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1 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Sainte Térèse » pp. 53-71
Sainte Térèse Œuvres complètes de sainte Térèse. Tra
Sainte Térèse Œuvres complètes de sainte Térèse. Traduites par le P. Marcel Bouix. [Le Pa
hons les Lettres portugaises de la traduction des Œuvres complètes de sainte Térèse 8. Certes ! nous sommes trop catholique, n
es trop catholique, nous connaissons trop le respect qu’on doit à une sainte dont les pieds transfigurés posent actuellement s
d’un homme, ils pourront du moins apprendre aussi dans ces œuvres de sainte Térèse, traduites pour eux, ce que c’est qu’une v
assez d’esprit pour se permettre l’ignorance, on parle quelquefois de sainte Térèse, mais on ne la connaît pas, et les idées q
l, à la flamme, partout où elle était allumée, et vous n’avez plus de sainte Térèse que le portrait presque populaire de Gérar
traduit, avec un talent éclatant de fidélité, les œuvres complètes de sainte Térèse, de cette femme qui eut deux génies, quand
ge de l’abbé Bouix, et qu’il est arrivé à la traduction des œuvres de sainte Térèse ce qui était arrivé à la traduction de la
s de sainte Térèse ce qui était arrivé à la traduction de la Somme de saint Thomas d’Aquin. Que voulez-vous dire, en effet, q
n effet, quand on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une Sainte , cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il
on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette Sainte -là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en conve
ire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en convenir, sainte Térèse,
e, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en convenir, sainte Térèse, par exception, n’a pas été frappée de l’i
e l’impopularité dédaigneuse ou moqueuse dont sont frappés les autres Saints , dans ce siècle d’impertinentes lumières. On a mê
d’Espagne. Nous nous soucions fort peu, il est vrai, de l’Espagne de saint Isidore de Séville, de saint Ignace de Loyola, de
es et des castagnettes, et c’est, ma foi ! un avantage, même pour une sainte , que d’être du pays de la marquise d’Amaegui. Rai
’être du pays de la marquise d’Amaegui. Raillerie à part, d’ailleurs, sainte Térèse, qui n’est guère connue en France, comme n
ême Voltaire, qui a déshonoré Jeanne d’Arc, ne se serait pas moqué de sainte Térèse. Même les sales historiens qui ont expliqu
nt expliqué par de la pathologie l’héroïsme surnaturel de cette autre Sainte qui n’a encore été canonisée que par la patrie, n
la patrie, n’auraient pas osé tacher cette pure lumière qu’on appelle sainte Térèse. Même Renan, l’ennemi des Saints modernes,
te pure lumière qu’on appelle sainte Térèse. Même Renan, l’ennemi des Saints modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau d
’ennemi des Saints modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau de sainte Térèse n’est pas vraiment une auréole. C’est ains
te, elle aime mieux se taire que parler. Mais, nous, nous parlerons ! Sainte Térèse, grâce à cette traduction de ses œuvres co
 ? III L’infinité ! Voilà, en effet, le caractère des œuvres de sainte Térèse. Voilà la marque distinctive et à part de
uelques-unes de ses Pensées. Seulement, ce ne fut que quelquefois, et sainte Térèse, c’est toujours ! Et ce n’est pas non plus
oujours ! Et ce n’est pas non plus toute la différence à mettre entre sainte Térèse et Pascal. Pascal est infini dans le doute
Pascal est infini dans le doute, dans l’anxiété, dans la crainte, et sainte Térèse l’est dans la foi, dans l’amour et dans l’
ur et la foi, sont au-dessus de la crainte, de l’anxiété et du doute, sainte Térèse est au-dessus de Pascal ! Je sais bien que
s’élancer aux gouffres de lumière qui sont en haut, et voilà pourquoi sainte Térèse, qui monta et ne descendit jamais, sainte
t, et voilà pourquoi sainte Térèse, qui monta et ne descendit jamais, sainte Térèse, la Ravie et la Ravissante, l’emporte sur
ta dans sa vie sur le farouche Solitaire qui ne réussit pas à être un Saint . Moins encore que Pascal, qui songeait peu à fair
ttérature lorsque dans ses Pensées il essayait de se faire de la foi, sainte Térèse, dont la littérature espagnole a le très j
rquoi peut-être ce qu’elle nous a laissé est si beau ! Elle était une Sainte , mais c’était là son genre de génie. La sainteté
e feu s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture de la Vie des Saints . Aussi tous les deux, après cette lecture, s’en é
nt en eux ce grand et précoce amour du Dieu qui les fît plus tard des Saints l’un et l’autre. Mais Térèse en particulier, Térè
t des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le langage de sainte Térèse, ce langage trop simple, trop raréfié, tro
t au génie, comme un air trop pur qui serait mortel à la santé. Quand sainte Térèse, dans sa Vie, nous rend compte de ses cont
a quiétude, de la quiétude à l’extase, et de l’extase au ravissement, sainte Térèse s’exprime rarement par des images, et lors
ez donc faire comprendre aux âmes du xixe  siècle les humilités de la Sainte , qui s’appelle criminelle, elle qui n’a jamais pé
le marcherait sur de fines perles, et il sourira de l’innocence de la Sainte , et peut-être de la rouerie paradoxale du critiqu
qui voudrait la faire admirer !!! V C’est que, pour comprendre sainte Térèse, la suprême beauté morale de sainte Térèse
C’est que, pour comprendre sainte Térèse, la suprême beauté morale de sainte Térèse, il faut avoir au moins la notion de la be
lecture d’un autre poète ; mais c’est bien plus vrai de la lecture de sainte Térèse. Le Système du monde de Laplace n’a qu’un
e de lecteurs qui l’entendent et peuvent le juger, mais les écrits de sainte Térèse sont plus difficiles à comprendre, dans le
positifs ! ils le croient du moins !) et qui va nous montrer, dans la sainte Térèse entrevue, une autre sainte Térèse inconnue
 !) et qui va nous montrer, dans la sainte Térèse entrevue, une autre sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations.
e, une autre sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations. Sainte Térèse est toujours pour l’imagination ou l’ignor
ion ou l’ignorance françaises le fameux portrait de Gérard : la belle Sainte à genoux, avec sa blancheur de rose macérée, son
it redevenue chrétienne en lisant le Génie du Christianisme, c’est la sainte Térèse de ce livre rhétorico-religieux, mais ce n
où les phrases ne sont plus que des cris, et ce n’est pas non plus la sainte Térèse du livre des Fondations. La sainte Térèse
et ce n’est pas non plus la sainte Térèse du livre des Fondations. La sainte Térèse des Fondations a été dévorée par le feu de
cendent tout à coup sur la terre, et vous avez la seconde grandeur de sainte Térèse, vous avez la Térèse des Fondations ! La T
’est une Blanche de Castille au cloître, mais supérieure à la mère de saint Louis par cela seul qu’elle est restée vierge et
e enfanta à la vie religieuse et qu’elle éleva pour les cieux ! Cette sainte Térèse-là, inconnue, n’est révélée que par sa Vie
a dit Bossuet) qu’aucun chef d’État n’eut peut-être au même degré que sainte Térèse, l’Extatique, la Sainte de l’Amour. Malheu
État n’eut peut-être au même degré que sainte Térèse, l’Extatique, la Sainte de l’Amour. Malheureusement, du reste, ce n’est p
re de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la vie de Sainte Térèse écrite par elle-même ; il faudrait s’arrêt
ète cette lente et magnifique Assomption de l’Amour ! Or, le livre de sainte Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour l
uer avec les lois physiologiques dont nous sommes si fiers, la Vie de Sainte Térèse, confessée par elle, est un de ces grands
dans les sciences naturelles, dans le monde extérieur de la vie, une sainte Térèse est un colosse du même ordre, à l’opposite
trouvent, s’imaginent que la psychologie est d’hier. La traduction de sainte Térèse pourra leur montrer, en attendant que l’ab
2 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXI. Sainte Térèse »
XXXI. Sainte Térèse33 [Le Pays, 1er février 1853 — 6 septem
a traduit avec un talent éclatant de fidélité les œuvres complètes de Sainte Térèse, de cette femme qui eut deux génies, quand
uvrage de M. Bouix, et qu’il est arrivé à la traduction des œuvres de Sainte Térèse ce qui était arrivé à la traduction de la
n effet, quand on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une Sainte , cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il
on n’en peut pas rire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette Sainte -là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en conve
ire, du travail d’un jésuite sur une Sainte, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en convenir, Sainte Térèse,
e, cette Sainte-là fût-elle sainte Térèse ? Car, il faut en convenir, Sainte Térèse, par exception, n’a pas été frappée de l’i
e l’impopularité dédaigneuse ou moqueuse dont sont frappés les autres Saints , dans ce siècle d’impertinentes lumières. On a mê
es et des castagnettes, et c’est, ma foi ! un avantage, même pour une Sainte , que d’être du pays de la marquise d’Amaegui. Rai
’être du pays de la marquise d’Amaegui. Raillerie à part, d’ailleurs, Sainte Térèse, qui n’est guère connue en France que pour
ême Voltaire, qui a déshonoré Jeanne d’Arc, ne se serait pas moqué de Sainte Térèse ! Même les sales historiens qui ont expliq
nt expliqué par de la pathologie l’héroïsme surnaturel de cette autre Sainte qui n’a encore été canonisée que par la patrie, n
la patrie, n’auraient pas osé tacher cette pure lumière qu’on appelle Sainte Térèse ! Même M. Renan, l’ennemi des Saints moder
ure lumière qu’on appelle Sainte Térèse ! Même M. Renan, l’ennemi des Saints modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau d
’ennemi des Saints modernes, n’oserait pas soutenir que le bandeau de Sainte Térèse n’est pas vraiment une auréole. C’est ains
te, elle aime mieux se taire que parler ! Mais, nous, nous parlerons. Sainte Térèse, grâce à la traduction que M. l’abbé Bouix
é ? II L’infinité ! Voilà, en effet, le caractère des œuvres de Sainte Térèse. Voilà la marque distinctive et à part de
quelques-unes de ses pensées. Seulement ce ne fût que quelquefois, et Sainte Térèse, c’est toujours ! Et ce n’est pas non plus
oujours ! Et ce n’est pas non plus toute la différence à mettre entre Sainte Térèse et Pascal. Pascal est infini dans le doute
Pascal est infini dans le doute, dans l’anxiété, dans la crainte, et Sainte Térèse l’est dans la foi, dans l’amour et dans l’
our et la foi sont au-dessus de la crainte, de l’anxiété et du doute, Sainte Térèse est au-dessus de Pascal ! Je sais bien que
s’élancer aux gouffres de lumière qui sont en haut, et voilà pourquoi Sainte Térèse, qui monta et ne descendit jamais, Sainte
t, et voilà pourquoi Sainte Térèse, qui monta et ne descendit jamais, Sainte Térèse, la Ravie et la Ravissante, l’emporte sur
ta dans sa vie sur le farouche Solitaire qui ne réussit pas à être un Saint . Moins encore que Pascal, qui songeait peu à fair
térature, lorsque dans ses Pensées il essayait de se faire de la foi, Sainte Térèse, dont la littérature espagnole a le très j
rquoi peut-être ce qu’elle nous a laissé est si beau ! Elle était une Sainte , mais c’était là son genre de génie. La sainteté
e feu s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture de la Vie des Saints . Aussi tous les deux, après cette lecture, s’en é
nt en eux ce grand et précoce amour du Dieu qui les fit plus tard des Saints l’un et l’autre. Mais Térèse en particulier, Térè
t des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le langage de Sainte Térèse, ce langage trop simple, trop raréfié, tro
au génie, comme un air trop pur, qui serait mortel à la santé. Quand Sainte Térèse, dans sa Vie, nous rend compte de ses cont
la quiétude, de la quiétude à l’extase et de l’extase au ravissement, Sainte Térèse s’exprime rarement par des images, et lors
faire comprendre aux âmes du Dix-neuvième Siècle les humilités de la Sainte , qui s’appelle criminelle, elle qui n’a jamais pé
le marcherait sur de fines perles, et il sourira de l’innocence de la Sainte , et peut-être de la rouerie paradoxale du critiqu
qui voudrait la faire admirer !!! IV C’est que, pour comprendre Sainte Térèse, la suprême beauté morale de Sainte Térèse
C’est que, pour comprendre Sainte Térèse, la suprême beauté morale de Sainte Térèse, il faut avoir au moins la notion de la be
lecture d’un autre poëte : mais c’est bien plus vrai de la lecture de Sainte Térèse. Le Système du Monde de Laplace n’a qu’un
e de lecteurs qui l’entendent et peuvent le juger, mais les écrits de Sainte Térèse sont plus difficiles à comprendre dans les
positifs ! ils le croient du moins !) et qui va nous montrer, dans la Sainte Térèse entrevue, une autre Sainte Térèse inconnue
 !) et qui va nous montrer, dans la Sainte Térèse entrevue, une autre Sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations…
ue, une autre Sainte Térèse inconnue : c’est le livre des Fondations… Sainte Térèse est toujours pour l’imagination ou l’ignor
tion ou l’ignorance française le fameux portrait de Gérard ; la belle Sainte à genoux, avec sa blancheur de rose macérée, son
it redevenue chrétienne en lisant le Génie du christianisme, c’est la Sainte Térèse de ce livre rhétorico-religieux, mais ce n
où les phrases ne sont plus que des cris, et ce n’est pas non plus la Sainte Térèse du livre des Fondations. La Sainte Térèse
et ce n’est pas non plus la Sainte Térèse du livre des Fondations. La Sainte Térèse des Fondations a été dévorée par le feu de
cendent tout à coup sur la terre, et vous avez la seconde grandeur de Sainte Térèse, vous avez la Térèse des Fondations ! La T
’est une Blanche de Castille au cloître, mais supérieure à la mère de saint Louis par cela seul qu’elle est restée vierge et
e enfanta à la vie religieuse et qu’elle éleva pour les cieux ! Cette Sainte Térèse-là, inconnue, n’est révélée que par sa Vie
a dit Bossuet) qu’aucun chef d’État n’eut peut-être au même degré que sainte Térèse, l’Extatique, la Sainte de l’Amour. Malheu
État n’eut peut-être au même degré que sainte Térèse, l’Extatique, la Sainte de l’Amour. Malheureusement, du reste, ce n’est p
re de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la vie de Sainte Térèse, écrite par elle-même ; il faudrait s’arrê
ète cette lente et magnifique Assomption de l’Amour ! Or, le livre de Sainte Térèse n’est pas seulement un chef-d’œuvre pour l
uer avec les lois physiologiques dont nous sommes si fiers, la vie de Sainte Térèse, confessée par elle, est un de ces grands
dans les sciences naturelles, dans le monde extérieur de la vie, une Sainte Térèse est un colosse du même ordre, à l’opposite
trouvent, s’imaginent que la psychologie est d’hier. La traduction de Sainte Térèse pourra leur montrer aujourd’hui, en attend
3 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ernest Hello » pp. 207-235
r d’un livre sur le Style et d’une traduction du livre des Visions de sainte Angèle de Foligno, ainsi que des œuvres choisies
seuil ! Il y a des figures qui empêchent d’entrer. Physionomie de Saints [Le Constitutionnel, 5 janvier 1875.] V L
ier 1875.] V Le livre d’Ernest Hello intitulé : Physionomies de Saints , n’est pas un livre de l’ordre littéraire accoutu
regrettera-t-on de ne pas croire à ce qui est si beau ! Il s’agit de Saints dans ce livre, tout aussi original de christianis
u à cette profondeur semble une prodigieuse originalité. Il s’agit de Saints , mais de quelques Saints. Ernest Hello n’est pas
le une prodigieuse originalité. Il s’agit de Saints, mais de quelques Saints . Ernest Hello n’est pas un historien au nombre et
e et au détail. Il n’écrit pas la biographie minutieuse et suivie des Saints qu’il groupe dans son livre. Il se contente de ra
mies, opposées aux physionomies des grands hommes qui ne sont pas des Saints . Dans le livre de moraliste chrétien intitulé : l
s, quand on n’en a pas peur et qu’on se fie à sa force, il a pris les Saints par leur auréole pour nous les montrer mieux et c
nt du ridicule contre lequel ils ne se battent pas ! Ce sont même les Saints les plus ridicules, les plus bas au regard du mon
es plus grands à la lumière de Dieu. Le miracle, qui est le signe des Saints (hoc signo vinces), le miracle, qui démonte tant
e méthode du xixe  siècle, — le siècle bourgeois ! — embourgeoisé les Saints , ce qui est pis, je crois, que de les encanailler
isé les Saints, ce qui est pis, je crois, que de les encanailler. Les Saints d’Ernest Hello ne ressemblent nullement aux Saint
s encanailler. Les Saints d’Ernest Hello ne ressemblent nullement aux Saints juste-milieu d’Augustin et d’Amédée Thierry, ces
ajestueux polissons ! Jamais pareil livre ne fut plus nécessaire. Les Saints s’en allaient comme les rois étaient partis. Ils
étendus miséricordieusement sur le monde, le Jansénisme dénichait les Saints , comme il disait agréablement, c’est-à-dire les j
s niches et de leurs autels ! Baillet fut même appelé un dénicheur de Saints par ces tristes-à-pattes affreux, qui trouvaient
ient… Nul homme de génie ou de talent ne se levait pour la gloire des Saints méconnus. L’école protestante et rationaliste de
e ! Montalembert avait fait son vitrail sans naïveté et sans éclat de sainte Élisabeth de Hongrie. Mais nulle part de foi féco
retrouvèrent l’accent qu’il faut avoir quand on se mêle de parler des Saints . Lacordaire surtout (rendons-lui cette justice),
reconnaisse et qu’on adore, tandis que l’auteur de la Physionomie de Saints ébauche du pouce seulement quelques traits, mais
Ordre, quelle différence d’expression ! L’auteur de la Physionomie de Saints a la simplicité charmante des temps naïfs et la p
. Ce n’est pas, assurément, un mystique à la manière de plusieurs des Saints qu’il décrit ; chez lui, l’esprit ne sort pas de
e de ces irruptions et de ces trouées en Dieu qu’eurent, par exemple, sainte Thérèse ou Catherine de Sienne. Le surnaturel, au
estés sur leurs bases humaines. Il ne fait pas dans sa Physionomie de Saints ce que l’admirable sœur Emerich fait dans l’histo
VII Voilà quel est l’Ernest Hello du livre de la Physionomie de Saints . Je disais plus haut qu’il était resté dans ce li
particulier d’esprit que nous lui connaissions. Le physionomiste des Saints est le même esprit, le même talent que l’auteur d
gonflée d’un cygne s’enlève plus aisément dans un éther plus pur… Les Saints étant au-dessus de l’homme, Hello a été au-dessus
sujet change en tournant les pages et que toutes ces physionomies de Saints s’entresuivent, l’inconvénient de cette brièveté,
tre côté, il y a tant d’ineffables mystères dans la surnaturalité des Saints , qu’il n’est guères possible d’en parler longtemp
xemple, celles de saint Panurphe, de saint Leufroy, de saint Jude, de sainte Gertrude, de saint Goar, etc., et les autres radi
, de saint Grégoire le Grand, de saint Augustin, de saint Bernard, de sainte Thérèse. Et, de toutes, l’habile physionomiste a
d’un regard leur secret aux physionomies historiques et célestes des Saints . Et ce n’est pas tout : il nous les reproduit aus
ar il n’a pas plus besoin d’un grand espace, pour donner la vie à ses Saints , que Fiesole pour donner la vie à ses moines, dan
ure d’histoire ?… L’Histoire, sur laquelle, dans cette Physionomie de Saints , il a jeté des regards rapides et dont le perçant
ysionomies. Il a touché d’un effleurement de feu trente-deux têtes de Saints qu’il a rendues flamboyantes, mais, puisqu’il aim
es de Saints qu’il a rendues flamboyantes, mais, puisqu’il aimait les Saints , puisqu’il les comprenait et qu’il savait pénétre
petitesse relative des plus grands hommes, quand on les compare à des Saints . Avec le génie hardi que je reconnais à Ernest He
me paraît plus propre que Chateaubriand lui-même à écrire la vie des Saints . Dans son livre, il ne l’a pas écrite, mais il y
au courant des raisons qui l’ont entraîné à publier sa Physionomie de Saints . Il a voulu, dit-il, montrer à un siècle turbulen
ur les autres, si c’est, ce jour-là, la fête d’une petite bergère, de sainte Germaine, par exemple, elle célébrera la fête de
e, mais il est une raison plus pratique de nous occuper de la vie des Saints , que j’eusse souhaité lui voir nous donner. Sans
e souhaité lui voir nous donner. Sans doute, l’Église se souvient des Saints une fois qu’ils sont faits ! mais il faut en fair
ne fourmi noire sur une table noire », y voit le resplendissement des Saints dans les ténèbres de leurs vies les plus cachées 
si on ne lui montre pas tout… Voilà pourquoi il faut lui montrer les Saints dans des histoires dignes de leurs vies et de leu
d ils n’ont pas été trahis. Mais le temps est venu, enfin, d’ôter les Saints des mains des cuistres, et de les restituer au gé
4 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
e est le Pere Calmet, Bénédictin. Son ouvrage est intitulé : Histoire sainte de l’ancien & du nouveau Testament, pour serv
vol. 1738. est d’une indécence extrême. Ce Jésuite a écrit la vie des saints Patriarches à peu près comme on raconte les avent
, vous en avez une écrite avec beaucoup de simplicité dans l’Histoire Sainte de Dom Calmet. Elle a été imprimée séparément in-
les faits. Il rédigeoit ses recueils sous divers titres des Vies des Saints , d’Auteurs, d’Empereurs, de persécutions, d’Hérés
le savant Père Dom, Thieri Ruinart, Bénédiction de la Congrégation de St . Maur. Ils ont été. fidélement mis en françois pa
l’Eglise dans les Peres qui l’ont illustrée. Ainsi la Lettre du Pape St . Clément, celles de St. Ignace, Martyr ; les Apol
s qui l’ont illustrée. Ainsi la Lettre du Pape St. Clément, celles de St . Ignace, Martyr ; les Apologies de St. Justin, le
es de St. Ignace, Martyr ; les Apologies de St. Justin, les Œuvres de St . Clément d’Alexandrie, quelques traités de Tertul
lien ; l’ouvrage d’Origéne contre Celse, les Œuvres ou les Lettres de St . Cyprien, avec le traité de Lactance de la mort d
chés font l’Histoire du Pontificat de S. Leon, celle du Pontificat de St . Grégoire le Grand, le traité historique de l’éta
en Zoroastre & de l’ancien Hermés ; systême qui séduisit longtems St . Augustin. Cette histoire est enrichie de connois
En 1691. Don Mathieu petit Didier, Bénédiction de la Congrégation de St . Vannes, fit imprimer un volume in-8°. sous le ti
qu’il n’étoit pas de lui. On voulut que M. de Bassompierre, Evêque de Saintes , eût fait les six premiers siécles de cet ouvrage
es, publiés depuis 1729. jusqu’en 1763. Cet ouvrage ne va que jusqu’à St . Bernard, & ne comprend point par conséquent
e à fond de leur Religion, par M. Tricalet, Directeur du Séminaire de St . Nicolas du Chardonnet, à Paris chez Lotin en 9. 
iastiques ; on n’y en trouve qu’une trentaine, & l’auteur finit à St . Bernard. Son livre n’est proprement qu’un abrégé
p; des Docteurs de l’Eglise ; des meilleurs interprêtes de l’Ecriture Sainte , Juifs & Chrétiens ; des Théologiens scholast
assions & des intrigues qui se mêlent souvent aux choses les plus saintes , il peut sortir des loix équitables & des dog
que la sienne. Son ouvrage, composé sur les Archives mêmes du Château St . Ange, où sont toutes les négociations du Concile
Papes est pourtant plus exacte que l’histoire de ces Pontifes depuis St . Pierre jusques à Benoît XIII. inclusivement, in-
in-4°. & en neuf vol. in-12. Cet auteur commence son histoire par St . Paul, le pere des Hermites. Il parcourt dans le
jusqu’au dixiéme siécle, dans son Abrégé de l’histoire de l’Ordre de St . Benoit, en deux vol. in-4°. 1684. On voit dans l
origine de l’Etat monastique qu’il ne fait pas remonter plus haut que St . Antoine, & une peinture fidéle des Monastère
u’on s’imagine. La seconde histoire est tirée en partie des Actes des Saints de l’Ordre de St. Benoit du Pere Mabillon. Il y r
conde histoire est tirée en partie des Actes des Saints de l’Ordre de St . Benoit du Pere Mabillon. Il y rapporte l’établis
e & dans la grande Bretagne, & même dans l’Afrique du tems de St . Augustin. Il y fait l’histoire du Monastère &
n que vous joigniez les vies particuliéres des principaux fondateurs. St . Benoit a eu pour historien le P. Mege ; St. Bern
es principaux fondateurs. St. Benoit a eu pour historien le P. Mege ; St . Bernard, M. de Villefore ; St. François, le Pere
enoit a eu pour historien le P. Mege ; St. Bernard, M. de Villefore ; St . François, le Pere Chalippe ; St. Dominique le P.
ege ; St. Bernard, M. de Villefore ; St. François, le Pere Chalippe ; St . Dominique le P. Touron ; St. Ignace le P. Bouhou
efore ; St. François, le Pere Chalippe ; St. Dominique le P. Touron ; St . Ignace le P. Bouhours ; St. François de Sales, M
e Chalippe ; St. Dominique le P. Touron ; St. Ignace le P. Bouhours ; St . François de Sales, Mme. de Chantal & l’Abbé
çois de Sales, Mme. de Chantal & l’Abbé de Rancé, M. Marssolier ; St . Vincent de Paule, M. Collet. Vous saurez réduire
hours, par exemple, est plus circonspect que les autres historiens de St . Ignace ; il n’a pas laissé pourtant de raconter
ouvrage ne vous dispensera point de lire l’Histoire des Chevaliers de St . Jean de Jérusalem, aujourd’hui de Malthe, par l’
avoit donné la permission de porter la Croix. §. VIII. Vies des saints . CEtte partie de l’Histoire Ecclésiastique in
ique intéresse un si grand nombre de lecteurs par les combats que les Saints ont eu à soutenir contre leurs propres passions o
le plus distingué dans ce genre est Adrien Baillet, dont les Vies des Saints sont très-connues. Ce grand ouvrage fut imprimé p
les douze mois de l’année, l’histoire des Fêtes mobiles, les vies des Saints de l’ancien Testament, & deux Tables, une Top
surpris ; qui peut se flatter de plaire à tout le monde ? “La Vie des Saints d’Adrien Baillet est ; suivant l’auteur du Dictio
s, dont la crédulité de nos ancêtres avoit déshonoré les légendes des Saints . On trouve à la tête un discours intéressant &
r. La derniere édit. de cet ouvrage est en 10. vol. in-4°. La vie des Saints de M. Baillet n’étant guéres propre pour l’usage
qui sont lues ordinairement dans les familles chrétiennes. Vies des Saints du P. Giri, Minime, in-fol. Paris 1681. deux vol.
r son siécle ; mais il écrit avec une simplicité onctueuse. Vies des Saints , in-8°. Paris chez Roulland & Robustel 1683.
ontaine, disciple de Mr. de Saci & digne de son maître. Vies des Saints pour tous les jours de l’année avec une priére &a
t fait avec choix & écrit avec une simplicité élégante. Vies des Saints pour tous les jours de l’année, avec des courtes
es & sa vertu. On imprime à Villefranche de Rouergue des Vies des Saints , traduites de l’Anglois, qui brillent par l’érudi
Je ne vous citerai point les vies particuliéres d’un grand nombre de Saints  ; le champ seroit trop vaste ; mais vous ne pouve
t trop vaste ; mais vous ne pouvez vous dispenser de lire les Vies de St . Athanase, de St. Basite, de St. Grégoire de Nazi
is vous ne pouvez vous dispenser de lire les Vies de St. Athanase, de St . Basite, de St. Grégoire de Nazianze, de St. Chri
ez vous dispenser de lire les Vies de St. Athanase, de St. Basite, de St . Grégoire de Nazianze, de St. Chrisostome & d
Vies de St. Athanase, de St. Basite, de St. Grégoire de Nazianze, de St . Chrisostome & de St. Ambroise écrites avec a
St. Basite, de St. Grégoire de Nazianze, de St. Chrisostome & de St . Ambroise écrites avec autant de détail que de di
5 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « L’abbé Monnin. Le Curé d’Ars » pp. 345-359
C’est de l’histoire, et de l’histoire sacrée ; car c’est la vie d’un saint , — d’un saint qui vivait hier encore, — écrite pa
stoire, et de l’histoire sacrée ; car c’est la vie d’un saint, — d’un saint qui vivait hier encore, — écrite par un homme qui
’avait voulu, imité les vieux maîtres, et pour nous entretenir de son saint à la manière des anciens hagiographes. Il eût, to
rrière catholique, éblouissante et naïve, que l’on appelle la Vie des Saints . S’il ne l’a point fait et si l’art y perd, l’art
contenter d’un chef-d’œuvre de narration sincère quand il s’agit d’un saint , c’est-à-dire d’un de ces phénomènes auxquels on
c’eût été différent ; mais à quoi bon ? Le peuple ne discute pas les saints , lui ! Le peuple connaissait déjà le grand homme
auvres curés qui, de vertus humbles en vertus humbles, deviennent des saints  ; et c’est pour cela que l’abbé Monnin a dédié sp
en sortit jamais. Il y resta humble curé toute sa vie. Mais, comme le Saint , quel qu’il soit, implique toujours miracle, le p
pour le faire comprendre. Le Curé d’Ars, qui, dans la hiérarchie des Saints , fait partie de cette cohorte des Confesseurs que
et par-dessus tout, un confesseur. C’était sa manière spéciale d’être saint , sa vocation dans la sainteté même. Dieu lui avai
ous, Seigneur ! » Mais si, comme le croient les philosophes, nos plus saintes croyances n’étaient que des chimères, avec son mi
aut bien le dire !) l’égal, pour le moins, de Bossuet, de Fénelon, de sainte Thérèse, et lui donnait sans cesse cet air de pro
, celui-là ! de ces multitudes d’âmes en peine qui affluaient vers le saint prêtre, pour lui demander la consolation et la pa
depuis le Moyen Âge ; car on avait bien vu, depuis le Moyen Âge, des saints dont se détournait le monde, mais on n’avait pas
ge, des saints dont se détournait le monde, mais on n’avait pas vu de saints vers qui le monde eût gravité ! On aurait pensé,
n d’humain s’y joigne pour la justifier. Saint Vincent de Paul est un saint aussi, et certainement l’un des plus grands Saint
cent de Paul est un saint aussi, et certainement l’un des plus grands Saints des temps modernes et peut-être de tous les temps
rce d’en porter dans ses plis. Quand Vincent de Paul ne serait pas un Saint , on le concevrait encore comme un grand homme de
oléon de la bienfaisance. Tandis que le Curé d’Ars, s’il n’est pas un Saint , n’est plus rien. Ôtez-lui Jésus-Christ du cœur,
légende demain, ce n’est pas ce qui se trouve dans la vie des autres Saints de tous les âges et qui leur est commun à tous :
rations des foules prosternées ; mais c’est ce qui est particulier au Saint que fut le Curé d’Ars. Ce qui étonne, c’est qu’à
où nous sommes parvenus, et où la confession est si haïe, s’il y a un saint qui s’élève et qui se fasse adorer et glorifier d
es desseins de Dieu, ce Curé d’Ars qui n’est pas seulement au ciel un Saint de plus, mais qui devait être sur la terre le typ
e de l’abbé Monnin, et le don plus précieux des larmes : car c’est le Saint des larmes, que le Curé d’Ars ! Jamais on ne pleu
es cœurs ! Sans ce don des pleurs de l’amour, qu’avait eu, comme lui, sainte Thérèse, et sans ce sourire de la charité qui ava
nt Vincent de Paul ressemble à un satyre, mais chez tous les deux, le Saint a tué la bête, — chez l’un, luxurieuse certaineme
6 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXVI. La sœur Emmerich »
ich devait être dans la deuxième série des Écrivains religieux, comme sainte Thérèse est dans la première 36 ; mais je me perm
u beau dans ce monde ; mais quand le beau s’avise, en plus, d’être le saint , oh ! alors, la raison est double pour qu’il n’ai
r Emmerich, comme un autre prêtre traduisait aussi, vers ce temps-là, sainte Thérèse ; mais, parmi les lettrés, qui a parlé de
et magnifiques ? Ils font leur métier, ces prêtres qui traduisent des Saints , dit-on ou pensa-t-on avec insolence, et on couru
Un de ces prêtres précisément, qui font leur métier en traduisant des Saints , a continué de faire le sien, en traduisant la Vi
, en traduisant la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la Vie de la Sainte Vierge, comme il nous avait déjà traduit la Doulo
nt Dieu et devant ceux qui l’aiment, une de ces âmes, rares parmi les Saints eux-mêmes, et comme on en peut compter une cinqua
me on en peut compter une cinquantaine au plus, parmi ces milliers de Saints , nés au giron fécond de l’Église catholique, depu
r du carmin lumineux des stigmates ! C’était une enfant de la pâle et sainte misère et de la rose Patience, comme dit si profo
n bénitier tout au plus, était, même dès lors, destinée à devenir une Sainte et un poëte du même coup, — du même coup de la gr
du même coup, — du même coup de la grâce de Dieu sur son berceau ! La Sainte  ! Il faudrait presque être saint soi-même pour en
grâce de Dieu sur son berceau ! La Sainte ! Il faudrait presque être saint soi-même pour en dire l’histoire. Mais c’est du p
ais c’est du poëte, de l’immense poëte, qui s’ignorait, caché dans la sainte , qui s’ignorait aussi, que nous voulons vous parl
un sur l’autre, avec le génie et la sainteté, tout au fond !! Ah ! la sainte  ! nous l’honorons spécialement dans la sœur Emmer
nte ! nous l’honorons spécialement dans la sœur Emmerich, qui est une sainte à grâces spéciales, dans la sainteté même, une sa
ch, qui est une sainte à grâces spéciales, dans la sainteté même, une sainte à visions…, et ce mot-là est pur d’ironie, puisqu
’avons dit, — c’est de montrer le poëte qu’on ne voit pas plus que la sainte dans la sœur Emmerich ; le poëte, dans cette pays
qui parle patois westphalien, invisible encore plus peut-être que la sainte , dans cette pauvre religieuse à névrose, et de ra
que, de toute éternité, le monde fait également à ses poëtes et à ses saints  ! II S’il n’y avait eu que le monde, en eff
ment pour nous, et j’ose dire heureusement pour elle, — car l’âme des saints doit être avide, même dans le ciel, de faire, par
t être avide, même dans le ciel, de faire, par leur exemple, d’autres saints sur la terre, — il y eut dans sa vie, toujours ca
ous n’aurions aujourd’hui ni l’immense poëte qu’elle fut, elle, ni la sainte aux grâces transcendantes, que M. Cazalès a tradu
qu’il est devenu catholique, — Clément Brentano qui, dès qu’il vit la sainte religieuse, s’arracha du front sa couronne de poë
c’étaient les écrits mêmes de Brentano ; c’étaient les visions de la Sainte , et leur inimitable accent, — à tout autre qu’à e
particulier et distinctif de ce que j’ai osé appeler le talent de la sainte Mystique, n’ajouteront rien à cette émotion raviv
ur la Madeleine : « Prenons garde ! il y a ici un romancier ! » Si la sainte Mystique, fille de l’extase, n’a pas la vision su
qu’on me passe le mot, l’individualisation des personnages des livres saints . Ils sont là tous, plus humainement particularisé
ssion de N.-S. Jésus-Christ. — Vie de N.-S. Jésus-Christ. — Vie de la Sainte Vierge, — par la sœur Emmerich, — traduites par M
7 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « HISTOIRE de SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert  » pp. 423-443
HISTOIRE de SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert J
e, si préoccupé entre tous de son ambitieuse destinée. L’Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, par M. de Montalembert, pro
me comment, en arrivant à Marbourg, il vit l’église gothique dédiée à sainte Élisabeth, l’admira, s’enquit de la sainte, s’épr
l’église gothique dédiée à sainte Élisabeth, l’admira, s’enquit de la sainte , s’éprit envers elle de tendresse pieuse, et réso
ligion touchante. Dès ce moment, études, voyages sur les traces de la sainte , manuscrits à consulter, renseignements et tradit
et qu’il a voulu que le beau, en cette image, ne fût pas séparable du saint . L’ouvrage s’ouvre par une introduction majestueu
nt d’en venir à étudier et à démontrer la chapelle et la châsse de la sainte , le pèlerin croyant s’arrête devant l’Église tout
lus magnifique qu’il pût offrir. En commençant l’histoire de sa chère sainte , comme il dit, M. de Montalembert s’est fait écri
assé, ou ranimés d’une espérance immortelle. Dans l’histoire de cette sainte , morte à vingt-quatre ans, fille de rois, mariée
s la frêle jeunesse. Comme les anges toujours jeunes de visage, cette sainte nous apparaît toujours adolescente. Ces qualités,
croit retrouver exprimées jusque dans les formes de l’église dédiée à sainte Élisabeth, il les a lui-même portées dans son réc
bien qu’en des proportions variables, et, de même que, dans les plus saintes âmes, il y a des moments d’éclipse, de doute, d’a
ur voix, leurs échos, pour protester contre ce qui semblait une folie sainte . Élisabeth l’éprouva au xiiie  siècle, tout comme
goût. On rencontre de pareils détails dans la vie de presque tous les saints . Moi-même, dans un exemple assez rapproché, je tr
s, Et sentis seulement, sont déjà recueillis. Jamais, jamais assez, ô sainte Hospitalière ! Mais ce que Raphaël en sa noble ma
de maître Conrad, et l’effet céleste du visage et de l’attitude de la sainte , devant nos yeux mortels, y aurait gagné. Mais l’
et satisfaite par ce baiser d’union que la reine Blanche, la mère de saint Louis, donne à sainte Élisabeth sur le front du j
baiser d’union que la reine Blanche, la mère de saint Louis, donne à sainte Élisabeth sur le front du jeune fils de celle-ci,
ront du jeune fils de celle-ci, qui lui était présenté. La mort de la sainte et ces anges sous forme d’oiseaux qui lui chanten
cit de tant de souffrances, de tant d’humbles vertus. Les reliques de sainte Élisabeth sont dispersées à l’époque de la Réform
ment politique et administratif du pays : je n’aime pas non plus voir sainte Élisabeth jeter les bases de la vénération dont c
eussent des visions, des communications suivies avec la Vierge ou les saints . Ainsi sainte Élisabeth, dont nous venons de parl
sions, des communications suivies avec la Vierge ou les saints. Ainsi sainte Élisabeth, dont nous venons de parler, avait, au
t cette faculté, chez nous en jeu dans le moindre rêve, qui, chez les saintes du moyen âge (Brigitte, Élisabeth, etc.), se diri
orte au couvent d’Agnetenberg, à Dulmen, en 1824, est la dernière des saintes âmes mystiques qui jouirent de tels spectacles. F
r les chrétiens, un admirable exemple de la persistance d’une faculté sainte et d’un don qui semblait retiré au monde ; pour l
rieur à Raphaël. 15 janvier 1837. — Par cet article sur l’Histoire de sainte Élisabeth, on voit (ce qui surprendra peut-être b
en public ; que j’avais allumé le premier un cierge à sa chapelle de sainte Élisabeth ; que je l’avais célébré orateur dans l
8 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
 ; et dans ce pontife qui tient un couteau qu’il aiguise ; et dans le saint dont les regards décèlent l’aliénation d’esprit,
hysionomie douce et charmante agenouillé entre le sacrificateur et le saint . À gauche de celui qui regarde le tableau, le pré
enversé ; à côté vers le milieu, le jeune acolyte ; vers la droite le St debout, et lié ; derrière le saint les soldats qu
le jeune acolyte ; vers la droite le St debout, et lié ; derrière le saint les soldats qui l’ont amené. Voilà le tableau. Il
ec inquiétude. Il faut voir l’effroi et la curiosité de l’enfant. Le saint a les bras élevés, la tête renversée et les regar
rreau et le chevalet ; vers le milieu de l’autre côté du chevalet, le saint debout appuyé d’un genou sur le chevalet, derrièr
valet, le saint debout appuyé d’un genou sur le chevalet, derrière le saint , un bourreau qui le frappe de verges ; aux pieds
s ; le caractère du préteur et de ses assistants ; toute la figure du saint  ; tout le mouvement de la scène. Ma foi, ou il fa
côté du célébrant, et le second acolyte qui placé debout derrière le saint le soutient un peu, et les assistants. La distrib
la forme. Il y a là plus de silence, plus d’effroi, plus de nuit. La Sainte Anne faisant lire la Ste Vierge ; ce n’est pas ce
silence, plus d’effroi, plus de nuit. La Sainte Anne faisant lire la Ste Vierge ; ce n’est pas cela. La Ste Anne fait une
it. La Sainte Anne faisant lire la Ste Vierge ; ce n’est pas cela. La Ste Anne fait une lecture et la Ste Vierge l’écoute.
la Ste Vierge ; ce n’est pas cela. La Ste Anne fait une lecture et la Ste Vierge l’écoute. Il faut que je vous avoue une bo
9 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »
t critique et profond, il n’y en avait pas. Et ce n’était pas pour le saint qui est au ciel et qui a laissé sur la terre des
qu’il fut qu’aucune plume d’homme ou de génie, ce n’était pas pour le saint qu’il fallait regretter cette lacune. C’était pou
le saint qu’il fallait regretter cette lacune. C’était pour nous. Les saints se passent très bien de la gloire du monde. Ils o
m et de maturité ? Et pourquoi, puisqu’il s’agit ici d’un homme assez saint pour faire des miracles, saint Vincent de Paul, a
même quelque chose de la sagesse et de la simplicité de cet admirable saint dont on se consacre à écrire l’histoire. Pour moi
Filles de la Charité et des Enfants trouvés ; — comme ils disent : un saint populaire. Et il a enfin été digne de parler de c
trouvait ni imposant ni poétique, et dont il faisait tout au plus un saint bonhomme ; lui démontrer que ce saint bonhomme po
dont il faisait tout au plus un saint bonhomme ; lui démontrer que ce saint bonhomme pouvait avoir dans la tête, à la même pl
hoses, ne vous y trompez pas ! c’est non seulement relever l’adorable saint méconnu, ce qui est une justice, mais c’est encor
son âme, de sa vigilance et de son coup d’œil. Cette omniprésence du saint à toutes ses œuvres, le soin infatigable qu’il y
à qui jette la glorieuse et terrestre splendeur sur l’humble front du saint bonhomme ! L’admiration de Richelieu ! Voilà qui
re, l’historien actuel de saint Vincent de Paul n’a pas, lui, pour le saint bonhomme, le dédain insolemment attendri des mand
de Vincent de Paul encore plus que l’amour ; personne, même parmi les saints , n’a eu cette soif de bassesse ; personne n’a dit
Donnez-moi encore ce verre de mépris ! » Saint Vincent de Paul est le saint qui a baisé avec le plus ardent respect les haill
nt durement repoussée, cette tête qui ne pensait qu’à eux ! La grande sainte Thérèse elle-même, la carmélite brûlante, la fond
ême à l’heure où les nimbes allument leur or autour de la tête de nos saints , semble avoir éteint le sien jusque dans le ciel 
eut-être encore qui lui reprocheront d’avoir fait perler la goutte de sainte lumière qu’il y jette sur la politique de Richeli
10 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87
rchée et retrouvée dans cette foule, que le poète Barbier appelle une sainte canaille, et qui est bien au-dessus de tous les b
ême cela eût été une déception. Michelet, malgré sa dévotion pour les Saintes révolutionnaires dont il écrit la légende, a mieu
. Pour Michelet, pour cet hagiographe de la Révolution française, les saintes de la Révolution ne sont pas toutes à la même pla
ne sont pas toutes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes , comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacom
utes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Thé
le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sain
grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Dup
Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par
s, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sa
sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte C
Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu
ssus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu’il peut pour la placer t
iple mérite que l’hagiographe exécute l’assomption de cette glorieuse sainte . Mais, pour sainte de Staël, c’est bien différent
agiographe exécute l’assomption de cette glorieuse sainte. Mais, pour sainte de Staël, c’est bien différent ; on voit l’instan
encore, après Théroigne de Méricourt, une figure moins terrible, une sainte plus douce, mademoiselle Kéralio, madame Robert,
11 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. H. Wallon » pp. 51-66
oire… En deux mots, voilà pour le Roi. Mais si au Roi vous ajoutez le Saint , si le nimbe entoure la couronne, oh ! alors, il
doit éviter prudemment de toucher trop fort à cette petite pagode de Saint et de Roi, de peur de voir — terrible jouet à sur
indélébile de la canonisation était déjà tombé sur son nom et que le Saint eût rétroactivement dévoré l’homme ! M. Wallon a
tion n’a pas d’assise : Saint Louis ne se dédouble pas. L’homme et le saint sont tellement fondus en lui par le miracle d’une
t de M. Wallon, « plaident les circonstances atténuantes en faveur du Saint  », n’ont pas seulement l’air de se douter de ce q
ût perdu la Royauté, du temps de Saint Louis, s’il n’avait pas été le Saint qu’il fut, l’enfant sans péché mortel de la Reine
l’amour de Jésus-Christ !… Supposez que Saint Louis n’eût pas été un Saint , il aurait peut-être été au plus le Louis XI ou l
is, les papes comme les empereurs ! Les papes qui étaient presque des saints , et les empereurs qui étaient des scélérats et de
dépassait évidemment la puissance de la simple Royauté. III Le Saint donc, — même avant le Roi, et qui le fit mieux Ro
certes ! bien grand dans Saint Louis, mais il l’est bien moins que le Saint . Les héros ne sont pas rares sur le trône de Fran
e. Beaucoup le furent. Mais cette étrange et surnaturelle grandeur du Saint dans le Roi, on ne l’a vue qu’une fois, et cela n
douce de la Royauté parmi les hommes, ne la fut que parce qu’il était saint . Seulement, chose plus étrange encore, et qui n’é
quel il resta toujours, ont trouvé plaisant d’opposer à la Papauté un Saint reconnu par la Papauté, et lui ont fait de cette
our prouver qu’en Saint Louis le Roi foulait aux pieds quelquefois le Saint , jusqu’à inventer cette fameuse Pragmatique si lo
l’hagiographe sous l’historien politique. S’il avait vu davantage le Saint dans le grand homme, son histoire aurait pris un
12 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVIII. Lacordaire »
de droit sa reconnaissance. Malgré son sujet et son titre (une vie de Sainte  !), le livre de Marie-Madeleine devra toucher l’A
rie-Madeleine devra toucher l’Académie comme un hommage. Cette vie de Sainte , qui pouvait avoir le grand caractère ferme, aust
re de toutes choses qui nous emporte en bas, hors du monde des choses saintes et divines, et que le devoir d’un prêtre de la re
umineux ! Eh bien ! disons ce que c’est que le livre qu’il a intitulé Sainte Marie-Madeleine ; disons-le bien vite, ne fût-ce
ons-le bien vite, ne fût-ce que pour être cru ! III Le livre de Sainte Marie-Madeleine n’est pas une histoire à la maniè
aïf. C’est l’histoire intime et interprétée des sentiments humains de sainte Madeleine pour N.-S. Jésus-Christ et de N.-S. Jés
, la vraie et la seule histoire des relations de Notre-Seigneur et de sainte Madeleine, c’est l’Évangile, l’Évangile si sobre
s, en les voilant de son texte inviolable et sacré, pour la gloire de sainte Marie-Madeleine et l’édification de ceux qui croi
aire pourrait viser sans inconvénient à la popularité de ce temps-là, sainte ou innocente, mais il est malheureusement du dix-
la compagnie où il est entré entre deux philosophes, avec ce livre de Sainte Marie-Madeleine, sacrifice aux idées les plus mal
, dans un de ses derniers écrits, à éteindre autour de la tête de nos Saints le nimbe d’or que la Foi y allume, malice philoso
en question n’ont été d’une plus triste évidence que dans le livre de Sainte Marie-Madeleine, et j’en veux donner un exemple p
le vient de la déclamation foncière de l’auteur dans ce livre faux de Sainte Marie-Madeleine. Elle vient, enfin, de ce que j’o
liquaire d’or « le chef qui représentait par excellence le cœur de la sainte  ! » Un chef qui représente un cœur. C’est une nou
ent bonne et aimable, n’exige pas qu’ils sachent le français. 20. Sainte Marie-Madeleine, par le R. P. Lacordaire, de l’Ac
13 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »
foi au Saint-Esprit, comme au Verbe divin : « Gracieuse lumière de la sainte béatitude196, Fils du Père immortel, céleste et b
de leur bouche ingénue le Christ conducteur de l’enfance ! « Roi des saints  ! Verbe tout-puissant du Père suprême, maître de
aine, Jésus, pasteur, laboureur, gouvernail et frein, aile céleste du saint troupeau, pêcheur d’hommes pour leur salut ! toi
e aurore, conduis-nous, Pasteur du troupeau spirituel ! conduis-nous, saint roi de la chaste enfance ! ô toi, vestige du Chri
temps infini, lumière continue, source de piété, règle de vertu, vie sainte des adorateurs de Dieu, Christ Jésus, lait célest
prosélytisme multipliait des hymnes plus simples encore à la Trinité sainte , au Christ et surtout à la Vierge. C’étaient des
ement de l’âme et du corps ? « Ô Dieu de miséricorde, invoqué par les saints et par les chœurs des anges, soyez adouci pour mo
s pauvres villages des Grecs d’Asie, n’est-il pas, pour vous, le gage saint et touchant de la durée vivace de ce peuple oppri
tée par le prêtre, la voix du peuple éclatait par cet hymne : « Dieu saint qui reposes dans le sanctuaire199, chanté trois f
t indignes serviteurs, de venir à cette heure devant la gloire de ton saint tabernacle et de t’apporter l’adoration qui t’est
i, Seigneur ! accueille de notre bouche pécheresse l’hymne trois fois saint , et pardonne-nous nos fautes irréfléchies ou volo
nse à la doctrine d’Arius. « Chantons d’abord le Fils200, dans notre saint respect, pour le sang expiateur de nos fautes. Il
pleines de l’esprit, souvent des expressions littérales de l’Écriture sainte , se rencontrent aussi de véritables hymnes, offra
des villes que saint Basile nous montre si intelligents de la parole sainte et si curieux des merveilles de la nature, dans c
nts de cette race heureuse alors, retentir dans le passé cette poésie sainte et pure ? Écoutez-la, comme l’hymne d’un siècle q
zianze, et dès lors pour ses disciples, la lecture même de l’Écriture sainte était comme une initiation que devait précéder un
saient dans l’enfer. « Viens maintenant, chrétien ! et, dans ce livre saint et pur, nourris ton âme de paroles inspirées ; ca
Sion pleurent », dit-il207, regrettant le peuple adorateur de la loi sainte , dans les jours de solennité : je pleure aussi, d
tinople et tout ce qu’elle avait d’habitants étrangers que la Trinité sainte éclairait de sa lumière. Maintenant, comme le lio
nsidieuses paroles. Oh ! si la force me revenait comme jadis, Trinité sainte  ! et que mon rugissement retentît pour toi, les b
non sanglantes, adorateurs de la grande Unité dans la Triade ! ô loi sainte  ! ô monarque orné de piété ! ô fondation illustre
, qui, dans ces temps de fondation fervente, n’ait pas reçu le nom de saint , le platonicien Synésius mérite aussi d’être étud
ntife, et élevant son jeune fils sous l’aile d’une mère honorée comme sainte , à l’ombre d’une église qu’il gouverna quarante a
rdeurs créatrices ; et elle projette les merveilleuses splendeurs des saints enfantés pour la béatitude. De là, descendu dans
ns et des croyances les plus disparates. Tout en invoquant la Trinité sainte , Dieu le Père, la parole divine et l’Esprit-Saint
témoignage. Sa parole se teignit davantage de l’empreinte des livres saints  ; son âme s’attacha tout entière à son culte nouv
, de Stésichore et d’Alcée. « Allons, mon âme211 ! t’élançant par de saints cantiques, assoupis les agitations du corps et fo
cours de la lune ; j’en ai pour témoin le soleil, chef des étoiles et saint dépositaire des âmes heureuses. « Vers ta cour su
célestes parvis. Tantôt je me suis approché en suppliant des temples saints de ton culte vénéré ; tantôt, sur la crête des mo
u : un Dieu, un mort ou un roi ? « Allons, apportez les présents, les saintes prémices de la myrrhe, l’offrande de l’or, les pu
ec moi de furtives amours ! Qu’elle a suive de préférence la loi d’un saint hymen, inviolable et pur, inaccessible à tout cri
s malédictions de la vie, et donne-lui d’élever, parmi les chœurs des saints , ces hymnes à la gloire de ton Père et à ta puiss
oi, ayant délivré de leurs chaînes des foules d’âmes pieuses, avec ce saint cortège, tu élevais tes hymnes vers Dieu. « Tandi
soit réservé à sa mémoire même une pierre funèbre. Il aura rempli son saint ministère d’évêque, comme il le concevait, comme
s ; j’embrasserai les colonnes du sanctuaire qui soutiennent la table sainte . « Je m’y tiendrai vivant ; j’y tomberai mort. Je
consolatrice de la pensée. Écoutez, ô dieux ! guides souverains de la sainte sagesse, vous qui, par le contact d’un feu divin,
rière ! Écoutez, grands sauveurs ! faites jaillir sur moi, des livres saints , un rayon de pure lumière, et dissipez le nuage,
14 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre III. L’Histoire »
ons apologétiques. — 2. Joinville : relation de son œuvre aux vies de saints . — 3. Caractère de Joinville. Comment il a vu sai
e devint le chef de la croisade, c’était fait de la défense des lieux saints et du service de Dieu ; il n’a garde de laisser e
et abbé des Vaux de Cernay qui ne veut pas aller ailleurs qu’en Terre Sainte ou en Egypte, parle au nom du pape, et avoué par
ni à rêver le bien ni à suivre son bien. 2. Chroniques et vies de saints du xiiie siècle. Le siècle voit de toutes par
e qui se disait parmi le peuple sur les hommes et les choses de Terre Sainte , de France, d’Angleterre, entre 1080 et 1260, nou
oinville est un hagiographe. L’Histoire de saint Louis est une vie de saint . Elle se rattache, par ce caractère, à toute une
t du roman à la chronique : récits bibliques ou évangéliques, vies de saints et de saintes, miracles de la Vierge, légendes et
la chronique : récits bibliques ou évangéliques, vies de saints et de saintes , miracles de la Vierge, légendes et traditions de
évangiles apocryphes furent préférés à la Bible et à l’Evangile ; les saints romains, gallo-romains, ou français, avec leurs m
t leurs figures presque réelles, ne soutinrent pas la concurrence des saints grecs, orientaux, celtiques, saints fantastiques,
soutinrent pas la concurrence des saints grecs, orientaux, celtiques, saints fantastiques, prestigieux, qui souvent n’avaient
ayant recueilli les témoignages des amis, des parents, de la sœur du saint , la composa dans les deux ou trois années qui sui
ne Marguerite écrivirent la vie, les enseignements et les miracles du saint roi : Joinville, qui les efface tous, mit à profi
femme de Philippe IV, voulut connaître par un récit fidèle la vie du saint roi, elle s’adressa à son sénéchal de Champagne,
ngélique et fade pureté d’une image de piété : chez Joinville, il est saint , autant et plus qu’ailleurs : mais il est homme,
excès et des défauts, marques d’humanité, qui rapprochent de nous le saint , et l’animent sans l’amoindrir : nous voyons le r
roteste de ne jamais laveries pieds des pauvres, « ces vilains ! » au saint jeudi, ou d’aimer mieux avoir fait cent péchés mo
e pas du moins. Il a assez de bien en lui, pour être à l’aise avec ce saint , et ne pas se sentir condamné par tant de vertu.
t elle vint couvrir la poitrine de l’abbé de Cheminon, de peur que le saint homme ne s’enrhumât en dormant. Voilà une foi int
ette si tendrement la France et les siens, refuse de quitter la Terre Sainte  : il y fait rester le roi, il y resterait sans lu
il est assez sûr de sa foi pour ne pas être esclave de l’Eglise : le saint roi prenait un jour le parti des excommuniés, le
peu après 1070 ; voilà pourquoi il parle tant de lui dans une vie du saint roi.
15 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Quatrième faculté d’une Université. Faculté de théologie » pp. 511-518
t, il dirait : C’est mon ennemi on c’est mon licteur101 . Plus il est saint , plus il est redoutable. Le prêtre avili ne peut
’il est par état, pour l’instituer tel qu’il doit être ; je veux dire saint ou hypocrite. L’hypocrisie est une vertu sacerdot
ui appartient à l’administration des sacrements, à la célébration des saints offices, aux cérémonies de l’Église, à la prédica
moins nécessaire qu’au médecin. Pour l’hébreu ou la langue des livres saints , c’est un instrument du métier. Il faut donc inst
eut se renfermer dans la division qui suit : la science de l’Écriture sainte , la théologie dogmatique, la théologie morale et
ue, la théologie morale et l’histoire ecclésiastique. De l’Écriture sainte . Deux professeurs en Écriture sainte traiteron
clésiastique. De l’Écriture sainte. Deux professeurs en Écriture sainte traiteront, en langue vulgaire ou latine, de l’au
vulgaire ou latine, de l’authenticité et de l’inspiration des livres saints et du canon des Écritures. Comme notre doctrine e
ent être à l’usage de ses écoles. Il y a sur la matière de l’Écriture sainte les ouvrages de Wallon, de Bonfierius, de Serrari
former ce que nous appelons de bons prolégomènes sur toute l’Écriture sainte . A ces auteurs je joindrais un petit ouvrage qui
lles contre la pantomime et les mœurs. Le meilleur des prêtres est un saint prêtre ; un bon prêtre est un prêtre décent. Il f
De la Théologie dogmatique. Il suffit de savoir ce que l’Écriture sainte , les conciles et les Pères ont prononcé sur chaqu
16 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375
out le monde, — sans exception, pour tout le monde. C’est la vie d’un Saint , — et d’un Saint tout neuf, canonisé d’hier. Mais
ans exception, pour tout le monde. C’est la vie d’un Saint, — et d’un Saint tout neuf, canonisé d’hier. Mais il n’y a pas que
rétiens fervents qui puissent s’intéresser à la vie prodigieuse de ce Saint . Tout homme qui pense, — tout moraliste, — tout p
n catholique moins convaincu que lui. En s’occupant avec respect d’un Saint à qui on a fait une petite popularité moqueuse, e
tairiennes, lui aient été dures et aient eu la sottise de faire de ce Saint je ne sais quel symbole de la paresse et de l’ign
ivolité française ! Tout le monde s’était donc donné le mot contre un Saint antipathique à nos mœurs légères, élégantes et vo
Et cela continue toujours. Tenez ! dans ce temps de démocratie où les Saints du peuple devraient être au moins respectés par t
la pratiqua avec cette ardeur surnaturelle qui est l’enthousiasme des Saints . Il y a dans la pauvreté, qui est redoutée à prés
areil. Mais ce que j’aurais voulu, c’est un reflet du feu de l’âme du Saint . Rien que cela ! V Il n’y est point. Eh bi
ce pauvre abject, plus incompréhensible peut-être que tous les autres Saints , à la tourbe des esprits bas et vulgaires ! Et qu
ce qui est aussi bête que de dire qu’il est le patron d’un vice et le Saint d’un péché mortel… « Ah ! qui me débarrassera de
17 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
rnières marches, une femme en admiration les deux bras tendus vers le saint . Derrière elle, sur une marche plus basse et un p
rmi ce groupe de disciples ou de prosélites placés debout derrière le saint . Sur un plan entr’elles et les deux figures qui o
s. Voici donc le chemin de cette composition, la religion, l’ange, le saint , les femmes qui sont à ses piés, les auditeurs qu
e où il se replie pour former circulairement et à distance, autour du saint une espèce d’enceinte qui s’interrompt à la femme
’interrompt à la femme placée sur le devant, les bras dirigés vers le saint , et découvre toute l’étendue intérieure de la scè
de la droite et du fond, et les vieillards indiscrets interrompant le saint , conversant entre eux et disputant à l’écart. Rep
ut-être un peu gris, et trop égal. Le jeune homme qui est derrière le saint , sur le devant, est bien dessiné, bien peint. C’e
t pour la forme et pour la couleur. Les femmes accroupies aux piés du saint sont livides et découpées. L’enfant qu’une d’elle
leure. La femme assise sur les marches, avec ses bras tendus vers le saint , est fortement coloriée ; la touche en est belle,
fortement coloriée ; la touche en est belle, et sa vigueur renvoye le saint à une grande distance. La figure d’homme agenouil
vant. On dit que ces deux dernières figures sont trop petites pour le saint , et surtout pour celles qui sont debout à côté d’
’il lui a inspiré le plus grand mépris pour ses dieux. Vous verrez le saint ardent, enflammé, transporté de zèle, encouragean
ut fier de soufrir. Vous verrez d’autres femmes embrasser les piés du saint , l’entourer et lui faire un rempart de leurs corp
. L’ange qui s’élance des piés de la religion pour aller couronner le saint , on ne scauroit plus beau. Il est d’une légèreté,
faitement raisonnées. On voit d’où elles partent et où elles vont. Le saint est très grand, et il le paroitroit bien davantag
velles. Cela vient aussi et principalement de ce que les dieux et les saints ne font des miracles que dans des temps d’ignoran
he de la toile. Il y a dans cette gloire dont la lumière tombe sur le saint , quelques têtes de chérubins. Il est certain que
s’est bien gardé de commettre cette faute dans l’esquisse où le même saint dicte ses homélies à son secrétaire… " mais le ta
18 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Vie de la Révérende Mère Térèse de St-Augustin, Madame Louise de France »
e France. Bien entendu, personne n’en parla. Le temps n’était pas aux saintes . Si c’avait été la vie de quelque irrévérente et
et cela lui en paraît le comble de séculariser une religieuse et une sainte , et d’expliquer son entrée en religion par les mo
toutes, puisqu’elle s’est faite religieuse et qu’elle est devenue une sainte  ; il l’orne, elle, d’un rachitis. Elle avait, un
es, paraît délicat avec Madame Louise, et qui a la bonté d’excuser la sainte en faveur de l’écuyère. Mais Soury, le piéton de
, elle était retorse. Elle donc était digne d’être religieuse, d’être sainte , d’être la première des carmélites du monde chrét
n’en aurait été que plus grande de se faire carmélite, et plus grande sainte aussi d’être une sainte, dans des conditions pare
grande de se faire carmélite, et plus grande sainte aussi d’être une sainte , dans des conditions pareilles de tempérament vic
ins rose sur son corps et sur son esprit. Elle fut enfin gaiement une sainte , comme on était, en France, gaiement un héros, du
en France, gaiement un héros, du temps de Fontenoy ! En religion, les saints sont les héros, et elle était une héroïne, qui co
our la bête de la Revue des Deux Mondes : Elle avait, comme la grande sainte Thérèse dont elle portait le nom, le discernement
à la même place, adoucir l’horreur de sa fin ! Telle elle fut, cette sainte dont la canonisation fait rire dans la boutique d
-t-elle pas, comme madame de Mirepoix, traité un jour d’intrigante sa sainte et royale tante Madame Louise ? Injure frivole, à
19 (1761) Salon de 1761 « Peinture — Vien » pp. 131-133
ue, ni ses autres tableaux. Pour son Germain qui donne une médaille à Ste Genevieve, je crois que celui qui ne voit pas ave
St Germain est assis. Il est vêtu de ses habits pontificaux. La jeune sainte est à genoux devant lui. Il lui présente la médai
y a un autre évêque et quelques autres ecclésiastiques ; derrière la sainte , son père et sa mère. Son père qui a l’air d’un b
mme ; sa mère, pénétrée d’une joie qu’elle ne peut contenir. Entre la sainte et l’évêque, un aumônier en grand surplis, un peu
des peuples qui s’élèvent sur leurs pieds et qui cherchent à voir la sainte . La sainte est dans la première jeunesse. Son vê
s qui s’élèvent sur leurs pieds et qui cherchent à voir la sainte. La sainte est dans la première jeunesse. Son vêtement est
20 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVII. Le Retour du Christ. Appel aux femmes ! »
re, religieusement, une poseuse. Les femmes chrétiennes, pieuses à la Sainte Vierge, ne prient pas à tue-tête, dans des brochu
tude des églises et dans le silence des oratoires. Les ascètes et les Saintes , les Saintes, comme sainte Brigitte, sainte Cathe
ses et dans le silence des oratoires. Les ascètes et les Saintes, les Saintes , comme sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienn
silence des oratoires. Les ascètes et les Saintes, les Saintes, comme sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienne, sainte Thér
ires. Les ascètes et les Saintes, les Saintes, comme sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse, dont nous av
ntes, les Saintes, comme sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse, dont nous avons tant de prières touchant
t bas-bleu entend par prêtresses des femmes consacrées au culte de la sainte Vierge, ledit bas-bleu dit une ânerie ; car il es
s, dans l’Église, qui ont pour fonction d’honorer particulièrement la sainte Vierge et de l’implorer. Mais l’effréné bas-bleu
ndaleuse qui nous arrive à brûle-pourpoint, à propos d’un écrit où la sainte Vierge est tant bien que mal invoquée, n’est rien
hèse, ignoblement physiologique, que M. Dumas s’est permise contre la sainte Vierge, empêcheront aussi qu’on accepte, sur le g
21 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — II. (Fin.) » pp. 513-532
t Louis, mais à y noter seulement quelques faits qui caractérisent le saint roi, son naïf historien et le siècle. Saint Louis
que ce temps d’inaction favorisa le désordre et les débauches, que le saint roi n’était pas maître de réprimer. « Les barons,
mme aux yeux de tous ceux de l’Occident : Toutes les fois que notre saint roi entendait qu’ils nous jetaient le feu grégeoi
n coin de la plaine, et se souvenant en cette détresse de monseigneur saint Jacques : « Beau sire saint Jacques que j’ai tant
ouvenant en cette détresse de monseigneur saint Jacques : « Beau sire saint Jacques que j’ai tant requis, s’écriait-il, aidez
me épanouissement en sa personne et comme le bouquet de la chevalerie sainte , de la chevalerie tout en vue de la croix. À part
ncompatible sans doute avec la première, avec la chevalerie dévote et sainte , et y avait toujours été mêlée, mais qui s’en dég
e chanta. Quelle plus douce et plus angélique manière d’exprimer une sainte mort ! Joinville a des traits assez énergiques po
vant un des Sarrasins qui tient une hache, en disant : « Ainsi mourut sainte Agnès. » Cependant un chevalier, son voisin, qui
ndant la traversée, Joinville l’accompagne, et il ne quittera plus le saint roi durant les quatre années qu’ils doivent passe
prévoient aisément : Joinville seul avait deviné le cœur chrétien du saint roi. Après que saint Louis pourtant a rempli, et
avons d’enfance presque toutes ces histoires ; ce sont les gaietés du saint et ses propos de table. Le caractère pieux et le
t et ses propos de table. Le caractère pieux et le tour moralisant du saint roi s’y marquent à chaque ligne. Il tient à forme
nt à bien des égards qu’un manuel et un code de prud’homie d’après le saint roi. Le portrait que Joinville a tracé de saint L
dans aucune interprétation superstitieuse la force de résister à son saint maître : il lui opposa, pour ne pas le suivre, le
22 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »
qui subsistent toujours, l’antiquité comme la sublimité de nos livres saints  ; mais elle y voyait l’origine presque unique et
on de la Judée. À l’appui de cette assertion étaient cités les livres saints eux-mêmes, puis les auteurs profanes. Au chapitre
te sagesse et de toute justice. Mais ces recommandations morales, ces saintes lois et d’autres encore, gravées sur les tables d
ς pour le nom propre du philosophe Moïse, et en rapportant aux livres saints des Hébreux ce que Platon disait de sa Muse. Les
Athénien, en Égypte ou ailleurs, a connu quelques parties des livres saints d’Israël, qu’il en a recueilli des vérités, empru
ables, servent surtout à faire mieux comprendre le sublime des livres saints , ce sublime à part, supérieur aux choses mêmes qu
stice ce peuple que lu as délivré ; tu le mènes par ta force vers ton saint asile. « Les nations l’ont appris, et elles ont t
icence. Essayons de surprendre d’abord à leur source, dans les livres saints , ces courants divers de l’antique poésie, comme l
on pas reconnaître ou présumer ici le type le plus antique et le plus saint de cette douceur majestueuse, de cette gravité sa
et il entrera lui-même en débat avec son peuple. « Assemblez-moi mes saints  ; qu’ils s’unissent à moi, en scellant un traité,
tteindre à toute sa hauteur que lorsqu’elle se mêlait à une cérémonie sainte dont elle était la voix ; comme, par exemple, sou
voix ; comme, par exemple, sous David, dans la translation de l’arche sainte au sommet de la montagne de Sion, entre les pompe
leuves. Qui osera gravir la montagne de Jéhovah, et s’arrêter dans sa sainte demeure ? L’homme aux mains innocentes et au cœur
rée de ses périls et de ses délivrances ? Demandons encore aux livres saints , même avant David, un exemple de cette poésie rel
lère, souviens-toi de ta miséricorde. Dieu est sorti de Canaan, et le Saint s’est avancé des monts Paranéens ; sa gloire a vo
de tout intérêt, de toute faiblesse, que chez les prophètes hébreux, saintes victimes de la patrie judaïque, consacrés au Dieu
que, démembré par les discordes, expatrié par la servitude, ses lieux saints , ses tombeaux, sa langue natale, lui étaient arra
23 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
ice du jour, les prières ou le récit qui rappelaient l’acte divin, le saint , ou le martyr, dont l’office du jour consacrait p
é deux drames latins de Daniel. Les principales fêtes de l’année, les Saints Innocents, l’Epiphanie, Pâques, les fêtes de sain
On ne se contente plus des chants de l’Église ni du texte des livres saints . Les vers de toute mesure font leur apparition. O
saint Nicolas, que Jean Bodel fit jouer à Arras un jour de la fête du saint , dans le dernier tiers du xiie  siècle (avant 117
ment matérialiste, qui, pour n’être pas dupe, réclame de Dieu, de son saint , un service temporel et des miracles lucratifs, v
andant la vie. Il survit seul à l’armée chrétienne, et en remercie le saint . Le roi païen, surpris, veut vérifier le pouvoir
du roi, douleur du prudhomme qui va avoir la tête tranchée : mais le saint , apparaissant, sans se ménager, aux trois filous,
e, de Rutebeuf, le xive quarante-deux miracles opérés de même par la Sainte Vierge. On sait l’adoration, la tendresse dont le
est l’un des plus intéressants de la série. On y verra Dieu, avec ses saints , célébrer la messe pour une pauvre femme qui a fa
est ce qu’indiquent les deux plus anciennes représentations de pièces saintes dont on connaisse la date : en 1290 et en 1302 fu
’Assomption à Bayeux, la Résurrection à Cambrai et à Paris, un Jeu de sainte Catherine à Lille ; on atteint ainsi les Confrère
amène le moine à mettre en gage chez le tavernier les reliques de son saint . Vous aurez une idée légère de l’inénarrable pièc
on défendre les « jeux déshonnêtes » aux fêtes de saint Nicolas et de sainte Catherine. Enfin, auprès de certains princes appa
saint Nicolas, l’Adoration des Mages, le Massacre des Innocents, les Saintes Femmes au tombeau, l’Apparition à Emmaüs, la Conv
24 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
on. Les difficultés, les révoltes apparaissent jusque dans la vie des saints . Comment cet aumônier va-t-il, au jour le jour, a
Nord aux Vosges, partout, leur imagination dresse les deux montagnes saintes , celle des Oliviers, qui est la montagne de la ré
erie, au milieu des soins du service au Mort-Homme, durant la semaine sainte de 1916, s’associe étroitement aux sept derniers
, s’associe étroitement aux sept derniers jours de son Dieu.‌   Mardi saint 1916. — Je médite cette parole de Joffre : « Notr
ils ont gagnés par leurs sacrifices. Sacrifice jusqu’à la mort. Jeudi saint . — La canonnade devient violente. Peu importe, Je
Dieu, je vous l’offre en union au sang de mon divin Sauveur. Vendredi saint . — La nuit vient de clore la période des combats…
nce. Le Mort-Homme, à notre droite, disparaît dans la fumée. Vendredi saint , journée rédemptrice du genre humain, comme nous
mets ton sort éternel entre tes mains : suis-moi au Calvaire. Samedi saint . — Jésus au tombeau, mort ! Moi, dans mon abri to
re ; je dois donner l’exemple de la vaillance… Quelle semaine ! Jeudi saint , fête du sacerdoce ; Vendredi saint, fête du sacr
vaillance… Quelle semaine ! Jeudi saint, fête du sacerdoce ; Vendredi saint , fête du sacrifice ; Samedi saint, fête du recuei
saint, fête du sacerdoce ; Vendredi saint, fête du sacrifice ; Samedi saint , fête du recueillement devant la mort. Et puis Pâ
s et demie, quand vous étiez à la messe, par une attention de la très sainte Providence, j’ai été atteint par une balle qui m’
r à la Croix du Christ, et l’on sait sur ce thème une belle lettre de sainte Catherine de Sienne, mais qu’est-ce que la plus a
25 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
de Palestine, prirent soin de m’élever. Ces prêtres étaient sages et saints . Ils m’apprirent les longues histoires de Cronos,
avait eu un cachet absolument à part. C’est surtout par le culte des saints qu’elle était caractérisée. Entre tant de particu
n’ayant le plus souvent qu’une porte et une fenêtre, et dédiées à un saint dont on n’a jamais entendu parler dans le reste d
dont on n’a jamais entendu parler dans le reste de la chrétienté. Ces saints locaux, que l’on compte par centaines, sont tous
xe. On vient, une fois par an, dire la messe dans ces chapelles ; les saints auxquels elles sont dédiées sont trop maîtres du
eait dans des rêves sans fin. La physionomie étrange, terrible de ces saints , plus druides que chrétiens, sauvages, vindicatif
tiens, sauvages, vindicatifs, me poursuivait comme un cauchemar. Tout saints qu’ils étaient, ils ne laissaient pas d’être parf
fut obligé de l’attacher avec des chaines dans sa cellule. Ce fut un saint tout de même. Saint Cadoc, saint Iltud, saint Con
espèces de géants. Plus tard, quand je connus l’Inde, je vis que mes saints étaient de vrais richis, et que par eux j’avais t
par l’ascétisme et la force de la volonté. Naturellement, le dernier saint que je viens de citer était celui qui me préoccup
e plus ; puisque son nom était celui que je portais 8. Entre tous les saints de Bretagne il n’y en a pas, du reste, de plus or
porte son nom (Saint-Renan). C’était un esprit de la terre plus qu’un saint . Sa puissance sur les éléments était effrayante.
ambours pleins, sciés dans l’épaisseur des gros chênes, et on posa le saint dessus. Les bœufs, conduits par la main invisible
s plus grands chênes, le chariot s’arrêta. On comprit ; on enterra le saint et on bâtit son église en ce lieu. De tels récits
la fièvre. Le matin, avant le jour, on le conduisit à la chapelle du saint qui en guérissait. Un forgeron vint en même temps
u, rougit ses tenailles, et, mettant le fer rouge devant la figure du saint  : « Si tu ne tires pas la fièvre à cet enfant, di
fièvre à cet enfant, dit-il, je vais te ferrer comme un cheval. » Le saint obéit sur-le-champ. La sculpture en bois a été lo
pture en bois a été longtemps florissante en Bretagne. Ces statues de saints sont d’un réalisme étonnant ; pour des imaginatio
e marier, mais n’en étaient pas moins heureuses, grâce à un esprit de sainte enfance qui rendait tout léger. On vivait ensembl
isillon s’installa commodément dans un des plateaux ; dans l’autre le saint mit une large tranche de sa chair ; le fléau de l
ce ne remuait pas encore. Au moment où le dernier morceau du corps du saint homme fut mis dans le plateau, le fléau s’abaissa
le plateau, le fléau s’abaissa enfin, le petit oiseau s’envola, et le saint entra dans le nirvana. Le faucon, qui, après tout
26 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bossuet, et Fénélon. » pp. 265-289
que je délierai sera délié : je suis cette pierre fichée par la croix sainte , rejettée par les architectes. Quand son esprit
est aisé d’imaginer combien madame Guyon fut empressée d’entendre le saint à la mode, un homme dont la façon de penser &
étoient en guerre pour elle. L’une jugeoit Marie d’Agréda une grande sainte , & l’autre la traitoit d’esprit foible. L’aff
s la doctrine, recommencèrent à l’impression du livre des Maximes des Saints . Quand c’eût été les maximes des hommes les plus
ses partisans. Ils jettèrent les hauts cris. L’auteur des Maximes des Saints vouloit y rectifier tout ce qu’on reprochoit à ma
amis. La Rue fit en chaire une sortie contre le livre des Maximes des saints , & fut très-désapprouvé de ses confrères. Ils
les d’un grand nombre de docteurs, tous ligués contre les Maximes des saints . Il porta lui-même au roi ces signatures. Ce qui
qui le servit le moins, c’est la députation de l’abbé Bossuet vers le saint siège. Le neveu étoit aussi médiocre que l’oncle
aix à l’église de France. Il desiroit la condamnation des Maximes des saints autant que Bossuet. Le monarque étoit prévenu con
qu’un domestique de l’auteur lui vola. On disoit que ses Maximes des saints étoient un roman, & que le roman de Télémaque
27 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »
rs, on ne savait pas qu’elle pût devenir jamais une Religieuse et une Sainte . Mais on savait qu’elle était princesse, — de san
rginale… à n’y pas croire ! C’était bien assez ! Si on avait prévu la Sainte , on aurait été plus insolent encore… La Sainteté,
de soi un ennemi pour lequel on aurait prié ». III Telle fut la Sainte dans Mademoiselle de Condé, mais ce n’est pas à m
e dans Mademoiselle de Condé, mais ce n’est pas à moi de parler de la Sainte . Je n’ai à parler que de la femme qui a écrit ces
s intimes, republiées par M. Paul Viollet. Je n’ai à parler que de la sainte de cœur humain que fut cette délicieuse Condé, av
ur humain que fut cette délicieuse Condé, avant d’être la majestueuse Sainte qu’elle devint devant Dieu et devant l’Église. Ce
une pureté bien supérieure à la pureté de Juliette. Oui ! elle était sainte déjà avant d’être une Sainte, cette femme qui a d
la pureté de Juliette. Oui ! elle était sainte déjà avant d’être une Sainte , cette femme qui a du sang altier des Condé dans
28 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
la pensée ; et vous aurez du style après. le martyre de St Cyr et de Ste Julitte . du même. Tableau de 10 pieds 5 pouces d
e, lui tient les mains serrées de liens ; un second placé derrière la sainte , lui bat les épaules d’un faisceau de cordes ; un
s espaces ingrats, beaucoup de hauteur sur peu de largeur. On voit le saint sur son lit, on le voit de face, le chevet au fon
soit apperçue de cette position, qui montre sur une surface plane le saint dans toute sa longueur, toutes les parties de son
ent l’extrême-onction ; celui qui est sur le devant touche de l’huile sainte les pieds du saint moribond qui sont découverts.
n ; celui qui est sur le devant touche de l’huile sainte les pieds du saint moribond qui sont découverts. Il est de la plus g
mbeaux et la croix. C’est la chose même, c’est la scène du moment. Le saint a la tête relevée sur son chevet, et les mains jo
es mains jointes sur sa poitrine ; cette tête est de toute beauté, le saint bien senti dans son lit, et les couvertures annon
chinois. Il fallait rendre la demi-teinte, où l’on a tenu la tête du saint , peut-être un peu moins forte, parce qu’elle voil
re ? Si Durameau n’avait pas eu la hardiesse de placer la tête de son saint au fond de sa composition et ses pieds au bord de
ses, soient du même artiste ? Où avait-il ses yeux ce jour-là ? une sainte famille. du même. Tableau d’1 pied 11 pouces de h
29 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IV. Si les divinités du paganisme ont poétiquement la supériorité sur les divinités chrétiennes. »
llon : le Fils de l’Homme a pitié de nos souffrances ; la Vierge, les saints et les anges sont émus par le spectacle de nos mi
ivinités ne partagent avec celles de la Grèce, puisque nous avons des saintes et des vierges, et que les anges, dans l’Écriture
ture, empruntent souvent la figure humaine. Mais comment préférer une sainte , dont l’histoire blesse quelquefois l’élégance et
uisseau ? Il faut séparer la vie terrestre de la vie céleste de cette sainte  : sur la terre, elle ne fut qu’une femme ; sa div
t à coup aux yeux de l’impie, frappe d’étonnement et de terreur ; les saintes milices du ciel, sapant les fondements de Jérusal
30 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VII. Des Saints. »
Chapitre VII. Des Saints . Il est certain que les poètes n’ont pas su ti
illeux chrétien tout ce qu’il peut fournir aux Muses. On se moque des saints et des anges ; mais les anciens eux-mêmes n’avaie
lès l’interprète exactement comme le christianisme explique le nom de saint . « Ces héros pleins de bonté et de lumière pensen
citoyens du ciel69. » Les Pères de l’Église appellent à leur tour les saints des héros : c’est ainsi qu’ils disent que le bapt
e, chère au ciel, l’histoire de Joseph et de ses frères. Le chœur des saints rois, David à leur tête ; l’armée des confesseurs
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
un homme mélancolique. On voit au maître autel de la petite église de saint étienne de Genes un tableau de Jules Romain qui r
e de Genes un tableau de Jules Romain qui répresente le martyre de ce saint . Le peintre y exprime parfaitement bien la differ
rreaux païez, mais par le peuple lui-même. Un des juifs qui lapide le saint a les cheveux roussâtres, le teint haut en couleu
amasse tout le corps en jettant sa pierre, qu’il adresse à la tête du saint . On voit bien que sa haine est encore plus forte
tain air de tête et une certaine taille qui sont devenus propres à ce saint . En imitation, l’idée reçuë et generalement établ
ssi se dire de la figure sous laquelle on répresente plusieurs autres saints , et même de celle qu’on donne ordinairement à S.
32 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
’identité de la pensée et de l’être, qui semblait reconnaître dans le Saint métaphysicien une paternité éloignée, comment ne
nité éloignée, comment ne pas se préoccuper de cet homme qui, quoique saint , avait été philosophe, et qui, par Descartes, tou
issus de Descartes, auraient laissé bien tranquille dans sa niche de Saint , le grand Anselme de Cantorbéry, et ne lui auraie
ait-il pas habile et spirituel tout ensemble d’enrégimenter jusqu’aux Saints sous la bannière de la philosophie ? Mais nous ir
tactique ; s’il était vrai, s’il était réel que la métaphysique d’un saint , et, par exemple de saint Anselme, eût des racine
n’ébranla pas en lui les robustes certitudes de sa foi, c’est que le Saint préservait l’homme des doutes du métaphysicien ;
ent aux pieds leur propre pensée, lorsqu’il s’agit d’obéir. Ainsi, le Saint , l’homme de la foi et de l’obéissance, voilà le g
ement du progrès catholique, par ce qui se nomme, entre chrétiens, la sainte vertu de l’obéissance. Chassé de son palais épisc
33 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Mystères. » pp. 35-37
duisirent ces spectacles de dévotion. Ceux qui revenaient de la Terre Sainte , de Sainte-Reine, du Mont-Saint-Michel, de Notre-
temps-là semblait rendre pathétique. Ils chantaient les miracles des saints , leur martyre, et certaines fables auxquelles la
t dans les rues la Samaritaine, le Mauvais Riche, la Conception de la sainte Vierge, la Passion de Jésus-Christ, et plusieurs
ntait à leur louange des cantiques composés de passages de l’écriture sainte , cousus ensemble pour faire allusion aux actions
34 (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80
t providentiellement concouru ! Les guerres de religion, atroces mais saintes , dans les deux partis, avaient remué et exercé ju
nelle du jeune Racine fut particulièrement édifiée de la piété de ces saints et de ces saintes anachorètes. Trois de ses tante
cine fut particulièrement édifiée de la piété de ces saints et de ces saintes anachorètes. Trois de ses tantes, entraînées par
près Paris, le fit entrer au nombre des disciples de cette savante et sainte maison. La colère du roi s’était encore une fois
ats ne puissent les ronger. Suivez bien en tout les conseils de votre sainte tante. La jeunesse doit toujours se laisser condu
héâtre ; il répudia ses amours ; il se maria à une femme vertueuse et sainte qui ne connut jamais de lui que l’époux et le pèr
olidée par ses charges, ne fut plus celle d’un poète, mais celle d’un saint dans sa maison et d’un courtisan accompli à la co
taient seuls à cette contagion servile du temps ; ils conservaient la sainte indépendance de leur rigorisme au milieu de la pr
ar leur naissance ou par leur mariage, à vivre à la cour, les lettres saintes et profanes, les arts d’agrément et principalemen
ur lui les pompes et les plaisirs de ses belles années par les pompes saintes et par des plaisirs sacrés qui lui fissent retrou
sa chute, le triomphe de sa rivale. On voudrait effacer d’une vie si sainte ces impiétés du cœur qui dégradent l’âme en relev
e de Maintenon. Racine trouvait donc son excuse dans sa piété, excuse sainte , mais mauvaise excuse, qui lave la foi, mais qui
lement ici c’était non seulement une idylle héroïque, mais une idylle sainte . Racine, sans y penser, avait inventé un genre. C
isait respirer à l’une en poison pour l’autre ; il employait l’esprit saint du poète à flatter la haine d’une femme. Mais l’i
il aime Dieu comme il aimait ses maîtresses ; il est pour les choses saintes comme il était pour les profanes. L’Écriture sain
pour les choses saintes comme il était pour les profanes. L’Écriture sainte est suivie exactement, tout est beau, tout est gr
cieux d’asile plus fidèle. Ici, loin du tumulte, aux devoirs les plus saints Tout un peuple naissant est formé par mes mains :
nt l’oreille s’ennuie au son de mes paroles, Fuyez de mes plaisirs la sainte austérité : Tout respire ici Dieu, la paix, la vé
s murs ! Sion, repaire affreux de reptiles impurs, Voit de son temple saint les pierres dispersées, Et du Dieu d’Israël les f
s yeux des profanes humains : Pour un plus noble usage il réserve ses saints . S’immoler pour son nom et pour son héritage, D’u
35 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96
rès avoir, dans les autres volumes de son livre, insulté cette grande sainte de la Fierté et de la Pureté humaines, Marie-Anto
erchée et retrouvée dans cette foule que le poète Barbier appelle une sainte canaille et qui est bien au-dessus de tous les bl
cela eût été une déception. M. Michelet, malgré sa dévotion pour les Saintes révolutionnaires dont il écrit la légende, a mieu
our M. Michelet, pour cet hagiographe de la Révolution française, les saintes de la Révolution ne sont pas toutes à la même pla
ne sont pas toutes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes , comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacom
utes à la même place dans le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Thé
le ciel, et les très grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sain
grandes saintes, comme sainte Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Dup
Olympe de Gouges, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par
s, sainte Rose Lacombe, sainte Théroigne de Méricourt, sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sa
sainte Roland, sainte Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte C
Duplay, y sont bien au-dessus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu
ssus, par exemple, de sainte Condorcet et de sainte de Staël. Quant à sainte Condorcet, il fait ce qu’il peut pour la placer t
iple mérite que l’hagiographe exécute l’assomption de cette glorieuse sainte . Mais pour sainte de Staël, c’est bien différent 
hagiographe exécute l’assomption de cette glorieuse sainte. Mais pour sainte de Staël, c’est bien différent ; on voit l’instan
encore, après Théroigne de Méricourt, une figure moins terrible, une sainte plus douce, Mme Kéralio, Mme Robert, une fille no
dans l’histoire, qu’on les prît sur notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et
u’on les prît sur notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et tous ces cœurs vai
notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et tous ces cœurs vaillants de la vaill
tère, la veuve de Naïm, la Samaritaine, Madeleine, Marthe, Marie, les saintes femmes au tombeau, etc., créatures de grâce ou de
36 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Nicole, Bourdaloue, Fénelon »
ur les profondeurs de la vie. Nicole ne l’avait pas, non qu’il fût un saint . Les saints les plus purs peuvent l’avoir. Presqu
ondeurs de la vie. Nicole ne l’avait pas, non qu’il fût un saint. Les saints les plus purs peuvent l’avoir. Presque tous les s
un saint. Les saints les plus purs peuvent l’avoir. Presque tous les saints , au contraire, sont, qu’on nous permette le mot !
rmes de la foi de nos pères. On y parle assez peu de la Vierge et des saints . Les crucifix n’y saignent pas aux regards comme
e cœur, comme disent les mystiques ! L’expression du christianisme de sainte Thérèse, par exemple, n’est pas la sienne, et voi
37 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
urnée de prières et de pieuse consolation : pèlerinage de ton ami, le saint abbé de Rivières, à Andillac, où il a dit la mess
de vivante, que tu seras longue ! Le 17 août. « Commencé à lire les Saints Désirs de la mort, lecture de mon goût. Mon âme v
dans l’erreur ? Que j’ai demandé à Dieu son salut, prié, supplié ! Un saint prêtre me dit : “Votre frère reviendra.” Oh ! il
d’autres ! C’est sur des faits bien établis que j’avais eu recours au saint thaumaturge, et je croyais tant au miracle ! Mon
de douleur, tous les autres derrière celui-là. Souffrances de Jésus, saints désirs de la mort, uniques pensées et méditations
e couronne d’épines. » Le 28 août. « Saint Augustin aujourd’hui, ce saint qui pleurait si tendrement son ami et d’avoir aim
ien que l’agitation. Le repos n’est bon qu’en Dieu, ce repos des âmes saintes qui, avant la mort, sont sorties de la vie. Heure
le salon devant une table, pensant, comme à présent, à cette fête des saints . Il vint, Maurice, me trouver, causer un peu d’âm
dans l’autre vie. Ce monde n’est qu’un lieu de transition, comme les saints l’ont cru, comme l’âme qui pressent le quelque au
chambrette, ma table, mes livres, mes écritures, la tapisserie et les saintes images, tout ce que j’ai vu si souvent et que je
ue chose de triste, soit qu’il s’en aille ou qu’il vienne ! et que le saint a raison qui a dit : “Jetons nos cœurs à l’éterni
ie, mais il écrit pour s’amuser lui-même et pour amuser ses lecteurs. Sainte Thérèse chante plus qu’elle n’écrit : c’est le Pi
sur la médiocrité de l’autre, mais le volume de Mlle de Guérin, cette sainte Thérèse de la famille, qui n’a écrit que pour ell
st le voile pudique de l’âme, levé en présence de son Créateur par la sainte impudeur de la confession. Cela devait être brûlé
’âme. Rien ne vous scandalisera ; c’était une femme, mais c’était une sainte  ! Vous vous sanctifierez en la lisant. Quant au s
38 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
ls m’éloigneront, ils voudront connaître et profaner les mystères des saintes écritures qui leur sont interdites, et, si je veu
’Himalaya. Il y découvre un bocage sacré qui abritait l’ermitage d’un saint vieillard solitaire nommé Canoua, célèbre, dans t
euse indienne consacrée au culte de la divinité, sous la direction du saint vieillard. La beauté presque divine de la jeune v
Sacountala toute tremblante. — Mais, reprend le héros, Canoua est un saint qui a fait vœu de dompter toutes les passions hum
e sans le consentement de mon père adoptif, je ne pèche pas contre la sainte voix du devoir ; s’il est vrai que je puisse, ain
rmer secrètement, et sans m’avoir consulté, n’est pas contraire à nos saintes lois. Le fils qui doit naître de cette union sera
r ce pardon et par cette promesse, Sacountala débarrasse avec joie le saint prophète de la corbeille lourde de fruits qu’il v
n fils. Il n’a plus reparu dans les forêts voisines de l’ermitage. Le saint dit à sa fille que le temps est venu de sommer le
mon destin funeste, je retourne cacher ma douleur au sein de la forêt sainte qui jadis me vit si heureuse ; mais ce tendre enf
oché un peu plus de l’enceinte. Mais gardons-nous de profaner cette sainte retraite ; arrête promptement le char, que je pui
ut à fait contraire au calme parfait que devrait seule inspirer cette sainte retraite ! Douchmanta , les regardant avec le pl
e qu’il est un pèlerin pieux, lecteur des Védas, qui vient visiter le saint ermite ; il s’informe habilement par les jeunes a
solitude. Il apprend qu’elle est de céleste origine par l’union d’un saint avec une divinité secondaire. Il s’abandonne avec
as de temps à mettre en sûreté les faibles animaux qui peuplent votre sainte retraite : tout annonce l’approche du roi Douchma
ispersée de nos gazelles timides ! Quel dégât il a apporté dans notre sainte retraite, que la vue d’un char a jeté dans cet ac
jeter les yeux sur moi !………… » XX Deux ermites, compagnons du saint , paraissent, et aperçoivent le jeune chasseur. Il
é de la reconnaître partout à la vue de ce signe. Au dernier acte, le saint anachorète Canoua revient au monastère après sa l
le porte dans son sein un gage de son union, roi futur du royaume. Le saint ermite approuve tout, et comble Sacountala de pré
39 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
de longs passages d’Homère, de Virgile et d’Horace. Quand les livres saints et les Pères eurent ôté de ses mains, pour quelqu
pour se retenir à la foi, il se fit répéter quelques-unes des paroles saintes qu’il avait le plus aimées à cause de leur inépui
qui est de tradition ; des parfaits, dont les chefs ont été de grands saints . Mais, même dans cette espèce d’absorption en Die
ortée de son esprit, ou que ses adversaires signalent dans les livres saints quelques contradictions qui ne peuvent être expli
tre foyer domestique. Le besoin du moment, les devoirs périodiques du saint ministère ne lui laissent pas le choix des sujets
re les deux études une inégalité de convenance et de goût. Les livres saints étaient sa nourriture journalière ; il les emport
taque chaque vice en particulier dans ses sermons. Il tire des livres saints un texte où ce vice est caractérisé avec la force
propres fautes peut-être ; car telle est la faiblesse humaine, que ce saint et incessant commerce du prêtre avec l’idée de la
nce. Qu’on place donc une conscience sous ce triple regard des livres saints , des Pères, d’un confesseur homme de génie : quel
éditations de sa solitude. Tout entier au commerce austère des livres saints , des Pères de l’Église, des écrits de controverse
se. Les auteurs profanes lui devinrent aussi familiers que les livres saints . Il faisait des vers grecs et latins. On citait d
e-mêle dans le même paradis les grands hommes de l’antiquité avec les saints , avaient réconcilié le christianisme avec le paga
ssuet est le plus original. Ailleurs il ne se sépare guère des livres saints ou des Pères, et, quoiqu’il n’en imite que ce qu’
le d’égaler, on ne peut nier que tantôt les vues profondes des livres saints sur la nature de l’homme, tantôt les hardiesses e
es vérités comme une chaîne dont le premier anneau remonte aux livres saints , et dont il a le dernier dans la main ; irrésisti
sa vaste science de la religion, tantôt la légitime subtilité de ces saintes matières ; le publiciste, qui rétablit contre la
des expédients politiques. Le livre de la Politique selon l’Écriture sainte , ce livre, plus calomnié que lu, n’est-il que l’a
mocraties, ne peuvent subsister que par la politique selon l’Écriture sainte . Bossuet n’est mystique en rien ; attaché comme p
es plus honteux désordres, mais par un esprit supérieur et presque un saint , par Fénelon. Il ne s’agit pas de juger cette que
elaient les mystiques. L’Eglise y avait même pris quelques-uns de ses saints . Le quiétisme, condamné en 1687, dans la personne
s plusieurs s’efforçaient de bonne foi de réunir en eux la bête et le saint . Par ce peu que j’ai dit du quiétisme, on devine
la liberté d’opinion, il s’était attaché de préférence aux écrits des saints solitaires. Leur génie subtil ouvrait à son espri
iège pour son jugement, en lui ôtant la crainte de s’égarer sur de si saintes traces. Ses études profanes marquaient le même go
, il ne s’était pas contenté de la pureté laborieuse et militante des saints  ; il voulait arriver à celle des parfaits, espèce
tante des saints ; il voulait arriver à celle des parfaits, espèce de saints qui ont échappé à la lutte par l’inaction ; ou pl
rendit cette doctrine publique dans son fameux livre des Maximes des saints , tout le monde s’écria que le quiétisme ressuscit
jouait la Phèdre de Racine. Le duc de Nevers défendit les Maximes des saints dans des vers aussi secs que les doctrines de ce
ut pour celui qui défendait la bonne. Le fameux livre des Maximes des saints , d’où naquit le scandale, parut avant les États d
ans des matières qui ne se recommandaient ni de l’autorité des livres saints , ni de la parole de Jésus-Christ, ni de celle des
fous 153. » Bossuet, malgré son respect, n’épargne pas même les plus saints , pour peu que leurs expériences ne se concilient
ient pas avec la doctrine de l’Église. Ni saint François de Sales, ni sainte Thérèse, ni le bienheureux Jean de la Croix, ne p
solennelles et authentiques, celles des prophètes, des apôtres et des saints Pères qui les ont suivis, et non pas des expérien
ans ses amis. Louis XIV avait demandé à Rome l’examen des Maximes des saints  ; il finit par en exiger la condamnation. La bull
rête où cesse la lumière. On ne l’embarrasse point par l’autorité des saints mystiques. La tradition qu’on lui oppose étant ré
e s’émeut point de certains raffinements qui s’autorisent du nom d’un saint . Fénelon le poursuivait de citations de saint Fra
ffecter de répéter ces passages, et faire dire à tout le monde que le saint homme s’est laissé aller à des inutilités qui don
132. Cinquième Avertissement. 133. La Politique selon l’Ecriture sainte , passim. 134. Théologien espagnol, 1627-1696. 1
40 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
e c’est l’histoire de Polyeucte. C’est l’histoire d’un martyr et d’un saint . C’est la floraison de la grâce et c’est la fruct
e de ce qui n’est pas Polyeucte. C’est l’histoire de ce qui n’est pas saint et de ce qui n’est pas martyr. Et je dirai surtou
on de sa paperasserie, sous la raideur de sa bureaucratie. Et que les saints rejailliraient toujours.   Ici apparaît sous un j
atre ans, sont, de race, et ont toujours été, des hommes d’empire. Le saint empire romain germanique. Et c’est encore pour ce
bles histoires de Joinville si l’on ne considère point d’abord que le saint roi est un baron français, Louis de Poissy et nou
ndu encore séparait le roi de France et le divisait de la plus grande sainte de France et du monde. Elle était venue vers un r
e la distance est là. Il est inouï de penser que pour Philippe le Bel saint Louis était son grand-père. Et que l’un touchait
ement. Et y eut-il jamais confrontation plus culminée. Ainsi quand le saint roi se mourait devant Tunis, et de ce flux de ven
e la proposition demeure pleine et intacte dans le vers. C’est que le saint et le martyr et que Dieu même n’y reçoivent aucun
ante et unique beauté de Polyeucte. C’est ce magnifique dévêtement du saint , du martyr et de Dieu. C’est ce désarmement magni
s. Mais il est dans la ligne et dans la race et dans la tradition des saints et des martyrs. Et il est dans la ligne et dans l
à égalité nul ne sera avantagé. Nul être. Nulle thèse. Ni Dieu. Ni le saint  ; ni le martyr ; ni Dieu. Ni l’homme. Ni la foi ;
au-dessus du temporel et ce n’est pas le temporel qui aura baissé. Le saint , le martyr s’élèvera de toute sa hauteur au-dessu
egistre antique répondait à ce que sont dans le registre chrétien les saints et les martyrs : les héros et peut-être faut-il d
donner, dans le registre du monde antique, ce qui seul correspond aux saints et aux martyrs, ce qui seul figure les saints et
qui seul correspond aux saints et aux martyrs, ce qui seul figure les saints et les martyrs : les héros et peut-être faut-il d
-être faut-il dire les martyrs. J’aime fort peu cette expression, les saints laïques. Elle est maîtresse de confusion et d’err
chargé de fournir ce sacré, de donner ce qui seul pouvait répondre au saint et au martyr, ce qui seul pouvait annoncer laïque
r, ce qui seul pouvait annoncer laïquement, temporellement figurer le saint et le martyr : le héros et déjà peut-être le mart
evoir la grâce, le maximum du héros (et du martyr) au point de vue du saint et du martyr, le maximum de l’homme sans Dieu au
ontentes, elles débordent, elles en ont toujours de trop. Plus il est saint , plus, et par cela même, il est bon. Plus il est
-même soit digne de Dieu qui regarde. Et de cette couronne des autres saints et des précédents martyrs qui autour de Dieu rega
té spirituelle et en lui-même et devant lui-même et devant les autres saints et devant les précédents martyrs et devant Néarqu
dans le Porche du mystère de la deuxième vertu ou dans le mystère des saints Innocents, que celui qui aime entre dans la dépen
n de flétri. Pas même de cette flétrissure qui marque les plus grands saints et qui est d’avoir vécu et d’avoir été homme et d
pte. Et c’est une des raisons pour lesquelles elle fut la plus grande sainte et martyre. Il faudrait peut-être dire qu’elle fu
plus grande sainte et martyre. Il faudrait peut-être dire qu’elle fut sainte au deuxième degré et qu’elle fut martyre au deuxi
ant dire, de barons. Ni roi. Elle eut à être chrétienne et martyre et sainte contre des Français et contre des chrétiens. Elle
Elle eut à remonter cette longue mémoire. C’est ce que je nomme être sainte et martyre deux fois. C’est ce que je nomme une é
ssi des races spirituelles et le monde est assez grand pour tenir des saints de différentes races. J’en reconnais deux ici, et
même. Elle est épandue. Elle est épanchée. Elle est saine et elle est sainte . Elle est dans la catégorie du bonheur, de l’honn
l’y traîna. Et il n’eut point à demander où était le Calvaire.   Ces saints de la première catégorie, Polyeucte, saint Louis,
e marche avec saint Louis, Jeanne d’Arc marche avec Jésus. Il y a des saints que je nommerai des saints de Béatitude et pour a
Jeanne d’Arc marche avec Jésus. Il y a des saints que je nommerai des saints de Béatitude et pour ainsi dire d’anticipation. E
saints de Béatitude et pour ainsi dire d’anticipation. Et il y a des saints de militation qu’on pourrait nommer des saints de
ipation. Et il y a des saints de militation qu’on pourrait nommer des saints de misère et de peine, et presque des saints d’am
u’on pourrait nommer des saints de misère et de peine, et presque des saints d’amertume et d’ingratitude. Les premiers seraien
e est un personnage peut-être encore plus considérable. Et il y a des saints qui sont dans les alignements de plusieurs arcs,
e déclassement qui serait le classement selon l’exercice. Beaucoup de saints , et peut-être la plupart, un très grand nombre de
Beaucoup de saints, et peut-être la plupart, un très grand nombre de saints se sont donné beaucoup de mal pour s’exercer. Les
r Dieu. Dans cette troisième catégorie de classement Polyeucte est un saint de peu d’exercice, et même de nul exercice, Jeann
aint de peu d’exercice, et même de nul exercice, Jeanne d’Arc est une sainte de nul exercice, Jésus est un saint de peu d’exer
l exercice, Jeanne d’Arc est une sainte de nul exercice, Jésus est un saint de peu d’exercice et peut-être de nul exercice. (
tinguer de l’exercice qui vient de Dieu). En ce sens Polyeucte est un saint de peu d’exercice et même de nul exercice. L’exer
le martyre sous la main.   En ce même sens Jeanne d’Arc est aussi une sainte de peu d’exercice et il faut dire de nul exercice
cette troisième catégorie de classement on peut dire que Jésus est un saint de peu d’exercice et peut-être de nul exercice. C
int dans l’alignement des axes des bas-côtés. Jésus est le plus grand saint , et le prince et le premier des saints. Mais il n
-côtés. Jésus est le plus grand saint, et le prince et le premier des saints . Mais il n’est pas le plus grand saint comme on e
t le prince et le premier des saints. Mais il n’est pas le plus grand saint comme on est un maximum mathématique ou même phys
un maximum mathématique ou même physique. Il n’est pas le plus grand saint par une sommation physique, par une accumulation
re : il est homme ; et il est Dieu. Or quand nous disons que Dieu est saint et quand nous disons que l’homme, (même en Jésus-
t saint et quand nous disons que l’homme, (même en Jésus-Christ), est saint , nous entendons ce mot et je dirai ces deux mots
ots en deux sens bien différents. Quand nous disons de Dieu qu’il est saint , ou trois fois saint, nous entendons par là qu’il
différents. Quand nous disons de Dieu qu’il est saint, ou trois fois saint , nous entendons par là qu’il est sans aucune rése
sique. Mais quand nous disons, tandis que nous disons qu’un homme est saint , cet homme fût-il Jésus-Christ, nous n’entendons
rauduleuse. Il est devenu un homme parmi les hommes. Il s’est fait un saint parmi les saints. Il a notamment revêtu la réserv
st devenu un homme parmi les hommes. Il s’est fait un saint parmi les saints . Il a notamment revêtu la réserve et la limitatio
ans les catégories de classement. Comme homme et par conséquent comme saint il n’est donc point un summum, un maximum physiqu
ue et mathématique, mais il est organique, il est un homme, il est un saint , il est une personne fort distincte, une figure d
t un homme comme les autres parmi les autres, (le premier). Il est un saint comme les autres parmi les autres, (le premier).
nt comme les autres parmi les autres, (le premier). Si Jésus homme et saint avait été un summum, un maximum mathématique et p
st un homme parmi les autres et qui en a laissé aux autres. Il est un saint parmi les autres et qui en a laissé aux autres. I
le monde à la fois. Il a été loyalement et pleinement un homme et un saint . Il n’a point été dans tous les temps ni à la foi
es de classement. Il se range parmi les hommes, il se range parmi les saints . Il se range le premier, mais il se range. Nous l
à saint Louis de montrer ce que c’est qu’un roi de France et un grand saint sur le trône et il a laissé à Jeanne d’Arc de mon
e et il a laissé à Jeanne d’Arc de montrer ce que c’est qu’une grande sainte à la tête des armées. Il est permis de dire que l
. Il est permis de dire que l’histoire et la figure de Jésus homme et saint était métaphysiquement incalculable, comme tout c
il nous fallait les Évangiles. Ici encore Jésus n’a pas voulu être un saint extraordinaire. Il a été un saint ordinaire, le p
encore Jésus n’a pas voulu être un saint extraordinaire. Il a été un saint ordinaire, le premier dans l’ordre, mais dans l’o
bon clerc et fort bien appointé). En ceci aussi Jésus a voulu être un saint ordinaire, un homme, un saint comme les autres pa
é). En ceci aussi Jésus a voulu être un saint ordinaire, un homme, un saint comme les autres parmi les autres. Il a voulu avo
ures. Il a voulu avoir besoin des scribes et des huissiers, comme ses saints , et de tout l’appareil judiciaire et historique.
était mort.   Il fallait en un mot que la vie de Jésus fût une vie de saint . Et qu’il fût exposé à notre vieux camarade Babut
camarade Babut comme un simple saint Martin. La première des vies de saint . Ou la vie du premier des saints. Une vie de sain
saint Martin. La première des vies de saint. Ou la vie du premier des saints . Une vie de saint en tête des autres, mais une vi
emière des vies de saint. Ou la vie du premier des saints. Une vie de saint en tête des autres, mais une vie de saint tout de
mier des saints. Une vie de saint en tête des autres, mais une vie de saint tout de même, comme les autres parmi les autres.
ellectuelle, et à la nommée sagesse, et à la nommée prudence. Et à la sainte épargne et à la sainte économie. Et surtout à la
mmée sagesse, et à la nommée prudence. Et à la sainte épargne et à la sainte économie. Et surtout à la morale, qui profite tou
oint entre le héros et le juste, elle n’est point entre le sage et le saint . Elle est entre l’argent, seul d’une part, et d’a
part, et d’autre part ensemble le héros et le juste et le sage et le saint . Elle est entre l’argent et toutes les spirituali
e qui sera perdu par le sage sera non point gagné par le martyr et le saint , mais regagné par l’argent. Tout ce qui sera perd
a vingt-cinq ou trente ans, avant l’apparition de Bergson : un grand saint dans le passé, un grand docteur dans le passé, un
. Dans mon catéchisme il y avait le bon Dieu, la création, l’histoire sainte  ; la sainte Vierge, les anges, les saints ; le ca
atéchisme il y avait le bon Dieu, la création, l’histoire sainte ; la sainte Vierge, les anges, les saints ; le calendrier, le
eu, la création, l’histoire sainte ; la sainte Vierge, les anges, les saints  ; le calendrier, les grandes fêtes ; la prière et
toi, jeune Daniel André, je vois toujours cette image de mon histoire sainte où il y avait un Daniel dans une fosse avec des g
41 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
Marsham substituée à la véritable ; en voyant le texte de l’écriture sainte rendu très-infidellement, un double sens littéral
ces prophéties ne pouvant regarder que lui seul, selon l’opinion des saints pères & des interprêtes, j’ai eu néanmoins l’
les foudres qu’il voyoit prêts à tomber sur une version de l’écriture sainte dans le goût de celle de Castalion, auteur du sei
un écrivain frivole, efféminé, dangereux ; un falsificateur du texte saint  ; un homme à visions & à systêmes absurdes ;
écrie-t-il, d’une voix éloquente, ouvrons les yeux aux lumières d’une sainte tradition ; nous reconnoîtrons Jésus-Christ &
Galilée, comme étant l’apologie d’une opinion contraire à l’écriture sainte . C’est ainsi, remarque un écrivain, qu’autrefois
enseur de Copernic parurent un attentat à l’infaillibilité des livres saints . Elles regardoient principalement ce texte : Arrê
ent l’opinion de Copernic, comme allant directement contre l’écriture sainte  ; & le second permettoit cette même opinion,
er ses opinions & de blasphêmer contre la vérité. Il jura sur les saints évangiles de ne plus croire au mouvement de la te
s vos cachots ! Est-ce là cet esprit pacifique que vous recommande le saint apôtre mort en exil à Patmos ? Non : vous fûtes t
es religieux récitoient dévotement les litanies, un d’eux apperçut la sainte vierge sur l’autel avec l’enfant Jésus, lui disan
s Périls des derniers temps ; le troisième, Collections de l’écriture sainte . Le livre des Périls des derniers temps fit surt
r & prêcher. Ces ordres étoient appuyés d’une autre lettre au roi saint Louis, pour le prier de tenir la main à leur exéc
utes qui se soient élevées, est celle de l’immaculée conception de la sainte vierge. Un dominicain, nommé Jean de Monçon, doct
mné par cette même faculté & par l’évêque de Paris, en appelle au saint siège. Clément VII nomme des commissaires ; mais
dent comme une opinion pieuse & non de foi. Ni l’écriture, ni les saints pères n’ont excepté clairement la vierge de la lo
t, & les marques des cloux restèrent aux mains & aux pieds du saint , tels qu’il les avoit vus dans l’image du crucifi
outer. « Cet homme, d’une simplicité merveilleuse, & compagnon du saint , lui maniant les épaules à cause du mal qu’il y s
ain par son capuce & toucha la plaie par hasard ; ce qui causa au saint homme une grande douleur. Depuis ce temps, pour c
ux une gloire qu’ils ne pouvoient leur arracher. Ils produisirent une sainte de leur tiers ordre, Catherine de Sienne, & s
ficiles en preuves. Ils n’en avoient d’autres que le témoignage de la sainte & celui de son confesseur. Elle lui écrivoit 
e temps, sous des peines très-grièves, de peindre les images de cette sainte avec les stigmates. Les cordeliers victorieux aff
tes & dans l’intérieur de la plupart de leurs maisons, on voit ce saint avec les marques de sa glorieuse prérogative. Les
& mieux l’imiter. C’est à Dieu seul à décider de la préséance des saints  : personne ne doit mettre le sien au-dessus de ce
plusieurs portraits qu’on avoit de ce patriarche, & sur-tout son saint habit qu’on gardoit à Assise. L’habit des cordeli
l continua sa route de Rome. Il se jette aux pieds de Clément VII : «  Saint père, lui dit-il, je suis un prêtre, bien qu’indi
n palais. La duchesse ne se possédoit pas de joie de se voir avec des saints  : elle n’étoit occupée qu’à les fêter. N’ayant pa
eux. Leur fameux général Ochin les quitta scandaleusement, eux, leur saint habit & sa religion même. Possédé de l’amour
à cette femme sa place de premier capucin du monde, sa réputation de saint personnage & d’un des plus grands prédicateur
s, la désertion d’Ochin & un écrit insolent de sa façon contre le saint siège. « Jugez-vous, leur dit-il, vous-mêmes : qu
& de vouloir que vous rentriez dans l’observance ? Hé ! de grace, saint père, interrompt leur général, François de Jesi,
père. Continuez à jouir de toutes les graces que vous a accordées le saint siège. Soyez, en un mot, de dignes capucins, &
. Leur occupation continuelle est de remettre en honneur les vies des saints , de faire partout des recherches pour les constat
la nécessité où sont tous les hommes, & où même s’est trouvée la sainte Vierge, de recevoir le baptême, Élie se l’est fai
l’ordre au manteau blanc & noir, osa la garantir sur la vertu du saint scapulaire, sur tous les privilèges accordés par
la vertu du saint scapulaire, sur tous les privilèges accordés par la sainte Vierge, au bienheureux Simon Stoch. Cependant les
silence. Ils continuèrent à donner les volumes suivans des Actes des saints , & à bien mériter de la république des lettre
’avoir rempli d’erreurs grossières les quatorze volumes des Actes des saints , à la tête desquels on voyoit son nom. Le pape co
ue pour l’abrégé des erreurs contenues dans les volumes des Actes des saints . Et ces erreurs, en quoi consistoient-elles ? Pr
rtain que la face de Jésus-Christ ait été imprimée sur le mouchoir de sainte Véronique, ni même qu’il y ait jamais eu une sain
ur le mouchoir de sainte Véronique, ni même qu’il y ait jamais eu une sainte de ce nom : saint Pierre n’a été que quinze ans à
a vécu trente-sept ans : les électeurs de l’empire ne tiennent pas du saint siège le droit de faire un empereur : enfin, le M
décret, par lequel elle condamnoit les quatorze volumes des Actes des saints des mois de mars, d’avril & de mai, comme con
ires, présomptueuses, injurieuses à plusieurs souverains pontises, au saint siège, à la sacrée congrégation des rites, au bré
au bréviaire & au martyrologe Romain, à l’excellence de quelques saints & de plusieurs écrivains recommandables, peu
e plusieurs écrivains recommandables, peu respectueuses à l’égard des saints pères & d’autres dignes auteurs, & satyri
rticle, les propositions dénoncées des quatorze volumes des Actes des Saints . Les carmes soutinrent, avec une nouvelle vivaci
us les côtés, reveillèrent Rome : elle examina le livre des Actes des Saints . Les volumes arrètés reçurent leur passeport, à l
nsure levée n’étoit pas un jugement définitif : on en attendoit un du saint siège & de l’inquisition d’Espagne. L’inquisi
hetèrent, des biens de l’évêque Duprat, une grande maison dans la rue saint Jacques, appellée la cour de Langres. Ils en fire
s humanité ; adieu, chrétien sans religion ; adieu, capital ennemi du saint siège de Rome ; adieu, fils dénaturé de l’église,
iques des bénéfices, aux gens du barreau des cliens, aux étudians les saints ordres, aux docteurs des chaires de théologie, à
ntérêts particuliers au bien commun & au salut public : cédez aux saints pères ; cédez à la vérité ». Le discours de sa sa
e ce prodige dans son curieux livre, Des entrailles maternelles de la sainte Vierge, pour l’ordre des frères prêcheurs. A Pi
voient suivi leur exemple. Cet entier dévouement des jésuites pour le saint siège ne leur nuisit pas auprès de Paul V. Le car
l auroit épargné à l’église tous les maux qu’elle éprouva depuis ; au saint siège, cette foule de décrets qu’a produits sa co
difficilement on y trouvera quelque chose à changer. Si cependant le saint siège veut y faire des changemens, je suis enfant
ussent bannis de France, & pour qu’ils n’y rentrassent jamais. Le saint troupeau de prosélytes ne songea qu’à se précauti
de ne pas croire à la religion, à l’eucharistie, à l’eau-bénîte, aux saints & saintes du paradis. Arnauld fut encore moin
oire à la religion, à l’eucharistie, à l’eau-bénîte, aux saints & saintes du paradis. Arnauld fut encore moins ménagé qu’el
e chose. Cette apparence, que Jansénius n’avoit parlé que d’après les saints pères, en imposoit à beaucoup de personnes. Arnau
e de Pascal, appellée mademoiselle Perrier, qui, venant de baiser une sainte épine, apportée de Jérusalem avec d’autres reliqu
a vogue. On les accusoit d’avoir fait trop de mal, pour être crus des saints . La dispersion des malheureux solitaires étoit to
e déchirer ou de trop resserrer les liens par lesquels nous tenons au saint siège. Pour chercher ce milieu, il suffit d’être
autres qui ne voulez pas qu’on rende commune la lecture de l’écriture sainte , l’avez-vous mise entre les mains de tout le mond
42 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques, Et tous, devant
ous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? Abner. Pensez-vous être saint et juste impunément ? Dès longtemps elle hait cet
evelie. Je l’observais hier, et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux ; Comme si dans le fond de ce
i des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte , Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autr
’un des soutiens de ce tremblant État, Vous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat, Qui sous son fils Joram commandiez
e part aux pleurs que je répands pour lui, Conserve l’héritier de tes saintes promesses, Et ne punis que moi de toutes mes faib
dit cette loi ?Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé ; Qu’il est le défenseur de l’orphe
ton nom sur eux invoqué tant de fois, En tes serments, jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure
du soleil égaler la durée !… Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi ? Est-ce l’esprit divin qui s’empare de m
ment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé ? Pleure, Jérusalem ! pleure, c
x en deux sources de larmes     Pour pleurer ton malheur ? Azarias. Ô saint temple ! Josabeth. Ô saint temple !Ô David ! Le
    Pour pleurer ton malheur ? Azarias. Ô saint temple ! Josabeth. Ô saint temple !Ô David ! Le chœur. Ô saint temple ! Ô D
s. Ô saint temple ! Josabeth. Ô saint temple !Ô David ! Le chœur. Ô saint temple ! Ô David !Dieu de Sion ! Rappelle, Rappel
s peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour Sion d’une sainte ferveur         Sentira son âme embrasée !       
flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux roi
, cher enfant, digne sang de nos rois ! Connais-tu l’héritier du plus saint des monarques, Reine ? De ton poignard connais du
a faible idylle d’Esther fut préférée à la plus auguste des tragédies saintes , et qu’après une ou deux représentations à Versai
ette passion eût été déplacée dans le Temple ; ce sont les grandes et saintes passions divines qu’on veut y voir et y entendre.
43 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre II. Harmonies physiques. — Suite des Monuments religieux ; Couvents maronites, coptes, etc. »
nter dans les autres qu’au moyen d’une corbeille suspendue. Le fleuve saint sort du pied de la montagne ; la forêt de cèdres
ellit au contraire le théâtre où elle place ses autels et suspend ses saintes décorations. Nous avons parlé des couvents europé
ples cachés Renferment tous leurs vœux sur le ciel attachés ; Cloître saint , ouvre-moi tes modestes portiques ! Laisse-moi m’
e d’airain à l’accent monotone ; Ce temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long silence et monter dans
e dis je ? accablé de l’horreur de ses crimes, Souvent dans ces lieux saints l’oppresseur désarmé Venoit demander grâce aux pi
t moins à ma pensée. L’imagination, vers tes murs élancée, Chercha le saint repos, leur long recueillement ; Mais mon âme a b
44 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Hallé  » pp. 127-130
t son esprit, la Femme qui amuse son enfant avec un moulin à vent, sa Sainte Famille que je n’ai point aperçue ni moi ni perso
et quel auditoire. Tableau de 11 pieds de haut, sur six de large. Le St est assis. Il a la main droite étendue ; il tient
également froids. Quand un artiste introduit dans une composition un saint embrasé de l’amour de Dieu et prêchant sa loi à d
confiance dans la miséricorde de Dieu, ou le respect pour les choses saintes , ou la vérité de la religion, ou la commisération
45 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
rt la plus cruelle. Ce fléau cessa tout à coup, par l’intercession de sainte Geneviève. Il n’y a point de circonstances où les
ns le tableau de Doyen, tout au haut de la toile à gauche, on voit la sainte à genoux, portée sur des nuages ; elle a les rega
tile ici. Au-dessous de la gloire dont l’éclat frappe le visage de la sainte , dans des nuages rougeâtres, l’artiste a placé de
ui va mal avec la tristesse du sujet. Vers la droite, au-dessus de la sainte et proche d’elle, autre petit groupe de chérubins
ital, sa tête ceinte d’un lambeau et ses bras nus sont portés vers la sainte protectrice. Deux hommes vigoureux et vus par le
mère agenouillée, les bras et les regards tournés vers le ciel et la sainte , la bouche entr’ouverte, l’air éploré, demande le
aurais en conscience vous en dire autant des nuages qui portent votre sainte  ; les enfants envelopés de ces nuages sont légers
ine volans. De ces deux anges qui sont immédiatement au-dessous de la sainte , il y en a un qui regarde l’enfant qui souffre en
ère de son plan, de manière qu’on doute qu’elle puisse appercevoir la sainte à laquelle elle s’adresse ; et cette mère avec se
n mouvement propre à chaque figure, toutes ont un rapport commun à la sainte  : rapport dont on retrouve des vestiges même dans
46 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »
nt un ou deux cris qu’on entend toujours, quelques âmes divines comme sainte Thérèse, qui a fait, elle, son saut de Leucade da
timent chrétien que l’imagination humaine où il y a le génie des plus saintes croyances, qu’il faudrait admirer encore le poëme
nce par des cris et qui finit par des cris encore, car l’Alléluia des Saints dans le Paradis est un cri ! VII C’est une
on sein ces autres poëtes, appelés mystiques, qui souvent ont été des Saints , et qui, eux aussi, ont cherché à percer le ciel
a rarement aimé Dieu mieux qu’elle. Il y a un rayon égaré de l’âme de sainte Thérèse dans cette protestante que la personnalit
lité divine de Notre Seigneur Jésus-Christ transporte, mais c’est une sainte Thérèse comme le protestantisme peut en faire des
en faire des plus grandes âmes qui naissent dans son sein. C’est une sainte Thérèse restée dans la famille, répandant à plein
lle, et on a jugé par le contraste entre une religion qui produit des Saintes comme sainte Thérèse et celle qui ne fait d’une â
ugé par le contraste entre une religion qui produit des Saintes comme sainte Thérèse et celle qui ne fait d’une âme, naturelle
me aujourd’hui, n’en fera-t-elle pas un jour descendre, avec l’hostie sainte , le sentiment complet dans son cœur ? 8. Les
47 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre II. Des Orateurs. — Les Pères de l’Église. »
ité de la Virginité 184 et l’Éloge des Patriarches. Quand on nomme un saint aujourd’hui, on se figure quelque moine grossier
de saint Augustin qu’on apprend à connaître l’homme tel qu’il est. Le saint ne se confesse point à la terre, il se confesse a
écit, ce retour vers la Divinité et le calme du Ciel, au moment où le saint semble le plus agité par les illusions de la terr
oyait la chute de l’Empire romain : vaste sujet de réflexions pour un saint anachorète ! Aussi, la mort et la vanité de nos j
utes ses délices. Il jeûnait, il priait avec abondance de larmes… Ces saintes poésies furent les occupations de saint Grégoire
48 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lépicié » pp. 275-278
quefois au coin des rues de ces chapelles que les pauvres habitans de Ste Reine promènent sur leurs épaules de bourg en vil
t dont les deux vantaux peints en dedans montrent chacun l’image d’un saint , quand la boîte ou chapelle portative est ouverte
bleau précédent et les deux suivants ; c’est la chapelle des gueux de Ste Reine, et ce l’est si bien qu’il n’y manque que l
n, etc., etc. Je lui garantis l’entreprise de toutes les chapelles de Ste Reine et autres lieux tant en France qu’ailleurs,
ngle supérieur gauche du tableau. Cette gloire est bien lumineuse. Le saint renversé dans cette direction est aussi bien renv
49 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XVI. Le Paradis. »
ellement le Paradis de l’Élysée, c’est que, dans le premier, les âmes saintes habitent le ciel avec Dieu et les Anges, et que,
e des passions aux élus : l’Écriture nous parle des espérances et des saintes tristesses du ciel. Pourquoi donc n’y aurait-il p
urquoi donc n’y aurait-il pas dans le paradis des pleurs tels que les saints peuvent en répandre89 ? Par ces divers moyens, on
hologie. Avec une Notre-Dame des Douleurs, une Mère de Pitié, quelque saint obscur, patron de l’aveugle et de l’orphelin, un
50 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de l’Évangile » pp. 89-93
ans l’histoire ; qu’on les prît sur notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et
u’on les prît sur notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et tous ces cœurs vai
notre terre de France, que ce fût sainte Radegonde, sainte Geneviève, sainte Clotilde, et tous ces cœurs vaillants de la vaill
tère, la veuve de Naïm, la Samaritaine, Madeleine, Marthe, Marie, les saintes femmes au tombeau, etc., créatures de grâce ou de
51 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
e industrialisme a été, quant à ses résultats, une œuvre méritoire et sainte . On reproche souvent à certaines doctrines social
. La tendance des classes pauvres au bien-être est juste, légitime et sainte , puisque les classes pauvres n’arriveront à la vr
Cléanthe passait ses nuits à puiser de l’eau, il faisait œuvre aussi sainte que quand il passait les jours à écouter Zénon. J
vingt ans une même pensée de fortune. Héros de la vie désintéressée, saints , apôtres, mounis, solitaires, cénobites, ascètes
ous eût procuré plaisir ou profit, que de la sacrifier à l’invisible. Sainte Eulalie, fascinée par le charme de l’ascétisme, s
Louvre ce merveilleux musée espagnol : c’est l’extase, le surhumain, saints qui ne touchent pas la terre, yeux caves et aspir
telligence de traverser ces siècles de peu de foi, de voir les choses saintes raillées par les profanes et de subir le rire ins
52 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »
Veine lyrique dans le génie espagnol. — Herréra, Luis de Léon, Rioja, sainte Thérèse. — Érudition et réveil poétique de la Fra
divine les précipite à cette grande entreprise. Quelles légitimes et saintes amours, quelles filles, quelles femmes ne seraien
ais, si le pape ne pouvait plus entraîner toute l’Europe à une guerre sainte , que Luther avait blâmée comme injuste et inhumai
ain pour la foi de son prince chrétien, et qui, pour la gloire de son saint nom, accorde à son Espagne ce triomphe. « Bénie s
r traduit pour un ami le Cantique des cantiques, fut persécuté par le saint office, et subit cinq ans de pénitence et de pris
?… « Là règne la joie suprême, là domine la paix ; là, reposé dans un saint asile, respire l’amour divin entouré de gloire et
e entouré de son troupeau. Il charme de sons harmonieux l’oreille des saints … « Ô voix paisible ! Puissent quelques parcelles
guerrière ; mais elle est plus pieuse encore. C’est à ce titre qu’une sainte célèbre, qu’une fondatrice de monastères de femme
oix : c’étaient l’extase contemplative et la charité passionnée de la sainte qu’on voulait exprimer par ce mot de poésie. N’es
re, dans cette soif d’agonie et de bonheur céleste, les pensées de la sainte , ses stations forcées ici-bas, ses ardeurs d’espé
loquence incomparable. Qu’aurait-il dit d’une autre imagination jugée sainte et pure par ce grand Bossuet si sagement inflexib
l’amour mystique, par une erreur que ne prévient pas le génie même de sainte Thérèse. Souvent elle retombe sous cette loi des
53 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »
u monde, heureusement ! et que je me risquerais presque à appeler une Sainte du monde, semble, sous la plume de M. de Falloux,
que inévitable du talent, comme cette simplicité fit aussi d’elle une sainte femme, sans en faire une religieuse. Elle resta t
voir. Telle était cette Sophie Swetchine qui, dans la hiérarchie des Saints , embrassant comme on le sait, toutes les fonction
jusqu’ici… C’était l’amabilité, la bonté, la raison pratique, faites saintes et revêtues du calme du ciel… Moraliste chrétienn
les foudres ?… Pour mon compte, je ne le crois pas. Mais qu’importe ! Sainte devait Dieu, ce qui n’est pas douteux, si elle n’
vait Dieu, ce qui n’est pas douteux, si elle n’est pas absolument UNE Sainte devant les hommes, elle ne fut guère pourtant sép
54 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre III. Littérature didactique et morale »
païenne, puis pour justifier aux yeux des fidèles maints passages des saintes Ecritures, dont leur simple honnêteté se fût scan
e une Église des amants, qui avait ses fidèles et ses hérétiques, ses saints et ses pécheurs. Ils appliquèrent aussi à l’amour
nouveaux frères dont l’oisiveté et l’hypocrisie menacent de perdre la Sainte Église. Il ne faut pas se faire illusion sur la v
se à peu près que par l’ascétisme des couvents, où s’épanouissent les saintes fleurs de pauvreté et de pureté. L’Église (et non
la fois à l’Évangile et à la raison : Bien peut en robes de couleur Sainte religion fleurir : Plus d’un saint a-t-on vu mour
 : Bien peut en robes de couleur Sainte religion fleurir : Plus d’un saint a-t-on vu mourir, Et maintes saintes glorieuses,
ainte religion fleurir : Plus d’un saint a-t-on vu mourir, Et maintes saintes glorieuses, Dévotes et religieuses. Qui draps com
ses. Qui draps communs toujours vêtirent, Et jamais n’en furent moins saintes  : Et je vous en nommerais maintes. Mais presque t
ns saintes : Et je vous en nommerais maintes. Mais presque toutes tes saintes Qui aux églises sont priées, Vierges chastes, et
t, Les habits du siècle portèrent ; Et en ceux-là même moururent, Qui saints sont, seront et furent. Et notre poète a le droi
sénéchal de Champagne, qui bientôt allait recueillir ses souvenirs du saint roi Louis IX : Joinville et Jean de Meung, tout l
55 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
le roi à la porte Saint-Denis, entouré de saint Louis, saint Thomas, saint .Maurice et sainte Geneviève. C’était là des « jeu
e Saint-Denis, entouré de saint Louis, saint Thomas, saint.Maurice et sainte Geneviève. C’était là des « jeux de mystère ». Ce
Évangiles canoniques, Évangiles apocryphes, actes de martyrs, vies de saints  ; c’est un vaste et confus ensemble qui va de la
tent la force de la tendance cyclique. Si l’on met à part les vies de saints , qui ne se prêtaient d’aucune façon à s’agglutine
s. Un chanoine de Langres fait jouer à Langres en 1482 une Vie de Mgr saint Didier : c’est le patron de la ville. Gringore co
er le patron des maçons et des charpentiers, lit ainsi toute sorte de saints locaux auront leurs mystères, comme patrons de vi
acteurs en costume vont assister à un salut solennel dans l’église du saint , pour en obtenir du beau temps. Et pendant tout l
s, il voit avec révérence les hautes vertus, les faits admirables des saints personnages. Mais ce peuple est peuple : vulgaire
évidemment sympathiques à l’assistance, même quand ils torturent les saints ou le Christ : on ne trouve jamais leurs rôles tr
que tout le détail de la vie contemporaine, nos découpeurs des Livres saints , sans art, sans goût, sans style, ont donné à que
perdre avec leurs infirmités leur gagne-pain, fuient les reliques du saint dont on annonce les miraculeux effets. Par malheu
56 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »
es figures ecclésiastiques, je n’en prendrai que quatre : du côté des saints , l’abbé Courbezon et l’abbé Célestin ; du côté de
r chez lui une pauvresse et sa bande d’enfants. Il a pour voisine une sainte fille, Sévéraguette, orpheline et riche. Sévéragu
oir le curé et s’apprête à l’envoyer rejoindre Fumat ; mais le pauvre saint homme, qui a le poing lourd, assomme son agresseu
n n’est qu’un très digne homme ; l’abbé Courbezon est un prêtre et un saint . De là les caractères particuliers de sa charité.
soi, fût-ce un peu malgré eux, à l’œuvre de Dieu, qui prime tout. Ce saint n’hésite pas, pour secourir les pauvres, à réduir
le et de ses conditions, assez commune en effet chez les prêtres très saints . C’est que ni leur éducation ni leurs préoccupati
pure et très innocente, Marie Galtier, une de ces pastoures à qui la sainte Vierge apparaît quelquefois. Mais ici ce n’est pa
ochard accuse l’abbé Célestin d’avoir fait le mal avec la bergère. Un saint et naïf ermite, ami du curé de Lignières, interce
n malheureux pécheur fort en peine de son salut ; vous, vous êtes une sainte , et, je vous le dis en vérité, un jour vous verre
mais autant qu’ils en paraissent, comme aussi parfois, quand ils sont saints , ils ne sont peut-être pas aussi bons qu’ils en o
pureté de fleurs, pareilles à des bergères de vitraux, à des petites saintes de Puvis de Chavannes, et le neveu de l’abbé Céle
57 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
e narquois et plein de prudence qui entend son ménage de Barbare ; la Sainte inspirée qui fut Jeanne d’Arc n’est plus qu’une b
e phase que sa plume traverse, il y a l’Église chrétienne. Il y a les Saints , ces pères du monde moderne, qui créaient une civ
encontre dans son histoire : saint Aignan, saint Germain, saint Loup, sainte Geneviève, saint Léon, furent les intuitions viva
ffort, à ce qu’il semble, dans le feutre gris des temps modernes. Les Saints du temps, ces figures inouïes d’inspiration et de
 par le ton solennel et mystique que la lecture habituelle des livres saints imprimait au langage des prêtres de ce temps ». C
chétif. Il y avait bien un peu plus que cela dans ces grandes âmes ! Sainte Geneviève, cette sœur aînée de Jeanne d’Arc, n’es
aibles mains l’humble quenouille de la Légende, mais c’est encore une sainte et héroïque fille du temps « qui avait la passio
veut tout expliquer à sa manière. Il ne discute point les miracles de sainte Geneviève ; il les affirme. Il ne les attribue pa
iècle deux ou trois grandes personnalités d’évêques à peindre, de ces saints évêques qui furent vraiment les Anges Gardiens de
spiré dans le sens divin ?… Pourquoi voir dans le Mystique et dans le Saint « seulement un pauvre moine grand par le cœur et
58 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Table alphabétique des auteurs. » pp. 330-355
Table alphabétique des auteurs. A A disson, p. 133 Alegre, 257 St . Amant, 152 Anacréon, 15 Anselme, 253, 263 d’Arde
che, 308 Ganneau, 208 Garnier, 157 Gautier, 273 Gayot de Piraval, 280 St . Gelais, 200 Gessner, 137 Gibert, 300, 316 Gillet
anckoucke, 29 Papon, 310 Parfait, 145 Pathelin, 175 Patru, 273 Pavin ( St .) 201 Pecquet, 101, 106, 107 Pellegain, 52, 179 P
156 Rapin, 217, 304, 314 Raulin, 240 Regnard, 171 Regnier, 185 Remi ( St .) 39 Remond de Ste. Albine, 318 Renouard, 56 Du R
59 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
dèles de la perfection sacerdotale. Leur maison étoit un séminaire de saints prêtres à talens. Ils ne respiroient que la piété
jésuites paroissoient défendre la bonne cause, en embrassant celle du saint siège ; au lieu que les oratoriens sembloient tou
favorables au jansénisme y sont glissées parmi beaucoup de réflexions saintes , pieuses, consolantes ! Le bien s’y présente de t
j’ai interjetté au futur concile général de la constitution de notre saint père le pape ; qui commence par ces mots, unigeni
n. La bulle fut portée & envoyée : de cent trois propositions, le saint office en proscrivit cent & une. Un spectacle
pe, alors cardinal Lambertini, disoit à Clément XI : Vous voyez bien, saint père, que le clergé de France ne veut pas de la C
nt formés dans notre royaume à l’occasion de la constitution de notre saint père le pape contre le livre des Reflexions moral
Des imposteurs l’accréditèrent : ils se disoient inspirés du nouveau saint . Le peuple se pressoit nuit & jour à son tomb
ommandemens de l’église ? Peut-on omettre, dans le baptême, plusieurs saintes cérémonies ; favoriser l’usure la plus criante ;
P. Moralès, les cérémonies Chinoises furent défendues en 1645, par le saint office, jusqu’à ce que le pape lui-même décidât.
es, mises sur le compte de ces pères, parmi lesquelles on remarque le saint évêque d’Angelopolis, Dom Jean de Palafox, l’enne
ens que messieurs des missions étrangères les avoient représentées au saint siège. Ce pape ayant peine à se faire obéir des m
s choses dans l’état où je les ai trouvées, & je communiquerai au saint père tout ce que votre majesté trouvera bon de m’
ns. « Les médecins, dit-il, ont beaucoup de religion : ils ont eu des saints . Plusieurs ont composé des livres de piété, &
théologie & de controverse. Les chirurgiens n’ont encore eu aucun saint de leur profession. Saint Côme & saint Damien
t, ne se prévalurent point d’une dévotion exemplaire, de la liste des saints , dont ils remplissent le calendrier : ils se just
ne privilège D’aller toucher & faire tes massacres Au cabinet des saintes muses sacres ? Bien est-il vrai que livres de déf
eux. Il fit voir au célèbre Vatable des essais plus heureux de poësie Sainte . Vatable l’en félicita, l’exhorta à travailler dé
tre dans toute l’université de Paris. Il fut professeur au collège de sainte Barbe, de même qu’à celui du cardinal Le Moine. C
ce, que d’être roi de Perse. Les muses, qui l’eut cru, laissant leur saint vallon, Vinrent, jusques aux bords des mers de Ca
uez-moi par quelle grace, Sous notre capuchon, mourrions-nous donc en saints  ? Pour donner une idée juste de la poësie de Buc
on que les études sont nuisibles aux moines. La lecture de l’écriture sainte & de quelque traité de morale, voilà toute la
furent réfutées dans une seule. Ces quatre lettres étoient du père de sainte Marthe, sçavant comme tous ceux de sa famille l’o
ance, Rompt ses sacrés statuts, en rompant le silence : Et, contre un saint prélat, s’animant aujourd’hui, Du fond de ses dés
ut occasionnée par la manière dont Rome procède à la canonisation des saints . Le père Mabillon avoit depuis longtemps du scrup
lla souvent dans ces lieux renommés, d’où l’église tire tant de corps saints . Il examina tout avec la plus grande attention. I
ns la ville. Les principaux étoient ceux qu’on appelle aujourd’hui de sainte Agnès, de saint Pancrace, de Caliste, & de sa
aujourd’hui de sainte Agnès, de saint Pancrace, de Caliste, & de sainte Priscille ou de saint Marcel. Ils furent presque
rticulier n’est point un argument plausible contre le culte des corps saints . Nie-t-on que le nom de catacombe ne s’appliquât
cimetières communs des chrétiens, ne renfermoient pas uniquement des saints & des martyrs, puisque tous les chrétiens ne
des saints & des martyrs, puisque tous les chrétiens ne sont pas saints ou martyrs. Il y a des signes pour distinguer les
nt-ils d’une manière indubitable que ces chrétiens soient au rang des saints ou des martyrs ? La palme n’indique pas toujours
ue j’ai marquées. Il vit des abus dans l’exposition de quelques corps saints , présentés à la vénération publique. Il craignit
le nom d’Eusèbe, Romain, à Théophile, François, touchant le culte des saints inconnus. Avant que de la répandre, il voulut sça
courut une brochure, intitulée, Réponse de D. Jean Mabillon, sur les saints des catacombes. La brochure condamnoit le père Ma
plusieurs de leurs reliques dans leurs principales églises, comme la sainte Larme de Vendôme, la ceinture de sainte Marguerit
principales églises, comme la sainte Larme de Vendôme, la ceinture de sainte Marguerite, de saint Germain des-prés, &c. &a
de bévues & d’injures grossières. Pour venger Rome & tous ses saints , il fallut la plume d’un chanoine de l’église col
nnaire & un néophite. Celui-ci, convaincu qu’on peut invoquer les saints , doute seulement, sur les principes du docteur de
, sur les principes du docteur de Launoi & d’Eusèbe, que tous les saints qu’on honore doivent être invoqués. Le dialogue a
vais plaisans le comparoient au docteur de Launoi, grand dénicheur de saints , selon l’expression de Bayle, & qu’un curé de
us loin qu’il le voyoit, de peur, disoit-il, qu’il ne m’ôte aussi mon saint , qui ne tient presqu’à rien. Le père Mabillon, né
& du fort, Arnauld victorieux, Après un long exil, revient en ces saints lieux. La gloire & le repos sont enfin son pa
routes inconnues au Parnasse. Les grands hommes qu’il a chantés, les saints dont il a fait des hymnes admirables, les fontain
ue. Despréaux disoit que c’étoit le diable que Dieu force à louer ses saints . Les jésuites lui reprochoient de ne pas entendre
ages des chrétiens & ceux des gentils. Un crucifix, l’image de la sainte Vierge, qu’on plaçoit au milieu de l’endroit des
ps demi nuds dans les rues, & à leur tête couverte en présence du saint sacrement ; à leur front tout barbouillé de cendr
les capucins dans de pareilles circonstances ? Ils représentèrent au saint siège, en toute humilité, que les missionnaires j
es suites de cette malheureuse affaire. « La résistance aux ordres du saint siège ne vient que d’eux ; la zizanie n’est semée
nt sur l’accusation si souvent répétée d’affecter de la soumission au saint siège, & de lui être au fond très-rebelles. C
ain de leur procès. 6°. Enfin, aujourd’hui qu’ils l’ont perdu, que le saint siège a prononcé définitivement, ils font gloire
es auteurs des bulles, de dicter les brefs & les constitutions du saint siège. Vous prétendiez par là infirmer leur autor
urées, & plusieurs propositions répréhensibles qui choquent notre sainte religion ; c’est pourquoi je condamne cette thèse
ns dont toutes ses lettres étoient remplies, sa soumission aveugle au saint siège, dont il avoit ignoré la censure avant qu’i
lle. Ce corps, sensible à cette attention, à la correspondance que le saint siège entretenoit avec lui, eût voulu le satisfai
été. Je n’avois point de meilleur religieux, disoit souvent l’abbé de sainte Géneviève. La cause de la fuite du père Courrayer
ses lettres : Courrayer, chanoine régulier, ancien bibliothécaire de sainte Géneviève, docteur d’Oxford. (*). Les capucins d
60 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »
ssât, si elle était faite au nom du Christ et par l’intercession d’un saint , ce saint fût-il un des hommes du jour. Il a mont
lle était faite au nom du Christ et par l’intercession d’un saint, ce saint fût-il un des hommes du jour. Il a montré dans so
ison d’un hydropique. Le Molinisme sera désolé et inconsolable, si un Saint janséniste se met ainsi à faire des miracles. En
ais que plus il a offensé Dieu, plus il a besoin des prières d’une si sainte Communauté, qu’il supplie aussi de vouloir bien a
ceux qui sont dans le trouble des passions de la vie. » Touchante et sainte confiance ! On ose à peine se permettre un sourir
ment le mouvement lui vint d’adresser à Dieu, sous l’invocation de ce saint apôtre des Parisiens, une prière à l’intention de
est-à-dire de passu, ou passione, parce que la tradition était que le saint y avait reçu quelque souffrance. — Je donne cette
ent plus que de ce dernier. Du temps qu’on croyait dévotieusement aux saints , on n’oubliait rien, et M. Vuillart, qui adressai
61 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Table alphabétique des auteurs. » pp. 386-394
9 Arrien, 102 Astruc, 326 Aubenton, 341 Aubert, 233 Aulnoi, 248 St . Aulon, 23 d’Auvigni, 167 B BAillet, 79, 142
Fielding, 258 Flachat, 17 Flechier, 127, 173 Fleuri, 38, 41, 320 St . Foix, 368 Folard, 370 Fontaine, 87 Fontenelle
Maintenon, 265 Mairan, 339 Mallet, 201 Mallouin, 327 Marana, 366 St . Marc, 190 Marcel, 1 Marchand, 224, 365 Du Mar
Real, 319 Reaumur, 336 Reboulet, 147 Regnault, 338 Regnier, 271 St . Remi, 372 Remond de S. Mard, 362 Renaudot, 242
62 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre II. Le lyrisme bourgeois »
: il a fait un miracle dramatique, un monologue bouffon, deux vies de saints , des fabliaux, des complaintes dévotes, funèbres,
e de ne pas voir dans son Miracle de Théophile, dans ses deux vies de Saints , dans ses Complaintes funèbres des travaux de com
latterie. Au gré de notre poète, tout n’est pas au mieux sous le plus saint des rois : il paraît que le monde est déjà corrom
sses ; mais il rappelle les débuts des jacobins et des cordeliers, la sainte , évangélique pauvreté, qui est l’esprit de leur i
evés dessus, Dessous navres que plus ne put. Qu’il y a loin de cette sainte hirsute et crasseuse aux belles pénitentes de la
ur, et le plus incontestable mérite de cette poésie est l’éloquence. Sainte Église se plaint, et ce n’est point merveille, Ch
63 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 416-419
amp; intitulé, Vie des Peres, des Martyrs & des autres principaux Saints , tirée des Actes originaux & des monumens les
non seulement une Collection intéressante des actions principales des Saints que l’Eglise révere dans ses Fastes, mais encore
s traits qu’un zele indiscret avoit répandus dans la Vie de plusieurs Saints . Ils ont cru qu’en y jetant du ridicule, ils vien
64 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre VI. Harmonies morales. — Dévotions populaires. »
e de Lorette ou Saint-Jacques en Galice ; il se prosterne, il prie le saint de lui rendre un fils (pauvre matelot, peut-être
l avait sous son toit le Christ d’ébène, le laurier bénit, l’image du saint , protecteur de la famille. Que de fois on s’est p
bords, toujours des boutons sur leur tige. Il était convenable que la sainte des forêts fît des miracles doux comme les mousse
naissance, l’enfance, l’hymen, la vieillesse, la mort, tout avait ses saints et ses images, et jamais peuple ne fut plus envir
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Mlle Eugénie de Guérin et madame de Gasparin, (Suite et fin.) »
Que leur fait d’appeler, de baptiser du nom de Lisette une espèce de sainte , une bonne vieille qui, au coin d’un feu paisible
sait chanter les oiseaux de Rigolette. S’il est permis de comparer le saint au profane, je dirai que de même, quand Mme de Ga
a Bible et des Psaumes ; l’autre, de l’Imitation de Jésus-Christ, des saintes mystiques, de sainte Thérèse, et même du Nouveau
 ; l’autre, de l’Imitation de Jésus-Christ, des saintes mystiques, de sainte Thérèse, et même du Nouveau Mois de Marie de l’ab
ives et les faiblesses superstitieuses d’Eugénie recourant à tous les saints du Paradis pour la guérison de son frère, même au
saints du Paradis pour la guérison de son frère, même aux reliques de sainte Philomène, même aux médailles, même aux prières i
remplies de fleurs microscopiques, les coquilles d’escargots avec des saintes dedans, ces mille prodiges d’adresse et de laideu
atholique : « Que faire, se disent les visiteuses, d’escargots et de saintes  ? Prenons les souris. » — L’une glisse et fuit so
66 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Saint François de Sales. Son portrait littéraire au tome Ier de l’Histoire de la littérature française à l’étranger par M. Sayous. 1853. » pp. 266-286
aint François de Sales, il était bon de nous le rappeler. Cet aimable saint , né le 21 août 1567, au château de Sales, à quatr
sant avec un des officiers de son hôtel, qu’il savait l’ami intime du saint , il le prit un jour à partie et, le serrant de pr
e Henri IV lui-même, lequel, causant avec Deshayes, cet ami intime du saint évêque, avait exprimé le désir que l’on composât
e juste, il y a plus que l’utile, il y a plus que l’humain, il y a le saint  : chose réelle, et qui, dès qu’elle apparaîtra si
s lequel on a réuni les divers panégyriques qu’on a faits du gracieux saint  ; il y en a par Fléchier, par Bourdaloue, le père
t pu se permettre quelque vaine et froide raillerie sur la liaison du saint évêque et de cette forte et vertueuse femme, n’av
uteur une somme de quatre cents écus d’or. Voilà un libraire digne du saint . 35. [NdA] Édition de Blaise, 1823. 36. [NdA] O
me VIme de ces Causeries, qui était presque des mêmes contrées que le saint évêque de Genève, et « duquel la naissance, disai
67 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Lettres de Rancé abbé et réformateur de la Trappe recueillies et publiées par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont-Ferrand. »
de M. de Chateaubriand a ramené la curiosité publique sur ce grand et saint personnage ; la publication de M. Gonod achèvera
oin comme fervent, était à bout des moines, et cela de l’aveu du plus saint et du plus pur des réformateurs monastiques du te
cette sagesse tout humaines n’ont fait que croître, l’anachronisme du saint réformateur n’est pas devenu moins criant. C’est
ujours aux aguets et le nez au vent, met bien des fois la patience du saint à l’épreuve et agace en quelque sorte sa curiosit
ns ce qu’on en pense. Passe encore quand l’abbé archéologue soumet au saint homme l’ explication d’un ancien tombeau et des
r ? Ces paroles du plus excellent de tous les livres après l’Écriture sainte me reviennent, et je ne puis m’empêcher de vous l
68 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE KRÜDNER » pp. 382-410
édents : nous n’hésitons pas à la replacer plus haut. C’est comme une sainte du moyen-âge qui nous apparaît, une sainte du Nor
plus haut. C’est comme une sainte du moyen-âge qui nous apparaît, une sainte du Nord, du treizième siècle, une sainte Élisabet
n-âge qui nous apparaît, une sainte du Nord, du treizième siècle, une sainte Élisabeth de Hongrie, ou encore quelque sœur du G
dans un Ordre qu’elle aurait subi, qu’elle aurait réformé, et, autre sainte Claire, à la suite d’un saint François d’Assises,
avait voulu rendre sans réserve à Dieu, à la charité, à l’œuvre de la sainte parole, au salut et au renouvellement du monde. M
u le commencement du dix-septième siècle. Elle aurait pu alors, comme sainte Thérèse, et un peu plus tard comme Mme de Chantal
uvert une route monastique nouvelle dans la ligne encore indiquée des saintes carrières. Elle aurait eu, à ses moments de verti
tinée devient un tour romanesque de plus. Puisqu’elle n’a pas été une sainte , Valérie demeure son titre principal, celui autou
e, elle prêchait déjà ses amis avec tout le zèle et l’obsession d’une sainte tendresse. Son influence chrétienne sur la reine
ière, antique héritage des Gaules, fille de saint Louis et de tant de saints qui attirèrent sur elle des bénédictions éternell
nication avec celui qu’elle avait perdu, et qui déjà se révélait à la sainte amie plus détachée. Dans ce château où elle fut,
69 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
rsonnes pieuses de Tréguier étaient très fières du pontificat de leur saint patron. Les ecclésiastiques modérés avouaient cep
aint Iltud et de saint Cadoc, dans un siècle où l’enseignement de ces saints n’a plus aucune application. Quand j’allais à Gui
a foudre, et il s’y passait encore des choses merveilleuses. Le jeudi saint , on y conduisait les enfants pour voir les cloche
enu en joie jusqu’à ce jour. Le mois de mai, où tombait la fête de ce saint excellent, n’était qu’une suite de processions au
fête, le peuple se réunissait le soir dans l’église, et, à minuit, le saint étendait le bras pour bénir l’assistance prostern
l incrédule qui levât les yeux pour voir si le miracle était réel, le saint , justement blessé de ce soupçon, ne bougeait pas,
nde part d’ironie a été cachée par le séducteur suprême dans nos plus saintes illusions, j’ai gardé de ce vieux temps de précie
le à mes préoccupations était un endroit de la Vie de je ne sais quel saint personnage du xviie  siècle, lequel comparait les
Dans la bouche de personnes en qui j’avais une confiance absolue, ces saintes inepties prenaient une autorité qui me saisissait
n. Que veux-tu ! ces pauvres filles prouvent par leurs égarements les saintes lois de la nature et leur inévitable fatalité.  »
s tout cela l’avait ébranlée. Elle s’affaiblit peu à peu. C’était une sainte . Elle avait un sentiment exquis de l’église. On n
70 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XI. Des Livres sur la Politique & le Droit Public. » pp. 315-319
très-mal digérée. Il cite tour à tour Horace, Tertullien, Chrisippe, St . Augustin, Aristote, St. Jérôme, &c. copier a
te tour à tour Horace, Tertullien, Chrisippe, St. Augustin, Aristote, St . Jérôme, &c. copier ainsi les pensées des aut
cle, le Digeste, Garcilasso de la Vega, Machiavel, Diodore de Sicile, St . Ambroise, Hygin, Vitruve, du Plessis Mornai font
71 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
lle s’absorbait dans une communication profonde de sa pensée avec les saints dont elle contemplait les images, avec le ciel où
re ses voix et à les distinguer comme celles des anges de Dieu et des saintes qui lui étaient les plus connues et les plus chèr
t les plus connues et les plus chères. Ces anges familiers, c’étaient saints Michel et Gabriel ; ces saintes conseillères, c’é
chères. Ces anges familiers, c’étaient saints Michel et Gabriel ; ces saintes conseillères, c’étaient saintes Catherine et Marg
taient saints Michel et Gabriel ; ces saintes conseillères, c’étaient saintes Catherine et Marguerite. Interrogée dans son proc
qui avait tant de vertus et de qualités requises pour être canonisée sainte comme on l’entendait en ces âges, ne fut jamais q
nonisée sainte comme on l’entendait en ces âges, ne fut jamais que la Sainte du peuple et de la France, la Sainte de la patrie
n ces âges, ne fut jamais que la Sainte du peuple et de la France, la Sainte de la patrie. Des historiens, dans ces dernières
72 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »
eunesse. Nous allons tâcher de le suivre, et de suivre à la trace son saint et sublime héros. Nous profiterons, chez le biogr
ture de l’enfant. Un jour un visiteur à la Trappe en toucha un mot au saint abbé : « Il me répondit qu’il avoit brûlé tout ce
cet homme dont il ne parlait jamais sans être saisi d’une admiration sainte .  La vie tumultueuse de Rancé reçut à diverses re
e l’affluence et du concours qui ne se partageait plus entre d’autres saints lieux désormais suspects et sans accès. Rancé dev
me qui n’ai d’autre vue que celle que Dieu soit glorifié dans la plus sainte maison qui soit dans l’Église, et dans la vie du
vie monastique qu’on ait connu depuis saint Bernard. Si l’histoire du saint personnage n’est écrite de main habile et par une
s. Sa pensée principale était que chaque parti chercherait à tirer le saint abbé à soi, et qu’il fallait au contraire l’imite
mettait pas. L’illustre biographe qui vient d’aborder l’homme sous le saint l’a bien senti : il a jeté tout d’abord un coup d
temps à venir ? Fi des nuages qui volent sur une tête blanchie ! » Ce saint qui ne retourne jamais la tête, qui la cache sous
73 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre I. Origine des privilèges. »
st trouvé presque seul à le fournir. Par ses innombrables légendes de saints , par ses cathédrales et leur structure, par ses s
la forêt viennent chaque matin s’atteler d’eux-mêmes à la charrue des saints  ; la campagne fleurit pour eux comme un nouveau p
rt. Pour la seconde fois, une figure idéale se dégage9 après celle du saint , celle du héros, et le nouveau sentiment, aussi e
yen âge. Spinæ et vepres, ce mot revient sans cesse dans les Vies des saints . 5. De même aujourd’hui les colonies des Trappis
ui. 7. Du sixième au dixième siècle, il y a vingt-cinq mille Vies de saints rassemblées par les Bollandistes. — Les dernières
siècle dans les peintures de Beato Angelico et de Hans Memling. — La Sainte Chapelle de Paris, l’église supérieure d’Assise,
74 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Mathilde de Toscane »
qui en fait un sceptique ; et Quinet, qui déshonore de son respect le saint pontife, après l’avoir transformé en révolutionna
oire VII comme il l’est pour nous. Pour lui, ce n’est peut-être qu’un saint homme. Mais, pour nous, c’est un saint, et nous p
lui, ce n’est peut-être qu’un saint homme. Mais, pour nous, c’est un saint , et nous pouvons expliquer surnaturellement, non
e, la vivante expression. L’Eglise romaine a mis Grégoire au rang des saints  ; partout l’idée de sa sainteté prévalut dans le
du ciel ou de la terre, il n’est pas possible de le faire descendre. Saint ou politique, grand apôtre ou grand ambitieux, il
75 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XX. M. de Montalembert »
talembert, qui avait commencé, avec tant de hasard, sa réputation par Sainte Élisabeth de Hongrie, ce vitrail de chapelle, san
donner. Ils manquent de variété, parce que ces moines, qui furent des Saints , se ressemblent de la ressemblance absolue de leu
ne monotonie douloureuse, de même ici cette implacable perfection des saints nous fatigue à contempler dans son invariabilité
ir de l’âme humaine, en y débordant, pour peu qu’on ait lu la Vie des Saints , les Pères du Désert, la Chronique des monastères
a qu’il était orateur et se crut poëte. Ce fut quand il écrivit cette Sainte Élisabeth de Hongrie, sincère à peu près comme le
76 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vie de Jésus, par M. Ernest Renan »
n ennemi déclaré de la légende, et il faisait la guerre à quantité de saints qu’il estimait suspects. On l’appelait « le dénic
té de saints qu’il estimait suspects. On l’appelait « le dénicheur de saints . » Chaque curé avait peur qu’il ne prît à partie
ésie. Comment trouver mauvais qu’un curé ou un fidèle plaide pour son saint  ? Qu’est-ce donc si ce saint, aux yeux de la foi
qu’un curé ou un fidèle plaide pour son saint ? Qu’est-ce donc si ce saint , aux yeux de la foi et de la conscience, est le s
t-ce donc si ce saint, aux yeux de la foi et de la conscience, est le saint des saints, si c’est une des personnes de Dieu ?
si ce saint, aux yeux de la foi et de la conscience, est le saint des saints , si c’est une des personnes de Dieu ? On ne saura
rables à l’esprit humain. Laisse en paix la Trinité, la Vierge et les Saints  ; pour la plupart de ceux qui sont attachés à cet
77 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Madame de Krüdner et ce qu’en aurait dit Saint-Évremond. Vie de madame de Krüdner, par M. Charles Eynard »
e me juger moi-même et trahir mon faible, ce n’est pas précisément la sainte que je m’étais accoutumé à aimer dans Mme de Krüd
t la sainte que je m’étais accoutumé à aimer dans Mme de Krüdner : la sainte , chez elle, je ne voudrais ni la railler ni la se
nce rapide et charmante dont son talent se décore. La prophétesse, la sainte dans le lointain ne nuisait pas, mais dans le loi
tie et corrigée ; pour moi, j’aurais encore plus de confiance dans la sainte , s’il ne m’avait appris si bien à connaître la mo
is il marque quelle était alors la disposition mystico-mondaine de la sainte future, ce que j’appelle l’amalgame, et le trait
si adroit à pénétrer la personne mondaine, il croit tout d’abord à la sainte  : il s’arrête saisi de respect, n’examinant plus,
vant la mort. « La vie ordinaire des hommes est semblable à celle des saints  : ils recherchent tous leur satisfaction, et ne d
us l’avouer elle-même et laisser échapper son orgueil, son ivresse de sainte , sous les semblants de l’humilité : « On ne peut
78 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
ation à la volonté de Dieu ; il l’aimait ardemment, ainsi que sa très sainte mère. La ville entière, qui en sut bientôt la nou
it un devoir de vénérer l’auguste Pontife qui a tant souffert pour la sainte cause. Ces sentiments de piété envers le Siège de
les dispositions. Un testament, c’est un homme ! « Au nom de la très sainte Trinité, ce 1er jour du mois d’août de l’année 18
mois d’août de l’année 1822 ; « Moi, Hercule Consalvi, cardinal de la sainte Église romaine, diacre de Sainte-Marie ad Martyre
valant donc du privilège que je possède, en qualité de cardinal de la sainte Église romaine, de pouvoir tester sur simple feui
prix immense de son très précieux sang, par l’intercession de la très sainte Vierge Marie et des Saints, mes patrons, de la co
écieux sang, par l’intercession de la très sainte Vierge Marie et des Saints , mes patrons, de la conduire en un lieu de salut,
ouir de tout ce que la religion ascétique défend de rêver, même à ses saints . Consalvi se sentit pris pour jamais de la plus t
rande que, bien que l’étiquette diplomatique pour les dîners du jeudi saint chez le Pape n’autorisât pour ces invitations que
dans sa chambre qui lui rompit la clavicule, eurent précipité sa mort sainte comme sa vie, il sentit le flot des ambitions ajo
79 (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30
e Van Eyck, la science passionnée du détail. J’en veux pour preuve sa Sainte Famille : Par un jour de sabbat, saint Joseph et
l’artiste ; ce n’est pas ce groupe qui attachera votre attention. La Sainte Famille ne me semble ici qu’une enseigne : par el
Rodolphe Bresdin est exact et minutieux comme Van Eyck. Étudiez cette Sainte Famille, vous y verrez qu’à l’exemple du peintre
tant que d’une pensée philosophique profonde. Mais ici, comme dans la Sainte Famille, mon admiration est surtout pour les troi
cette puissance dans cette exactitude. Si je ne vous parle que de la Sainte Famille et de la Comédie de la Mort, lorsque Rodo
80 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XI. MM. Mignet et Pichot. Charles Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Yuste. — Charles V, chronique de sa vie intérieure dans le cloître de Yuste » pp. 267-281
e détachement du chrétien sont de très grandes choses, et le cardinal saint Bonaventure, lavant ses assiettes, est moralement
s rigueurs de la vérité que les douceurs du succès. Prudent comme les saints , et comme les gens seulement convaincus ne le son
t calme, un cerveau de Dieu de la terre… Mais la main de l’Espagne de saint Isidore s’était empreinte sur le crâne baptisé pa
ur Jésus-Christ et en recourant à l’autorité incontestable des livres saints , au lieu d’employer uniquement l’autorité traditi
t tout à coup avec des branches d’arbres le bûcher traditionnel de la Sainte Inquisition, sur lequel ils couchèrent, l’ayant a
81 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Michelet » pp. 259-274
évolution, de faire la Légende de la Révolution et d’en glorifier les Saints , comme il disait ; car il croyait aux Saints, et
on et d’en glorifier les Saints, comme il disait ; car il croyait aux Saints , et il en parlait comme nous. Seulement, les sien
siaste et de religieux dans l’âme et tout ce qu’il aurait donné à nos Saints s’il les avait connus, et si l’esprit de parti n’
y pensât, ce cœur qui avait des manières d’aimer sa patrie comme les Saints aiment la leur, qui est le Ciel ! Cet homme de si
n athée, il sait que ceux qui vont à la mort pour la Patrie comme les Saints y vont pour Dieu, et qui montent le long des colo
82 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Christophe »
ile aux prêtres, criera de toutes ses gorges : « Vous parlez pour vos Saints et pour vos chapelles ! » Les écrivains laïques,
evoir et le droit d’écrire les annales de l’Église et la vie de leurs Saints , et le cardinal Pitra nous a montré comme ils s’y
urrait appeler la loi même de la papauté : Quand un pape n’est pas un saint et un grand homme tout à la fois, il est l’un ou
grand homme tout à la fois, il est l’un ou l’autre, et c’est avec ses saints que la papauté fait l’intérim de ses grands homme
se, et dans ces deux siècles (le xive et le xve ) ne produisit ni un saint , ni un docteur d’une doctrine entièrement approuv
83 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34
tages au pourtour. On appela d’abord Moralités les premières comédies saintes qui furent jouées en France dans le quinzième et
parler Joseph : Mon soulcy ne se peut deffaire. De Marie, mon épouse sainte , Que j’ai ainsi trouvée enceinte ; Ne sçay s’il y
e l’aller trouver : il obéit. Dès qu’il est arrivé, il se confesse au saint père, qui lui fait un beau sermon pour lui faire
84 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512
ne fois des couleurs de l’enfance. Grâce à lui, on peut suivre le roi saint Louis dans son intérieur, dans ses habitudes de c
si bien que dans ses exploits et dans ses guerres. Si la figure de ce saint roi est devenue aussi reconnaissable et presque a
ien touchante. On y voit confirmé le bel éloge que Voltaire a fait du saint roi quand il a dit : « Prudent et ferme dans le c
lui comme un jeune homme bien né et d’espérance, aux mœurs duquel le saint roi s’intéressait. Saint Louis lui fut le plus te
parti en pèlerin, pieds nus et en chemise, faisant visite à tous les saints lieux d’alentour, sans plus devoir rentrer à son
nt tous les jours de l’année par rapport à Dieu, à ses fêtes et à ses saints  ? Chaque point du temps répondait à une scène con
i promptement. Ce n’est pas moi qui suis roi de France ni qui suis la sainte Église ; je ne suis qu’un seul homme dont la vie
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
rd ! Après sa prière, il s’est mis à lire du saint Basile ; ce mot de saint est de moi : car, en sa qualité de protestant, Ca
e place en son journal ; il les exprime en deux lignes : « Le matin, ( saint ) Basile ; après le dîner, préparation de ma leçon
s ses actions, ses paroles et ses pensées d’après les préceptes de ta sainte parole ! Ainsi soit-il, ainsi soit-il ! Père de
e feray celle-cy plus longue que pour prier Dieu qu’il vous ait en sa sainte garde. — Ce soir, de Fontainebleau, ce 28e jour d
éger parmi ceux qui se préparent à condamner un livre où la pieuse et sainte doctrine est renfermée ? Ajoutez que l’Église de
riétés merveilleuses des opinions des hommes. Et sur ce seul sujet du saint mystère de l’Eucharistie, les choses en sont venu
r de leur autorité privée l’usage de beaucoup d’institutions des plus saintes , je le pense du moins. Enfin ces auteurs et chefs
86 (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »
mprend l’humanité, la nature et Dieu ; rejeter ce travail glorieux et saint à un temps plus ou moins éloigné sous prétexte qu
ant, un chapitre de plus destiné à illustrer la troisième période des saintes Écritures. Ce n’est pas sans un sentiment de surp
t intellectuels ; il voulait lui consacrer sa vie entière. Eugène est saint à nos yeux par le zèle avec lequel il franchit un
ans toutes les directions. Le christianisme, au contraire, doué d’une sainte ardeur d’expansion et de fraternité universelle,
87 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
e La Fayette, le philosophe de l’émeute : L’insurrection est le plus saint des devoirs. Cette part de liberté n’est pas po
usion de La Fayette copiée de Rousseau : « L’insurrection est le plus saint des devoirs. » Est-ce une société qu’une réunion
rapprocher de sa mère sous peine de mort ; il crée la famille, cette sainte unité de l’ordre social. L’instinct de la mère et
isième être qui les confond et les réunit par une union permanente et sainte , sanctionnée par les autres hommes et par Dieu. L
, de se grouper dans une unité défensive de tendresse et de mutualité sainte qu’on appelle famille, première patrie des cœurs
out à perfectionner son âme, à renaître plus parfait par une vie plus sainte , à vivre de devoirs et à revivre éternellement de
ce qu’il est plus vrai, mille fois plus digne du légitime orgueil, du saint orgueil de la race humaine : car il croit fermeme
élébrités de Lyon, raconte que le peuple de cette ville l’appelait la Sainte . La solitude rendit son esprit indépendant, effet
e foi du Vicaire savoyard. Ce serait ainsi qu’une femme inspirée, une sainte Thérèse d’une religion pacifique et unanime, aura
88 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
rs et rentre dans le monde de la liberté. Il est recueilli par ce bon saint évêque, qui ne lui fait pas l’aumône du soir seul
Monsieur, que de le commencer par ce qu’il y a de plus doux, de plus saint dans l’espèce humaine : la religion ! Je vous avo
en l’honneur de la guillotine, et qui font apostasier d’admiration le saint évêque, jusqu’au point de tomber à genoux et de d
t versé tour à tour, en les clarifiant, la plus pure morale, les plus saintes règles de vie, les plus admirables pratiques de c
plus de raison possible dans les institutions religieuses et dans ces saintes croyances des nations. Pour cela, il faut leur fa
elque bonne tante auxiliaire de sa mère, dans les figures de ces deux saintes femmes de l’Évangile, domestiques du saint évêque
les figures de ces deux saintes femmes de l’Évangile, domestiques du saint évêque de Digne. Jusque-là, je suis comme vous, j
c’est l’idéal, ce moi de l’infini ! Que voulez-vous dire à un pareil saint  ? Aussi l’évêque se prosterne devant son impénite
il adore le Christ comme Dieu, quand il le vénère seulement comme le saint crucifié du monde ? En continuant son apostolat d
tifions-les partout où nous les rencontrons, même sur les lèvres d’un saint  ; les bonnes intentions n’excusent que les incapa
aux excès et aux forfaits de la démagogie de 1793 sur les lèvres d’un saint  ; des maximes pernicieuses de fausse économie soc
89 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236
— succès malsain de cour d’assises. — prétendue découverte du cœur de saint louis. — polémique entre m. letronne et m. le pre
faire négatives ou dubitatives à l’égard surtout des choses réputées saintes  : elle souleva de nombreuses réclamations. Une fo
ioler. — On voit qu’avec un peu d’aide, quelque chose d’analogue à la Sainte Ampoule pouvait nous être rendu ; et, à l’heure q
90 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
littérature de tous les peuples. Les plus beaux livres sont les plus saints , et les plus saints sont les plus beaux. Le sujet
les peuples. Les plus beaux livres sont les plus saints, et les plus saints sont les plus beaux. Le sujet élève le génie ; l’
té ici-bas. Nous sommes bien éloigné de nier la tendance organique et sainte du progrès en toute chose, cette force centrifuge
s mille fois plus belle ; car cette littérature est plus morale, plus sainte et pour ainsi dire plus divinisée par la charité
t primitive de l’Inde. On y respire je ne sais quel souffle à la fois saint , tendre et triste, qui semble avoir traversé plus
opium qui croît dans les plaines du Gange. Je me souviens toujours du saint vertige qui me saisit la première fois que des fr
titude de l’adoration et de la prière, comme si le livre eût été trop saint et trop beau pour être lu debout, assis ou couché
ait leur ami et non leur tyran. La vie, quelle qu’elle soit, est trop sainte pour en faire ce jouet et ce mépris que notre inc
t du temps, où toutes les choses dorment dans les songes ; le sage ou saint ne veille que dans le jour de l’éternité, où tout
e et la mère de ce monde, l’aïeul et le conservateur. Je suis le seul saint digne d’être connu. Je suis le consolateur, le cr
risna lui-même, le dieu de la foi. Plus je repasse dans mon esprit ce saint et merveilleux dialogue de Krisna et d’Arjoùn, pl
e d’avoir désespéré du monde, d’avoir découragé l’esprit humain de sa sainte aspiration au progrès, d’avoir exhumé, dans une l
91 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
ui ont bien peu fait pour l’humanité. Mais où est donc la galerie des saints , la galerie des philosophes, la galerie des poète
son grand prêtre, s’avança vers l’ermitage, animé du désir de voir le saint homme, trésor inépuisable de science religieuse ;
omalies provisoires et que, jusqu’à ce qu’on en vienne à dire : Notre sainte constitution, la stabilité ne sera pas conquise.
ute beauté, toute vérité, toute bonté vous reporte au foyer de la vie sainte , à l’esprit, que si, arrivé là, vous renoncez à l
urir sans que quelque cérémonie religieuse vienne consacrer ces actes saints . Le catholicisme est là, satisfaisant à ce besoin
réoccupation de l’utile, des images ne représentant rien de réel, des saints , des anges ! Quelle consolation, au milieu des la
me taire toute ma vie que de scandaliser un seul de ces enfants. Une sainte Vierge chez un homme réfléchi et chez un paysan,
cheveux ont repoussé sur ma tête ; mais toujours je fais partie de la sainte milice des déshérités de la terre. Je ne me tiend
le jour où des intérêts usurperaient dans mon âme la place des choses saintes , le jour où, en pensant au Christ de l’Évangile,
emps des petits hommes et des petites choses est passé ; le temps des saints est venu. L’athée, c’est l’homme frivole ; les im
92 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
putait saint Augustin vers l’Angleterre ; ni au viie , quand d’autres saints missionnaires élevaient la croix sur les bords co
de Madrid n’en agit pas moins avec cette persévérance dont les livres saints ont fait un attribut du démon. Florida Blanca, ho
ez, — dit Clément, dans sa sinistre angoisse, — ce n’est pas pour les saints qu’on sonne, c’est pour les morts. » Non ! ce n’
ossière comme tous les vainqueurs, trouva le moyen d’insulter à cette sainte chose qui s’appelle l’infortune. Elle frappa un e
re qui, plus tard, posa comme un dogme que l’insurrection est le plus saint des devoirs. Si elle ne savait pas ce qu’elle fai
s popularités qui sont des crimes. On n’a rien à faire pardonner à la sainte Église, et les pontifes qui la gouvernent doivent
le fait, ils n’étaient plus des créatures humaines ; ils étaient des saints . L’Europe, ricaneuse comme le vice, se souciait f
s saints. L’Europe, ricaneuse comme le vice, se souciait fort peu des saints à cette heure-là et des spectacles qu’ils donnaie
humaine ? et peut-on descendre plus bas ? et ad contemnit, disent les saints livres. Certes ! il eût été dans les tendances de
qui les y avait précipités. Mais eux, non. Ce sont des Jésuites, les saints de l’obéissance. Ils ne méprisent pas. Ils béniss
93 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Lettres de la mère Agnès Arnauld, abbesse de Port-Royal, publiées sur les textes authentiques avec une introduction par M. P. Faugère » pp. 148-162
de ses lèvres ou de sa plume ; on ne lui préparait pas son dossier de sainte de son vivant. La persévérance toutefois, qui fai
an, et qu’elle eût été une Philothée parfaite, une fille accomplie du saint évêque de Genève ; elle aurait pu remplir toute s
e vous mettez pas en peine de ma conscience, qui sait bien séparer le saint d’avec le profane, le précieux de l’abject, et qu
ar il veut recueillir ce qu’il a semé » ; et elle lui cite en exemple sainte Lutgarde, « qui refusa le don que Dieu lui avait
tout mettre au service du monastère pour lequel il s’était pris d’un saint enthousiasme. C’était un original que ce chevalie
94 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
 ? Ne sont-elles pas fortes et ardentes comme certaines assertions de saints  ? Ne révèlent-elles pas une constante exaltation 
? Ne nous permettent-ils pas de voir Dieu face à face ? Grâce à leurs saintes révélations, tour à tour la belle lune et les éto
ogues qui chantent la nature ne peuvent-elles pas être prises pour de saintes effusions ? Existe-t-il une différence entre une
rence entre une strophe de certains poètes et un cantique de certains saints  ? La plupart des poèmes profanes ne sont-ils pas
as là une chose vraie et absolue. D’ailleurs, avant d’être des livres saints , la Genèse, les Rois, les Cantiques étaient des p
95 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
’être humain, la plus divine des harmonies, et qu’en nous donnant des saints comme François de Sales, Barthélemy des Martyrs,
s donnant des saints comme François de Sales, Barthélemy des Martyrs, sainte Thérèse, sainte Brigitte, sainte Catherine de Sie
ints comme François de Sales, Barthélemy des Martyrs, sainte Thérèse, sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienne, François-Xa
is de Sales, Barthélemy des Martyrs, sainte Thérèse, sainte Brigitte, sainte Catherine de Sienne, François-Xavier, Louis de Go
disait « né avec dispense », et qui peut-être, hélas ! aurait été un saint , s’il avait eu l’obéissance, M. Caro tourne contr
96 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
r demande que de ne pas mépriser les pensées des grands hommes et des saints . Il en est tout autrement de la morale. Nous conn
s’incline devant la plus sublime des philosophies. Tout invoque cette sainte autorité, tout veut remonter jusque-là et dater d
s des pensées d’un Bossuet, des raisonnements d’un Bourdaloue sur ces saintes difficultés du christianisme. La preuve que nous
e le mystère en face, et il se porte impétueusement au plus épais des saintes obscurités, avec le généreux courage d’un soldat
a poussée. Ailleurs, Bossuet se représente Jésus entre les bras de la sainte Vierge, « ou suçant son lait virginal, ou se repo
e en vous, et vous demeurez en moi. » Dieu, le Christ, la Vierge, les saints , c’était là sa compagnie durant ces longues année
Bourdaloue, ce n’est qu’un peu de scandale généreux qu’autorisait la sainte liberté de la chaire. A la lecture, l’allusion n’
’en montrer si peu, à l’auteur consommé de rester toujours l’homme du saint ministère, chargé, non de nous être agréable, mai
nte ou d’une personne en religion ? Il garde la même réserve avec les saints et les Pères : ce sont des autorités, des traditi
les fréquenter sans faire amitié avec eux. Bourdaloue ne connaît des saints que leurs pensées ; les personnes ne lui apparais
ur le Petit nombre des élus, son chef-d’œuvre, découragerait même les saints . Il n’y a pas de paix possible pour qui l’a lu av
croyait infaillible depuis qu’on la voyait émancipée. Il eût fallu un saint pour douter de la sienne, et Vauvenargues n’est q
97 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — II. (Fin.) » pp. 198-216
qu’eut à subir celui qu’il doit célébrer : « Le tyran fait coucher le saint martyr sur un gril de fer, déjà tout rouge par la
tribut payé à une paroisse de la ville qui était sous l’invocation du saint . Bossuet n’est pas de ces talents ingénieux qui o
l’autre, quatre sermons ou projets de sermons sur la Fête de tous les saints . Le premier, dont on n’a que le canevas, et qui n
l théologique. Voulant donner idée de la félicité et de la gloire des saints en l’autre vie, voulant développer les desseins d
insi, prêchant devant la reine mère en 1658 ou 1659 le Panégyrique de sainte Thérèse, Bossuet, excité peut-être par les recher
Thérèse, Bossuet, excité peut-être par les recherches de style de la sainte espagnole, et développant à plaisir un passage de
98 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
s, y monta la première, Et sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints , la Vierge et Dieu par piété. Le savoir, à la fin
puis inspiré de si grands peintres. Enfin, outre cette apparition aux saintes femmes et aux disciples, il y en avait une tout e
bles mystères de Pâques, des commencements et des velléités de pièces saintes . Un jésuite très instruit, le Père Cahour, qui se
a les accoutumait à ne jamais séparer en idée le beau et le tendre du saint  ! Comme toutes les facultés humaines y trouvaient
 siècles, des hymnes et cantiques en langue vulgaire, à la gloire des saints du lieu, ou bien encore la veille ou le jour des
dehors et devant, sur la place du parvis, aussi près que possible du saint lieu, mais non plus dedans ; — et voilà enfin le
99 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Parrocel »
Parrocel La Sainte Trinité. Que diable faire de la sainte Trinité, à
Parrocel La Sainte Trinité. Que diable faire de la sainte Trinité, à moins qu’on ne soit un Raphael ? Dans
100 (1761) Salon de 1761 « Peinture — M. Pierre » pp. 122-126
e expirante, et les vôtres aussi. Le Carrache a placé sur le fond une Ste Anne qui s’élance vers sa fille, en poussant les
r de pâmoison ; cette bouche entrouverte ; ces yeux fermés ; et cette Ste Anne, qu’en dites vous [?] Sachez, l’ami Pierre,
ême. La Décollation de St Jean, encore pauvre production. Le corps du saint est à terre ; l’exécuteur tient le couteau avec l
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