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1 (1890) L’avenir de la science « XX »
duction intellectuelle doit songer avant tout à deviner la demande du riche pour s’y conformer. Or, que demande le riche en f
à deviner la demande du riche pour s’y conformer. Or, que demande le riche en fait de productions intellectuelles ? Est-ce d
les où l’on flatte ses opinions, des beautés appétissantes. Ainsi, le riche réglant plus ou moins la production littéraire et
état de choses avilît la littérature, l’art et la science. Le goût du riche , en effet, faisant le prix des choses, un jockey,
st le nerf principal des choses, où l’on ne peut rien faire sans être riche , où l’objet principal de l’ambition est de deveni
re sans être riche, où l’objet principal de l’ambition est de devenir riche , où la capacité et la moralité s’évaluent général
le direction vont prendre les intelligences. Que faut-il pour devenir riche  ? Être savant, sage, philosophe ? Nullement ; ce
es d’autrefois, croyaient forligner en s’occupant de littérature. Les riches ont généralement des goûts grossiers et attachent
possible, alors naissent les abominables pensées : jalousie, haine du riche , idée de le spolier. Le remède au mal n’est pas d
ier. Le remède au mal n’est pas de faire que le pauvre puisse devenir riche , ni d’exciter en lui ce désir, mais de faire en s
2 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre V. Chanteuses de salons et de cafés-concerts »
tre V. Chanteuses de salons et de cafés-concerts Ne prêtons pas aux riches  : ils ne rendent jamais. Le beau vers qui sert de
pêcher de mourir de faim les écrivains pauvres, soyez certains que ce riche avide y volerait chaque année une somme suffisant
un manque d’harmonie vraiment désagréable. J’ai senti combien la rime riche , ce joyau lourd, cet ornement barbare, allait mal
à la démarche légère du petit trottin si amusant à regarder. La rime riche convient au vers ferme, solide, rigide, tout d’un
alheureux que les autres, les pauvres ! Ils ont leurs joies comme les riches , et leur poésie. En plein air, ils se donnent des
a femme à la démarche d’un rythme souple, aux boucles d’oreilles trop riches . M. Coppée pourtant ne fut pas dépourvu de tout g
ne fut pas dépourvu de tout génie. Il n’avait rien et savait paraître riche . Pauvre qui vivait d’expédients, il faisait envie
arnassiens ». Il ne se sentait « l’imagination ni assez vive ni assez riche  » pour « les égaler dans la peinture des choses m
ns et le premier après Leconte de Lisle. Quand le reste de ce groupe, riche en versificateurs et pauvre en poètes, sera effac
3 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
ffrait pas, devait se regarder comme le favori de Dieu, tandis que le riche , ayant une possession peu sûre, était le vrai dés
nt-ils aussi la redoutable parabole que voici ? « Il y avait un homme riche , qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui
es, désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche . Et les chiens venaient lécher ses plaies ! Or, i
e mourut, et qu’il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi et fut enterré 500. Et du fond de l’
uoi de plus juste ? Plus tard on appela cela la parabole du « mauvais riche . » Mais c’est purement et simplement la parabole
« mauvais riche. » Mais c’est purement et simplement la parabole du «  riche . » Il est en enfer parce qu’il est riche, parce q
simplement la parabole du « riche. » Il est en enfer parce qu’il est riche , parce qu’il ne donne pas son bien aux pauvres, p
plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu 502. » Un sentim
4 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Pour encourager les riches. » pp. 168-175
Pour encourager les riches . Qu’on ne se méprenne pas sur l’esprit des réfl
t, de hasarder une remarque fort simple. C’est que les personnes très riches sont privilégiées de plus de façons encore qu’il
e idée-là ; car enfin « rien ne l’y forçait », et des personnes aussi riches qu’elle ne l’ont pas eue. Et donc, dans les vingt
as que, vivante ou morte, on l’ait uniquement récompensée d’avoir été riche  : mais il ne serait pas non plus exact de dire qu
et, quelquefois, un compliment ironique. * * * Je prie les gens très riches qui peut-être liront ceci, de ne point se dire :
as nécessaire de tenir les choses pour en raisonner… « Malheureux les riches  ! Il leur est plus difficile d’entrer dans le roy
5 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
es pauvres va venir, fut donc la doctrine de Jésus. « Malheur à vous, riches , disait-il, car vous avez votre consolation ! Mal
in, disait-il encore, n’invite pas tes amis, tes parents, tes voisins riches  ; ils te réinviteraient, et tu aurais ta récompen
e. La pensée que Dieu est le vengeur du pauvre et du faible contre le riche et le puissant se retrouve à chaque page des écri
grands et établi une étroite relation d’une part entre les mots de «  riche , impie, violent, méchant », de l’autre entre les
s plus violentes encore que celles de l’Évangile contre le monde, les riches , les puissants 511. Le luxe y est présenté comme
christianisme devait un jour très facilement consentir à posséder des riches dans son sein, de même que le bouddhisme, exclusi
n des grandes choses et de la grande originalité. Il ne pardonnait au riche que quand le riche, par suite de quelque préjugé,
s et de la grande originalité. Il ne pardonnait au riche que quand le riche , par suite de quelque préjugé, était mal vu de la
6 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Satire contre le luxe, à la manière de Perse » pp. 122-126
qui retentit d’un bout à l’autre de la société : soyons ou paraissons riches . De ce jour, la montre d’or pendit au côté de l’o
’imitation et l’influence du libertinage des grands. Le luxe ruine le riche , et redouble la misère des pauvres. De là la faus
orte vos Apelle ? Que m’importe vos poëmes divins ? Que m’importe vos riches étoffes ? Si vous êtes méchants, si vous êtes ind
oût et les mœurs ; tu arrêtes la pente la plus douce de la nature. Le riche craint de multiplier ses enfants. Le pauvre crain
nt en cent manières diverses. Vous n’aurez plus une poignée de sujets riches , vous aurez une nation riche… mais, dites-moi, à
Vous n’aurez plus une poignée de sujets riches, vous aurez une nation riche … mais, dites-moi, à quoi bon la richesse, sinon à
7 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
iés grecs du vainqueur du monde. Il était puissant sur les Athéniens, riche , heureux, occupé de ses travaux, couvert des refl
nations pour faux témoignages, les vils empressements auprès des gens riches  ; toutes choses qui tiennent, non point à la poss
droits, mais que tous ont tort de se croire des droits absolus : les riches , parce qu’ils possèdent une plus large part du te
 ; car la majorité, prise dans son ensemble, est plus puissante, plus riche et meilleure que le petit nombre. « Supposons don
s donc la réunion, dans un seul État, d’individus distingués, nobles, riches , d’une part ; et, de l’autre, d’une multitude à q
epose précisément sur celle du souverain. Ici la souveraineté est aux riches  ; là, aux citoyens distingués ; et ainsi du reste
eté devrait évidemment passer à l’individu qui serait à lui seul plus riche que tous les autres ensemble ; et, de même, le pl
d’excellentes raisons. Rien n’empêche, en effet, qu’elle ne soit plus riche et plus vertueuse que la minorité, non point indi
le plus ordinairement les lumières et la noblesse sont le partage des riches  ; ils sont comblés en outre de ces avantages que
st qu’ils cherchent presque tous uniquement à combiner les droits des riches et des pauvres, de la fortune et de la liberté ;
ne est la meilleure base du gouvernement. L’indiscipline corrompt les riches , l’indigence asservit le caractère des pauvres.
cun intermédiaire, parce que tous, on peut dire, y sont ou pauvres ou riches . C’est aussi la moyenne propriété qui rend les dé
fort rare, et tous ceux qui y dominent, que ce soient d’ailleurs les riches ou les pauvres, étant toujours également éloignés
les séditions et les luttes étant fréquentes entre les pauvres et les riches , jamais le pouvoir, quel que soit le parti qui tr
démocratie, la turbulence des multitudes, menaçant et dépouillant les riches . Dans la démagogie surtout il faut empêcher non-s
faut empêcher non-seulement qu’on en vienne au partage des biens des riches , mais même qu’on partage l’usufruit ; ce qui, dan
ieu par des moyens détournés. Il vaut mieux aussi ne pas accorder aux riches , même quand ils le demandent, le droit de subveni
leur accorde ceux qui sont rétribués. Il faut punir tout outrage des riches à leur égard beaucoup plus sévèrement que les out
des riches à leur égard beaucoup plus sévèrement que les outrages des riches entre eux. Enlever, en un mot, tout vice, tout ab
ans l’oligarchie l’État est divisé en deux partis, les pauvres et les riches  ; est-ce bien là une condition plus spéciale de l
asse des pauvre s’accroît, et de la démocratie à l’oligarchie, si les riches deviennent plus puissants que le peuple, selon qu
8 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
ne sommes pas venus au monde pour faire entendre des chants stériles, riches et polis. De hautes destinées nous attendent. Not
d nous aurons constitué un univers de héros, dans les poudroyantes et riches fresques, dans les groupes de marbre taillés pesa
certains saints ? La plupart des poèmes profanes ne sont-ils pas plus riches en serments religieux que les actions de grâce le
re et la noblesse des rapports, l’inflexible innocence des lignes, la riche vitalité des formes sont les résultats, en art, d
s les belles lois de la nature y inscrivent leurs traits implacables, riches et variés. L’ordre ardent des sphères bondissante
ne serions pas capables de composer de belles strophes, des peintures riches et limpides, des statues charmantes et graves, ou
nous ne serions que des savants, et rien de plus. Car avec toutes ces riches notions, que pourrions-nous faire cependant si no
9 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre III. L’Histoire »
infidèles. Il avait vu ce qu’il y avait à gagner : un ample butin, de riches soldes, de bons fiefs. Ces considérations toutes-
ople. « Et moult fut grand le gain : et lors furent moult à l’aise et riches . » Voilà ce qui le touche, et qui légitime assez
et vainement eussiez-vous demandé une plus belle, plus forte ni plus riche  » : nette et claire silhouette qui se détache com
ple, qui jamais ne l’avaient vue : car ils ne pouvaient croire que si riche ville put être en tout le monde, quand ils virent
lle put être en tout le monde, quand ils virent ces hauts murs et ces riches tours dont elle était close tout autour à la rond
ces riches tours dont elle était close tout autour à la ronde, et ces riches palais et ces hautes églises, dont il y avait tan
âmes humaines, et comme telles, en dépit de l’apparence, souples, et riches , et complexes. La foi servant à la politique, les
e, en partie originale, correspondant à la littérature profane, moins riche , mais aussi variée, et couvrant en quelque sorte
ses celliers ; il dépense magnifiquement l’argent du roi. Il aime les riches habits, et saura bien répliquer à maître Robert d
ales qui produiront le xviie  siècle, entre en jeu. Joinville est une riche nature, dont les actes et relations de la vie chr
10 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
e jeune homme sans gardien. Sigemunt et Sigelint le firent revêtir de riches habits. Des gens sages, qui savaient ce que c’est
îfrit, vers le solstice d’été, obtint le titre de chevalier. « Maints riches bourgeois et maints nobles chevaliers se rendiren
était arrivé des guerriers magnifiquement vêtus, qu’ils portaient de riches cottes d’armes et un équipement superbe et que pe
r d’où venaient ces guerriers superbes, en vêtements si brillants, si riches et avec de si bons boucliers neufs et larges. Per
aint héros grandit en cet instant. « On voyait marcher devant elle de riches camériers. Les guerriers au grand cœur se pressai
fiques. « Elle les mena tous deux là où elle se tenait assise sur de riches coussins (je ne dois pas l’ignorer), ouvragés de
i soufflait vers la mer. » VII Le douzième jour on aperçut le riche pays de Brunhilt. On convint que le roi Gunther p
violence. « Le plus jeune d’entre eux me paraît très-beau. Je vois ce riche guerrier, modeste comme une jeune fille, marcher
rmante voulait combattre. « Les attaches de ce bouclier étaient d’une riche étoffe, sur laquelle brillaient des pierreries ve
que pour votre message je vous donnerais tout mon or. Vous êtes trop riche pour cela, mais je vous en demeurerai reconnaissa
rte aujourd’hui sans déshonneur ; il faut faire voir que vous avez de riches vêtements. Puisse-t-elle désirer démentir ce qu’e
tait facile de leur faire agréer ce conseil ; elles cherchèrent leurs riches habits. Femmes et jeunes filles étaient magnifiqu
u, nul n’eût osé dire qu’on avait jamais vu porter des costumes aussi riches que ceux que portaient en ce moment ses compagnes
la peine jusqu’au fond du cœur. » « Il saisit dans ses bras la femme riche en vertus et couvrit son beau corps de tendres ba
on vêtement était orné, du haut jusqu’en bas, de peau de lynx. Sur la riche pelleterie mainte plaque d’or étincelait sur les
blessé à mort, Sîfrit le frappa si rudement de son bouclier, que les riches pierreries en jaillirent et qu’il se brisa en écl
s hommes d’élite arrivèrent là au nombre de onze cents et Sigemunt le riche était à leur tête. Il voulait venger la mort de s
onesta avec douceur, comme fait ses amis un ami fidèle. « Cette femme riche en infortunes parla : « Mon seigneur Sigemunt, qu
derlant avec tant de guerriers. Et je pense que Sîfrit, quoiqu’il fût riche en biens, ne s’attacha jamais un si grand nombre
n voyait là devant Etzel. « Jamais roi ne donna, à ses noces, tant de riches manteaux, grands et larges, ni de si bons vêtemen
n allait trouver dans la patrie ! « Ils s’embarquèrent à Misenburc la riche . Le fleuve était couvert, aussi loin qu’on pouvai
errât dirigeait cette suite. Elle était fille de la sœur de Helche et riche en vertus, l’épouse de Dietrîch et l’enfant d’un
sa belle femme leur donnèrent congé et ils partirent revêtus de leurs riches habillements. » XIX « En douze jours ils
hilt. Ils nous ont envoyés, nous, guerriers, en toute confiance. » Le riche prince répondit : « Je suis heureux de cette nouv
exposer votre vie. « Je vous conseille de rester ici, votre pays est riche . Il est plus facile de payer rançon, étant ici, q
rent en tenue de chevaliers dans le royaume de Gunther. Ils portaient riches armures et beaux vêtements, ces hommes agiles ! «
ir combien ils étaient bons. Ils offrirent également aux messagers de riches présents que ceux-ci n’osèrent accepter, à cause
n était très-mécontent qu’ils refusassent ainsi les biens d’un roi si riche . Il leur fit accepter son or et ses vêtements, qu
11 (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)
e, c’est-à-dire de souffrances, en opposant la prétendue félicité des riches à ses angoisses et à sa misère63. » V. Le Mar
orale, dans la difformité de l’âme ; ce filon-là était bien autrement riche . Naturellement le théâtre a eu ici le principal r
rique l’a frappé, elle a pris tout aussitôt la forme d’une injure aux riches , qui doivent tous leur richesse au vol, et se cou
le pauvre s’est insurgé contre les lois arbitraires décrétées par les riches , et ne trouvant point sa part faite en ce monde,
dans le partage ; la vôtre est dans l’accumulation, Il est facile aux riches d’être probes, de subir les lois qu’ils ont insti
s vole parce que vous êtes pauvre ? Il faut se faire voleur pour être riche . Il faut se révolter ouvertement contre la loi et
stime que l’argent, ne tient compte que de l’utile, ne protège que le riche . « Voilà le riche, le spéculateur heureux ; voil
ne tient compte que de l’utile, ne protège que le riche. « Voilà le riche , le spéculateur heureux ; voilà l’égoïste par exc
ait plu à satisfaire et à exciter sans cesse ? Pourquoi fait-elle des riches et des pauvres, des voluptueux insolents et des n
che et du crime190 ; cet homme comblé par la naissance et la fortune, riche de tous les dons de l’intelligence, de toutes les
e énorme, en vérité. La société a fait qu’il y eût des pauvres et des riches , et qu’il fût riche ! Elle a fait qu’il y eût des
La société a fait qu’il y eût des pauvres et des riches, et qu’il fût riche  ! Elle a fait qu’il y eût des nécessiteux stupide
t pas belle impunément dans notre abominable société de pauvres et de riches 194… « Tiens, froid rêveur, regarde toutes ces fe
’est parce que notre abominable société est composée de pauvres et de riches . Si enfin des femmes au tendre cœur, créatures d’
a loi regarde le pauvre comme non avenu et demande à l’homme s’il est riche avant de le dire citoyen ; il arrive que la socié
isation sociale. Il l’indique ailleurs plus clairement encore : « Le riche est jeté au milieu de la société avec sa richesse
es, dit l’auteur après avoir énuméré les vices précoces d’un jeune et riche débauché, ressortent inévitablement de cet état d
vre, auquel suffit à peine le travail de chaque jour, — et le fils du riche qui s’est donné seulement la peine de naître, et
chose triste, nous le savons. Mais, faute d’enseignement, les classes riches ont aussi fatalement leurs misères, leurs crimes.
erture, cette grande théorie de la responsabilité du pouvoir : si les riches mésusent de leurs richesses, c’est faute des ense
eur donner218. Il y a aussi ce précepte de charité évangélique que le riche doit moralement compte des biens qu’il possède à
is on ne s’arrête pas là. De ce devoir moral que la charité impose au riche , on fait sortir un droit positif pour le pauvre :
s plus tard. Le thème est toujours la démoralisation produite chez le riche par le mauvais usage de ses richesses. « Il avai
ches pas sous les pas de l’impie ; toi qui te laisses posséder par le riche , et qui semble attendre avec sécurité le jour qui
aux ouvriers, ses compagnons : « Ne voyez-vous donc pas le monde des riches  ? Ne vous êtes-vous jamais demandé de quel droit
acée de dessus la face de la terre : « Nous sommes tous frères, tous riches et tous égaux. La terre est devenue le ciel, parc
ô mon enfant, que cette loi providentielle (qui détruit la fortune du riche ) t’est favorable, puisqu’elle te jette dans le tr
suffit ; passez à la droite du Père : pauvreté vaut vertu. Vous êtes riches , c’est le sceau de l’anathème ; richesse veut dir
araît ici dans des termes plus absolus et plus amers : « L’argent du riche , dit l’auteur, il n’a pas été gagné par le travai
», et où « tous les hommes seront heureux en s’aimant, et deviendront riches en se dépouillant231 ». Ce sont des rêveries d’ut
Chapitre IV. Morale publique (suite). — Appel aux passions I. Le Riche et le Pauvre Des thèses d’économie politique,
ent un odieux et dangereux mensonge. Mais irriter le pauvre contre le riche  ; lui montrer dans le riche, dans celui qui possè
ensonge. Mais irriter le pauvre contre le riche ; lui montrer dans le riche , dans celui qui possède la terre, dans l’homme qu
ant trouvé. L’un de ces personnages, Basquine, qui a juré « haine aux riches  », les apostrophe ainsi : « Ah ! race impitoyabl
-elle, par une société marâtre, vous mourez ses martyrs 237 ! »   Le riche , voilà l’ennemi. Car la société, après tout, c’es
à qui s’adressent ces excitations ne se paient pas d’abstractions. Le riche , au contraire, c’est là un ennemi en chair et en
on connaît son visage ; et l’heure venue, on saura où frapper. « Les riches règnent par la fraude ou l’immoralité. Les pauvre
lée à cette fenêtre… regarde-nous bien tous les deux : un jeune homme riche et beau qui paie l’amour d’une femme, et une femm
nous nous dévorions les uns les autres ? Opprimés par la cupidité des riches , relégués par l’imbécile orgueil des nobles dans
l’expression de cette funeste doctrine. Il a un titre significatif : Riche et Pauvre. Or voici comment, à la fin du livre, l
e et Pauvre. Or voici comment, à la fin du livre, le pauvre expose au riche les griefs et les sujets de haine qu’il a contre
vous hais de nature et d’instinct ! Le jour où nous sommes nés, vous riche et moi pauvre, nous étions ennemis. Je vous hais 
couvert de haillons, raillé de tous. Vous étiez beau de la beauté des riches , moi j’étais laid de la laideur des pauvres. Nous
C’est une haine de nature et d’instinct, la haine du pauvre contre le riche . Le jour où ils sont nés, ils étaient ennemis, en
it de naissance, beau, brillant, recherché uniquement parce qu’il est riche  ; l’autre, voué par la fatalité de sa condition à
ses amis : « Songes-y, Antoine ; dans cette lutte du pauvre contre le riche , de l’intelligence contre la possession, tu es le
partie malade, gangrenée, pourrie, ce seront les classes élevées, les riches  ; la partie saine et vigoureuse, ce seront les pa
contrastes, avait mis en opposition l’homme du peuple vertueux et le riche corrompu. Cette antithèse fait le fond de plusieu
aut l’aller chercher ; elle est exilée dès longtemps de la demeure du riche . Le roman met-il en scène un honnête homme et un
mais sur tous les prêtres, et, sauf de rares exceptions, sur tous les riches . Qu’est-ce que le bourgeois ? C’est, répond le ro
thème de l’exploitation de l’ouvrier par le patron, du pauvre par le riche , qui va tenir une si grande place dans le roman c
es hideuses peintures ? C’est que la misère du peuple est le fait des riches  ; leur cupidité l’a engendrée, leur dureté de cœu
s qualités de l’âme : parmi eux, il n’y a de mauvais que ceux que les riches ont corrompus. Pour le riche lui-même, pour le ma
x, il n’y a de mauvais que ceux que les riches ont corrompus. Pour le riche lui-même, pour le maître de la terre ou de la fab
fantastique où le peuple est l’éternelle victime, et les grands, les riches , les éternels bourreaux, une seule et même conclu
resté, système de calomnie acharnée, persévérante, contre les classes riches et les classes gouvernantes de notre société. On
parallèle obstinément poursuivi des vertus du pauvre et des vices du riche se traduit en un sentiment implacable de haine, e
té qui vous vole parce que vous êtes pauvre ? Il faut voler pour être riche … Depuis longtemps, crime et vertu ne sont que des
riché toute ma fortune, d’avoir joué à coup sûr, et cependant je suis riche et honoré ; je juge, au lieu d’être jugé. Mon sor
serez jamais bourgeois, vous ne pouvez être que des malheureux ou des riches … Il vous faut donc enjamber la moitié du monde. P
s populaires, c’est cette éternelle antithèse du pauvre honnête et du riche infâme que nous a déjà si souvent présentée le ro
elques développements. On se souvient du roman de M. Émile Souvestre, Riche et Pauvre, dont nous avons cité quelques pages. D
e du pauvre : toutes les félicités et tous les vices y sont le lot du riche . Et le désespoir du pauvre y éclate, à chaque scè
rts, déçu dans toutes ses espérances, supplanté dans son amour par ce riche qu’il trouve partout sur son chemin, par cet homm
eurs les plus-violentes, ce contraste odieux et forcé du pauvre et du riche . Il l’a développé, dans le drame des Deux Serruri
er laborieux et honnête, est sans cesse poursuivi par le banquier, le riche sans cœur, l’homme de métal, qui a spolié sa fami
d’un triple fer… Ô Londres, reine des mers, entrepôt du monde, ville riche et plus dure que le métal de tes trésors, à quoi
ntroduit le pauvre chiffonnier dans l’hôtel opulent de cet abominable riche  ; et écoutez quelles réflexions il lui prête : «
utionnaires ; quand le cri de colère poussé par le théâtre contre les riches se fit entendre dans la rue, on vit encore le dra
eu. ……………………………………………………… « Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste, « On n’est plus assez fou pour se fair
rton se tue-t-il ? Il se tue parce qu’il est pauvre, et qu’il y a des riches insolents et durs ! Il se tue parce que la gloire
e voir incessamment exalté, adulé, gratifié à l’exclusion des classes riches , de toutes les vertus et de toutes les grandeurs
, les âpres convoitises, les appétits grossiers, la prétention d’être riche sans avoir travaillé, de jouir de tout sans avoir
nouveau, faire de nombreux emprunts aux littératures étrangères, plus riches sous ce rapport que la nôtre. L’Angleterre, l’All
du tour de France, préface, p. 15. 241. Id., t. Ier, p. 165. 242. Riche et Pauvre, par Émile Souvestre, t. II, p. 361-363
Pauvre, par Émile Souvestre, t. II, p. 361-363 (in-12, 1836). 243. Riche et Pauvre, conclusion, t. II, p. 380. 244. Rich
-12, 1836). 243. Riche et Pauvre, conclusion, t. II, p. 380. 244. Riche et Pauvre, conclusion, t. II, p. 394. 245. Mart
e est-il l’ennemi commun. » Le Père Goriot, t. Ier, p. 280. 259. Le Riche et le Pauvre, drame, par Émile Souvestre, acte Ie
uvestre, acte Ier, sc. viii. 260. Id., acte III, sc. iv. 261. Le Riche et le Pauvre, acte III, sc. vi. 262. Id., acte V
omptes rendus de la justice civile). 302. « Le vol du pauvre sur le riche , si on remontait à l’origine des choses, ne serai
12 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — P.-S. » pp. 38-40
même, et, prélat, il en avait aussi emporté quelque chose. Il vivait riche , mondain, très poli, ne fuyant nullement la compa
ndres, douze. Mais la paroisse a bien des gens de qualité et des gens riches , au lieu que Saint-Étienne n’en a que peu en comp
est si ordinaire. Le dedans du père Massillon est plus fécond et plus riche . Le dedans du père Maur est moins fécond et moins
écond et plus riche. Le dedans du père Maur est moins fécond et moins riche  ; il l’est néanmoins, mais le dehors du dernier l
13 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »
misère et pauvreté. Cela fait un peuple mi-parti d’insolvables et de riches honteux qui font les pauvres, crainte de surcharg
nnées, on forme un groupe qui contient presque tous les gens aisés ou riches , et dont le revenu dépasse certainement de beauco
es, 11 636 000 livres au groupe pauvre, et 1 450 000 livres au groupe riche  : celui-ci paye donc huit fois moins qu’il ne dev
simulés, des traitements trop favorables accordés à presque tous les riches propriétaires, avaient entraîné des inégalités et
ées par le poids d’un commerce actif, par les courses multipliées des riches , ne sont réparées qu’avec la contribution des pau
riment des taillables, mais encore, dans le corps des taillables, les riches sont soulagés au détriment des pauvres, en sorte
fardeau dont elles cherchent à se soulager, et les citoyens les plus riches de la cité payent moins de taille que le colon le
mpagne, écrit une dame du même pays, j’ai remarqué que la plupart des riches propriétaires sont les moins foulés ; ce sont ceu
ndant, visitant la subdélégation de Bar-sur-Seine, remarque « que les riches cultivateurs parviennent à se faire pourvoir de p
e songer à ses administrés. À Nevers et à Moulins723, « tous les gens riches trouvent moyen de se soustraire à la collecte par
ns, ne payent rien de tout cela. Pourquoi donc est-ce que ce sont les riches qui payent le moins et les pauvres qui payent le
14 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 1. Éléments et développement de la langue. »
xte qui relie les formes extrêmes, et nous aide à passer du latin, si riche des six cas de sa déclinaison, au français modern
mots préparée par le peuple ne suffira plus. On ira reprendre dans le riche fond de la latinité ce que l’on y avait d’abord l
là par l’œil des scribes, de ces deux classes se fera une langue plus riche , plus souple, plus fine, plus intellectuelle. Mai
Italie méridionale et la Sicile appartiennent à la langue d’oïl : une riche littérature de langue française s’épanouit des de
15 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
ux enfants dans son outre de peau. LXXVI Fior d’Aliza avait son riche habillement des dimanches, ses épingles de fer à
e n’ai pas besoin de baïoques pour rendre service ; nous sommes assez riches à la cabane, avec nos châtaigniers et notre maïs,
t notre maïs, pour donner aux pauvres pèlerins sans rien demander aux riches comme vous. Il se mit à marcher gaiement devant e
illage ou dame de la ville ; mais l’âge vient, je suis libre, je suis riche . Chacun à son heure, il faut faire une fin. Une b
arranger entre lui et vous, de bonne amitié ; l’homme est puissant et riche , et si vous y mettez de la complaisance, il n’y m
ines des saintes du pays ; ou bien je ferai danser dans les noces des riches métairies de la plaine de Terracine, et je rappor
tes des gens accommodants et de bonne oreille ? Il est garçon, il est riche , il voudra se marier un jour ; vous avez une bell
ette robe de bure brune et ces sandales sur vos jambes nues contre de riches robes de soie, de fins souliers à boucles luisant
à une graine en passant sous les feuilles ; nous nous promettions une riche vendange pour la fin de l’automne, des raisin à s
ns les yeux d’une taupe ; ni de tous nos champs confisqués avec leurs riches promesses de récoltes, ne nous laissant que le qu
peine, comme ces herbes du bord de la cascade, qui sont d’autant plus riches et d’autant plus rouges qu’elles sont plus souven
16 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Entretiens de Gœthe, et d’Eckermann »
et dans le Brabant ; le jeune soldat en sut profiter pour visiter les riches galeries de peinture dont la Belgique est remplie
rme indicible ; rien ne l’arrêtait dans ces poésies de la vie, où une riche individualité venait se peindre sous mille formes
ui il a vécu, qu’être plus à même que personne de l’apprécier dans sa riche et haute nature. Ainsi Eckermann pour Gœthe. Il c
en entrant dans un temple, — l’intérieur du vestibule qui, sans être riche , a beaucoup de noblesse et de simplicité, quelque
ais me rassasier de regarder les traits puissants de ce visage bruni, riche en replis dont chacun avait son expression, et da
ckelmann : avec lui, Gœthe causera peinture et se plaira à ouvrir ses riches portefeuilles où il fait collection de dessins et
oujours d’après votre inspiration propre. Le monde est si grand et si riche , la vie si variée, que jamais les sujets pour des
d’un Périclès. Mais je n’ai pu qu’effleurer aujourd’hui cette mine si riche de pensées et de jugements. Nous avons à passer a
17 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370
tte son fumier, afin que le pauvre ne se réjouisse plus de la mort du riche . Il faut que tous soient heureux… Je supprime la
amant ce propos, avait déjà quelqu’un en vue : c’est une veuve, assez riche , qui demeure à quelques lieues de là, et qu’on di
je vais chercher bien loin une femme que je ne connais pas, qu’on dit riche , qui est fière sans doute, qui croira me faire gr
 ; et voilà que j’ai tout près de moi une enfant simple, pauvre, mais riche des dons de Dieu, des qualités et des vertus natu
i qu’elle fasse, même dans les touches gracieuses, on sent une nature riche et drue, comme on dirait en ce vieux langage. La
ncier. Tout se répare : la petite Fadette, devenue une belle, sage et riche personne, épouse Landry et guérit presque le souf
prétendre circonscrire désormais dans le cercle pastoral un talent si riche , si divers et si impétueux ! Mon seul conseil, mo
18 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
emière porte venue où il y avait du pain noir ou blanc dans la huche, riche ou pauvre, même mendiant, ne lui prêtât pas un pe
l’écuelle des autres enfants ! Pour les villes et pour les palais des riches , je ne dis pas non : ils sont trop haut pour sent
rantes sur l’impôt, que l’impôt est la dîme des pauvres au profit des riches  : c’est le contraire qui est vrai, l’impôt est la
riches : c’est le contraire qui est vrai, l’impôt est la dîme que le riche paye au pauvre pour égaliser, autant que possible
re pour égaliser, autant que possible, sans dépossession violente, le riche et le pauvre. Examinez bien ce qu’on appelle un b
du toit, ou tant par pouce carré de l’espace occupé par la maison du riche  ; mais enfin c’est un impôt du riche payé exclusi
l’espace occupé par la maison du riche ; mais enfin c’est un impôt du riche payé exclusivement par le propriétaire : en cela
en faveur du pauvre. L’impôt est le grand répartiteur du superflu du riche entre les pauvres ; l’impôt, comme cela est juste
es travailleurs qui en vivent. Blasphémer contre l’impôt superflu des riches qui en gémissent, mais qui le payent, c’est tout
ppression du travail, l’extinction des salaires, la colère contre les riches et la mort des peuples. X Rectifions-les pa
itablement contre l’impôt, en oubliant que l’impôt est le superflu du riche et le trésor du pauvre. Mais il sent juste, et il
19 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
ulaient ainsi lentement ! Et cependant, si nous entrons dans nos plus riches musées géologiques, quel pauvre étalage nous y vo
ofonde et favorable à de nombreuses formes vivantes ; de sorte qu’une riche formation fossilifère, d’une assez grande épaisse
ions anciennes, qui dans la plus grande partie de leur épaisseur sont riches en fossiles, se sont ainsi accumulées pendant une
estés à la fois sur de vastes étendues. Conséquemment, des formations riches en fossiles, d’une étendue et d’une épaisseur suf
dénudation. D’ailleurs mes observations ne concernent que les couches riches en fossiles ; et il s’agit seulement de savoir si
s ; et il s’agit seulement de savoir si des formations très étendues, riches en fossiles et d’une puissance suffisante pour tr
justement pendant les périodes d’affaissement que les dépôts les plus riches en fossiles peuvent s’accumuler. On peut donc dir
de cette période130. Mais nous avons vu qu’une formation puissante et riche en fossiles dans toute son épaisseur ne peut guèr
ains s’accumulaient. L’Archipel Malais est l’une des régions les plus riches du globe en formes vivantes ; et cependant, si to
un débris fossile ne se conservera. En règle générale, des formations riches en fossiles, d’une puissance suffisante pour rési
cement de la série tertiaire. Et aujourd’hui l’un des dépôts les plus riches en fossiles de Mammifères que l’on ait encore déc
ces mêmes terres, toutes les conditions d’une formation puissante et riche en fossiles manquaient à la fois ; et les dépôts,
ant moins probable, que les premières faunes ont dû être surtout très riches en organismes gélatineux et complétement. mous, e
20 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
elle du Chancelier et des lignes même ; il y a Théramène qui est très riche , et qui a donc un très grand mérite ; Théramène,
rdis jusqu’à l’abnégation ! Ma foi ! tant pis pour eux ; monsieur est riche , il dort, il mange, il se promène, il est content
ment dans la sagesse des nations. Il n’y a pas jusqu’à ce mot-là : un riche , qui n’ait tout à fait changé de sens et d’accept
qui n’ait tout à fait changé de sens et d’acception. Autrefois était riche celui qui mangeait des entremets, qui faisait pei
la campagne, et qui finissait par mettre un duc dans sa famille. Est riche aujourd’hui qui joue à la Bourse, qui achète plus
lle a grandi, cette grande phrase ; elle est devenue un Évangile ! Le riche , ah ! le riche ! c’est bien un autre paire de man
ette grande phrase ; elle est devenue un Évangile ! Le riche, ah ! le riche  ! c’est bien un autre paire de manches que le pau
t bien un autre paire de manches que le pauvre de Don Juan ! C’est le riche qui se pique, encore aujourd’hui, d’ouvrir une al
ile que les seigneurs d’autrefois, les autres, ceux de La Bruyère, le riche d’aujourd’hui, à rendre une âme contente, à rempl
apaisée, heureuse, et que le pauvre puisse mourir en paix. Après les riches , que dites-vous de nos grands hommes ? Nos grands
et comment il pourra se faire remarquer le jour suivant. « Zélie est riche , elle rit aux éclats ; Syrus l’esclave a pris le
eux, elles ne sont jamais mieux assises et plus à l’aise, que sur ces riches sofas qui parlent, comme on en voit dans les peti
endait sa gloire avec le même zèle que sa fortune. Elle aimait à être riche et célèbre ; à compter son bien et ses couronnes 
, qu’elle devait trouver si chèrement payée, maintenant qu’elle était riche et âgée, une certaine reconnaissance envers ce ro
21 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »
la brutalité de l’égoïsme individuel se donne cours. Belles paroles, riches habits, fêtes somptueuses, effrénées largesses, f
ce. Ni les hommes ni les œuvres ne manquent : mais, si la matière est riche pour l’historien ou pour le philologue, elle est
dans les âmes, et voilà pourquoi la littérature en prose est la plus riche et la plus expressive. L’homme en qui se résument
des Grandes Compagnies, quand nous pouvions trouver sur les champs un riche abbé, ou un riche prieur, ou un riche marchand, o
nies, quand nous pouvions trouver sur les champs un riche abbé, ou un riche prieur, ou un riche marchand, ou une route de mul
vions trouver sur les champs un riche abbé, ou un riche prieur, ou un riche marchand, ou une route de mulets de Montpellier,
nous chevauchions à l’aventure, ils nous saillaient en la main aucuns riches marchands ou de Toulouse ou de Condom ou de la Ré
où, sous les ducs de Bourgogne, la féodalité mourante étala ses plus riches et plus étourdissantes mascarades, ce génie est b
s où sont les neiges d’antan ? Mais il ne tire rien de ces thèmes si riches , du moins il n’en extrait pas d’émotion ni de poé
t de la disproportion qu’ils apercevaient entre la pensée antique, si riche , si complexe, si élevée, et notre pauvre vulgaire
22 (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)
aires, et que les élites étrangères se représentent comme un des plus riches et des plus glorieux de notre histoire littéraire
éoccupations politiques. Jamais la littérature française n’a été plus riche , plus belle, plus originale qu’entre les années 1
ans ses livres il a le génie même de la conversation, nourri des plus riches études. Mais suprême intelligence, Montfort, vous
lus beau de nos écrivains ? Je crois que l’aliment littéraire le plus riche gît dans les profondeurs de l’abîme que chacun de
onditions favorables ou en dépit de conditions défavorables, quelques riches et fortes individualités réussissent à s’exprimer
racines qui ont nourri une telle végétation, harmonieuse, diverse et riche en substance, n’ont pu plonger que dans un sol bi
xe n’est pas soutenable. L’histoire ne présente aucune floraison plus riche , aucune recherche plus ardente que celles du xixe
ute, inégales. Inégalement je leur partage mes loisirs. Le xixe plus riche et plus humain, est celui auquel je reviens le pl
s Sageret le fait malicieusement observer : notre xixe  siècle est si riche , si abondant, il est si divers que tous les adept
e forme et une voix. Notre langue nationale, devenue inexprimablement riche , apte à tout traduire, se fait l’expression supér
dmiration est évidente. Jamais la littérature française n’a été plus riche , plus belle, plus originale , écrit M. Aulard, et
beau (Pierre Lièvre) ; l’histoire ne présente aucune floraison plus riche , aucune recherche plus ardente (Camille Mauclair
23 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56
dresser à nouveau le spectre des anciens jours. * *   * La France est riche , mais tout se paye, comme a dit Talleyrand, la ri
rescapés aux ravages de l’anémie et de la tuberculose ! La France est riche d’argent mais pauvre de sang. La France se dépeup
e rapport, espoir de gain, cartes nouvelles au jeu de la fortune. Les riches y voient le morcellement des biens, la division d
la douleur résignée de Poil de Carotte ? N’a-t-on pas vu les parents riches d’Édouard Dubus se désintéresser de lui jusqu’à l
errer, parfois, comme lui, pauvres, inconnus, à travers les quartiers riches et la ville en fête, ils n’ont point son fiel ni
ce de l’opulente matrone, qui trône à son comptoir de marbre, sous sa riche palatine d’astrakan, au milieu du reflet des glac
24 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
supérieure. Possibilité de réaliser cette unité. Maintenant une trop riche nature est un supplice. II Savoir. Sa valeur ob
sintéressée parmi nous. La ploutocratie, cause de cette décadence. Le riche ne demande pas de science sérieuse. Les facultés
ur les travaux de l’esprit. Il ne s’agit pas de faire que tous soient riches , mais qu’il soit insignifiant d’être riche. XXI
de faire que tous soient riches, mais qu’il soit insignifiant d’être riche . XXI La science est indépendante de toute forme
25 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129
t frappans, les détails pathétiques, les preuves lumineuses, le style riche en images & en expressions. Cet événement si
n laisse échapper aucun trait, les fait valoir d'une maniere toujours riche , & soutient jusqu'à la fin l'idée des sacrifi
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 48, des estampes et des poëmes en prose » pp. 484-485
es pour les cabinets des princes, ou de ceux qui se sont rendus aussi riches qu’eux en maniant leurs finances. De même nous av
comme il est de beaux vers sans poësie, et de beaux tableaux sans un riche coloris. Qu’on ne dise point que c’est la partie
27 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
la Bourse, et en quelques tours de râteau y rafle une fortune. Devenu riche , il veut jouir : le voilà pris du goût des scanda
de trois millions s’offre à lui pour le repêcher, sous la forme d’une riche héritière sottement éprise, à son tour, de son ir
homme qui a mal vécu. — Que voulez-vous ? — Bien mourir. — Êtes-vous riche ou pauvre ? — Hier encore, je possédais une riche
abitée par la famille Fourchambault. M. Fourchambault est un banquier riche en apparence, doré à la surface, qui s’est marié
e homme de mérite, sérieux et laborieux premier commis de M. Bernard, riche armateur du Havre. Elle semblait l’avoir distingu
nt une héroïne de roman ; c’est une de ces ingénues positive comme la riche bourgeoisie moderne en fabrique tant aujourd’hui.
é est un obstacle, il est tout prêt à le lever : Marie Letellier sera riche , il lui donne une dot de trois cent mille francs.
28 (1898) La cité antique
re d’Oreste à son père mort : « Ô mon père, si je vis, tu recevras de riches banquets ; mais si je meurs, tu n’auras pas ta pa
toi qui es éternel, beau, toujours jeune, toi qui nourris, toi qui es riche , reçois de bon cœur nos offrandes, et donne nous
foyer un dieu bienfaisant qui entretenait la vie de l’homme, un dieu riche qui le nourrissait de ses dons, un dieu fort qui
en obtenir la pureté du cœur, la tempérance, la sagesse. « Rends-nous riches et florissants, dit un hymne orphique ; rends-nou
ion de cette famille antique. Le besoin réciproque que le pauvre a du riche et que le riche a du pauvre fit des serviteurs. M
ille antique. Le besoin réciproque que le pauvre a du riche et que le riche a du pauvre fit des serviteurs. Mais dans cette s
grecque se laissa entraîner du côté des plus beaux temples, des plus riches légendes et des plus belles statues. Mais elle ne
gés de défendre cette ville, de la faire durer à jamais, de la rendre riche et puissante. Ordinairement, en effet, ces dieux
it accueillir l’étranger, veiller sur lui, l’estimer même, s’il était riche ou honorable ; on ne pouvait pas lui donner part
uperstition. Nous parlons du patricien, de l’homme noble, puissant et riche . Ce patricien est tour à tour guerrier, magistrat
ent : La déesse ainsi l’ordonne677. Nicias appartient à une grande et riche famille. Tout jeune, il conduit au sanctuaire de
rejoignirent le roi et s’attachèrent à sa fortune739. En revanche, un riche patricien de la Sabine, le chef puissant d’une ge
e à celui que nous avons remarqué dans l’Attique. Quelques grandes et riches familles se partagent le pays ; de nombreux servi
devant eux, et le commerce et l’industrie. Plusieurs étaient devenus riches , et avec la richesse ils étaient à peu près libre
ve que ces plébéiens du temps de Cicéron qui se disaient clients d’un riche pour avoir droit à la sportule. Il y a quelqu’un
ateurs, des chefs d’industrie, des commerçants ; bientôt il y eut des riches parmi eux. Singulière nouveauté ! Auparavant les
e propriétaires, et voici d’anciens clients ou des plébéiens qui sont riches et qui étalent leur opulence. Puis, le luxe, qui
érieure eut achevé ces différents progrès, quand il y eut en elle des riches , des soldats, des prêtres, quand elle eut tout ce
une première fois par l’admission de ceux du peuple qui étaient assez riches pour nourrir un cheval. Plus tard, on éleva jusqu
qu’elle donne la puissance. L’homme de race noble épouse la fille du riche plébéien et « le mariage confond les races ». Thé
tion farouche des pauvres de la montagne et l’opposition patiente des riches du rivage firent une rude guerre aux eupatrides.
upatrides disparut.L’eupatride ne fut plus rien, à moins qu’il ne fût riche  ; il valut par sa richesse et non par sa naissanc
re cette boutade du comique : « De quelle naissance est cet homme ? —  Riche  ; ce sont là aujourd’hui les nobles786. » Le rég
ça. « Les pauvres se montrèrent, dit Plutarque, les âpres ennemis des riches . » Le gouvernement nouveau leur déplaisait peut-ê
rête à envenir aux mains pour soutenir Pisistrate ; ce que voyant les riches s’enfuirent en désordre ». Ainsi l’un des premier
ux de reprendre sa liberté ; deux fois la coalition des grands et des riches renversa Pisistrate, deux fois il reprit le pouvo
Servius admit un certain nombre de plébéiens, choisis parmi les plus riches , à combattre à cheval, et il en forma douze centu
à une famille qui était originaire d’une autre ville, qui y avait été riche et considérée, et que le sort de la guerre avait
n et qui votaient avec eux dans les premières centuries. Cette classe riche , fière, prudente aussi, qui ne pouvait pas se pla
ient peu de cette importance que prenait la richesse. Car ils étaient riches aussi. Plus sages ou plus heureux que les eupatri
triciens étaient tels qu’ils ne pouvaient pas avoir de mépris pour un riche , fût-il de la plèbe. Le riche plébéien approchait
e pouvaient pas avoir de mépris pour un riche, fût-il de la plèbe. Le riche plébéien approchait d’eux, vivait avec eux ; main
-même, on peut dire que le patriciat était à moitié vaincu. La classe riche paraît avoir exercé une action d’un autre genre s
Aussitôt les mariages devinrent fréquents entre les deux ordres. Les riches plébéiens furent à tel point recherchés que, pour
en quatre classes, et leur donna des droits inégaux ; il fallut être riche pour parvenir aux hautes magistratures ; il fallu
rivale. Il créa douze centuries de chevaliers choisis parmi les plus riches plébéiens ; ce fut l’origine de l’ordre équestre,
ns ; ce fut l’origine de l’ordre équestre, qui fut dorénavant l’ordre riche de Rome. Les plébéiens qui n’avaient pas le cens
ns. À Rhégium, le gouvernement fut longtemps aux mains des mille plus riches de la cité. À Thurii, il fallait un censtrèsélevé
a la classe noble qu’elle remplaçait. Dans toutes les cités, les plus riches formèrent la cavalerie856, la classe aisée compos
nt l’histoire nous est connue, une période pendant laquelle la classe riche ou tout au moins la classe aisée fut en possessio
ture intellectuelle et poussé plus avant leur civilisation. La classe riche ne garda pas l’empire aussi longtemps que l’ancie
rincipal élément de la richesse était la possession du sol, la classe riche fut plus longtemps respectée et plus longtemps ma
des classes inférieures, et l’aristocratie fut plus tôt attaquée. Les riches de Rome résistèrent beaucoup mieux que ceux de la
talie l’état de guerre était presque perpétuel. C’était sur la classe riche que le service militaire pesait le plus lourdemen
amnium. La guerre a moissonné ensuite la plèbe primitive, cette plèbe riche et courageuse qui remplissait les cinq classes et
le régime démocratique pour que les pauvres eussent un refuge et les riches un frein ». Les Grecs n’ont jamais su concilier l
zèle se ralentit, elle devait périr ou se corrompre. Chapitre XII. Riches et pauvres ; la démocratie périt ; les tyrans pop
itions. Comme il n’y avait aucune autorité qui s’élevât au-dessus des riches et des pauvres à la fois, et qui pût les contrain
fallu, par exemple, qu’elles eussent besoin l’une de l’autre, que le riche ne pût s’enrichir qu’en demandant au pauvre son t
t que le pauvre trouvât les moyens de vivre en donnant son travail au riche . Alors l’inégalité des fortunes eût stimulé l’act
l y avait du commerce, presque tous les bénéfices en étaient pour les riches , par suite du prix exagéré de l’argent. S’il y av
s travailleurs étaient, pour la plupart, des esclaves. On sait que le riche d’Athènes ou de Rome avait dans sa maison des ate
ée, ou pour juger dans les tribunaux874. Si la cité n’était pas assez riche pour subvenir à de telles dépenses, le pauvre ava
guerre fut d’abord déguisée sous des formes légales ; on chargea les riches de toutes les dépenses publiques, on les accabla
d’hommes furent condamnés à l’exil par la seule raison qu’ils étaient riches  ? La fortune de l’exilé allait au trésor public,
majorité des suffrages pouvait décréter la confiscation des biens des riches , et que les Grecs ne voyaient en cela ni illégali
ença par prononcer la confiscation des biens contre quelques familles riches . Mais une fois dans cette voie, il ne lui fut pas
faire chaque jour quelque nouvelle victime et à la fin le nombre des riches qu’on dépouilla et qu’on exila devint si grand, q
toire grecque, toutes les fois que nous voyons une guerre civile, les riches sont dans un parti et les pauvres dans l’autre. L
uvres dans l’autre. Les pauvres veulent s’emparer de la richesse, les riches veulent la conserver ou la reprendre. « Dans tout
s. À Messène, dès que le parti populaire prit le dessus, il exila les riches et partagea leurs terres881. Les classes élevées
flottaient toujours entre deux révolutions, l’une qui dépouillait les riches , l’autre qui les remettait en possession de leur
jusqu’à la conquête de la Grèce par les Romains. Dans chaque cité, le riche et le pauvre étaient deux ennemis qui vivaient à
unit. Le pauvre ne pouvait acquérir la richesse qu’en dépouillant le riche . Le riche ne pouvait défendre son bien que par un
pauvre ne pouvait acquérir la richesse qu’en dépouillant le riche. Le riche ne pouvait défendre son bien que par une extrême
une double conspiration : les pauvres conspiraient par cupidité, les riches par peur. Aristote dit que les riches prononçaien
conspiraient par cupidité, les riches par peur. Aristote dit que les riches prononçaient entre eux ce serment : « Je jure d’ê
ur tout sentiment d’humanité. « Il y eut à Milet une guerre entre les riches et les pauvres. Ceux-ci eurent d’abord le dessus
hes et les pauvres. Ceux-ci eurent d’abord le dessus et forcèrent les riches à s’enfuir de la ville. Mais ensuite, regrettant
t dans des granges et les firent broyer sous les pieds des bœufs. Les riches rentrèrent ensuite dans la ville et redevinrent l
clave. On disait du gouvernement qu’il était aristocratique quand les riches étaient au pouvoir, démocratique quand c’étaient
n en elle, elle s’était altérée et corrompue. La démocratie, avec les riches au pouvoir, était devenue une oligarchie violente
lent les détruire, et qui sont ceux qui les voudraient conserver. Les riches , plus éclairés et plus fiers, restent fidèles au
qui se faisaient la guerre. Liberté signifiait le gouvernement où les riches avaient le dessus et défendaient leur fortune ; t
, dit Aristote, n’a pour mission que de protéger le peuple contre les riches  ; il a toujours commencé par être un démagogue, e
de la foule ; or, on gagne sa confiance en se déclarant l’ennemi des riches . Ainsi firent Pisistrate à Athènes, Théagène à Mé
Mégare, Denys à Syracuse884. » Le tyran fait toujours la guerre aux riches . À Mégare, Théagène surprend dans la campagne les
iches. À Mégare, Théagène surprend dans la campagne les troupeaux des riches et les égorge. À Cumes, Aristodème abolit les det
gorge. À Cumes, Aristodème abolit les dettes et enlève les terres aux riches pour les donner aux pauvres. Ainsi font Nicoclès
es, le gouvernement de Sparte. Une aristocratie, composée de quelques riches , faisait peser un joug de fer sur les Hilotes, su
ne manière fort inégale, et n’avait enrichi que ceux qui étaient déjà riches . En même temps, la petite propriété disparut. Le
dustrie ni commerce pour donner au pauvre quelque travail, et que les riches faisaient cultiver leurs immenses domaines par de
s difficultés de l’entreprise. Il présenta au Sénat, c’est-à-dire aux riches eux-mêmes, deux projets de loi pour l’abolition d
, qui était odieuse aux rois et au parti populaire, et proscrivit les riches . Après ce coup d’État, il opéra la révolution, dé
tyrans des villes grecques, il se fit le chef des pauvres contre les riches  ; « il proscrivit ou fit périr ceux que leur rich
ie ; maître d’Argos, son premier soin fut de confisquer les biens des riches , d’abolir les dettes, et de partager les terres.
its qui engendra et fit durer la guerre du Péloponèse. À Platées, les riches étaient du parti de Thèbes et de Lacédémone, les
de société où il fallait combattre tous les jours, où le pauvre et le riche étaient toujours en guerre, où ils voyaient alter
titutions. Les sénateurs avaient des places réservées au théâtre. Les riches seuls servaient dans la cavalerie. Les grades de
ans qu’il commandait déjà un escadron934. La domination de la classe riche se soutint à Rome plus longtemps que dans aucune
conquêtes, et que les profits en furent pour la classe qui était déjà riche  ; toutes les terres enlevées aux vaincus furent p
usage s’établit que les prolétaires allassent chaque matin saluer les riches et leur demander la nourriture du jour. Ce n’est
et leur demander la nourriture du jour. Ce n’est pas que la lutte des riches et des pauvres ne se soit vue à Rome comme dans t
donna au moment décisif. Les lois agraires, si souvent présentées aux riches comme une menace, laissèrent toujours le peuple a
omaine de l’État, du moins il n’avait pas la pensée de dépouiller les riches de leurs propriétés. Moitié par un respect invété
ude de ne rien faire, il aimait à vivre à côté et comme à l’ombre des riches . Cette classe eut la sagesse d’admettre en elle l
us considérables des villes sujettes ou des alliés. Tout ce qui était riche en Italie, arriva peu à peu à former la classe ri
out ce qui était riche en Italie, arriva peu à peu à former la classe riche de Rome. Ce corps grandit toujours en importance
st que le peuple y domine ; que, l’année suivante, c’est le parti des riches qui livre Opunte aux Romains ; que, chez les Acar
e n’admettait dans son sein que ce qu’il y avait de meilleur, de plus riche , de plus considéré dans le Latium. Ce droit de ci
rre étaient réparées. Mais les villes latines souffraient ; leur plus riches habitants devenaient citoyens romains, et le Lati
itoyens romains, et le Latium s’appauvrissait. L’impôt, dont les plus riches étaient exempts à titre de citoyens romains, deve
a même condition que les villes latines, et voyaient aussi leurs plus riches habitants les abandonner pour devenir Romains, ré
e un assez grand nombre d’hommes, et c’étaient ordinairement les plus riches , qui ne reconnaissaient ni le gouvernement ni le
temps d’Aristide on ne tirait au sort que parmi les familles les plus riches , ἐκ τῶν γένων τῶν τὰ μέγιστα τιμήματα ἐχόντων. Av
s sacrificateurs ambulants et des devins qui assiègent les portes des riches (Politique, II). 670. Aristophane et le scholias
la guerre du Péloponèse, les défaites sur terre décimèrent la classe riche à Athènes, διὰ τὸ ἐκ καταλόγου στρατεύσθαι. — Pou
s connue qui n’ait pas vu dans ses murs cette guerre atroce entre les riches si les pauvres. Ce peuple intelligent et sage ava
s troublée que le reste de la Grèce. La guerre des pauvres contre les riches y exista comme ailleurs, mais elle y fut moins vi
le se borna à un système d’impôts et de liturgies qui ruina la classe riche , à un système judiciaire qui la fit trembler et l
être légionnaire ; dès qu’il y eut un corps de juges, il fallut être riche pour en faire partie, en sorte que le droit de ju
29 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
n’était-il pas l’image vivante du vieillard de Téos ? Jeune ou vieux, riche ou pauvre, il fut toujours aimable, toujours joye
iement au terme de la vie. Pauvres, elle nous console de nos peines ; riches , elle nous distrait de nos ennuis. Tour à tour na
nsidérable. La révolution le jeta dans un état voisin de l’indigence. Riche , il avait eu le vrai luxe d’un homme de lettres :
n sont la preuve. La noblesse était considérée, car tout ce qui était riche aspirait à devenir noble ; Le Bourgeois gentilhom
30 (1890) L’avenir de la science « XIV »
e et se passer du pain matériel. Il faut encore moins espérer que les riches , qui sont exempts de ce souci, puissent jamais su
nt presque toujours chez des jeunes gens instruits, mais pauvres. Les riches portent toujours dans la science un ton d’amateur
. Quiconque a pu arrêter un instant sa pensée sur l’espoir de devenir riche , quiconque a considéré les besoins extérieurs aut
31 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
ntermezzo, s’imprégnant jusqu’à l’entière griserie de cette poésie si riche , si plastique et si mystérieuse. Il voyageait à t
i s’affirme c’est un souci constant d’arriver à la vie morale la plus riche , la plus profonde et la plus haute. À travers tou
le thème : « Dans une des plus anciennes, des plus nobles et des plus riches familles d’Angleterre, où tous ont adoré les chev
s et qui, écrivant en prose, donne libre cours à son imagination très riche et à sa fantaisie très harmonieuse. Telle est, da
des âmes et de la beauté, ajoutant ainsi quelque chose à l’œuvre déjà riche de ses devanciers. Il a noblement apporté sa pier
en se sont tournés du côté de l’action politique, ou bien ont fait de riches mariages : quelques-uns sont même en passe d’arri
qu’une poétique, quelle qu’elle soit, fût-elle aussi prodigieusement riche que celle de Victor Hugo, puisse épuiser le Réel.
la création de rythmes plus souples, de combinaisons de formules plus riches , de strophes plus amples et plus complexes. Les s
s pourrions appeler une poétique dynamique, c’est-à-dire une poétique riche comme la vie elle-même, et, comme elle, inépuisab
t régie elle-même par un rythme d’autant plus puissant, d’autant plus riche , d’autant plus compréhensif que l’âme est plus pu
riche, d’autant plus compréhensif que l’âme est plus puissante, plus riche , plus compréhensive, — en un mot : plus géniale.
iculier ; mais plus son âme est puissante, c’est-à-dire plus elle est riche d’associations d’idées, plus son rythme sera évoc
rieur qui fait, à vrai dire, sa vie même et un vêtement plus ou moins riche et somptueux d’images qui s’adapte à ce rythme. C
art, dans la tradition française les éléments d’une méthode souple et riche de versification, distincte de la précédente, déf
32 (1875) Premiers lundis. Tome III « Les poètes français »
même pour des branches et des séries antérieures, se sont partagé ce riche domaine et y ont porté leurs vues, leur courant d
tre une bande de gens de rien enhardis par l’espoir du butin et d’une riche proie. Ce noble Lorrain, à la haute taille, au vi
et très-abondante, à moitié brute, à moitié travaillée, mais des plus riches . On y marche sur de beaux endroits, sur des image
it spontanément ; il y eut une branche, — que dis-je ? tout un verger riche et fertile, et qui ploie sous l’abondance des fru
» Mais, tout cela dit et accordé, que de beaux et bons endroits, quel riche fonds d’expressions et même de pensées pour quico
de bons vers (oh ! des vers charmants), de bonnes tirades, une veine riche , une sève courante, mais aussi bien des solutions
sincère ! Que de fleurs on verra ici, moissonnées ou glanées dans ce riche domaine de récente et dernière culture, et par la
lle est partout où vous la voudrez prendre. Votre palette est la plus riche , la plus diverse, la plus variée ; vous n’avez qu
33 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475
cuir deviennent une forte nation compacte, trois cent mille familles, riche , pourvue de bétail, largement épanouie dans l’abo
on et la politique, en même temps que les talents et les esprits. Ces riches communes, ces vaillants yeomen, ces rudes bourgeo
repreneurs ; ils ont drainé, assolé ; ils ont fait un bétail, le plus riche en rendement qu’il y ait au monde ; ils ont impor
ù nous en avons deux. Quand, à Hyde-Park, on voit leurs jeunes filles riches , leurs gentlemen à cheval et en équipage, lorsqu’
s, de grands arbres soigneusement conservés ; là vivent les bourgeois riches  ; je me trompe, le mot est faux, c’est gentlemen
insi que les choses se passent ; tous les jours des centaines de gens riches quittent Londres pour passer un jour à la campagn
pauvres la justice, l’administration, la civilisation. J’en ai vu un, riche de trente millions, qui le dimanche, dans son éco
r un autre ; toujours les trente ou quarante gentlemen d’un district, riches , influents, accrédités, utiles comme ils sont, se
ngt shillings par semaine et ne peut que vivre, un Hollandais devient riche et laisse ses enfants dans une très-bonne positio
34 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
ce qu’ils avaient aussi rendu hommage à sa fille. Les Rhodiens furent riches  ; mais les Athéniens eurent de l’esprit, c’est-à-
les pauvres. La conséquence d’une telle manière de voir, c’est que le riche n’est pas très considéré ; on estime beaucoup plu
des Bretons », cela leur suffisait. Le roi jouissait pour eux, était riche pour eux. Persuadés que ce que l’on gagne est pri
nt la mythologie comparée et l’histoire sauront tirer un jour le plus riche parti 7. Ces récits eurent la plus grande influen
donc ? Comment veux-tu qu’il en fût autrement ? Aucun d’eux ne naquit riche et aucun d’eux n’a pillé ni rançonné personne. En
d’eux n’a pillé ni rançonné personne. En ce temps-là, il n’y avait de riches que le clergé et les nobles. Il y a pourtant une
-je ne peux pas te dire cela… Il y a des gens qui naissent pour être riches , d’autres qui ne le seront jamais. Il faut avoir
u comme il faut de notre entourage ; il a une belle position ; il est riche , estimé, on ne lui demande pas compte de la maniè
Dites-le moi tout de même. — Eh bien, que veux-tu ? On ne devient pas riche sans se salir un peu. Il avait fait la traite des
35 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 507-511
Plan, style, choix des matieres, rien n’étoit analogue au grand & riche objet qu’il avoit à traiter. Est ce par une élocu
Démonstration évangélique est d’un autre genre. Cet Ouvrage, le plus riche , le plus complet, le plus décisif qu’on ait en ma
36 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »
i : leur style est perpétuellement tendu, leurs rimes perpétuellement riches , leurs images perpétuellement éclatantes et même
s abstrait ; plus une langue est populaire, plus elle est concrète et riche en images ; seulement ce ne sont pas des images c
iment274. Mais pourquoi lui refuser aussi la liberté des rimes tantôt riches , tantôt simplement suffisantes, selon qu’il veut
e part, et à la pensée d’autre part. De plus, la continuité des rimes riches , en vertu de la loi physiologique et esthétique q
and musicien et dont nos versificateurs pourraient profiter : la rime riche revenant sans cesse et coûte que coûte, c’est le
ière et calvaire ? Hugo, lui, eût probablement cherché ici deux rimes riches , coûte que coûte, et le résultat eût été de ne pl
ucoup sont à peine suffisantes (sans consonne d’appui), pas une n’est riche  ; l’esprit n’est frappé que par la série de pensé
escio quid. Tant il est vrai que la question de la rime plus ou moins riche n’est pas la première en importance. Ces strophes
d’Hugo il y a bien des passages gâtés par la superstition de la rime riche  ; voyez même le Satyre : Oui, l’heure énorme vie
eureusement, ce qui est difficile à trouver, ce ne sont pas les rimes riches , c’est la poésie capable de remplir l’intervalle
ins tomberont par terre ; là s’évanouiront toutes nos pensées. 4. Les riches de la terre qui, durant cette vie, jouissent de l
vaste dans le domaine de ses applications. Elle a besoin d’une langue riche et souple, capable de tous les tons et de tous le
37 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Poésies d’André Chénier »
n Lexique de sa langue, fait cette remarque que « son vocabulaire est riche , non pas à la façon des poëtes modernes, mais ric
n vocabulaire est riche, non pas à la façon des poëtes modernes, mais riche en mots justes et précis. Nous étonnerons peut-êt
ère, à Théocrite, à Virgile, à Horace, il essaye de dérober la langue riche et pleine d’images, la diction poétique, la forme
38 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre I. Bernardin de Saint-Pierre »
’une sécrétion surabondante des glandes lacrymales. Pour lui, athées, riches , savants, ces trois termes se tiennent ; et c’est
ternes, dont il mange les graines602. La langue des couleurs est très riche chez lui : il ne nous donne pas simplement du rou
a société les sépare : Virginie est appelée en France par une parente riche , donc égoïste. Notre monde effraie, dégoûte sa pa
39 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mistral, Frédéric (1830-1914) »
ni au Tasse ni à l’Arioste. Mais, si la composition pouvait être plus riche de combinaisons dramatiques, la poésie ne pouvait
la pure nature, que le poète villageois de Maillane — Si nous étions riche , si nous étions ministre de l’instruction publiqu
plus jeunes aussi, Frédéric Mistral, est né en 1830 d’une famille de riches paysans vivant sur leurs terres à Maillane, dans
40 (1890) L’avenir de la science « XI »
xions qui expriment les rapports les plus délicats de la pensée, plus riche même dans son ordre d’idées, bien que cet ordre d
n s’altérant, produit le pali, le prakrit et le kawi, dialectes moins riches , plus simples et plus clairs, qui s’analysent à l
des écoles, l’arabe vulgaire vient d’un système plus simple et moins riche en formes grammaticales. Les langues de l’ouest e
41 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
ibles et des chevilles. Pourquoi ? Parce que les exigences de la Rime riche d’une part, la nécessité d’un nombre uniforme de
can. De là, les raffinements les plus extraordinaires : après la Rime riche , on a voulu la Rime rare ; et toutes les gentille
au qui dira ton âme à toi et la dira librement, se moquant de la Rime riche et de la Rime rare, du nombre et de la quantité d
42 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
munications qu’il en fit aux grands esprits dont l’Allemagne était si riche alors arrachèrent un cri d’admiration même à ses
domestique de famille, chez le savant comme chez l’ignorant, chez le riche comme chez le pauvre ; changer en pain quotidien
frais qui durera. Le blé est mur ; demain on commencera à faucher la riche moisson ! » Pendant que l’hôte et l’hôtesse s’en
si, on voit rentrer, dans une élégante calèche fabriquée à Landau, le riche marchand, avec ses filles, qui habite la maison n
oin me force à parler. Là, sur la paille, languit la femme d’un homme riche de notre village ; elle vient d’accoucher, et j’a
e fiancée avec une belle dot. » (Il fait allusion à une des filles du riche marchand, roulant en calèche et recrépissant à ne
s’explique plus clairement et mentionne à son fils une des filles du riche marchand à la maison verte en face de la sienne.
e nos deux conditions, et la distance qui existe entre le jeune homme riche et la jeune fille pauvre. Laissez-moi m’en aller
43 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190
s et les œuvres auxquelles ce pays donne naissance. L’époque est-elle riche et heureuse ? La fécondité littéraire s’en ressen
rc de Versailles un simple roturier, mais un roturier qui est le plus riche banquier d’alors, Samuel Bernard. Le grand roi da
trahit par des satires voilées, par des projets de réformes, par une riche floraison d’utopies. On sait les rêves généreux e
vail moderne offraient et offrent encore à la verve des écrivains une riche et nouvelle matière. Mais nous n’avons regardé qu
placable qui existe, la guerre de classes, la guerre entre pauvres et riches . Bref, avec une intensité croissante, s’est posée
ippe Moreau, dans sa pièce intitulée L’Hiver, lançait à l’égoïsme des riches un flot de malédictions et de prédictions sinistr
sée, en y comprenant la noblesse de robe, me paraît avoir été la plus riche  ; il suffit de citer Voltaire, Montesquieu, Mariv
sont fait un public immense. C’est qu’ils relèvent d’une bourgeoisie riche , active, ambitieuse, qui les soutient et qui aspi
44 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
biens ecclésiastiques, depuis le plus modeste prieuré jusqu’aux plus riches abbayes, seront réservés à la noblesse ». — De fa
ang. Du reste, selon la coutume de donner plus à qui plus a, les plus riches prélats ont, par-dessus leurs revenus épiscopaux,
lus riches prélats ont, par-dessus leurs revenus épiscopaux, les plus riches abbayes. D’après l’almanach, M. d’Argentré, évêqu
e Castellane, et une autre de 10 000 à sa fille, Mme de Beuvron, fort riche  »  « M. de Puisieux jouit d’environ 76 ou 77 000
n attendant la succession de son père. Étant devenu par cet événement riche de plus de trois millions de rente, il a remis sa
ceci comme pour le reste, les pauvres sont chargés pour décharger les riches . Dans le diocèse de Clermont, « les curés, même à
ses commis, prend aux pauvres leur pain pour donner des carrosses aux riches  Bref le centre du gouvernement est le centre du
45 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVe entretien. Littérature grecque. L’Iliade et l’Odyssée d’Homère » pp. 31-64
pour cela deux choses : la première, que les langues soient déjà très riches , très fortes et très nuancées d’expressions, sans
e doit pas être doué seulement d’une mémoire vaste, d’une imagination riche , d’une sensibilité vive, d’un jugement sûr, d’une
de porte en porte. Il y avait en ce temps-là, à Smyrne, un homme peu riche aussi, mais bon et inspiré par le cœur, tels que
ent alors, comme elles sont encore aujourd’hui, une contrée pastorale riche en troupeaux ; les femmes filaient les laines pou
ient dressé une couche sous la voile, auprès de la mer. Les habitants riches de la ville éloignée du rivage, informés de la pr
46 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires touchant la vie et les écrits de Mme de Sévigné, par M. le baron Walckenaer. (4 vol.) » pp. 49-62
trentaine d’années, par son excellente édition. M. Walckenaer, par la riche et copieuse biographie qu’il est en train de publ
e mère, cet amour qui, pour elle, représentait tous les autres. Cette riche et forte nature en effet, cette nature saine et f
Mme de Sévigné. Sa fille hérita de toutes les épargnes de ce cœur si riche et si sensible, et qui avait dit jusqu’à ce jour 
moins de quatorze ans, par ordre de Louis XIV, pour être mariée comme riche héritière à Maulévrier, un des frères de Colbert.
47 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »
oufferts sous ce tyran ; il peint les brigandages et les rapines, les riches citoyens proscrits, leurs maisons pillées, leurs
eurtre employé comme les formes de justice, pour s’enrichir ; l’homme riche invoquant l’indigence, pour échapper au bourreau 
errant, pour calomnier les regards et les visages, le citoyen qui de riche est devenu pauvre, n’osant paraître triste, parce
48 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
emnon se confie à ce présage. « Il se lève de sa couche, il revêt une riche et moelleuse tunique, nouvellement tissée, il s’e
tissée, il s’enveloppe d’un ample manteau, il attache à ses pieds de riches sandales, il suspend à ses épaules un glaive étin
ix d’Agamemnon ; il se revêt de sa tunique, il attache à ses pieds de riches sandales, il agrafe son manteau de pourpre sur le
rrière cette apparente rusticité. Le discours interminable, mais très riche en détails historiques, de Nestor à Patrocle, dél
montagnes et leurs crêtes dentelées, et les plaines fertiles, et les riches semences du laboureur, elle s’amoncelle sur les p
pour les Grecs, aperçoit son époux Jupiter sur le sommet du mont Ida, riche en fontaines ; elle veut le séduire et l’endormir
enverse et son âme est prête à s’exhaler ; de sa tête se dénouent les riches bandelettes qui retiennent sa chevelure. Ses sœur
ûtait une douce joie…… Ils sont encore dans ton palais, ô Hector, tes riches vêtements ourdis par la main des femmes ! Eh bien
sis sur les portiques autour de leur père, trempaient de larmes leurs riches vêtements. Au milieu d’eux, le vieillard est enve
sans larmes. Achille fait préparer pour son hôte un lit recouvert de riches tapis et de moelleuses couvertures sous le vestib
divinités élémentaires : suivez le poète sur l’Olympe, sur l’Ida aux riches fontaines ; dans le nuage dont Jupiter s’envelopp
49 (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58
rnité, l’option sinistre : ou la mort ; fera banqueroute, ruinera les riches sans enrichir les pauvres, anéantira le crédit qu
pécimen disait que L’Événement « vient parler au pauvre des droits du riche , à chacun de ses devoirs. Le numéro du premier no
que dans les fonds secrets des gouvernements et les coffres-forts des riches . Suivant l’exemple donné par les Thiers de la rue
ceux qui avaient été les pauvres n’eurent qu’une idée, dépouiller les riches . On ne demanda plus la vie, on demanda la bourse.
vaincus comme des « pauvres qui n’eurent qu’une idée : dépouiller les riches  ». Deux mois auparavant, les pillards de juin ava
certaine des aumônes, c’est une aumône involontaire. Les caprices du riche sont les meilleurs revenus du pauvre. Plus le sal
nte et les dictionnaires d’histoire et de géographie, après les rimes riches , ne daigne pas s’apercevoir que Lamarckisme, Darw
n scène de sa mort est le couronnement de sa carrière de comédien, si riche en effets savamment machinés. Tout y est pesé, pr
du premier juin : Premier bourgeois. — Hugo, devait être diantrement riche pour que l’État lui fasse de telles funérailles :
50 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — II. (Fin.) » pp. 398-412
ur vœu à la rigueur, mais chétifs et confus. Oh ! quand ils virent la riche et belle flotte, qui avait si peu perdu pour atte
le. Ceux qui jamais encore ne l’avaient vue ne pensaient point que si riche cité il pût y avoir en tout le monde. Quand ils v
pût y avoir en tout le monde. Quand ils virent ces hauts murs et ces riches tours dont elle était close, et ces riches palais
rent ces hauts murs et ces riches tours dont elle était close, et ces riches palais et ces hautes églises dont il y avait tant
51 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
us-en capables, et accommodez-vous à votre fortune. Dieu veut que les riches se sauvent en donnant leur bien, et les pauvres p
auvent en donnant leur bien, et les pauvres par n’en point avoir. Les riches auront plus de peine à se sauver que les pauvres.
ches auront plus de peine à se sauver que les pauvres. Il y a de bons riches et de très méchants pauvres. Les riches vous donn
e les pauvres. Il y a de bons riches et de très méchants pauvres. Les riches vous donnent de quoi vivre, donnez-leur vos prièr
52 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
ial argot du métier, la patte et le chic ; les poètes vantent la rime riche . La forme devient l’unique objet de la préoccupat
nnalité plus tranchée, que l’œuvre admirée est pour lui un sujet plus riche de pensées propres et comme un germe d’actions po
l’esthétique. Un beau pays est encore pour les gens du peuple un pays riche où l’on mange abondamment ; pour un marin la mer
ce n’est par hasard, tel ou tel chef-d’œuvre d’art que possèdent les riches amateurs ? Peut-il entrer gratis dans les salles
auté suprême dans les mouvements est celle qui traduit la vie la plus riche , on peut dire qu’elle consisterait à ailier la fo
note ; de même, pour quelqu’un qui n’a jamais regardé de tableau, la riche gamme de couleurs d’un Delacroix ne produira qu’u
et d’exactitude par M. de Banville, ce défenseur convaincu de la rime riche (et aussi de la cheville)33 : nous aurons à voir
nombre qui manquaient au début : plus sa pensée devient puissante et riche , plus sa parole devient rythmée et musicale. De m
méthodique ; 3º par compensation, la rime recherchée et uniformément riche . Le romantisme a tenté de renouveler l’alexandrin
poésie « est un art qui s’apprend » ; le fond de cet art est la rime riche , et il avait coutume de dire aux jeunes poètes qu
de ; mais on sait combien, dans le langage usuel, le nombre des rimes riches est limité. V. Hugo, Th. Gautier, M. Leconte de L
rganise spontanément dans l’inspiration même. Chapitre IV. La rime riche Nous avons vu que le vers est constitue avant
rzième et du quinzième siècle. À aucune époque de l’histoire, la rime riche ne fut tenue en aussi grand honneur que pendant c
ême temps elle compliquait le rythme même, ce que ne fait pas la rime riche . Quels « rimeurs » que Clément Marot et ses conte
n que l’écharpe du vers court grand risque de se déchirer ; malgré la riche , agrafe de la rime, elle va s’envoler au vent. On
et il n’a nul besoin d’être pour ainsi dire excusé par une rime plus riche que la rime classique. Voici des vers d’Eviradnus
r le second, le second sur le vers qui suit ; la rime est loin d’être riche (quoique Hugo ait souvent rimé exactement même av
, pas plus qu’elle ne remédierait à un vers de treize pieds. Une rime riche n’a jamais sauvé un mauvais vers. Parmi les grand
empiriquement, d’après leur exemple, aucune règle prescrivant la rime riche . Ceux mêmes qui ont eu le plus de recherches à l’
des poètes contemporains, montre combien le chatouillement de la rime riche touche moins l’oreille que la musique intérieure
’il n’en faut pour constituer le vers. — Quant à la rime proprement «  riche  » ou superflue, formée par la double consonance d
n ne produit plus d’effet que tel vers de Musset éclatant par sa rime riche au milieu d’harmonies plus sourdes. Quant à La Fo
ce que, de vers en vers, il ait fini par découvrir la série de rimes riches qu’il demande. La périphrase et la métaphore sont
e ses œuvres. L’impossibilité de rester simple en cherchant des rimes riches risque à son tour d’entraîner comme conséquence u
e marbre et la pourpre, on peut y ajouter ce quatrième idéal, la rime riche , et on sera parfaitement heureux à assez bon marc
hose que de se dire : Cette larme-là ou ce sanglot vient pour la rime riche  ! La position du poète rimant ses douleurs ou ses
l n’est pas plus nécessaire d’accompagner du « tintement » de la rime riche une pensée puissante, portant son rythme et sa mu
rs de mots, tandis que celle de Shakespeare est huit ou dix fois plus riche  ; n’est-il pas étrange de voir le mouvement roman
velles, pour les sentiments nouveaux, une forme plus flexible et plus riche , quoique imaginée d’après les principes immuables
, qui est toujours capable de contenir ce qu’y veut mettre une pensée riche . Les auteurs du dix-huitième siècle et du dix-sep
principes de poétique, il ne reste plus qu’à disposer en vers à rimes riches les belles sonorités empruntées à la langue turqu
n craint moins la discontinuité dans la pensée : pour amener une rime riche , on se borne donc à inventer une métaphore plus o
parce que cet endroit est « fertile », « producteur de chevaux » ou «  riche en blés ». Les paysages jouent un rôle secondaire
e la prose, malgré le retour périodique d’une rime suffisante et même riche . Voici une suite de vers blancs dont chacun est t
toutes ces associations habituelles créées entre les mots par la rime riche on ajoute les associations nécessaires auxquelles
53 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXI » pp. 281-285
s a achetés à tout prix et comme à perpétuité ; elle a fait comme ces riches capitalistes qui, pour être maîtres de la situati
hands. Si vous voulez, par exemple, vous petit journal, journal moins riche que la Presse, donner à vos abonnés de l’Alexandr
54 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
ue l’esprit de M. Anatole France est une des « résultantes » les plus riches de tout le travail intellectuel de ce siècle, et
lamité, et qu’ils me semblaient bien sûrs de leur fait, et qu’une âme riche et complètement humaine devait être païenne et ch
la servante maussade et fidèle, abondante en locutions proverbiales, riche de préjugés, de vertu et de dévoûment. Mais bien
pas d’écrivain en qui la réalité se reflète à travers une couche plus riche de science, de littérature, d’impressions et de m
é antique. Il est remarquable, en tout cas, que cette intelligence si riche ne doive presque rien (au contraire de M. Paul Bo
55 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre III. Du meilleur plan. — Du plan idéal et du plan nécessaire. »
terrestre recevront dans le ciel. À Paris, écouté d’une assemblée de riches , de grands seigneurs, de courtisans, il étonne, i
ns, il étonne, il menace : il prédit les tortures sans fin du mauvais riche . La diversité des auditoires a déterminé ainsi la
56 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
insi dire, une boussole pour tous les événements de sa vie. Pauvre ou riche , heureux ou malheureux, il avait la raison suffis
evé jusqu’au droit d’estimer ses supérieurs. L’honneur, comme le plus riche de tous les métaux, circulait dans la société, re
e l’égalité proclamée, qu’une sorte de spoliation des pauvres par les riches . Quand il y avait un autre droit, la propriété po
s pauvre alors, puisque je possédais le paradis en espérance. J’étais riche , au contraire, de tous les biens que je n’avais p
btempérait à sa demande, il ne serait pas dans le premier moment très riche , et deviendrait bientôt fort pauvre ; que sa part
a part de l’héritage commun, a donc besoin de la société, comme vous, riches , en avez besoin. Comment donc se pose la question
que d’économie politique. Il vous dit : Je suis pauvre, je veux être riche , puisqu’il y a des riches ; je ne suis pas libre,
. Il vous dit : Je suis pauvre, je veux être riche, puisqu’il y a des riches  ; je ne suis pas libre, je veux être libre, puisq
onséquence : Pourquoi les pauvres ne prendraient-ils pas la place des riches  ? À cela vous ne répondez plus que par le fait ;
rieurs ? pourquoi les pauvres ne se mettraient-ils pas à la place des riches  ? pourquoi des inférieurs, pourquoi des pauvres ?
, que le malheur de l’un soit exploité avidement par l’autre, que les riches y vivent somptueusement de la faim des misérables
doute ? La ville des morts ressemble à la ville des vivants. Pour le riche , des inscriptions fastueuses, méprisées de ceux q
se commune, qui engloutit en une minute tout souvenir d’eux. Pour les riches , des tombeaux de toutes les formes, empruntés gau
57 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »
-intéressante, avait été demandée en mariage par un vieux gentilhomme riche de l’Est de la France. On la lui avait accordée s
amarade des pages et ami du jeune Raigecourt ; Raigecourt devait être riche et pair de France après la mort du marquis. Des é
de Versailles. Quant au marquis de Raigecourt, il épousa d’abord une riche héritière de Lyon. Devenu veuf peu de temps après
e un matin, seul, en poste, dans sa calèche de voyage. Un courrier en riche livrée nous précédait pour faire préparer ses che
58 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »
classiques du xviie  siècle usera. Il n’avait pas un tempérament très riche . Chapelain estime qu’il « a ignoré la poésie », e
ien, très matériel et positif, au demeurant honnête homme, et de plus riche sensibilité qu’on ne croirait d’abord. La mort de
passer par la simplicité classique pour arriver à la complexité plus riche de l’harmonie romantique. Ses adversaires dont pl
59 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
tin Conrart, homme très considéré, protestant, érudit, bel esprit, et riche  : Gombauld, Godeau, Malleville, les deux Habert.
n, tels que Fénelon, pourront regretter la langue du xvie  siècle, si riche . Les artistes, tels que La Bruyère, regretteront
ont de souscrire aux arrêts de l’Académie, et qui, pour épancher leur riche imagination, iront rechercher les éléments d’un p
60 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
ser l’esprit moderne, à la renaissance de ces belles contrées, de ces riches cultures, qui, du golfe de Clazomène au mont Olym
e si loin par nos vaisseaux, rayonne autour de son foyer et gagne les riches contrées qui l’entourent, à la distance d’un détr
seulement dans la langue de Shakspeare et de Milton, au milieu de ces riches cités où fleurissent tous les arts, où s’élève dé
61 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Charles Barbara » pp. 183-188
et à une autre vie ; il joue cette affreuse carte : il tue pour être riche . — C’est le motif et l’explication de plus de la
lonner son gilet de piqué blanc par-dessus. De mourant de faim devenu riche , il cache sa richesse, et ce qu’il en montre, il
62 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »
nt, et gardant au fond de son cœur une amertume ancienne « contre les riches et les heureux du monde, comme s’ils l’eussent ét
tages de la société422 ne sont-ils pas pour les puissants et pour les riches  ? Tous les emplois lucratifs ne sont-ils pas remp
s ces égards ne lui coûtent pas un sol ; ils sont le droit de l’homme riche , et non le prix de la richesse. — Que le tableau
rence. Il porte toujours, outre sa charge, celle dont son voisin plus riche a le crédit de se faire exempter. Au moindre acci
le pacte social des deux états : Vous avez besoin de moi, car je suis riche et vous êtes pauvre : faisons donc un accord entr
gine, selon Rousseau, elle fut un contrat inique qui, conclu entre le riche adroit et le faible dupé, « donna de nouvelles en
dupé, « donna de nouvelles entraves au faible, de nouvelles forces au riche  », et, sous le nom de propriété légitime, consacr
63 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
s terres de père en fils. Mon grand-père, chargé de jours, était très riche en territoires dans la Bourgogne et dans les mont
de mes oncles par ordre de naissance avait eu pour son lot un domaine riche en forêts et en pâturages, à quelque distance de
ivée, quoique vulgaire, rurale, domestique, n’étaient-elles pas aussi riches de véritable poésie épique ou descriptive que les
conduit vers un siège qu’il recouvre d’un beau tapis de lin, orné de riches broderies ; au-devant du siège était un tabouret
t parfumé d’huile odorante, Polycaste le couvre d’une tunique et d’un riche manteau. Il s’avance et va s’asseoir près de Nest
enant, songez-y, vous n’avez pas longtemps à rester vierge ; les plus riches d’entre les Phéaciens vous recherchent en mariage
et les rangent sous le joug. La jeune fille apporte de sa chambre une riche parure et la place sur le char éclatant. Sa mère
contraire, vous avez l’apparence d’un roi ; vous ressemblez à l’homme riche qui, lorsqu’il s’est baigné, qu’il a mangé, se re
ranger. « Eh bien ! je vais vous désigner tous les arbres que dans ce riche verger vous m’avez donnés jadis lorsqu’étant enco
64 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
essence. Ainsi quand Bourdaloue commande impérieusement l’aumône aux riches , il exige d’eux l’abandon de leur superflu. Tout
n son intérêt et son égoïsme ; les pauvres prétendront à tout, et les riches ne donneront rien. Il faut donc que Bourdaloue dé
ait joyeux ; mais, à cette sèche indication, l’écrivain substitue une riche analyse, qui montre la révolution produite par la
65 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VIII. Quelques étrangères »
es sur ces squelettes, on finira par apercevoir leur néant et que ces riches vêtements les écrasent. Flaubert a réussi et doit
y] Thomas Hardy est un esprit singulier, intéressant et troublant, riche en observations de détails, fécond en pensées gén
ments des plus sordides calculs, Thomas Hardy, intelligence anglaise, riche et complexe, mais perdue et tâtonnante au labyrin
66 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »
u ne s’est-il pas grossi encore, selon l’habitude facile de prêter au riche et de gratifier le puissant ? Ce qui frappe à une
scène de charmants petits bergers, il est temps d’en venir à la plus riche et à la plus opulente de ses pièces, à la reine d
ude des fruits ! On se rappelle irrésistiblement, à l’aspect de cette riche peinture, Rabelais et Rubens ; mais ici on a de p
à luire brillamment ! Sa beauté pend sur la joue de la nuit comme un riche joyau à l’oreille d’une Éthiopienne !… La danse f
faut comparer ni à la Didon de Virgile ni à la Médée d’Apollonius, si riches toutes deux de développements et de nuances, mais
ndeur, il revendique le privilège immortel de la Muse ; il montre aux riches que sans elle leur orgueil d’un jour est frappé d
age d’Horace… carent quia vate sacro . Déjà Sapho, s’adressant à une riche ignorante, l’avait pris sur ce ton, et Pindare a
é et qui meurt sans gloire, c’est-à-dire sans le chant du poëte, à un riche qui meurt sans la tendresse suprême d’un fils, et
67 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »
nes dames les trouvaient dans leur corbeille de mariage. On le disait riche , adoré des siens, admiré de ses amis, aimable, ex
voyons plus en elles des fleurs splendides, mais de bons légumes ; la riche forêt primitive n’est plus pour nous qu’un potage
et renouvelle à chaque instant sa forme et sa teinte ; que l’âme est riche , et comme elle sait vivre cent ans en un jour ! S
me une robe de brocart constellée de pierreries. Leur nature est trop riche  ; à chaque secousse, il se fait en eux comme un r
font l’opinion ne sont plus les grands seigneurs, mais les gentlemen riches , bien élevés et propriétaires ; c’est l’agrément
r, l’amateur de la campagne a goûté les petites scènes rurales et les riches peintures de paysage. Les dames ont été charmées
bien sur la route des châteaux de nobles et des maisons de bourgeois riches . Mais ce n’est point parmi eux que nous trouveron
, un esprit si fin, un tact si délicat, une fantaisie si mobile et si riche , une gloire si précoce, un si soudain épanouissem
68 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
ns le ciel. La maison paternelle de ce jeune homme, maison de paysan riche , entourée d’étables pleines, de vignes, de figuie
nes, où paissent ses chèvres et ses moutons. Son père, comme tous les riches cultivateurs de campagne qui rêvent follement pou
servait à table, son fils et moi, debout, comme c’est la coutume des riches matrones de Provence en présence de leurs maris e
écart ». — « Eh bien ! voyons, leur dit un peu brusquement Ramon, le riche maître du domaine et l’heureux père de Mireille,
revue de ses richesses au défilé des monts dans la plaine. Alari, ce riche possesseur des troupeaux ambulants, aborde Mireil
té de la couleur ; sa philosophie ne s’étend pas du blanc au noir. Le riche laboureur, dans Mireille, ne descend pas jusqu’au
ni au Tasse ni à l’Arioste. Mais, si la composition pouvait être plus riche de combinaisons dramatiques, la poésie ne pouvait
spect ici-bas, le travail et la misère ! Quant à nous, si nous étions riche , si nous étions ministre de l’instruction publiqu
69 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »
n n’est donc pas toute dans l’imagination, quoiqu’elle semble la plus riche et la plus hardie de toutes nos facultés. Car voy
ement observés et naïvement sentis ; et la langue en est relativement riche , parce qu’elle suffit à exprimer tout ce que pouv
prit satirique avec lequel notre nation est née. Elle y est même plus riche que dans les écrits en prose, parce que la satire
Dieu d’amour. Tu vas preschant la povreté. Faux-Semblant. Voir, mais riche suis a planté (abondamment) Mais combien que povr
i donc Faux-Semblant offre-t-il le secours de son ministère ? Eh ! au riche usurier. — Et si on lui en demande la raison : « 
er. — Et si on lui en demande la raison : « C’est, répondit-il que le riche qui pèche plus que le pauvre, a bien plus besoin
vre soubz gros bureaux Pauvre qu’avoir este seigneur, Et pourrir sous riches tombeaux. Et encore sait-on si Jacques Cœur a eu
e sçait bien la pauvre femme, Et le fils pas ne demourra. Pauvres et riches , sages et fous, nobles et vilains, dames de la co
70 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 211-219
immole le Belier qui le porta, & suspend à la voûte du Temple sa riche toison. Mais le pere des Dieux protégea sa victim
artas, avant la composition de son Poëme. L’invention en eût été plus riche , la diction plus naturelle, & l’intérêt plus
71 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre I. Les mondains : La Rochefoucauld, Retz, Madame de Sévigné »
n homme comme lui pourrait recommencer une carrière, sans compter les riches revenus, qu’il ne dédaigne pas ; il faut lire ses
la grandeur d’âme : les compensations attendues lui sont données, de riches abbayes, dont Saint-Denis. Il rentre en France, e
lettres une chose unique, c’est cela : une imagination puissante, une riche faculté d’invention verbale, deux dons de grand a
comme telle, sa personne n’est pas la mesure de son œuvre ; par cette riche faculté de représentation qu’elle possède, elle s
le, et ne la laisse pas s’emporter au hasard. Elle écrit cette langue riche , pittoresque et savoureuse, que parleront tous ce
72 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 3. Causes générales de diversité littéraire. »
gitation des intérêts positifs ; ce sera tout ce Midi, si varié et si riche , ici plus romain, là marqué encore du passage des
’âge moderne, la foi religieuse, provoque du xiie au xvie  siècle le riche épanouissement des compositions dramatiques. Au x
73 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « La Solidarité »
ues, il y a toujours des classes ou des compartiments sociaux, et les riches et les pauvres sont peut-être plus profondément s
ions d’être secourables aux pauvres gens, de faire payer pour eux les riches , de réparer ainsi, dans une petite mesure, l’inég
74 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319
Richelieu ; — son jouet et bientôt sa victime. — Le sujet était très riche , la politique s’y mêlait à l’amour. M. de Vigny l
s pourront s’attacher à tous les autres dans l’avenir. Sa mémoire est riche , exacte et presque infaillible ; son jugement est
Charlotte ni Julie d’Étanges ; je ne la prierai pas d’empêcher qu’un riche désœuvré, roué et blasé, ne quitte la vie par dég
odieux renversement de cœur et d’esprit, il finit par s’adresser à un riche bourgeois de la Cité, qui lui offre une place de
e grande porte vitrée : à travers les petits carreaux on aperçoit une riche boutique ; un grand escalier tournant conduit à p
seul, regardant arriver John Bell. Le voilà en fureur… Voilà l’homme riche , le spéculateur heureux ; voilà l’égoïste par exc
e dans ma conduite ? — Que chacun agisse ainsi, et il deviendra aussi riche que moi. Les machines diminuent votre salaire, ma
sion des ouvriers, comme l’orgueil satisfait et en règle du bourgeois riche de son travail, font pressentir ce qui va se pass
s. Il espère que l’amitié de Chatterton lui vaudra la faveur de cette riche et puissante cohue de grands seigneurs. Il les in
per. Kitty Bell parle pour la première fois à son hôte, qu’elle croit riche aussi maintenant, et le prie de prendre un appart
75 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
e nationale. L’opéra était purement une splendeur ; de belle musique, riche de toutes les richesses instrumentales et vocales
est devenu entre les purs l’unique pécheur : ô châtiment de l’offensé riche de Grâces… … Saint des Saints, ô mémoire du Saint
veut tout savoir de Sachs sans rien dire elle-même. L’harmonie y est riche et palpitante, tantôt profonde, tantôt trillée, l
illeux quand Eva apparaît au savetier-poète, dans ses beaux habits de riche fiancée ! Motif 5 (p. 70, 258, 259, 260, 261, 262
’étend un peu aux maîtres, et en général caractérise la générosité du riche bourgeois qui donnera sa fille à un maître-chante
Meister ! » le motif caractérise l’amour du milieu vivant, fécond et riche de la cité allemande ; il ne contient pas seuleme
76 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »
peut-être que mélancoliques : celle où Dubuche, l’homme qui a fait un riche mariage, passe sa journée, dans le morne château
jeune homme s’appelait Félicien XIV, et il était prince, et il était riche , riche, riche. Il avait peut-être bien cinquante
homme s’appelait Félicien XIV, et il était prince, et il était riche, riche , riche. Il avait peut-être bien cinquante million
’appelait Félicien XIV, et il était prince, et il était riche, riche, riche . Il avait peut-être bien cinquante millions. « Et
77 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
une tête, une borne à un héritage, un grain de sable au champ du plus riche ou du plus pauvre des citoyens, une patrie à un i
our arrêter ma marche au début de ma carrière civique, j’étais jeune, riche , heureux, entouré de ces illusions du matin de la
âme encyclopédique, Digne de gouverner la saine république, Si Rome, riche en maître et pauvre en citoyen, Avait pu supporte
78 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une soirée chez Paul Verlaine » pp. 18-33
it de Paris. « Quelle cité merveilleuse ! s’exclamait-il, suggestive, riche de mystères et de spectacles effarants ! Il m’arr
e dorures, d’éclats scintillants, d’un bruit d’attelages et de choses riches . Il faisait passer dans l’humble galetas de Verla
 Tous ceux qui ont excité mon dégoût, dans ce monde, étaient des gens riches et florissants. » 4. M. Camille de Sainte-Cro
79 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IV. La littérature et le milieu psycho-physiologique » pp. 126-137
et qui m’aime toujours. » Elle ajoute naïvement qu’elle est belle et riche  ; mais elle veut que l’élu de son cœur se fasse p
e, ce qui est trop pour la coutume… » Les gens de lettres sont alors riches en particularités comiques du même genre. Saint-P
s XIV, la France, à ne considérer que les hautes classes, est de sang riche  ; la saignée est le grand remède des médecins ; i
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
érité et finesse, toutes réduites à la plus simple expression, toutes riches de substance et surtout nettes de pédanterie et d
es hommes d’élite, par une des plus belles, des plus jeunes, des plus riches et des plus respectables femmes de la cour. Je n’
d’Angennes, la maison de campagne que fit bâtir le nommé Rambouillet, riche financier, père de Rambouillet de la Sablière, le
81 (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »
n du siècle de Léon X, de même qu’il est un pauvre Tourangeau, non un riche Écossais. Toutes ces choses se tiennent. Un homme
illionnaires et littéraires : la conclusion est qu’à moins de devenir riche comme un fermier général, on se maintient mal ais
82 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Merrill, Stuart (1863-1915) »
astes dit, par le choix seul de ce mot, la belle franchise d’une âme riche et d’un talent généreux. Ses vers, un peu dorés,
Plume (1897).] Yves Berthou Les vers de Stuart Merrill ont les riches colorations des ciels d’aube et de crépuscule et
83 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »
irs que nous, pétris de la même substance, participant à la même vie, riches des mêmes énergies, se crurent, par la plus surpr
ujourd’hui ses conclusions nous apparaissent encore plus nettes, plus riches de sens, plus absolues. L’âpreté de la lutte ne n
84 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »
nité d’esprit et de doctrine dans des occasions plus variées, ni plus riche et plus robuste tempérament d’écrivain. Et je l’a
nt préoccupés moins directement de l’âme des pauvres que de celle des riches , et ils gardaient à ceux-ci, malgré leurs vices e
sent des perles que peut-être ne contiennent pas en pareil nombre les riches demeures, les cours et les palais… » Nul catholic
mpire, la bourgeoisie rationaliste et libre penseuse ; la bourgeoisie riche , égoïste, jouisseuse, dure aux pauvres, qui a fla
c Renan. De même, il constate que la Révolution a surtout profité aux riches  ; il cherche en vain ce qu’elle a fait pour les p
homme qui se trompe. Mais c’est aussi, le plus souvent, un bourgeois riche et « bien pensant » — ce qui ne veut nullement di
Constitution est humaine. Si elle peut gêner sur quelques points les riches et les lettrés, elle multiplie les supports, maté
e siècle, avec, seulement, une rime plus nourrie, un vocabulaire plus riche , un peu plus d’images et, comme il était naturel,
il considère l’avenir. Évidemment, si tous les pauvres et si tous les riches étaient de vrais chrétiens, la question sociale s
85 (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)
la rue, parmi les foules, dans les taudis du pauvre et les salons du riche . Il la suit dans les champs, dans les mines, dans
iblit pas un instant, tant les idées abondent, se succèdent, grandes, riches , parées, étrangement cliquetantes, emportées au g
n changer à ce qui est… Dans une société bien construite, il faut des riches et des pauvres… qu’est-ce que deviendraient les r
e, il faut des riches et des pauvres… qu’est-ce que deviendraient les riches , s’il n’y avait pas les pauvres ? Et les pauvres,
es ? Et les pauvres, qu’est-ce qu’ils feraient, s’il n’y avait pas de riches  ?… Mais c’est évident, c’est évident !… M. le duc
n sens… Ils savent que, dans une société bien construite, il faut des riches et des pauvres… C’est évident… Et l’on aura beau
es faces, l’on est bien obligé d’en revenir toujours là : il faut des riches et des pauvres !… Et tenez, ce que je ne puis cro
que je ne puis croire, c’est qu’il y ait des pauvres qui envient les riches  !… Ah ! les riches ne sont pas heureux, monsieur 
ire, c’est qu’il y ait des pauvres qui envient les riches !… Ah ! les riches ne sont pas heureux, monsieur !… Ils ont des tour
eau dire et beau faire. Dans une société bien construite, il faut des riches et des pauvres. Ç’a toujours été comme ça ; ce se
hasser sur les propriétés de l’État. Eh ! bien ; quand je suis devenu riche , j’ai changé d’avis tout d’un coup. J’ai admiré,
ncore en ceci que mon exemple prouve qu’il est très facile de devenir riche … Quant à votre prétendu socialisme, ça n’est rien
Eh ! bien, je dis que, dans une société bien construite, il faut des riches et des pauvres ; des pauvres pour faire davantage
s riches et des pauvres ; des pauvres pour faire davantage sentir aux riches le prix de leurs richesses, et des riches pour do
faire davantage sentir aux riches le prix de leurs richesses, et des riches pour donner aux pauvres l’exemple de toutes les v
liers de l’Isle-Adam, une prose plus architecturale, d’une forme plus riche , d’un modelé plus savant et plus souple. Dans que
enheureuse. Tu le vois, ce grand Chaos qui est entre nous et le cruel riche . C’est l’abîme qu’on ne peut franchir, des malent
qui il a été refusé que le grand talent de son père ne fût pas assez riche pour acheter les deux sous de lait pur nécessaire
un trait, parfois d’une grâce sans mièvrerie, coloré sans empâtement, riche sans clinquant, ferme toujours, et bien construit
es Galapiat : Georges Galapiat n’avait pas été aussi célèbre, au café Riche , que Gustave Claudin. Pourtant, il avait conservé
ur n’avoir amassé, travaillé, que pour la fille unique, qu’il voulait riche , belle et heureuse ; il fallait, surtout, cette f
qu’on sait d’un peu précis, c’est que : Le pays était plantureux et riche en vins, Gai du soleil qui dans la mer se mire, E
hic naturel. — Il est l’ami des évêques ! — Eh bien… et moi ? — Es-tu riche  ? — Je suis à mon aise… — Ce n’est pas assez… Es-
rticles spéciaux. Ce bon camarade, mort aujourd’hui, n’était pas très riche … tranchons le mot, il était très pauvre, si pauvr
éralement de découragement et de faim, trouva un éditeur, lequel, peu riche aussi, savait qu’il entreprenait une affaire comm
s guerriers et les amants, M. Abel Bonnard le vague à l’âme des dames riches  ; et M. Fernand Nozière, « délicieux écrivain »,
86 (1886) Le naturalisme
agne, véritable berceau de la littérature romantique, elle était déjà riche et triomphante. L’Espagne, lasse de poètes subtil
u’ils exercent dans la littérature de l’Europe. Magnifique expansion, riche floraison de l’esprit humai n ! On ne peut la com
vec des poils qui leur couvraient tout le corps ; châteaux, cavernes, riches salles, lacs de poix qui renfermaient des cités d
gnol, a du coloris et des épisodes animés. Nous, nous abandonnions la riche veine ouverte par Cervantès, tandis que les Franç
que Dumas ; il donna plus de relief à ses créations. Son imagination riche et intense évoquait avec une force supérieure. Si
aute valeur philosophique de ses beautés, et ses œuvres sont comme de riches joyaux de diamants montés et sertis sans nul goût
spirent. Leur couleur brillante et fastueuse les rend semblables à un riche émail oriental. Comme défaut, il a tous ceux qui
s l’élégante pension où elle fut élevée, elle coudoya des demoiselles riches et de haute famille. Les germes de la vanité, de
étaient entourés de délicieux bibelots, de jouets asiatiques, d’armes riches , d’étoffes de soie japonaise brodées en relief, d
d’évènements dans ses romans qui ne soient tirés de ses carnets ou du riche trésor de sa mémoire. Zola dit fort bien que Daud
hardi, fondé sur quelques principes et quelques faits certains, mais riche en hypothèses gratuites qui ne reposent sur aucun
Halles et des Faubourgs de Paris, sculpta les formes splendides de la riche végétation qui croît dans cette serre vue en rêve
elles pas l’ondulation continuelle du style, le détail minutieux mais riche et palpitant de vie qu’exige et que goûte le publ
illa à faire des tables et des bancs vulgaires. Son imagination était riche , sa palette descriptive variée, son invention abo
piédestal sur lequel trône le peintre basque ; mais sa palette n’est riche qu’en demi-teintes et en couleurs claires, gracie
larcon, de Valera ou de Galdos que j’ai prêtés à une douzaine de gens riches . A chaque fois qu’on m’en demandait un, je leur e
tous les terrains que le romancier réaliste puisse explorer, le plus riche , le plus varié et le plus intéressant est sans au
yranniques et le jeu des registres que l’auteur pouvait toucher moins riche . Je me figure même que les anciens auteurs avaien
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235
t naquit à Paris, le 8 février 1685, d’un père fermier général, homme riche , qui aimait les lettres, et même assez particuliè
e se pique ni de naissance ni de titres illustres ; mais il est assez riche pour n’avoir besoin de personne… On trouve dans
nérale qu’il fit alors et qui dura longtemps : « On n’est jamais plus riche que lorsqu’on déménage. » Toutefois, les impressi
alla en Forez marier son fils aîné à la fille unique de Verdun, très riche héritière. » Le cardinal de Bouillon, qui a mécon
88 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
loire — les chances en sont trop vagues et trop hasardeuses — mais un riche mariage, une position acquise moins par le talent
e goutte de sang : La maternité vint bientôt… Que te dirai-je ? Les riches ont vraiment un noble privilège Que leur doit en
nc plus soin de toi, me dit-il : tu vieillis. » Il venait d’entrevoir riche , heureuse et soignée, La femme qu’autrefois il av
ne ; ce Bordognon, ami de la maison, est un philosophe de trente ans, riche et de belle humeur ; il a beaucoup vu, beaucoup v
89 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Jasmin. (Troisième volume de ses Poésies.) (1851.) » pp. 309-329
personne, alors dans la prospérité, Mlle Thérèse Roaldès, « marier sa riche musique à ses pauvres chansons ». Trois années ap
des ormeaux, j’en ai deux ; des fontaines, j’en ai deux. Que je suis riche  ! Ma muse est une métayère ; oh ! je veux vous pe
vant la révolution de Février, en avril 1847, dans la pièce intitulée Riche et pauvre, ou les Prophètes menteurs, il montrait
déployant partout, donnant d’une main et quêtant de l’autre ; et aux riches il disait : « N’oubliez pas un seul moment que de
90 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Essai sur Amyot, par M. A. de Blignières. (1 vol. — 1851.) » pp. 450-470
sans quelque flux et reflux. On s’est demandé si, en un siècle aussi riche que le xvie , en un siècle qui possédait un si gr
m’étendre sur ces scènes de la Ligue qui firent en quelques mois, du riche et florissant Amyot, « le plus affligé, détruit e
Dans les traités moraux de Plutarque, que de charmantes pages aussi, riches de sens, pleines d’aisance et de naturel, et qui
t en chaire, par l’ampleur et l’économie de ses phrases, comme par la riche et un peu diffuse abondance de sa morale. Jean-Ja
91 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Barbey d’Aurevilly. »
on se passe tout, au faubourg Saint-Germain ! » — « Elle était jeune, riche , d’un nom superbe, belle, spirituelle, d’une larg
l’imposer aux autres. Il réussit à faire croire à la partie oisive et riche de la société que d’innover en fait d’usages mond
de simple tendresse. Toute cette œuvre où s’épand une imagination si riche , où roule une si vertigineuse rhétorique, je me d
92 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
bréviaire de perfection morale : Ta eis eauton, dans la ville la plus riche et la plus cultivée de la Gaule romaine, des mill
roche de la haine des richesses, qui est toute proche de la haine des riches , qui implique aisément la condamnation de l’ordre
— maudit la ville impure et sanguinaire et en prophétise la fin : « … Riches  ! pleurez et jetez des cris, à cause des malheurs
93 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »
re pas propre aux sciences ; plus habituellement encore de n’être pas riche , de lutter avec la misère et les préjugés, d’être
t-il empêché Victor Hugo, par exemple, de joindre au culte de la rime riche et rare, de la forme achevée, celui des grandes i
ce si, en même temps que l’individualité se montre plus libre et plus riche , elle ne se subordonne pas elle-même volontaireme
il décrit, meublé avec un souci de mélancolie sensuelle :       Les riches plafonds,       Les miroirs profonds, La splende
nt à placer, comme Baudelaire, la « langue natale de l’âme » dans les riches plafonds, les miroirs profonds et la splendeur or
« La décadence romaine, dit encore Paul Bourget, représentait un plus riche trésor d’acquisitions humaines. » — Nullement : e
c’est pour cela que le cadavre est, au fond, moins complexe et moins riche que le corps vivant : il n’offre plus que le jeu
94 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. » p. 232
ères et donne des ailes à la pauvreté, qui s’élève ainsi au-dessus du riche dédaigneux. » « (Le 26 octobre, à midi. — 1840, B
uence. Mais, Pauline, il n’y a rien dans ces cœurs-là pour nous : les riches de cette époque viennent vous raconter leurs misè
ntre eux. Va ! c’est bien vrai. Sans être plus méchants que nous, les riches ne peuvent absolument pas comprendre que l’on n’a
pour les besoins les plus humbles de la vie. Ne parlons donc pas des riches , sinon pour être contents de ne pas les sentir so
95 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
core y a-t-il place ici pour une certaine variabilité. Ainsi un homme riche pourra préférer le mode de transport isolé : l’au
ui accepte dans leur diversité tous les modes d’existence des classes riches ou qui du moins les tolère, tandis que le sociali
les consommations de luxe se maintiennent ou même s’accroissent. Les riches achètent des automobiles et les défenseurs du cap
 »« Je défie tous les membres de la société bourgeoise, qu’ils soient riches ou pauvres, qu’ils soient capitalistes ou proléta
96 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »
» ne pouvant avoir tout leur développement que dans un monde oisif et riche , il s’est plu, dit-on, à nous décrire les éléganc
-là, vous aurez vingt-cinq ans. Un avocat estimé et un financier fort riche demanderont votre main. Vous leur préférerez, com
es serviteurs et de ses femmes lui offrent des tableaux beaucoup plus riches et plus éclatants que la salle de l’Opéra, même a
irai pas chez le vaincu. Mais que la cousine d’Auguste M’invite en sa riche maison, J’accours, j’arrive à l’heure juste. — Ch
ma cabane agreste, Des cimes de l’Olympe aux neiges du Thympreste, La riche Thessalie et ses monts glorieux. Vois la mer et
us voulez, et celle des romans-feuilletons), deux cuisines (celle des riches et celle des pauvres), deux façons de s’habiller,
ne santé propre et soignée, délicate dans sa fraîcheur : une santé de riches . Nous rencontrâmes un grand troupeau de bœufs par
oute que vous lui avez dit : « Il n’y a rien de plus bête qu’un homme riche . Tous les hommes riches vivent bêtement. Eh bien 
dit : « Il n’y a rien de plus bête qu’un homme riche. Tous les hommes riches vivent bêtement. Eh bien ! je veux avoir vécu le
vous avez raison, monsieur, de croire que la profession d’homme très riche est difficile à exercer ! (Il n’y a peut-être que
uelques rares héritiers de grandes fortunes territoriales savent être riches avec aisance et noblesse. « C’est de naissance »,
ante domestiques. Qu’est-ce que c’est que cela ? Les Romains vraiment riches en avaient deux ou trois mille. Quelques-uns, ple
tique, sont députés ou sénateurs. Tous ces gens-là ne savent pas être riches . Il y en a (de braves gens) qui fondent de leur v
llionnaire venu. Or, ce que nous cherchons, ce sont les moyens d’être riche « artistement ». Vous en avez trouvé un, dites-vo
randes fortunes étant aujourd’hui dans la banque, les hommes les plus riches ignorent les beaux loisirs, travaillent comme des
st calme et opulent (car on peut être pauvre et demeurer dans une rue riche ). Je n’y ai point vu de brasseries. Il est probab
oute apparence, l’homme du monde qui possède la plus belle et la plus riche collection de manuscrits autographes des grands é
s « rayons d’hiver » ont touché son front qu’il a su se faire un plus riche sérail. M. Grenier est le don Juan paternel des a
97 (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607
ise pendant la Révolution et le Directoire, de Ed. et J. Goncourt, si riche en recherches originales, mais si dépourvu d’espr
ent » le broya. Les hommes du xviiie  siècle étaient forgés d’un plus riche métal ; les misères les trempaient, les vices les
victimes, il profite des circonstances pour contracter en Bretagne un riche mariage. Enfin il a de l’argent, enfin il va goût
it et non l’homme. Peu importe que vous soyez un fripon, si vous êtes riche , un honnête homme, si vous êtes pauvre. Les posit
uelle s’est éminemment distinguée mistress Radcliffe, que nous sommes riches en descriptions du soleil et de la lune, en sites
ou chantée ; et l’œuvre née de cette fermentation cérébrale est plus riche en vertus que les éléments qui concourent à sa fo
98 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »
in, en des vers d’ailleurs bien élégants, le poëte ajoute : Mais ces riches climats fleurissent en silence ; Jamais un chantr
à Sapho, à Bion et à Moschus ; il en emprunte surtout aux Anglais, si riches alors en ce genre de tableaux. L’imitation qu’il
bjet promis, une mère cruelle et intéressée préféra un survenant plus riche . La jeune fille mourut de douleur, non sans avoir
99 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre IV. Poésie lyrique »
i de leur goût. Toutes les circonstances, au reste, eu préparaient la riche et facile floraison : tandis que le baron du Nord
bles du Midi, en paix et pacifiques sous deux ou trois grands comtes, riches , hantant les villes, épris de fêtes, la joie dans
urels et à s’abstraire des conditions réelles de la vie. Car, dans le riche et délicat Midi, cette doctrine répondait encore
100 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181
ce nom de physionomie étrangère. Il tenait à l’une de ces familles de riche bourgeoisie qui avaient des occasions continuelle
re et à tous les lecteurs amis du Grand Siècle par ses biographies si riches et si abondantes. Le premier, il introduisit en F
ue quatre volumes en tout. On peut dire que, dans ce sujet cordial et riche , M. Walckenaer s’est tant plu et complu, qu’il s’
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