Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république
romaine
durait encore Il faut distinguer dans toute la
ture ce qui est national de ce qui appartient à l’imitation. L’empire
romain
ayant succédé à la domination d’Athènes, la litté
nce à perfectionner, quand il est dispensé de découvrir. Le paganisme
romain
avait beaucoup de rapport avec le paganisme grec.
main, dans les trois époques successives de l’histoire littéraire des
Romains
, celle qui a précédé le règne d’Auguste, celle qu
couleurs générales, et non les exceptions particulières. Le caractère
romain
ne s’est montré tout entier que pendant le temps
donnaient un pouvoir immense aux chefs de l’état ; et les principaux
Romains
, élite de la ville reine de l’univers, se considé
s habitants de la cité, que dérive l’éminent caractère des écrits des
Romains
, de leur langue, de leurs mœurs, de leurs habitud
, de leur langue, de leurs mœurs, de leurs habitudes, la dignité. Les
Romains
ne montraient jamais, dans quelque circonstance q
istait dans l’impression solennelle et profonde que produisait le nom
romain
. Ils ne se permettaient, pour aucun motif, pas mê
de l’exercice de sa raison par aucun événement de la vie humaine. Les
Romains
avaient commencé par mépriser les beaux-arts, et
devait nécessairement donner l’impulsion à l’esprit public. Le peuple
romain
était une nation déjà célèbre, sagement gouvernée
dans la langue latine. La littérature a commencé lorsque l’esprit des
Romains
était déjà formé par plusieurs siècles, dans lesq
longtemps après le talent d’agir ; la littérature eut donc, chez les
Romains
, un tout autre caractère, un tout autre objet, qu
x sentir la distance des rangs que toutes les gradations légales. Les
Romains
n’auraient jamais supporté, sur leur théâtre, les
grecs, mais rien qui pût avoir la moindre analogie avec les mœurs des
Romains
. Les idées, les sentiments qu’on exprimait dans c
e femmes pour auditeurs. Les femmes avaient plus d’existence chez les
Romains
que chez les Grecs ; mais c’était dans leurs fami
nt acquis encore dans les rapports de la société. Le goût, l’urbanité
romaine
avaient quelque chose de mâle qui n’empruntait ri
ments ou trop d’envie, ne convient point à la dignité d’un corps. Les
Romains
ne cherchaient donc point à se distinguer, comme
: on pouvait les haïr ; mais on voulait leur ressembler. Quoique les
Romains
se soient moins livrés que les Grecs à la littéra
ité et l’étendue dans les observations morales et philosophiques. Les
Romains
avaient sur les Grecs une avance de quelques sièc
choisi pour tribunal. Les Grecs étaient beaucoup plus exercés que les
Romains
à ces reparties promptes et piquantes qui assuren
t la popularité au milieu d’une nation spirituelle et gaie ; mais les
Romains
avaient plus d’esprit véritable ; c’est-à-dire, q
rogressivement. Les principales bases des opinions philosophiques des
Romains
sont empruntées des Grecs ; mais comme les Romain
philosophiques des Romains sont empruntées des Grecs ; mais comme les
Romains
adoptèrent, dans la conduite de leur vie, les pri
urs rapports. Les opinions stoïciennes étaient le point d’honneur des
Romains
: une vertu dominante soutient toutes les associa
physique ; chez les Athéniens, la distinction des talents ; chez les
Romains
, la puissance de l’âme sur elle-même ; chez les F
rver dans son propre cœur. Il en était de même, parmi les philosophes
romains
, des sentiments tumultueux de peine ou de colère,
Sa philosophie est composée de préceptes, et non d’observations. Les
Romains
n’étaient point hypocrites ; mais ils se formaien
s se formaient au dedans d’eux-mêmes pour l’ostentation. Le caractère
romain
était un modèle auquel tous les grands hommes ada
Tout ce qui peut ajouter à la dignité de l’homme, était la vertu des
Romains
. Ce sont les jouissances philosophiques, et non l
ncourager les faiblesses, que d’en démêler les causes, tandis que les
Romains
voulaient en ignorer jusqu’à la possibilité. Leur
est la chaleur de la raison qui n’exclut point le calme de l’âme. Les
Romains
avaient cependant plus de vraie sensibilité que l
t ; mais il me semble qu’il en est peu de plus touchants. L’austérité
romaine
donne un grand caractère aux affections qu’elle p
attendue ; l’action terrible et la funeste destinée de ce dernier des
Romains
, entourent son image d’idées sombres qui jettent
vertu de sacrifice, mais toujours délicatesse et vérité. Quoique les
Romains
, par la pureté de leurs mœurs et les progrès de l
ts de gladiateurs avaient pour objet d’intéresser fortement le peuple
romain
par l’image de la guerre et le spectacle de la mo
guerre et le spectacle de la mort ; mais dans ces jeux sanglants, les
Romains
exigeaient encore que les esclaves sacrifiés à le
ne contient-elle rien de vraiment célèbre en ce genre25. Le caractère
romain
avait certainement la grandeur tragique ; mais il
on, dont Shakespeare a tiré le premier des scènes si déchirantes, les
Romains
n’y auraient vu que la dégradation de l’homme. On
été dérangée par le malheur. Le suicide était très fréquent parmi les
Romains
, mais les signes extérieurs de la douleur extrême
ient les Grecs dans les tragédies dont le sujet était national26. Les
Romains
n’auraient point voulu qu’on représentât sur le t
espect qui tient à quelques égards de la superstition de l’amour, les
Romains
seuls l’éprouvaient pour les objets de leur culte
un moyen de mieux gouverner leur patrie. La grandeur de la république
romaine
était l’unique objet de leurs travaux ; elle réfl
rer. Un même but doit donner à la littérature créée par la république
romaine
, un même esprit, une même couleur. C’est par la p
le, au contraire, qu’ils supposent au-delà de ce qu’ils expriment Les
Romains
donnent beaucoup trop de développements à leurs i
tains sujets, de l’ignorance et de l’erreur sur plusieurs autres. Les
Romains
sont supérieurs aux Grecs dans la carrière de la
bre d’écrits qu’il nous reste de la première époque de la littérature
romaine
, c’est l’idée que ces écrits nous donnent du cara
’idée que ces écrits nous donnent du caractère et du gouvernement des
Romains
. L’histoire de Salluste, les lettres de Brutus28,
s ses harangues, non seulement le caractère qui convenait à la nation
romaine
en général, mais toutes les modifications qui doi
re de l’esprit et des mœurs des Grecs, avec l’esprit et les mœurs des
Romains
. La verve injurieuse de Démosthène, l’éloquence i
e, dans l’une de ses épîtres, de ceux qui admirent les anciens poètes
romains
, Ennius et ses contemporains. Ovide, dans ses Tri
latins considèrent Ennius comme un mauvais écrivain. J’ai dit que les
Romains
s’étaient occupés de philosophie avant d’avoir eu
de la république. Pour rédiger la loi des douze tables, on envoya des
Romains
consulter les hommes les plus éclairés de la Grèc
’éducation de son fils. Caton l’Ancien, qui désapprouvait le goût des
Romains
pour la littérature grecque, et qui témoigna part
ra dire avec raison que, pendant toute la durée de la république, les
Romains
repoussèrent ce faux esprit des Grecs, mais si l’
acception qu’elle a toujours eue dans l’antiquité, l’on verra que les
Romains
n’ont pu être de grands hommes d’état, de profond
s. Avant Ennius, il y avait eu beaucoup d’écrivains en prose chez les
Romains
. Posthumus Albinus, romain, écrivit une histoire
eu beaucoup d’écrivains en prose chez les Romains. Posthumus Albinus,
romain
, écrivit une histoire de Rome en grec ; Fabius Pi
e en grec ; Fabius Pictor, une autre en latin, etc. Avant Ennius, les
Romains
possédaient des orateurs célèbres, dont Cicéron p
tiques qui consacrent la gloire des premiers siècles de la république
romaine
. Si l’on disait le poète Cicéron, parce qu’il a e
Les Gracques, par M. de Guibert. 25. Horace se plaint de ce que les
Romains
, au milieu de la représentation des pièces de thé
grands cris des gladiateurs. 26. Il existe une tragédie sur un sujet
romain
, La Mort d’Octavie ; mais elle a été composée, co
uisse expliquer comme faisant allusion à des tragédies sur des sujets
romains
: encore peuvent-ils être diversement interprétés
qui est certain, c’est qu’Horace et Cicéron disent que les tragiques
romains
ont été les copistes des Grecs, et que toutes les
savoir s’ils ont autorisé la représentation d’une pièce sur un sujet
romain
, en supposant même qu’il en existe que nous ne co
rand nombre d’exemples ; et il est certainement très probable que les
Romains
du temps de la république n’ont point encouragé l
turpem putat in scriptis metuitque lituram. C’est fort tard que les
Romains
se sont occupés de la littérature des Grecs ; et
yle et Thespis ; on essaya même de les imiter, et l’on y réussit. Les
Romains
sont d’une nature ardente et sublime ; ils respir
turer leurs écrits. Y a-t-il rien dans ces vers qui suppose que les
Romains
aient eu des pièces de théâtre originales ? et n’
âtre originales ? et n’est-ce pas un trait à ajouter au caractère des
Romains
, que cette espèce d’orgueil qu’ils attachaient à
erait un gant. Lisez-le ! Il ne croit guères plus à la corruption des
Romains
qu’à la virginité des Barbares. C’est la corrupti
ces, pour des raisons qui font plus d’honneur que de honte à l’esprit
romain
, puisque c’était par respect de leur tradition po
ption des empereurs, qui a fait croire à l’universelle corruption des
Romains
. Mais eût-elle existé au degré où les historiens
lle existé au degré où les historiens modernes l’ont poussée, que les
Romains
n’eussent pas été châtiés par les Barbares, même
utes œuvres de la Providence ! au contact formidablement puissant des
Romains
, les Barbares se romanisèrent. Entrés Barbares au
Barbares au cœur de l’Empire, ils y restaient ou ils en ressortaient
Romains
. Et, bien loin d’être une décadence pour Rome et
t une dégradation de son ancienne République, l’Empire réalisa l’idée
romaine
par excellence. Le principe romain du pouvoir pol
publique, l’Empire réalisa l’idée romaine par excellence. Le principe
romain
du pouvoir politique tel que la République l’avai
uls gouvernaient en vertu des mêmes principes que les rois. Ces têtes
romaines
, organisées pour la politique, comme les têtes gr
t, fit l’Empire, L’Empire n’est qu’une résultante de toute la société
romaine
. Le droit de vie et de mort, qui n’existe plus da
vés de gouvernement, et qu’a gardé, comme un dernier vestige du droit
romain
, la monarchie française jusqu’à Henri III, qui fi
Ancre, ce droit terrible était inhérent au pouvoir politique chez les
Romains
. Néron et Commode pouvaient être des monstres et
indiqué plus haut, ce qu’on a pris pour de l’abjection chez le peuple
romain
, était la preuve de sa solidité politique. Les er
rdus : Commode, Néron, Caligula, ne purent dégoûter la tête ferme des
Romains
de cette chose toute romaine : — le pouvoir absol
la, ne purent dégoûter la tête ferme des Romains de cette chose toute
romaine
: — le pouvoir absolu. Et bien en prit au monde e
upériorité que les Gaulois reçurent vite le coup de cette fascination
romaine
, qui était mieux que la fascination du glaive ; c
le se transforma, si elle se romanisa, si elle s’imprégna de l’esprit
romain
au point que le Druidisme, c’est-à-dire ce qui de
— dit M. de Coulanges — ne s’établit en Gaule, et ce qu’il y vint de
Romains
est imperceptible. » Sans les Gaulois, César lui-
n, est une de ces fatuités qu’un peuple aussi politique que le peuple
romain
n’avait pas. Non ! si la Gaule devint promptement
ue le peuple romain n’avait pas. Non ! si la Gaule devint promptement
romaine
, c’est qu’elle avait compris, avec l’instinct d’u
lle avait compris, avec l’instinct d’une race supérieure, que l’unité
Romaine
valait mieux pour elle que les diversités dont el
mes qui, les premiers, dans la Gaule encore gauloise, s’allièrent aux
Romains
, ne furent jamais dans le sentiment gaulois des t
ls l’avaient servie. Arminius, le Germain révolté, était un chevalier
romain
. Arbogaste, pour le compte de Rome, avait fait la
ulois, mais ils sentirent aussi, le magnétique rayonnement de l’unité
Romaine
qu’ils avaient en face d’eux, comme les aveugles
… Le mot qui court dans les histoires, que les Germains servirent les
Romains
pour les combattre, est un mot faux. Ils serviren
a, et ils les labourèrent. Ils justifièrent l’ancien mot de la fierté
romaine
: « Nous faisons semer par les Barbares ! » Avoue
èrent et ne s’y établirent qu’à la condition de devenir plus ou moins
Romains
, d’accepter la loi Romaine, de devenir des foncti
qu’à la condition de devenir plus ou moins Romains, d’accepter la loi
Romaine
, de devenir des fonctionnaires de l’Empire. Étran
aux vaincus ! L’introduction des Germains dans la Gaule complètement
Romaine
n’eut point cette netteté d’une conquête, sur laq
inqueur des Burgundes et des Visigoths, est lui-même un fonctionnaire
romain
. Il était patrice et consul, et ce n’étaient pas
avec le gouvernement militaire, qui auraient dû rester dans des mains
romaines
. Il y a toujours, chez les nations, un jour fatal
près la conquête normande. » Toujours les Mérovingiens voulurent être
Romains
. Sous leurs règnes, le mécanisme de l’administrat
le mécanisme de l’administration, l’impôt, la justice, furent choses
romaines
. Les preuves que l’historien entasse pour prouver
anisés ! Nous voilà rappelés à nos origines, qui sont essentiellement
romaines
. En lisant le livre de M. Fustel de Coulanges, il
r dans notre vraie tradition politique, qui, comme la religieuse, est
Romaine
. Il opposa le romanisme vrai du pouvoir absolu au
nt l’esprit démocratique ne pouvait rien comprendre à la constitution
romaine
. Ce ne sont que d’affreux masques que les Romains
e à la constitution romaine. Ce ne sont que d’affreux masques que les
Romains
de la Révolution française ! L’Empire de Napoléon
détruit, mais la question du romanisme subsiste toujours… Serons-nous
Romains
ou Barbares ? La Démocratie de ces derniers temps
le ventre, mais de nous arracher du ventre tout ce qui nous reste de
romain
. Le souffrirons-nous ?
livre du comte de Champagny sur les Césars 8, ou plutôt sur le monde
romain
au commencement de l’Empire, est destiné à faire
iosement originale, par l’autre si grotesquement postiche, — l’esprit
romain
les avait aussi enivrés. Résumé par la France, sa
tragédies de Voltaire, que nous trouverons le mot de la civilisation
romaine
, pas plus, du reste, que nous n’avons découvert,
rappèrent, avec des préoccupations diverses, au cœur même de la chose
romaine
; mais l’exactitude de leurs travaux plus illumin
s, dans les légistes (les légistes, les vrais historiens de ce peuple
romain
, de ce peuple de procureurs !), dans les monument
périeures, le livre de Champagny fut un tableau complet de la société
romaine
, étudiée dans son ensemble, puis dans ses détails
vages, dans tous ses recoins d’horizon. On n’avait jamais vu le monde
romain
d’une telle venue et d’une telle embrasse. Ce fut
a forte éducation historique que Champagny nous a donnée sur le monde
romain
? En effet, si, dans son livre sur les Césars, où
capital sans le toucher ! Lorsque Champagny jauge si avant la société
romaine
et ses causes de décadence, quand il ne se conten
point à faire payer aux provinces son élection ? Selon nous, l’Empire
romain
n’est point l’institution que la plupart des écri
e le monde païen, la vieille civilisation païenne, expirait, l’Empire
romain
n’était pas pour cela une phase de son agonie, un
miers rudiments de cette centralisation du pouvoir dont l’origine est
romaine
, et qui, depuis l’Empire jusqu’à nos jours, n’a p
agny a parfaitement compris le rôle de la famille dans l’organisation
romaine
. Il a bien senti qu’il n’y pouvait y avoir d’orga
u genre humain. La famille impériale, qui était réellement la famille
romaine
, n’était sans doute pas encore suffisamment prépa
tution des tribuns, limitée aux murs de Rome, à chacune des provinces
romaines
. Si cela est, le poignard de Brutus atteignit plu
e, la première lumière souveraine qui ait lui sur l’ensemble du monde
romain
. Franz de Champagny a fait pour les Césars ce que
es qu’il y a entre nous, modernes et chrétiens, et la vieille société
romaine
. Sans doute, en nous décrivant la famille romaine
la vieille société romaine. Sans doute, en nous décrivant la famille
romaine
que le Christianisme sanctifia, mais ne changea p
rèce ; mais il l’aurait marqué davantage s’il avait vu que la famille
romaine
, analogue à la famille moderne, devait nécessaire
chique. On ne saurait trop le répéter, l’Empire, c’est la nationalité
romaine
concentrée dans la famille, et cette famille, c’e
entrée dans la famille, et cette famille, c’est l’unité de la famille
romaine
transportée dans la sphère du gouvernement. C’est
ourd’hui, de tous les gouvernements. C’est par là que nous tenons aux
Romains
et que nous continuons leur œuvre ! Forme d’un in
ire de Rome pourrait bien ne s’appeler que l’histoire des révolutions
romaines
. Sans la famille, sans cette constitution admirab
d’Italie même avant de les avoir conquis. La persistance des familles
romaines
dans leur dévouement quand même à la ville qui se
ce temps qui ouvrent une vue parallèle sur deux sociétés : la société
romaine
et la société grecque. Nous avons vu ce qui les d
eux-là qui, depuis un siècle, troublent la France, la nouvelle Europe
romaine
, d’utopies demandées à l’antiquité grecque, lisen
e pays à cette centralisation qui est le souvenir de l’ancienne unité
romaine
, et qui pourrait nous rapporter la même gloire !
ent à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des
romains
se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’â
ui dans le principe dut avoir le même sens en latin. Chez les anciens
Romains
, l’obsequium était inséparable de ce qu’ils appel
nos feudistes appellent militare servitium ; longtemps les plébéiens
romains
servirent à leurs dépens les nobles à la guerre.
ette sorte de vasselage personnel, furent sans doute chez les anciens
Romains
les premiers vades, nom qui resta à ceux qui étai
personnels, vinrent les réels. Nous les avons vus commencer chez les
Romains
avec l’institution du cens. Les plébéiens qui reç
ient de se dévouer à sa gloire . Les rois vaincus auxquels le peuple
romain
regna dono dabat (ce qui équivaut à beneficio dab
que les Latins appelaient fœdus inæquale. Ils étaient amis du peuple
romain
dans le sens où les Empereurs donnaient le nom d’
s à une plus haute souveraineté. On vit reparaître les clientèles des
Romains
sous le nom de recommandation personnelle. — Les
taire des champs qu’ils cultivaient, furent les premiers mancipes des
Romains
. La mancipation revint au moyen âge ; le vassal m
se. Avec les stipulations revint ce qui dans l’ancienne jurisprudence
romaine
avait été appelé proprement cavissæ, par contract
rent dans l’acte de la mancipation, les pactes que les jurisconsultes
romains
appelaient stipulata, de stipula, la paille qui r
utile, qui répondent au domaine quiritaire, et bonitaire des anciens
Romains
. On y retrouve aussi les biens ex jure optimo que
Rome bien peu de choses qui fussent ex jure optimo ; et dans les lois
romaines
du dernier âge, il ne reste plus de connaissance
maintenant de trouver de pareils alleux. Les biens ex jure optimo des
Romains
, les alleux du moyen âge, ont fini également par
taient des pairs au jugement des causes. Nous voyons de même chez les
Romains
qu’au premier jugement où, selon Cicéron, il s’ag
e. Lorsque les universités d’Italie commencèrent à enseigner les lois
romaines
d’après les livres de Justinien, qui les présente
chapitre sur tant d’expressions élégantes de l’ancienne jurisprudence
romaine
, au moyen desquelles les feudistes corrigent la b
incelles de l’incendie dans lequel les barbares détruisirent le droit
romain
. Le droit romain au contraire est né de la féodal
endie dans lequel les barbares détruisirent le droit romain. Le droit
romain
au contraire est né de la féodalité ; je parle de
llés de leur puissance en faveur des Capétiens, de même que le peuple
romain
abdiqua la sienne en faveur d’Auguste, si nous en
estique, et l’exerçaient à leur tour sur leurs enfants. Dans le droit
romain
, tout citoyen affranchi de la puissance paternell
onde, qui s’accorde bien avec le principe établi par la jurisprudence
romaine
: le droit naturel des gens a été fondé par la Pr
re pour conserver le reste. Aussi voyons-nous souvent dans l’histoire
romaine
combien les héros rougissaient virtute parta per
t les comices curiata, les plus anciens dont fasse mention l’histoire
romaine
. Sans doute on y assistait d’abord les armes à la
être le droit naturel des gens ou nations héroïques de l’Italie. Les
Romains
, pour distinguer leur droit de celui des autres p
te dénomination avait eu pour origine la convention des Sabins et des
Romains
, si les seconds eussent tiré leur nom de Cure, ca
nt la ruine ou la conservation de tous les intérêts particuliers. Les
Romains
ont connu, au moins par une sorte d’instinct, cet
nsi dire centrale qui lui est propre. C’est par elle que tout citoyen
romain
est seigneur de sa terre par un domaine indivis (
jure Quiritium ; Quirites, ainsi qu’on l’a vu, signifiait d’abord les
Romains
armés de lances dans les réunions publiques qui c
§ III. De l’origine du cens et du trésor public (ærarium, chez les
Romains
) Dans les anciennes républiques, le cens con
t aux nobles pour les terres qu’ils tenaient d’eux. Ainsi le cens des
Romains
, dont on rapporte l’établissement à Servius Tulli
. Depuis cette époque, nous voyons le cens reparaître dans l’histoire
romaine
. Tite-Live prétend que les nobles dédaignaient d
our les avoir apaisés par sa sagesse, en ordonnant que tout le peuple
romain
fût divisé en trois classes (sénateurs, chevalier
mot de cité. Il se divisa entre tous les domaines privés des citoyens
romains
dont la réunion constituait la cité romaine. Domi
aines privés des citoyens romains dont la réunion constituait la cité
romaine
. Dominium optimum signifia bien une pleine propri
avec le trésor ou ærarium. § IV. De l’origine des comices chez les
Romains
Les deux sortes d’assemblées héroïques disti
ondre aux comices par curies, qui furent les premières assemblées des
Romains
, et à leurs comices par tribus. Les premiers fure
a comices par centuries les assemblées dans lesquelles tout le peuple
romain
se réunissait dans ses trois classes pour décider
emps chez les nations les plus policées, qu’au rapport de Polybe, les
Romains
imposèrent aux Carthaginois, entre autres conditi
piraterie. Si l’on allègue qu’à cette époque les Carthaginois et les
Romains
n’étaient, de leur propre aveu, que des barbares7
les nations barbares, au nombre desquels on est forcé de compter les
Romains
, lorsqu’on lit ces deux passages curieux de la lo
on lit dans Tite-Live, de la première guerre d’Albe et de Rome : Les
Romains
, dit-il, avaient longtemps fait la guerre contre
de jugements. Albe ainsi considérée fut la Troie latine, et l’Hélène
romaine
fut la sœur d’Horace. Les dix ans du siège de Tro
onfédérations, nous expliquent pourquoi l’Espagne fut soumise par les
Romains
; l’Espagne, dont César avouait que partout aille
ere, tenere, possidere. § VII. Corollaires relatifs aux antiquités
romaines
, et particulièrement à la prétendue monarchie de
nt ces rapports innombrables de l’histoire politique des Grecs et des
Romains
, tout homme qui consulte la réflexion plutôt que
ion des mots rois et liberté. Tous les auteurs ont cru que la royauté
romaine
était monarchique, que la liberté fondée par Juni
passage de Tite-Live nous démontre donc à la fois, et que la royauté
romaine
fut aristocratique, et que la liberté fondée par
auses et d’effets observés jusqu’ici dans l’histoire de la république
romaine
, si l’influence continue que ces causes exercèren
sur ces effets, ne suffisent pas pour établir que la royauté chez les
Romains
eut un caractère aristocratique, et que la libert
Brutus fut restreinte à l’ordre des nobles, il faudra croire que les
Romains
, peuple grossier et barbare, ont reçu de Dieu un
a guerre du Péloponnèse79. Mais quand on accorderait ce privilège aux
Romains
, il faudrait convenir que leurs traditions ne pré
eut s’empêcher d’admettre ce que nous avons établi sur les antiquités
romaines
. § VIII. Corollaire relatif à l’héroïsme des p
romanciers exaltent dans leurs chevaliers errants. Quant à l’histoire
romaine
, on appréciera les héros qu’elle vante, si l’on r
es ou héros juraient aux plébéiens . Qu’on parcoure l’âge de la vertu
romaine
, que Tite-Live fixe au temps de la guerre contre
plébéiens, ils devaient maltraiter la multitude. En lisant l’histoire
romaine
, un lecteur raisonnable doit se demander avec éto
e demander avec étonnement que pouvait être cette vertu si vantée des
Romains
avec un orgueil si tyrannique ? cette modération
éroïques cette sévérité, cette barbarie originaire ; les Grecs et les
Romains
pouvaient tuer leurs enfants nouveau nés ; les La
chez de tels peuples, avec les dots héroïques, usage que les prêtres
romains
conservèrent dans la solennité de leurs mariages,
’est peut-être l’origine des privilèges importants dont les Empereurs
romains
favorisent les dots. — III. Les fils acquièrent,
ers peuples, reçoit un nouveau jour des axiomes relatifs à l’héroïsme
romain
, que l’on trouvera analogue à l’héroïsme des Athé
rbares n’ont point sur leurs enfants le même pouvoir que les citoyens
romains
. Cette maxime des jurisconsultes anciens se rappo
jurisconsultes anciens se rapporte aux nations vaincues par le peuple
romain
. La victoire leur ôtant tout droit civil, ainsi q
droits furent civils, et précisément les mêmes que ceux des citoyens
romains
. (Vico.) 70. L’hospitalité héroïque entraîna aus
stoire grecque celle de la plus grande lumière, comme pour l’histoire
romaine
l’époque de la seconde guerre punique ; c’est alo
au droit des mariages solennels, nous avons déjà prouvé que le peuple
romain
demanda, non le droit de contracter des mariages
douze tables semblera avoir été précisément une loi salique pour les
Romains
. La Germanie suivit la même règle dans les premie
en appelant ce droit de succession, jus gentium Gallorum ; chez les
Romains
il peut très bien s’appeler jus gentium Romanarum
de leur nom ; passion qui les enflammait encore pour la gloire du nom
romain
! tout ce que nous venons de dire caractérise les
Jugeant de l’antiquité par leur temps (axiome 2), les jurisconsultes
romains
du dernier âge ont cru que la loi des douze table
égala les agnats et les cognats en tout et pour tout. Ainsi les lois
romaines
de l’Empire se montrèrent si attentives à favoris
anciens qu’à d’illustres étrangers qui avaient bien mérité du peuple
romain
; ils l’accordèrent à quiconque était né à Rome d
is et de la jurisprudence. Voilà pourquoi nous lisons dans l’histoire
romaine
que tant que le gouvernement de Rome fut aristocr
observent. — Tant que le gouvernement de Rome fut aristocratique, les
Romains
se montrèrent observateurs rigides de la loi des
ltes d’intérêt privé. Néanmoins dans le temps même où le gouvernement
romain
était déjà devenu démocratique, les formules d’ac
t toute l’éloquence de Crassus (que Cicéron appelait le Démosthène104
romain
), pour que la substitution pupillaire expresse fû
te raison que les nations barbares du moyen âge repoussèrent les lois
romaines
. En France on était puni sévèrement, en Espagne m
sûr, c’est qu’en Italie, les nobles auraient rougi de suivre les rois
romaines
, et se faisaient honneur de n’être soumis qu’à ce
ne quittent point facilement leurs usages, observaient plusieurs lois
romaines
qui avaient conservé force de coutumes. C’est ce
, lorsque reparut dans plusieurs cités la liberté populaire, le droit
romain
compris dans les livres de Justinien fut reçu gén
aturel des gens pour les Européens. Admirons la sagesse et la gravité
romaines
, en voyant au milieu de ces révolutions politique
els n’étaient autres que ceux de la société humaine. Ce qui donna aux
Romains
la plus sage de toutes les jurisprudences, est au
e, le plus durable du monde. Voilà la principale cause de la grandeur
romaine
que Polybe et Machiavel expliquent d’une manière
ent par hasard une vérité, c’est que plusieurs coutumes anciennes des
Romains
reçurent le caractère de lois dans les deux derni
, potestas tribunitia, se déclarant ainsi le protecteur de la liberté
romaine
. Le tribunat avait été simplement une puissance d
isconsulte célèbre, le chef d’une des deux écoles de la jurisprudence
romaine
, refusa d’obéir ; et il était dans son droit, pui
n point cum imperio consulari. Aussi tout le système de la république
romaine
fut compris dans cette triple formule : Senatus a
ome. — Imitations de la Grèce. — Chœurs et effets lyriques du théâtre
romain
. La beauté de l’art grec nous entraînait ; nous
n de la Grèce, mais avec ces nuances diverses qui laissent à l’esprit
romain
sa part de nouveauté native et sa teinte original
Grèce, et avec elle la tradition des faits helléniques, attendre les
Romains
à Corinthe ; nous les y verrions, libérateurs app
njectures de la raison. La plus antique parcelle conservée d’un hymne
romain
se rapportera toute à la simplicité rustique, au
rié les dieux du foyer et frotté d’huile leurs images, les laboureurs
romains
chantaient en dansant, répétant trois fois chaque
s-nous en aide ! Triomphe ! triomphe ! » Les deux passions de la vie
romaine
, le labourage et la guerre, s’exprimaient dans ce
térité du culte ; et c’est la remarque curieuse d’un ancien annaliste
romain
, que, dans ces chants religieux, Vénus n’était no
ulle part. Varron, à l’appui de ce témoignage, ajoutait que, chez les
Romains
du temps des rois, cette déesse n’était connue, n
la démocratie. Rien de pareil, sous la forte institution des premiers
Romains
, sous cette institution sévèrement gardée par la
sanctuaire que nous avons entendue de la bouche de Pindare. Tout est
romain
par l’allusion présente, mais tout est grec par l
exte mystérieux, passait à d’autres révélations plus consolantes : «
Romains
, disait-il, si vous voulez chasser l’ennemi et ce
rquable, et bien conforme à la nature sérieuse et appliquée du peuple
romain
: ces premiers contacts de l’imagination et de la
la dédicace et le dieu devaient annuellement ramener pour la rudesse
romaine
des chants de reconnaissance et un luxe d’hommage
légante mythologie de la Grèce. En même temps que le culte public des
Romains
essayait d’emprunter quelque chose à l’imaginatio
foi marqué dans Eschyle, n’était possible aux rudes essais du théâtre
romain
. Ce qu’à cet égard nous supposons avec certitude
nnius, venu de la Calabre colonisée par la Sicile, voudra montrer aux
Romains
l’Iphigénie d’Euripide, et leur rendre familiers
ous restent de son œuvre, nous avons la preuve du contraire. Le poëte
romain
n’avait rien gardé du contraste charmant et tout
de voix virginales célébrant une reine, Ennius, pour ses spectateurs
romains
, laboureurs et soldats, substituait, non pas un c
dans les six comédies conservées de Térence ! Mais ce côté du théâtre
romain
n’avait rien de lyrique. Cette comédie de si bonn
oir. De telles émotions, de telles images allaient bien il la rudesse
romaine
; et ne nous étonnons pas si, dans un autre sujet
ée en partie de la Grèce, était une voix vivante qui parlait aux âmes
romaines
, voix trop forte pour être soufferte, quand viend
si arraché ne restait pas stérile, comme plus tard, lorsque ces mêmes
Romains
, aux fêtes d’Apollon, même dans la tragédie mytho
tation, dans l’ébauche encore incomplète du théâtre tragique chez les
Romains
, quelque chose restait de cette ardeur première,
x poëte de la république, c’est le brillant abréviateur de l’histoire
romaine
, le flatteur de l’empire, Velléius Paterculus, éc
même époque169, parurent les rares génies d’Afranius dans la comédie
romaine
, de Pacuvius et d’Accius dans la tragédie, d’Acci
te apparence, bien éloigné de la mémoire et de la vue des spectateurs
romains
les drames de la vieille école. Cela devrait date
race, qui ne s’en plaint pas, et qui reproche même aux bons aïeux des
Romains
leur indulgence pour les vers négligés et les sai
ait combattu, ne pouvait mettre sur la scène ni ces grands caractères
romains
qu’il honora dans son histoire, ni les héros plus
des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies
romaines
J’ai rapporté plusieurs raisons pour montrer qu
e de la plûpart de leurs pieces dans un païs étranger par rapport aux
romains
pour qui ces comedies étoient composées. L’intrig
nandre et d’autres poëtes grecs, et ils jouerent des grecs devant les
romains
. Ceux qui transplantent quelqu’art que ce soit d’
e apprend bientôt à changer l’objet de l’imitation : aussi les poëtes
romains
ne furent pas long-tems à connoître que leurs com
n juger. Ces poëtes le firent, et la comedie composée dans les moeurs
romaines
se divisa même en plusieurs especes. On fit aussi
même en plusieurs especes. On fit aussi des tragedies dans les moeurs
romaines
. Horace le plus judicieux des poëtes sçait beauco
s qui les premiers introduisirent dans leurs comedies des personnages
romains
, et qui délivrerent ainsi la scene latine d’une e
ece de tyrannie que des personnages étrangers y venoient exercer. Les
romains
en parlant de leurs poësies dramatiques ont confo
ire sur le sujet que je traite actuellement. La poësie dramatique des
romains
se divisoit d’abord en trois genres qui se subdiv
. Ces trois genres étoient, la tragedie, la satire et la comedie. Les
romains
avoient des tragedies de deux especes. Ils en avo
répresenter. Les tragedies dont les moeurs et les personnages étoient
romains
, s’appelloient praetextatae ou praetextae, du nom
vie qui passe sous le nom de Seneque, nous sçavons néanmoins que les
romains
en avoient un grand nombre. Telles étoient le Bru
ement en deux especes ; la comedie grecque ou palliata, et la comedie
romaine
ou togata, parce qu’on y introduisoit ordinaireme
e fabulae… etc., dit Diomede ancien auteur qui a écrit quand l’empire
romain
subsistoit encore. La comedie romaine se subdivis
uteur qui a écrit quand l’empire romain subsistoit encore. La comedie
romaine
se subdivisoit à son tour en quatre especes ; la
dans une piece de mimes, qu’il y avoit de ces pieces dans les moeurs
romaines
. L’avarice de cet empereur n’en avoit pas été moi
ationes propriæ civium Romanorum, devinrent le privilège des citoyens
romains
(tels que le mariage, la puissance paternelle, le
t la monarchie, et Antonin veut faire une seule Rome de tout le monde
romain
. Tel est le vœu des plus grands monarques107. Le
des nations, appliqué et autorisé dans les provinces par les préteurs
romains
, finit, avec le temps, par gouverner Rome elle-mê
r gouverner Rome elle-même. Ainsi fut aboli le droit héroïque que les
Romains
avaient eu sur les provinces ; les monarques veul
nt que tous les sujets soient égaux sous leurs lois. La jurisprudence
romaine
, qui dans les temps héroïques n’avait eu pour bas
ité dans la monarchie civile. § II. Corollaire. Que l’ancien droit
romain
à son premier âge fut un poème sérieux, et l’anci
Il y a bien d’autres effets importants, surtout dans la jurisprudence
romaine
, dont on ne peut trouver la cause que dans nos pr
st autre que l’occupation, source naturelle de tous les domaines. Les
Romains
continuèrent d’employer ce mot pour l’occupation
es furent appelés mancipia, le butin et les conquêtes furent pour les
Romains
res mancipi, tandis qu’elles devenaient pour les
ns toute la propriété du mot, recepti ; et ego recipio, dit le héraut
romain
aux députés de Collatie. Tant il est peu exact de
dans les temps héroïques la stipulation fut particulière aux citoyens
romains
! On jugera aussi si l’un a eu raison de croire j
cupassit ita jus esto . C’est la grande source de tout l’ancien droit
romain
, et ceux qui ont rapproché les lois athéniennes d
Ceci dérive des principes de notre poétique. Les fondateurs du droit
romain
ne pouvant s’élever encore par l’abstraction aux
on ne pouvait ni ajouter, ni retrancher111. Ainsi tout l’ancien droit
romain
fut un poème sérieux que les Romains représentaie
her111. Ainsi tout l’ancien droit romain fut un poème sérieux que les
Romains
représentaient sur le forum, et l’ancienne jurisp
e nous exposons ici. C’est à ces fables antiques que la jurisprudence
romaine
rapporte ses premiers principes. De ces personæ,
est autre chose que la division des parties. Les interprètes du droit
romain
ont fait consister toute la gloire de la métaphys
entées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les
romains
avoient pour le théatre, et de l’étude que les ac
arionnette ne pouvoit qu’executer mal ? La conduite et les écrits des
romains
sont un assez bon témoignage qu’ils n’étoient pas
bon témoignage qu’ils n’étoient pas un peuple d’insensez. Lorsque les
romains
se déterminerent pour le genre de la déclamation,
en plus composée. D’ailleurs, la dépense immense que les grecs et les
romains
faisoient pour la représentation des pieces drama
vius Andronicus,) n’auroit-elle pas été suffisante pour désabuser les
romains
de l’usage de partager la déclamation entre deux
niens que la guerre du Peloponese. On sçait les dépenses immenses des
romains
pour élever des théatres, des amphithéatres et de
ntique. On admire même les ruines de ceux qui sont tombez. L’histoire
romaine
est encore remplie de faits qui prouvent la passi
. Nous avons déja parlé de cette actrice. Voilà comment la république
romaine
païoit les gens de théatre. Macrobe dit que Jules
es plus riches auroient eu peine à en soutenir la dépense. Comme les
romains
étoient la plûpart devenus eux-mêmes des déclamat
s des acteurs. " je dois avertir le lecteur qu’en évaluant la monnoïe
romaine
par notre monnoïe de compte, je n’ai pas suivi le
lus la même à beaucoup près qu’elle l’étoit du temps de la république
romaine
. Dix onces d’argent fin païoient alors un once d’
s et des ministres d’état tirez de cette profession. Quoique les loix
romaines
eussent exclu la plûpart des gens de théatre de l
Seneque le pere avoit pû voir, à ce qu’il dit lui-même, les orateurs
romains
mettoient en usage pour conserver leur voix les p
orsqu’il faisoit une revûë des troupes, appeller, suivant l’usage des
romains
, chaque soldat par son nom. Il les faisoit appell
soldat par son nom. Il les faisoit appeller par ce domestique que les
romains
tenoient auprès de leurs personnes pour parler po
e, venus maintenant pour l’expliquer ; quand il est question du monde
romain
qui s’écroule sous cet effroyable maillet emmanch
, nous dit l’introduction, par l’ensemble de ses travaux sur la Gaule
romaine
, à s’occuper d’Attila et de son irruption au midi
lus le temps où se mut le fléau sur l’aire ! La thèse de la décadence
romaine
a-t-elle été jugée en dernière analyse par Montes
orien aurait donc pu apprendre que le spectacle de l’immersion du sol
romain
par cet océan inépuisable de Barbares n’était pas
e hauteur surnaturelle ; c’est un Spartacus qui n’est pas l’esclavage
romain
, mais toute l’envie et la convoitise humaines. M.
ux événements du monde européen, il connut le jeune Aétius, otage des
Romains
près de son oncle Roua. Probablement et d’après c
es premières armes chez les Huns, Attila faisait les siennes chez les
Romains
, étudiant les vices de cette société comme le cha
e le chasseur étudie les allures d’une proie : faiblesse de l’élément
romain
et force de l’élément barbare dans les armées, in
te humaine qui pataugeait au fond d’Attila n’eût flairé la jouissance
romaine
, et que l’envie d’y toucher ne se fût éveillée !
ampe de Lucrèce posent, depuis des siècles, l’antithèse des vices des
Romains
et de la férocité des Barbares. À les entendre, l
vices des Romains et de la férocité des Barbares. À les entendre, les
Romains
tombent de corruption et de sanie devant les Barb
s, à ce qu’il semble, par leur propre corruption. Mais, outre que les
Romains
sous Aétius, Bélisaire et Narsès, ne se sont pas
vant eux, et ceux du monde qu’ils laissaient derrière ; les vices des
Romains
qu’ils rencontraient, les vices de l’Asie dont il
ais elle l’éteint comme un ornement inutile. Saint Léon, que l’Église
romaine
appelle le Grand et que l’Église grecque appelle
e que Léon pour Rome, il en explique la miraculeuse puissance sur les
Romains
et sur les Barbares « par le ton solennel et myst
ne nabote, — une naine qui n’est pas une fée ! Récits d’histoire
romaine
du v e siècle [Le Pays, 10 juillet 1860.]
e. Après Attila, M. Thierry a publié sous le nom de Récits d’histoire
romaine
au ve siècle un livre sans progrès d’aucune sort
re l’auteur des Récits mérovingiens et celui des Récits de l’histoire
romaine
! J’ai l’ai dit déjà, la différence subsistant vé
, elle serait toute à l’avantage de l’auteur des Récits de l’histoire
romaine
qui a le sentiment chrétien que son frère ne conn
ds ! n’a pas la grandeur de l’Histoire de la Gaule sous la domination
romaine
. Elle n’en a ni le colossal ni les mystérieuses t
es et les épaisseurs de l’histoire ! De même les Récits de l’histoire
romaine
au cinquième siècle, que l’auteur eût mieux fait
Récits goths et ostrogoths, car l’intérêt barbare y dévore l’intérêt
romain
comme l’intérêt de la vie dévore l’intérêt de la
Récits mérovingiens éteint sa couleur, l’auteur des Récits d’histoire
romaine
n’en met point, parce qu’en réalité il n’en a pas
je ne suis pas suffisamment édifié sur le point de vue exclusivement
romain
de M. Amédée Thierry, amoureux de la civilisation
xclusivement romain de M. Amédée Thierry, amoureux de la civilisation
romaine
pourrissante, comme un Barbare… qu’il n’est pas p
crois même qu’il n’y a pas tant à admirer dans ce fait du formalisme
romain
, respecté comme un cérémonial séculaire par ces g
s imbéciles de Barbares, mais cela ne prouvait pas qu’il y eût en ces
Romains
dégradés, qui ne valaient même pas le respect bêt
e faut pas confondre avec son histoire des Gaulois sous la domination
romaine
— jusqu’à ces Récits d’aujourd’hui ! Mais n’impor
M. Gaston Boissier La Religion
romaine
d’Auguste aux Antonins. [Le Constitutionnel, 15
cien monde, est ce livre de M. Gaston Boissier intitulé : La Religion
romaine
d’Auguste aux Antonins. Ce livre n’a pas été cour
oppée long temps et développée lentement dans ce livre de La Religion
romaine
, rallongée d’une autre religion romaine, sorties
dans ce livre de La Religion romaine, rallongée d’une autre religion
romaine
, sorties l’une de l’autre. L’idée de cette conclu
lui, confisqué par l’historien ? Assurément, l’auteur de La Religion
romaine
a trop l’habitude de l’histoire pour ne pas savoi
tendu. Et, en effet, à dater d’Auguste, selon l’auteur de La Religion
romaine
, tout tournait au Christianisme, puisque tout tou
t de rites comme le furent les religions païennes, ou, comme chez les
Romains
, une antiquité historique et la consigne des ancê
ivre, qui semble avoir l’indifférence de l’impartialité : La Religion
romaine
d’Auguste aux Antonins, l’auteur vise le Christia
ade de ce philosophe ! — Sénèque avait mis les esclaves dans le droit
romain
, mais, avant Sénèque, Cicéron aussi. M. Gaston Bo
nsister sur les antiques influences des Juifs dans la vieille société
romaine
. « Mis en dehors d’elle, — dit-il, — ils n’en exe
e, existait à Rome de toutes les religions de l’Orient. L’imagination
romaine
était emportée vers elles. Les femmes, qui exprim
ent, il ne faut pas oublier de marquer ce que l’auteur de La Religion
romaine
oublie : c’est qu’une fois à Jésus, elles ne reve
qu’on l’y voie en plein, voilà le but que l’auteur de cette Religion
romaine
s’est proposé, et plus il avance dans son livre,
Et comme il est arrivé, ce phénomène renversant, en pleine corruption
romaine
, et qu’il fait des martyrs et des saints de ces a
on a dit — des gens d’esprit comme M. Boissier ! — qu’après tout, les
Romains
n’étaient pas si corrompus. Pour la sainteté du C
des candidats. Le livre que voici ne craint pas de nier la corruption
romaine
. Il prétend qu’on l’a exagérée. La philanthropie
atin, ce qui sera une perte, mais ne diminuera pas plus la corruption
romaine
que le Christianisme. Ce sont des faits corrélati
gèreté qu’il ne comporte, c’est toujours par le fait de la corruption
romaine
, qui ne pouvait être vaincue que par quelque chos
esseur met à la place de cela, sont magnifiques. Pour lui, la société
romaine
, à partir d’Auguste, se christianise à la vapeur.
tés, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des
Romains
§ I. Trois espèces de jurisprudences ou sages
ement des cérémonies solennelles de la religion ; c’est de là que les
Romains
conservèrent ce respect superstitieux pour les ac
u’il ne manque point de l’atteindre. La réputation des jurisconsultes
romains
était fondée sur leur cavere ; répondre sur le dr
pliquer. Il en fut des docteurs du moyen âge comme des jurisconsultes
romains
. La jurisprudence humaine ne considère dans les f
lées du peuple. Depuis la loi de Publilius Philo qui assura au peuple
romain
la liberté et la souveraineté, le sénat n’eut plu
nce. La seconde sorte de raison fut la raison d’état, appelée par les
Romains
civilis æquitas. C’est d’elle qu’Ulpien dit qu’ e
t la sagesse des sénats héroïques, et particulièrement celle du sénat
romain
, soit dans les temps où l’aristocratie décidait s
cques. § IV. Corollaire relatif à la sagesse politique des anciens
Romains
Ici se présente une question à laquelle il se
mêmes causes qui firent l’héroïsme des premiers peuples, les anciens
Romains
qui ont été les héros du monde, se sont montrés n
’équité naturelle. § V. Corollaire. Histoire fondamentale du Droit
romain
Ce que nous venons de dire sur les trois espè
es trois espèces de raisons peut servir de base à l’histoire du Droit
romain
. En effet les gouvernements doivent être conforme
— Que l’on demande à tous ceux qui ont écrit sur l’histoire du Droit
romain
, pourquoi la jurisprudence antique, dont la base
té naturelle ? Ils ne peuvent répondre qu’en calomniant la générosité
romaine
, qu’en prétendant que ces rigueurs, ces solennité
it que son éloge fut prononcé par Antoine ; et que pour attendrir les
Romains
, l’orateur fit apporter sous leurs yeux le corps
perpétua. L’histoire nous apprend qu’Auguste prononça sur la tribune
romaine
un grand nombre d’éloges. Auguste qui, pendant un
t l’autre, le plus politique des princes, eut, comme presque tous les
Romains
célèbres de ce temps, le mérite de l’éloquence. I
ourir comme ce jeune prince, en combattant avec gloire pour le peuple
romain
. Un tel langage eût été grand dans la bouche des
ans après la bataille de Philippe. Ces noms étaient encore chers aux
Romains
, et leur rappelaient de grandes idées, à peu près
us de pitié que de mépris. À ce mot de la sagesse de Claude, tous les
Romains
se mirent à rire, et l’on oublia pour un moment q
l’Asie, et prononça en grand deuil son oraison funèbre sur la tribune
romaine
. Les Romains de ces temps-là applaudirent à l’élo
ononça en grand deuil son oraison funèbre sur la tribune romaine. Les
Romains
de ces temps-là applaudirent à l’éloge de Poppée,
ains de ces temps-là applaudirent à l’éloge de Poppée, comme d’autres
Romains
, six cents ans auparavant, avaient applaudi à l’é
éloge qui ait été prononcé dans Rome. Quelque penchant qu’eussent les
Romains
à louer leurs empereurs, il y a apparence que Nér
son frère, il osa mêler des larmes à son éloge ; mais il révolta les
Romains
au lieu de les tromper. Ses pleurs ne passèrent q
cite, croyait-on étouffer dans les mêmes flammes et la voix du peuple
romain
, et la liberté du sénat, et le cri de l’univers19
grand. On avait décerné à ce prince un culte et des autels ; mais les
Romains
profanèrent plus d’une fois leur apothéose en l’a
ût régné que trois mois, il avait laissé une mémoire chère à tous les
Romains
. On ne pouvait guère parvenir d’un rang plus bas
te. La géographie de l’Italie préside à son histoire et aux destinées
romaines
, comme la géographie de la Grèce a présidé aux de
asserai pas avec M. Zeller sur les premiers temps de cette République
romaine
si connue dans son esprit, si incertaine dans ses
e, on entre, on est entré, on prend possession. Chaque fois le cercle
romain
s’élargit sans pourtant se briser ; ou, après s’ê
présente : est-ce par une extension naturelle et nécessaire de l’idée
romaine
que s’est opérée cette adjonction et cette assimi
sophique et une érudition des mieux digérées ; mais peut-être la cité
romaine
n’y est-elle pas assez nettement mise à part et d
grecques. Il y avait, quoi qu’il en soit, dans l’esprit politique des
Romains
tout le contraire, à certains égards, de l’esprit
qui n’existait pas en Grèce : comme l’aristocratie anglaise, le Sénat
romain
résistait aux réformes jusqu’au dernier moment ;
l’Empire, se trouvèrent avoir acquis officiellement le droit de cité
romaine
. L’univers romain était réellement fondé : il éta
èrent avoir acquis officiellement le droit de cité romaine. L’univers
romain
était réellement fondé : il était sorti de la cit
collines. Si Bossuet a hautement défini au moral l’esprit public des
Romains
dans les beaux temps de la République, M. Zeller,
plus de précision et résumant le sens politique de toute la conduite
romaine
dans ces mêmes siècles, dira : « Vous avez cet ad
ne suite de vues : « Par leur caractère, par leurs institutions, les
Romains
sont naturellement un peuple, je ne dirai pas élo
; et en effet Tite-Live souvent fera le panégyrique de la République
romaine
, et Tacite le procès de l’Empire., La poésie épiq
tout ce qui se rattache directement à l’imitation ou à l’inspiration
romaine
est oratoire. Quel poète est plus orateur que Cor
des sandales, parce qu’il voit les statues de Romulus et des anciens
Romains
qui en ont. Un jour, en pleine guerre, au Sénat,
travail en honneur ; avoir à Rome une représentation non du patriciat
romain
, mais du patriciat du monde civilisé ; fondre les
et sa corruption ; il prévoyait le moment où cet orgueilleux colosse
romain
ne pourrait plus suffire à sa propre défense, et
re, en l’environnant de l’effroi de ses armes et de la terreur du nom
romain
, en y plaçant sans doute des colonies militaires,
r. Il l’a même étudié à part dans un ouvrage développé, les Empereurs
romains
56, qui est d’un vif et grave intérêt. Il s’est a
des veilles pénibles aux frontières, de l’unité incontestée du monde
romain
, de ce qu’on a appelé « la majesté de la paix rom
ntestée du monde romain, de ce qu’on a appelé « la majesté de la paix
romaine
. » Un écrivain qui n’est pas suspect d’optimisme
sbourg (un vol. in-8° ; Durand, rue des Grès, 7). 56. Les Empereurs
romains
, caractères et portraits historiques : un vol. in
es Débats des 8 et 9 juillet 1864. 59. Les Moralistes sous l’Empire
romain
, par M. Martha ; un vol. in-8°, librairie Hachett
M. Troplong : De la chute de la République
romaine
15 janvier 1856. La Revue contemporaine publi
, et dont il a donné tant de preuves en ses autres écrits. La société
romaine
était sans doute profondément distincte de la soc
vie, il y a des ressemblances frappantes dans l’ordre politique. Les
Romains
de la fin de la République avaient des institutio
long, ne possède aucun ouvrage qui renferme, sur l’état politique des
Romains
, les lumières qu’Aristote nous a données sur la r
et non pas meilleur ; enfin César, Antoine, Auguste, et tout le sang
romain
versé dans les champs de Pharsale et de Philippes
viril ; mais son génie demeure trop étranger au progrès de la société
romaine
. Il saisit en philosophe le caractère des individ
de ses Annales, celui où il expose les vicissitudes de la législation
romaine
. Ce tableau est semé de traits brillants et profo
éjugés. Tacite affirme, en effet, que la perfection de la législation
romaine
s’est arrêtée à la loi des XII tables (duodecim t
intentabatur). « Tel est, aux yeux de Tacite, le résumé de l’histoire
romaine
. Mais n’est-ce pas plutôt l’exagération d’un sati
loi des XII Tables avait laissé de grands souvenirs dans l’esprit des
Romains
; ils y voyaient la source de leur droit, avec un
e désordre des lois grecques. Il n’en est pas moins vrai que le génie
romain
, tout en professant pour elle le respect religieu
la bonne foi. C’est par ces transformations successives que le droit
romain
était arrivé, sous les Empereurs, à un degré de s
amélioré, et depuis lors pareille plaisanterie, revêtue de formes si
romaines
, semblerait de fort mauvais goût. On se contente
r que de vouloir dans un autre sens pour faire renaître la République
romaine
plus florissante et plus intègre que jamais. Dans
du Sénat asservi par lui. Il l’avait mérité en soulevant la démagogie
romaine
, etc. Il l’avait mérité en se faisant de son armé
ogressives, les révolutions du droit et la constitution de la société
romaine
. Il n’a eu qu’à appliquer au problème politique l
fussent que dix contre cent. Sans citer ici le grand Alexandre et les
romains
, qu’on se souvienne de la facilité avec laquelle
ages dont le goût ressemble si peu au goût des bons ouvrages grecs et
romains
? Au contraire, le plus grand de leurs défauts es
a fait des établissemens aussi judicieux et aussi magnifiques que les
romains
les auroient pû faire en faveur des arts qui rele
les plus heureux dont elle ait joüi depuis la destruction de l’empire
romain
par les barbares. Toutes les conjonctures qui déc
soûtenir. Ils dégenererent durant les plus belles années de l’empire
romain
. Bien des gens pensent que les lettres et les art
egarder le buste de Caracalla comme le dernier soupir de la sculpture
romaine
. Les deux arcs de triomphe qui furent élevez à Se
s deux arcs de triomphe élevé à l’honneur de ce prince. Les médailles
romaines
, frappées après le regne de Caracalla, et après c
frappoit, qu’à servir dans le commerce ; on peut bien croire que les
romains
, aussi jaloux de leur mémoire, qu’aucun autre peu
mmencement de la premiere guerre punique. Quand le sénat et le peuple
romain
voulurent ériger à l’honneur de Constantin cet ar
fabrique de l’arc qu’on élevoit à Constantin. Les arcs triomphaux des
romains
n’étoient pas comme les nôtres des monumens imagi
onvenir la plûpart à un autre arc. Mais comme les arcs triomphaux des
romains
ne se dressoient que pour éterniser la mémoire d’
ses poësies peuvent être regardées comme le dernier soupir des muses
romaines
. Ausonne et Claudien, qui voulurent ranimer la po
a dit qu’elles arriverent hors de Rome. Enfin les guerres civiles des
romains
, sous leurs cinquante premiers empereurs, étoient
rses contre les grecs, et celles des barbares du nord contre l’empire
romain
. Telles sont les guerres des turcs et des chrétie
nd. Ce fut dans le temps des guerres civiles qui affligerent l’empire
romain
sous Cesar et sous Auguste que les sciences et le
durant les trois siecles qui suivirent le meurtre de Cesar, l’empire
romain
ait essuïé aucune de ces guerres affreuses, qui s
jours la capitale de l’état. Ainsi tous les bons ouvriers de l’empire
romain
devoient se rassembler à Rome. Il n’y a donc que
s depuis l’empire de Trajan jusqu’à l’empire de Constantin. Comme les
romaines
changeoient leur coëffures aussi souvent que les
eu près par la forme des coëffures, qui se trouvent dans les monumens
romains
, sous quel empereur ils ont été faits, et cela, p
s encore une remarque à ces considerations. La plûpart des sculpteurs
romains
faisoient leur apprentissage dans l’état d’esclav
aïent écrit depuis que la Grece fut devenuë une province de l’empire
romain
. On doit regarder avec veneration les écrits de c
ue sur tout, sont le reste le plus précieux de l’antiquité grecque et
romaine
par rapport aux détails et aux faits qu’il nous a
’honneur et avec la tête des empereurs dans tous les païs de l’empire
romain
, où l’on parloit grec, sont mal gravées en compar
. La Grece depuis la mort d’Alexandre jusqu’à son assujetissement aux
romains
, n’essuïa point cependant de ces guerres qui sont
irent entre les successeurs d’Alexandre, et par celles que firent les
romains
contre deux rois de Macedoine et contre les étoli
de la Grece eut été renduë stable et permanente par sa soûmission aux
romains
. L’étude des artisans ne fut plus interrompuë que
rompuë que par la guerre de Mithridate et par les guerres civiles des
romains
qui donnerent à differentes reprises quatre ou ci
cles de ses jours les plus tranquilles. Sous la plûpart des empereurs
romains
, la soumission de la Grece à l’empire, fut plûtôt
vissement à charge aux particuliers et préjudicable à la societé. Les
romains
ne tenoient pas un corps de troupes dans la Grece
ne fut jamais moins à charge aux peuples soumis que la domination des
romains
. C’étoit un gouvernail plûtôt qu’un joug. Enfin,
ns, que celles qu’Alexandre, ni que celles que ses successeurs ou les
romains
firent dans la Grece. Cependant ces premieres gue
ias et Praxitéle, mais leurs artisans avoient dégeneré, parce que les
romains
avoient transporté à Rome les chef-d’oeuvres des
s des portiques de Syracuse, lesquelles donnerent à quelques citoïens
romains
un goût pour les arts, qui devint bien-tôt à Rome
ire d’autres à leurs dépens. Mais bien-tôt, continuera-t-on, tous les
romains
sortirent de cette ignorance, et bien-tôt le simp
a Grece depuis deux ou trois siecles, prouvent bien que les empereurs
romains
et leurs officiers ne les en avoient pas toutes e
s-reliefs qu’on voit encore dans la Grece et dans l’Asie Mineure. Les
romains
avoient-ils enlevé les bas-reliefs du temple de l
qu’avoit eu le siecle de Platon. Parmi les monumens de la sculpture
romaine
, nous n’avons rien de plus beau que les morceaux
ls traitent l’ordre corinthien. Ce fut sous Auguste que les médailles
romaines
commencerent à devenir belles, et la gravure est
ujets et par les têtes qu’elles représentent. Les plus belles pierres
romaines
sont celles que nous reconnoissons pour avoir été
rdoüin sont d’accord sur ce point-là. On peut dire de l’architecture
romaine
ce que nous venons de dire de la sculpture. Le th
hitecte Vitruve Pollion, sont reputez les monumens de la magnificence
romaine
, les plus honorables pour leurs architectes. Tout
tectes. Tout le monde sçait dès le college que les plus grands poëtes
romains
, ou, pour parler plus juste, que tous les grands
que j’ai citez ont pû voir Ciceron, Hortensius et les autres orateurs
romains
les plus célebres. Ils ont vû Jules Cesar citoïen
t par son intelligence dans l’art militaire. Tite-Live le premier des
romains
dans l’art d’écrire l’histoire, Salluste l’histor
Ils furent contemporains de Vitruve le plus illustre des architectes
romains
. Auguste étoit déja né quand Aesopus et Roscius l
nd Aesopus et Roscius les plus célebres comédiens dont les antiquitez
romaines
fassent mention, moururent. Quels hommes que Cato
s meilleurs vers latins qui aïent été composez depuis que les lettres
romaines
ont jetté de nouvelles fleurs. Quels hommes chacu
saurait contre-peser les Lettres persanes, les Considérations sur les
Romains
, et l’Esprit des Lois : il y a là une raison qui
donna en 1734 ses Considérations sur la grandeur et la décadence des
Romains
. Le contraste est grand avec les Lettres persanes
t le legs, en lui, du xviie siècle. Il a été idolâtre de la grandeur
romaine
, de l’éloquence romaine, de la vertu romaine : il
iie siècle. Il a été idolâtre de la grandeur romaine, de l’éloquence
romaine
, de la vertu romaine : il a lu Tite-Live et Tacit
idolâtre de la grandeur romaine, de l’éloquence romaine, de la vertu
romaine
: il a lu Tite-Live et Tacite avec enivrement, il
r le plaisir d’embrasser d’une seule vue toute la suite de l’histoire
romaine
. Quelqu’un s’était donné ce spectacle avant lui :
rselle ; c’est celle où Montesquieu énumère les causes de la grandeur
romaine
. Il développe avec toute sa science et sa pénétra
rapides indications de Bossuet, quand il nous expose le fond de l’âme
romaine
, cet amour de la liberté, du travail et de la pat
hapitre VI, où il nous explique le jeu de la politique extérieure des
Romains
. Bossuet n’avait presque rien dit de la décadence
Romains. Bossuet n’avait presque rien dit de la décadence de l’empire
romain
: ici Montesquieu marche seul ; et c’est une part
ie très neuve, très étudiée, et très originale. La grandeur de l’État
romain
qui a pour effet de substituer les guerres civile
pire d’Orient, voilà les principales étapes de la décadence du peuple
romain
. Le livre de Montesquieu est loin d’être complet
de Beaufort sur l’incertitude des cinq premiers siècles de l’histoire
romaine
. Montesquieu raisonne sur Numa aussi intrépidemen
de l’étude financière et économique, l’oubli constant de la religion
romaine
. Or les Romains étaient à la fois le plus pratiqu
ncière et économique, l’oubli constant de la religion romaine. Or les
Romains
étaient à la fois le plus pratique, le plus intér
Considérations sont une œuvre considérable. Cette étude de l’histoire
romaine
est une œuvre de philosophie rationnelle et laïqu
ces physiques : aucune intelligence n’est supposée conduire le peuple
romain
vers un but, et pourtant les choses ne vont pas a
t les choses ne vont pas au hasard ; le développement de la puissance
romaine
, sa décadence ensuite se font nécessairement, log
des réflexions sur l’histoire. Il ne s’agit encore que de l’histoire
romaine
, sujet classique, lieu commun de l’éloquence et d
e morale qui jaillit pendant toute la durée des antiquités grecque et
romaine
; les grands ouvrages de l’esprit, les coups d’hé
passion pour l’histoire ancienne, et particulièrement pour l’histoire
romaine
: car, peu touché de l’art, c’est des mœurs, des
ique ; ce sont, dit le titre, « des recherches nouvelles sur les lois
romaines
touchant les successions, sur les lois françaises
; Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des
Romains
, Amsterdam, 1734, in-12 (anonyme) ; De l’esprit d
explications qui l’adoucissent et la modifient. Le rôle que le peuple
romain
a tenu dans l’art, l’esprit qu’il a porté dans se
pour ainsi dire, l’empreinte du génie politique et administratif des
Romains
. » Et analysant le chef-d’œuvre, y montrant la pe
rec vaincu, « sinon dans sa forme, au moins dans son esprit ». L’art
romain
, l’architecture qui s’impose avec la domination r
prit ». L’art romain, l’architecture qui s’impose avec la domination
romaine
aux municipes et aux provinces de l’Empire, reste
évolution nouvelle. Les Grecs, en tant qu’ils servent d’ouvriers aux
Romains
pendant la domination absolue de ces derniers, à
la pesanteur, sans qu’il fût besoin de l’adhérence des matériaux. Les
Romains
, au contraire, soit qu’ils l’aient trouvé d’eux-m
oyennant un système de matériaux homogènes, broyés et cimentés. L’art
romain
impérial, en émigrant à Byzance, retomba sous l’i
e à son génie. La principale modification qu’on apporta à cette voûte
romaine
transplantée fut de la rendre plus hardie, plus l
s hardie, plus légère, et de la soutenir plus élégamment. Le Panthéon
romain
, la rotonde d’Agrippa, c’est une calotte de briqu
t nullement être considéré comme « une suite de la décadence des arts
romains
» ; c’est un nouveau temps, c’est « l’art romain
décadence des arts romains » ; c’est un nouveau temps, c’est « l’art
romain
renouvelé par l’esprit grec, un art, non point à
ne se rattachèrent plus que par des rapports indirects à la tradition
romaine
antérieure ? La société, telle qu’elle se formait
llement des moyens de toutes sortes qu’avaient eus à leur service les
Romains
, ces puissants dominateurs ; ils n’avaient ni les
e qui s’est opéré et accompli dans la langue elle-même. La langue des
Romains
, en général, était devenue celle de nos aïeux dan
la parlait tant bien que mal, mais on la parlait. Puis la domination
romaine
ayant disparu, les écoles aussi et tous les foyer
ère que le plein-cintre, se rattache plus sensiblement aux traditions
romaines
, bien que ce rapport de ressemblance soit plus su
e fond d’art préexistant, c’est-à-dire quelques traditions venues des
Romains
et des Byzantins, l’architecture romane est née e
dans un temps, chez les érudits classiques, de ce qu’était une maison
romaine
, ou encore et de plus près, de ce qu’était la toi
ine, ou encore et de plus près, de ce qu’était la toilette d’une dame
romaine
. Un savant allemand, Bœttiger, a fait tout un liv
mps ? Ovide ne décrivait pas plus coquettement la toilette d’une dame
romaine
. Et c’est ainsi qu’à la faveur du mot Tressoir, n
L’art de l’architecture sous Louis XIV lui est antipathique. Ce faux
romain
pris de toutes pièces et alourdi lui paraît, ou p
is est-ce que les Grecs dont on parle sans cesse ont fait ainsi ? Les
Romains
, passe encore ! ils ont aimé l’uniformité, la rég
’encore dans leurs villas, leurs thermes, leurs basiliques, ces mêmes
Romains
aient songé principalement, et largement pourvu à
la Renaissance ; 1 vol. in-8°. 38. Sabine, ou la Matinée d’une Dame
romaine
à sa toilette, à la fin du premier siècle de notr
’est Horace. Les peuples ont leurs saisons comme la terre ; le peuple
romain
, peu littéraire et peu poétique de sa nature, a e
e vide. Il est bien remarquable que cette saison productive du peuple
romain
en littérature se trouve précisément placée au mo
vec l’éclosion du génie littéraire. Ne serait-ce pas que l’esprit des
Romains
, exclusivement absorbé jusque-là par le rude exer
t au commencement du règne d’Auguste : plus tôt l’énergie de l’esprit
romain
était distraite par la lutte entre la république
ttres comme dans la politique. Tacite seul devait être le dernier des
Romains
. Il fallait quatorze siècles pour que le génie la
peu avec le plus charmant poète de ce triumvirat d’hommes de lettres
romains
composé de Cicéron, d’Horace et de Virgile ; c’es
lisées par Pythagore. Les habitants, plus doués d’imagination que les
Romains
, s’y ressouvenaient de leur origine. Le génie ric
’Horace, est en effet ce qu’il y a de plus attique dans les écrivains
romains
: l’eau pure de la source se reconnaît jusque dan
été primitivement habité par les Samnites, conquis et annexé par les
Romains
. C’est une branche allongée des montagnes des Abr
s. On présume que ce second nom d’Horatius était le nom de la famille
romaine
dont le Samnite Flaccus avait été autrefois l’esc
franchi, c’est-à-dire libre et entré dans les rangs de la bourgeoisie
romaine
. Il y occupait même un emploi officiel et lucrati
ils qu’à l’enrichir ; il se contentait de son aisance appelée par les
Romains
la médiocrité dorée. Puisqu’il avait de quoi donn
nt qu’autrefois tribun des soldats (colonel) je commandais une légion
romaine
… Quel bonheur pour moi d’avoir pu vous plaire, à
C’était le temps où César préludait à la conquête de la souveraineté
romaine
par la conquête des Gaules ; c’était le temps où
our achever ses études, en Grèce. Athènes était alors pour les jeunes
Romains
la ville universitaire du monde latin, ce qu’Oxfo
, affranchi de son père, nous donne une idée de la vie que ces jeunes
Romains
menaient à Athènes. Ils tenaient plus souvent la
t par vertu qu’ils voulaient mourir pour conserver l’ancienne liberté
romaine
, mère des vertus. Brutus, qu’on se peint comme un
passa par Athènes ; il fut reçu comme un vengeur divin de la liberté
romaine
; il y connut Horace dans la société des jeunes B
jeunes gens formèrent autour de Brutus la légion sacrée des derniers
Romains
. Brutus en fit les capitaines de l’armée qu’il fo
exploits, tribun des soldats ; c’était un grade éminent dans l’armée
romaine
, équivalant au grade de colonel ou de général de
orace divin. La veille de la bataille, ces deux chefs de l’émigration
romaine
se firent l’un à l’autre le serment de ne pas sur
vouloir pour lui seul une liberté chimérique et une féroce vertu. Les
Romains
pervertis ou corrompus n’en voulaient plus pour e
s vainqueurs ou de leurs amis étaient livrés à la malignité du peuple
romain
. On lui livrait ces noms obscurs, à la condition
bienveillant de caractère, il était ami de la table et de ce que les
Romains
appelaient alors les amours, c’est-à-dire les lic
es vents, mais jurons de ne jamais revenir sur nos pas… Oui, partons,
Romains
, ou du moins ce qui reste d’hommes vertueux parmi
cha successivement et tour à tour à cette classe équivoque des femmes
romaines
qu’on appelait les courtisanes. Ces femmes n’avai
ant il était devenu digne de régner. Il cherchait à consoler le monde
romain
de sa liberté perdue par la gloire des lettres :
appelait le tyran ; il ne voulait être que l’ami couronné de tous les
Romains
; sa cour n’était que la première maison de Rome
reste à aucun travail assidu et à aucune résidence obligée, sinécure
romaine
merveilleusement appropriée à un paresseux indépe
appelle la Sabine ; la Sabine est une espèce d’Auvergne ou de Savoie
romaine
. D’innombrables collines y encaissent d’innombrab
ges. Le jour, ces collines semblent arides et calcinées par le soleil
romain
; le soir, le jeu de l’ombre qui grandit et de la
ssait du rang et des distractions réservés à la classe des chevaliers
romains
, noblesse militaire qui avait ses insignes et ses
ans les cérémonies publiques. On ignore si ce rang élevé de chevalier
romain
lui avait été décerné par Auguste, ou s’il le ten
s’y retirent encore aujourd’hui pour fuir les fièvres de la campagne
romaine
. XXIV C’est là qu’Horace se prêta aux désir
sujet dans son Art poétique avec une grande supériorité sur le poète
romain
, bien que Boileau fût infiniment moins poète que
qui il destinait le trône et qui promettait de rendre la liberté aux
Romains
. Par cette mort, Tibère, redouté d’Auguste, deven
le silence de cet héritier la préméditation de la tyrannie. Le peuple
romain
ne méritait peut-être pas mieux de ses maîtres :
aux lieux que son séjour avait pour ainsi dire consacrés. L’historien
romain
Suétone raconte que, de son temps, c’est-à-dire s
. Je suis un peu fâché, pour Virgile et pour toi, Que, tous deux nés
Romains
, vous flattiez tant un roi ; Mon Frédéric, du moi
rtie le développement d’une conversation sur la grandeur du caractère
romain
; Balzac y peint, d’après Polybe et Tite-Live, l’
patrie et qui l’a traité en ennemi. » Plus loin, il montre le consul
romain
à la tête de l’armée. « Considérez comme il la c
préhension de lui déplaire était la seule chose que craignait l’armée
romaine
; jamais les soldats ne méprisèrent autant l’enne
lorsqu’il a composé ses Causes de la grandeur et de la décadence des
Romains
. La seconde lettre de Balzac est intitulée : Suit
itulée : Suite d’un entretien de vive voix, ou de la Conversation des
Romains
, à madame la marquise de Rambouillet. L’auteur an
elque chose de plus particulier et de moins connu ; après voir vu les
Romains
en cérémonie, vous les voudriez voir en conversat
lleure, cette volupté, madame, n’a pas été une passion indigne de vos
Romains
. Scipion et Lælius en ont usé sans scrupule ; Aug
ent des convois funèbres ou des spectacles licencieux. « Les premiers
Romains
n’eurent pas les qu’alités nécessaires pour la co
nous avons empruntés de la même langue. Il croit que ce mot, chez les
Romains
, s’entendait principalement de la science de la
nie ; que les Grecs ont abusé de cette connaissance, et que les seuls
Romains
, même en Italie, en ont connu le vrai et le légit
me en Italie, en ont connu le vrai et le légitime usage. Les citoyens
romains
apportaient de grands avantages dans le monde ;
re. L’auteur cite plusieurs exemples de l’urbanité des plus illustres
Romains
du temps de la république, « même de ce fâcheux
les monuments qui restent de la conversation et des mœurs privées des
Romains
; il exprime ses regrets sur leur rareté. Cette d
e éloquente chaleur au souvenir de ces grands hommes de la république
romaine
, dont il sent si bien la dignité. Cet écrit est t
ssée aux prêtres ; ils étaient soutenus par un détachement de soldats
romains
avec leurs épées ; le mandat d’arrestation émanai
e par le sanhédrin, et frappée d’insuffisance depuis l’occupation des
Romains
. Le procurateur n’était pas investi comme le léga
t impérial du droit de vie et de mort. Mais Jésus n’était pas citoyen
romain
; il suffisait de l’autorisation du gouverneur po
t une nation où la loi civile et la loi religieuse se confondent, les
Romains
étaient amenés à prêter à la loi juive une sorte
t amenés à prêter à la loi juive une sorte d’appui officiel. Le droit
romain
ne s’appliquait pas aux Juifs. Ceux-ci restaient
encore régis par le code de l’islam. Quoique neutres en religion, les
Romains
sanctionnaient ainsi fort souvent des pénalités p
es qui portaient des inscriptions défendant aux païens d’avancer, les
Romains
eux-mêmes le livraient aux Juifs pour le mettre à
opposait à tout changement et à toute amélioration. Les constructions
romaines
, même les plus utiles, étaient de la part des Jui
lement celui par lequel on pouvait exciter les ombrages de l’autorité
romaine
. C’est par ce côté, comme séditieux et comme coup
Rien n’était plus injuste ; car Jésus avait toujours reconnu l’empire
romain
pour le pouvoir établi. Mais les partis religieux
Le manque, total de prosélytisme religieux et philosophique chez les
Romains
de cette époque leur faisait regarder le dévoueme
uifs 1133. Jusqu’à la ruine de Jérusalem, la règle administrative des
Romains
fut de rester complètement indifférents dans ces
ient sa tête avec le roseau. On comprend difficilement que la gravité
romaine
se soit prêtée à des actes si honteux. Il est vra
guère sous ses ordres que des troupes auxiliaires 1144. Des citoyens
romains
, comme étaient les légionnaires, ne fussent pas d
eait un ennemi de César. Les plus grands adversaires de la domination
romaine
se trouvèrent transformés en sujets loyaux de Tib
l’expression d’une profonde vérité historique. Vu l’attitude que les
Romains
avaient prise en Judée, Pilate ne pouvait guère f
tait un pouvoir plus complet que n’était encore à Jérusalem celui des
Romains
. Quand le pouvoir civil se fait persécuteur ou tr
que de Ponce Pilate. Mais, à l’époque où écrivai Tacite, la politique
romaine
envers les chrétiens était changée ; on les tenai
ure antique ; il résume en lui deux mondes, le monde grec et le monde
romain
. Celui qui connaîtrait bien les œuvres de Cicéron
oche de loin à Cicéron, il faut se reporter à l’état de la république
romaine
, à la corruption des mœurs, à la lâcheté du peupl
oyen. IV Aucune forme de gouvernement, autant que la république
romaine
, ne fut propre à former ces hommes complets, tels
le. Toute l’autorité de la vertu publique, toute la majesté du peuple
romain
, se levaient avec lui quand il se levait pour pre
rave cortège de rhéteurs grecs, d’affranchis, de clients, de citoyens
romains
sauvés par ses talents, l’accompagnait quand il t
tement nécessaire pour se rendre visible à l’humanité. Mais le peuple
romain
, comme le peuple grec, accoutumé, par la fréquent
le cœur d’une noble mère, firent élever dans les lettres grecques et
romaines
l’enfant, qui promettait de bonne heure tant de g
loire à sa maison. La littérature grecque était alors pour les jeunes
Romains
ce que la littérature latine a été depuis pour no
t à ce moment de l’achèvement et de la décomposition de la république
romaine
; en sorte que son histoire, mêlée à celle de sa
parole est l’écho de l’univers. XI Le principe de la république
romaine
était l’annexion d’abord de l’Italie, puis de l’E
uis de l’Europe, puis enfin du monde alors connu, à la domination des
Romains
. Grandir était leur loi ; on ne grandit en territ
ité de ce peuple. D’abord défensive dans ses commencements, la guerre
romaine
était devenue offensive, puis universelle. La gue
e et par la gloire qu’ils avaient destinées à subjuguer le monde. Les
Romains
avaient envoyé des tyrans au monde, et le monde v
où les factions étaient des camps. Tel était l’état de la république
romaine
quand le jeune Cicéron revêtit la robe virile pou
i le sénat en le rétablissant, élevé les esclaves au rang de citoyens
romains
, partagé les terres des proscrits entre ses cent
arges de la république par l’exercice du barreau, noviciat des jeunes
Romains
qui aspiraient ainsi à l’estime et à la reconnais
. Il vivait alors familièrement avec le plus grand acteur de la scène
romaine
, Roscius. Ils étudiaient ensemble : l’acteur, à i
Tout en prévenant, par ses mesures, la disette qui menaçait le peuple
romain
, il ménagea la Sicile, et s’y fit adorer ; il la
. Il apprit de mémoire le nom et les antécédents de tous les citoyens
romains
, afin de les flatter par ce qui flatte le plus le
ait parce que je vivais encore. Alors il s’est trouvé deux chevaliers
romains
qui, pour te délivrer de cette inquiétude, t’ont
que ce ne fut ni le repentir ni la crainte, mais la fortune du peuple
romain
, qui arrêta ton bras et suspendit ta fureur ? Je
Cicéron, à des scènes d’éloquence aussi décisives que celle du sénat
romain
, entre des hommes de bien, des hommes de subversi
ne César. César, patricien corrompu, cherchait un appui dans la plèbe
romaine
; il commençait la tyrannie, comme elle commence
igé de s’exiler. Un plébiscite rédigé par Clodius lui interdit le sol
romain
jusqu’à une distance de cinq cents milles. Le sau
le devancer et le poursuivre, et se réfugia à Thessalonique, colonie
romaine
au fond de la Méditerranée, au pied des montagnes
point en Asie, parce que je fuis les lieux où je puis rencontrer les
Romains
, et où la célébrité, autrefois ma gloire, me pour
e culte que les nôtres, et non moins anciens que les autels du peuple
romain
, etc. » C’est là l’apparition personnifiée de la
fois, ce peuple, pleurer d’émotion honnête et patriotique, comme les
Romains
de Cicéron. XXVII Cicéron fut nommé pontife
t complaisance envers la fortune dans cette conduite du grand orateur
romain
, il n’y eut jamais complicité avec César. Cicéron
n’y eut jamais complicité avec César. Cicéron désespéra de la liberté
romaine
: mais ce désespoir, trop fondé en fait, ne fut j
ée. Éprise du génie et de la renommée de son second père, cette jeune
Romaine
l’aima et en fut aimée avec une passion qui effaç
ler mendier en Asie le pain et la vie de l’exil parmi les ennemis des
Romains
. Son âme parut se décider et se repentir tour à t
ées vénales des triumvirs, il devait aller rejoindre ces derniers des
Romains
, raviver par sa présence et par sa voix une cause
rideaux et porté par des esclaves, qui servait de voiture aux riches
Romains
), et il fit approcher celle de son frère Quintus,
i-cercle d’un golfe peuplé de villes maritimes, de temples, de villas
romaines
, de navires, de barques et de voiles qui en varia
la perça d’une longue épingle d’or qui retenait les cheveux des dames
romaines
, et prolongea, comme les Furies, dont elle était
upplice au-delà de la mort : honte éternelle de son sexe et du peuple
romain
! Cicéron mort, les triumvirs s’entre-disputèrent
e institution ; elle dispensa le peuple de toute vertu ; elle fit aux
Romains
, selon le hasard des vices ou des vertus de leurs
ité, de raison. — Corollaires relatifs à la politique et au droit des
Romains
. — § I. Jurisprudence divine, qui se confondait a
urelle. — § IV. Corollaire relatif à la sagesse politique des anciens
Romains
. — § V. Corollaire relatif à l’histoire fondament
Romains. — § V. Corollaire relatif à l’histoire fondamentale du droit
romain
. Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — § I.
ébéiens. On a mal entendu les connubia patrum que demandait le peuple
romain
. Pourquoi les empereurs romains favorisèrent la c
onnubia patrum que demandait le peuple romain. Pourquoi les empereurs
romains
favorisèrent la confusion des ordres. — § III. De
lus ou moins sévère selon la forme du gouvernement. L’attachement des
Romains
à leur ancienne législation fut une des principal
II. — § I. Dernières preuves. — § II. Corollaire : que l’ancien droit
romain
à son premier âge fut un poème sérieux, et l’anci
de voir et de dire était faite pour s’appliquer merveilleusement aux
Romains
. Pour juger du livre de Considérations qu’il leur
eu en conclut déjà à un certain usage et à une certaine politique des
Romains
, qui consistait à emprunter successivement des va
et qu’il trouve toute sa matière. Le chapitre vi sur la politique des
Romains
et sur leur conduite dans la soumission des peupl
nent ; la grande manière commence pour ne plus cesser. En parlant des
Romains
, la langue de Montesquieu s’est faite comme latin
e et dans les délices n’osaient jeter des regards fixes sur le peuple
romain
. » Je pourrais multiplier ces remarques et montre
ment, de ces expressions à la Bossuet et à la Corneille. Montrant les
Romains
habiles à isoler les rois qu’ils veulent abattre,
ivers. » Nul n’est mieux entré que Montesquieu dans l’idéal du génie
romain
; il est, par inclination, favorable au Sénat, et
’avoir été l’instrument puissant de la grande transformation du monde
romain
. Montesquieu (si l’on excepte les Lettres persane
est de la civilisation et de l’humanité. Pourtant il a pour la nature
romaine
pure et antérieure à toute action chrétienne, pou
romaine pure et antérieure à toute action chrétienne, pour la nature
romaine
stoïque, une prédilection qu’il ne dissimulera pa
ptions possibles ni à des spoliations en masse. Parlant de celles des
Romains
: « Nous tirons cet avantage, disait-il, de la mé
re des Considérations d’où je me suis écarté. Partagé entre les vieux
Romains
de la résistance et celui qui passa le premier le
c une sorte de regret. Montesquieu a tellement vécu en idée parmi ces
Romains
, qu’il a sur eux un avis, une impression directe,
n tout à notre aise. » Ainsi encore : « On ne peut jamais quitter les
Romains
… » Ou bien : « Je ne saurais quitter ce sujet… »
énumère dans un mouvement digne de Bossuet tout ce travail du peuple
romain
et du Sénat, tant de guerres entreprises, tant de
pas, dit-il, la fortune qui domine le monde ; on peut le demander aux
Romains
, qui eurent une suite continuelle de prospérités
est dans cette parole, et il faut convenir qu’en ce qui concerne les
Romains
, à voir les choses après coup, il semble avoir ra
es Romains, à voir les choses après coup, il semble avoir raison. Les
Romains
, en effet, se prêtent merveilleusement à l’applic
ministre, à chercher les causes de la grandeur et de la décadence des
Romains
dans la Constitution de leur État. Les événements
d’Eucrate, qui parut quelques années après les Considérations sur les
Romains
(1745), ne s’en sépare guère : il fut composé pou
teur cesseroit avec le danger. D’où venoit le plaisir extrême que les
romains
trouvoient aux spectacles de l’amphithéatre. On y
on d’instruire les gladiateurs étoit devenuë un art : le goût que les
romains
avoient pour ces combats leur avoit fait recherch
immediatement après sa fondation. Quand les deux Brutus donnerent aux
romains
le premier combat de gladiateurs qu’ils eussent v
premier combat de gladiateurs qu’ils eussent vû dans leur ville, les
romains
étoient déja civilisez : mais loin que l’humanité
que l’humanité et la politesse des siecles suivans aïent dégoûté les
romains
des spectacles barbares de l’amphithéatre, au con
degré de l’amphithéatre dans les tems de la plus grande politesse des
romains
, et quand un homme passoit pour barbare, s’il fai
, nos domestiques qui sont des hommes d’une condition libre. Mais les
romains
sentoient à l’amphithéatre une émotion qu’ils ne
chus Le Grand et Philippe roi de Macedoine avoient été battus par les
romains
. D’abord, dit Tite-Live, l’aréne ne parut qu’un o
reuses, qu’on peut croire qu’il auroit de veritables gladiateurs à la
romaine
, si la bible défendoit un peu moins positivement
néanmoins pour des fêtes si dangereuses l’empressement qu’avoient les
romains
pour les fêtes de l’amphithéatre. Malgré les effo
emps. Plus tard, du moins, lorsqu’il voulut être l’artiste de la lyre
romaine
, comme il s’appelle, Romanæ fidicen lyræ , il mé
-je de Titius, dit-il183, destiné bientôt à retentir dans les bouches
romaines
, lui qui n’a pas craint d’aborder la pleine sourc
ux arts, dit-on, dans cette heureuse maturité de l’idiome et du génie
romain
secondée par la paix de l’empire, chez ce peuple
n est facile à trouver dans l’histoire morale et civile de la société
romaine
. Jamais époque ne fut moins faite pour l’enthousi
n règne. On ne peut l’expliquer que par la dégradation même des mœurs
romaines
, l’abaissement et la dureté des âmes. Des actes o
s images de la poésie grecque et jusqu’au souvenir de l’antique vertu
romaine
. Le lyrique romain n’a pas la candeur de Pindare,
e grecque et jusqu’au souvenir de l’antique vertu romaine. Le lyrique
romain
n’a pas la candeur de Pindare, quoi qu’il en ait
s la gravité religieuse du témoignage. Il n’en est pas ainsi du poëte
romain
. Il semble presque se jouer de tout ce qu’il invo
rais Hémus ? » Mais il faut quelque chose de plus grave aux oreilles
romaines
que cette mythologie pittoresque, et le poëte rep
ncore un témoignage de Tite-Live, parlant de la victoire d’un général
romain
, Cossus. Il le croit consul, sur la foi de César
stige de grandeur et de respect public pouvait encore, dans les mœurs
romaines
, s’attacher au zèle affecté d’Auguste pour efface
sion ou l’effort du poëte. Il peindra de vives couleurs la corruption
romaine
; et, singulier hasard ! ce petit tableau d’impud
e épicurien de l’empire, le retour aux grands souvenirs de la liberté
romaine
, à cette vaillante jeunesse née de soldats labour
la grandeur de Rome. Drusus, celui que l’espérance trompée du peuple
romain
avait regardé comme un libérateur futur, venait d
n’a pas besoin des souvenirs de Delphes et d’Olympie, ni de ces fêtes
romaines
qu’il avait sous les yeux. Un salut d’allégresse
impides diamants, trésor de l’art hellénique retravaillé par le génie
romain
. Mais il ne reste rien que d’exquis pour le goût
d chez vous des républiques à son image : républiques parthénopéenne,
romaine
, ligurienne, cisalpine, où Naples, Rome, Gênes, M
euples tant de fois déçus par la vanité des paroles ! Est-ce l’Italie
romaine
, la république du monde romain, l’empire romain,
vanité des paroles ! Est-ce l’Italie romaine, la république du monde
romain
, l’empire romain, souveraineté universelle milita
es ! Est-ce l’Italie romaine, la république du monde romain, l’empire
romain
, souveraineté universelle militaire et tyrannique
ue l’homme soit esclave partout ! l’univers à la merci de toute armée
romaine
! » Ressuscitez donc le paganisme lui-même alors
ailles en feu de votre capitale ! Mais, pour ressusciter cette Italie
romaine
, turbulente sous les Gracques, servile sous l’ari
ne sera plus dans vos mains, Français ! mais dans la main de l’Italie
romaine
! L’Italie romaine ! la plus atroce tyrannie en m
os mains, Français ! mais dans la main de l’Italie romaine ! L’Italie
romaine
! la plus atroce tyrannie en masse qui ait jamais
es peuples qui tendent la main à l’oppression universelle de l’Italie
romaine
? où est le monde romain ? Cela n’a donc aucun se
main à l’oppression universelle de l’Italie romaine ? où est le monde
romain
? Cela n’a donc aucun sens, ou cela n’a qu’un sen
cela n’a qu’un sens odieux et absurde ; c’est de la ruine de l’Italie
romaine
que la liberté des peuples a surgi dans l’Europe
ous les Constantins héréditaires, un appui qui enlève au catholicisme
romain
une moitié de son poids dans tout l’Orient ? Oubl
de l’Helvétie qui étaient pour elle ce que la Dalmatie était pour les
Romains
, un grenier d’hommes ? Oubliez-vous que le Nord t
rée ; ni sens politique, puisqu’il y a eu depuis la chute de l’empire
romain
autant de politiques diverses et contraires qu’il
e chaîne des Alpes ? Ferez-vous jamais des sujets piémontais avec ces
Romains
qui de toutes leurs grandeurs n’en ont conservé q
ont conservé qu’une, leur nom ? Et, en mettant à part l’indépendance
romaine
des enfants de Rome, les restes ombrageux du mond
nt un prince électif possédant de droit immémorial la ville et l’État
romain
au centre de l’Italie. Ces deux caractères de pon
eraineté temporelle assez sérieuse et assez vaste affectée au pontife
romain
dans la hiérarchie des souverainetés européennes.
ope, ces princes et ces républiques ont dû chercher dans les pontifes
romains
une responsabilité réelle pour contenir cette cos
sciences ? XVII Mais cette souveraineté temporelle des pontifes
romains
est-elle assujettie à d’autres lois que les souve
es peuples de se donner à eux-mêmes le régime qui leur convient ; les
Romains
ne sont point hors la loi de ce droit des peuples
leur forme de gouvernement intérieur. Si donc il convenait aux États
romains
de modifier ou d’abolir chez eux la souveraineté
des peuples de modifier leur gouvernement ; un droit public des États
romains
, qui serait la pétrification de la souveraineté c
ns Rome : c’est absurde ! XVIII Que s’ensuit-il ? Que les États
romains
, comme tous les États du monde moderne, peuvent,
de s’ingérer, les armes à la main, dans les volontés libres du peuple
romain
, soit pour imposer le gouvernement temporel des p
désaffectionnera à jamais d’une maison de Savoie, maîtresse des États
romains
. Une monarchie piémontaise ne peut donc être la
philologiques les plus concluantes en matière de droit des gens ; les
Romains
ont surpassé sans contredit tous les autres peupl
a langue allemande qui partage cette propriété avec l’ancienne langue
romaine
. 19. Si les lois des douze tables furent les cout
s qui, toujours mobiles chez les autres tribus, furent fixées par les
Romains
sur le bronze, et gardées religieusement par leur
nes qu’héroïques. La civilisation marcha d’un pas plus réglé chez les
Romains
; ils perdirent entièrement de vue leur histoire
yptiens (Voy. l’axiome 28), est appelé par Varron le temps obscur des
Romains
; les Romains conservèrent dans la langue vulgair
l’axiome 28), est appelé par Varron le temps obscur des Romains ; les
Romains
conservèrent dans la langue vulgaire leur histoir
uvons encore, dans nos principes, une autre cause de cette marche des
Romains
, et peut-être cette cause explique plus convenabl
se qui avait été donnée aux premières cités du monde. La civilisation
romaine
partit de ce principe ; et comme les langues vulg
ires du Latium avaient fait de grands progrès, il dut arriver que les
Romains
expliquèrent en langue vulgaire les affaires de l
cs les avaient exprimées en langue héroïque. Voilà aussi pourquoi les
Romains
furent les héros du monde, et soumirent les autre
e dans les républiques aristocratiques. 84-96. Ancienne histoire
romaine
84. Dans un passage remarquable de sa Politi
bles à l’égard des plébéiens, dans les premiers siècles de l’histoire
romaine
. Au milieu de cette prétendue liberté populaire q
e de cet ordre. — C’est ce qui explique la clémence avec laquelle les
Romains
traitaient les vaincus ; ils se contentaient de l
rium), sous la condition d’un tribut supportable. — Si l’aristocratie
romaine
combattit toujours les lois agraires proposées pa
les autres mériter de les obtenir. Tel est le principe de l’héroïsme
romain
depuis l’expulsion des rois jusqu’aux guerres pun
le plus puissant moyen d’agrandissement. Autre principe de l’héroïsme
romain
, appuyé sur trois vertus civiles : confiance magn
à les trois caractères qui distinguent exclusivement la jurisprudence
romaine
. 92. Les faibles veulent les lois ; les puissants
’Halicarnasse, devait être mieux informé que Tite-Live des antiquités
romaines
, puisqu’il écrivait d’après les mémoires de Varro
ous les états monarchiques ou républicains ont reçu le corps du droit
romain
, et celui du droit canonique. 93. Dans les démocr
s. Cet axiome confirme par son contraire ce qu’on a dit de l’héroïsme
romain
pour tout le temps antérieur aux Gracques. 94. Pl
u les invasions des barbares, ou les colonies les plus lointaines des
Romains
, ou celles des Européens dans les deux Indes. Le
ivage du Latium une colonie grecque, qui, vaincue et détruite par les
Romains
, sera restée ensevelie dans les ténèbres de l’ant
antiquité et veut y mettre quelqu’ensemble, ne trouve dans l’histoire
romaine
que sujets de s’étonner ; elle nous parle d’Hercu
rquin l’Ancien, fils du Corinthien Démarate, d’Énée, auquel le peuple
romain
rapporte sa première origine. Les lettres latine
école tant célébrée de Crotone n’avait pu pénétrer jusqu’à Rome. Les
Romains
ne commencèrent à connaître les Grecs d’Italie qu
systèmes sur cette base, et se ranger à l’opinion des jurisconsultes
romains
, selon lesquels le droit naturel a été ordonné pa
ium, ou dieux consacrés par les peuples, comme Romulus, que le peuple
romain
appela après sa mort Dius Quirinus. Ces trois axi
e lia d’une amitié étroite avec Jacques Colonna, de la grande famille
romaine
de ce nom ; cette amitié, fondée sur un goût comm
Colonna avait emmené avec lui, pour égayer cet exil, quelques jeunes
Romains
de la domesticité de sa famille. Cette société po
z. Jacques Colonna donna Pétrarque à son oncle le cardinal. Ce prince
romain
logea Pétrarque dans son palais d’Avignon, et tra
é chez les barbares. Une épître politique toute vibrante du sentiment
romain
des Tite-Live et des Tacite proteste éloquemment
l’image de Laure l’obsédait le jour et la nuit, comme celle des dames
romaines
obsédait saint Jérôme dans son désert. Le poète r
fut alors aussi qu’il conçut et qu’il écrivit son poème épique, plus
romain
qu’italien, sur les victoires de Scipion en Afriq
ans, pour être couronné et pour mourir. La pompe fut digne du peuple
romain
et du premier des poètes vivants ; le Capitole re
’autorité du roi Robert de Naples que par celle du sénat et du peuple
romain
, on lui a décerné le droit de porter la couronne
rier, de hêtre ou de myrte, à son choix ; enfin on le déclare citoyen
romain
, en récompense de l’amour qu’il a constamment man
à Parme et bientôt à Rome l’esprit et les formes de l’antique liberté
romaine
. Son éloquence rappelait Cicéron comme sa poésie
dain, magnifique, venait de succéder à des papes plus monastiques que
romains
, Rome lui envoya une députation pour le supplier
ns ses murs. En passant à Parme, cette nombreuse ambassade de princes
romains
s’adjoignit Pétrarque comme orateur de Rome. Pétr
acultés individuelles en ayant perdu sa nationalité. Elle enfante des
Romains
, et elle ne nourrit que des Italiens. L’énergie d
États et avec la servitude des institutions pour lesquels ces natures
romaines
devaient vivre ; en sorte que cette noble et bell
tole. Il s’indignait contre l’insolence de ces deux ou trois familles
romaines
qui tyrannisaient sa patrie en l’absence des pape
à Rome contre les princes, presque tous armés et fortifiés, des États
romains
. Il aimait mieux régner au Capitole de nom que de
de la liberté, de la puissance et de la gloire du sénat et du peuple
romain
. Comment conciliait-il tout cela avec l’autorité
eux du pape, dont il affectait de rétablir l’autorité sur les princes
romains
; citoyen libérateur aux yeux du peuple, dont il
Rienzi régna avec un pouvoir absolu sous le nom du pape ; les princes
romains
, conduits par le prince Colonna, voulurent en vai
e la famille des Colonne. Cette terreur rendit la paix à la campagne
romaine
et à la ville. Rienzi promulgua des décrets de ré
envoyés tous les États d’Italie à adhérer à sa restauration du monde
romain
. Les titres qu’il prenait dans ses dépêches aux p
l osa écrire d’Avignon, sous les yeux des papes, une lettre au peuple
romain
et au tribun ; cette lettre éloquente et amère ét
par ce fragment de sa lettre : « S’il faut perdre, dit-il au peuple
romain
, la liberté ou la vie, qui est-ce parmi vous (s’i
é ou la vie, qui est-ce parmi vous (s’il lui reste une goutte de sang
romain
dans les veines) qui n’aimât mieux mourir libre q
e, les mains liées derrière le dos, sont devenus tout à coup citoyens
romains
, et, qui pis est, vos tyrans. Faut-il s’étonner q
la gloire et la liberté de Rome, qu’ils aiment à voir couler le sang
romain
, quand ils se rappellent leur patrie, leur servit
us le voudrez. De leur naissance, de leur nom ? Ils se vantent d’être
Romains
et croient l’être devenus, à force de le dire, co
eurer, quand je pense qu’ils trouvent indigne d’eux ce nom de citoyen
romain
que tant de héros ont fait gloire de porter ! « Q
r d’un pied superbe les cendres de vos ancêtres, ils ne seront jamais
Romains
. La voilà vérifiée la prédiction de ce poète qui
le vôtre. » XXV L’enthousiasme pour la renaissance de l’Italie
romaine
l’emportait, comme on le voit ici, dans l’âme de
ue le nom d’une capitale morte et la faveur mobile d’une municipalité
romaine
. Il se faisait proclamer chevalier de l’univers ;
la démence et la fureur, avait fait jeter les Colonne et les princes
romains
dans les cachots du Capitole ; puis, après avoir
, et il avait demandé dans un discours d’apparat leur grâce au peuple
romain
; le peuple avait applaudi à la grâce comme au su
ons, co-héritières de Rome, qui sont nées du démembrement de l’Empire
romain
et dont le catholicisme persistant marque encore
cette seconde carte ? Les limites du « monde barbare » et du « monde
romain
» au ive siècle de notre ère. Cette involontaire
involontaire comparaison nous apparut énormément suggestive. Le monde
romain
et le monde catholique d’une part, le monde barba
fondaient géographiquement. Les peuples qui furent sujets de l’Empire
romain
au ive siècle, étaient ceux-là même qui, douze s
papisme ; de même que les « barbares », demeurés à l’abri du contact
romain
, se métamorphosaient, au seuil de l’histoire mode
ofonde signification. Cette simple ligne qui, sur la carte, sépare le
romain
du barbare et le catholique du réformé, nous rens
qui, par la distance ou la résistance, put se soustraire à l’emprise
romaine
. Contre l’apparente artificialité de ce point de
e cas contraire : les peuples dont les origines sont pures du contact
romain
, qui demeurèrent « barbares », c’est à dire eux-m
de la Réforme par les peuples du Midi et leur réduction en provinces
romaines
il y avait un lien. Simplement énoncée, sans l’in
. Cinq campagnes suffirent à César pour réduire la Gaule en provinces
romaines
et sans même que Rome eût à s’en occuper, le géné
ésar, le Celte, maître de la Gaule, tombe aussitôt sous la domination
romaine
. D’un seul coup, pour ainsi dire, l’indépendance
ntôt dans l’obéissance, à un moment où la Gaule étant vide de troupes
romaines
, rien ne semblait s’opposer au succès d’un soulèv
comme un torrent dévastateur, aux regards épouvantés des Grecs et des
Romains
, pillant Delphes et Rome, puis à Troie, sur les b
éfinitivement établi en Gaule — le Celte, effroi de tous, et dont les
Romains
avaient gardé une terreur telle qu’ils avaient cr
leur adoption enthousiaste et sans limites des idées et des pratiques
romaines
. Du panthéon gaulois rien ne subsiste sous le rég
atiques romaines. Du panthéon gaulois rien ne subsiste sous le régime
romain
. Tout le droit celtique périt. Les anciennes mœur
mente, que le lien impérial s’est rompu, la Gaule demeure jalousement
romaine
, s’obstine à maintenir dans l’Occident l’intégrit
tielle ? Comment oserait-on soutenir que quatre à cinq siècles de vie
romaine
en Gaule ont pu ne pas marquer d’une empreinte in
ionnés par les annalistes ou les juristes que sous l’appellation de «
Romains
». Et nous voyons dans cette appellation la sanct
enu : que le Celte avait positivement et littéralement acquis une âme
romaine
, que l’ex-barbare était pour jamais dénaturé… ∴
ux prime la clameur oratoire — bien loin de disparaître avec le monde
romain
, devaient à travers les siècles et jusqu’à nos jo
de complète barbarie la Gaule s’achemina rapidement, sous l’hégémonie
romaine
, vers une ère de prospérité et un degré de civili
a faiblesse morale du Gaulois après ces quatre siècles et demi de vie
romaine
? Le spectacle est merveilleux, nous le confesson
a paralysie1. Avant tout soucieux de jouir des bienfaits de la « paix
romaine
», il s’y laisse ensevelir avec son individualité
du nouveau sujet de Rome au sein de cette félicité nouvelle. L’Empire
romain
en décomposition a contaminé de son étreinte les
té. Et à mesure qu’elle croissait en force, elle envahissait le monde
romain
, « se coulait peu à peu dans le moule de l’organi
fidèles. Peu à peu, tandis qu’elle s’insinue dans l’Empire, l’esprit
romain
la pénètre et modifie sa constitution. A mesure q
bstitution ! Aussi clairement qu’on voit naître et s’épanouir une âme
romaine
dans l’individu gaulois, pareillement se découvre
ne Eglise robuste et toute-puissante, héritière du nom et de l’esprit
romains
. On sait ce qui résulta du contact. L’Eglise doué
Francs se fait nommer, par l’empereur d’Orient, consul et patrice des
Romains
. Ce titre achève de latiniser les conquérants, d’
ser les conquérants, d’en faire les soldats officiels de la « cause »
romains
en même temps que les soldats du dieu romain entr
ficiels de la « cause » romains en même temps que les soldats du dieu
romain
entre tous. Les fondateurs de « l’unité du territ
les âmes. Les Mérovingiens sont, comme on l’a dit, de « vrais princes
romains
» ; c’est l’imperium qu’ils exercent, sans contrô
ls exercent, sans contrôle possible de la part de la nation, c’est de
Romains
qu’ils s’entourent et dont ils subissent l’influe
ont ils subissent l’influence, et c’est dans les cadres de la société
romaine
que s’organise et se développe le jeune Etat. Et
de certaines apparences contradictoires, c’est toujours la tradition
romaine
qui continue à prédominer et la même atmosphère l
e dans le monde et qu’elle apparaît dans l’histoire : sous des traits
romains
, portant en elle l’esprit romain, parlant la lang
t dans l’histoire : sous des traits romains, portant en elle l’esprit
romain
, parlant la langue romaine, et invariablement mai
es traits romains, portant en elle l’esprit romain, parlant la langue
romaine
, et invariablement maintenue dans la voie du roma
es nations européennes, le fait d’avoir ou de n’avoir pas une origine
romaine
, d’être né en dedans ou en dehors de l’Empire. Il
lle-même. L’autre monde Si nous sortons des cadres de l’Empire
romain
, en franchissant le limes fatidique, le spectacle
appelait « Germanie supérieure et Germanie inférieure » dans l’Empire
romain
n’était pas la Germanie véritable. Auguste d’aill
rviendrait pas à s’assimiler cet autre monde. Grâce lui, la politique
romaine
fut dominée par cette maxime, et les guerres entr
germanique, dirait-on — semble méthodiquement ruiner tout ce que les
Romains
tentent de ce côté. Le terrain est impropre aux g
tigués de payer le tribut, chassent ou mettent en croix les officiers
romains
et infligent une défaite aux troupes impériales.
de compte, après tant de campagnes dures et meurtrières, l’hégémonie
romaine
n’a pu s’établir d’une manière fixe sur un point
rtance de ce simple fait, rappelons-nous l’état de la Gaule, province
romaine
, au quatrième siècle, cette aliénation totale de
illent à coups de flèches, jusqu’au onzième siècle, les missionnaires
romains
. Au début du treizième siècle, certaines parties
nce chrétienne s’est donc exercée beaucoup plus tard que sur le monde
romain
. Vainqueur donc, le christianisme le fut finaleme
ui-même, de se vouloir un primitif dans sa forêt plutôt qu’un citoyen
romain
, élégant mais corrompu et aliéné (au sens étymolo
’instinct, après qu’il se fut laissé naïvement séduire par la faconde
romaine
. En Hermann, la Germanie, surprise et peut-être h
rs que la Gaule vaincue accepte passivement son absorption en la cité
romaine
, la Germanie, se rattachant aux ancêtres, grâce à
amer, Pense-t-on que s’ils eussent été réduits naguère en provinciaux
romains
, l’instinct d’une si farouche résistance au dogme
dividualité ethnique des seconds. L’apparente fusion du barbare et du
romain
, opérée durant le moyen âge au sein du christiani
vé le limes antique — cet immense retranchement qui séparait l’Empire
romain
des Barbares du Nord — et prouvé que, par-delà le
’est efforcée de vaincre le destin que lui imposa l’initiale conquête
romaine
. A deux reprises elle a tenté de s’affranchir, po
re constatation du début : la quasi-coïncidence géographique du monde
romain
et du monde catholique d’une part, du monde barba
conquête, de l’atrophie de leurs primitives énergies sous l’hégémonie
romaine
. C’est ainsi que l’échec de la Réforme, ailleurs
lument normal que ceux-ci, demeurés sains et originaux sous le vernis
romain
, aient brisé leurs entraves spirituelles alors qu
affirmait-on avec un dédaigneux sourire dans l’entourage du vice-dieu
romain
. Opinion traditionnelle et pieusement conservée d
it de leur tardive et partielle acceptation de la civilisation à base
romaine
, c’est à dire des êtres naïfs et entiers, primiti
l’Allemagne vers une existence nouvelle, purifiée de toute suprématie
romaine
, une de ces extraordinaires figures placées au se
nde endormie. « Ma nation jadis si grande, disait-il, chantée par les
Romains
eux-mêmes, et connue par ses hauts faits, est mis
villes, la petite noblesse et le peuple contre la féodalité d’esprit
romain
, échoua à la vérité : mais le succès de ses innom
peuples demeurés naguère en dehors du cercle d’influence de l’Empire
romain
, les Saxons, qui a donné le signal de la révoluti
r sa prééminence, de se dire, dans le passé, le fils aîné de l’Empire
romain
, et, plus tard, le fils aîné de l’Eglise. Plus cl
antiques traditions, loin de l’atmosphère corruptrice émanée du monde
romain
. C’est sur cette permanence de l’esprit ethnique
appartenons, sinon des fragments détachés et transformés de l’Empire
romain
? » — on provoque le sourire de l’incrédulité. Qu
cestralité quasi-légendaire ? Toute trace de l’incorporation au monde
romain
est effacée depuis que la nation est devenue elle
itable émasculation qu’ils ont subie dans les siècles de la décadence
romaine
, une dévirilisation précoce restreignant leurs ca
ence, les peuples latins sont restés les héritiers de la civilisation
romaine
, du fonds des idées latines, et dans cet héritage
qui pût leur arriver était d’être conquis par un peuple étranger. Les
Romains
leur rendirent ce service ; nos ancêtres, à propr
e fut saisie contre la Réforme ? Un reste de soumission à la conquête
romaine
. Dans l’impossibilité de s’affranchir de Rome, je
ge de l’âme comme son patrimoine sacré ; elle agit comme une province
romaine
qui se rattache au tronc ; et tous ceux qui voulu
histoire. La race indigène a été conquise deux fois, d’abord par les
Romains
, puis par les Francs. On a répété que la Révoluti
Gaulois émancipé des Francs. Tout le monde peut voir que la conquête
romaine
dure encore ; la crainte de Rome est restée la re
mille ans d’histoire, rattache la France d’aujourd’hui à la province
romaine
appelée Gaule. L’état de misère intérieure, plus
ale, de ses habitants, par Rome, et de son maintien dans la tradition
romaine
. Cet état pathologique n’a donc pas les raisons s
demande, en ces traits de dégénérescence, le fruit de la civilisation
romaine
? Qui se refuserait à voir dans ce « mal mystérie
ancêtres l’ont contracté alors que, vaincus, ils ont inhalé le poison
romain
. Dès lors le sang de la race a charrié un germe m
lable, s’ils n’étaient pas fils de barbares, demeurés purs du contact
romain
? Intellectualisme et décadence A nos yeux
ttérature, la science, l’art, la philosophie des nouveaux provinciaux
romains
et s’imbibe de leur spiritualité. Mais par ailleu
tualité vraie, certains peuples, qui n’eurent point part à l’héritage
romain
, nous dépassent incontestablement. Notre intellec
éritier des civilisations antiques, représentant de Rome et de l’idée
romaine
dans le monde, est un de ses attributs permanents
nches de l’arbre latin ne sont pas en rapport avec elles. La médaille
romaine
offre, à son envers, une image dont les traits de
, en fin de compte, que les peuples qui se rattachent à la conception
romaine
et qui en vivent — alors même qu’ils en meurent —
ation profonde du personnage : « Le dernier représentant de l’élément
romain
parmi nous fut ce sublime organisateur disciplina
it comme magnétiquement le Barbare des premiers siècles vers l’empire
romain
. Il y a enfin le prestige du passé, l’un des plus
e chair et de notre conscience tout ce que nous devons à nos origines
romaines
, et que nous vivions une autre existence purifiée
des tentatives conçues ou réalisées contre la prépotence de l’Eglise
romaine
. Malheureusement ces tentatives, en y comprenant
tionnaires du clergé séculier et tous les affiliés du clergé régulier
romain
aux membres d’une association non autorisée et de
e si, d’une part, une telle mesure créerait, parmi les fonctionnaires
romains
, un grand nombre de mécontents et même d’enragés,
nque et dans un temps relativement proche, à se débarrasser de la foi
romaine
, on peut, dès ce jour, creuser leur fosse et prép
conquérir ce résultat — des nations latines purifiées de la contagion
romaine
— le passé nous démontre la stérilité des demi-me
ce, en admettant même que cette mesure affaiblit en nombre les forces
romaines
; le péril subsisterait donc redoutable. On pourr
q ans par Bismarck pour la défense de l’esprit allemand contre l’idée
romaine
n’est pas pour encourager les espoirs de ce côté
re aussi radicale que l’interdiction pure et simple de toute pratique
romaine
sur l’étendue d’un territoire. Je veux parler de
songe se resserre ; mais de là à entrevoir une époque où tout vestige
romain
aura disparu des consciences, où la sécession int
pourtant combien se prouvent-ils imbus de principes et de sentiments
romains
! Ils le prouvent jusque dans leur anticatholicis
olons des Etats-Unis jusqu’à celui des Grecs antiques conquis par les
Romains
, exemple auquel nous avons déjà fait allusion. Co
étropole, et à ouvrir un champ nouveau à l’activité des congrégations
romaines
, jésuites et autres : ce qui fait que nos colonie
obal, sans résultat. Le groupe qui tenta de renverser le Catholicisme
romain
échoua. Le groupe des vrais Révolutionnaires écho
Chapitre X. Des
Romains
; de leurs éloges, du temps de la république ; de
s, du temps de la république ; de Cicéron. En passant des Grecs aux
Romains
, nous éprouvons à peu près le même sentiment qu’u
température de la Grèce. À Rome, tout fut grave, lent et austère. Les
Romains
, pendant cinq cents ans, plus brigands discipliné
lphes pendant six cents ans, et cependant il n’était né aucun artiste
romain
. Semblables aux Tartares qui, quinze cents ans ap
es dépouilles, joignent un faste étranger à leur pauvreté réelle, les
Romains
dans leur gloire même devaient faire pitié aux Gr
tes les idées d’un peuple, manifestées au-dehors par des sons. Or les
Romains
des premiers siècles, vivant parmi les charrues e
peut-être à étendre les idées de ce peuple et son langage ; mais les
Romains
, pendant près de six cents ans, furent privés de
et l’Afrique ; tout cela était autant d’obstacles à ce que la langue
romaine
prît ou conservât une certaine unité de caractère
ertaine unité de caractère ; peut-être même la facilité qu’eurent les
Romains
de puiser chez les Grecs tout ce qui manquait au
Périclès, et Hortensius à Eschine. Longtemps avant cette époque, les
Romains
eurent la coutume de louer leurs grands hommes ;
urd’hui perdus. De tant de milliers d’éloges prononcés sur la tribune
romaine
, il ne nous reste qu’une seule phrase de l’éloge
quefois que le même homme qui avait loué le destructeur de la liberté
romaine
, ait eu le courage de louer Caton, vengeur et mar
lammes étant consul, ce sénat qu’il avait sauvé du carnage, ce peuple
romain
qu’il avait dérobé au joug et à la servitude, et
sé beaucoup de détails sur celle qui avait lieu chez les Gaulois. Les
Romains
eurent leur interdiction de l’eau et du feu. Plus
s violences particulières 99. Il est certain que dans la législation
romaine
ce ne sont que les préteurs qui introduisirent la
er une lettre ; aussi dans les anciennes formules de la jurisprudence
romaine
, imitée des formules sacrées, on disait : une vir
à tout ceci deux preuves tirées de la jurisprudence et de l’histoire
romaines
: ce ne fut que vers les derniers temps de la rép
ouvèrent dans le premier cas : le traité qu’ils avaient fait avec les
Romains
leur avait assuré la conservation de leur vie, de
matérielle, les édifices, urbs dans la langue latine ; mais comme les
Romains
s’étaient servis dans le traité du mot civitas, q
n matière de droit. Ces sectæ temporum caractérisent la jurisprudence
romaine
, d’accord en ceci avec tous les peuples du monde.
les sectes des philosophes que certains interprètes érudits du Droit
romain
voudraient y voir bon gré malgré. Lorsque les Emp
ithète incivile. C’est la dernière secta temporum de la jurisprudence
romaine
qui commença dès la république. Les préteurs trou
urs trouvant que les caractères, que les mœurs et le gouvernement des
Romains
étaient déjà changés, furent obligés pour appropr
Section 16, objection tirée du caractere des
romains
et des hollandois, réponse à l’objection On m’o
ivains donnent à leurs dévanciers, ne convient plus présentement. Les
romains
ne ressemblent plus, continuera-t-on, aux anciens
tement. Les romains ne ressemblent plus, continuera-t-on, aux anciens
romains
si fameux par leurs vertus militaires et que Taci
, de la couronne d’Armenie, auroit eu moins de peur du céremonial des
romains
, ajoûte l’auteur que j’ai cité, s’il les avoit mi
t deux peuples composez de soldats, et qui se soulevoient dès que les
romains
vouloient exiger d’eux d’autres tributs que des s
ers que les bataves faisoient la guerre pour les étrangers. Quant aux
romains
, je répondrai que lorsque le reste de l’Europe vo
s le furent autrefois dans la discipline militaire. Peut être que les
romains
nos contemporains montreroient encore cette modes
t cette hauteur dans le danger qui faisoient le caractere des anciens
romains
, si leurs maîtres n’étoient pas d’une profession
a du courage, comme on fait des vers dès qu’on est né poëte ? Si les
romains
ont réellement dégeneré, ce n’est point certainem
ème siècle. — § I. Considérations sur la grandeur et la décadence des
Romains
. — Bossuet et Montesquieu comparés. — § II. Du si
l’abandon. § I. Considérations sur la grandeur et la décadence des
Romains
. — Bossuet et Montesquieu comparés. C’est à Mo
e est le livre des Considérations sur la grandeur et la décadence des
Romains
. Il n’importe guère plus de savoir si l’idée lui
, y remarque les historiens et surtout les historiens de la décadence
romaine
; c’est Montesquieu lui-même qui prend date, et p
i prend date, et par d’admirables réflexions sur la chute de l’empire
romain
révèle une pensée en travail, et met la main sur
ors-d’œuvre littéraire, c’est le sujet. En ce qui regarde la grandeur
romaine
, il semble que Montesquieu en ait mieux vu les ca
hir avant de l’atteindre. Toutes ces causes politiques de la grandeur
romaine
sont expliquées par Montesquieu avec une clarté s
té des exemples. Quant au rôle prépondérant du sénat dans la grandeur
romaine
, il s’en faut que Montesquieu l’ait découvert le
ième siècle qui le dévoile. Montesquieu connaît les talents du peuple
romain
; il connaît moins ses vertus. N’est-il pas étran
ans un discours de sa jeunesse79, il avait traité de la politique des
Romains
dans la religion ; il est vrai qu’il s’agit de la
, dans les premiers siècles de l’Église, sur tous les points du monde
romain
, partout où il y avait des hommes vivant en socié
ons reconnaissantes. L’auteur de la Cité de Dieu explique la grandeur
romaine
par le dévouement. Il met les Romains au-dessus d
té de Dieu explique la grandeur romaine par le dévouement. Il met les
Romains
au-dessus de leurs dieux, et il fait de la fortun
ités terrestres ! Pour connaître le détail d’exécution de la grandeur
romaine
, il faut lire Montesquieu ; pour en connaître l’â
t à voir de plus loin la ville », et la substitution d’un faux peuple
romain
au vrai peuple détruit par les guerres civiles et
est singulier qu’il se taise : c’est le coup porté à la constitution
romaine
par les Gracques. Le nœud du drame est à cette ép
tudes qui l’y mènent. Le Discours sur l’usage de la religion chez les
Romains
l’en approche ; les Lettres persanes l’en distrai
déjà s’y essayer. Les Considérations sur la grandeur et la décadence
romaines
en sont comme le préambule. C’est son penchant le
icienne à Rome, et plus voyagé que Montesquieu lui-même dans le monde
romain
, alors l’univers. Que n’a pas su saint Augustin d
sa vie. IV Celle de Cicéron était répandue dans tout l’univers
romain
et décimée par tout le monde, en sorte que ce n’e
goût et le temps des études. Cet amour était très habituel aux grands
Romains
, nourris par la louve, et fils de Cincinnatus, le
logique et expérimentale, caractère de la haute et sévère raison des
Romains
. Enfin il s’élevait de raisonnements en raisonnem
ui, en parlant au jour, gravent pour l’éternité. VI L’éloquence
romaine
, née des institutions libres, aristocratiques et
ngue du forum, du sénat, des tribunaux, du peuple, avait instruit les
Romains
des convenances et des moyens de l’art oratoire.
Romains des convenances et des moyens de l’art oratoire. Tout citoyen
romain
était orateur dans la mesure de son esprit et de
oulever ; Hortensius, à le charmer ; Catilina, à renverser la société
romaine
; César, à corrompre la multitude afin de l’asser
icéron, à l’âge de vingt-quatre ans, homme nouveau comme disaient les
Romains
, c’est-à-dire sans illustration héréditaire sur s
à Rome un peu du rythme de la poésie ; l’orateur était pour le peuple
romain
un musicien de la pensée ou de la passion. Ces or
chose qui pût t’arrêter, c’est que je vivais encore. Deux chevaliers
romains
ont offert de te délivrer de moi, et ont promis d
rononce : son silence est un décret. « J’en dis autant des chevaliers
romains
, de ce corps honorable qui entoure le sénat en si
n. Crains-tu les reproches de la génération suivante ? Mais le peuple
romain
qui t’a conduit de si bonne heure par tous les de
tes ancêtres, sans te connaître autrement que par toi-même, le peuple
romain
obtient donc de toi bien peu de reconnaissance, s
que Rome même ! toi, nommé dans tous les temps le soutien de l’empire
romain
! tu préserveras de la rage de ce brigand tes aut
s consacra, comme nous l’avons dit en commençant, à donner aux jeunes
Romains
les préceptes de l’art oratoire, dont il leur ava
e une dépouille, quand tu l’as foulée aux pieds en présence du peuple
romain
, m’effrayer par de semblables menaces ? Si tu veu
t était que, toutes les fois qu’il s’était agi de l’intérêt du peuple
romain
, jamais la sagesse ni la fidélité du sénat n’avai
au même parti, Sulpicius, qui croissait pour la gloire de l’éloquence
romaine
, attaquant témérairement ceux avec qui on l’avait
ux dans l’indignation, lisez ces passages de son allocution au peuple
romain
à son retour dans sa patrie, après ses biens rest
et que du style, mais quel style ! Discours de Cicéron au peuple. «
Romains
, dans le temps où j’ai fait le sacrifice de ma vi
posséder. XII « Pourquoi donc toutes ces paroles ? pourquoi,
Romains
? C’est pour vous faire sentir que tous les moyen
e vous-mêmes, nous les recevons tous à la fois de la faveur du peuple
romain
tout entier. En même temps que la grandeur de vot
qu’autant que la république me le permettra. XIV « En un mot,
Romains
, quatre espèces d’hommes ont cherché à me perdre.
nfait, et ce souvenir lui-même est un nouveau payement. XV «
Romains
, je garderai religieusement la mémoire de ce que
ur étendre et assurer tous vos avantages et tous vos intérêts. « Oui,
Romains
, vous que j’honore et que je révère à l’égal des
es sujets grecs dont les termes mêmes sont étrangers à la plupart des
Romains
. « Les épicuriens, dit-il, pensent tout simpleme
toute l’histoire des écoles, des sectes, des philosophies grecque et
romaine
, il combat énergiquement le scepticisme ou la phi
it pas homme public à la mesure de Cicéron ; plus libre que l’orateur
romain
comme orateur, il n’avait à lutter ni contre les
ictorieusement de cette tentative par des exemples d’autres écrivains
romains
: « Quant à moi, dit-il, qui, au milieu des souc
ssions publiques, crois n’avoir jamais déserté le poste que le peuple
romain
m’avait confié, je crois devoir aussi, dans la me
us éloquentes plumes ? Elles sont du consul, de l’orateur, du lutteur
romain
contre Catilina, du sauveur de la patrie, du maît
leçons, s’écrie le philosophe du moyen âge, en étudiant le philosophe
romain
. Goûter Cicéron, s’écrie à son tour l’esprit le p
ter l’art oratoire à un point encore plus élevé que nos prédécesseurs
romains
, je m’efforce avec plus de zèle encore de mettre
hautement exprimée, sur les mystères de la religion de son temps. Les
Romains
étaient très tolérants sur ces matières, pourvu q
’à éterniser leur mémoire ? Témoin celui qui dit : « Ici sur Ennius,
Romains
, jetez les yeux ; Par lui furent chantés vos célè
e moyen de me rendre utile que d’écrire pour éclairer et consoler les
Romains
; je me flatte qu’on me saura gré de ce qu’après
Chapitre XVII. Derniers chants du polythéisme
romain
. — Pervigilium Veneris. — Sénèque. — Stace. Parm
Parmi les derniers et trop rares débris de la poésie lyrique chez les
Romains
, il faut placer un poëme, de date incertaine peut
gme mythologique des Grecs, et qui, pour ainsi dire, la personnifiait
romaine
? Il serait bien peu vraisemblable que, dès le te
ue, dès le temps où ces images étaient incessamment sous les yeux des
Romains
, la fête de Vénus, placée par la tradition à une
ur le culte devait, avec le progrès de la grandeur et de la politesse
romaines
, accréditer de préférence les autels de la déesse
fureurs de ce hideux artiste plaisaient à l’imagination corrompue des
Romains
: et, comme jadis la pompe lyrique et musicale av
œuvres déclamatoires qui certainement ne parurent pas sur le théâtre
romain
. Vous y sentez, non l’image des temps héroïques,
me de l’art s’éteint, comme celui de la vertu. Ainsi mourait le génie
romain
, glacé par la terreur et avili par la servitude.
uble charme de l’éloquence et des vers, le maître sacré des cantiques
romains
, est célébré. « Heureuse et trop fortunée région,
gesticulant les infamies de l’antiquité fabuleuse. Il falloit que les
romains
se fussent mis en tête que l’operation qu’on fero
des pantomimes parmi les causes de la corruption des moeurs du peuple
romain
, et des malheurs de l’empire. En effet, les romai
s moeurs du peuple romain, et des malheurs de l’empire. En effet, les
romains
, comme on va le voir, devinrent fous de cette esp
e et Batylle, qui ont rendu leurs noms aussi célebres dans l’histoire
romaine
, que le peut être dans l’histoire moderne le nom
ermis d’user de cette expression, en Italie que dans nos contrées. Un
romain
qui veut bien quitter la gravité de son maintien
i marquez, qu’ils sont faciles à reconnoître lorsqu’on les revoit. Un
romain
qui veut parler en secret à son ami d’une affaire
ns qui ne parloient point pussent toucher infiniment des grecs et des
romains
, dont ils imitoient l’action naturelle. J’allegue
mimes ? Ce qui est certain, c’est que l’art des pantomimes charma les
romains
dès sa naissance, qu’il passa bien tôt dans les p
u’il subsista aussi-long-temps que l’empire. L’histoire des empereurs
romains
fait mention plus souvent des pantomimes fameux q
ion plus souvent des pantomimes fameux que des orateurs célebres. Les
romains
étoient épris des spectacles, comme on le voit da
mettent à la musique se donnent à la théatrale pour delecter. or les
romains
préferoient les représentations des pantomimes à
sénateurs de fréquenter les écoles des pantomimes, et aux chevaliers
romains
de leur faire cortege dans les ruës. On n’avoit p
les factions du cirque, dont il est parlé si souvent dans l’histoire
romaine
, épouserent des troupes de pantomimes. Ces factio
qu’elle fait songer à quelque très belle Vie de Plutarque, — côté des
Romains
. J’aurai, pour vous la remettre sous les yeux, un
brairie scolaire. Les deux premiers volumes de sa grande Histoire des
Romains
paraissaient en 1843 et 1844, et lui valaient d’ê
entaire, debout et même à cheval, avec les larges façons d’un préteur
romain
de la bonne époque pacifiant une province. Mais s
l et son apologie. C’est en lisant le second volume de l’Histoire des
Romains
, où déjà Caïus Gracchus, si sympathique, semble u
n, mais muni d’expérience historique, et de prudence et d’obstination
romaines
: quelque chose comme un idéologue pratique (je v
Cincinnatus à sa charrue, M. Victor Duruy retourna à son Histoire des
Romains
. Il changeait ainsi de besogne, mais non de pensé
re ; mais, en sondant notre vieux sol gaulois, j’y rencontrai le fond
romain
, et pour le bien connaître je m’en allai à Rome.
ne fois là, je reconnus que la Grèce avait exercé sur la civilisation
romaine
une puissante influence ; il fallait donc reculer
es, de plus sûres méthodes. Dans son Résumé général de l’Histoire des
Romains
, morceau d’une gravité, d’une majesté toute romai
de l’Histoire des Romains, morceau d’une gravité, d’une majesté toute
romaines
, et d’une plénitude et d’une fermeté de pensée et
ifié les innombrables scènes. Le « résumé général » de l’Histoire des
Romains
et celui de l’Histoire des Grecs ressemblent à l’
et de même, si c’est en somme par la vertu que grandit la république
romaine
, dire que, avant de mourir par les barbares, l’Em
e qu’il lui reproche de n’avoir pas eu assez. Après tout, la conquête
romaine
, relativement douce aux vaincus, substitua aux lo
Rome (car cette vie d’un bon Français éveille aisément des souvenirs
romains
), ou tel Condorcet, traqué, écrivant son Esquisse
e à peine compter pour des joies le succès européen de l’Histoire des
Romains
, et l’admission de M. Duruy dans trois Académies.
et le pessimisme d’amateur. Candor ingenuus, comme disaient ses chers
Romains
. De telles figures sont bonnes à regarder. Elles
uels principes et par quelles règles la société grecque et la société
romaine
se sont gouvernées. On réunit dans la même étude
société romaine se sont gouvernées. On réunit dans la même étude les
Romains
et les Grecs, parce que ces deux peuples, qui éta
ucation, qui nous fait vivre dès l’enfance au milieu des Grecs et des
Romains
, nous habitue à les comparer sans cesse à nous, à
st l’habitude qu’elle a prise d’avoir toujours l’antiquité grecque et
romaine
devant les yeux. Pour connaître la vérité sur ces
is montre qu’une religion primitive a constitué la famille grecque et
romaine
, a établi le mariage et l’autorité paternelle, a
’elles a laissé en lui. Observons les Grecs du temps de Périclès, les
Romains
du temps de Cicéron ; ils portent en eux-mêmes le
l’immolation de la victime et à la cuisson de sa chair23. Le tombeau
romain
avait de même sa culina, espèce de cuisine d’un g
et dira : Celle-ci est maintenant une divinité bienheureuse32. » Les
Romains
donnaient aux morts le nom de dieux Mânes. « Rend
’autant que les vivants les honoraient d’un culte38. Les Grecs et les
Romains
avaient exactement les mêmes opinions. Si l’on ce
ise eu sa présence. Il y avait un jour de l’année, qui était chez les
Romains
le 1er mars, où chaque famille devait éteindre so
xistence du brahmane négligent. » Les Hindous, comme les Grecs et les
Romains
, se figuraient les dieux avides non seulement d’h
trouverait d’autres preuves dans les rites religieux des Grecs et des
Romains
. Dans tous les sacrifices, même dans ceux qu’on f
ammairien Servius, qui était fort instruit des antiquités grecques et
romaines
(on les étudiait de son temps beaucoup plus qu’au
anciennes générations, dans la race d’où sont sortis les Grecs et les
Romains
, out eu le culte des morts et du foyer, antique r
re ces vieilles croyances et la constitution de la famille grecque et
romaine
. Le culte des morts ne ressemblait en aucune mani
i le protégeait contre le contact et même le regard des profanes. Les
Romains
le cachaient au milieu de leur maison. Tous ces d
ns les Védas et qu’on en voit des vestiges dans tout le droit grec et
romain
, fut que le pouvoir reproducteur résidait exclusi
ce sont enfin plusieurs dispositions importantes des lois grecques et
romaines
que nous aurons l’occasion d’examiner plus loin.
’est pas non plus l’affection naturelle. Carle droit grec et le droit
romain
ne tiennent aucun compte de ce sentiment. Il peut
aissance, soit avec l’affection naturelle102. Les historiens du droit
romain
ayant fort justement remarqué que ni la naissance
e ni la naissance ni l’affection n’étaient le fondement de la famille
romaine
, ont cru que ce fondement devait se trouver dans
e ensemble, et en communion avec les dieux domestiques117. Le mariage
romain
ressemblait beaucoup au mariage grec, et comprena
t indissoluble, et que le divorce fût presque impossible126. Le droit
romain
permettait aisément de dissoudre le mariage parco
eiller à ce qu’aucune famille ne vint à s’éteindre130. De même la loi
romaine
était attentive à ne laisser tomber aucun culte d
te du mariage : Ducere uxorem liberum quærendorum causa, disaient les
Romains
; παίδων ἐπ´ ἀρότῳ γνησίων, disaient les Grecs138
ire de Carvilius Ruga, dont le divorce est le premier que les annales
romaines
aient mentionné. « Carvilius Ruga, dit Aulu-Gelle
Aucun texte précis ne prouve qu’il en fût de même dans l’ancien droit
romain
, et nous savons qu’au temps de Gaïus un même homm
ion était le renoncement au culte de la famille où l’on était né. Les
Romains
désignaient cet acte par le nom bien significatif
it, membre de la famille. Chapitre V. De la parenté. De ce que les
Romains
appelaient agnation. Platon dit que la parenté
même en Occident. On a beaucoup discuté sur ce que les jurisconsultes
romains
entendaient par l’agnation. Mais le problème devi
our rendre cette vérité plus claire, traçons le tableau d’une famille
romaine
. Dans ce tableau, la cinquième génération, qui
rès nos idées modernes ; ils ne l’étaient pas tous dans l’opinion des
Romains
. Examinons, en effet, s’ils avaient le même culte
lien du culte. On comprend d’après cela pourquoi, aux yeux de la loi
romaine
, deux frères consanguins étaient agnats et deux f
plus haut, et la parenté par la naissance fut reconnue en droit. Les
Romains
appelèrent cognatio cette sorte de parenté qui ét
avait sacrilège. Le domicile était inviolable. Suivant une tradition
romaine
, le dieu domestique repoussait le voleur etécarta
sol où reposent les morts est inaliénable et imprescriptible. La loi
romaine
exige que, si une famille vend le champ où est so
la charrue ne devait jamais toucher. Cet espace était sacré : la loi
romaine
le déclarait imprescriptible183 ; il appartenait
. Le sacrilège était horrible et le châtiment sévère ; la vieille loi
romaine
disait : « S’il a touché leTerme du soc de sa cha
ur le culte, était aussi inaliénable198. Nous ne connaissons le droit
romain
qu’à partir des Douze Tables ; il est clair qu’à
t-ce une règle sans exception, dans le droit grec comme dans le droit
romain
, qu’on ne pût pas acquérir la propriété sans le c
ans le droit grec et ne sesont introduits que fort tard dans le droit
romain
. La langue juridique de Rome appelle le filsheres
et injustes. On éprouve quelque surprise lorsqu’on voit dans le droit
romain
que la fille n’hérite pas du père, si elle est ma
nt exclue de la succession, il est du moins certain que l’antique loi
romaine
, aussi bien que la loi grecque, donnait à la fill
t été également en vigueur chez les Hindous, chez les Grecs, chez les
Romains
. Dans l’Inde« l’héritage appartient au plus proch
té religieuse ou parenté par les mâles, et correspondait à l’agnation
romaine
. Voici maintenant la loi d’Athènes : « Si un homm
us avons vu qu’on n’était jamais agnat par les femmes. L’ancien droit
romain
spécifiait encore que le neveu héritait du patruu
s comices par curies étaient la réunion la plus solennelle de la cité
romaine
; et il serait puéril de dire que l’on convoquait
nous connus il avait été en vigueur, c’est que l’existence de la gens
romaine
et sabine ne s’expliquerait pas sans lui. Comment
e ne compte que comme un membre de son époux. Le droit grec, le droit
romain
, le droit hindou, qui dérivent de ces croyances r
mme ne doit jamais se gouverner à sa guise246. » Les lois grecques et
romaines
disent la même chose. Fille, elle est soumise à s
n second mari251. Pour marquer la puissance du mari sur la femme, les
Romains
avaient une très ancienne expression que leurs ju
cien que pater, se trouve, comme lui, dans les langues des Grecs, des
Romains
et des Hindous (gânitar, γεννητήρ, genitor). Le m
oits qui composaient la puissance paternelle. Les lois grecques et
romaines
ont reconnu au père cette puissance illimitée don
attribué au père par les lois grecques256 aussi bien que par les lois
romaines
. Tout barbare qu’il est, il n’est pas en contradi
non pas luiqui recevait le legs. Par là s’explique le texte du droit
romain
qui interdit tout contrat de vente entre le père
uisque le fils n’acquérait que pour le père259. On voit dans le droit
romain
et l’on trouve aussi dans les lois d’Athènes que
ce qu’on appelait vendre le fils. Les textes que nous avons du droit
romain
ne nous renseignent pas clairement sur la nature
Catilina268. Les faits de cette nature sont nombreux dans l’histoire
romaine
. Ce serait s’en faire une idée fausse que de croi
t des juges pour punir ses actions coupables. « Les Lares, disent les
Romains
, sont des divinités redoutables qui sont chargées
ontrat consensuel, comme il l’a été à la fin de la société grecque et
romaine
. Cette antique religion le lui défend, et s’il os
eur pour un Grec que d’avoir « un foyer privé d’épouse278 ». Chez les
Romains
, la présence de la femme est si nécessaire dans l
ion dont on n’a jamais cessé de l’entourer dans la société grecque et
romaine
. De là vient que la femme porte dans la famille l
là vient aussi cette formule que la femme prononçait dans le mariage
romain
: Ubi tu Caius, ego Caia, formule qui nous dit qu
e X. La gens à Rome et en Grèce. On trouve chez les jurisconsultes
romains
et les écrivains grecs les traces d’une antique i
s anciens nous font connaître de la gens. Si l’on ouvre l’histoire
romaine
au temps des guerres puniques, on rencontre trois
inte, suivant la coutume ancienne291. » Il en était de même chez les
Romains
. Velléius parle du tombeau de lagens Quintilia, e
Examen de quelques opinions qui ont été émises pour expliquer la gens
romaine
. Sur cet objet, qui est livré depuis longtemps
cision des langues anciennes. Il est indubitable que les Grecs et les
Romains
attachaient aux mots gens et γένος l’idée d’une o
e perpétua avec le même soin qu’elle perpétuait son culte. Ce que les
Romains
appelaient proprementnomen était ce nom de l’ancê
mps que la famille et que ses dieux. — Il en était de même en Grèce ;
Romains
et Hellènes se ressemblent encore en ce point. Ch
t ainsi une forme d’adjectif, de même que le nom de la gens, chez les
Romains
, était invariablement terminé en ius. Ce n’en éta
x droit privé l’attestent pour ceux qui sont devenus les Grecs et les
Romains
. Si l’on compare les institutions politiques des
, un certain nombre de petites familles clientes et subordonnées. Les
Romains
attribuaient l’établissement de la clientèle à Ro
ocité de devoirs entre le patron et le client. Écoutez la vieille loi
romaine
: « Si le patron a fait tort à son client, qu’il
eus, Héra, Athéné, Junon, celle de l’Olympe hellénique et du Capitole
romain
. De ces deux religions, la première prenait ses d
gions que l’on voit durer aussi longtemps que les sociétés grecque et
romaine
. Elles ne se firent pas la guerre ; elles vécuren
354. Il importe de bien distinguer le double élément de la population
romaine
. Dans l’asile sont les aventuriers sans feu ni li
ous a en partie conservé, tous les deux fort instruits des antiquités
romaines
, amis de la vérité, nullement crédules, et connai
auter par-dessus ce petit sillon est un acte d’impiété ; la tradition
romaine
disait que le frère du fondateur avait commis ce
a été célébrée dans toute l’antiquité, d’année en année, et le peuple
romain
la célèbre encore aujourd’hui à la même date qu’a
âtie, grande et belle, bien située et vide d’habitants depuis que les
Romains
en avaient fait la conquête ; qu’il fallait donc
qu’elle est, elle est encore la demeure de nos dieux nationaux. » Les
Romains
restèrent à Rome. Quelque chose de sacré et de di
s continuaient à remplir de leur présence. On sait que les traditions
romaines
promettaient à Rome l’éternité. Chaque cité avait
t qu’Énée avait fondé Lavinium, d’où étaient issus les Albains et les
Romains
, et qu’il était par conséquent regardé comme le p
Virgile s’empara de ce sujet et écrivit le poème national de la cité
romaine
. C’est l’arrivée d’Enée, ou plutôt c’est le trans
un jour ceux de Rome. Le sujet de l’Énéide, c’est la lutte des dieux
romains
contre une divinité hostile. Des obstacles de tou
inveniunt. Voilà cequi devait singulièrement éveiller l’intérêt des
Romains
. Dans ce poème ils se voyaient, eux, leur fondate
stitutions, leurs croyances, leur empire : car sans ces dieux la cité
romaine
n’existerait pas380. Chapitre VI. Les dieux de
nceinte d’un bâtiment que les Grecs appelaient prytanée381 et que les
Romains
appelaient temple de Vesta382. Il n’y avait rien
des plus belles statues. Mais elle ne s’affaiblit jamais à Rome. Les
Romains
ne cessèrent pas d’être convaincus que le destin
er dans celui de l’Athéné d’Athènes, il fallait être Athénien409. les
Romains
, qui adoraient chez eux deux Junons, ne pouvaient
on il fallait, pour prendre une ville, en faire sortir les dieux. Les
Romains
employaient pour cela une certaine formule qu’ils
ucher le dieu une autre formule qui avait la vertu de le retenir. Les
Romains
avaient imaginé un moyen qui leur semblait plus s
l de ces temps-là, et elles ont exercé sur ce peuple et sur le peuple
romain
une si forte action que la plus grande partie de
union de ces trois animaux constituait, chez les Grecs comme chez les
Romains
, un sacrifice expiatoire. Des prêtres et des vict
aient avec eux les statues de leurs divinités. Toute armée grecque ou
romaine
portait avec elle un foyer sur lequel on entreten
e pullaires ; toute armée grecque avait un devin. Regardons une armée
romaine
au moment où elle se dispose au combat. Le consul
ieux ne permettent pas le combat. Le fond de l’art militaire chez les
Romains
était de n’être jamais obligé de combattre malgré
sacrifice ; c’est là l’origine du triomphe qui est si connu chez les
Romains
et qui n’était pas moins usité chez les Grecs. Ce
imposture et pour ainsi dire une comédie. Montesquieu prétend que les
Romains
ne se sont donné un culte que pour brider le peup
ique, ne s’est pas soutenue longtemps. Montesquieu dit encore que les
Romains
assujettissaient la religion à l’État ; le contra
lue dépendance où les hommes étaient à l’égard de leurs dieux. Ni les
Romains
ni les Grecs n’ont connu ces tristes conflits qui
é. L’usage des livres sacrés était universel chez les Grecs, chez les
Romains
, chez les Étrusques485. Quelquefois le rituel éta
s rois, quand ceux-ci seraient absents de Rome ». Ainsi, le sacerdoce
romain
n’était qu’une sorte d’émanation de la royauté pr
rnes. On sait combien de temps il a fallu, après la chute de l’empire
romain
, pour retrouver les règles d’une société régulièr
de dire que ce mot était odieux et méprisé : singulière erreur ! les
Romains
l’appliquaient aux dieux dans leurs prières. Si l
sa personne, prescriptions qui le font ressembler un peu aux flamines
romains
. La ville de Platées avait aussi un archonte, et
Peu de jours après, le consul se rendait à Lavinium, d’où les pénates
romains
étaient issus, et il offrait encore un sacrifice.
s, c’est-à-dire la religion et les dieux524. Les autres magistratures
romaines
qui furent, en quelque sorte, des membres success
iers siècles de la république, explique quelques traits de l’histoire
romaine
dont on est d’abord surpris. On voit, par exemple
e que cette manière de procéder fut fort avantageuse à l’aristocratie
romaine
; mais on se tromperait si l’on ne voyait en tout
u magistrat536. Chapitre XI. La loi. Chez les Grecs et chez les
Romains
, comme chez les Hindous, la loi fut d’abord une p
aux dieux Mânes le culte qui leur est dû. » Assurément le philosophe
romain
se préoccupait peu de cette vieille religion des
avaient à peu près les mêmes attributions judiciaires que le pontife
romain
. C’est que l’archonte avait la mission de veiller
arlé plus haut del’organisation de la famille et des lois grecques ou
romaines
qui réglaient la propriété, la succession, le tes
royaient que leur législateur n’était pas Lycurgue, mais Apollon. Les
Romains
disaient que Numa avait écrit sous la dictée d’un
n les chantait548. Il en est resté des souvenirs dans la langue ; les
Romains
appelaient les loiscarmina549, des vers, lesGrecs
as, le droit n’était pas. Les formes bizarres de l’ancienne procédure
romaine
ne nous surprendront pas, si nous songeons que le
ent de répulsion nous est resté dans un des principaux rites du culte
romain
; le pontife, lorsqu’il sacrifie en plein air, do
. À l’origine il n’avait pas le droit de faire le commerce570. La loi
romaine
lui défendait d’hériter d’un citoyen, et même à u
rigueur de ce principe que, si un étranger obtenait le droit de cité
romaine
sans que son fils, né avant cette époque, eût la
médiaire de son maître ; les dieux le protégeaient. Aussi la religion
romaine
disait-elle que le tombeau de l’esclave était sac
ication. Exiler un homme, c’était, suivant la formule usitée chez les
Romains
, lui interdire le feu et l’eau580. Par ce feu, il
dre un autre époux588. Voyez Régulus ; prisonnier de l’ennemi, la loi
romaine
l’assimile à un exilé ; si le Sénat lui demande s
semblait pas un supplice plus doux que la mort591. Les jurisconsultes
romains
l’appelaient une peine capitale. Chapitre XIV.
de l’histoire de la Grèce et de celle de l’Italie, avant la conquête
romaine
, c’est le morcellement poussé à l’excès et l’espr
ganisation sociale que la cité. Ni les Grecs, ni les Italiens, ni les
Romains
même pendant fort longtemps n’ont eu la pensée qu
inguer à son égard le juste et l’injuste. Mucius Scaevola et tous les
Romains
ont cru qu’il était beau d’assassiner un ennemi.
dans le Samnium on put longtemps reconnaître les lieux où les armées
romaines
avaient passé, moins aux vestiges de leurs camps
décrit avec une si scrupuleuse exactitude les mœurs et les rites des
Romains
, ne s’éloigne pas beaucoup d’Homère lorsqu’il nou
ur que la divinité de la ville de Lanuvium protégerait dorénavant les
Romains
, qui auraient le droit de la prier et d’entrer da
en dit la raison : dans le désastre de l’invasion gauloise, les dieux
romains
avaient trouvé un asile à Cæré ; ils avaient habi
orés ; un lien sacré d’hospitalité s’était ainsi formé entreles dieux
romains
et la cité étrusque620 ; dès lors la religion ne
résidés par un grand prêtre638. On sait que ni les Grecs, ni même les
Romains
, n’ont pratiqué la colonisation de la même façon
e piété plus que de courage qu’il faut lutter. Si depuis neuf ans les
Romains
ont le dessous, c’est que les Étrusques connaisse
ifices accomplis, les prières dites, les formules récitées, quand les
Romains
sont sûrs que les dieux sont pour eux et qu’aucun
l’assaut est donné et la ville est prise. Tel est Camille. Un général
romain
est un homme qui sait admirablement combattre, qu
s, et il va rendre hommage à la majesté vraie du plus grand des dieux
romains
. Il gravit la pente du Capitole, et arrivé devant
e l’a qu’en dépôt ; s’il meurt, elle fait retour au patron ; le droit
romain
des époques postérieures a conservé un vestige de
s propres besoins. C’est en vertu de cette règle antique que le droit
romain
prononce que le client doit doter la fille du pat
tite société dont il était déjà le chef. C’est pour cela que le droit
romain
laissa si longtemps au pater l’autorité absolue s
dis posé le foyer et commencé le culte national. Au temps de l’empire
romain
, c’est-à-dire sept ou huit siècles après cette ré
e Sénat et dans les curies ? elle ne le peut pas. Car toute assemblée
romaine
est présidée par un magistrat qui désigne l’objet
ride qui a en soi le même caractère et la même autorité que le patron
romain
. On peut bien présumer que de bonne heure il y eu
es et de frapper l’aristocratie en s’appuyant sur le peuple. La plèbe
romaine
forma d’abord des complots pour rétablir Tarquin.
naient le titre de chevaliers. Les celeres de Romulus, les chevaliers
romains
des premiers siècles étaient tous des patriciens.
Servius introduisait par là un principe tout nouveau dans la société
romaine
: la richesse marqua désormais des rangs, comme a
it fait la religion. Servius appliqua cette division de la population
romaine
au service militaire. Avant lui, si les plébéiens
02. Toutes ces réformes changeaient singulièrement la face de la cité
romaine
. Le patriciat restait debout avec ses cultes héré
n elle la question plus grave de la clientèle et du servage. La plèbe
romaine
, dépouillée de ses terres, ne pouvait plus vivre.
onnait au créancier, se liait à lui par une sorte d’opération que les
Romains
appelaient nexum.C’était une façon de vente qui s
n plan avait réussi, la plèbe eût en peu de temps disparu, et la cité
romaine
n’eût été que l’association des gentes patricienn
es, moins fidèles aux vieux principes ou plus soucieux de la grandeur
romaine
, s’affligeaient du départ de la plèbe. Rome perda
lèbe se donnait des institutions propres. La dualité de la population
romaine
devenait de jour en jour plus manifeste. Il y ava
t qu’il fallait les accepter ou les rejeter ensemble. La constitution
romaine
autorisait ce procédé. On pense bien que la plèbe
us qu’un nom ou un souvenir. Les vieux principes sur lesquels la cité
romaine
, comme toutes les cités anciennes, était fondée,
u’avec lenteur et par degrés. C’est ce que prouve l’histoire du droit
romain
comme celle du droit athénien. Les Douze Tables,
es le fils sera libre834. C’est ici la première atteinte que le droit
romain
ait portée à l’autorité paternelle. Un autre chan
e plus remarquable dans cette période de l’histoire de la législation
romaine
, c’est que, par l’introduction de certaines forme
Douze Tables s’écarte déjà beaucoup du droit primitif. La législation
romaine
se transforme comme le gouvernement et l’état soc
res points il lui reste fidèle. Ce n’est pas à dire que les décemvirs
romains
aient copié les lois d’Athènes ; mais les deux lé
rdotal en lui s’effaça peu à peu. Il est bien vrai que le respect des
Romains
pour les traditions et les formes du passé exigea
nner à tous les hommes libres des droits politiques. Dès que la plèbe
romaine
voulut avoir des comices qui lui fussent propres,
epuis la guerre du Péloponèse jusqu’à la conquête de la Grèce par les
Romains
. Dans chaque cité, le riche et le pauvre étaient
mière est la transformation des croyances, la seconde est la conquête
romaine
. Ces deux grands faits sont du même temps ; ils s
nt très lents à mûrir. Mais nous allons voir, en étudiant la conquête
romaine
, que les événements marchaient dans le même sens
raient de nouveaux modes de gouvernement. Chapitre II. La conquête
romaine
. Il paraît au premier abord bien surprenant qu
s qu’elle rencontrait. On peut distinguer dans l’œuvre de la conquête
romaine
deux périodes. L’une concorde avec le temps où le
fut dévolu, dès le commencement, au milieu des autres cités. La race
romaine
était étrangement mêlée. Le fond principal était
n, mais quelques anciens le croyaient étrusque. Les noms des familles
romaines
attestent aussi une grande diversité d’origine. A
hilippe, quel parti elle tira de cette antique parenté. La population
romaine
était donc un mélange de plusieurs races, son cul
ux cités n’eussent un lien d’origine ou un culte commun. Ces premiers
Romains
avaient le droit de mariage avec Albe, d’où ils é
refusé. Il n’était pas besoin d’un enlèvement matériel ; le chef des
Romains
avait su conquérir le droit de mariage. Aussi l’h
que et Cicéron920. Il est digne de remarque que le premier effort des
Romains
ait eu pour résultat de faire tomber les barrière
lle les habitants des villes prises, et des vaincus fit peu à peu des
Romains
. En même temps elle envoyait des colons dans les
eur donnait place dans sa religion nationale. » Montesquieu loue les
Romains
, comme d’un raffinement d’habile politique, de n’
i, c’est qu’elle coïncide avec le grand développement de la puissance
romaine
. Ces deux faits qui se sont produits en même temp
ssi que le régime municipal ne serait pas tombé sitôt, si la conquête
romaine
ne lui avait pas porté le dernier coup. An milieu
ssensions ; Veii avait renversé son gouvernement aristocratique ; les
Romains
l’attaquèrent, et les autres villes étrusques, où
t de secourir les Véiens. La légende ajoute que dans cette guerre les
Romains
enlevèrent un aruspice véien et se firent livrer
t-elle pas entrevoir que les prêtres étrusques ouvrirent la ville aux
Romains
? Plus tard, lorsque Capoue se révolta contre Rom
s villes d’Ausona, de Sora, de Minturne, de Vescia furent livrées aux
Romains
par le parti aristocratique931. Lorsqu’on vit les
la longue, avec beaucoup de mesure et de tempérament. Le gouvernement
romain
fut donc plus longtemps aristocratique qu’aucun a
que, l’année suivante, c’est le parti des riches qui livre Opunte aux
Romains
; que, chez les Acarnaniens, l’aristocratie fait
e ; qu’à Athènes, à Démétriade, à Phocée, la populace est hostile aux
Romains
; que Nabis, le tyran démocrate, leur fait la gue
tent l’indépendance nationale, mais aiment encore mieux la domination
romaine
que la démocratie ; que dans la ligue achéenne el
chefs de la faction populaire et les généraux de la ligue contre les
Romains
et qu’ils combattent bravement à Scarphée et à Le
aiblies et comme épuisées par une série de révolutions. La domination
romaine
eut pour premier résultat d’achever de les détrui
s nous représenter les peuples entrant l’un après l’autre dans l’État
romain
, comme de nos jours, des provinces conquises sont
qui, en accueillant ces nouveaux membres, recule ses limites. L’État
romain
, civitas romana, ne s’agrandissait pas par la con
es qui figuraient dans la cérémonie religieuse du cens. Le territoire
romain
, ager romanus, ne s’étendait pas davantage ; il r
tion de Rome, imperium romanum, et le territoire appartenant à l’état
romain
, ager publicus. Tant que dura la république, il n
ant que dura la république, il ne vint à l’esprit de personne que les
Romains
et les autres peuples pussent former une même nat
incus, leur faire habiter ses murs, et les transformer à la longue en
Romains
; mais elle ne pouvait pas assimiler toute une po
Lors donc qu’un peuple était assujetti, il n’entrait pas dans l’État
romain
, in civitate, mais seulement dans la domination r
as dans l’État romain, in civitate, mais seulement dans la domination
romaine
, in imperio. Il ne s’unissait pas à Rome, comme a
ayant à leur tête une cité maîtresse. Il n’en était rien. La conquête
romaine
avait pour effet d’opérer dans l’intérieur de cha
ux qui, ayant prononcé la formule de deditio, avaient livré au peuple
romain
« leurs personnes, leurs murailles, leurs terres,
t moins mal traités. Le jour où ils étaient entrés dans la domination
romaine
, il avait été stipulé qu’ils conserveraient leur
ennemi. C’est sur ce principe que se régla longtemps l’administration
romaine
, et voici comment elle procédait. Rome envoyait u
r à lui, ni la loi des provinciaux, puisqu’il était Romain, ni la loi
romaine
, puisqu’il jugeait des provinciaux. Pour qu’il y
e du gouverneur. Il était la loi vivante. Quant à invoquer la justice
romaine
contre ses violences ou ses crimes, les provincia
imes, les provinciaux ne le pouvaient que s’ils trouvaient un citoyen
romain
qui voulût leur servir de patron942. Car d’eux-mê
ts de l’empire apparaît clairement dans les écrits des jurisconsultes
romains
. On y voit que les peuples sont considérés comme
comme n’ayant plus leurs lois propres et n’ayant pas encore les lois
romaines
. Pour eux le droit n’existe donc en aucune façon.
eux le droit n’existe donc en aucune façon. Aux yeux du jurisconsulte
romain
, le provincial n’est ni mari, ni père, c’est-à-di
té à cause de sa condition personnelle, parce qu’il n’est pas citoyen
romain
; impossibilité à cause de la condition de sa ter
ité à cause de la condition de sa terre parce qu’elle n’est pas terre
romaine
, et que la loi n’admet le droit de propriété comp
u sol italien avant le jour où l’Italie avait obtenu le droit de cité
romaine
, comme nous le verrons tout à l’heure. Il est don
ue la sujétion avait de destructif. Aussi voit-on bien que, si la loi
romaine
ne reconnaissait pas au sujet l’autorité paternel
t une foule de détours et d’artifices de langage. Assurément le génie
romain
, si ses traditions municipales l’empêchaient de f
incipes, soutenaient seuls la société. Tel fut l’effet de la conquête
romaine
sur les peuples qui en devinrent successivement l
ulait garder pour elle ; il leur fallut pour cela entrer dans la cité
romaine
, s’y faire une place, s’y presser, la transformer
fficile. 5° Les peuples soumis entrent successivement dans la cité
romaine
. On vient de voir combien la condition de suje
es intérêts les plus réels et les plus chers. Qui n’était pas citoyen
romain
n’était réputé ni mari ni père ; il ne pouvait êt
i propriétaire ni héritier. Telle était la valeur du titre de citoyen
romain
que sans lui on était en dehors du droit, et que
e Grec, plus tard l’Espagnol et le Gaulois aspirèrent à être citoyens
romains
, seul moyen d’avoir des droits et de compter pour
ent entrés dans l’empire de Rome, travaillèrent à entrer dans la cité
romaine
, et, après de longs efforts, y réussirent. Cette
forts, y réussirent. Cette lente introduction des peuples dans l’État
romain
est le dernier acte de la longue histoire de la t
mi. Alors une telle pensée était bien nouvelle, bien inattendue ; les
Romains
la déclarèrent monstrueuse et criminelle ; elle é
arce que le lieu de réunion du Sénat était un temple et que les dieux
romains
ne pouvaient pas souffrir dans leur sanctuaire la
ivit ; les Latins vaincus firent dédition, c’est-à-dire livrèrent aux
Romains
leurs villes, leurs cultes, leurs lois, leurs ter
ut fait ; s’il faut l’en croire, on donna aux Latins le droit de cité
romaine
, mais sans y comprendre, dans l’ordre politique l
e le Sénat trompait les Latins, en leur appliquant le nom de citoyens
romains
; ce titre déguisait une véritable sujétion, puis
, si étroite qu’elle fût, permettait aux sujets d’entrer dans la cité
romaine
. Elle accordait que tout Latin qui aurait exercé
qui aurait exercé une magistrature dans sa ville natale, fût citoyen
romain
à l’expiration de sa charge948. Cette fois, le do
modestes ; grâce à lui on pouvait s’allier par mariage à une famille
romaine
; on pouvait s’établir à Rome et y être propriéta
gistrats municipaux, et on était à l’abri des caprices des magistrats
romains
eux-mêmes. À être citoyen de Rome on gagnait honn
latines souffraient ; leur plus riches habitants devenaient citoyens
romains
, et le Latium s’appauvrissait. L’impôt, dont les
it. L’impôt, dont les plus riches étaient exempts à titre de citoyens
romains
, devenait de plus en plus lourd, et le contingent
oyaient aussi leurs plus riches habitants les abandonner pour devenir
Romains
, réclamèrent pour elles ce droit de cité. Le sort
t devenu d’autant moins supportable à cette époque, que la démocratie
romaine
agitait alors la grande question des lois agraire
s droits civils, et ils ne pouvaient en avoir qu’en devenant citoyens
romains
. La guerre qui s’ensuivit fut appelée laguerre so
s de Rome qui prenaient les armes pour ne plus être alliés et devenir
Romains
. Rome victorieuse fut pourtant contrainte d’accor
it, et les Italiens reçurent le droit de cité. Assimilés dès lors aux
Romains
, ils purent voter au forum ; dans la vie privée,
nt voter au forum ; dans la vie privée, ils furent régis par les lois
romaines
; leur droit sur le sol fut reconnu, et la terre
t sur le sol fut reconnu, et la terre italienne, à l’égal de la terre
romaine
, put être possédée en propre. Alors s’établit le
ère forma un seul État. Il restait encore à faire entrer dans l’unité
romaine
les provinces. Il faut faire une distinction entr
’on établissait ainsi, n’empêchait pas les hommes d’arriver à la cité
romaine
; il les y préparait au contraire. Une hiérarchie
vernement et des lois propres, et nul lien de droit avec les citoyens
romains
; 2° les colonies, qui jouissaient du droit civil
itoyens romains ; 2° les colonies, qui jouissaient du droit civil des
Romains
, sans en avoir les droits politiques ; 3° les vil
nt, suivant l’usage autrefois établi dans le Latium, devenir citoyens
romains
, après avoir exercé une magistrature municipale.
nd une ville en était arrivée là, ses principales familles devenaient
romaines
l’une après l’autre. La Grèce entra aussi peu à p
aines l’une après l’autre. La Grèce entra aussi peu à peu dans l’État
romain
. Chaque ville conserva d’abord les formes et les
ne l’eût voulu. Au bout de peu de générations, elle aspira à se faire
romaine
; la vanité, l’ambition, l’intérêt y travaillèren
t plus l’ambition. On ne s’estimait rien, si l’on n’était pas citoyen
romain
, il est vrai que, sous les empereurs, ce titre ne
xes, reconnues de tous et vraiment saintes, il fallait avoir les lois
romaines
. On ne voit pas que ni la Grèce entière ni même u
et prompt de l’acquérir était de se vendre comme esclave à un citoyen
romain
; car l’affranchissement dans les formes légales
uisait au droit de cité952. L’homme qui possédait le titre de citoyen
romain
ne faisait plus partie civilement ni politiquemen
, quand huit ou dix générations eurent soupiré après le droit de cité
romaine
, et que tout ce qui avait quelque valeur l’eut ob
lui-là : il supprimait la distinction qui existait depuis la conquête
romaine
entre le peuple dominateur et les peuples sujets
lave. À partir de ce temps-là, tout ce qui faisait partie de l’empire
romain
, depuis l’Espagne jusqu’à l’Euphrate, forma vérit
aiblement. Tous les habitants de cet immense empire étaient également
Romains
. Le Gaulois abandonna son nom de Gaulois et prit
e, qu’un seul gouvernement, qu’un seul droit. On voit combien la cité
romaine
s’était développée d’âge en âge. À l’origine elle
ndividuels. Alors toutes les cités disparurent peu à peu ; et la cité
romaine
, la dernière debout, se transforma elle-même si b
ieu des Juifs ne voulait pas être adoré par des étrangers ; comme les
Romains
et les Grecs des temps anciens, ils croyaient que
ient cru au Dieu des Juifs, les Athéniens à la Pallas athénienne, les
Romains
au Jupiter capitolin. Le droit de pratiquer un cu
t commencé à admettre l’étranger dans leur religion, les Grecs et les
Romains
l’avaient admis dans leurs cités.Le christianisme
ncore le grand pontife, le chef et le principal organe de la religion
romaine
; il était le gardien et l’interprète des croyanc
fluence de l’idée nouvelle se reconnaît bien dans l’histoire du droit
romain
. Durant les quelques siècles qui précédèrent le t
elques siècles qui précédèrent le triomphe du christianisme, le droit
romain
travaillait déjà à se dégager de la religion et à
ophie stoïcienne poursuivie par les nobles efforts des jurisconsultes
romains
, ébauchée par les artifices et les ruses du Préte
voir, à mesure que le christianisme conquérait la société, les codes
romains
admettre les règles nouvelles, non plus par des s
e hâte d’envoyer des aliments sur son tombeau. Voyez aussi la légende
romaine
que raconte Ovide, Fastes, II, 549-556 : « On oub
90. — Pétrone, Satir., c. 60. 68. Même prescription dans la religion
romaine
: Pedem in focum non imponere, Varron dans Nonias
leurs pères, τάφων πατρῷων λαχαί (Sept contre Thèbes, v. 914). — Les
Romains
avaient aussi des tombeaux de famille. Cicéron, D
, 5. 90. Eurιpide, Hélène, 1163-1168. 91. Chez les Étrusques et les
Romains
il était d’usage que chaque famille religieuse ga
18. Sur les formes singulières de la traditio, de la sponsio en droit
romain
, voyez le texte si curieux de Servius Sulpicius d
ns plus tard des autres formes de mariage qui furent usitées chez les
Romains
et où la religion n’intervenait pas. Qu’il nous s
conquêtes de son prédécesseur avaient ajoutées au premier territoire
romain
, agri quos bello Romulus ceperat. Quant à l’ager
, s’il en a, ne lui est pas enlevée. Les arrangements connus en droit
romain
sous les noms de mancipation avec fiducie et de p
est civium Rοmanorum, il faut entendre qu’au temps de Gaïus le droit
romain
ne reconnaît cette puissance que chez le citoyen
aïus le droit romain ne reconnaît cette puissance que chez le citoyen
romain
; cela ne veut pas dire qu’elle n’eût pas existé
e-t-on beaucoup quand on parle du triste assujettissement de la femme
romaine
in manu maritii. Le mot manus implique l’idée, no
la plus ancienne morale des peuples qui sont devenus les Grecs et les
Romains
? Est-il besoin d’ajouter que cette morale s’est
De re rustica, 83. 310. Sur les obligations des affranchis en Droit
romain
, voyez Digeste, XXXVII, 14, De jure patronatus ;
ment et la clientèle, s’est transformé beaucoup plus tôt que le droit
romain
. Aussi nous est-il resté fort peu de renseignemen
communs des Spartiates qu’il compare d’ailleurs aux repas communs des
Romains
. 451. Festus, v° Amburbiales, éd. Müller, p. 5.
n ordre de marche. — Au départ d’une flotte, les Athéniens, comme les
Romains
, offrent un sacrifice ; comparer Thucydide, VI, 3
II, 6 ; Pollux, I, 35 ; Hésychius, v° Πύρφορος). De même dans un camp
romain
il y avait toujours un foyer allumé (Denys, IX, 6
prescrit que le chants et les rhythmes restent immuables. — Chez les
Romains
, les formules de prières étalent fixées par un ri
individuelle ce que le droit grec appelait ἔγκτησις, ce que le droit
romain
appelait jus commercii. 569. Démosthène, In Neær
Les mots capitis minor s’expliquent par la capitis deminutio du droit
romain
, qui était la conséquence de l’exil. — Cf. Gaïus,
r le culte aux dieux ou aux héros du pays. Tite-Live rapporte que les
Romains
, maîtres de Lanuvium « lui rendirent ses cultes »
e ce principe que le solum provinciale appartenait en droit au peuple
romain
: Gaïus, II, 7 : In provinciali solo dominium pop
, Solon, 21. 686. Athénée, XIII, 18. Plutarque, Cléomène, 9. — « Les
Romains
ne croyaient pas qu’on dût laisser à chacun la li
us equestris gradus lectis. 751. Voy. Belot, Histoire des chevaliers
romains
, liv. I, ch. 2. 752. Tite-Live, II, 1 : Qui patr
usieurs siècles les patres des conscripti ; voy. Plutarque, Questions
romaines
, 58. 753. Plutarque, Romulus, 13. Denys, II, 9-1
ces par centuries n’étaient pas autre chose que la réunion de l’armée
romaine
. Ce qui le prouve, c’est 1° que cette assemblée e
sui magistratus essent. 808. Denys, X, 4. 809. Plutarque, Questions
romaines
. 81 : Κώλυσιν ἀρχῆς μᾶλλον ἤ ἀρχήν . Tite-Live, I
Plutarque, Quest. rom., 76. 918. Tite-Live, I, 7 : IX, 29. 919. Les
Romains
affectèrent de bonne heure de rattacher leur orig
que Caracalla donna à tous les habitants de l’empire le droit de cité
romaine
pour généraliser l’impôt du vingtième sur les aff
turel que les esclaves affranchis ne devinssent pas aussitôt citoyens
romains
, mais passassent par tous les anciens échelons qu
’ils sont encore du même ordre que ceux des ouvrages des grecs et des
romains
toujours vantez par les hommes qui les ont entend
soit un ouvrage du premier ordre dans son espece. Voilà pourquoi les
romains
, qui avoient entre les mains les élegies de Tibul
n temps avant que de leur associer celles d’Ovide. Voilà pourquoi les
romains
ne quitterent pas la lecture d’Ennius aussi tôt q
utant plus ridicule de prétendre que Martial eut songé à dire que les
romains
aïent mis durant un temps les poësies d’Ennius à
nnu. Il consiste à plaire et à interesser autant que ces grecs et ces
romains
, qu’on croit communément être parvenus au terme q
productions sont du même genre que ceux des ouvrages des grecs ou des
romains
, qu’on appelle vulgairement des ouvrages consacre
e, pour décider qu’il mérite d’être placé à côté des auteurs grecs et
romains
, dont on dit communément que les ouvrages sont co
te de Gasparin n’oublie jamais le sien, dans sa haine contre l’Église
romaine
… Certes ! je ne le méprise pas de savoir haïr. Je
ue comme un exemple éblouissant à l’appui d’une thèse contre l’Église
romaine
tout entière. Au fond, il s’agit bien, historique
explique pourquoi il a choisi, dans la liste magnifique des pontifes
romains
, Innocent III, pour en parler de préférence aux a
à la tête et au cœur… Comme, pour lui, le comte de Gasparin, l’Église
romaine
est une institution faite de main d’homme ou gâté
es, depuis trois siècles, autour du principe incommutable de l’Église
romaine
, comme le serpent tordait ses anneaux autour de l
t qu’il vient de reconnaître la direction des Apôtres. Et si l’Église
romaine
lui paraît, malgré les vertus et les lumières de
aussi monstrueusement détestable, c’est qu’elle a tout cela, l’Église
romaine
! C’est qu’elle est, au spirituel comme au tempor
’Innocent III a inventé, pour les besoins de sa thèse contre l’Église
romaine
, deux principes et deux définitions qu’il oppose
se compromettait et se tuait, et se déshonorait, en devenant l’Église
romaine
avec son chef, — comme le corps est avec sa tête.
us glorieux — quoique exécrable — de tous les pontificats de l’Église
romaine
, de l’aveu du comte de Gasparin, ne pouvait pas,
oule précipitamment et pêle-mêle, emporté par cette idée que l’Église
romaine
n’est pas la véritable Église, parce qu’elle a eu
stoire dans Corneille : goût des réflexions sur la politique. Le type
romain
. — 2. Psychologie cornélienne. La conception de l
’histoire. Mais Corneille s’est arrêté avec prédilection à l’histoire
romaine
, où il n’y a guère d’époque qu’il n’ait représent
-on ? Nicoméde formule en vers admirables les maximes de la politique
romaine
: Sévère et Félix, dans Polyeucte, représentent a
Félix, dans Polyeucte, représentent avec justesse les sentiments des
Romains
à l’égard du christianisme. Il y a dans Othon d’é
ion. C’est pourquoi aussi il a travaillé de préférence sur l’histoire
romaine
, la plus politique de toutes les histoires. Ce go
s questions actuelles, avec des sentiments très modernes ; ces scènes
romaines
sortent de l’âme du xviie siècle. Même la tragéd
œuvre. On a beaucoup trop loué Corneille sur la vérité des caractères
romains
qu’il peignait. Comme Balzac, dans sa lettre sur
ans sa lettre sur Cinna, a su le dire très agréablement au poète, ses
Romains
ne sont que les Romains de Corneille. Il y a deux
a su le dire très agréablement au poète, ses Romains ne sont que les
Romains
de Corneille. Il y a deux éléments, en effet, dan
Romains de Corneille. Il y a deux éléments, en effet, dans l’héroïsme
romain
des tragédies cornéliennes : l’un, banal et histo
ns sur le Romain et sur la Gloire. Cette conception oratoire de l’âme
romaine
, Corneille s’en est emparé, sans la corriger, san
l a mis le ressort qui l’anime : et du même coup il a fait de ce type
romain
un type humain. Ne nous y trompons pas : il n’y a
nous y trompons pas : il n’y a d’original, de grand, de vrai dans les
Romains
de Corneille que ce qui est cornélien, et non rom
e vrai dans les Romains de Corneille que ce qui est cornélien, et non
romain
, c’est-à-dire le mécanisme moral. 2. Psycholog
ibre, et ne dérobe aucune partie de l’attention. Dans aucune tragédie
romaine
de Corneille, il n’y a la moitié de la couleur qu
pièces sont postérieures au Cid. Du Ryer a réussi surtout les sujets
romains
et politiques324 : il n’y a guère porté d’origina
ment des histoires particulières, celle des Hébreux, la Grecque et la
Romaine
, l’histoire de France, il n’y a rien de plus néce
embrasserai comme dans un tableau raccourci l’image entière du peuple
romain
», disait Florus au début de son Abrégé de l’hist
u peuple romain », disait Florus au début de son Abrégé de l’histoire
romaine
. Bossuet, lui, embrasse dans son cadre tout l’uni
ment de Charlemagne qu’il considère comme le terme de l’ancien Empire
romain
et l’établissement d’un nouvel Empire. Dans la pr
, et sur cette autre philosophie toute pratique, mâle et frugale, des
Romains
, et qui les rendit maîtres du monde. Il y a, par-
. Tous ces grands noms, en effet, tous ces grands événements du monde
romain
, du monde oriental ancien, à cette époque de cris
rration d’histoire qu’un morceau oratoire et un panégyrique du peuple
romain
, mais qui y porte de la nouveauté, une vue déjà m
sait grand cas de Florus pour l’avoir beaucoup rencontré au sujet des
Romains
, et il avait retenu plus d’un trait de lui, grâce
l affectionnait53. Velléius, dans son Abrégé de l’histoire grecque et
romaine
, a également des beautés, et même assez développé
m’empêcher, je ne puis me contenir… » Il vient de parler des colonies
romaines
établies sous la République, et, passant à un tou
es courants heureux et rapides, trop vite épuisés ? Pourquoi chez les
Romains
le même phénomène se reproduit-il ? pourquoi tout
pour les idées. Son ingénieuse division des différents âges du peuple
romain
est prise de Sénèque le père. On le savait. Ce qu
M. Pierron, précisément en 1852, dans son Histoire de la Littérature
romaine
, met Florus presque au-dessous de son rang. » Il
a peinture fait les siennes avec les traits et avec les couleurs. Les
romains
qui emploïoient souvent les termes grecs en parla
stile ordinaire. Sans sortir de notre sujet, nous allons voir que les
romains
donnoient au mot modulatio une acception beaucoup
ne acception beaucoup plus étendue que sa premiere signification. Les
romains
appelloient soni ou voces le chant ; l’harmonie,
rithme dans Porphyre, et montrons en second lieu que malgré cela les
romains
ont souvent donné le nom de modulation à toute la
ion, Diomede grammairien, qui a vécu avant la destruction de l’empire
romain
. La modulation, dit cet auteur, est l’art de rend
flateur pour l’oreille. Enfin le terme de modulation avoit parmi les
romains
, la même signification que carmen : un mot que no
ni plus ni moins qu’une longue. Ainsi lorsque les musiciens grecs ou
romains
mettoient en chant quelque composition que ce fut
la même chose, de chaque note. Quel nombre de temps les grecs et les
romains
mettoient-ils dans les mesures des chants, compos
ns de celui des arts musicaux que les grecs nommoient orchesis et les
romains
saltatio. Comment, repliquera-t-on, la musique ri
bons musiciens françois, il me paroît impossible que les grecs et les
romains
l’écrivissent, pour ainsi dire, en notes, et qu’i
I Depuis la fin de l’Empire
romain
, ou, mieux, depuis la dislocation de l’Empire de
lement ne le pourra dans l’avenir. L’établissement d’un nouvel Empire
romain
ou d’un nouvel Empire de Charlemagne est devenu u
t. La Gaule, l’Espagne, l’Italie, avant leur absorption dans l’Empire
romain
, étaient des ensembles de peuplades, souvent ligu
en conséquences pour l’histoire générale de la civilisation. L’Empire
romain
fut bien plus près d’être une patrie. En retour d
tour de l’immense bienfait de la cessation des guerres, la domination
romaine
, d’abord si dure, fut bien vite aimée. Ce fut une
es évêques éclairés, chez les lettrés, un vrai sentiment de « la paix
romaine
», opposée au chaos menaçant de la barbarie. Mais
ica n’eurent depuis l’établissement des Francs et des Goths en terres
romaines
, que de très courtes destinées. Il n’en fut pas a
urs ou plusieurs trompettes qui battent ou qui sonnent ensemble. Les
romains
sur tout se piquoient d’exceller dans les airs mi
t aux autres nations, qu’est dûë en partie la reputation de la milice
romaine
. " Tite-Live raconte un fait très-propre à confi
que dit Quintilien. Annibal aïant surpris la ville de Tarente sur les
romains
, il usa d’un stratagême pour empêcher la garnison
e de guerre. Comme il avoit découvert que le quartier d’assemblée des
romains
, en cas d’allarme imprevûë, étoit le théatre de l
ûë, étoit le théatre de la ville, il y fit sonner le même air que les
romains
faisoient sonner pour s’assembler : mais les sold
ere avec laquelle la trompette étoit embouchée, que ce n’étoit pas un
romain
qui en sonnoit, et se doutant bien de la ruse de
es effets prodigieux que produisoit la musique des grecs et celle des
romains
. Quelques modernes, comme Monsieur Meibomius et M
vigueur à ne pas sortir du cercle tracé ; il faisait comme le soldat
romain
qui, à chaque halte, avant toute chose, traçait l
hemin faisant, la plus grande clarté sur l’ensemble de l’organisation
romaine
. Quand je dis qu’il nous l’a donné, je vais un pe
condition diverse des divers peuples d’Italie soumis à la domination
romaine
, les Latins les plus favorisés, les Italiotes ; q
n plus précaire et pénible, à mesure qu’au contraire celle du citoyen
romain
s’élevait et visait au roi, sont très-bien démêlé
ceux qu’on appelait alliés, en va cruellement ressortir. « Un consul
romain
passait à Téanum, ville de la Campanie, dans le p
tre défrayé par la république ; mais, comme la plupart des magistrats
romains
, il vivait partout aux dépens de ses hôtes. Un co
moins aristocratiques, avaient peu changé de forme sous la domination
romaine
, et s’étaient comme pétrifiés au point où la conq
sayassent parfois de donner le change et de confondre. Entre la plèbe
romaine
et les nations italiotes, il y avait, dit M. Méri
us ressaisissent l’épée, mais cette fois contre Rome. C’est le glaive
romain
, c’est le pilum, ces terribles armes des légions,
’hésite pas ; il fait massacrer tous ceux de la faction favorable aux
Romains
, et à la suite d’un grand festin donné sous le ve
deur, grossièreté, vices et bassesses, ces traits en eux de la nature
romaine
corrompue sont envisagés d’un coup-d’œil ferme et
ène sans en avoir l’air. 205. Dans le volume d’Études sur l’Histoire
romaine
qu’il a depuis publié (1844), et qui traite de la
quelques âmes de beaux restes de ce ce qu’on peut appeler la religion
romaine
(jus), des fantômes, si vous voulez, mais de beau
littérature et notre philosophie, rappellent la décadence grecque et
romaine
, et en tirent cette conclusion, que l’esprit mode
u en effet), les barbares, plus forts que Rome, ont détruit l’édifice
romain
, puis, durant de longs siècles, ont cherché à reb
âtir quelque chose sur le modèle de cet édifice et avec des matériaux
romains
. Mais une autre manière eût été également possibl
el les barbares, dès leur entrée dans l’Empire, embrassent les formes
romaines
et se parent des oripeaux romains, des titres de
ns l’Empire, embrassent les formes romaines et se parent des oripeaux
romains
, des titres de consuls, de patrices, des costumes
ins, des titres de consuls, de patrices, des costumes et des insignes
romains
. Nos Mérovingiens, entre autres, embrassèrent la
insignes romains. Nos Mérovingiens, entre autres, embrassèrent la vie
romaine
avec une naïveté tout à fait aimable, et quant au
othe, elles sont si bien la prolongation immédiate de la civilisation
romaine
qu’elles ajoutèrent un chapitre important, quoiqu
qu’il le fut dans les siècles suivants, il eût été possible de rendre
romains
les barbares, avant leur entrée ou dès leur entré
enu qu’à un fil qu’il n’y eût pas de Moyen Âge et que la civilisation
romaine
se continuât de plain-pied. Si les écoles gallo-r
te des écoles et des institutions, non la faute des Francs ; l’esprit
romain
était trop affaibli pour opérer sur-le-champ cett
d ils essayèrent de reconstruire, ils revinrent au plan de la société
romaine
, qui les avait frappés dès le premier moment par
évêques, continuateurs directs de l’habit, de la langue et des mœurs
romaines
? L’empire, dont ils reprirent l’idée pour leur c
que tout vient de Rome, que Rome est la capitale du monde ? L’Empire
romain
ne doit pas tant être considéré comme un État qui
rlaient latin, et devant toute cette grande machine de l’organisation
romaine
. Certes, il eût été difficile à Sidoine Apollinai
la guerre des latins, on distinguoit leurs troupes d’avec les troupes
romaines
au premier coup d’oeil. Les romains étoient petit
leurs troupes d’avec les troupes romaines au premier coup d’oeil. Les
romains
étoient petits et foibles, au lieu que les latins
our le culte comme pour les dogmes dans tous les païs de la communion
romaine
. Chaque nation néanmoins met beaucoup de son cara
s qu’il assiegeoit eussent très-bien imité les machines de guerre des
romains
les plus composées, quoiqu’elles fussent nouvelle
ous retrouvons les gaulois dépeints avec ce caractere dans l’histoire
romaine
, et principalement dans un récit de Tite-Live. An
eroit sur la proposition d’Annibal, des ambassadeurs de la république
romaine
, qui n’avoient avec eux que leur suite, demandoie
qui leur donna cette audiance, les grands noms du peuple et du sénat
romain
, dont nos gaulois n’avoient entendu parler que co
neralement parlant, des bretons qui habitoient l’Angleterre quand les
romains
la conquirent. Néanmoins les traits dont Cesar et
dre à leurs enfans le latin, la rhetorique et les autres arts que les
romains
enseignoient aux leurs, que de les piquer d’émula
’établissement de la colonie des gallogrecs et de sa conquête par les
romains
, dit de ces gaulois asiatiques : gallograeci ea t
t indifféremment : la société hindoue, la société féodale, la société
romaine
ou française ; comme si toutes les agglomérations
de l’égalité, les historiens s’accordent à dire qu’elle est une idée
romaine
. Tous les grands manieurs de peuples s’efforcent
rands manieurs de peuples s’efforcent en effet de reconstituer l’État
romain
, et c’est son souvenir qui, revivifié par la Rena
pprochant par ses voies les points extrêmes du monde ancien, l’Empire
romain
est le plus puissant instrument d’unification que
e chefs, de princes, de tyrans et de gouverneurs de peuples. L’Empire
romain
seul s’étendait sur tous. » Et l’évêque de Césaré
sur tous. » Et l’évêque de Césarée fait remarquer que par là l’Empire
romain
préparait le monde à l’idée de l’unité de Dieu ;
pour s’éclipser bientôt, comme devait s’effacer bientôt l’unification
romaine
. L’unité d’une société si étendue et si hétérogèn
mmense ne collaborent pas à leur propre unité. Si l’on veut, l’Empire
romain
est un État ; il n’est à aucun degré une nation.
veleurs », ennemis des grands et amis des petits. Comme les empereurs
romains
prenaient le plus souvent leurs ministres parmi l
il s’est levé, disparaissez étoiles. » Ainsi Provinciaux, Italiens et
Romains
« s’abaissaient tous au niveau d’une parfaite éga
déjà au patron ce que le vassal est au seigneur220. Mais quand l’État
romain
couvre tout de son ombre, l’institution du patron
, Histoire des Institutions primitives, p. 480 192. Esprit du Droit
romain
, I, p. 310. 193. Cité par Lyall, op. cit., p. 50
, p. 310. 193. Cité par Lyall, op. cit., p. 503. 194. Histoire des
Romains
, VI, p. 313. 195. Op. cit., 2e chap. 196. Cité
sait un César, un Brutus, un Coriolan, plus vrais, plus vivants, plus
Romains
que ceux-là qui sont sortis des plumes romaines…
is, plus vivants, plus Romains que ceux-là qui sont sortis des plumes
romaines
… Or, c’est peut-être un peu fat que de croire qu’
. C’est le Christianisme qui l’a inventée. Pour les Grecs et pour les
Romains
, il n’y a que la Beauté et que la Patrie. Pour eu
Le dilettante littéraire rassasié, dégoûté de cette vieille histoire
romaine
racontée par des copistes et des professeurs, et
idemment — et très à fond — l’époque d’Auguste et les affreuses mœurs
romaines
, qui ne le troublent pas beaucoup, d’ailleurs, et
e l’auteur, il y a Livie, la femme d’Auguste, la Catherine de Médicis
romaine
, et Julie, la fille d’Auguste, cette duchesse de
parce qu’il écrit une histoire ancienne. Il ne fait pas de l’histoire
romaine
comme David faisait de la peinture romaine. Il n’
ne fait pas de l’histoire romaine comme David faisait de la peinture
romaine
. Il n’a ni la raideur ni la morgue classiques, il
en garde !… Si l’aigle du succès vole à sa droite, comme disaient les
Romains
, le corbeau se montre à sa gauche. La vieille cor
la Gaule Cisalpine et par la Grande-Grèce ; ensuite les conquêtes des
Romains
étendirent ce nom à toute la Péninsule. La mer d’
d’une manière certaine plusieurs expressions de la langue latine. Les
Romains
ne savaient ce que c’était que luxe ; lorsqu’ils
cus furent Sabins ; les Sabins étant remarquables par leur piété, les
Romains
dirent Sabin, faute de pouvoir exprimer religieux
voir exprimer religieux. Servius Tullius fut Grec dans le langage des
Romains
, parce qu’ils ne savaient pas dire habile et rusé
s aventures de leurs héros, ont fait d’Énée le fondateur de la nation
romaine
, tandis que, selon Bochart, il ne mit jamais le p
ette fable, inventée par la vanité des Grecs et adoptée par celle des
Romains
, ne put naître qu’au temps de la guerre de Pyrrhu
put naître qu’au temps de la guerre de Pyrrhus, époque à laquelle les
Romains
commencèrent à accueillir ce qui venait de la Grè
exista sur le rivage du Latium une cité grecque qui, vaincue par les
Romains
, fut détruite en vertu du droit héroïque des nati
pas empêcher de reconnaître que la troisième époque de la littérature
romaine
est illustrée par des penseurs plus profonds que
contre la marche naturelle de l’esprit humain. À l’honneur du peuple
romain
, les arts d’imagination tombèrent presque entière
laisser le loisir nécessaire à de tels travaux ; peut-être aussi les
Romains
avaient-ils conservé trop d’indignation républica
pinion publique acquérant chaque jour plus de force, le caractère des
Romains
se serait conservé, et avec lui la nation et la r
sublimes réflexions de Montesquieu sur les causes de la décadence des
Romains
, on voit évidemment que la plupart de ces causes
iments de rivalité entre les nations. Les crimes inouïs dont l’empire
romain
a été le théâtre, sont l’une des principales caus
ent les divers principes de la cruauté sauvage qui a existé parmi les
Romains
. Une corruption dégoûtante et qui fait autant fré
hilosophie et la jurisprudence. Ses maîtres furent les jurisconsultes
romains
, le divin Platon, et ce Dante avec lequel il avai
: Essai d’un système de jurisprudence, dans lequel le droit civil des
Romains
serait expliqué par les révolutions de leur gouve
cience nouvelle : c’est qu’il rapporte la sagesse de la jurisprudence
romaine
, et celle qu’il découvre dans la langue des ancie
ns. Il croit encore que la civilisation italienne, que la législation
romaine
, ont été importées en Italie, de l’Égypte ou de l
uite d’actes muets de religion. De là restèrent dans la jurisprudence
romaine
, les acta legitima, cette pantomime qui accompagn
our noms communs des noms propres ou des noms de peuples. Les anciens
Romains
disaient un Tarentin pour un homme parfumé. Tous
nant les types de l’esprit inventif chez les Égyptiens, de la société
romaine
dans son origine, de l’héroïsme grec, de la poési
angues vulgaires du Latium avaient fait de grands progrès, l’héroïsme
romain
jeune encore, au milieu de peuples déjà mûrs, s’e
Politique), juraient une éternelle inimitié aux plébéiens. L’histoire
romaine
nous le confirme : les plébéiens combattaient pou
de leurs causes. Demandez-leur pourquoi la jurisprudence antique des
Romains
fut entourée de tant de solennités, de tant de my
ratiques, de certaines cérémonies. De là le respect superstitieux des
Romains
pour les acta legitima ; chez eux, les noces, le
omme sans dieux ; les rois traînés derrière le char des triomphateurs
romains
étaient offerts au Capitole à Jupiter Férétrien,
C’est là la sagesse d’Ulysse ; c’est celle des anciens jurisconsultes
romains
avec leur fameux cavere. Répondre sur le droit, c
r comme les jurisconsultes) par laquelle Tacite légitime la monarchie
romaine
sous Auguste : Qui cuncta discordiis fessa sub i
s que Dieu renouvela la société européenne sur les ruines de l’empire
romain
. Dirigeant les choses humaines dans le sens des d
abli le christianisme en opposant la vertu des martyrs à la puissance
romaine
, les miracles et la doctrine des pères à la vaine
uité naturelle ; dans les interprètes érudits les historiens du droit
romain
: double présage de ses recherches sur le princip
du bonheur avec lequel il devait éclairer l’étude de la jurisprudence
romaine
par celle de la langue latine. » Il nous a fait
du droit naturel qui pût expliquer les origines historiques du droit
romain
et en général du droit des nations païennes, et q
ure de Laurent Valla, qui accuse de peu d’élégance les jurisconsultes
romains
, celle d’un autre critique qui comparait la versi
de droit. « Dans cette étude, il observa bientôt que la jurisprudence
romaine
n’était qu’un art de décider les cas particuliers
uge de la grande cité, prononce cette sentence dans la forme des lois
romaines
: L’homme naîtra pour la vérité et pour la vertu,
on lui reprochait d’avoir approprié son système au goût de l’église
romaine
. Vico accepte ce dernier reproche, mais il ajout
sont moins importantes. — 1715. Discours sur les repas somptueux des
Romains
, prononcé en présence du duc de Medina-Celi, vice
on reproche à Vico d’avoir approprié son système au goût de l’Église
romaine
, avait été envoyé par un Napolitain. La violence
t à peu près les mêmes idées sur l’Histoire éternelle, sur l’Histoire
romaine
en particulier sur les douze tables, sur l’âge et
a monarchie Cette loi a échappé aux interprètes modernes du droit
romain
. Ils étaient préoccupés par cette fable de la loi
dont il s’avoue l’auteur dans les Institutes. Mais les jurisconsultes
romains
avaient bien compris la loi royale dont nous parl
oyale dont nous parlons. Pomponius dans son histoire abrégée du droit
romain
caractérise cette loi par un mot plein de sens,
e leur patrie, alors il s’élève un seul homme, comme Auguste chez les
Romains
, qui se rendant maître par la force des armes, pr
s principis jussa adspectare . Sous les trois Césars qui suivent, les
Romains
d’abord indifférents pour la république, finissen
ue. Le même Bodin qui veut conformément à son système, que la royauté
romaine
ait été monarchique, et qu’à l’expulsion des tyra
en plusieurs occasions. Ciceron nous apprend que même après Numa, les
romains
étoient encore dans cet usage. Ils chantoient à
heros, qu’Arminius n’eut jamais prêté serment de fidélité aux aigles
romaines
qu’il abbatit ? Lorsque ces poetes auront parlé d
es bords du Weser avec son frere Flavius qui servoit dans les troupes
romaines
; auront-ils pû lui faire finir le pour-parler av
d tout le monde sçavoit que le géneral des germains et l’officier des
romains
en étoient venus aux injures en présence des armé
d’honneur le sentiment des gots ni de leurs pareils. Les grecs et les
romains
qui ont vécu avant la corruption de leurs nations
gueres. Je ne me souviens point d’avoir lû dans l’histoire grecque ou
romaine
rien qui ressemble aux duels gothiques, hors un i
miner leurs disputes et leurs procès à coups d’épée. Les grecs et les
romains
, si passionnez pour la gloire, ne s’imaginerent j
ion lyrique s’était peu rencontrée dans les premiers efforts du génie
romain
. Elle n’y prenait pas une place à part ; elle n’a
les d’imagination et d’art, ; elle n’était pas entrée dans la vie des
Romains
, moins poétique et moins libre que celle des Grec
ctature d’un homme : ce fut la rencontre heureuse de l’état moral des
Romains
avec l’intérêt de leur chef, cette trêve de Dieu
ds vers les cieux ; il y voit briller un astre cher à la superstition
romaine
; il en retrouve le souvenir et le nom dans les o
ême, prodigue-lui de ta bouche de douces paroles, et demande pour les
Romains
le bonheur de la paix. Car nous, durant les maux
ant une licence consacrée d’âge en âge conservait d’empire ! Chez les
Romains
et dans les vers de Catulle, cette licence s’égar
dresse à Manlius et à Julia, ou à d’autres grands noms de la noblesse
romaine
, on entend aussitôt la voix du chœur de jeunes ho
fs de ces deux chœurs d’élite, qui souvent représentaient la jeunesse
romaine
aux fêtes des dieux. Quelque chose de la gravité
studieuse de Catulle devait en être tentée. C’était, pour la rudesse
romaine
, une moisson à cueillir dans les champs fleuris d
de noces des deux époux ? Toutefois, dans cette étude même, le poëte
romain
a trouvé place pour des accents lyriques ; il s’a
Triumvirs, quelle que fut encore la jeunesse de l’idiome et du génie
romain
, il n’y avait guère de place pour l’enthousiasme
imitations ou les élans patriotiques des vieux poëtes de la tragédie
romaine
ne retentiront plus au théâtre, ne plairont plus
lelie l’air et l’esprit françois à l’antique Italie, et sous des noms
romains
faisant notre portrait, peindre Caton galand et B
’elles appellent galanterie, espece de politesse que les grecs et les
romains
si spirituels et si cultivez n’ont jamais connuë.
pour des peuples de fols par les grecs du tems d’Alexandre et par les
romains
du tems d’Auguste, si, pour me servir de l’expres
s de la Grece avoient mis dans leurs ouvrages touchoit infiniment les
romains
, parce que les grecs avoient dépeint cette passio
passion. Les peintures de cette passion qui sont dans les poësies des
romains
nous touchent comme celles qui sont dans les poës
chent comme celles qui sont dans les poësies des grecs touchoient les
romains
. Les amoureux que les uns et les autres ont intro
par ce que nous sçavons positivement des moeurs et de l’histoire des
romains
de ce tems-là. Junia Calvina, l’amante de Britan
cine de ressusciter Narcisse, personnage aussi fameux dans l’histoire
romaine
que les consuls les plus illustres, pour en faire
d’Othon contre celles de Vitellius, et qui avoit mené un secours aux
romains
devant Jerusalem, fut roi de Commagene sous l’emp
t generalement aussi connuë que l’histoire des premiers empereurs des
romains
, comme d’être tombé dans des erreurs de geographi
connoissance de la distance des lieux. Quoique les armées grecques et
romaines
marchassent avec plus de celerité que les nôtres,
rai qu’un exemple, ce que dit Nicomede à Flaminius, l’ambassadeur des
romains
auprès du roi Prusias son pere. Nicomede après av
es peuples du monde, Egyptiens, Assyriens, Medes, Perses, Grecs &
Romains
, Carthaginois, &c. En un mot, chaque nation s
paroît, avec les histoires des Hébreux, des Egyptiens, des Grecs, des
Romains
, des François, des Allemands, des Espagnols, des
musante & infructueuse. Les vies des hommes illustres Grecs &
Romains
de Plutarque sont encore plus lues que l’histoire
& savant sur une matiere singuliere. §. III. De l’histoire
romaine
. L’Histoire chez les Romains, ne fut d’abord
guliere. §. III. De l’histoire romaine. L’Histoire chez les
Romains
, ne fut d’abord autre chose que de simples annale
Rois d’une nation puissante ? Il est avéré, par l’aveu des Ecrivains
romains
, que pendant près de 400. ans, l’Etat Romain n’eu
de Genes est beaucoup plus considérable aujourd’hui que la République
romaine
ne l’étoit alors. Ce ne fut que l’an 360. que Vei
à la prétendue lettre du médecin de Pyrrhus, qui proposa, dit-on, aux
Romains
d’empoisonner son maître, moyennant une récompens
u’il en soit, ce furent des Poëtes qui furent les premiers historiens
romains
. Nævius donna un Poëme sur la premiere guerre pun
uis long-tems une version plus pure & plus fidéle. Les Antiquités
Romaines
de Denis d’Halicarnasse ne sont pas des recherche
tesques à la maniere des compilateurs. C’est à la lettre une histoire
romaine
qu’il commence ab ovo trojano, & qu’il termin
rangues ennuyeuse, sa narration traînante. Appien écrivit l’Histoire
Romaine
en plusieurs livres. Nous n’avons aujourd’hui que
si l’on en excepte Pertinax & Alexandre. Il composa une histoire
romaine
en huit décades ; mais ce qui nous en reste est p
nt écrit en grec, & aucun d’eux ne peut être comparé à l’histoire
romaine
de Tite-Live écrite en latin. Cet Ecrivain a l’im
Paris. On en trouve plusieurs morceaux mieux traduits dans l’Histoire
Romaine
, depuis la fondation de Rome jusqu’à la bataille
le dans le siécle où nous vivons. Il étoit pardonnable aux historiens
romains
d’illustrer les premiers tems de la République pa
attendre d’un homme qui écrivoit vîte à l’âge de 80. ans ? L’Histoire
Romaine
depuis la fondation de Rome jusqu’à l’année 705.
eilleur dans Rollin & dans Catrou & en a composé son Histoire
Romaine
avec des réfléxions critiques, politiques & m
l. in-12. M. Macquer a consulté les mêmes historiens dans ses Annales
Romaines
, ou Abrégé chronologique de l’Histoire Romaine, d
iens dans ses Annales Romaines, ou Abrégé chronologique de l’Histoire
Romaine
, depuis la fondation de Rome jusqu’aux Empereurs,
e de Rome. Qui ne connoît l’Histoire des révolutions de la République
romaine
, par l’Abbé de Vertot ? C’est une des productions
Montenoy, in-12. : mais on ne peut faire le même éloge de l’Histoire
Romaine
de Laurent Echard ; ce qui regarde la République
de méthode. L’histoire des Vestales, avec un traité du luxe des Dames
romaines
, par M. l’Abbé Nadal, in-12., Paris 1725. : ouvra
de M. de Montesquieu sur la Cause de la grandeur de la décadence des
Romains
, Paris 1734., in-12. L’illustre auteur ne s’appes
encore plus penser, & il auroit pu intituler son livre, Histoire
Romaine
à l’usage des hommes d’Etat & des Philosophes
rès-judicieuses sur les Grecs, a donné aussi des Observations sur les
Romains
. Les unes & les autres sont profondément pens
mplies de vues & de conjectures heureuses. §. IV. Empereurs
romains
et bas Empire LE spectacle de la premiere Ré
ent ce livre meilleur à consulter qu’à lire. L’histoire des Empereurs
Romains
, depuis Auguste jusqu’à Constantin, par M. Crevie
ueil précédent, on peut se contenter de la continuation de l’Histoire
Romaine
de Laurent Echard, jusqu’à la prise de Constantin
s régle la plûpart de ses jugemens tantôt sur les intérêts de la Cour
Romaine
, tantôt sur les principes de la Monarchie françoi
s les Elémens de l’histoire d’Angleterre, depuis son origine sous les
Romains
jusqu’au regne de George II. par M. l’Abbé Millot
gne que s’est formée cette religion qui a ôté tant d’Etats à l’Eglise
Romaine
. Ce même pays est devenu le rempart de la Chrétie
sation sur les chapitres parallèles qui traitent de la transformation
romaine
; ce que l’historien du Paganisme en Occident tro
elque chose de la religion dynastique sur ce vieux tronc du patriciat
romain
. L’auteur nous signale ainsi l’influence singuliè
s ou les défaites de l’hérédité souveraine, essayée par les empereurs
romains
, étaient devenus la véritable mesure de la destin
’auteur expose la transformation de l’ancien patriciat en haut clergé
romain
, a semblé à de bons juges un des plus heureux et
les Goths, comme leur illustre chef, admirateurs, imitateurs du génie
romain
et de cette grandeur déchue, s’y fondirent et y a
’un endroit, et qui a dû se retremper, dans l’intervalle, à l’onction
romaine
; mais enfin c’était un droit divin très-profond,
ce, y saisit en main l’influence religieuse, contrarie les directions
romaines
et se pose en ennemi mortel de Brunehaut. Ces tro
cception bien précise et surtout rivale. La Neustrie n’était pas plus
romaine
que l’Austrasie, ni l’Austrasie plus germanique q
manique que la Neustrie. L’Austrasie aurait plutôt gardé un caractère
romain
prédominant dû à ces premières fondations de Colo
aquitaine d’extraction et, de plus, sacerdotale, par conséquent toute
romaine
. C’est ainsi que, plus tard, l’auteur contestera
ense pas qu’on puisse rien conclure de positif des noms plus ou moins
romains
ou franks par rapport à la race directe des perso
pin d’Héristal et Charles Martel se rapprochèrent de Rome et du parti
romain
dans les Gaules. Ils favorisèrent les missions ap
ne. « Dans cette pastorale exquise, toute la population des campagnes
romaines
ou grecques est fidèlement reproduite. C’est un m
occace, avaient créé la langue toscane avec les débris de la latinité
romaine
; la Grèce avait versé ses manuscrits dans les bi
i donna le jour le 3 mai 1469. Ces souches toscanes, greffées de sang
romain
, ont toujours produit des branches prodigieuses d
gistral qu’il ait peut-être composé, est le commentaire de l’histoire
romaine
par le génie des affaires. Machiavel y suit Tite-
u tel but, telles ou telles vicissitudes dans les destinées du peuple
romain
; il montre comment de l’événement accompli devai
s grands esprits, la fatalité des conséquences ; il refait l’histoire
romaine
tout entière avec une lucidité rétrospective qui
rétrospective qui éclaire mille fois mieux les faits que l’historien
romain
lui-même. L’historien ne voyait que les détails,
ise l’infaillibilité de Machiavel dans ce coup d’œil sur la politique
romaine
. Montesquieu a de la prétention dans les aperçus
réquentait, et qui les inspirait du fanatisme classique de la liberté
romaine
, n’avait trempé que son génie, mais non sa main,
issances faibles et secondaires, la Toscane, Parme, Modène, les États
romains
, bientôt Naples ; elle y introduit un prince très
r un coup d’œil magistral sur la décomposition du cadavre de l’Italie
romaine
sous les flux et les reflux des populations hétér
ne une autre forme au langage. » — De temps en temps une armée, jadis
romaine
, sous la conduite d’un lieutenant de l’empereur d
s ces expéditions lointaines avortent ; il n’y a bientôt plus rien de
romain
dans Rome que le pontificat, tantôt humble délégu
strature urbaine, autour duquel se groupent les restes de nationalité
romaine
. Bientôt ces empereurs d’Orient, distraits de l’I
ppel, délivre le pontife, en reçoit en récompense le titre d’empereur
romain
et d’empereur d’Occident. Cette élection de l’emp
es règnent avec une forte réalité sur ces ombres mouvantes. Quand les
Romains
les chassent, les empereurs germains héritiers de
des capitales de l’Italie, mais Florence aussi était étrusque et non
romaine
. Les Étrusques durent leur capitale à un grand m
usques, de Liguriens, de Vénètes, d’Allobroges, de Germains, de vieux
Romains
ayant oublié jusqu’aux noms de leurs ancêtres, go
tferrat ou des châtelains du Tyrol, qui peut reconnaître l’Italie des
Romains
, celle des Scipions, l’Italie des Césars ? Except
s, l’Italie des Césars ? Excepté la place, que restait-il de l’Italie
romaine
? À moins d’être un rhétoricien comme Pétrarque o
mateur comme Cola Rienzi, qui pourrait songer à ressusciter le peuple
romain
? Les ossements mêmes n’en existaient plus, ils b
s, des horreurs d’infamie et d’impureté se joignaient aux crimes. Les
Romains
plus graves ne faisaient pas mieux en religion qu
ant que Fénelon a pu la sentir par la poésie et par le goût. Mais les
Romains
sont proprement le triomphe historique de Bossuet
llement lui va : il a de lui-même la suite. La milice et la politique
romaines
s’expliquent sous sa plume ; il se plaît à ces ta
la liberté brillante et polie de la Grèce. Toute la magnificence des
Romains
, dans le bon temps, était publique : l’épargne ne
nt d’honneur, comparer ensemble la phalange macédonienne et la légion
romaine
, puis pénétrer dans les conseils de son Sénat, da
aux ; on n’y entendait parler d’autre chose que de la grandeur du nom
romain
… Quand on a commencé à prendre ce train, les gran
t été avant elle, ce n’a point été par hasard ; mais c’est que l’État
romain
constitué de la manière que nous avons vue était,
z Montesquieu, n’est pas même nommé chez Bossuet. — A propos du Droit
romain
, des lois romaines qui ont paru si sages et si sa
est pas même nommé chez Bossuet. — A propos du Droit romain, des lois
romaines
qui ont paru si sages et si saintes que leur maje
Après avoir exposé à si grands traits la constitution et le génie des
Romains
, Bossuet revient comme en arrière et se met à énu
ques. Tite-Live et Salluste ont-ils rien de plus beau sur les anciens
Romains
, que ces paroles de l’évêque de Meaux ? « Le fon
entiments également généreux et libres. » Sous ce nom de liberté, les
Romains
se figuraient, avec les Grecs, un état où personn
sur la liberté : qu’on lise donc Bossuet à l’article des Grecs et des
Romains
. Quel autre a mieux parlé que lui et des vices et
cite, en parlant des Bructaires, qui s’égorgeaient à la vue d’un camp
romain
? « Par la faveur des Dieux, nous eûmes le plaisi
e différence entre la morale d’un Bossuet et d’un Tacite. L’historien
romain
, après avoir raconté que Thrasylle avait prédit l
prît les mœurs, la culture, la langue de ses vainqueurs, que l’empire
romain
et la culture latine, formes vénérables et vermou
ospères écoles, elle déploie dans l’abondante littérature de la Gaule
romaine
sa sévère langue classique, ennoblie d’hellénisme
bouches et ces esprits de Celtes pendant les siècles de la domination
romaine
: on ne peut mesurer à quel point les habitudes i
t pas ainsi au moyen âge. Comme dans les diverses régions de l’empire
romain
le latin se corrompit diversement sous d’insaisis
par Limoges, Clermont-Ferrand et Grenoble. Donc la primitive province
romaine
, et tout ce vaste bassin de la Garonne où le prem
e. Au nord de la ligne idéale dont on vient de parler, toute la Gaule
romaine
à peu près appartient au français, un peu diminué
s son livre sur la Divination, c’est-à-dire sur les mystères du culte
romain
, fut son véritable testament philosophique. Il n’
oir conquis l’Égypte, voulant faire fleurir le commerce dans l’empire
romain
, eût envoyé une ambassade à la Chine par le port
s interprètes des usages, des sciences et de la religion de ce peuple
romain
, aussi célèbre dans l’Occident que le peuple chin
leil est déjà entré dans les signes célestes du printemps lorsque les
Romains
célèbrent les premières fêtes de l’hiver. « Il ap
ets mangent l’orge. « Cette science sacrée fut apportée autrefois aux
Romains
par un petit dieu nommé Tagès, qui sortit de la t
les tribunaux de Nankin pensent d’abord avec lui que les ambassadeurs
romains
sont des fous ou des imposteurs qui ont pris le t
us ou des imposteurs qui ont pris le titre d’envoyés de la république
romaine
; mais, comme l’empereur est aussi juste que poli
ns particulières avec les ambassadeurs. « Il apprend que les pontifes
romains
ont été très ignorants, mais que César réforme ac
; les interprètes le traduisent ; il admire le livre et la république
romaine
. » XII Le début du second livre de cet ou
recs dans l’étude de la philosophie sera sans doute glorieux pour les
Romains
: eh bien ! le but sera atteint si mes projets s’
ce qu’il était Cicéron ; Moral, parce qu’il était le plus honnête des
Romains
. Aussi ce livre de la République passait-il à Rom
Cicéron ne fut pas dans ce beau livre le Platon, mais le Montesquieu
romain
; autant au-dessus de Montesquieu que le génie es
ommentaire sur la république, l’esprit des lois et l’esprit des faits
romains
. Nous ne sommes pas plus avancés aujourd’hui en p
es inconvénients de chacun. Romain, Cicéron voit dans la constitution
romaine
la réunion de ces trois forces sociales ; les con
XV Dans l’esquisse de la fondation progressive des institutions
romaines
, qu’il met dans la bouche de Scipion, Cicéron com
is-tu cette ville qui, forcée par mes armes de se soumettre au peuple
romain
, renouvelle nos anciennes guerres et ne peut souf
du triomphe. Créé censeur, tu visiteras, comme ambassadeur du peuple
romain
, l’Égypte, la Syrie, l’Asie et la Grèce ; tu sera
gée selon les circonstances spéciales et les vrais intérêts du peuple
romain
. Nous ne vous analyserons pas ce livre : ce comme
main. Nous ne vous analyserons pas ce livre : ce commentaire des lois
romaines
appartient plus à la jurisprudence qu’à la littér
ne furie, n’a pas dit encore son dernier mot contre ce plus grand des
Romains
. L’envie est l’ombre que les sommités humaines fo
s ; et comme son auteur grec de nation frequentoit tous les jours les
romains
, puisqu’il a vécu dans le temps que tous les païs
l’idée generale de la musique des anciens. D’ailleurs la musique des
romains
étoit la même que celle des grecs, dont ils avoie
es observations. Les grecs nommoient cet art musical orchesis, et les
romains
saltatio. Porphyre qui vivoit environ deux cens
la melopée deux arts distincts, c’est qu’il a eu égard à l’usage des
romains
, qui étoit que les poetes dramatiques ne composas
presentations des pantomimes firent le plaisir le plus cher au peuple
romain
. Je conclus donc que la difference qui se trouve
à parler en public, on ne doit plus être surpris que les grecs et les
romains
l’aïent crue un art necessaire et qu’ils lui aïen
en nous parlant des moyens d’action au grand complet de cette Église
romaine
dont il faut bien compliquer le génie pour en com
ée raisonnable au sens philosophique du mot, que d’imputer à l’Église
romaine
des modes d’action, des combinaisons et des resso
à la lumière de la Foi, le mystère intime de la puissance de l’Église
romaine
, de ce phénomène historique sans analogue dans le
le que l’Angleterre reconnaît aujourd’hui comme l’apanage de l’Église
romaine
, est ailleurs que dans la conception de quelques
aison d’écrire « qu’il fallait que l’Église anglicane imitât l’Église
romaine
». Mais il s’est trompé : l’Église romaine ne s’i
anglicane imitât l’Église romaine ». Mais il s’est trompé : l’Église
romaine
ne s’imite pas. Sa force est incommunicable à ceu
s de l’univers ! Voilà le secret de la force de cohésion de ce ciment
romain
qui relie si subitement et si solidement les âmes
de loin ; quand on s’arrête à montrer les premiers établissements des
Romains
dans le midi de la Gaule, qu’on énumère les nombr
our auditeur ; — ni Valère Caton, le grammairien et le poète, que les
Romains
, novices encore à l’harmonie, avaient surnommé la
end une riche province de la culture latine, une province entièrement
romaine
depuis César. Beaucoup de noms s’y rencontrent, d
le quatre peuples distincts qui ne reconnaissaient plus la domination
romaine
; l° au midi de la Loire, les Visigoths ; 2° au n
ette époque, et de ce qui dut résulter de la ruine de la prédominance
romaine
? César avait distingué dans la Gaule trois races
s principales primitives dans la Gaule antérieurement à la domination
romaine
: 1° les Aquitains (qui habitaient l’espace trian
on parlait latin ; dans les cantons écartés et hors des grandes voies
romaines
, les idiomes du pays, qu’on sait être si tenaces,
a grammaire, qui devaient être d’usage dans le peuple. Un légionnaire
romain
rencontre un jardinier qui chassait un âne devant
savoir en quoi consistaient précisément les altérations que le peuple
romain
lui-même faisait subir à la langue de Cicéron, et
te vulgaire du latin qu’aurait parlé le gros de l’ancienne population
romaine
. Et pour suivre la même image, l’humble aîné, tou
mille et réfractaires à la fusion ? Toutefois, tant que la domination
romaine
y prévalut, c’est-à-dire jusqu’à la fin du ive s
rammatical et à s’y assimiler de plus en plus. Depuis la conquête des
Romains
jusqu’à celle des Barbares, a dit M. de Chevallet
tait maintenu sur Quelques points jusque vers la fin de la domination
romaine
. Deux siècles plus tard, les Arabes ayant conquis
mouvement : « On ne trouve plus, passé le vie siècle, aucun indice
romaine
(on voit chez Muratori, que, de 712 à 744, on gra
dérivée du latin, à laquelle les historiens donnent le nom de langue
romaine
rustique, ou simplement de langue romaine. C’étai
ns donnent le nom de langue romaine rustique, ou simplement de langue
romaine
. C’était, comme nous le reconnaîtrons plus expres
asses du xe siècle. Nous y fîmes diversion par quelques inscriptions
romaines
… » Comme si ces inscriptions romaines, dans lesqu
rsion par quelques inscriptions romaines… » Comme si ces inscriptions
romaines
, dans lesquelles on a souvent relevé des solécism
rapport à cette langue. Apulée raconte (Metam., IX, 39) qu’un soldat
romain
parlant à un jardinier grec et lui parlant latin
t par ce qui est ensuite advenu dans toutes ces contrées de la langue
romaine
(on voit chez Muratori, que, de 712 à 744, on gra
nations les plus célèbres de l’antiquité et surtout des Grecs et des
Romains
. Sur cette matière, il sera dirigé dans son trava
a, etc., l’ancienne Grèce éclairée. Il feuilletera sur la législation
romaine
, soit Heineccius, soit Hoffman. Heineccius a écri
soit Heineccius, soit Hoffman. Heineccius a écrit l’histoire du droit
romain
, Historia juris romani96 . L’ouvrage d’Hoffman a
ura l’attention d’être court sur tout ce qui est tellement propre aux
Romains
qu’il n’a nulle application aux modernes ; mais i
pourra trop s’étendre sur tout ce qui concerne les contrats. Le droit
romain
est la source des vrais principes sur toutes les
mour de la campagne, qui a inspiré tant de beaux vers, prend chez les
Romains
un autre caractère que chez les Grecs. Ces deux p
aîcheur de la nature, pour échapper à leur soleil dévorant ; mais les
Romains
demandent de plus à la campagne un abri contre la
ion sensible dans notre âme. Les Grecs vivaient dans l’avenir, et les
Romains
aimaient déjà, comme nous, à porter leurs regards
ura la république, il y eut de la délicatesse dans les affections des
Romains
pour les femmes. Elles n’avaient point encore l’e
ensibilité profonde et passionnée est extrêmement rare, même chez les
Romains
du siècle d’Auguste. Le système d’Épicure, le dog
humain. Néanmoins on se demande pourquoi les anciens, et surtout les
Romains
, ont possédé des historiens tellement parfaits, q
llages furent appelés pagi par les Latins, du mot πάγη, fontaine. Les
Romains
célébraient les mariages par l’emploi solennel de
ia perpetua manento ; et les expressions si fréquentes dans les lois
romaines
, filius familias in sacris paternis, sacra patria
s devinrent héros par la vertu. Dans ce dernier genre d’héroïsme, les
Romains
se montrèrent supérieurs à tous les peuples de la
s les premiers peuples barbares ; et nous savons que chez les anciens
Romains
le père de famille avait droit de vie et de mort
ose est un contrat de droit civil, c’est-à-dire du droit héroïque des
Romains
. À ce droit héroïque Ulpien oppose le droit natu
et dont par conséquent le droit n’importait point aux jurisconsultes
romains
. VI. Les contrats de société étaient inconnus, pa
e, on lui eût appliqué la lapidation 1154. La croix était un supplice
romain
, réservé pour les esclaves et pour les cas où l’o
brigands, les bandits, ou comme ces ennemis de bas étage auxquels les
Romains
n’accordaient pas les honneurs de la mort par le
ssait. Par suite de la même idée, l’exécution dut être abandonnée aux
Romains
. On sait que, chez les Romains, les soldats, comm
e, l’exécution dut être abandonnée aux Romains. On sait que, chez les
Romains
, les soldats, comme ayant pour métier de tuer, fa
atal. Peut-être usaient-ils en cela d’un droit de corvée reconnu, les
Romains
ne pouvant se charger eux-mêmes du bois infâme. I
y avait près de là un vase plein de la boisson ordinaire des soldats
romains
, mélange de vinaigre et d’eau, appelé posca. Les
ils ne savent ce qu’ils font 1178. » Un écriteau, suivant la coutume
romaine
, était attaché au haut de la croix, portant en tr
es paroles dans le traité des Devoirs, chap. 35. Il la recommande aux
Romains
; la politesse exquise de son esprit en avait con
liberté, pourquoi ne dirais-je pas la grossièreté du langage chez les
Romains
. Boileau n’a-t-il pas dit : Le latin dans les mo
que si bien par une autre qui n’est pas douteuse ? C’est que chez les
Romains
, les femmes ne vivaient pas en société avec les h
les femmes ne vivaient pas en société avec les hommes ; que les dames
romaines
vivaient retirées ; que recevoir des hommes chez
des expressions dont la propriété et la spécialité, relevées pour les
Romains
par les sentiments d’un patriotisme religieux, se
pire, et qui aboutissaient à la ville par excellence. Descendants des
Romains
, ou du moins enfants d’adoption de la race latine
res de génie avaient été anéanties par la grandeur de la prédominance
romaine
, les races actuelles principales de l’Europe se s
niquement douée) sont ou ont été plus ou moins semblables en cela aux
Romains
, c’est-à-dire n’ayant par elles-mêmes, en fait de
osent le bel âge d’Auguste. Soit directement, soit dorénavant par les
Romains
, cette âme légère, cette étincelle (car il ne fau
ferum… est au fond de tout : c’est le point de départ. Mais la force
romaine
, le bras romain, la langue et la pratique romaine
nd de tout : c’est le point de départ. Mais la force romaine, le bras
romain
, la langue et la pratique romaines sont aussi par
part. Mais la force romaine, le bras romain, la langue et la pratique
romaines
sont aussi partout : ça été le grand instrument d
s, Périclès traite déjà les Athéniens comme plus tard on traitera les
Romains
; il s’efforce de les soutenir et de les fortifie
s non seulement en parole, mais en action, on ne permettrait plus aux
Romains
de se vanter, comme ils l’ont fait, d’avoir ajout
tance, d’énergie durable et d’empire politique universel, ce sont les
Romains
qui se sont chargés de l’accomplir dans des propo
consistance. Que ce n’ait jamais été que l’élite des hommes chez les
Romains
qui ait eu cette finesse, cette délicatesse, et n
atries. Lorsque après Trajan sonna décidément l’heure de la décadence
romaine
, la littérature sacrée, en train de naître, n’hér
LES JOURNAUX CHEZ LES
ROMAINS
PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC189. 1839 L’érudit
ion dans le public. Le choix du sujet, ce titre Des Journaux chez les
Romains
, avait de quoi piquer ; les journaux ont accueill
l’apparition de Castor et Pollux… ; effacez donc alors de l’histoire
romaine
toute l’histoire de César, à cause de l’astre qui
près échappé à Voltaire ou à Anquetil. On disait les Annales chez les
Romains
comme on dit chez nous les vieilles Chroniques ;
ue où se dévoileraient, aux yeux de tous, les mystères de l’antiquité
romaine
….. Depuis Vespasien et son nouveau Capitole, on c
Clerc, et de beaucoup la plus agréable, traite des journaux chez les
Romains
. Le sagace dissertateur essaye de les rattacher d
lerc à son tour a pu trouver preuve de la faculté du journal chez les
Romains
. Cette faculté humaine, curieuse, bavarde, médisa
ellement moderne que le bateau à vapeur193. Le véritable Moniteur des
Romains
se doit chercher dans les innombrables pages de m
rait à parler des Grecs et à y rechercher, comme il l’a fait pour les
Romains
, le vestige de l’organe. Il paraît peu disposé à
ournal littéraire. Il paraît pourtant qu’un des premiers journaux des
Romains
fut rédigé par un Grec appelé Chrestus : il n’a d
l’abbé Barthélemy, où, sous le titre d’Essai d’une nouvelle Histoire
romaine
, il montre qu’il ne croit à peu près rien des pre
l’antiquité ? Préoccupée, dès ses origines, d’accroître le nombre des
Romains
, elle fait efforts pour englober, vers la fin de
règne, l’humanité tout entière. La chute des barrières du vieux droit
romain
coïncide avec l’élargissement quantitatif de la s
alitaires. C’est ce que vérifie l’histoire. Entre les murs de la cité
romaine
se forgeait la première idée du Droit naturel — R
sme soient aussi les plus habitués à la mobilité. Déjà, sous l’Empire
romain
, on sait que les communications avaient atteint u
, en Écosse comme sur les bords de l’Euphrate, les ornières des voies
romaines
, depuis si longtemps délaissées, sont visibles en
ne, des orfèvres asiatiques en Gaule. D’un bout à l’autre de l’Empire
romain
c’était, suivant l’expression de Montesquieu, une
voies ? C’est en ce sens que l’extension de l’Empire aidait l’opinion
romaine
à penser l’humanité. Rome était portée à dire : «
ociales si l’on conclut que cette « universalité », propre à l’empire
romain
, en faisait un terrain tout préparé pour la flora
Orient, 1885, p. 80. 57. On Liberty, 1872, p. 24-25. 58. Histoire
romaine
, trad. de Guerle, I, p. 52, 100. 59. Lois de l’
ations sédentaires de l’Algérie, 1886, p. 260. 61. V. Madwig, L’État
romain
, trad. Morel, I, I, 233 ; II, 8250. 62. V. Guizo
llschaft, p. 283. 78. V. Mommsen, op. cit., p. 387. — Madwig, L’État
romain
, trad. Morel, III, 236, 293. 79. C’est la thèse
e figure trop roide & mal terminée. Mais la sévérité des premiers
Romains
donna à ce mot, elegantia, un sens odieux. Ils re
parmi nous. Ce terme est consacré en françois, comme chez les anciens
Romains
, à la Sculpture, à la Peinture, à l’Eloquence, &a
is ils ne passeront pas à la postérité comme ceux des Grecs & des
Romains
, parce qu’ils manquent de cet art & de ce cha
at. Les moeurs d’Atticus étoient faciles, c’étoit le plus aimable des
Romains
. La facile Cléopatre se donna à Antoine aussi ais
le les fastes de l’église, mais avec moins de succès, la religion des
romains
payens étant plus propre à la poésie que celle de
es de l’oubli ; ille & nefasto te posuit die. Il y avoit chez les
Romains
d’autres fastes encore, fasti urbis, fasti rustic
nde hautement des récompense,. Le dieu Faveur, chez les mythologistes
romains
, étoit fils de la Beauté & de la Fortune. Tou
ns les batailles de Constantin, dessinées par Raphael & par Jules
romain
, & dans celles d’Alexandre peintes par le Bru
que les Francs s’établirent dans le pays des premiers Velchs, que les
Romains
appelloient Gallia, la nation se trouva composés
posés des anciens Celtes ou Gaulois subjugués par César, des familles
romaines
qui s’y étoient établies, des Germains qui y avoi
ques mots tudesques. Ce langage étoit d’abord le romanum rusticum, le
romain
rustique ; & la langue tudesque fut la langue
e langue de l’Allemagne, après la grande époque du partage en 843. Le
romain
rustique, la langue romance prévalut dans la Fran
s au commencement du onzieme ; mais ce françois tenoit encore plus du
romain
rustique, que du françois d’aujourd’hui. Le roman
nçois d’aujourd’hui. Le roman de Philomena écrit au dixieme siecle en
romain
rustique, n’est pas dans une langue fort différen
r les états d’un tiers, étoit très ancien, sous un nom different. Les
Romains
garantirent ainsi les possessions de plusieurs pr
s les ont imitées dans leurs narrations ; c’est comme si un historien
romain
eût employé le style de la loi des douze tables.
répond précisément à celui de grammairiens : chez les Grecs & les
Romains
: on entendoit par grammairien, non-seulement un
& chez les Latins. Les Grecs se contentoient de leur langue ; les
Romains
n’apprenoient que le grec : aujourd’hui l’homme d
portée de déméler leurs imperfections : ainsi Lucilius fut chéri des
Romains
, avant qu’Horace l’eut fait oublier ; Regnier fut
leur ait dessillé les yeux, comme il s’est trouvé un Horace chez les
Romains
, un Boileau chez les François. On dit qu’il ne fa
el merveilleux ridicule regne dans l’ancienne histoire des Grecs. Les
Romains
, tout sérieux qu’ils étoient, n’ont pas moins env
onnement que ce prince possédoit autant de terrein qu’en eut l’empire
romain
; il avoit tout ce qui appartient aujourd’hui au
e celui de ses successeurs, florissoit Carthage ; & la république
romaine
commençoit à fixer sur elle les regards des natio
mains, tous les peuples du Nord sont inconnus. L’histoire de l’empire
romain
est ce qui mérite le plus notre attention, parce
mpire romain est ce qui mérite le plus notre attention, parce que les
Romains
ont été nos maîtres & nos législateurs. Leurs
ne, en France, en Angleterre, en Pologne. Au démembrement de l’empire
romain
en Occident, commence un nouvel ordre de choses,
s qu’elles ont faites ; les premiers âges depuis la chûte de l’empire
romain
, ne sont, comme on l’a remarqué ailleurs, que des
u’il construisit. En vain l’auteur des causes de la chûte de l’empire
romain
blâme-t-il Justinien, d’avoir eu la même politiqu
s été inconnu des anciens, & c’est la raison des succès du peuple
romain
, qui ayant formé une milice supérieure à celle de
us que de raisons de douter ? Qu’on fasse attention que la république
romaine
a été cinq cens ans sans historiens, & que Ti
e Tite-Live, que le roi Porsenna s’enfuit plein d’admiration pour les
Romains
, parce qu’un fanatique avoit voulu l’assassiner ?
ur à Tite-Live de deux cens années, qui dit que Porsenna subjugua les
Romains
. L’avanture de Regulus, enfermé par les Carthagin
ictionnaire n’a cité qu’un allemand du xvij. siecle, croyant citer un
romain
du tems d’Auguste. On feroit des volumes immenses
attribue. La fête d’Arion porté sur un dauphin, se célébroit chez les
Romains
comme chez les Grecs. Celle de Faune rappelloit s
mp; de-là naquit Orion au bout de neuf mois. Presque toutes les fêtes
romaines
, syriennes, greques, égyptiennes, étoient fondées
ravité, son éloquence sage, conviennent à la majesté de la république
romaine
; que Tacite est plus fait pour peindre des tyran
n les servît en dieux, qu’on les crût des dieux. Quand les capitaines
romains
& carthaginois faisoient un traité, ils attes
on de Pallas ; c’étoit elle qu’on adoroit dans le palladium. Mais les
Romains
& les Grecs se mettoient à genoux devant des
du nombre prodigieux de déclamations débitées contre l’idolâtrie des
Romains
& des Grecs ; & ensuite on est plus surpr
re, & qu’ils ne doivent adorer que Dieu seul. Les Grecs & les
Romains
augmenterent le nombre de leurs dieux par des apo
pothéoses sont encore une preuve convaincante que les Grecs & les
Romains
n’étoient point idolâtres. Il est clair qu’ils n’
roient la religion établie ; mais aucun d’eux n’imagine d’accuser les
Romains
de prendre du marbre & de l’airain pour des d
uvoit faire une table de cuisine ? Dacier au lieu de conclure que les
Romains
adoroient la statue de Priape, & que Baruc l’
Priape, & que Baruc l’avoit prédit, devoit donc conclure que les
Romains
s’en mocquoient. Consultez tous les auteurs qui p
mers, ni celle d’Apollon qui donnoit la lumiere ; les Grecs & les
Romains
étoient des gentils, des polithéistes, & n’ét
nommé par les Latins Jupiter, maître des dieux & des hommes. Les
Romains
imiterent les Grecs : ces peuples placerent toûjo
is, la demeure ordinaire de tous les dieux fut l’étendue du ciel. Les
Romains
eurent leurs douze grands dieux, six mâles &
Tyriens, les Carthaginois, eurent cette superstition abominable. Les
Romains
eux-mêmes tomberent dans ce crime de religion ; &
principe. Marc-Aurele, aussi grand peut-être sur le trône de l’empire
romain
qu’Epictete dans l’esclavage, parle souvent à la
t à peine son âge héroïque, lorsqu’elle fut accablée par la puissance
romaine
, par le génie du vainqueur de Carthage, et par to
du vainqueur de Carthage, et par toutes les forces du monde. Mais les
Romains
ne rencontrant aucun de ces obstacles, marchèrent
’empire du Japon, dont les mœurs ont quelque analogie avec celles des
Romains
pendant les guerres puniques ; c’est le même espr
plus l’histoire particulière et temporelle des lois et des faits des
Romains
ou des Grecs, mais l’histoire idéale des lois éte
nous sommes des membres. Le goût pour les beaux arts, ne vint pas aux
romains
, tandis qu’ils faisoient dans leur propre païs un
s’il gagnoit une bataille, venir camper sur les bords du Tévéron. Les
romains
ne commencerent d’aimer les vers et les tableaux
is seulement de sa gloire et de l’étenduë de sa domination. Le peuple
romain
, comme dit Horace, et post punic… etc. . Les reco
s et aux bons artisans. Personne ne s’en tient plus honoré. Le soldat
romain
n’auroit plus fait de cas de cette couronne de ch
, sortis de dessous les neiges du Nord, firent quelquefois à l’empire
romain
. Les guerres qui se faisoient alors en Grece, res
nous dit qu’ils tomberent, quand ils virent les armes meurtrieres des
romains
, et leur acharnement dans la mêlée. Cette surpris
te diversité de fonctions et d’études était la force et l’honneur des
Romains
. Quand il mourut dans l’éruption du Vésuve, âgé d
de l’immensité sacrée de la nature, et aussi par celui de la majesté
romaine
. Après une préface sous forme de lettre familière
Mais ce n’est qu’une religion toute politique comme l’entendaient les
Romains
. Aussi Pline pourra nous transmettre ensuite bien
eux ? Est-ce parce qu’il put proscrire et égorger tant de milliers de
Romains
? Ô la détestable raison, et où l’avenir a plutôt
avec quelle effusion il célèbre ce beau génie, le seul que le peuple
romain
ait produit de vraiment égal à son empire : « Je
our à lui-même quelques-uns des défauts qu’on peut imputer à l’auteur
romain
, et qu’il se soit plu d’avance à saluer en lui qu
ô Nature, mère de toutes choses ! et à nous, qui, seul entre tous les
Romains
, t’avons complètement célébrée, sois favorable !
ivant les belles eaux de ses fontaines. Pline est du petit nombre des
Romains
qui ont ce que Sacy appelle les mœurs, c’est-à-di
r temps, ne les séparait point. Quand un homme instruit, un chevalier
romain
était au Cirque, et qu’il se trouvait par hasard
aissance de Dieu. Aussi toutes ses attaques contre les jurisconsultes
romains
portent à faux, puisqu’ils ont pris pour principe
ière fut prise dans le sens d’astrologie judiciaire, et dans les lois
romaines
Chaldéen veut dire astrologue. — Chez les Perses,
t tenaient dans leurs rites une verge qui répond au bâton augural des
Romains
. Ils s’en servaient pour tracer des cercles astro
θηματα, que les astrologues sont appelés mathématiciens dans les lois
romaines
. — Quant à la croyance des Romains, on connaît le
elés mathématiciens dans les lois romaines. — Quant à la croyance des
Romains
, on connaît le vers d’Ennius, Aspice hoc sublime
s invocant jovem ; le pronom hoc est pris dans le sens de cœlum. Les
Romains
disaient aussi templa cœli, pour exprimer la régi
rnel dans l’usage et dans la pratique des nations. Les jurisconsultes
romains
raisonnent mieux en considérant ce droit naturel
e déplace ainsi, dit Tacite : car, depuis le divin Auguste, le peuple
romain
avait combattu au loin pour l’ambition ou la gloi
e irréprochable dans sa discipline. Les colonies et les municipalités
romaines
qu’il traversait en entrant en Italie lui reproch
ir lui-même à l’écart en réserve, comme la dernière majesté du peuple
romain
. Il se retire à quelque distance avec sa garde. D
camps ; on se demande pour qui et pourquoi on va verser tant de sang
romain
par des mains romaines. Cependant les généraux d’
e pour qui et pourquoi on va verser tant de sang romain par des mains
romaines
. Cependant les généraux d’Othon le conjurent de t
« Est-ce que je souffrirai que, pour ma cause, tant de belle jeunesse
romaine
, tant de braves armées, égorgées de nouveau les u
» Quelle grandeur de civisme, même dans ses vices, étale ce peuple
romain
! Othon était un criminel, mais il était Romain ;
oses humaines pour ne pas s’émouvoir à ce spectacle. Le souverain des
Romains
, si peu de temps auparavant, le maître de l’unive
uture grandeur, que dans les proportions encore si modiques du peuple
romain
; ensuite Servius Tullius, avec le concours de no
s peuples qu’il décrit interrompent habilement le récit des tragédies
romaines
, et reposent l’âme pour la préparer à de nouvelle
t des prétoriens à une femme, et de faire subir au sénat et au peuple
romain
cette humiliation ; que, déçue dans ses complots,
tions et les largesses publiques, et ourdi des trames pour perdre les
Romains
les plus illustres. « Combien n’avait-il pas fall
eurs des nations étrangères. « Sa mort a été une providence du peuple
romain
, ajoutait Néron, car il l’attribuait toujours à u
et déchirer cette unité désirée, qui, sans les principes de l’Église
romaine
, sera toujours la chimère de l’esprit humain. À l
ver : car, tuée par lui, elle ressuscitera catholique, apostolique et
romaine
. C’est ce parti, chaque jour grossissant par le n
ne branche de l’Église de Jésus-Christ, sous l’autorité du Patriarcat
romain
ou sous celle de quelque autre constitution indép
e, avec une voix dont nous connaissons l’accent, nous, catholiques et
romains
, toute intervention de l’État dans l’Église, d’us
leur progrès vers l’unité, remonta seul vers cette unité que l’Église
romaine
représente dans son inflexibilité, et se jeta aux
orce et de l’efficacité de la prière des catholiques, apostoliques et
romains
, a, selon nous, une signification bien profonde s
te mille catholiques qu’on trouvait seuls fidèles, en 1765, à l’unité
romaine
, par toute l’Angleterre, l’Écosse et le pays de G
ar la forme, au moins par l’identité de la doctrine, dans l’apostasie
romaine
, et, certainement, si les personnes qui soutienne
e réconciliation avec Rome. Oui ! l’Angleterre romaniste sera bientôt
romaine
. Qui ne voit pas cela, ne voit rien ! Et ce jour-
pathies de sa politique, qu’on regarde l’Orient ! En Orient, l’Église
romaine
soutient les églises romaines. L’Église grecque s
n regarde l’Orient ! En Orient, l’Église romaine soutient les églises
romaines
. L’Église grecque soutient les églises grecques.
venances diplomatiques ou commerciales, avec des musulmans contre des
romains
et des grecs. En redevenant catholique, l’Anglete
naturelle et plus voisine des dieux. Mais la corruption si hâtive des
Romains
et l’influence de la Grèce sur la littérature lat
ppent d’autant plus, qu’elles sont un des premiers efforts de la muse
romaine
. Cicéron, suivant une tradition peu vraisemblable
nta la sublime fureur de Lucrèce, Hans la décadence de la littérature
romaine
, les premiers apologistes du christianisme ont so
ucrèce. Ni la poésie ni l’éloquence n’étaient encore formées chez les
Romains
, et il suffisait à Cicéron d’être le plus grand o
us étaient demeurés, sont par toi conquis sur nous et transportés aux
Romains
. » Cicéron revint en Italie, et ses nouveaux succ
l’usage, mais à haute voix et par les acclamations unanimes du peuple
romain
. Le consulat de Cicéron est la grande époque de s
qu’il va se mettre à la tête des troupes de Mallius. Deux chevaliers
romains
promettent d’assassiner le consul dans sa propre
e la punition. Plusieurs lois défendaient de punir de mort un citoyen
romain
; César les fit valoir avec adresse. Caton demand
s la suite il expia cruellement. Cependant Rome fut sauvée ; tous les
Romains
proclamèrent Cicéron le Père de la patrie. La déf
lat, ne put prononcer que ce noble serment, répété par tout le peuple
romain
: « Je jure que j’ai sauvé la république. » Césa
clarait coupable de trahison quiconque aurait fait périr des citoyens
romains
avant que le peuple les eût condamnés. L’illustre
a les présents forcés que l’on avait coutume d’offrir aux gouverneurs
romains
, réprima tous les genres de concussions, et dimin
Octave. Montesquieu blâme cette conduite, qui remit sous les yeux des
Romains
César, qu’il fallait leur faire oublier. Cicéron
ui goûtaient peu la littérature de leurs maîtres, placèrent l’orateur
romain
à côté de Démosthène. À la renaissance des lettre
que l’époque où vivait Cicéron est la plus intéressante de l’histoire
romaine
, par le nombre et l’opposition des grands caractè
nt à peine développées ; c’est un nouveau langage que parle l’orateur
romain
. Il faut un effort pour le suivre, pour saisir to
ans ce recueil une foule de détails curieux sur la vie intérieure des
Romains
, les mœurs et les habitudes des citoyens, et les
on. Notice sur Tibère7 [1826] Tibère (Claudius Nero), empereur
romain
, naquit à Rome, le 16 novembre de l’an 34 avant n
le, et il s’explique par l’éducation hâtive que recevaient les jeunes
Romains
d’une illustre naissance. Les vices du jeune Tibè
beaucoup d’habileté. En même temps, suivant le système de l’éducation
romaine
, il s’exerçait à plaider. Il défendit, au tribuna
taire, la guerre des Cantabres, rude et ancienne école de la jeunesse
romaine
. Tibère avait le courage, mais non la tempérance
n prince que l’on appelait usurpateur, parce qu’il était l’ennemi des
Romains
; et il rendit le trône à Tigrane, auquel il mit
son tribunal. Ce fut à lui que le roi des Parthes renvoya les aigles
romaines
enlevées sur Crassus, hommage çà la puissance rom
oya les aigles romaines enlevées sur Crassus, hommage çà la puissance
romaine
dont Horace a fait tant de bruit. Ensuite, il gou
terres, cherchant la solitude, et évitant les hommages des officiers
romains
qui passaient par l’île de Rhodes. Il fit un voya
il abandonna l’exercice des armes et du cheval ; et, quittant l’habit
romain
, il se réduisit au manteau et aux sandales grecs,
mans, que leur chef Maroboduus avait disciplinés presque à la manière
romaine
, et dont la résistance fut aidée par les Pannonie
a échapper ces mots, lorsque Tibère fut sorti : Malheureux le peuple
romain
, de se trouver sous cette pesante mâchoire ! Quo
itions ne renfermaient que des legs et des libéralités pour le peuple
romain
. Après cette lecture commença le singulier débat
ers semblaient indiquer de la modération et des égards pour le peuple
romain
. Tibère avait fait transporter dans sa chambre8 u
et qui représentait un homme se frottant au sortir du bain. Le peuple
romain
, si peu sensible à la perte de sa liberté, réclam
ui répondit Tibère. Il différait à payer les legs d’Auguste au peuple
romain
. Un homme, rencontrant un convoi funèbre, dit tou
talie, et l’envoya commander en Orient ; mais l’amour et les vœux des
Romains
suivaient partout Germanicus. On comparait son af
bles passagers lorsqu’ils étaient apaisés par le courage des généraux
romains
. Les principaux événements de ce règne sont donc
lâmé, tantôt loué par Tibère. Drusus étant tombé malade, un chevalier
romain
, Lutorius Priscus, avait préparé des vers sur la
ritiers désignés de l’empire. Rien n’était plus conforme aux vœux des
Romains
; et quand Tibère, selon l’usage, prononça, sur l
a chute de l’amphithéâtre de Fidènes, où périrent plus de vingt mille
Romains
, et l’incendie d’un quartier de Rome. Mais après
entra dans son île, connue si Caprée fût devenue la capitale du monde
romain
. Il avait près de lui quelques sénateurs, l’astro
ents de sa mère. Cette mort parut enlever une dernière protection aux
Romains
. Peu de temps après, Tibère accusa, dans une lett
t, ne peut raisonnablement être admise comme le rapport du gouverneur
romain
à l’empereur. C’est la fiction naïve d’un chrétie
uisiteur des cultes étrangers, eût favorisé, contre tous les préjugés
romains
, une croyance venue de la Judée et du peuple le p
re ne fut pas excepté de cette tolérance. Jérusalem, sous le joug des
Romains
, restait encore la ville sainte, que ne devait pr
les boucliers. Ils furent en effet transportés à Césarée, ville toute
romaine
, et placés dans un temple dédié à Auguste. On ne
ait l’ordre de tirer de prison le jeune Drusus, pour le présenter aux
Romains
. Tibère avait fait approcher de son île la flotte
île. On a dit plus d’une fois, pour expliquer la longue patience des
Romains
, que la tyrannie des Césars pesait sur le sénat,
habile, et partant le plus modéré de ces despotes qui opprimèrent les
Romains
avec une férocité semblable à la démence. Sa tyra
t châtiées ; et, suivant l’expression de Tacite, on exerçait sur les
Romains
, comme sur des captifs, le rapt, la violence et t
rante. » La mort d’Agrippine suivit celle de Drusus : cette illustre
Romaine
périt de faim dans sa prison. Tibère, selon le gé
étiteur Phraate, du sang des Arsacides, et depuis longtemps otage des
Romains
. Phraate étant mort, il suscita l’ambition d’un a
s pressant des âmes élevées. Il nous apprend lui-même quels illustres
Romains
assistaient à ses leçons. « Un jour, dit-il, que
de liberté qui restait à ses concitoyens, sous l’abri de la conquête
romaine
, il les invitait à terminer leurs affaires et leu
est assez démenti par le silence de l’histoire et par les usages des
Romains
. Une autre tradition plus récente, qui fait Pluta
ans l’univers, et que les Tacite et les Pline, du haut de leur fierté
romaine
, ont jugée avec un dédain si frivole et si cruel.
omme de la Grèce a pour suite et pour pendant la vie d’un grand homme
romain
, laquelle est terminée par une comparaison, où le
plus certaines et plus étendues, flans les vies mêmes des personnages
romains
, il a jeté grand nombre d’anecdotes qui ne sont p
laît à l’enthousiasme et au bon sens. De la corruption des lettres
romaines
sous l’Empire14 [1827] Un écrivain du siècle
, cette soumission paisible de tant de peuples flattait l’orgueil des
Romains
. Ils se croyaient moins les sujets d’Auguste que
tres. Pollion19, favori de l’empereur, fit don de sa bibliothèque aux
Romains
, et la consacra dans le temple de la liberté, qu’
igue des guerres civiles et le souvenir de tant de maux eût porté les
Romains
vers la domination d’Auguste, et que par les sédu
ardées par Auguste comme une distraction plus douce qu’il donnait aux
Romains
. Il crut avoir beaucoup gagné de souffrir quelque
ais une imitation de quelques pièces grecques, un peu froide pour des
Romains
qui ne tardèrent pas à préférer les combats du ci
nt inséparables des mœurs serviles, commencèrent à gâter l’esprit des
Romains
. Mécène n’était pas moins corrupteur de l’éloquen
crits la mollesse de ses mœurs. Il efféminait la langue énergique des
Romains
. On trouve des traces de cette corruption dans le
de fables mythologiques de la Grèce, et peintre voluptueux des mœurs
romaines
. Pour étudier même dans un seul homme les progrès
par un despotisme sanguinaire, porta le premier coup mortel au génie
romain
. Après la condamnation de l’historien Crémutius e
ps inconnus ; et cela même explique comment Sénèque a pu dire que les
Romains
n’avaient pas de fabuliste26. Il ne fut permis d’
e pour y saisir l’action funeste du pouvoir impérial sur l’esprit des
Romains
. À cette époque brillait déjà un génie rare et fa
de la nature ; et l’empereur accueillit un ouvrage qui détournait les
Romains
d’eux-mêmes, pour les occuper de l’univers. On se
semble tenir au progrès de quelque idée nouvelle mêlée à la servitude
romaine
. Mais la décadence du goût, le faste des paroles
t cependant par le dialogue où Tacite déplore la chute de l’éloquence
romaine
, qu’à cette époque elle comptait encore d’heureux
: Domitien, qui fut un Tibère plus jeune et plus féroce, rabaissa les
Romains
au-dessous de leur ancienne servitude ; tout fut
son énergie mâle et terrible : c’est le plus grand poète des lettres
romaines
en décadence, parce que ce fut le plus libre. Mal
ns le monde, à travers les ruines mal soutenues de l’ancienne société
romaine
. Du fond de l’Assyrie, de ville en ville, sur cet
des Parthes trouva cet ouvrage dans le bagage militaire d’un officier
romain
, et qu’il le fit porter à Séleucie, pour le montr
angue latine, pour exprimer des récits enjoués et libres. Un empereur
romain
peu connu dans l’histoire, Albinus, avait écrit d
Égypte, ni l’Égypte des Perses, ni celle des Ptolémées, ni celle des
Romains
. Il met sous nos yeux les fêtes et les assemblées
fuses qu’en recevait la foule. Sous Élisabeth, l’érudition grecque et
romaine
était le bon ton de la cour. Beaucoup d’auteurs a
, en vers rimés de quatorze syllabes, est une attaque contre l’Église
romaine
. « Quels ennemis sont ces hommes, dit l’évêque, q
s qu’il les place, ont la physionomie anglaise, et pour lui le peuple
romain
n’est que la populace de Londres. Mais c’est préc
62, lorsqu’il met un ivrogne sur le trône et un bouffon dans le sénat
romain
, n’ait fait que suivre la nature, en dédaignant l
e que Fénelon faisait à notre théâtre, d’avoir donné de l’emphase aux
Romains
, s’appliquerait bien plus au Jules César du poète
toute créée, c’est l’incomparable scène d’Antoine soulevant le peuple
romain
par l’artifice de son langage ; ce sont les émoti
s bouffonneries dans la tragédie d’Antoine et Cléopâtre. Le caractère
romain
n’y paraît guère ; mais le cynisme d’une gloire a
rlement, lui semblaient une imitation de l’éloquence et de la liberté
romaines
. Son imagination rêvait l’affranchissement de la
stinct poétique qui n’était pas moins irrésistible que celui du poète
romain
, et qui sans doute n’aurait pas cédé davantage à
lius, monument curieux et parfois éclatant du dernier âge des lettres
romaines
. C’est également un homme qui, sans ordre et sans
mber, en Espagne et en Portugal, les derniers asiles du christianisme
romain
. Comme Rutilius, il rencontre partout les vestige
guerre, pendant que les troupes autrichiennes approchaient des États
romains
, et que les carbonari venaient cacher leurs armes
ît pas pour elle des choses qui l’entourent. Corneille n’avait pas de
Romains
ni de martyrs sous les yeux ; il inventait ces ty
Eusèbe. Dion. 14. Première parution : « De la corruption des lettres
romaines
sous l’Empire », in Mélanges historiques et litté
s tolérables. « Non sunt privatae leges », le principe du vieux droit
romain
domine enfin l’histoire de l’Europe. Le monopole
stitutions mêmes. On sait toute la distance qui sépare l’ancien Droit
romain
du Droit nouveau, élargi par les édits des préteu
riciens se réservaient : l’étranger les conquiert à son tour. La cité
romaine
s’étend à l’humanité ; les règles universelles pr
en platoniques encore. Il n’est que trop aisé de le prouver, l’Empire
romain
vit d’inégalités de toutes sortes, économiques, p
el mépris orateurs et poètes31 traitent les nouveaux venus de la cité
romaine
, tant la plèbe indigène « misérable et affamée »
udes sociales, installées par les siècles au plus profond de l’esprit
romain
, juraient avec les idées égalitaires. Il n’en res
mple. — Et si l’on exagère lorsqu’on représente, à la fin de l’Empire
romain
, tout le peuple pénétré des idées nouvelles, on n
elques juristes isolés. Ils sont nombreux et de toutes conditions les
Romains
qui philosophent et demandent à la philosophie de
les survivances de l’esprit de la cité antique, à la fin de l’Empire
romain
, l’étranger a forcé les portes du droit, l’esclav
és devaient s’organiser durablement au nom de ces principes. L’Empire
romain
, qui avait pu les révéler au monde, n’avait plus
Hume le rappelât à l’idiome national, en lui disant comme Horace aux
Romains
qui écrivaient leurs livres en grec : « Pourquoi
rs volumes de son Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire
romain
, composés durant cette époque, ne s’en ressentent
éjà sa préférence pour ce grand tout continu et pacifique de l’Empire
romain
; il le place presque au niveau de ce que l’Europ
ves et inévitables à travers les temps barbares, à une large chaussée
romaine
. Ainsi Gibbon, qui avait assisté de sa personne à
er dans sa communion première. Ainsi, converti d’abord à la communion
romaine
à Oxford en juin 1753 à l’âge de seize ans et deu
intéressante. » Celui qui exposera le déclin et la chute de l’Empire
romain
se retrouve ici, comme par instinct, défendant et
t, défendant et maintenant les origines et les débuts de la fondation
romaine
. — En ce qui est de l’usage que les poètes ont dr
du lecteur, n’a pas été tout à fait inutile à l’historien de l’Empire
romain
. » L’homme de lettres en lui ne se laisse jamais
eurs amusant : L’auteur de la grande et superbe Histoire de l’Empire
romain
avait à peine quatre pieds sept à huit pouces ; l
quelque chose qui nous rapproche davantage des Grecs, nous tenons des
Romains
par une filiation presque immédiate ; nous y teno
stifiera dans le détail cette manière de juger et de considérer l’art
romain
, nous offre, en maint endroit de ses Entretiens,
fit de l’art, jusque dans les moindres détails. L’analyse du monument
romain
nous révèle d’autres instincts, d’autres préoccup
ilibrée, habilement pondérée, et la masse imposante d’un chef-d’œuvre
romain
duquel on peut dire : Mole sua stat, M. Viollet-L
ole sua stat, M. Viollet-Le-Duc s’avance jusqu’à penser que l’édifice
romain
, en général, n’aurait guère plus de beauté, ne fe
d’Agrippa, le mieux conservé et le plus entier des édifices purement
romains
, même quand on se le représente dans la splendeur
iollet-Le-Duc montre que les Grecs, plus souples, plus avisés que les
Romains
, et surtout que les imitateurs des Romains, ne s’
uples, plus avisés que les Romains, et surtout que les imitateurs des
Romains
, ne s’y soumettaient pas rigoureusement, et que c
s changemens survenus vers le temps d’Auguste dans la déclamation des
romains
. Comparaison de ce changement avec celui qui est
La nouvelle maniere de réciter aura donc paru fort extraordinaire aux
romains
dans ses commencemens, mais ils s’y seront habitu
ns la déclamation théatrale du temps de Ciceron, venoit de ce que les
romains
, qui depuis cent ans avoient beaucoup de commerce
riginal. C’est Ciceron même qui nous apprend que la prononciation des
romains
de son temps étoit bien differente de la prononci
eur raconte encore que Domitius Afer, orateur célebre dans l’histoire
romaine
, et qui pouvoit avoir commencé de plaider environ
n n’est-elle pas, en rapportant tous ces passages, de prouver que les
romains
aïent eu tort de changer leur maniere de déclamer
aldéens, les Scythes, les Phéniciens, les Égyptiens, les Grecs et les
Romains
. On y voit figurer des hommes ou des faits célèbr
nous ont seuls fait connaître ?… et que penserons-nous de celles des
Romains
, peuple tout occupé de l’agriculture et de la gue
nom de ses Grecs, qui devinrent sitôt philosophes ? Dira-t-on que les
Romains
ont reçu de Dieu un privilège particulier ? (An d
uns des autres. Lorsque les Tarentins maltraitèrent les vaisseaux des
Romains
, et ensuite leurs ambassadeurs, ils alléguèrent p
uèrent pour excuse, selon Florus, qu’ ils ne savaient qui étaient les
Romains
, ni d’où ils venaient . Tant les premiers peuples
te guerre que Tite-Live déclare qu’ il va écrire désormais l’histoire
romaine
avec plus de certitude, parce que cette guerre es
ue cette guerre est la plus mémorable de toutes celles que firent les
Romains
. Néanmoins il avoue son ignorance sur trois circ
es premières sociétés aryennes et en vue de laquelle les Grecs et les
Romains
modelèrent leurs institutions. S’il existait une
ble du changement. Lorsqu’aux époques plus récentes des civilisations
romaine
ou grecque, Fustel de Coulange nous montre la réa
eux et composa une réalité sociale, la réalité grecque et la réalité
romaine
. Constatons encore que la réalité nouvelle, que l
e de prendre son point d’appui sur la réalité ancienne : les fictions
romaines
sont un admirable exemple de la façon dont se com
sque dans l’organisation sociale française des vestiges de la réalité
romaine
. En même temps cette réalité qui continue de vivr
ste valeur, que s’ils étoient exposez dans Londres ou dans Paris. Les
romains
naissent presque tous avec beaucoup de sensibilit
es maîtres françois et les maîtres italiens avoient autant irrité nos
romains
jaloux, que les comparaisons qui se faisoient à P
uoiqu’il vaille mieux que celui de bien des grands maîtres de l’école
romaine
. Les italiens peuvent se vanter de leur circonspe
ou dissipez ou fatiguez. On peut dire de nous ce que Pline disoit des
romains
de son temps, un peu plus occupez que les romains
ue Pline disoit des romains de son temps, un peu plus occupez que les
romains
d’aujourd’hui, quand il se plaint de la legereté
La pompe de l’Asie effaça pour jamais les anciennes traces des mœurs
romaines
. Un édit ordonna d’adorer le prince. On multiplia
à Marseille, à Bordeaux, on cultivait l’éloquence ; souvent même les
Romains
les plus distingués envoyaient leurs enfants dans
cle des crimes. Les Gaules étaient d’ailleurs remplies d’une foule de
Romains
. Leur commerce y porta cette culture, et ce goût
du climat, et tous les monuments élevés dans ce pays par la grandeur
romaine
. Tout cela réuni, disposa peu à peu les esprits à
se mêlait. Ces idiomes barbares corrompaient nécessairement la langue
romaine
. Formée par des conquérants, elle n’avait jamais
oïques qui nous ont été conservées dans la jurisprudence antique, les
Romains
nous ont laissé celle de fundum fieri, pour aucto
e qu’après les guerres contre Tarente et Pyrrhus, dans lesquelles les
Romains
commencèrent à se mêler aux Grecs. Cicéron observ
les persuader : Ménénius Agrippa n’eut besoin, pour ramener le peuple
romain
à l’obéissance, que de lui conter une fable dans
nomenclature est celle qui définit la nature des maladies. — Chez les
Romains
, nomina désigna d’abord et dans son sens propre l
nt conservés par les Héraclides. — Dans la langue de la jurisprudence
romaine
, nomen signifie droit ; et en grec, νόμος, qui en
que le mot domare, dompter, fut appliqué d’abord. Dans l’ancien droit
romain
, on les disait manucaptæ, d’où est resté manceps,
ligé sur immeuble envers le trésor. On continua de dire dans les lois
romaines
, jura prædiorum, pour désigner les servitudes qu’
un droit des peuples. L’empereur Claude ne put faire recevoir par les
Romains
trois lettres qu’il avait inventées, et qui manqu
insi : Deos caste adeunto. Pietatem adhibento. De là vint, chez les
Romains
, l’usage mentionné par le même Cicéron ; les enfa
es deux nations, dont la première ne fut connue que très tard par les
Romains
, et dont la seconde a été découverte par les Euro
it dans un poème héroïque appelé la Romanide, les annales des anciens
Romains
. Au moyen âge, les historiens latins furent des p
e succès avec lequel Ménénius Agrippa ramena à l’obéissance le peuple
romain
. (Vico.) 64. Selon Tite-Live, Tullus ne voulut p
que purement italienne, république constituée d’un débris de l’empire
romain
à Rome. Nous ne parlons pas théologie, nous parlo
e notre foi, qui dispose de l’empire du ciel. Voici l’empire du monde
romain
qui s’écroule, emparons-nous d’un des débris de c
christianisme couvé par les barbares dans le nid abandonné de l’aigle
romaine
. Et si, par la persuasion, ou par les alliances,
é, ou même par les armes spirituelles, d’autres provinces de l’Italie
romaine
se rattachent à cette chaire du pontife, à défaut
les peuples obtempèrent à cette injonction papale, l’empire temporel
romain
ne sera pas seulement rétabli sur le monde, il se
pour faire de ses membres épars une unité papale, au lieu d’une unité
romaine
: à ce titre, les historiens philosophes les moin
espects extérieurs, mais avec des révoltes hardies, de leur vassalité
romaine
: les ministres d’Aranda, à Madrid ; Pombal, en P
’évêque de Meaux. S’il y a une Église gallicane, que devient l’Église
romaine
? et s’il n’y a plus d’Église romaine, que devien
gallicane, que devient l’Église romaine ? et s’il n’y a plus d’Église
romaine
, que devient l’unité ? Au point de vue sérieuseme
ersécutant, au nom du roi, le protestantisme, a détrôné le pontificat
romain
. VIII Depuis Bossuet, les papes n’ont pas c
u cardinal Consalvi avec sagesse, libéralité et modération, les États
romains
. Il n’y eut ni réaction ni excès sous son règne ;
’évada et s’enferma à Gaëte, dans le royaume de Naples. La république
romaine
, ou plutôt la république municipale de Rome, fut
n armée pour la souveraineté temporelle du pape à Rome. La révolution
romaine
fut prise d’assaut dans Rome par l’armée français
iques italiennes. Les Capponi à Florence, les Doria à Gênes, sont des
Romains
expatriés, mais encore Romains. XXIII André
Florence, les Doria à Gênes, sont des Romains expatriés, mais encore
Romains
. XXIII André Doria vieillissait dans sa glo
violence les Vénitiens aux Génois, les Napolitains aux Lombards, les
Romains
aux Piémontais, les Toscans aux Allobroges ; nous
ient eux-mêmes la déclamation de leurs pieces, au lieu que les poëtes
romains
se déchargeoient de ce travail sur les artisans,
s, au lieu qu’Aristides Quintilianus qui avoit eu égard à l’usage des
romains
comptoit dans son énumeration des arts musicaux,
omme étant composé par consequent quand les théatres des grecs et des
romains
étoient encore ouverts. Comme les tons sur lesque
les bien exprimer. Ce que les grecs appelloient melodie tragique, les
romains
l’appelloient quelquefois carmen. Ovide qui étoit
é, et comme leur institut vient du roi Numa ; ce chant montre que les
romains
tout feroces qu’ils étoient alors, ne laissoient
uvées après lui dans sa maison de Tibur ou dans la mémoire des jeunes
Romains
et des jeunes Romaines. Ses odes ne sont que ses
a maison de Tibur ou dans la mémoire des jeunes Romains et des jeunes
Romaines
. Ses odes ne sont que ses billets du matin ou du
urquoi tout vit et tout vole encore dans ces pages fugitives du poète
romain
. Quand nous disons du poète romain, nous nous tro
dans ces pages fugitives du poète romain. Quand nous disons du poète
romain
, nous nous trompons : Horace n’était Romain que p
ce tendre enfant Lycidas (sans doute son fils) que toute la jeunesse
romaine
envie, et qui, bientôt, fera palpiter le cœur ému
l’archipel grec. Horace en importait le premier, dans la littérature
romaine
, les brièvetés, les délicatesses et les parfums ;
mmes de Syrie ou des Babyloniennes exploitant la crédulité des jeunes
Romaines
. « Toi, ne tente pas de découvrir, ô Leuconoé !
me. Il personnifie dans cette ode Rome dans un vaisseau qui porte les
Romains
, image neuve et belle alors, devenue banale et us
c’est une invocation martiale à la Fortune en faveur d’Auguste et des
Romains
qui vont combattre en Asie les Parthes. Rien ne s
ant dans [ la mort, après sa flotte détruite, contre la vengeance des
Romains
. « Mais elle ne s’effraye pas, comme une faible
litique il s’élève jusqu’au ciel dans une ode religieuse adressée aux
Romains
pour les menacer de l’expiation de l’impiété du s
plus heureuse et plus fière qu’Ilia, la mère du fondateur de la race
romaine
. Horace. « Chloé me possède tout entier maintenan
rer à l’esprit et au cœur, toutes les feuilles de ce jardin des roses
romaines
, comme les Persans appellent ces recueils de sage
» (sorte de marché de Poissy de Rome). Écoutez comment une hôtellerie
romaine
est décrite dans ce tumultueux rendez-vous des bo
mp; le vrai, ont faite de l’Antiquité ; &, si les Grecs & les
Romains
existoient aujourd’hui dans toute leur splendeur,
ue d’atteindre d’abord à la perfection. Il importoit, avant tout, aux
Romains
d’affermir un Empire, qu’ils avoient conquis par
rs, & assuré un fonds à la République, qu’il fallut des Loix. Les
Romains
eurent recours aux Grecs, qui virent bientôt leur
Arts y jeter de profondes racines, leurs loix servir de base aux loix
Romaines
, & le Sénat se former à l’imitation de l’Aréo
n’avoit point encore amollies ni corrompues, rendoient sans doute les
Romains
un peuple illustre & redoutable ; mais c’est
e, & cette étude étoit la première de toutes. Cependant la fierté
Romaine
, en faisant l’aveu de la nécessité d’apprendre le
lices de sa vieillesse ; & Cicéron lui-même, le plus éloquent des
Romains
, eût été peut-être moins admiré, moins digne de l
l prit des Rhéteurs & des Philosophes Grecs. C’est ainsi que les
Romains
, non moins ingénieux, non moins spirituels que le
p; les corrompoit. Ce fut la suite de la conquête de la Grèce par les
Romains
. Alors la Tragédie & la Comédie abandonnèrent
recque. Livius Andronicus, Nevius, Ennius même, étoient à l’égard des
Romains
du siècle d’Auguste, ce que sont aujourd’hui pour
nt dignes de ce nom, prouvent bien la supériorité des Grecs & des
Romains
; & si leurs langues sont devenues celles du
rivale de celle d’Athènes, & même rivale préférée. L’alliance des
Romains
avec la République de Marseille, leur facilita la
connu les ouvrages de l’Antiquité Latine, que sous la domination des
Romains
, accoutumés à imposer aux vaincus la nécessité d’
s Gaules, étoit négligée, ou pour mieux dire, tout-à-fait ignorée des
Romains
. Les Gaulois leur en inspirèrent le goût. Toute l
Littérature se bornoit alors à la Rhétorique & à la Poëtique. Les
Romains
, toujours sous les armes, accoutumés à des exerci
t auroient-ils pu défendre dans les Tribunaux, dont les Juges étoient
Romains
, leur innocence ou leurs droits attaqués ? Indépe
une fois vaincus, ils eussent honteusement langui sous la domination
Romaine
; mais l’amour des sciences élevoit trop leur ame
s. Telle est la force de l’exemple, le génie le saisit en maître. Les
Romains
profitèrent des instructions des Gaulois : les Ga
èrent leurs connoissances dans le commerce établi entre eux & les
Romains
: l’ardeur pour les Lettres étoit générale, &
soit, le supposoit, l’exigeoit ; au lieu que chez les Grecs & les
Romains
, les Fables, ou plutôt les Apologues moraux, étoi
propres à faire germer dans son ame ces sentimens dignes des premiers
Romains
, & si bien exprimés dans toutes ses Tragédies
Quoique nous n’ayons point de Virgile parmi nous, nous imitons les
Romains
, lorsque nous demandons à grands cris l’Auteur (s
cution. Il n’est pas probable que, dans les exécutions faites par les
Romains
, cette prescription fût observée. Mais comme le l
bbat d’une solennité particulière, les Juifs exprimèrent à l’autorité
romaine
1194 le désir que ce saint jour ne fût pas souill
ient pas pris à cet égard quelques précautions 1201. Selon la coutume
romaine
, le cadavre de Jésus aurait dû rester suspendu po
Joseph était un homme riche et honorable, membre du sanhédrin. La loi
romaine
, à cette époque, ordonnait d’ailleurs de délivrer
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