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1 (1739) Vie de Molière
comédie à la mode ; et il y avait plus de sociétés particulières qui représentaient alors, que nous n’en voyons aujourd’hui. Poqueli
itulée Artaxerce, d’un nommé Magnon, et imprimée en 1645, qu’elle fut représentée sur l’Illustre Théâtre. Ce fut alors que Poqueli
emière pièce régulière en cinq actes qu’il composa, fut l’Étourdi. Il représenta cette comédie à Lyon en 1653. Il y avait dans cet
IV ; Monsieur le présenta au roi et à la reine mère. Sa troupe et lui représentèrent la même année devant leurs Majestés la tragédie d
donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en province. La mode de représenter ces petites farces après de grandes pièces était
de vils bouffons, qui étaient les modèles de nos Jodelets ; et on ne représentait que le ridicule de ces misérables, au lieu de jou
r bien vu la cour et Paris, et bien connu les hommes, que Molière les représenta avec des couleurs si vraies et si durables. Les c
Menteur. LE DÉPIT AMOUREUX, Comédie en vers et en cinq actes, représentée au théâtre du Petit-Bourbon, en 1658. Le Dépit a
assuré, soit en tragique, soit en comique, à ces sortes de scènes qui représentent la passion la plus chère aux hommes dans la circo
LES, Comédie en un acte et en prose, jouée d’abord en province, et représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du P
le estimait. LE COCU IMAGINAIRE, Comédie en un acte et en vers, représentée à Paris le 28 mai 1660. Le Cocu imaginaire fut j
E, OU LE PRINCE JALOUX, Comédie héroïque en vers et en cinq actes, représentée pour la première fois le 4 Février 1661. Molière
l’auteur. L’ÉCOLE DES MARIS, Comédie en vers et en trois actes, représentée à Paris le 24 Juin 1661. Il y a grande apparence
a plaisanterie. LES FÂCHEUX, Comédie en vers et en trois actes, représentée à Vaux devant le roi, au mois d’Août,  et à Paris
comédie, qui fut, comme il le dit dans la préface, faite, apprise et représentée en moins de quinze jours. Il n’est pas vrai, comm
e servir. L’ÉCOLE DES FEMMES, Comédie en vers et en cinq actes, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 26 D
ITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMMES, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 1er
L’IMPROMPTU DE VERSAILLES, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Versailles le 14 octobre 1663 et à Paris le 4 N
imer. LA PRINCESSE D’ÉLIDE, OU LES PLAISIRS DE L’ÎLE ENCHANTÉE, Représentée le 7 Mai 1664, à Versailles, à la grande fête que
sévérité un ouvrage fait à la hâte pour embellir la fête. On a depuis représenté la Princesse d’Élide à Paris ; mais elle ne put a
ipidité. LE MARIAGE FORCÉ. Petite pièce en prose et en un acte, représentée au Louvre le 24 janvier 1664, et au théâtre du Pa
dansa. L’AMOUR MÉDECIN, Petite comédie en un acte et en prose, représentée à Versailles le 15 septembre 1665, et sur le théâ
N JUAN, ou LE FESTIN DE PIERRE. Comédie en prose et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février 1665
théâtre de la rue Guénégaud, et c’est de cette seule manière qu’on le représente aujourd’hui. À la première représentation du Fest
rimée depuis. LE MISANTHROPE, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 4 juin 1666. L’
ère. LE MÉDECIN MALGRÉ LUI, Comédie en trois actes et en prose, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 août 1666.
LE SICILIEN, OU L’AMOUR PEINTRE, Comédie en prose et en un acte, représentée à Saint-Germain-en-Laye en 1667, et sur le théâtr
d plus bouffon et moins agréable. MÉLICERTE, PASTORALE HÉROÏQUE Représentée à Saint-Germain-en-Laye pour le roi au Ballet des
jamais le génie. AMPHITRYON, Comédie en vers et en trois actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 13 janvier 1668
dans son Agésilas. L’AVARE, Comédie en prose et en cinq actes, représentée à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 9 septe
DANDIN, OU LE MARI CONFONDU, Comédie en prose, et en trois actes, représentée à Versailles le 15 de juillet 1668,  et à Paris l
l’auteur au devant du Tartuffe. Les trois premiers actes avaient été représentés à Versailles devant le roi le 12 mai 1664. Ce n’é
ut délivré de la persécution ; il obtint un ordre du roi par écrit de représenter Le Tartuffe. Les comédiens, ses camarades, voulur
n de la troupe, toutes les fois qu’on jouerait cette pièce ; elle fut représentée trois mois de suite, et durera autant qu’il y aur
aut peu de chose pour faire réussir ce qu’on méprise à la lecture. On représenta sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, à la suit
faite et jouée à Chambord, pour le roi au mois de septembre 1669, et représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 novembre de
en cinq actes, faite et jouée à Chambord, au mois d’octobre 1670, et représentée à Paris le 23 novembre de la même année. Le Bour
. LES FOURBERIES DE SCAPIN, Comédie en prose et en trois actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. L
pas ? PSYCHÉ, Tragédie-ballet en vers libres et en cinq actes, représentée devant le roi, dans la salle des machines du pala
défauts. LES FEMMES SAVANTES, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672. C
était appelé aux premières représentations Tricottin. L’acteur qui le représentait avait affecté, autant qu’il avait pu, de ressembl
LES AMANTS MAGNIFIQUES, Comédie-ballet en prose et en cinq actes, représentée devant le roi à Saint-Germain, au mois de janvier
XIV lui-même donna le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’on représentât deux princes qui se disputeraient une maîtresse,
sirs de la société et ceux que donnent les beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière, n’est point un fou ridicule, tel qu
LA COMTESSE D’ESCARBAGNAS, Petite comédie en un acte, et en prose, représentée devant le roi à Saint-Germain, en février 1672, e
LE MALADE IMAGINAIRE, En trois actes, avec des intermèdes, fut représenté sur le théâtre du Palais-Royal le 10 février 1673
à la profession de comédien. Ils étaient honorés dans Athènes, où ils représentaient de moins bons ouvrages. Il y a de la cruauté à vo
core avec empressement aux tragédies de Racine lorsqu’elles sont bien représentées  ? C’est que la peinture de nos passions nous touc
2 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
t comme j’ai ici affaire à des œuvres exemplaires, comme ces galeries représentent une sélection de nos meilleurs artistes, il est i
unes de ces œuvres, ce qui me frappe, c’est la beauté même de l’objet représenté , comme dans cette Vénus aux chairs blondes, aux f
qui me charmerait, quand je ne ferais même pas attention à ce qu’elle représente , par la seule suavité des tons, et qui produit su
a même manière et au même degré que les objets réels. Ils ne sont que représentés . Voilà qui est singulier à coup sûr. Je crois bie
à la convention essentielle de l’art. Tout ce qui est réellement ici représente quelque chose. Tout ce que je crois voir ici est
ement ici représente quelque chose. Tout ce que je crois voir ici est représenté par quelque chose. Partout l’illusion, au sens pr
oilà un arbre, voilà un ruisseau, comme si j’avais devant moi l’objet représenté . Le plus souvent je garde à la fois ces deux impr
résentation des choses, mais le plus souvent ces choses, qu’elle nous représente , n’ont jamais existé que dans le cerveau de l’art
doute composés ; ils ont été peints d’après une vision mentale qu’ils représentent  : tels ce Demont et ce Pointelin. Voici maintenan
omie qu’elle lui fournissait ; mais cette scène même, telle qu’il l’a représentée , certainement il ne l’a pas vue : ces attitudes,
. Faut-il continuer cette sorte de démonstration sur les tableaux qui représentent quelque scène historique ? Il est trop évident qu
oublié. Ces effigies évoquaient avec tant de force l’idée de l’objet représenté , qu’un peu plus et nous aurions cru l’avoir vraim
dions des œuvres de style tout différent ; pensons à un art qui n’est représenté ici que par quelques spécimens exquis, mais en no
qu’il y ait quelque chose. Sur la couverture d’un livre nous verrons représentées des agrafes et des ferrures. Une table de marquet
drupède se promenant du haut en bas d’un mur : donc vous ne devez pas représenter des quadrupèdes sur vos murs. Vous devez affecter
physionomie de leurs œuvres, nous avons achevé de nous en convaincre. Représenter , créer, n’est-ce pas toute l’imagination ? Nous l
Les imaginatifs sentent plus fortement les choses parce qu’ils se les représentent avec plus de vivacité. Leurs sentiments s’exalten
qui tombe du toit. C’est cela qu’il faudrait faire à la lettre, pour représenter certains spectacles de la nature. Il est des effe
loisir, la mémoire pittoresque est indispensable. L’objet que je veux représenter est là, devant moi. Je n’ai qu’à en transporter l
des ébauches de forme humaine. Considérant une figure géométrique qui représente par exemple un cube, on supposera qu’elle représe
géométrique qui représente par exemple un cube, on supposera qu’elle représente une boîte creuse, et passant d’une hypothèse à l’
où je reconnais, dans un bloc de marbre ou un tableau, l’intention de représenter une chose déterminée, je ne la vois plus des même
ien que notre imagination y mette du sien, pour y reconnaître l’objet représenté . Nous n’avons conscience de faire aucun effort po
riolée de taches multicolores, sans même avoir l’idée que cela puisse représenter quelque chose. Quand nous sommes bien entrés dans
gination : vous croirez le percevoir, quand vous ne ferez que vous le représenter . Quelquefois le sculpteur, par un ingénieux artif
s, et ce que vous vous efforcez d’y voir, c’est l’objet même qu’elles représentent , tel qu’il vous apparaîtrait dans la nature. Alor
semblera plus qu’à peine bleuâtre, quand nous aurons compris qu’elle représente une ombre portée ; ici, où nous croyons voir un s
positif ? Entre la figure peinte en réalité sur la toile et la chose représentée , il y aurait un monde. Dans le décor, l’illusion
ur se contentera de l’illusion atténuée, celle qui nous invite à nous représenter les choses sans nous faire croire un instant que
ales, on peut dire qu’ici tous les modes du mouvement sont idéalement représentés . Ces illusions sont peut-être le principal attrai
les yeux avec ses lignes précises qui délimitent la forme de l’objet représenté  ; il ne nous reste donc plus qu’à compléter ces i
nt de simples images qu’il faut amener à la réalité. Essayons de nous représenter les diverses phases de ce travail et d’assister e
s dimensions adoptées ? D’instinct le dessinateur, comme les enfants, représentera plutôt les choses à une échelle assez réduite. Ma
s formes, et pourtant nous ne les voyons pas ressortir. Peintres, ils représenteront la profondeur sans nous en donner l’impression ;
ôté d’un dessin d’Ingres, la différence sautera aux yeux. Veulent-ils représenter un mouvement ? Peu leur importe dans quel sens ce
que dans la figure qu’il trace il aperçoit en présence réelle l’objet représenté . Aussi jamais sa pointe ne porte-t-elle à faux et
ique. Figurez-vous le plus nettement possible l’objet que vous voulez représenter , et peignez sur cette vision même, en vous appliq
tonnez de cet invraisemblable écart entre le modèle et la copie. Mais représentez -vous l’artiste au travail ; en le supposant très
in et jusqu’aux accidents de l’exécution prend un sens objectif, vous représente quelque chose. Mais il vous a fallu un effort, qu
out le contenu d’une œuvre d‘art quand nous avons constaté ce qu’elle représente  ? Voici une figure humaine, voici un paysage, voi
et rétabli autant que faire se pouvait l’apparence visible de l’objet représenté . Est-ce là tout ? L’œuvre n’a-t-elle rien de plus
? L’œuvre n’a-t-elle rien de plus à nous dire ? Rien de plus, si elle représente platement un objet vulgaire. Mais si elle a été c
roît de charme. Elle nous parlera de mille choses qui ne peuvent être représentées , n’étant pas visibles, mais exprimées seulement.
inspiration. Ne dessiner que sur une intense vision de la nature ; se représenter chaque fleur dans son milieu naturel, l’iris jaun
Enfin nous arrivons aux œuvres dans lesquelles la figure humaine est représentée seule ; et je dis que malgré les apparences c’est
. Voici une œuvre. Je la regarde sans phrases. Je constate ce qu’elle représente , ce qui peut se faire sans s’halluciner. Je vérif
Le symbolisme, au sens le plus large du mot, est simplement l’art de représenter une chose par une autre. Quand le peintre nous, m
s yeux ne doit plus être prise au sens propre, elle n’est là que pour représenter d’autres images trop légères pour être fixées sur
ncrète et matérielle : il emploie un symbole. De même le musicien qui représente la chute de Phaéton dans l’espace par un écroulem
éviter le vertige. I. Correspondance des sensations Que peut-on représenter avec la couleur, j’entends la couleur indépendamm
la main exercée, mais l’imagination impressionnable, le pouvoir de se représenter vivement les choses, le sentiment de la nature ;
oduire littéralement, et leurs diverses qualités sensibles qu’il veut représenter , il faut que nous trouvions une correspondance ;
u’il a devant lui, s’en remettant à notre imagination du soin de nous représenter le reste. Non, il insistera sur les teintes qui s
’à nous amener au goût quelque chose de sa saveur acide. S’agit-il de représenter la gelée blanche, il cherchera sur sa palette les
ndre les sensations d’un jeune Flamand fumant sa première pipe. Il le représentera , cela va sans dire, tout pâle, accoudé à une tabl
harmonie entre la tonalité de son coloris et le caractère des objets représentés . Soit un tableau de fleurs que nous devons sentir
légèreté, lourdeur, etc., pourront servir à exprimer dans les objets représentés une qualité correspondante. Et c’est en effet par
véritables métaphores que le peintre s’exprime, quand par exemple il représente par des tons frais à l’œil un objet qui doit para
du spectateur ne peut manquer d’être entendu. Je serai tout prêt à me représenter des sons, et le peintre n’aura plus qu’à colorer
harmonies s’impose : je parle des cas où le son et la musique mêmes, représentés par quelque figure allégorique, sont le sujet pri
figure allégorique, sont le sujet principal du tableau. Si l’on veut représenter les Voix du tocsin s’élançant de leur tour et jet
a palette pour nous rendre les rêveries d’un Mozart, l’assombrir pour représenter celles d’un Beethoven, et qu’il montrerait bien p
oven, et qu’il montrerait bien peu d’intelligence symbolique, ayant à représenter la Muse de Berlioz, s’il la faisait aussi incolor
ns pas tout à fait du même ton. Demandez au peintre pourquoi, voulant représenter cette matinée d’hiver, il a fait ses ombres si bl
gaiera sa couleur pour peindre des scènes joyeuses, l’assombrira pour représenter la douleur ou la misère. Ce n’est qu’un artifice
nous pénètre, se mêle et s’ajoute à l’émotion que nous donne la scène représentée  ; là encore notre esprit et notre œil se mettent
eur pourra traduire d’une certaine manière le caractère du personnage représenté . La nuance de nos vêtements, quand elle n’est pas
, elle aura une valeur d’indication. Il est des personnes qu’on ne se représente pas habillées en rouge hardi, d’autres qu’on ne v
ement ! Faites un échange entre les deux personnages, essayez de vous représenter l’un revêtu du costume de l’autre, ce sera une di
ées que nous exprimons si aisément par la parole. Ses tentatives nous représenteront assez bien la genèse du symbolisme ; car telle es
r exemple typique Le symbolisme le plus intelligible est celui qui représente toute une catégorie d’images par un exemple typiq
avec leurs travaux caractéristiques. À Amiens, par exemple, Mars est représenté par un paysan qui, d’un effort obstiné, bêche et
éternels. Sans doute, c’est le paysan de France que l’artiste a voulu représenter , mais c’est aussi l’homme de tous les temps courb
bration. II. Symbolisme par personnification D’autres symboles représentent les choses par une personnification. Reprenons un
Tandis que les hommes armés qui vont le glaive haut d’un si bel élan représentent par exemple typique le départ pour la frontière,
départ pour la frontière, la figure volante qui plane au-dessus d’eux représente en le personnifiant l’appel aux armes, le cri de
e tout un peuple au combat. Dans le tableau de Prud’hon, le Crime est représenté par un assassin qui fuit, tandis que la Justice e
te, les yeux clos, tandis que dans sa sombre chevelure elle entraîne, représentés en images saisissantes, le crime, la souffrance,
us compliqués. Il ne faudrait pas mettre un sculpteur au défi de nous représenter en images plastiques cette idée, assez peu sculpt
er. Que disent à notre imagination ces innombrables effigies qui nous représentent l’Amour, la Sagesse, l’Inspiration poétique, le G
l’élégance de ses formes, la sérénité de son triomphe. Mais que vous représente-t -il ? Rien de la nature. Rien de la puissance qu’i
e par transposition, le plus hardi de tous, celui dans lequel on nous représente la chose à laquelle on veut nous faire penser par
matériel. Cette figure a donc deux significations superposées ; elle représente une chose qui en représente une autre ; sa vertu
nc deux significations superposées ; elle représente une chose qui en représente une autre ; sa vertu suggestive est ainsi élevée
utre. À la rigueur toute chose, par convention préalable, pourrait en représenter une autre. Il serait même assez facile de combine
irement une fois pour toutes. On conviendrait par exemple qu’une rose représentera l’action de marcher, un palmier la fièvre, un mar
es associations, qui peuvent le mieux évoquer le souvenir de la chose représentée . Au reste l’artiste n’a pas grand effort à faire
’emblème soit employé non seulement pour désigner, mais vraiment pour représenter la chose. Un personnage historique, une ville, un
e, une ville, un peuple sera figuré par ses armoiries, Louis XII sera représenté par son porc-épic, Anne de Bretagne par son hermi
eux de retrouver les étapes de cette métamorphose ; ainsi la chouette représentera la sagesse parce que, d’une manière ou de l’autre
deux termes de la comparaison sont de même ordre, comme lorsque l’on représente le soleil par une roue. Mais le plus souvent, car
a toute sa raison d’être, une idée d’ordre intellectuel ou moral sera représentée par une image sensible : ainsi l’Esprit saint par
iation d’idées, l’éclat, la coloration, la sonorité des objets qu’ils représentent , le caractère moral des sentiments qu’ils exprime
omme, c’était l’Incarnation, ou saint Mathieu, ou la Raison ; le Veau représentait la Passion, ou saint Luc, ou l’Abnégation, etc. O
me, à la ne puissance, en convenant que les images qu’il nous suggère représenteront elles-mêmes par métaphore d’autres images, celles
mer, ils les retrouvent sans peine dans le symbole par lequel ils les représentent  ; ils vont par une pente toute naturelle de l’idé
suggère : vous obtiendrez ainsi une sorte d’illustration bizarre, qui représenterait assez bien, en images visuelles, la pensée du poè
ieux, dans l’attente du mot révélateur qui donnerait enfin à la scène représentée un sens quelconque ; nous nous avancerons à loisi
Dans le papier peint qu’il intitule Corona vitæ, Walter Crane entend représenter symboliquement « une vie pleine, ample et riche,
ence, c’est-à-dire la précision : ces images éclatantes mais confuses représenteraient plutôt le rêve d’un illuminé, les songes de l’Alc
ion ? Ici il faut s’attendre à quelques résistances. La faculté de se représenter vivement et nettement les choses est à ce point i
prendre plaisir à dessiner ou modeler dénote une aptitude innée à se représenter idéalement les formes ; et cette faculté, étant m
s féconds en impressions esthétiques. Faisons-nous même une loi de ne représenter que ce que nous estimons beau en soi, et digne qu
règle n’est-elle pas un peu sévère, nous demandera-t-on ? Que l’objet représenté ait existé ou non, peu nous importe au fond, pour
vrai. Nous maintiendrons donc en toute rigueur notre règle de ne rien représenter que d’après nature, puisque l’artiste ne saurait
e spectateur est-il déconcerté devant cette image d’objets très réels représentés sous un aspect tellement surnaturel qu’on serait
s plates, ni comme cerné d’un trait noir. Donc ces diverses façons de représenter un visage sont fausses, et de telles conventions
e fantaisie, des choses passées, lointaines ou irréelles ; et ils les représentent telles qu’ils se les figurent, avec les simplific
brusquement au vrai. De nouveaux artistes viennent, qui s’avisent de représenter les choses comme ils les voient ; et ces œuvres,
l’objet a de valeur propre et de dignité, plus il est digne qu’on le représente exactement. Il est dans le monde des choses si be
ous fait plaisir. Nous avons une faculté dont la fonction est de nous représenter les choses, et qui veut s’exercer. Mais si cette
es peuvent produire de loin semblable effet. — Soit encore un arbre à représenter . Il est tout à fait impossible de peindre le feui
ou moins ingénieux pour rendre ce que nous ne pouvons matériellement représenter , une fine et souple chevelure de femme, une barbe
’autre ? Il faudra que l’on s’ingénie. Cette différence de ton, on la représentera par des hachures plus ou moins serrées, par des n
ionnels que l’artiste s’assimile dans ses années d’apprentissage. Ils représentent une somme considérable de découvertes de détail,
s tournures, des mouvements de phrase, des cadres tout préparés. Cela représente son acquis. Mais il ne peut s’en contenter. Dans
nergique : car il va jusqu’à la vision concrète, intégrale de l’objet représenté  ; les images ont ici leur maximum de consistance
ent un rôle. L’animal ne tient pas la pose. L’œuvre d’art qui nous le représente dans la vérité de ses mouvements et de ses attitu
ail de l’invention plastique. III. Le corps humain S’agit-il de représenter le corps humain ? Le procédé d’invention sera exa
qui doit être un peu poussée d’exécution. Si un illustrateur qui veut représenter à la manière de Callot le fourmillement du popula
oile, que ce marbre, où je veux voir une sorte de création plastique, représente tout simplement telle jeune femme bien connue dan
Non, répondrai-je, car ce n’est pas cette femme que l’artiste a voulu représenter . Ce qu’il a vu en elle, ce qu’il a figuré, ce n’e
par l’habitude de la convention. Il y a chance pour qu’un mouvement, représenté d’imagination dans une improvisation rapide, ou b
ire, elles sont à peine vivantes, elles ne valent pas la peine d’être représentées . Entre les innombrables spécimens d’humanité réel
ou possibles, l’artiste fait forcément un choix, puisqu’il ne peut en représenter que quelques-uns : qu’il choisisse donc les plus
voir, et retenir ce qu’il avait vu. Cette œuvre légère et improvisée représente une somme considérable de remarques faites sur le
ées d’un coup ; les plus typiques, parce que l’imagination ne peut se représenter nettement que des formes très caractérisées. L’in
nt ensuite, ajoutant, modifiant, se servant de cette esquisse pour se représenter plus nettement l’objet à rendre et de cette repré
j’étais cet homme, si j’étais ainsi terrifié ; et mon imagination me représentera d’autant mieux le jeu de physionomie correspondan
, comme en témoignent les innombrables effigies dans lesquelles il se représente exprimant des sentiments variés, ici absorbé dans
. On procédera de même pour exprimer un caractère. Soit par exemple à représenter un personnage qui doit avoir un caractère de four
pparaître à l’esprit pendant que je serai dans de telles dispositions représente assez bien le masque cherché. J’ai pris mes exemp
éder au même degré que le romancier ou le poète dramatique, il se les représente en réalité. Il ne cherche pas dans Gall ou Lavate
ans toutes leurs compositions ce souci de la valeur propre de l’objet représenté . Ils rechercheront les attitudes élégantes, les l
orte vers un idéal de plus en plus élevé. Elle cherchera d’abord à se représenter le type de la parfaite beauté humaine ; et puis,
e combien sont vagues d’ordinaire les images par lesquelles nous nous représentons la beauté. Nous nous figurons qu’il suffirait d’u
au s’absorber dans une méditation profonde, il serait incapable de se représenter la beauté parfaite s’il n’avait jamais rien vu d’
faire cette étude sur des modèles aussi beaux que possible. Si, pour représenter une Diane, on nous fournissait un modèle du genre
tte évolution doit correspondre un nouvel idéal. Les anciens nous ont représenté la beauté antique : à nous de trouver la beauté m
ères de la religion en symboles visibles. On leur a donné la tâche de représenter ces hommes qui par leur puissance ou leur saintet
gagné, ont-ils perdu à l’entreprendre ? L’art religieux, qui prétend représenter les choses du ciel, est-il inférieur ou supérieur
r l’impression du divin, on n’a souvent trouvé que le monstrueux. Que représentent ces idoles aux bras multiples, ces femmes aux inn
l’aspect en sera monstrueux, mieux nous devrons comprendre qu’ils ne représentent rien de réel. Dans son dédain des apparences qui
ive. Presque toujours, dans les compositions où la divinité se trouve représentée en même temps que les hommes, on l’a figurée à un
Telle est l’œuvre de Michel-Ange. On peut discuter son parti pris de représenter la grandeur morale de ses personnages par le surn
ntemplation de l’extrême beauté. À coup sûr ces images ne veulent pas représenter un homme, une femme, mais un être supérieur à l’h
avoir été l’idéal de Raphaël et des peintres formés à son école. Pour représenter la divinité du Christ, ils eussent voulu le faire
ises à l’art. Il en est résulté que l’art du moyen âge, qui n’a guère représenté que des saints, est l’art idéaliste par excellenc
ges… L’obligation où les artistes furent, pendant trois cents ans, de représenter des hommes supérieurs à l’humanité a donné à l’ar
eur, une si surprenante énergie, qu’au premier aspect on sent qu’elle représente un être en dehors de l’humanité. — Cette traditio
llu à nous-mêmes une certaine tension d’esprit pour arriver à nous le représenter . Les opérations mentales qu’il nous reste à étudi
r conséquent prenant plaisir à l’exercer. Il ne pourra s’astreindre à représenter les choses telles qu’il les voit ; il se jouera d
ifférence est grande si l’on veut. La convention est dans la façon de représenter les choses, la fantaisie est dans la chose que je
açon de représenter les choses, la fantaisie est dans la chose que je représente . Si je dessine une rose au crayon bleu parce que
la main, je suis dans la convention ; si j’ai vraiment l’intention de représenter une rose bleue, j’entre dans la fantaisie. Comme
tion reçue dans tous les arts d’imitation que l’artiste a le droit de représenter les choses à une échelle arbitraire, en petit ou
en grandeur normale. Nous savons bien qu’une statuette de Tanagra ne représente pas une danseuse lilliputienne, et qu’une statue
putienne, et qu’une statue de Thiers dressée au milieu d’une place ne représente pas un géant. Les sculpteurs et les peintres n’us
e. Dans son Saint Michel, Frémiet a mis sous les pieds de l’archange, représenté en stature plus qu’humaine, un monstre qui évidem
ie encore et par conséquent éloignée. Dans le Laocoon, si le père est représenté , pour mieux équilibrer la composition, à une autr
al ne soient pas hors d’échelle. Bien plus il arrive que deux figures représentées à une échelle différente ne sont pas seulement ju
tions naturelles sont renversées ; c’est la figure principale qui est représentée en petit. Dans mainte composition décorative l’ar
quelque objet reproduit dans ses dimensions normales, des personnages représentés à une échelle très réduite, et tire un effet piqu
on serait tenté de l’amplifier. Ces flots ont trop fière allure pour représenter des vaguelettes clapotant autour d’un galet ; ils
liefs assyriens on voit une longue file de personnages, tous pareils, représentés dans une même attitude ; et cette répétition ryth
. N’y a-t-il pas quelque chose de vraiment génial dans cette façon de représenter les choses par de simples emblèmes, symboles plut
murs, dans les cassures d’un rocher. Au cours d’une promenade, ils se représenteront tout à coup un tableau à faire, une scène fantast
passé lui-même, que l’histoire et l’archéologie nous obligent à nous représenter nettement, prend un dur réalisme ; nous ne pouvon
quer les antiques légendes ; il croit à sa chimère au moment où il la représente , dans la mesure où il faut croire à l’existence d
en leur donnant un sens nouveau. Quand bien même les monstres ne lui représenteraient rien de merveilleux, il prendrait plaisir encore
coratives, par exemple dans ce Grenouillard dont on ne sait plus s’il représente un homme ou un batracien, tant les deux types org
s étudié l’imagination dans sa double fonction artistique, qui est de représenter et de créer. Le pouvoir qu’a l’artiste de se repr
, qui est de représenter et de créer. Le pouvoir qu’a l’artiste de se représenter vivement les choses explique le caractère halluci
pour comprendre les formes d’art les plus opposées : chacune d’elles représente l’expansion spontanée d’une des facultés imaginat
3 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
arrivera à un objet qui tombe sous nos sens ou que nous pouvons nous représenter  ; la définition deviendra alors inutile, on ne dé
n mouton. Et alors, nous devons nous demander s’il est possible de se représenter un point de l’espace. Ceux qui répondent oui ne r
nt de l’espace. Ceux qui répondent oui ne réfléchissent pas qu’ils se représentent en réalité un point blanc fait avec la craie sur
noir fait avec une plume sur un papier blanc, et qu’ils ne peuvent se représenter qu’un objet ou mieux les impressions que cet obje
essions que cet objet ferait sur leurs sens. Quand ils cherchent à se représenter un point, ils se représentent les impressions que
sur leurs sens. Quand ils cherchent à se représenter un point, ils se représentent les impressions que leur feraient éprouver des ob
sion. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit ; il ne suffit pas de se représenter un point, il faut se représenter tel point et avo
u’il s’agit ; il ne suffit pas de se représenter un point, il faut se représenter tel point et avoir le moyen de le distinguer d’un
être discernés. Il faut donc que nous sachions dans certains cas nous représenter tel élément et le distinguer d’un autre élément.
r d’un autre élément. La question est de savoir si le point que je me représentais il y a une heure, est le même que celui que je me
je me représentais il y a une heure, est le même que celui que je me représente maintenant ou si c’est un point différent. En d’a
, et que nous transportons partout avec nous. Il est impossible de se représenter l’espace absolu ; quand je veux me représenter si
l est impossible de se représenter l’espace absolu ; quand je veux me représenter simultanément des objets et moi-même en mouvement
bjets et moi-même en mouvement dans l’espace absolu, en réalité je me représente moi-même immobile et regardant se mouvoir autour
. Qu’est-ce à dire ? Localiser un objet, cela veut dire simplement se représenter les mouvements qu’il faudrait faire pour l’attein
drait faire pour l’atteindre ; je m’explique ; il ne s’agit pas de se représenter les mouvements eux-mêmes dans l’espace, mais uniq
ésenter les mouvements eux-mêmes dans l’espace, mais uniquement de se représenter les sensations musculaires qui accompagnent ces m
ements qui permettraient également de l’atteindre. Si alors nous nous représentons un point, en nous représentant la série des sensa
re ce point, on aura plusieurs manières entièrement différentes de se représenter un même point. Si l’on ne veut pas se contenter d
es sensations musculaires, on aura une ou deux manières de plus de se représenter ce même point et la difficulté n’aura fait qu’aug
ous que toutes ces représentations si différentes les unes des autres représentent pourtant un même point ? Autre remarque : je vien
voir je n’ai donc pas besoin de savoir la géométrie d’avance et de me représenter les mouvements de mon corps dans l’espace géométr
conduit à juger que ces deux sensations, qualitativement différentes, représentent une même image qui s’est déplacée ? C’est parce q
4 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
personnage qui sortirait, en chair et en os, de la toile où il était représenté en peinture : c’était à la peinture et non pas au
it l’heure… ». Il faut dire : « Pierre, c’est-à-dire le physicien, se représente Paul lisant l’heure… ». Et, naturellement, puisqu
sque Pierre applique et doit appliquer les formules de Lorentz, il se représentera Paul lisant 1 h sur son horloge mobile au moment
heure par elle-même, indépendamment de tout ce que Pierre s’en pourra représenter  ? — Sans aucun doute. L’heure de cette horloge ré
ectivement son horloge mobile, mais à un Paul que Pierre physicien se représente regardant cette horloge (et que le physicien doit
sente regardant cette horloge (et que le physicien doit d’ailleurs se représenter ainsi, et que le physicien n’a pas à distinguer d
te distinction concerne le philosophe). C’est pour ce Paul simplement représenté et référé qu’il se sera écoulé 4 heures (représen
e Paul simplement représenté et référé qu’il se sera écoulé 4 heures ( représentées ) pendant qu’il se sera écoulé 8 heures (vécues) p
pour le système supposé mobile, ralentissement d’ailleurs uniquement représenté et qui n’atteint pas le Temps réel. La symétrie e
t, attribuant alors successivement au système S les Temps simplement représentés t″, t‴, etc. C’est dire que la secousse du voyage
e-Temps, une ligne d’Univers formée par l’ensemble des événements qui représentent les diverses positions successives de ce mobile d
être vécu, temps effectivement mesuré, et ce qui est temps simplement représenté à la pensée, temps qui s’évanouirait à l’instant
ue nouveau, ne comparant plus que du réel à du réel, ou bien alors du représenté à du représenté, on verra reparaître, là où l’acc
omparant plus que du réel à du réel, ou bien alors du représenté à du représenté , on verra reparaître, là où l’accélération sembla
ort à S″, est déjà un temps ralenti : ce n’est d’ailleurs qu’un temps représenté , je veux dire attribué par l’observateur en S″ au
ste en S″ et qu’il laisse le système S en mouvement, il se borne à se représenter un observateur qui prendrait S pour système de ré
pour système de référence ce système S que le physicien réel en S″ se représente en mouvement. Entre l’observateur en S (s’il deve
en mouvement, le physicien qui s’y trouve est un physicien simplement représenté  : le physicien réel est en S″. Le système de réfé
e (le masquer, ou plutôt d’effacer, la différence entre le réel et le représenté . Une expression telle que équation semble nous
r l’aiguille de l’horloge mouvante aux yeux d’un physicien simplement représenté  ; l’horloge devant laquelle ce physicien est plac
e, comme nous le faisons nous-mêmes, en système de référence. S’il se représente , sur la surface du disque, des horloges situées à
champ de gravitation ? Évidemment non. Il s’agit d’horloges qu’on se représente en mouvement, et elles ne peuvent être représenté
d’horloges qu’on se représente en mouvement, et elles ne peuvent être représentées en mouvement que dans l’esprit d’un observateur c
nt n’y habite pas ; les Temps qui s’y déroulent ne sont que des Temps représentés  ; il y en aura évidemment une infinité ; le disqu
l’immobilisait, chassant alors le Temps fantasmatique qu’il s’y était représenté et qui ne pouvait être mesuré directement, effect
otre physicien le laisse en mouvement, tant qu’il en fait simplement, représentés dans sa pensée à lui, des systèmes de référence é
placé lui-même, d’où il mesure effectivement le Temps, et d’où il se représente alors en mouvement ces systèmes qui ne sont que v
me de référence qui est réellement adopté et celui qui est simplement représenté comme tel, disparaît nécessairement, comme nous l
« ligne de lumière » pour le personnage, extérieur au système, qui se représente la « figure de lumière » déformée par l’effet du
5 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
ts appétitifs. Volonté primordiale. L’activité primitive peut-elle se représenter objectivement ? I l’appétition I Ce qu
té est déjà au fond du plaisir et de la douleur, qu’on ne doit pas se représenter comme des états entièrement passifs et inertes ;
condition suffisante et adéquate de ce mouvement. Lorsque l’enfant se représente le saut à la corde, il a conscience d’un mouvemen
otions de plaisir attachées au jeu. Il ne suffit pas à l’enfant de se représenter la corde et le saut pour actualiser pleinement le
édant le mouvement appétitif défini. Les trois premières explications représentent une partie de la vérité ; la quatrième, qui est l
re comment et par quel mouvement précis, sans même avoir besoin de se représenter d’avance cette suppression de peine ou cette cons
une activité plus profonde et plus fondamentale qui s’exerce sans se représenter encore le résultat de son action. Elle agit parce
nts, et qui fait que nous nous sentons vivre, nous ne pouvons nous la représenter elle-même sous une forme directe et distincte, qu
sente à tous nos états successifs ; et pourtant, nous ne pouvons nous représenter ce qu’est être. De même, nous sommes certains de
st être. De même, nous sommes certains de vivre, mais essayez de vous représenter ce qu’est vivre. Nous sommes certains d’avoir con
vivre. Nous sommes certains d’avoir conscience, mais essayez de vous représenter ce qu’est avoir conscience. La critique du savoi
tence même de cette activité a pu être niée ; mais l’impossibilité de représenter sous la forme d’un état particulier ce qui est le
s tous nos états, quoique nous ne puissions, encore une fois, nous la représenter , c’est-à-dire l’imaginer sous la forme passive d’
rimitive qui le constitue ; le sujet est présent à lui-même, mais non représenté à lui-même ; il a conscience, mais il n’a pas con
6 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IX. Du rapport des mots et des choses. — Ses conséquences pour l’invention »
aperçoit pas qu’ils forment deux catégories bien distinctes : les uns représentent des objets dont on peut faire l’expérience direct
entent des objets dont on peut faire l’expérience directe, les autres représentent quelque chose dont l’expérience est impossible. J
ividu désigné par un nom propre ; le nom commun, général et abstrait, représente toute une collection d’objets, et seulement les q
ères d’être, tous les accidents possibles de la substance. Comment se représenter la blancheur, la longueur, la force, sans se repr
. Comment se représenter la blancheur, la longueur, la force, sans se représenter une chose blanche, longue, forte ? Faute de senti
t de Guillaume de Champeaux. Ils ne conçoivent pas que ces mots-là ne représentent rien de sensible, et ils manient les abstractions
7 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
elon l’intellectualisme, la nature de la conscience est uniquement de représenter , d’exprimer en soi des événements qui ne dépenden
mettre cette définition et il se borne à ajouter : — Ce qui est ainsi représenté , c’est un mouvement d’atomes tout matériels ; le
ns des autres pour un spectateur. La question de savoir si les marées représentent les actions combinées du soleil, de la lune et de
nt ces actions combinées. De même, la question de savoir si ma pensée représente les phénomènes extérieurs présuppose l’action com
n’est donc qu’un dérivé. L’être vivant se soucie fort peu d’abord de représenter quoi que ce soit : il ne se soucie que de s’adapt
est au fond assez enfantine : à vrai dire, ma sensation du soleil ne représente pas le soleil et n’en est ni la copie ni le portr
i qui voit réellement le soleil ; seulement, sa sensation signifie et représente directement une perturbation cérébrale, au lieu d
ifie et représente directement une perturbation cérébrale, au lieu de représenter directement un fonctionnement normal du cerveau e
pport à l’intérieur, au centre de vie mentale qui non seulement les «  représente  » et les pense, mais y ajoute ses émotions et sa
que le biologiste commence par les premiers anneaux. Mais il peut se représenter hypothétiquement les états de conscience inférieu
mplique, ipso facto, un changement du contenu conscient et des objets représentés . Mais il n’en résulte pas qu’en dehors de la repr
nt, cet objectif se distribue en deux parts qui font contraste, l’une représentée comme moi, l’autre comme non-moi. — » Là est en e
se convertir en objet : c’est le plaisir et la peine. Essayez de vous représenter le plaisir comme un objet, vous reconnaîtrez que
eprésenter le plaisir comme un objet, vous reconnaîtrez que vous vous représentez toujours autre chose que le plaisir même ; ce ser
— qui est primordiale — un fond subjectif impossible à éliminer ou à représenter sous les formes de mouvements dans l’espace. En s
pour former un nouveau dessin interne ? Essayez, encore ici, de vous représenter cet objet, vous n’y parviendrez pas. C’est même p
nient la réalité du vouloir et du désir. Mais, de ce qu’on ne peut se représenter une réalité interne comme objet, il n’en résulte
elle n’est plus représentable comme objet extérieur à nous. Qui dit : représenté , présenté à une conscience, désigne nécessairemen
poser la dualité sujet-objet, et, ceci fait, elle n’a plus rien à se représenter  : l’intelligence proprement dite a atteint sa lim
a sensibilité et la volonté, elles, vont plus loin. Le sujet, sans se représenter à lui-même, se sent jouir et souffrir ; en même t
plus haut, est un rapport ultérieurement conçu ; la représentation ne représente que par son rapport à autre chose qu’elle ; primi
onnaissance, une façon quelconque d’être son objet à soi-même, d’être représenté à soi-même. De plus, il ne faut pas confondre la
ner, c’est encore percevoir, observer des images venues du dehors, se représenter des objets. Cette représentation d’objets se mêle
hérente à la sensation, à l’émotion, à l’appétition, qu’on ne peut se représenter un état de conscience qui n’aurait pas un certain
d’intensité quelconque. En nous représentant l’espace vide, nous nous représentons une série de choses que nous pourrions voir ou to
r là, nous nous séparerons des physiologistes et des psychologues qui représentent l’acte réflexe comme le type primitif de toute ac
hysique, comme elle a cependant pour objet la conscience, où vient se représenter l’univers, elle se trouve avoir un domaine compar
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
namique. L’état de transition est obscur sans doute et difficile à se représenter d’une manière définie, par cela même qu’il n’est
es points de comparaison deviennent nécessaires. Pour l’espace, on se représente le bord immobile du trou où l’on est tombé ; pour
ble : il est la représentation faible d’une représentation dont je me représente une intensité plus forte. Le jeu d’images est don
tre chose sous les noms de passé ou d’avenir ? — Mais l’animal qui se représente sa proie absente et a faim ne se la représentera
— Mais l’animal qui se représente sa proie absente et a faim ne se la représentera jamais de la même façon que quand elle est présen
pération s’est accomplie un grand nombre de fois, la série des images représentées à l’esprit se distingue nécessairement de la séri
ace avec le temps, quand c’est avec l’espace que nous arrivons à nous représenter le temps. La représentation des événements dans l
du temps comme spatiale ; il va même jusqu’à dire qu’en croyant nous représenter la durée nous ne nous représentons que de l’espac
ême jusqu’à dire qu’en croyant nous représenter la durée nous ne nous représentons que de l’espace. En second lieu, comme Guyau, M. 
mogène, s’ensuit-il que tout milieu homogène et indéfini, comme on se représente le temps, soit en réalité espace ? — L’homogénéit
du temps. Enfin, c’est par pure abstraction et fiction que nous nous représentons le temps comme « un milieu » où se dérouleraient
nce, comme vous le prétendez, que des états présents impossibles à se représenter en succession, rien qui puisse révéler sensibleme
sens134. Les partisans de l’a priori objectent que nous pouvons nous représenter le monde détruit, mais non le temps. —À vrai dire
ment la ligne du temps. Si, en réalité, nous arrivions à ne plus nous représenter absolument rien, le temps s’évanouirait avec tout
emps, mais indépendamment du temps lui-même. Ernest Renan a beau nous représenter le temps comme le « facteur » par excellence, c’e
rs. Comment donc les kantiens peuvent-ils soutenir qu’on ne peut « se représenter une représentation sans la représentation du temp
sso modo, pour pouvoir comparer deux durées, vous êtes obligé de vous représenter la durée prise pour mesure ; or, comment vous la
de vous représenter la durée prise pour mesure ; or, comment vous la représenterez -vous ? Ce sera, si vous y faites attention, en te
se de fixe dans ce perpétuel écoulement au temps, on est obligé de le représenter sous forme spatiale. » 131. Guyau lui-même a d
relativité. Elle est relative, en effet : 1° à l’intensité des images représentées  ; 2° à l’intensité des différences entre ces imag
les dents d’un autre s’enfoncer dans sa chair n’a aucun besoin de se représenter le temps pour sentir. Le temps n’est une « représ
exes de succession y ce qui revient à dire qu’il est nécessaire de se représenter le temps pour se le représenter. Ayant toujours e
ent à dire qu’il est nécessaire de se représenter le temps pour se le représenter . Ayant toujours eu des successions de représentat
résentations, nous ne pouvons pas concevoir une autre manière de nous représenter les phénomènes, car cette manière ne nous est don
a douleur nous excite à la fuir, voilà un fait ou une loi ; nous nous représentons le temps avec une seule dimension, l’espace avec
alignant sur une seule ligne mathématique. En d’autres termes, il se représente diverses successions dont chacune, objectivement,
et spatiales, disons le mot, sensitives. Nous sommes obligés de nous représenter le temps indirectement, par un détour. La conscie
uis voir le temps en lui-même, tout seul et comme un « objet ». Je me représente des successions de sensations, de passions, de pl
on ne trouve rien qui se rapporte à la sensation. » Mais comment vous représenter la succession des phénomènes, c’est-à-dire la suc
naît lui-même ce que nous disions tout à l’heure, à savoir que « nous représentons la suite du temps par une ligne qui s’étend à l’i
e condition de la sensibilité, les mêmes déterminations que nous nous représentons actuellement comme changement nous donneraient un
arguments analogues à ceux de Kant, soutenir que nous ne pouvons-nous représenter une sensation ou état quelconque de conscience sa
trouve que c’est la plus constante des intuitions sensibles, toujours représentée à l’imagination en termes « d’intuition extérieur
9 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
d’un ouvrage dramatique en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès, pendant le cours de l’année, sur le
s’il lui avait été demandé seulement de désigner lequel des ouvrages représentés dans le cours de l’année au Théâtre-Français lui
l’auteur d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès, pendant le cours de l’année, sur le
à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté à Paris avec succès, pendant le cours de l’année,
à part qui permît de considérer en elles-mêmes les pièces qui y sont représentées , sans qu’on fût obligé de les comparer avec des o
z nombreuses qui s’offraient à elle en première ligne comme ayant été représentées sur le second Théâtre-Français, et dont quelques-
e en cinq actes, par MM. Anicet-Bourgeois et Michel Masson, qui a été représenté avec succès au théâtre de la Gaîté : il lui a sem
être décernée à chacun. Quant aux ouvrages en moins de quatre actes, représentés pendant l’année sur d’autres théâtres que le prem
10 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
t pour conducteur quelque sentiment pur, quelque passion plus élevée, représentée dans un des personnages, et en visant à une concl
d’un ouvrage dramatique en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès pendant le cours de l’année sur le Th
d’un ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, également représenté avec succès pendant le cours de l’année sur le Th
a seconde fois, bien qu’à la première plusieurs des auteurs de pièces représentées sur la scène française eussent songé à concourir,
mmission n’a pas eu à examiner si les auteurs qui ont eu des ouvrages représentés en 1853 sur la scène française ne se sont pas jug
’est l’Ariste de la pièce, un Ariste jeune, animé, chaleureux, et qui représente le bon génie, la morale vivante du drame. C’est a
à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté à Paris, pendant le cours de l’année, sur tout au
l’auteur de l’ouvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès pendant le cours de l’année, à Paris
le mérite voulu, est un drame en cinq actes, L’Honneur de la maison, représenté à la Porte-Saint-Martin, et dont les auteurs sont
11 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
é aux théories mécaniques, ou plutôt cinétiques, de la matière. On se représente l’univers comme un amas de matière, que l’imagina
est loin d’offrir la même clarté, la même rigueur géométrique. On se représente des mouvements moléculaires s’accomplissant dans
récente, implique une conception associationniste de l’esprit. On se représente l’état de conscience actuel comme nécessité par l
iplicité des états de conscience. Le déterminisme associationniste se représente le moi comme un assemblage d’états psychiques, do
nt à la conscience du sujet sous des formes différentes, selon le but représenté . Le tort de l’associationnisme est d’avoir élimin
es sentiments, pourvu qu’ils aient atteint une profondeur suffisante, représentent chacun l’âme entière, en ce sens que tout le cont
es une existence réelle, et X et Y sont deux symboles par lesquels je représente , à leurs points d’arrivée pour ainsi dire, deux t
ts bien définis ou par des positions différentes dans l’espace. Il se représentera donc un moi qui, après avoir parcouru une série M
ibère, et opte enfin pour l’un d’eux. Comme on avait de la peine à se représenter la double direction de l’activité consciente dans
mun : les uns et les autres se placent après l’action X accomplie, et représentent le processus de mon activité volontaire par une r
uit la figure, et après avoir tracé les lignes OX et OY qui devraient représenter , réunies, le progrès de l’activité du moi, ils fo
ion OY. Poser une pareille question, c’est admettre la possibilité de représenter adéquatement le temps par de l’espace, et une suc
nt ou inconsciemment, sur cette figure géométrique. Mais cette figure représente une chose, et non pas un progrès ; elle correspon
se. Certes, une fois qu’il est écoulé, nous avons le droit de nous en représenter les moments successifs comme extérieurs les uns a
t pu être. Toute l’obscurité vient de ce que les uns et les autres se représentent la délibération sous forme d’oscillation dans l’e
certitude le choix que Pierre a fait. Il y a plusieurs manières de se représenter l’état d’une personne à un moment donné. Nous ess
icité d’états ou d’inclinations a abouti ? Dès lors, pour que Paul se représente adéquatement l’état de Pierre à un moment quelcon
ifféreraient alors sans cesse par quelque endroit, puisqu’elles ne se représenteraient le même corps à aucun moment de leur histoire. Se
al, je puis assigner à tous les antécédents leur valeur propre, et me représenter sous forme d’un conflit ou d’une composition de f
révoir ; c’est supposer à tort que l’image symbolique par laquelle on représente l’opération achevée a été dessinée par cette opér
ntervenir un philosophe Paul, prédécesseur de Pierre, et chargé de se représenter en imagination les conditions où Pierre agira. Vo
d il dessine à l’avance la trajectoire d’un corps céleste ou qu’il la représente par une équation. À vrai dire, il se borne à étab
xistence même, le fait psychologique devient une chose, qu’on peut se représenter tout d’un coup. Nous nous trouvons donc ici dans
quoi il ne saurait être question d’abréger la durée à venir pour s’en représenter à l’avance les fragments ; on ne peut que vivre c
On passera donc insensiblement du premier sens au second, et l’on se représentera la relation causale comme une espèce de préformat
substituer la formule abstraite du mouvement qui engendre la figure. Représentez -vous donc des relations algébriques s’enchevêtran
ne équation algébrique entre des grandeurs variables, mais non pas se représenter sous forme concrète d’images. Et l’on prouverait
ue le suivant n’ait point été contenu dans le précédent, nous nous en représentions alors plus ou moins confusément l’idée. La réalis
alogue à la nôtre, de quelque nature que cette durée puisse être : se représenter ainsi la relation de cause à effet, c’est suppose
ibles de la préformation de l’avenir au sein du présent. Tantôt on se représente tous les phénomènes, physiques ou psychologiques,
sens commun, cela n’est pas douteux, puisqu’elle nous permet de nous représenter de la même manière, et de désigner par un même mo
nces de la nature. Le physicien pourra parler de forces, et même s’en représenter le mode d’action par analogie avec un effort inte
. Ou bien alors on admet que la matière de la durée psychique peut se représenter symboliquement à l’avance, ce qui revient, avons-
sans qu’on s’en doute à la question suivante : « le temps peut-il se représenter adéquatement par de l’espace ? » — A quoi nous ré
12 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
et par stoïcisme, ont rarement développé les effets, Shakespeare l’a représentée sous tous les aspects. Il fait sentir cette impre
a grandeur de son caractère, captivent tout l’intérêt. Mais lorsqu’on représente des hommes d’une âme faible et d’une destinée san
la vie, que l’illusion en est plus grande. Lors même que Shakespeare représente des personnages dont la destinée a été illustre,
a lutte intérieure de l’ambition et de la vertu, que l’auteur a voulu représenter sous ces formes effrayantes ? Il n’a point eu rec
e par la volonté des rois ; et ces crimes, il n’est pas permis de les représenter devant leurs successeurs45. En Angleterre, les tr
es Français ont souvent condamné les scènes d’horreur que Shakespeare représente . Ce n’est pas comme excitant une trop forte émoti
ment effrayantes, que les mauvais imitateurs de Shakespeare ont voulu représenter , ne produisent qu’une sensation physique désagréa
ule ; ils peuvent détruire sans appel tout effet sérieux. Shakespeare représente aussi beaucoup trop souvent dans ses pièces la so
de sa prospérité, l’énergique et sombre imagination des Anglais nous représente l’infortuné séparé par ses revers, comme par une
la première tragédie dans laquelle un roi de France coupable ait été représenté sur le théâtre, la monarchie existant encore. 4
lus souvent encore à se tuer qu’à punir ; noble idée du poète d’avoir représenté l’homme vertueux ne pouvant supporter la vie, qua
13 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
pour les États de Languedoc. La seconde Comédie de M. de Molière fut représentée aux États de Béziers, sous le titre du Dépit amou
de petites Comédies, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là, divertit autant qu’elle surprit tout
sa Troupe à Paris. La Salle du Petit Bourbon lui fut accordée pour y représenter la Comédie alternativement avec les Comédiens Ita
je l’ai déjà dit, prit le titre de la Troupe de MONSIEUR, commença à représenter en public le 3 Novembre 1658 et donna pour nouvea
a ses espérances : Comme ce n’était qu’une pièce d’un seul Acte qu’on représentait après une autre de cinq, il la fit jouer le premi
voulut qu’il y fût compris sur le pied de mille francs. La Troupe qui représentait ses Comédies était si souvent employée pour les d
Enfin en 1673 après avoir réussi dans toutes les Pièces qu’il a fait représenter , il donna celle du Malade imaginaire, par laquell
r observa que sur la fin de la Comédie Le Malade imaginaire qui était représenté par cet excellent Auteur, contrefait le mort. Ro
etenu par sa Majesté : Elle est établie en son Hôtel rue Mazarini, et représente tous les jours sans interruption, ce qui a été un
14 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
de représentation, est indispensable ; parce que nous ne pouvons nous représenter l’espace et cela pour une foule de raisons. L’esp
e est un continu mathématique, il est infini, et nous ne pouvons nous représenter que des continus physiques et des objets finis. L
 Σ′ = Σ ; car bien que nous ayons employé le signe de l’addition pour représenter la succession de nos sensations, il est clair que
sions. Cette forme existe-t-elle, ou, si l’on veut, pouvons-nous nous représenter l’espace à plus de trois dimensions ? Et d’abord
question ? Au vrai sens du mot, il est clair que nous ne pouvons nous représenter l’espace à quatre, ni l’espace à trois dimensions
re, ni l’espace à trois dimensions ; nous ne pouvons d’abord nous les représenter vides, et nous ne pouvons non plus nous représent
d’abord nous les représenter vides, et nous ne pouvons non plus nous représenter un objet ni dans l’espace à quatre, ni dans l’esp
es espaces sont l’un et l’autre infinis et que nous ne pourrions nous représenter une figure dans l’espace, c’est-à-dire la partie
figure dans l’espace, c’est-à-dire la partie dans le tout, sans nous représenter le tout, et cela est impossible, puisque ce tout
’un et l’autre des continus mathématiques et que nous ne pouvons nous représenter que le continu physique ; 3° parce que ces espace
postérieure logiquement à l’espace, parce que nous ne pouvons nous le représenter que sous la forme d’une droite ; autant dire que
t postérieur logiquement à la culture des prairies, parce qu’on se le représente généralement armé d’une faux. Qu’on ne puisse pas
se le représente généralement armé d’une faux. Qu’on ne puisse pas se représenter simultanément les diverses parties du temps, cela
pas non plus celle de l’espace, car, lui aussi, on ne peut pas se le représenter , au sens propre du mot, pour les raisons que j’ai
sens propre du mot, pour les raisons que j’ai dites. Ce que nous nous représentons sous le nom de droite est une image grossière qui
à été rangées dans une des trois classes préexistantes, je ne puis me représenter qu’une série appartenant à l’une de ces trois cla
15 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
mœurs, la religion, et les lois du pays où elles ont été composées et représentées avec succès. Il faut, pour être applaudi au théât
es du christianisme étant trop abstraites et trop mystiques pour être représentées sur le théâtre, les auteurs dramatiques ont dû s’
it aux dieux une grande puissance sur les remords des coupables. Elle représentait , sous les couleurs les plus effrayantes, les tour
causent les tragédies modernes est mille fois plus profond. Ce qu’on représente de nos jours, ce n’est plus seulement la douleur
yle, que l’auteur lui-même a éprouvé quelques-unes des douleurs qu’il représente . Le goût des Grecs, dans les tragédies, est souve
ucoup de fautes dans leur manière de parler des femmes. Ils faisaient représenter leurs rôles dans les tragédies par des hommes, et
les scènes grotesques de la vie commune aux situations héroïques. On représentait les tragédies grecques dans les fêtes consacrées
refuserait toujours. L’importance donnée aux chœurs, qui sont censés représenter le peuple, est presque la seule trace de l’esprit
était pour fortifier l’esprit républicain que les Athéniens faisaient représenter les revers des rois sur leur théâtre. Je ne crois
16 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
e la Rivey. — Ses comédies. — Ses innovations. — Comédie des Esprits, représentée en 1576. — Les farces. — François Villon, auteur
aris eurent l’idée de former une société, d’élever un théâtre, et d’y représenter les Mystères de la Passion. C’est le bourg de Sai
urent : le Mystère des Actes des Apôtres, par Arnoul et Simon Gréban ( représenté en 1450) ; le Mystère de la Passion, par Jean Mic
Qu’ils descendront tous en abîme. Le Mystère de la Passion, qui fut représenté en Suède, sous le règne de Jean II, devint la cau
la croix. Ce dernier tomba mort et écrasa dans sa chute l’actrice qui représentait Marie. Jean II, indigné de la brutalité de l’acte
oralités au théâtre. Au commencement du règne de Louis XII, il en fit représenter une intitulée le Nouveau-Monde, qui eut un grand
au, principal au collège de Lyon en 1542, qui, vers cette époque, fit représenter les Mystères de la Nativité par personnages. Anne
Farces, et qui mourut vers la fin du seizième siècle après avoir fait représenter quelques pièces. Bonfons, le plus ancien des aut
elles avaient pour personnages Dieu, le diable et les saints, étaient représentées dans les églises. Elles différaient des Mystères
urs de musique, des orgues, et sur plusieurs desquels des jeunes gens représentèrent diverses histoires de l’Ancien-Testament. Au moye
descendre des édifices plusieurs enfants vêtus comme on a coutume de représenter les anges. Ils posèrent des couronnes sur la tête
rions ou Clercs de la Bazoche. Les théâtres portatifs sur lesquels on représentaient d’habitude les Farces, finirent par inquiéter les
it de 1548, on doit signaler cependant trois drames ou tragédies qui, représentés par les Confrères de la Passion sur leur ancien t
e, vers pour vers, en rimes françaises. 2º Hecuba. Toutes deux furent représentées en 1537. La troisième pièce, la Destruction de Tr
de Boys, auteur de Comédie et Réjouissance de Paris, poëme dramatique représenté en 1559, composé à l’occasion du mariage du roi d
purent échapper aux châtiments des impies et des athées. Jodelle fit représenter également, en 1552, sa tragédie de Didon se sacri
ue et de l’Andrienne ; le Laquais, comédie en cinq actes et en prose, représenté en 1578 comme la précédente ; le Morfondu, les Éc
es comédies de La Rivey, les Esprits (en cinq actes et en prose), fut représentée en 1576. Elle offre une particularité qui mérite
e d’un petit scandale qui amusa le pays plus peut-être que le mystère représenté . Tout étant prêt pour jouer la Passion, on s’aper
ut pas chercher, dans les tragédies, en assez grand nombre, qu’il fit représenter , un style facile, des pensées bien élevées, ni de
ie, la Troade, Antigone, Bradamante et Sédécias, tragédies en chœurs, représentées de 1568 à 1588. Lors de la première représentatio
uellement : C’en est mort, il est fait. Dans l’Hippolyte de Garnier, représenté en 1568, on ne peut s’empêcher de remarquer la na
ue) auxquelles cet auteur n’hésitait pas à se livrer. En 1612, il fit représenter une tragi-comédie intitulée la Force du sang, tir
nt habituellement des strophes morales ayant rapport à la pièce qu’on représentait . Ils n’avaient aucun accompagnement, attendu que
un sans-façon incroyable. Ainsi, dans Alboin ou la Vengeance trahie, représentée en 1608, la veuve d’Alboin, forcée d’épouser le m
me celle-ci de Baptiste ou la Calomnie, tragédie traduite du latin et représentée en 1613 : Par moi le peuple obéirait aux rois, L
de ses parents ménage sans envie. De loin en loin on faisait encore représenter , et surtout par les écoliers, des espèces de trag
olletée et que nous n’osons reproduire. Un peu plus tard, en 1628, on représentait à Béziers une pièce à six personnages, Les Aventu
avoisiens et gascons de deux autres pièces. Dans la Sylvie de Mairet, représentée en 1627, la bergère Sylvie saute au cou de son am
l se soit trouvé dans aucun temps, un public pour accepter et laisser représenter des monstruosités semblables. Les héros de la fab
e mots, la confidente tranche toute difficulté. Thulin, en 1629, fit représenter une pièce en un acte sous ce singulier titre : le
ants des environs se rendaient à la procession, et des drames étaient représentés en l’honneur d’un certain capitaine Pépesuc, dont
et leur physique. Gauthier-Garguille, selon le sujet de leurs farces, représentait soit le maître d’école, soit un savant, débitant
roi Charles IX, moi y étant. » Voici le singulier titre d’une farce représentée en 1558 : les Femmes Salées, en un acte, en vers,
te, pouvant contenir six cents personnes et où l’on jouait les pièces représentées au Marais ; et une autre, d’apparat, pouvant rece
s 1633, fit défendre aux comédiens du Jeu de paume de la Fontaine, de représenter aucune pièce, jusqu’à ce qu’autrement en fût ordo
quitter Dreux, où il mourut à l’âge de quarante et un ans. Rotrou fit représenter plus de trente-cinq pièces au théâtre, en vingt-d
s, coulants, exprimant de belles pensées. Dans les Occasions perdues, représentée en 1631, il y a une scène de bonne comédie qui ne
nechmes, joués en 1632 ; Racine utilisa, dans sa Thébaïde, l’Antigone représentée en 1638 ; Tristan retoucha son Amarillis ; M. d’U
urait disconvenir, un grand air de famille avec les Sosies de Rotrou, représentés trente ans plus tôt. Rotrou, qui aimait beaucoup
du Marais. Il n’y eut donc plus à Paris que deux théâtres où étaient représentées les tragédies et les comédies françaises. La trou
de la Comédie-Française, dite troupe du Roi, qui fut seule chargée de représenter les comédies et les tragédies. Le nombre des acte
t, Dancourt imagina de sacrifier au goût du jour. Il résolut de faire représenter un divertissement dans lequel on verrait Arlequin
vais goût11. Par opposition, le théâtre de la foire Saint-Laurent fit représenter une espèce de prologue de Lesage, Fuzelier et d’O
i en exploitait le privilège à la Comédie-Française, l’autorisant à y représenter les tragédies, les drames et les comédies données
), mais enfin, elle obtint la liberté de l’emplacement sur lequel est représentée la pièce jouée par les acteurs. Jusqu’en l’année
our ses camarades de théâtre le vêtement spécial à l’œuvre dramatique représentée , elle ne fit que changer le costume de ville en c
l’habitude de mettre derrière son oreille une plaque jaune destinée à représenter le soleil. En 1747, une jolie comédie en trois ac
epoussées dans ses belles années. Voici, dans l’ordre où elles furent représentées au théâtre, et avec quelques anecdotes, les pièce
nquième comédie de Corneille. Elle porte ce nom de Suivante. Elle fut représentée à la fin de la même année 1634, et eut, comme les
on avait entendu jusqu’à ce moment à la scène. En 1635, Corneille fit représenter une jolie comédie en cinq actes et en vers, la Pl
; ce ne devait pas être la dernière, puisque cinq autres Médée furent représentées sur la scène à différentes époques. La muse tragi
e, qu’il revint dès l’année suivante à son genre favori, et qu’il fit représenter l’Illusion, pièce assez médiocre et que lui-même
ntissement fut en partie dû à cette circonstance, qu’à l’époque où on représenta l’ouvrage, les princes sortaient de prison et que
ante, Corneille composa la tragi-comédie de la Toison d’or, pour être représentée au château de Neubourg, chez le marquis de Sourde
Malgré cela, cet ouvrage ne resta pas au théâtre. Tite et Bérénice, représenté en 1670, était de plusieurs degrés au-dessous des
es plus belles productions dramatiques qui aient encore paru, étaient représentées sous le même nom que le sien ? Thomas Corneille m
gé à faire le partage des biens de leurs femmes. Thomas Corneille fit représenter trente-cinq ouvrages, tragédies, tragi-comédies,
rès la mort des deux auteurs, le roi Louis XV, encore fort jeune, fit représenter cette comédie au palais des Tuileries. Dans un ba
 XIV, chose des plus rares, vint exprès au théâtre du Marais, où l’on représentait les compositions de Thomas Corneille, pour assist
ourons risque d’oublier nos autres pièces, trouvez bon que nous ne le représentions plus. » Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, de
une comédie en cinq actes intitulée : Les Thuileries. Cette pièce fut représentée dans le Palais-Cardinal avec une sollicitude tout
e des meilleures places de la salle, et leurs pièces étaient toujours représentées devant le roi et devant toute la cour. Ces avanta
nence. Il s’exécuta donc de la meilleure grâce possible, et sa pièce, représentée devant le duc de Parme, fut beaucoup applaudie pa
ante pour en faire le sujet d’une de ses comédies, les Trois Orontes, représentés en 1652. Une demoiselle de Gournay avait un désir
n acte et en prose de Bois-Robert, resta quelque temps au théâtre. On représenta cette pièce avec le ballet des Plaisirs, de Bense
ne suivit la représentation de Clotilde, la voici : Quand les pièces représentées , De Boyer sont peu fréquentées, Chagrin qu’il est
s : l’Amarillis de Rotrou, retouchée par lui en 1650, et le Parasite, représenté au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne en 1654. Trist
: Il fut père de Rome, et plus que de ses fils. La Calprenède a fait représenter encore quatre ou cinq tragédies plus ou moins méd
e universelle, donne à Tarquin, dans sa première tragédie de Lucrèce, représentée en 1637, le titre d’empereur de Rome. Après Lucrè
us connu par ses comédies, dont une surtout : les Charmes de Félicie, représentée pour la première fois en 1651, eut un tel succès
ette pièce ; mais l’abbé s’en est toujours défendu. Nitetis, tragédie représentée en 1663, fut également bien accueillie du public.
yable patience de faire en sorte que tous les acteurs et actrices qui représentaient cette tragédie, eussent leur acrostiche dans leur
résence du roi. — En 1702, après la mort de Racine, Louis XIV la fait représenter à Versailles. — Les principaux personnages de la
la mort de Montfleury, qui tomba malade par suite de ses efforts pour représenter les fureurs d’Oreste. Mondory était mort de la mê
s le parc de Versailles. Le monarque vainqueur fit choix, pour y être représentée , d’une tragédie nouvelle de Racine, Iphigénie, jo
lle de Brinon, première supérieure de ce grand établissement, faisait représenter aux jeunes filles. En outre, elle fut scandalisée
tourner de répondre aux vues de madame de Maintenon. Esther fut donc représentée à Saint-Cyr pendant le carnaval de 1689. Racine s
, un des chefs-d’œuvre du maître, et sa dernière tragédie, ne fut pas représentée à Saint-Cyr, comme on le croit généralement. Vers
ilection marquée. C’est au point qu’en 1702, Louis XIV voulut la voir représenter à Versailles. La duchesse de Bourgogne se chargea
algré la clause insérée dans le privilège et qui leur défendait de la représenter . Par une suite de circonstances politiques, Athal
’excuser, dit le poëte, je ne sais pas la chronologie. » La Troade, représentée en 1679, fut parodiée de la manière suivante, dan
désigna au duc de Vendôme lorsque ce dernier voulut faire composer et représenter , à son château d’Anet, une pastorale héroïque. A
ccueillie du public. Malheureusement pour lui, au même moment où l’on représentait cette tragédie, on représentait également le Télé
ment pour lui, au même moment où l’on représentait cette tragédie, on représentait également le Téléphonte de La Chapelle, et madame
le nom d’un acteur nommé La Thuillerie. La première tragédie que fit représenter l’abbé Abeille, donna lieu à une plaisanterie qui
Ce fut celle de Jugurtha. Voici ce qu’il dit à propos de cette pièce, représentée en 1694, dans les dernières années de la vie de R
, qui n’avait pas été reçue favorablement du public. Mon Adherbal fut représenté . Le prince de Conti, qui voulut bien assister à l
gardez de près, tout y est gothique et sans goût. » Dans Sophonisbe, représentée en 1716, mais non imprimée, il se trouvait quatre
eph, à la protection de quelques grands personnages. Ces deux pièces, représentées d’abord au château de Clagny près Versailles, ava
Marie Stuart, en 1683, et de Méléagre, en 1694. Germanicus, d’abord représenté sans succès sous le titre de la Princesse de Clèv
omédie sans titre. Phaéton, comédie en cinq actes et en vers libres, représentée en 1691, eut aussi un grand succès. « Au moment o
que nous ne parlons ici que de ses bonnes pièces, de celles qu’il fit représenter lorsque, sa première jeunesse étant passée, il eu
modestie : « On me fait beaucoup d’honneur ; mais quand cet opéra fut représenté pour la première fois, il tomba, et personne ne m
la tragédie-opéra de Bellérophon, dont Lully fit la musique, qui fut représentée en 1679 et eut un immense succès, puisqu’on la do
ire une belle traduction. La tragédie de Lafosse, Polixène, qu’il fit représenter en 1696, fut la première pièce de théâtre à laque
’est la meilleure pièce de son répertoire. En 1700 et en 1703, il fit représenter Thésée et Corésus, qui réussirent également. Dan
endue sans ses élèves. Tancrède, deuxième tragédie-opéra de Danchet, représenté en 1702, eut une vogue immense, non-seulement grâ
édies sacrées pour Saint-Cyr, Débora, Absalon et Jonathas, qui furent représentées à Paris en 1706, 1712, 1714, longtemps après la m
r, ainsi que son opéra de Jephté. Sa Princesse d’Élide, opéra-ballet, représentée en 1728, donna lieu à un fort joli mot. Un auteur
et sans amour, faite pour les collèges d’Harcourt et de Mazarin, fut représentée pour la première fois à l’hôtel de Sassenage. Ell
e de plagiat. Un certain Clément, de Genève, affirma qu’il avait fait représenter une tragédie semblable à celle de Voltaire, et du
ule de belles et bonnes pièces. Il en fut de même d’Olympie, tragédie représentée en 1764. Bien évidemment, Voltaire était au décli
tard, en 1733, cet auteur, qui prenait goût aux œuvres tragiques, fit représenter Gustave Vasa. Les Italiens s’en emparèrent et en
oint un auteur, si à son nom ne se rattachait une tragédie de Tibère, représentée en 1726, laquelle tragédie a pour histoire un vra
plus bas ! reprit-il vivement, se croyant sans doute le prince qu’il représentait . Comme, à cette époque, le public ne plaisantait
a fallu beaucoup diminuer de la vérité pour le rendre tel que je l’ai représenté . » Cette sortie donna matière à bien des question
ait pas encore arrivé. Zoraïde, également de M. Le Franc, ne fut pas représentée . Cet auteur donna une jolie comédie, les Adieux d
bois de M. Brioché. La troisième tragédie de Lamotte, Inès de Castro, représentée en 1723, fut fabriquée, dit-on, d’une façon singu
en vers, et jouée en 1726, sans succès, puis en prose, mais sans être représentée . Une polémique, fort polie du reste et des plus c
q ans dans la capitale de la Normandie. Pendant ce temps, La Noue fit représenter à Paris sa tragédie de Mahomet II, qu’il avait co
autres de celui d’Acante et Céphise, dont la musique était de Rameau. Représentée en 1751, pour les fêtes du premier mariage du Dau
emierre, un des bons auteurs des règnes de Louis XV et Louis XVI, fit représenter plusieurs tragédies dans lesquelles on trouve de
ituel : Titus perdit un jour ; un jour perdit Titus. Après Zelmire, représentée en 1762, et qui fut un peu mieux accueillie que l
histoire de l’ancien théâtre. Le roi Louis XV donna ordre de la faire représenter gratis, afin que le peuple de Paris pût y venir p
vogue dans le monde de la cour et des grands seigneurs. Il avait été représenté devant le roi. Le Dauphin et Leurs Altesses Royal
par Panard. L’une de ces pièces, les Fêtes sincères, fut, plus tard, représentée devant la Cour. C’est dans cette comédie, dédiée
aduite d’Aristophane, par Ronsard, le père de la poésie française, et représentée en 1539, à Paris, au collège de Coquerel. 4. Il
17 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ia (Escarmouche) existait déjà dans la troupe des Fedeli ; il y était représenté par un acteur du nom de Goldoni, et il a été dess
pistoles, si nous en croyons Loret. La pièce la plus remarquable que représenta la troupe de Giuseppe Bianchi, à ce voyage, fut u
omique, demi-lyrique, intitulée : La Finta Pazza (la Folle supposée), représentée au Petit-Bourbon, le 14 décembre 1645. Ce sujet d
Folles supposées ne laissèrent pas de se multiplier. La pièce qui fut représentée au Petit-Bourbon était due au poète Giulio Strozz
de succès à la ville et à la cour, que les baladins et figurants, qui représentaient à cette époque les mascarades et les ballets du r
honneur, soutient des thèses dédiées à Scaramouche ». Scaramouche est représenté par Baptiste Lulli. L’âne-docteur qui subit la th
ense bien, ils sont dupes de celles-ci. Jean Doucet et son frère sont représentés par les sieurs Hance et Dolivet. MM. De La Chesna
e du célèbre Giulio Strozzi, très illustre poète italien, qui se doit représenter par la grande troupe royale des comédiens italien
ur Torelli. » 33. À la page 6 de l’imprimé, on lit : « Flore sera représentée par la gentille et jolie Louise-Gabrielle Locatel
harmonie. » À la page 7 : « Cette scène sera chantée, et Thétis sera représentée par la signora Giulia Gabrielli, nommée Diane, la
à la scène vii du Ier acte de Colombine avocat pour et contre, pièce représentée en 1685 ; la plupart de ces noms appartiennent à
18 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
ciale où l’on risque ici de tomber. — Le réel et le virtuel. — Ce que représente effectivement l’amalgame Espace-Temps. Laissons
ce que nous appelons une vision fantasmatique. D’ordinaire, nous nous représentons les visions fantasmatiques comme entourant, fugit
ème S′, ayant eu la perception réelle d’une longueur invariable l, se représenterait l’invariabilité de cette longueur en se plaçant p
s, nous aurions la perception réelle de ce qu’il se serait simplement représenté comme possible : nous nous rendrions exactement c
ne. Nous qui habitons un monde à trois dimensions, nous pourrons nous représenter le mobile M entraînant avec lui une ligne MN perp
uvement dans un espace d’un nombre quelconque de dimensions peut être représenté comme forme dans un espace ayant une dimension de
n de plus. Mais cette représentation est-elle réellement adéquate au représenté  ? Contient-elle tout juste ce que celui-ci contie
 ; elle ne s’occupe que du résultat une fois obtenu : si elle peut se représenter d’un seul coup tous les résultats acquis à tous l
acée, qui serait l’équivalent de la courbe à n dimensions se traçant, représente réellement moins que ce qu’elle prétend représent
nsions se traçant, représente réellement moins que ce qu’elle prétend représenter . Mais, en un autre sens, elle représente davantag
oins que ce qu’elle prétend représenter. Mais, en un autre sens, elle représente davantage. Retranchant par ici, ajoutant par là,
l’écran spontanément. Maintenant, les habitants du plan P pourront se représenter de deux manières différentes la succession des im
’espace va vous donner à la fois plus et moins que ce que vous voulez représenter . Elle vous donnera moins, car le tas d’images emp
mouvement uniforme. Or, l’Espace-Temps de Minkowski et d’Einstein ne représente pas autre chose. Si l’on entend par Espace-Temps
ée et concrète de la longueur A′ B′ ou de son carré l 2 ; il ne se la représente plus que sous une forme abstraite comme l’invaria
e à l’intérieur de son système, seraient successifs pour celui qui se représenterait , du dehors, le système en mouvement. Nous l’accor
ur toutes les vitesses dont on pourrait supposer le système animé, se représenterait cette constance en se plaçant par la pensée dans
19 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34
essé, dans le fond, des échafauds, dont le plus élevé était destiné à représenter le paradis ; un autre représentait la maison de P
dont le plus élevé était destiné à représenter le paradis ; un autre représentait la maison de Pilate, etc. À chaque côté du théâtr
re pour cacher aux spectateurs certains détails qu’on ne pouvait leur représenter . Le théâtre est aujourd’hui une grand’salle dont
pelons particulièrement théâtre, qui comprend l’espace où les acteurs représentent , et dans lequel sont les décorations et les machi
trefois le nom de moralités à des espèces de ballets ou opéras. On en représenta un de cette espèce au mariage du prince palatin d
20 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
se rend capable en un jour de mettre dans les figures qu’il fait pour représenter le pere éternel le caractere de grandeur, de fier
réation, lorsque l’avanture dont je vais parler arriva. La figure qui représente Dieu le pere dans ces trois tableaux, est véritab
uivant les loix de l’art, entre deux têtes, dont l’une est destinée à représenter le pere, et l’autre à représenter le fils. Tandis
ux têtes, dont l’une est destinée à représenter le pere, et l’autre à représenter le fils. Tandis que Raphaël peignoit la voûte des
maniere sur ce point, et il prit celle de son concurrent. Raphaël a représenté le pere éternel dans le dernier tableau de la pre
modele. Raphaël fit son essai d’imitation en peignant le tableau qui représente un miracle arrivé à Bolséne, où le prêtre qui dis
e. Par une liberté poëtique, Raphaël emploïe la tête de Jules II pour représenter le pape, devant qui le miracle arriva. Jules rega
21 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
raconté des combats d’Alligators mâles au temps du rut. Ils nous les représentent poussant des mugissements et tournant en cercle a
e. Il est aisé de concevoir, du reste, que toute forme qui n’est plus représentée que par un petit nombre d’individus, exposés à de
ux australiens, divisés, comme ils sont, en groupes peu tranchés, qui représentent faiblement, ainsi que M. Waterhouse et d’autres l
oblème un peu difficile. Supposons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent les espèces d’un genre très nombreux en espèces d
es, ainsi qu’il arrive généralement dans l’ordre naturel, et comme le représente la figure sur laquelle les lettres sont placées à
s répandue dans une vaste station et appartenant à un genre largement représenté dans la contrée. Le petit éventail de lignes poin
pointées, divergentes et d’inégales longueurs, qui partent de A, peut représenter l’ensemble de sa postérité variable. Je suppose q
ar sélection naturelle, ainsi que les lignes pointées de la figure le représentent . Chacune de ces lignes pointées, qui atteint l’un
que intervalle entre deux lignes horizontales de la figure peut ainsi représenter un millier de générations ; mais ce ne serait que
millier de générations ; mais ce ne serait que mieux encore, s’il en représentait dix mille. On suppose donc qu’après mille générat
mille générations l’espèce A a produit deux variétés bien tranchées, représentées par a1 et m1. Ces deux variétés continueront géné
ujours s’accroissant en nombre et divergeant de caractères. La figure représente la série continuée jusqu’à la dix-millième généra
rmation continue toujours d’agir aussi régulièrement que la figure le représente , bien que la figure elle-même soit à dessein irré
nombre aussi bien qu’à diverger en caractère : c’est ce que la figure représente par les diverses branches divergentes qui partent
ment augmentée dans les générations successives. Ce cas se trouverait représenté sur la figure, si toutes les lignes qui procèdent
x espèces (W10 et z10), selon la valeur des changements qu’on suppose représentés entre chaque ligne horizontale ; et, après quator
endant la longue série de ces lentes modifications, telle qu’elle est représentée dans la figure, la loi d’extinction aura joué aus
peuvent continuer d’exister. Si donc la figure qui précède est censée représenter une somme considérable de modifications, l’espèce
spèce d’un genre antérieur. Cette ramification généalogique se trouve représentée sur la figure, où des lignes brisées partent de c
, où des lignes brisées partent de chacune des lettres majuscules qui représentent les onze espèces considérées jusqu’ici comme orig
ésentant mille générations ; mais chaque intervalle peut également en représenter un million ou même cent millions. Ces intervalles
genres. Si dans la figure nous supposons que la somme des changements représentée par chaque groupe successif de lignes divergentes
ordres, selon la somme des modifications divergentes que l’on suppose représentée par les intervalles de la figure. Or, ces deux no
n esprit à l’aube de la vie terrestre, à l’époque où nous devons nous représenter tous les êtres organisés comme pourvus chacun de
ces, chacune d’elles, ou au moins le grand nombre, ne pourraient être représentées que par un très petit nombre d’individus. Or, de
dis que la production d’espèces nouvelles serait très lente. Qu’on se représente le cas extrême où l’Angleterre contiendrait autan
que nous l’avons montré dans le chapitre précédent. On a quelquefois représenté les affinités des êtres de même classe sous la fi
bre : cette comparaison est très exacte. Les rameaux et les bourgeons représentent les espèces vivantes ; ceux qui ont végété et fle
vantes ; ceux qui ont végété et fleuri pendant les années précédentes représentent la succession des espèces éteintes. À chaque sais
tre les bourgeons passés et présents, au moyen de branches ramifiées, représente parfaitement la classification de toutes les espè
sont tombés ; et ces branches perdues, de grandeurs diverses, peuvent représenter ces ordres entiers, ces familles, ces genres qui
22 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22
ouard, auteur d’ailleurs fort estimable et d’un grand talent, nous le représente comme un homme froid, impassible ami de la justic
ion de ce principe au grand maître des Templiers ; mais il a voulu le représenter comme un modèle de perfection idéale, et cette pe
, soit par crainte, soit par l’espoir de sauver son ordre, et nous le représenter ensuite rendu au sentiment de l’honneur, par un r
coup de calcul ou encore plus de bonheur dans cette première tragédie représentée de Raynouard, mais il est impossible de prodiguer
ès prosaïques, très communes. Un jour, quelqu’un se permettait de lui représenter que « peut-être ces deux ou trois vers d’une stro
se de Napoléon, Raynouard ajoutait : Le chantre de Napoléon l’aurait représenté d’après l’histoire, grand au-dessus des rois, tel
istoire, grand au-dessus des rois, tel qu’Homère, d’après la fable, a représenté Jupiter grand au-dessus des dieux ; gouvernant l’
ard s’exerça et où il fut défricheur et inventeur. Qu’on essaye de se représenter par la pensée l’état de l’ancienne France, de la
il eut raison. 4. [NdA] Cette tragédie en cinq actes et en vers fut représentée pour la première fois le 22 juin 1810, à Saint-Cl
e de la pièce : « Une chose passablement singulière est de l’avoir vu représenter devant l’Empereur. Il est probable qu’elle ne ser
st probable qu’elle ne sera pas donnée à Paris. L’inconvénient de l’y représenter a été développé avec force et vérité à l’Empereur
’en laisserait désormais jouer aucune qu’elle n’eût été préalablement représentée sur le théâtre de la Cour. » (Journal et souvenir
23 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »
es sentiments de nature plus complexe (sympathie pour les personnages représentés , intérêt, pitié, indignation, etc.), en un mot, t
Le véritable objet de l’art c’est l’expression de la vie. L’art, pour représenter la vie, doit observer deux ordres de lois : les l
our donner l’illusion de la réalité, d’outrer certains traits ; il ne représente la vie qu’avec des infidélités calculées. Quant a
sentir avec force dans la vie que ce qui lui paraît le plus facile à représenter par l’art, ce qui peut immédiatement se transpose
rs la machine humaine sous une plus haute pression. Il cherche à nous représenter plus de vie encore qu’il n’y en a dans la vie véc
de produire des émotions sympathiques et, pour cela, non pas de nous représenter de purs objets de sensations ou de pensées, au mo
après avoir paru de purs chefs-d’œuvre aux contemporains, — dont ils représentaient , en les outrant peutêtre, les tendances, qualités
en définitive à nous faire sympathiser avec les individus qu’il nous représente , s’adresse ainsi aux cotés sociaux de notre être 
resse ainsi aux cotés sociaux de notre être ; il doit donc aussi nous représenter ses personnages par leurs côtés sociaux : le héro
ui est plus complexe. Enfin, il est des types proprement sociaux, qui représentent l’homme d’une époque, dans une société donnée. Or
froid, qui fait que l’art de cette époque, comme l’a fait voir Taine, représentait encore des modèles vivants au moment même où il s
à une seule personne, n’a pas entièrement manqué son but, puisqu’il a représenté une forme de la vie capable de trouver chez un êt
24 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
avoir, et je m’étonne alors qu’il y ait quelque chose. Ou bien je me représente toute réalité comme étendue sur le néant, ainsi q
ens commun. Voyons donc a quoi l’on pense quand on parle du néant. Se représenter le néant consiste ou à l’imaginer ou à le concevo
ur ou intérieur, il y a donc toujours un objet que mon imagination se représente . Elle peut, il est vrai, aller de l’un à l’autre,
e côtés, quoiqu’on ne le voie pas en imagination : il suffit qu’on se représente clairement la possibilité de le construire. De mê
ur et à mesure qu’on les assemble. Quand j’ai défini le cercle, je me représente sans peine un cercle noir ou un cercle blanc, un
imiter cette figure avec des lignes droites. Ainsi mon esprit peut se représenter abolie n’importe quelle chose existante, mais si
l’opération par laquelle notre esprit abolit un objet et arrive à se représenter , dans le monde extérieur, un néant partiel. Voyon
monde extérieur, un néant partiel. Voyons maintenant comment il se le représente à l’intérieur de lui-même. Ce que nous constatons
peut penser la disparition d’un objet extérieur ou intérieur sans se représenter , — sous une forme indéterminée et confuse, il est
arition ou d’abolition ; ce sont là des opérations physiques. Ne nous représentons plus que l’objet A soit aboli ou absent. Disons s
la représentation pure et simple de l’objet A, car on ne peut pas se représenter un objet sans lui attribuer, par là même, une cer
ologique. Dès lors, qu’est-ce que penser l’objet A inexistant ? Se le représenter inexistant ne peut pas consister à retirer de l’i
e de la représentation de l’objet et ne fait même qu’un avec elle. Se représenter l’objet A inexistant ne peut donc consister qu’à
t incompatible, le supplante. Seulement, il est inutile que nous nous représentions explicitement cette dernière réalité ; nous n’avo
réel pose donc l’existence du réel en général. En d’autres termes, se représenter un objet comme irréel ne peut pas consister à le
le du simple possible qui va devenir la réalité même, et vous ne vous représenterez plus alors l’objet comme inexistant. En d’autres
que viennent ici toutes les difficultés et toutes les erreurs. On se représente la négation comme exactement symétrique de l’affi
e la continuité de l’expérience. Dans les deux cas, ces concepts sont représentés par les mêmes mots conventionnels. Dans les deux
ne notera plus seulement l’état actuel de la réalité qui passe. Il se représentera le passage comme un changement, par conséquent co
nsi sur la voie de la négation. Et surtout il sera sur le point de se représenter une disparition. Il n’y arrivera pourtant pas enc
ésenter une disparition. Il n’y arrivera pourtant pas encore. Pour se représenter qu’une chose a disparu, il ne suffit pas d’aperce
tion plus générale, il n’y a maintenant qu’un pas. Il suffit qu’on se représente le contraste de ce qui est, non seulement avec ce
de là vient aussi que le terme où notre activité se reposera est seul représenté explicitement à notre esprit : les mouvements con
, en quelque sorte, par le vide de ses interstices. L’intelligence ne représente donc à l’activité que des buts à atteindre, c’est
rder que l’image anticipée du mouvement accompli. Or, pour qu’elle se représente , immobile, le résultat de l’acte qui s’accomplit,
e mouvements élémentaires. Qu’on y voie des vibrations ou qu’on se la représente de toute autre manière, un fait est certain, c’es
c’est-à-dire par la position de son but provisoire, que nous nous le représentons à tout moment. S’agit-il d’un mouvement complexe 
ments. Une fois en règle de ce côté, nous cherchons simplement à nous représenter le plan d’ensemble de chacun de ces mouvements co
ors, dans chaque cas particulier, une ou plusieurs images claires qui représentent des états et qui servent à distinguer tous les de
es. Ainsi fait le cinématographe. Avec des photographies dont chacune représente le régiment dans une attitude immobile, il recons
de la réalité intelligible, c’est-à-dire de la vérité, en ce qu’elles représentent , réunies, l’équilibre théorique de l’Être. Quant
ses sur le changement, elles en sont les éléments constitutifs, elles représentent tout ce qu’il y a de positif dans le devenir. L’é
ainsi n’ont pas plus de « positivité » que le mouvement lui-même. Ils représentent l’écart entre la position artificiellement donnée
vement circulaire indéfiniment répété des sphères célestes, tout cela représente simplement un certain déficit fondamental en lequ
continuité du devenir, elles seraient relatives à l’esprit qui se les représente , elles n’auraient pas d’existence en soi. Tout au
t précipité dans l’espace et le temps, mais la durée et l’étendue qui représentent cette première diminution seront aussi voisines q
espace idéal les termes qu’elle perçoit tour à tour, parce qu’elle se représente toujours la succession passée sous forme de juxta
n un seul, ils embrassent ainsi la totalité du réel, car les concepts représentent les choses mêmes et possèdent au moins autant de
tenu par la compression et la compénétration réciproque des Idées qui représentent , à l’état achevé ou en leur point culminant, les
ivalence exacte de l’état cérébral et de l’état psychologique, qui se représente la possibilité, pour quelque intelligence surhuma
 ! Plus la physique progresse, plus elle montre l’impossibilité de se représenter les propriétés de l’éther ou de l’électricité, ba
sait bien que ce qu’il y a de visible et de tangible dans les choses représente notre action possible sur elles. Ce n’est pas en
ent dans la nature projettent dans l’esprit humain des images qui les représentent . Aux relations entre les phénomènes correspondent
es choses. Je le veux bien ; mais, pour que l’esprit humain puisse se représenter des relations entre les phénomènes, encore faut-i
25 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
nt pas, à l’imitation des peintres académiques de l’école de Tosa, de représenter , dans une convention précieuse, les fastes de la
et qui est, côte à côte, l’exposition de deux vies comme aimait à les représenter le peintre Hogarth. La première planche représen
mme aimait à les représenter le peintre Hogarth. La première planche représente le lavage de l’enfant pauvre par le père, près du
end qu’il est le père de son sauveur, amoureux d’elle. Et Hokousaï la représente lâchant sa chevelure qu’elle tient dans sa main,
ousaï est à la date de 1793, avec la signature de Mougoura Shunrô. Il représente un jeune marchand d’eau fraîche, assis sur le bât
ment de la terre dans le calendrier japonais, beaucoup des sourimonos représentent un cheval, et cette représentation du cheval va d
quelque coin de la composition, cet animal. Un de ces sourimonos même représente un Japonais tenant en ses bras un mouton, et c’es
Une série de sept sourimonos : Les Sages des bambous, de vieux sages représentés par des femmes modernes. Une série de vingt-quatr
le vent au-dessus de la laveuse. Une série des douze mois de l’année, représentés par des femmes, où est un gracieux dessin de fill
n plancher et que regarde paresseusement sa maîtresse. Trois musiques représentées par trois musiciennes. Une série intitulée : Huit
les pièces séparées, des acteurs et des scènes théâtrales, dont l’une représente Daïkokou faisant pleuvoir des pièces d’or sur une
nins par des femmes et des enfants. Une série en l’honneur de la Lune représentée par des femmes, et dans laquelle rien de plus gra
re main, tenant contre son côté un parasol fermé. Une série sur Yédo, représentée par des industries et de petits paysages. Une sér
Les Cinq Chevaliers élégants : les cinq chevaliers élégants toujours représentés par des femmes. Une série de sept planches : Les
ée, étant sous le signe zodiacal du rat, un sourimono du Jour de l’An représente un énorme rat en neige, auquel un peintre peint l
s et de Japonaises examinant les tableaux accrochés au mur, et où est représenté un groupe de deux Japonais arrêtés devant un kaké
imono unique, le plus grand sourimono qu’on connaisse (L. 100) et qui représente un pont dans le genre du grand pont de la Soumida
’illustration était due à Yeshi, Kitao Shighémasa, et à Hokousaï, qui représente la rive de la mer, à Yénoshima, où déferle une gr
urs. Une impression charmante est la planche en couleur où Hokousaï a représenté une collation dans la campagne, et où des femmes
s’annonce la maîtrise future de l’artiste. Un dessin, où Kintoki est représenté une main autour du cou d’un ours, un aigle sur l’
s à l’interminable nez pointu, aux ailes de chauve-souris, si souvent représentés dans les albums japonais. Du haut du ciel, un Tén
s et de nouilles), tombe malade, a la vision, en un rêve, d’un acteur représenté dans un kakémono, qui a un nez comme les Téngou,
ui ont dépêché un messager pour le ramener. Et la dernière planche le représente écrivant les Mémoires de sa vie sur la terre. La
usaï et le poète Taïguéntei. » La première planche du premier volume représente la colline du temple Hatiman d’Ityaga, et l’on y
gieuse, dont la légende a servi à la fabrication du roman, et qui est représentée près d’un plateau assailli par des volées d’oisil
i a eu un grand succès au Japon. En tête de la table des matières est représenté , ainsi que c’est l’habitude dans les romans quasi
apier et qu’envahit une troupe d’hommes armés. Et la dernière planche représente le traître écartelé par des bœufs, auxquels sont
n oiseau. Et Tamétomo terrorise et dompte ces populations sauvages, —  représentées par Hokousaï assez semblables aux Aïnos couverts
tretiennent comme d’un tour de force, est la composition où l’artiste représente ce prêtre poursuivant un fonctionnaire prévaricat
’escalier extérieur des habitations chinoises et japonaises, tente de représenter des scènes d’intérieur coupées par la montée ou l
umes très chargé d’incidents, où il est question d’une méchante femme représentée dans un beau dessin, un sabre dans les dents, des
Ce sont d’abord deux figurations en pied de ce prêtre Raïgô, qui est représenté dans l’une élevant en l’air un rouleau magique, a
, en une illustration très coloriste dans le noir. L’une des planches représente Hanarégoma déracinant des rochers à la force de s
texte est de Bakin, édité en dix volumes. Une des premières planches représente le juge sur un pont, assistant à la recherche, da
un homme, c’est la légende de la gravure. Une planche caractéristique représente le terrible Shôki, le tueur des diables, venant r
dans le fond, les loups mangent des cadavres. Une planche singulière représente un chat monstre, en robe, tenant par le cou un mé
x anciens fiancés sont repris d’un sentiment amoureux. Et une planche représente Hanako se regardant dans un miroir où se reflète
peut-être ses dessins les plus rembranesques. La première composition représente un dignitaire japonais tendant à une femme qui pl
e », et était tout dévoué à l’amie de son amoureuse. Que fait-il ? Il représente à la mère que le fils du ministre est d’une grand
hrist. C’est, tout d’abord, la planche où se voit ce sujet si souvent représenté sur les gardes de sabre, ce vieillard mystérieux
les cinquante feuilles de ce premier volume dont la première planche représente le couple Takasago, le type du vieux ménage parfa
es (les dessins de l’École vulgaire). Plusieurs planches de ce volume représentent les durs et laborieux travaux de l’industrie mini
plantes marines, prenant des poissons à la main. La dernière planche représente un homme et une femme, gras à lard, aux bajoues t
. L’une, c’est Kasané, la femme laide, assassinée par son mari, qu’il représente avec son front de foetus hydrocéphale, sous la br
heureux, les âmes pécheresses retenues de l’autre côté du fleuve, est représentée dans une glorieuse image avec la sérénité bouddhi
a une dizaine d’années, de l’imposition d’un dollar. La peinture les représente d’habitude, sous un rayon de lune, comme dans le
nages disparaissent dans le paysage, mais où peut-être Hokousaï s’est représenté léchant son pinceau dans la dernière planche.
poésies où une seule planche double signée Hokousaï, fou de la Lune, représente trois de ces chevaux chevelus, à la crinière hirs
au de paille, d’un panier de légumes, etc. Et encore un écran où sont représentés deux esprits du saké, ces petits êtres fantastiqu
s : Manji (vers 1834), font partie de la collection de M. Vever. L’un représente un établissement thermal dans la province de Kahi
é son cheval et où, par une allusion à ce souvenir historique, il est représenté dans cette impression un cheval rouge qu’un homme
divisant en Koïtcha et Mattcha ; un faiseur de macaronis de sarrasin, représenté à côté des figures comiques de deux avaleurs de m
te petite plante grande comme une laitue qui sert dans l’image qui la représente de parasol à un homme et à une femme. Et dans les
stration due pour la plus grande part à Hokousaï. La première planche représente , à côté de boîtes de sables de différentes couleu
te, toutes deux en train de composer un tableau. Et l’album contient, représentés en deux couleurs, — une couleur grisâtre, une cou
ite gourde imprimée en rouge. Et ce rappel du cheval va jusqu’à faire représenter à Hokousaï la rue des Étriers où l’on vend des im
un fac-similé a été également publié dans le Katsoushika dén, nous le représente vers l’âge de 80 ans, près d’un pot à pisser, acc
Une planche curieuse, c’est la figuration des quatre classes du Japon représentées par un membre de la première classe, un guerrier
e bâton à la poignée noire, ayant l’autre enlacé dans un chapelet, et représenté dans les nuages du sommet de la montagne. Et comm
oqués ; enfin la planche curieuse où bien certainement Hokousaï s’est représenté en train de peindre le Fouzi-yama, accroupi sur u
rtiste. Ici, sa lettre finie, il la date du dix-septième mois, et se représente , dans un croquis microscopique, saluant humblemen
us tôt possible, la soie pour peindre la déesse Daghinitén (la déesse représentée montée sur un renard) car le temps passe rapide c
les nénuphars d’un étang. A côté de ces culs-de-lampe, un beau dessin représente la veuve de Kousounoki Masashighé, élevant en l’a
, ou sur une pipe en bronze avec des parties en ivoire. Et les motifs représentent tout un monde : un tigre, un ascète, une cascade,
vail en paille exposé dans la cour du temple d’Asakousa. Ces planches représentent les douze signes du zodiaque, les deux guerriers
s le titre du volume et le nom de l’auteur, et où la première planche représente , au-dessus d’un petit rapin japonais préparant l’
éciales qu’il faut employer pour colorier les animaux et les plantes, représentés en noir dans les planches qui se succèdent, — pou
ui-même la proportion des choses. Dans le second volume, Hokousaï se représente peignant avec la bouche, les mains, les pieds, de
guration de ces mots au-dessus des sujets dessinés, la première image représente le peintre qui a signé la préface du second volum
ns grossiers d’Hokousaï , publié en 1806, et dont la première planche représente le génie fantastique de l’encre de Chine, le préf
, d’étudier les choses et les êtres qui vous entourent, qu’un peintre représente un oiseau qui a l’air de voler, un homme qui a l’
nistre a la plus nombreuse famille de tous les ministres de la terre, représenté assis sur une chaise tournante, la tête penchée v
, et qui a écrit, au viiie  siècle, Le Cahier de l’oreiller. Elle est représentée , ainsi que toutes les femmes de la noblesse dont
rable… » Et les balayeurs furent pardonnés. Généralement le sujet est représenté avec les trois balayeurs habillés en blanc et coi
d’albums provenant de la collection Gierke. Ces dessins à l’aquarelle représenteraient comiquement un moine mendiant volant des pêches,
a plus belle qualité, et formé de deux panneaux (H. 170. — L. 80). Il représente , sur le panneau de droite, la déesse Béntén plana
Un album très curieux, dont les dessins n’ont pas été gravés, et qui représentent huit vues (H. 28. — L. 40) de la Soumida, aux riv
marquer justement l’art particulier avec lequel le pinceau d’Hokousaï représentait la matière de l’objet dessiné : le duveteux de la
26 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
tivement et ne fait plus qu’un avec OB à l’instant même où l’on se la représente  ? Cette ligne est égale à équation , alors que l
rs que la double ligne primitive de lumière était 2l. Son allongement représente donc exactement l’allongement du temps, tel que n
our lui synonymes. Quand, se figurant son système en mouvement, il se représentera sa ligne de lumière plus longue, il dira que le t
Relativité restreinte, avons-nous dit, consiste essentiellement à se représenter la ligne double de lumière BOA d’abord, puis à la
sé au repos. Mais, dans notre seconde figure de lumière, comment nous représenter l’appareil, les deux lignes d’espace rigides supp
en le caractère d’une ligne d’espace rigide, si par conséquent O″₁B₁, représente bien l’un des bras de l’appareil, au contraire l’
e que les deux moments O₁″ et A₁, sont successifs. La longueur O″₁A₁, représente par conséquent le second bras de l’appareil avec,
ères longueurs est égale à équation puisque la ligne totale O₁A₁O₁′ représente le même temps que la ligne O₁B₁O₁′, on voit que O
27 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
ntenant à contenu, de tout à parties, et qui ainsi, en définitive, se représente toutes choses d’une représentation numérique et g
tres termes elle est une croyance que les choses sont comme je me les représente , une objectivation. Ainsi, affirmer que le tonner
sposé à agir d’après ce qu’on a senti et subi, ou d’après ce qu’on se représente . C’est ce côté actif qui, réfléchi dans l’intelli
te est objectivée, affirmée comme elle est, par cela seul qu’elle est représentée . Et Spinoza a raison encore de dire qu’il y a dan
un Alexandre le Grand, d’après six médailles du British Museum qui le représentaient à différents âges, et une Cléopâtre, d’après cinq
de l’image ou représentation. « Je ne puis sans doute, disent-ils, me représenter un triangle qui ne serait que le triangle en géné
la page écrite : « il remplaçait la vue par le raisonnement. » Pour représenter par comparaison le mécanisme du raisonnement et s
ne pouvons penser sans images, sans représentations. Tantôt nous nous représentons un objet extérieur et la sensation qu’il nous cau
— par exemple la campagne et tout ce qu’on y voit, — tantôt nous nous représentons tels états de conscience, sentiments, plaisirs, d
phénomène, qui consiste à avoir conscience ; c’est ce côté qui ne se représente pas. La conscience, en soi et dans ce qu’elle a d
ective, nous est trop immédiate, est trop nous-même pour pouvoir être représentée . Seulement il n’y a point de conscience distincte
s. Son utilité consiste à remplacer les objets par des images qui les représentent dans leurs traits principaux et qui en sont pour
le Cosmos. Le psychologue, lui aussi, a besoin d’imagination pour se représenter les combinaisons d’états intérieurs, sentiments,
onstruire le monde entier par la pensée. L’imagination, au lieu de se représenter directement un objet, peut se le représenter indi
agination, au lieu de se représenter directement un objet, peut se le représenter indirectement au moyen d’un objet plus ou moins a
s degrés, selon que l’analogie est plus ou moins grande entre l’objet représenté et la représentation qui en est le substitut. La
figure d’un triangle, est une représentation très analogue à l’objet représenté , qui est le triangle en général ; pourtant ce n’e
pplications principales du symbolisme sont celles qui ont pour but de représenter un idéal sous des formes sensibles. L’idéal étant
enveloppe en soi l’indestructible désir du mieux. L’imagination peut représenter l’idéal par des formes, par des sentiments, par d
réateurs et inventeurs dans la morale sont ceux qui ont pu trouver et représenter dans leurs actions les formes les plus hautes de
28 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
— Monsieur le peintre, je veux que vous fassiez mon portrait. Vous me représenterez assis à l’entrée principale de ma ferme, dans le
litiques d’un chef d’empire des pétards de rapin). Ce tableau ne peut représenter qu’un personnage qui fait trois choses à la fois,
nement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est ne me sa
n exemple que me fournissait le hasard. Que cet homme, qui a l’air de représenter la vitalité universelle, louât magnifiquement une
es. Tout le monde sait que le jaune, l’orangé, le rouge, inspirent et représentent des idées de joie, de richesse, de gloire et d’am
, pour mieux caractériser son erreur, un positiviste, dit : « Je veux représenter les choses telles qu’elles sont, ou bien qu’elles
ueil à obéir à un code de fausse dignité. Pendant que ceux-ci croient représenter la nature et que ceux-là veulent peindre leur âme
ls exécutent l’ouvrage en question, croient à la réalité de ce qu’ils représentent , échauffés qu’ils sont par la nécessité. Ainsi l’
tance de ce jeune chroniqueur se réduit, mais c’est bien suffisant, à représenter l’esprit moyen de la bourgeoisie. Songez donc que
? et cela nous venge un peu de ce gros poupard troué de fossettes qui représente l’idée populaire de l’Amour. Pour moi, si j’étais
représente l’idée populaire de l’Amour. Pour moi, si j’étais invité à représenter l’Amour, il me semble que je le peindrais sous la
e premier des esprits pointus. Que ces jeux romains soient exactement représentés  ; que la couleur locale soit scrupuleusement obse
’ombre. Mais cette excuse impliquerait que M. Gérome est incapable de représenter une chair blanche dans une pénombre, et cela n’es
gible et conséquemment intéressante comme bataille, elle ne peut être représentée que par des lignes blanches, bleues ou noires, si
l’époque de noble renaissance dont j’ai parlé au début de ce travail, représentaient le joli, le précieux, le délicieux, Eugène Lami q
té, mais dramatique, emphatique même ; car nos amis d’outre-Manche ne représentent pas les sujets tirés du théâtre comme des scènes
Le geste, la grimace, le vêtement, le décor même, tout doit servir à représenter un caractère. De grands peintres, et d’excellents
plus toutes les qualités littéraires et tout l’esprit nécessaire pour représenter dignement des comédiennes. Plus d’une fois, en co
pas à demi l’artiste auquel il donne plus volontiers commission de la représenter . Parmi tous ceux qui ont su arracher cette faveur
yon rappelait les vieux et excellents aquafortistes. J’ai rarement vu représentée avec plus de poésie la solennité naturelle d’une
excellentes estampes, il a dû être content ; il a retrouvé, dignement représentée , sa                           Morne Isis, couver
le ciel et le désert les épouvantent. Je regrette ces grands lacs qui représentent l’immobilité dans le désespoir, les immenses mont
mblant de fini et de perfection. Devant un objet tiré de la nature et représenté par la sculpture, c’est-à-dire rond, fuyant, auto
die et par une misère continue de quarante ans. L’auteur a-t-il voulu représenter l’affaiblissement, l’épuisement d’une femme qui n
ardez ces deux petits mondes dramatiques inventés par M. Butté et qui représentent , je crois, la Tour de Babel et le Déluge. Mais le
les moyens étrangers à cet art. Et à propos de M. Butté, qui a voulu représenter dans de petites proportions de vastes scènes exig
j’aperçois les marionnettes accrochées à la selle. L’idée de sagesse représentée par le hibou m’entraîne à croire que les marionne
j’ai positivement et patiemment découvert que l’ouvrage de M. Frémiet représente l’intelligence humaine portant partout avec elle
eut bien m’avertir que je cherche midi à quatorze heures, et que cela représente simplement le cheval d’un saltimbanque… Ce hibou
nt modelés, où la vie respire, où le regard même étincelle. Celui qui représente le Général Bizot est un des bustes les plus milit
t à fait analogue, l’autre plus gracieusement allégorique. Ce dernier représente une femme nue, d’une grande et vigoureuse tournur
29 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
son ouvrage contre les superstitions des païens, qu’un pantomime ait représenté Adonis en se servant des gestes qu’enseigne l’art
eur public instruisit le peuple à haute voix du sujet qu’ils alloient représenter avec leur jeu muet. Même encore aujourd’hui, ajou
ylade executa l’endroit où il avoit repris si hautement son éleve, il représenta par son geste et par son attitude la contenance d
endant, ajoute-t-il, toute la ville se met en mouvement pour lui voir représenter en gesticulant les infamies de l’antiquité fabule
ui paroîtra surprenant, c’est que ces comédiens qui entreprenoient de représenter des pieces sans parler, ne pouvoient pas s’aider
l leur cria donc, après avoir ôté son masque : fous que vous êtes, je représente un plus grand fou que vous. Macrobe rapporte enco
artage de la déclamation entre deux acteurs. Nous ne les avons pas vû représenter . Il me semble néanmoins que les personnes qui se
profession, et pour tout dire, capables d’inventer. On leur fit donc représenter en gesticulant sur le théatre de Sceaux la scéne
30 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
ots de la langue parce que ce sont des imitations du phénomène qu’ils représentent  ; ils ne font pas tache dans la phrase sur les mo
les autres phénomènes du même genre, incapable par conséquent de bien représenter ce qu’ils ont de commun ou le genre tout entier.
par celle du timbre le plus fréquemment entendu. Or : 1° une moyenne représente mal les quantités différentes auxquelles on la su
s’agit de qualités, comme pour le timbre, la qualité la plus commune représente encore plus mal l’ensemble des qualités hétérogèn
ntée à l’espèce-type, dans cette espèce à la variété-type, et qu’elle représente un individu-type de cette variété, elle sera l’id
nérale ; sans doute, l’idéal n’est pas l’idée, mais il la vaut, il la représente  ; il en est le signe le meilleur, joignant aux av
tie seulement de l’humanité révèle par ses créations cette tendance à représenter les genres par des types individuels parfaits, et
l’idée de l’homme proprement dit, de l’homme ordinaire, la seule que représente , à vrai dire, l’image visuelle intérieure264. En
ant des individus plus ou moins semblables à l’image, est inégalement représenté par elle. Tout signe analogue au genre est inégal
x individus qui composent le genre ; les représentant inégalement, il représente mal le genre tout entier. Tout au contraire, un s
ué de tout rapport d’analogie avec chacun des individus du genre, les représente également, et, par suite, est propre à bien repré
du genre, les représente également, et, par suite, est propre à bien représenter leur ensemble, c’est-à-dire le genre, comme une u
thie particulière pour telle ou telle partie du genre ; chargés de le représenter tout entier, ils s’acquittent de leur tâche avec
tiles, sonores, etc. Tout signe étant une image d’un ordre déterminé, représentera mal les images qui lui sont irréductibles ; c’est
hant habilement des mots dont le sens est tout conventionnel, on peut représenter analogiquement des phénomènes sonores : c’est ce
s,41 » où les mots qui signifient par convention trois et quatre fois représentent aussi par analogie le phénomène que le reste de l
au premier ; et il ne faut pas croire, rappelons-le, que l’onomatopée représente un cri général ; tout au plus serait-ce le cri mo
qui ne sont pas sensibles et des idées sensibles qui ne peuvent être représentées au-dehors par un mouvement musculaire analogique,
rigueur pour spécifier l’objet qui a frappé nos sens. Si nous voulons représenter au dehors notre pensée, c’est lui que nous cherch
urellement dans la conscience ne sont pas toujours les plus faciles à représenter par des mouvements musculaires ; souvent une des
n, à le situer de force au premier, et à lui attribuer la fonction de représenter l’ensemble. C’est ainsi que, aux origines du lang
choisie pour servir de signe commun ; dès lors, une partie de l’idée représente l’ensemble ; seule elle devient, pour celui qui e
n deux séries parallèles, les images les plus vives étant chargées de représenter les autres ; en se constituant ainsi, la pensée n
r personnel et de droit divin. L’organisation d’un gouvernement libre représente mieux, selon nous, les rapports que soutiennent l
incte à la conscience285, et comme le signe, étranger à l’idée, ne la représente pas à proprement parler, il semble que les différ
exact est une discussion sur le drame et ce qu’il convient ou non de représenter sur scène ou d’écarter des yeux du spectateur par
lustration idéographique à cette théorie de l’évolution du signe : 1° représente une idée particulière dont les éléments sont inég
ne idée particulière dont les éléments sont inégalement distincts. 2° représente une idée particulière ou générale, exprimée par u
nes images subissent l’attraction du signe et se portent en avant. 3° représente une métaphore. Si la partie supérieure de cette f
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
apitre XIII. Retour de Molière à Paris À la fin de l’année où l’on représenta La Rosaure, une troupe de campagne, ayant obtenu
i de chaque semaine. Le 3 novembre, les nouveaux venus commencèrent à représenter en public. Les deux troupes qui occupaient la mêm
ît un extrait de la pièce de Nicolo Secchi dans ce dessein, et la fit représenter plusieurs fois sur le théâtre de l’Hôtel de Bourg
lement : « Le sujet est italien : il a été traduit dans notre langue, représenté de tous côtés. » La Jalousie du Barbouillé a une
la fin il nous a fait voir qu’il avait le visage assez plaisant pour représenter sans masque un personnage ridicule. » Il faut ent
ient plus favorables à la représentation43. Voyons ce que Molière fit représenter après le départ des Italiens : il importe d’insis
essor. Peu après le départ des Italiens, le 18 novembre, les Français représentèrent au Petit-Bourbon Les Précieuses ridicules. Les It
ière expérience de cette sorte qu’il dût faire. L’École des maris fut représentée le 24 juin 1661 : elle marque une nouvelle époque
gne, dirigée contre Molière en réponse à L’Impromptu de Versailles et représentée en 1663. 43. Chapuzeau nous explique pourquoi l’
rançais, 1674, in-12, p. 90.) 44. Nous reproduisons ce portrait, qui représente Molière adressant au public le compliment d’usage
32 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
de l’un et du multiple. Tout nombre est un, en effet, puisqu’on se le représente par une intuition simple de l’esprit et qu’on lui
tions, on a tout intérêt à n’en rien faire. Mais, dès qu’on désire se représenter le nombre, et non plus seulement des chiffres ou
ffirmons que le nombre est un, nous entendons par là que nous nous le représentons dans sa totalité par une intuition simple et indi
re transporter. Il faut donc bien que, dès l’origine nous nous soyons représenté le nombre par une juxtaposition dans l’espace. C’
notre pensée continuera cette opération indéfiniment plutôt que de se représenter deux corps à la même place. Or, si l’impénétrabil
arce qu’elles se pénètrent, on ne les compte qu’à la condition de les représenter par des unités homogènes, occupant des places dis
nier point. Si, pour compter les faits de conscience, nous devons les représenter symboliquement dans l’espace, n’est-il pas vraise
analogie, pour ne pas dire davantage. Car si le temps, tel que se le représente la conscience réfléchie, est un milieu où nos éta
çoive le monde extérieur absolument comme nous, et surtout qu’il s’en représente tout à fait comme nous l’extériorité. Les natural
deront alors de telle manière que je ne puisse, à un moment donné, me représenter plusieurs d’entre elles comme simultanées et pour
endule, battant la seconde, a exécuté soixante oscillations. Si je me représente ces soixante oscillations tout d’un coup et par u
insi dire, une oscillation du pendule. — Si, d’autre part, je veux me représenter ces soixante oscillations successivement, mais sa
connaîtra qu’elle procède ainsi toutes les fois qu’elle s’abstient de représenter la durée symboliquement. Quand les oscillations r
ent de l’espace. Mais nous éprouvons une incroyable difficulté à nous représenter la durée dans sa pureté originelle ; et cela tien
ue la durée vraie. C’est parce que je dure de cette manière que je me représente ce que j’appelle les oscillations passées du pend
prouve assez que notre intelligence a ses instincts : et comment nous représenter ces instincts, sinon par un élan commun à toutes
ce homogène est déjà un acheminement à la vie sociale. L’animal ne se représente probablement pas, comme nous, en outre de ses sen
33 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
bre suivant64, auquel état est jointe la dépense de quelques comédies représentées à Versailles pendant ledit mois de novembre 1670.
sans magie, en décembre 1678. Le Combat à cheval, comédie italienne, représentée à Fontainebleau le 18 mai 1680. Eularia, muette
présentée à Fontainebleau le 18 mai 1680. Eularia, muette par amour, représentée le 29 mai de la même année. Les Quatre Scaramouc
ur, représentée le 29 mai de la même année. Les Quatre Scaramouches, représentée le 11 juin. C’était, sans doute, le pendant de la
caramouche et d’Arlequin, le 20 du même mois. Les Juifs de Babylone, représentés le 1er juillet. Arlequin, soldat déserteur, le 2
6. Arlequin, vendangeur, en décembre 1681. Arlequin, valet étourdi, représenté à Saint-Germain-en-Laye le 2 avril 1682. Arlequi
lleur, le 24 juin. Arlequin, cabaretier, turc et capitaine espagnol, représenté le 30 juin67.   On peut constater, d’après les ét
34 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — I. La Poësie en elle-même. » pp. 234-256
ctables, à la religion, au commerce, enfin à tous les arts utiles. On représente un poëte comme un être tout particulier, dont la
vit le contrepoison qu’au dénouement de la pièce. En France, on n’en représente point qui n’ait auparavant obtenu l’approbation d
ne sont d’aucune ressource. L’injustice qu’on faisoit aux poëtes fut représentée vivement. On les jugeoit tous par l’imagination d
on. On a pris pour autant de dieux les perfections de l’être suprême, représentées sous des noms divers & sous les différens att
er. Rien ne lui paroissoit au-dessus de ce beau pays de Féerie. Il en représenta tous les agrémens dans des vers latins publiés en
aine, M. de Malézieux, le cardinal de Polignac, madame de Staal, sont représentées sous des figures de singes. On a bien de la peine
voir mieux mentir que personne. *. Un fameux peintre à portrait l’a représenté appuyé sur un bureau, ayant devant lui les œuvres
35 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516
ée de désigner, parmi les ouvrages dramatiques envoyés au concours et représentés dans le courant de l’année 1855, ceux qui lui par
imer une conclusion positive en faveur de l’ouvrage. Parmi les pièces représentées sur un autre théâtre que le Théâtre-Français, la
du talent, et qui est, sans contredit, la plus remarquable des pièces représentées pendant l’année. Le Demi-Monde, de M. Alexandre
n faits ces odieux personnages et leurs manèges honteux si fidèlement représentés , venaient se résumer dans un seul mot : “C’est un
’auteur d’un ouvrage en cinq ou en quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès à Paris, pendant le cours de l’année,
36 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
édie de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. lui a défendu de représenter . » Les registres de la paroisse de Saint-Barthél
édie de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. lui a défendu de représenter . C’était prendre le nom d’un port pour un nom d’
loi avait allouée. Affaire Martin-Melchior Dufort. Pièces qu’il fait représenter à Pézenas. Va à Béziers pour les états ; Le Dépit
Elle joue devant la famille royale avec succès. Origine de l’usage de représenter une petite pièce après la grande. Il s’établit au
ce, d’un auteur nommé Magnon, imprimée en 1645, dont le titre porte : Représentée par l’Illustre Théâtre. Ce fut alors que Poquelin
dont il avait reçu les leçons dans son enfance, et le chargea de lui représenter qu’il compromettait l’honneur des siens, et les c
 ; mais, je ne vous le cèle point, je vous serais plutôt un obstacle. Représentez -vous la peine que nous avons. Incommodés ou non,
tion à laquelle Montesquieu accordait une entière confiance, il y fit représenter une tragédie de lui qui avait pour titre La Théba
s tard, et à Vienne, en Dauphiné. Dans la première de ces villes, ils représentèrent une Irène de Claude Basset, alors auteur de tragé
sne et leurs camarades, la permission de monter sur le théâtre et d’y représenter leurs comédies13. Ce théâtre était dressé sur des
ravane comique et son chef qu’au commencement de 1653, à Lyon, où fut représentée pour la première fois la comédie de L’Étourdi. La
upe à madame de Calvimont engagèrent à les retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le prince de Conti que je m’étais engagé à M
acteurs, soit par la magnificence des habits. Peu de jours après, ils représentèrent encore, et Sarrasin, à force de prôner leurs loua
e 1653 fut rendu fructueux pour la troupe par le succès de L’Étourdi, représenté à Lyon pour la première fois. La belle saison ven
de franchise, tant d’honnêteté que parmi ces gens-là, bien dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des prin
présenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre ». Les États de Lan
rant ces diverses excursions et ces stations successives, Molière fit représenter , outre son Étourdi, quelques farces dans le goût
de petites comédies, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut représentée ce jour-là divertit autant qu’elle surprit tout l
tobre, « le jour des Trépassés, 3 novembre 1658, la troupe commença à représenter en public », dit La Grange, sur le théâtre du Pet
aux besoins de ses camarades, et non pour travailler à sa gloire, fit représenter dans la province, où cette caravane comique se tr
vorable, il lui annonce la pièce qui doit suivre celle qu’on vient de représenter , et l’invite à la venir voir par quelques éloges
de Soyecourt. Il fallut entreprendre des démarches, et, en attendant, représenter une pièce nouvelle. On se trouvait précisément al
d’entreprendre leur pèlerinage commun en province, avaient, en 1645, représenté l’Artaxerce sur l’Illustre Théâtre. Ils le retrou
tait trouvé renouvelé par le changement de salle, lui fit hasarder de représenter une œuvre qui n’était plus sans doute selon son g
es envieux, obtint d’abord les applaudissements de Paris, fut ensuite représentée dans une réjouissance donnée par Fouquet le 12 du
la dernière fois, à un autre triomphe de Molière. Les Fâcheux furent représentés le 17 août chez ce favori et cette victime de l’i
apprend Molière dans son Avertissement, fut conçue, faite, apprise et représentée en quinze jours. Rien ne prouve mieux combien Gri
e qui l’avait aidé de sa propre épargne ! Le 26 décembre, Molière fit représenter L’École des femmes. Les applaudissements prodigué
raire. Le Roi n’y mettait pas autant de ménagement, car la pièce fut représentée au Louvre les 6 et 20 janvier, et Madame, Henriet
ptembre sans doute ou au commencement d’octobre, et comme devant être représenté prochainement, Le Portrait du peintre (le peintre
nations méritaient un châtiment public. L’Impromptu de Versailles fut représenté le 4 novembre suivant sur le théâtre du Palais-Ro
personnage de L’Impromptu, Du Croisy, chargé d’un rôle de poète, l’a représenté comme un prête-nom57. Non, Molière eut un tort au
, parce que, dit Montchesnay, il était pénible au parterre de le voir représenter un personnage odieux et de « lui vouloir du mal »
l’École des femmes, par de La Croix, dissertations dialoguées et non représentées , qu’il faut citer tout de suite pour clore cette
Molière et ses acteurs avaient été appelés par eux à Chantilly pour y représenter , du 29 septembre au 5 octobre, presque tout le ré
isant que le séduisant Gramont, que Tallemant, dans ses Historiettes, représente d’ailleurs comme fort « décrié pour la bravoure »
Le 11 mai, le soir, « Sa Majesté, dit le récit imprimé des fêtes, fit représenter sur l’un de ses théâtres doubles de son salon, qu
la regarde, comme il le fit encore voir naguères par ses défenses de représenter une pièce de théâtre intitulée L’Hypocrite, que S
repousser l’outrage, Il a fait coup sur coup voyage, Et le bon droit représenté De son travail persécuté. Mais de cette plainte s
tait aussi une gagiste qui avait fourni son nom au personnage qu’elle représentait . On lit sur le livre de La Thorillière, au 8 juin
re et qui n’en laissait pas passer les occasions, parut alors et leur représenta très vivement les torts qu’ils s’étaient donnés e
el de Bourgogne. C’est le 20 de ce malencontreux mois de juin que fut représentée La Thébaïde de Racine. La pièce fit peu d’argent 
i, la Reine et la Reine mère. Deux mois après, le prince de Condé fit représenter la pièce entière au Raincy. Sans doute cet empres
du Roi, L’Amour médecin fut, en cinq jours, proposé, fait, appris et représenté . La cour l’applaudit à Versailles le 15 septembre
r. « Mon père, dit Louis Racine qui nous a transmis cette anecdote, représenta que, le premier hémistiche du second vers rimant
rêts de son ami, autorisa secrètement la troupe rivale à étudier et à représenter simultanément son Alexandre, que Molière avait fa
qui devait soupirer après une pièce nouvelle, il se détermina à faire représenter , le 4 juin, le plus correct de ses chefs-d’œuvre,
est original, mais controuvé. Le Registre de La Grange fait foi que, représenté vingt et une fois de suite, nombre de représentat
arest, avait lu son Misanthrope à toute la cour avant que de le faire représenter  ; chacun lui en disait son sentiment ; mais il ne
caprices enfantaient de semblables ouvrages ? Le Ballet des Muses fut représenté une seconde fois à Saint-Germain, au mois de janv
ver, le déterminèrent à la faire disparaître de ce divertissement. On représenta seulement la Pastorale comique et Le Sicilien. Ce
pension qu’il lui faisait. Huit jours après, le 4 mars suivant, elle représenta pour la première fois la tragédie d’Attila, « piè
si cela Qu’après lui le même Attila Est, par le sieur La Thorillière, Représenté d’une manière Qu’il donne l’âme à ce tableau Qu’e
ère cherchant à jeter la discorde jusque dans sa propre famille, et à représenter la Reine, sa mère, comme révoltée de l’impiété de
caractère sacré. Ce fut le 5 août que L’Imposteur, ainsi châtié, fut représenté pour la première fois en public. Il serait, dans
liter. Celui qui fit l’annonce, la veille que cette pièce devait être représentée , dit au parterre : “Messieurs, Le Juge (c’était l
e voulait pas qu’on le jouât ; mais enfin Sa Majesté consent qu’on le représente .” » Cette anecdote, qu’on lit dans le Menagiana,
montré par notre promoteur, que, le vendredi cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des théâtres de cette ville, sous le nou
s aurait requis de faire défense à toute personne de notre diocèse de représenter , sous quelque nom que ce soit, la susdite comédie
resses inhibitions et défenses à toutes personnes de notre diocèse de représenter , lire ou entendre réciter la susdite comédie, soi
de nos jours, que Molière exigeait de ses interprètes : Un soir qu’on représentait Le Tartuffe, Champmêlé alla voir Molière dans sa
e talent ; et son mari, dont on avait désespéré absolument jusque-là, représenta d’une manière satisfaisante certains personnages
reuse et la plus enjouée du drame le plus original qui ait jamais été représenté sur aucun théâtre, Amphitryon. Voltaire disait qu
théâtres de l’Europe ont eu leur Amphitryon. Au siècle dernier, on en représentait un à Vienne, dans lequel le dieu, en lorgnant Alc
me ; car, quelques siècles encore après la mort du poète latin, on le représentait aux fêtes de Jupiter. Les Romains avaient pensé q
e rigueur qu’on exerçait contre lui, avait bien, plusieurs fois, fait représenter cette comédie à Chantilly, et tout récemment enco
on et pour en balancer le succès ; c’est dans ce dernier but que l’on représenta , six semaines après, sur le théâtre de l’hôtel de
ue du Tartuffe. Il est fort douteux que cette rapsodie ait jamais été représentée . Elle était précédée d’une satire contre le même
ua la farce si plaisante de Monsieur de Pourceaugnac. Cette pièce fut représentée devant Louis XIV, et la gaieté et le comique de s
t servir à lui déguiser la faiblesse de son ouvrage. Il ne le fit pas représenter sur son théâtre, et le garda en portefeuille. Ce
e Sévigné du 19 décembre 1670. Or, Les Amants magnifiques avaient été représentés , comme nous l’avons dit, dès le 7 septembre 1670,
ra dans le premier intermède des Amants magnifiques, pour le Roi, qui représentait Neptune, des vers tout à fait dans le genre de ce
eut avoir des pages. Ce fut à Chambord, le 14 octobre 1670, que l’on représenta , pour la première fois, cet important ouvrage. La
que j’ai appréhendé d’être séduit par la manière dont elle avait été représentée  ; mais, en vérité, Molière, vous n’avez encore ri
ut tout d’abord de l’avis de Louis XIV ; et Le Bourgeois gentilhomme, représenté à la ville le 23 novembre 1670, contribua par son
e et du Misanthrope y remplissait le rôle de Sancho. Un jour qu’on la représentait (c’était, a-t-on dit, en 1670), comme il devait p
jour, mercredi xve  avril, après une délibération de la compagnie de représenter Psyché, qui avait été faite pour le Roi l’hiver d
eprésenter Psyché, qui avait été faite pour le Roi l’hiver dernier et représentée sur le grand théâtre du palais des Tuileries, on
tenir les ballets. » Psyché, après six semaines de répétitions, fut représentée le 24 juillet sur le théâtre de Molière. On conço
heureusement ses desseins et donna naissance à leur amour. La Molière représentait Psyché à charmer, et Baron, dont le personnage ét
ment qu’il lui fit sur le bonheur qu’il avait d’avoir été choisi pour représenter son amant ; qu’il devait l’approbation du public
s Fourberies de Scapin furent le premier ouvrage que notre auteur fit représenter après avoir acquitté l’impôt qu’il devait aux pla
à Châlons, le 16 novembre précédent. La Comtesse d’Escarbagnas ne fut représentée à Paris que le 8 juillet de l’année suivante. Les
coup le plus redoutable. Le Malade imaginaire, ce chant du cygne, fut représenté le 10 février 1673 ; mais, hélas ! la Faculté dev
e trouvait à Lyon, était bien loin de songer à son Malade imaginaire, représenté vingt ans plus tard, se sera borné à remarquer le
ce interdisant à tous comédiens autres que ceux de la rue Mazarine de représenter Le Malade imaginaire, tant que la pièce n’aurait
t les spectateurs au point qu’ils ne distinguaient plus le personnage représenté d’avec le comédien ; aussi se chargeait-il toujou
ue l’on donne à l’auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui le doit représenter . « Molière, dit le même historien, ne composait p
duisit toutes les situations de ce roman dans un drame qui ne fut pas représenté , La Fausse Clélie. Thomas Corneille y fit aussi a
arquer que cette trame scandaleuse, que cette fille perdue chargée de représenter une autre femme et d’abuser des yeux crédules par
médie, M. Régnier, fit appel à l’administration de la ville de Paris, représenta la convenance du lieu, fit valoir qu’occasion par
aloir qu’occasion pareille ne s’était jamais présentée, qu’elle ne se représenterait peut-être jamais. Une commission fut instituée ;
le en fit Son divertissement durant les entractes de la comédie qu’on représentait devant Elle. » C’est un comédien de la troupe de
tharite (1653), déterminé par Fouquet à rentrer dans la carrière, fit représenter son Œdipe le 24 janvier 1659. 29. Histoire du T
Véritables Précieuses, comédie en un acte, en prose, par Somaize, non représentée  ; Paris, Jean Ribou, 1660, in-12.) 37. Le privil
ique de l’École des femmes et la Critique de la Critique, comédie non représentée , achevée d’imprimer le 4 août 1663, suppose une l
mbre on le mena au théâtre du Palais-Royal, où « la troupe de Molière représenta l’Amphitryon avec des machines et des entrées de
omédie fut jouée le 6 octobre 1669, tandis qu’Élomire hypocondre, non représenté , ne fut imprimé et publié qu’en janvier 1670. C’e
s requises pour mériter une place dans la troupe de ses Comédiens qui représentent dans la salle de son Palais-Royal, Sadite Majesté
37 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
atialise. C’est dire que la philosophie évolutionniste, quand elle se représente , dans l’espace, une matière découpée selon les li
ent de ce qu’ils s’accordent à affirmer l’unité de la nature, et à se représenter cette unité sous une forme abstraite et géométriq
e que nous réclamons. L’intelligence humaine, telle que, nous nous la représentons , n’est point du tout celle que nous montrait Plat
tement étendue dans l’espace que notre intelligence et nos sens se la représentent . Nous avons traité du premier point ailleurs. En
ie que celle où Kant s’engage. L’intelligence, telle que Kant nous la représente , baigne dans une atmosphère de spatialité à laque
entre les éléments. Pourtant cette complication et cette extension ne représentent rien de positif : elles expriment une déficience
explicitement, s’il ne forme pas explicitement des concepts, il ne se représente pas non plus un espace homogène. Vous ne pouvez v
oses de ce biais vient de ce que le travail logique de l’intelligence représente à leurs yeux un effort positif de l’esprit. Mais,
iques n’est à la base de la nature, et que la mathématique en général représente simplement le sens dans lequel la matière retombe
volant entre les deux raquettes, et nous la traiterons comme si elle représentait , non plus l’absence de l’un ou de l’autre ordre i
analysant l’idée de désordre ainsi subtilisée, on verrait qu’elle ne représente rien du tout, et du même coup s’évanouiraient les
matière. De là notre habitude de désigner par le même mot, et de nous représenter de la même manière, l’existence de lois dans le d
ison ; elle n’a de réalité objective que pour une intelligence qui se représente en même temps plusieurs termes. Cette intelligenc
as volontaire, mais analogue à l’ordre « voulu ». Or, dès qu’on s’est représenté clairement la distinction entre l’ordre « voulu »
disant que c’est du désordre. Inversement, quand nous déclarons nous représenter un chaos, c’est-à-dire un état de choses où le mo
nt donc nécessairement conçus comme relatifs. Que si l’on veut se les représenter comme absolus, on s’aperçoit qu’involontairement
vers de chaque addition pourrait bien être un monde, ce que nous nous représentons , symboliquement d’ailleurs, comme une juxtapositi
abrication et j’emploi d’explosifs de plus en plus puissants. Or, que représentent ces explosifs sinon un emmagasinage de l’énergie
e en gouttelettes qui retombent, et cette condensation et cette chute représentent simplement la perte de quelque chose, une interru
un monde. L’évolution des espèces vivantes à l’intérieur de ce monde représente ce qui subsiste de la direction primitive du jet
otre intelligence, fonction essentiellement pratique, faite pour nous représenter des choses et des états plutôt que des changement
, formes capables de se prolonger elles-mêmes en mouvements imprévus, représentent de l’action qui se fait. Or, j’ai tout lieu de cr
par cette forme sans matière ? Mais la difficulté naît de ce qu’on se représente , statiquement, des particules matérielles toutes
berté. Comment s’y prend-il ?   Un animal élevé dans la série peut se représenter en gros, disions-nous, par un système nerveux sen
and on voudra, un moulin ou une turbine. Chaque atome de carbone fixé représente quelque chose comme l’élévation de ce poids d’eau
as autre chose. En réalité, un être vivant est un centre d’action. Il représente une certaine somme de contingence s’introduisant
u qu’en abandonnant en route une partie de lui-même. Ces déchets sont représentés par le reste de l’animalité, et même par le monde
rait dû, semble-t-il, être aussi intuition. Intuition et intelligence représentent deux directions opposées du travail conscient : l
38 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
alade imaginaire, accompagné de la cérémonie ; ce même jour, on avait représenté , aux Matinées littéraires de la Gaîté, Le Bourgeo
tière, à ses côtés, a été vivement applaudie ; puis, L’Avare une fois représenté , le rideau s’est levé sur le buste de Molière ent
nos yeux comme le père et l’ami des comédiens. Après quoi, il nous a représenté qu’il estimait convenable et honorable d’annoncer
he. M. Gondinet célébra, en quelques strophes, la gloire de celui qui représentait la France éternelle aux yeux de la France martyre
jouer. Champmeslé les cousit ensemble, tant bien que mal, et les fit représenter avec succès. Le 15 janvier 1866, M. Alphonse Pag
destiné à servir de prologue à la farce du Médecin volant que l’Odéon représentait alors. Ce Molière à Pézenas était la mise en scèn
e franchise ni tant d’honnêteté que parmi ces gens-là, bien dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des Prin
présenter réellement dans le monde les personnages des Princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre. » Dassoucy change
tre du Palais-Royal, où le cardinal de Richelieu avait autrefois fait représenter ses propres tragédies et fait parodier Le Cid de
t et rusé. Autant que le lion de Saint-Marc, Pantaleone, le marchand, représente la commerçante Venise asservie. Et les plaisanter
la contraignit à se déshabiller, disant : Oubliez-vous donc que vous représentez une honnête femme ! La Molière devait se remarier
fit un divertissement pour le roi, le 15 de septembre 1665, et qu’il représenta à Paris, le 12 du même mois. » Il faut prendre l
Neuve-des-Petits-Champs ; elle est remarquable par les ornements qui représentent des instruments de musique. C’est bien la demeure
n écoutant la pièce à tout ce que l’auteur supporta avant de la faire représenter . Nous nous plaignons parfois, et avec raison, de
la représentation des trois premiers actes à Versailles, Molière fit représenter Tartuffe au Raincy, devant le grand Condé, le con
on voulait étouffer cette œuvre virile, honnête et fière, on laissait représenter sur le Théâtre-Italien je ne sais quelle farce gr
nge réimprimèrent Dom Juan, ou le Festin de Pierre, tel qu’on l’avait représenté la première fois, un ordre supérieur enjoignit au
de « ce grand homme » de Monsieur de Montfleury, l’hôtel de Bourgogne représenta bravement La Critique de Tartuffe, et dans le pro
de Paris, exaspéré par Tartuffe, qui n’avait cependant pas encore été représenté et n’était qu’à l’état de menace latente pour les
ensait de Tartuffe et de l’accès de libéralisme de Louis XIV laissant représenter la pièce. Or voici ce que Napoléon Ier a répondu 
ière tâchait d’exprimer, avons-nous dit, dans une autre pièce qui fut représentée le 16 février 1665, quelques-unes des idées qu’il
t-il payer cher de telles audaces. La comédie de Dom Juan n’était pas représentée depuis six semaines qu’un certain de Rochemont, d
, ni un geste. « Il est vrai, ajoute-t-il, qu’il n’était bon que pour représenter le comique ». C’est toujours le même reproche, ce
rempli les meilleurs rôles. Voici d’ailleurs la liste des personnages représentés par Molière dans ses comédies38 : Le Barbouillé d
aits (daté de 1658), Molière, couronne en tête, la barbe entière, est représenté dans le rôle de Vulcain ; dans l’autre, daté de 1
1668, Molière, les cheveux longs, la petite moustache aux lèvres, est représenté dans le rôle d’Harpagon. Les gravures sont médioc
il y a environ huit ans, avec un homme de lettres qu’on prétend être représenté par M. Trissotin, dit le Mercure, a donné lieu à
ubliés sur Molière, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur le théâtre du Marais en 1671. Ce Marcel, d’ab
fublée — ou parée. Clotaire, ami d’Anselme, et épris d’Isabelle, nous représenterait Baron, ce petit Baron que Molière avait adopté et
is, Les Amours de Calotin (1663), la trace de cette anecdote qui nous représente Molière allant bravement assister, devant la foul
Mignard. Molière, dans le costume de César de La Mort de Pompée, est représenté en toge rouge, le bâton de commandement à la main
ogiquement, d’une utilité évidente. C’est Molière chez lui qu’il nous représente , Molière assis, la plume d’une main, un livre de
inture, conservée jadis à l’Hôtel de ville et brûlée aujourd’hui, qui représente Le Triomphe de Molière. Molière est couché et vêt
c la première édition des Œuvres de Molière (Paris, Thierry, 1682). —  Représenta nombre de personnages dans les comédies de Molièr
es Femmes savantes. Le beau petit baron, comme on disait, avait aussi représenté l’Amour dans Psyché. La Thorillière (Pierre Le N
. Battista Chiacchiarone 57. Molier. — C’est le nom d’un danseur qui représenta un Maure dansant dans Les Plaisirs de l’Île encha
exemple Don Quichotte (30 janvier 1666. Registre de La Grange). Elle représentait à la fois les reines dans la tragédie et les soub
e, vêtue de draperies blanches, une branche d’olivier à la main, pour représenter la muse antique de l’histoire. Puis venaient : MM
7. N’est-ce pas plutôt celui que possède la Comédie-Française et qui représente Molière dans son costume de La Mort de Pompée ?
e de Molière, ballet héroïque, aussi en vers, par l’abbé de Schosnes, représentée par les comédiens français le 17 février 1773 (Pa
Artaud ; suivie d’un divertissement relatif à l’apothéose de Molière, représenté par les comédiens français le 18 février 1773 (Pa
ui n’a rien d’improbable : « Molière, fameux comédien, ayant fait et représenté une pièce de théâtre ayant pour titre Le Marquis
t confusion) dans laquelle il avait, avec une exactitude nonpareille, représenté les gestes, les actions, et paroles ordinaires du
39 (1890) L’avenir de la science « XII »
En histoire, le trait est grossier ; chaque linéament, au lieu d’être représenté par un individu ou par un petit nombre d’hommes,
rsépolis, on voit les différentes nations tributaires du roi de Perse représentées par un individu portant le costume et tenant entr
éduit souvent à un seul mot. Ce type abrégé et expressif demeure pour représenter les millions d’hommes à jamais obscurs qui ont vé
e la grande figure fût complète ; or, pour qu’elles fussent dignement représentées , il ne suffisait pas de quelques individus, il fa
sans la vie monastique ; la vie monastique ne pouvait d’ailleurs être représentée que par un groupe innombrable : donc tous ceux qu
n’eussent fait presque aucune figure dans l’humanité ; réunies, elles représentent avec énergie un de ses éléments les plus essentie
a science, comme toutes les autres faces de la vie humaine, doit être représentée de cette large manière. Il ne faut pas que les ré
40 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
le, l’œuvre écrite de tous les prosateurs et versificateurs réunis ne représente qu’une infime partie de la poésie totale qui sous
nous les écartons plutôt, nous les tenons à l’état virtuel, nous les représentons par de simples figures schématiques, par des sign
ouvenirs, bien qu’ils ne manquent pas tout à fait de mouvement, ne me représentent que très rarement un mouvement continu, une actio
que des instantanés. Quant à la suite des événements, nous ne nous la représentons pas, nous la reconstituons plutôt par induction.
ire, a pleinement conscience de son activité. S’il nous plaît de nous représenter un objet, nous sentons l’effort de vision mentale
sont des rêveries trop vagues pour que la pensée lucide puisse se les représenter , et justement leur disparition coïncide avec la r
agite, cherche à comprendre les choses à sa façon, travaille à se les représenter , et qu’ainsi se produit spontanément un afflux d’
t. Il nous arrive sans doute, dans nos rêves ou nos rêveries, de nous représenter de beaux paysages, des architectures magnifiques,
ons que la nature se transforme à ce point. Alors elle n’est plus que représentée par des images plastiques, transformables, que l’
logues à ceux de l’homme, les seuls que nous puissions nettement nous représenter  ; et avec la représentation de tels sentiments ap
se retrouvera forcément un rappel de la forme humaine. La nature sera représentée maternelle, berçant les hommes sur son sein ; ou
u fictif, dans tous les cas absent, et que nous sommes invités à nous représenter . Dans quelques linéaments tracés au crayon sur le
dans l’autre par un simple jeu d’imagination. Quand bien même l’objet représenté serait de ceux que dans la réalité nous trouvons
rdons. Nous cherchons à nous rendre compte. Qu’est-ce que cette toile représente  ? Nous émettons une hypothèse, d’après les indica
distance, en grandeur naturelle et dans leur forme juste, les objets représentés . Le moment précis où cette opération de restituti
er ce que nous éprouverions, si nous assistions réellement à la scène représentée . Nous évoquons le souvenir d’impressions analogue
teau, Gustave Moreau, Besnard) comme pour nous avertir que les scènes représentées ne se passent pas dans le monde réel, mais dans l
tique au style conventionnel que sa technique lui impose ; ne pouvant représenter les choses que par des symboles, il est plus qu’u
d’une œuvre d’art pourra tenir encore au caractère propre des objets représentés . En reproduisant les spectacles de la nature qui
elle présentera ce caractère imaginatif. Une des attitudes que l’art représente le plus volontiers est celle de la méditation ; c
rude compagnon redescend vers la vie ? Ce sont là des métaphores qui représentées idéalement garderaient le sens symbolique qu’elle
e son réellement émis que la sonorité idéale qu’il a la prétention de représenter  ; pourvu que l’exécution ne soit pas décidément t
ommaire, aussi conventionnel que la ligne par laquelle le dessinateur représente une image visuelle ; notre imagination complète c
t apparaître l’image intégrale de l’objet. C’est ainsi que la musique représente sans les reproduire tout à fait les bruits de la
ut des rochers. Nous ne pouvons entendre une marche funèbre sans nous représenter des images de deuil. Le timbre de certains instru
t-à-dire s’il n’a pas suivi un programme trop déterminé. S’il a voulu représenter formellement quelque chose, voilà des intentions,
ar une transposition symbolique, par de véritables métaphores qu’elle représentera l’apparence visible des choses. Ce qu’elle nous f
oésie. On s’expliquera de la même manière comment la musique arrive à représenter des sentiments complexes tels que l’espérance, le
voir des formes sonores en dehors desquelles nous n’avons rien à nous représenter . Elle est poétique, elle aussi. Elle peut l’être
res musicales, dont pourtant il serait impossible de dire ce qu’elles représentent ou ce qu’elles expriment. Notre théorie psycholog
s même que l’on me parlerait de choses concrètes qu’il faut que je me représente (description d’une machine, récit d’un fait histo
e de la poésie. Choisirons-nous entre elles, en décidant que celle-ci représente la poésie plutôt que celle-là ? Un tel choix sera
s de même des images. Nous n’avons que faire du langage pour nous les représenter . Ce sont des états de conscience réels, concrets,
t être dit pour être pensé ; conservez ce qu’il est plus facile de se représenter que d’exprimer : ce qui restera sera précisément
êt passionné, avec une large sympathie. Sa fonction n’est pas de nous représenter les choses telles qu’elles sont, ou telles qu’ell
man engagé dans quelque situation pathétique, en même temps que je me représente les objets dont il est ému, je me figure ses émot
er avec une émotion, il faut bien que nous ayons commencé par nous la représenter . Le plus souvent même, nous en restons là. Nous n
ous émeut, notre émotion personnelle différera de celle que l’on nous représente , en sorte qu’il sera impossible de les confondre 
sion. La différence n’est pas seulement dans le degré d’intensité. Se représenter la souffrance par exemple, ce n’est pas réellemen
ligence et le goût disposent. C’est bien ainsi, je crois, que l’on se représente communément la composition poétique, ce qui tend
finit par épuisement. Comment le poète a-t-il procédé ? On peut se le représenter assez aisément. Il a senti s’abattre sur lui des
venus. Il n’en est pas de même des images, des sentiments. Je puis me représenter très nettement un objet coloré sans trouver aucun
les rythmes poétiques. Autant que l’on peut entrevoir l’avenir, je me représente la poésie future comme établie sur des rythmes au
i-là sera le Distrait, ou le Rêveur. Parfois l’auteur se proposera de représenter un type ethnique (l’Américain dans le Roi de la m
pement. 42. « Il est probable que chacun de nous a sa manière de se représenter les idées abstraites, qui lui appartient en propr
41 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283
en dehors du petit rond de métal, il n’y a que la patte — et ce qu’a représenté au milieu du tout petit disque noir le ciseleur,
de Chine. La petite bimbeloterie fabriquée de deux morceaux de bambou représentait des jeux d’enfants gravés en noir sur le jaune fa
Chevaliers du devoir et du dévouement), ou le peintre Kouniyoshi nous représente les ronins dans l’action de l’attaque du yashki d
Hayashi, en le priant de désigner Otaka dans les quarante-sept ronins représentés , et en lui demandant s’il ne connaissait pas quel
il y a une défense d’indiquer les vrais noms des ronins, et ils sont représentés avec les noms défigurés qu’ils ont au théâtre. »
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
osi, avec une nuance un peu différente du caractère. Le capitan y fut représenté par Girolamo Gavarini, de Ferrare, qui prit le no
ivait le dialogue, tantôt en prose et tantôt en vers. En 1613, il fit représenter à Milan une sorte de mystère (rappresentazione sa
arnaval de 1623. Pendant l’année 1622, Giovanni-Battista Andreini fit représenter et imprimer à Paris cinq pièces de sa façon : La
é en Italie l’été de 1623, les Comici Fedeli revinrent en France et y représentèrent pendant l’année 1624 et le commencement de l’anné
43 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 364-367
es Œuvres de M. de Morand, trois Ballets héroïques, qui n’ont pas été représentés , quoiqu’ils méritassent cet honneur aussi bien qu
nt. Parmi ses Comédies, il y en a une, intitulée l’Esprit de Divorce, représentée pour la premiere fois en 1738. Elle est très-esti
fallu diminuer beaucoup de la vérité, pour le rendre tel que je l’ai représenté  ». Un moment après, lorsqu’on annonça la même Pie
44 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
 ; les autres ne le deviennent pas : ils agissent sans être connus et représentés  ; ils sont en dehors de notre expérience et peuve
phie de l’expérience » n’a vu qu’un des côtés de la question : elle a représenté nos formes cérébrales comme de simples empreintes
’état de termes purement intellectuels, l’un représentatif et l’autre représenté  : le sujet est un vouloir, qui ne se contente pas
autre représenté : le sujet est un vouloir, qui ne se contente pas de représenter les objets, mais tend à les modifier en vue de lu
de lui-même. Par la volonté, au lieu de se disperser dans les objets représentés , le sujet se fait centre et tâche de tout ramener
ous cherchons l’autre immédiatement. Les trois éléments du temps sont représentés dans l’arc réflexe : le présent, par la cellule c
evons un temps abstrait, un ordre linéaire des phénomènes en tant que représenté par nous, il est clair que cette abstraction n’ag
ire non abstraite, mais concrète et vivante. Maintenant, comment nous représenter ce réel qui, dans les choses, se manifeste d’une
de quelque objet, et par conséquent elle ne peut plus être elle-même représentée  ; mais elle est une conscience immédiate d’agir q
is elle est une conscience immédiate d’agir qui n’a pas besoin d’être représentée pour exister : étant subjective, étant le subject
la part du sentiment de l’effort dans l’idée de cause, il est faux de représenter l’effort comme une révélation de la causalité tra
de causation efficiente et transitive. Celle-ci est une manière de se représenter , à notre image, les raisons explicatives qui néce
ehors ; mais, même pour les êtres dits inanimés, nous ne pouvons-nous représenter leur réalité que comme une action, car ce qui ne
ir un phénomène isolé que par un artifice, et, malgré nous, nous nous représentons immédiatement d’autres phénomènes simultanés, se
ivers, ne sont possibles, ajoute-t-on, que si les mouvements qu’elles représentent sont harmoniques, et si toutes les parties de la
45 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
ois quelque bien, et nous avons l’espoir que les deux volumes qui les représentent en feront encore. Le premier de ces volumes offre
tre enseignement. Ces sérieuses et intimes conférences comprennent et représentent l’âge mûr de notre vie et de notre pensée. On en
re, beaucoup plus d’architecture : c’est-à-dire que l’art de l’Orient représente ce qui est fixe et impersonnel, tandis que l’art
irable sculpture, et déjà une portion assez considérable de peinture, représente surtout la vie, et ce qui en est le type le plus
e naquit Socrate. Socrate est un personnage éminemment historique. Il représente une idée, et la plus élevée de toutes, l’idée de
celle de l’Orient ; et il en devait être ainsi. L’époque du monde qui représente l’immobilité doit rester longtemps immobile. L’ép
te l’immobilité doit rester longtemps immobile. L’époque du monde qui représente le mouvement doit avoir moins de durée et plus de
mbler et s’anéantir ; comment l’art, dans sa tentative impuissante de représenter l’être en soi, a dû se livrer sans mesure à des c
la société, et que dans les salons de la capitale une personne42 qui représentait pour ainsi dire en petit l’intelligence de son ép
tous ses éléments, avec tous leurs rapports, avec toutes leurs lois, représentée en grand et en caractères éclatants dans la march
onc la création n’est pas un mal, elle est un bien ; et ainsi nous la représentent les saintes Écritures : « Il vit que cela était b
vos lèvres ; et il ne vient sur vos lèvres que parce que l’idée qu’il représente domine irrésistiblement votre pensée. Voilà comme
ons d’après lui même, d’après la raison qui nous le révèle et nous le représente . Il n’est pas étonnant que la raison nous fasse c
tout. Et quand je dis l’humanité, je dis toutes les puissances qui la représentent dans l’histoire, l’industrie, l’État, la religion
é de développer à travers toutes ces sphères. Ainsi l’époque qui doit représenter l’idée du fini dans l’histoire, l’imposera à l’in
me comme le centre et la mesure de toutes choses75. L’époque qui doit représenter dans l’histoire l’idée de l’infini est-elle venue
plus profond encore. L’ordre de succession est purement extérieur, il représente pour ainsi dire le mécanisme matériel de l’histoi
tion de cette règle à la géographie physique. Tout lieu pris en grand représente une idée, une des trois idées auxquelles toutes l
ent, pour ainsi dire, la parole à quelques individus éminents qui les représentent . En effet, les peuples ne paraissent pas dans l’h
r où il faudrait finir ; je vous dirai que tout lieu, tout territoire représente nécessairement une idée, et par conséquent une de
fondamentales auxquelles nous avons ramené toutes les autres. Un lieu représente ou l’infini, ou le fini, ou le rapport du fini à
Tel climat donné, tel peuple suit. J’en conclus que des lieux divers représentent des idées diverses, et que par conséquent si nous
mière ? Cherchons un théâtre pour cette époque de l’humanité qui doit représenter l’infini, l’unité, l’immobilité. Essayons de donn
’hypothèse : cherchez un théâtre pour l’époque de l’histoire qui doit représenter l’idée du fini, du mouvement, de l’activité, de l
nt se donner la main ? Enfin, mettrez-vous l’époque du monde qui doit représenter le rapport du fini à l’infini, la mettrez-vous da
vilisation et de l’humanité. Enfin, soyez sûrs que l’époque qui devra représenter dans l’histoire le rapport du fini à l’infini ser
e, il faut bien qu’il y ait dans chaque époque plusieurs peuples pour représenter les diverses idées qui constituent la vie réelle
le monde, ce qu’il a à y faire, quel but il poursuit, quelle idée il représente . Remarquez que si ce peuple ne représente point u
il poursuit, quelle idée il représente. Remarquez que si ce peuple ne représente point une idée, son existence est tout simplement
une idée commune ; et cette idée est celle que ce peuple est appelé à représenter . Ainsi, demander à un peuple ce qu’il vient faire
faire en ce monde, quelle destinée il doit accomplir, quelle idée il représente , telle est la première règle de la philosophie de
losophie de l’histoire. Voici la seconde. Si tout peuple est appelé à représenter une idée, les événements dont se compose la vie d
exemple, que vous ne sachiez pas que le peuple romain était appelé à représenter sur la terre telle ou telle idée, à atteindre tel
omplet s’il n’a fait passer pour ainsi dire l’idée qu’il est appelé à représenter par l’industrie, l’État, l’art, la religion et la
ent aussi s’y rencontrer : elle doit contenir différents peuples pour représenter différentes idées ; il faut donc examiner les rap
particulier à une formule déjà fort générale, la formule dernière qui représentera tous les peuples d’une même époque dans leurs res
es, parce que dans une époque il y a différentes idées. Chaque peuple représente une idée et non pas une autre. Cette idée, généra
ée, générale en elle-même, est particulière relativement à celles que représentent les autres peuples de la même époque ; elle est p
Toute idée qui domine dans un peuple y domine comme l’idée unique qui représente pour ce peuple la vérité tout entière ; et pourta
le plus en rapport avec l’esprit même de cette époque. Chaque peuple représente une idée, et les peuples différents représentent
époque. Chaque peuple représente une idée, et les peuples différents représentent différentes idées ; d’où il suit que le peuple qu
rents représentent différentes idées ; d’où il suit que le peuple qui représente l’idée le plus en rapport avec l’esprit général d
harsale. J’aime et j’honore assurément le dernier des Brutus, mais il représentait l’esprit ancien, et l’esprit nouveau était du côt
ois, la guerre, qui tient une si grande place dans l’histoire, qui en représente tous les grands mouvements et pour ainsi dire les
ole de l’expansion rapide et puissante de la civilisation grecque, et représente tout ce qu’il y avait d’impétuosité, de célérité
, nous irons aujourd’hui des peuples à ces individus éminents qui les représentent dans l’histoire et qu’on appelle les grands homme
rique d’un peuple est tout entière dans son rapport avec l’idée qu’il représente . Ôtez à chacun des individus dans lesquels se div
individus dont se compose un peuple sont remplis de son esprit et le représentent en eux, mais ils le représentent plus ou moins. V
ple sont remplis de son esprit et le représentent en eux, mais ils le représentent plus ou moins. Voilà déjà une assez forte ligne d
individus d’un même peuple. Mais ceux qui sont sur le premier plan et représentent davantage l’esprit de leur peuple sont encore un
ne foule, dans laquelle se détache une nouvelle élite d’individus qui représentent leurs semblables avec plus de fidélité et d’éclat
d’être pénétré de l’esprit général de son peuple, et en même temps de représenter cet esprit général sous une forme profondément in
la force limitée de l’imagination humaine et le sublime. Quand l’art représente le sublime seul, il s’élance hors du fini et enge
tte immense scène du monde où ils paraissent quelques minutes, est de représenter , quoi ? eux-mêmes, et rien de plus. Aussi personn
, d’une époque et de toutes les époques : donc l’histoire entière est représentée par les grands hommes. Donnez-moi la série des gr
elque époque du monde, chez quelque peuple qu’il paraisse, vient pour représenter une idée, telle idée et non pas telle autre, tant
elle autre, tant que cette idée a de la force et vaut la peine d’être représentée , pas avant, pas après il paraît quand il doit par
le elle sympathise et qui la sert. La fortune d’un grand homme est de représenter mieux qu’aucun autre homme de son temps les idées
is sans le génie nécessaire pour les réaliser et les satisfaire ; ils représentent leur temps et leur peuple, mais d’une manière imp
n est de même des qualités particulières des grands hommes. Comme ils représentent les beaux côtés de leur temps, ils en représenten
hommes. Comme ils représentent les beaux côtés de leur temps, ils en représentent aussi les mauvais. Alexandre avait d’assez vilain
leur a donné de la puissance et de la gloire, à savoir l’idée qu’ils représentent , leur rapport intime avec l’esprit de leur temps
dant aucune trace de son passage sur la terre. Mais l’époque qui doit représenter dans le monde l’idée du fini, du mouvement, de la
n peut appeler l’âge héroïque de l’humanité. La troisième époque, qui représente le rapport du fini et de l’infini, n’est pas moin
astes aux idées qui, dans leur siècle, étaient appelées à l’empire et représentaient alors les destinées de la civilisation. D’ailleur
istote. Le genre humain ne se rend pas compte, il est vrai, de ce que représentent ces deux noms, mais il ne se rend pas compte dava
tent ces deux noms, mais il ne se rend pas compte davantage de ce que représentent les noms de César et d’Alexandre. Le genre humain
après tout, ce n’est qu’un grand orateur. Démosthène, dans son temps, représente le passé de la Grèce, l’esprit des petites villes
re place à un autre dont le tour est venu. Le combat entre deux idées représentées par deux grands philosophes, loin d’affliger les
mme l’humanité ; et il n’y a progrès qu’à deux conditions, d’abord de représenter tous ses devanciers, ensuite d’être soi-même, de
de vue nécessaire de l’histoire ? il naît un grand théologien pour le représenter  ; et il se trouve encore que la nature du talent
e est en parfaite harmonie avec celle du point de vue qu’il s’agit de représenter . Ne semble-t-il pas en effet que la pensée d’une
eurs propres ouvrages bien des ouvrages du siècle et du peuple qu’ils représentent . Le premier encore il a discuté les temps primiti
devait produire et il a produit une histoire de la philosophie qui le représente . — Brucker. Son caractère général ; ses mérites e
ercice, et si, dans un peuple et dans une époque, la philosophie, qui représente la réflexion, se développe après tous les autres
st jamais que sous le point de vue de nos propres idées que nous nous représentons les idées des autres. Appliquons ceci au sujet de
an, mais qui ne contiennent pas le plan véritable. En résumé, Brucker représente dans l’histoire de la philosophie la révolution q
ivé à Tiedemann. Son ouvrage peut bien être considéré comme celui qui représente le mieux la philosophie du temps appliquée à l’hi
a lutte remplit la fin du dix-huitième siècle. Tiedemann et Tennemann représentent cette lutte dans l’histoire de la philosophie. Te
; et l’avenir de la France décidera de leur avenir. Comme le midi est représenté par la France, ainsi le nord est représenté par l
avenir. Comme le midi est représenté par la France, ainsi le nord est représenté par l’Allemagne. De fait la Suède, le Danemark, l
lus d’énergie, se résoudre en un grand individu qui se chargeât de le représenter . La révolution se fit donc général, consul, emper
oins et à son esprit, et tout siècle aboutit à une philosophie qui le représente . C’est là ma plus intime conviction. Elle n’est p
ble, et qu’ainsi ce n’est pas à la raison, et à la philosophie qui la représente , à expliquer Dieu. Ailleurs nous avons établi ave
46 (1914) Enquête : L’Académie française (Les Marges)
que l’Académie soit en décadence. Considérée dans son ensemble, elle représente aujourd’hui, comme autrefois, la moyenne de l’esp
mul. L’Académie est, par fondation, conservatrice, et ceux même qui y représente la fameuse « gauche » n’y sont que pour ce qu’ils
ar une réclame intensive, sont excusables de croire que cette société représente quelque chose : mais nous ne pouvons qu’en rire.
nt des auteurs représentant aujourd’hui ce que Flaubert et Baudelaire représentaient de leur temps… » Opinion, à mon avis, mal fondée.
adémie française ne me paraît pas être en décadence. Elle ne doit pas représenter , comme on le croit trop souvent, la littérature,
certainement dans une phase de prestige renaissant, comme tout ce qui représente un cadre et une tradition dans ce pays un peu eff
pondants, c’est que l’Académie française n’est pas en décadence. Elle représente la moyenne de l’esprit et de la culture, et son n
47 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
ion et dont le pouvoir s’étend infiniment plus loin que ce qui en est représenté . Pourquoi ce glissement de l’idéalisme au réalism
s répondrons que, dans l’hypothèse idéaliste, il est impossible de se représenter un objet en l’absence complète de l’objet lui-mêm
-même. S’il n’y a rien de plus dans l’objet présent que ce qui en est représenté , si la présence de l’objet coïncide avec la repré
ggestion d’activité que consiste le sentiment de l’actualité, l’objet représenté n’apparaît plus comme actuel : c’est ce qu’on exp
hoses extérieures, car ils tenaient tout entiers dans ce qui en était représenté , et puisque, par hypothèse, on se les représentai
dans ce qui en était représenté, et puisque, par hypothèse, on se les représentait comme des mouvements de certains atomes du cervea
it y rester. Point du tout. On conserve bien le cerveau tel qu’il est représenté , mais on oublie que, si le réel est déplié dans l
48 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »
ble soirée qu’hier ; il y a dans la petite scène que M. Coppée a fait représenter hier à l’Odéon plus de talent que dans cette comé
] Auguste Dorchain La poésie de détail, voilà, en effet, ce que représente excellemment M. François Coppée. Il est venu aprè
e côté son théâtre, la Guerre de Cent ans, ce drame shakespearien non représenté , où les spectres jouent un grand rôle et ne ferai
genres. Poète, il est un des quatre ou cinq qui, depuis Victor Hugo, représentent quelque chose d’essentiel dans le développement d
Jules Lemaître Le drame de M. François Coppée, Pour la Couronne, représenté à l’Odéon avec un si éclatant succès, a d’abord u
49 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XV. De Tacite. D’un éloge qu’il prononça étant consul ; de son éloge historique d’Agricola. »
te ; qui donne un plus saint respect pour la vertu malheureuse, et la représente d’une manière plus auguste, ou dans les fers, ou
’il était aussi facile à l’homme d’oublier que de se taire44. » Il se représente ensuite, au sortir du règne de Domitien, comme éc
des grands hommes ; mais ces images sont mortelles, comme ce qu’elles représentent , au lieu que l’empreinte de l’âme est éternelle.
e n’est point par l’art, ce n’est point par de vils métaux qu’on peut représenter l’âme d’un grand homme, c’est par notre conduite
50 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
liqué comment et dans quelles circonstances les Italiens réussirent à représenter des pièces dont le dialogue était abandonné à l’i
d’un privilège en vertu duquel il était fait défense à tous autres de représenter des jeux dramatiques dans la ville, faubourgs et
is. En 1584 et 1585, Paris reçut la visite des Comici confidenti, qui représentèrent notamment chez le duc de Joyeuse une pièce intitu
a, joué on ne sait par qui ; Zanobio, le vieux bourgeois de Piombino, représenté par Girolamo Salembeni de Florence ; enfin le doc
. 5. Nous donnons ici le personnage de Franca-Trippa, tel qu’il est représenté dans I balli di Sfessania de Callot. On n’a point
ariniques. 6. Nous donnons ci-contre le capitaine Cerimonia : il est représenté une main sur sa rapière, dont la pointe soulève s
51 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
stion de l’objet de l’art que s’accuse le conflit entre la morale qui représente l’intérêt social et l’individualisme esthétique q
e fantaisie, de liberté individuelle intolérable aux moralistes. Elle représente la liberté de la passion : l’apothéose de la joie
eprésente la liberté de la passion : l’apothéose de la joie de vivre. Représenter la beauté, glorifier la beauté, c’est glorifier l
et à la joie de vivre, la Beauté est tout cela et par tout cela, elle représente l’égoïsme, l’amour de la personnalité, le dédain
et morale que l’art romantique ou que l’art décadent. L’art classique représente la règle, l’ordre, la discipline, l’idée du gouve
ement servir la société, c’est se servir lui-même. L’esprit classique représente ainsi, à certains égards, une volonté d’unité est
52 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
groupes. Sur cette figure, chaque lettre de la ligne supérieure peut représenter un genre renfermant plusieurs espèces ; et tous l
ppliquer, soit qu’on parte du point de vue qu’une classification doit représenter le plan inconnu de la création, soit qu’on ne con
atrième chapitre. Nous supposerons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent des genres alliés, qui vécurent pendant l’époque
(A, F et 1) ont transmis jusqu’aujourd’hui des descendants modifiés, représentés par les quinze genres (a14 à z14) de la ligne hor
ale supérieure. Tous ces descendants modifiés d’une seule espèce sont représentés ici comme parents au même degré de consanguinité.
poser selon le système naturel ; car il est de toute impossibilité de représenter par une série, et sur une surface plane, les affi
qui ont subi de nombreuses extinctions ; car elles sont généralement représentées par un très petit nombre d’espèces ; et ces espèc
ple, n’en auraient pas été moins aberrants, si chacun d’eux avait été représenté par une douzaine d’espèces au lieu d’une seule170
tégés par un concours de circonstances exceptionnellement favorables, représentent seuls aujourd’hui. M. Waterhouse a remarqué que,
invincible que les naturalistes ont dû rencontrer quand ils ont voulu représenter , sans l’aide de figures, les affinités diverses q
e à l’inspection de la figure. Les lettres depuis A jusqu’à L peuvent représenter onze genres de l’époque silurienne, dont quelques
ncêtres plus anciens et inconnus. Néanmoins l’arrangement naturel que représente la figure n’en serait pas moins juste ; et, en ve
e prouvée que dans le cas où l’ancien état de l’adulte, qu’on suppose représenté par l’embryon actuel, n’a pas été oblitéré, soit
ents de membranes ; or, on ne saurait douter ici que les rudiments ne représentent des ailes. Les organes rudimentaires gardent quel
lui est fort utile, car elle lui sert de nageoire. Elle pourrait donc représenter l’état naissant des ailes des oiseaux. Non que je
e ; mais peut-on admettre que les papilles presque microscopiques qui représentent souvent le pistil dans les fleurs mâles, et qui n
nération ; car, dans la théorie de l’auteur, un degré généalogique ne représente pas un individu et la durée de sa vie, mais une e
53 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405
sœurs dans la mythologie antique et les peintres se plaisaient à les représenter fraternellement unies ; ils plaçaient côte à côte
. Victor Hugo125, qui est un voyant du monde visible et invisible, se représente le carillon des cités flamandes sous les traits d
troits et constants. Au moyen âge, églises, châteaux, hôtels de ville représentent les trois faces principales de la société françai
ier. Théophile Gautier, un soir qu’il rêve à son existence passée, se représente visitant « le Château du Souvenir131 », un vieux
ie larmoyante s’est réveillé dans le cœur des citadins blasés, Greuze représente l’Accordée de village et d’autres scènes villageo
riminibus. Au salon de 1827, Mlle de Fauveau exposa un bas-relief qui représentait Christine, reine de Suède, faisant assassiner son
d’aurores qu’il ne pouvait plus les compter ! Ils étaient condamnés à représenter les pourpres du soir, les nuances délicates du ma
tain : car l’imagination plus parfaite d’un artiste nous force à nous représenter les situations comme il se les est représentées à
iste nous force à nous représenter les situations comme il se les est représentées à lui-même. Et s’il me faut avouer que M. Delacro
oins d’une société où la guerre sévissait partout et toujours ; on se représente aisément en ce château-fort une vie large, puissa
ciété (il ne s’agit, cela va de soi, que de la haute société) où l’on représente perpétuellement ; ils s’harmonisent, chez les pri
a changé. La femme qui par son âge ou par sa volonté de rester jeune représente la nouvelle génération est éprise de poésie, de r
re l’épreuve sur un siècle. Au début du xive  siècle, la littérature, représentée surtout par la seconde partie du Roman de la Rose
Charles VII, un contemporain de Jeanne d’Arc. Ogier, Lancelot, Hector représentent nos trois grands cycles épiques, celui de France,
54 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
iaires éteintes et de leur nombre. — En premier lieu, il faut bien se représenter quelles sont les formes intermédiaires qui, d’apr
e la difficulté, en considérant deux espèces quelconques, à ne pas me représenter leur souche commune comme présentant des caractèr
es anglais et trois quarts. Quelques-unes des formations, qui ne sont représentées en Angleterre que par de minces couches de strate
leur juste valeur dans le commun résultat. Bien que chaque formation représente une période d’années d’une longueur considérable,
iter beaucoup d’exemples de couches de quelques pieds d’épaisseur qui représentent , dans une contrée, des formations dont les puissa
uable, qui aurait pu soupçonner quelle immense suite de siècles était représentée par quelques strates superposées ? On pourrait en
alliées. » Si nous considérons la série graduée des formes d’un genre représenté par une vingtaine d’espèces vivantes ou éteintes,
vastes et nombreuses, séparées par des mers larges et peu profondes, représente probablement l’ancien état de l’Europe, à l’époqu
e la série des temps étaient rassemblées, combien cette collection ne représenterait -elle pas encore imparfaitement l’histoire naturel
ipèdes sessiles fossiles. Vu le nombre extraordinaire d’individus qui représentent beaucoup d’espèces de cette famille dans le monde
es caractères intermédiaires entre les diverses formes qui ont depuis représenté ces ordres. De plus, si elles avaient servi de so
théâtre des plus grandes oscillations de niveau et que les continents représentent les aires de soulèvement. Mais avons-nous le droi
ite, devenant plus ou moins différents dans les chapitres successifs, représentent les changements en apparence soudains et brusques
ilités la supposition que les terrains Siluriens, où l’on trouve déjà représentés les quatre embranchements principaux du règne ani
55 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
dressèrent ensemble leur prière aux dieux protecteurs. Un tableau qui représentait les adieux d’Hector à Andromaque, frappa d’abord
t le sujet était national26. Les Romains n’auraient point voulu qu’on représentât sur le théâtre ce qui pouvait tenir à leur histoi
s premières comédies en vers, composées par Titus Andronicus, ont été représentées  ; et c’est l’année suivante qu’Ennius a été connu
èque, on en ignore l’auteur, et l’on ne sait pas si elle a jamais été représentée . 27. On oppose à cette opinion les quatre vers
, dit un commentateur, avait composé une tragédie sur Brutus, qui fut représentée aux jeux apollinaires. Mais une lettre de Cicéron
ttre de Cicéron à Atticus dit que ce fut la tragédie de Térée qui fut représentée à ces jeux ; et un autre commentateur assure que
r, d’après la lecture des pièces de théâtre, si elles seraient ou non représentées  : comment donc savoir s’ils ont autorisé la repré
56 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
utre sens l’expression de force vitale est d’une grande utilité. Elle représente une limite, à savoir l’ensemble des phénomènes ir
emble des phénomènes irréductibles à la physique et à la chimie. Elle représente ainsi une protestation contre une hypothèse non d
eurt. Telle est l’idée générale d’après laquelle M. Claude Bernard se représente la vie, et cette idée générale, nous n’avons aucu
la liberté, j’entends la liberté morale, peut-elle subsister, si l’on représente la vie, ainsi que le fait M. Claude Bernard, comm
veugle et capricieuse dont parle M. Claude Bernard. Les anciens se la représentaient comme une divinité jalouse, qui élevait ou abaiss
nnu qu’intérieurement ; bien plus, qu’il ne peut être en aucune façon représenté sous une forme objective. La distinction du subje
e connaît toutes les autres que par leurs manifestations externes. Se représenter cette cause intérieure sous la forme des phénomèn
de Kant, renouvelées du stoïcisme, seront éternellement admirées, et représentent sans doute un des progrès les plus réels de la ph
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
cules par une action gauche les scénes les plus touchantes. Nous nous représentons les choeurs de la comédie composez des gagistes e
r de bons acteurs bien exercez, et la dépense qui se faisoit pour les représenter étoit même si grande, que les athéniens avoient o
lement particulier que les magistrats en feroient les frais. Qu’on se représente donc pour se faire une juste idée de ces choeurs
xcellens répondans au personnage qui leur adresse la parole. Qu’on se représente chacun des acteurs du choeur, faisant les gestes
58 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
de Rezké et Devoyod, Mme Nilsson. Nous souhaitons que l’Opéra-Comique représente Lohengrin. Les acteurs sont, là, bons chanteurs,
s), — les ineffables intimités des âmes. Or, que les théâtres d’opéra représentent des opéras, et qu’ils représentent cette merveill
âmes. Or, que les théâtres d’opéra représentent des opéras, et qu’ils représentent cette merveille exquise, où est, suprêmement, la
siciens, interprètes, soient persuadés du caractère spécial à l’œuvre représentée  ; où le public, libre de faux préjugés, écoute un
l mérite. C’est précisément à ce titre que nous regrettons de le voir représenter aujourd’hui dans une salle si défectueuse, où il
’appelle éloquemment l’illustre compositeur Franz Liszt, ne doit être représenté qu’à Bayreuth, dans le Temple même de l’Art. Mais
Or du Rhin, la Walkyrie, Siegfried et le Crépuscule des Dieux, seront représentés à Paris. Et avec quel sentiment de profonde recon
884, après un an et demi d’existence, l’Association Wagnérienne était représentée dans quatre cents villes, et avait, environ, cinq
83 et de 1884 plus parfaites encore que celles de 1882. Parsifal fut représenté douze fois, du 18 au 30 juillet 1883, et dix fois
s à l’explication philosophique de la Musique même. La Musique qui ne représente pas les Idées contenues dans l’Apparence du Monde
par une description, le caractère humain, mais laisse ce caractère se représenter , immédiatement, lui-même, devant nous ; ainsi la
otifs est comparable à la création du Drame, mais encore le Drame qui représente les Idées, ne peut, en vérité, être clairement co
écemment encore, à Vienne, la Tétralogie de l’Anneau du Nibelung sera représentée au théâtre de Munich pendant le mois de septembre
59 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
caractère impératif : il faut vraiment lutter contre soi-même pour se représenter les principes de la mécanique autrement qu’inscri
il s’attache, il est lui-même socialisé. L’obligation, que nous nous représentons comme un lien entre les hommes, lie d’abord chacu
it que penser, il se parle encore à lui-même. En vain on essaie de se représenter un individu dégagé de toute vie sociale. Même mat
figurera l’essentiel. Tel est celui que nous avons essayé de tracer. Représentez -vous l’obligation comme pesant sur la volonté à l
nature instinctive ou somnambulique : joué comme tel à l’état normal, représenté comme tel si la réflexion s’éveille juste assez l
ent qui sépare l’obligation purement vécue de l’obligation pleinement représentée et justifiée par toute sorte de raisons, l’obliga
les uns aux autres ; elle offre donc, ou simplement vécu ou, de plus, représenté , un ensemble de règles ou de lois. Mais, dans une
igine naturelle, qui servent probablement dans une société d’insectes représentent ce qu’eût été notre langage si la nature, en nous
ent obligés. Au-dessus de ces devoirs bien nets nous aimons à nous en représenter d’autres, plutôt flous, qui s’y superposeraient.
Dans la première, l’émotion est consécutive à une idée ou à une image représentée  ; l’état sensible résulte bien d’un état intellec
fort. Le génie a été défini une longue patience. Il est vrai qu’on se représente l’intelligence à part, et à part aussi une facult
e lui-même. Pour en prendre conscience, il n’est pas nécessaire de se représenter un terme que l’on vise ou une perfection dont on
rincipe explicatif de cette structure. Dans la première, l’obligation représente la pression que les éléments de la société exerce
d’une démonstration en règle : la supériorité est vécue avant d’être représentée , et ne pourrait d’ailleurs être ensuite démontrée
age portent en effet sur des choses ; ils sont moins à leur aise pour représenter des transitions ou des progrès. La morale de l’Év
ration qui avaient renoncé chacune à leur action propre en se faisant représenter ensemble par une idée. Longue serait la parenthès
mpensation » et « récompense », a le sens de peser ; la justice était représentée avec une balance. Équité signifie égalité. Règle
et d’influencer le passé rétroactivement. De quelque manière qu’on se représente la transition de la justice relative à la justice
ble ce qui est effectivement impossible dans une société donnée, a se représenter ce qui en résulterait pour l’âme sociale, et à in
éternité, la notion pourtant ouverte et de contenu indéterminé qu’il représente  ; chacun des progrès acquis serait alors autant d
l faudra toujours revenir à la conception de créateurs moraux, qui se représentent par la pensée une nouvelle atmosphère sociale, un
qui recouvre aujourd’hui le roc de la nature originelle. Elle a beau représenter les effets lentement accumulés de causes infinime
appels lancés à la conscience de chacun de nous par des personnes qui représentent ce qu’il y eut de meilleur dans l’humanité. L’obl
llement capable de la transfigurer, grâce à des individus dont chacun représente , comme eût fait l’apparition d’une nouvelle espèc
rte que lorsqu’on donne la religion pour fondement à la morale, on se représente un ensemble de conceptions, relatives à Dieu et a
60 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
        traduit par Tola Dorian L’art aryen Récemment, voulant représenter Lohengrin à Paris, le directeur du théâtre parisi
seul peut naître l’homme idéal de l’avenir, parce que cet homme idéal représente seulement dans sa conscience morale la nature la
encore exister ; l’art est le prophète d’une humanité idéale, mais il représente comme un idéal la plus noble image de la nature h
grande, qui ne se contente pas de jouer avec l’apparence, mais qui la représente idéalement comme l’être de l’homme, devient un fa
uparavant la nature librement humaine et cependant idéale n’a pu être représentée d’une façon aussi vive et parfaite, et unie plus
e la plus pure nature humaine est, avec une complète force et vérité, représenté dans Parsifal. Oui, l’œuvre entier de Wagner, com
ar l’art le plus compréhensible peut amener des malentendus, s’il est représenté d’une façon incompréhensible. Pour saisir l’âme A
ait le désigner comme l’Homère de l’art chrétien ; car, comme lui, il représente la mondalisation de la poésie. Mais le drame angl
réalisent pleinement leur besoin d’artistes de se communiquer. Wagner représente la parfaite conciliation de ces deux artistes ; s
, par les vaillants artistes de la troupe allemande. Lohengrin a été représenté six fois, la Walküre sept fois, Tannhaeuser sept
61 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
voyait avec raison l’analogue de la projection géométrique, qui peut représenter les objets solides par des surfaces, les surfaces
er cette conservation et cette reproduction des idées quand on se les représente comme purement spirituelles, sans relations avec
et tenons-la longtemps fixée devant notre imagination ; par exemple, représentons -nous avec assez de force une croix d’un rouge écl
moire avec la sensibilité et avec l’activité. D’une part, l’esprit se représente moins aisément les émotions que les perceptions e
a souffrance. Pour me souvenir de tel mal de dents, il faut que je me représente les dents où j’ai localisé jadis la douleur, puis
is le mot douleur même, qui sert de signe ; mais comment arriver à me représenter ce mal en lui-même ? Pour cela il faut que je rep
lus grand du sang dans la gencive, et même des battements. Puis je me représente un certain mouvement qui s’accomplit d’un point à
erse de part en part un organe ; c’est le trajet de la douleur. Je me représente aussi la réaction motrice occasionnée par le mal,
ès un bon dîner, nous n’avons guère que le mot dans l’esprit. Pour se représenter la faim même, il faut se représenter confusément
ue le mot dans l’esprit. Pour se représenter la faim même, il faut se représenter confusément l’estomac et reproduire l’anxiété vag
62 (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »
s constitutionnels qu’on a tracés si à l’étroit. Notre législature ne représente pas plus l’opinion vivante et active, que l’Acadé
nte pas plus l’opinion vivante et active, que l’Académie française ne représente la littérature féconde. Qu’importe ! Le progrès s
s des barrières, et le Pauvre Jacques dans chaque bourgade ? Qu’on se représente l’étonnement, les larmes, les gonflements de cœur
sse, remplissaient le théâtre de la porte Saint-Martin où l’on allait représenter la Lucrèce Borgia de M. Hugo. L’attente était gra
distincte de celle d’avocat, médecin, agent de change, etc., qu’il le représente communément : ce sont là des classes artificielle
63 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
cientifiques, de lier nos idées, nos impressions particulières, et de représenter synthétiquement la marche, les accroissements, le
éléments d’informations qui font comprendre plus et mieux. Mais pour représenter le caractère des écrits et la physionomie des écr
d’une nouvelle période de notre littérature. On peut donc essayer de représenter aujourd’hui dans son ensemble l’effort d’un siècl
on chronologique des hommes et des œuvres : c’est-à-dire, en somme, à représenter le plus possible le mouvement de la vie. Au moins
e, comme on peut, le tas de traînards des prosateurs. Mais comment se représentera-t -on le xvie  siècle, si Rabelais y vient en compag
64 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61
. « Les élèves de l’École polytechnique », dit en effet Μ. Adam, qui représente la sagesse, la vérité et l’opinion de Μ. de Girar
ntion et quelle porte la société de l’avenir, de l’écu, des parvenus, représentée par les Adam, vient s’aligner visage à visage ave
sage à visage avec la société du passé, des traditions et des déchus, représentée par les La Rochetravers. Le dernier comte du nom
e baron, le major, le conseiller, parce que les rôles qu’ils créaient représentaient tous les barons, tous les majors et tous les cons
n, sa marquise et son millionnaire, n’ont aucune réalité humaine. Ils représentent seulement les idées de marquise, de baron et de m
65 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
ion. — Le déterminisme existe-t-il réellement dans la nature, ou bien représente-t -il seulement la manière dont nous devons enchaîne
rapport qu’il s’agit d’établir. Le principe d’identité, ainsi défini, représente le type de la possibilité. Le principe de contrad
e type de la possibilité. Le principe de contradiction, au contraire, représente le type du faux, de l’impossibilité logique : A e
plus une multiplicité absolue, car il ramène le divers à l’unité. Il représente donc une certaine liaison d’éléments intelligible
de syllogismes. Cependant, peut-on leur répondre, cette syllogistique représente exactement le procédé de raisonnement de la consc
e tendance vers l’intelligibilité. S’il en est ainsi, le raisonnement représente un mode d’interprétation, d’interrogation qu’il e
adaptation volontaire et intelligente de la pensée aux choses ; elles représentent les formes qui permettront de surmonter la divers
similer sans se faire quelque violence. D’ailleurs, nos mathématiques représentent une forme particulière de la mathématique ; d’aut
la substance des choses nous échappe, mais les lois mathématiques en représentent la forme, les relations ; elles sont ce qu’il y a
e la connaissance a priori ni de la connaissance a posteriori ; elles représentent l’œuvre de l’esprit qui, sollicité par les choses
t au repos : c’est le principe d’inertie. Sans doute, si l’on veut se représenter l’origine du mouvement, il faut supposer une prem
ffort que nous faisons pour adapter les choses à notre esprit. La loi représente le caractère qu’il nous faut attribuer aux choses
l’activité de l’esprit, s’appliquant à une matière étrangère ; elles représentent l’effort qu’il fait pour établir une coïncidence
l’action d’un corps brut sur un autre, de quelque manière qu’on se la représente  : tous ces symboles, pris pour des réalités absol
logie ; mais elle constitue la seule manière dont nous puissions nous représenter la réalité de l’action mécanique. C’est, pour nou
nnaître, est la forme la plus parfaite du déterminisme, parce qu’elle représente la coïncidence de la réalité expérimentale et des
le schème imaginatif de la notion de loi, exactement comme une courbe représente pour la vue les variations de la température ou l
onstant entre deux termes définis et immuables ; c’est ce rapport que représente excellemment un couple d’atomes dont l’action mut
fin elle assure par la reproduction la perpétuité de la forme qu’elle représente . La vie, on l’a dit, est essentiellement un « cer
à l’harmonie préétablie. Mais cette difficulté sur la manière de nous représenter la vie et sa relation avec le mécanisme vient de
, ne sont ni ne peuvent être exactement réalisés par la matière ; ils représentent des modèles autour desquels la nature gravite, qu
n est nécessairement unique : c’est la classification naturelle. Elle représente la pensée même du Créateur. Les espèces sont d’ai
nce en un principe suprême d’ordre et d’harmonie. L’échelle des êtres représente , disait-il, « l’ordre qui appartient à la nature
e, correspondent deux groupes de doctrines. La première direction est représentée par les philosophes qu’on peut justement appeler
ues. Pour établir de pareilles lois, Locke et ses disciples ont dû se représenter les faits psychiques d’une manière tout à fait ar
ors comme les éléments de la matière dans l’atomisme. Mais comment se représenter , comment concevoir un élément psychique indivisib
cultés exposées plus haut. Vouloir qu’un certain équivalent mécanique représente chacun des états d’âme, c’est admettre que ceux-c
gie n’est pas sans rapport avec la liberté que révèle la première. Il représente l’instrument sur lequel s’exerce immédiatement la
ent la liberté et la responsabilité humaines, en face de ces lois qui représentent pour nous la nature des choses. Le problème est p
t, avec l’abîme qui les sépare, ne seraient pas notre manière de nous représenter clairement les choses plutôt que leur réelle mani
66 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
faire au besoin. Cela même n’est pas purement égoïste. Chacun de nous représente une société à laquelle il s’adapterait mieux qu’à
envers lui-même, et surtout peut-être envers la société idéale qu’il représente . Celle-ci peut-être d’ailleurs inférieure ou supé
les. Chacun de nous, même chacun de nos actes, chacune de nos pensées représente un monde auquel il serait adapté, une société dan
fortune empêche ses héritiers d’en jouir. Tout objet dont je me sers représente les peines, les privations d’autrui ; l’argent do
te les peines, les privations d’autrui ; l’argent dont je l’ai acquis représente les miennes propres ou celles de quelque autre en
t rendu possible sa venue en ce monde après tant de générations ; que représentent sa vie même, sa nourriture, ses vêtements, les ob
fins plus hautes, la vie sociale d’un peuple ou de l’humanité, qu’ils représentent et que, bien souvent, ils représentent mal. Ils s
euple ou de l’humanité, qu’ils représentent et que, bien souvent, ils représentent mal. Ils sont comme les préfets d’un gouvernement
érir son maximum de personnalité. Elle ajoutera que chacun de nous ne représente pas seulement lui-même, mais une société entière
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
veloppe encore un ensemble de rapports. Ces rapports sont réalisés et représentés effectivement dans la représentation des choses é
réflexion. — À quoi les platoniciens répondent : Si ces rapports sont représentés dans l’ensemble des données, ils n’en sont pas dé
ment dit. — Soit, dit-on encore ; il y a des cas ou les rapports sont représentés eux-mêmes d’avance avec leurs termes ; mais il y
aie reconnu la différence ou la ressemblance, elles ne sont nullement représentées dans mon esprit : ces idées, quand elles m’appara
r ; la différence, la ressemblance, comment la dessiner ? Par quoi la représenter  ? Il n’y a pas de représentation sensible ou imag
La différence a-t-elle une couleur ? Une différence ne peut jamais se représenter par quelque chose d’analogue aux choses mêmes qui
. — Aucun état de conscience simple, un, homogène ne peut, dira-t-on, représenter une différence ; or, tout état sensitif, conflit
oici deux lignes égales : — Comment, demandent les platoniciens, vous représenterez -vous l’égalité ? Vous en êtes réduit à dessiner d
s en êtes réduit à dessiner deux lignes égales, c’est-à-dire que vous représentez seulement les lignes et laissez à l’esprit le soi
ire. « S’il est vrai, dit-on encore avec Platon, que je ne puisse me représenter un triangle équilatéral sans provoquer un mouveme
conscience et dans la conscience, existence saisie telle qu’elle est, représentée d’une manière identique à sa réalité. Cette « rep
68 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
systèmes. Cette école, qui sans être encore organisée, avait été déjà représentée dans l’antiquité par la Nouvelle-Académie et par
s comprendre, c’est là une satisfaction d’ordre supérieur. On peut se représenter la science comme une lutte entre l’intelligence e
yons facilement que cet objet sera complexe : les états de conscience représentent des phénomènes de genres bien différents les uns
uvent pas par conséquent être ramenés à des mouvements. On ne peut se représenter une sensation comme on se représente un mouvement
à des mouvements. On ne peut se représenter une sensation comme on se représente un mouvement nerveux. Les sensations n’ont rien à
ions dans les corps organisés. La seule différence est que la faculté représente une plus grande somme d’activité que la fonction,
e de l’âme de l’homme, dans la tête ; le [en grec dans le texte], qui représente en partie l’activité les appétits nobles de l’hom
s de l’homme, dans la poitrine ; enfin l’[en grec dans le texte], qui représente les besoins, les désirs bas et vulgaires, sont pl
faut que nous sachions ce qui doit être — ceci du moins que nous nous représentions quelque chose comme étant bon, bien, avantageux,
’idée. Ce qui la caractérise, c’est d’être représentative. Toute idée représente un objet. Voilà donc un moyen de classer les diff
de notre moi. Reste donc seulement l’activité. Nous pouvons donc nous représenter les éléments des corps comme semblables à ce que
rine réaliste. Mais il y a différentes sortes de réalisme. On peut se représenter le monde extérieur comme formé de parties d’étend
là le mécanisme ou le dynamisme ; théorie de Descartes. On peut se le représenter comme composé d’êtres semblables à nous, chez qui
e abstraction : On remarquera que les animaux n’ont aucun moyen de se représenter un être non vivant ; ils ne connaissent qu’eux-mê
n retrouve pas. On cesse d’y songer. Au bout de quelque temps elle se représente comme d’elle-même à l’esprit. Il y a donc eu trav
ience de cette réflexion prétendue inconsciente. En outre, comment se représenter un phénomène psychique inconscient ? il y a contr
renant ? Prenons des comparaisons dans la géométrie. L’idée de dedans représenterait assez bien une sphère, l’idée de moi le centre de
ui donne de Biran est de servir de support au moi. Mais on ne peut se représenter un pareil être. Le concept de la substance est do
ent ; on doit toutefois reconnaître que si l’esprit humain ne peut se représenter la contradictoire, la proposition forcément sera
multiples, il devra les voir par un biais qui lui permette de se les représenter comme simples. Sans doute, il ne les simplifiera
sprit, puisqu’elles en expriment la nature, ont donc pour but de nous représenter les choses dans un certain ordre avec une certain
effet. C’est sous l’influence du principe de causalité que nous nous représentons le monde comme composé d’immenses séries de phéno
séries, il y a des rapports à établir. L’esprit est ainsi amené à se représenter ces séries de phénomènes comme convergeant vers c
uand nous pensons le monde sous la forme de la finalité, nous nous le représentons comme formé de systèmes aboutissant à un même cen
après. Tous présentent ce caractère. Nous le généralisons. Nous nous représentons d’une manière abstraite les états de conscience c
remarquer que l’esprit, s’il n’avait auparavant l’idée de temps ne se représenterait pas les états de conscience comme situés les uns
’idée de cause nous est donnée expérimentalement. Mais alors on ne se représente pas bien comment le principe peut être a priori a
ière abstraite et générale. L’expérience nous permet seule de nous le représenter d’une manière plus concrète. Suivant certains phi
rps de cheval. Il n’y a pourtant nulle impossibilité pour nous à nous représenter un centaure. » L’expérience n’engage donc jamais
ats de conscience, non centralisés et dont les effets sont assez bien représentés par l’action réflexe. À mesure que le système ner
s moins avec toute sa force. Il y a plus. Non seulement on ne peut se représenter l’esprit avant l’expérience, si l’on n’admet pas
distincts. Enlevons par la pensée ces états de conscience. Nous nous représentons fort bien le temps comme composé d’instants succe
dmet que l’étendue est composée d’éléments discontinus, on peut se la représenter sous la forme d’un ensemble de points discontinus
la représenter sous la forme d’un ensemble de points discontinus qui représenteraient l’emplacement des forces élémentaires dont nous a
, mais seulement des états de conscience où ils ont été primitivement représentés . Aussi Royer Collard a-t-il dit que nous ne souve
articulier et l’individuel tandis que l’imagination laisse aux objets représentés leurs caractères personnels. Elle donne à l’indiv
tion oubliera tout ce qui est individuel. La mémoire imaginative nous représente au contraire les objets déjà perçus, sous des for
atériaux que lui fournit la mémoire. C’est grâce à elle que nous nous représentons ce que nous n’avons jamais vu. Cette combinaison
cience disparaît, le moi cesse d’agir, cesse d’être. Comment alors se représenter que le moi renaisse après avoir été anéanti, et c
est rien qu’un flatus vocis. Quand nous énonçons ce mot, nous ne nous représentons même selon eux, rien de réel et de concret. Suppr
Müller n’a donc pas de portée. Or, d’une manière générale, comment se représenter que l’homme commence par penser les idées général
onie, mais ne conviendrait pas à la littérature de nos jours, où l’on représente volontiers des passions fougueuses, ne conviendra
ées. C’est ce qu’a fait, par exemple, Dugald Stewart. Ce philosophe a représenté l’habitude comme n’étant autre chose qu’une assoc
lance inclinant du côté où les poids sont les plus lourds ; les poids représentent les motifs, et le fléau la volonté. (Flaubert) Ai
ut et l’élection du motif le plus fort. Une fois que nous nous sommes représenté le but nous avons la faculté de délibérer, et de
nature de Dieu et la liberté humaine. Deux attributs de Dieu ont été représentés comme inconciliables avec notre liberté : ce sont
es sacrifient cette dernière. Cette contradiction vient de ce qu’on a représenté Dieu dans le temps : pour lui il n’y a ni passé,
ure à tort de l’intuition d’une représentation l’existence de l’objet représenté . Restent les deux facultés discursives, analyse e
ompons parce qu’au nombre des propriétés qui constituent A, nous nous représentons B, c’est-à-dire qu’aux propriétés nous en ajouton
es : la compréhension, ensemble des caractères qui distinguent l’idée représentée de toute autre. L’extension au contraire est l’en
emagne, Euler a exposé une théorie fort ingénieuse du syllogisme : il représente par un cercle l’extension de chacun des trois ter
indiqué par le rapport de contenance ou d’extériorité de ces cercles. Représentons par le cercle H l’idée d’homme, par le cercle M l
nt des sectes philosophiques, venant de l’esprit de système. Bacon se représente les philosophes de tout temps comme jouant sur un
ment le rapport qui unit certains signes et les états d’esprit qu’ils représentent . Cette théorie supposerait chez l’enfant des inst
ans doute il n’est pas venu un homme qui a cherché telle syllabe pour représenter telle idée, mais ce n’est pas non plus instinctiv
e dis : « J’ai vu au Louvre les Noces de Cana », j’étais obligé de me représenter en entier et le Louvre et le tableau, il me faudr
affirmé très catégoriquement que non. En effet, dit-il, comment nous représenter l’abstrait, puisqu’il n’existe pas ? Il faut que
é par exemple l’ensemble des êtres intelligents et libres. Comment se représenter cela sans signes ? Nous ne pouvons pas penser seu
Nous ne pouvons pas penser seulement ces deux qualités, il faut nous représenter un être intelligent et libre. Mais alors ce ne se
individuelle C’est là la sphère élémentaire de la moralité ; on se représente l’homme vivant d’une vie isolée, sans rapport ave
éterminer le concept de l’âme, puis remarque que ce concept peut être représenté à l’esprit sans le concept du corps ; il en concl
e ne sois pas, et par conséquent que je ne pense pas. Je puis donc me représenter l’âme définie par la pensée, abstraction faite de
a vie des propriétés un principe spécial. L’Organicisme, par exemple, représente ces propriétés comme disséminées dans les organes
nçue par une intelligence ordonnatrice qu’est due l’harmonie que nous représente le monde. La cause de cette harmonie n’est pas no
ation nécessaire et mécanique. Mais il est bien des cas où l’on ne se représente pas comment a pu avoir lieu cette adaptation. Une
’ici nous avons établi l’existence d’une fin. Mais comment faut-il se représenter cette finalité ? L’argument physico-théologique a
es attributs métaphysiques et les attributs moraux. Les premiers nous représentent Dieu comme être en général, les seconds nous repr
emiers nous représentent Dieu comme être en général, les seconds nous représentent Dieu comme une personne. Attributs métaphysique
ser absolument comme il lui plaisait. Mais, peut-on dire, pourquoi se représenter Dieu en dehors du monde ? Pourquoi l’univers ne s
l a revêtu des formes très différentes. Tantôt le Dieu-monde nous est représenté comme un principe matériel. Le panthéisme est dit
nique, du moins en grande partie. Tantôt le premier principe nous est représenté comme spirituel ; ainsi, Hegel met l’Idée au comm
dire qu’une chose, c’est qu’il l’a créé. Il ne faut pas chercher à se représenter ce que veut dire ce mot ; l’imagination ni la rai
théodicée de Leibniz. Suivant lui, au moment de la création, Dieu se représente l’infinité des univers possibles. Il choisit non
69 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre premier. Que personne à l’avance ne redoute assez le malheur. »
pensée le comprenne. Les tragédies, les ouvrages d’imagination, vous représentent l’adversité comme un tableau où le courage et la
vous déchire. Les indifférents, les connaissances intimes mêmes, vous représentent , par leurs manières avec vous, le tableau raccour
le attente de tout le jour, le réveil est un coup douloureux qui vous représente chaque matin votre malheur avec l’effet de la sur
70 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 50, de la sculpture, du talent qu’elle demande, et de l’art des bas-reliefs » pp. 492-498
us nobles operations de la peinture. Telle étoit l’histoire de Niobé, représentée avec quatorze ou quinze statuës liées entr’elles
nte Therese par Le Bernin, comme le grand bas-relief de l’Algarde qui représente saint Pierre et saint Paul en l’air ménaçants Att
u qu’on put voir ce fleuve sous la forme d’un ruisseau. La statuë qui représente le Nil, et que Le Bernin a rendu reconnoissable p
71 (1903) La pensée et le mouvant
tradictions inhérentes au mouvement et au changement, tels que se les représente notre intelligence. À surmonter, à tourner par un
ternité. De là vient qu’ils n’arrivent pas, quoi qu’ils fassent, à se représenter la nouveauté radicale et l’imprévisibilité. Je ne
é, il faut se replacer dans la durée pure. Essayez, en effet, de vous représenter aujourd’hui l’action que vous accomplirez demain,
Comme si ces termes ne dataient pas de l’apparition des objets qu’ils représentent  ! Comme si la chose et l’idée de la chose, sa réa
r et érigée par notre esprit en substitut de l’ensemble. La pensée se représente ordinairement le nouveau comme un nouvel arrangem
agir, de penser à ce qu’on fera, de comprendre ce qu’on a fait, de se représenter ce qu’on aurait pu faire : la nature nous y invit
Les idées abstraites toutes seules nous inviteraient donc ici à nous représenter l’esprit sur le modèle de la matière et à le pens
érigé par eux en explication du monde, alors qu’ils se bornaient à le représenter conventionnellement par un signe. Nous le disions
manque d’ordre ou d’un manque d’être puisse seulement l’effleurer. Se représenter la possibilité du désordre absolu, à plus forte r
pas. Mais la question qui se surajoute chez lui à la besogne faite ne représente en réalité que du négatif ; ce n’est pas du plus,
e l’être ? Ils s’évanouissent, puisqu’ils ne se posent que si l’on se représente l’être et l’ordre comme « survenant », et par con
tous : et ceux qui voulurent bien la faire n’eurent pas de peine à se représenter la substantialité du moi comme sa durée même. C’e
tre chose que du solide. L’inévitable propension de notre esprit à se représenter l’élément comme fixe était légitime dans d’autres
dinairement intelligence ? Nous disons que c’est de l’intuition. Elle représente l’attention que l’esprit se prête à lui-même, par
tre esprit attribuera à des choses diverses la même propriété, se les représentera de la même manière, les groupera enfin sous la mê
calquées sur les mots devait céder la place à une connaissance exacte représentée par des signes plus précis : la science se consti
est convenu d’appeler immobilité. Mais la vérité est qu’il a beau se représenter la stabilité comme une complexité de changement,
Pour ma part, je crois l’expérimenter à chaque instant. J’ai beau me représenter le détail de ce qui va m’arriver : combien ma rep
ntuelle ou virtuelle à la multiplicité et à la variabilité des objets représentés , voilà d’abord ce que marque et dessine la généra
t à tout instant des formes inattendues. Mais notre intelligence s’en représente l’origine et l’évolution comme un arrangement et
n carré rond — l’existence d’un son, flatus vocis, — ou bien, si elle représente quelque chose, elle traduit un mouvement de l’int
i, par hypothèse, en comprenait deux. Ou l’idée de désordre absolu ne représente qu’une combinaison de sons, flatus vocis, ou, si
tenu intellectuel dans les idées de désordre et de néant, quand elles représentent quelque chose, que dans celles d’ordre et d’exist
culier, les préoccupait. On vint un jour me demander comment je me le représentais . Je déclarai, un peu confus, que je ne me le repr
nt je me le représentais. Je déclarai, un peu confus, que je ne me le représentais pas. « N’apercevez-vous pas tout au moins, me dit
m’a fait en m’invitant à venir parler chez elle. Je me suis toujours représenté Oxford comme un des rares sanctuaires où se conse
si une conception ne vaut que par les perceptions éventuelles qu’elle représente . Il ne s’agit pas seulement, bien entendu, de la
ine de la qualité, où tout est hétérogène à tout, et où une partie ne représentera jamais l’ensemble qu’en vertu d’un décret contest
s nuances d’émotion et de pensée nous apparaissent qui pouvaient être représentées en nous depuis longtemps, mais qui demeuraient in
sible. Pourquoi la jugea-t-il impossible ? Précisément parce qu’il se représenta une vision de ce genre — je veux dire une vision
— je veux dire une vision de la réalité « en soi » — comme se l’était représentée Plotin, comme se la sont représentée en général c
té « en soi » — comme se l’était représentée Plotin, comme se la sont représentée en général ceux qui ont fait appel à l’intuition
route. Nous avons besoin d’immobilité, et plus nous réussirons à nous représenter le mouvement comme coïncidant avec les immobilité
me. Mais ce qui favorise ici l’action serait mortel à la spéculation. Représentez -vous un changement comme réellement composé d’éta
e : le mouvement n’implique pas un mobile 19.   On a de la peine à se représenter ainsi les choses, parce que le sens par excellenc
ndivisible. Sans doute nous avons une tendance à la diviser et à nous représenter , au lieu de la continuité ininterrompue de la mél
on qu’en aurait un chef d’orchestre regardant sa partition. Nous nous représentons des notes juxtaposées à des notes sur une feuille
ont abouti les théories de la personnalité viennent de ce qu’on s’est représenté , d’une part, une série d’états psychologiques dis
le faire par la philosophie et par le langage. Nous inclinons à nous représenter notre passé comme de l’inexistant, et les philoso
sans mémoire. Elle périrait et renaîtrait donc sans cesse. Comment se représenter autrement l’inconscience ? Il faudra donc évoquer
qualités, continuité de progrès, unité de direction. On ne saurait la représenter par des images. Mais on la représenterait bien mo
de direction. On ne saurait la représenter par des images. Mais on la représenterait bien moins encore par des concepts, c’est-à-dire
r lui, adopte les mêmes contours. Extraite de l’objet métaphysique et représentée en un concept, elle s’élargit indéfiniment, elle
verse, même quand je mets des lettres bout à bout, je commence par me représenter une signification plausible : je me donne donc un
s, comme nous le montrerons ailleurs, vont d’ordinaire par couples et représentent les deux contraires. Il n’est guère de réalité co
le mouvement dans l’espace. Je puis, tout le long de ce mouvement, me représenter des arrêts possibles — c’est ce que j’appelle les
l’intérieur d’une réalité sur le modèle de laquelle nous devons nous représenter les autres. Toute réalité est donc tendance, si l
a pour principale fonction, dans le cours ordinaire de la vie, de se représenter des états et des choses. Il prend de loin en loin
bien prise et une généralisation bien fondée. Trop souvent nous nous représentons encore l’expérience comme destinée à nous apporte
pres théories : « Elles seront plus tard remplacées par d’autres, qui représenteront un état plus avancé de la question, et ainsi de s
fférent à la philosophie et satisfait du sens commun : toujours on se représente un ou plusieurs principes simples, par lesquels s
ère. Tandis que notre intelligence, avec ses habitudes d’économie, se représente les effets comme strictement proportionnés à leur
e la vie que nous vivons tous les jours et celle que les acteurs nous représentent , le soir, sur la scène. Au théâtre, chacun ne dit
» de William James ne signifie guère autre chose. L’antiquité s’était représenté un monde clos, arrêté, fini : c’est une hypothèse
ttribué à sa pensée le pouvoir de tout embrasser, il est obligé de se représenter toutes choses en termes de pensée : à ses aspirat
it et naturelle aussi à la philosophie, parce qu’il est naturel de se représenter la réalité comme un tout parfaitement cohérent et
as cet univers économique et systématique que notre logique aime à se représenter , si elle n’est pas soutenue par une armature d’in
en fait du vert ; nous ne pouvons la définir qu’en disant qu’elle ne représente ni du rouge, ni du bleu, ni du vert ; c’est une a
trer réciproquement et s’animer d’une vie commune les deux génies qui représentaient à ses yeux la philosophie dans ce qu’elle a de pl
nature que l’auteur y expose. Qu’est-ce que la nature ? Comment s’en représenter l’intérieur ? Que cache-t-elle sous la succession
ne conscience obscurcie et une volonté endormie, que nous devons nous représenter la nature ? L’habitude nous donne ainsi la vivant
l genre d’opération ? Si la vie est une création, nous devons nous la représenter par analogie avec les créations qu’il nous est do
e, tout revient à l’unité de l’esprit », inversement nous devons nous représenter au début une distension d’esprit, une diffusion d
son choix, et il ne les lui impose pas sans regret. Un bas-relief le représente tenant d’une main un papillon (âme et papillon, s
urquoi surtout la distinction entre le physicien réel et le physicien représenté comme réel prend une importance capitale dans l’i
e ; et le physicien réel de tout à l’heure n’est plus qu’un physicien représenté . M. Langevin a exprimé en termes définitifs l’ess
sions où entrent des paramètres qui sont tout ce qu’on voudra, qui ne représentent pas plus du Temps ou de l’Espace que n’importe qu
72 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
, plus tard à l’Hôtel de Flandre, ils lurent peut-être les premiers à représenter le drame de la Passion : ils furent sans doute le
deux à Paris, qui se sont fait une tradition et comme un privilège de représenter des œuvres profanes et comiques. Ce sont les baso
grelots. Il se peut que, selon une hypothèse assez vraisemblable, ils représentent les célébrants de la fête des fous, quand cette j
avait qu’une existence virtuelle et nominale. La basoche au contraire représentait un état : elle reposait sur la profession habitue
de la sottie. En 1511, au Mardi gras, Gringore, étant Mère Sotte, fit représenter aux Halles le Jeu du prince des Sots, suivi d’une
n’ont sans doute pas été faits pour la scène. Mais ces 150 pièces ne représentent qu’une partie infiniment petite de la production
e et toutes les femmes. Le mari, en général, est un nigaud : la farce représente toujours le ménage du voisin. L’amoureux est plut
Mystères inédits, Paris, 1837, 2 vol. in-8 : ces mystères paraissent représenter le répertoire des Confrères de la Passion antérie
73 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
Qu’y a-t-il de vrai, qu’y a-t-il d’illusoire dans cette manière de se représenter les choses ? Ce qui importe pour le moment, ce n’
s’il fixait son attention sur le temps lui-même, nécessairement il se représenterait de la succession, et par conséquent de l’avant et
y attache un sens anthropomorphique. Mais point n’est besoin, pour se représenter une chose qui dure, de prendre sa mémoire à soi e
mporte quel temps conçu, car on ne peut concevoir un temps sans se le représenter perçu et vécu. Durée implique donc conscience ; e
us que l’espace, et un espace qui, ne sous-tendant plus une durée, ne représenterait plus du temps. Maintenant, rien n’empêche de supp
a une réalité positive, si le retard de la durée sur l’instantanéité représente une certaine hésitation ou indétermination inhére
s enfants. Les esprits les plus réfractaires aux premiers éléments se représentent tout de suite, et sans difficulté, des lignes san
l est évident que l’hypothèse perdrait de sa signification si l’on se représentait la conscience comme un « épiphénomène », se suraj
74 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
ts faits, qui appartiennent à un ancien monde disparu, et qui nous le représentent dans une entière vérité, nous plaisent et nous at
« Son portrait, qui est à Motteville, dit le Journal des savants, la représente comme une brune fort jolie. » Le seul portrait gr
ne peuvent plus être belles passé vingt-deux ans. Pour achever de la représenter telle que je l’ai vue, il faut avouer qu’elle ava
mille nuages : « La Vérité, dit-elle, que les poètes et les peintres représentent toute nue, est-toujours devant eux habillée de mi
tacle en diminue fort le plaisir, et que les vers, répétés naïvement, représentent plus aisément la conversation et touchent plus le
que disposé à la tendresse ou à la passion. Cette comédie italienne, représentée chez le cardinal, excita l’enthousiasme de quelqu
caractère, les artifices et les talents du cardinal Mazarin, elle le représente , pendant un séjour qu’il fait à Paris (mai 1647),
75 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
u, Racine ou Bossuet, c’est ce qu’il appelle l’esprit français, qu’il représente comme un type, Platon dirait comme une idée à laq
scipline, du sens commun ? Il faut alors abandonner Descartes, car il représente précisément le principe contraire, le principe de
tes soit l’idéal du faux, car l’un est le contraire de l’autre : l’un représente le sens propre, l’autre le sens commun ; l’un la
s de M. Nisard sur Corneille et Racine. Rien n’est moins exact que de représenter le théâtre français comme une imitation du théâtr
iations qu’il nous reste à discuter. Le principe de la discipline est représenté au xviie  siècle, selon M. Nisard, par deux grand
la raison et la discipline ne marchaient pas ensemble. La discipline représentée par l’Académie était ennuyeuse, médiocre et sans
tée par l’Académie était ennuyeuse, médiocre et sans goût ; la raison représentée par Boileau était alors une indiscipline. Boileau
76 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
lorifiques ou électriques, bien plus encore, la formule mécanique qui représente la masse, la vitesse, et la position de tous les
de son toucher et les perceptions de sa vue. Avant l’opération, il se représentait une tasse de porcelaine comme froide, polie, capa
aire ; la seconde vient du dehors, par plusieurs intermédiaires. — Se représenter une sensation, c’est avoir présente l’image de ce
nsation elle-même directement répétée et spontanément renaissante. Se représenter un mouvement moléculaire des centres nerveux, c’e
s mécaniques, et toutes les indications de la science concourent à le représenter comme autre en degré, mais le même en nature160 ;
te. Phrase à phrase, mot à mot, l’événement physique, tel que nous le représentons , traduit l’événement moral. Que le lecteur suive
77 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
qu’à ce prix ; tout de même le lecteur doit voir, comme si elle était représentée , la pièce qu’il lit et pour ainsi dire presque li
t que pour insister sur l’avantage de cette méthode qui consiste à se représenter les mouvements et les attitudes des acteurs et re
me autrement, et il me semble qu’en vérité on ne le peut pas. J’ai vu représenter le commencement d’Athalie de la façon suivante :
qui se reconnaîtra toujours quand il fait parler le personnage qui le représente , ou toutes les fois, dans quelque rôle que ce soi
en son nom et je veux dire quand il fait parler le personnage qui le représente ou le personnage qui lui est particulièrement sym
i dire. Le personnage, par exemple, qui raille le personnage ridicule représente approximativement l’auteur, et il n’y a pas à dou
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
commedia dell’arte a atteint son plus haut point de perfection ; ils représentent en quelque sorte son âge classique. C’est donc ch
Naples, à Ferrare, à Pérouse, à Parme, à Pesaro, etc. Mais le théâtre représente presque toujours le même décor traditionnel, au m
sa femme, ses enfants, les soldats et jusqu’au capitaine. Le théâtre représentait aussi des jardins, des forêts, des cavernes, etc.
en tête de chaque pièce les accessoires qui sont nécessaires pour la représenter . Il inscrit, par exemple, dans la liste des robbe
comme une des plus simples et des plus communes qu’offrent les pièces représentées par les Gelosi. Voici encore quelques analyses so
79 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
éponses sont possibles. La première est naturaliste ; elle consiste à représenter la pensée comme le reflet ou l’enregistrement pas
à exister une seconde fois ». En face de cette doctrine, l’idéalisme représente le sujet pensant comme le principe même des lois
du miroir qui explique celle de l’image, et par cela même de l’objet représenté . L’idéalisme kantien de Schopenhauer peut être pr
80 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
voir me restreindre à ceux que je pouvais tirer des ouvrages modernes représentés depuis peu, ou des œuvres classiques jouées le pl
discrétion de la mise en scène idéale, dans la proportion où l’œuvre représentée s’approche de la perfection. Chapitre IV Ra
onscience susceptible de goûter, soit la beauté littéraire de l’œuvre représentée , soit la profondeur et la vérité psychologique de
n scène doivent être en raison inverse de la valeur propre de l’œuvre représentée . L’idéal pour un directeur, serait de n’avoir à m
our un directeur, serait de n’avoir à monter que des pièces qu’on pût représenter dans un décor banal. Ainsi donc, la direction d’u
eur intrinsèque et son effet représentatif. C’est, en un mot, l’œuvre représentée qui perd à cette transformation insensible ; et s
ie immédiatement à des coordinations tout à fait étrangères à l’œuvre représentée sous nos yeux, ou pour que cette force nerveuse s
et représentatif d’objets qui, appartenant censément à l’un des plans représentés en peinture sur la toile de fond, semblent s’en d
t encore nous suggérer quelques réflexions importantes. Un tableau ne représente jamais qu’un moment d’une action, tandis que la m
un de ses plus beaux tableaux, aujourd’hui détruit par un incendie, a représenté un arbre tordu par le vent et aux pieds duquel un
in vers une coupe que lui présente le serviteur des Onze : ce tableau représente la mort de Socrate. L’esprit du spectateur achève
ement ; et tous deux, par suite de la logique rigoureuse de l’esprit, représentent la mort de Socrate et celle de Jane Grey aussi sû
le de produire sur l’esprit une excitation spéciale. Quant aux objets représentés , qui par leur nature auraient pu faire partie du
ent les spectateurs et les personnages de la plupart des pièces qu’on représente à ce théâtre. Au Châtelet, comme à la Gaîté ou à
ccorder tous les éléments avec la personnalité morale des personnages représentés . C’est donc par une conséquence logique que le dé
effet analogue ? Du bois blanc habilement peint ne suffira-t-il pas à représenter à nos yeux le meuble le plus précieux ? Qu’on le
en donner un exemple historique frappant. Supposons qu’un poète nous représente Périclès pleurant sur le tombeau du dernier de se
iculier en proportion de la connaissance que nous possédons du milieu représenté . En tout cas, il faut avoir le courage de répudie
ères. Si donc, pour en revenir à l’objet de ce chapitre, il s’agit de représenter un milieu éloigné du nôtre par la distance ou le
et modérée, d’éviter la recherche des effets trop spéciaux au milieu représenté , enfin de ne marquer l’œuvre que des traits parti
s devons rapporter tout ce que nous créons aujourd’hui dans le but de représenter telle ou telle époque passée. Ce sont donc, dans
urs du temps, le rencontrer sur la scène tragique elle-même où furent représentés les drames de Sophocle et d’Euripide ? Nos recher
t la seule indication portée par Racine en tête de Phèdre. Le théâtre représente le péristyle du palais de Thésée, entouré d’un po
je ne saurais en dire autant de la toile du fond, qui, en définitive, représente l’acropole d’Athènes, ou une colline sainte qui l
ves. Si par impossible on pouvait arrivera une vérité absolue et nous représenter nos tragédies dans les véritables costumes des co
nache éclatant. L’aspect n’est pas tel qu’il devrait être. Si on nous représentait Thésée au cours d’un de ses exploits amoureux, il
la composition d’un rôle. Dans la tragédie de Racine, telle qu’on la représente , Phèdre est vêtue d’une simple tunique rattachée
rieur physique en rapport avec le sentiment moral du personnage qu’il représente . Or, nous avons dit que le costume fait partie de
uche ou de droite. Pour eux toutefois le point de convergence optique représente encore une moyenne de distance et d’obliquité. Ce
ualité, il y a quelques précautions à prendre. Ainsi, si l’on voulait représenter la mort du duc de Guise, et que l’on s’appliquât
ingt-quatre heures. L’action se divisait en général en cinq actes qui représentaient cinq moments successifs. Toutefois, la règle des
icultés de mise en scène. C’est ainsi que l’Othello de M. de Gramont, représenté il y a deux ans à l’Odéon, est dénommé drame en c
nuation, après interruption, du moment précédent de l’action. Un acte représente une suite de sensations étroitement associées ; s
le souvenir de ces mêmes faits nous revient à la mémoire, ceux-ci se représentent à notre esprit. Or, entre la présentation et la r
ès claire des idées qui fait les grands comédiens. Si l’un d’eux doit représenter une scène de folie, ira-t-il à Bicêtre étudier un
e que vous dessinez à ses yeux avec l’idée qu’il s’est formée du fait représenté . Chapitre XXXII De l’acteur. — De la format
blic. — Toute évolution idéale implique une modification dans l’image représentée . — C’est la généralité d’un phénomène qui justifi
a de l’intuition et de la pénétration, ne se contentera plus pour les représenter des traditions de métier, mais modifiera son jeu
’image générale qui seule répondait à l’idée que se faisaient du fait représenté les dix-huit cents spectateurs. À un autre point
’idée générale, de telle sorte que, si le cas particulier devait être représenté , il faudrait de la part de l’auteur beaucoup d’ha
nature ne nous offre jamais et que l’esprit peut seul concevoir et se représenter . Aussi le point de départ essentiel de cet art tr
mais à l’acte qu’ils accomplissent ; non à la vérité générale qu’ils représentent , mais aux traits particuliers sous lesquels la vé
ires part d’un bon naturel, je veux le croire, mais l’entraîne à nous représenter trop souvent comme contradictoires l’élévation mo
e acte de Il ne faut jurer de rien, le décor, à la Comédie-Française, représente un bois sombre et sauvage. Les arbres qui montent
i coule de la fontaine, la légende de Rébecca n’a aucune raison de se représenter à la mémoire de Sichel. Les cas où une mise en sc
ification dans la direction de sa trajectoire. Tous ces tableaux nous représentent la vie dans sa complexité et dans son hétérogénéi
relief cette double contradiction. Dans la Charbonnière , un tableau représentait une salle d’hôpital. L’aspect de cette salle nue,
re. Dans le Pavé de Paris , joué à la Porte-Saint-Martin, un tableau représentait l’intérieur d’un tunnel. À un moment donné, un tr
pour la distance réelle. Dans La Jeunesse du roi Henri, un des décors représentait un carrefour dans une forêt, et la perspective ha
81 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
nsécutives ne peut être égale, et il s’ensuit que chaque formation ne représente pas un acte complet de la création, mais seulemen
ou plus tard, il commence de même graduellement à décroître. Si l’on représente le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’
les formations géologiques successives dans lesquelles ce groupe est représenté , il se peut quelquefois que l’extrémité inférieur
nte que leur production. Si, comme nous l’avons vu précédemment, l’on représentait l’apparition et la disparition d’un groupe d’espè
indique le mouvement de décadence, qu’à son extrémité inférieure, qui représente l’apparition première du groupe et la multiplicat
n de ces genres. La figure se trouve ainsi trop simple, en ce qu’elle représente trop peu de genres et trop peu d’espèces ; mais c
est sans importance pour la question. Les lignes horizontales peuvent représenter des formations géologiques successives, et toutes
ccessives les mêmes traits caractéristiques. C’est ce que nous voyons représenté dans la figure par la lettre F14. Ainsi que nous
à divers étages inférieurs de la série, les trois familles vivantes, représentées sur la ligne supérieure, deviendraient moins dist
ces qui ont vécu pendant la sixième époque de filiation généalogique, représentée sur la figure, sont la postérité modifiée de cell
de dégénérescence ? C’est ainsi que peut-être le monde microscopique représente aujourd’hui la photographie réduite des premières
82 (1875) Premiers lundis. Tome III « Émile Augier : Un Homme de bien »
tirer, sans le forcer, tout ce qu’il contient. Le Théâtre Français a représenté une pièce nouvelle de M. Émile Augier, déjà connu
est tenté de croire que c’est le premier caractère que M. Féline nous représente , et c’est le seul qui aurait quelque originalité 
tion presque, ou du moins tout ce qui en tient lieu socialement et la représente , et cela en envoyant promener sa conscience et mê
83 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
conditions, dont la première et la plus fondamentale, est que l’être représenté par l’artiste soit vivant : « la vie, fût-ce cell
en définitive à nous faire sympathiser avec les individus qu’il nous représente , s’adresse ainsi aux côtés sociaux de notre être 
resse ainsi aux côtés sociaux de notre être ; il doit donc aussi nous représenter ses personnages par leurs côtés sociaux. » Le hér
tz. En outre il est des types proprement sociaux, qui ont pour but de représenter l’homme d’une époque dans une société donnée ; or
sentir avec force dans la vie que ce qui lui paraît le plus facile à représenter par l’art, « ce qui peut immédiatement se transpo
a vécu le plus longtemps parmi nous, et qui a ainsi le plus longtemps représenté en sa personne le dix-neuvième siècle : Victor Hu
s puissants génies littéraires ou dramatiques préfèrent ordinairement représenter le vice, plutôt que la vertu. « Le vice est la do
84 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »
é à Yorick enterré, et où ce qu’il y a de plus réel, c’est la royauté représentée par un fantôme et la gaieté représentée par une t
e plus réel, c’est la royauté représentée par un fantôme et la gaieté représentée par une tête de mort. Hamlet est le chef-d’œuvre
i à part des hommes, Hamlet a pourtant en lui on ne sait quoi qui les représente tous. Agnosco fratrem. À de certaines heures, si
ut maladif qu’il est, Hamlet exprime un état permanent de l’homme. Il représente le malaise de l’âme dans la vie pas assez faite p
aite pour elle. La chaussure qui blesse et qui empêche de marcher, il représente cela ; la chaussure, c’est le corps. Shakespeare
me qui est devenu force.” Ce drame a les proportions épiques. Macbeth représente cet effrayant affamé qui rôde dans toute l’histoi
ce et Léir roi d’Angleterre. Toute la terre était alors mystérieuse ; représentez -vous cette époque : le temple de Jérusalem est en
85 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »
nnages et faire rapidement un fond de tableau ; mais ils n’ont jamais représenté nuement, comme nous, les fleuves, les montagnes e
pas à moi de publier ces merveilles, pendant que le Saint-Esprit nous représente si vivement la joie triomphante de la céleste Jér
cité de mon peuple219. » Voilà de quelle manière le Saint-Esprit nous représente les joies de ses enfants bienheureux. Puis, se to
e, les fait doucement entrer dans le cœur ; mais de la manière que se représente le prédicateur dont je parle, il est bien aisé de
des ânes, etc. C’est l’École flamande. Il dit ensuite qu’Auguste fit représenter , sur les murs des palais et des temples, des pays
es voûtes des thermes de Titus, dont Raphaël étudia les peintures, ne représentaient que des personnages. Quelques empereurs iconoclas
iés. La fameuse mosaïque du palais des princes Barberins à Palestrine représente dans sa partie supérieure un pays de montagnes, a
86 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
lligemment leur voie pour se transformer en mouvements accomplis ; il représente donc bien l’état actuel de mon devenir, ce qui, d
de ce terme se trouvant ainsi limitée, on aurait moins de peine à se représenter un état psychologique inconscient, c’est-à-dire,
sentiels. D’abord, les objets échelonnés le long de cette ligne AB représentent à nos yeux ce que nous allons percevoir, tandis q
ique. Nous avons montré en effet que les objets situés autour de nous représentent , à des degrés différents, une action que nous pou
s un rôle du même genre. Mais nous éprouvons beaucoup de peine à nous représenter ainsi les choses, parce que nous avons contracté
es j’agis, le siège, en un mot, des phénomènes sensori-moteurs. Si je représente par un cône SAB la totalité des souvenirs accumul
e qu’elle engendre jouerait sans cesse son existence au lieu de se la représenter véritablement : automate conscient, il suivrait l
gagera, et l’idée générale aura ainsi été sentie, subie, avant d’être représentée . — Nous voici donc enfin affranchis du cercle où
s extrêmes ; il se meut entre elles, adopte tour à tour les positions représentées par les sections intermédiaires, ou, en d’autres
sont pas là des formes contingentes de notre vie psychologique. Elles représentent les deux aspects complémentaires d’une seule et m
est de même de l’association par contiguïté. Dans le plan extrême qui représente la base de la mémoire, il n’y a pas de souvenir q
d’elle-même, être plus ou moins jouée par le corps en même temps que représentée par l’esprit. Notre corps, avec les sensations qu
87 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — II. (Fin.) » pp. 495-513
ardouin allait bien avec tout ce qu’on savait de lui, et quand on lui représentait qu’il aimait trop à s’écarter en tout des opinion
s cette assemblée, où les chefs des deux partis furent convoqués. J’y représentais la neutralité. On but à la santé d’Homère, et tou
ractère dans la société, un certain abbé Cartaud de La Vilate nous la représente sous une forme grotesque et ridicule qui ne fut j
e en vieillissant une demoiselle de Gournay, une sorte de sibylle qui représentait avec emphase et solennité le bon vieux temps. Sai
, dans une élégie également latine sur la mort de Mme Dacier, nous la représente arrivant aux champs Élysées et reçue par sa fille
z agréable d’ensemble. Dans le seul portrait qu’on a d’elle, elle est représentée déjà vieille, avec une coiffure montante et, je l
88 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Études de politique et de philosophie religieuse, par M. Adolphe Guéroult. »
isies, demanderaient pourtant à être serrées d’un peu plus près ; qui représentez bien plus un ton et une couleur de société, des i
vait prise20.   Cette place, cette fonction, quelle est-elle ? et que représente-t -il dans la presse ? Pour bien répondre à la quest
t mêlés, on n’en saurait méconnaître la valeur et la portée. Qu’on se représente où en était, en général, le libéralisme sur la fi
u moins aux classes politiques avancées et suffisamment éclairées qui représentent cette humanité à leurs yeux. Et je n’ai pas à all
s en mesure de répondre à la question que j’avais posée d’abord : que représente-t -il dans la presse quotidienne ? Il me représente
osée d’abord : que représente-t-il dans la presse quotidienne ? Il me représente quantité d’esprits comme il y en a dans notre pay
89 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
issante de la lumière de la rampe. » Il en résulte qu’il ne peut que représenter grossièrement et avec affectation les gestes exté
ec eux les décors qu’il faut donner au drame : « La peinture, dit-il, représentera (dans le théâtre) le paysage, qui, vivant, sera c
fond devant lequel se manifestera l’homme vivant ; la scène, qui doit représenter l’image de la vie humaine, doit pouvoir contenir
 L’Art de la danse, dit-il, est le plus réaliste de tous les arts. Il représente l’homme vivant (animé), non seulement dans une de
ntrepris des rôles de coryphées, les Filles-Fleurs de Klingsor », que représentaient avec un empressement joyeux des chanteuses de tou
décor dans la mimique, c’est-à-dire d’en faire une chose vivante. Il représente le milieu ; et, en particulier dans Parsifal, où
bes dominent, mais dans une orientation parfaite. Les verticales sont représentées par les colonnades et par l’axe de la pyramide qu
pparaissent enlacés, apportant du lac d’où ils viennent la fraîcheur, représentent la pureté du Gral — comme, aussi, le cortège de l
e de calme résigné ; Gurnemanz, enfin, le vieux compagnon de Titurel, représente l’ancien temps de splendeur guerrière, par sa rud
, revêtue d’un costume étrange qui n’appartient à aucune époque, elle représente la séduction profonde opposée à ce charme joyeux
90 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 154
amp; Marmontel ressemble peu à celle de Corneille & de Racine. On représente pourtant encore la Médée de Longepierre, tandis q
n représente pourtant encore la Médée de Longepierre, tandis qu’on ne représente plus Denys le Tyran, Aristomene, Cléopatre, &
91 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
, mais quelques-uns de ses termes et un de leurs caractères abstraits représenté en nous par un nom. — Substitution de la formule
élevé où tout esprit s’arrête ; nous ne pouvons pas percevoir ou nous représenter distinctement ensemble au-delà d’un certain nombr
lle-là est la limite, un mouvement et une force par une ligne qui les représente . De chaque province, on passe à l’autre par des s
erschell. Des objets infinis, séries ou quantités8, peuvent donc être représentés par une propriété abstraite ; il suffit que celle
prit, et nous disons que notre esprit, par-delà toutes les images, se représente et combine les qualités abstraites des choses. Le
92 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
and nous cherchons à imaginer une courbe, nous ne pouvons pas nous la représenter sans épaisseur ; de même, quand nous nous représe
ons pas nous la représenter sans épaisseur ; de même, quand nous nous représentons une droite, nous la voyons sous la forme d’une ba
s cette limite. Et alors il est clair que nous pourrons toujours nous représenter ces deux rubans étroits, l’un rectiligne, l’autre
la plupart mal définis ; on croyait les connaître, parce qu’on se les représentait avec les sens ou l’imagination ; mais on n’en ava
eviendraient bientôt impuissants ; nous ne pouvons, par exemple, nous représenter le chilogone, et cependant nous raisonnons par in
93 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
l’un contre l’autre de tout l’élan de leur vertu exclusive, le chœur représente la majestueuse et paisible harmonie de l’Idée div
est un art et un art important, je puis affirmer a priori qu’elle la représente à sa manière, que certainement elle ne la contred
u de son suicide insensé. Mais ce tableau n’est point immoral, car il représente comme nécessaire la destruction de l’immoralité ;
ersonnalité ne paraissait pas. La tragédie classique s’était bornée à représenter l’harmonie nécessaire et la collision accidentell
ge de Falstaff, le plus beau modèle du premier. Le théâtre de Molière représente assez bien le second. Enfin don Quichotte, ce hér
ie. T. V, p. 182. 189. T. II, p. 273 à 275. 190. L’imagination se représente objectivement les lois divines et les puissances
195. Être exclusivement Romain dans le sens abstrait du terme, ne représenter dans sa personne et par son énergie propre, que l
T. II, p. 443. 201. Le développement de la personnalité permet de représenter le côté particulier de l’existence, dans la multi
es individualités qui se combattent, leur côté faux et exclusif, elle représente dans leur accord profond, les idées vraies que po
éritable, la comédie doit aussi se soumettre à l’obligation de ne pas représenter ce qui est en soi le vrai, la raison absolue, com
personnel de la passion, qui contredit leur nature divine, se laisse représenter comme une fausse exagération. T. V, p. 194. 209
des traits de sa mordante ironie. La forme de l’art qui entreprend de représenter cette lutte est la satire . T. II, p. 363. 210.
t pour destination commune de couvrir le corps ; mais le vêtement que représente l’art antique est une surface sans forme détermin
94 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
si le nom de Wagner devenait trop célèbre, si l’œuvre de Wagner était représentée , connue, quelle mine auraient leurs opéras !… Et
extraordinaire qu’a prise la musique moderne. Je cherchais ainsi à me représenter l’œuvre d’art qui doit embrasser tous les arts pa
oujours sur le ferme terrain de l’action dramatique, et cette action, représentée sur la scène, est le plus clair, le plus facile à
établit surtout les qualités que doivent avoir les acteurs chargés de représenter l’œuvre artistique. Leur but doit être le style,
éations de la seconde manière de Wagner était traduite en français et représentée par des chanteurs français : quelle physionomie p
s », M. Camille Benoit, ne veut pas, assurément, que le premier motif représente une bannière, le second Sachs ; la musique — étan
a musique — étant, essentiellement, purement, sentimentale, — ne peut représenter un objet, et elle ne peut représenter qu’une émot
rement, sentimentale, — ne peut représenter un objet, et elle ne peut représenter qu’une émotion innommée ; il y a seulement corres
xemple, dans la tétralogie. Comment une succession de notes peut elle représenter une épée, si ce n’est par une pure convention ? E
a relevé par une musique magnifique. Il est vrai qu’à l’époque où fut représenté Fidelio, on vit surgir au théâtre l’énergique Goe
ir. M. Seguin, chargé du rôle écrasant de Hans Sachs, en est arrivé à représenter magistralement cette grande figure, héroïque dans
ison dramatique de dix jours, pendant laquelle Tristan seulement sera représenté . Il y aura six représentations très soignées dont
peintre, il lui consacre une monographie en 1909 et Fantin-Latour l’a représenté à l’extrême gauche du tableau Les wagnéristes (18
95 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »
table et provisoire de toute monstruosité dans la nature, que de nous représenter une figure morte de l’idéal, un composé de lignes
et si lointain. « Je n’aspire, disait à son tour George Elliot, qu’à représenter fidèlement les hommes et les choses qui se sont r
dre et à ramener à l’unité les actions ou les pensées d’un personnage représenté dans une œuvre d’art ; et de fait tous les grands
le plus grand ; les derniers échangent leur place avec les premiers. Représenter le monde ou l’humanité d’une manière esthétique,
7. Mais l’écrivain ne doit pas perdre de vue que nous ne pouvons nous représenter complètement un symptôme physiologique d’un état
ion de la peur, de décrire cette émotion entérines moraux que de nous représenter la sensation d’angoisse au creux de l’estomac, qu
quence très lointaine, très indirecte et que nous aurons peine à nous représenter si nous n’éprouvons pas déjà le sentiment même de
urrait bien s’appliquer cette vérité, lui qui a la prétention de nous représenter la vie absolument telle qu’elle est. Il aura beau
les choses que nous voyons chaque jour. Un peintre réaliste, voulant représenter la même scène, nous met la réalité vraie devant l
e contraste de la nouveauté et à la concentrer sur l’objet qu’il nous représente . Exemple, un palanquin ; nous voilà transportés d
cipal est de dissocier nos idées, de rompre nos attentes habituelles. Représentez -vous par la pensée une de ces cannes de Provence
caractéristiques impersonnels. Au contraire, si le héros en scène est représenté dans un état passionnel quelconque, voilà sa pers
n’est pas énumérer, classer, étiqueter, analyser avec effort ; c’est représenter ou, mieux encore, présenter, rendre présent. Décr
, et non d’un autre. Tandis que, dans les arts plastiques, les objets représentés gardent une beauté intrinsèque de forme ou de cou
96 (1932) Les idées politiques de la France
avec une représentation politique. C’est ainsi que la première n’est représentée au Parlement qu’avec une mauvaise conscience, qu’
cadémie française : c’est un dieu tombé qui se souvient des cieux. Il représente sous une enveloppe grossière un Parlement des Idé
sous une enveloppe grossière un Parlement des Idées, comme l’Académie représente , par sa forme, le Concile des Lettres françaises.
ort de zéro. En effet, à la Chambre des Députés, l’extrême droite est représentée par les « indépendants », nom qui désigne aujourd
s par rapport aux pères, c’est la tradition des pères aux enfants qui représente le bien, et qui sert de gage de durée. Honorer se
chera plus d’importance à ceci, que, si le néo-opportunisme est censé représenter les intérêts des « gros » (et il ne nourrit point
fet l’intention de leur nuire), les partis de gauche se glorifient de représenter les intérêts des « petits », lesquels sont tout d
idées politiques, c’est pour les partis de gauche un avantage que de représenter les idées, il n’en va pas de même à Paris. Paris
encore un plan où les intérêts ne se justifient que par l’idée qu’ils représentent . La crise de l’héritage Or l’idée qui justi
Église à cette époque, l’appeler à un rôle et à des devoirs nouveaux, représenter une génération qui sait et fait ce que les généra
est posée au minimum, puisque le libéralisme envers les personnes ne représente qu’une forme pâle, une ombre timide de la charité
tout au moins d’un organisme spirituel dirigeant. Le corps enseignant représentait un spirituel de gouvernement, qui eut ses évêques
e parti radical a une doctrine, une politique, a-t-il une idéologie ? Représente-t -il une idée ? Quand Barres dirigeait la Cocarde,
tendances et tous les groupes de la Révolution française sont encore représentés chez nos radicaux, et s’affrontent dans leurs con
ons même que, si toutes les tendances de la Révolution française sont représentées dans le radicalisme, si son chef actuel nous offr
es radicaux, interprètes, conservateurs, idéologues de la Révolution, représentent une infanterie, une reine des batailles de la pol
respiration même d’une démocratie. Ils sont seuls, avec la presse, à représenter le citoyen contre l’État, à constituer une puissa
dit : « Il y a toute la question religieuse ! » La césure du vers que représentait cette époque dans le grand poème de l’histoire de
uvrier bien plus que ne l’ont fait les intellectuels bourgeois qui le représentent au Parlement. L’esprit des congrès et du parti so
simple figariste d’extrême-gauche, pour un socialiste. Mais enfin il représentait pour Paris la tradition de la Commune, l’Intransi
s tous les régimes le genre de vie politique. Rochefort l’a longtemps représentée . Il y a en second lieu une critique politique pos
légués à la vie, leur libre jeu. Ces termes de géographie et de roman représentent d’ailleurs un idéal. En réalité, il y a aussi une
nce compréhensive, que systématise l’industrialisme ? En principe, il représente la production. Si j’avais écrit mon livre dans le
me pour les industriels, ne fut pas précisément un bien ; le fascisme représente probablement pour arriver au socialisme, en Itali
re Jules Ferry. Ni Clemenceau, ni Léon Bourgeois, ni aucun radical ne représentent plus authentiquement la Révolution que Poincaré,
u’il « est urgent d’attendre » ou « il court s’abstenir ». Le radical représente ce que les théologiens appellent la thèse, le mod
ituel, il est hors de doute que les idées de la Révolution Française, représentées éminemment par le jacobinisme radical, par ce jac
faite des fortes minorités plus ou moins contre-révolutionnaires qui représentent la « réaction », sont les idées du Français moyen
identité actuelle des idées jacobines avec le sol et le sens français représente évidemment, pour elles, une garantie de santé. El
ançais représente évidemment, pour elles, une garantie de santé. Elle représente aussi une faiblesse. Le Français moyen, parce qu’
vient après le trait d’union de radical-socialiste. M. Pierre Cot qui représente cette gauche indique la ligne de cette évolution
97 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
la pluralité des mondes, à la peinture de Watteau et de Lancret. Elle représente , dans la poésie dramatique, l’art français du xvi
aimer ; une fée s’éprend d’Arlequin balourd et niais : ces données ne représentent rien, ou pas grand chose, de réel. Mais ces donné
Ni les uns ni les autres ne sont proprement des « caractères » : ils représentent des « moments » de la vie, ces moments de jeuness
c un rythme et des gestes convenus : nous comprendrons le progrès que représentait un Greuze mis à la scène. Diderot a l’idée d’un j
Ils ont même plus que le droit d’être : ils ont l’être. Ils sont tous représentés par des œuvres ; il convient seulement de remarqu
indications scéniques d’une parodie de Vadé : « Le théâtre change et représente une veillée ou encreigne ; une vieille est occupé
98 (1862) Notices des œuvres de Shakespeare
uit. La mort plane sur tout le drame ; le spectre du roi assassiné la représente et la personnifie ; il est toujours là, tantôt pr
e sa mère, passait pour être le diable ou le dieu des Patagons qui le représentaient , disait-on, avec des cornes à la tête. On ne saur
e Caliban qu’on prend si souvent pour un poisson ; il paraît qu’on le représente avec les bras et les jambes couverts d’écailles ;
t avec une autre conjecture assez vraisemblable. En lisant le Masque, représenté devant Ferdinand et Miranda, il est impossible de
tre pas frappé de l’idée que la Tempête a été faite d’abord pour être représentée à quelque fête de mariage ; et la légèreté du suj
composée en 1611 pour le mariage du comte d’Essex, cette pièce ne fut représentée à Londres que l’année suivante ? Notice sur Co
seconde, sous le titre de Véritable Coriolan, est de Chapoton, et fut représentée en 1638 ; la troisième, de Chevreau, dans la même
din, mise au théâtre en 1776. La dernière enfin, du rhéteur La Harpe, représentée en 1784, est la seule qui soit restée au théâtre.
r, c’est entre la portion du monde et de la nature qu’il a dessein de représenter et le tableau qu’il en fait, que se doit établir
aille de Pharsale jusqu’à celle de Philippes inclusivement, avait été représentée sur un théâtre particulier, par quelques étudiant
e de M. Malone rapporte à cette même année 1607. Le Jules César a été représenté , corrigé par Dryden et Davenant, sous le titre de
ntre eux, qui, réunissant autour de lui ses parents et ses amis, leur représenta Duncan comme un lâche au cœur faible (taint heart
es au meurtre des deux chambellans, sont telles que Shakespeare les a représentées dans Macbeth. Il en est de même des prodiges qu’i
e, les seuls où il soit capable d’atteindre. On croit que Macbeth fut représenté en 1606 ; l’idée de faire une tragédie sur ce suj
o della Corte que Shakspeare a composé sa tragédie ; elle fut d’abord représentée , à ce qu’il paraît, en 1595, chez lord Hundsdon,
vre ; Shakspeare n’y retranche, n’y ajoute et n’y change rien ; il le représente simplement, hardiment, dans son énergique et comp
’une physiologie profonde. Bottom, qui exerce un état sédentaire, est représenté comme suffisant, sérieux et fantasque. Il est prê
t d’abord digne de concentrer sur lui tout l’intérêt, parce qu’il est représenté comme le plus aimable, nous surprend tout à coup
un de ces serviteurs fidèles que Shakspeare a souvent pris plaisir à représenter , et Iachimo un des plus adroits menteurs que l’It
tter qu’à partir du second acte ses commentaires sur la comédie qu’on représente devant lui ne soient pas parvenus jusqu’à nous. C
époques arriérées où une grange servait souvent de salle, on pouvait représenter des pièces d’une exécution aussi difficile que Pé
n diligence pour Venise, et le reste de l’histoire se passe comme l’a représenté Shakspeare. On conçoit aisément la raison et la n
à cette aventure ; elle n’était cependant pas tellement impossible à représenter de son temps sur le théâtre qu’on ne puisse croir
u juif Shylock est justement célèbre en Angleterre. Cette pièce a été représentée avant 1598. C’est ce qu’on sait de plus certain s
bord donné de cette comédie qu’une espèce d’ébauche qui fut cependant représentée pendant assez longtemps, telle qu’on la trouve da
it déjouée et humiliée dans toutes ses entreprises », ne pouvait être représenté dans toute sa vérité devant un public anglais et
parlant, assez conforme à l’histoire ; et la manière dont le poëte a représenté la déposition de Richard et l’avènement au trône
oyait Richard II déposé et tué sur le théâtre. Les acteurs leur ayant représenté que la pièce était tout à fait hors de mode et ne
e nous fait connaître l’incapacité et la nullité, qu’il a choisi pour représenter ce dévouement toujours si ardent pour l’homme qui
i comique ; et la comédie est obligée de descendre d’un étage pour le représenter dans sa propre nature, livré à ses goûts véritabl
e Henri IV a paru, à ce qu’on croit, en 1598 ; avant cette époque, on représentait sur la scène anglaise une pièce intitulée les Fam
erraient tout fraîchement blessé dans la personne du tragédien qui le représente  ! » Nashe, intime ami de Green, n’aurait probable
stoire de cette fille héroïque, et des traits sous lesquels ils l’ont représentée  : en ce sens, la pièce est historique. La seconde
space de quatorze ans, depuis 1471 jusqu’en 1485. Il paraît avoir été représenté en 1597 : on avait, avant cette époque, plusieurs
ans un petit nombre de passages, assez peu de poésie. Henri VIII fut représenté , à ce qu’on croit, en 1601, à la fin du règne d’É
enté de la croire composée pour un peuple de cannibales, ou pour être représentée au milieu des saturnales d’une révolution. Cepend
de Macbeth. Le poëme de Vénus et Adonis fut publié en 1593, et Médée représentée en 1635, c’est-à-dire quarante-deux ans plus tard
99 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
talent porte naturellement en soi prenne ainsi forme au dehors et se représente à temps dans la personne d’un ami, d’un juge assi
soupir au xviiie  siècle31. Avant la reprise actuelle, elle avait été représentée en dernier lieu le 7 et le 13 février 1807, c’est
pas ; mais elle avait encore un intérêt secret à voir cette victoire représentée sur le théâtre : elle se ressouvenait des sentime
venaient en quelque sorte se jouer à la traverse. Lorsqu’en effet on représenta , en novembre 1670, la pièce désirée et inspirée p
arme contre ceux qu’il appelle les voltairiens en tragédie, et qu’il représente comme altérés de sang et et de carnage dramatique
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
00 liv. » Ce n’est pas tout. Lorsque les comédiens italiens allaient représenter à Versailles, à Saint-Germain-en-Laye, à Chambord
s canevas, sans grand appareil. Quand Molière et ses acteurs allèrent représenter la comédie-ballet du Bourgeois gentilhomme à Cham
lerio qu’elle aime et promet de fuir avec lui. ACTE PREMIER. La scène représente une rue ; il est nuit. Valerio, masqué, sort de l
un manuscrit des scènes qui lui étaient personnelles dans les pièces représentées de son temps, manuscrit où il notait avec un soin
du Tartuffe : « Huit jours après que ma comédie eut été défendue, on représenta devant la cour une pièce intitulée Scaramouche er
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