les plus
ses partisans. Ils jettèrent les hauts cris. L’auteur des Maximes des
Saints
vouloit y rectifier tout ce qu’on reprochoit à ma
amis. La Rue fit en chaire une sortie contre le livre des Maximes des
saints
, & fut très-désapprouvé de ses confrères. Ils
les d’un grand nombre de docteurs, tous ligués contre les Maximes des
saints
. Il porta lui-même au roi ces signatures. Ce qui
qui le servit le moins, c’est la députation de l’abbé Bossuet vers le
saint
siège. Le neveu étoit aussi médiocre que l’oncle
aix à l’église de France. Il desiroit la condamnation des Maximes des
saints
autant que Bossuet. Le monarque étoit prévenu con
qu’un domestique de l’auteur lui vola. On disoit que ses Maximes des
saints
étoient un roman, & que le roman de Télémaque
rs, on ne savait pas qu’elle pût devenir jamais une Religieuse et une
Sainte
. Mais on savait qu’elle était princesse, — de san
rginale… à n’y pas croire ! C’était bien assez ! Si on avait prévu la
Sainte
, on aurait été plus insolent encore… La Sainteté,
de soi un ennemi pour lequel on aurait prié ». III Telle fut la
Sainte
dans Mademoiselle de Condé, mais ce n’est pas à m
e dans Mademoiselle de Condé, mais ce n’est pas à moi de parler de la
Sainte
. Je n’ai à parler que de la femme qui a écrit ces
s intimes, republiées par M. Paul Viollet. Je n’ai à parler que de la
sainte
de cœur humain que fut cette délicieuse Condé, av
ur humain que fut cette délicieuse Condé, avant d’être la majestueuse
Sainte
qu’elle devint devant Dieu et devant l’Église. Ce
une pureté bien supérieure à la pureté de Juliette. Oui ! elle était
sainte
déjà avant d’être une Sainte, cette femme qui a d
la pureté de Juliette. Oui ! elle était sainte déjà avant d’être une
Sainte
, cette femme qui a du sang altier des Condé dans
la pensée ; et vous aurez du style après. le martyre de St Cyr et de
Ste
Julitte . du même. Tableau de 10 pieds 5 pouces d
e, lui tient les mains serrées de liens ; un second placé derrière la
sainte
, lui bat les épaules d’un faisceau de cordes ; un
s espaces ingrats, beaucoup de hauteur sur peu de largeur. On voit le
saint
sur son lit, on le voit de face, le chevet au fon
soit apperçue de cette position, qui montre sur une surface plane le
saint
dans toute sa longueur, toutes les parties de son
ent l’extrême-onction ; celui qui est sur le devant touche de l’huile
sainte
les pieds du saint moribond qui sont découverts.
n ; celui qui est sur le devant touche de l’huile sainte les pieds du
saint
moribond qui sont découverts. Il est de la plus g
mbeaux et la croix. C’est la chose même, c’est la scène du moment. Le
saint
a la tête relevée sur son chevet, et les mains jo
es mains jointes sur sa poitrine ; cette tête est de toute beauté, le
saint
bien senti dans son lit, et les couvertures annon
chinois. Il fallait rendre la demi-teinte, où l’on a tenu la tête du
saint
, peut-être un peu moins forte, parce qu’elle voil
re ? Si Durameau n’avait pas eu la hardiesse de placer la tête de son
saint
au fond de sa composition et ses pieds au bord de
ses, soient du même artiste ? Où avait-il ses yeux ce jour-là ? une
sainte
famille. du même. Tableau d’1 pied 11 pouces de h
llon : le Fils de l’Homme a pitié de nos souffrances ; la Vierge, les
saints
et les anges sont émus par le spectacle de nos mi
ivinités ne partagent avec celles de la Grèce, puisque nous avons des
saintes
et des vierges, et que les anges, dans l’Écriture
ture, empruntent souvent la figure humaine. Mais comment préférer une
sainte
, dont l’histoire blesse quelquefois l’élégance et
uisseau ? Il faut séparer la vie terrestre de la vie céleste de cette
sainte
: sur la terre, elle ne fut qu’une femme ; sa div
t à coup aux yeux de l’impie, frappe d’étonnement et de terreur ; les
saintes
milices du ciel, sapant les fondements de Jérusal
Chapitre VII. Des
Saints
. Il est certain que les poètes n’ont pas su ti
illeux chrétien tout ce qu’il peut fournir aux Muses. On se moque des
saints
et des anges ; mais les anciens eux-mêmes n’avaie
lès l’interprète exactement comme le christianisme explique le nom de
saint
. « Ces héros pleins de bonté et de lumière pensen
citoyens du ciel69. » Les Pères de l’Église appellent à leur tour les
saints
des héros : c’est ainsi qu’ils disent que le bapt
e, chère au ciel, l’histoire de Joseph et de ses frères. Le chœur des
saints
rois, David à leur tête ; l’armée des confesseurs
un homme mélancolique. On voit au maître autel de la petite église de
saint
étienne de Genes un tableau de Jules Romain qui r
e de Genes un tableau de Jules Romain qui répresente le martyre de ce
saint
. Le peintre y exprime parfaitement bien la differ
rreaux païez, mais par le peuple lui-même. Un des juifs qui lapide le
saint
a les cheveux roussâtres, le teint haut en couleu
amasse tout le corps en jettant sa pierre, qu’il adresse à la tête du
saint
. On voit bien que sa haine est encore plus forte
tain air de tête et une certaine taille qui sont devenus propres à ce
saint
. En imitation, l’idée reçuë et generalement établ
ssi se dire de la figure sous laquelle on répresente plusieurs autres
saints
, et même de celle qu’on donne ordinairement à S.
’identité de la pensée et de l’être, qui semblait reconnaître dans le
Saint
métaphysicien une paternité éloignée, comment ne
nité éloignée, comment ne pas se préoccuper de cet homme qui, quoique
saint
, avait été philosophe, et qui, par Descartes, tou
issus de Descartes, auraient laissé bien tranquille dans sa niche de
Saint
, le grand Anselme de Cantorbéry, et ne lui auraie
ait-il pas habile et spirituel tout ensemble d’enrégimenter jusqu’aux
Saints
sous la bannière de la philosophie ? Mais nous ir
tactique ; s’il était vrai, s’il était réel que la métaphysique d’un
saint
, et, par exemple de saint Anselme, eût des racine
n’ébranla pas en lui les robustes certitudes de sa foi, c’est que le
Saint
préservait l’homme des doutes du métaphysicien ;
ent aux pieds leur propre pensée, lorsqu’il s’agit d’obéir. Ainsi, le
Saint
, l’homme de la foi et de l’obéissance, voilà le g
ement du progrès catholique, par ce qui se nomme, entre chrétiens, la
sainte
vertu de l’obéissance. Chassé de son palais épisc
duisirent ces spectacles de dévotion. Ceux qui revenaient de la Terre
Sainte
, de Sainte-Reine, du Mont-Saint-Michel, de Notre-
temps-là semblait rendre pathétique. Ils chantaient les miracles des
saints
, leur martyre, et certaines fables auxquelles la
t dans les rues la Samaritaine, le Mauvais Riche, la Conception de la
sainte
Vierge, la Passion de Jésus-Christ, et plusieurs
ntait à leur louange des cantiques composés de passages de l’écriture
sainte
, cousus ensemble pour faire allusion aux actions
t providentiellement concouru ! Les guerres de religion, atroces mais
saintes
, dans les deux partis, avaient remué et exercé ju
nelle du jeune Racine fut particulièrement édifiée de la piété de ces
saints
et de ces saintes anachorètes. Trois de ses tante
cine fut particulièrement édifiée de la piété de ces saints et de ces
saintes
anachorètes. Trois de ses tantes, entraînées par
près Paris, le fit entrer au nombre des disciples de cette savante et
sainte
maison. La colère du roi s’était encore une fois
ats ne puissent les ronger. Suivez bien en tout les conseils de votre
sainte
tante. La jeunesse doit toujours se laisser condu
héâtre ; il répudia ses amours ; il se maria à une femme vertueuse et
sainte
qui ne connut jamais de lui que l’époux et le pèr
olidée par ses charges, ne fut plus celle d’un poète, mais celle d’un
saint
dans sa maison et d’un courtisan accompli à la co
taient seuls à cette contagion servile du temps ; ils conservaient la
sainte
indépendance de leur rigorisme au milieu de la pr
ar leur naissance ou par leur mariage, à vivre à la cour, les lettres
saintes
et profanes, les arts d’agrément et principalemen
ur lui les pompes et les plaisirs de ses belles années par les pompes
saintes
et par des plaisirs sacrés qui lui fissent retrou
sa chute, le triomphe de sa rivale. On voudrait effacer d’une vie si
sainte
ces impiétés du cœur qui dégradent l’âme en relev
e de Maintenon. Racine trouvait donc son excuse dans sa piété, excuse
sainte
, mais mauvaise excuse, qui lave la foi, mais qui
lement ici c’était non seulement une idylle héroïque, mais une idylle
sainte
. Racine, sans y penser, avait inventé un genre. C
isait respirer à l’une en poison pour l’autre ; il employait l’esprit
saint
du poète à flatter la haine d’une femme. Mais l’i
il aime Dieu comme il aimait ses maîtresses ; il est pour les choses
saintes
comme il était pour les profanes. L’Écriture sain
pour les choses saintes comme il était pour les profanes. L’Écriture
sainte
est suivie exactement, tout est beau, tout est gr
cieux d’asile plus fidèle. Ici, loin du tumulte, aux devoirs les plus
saints
Tout un peuple naissant est formé par mes mains :
nt l’oreille s’ennuie au son de mes paroles, Fuyez de mes plaisirs la
sainte
austérité : Tout respire ici Dieu, la paix, la vé
s murs ! Sion, repaire affreux de reptiles impurs, Voit de son temple
saint
les pierres dispersées, Et du Dieu d’Israël les f
s yeux des profanes humains : Pour un plus noble usage il réserve ses
saints
. S’immoler pour son nom et pour son héritage, D’u
rès avoir, dans les autres volumes de son livre, insulté cette grande
sainte
de la Fierté et de la Pureté humaines, Marie-Anto
erchée et retrouvée dans cette foule que le poète Barbier appelle une
sainte
canaille et qui est bien au-dessus de tous les bl
cela eût été une déception. M. Michelet, malgré sa dévotion pour les
Saintes
révolutionnaires dont il écrit la légende, a mieu
our M. Michelet, pour cet hagiographe de la Révolution française, les
saintes
de la Révolution ne sont pas toutes à la même pla
ne sont pas toutes à la même place dans le ciel, et les très grandes
saintes
, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacom
utes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes, comme
sainte
Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Thé
le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges,
sainte
Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sain
grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe,
sainte
Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Dup
Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt,
sainte
Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par
s, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland,
sainte
Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sa
sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de
sainte
Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte C
Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de
sainte
de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu
ssus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à
sainte
Condorcet, il fait ce qu’il peut pour la placer t
iple mérite que l’hagiographe exécute l’assomption de cette glorieuse
sainte
. Mais pour sainte de Staël, c’est bien différent
hagiographe exécute l’assomption de cette glorieuse sainte. Mais pour
sainte
de Staël, c’est bien différent ; on voit l’instan
encore, après Théroigne de Méricourt, une figure moins terrible, une
sainte
plus douce, Mme Kéralio, Mme Robert, une fille no
dans l’histoire, qu’on les prît sur notre terre de France, que ce fût
sainte
Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et
u’on les prît sur notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde,
sainte
Geneviève, sainte Clotilde, et tous ces cœurs vai
notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève,
sainte
Clotilde, et tous ces cœurs vaillants de la vaill
tère, la veuve de Naïm, la Samaritaine, Madeleine, Marthe, Marie, les
saintes
femmes au tombeau, etc., créatures de grâce ou de
ur les profondeurs de la vie. Nicole ne l’avait pas, non qu’il fût un
saint
. Les saints les plus purs peuvent l’avoir. Presqu
ondeurs de la vie. Nicole ne l’avait pas, non qu’il fût un saint. Les
saints
les plus purs peuvent l’avoir. Presque tous les s
un saint. Les saints les plus purs peuvent l’avoir. Presque tous les
saints
, au contraire, sont, qu’on nous permette le mot !
rmes de la foi de nos pères. On y parle assez peu de la Vierge et des
saints
. Les crucifix n’y saignent pas aux regards comme
e cœur, comme disent les mystiques ! L’expression du christianisme de
sainte
Thérèse, par exemple, n’est pas la sienne, et voi
urnée de prières et de pieuse consolation : pèlerinage de ton ami, le
saint
abbé de Rivières, à Andillac, où il a dit la mess
de vivante, que tu seras longue ! Le 17 août. « Commencé à lire les
Saints
Désirs de la mort, lecture de mon goût. Mon âme v
dans l’erreur ? Que j’ai demandé à Dieu son salut, prié, supplié ! Un
saint
prêtre me dit : “Votre frère reviendra.” Oh ! il
d’autres ! C’est sur des faits bien établis que j’avais eu recours au
saint
thaumaturge, et je croyais tant au miracle ! Mon
de douleur, tous les autres derrière celui-là. Souffrances de Jésus,
saints
désirs de la mort, uniques pensées et méditations
e couronne d’épines. » Le 28 août. « Saint Augustin aujourd’hui, ce
saint
qui pleurait si tendrement son ami et d’avoir aim
ien que l’agitation. Le repos n’est bon qu’en Dieu, ce repos des âmes
saintes
qui, avant la mort, sont sorties de la vie. Heure
le salon devant une table, pensant, comme à présent, à cette fête des
saints
. Il vint, Maurice, me trouver, causer un peu d’âm
dans l’autre vie. Ce monde n’est qu’un lieu de transition, comme les
saints
l’ont cru, comme l’âme qui pressent le quelque au
chambrette, ma table, mes livres, mes écritures, la tapisserie et les
saintes
images, tout ce que j’ai vu si souvent et que je
ue chose de triste, soit qu’il s’en aille ou qu’il vienne ! et que le
saint
a raison qui a dit : “Jetons nos cœurs à l’éterni
ie, mais il écrit pour s’amuser lui-même et pour amuser ses lecteurs.
Sainte
Thérèse chante plus qu’elle n’écrit : c’est le Pi
sur la médiocrité de l’autre, mais le volume de Mlle de Guérin, cette
sainte
Thérèse de la famille, qui n’a écrit que pour ell
st le voile pudique de l’âme, levé en présence de son Créateur par la
sainte
impudeur de la confession. Cela devait être brûlé
’âme. Rien ne vous scandalisera ; c’était une femme, mais c’était une
sainte
! Vous vous sanctifierez en la lisant. Quant au s
ls m’éloigneront, ils voudront connaître et profaner les mystères des
saintes
écritures qui leur sont interdites, et, si je veu
’Himalaya. Il y découvre un bocage sacré qui abritait l’ermitage d’un
saint
vieillard solitaire nommé Canoua, célèbre, dans t
euse indienne consacrée au culte de la divinité, sous la direction du
saint
vieillard. La beauté presque divine de la jeune v
Sacountala toute tremblante. — Mais, reprend le héros, Canoua est un
saint
qui a fait vœu de dompter toutes les passions hum
e sans le consentement de mon père adoptif, je ne pèche pas contre la
sainte
voix du devoir ; s’il est vrai que je puisse, ain
rmer secrètement, et sans m’avoir consulté, n’est pas contraire à nos
saintes
lois. Le fils qui doit naître de cette union sera
r ce pardon et par cette promesse, Sacountala débarrasse avec joie le
saint
prophète de la corbeille lourde de fruits qu’il v
n fils. Il n’a plus reparu dans les forêts voisines de l’ermitage. Le
saint
dit à sa fille que le temps est venu de sommer le
mon destin funeste, je retourne cacher ma douleur au sein de la forêt
sainte
qui jadis me vit si heureuse ; mais ce tendre enf
oché un peu plus de l’enceinte. Mais gardons-nous de profaner cette
sainte
retraite ; arrête promptement le char, que je pui
ut à fait contraire au calme parfait que devrait seule inspirer cette
sainte
retraite ! Douchmanta , les regardant avec le pl
e qu’il est un pèlerin pieux, lecteur des Védas, qui vient visiter le
saint
ermite ; il s’informe habilement par les jeunes a
solitude. Il apprend qu’elle est de céleste origine par l’union d’un
saint
avec une divinité secondaire. Il s’abandonne avec
as de temps à mettre en sûreté les faibles animaux qui peuplent votre
sainte
retraite : tout annonce l’approche du roi Douchma
ispersée de nos gazelles timides ! Quel dégât il a apporté dans notre
sainte
retraite, que la vue d’un char a jeté dans cet ac
jeter les yeux sur moi !………… » XX Deux ermites, compagnons du
saint
, paraissent, et aperçoivent le jeune chasseur. Il
é de la reconnaître partout à la vue de ce signe. Au dernier acte, le
saint
anachorète Canoua revient au monastère après sa l
le porte dans son sein un gage de son union, roi futur du royaume. Le
saint
ermite approuve tout, et comble Sacountala de pré
de longs passages d’Homère, de Virgile et d’Horace. Quand les livres
saints
et les Pères eurent ôté de ses mains, pour quelqu
pour se retenir à la foi, il se fit répéter quelques-unes des paroles
saintes
qu’il avait le plus aimées à cause de leur inépui
qui est de tradition ; des parfaits, dont les chefs ont été de grands
saints
. Mais, même dans cette espèce d’absorption en Die
ortée de son esprit, ou que ses adversaires signalent dans les livres
saints
quelques contradictions qui ne peuvent être expli
tre foyer domestique. Le besoin du moment, les devoirs périodiques du
saint
ministère ne lui laissent pas le choix des sujets
re les deux études une inégalité de convenance et de goût. Les livres
saints
étaient sa nourriture journalière ; il les emport
taque chaque vice en particulier dans ses sermons. Il tire des livres
saints
un texte où ce vice est caractérisé avec la force
propres fautes peut-être ; car telle est la faiblesse humaine, que ce
saint
et incessant commerce du prêtre avec l’idée de la
nce. Qu’on place donc une conscience sous ce triple regard des livres
saints
, des Pères, d’un confesseur homme de génie : quel
éditations de sa solitude. Tout entier au commerce austère des livres
saints
, des Pères de l’Église, des écrits de controverse
se. Les auteurs profanes lui devinrent aussi familiers que les livres
saints
. Il faisait des vers grecs et latins. On citait d
e-mêle dans le même paradis les grands hommes de l’antiquité avec les
saints
, avaient réconcilié le christianisme avec le paga
ssuet est le plus original. Ailleurs il ne se sépare guère des livres
saints
ou des Pères, et, quoiqu’il n’en imite que ce qu’
le d’égaler, on ne peut nier que tantôt les vues profondes des livres
saints
sur la nature de l’homme, tantôt les hardiesses e
es vérités comme une chaîne dont le premier anneau remonte aux livres
saints
, et dont il a le dernier dans la main ; irrésisti
sa vaste science de la religion, tantôt la légitime subtilité de ces
saintes
matières ; le publiciste, qui rétablit contre la
des expédients politiques. Le livre de la Politique selon l’Écriture
sainte
, ce livre, plus calomnié que lu, n’est-il que l’a
mocraties, ne peuvent subsister que par la politique selon l’Écriture
sainte
. Bossuet n’est mystique en rien ; attaché comme p
es plus honteux désordres, mais par un esprit supérieur et presque un
saint
, par Fénelon. Il ne s’agit pas de juger cette que
elaient les mystiques. L’Eglise y avait même pris quelques-uns de ses
saints
. Le quiétisme, condamné en 1687, dans la personne
s plusieurs s’efforçaient de bonne foi de réunir en eux la bête et le
saint
. Par ce peu que j’ai dit du quiétisme, on devine
la liberté d’opinion, il s’était attaché de préférence aux écrits des
saints
solitaires. Leur génie subtil ouvrait à son espri
iège pour son jugement, en lui ôtant la crainte de s’égarer sur de si
saintes
traces. Ses études profanes marquaient le même go
, il ne s’était pas contenté de la pureté laborieuse et militante des
saints
; il voulait arriver à celle des parfaits, espèce
tante des saints ; il voulait arriver à celle des parfaits, espèce de
saints
qui ont échappé à la lutte par l’inaction ; ou pl
rendit cette doctrine publique dans son fameux livre des Maximes des
saints
, tout le monde s’écria que le quiétisme ressuscit
jouait la Phèdre de Racine. Le duc de Nevers défendit les Maximes des
saints
dans des vers aussi secs que les doctrines de ce
ut pour celui qui défendait la bonne. Le fameux livre des Maximes des
saints
, d’où naquit le scandale, parut avant les États d
ans des matières qui ne se recommandaient ni de l’autorité des livres
saints
, ni de la parole de Jésus-Christ, ni de celle des
fous 153. » Bossuet, malgré son respect, n’épargne pas même les plus
saints
, pour peu que leurs expériences ne se concilient
ient pas avec la doctrine de l’Église. Ni saint François de Sales, ni
sainte
Thérèse, ni le bienheureux Jean de la Croix, ne p
solennelles et authentiques, celles des prophètes, des apôtres et des
saints
Pères qui les ont suivis, et non pas des expérien
ans ses amis. Louis XIV avait demandé à Rome l’examen des Maximes des
saints
; il finit par en exiger la condamnation. La bull
rête où cesse la lumière. On ne l’embarrasse point par l’autorité des
saints
mystiques. La tradition qu’on lui oppose étant ré
e s’émeut point de certains raffinements qui s’autorisent du nom d’un
saint
. Fénelon le poursuivait de citations de saint Fra
ffecter de répéter ces passages, et faire dire à tout le monde que le
saint
homme s’est laissé aller à des inutilités qui don
132. Cinquième Avertissement. 133. La Politique selon l’Ecriture
sainte
, passim. 134. Théologien espagnol, 1627-1696. 1
e c’est l’histoire de Polyeucte. C’est l’histoire d’un martyr et d’un
saint
. C’est la floraison de la grâce et c’est la fruct
e de ce qui n’est pas Polyeucte. C’est l’histoire de ce qui n’est pas
saint
et de ce qui n’est pas martyr. Et je dirai surtou
on de sa paperasserie, sous la raideur de sa bureaucratie. Et que les
saints
rejailliraient toujours. Ici apparaît sous un j
atre ans, sont, de race, et ont toujours été, des hommes d’empire. Le
saint
empire romain germanique. Et c’est encore pour ce
bles histoires de Joinville si l’on ne considère point d’abord que le
saint
roi est un baron français, Louis de Poissy et nou
ndu encore séparait le roi de France et le divisait de la plus grande
sainte
de France et du monde. Elle était venue vers un r
e la distance est là. Il est inouï de penser que pour Philippe le Bel
saint
Louis était son grand-père. Et que l’un touchait
ement. Et y eut-il jamais confrontation plus culminée. Ainsi quand le
saint
roi se mourait devant Tunis, et de ce flux de ven
e la proposition demeure pleine et intacte dans le vers. C’est que le
saint
et le martyr et que Dieu même n’y reçoivent aucun
ante et unique beauté de Polyeucte. C’est ce magnifique dévêtement du
saint
, du martyr et de Dieu. C’est ce désarmement magni
s. Mais il est dans la ligne et dans la race et dans la tradition des
saints
et des martyrs. Et il est dans la ligne et dans l
à égalité nul ne sera avantagé. Nul être. Nulle thèse. Ni Dieu. Ni le
saint
; ni le martyr ; ni Dieu. Ni l’homme. Ni la foi ;
au-dessus du temporel et ce n’est pas le temporel qui aura baissé. Le
saint
, le martyr s’élèvera de toute sa hauteur au-dessu
egistre antique répondait à ce que sont dans le registre chrétien les
saints
et les martyrs : les héros et peut-être faut-il d
donner, dans le registre du monde antique, ce qui seul correspond aux
saints
et aux martyrs, ce qui seul figure les saints et
qui seul correspond aux saints et aux martyrs, ce qui seul figure les
saints
et les martyrs : les héros et peut-être faut-il d
-être faut-il dire les martyrs. J’aime fort peu cette expression, les
saints
laïques. Elle est maîtresse de confusion et d’err
chargé de fournir ce sacré, de donner ce qui seul pouvait répondre au
saint
et au martyr, ce qui seul pouvait annoncer laïque
r, ce qui seul pouvait annoncer laïquement, temporellement figurer le
saint
et le martyr : le héros et déjà peut-être le mart
evoir la grâce, le maximum du héros (et du martyr) au point de vue du
saint
et du martyr, le maximum de l’homme sans Dieu au
ontentes, elles débordent, elles en ont toujours de trop. Plus il est
saint
, plus, et par cela même, il est bon. Plus il est
-même soit digne de Dieu qui regarde. Et de cette couronne des autres
saints
et des précédents martyrs qui autour de Dieu rega
té spirituelle et en lui-même et devant lui-même et devant les autres
saints
et devant les précédents martyrs et devant Néarqu
dans le Porche du mystère de la deuxième vertu ou dans le mystère des
saints
Innocents, que celui qui aime entre dans la dépen
n de flétri. Pas même de cette flétrissure qui marque les plus grands
saints
et qui est d’avoir vécu et d’avoir été homme et d
pte. Et c’est une des raisons pour lesquelles elle fut la plus grande
sainte
et martyre. Il faudrait peut-être dire qu’elle fu
plus grande sainte et martyre. Il faudrait peut-être dire qu’elle fut
sainte
au deuxième degré et qu’elle fut martyre au deuxi
ant dire, de barons. Ni roi. Elle eut à être chrétienne et martyre et
sainte
contre des Français et contre des chrétiens. Elle
Elle eut à remonter cette longue mémoire. C’est ce que je nomme être
sainte
et martyre deux fois. C’est ce que je nomme une é
ssi des races spirituelles et le monde est assez grand pour tenir des
saints
de différentes races. J’en reconnais deux ici, et
même. Elle est épandue. Elle est épanchée. Elle est saine et elle est
sainte
. Elle est dans la catégorie du bonheur, de l’honn
l’y traîna. Et il n’eut point à demander où était le Calvaire. Ces
saints
de la première catégorie, Polyeucte, saint Louis,
e marche avec saint Louis, Jeanne d’Arc marche avec Jésus. Il y a des
saints
que je nommerai des saints de Béatitude et pour a
Jeanne d’Arc marche avec Jésus. Il y a des saints que je nommerai des
saints
de Béatitude et pour ainsi dire d’anticipation. E
saints de Béatitude et pour ainsi dire d’anticipation. Et il y a des
saints
de militation qu’on pourrait nommer des saints de
ipation. Et il y a des saints de militation qu’on pourrait nommer des
saints
de misère et de peine, et presque des saints d’am
u’on pourrait nommer des saints de misère et de peine, et presque des
saints
d’amertume et d’ingratitude. Les premiers seraien
e est un personnage peut-être encore plus considérable. Et il y a des
saints
qui sont dans les alignements de plusieurs arcs,
e déclassement qui serait le classement selon l’exercice. Beaucoup de
saints
, et peut-être la plupart, un très grand nombre de
Beaucoup de saints, et peut-être la plupart, un très grand nombre de
saints
se sont donné beaucoup de mal pour s’exercer. Les
r Dieu. Dans cette troisième catégorie de classement Polyeucte est un
saint
de peu d’exercice, et même de nul exercice, Jeann
aint de peu d’exercice, et même de nul exercice, Jeanne d’Arc est une
sainte
de nul exercice, Jésus est un saint de peu d’exer
l exercice, Jeanne d’Arc est une sainte de nul exercice, Jésus est un
saint
de peu d’exercice et peut-être de nul exercice. (
tinguer de l’exercice qui vient de Dieu). En ce sens Polyeucte est un
saint
de peu d’exercice et même de nul exercice. L’exer
le martyre sous la main. En ce même sens Jeanne d’Arc est aussi une
sainte
de peu d’exercice et il faut dire de nul exercice
cette troisième catégorie de classement on peut dire que Jésus est un
saint
de peu d’exercice et peut-être de nul exercice. C
int dans l’alignement des axes des bas-côtés. Jésus est le plus grand
saint
, et le prince et le premier des saints. Mais il n
-côtés. Jésus est le plus grand saint, et le prince et le premier des
saints
. Mais il n’est pas le plus grand saint comme on e
t le prince et le premier des saints. Mais il n’est pas le plus grand
saint
comme on est un maximum mathématique ou même phys
un maximum mathématique ou même physique. Il n’est pas le plus grand
saint
par une sommation physique, par une accumulation
re : il est homme ; et il est Dieu. Or quand nous disons que Dieu est
saint
et quand nous disons que l’homme, (même en Jésus-
t saint et quand nous disons que l’homme, (même en Jésus-Christ), est
saint
, nous entendons ce mot et je dirai ces deux mots
ots en deux sens bien différents. Quand nous disons de Dieu qu’il est
saint
, ou trois fois saint, nous entendons par là qu’il
différents. Quand nous disons de Dieu qu’il est saint, ou trois fois
saint
, nous entendons par là qu’il est sans aucune rése
sique. Mais quand nous disons, tandis que nous disons qu’un homme est
saint
, cet homme fût-il Jésus-Christ, nous n’entendons
rauduleuse. Il est devenu un homme parmi les hommes. Il s’est fait un
saint
parmi les saints. Il a notamment revêtu la réserv
st devenu un homme parmi les hommes. Il s’est fait un saint parmi les
saints
. Il a notamment revêtu la réserve et la limitatio
ans les catégories de classement. Comme homme et par conséquent comme
saint
il n’est donc point un summum, un maximum physiqu
ue et mathématique, mais il est organique, il est un homme, il est un
saint
, il est une personne fort distincte, une figure d
t un homme comme les autres parmi les autres, (le premier). Il est un
saint
comme les autres parmi les autres, (le premier).
nt comme les autres parmi les autres, (le premier). Si Jésus homme et
saint
avait été un summum, un maximum mathématique et p
st un homme parmi les autres et qui en a laissé aux autres. Il est un
saint
parmi les autres et qui en a laissé aux autres. I
le monde à la fois. Il a été loyalement et pleinement un homme et un
saint
. Il n’a point été dans tous les temps ni à la foi
es de classement. Il se range parmi les hommes, il se range parmi les
saints
. Il se range le premier, mais il se range. Nous l
à saint Louis de montrer ce que c’est qu’un roi de France et un grand
saint
sur le trône et il a laissé à Jeanne d’Arc de mon
e et il a laissé à Jeanne d’Arc de montrer ce que c’est qu’une grande
sainte
à la tête des armées. Il est permis de dire que l
. Il est permis de dire que l’histoire et la figure de Jésus homme et
saint
était métaphysiquement incalculable, comme tout c
il nous fallait les Évangiles. Ici encore Jésus n’a pas voulu être un
saint
extraordinaire. Il a été un saint ordinaire, le p
encore Jésus n’a pas voulu être un saint extraordinaire. Il a été un
saint
ordinaire, le premier dans l’ordre, mais dans l’o
bon clerc et fort bien appointé). En ceci aussi Jésus a voulu être un
saint
ordinaire, un homme, un saint comme les autres pa
é). En ceci aussi Jésus a voulu être un saint ordinaire, un homme, un
saint
comme les autres parmi les autres. Il a voulu avo
ures. Il a voulu avoir besoin des scribes et des huissiers, comme ses
saints
, et de tout l’appareil judiciaire et historique.
était mort. Il fallait en un mot que la vie de Jésus fût une vie de
saint
. Et qu’il fût exposé à notre vieux camarade Babut
camarade Babut comme un simple saint Martin. La première des vies de
saint
. Ou la vie du premier des saints. Une vie de sain
saint Martin. La première des vies de saint. Ou la vie du premier des
saints
. Une vie de saint en tête des autres, mais une vi
emière des vies de saint. Ou la vie du premier des saints. Une vie de
saint
en tête des autres, mais une vie de saint tout de
mier des saints. Une vie de saint en tête des autres, mais une vie de
saint
tout de même, comme les autres parmi les autres.
ellectuelle, et à la nommée sagesse, et à la nommée prudence. Et à la
sainte
épargne et à la sainte économie. Et surtout à la
mmée sagesse, et à la nommée prudence. Et à la sainte épargne et à la
sainte
économie. Et surtout à la morale, qui profite tou
oint entre le héros et le juste, elle n’est point entre le sage et le
saint
. Elle est entre l’argent, seul d’une part, et d’a
part, et d’autre part ensemble le héros et le juste et le sage et le
saint
. Elle est entre l’argent et toutes les spirituali
e qui sera perdu par le sage sera non point gagné par le martyr et le
saint
, mais regagné par l’argent. Tout ce qui sera perd
a vingt-cinq ou trente ans, avant l’apparition de Bergson : un grand
saint
dans le passé, un grand docteur dans le passé, un
. Dans mon catéchisme il y avait le bon Dieu, la création, l’histoire
sainte
; la sainte Vierge, les anges, les saints ; le ca
atéchisme il y avait le bon Dieu, la création, l’histoire sainte ; la
sainte
Vierge, les anges, les saints ; le calendrier, le
eu, la création, l’histoire sainte ; la sainte Vierge, les anges, les
saints
; le calendrier, les grandes fêtes ; la prière et
toi, jeune Daniel André, je vois toujours cette image de mon histoire
sainte
où il y avait un Daniel dans une fosse avec des g
Marsham substituée à la véritable ; en voyant le texte de l’écriture
sainte
rendu très-infidellement, un double sens littéral
ces prophéties ne pouvant regarder que lui seul, selon l’opinion des
saints
pères & des interprêtes, j’ai eu néanmoins l’
les foudres qu’il voyoit prêts à tomber sur une version de l’écriture
sainte
dans le goût de celle de Castalion, auteur du sei
un écrivain frivole, efféminé, dangereux ; un falsificateur du texte
saint
; un homme à visions & à systêmes absurdes ;
écrie-t-il, d’une voix éloquente, ouvrons les yeux aux lumières d’une
sainte
tradition ; nous reconnoîtrons Jésus-Christ &
Galilée, comme étant l’apologie d’une opinion contraire à l’écriture
sainte
. C’est ainsi, remarque un écrivain, qu’autrefois
enseur de Copernic parurent un attentat à l’infaillibilité des livres
saints
. Elles regardoient principalement ce texte : Arrê
ent l’opinion de Copernic, comme allant directement contre l’écriture
sainte
; & le second permettoit cette même opinion,
er ses opinions & de blasphêmer contre la vérité. Il jura sur les
saints
évangiles de ne plus croire au mouvement de la te
s vos cachots ! Est-ce là cet esprit pacifique que vous recommande le
saint
apôtre mort en exil à Patmos ? Non : vous fûtes t
es religieux récitoient dévotement les litanies, un d’eux apperçut la
sainte
vierge sur l’autel avec l’enfant Jésus, lui disan
s Périls des derniers temps ; le troisième, Collections de l’écriture
sainte
. Le livre des Périls des derniers temps fit surt
r & prêcher. Ces ordres étoient appuyés d’une autre lettre au roi
saint
Louis, pour le prier de tenir la main à leur exéc
utes qui se soient élevées, est celle de l’immaculée conception de la
sainte
vierge. Un dominicain, nommé Jean de Monçon, doct
mné par cette même faculté & par l’évêque de Paris, en appelle au
saint
siège. Clément VII nomme des commissaires ; mais
dent comme une opinion pieuse & non de foi. Ni l’écriture, ni les
saints
pères n’ont excepté clairement la vierge de la lo
t, & les marques des cloux restèrent aux mains & aux pieds du
saint
, tels qu’il les avoit vus dans l’image du crucifi
outer. « Cet homme, d’une simplicité merveilleuse, & compagnon du
saint
, lui maniant les épaules à cause du mal qu’il y s
ain par son capuce & toucha la plaie par hasard ; ce qui causa au
saint
homme une grande douleur. Depuis ce temps, pour c
ux une gloire qu’ils ne pouvoient leur arracher. Ils produisirent une
sainte
de leur tiers ordre, Catherine de Sienne, & s
ficiles en preuves. Ils n’en avoient d’autres que le témoignage de la
sainte
& celui de son confesseur. Elle lui écrivoit
e temps, sous des peines très-grièves, de peindre les images de cette
sainte
avec les stigmates. Les cordeliers victorieux aff
tes & dans l’intérieur de la plupart de leurs maisons, on voit ce
saint
avec les marques de sa glorieuse prérogative. Les
& mieux l’imiter. C’est à Dieu seul à décider de la préséance des
saints
: personne ne doit mettre le sien au-dessus de ce
plusieurs portraits qu’on avoit de ce patriarche, & sur-tout son
saint
habit qu’on gardoit à Assise. L’habit des cordeli
l continua sa route de Rome. Il se jette aux pieds de Clément VII : «
Saint
père, lui dit-il, je suis un prêtre, bien qu’indi
n palais. La duchesse ne se possédoit pas de joie de se voir avec des
saints
: elle n’étoit occupée qu’à les fêter. N’ayant pa
eux. Leur fameux général Ochin les quitta scandaleusement, eux, leur
saint
habit & sa religion même. Possédé de l’amour
à cette femme sa place de premier capucin du monde, sa réputation de
saint
personnage & d’un des plus grands prédicateur
s, la désertion d’Ochin & un écrit insolent de sa façon contre le
saint
siège. « Jugez-vous, leur dit-il, vous-mêmes : qu
& de vouloir que vous rentriez dans l’observance ? Hé ! de grace,
saint
père, interrompt leur général, François de Jesi,
père. Continuez à jouir de toutes les graces que vous a accordées le
saint
siège. Soyez, en un mot, de dignes capucins, &
. Leur occupation continuelle est de remettre en honneur les vies des
saints
, de faire partout des recherches pour les constat
la nécessité où sont tous les hommes, & où même s’est trouvée la
sainte
Vierge, de recevoir le baptême, Élie se l’est fai
l’ordre au manteau blanc & noir, osa la garantir sur la vertu du
saint
scapulaire, sur tous les privilèges accordés par
la vertu du saint scapulaire, sur tous les privilèges accordés par la
sainte
Vierge, au bienheureux Simon Stoch. Cependant les
silence. Ils continuèrent à donner les volumes suivans des Actes des
saints
, & à bien mériter de la république des lettre
’avoir rempli d’erreurs grossières les quatorze volumes des Actes des
saints
, à la tête desquels on voyoit son nom. Le pape co
ue pour l’abrégé des erreurs contenues dans les volumes des Actes des
saints
. Et ces erreurs, en quoi consistoient-elles ? Pr
rtain que la face de Jésus-Christ ait été imprimée sur le mouchoir de
sainte
Véronique, ni même qu’il y ait jamais eu une sain
ur le mouchoir de sainte Véronique, ni même qu’il y ait jamais eu une
sainte
de ce nom : saint Pierre n’a été que quinze ans à
a vécu trente-sept ans : les électeurs de l’empire ne tiennent pas du
saint
siège le droit de faire un empereur : enfin, le M
décret, par lequel elle condamnoit les quatorze volumes des Actes des
saints
des mois de mars, d’avril & de mai, comme con
ires, présomptueuses, injurieuses à plusieurs souverains pontises, au
saint
siège, à la sacrée congrégation des rites, au bré
au bréviaire & au martyrologe Romain, à l’excellence de quelques
saints
& de plusieurs écrivains recommandables, peu
e plusieurs écrivains recommandables, peu respectueuses à l’égard des
saints
pères & d’autres dignes auteurs, & satyri
rticle, les propositions dénoncées des quatorze volumes des Actes des
Saints
. Les carmes soutinrent, avec une nouvelle vivaci
us les côtés, reveillèrent Rome : elle examina le livre des Actes des
Saints
. Les volumes arrètés reçurent leur passeport, à l
nsure levée n’étoit pas un jugement définitif : on en attendoit un du
saint
siège & de l’inquisition d’Espagne. L’inquisi
hetèrent, des biens de l’évêque Duprat, une grande maison dans la rue
saint
Jacques, appellée la cour de Langres. Ils en fire
s humanité ; adieu, chrétien sans religion ; adieu, capital ennemi du
saint
siège de Rome ; adieu, fils dénaturé de l’église,
iques des bénéfices, aux gens du barreau des cliens, aux étudians les
saints
ordres, aux docteurs des chaires de théologie, à
ntérêts particuliers au bien commun & au salut public : cédez aux
saints
pères ; cédez à la vérité ». Le discours de sa sa
e ce prodige dans son curieux livre, Des entrailles maternelles de la
sainte
Vierge, pour l’ordre des frères prêcheurs. A Pi
voient suivi leur exemple. Cet entier dévouement des jésuites pour le
saint
siège ne leur nuisit pas auprès de Paul V. Le car
l auroit épargné à l’église tous les maux qu’elle éprouva depuis ; au
saint
siège, cette foule de décrets qu’a produits sa co
difficilement on y trouvera quelque chose à changer. Si cependant le
saint
siège veut y faire des changemens, je suis enfant
ussent bannis de France, & pour qu’ils n’y rentrassent jamais. Le
saint
troupeau de prosélytes ne songea qu’à se précauti
de ne pas croire à la religion, à l’eucharistie, à l’eau-bénîte, aux
saints
& saintes du paradis. Arnauld fut encore moin
oire à la religion, à l’eucharistie, à l’eau-bénîte, aux saints &
saintes
du paradis. Arnauld fut encore moins ménagé qu’el
e chose. Cette apparence, que Jansénius n’avoit parlé que d’après les
saints
pères, en imposoit à beaucoup de personnes. Arnau
e de Pascal, appellée mademoiselle Perrier, qui, venant de baiser une
sainte
épine, apportée de Jérusalem avec d’autres reliqu
a vogue. On les accusoit d’avoir fait trop de mal, pour être crus des
saints
. La dispersion des malheureux solitaires étoit to
e déchirer ou de trop resserrer les liens par lesquels nous tenons au
saint
siège. Pour chercher ce milieu, il suffit d’être
autres qui ne voulez pas qu’on rende commune la lecture de l’écriture
sainte
, l’avez-vous mise entre les mains de tout le mond
le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple
saint
en foule inondait les portiques, Et tous, devant
ous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? Abner. Pensez-vous être
saint
et juste impunément ? Dès longtemps elle hait cet
evelie. Je l’observais hier, et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu
saint
des regards furieux ; Comme si dans le fond de ce
i des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté
sainte
, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autr
’un des soutiens de ce tremblant État, Vous, nourri dans les camps du
saint
roi Josaphat, Qui sous son fils Joram commandiez
e part aux pleurs que je répands pour lui, Conserve l’héritier de tes
saintes
promesses, Et ne punis que moi de toutes mes faib
dit cette loi ?Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son
saint
nom blasphémé ; Qu’il est le défenseur de l’orphe
ton nom sur eux invoqué tant de fois, En tes serments, jurés au plus
saint
de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure
du soleil égaler la durée !… Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un
saint
effroi ? Est-ce l’esprit divin qui s’empare de m
ment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ? Quel est dans le lieu
saint
ce pontife égorgé ? Pleure, Jérusalem ! pleure, c
x en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur ? Azarias. Ô
saint
temple ! Josabeth. Ô saint temple !Ô David ! Le
Pour pleurer ton malheur ? Azarias. Ô saint temple ! Josabeth. Ô
saint
temple !Ô David ! Le chœur. Ô saint temple ! Ô D
s. Ô saint temple ! Josabeth. Ô saint temple !Ô David ! Le chœur. Ô
saint
temple ! Ô David !Dieu de Sion ! Rappelle, Rappel
s peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour Sion d’une
sainte
ferveur Sentira son âme embrasée !
flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus
saintes
lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux roi
, cher enfant, digne sang de nos rois ! Connais-tu l’héritier du plus
saint
des monarques, Reine ? De ton poignard connais du
a faible idylle d’Esther fut préférée à la plus auguste des tragédies
saintes
, et qu’après une ou deux représentations à Versai
ette passion eût été déplacée dans le Temple ; ce sont les grandes et
saintes
passions divines qu’on veut y voir et y entendre.
nter dans les autres qu’au moyen d’une corbeille suspendue. Le fleuve
saint
sort du pied de la montagne ; la forêt de cèdres
ellit au contraire le théâtre où elle place ses autels et suspend ses
saintes
décorations. Nous avons parlé des couvents europé
ples cachés Renferment tous leurs vœux sur le ciel attachés ; Cloître
saint
, ouvre-moi tes modestes portiques ! Laisse-moi m’
e d’airain à l’accent monotone ; Ce temple où chaque aurore entend de
saints
concerts Sortir d’un long silence et monter dans
e dis je ? accablé de l’horreur de ses crimes, Souvent dans ces lieux
saints
l’oppresseur désarmé Venoit demander grâce aux pi
t moins à ma pensée. L’imagination, vers tes murs élancée, Chercha le
saint
repos, leur long recueillement ; Mais mon âme a b
t son esprit, la Femme qui amuse son enfant avec un moulin à vent, sa
Sainte
Famille que je n’ai point aperçue ni moi ni perso
et quel auditoire. Tableau de 11 pieds de haut, sur six de large. Le
St
est assis. Il a la main droite étendue ; il tient
également froids. Quand un artiste introduit dans une composition un
saint
embrasé de l’amour de Dieu et prêchant sa loi à d
confiance dans la miséricorde de Dieu, ou le respect pour les choses
saintes
, ou la vérité de la religion, ou la commisération
rt la plus cruelle. Ce fléau cessa tout à coup, par l’intercession de
sainte
Geneviève. Il n’y a point de circonstances où les
ns le tableau de Doyen, tout au haut de la toile à gauche, on voit la
sainte
à genoux, portée sur des nuages ; elle a les rega
tile ici. Au-dessous de la gloire dont l’éclat frappe le visage de la
sainte
, dans des nuages rougeâtres, l’artiste a placé de
ui va mal avec la tristesse du sujet. Vers la droite, au-dessus de la
sainte
et proche d’elle, autre petit groupe de chérubins
ital, sa tête ceinte d’un lambeau et ses bras nus sont portés vers la
sainte
protectrice. Deux hommes vigoureux et vus par le
mère agenouillée, les bras et les regards tournés vers le ciel et la
sainte
, la bouche entr’ouverte, l’air éploré, demande le
aurais en conscience vous en dire autant des nuages qui portent votre
sainte
; les enfants envelopés de ces nuages sont légers
ine volans. De ces deux anges qui sont immédiatement au-dessous de la
sainte
, il y en a un qui regarde l’enfant qui souffre en
ère de son plan, de manière qu’on doute qu’elle puisse appercevoir la
sainte
à laquelle elle s’adresse ; et cette mère avec se
n mouvement propre à chaque figure, toutes ont un rapport commun à la
sainte
: rapport dont on retrouve des vestiges même dans
nt un ou deux cris qu’on entend toujours, quelques âmes divines comme
sainte
Thérèse, qui a fait, elle, son saut de Leucade da
timent chrétien que l’imagination humaine où il y a le génie des plus
saintes
croyances, qu’il faudrait admirer encore le poëme
nce par des cris et qui finit par des cris encore, car l’Alléluia des
Saints
dans le Paradis est un cri ! VII C’est une
on sein ces autres poëtes, appelés mystiques, qui souvent ont été des
Saints
, et qui, eux aussi, ont cherché à percer le ciel
a rarement aimé Dieu mieux qu’elle. Il y a un rayon égaré de l’âme de
sainte
Thérèse dans cette protestante que la personnalit
lité divine de Notre Seigneur Jésus-Christ transporte, mais c’est une
sainte
Thérèse comme le protestantisme peut en faire des
en faire des plus grandes âmes qui naissent dans son sein. C’est une
sainte
Thérèse restée dans la famille, répandant à plein
lle, et on a jugé par le contraste entre une religion qui produit des
Saintes
comme sainte Thérèse et celle qui ne fait d’une â
ugé par le contraste entre une religion qui produit des Saintes comme
sainte
Thérèse et celle qui ne fait d’une âme, naturelle
me aujourd’hui, n’en fera-t-elle pas un jour descendre, avec l’hostie
sainte
, le sentiment complet dans son cœur ? 8. Les
ité de la Virginité 184 et l’Éloge des Patriarches. Quand on nomme un
saint
aujourd’hui, on se figure quelque moine grossier
de saint Augustin qu’on apprend à connaître l’homme tel qu’il est. Le
saint
ne se confesse point à la terre, il se confesse a
écit, ce retour vers la Divinité et le calme du Ciel, au moment où le
saint
semble le plus agité par les illusions de la terr
oyait la chute de l’Empire romain : vaste sujet de réflexions pour un
saint
anachorète ! Aussi, la mort et la vanité de nos j
utes ses délices. Il jeûnait, il priait avec abondance de larmes… Ces
saintes
poésies furent les occupations de saint Grégoire
quefois au coin des rues de ces chapelles que les pauvres habitans de
Ste
Reine promènent sur leurs épaules de bourg en vil
t dont les deux vantaux peints en dedans montrent chacun l’image d’un
saint
, quand la boîte ou chapelle portative est ouverte
bleau précédent et les deux suivants ; c’est la chapelle des gueux de
Ste
Reine, et ce l’est si bien qu’il n’y manque que l
n, etc., etc. Je lui garantis l’entreprise de toutes les chapelles de
Ste
Reine et autres lieux tant en France qu’ailleurs,
ngle supérieur gauche du tableau. Cette gloire est bien lumineuse. Le
saint
renversé dans cette direction est aussi bien renv
ellement le Paradis de l’Élysée, c’est que, dans le premier, les âmes
saintes
habitent le ciel avec Dieu et les Anges, et que,
e des passions aux élus : l’Écriture nous parle des espérances et des
saintes
tristesses du ciel. Pourquoi donc n’y aurait-il p
urquoi donc n’y aurait-il pas dans le paradis des pleurs tels que les
saints
peuvent en répandre89 ? Par ces divers moyens, on
hologie. Avec une Notre-Dame des Douleurs, une Mère de Pitié, quelque
saint
obscur, patron de l’aveugle et de l’orphelin, un
ans l’histoire ; qu’on les prît sur notre terre de France, que ce fût
sainte
Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et
u’on les prît sur notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde,
sainte
Geneviève, sainte Clotilde, et tous ces cœurs vai
notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève,
sainte
Clotilde, et tous ces cœurs vaillants de la vaill
tère, la veuve de Naïm, la Samaritaine, Madeleine, Marthe, Marie, les
saintes
femmes au tombeau, etc., créatures de grâce ou de
e industrialisme a été, quant à ses résultats, une œuvre méritoire et
sainte
. On reproche souvent à certaines doctrines social
. La tendance des classes pauvres au bien-être est juste, légitime et
sainte
, puisque les classes pauvres n’arriveront à la vr
Cléanthe passait ses nuits à puiser de l’eau, il faisait œuvre aussi
sainte
que quand il passait les jours à écouter Zénon. J
vingt ans une même pensée de fortune. Héros de la vie désintéressée,
saints
, apôtres, mounis, solitaires, cénobites, ascètes
ous eût procuré plaisir ou profit, que de la sacrifier à l’invisible.
Sainte
Eulalie, fascinée par le charme de l’ascétisme, s
Louvre ce merveilleux musée espagnol : c’est l’extase, le surhumain,
saints
qui ne touchent pas la terre, yeux caves et aspir
telligence de traverser ces siècles de peu de foi, de voir les choses
saintes
raillées par les profanes et de subir le rire ins
Veine lyrique dans le génie espagnol. — Herréra, Luis de Léon, Rioja,
sainte
Thérèse. — Érudition et réveil poétique de la Fra
divine les précipite à cette grande entreprise. Quelles légitimes et
saintes
amours, quelles filles, quelles femmes ne seraien
ais, si le pape ne pouvait plus entraîner toute l’Europe à une guerre
sainte
, que Luther avait blâmée comme injuste et inhumai
ain pour la foi de son prince chrétien, et qui, pour la gloire de son
saint
nom, accorde à son Espagne ce triomphe. « Bénie s
r traduit pour un ami le Cantique des cantiques, fut persécuté par le
saint
office, et subit cinq ans de pénitence et de pris
?… « Là règne la joie suprême, là domine la paix ; là, reposé dans un
saint
asile, respire l’amour divin entouré de gloire et
e entouré de son troupeau. Il charme de sons harmonieux l’oreille des
saints
… « Ô voix paisible ! Puissent quelques parcelles
guerrière ; mais elle est plus pieuse encore. C’est à ce titre qu’une
sainte
célèbre, qu’une fondatrice de monastères de femme
oix : c’étaient l’extase contemplative et la charité passionnée de la
sainte
qu’on voulait exprimer par ce mot de poésie. N’es
re, dans cette soif d’agonie et de bonheur céleste, les pensées de la
sainte
, ses stations forcées ici-bas, ses ardeurs d’espé
loquence incomparable. Qu’aurait-il dit d’une autre imagination jugée
sainte
et pure par ce grand Bossuet si sagement inflexib
l’amour mystique, par une erreur que ne prévient pas le génie même de
sainte
Thérèse. Souvent elle retombe sous cette loi des
u monde, heureusement ! et que je me risquerais presque à appeler une
Sainte
du monde, semble, sous la plume de M. de Falloux,
que inévitable du talent, comme cette simplicité fit aussi d’elle une
sainte
femme, sans en faire une religieuse. Elle resta t
voir. Telle était cette Sophie Swetchine qui, dans la hiérarchie des
Saints
, embrassant comme on le sait, toutes les fonction
jusqu’ici… C’était l’amabilité, la bonté, la raison pratique, faites
saintes
et revêtues du calme du ciel… Moraliste chrétienn
les foudres ?… Pour mon compte, je ne le crois pas. Mais qu’importe !
Sainte
devait Dieu, ce qui n’est pas douteux, si elle n’
vait Dieu, ce qui n’est pas douteux, si elle n’est pas absolument UNE
Sainte
devant les hommes, elle ne fut guère pourtant sép
païenne, puis pour justifier aux yeux des fidèles maints passages des
saintes
Ecritures, dont leur simple honnêteté se fût scan
e une Église des amants, qui avait ses fidèles et ses hérétiques, ses
saints
et ses pécheurs. Ils appliquèrent aussi à l’amour
nouveaux frères dont l’oisiveté et l’hypocrisie menacent de perdre la
Sainte
Église. Il ne faut pas se faire illusion sur la v
se à peu près que par l’ascétisme des couvents, où s’épanouissent les
saintes
fleurs de pauvreté et de pureté. L’Église (et non
la fois à l’Évangile et à la raison : Bien peut en robes de couleur
Sainte
religion fleurir : Plus d’un saint a-t-on vu mour
: Bien peut en robes de couleur Sainte religion fleurir : Plus d’un
saint
a-t-on vu mourir, Et maintes saintes glorieuses,
ainte religion fleurir : Plus d’un saint a-t-on vu mourir, Et maintes
saintes
glorieuses, Dévotes et religieuses. Qui draps com
ses. Qui draps communs toujours vêtirent, Et jamais n’en furent moins
saintes
: Et je vous en nommerais maintes. Mais presque t
ns saintes : Et je vous en nommerais maintes. Mais presque toutes tes
saintes
Qui aux églises sont priées, Vierges chastes, et
t, Les habits du siècle portèrent ; Et en ceux-là même moururent, Qui
saints
sont, seront et furent. Et notre poète a le droi
sénéchal de Champagne, qui bientôt allait recueillir ses souvenirs du
saint
roi Louis IX : Joinville et Jean de Meung, tout l
le roi à la porte Saint-Denis, entouré de saint Louis, saint Thomas,
saint
.Maurice et sainte Geneviève. C’était là des « jeu
e Saint-Denis, entouré de saint Louis, saint Thomas, saint.Maurice et
sainte
Geneviève. C’était là des « jeux de mystère ». Ce
Évangiles canoniques, Évangiles apocryphes, actes de martyrs, vies de
saints
; c’est un vaste et confus ensemble qui va de la
tent la force de la tendance cyclique. Si l’on met à part les vies de
saints
, qui ne se prêtaient d’aucune façon à s’agglutine
s. Un chanoine de Langres fait jouer à Langres en 1482 une Vie de Mgr
saint
Didier : c’est le patron de la ville. Gringore co
er le patron des maçons et des charpentiers, lit ainsi toute sorte de
saints
locaux auront leurs mystères, comme patrons de vi
acteurs en costume vont assister à un salut solennel dans l’église du
saint
, pour en obtenir du beau temps. Et pendant tout l
s, il voit avec révérence les hautes vertus, les faits admirables des
saints
personnages. Mais ce peuple est peuple : vulgaire
évidemment sympathiques à l’assistance, même quand ils torturent les
saints
ou le Christ : on ne trouve jamais leurs rôles tr
que tout le détail de la vie contemporaine, nos découpeurs des Livres
saints
, sans art, sans goût, sans style, ont donné à que
perdre avec leurs infirmités leur gagne-pain, fuient les reliques du
saint
dont on annonce les miraculeux effets. Par malheu
es figures ecclésiastiques, je n’en prendrai que quatre : du côté des
saints
, l’abbé Courbezon et l’abbé Célestin ; du côté de
r chez lui une pauvresse et sa bande d’enfants. Il a pour voisine une
sainte
fille, Sévéraguette, orpheline et riche. Sévéragu
oir le curé et s’apprête à l’envoyer rejoindre Fumat ; mais le pauvre
saint
homme, qui a le poing lourd, assomme son agresseu
n n’est qu’un très digne homme ; l’abbé Courbezon est un prêtre et un
saint
. De là les caractères particuliers de sa charité.
soi, fût-ce un peu malgré eux, à l’œuvre de Dieu, qui prime tout. Ce
saint
n’hésite pas, pour secourir les pauvres, à réduir
le et de ses conditions, assez commune en effet chez les prêtres très
saints
. C’est que ni leur éducation ni leurs préoccupati
pure et très innocente, Marie Galtier, une de ces pastoures à qui la
sainte
Vierge apparaît quelquefois. Mais ici ce n’est pa
ochard accuse l’abbé Célestin d’avoir fait le mal avec la bergère. Un
saint
et naïf ermite, ami du curé de Lignières, interce
n malheureux pécheur fort en peine de son salut ; vous, vous êtes une
sainte
, et, je vous le dis en vérité, un jour vous verre
mais autant qu’ils en paraissent, comme aussi parfois, quand ils sont
saints
, ils ne sont peut-être pas aussi bons qu’ils en o
pureté de fleurs, pareilles à des bergères de vitraux, à des petites
saintes
de Puvis de Chavannes, et le neveu de l’abbé Céle
e narquois et plein de prudence qui entend son ménage de Barbare ; la
Sainte
inspirée qui fut Jeanne d’Arc n’est plus qu’une b
e phase que sa plume traverse, il y a l’Église chrétienne. Il y a les
Saints
, ces pères du monde moderne, qui créaient une civ
encontre dans son histoire : saint Aignan, saint Germain, saint Loup,
sainte
Geneviève, saint Léon, furent les intuitions viva
ffort, à ce qu’il semble, dans le feutre gris des temps modernes. Les
Saints
du temps, ces figures inouïes d’inspiration et de
par le ton solennel et mystique que la lecture habituelle des livres
saints
imprimait au langage des prêtres de ce temps ». C
chétif. Il y avait bien un peu plus que cela dans ces grandes âmes !
Sainte
Geneviève, cette sœur aînée de Jeanne d’Arc, n’es
aibles mains l’humble quenouille de la Légende, mais c’est encore une
sainte
et héroïque fille du temps « qui avait la passio
veut tout expliquer à sa manière. Il ne discute point les miracles de
sainte
Geneviève ; il les affirme. Il ne les attribue pa
iècle deux ou trois grandes personnalités d’évêques à peindre, de ces
saints
évêques qui furent vraiment les Anges Gardiens de
spiré dans le sens divin ?… Pourquoi voir dans le Mystique et dans le
Saint
« seulement un pauvre moine grand par le cœur et
Table alphabétique des auteurs. A A disson, p. 133 Alegre, 257
St
. Amant, 152 Anacréon, 15 Anselme, 253, 263 d’Arde
che, 308 Ganneau, 208 Garnier, 157 Gautier, 273 Gayot de Piraval, 280
St
. Gelais, 200 Gessner, 137 Gibert, 300, 316 Gillet
anckoucke, 29 Papon, 310 Parfait, 145 Pathelin, 175 Patru, 273 Pavin (
St
.) 201 Pecquet, 101, 106, 107 Pellegain, 52, 179 P
156 Rapin, 217, 304, 314 Raulin, 240 Regnard, 171 Regnier, 185 Remi (
St
.) 39 Remond de Ste. Albine, 318 Renouard, 56 Du R
dèles de la perfection sacerdotale. Leur maison étoit un séminaire de
saints
prêtres à talens. Ils ne respiroient que la piété
jésuites paroissoient défendre la bonne cause, en embrassant celle du
saint
siège ; au lieu que les oratoriens sembloient tou
favorables au jansénisme y sont glissées parmi beaucoup de réflexions
saintes
, pieuses, consolantes ! Le bien s’y présente de t
j’ai interjetté au futur concile général de la constitution de notre
saint
père le pape ; qui commence par ces mots, unigeni
n. La bulle fut portée & envoyée : de cent trois propositions, le
saint
office en proscrivit cent & une. Un spectacle
pe, alors cardinal Lambertini, disoit à Clément XI : Vous voyez bien,
saint
père, que le clergé de France ne veut pas de la C
nt formés dans notre royaume à l’occasion de la constitution de notre
saint
père le pape contre le livre des Reflexions moral
Des imposteurs l’accréditèrent : ils se disoient inspirés du nouveau
saint
. Le peuple se pressoit nuit & jour à son tomb
ommandemens de l’église ? Peut-on omettre, dans le baptême, plusieurs
saintes
cérémonies ; favoriser l’usure la plus criante ;
P. Moralès, les cérémonies Chinoises furent défendues en 1645, par le
saint
office, jusqu’à ce que le pape lui-même décidât.
es, mises sur le compte de ces pères, parmi lesquelles on remarque le
saint
évêque d’Angelopolis, Dom Jean de Palafox, l’enne
ens que messieurs des missions étrangères les avoient représentées au
saint
siège. Ce pape ayant peine à se faire obéir des m
s choses dans l’état où je les ai trouvées, & je communiquerai au
saint
père tout ce que votre majesté trouvera bon de m’
ns. « Les médecins, dit-il, ont beaucoup de religion : ils ont eu des
saints
. Plusieurs ont composé des livres de piété, &
théologie & de controverse. Les chirurgiens n’ont encore eu aucun
saint
de leur profession. Saint Côme & saint Damien
t, ne se prévalurent point d’une dévotion exemplaire, de la liste des
saints
, dont ils remplissent le calendrier : ils se just
ne privilège D’aller toucher & faire tes massacres Au cabinet des
saintes
muses sacres ? Bien est-il vrai que livres de déf
eux. Il fit voir au célèbre Vatable des essais plus heureux de poësie
Sainte
. Vatable l’en félicita, l’exhorta à travailler dé
tre dans toute l’université de Paris. Il fut professeur au collège de
sainte
Barbe, de même qu’à celui du cardinal Le Moine. C
ce, que d’être roi de Perse. Les muses, qui l’eut cru, laissant leur
saint
vallon, Vinrent, jusques aux bords des mers de Ca
uez-moi par quelle grace, Sous notre capuchon, mourrions-nous donc en
saints
? Pour donner une idée juste de la poësie de Buc
on que les études sont nuisibles aux moines. La lecture de l’écriture
sainte
& de quelque traité de morale, voilà toute la
furent réfutées dans une seule. Ces quatre lettres étoient du père de
sainte
Marthe, sçavant comme tous ceux de sa famille l’o
ance, Rompt ses sacrés statuts, en rompant le silence : Et, contre un
saint
prélat, s’animant aujourd’hui, Du fond de ses dés
ut occasionnée par la manière dont Rome procède à la canonisation des
saints
. Le père Mabillon avoit depuis longtemps du scrup
lla souvent dans ces lieux renommés, d’où l’église tire tant de corps
saints
. Il examina tout avec la plus grande attention. I
ns la ville. Les principaux étoient ceux qu’on appelle aujourd’hui de
sainte
Agnès, de saint Pancrace, de Caliste, & de sa
aujourd’hui de sainte Agnès, de saint Pancrace, de Caliste, & de
sainte
Priscille ou de saint Marcel. Ils furent presque
rticulier n’est point un argument plausible contre le culte des corps
saints
. Nie-t-on que le nom de catacombe ne s’appliquât
cimetières communs des chrétiens, ne renfermoient pas uniquement des
saints
& des martyrs, puisque tous les chrétiens ne
des saints & des martyrs, puisque tous les chrétiens ne sont pas
saints
ou martyrs. Il y a des signes pour distinguer les
nt-ils d’une manière indubitable que ces chrétiens soient au rang des
saints
ou des martyrs ? La palme n’indique pas toujours
ue j’ai marquées. Il vit des abus dans l’exposition de quelques corps
saints
, présentés à la vénération publique. Il craignit
le nom d’Eusèbe, Romain, à Théophile, François, touchant le culte des
saints
inconnus. Avant que de la répandre, il voulut sça
courut une brochure, intitulée, Réponse de D. Jean Mabillon, sur les
saints
des catacombes. La brochure condamnoit le père Ma
plusieurs de leurs reliques dans leurs principales églises, comme la
sainte
Larme de Vendôme, la ceinture de sainte Marguerit
principales églises, comme la sainte Larme de Vendôme, la ceinture de
sainte
Marguerite, de saint Germain des-prés, &c. &a
de bévues & d’injures grossières. Pour venger Rome & tous ses
saints
, il fallut la plume d’un chanoine de l’église col
nnaire & un néophite. Celui-ci, convaincu qu’on peut invoquer les
saints
, doute seulement, sur les principes du docteur de
, sur les principes du docteur de Launoi & d’Eusèbe, que tous les
saints
qu’on honore doivent être invoqués. Le dialogue a
vais plaisans le comparoient au docteur de Launoi, grand dénicheur de
saints
, selon l’expression de Bayle, & qu’un curé de
us loin qu’il le voyoit, de peur, disoit-il, qu’il ne m’ôte aussi mon
saint
, qui ne tient presqu’à rien. Le père Mabillon, né
& du fort, Arnauld victorieux, Après un long exil, revient en ces
saints
lieux. La gloire & le repos sont enfin son pa
routes inconnues au Parnasse. Les grands hommes qu’il a chantés, les
saints
dont il a fait des hymnes admirables, les fontain
ue. Despréaux disoit que c’étoit le diable que Dieu force à louer ses
saints
. Les jésuites lui reprochoient de ne pas entendre
ages des chrétiens & ceux des gentils. Un crucifix, l’image de la
sainte
Vierge, qu’on plaçoit au milieu de l’endroit des
ps demi nuds dans les rues, & à leur tête couverte en présence du
saint
sacrement ; à leur front tout barbouillé de cendr
les capucins dans de pareilles circonstances ? Ils représentèrent au
saint
siège, en toute humilité, que les missionnaires j
es suites de cette malheureuse affaire. « La résistance aux ordres du
saint
siège ne vient que d’eux ; la zizanie n’est semée
nt sur l’accusation si souvent répétée d’affecter de la soumission au
saint
siège, & de lui être au fond très-rebelles. C
ain de leur procès. 6°. Enfin, aujourd’hui qu’ils l’ont perdu, que le
saint
siège a prononcé définitivement, ils font gloire
es auteurs des bulles, de dicter les brefs & les constitutions du
saint
siège. Vous prétendiez par là infirmer leur autor
urées, & plusieurs propositions répréhensibles qui choquent notre
sainte
religion ; c’est pourquoi je condamne cette thèse
ns dont toutes ses lettres étoient remplies, sa soumission aveugle au
saint
siège, dont il avoit ignoré la censure avant qu’i
lle. Ce corps, sensible à cette attention, à la correspondance que le
saint
siège entretenoit avec lui, eût voulu le satisfai
été. Je n’avois point de meilleur religieux, disoit souvent l’abbé de
sainte
Géneviève. La cause de la fuite du père Courrayer
ses lettres : Courrayer, chanoine régulier, ancien bibliothécaire de
sainte
Géneviève, docteur d’Oxford. (*). Les capucins d
ssât, si elle était faite au nom du Christ et par l’intercession d’un
saint
, ce saint fût-il un des hommes du jour. Il a mont
lle était faite au nom du Christ et par l’intercession d’un saint, ce
saint
fût-il un des hommes du jour. Il a montré dans so
ison d’un hydropique. Le Molinisme sera désolé et inconsolable, si un
Saint
janséniste se met ainsi à faire des miracles. En
ais que plus il a offensé Dieu, plus il a besoin des prières d’une si
sainte
Communauté, qu’il supplie aussi de vouloir bien a
ceux qui sont dans le trouble des passions de la vie. » Touchante et
sainte
confiance ! On ose à peine se permettre un sourir
ment le mouvement lui vint d’adresser à Dieu, sous l’invocation de ce
saint
apôtre des Parisiens, une prière à l’intention de
est-à-dire de passu, ou passione, parce que la tradition était que le
saint
y avait reçu quelque souffrance. — Je donne cette
ent plus que de ce dernier. Du temps qu’on croyait dévotieusement aux
saints
, on n’oubliait rien, et M. Vuillart, qui adressai
9 Arrien, 102 Astruc, 326 Aubenton, 341 Aubert, 233 Aulnoi, 248
St
. Aulon, 23 d’Auvigni, 167 B BAillet, 79, 142
Fielding, 258 Flachat, 17 Flechier, 127, 173 Fleuri, 38, 41, 320
St
. Foix, 368 Folard, 370 Fontaine, 87 Fontenelle
Maintenon, 265 Mairan, 339 Mallet, 201 Mallouin, 327 Marana, 366
St
. Marc, 190 Marcel, 1 Marchand, 224, 365 Du Mar
Real, 319 Reaumur, 336 Reboulet, 147 Regnault, 338 Regnier, 271
St
. Remi, 372 Remond de S. Mard, 362 Renaudot, 242
: il a fait un miracle dramatique, un monologue bouffon, deux vies de
saints
, des fabliaux, des complaintes dévotes, funèbres,
e de ne pas voir dans son Miracle de Théophile, dans ses deux vies de
Saints
, dans ses Complaintes funèbres des travaux de com
latterie. Au gré de notre poète, tout n’est pas au mieux sous le plus
saint
des rois : il paraît que le monde est déjà corrom
sses ; mais il rappelle les débuts des jacobins et des cordeliers, la
sainte
, évangélique pauvreté, qui est l’esprit de leur i
evés dessus, Dessous navres que plus ne put. Qu’il y a loin de cette
sainte
hirsute et crasseuse aux belles pénitentes de la
ur, et le plus incontestable mérite de cette poésie est l’éloquence.
Sainte
Église se plaint, et ce n’est point merveille, Ch
amp; intitulé, Vie des Peres, des Martyrs & des autres principaux
Saints
, tirée des Actes originaux & des monumens les
non seulement une Collection intéressante des actions principales des
Saints
que l’Eglise révere dans ses Fastes, mais encore
s traits qu’un zele indiscret avoit répandus dans la Vie de plusieurs
Saints
. Ils ont cru qu’en y jetant du ridicule, ils vien
e de Lorette ou Saint-Jacques en Galice ; il se prosterne, il prie le
saint
de lui rendre un fils (pauvre matelot, peut-être
l avait sous son toit le Christ d’ébène, le laurier bénit, l’image du
saint
, protecteur de la famille. Que de fois on s’est p
bords, toujours des boutons sur leur tige. Il était convenable que la
sainte
des forêts fît des miracles doux comme les mousse
naissance, l’enfance, l’hymen, la vieillesse, la mort, tout avait ses
saints
et ses images, et jamais peuple ne fut plus envir
Que leur fait d’appeler, de baptiser du nom de Lisette une espèce de
sainte
, une bonne vieille qui, au coin d’un feu paisible
sait chanter les oiseaux de Rigolette. S’il est permis de comparer le
saint
au profane, je dirai que de même, quand Mme de Ga
a Bible et des Psaumes ; l’autre, de l’Imitation de Jésus-Christ, des
saintes
mystiques, de sainte Thérèse, et même du Nouveau
; l’autre, de l’Imitation de Jésus-Christ, des saintes mystiques, de
sainte
Thérèse, et même du Nouveau Mois de Marie de l’ab
ives et les faiblesses superstitieuses d’Eugénie recourant à tous les
saints
du Paradis pour la guérison de son frère, même au
saints du Paradis pour la guérison de son frère, même aux reliques de
sainte
Philomène, même aux médailles, même aux prières i
remplies de fleurs microscopiques, les coquilles d’escargots avec des
saintes
dedans, ces mille prodiges d’adresse et de laideu
atholique : « Que faire, se disent les visiteuses, d’escargots et de
saintes
? Prenons les souris. » — L’une glisse et fuit so
aint François de Sales, il était bon de nous le rappeler. Cet aimable
saint
, né le 21 août 1567, au château de Sales, à quatr
sant avec un des officiers de son hôtel, qu’il savait l’ami intime du
saint
, il le prit un jour à partie et, le serrant de pr
e Henri IV lui-même, lequel, causant avec Deshayes, cet ami intime du
saint
évêque, avait exprimé le désir que l’on composât
e juste, il y a plus que l’utile, il y a plus que l’humain, il y a le
saint
: chose réelle, et qui, dès qu’elle apparaîtra si
s lequel on a réuni les divers panégyriques qu’on a faits du gracieux
saint
; il y en a par Fléchier, par Bourdaloue, le père
t pu se permettre quelque vaine et froide raillerie sur la liaison du
saint
évêque et de cette forte et vertueuse femme, n’av
uteur une somme de quatre cents écus d’or. Voilà un libraire digne du
saint
. 35. [NdA] Édition de Blaise, 1823. 36. [NdA] O
me VIme de ces Causeries, qui était presque des mêmes contrées que le
saint
évêque de Genève, et « duquel la naissance, disai
de M. de Chateaubriand a ramené la curiosité publique sur ce grand et
saint
personnage ; la publication de M. Gonod achèvera
oin comme fervent, était à bout des moines, et cela de l’aveu du plus
saint
et du plus pur des réformateurs monastiques du te
cette sagesse tout humaines n’ont fait que croître, l’anachronisme du
saint
réformateur n’est pas devenu moins criant. C’est
ujours aux aguets et le nez au vent, met bien des fois la patience du
saint
à l’épreuve et agace en quelque sorte sa curiosit
ns ce qu’on en pense. Passe encore quand l’abbé archéologue soumet au
saint
homme l’ explication d’un ancien tombeau et des
r ? Ces paroles du plus excellent de tous les livres après l’Écriture
sainte
me reviennent, et je ne puis m’empêcher de vous l
édents : nous n’hésitons pas à la replacer plus haut. C’est comme une
sainte
du moyen-âge qui nous apparaît, une sainte du Nor
plus haut. C’est comme une sainte du moyen-âge qui nous apparaît, une
sainte
du Nord, du treizième siècle, une sainte Élisabet
n-âge qui nous apparaît, une sainte du Nord, du treizième siècle, une
sainte
Élisabeth de Hongrie, ou encore quelque sœur du G
dans un Ordre qu’elle aurait subi, qu’elle aurait réformé, et, autre
sainte
Claire, à la suite d’un saint François d’Assises,
avait voulu rendre sans réserve à Dieu, à la charité, à l’œuvre de la
sainte
parole, au salut et au renouvellement du monde. M
u le commencement du dix-septième siècle. Elle aurait pu alors, comme
sainte
Thérèse, et un peu plus tard comme Mme de Chantal
uvert une route monastique nouvelle dans la ligne encore indiquée des
saintes
carrières. Elle aurait eu, à ses moments de verti
tinée devient un tour romanesque de plus. Puisqu’elle n’a pas été une
sainte
, Valérie demeure son titre principal, celui autou
e, elle prêchait déjà ses amis avec tout le zèle et l’obsession d’une
sainte
tendresse. Son influence chrétienne sur la reine
ière, antique héritage des Gaules, fille de saint Louis et de tant de
saints
qui attirèrent sur elle des bénédictions éternell
nication avec celui qu’elle avait perdu, et qui déjà se révélait à la
sainte
amie plus détachée. Dans ce château où elle fut,
rsonnes pieuses de Tréguier étaient très fières du pontificat de leur
saint
patron. Les ecclésiastiques modérés avouaient cep
aint Iltud et de saint Cadoc, dans un siècle où l’enseignement de ces
saints
n’a plus aucune application. Quand j’allais à Gui
a foudre, et il s’y passait encore des choses merveilleuses. Le jeudi
saint
, on y conduisait les enfants pour voir les cloche
enu en joie jusqu’à ce jour. Le mois de mai, où tombait la fête de ce
saint
excellent, n’était qu’une suite de processions au
fête, le peuple se réunissait le soir dans l’église, et, à minuit, le
saint
étendait le bras pour bénir l’assistance prostern
l incrédule qui levât les yeux pour voir si le miracle était réel, le
saint
, justement blessé de ce soupçon, ne bougeait pas,
nde part d’ironie a été cachée par le séducteur suprême dans nos plus
saintes
illusions, j’ai gardé de ce vieux temps de précie
le à mes préoccupations était un endroit de la Vie de je ne sais quel
saint
personnage du xviie siècle, lequel comparait les
Dans la bouche de personnes en qui j’avais une confiance absolue, ces
saintes
inepties prenaient une autorité qui me saisissait
n. Que veux-tu ! ces pauvres filles prouvent par leurs égarements les
saintes
lois de la nature et leur inévitable fatalité. »
s tout cela l’avait ébranlée. Elle s’affaiblit peu à peu. C’était une
sainte
. Elle avait un sentiment exquis de l’église. On n
très-mal digérée. Il cite tour à tour Horace, Tertullien, Chrisippe,
St
. Augustin, Aristote, St. Jérôme, &c. copier a
te tour à tour Horace, Tertullien, Chrisippe, St. Augustin, Aristote,
St
. Jérôme, &c. copier ainsi les pensées des aut
cle, le Digeste, Garcilasso de la Vega, Machiavel, Diodore de Sicile,
St
. Ambroise, Hygin, Vitruve, du Plessis Mornai font
lle s’absorbait dans une communication profonde de sa pensée avec les
saints
dont elle contemplait les images, avec le ciel où
re ses voix et à les distinguer comme celles des anges de Dieu et des
saintes
qui lui étaient les plus connues et les plus chèr
t les plus connues et les plus chères. Ces anges familiers, c’étaient
saints
Michel et Gabriel ; ces saintes conseillères, c’é
chères. Ces anges familiers, c’étaient saints Michel et Gabriel ; ces
saintes
conseillères, c’étaient saintes Catherine et Marg
taient saints Michel et Gabriel ; ces saintes conseillères, c’étaient
saintes
Catherine et Marguerite. Interrogée dans son proc
qui avait tant de vertus et de qualités requises pour être canonisée
sainte
comme on l’entendait en ces âges, ne fut jamais q
nonisée sainte comme on l’entendait en ces âges, ne fut jamais que la
Sainte
du peuple et de la France, la Sainte de la patrie
n ces âges, ne fut jamais que la Sainte du peuple et de la France, la
Sainte
de la patrie. Des historiens, dans ces dernières
eunesse. Nous allons tâcher de le suivre, et de suivre à la trace son
saint
et sublime héros. Nous profiterons, chez le biogr
ture de l’enfant. Un jour un visiteur à la Trappe en toucha un mot au
saint
abbé : « Il me répondit qu’il avoit brûlé tout ce
cet homme dont il ne parlait jamais sans être saisi d’une admiration
sainte
. La vie tumultueuse de Rancé reçut à diverses re
e l’affluence et du concours qui ne se partageait plus entre d’autres
saints
lieux désormais suspects et sans accès. Rancé dev
me qui n’ai d’autre vue que celle que Dieu soit glorifié dans la plus
sainte
maison qui soit dans l’Église, et dans la vie du
vie monastique qu’on ait connu depuis saint Bernard. Si l’histoire du
saint
personnage n’est écrite de main habile et par une
s. Sa pensée principale était que chaque parti chercherait à tirer le
saint
abbé à soi, et qu’il fallait au contraire l’imite
mettait pas. L’illustre biographe qui vient d’aborder l’homme sous le
saint
l’a bien senti : il a jeté tout d’abord un coup d
temps à venir ? Fi des nuages qui volent sur une tête blanchie ! » Ce
saint
qui ne retourne jamais la tête, qui la cache sous
st trouvé presque seul à le fournir. Par ses innombrables légendes de
saints
, par ses cathédrales et leur structure, par ses s
la forêt viennent chaque matin s’atteler d’eux-mêmes à la charrue des
saints
; la campagne fleurit pour eux comme un nouveau p
rt. Pour la seconde fois, une figure idéale se dégage9 après celle du
saint
, celle du héros, et le nouveau sentiment, aussi e
yen âge. Spinæ et vepres, ce mot revient sans cesse dans les Vies des
saints
. 5. De même aujourd’hui les colonies des Trappis
ui. 7. Du sixième au dixième siècle, il y a vingt-cinq mille Vies de
saints
rassemblées par les Bollandistes. — Les dernières
siècle dans les peintures de Beato Angelico et de Hans Memling. — La
Sainte
Chapelle de Paris, l’église supérieure d’Assise,
qui en fait un sceptique ; et Quinet, qui déshonore de son respect le
saint
pontife, après l’avoir transformé en révolutionna
oire VII comme il l’est pour nous. Pour lui, ce n’est peut-être qu’un
saint
homme. Mais, pour nous, c’est un saint, et nous p
lui, ce n’est peut-être qu’un saint homme. Mais, pour nous, c’est un
saint
, et nous pouvons expliquer surnaturellement, non
e, la vivante expression. L’Eglise romaine a mis Grégoire au rang des
saints
; partout l’idée de sa sainteté prévalut dans le
du ciel ou de la terre, il n’est pas possible de le faire descendre.
Saint
ou politique, grand apôtre ou grand ambitieux, il
talembert, qui avait commencé, avec tant de hasard, sa réputation par
Sainte
Élisabeth de Hongrie, ce vitrail de chapelle, san
donner. Ils manquent de variété, parce que ces moines, qui furent des
Saints
, se ressemblent de la ressemblance absolue de leu
ne monotonie douloureuse, de même ici cette implacable perfection des
saints
nous fatigue à contempler dans son invariabilité
ir de l’âme humaine, en y débordant, pour peu qu’on ait lu la Vie des
Saints
, les Pères du Désert, la Chronique des monastères
a qu’il était orateur et se crut poëte. Ce fut quand il écrivit cette
Sainte
Élisabeth de Hongrie, sincère à peu près comme le
n ennemi déclaré de la légende, et il faisait la guerre à quantité de
saints
qu’il estimait suspects. On l’appelait « le dénic
té de saints qu’il estimait suspects. On l’appelait « le dénicheur de
saints
. » Chaque curé avait peur qu’il ne prît à partie
ésie. Comment trouver mauvais qu’un curé ou un fidèle plaide pour son
saint
? Qu’est-ce donc si ce saint, aux yeux de la foi
qu’un curé ou un fidèle plaide pour son saint ? Qu’est-ce donc si ce
saint
, aux yeux de la foi et de la conscience, est le s
t-ce donc si ce saint, aux yeux de la foi et de la conscience, est le
saint
des saints, si c’est une des personnes de Dieu ?
si ce saint, aux yeux de la foi et de la conscience, est le saint des
saints
, si c’est une des personnes de Dieu ? On ne saura
rables à l’esprit humain. Laisse en paix la Trinité, la Vierge et les
Saints
; pour la plupart de ceux qui sont attachés à cet
e me juger moi-même et trahir mon faible, ce n’est pas précisément la
sainte
que je m’étais accoutumé à aimer dans Mme de Krüd
t la sainte que je m’étais accoutumé à aimer dans Mme de Krüdner : la
sainte
, chez elle, je ne voudrais ni la railler ni la se
nce rapide et charmante dont son talent se décore. La prophétesse, la
sainte
dans le lointain ne nuisait pas, mais dans le loi
tie et corrigée ; pour moi, j’aurais encore plus de confiance dans la
sainte
, s’il ne m’avait appris si bien à connaître la mo
is il marque quelle était alors la disposition mystico-mondaine de la
sainte
future, ce que j’appelle l’amalgame, et le trait
si adroit à pénétrer la personne mondaine, il croit tout d’abord à la
sainte
: il s’arrête saisi de respect, n’examinant plus,
vant la mort. « La vie ordinaire des hommes est semblable à celle des
saints
: ils recherchent tous leur satisfaction, et ne d
us l’avouer elle-même et laisser échapper son orgueil, son ivresse de
sainte
, sous les semblants de l’humilité : « On ne peut
ation à la volonté de Dieu ; il l’aimait ardemment, ainsi que sa très
sainte
mère. La ville entière, qui en sut bientôt la nou
it un devoir de vénérer l’auguste Pontife qui a tant souffert pour la
sainte
cause. Ces sentiments de piété envers le Siège de
les dispositions. Un testament, c’est un homme ! « Au nom de la très
sainte
Trinité, ce 1er jour du mois d’août de l’année 18
mois d’août de l’année 1822 ; « Moi, Hercule Consalvi, cardinal de la
sainte
Église romaine, diacre de Sainte-Marie ad Martyre
valant donc du privilège que je possède, en qualité de cardinal de la
sainte
Église romaine, de pouvoir tester sur simple feui
prix immense de son très précieux sang, par l’intercession de la très
sainte
Vierge Marie et des Saints, mes patrons, de la co
écieux sang, par l’intercession de la très sainte Vierge Marie et des
Saints
, mes patrons, de la conduire en un lieu de salut,
ouir de tout ce que la religion ascétique défend de rêver, même à ses
saints
. Consalvi se sentit pris pour jamais de la plus t
rande que, bien que l’étiquette diplomatique pour les dîners du jeudi
saint
chez le Pape n’autorisât pour ces invitations que
dans sa chambre qui lui rompit la clavicule, eurent précipité sa mort
sainte
comme sa vie, il sentit le flot des ambitions ajo
e Van Eyck, la science passionnée du détail. J’en veux pour preuve sa
Sainte
Famille : Par un jour de sabbat, saint Joseph et
l’artiste ; ce n’est pas ce groupe qui attachera votre attention. La
Sainte
Famille ne me semble ici qu’une enseigne : par el
Rodolphe Bresdin est exact et minutieux comme Van Eyck. Étudiez cette
Sainte
Famille, vous y verrez qu’à l’exemple du peintre
tant que d’une pensée philosophique profonde. Mais ici, comme dans la
Sainte
Famille, mon admiration est surtout pour les troi
cette puissance dans cette exactitude. Si je ne vous parle que de la
Sainte
Famille et de la Comédie de la Mort, lorsque Rodo
e détachement du chrétien sont de très grandes choses, et le cardinal
saint
Bonaventure, lavant ses assiettes, est moralement
s rigueurs de la vérité que les douceurs du succès. Prudent comme les
saints
, et comme les gens seulement convaincus ne le son
t calme, un cerveau de Dieu de la terre… Mais la main de l’Espagne de
saint
Isidore s’était empreinte sur le crâne baptisé pa
ur Jésus-Christ et en recourant à l’autorité incontestable des livres
saints
, au lieu d’employer uniquement l’autorité traditi
t tout à coup avec des branches d’arbres le bûcher traditionnel de la
Sainte
Inquisition, sur lequel ils couchèrent, l’ayant a
évolution, de faire la Légende de la Révolution et d’en glorifier les
Saints
, comme il disait ; car il croyait aux Saints, et
on et d’en glorifier les Saints, comme il disait ; car il croyait aux
Saints
, et il en parlait comme nous. Seulement, les sien
siaste et de religieux dans l’âme et tout ce qu’il aurait donné à nos
Saints
s’il les avait connus, et si l’esprit de parti n’
y pensât, ce cœur qui avait des manières d’aimer sa patrie comme les
Saints
aiment la leur, qui est le Ciel ! Cet homme de si
n athée, il sait que ceux qui vont à la mort pour la Patrie comme les
Saints
y vont pour Dieu, et qui montent le long des colo
ile aux prêtres, criera de toutes ses gorges : « Vous parlez pour vos
Saints
et pour vos chapelles ! » Les écrivains laïques,
evoir et le droit d’écrire les annales de l’Église et la vie de leurs
Saints
, et le cardinal Pitra nous a montré comme ils s’y
urrait appeler la loi même de la papauté : Quand un pape n’est pas un
saint
et un grand homme tout à la fois, il est l’un ou
grand homme tout à la fois, il est l’un ou l’autre, et c’est avec ses
saints
que la papauté fait l’intérim de ses grands homme
se, et dans ces deux siècles (le xive et le xve ) ne produisit ni un
saint
, ni un docteur d’une doctrine entièrement approuv
tages au pourtour. On appela d’abord Moralités les premières comédies
saintes
qui furent jouées en France dans le quinzième et
parler Joseph : Mon soulcy ne se peut deffaire. De Marie, mon épouse
sainte
, Que j’ai ainsi trouvée enceinte ; Ne sçay s’il y
e l’aller trouver : il obéit. Dès qu’il est arrivé, il se confesse au
saint
père, qui lui fait un beau sermon pour lui faire
ne fois des couleurs de l’enfance. Grâce à lui, on peut suivre le roi
saint
Louis dans son intérieur, dans ses habitudes de c
si bien que dans ses exploits et dans ses guerres. Si la figure de ce
saint
roi est devenue aussi reconnaissable et presque a
ien touchante. On y voit confirmé le bel éloge que Voltaire a fait du
saint
roi quand il a dit : « Prudent et ferme dans le c
lui comme un jeune homme bien né et d’espérance, aux mœurs duquel le
saint
roi s’intéressait. Saint Louis lui fut le plus te
parti en pèlerin, pieds nus et en chemise, faisant visite à tous les
saints
lieux d’alentour, sans plus devoir rentrer à son
nt tous les jours de l’année par rapport à Dieu, à ses fêtes et à ses
saints
? Chaque point du temps répondait à une scène con
i promptement. Ce n’est pas moi qui suis roi de France ni qui suis la
sainte
Église ; je ne suis qu’un seul homme dont la vie
rd ! Après sa prière, il s’est mis à lire du saint Basile ; ce mot de
saint
est de moi : car, en sa qualité de protestant, Ca
e place en son journal ; il les exprime en deux lignes : « Le matin, (
saint
) Basile ; après le dîner, préparation de ma leçon
s ses actions, ses paroles et ses pensées d’après les préceptes de ta
sainte
parole ! Ainsi soit-il, ainsi soit-il ! Père de
e feray celle-cy plus longue que pour prier Dieu qu’il vous ait en sa
sainte
garde. — Ce soir, de Fontainebleau, ce 28e jour d
éger parmi ceux qui se préparent à condamner un livre où la pieuse et
sainte
doctrine est renfermée ? Ajoutez que l’Église de
riétés merveilleuses des opinions des hommes. Et sur ce seul sujet du
saint
mystère de l’Eucharistie, les choses en sont venu
r de leur autorité privée l’usage de beaucoup d’institutions des plus
saintes
, je le pense du moins. Enfin ces auteurs et chefs
mprend l’humanité, la nature et Dieu ; rejeter ce travail glorieux et
saint
à un temps plus ou moins éloigné sous prétexte qu
ant, un chapitre de plus destiné à illustrer la troisième période des
saintes
Écritures. Ce n’est pas sans un sentiment de surp
t intellectuels ; il voulait lui consacrer sa vie entière. Eugène est
saint
à nos yeux par le zèle avec lequel il franchit un
ans toutes les directions. Le christianisme, au contraire, doué d’une
sainte
ardeur d’expansion et de fraternité universelle,
e La Fayette, le philosophe de l’émeute : L’insurrection est le plus
saint
des devoirs. Cette part de liberté n’est pas po
usion de La Fayette copiée de Rousseau : « L’insurrection est le plus
saint
des devoirs. » Est-ce une société qu’une réunion
rapprocher de sa mère sous peine de mort ; il crée la famille, cette
sainte
unité de l’ordre social. L’instinct de la mère et
isième être qui les confond et les réunit par une union permanente et
sainte
, sanctionnée par les autres hommes et par Dieu. L
, de se grouper dans une unité défensive de tendresse et de mutualité
sainte
qu’on appelle famille, première patrie des cœurs
out à perfectionner son âme, à renaître plus parfait par une vie plus
sainte
, à vivre de devoirs et à revivre éternellement de
ce qu’il est plus vrai, mille fois plus digne du légitime orgueil, du
saint
orgueil de la race humaine : car il croit fermeme
élébrités de Lyon, raconte que le peuple de cette ville l’appelait la
Sainte
. La solitude rendit son esprit indépendant, effet
e foi du Vicaire savoyard. Ce serait ainsi qu’une femme inspirée, une
sainte
Thérèse d’une religion pacifique et unanime, aura
rs et rentre dans le monde de la liberté. Il est recueilli par ce bon
saint
évêque, qui ne lui fait pas l’aumône du soir seul
Monsieur, que de le commencer par ce qu’il y a de plus doux, de plus
saint
dans l’espèce humaine : la religion ! Je vous avo
en l’honneur de la guillotine, et qui font apostasier d’admiration le
saint
évêque, jusqu’au point de tomber à genoux et de d
t versé tour à tour, en les clarifiant, la plus pure morale, les plus
saintes
règles de vie, les plus admirables pratiques de c
plus de raison possible dans les institutions religieuses et dans ces
saintes
croyances des nations. Pour cela, il faut leur fa
elque bonne tante auxiliaire de sa mère, dans les figures de ces deux
saintes
femmes de l’Évangile, domestiques du saint évêque
les figures de ces deux saintes femmes de l’Évangile, domestiques du
saint
évêque de Digne. Jusque-là, je suis comme vous, j
c’est l’idéal, ce moi de l’infini ! Que voulez-vous dire à un pareil
saint
? Aussi l’évêque se prosterne devant son impénite
il adore le Christ comme Dieu, quand il le vénère seulement comme le
saint
crucifié du monde ? En continuant son apostolat d
tifions-les partout où nous les rencontrons, même sur les lèvres d’un
saint
; les bonnes intentions n’excusent que les incapa
aux excès et aux forfaits de la démagogie de 1793 sur les lèvres d’un
saint
; des maximes pernicieuses de fausse économie soc
— succès malsain de cour d’assises. — prétendue découverte du cœur de
saint
louis. — polémique entre m. letronne et m. le pre
faire négatives ou dubitatives à l’égard surtout des choses réputées
saintes
: elle souleva de nombreuses réclamations. Une fo
ioler. — On voit qu’avec un peu d’aide, quelque chose d’analogue à la
Sainte
Ampoule pouvait nous être rendu ; et, à l’heure q
littérature de tous les peuples. Les plus beaux livres sont les plus
saints
, et les plus saints sont les plus beaux. Le sujet
les peuples. Les plus beaux livres sont les plus saints, et les plus
saints
sont les plus beaux. Le sujet élève le génie ; l’
té ici-bas. Nous sommes bien éloigné de nier la tendance organique et
sainte
du progrès en toute chose, cette force centrifuge
s mille fois plus belle ; car cette littérature est plus morale, plus
sainte
et pour ainsi dire plus divinisée par la charité
t primitive de l’Inde. On y respire je ne sais quel souffle à la fois
saint
, tendre et triste, qui semble avoir traversé plus
opium qui croît dans les plaines du Gange. Je me souviens toujours du
saint
vertige qui me saisit la première fois que des fr
titude de l’adoration et de la prière, comme si le livre eût été trop
saint
et trop beau pour être lu debout, assis ou couché
ait leur ami et non leur tyran. La vie, quelle qu’elle soit, est trop
sainte
pour en faire ce jouet et ce mépris que notre inc
t du temps, où toutes les choses dorment dans les songes ; le sage ou
saint
ne veille que dans le jour de l’éternité, où tout
e et la mère de ce monde, l’aïeul et le conservateur. Je suis le seul
saint
digne d’être connu. Je suis le consolateur, le cr
risna lui-même, le dieu de la foi. Plus je repasse dans mon esprit ce
saint
et merveilleux dialogue de Krisna et d’Arjoùn, pl
e d’avoir désespéré du monde, d’avoir découragé l’esprit humain de sa
sainte
aspiration au progrès, d’avoir exhumé, dans une l
ui ont bien peu fait pour l’humanité. Mais où est donc la galerie des
saints
, la galerie des philosophes, la galerie des poète
son grand prêtre, s’avança vers l’ermitage, animé du désir de voir le
saint
homme, trésor inépuisable de science religieuse ;
omalies provisoires et que, jusqu’à ce qu’on en vienne à dire : Notre
sainte
constitution, la stabilité ne sera pas conquise.
ute beauté, toute vérité, toute bonté vous reporte au foyer de la vie
sainte
, à l’esprit, que si, arrivé là, vous renoncez à l
urir sans que quelque cérémonie religieuse vienne consacrer ces actes
saints
. Le catholicisme est là, satisfaisant à ce besoin
réoccupation de l’utile, des images ne représentant rien de réel, des
saints
, des anges ! Quelle consolation, au milieu des la
me taire toute ma vie que de scandaliser un seul de ces enfants. Une
sainte
Vierge chez un homme réfléchi et chez un paysan,
cheveux ont repoussé sur ma tête ; mais toujours je fais partie de la
sainte
milice des déshérités de la terre. Je ne me tiend
le jour où des intérêts usurperaient dans mon âme la place des choses
saintes
, le jour où, en pensant au Christ de l’Évangile,
emps des petits hommes et des petites choses est passé ; le temps des
saints
est venu. L’athée, c’est l’homme frivole ; les im
putait saint Augustin vers l’Angleterre ; ni au viie , quand d’autres
saints
missionnaires élevaient la croix sur les bords co
de Madrid n’en agit pas moins avec cette persévérance dont les livres
saints
ont fait un attribut du démon. Florida Blanca, ho
ez, — dit Clément, dans sa sinistre angoisse, — ce n’est pas pour les
saints
qu’on sonne, c’est pour les morts. » Non ! ce n’
ossière comme tous les vainqueurs, trouva le moyen d’insulter à cette
sainte
chose qui s’appelle l’infortune. Elle frappa un e
re qui, plus tard, posa comme un dogme que l’insurrection est le plus
saint
des devoirs. Si elle ne savait pas ce qu’elle fai
s popularités qui sont des crimes. On n’a rien à faire pardonner à la
sainte
Église, et les pontifes qui la gouvernent doivent
le fait, ils n’étaient plus des créatures humaines ; ils étaient des
saints
. L’Europe, ricaneuse comme le vice, se souciait f
s saints. L’Europe, ricaneuse comme le vice, se souciait fort peu des
saints
à cette heure-là et des spectacles qu’ils donnaie
humaine ? et peut-on descendre plus bas ? et ad contemnit, disent les
saints
livres. Certes ! il eût été dans les tendances de
qui les y avait précipités. Mais eux, non. Ce sont des Jésuites, les
saints
de l’obéissance. Ils ne méprisent pas. Ils béniss
de ses lèvres ou de sa plume ; on ne lui préparait pas son dossier de
sainte
de son vivant. La persévérance toutefois, qui fai
an, et qu’elle eût été une Philothée parfaite, une fille accomplie du
saint
évêque de Genève ; elle aurait pu remplir toute s
e vous mettez pas en peine de ma conscience, qui sait bien séparer le
saint
d’avec le profane, le précieux de l’abject, et qu
ar il veut recueillir ce qu’il a semé » ; et elle lui cite en exemple
sainte
Lutgarde, « qui refusa le don que Dieu lui avait
tout mettre au service du monastère pour lequel il s’était pris d’un
saint
enthousiasme. C’était un original que ce chevalie
? Ne sont-elles pas fortes et ardentes comme certaines assertions de
saints
? Ne révèlent-elles pas une constante exaltation
? Ne nous permettent-ils pas de voir Dieu face à face ? Grâce à leurs
saintes
révélations, tour à tour la belle lune et les éto
ogues qui chantent la nature ne peuvent-elles pas être prises pour de
saintes
effusions ? Existe-t-il une différence entre une
rence entre une strophe de certains poètes et un cantique de certains
saints
? La plupart des poèmes profanes ne sont-ils pas
as là une chose vraie et absolue. D’ailleurs, avant d’être des livres
saints
, la Genèse, les Rois, les Cantiques étaient des p
’être humain, la plus divine des harmonies, et qu’en nous donnant des
saints
comme François de Sales, Barthélemy des Martyrs,
s donnant des saints comme François de Sales, Barthélemy des Martyrs,
sainte
Thérèse, sainte Brigitte, sainte Catherine de Sie
ints comme François de Sales, Barthélemy des Martyrs, sainte Thérèse,
sainte
Brigitte, sainte Catherine de Sienne, François-Xa
is de Sales, Barthélemy des Martyrs, sainte Thérèse, sainte Brigitte,
sainte
Catherine de Sienne, François-Xavier, Louis de Go
disait « né avec dispense », et qui peut-être, hélas ! aurait été un
saint
, s’il avait eu l’obéissance, M. Caro tourne contr
r demande que de ne pas mépriser les pensées des grands hommes et des
saints
. Il en est tout autrement de la morale. Nous conn
s’incline devant la plus sublime des philosophies. Tout invoque cette
sainte
autorité, tout veut remonter jusque-là et dater d
s des pensées d’un Bossuet, des raisonnements d’un Bourdaloue sur ces
saintes
difficultés du christianisme. La preuve que nous
e le mystère en face, et il se porte impétueusement au plus épais des
saintes
obscurités, avec le généreux courage d’un soldat
a poussée. Ailleurs, Bossuet se représente Jésus entre les bras de la
sainte
Vierge, « ou suçant son lait virginal, ou se repo
e en vous, et vous demeurez en moi. » Dieu, le Christ, la Vierge, les
saints
, c’était là sa compagnie durant ces longues année
Bourdaloue, ce n’est qu’un peu de scandale généreux qu’autorisait la
sainte
liberté de la chaire. A la lecture, l’allusion n’
’en montrer si peu, à l’auteur consommé de rester toujours l’homme du
saint
ministère, chargé, non de nous être agréable, mai
nte ou d’une personne en religion ? Il garde la même réserve avec les
saints
et les Pères : ce sont des autorités, des traditi
les fréquenter sans faire amitié avec eux. Bourdaloue ne connaît des
saints
que leurs pensées ; les personnes ne lui apparais
ur le Petit nombre des élus, son chef-d’œuvre, découragerait même les
saints
. Il n’y a pas de paix possible pour qui l’a lu av
croyait infaillible depuis qu’on la voyait émancipée. Il eût fallu un
saint
pour douter de la sienne, et Vauvenargues n’est q
qu’eut à subir celui qu’il doit célébrer : « Le tyran fait coucher le
saint
martyr sur un gril de fer, déjà tout rouge par la
tribut payé à une paroisse de la ville qui était sous l’invocation du
saint
. Bossuet n’est pas de ces talents ingénieux qui o
l’autre, quatre sermons ou projets de sermons sur la Fête de tous les
saints
. Le premier, dont on n’a que le canevas, et qui n
l théologique. Voulant donner idée de la félicité et de la gloire des
saints
en l’autre vie, voulant développer les desseins d
insi, prêchant devant la reine mère en 1658 ou 1659 le Panégyrique de
sainte
Thérèse, Bossuet, excité peut-être par les recher
Thérèse, Bossuet, excité peut-être par les recherches de style de la
sainte
espagnole, et développant à plaisir un passage de
s, y monta la première, Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les
Saints
, la Vierge et Dieu par piété. Le savoir, à la fin
puis inspiré de si grands peintres. Enfin, outre cette apparition aux
saintes
femmes et aux disciples, il y en avait une tout e
bles mystères de Pâques, des commencements et des velléités de pièces
saintes
. Un jésuite très instruit, le Père Cahour, qui se
a les accoutumait à ne jamais séparer en idée le beau et le tendre du
saint
! Comme toutes les facultés humaines y trouvaient
siècles, des hymnes et cantiques en langue vulgaire, à la gloire des
saints
du lieu, ou bien encore la veille ou le jour des
dehors et devant, sur la place du parvis, aussi près que possible du
saint
lieu, mais non plus dedans ; — et voilà enfin le
Parrocel La
Sainte
Trinité. Que diable faire de la sainte Trinité, à
Parrocel La Sainte Trinité. Que diable faire de la
sainte
Trinité, à moins qu’on ne soit un Raphael ? Dans
e expirante, et les vôtres aussi. Le Carrache a placé sur le fond une
Ste
Anne qui s’élance vers sa fille, en poussant les
r de pâmoison ; cette bouche entrouverte ; ces yeux fermés ; et cette
Ste
Anne, qu’en dites vous [?] Sachez, l’ami Pierre,
ême. La Décollation de St Jean, encore pauvre production. Le corps du
saint
est à terre ; l’exécuteur tient le couteau avec l
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