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1 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor de Laprade. Idylles héroïques. »
ent enflée du même vent. » La poésie de M. de Laprade, grave et vide, ressemble à la barbe de cet ambassadeur de Venise, dont Pau
lever, en l’emportant ! Cette recherche de la naïveté le fait parfois ressembler à l’élégiaque M. Guiraud dont le Savoyard disait 
la peinture, mais il peint épais quand il pense à être coloriste. Il ressemble à M. Victor Hugo comme un enlumineur à un peintre
etit chef-d’œuvre que Rubens signerait ? Seulement les deux pièces se ressemblent comme la lumière, irisant l’eau d’une source, res
x pièces se ressemblent comme la lumière, irisant l’eau d’une source, ressemble à un empâtement de vermillon ! IV Du reste,
t le Stylite de la poésie vertueuse. Dans sa perpétuelle attitude, il ressemble en ses vers, au bout de ses vers qui s’élancent t
Idylles héroïques que M. Victor de Laprade publie aujourd’hui. Elles ressemblent assez à l’air que l’on respire sur la montagne :
2 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Louis-Michel Vanloo » pp. 191-195
. Ceux-ci ont prétendu que le mérite principal d’un portrait était de ressembler  ; les artistes, que c’était d’être bien dessiné e
et bien peint. Eh que nous importe disaient ceux-ci, que les Vandeick ressemblent ou ne ressemblent pas ? En sont-ils moins à nos y
que nous importe disaient ceux-ci, que les Vandeick ressemblent ou ne ressemblent pas ? En sont-ils moins à nos yeux des chefs-d’œu
t pas ? En sont-ils moins à nos yeux des chefs-d’œuvre ? Le mérite de ressembler est passager ; c’est celui du pinceau qui émervei
plus rare qu’un beau pinceau, plus commun qu’un barbouilleur qui fait ressembler , et que quand l’homme n’est plus, nous supposons
3 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Monselet »
n action, il ne doit pas conclure dogmatiquement par ce mot faux, qui ressemble au mot d’un niais d’honnête homme vertueux qui se
is Aristote et Longin jusqu’à Johnson, Schlegel, Joubert et Macaulay, ressemble assez à une des niches de la Gloire. Pourquoi en
Jugez tous les vrais poètes à cette lumière ! Avant Shakespeare, qui ressemble à Shakespeare ? Avant Byron, qui ressemble à Byro
e ! Avant Shakespeare, qui ressemble à Shakespeare ? Avant Byron, qui ressemble à Byron ? Avant Burns, cet adorable jaugeur de bi
cet adorable jaugeur de bière plus romantique que Byron lui-même, qui ressemble à Burns ?… Personne. L’âme, en poésie, est inatte
Burns ?… Personne. L’âme, en poésie, est inattentive à toute voix qui ressemble à quelqu’un de connu ou qui rappelle quelque chos
nnu ou qui rappelle quelque chose de senti déjà. Or, Charles Monselet ressemble beaucoup trop à Théophile Gautier. On peut refuse
’un homme de talent qui abusa de ses facultés, et dont le talent même ressemblait à la rage d’une maladie de débauche. A part encor
4 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Brenet » p. 257
m’auriez vu quelque part ?-vous l’avez deviné. Tenez, monsieur, vous ressemblez comme deux gouttes d’eau à un certain Christ de B
r à ce quidam colérique qu’on n’en était pas moins honnête homme pour ressembler à un Christ ; et le quidam qui répondait au commi
aît à dire, mais vous n’avez pas vu celui de Brenet. Je ne veux point ressembler à un Christ, et moins à celui-là qu’à un autre. E
et moins à celui-là qu’à un autre. Et le Moret : oh ! Pardieu, vous y ressemblerez malgré vous, etc. Je voudrais avoir fait ce conte
5 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
hors d’elle, nulle idée de sciences distinctes et indépendantes. Elle ressemble à ces organismes rudimentaires où la division phy
attendant qu’elle devînt une science ayant son but en elle-même. Elle ressemble par là à la chimie, née de certaines inventions p
ères qui sont regardées comme une partie intégrante d’elle-même. Elle ressemble à ces êtres qui se reproduisent par division ou f
llement cette double ignorance. L’ensemble des connaissances humaines ressemble ainsi à un grand fleuve coulant à pleins bords, s
d’une source indéfectible. De là ces constructions philosophiques qui ressemblent à de grands poëmes. De là vient qu’à l’ordinaire
r), « domine évidemment la pensée de la limitation de notre savoir », ressemble à la poésie sobre et mesurée du xviie  siècle. La
ourir l’histoire entière de la métaphysique pour montrer combien elle ressemble à la poésie. Toutes deux se sont partagé ces âmes
n’est-ce pas dire que la métaphysique est d’autant plus haute qu’elle ressemble plus à une effusion ou à une rêverie ? Ceux même
nce, et il faut toujours en revenir à ce mot d’un anatomiste : « Nous ressemblons devant les fibres du cerveau à des cochers de fia
ou la botanique : elle sépare ceux qui diffèrent, réunit ceux qui se ressemblent , et forme ainsi des groupes ; à chaque groupe ell
cherche de physique ou de mathémathiques, la méthode des facultés lui ressemble à peu près, comme le calcul de mon ami ressemble
ode des facultés lui ressemble à peu près, comme le calcul de mon ami ressemble à un plan trigonométrique dressé avec soin. Il ne
ychologie et une métaphysique, elle ne sera ni l’une ni l’autre. Elle ressemblera en cela aux autres sciences qui toutes éliminent
x qui ne reconnaissent que l’observation extérieure, comme Broussais, ressemblent à ces combats indécis après lesquels chacun s’att
te en une étude abstraite, on substitue une entité à une réalité ; on ressemble au zoologiste qui prendrait pour base de ses rech
giques. Ainsi entendue, elle perdra ce caractère abstrait qui la fait ressembler si souvent à la logique. C’est à celle-ci en effe
es livres de notre temps », dit M. Lewes (un positiviste), « mais qui ressemble à un obélisque solitaire dans la plaine immense e
6 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « L’exposition Bodinier »
savons même pas et nous ne saurons jamais quelle tête avait Molière. Ressemblait -il à Monval ? ou peut-être à Porel ? Mystère !  
n autre, où elle rappelle tout à fait la Madeleine de Guido Reni (qui ressemble elle-même à Adrienne Lecouvreur). Et pas un trait
il est vrai que les diverses figures peintes d’un même comédien ne se ressemblent jamais entre elles, il est également vrai que les
t également vrai que les portraits des comédiens d’une même époque se ressemblent tous, tous  comme des frères. Arrangez cela ! Je
e bien que, dans cet accoutrement, Mlle Réjane elle-même finirait par ressembler à la statue de Lille ou à celle de Rouen. Devant
7 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « L’abbé Monnin. Le Curé d’Ars » pp. 345-359
ste-Marie Vianney. C’était, comme saint Vincent de Paul, auquel il ne ressemblait pas, quoiqu’il fût aussi grand que lui et plus ét
ter sa paroisse, sous quelque prétexte que ce fût. En cela, il devait ressembler davantage à ce saint Siméon Stylite auquel je l’a
utrefois sur les lèvres de François de Sales, savez-vous à qui il eût ressemblé , ce Curé d’Ars dont l’abbé Monnin a publié un por
si stupéfiant, à la tête de son histoire ?… Tenez-vous bien ! Il eût ressemblé à Voltaire. Dieu, qui se joue de tout et qui veut
ère les traits de son ennemi le plus implacable ? Oui ! le Curé d’Ars ressemble à Voltaire comme saint Vincent de Paul ressemble
Oui ! le Curé d’Ars ressemble à Voltaire comme saint Vincent de Paul ressemble à un satyre, mais chez tous les deux, le Saint a
8 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
taphysique, dans la recherche du vrai, et préférer la dernière, c’est ressembler à un homme qui, voulant aller en Amérique, et tro
ira : cela s’explique par un principe vital : le battement du pendule ressemble à celui du cœur, les aiguilles marchent comme des
du cœur, les aiguilles marchent comme des antennes, l’heure qui sonne ressemble à un cri de colère et de douleur ; et il se perdr
ont le résultat d’un développement, non d’éléments préexistants. Kant ressemble à un homme qui dirait que la forme du chêne préex
odifie. La douleur causée par une brûlure est-elle une copie du feu ? Ressemble-t -elle en rien au feu ? Nullement. Elle exprime seu
s de l’être sentant, causées par quelque chose d’externe, mais qui ne ressemble pas plus à leur cause que la peine causée par un
semble pas plus à leur cause que la peine causée par un instrument ne ressemble à cet instrument. » L’erreur radicale de ceux qu
e à prendre une métaphore pour un fait, et à croire que la perception ressemble à un miroir dans lequel les objets se réfléchisse
ce : elle peut être causée par des objets externes, mais elle ne leur ressemble en rien. Tout ce que nous pouvons faire, c’est d’
a des choses dont les idées sont des copies ? Comme une idée ne peut ressembler qu’à une idée, il faut de deux choses l’une : ou
lors l’idéalisme triomphe ; ou bien que vous souteniez qu’une couleur ressemble à quelque chose d’invisible, le rude à quelque ch
9 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »
se tut sur les mérites de cet aîné, plus beau que lui, mais auquel il ressemble . Il trouva peut-être qu’il lui ressemblait trop p
beau que lui, mais auquel il ressemble. Il trouva peut-être qu’il lui ressemblait trop pour en parler, et il fut modeste pour deux.
les ; eux, ces indolents lazzaroni de la rêverie ou de la pensée, qui ressemblent au beau moissonneur appuyé sur le timon du char r
est, en effet, sur bien des points, un débile et un erroné. Quoiqu’il ressemble à Joubert par l’accent, le coloris, le platonisme
’heure qu’il est, publient les œuvres de l’homme qui, de nature, leur ressemblait si peu, et paient son convoi (croient-ils) pour l
10 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
par ces « qualités », quelles qu’elles soient, les unités sociales se ressemblent -elles ou diffèrent-elles ? Telle est la première
quelle application l’inférieur n’a-t-il pas essayé, en tout temps, de ressembler extérieurement au supérieur — le supérieur de se
s réglées qu’avec des reflets de nous-mêmes, avec des frères qui nous ressemblent tant par le corps que par l’âme, tant par les man
activités individuelles altruistes, tous ces traits, par lesquels se ressemblent les sociétés fortement homogènes, nous prouvent a
s sont ces civilisations où l’on rencontre le plus d’individus qui se ressemblent par certains côtés pendant qu’ils diffèrent par c
rs désignés des types collectifs ; aux groupes étroits de gens qui se ressemblent sous tous les rapports ils sont faits pour substi
faits pour substituer les groupes indéfiniment élargis de gens qui se ressemblent par quelque côté, et en ce sens, — si nos déducti
suivant les points de vue, tantôt que leurs membres sont ceux qui se ressemblent le plus, tantôt qu’ils sont ceux qui diffèrent le
croissantes. » — De même M. Brunetière (Ibidem, V, p. 626) : On ne se ressemblera pas tous ! Mais les différences n’auront « plus r
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
progression des habitations des hommes sur la terre, se seront moins ressemblé . Enfin cette ressemblance diminuant toujours à ch
ent encore aujourd’hui, et déja les descendans des premiers colons ne ressemblent plus aux portugais nez dans le roïaume de Portuga
ens et les béotiens, fait que les florentins ont des voisins qui leur ressemblent si peu, et que nous trouvons en France tant de se
ce des esprits devient immense. Les chinois n’ont point un esprit qui ressemble à celui des europeans. voiez, dit l’auteur de la
les désarmer. Toute l’Europe sçait si les catalans d’aujourd’hui leur ressemblent . Ne reconnoît-on pas les castillans dans le portr
12 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »
nt les mêmes idées, et souvent la même manière de les rendre. Tous se ressemblent . Des milliers d’hommes ne forment qu’un seul homm
, et sur le monde entier, qu’il verse sa lumière. On ne peut donc lui ressembler sans être bienfaisant. Croit-on, dit-il à Valenti
ire, le simulacre saint de la divinité ; nous l’adorerons alors. Pour ressembler à Dieu, il ne suffit pas d’usurper ses honneurs,
ateur, que c’est en sauvant, et non en égorgeant les hommes, que l’on ressemble aux dieux. Quand on a remporté la victoire sur de
onduite des nations. On brise une statue, on efface un tableau qui ne ressemble point à son modèle : le prince serait-il donc moi
13 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. Joubert »
(aux professeurs de ce temps-là)  ; mais ils veulent écrire et ne pas ressembler aux Muses. » Eh bien ! lui, il suivait son consei
pas ressembler aux Muses. » Eh bien ! lui, il suivait son conseil, il ressemblait aux Muses. Il était le public de ses amis, l’orch
ieux et blanchissant, il se comparait avec grâce à un peuplier : « Je ressemble à un peuplier ; cet arbre a toujours l’air d’être
» Je dirai encore cette magnifique pensée qui, dans son anachronisme, ressemble à quelque post-scriptum retrouvé d’un traité de P
aysage, avec un tour et une coupe dans les moindres détails, qui fait ressembler sa phrase familière à quelque billet de Cicéron :
uché sur sa litière : « Vous voyez, poursuit-il, que mon existence ne ressemble pas tout à fait à la béatitude et aux ravissement
n’y a d’heureux par la vieillesse que le vieux prêtre et ceux qui lui ressemblent . » Il s’élevait et cheminait dans ce bonheur en a
14 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 154
ide, sur le même sujet ; mais ces deux Pieces sont aussi éloignées de ressembler à celles des deux Poëtes Grecs, que la Muse tragi
eux Poëtes Grecs, que la Muse tragique de MM. Lemiére & Marmontel ressemble peu à celle de Corneille & de Racine. On repr
15 (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »
si elles sont vraies ? Cette préface de M. de Balzac a le malheur de ressembler , au style près, à l'une des nombreuses préfaces d
nt sans cesse, la série des Études de Mœurs de M. de Balzac finit par ressembler à l’inextricable lacis des corridors dans certain
rampe ; et cette page me résume et me figure tout ce style même, qui ressemble souvent au mouvement brisé d’une orgie, à la dans
16 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Léon Feugère ; Ambroise-Firmin Didot »
aucun bruit et les tapages politiques de notre temps. Quoique nous ne ressemblions guères aux hommes qui vivaient vers 1550 et que n
ous, affecté, dans sa biographie d’Henri Estienne, une modération qui ressemble beaucoup au faux air de l’indifférence, et il a a
e trop modeste titre d’Essai sur la Typographie. Cet essai, en effet, ressemble beaucoup à une chose complète. Henri Estienne et
17 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
onnage de roman pourra n’être pas comique. Mais il est comique de lui ressembler . Il est comique de se laisser distraire de soi-mê
ent général. Rien de plus singulier que le personnage de Hamlet. S’il ressemble par certains côtés à d’autres hommes, ce n’est pa
a alors, consciemment ou non, du tragique au comique. Personne ne lui ressemble , parce qu’il ne ressemble à personne. Au contrair
on, du tragique au comique. Personne ne lui ressemble, parce qu’il ne ressemble à personne. Au contraire, un instinct remarquable
r où plusieurs d’entre elles se touchent et deviennent capables de se ressembler . Elle n’ira pas plus loin. Et lors même qu’elle l
n côté une personne n’est jamais ridicule que par une disposition qui ressemble à une distraction, par quelque chose qui vit sur
tudes d’esprit et certaines particularités de caractère par où ils se ressemblent entre eux et par où aussi ils se distinguent des
a campagne, vous aperceviez au sommet d’une colline quelque chose qui ressemble vaguement à un grand corps immobile avec des bras
ns doute, aiguë ou chronique, dans certaines formes de la folie. Elle ressemble par bien des côtés à l’idée fixe. Mais ni la foli
n est membre. On se relâche de l’attention qu’on devrait à la vie. On ressemble plus ou moins à un distrait. Distraction de la vo
18 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
ntiments acquis antérieurement pour produire quelque construction qui ressemble à la réalité ? C’est par des associations que je
gie ; toutes ces opérations, se réduisant à associer des idées qui se ressemblent , diffèrent, ou se ressemblent et diffèrent tout à
e réduisant à associer des idées qui se ressemblent, diffèrent, ou se ressemblent et diffèrent tout à la fois. II Avant d’e
e peuvent se résumer ainsi : Connaître une chose c’est savoir qu’elle ressemble à quelques-unes et diffère de quelques autres. Qu
ions, pensées ou émotions présentes tendent à raviver celles qui leur ressemblent , parmi les impressions ou états antérieurs. » L’
19 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517
it lui refuser à la tribune. Il avait mieux que de l’esprit ; mais il ressemblait en cela à ces figures qui, pour paraître belles,
nise de Shakespeare en lisant cette pièce. La simplicité chez Arnault ressemble trop souvent à de la nudité ; la veine, chez lui,
s et dire simplement : Prenez ses fables. Les Fables de M. Arnault ne ressemblent pas à d’autres ; il les conçoit à sa manière et e
espèces de moralités ou de mots incisifs qui terminent chaque pièce, ressemblent souvent à certains traits également aiguisés et l
une pâle matinée de janvier de 1816, par un de ces ciels d’hiver qui ressemblent à l’extrême automne et qui ne laissent point enco
roit Où l’on voit briller la paillette. Un bruit accru par des échos Ressemble beaucoup à la gloire. … Au milieu du discours le
20 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « JULES LEFÈVRE. Confidences, poésies, 1833. » pp. 249-261
nuages, Changent à chaque instant leur magique hypallage. Cela doit ressembler un peu à Lycophron, que je n’ai guère lu ; mais à
c’est une plaie toute livide, un râle d’agonisant, quelque chose qui ressemble aux symptômes d’un empoisonnement physique. Les m
èvre écrirait probablement mieux en anglais qu’en français. Son style ressemble assez à une traduction soignée et empesée d’un bo
u’un qui l’a bien connu, « il avait un tel éloignement de tout ce qui ressemble à l’intrigue, qu’il poussait cette aversion jusqu
21 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre III. Ce que c’est que le Romanticisme » pp. 44-54
fait la Divine Comédie, et l’épisode d’Ugolin, la chose au monde qui ressemble le moins à l’Énéide, c’est qu’il comprit que de s
éputation du grand Racine. Par hasard, la nouvelle tragédie française ressemblerait beaucoup à celle de Shakspeare. Mais ce serait un
et qui avait plus de courage que de finesse. Notre tragédie nouvelle ressemblera beaucoup à Pinto, le chef-d’œuvre de M. Lemercier
22 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sardou, Victorien (1831-1908) »
Théodore de Banville En dépit de la légende. Victorien Sardou ne ressemble pas plus au général Bonaparte que M. de Girardin
rdou ne ressemble pas plus au général Bonaparte que M. de Girardin ne ressemble à Napoléon empereur. Un poète trop peu connu, Jul
23 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
d’émouvoir, et nullement de convaincre ? Penser autrement, ce serait ressembler à ce mathématicien sévère, qui après avoir lu la
rer par sa véhémence ce qu’elle pourra ne pas avoir en durée, elle ne ressemblera pas à cette agitation superficielle que l’éloquen
multitude : plus l’auditeur aura de génie, plus aussi son impression ressemblera à celle de l’orateur ; plus il sera capable d’imi
a place. » Le style de Thucydide, auquel il ne manque que l’harmonie, ressemble , selon Cicéron, au bouclier de Minerve par Phidia
haleine, et celui qui oblige à chaque instant de la reprendre, et qui ressemble à une sorte de marqueterie ; à savoir enfin entre
t en effet celui de la plupart de nos prédicateurs modernes ; il fait ressembler leurs sermons, non à l’épanchement d’un cœur péné
24 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 58-61
se. L’Histoire du Parlement d’Angleterre & celle du Stathoudérat, ressemblent à ces portraits où la vérité est sacrifiée au col
p; des Rois. Ce sont des Dieux cruels qui ont besoin de Rois qui leur ressemblent  ; ce sont des Rois méchans qui ont besoin de Dieu
25 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
classique de la psychologie expérimentale, cependant, comme ils leur ressemblent à beaucoup d’égards, on pouvait souhaiter de voir
ion du monde extérieur n’est pas un état purement passif, où l’esprit ressemblerait à un miroir reflétant fatalement les objets. Elle
es des sciences de croire que ce monde matériel, pris en lui-même, ne ressemble nullement aux perceptions que nous en avons : ce
internes qui correspondent aux existences externes, mais qui ne leur ressemblent pas. Quand je perçois un chêne, ma perception cor
26 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
qui écrit ces lignes le rencontra, — il y a de cela des années, — il ressemblait encore à ce portrait de son salon où, sous de lon
trangleur avec un bracelet ! C’est là qu’il a taillé tant de mots qui ressemblent à des diamants dont les angles coupent, et qu’il
indre des facettes de ses œuvres les plus courtes ; de ces œuvres qui ressemblent souvent à des bagues et à des bijoux de femme, po
doré à ces deux choses. Il n’imitait pas Balzac, mais parfois il lui ressemblait , il le réfléchissait. Si vous étudiez Gozlan à la
27 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre IV. Effet pittoresque des ruines. — Ruines de Palmyre, d’Égypte, etc. »
de trèfles. Quelquefois, dans les débordements du fleuve, ces ruines ressemblent sur les eaux à une grande flotte ; quelquefois de
les d’Apollon et des Muses ; et le paysage entier, baigné par la mer, ressemble à un tableau d’Apelles, consacré à Neptune et sus
28 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245
ns, et l’illusion ne s’est pas détruite ! Leur manière et leur talent ressemblent à cette « verge couverte d’yeux » à laquelle Amel
« Dieu est le grand célibataire », a dit Henri Heine. Le grand talent ressemble à Dieu. Il ne se marie pas pour créer. III
s-feuilleton ! Mais, il faut bien le dire, l’observation du romancier ressemblait à l’amour de son ami Chamfort. Elle se contentait
riettes de Fervaques ont un accent que n’ont pas les autres. Elles ne ressemblent pas, par exemple, aux Historiettes de Tallemant d
ncts et ses· goûts, serait, j’en suis sûr, bien heureux, parbleu ! de ressembler à Grammont, l’adorable Grammont, raconté par l’ét
29 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre II. Du Chant grégorien. »
théorie des passions, lorsqu’il a voulu que pas un soupir de l’âme ne ressemblât au soupir qui l’avait précédé. Partout où il y a
e par les modernes, mais le fond nous en paraît hébraïque ; car il ne ressemble point aux airs grecs du plain-chant. Le Pentateuq
30 (1829) De la poésie de style pp. 324-338
aël dans son livre de l’Allemagne : « La poésie du style de Jean Paul ressemble aux sons de l’harmonica, qui ravissent d’abord, e
rre. C’est ainsi que l’homme s’éclipse, et jamais l’infini. Mais nous ressemblons au peuple qui regarde une éclipse de lune dans l’
Voyez comme le soleil se bat avec la lune ! * * * Beaucoup d’hommes ressemblent au verre, si uni, si poli et si doux au toucher t
* * Ceux qui redoutent les lumières comme un danger pour les peuples ressemblent aux personnes qui craignent que la foudre ne tomb
de Staël que nous avons déjà cité : « La poésie du style de Jean Paul ressemble aux sons de l’harmonica, qui ravissent d’abord et
31 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Macaulay »
us… juvénile dans un hors-d’œuvre brillant, audacieux et colère. Cela ressemble presque à une expédition ! Il y défend le régicid
lomon, et en faire deux Pitt très distincts, — l’un d’avant 1792, qui ressemblerait beaucoup à Fox, un Pitt philanthrope, négrophile,
us on a d’esprit, plus on voit de différences entre les choses qui se ressemblent , Macaulay a dû en avoir une fière quantité ce jou
, qui est le coup de hache définitif et mérité par lequel le critique ressemble à l’homme d’État, et dont l’un ne peut pas plus s
ui est la gloire de Macaulay ! Cette critique qui le prend de haut ne ressemble nullement, je l’ai dit déjà, mais il faut insiste
32 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337
ien ; le philosophe stoïcien ; l’épicurien sceptique et tolérant, qui ressemble plus ou moins au Sévère de Polyeucte, et le fonct
de cuisine, d’ameublement ou d’habillement : gauche mosaïque qui fait ressembler la conversation des personnages au texte de ces «
mples et profonds, que je ne me charge point de trouver, des mots qui ressembleraient à quelques-uns de ceux que Tolstoï a su prêter au
histes, des chrétiens de la primitive Église, et d’affirmer qu’ils se ressemblent comme des frères. Si l’on considère en elles-même
33 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Roger de Beauvoir »
eut-être oublié ; mais nous nous en souvenons toujours. Ah ! celui-là ressemblait vraiment à la corbeille de figues sous lesquelles
voir ; car il n’imite pas Alfred de Musset, mais naturellement il lui ressemble , comme un frère brun ressemble à son frère blond,
d de Musset, mais naturellement il lui ressemble, comme un frère brun ressemble à son frère blond, — plus idéal et plus lumineux 
34 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »
tout jeune qu’il fût, n’était nullement de cette école de poésie qui ressemble à celle des Lakistes à peu près comme le lac d’En
qui ressemble à celle des Lakistes à peu près comme le lac d’Enghien ressemble aux lacs de l’Ecosse. Il n’y avait plus alors d’a
de cette troupe de descriptifs, qui, même quand ils ont du talent, se ressemblent tous au point de faire croire qu’ils ne sont qu’u
35 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254
ement « Voilà quelqu’un ! », parmi toute cette plèbe d’esprits qui se ressemblent comme les nègres se ressemblent entre eux, comme
mi toute cette plèbe d’esprits qui se ressemblent comme les nègres se ressemblent entre eux, comme se ressemblent toutes les races
ui se ressemblent comme les nègres se ressemblent entre eux, comme se ressemblent toutes les races physiologiquement inférieures, q
36 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
ièrement embarrassé. Ou les Gallo-Celtes qui habitaient notre pays ne ressemblaient guère aux Celtes de Grande-Bretagne et d’Irlande,
Grande-Bretagne et d’Irlande, ou leurs descendants de France ne leur ressemblent guère. Car un abîme sépare aujourd’hui le génie c
37 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
rs membres de la famille des Baleines ; car ces différents Cétacés se ressemblent par tant de caractères de petite ou de grande imp
erhouse l’a remarqué, de tous les Marsupiaux c’est le Phascolomys qui ressemble de plus près, non pas à quelque espèce particuliè
tants de la même classe, indépendamment de leurs habitudes de vie, se ressemblent par le plan général de leur organisation. Cette r
ves vermiformes des Papillons, des Mouches, des Coléoptères, etc., se ressemblent beaucoup plus que les insectes adultes ; et cepen
liquer que les, embryons des différentes espèces de la même classe se ressemblent généralement, mais non pas universellement ? Pour
es espèces de notre genre supposé tendront d’une façon manifeste à se ressembler les uns aux autres beaucoup plus que les adultes,
e l’embryon des divers descendants modifiés d’une même souche mère se ressembleront toujours étroitement, car ils n’auront pas été at
parents. En l’un ou l’autre cas, le jeune individu ou l’embryon devra ressembler parfaitement à l’adulte qui le produit : c’est ce
s individus ne subissent-ils aucune métamorphose, mais, au contraire, ressemblent étroitement à leurs parents dès les premières pha
clairement pourquoi quelques formes organiques anciennes et éteintes ressemblent aux embryons de leurs descendants, nos espèces ac
Coléoptères du même genre, et mieux encore de la même espèce, qui se ressemblent parfaitement sous tous les rapports, et cependant
38 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »
s illusions morales au sein desquelles habitent la plupart des hommes ressemble à cette coupole étoilée du firmament qui nous fai
qu’une ou tout au plus deux idées à la fois. Il y a des écrivains qui ressemblent au maréchal de Soubise dans la guerre de Sept Ans
vernement de la société, supposent trop que le commun des hommes leur ressemblent . L’humanité est plus grossière et plus forte en a
39 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »
s sur un visage, s’il n’y a pas deux portraits de Marie Stuart qui se ressemblent , si deux photographies même du même original diff
t-ils sur l’homme moral ? Il y a vingt portraits de Fénelon qui ne se ressemblent point, et l’on peut en faire vingt autres qui ne
ui ne se ressemblent point, et l’on peut en faire vingt autres qui ne ressembleront point aux premiers. Chacun prend l’homme d’un côt
40 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »
rid ce que l’autre faisait à Berlin et plus tard à Paris. S’ils ne se ressemblaient pas par la célébrité, ils se ressemblaient par le
tard à Paris. S’ils ne se ressemblaient pas par la célébrité, ils se ressemblaient par les idées. Aussi est-ce sous la lumière attir
mais ce n’est, certes ! pas la diplomatie. Leur diplomatie, à eux, a ressemblé à toutes les autres diplomaties, pour la plupart
41 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »
que les histoires superstitieusement réimprimées par Livet ; rien qui ressemble moins à ce que nous autres gens du xixe  siècle n
ue que Louis XIV, toute critique franche, directe et à fond de train, ressemblait à une grossièreté, et personne ne se la permettai
yeux les catalogues des académiciens jusqu’à 1700, et ces catalogues ressemblent aux restes noirs d’un papier brûlé et consumé, su
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
ment intellectualiste, soit au point de vue matérialiste (les deux se ressemblent ), ne considère le plus souvent que le contenu et
t ce que peut faire une représentation, c’est non pas d’agir, mais de ressembler ou de ne pas ressembler : une représentation ne t
représentation, c’est non pas d’agir, mais de ressembler ou de ne pas ressembler  : une représentation ne tombe que sous la catégor
n, elle lui est également semblable ou dissemblable, comme un tableau ressemble çà un autre tableau ou en diffère : elle n’agit p
étudier sont toujours concentriques. Sous ce rapport, la psychologie ressemble à la biologie, qui considère chaque fonction de l
chaque fonction, de manière à former une sorte de cercle vital. Elle ressemble aussi à la biologie en ce que celle-ci considère,
n de ces deux états de conscience forme une espèce distincte ; ils se ressemblent , ils appartiennent au même genre, qui est la sens
de mouvements tout mécaniques. Ceux qui sont dupes de cette apparence ressemblent à des gens qui prendraient les soldats d’un régim
43 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
ts champs de vignes basses, enclos de buis ou de pierres sèches, font ressembler , trait pour trait, ces hameaux du Mâconnais à ces
t de papillons. Tous ces printemps étaient italiens ou grecs ; ils se ressemblaient les uns les autres, comme le même visage répété p
e répandre dans leurs petits jardins bordés de sureaux, dont la fleur ressemble à la neige qui n’a pas encore été touchée du sole
gnent les hautes collines d’une traînée de lumière rose ; cette lueur ressemble aux reflets que la gueule du four, où pétillent l
gne, et à cueillir au buisson les fruits verts de cet arbrisseau, qui ressemblent à de petites marmites à trois pieds, amusement et
t qui se trouve à son insu avoir fait de ces taches quelque chose qui ressemble à un tableau. Il se croit peintre et il s’admire
ed pour y entrer à la suite de mon guide. XXVIII Cette chambre ressemblait , dans son désordre et dans son chaos, à un écroul
uation, et après les épreuves que j’ai traversées ou que je traverse, ressemble à ces spectacles dont on sort le dernier et où l’
44 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
On possède bien des observations de fausse reconnaissance : elles se ressemblent d’une manière frappante ; elles sont souvent form
tion de la perception actuelle avec une perception antérieure qui lui ressemblait réellement par son contenu, ou tout au moins par
eurs qui la proposent 31. Elle s’applique en effet à un phénomène qui ressemble par certains côtés à la fausse reconnaissance. Il
per, d’une expérience actuelle avec une expérience antérieure qui lui ressemble . Ajoutons (et c’est là peut-être l’essentiel) que
t lié à un souvenir réel, celui de la personne ou d’une autre qui lui ressemblait  : peut-être n’est-il que la conscience vague et p
s et deux images prises au hasard, si éloignées qu’on les suppose, se ressembleront toujours par quelque côté, puisqu’on trouvera tou
sont possibles, mais le souvenir qui tend à reparaître est celui qui ressemble à la perception par un certain côté particulier,
a vie réelle. Cherchant, parmi nos expériences passées, celle qui lui ressemble le plus, c’est au rêve que nous la comparerons. O
45 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXI » pp. 281-285
mille. Madame Émile de Girardin, en particulier, la patronne du lieu, ressemble , nous le reconnaissons, à madame de Sévigné, à ce
i cordial et si sensé, à peu près aussi exactement qu’Alexandre Dumas ressemble à Raphaël. — La prétention affichée et proclamée
46 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IV. De l’analogie. — Comparaisons et contrastes. — Allégories »
her des analogies ou des différences : on se demandera à quoi l’objet ressemble le plus, à quoi il est le plus opposé. L’esprit e
aisait penser au son de la trompette. On ne cherchera à quoi un objet ressemble que lorsqu’on saura bien ce qu’il est. Des compar
47 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127
et ne s’élevent pas assez l’une sur l’autre. Il suffit donc, pour lui ressembler en cela, de se négliger et de ne point se donner
geant ses reminiscences avec discernement, composer une épigramme qui ressemblera si bien à celles de Martial, qu’on pourra la pren
48 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
toujours tromper un peu les hommes pour s’en faire écouter. La vérité ressemble à ces personnes qu’on estime & qu’on néglige 
que l’histoire même le héros de son lecteur. Les hommes en général se ressemblent par les foiblesses ; leurs penchants sont à-peu-p
as sans effort, que le bon goût parvient à s’établir. Le mauvais goût ressemble à ces plantes parasites que le cultivateur ne ces
le blâmer. C’étoit le sien. On sait que celui de chaque peintre ne se ressemble pas. L’Albâne mettoit plus de petits détails dans
aussi beaucoup d’autres qui ne peuvent produire ni bien ni mal ; ils ressemblent à ces jeux de commerce qui aident à passer le tem
nt servir à prouver que le génie est de tous les climats, & qu’il ressemble à ces plantes heureuses, pour qui toute espece de
49 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Prévost-Paradol » pp. 155-167
siers fatigués de ses instrumentistes ordinaires… Saint-Marc Girardin ressemblait à un cachalot qui expire. M. John Lemoinne, autre
icles qu’il a publiés. Propre à tout, d’une facilité de rédaction qui ressemble à du mécanisme, il parla de l’Antiquité, ce sujet
s singulières, le sentiment du regret le plus inattendu, qui les fait ressembler à une jérémiade éternelle ! Or, savez-vous quel é
50 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »
iasme plus incompréhensible encore, du monde qui les acclama. Cela se ressemble … Avec les différences de rabougrissement, de race
, de race et de peau, comme le crapaud, dont Lavater faisait Apollon, ressemble à la tête de Méduse ; car les nègres donnent à to
es nègres et pour les mulâtres. Dans le détail de cette histoire, qui ressemble à un conte d’Edgar Poe, l’auteur nous fait parfai
51 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Catulle Mendès »
nt pas voulus si visiblement pour fils, et d’autant moins qu’ils leur ressemblent davantage. La ressemblance est un partage, et tou
stance, qu’il est devenu presque un avec lui, et qu’il a fini par lui ressembler comme les Ménechmes se ressemblent. Il est devenu
n avec lui, et qu’il a fini par lui ressembler comme les Ménechmes se ressemblent . Il est devenu le Ménechme du père d’élection qu’
52 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
itée, à son tour, à côté de sa propre victime. Ces vengeances du sort ressemblent à des hasards. Ce sont des justices souvent. »
ent plus de doute sur la mort. Ses imprécations et ses fureurs firent ressembler un moment le cachot à une boucherie. Il fallut l’
on ; il se respectait lui-même dans sa victime. Quelque chose faisait ressembler ce supplice à un suicide du peuple. Un petit nomb
dire par son attitude : “Regarde-moi bien, tu n’en verras pas qui me ressemblent .” La nature cependant fondit un instant cet orgue
te histoire est pleine de deuil, elle est pleine surtout de foi. Elle ressemble au drame antique, où, pendant que le narrateur fa
53 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »
u vague, fuyante, inconsistante. Les personnages qu’elle construit se ressemblent presque tous, n’ont point cette variété et cette
lieu des bruyères de Bretagne par un grand-père et une grand’mère qui ressemblent à deux pastels fanés et très anciens, veut, à cin
a, c’est Sabine, c’est Mme de Campvallon. A vrai dire, elles aussi se ressemblent entre elles : ce sont variétés d’un même type. Ma
trouverait, à la rigueur, le plus de ressemblance. Ces amoureuses ne ressemblent point à celles de George Sand, qui sont, en génér
décentes et d’une élégance irréprochable. Et c’est pourquoi elles se ressemblent si fort. Comme elles n’ont que des apparences d’â
54 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Huet, évêque d’Avranches, par M. Christian Bartholmèss. (1850.) » pp. 163-186
orants, que l’on sait davantage, car on en sait mieux combien on leur ressemble encore ». L’étude ne rendait Huet ni mélancolique
, peut-être que ceux qui viendront après ne seront pas fâchés de vous ressembler , et d’être faits comme vous aurez été. Vous avez
, vous en avez assurément autant qu’on en peut avoir, et votre esprit ressemble à votre visage ; il a plus de beauté que d’agréme
us vif, ce mouvement net et prompt, cette impétuosité de jugement qui ressemble presque à une ardeur de cœur, Huet ne l’avait pas
le en son temps et de loin si original. Une vie si calme et si pleine ressemble bien peu à celles d’aujourd’hui, et elle a droit
55 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110
s, corrects, comme il s’en confectionne beaucoup à Londres, et qui se ressemblent tous les uns aux autres, comme toutes les vignett
e toutes les vignettes anglaises et toutes les écritures anglaises se ressemblent . Eh bien ! telle est ma raison de douter de l’aut
oup de théâtre final… et féminin de toutes ces petites médisances qui ressemblent à des turlututus d’un sou, il n’était pas laid, l
de soie et la culotte aimés du prince de Galles, comme ses pantalons ressemblaient à des jupes et même, à ce qu’il paraît, ont donné
ent d’un seul flot sur une grande figure un de ces jours complets qui ressemblent à la clarté d’or de l’apothéose, mais il promène
56 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 22, quelques remarques sur la poësie pastorale et sur les bergers des églogues » pp. 171-178
i ne consulterent jamais que leur imagination pour les forger. Ils ne ressemblent en rien aux habitans de nos campagnes et à nos be
la rime, combien d’autres sont remplies d’un amour sophistiqué qui ne ressemble en rien à la nature. Les auteurs de ces chansons,
57 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
nation s’était idéalisé cette figure. Cette parente me disait qu’elle ressemblait beaucoup à ma mère lorsque ma mère avait seize an
amier, son amie ; ces deux figures se confondent, bien qu’elles ne se ressemblent pas. L’une, génie inquiet et politique, consacra
ma mère, qui logeait chez moi dans un hôtel garni. Ces deux femmes se ressemblaient étonnamment par leur âge, par leur figure, par le
effet presque tous les jours avec des tendresses d’empressements qui ressemblaient au regret de s’être connues trop tard. XV L
les nobles visiteurs, le demi-voix des entretiens sur les marches qui ressemblait au recueillement d’une entrée d’église, tout cela
nt de passions ambitieuses que de jours ; un faux air de modestie qui ressemblait à la pudeur ou plutôt au fard de la gloire, tel é
’était leur ombre, un pastiche d’homme de génie, mais pastiche ; cela ressemblait aux tragédies en monologues du Piémontais Alfieri
e échappée en une nuit (celle du 9 thermidor) à son naufrage de sang, ressemblait en ce moment à une plage où tous les naufragés pê
58 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
ectes, des maçons, des sculpteurs et des mouleurs, contre tout ce qui ressemble à de la peinture ; mais comment se fait-il que de
ncipaux fondateurs du christianisme Peinture sérieuse, mais pédante — ressemble à un Lehmann très-solide. Sa Sapho faisant le sau
ncifs qui traînent dans tous les jeunes ateliers ; — au contraire, il ressemble au Passé ; trop peut-être. — M. Auguste Hesse con
u’on retrouve dans certains piédestaux des statues antiques. — Homère ressemble peut-être trop à Bélisaire. — Un autre tableau pl
Brillouin M. Brillouin a envoyé cinq dessins au crayon noir qui ressemblent un peu à ceux de M. de Lehmud ; mais ceux-ci sont
volonté ferme et laborieuse ; mais aussi il est un peu dur et sec, et ressemble peu au dessin d’un peintre. Antonin Moine T
réable et rustique, surtout par devant. — La tête d’Adam, quoiqu’elle ressemble à celle de Jupiter olympien, est affreuse. — Le p
s ne croyons pas avoir fait d’omissions graves. — Le Salon, en somme, ressemble à tous les salons précédents, sauf l’arrivée soud
59 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — I. » pp. 446-462
la poésie et défigure entièrement l’éloquence. Cette dernière surtout ressemble assez aux momies que l’on charge de clinquant : ô
e, et qui jouissait à la fois de sa gloire et de ses vertus ». Bodmer ressemblait physiquement à Voltaire : Cette ressemblance, di
te et remarquable réponse : « Il ne manquerait rien à ma gloire si je ressemblais en tout à M. de Voltaire ; mais peut-être serait-
tout à M. de Voltaire ; mais peut-être serait-il plus heureux s’il me ressemblait davantage. » — Bodmer fit présent à Ramond du re
60 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
es, de termes inexacts, de métaphores, d’expressions vagues. L’auteur ressemble à un homme qui voudrait calculer avec des chiffre
ma personne ; ils font partie de moi-même. Les grands mots abstraits ressemblent aux gros ornements nouvellement adoptés par les d
ut qu’il soit au-dessus du public, mais d’un degré seulement. On doit ressembler à ceux qu’on persuade : on n’entre dans leurs sen
rône désert d’une éternité silencieuse et d’une existence absolue qui ressemble au néant même de l’existence ; c’est un Dieu à la
61 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
s le savoir, il se jugeait lui-même. Tel talent, tel goût. Son esprit ressemblait à celui du dix-septième siècle ; il n’a pu s’empê
ait qu’il est quasi impossible que vous le puissiez croire. M. Cousin ressemble à un homme qui, après avoir manié des morceaux de
torique ; ses dissertations sur le vrai, sur l’honneur, sur le style, ressemblent aux amplifications d’un écolier laborieux et fort
graphe et peintre de portraits. C’est que l’imagination du peintre ne ressemble guère à celle de l’orateur. On a beau être éloque
62 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexis de Tocqueville »
confus et contradictoire, atteste à quel point son esprit tout entier ressemblait à son livre. On y voit que ce démocrate de raison
e des deux volumes : c’est le langage d’un homme bien élevé, mais qui ressemble trop au langage de tous les hommes qui sont bien
yle d’un autre ! Il a, dans le langage, de l’écriture américaine, qui ressemble à toutes les écritures, cet Américain ! Voilà pou
63 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »
nom d’auteur, et dans lequel il a montré une vaillance de talent qui ressemble fort à la vocation la plus déterminée. M. Bernard
trembler le feu de l’esprit dans des plaisanteries désespérées et qui ressemble à une pâmoison de la flamme ! S’il n’est pas poèt
ous les comtés de l’Angleterre dont la vie, dans son ensemble, ne pût ressembler à la sienne. La vie de Livingstone est la vie de
64 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »
mes de cette École : horriblement poncif ; que ses Turcs et ses Grecs ressemblaient à des sujets de pendule ; que tout cela était vie
le costume de ses héros. La Grèce moderne, qui, malgré ses malheurs, ressemble tant à sa mère morte, imprimait sa sublime ressem
d’Alcée et de Pindare, et qui, bien plus sculptés que peints encore, ressemblent à des bas-reliefs de Phidias ! Dans un livre34 pl
65 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366
nom d’auteur, et dans lequel il a montré une vaillance de talent qui ressemble fort à la vocation la plus déterminée. M. Bernard
trembler le feu de l’esprit dans des plaisanteries désespérées et qui ressemble à une pâmoison de la flamme ! S’il n’est pas poët
ous les comtés de l’Angleterre dont la vie, dans son ensemble, ne pût ressembler à la sienne. La vie de Livingstone est la vie de
66 (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »
Bleue ? Or, Margiste a sa fille Aliste, suivante de Berte, Aliste qui ressemble à Berte mieux qu’un peintre ne saurait la peindre
te, leur fille, est ici ? » La situation de cette pauvre Berte égarée ressemble extrêmement à celle d’Una dans Spencer, de la vie
67 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Le théâtre annamite »
re collées sur les yeux, et je ne sais quoi sous sa robe, qui le fait ressembler à une naine enceinte. Ce magot sautèle d’une patt
de leurs mains devient un sujet de dégoût et d’effroi. Elle les fait ressembler à des pattes de lézard. Elle donne la sensation d
68 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
numents écrits s’enrichit ainsi d’un monument de plus. Ce monument ne ressemblait à aucun autre ; les poëtes coloristes comptèrent
oran ; je l’ai vu haut et menaçant comme un rocher de glace. Sa lance ressemble à ce vieux sapin ; son bouclier est aussi grand q
is toi, tu es blanche comme la neige de ces bruyères, et ta chevelure ressemble aux vapeurs qui couronnent le sommet du Cromla, l
st, dit-il, ce murmure qui vient roulant le long de la colline et qui ressemble aux sourds bourdonnements des insectes du soir ?
e : son pied frappe et fait retentir la terre ; sa crinière flottante ressemble aux ondes de ce torrent de fumée qui roule sur le
oiles reparurent. » « Telle était l’intrépidité de ma race, et Calmar ressemble à ses ancêtres. Le danger fuit l’épée du brave, l
Laisse-moi réveiller le roi de Morven, lui qui sourit au danger : il ressemble au radieux enfant du ciel lorsqu’il se lève et di
r de lui, debout, appuyé sur sa lance et gardant un morne silence, il ressemblait dans sa taille gigantesque à un chêne antique des
z, dit le roi, comme l’armée de Loclin se partage sur la plaine ; ils ressemblent à une forêt de chênes à demi dévastée par l’incen
69 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143
réel, le héros anonyme de ce récit, où l’on ne nomme personne, et qui ressemble au linge démarqué des suicidés ou des criminels,
importent les descriptions plus ou moins réussies de cette femme qui ressemble à un portrait de Rubens : ce que nous cherchons e
ue toutes les révoltes du cœur et ses imbéciles divorces ! Les amants ressemblent aux gouvernements provisoires des révolutions. Il
qui mériterait bien, par parenthèse, de s’appeler Fanny, car elle lui ressemble horriblement, si ce n’est pas elle. Il y a souven
que Fanny descend de l’Amaury de Volupté. Toujours est-il que rien ne ressemble plus au romantisme qui se lève que le romantisme
tive poétique en prose. Il restera auprès de M. Dumas fils, auquel il ressemble plus qu’à lord Byron, et auquel il fait bien de d
70 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Baudelaire, Œuvres posthumes et Correspondances inédites, précédées d’une étude biographique, par Eugène Crépet. »
sont aujourd’hui connues et aimées que d’un petit nombre de lettrés, ressemblent déjà par endroits, sinon à des « fleurs du mal »,
us les avions sous les yeux telles qu’elles ont été, qui sait ? elles ressembleraient peut-être à une bande de trottins, de bonnes et d
soler de Voltaire, de Béranger, de M. Thiers, et des esprits qui leur ressemblent . Et réciproquement. 1. Feuilleton climatique de
71 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
royaume de Dieu est fait : 1° pour les enfants et pour ceux qui leur ressemblent  ; 2° pour les rebutés de ce monde, victimes de la
le, qui est, entre tous les essais de fondation religieuse, celui qui ressemble le plus au mouvement galiléen, se passa tout enti
communion délicate, fine et tendre avec la vie universelle, a le plus ressemblé à Jésus, fut un pauvre. Les ordres mendiants, les
72 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »
ont ni meilleurs ni plus mauvais que tous ces romans de femmes qui se ressemblent , comme les gravures de mode se ressemblent. On le
es romans de femmes qui se ressemblent, comme les gravures de mode se ressemblent . On les lit, et je les ai lus sur leurs titres. M
et puis, qui s’en va… Le vieux xixe  siècle, — car le voilà vieux, — ressemble au vieux célibataire, qui souffre qu’une femme so
73 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La Chine »
, quoiqu’on en ait immensément parlé, de ce peuple magot et falot qui ressemble aux visions produites par l’opium qu’il fume, et
rite le petit salut de la critique en passant, il ne faut pas qu’elle ressemble au pêle-mêle des numéros d’un sac de loto qu’un e
and’chose, pourtant, de ce quaker Oriental, dont la haute philosophie ressemble à une Civilité puérile et honnête… Et c’est ainsi
74 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XI. MM. Mignet et Pichot. Charles Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Yuste. — Charles V, chronique de sa vie intérieure dans le cloître de Yuste » pp. 267-281
oire, cette vieille et étonnante Espagne, des grandeurs de choses qui ressemblent aux mystérieux colosses de l’Égypte, et des grand
n, plus haute et plus satisfaisante que des détails biographiques qui ressemblent à des rayons brisés, né reçoit d’ailleurs de déme
e qu’il faut regarder en plein visage pour le pénétrer. Charles-Quint ressemble beaucoup à cette colonne mystérieuse qui guidait
75 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Sabran et le chevalier de Boufflers »
ume, et avant de l’avoir lu vous aurez déjà l’idée d’une femme qui ne ressemble aux femmes de son siècle ni par les passions, ni
xtravagant de ce temps de plaisir et de renversement où les duchesses ressemblaient à des courtisanes et les courtisanes à des duches
e, je ne connais point, dans tout le xviiie  siècle, un sentiment qui ressemble à l’amour de Madame de Sabran pour Boufflers, à c
76 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Edgar Quinet »
e ne nommerai pas. Cette prose de Quinet, si elle avait des rimes, ne ressemblerait -elle pas d’une manière frappante aux vers de Vict
crânes : « Certainement, — dit-il, en ce chapitre gorgé d’erreurs qui ressemblent à des folies, — certainement ! le crâne était tou
ever enfin cette grosse caisse… La Création est un pauvre livre. Elle ressemble à celle des Indiens, qui mettent le monde sur un
77 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321
siècle. Ce sage conteur, qui s’appelle providentiellement Le Sage, ne ressemble guères, par exemple, à cet autre conteur à tous c
ck ou de Piccini, auxquels cette plume, sans éclat et sans vibration, ressemble si peu ! Assurément, France est trop un homme d’a
dures, ce ne doit pas être avec le sourire d’une ironie sceptique qui ressemble à de l’indulgence ; ce n’est pas à l’huile qu’on
78 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Edmond About » pp. 91-105
! En ceci, M. About, si différent, par le talent, de M. Flaubert, lui ressemble . L’homme du lâché ressemble à l’homme de la séche
érent, par le talent, de M. Flaubert, lui ressemble. L’homme du lâché ressemble à l’homme de la sécheresse et de la lime. Tous de
nt pas impossibles. L’honnêteté du médecin qui maquignonne le mariage ressemble à la fierté de celle qui l’accepte. Rien n’est sa
79 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Prosper Mérimée. » pp. 323-336
mporte. Seulement, n’oublions pas cette particularité : si M. Mérimée ressemblait à la plupart des esprits de son temps (j’excepte
temps (j’excepte Balzac) par le manque d’originalité intrépide, il ne ressemblait nullement aux autres esprits de cette époque arde
e pour l’imagination ! à une certaine hauteur, toutes les sociétés se ressemblent . Quand on dit littérature française, littérature
80 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
politique toute pure, sans la galanterie ou sans rien du moins qui y ressemble par la grâce, la femme politique âpre, active, ar
cas de dire : qui veut trop prouver ne prouve rien. La vieillesse qui ressemble au groupe d’Ariane, c’est comme Lamennais tout à
essemble au groupe d’Ariane, c’est comme Lamennais tout à l’heure qui ressemblait à Clorinde ; j’appelle cela un manque de goût. Ce
icates. Elle en fait quelque chose d’essentiellement à part et qui ne ressemble pas à ce que le commun des gens entend sous ce no
81 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite.) »
la prose : et le voilà obligé de juger des tragédies modernes qui ne ressemblent plus au Cid et qui se ressemblent toutes, des com
juger des tragédies modernes qui ne ressemblent plus au Cid et qui se ressemblent toutes, des comédies applaudies du public, et qui
descriptions sont arides comme des cartes de géographie : l’Indoustan ressemble à l’Europe ; la physionomie n’y est pas. ». Mais
s comme une gorge de pigeon. D’autres croupes bizarrement chiffonnées ressemblaient à ces étoffes des anciens tableaux, jaunes d’un c
82 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
ant. Ou, sinon précisément une « morale », quelque chose du moins qui ressemblât à cela. Mais la vie individuelle peut en général
qui existe par lui-même. De plus, c’est un miroir dont la courbure ne ressemble exactement à celle d’aucun autre, et qui déforme
evêt en passant par chacun de nous la grande voix de l’humanité. Nous ressemblons plus ou moins à tout le monde, nous ne ressemblon
e l’humanité. Nous ressemblons plus ou moins à tout le monde, nous ne ressemblons entièrement à personne. L’originalité varie beauc
83 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Éloges académiques de M. Pariset, publiés par M. Dubois (d’Amiens). (2 vol. — 1850.) » pp. 392-411
imple. Mais la simplicité de Fontenelle, dans sa rare distinction, ne ressemble à nulle autre : c’est une simplicité tout exquise
qui deviennent ici les qualités de Pariset. Il y a quelqu’un à qui il ressemble bien plus qu’à Massillon, c’est Garat, le beau di
re bien appris, de sourire et d’applaudir. Pourtant, de telles grâces ressemblent trop à ces fausses beautés poétiques par lesquell
ns le sage esprit de Cuvier. » Et c’est précisément parce que rien ne ressemble moins au procédé de Cuvier, que, dans un éloge de
84 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
es moins importants. — VII. Beaucoup d’espèces des plus grands genres ressemblent à des variétés en ce qu’elles sont étroitement, m
s un solide argument. VII. Beaucoup d’espèces des plus grands genres ressemblent à des variétés en ce qu’elles sont étroitement, m
oyenne, sont en train de se former, beaucoup des espèces déjà formées ressemblent encore en une certaine mesure à des variétés : ca
pèces qui sont très voisines de quelque autre, et qui sous ce rapport ressemblent à des variétés, ont aussi fort souvent une extens
85 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
n écartent en étant supérieurs ou inférieurs à elle, mais doivent lui ressembler et sont de purs monstres d’imagination s’ils ne l
nt lui ressembler et sont de purs monstres d’imagination s’ils ne lui ressemblent pas. Vous avez donc les éléments nécessaires et s
pas exister ; car pour être conçu comme pouvant exister, il faut déjà ressembler à quelque chose. Tout ce que je viens de dire est
st presque absolument étranger et indifférent aux temps où il vit. Il ressemble à Montaigne et, tout compte fait, c’est préciséme
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
ervalle qui sépare l’aversion et le dégoût, du penchant à imiter et à ressembler . Que pouvaient sur elles ces tableaux satiriques
oi qu’il en soit, la vanité de la haute bourgeoisie qui veut toujours ressembler à la cour, finit par imiter à la longue sa réserv
87 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 169-178
érature, espece d’hommes qu’on peut diviser en deux classes : les uns ressemblent à ces peuples imbécilles qui croyoient leurs Orac
bles, pour quelques prédictions justifiées par le hasard : les autres ressemblent aux Prêtres de ces mêmes idoles, qui profitoient
88 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
leurs poignards, il ne pouvait manquer de les voir. — S’il n’eût pas ressemblé à mon père endormi, je m’en serais chargée. — Mon
 ! — Donnez-moi ces poignards. Ceux qui dorment, ceux qui sont morts, ressemblent à des figures peintes : il n’y a que l’œil de l’e
dernier tenant un miroir dans sa main. Banquo les suit.) MACBETH. Tu ressembles trop à l’ombre de Banquo ; à bas ! ta couronne br
rcle d’or, tes cheveux sont pareils à ceux du premier. — Un troisième ressemble à celui qui le précède. Sorcières impures, pourqu
s, finis, court flambeau : la vie n’est qu’une ombre ambulante ; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s’agite sur le thé
s, pas plus qu’entre les deux peuples. Ce sont deux saisons qui ne se ressemblent pas et qu’il faut également admirer. Molière, qui
e se ressemblent pas et qu’il faut également admirer. Molière, qui ne ressemble à rien dans l’antiquité comique, rend en vers pla
89 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »
ru et tout nu est l’art ; je pense que les portraits au daguerréotype ressemblent … — C’est un paradoxe ! cria Florissac. — Je pense
t ce qui fait qu’une rue, un café, un salon, une femme d’à présent ne ressemblent pas, extérieurement, à une femme, à un salon, à u
ilomène, Germinie Lacerteux, Renée Mauperin et même Madame Gervaisais ressemblent davantage à ce qu’on entend d’ordinaire par un ro
omme avili, abruti, fini. Une remarque en courant. Les deux sujets se ressemblent passablement. MM. de Goncourt ont éprouvé par deu
ce coup de tête est fort inattendu, qu’il y a là je ne sais quoi qui ressemble à une lâcheté et qui s’accorde mal avec le caract
rouge : Masson, qui est sans doute Théophile Gautier ; Boisroger, qui ressemble à Banville ; Franchemont, qui rappelle Barbey d’A
la construction qui fait douter si ce sont les vols ou les ailes qui ressemblent à des atomes de bonheur, ainsi que pouvant se rat
90 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fort, Paul (1872-1960) »
ballades et veut en faire encore, en faire toujours. Ces ballades ne ressemblent guère à celles de François Villon ou de M. Lauren
uère à celles de François Villon ou de M. Laurent Tailhade ; elles ne ressemblent à rien. Typographiées comme de la prose, elles so
91 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIII. Des panégyriques en vers, composés par Claudien et par Sidoine Apollinaire. Panégyrique de Théodoric, roi des Goths. »
e couvrait l’enfance du prince. On peut dire qu’Honorius et son frère ressemblaient aux idoles des Indes, dont la réputation dépend d
e je l’ai dit, est parvenu jusqu’à nous ; mais ces sortes de lectures ressemblent aux voyages des antiquaires parmi des ruines. On
92 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
bronze ; c’est un bas-relief. De loin, les portraits de Lesdiguières ressemblent à ceux de Louis XIII ; mais, en approchant, la fi
plus bientôt qu’un petit monstre odieux, impossible, un scélérat qui ressemble à un Robespierre jeté dans la vie civile et dans
trop. Je sais bien que Beyle a posé en principe qu’un Italien pur ne ressemble en rien à un Français et n’a pas de vanité, qu’il
e Metternich : Beyle n’y avait jamais pensé. On ne peut d’ailleurs se ressembler moins que Beyle et M. de Balzac. Ce dernier était
93 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
et l’art, il forma sa gloire. La nature l’avait fait ainsi, et il ne ressemblait , par certains côtés essentiels, à nul autre des é
 : « Je suis dessous, me voilà ! » L’homme des Mémoires d’outre-tombe ressemble extraordinairement à celui de l’Essai, mais il n’
re-tombe ressemble extraordinairement à celui de l’Essai, mais il n’y ressemble pourtant qu’avec cette différence que, dans l’int
il y disait avec ce qu’il a dit depuis dans ses Mémoires : rien ne se ressemble moins. Je n’en indiquerai qu’un tout petit exempl
94 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Marguerite, reine de Navarre. Ses Nouvelles publiées par M. Le Roux de Lincy, 1853. » pp. 434-454
rite de Valois, la première des trois Marguerites du xvie  siècle, ne ressemble pas tout à fait à la réputation qu’on lui a faite
, Monseigneur, vous seriez ébahi de les entendre. La petite Margot me ressemble , qui ne veut être malade ; mais ici, m’a-t-on ass
ait faire si l’on prenait à la lettre les éloges du temps. Marguerite ressemble beaucoup à son frère. Elle a le nez légèrement aq
a fui ; il y a, jusque dans nos plaisirs, un acharnement qui les fait ressembler à des affaires ; la paix elle-même est sans trêve
95 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IV. La littérature et le milieu psycho-physiologique » pp. 126-137
ns ses bras, on balbutiait, on pleurait, on était dans un trouble qui ressemblait à l’amour le plus passionné ». Eh bien ! les plus
llisson, ce qui fait répéter aux plaisants le dicton connu : « Qui se ressemble s’assemble ». On cite encore, en ce temps-là, des
corps en font un autre et, ma tête se penchant sur mon estomac, je ne ressemble pas mal à un Z. J’ai les bras raccourcis aussi bi
96 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91
débute très jeune, avant de devenir tout à fait des qualités, peuvent ressembler à des défauts. Ainsi la confiance en sa propre id
certitude dans l’affirmation, avant d’être de l’autorité réelle, peut ressembler à de la témérité. Je mentirais à ma pensée si je
quarante-deux à cinquante-six ans. Observation large et juste, et qui ressemble à une loi ! bien de vivants exemples, autour de n
97 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXII. La comtesse Guiccioli »
st dit ici a été dit ailleurs sur le grand poëte anglais, dont la vie ressemble à ces fragments sublimes interrompus du Giaour, p
s vaillant que le génie de Mme de Staël… C’était un genre de cœur qui ressemblait à son genre d’esprit. Un jour, elle avait voulu a
cite partout. Elle le délaye, en y mêlant tout le sucre d’un cœur qui ressemble à une canne à sucre, et des vanités de femme flat
98 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »
ls des circonstances, comme Napoléon, ç’a été sa seule manière de lui ressembler , car il n’était guère besoin de génie pour devine
des Deux Mondes fût revêtue, en tous ses articles, d’un uniforme qui ressemblait à l’habit des pauvres dans certains hôpitaux, et
ier pas qui coûte aux gens modestes. En ces incroyables Mémoires, qui ressemblent à un conte… des Mille et une Nuits, Véron se drap
99 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
recommencer l’histoire de ce qui n’est plus, ou bien c’est l’y faire ressembler . Le P. Theiner, qui est un prêtre, le P. Theiner,
a révolution romaine et de toutes les autres révolutions qui ont fait ressembler l’Europe à la terre rompue d’un volcan, pour que
ité pratique de leur génie et leur sentiment de la réalité politique, ressemblassent peu aux chefs aveugles et sourds d’une société mo
100 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre III. De la sécheresse des impressions. — Du vague dans les idées et le langage. — Hyperboles et lieux communs. — Diffusion et bavardage »
mne ; et Dorilas, contre qui j’étais, a été de mon avis. Que de gens ressemblent au marquis de Molière ! Ils ont trois ou quatre m
e daubait volontiers, là et ailleurs. Il ne faut pas croire qu’on lui ressemble , parce qu’on déchire ses amis et connaissances ;
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