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1 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
es les plus générales qu’il faut attendre sous ce titre, dont on doit remarquer aussi le caractère très nominaliste. L’époque de
concrets d’où ils sont tirés. Peut-être, en effet, n’a-t-on pas assez remarqué que l’abstraction a ses degrés comme le nombre a
aux idées importantes d’espace, infini, temps et mouvement. Espace. Remarquons d’abord que les termes concrets sont des termes c
), elles composent une des plus complexes de nos idées. Il importe de remarquer que, quoique le plus souvent ce soit l’œil qui no
otation voy. Logique, liv. I, chap. ii. 43. M. John Stuart Mill fait remarquer que cette explication se retrouve dans d’autres t
2 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
tre nos mœurs et nos opinions. Les mœurs, ainsi que nous l’avons déjà remarqué , sont restées dans la sphère des idées anciennes 
urs. N’oublions pas que maintenant, comme j’ai déjà eu occasion de le remarquer , le principe intellectuel a pris l’ascendant sur
usceptibles pour le régime âpre et sévère de la liberté de la presse. Remarquez bien que, dans cette question surtout, l’existenc
, il faudrait l’inventer pour la France. L’égalité, ainsi que je l’ai remarqué plus haut, est aussi dans nos opinions actuelles 
. Mais ce n’est point l’objet de notre examen : qu’il nous suffise de remarquer , que chez nous les familles pouvant s’élever dans
ment cédé à cette dégradation, fruit de l’oisiveté. Je l’ai déjà fait remarquer  : notre grand malheur a été d’avoir ajouté une ré
marchait dans la direction progressive dont nous venons de parler. Or remarquez que dans cette masse d’une nation il y a un très
n nom portait par lui-même une signification traditionnelle. Il est à remarquer encore que les femmes, conservatrices des mœurs,
e pas croire, avant tout, que la société ne peut périr. M. Ancillon a remarqué fort bien que l’histoire est le tableau de la lut
3 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
la Providence divine ne s’exerce pas, sans doute pour nous torturer. Remarquez , de plus, que l’ordre des corps célestes est immu
et qu’elle ne perd jamais de vue. Par exemple, ce que je vous ai fait remarquer en souriant : L’animal se sent agité De mouvemen
e qu’il a traité à plusieurs reprises…. Seulement, je veux vous faire remarquer qu’il y a des fables qui sont tout entières des n
licieuse matinée de printemps avec cette même sérénité que nous avons remarquée au début de la fable de le Chêne et le Roseau, ma
e. Voilà, pour moi, le type même et l’idéal de la fable naturiste. Et remarquez que La Fontaine ne commet pas cette faute, qui se
e pas sortir encore tout à fait du dix-septième siècle, il y a ceci à remarquer que La Fontaine, si particulier, si original, si
nouveau, ce La Fontaine qui s’emparait d’un genre, je vous l’ai fait remarquer , pour l’altérer, pour le déformer, pour l’agrandi
rement saillantes alléguées par Boileau. Il a dit en substance : « Ne remarquez -vous pas que M. Bouillon traduit et traduit bien,
s, c’est l’invraisemblance des fables de La Fontaine. Je vous ai fait remarquer en passant cette invraisemblance des fables de La
neille est absolument romantique, et les romantiques l’ont évidemment remarqué . Les romantiques ont aussi épargné La Fontaine pa
, avec sa compréhensivité, a été infiniment aisé, souple et original. Remarquez qu’il a exploité absolument tous les genres poéti
a eu, de biais, indirectement, une excellente influence morale. Car, remarquez -le, l’amour des animaux est quasi le seul amour d
é est un commerce où l’on se propose toujours quelque chose à gagner. Remarquez ceci : c’est un commerce (c’est-à-dire un concert
Mais il est probable que la définition est fausse ; car je vous ferai remarquer que si la définition du romantisme c’est la litté
4 (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »
et précisé même avec une singulière netteté ces deux caractères. Vous remarquerez qu’il confond précisément ces deux choses, à savo
en ce moment-ci ? Je vous assure que c’est précisément le contraire ! Remarquez que La Fontaine n’a jamais pratiqué que le travai
la vie de famille, a été un besoin de liberté et d’indépendance. Mais remarquez — ce qui lui fait honneur — remarquez que dans se
liberté et d’indépendance. Mais remarquez — ce qui lui fait honneur — remarquez que dans ses relations avec les grands seigneurs
aînement bien naturel, dépeindre son caractère. Comme vous avez pu le remarquer  la plupart d’entre vous l’ont probablement remar
vous avez pu le remarquer  la plupart d’entre vous l’ont probablement remarqué  c’est lorsqu’on se confesse que l’on s’attarde à
eu trop simple dans ses manières, son attitude et tout son extérieur, remarquez pourtant — et ceci est aussi certain que ce que j
ue l’amoralité, sinon l’immoralité de La Fontaine, est incontestable. Remarquez qu’il arrive quelquefois que l’immoraliste est pl
est un peu trop dur  mais enfin elle n’a pas un registre très étendu. Remarquez , tout d’abord, les lacunes de sa sensibilité ; je
sensibilité ; je parlerai ensuite des points réels de sa sensibilité. Remarquez les lacunes de sa sensibilité. Il n’a pas aimé la
animal sacrifié, maltraité, opprimé, et il a exercé sur lui sa pitié. Remarquez que, lorsque d’après un texte qu’il a sous les ye
re. Voilà le ton qu’a La Fontaine en parlant de l’âne. Je vous ferai remarquer que toute cette fable les Animaux malades de la p
5 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
ale de cette illusion. — Il est naturel que les signes cessent d’être remarqués et finissent par être considérés comme nuls. — Th
e général du dividende et du reste. Dès la première division, on peut remarquer que le reste étant 2, comme le dividende, doit, e
hoses générales, comme l’image nous rend présents les individus. Nous remarquons avec Descartes que l’on conçoit très bien un myri
a portion intéressante et utile ; nous négligeons l’autre, nous ne la remarquons plus ; nous n’en avons plus conscience ; quoique
ères, au lieu de se porter tout entière sur le sens qu’ils ont ; nous remarquons dans ces signes, non plus seulement leur emploi,
sont plus singulières ; n’étant plus singulières, elles ne sont plus remarquées  ; dès lors, dans le manuscrit comme dans l’imprim
qualités. — Ainsi lorsque, négligeant les sensations présentes, nous remarquons le peuple intérieur qui roule incessamment en nou
6 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
sance jusqu’à leur mort. L’homme ordinaire, apercevant un objet beau, remarquera en lui-même une sensation de plaisir, et rien de
nc, en se perfectionnant, distinguer plusieurs objets là où elle n’en remarquait qu’un seul, changer les notions vagues en notions
tive et des capacités motrices, sécrétives, innervatrices, au lieu de remarquer que l’organe est une poche en forme de cornemuse,
ue l’âme soit distincte des idées, sensations et résolutions que nous remarquons en nous. Notre avis est que les idées, sensations
serait pas méprisée. Allez plus loin : percez une seconde enveloppe ; remarquez que ce que nous appelons une hallucination, une v
d’apercevoir, aperçoit. Au second instant, ayant ouvert l’estomac, il remarquait que la digestion est une dissolution des aliments
es aliments ; au second instant, décomposant la perception, vous avez remarqué que la perception est une hallucination vraie. Au
te explication. Au lieu de recourir à un penchant, cherchons un fait. Remarquons avec Spinoza81 qu’imaginer un bien c’est le désir
7 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
t réunir un jour le monde ancien et le monde nouveau. M. de Maistre a remarqué avec beaucoup de raison que les législateurs anci
, mais pour constater la croyance à des dogmes attaqués. Il a de plus remarqué que la constitution anglaise elle-même n’a rien i
s’étant successivement matérialisée, comme nous l’avons précédemment remarqué , la pensée a dû lutter continuellement pour rentr
humain est encore dans le travail douloureux de la crise. Nous avons remarqué que les langues différentes ont été affectées de
outefois ce qu’il faisait. Comme nous avons souvent en occasion de le remarquer , tout marche du même pas dans les sociétés humain
8 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
: additionnez tous les cas où par les sens et la conscience vous avez remarqué que le tout est plus grand que la partie, qu’une
et autres vérités semblables. Votre vie a commencé ; donc vous n’avez remarqué qu’un nombre limité de cas ; donc le total de vot
plique à la totalité des cas, non-seulement à tous ceux que vous avez remarqués , mais à tous ceux qui vous ont précédé, à tous ce
l’idée de quatre, le décomposer par abstraction en 3 + 1 et en 2 x 2, remarquer par abstraction l’égalité nécessaire de ces deux
nt, lequel existe nécessairement. La conséquence est très-bonne. Mais remarquez que pour la tirer vous avez confondu sous le mot 
ticale des 1 et la série horizontale des 3 sont visiblement infinies. Remarquez la façon dont vous découvrez cette infinitude. Dè
elle engendre elle-même une nouvelle étendue, et ainsi de suite. Vous remarquez que si à un endroit quelconque cet accroissement
9 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
ssaire pour la société, et l’homme n’a jamais été hors de la société. Remarquons bien que la faculté de parler n’aurait point suff
la parole une émanation directe de Dieu. Nous pourrions, à ce sujet, remarquer les rapports qui existent entre la philosophie he
ls passent d’une langue dans une autre ; ils auraient pu, après avoir remarqué que le son de la voix est un trait physiognomoniq
homme, peut-être le plus important de tous ; ils auraient pu, dis-je, remarquer combien est caractéristique aussi l’accent qui si
gnale les peuples divers et qui anime leurs langues ; ils auraient pu remarquer qu’il y a des familles et des nations distinguées
se reposer dans la croyance d’un premier acte de la volonté divine ? Remarquons ici en passant, à l’occasion des accents qui donn
nt un trait caractéristique de la physionomie des différents peuples, remarquons , dis-je, que la langue française, dépouillée d’ac
t le plus naturel de cet admirable mécanisme. M. Schlegel a fort bien remarqué que la question de l’origine du langage devait êt
te ces mots comme renfermant le sentiment de la vérité. Il est bon de remarquer que l’École normale dont nous parlons avait été i
moins, dès le moment de sa naissance, un grand mouvement aux esprits. Remarquons en même temps qu’à cette époque sinistre, où, pou
employée par nos vieux traducteurs de la Bible en parlant du déluge, remarquons , dis-je, qu’à cette époque où le génie antisocial
10 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159
e réunir à la religion catholique. Ceci mérite toute notre attention. Remarquons d’abord que dans tous les gouvernements anciens l
olitiques ont toujours été fondées sur les institutions religieuses ; remarquons ensuite que dans les gouvernements modernes les i
litiques se sont toujours appuyées sur les institutions religieuses ; remarquons enfin que toutes les questions qui tiennent à l’e
défends, à un nom de parti : cependant il n’est pas hors de propos de remarquer que cet illustre antagoniste de la révolution fra
hez les peuples qui leur furent soumis ; car, comme nous l’avons déjà remarqué , l’erreur même sert quelquefois à conserver la vé
11 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
ns leurs réfléxions. Les maniéres de parler dans lesquelles ils n’ont remarqué d’autre propriété que celle de faire conoitre ce
dant voiles se dit quelquefois pour vaisseaux, come nous l’avons déja remarqué . Les tropes sont des figures, puisque ce sont des
tres ce qu’ils sentoient eux mêmes vivement. Les rhéteurs ont ensuite remarqué que telle expression étoit plus noble, telle autr
plaisent. les tropes qui ne produisent pas les éfets que je viens de remarquer , sont défectueux. Ils doivent surtout être clairs
ent de la grace au discours, parce-que, come ces deux grands homes le remarquent , elles donent du corps, pour ainsi dire, aux chos
ent arbitraire. Les diférens sens figurés du mot voix, que nous avons remarqués , ne sont pas tous en usage en latin, on ne dit po
même de (…), et d’un grand nombre d’autres façons de parler que j’ai remarquées ailleurs, et que la pratique de la version interl
les dictionaires latins-françois. Nos dictionaires n’ont point assés remarqué ces diférences ; je veux dire, les divers sens qu
les citoyens, c’est-à-dire, qu’ils condânoient au fouet les citoyens. Remarquez qu’(…) se prend alors dans le sens de colère. (…)
ertu : et ensuite par imitation et par abus, il a aimé, il a lu, etc. Remarquez en passant que le verbe a est alors au présent, e
(…), dans la bone latinité on prend un autre tour, come nous l’avons remarqué ailleurs. Notre il dans ces façons de parler répo
. Voici les diférentes sortes de synecdoques que les grammairiens ont remarquées . Synecdoque du genre : come quand on dit les mo
rt, elle est plus intérieure et plus dépendante : c’est ce qu’on peut remarquer dans les exemples de l’une et de l’autre de ces f
plement, si elle veut nous intéresser : mais revenons à l’hypotypose. Remarquez que tous les verbes de cette narration sont au pr
, elle est si ordinaire, que j’ai cru qu’il n’étoit pas inutile de la remarquer ici. La metaphore La métaphore est une figu
rop recherchée, la métaphore ne seroit pas régulière. Nous avons dèja remarqué que les langues n’ont pas autant de mots que nous
grecs surprirent Troie ensevelie dans le vin et dans le someil. (…). Remarquez , que dans cet exemple (…) a un sens tout nouveau
’arêtent à l’écorce, qu’ils s’atachent, qu’ils s’amusent à l’écorce : remarquez que tous ces verbes s’arêtent, s’atachent, s’amus
du sujet, et se présenter naturèlement à l’esprit, come nous l’avons remarqué ailleurs : quand c’est l’esprit qui va les cherch
us hauts partis Rodrigue doit prétendre. C’est une ironie. On en peut remarquer plusieurs exemples dans Balzac et dans Voiture. J
e image trop dure, on l’adoucit par une périphrase, come nous l’avons remarqué dans l’euphémisme. On se sert aussi de périphras
déesses infernales, qui selon la fable, filent la trame de nos jours. Remarquez que quelquefois après qu’on a expliqué par une pé
(…) Boileau a dit par imitation : les ombres cependant etc. On poura remarquer un plus grand nombre d’exemples pareils dans les
de construction ne doit jamais renverser le sens, come je viens de le remarquer  ; c’est la phrase même, et non la suite du discou
d dans le sens propre : mais j’ai cru qu’il n’étoit pas inutile de la remarquer ici. Mot doublement figuré Il est à observe
que, signe, se dit en général de tout ce qui sert à faire conoitre ou remarquer quelque chose : mais lorsque nota, (note) se pren
épargner la peine d’une exactitude trop recherchée, et qu’il sufit de remarquer que l’expression est figurée, et la ranger sous l
pour l’autre, ont une liaison plus dépendante, come nous l’avons dèja remarqué , l’un est compris sous le nom de l’autre, ils for
actère propre qui le distingue d’un autre, come il a été facile de le remarquer par les observations qui ont été faites sur chaqu
ais, après tout, le nom ne fait rien à la chose ; le principal est de remarquer que l’expression est figurée, et en quoi elle est
oint. Si l’on veut former le gout des jeunes gens, on doit leur faire remarquer les défauts, aussi bien que les beautés des auteu
e les fautes qui regardent les mots, ne sont pas celles que l’on doit remarquer avec le plus de soin : il est bien plus utile d’o
-entendue ; etc. (…) se prend aussi adverbialement, come nous l’avons remarqué plus haut. Quand on sait une fois la raison des t
adjectifs se prènent aussi fort souvent adverbialement, come je l’ai remarqué en parlant des adverbes ; par exemple : parler ha
dit, fait une action, ou qu’il a un sentiment, une sensation. Il faut remarquer qu’il y a des actions et des sentimens qui passen
le : l’amour n’est qu’un plaisir, et l’honeur un devoir. L’academie a remarqué que Corneille devoit dire : l’amour n’est qu’un p
sens tropologique, c’est-à-dire, sens figuré. Mais come je l’ai dèja remarqué , il faut suivre dans le sens allégorique et dans
en certains points : delà les idées abstraites de genre et d’espèce. Remarquez qu’un individu est un être réel que vous ne sauri
té des termes, leur énergie, et la finesse de la langue, come je l’ai remarqué ailleurs. lucus veut dire etc. Je pourois raporte
12 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349
classique aussi, mais classique dans l’ordre de choses qui va naître. Remarquons toutefois que cette littérature nouvelle doit avo
au génie de notre langue, qui, elle-même, ainsi que nous l’avons fait remarquer , est singulièrement appropriée à l’âge actuel de
Vénus doit rester dans les vers d’Homère, pour les embellir à jamais. Remarquons encore que toutes les fois que des agents surnatu
sont destinées à marcher les premières. Mais, ainsi que nous l’avons remarqué , il faut de l’accord et de l’harmonie dans tout l
s, établit une grande différence pour la sphère d’inspiration ; et je remarquerai , à ce sujet, que les traditions classiques nous a
passer à une autre partie de la discussion, je ne puis m’abstenir de remarquer combien les travaux actuels de M. Raynouard mérit
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
eurent des conséquences que nous verrons plus loin. Ici il suffit de remarquer que le trouble et le désordre étaient dans la mai
à applaudir aux Précieuses ridicules de Molière. Voiture s’était fait remarquer , dès l’âge de quinze ans, par une longue épitre a
Julie de Rambouillet, et avait assez d’esprit pour être sa compagne. Remarquons que ces nouvelles recrues en hommes de lettres et
annoncent pas davantage les ridicules qu’on lui attribue. Ici je dois remarquer que l’accueil fait aux hommes de lettres par la m
14 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
ation n’a pas été plus loin que le ridicule des précieuses, de ne pas remarquer qu’elles eurent leur côté estimable, et ne servir
t pas médiocrement au progrès de la socialité. On n’a pas le droit de remarquer leur mauvais goût, sans remarquer aussi qu’elles
a socialité. On n’a pas le droit de remarquer leur mauvais goût, sans remarquer aussi qu’elles étaient une école de bonnes mœurs
inie, leur régné devait commencer, leurs sociétés fleurir et se faire remarquer , prendre un nom et s’attirer tout à la fois deux
15 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »
u’il n’ait voulu se critiquer légèrement lui-même. Je ne l’aurais pas remarqué si cette incertitude dans l’expression ne se ratt
santes, — celle d’un célèbre directeur de l’École normale. — Je ferai remarquer que, quand on a été jeune en 1814 et qu’on parle
t là, mais le Comité européen tient ses séances à Paris… » Vous aurez remarqué ces mots : Benjamin Constant lui-même … Ce grand
l va dans le monde ; il y a des succès et y est aimé. Il paraît bien ( remarquez que je parle d’autant plus hardiment de lui que j
ur qu’il viendra ; il ne néglige pas cette occasion de popularité. Je remarquai dimanche qu’il devait se dire en lui-même, quand
M. Coulmann parle aussi très bien d’Alexandre de Humboldt, et il fait remarquer avec raison « qu’on n’a jamais vu un Allemand ni
qu’il ne blâme pas absolument un coup d’État qui était encore récent. Remarquez que ce n’est pas l’impartialité ni la modération
16 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
pport au bon et au mauvais état des organes. Mais il est important de remarquer , que notre auteur a vu plus clair que l’École éco
ite de sentiments (train of feelings). Peut-on y découvrir un ordre ? Remarquons d’abord que l’association se produit, soit entre
ation, avec quelque chose de plus. Quel est cet élément additionnel ? Remarquons d’abord qu’il y a deux cas dans la mémoire : le c
et même nom. La grande particularité de cette théorie, comme le fait remarquer M. Grote en le regrettant, c’est qu’elle n’emploi
s, etc., t. I, ch. ii, p. 52. 24. M. John Stuart Mill, note 24, fait remarquer que l’idée étant la copie de la sensation, on peu
ée. 25. Tome 1, ch. iii. 26. Dans les tribunaux, dit l’auteur, on a remarqué que les témoins oculaires et auriculaires suivent
17 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
mêle au dialogue) ne leur ait été inspirée par la même considération. Remarquez que, dans la comédie, qui n’a pas ou qui n’est pa
ysionomie que leurs paroles permettent d’imaginer. Brunetière faisait remarquer que le début de Phèdre est très précisément un ta
, et c’est à quoi Pailleron a admirablement réussi. Léon Tolstoï fait remarquer , et c’est pour lui un critérium, que Shakespeare
ère et de ces différences d’âge, le style même vous avertit. Il est à remarquer même que l’auteur dramatique varie naturellement
ent en ce sens qu’elle parle un tout autre langage, comme le lui fait remarquer Tartuffe (« Madame, vous parliez tantôt d’un autr
uteur. Thouvenin dans Denise est bien évidemment Dumas fils lui-même. Remarquez bien ce procédé de Molière : Monsieur mon cher b
18 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IV. Des changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre littérature nationale » pp. 86-105
nter un autre langage pour être entendue. Cependant, il est bon de le remarquer , ce que je dis est moins une opinion que l’expres
nous aurons, au reste, occasion de revenir, qu’il nous soit permis de remarquer d’abord que la littérature romantique a pris nais
vail de l’évolution ; c’est la langue allemande que je veux désigner. Remarquons , de plus, que les envahissements de cette littéra
loir déprécier les services qu’a rendus l’école d’Alexandrie, on peut remarquer qu’elle a produit seulement une imitation servile
nous sommes de la forte nourriture des livres saints, pourrions-nous remarquer dans ce dernier Père de l’Église, sa merveilleuse
19 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »
nce, dispensatrice immédiate des biens et des maux. N’oublions pas de remarquer un vers charmant : V. 41. Tout père frappe à côt
e, ont été fréquentes à mon égard. Cela n’est pas bien exprimé ; mais remarquons qu’il feint d’avoir déjà reçu du rat plusieurs se
peinture du torrent, celle de la rivière, huit ou dix vers plus bas. Remarquons aussi ce trait de poésie du voyageur qui va trave
e exerce le plus sa satire. V. 5…. A ma voix comme à celle du sage… Remarquons comme La Fontaine évite toujours de se donner pou
20 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre XI. De la géographie poétique » pp. 239-241
où nous la plaçons. Puisque des Latins nous sommes revenus aux Grecs, remarquons que cette nation vaine en se répandant dans le mo
rgers-poètes pour celui de l’Arcadien Évandre. 3º Lorsque les nations remarquent des choses étrangères, qu’elles ne peuvent bien e
ou carthaginois. Ils n’avaient point l’idée du faste ; lorsqu’ils le remarquèrent dans les Capouans, ils dirent supercilium campani
r achever ce que nous avions à dire de la sagesse poétique.Nous avons remarqué plus haut que les cités héroïques furent fondées
21 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
son état le plus sain et le plus vigoureux. En second lieu, il est à remarquer que le mot de génie exprime des faits d’une natur
ue tous ces faits soient parfaitement exacts, je me contente de faire remarquer que, dans tous ces cas, c’est la moindre partie d
es ; on n’y fait aucune attention parce qu’ils sont médiocres. On les remarquerait , et eux-mêmes s’appliqueraient à les faire remarq
ocres. On les remarquerait, et eux-mêmes s’appliqueraient à les faire remarquer s’ils étaient supérieurs aux autres hommes. Quant
n cette différence profonde et caractéristique, que vous pouvez faire remarquer à l’un sa distraction, et qu’il en sourit le prem
omme de génie, aussitôt il y voit une prédisposition héréditaire ; et remarquez à quel point il élargit le cercle des phénomènes
22 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Jeaurat » p. 198
posa, il y a deux ans, deux petits tableaux en ce genre qui se firent remarquer . Je me souviens que dans l’un il y avait deux fil
appelé Les Citrons de Javotte, soit peu de chose, car je ne l’ai pas remarqué , et je n’en ai entendu parler à qui que ce soit.
23 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42
r un fat comme M. Maclou de Beaubuisson (du Comédien d’Étampes). J’ai remarqué que dans la société, c’est presque toujours d’un
ison, n’aurait pas eu peut-être la nuance de vengeance que je croyais remarquer dans le mien. Comme le ridicule est une grande pu
il n’y a pas rire, parce qu’il n’y a pas l’extrême clarté qu’il faut. Remarquez que très souvent le narrateur répète deux fois le
ui, en ce genre, n’avait que de l’esprit. Les critiques étrangers ont remarqué qu’il y a toujours un fond de méchanceté dans les
24 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre neuvième. »
eur. (livre 5, fable 4.) Mais celle-ci est fort inférieure à l’autre. Remarquons pourtant ce vers charmant : Gâtait jusqu’aux bou
xième. C’est un fort mauvais présent que Pilpai a fait à La Fontaine. Remarquons seulement ce vers : on tient toujours du lieu don
intéressante. Sur le sable, l’huitre est fraîche, ce qui était bon à remarquer  ; aussi le dit-il formellement, que le flot y ven
 : Qu’est-ce que cela prouve ? Quelle morale y a-t-il à tirer de-là ? Remarquons cependant trois jolis vers : V. 13. Mais quoi !
25 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193
ui était toujours une manière de remplacer la parole traditionnelle. Remarquons , en passant, que les castes sont conservatrices d
rappelle ce temps de notre histoire que pour avoir occasion de faire remarquer que nous étions loin d’être placés sous un gouver
issement du nouvel ordre de choses dans lequel nous entrons. Il est à remarquer néanmoins que l’institution du jury a besoin d’êt
le point noir qui doit enfanter la tempête. Nous ne pouvons assez le remarquer , le symptôme effrayant des temps où nous vivons c
26 (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12
dans la pensée générale de tous les partis, et surtout pour en faire remarquer le progrès. J’ai préféré m’en rapporter à mes lec
raîne les hommes et les choses. Néanmoins, il n’est pas inutile de le remarquer , toutes les grandes convictions sur lesquelles re
de des langues de l’Orient dans l’enseignement public ; je me borne à remarquer que je voulais restreindre, et non supprimer l’ét
27 (1915) La philosophie française « II »
origines. Si maintenant on passe de la forme au fond, voici ce qu’on remarquera d’abord. La philosophie française a toujours été
ychologie scientifique qu’un Moreau de Tours, un Charcot ou un Ribot. Remarquons que la méthode de ces psychologues, — celle qui a
philosophie deviendra un simple jeu, un tournoi entre dialecticiens. Remarquons qu’une idée est un élément de notre intelligence,
28 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
on : le style, c’est l’homme. Je ne saurais, toutefois, m’abstenir de remarquer qu’on ne saisit directement, par cette méthode, q
r d’elle et se séparent des hommes d’âme diverse… En d’autres termes ( remarquons la fin de ce paragraphe), la série des œuvres pop
rmule de M. G. Tarde une généralisation plus haute encore ; on pourra remarquer que tous ces principes de ressemblance, de l’héré
e l’autre. 3. Une psychologie des peuples, est-il besoin de le faire remarquer , exigerait, outre la connaissance des événements
29 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »
e on sait, fut celle de nos victoires ; ce qu’il n’est pas inutile de remarquer , c’est que l’auteur se cacha pour louer son princ
sophie et d’humanité répandu dans tout le cours de l’ouvrage. On peut remarquer une différence singulière entre ce panégyrique et
t on ne connaissait point ; car il est des hommes qui, simples et peu remarqués dans l’usage ordinaire de la vie, déploient dans
l du souverain ; si l’orateur, s’interrompant tout à coup, la faisait remarquera la jeune noblesse qui l’écoute, croit-on qu’un jo
30 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
amour, car la mort abolit les nécessaires mensonges de la vie. Et on remarquera que non seulement le méchant « philtre d’amour »
aute que celle, littérale, de la simple fable. Mais j’ai tenu à faire remarquer quel soin le maître a pris d’établir le lieu dram
; mais on fera bien de ne point la lire. — Dans le troisième acte, on remarquera surtout ce trait caractéristique, que, Tristan se
e appliquée à la scène82. Mais pour prévenir tout malentendu, il fait remarquer que les trois premiers de ces opéras datent d’une
nfluencer par ces prétendues opinions de Wagner. On fera même bien de remarquer à cette occasion, combien pernicieuse est l’habit
s la Walküre le rôle de la musique est bien plus considérable et nous remarquons surtout une grande variation entre les différente
e nombreuses finesses que je ne puis même pas effleurer ici. Au moins remarquera-t -on la différence, dans le début de cette scène, e
sance supérieure de l’art créé par Wagner. Car, qu’on veuille bien le remarquer , il ne s’agit que d’une atténuation du sens logiq
simplement le chant à deux qui procure l’atténuation maximum. Car on remarquera que dans le premier et le troisième duo. Tristan
rimées récemment ici même par M. Dujardin. Je tiens cependant à faire remarquer que c’est en partant d’un point de vue très diffé
chercher pour son roi la femme que lui il aimait.[NdA] 90. Je ferai remarquer aux personnes qui ne savent point l’allemand, que
31 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
on directe des conditions de vie. Indirectement, ainsi qu’on l’a déjà remarqué , elles semblent jouer un rôle important en affect
phie successive de certains organes. Ainsi que le professeur Owen l’a remarqué , il n’y a pas dans la nature de plus grande anoma
iles, jusqu’à ce qu’elles devinssent ainsi incapables de vol. Kirby a remarqué , et j’ai observé moi-même, que le tarse ou pied a
binée avec les effets du défaut d’exercice de cet organe. Ainsi, on a remarqué en diverses contrées que des Coléoptères sont fré
cavernes présenter d’étranges anomalies, ainsi que M. Agassiz le fait remarquer à l’égard du poisson aveugle, l’Amblyopsis, ou, c
venir permanente par suite de sélections successives. Ainsi que l’ont remarqué plusieurs auteurs, les parties homologues ont une
dont la sélection naturelle peut agir. Ainsi, M. Alph. de Candolle a remarqué que les graines ailées ne se trouvent jamais dans
ires ou de structure imparfaite, sont très variables. — Ainsi que l’a remarqué Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire, lorsque chez un m
nnue des caractères génériques. Cependant, à plusieurs reprises, j’ai remarqué que, lorsqu’un auteur fait observer avec étonneme
e nombre d’articles aux tarses ; mais chez les Engidés, ainsi que l’a remarqué Westwood, ce nombre varie considérablement et dif
, et pareillement chez les deux sexes de la même espèce. M. Lubbock a remarqué récemment que plusieurs petits crustacés offrent
s grande variabilité des caractères sexuels secondaires, il suffit de remarquer que ces caractères sont presque toujours analogue
32 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »
ce académique qui fut son dernier succès et qui couronna sa carrière. Remarquez que le sujet était lui-même choisi avec tact et a
itiques ; M. Pasquier, le duc de Noailles et autres y assistaient. On remarqua fort un incident : M. de Talleyrand et le duc de
it : « La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. » On remarqua qu’il accentua très fort ce mot de bonne foi. Je
ale pareil à celui qui est arrivé à la mort du duc de Liancourt. » On remarquait que son front, si impassible, se rembrunissait to
casion : « Je sens que je devrais me mettre mieux avec l’Église. » On remarquait encore qu’il revenait plus volontiers sur ses sou
essaient autour du foyer et causaient avec animation ; de l’autre, on remarquait un groupe de jeunes gens et de jeunes dames, dont
il avait, ne fût-ce que par complaisance, désavoué la Révolution. On remarqua que M. Thiers ne vint que deux heures après la mo
dans la Revue des Deux Mondes (octobre 1834). Il est assez piquant de remarquer que M. de Talleyrand a été peint deux fois, et pa
33 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
st perçue, sans quoi elle n’est qu’une pure impression. M. Lewes fait remarquer qu’en distinguant la sensation de la perception,
ent la théorie des actions réflexes. Il est frappant et instructif de remarquer combien la psychologie française s’en est peu occ
tent ces signes palpables. Voici d’abord pour la spontanéité. On doit remarquer d’abord, dit M. Lewes, qu’un animal décapité est
e. Je ne conteste aucunement ces faits, dit M. Lewes261, mais je fais remarquer que dans ce cas il se produit une division de l’a
s, qui rejette cette opinion, maintient la loi d’hérédité, en faisant remarquer qu’elle est la règle, mais qu’il faut tenir compt
soit. On n’aurait pas exagéré la portée des objections, si l’on avait remarqué que l’influence de l’un des deux parents peut dét
renvoie à M. Herbert Spencer. Il n’est peut-être pas inutile de faire remarquer qu’il y a là un ensemble de faits qui pourraient
Ibid., p. 43. 246. Ibid., p. 47. 247. Fechner, dit M. Lewes, frit remarquer qu’il semble paradoxal de dire que la conscience
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 32, de l’importance des fautes que les peintres et les poëtes peuvent faire contre leurs regles » pp. 273-274
plus haute qu’une figure d’homme d’égale dignité, elle est facilement remarquée , puisque ces deux figures sont l’une à côté de l’
ter aux yeux comme des défauts pareils qui sont dans un tableau. Pour remarquer les fautes relatives d’un poëme, il faut se rappe
35 (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387
n’effleurer qu’en passant des souvenirs plus que solennels, je ferai remarquer , — ce qui corrobore parfaitement le caractère off
e la ruse fascinatrice du serpent, mais il séduit avec les larmes. Et remarquez que c’est aussi avec les larmes que l’homme lave
rité développée outre mesure. Je ne connais guère de fous d’humilité. Remarquez que le rire est une des expressions les plus fréq
balancement de queue des chiens ou au ronron des chats. Et pourtant, remarquez bien que si le rire des enfants diffère encore de
ues suivant les climats et les diverses aptitudes nationales. Il faut remarquer que chaque terme de chaque classification peut se
ces subtilités et toutes ces définitions, et pour conclure, je ferai remarquer une dernière fois qu’on retrouve l’idée dominante
36 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118
sé pour ne plus voir de lui que l’œuvre nouvelle. Martial a très-bien remarqué qu’il y a ainsi deux sortes d’œuvres : celles qui
ne promet pas au premier coup d’œil tout ce qu’il vaut ; mais on peut remarquer dans ses yeux et sur son visage je ne sais quoi q
te est en train d’accomplir et que la Princesse de Clèves couronnera. Remarquez que, dans ces Mémoires, toutes les fois que Fléch
ces Messieurs avec une demoiselle du pays, il ne manque pas de faire remarquer que la pièce, si sanglante d’abord, se termine he
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
restait d’empire sur ce prince. Madame Scarron faisait toujours plus remarquer sa douceur, son aménité, son respect, à mesure qu
me un sacrifice méritoire, de rester à sa cour. Ai-je besoin de faire remarquer cette promesse d’acquérir une profonde indifféren
e suit la déclaration de son peu d’aptitude à une vie contemplative ? Remarquerai -je le rappel de la volonté du directeur, vous vou
 fr. ; ainsi, en voilà 200 000 que j’ai à votre service. » Je prie de remarquer ce mot à votre service : il veut dire : pour vous
38 (1868) Curiosités esthétiques « VIII. Quelques caricaturistes étrangers » pp. 421-436
étrangement animalisées par les circonstances. C’est chose curieuse à remarquer que cet esprit qui vient après le grand mouvement
ceux-là ont eu les vertus de ménage très-développées. N’avez-vous pas remarqué souvent que rien ne ressemble plus au parfait bou
quelque force inconnue ? En art, c’est une chose qui n’est pas assez remarquée , la part laissée à la volonté de l’homme est bien
l’empoisonnement par l’atmosphère morale, et je ne puis m’empêcher de remarquer (mais sans affectation, sans pédantisme, sans vis
39 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
un premier point, pour n’avoir pas à y revenir trop souvent, il est à remarquer que Corneille, qui s’est attaché à observer les u
nt Corneille, qui tenait à éluder sur ce point et à ne pas trop faire remarquer les déplacements, s’abstient, dans le dialogue, d
ièce espagnole, c’est lorsqu’il est rentré dans sa maison où ses fils remarquent sa douleur sans en savoir d’abord le motif, que d
ayé de nos jours. A moi, comte, deux mots !… Corneille, je l’ai déjà remarqué , commence toujours par le trait le plus saillant 
y attendait les deux amants comme à un péril et à un triomphe. « J’ai remarqué aux premières représentations, nous dit Corneille
on s’en étonne. Il lui tend son épée pour qu’elle le frappe. Ose-t-on remarquer quelque trace de jeux de mots et de cliquetis de
40 (1910) Rousseau contre Molière
solument qu’il se fâche, et qu’il peste, et qu’il dise qu’il pestera. Remarquez que le mépris de l’argent que vous dites qu’il do
candeur, et du reste ne pouvant guère faire autrement que d’écouter. Remarquez la franchise d’Alceste à ce début de scène. Il au
aux gens, à qui, d’autre part, il veut donner une leçon de sincérité. Remarquez qu’ensuite, quand Alceste a abandonné sa figure d
du monde. Il est très honnête homme d’autre manière encore. Vous avez remarqué que dans la scène des portraits, c’est-à-dire des
e l’égoïste borné que Rousseau y voit. Or, c’est ici qu’il faut faire remarquer que Molière, non seulement n’a pas fait du tout d
n égoïste et d’un homme apte seulement à supporter les maux d’autrui. Remarquez qu’Alceste, en une autre scène, lui fait lui-même
au que « développe », comme dirait un photographe, Fabre d’Eglantine. Remarquez que, quoique Fabre ait intitulé sa pièce le Phili
ent, comme l’a reconnu Rousseau, il fût assez honnête homme. Je ferai remarquer cependant que le sieur George Dandin ne laisse pa
ière d’une absolue inconscience et d’une absolue immoralité. Il y a à remarquer que « l’honnête homme », que l’homme sensé qui ti
n trop noir ? Rousseau avait certes de quoi récriminer. Mais je ferai remarquer , sur quoi j’aurai à revenir à propos de Tartuffe,
le distingue du personnage que nous dessinions tout à l’heure ; mais remarquez combien tard il a assumé ce rôle et combien vite
nt intéressants, et quelquefois ils le sont… Il faut cependant faire remarquer à Rousseau qu’il y a un raisonneur de Molière qui
ouvement et pour étaler dans toute son ampleur la bêtise d’Orgon ; et remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont d
n homme très bon, non plus que le satirique, non plus que La Bruyère. Remarquez -vous que, quand il est bon, il prend un détour ?
it de dures vérités, et il les aime ; il les fustige, et il les aime. Remarquez , ce qui me paraît très important, qu’il leur met
n’est les coquins. Celui qui rit du crime est le plus criminel. Aussi remarquez  : quand Molière peint un vice, pour rester dans l
graves et qui fait réfléchir. Dès ses débuts à Paris, Molière le fait remarquer , et précisément pour accoutumer le public à ces p
ue de ce qu’on prétend qu’il aurait pu faire et qu’il n’a point fait. Remarquez qu’il a essayé très diligemment de la comédie sér
une pièce antipatriotique ; c’est le poème même de l’antipatriotisme. Remarquez en effet que le seul personnage sympathique de la
ille s’est déclarée par elle et s’est exprimée par elle tout entière. Remarquez de plus que la pièce tout entière est pénétrée, c
rompu ». Puis, le plaçant en face de l’œuvre de Molière, il nous fait remarquer qu’il est impossible que ce public ne prenne pas
son de voir Molière à travers ses successeurs. Il pourrait même faire remarquer — mais il ne le fait pas parce que ce serait à l’
cises ou plus vastes que nous ne les avions nous-mêmes ; soit pour en remarquer l’absence et nous étonner et en vouloir à l’auteu
es sujets, et il faut observer le ton contempteur avec lequel il fait remarquer , dans une note du Contrat social, que les diction
loigné de ce défaut-là qu’il ne serait naturel au siècle où il vécut. Remarquez -vous que là où une pensée religieuse serait à sa
les détracteurs de la pièce. Brunetière (ici) a bien raison, qui fait remarquer à quel point Cléante est étranger à la pièce, si
nête homme raisonnable était de le faire religieux ? En sens inverse, remarquez donc qu’Orgon n’est pas le seul dévot ridicule de
vertueux : « Ces gens-là ne sont pas de mon domaine. » Mais cependant remarquez la nuance : le grand vice n’est pas ridicule du t
à 1672, son public a exercé sur lui une grande influence.   Il est à remarquer que de 1659 à 1673 la double évolution de Molière
je le crois, sans doute ; mais encore, non pas tout à fait. Avez-vous remarqué que dans la Critique de l’École des Femmes, que l
donnera ne serviront de rien pour leur bonheur ni pour le nôtre. »   Remarquez maintenant que, parce que l’éducation des femmes
lise.  » Le mari catéchiste de sa femme, je n’ai pas besoin de faire remarquer que c’est précisément la scène d’Arnolphe et Agnè
psychologie mondaine, la coquetterie. Le babil, cela va de soi ; car remarquez que le but est de plaire. Or « le talent de parle
terie que l’on n’eut point attendus de la plume de Rousseau. Il est à remarquer que la Julie de la Nouvelle Héloïse n’a pas l’omb
pas me presser furieusement pour faire que je le confesse. Cependant remarquez que, malgré les contradictions et la marche à l’a
our les plaisirs d’un homme et ses petites commodités. Vous avez bien remarqué que quand il rencontre l’objection : il faut bien
temps en temps, avoir un peu de monde autour de soi ; et voilà tout. Remarquez du reste qu’après cet élargissement en quelque so
ouvelle Héloïse et Sophie des différences sensibles. Je ferai d’abord remarquer que ces différences au fond ne sont pas très gran
c ferveur. Elle élève, il est vrai, ses enfants sans catéchisme, mais remarquez que ce sont tous deux des garçons et que l’opinio
plus tard, en écrivant Sophie, il est revenu des dames — pour jamais, remarquez -le ; — il a de la rancune à leur égard, surtout à
la manière de Rabelais, de Montaigne et de Diderot ? En nous faisant remarquer  : 1° que dans Molière les préjugés sociaux sont v
malades qui sont assez naïfs pour avoir confiance en ces médecins-là. Remarquez , en effet, que le ridicule de la pièce, encore qu
sentiment qui est dans la nature autant qu’il est possible d’y être. Remarquez que sept fois sur dix, c’est la vanité que Molièr
seur » par la la classe moyenne des deux siècles qui l’ont suivi. Or, remarquez bien, qu’est-ce que c’est en son fond et en son e
être de plus en plus individualiste, de plus en plus isolé, capable, remarquez -le bien, de mépriser les invitations et les faveu
41 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
En analysant leurs livres au point de vue de la plastique, j’ai fait remarquer que l’auteur des Cygnes introduit dans son vers l
oupes transcrits ci-après sous leur plus simple expression : On le remarquera , chacun d’eux est ici complet avec sa conclusion
hme et, à la différence de celui-ci, participe aussi de l’espace. Or, remarquons -le, dans cet art subjectif qu’est la musique, l’h
i l’on relit les divers exemples de « vers libres » que j’ai cité, on remarquera que les divisions de la strophe concordent avec l
Magnificat, parlaient une langue morte. Il n’est pas inutile de faire remarquer à ce propos que l’harmonisation note par note des
in qu’il allonge ou réduit pour s’y égaler de nouveau. Comme l’a fait remarquer M. Mallarmé, le fondement de ce vers est le souve
qu’il déploie. Je me garde bien de l’en féliciter, mais je veux faire remarquer ceci : la rénovation du vers a permis le jailliss
les dissertations de ce genre font écrire de bien mauvaise prose. On remarquera pourtant qu’il y a entre un fragment exécuté au p
42 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Lettres de Rancé abbé et réformateur de la Trappe recueillies et publiées par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont-Ferrand. »
ument qu’à l’insecte et à l’araignée. Si les esprits malins croyaient remarquer quelque contradiction entre cette première lettre
ts à l’avantage de la Trappe, il est bon de savoir (ce que M. Gonod a remarqué ) que la fin de cette lettre n’est pas de Rancé, m
sombre, il est presque nécessaire de les offrir à part pour les faire remarquer . Quelle plus haute pensée, par exemple, que celle
s l’oubli, que l’on ne vécût plus que dans la mémoire de ses amis ! » Remarquez que cet oubli profond de la part du monde, joint
43 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
ures ; ils sont en proie à une véritable hallucination de la mémoire. Remarquons en outre que ce sont tous des aliénés : celui de
rt naissant et d’ailleurs impuissant pour le raviver. Ensuite il faut remarquer qu’on se dit en pareil cas « J’ai vu cette person
’une situation semblable à celle où l’on se trouve actuellement. Mais remarquons qu’il s’agit toujours, en pareil cas, de situatio
ons certes pas « la loi de similarité », mais, comme nous le faisions remarquer ailleurs, deux idées quelconques et deux images p
, à la clarté complète et à la précision définitive. On n’a pas assez remarqué que notre présent est surtout une anticipation de
e sa présence, à laquelle nous sommes accoutumés. Chacun de nous a pu remarquer le caractère étrange que prend parfois un mot fam
ressemble le plus, c’est au rêve que nous la comparerons. Or, il faut remarquer que la plupart des sujets, décrivant ce qu’ils ép
tres. L’impression de rêve est donc à peu près générale. Mais il faut remarquer aussi que les personnes sujettes à la fausse reco
vu, Journal de Psychologie, vol. II, 1905, pp. 139-166. 21. Il faut remarquer que la plupart des auteurs considèrent la fausse
44 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
er dans le commerce, Léopold Robert revint dans sa famille et s’y fit remarquer par un goût instinctif pour la gravure, genre dan
tristesse et de mécontentement intérieur qui perce plus ou moins. Il remarquait que les sujets de conversation en Italie entre ge
Léopold Robert, ce qui est mon principal objet, ai-je besoin de faire remarquer que sa plume a une sorte d’inexpérience et de gau
yeux (1822). C’est le premier tableau, à proprement parler, qu’on ait remarqué de lui en France. Il était de ceux qui s’avertiss
hez lui tout le souci de détail pour l’exécution, pour le style. On a remarqué qu’à cet égard, il est de l’école de Despréaux en
45 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
omme celui des grands esprits et notamment des inventeurs, consiste à remarquer des ressemblances plus délicates ou nouvelles, c’
issent. À mesure que nos expériences deviennent plus nombreuses, nous remarquons et, partant, nous nommons un plus grand nombre de
de nos autres animaux, nous avons aisément appris leur nom commun et remarqué leurs caractères communs. En d’autres termes, ce
indéfini d’expériences de toute sorte qui pourront se faire. Si j’ai remarqué suffisamment cette structure intérieure, à l’aspe
anatomiques, vitales, morales, qu’un naturaliste ou un moraliste peut remarquer dans l’espèce des chats ; elle les rassemble sous
46 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383
ur revenir à mes amours, dit-il plaisamment en tout endroit, il est à remarquer que je ne pouvais plus souffrir ma maîtresse, tan
s du maréchal ne l’ont pas sue ou n’ont pas été assez habiles pour la remarquer  ; mais ni l’amitié ni la haine ne me feront jamai
qui s’était embellie d’un menton pointu. » Ce n’est qu’un rien, mais remarquez -vous comme cela est dit ? Les portraits de Mme de
et l’air qu’elle souffle est plus pur que celui qu’elle respire… On remarquera ce mot de propre qui revient assez souvent chez B
dit en passant Pour celle que j’aimais tant. Un bon juge me faisait remarquer qu’il y a un peu de Musset dans cette lettre là,
rs ce grand homme. Mais ce qui reste vrai et ce qu’il importe de bien remarquer , c’est que le mérite de M. de Turenne, à force de
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
e. Entre les femmes honnêtes, spirituel les et polies, que nous avons remarquées à la fin de la période précédente, une doit faire
vec sa vie, plus de vingt ans après. Le duc de Saint-Simon a lui-même remarqué madame Scarron dans la maison de cet ami, la meil
aissées, une expression que je n’aurais sûrement pas été le premier à remarquer . « La reine, dit-elle, dut se coucher hier au soi
nous avons été entretenus jusqu’à présent, si seulement je puis faire remarquer quelques traits échappés aux recherches et à la s
48 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
se rapportent plus spécialement aux conditions du concours. Il a été remarqué que l’auteur, en se proposant et en professant ha
gération dans les caractères et des tons trop tranchés. Mais il a été remarqué d’autre part que cette sorte d’exagération avait
sensible, douloureuse et finalement tragique ; mais, ainsi qu’on l’a remarqué , il joue dans tout le cours de la pièce, pour un
49 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IX. Des Epistolaires ou Ecrivains de Lettres. » pp. 265-269
yriques & non les sarcasmes grossiers. Ce ton d’amertume se fait remarquer encore dans les Lettres de Rousseau. Il y dit le
ami & bon pere. Le style n’a rien d’ailleurs qui puisse se faire remarquer , si l’on excepte ses deux Lettres contre les soli
50 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre I. Objet de ce livre. — Retour de l’âge divin » pp. 357-361
s barbares de l’antiquité et ceux du moyen âge, on a pu sans peine en remarquer la merveilleuse correspondance, et saisir les loi
apet s’intitulait comte et abbé de Paris, et les annales de Bourgogne remarquent en général que dans les actes anciens les princes
51 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
qui tranchent vigoureusement avec tout ce qui les entoure et se font remarquer d’autant. Cela, ce me semble, à toutes les époque
rop clair pour être vrai. » Il n’était pas très cartésien ce jour-là. Remarquez -vous que le grand irréligieux et le grand immoral
se tenir pour une cause et non pour un effet. Tout vieux professeur a remarqué des inclinations toutes pareilles chez les jeunes
u’elle soit pratiquée par elle, ne peuvent faire bon ménage ensemble. Remarquez , comme j’en ai déjà dit quelque chose, que l’orgu
heure, le mettant partout. Tout cela est vrai ; mais on n’a pas assez remarqué qu’une des distinctions, et très considérable et
d’avantages. Il en résulte une chose que l’on n’a peut-être pas assez remarquée  : c’est l’effet tout particulier que l’éducation
vieillesse à une jeunesse inquiète et à une adolescence tumultueuse. Remarquez que le phénomène n’est pas nouveau en France et q
u très déférents à son égard. Tout cela est assez vrai ; mais il faut remarquer d’abord, comme je l’ai montré, que le besoin, dan
ticléricalisme subsistent et ont leur effet compensatoire. Et il faut remarquer ensuite que, de par son antiquité, la religion es
a pas laissé, ce me semble, de commencer au xviie  siècle, vers 1680. Remarquez que le très pieux Malebranche en est déjà, malgré
e Bayle est éminemment accommodée à la complexion française. Je ferai remarquer seulement ici, parce que j’ai oublié de le dire a
re affaire et je crois que c’est incontestable. On peut d’abord faire remarquer , quoique je ne considère pas cette considération
aux deux pièces où Molière a abordé la question religieuse. J’ai fait remarquer plus haut que Molière, qui voit très juste, qui s
le libertinage dans l’autre sens de ce terme. Et il faut certainement remarquer que ceci aurait pu et pourrait passer pour être à
egard, serait donc plutôt à tendances religieuses. Il est vrai ; mais remarquez deux choses assez significatives en sens contrair
dresse à ces bourgeois du parterre ou des loges et qu’il leur dit : «  Remarquez qu’Orgon, c’est vous, hommes de mérite, hommes de
et folles terreurs du malade imaginaire. Voilà son domaine véritable. Remarquez l’axiome antique : Castigat ridendo… vitia ? poin
icisme au xviiie  siècle. Il me paraît, j’entends comme anticlérical, remarquez bien, n’avoir eu qu’une influence assez restreint
édient et une invention pour expédient ? Les hommes qui à la fois ont remarqué que l’homme échappait à sa nature et l’ont approu
re du père de famille, du chef de tribu, c’est l’ordre du ciel. » Et remarquez qu’en disant cela, il n’est pas fourbe. Ce n’est
ale devient une religion. — La religion devient une morale. Avez-vous remarqué que le croyant passionné, exalté, n’a point de mo
M. Debidour3, périrent ainsi en 1796. C’était bien peu, comme le fait remarquer l’auteur, « si l’on compare ce chiffre à celui de
que celle de l’ancien régime, s’est formée. — « Autrement dit, font remarquer les anticléricaux, le parti anticlérical s’est fo
être contesté, 1848 en était certainement une autre. M. Debidour fait remarquer avec douleur, mais avec raison, combien la Consti
e du despotisme » républicain. En vérité, c’était leur demander trop. Remarquez bien que, même, ils ne « faisaient pas de la libe
ignement. Oui, ce n’était qu’une demi-liberté de l’enseignement ; car remarquez bien que permettre une entreprise commerciale, —
nt d’anciens élèves ou d’anciens professeurs des maisons religieuses. Remarquez de plus que les enfants et jeunes gens qui étaien
vec vigueur, et ce qui prouve, chose du reste qu’il est naïf de faire remarquer , que cette guerre n’est inspirée que par des inté
demander quelle robe ils portent ni quels vœux ils ont faits. Il fit remarquer spirituellement qu’il y a en France, sinon une gr
urrez être professeur. » Il en serait de même du prêtre israélite et, remarquez -le bien, il ne pourra pas en être différemment du
monopolisations et des socialisations du reste si différentes, est à remarquer et à méditer. M. Jean Izoulet, radical sans doute
haine sauvage et d’une horreur qui leur ôte tout usage de la raison ? Remarquez encore que ce que le Concordat avait interdit, à
ontificale. Ils regretteront le Concordat, « la digue » du Concordat. Remarquez encore le mot, parfait pour moi, inquiétant pour
principe même de la « société laïque » et de la « société moderne ». Remarquez , du reste, ce qui est le plus important, que si,
e générale ou de femmes. Ce n’est pas absolument toujours ainsi. On a remarqué et j’ai beaucoup, non sans complaisance, insisté
et presque uniquement réclamé dix ans auparavant. Mais, précisément, remarquez aussi qu’une révolution qui avait été faite pour
» et aussi « idéaliste » que possible en son esprit. Et, précisément, remarquez aussi que le 18 Brumaire, agréable à la nation fr
u peuple, antiaristocratisme, anticléricalisme, etc. Et, précisément, remarquez encore que le second Empire, accueilli favorablem
’avaient disparu les circonstances qui l’avaient produite. D’abondant remarquez encore que le seul gouvernement français, au xixe
sent souverain très suffisamment. On pourrait, sans doute, lui faire remarquer qu’il ne l’est pas, qu’il ne le serait que sans d
re et même on s’y cache parce qu’on ne peut pas faire autre chose. Et remarquez que ce ne sont pas seulement les gouvernements et
u lieu de peser ; — mais encore vous comptez mal. » Sans doute ; mais remarquez que cette façon de compter est éminemment démocra
le revenu n’a rien, assurément, que de très acceptable ; mais on fait remarquer qu’à moins de se contenter d’une déclaration, qui
toutes sortes de façons il le renferme en lui. Ai-je besoin de faire remarquer encore une fois que ce n’est son défaut que parce
’aigrissent et du reste se désunissent et se dissolvent. Et l’on peut remarquer ceci, qui peut-être est fâcheux : c’est au moment
52 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
vifs. Somme toute, son extérieur plaisait assez à Boris. Seulement il remarquait à regret qu’elle était coiffée étourdiment, qu’el
garda un instant le silence, puis tout à coup éclata de rire, et l’on remarqua qu’il ne lui restait pas une dent. Pourtant il pa
blier une minute ses devoirs de maîtresse de maison. Tout à coup elle remarquait qu’un des hôtes de son père avait besoin de quelq
lination de Boris n’échappe pas à Pierre. — Je désirerais vous faire remarquer … Songez un peu… ce serait bien mal. Si… — Que vou
omment donc, reprit-il en revenant tout à coup vers Pierre, avez-vous remarqué que j’étais jaloux ? — Parce que vous étiez hier
ison d’Étienne, avait d’abord pris plaisir à le voir. Mais, lorsqu’il remarqua avec quelle attention Viéra l’écoutait chanter, i
 ! Mais raconte-moi comment les choses se sont arrangées ? » Il est à remarquer qu’à partir de ce moment, les deux amis se tutoya
e savait comment s’entretenir avec lui, ni comment l’occuper, et elle remarquait qu’il s’égayait et s’animait quand Pierre était l
 ; mais, dans les plus petits incidents de leur existence, on pouvait remarquer que leurs cœurs s’éloignaient peu à peu l’un de l
mal nourrie, mal vêtue, mal rétribuée. Dans sa première jeunesse, on remarquait en elle une certaine beauté, mais bientôt cette b
pauvre fille ne savait que faire. Bientôt tous les gens de la maison remarquèrent ce qui se passait. Elle devint l’objet de leurs s
cuiller et se remit à manger sa soupe. Une autre fois, comme il avait remarqué que Klimof semblait faire la cour à Tatiana, il f
Le lendemain, lorsque Guérassime sortit de sa chambre, on ne pouvait remarquer en lui aucun changement, si ce n’est que sa physi
es replanta avec soin. Il travailla si bien que la baruinia elle-même remarqua son zèle. De temps à autre, dans le cours de la j
vança sur la rive de la Moskva jusqu’à un certain endroit où il avait remarqué précédemment deux barques munies de leurs avirons
nir à Moscou n’était qu’à vingt-cinq verstes de la chaussée. Il avait remarqué le chemin qu’il avait suivi ; il était sûr de le
our le travail, son caractère grave et réservé. Seulement ses voisins remarquent que depuis son séjour à Moscou, il ne regarde auc
53 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
paye magnifiquement les indécentes petites sottises de l’enfant gâté. Remarquez bien que, si cette faveur s’appliquait à des homm
se paraître, est peut-être bon. Amour et Gibelotte aussi. N’ai-je pas remarqué un excellent petit groupe de sculpture dont malhe
n, histoire, fantaisie A chaque nouvelle exposition, les critiques remarquent que les peintures religieuses font de plus en plu
avec le caractère éternellement précieux de la dévotion. M. C… me fit remarquer que les fonds ne fuyaient pas assez loin et que l
nt dans la spirale. La Mère va s’évanouir, elle se soutient à peine ! Remarquons en passant qu’Eugène Delacroix, au lieu de faire
se doivent regretter la putréfaction. D’autres se contentent de faire remarquer que le bras et la tête sont enveloppés par l’ombr
ment pris tant de plaisir. Ambition qui fut sa perte. Tout le monde a remarqué l’époque où son esprit fut travaillé de jalousie
s tableaux, cette année, sont également intéressants, sans vous faire remarquer plus particulièrement les Petites Mouettes : l’az
ui se contentent du pittoresque naturel de l’original se font surtout remarquer M. Bonvin, qui donne à ses portraits une vigoureu
upposant qu’il n’y ait pas trop d’injustice dans ce reproche, il faut remarquer que nos expositions de peinture ne sont pas propi
nts de l’époque, M. Lavieille est celui que j’ai le plus agréablement remarqué . Il y a de lui un paysage fort simple : une chaum
paradoxale et abstractive, les inquiète et les trouble. Il nous faut remarquer ici que le bas-relief est déjà un mensonge, c’est
emercier M. Franceschi pour son Andromède. Cette figure, généralement remarquée , a suscité quelques critiques selon nous trop fac
scènes exigeant une quantité innombrable de personnages, nous pouvons remarquer que les anciens reléguaient toujours ces tentativ
viraient au contraire qu’à confirmer ladite opinion, je ferai de plus remarquer que c’est là une sculpture toute spéciale où les
aie vus. M. de Mercey est un chef-d’œuvre de finesse. Tout le monde a remarqué récemment dans la cour du Louvre une charmante fi
54 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
e que les deux événements n’en font qu’un, et que, du même coup, nous remarquons à la fois l’élancement douloureux et sa place. Il
e nos sensations de couleur nous semblent détachées de nous ; nous ne remarquons plus qu’elles nous appartiennent ; elles nous sem
seuls nous intéressent. Partant, nous oublions ou nous négligeons de remarquer les intermédiaires par lesquels nous situons notr
ux couverts par un mouchoir lâche de soie. « Le premier objet qu’elle remarqua fut une voiture de louage : qu’est-ce, dit-elle,
stinguer que la lumière et l’obscurité. — D’heure en heure, on la vit remarquer un point, puis un autre, puis d’autres encore dan
lus ou moins claires ou obscures51 ; et dans une tache totale il peut remarquer telle portion distincte, mais simplement à titre
le. Le soir de l’opération, la dame de Waldrop, regardant une montre, remarqua le chiffre 12, le chiffre 6 et les aiguilles, mai
même distance à chaque changement de la direction. — Nous apprenons à remarquer et à graver dans notre mémoire ces innombrables s
rouverait ma main en cheminant d’angle en angle le long du contour. —  Remarquons le caractère de ces images réveillées. Si mon reg
’image ou le souvenir auxquels il équivaut s’atténue, s’efface ; nous remarquons simplement que tel écartement est plus grand que
imité vaut leur présence. À chaque instant, nous pouvons les évoquer, remarquer que tel écartement du compas, par exemple un écar
vue de la qualité, mais au point de vue de la quantité ; ce que nous remarquons en elles, c’est la durée plus ou moins grande de
te d’y avoir été contraints, nous démêlons mal leurs nuances. Platner remarquait déjà que son aveugle était, à cet égard, bien plu
55 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLI » pp. 167-171
nous encourager à ne pas nous croire trop provincial ni trop dupe. Et remarquez que cet article de M. Limayrac est le seul jusqu’
l répond à l’impression de bien des esprits sensés et élevés. On peut remarquer seulement que vers la fin il est bien dur pour la
56 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre II. Vue générale des Poèmes où le merveilleux du Christianisme remplace la Mythologie. L’Enfer du Dante, la Jérusalem délivrée. »
à la ruse d’Aladin ; il n’y a pas jusqu’à l’ermite Pierre, comme l’a remarqué Voltaire, qui ne fasse un beau contraste avec l’e
vers de Virgile, cent fois retrempé au feu des Muses. Il faut encore remarquer que les idées du Tasse ne sont pas d’une aussi be
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples tirez des tableaux du crucifiment » pp. 221-226
une confiance fondée sur les paroles de Jesus-Christ, et qui se fait remarquer à travers les douleurs du supplice. Rubens sans
ête du supplicié, et sa bouche dont cette situation fait encore mieux remarquer l’ouverture énorme, ses yeux dont la prunelle est
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
Italie et ne revint qu’en 1670. Mais la grande innovation qu’il faut remarquer et qui nous oblige de fixer à cette date le point
ues qui, à coup sûr, avaient passé par là scène française. Nous avons remarqué précédemment que le Convitato di pietra fit très
era andato in Allemagna Servire al signor Brandebourg una campagna… Remarquez aussi le titre de ces versions amplifiées : Recep
59 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
in de s’en offenser, riaient eux-mêmes du ridicule qu’il leur faisait remarquer en eux. Son nom fut Jean-Baptiste Poquelin ; il é
rge de Valet de Chambre où il se rendait très assidu. Ainsi il se fit remarquer à la Cour pour un homme civil et honnête, ne se p
ssait dans son domestique. C’est ce que ses plus particuliers amis on remarqué bien des fois. En 1661 il donna la Comédie de L’É
60 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
été distinctes ; c’est là une loi bien connue. N’a-t-on pas cent fois remarqué qu’en dégustant un vin on en reconnaît l’arôme et
nties, quoique non notées et aperçues, mais il y a des sensations non remarquées et impossibles à remarquer, à apercevoir ; il y a
aperçues, mais il y a des sensations non remarquées et impossibles à remarquer , à apercevoir ; il y a, dans un amas complexe de
ugement n’est donc, à l’origine, qu’une différenciation consciente et remarquée dans le continuum des représentations ; c’est, pa
. C’est donc juger et raisonner. En second lieu, comme on l’a souvent remarqué , l’ancienne théorie du jugement est un cercle vic
rons que la simple appréhension ou aperception est déjà un jugement : remarquer une sensation nouvelle, une brûlure au contact du
et copule, d’avec la simple association qui suit son cours sans être remarquée et réfléchie sur soi, c’est le conflit de représe
s, ont par cela même le degré d’intensité voulu pour être aperçues et remarquées , conséquemment le degré d’intérêt nécessaire pour
réduisons peu à peu les premières aux secondes. Par exemple, comme le remarquent Stuart Mill et Wundt, entre les variations de la
que toujours à des objets, et à des objets représentables. Comme l’a remarqué Aristote, nous ne pouvons penser sans images, san
61 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299
rime au jeune Benjamin de ce malheur de sa vie première ? N’ai-je pas remarqué tout le premier qu’il lui avait manqué, aussi bie
mpossible seulement, à la lecture de ces lettres premières, de ne pas remarquer , ne fût-ce que pour la décharge de l’homme, que,
relation avec Fauriel, et nous n’avons pas omis, à son honneur, de le remarquer . Voilà bien des germes de qualités, dira-t-on ; n
s mieux que lui ? De très-bonne heure, à Brunswick et depuis, on peut remarquer que l’émotion et le malin plaisir de sa sensibili
professe comme orateur est frappante, on ne saurait s’empêcher de le remarquer . La différence entre ces deux rôles chez Benjamin
62 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Fontenelle, par M. Flourens. (1 vol. in-18. — 1847.) » pp. 314-335
à un endroit il tient compte aussi des non-valeurs. — Mais à quoi bon remarquer ces défauts ? dira-t-on. Le grand esprit de Fonte
s lesquelles il étend son grain de libertinage, c’est trop. Quelqu’un remarquait très bien, sur ces lettres du mariage clandestin,
ibles qui vous remettent d’avance au point de vue : Il faut que vous remarquiez , s’il vous plaît, que nous sommes tous faits natu
st d’un tour qui ne la laisse pas ressembler à celle des autres. On a remarqué que, dans sa première manière, il y avait une sor
ntroduisit peu à peu dans la manière de Fontenelle. Grimm a très bien remarqué que Voltaire avait toutes les qualités de goût op
63 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Œuvres de Louis XIV. (6 vol. in-8º. — 1808.) » pp. 313-333
ême en s’en étonnant, nous l’atteste ; Mme de Motteville nous le fait remarquer comme un caractère naturel du roi enfant, et plus
a douceur ait fait place de plus en plus à la gravité. « J’ai souvent remarqué avec étonnement, dit encore Mme de Motteville, qu
ui va la lui faire, et dans des termes dignes de tous deux : À peine remarquons -nous, dit ce roi sensé, l’ordre admirable du mond
ne pas se laisser gouverner, n’avoir point de Premier ministre. On a remarqué que ce fut là une apparence plus qu’une réalité,
ayant, dans le peu d’application que j’y ai donné cette après-dînée, remarqué des choses importantes dans lesquelles je ne voya
64 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — I. » pp. 224-245
bon cœur. Dans ces premières lettres, où je n’ai pas besoin de faire remarquer qu’on est encore en pleine langue du xvie  siècle
ec des contradictions qu’il n’attendait pas ; secondement parce qu’il remarquait que la confiance de la reine penchait toute de mo
t guéri dans huit jours d’un mal de tête qui l’obsède. M. Avenel fait remarquer en même temps ce terme bref de huit jours : quelq
e commencement si sanguinaire de ce nouveau gouvernement. Et il est à remarquer combien Richelieu, quand il écrit, tout en étant
solée… Je supprime quelques traits de mauvais goût ; et il finit par remarquer que ce qu’il en dit n’est point par l’effet d’auc
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. »
e l’esprit et les formes de la meilleure compagnie, il aimait à faire remarquer l’ancienneté de la famille irlandaise dont il des
s portées contre les Français pris les armes à la main. » On peut le remarquer , les parfaites liaisons de M. de Senfft à cette é
mme de ministre étranger. Je n’y ferais pas trop d’attention si je ne remarquais dans les Souvenirs de M. Bignon qu’une pareille q
épêche de M. de Senfft, « expédiée par la poste », fut sujette à être remarquée  ; c’est lui qui le dit ou qui l’insinue ; peut-êt
66 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie-Antoinette. (Notice du comte de La Marck.) » pp. 330-346
e retrouvait encore une obsession intéressée, et quand on lui faisait remarquer qu’elle témoignait souvent trop de préférence à d
it de Lauzun et la version de la reine à son tour. Je ferai toutefois remarquer qu’il n’était nullement probable que Lauzun agît
suffire à de grandes choses ; mais il faut avouer, et vous avez pu le remarquer mieux que moi, que, soit dans les affaires, soit
 de Fersen, rencontra celle de M. de La Fayette qui passait : elle la remarqua , « et elle eut même la fantaisie, avec une badine
67 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40
uter les souvenirs anciens ? Cependant, et il n’est pas inutile de le remarquer , des pensées, à quel point qu’elles puissent être
uite l’espèce de désharmonie qu’à présent il est impossible de ne pas remarquer dans le peuple français, entre des mœurs stationn
i nous ne pouvons l’expliquer, il aura toujours été utile de le faire remarquer , pour que désormais il entre comme élément de cal
out qu’il y a chez la plupart des hommes, ainsi que nous l’avons déjà remarqué , deux sortes d’opinions bien distinctes, bien spo
68 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
oublié dans la suite. » — Des impressions fugitives, qu’on n’a point remarquées , peuvent aussi surgir de nouveau, avec une puissa
t parfois des résurrections aussi minutieuses de sensations aussi peu remarquées et encore plus lointaines. — On ne peut donc pas
nt et bien constaté de soldats qui, dans la fougue de la bataille, ne remarquent pas leur blessure, et celui des extatiques, des s
e a fini par la renaissance totale. — Très souvent nous avons peine à remarquer cette renaissance partielle. Il nous semble au pr
, l’inattention ou la promptitude de l’opération nous ont empêchés de remarquer  ; ces intermédiaires ont servi de transition invi
l’attention dans l’emportement de la bataille, et, n’ayant point été remarqués , ne peuvent renaître ; tel soldat s’aperçoit tout
69 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
ivant l’espèce des deux représentations qui sont unies et en conflit. Remarquez la simplicité du mécanisme. Il consiste uniquemen
ffet merveilleux, dont le mécanisme est si simple qu’on néglige de le remarquer , d’une portée infinie et qui, par son ajustement
, au lieu d’en avant, que la sensation apparente semble se porter ? —  Remarquez que toute image, à plus forte raison toute série
aux omnibus et dans les rues : c’était le dimanche des Rameaux ! » —  Remarquez le voyage que vient de faire la figure intérieure
x mille fois, ces paroles mentales qui roulent dans mon esprit ; j’ai remarqué trente ou quarante fois le geste d’étonnement, le
souviens. Mais certainement, lorsque pour la première fois je les ai remarqués , j’ai été frappé de leurs accompagnements ; un in
70 (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — II »
t celle de la Fée et la Péri. Les beautés et les défauts qu’on peut y remarquer se retrouvent plus ou moins dans toutes les pièce
’il veut rendre seulement une impression personnelle, nous avons déjà remarqué que ses défauts disparaissent. Plus de divagation
décharnées De leurs naïades fanées, Mortes depuis deux mille ans. On remarquera , en passant, l’agilité et la prestesse du rythme.
71 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
omme en toute chose, a vu plus nettement et plus loin que personne, a remarqué la peine que donne cette recherche nécessaire : «
t soit qu’on ait parlé, ou entendu les autres parler, n’a-t-on pas pu remarquer souvent comme il est difficile de finir ? On a be
ux excès, soit qu’on se hâte trop sans laisser le temps au lecteur de remarquer suffisamment les objets qu’on lui présente, soit
72 (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
lerie et de raccommodement des deux amoureux. Comme sa très bien fait remarquer Voltaire, le prototype de ces scènes de rupture e
bserver, à propos des Précieuses ridicules, que « l’envie de se faire remarquer a ramené depuis le style des précieuses » et il n
d’autres les ouvrages où ils ne mettent que du talent. Voltaire fait remarquer que la même année où la Princesse d’Élide échoua
e qu’il n’y a dans Don Juan aucune imitation de l’antiquité. Il a été remarqué que le type de Don Juan est absolument inconnu, d
plus jaillissante. C’est encore une satire contre les médecins, mais remarquez ce très heureux détour. Les médecins n’y sont pas
lle qui a parlé du cœur à droite et du foie à gauche, à qui l’on fait remarquer que c’est l’inverse et qui répond : « Oui, cela é
te fait, est pardonnable. La Pastorale Comique Il n’y a rien à remarquer sur ces six pages de petits vers simplement desti
upé par tous ceux qui vivent de la vanité des autres. Tout le monde a remarqué que les quatre premiers actes du Bourgeois gentil
e neurasthénique est un malade au moins à moitié imaginaire. Il est à remarquer encore que la folle « cérémonie » du Malade imagi
is qui existait chez eux et qui chez Molière (comme dans Shakespeare, remarquez -le) n’existe pas. Molière n’est pas athée militan
re et n’en témoignez rien. Comme dirait Calvin, c’est un Nicodémite. Remarquez encore qu’Orgon a été « assoté » par Tartuffe, so
ous venons de dire (c’est la seule manière d’être complet) et faisons remarquer qu’il y a, même au point de vue des idées, plusie
rime d’une façon que voudraient avoir trouvée tous ceux qui les ont. Remarquez de plus, et c’est ce qui explique le succès intel
ciale très analogue à celle des ecclésiastiques — et je fais toujours remarquer qu’il y a beaucoup d’analogie entre Orgon et Arga
té, même un peu drôle, et se distingue des autres, et tout le monde a remarqué que de leurs excentriques, même sans génie, les A
ure dite et trouve Arnolphe bougon et très peu poli, ce qui l’incite, remarquez bien cela, à se moquer de lui : Eh bien, soupero
e j’ai dites, reste sa marque, et ce qui indique, comme l’a très bien remarqué Rousseau, une préoccupation de faire rire qui che
pièce, qui du reste est un chef-d’œuvre, est proprement infâme. Car, remarquez bien, c’est une pièce où l’amant ne trompe pas se
s le début, il apportait des pièces où il n’y a pas de sujet du tout. Remarquez que la première de ses comédies jouées à Paris es
L’École des femmes manque d’action ; Lysidas n’oublie pas de le faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’École
Ecoutez-moi : « Te le dirai-je, Araspe… ». Voyez-vous celle posture ? Remarquez bien cela. Là, appuyez comme il faut le dernier v
ait aisément tous les jours sans le secours d’Horace et d’Aristote. » Remarquez bien ces mots : « Ce ne sont que quelques observa
ques. L’homme primitif dans ces conditions est vaincu de tous côtés. Remarquez bien que c’est un type éternel, car il est essent
in se dégrader pour manger ; je n’en parle pas si ce n’est pour faire remarquer comment Voltaire a compris cette scène ce qui est
interprétation-ci que j’incline le plus. Et il ne faut pas manquer de remarquer enfin que Don Juan, en tout cas, n’est pas si ill
très ridicule. » Il y a du vrai et du faux ici. Du vrai : j’ai fait remarquer moi-même que, pour que Tartuffe cherche à séduire
vertu de Tartuffe et que cette épreuve ne lui ménage qu’un triomphe. Remarquez en effet ce qu’il dit à Elmire quand celle-ci lui
sposé. Harpagon est l’avare de son bien, Argan est l’avare de sa vie. Remarquez en passant qu’Argan est avare aussi de son bien,
ent tous les borborygmes de leur âme ; qui, comme les malades, on l’a remarqué cent fois, sont flattés de leurs maladies, les tr
centrai, pour ainsi parler, et dans ses variétés secondaires. Il faut remarquer qu’il n’a pas voulu peindre, jamais, la femme de
on, mais le supporte, supporte sa mère, aux aigres propos de laquelle remarquez qu’elle ne répond rien, supporte Tartuffe, est en
ent s’il l’épouse. Il y a peut-être là quelque chose de trop. On peut remarquer dans les Femmes savantes l’absence de servante ga
remarquer dans les Femmes savantes l’absence de servante gaillarde et remarquer aussi que ce personnage est tenu de temps en temp
quelquefois même contre la passion qui le domine, et tout le monde a remarqué les libéralités, très rares, mais brusques et exa
’il n’a pas le même âge à tous les actes de la pièce, mais comme j’ai remarqué aussi qu’il y a au premier acte quelques promesse
re complexe ni à l’un ni à l’autre. Encore est-il, comme je l’ai fait remarquer ailleurs, qu’il a donné un défaut à Philinte, la
olière vient de lire la Marmite de Plaute. Vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’il y a deux avares dans la Marmite de Plaute c
sais qui est nécessaire, par la fermeté des lignes générales. Chose à remarquer que c’est au théâtre, où l’on n’a pas le temps de
sans aucune imprécation de théâtre ce que Molière a cru devoir faire remarquer comme nous l’allons voir, absolument naturelle :
es dénouements n’ont pas étonner le moins du monde le public de 1660. Remarquez que, du reste, ces accidents arrivaient à cette é
éparations comme trop facile pour qu’il fût soigneux de s’en occuper. Remarquez qu’il n’a donné à ses dénouements accidentels que
a Princesse d’Élide, dans la Pastorale comique, dans l’Amour peintre. Remarquez cette particularité très notable de la Pastorale
er dans sa prose beaucoup de vers alexandrins, ce que tout le monde a remarqué , mais il les mêlait souvent à des vers octosyllab
ouvait dire. C’est ainsi préparé qu’il écrivit Amphitryon et il est à remarquer que l’Amour peintre est de 1667 et Amphitryon de
qu’une jeune fille. 9. À la tendresse d’Alceste pour Célimène. 10. Remarquez , préface des Plaideurs : « On n’osait rire de cho
73 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
la justice que par la grâce et la faveur. Un de mes amis16 me faisait remarquer l’autre jour que si M. le chancelier (d'Aguesseau
er après son simple bonheur et bien avant sa propre grandeur… Il faut remarquer , ajoute-t-il (et l’on n’a que le choix entre ving
juin 1737, dans l’un des passages les plus favorables, il dit : J’ai remarqué plusieurs fois que mon frère aimait les grandes f
e que l’homme moral en lui et l’écrivain philosophe, je me bornerai à remarquer qu’il échoua dans cette carrière active. Il voula
mpagnie, car les faiseurs de bons contes vous traduisent en ridicule. Remarquez qu’il y a aujourd’hui plus de journaux critiques
74 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Don Carlos et Philippe II par M. Gachard Don Carlos et Philippe II par M. Charles de Mouy »
et à ses conclusions judicieuses. L’Académie française, qui vient de remarquer et de couronner l’ouvrage de M. de Mouy, lui dira
. Après la messe pontificalement célébrée, au moment du baisemain, on remarqua les moindres circonstances. Lorsque la princesse
. Le duc s’excusa, le prince l’embrassa ; mais le mouvement avait été remarqué . Cet héritier chargé en idée de tant de couronnes
n nullum fînem, plutôt par habitude qu’autrement. Jusqu’ici on n’a pu remarquer s’il a de nobles inclinations, ni voir a quoi il
e la monarchie s’insurger au dehors contre son père et contre l’État. Remarquez qu’au moment même où il se préparait à s’enfuir,
75 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Condorcet, nouvelle édition, avec l’éloge de Condorcet, par M. Arago. (12 vol. — 1847-1849.) » pp. 336-359
t, et qui était un grand géomètre, mais un assez mauvais homme, avait remarqué les premiers travaux analytiques de Condorcet et
au cardinal Dubois ! voilà ce que Condorcet seul pouvait imaginer. Et remarquez que ce n’était point pour quelque injure personne
, quelques témoignages de véracité et de franchise, mais il y fallait remarquer aussi ces premiers indices d’un esprit dénigrant,
de fanatisme qui ne demande qu’à lever. Nous avons tous de la vanité, remarquait Mlle de Lespinasse, mais « je ne sais pas, ajouta
us gris. « Condorcet, il est vrai, ne dit que des choses communes, a remarqué finement M. Joubert, mais il a l’air de ne les di
76 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
n… « Vous diriez qu’elle parle du bouleversement de l’Empire grec », remarquait le malin Tallemant des Réaux. La prétention des S
ation à tout le monde ; mais je vous dirai seulement qu’on n’a jamais remarqué en qui que ce soit des inclinations plus nobles,
i bien dit et aussi agréable que judicieux, comme ne manque pas de le remarquer l’un des personnages de l’entretien. Lisez après
oi ; elle y met une adresse et une industrie particulière que Bayle a remarquée et qui ne laisse pas de déplaire un peu. En effet
Fléchier, ni Mascaron, ni Bouhours), ce n’est point qu’on veuille le remarquer , par le bon goût, par le goût sain et judicieux q
77 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538
’il n’a l’air de le croire quand il nous le dit en souriant. Il est à remarquer comme dans ses récits, de quelque nature qu’ils s
t mûri par l’expérience, n’avait pas voulu de la popularité en 89. On remarquera que Marmontel, dans ses Mémoires, aime assez à me
lame dans l’ordre civil est à peu près chose gagnée. Je ne veux faire remarquer qu’un seul point à l’honneur de Marmontel. Lorsqu
de Rotrou pour complaire à une fantaisie de Mme de Pompadour, Grimm a remarqué que c’était là une entreprise de mauvais goût que
voix près : « Lorsqu’on fut aux voix, dit Bailly en ses Mémoires, je remarquai bien qu’un seul membre, M. Marmontel, ne se leva
78 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
y et, vers la même époque, le marquis d’Hervey de Saint-Denis avaient remarqué que ces taches colorées aux formes mouvantes peuv
us fussiez debout. C’est cette conviction que développait votre rêve. Remarquez , dans les cas où vous vous sentez voler, que vous
écision à l’indécision de la matière ? — Cette forme est le souvenir. Remarquons d’abord que le rêve ne crée généralement rien. Sa
du rêve. Mais cette précipitation des images n’a rien de mystérieux. Remarquez que les images de rêve sont surtout visuelles ; l
maladie. Bref, ce qui revient de préférence est ce qui était le moins remarqué . Rien d’étonnant à cela. Le moi qui rêve est un m
79 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir a l’histoire de mon temps. Par M. Guizot »
trop de confiance dans le succès. » Il est curieux, en le lisant, de remarquer comme ces formes de phrases se reproduisent invol
s le gouvernement parlementaire dans sa force et dans sa vérité ; car remarquez que, tant qu’on a eu en France ce gouvernement, c
mellement dans les toutes dernières lignes du chapitre ; car, faisant remarquer que c’était en vue d’obtenir un gouvernement plei
mais c’était chaque fois à recommencer. Quelqu’un d’habile me le fait remarquer  : sur ces champs de bataille de l’éloquence, ce n
80 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La Grèce en 1863 par M. A. Grenier. »
la guerre jour par jour et ses opérations. Il n’eût pas mieux fait, a remarqué un grand juge en cette dernière matière, s’il ava
n combat à livrer à fond78. Je ne le puis faire ici, et je me borne à remarquer que sa conclusion, tout à fait dans le sens des F
roduire la même impression. En me voyant approcher, il se leva, et je remarquai avec satisfaction que le chien de son fusil était
er, en acceptant à peu près son point de vue, et en faisant toutefois remarquer que le nouveau contempteur d’Homère ne garde pas
81 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
ale se renouvelle, je vous préviens que je cesserai mon abonnement. » Remarquez que l’œuvre incriminée n’a aucun caractère d’immo
st écrite, je le suppose, avec un sentiment de réserve et de respect. Remarquez , en outre, que dans la pensée de l’abonné, les mo
s à faire et mille comparaisons à établir. Il ne pourra s’empêcher de remarquer que le talent de composition a été inégalement ré
souffrante ou heureuse dans la nature où il la répand ; il n’aura pas remarqué l’exacte courbe d’un chemin qui tourne sous bois
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Biot » pp. 306-310
e justice à quelques égards éclatante, et il est impossible de ne pas remarquer combien cette grande figure de Napoléon gagne cha
pensées rendues avec énergie, il nous sera permis toutefois de faire remarquer que si c’est une politique positive qui doit sort
83 (1903) Propos de théâtre. Première série
rréat avait déjà publié certain Journal d’un philosophe qui avait été remarqué . Il faut tenir son livre actuel pour une sorte de
orter les légers changements, en un sens ou en un autre, qu’on y peut remarquer . Personne n’est plus dominé par les fatalités ext
écrite par lui-même quand il se prend au sérieux, c’est la tragédie. Remarquez -vous que des problèmes de morale excessivement dé
bousculent l’homme comme une chute d’eau fait un chat noyé ; et vous remarquez que, d’instinct, les hommes ont toujours tenu cet
Sophocle comme dans M. Gide, à sa conscience qu’obéit Philoctète. Et remarquez , car je crois voir que Sophocle n’est pas un imbé
Çakountala, enfin, dont moi, qui suis moindre que Goethe, je le fais remarquer modestement, je dirai que c’est une idylle charma
or, dans son chatoyant article sur Çakountala, l’avait judicieusement remarqué ) les personnages ne sont pas l’essentiel dans les
M. Jusserand a fait une très attentive étude de Ducis. Il a fort bien remarqué , ce qui n’est pas une observation qui traîne part
e. C’est ce qu’a très clairement fait entendre Shakspeare. Catherine, remarquez -le, n’a pas de mère ; elle l’a perdue toute jeune
on. Ce qu’a souffert Sédécie, c’est toute la pièce. Je ferai pourtant remarquer que le fait tragique, Sédécie aveuglé, ses enfant
, ses enfants égorgés, est parfaitement renvoyé au cinquième acte. Et remarquez qu’il y a ici deux faits : les enfants égorgés, S
âmes les plus perverses et les plus désespérées en apparence. Il faut remarquer , sans sortir de la question dramatique, et au sim
tyre sera consommé. — Restée seule avec Sévère, Pauline, sans vouloir remarquer le secret espoir ranimé au cœur de Sévère, le sup
s verrons ce qu’une critique étroite en a pensé. Mais, tout de suite, remarquons que même cette critique-là a été au moins étonnée
de Sévère était le fond de l’intérêt de l’ouvrage, et qu’il avait cru remarquer au théâtre, parmi les spectateurs, un mouvement d
répond, notez-le : Elle fait assez voir à quel point vous l’aimez. Remarquez encore que dans son premier entretien avec Sévère
’elle dit : « Un je ne sais quel charme encor vers vous m’emporte. » Remarquez que, inconsciemment, elle sent, en se laissant al
personnage littéraire apparaît, très différent, on ne saurait trop le remarquer , du « poète » tel que Molière le peint d’ordinair
tissante du reste. C’est le pur pédant, nullement homme du monde, et, remarquez -le, c’est pour cela que Trissotin l’introduit et
ns leur ensemble et comme en groupe les trois « femmes savantes », on remarquera combien l’étude, depuis Les Précieuses, s’est agr
sa fameuse tirade du second acte ; c’est sa pensée d’homme en colère. Remarquez comme ce fameux « éclat » est amené. On vient de
d’altercation avec Trissotin (acte IV, sc. iii) où il est si violent, remarquez qu’on vient de lui être très désagréable. Il a eu
veille plus ses expressions. Il faut bien qu’il soit en colère ; car, remarquez -le, tous les mots qu’il dit sont autant de griefs
ire tout à l’heure dans une maison où l’on a de l’esprit. Mais encore remarquez qu’une précaution oratoire est une concession apr
ant d’autres ! Eh bien, je ne serais pas étonné que Molière en fût. «  Remarquez bien, Messieurs, nous disait M. Brunetière, mieux
Messieurs, nous disait M. Brunetière, mieux que je ne vais l’écrire, remarquez bien qu’en vous peignant Molière comme je vous le
qu’on rit assez souvent au Tartuffe et même peut-être tout le temps. Remarquez que, même au xviie  siècle, Boileau nous parle d’
depuis trop longtemps on a comme perdu l’habitude de dire, et même de remarquer , et même, je crois, de penser. En vérité, j’en ai
Voltaire au théâtre a surtout un génie de conférencier ; et avez-vous remarqué que Victor Hugo lui-même, dès qu’il est au théâtr
Ses sujets sont poétiques, ou il les prend par le côté poétique. On a remarqué le goût de Corneille pour l’histoire, et M. Brune
des raisons, dont l’une est que Corneille est un génie oratoire. On a remarqué le goût très vif et sans cesse renaissant de Shak
l l’est dans sa manière de concevoir les personnages. N’avez-vous pas remarqué qu’il les agrandit toujours sans les déformer ? C
cours et les plus beaux récits que je connaisse sont dans Corneille ; Remarquez -le, on était lyrique, aussi, quelquefois, non san
est ceci précisément qui est cornélien. Écoutez-la de temps en temps. Remarquez -vous d’abord comme elle prodigue, jusqu’à produir
tes dans Andromaque, même dans d’autres rôles que celui d’Andromaque. Remarquez -vous Hermione disant : Si je le hais, Cléone, il
 ? Vous dites que je vous la dois tout de même. Eh bien, je vous fais remarquer que je n’ai pas le temps. Néron va venir. Les mom
e encore du Corneille adouci, attendri ; mais du Corneille. Avez-vous remarqué cet « exemple à l’univers » que Bérénice prétend
battants et l’ardeur dont cette pitié les anime. Et cependant il faut remarquer encore que, d’Esther à Athalie, Racine a restrein
avoir besoin d’exciter, a porté surtout contre Racine. Mais il est à remarquer que c’est plutôt contre le Racine des Iphigénie e
cunement. Ils sont, ne mâchons point les mots, de tout premier ordre. Remarquez , cependant, non point pour diminuer le mérite de
paradoxe qui est aujourd’hui complètement abandonné. Je me bornerai à remarquer qu’il n’est autre chose que, poussée à l’excès, l
dromaque. Sarcey y est dans le faux jusqu’au cou, certainement ; mais remarquez que prendre le caractère et le rôle d’Andromaque
te. La théorie me paraît radicalement fausse, fausse à crier. D’abord remarquez comme on la soutient et comme on est forcé de la
eulement de ce que paraît Andromaque aux yeux des autres personnages. Remarquez -le : non seulement une pleureuse, mais une « aigr
n fiancé de vingt ans et son mari de vingt-cinq (taléros paracoitis). Remarquez -vous qu’elle est tellement une amoureuse qu’elle
njure atroce à Pyrrhus. Ça n’est, fichtre pas, de la coquetterie.] «  Remarquez encore que les vers : “Quels charmes ont pour vou
84 (1907) Propos littéraires. Quatrième série
u’eux, cependant, pour former la petite église de M. Desjardins. Car, remarquez ce passage très curieux du petit livre de M. Desj
eauté suprême. L’égalité pour eux a le charme exquis de l’alignement. Remarquez que le règne de la démocratie a coïncidé exacteme
ligne droite et du cordeau dans toutes les villes qui se respectent. Remarquez qu’au moyen âge c’était la disparité qui était be
u’au moyen âge c’était la disparité qui était beauté en architecture. Remarquez que le fondateur de l’état égalitaire en France a
rtant que M. Ribot, sans ramener l’altruisme à un autre instinct, fit remarquer davantage combien il se combine et s’associe et s
, et plus fort, je crois, que l’instinct altruiste. Parmi les hommes, remarquez certains « dégénérés », ou anormaux, qui n’ont pa
pe est surtout un homme qui n’a pas l’instinct d’imitation. Vous avez remarqué la « note de l’auteur » que Molière met quelque p
dans la théorie des idées-forces, dont je suis très éloigné, je ferai remarquer qu’à un certain degré de culture, l’intelligence
lue), parce qu’ils sont trop grands, trop gros, lourds, massifs. — Et remarquez que l’éléphant qui n’est lourd qu’en apparence, d
n’est donc pas cela. Qu’est-ce donc ? Ç’a l’air d’être irréductible. Remarquez que, de toutes les bêtes, l’homme seul est une mé
ait pas. Donc pour tout se contemplant soi-même il n’existe pas. — Et remarquez que par « tout », il faut entendre tout, c’est-à-
travaille au maintien de « dans l’humanité », comme disait Proudhon. Remarquez qu’il s’appelle Ernest. Le joli mot de M. Coppée
s XIV, et ce second objet est encore plus intéressant que le premier. Remarquez que cette histoire, en son détail intime, en son
dit le prince d’Aurec, il y a la manière, et aussi il y a des degrés. Remarquez qu’à l’extrême rigueur l’homme qui fait la charit
, peut, en dernière analyse, cire tenu pour négligeable. Les méchants remarqueront même que les idées générales de Wagner ne sont so
cile, et c’est précisément « le cas de Wagner », comme dit Nietzsche. Remarquez que cela est surtout le propre même du musicien,
ses limites même à exprimer des idées philosophiques très générales. Remarquez qu’il ne peut pas faire de psychologie. Il peut e
ques-unes de nos façons de penser. Il n’y a rien de plus raisonnable. Remarquez même qu’il n’y a pas là deux points de vue. À un
oi littéraire aux lois générales de l’évolution universelle, je ferai remarquer qu’elle est funeste, et que c’est le plus noble e
ans ce monde que la mutabilité commence à paraître et que l’on peut y remarquer et compter les temps, parce qu’ils naissent des c
t à très peu près aussi coupables l’un que l’autre, je ferai toujours remarquer que Musset avait vingt-trois ans et George Sand v
st ainsi que pour prouver le désintéressement de Volney, on nous fait remarquer que Chateaubriand donna sa démission de chargé d’
et cupidité, fille elle-même et compagne ordinaire de l’ignorance, et remarquez que dans Les Ruines tous ces mots sont soulignés
troupeau, Pour ces démangeaisons d’empereurs sur ta peau ? Il est à remarquer que, dans Aymerillot, ce sont les trivialités un
jours un auteur de pantomimes. Ses personnages n’ont que des gestes. Remarquez encore cette idée qui a dû souvent vous venir en
falsification de la fameuse « dépêche d’Ems », M. Charles Andler fait remarquer qu’abréger n’est pas falsifier, et que Bismarck n
ne vue plus nette de l’avenir. On sait la suite, qui fut Sadowa. Mais remarquez combien les vues de Bismarck portaient loin dans
en les atténuant par une pudeur que vous comprendrez ; mais je ferai remarquer qu’on n’étudie bien que ce que l’on étudie avec s
coup. Le ressort moral, si puissant chez elle, et que tout le monde a remarqué , n’est très probablement pas autre chose. Le peti
e du même œil que les deux Saint-Simon les regarderont ; car il est à remarquer que Saint-Simon le duc et Saint-Simon le saint-si
ndront bientôt plus que des toiles d’araignées. Sus aux pensions ! Et remarquez que les pensions c’est à vous qu’on les paye, et
rustique. Il est une forme monstrueuse de l’urbanité, de l’atticisme. Remarquez même, — ces statisticiens sont étrangement minuti
leur métier et il n’y a pas d’autre moyen de constituer la science, — remarquez que l’heure du jour semble avoir son influence su
un peu plus retentissant que les autres, ce n’était point sa faute ? Remarquez , de plus, ce que c’est que le « mauvais prêtre »
qui le connaissait très bien, et, du reste, très indépendant, n’a pas remarqué ce prêtre-là. Le mauvais prêtre de Ferdinand Fabr
vec de bons camarades, de bons chefs et de très bons hôtes. Toutefois remarquez bien que ses rapides séjours à Valence, à Auxonne
confesser qu’il y a des façons de se venger qui ont une jolie allure. Remarquez encore tel rapide séjour qu’il fit à Brienne au m
’elle en rende, raisonnons comme s’il était acquis qu’elle en rendit. Remarquez en effet que c’est encore ici une différence de p
ue lit M. Émile Zola quand il parla du roman expérimental. On lui fit remarquer que le roman pouvait être observateur, mais non e
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « [Béranger] » pp. 333-338
e cœur à laquelle il a succombé le retint dans sa chambre, se faisait remarquer par une qualité rare et qui dénotait l’excellence
t dès longtemps le patrimoine universel : aujourd’hui il convenait de remarquer avant tout cette partie supérieure et puissante d
86 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
tiré l’attention des physiologistes sur certains phénomènes assez peu remarqués , et pourtant bien remarquables. Quand un paralyti
part : sinon, point de sensation d’effort 3. Déjà Vulpian avait fait remarquer que si l’on demande à un hémiplégique de fermer s
ui sont en rapport avec les différents organes sensoriels ». Il avait remarqué cette sensation très distincte de tension et de c
er sur le passé ou le présent, qui ne dépendent plus de nous. Il faut remarquer en outre qu’on s’élève par degrés insensibles des
qu’à le produire. Nous avons étudié à part les sensations affectives. Remarquons maintenant que beaucoup de sensations représentat
oute à nous faire compter verticalement les intervalles. Mais il faut remarquer aussi que, plus l’effort de tension des cordes vo
me une qualité l’intensité de la lumière ? On n’a peut-être pas assez remarqué la multitude d’éléments très différents qui conco
se rapprochent du jaune blanchâtre. Ces changements de teinte ont été remarqués depuis un certain temps par les physiciens 18 ; m
ns celle de différence arithmétique. Comme, d’autre part, nous aurons remarqué que la sensation changeait brusquement tandis que
87 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
lbert Thibaudet écrivait dans La Nouvelle Revue française : « A-t-on remarqué que le Midi n’a donné à la France, dans toute son
onal — comme celui de toutes provinces — en a étouffé l’expression. À remarquer que l’effort de Mistral et ses fidèles enfanta no
quablement intelligentes et fines d’esprit. (On ne peut s’empêcher de remarquer combien les conversations des femmes du peuple, d
voix d’airain et des poumons en béton armé. Déjà Jules Lemaître avait remarqué que le Midi fournissait au Parlement le plus gran
a Réunion, Verlaine à Metz, Moréas à Athènes. M. Jacques Chaumié fait remarquer qu’Agrippa d’Aubigné est bien né dans une provinc
ion pour M. Francis Jammes, qui est d’Orthez. M. Jacques Chaumié fait remarquer aussi qu’Arthur Rimbaud est ardennais et M. Paul
88 (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »
ine est aussi tout cela, mais avec quelque chose de plus, l’avez-vous remarqué  ? Un altruisme au-delà de la tombe, ce qui est un
comme on a considéré celle des contes proprement dits, pour en faire remarquer les défauts en même temps que les qualités. Cert
ent de la nature tout à fait pénétrant et fort. Or on a fait beaucoup remarquer que lorsque La Fontaine parle de la nature, il pa
réchaussée et qu’on emmenait dans je ne sais quel lieu de relégation. Remarquez que La Fontaine ne méprise pas ces petits procédé
ne nuance ; mais, enfin pour ce qui est de la jolie Limousine qu’il a remarquée dans une auberge, voici ce qu’il en dit : « Rien
ue, et ne s’intéresse pas à la psychologie, voilà ce qui est certain. Remarquez que, même dans ses Contes et dans ses Fables, il
89 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218
ux, mais le relâché, le surabondant et l’amplifié, comme lui-même l’a remarqué ailleurs ? Oh ! pour Massillon, comme pour le Fén
se de cette rigoureuse recherche d’exactitude que je me permettrai de remarquer qu’en appréciant si bien André Chénier et en rend
orité de critique et de naturaliste : « Lorsqu’une famille s’est fait remarquer , dit-il, durant quelques générations par des méri
90 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Armand Silvestre »
frileux comme la neige Et pareils à deux lis jusqu’au sol inclinés. ( Remarquez -vous que « bras prosternés » et « frileux comme l
un goût si prolongé, si persistant, pour un rôle si peu lucratif. Car remarquez que, maintenant encore, tout en nous contant les
décadent ? Je le soupçonne maintenant d’être un primitif. Nous avons remarqué que le spectacle des phénomènes naturels lui sugg
91 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
n changement trop faible et trop indistinct pour que le moi puisse le remarquer à part n’en suffit pas moins à produire la déchar
plume et s’affaisse dans une attitude de résolution. » M. Binet fait remarquer l’analogie de ce phénomène avec tous ceux qui ont
ion de l’énergie mentale, parallèlement à l’énergie physique. Il faut remarquer , à l’appui de notre thèse, que le cerveau est un
92 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre septième. »
l en agit de très-bonne foi, et qu’il se confesse très-complettement. Remarquons pourtant après ce grand vers : V. 28. Même il m’
s ce grand vers : V. 28. Même il m’est arrivé quelquefois de manger Remarquons ce petit vers… Le berger. Il semble qu’il voudr
V. 2….. Las des soins d’ici bas, …………………………………………… Se retira, etc….. Remarquez ces expressions qui appartiennent à la langue dév
93 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
la voix. — Mais si, au lieu de prendre pour exemple un homme enclin à remarquer surtout les sentiments, on considère des hommes a
emarquer surtout les sentiments, on considère des hommes accoutumés à remarquer surtout les couleurs et les formes, on trouvera d
sentiment de surprise passé, il remonta à la source de l’illusion, et remarqua que la figure correspondait exactement à celle qu
tes les sensations extérieures s’effacent, ou du moins cessent d’être remarquées  ; au contraire, les images intérieures, faibles e
ement, à différents moments de cet état, et de cette façon j’en ai pu remarquer les caractères. — L’image intense qui semble un o
’ébranlement du nerf, soit absente ou comme absente, c’est-à-dire non remarquée , annulée par la présence et la prépondérance d’un
rmés) un de mes amis absents, comme un cadavre, devant moi. — Je dois remarquer ici que, depuis beaucoup d’années, j’avais l’habi
ensorielles. Un individu qui avait des hallucinations de l’ouïe avait remarqué qu’il pouvait lui-même provoquer les voix ; il di
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — I » pp. 236-253
faut tenir et croire, enfin je me suis aperçu bien changé… Il est à remarquer que la date de cette lettre, qui est d’avril 1589
Dans la simple différence de ce petit mot on entrevoit assez bien, a remarqué M. Nisard, la différence qu’il y a entre les deux
ple de Montaigne, et sous le titre humain De la Sagesse. Bayle a déjà remarqué , en s’en réjouissant et en s’en emparant dans un
ntaigne dans une quantité de pages ; ce que le vieux Sorel avait déjà remarqué , et ce qui a fait dire à Balzac, je crois, que Ch
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
n parallaxe… Pour moi, etc. Madame de La Sablière eut le malheur de remarquer que l’astrolabe sert à mesurer la hauteur des ast
avoir éprouvé à la lecture d’une critique de Bérénice, et n’avait pas remarqué que ce qu’elle appelle la folle passion de cette
ue la première. » Il n’avait pas lu enfin ce qu’elle dit d’Esther, ni remarqué ce sentiment profond des beautés nouvelles que Ra
t naturel. » Quoiqu’elle n’ait rien dit de trop ici, il faut pourtant remarquer que homme à qui elle écrivait lui avait témoigné
96 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
s venons de le voir, l’empire des esprits. Le jeune publiciste se fit remarquer tout d’abord par son désintéressement et sa neutr
, il ne l’a vue qu’en historien et dans l’antiquité. On n’a pas assez remarqué que sur les républiques anciennes ce sage politiq
nes des autres. On ne sympathise vraiment, les philosophes l’ont fait remarquer , qu’avec les sentiments qu’on a plus ou moins épr
e Tocqueville et ne pas confondre des choses très-distinctes, il faut remarquer qu’il peut y avoir deux sortes de despotisme dans
97 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
che de lire et de lire de la bonne façon. — Si bien ! Vous n’avez pas remarqué qu’un auteur est un ennemi ? Il l’est toujours. I
n des voyages, qu’il n’a pas l’inquiétude de changer de place ; même, remarquez qu’il n’aime pas à causer. L’effroyable quantité
t dix ans et qui n’ont pas l’avantage d’en avoir cinquante. Vous avez remarqué qu’après la mort de tous les grands écrivains il
vérité ou la beauté définitivement atteintes. Or, s’il en est ainsi, remarquez -vous les coïncidences entre les démarches du lect
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
ours aux lois de la bienséance et de la morale. Une circonstance déjà remarquée favorisa cette influence : à la tête du parti des
e au bordel. Ce terme grossier, dit Voltaire, n’est pas tolérable71. Remarquons , à cette occasion, qu’avant le milieu du xviie  s
99 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »
encore ne l’a-t-il été qu’avec réserve et discrétion. Aussi, je ferai remarquer tout d’abord, pour décharger ma conscience, que v
s ou un Nicétas sont les seules victimes. » Tout cela est charmant ; remarquez que, quand il écrit en latin, M. Boissonade ose p
i lui manquait pour avoir des succès complets en vieillissant. il l’a remarqué de Solon et des anciens sages : pourquoi ne le re
ssant. il l’a remarqué de Solon et des anciens sages : pourquoi ne le remarquerait -on pas de lui ? Il avait le tempérament ardent et
à mettre à la suite tous les passages plus ou moins analogues qu’il a remarqués et distingués à la loupe dans ses lectures : c’es
100 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
’être l’ami. (À l’ordre ! à l’ordre !) « M. le Président. Je n’ai pas remarqué de personnalités dans ce qu’a dit M. de Ségur d’A
inspire votre personne ne m’interdisent point cependant de vous faire remarquer que lorsque, hier, M. de Ségur d’Aguesseau a parl
qui a fait l’objet et l’occasion de la pétition : je ferai seulement remarquer la gravité des déterminations auxquelles vous con
qu’il m’était permis de me défendre. M. le Président. Je vous ai fait remarquer que ce sont des personnalités qui sont contraires
e lendemain dans les journaux par M. Pelletan. M. Ernest Hamel a fait remarquer , dans son Histoire du second empire, que M. Saint
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