ou la précision à l’agrément. Mais l’impossibilité ou il se trouve de
rendre
son original trait pour trait, lui laisse une lib
nne de lui-même, mais au-dessous de celle que nous en avons : et pour
rendre
la contradiction entière, nous admirons en même t
aient donc être traduits que par ceux qui leur ressemblent, et qui se
rendent
leurs imitateurs, pouvant être leurs rivaux. On d
moins la moitié de l’esprit de l’auteur ; dans le second cas, s’il ne
rend
pas la diction, il ne rend rien. Dans cette derni
de l’auteur ; dans le second cas, s’il ne rend pas la diction, il ne
rend
rien. Dans cette dernière classe d’auteurs, plus
ie, et de ces riens agréables que la langue italienne est si propre à
rendre
, et qu’il faut lui laisser ; enfin les Lettres de
our les difficultés, ou pour la poésie, ont prétendu qu’on ne pouvait
rendre
les poètes en prose, que c’était les défigurer, l
e fois ont-ils été forcés de substituer aux idées qu’ils ne pouvaient
rendre
, des idées également heureuses et prises dans leu
génie, les idées naissent sans efforts, et l’expression propre à les
rendre
naît avec elles ; exprimer d’une manière qui nous
aducteur est de ce nombre. Ce n’est pas seulement cette injustice qui
rend
leur travail si ingrat, et le nombre de bons trad
Ce courage consiste à savoir risquer des expressions nouvelles, pour
rendre
certaines expressions vives et énergiques de l’or
’est la réunion nécessaire et adroite de quelques termes connus, pour
rendre
avec énergie une idée nouvelle. C’est presque la
ne autre. Alors la traduction aura toutes les qualités qui doivent la
rendre
estimable ; l’air facile et naturel, l’empreinte
es morceaux éminents. Pourquoi d’ailleurs se mettre à la torture pour
rendre
avec élégance une pensée fausse, avec finesse une
iens, que ce qui mérite davantage d’être retenu ? Par ce moyen ils se
rendraient
propre, non tout ce que les anciens ont pensé, ma
re pas immense, et le temps ordinaire des études suffirait pour se le
rendre
familier. Nous ne saurions trop exhorter quelque
temps un écrivain profond, il faut du temps pour l’étudier et pour le
rendre
; il me semble d’ailleurs en général, que pour év
possible d’être aussi serré que l’auteur, j’ai coupé le style pour le
rendre
plus vif, et pour suppléer par ce moyen, quoique
ement, à la concision ou je ne pouvais atteindre. J’ai tâché enfin de
rendre
l’esprit, lorsque je n’ai pu rendre les mots. Les
is atteindre. J’ai tâché enfin de rendre l’esprit, lorsque je n’ai pu
rendre
les mots. Les morceaux que j’avais déjà publiés s
en plusieurs endroits, et la plupart des changements ont pour but de
rendre
la traduction encore plus énergique et plus conci
n perdre du côté de l’agrément ; en vain prétendra-t-on qu’il n’a pas
rendu
toute l’idée de son auteur, si on ne lui prouve q
toute l’idée de son auteur, si on ne lui prouve qu’il le pouvait sans
rendre
la copie faible et languissante ; en vain accuser
isonnemens de l’exemple. Sa traduction des Essais sur la critique est
rendue
presque mot pour mot de l’original, & par-là
s, à des usages particuliers, empêchent d’être senties partout, &
rendent
le plus souvent des énigmes insipides. Auquel cas
aison est qu’en rendant les mots, & même le sens principal, on ne
rend
pas toujours les idées accessoires, qui forment t
à desirer que les grands historiens de la Grèce & de Rome soient
rendus
par une plume digne de la leur. On attend avec im
emble avoir voulu travestir la plupart des endroits de Tacite qu’il a
rendus
. On se plaint aussi de M. d’Alembert, de son peu
it tout dessiné dans le grand. Passons à la dispute sur la manière de
rendre
les poëtes. Est-ce en vers, est-ce en prose qu’il
ense pas qu’avec cette exactitude servile qu’elles exigent, on puisse
rendre
toutes les graces de la poësie. Au contraire, dit
ier. Traduction pour traduction, ils on aimoient encore mieux une mal
rendue
en prose, qu’une autre mal rendue en vers. Le tra
ls on aimoient encore mieux une mal rendue en prose, qu’une autre mal
rendue
en vers. Le traducteur en vers du poëme de Pétron
; ailleurs. Cette protestation fut faite à l’occasion du compte qu’il
rendit
de la traduction nouvelle de Pétrone, ce courtisa
arfaitement toutes les graces, en retracer toutes les images & en
rendre
même toute l’harmonie, par une autre sorte d’harm
re celle des Odes, dans la persuasion qu’elles ne pouvoient être bien
rendues
qu’en vers. Tout se passa, de part & d’autre,
que ce ne seront jamais les siens ; qu’on l’imitera, mais qu’on ne le
rendra
jamais au naturel ; que notre poësie, avec ses ri
sement tant d’opuscules charmans : le président Bouhier lui-même en a
rendu
plusieurs du Grec & du Latin, avec tout l’agr
t la différence du génie des langues, La nôtre ne sçauroit se plier à
rendre
les petites choses ; à nommer, sans causer du dég
oint de mots, au contraire, qu’on ne puisse, à l’exemple des anciens,
rendre
avec une sorte de noblesse dans la langue de Dant
rs. On a vu un traducteur, homme de mérite, être deux jours entiers à
rendre
une seule phrase de son original. Mais ces sortes
de] de l’Académie Françoise, né à Angoulême en 1594, mort en 1654, a
rendu
à l’Eloquence Françoise le même service que Malhe
rendu à l’Eloquence Françoise le même service que Malherbe venoit de
rendre
à la Poésie. Ces deux Arts ont reçu de ces Auteur
soit le moins : pourvu que l’expression ne fût point barbare, qu’elle
rendît
la pensée de l’Auteur, on croyoit avoir le talent
noblie, il l’a subjuguée ; mais la recherche déplacée de son style le
rend
boursoufflé ; la magnificence de l’expression le
de son style le rend boursoufflé ; la magnificence de l’expression le
rend
forcé & gigantesque ; la délicatesse des tour
ression le rend forcé & gigantesque ; la délicatesse des tours le
rend
affecté ; l’usage immodéré des figures le rend ri
licatesse des tours le rend affecté ; l’usage immodéré des figures le
rend
ridicule ; enfin son affectation continue d’éléga
égance & de noblesse, dans les choses qui en exigent le moins, le
rend
souvent absurde & pénible à la lecture. Ce dé
ttérature, comme si les Muses, les Graces & le bon Goût l’eussent
rendu
dépositaire de leurs oracles. Dans ses Mercuriale
Homme d’Etat, les leçons de la saine politique & les moyens de la
rendre
utile & respectable ; le Philosophe, le model
charmes qui la font aimer. Comment M. Daguesseau est-il parvenu à le
rendre
ainsi supérieur dans chaque genre ? La question e
selon les différentes parties qu’il embrassoit. C’est ainsi qu’il se
rendit
supérieur à tout. Sa maniere de traiter les matie
sé, & finissoit par persuader & se faire aimer. On ne peut se
rendre
ainsi maître de l’esprit des autres, qu’après s’ê
maître de l’esprit des autres, qu’après s’être, avant toutes choses,
rendu
maître du sien. Quelque heureusement qu’on soit n
l’attaque, & à faire rougir les vices qui la déshonorent. Il lui
rendit
constamment hommage par sa conduite & dans se
pprendre à l’homme ce qu’il a été, ce qu’il est, & ce qui peut le
rendre
tel qu’il doit être. Les préceptes qu’elle renfe
r tous nos travaux, qui en adoucit la peine, & qui peut seule les
rendre
véritablement utiles * ; d’où il tiroit cette con
tes, les émotions, les âmes. Et de l’effort que chaque artiste fait à
rendre
ce qui le frappe et le touche, provient son style
bête effarée. Le paysage morne où s’élève la prison de Noir-lieu est
rendu
non par ses formes mais par le fleuve pâle qui le
ortées et fuyantes dans le galop d’un cheval. Et comme M. de Goncourt
rend
l’action d’un corps plutôt que son dessin, il not
sourire de ses lèvres entr’ouvertes. M. de Goncourt a le sens et le
rendu
, des gestes caractéristiques. Il sait l’adroit et
ontrer. De ce goût pour la vie, de ce perpétuel et paradoxal effort à
rendre
le mouvement avec des mots figés et une langue pl
ce sont » qui marquent la légère griserie de son esprit au moment de
rendre
une nuance fugace, une sensation délicate. Il s’a
qualité qu’exprime l’adjectif lui paraît plus importante que l’état,
rendu
par le substantif. Il recourra à d’interminables
érale, des phrases peinant à noter ce que la langue française ne peut
rendre
et devenant obscures à force de torturer les mots
élicieux et troubles qu’éclate la maîtrise de M. de Goncourt, dans le
rendu
tâtonnant, repris, poussé, flottant et enlaceur d
ticulier d’une certaine sorte de beauté, qu’il recherche avidement et
rend
amoureusement, dont l’attrait l’a guidé dans ses
ille pantomime italienne et en inventer de poétiques pour ses clowns,
rendre
la douceur de gestes et de caractère d’un soldat,
e Saiut-Cloud les roses du jardin impérial. Personne ne pouvait mieux
rendre
les légers et coquets caprices d’une âme de fille
ls et constants, colore et énerve sa langue, atténue ses fabulations,
rend
ses livres excitants et fragmentaires. Ajoutez en
qui n’a jamais paru, le Camp des Tartares ; ils faisaient des comptes
rendus
de théâtre (le Joseph Prudhomme de Monnier à l’Od
ncore aimable ; les annonces du Paris, ces annonces documentaires qui
rendront
précieuses aux historiens futurs les quatrièmes p
e qu’il contient des aliments alibiles empruntés au jus de poulet, et
rendus
complètement insipides. » On se targuait surtout
Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les
rend
légitimes : la nécessité Si l’on me demandait d
u ses vices, ne songe qu’à parler juste, et qu’à trouver les mots qui
rendent
sa pensée et l’approchent de son but : celui-là e
les revêtent, comme s’il n’y avait pas d’autres termes qui la pussent
rendre
. La règle absolue et souveraine de la propriété d
concevra sans peine, si l’on songe que souvent l’expression propre ne
rend
que l’idée, tandis que dans l’esprit l’idée est d
bles, qui doivent se manifester avec elle et par les mots même qui la
rendent
. Cette partie de la pensée qui ne s’isole pas, qu
, qui n’a point d’expression indépendante, ce sont les figures qui la
rendent
et la mettent en lumière. De là vient que la même
à la clarté : on sera dupe soi-même de ses métaphores, et l’on ne se
rendra
point compte qu’on n’a exprimé que des impression
ntre tout possible, et lui peint tout permis. Ainsi qui sait aimer se
rend
de tout capable : Il réduit à l’effet ce qui semb
e de dire ce qu’on désire, que le moyen d’obtenir ce qu’on désire, de
rendre
l’impression confuse qu’on ressent en présence d’
nt pû leur donner cours que dans un certain païs. La musique, afin de
rendre
l’imitation qu’elle fait des sons naturels plus c
ontinu qu’on appelle le sujet. Cet art a trouvé encore deux moïens de
rendre
ce chant plus capable de nous plaire et de nous é
e de la musique cette uniformité de cadence, qui seroit capable de la
rendre
bien-tôt ennuïeuse. En second lieu, le rithme sça
ugmenter l’énergie des paroles qu’elle met en chant, doivent donc les
rendre
plus capables de nous toucher, parce que ces sign
ment, suivant l’effet qu’on vouloit qu’ils fissent, et on a cherché à
rendre
leur bruit convenable à l’usage auquel on le dest
e Lulli, le plus grand poëte en musique dont nous aïons des ouvrages,
rendent
vrai-semblables les effets les plus surprenans de
introduite. L’action du cinquiéme acte où elle est placée, consiste à
rendre
la raison à Roland, qui est sorti furieux de la s
mettre les esprits en mouvement lorsqu’ils s’éveilloient, et pour se
rendre
ainsi plus propres à l’application. Pour le dire
n certain sens inventées à plaisir, elles aident beaucoup néanmoins à
rendre
le spectacle touchant et l’action pathétique. Par
ymphonie par laquelle Monsieur Des Touches fait préceder l’oracle que
rendent
les chênes de Dodone produit un effet semblable.
imer. Tout est perdu, qu’on me pardonne cette figure, si l’esclave se
rend
la maîtresse de la maison, et s’il lui est permis
absolues, qu’une sorte de mystère soit répandue sur les qualités qui
rendent
propres au gouvernement, afin que l’importante et
t leurs lumières et leurs talents dans la carrière civile qui les ont
rendus
chers à la postérité, et leur ont fait obtenir, p
rs de la vie, et de remplir le vide de l’esprit. Une telle occupation
rend
incapable du moindre emploi qui exige des connais
moindre emploi qui exige des connaissances positives, ou qui force à
rendre
les idées applicables. Une vanité démesurée est l
ieuses. Ce qui dégradait les lettres, c’était leur inutilité ; ce qui
rendait
les maximes du gouvernement si peu libérales, c’é
opinion ; mais elles doivent s’effacer chaque jour. La philosophie ne
rend
impropre qu’à gouverner arbitrairement, despotiqu
ns l’ancien régime, déshéritaient la vie de tout avenir, mais pour se
rendre
propre aux magistratures d’un pays qui n’accorde
saient naître les regrets consacrés aux morts illustres, les hommages
rendus
à leur mémoire, les exemples offerts en leur nom
ibres doivent avoir dans leurs tribunaux des juges inébranlables, qui
rendent
la justice à tous, sans aucun mélange d’indignati
ne régularise les méditations intellectuelles, comme l’espoir de les
rendre
immédiatement utiles à l’espèce humaine. Lorsque
Ce sera l’objet du chapitre suivant. 63. Le chancelier Bacon s’est
rendu
coupable de la plus atroce ingratitude ; et sa dé
urs les germes assurés du succès. Il est difficile, après cela, de se
rendre
aux raisons par lesquelles M. Clément s’efforce d
fait répandre sur différens sujets, il faut encore posséder l’art de
rendre
les objets intéressans, afin de les insinuer avec
grément que de solidité. L’instruction devient inutile, si l’on ne se
rend
agréable pour se faire lire. Or, personne ne peut
haël, est encore une leçon aux Peintres, pour leur apprendre l’art de
rendre
avec énergie les passions fortes & impétueuse
moins vrai que ce style est dur, sec, quelquefois barbare, ce qui le
rend
sans intérêt, d’une lecture effrayante, tout au p
. C’est sur-tout, par la chaleur & les graces du style, qu’il l’a
rendu
capable d’être goûter de toutes les especes de Le
n génie ; on ne pourroit en conclure autre chose, sinon qu’il a su se
rendre
propres des richesses étrangeres, par la maniere
traite, il sait leur donner une forme & un caractere qui les lui
rend
propres. Tel est l’empire de l’exemple : il agit
re de sa Phédre, va puiser dans Séneque d’autres traits, propres à le
rendre
plus intéressant. Apelle ne crut pouvoir former l
nous donne bonne opinion de nous-mêmes par le témoignage qu’elle nous
rend
de la sensibilité de notre âme ; ce témoignage es
us auraient épargné la scène barbare et dégoûtante des fossoyeurs. On
rend
avec netteté ce que l’on conçoit bien ; de même o
ans l’orateur, par le soin froid et étudié qu’il se donnerait pour le
rendre
; et tout le fruit de ses efforts serait de persu
s la vérité de ce passage de Quintilien : C’est l’âme seule qui nous
rend
éloquents, et les ignorants même, quand une viole
s encore un exemple des avantages de la simplicité d’expression, pour
rendre
avec autant de vérité que d’énergie les idées nob
ettre à la place de l’auteur, de supposer qu’on ait eu la même idée à
rendre
que lui, et de voir si, sans effort et sans apprê
endre que lui, et de voir si, sans effort et sans apprêt, on l’aurait
rendue
de même : Ô malheureux Phocas ! Ô trop heureux M
d de pensées ; ils ne diffèrent guère que par la manière dont ils les
rendent
. Il y a, ce me semble, du vrai et du faux dans ce
l est inutile de la recommander, l’orateur ne doit pas néanmoins s’en
rendre
tellement esclave qu’elle nuise à la vivacité néc
nes. C’est aussi la nécessité d’employer partout le terme propre, qui
rend
les bons vers si rares, par la contrainte que la
impose, et qui oblige à tout moment les versificateurs médiocres à ne
rendre
que faiblement ou imparfaitement leur pensée, qua
eurs ni décousu ni obscur, a le premier de tous les mérites, celui de
rendre
le discours semblable à la marche de l’esprit, et
des idées nécessaires, mais à ranger chaque idée à sa place, et à la
rendre
par le terme convenable ; par ce moyen le style a
de l’harmonie. C’est aussi cette réunion, si difficile à imiter, qui
rend
ce grand orateur si difficile à traduire ; surtou
comme malgré eux dans leur prose : ou s’ils font des efforts pour la
rendre
simple, elle devient contrainte et sèche ; et s’i
les est permis en poésie devant l’h aspirée, quoique cette aspiration
rende
le concours plus marqué. 3. En veut-on la preuve
eur, disait-il, est bien plus éloquent que moi ; car ses sermons font
rendre
ce qui a été volé aux miens .
histoire de la poésie : Ce poëte orgueilleux112, trébuché de si haut
Rendit
plus retenus Desportes et Bertaut. Ce bref jugem
ont pas provoqué, un retour de goût dans le public français ; ils ont
rendu
plus facile la tâche de Malherbe, qui devait appr
ins heureusement : Maints rois s’armant les bras d’un fer victorieux
Rendent
par l’univers leur renom glorieux, Brident de sai
plus sage qu’inventeur et même après ces perfectionnements, qui l’ont
rendu
digne d’une mention dans l’Art poétique, trop de
au mot ce dédain du profane vulgaire, dont se vante Horace ; et, pour
rendre
la poésie d’autant plus inaccessible, il la héris
dont la discipline devait être commune à tous les genres, il fallait
rendre
à l’esprit français son indépendance ; et le déli
ité, établir celle-là sur la ruine des patois provinciaux. Il fallait
rendre
la poésie populaire, appeler le plus grand nombre
français toute liberté pour combiner sans fin des notes qui devaient
rendre
toujours le même son. Mais c’eût été trop peu d’o
tique à la muse de Ronsard et dénonçant les mignardises de Desportes,
rendait
des jugements qui devenaient au dehors des arrêts
pas l’idéal ; ce n’est, le plus souvent qu’un artifice pour orner et
rendre
extraordinaire une réalité trop commune l’idéal,
pte. Mais il importait, pour assurer cette direction de la poésie, de
rendre
ces grandes vues familières par une critique de d
apport avec l’idée qu’il exprimait, de sa place dans la phrase, il se
rendait
comme témoin du travail du poëte, et faisait voir
d’admiration par l’esprit qui les lui suggéra. Cet esprit, c’était de
rendre
l’art difficile. Malherbe marqua le caractère et
rps de lois qui devait interdire l’art aux vaines vocations, et ne le
rendre
accessible qu’aux poëtes vraiment inspirés. C’est
nt pas durer ! Il n’est pas une de ses règles qui n’ait pour objet de
rendre
l’art difficile. Que veulent cette interdiction d
’art difficile. Que veulent cette interdiction de l’hiatus, la césure
rendue
désormais obligatoire, l’enjambement et les rimes
oésie. C’était l’ode, de toutes les formes poétiques la plus propre à
rendre
sensibles ses réformes ; rien n’étant lu de plus
es traces de Pindare, n’a qu’une vanité puérile. Le témoignage que se
rend
Malherbe, devançant le jugement que Boileau devai
ervitudes de l’imitation, de la mode, de l’humeur particulière, et de
rendre
le poëte à lui-même. Que prétendait Malherbe par
style si précis, si noble, si frappant ? C’est que nous nous sentons
rendus
à notre naturel, qui est pour nous l’éternelle no
cet objet. Bonaparte, qui ne s’arrêta pas à Turin, lui fit dire de se
rendre
à Paris. Il avait connu le cardinal Spina à Valen
non plus la vive émotion qu’il manifesta en apprenant les motifs qui
rendaient
cette résolution inébranlable. « Il en fut saisi
ensuite pour jamais les désastres dont on était menacé, serait de me
rendre
à Paris pour communiquer de vive voix à Bonaparte
ssi imminente contre l’Église et contre l’État. « Je ne voulus pas me
rendre
en ce qui regardait l’envoi de ma personne, et je
as différer plus longtemps la communication au Pape, pour ne point me
rendre
responsable des conséquences qui découleraient pe
er voir le Pape, ainsi qu’il en avait témoigné le désir. « Cacault se
rendit
auprès de Sa Sainteté, et il lui répéta, avec la
remier consul entendait par lui-même les motifs du pape, Bonaparte se
rendrait
nécessairement à leur évidence. Il ajouta que si
airait à beaucoup, et la réussite à un très petit nombre, — ce qui la
rendait
fort peu désirable et poussait même à la décliner
crétaire d’État semblait, d’après l’observation de M. Cacault, devoir
rendre
plus agréable la légation du premier ministre du
s existent encore ? Le Pape avait annoncé sa résolution : après avoir
rendu
grâces au Saint-Père ainsi qu’au sacré collège de
lt que le général l’attendait à Pise pour conférer avec lui ; ils s’y
rendirent
. Murat combla d’égards Consalvi ; Cacault fut obl
les écrits précédents. » Après vingt-cinq jours on tomba d’accord, le
rendez
-vous pour la signature fut assigné chez Joseph Bo
ous pour la signature fut assigné chez Joseph Bonaparte. Consalvi s’y
rendit
, mais, au moment de la signature, l’abbé Bernier
aire, répétait-il, toutes les tentatives imaginables pour ne pas nous
rendre
, nous présents, responsables de si cruels désastr
ponsables de si cruels désastres. » III « Joseph Bonaparte se
rendit
aux Tuileries. « En moins d’une heure il était de
ture était des plus sombres ; ils me faisaient sentir que j’allais me
rendre
responsable de ces maux, soit envers la France et
que, n’étant pas, moi, persuadé par leurs raisons, je ne pouvais m’y
rendre
, et que je lutterais tout seul dans la conférence
certain temps. Enfin le moment arriva où le Pape crut opportun de se
rendre
à l’idée de ma retraite. Peu après, l’Empereur ré
n puissante et ne se soumit qu’à ces réflexions. Il me sera permis de
rendre
encore justice, non à moi-même, — ce qui ne serai
ion, quoique cela déplût beaucoup, mais qu’il fallait absolument nous
rendre
au mariage ecclésiastique, si nous ne cherchions
nds de l’empire, les ministres, et il sortit enfin des salons pour se
rendre
au théâtre. Nous retournâmes à Paris, et les trei
esch fut le douzième. Le cardinal de Bayane, étant malade, ne put s’y
rendre
. Les cardinaux Despuig et Dugnani s’excusèrent so
s d’aller au mariage civil ; il s’efforça, malgré ses douleurs, de se
rendre
à la chapelle, et il assista à la solennité. Le c
ennité. Le cardinal Erskine, très souffrant depuis longtemps, s’était
rendu
à Saint-Cloud la veille, ayant un pied dans la to
venu entre les treize qu’ils assisteraient à cette cérémonie, ils s’y
rendirent
tous. L’invitation portait qu’il fallait paraître
quel on nous annonçait que, à neuf heures précises, nous devions nous
rendre
auprès de ce haut fonctionnaire pour recevoir les
ssis ainsi à nous tirer de ce mauvais pas, et tous ensemble nous nous
rendîmes
chez le cardinal Mattei, qui demeurait à très peu
chaque heure était désignée pour deux cardinaux à la fois. Nous nous
rendîmes
au moment prescrit, sans savoir pourquoi nous éti
s-uns acceptèrent, d’autres remercièrent en refusant. Au moment de me
rendre
à ma destination, je fus appelé par le ministre.
sont peut-être pas des plus glorieux pour Villars. Ces succès furent
rendus
faciles par la mort du prince de Bade. Villars, a
ent que M. de Turenne, dans une circonstance pareille, les leur avait
rendues
: « Messieurs, leur répondit gravement le marécha
et ces natures patientes, habituées à peiner et à pâtir sans murmure,
rendirent
du nerf à l’armée. La gaieté, que Villars « appel
elait l’âme de la nation », il ne négligea rien non plus pour la leur
rendre
, et il en avait lui-même sa bonne dose. Écrivant
lui peignant sa situation, que ces contradictions (que je rencontre)
rendent
le fardeau que j’ai bien pesant. On ne vous mande
i bien choisir ses postes, et il en occupa d’abord un si bon ou qu’il
rendit
tel, dans la plaine de La Bassée, que les ennemis
elà Valenciennes, dans ces plaines boisées que le nom de Malplaquet a
rendues
tristement célèbres. Qu’on ne s’y trompe point to
alliés, aux Hollandais particulièrement qui avaient le plus souffert,
rendrait
la paix moins difficile. Louis XIV écrivit à Vill
re d’une entière et magnanime satisfaction : Mon cousin, vous m’avez
rendu
de si grands et de si importants services depuis
e particulière que je fais de vous. D’Artagnan, de qui Villars avait
rendu
bon témoignage, bien que ce ne fût point pour lui
nder à Dieu, avec les dames de Saint-Cyr, de vous protéger et de vous
rendre
tel qu’elles croient que vous êtes. » Je serai pl
eut juger par la grande désertion des troupes qui ont eu ordre de s’y
rendre
. Une cause pour cela c’est qu’on y meurt de faim
ère : elle est très difficile à passer ; il y a des places qu’on peut
rendre
bonnes. Je compterais aller à Péronne ou à Saint-
e convenance. Tout s’ajoute donc, et même une sorte de modestie, pour
rendre
plus respectable et plus digne de mémoire le sent
on plus un caractère. Au lieu de rien demander après de tels services
rendus
, il n’avait qu’à s’abstenir, à se renfermer dans
e Eugène donna seulement ordre à quelques brigades de sa droite de se
rendre
aux retranchements de Denain, à quatre lieues de
discours, par l’art de faire servir les vérités de la vie pratique à
rendre
leurs spéculations plus claires ou plus familière
emploi discret que fait Descartes des vérités d’expérience, pour nous
rendre
plus sensibles les vérités métaphysiques, et nous
tôt qu’elle est libre de l’autorité, de l’imitation, de l’exemple, et
rendue
à elle-même ; problème dont tous les esprits ont
s un raisonnement rigoureux ; poussant la difficulté à l’extrême pour
rendre
la solution plus évidente, et reculant par-delà l
r-delà le doute jusqu’à une sorte de néant de toute croyance, afin de
rendre
invincible celle où il se fixera. Cette croyance
ne une œuvre plus bienfaisante ? Y a-t-il une tâche plus noble que de
rendre
l’athéisme et le matérialisme impossibles, et d’a
ndrent le doute par la fatigue de leurs contradictions ? Quel service
rendra
Descartes au genre humain, s’il y réussit ! Mais
cartésianisme comme méthode générale, et l’esprit du seizième siècle,
rendra
plus sensible la nouveauté de ce plan. Le seizièm
c et le latin que le langage suisse ou bas-breton. Son effort pour se
rendre
libre à cet égard était d’autant plus violent que
communique la vérité, et combien cette ardeur tout intérieure, que ne
rendent
suspecte aucun excès de langage, aucune affectati
fort, ou que de n’oser le tenter. L’excès dans le désir de convaincre
rend
Descartes dur pour ses contradicteurs, outre le f
t plus un témoignage de force que de faiblesse ; et, dût-il ne pas se
rendre
aux résultats, c’est assez qu’il soit pénétré de
un esprit supérieur, elle cesse de lui appartenir ; il faut qu’il la
rende
incontinent au public, appropriée à l’intelligenc
ctère, l’humeur, la condition, ne fait attention qu’aux points qui le
rendent
semblable à tout le monde, et fonde la vérité sur
t c’est du commerce même de l’antiquité qu’il tirait la force de s’en
rendre
indépendant. Il y a d’ailleurs une preuve que, mê
ses instincts ; c’est suivre la raison. Pour être naturel, il faut se
rendre
libre de toutes les impressions, de tous les juge
ges de sa retraite. Nos conditions, pour la plupart dépendantes, nous
rendent
cette conduite difficile ; une certaine retraite
it d’un homme qu’il est à la mode, quand sa vanité ou sa légèreté l’a
rendu
l’esclave de toutes les opinions passagères qui o
s’applique l’idée que nous nous faisons du naturel. Quel homme s’est
rendu
plus libre des opinions et des impressions du deh
garde contre toute pensée qui ne lui arrive pas par la bonne voie, il
rend
l’imitation impossible. On n’a pas ce grand natur
faute de force pour se tenir en équilibre ; une faiblesse qu’il a su
rendre
séduisante par l’adresse dont il la déguise. Un é
siècle, ne put, après lui, contenter des hommes que sa méthode avait
rendus
avides de vérités plus certaines que l’évidence m
t pas toute la langue, mais c’est tout ce qui n’en changera pas et la
rendra
toujours claire pour les esprits cultivés ; c’est
ualités d’appropriation y sont réunies. L’usage d’une langue étant de
rendre
universelle la communication des idées, et les ho
endu et un style riche en tournures, apte, par des procédés divers, à
rendre
l’aspect extérieur des choses, à reproduire les s
s livres, cette qualité que M. Huysmans est seul à posséder, l’art de
rendre
véridiquement la conversation, d’écrire en style
essible. S’il met en scène des personnages que leur manque de culture
rend
incapables d’observations minutieuses, dont les y
utes de son style. Il semble ici que la limite de l’art de voir et de
rendre
est atteinte. Le boudoir où des Esseintes recevai
ployer, une de ses phrases, « tous feux allumés ». Dans l’effort pour
rendre
toutes les sensations dont les choses affectent s
mirables trouvailles de mots ; par l’appariement des paroles, il sait
rendre
la nature du choc nerveux brusque ou lent, dont l
outes les parties d’un tableau autour de son impression d’ensemble, à
rendre
une sensation dans son intégrité et dans la subor
baines du ciel et du hasard de sa situation. A mesure que M. Huysmans
rend
ses personnages plus nerveux, c’est- à-dire plus
vre qu’un seul acte volontaire, qu’il laisse inaccompli : celui de se
rendre
à Londres. Ds leur impuissance volitionnelle, on
dans une caresse tout à la fois enfantine et dévote. » Il parvient à
rendre
par de précises correspondances sensibles certain
s émotionnels de colère et de comique, semblent dépasser l’intensité,
rend
M. Huysmans apte à distinguer, à haïr et à raille
mit au contact de la réalité, se colore, s’infléchit et s’agite, pour
rendre
l’infinie complexité de délicates visions, s’irri
ise, s’adoucit et s’enrichit encore, devient opulent et onctueux pour
rendre
la grâce resplendissante d’une certaine beauté su
age qui manquoit à notre Langue, & par lequel M. de Laplace s’est
rendu
utile à notre Littérature. Cette Traduction nous
ularité ordinaire aux Pieces Angloises. Le Traducteur s’est attaché à
rendre
l’Original selon le style dans lequel il est écri
, qu’on appelle vers blancs, fort en usage en Angleterre, & qui y
rendent
la versification bien plus facile que parmi nous.
bien plus facile que parmi nous. Un autre service que M. de Laplace a
rendu
, par cette Traduction, c’est d’avoir ouvert une s
cette seule différence, que ceux d’Othello sont plus vifs & mieux
rendus
. M. de Laplace a encore fait passer dans notre La
la lettre de Léibnitz ; & l’original ne se trouvant plus, il fit
rendre
, par les mêmes membres, un jugement, qui déclare
ne compromette personne dans une querelle de néant que la vanité veut
rendre
importante ; qu’il ne fasse point intervenir les
. Sa majesté daigna même le nommer d’un voyage de Postzdam : elle lui
rendit
la clef de chambellan, & le cordon de l’ordre
de Prusse à cette occasion : Je les reçus avec tendresse, Et je les
rends
avec douleur, Comme un amant, dans sa fureur, Ren
dresse, Et je les rends avec douleur, Comme un amant, dans sa fureur,
Rend
le portrait de sa maîtresse. L’écrivain le plus
il étoit alors mourant d’une maladie de poitrine. Aussitôt qu’il fut
rendu
à la vie, il en instruisit ainsi, par une lettre,
out où vous serez, pour tirer de vous la vengeance la plus complette.
Rendez
grace au respect & à l’obéissance qui ont jus
, la margrave de Bareith, lui dépêcha un courrier pour l’engager à se
rendre
à la sienne. Flatté de cette attention honorable
sports d’affection & d’estime. Le favori disgracié ne pouvoit les
rendre
, parce qu’ils étoient, avec ses autres papiers, à
de talens & beaucoup de prétentions. Madame la duchesse de B… lui
rendit
plus de justice dans des étrennes qu’elle lui env
peu de variété dans les images, un style incorrect & traînant, en
rendent
la lecture ennuyeuse, quoique le sujet soit le pl
pour servir à l’Histoire de Madame de Maintenon ont plus réussi à le
rendre
célebre, que les injures de M. de Voltaire à le r
us réussi à le rendre célebre, que les injures de M. de Voltaire à le
rendre
odieux. Quand même il seroit vrai que, dans ses M
Il en auroit fait disparoître ce qu’il y a de défectueux, & l’eût
rendu
, à peu de frais, un des meilleurs que nous ayons
itique, que sa raison plus mûre a condamnées ensuite. Puisqu’il s’est
rendu
ainsi justice à lui-même, on ne doit pas le prive
un enfant à élever, de quoi m’occuperaisje d’abord ? serait-ce de le
rendre
honnête homme ou grand homme ? et je me suis répo
e rendre honnête homme ou grand homme ? et je me suis répondu : De le
rendre
honnête homme. Qu’il soit bon, premièrement ; il
je voudrais encore qu’il fût bon. » Je me suis demandé comment je le
rendrais
bon ; et je me suis répondu : En lui inspirant ce
alement de base à la véritable grandeur ; j’ai vu qu’en travaillant à
rendre
mon enfant bon, je travaillerais à le rendre gran
i vu qu’en travaillant à rendre mon enfant bon, je travaillerais à le
rendre
grand ; et je m’en suis réjoui. Je me suis demand
de belles choses ; lisons de bons ouvrages ; vivons avec des hommes ;
rendons
-nous toujours compte de notre admiration ; et le
tâche trop forte pour vous et pour lui. Tenez-vous-en à la véracité ;
rendez
-le vrai, mais vrai sans réserve ; et comptez que
attaché au cep. Mais pourquoi y a-t-il si peu d’artistes qui sachent
rendre
la chose à laquelle tout le monde s’entend ? Pour
, de composition ; l’œil n’a jamais négligé le coloriste. Mais ce qui
rend
le coloriste vrai, rare, c’est le maître qu’il ad
e et délicate, mais vraie : car c’est la chair qu’il est difficile de
rendre
; c’est ce blanc onctueux, égal sans être pâle ni
rantir, c’est celui d’un grand harmoniste. Je ne sais comment je vous
rendrai
clairement ma pensée. Voilà sur une toile une fem
la lumière, ces deux harmonistes universels, peuvent à peine nous en
rendre
le voisinage immédiat supportable. Je n’ai garde
’est qu’il fait de la chair quand il lui plaît. Mais ce qui achève de
rendre
fou le grand coloriste, c’est la vicissitude de c
de l’artiste est attaché à la toile et que son pinceau s’occupe à me
rendre
, je passe, et que lorsqu’il retourne la tête, il
n malheur, c’est qu’il sait, voit et sent comme moi, et qu’il ne peut
rendre
et se satisfaire ; c’est que ce sentiment le port
agement que je prends exprès à la face de l’academie, pour m’animer à
rendre
ma réponse plus digne de ce public judicieux, pou
contre Me D que ce qu’entraîne la nécessité de ma défense. Je luy ay
rendu
dans mes odes un hommage public que je confirme e
t sans en être vains ; de quelque facilité à peindre des images, et à
rendre
des sentiments ? Tout cela bien aprétié, n’est qu
jamais souffert que cette exception ? et voici la raison qu’elle s’en
rend
après y avoir un peu rêvé. il y a des nations si
uteur favori, elle a compté pour rien la justice flatteuse que je lui
rends
avec plaisir en tant d’endroits de mon discours,
lui ont paru des injures, et pour ces injures prétenduës, elle m’en a
rendu
de très-réelles. Il y a de deux sortes d’injures
et je n’ai qu’à l’en remercier. Mr De La M a un art admirable pour
rendre
froids et plats les discours les plus forts et le
e, quoique ce fût à mes dépens ; je renonce pourtant à l’honneur d’en
rendre
de pareilles, je me prive volontiers d’un avantag
quelques comparaisons, ni les répétitions mêmes de l’iliade, sans me
rendre
suspect d’hérésie. Heureusement je suis bien rass
e, de la voir entrer. L’écriture ne nous a point été donnée pour nous
rendre
sçavans, encore moins pour amuser nôtre imaginati
s traducteurs autorisez parmi les sçavans. En un mot, ou Me D n’a pas
rendu
Homere, ou je l’entends comme elle, eu égard au f
lle, eu égard au fond des choses ; et quand même elle ne l’auroit pas
rendu
, mes remarques auroient encore un objet réel, pui
pas une seule censure bien détaillée : les uns ne sont qu’un hommage
rendu
sans éxamen à la réputation établie : l’autre est
expose les raisons du jugement qu’on porte, et ausquelles il faut se
rendre
dès qu’on ne les détruit pas par de plus fortes.
is donné en cela que comme un simple historien. Pourquoi donc Me D me
rend
-elle comptable de ce qu’on a dit d’excessif à l’a
es trompe assez souvent ; au lieu qu’avec le témoignage que nous nous
rendons
de nôtre ignorance, nous ne nous en rapportons qu
ayle fussent toûjours présentes au lecteur : car on s’efforce de nous
rendre
odieux, en nous imputant un orgüeil malin qui ne
es secours que nous avons reçûs, et une émulation raisonnable de nous
rendre
aussi utiles à la postérité, que l’antiquité l’es
ans un poëme épique. L’art de l’auteur est d’écarter tout ce qui peut
rendre
son dessein équivoque ; autrement il ne sçauroit
oyons si cette opinion est équitable ou injuste ; et sous prétexte de
rendre
une justice éxacte à nos écrivains, n’éxagerons p
Ils se sont encore égarez dans la multiplicité des épisodes. Pour les
rendre
intéressans, ils ont imaginé des avantures singul
iter n’éxauce point les desirs injustes. Que fait-il donc quand il se
rend
à la priere de Thétis, qui lui demande, selon les
endu par l’ordre d’Euristhée, et qu’elle est bien fâchée de lui avoir
rendu
ce service ; mais on lui laisse tout dire et tout
t-il, voir perir tant de vaillans hommes sans compassion, ne fait que
rendre
le combat plus sanglant, sans le rendre plus égal
sans compassion, ne fait que rendre le combat plus sanglant, sans le
rendre
plus égal, est ce là la souveraine sagesse, ou la
e Me D ne reconnoît pas aisément la raison dans ma bouche, qu’elle se
rende
du moins aux autoritez qu’elle respecte. Longin e
ai relevé avec plaisir l’art singulier que le poëte y employe pour le
rendre
intéressant ; et comme l’a remarqué le journal de
fection bien réelle. S’il suffisoit de cette sorte de simplicité pour
rendre
les hommes dignes d’estime, il faudroit aller app
e amene. Telle est la grossiereté des personnages de l’iliade. Ils ne
rendent
point leur simplicité aimable par leur vertu ; il
’éloquence sententieuse, aussi bien que celle des passions. Je lui ai
rendu
sur tout cela, l’honneur que j’ai crû lui devoir,
rt des hommes n’en soient blessez ; et ce qu’il y a de pis, qu’ils ne
rendent
de bonnes raisons de leur dégoût. Me D se récrie
que j’ai osé faire d’une de ces répétitions. Ulysse presse Achille de
rendre
son secours aux grecs ; il avoit à lui faire le d
descriptions. il n’y a aucune partie de l’art, sur laquelle je n’aye
rendu
un hommage sincere au poëte grec. Mais parce que
de Diomede, ouvrage admirable de l’industrieux Vulcain. Si nous nous
rendons
maîtres de ces glorieuses dépoüilles, n’en douton
justice même ? C’est à moi à y prendre garde. Je n’ai donc plus qu’à
rendre
raison de mon poëme dans ma troisiéme partie, où
rtisans conviennent eux-mêmes qu’elle a trahi sa cause, en la voulant
rendre
trop triomphante, et ainsi il n’y a pas de questi
auteur, et de bien distinguer l’orgüeil, de la justice qu’on se peut
rendre
à soi-même. L’orgueil d’un poëte consiste en deux
tres, on ne trouve point mauvais qu’il se rende justice, et on la lui
rend
avec plaisir. Je ne croirai donc point être orgüe
e génie de la traduction ; mais soit que dans celle-ci, le dessein de
rendre
trop exactement Homere, eût contraint son propre
de liberté que M. l’abbé Regnier n’en avoit prise, on ne pouvoit pas
rendre
Homere avec plus de noblesse et plus de grace. Je
on de la plûpart de mes confreres. M. l’abbé Regnier sur tout, je lui
rends
ce témoignage avec attendrissement, m’en félicito
t donc la difficulté qu’ils éprouverent ? C’est que d’un côté voulant
rendre
Homere à peu près tel qu’il est, et de l’autre vo
aduire Homere, comme l’ont fait autrefois Salel et Salomon, qui l’ont
rendu
si fidellement qu’on croit lire des poëmes burles
iece que nous avons ; M. Racine auroit-il senti l’impossibilité de la
rendre
? Et s’il avoit donné comme traduction la tragédi
du monde ne sauvera jamais. Je l’avouë, c’est de cette difficulté de
rendre
Homere, que je me faisois un mérite ; et j’espéro
amne, je ne donne pas non plus les témoignages favorables qu’on lui a
rendus
; comme des preuves de sa bonté. Il faut que chaq
ouver son armée, l’épisode comique et ridicule de Thersite, tout cela
rend
l’entrée de mon poëme rébutante pour le bon sens,
itation ; c’est lui qui lui prescrit ses véritables bornes, et qui la
rend
bonne ou mauvaise, selon qu’elle le sert, ou qu’e
r contre la vérité, péchera contre mon dessein, ce qui suffit pour la
rendre
vicieuse. Le poëme, la tragédie, la comédie ; l’o
, regagnons nôtre chere patrie ; car n’espérons pas desormais de nous
rendre
maîtres d’Ilion . il y a là deux sortes de fautes
n flattez de nous revoir vainqueurs. Cette seule circonstance pouvoit
rendre
aux soldats, l’idée du retour insupportable ; com
rit, ni en adresse pour les beaux ouvrages. Cependant je veux bien la
rendre
, si c’est l’intérest des grecs ; car qui doute qu
si faire parade de son vice, en appuyant sur les circonstances qui le
rendent
encore plus sensible ? à la reine ma femme. et po
oit avili, s’il l’avoit fait soupirer quand il se fait l’effort de la
rendre
. Ne point rougir d’une passion injuste, c’est un
qui doit être le pere de ses troupes. Voyons à présent comment j’ai
rendu
ce discours. Jusqu’à quand, malheureux, dans tes
se partageoit entr’elle et mon épouse. Cependant, s’il le faut, je la
rends
dès ce jour, le salut de la Grece est mon prémier
rêt plus grand et seul digne d’un roi. Cependant, s’il le faut, je la
rends
dès ce jour ; le salut de la Grece est mon prémie
conseille. Il leur rappelle leurs exploits, et les anime à ne les pas
rendre
inutiles par leur division. Il est vrai qu’Homere
er livre, et je ne les ai retranchez dans la suite, qu’afin de ne pas
rendre
ce livre plus long que les autres, sans nécessité
s tenu à la circonstance importante, à l’ardeur que Minerve venoit de
rendre
aux grecs pour la guerre. Des cignes du caistre o
oye, sur les bords du Scamandre, ainsi les argiens poussent cent cris
rendus
par les échos troyens. L’éclat des armes, le nomb
iens la vie ; dans Thebes, à mon pere Achille l’a ravie : en vain lui
rendit
-il les funebres honneurs ; sa superbe pitié n’ess
t son époux est instruit aussi-bien qu’elle. Ce tour même en vain lui
rendit
-il les funebres honneurs ; sa superbe pitié n’ess
docile à cet instinct naturel qui m’avertissoit des fautes. J’aurois
rendu
, par exemple, cet adieu d’Hector et d’Andromaque
de pleurs ; est mieux placé là que dans Andromaque, lorsqu’Hector lui
rend
son fils, parce qu’il n’y a pas alors matiere à s
oignez-y des notes sçavantes pour éclaircir les faits et les usages ;
rendez
-nous présens les auteurs les plus reculez ; mais
ous contentant des loüanges dûës à vôtre érudition, permettez-nous de
rendre
une justice exacte aux originaux que vous choisir
ur chute même. Je ne dirai rien des changemens considérables. J’en ai
rendu
dans mon discours sur Homere, des raisons ausquel
oyenne ; ah ! Faut-il, dit Ajax, que je perde mes coups ? Grand dieu,
rends
-nous le jour, et combats contre nous. Voilà, selo
prévenu de son mérite, et si reconnoissant des services qu’elle lui a
rendus
. J’aurois encore à répondre à M. Boivin, dont la
ite les grands et les sérieux motifs pour conduire à la vertu et veut
rendre
l’homme chrétien. L’autre (les Maximes ), qui
ublime que le premier et moins délicat que le second, il ne tend qu’à
rendre
l’homme raisonnable, mais par des voies simples e
re à l’alternative d’être des intrigants ou des saints ; il veut nous
rendre
meilleurs dans notre imperfection, et il nous aid
ait de ramener les hommes à Dieu. En 1688, il n’avait voulu que « les
rendre
raisonnables, par des voies simples et communes.
s pays, qui fassent faire à l’homme le meilleur usage de sa raison et
rendent
plus heureuse la vie présente. Elle nous montre t
souffrances, et que, comme il le dit si délicatement, il ne fait que
rendre
au public ce que le public lui a prêté. Voilà par
r ou compléter l’ancienne, soit que le portrait nouvellement fait dût
rendre
plus sensible, en la personnifiant, une vérité mo
regrette de temps en temps l’autorité du prédicateur chrétien, qui me
rendrait
ma mobilité suspecte et me ferait craindre que mo
u’il réussisse, soit à nous amuser aux dépens des autres, soit à nous
rendre
plus curieux de nous-mêmes, peu lui importe que n
mes, par sa méthode, ou plutôt par ce manque étudié de méthode, il se
rend
maître de notre attention. Son secret, c’est de n
récepte que la déclamation a décrédité, ou que la sagesse de ménage a
rendu
insipide, recouvre honneur et faveur par la maniè
leur vulgarité qu’à l’auteur. « La justesse d’une pensée, dit-il, la
rend
triviale. » C’est une excuse d’apologiste, et non
e. » C’est une excuse d’apologiste, et non une vérité. La justesse ne
rend
triviales que les pensées qu’il ne faut pas mettr
ennent à l’esprit qu’à la suite de quelque avertissement qui nous les
rend
nouvelles. Quelques-unes nous trouvent si distrai
prendra ces procédés à La Bruyère, et, par un meilleur emploi, se les
rendra
propres, en les appliquant à des choses durables.
dans l’espace, Regnault les saisissait avec une égale puissance, les
rendait
avec une égale énergie1. » Je prends un autre vol
mment et à volonté leur accommodation, pour brouiller la vision ou la
rendre
distincte. Le regard même est d’ordinaire posé, i
ntations ; dans tous les cas l’artiste l’a modifiée, remaniée pour la
rendre
plus conforme à l’idée qu’il avait en tête, et qu
a rendre plus conforme à l’idée qu’il avait en tête, et qu’il voulait
rendre
. Quelques paysages, et des plus beaux, bien qu’il
z la plus brillante description du plus pittoresque des écrivains, et
rendez
-vous compte des renseignements qu’elle vous fourn
Les tableaux d’histoire nous parlent bien du passé, mais ils nous le
rendent
présent ; les hommes d’autrefois nous apparaissen
ppe comme une beauté inédite, comme un effet nouveau qu’il lui faudra
rendre
. Les images qui passeraient dans nos yeux comme s
en retard sur le phénomène qu’il poursuit. La nuance qu’il cherche à
rendre
se dérobe sous son pinceau. Il veut au moins fixe
ise qui s’éteint. Je me figure encore un paysagiste qui essaierait de
rendre
d’après nature ce charmant effet que produit, dan
copie. Mais le nuage dérive au vent, l’ombre s’est déplacée : pour la
rendre
telle qu’elle est maintenant, il gratte un peu à
ent les effets de couleur les plus originaux. Faut-il donc renoncer à
rendre
, comme trop fugitifs, ces jeux de la lumière ? Qu
s de genre, à tous les artistes qui dans leurs œuvres se proposent de
rendre
le mouvement et la vie. Soit un cheval au galop,
erver à fond : s’étant de la sorte bien pénétré de l’effet qu’il veut
rendre
, il saura ce qu’il veut faire quand il se mettra
er absolument derrière la nature, mais a le droit de la voir et de la
rendre
à sa manière, de passer vite sur ce qui l’intéres
s donner une illusion et évoquer des images, parce que l’artiste a su
rendre
son œuvre clairement représentative ; l’image vou
lle soit juste et précise, vous signale dans ce marbre l’intention de
rendre
un effet de couleur, un contraste, un mouvement,
insi qu’avec ses couleurs mates et opaques le peintre arrivera à nous
rendre
le lustre de la soie, l’éclat de l’acier, la tran
; et chacun des détails de son œuvre a dû être prémédité avant d’être
rendu
. Quel exercice de vision mentale ! Chez le specta
me très avancé, avant qu’il ait seulement touché le crayon. L’image à
rendre
étant ainsi préméditée, il faut que d’un effort d
ntours du bonnet blanc seront découpés d’un trait mince et net ; pour
rendre
les plis du grossier fichu de laine, le crayon s’
, et peignez sur cette vision même, en vous appliquant seulement à la
rendre
plus nette encore et plus intense à chaque coup d
s regardé sa toile que son modèle, et s’est par conséquent appliqué à
rendre
plutôt le souvenir qu’il avait gardé de l’objet,
u à peu éloignée de la nature. Il est probable aussi qu’il ne l’a pas
rendue
exactement telle qu’il l’avait présente à l’espri
sous les yeux, avec une surprenante énergie, la vision qu’il a voulu
rendre
. Mettre en saillie les traits caractéristiques d’
re d’art, pour entrer plus avant dans la pensée de son auteur et nous
rendre
mieux compte de ce qu’est l’imagination d’un véri
ôt que perçues ; dans l’interprétation de la fleur, se contenter d’un
rendu
large et sommaire pour obliger l’imagination à co
r les lieux communs de l’expression sentimentale. Il cherchera à nous
rendre
jusqu’à ces nuances d’expression qu’il faut surpr
facture même du tableau devra être en harmonie avec les sentiments à
rendre
, et poétique par elle-même (ex. : Corot, Iwill).
aspect des choses l’impression de nature que le peintre voulait nous
rendre
. On pourrait faire des analyses analogues sur les
uver un écho dans tous les cœurs ; il s’en est pénétré pour les mieux
rendre
, et nous les éprouvons nous-mêmes par sympathie.
t les choses semblent se recueillir dans l’attente de la nuit ; il me
rend
ces pensées du soir en si parfaite harmonie avec
ssi clair que possible. Au besoin je restreindrai mon enquête pour la
rendre
plus précise. Je n’étudierai d’abord les jeux de
evons de la nature. Un poète descriptif ne manquerait pas de nous les
rendre
. Mais comment les peintres peuvent-ils y réussir
rons ailleurs un dérivatif : ainsi Fromentin prenant la plume pour se
rendre
à lui-même les impressions qu’il avait gardées de
science, une affinité telle que si l’une vient à nous être réellement
rendue
, l’image des autres ne manquera pas de se présent
mpressions. Toutes les phrases par lesquelles nous essaierions de les
rendre
seraient trop lourdes pour en exprimer la nature,
les teintes qui sont spécialement caractéristiques de la sensation à
rendre
; il les mettra en évidence, il en exagérera l’in
es plus froids qu’il y puisse trouver, bleuira ses ombres jusqu’à les
rendre
glaciales. Supposons que, par gageure, un peintre
ndre glaciales. Supposons que, par gageure, un peintre essaie de nous
rendre
les sensations d’un jeune Flamand fumant sa premi
, comme dans les Convulsionnaires de Delacroix ; par opposition, pour
rendre
le silence ou les vagues rumeurs de la nature ass
s toits « son tablier plein de notes magiques », ne manquerait pas de
rendre
par des éclats de couleur ses joyeux tintements.
nts. Il va de soi que le peintre devra éclaircir sa palette pour nous
rendre
les rêveries d’un Mozart, l’assombrir pour représ
émus, en effet, notre vue a une sorte de sensibilité élective qui la
rend
particulièrement impressionnable à certaines coul
et le bleu d’azur, mais un jaune, un bleu féeriques, que ne pourrait
rendre
aucune couleur matérielle : c’est l’amour idéal a
voir un simple effet de clair-obscur curieusement observé, fidèlement
rendu
. J’y vois plus volontiers le symbole de l’Idée se
arce que dans la nature ils sont colorés, ne s’inquiétant que de nous
rendre
leur nuance exacte. S’il est spécialement coloris
son œuvre, il s’arrêtera au moment où il jugera sa pensée pleinement
rendue
; et si par mégarde il allait un peu trop loin, s
irréel des figures et la nature abstraite des idées qu’elles doivent
rendre
. C’est ainsi que par instinct ou par raison, du p
ste dans l’œuvre définitive ; si peu que ce soit, cela suffit pour la
rendre
plus évocatrice qu’une autre : nous la sentons in
s allégories dans lesquelles elle s’est figée ; que ce soit pour leur
rendre
la vie et l’expression. Qu’il réagisse surtout co
er de nouveau. Prud’hon a pu pourtant revenir à ce motif banal et lui
rendre
toute sa fraîcheur d’expression dans ce zéphir so
une figure quelconque qui se met le doigt sur la bouche. Mais comment
rendre
à ce symbole connu sa vertu suggestive ? Sous un
e, on prodiguera les ornements religieux ou liturgiques, comme pour y
rendre
la divinité plus présente : partout où se portero
ntion, et de commencer par se pénétrer à fond de l’idée que l’on veut
rendre
. Quand depuis longtemps un emblème a servi d’attr
attribuer à elle-même ; elle prend ainsi une expression morale qui la
rend
propre à servir d’emblème. Dans le langage des fl
ine pas seulement, il les pense ; il pense aussi aux idées qu’il veut
rendre
; et ce mouvement d’idées a forcément une influen
t la contrepartie. Tel était son état d’âme. Pourquoi donc ne nous le
rendrait
-il pas intégralement ? Le vers peut entrer en tou
rême effort pour traduire l’Idée, ne trouva plus que des mots pour la
rendre
. Il est impossible de méconnaître la haute valeur
ns complet. Celui-là seul est vraiment créateur de symboles qui saura
rendre
ses idées en images si plastiques et vivantes que
t ; nous sentons des odeurs sulfureuses. Si le peintre ne nous a rien
rendu
de ce qui, dans la chimie, parle à l’intelligence
e ce qui, dans la chimie, parle à l’intelligence abstraite, il nous a
rendu
tout ce qui frappe les sens et l’imagination. N’e
les nous plaisent ; c’est pour la justesse avec laquelle l’œuvre nous
rend
ces formes ou ces effets que nous l’admirons. C’e
berez constamment sur les mêmes types. Revenez à la nature, elle vous
rendra
la variété de formes, l’accent individuel que l’i
idemment pas là d’une façon de voir la nature, mais d’une façon de la
rendre
. Or il n’y en a qu’une qui soit recommandable, ce
ar les seules ressources de la peinture, par l’exactitude parfaite du
rendu
, alors elle est un véritable tour de force, un mi
en vite. Il y a dans la réalité tant de détails que le crayon ne peut
rendre
, et dont pourtant le regard ne peut faire abstrac
il est indispensable encore comme étude, pour obliger l’artiste à se
rendre
maître de son métier. L’imagination est complaisa
e prête aux caprices de l’exécution ; si le pinceau ou l’ébauchoir ne
rend
pas exactement son idée, elle en prend trop facil
Elle ne peut pas l’être. Sur la toile ni dans le marbre on ne saurait
rendre
avec une exactitude absolue la forme des objets,
e ces ombelles délicates, de ces graminées légères que leur mouvement
rend
comme vaporeuses ; par la direction des touches,
direction des touches, par l’allure même du pinceau je m’ingénierai à
rendre
le sens de ce mouvement. Un autre peintre trouver
’autres équivalents. Quand après avoir regardé de loin un tableau qui
rend
admirablement certains effets de nature on s’appr
Il faudra de même trouver quelque moyen plus ou moins ingénieux pour
rendre
ce que nous ne pouvons matériellement représenter
ifficile à l’artiste de trouver des équivalents aux effets qu’il veut
rendre
, et il lui est nécessaire de s’ingénier davantage
mployés, ils sont plus artificiels encore qu’une ligne de contour. Il
rendra
les ombres par des hachures visibles, ou par un p
tion de la teinte qu’elle prend dans l’ombre. Il s’efforcera enfin de
rendre
avec son crayon la couleur même. Cela semble diff
pour lui un attrait irrésistible. Que peut-il donc faire pour nous en
rendre
l’impression ? Il maniera son blanc et son noir c
tre imagination n’était toute prête, sur la moindre licitation, à lui
rendre
ses couleurs. Encore faut-il nous inviter à faire
e mouvement habituel des yeux, ont quelque chose de plus doux qui les
rend
propres à exprimer les teintes neutres. Des trait
ison déterminante pour adopter tel parti plutôt que tel autre dans le
rendu
d’une couleur, le seul fait de s’être arrêté à ce
herches, d’expériences, de tâtonnements qu’on a trouvé cette façon de
rendre
tel ou tel effet de la nature. Le moyen a surpris
rouvera en présence du modèle on sera toujours pris au dépourvu. Pour
rendre
chacune des particularités de l’objet que l’on a
de forme et de couleur. À chaque instant ce sont de nouveaux effets à
rendre
, pour lesquels on n’a pas de recette toute prête
se qu’il doit écrire, un problème se pose : c’est une idée nouvelle à
rendre
, une nouvelle impression à produire. Si la phrase
nsi dire de résistance. La pratique des arts du dessin achève de nous
rendre
assez indifférents à leur justesse. Qu’une figure
ssion aux mystérieuses images qui le hantaient ; et il était arrivé à
rendre
ainsi ce délicieux modelé des chairs, ce sfumato
compte des ressources propres de la matière dont il dispose, et pour
rendre
une idée donnée de choisir le procédé le plus cap
tout entières, forme et décor, dans le même esprit. Il faut qu’il se
rende
absolument maître des procédés de son art, pour a
tre qu’elle n’est pas tout l’art, et que s’il est indispensable de se
rendre
maître de ses procédés d’expression, à cela ne pe
s créations ; c’est pour nourrir et féconder son imagination, pour la
rendre
capable d’inventer dans le sens de la nature et c
ible. Certaines attitudes, certains gestes que l’artiste peut avoir à
rendre
sont trop instables ou trop violents pour pouvoir
ne trouvons qu’une mimique fausse, exagérée, incohérente, qui ne nous
rend
pas l’expression voulue. Que faire donc ? Ici com
culiers. Les uns inventent de tête, et ne prennent le crayon que pour
rendre
l’image qui s’est complètement élaborée dans leur
ervant de cette esquisse pour se représenter plus nettement l’objet à
rendre
et de cette représentation pour compléter leur es
i l’on ne fait pas un effort pour se pénétrer du sentiment qu’on veut
rendre
, et mieux encore pour en pénétrer le personnage m
ie correspondant que ne le ferait une simple idée. Soit par exemple à
rendre
une physionomie de terreur. Je sais que dans la t
tâtonnements qui sont comme autant d’expériences, va au trait qui lui
rend
le mieux le sentiment voulu. S’il arrive d’ailleu
se, arrange, modifie, corrige la réalité, si peu que ce soit, pour la
rendre
plus conforme à la conception personnelle qu’il s
e variété de ses attitudes. Elle est impérieusement requise pour nous
rendre
, quand nous risquons de le perdre, le sens de la
gtemps abandonnée à elle-même, à force de retoucher la nature pour la
rendre
plus conforme à son idéal, finirait par la complè
ra trop femme pour la mieux différencier de l’homme ; tantôt, pour la
rendre
immatérielle et toute psychique, on l’allongera,
rectifiera, l’épurera encore. Quand son goût, affiné par la culture,
rendu
exigeant par les comparaisons qu’il peut faire, e
’étant pas étrangers eux-mêmes aux sentiments qu’on leur demandait de
rendre
. Mais il reste que dans leur œuvre la préoccupati
aturel : sublime de puissance, de beauté ou d’expression morale. Pour
rendre
l’idée de leur toute-puissance, pour montrer comb
ns ses compositions religieuses, comme Béraut dans ses allégories, de
rendre
à la légende chrétienne sa fraîcheur, de rapproch
coup. Le décorateur lui-même n’y regarde pas de si près. Habitué à ne
rendre
la nature que par approximation, il la modifiera
éduit ou amplifie la nature de telle manière qu’il soit impossible de
rendre
à l’objet ses dimensions normales. Sur une creton
banal même ; et nous nous en lasserons d’autant moins vite qu’il sera
rendu
d’une manière plus conventionnelle. Tout véritabl
occupe de lui donner toute la beauté que comportent les lignes. On le
rendra
plus pur en le conduisant suivant une loi plus ré
elle-même, se créant à son usage un monde fictif qu’elle s’efforce de
rendre
aussi différent que possible du monde réel. Certa
te ait si bien rencontré, et tellement à point, la matière qui devait
rendre
sa pensée. Les veines du bois semblent s’être inf
a Cour du comte de Barcelone, qui ne semble pas l’avoir accueilli, se
rend
à Saragosse, où il entre au service d’un roi maur
n armée. Le Cid tenait, en quelque sorte, Valence à sa merci et avait
rendu
le roi Câdir son tributaire. Grâce à l’effroi qu’
yen qui parle d’un Grec. De quel côté sont les barbares ? La ville se
rendit
à lui, après une horrible famine, le jeudi 15 jui
nt, nous vous combattrons volontiers, et à un pouce de distance. » Le
rendez
-vous est donné à neuf jours de là. En attendant,
ance. » Le rendez-vous est donné à neuf jours de là. En attendant, on
rend
les lavandières et les vassaux, ne gardant que le
que vous devez accuser ; demandez-les à Rodrigue, s’il veut vous les
rendre
. J’en atteste le Christ, je n’en aurai nul chagri
harité. Les filles ne sont point coupables pour ce qu’a fait le père.
Rendez
-leur leurs frères, car elles ont d’eux grandement
de venir brûler nuitamment dans le château de Bivar ceux qui leur ont
rendu
la liberté. Chimène Gomez, la plus jeune des sœur
violence. Elle a perdu un père qui la protégeait ; on ne peut le lui
rendre
; eh bien ! qu’on lui rende un autre protecteur,
re qui la protégeait ; on ne peut le lui rendre ; eh bien ! qu’on lui
rende
un autre protecteur, un bras aussi puissant, fut-
r, que vous semble ? quel don vous a-t-elle demandé ? Vous devez bien
rendre
grâces au Père tout-puissant ! » Le roi, en effet
s. Mon Cid parla bien et avec beaucoup de mesure : « Grâces te soient
rendues
, Seigneur père qui es là-haut ! Voilà ce que m’on
uelques jours. Il quitte Bivar, accompagné de soixante lances ; il se
rend
à Burgos pour aller de là à Saint-Pierre faire se
s de toute l’année. La scène est racontée par le menu et de manière à
Rendre
la supercherie plus piquante. Plus tard, quand le
cord avec les nôtres et qui nous touchent. Avant de s’éloigner, il se
rend
à Saint-Pierre de Cardègne pour embrasser dona Ch
vent avec la plus grande joie celui qui en bonne heure naquit. « J’en
rends
grâces à Dieu, mon Cid, dit l’abbé don Sanche ; p
eurs et à des préjugez grossiers une réputation dont leurs fautes les
rendent
indignes. On feroit en deux lignes le catalogue d
est du moins aussi grand pour le poëme, quand son traducteur en veut
rendre
les figures mot pour mot. En premier lieu le trad
e les figures mot pour mot. En premier lieu le traducteur ne sçauroit
rendre
les mots avec précision, sans être obligé de coud
uelquefois que le traducteur emploïe une périphrase entiere pour bien
rendre
le sens d’un seul mot, ce qui fait traîner l’expr
ien rendre le sens d’un seul mot, ce qui fait traîner l’expression et
rend
la phrase languissante dans la version, de vive q
r user de la maison de son ami comme de la sienne propre, quand on le
rend
en françois par le mot d’ hôte, qui signifie comm
sses. En second lieu, supposant que le traducteur soit venu à bout de
rendre
la figure latine dans toute sa force, il arrivera
poëte françois ? C’est qu’il est de l’essence de toute traduction, de
rendre
aussi mal les plus grandes beautez d’un poëme, qu
ion, de rendre aussi mal les plus grandes beautez d’un poëme, qu’elle
rend
fidellement les défauts du plan et des caracteres
us laborieux se dégoûtent des efforts infructueux qu’ils tentent pour
rendre
leurs traductions aussi énergiques que l’original
aracterisez, que celui de Thamiris, ce fameux témeraire que les muses
rendirent
aveugle, parce qu’il avoit osé les défier, devoit
e passionné nous affectent bien, mais les signes de la passion qui se
rendent
sensibles sur son visage, nous affectent beaucoup
age, nous affectent beaucoup plus que les signes de la passion qui se
rendent
sensibles par le moïen de son geste et par la voi
et par la voix. Cependant les comédiens des anciens ne pouvoient pas
rendre
sensibles sur leur visage les signes des passions
ur les yeux du comédien. Or s’il est vrai de dire que les passions se
rendent
encore plus sensibles par les altérations qui sur
des et dans notre ton de voix ; il est aussi vrai que les passions se
rendent
encore plus sensibles par ce qui arrive dans nos
ie qui est encore resserrée, il s’ensuit que la voix ainsi contrainte
rend
des sons plus forts et plus distincts. Voilà pour
autre chose que la commodité d’y mieux ajuster les cornets propres à
rendre
plus forte la voix des acteurs. Nous voïons d’ail
son d’airain est noire, et que suivant l’étimologie de son nom, elle
rend
un son approchant du son de ce métail lorsqu’on l
pour fonder une comparaison, pour expliquer une circonstance, ou pour
rendre
raison d’une étimologie. Ceux mêmes qui ont écrit
loignés que ces éloges soient de nos mœurs, il est pourtant aisé d’en
rendre
raison. L’univers a changé ; arts, sciences, trav
poudre, c’est-à-dire l’application de l’air et du feu aux combats, a
rendu
de même la force inutile pour attaquer ou pour dé
ide presque toujours la victoire par les postes : le génie d’un homme
rend
inutiles les bras de cent mille hommes. On sent q
nneur des citoyens qui avaient fait quelque action extraordinaire, ou
rendu
de grands services à l’État. Ainsi à Sparte on pr
it pas préparé ; mais traversant en silence la foule du peuple, il se
rendit
au lieu où était la statue d’Homère ; là, posant
e généreux pensait que c’est honorer les dieux, que de louer ceux qui
rendent
la liberté aux hommes. C’est là encore que l’on v
tresse où elle se trouve : je prétends donc, si vous le permettez, me
rendre
directement à Naples ; espérant que, puisque c’es
es coups de nos ennemis, je pourrai, en me livrant entre leurs mains,
rendre
la paix à mes concitoyens. Ou le roi de Naples n’
e succès de cette démarche répond à mes vœux, je me réjouirai d’avoir
rendu
la paix à mon pays, et recouvré la sécurité pour
scane. VI Ainsi le génie de Laurent, secondé par la fortune, le
rendait
cher à son pays ; une conjuration sanglante avait
rs, les richesses et les plaisirs qu’on croit les plus propres à nous
rendre
heureux. Pense à la dignité de ton intelligence,
de la confiance la plus entière du pontife de Rome, Innocent VIII, il
rendit
son nom illustre, et lui donna la plus grande inf
chantait ce que Laurent faisait. Son Ode à Horace égale son modèle et
rend
à Laurent l’honneur de cette résurrection : « Po
age épais et sombre où t’avaient enseveli des siècles de barbarie, te
rend
aux danses légères paré de toutes tes grâces, et
tes ! « Ainsi, lorsque le printemps, succédant aux glaces de l’hiver,
rend
à la terre sa brillante parure, on voit le serpen
jour ; « Ainsi Landino, ce digne émule de la gloire des anciens, t’a
rendu
ta grâce et les doux accords de ta lyre ; tel on
itienne, aussi érudite qu’aimable. Il alla la visiter à Venise et lui
rendit
l’hommage qu’elle méritait. « Hier, écrivait-il à
à Rome ; la voici : « Nous avons, ainsi que vous, de grandes grâces à
rendre
à la Providence, non seulement pour les honneurs
chrétienté est essentiellement dans leurs mains. Tâchez donc de vous
rendre
tel que, si tous les autres vous ressemblaient, o
égarés par des motifs peu estimables. Soyez toujours en état de vous
rendre
à vous-même ce témoignage, que jamais vous n’avez
vous serez pénétré de ces principes, il ne vous sera pas difficile de
rendre
à votre famille et à votre patrie des services im
omestique. Montrez-vous plus empressé à recevoir chez vous, qu’à vous
rendre
aux repas où vous serez invité par d’autres, mais
struire pour ses religieux un magnifique monastère, dans lequel il se
rendait
quelquefois avec ses amis pour parler des choses
e nos pensées et plusieurs de nos sentimens qu’un peintre ne sçauroit
rendre
, parce que ni les uns, ni les autres ne sont pas
dans une heure, l’exemple que tu dois periroit avec toi. Ne peut être
rendu
par un peintre. Il peut bien, en donnant à Cornel
litez de l’ame que le poëte peut donner aux siens. Un poëte peut nous
rendre
presqu’aussi sensibles aux malheurs d’un prince,
ere grand et aimable qu’il donnera au heros inconnu qu’il voudra nous
rendre
cher. Voilà ce qu’un peintre ne sçauroit faire :
ts avortent, s’ils ne frappent point précisement à son but ; s’ils ne
rendent
pas exactement toute l’idée qu’il veut exprimer,
tuosité d’Achille, ne sont pas également forts, mais les foibles sont
rendus
plus forts par d’autres, ausquels ils donnent réc
ivant l’observation que nous venons de faire. Or le poëte ne sçauroit
rendre
cette diversité sensible dans ses vers. S’il le f
ouvement et de la couleur des yeux, et de plusieurs autres choses qui
rendent
le caractere d’un personnage reconnoissable par s
ques à exprimer. Une invention en fait éclore une autre. Des exemples
rendront
encore notre reflexion plus facile à concevoir. T
ction, dès que cette action les agite. L’émotion de ces assistans les
rend
, pour ainsi dire, des acteurs dans un tableau, au
es dès le premier acte : il peut même, comme nous avons déja dit, les
rendre
interessans. Au contraire le peintre à qui ces mo
cun d’eux prenne toute la valeur dont il est susceptible, on peut les
rendre
moins gros et les ajuster davantage à sa pensée.
ot, on s’imagine que l’usage domestique et quotidien qu’on en fait le
rend
incapable de tout autre emploi, et dès qu’on quit
sée ou du sentiment exprimé, qu’il se les est tellement appropriés et
rendus
habituels, que les expressions les plus communes
qui vient de leur propriété. Ils doivent s’adapter aux idées, et les
rendre
exactement, par conséquent simplement. Nulle éloq
en dépit de sa réputation, parle souvent avec simplicité, parce qu’il
rend
de la seule façon possible, par les termes les pl
veut que l’on mesure tout à la pensée et au sentiment qu’il s’agit de
rendre
. Elle ne proscrit que la rhétorique, la déclamati
hé par sa santé, la page suivante, qui est un hommage tout littéraire
rendu
au savant et à l’ami : « Messieurs, ce ne serait
i surent apprécier aussitôt son utilité et les services qu’il pouvait
rendre
. Aussi, en dehors de sa grande collaboration à la
ages ; il avait la douce et secrète satisfaction de sentir qu’il leur
rendait
à tout instant, par sa fidélité et sa sagacité à
ipse exercuit eas. » Il aimait la guerre, il la faisait et on le lui
rendait
. — Si par là l’on entend diviser le procès, mettr
la préface de ses Mélanges de Littérature grecque publiés en 1868, a
rendu
un juste hommage à Dübner, et en des termes ingén
miers à jouir de cette découverte ; il tenait à la faire valoir, à la
rendre
viable, offrait et, au besoin, imposait son conco
permission de le citer. C’est là un hommage mérité que je me plais à
rendre
à la mémoire de Dübner, bien persuadé que je ne s
e faites observer mais ce qui demeure, ce sont les services effectifs
rendus
à la littérature grecque, services que commencent
rendus à la littérature grecque, services que commencent seulement à
rendre
aujourd’hui à leur tour les Thurot, Tournier, Pie
s ne parviennent point tous au dégré de perfection où la nature les a
rendus
capables d’atteindre. Il en est dont le progrès e
ces années, toutes les habitudes dont leur premiere conformation les
rend
susceptibles. Mais si l’on perd ces années précie
pour lesquelles il est né. La nature des eaux de l’Hipocrene, ne les
rend
pas encore bien propres à éteindre de pareils inc
and Horace parle sérieusement, il dit, que le jeune homme qui veut se
rendre
habile, doit être temperant. Petrone, le moins a
l’apprentissage n’est pas aussi difficile que celui des peintres, se
rendent
toujours capables de remplir leur destinée. La pr
vancerai que Moliere n’auroit jamais pris la peine necessaire pour se
rendre
capable de produire les femmes sçavantes, ni cell
s sçavantes, ni celle de composer ensuite cette comédie, après s’être
rendu
capable de le faire, s’il se fût trouvé un homme
ar le desir de se distinguer à cultiver son talent. Il se seroit bien
rendu
capable de composer une éneïde, mais on peut croi
un nid de fauvettes, « qu’il confiait aux soins de sa femme, pour les
rendre
à la liberté sitôt qu’elles auraient des ailes. »
t compte fait, elle a plus souvent raison que tort. L’histoire lui en
rend
l’hommage ; et le christianisme, à qui le monde m
au fameux marquis de Mirabeau ; mais l’ostentation de ses écrits l’a
rendu
à la fois plus célèbre et plus odieux. Cet ami de
s d’un homme qui n’était pas sans qualités, l’éclat de ces contrastes
rend
son portrait plus séduisant. C’est une raison pou
r que les parts restent toujours égales ? — Égales, non ; on peut les
rendre
moins inégales. — Supposons qu’on le puisse, comm
er la pensée sur les lèvres, mais l’empêcher de naître ; on l’a vu se
rendre
maître des âmes : il n’y a pas d’exemple qu’il se
a vu se rendre maître des âmes : il n’y a pas d’exemple qu’il se soit
rendu
maître de l’argent. C’est encore dans la forêt de
ais de la nature. Venu au monde bon et libre, c’est la société qui le
rend
esclave et méchant. Rapprocher l’enfant, par une
re ? S’il vous plaît est du moins un hommage, ne fut-ce que de forme,
rendu
à la liberté dans l’homme qui a volontairement en
e et la pauvreté aggravée. Ne menez pas l’enfant à l’église ; vous le
rendriez
impie. Ne lui défendez pas d’avoir des vices ; c’
l’homme qui défend qu’on parle des vices aux enfants, pour ne pas les
rendre
vicieux, ose parler de l’incontinence dans le mar
de sa pénitence. Autant le début des Confessions de J.-J. Rousseau me
rend
suspect tout ce qu’il va dire, autant les premier
e caché. Hélas ! le piège, c’est son caractère. Sa défiance finit par
rendre
les gens défiants. Ils croient s’être mépris, et
llusions envenimées de Rousseau sur les contemporains de son âge mûr,
rendent
fort suspects les portraits des contemporains de
l’éprouvent de très honnêtes gens qui savent se faire estimer, et se
rendre
relativement heureux dans la société où ils viven
sé comprendre l’abandon de ses enfants. Pour les deux premiers, il en
rend
responsable la morale du monde où il vivait. Il f
xpérience ; l’utopie seule connaît des âmes ouvertes que la société a
rendues
défiantes, des cœurs tendres qu’elle a endurcis,
humaine plus d’idées contestables sans être originales. Voilà ce qui
rend
en particulier la lecture de l’Émile si fatigante
x à nous prendre, lui qui disait de ses Caractères : « Je ne fais que
rendre
au public ce qu’il m’a prêté ! » En cherchant dan
ain s’est illustré par l’utopie d’une perfection chimérique, qui nous
rend
intolérables les imperfections d’autrui, en nous
politique nous dégoûte de tous les gouvernements, dans la morale nous
rend
incapables de toute vertu proportionnée à notre é
umain. Il s’agit moins d’ailleurs de vérités nouvelles que de vérités
rendues
nouvelles, soit par le moment où il les a défendu
: il se prosterna, et il adora. Jamais plus magnifique hommage ne fut
rendu
par la raison humaine à son divin créateur. Il es
L’imagination qui, dans tout le reste, lui a gâté le réel, ici le lui
rend
plus aimable. Il a eu des jours heureux, parce qu
pold Robert résultaient d’études d’hommes et de femmes vus sur place,
rendus
avec sagacité et conscience dans leur physionomie
st bien difficile, et peut-être impossible, écrivait-il à Schnetz, de
rendre
une scène de masques avec vérité et noblesse. Le
anche, des sujets admirables par une pensée noble et élevée, qui sont
rendus
d’une manière triviale ? Il voulait donc relever
nie s’en mêle, quand l’art tient encore chez lui le gouvernail, il se
rend
très bien compte de l’effet ; c’est un effet tris
outes ses faces ? Quand on arrive comme moi dans un pays dont on veut
rendre
le caractéristique, avant de pouvoir le rendre, i
s un pays dont on veut rendre le caractéristique, avant de pouvoir le
rendre
, il faut faire un véritable travail long et pénib
ous que le premier modèle que je trouve soit convenable pour servir à
rendre
une figure, un sujet que je veux faire ? Avec de
s choses faites bien spirituellement et vite, que des idées profondes
rendues
avec science et sentiment. On voit qu’il faisait
e sentiment de sévérité et de vertu que son éducation protestante lui
rendait
plus nécessaire que cela n’arrive habituellement
e cœur s’était secrètement logé en lui, et, recouvert en silence, lui
rendait
fastidieux tout le reste. Il rassemblait donc tou
de plus dans le trésor de l’observation humaine. 80. [NdA] Il s’en
rendait
encore si peu compte en juin 1829, qu’à cette dat
t. Les autres auteurs remarqués pour leurs jugements ou leurs comptes
rendus
de Salons, M. Guizot, M. Thiers, Stendhal, — Jal,
es tableaux de Delacroix ; et dans les apothéoses d’Ingres qu’il nous
rend
, la simplicité hardie, le tranché nu et sculptura
nir vous heurter et vous remplir le regard. Ce sont là de ces comptes
rendus
qui parlent et qui vivent. En fait d’art, montrer
ableaux naturels et des climats : la soumission absolue à l’objet. Il
rend
cet objet sans réagir et le réfléchit sans lui ré
s achevés en son genre, qui me revient en mémoire, est dans le compte
rendu
des peintres anglais, à propos d’un tableau de Ho
est le triomphe du daguerréotype. « Ce n’est pas la nature qu’il faut
rendre
, mais l’apparence et la physionomie de la nature.
son expression, il la subtilise et l’effrange pour ainsi dire, il la
rend
plus diaphane ou plus miroitante que de raison ;
it pour son honneur qu’il en ait introduit un bon nombre et qu’il ait
rendu
impossibles après lui les descriptions vagues et
plaît surtout par sa fantaisie dégagée de tout lieu commun. Le compte
rendu
de Giselle par Gautier est sous la forme d’une le
jugé bon plus d’une fois de profiter de son talent de voyageur et de
rendre
avec une entière vérité plastique différents pays
Sigognac, honteux d’être à charge à ses tristes compagnons sans leur
rendre
aucun service, et les voyant en peine et tout dés
partout pour devise ce mot de Jean et Jeannette ; « Le masque nous a
rendus
vrais. » Mais ce qu’il faut dire pour juger ce r
fin du quatorzième siècle. On croit que le premier Français à qui on
rendit
cet hommage, fut le célèbre Du Guesclin. C’était
létris, des talents qu’il n’a point eus, et des services qu’il n’a pu
rendre
. La collection des oraisons funèbres que nous avo
sent ; que le défaut de lumière, en obscurcissant tout, a quelquefois
rendu
tous les droits douteux, et même les plus sacrés,
de son siècle. Ce fut lui qui défendit Metz contre Charles-Quint, qui
rendit
Calais à la France, et combattit avec succès l’Es
tre rois, loué après sa mort par l’abbé Duperron, depuis cardinal. On
rendit
à un homme qui n’avait que des talents, le même h
itents de Lyon, n’approuvèrent point du tout la justice qu’il s’était
rendue
à lui-même, et firent une grande pompe funèbre «
faible, et peu digne de son sujet ; mais c’était du moins un hommage
rendu
à un grand homme, dans un temps où ce grand homme
remue à son gré ; qu’il paraisse aux yeux de la nation assemblée pour
rendre
les derniers devoirs à Henri IV ; qu’il ait sous
ires de Sully, en peignant les détails de sa vie domestique, nous ont
rendu
son souvenir encore plus cher, parce qu’ils montr
Tel est l’hommage qu’au bout de 190 ans la reconnaissance des peuples
rend
encore aux vertus des rois. On ne peut comparer c
cette espèce de culte qu’à celui que les habitants de l’ancienne Rome
rendirent
à la mémoire d’Antonin. On sait que pendant deux
leur esprit et leurs talents y assistèrent. Le parlement de Paris s’y
rendit
par députés. La foule était si grande, que le car
assitude et l’épuisement, qui suivent une longue contention d’esprit,
rendent
sensible que les travaux d’imagination font une g
amment que tous les hommes ne naissent pas avec un génie propre à les
rendre
peintres ou poëtes : nous en voïons qu’un travail
mettre en evidence sans être appellé aux emplois ausquels ce génie le
rend
propre, et il meurt souvent avant qu’on les lui a
ece de hauteur n’est qu’une morgue qui marque un esprit borné, et qui
rend
un homme plus méprisable aux yeux des philosophes
’on ne croit pas être des juges compétens du mérite. Enfin les vertus
rendent
bien capable des grandes places, mais il arrive s
fessions, ont appris les premiers élemens des professions qui les ont
rendus
si célebres, de maîtres qui n’acquirent jamais d’
upés à leurs préparatifs. Jamais guerriers d’une âme plus haute ne se
rendirent
chez un roi en plus superbe façon. Ils avaient to
soixante, ainsi que je l’ai appris, et neuf mille valets, afin de se
rendre
à la fête. Ceux qui restèrent dans leur patrie le
ires. Un vieil évêque de Spire dit à dame Uote: « Nos amis veulent se
rendre
à cette grande fête ; que Dieu les protége ! » La
se son honneur. Je désire que mes maîtres, après avoir pris congé, se
rendent
à la cour d’Etzel. « Nous chevaucherons avec plai
son nom était Habdurc, parla: « Noble chevalier Hagene, si vous nous
rendez
nos vêtements, nous vous ferons connaître comment
vaillants héros, qu’il vous faut mourir au pays d’Etzel. Ceux qui s’y
rendront
ont la mort sur leurs pas. » Mais Hagene répondit
gers apportaient donc en toute hâte la nouvelle que les Nibelungen se
rendaient
chez les Hiunen. « Tu les recevras bien, Kriemhil
efois. Il revoyait son ami de Troneje, qui dans sa jeunesse lui avait
rendu
de grands services. Bientôt, en sa vieillesse, Ha
pied de vos côtés, par crainte. « — Maintenant, très-noble Volkêr, je
rends
grâces au Dieu du ciel. Quand ils m’attaqueraient
ajouta le joueur de viole. Elle est reine. Si elle passe devant nous,
rendons
-lui honneur, c’est une femme noble. Et ainsi on p
ible trahison contre les étrangers. Je veux vous dire comment elle se
rendit
au banquet. On voyait des rois puissants la précé
rtant la couronne, puis maints hauts princes et d’illustres guerriers
rendre
de grands honneurs à la Reine. Le Roi fit donner
el ! » Il reprit: « Cessez vos menaces et éloignez-vous de moi, ou je
rendrai
encore la cuirasse de plus d’un humide de sang. J
mal. » Le seigneur de Vérone et Ruedigêr, ces illustres guerriers, se
rendirent
en leur logis. Ils ne voulaient point se mêler de
yait réunis à leurs côtés plus de vingt mille hommes, qui devaient se
rendre
au combat. Une épouvantable tempête se déchaîna c
e t’ai toujours été fidèle, jamais je ne te fis aucun mal. Je me suis
rendu
à ta cour dans la pensée que tu m’étais dévouée,
ompose avec moi sur le dommage, afin que je puisse te le pardonner. «
Rends
-toi prisonnier avec ton homme-lige, et je te prot
enveillance « — Le Dieu du ciel ne peut permettre, dit Hagene, que se
rendent
à toi deux guerriers, qui, bien armés, peuvent se
pas qu’on dise jamais de nous que deux si vaillants hommes se soient
rendus
, car auprès de vous, on ne voit personne que le s
Il craignait aussi Balmung, cette arme terrible ! Cependant Dietrîch
rendit
des coups bien dirigés, jusqu’à ce qu’enfin il va
a trouver Hagene et parla avec haine au guerrier: « Si vous voulez me
rendre
ce que vous m’avez pris, vous pourrez encore reto
eilleuse encore que les Nibelungen, car à l’exception du talisman qui
rend
Sîfrit invisible dans certaines rares circonstanc
certaines rares circonstances, à l’exception du sang du dragon qui le
rend
invulnérable dans toutes les parties du corps où
primitive le caractère oriental qu’elle a conservé jusqu’à nos jours.
Rendre
à une race son origine, c’est lui rendre son hist
conservé jusqu’à nos jours. Rendre à une race son origine, c’est lui
rendre
son histoire. XXXII Aussi ce poëme merveill
e de Maintenon, à causer avec une amitié, un air libre et naturel qui
rend
cette place la plus désirable du monde. » Telle
y parut brillante et parée des mains de madame de Montespan, qui lui
rendit
ainsi le secours qu’elle-même avait reçu de madam
e plus la dame sans crainte et sans respect, et que les ministres lui
rendent
la cour que les autres leur font. Madame de Coula
ds d’un armistice de vingt années, à peine commencées, et qui voulait
rendre
ses troupes nécessaires par la persécution des hu
e conséquence des dragonnades. On se persuada aisément qu’après avoir
rendu
furieux et irréconciliables des malheureux qu’on
e moyen de les satisfaire mais ce n’était pas la religion qui l’avait
rendu
dès longtemps amoureux de madame de Maintenon. L’
cience pénétrée du besoin de sa propre estime, une conscience qui lui
rendit
bon témoignage de lui et de son amie. Quelle diff
tions. » Les armées qui avaient conquis les pays dont sa longanimité
rendait
la plus grande partie par la paix de Nimègue, éta
re (le motet traduit en vers français par LL**), les entrevues et les
rendez
-vous fréquents, les murmures et les causeries éto
l’émulation, les facultés que la nature a départies aux Français pour
rendre
la vie sociale, douce, heureuse, et faire envie à
et le plus beau cou du monde… La vive rougeur de madame de Maintenon
rendait
en cet instant sa figure éblouissante ». Madame d
enon fit tout ce qu’elle put et laissa faire tout ce qui concourait à
rendre
l’obstacle assez puissant pour rendre le moyen né
faire tout ce qui concourait à rendre l’obstacle assez puissant pour
rendre
le moyen nécessaire. Elle opposa ses scrupules, e
’excita guère moins d’applaudissements que le Cid, neuf ans après, et
rendit
nécessaire l’établissement d’une seconde troupe d
! Sganarelle nous fait honte de la jalousie dans le ménage ; il nous
rend
moins chatouilleux aux apparences et nous rassure
n déborde. C’est le vin qui attendrit les méchantes gens. L’ivresse a
rendu
Sganarelle compatissant. Le soir venu, Isabelle v
gendrer le désordre. Mais, écrivant pour la comédie, il n’a pas voulu
rendre
la vérité triste pour la rendre plus forte : il a
ant pour la comédie, il n’a pas voulu rendre la vérité triste pour la
rendre
plus forte : il a donné pour amants aux jeunes fi
qu’elles aient conservé, malgré leurs précepteurs, un sens moral qui
rend
leurs tromperies innocentes par la pudeur qu’elle
t l’a fait élever dans un petit couvent, avec la recommandation de la
rendre
sotte. Du couvent, il l’a placée dans une maison
a pauvreté d’où il l’a tirée : il pense la toucher, et il ne fait que
rendre
plus doux à Agnès, par la comparaison, le souveni
’en sais les finesses. Il corrompra ses propres domestiques pour les
rendre
plus fidèles. Il fera espionner Horace par le sav
it et tout ce qui se fera, et il n’empêche rien. Il est instruit d’un
rendez
-vous convenu entre les deux amants ; il en sait l
re les deux amants ; il en sait l’heure ; il n’a rien négligé pour le
rendre
fatal à Horace ; il y emploie même le guet-apens.
lui voir clairement dans leurs pensées, et ne jamais manquer de bien
rendre
ce qu’ils pensent à propos. Il y a cependant quel
on, de rire, que nous venons chercher au théâtre. Molière seul nous a
rendus
difficiles pour Molière. § IV. De la haute co
de, et des moralistes les plus désintéressés. C’est sans doute ce qui
rend
le Misanthrope si attachant à la lecture ; mais c
isanthrope si attachant à la lecture ; mais c’est peut-être ce qui en
rend
la représentation un peu froide. Le théâtre veut
la preuve qu’il ne leur en veut guère, c’est qu’il se contente de les
rendre
ridicules. Il n’a pas eu à craindre leurs origina
prit n’est point gâté par la mode. A Philaminte ; que le bel esprit a
rendue
plus sèche, plus impérieuse, plus acariâtre qu’el
ue transiger ; tout cela, c’est la nature observée avec profondeur et
rendue
avec la plus fine gaieté. Que ne pardonnerait-on
sera fort heureux pour Henriette que son oncle Ariste trouve moyen de
rendre
Trissotin odieux, même à Philaminte, en démasquan
quantité de feux. Cléante, se mettant au-devant de Mariane, qui veut
rendre
le diamant. Nenni, Madame ; il est en de trop bel
iat dans les pages du poète que sur la toile du peintre ; tout ce qui
rend
la nature y est fait de génie. § VI. Pourquoi,
& Shakespear un personnage tragique dans Glocestre. Si Moliere a
rendu
Tartufe odieux au 5e acte, c’est comme Rousseau l
it qu’on a outré la nature. Par la même raison, il ne suffit pas pour
rendre
l’intrigue & le dialogue vraissemblable, d’en
le même tems que Sophocle & Euripide s’y disputoient la gloire de
rendre
la vertu intéressante, & le crime odieux, par
des objets que la comédie se propose : ou elle peint le vice qu’elle
rend
méprisable, comme la tragédie rend le crime odieu
se : ou elle peint le vice qu’elle rend méprisable, comme la tragédie
rend
le crime odieux ; de-là le comique de caractere :
its qui les font aimer, & dans des périls ou des malheurs qui les
rendent
intéressantes ; de-là le comique attendrissant. D
des comédies de caracteres. On prétend que les grands traits ont été
rendus
, & qu’il ne reste plus que des nuances imperc
qu’ils ne peuvent se corriger des défauts dont ils rougissent ; c’est
rendre
les caracteres indépendans de l’amour propre qui
; les connoisseurs y appercevront cette ame & cette vie, qu’on ne
rend
jamais qu’en imitant la nature. D’ailleurs si le
nt en jeu. Quoi de plus sérieux en soi que le Misantrope ? Moliere le
rend
amoureux d’une coquete ; il est comique. Le Tartu
nt d’épingles de Paris, est du comique bas. Je voudrois bien aussi te
rendre
ton potage, est du comique grossier. La paille ro
e ancienne n’avoient qu’une voie, encore très-incertaine ; c’étoit de
rendre
les auteurs intelligibles l’un par l’autre, &
re au secret de la diriger ? Voy. Electricité. Ces exemples doivent
rendre
un critique bien circonspect dans ses décisions.
le reste. Il est des vérités que la distance des lieux & des tems
rend
inaccessibles à l’expérience, & qui n’étant p
ce d’esprit une vérité claire & simple, jusqu’à ce qu’ils l’ayent
rendue
obscure & compliquée ? Tous ces auteurs qui c
; la fécondité ; ces deux genres dans tous les cas, ont pour objet de
rendre
la vérité sensible & la vertu aimable. C’est
s possibles dans l’art d’intéresser pour elle. Si la vertu pouvoit se
rendre
visible aux hommes, a dit un philosophe, elle par
r sa raison ce qu’est pour les yeux un crystal à plusieurs faces, qui
rend
douteux l’objet véritable à force de le multiplie
eres communs ni des évenemens familiers que l’auteur s’est proposé de
rendre
; c’est la nature dans ses plus grandes proportio
p; que soumettre le pathétique au jugement de l’esprit, c’est vouloir
rendre
l’oreille arbitre des couleurs, & l’oeil juge
trale aux grands intervalles de la voix, ou qu’ils ayent eu l’art d’y
rendre
sensibles dans le lointain les moindres inflexion
ement du cothurne ; car le lointain, qui rapproche les extrémités, ne
rend
que plus frappante la difformité de l’ensemble. I
de mépriser. Mais heureusement pour la poësie dramatique, la rime qui
rend
nos vers si monotones, ne fit qu’en marquer les d
lle eut à la corriger. Sa voix n’étoit point harmonieuse, elle sut la
rendre
pathétique ; sa taille n’avoit rien de majestueux
aujourd’hui les vers du dialogue ? non, puisque l’habitude nous ayant
rendus
insensibles à ce défaut de vraissemblance, on peu
mp; dire, c’est à l’acteur à l’exprimer comme le personnage eût dû le
rendre
. C’est-là le choix de la belle nature, & le p
’il arrache au peuple : Vous voulez corriger la nature, & vous la
rendez
monstrueuse ; vous sentez vivement, parlez de mêm
te quelle peut être sa rivale, à ce vers Est-ce Mégiste, Eglé, qui le
rend
infidele, l’actrice vit un homme qui les yeux en
difficile à ménager. Dans ce vers de Cléopâtre, c’en est fait, je me
rends
, & ma colere expire ; dans ce vers de Néron,
t à la gêne ? S’il exprime par son jeu la violence qu’on lui fait, il
rend
plus sensible encore ce défaut du dialogue, &
visage avec tant de vivacité & de naturel, le saisissement qui la
rend
immobile tient le spectateur lui-même dans une te
feroit qu’affoiblir, dans lesquels la parole retarde l’action, &
rend
l’expression traînante & lâche. Les peintres
ctateur ce qu’ils n’auroient pû qu’énerver, s’ils avoient tenté de le
rendre
. Homere & Virgile avoient donné l’exemple aux
poëte ne doit jamais présenter des situations que l’acteur ne sauroit
rendre
: telle est celle d’un héros mouillé. Quinault a
le si l’oeil s’y repose, & la scene qui le suit immédiatement, le
rend
impratiquable au théatre. Aux reproches que nous
oüer l’intrigue lentement & par degrés. ce qui ne peut manquer de
rendre
la fin traînante & froide ; car l’intérêt dim
-elle, interruptions qui rallentissent la vivacité du dialogue, &
rendent
le style languissant où il devroit être le plus a
s fort. Cette marche est monotone & fatiguante à la longue : elle
rend
le style lâche & diffus, attendu qu’on est ob
« Il imagina des dialogues allégoriques entre des bergers, afin de
rendre
ses pastorales plus intéressantes », a dit l’un
ns la sagacité du sentiment, & la nature la donne. Un vif intérêt
rend
attentif aux plus petites choses. Rien n’est ind
vives pour exprimer ce qu’un métaphysicien auroit bien de la peine à
rendre
. Telle est l’origine du langage figuré, le seul q
frayées de l’air sombre de la passion ; mais une émotion douce ne les
rend
que plus touchantes & plus vives : c’est ains
d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été. Une comparaison va
rendre
sensible la raison que nous avons donnée de la fr
n à bien saisir le caractere de sa douleur, & le desir de le bien
rendre
, commencent à en affoiblir l’expression dans le m
erche dans la glace l’expression de la douleur : mais la glace ne lui
rend
plus qu’une douleur étudiée, qu’il peint froide c
, qu’il peint froide comme il la voit. N’eût-il pas mieux réussi à la
rendre
, s’il l’eût copiée d’après un autre, ou si l’imag
Malboroug étoit encore sans épitaphe ; le prix proposé justifie &
rend
vraissemblable la stérilité des poëtes anglois. D
e choix heureux des termes & des tours. Il se piquoit sur-tout de
rendre
avec grace & avec noblesse des idées communes
amp; avec noblesse des idées communes, qui n’avoient point encore été
rendues
en Poésie. Une des choses par exemple qui le flat
l’arbre qu’il faut tailler, émonder, diriger, cultiver enfin, pour le
rendre
plus beau, plus fécond, & plus utile. Il eût
u le respect qui doivent justifier aux yeux du public l’hommage qu’on
rend
au mérite. Cet article est de M. Marmontel .
force & de foiblesse, loin de dégrader le tableau, ne fait que le
rendre
plus naturel & plus frappant. Que d’un intérê
ifiées (l’allégorie anime le physique & refroidit le moral), mais
rendues
sensibles par leurs effets, comme elles le sont d
m une tunique & deux voiles pour envelopper le corps, avant de le
rendre
à ce pere affligé : il le prend entre ses bras, l
ontre moi, si on te porte jusque dans les enfers la nouvelle que j’ai
rendu
le corps d’Hector à son pere ; car (on s’attend q
oix des sons y est arbitraire : ce n’est donc pas encore ce choix qui
rend
nos vers préférables à la prose. Enfin la rime, q
es en vers, il y auroit un moyen d’en rompre la monotonie, & d’en
rendre
jusqu’à un certain point l’harmonie imitative : c
s scenes où le Misantrope se reproche sa passion à lui-même, où Cinna
rend
raison de son dessein à Maxime, on trouvera dans
l, & même naïf. Il falloit dire, & sur-tout naïf. Essayons de
rendre
sensible l’idée que nous attachons à ce mot naïve
i peut dire & penser ingénuement des choses que l’éducation lui a
rendues
familieres, & qui paroîtroient refléchies &am
uence. Si cette observation est fondée, voilà le prestige de la fable
rendu
sensible, & l’art réduit à un point déterminé
concourt à nous persuader la simplicité & la crédulité du poëte,
rend
la fable plus intéressante ; au lieu que tout ce
dé la fable comme une énigme. Quelle est donc l’espece d’illusion qui
rend
la fable si séduisante ? On croit entendre un hom
plaisante ; c’est un témoin présent à l’action, & qui veut vous y
rendre
présent vous-même. Son érudition, son éloquence,
soin du fabuliste doit donc être de paroître persuadé ; le second, de
rendre
sa persuasion amusante ; le troisieme, de rendre
uadé ; le second, de rendre sa persuasion amusante ; le troisieme, de
rendre
cet amusement utile. Pueris dant frustula blandi
s, & c’est sur lui-même qu’il fait tomber le ridicule. Quand pour
rendre
raison de la maigreur d’une belette, il observe q
; de diriger l’attention, & non d’entraîner le consentement ; de
rendre
enfin sensible à l’imagination ce qui est évident
Vers . Du reste, sans aucun dessein de loüer ni de critiquer, ayant à
rendre
sensibles par des exemples les perfections &
P. le Bossu n’a pas assez distingué. Comme le but de la Poésie est de
rendre
, s’il est possible, les hommes meilleurs & pl
à la lisiere. Un sculpteur détermine d’abord l’expression qu’il veut
rendre
, puis il dessine sa figure, & choisit enfin l
s que la Poësie ne soit obligée de corriger & d’embellir pour les
rendre
intéressans. C’est donc au peintre à composer des
p; la comparaison dangereuse du modele à l’imitation. C’est-là ce qui
rend
si glissante la carriere du génie dans la fiction
ntres : c’est bien dommage que le premier qui, parmi nous, a tenté de
rendre
les sujets de nos tragédies (Coypel), n’ait pas e
ruse exige la finesse, pour s’envelopper plus adroitement, & pour
rendre
plus subtils les piéges de l’artifice & du me
e faut qu’un mois pour ravager une province ; il faut dix ans pour la
rendre
fertile. On admire celui qui l’a ravagée ; à pein
ire celui qui l’a ravagée ; à peine daigne-t-on penser à celui qui la
rend
fertile. Faut-il s’étonner qu’il se fasse tant de
ez éloquens, pour soûlever le monde contre ses oppresseurs, & lui
rendre
odieuse une gloire barbare ? Les gens de Lettres
ourtisan soit un flateur, son état l’excuse en quelque sorte & le
rend
moins dangereux. On doit se défier de son témoign
mis & de ses ennemis. Il faisoit consister le souverain bien à se
rendre
redoutable à tous les hommes ; il oublioit que ce
ses ennemis sont leurs freres, & qu’il est leur bourreau commun.
Rendez
-le odieux à ceux-mêmes qui le rendent redoutable,
qu’il est leur bourreau commun. Rendez-le odieux à ceux-mêmes qui le
rendent
redoutable, que devient alors cet homme prodigieu
e. Ne cherchez donc pas à détruire le merveilleux des conquêtes, mais
rendez
ce merveilleux aussi détestable qu’il est funeste
jugement terrible, si l’on étoit accoûtumé à les voir se réunir pour
rendre
un témoignage éclatant aux actions vraiment glori
n’ayent jamais crû pouvoir trop honorer ce qui avoit contribué à les
rendre
moins barbares ; & que les Arts considéres co
est le bonheur du moude ; ainsi les talens qui contribuent le plus à
rendre
les hommes heureux, devroient naturellement avoir
perstition & de fanatisme. La premiere adoucira les moeurs, &
rendra
les ames flexibles ; la seconde relevera le coura
e faut pas croire que les talens & les vertus sublimes se donnent
rendez
-vous pour se trouver ensemble dans tel siecle &am
eurir l’Agriculture & le Commerce ; excite, aiguillonne les Arts,
rend
les talens actifs & les vertus secondes : ce
ire, n’en voulût assûrer le bonheur. Défiez-vous de quiconque prétend
rendre
les hommes plus heureux qu’ils ne veulent l’être
celui qui fonde un empire pour le peuple qui le compose, commence par
rendre
ce peuple flexible, & le modifie sans le bris
née, de la gloire personnelle. On fait bien que les Philosophes, pour
rendre
la vertu inébranlable, l’ont préparée à se passer
’il a méritée, leurs neveux l’en dédommagent ; car son imagination le
rend
présent à la postérité. C’est un beau songe, dira
nement & au milieu des peuples accoûtumés à leur obéir, s’étoient
rendus
si redoutables. Le prince fit briller les distinc
olonté du souverain fait les grands comme elle fait les nobles, &
rend
la grandeur ou personnelle, ou héréditaire à son
de tes ancêtres ; mais est ce à l’ombre à s’énorgueillir des hommages
rendus
au corps ? Tu aurois lieu de te glorifier, si l’o
’éducation, ne leur permettent pas d’y faire assez de progrès pour sa
rendre
familière cette grande éloquence du dogme, et se
hismes mêmes, sous lesquels se cachent les passions destructives, lui
rendent
ce genre d’hommage que l’hypocrisie rend à la ver
assions destructives, lui rendent ce genre d’hommage que l’hypocrisie
rend
à la vertu. Nous sommes les sujets de ces peintur
ou enclos dans ses chastes entrailles. » C’est ainsi qu’il sait nous
rendre
la croyance aimable en nous enseignant qu’elle es
maîtres ou des amis qui lui viennent en aide de leur personne, et qui
rendent
témoignage de sa fidélité à la tradition. Il sort
au premier, La dialectique, que Bourdaloue introduit dans la chaire,
rend
l’enseignement religieux plus accessible. Enfin,
e ; avec quelle audace il va les menaçant des comptes qu’ils auront à
rendre
à Dieu « le caissier des pauvres ! » A la vérité,
nime, que son geste se précipite, peut-être ces froides catégories me
rendront
-elles plus attentif. Mais si j’ai à les lire, tan
ent de l’utilité, bien plus que d’un tour d’esprit particulier. On ne
rend
pas plus gratuitement plus de services ; on ne pe
it fût d’abord la plus honorable des actions, la théorie de la raison
rendait
les auteurs un peu timides, et leur faisait crain
e y est d’autant plus sujet, qu’il était plus au-dessus du travers de
rendre
extraordinaires par les mots les choses communes.
it Bossuet, sans l’épouvanter, comme fait Pascal, c’est risquer de la
rendre
indifférente ou d’ajouter à sa superbe. Bourdalou
re lui a faite ; il ne la voit pas comme Bossuet, avec ses grâces qui
rendent
le mystère plus aimable ; il s’en fait des images
philosophie qui devait lui être si meurtrière, il crut qu’il fallait
rendre
le sermon agréable pour rendre la religion effica
e si meurtrière, il crut qu’il fallait rendre le sermon agréable pour
rendre
la religion efficace. Dans ses duretés contre les
de leur défiance contre les passions. Que les passions refusent de se
rendre
à cette autorité, qu’elles se regimbent, que m’im
âchements de son temps contre les sévérités du temps précédent. Il ne
rend
pas la morale plus pratique ; il l’accommode à la
préciant les passions, ont ôté à l’homme l’aiguillon ; il veut le lui
rendre
, mais il lui ôte le frein. Car enfin quelle est d
son temps par sa candeur, par sa bonté, par une intégrité de vie que
rendait
si difficile et si méritoire la pire des pauvreté
ue page les traits aimables et délicats : ici une bouche que la bonté
rend
souriante ; là un froncement de sourcils au souve
avec ces parcelles de la vie de Vauvenargues, le ressusciter et se le
rendre
présent ; on le voit et on l’aime. § III. V
Voltaire ramena Vauvenargues à Corneille et à Molière ; Vauvenargues
rendit
Voltaire plus juste envers Pascal et Fénelon. Si
avant mon départ pour Naples, il me fit prier par M. de Genoude de me
rendre
à une conférence secrète qui devait avoir lieu ch
in pontife et à la spontanéité de la foi catholique en France. Je m’y
rendis
, car bien qu’éloigné des sentiments de Lamennais
ent pas selon mes opinions, et tout fut dit. IV Mais il m’avait
rendu
un grand service quelques semaines avant l’appari
France quelques jours après, je me hâtai, en passant à Paris pour me
rendre
en Angleterre, de remettre à M. Gosselin une part
’il m’avait payé. Je lui demandai seulement sur sa seule parole de me
rendre
ce qu’il voudrait de cette somme importante, quan
on je l’ai lu, mais aussi avec quelle sévérité de jugement je vous le
rends
. C’est un baril de poudre qui ferait sauter en l’
ue vous me l’auriez fait relire à moi-même, et sans doute vous l’avez
rendu
aussi inoffensif que nous en étions convenus et v
ble, et que les hommes d’ordre étaient les vrais révolutionnaires. Je
rendis
grâces à Dieu du secours inespéré qu’il m’envoyai
lques sacrifices d’argent pour soutenir son journal, et je lui donnai
rendez
-vous secret à dîner une fois par semaine chez une
ier mes sentiments de réserve envers mon collègue, et je cessai de me
rendre
chez elle. Elle dut comprendre de même mes motifs
puté M. Janvier plaida en chevalier plus qu’en avocat pour ces dames,
rendit
leur cause retentissante. Madame de L… revint à P
l’instant à Pastoret le désir de Genoude et les circonstances qui le
rendaient
intéressant. Avant que la journée fût achevée, Pa
t pas, en effet, mais la réunion de ces deux journaux dans sa main le
rendit
pendant longtemps l’organe le plus puissant de la
t ses fils, si richement mariés ? — Tous morts ruinés, monsieur, pour
rendre
les dots à leurs femmes. — Mon Dieu ! m’écriai-je
ortit, et j’allai chez M. de Marcellus. Au premier mot d’un service à
rendre
au fils de M. de Genoude, il fut à ma disposition
e, qui en sut bientôt la nouvelle, fut très édifiée de cette mort. Il
rendit
son âme à son Créateur le 6 août 1807, jour quam
pira. Je n’avais jamais voulu le laisser un instant. En effet, je lui
rendis
les derniers devoirs, en faisant la plus extrême
ement de ces vœux innocents de deux frères que les révolutions purent
rendre
infortunés, — je parle plutôt de moi que de lui,
ein que de sa pensée, et je remplissais mes devoirs dans le but de me
rendre
le moins possible indigne du secours du ciel et d
nsféré à Savone, où il est encore captif. » On voit que la vertu qui
rend
le caractère inflexible ne dessèche pas le cœur.
capter Consalvi. Consalvi fut sensible, mais inébranlable ; il ne lui
rendit
même pas sa visite. Il crut malséant de montrer a
avec cette épine dans le cœur que, six jours après mon arrivée, je me
rendis
à l’audience impériale. « Nous étions cinq cardin
essité de se réconcilier avec Pie VII, captif à Fontainebleau. Il s’y
rendit
avec la jeune impératrice, sous prétexte d’une pa
uveau traité ; mais les cardinaux, conseillers du Pape, lui ayant été
rendus
, ils l’alarmèrent sur ses concessions et le firen
de 1814, le consentement de l’Empereur et la force des événements le
rendirent
libre. Il reprit la route de Rome. Arrivé à Bolog
recueillis avec une bonté paternelle que les injustices passées n’ont
rendue
que plus touchante. Nous ne conspirons contre per
r quelquefois à un homme qui sera toujours reconnaissant des services
rendus
. Ma femme et ma sœur se joignent à moi pour vous
re Éminence a perdu un père, un ami de vingt-quatre ans, à qui elle a
rendu
plus de services qu’elle n’en a reçu de confiance
nt nécessaires pour le bien de ce pays, et vos lumières, Monseigneur,
rendront
encore de grands et d’éminents services à la patr
ma visite ne pourra pas l’importuner, elle me fera prévenir, et je me
rendrai
chez elle avec empressement. « Agréez, Monseigneu
le cardinal avait accompli auprès du Pape ses devoirs du matin, il se
rendait
régulièrement auprès de son amie et s’entretenait
faire la consolation de mes cheveux blancs, ne négligez rien pour la
rendre
solide. » À cet effet, le père Lefebvre n’épargna
point, c’est que, pour traduire fidèlement, il ne suffit pas de bien
rendre
le sens de l’original, mais qu’il faut encore s’a
offraient ; il a franchi plus d’obstacles qu’il n’en a surmonté. Pour
rendre
son français plus agréable, il a sacrifié la péri
s préfaces, soit dans des rapports académiques, soit dans des comptes
rendus
destinés à lui seul, un exposé judicieux, fidèle,
n la double existence de Daru à cette époque : Quand nous serez-vous
rendu
? Notre Lycée républicain n’a qu’un cri après vou
ent de tous à l’égard d’un poète aimé et admiré. Les journaux d’alors
rendirent
à l’envi un compte favorable de cette Épître à De
ous un dôme de damas qui semblait du temps de Henri II, est très bien
rendu
et pris dans son cadre : j’y renvoie les amateurs
ir remis ce poète charmant et sensé en pleine circulation, de l’avoir
rendu
plus accessible à cette quantité d’hommes instrui
seur très expert et très supérieur en poésie. Daru, dans les Odes, ne
rend
pas assez le mouvement lyrique ; il n’entre pas d
simple mets. De même dans cette épître (« Hoc erat in votis… ») qu’il
rend
d’ailleurs avec sentiment, dans le morceau célèbr
a table offrir du lait, des fleurs ! En un mot, dans bien des cas il
rend
les armes, au nom de notre langue, avant d’avoir
nt D…, j’aime trop mon Horace, Daru, dans ce portrait, le lui a bien
rendu
. 96. [NdA] On dit presque toujours dans les bio
rit, eut à Paris, dès 1765, une maison qui devint presque aussitôt le
rendez
-vous des philosophes et des littérateurs les plus
l’homme. Je conviens qu’il lui manque cependant une des qualités qui
rendent
le plus agréable, une certaine facilité qui donne
t à le devenir. Il y avait, d’ailleurs, quelques belles pensées, mais
rendues
dans une langue gênée et contrainte : « À chaque
lleurs, en parlant de la force de méditation nécessaire à qui veut se
rendre
maître des vérités de l’économie politique : « Ce
s ; il aurait pu, en étant plus textuel encore et plus fidèle, ne pas
rendre
le chapelet moins piquant. L’ouvrage, tel qu’il
à mes yeux ce qu’elle était. Le respect que je lui ai religieusement
rendu
, ce respect s’est affaibli, quand je l’ai vue sou
r personnel et à sa plus grande gloire. En publiant son fameux Compte
rendu
au roi (janvier 1781), et en appelant ainsi, lui
Il se plaisait à se présenter, dès les premières lignes de ce Compte
rendu
, comme un homme de renoncement et de sacrifice ;
m, M. Necker remarque qu’il y a pourtant un demi-degré de sottise qui
rend
très malheureux ceux qui l’ont reçu en partage :
pointillé, le plus chinois pour la minutieuse exactitude, et qui nous
rend
les diverses nuances de politesse, de cérémonie e
à prendre le rang et l’attitude qu’il croit lui convenir, ne sont pas
rendus
par M. Necker avec moins de distinction et de dél
pitre le trouveront au tome XV des Œuvres de M. Necker. Il a saisi et
rendu
ces détails de société avec la curiosité du physi
des pierres broyées, des chaux métalliques. De là l’impossibilité de
rendre
les reflets imperceptibles des objets les uns sur
rai point de l’éclat du soleil et de la lune, qu’il est impossible de
rendre
; ni de ce fluide interposé entre nos yeux et ces
fond où nous les rapportons, fluide qu’il n’est pas plus possible de
rendre
que l’éclat de ces corps lumineux. Mais je vous d
té en sort debout, la tête découverte. Il tend vers le Dieu qui lui a
rendu
la vie, ses bras encore embarrassés de son linceu
t ne pas faire les choses à demi, et qu’il n’en coûterait pas plus de
rendre
la santé avec la vie. Voyez-moi un peu ce Lazare
téristiques de la connaissance de l’état qui a précédé et du bienfait
rendu
, que les peintres ne manquent jamais de donner à
vague du ressuscité portée vers le ciel et distraite des assistants,
rendra
la joie et l’étonnement de ceux-ci énergiques ? I
r de dire en lui-même : Que diable d’homme est-ce là ? Celui qui peut
rendre
la vie, peut aussi facilement donner la mort… Pas
fait sur la corde sont perilleux, plus le commun des spectateurs s’y
rend
attentif. Quand il fait un saut entre deux épées
fensives et les armes défensives de ces quadrilles une proportion qui
rendît
leurs combats plus longs et plus remplis d’évenem
des spectacles barbares de l’amphithéatre, au contraire elles les en
rendirent
plus épris. Les vierges vestales avoient leur pla
u’en assistant à ces combats, on conçut le mépris de la vie qui avoit
rendu
le soldat des legions plus déterminé que celui de
ité, se plaît infiniment à voir les bêtes s’entre-déchirer. Il a même
rendu
capables de se tuer ceux des animaux à qui la nat
z par le jeu passent en nombre les gens robustes que les medecins ont
rendus
infirmes. Les fols et les fripons sont les seuls
ui forment les peintres et les poëtes. Si cet enthousiasme divin, qui
rend
les peintres poëtes, et les poëtes peintres, manq
froid, il ne sçauroit être un bon general, si l’aspect de l’ennemi le
rend
, ou fougueux ou timide. Voilà pourquoi tant de ge
. Voilà pourquoi tant de gens vont à la guerre toute leur vie sans se
rendre
capables d’y commander. Je sçais bien que l’honne
. La nature a voulu répartir ses talens entre les hommes, afin de les
rendre
nécessaires les uns aux autres, parce que les bes
d’instruire les enfans. Il semble même que la providence n’ait voulu
rendre
certains talens et certaines inclinations plus co
t qu’ils doivent avoir plus ou moins d’obstacles à surmonter, pour se
rendre
capables de remplir cette vocation. Les inclinati
s. Nous avons même vû que les beautez de l’exécution pouvoient seules
rendre
un tableau précieux. Or ces beautez se rendent bi
cution pouvoient seules rendre un tableau précieux. Or ces beautez se
rendent
bien sensibles aux hommes qui n’ont pas l’intelli
à la prévention qui nous est naturelle en faveur de tous les jugemens
rendus
par ceux qui font profession de cet art, et qui d
sément si le copiste n’a pas retouché et raccommodé son trait pour le
rendre
plus semblable au trait naturel d’un autre peintr
tre en peignant de repasser à plusieurs fois sur son trait afin de le
rendre
tel qu’on prétend le former : on en est autant le
en ait de meilleur aloi, et ni Bérénice, ni Phèdre, ni Hermione ne me
rendent
moins touchante l’amante délaissée de Thésée. Que
et Zénobie, son principal titre, non seulement de très bons vers nous
rendent
la langue des maîtres, mais des actes entiers, de
s de spectacle ajouterait à la vraisemblance, que le plaisir des yeux
rendrait
plus vif le plaisir de l’esprit. Seulement il fal
i de Shakspeare. Cette part nouvelle faite à l’action et au spectacle
rendait
nécessaire une double réforme du théâtre. On avai
ent libre, d’où l’on vît venir les acteurs de loin ; assez vaste pour
rendre
les aparté vraisemblables : il fallait qu’on pût
aide guère le poète à trouver cette mesure. L’action qui l’emporte le
rend
indifférent aux discours qui veulent le ramener s
ent, qu’importe que ce soit au prix de quelques convenances qui, pour
rendre
l’effet plus légitime, l’auraient rendu moins pui
elques convenances qui, pour rendre l’effet plus légitime, l’auraient
rendu
moins puissant ? Il n’y manque pas non plus de ce
estre défiant Agamemnon d’arracher sa fille d’entre ses bras, elle ne
rende
pas à Polyphonte menace pour menace, et ne sache
vit encore ! et plus loin : Ne m’ôtez pas la douceur de le voir ;
Rendez
-le à mon amour, à mon vain désespoir. C’est peut
ir accepté l’invitation, et de ne s’être pas doutés que c’est pour se
rendre
d’autant plus inviolable, qu’un poète s’offre de
ue le nom de Gengis-kan éveille d’images de guerre et de destruction,
rendues
plus grandes par l’immensité et l’inconnu de l’Or
a été assez relevé. N’oublions pas, après tout, que tel d’entre eux a
rendu
populaire plus d’une vérité utile. Ce que nous ôt
s effets de scène, ses personnages romanesques qu’il ne réussit pas à
rendre
historiques, ses personnages historiques qu’il re
e réussit pas à rendre historiques, ses personnages historiques qu’il
rend
romanesques, Il ne fallait qu’un peu de talent po
essaya de retremper la tragédie dans l’étude de l’art grec, et de la
rendre
plus forte en la rendant plus savante et plus lit
temps où l’on n’en faisait que de brillants, et par quelques couleurs
rendues
à cette langue, si abstraite et si décolorée aux
Grecs : il barbouillait même ces acteurs de lie, dit Horace, pour les
rendre
plus semblables à des satyres ; et il les promena
et des présents ; que ce roi inflexible s’était obstiné à ne lui pas
rendre
sa fille Chryséide ; que sur cela Chrysès implora
rriva que la tragédie fut détournée de son but, et passa des honneurs
rendus
à Bacchus, à des fables et à des représentations
, pour jouir plus tranquillement des douceurs de la vie ; ou qu’il se
rend
dur et insensible sur les misères de ses pareils,
t donc précautionner l’homme contre des maux inévitables ? comment le
rendre
sensible autant qu’il doit l’être ? comment le fo
urs des hommes comme l’ont fait Orphée, Linus et Homère ; l’autre, de
rendre
leur sensibilité raisonnable et de la renfermer d
ordre et cet heureux arrangement dans le spectacle tragique, pour le
rendre
agréable. Il a fallu, pour cela, déterminer sa vé
ne le peut penser. Cependant c’est le fonds où il faut puiser pour se
rendre
croyable. Un sujet de pure imagination préviendra
ud gordien. Il me semble que la plus grande utilité du théâtre est de
rendre
la vertu aimable aux hommes, de les accoutumer à
toutes les nations modernes, les Italiens sont peut-être ceux qui ont
rendu
le plus d’hommage à leurs hommes illustres. Là au
que cette immortalité a été quelquefois un peu obscure. Les hommages
rendus
à des contemporains sont comme des traités que la
ls ont droit d’intéresser dans tous les temps. Tels furent ceux qu’on
rendit
à la mémoire de Michel-Ange, et qui peignent à la
Florence, sa patrie, ne put consentir à le céder. On ne l’aurait pas
rendu
; il fallut l’enlever. Il se fit une conspiration
ceux qui ont eu des honneurs ou des places ; c’est un dernier hommage
rendu
au pouvoir. À l’égard des vivants, rien n’est plu
es pour les gens de lettres et les savants. Et, ce qui est un hommage
rendu
à notre langue, ces éloges se prononcent en franç
reconnaissance inspire. D’ailleurs, ma muse acquitte un devoir ; elle
rend
ce qu’elle doit à la vertu, à la patrie, au genre
soutenir leurs travaux, est peut-être le plus bel hommage qui ait été
rendu
au législateur de la Russie. Par un hasard singul
ier, l’orateur se nommait Platon, et l’on dit que son éloquence ne le
rendait
pas indigne de porter ce nom célèbre. Ainsi, les
entre Ispahan et la ville de Kirman, où il reparaît, et d’où il va se
rendre
dans la mer des Indes14. L’eau en est fort légère
au même, soit par artifice, d’où elle se répand dans la plaine, et se
rend
dans le lieu qui la conduit à celui de Zenderoud.
eau en fait aussi un fort grand en tombant le long du rocher, pour se
rendre
dans son canal ; et c’est d’où est venu le nom de
alheureux garçon meure ; car il a infiniment d’esprit, et il pourrait
rendre
un jour d’importants services à Votre Majesté. »
faire, il ne fut jamais bien guéri. Le supplice de Saroutaki l’ayant
rendu
incapable de débauche, il s’attacha aux affaires,
e débauche, il s’attacha aux affaires, et, en dix ans de temps, il se
rendit
si habile dans les finances, qu’on le fit contrôl
aut de la roue ; et il y était effectivement monté, mais c’était pour
rendre
sa chute plus éclatante et plus terrible que la f
pour avoir mérité votre indignation. Soixante années de bons services
rendus
à Votre Majesté et à ses prédécesseurs, et son ex
premier ministre, que ses services si longs et si importants devaient
rendre
sacré à tous les Persans. Janikan, ébloui de sa f
rsqu’il doit faire mourir quelque grand seigneur ; le roi, dis-je, se
rendit
le matin à la salle où tous les grands seigneurs
t de fenêtres, recevant le jour par la porte et non autrement, ce qui
rend
le logement incommode. Derrière le caravansérai,
des marchands en magasin. Celui dont je viens de faire la description
rend
seize mille livres par an au propriétaire, qui ét
and roi vint établir sa cour à Ispahan, et qu’il conçut le dessein de
rendre
cette ville aussi magnifique qu’elle l’est devenu
hé comme auparavant, à cause du profit qu’on en tire: car cette place
rend
par jour environ cent francs, qu’on lève sur tous
en les étendant jusqu’à huit pieds de terre, comme une tente, ce qui
rend
le salon très-frais. On ne saurait voir de plus p
seaux de proie. L’été, que la rivière est basse, la jeune noblesse se
rend
là tous les soirs, pour faire les exercices, et t
fait connaître les approches de sa mort ; qu’en même temps, il avait
rendu
l’esprit sans autre agitation, et l’on peut dire
la couronne à l’aîné, qui était déjà dans un âge assez avancé pour se
rendre
indépendant, et qui d’ailleurs avait l’esprit for
ire de tous les grands et de tous les ministres, dans la pensée de se
rendre
absolu par ce moyen et se mettre en état de faire
s, firent tout l’effet qu’ils en osaient désirer. L’un et l’autre s’y
rendirent
, et ils résolurent d’élever sur le trône le plus
te, et qu’ainsi ils auraient connu comment leur défunt monarque avait
rendu
l’esprit, sans avoir déclaré par écrit ni de vive
trancher la tête au prince son fils, ou lui arracher les yeux pour le
rendre
incapable de succéder à la couronne après lui, s’
que son âge déjà avancé et sa longue expérience dans les affaires le
rendaient
très-considérable, on ne soupçonna point que l’av
érieure qui se mêle souverainement dans les affaires humaines, qui se
rend
maîtresse des événements, et qui fait réussir les
, eût eu des ordres secrets contre Sefie-Mirza, dans le dessein de le
rendre
incapable de succéder à l’empire, n’en aurais-je
manière il la recevra de vous, quand il verra que vous ne vous serez
rendus
à votre devoir qu’après une extrémité si fâcheuse
l craignît qu’à son défaut quelque autre prît la parole, ce qui l’eût
rendu
criminel, puisqu’il lui appartenait de parler le
ien ce qu’ils avaient commencé mal. La condition de ces seigneurs les
rend
naturellement timides ; tout illustres et tout pr
a soif de l’évidence. « Il ne pouvait, dit madame Périer, sa sœur, se
rendre
qu’à ce qui paraissait vrai évidemment ; de sorte
herche dans ses Règles, la vérité. Tous les deux ne veulent pas moins
rendre
le faux impossible que le vrai évident. L’Art de
témoignent d’une nature tendre et sympathique. De tels combats ne se
rendent
que là où la résistance est sérieuse. Les hommes
on seul instinct ? Quant à la science, même celle qui a pour objet de
rendre
la vie meilleure, de quel fruit est-elle, par exe
n’existe pas de vérités intermédiaires qui m’en rapprochent et me les
rendent
plus présentes, que puis-je faire de cette inacce
mme quelque intérêt plus grand et plus pressant ? Quel péril à ne pas
rendre
ces vérités assez évidentes ? Si le logicien faib
scartes et Pascal, dans leur objet, et dans l’intérêt qu’ils ont à le
rendre
évident, naissent, entre les écrits de ces deux g
au docteur que le zèle du mandat, l’esprit de la profession, l’habit,
rendent
moins délicat sur la qualité et la force des preu
ie sa cause à la bonté de Dieu par des rapports si invincibles, qu’il
rend
évidentes les dispositions de la Providence divin
philosophie pour pousser la science de la foi jusqu’au point où elle
rend
superflues, si même elle ne les trouve impies, le
angerait par doses égales la philosophie et la foi, afin de ne pas se
rendre
suspect, et qui tirerait de cette combinaison une
levées, trop raisonnables pour borner l’usage de la raison à l’art de
rendre
la vie heureuse, et qui portent cette marque de l
mble pour se laisser aimer gratuitement. Maintenant, n’est-ce pas lui
rendre
un hommage que son cœur eût dédaigné, que de parl
s les Provinciales, tirer quelque contentement de cette raison qui le
rend
si misérable dans les Pensées. Les Provinciales o
remportés sur l’odieux de quelques propositions particulières dont on
rend
responsable tout un corps ; quoi de plus étranger
hode, Pascal dans son Art de persuader. La méthode des Provinciales y
rend
tout vraisemblable ; on sent que la bonne cause d
coup aider. Inventer est l’œuvre du génie. Ce que Pascal imagine pour
rendre
sa matière agréable, pour être enjoué en restant
ion pour faire sortir la vérité d’où on l’attend le moins, et pour en
rendre
l’effet plus sûr, rappelle toutes les grâces des
a révélation qui l’a si fort ému. Tantôt il feint l’indignation, pour
rendre
plus fortes les apologies du père ; tantôt il lou
s du Nord n’attachaient point de prix à la vie. Cette disposition les
rendait
courageux pour eux-mêmes, mais cruels pour les au
e loisir qu’eux. Ils les aimaient, ils leur étaient fidèles, ils leur
rendaient
un culte ; ils pouvaient éprouver quelque sensibi
sance, il n’avait formé que des soldats. Le dogme de la fatalité, qui
rend
invincible à la guerre, abrutissait pendant la pa
aganisme n’avait rien dans ses bases et dans ses principes qui pût le
rendre
maître de tels hommes. Les dogmes de la religion
morale dans quelques hommes sans but et sans liens ; elle ne put leur
rendre
une patrie ; mais elle donna de l’énergie à plusi
re, et des mœurs que les lois contenaient, mais que la licence devait
rendre
à leur férocité naturelle. Ils ont fait, pour ain
l’objet de la morale des anciens ; ce n’est pas les servir, c’est se
rendre
indépendant d’eux, qui est le but principal de to
es semblables, et la plus complète insensibilité pour soi. Il fallait
rendre
au meurtre ses épouvantables couleurs ; il fallai
esques erreurs des écrivains théologiques. Mais le genre d’esprit qui
rend
propre à l’étude des sciences, se formait par les
qu’exigeait l’enchaînement des subtiles conséquences de la théologie,
rendait
la tête propre à l’étude des sciences exactes. Co
t les flèches sonores : on a retrouvé un orateur. En commençant, il a
rendu
au premier empereur une justice à quelques égards
et comme désintéressés de leurs propres passions, s’étaient donné là
rendez
-vous dans un concours d’admiration et de bienveil
veloppement de l’esprit, cet ordre stable et ce gouvernement qui seul
rend
possibles ce que j’appelais tout à l’heure les fê
ifférentes époques de la Révolution ont l’intérêt de mémoires ; elles
rendent
les impressions d’un honnête homme, sympathique,
n détournerons. Dans le respect que nous avons pour de nobles pensées
rendues
avec énergie, il nous sera permis toutefois de fa
essayé dans une suite de notices claires, aisées, agréables, de nous
rendre
présentes et vivantes les figures des pères et fo
e pas très bien qu’à la fin du même article sur Galilée, et pour nous
rendre
plus sensible la physionomie scientifique du sava
pli et comme émaillé de vues philosophiques et scientifiques élevées,
rendues
avec piquant, avec imprévu, et se faisant accepte
oposent d’instruire, prétendent encore à l’orner, à l’enjoliver, à la
rendre
gentille, amusante ou plaisante : c’est un assez
Newton. Ces résultats dorénavant sont admis de ceux même qui ne s’en
rendent
pas bien compte : l’homme du peuple qui regarde u
sique. Fontenelle se présenta donc très à propos en venant expliquer,
rendre
agréable pour tous et séduisante même, la nouvell
de la vieille science. Ainsi Fontenelle, sous cette forme frivole, a
rendu
, à un moment donné, un notable service à la raiso
ment donné, un notable service à la raison. Mais, ce service une fois
rendu
, il ne faudrait pas essayer de lui emprunter cett
z, du Saint-Marc Girardin savant. Il est le premier en France qui ait
rendu
les résultats de la science clairs, intelligibles
mme comprend ces lois merveilleuses de l’univers, et plus aussi il se
rend
digne de la condition humaine la plus élevée, tel
e ces hautes connaissances, les délices des êtres pensants. Elles ont
rendu
d’importants services à la navigation et à la géo
sans que jamais on sente le placage ni la traduction. C’est qu’il ne
rendait
pas par un effort d’esprit l’idée d’Horace et de
il n’a pas l’élan lyrique ; il n’a pas le mouvement oratoire. Mais il
rend
ce qu’il a perçu de la nature, comme il l’a perçu
s bien ce que veut dire ici le mot de réaliste : Boileau sait voir et
rendre
. Mais pour rendre, il faut qu’il ait vu, effectiv
dire ici le mot de réaliste : Boileau sait voir et rendre. Mais pour
rendre
, il faut qu’il ait vu, effectivement, réellement.
incapable d’effusion et d’épanchement, il n’aime pas la nature qu’il
rend
: il y a de l’indifférence dans la fidélité consc
rin, dans quelques morceaux de la Satire X. C’est là qu’il a tâché de
rendre
la nature qu’il avait vue, telle qu’il l’avait vu
vrait la nature de sa personnalité ; et comment en sentir, comment en
rendre
le charme si l’on ne s’oublie soi-même en elle ?
oresque ; ce n’est que la réalité fortement, fidèlement, sérieusement
rendue
. Il y a vraiment dans Boileau un Hollandais, dont
oup de crayon, dans le trait qui accuse un contour expressif, dans le
rendu
dont la vigoureuse fidélité fait le comique. Que
et d’Embarras de Paris. Si c’était vrai, jamais Louis XIV n’aurait pu
rendre
plus mauvais service à Boileau : mais par malheur
littéraire qui ne représente pas du tout le naturel de l’homme. Pour
rendre
la physionomie de Paris, le mouvement de ses rues
t cela, à propos d’un ministre ennemi des flatteries, et pour venir à
rendre
la mollesse responsable de la fausse vanité et de
sse aux choses extérieures, il a le don de les voir, et le don de les
rendre
. Il n’ajoutera rien à sa sensation : car il n’a p
sont situées dans le cercle de son expérience : les sensations qu’il
rendra
seront celles d’un bourgeois de Paris, à qui Pari
llante de jardinier, voilà la nature, vulgaire et bornée, que Boileau
rend
avec une franchise, parfois une crudité singulièr
en faisait, des transpositions d’art étonnantes pour le temps : il a
rendu
par des mots, dans des vers, des effets qu’on dem
u pinceau. Et il a une précision, une vigueur, parfois une finesse de
rendu
qui sont d’un maître. Dans le Repas ridicule, dan
rinsèque vertu des œuvres. Mais les battus n’étaient pas contents, et
rendirent
coup pour coup. Cotin, Coras, Boursault, Carel de
ées, fit retirer par Colbert à Despréaux le privilège, que le roi lui
rendit
ensuite, pour l’impression de ses œuvres. Mlle de
ls sont grands, parce qu’ils sont vrais : ils ont su voir, ils ont su
rendre
la nature. Et c’est la nature reconnue dans leurs
œuvres, qui nous ravit. Ainsi ils peuvent nous enseigner à voir et à
rendre
. L’immortalité de leurs œuvres garantit l’excelle
rité, et il faut la vraisemblance ; la vraisemblance, c’est la vérité
rendue
sensible par une forme d’art. On a souvent attaqu
; l’hydropisie l’atteint, puis une faiblesse générale, qui en 1709 le
rend
incapable de marcher. Ses liaisons avec les jansé
r la raison identifiée à la passion, quand la passion est la nature à
rendre
, dans ces vers de Molière, Misanthrope, 1, 2 : E
oesie du stile regarde les mots du côté de leur signification qui les
rend
plus ou moins propres à reveiller en nous certain
passif, nous sommes presque toujours obligez d’y en mettre deux. Pour
rendre
amatus fui, il faut que nous disions, j’ai été ai
int assez-tôt le mot propre pour signifier le mot françois qu’il veut
rendre
, au lieu de le chercher dans un dictionnaire pren
traducteur est donc réduit à se servir de periphrase, et à ne pouvoir
rendre
qu’en plusieurs mots ce que l’écrivain françois a
s sont également avantagées de termes propres. Or rien ne sert plus à
rendre
une phrase énergique, que sa brieveté. Il en est
rencontré un arrangement dans lequel ils se prononcent sans peine, et
rendent
même une melodie agréable. Mais suivant notre con
ui manque de mots pour exprimer quelque bruit extraordinaire, ou pour
rendre
à son gré le sentiment dont il est touché, a reco
e du poëte n’y est chargée que d’un soin ; c’est à sçavoir du soin de
rendre
les vers mélodieux par un heureux mélange du son
e ne produit ni l’un ni l’autre effet. L’observation de ces regles ne
rend
pas les vers ni nombreux ni mélodieux. Des vers f
que Verres avoit fait battre de verges, et cela par la crainte de se
rendre
suspect de déclamation, trouve une ressource dans
euvre la combinaison des syllabes bréves et des syllabes longues pour
rendre
les phrases nombreuses et cadencées. Les romains
tient l’oreille dans une attention continuelle, et que l’harmonie qui
rend
cette attention agréable, et qui acheve pour ains
uis devant le sénat. Il s’éleva aux causes politiques, les seules qui
rendent
historique le nom d’un orateur. Profondément vers
omain un musicien de la pensée ou de la passion. Ces orateurs avaient
rendu
l’oreille du peuple exigeante comme un auditoire
s ? Et le jour même des calendes de novembre, où tu te flattais de te
rendre
maître de Préneste, ne t’es-tu pas aperçu que j’a
blique que tu n’en as pour sa perte. J’affirme que cette nuit tu t’es
rendu
, avec un cortège d’armuriers, dans la maison de L
grand nombre de ces malheureux que tu associes à tes crimes s’y sont
rendus
en même temps. Ose le nier : tu te tais ! Parle ;
ars donc : tu as tant dit que tu attendais un ordre d’exil qui pût me
rendre
odieux. Sois content ; je l’ai donné ; achève, en
na, m’auraient accusé de cruauté et de tyrannie. Aujourd’hui, s’il se
rend
, comme il l’a résolu, dans le camp de Mallius, il
dans les travaux du forum, il était distingué par les services qu’il
rendait
aux particuliers et par la supériorité de son gén
u, si la fortune t’avait sauvé d’une mort violente, c’eût été pour te
rendre
témoin des funérailles de ta patrie ; et tu aurai
l sait relever sa reconnaissance par toutes les images qui peuvent la
rendre
éloquente aux oreilles charmées de ses concitoyen
s ai vus naître m’a causé moins de joie qu’aujourd’hui qu’ils me sont
rendus
. « Nulle société n’eut jamais plus de charmes pou
avant que je pusse savoir ce que j’en devais attendre. Vous me l’avez
rendu
, après qu’il m’a donné des preuves admirables de
vée. Les dieux immortels m’ont accordé des enfants : vous me les avez
rendus
. Nos vœux avaient obtenu de leurs bontés beaucoup
différence qu’il s’est vengé de ses ennemis par les moyens qui l’ont
rendu
si puissant, c’est-à-dire par les armes ; moi, j’
homme qui retient l’argent qu’il doit ne s’est pas acquitté ; s’il le
rend
, il ne le possède plus ; mais celui qui a témoign
divinement parlée, qui divinise par sa plume la morale. Cependant il
rend
bientôt à Épicure son véritable caractère, en pro
elle vous appartienne plus qu’à personne, et que ce soit à vous de le
rendre
digne de son père, de notre Cépion et de vous-mêm
temps-là, il ne s’y trouvait d’ordinaire presque personne. Nous nous
rendîmes
donc tous chez Pison au temps marqué ; et de là,
disciples, et ses petits jardins, que vous voyez si près de nous, me
rendent
sa mémoire tellement présente qu’ils me le remett
remué. — Et moi, dit Pomponius, à qui vous faites la guerre de m’être
rendu
à Épicure, dont nous venons de passer les jardins
e ne mis le pied chez mon hôte qu’après avoir vu le lieu où Pythagore
rendit
le dernier soupir, et le siège où il s’asseyait d
s pères, c’est que les enfants fassent vivre la sienne. « Qu’on ne me
rende
point de funèbres hommages, dit-il encore. Mais à
notre mort il y a quelque chose qui nous intéresse, nous devons nous
rendre
à cette opinion, et d’autant plus qu’entre les ho
me, à la mort près, qui est son unique bien, puisqu’elle doit ou nous
rendre
dieux nous-mêmes, ou nous faire vivre avec les di
s de renoncer aux affaires publiques, je n’ai pas d’autre moyen de me
rendre
utile que d’écrire pour éclairer et consoler les
ise : c’est le renard qui donne la leçon à celui qu’il a dupé, ce qui
rend
cette petite scène, en quelque sorte, théâtrale e
il y avait une grande quantité d’images ou d’allégories qui auraient
rendu
cette vérité sensible. Voyez la fable du Pot de t
tement une fable, c’est un récit allégorique ; mais il est si joli et
rend
si sensible la vérité morale dont il s’agit, qu’i
end si sensible la vérité morale dont il s’agit, qu’il ne faut pas se
rendre
difficile. Fable XVIII. V. 4 Besogne, (autr
ure envers vous m’a semblé bien injuste. Le roseau, dans sa réponse,
rend
d’abord justice à la bonté du cœur que le chêne a
e chêne a montrée. En effet, il n’a pas été trop impertinent, et il a
rendu
aimable le sentiment de sa supériorité. Enfin le
ire saigner un cœur sous l’ æs triplex du magistrat ! heureux s’il a
rendu
pitoyables ceux qui se croient justes ! heureux s
orchestre d’orateurs qui garnit les premiers bancs de la Chambre, et
rend
de si beaux sons dans les grands jours. Tel vint
quarante ; infortunés qu’avec une école et un atelier vous auriez pu
rendre
bons, moraux, utiles, et dont vous ne savez que f
ée. Le procès des ministres fut mené à fin. Je ne sais quel arrêt fut
rendu
. Les quatre vies furent épargnées. Ham fut choisi
expérience, vous tenez à votre théorie routinière de l’exemple, alors
rendez
-nous le seizième siècle, soyez vraiment formidabl
le, alors rendez-nous le seizième siècle, soyez vraiment formidables,
rendez
-nous la variété des supplices, rendez-nous Farina
le, soyez vraiment formidables, rendez-nous la variété des supplices,
rendez
-nous Farinacci, rendez-nous les tourmenteurs-juré
idables, rendez-nous la variété des supplices, rendez-nous Farinacci,
rendez
-nous les tourmenteurs-jurés, rendez-nous le gibet
supplices, rendez-nous Farinacci, rendez-nous les tourmenteurs-jurés,
rendez
-nous le gibet, la roue, le bûcher, l’estrapade, l
ent, l’écartèlement, la fosse à enfouir vif, la cuve à bouillir vif ;
rendez
-nous, dans tous les carrefours de Paris, comme un
utres, le hideux étal du bourreau, sans cesse garni de chair fraîche.
Rendez
-nous Montfaucon, ses seize piliers de pierre, ses
nord-est il répand à larges bouffées sur tout le faubourg du Temple.
Rendez
-nous dans sa permanence et dans sa puissance ce g
révolterait des déguisements complets d’épithètes et d’adjectifs. Il
rend
M. Samson présentable. Il gaze le couperet. Il es
res ont été, en plus d’une page, fort au-delà de ce mérite ; s’ils ne
rendent
pas impossible une histoire raisonnée du règne de
, l’une d’une main qui esquisse, l’autre avec le luxe de couleurs qui
rend
les tableaux saisissants. Les deux pinceaux ont q
de, tout en lui obéissant. Mais voilà deux hommes que leur réputation
rend
parfois bien misérables. Balzac m’attendrit lorsq
plus exquis ; de saisir des vérités qui échappent à la foule et de se
rendre
personnelles celles qui lui appartiennent ; d’êtr
aimer ingénieusement, elle eût affecté une naïveté arrangée qui l’eût
rendue
plus suspecte, ou un emportement qui ne sied pas
, et la jalousie d’être obéi survivant aux grandes choses qui avaient
rendu
l’obéissance facile et glorieuse. Il voyait un Et
, les gens de guerre qui ont peur du feu187; une vieille femme qui se
rend
puissante auprès du maître le plus jaloux, en aff
aint-Simon dans Alceste. C’est, en tout cas, un exemple qui doit nous
rendre
indulgents pour les vrais politiques, et nous fai
nte ; et celui-là sera toujours le premier des historiens qui a su se
rendre
présents, par l’imagination et la sensibilité, de
par son propre fonds. C’est en la mettant au-dessus de lui qu’il s’en
rend
maître, et pour la langue comme pour la doctrine,
comme il dit, un sujet académique. Il sentait néanmoins qu’il eût pu
rendre
son style plus correct ; « mais il faudrait, dit-
sion nous aurait coûté plus d’une beauté. Il est des écrivains qui se
rendent
plus forts et plus agréables en se corrigeant. La
ient en propre à la nation pour laquelle on écrit ; l’auteur doit les
rendre
à la langue telles qu’il les a reçues. Toute la l
mune espérance de ce règne futur, qui devait restaurer la noblesse et
rendre
les affaires aux évêques et aux ducs. Tous les de
in, que nous voulons parler. On sait qu’il ne s’est point assujetti à
rendre
scrupuleusement son modele ; qu’il l’a réformé, c
de son imagination ; son imitateur, à force de vouloir le réduire, le
rend
maigre, décharné, & c’est sur-tout à ce défau
des soins de quiconque est né avec du talent, de ne pas s’asservir à
rendre
un Original mot à mot, phrase par phrase, idée pa
les principaux traits d’une Statue, forment un nouveau moule pour la
rendre
avec les beautés qu’elle avoit déjà, lui donner c
celle des Loix. Mlle d’Eon s’y appliqua avec tant de soin, qu’elle se
rendit
bientôt digne d’être reçue d’abord Docteur en Dro
le plus grand désir d’entrer dans l’état militaire, & qui s’étoit
rendu
habile dans tous les genres d’exercice que cet ét
fut envoyée à Londres en qualité de Secrétaire d’Ambassade, & se
rendit
si agréable à cette Cour, que, contre l’usage, le
ier de sa main : « En conséquence des services que le sieur d’Eon m’a
rendus
, tant en Russie que dans mes armées, & d’autr
Prince, également jaloux de récompenser le mérite & les services
rendus
à l’Etat, continue à Mlle d’Eon la pension de dou
de Néron. Lorsque M. Hugo n’a pas à sortir de lui-même, et qu’il veut
rendre
seulement une impression personnelle, nous avons
l’admirable Ronde du sabbat. Jamais orgie satanique n’a été conçue ni
rendue
avec plus de verve : l’argot des diables, leurs r
d’un rocher : Son front de coups de foudre fume, n’a-t-il voulu que
rendre
au naturel le sifflement du tonnerre qui tombe. S
talent est tellement supérieur, et il y aurait si peu à faire pour le
rendre
, sinon toujours égal, du moins toujours soutenu,
qu’une triste ressource pour l’impuissance. Des fautes de langage ne
rendront
jamais une pensée ; et le style est comme le cris
produire, il se reparte sans cesse aux impressions naïves qu’il veut
rendre
, les contemple longuement avant de les retracer,
qu’il avait dans l’âme, et comparant son œuvre à sa pensée, s’est osé
rendre
ce témoignage proféré par Dieu seul, lorsqu’au mi
les séductions du paradoxe. Les poètes dont il s’était moqué ont été
rendus
à la lumière, et comme ces corps qu’exhume une cu
livre de l’Allemagne est à la fois une œuvre ingénieuse et un service
rendu
aux lettres ; et quoique notre siècle y ait pris,
’horreur qu’inspirent les crimes de la révolution, c’est risquer d’en
rendre
la leçon inutile. On est trop tenté de se croire
liger aux hommes de 93 les qualifications qu’ils méritent, on ne nous
rend
pas leur mémoire plus odieuse ; mais on détourne
pu vivre sous ses pareils. Un récit qui nous l’eût expliqué n’eût pas
rendu
Néron plus aimable ; mais il nous eût appris par
e dépravation une société, devenue incapable d’une liberté réglée, se
rend
tout à la fois la complice et la proie d’un de ce
harpe éolienne, dont les cordes effleurées, par les souffles du ciel,
rendaient
des sons harmonieux, ne sont plus des symboles ;
l’art du poète est vrai au propre du poète dont je parle. Le second a
rendu
sa pensée visible par un talent non moins nouveau
in Thierry s’attachait avec une sorte de passion inquiète à ces faits
rendus
trop précieux par leur rareté même, et qu’il les
politique du livre n’est qu’un long enseignement des moyens de ne pas
rendre
cette tutelle nécessaire. Ni révolution, ni dicta
elle tient plus à nous faire aimer les beautés des livres, qu’à nous
rendre
trop délicats sur les défauts des écrivains. S’il
où l’éloquence, inspirée du seul intérêt de ces hautes matières, nous
rendait
quelque chose de l’ampleur de Descartes et de l’é
ustre qui nous avait donné tant d’ambition pour lui146, et il ne nous
rend
pas indifférents à ce qui fut, il y a quarante an
faire parler le beau langage de la ville, mais pour les aider à mieux
rendre
leurs sentiments ; le style des Confessions, avec
e et de grâce ; le pinceau de Bernardin de Saint-Pierre retrouvé, ont
rendu
certaines pastorales aussi populaires que Paul et
il se lie avec Mignard. — 1658. Il passe le carnaval à Grenoble ; se
rend
à Rouen, puis à Paris, où sa troupe se donne à Mo
cadémie ; motifs de son refus. Il se réconcilie avec sa femme, qui le
rend
père pour la troisième fois. Mort du nouveau-né e
devais supposer savoir mieux la vérité que le public, et je devais me
rendre
à leurs bonnes raisons. Cependant sa famille m’a
Il ne fallait rien moins que ces considérations pour l’empêcher de se
rendre
aux vœux des siens, quelque insolente que fût la
neur et à votre repos. Si vous étiez dans le besoin, je pourrais vous
rendre
mes services ; mais, je ne vous le cèle point, je
sa troupe dans quelque ville de l’Ouest ou du Midi. On pense qu’il se
rendit
d’abord à Bordeaux, où le duc d’Épernon, alors go
nt que Molière séjournait à Pézenas, le samedi, jour du marché, il se
rendait
assidûment, dans l’après-dinée, chez un barbier d
de cette ville, nommé Gély, dont la boutique très achalandée était le
rendez
-vous des oisifs, des campagnards et des agréables
r-là dans la mémoire du futur auteur du Tartuffe. L’hiver de 1653 fut
rendu
fructueux pour la troupe par le succès de L’Étour
a fin de 1654 à Montpellier, où le prince et la princesse de Conti se
rendirent
pour l’ouverture des États de Languedoc, fixée au
États fut close le 14 mars 1655. Molière, en quittant Montpellier, se
rendit
-il immédiatement à Lyon ? Nous ne saurions le dir
us apprend, en continuant, que, de Lyon, Molière et ses compagnons se
rendirent
à Avignon, où il les suivit. Cette ville, d’après
il ne fit pas revêtir cette assignation des formalités qui l’auraient
rendue
incontestable. Molière et Madeleine Béjart, infor
e aux États de Pézenas, ouverts le 8 octobre ». Outre qu’il lui était
rendu
bien impossible, par les déclarations que nous av
our21 ». Après avoir passé à Grenoble le carnaval de 1658, Molière se
rendit
donc à Rouen avec sa troupe vers les fêtes de Pâq
ns essentielles d’une réussite, qui autrement aurait été combattue et
rendue
impossible par des rivaux puissants et nombreux.
e Conti, qui avait été obligé de quitter Paris au mois de mai pour se
rendre
dans la province de Guyenne, au gouvernement de l
ieux Louvre, il n’était pas un spectateur qui n’eût vu beaucoup mieux
rendre
, à son goût, l’œuvre de Corneille. Le compliment
à Paris, Louis XIV, accompagné de sa cour, quitta la capitale pour se
rendre
à Lyon, où il devait séjourner pendant près de tr
omédie a pour but de captiver la bienveillance de l’assemblée. Il lui
rend
grâces de son attention favorable, il lui annonce
t reprises que le 2 juin. Cette suspension était à la fois un hommage
rendu
à la mémoire d’un vieux camarade qui comptait un
e société tenait ses séances à l’hôtel Rambouillet. C’était là que se
rendaient
chaque jour La Rochefoucauld, Chapelain, Conrart,
vertu était révérée sous le nom de l’“incomparable Arthénice”, où se
rendaient
tant de personnages de qualité et de mérite qui c
a Grange ne nous dit pas si M. de Guénégaud, chez lequel la troupe se
rendit
, était le secrétaire d’État de la marine, ou son
du Roi, et si le grand Condé, qui envoyait la comédie chez elle, lui
rendait
des soins, ce ne pouvait être pour son esprit, ca
é à Fontarabie le 3 juin 1660, fêtes qui forcèrent toute la cour à se
rendre
dans le midi de la France, ne purent rien contre
t des cascades qui jaillissaient de toutes parts. Bientôt après on se
rendit
dans la salle où était servi un repas digne de l’
qui faisait Éraste, se trouva aux prises avec les Fâcheux. La pièce,
rendue
avec beaucoup d’ensemble, fut accueillie par de f
œur du Roi. La douceur de ses mœurs, la modestie de son caractère, la
rendaient
pour ainsi dire inaperçue au milieu de cette cour
lles. Le rôle qu’on l’avait forcé de prendre lui fit un devoir de s’y
rendre
. Le luxe qu’il remarqua dans ce magique séjour pu
. de Soyecourt, homme fort distrait, s’était, quoique très spirituel,
rendu
la risée de la cour par ses reparties irréfléchie
losophe. Molière, concevant les services que l’auteur dramatique peut
rendre
à la société, seconda dans cette pièce les effort
neuse ni aussi vindicative que sa devancière ; mais sa seule présence
rendait
fausse et la position de Molière et celle de son
rsonnages ridicules, mais vrais, en fournissant à Molière le moyen de
rendre
animé et comique un dialogue qui n’eût été autrem
e de la vraie. Le 25 du même mois, Louis XIV partit du Louvre pour se
rendre
à son armée de Lorraine, occupée au siège de Mars
haque fois il prononçait ce mot d’un ton de voix plus accentué qui le
rendait
plus comique. « Molière était du voyage, a dit M.
Molière et sa troupe étaient mandés à Versailles, où la cour s’était
rendue
de Vincennes, et où ils allèrent eux-mêmes le 16
il sait finement réveiller l’auditeur ! De peur que le sommeil ne se
rendit
son maître, Jamais plus à propos vit-on puces par
loridor fut épargné ; et si ce silence ne peut passer pour un hommage
rendu
à son talent, on doit du moins le considérer comm
storiens du théâtre58. Il avait contracté ce tic en s’efforçant de se
rendre
maître d’une excessive volubilité de prononciatio
rcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
rendaient
la physionomie extrêmement comique60. » Ce fut a
Chevalier, acteur de ce théâtre ; mais l’auteur n’avait pas cherché à
rendre
bien acérés ses traits contre Molière, et en diri
’il sache que c’est à vous qu’il a l’obligation du service que je lui
rends
. » Il lui fit également remettre un très bel habi
probablement pas dessein de me donner un louis d’or. Je viens vous le
rendre
. — Tiens, mon ami, dit Molière, en voilà un autre
L’art avec lequel Molière savait dresser la nature la plus inculte à
rendre
un petit rôle, qu’il avait tracé en l’ayant en vu
lurent de s’en prendre aux comédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se
rendirent
donc en troupe au théâtre, résolus d’en forcer l’
e ne fît qu’irriter les esprits et n’amenât de nouveaux désordres, se
rendit
au lieu de la réunion, et dit aux gardes assemblé
assage incriminé, mais plusieurs autres encore dont on était arrivé à
rendre
également l’esprit suspect. La quinzième représen
être traduit sur la scène. La robe ne les quittait jamais, et ils se
rendaient
d’une extrémité de Paris à l’autre montés sur une
française, ils la défiguraient par des tournures scolastiques qui la
rendaient
presque inintelligible. Un sixain du temps peint
eurs discussions. En 1664, les médecins de Rouen et ceux de Marseille
rendirent
plainte devant les tribunaux contre les apothicai
oses que nous ayons ; et cependant, il y a eu des temps où elle s’est
rendue
odieuse, et souvent on en a fait un art d’empoiso
ugés ; et l’on peut dire que les coups portés par le premier champion
rendirent
au second la carrière plus facile à parcourir ; c
e ramenaient bientôt près d’elle. De nouveaux dérèglements vinrent la
rendre
la fable de toutes les conversations, et Molière
ont pu vaincre les penchants que j’avais à l’amour, j’ai cherché à me
rendre
heureux, c’est-à-dire autant qu’on peut l’être av
, son âme brûlante, son amour pour l’humanité et sa charité empressée
rendaient
digne d’un meilleur sort. Quels efforts ne lui fa
e jours. Si ce biographe se fût borné à dire que ses chagrins avaient
rendu
son caractère un peu irritable, et surtout s’il n
ait-il, que la présence du Roi a déshonoré le fleuve. » Boileau ne se
rendit
point à cette critique, et le vers subsista. Nous
t sociétaire de Monsieur ; qu’en cette qualité il avait été à même de
rendre
plus d’un service à Molière et à sa troupe ; qu’i
mis le verre à la main. Le mauvais état de la poitrine de Molière le
rendait
sur ce point plus circonspect encore que Boileau.
Gassendi par de si bonnes raisons, que le religieux fut forcé de s’y
rendre
par un troisième hom ! hom ! obligeant, qui sembl
it respirer l’air de la campagne, que le mauvais état de sa santé lui
rendait
nécessaire, et chercher l’oubli des ennuis et des
r dans la rivière. Elle n’était pas loin, et ils se préparaient à s’y
rendre
, quand Molière, qu’on était allé réveiller, arriv
te pour comprendre celle de Molière, et tout porte à croire qu’il lui
rendit
toujours une complète justice. Celui-ci désignait
’entouraient. Parmi celles que sa bonté et leur gratitude lui avaient
rendues
les plus fidèles, nous ne devons pas oublier la b
ent utile à son maître par les soins qu’elle lui prodiguait, elle lui
rendait
encore plus d’un service par ses avis sur les pro
t reçus. Reprenons à sa source cette histoire, que le nom du coupable
rend
plus pénible à retracer. Racine, comme nous l’avo
d’Athalie. Sa conduite envers Chapelain, envers Fouquet73, avait déjà
rendu
moins surprenants ses torts envers Molière. Il ne
raison que vous l’avez. » Les justes griefs de Molière contre Racine
rendaient
plus rares les réunions d’Auteuil et de la rue du
Nous la verrons hanter les plus honteux brelans, Donner chez la Cornu
rendez
-vous aux galants. Oronte passa pour la réflexion
faux dans ce récit et le soin manifeste qu’a pris l’anonyme, pour le
rendre
plus dramatique, de faire jouer à Molière un rôle
gent qu’il avait à fournir en cette occasion. Mais ce qui contribua à
rendre
cette fête plus piquante, ce furent les grâces ré
vifs regrets de s’être éloigné de son bienfaiteur, les exprima, et se
rendit
à la première invitation qu’il lui fit de revenir
n lui donna deux mille livres, prix fait », dit La Grange. Robinet en
rend
ainsi compte dans sa Lettre en vers à Madame, du
t plaisanterie de la religion, qui tient école de libertinage, et qui
rend
la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un v
de bien lui seraient contraires, il a composé son Tartuffe et a voulu
rendre
les dévots des ridicules ou des hypocrites… Certe
sa piété, et du respect qu’il a pour Dieu et pour l’Église, et qu’il
rend
volontiers aux ministres employés de leur part po
ur faire sortir de son esprit diabolique une pièce toute prête d’être
rendue
publique, en la faisant monter sur le théâtre, à
e, ordonné du Sauveur pour la sanctification des âmes, à dessein d’en
rendre
l’usage ridicule, contemptible, odieux. Il mérita
uture mariée trouva un singulier moyen pour éluder cet ordre. Elle se
rendit
à sa paroisse un dimanche matin avant l’office, a
ur de la pièce, le tact et le goût dont il fait preuve dans ce compte
rendu
, tout nous porte à croire que cette analyse ne pu
parut précédée d’une dédicace au prince de Condé : c’était un hommage
rendu
par l’auteur d’Amphitryon au protecteur zélé du T
sous cette forme à la dame délaissée. La doctrine de la métempsycose
rendait
cette supercherie vraisemblable. « Le dieu amoure
ité d’Aix-la-Chapelle étant venu mettre fin à ces débats sanglants et
rendre
les vainqueurs aux douceurs de la paix, Louis XIV
exposé les maris à ce même malheur dont ces unions finissent par les
rendre
victimes. Angélique étourdie et inconséquente, re
lets doux d’un amant, acceptant ses offres galantes de service et ses
rendez
-vous nocturnes, n’est-elle pas un tableau aussi d
dessus de ses moyens, embarrassés pour motiver l’arrêt qu’ils avaient
rendu
contre L’Avare, se fondèrent sur ce ridicule grie
ée par un de nos poètes, quelque méchant qu’il fût, qu’elle n’ait été
rendue
meilleure. Ce n’est ni faute d’invention, ni faut
, non seulement dans le rôle de La Flèche, où la phrase d’Harpagon le
rendait
nécessaire, mais indistinctement dans tous ceux q
uis si longtemps de tous ses vœux. Le 5 février 1669, Le Tartuffe fut
rendu
à la juste impatience du public, que quarante-qua
ications ou suppressions dans sept ou huit scènes ; en outre, Molière
rendit
à son personnage le nom de « Tartuffe » ; la pièc
veau d’un ennemi du Roi. Il faudrait être bien obstiné pour ne pas se
rendre
à la force d’arguments semblables : En fidèle su
res après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il
rendit
presque le dernier soupir, au tribunal de Celui q
rocès77, avait, depuis un certain temps déjà, pris le bon parti de se
rendre
éditeur avoué et légitime de ses œuvres. Il avait
ut la confusion, la platitude et l’odieux de ce pamphlet dialogué, en
rendaient
la représentation impossible. Son auteur, Le Boul
héâtre de Molière. Béjart le jeune, auquel sa blessure avait fini par
rendre
l’exercice de son art fort difficile, fut obligé,
e Registre, M. de Molière manda de la campagne le sieur Baron, qui se
rendit
à Paris après avoir reçu une lettre de cachet, et
à le monter pour leur théâtre. Leur zèle et l’espère d’hommage qu’ils
rendaient
à la mémoire de notre premier comique auraient mé
rien fait qui m’ait plus diverti, et votre pièce est excellente. » On
rendrait
difficilement la joie qu’un tel jugement, qu’un t
iginal pour tracer son Maître de philosophie. On a dit même que, pour
rendre
la copie plus ressemblante au modèle, il avait en
nclu de refaire tout le théâtre, particulièrement la charpente, et le
rendre
propre pour des machines ; de raccommoder toutes
x, qui l’avait peu flatté, le pauvre Cotin, après avoir essayé de lui
rendre
trait pour trait dans une plate satire, composa e
sage de la parole, fut bientôt suffoqué par l’abondance du sang qu’il
rendait
par la bouche, et expira entouré des siens et de
s de la rue Guénégaud. Les mêmes considérations portèrent Louis XIV à
rendre
, le 16 janvier suivant, une ordonnance interdisan
représenter Le Malade imaginaire, tant que la pièce n’aurait pas été
rendue
publique par l’impression, ce qui valut peu après
ous les témoignages les moins suspects viennent confirmer cet hommage
rendu
à la supériorité de son jeu. La Grange nous appre
enne de sa vie, les derniers devoirs sont toujours ceux qu’une épouse
rend
avec le plus de plaisir à la mémoire de son mari.
donner son nom, enfin joua si bien la bonne foi et l’amour, qu’on le
rendit
heureux par anticipation. L’amante trompée vit tr
e prévint le président que l’objet de son amour consentait enfin à se
rendre
chez elle le lendemain, et qu’il pourrait l’y voi
ément que notre amant, heureux en espérance, ne fut pas le dernier au
rendez
-vous. La Sosie de mademoiselle Molière y arriva e
Lescot de venir déjeuner avec lui chez madame Le Doux, elle manqua au
rendez
-vous. Son amant, inquiet et jaloux, après l’avoir
nquiet et jaloux, après l’avoir attendue une partie de la journée, se
rendit
le soir à la Comédie, malgré les instances de la
de conformité. On se figure aisément combien l’issue de ce procès dut
rendre
mademoiselle Molière triomphante. Elle en ressent
avantage. Leur mariage fut célébré le 31 mai 1677. Mais le sacrement
rendit
à Guérin tout son esprit de domination ; et sa fe
emarquer la mesquinerie de l’hommage funéraire que leur patrie leur a
rendu
! Dès 1773, à l’époque du centenaire de Molière,
municipal n’hésita pas à accorder son généreux concours à l’hommage à
rendre
à ce Molière, a dit le rapporteur du Conseil, « p
ujours pur et châtié, n’ait séduit exclusivement Boileau, et ne l’ait
rendu
injuste envers le rival, envers le vainqueur du s
nie l’eût forcé à se servir du même pinceau, des mêmes couleurs, pour
rendre
et la fureur d’Alceste et le désespoir de George
nné la hardiesse de Lui en offrir la continuation… J’avoue qu’Elle me
rendit
confus lorsqu’Elle eut la bonté de vouloir lire d
ouvelle se donne toujours le vendredi, pour préparer l’assemblée à se
rendre
plus grande pour le dimanche suivant par les élog
mber aux yeux du monde sous les efforts de tout le Parnasse, et, pour
rendre
sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu ch
Sadite Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son mari de se
rendre
incessamment à la suite de sa cour pour y recevoi
be y tenait l’emploi de président, et dans quels termes énergiques il
rendait
ses arrêts. Lui-même est le premier de nos poètes
es, d’établir des règles certaines pour le langage français, et de le
rendre
capable de traiter tous les arts et toutes les sc
énérale qui dominait les volontés particulières. L’Académie française
rendait
le plus beau témoignage du caractère pratique de
également nécessaires, et que la condescendance pour Richelieu y ait
rendu
l’éloge trop timide. Je veux parler du jugement s
ucte. D’ailleurs, par la résistance qu’elle fit au cardinal, avant de
rendre
ce jugement, par la lenteur qu’elle mit à en donn
s mots approuvés par le corps que s’il les jugeait les plus propres à
rendre
ses pensées. Toutefois, elle insinua sagement que
nsée qui lui a donné naissance et l’esprit de ses premiers travaux la
rendent
digne d’avoir une place parmi les choses qui dure
ts61. » Il n’y a rien d’outrecuidant dans ce noble témoignage que se
rend
Vaugelas, sous l’autorité du sentiment général qu
t un trait propre à cette école d’écrivains théoriciens : le goût les
rendait
timides. La timidité de Patru le trompa sur le gé
e théologie, de grammaire et de logique que publia Port-Royal, et qui
rendirent
aux lettres ce caractère pratique sans lequel tou
rit de détachement qui faisait le fond de la vie des solitaires, leur
rendait
ce sacrifice de la personne plus facile qu’aux es
La tâche terminée, s’il s’agissait de quelque travail de plume, il le
rendait
à ceux dont il croyait l’avoir reçu. Il abandonna
ait de la polémique pour sa compagnie et par devoir : la paix, qui le
rendait
à ses études de morale, le rendait à lui-même. Il
ie et par devoir : la paix, qui le rendait à ses études de morale, le
rendait
à lui-même. Il avait souscrit avec joie à la réco
e oubliées ou éludées, veulent être exprimées dans un langage qui les
rende
toujours sensibles et présentes, la langue généra
non pour l’honneur de celui qui l’enseigne, mais par l’obligation de
rendre
ce qu’il n’a reçu qu’à titre de dépôt. La gloire
ur ajouter à la gloire de quelques-uns ? Pourquoi n’y pas voir ce qui
rend
ces écrits si admirables, l’esprit collectif qui
sonner. En voulant compléter ces définitions, on les a rapetissées et
rendues
contestables ; on a persuadé aux esprits légers,
e l’homme. C’est une vérité à laquelle tout le monde n’a pas voulu se
rendre
. Les contradictions qu’elle a essuyées ont été le
vérités qu’ils doivent annoncer & la manière dont ils doivent les
rendre
. Toutes ces ressources, dit-il, si étudiées, &
le combattre ; employer les secours de l’éloquence humaine, pour le
rendre
plus odieux ; convaincre enfin l’esprit & all
dire . Point d’objets, répétoit-il, aussi frappans & qu’on doive
rendre
avec plus de dignité & d’appareil, que ceux q
ils eurent affaire à Nicole & au P. La Rue, qui achevèrent de les
rendre
ridicules. De ce grand démêlé, passons à celui qu
ble ? D’où vient (& c’est le grand projet de M. de Montcrif pour
rendre
la prédication utile), ne suppléent-ils pas au ta
lui des calamités publiques : il anime tout ; mais son imagination le
rend
quelquefois plus poëte que prédicateur. On retrou
Je l’exhorte, je le presse, & je ne le quitte point qu’il ne soit
rendu
à mes raisons. Après avoir prêché son premier ave
de bouffonneries & de peintures qui blessent la pudeur ; le tout,
rendu
dans un jargon barbare, moitié François, moitié L
ls flottent ; choisissons entre toutes les actions celle qui peut les
rendre
visibles. Observons cette action et toutes les pa
e est-elle haïe ? De quel ton parle-t-elle aux gens ? Par quel talent
rend
-elle la maison inhabitable ? Il faut raconter tou
se laisser lier les pieds ? Ce trait manque dans Esope, et ce défaut
rend
son histoire invraisemblable. Un point sans plus
vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était
rendu
.160 « On ne retrouvera pas ici, dit La Fontaine
ouvera pas ici, dit La Fontaine, l’élégance et l’extrême brièveté qui
rendent
Phèdre recommandable. La simplicité est magnifiqu
ait d’être En éloquence un si grand maître, Qu’il
rendrait
disert un badaud, Un manant, un rustre,
mal, un âne. Que l’on m’amène un âne, un âne renforcé Je le
rendrai
maître passé Et veux qu’il porte la sou
coutume et l’usage. Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis
Rendu
maître et seigneur, et qui de père en fils L’ont
le même profit. C’est pourquoi chacun d’eux, ayant pris sa hache, se
rendit
auprès du même fleuve pour couper du bois, et, ay
te baignée. Ô ma cognée 1 ô ma pauvre cognée ! S’écriait-il ; Jupiter
rends
-la moi : Je tiendrai l’être encor un coup de toi.
sée, Et boquillons de perdre leur outil, Et de crier pour se le faire
rendre
. Cela est plus court qu’Esope lui-même, et Esope
de ses détails et enivré de sa profusion, n’a pas aperçu ce geste ni
rendu
cette exclamation ; il dit seulement : « Tous cho
e fatale. De la force du coup pourtant il s’abattit. Il fallait bien
rendre
le sanglier terrible, pour montrer la folie du co
arasite, différait du grossier glouton de Phèdre. C’est qu’il fallait
rendre
la servitude élégante et séduisante pour mieux lo
a plus longue de l’ouvrage, et cette multitude de détails ne fera que
rendre
plus sensible l’unité du tout. Supposons que notr
ne alors vous fut si favorable que les superbes capitaines de Rome se
rendirent
maîtres de notre Germanie à force d’armes. » (Le
ne idée.) « Ne vous imaginez pas, Romains, à cause que vous vous êtes
rendus
maîtres de notre Germanie, que ç’ait été par votr
veur, ni revenu (compendieusement, comme dit l’Intimé), après qu’il a
rendu
sa plainte dans le sénat, d’abord on le contente
En quoi vous valez mieux que cent peuples divers ? Quel droit vous a
rendus
maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler un
ire remarquer que lui-même, dans ce qu’il a dit de Mme de Verdelin, a
rendu
ma tâche bien facile : je n’aurai qu’à développer
sans cesse ; il se frottait à elles, sauf à s’y brider. Elles le lui
rendirent
, « Le plus aimable de tous les hommes et le plus
le avait ses chagrins ainsi que moi. Les confidences réciproques nous
rendirent
intéressants nos tête-à-tête : rien ne lie tant l
reux. À mon retour ici, je l’ai trouvé plus sérieux ; les soins qu’il
rend
à sa mère m’ont mis dans le cas de le voir peu, e
: beaucoup de facilité et de pénétration d’esprit, dit-on ; mais cela
rend
-il heureuse ? Non, l’amour-propre égare. Ah ! la
us en plus infirme et tracassier, que la vue de sa fin tourmentait et
rendait
plus égoïste encore, l’obligation où elle était d
urg suffisamment polie ni attentive envers elle ; la maréchale ne lui
rend
guère ses visites : elle ne laisse pas d’être sen
tez si bien votre cœur que vous fassiez leur avantage, mais sans vous
rendre
malheureuse ; car vous ne leur devez pas jusque-l
ette double lecture, le sérieux, la dignité et l’élévation qu’il sut
rendre
aux choses du cœur et de la vie. III. Mme de Verd
ut rendre aux choses du cœur et de la vie. III. Mme de Verdelin ne se
rendit
pas aux raisons de Rousseau : elle se retrancha d
ce et le temps, un chiffon plié avec une suscription de votre main me
rendra
satisfaite, et le jour où vous joindrez : « Je me
douce délicatesse ; c’est ôter à l’amitié la plus grande jouissance.
Rendre
et recevoir des soins de ses amis, voilà le seul
evez vous soigner et donner à votre vie les commodités qui peuvent la
rendre
plus douce. » Rousseau répondait à sa confiance,
arlé de ce voyage commence bien et finit mal. La première partie nous
rend
fidèlement la disposition où Rousseau était alors
lieu de tous ses ennuis ; et après avoir parlé d’un service qu’il put
rendre
à un ami, en contribuant par le canal de Milord M
monté ma longue répugnance, et mon cœur, vaincu par ses caresses, lui
rendait
toute l’amitié qu’elle m’avait si longtemps témoi
e dans ce moment de la médiocrité de ma voix ; j’aurais voulu pouvoir
rendre
toute la mélodie de cette délicieuse musique : ma
p, tué en défendant Cognac assiégé par les Frondeurs en 1651, s’était
rendue
célèbre dans la province par son intrépidité auta
ettre à lui adressée qu’elle disait : « Oh ! mon ami, que vous m’avez
rendue
difficile ! Je l’éprouve tous les jours. J’aimais
quelques années après et dans la période de refroidissement, Margency
rendait
la monnaie de sa pièce de Mme d’Épinay, et j’ai s
tion de notre personne, que les circonstances et nos malheurs communs
rendaient
nécessaires et utiles pour nous deux, et considér
se retrouver avec Alfieri dans quelque ville d’Italie, elle lui donna
rendez
-vous en Alsace. Elle était allée passer la chaude
et consoler ses dernières heures. Il la reconnut, la légitima, et lui
rendit
le nom, désormais libre, de duchesse d’Albany. El
avaux pour me concilier des suffrages m’occupa plusieurs jours, et me
rendit
passablement ridicule à mes propres yeux comme à
is reçu le doux fardeau de ma bien-aimée, et c’était assez pour me le
rendre
plus cher à lui seul que toute ma nouvelle troupe
ne pouvant plus y tenir, je ne confiai qu’à mon ami où je voulais me
rendre
, et, feignant une excursion à Venise, je me dirig
nre. Mais il ne suffit pas toujours d’en sentir les finesses pour les
rendre
; j’ai fait de mon mieux. J’arrivai le 16 août ch
s’était pas encore écoulé quinze jours depuis que sa présence m’avait
rendu
à la vie, que moi, ce même Alfieri, qui depuis de
d’aucun épisode, ces fluctuations de l’âme de Myrrha, si délicates à
rendre
. Cette difficulté, qui ne fit alors que m’enflamm
savourer, la fortune ennemie voulut y joindre sa dose cruelle pour me
rendre
plus chère encore cette éphémère consolation. Des
l’ai dit, accompagné jusqu’à Gênes, de retour de Toscane, il s’était
rendu
à Rome presque uniquement pour faire connaissance
décidé à y passer l’hiver, en attendant qu’un destin meilleur vînt me
rendre
à moi-même ; car, privé de tout ce qui nourrit le
l empressement, dès les premiers jours de septembre, je pris, pour me
rendre
en Alsace, la route ordinaire des Alpes Tyrolienn
rès abandonné l’idée. Mais le rayon vivifiant des yeux de mon amie me
rendit
alors ce qu’il fallait pour cela de courage et de
r autrement la visite inconvenante qu’Alfieri et la comtesse allèrent
rendre
, avec éclat, à la cour de Londres en 1791. « San
c elle. La reine la regardait avec la plus sérieuse attention. Ce qui
rend
l’événement plus étrange, c’est qu’il y a fête au
it été imprimé à Kehl. Cela fait, je mis le sceau sur ma lyre pour la
rendre
à qui de droit, avec une ode à la manière de Pind
ngé de manière que jamais on ne me trouvât. Je ne voulus pas même lui
rendre
politesse pour politesse, et lui renvoyer ma cart
ictor Alfieri, pour éviter tout malentendu dans la réponse qu’il fait
rendre
à M. le général, la remet par écrit à son domesti
qui m’agita pendant plusieurs jours, et à laquelle il fallut bien me
rendre
, ne pouvant la surmonter. Je conçus et jetai sur
nt s’aiguise, et le patient n’est pas loin. Cette visite de noces est
rendue
, un peu tardivement, par M. de Cvgneroi, accompag
e tournure peu compromettante, M. Lebonnard, l’assiste en ce scabreux
rendez
-vous. Il s’agit, en effet, pour elle, de recevoir
st obligatoire. Tout compte fait, à peine a-t-il obtenu deux jours de
rendez
-vous ininterrompu. En trois ans, deux trains de p
nu de la dame cette récompense déshonnête des petits services qu’il a
rendus
. Lord Gamberfield, un Anglais grotesque, actuelle
dénouement d’une ancienne liaison, la vieille histoire des lettres à
rendre
et du dernier rendez-vous. Demain, ils partiront
ienne liaison, la vieille histoire des lettres à rendre et du dernier
rendez
-vous. Demain, ils partiront ensemble, pour fuir j
ire. Absorbante et vide, comme un gouffre, elle prend tout et elle ne
rend
rien, pas même la volupté qu’elle inspire. Son co
ité embrasée, comme un ver luisant amoureux d’un astre, elle donne un
rendez
-vous, sous le balcon de sa fenêtre, qui s’entrouv
tes, la passion est une redoutable sorcière : elle a des philtres qui
rendent
fous et des enchantements qui dépravent. Mais l’e
le dont il avait tiré tous les autres hommes. » Il va donc aller à ce
rendez
-vous où l’attend la mort ; la princesse n’a qu’à
nation même. Rien n’aurait donc paru plus singulier que de chercher à
rendre
ridicule un ordre politique entièrement dépendant
un homme de beaucoup de mérite sous l’ancien régime, et cependant se
rendre
ridicule par une ignorance absolue des usages. Le
ctation de l’indépendance. Toutes ces difficultés à vaincre pouvaient
rendre
très aisément ridicule celui qui ne connaissait p
t dans la république que dans la monarchie : les distinctions de rang
rendaient
encore plus sensibles les peines attachées aux re
me paraît parfaitement juste, c’est que les belles tragédies doivent
rendre
l’âme plus forte après l’avoir déchirée. En effet
représente, inspire aux spectateurs un mouvement d’admiration qui les
rend
plus capables de braver l’adversité. Le principe
re comme dans tous les autres. Ce qui est vraiment beau, c’est ce qui
rend
l’homme meilleur ; et sans étudier les régies du
ue affaiblirait, et des situations simples dans la vie que la douleur
rend
terribles, mais que l’on ne peut soumettre à la r
la beauté, loin d’affaiblir l’idée qu’on en pouvait concevoir, ils la
rendaient
plus sensible, ils l’animaient aux regards des ho
plus de grandeur aux images poétiques. La connaissance de la logique
rend
plus capable de faire parler la passion. Une prog
soumet avec effort aux lois de la vie, et l’imagination mélancolique
rend
heureux un moment, en faisant rêver l’infini. Le
oit-on pas pousser à bout la Fortune, et vouloir absolument lui faire
rendre
plus qu’elle ne peut donner ? Il y a un moment où
eant à eux deux le monde. Il faudrait être Tacite ou Shakespeare pour
rendre
au vif ce qu’inspire une pareille vue à bien des
pays. Ces indignes scènes qu’il flétrit n’empêchent pas M. Thiers de
rendre
hautement justice au sentiment généreux qui trans
française écrasée la première dans le port de Cadix, et forcée de se
rendre
, et bientôt enfin le désastre célèbre qui fut le
à laquelle est resté attaché son nom. M. Thiers a raconté, discuté et
rendu
sensible toute cette affaire de Baylen, de manièr
t, si heureux, rentre dans sa tente, accablé de peines morales qui le
rendent
presque insensible aux peines physiques de deux b
a guerre, exaltés par l’honneur, n’hésitant jamais entre mourir ou se
rendre
. Ceux-là, si leur position devenait mauvaise un m
dernier degré d’éclaircissement et d’évidence où elle peut aller. On
rend
généralement hommage et justice a cette grande co
aux belles qualités qui s’y déploient ; mais, selon moi, on ne lui en
rend
pas encore assez, et l’avenir en dira plus. Tout
ance et son imprévu, ne répondait pas aux plus savantes manœuvres, ne
rendait
pas du côté où le grand adversaire s’y serait att
pouviez coopérer à me sortir de la maudite galère où je suis, vous me
rendriez
un grand service ! Combien je me trouverais heure
in ces vers passionnés qu’il fit pour Agathon, & que Fontenelle a
rendus
dans ses dialogues : Lorsqu’Agathis, par un bais
autre Philippe, en parlant de son fils, écrivoit au philosophe : « Je
rends
moins grace aux dieux de me l’avoir donné, que de
, dans toutes les occasions, la préférence sur Aristote, & de les
rendre
jaloux de lui. Toutes les fois qu’Aristote avoit
battaile. Il leva promptement une école, & ne fut occupé qu’à la
rendre
la plus fameuse de la Grèce. Les trois disciples
ns Stagire, sa patrie, petite ville de Macédoine, à laquelle il avoit
rendu
les plus grands services. Sa mémoire doit être ch
Crésus, après avoir soumis les Grecs du continent d’Asie et les avoir
rendus
tributaires, songea à construire une flotte pour
trésor public, un tombeau dans la place même où il avait succombé, et
rendit
à sa mémoire les plus grands honneurs. » « Solon
ête de Junon, et leur mère se préparait à monter sur son char pour se
rendre
au temple ; mais les bœufs, qui devaient être att
urd’hui compter que, pour prix de ces services, vous êtes prêt à m’en
rendre
. Je vous charge donc de la garde de mon fils, qui
usqu’ici vous ne m’avez jamais vu songer à vous déplaire, et je ne me
rendrai
pas plus coupable à l’avenir. Puisque vous l’avez
te. Il avait épousé une femme, esclave comme lui, dont le nom peut se
rendre
en grec par le mot Cyno, mais qui, en langage mèd
out le reste est un pays de plaine. Lorsque Mitradate, empressé de se
rendre
aux ordres qu’il avait reçus, fut arrivé, Harpagu
s rois, et l’enfant qui existe ne perdra pas le jour. » « Le pâtre se
rendit
à l’avis de sa femme, et fit sur-le-champ ce qu’e
un des bergers qu’il avait sous ses ordres à la garde du cadavre, se
rendit
à la ville et avertit Harpagus qu’il était prêt,
de ce traitement, le fils d’Artembarès, dès qu’il put s’échapper, se
rendit
à Ecbatane, et vint se plaindre amèrement à son p
des pâtres d’Astyage. Artembarès, transporté de colère à ce récit, se
rendit
sur-le-champ près d’Astyage, et, menant avec lui
ut réparé, envoyez votre fils près de l’enfant qui vient de nous être
rendu
, et revenez à mon souper pour prendre part au sac
gé à peine de treize ans. Il s’empressa en arrivant de lui dire de se
rendre
près d’Astyage, et d’exécuter tout ce qu’il ordon
les Perses, auprès de ceux qui lui ont donné le jour. » « Astyage se
rendit
aisément à cet avis, qui lui était d’ailleurs agr
al usé avec toi ; ta bonne fortune t’a sauvé : sois joyeux. Tu vas te
rendre
actuellement en Perse ; une suite convenable t’ac
il fit habiller en chasseur, portant des filets, et lui ordonna de se
rendre
en Perse. Le lièvre devait être remis à Cyrus, et
erse ? Tout ce que tu as fait aujourd’hui n’aboutit au contraire qu’à
rendre
les Mèdes, innocents envers toi, esclaves, eux qu
de la construction de cet édifice voulut se ménager la faculté de se
rendre
maître d’une partie de l’argent qui y serait dépo
ce, et ses fils ne tardèrent pas à mettre la main à l’ouvrage. Ils se
rendirent
une nuit au palais, trouvèrent la pierre qui leur
e le lui apporter ; que s’il s’y refusait, elle était déterminée à se
rendre
près du roi et à lui découvrir l’auteur du vol. «
u les félicitations et les éloges, tant des femmes que des hommes, se
rend
sur le tombeau du mort où le plus proche de ses p
’il y avait de plus distingué dans l’armée. Ils étaient chargés de se
rendre
près d’Amyntas et de lui demander, au nom de Dari
et ne vous opposez pas à ce qu’ils voudront faire ; cependant, je me
rends
à votre avis, et je vais m’éloigner. » « Amyntas
leur ordonna de prendre les deux enfants pour rois, mais cependant de
rendre
de plus grands honneurs au plus âgé. Par cette ré
, & qui ne méritoit nullement cet oubli pour les services qu'il a
rendus
à notre Histoire. Nous n'avons rien de plus détai
e. Le plan en est neuf, & l'exécution y répond parfaitement. Vous
rendez
par cet Atlas un service essentiel à tous ceux qu
parable de ces sortes d'études. La réunion de tous ces avantages doit
rendre
votre travail précieux à tous les Amateurs, &
te peu de la gloire ; ce qui ne dispense aucun de ses Lecteurs de lui
rendre
la justice qu'il mérite.
it suggéré la logique du Vicaire savoyard, manqua d’une prémisse pour
rendre
le raisonnement invincible. Le doute est comme le
u’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement,
rendront
sa simplicité toute-puissante. Il ira, cet ignora
à les faire paraître. Plusieurs de ses principaux ouvrages n’ont été
rendus
publics qu’après sa mort. C’est en 1659 qu’il se
i essentiel, que c’est à peine s’il s’accommode de l’innocence qui le
rendrait
inutile. Par ce sentiment de la réalité, qui est
inteté même, se privant ainsi de certaines qualités d’approbation qui
rendent
le génie populaire, et des ouvertures que donnent
fil « que Dieu tient dans sa main », paraît et disparaît après avoir
rendu
témoignage à la vérité de la religion par le trio
en suspecte ; lui interdisant de décider ; réduisant son bon usage à
rendre
l’esprit attentif ; déclarant que, comme elle sui
l faut apprendre, on se dégoûte vite d’une science qui ne veut pas se
rendre
accessible, et l’on ne se sait point mauvais gré
es dérèglements de cet empire trop populaire », on sent qu’il a dû se
rendre
le témoignage d’avoir bien mérité d’elle123. Quoi
et : témoin les quatre oraisons qui viennent à la suite des six qu’il
rendit
publiques. Le génie de l’orateur n’a pas pu suppl
eu du manuscrit de l’auteur128. » Comparé à ces exemplaires, le texte
rendu
public offrait de légères différences qui « regar
eurs et assez réfléchi pour supporter une si forte lecture, se serait
rendu
à ce grand homme. Mais, le nombre étant petit de
victorieuse arrêtée par la mort, une ambition que les événements ont
rendue
vaine, quelque grand exemple de la soudaineté de
plume de Jurieu et lui prêtant son imagination et ses couleurs, pour
rendre
à la fois plus claire la doctrine du théologien p
Le prince doit commencer par soi-même à commander avec fermeté, et se
rendre
maître de ses passions… Le prince doit savoir la
ême. Ce qui fait, après la lutte, l’équilibre, c’est que la raison se
rend
maîtresse. S’il est un pays où cette vérité soit
ar de vaines recherches de perfection, la morale par une doctrine qui
rend
la volonté innocente des brutalités du corps. La
haient ; les quiétistes l’obscurcissaient et l’aiguisaient jusqu’à la
rendre
inintelligible. Il était donc d’un grand intérêt
tout désir du salut, si vide de tout motif et de tout intérêt, qu’il
rendait
inutiles les deux principaux dogmes du christiani
faire une obscurité qui lui a tourné à faveur. La vérité éclaircie ne
rend
pas Fénelon coupable, mais elle absout Bossuet. I
vérité chrétienne, soit effet d’un changement de fortune qui l’avait
rendu
ou indifférent ou plus facile sur des choses de p
textuellement censurées ; souscrire à l’écrit de Bossuet, c’était se
rendre
complice de la persécution dont cette dame était
, tantôt sous d’humbles doutes, tantôt sous la promesse sincère de se
rendre
aux premières raisons évidentes. Arrivé au faîte,
suprême état de perfection enseigné par les quiétistes. Quand Fénelon
rendit
cette doctrine publique dans son fameux livre des
ne persuada personne. La méthode même de son livre eût suffi pour le
rendre
suspect. Voulant faire voir le vrai et le faux su
n’est pas si grand que leur intrigue. » Il ne faut rien exagérer, ni
rendre
la pureté de Fénelon responsable des excès stigma
uvait ; et, ne le pouvant pas, il veut raffiner sur la manière de lui
rendre
le culte si simplement exprimé dans les Ecritures
ée de personne. Mme de Main tenon, qui ne voulait point le perdre, en
rend
un beau témoignage. « S’il n’était pas trompé, éc
i persiste sous la résignation, et une admirable vertu qui purifie et
rend
aimable toute cette conduite. Le combat de ces de
de si agréables avances, à prendre sa défense, lui surent gré de les
rendre
compétents, par tant de précision et de clarté, d
sociétés humaines. Les révolutions ne sont autre chose que le combat,
rendu
sanglant par les passions qui s’y mêlent, du prin
r légèreté de plume et sans à propos155, ailleurs par calcul, et pour
rendre
plus dangereux des coups portés d’une main respec
ettre tout en dispute. Laissez sur la terre quelques chrétiens qui ne
rendent
pas impossibles les décisions inviolables sur les
nir leur curiosité ! Son imagination si puissante ne lui sert qu’à se
rendre
plus auguste l’obscurité de ces mystères. N’en po
e génie eux-mêmes y sont employés comme matériaux. Leur gloire est de
rendre
immortelles par l’expression les vérités fondamen
nt que de céder aveuglément à des décisions humaines : il ne faut s’y
rendre
, qu’autant qu’on en est éclairé ; et pourvû qu’on
: mais il faut remarquer que selon les sçavans, le mot grec que nous
rendons
simplement par celui de colere, signifie colere n
lui-même sont les victimes de son retour. Et loin qu’Homere ait voulu
rendre
ce ressentiment odieux, il y fait entrer Jupiter
leurs états pour la r’avoir, que les troyens de périr pour ne la pas
rendre
: mais cette cause, toute légére qu’elle est, n’e
t propre, quoique tout persuadé qu’il en étoit, il n’ait pas voulu le
rendre
public : c’est qu’Homere avoit craint d’ennuyer p
tte idée aggrave plus la faute d’Homere qu’elle ne l’excuse : elle le
rend
impie gratuitement, je veux dire, sans le rendre
ne l’excuse : elle le rend impie gratuitement, je veux dire, sans le
rendre
plus agréable. Mais sans m’amuser à le prouver, j
l’avarice et non à la magnanimité : infléxibles aux larmes, ils ne se
rendent
qu’à la rançon, et c’est pour s’enrichir qu’ils p
oute l’armée. Ce ne pouvoit pas être la sagesse et la prudence qui le
rendissent
si nécessaire ; puisque, selon le dessein du poëm
et le secours assidu de Minerve. C’en étoit assez sans doute, pour le
rendre
aussi important que le dessein du poëme exigeoit
une simple et purement historique, où l’écrivain ne se propose que de
rendre
témoignage à la vérité, sans aucune vûe de la ren
e propose que de rendre témoignage à la vérité, sans aucune vûe de la
rendre
agréable : l’autre ornée et poétique, où l’écriva
eux pour la réputation d’Homere ; mais malgré tout ce zêle, on n’a pû
rendre
raison que d’une seule espece de répétition ; c’e
la fuite, comme un ordre absolu de Jupiter ; pouvoient-ils ne s’y pas
rendre
, fatigués qu’ils étoient déja de neuf années enti
ntences font un double effet dans le poëme, elles l’embelissent et le
rendent
utile : après que les exemples ont frapé l’imagin
qui donne tant de peine aux commentateurs, quand ils travaillent à le
rendre
intelligible et solide. Voilà l’histoire de la ré
voir dans un seul mot, un amas de choses que notre langue ne pouvoit
rendre
. Les autorités avoient disposé leur esprit à trou
pprétier toutes choses. De la traduction Il s’agit à présent de
rendre
raison de ma propre entreprise ; j’ai mis en vers
le sens, et l’expression. Pour le traduire, il faut suivre son ordre,
rendre
son sens, et trouver, s’il se peut, des expressio
ec de l’esprit et de l’attention, le lecteur est bien plus en état de
rendre
une justice exacte à un auteur traduit de la sort
; ce n’est pas assez d’y exprimer le sens d’un ouvrage, si l’on n’en
rend
encore toute la force et tout l’agrément ; si l’o
judicieux, pour trouver des tours vifs et des expressions animées qui
rendent
la force et les graces de l’original ; elle a san
n, après cette justice que je me fais un honneur et un plaisir de lui
rendre
, que si je combats quelqu’autre de ses sentimens,
mer ? Si quelquefois elle est obligée d’employer plusieurs mots, pour
rendre
ce qu’un seul exprime en grec, quelquefois en rev
t-à-fait l’impression, et que peut-être ce contraste ne feroit que la
rendre
plus sensible. Homere mêle les mots les plus dur
la langue françoise peut le disputer à toute autre ; qu’elle suffit à
rendre
tout ce qu’il y a de raisonnable et de bien pensé
dire par ce paradoxe ? Entend-t-on que le poëte traducteur ne puisse
rendre
le fonds, la substance des pensées du poëte origi
conséquence. ce qu’Homere a pensé et dit, ce sont ses termes, quoique
rendu
plus simplement et moins poëtiquement qu’il ne l’
quivalens, on découvriroit quelquefois mieux, et que la difficulté de
rendre
les choses telles qu’elles sont, conduiroit à ima
. Les unes laissent une ambiguité fatiguante dans la construction, et
rendent
en même tems le style dur et contraint. Les autre
t de cette conduite, si téméraire au premier aspect, qu’il me reste à
rendre
raison. Des changemens considérables Je me
par exemple, qu’Achille examinât la rançon d’Hector, avant que de le
rendre
; une si basse attention le déshonoreroit plus, p
reroit plus, poëtiquement parlant, que sa cruauté même. J’ai tâché de
rendre
la narration plus rapide qu’elle ne l’est dans Ho
et ; Minerve court assez loin ramasser le trait d’Achille pour le lui
rendre
, tandis qu’Hector qui s’attend au secours de son
m’opposera de bonnes ou de mauvaises raisons : je ferai gloire de me
rendre
aux bonnes, et le public fera justice des mauvais
ui ne plaît qu’à certains esprits, manquent de l’ordre et du goût qui
rendent
les écrits populaires. Les bons gouvernements sus
e Louis XIV l’honneur d’avoir vu naître les hommes de génie qui l’ont
rendu
fameux, à la gloire personnelle du roi l’honneur
XIV, que ce que nos pères ont vu du général Bonaparte, quand il nous
rendait
, dans la même année, la victoire sur les champs d
ur brièveté ajoutaient à leur force, outre le choix et la majesté qui
rendaient
tout précieux197. On les recueillait comme les ma
ère, et qu’il laissait aux autres à en faire des railleries204. Il ne
rendait
les gens ridicules que par la comparaison qu’on f
plus et qui sût donner mieux209 . Celui de tous ces témoins qui lui
rend
la justice la plus étroite, et qui serait plutôt
facilité admirable211. Sans doute la médiocrité de son éducation lui
rendait
ce secours nécessaire ; mais c’est le trait d’un
vail qui lui était si nouveau, et capable, quand il le fallait, de se
rendre
maître de sa passion. Je devrais avoir du scrupul
XIV trahit l’âme de quelques frondeurs plus résignés que réconciliés,
rend
le même témoignage de la tendresse extraordinaire
s grands cœurs, parce qu’il s’y trouve accompagné de la raison qui le
rend
naturel en lui ôtant tout air d’imitation, et hon
olution de changer dans sa vie ce qui déplaisait à Dieu », Bossuet le
rendait
responsable de ces maux222. A la vérité, c’est pa
’une part, point d’esprit de société à cause de l’état de guerre, qui
rendait
toutes les situations précaires et isolait toutes
élivrant chaque particulier du poids des préoccupations publiques, le
rendait
tout entier à lui-même, et le livrait, dans tout
es y mit le charme qui lui est propre. Rien ne fut plus efficace pour
rendre
les esprits agréables, les mœurs polies, le langa
t que, chaste et innocent, l’issue d’événements plus forts que lui le
rende
heureux ou malheureux231. Il restait à créer des
l’excuse de ce qu’elle reproche à Louis XIV ! Boileau, — on lui en a
rendu
la justice, — n’a loué dans ce roi que ce qui est
ù l’esprit n’est que le sel d’une courageuse raison, ne firent que le
rendre
plus agréable au roi. C’est d’ailleurs le sort de
s chez notre poète le naturel même de l’homme, — par lequel il sut se
rendre
libre en se tenant à sa place, ne se point mêler
umeur comme de principe, par instinct comme par réflexion, il s’était
rendu
comme incapable de ne pas penser juste. Sans dout
onseil, pour peu qu’on sût l’y attirer par le miel de quelque hommage
rendu
à sa gloire, il s’en faisait volontiers l’applica
e devoir, qui calme par son aspect tous les mouvements séditieux, qui
rend
l’homme maître en lui-même249. » A ce roi si abso
e certaine fougue de jeunesse, dans les peintures du prédicateur, les
rendait
d’autant plus sensibles au jeune roi. On lui parl
lui rien retrancher des privilèges de la parole évangélique, et de se
rendre
lui-même si respectable par tant de belles qualit
eurs trouvèrent la récompense bien au-dessous de si éminents services
rendus
au roi et à l’Église, et quand l’archevêché de Pa
rnement. Au reste, la même répugnance pour tous les excès d’esprit le
rendit
aussi ennemi, en matière de religion, des raffiné
i fâchait si fort le vieux Corneille, il avait assez d’esprit pour le
rendre
agréable, et assez de goût pour n’y pas trop raff
ondeur, qui n’est donnée qu’aux écrivains de génie, mais de celle qui
rend
les lectures aisées ; plus de modération dans les
ueillir avant l’action. Mozart me fait revivre tous mes jours ; il me
rend
mes joies d’autrefois sans leur emportement, et m
Les vers de Virgile, les tableaux de Raphaël, les chants de Mozart,
rendent
le même témoignage ; comme Racine, le peintre et
gé sous vos lois, Doit soutenir mon nom et le vôtre à la fois, J’irai
rendre
fameux, par l’éclat de la guerre, Des peuples inc
dmirable passage : Madame, dites-moi seulement que j’espère, Je vous
rends
votre fils, et je lui sers de père ; Je l’instrui
Cinna change le plus mortel ennemi d’Auguste en un ami dévoué, et lui
rend
plus léger le poids de l’empire. Les héros de Cor
pour le vieux Corneille. Racine ne rabaissait pas la tragédie : il la
rendait
plus générale, il la rapprochait de toutes les co
de fierté ; enfin, la femme venant encore au secours de la mère, elle
rend
malgré elle quelque espoir à Pyrrhus. Cette lutte
ail de ces deux conduites est présent à tous les esprits cultivés. Il
rend
sensibles deux nouveautés du théâtre de Racine :
parées de plus loin que dans Corneille, par les passions qui vont les
rendre
inévitables ; elles sont plus prévues, aussi les
’insignifiance relative des scènes intermédiaires dans Corneille nous
rend
plus impatients d’arriver aux principales, ce qui
parant les siens, en affaiblit l’effet sur l’imagination, mais il les
rend
plus sensibles pour la raison. Si l’on sort plus
plus dans nos sociétés modernes, où les mœurs et la religion lui ont
rendu
son rang, et où l’union de la beauté morale et de
aimée. Rassurée par Titus, elle trouve dans la confiance qu’il lui a
rendue
la force de se sacrifier. Elle part malheureuse,
ré l’audace virile que leur a prêtée Racine, malgré l’énergie qui les
rend
capables de ces crimes où l’on risque sa propre v
nous épouvante. Le Néron de Racine prépare au Néron de Tacite, et le
rend
plus vraisemblable. C’est là peut-être la créatio
ciens, dont on imitait les plans ; le théâtre espagnol, plus présent,
rendu
populaire par la connaissance et l’usage presque
encontrées, sans les chercher, parmi les autres sortes de vérités qui
rendent
ces pièces immortelles. Il est évident que dans u
re grec. Le sujet, c’est un soupçon d’Athalie, aigri par un songe que
rendent
vraisemblable la situation de cette reine, son es
e loi de la vraisemblance qu’ils ont eu la gloire d’inventer. Pour la
rendre
plus sensible dans Athalie, Racine se passa d’inc
matique des scènes, la beauté du spectacle, des tableaux que l’action
rend
nécessaires, une musique qui ne sent point l’arti
tion pour Corneille, qui est hors de pair dans les endroits de force,
rendait
injustes pour Racine. Je les compare à ceux qu’un
les d’assurer la tranquillité des monarchies, par une raison qui peut
rendre
au contraire cette même culture nuisible aux répu
l’attrait qui l’accompagne, isole pour ainsi dire les hommes, et les
rend
froids sur tout autre objet. Des successeurs ou t
s les aimer on les protège quelquefois, et l’intérêt ou la vanité les
rend
aisément dupes sur les motifs des égards qu’on a
’y a plus rien à attendre d’un esprit usé. Un moyen assez efficace de
rendre
ces aristarques plus circonspects, serait de les
ent les unes pour les autres, ou plutôt la justice exacte qu’elles se
rendent
, l’air supérieur et décidé avec lequel elles cass
sur ce point nous sommes un peu en avance avec eux, et qu’ils ne nous
rendent
pas fort exactement les louanges que nous leur do
mmée arrive enfin, on se résout à prendre patience. Quelquefois on se
rend
étranger soi-même à sa patrie : ou met trois cent
supériorité sur ce qui contribue le plus au bonheur, sur ce qui nous
rend
plus indépendants des autres, et les autres plus
ertaine qu’on ne peut jamais enlever, et que les malheurs ne font que
rendre
plus sûre et plus prompte ; c’est qu’une nation e
l’intérêt de ma mauvaise mine . En vain m’objectera-t-on les honneurs
rendus
à Corneille, qui avait, dit-on, sa place au théât
tion de ses ouvrages le fit rechercher ; elle n’aurait dû servir qu’à
rendre
sa retraite plus sévère ; car la philosophie est
phe de l’antiquité le plus décrié, parce que sa véracité intrépide le
rendait
le fléau des philosophes même ; il est en effet u
us permis d’outrager un homme de lettres qui honore la nation, que de
rendre
ridicule un homme en place qui avilit a sienne ?
par leurs bienfaits. Je plains les gens de lettres à qui leur fortune
rend
nécessaire une ressource si triste et si dangereu
prise de les dévorer. Que l’orgueil et le despotisme des bienfaiteurs
rendent
les bienfaits redoutables, et quelquefois humilia
de gens médiocres à qui le titre d’académicien est nécessaire, et de
rendre
les récompenses littéraires trop dépendantes du c
e nombre des juges, des ennemis et des prôneurs est fort petit, je me
rends
assez de justice pour n’aspirer ni aux places, ni
une vanité révoltante ; c’est au public à juger si les premiers m’ont
rendu
plus de justice que les seconds. Mon zèle serait
s approchent en si grand nombre, applaudiront à l’hommage que je vous
rends
. Le respect qu’ils vous témoignent est d’autant p
orgueil avec laquelle vous accueillez les talents, et qui seule peut
rendre
la société des grands et des gens de lettres égal
ré le désir et la confiance de vous l’offrir. Je souhaiterais l’avoir
rendu
digne de la postérité, pour faire parvenir jusqu’
qu’il y a de solide ou de raffiné dans l’homme moderne ne saurait lui
rendre
une certaine fleur. Ajoutons que, tout en faisant
e goût, Fontenelle lui-même semble reconnaître son impuissance, et il
rend
les armes lorsqu’il dit : « Quoi qu’il en soit, j
lque temps après lui, par un grammairien du nom d’Artémidore, qui lui
rendit
, toute proportion gardée, le même service qu’Aris
ui lui rendit, toute proportion gardée, le même service qu’Aristarque
rendit
à Homère. Cet Artémidore mit en tête de son éditi
ut-être au temps de Théocrite, sont pour nous des plus neuves et nous
rendent
des tableaux de mœurs au naturel. Voilà un bien g
plus ou moins comme le Daphnis de l’idylle, qui, en mourant, ne veut
rendre
sa flûte qu’au dieu, et qui crie aux ronces de do
elle, aussi jeune après nous que devant. Bien des poëtes modernes ont
rendu
ce déchirant contraste : les anciens, sous d’autr
st complu à peindre : il y a du Raphaël dans ce tableau. Virgile en a
rendu
quantité de traits délicats, non pas tous cependa
e malheur ferait tache, et les Grecs s’en gardaient soigneusement. Je
rends
le sens, je presse la nuance, et j’avertis que ce
ent surtout à l’harmonie, et cette supériorité fugitive ne se saurait
rendre
: « Fontaines et plantes, doux jet de la terre, s
ère, et attachons-nous, chemin faisant, à faire sentir ce que nous ne
rendrons
pas. — « C’était le temps, dit-il, que moi et Euc
reté des lignes et la sérénité des couleurs. Certes le poëte qui a su
rendre
, comme nous l’avons vu, les concerts délicats des
nsi : « Muses de Piérie, chantez avec moi la jeune élancée ; car vous
rendez
beau tout ce que vous touchez, ô Déesses ! Gracie
t d’ivoire, ta voix est de lin ; et quant à ta manière, je ne la puis
rendre
. On trouverait de ces traits de grâce amoureuse d
ssionnées de sa Didon. Simétha, pour nous en tenir à elle, s’est donc
rendue
la nuit dans un endroit désert, aux environs de s
age. Quant à présent, poursuit-il, il n’a que des actions de grâces à
rendre
à Cypris d’abord, et puis à celle qui, en l’envoy
répondent de la bonne sorte. L’auteur de la Panhypocrisiade, voulant
rendre
le mouvement d’une foule sur le passage de Franço
nu de Théocrite : Rangez-vous ! place ! place ! — Holà ! ciel ! — Je
rends
l’âme ! Au voleur !… — Insolent, respectez une fe
hez les Grecs ; elle signifiait à la fois les actions de grâces qu’on
rend
, les bienfaits qu’on reçoit, et aussi ces autres
e maître comme dans le serviteur ; pourquoi des écrivains honnêtes ne
rendraient
-ils pas justice et hommage à ce phénomène si rare
al Consalvi dans la discussion des grands noms de mon époque pour lui
rendre
témoignage. Ce jour est arrivé ; un homme que je
ercha à punir mes nombreux péchés par ces deuils que mon caractère me
rendait
plus pénibles. « Pendant un an et plus, je fus ca
n de son esprit, l’affabilité de ses manières et son désintéressement
rendaient
incomparable, ne fut pas heureux dans sa carrière
maladies, restes d’une petite vérole mal soignée, ou qui n’avait pas
rendu
suffisamment. « Enfin la mort d’un autre de mes d
récise. « Je ne puis exprimer l’extrême joie que j’en éprouvai. Ayant
rendu
à Sa Sainteté les actions de grâces qui lui étaie
ater de ce jour, je ne laissai jamais passer une seule soirée sans me
rendre
chez les Braschi, et je devins leur plus dévoué s
ement ; dans le mois de juin 1798, on lui accorda la permission de se
rendre
à Vicina, dans les États Vénitiens, de là il gagn
tement le jour et l’heure que je jugeai les plus favorables, et je me
rendis
à la Chartreuse, à trois milles de Florence, où l
our éloigner davantage les soupçons, je demandai l’autorisation de me
rendre
à Sienne pour voir la famille Patrizi, qui arriva
pus faire en cachette, et non sans courir certains risques, fut de me
rendre
une seconde fois à la Chartreuse pour communiquer
es firent pour démontrer la fausseté de cette allégation, les Consuls
rendirent
deux décrets. « Par le premier, on me restituait
de leur parti, à cause de leur âge ou pour d’autres circonstances qui
rendaient
chimérique l’espoir de réussir à leur sujet. Il c
de l’adhésion obtenue de leur chef, qui, s’il le voulait, saurait se
rendre
maître d’Herzan aussi bien que de n’importe quel
isaient, et pour s’entretenir un peu avec lui. Le jour suivant, il se
rendit
dans sa cellule à cet effet, ainsi que c’est l’us
ation qu’il ne put cacher dans ce premier moment. Mais Chiaramonti se
rendit
bientôt maître de lui-même, puis il courut à sa c
l’expédition des courriers qui, dès qu’il aurait été élu, devaient se
rendre
auprès des nonces et à Rome. « Durant cette nuit,
ize jours, et après trois mois et quatorze jours de conclave. « On se
rendit
au scrutin à l’heure accoutumée ; Chiaramonti fut
nie. Comblé de ces faveurs dont il devinait la source, ce qui les lui
rendait
plus chères, il accourut à Ferrare au mois de mai
de ce cardinal, dans son premier voyage à Rome. II Alphonse se
rendit
à Rome pour recueillir l’héritage de son oncle ;
haste, muette, mais adorée. Les larmes mêmes y sont douces, l’amour y
rend
tout mélodieux jusqu’aux sanglots. Un tel poète f
du mécontentement de leur frère. Le Tasse obtint l’autorisation de se
rendre
à Rome, à Padoue, à Venise, pour épurer son poème
é de la part de Son Altesse à l’accompagner à sa campagne, où Elle se
rendait
avec quelques familiers. Ce matin même, Crispo, c
Tasse, revenu à son bon sens, écrivit à Alphonse pour le prier de lui
rendre
la liberté. L’écuyer d’Alphonse, Coccapani, ami e
Je suis trop cruellement tourmenté.… Je ne vois qu’une manière de me
rendre
la paix de l’âme et de tranquilliser mes pensées.
et de faire intervenir le cardinal de Médicis pour obtenir qu’on lui
rende
la liberté. On reconnaît avec douleur, dans cette
ans ce costume, que sa barbe négligée et son teint hâlé par le soleil
rendaient
plus complet et plus vraisemblable, qu’il arriva
et douces images de ce délicieux séjour. « Le Tasse étant maintenant
rendu
à une complète sécurité », dit son confident le p
en douceur d’atmosphère, pendant ces étés où des chaleurs excessives
rendent
les autres sites inhabitables. Ce bien-être à Sor
de cette bonté de caractère et de cette grâce de manières qui les ont
rendus
depuis chers à tous les proches et à tous leurs c
nte d’entourer de ses soins et de sa tendresse le frère qui lui était
rendu
, voulut affermir encore sa convalescence par les
fût pas complète, on pouvait espérer que son repentir et sa raison le
rendraient
digne de recouvrer la faveur de ses protecteurs.
s de la duchesse d’Urbin, sœur de Léonora. Cet argent lui servit à se
rendre
à Venise. L’égarement de sa raison y frappa telle
du duc de Ferrare, il partit à pied de la cour du duc d’Urbin pour se
rendre
à la cour de Turin, où son poème avait popularisé
ffmann ! toi qui prolongeas la puissante vieillesse de Goethe, et qui
rendis
souvent une force surhumaine à la verve épuisée d
Des hautes voluptés nous que la soif altère, Fils de la Muse, au vin
rendons
un culte austère, Buvons-le chastement, comme le
es du célèbre chansonnier sur la nouvelle de sa mort (août 1827), lui
rendait
ce gracieux témoignage : « Je n’oublierai jamais
ais et avait des écolières pour le piano en grand nombre : il s’était
rendu
extrêmement fort sur cet instrument. Sa sœur, dev
ut quelque chose qui échappe et qui circule ; mais elle eut aussi ses
rendez
-vous réguliers, ses coteries et foyers de réunion
uger que sur le papier, les pièces lues (qu’on ne s’en étonne pas) ne
rendent
que bien peu les mêmes pièces chantées ; c’est un
chantées ; c’est une lettre morte et muette ; il faut l’air pour leur
rendre
le souffle et le sens. A lire, par exemple, la jo
, de la vie humaine ; c’est bien l’espèce de chanson dont Picard nous
rend
la comédie. Dans l’Atelier du peintre, Désaugiers
ul, des voies nouvelles ? L’ami de Chateaubriand et de Lamennais a su
rendre
la chanson digne de la familiarité et du tous-les
qui mieux est, ses chansons pour les faire valoir. Béranger le lui a
rendu
par ces couplets sémillants qui se sentent si bie
boute-en-train ! Mets-nous en train, bien en train, tous en train, Et
rends
enfin au Vaudeville Ses grelots et son tambourin.
cause de la gaieté se perdait de plus en plus dans l’ensemble, il lui
rendait
l’avantage dès qu’il paraissait sur un point, et,
âneur, il est toujours en retard dans les dîners d’étiquette où il se
rend
; il s’attarde aux boutiques, aux passants, au po
s cher et la grâce du festin, — honorant par là son alliance, — et il
rend
le jeune époux enviable à tous les amis présents
et les richesses que Côme avait acquises l’avaient, depuis longtemps,
rendu
l’égal des plus puissants princes de l’Italie, av
lacé ses principales espérances, et la faible santé de Pierre, qui le
rendait
incapable de supporter le travail des affaires pu
nom, la bienveillance de son accueil, la cordialité de son amitié le
rendaient
aussi agréable que dans sa belle jeunesse. Sa vie
toute la compagnie, après l’accomplissement des devoirs religieux, se
rendit
, à travers les bois, sur le sommet d’une colline,
at des principes qui, poussés à la rigueur, isoleraient l’homme et le
rendraient
étranger à ses devoirs ; il soutient qu’on ne doi
omplie. Je composai aussi quelques sonnets sur ce sujet ; et pour les
rendre
plus touchants, je m’efforçai de me persuader que
et de faire naître dans mon âme tous les sentiments qui pouvaient me
rendre
capable d’émouvoir la compassion des autres. Entr
in temps j’évitais ces sortes de spectacles, ou si quelquefois je m’y
rendais
, c’était moins par goût pour ces amusements que p
descendait de ce Curtio Donato que ses hauts faits militaires avaient
rendu
célèbre dans toute l’Italie18. « Il est assez dif
ns la ville de Florence, François Bandini, que son rang et son savoir
rendaient
extrêmement propre à figurer dans cette circonsta
réunion à laquelle il présidait lui-même. Dans ces assemblées, où se
rendaient
les plus savants hommes de l’Italie, c’était la c
la familiarité d’anciens compagnons de plaisirs, pour le prier de se
rendre
à l’église et pour tâter, en l’embrassant, s’il n
matières de grande conséquence, le dix-huitième siècle y supplée, et
rend
à l’esprit humain, avec la liberté, la vérité. Si
u était autre chose que la peur. Bossuet avait vu de quoi la religion
rend
capable le cœur où elle est maîtresse de la volon
ce aux lois y a été une passion, le jour où une autre passion s’y est
rendue
plus forte, ce jour-là la décadence a commencé. L
olant les lois, détruisirent ce qui modérait l’ambition des nobles et
rendait
la patience plus facile au peuple par l’espérance
dit d’Alembert, par une illusion propre au genre apologétique, de se
rendre
utile aux diverses nations qu’il visitait. Les pa
i La Bruyère ne s’est pas fait tort en disant de ses Caractères. « Je
rends
au public ce qu’il m’a prêté », on ne fait pas to
u’il m’a prêté », on ne fait pas tort à Montesquieu en disant qu’il a
rendu
à la France du dix-huitième siècle ce qu’il en a
es plus délicates, cette propriété qui les fixe, cette clarté qui les
rend
visibles. Il semble par moments que les mêmes mai
de l’Esprit des lois était peut-être méritée, pour avoir trop songé à
rendre
les Lettres persanes sérieuses et les Considérati
ire : « Le genre humain avait perdu ses titres, Montesquieu les lui a
rendus
. » Une statue lui fut décrétée. Mais le marbre et
n avortât comme les précédentes ; il échappa à un honneur qu’on avait
rendu
à Marat. L’imagination ni la passion n’ont jamais
siècle ait fait à la France, le plus grand service que la France ait
rendu
à la société moderne. § VI. Des erreurs de l’E
et j’ai regagné mon habitation d’hiver, d’où j’irai de temps en temps
rendre
mes devoirs à Versailles, et voir mes amis à Pari
assable, et une âme douce et courageuse, on n’a plus que des grâces à
rendre
à la Providence. Que Bernis eût réellement cette
rois ans de retraite ont affermi cette façon de penser au point de la
rendre
inébranlable. Je sais m’occuper ; mais je suis as
je me souviendrai que, dans un âge avancé, on ne doit s’occuper qu’à
rendre
au Juge suprême un compte satisfaisant de l’accom
et des prédicants, et J.-J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en
rends
deux cents, et je ris… Tout est égal au bout de l
ques, dit-il, que des doutes : « J’aime votre gloire, c’est ce qui me
rend
peut-être trop difficile. » Puis il félicite Volt
dans votre génie, dans votre mémoire si bien ornée, tout ce qui peut
rendre
cet ouvrage un chef-d’œuvre. Ce n’est pas une péd
t-il, fait beaucoup de cajoleries au pape, et que Sa Sainteté les lui
rend
. Quoique je ne me fie nullement à ce moine, et qu
onds de justice, de bon cœur, d’humanité et d’envie de plaire, qui la
rendent
respectable et aimable. Je suis persuadé qu’après
lange de bonhomie et de finesse, de noblesse et de simplicité, qui le
rendait
l’homme le plus aimable que j’aie jamais connu. J
n roi rejaillit sur sa personne par l’art avec lequel il le leur fait
rendre
. Sa Sainteté même, ses ministres, et par conséque
cet affaiblissement du jour vient de quantité de montagnes vertes qui
rendent
ce séjour sauvage avec peu d’échappées de vues. I
des nappes, cascades et bouillons d’eau qui vont nuit et jour, et qui
rendent
ce séjour tout semblable aux champs Élysées. Avec
dissante, si réfléchissante, c’est un grand sens en tout. Cela ne le
rend
pourtant pas injuste pour nous Français, ni aveug
litesse qui leur manquent, et que les Français ont naturellement, les
rendent
inférieurs à nous pour faire passer les bons prin
x Espagnols et Portugais ; nous avons une docilité d’enfants qui nous
rend
disciples et admirateurs des autres nations du mo
ité de mœurs, semblables à de pauvres petits enfants trop corrigés et
rendus
timides, quoique d’un naturel excellent, nous pre
importance pour le mérite et la modestie pour insuffisance. Cela nous
rend
circonspects et craintifs ; nous nous sommes remi
iavélisme, et ne peut se décider même à lui tenir compte des services
rendus
par lui à son pays : « Les hommes, dit-il, ne lui
est délicat, sensible aux mouches et poussé d’amour-propre ; cela l’a
rendu
malheureux. Il s’est trouvé plus prudent que témé
sque retiré des vers à l’âge qui ne promet plus de fleurs et qui peut
rendre
de bons fruits. Il s’est bien tiré de son rôle d’
de subordonner les hommes les uns aux autres pour les policer et les
rendre
heureux ». Le seul maître qu’il connaisse de cett
tant engagé dans un escalier obscur qui conduisait au jardin, lieu du
rendez
-vous, il fit une chute et se blessa grièvement à
nt à plusieurs maisons religieuses. » La vue du prince qui leur était
rendu
fit éclater parmi les grands et parmi le peuple u
taient habituels, surtout dans le manger, retomba malade et ne put se
rendre
à Monzon ; les cortès ne voulurent pas reconnaîtr
e du château dans la chambre de la reine : il fallut que don Juan lui
rendît
ce service. Don Carlos, selon l’énergique express
sine. Philippe II, serré de près et mis en demeure de se décider pour
rendre
réponse à son cousin d’Autriche, différait sans d
oyal n’était qu’une feinte, il s’en montra très irrité et pensa à s’y
rendre
lui-même ; c’était moins sans doute dans la vue d
olles, emprunts par force à des marchands et banquiers auxquels il ne
rendait
jamais, à côté de cela une superstition crasse, —
préparait à s’enfuir, don Carlos, ce séditieux d’un nouveau genre, se
rendit
au monastère de Saint-Jérôme près Madrid (27 déce
fut prise. Le dimanche soir, dans la nuit du 18 au 19 janvier, il se
rendit
avec quelques-uns de ses ministres et un petit no
oriser, même en beaux vers, le soir ? Évitons, dans l’art sérieux, de
rendre
trop sensible le divorce entre la poésie et la vé
Alfieri. Mais il reste la justice de l’histoire sur le souverain qui
rendit
contre lui toute calomnie vraisemblable, et mérit
et des égarements de passion ou des erreurs de système, les services
rendus
à cette chose durable et sacrée qui s’appelle la
s ans prisonnier ou plutôt esclave en Turquie », disait-il. Il ne fut
rendu
à la liberté que le 15 septembre 1801. En débarqu
vous à un autre titre des relations que votre zèle et vos lumières me
rendent
précieuses, et je ne doute point que lorsque je v
point que lorsque je vais mettre sous les yeux des Consuls le compte
rendu
de votre gestion jusqu’au 1er vendémiaire prochai
le point de départ des nouveaux services que Jean-Bon était appelé à
rendre
et des approbations qu’il allait continuer de mér
ent à l’intérieur, M. Cretet, M. de Montalivet, auraient certainement
rendu
de lui le même témoignage. Pendant tout ce temps,
e perfectionner l’administration municipale, c’est de travailler à la
rendre
populaire. Ceci, Monseigneur, rattache la questio
ut entier consacré au bonheur du département… » Jean-Bon Saint-André
rendit
le dernier soupir le 10 décembre 1813. Ce fut le
ncière, dans son intime et dernière forme. Cette justice que nous lui
rendons
, qu’on ne la refuse pas, en revanche, à de plus i
ncore il serait puéril à l’homme public qui est en charge et occupé à
rendre
des services utiles, d’y renoncer et de se désist
e possible, et, sauf l’habit, tout en noir, bas noirs, cravate noire,
rendre
raillerie pour raillerie à la troupe dorée qui so
la nature. Docilement, patiemment, il s’applique à la copier pour la
rendre
en son propre et singulier caractère. Il travaill
es et de misères sans grandeur. Le romantisme incurable de Flaubert a
rendu
son analyse plus pénétrante et plus sûre ; il n’a
itraires. M. Zola ne nous a-t-il pas confié lui-même, dans une lettre
rendue
publique, que son roman du Rêve était une « expér
aqués et de déclassés, gens de lettres, artistes, acrobates ; ils ont
rendu
avec une singulière originalité les formes d’âmes
ntent d’admirables parties. M. Daudet, finement et nerveusement, a su
rendre
certains aspects du Paris d’il y a trente ans, as
pects des âmes ; il a dessiné de curieuses et vivantes figures : il a
rendu
aussi, en scènes touchantes ou grandioses, l’idée
eille morale chrétienne, avocat de la femme à qui la société, l’homme
rendent
la vertu difficile et lourde, amateur de combinai
aines parties aristocratiques de notre société n’ont été vues et bien
rendues
que par lui. Sous l’élégance parfois maniérée de
Deux romanciers qui ont circonscrit leur observation, sont arrivés à
rendre
supérieurement certains milieux particuliers, ave
monde, à travers toutes les formes de la nature et de la vie ; elle a
rendu
plus aiguës ses perceptions et ses mélancolies. S
due miroite sous le soleil éternel », des coins de Bretagne pluvieuse
rendus
avec une singulière délicatesse ; dans Pêcheurs d
ps dans une telle inquiétude et veut aller trouver Ricciardo pour lui
rendre
ce qui lui appartient. Auparavant, il parlera à T
-même, soit en disant à deux amis de l’accompagner, quand il irait au
rendez
-vous habituel. Fabio est persuadé qu’après l’accu
à sa fille pour savoir d’elle la vérité, et que dans une heure il lui
rendra
réponse. Ricciardo fait des réflexions sur les fa
arce qu’étant élevée comme un garçon et sachant le commerce, elle lui
rendra
de grands services. Il voit venir son fils ; il s
ebaldo lui dit qu’il est très satisfait, et qu’il les prie tous de se
rendre
chez lui. Fabio demande si on lui donnera Virgini
rète intelligence qui existe entre eux, et lui donne à l’ordinaire un
rendez
-vous dans sa chambre pour la soirée prochaine. Fa
llards se cachent dans une chambre voisine de celle où est assigné le
rendez
-vous. Lelio, en habit de femme, reçoit Fabio sans
ous êtes une masque, disait le mari ; je n’ai point de comptes à vous
rendre
. Il faut que je vous tue. « — Eh ! mon cher époux
voudrait qu’on lui lût cette lettre. Molière consent volontiers à lui
rendre
ce service. Mais au lieu de lire ce qu’écrit l’am
arcie s’écrie : Ciel, dans l’excès des biens que cet aveu m’octroie,
Rends
capable mon cœur de supporter sa joie… ! Combien
ouvelle se donne toujours le vendredi, pour préparer l’assemblée à se
rendre
plus grande pour le dimanche suivant par les élog
manque, et l’image qui les fait briller y remplace l’émotion qui les
rendrait
persuasives. Le choix des mots dans J.-B. Roussea
. Rousseau, est le vide de ce travail, le froid de ces lieux communs,
rendus
plus surannés par la parure dont il essaye de les
épris de Montesquieu. Notre siècle a vu des beautés lyriques qui nous
rendent
sévères pour la muse artificielle de J.-B. Rousse
r modérément de leurs avantages. On dirait des juges qui, après avoir
rendu
un juste arrêt, prendraient plaisir à accabler le
e un hanneton, et Roucher un oiseau de nuit. » Le jugement, pour être
rendu
de mauvaise humeur, n’en est pas moins juste ; en
lui étaient comme une littérature maternelle ; de sévères études l’y
rendirent
savant. Sous-lieutenant en garnison à Strasbourg,
et les ombres vénérées des maîtres immortels. Ses deux éducations le
rendaient
invulnérable. Et pourtant, tel est le péril que f
ttre les monts et les mers entre lui et le tour d’esprit passager qui
rendait
Bertin, Parny et Lebrun populaires. Après ces deu
politique, la Bible, l’Amérique ; ambitieux de tout sentir et de tout
rendre
, de faire de la poésie l’organe inspiré de toutes
a versification n’en fait pas de la poésie. L’impuissance d’idéaliser
rend
plus choquante la grossièreté du fond. Ces élégie
ir l’étiquette. S’il eût vécu en ce temps-là, Boileau l’eût peut-être
rendu
plus difficile sur la correction ; mais en retour
cependant, il y a un moyen de les socialiser en quelque sorte, de les
rendre
en grande partie identiques d’individu à individu
houerait au contraire dans l’art : « il faut croire en la vie pour la
rendre
dans toute sa force ; il faut sentir ce qu’on sen
superficie des choses que d’y voir seulement des effets à saisir et à
rendre
, de confondre la nature avec un musée, de lui pré
lles le plus profondément « non pas ce que l’art humain peut le mieux
rendre
, mais ce qu’il peut au contraire le plus difficil
r l’intelligence ce que la charité est pour le cœur ; elle est ce qui
rend
infatigable, ce qui toujours relève et rafraîchit
ntensité de cette représentation ; c’est là, en somme, un moyen de la
rendre
vraisemblable. L’écueil est de confondre le moyen
tif », l’énorme remplaçant le correct et la beauté ordonnée. C’est là
rendre
l’art malsain « par un dérangement de l’équilibre
lienne ou espagnole, de quelque coin de pays exotique. » Il s’agit de
rendre
de la fraîcheur à des sensations fanées, « de tro
aussi les effets du pittoresque et de l’exotique, « l’extraordinaire
rendu
sympathique, le lointain rapproché de nous (Berna
nsi presque synonyme de sympathie universelle, consiste à saisir et à
rendre
l’esprit des choses, « c’est-à-dire ce qui relie
itable et n’acquerra toute sa valeur sociale que s’il a pour objet de
rendre
frappants, en les condensant, les idées ou sentim
▲