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1 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
ou quatre-vingts figures nouvelles que j’ai bien vues, je ne puis en rappeler aucune ; il faudrait une circonstance extraordina
aitement de la calotte ». — Pour moi, à trente ans de distance, je me rappelle trait pour trait l’aspect du théâtre où l’on me c
combler d’elle-même ; un détail oublié surgit à l’improviste. — Je me rappelle en ce moment une soirée passée à Laveno, sur le l
nt à l’état naissant ; si, au bout d’une minute, nous essayons de les rappeler par le souvenir, elles ne renaissent pas ; elles
tre ; tel soldat s’aperçoit tout d’un coup qu’il saigne, sans pouvoir rappeler le coup qu’il a reçu. — Neuf fois sur dix, et peu
rdu le souvenir de quatre années et de quatre années seulement. Il se rappelait parfaitement tout ce qui avait précédé cette péri
utre malade, qui était venu à Édimbourg depuis dix à douze ans, ne se rappelait plus rien de cette portion de sa vie ; au contrai
t pas comment il avait reçu la blessure. Après un peu de temps, il se rappela qu’il s’était frappé la tête contre une pierre, m
appela qu’il s’était frappé la tête contre une pierre, mais ne put se rappeler comment cela lui était arrivé. Après un autre int
peler comment cela lui était arrivé. Après un autre intervalle, il se rappela qu’il avait été sur la crête d’un mur et qu’il en
urant l’accès antérieur et oubliés dans l’intervalle lucide ; elle se rappelait alors toutes les circonstances de l’autre accès.
sa mère l’outrage commis sur elle. » Dans ces deux cas, la veille ne rappelait que la veille ; l’état somnambulique ne rappelait
x cas, la veille ne rappelait que la veille ; l’état somnambulique ne rappelait que l’état somnambulique, et les deux vies altern
e, laissa un paquet à une fausse adresse, et, revenu à lui, ne put se rappeler ce qu’il en avait fait. Mais, s’étant enivré de n
és à l’état de veille et qui plus tard, dans un nouveau sommeil, sont rappelés . — D’autre part, notre mémoire ordinaire ne rappe
au sommeil, sont rappelés. — D’autre part, notre mémoire ordinaire ne rappelle qu’une moitié de nos états. Nous rappelons nos pe
notre mémoire ordinaire ne rappelle qu’une moitié de nos états. Nous rappelons nos pensées de la veille, mais non celles de la n
puis de la langue française. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est qu’il se rappelait très bien la langue piémontaise. « À son départ p
. Enfin il avait oublié le nom de ses parents, de ses amis ; il ne se rappelait que le sien, celui de ses enfants, et le symbole
vé l’histoire d’un individu qui avait oublié la moitié des mots et se rappelait les faits. On en a vu oublier entièrement une lan
ficiel. M. Braid affirme avoir eu des sujets très intelligents qui se rappelaient avec une exactitude minutieuse ce qui s’était pas
tour deux états, l’un triste, l’autre gai ; dans l’état gai, elle se rappelle tous les états antérieurs, gais ou tristes ; dans
es états antérieurs, gais ou tristes ; dans l’état triste, elle ne se rappelle que les états tristes, elle n’a aucun souvenir de
2 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VII »
d’arbres. M. Taine le père tenait une étude d’avoué. Les gens du pays rappellent son esprit vif et fin, et ils savent encore des c
t-être dû noter. Mme Taine la mère était bonne et fort belle. « On se rappelle ses yeux comme on se rappelle les chansons du mar
mère était bonne et fort belle. « On se rappelle ses yeux comme on se rappelle les chansons du mari. Dans la famille se développ
ous donne quelques indications suggestives ; il pense que Vouziers se rappelle le bon écolier plus volontiers que le grand homme
pas de la maison natale de Taine l’église de Vouziers. On peut encore rappeler utilement que ce territoire produisit le savant e
vait été accusé de se désintéresser des destinées de la patrie. On se rappelle qu’il répondit : « Nous ne pouvons pas tous servi
3 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
sations et idées. I Tous ceux qui ont lu les Essais de Hume se rappellent que ce philosophe explique tout par trois choses 
e les idées en constituent la partie fondamentale car nous ne nous en rappelons rien que par une idée, et pour qu’il y ait mémoir
qui nous la remettent en mémoire. De même quand nous essayons de nous rappeler quelque chose, nous parcourons diverses séries d’
uons d’abord qu’il y a deux cas dans la mémoire : le cas où nous nous rappelons des sensations, le cas où nous nous rappelons des
e : le cas où nous nous rappelons des sensations, le cas où nous nous rappelons des idées. Je me souviens d’avoir vu Georges III
le notion pouvons-nous avoir du moi sans la mémoire ? « Le fait de se rappeler , c’est-à-dire d’avoir une idée combinée avec la c
ur objet un fait passé se ramène à la mémoire. Quand je dis que je me rappelle l’incendie du théâtre de Drury-Lane ; dire que je
e je me rappelle l’incendie du théâtre de Drury-Lane ; dire que je me rappelle cet événement et que j’y crois, c’est dire la mêm
ce que quand deux choses ont été fréquemment trouvées ensemble, l’une rappelle l’autre. Entre ces conjonctions habituelles, il n
4 (1890) L’avenir de la science « VI »
des études d’une moindre portée, mais qui n’ont pas l’inconvénient de rappeler autant le collège. Il faudrait donc s’habituer à
une trace d’institution ou de coutume factice ; celle, en un mot, qui rappelle de plus près les écoles de la Grèce antique, qui,
cession à l’esprit superficiel, qu’il ne faut jamais ménager. Nous la rappelons à sa grande et belle forme, que l’esprit français
croit faire preuve de finesse en se mettant au-dessus de tout ce qui rappelle l’enseignement des classes. Chacun se passe cette
prit français, le représente surtout par son horreur pour tout ce qui rappelle le pédantisme. C’est plaisir de le voir faire le
dent que certains cours des lycées, ceux de philosophie, par exemple, rappellent seuls l’enseignement des universités allemandes.
5 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VI. De la littérature latine sous le règne d’Auguste » pp. 164-175
eurs historiens en conservent les traces. Mais tout, dans les poètes, rappelle l’influence des cours : la plupart d’entre eux dé
dans les images qui conviennent aux mêmes climats. Ils invoquent, ils rappellent avec délices la fraîcheur de la nature, pour écha
touchante que celle qu’on peut trouver dans aucun ouvrage grec. On se rappelait encore, sous le règne d’Auguste, l’austérité répu
dans la langue de l’amour, qui en éloignait tout à-fait la vérité. Il rappelle , à cet égard, le mauvais goût du siècle de Louis 
mps. Mais cette affectation est le défaut de l’esprit d’Ovide ; il ne rappelle en rien le caractère général de l’antiquité. Ce q
6 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. de Falloux » pp. 311-316
années laborieuses, de précis et de touchants détails qu’on aurait pu rappeler sans inconvénientac, parce que de telles épreuves
serein et le plus calme des dix-huit années ; et lorsqu’on vient à se rappeler à combien d’attaques, à combien de violences cet
rquer par son bon sens net et son merveilleux courage d’esprit. Je me rappelle avoir eu l’occasion de rencontrer alors, et dans
édents. ac. [1re éd.] de précis et touchants détails qu’on aurait pu rappeler sans inconvénient
7 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
refusée par le héros, sont aussi déchirantes que pittoresques. Elles rappellent avec moins de simplicité et autant de pathétique
Je ne sais, mais je soupçonne que cet anneau a, dans l’instant même, rappelé à son souvenir quelque objet tendrement aimé ; ca
sur ce fatal anneau, que, la mémoire lui revenant tout à coup, il se rappela le mariage qu’il avait secrètement contracté avec
ont pas condamné depuis les remords cuisants du repentir ! Ah ! je me rappelle maintenant, comme si un voile tombait de mon espr
mes : “Dans combien de temps le fils de mon seigneur daignera-t-il me rappeler près de lui ? ” Alors, lui passant au doigt cet a
més ! Le héros s’informe de la naissance de cet enfant dont la force rappelle l’Hercule indien Rustem. Une des femmes lui appre
la simple vue de cet anneau m’ayant rendu plus tard la mémoire, je me rappelai alors avec amertume les moindres circonstances de
e mon amour, et que mes compagnes seules l’aient entendue ; car je me rappelle fort bien ces paroles qu’elles m’ont dites à mon
sur l’absence de ses enfants. « Ce petit éléphant », dit-elle, « me rappelle le souvenir de mes fils !… Comment ai-je mérité u
lui une main homicide. Mes années s’écoulent, et, en dépit du temps, rappelées à toute heure par le souvenir, mes douleurs me su
tire une masse de fer. » L’aïeul embrasse l’enfant : « Comme il me rappelle Rama ! » se dit-elle : « il lui ressemble en tout
ant pour dévorer les nations ! » Le combat s’engage, la description rappelle celle des combats les plus gigantesques d’Homère.
gigantesques d’Homère. Un témoin s’écrie, en le regardant : « Il me rappelle Rama, tel qu’il était dans sa jeunesse, lorsqu’il
8 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guérin, Charles (1873-1907) »
rses, se groupent, par quatorzains. Un instant, les vers de M. Guérin rappellent le bruit que ferait le fuseau de Pénélope à tisse
place lui est due parmi les meilleurs des jeunes poètes récents. Sans rappeler en rien M. Sully Prudhomme, de qui la poésie, de
ent encore dans la mémoire : Ô mon ami, mon vieil ami, mon seul ami, Rappelle -toi nos soirs de tristesse parmi L’ombre tiède et
9 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Parny poète élégiaque. » pp. 285-300
de l’esprit surnageaient toujours jusque dans le vin et les plaisirs. Rappelé à l’âge de vingt ans à l’île Bourbon par sa famil
s. Les vers sont beaux, fermes, pleins, et d’un épicuréisme hardi qui rappelle Lucrèce. Le Plan d’études : De vos projets je bl
peu usée. Je n’ai pas craint de marquer les défauts : il est juste de rappeler les qualités et les avantages. La passion chez Pa
nos illustres romantiques. La dernière de ces trois belles élégies me rappelle une particularité assez piquante. On lisait à l’A
i et on la respire. S’il satisfait et contente, ce n’est pas qu’il ne rappelle dans le passé, comme cela a lieu pour les classiq
ge, de beaux talents antérieurs et souvent supérieurs au sien. Il les rappelle sans pour cela les imiter : c’est Bertin qui imit
10 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457
Gouvernement ne soit interessé à multiplier les Ouvrages capables de rappeler les Littérateurs aux principes du goût & de l
oduit dans tous les genres littéraires, armer des plumes attentives à rappeler les regles & à proscrire les abus. Les Journa
évidence, pour en corriger les autres, qu’il est permis à un Juge de rappeler à l’autorité des Loix quiconque s’en écarte ? Ne
11 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IV. Le Père. — Priam. »
le plus tendre que l’on pût offrir au fils de Pélée, après lui avoir rappelé son père, était sans doute l’âge de ce même père.
ορα. Ainsi le fils de Pélée se souvient de sa vengeance, avant de se rappeler son ennemi. Si Priam eût d’abord nommé Hector, Ac
oie. Enfin Priam, après avoir parlé des hommes au fils de Thétis, lui rappelle les justes dieux, et il le ramène une dernière fo
12 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
vec la douleur de Clytemnestre, et le dévouement filial doit toujours rappeler Antigone17. Enfin, il existe dans la nature moral
cain qu’on puisse remarquer dans les tragédies grecques. Les comédies rappellent souvent l’état politique de la nation ; mais, dan
is cruels, propre à leur inspirer l’horreur de tout ce qui pouvait en rappeler le souvenir. L’amour de la liberté était pour les
eaux, quand on veut faire couler des larmes c’est le passé qu’il faut rappeler . 15. Il arrive quelquefois que les dogmes mytho
présenter les revers des rois sur leur théâtre. Je ne crois point que rappeler sans cesse les infortunes des rois, fût un moyen
13 (1868) Curiosités esthétiques « VII. Quelques caricaturistes français » pp. 389-419
s de notre enfance. Ses caricatures de modes sont superbes. Chacun se rappelle cette grande planche qui représente une maison de
ée par la pyramidale et olympienne Poire de processive mémoire. On se rappelle que Philipon, qui avait à chaque instant maille à
on de février, je n’ai vu qu’une seule caricature dont la férocité me rappelât le temps des grandes fureurs politiques ; car tou
nt, mais toujours très-fini, très-consciencieux et très-sévère. Je me rappelle encore un fort beau dessin qui appartient à la mê
un hideux squelette. A côté est posé le sablier et la faux. Je ne me rappelle pas le titre de cette planche. Ces deux vaniteux
Troie, et tous enfin nous apparaissent dans une laideur bouffonne qui rappelle ces vieilles carcasses d’acteurs tragiques prenan
sses. Ce fut un blasphème très-amusant, et qui eut son utilité. Je me rappelle qu’un poëte lyrique et païen de mes amis en était
ice. Que de raisons de popularité ! Un échantillon entre mille : vous rappelez -vous cette grande et belle fille qui regarde avec
14 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »
onnages, un trait plus hardi, plus fier, plus grandement rêveur, nous rappelle la magnifique et immense Nature qui surplombe tou
dès qu’on l’a vu, dans la mémoire, comme une pattefiche dans un mur ! Rappelez -vous donc le Bourbonnais dans le Voyage sentiment
sur les Alpes, avec cette plume qui écrivit les Époques de la Nature. Rappeler Buffon après avoir rappelé Montaigne, et avec cel
ume qui écrivit les Époques de la Nature. Rappeler Buffon après avoir rappelé Montaigne, et avec cela rester très individuel, t
15 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
i-teinte, tous les personnages ont leur portion de lumière. Cela nous rappelle l’admiration d’un littérateur républicain qui fél
rameau d’or C’est encore d’une belle et originale couleur. — La tête rappelle un peu l’indécision charmante des dessins sur Ham
dessins — l’apparition de l’ange dans un grand paysage — a le tort de rappeler des choses que l’on connaît trop — ce ciel cru, c
pénible ; le dessin habile, mais non pas original. Son Marino Faliero rappelle imprudemment un magnifique tableau qui fait parti
tte défilade de chevaux et ces grands cavaliers ont quelque chose qui rappelle l’audace naïve des grands maîtres. — Mais pour qu
, dessin suffisant. — M. Brune a été jadis plus original. — Qui ne se rappelle l’Apocalypse et l’Envie ? — Du reste il a toujour
és d’un autre genre. — Il a d’abord un mérite singulier — c’est de ne rappeler , en aucune manière, les motifs convenus de la pei
euse et mélancolique, et dont le dessin fin et la couleur un peu crue rappellent les anciens maîtres allemands, ce gracieux Albert
e peint comme un homme. — Tous ceux qui se connaissent en peinture se rappellent le modelé de deux bras nus dans un portrait expos
ux galeries du boulevard Bonne-Nouvelle, une tête d’enfant qui nous a rappelé les meilleurs morceaux de Lawrence. Tissier
isir, un portrait de femme de M. Flandrin, une simple tête qui nous a rappelé ses bons ouvrages. L’aspect en est un peu trop do
nt, et d’une très-bonne couleur. Le paysage est bien composé. Le tout rappelle beaucoup Diaz ; mais c’est peut-être plus solide.
. Jacque sur le cuivre est plein d’une liberté et d’une franchise qui rappelle les vieux maîtres. On sait d’ailleurs qu’il s’est
16 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IX. Application des principes établis dans les chapitres précédents. Caractère de Satan. »
, ô soleil ! que pour te dire combien je hais tes rayons. Ah ! ils me rappellent de quelle hauteur je suis tombé, et combien jadis
de la grâce divine, je remontais à ma première place ?… Un rang élevé rappellerait bientôt des pensées ambitieuses ; les serments d’
tan se repentant à la vue de la lumière qu’il hait, parce qu’elle lui rappelle combien il fut élevé au-dessus d’elle, souhaitant
17 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340
e dont on veut exagérer les proportions et l’importance. Vous vous le rappelez , il y avait autrefois un homme qui retenait son v
e pédant, coiffé de textes et poudré de poussière. Malgré son nom qui rappelle les roses, Rhoïdis n’en est point une, placée dan
du bonnet de Rabelais, dont le génie n’a pas mérité l’outrage d’être rappelé à propos des gargouillades de Rhoïdis, et qui, to
, qu’un esprit vaillant mettrait son honneur intellectuel à ne jamais rappeler . Je sais bien qu’il est difficile d’être impie, s
vec son bâtard dans les bras ; et comme on l’a posée, elle a l’air de rappeler , avec affectation, une image sacrée… Intention lâ
18 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61
Au fond, il ne doit pas faire grand état des lettres. Les lettres lui rappellent trop ses antipathies. Elles sont, avant tout, des
on ne jette pas les bavures de son portefeuille à la tête. Vous vous rappelez ces gentilshommes dont Molière s’est moqué et qui
le droit d’exister. » Et il pousse la comparaison devant lui sans se rappeler les fameux Congrès de la Paix fondés contre la gu
re : la répétition de la même chose passée à l’état de tic. Son baron rappelle , à propos de tout, son conseil de surveillance. «
un lettré. C’était assez des autres. On les connaît. Faut-il donc les rappeler  ? Politiquement, économiquement, Μ. de Girardin e
19 (1914) Boulevard et coulisses
phrase : « Ah ! si vous aviez connu le Paris de l’Empire ! » et je me rappelle ces mots, chaque fois que je suis tenté moi-même
relations dans la presse ne sont jamais sorties de ma mémoire. Je me rappelle qu’un jour, dans un célèbre café du boulevard où
bruit à cette époque. J’en ai oublié les détails, bien entendu. Je me rappelle simplement qu’elle retarda mes débuts de quelques
valier des Grieux allait risquer les galères pour Manon, mais cela le rappelait par une foule de détails qui n’étaient pas édifia
os jours. Elle manquait surtout d’un plan, d’un dessein arrêté. Je me rappelle notre prodigieuse insouciance de ce que pouvait n
s choses humaines. D’ailleurs, Arthur Meyer se chargea lui-même de me rappeler à la modestie, en me disant quelque temps après,
s Grimaces étaient un journal réactionnaire et d’opposition. Je ne me rappelle plus très bien quel était alors le gouvernement a
dans le tourbillon d’Arthur Meyer, et dont je n’ai pas besoin de vous rappeler la brillante carrière. Dans un autre journal, un
les rues, les retardataires, ceux qui avaient manqué le train. Je me rappelle un déjeuner chez l’un d’entre eux, pendant la sem
ris autrefois cette précaution avec maladresse et brutalité, on se le rappelle  ; et que les écrivains se soient crus délivrés de
ncapables d’animation littéraire ? Avant de répondre à ces questions, rappelons -nous les moments où, à notre époque, la belle pas
ont ces qualités-là qui nous ont surtout manqué, à nous autres. Je me rappelle comme nous étions inquiets, méfiants de notre ave
20 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »
tés impériales retrouvées dans le neveu du César moderne de manière à rappeler involontairement le neveu du César ancien, toutes
re à travers… Le titre du livre de l’abbé Cadoret semble tout d’abord rappeler cette préoccupation contemporaine. Il n’en est ri
mineront le succès d’un livre qui apprendra à ceux qui l’ignorent, ou rappellera à ceux qui l’oublient, combien l’Église catholiqu
21 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « J.-K. Huysmans »
scélérat, il est un chétif… Il a des inventions idiotes et ridicules. Rappelez -vous l’histoire de la tortue dont il fait dorer l
dorer l’écaille et dans laquelle il incruste des pierres précieuses ! Rappelez -vous les livres de sa bibliothèque, dont les reli
res de sa bibliothèque, dont les reliures doivent traduire l’esprit ! Rappelez -vous ses fleurs de papier qui doivent tuer les fl
-vous ses fleurs de papier qui doivent tuer les fleurs de la nature ! Rappelez -vous l’alchimie de ses parfums, cherchés follemen
22 (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)
portions peut-être, agrandir, c’est la théorie de la sexualité. On se rappelle quelle en est la ligne générale. S’interrogeant s
n de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce qu
, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler , à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le r
nd de moi ? Mais non, laissons ce passage pour le moment. (Vous vous rappelez que je cherche avec vous). Il nous faut remonter
cherchais à les retrouver, en fermant les yeux ; je m’attachais à me rappeler exactement la ligne du toit, la nuance de la pier
leur objet, entre ses émotions et celles des autres êtres. Vous vous rappelez comment la vraie Duchesse de Guermantes vient se
ier, il est tout à fait en place — un joint extraordinaire. Vous vous rappelez le passage que je vous ai lu tout à l’heure. N’ay
orcer le paysage à livrer son secret, pris de lassitude et d’ailleurs rappelé par ses parents : … Je sentais que je n’avais p
vant : C’est pendant la soirée chez Mme de Sainte-Euverte. Et je vous rappelle que le thème de l’Andante de la Sonate de Vinteui
avait fait, de ne pas la posséder partout et toujours ! Hélas, il se rappela l’accent dont elle s’était écrié : « Mais je pour
eut-elle être allée faire ! avec qui ? que s’y est-il passé ? » Il se rappela les becs de gaz qu’on éteignait boulevard des Ita
s’aborder lui-même dans un esprit positif. Au cas où vous ne vous la rappelleriez pas, je vais vous relire l’immortelle définition
lui de ma mère les jours où elle était fâchée et où je n’osais pas la rappeler , mais où je sentais que je ne pourrais pas m’endo
l’air douloureux qu’elle continuait d’avoir fini par l’étonner. Elle rappelait ainsi plus encore qu’il ne le trouvait d’habitude
telle tristesse, mais ne savait plus quand. Et tout d’un coup, il se rappela  : c’était quand Odette avait menti en parlant à M
ion, l’idée ou la loi qui leur donnera toute leur puissance, Swann se rappela pour la première fois une phrase qu’Odette lui av
nous l’avons observé déjà l’autre jour, par des affections. Vous vous rappelez la phrase que je citais tout à l’heure : Le chag
à nous imposer, de l’amour. Comme préface à cette étude, il faut nous rappeler un autre aspect de la définition que donne August
de beauté que Swann a toujours recherché instinctivement et vous vous rappelez la phrase d’une profondeur admirable par laquelle
n’était pas mon genre 55 : Et dans la Prisonnière : Je ne m’étais rappelé que la petite qui m’avait déplu. Cela suffit à fa
risonnière « fonction de notre tristesse ». Déjà dans Swann vous vous rappelez que ce qui déclenche l’amour de Swann pour Odette
uérir — le besoin insensé et douloureux de le posséder 57. Vous vous rappelez aussi certainement comment c’est la brusque révél
s extraite de l’œuvre de Proust et sommairement caractérisée, ne vous rappelez -vous pas que le fondement, je n’ose pas dire scie
e comme origine principale (et non comme effet) de l’amour. Vous vous rappelez le passage que je vous citais la dernière fois :
ur, plus spécialement sur celle que Proust nous en propose. Vous vous rappelez que nous l’avons considérée comme le résultat le
ort. Le thème : Chaque être est bien seul (c’est un mot, vous vous le rappelez , qui lui est arraché par la solitude et la privat
peint tel qu’il devient après y avoir séjourné, au moment où on se le rappelle , c’est-à-dire avec tous les prolongements, tous l
cherchais à les retrouver, en fermant les yeux ; je m’attachais à me rappeler exactement la ligne du toit, la nuance de la pier
e de l’ordre de la vérité. Nous n’y comprendrons rien si nous ne nous rappelons sans cesse la phrase : « Je restais là immobile,
ioloniste de ce pays lui avait donné et qu’elle conservait, quoiqu’il rappelât la forme d’un escabeau et jurât avec les beaux me
avait fait, de ne pas la posséder partout et toujours ! Hélas, il se rappela l’accent dont elle s’était écriée : « Mais je pou
eut-elle être allée faire ! avec qui ? que s’y est-il passé ? » Il se rappela les becs de gaz qu’on éteignait boulevard des Ita
ous l’aurez remarqué — si bien qu’au moment où Proust écrit : « Il se rappela les becs de gaz qu’on éteignait boulevard des Ita
complète de valeur morale qu’on peut reprocher à son œuvre. Vous vous rappelez que le dessein explicite de la tragédie classique
23 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406
les autres ; mais Vénus lui jure qu’il l’aura sans faute après. On se rappelle que Virgile, au livre premier de l’Énéide, a trou
recueillis en chemin. Le palais du roi est magnifiquement décrit, et rappelle par quelques endroits celui de Ménélas ou d’Alcin
hasard çà et là. Lorsqu’elle allait en avant, la pudeur au dedans la rappelait , et bientôt le désir téméraire triomphait de la p
qu’elle donne à ses compagnes d’atteler le char. Ces grâces matinales rappellent le départ de Nausicaa pour le lavoir ; mais ici q
à peine et avec un léger sourire. Cette voix moqueuse de la corneille rappelle assez bien la parole de l’oiseau merveilleux dans
oésie française dite classique s’est scrupuleusement préservée. Je me rappelle , dans un roman, dans la Princesse de Clèves, une
t manquement est interdit, traite-moi en toute confiance… » Et il lui rappelle la promesse qu’elle a faite à sa sœur ; il la con
nstellations célestes. Cet exemple d’Ariane est-il bien choisi ? S’il rappelle le dévouement de la fille de Crète, ne rappelle-t
il bien choisi ? S’il rappelle le dévouement de la fille de Crète, ne rappelle-t -il pas en même temps l’ingratitude de l’Athénien 
’est Jason qui, le premier (ainsi qu’il est naturel), croit devoir la rappeler à la prudence, l’avertir qu’il se fait tard, que
e baiser adouci selon Pétrarque, mais pas trop fade encore. 111. Se rappeler une situation assez semblable dans une des poésie
toit maternel. Cette imprécation contre Jason qu’elle va trouver m’a rappelé le mot de Catulle sur Lesbie : « Lesbie dit sans
24 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »
ieuse réminiscence de nos mères ; peut-être parce que le grillon nous rappelle le désert aride de Syrie où le cri du même insect
ésie, c’est le beau. L’épi est utile, mais l’alouette vit, le grillon rappelle , la brise représente, le cœur sympathise, la mémo
Ses vagues, quand elles lèchent sans bruit la grève de sable humide, rappellent la respiration douce du sommeil d’un enfant sur l
ssé, trempe une de ses ailes dans la poussière de cette écume, la mer rappelle les bouillonnements harmonieux de l’onde qui comm
avec des coups retentissants sur le sol creux des caps avancés, elle rappelle les mugissements de la foudre dans les nuages et
se parler à lui-même, il cherche involontairement une langue qui lui rappelle la grandeur, la profondeur, la mobilité, le somme
at parvint à incliner l’esprit de son neveu d’un autre côté. Fénelon, rappelé à Paris par l’archevêque, M. de Harlay, fut nommé
25 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — II. (Fin.) » pp. 427-443
uve que la terre de Naples est tout à fait poétique, et ses habitants rappellent incontestablement les Grecs, leurs fêtes et leurs
des connaisseurs. M. Feuillet de Conches le décrit en des termes qui rappelleront à tous l’impression reçue : On est au moment où
donner au costume de ses pêcheurs et de ses femmes quelque chose qui rappellerait les étoffes vénitiennes des siècles précédents :
rien de la simplicité antique, mais, comme je le disais, ils peuvent rappeler ceux qui ornaient les habillements de leurs ancêt
plus beau style, plus original en tout, plus riche de couleurs. Je me rappelle très bien l’Exposition (celle de 1831 à Paris), e
agrins même eussent sans doute contribué à le sauver : Combien je me rappelle , disait-il à M. Marcotte, ce que Mme Walckenaer m
26 (1866) Dante et Goethe. Dialogues
ussi que la lumière qui descendait à ce moment sur nos campagnes vous rappelait les brumes transparentes qui, à certains jours d’
vec la pensée de Gœthe. On ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’on se rappelle quelques-uns des graves jugements portés par la c
rès-anciennes des œuvres de Dante. — Mais retournons à Florence. Vous rappelez -vous, Élie, le tableau que fait Dino Compagni de
s la cour et la ville, l’auteur de Ninus II, M. Brifaut. Lamartine se rappelait , non sans sourire, son émotion lorsque l’auteur t
ouloir, et qui les accomplit. ÉLIE. Y a-t-il quelqu’un de vous qui se rappelle le beau passage d’Arago sur la naissance des idée
ns l’histoire des vocations contrariées. Il est bon quelquefois de se rappeler , pour se tenir en garde contre les jugements témé
’avez pas oublié, Viviane, ce passage de la Vita Nuova où notre poëte rappelle , dans une prose digne de Platon, l’effet que prod
porains, et après eux la postérité, ont déclaré divine : il nous faut rappeler la mort de Béatrice. Dante avait alors vingt-cinq
nd d’ordinaire une circonstance fortuite, une voix du dehors qui nous rappelle à nous-mêmes, un ami, un Guido Cavalcanti qui nou
la bénédiction de six à sept enfants, tant mâles que femelles ! Je me rappelle bien avoir lu à sa décharge que, à une des filles
ue, où la beauté de l’âme a plus de part que la beauté du corps. Elle rappelle un vertueux effort vers la perfection spirituelle
evaleresque des universités le dédaignait comme un lien trop charnel. Rappelez -vous le refus opiniâtre d’Héloïse qui, tout épris
s, lassés eux-mêmes de leurs rigueurs, voulurent, après seize années, rappeler quelques bannis. Dans le nombre était Dante. Il f
écrie-t-il, la révocation glorieuse par laquelle Dante Allighieri est rappelé dans sa patrie après trois lustres d’exil ! C’est
u, croyez-le bien. Dante aimait la liberté par-dessus toutes choses : rappelez -vous ce vers d’un accent si tendre : Libertà va c
omédie a inspiré aux arts de chefs-d’œuvre qui nous charment encore ! Rappelez -vous ces églises, ces palais de Florence, que nou
cêtres, et qu’ils aimaient passionnément. ÉLIE. Mais j’y songe…, vous rappelez -vous les vers que chantait Trimalcion à ses convi
t dans la Comédie une trentaine de bonnes tercines. ÉLIE. Je crois me rappeler que Bettinelli en accorde cent cinquante environ 
lectation qui apparaît si souvent dans les livres mystiques ? Ne vous rappelez -vous pas cette belle mosaïque du dôme de Sienne o
e Farinata de dire au père de Guido que celui-ci existe encore. Puis, rappelé par Virgile, ils descendent ensemble au septième
ujourd’hui, personne ne croyait plus aux flammes éternelles. DIOTIME. Rappelez -vous donc, c’est d’hier, le concile de Périgueux
s il lui prédit sa gloire future : « Si tu suis ton étoile (vous vous rappelez que Dante est né sous le signe des Gémeaux, tenu
nt aux premiers rayons du matin ; ces dauphins et leurs jeux, soudain rappelés au milieu des vapeurs de l’étang de poix bouillan
’aspect du ciel et le lieu des constellations, ce tendre désir d’être rappelé aux siens et de vivre dans la mémoire de ses semb
lus chevaleresque du monde. Les étrangers n’y comprennent rien. Je me rappelle (c’était en 1818, au moment que s’ouvrait à Paris
Novella, qui suppléait son père dans la chaire de droit canon. On se rappelle aussi Olympia Morata, enflammant d’enthousiasme l
sorte l’apologie du suicide, ce qui n’est guère catholique. DIOTIME. Rappelons -nous ce que nous avons eu occasion déjà de reconn
deux mythologies polythéiste et monothéiste. Le paradis terrestre lui rappelle le Parnasse ; la comtesse Mathilde cueillant des
e de ses canzoni : Voi che intendendo il terzo ciel movete ; il lui rappelle qu’ils se sont beaucoup aimés : Assai m’amasti e
strada. MARCEL. Mais c’est du fouriérisme tout pur ! VIVIANE. Je me rappelle , dans l’Histoire de la Révolution de Michelet, un
l’Ottimo. Et Dante, soudain, tout au milieu de ces souvenirs d’amour, rappelle et flétrit, pour la troisième fois, l’envie et la
dront de moi. DIOTIME. Sans doute. — C’est Cacciaguida, vous vous le rappelez , Viviane, qui fait à Dante cette prédiction, si s
di questo globo Tal, ch’ io sorrisi del suo vil sembiante. Vous vous rappelez que Dante est né sous cette constellation, propic
bien que pour lui la postérité commence à peine ; et puisque vous me rappelez , Élie, notre premier propos, j’y reviens, et je v
mière fois le nom de Gœthe… MARCEL. Et que le dieu vous apparu ! Vous rappelez -vous en quelles circonstances ? DIOTIME. Tous les
onaparte). Gœthe devait donc avoir alors soixante-six ans. Mais je me rappelle très bien qu’il ne me fit pas du tout l’effet que
, retranchées par la mort, qui mirent au front de Gœthe la sérénité ? Rappelons -nous que c’est précisément dans ce long cours de
lution sans s’y jeter ? DIOTIME. Regardez, Élie, cette mer paisible ; rappelez -vous ce qu’elle était avant-hier. Que s’est-il do
croient entièrement platonique, et que lui-même un jour, quand il en rappellera le souvenir, ne craindra pas de profaner la piété
es de Suisse, cette page incomparable de ses confessions à lui, où il rappelle son émotion profonde, quand, pour la première foi
s souverains rendus aux loisirs de la paix, les cours où l’on voulait rappeler les plaisirs de l’esprit, ne trouvèrent point dig
ouble courant de religiosité poétique et de critique rationaliste qui rappelle les complexités de la renaissance dantesque où no
des Zimmermann, des Lobstein, des Ehrmann, des Sœmmerring, des Gall, rappelle les Saliceto, les Taddeo, les Pierre d’Abano. Je
autre grand génie germanique : la Leçon d’anatomie de Rembrandt. Vous rappelez -vous, Élie, cette composition où tout l’art du ma
e allemande. On la considérait, ainsi qu’au temps de Dante (vous vous rappelez Caton devenu presque un saint), comme un acte de
onner aux classes inférieures « le sentiment d’une noble existence. » Rappelez -vous, Élie, cet admirable poëme d’Hermann et Doro
ustinien, à ce Romeo en qui le poëte semble se reconnaître… Vous vous rappelez , Viviane, ces belles tercines que je vous citais
t, qu’elle chancelait, qu’elle disparaissait. VIVIANE. Quelle folie ! Rappelez -vous donc qu’avant-hier, par une mer très-houleus
agner, et je partis avec lui pour la Grèce. Au bout de quelque temps, rappelé par des affaires, je crus pouvoir le quitter. Je
’elle-même, ce matin, après plusieurs années de silence, elle l’avait rappelé , et j’en étais resté troublé plus que je ne saura
x de plusieurs de nos cathédrales du xiiie  siècle. ÉLIE. Je crois me rappeler l’avoir vue sur un vitrail de Notre-Dame de Paris
, l’urne électorale et les pommes d’or du Jardin de la Joie ! Vous me rappelez ce bon bourgeois de Fribourg qui, tout ravi des d
r au loin l’inspiration ou les motifs de son Faust, ma chère Viviane. Rappelez -vous que Wolfgang vient au monde à Francfort-sur-
VIANE. Comment cela ? DIOTIME. Le Virgile de la légende, vous vous le rappelez , s’il n’est pas précisément un démon, est du moin
n ! Un souvenir, le son lointain d’une cloche, un chant d’église, lui rappellent la fête de Pâques, où jadis son enfance heureuse
les arts ; il a obtenu grâce en France pour la philosophie du poëme. Rappelons brièvement son caractère et son développement. Lo
ses heures de doute ; c’est l’idée de suprême conciliation qu’il nous rappelle jusque dans les chocs les plus violents de la tra
de Faust, c’est l’ironie plantée en plein cœur de l’action pour nous rappeler la misère de la condition humaine. C’est le vulga
u’Emerson ne dit pas quelque chose d’analogue dans ses Essais ? Je me rappelle vaguement un passage où il conseille à l’homme de
quelques vagues arpèges à peine entendus au sein du crépuscule, nous rappelle ces graves problèmes, est soudain interrompu par
Welch Getœse bringt das Licht ! L’imagination de Dante, vous vous le rappelez , conçoit ainsi la lumière retentissante de l’astr
clef magique, qui est également symbole du pouvoir sacerdotal, et qui rappelle les clefs d’or et d’argent avec lesquelles l’ange
les Mères beaucoup mieux que tous les commentaires modernes. Vous le rappelez -vous, Élie ? ÉLIE. Pas précisément. DIOTIME. Hipp
e beau nid de Léda, del bel nido di Leda, que Dante n’a pas craint de rappeler au Paradis, Faust écoute avec ravissement le zéph
son Iphigénie, du profond sentiment de la tragédie grecque. Son début rappelle celui des Euménides. Nous sommes au seuil du pala
achève le vers commencé par l’autre et lui donne la rime. Gœthe s’est rappelé là une légende persane qu’il avait racontée dans
i, à chaque saison, lui faisaient une riante ceinture. DIOTIME. Je me rappellerai toujours la première visite que m’y fit Manin. Il
pour la première fois la tragédie de Gœthe. Ne trouvez-vous pas qu’il rappelle le passage des Confessions où saint Augustin, méd
des saints anachorètes, au-dessus des intelligences séraphiques, qui rappellent la hiérarchie des saints contemplatifs du ciel de
Combien vous seriez bonne si, avant de quitter nos deux poëtes, vous rappeliez en quelques mots, afin de nous les graver mieux d
s idiomes étrangers. Avec tous ses contemporains, Dante, vous vous le rappelez , écrit d’abord en latin ; il subit très longtemps
27 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Gères. Le Roitelet, verselets. »
rrivant précisément ce jour-là devaient-elles, par le contraste, nous rappeler ce que nous avions perdu ou nous en consoler un p
ement, le défaut de M. de Gères ! Il n’imite pas pour imiter, mais il rappelle les poètes de son temps, et il les rappelle parce
pas pour imiter, mais il rappelle les poètes de son temps, et il les rappelle parce qu’au lieu de s’isoler d’eux il s’y associe
de M. Hugo, les larges strophes A la mémoire d’Alfred de Musset, qui rappellent celles de Musset lui-même sur la Mort de la Malib
28 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »
main. Il y a dans ce titre de Festons et Astragales quelque chose qui rappelle M. Hugo, le grand architecte en poésie, la Renais
ux cheveux parfumés, …………………. Bathyle aux poses languissantes ! etc. Rappelez -vous ! rappelez-vous ! Ce n’est point un pacha,
més, …………………. Bathyle aux poses languissantes ! etc. Rappelez-vous ! rappelez -vous ! Ce n’est point un pacha, c’est un klephte
qui se connaissent en poésie. Par exemple, la pièce intitulée Le Lion rappelle le Jean de Paris d’Hégésippe Moreau et est bien m
29 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254
a plus bassement détestée par les égalitaires de la médiocrité. Je me rappelle parfaitement les débuts de Ranc, qui ne tapagèren
t-il fait pour les figures moins exigeantes, et secondaires ? Ah ! se rappeler le Redgauntlet de Walter Scott, voilà qui est mor
uvre de Ranc ! mais comment ne pas s’en souvenir ?… Comment ne pas se rappeler cet écrasant chef-d’œuvre, dont la simple compara
aurait dû être pour Ranc une lumière et un idéal ? Comment ne pas se rappeler tout cet univers qui tourne dans Walter Scott aut
30 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XIX. »
les noms d’Ovide et d’Horace nous le disent assez. Il n’est besoin de rappeler ce que même l’épicurien Horace a trouvé de toucha
ma poussière, l’homme ne pourra périr. « Mais tandis, ô Dieu ! que tu rappelles et que tu recomposes ce corps dispersé, où feras-
son église et sa propre liberté. Merveilleuse légende ! soit qu’elle rappelle un fait véritable, soit qu’elle atteste une croya
e solitaire, nous qui sommes unis à toi pour jamais ? « Pars-tu déjà, rappelé par la terre lointaine dont tu es le pasteur ? Ah
31 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
u’on puisse comparer à son St André et à son Saint Victor. Deshays me rappelle les temps de Santerre, de Boulogne, de Le Brun, d
me et tranquille qui ne craint rien et qui attend. Laissons-les dire. Rappelons -nous les vers que Corneille a mis dans la bouche
la prison est un morceau ordinaire. La tête en est belle ; mais on se rappelle le même sujet peint dans un des tableaux placés a
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
n considère ainsi comme l’accidentel est précisément l’essentiel : se rappeler le Colisée, c’est avant tout avoir conscience d’u
oureux a une force qui repousse toutes les représentations agréables. Rappelons qu’en parlant d’idées-forces, nous ne considérons
re blanche. On peut donc admettre, avec Bain et Spencer, que, pour se rappeler la couleur rouge, il faut éprouver, à un certain
res entre la réalité et la non réalité ; mais, en fait, on ne peut se rappeler une pensée qu’en la repensant, une impression épr
n), ce serait de savoir si les douleurs laissent plus de traces et se rappellent plus aisément que les plaisirs. Maudsley répond n
çonne pas comment il a reçu la blessure. Après un peu de temps, il se rappelle qu’il s’est frappé la tête contre une pierre, mai
appelle qu’il s’est frappé la tête contre une pierre, mais ne peut se rappeler comment. Après un autre intervalle, il se rappell
e, mais ne peut se rappeler comment. Après un autre intervalle, il se rappelle qu’il est allé sur la crête d’un mur et en est to
te dans la rivière et une affaire d’amour. À une époque où elle ne se rappelait pas d’une heure à l’autre ce qu’elle avait fait,
33 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
e saisir une occasion de combattre votre faux système en littérature, rappelez -vous le passé, les insultes faites à nos grands m
Puisque aussi dans ma triste qualité de vieillard il m’est permis de rappeler un passé qui me fut honorable ; puisqu’il est éga
u théâtre, de détruire quelques-unes de vos erreurs romantiques et de rappeler tous nos jeunes auteurs à des idées plus saines s
x de décoration et les vieux habits tout neufs du moyen âge16, ils se rappelleront (car le malheur ramène bien des souvenirs) qu’il
e malheur que vous venez d’éprouver par la défense de cette pièce m’a rappelé bien vivement celui que j’ai ressenti en 1801. Vo
ous dire en face « que vous avez reçu une mission de votre génie pour rappeler notre littérature à la vérité, non à cette vérité
aire, car nous ne sommes pas ici au Théâtre-Français. Vous devez vous rappeler , Monsieur, que dans la préface de l’une de vos pi
le théâtre, jamais vous n’y réussirez. Cette franchise de ma part me rappelle ce que disait un grand maestro au jeune composite
ure de son Tartuffe, n’a pas obtenu un si beau triomphe. 5. Je ne me rappelle pas si c’était à une pièce de M. Victor Hugo, ou
34 (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132
n à la plume pour vous écrire cette seconde lettre, je suis obligé de rappeler à vous et au public, que les griefs que j’y expri
t avec un autre homme d’esprit les Soirées de Neuilly : vous vous les rappelez , n’est-ce pas ? Les deux fonctionnaires, dis-je,
Hugo, M. de Vigny et M. Casimir Delavigne lui-même, lequel, on se le rappelle , avait été forcé d’aller porter à la Renaissance
e, c’est-à-dire la pêche aux truites et le beefteak d’ours. Vous vous rappelez le succès qu’obtinrent ces deux caprices. M. Bulo
moins, essaiera de briser M. de Balzac. — Pardon, M. de Balzac, si je rappelle de pareilles injures, mais il faut cependant fair
sait pour personne. Cette nouvelle eut nom Claude Gueux. Vous vous le rappelez , mon ami ; car c’est un des beaux plaidoyers qui
au plumage éclatant qui composent sa riche et nombreuse famille. Vous rappelez -vous, mon ami, avoir vu passer dans la demi-teint
tué, ma foi. Le coup porta trop bas ; je ne fus qu’éclaboussé. Je ne rappellerai pas ici tout le bien que M. Buloz disait de moi,
rtion. » D’abord je n’ai nommé personne. C’est M. Bonnaire qui s’est rappelé  : j’en félicite la mémoire de M. Bonnaire à laque
tation pour une œuvre qu’il protégeait. M. Soumet refuse. M. Buloz se rappelle qu’il a deux Revues. — Il va — ne perdez pas un m
un homme d’esprit. Lettre de M. Cavé à M. Buloz. « Monsieur, je me rappelle en effet qu’une faute d’impression vous a été sig
ificat de M. Cavé, lequel confirme entièrement ce que j’ai dit, et me rappelle même un épisode de l’anecdote fort agréable, et q
auteurs. » Nous sommes heureux que le prétendu démenti de M. Cavé ait rappelé à MM. Alphonse Karr et Dujarrier, qui nous l’ont
mieux la foule, en province comme à Paris. Nous n’avons pas besoin de rappeler quel mouvement produit dans le monde intellectuel
e. Parlerai-je des découvertes nautiques de M. Hugo ? ai-je besoin de rappeler cette bienheureuse barcarolle qui figura si gaiem
a jamais aimé et qu’il n’aimera jamais : — la discussion. 5. On se rappelle que le Voyage au Sinaï, écrit par moi sur les not
35 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63
meur y domine, moins marquée que dans Sterne, que plusieurs chapitres rappellent toutefois32 ; mais j’y verrais plutôt en général
foule de traits que la naïveté du tour ne fait qu’aiguiser. Qu’on se rappelle ce portrait de Mme Hautcastel (chap. xv), qui, co
Parmi les ancêtres du Lépreux, en remontant vers le moyen âge, je ne rappellerai que le touchant fabliau allemand du Pauvre Henry 
ammes spirituelles. Quelques personnes ont copie de son épitaphe, qui rappelle un peu celle de La Fontaine42. Mais il suffira de
s airs43 ! Maintenant en route vers la Russie, où des affaires l’ont rappelé et où l’accompagnent nos vœux, M. de Maistre a la
tteur ? La Chambre des députés, chaque fois qu’il passait devant, lui rappelait involontairement le Vésuve, disait-il. — Oui, pou
âme, durant ce temps, s’envole au soleil, tout d’un coup elle en est rappelée par la vue de ces cheveux blonds : « Mon âme, dep
36 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LOYSON. — POLONIUS. — DE LOY. » pp. 276-306
renouvellent plus ; ils se dissipent ou ne font que récidiver. Je ne rappelle ici que les deux principaux. Il faut tout voir su
u’on prodigue désormais, décelaient plus sûrement les poëtes. Nous en rappelleront trois aujourd’hui, et tous les trois qui rentrent
portes solides et bien fermées. L’autre manière est plus pastorale et rappelle mieux l’âge d’or, je le sais ; mais celle-ci me c
ysios. A quelque distance, une pyramide de marbre noir entre les ifs rappelle le souvenir de Lucain, mort à vingt-six ans, qu’o
r la quantité d’esprits distingués, d’âmes nobles et sensibles qui le rappellent avec pureté dans leurs accents. Les premières Poé
Pardon, au milieu de cette période de l’école de l’art, d’avoir osé rappeler et recommander aujourd’hui quelques poésies que l
it dans les Débats, et bien plus vivement, les mêmes reproches. Je me rappelle ces critiques que parce qu’elles font honneur auj
37 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Quatre moments religieux au XIXe siècle. »
agnifiquement parler de Chateaubriand, et dans une langue même qui le rappelle et qui rivalise avec lui. C’est de l’excellente,
d’autres points particuliers ; mais voici le côté aimable, et qui me rappelle , je ne sais trop comment, de jolies lettres de Pl
tre. J’y reviens : cette lettre si spirituelle et si bien troussée me rappelle , par je ne sais quelle réverbération, le joli bil
roprement dite et en m’en tenant à la description morale, je voudrais rappeler et signaler en quelques traits exacts et ressembl
e plus classique, n’est pas impunément du siècle de Michelet. 83. Se rappeler aussi, dans la Lettre de Chateaubriand à M. de Fo
38 (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II
nstruit dans son esprit, analogue au célèbre pari de Pascal. On se le rappelle  : ou Dieu existe ou il n’existe pas. Il faut pari
llectuelle », et « c’est, dit-il encore, un chef d’État dont le génie rappelle celui de Pierre le Grand ». IV Cette positi
agistrale, repose sur une constatation indiscutable pour quiconque se rappelle sa propre jeunesse : ni les disciplines physiques
, devienne lui-même un éducateur du père et de la mère qui l’élèvent. Rappelez -vous les nobles vers de Juvénal : Maxima debetur
le savant dont il prétend relever — insistons-y — comme romancier. Il rappelle dans la préface générale de la Comédie humaine qu
s comporte presque toujours des événements d’une violence singulière. Rappelez -vous, dans le Père Goriot, l’arrestation de Vautr
endre bon gré, mal gré, à l’évidence d’une loi dont Rivarol a souvent rappelé la formule : « Res eodem modo conservantur quo ge
est un sacrifice, et de ne pas suivre ses élèves en seconde. En 1895, rappelé à Jersey, il se prépare au sacerdoce en suivant,
eigneur. Ceux qui ont connu personnellement le Père de Grandmaison se rappellent avec quelle charité infatigable, malgré ses accab
de cette « douceur angevine » dont s’enchantait du Bellay. Vous vous rappelez le sonnet : Heureux qui, comme Ulysse… et son der
ie, ne sait pas que ce public existe, … » En lisant ces lignes, je me rappelle la formule humoristique et familière qu’il s’appl
ème, des manqués qui en représentent les avortements. » M. Taine m’a rappelé souvent cette conversation en me montrant dans Ba
ne énergie où j’ai cru, dès lors, distinguer une angoisse secrète. Il rappelle que dans les Origines de la France contemporaine,
gantes arcades, et tout à côté, surgit le baptistère, dont la coupole rappelle la tradition orientale, mais développée avec une
l’a-t-il encore ? — une chaîne symbolique au-dessus de sa porte, pour rappeler que son possesseur avait été esclave en Barbarie.
a porte Camollia, suivre la via Cavour et arriver à ce campo, sans se rappeler le livre troisième des Commentaires du vieux maré
on trône. Puis ce sont les Sibylles avec des inscriptions latines qui rappellent les auteurs antiques qui en ont parlé : la Sibyll
dont tous les voyageurs d’il y a quarante ans, qui sont venus là, se rappellent la sainte figure ! Il me montrait les peintures d
uand il terminait son article sur Madame Bovary par ce cri si souvent rappelé tant il était prophétique : « Anatomistes et phys
risiens avec leur parenté rurale. On en reconnaît la cause si l’on se rappelle que la fortune des classes comblées de cette époq
Ses personnages sont là, aussi vivants que si nous les avions connus. Rappelez -vous le poignant début de Camors, et le fils lisa
audelaire, ainsi Stendhal, — iniquement méconnu. Pour Feuillet, je le rappelais en commençant ces pages, cette vogue fut grande.
oncer un avis, dans un cas grave, et formuler une ordonnance, sans me rappeler encore Trousseau et la pathétique page où ce maît
des fossés. A un moment, une excroissance apparaît dans sa gorge, qui rappelle le cancer de son père. Il se livre aux chirurgien
’apathie, des emportements violents et des crises de désespoir. On se rappelle l’insensibilité de Guillaume II autour de l’agoni
aille de la Marne, dont il se refusait à tirer vanité. Je m’excuse de rappeler ici une anecdote très simple, mais aussi rend-ell
r de l’espèce militaire. Comment citer cette phrase de Balzac sans se rappeler l’Appel des armes, de notre Ernest Psichari, tué
bre de laquelle s’est prêchée la première croisade. Comment ne pas se rappeler le mot de Pascal, précisément, sur Épaminondas qu
temps que la statue d’un héros est la consécration d’une gloire, elle rappelle des dangers courus et qui peuvent revenir, et ell
ssimilait déjà l’officier au prêtre et au savant. Il disait — je l’ai rappelé déjà à propos du maréchal Joffre —  : « Nous avon
rs le Prince qui lui a confié la garde de sa maison, M. Macon a voulu rappeler les services du duc en Algérie, la part prise par
es premières impressions associées à l’éveil de sa pensée. Il faut se rappeler qu’étant né en 1623, il ne vint à Paris que huit
quel accent il a prononcé ce mot et comme il est logique, pour qui se rappelle Hernani et Ruy Blas, que la première éducation de
dans des conditions politiques qu’il est particulièrement opportun de rappeler aujourd’hui. Elles permettent de traduire dans sa
39 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Antoine Campaux » pp. 301-314
l a exprimé par un mot homérique, dit très bien M. Campaux, qui s’est rappelé Astyanax et qui a fait de ce mot de Villon l’épig
e, et presque l’idéalité ! Villon, qui a vécu un peu comme Callot, le rappelle deux fois, — par son genre de talent et aussi par
qui a produit tel grand homme qu’il vous nomme sans peur. Villon lui rappelle Orcagna, Cimabuë, Giotto, Van Ostade, Shakespeare
tade, Shakespeare, Lucrèce (le poète, bien entendu, il ne pouvait pas rappeler l’autre), Régnier, Pascal, Boileau. Ce que c’est
40 (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320
ieuse réminiscence de nos mères ? Peut-être parce que le grillon nous rappelle le désert aride de Syrie, où le cri du même insec
Ses vagues, quand elles lèchent sans bruit la grève de sable humide, rappellent la respiration douce du sommeil d’un enfant sur l
ssé, trempe une de ses ailes dans la poussière de cette écume, la mer rappelle les bouillonnements harmonieux de l’onde qui comm
des contrecoups retentissants sur le sol creux des caps avancés, elle rappelle les mugissements de la foudre dans les nuages et
se parler à lui-même, il cherche involontairement une langue qui lui rappelle la grandeur, la profondeur, la mobilité, le somme
. Ce double message est porté et reporté par ces divins messagers qui rappellent les colombes grecques de Vénus, établissant ainsi
s, et qu’elle ne sera qu’à lui seul. Le concours des prétendants nous rappelle les plus majestueuses scènes de la Bible ou d’Hom
t, il est couvert de poussière. Mythe profond, allégorie sublime, qui rappelle ce passage des Écritures : « L’homme, sorti de la
e serpents ! » Il s’éloigne cependant de nouveau, revient sept fois, rappelé par sa tendresse ; sept fois le génie ennemi l’en
« et admirons la délicieuse et touchante naïveté du poète, qui tantôt rappelle la majesté d’Homère, tantôt la sublimité de la Bi
son époux par Damayanti, pour forcer Nala de confesser son vrai nom, rappelle celle que Pénélope fait subir à Ulysse, dans l’Od
41 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189
nt de l’appareil traditionnel. Eh bien, à ce point de vue, on doit le rappeler aux plus sévères, l’intérêt, un intérêt élevé, n’
ne ode élevée qui justifiait le uno avulso non deficit alter…, et qui rappelle celle de Le Franc de Pompignan sur la mort de Jea
a et ne répondit au désir de l’époux que par l’aveu du silence, y est rappelée en des vers non moins touchants. La ruse du tissu
ble qui s’opérait dans le goût du public, écrivait : « Chacun peut se rappeler les murmures qui interrompirent, lors de la premi
ses, l’entretenait doucement des progrès de leur amour mutuel, et lui rappelait , en vers pleins de délicatesse et de grâce, les p
n vaisseau le Thémistocle à la tête de la flotte qui va combattre, se rappelle les impressions toutes pacifiques du premier dépa
. C’était alors l’âge d’or des publiques sympathies. Nous aimons à en rappeler ce détail aujourd’hui que M. Lebrun, à son tour,
loi. Ce que nous avons voulu ici, ç’a été, à propos d’une reprise qui rappelait les titres acquis, de bien marquer la trace qu’a
0 mars. 91. 5 mars 1825, article de M. Trognon. 92. C’est le cas de rappeler les belles stances de Byron à l’Éridan, quand il
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
ntiguës qui diffèrent. Lorsque la rencontre d’une personne à Paris me rappelle la rencontre de cette même personne à Lyon, la vu
même ordre qu’à ceux d’un ordre différent. Il m’est plus facile de me rappeler un paysage en écoutant un air de musique que de m
ile de me rappeler un paysage en écoutant un air de musique que de me rappeler un autre air de musique, surtout si les sons de l
fait et réellement la peine et le plaisir s’engendrent l’un l’autre. Rappelons -nous, en effet, que le plaisir est le plus ordina
aurait pu le mettre sur la voie. Un jour, piqué par une mouche, il se rappela tout à coup un enfant que jadis, étant lui-même f
s n’ont qu’un mouvement intestin, la dernière a un mouvement visible. Rappelons -nous encore que, quand les vibrations cérébrales
43 (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12
tigone ; et je ne sais par quel mystère qui étonne et qui effraie, il rappelle le langage des fondateurs de la civilisation, com
licite dans le Vieillard et le Jeune homme. Le troisième entretien me rappelle , sur le repos du peuple, repos qui tient à sa con
, repos qui tient à sa confiance dans l’ordre fondé par la Charte, me rappelle , dis-je, la fin du premier volume. Le quatrième e
44 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280
e très docilement, et avec quel bonheur d’illusion ! j’avais accepté. Rappelez -vous Séraphitus-Séraphita ! Rappelez-vous ce livr
ur d’illusion ! j’avais accepté. Rappelez-vous Séraphitus-Séraphita ! Rappelez -vous ce livre, le plus difficile à écrire de tous
mystiques cachent des poètes, et des poètes d’une certaine grandeur. Rappelez -vous sainte Brigitte et sa conception de l’enfer,
. Mais, indépendamment de ses tableaux mesquins de l’autre monde, qui rappellent l’art et la décoration comme les conçoivent les J
45 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279
publie aujourd’hui, et qu’il intitule aussi « une histoire dalmate », rappelle par le titre le livre vanté, beaucoup trop vanté,
est pas non plus simplement par le titre que La Dame au manteau rouge rappelle la Femme en blanc : elle la rappelle aussi par la
tre que La Dame au manteau rouge rappelle la Femme en blanc : elle la rappelle aussi par la curiosité qu’elle inspire, quoique c
on a surpris et à qui on a voulu faire peur. Que M. Armand Pommier se rappelle Anne Radcliffe, cette vigoureuse bâtarde de Shake
46 (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I
des habitudes d’observation rigoureuse et de dissection anatomique. —  Rappelons -nous que ce terme vient d’un verbe grec qui signi
sur un simple soupçon de ce genre, j’agirai comme sur la certitude… » Rappelez -vous, dans le Ménage de garçon, les deux demi-sol
e de psychologie politique rend plus poignante encore cette tragédie. Rappelez -vous, pareillement, dans Eugénie Grandet, la desc
rveilleux et le vrai, ces éléments de l’épopée. » C’est ici le cas de rappeler une remarque judicieuse de Quinet : « Dans toute
itannos disait déjà Virgile. Tout au contraire, lequel de nous ne se rappelle     l’impression de ravissement produite sur sa t
e l’attention de la critique et du public paraisse se lasser. Faut-il rappeler le succès de la pathétique biographie de Balzac,
ions de la nature humaine ne sont pas une découverte moderne. Faut-il rappeler le cantique de Racine tiré de l’épître de saint P
oup plus vaste et plus puissant que beaucoup de gens ne l’ont cru. Se rappeler la pièce des Préludes, où il touche toutes les co
ismes d’une égale disproportion. Puis il arrive que les journaux nous rappellent qu’il y a cent ans naissait un écrivain, jadis le
ang et la torche au poing… » Cette sinistre vision du péril social ne rappelle guère les propos prêtés par les Goncourt à Rémonv
èle, le César Borgia ne sont pas seulement peints avec une fougue qui rappelle le coup de brosse des coloristes de Venise. Ils i
très bon serviteur des Lettres. C’est tout ce que cette note a voulu rappeler simplement à l’occasion de son centenaire. Pour m
ulement. Si l’on me permet de placer ici un souvenir personnel, je me rappelle de quel accent mon père, mathématicien lui-même e
oyant « l’expression de tout son mépris ». Il est bon, il est sain de rappeler cette grossièreté allemande à l’égard d’un si gra
de à l’égard d’un si grand Français. Il est bon, il est sain aussi de rappeler également que celui-ci a persévéré jusqu’au bout
ui ne passe pas. L’analogie paraîtra plus complète encore, si l’on se rappelle que ces deux esprits eurent dans leur jeunesse le
fantons que des atomes au prix de la réalité des choses ! » Qui ne se rappelle cette étonnante comparaison : « C’est une sphère
agie de style Renan n’a jamais touchées ! Chez Pascal, vraiment, pour rappeler une autre de ses phrases, nous trouvons, non pas
Havet, à qui nous devons une si savante édition des Pensées, pour ne rappeler qu’un nom parmi les Pascalisants non chrétiens. Q
z-vous, raison impuissante. Taisez-vous, nature imbécile. » Qui ne se rappelle cette exclamation et tant de pages où il dénonce,
870, tout jeune et accepté déjà par ses cadets comme un maître. Je me rappelais nos longues promenades dans les allées du Luxembo
ets militaires. La correction de sa tenue et la raideur de son aspect rappelaient , en effet, le régiment. Encore une fois, c’est un
courci le plus de réalité possible. Mais rencontrait-il l’occasion de rappeler un passage d’un de ses auteurs préférés, sa voix
ux bouquiniste des quais, — je prends cet exemple au hasard — ne vous rappellent -elles pas un des dizains des Promenades et intéri
ur souvenir m’inspire la joie du renoncement et l’amour de la paix. » Rappelez -vous maintenant ses romans et voyez comme ils se
isserie de la reine Pédauque. Et, tout de suite, un nom que j’ai déjà rappelé deux fois vous reviendra à la mémoire : celui de
dans les profondeurs inconscientes de notre âme. C’est ici le lieu de rappeler la célèbre formule de Freud sur les névroses, con
prétendu que le désir d’une plus large popularité l’avait égaré. On a rappelé qu’une première version des Dieux ont soif avait
nsibilité est par essence antagoniste à la nôtre. C’est ici le cas de rappeler l’adage classique sur le moi qui se pose en s’opp
et coloré qui s’apparente à Flaubert, cette intensité dramatique qui rappelle le Barbey du Chevalier Destouches et de l’Ensorce
est nommé professeur à Aix, d’où il va sans cesse à Marseille. Je me rappelle encore, après un si long temps, l’impatience irri
ase du Théoricien du pouvoir que nous donne M. Henry Cochin, quand il rappelle , dans la préface des lettres de son père, la trad
que de la Révolution est la plus forte. Jules Ferry, dont je viens de rappeler le succès contre Augustin Cochin, nous en est un
t davantage. Mais qui peut, ayant l’intuition des choses de l’âme, se rappeler le cri : « T’es-tu fait mal, mon enfant ?… » dans
à l’occasion de Gabriel Vicaire qu’il convient de la prononcer. Je me rappelle , comme si c’était hier, l’impression que me produ
ue la chimère romantique l’avait été en avortements. Est-il besoin de rappeler quelles découvertes, sur la lumière, l’électricit
(Note de 1928.) 9. Remarque très juste de M. Anatole Leroy-Beaulieu, rappelée par M. Henry Cochin. 10. A l’occasion de sa mort
47 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La civilisation et la démocratie française. Deux conférences par M. Ch. Duveyrier »
e phare de la création. Je n’ai jamais vu entrer M. Duveyrier sans me rappeler et en quelque sorte m’expliquer cette confusion d
nt en ce qui est de l’humanité, de la philanthropie : il suffit de se rappeler ce bel article de traité que Gélon imposa aux Car
emps pour sortir du vague et se bien définir le sens et le but. Je me rappelle que M. Jullien, celui qu’on appelait Jullien de P
les données incomparables du génie moderne ; je ne me refuserai pas à rappeler les principaux traits du tableau : « Mais à quel
cyclopédie, rue de l’Université, 25. — Je laisse cette indication qui rappelle un vaste et noble projet, une entreprise généreus
48 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »
mme sur un fond de tableau funèbre, dans le malheur commun des siens, rappellera l’intérêt qu’elle mérita d’inspirer tout d’abord,
ples du ton certes le plus élevé et du plus grand caractère. Qu’on se rappelle dans l’Odyssée l’épisode charmant de Nausicaa au
rrible Typhon a posé son tonnerre…. Passe pour Philomèle. On peut la rappeler pour dire avec regret que ces printemps éternels
ntitulé la Nouvelle Clémentine. De plus, ses vers à chaque instant la rappellent et en empruntent une teinte mélancolique, une not
e du bois de Romainville ses tristesses dernières, en des stances qui rappellent les plus doux accents de Chaulieu et de Fontanes 
49 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
tères que l’exemple du sort de Werther est utile ; c’est un livre qui rappelle à la vertu la nécessité de la raison57. La Messia
tentifs, lorsque les soins de la culture, les travaux champêtres, qui rappellent la présence de l’homme et les jouissances de la v
il faire dire aux anciens ce qu’on voulait apprendre aux modernes, et rappeler le passé comme servant d’allégorie pour le présen
Nos guerres avec les Anglais ont dû les rendre ennemis de tout ce qui rappelle la France ; mais une impartialité plus équitable
au milieu duquel l’injustice a longtemps régné. 56. J’ai besoin de rappeler ici quel est le but de cet ouvrage. Je n’ai point
50 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
des Olney Hymns, qui commence ainsi : God moves in… ; une poésie qui rappelait les Cantiques de Racine et toute selon saint Paul
elles sont de huit heures jusqu’à minuit. Plus tard je t’en parlerai. Rappelle -toi ce que je t’ai dit sur les notions qui peuven
une figure toute espagnole ? Notre bonne grand-mère aussi, que je me rappelle avec tant d’amour quand nous allions la voir ense
de la vie, quelque chose se mettait à chanter en elle, et elle se le rappelait ensuite comme elle pouvait. Mais la réalité, nous
es vents d’épreuves. N’oublie jamais de la saluer de ma part et de me rappeler au souvenir de ma grand-mère, de notre bon père e
je te bénis au nom de mon père et de ma mère ! » Ce grain à grain me rappelle qu’elle disait encore, pour exprimer cette vertu
et brisés, mais qui parlent par leurs blessures et qui apprennent ou rappellent de douces choses, — ou des choses amères, exprimé
51 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »
rable, reconnaît l’offense qu’Agamemnon a faite à Achille, mais il le rappelle en même temps au respect que tous les alliés doiv
de Troie. L’esclave secoue la rosée qui glace son corps engourdi, il rappelle ses dix années d’insomnie, son interminable facti
pris les Atrides en haine depuis cette curée. Chalcas, dont le Chœur rappelle les paroles, ne dit pas en quoi Agamemnon et Méné
au souvenir de la femme qui a engendré cette guerre meurtrière. Il se rappelle le rapt infamant d’Hélène, et Ménélas consterné d
de sur ses lèvres aux cris de l’oiseau sinistre. La fille de Priam se rappelle le Scamandre au bord duquel fleurit sa jeunesse.
échanceté. Elle a des façons de dire et de se mouvoir dans le mal qui rappellent les grandes allures de la lionne marchant dans so
ant, un moment, à la hauteur d’un fantôme, lorsque le fils de Thyeste rappelle , sur le fils d’Atrée gisant à ses pieds, le repas
52 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
versaire du jour où je fus soumis à ce joug qui ne se brisera plus !… Rappelle à mes pensées, Seigneur ! comment, aujourd’hui au
e société de jeunes amis revint après un été et un automne à Avignon, rappelée dans cette capitale par l’arrivée du cardinal Col
é sans doute de Vaucluse, que Pétrarque adresse à cet homme illustre, rappelle les douceurs de la retraite, des champs, des plai
ur fut charmant, mais court ; l’image de Laure, un moment oubliée, le rappelait comme à son insu à Avignon ; il y revint ; en la
me l’esprit et les formes de l’antique liberté romaine. Son éloquence rappelait Cicéron comme sa poésie rappelait Virgile. XIX
ique liberté romaine. Son éloquence rappelait Cicéron comme sa poésie rappelait Virgile. XIX La poésie l’emportait cependan
ge, un instant chassée de Parme, puis y rentrant les armes à la main, rappelèrent Pétrarque à Parme. Il composa pour Rienzi, son am
e l’âme, etc. » Aussi revint-il encore sur ses pas, cette fois comme rappelé par un attrait supérieur à sa volonté. On lit ave
niers adieux à ce séjour d’amour et de paix. Mais Rienzi, son ami, le rappelait par le grand bruit que ce tribun faisait à Rome.
rté de Rome, qu’ils aiment à voir couler le sang romain, quand ils se rappellent leur patrie, leur servitude et leur sang, si souv
; mais l’amoureuse jalousie de Laure, s’armant de sévérité divine, le rappelle tendrement au mépris de ce qui n’est pas elle. «
53 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tiercelin, Louis (1849-1915) »
ècle (1887-1888).] A.-Ferdinand Hérold Les vers de M. Tiercelin rappellent ceux de M. François Coppée, c’est-à-dire qu’ils s
s sont moins mauvais que ceux de M. Parodi ; la facture de ses drames rappelle celle de Severo Torelli ou des Jacobites : c’est
54 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — I. » pp. 134-154
utres considérations d’équitable et haute louange que le nom de Sully rappelle . Quoi qu’il en soit, Sully, en se retirant, étai
béissant serviteur : Ce que vous lui jurâtes en si beaux termes, lui rappellent ses secrétaires, avec tant de grâce et d’assuranc
s lorsqu’il se voit tout baigné de son sang dans son lit, et qu’il se rappelle celui des innocents qu’il a fait répandre, est pe
soldat que Rosny, et Henri en mainte occasion est obligé de le faire rappeler quand il s’aventure, de lui commander de se retir
Rosny et le débaucher peut-être du roi de Navarre. Mais ce dernier le rappelle par lettres ; il lui remet en mémoire les vrais p
e à Rosny, et, même en telle matière qui a pour fin le mariage, il se rappelle cette maxime : « que celui qui veut acquérir de l
55 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
n talent a beaucoup de rapports avec celui de Mlle Desgarcins qu’elle rappelle fréquemment. Son organe est aussi doux ; il a aut
revenu alors des préjugés contre les personnes de théâtre : qu’on se rappelle le scandale qui s’était produit à l’enterrement d
naient pas ; les vers sont d’une pureté racinienne et méritent d’être rappelés  : Le monde où vous régnez me repoussa toujours ;
our le moment66. Mais de ces anecdotes une au moins me paraît utile à rappeler , c’est le compte rendu de la façon outrageuse don
pour les forcer à quitter la scène. Ces pauvres Anglais avaient beau rappeler les droits de l’hospitalité ; rien n’était compri
ille, ne retombent-ils pas exactement dans le même procédé ? Qu’on se rappelle les soirées du Tannhäuser ! La réputation de Mme 
56 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
ort du cardinal et du roi, l’un des premiers soins de la reine fut de rappeler auprès d’elle ses anciens amis disgraciés pour l’
nferme et elle note ce qu’elle a vu, ce qu’elle a entendu, pour se le rappeler un jour. Les premiers temps de la régence d’Anne
es qualités d’un homme. Cette Renommée qui est une grande causeuse me rappelle une des grâces du style de Mme de Motteville, sty
lle y corrigeait l’exagération. Bien que Mme de Motteville aimât à se rappeler et à citer ces vers galants de son oncle : Et co
ante ironie. Il n’y a rien dans ces Mémoires de Mme de Motteville qui rappelle ces autres Mémoires si distingués, mais si amers,
ge chambellan Philippe de Commynes qu’elle aime à citer, et dont elle rappelle parfois les fruits de saine et judicieuse expérie
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Alfred de Musset » pp. 364-375
qui semblaient parfois des membres de Phaéton et d’un jeune dieu (se rappeler les magnifiques apostrophes et invocations de Rol
histoire, devenue une fable, pour que ce soit une inconvenance de la rappeler en passant ; ce n’est point aux poètes de nos jou
égligences, puis des accents soudains qui se relevaient avec chant et rappelaient les sons mélodieux d’autrefois : Étoile de l’amo
bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré. Qu’on se rappelle ses premières chansons de page ou de cavalier amo
58 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
ait avoir complètement oublié l’histoire de la science pour ne pas se rappeler que le désir de connaître la nature a eu sur le d
était seul capable d’en faire tant sortir. Ai-je besoin d’ailleurs de rappeler que M. Hermite a tiré un parti surprenant de l’in
nt de pouvoir démontrer. Deviner avant de démontrer ? Ai-je besoin de rappeler que c’est ainsi que se sont faites toutes les déc
encore, dans une certaine mesure, des raisonnements. Il me suffira de rappeler comment M. Klein, dans une question relative aux
59 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
ronne funèbre. — Molé. — Fleuri. — Menjaud « Est-il besoin de vous rappeler que nous touchons aux dernières représentations d
joie, de la bonne humeur, de l’applaudissement du parterre ; elle se rappelle tous les triomphes entassés là, à ses pieds : ce
tout bas : C’est peut-être la dernière fois que je vais l’entendre ! Rappelez -vous le dernier ami que vous avez quitté. Vous l’
sur la tête mal peignée de quelque brave claqueur. Par exemple, je me rappelle ces propres paroles de deux demoiselles errantes
60 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXI. Mme André Léo »
— l’institutrice qu’on retrouve sans cesse dans Mme de Genlis. On se rappelle que Mme de Genlis l’avait été, de fonction. Mme A
ous les valets de Mme de Warrens, les uns après les autres ! Mme Sand rappelle le marquis de Lafayette, qui, platement révolutio
et aucun n’a de physionomie qui s’impose à l’imagination et qu’on se rappelle . Chose à noter, dans les romans écrits par des fe
ussière, ils s’en vont, comme la poussière, au moindre souffle… On se rappelle Mme André Léo, bien plus par les idées qu’elle dé
61 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le roi René »
ive, dans un temps éloigné ou prochain, faire autorité en histoire ?… Rappelez -vous cet Urbain Legeay, qui, d’un revers de plume
avait élevé presque comme saint Louis. En effet, de bonne heure, René rappela saint Louis. Sans l’égaler jamais, il est vrai, c
ler jamais, il est vrai, cet être incomparable dans l’histoire, il le rappela par sa chevaleresque bravoure, sa piété et son co
mplacer. C’était Isabelle de Lorraine, qui, par ses qualités, put lui rappeler sa mère, la grande Yolande d’Aragon. Bonheur pour
62 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »
des et avec M. Auguste Comte pour postillon, bien entendu ! Vous vous rappelez , n’est-ce pas ? la division saint-simonienne du g
enre humain en époques organique et critique ? M. Auguste Comte se la rappelle bien, lui ! si vous ne vous la rappelez pas ! Eh
ique ? M. Auguste Comte se la rappelle bien, lui ! si vous ne vous la rappelez pas ! Eh bien ! c’est sur cette division des troi
it pas, il faut bien le dire, la grâce d’Arlequin. Un jour, vous vous rappelez la comédie ? Arlequin s’escamote lui-même, et il
63 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIX » pp. 76-83
ctation de camaraderie dans certain passage. C'est de mauvais goût de rappeler qu’un jour, au bal de la cour, invité par la duch
x, Sur les degrés du trône il s’arrêta jadis. Quelle inconvenance de rappeler telle chose après que le père a renversé le trône
e pour le prix de vertu ou de l’ouvrage le plus utile aux mœurs. Vous rappelez -vous comme dans Atar-Gull il s’est moqué de ce pr
64 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Guy de Maupassant »
rapports habituels des choses, le peut rapprocher de la folie. Je me rappelle les longues fuites de Maupassant hors de la socié
t mois, pour Maupassant dément, la gloire de Maupassant ? … Vous vous rappelez l’effet que produisirent, il y a dix ans, Boule-d
ent si indulgents. Tel il fut dans les commencements de son œuvre. Il rappelait  avec un style plus plastique (car on ne naît pas
65 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lépicié » pp. 275-278
sur le pommeau de son épée. Il est impossible de le regarder sans se rappeler la figure du feu gros-Thomas. Si M. Lépicié veut
a raison de son jugement, que fait-il ? Il rêve, il se promène, il se rappelle ou les modèles qu’il a vus, ou les phénomènes de
lève jamais au premier rang ; c’est un boiteux qui veut être coureur. Rappelez -vous toutes les études, toutes les connaissances
66 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Paul Chalon »
Paul Chalon 3 Vous rappelez -vous deux ou trois nouvelles très distinguées, pa
ari. Je les ai relus avec plaisir, et non sans attendrissement. Je me rappelle ceux de mes amis, à moi, qui sont morts à vingt a
67 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Boschot, Adolphe (1871-1955) »
t par s’entrelacer en beaux groupes synthétiques Les Poèmes dialogués rappellent souvent les Dialogues philosophiques de M. Renan.
les Dialogues philosophiques de M. Renan. Je dis seulement qu’ils les rappellent  : mais c’est déjà un fier éloge. … M. Boschot est
68 (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419
ne peut se confondre absolument avec la disposition morale dont elle rappelle l’existence parmi nous, elle en est la tardive co
chantement de Salomon nous revient aussitôt à la mémoire et nous nous rappelons ses sentences amères sur la vanité des biens terr
y voyait un homme déterminé à se laisser mourir de faim, que des amis rappelaient à la vie et qui leur répondait en énumérant les p
interrogation : « Cette vie l’ai-je vécue, l’ai-je rêvée ? », mot qui rappelle celui de Pindare sur le même sujet et qui atteste
il avait rapidement usée. Je le demande, le caractère que je viens de rappeler ne réunit-il pas tous les signes du mal dont notr
arler de la satire de l’optimisme contenue dans un roman de Voltaire, rappelons les aveux de désespoir secret que faisait une fem
lus tard la contagion se propager parmi nous. N’oublions pas enfin de rappeler que, dès cette époque, on rencontre en Angleterre
la vie. » La fin déplorable du jeune Jérusalem, dont la situation lui rappelait , d’ailleurs, ses rapports personnels avec Charlot
cloches, la voix des pieuses femmes, le chœur lointain des anges ont rappelé Faust à des sentiments d’espoir, et il s’écrie :
ncolique. Il est dédié à M. Lenz, cette victime de Werther, dont j’ai rappelé plus haut la fin tragique. On a retrouvé l’exempl
nt de ses destinées ! J’en aurai fini avec cette époque quand j’aurai rappelé qu’à ce moment en France, comme en Angleterre, et
agne » (1790), où respire un attendrissement plein de charmes, et qui rappelle la célèbre élégie de Gray. L’auteur avait été pré
e finesse remarquable, la singulière disposition de Rousseau que j’ai rappelée , de ne pouvoir se passionner que pour des illusio
pris « la douleur rêveuse dans les impressions solitaires. » Enfin il rappelait que les poésies les plus tristes avaient été comp
die morale : Oswald, c’est-à-dire une nature inquiète, attristée, qui rappelle un personnage du roman de Caliste par Mme de Char
cle que, bien qu’elle soit présente à toutes les mémoires, je dois en rappeler ici les principaux traits. René se montre dès son
ia non sunt. » On lit aussi sur ce mausolée un verset de Job, qu’elle rappelait souvent : « Quare misero data est lux et vita his
e, par le titre de l’un d’eux, par l’emploi fréquent de l’apostrophe, rappellent l’influence de Rousseau. Mais, écrire n’était pou
trace le prestige dangereux de ce sujet. Enfin, une grande leçon est rappelée , avec beaucoup de force dans ces livres de bonne
s obscurs qui, loin de lui et par une sorte d’inconsciente sympathie, rappelaient ses mœurs et ses sentiments. L’un de ces hommes é
ndre la campagne et d’exprimer le sentiment. » Enfin, il convient de rappeler le nom oublié de Cousin de Grainville, l’auteur d
mer quelques traits de ce Journal d’un cœur souffrant, sous-titre qui rappelle encore « les souffrances du jeune Werther. » Rien
housiasme. » Le reste de cette vie agitée appartient à l’histoire. Je rappellerai seulement qu’exilé en 1803, il se réfugia en Alle
t une gêne. Pourtant il ne s’éloigne pas d’elle, et quand son père le rappelle auprès de lui, sur les instances d’Ellénore, il s
traste affligeant, appartiennent à la fois à tous les âges, mais sans rappeler le charme de la jeunesse, ni la gravité de l’âge
usique portait la même marque que les autres œuvres de l’imagination. Rappelons Schubert et ses mélodies, surtout son beau chant
donner un démenti aux théories trop absolues de Mme de Staël que j’ai rappelées plus haut. Mais tel était, au commencement du siè
e se fît pas ressentir pendant un certain temps. Et en effet, pour ne rappeler que les principaux sujets de cette étude, l’influ
t pas choisi pour les Parisiens ; il fut réservé à une femme que tout rappelait à Florence, et à ce propos Bonstetten lui écrivai
cieux de force et de dignité. Alors la patrie renaît, les bannis sont rappelés . Tout meurtri qu’on est encore des coups de la te
l’Europe entière. II. Lamartine. Quelques personnes peuvent se rappeler encore l’effet que produisit l’apparition des pre
ce remords, qui se mêle à son ennui, la note écrite par Lamartine ne rappelle-t -elle pas celles que traçaient dans des moments de
anciers. Les premiers romans qui s’offrent ici à notre examen nous en rappellent d’autres que nous avons analysés dans la partie p
nd de tristesse et de désenchantement. Ce mot de désenchantement nous rappelle par contraste un roman qui a pour titre le mot op
des jeunes gens de cette époque un portrait qu’il est intéressant de rappeler . Après avoir signalé chez eux une tendance à se s
père d’une famille de jeunes désespérés, et le fashionable de 1822 ne rappelle-t -il pas un portrait célèbre qui nous montre précis
mélancoliques. Un poète très apprécié dans son pays, M. Thorarensen, rappelle par ses tendances nos poètes de la Restauration,
emples. Les écrivains français du commencement de ce siècle dont j’ai rappelé les ouvrages et qui eux-mêmes avaient dû beaucoup
ant. Il a donc droit doublement à nos égards. Contentons-nous d’avoir rappelé ce qu’il était à un moment de son existence ondoy
est qu’un jour, la voyant elle-même dans une attitude méditative, qui rappelait le marbre de Michel-Ange, « ce symbole sacré de l
alternative que le suicide. Les Nuits (1835-1837), sous un titre qui rappelle l’œuvre mélancolique de Young, contiennent bien d
adressant à celui qu’il nomme « le Chantre de la souffrance », il lui rappelle qu’un jour Byron reçut des vers d’un jeune poète
nous retrouvons ces strophes navrantes, ces novissima verba que j’ai rappelés plus haut et qui marquent le dernier stade de son
cieux de Namouna, (1832), il prend plaisir à dessiner un portrait qui rappelle une des créations de Byron. Hassan, son héros, es
une analogie frappante avec les grands mélancoliques dont on vient de rappeler les noms, par-dessus tout avec Obermann. Comme Ob
sur les événements un peu incohérents que renferme le roman, je dois rappeler deux phases de la vie de Lélia, qui, sous deux fo
autorité de Lélia s’ajoute donc à celle des solitaires dont j’ai déjà rappelé la vie et les écrits. En somme, cette femme extra
de sa première jeunesse, à cette tentative de suicide que je viens de rappeler et aux raisons qui l’y avaient poussée. Faut-il t
unis par des tendances communes, éclatent des scènes dont la violence rappelle certains traits d’Adolphe, d’Amaury ou d’Octave,
quelle il n’est point de paix ni de félicité. Quelques pages du livre rappellent , d’ailleurs, des passages de René, d’Adolphe, ou
e : ce n’était pas par des peintures, comme celles que nous venons de rappeler , qu’il pouvait travailler à restaurer la foi. Heu
en aussi, dans son roman de Séraphita, dessiné un certain Wilfrid qui rappelle les figures de Manfred et de Childe Harold. Mais
doute, n’ont pas subi le prestige de cette œuvre. Comme Antony, qu’il rappelle par tant de points, Chatterton a rencontré ses cr
cause la plus palpable et la plus fréquente des défaillances que j’ai rappelées . M. V. Hugo et Alfred de Musset n’ont pas hésité
ête d’une âme, où l’on retrouve des mélancolies et des faiblesses qui rappellent l’Arthur de Guttinguer ; la Mélancolie de M. H. C
69 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
expérience faite et je saurais à quoi m’en tenir. En attendant, je me rappelle très-bien d’avoir vu de l’obscurité où j’étais, d
par une lumière soit naturelle, soit artificielle éloignée, et je me rappelle tout aussi bien que les objets voisins de la lumi
étable, un vieillard, une chaumière, que dans un palais. Le palais me rappelle des tyrans, des dissolus, des fainéans, des escla
as rare, mou, cotoneux, neigeux comme cela. Voilà-t-il pas que je me rappelle ce portrait de Bridan  ; il y a une extrême vérit
e croit l’artiste, c’est plutôt dessiné gros, grosses formes. Cela me rappelle un fait qu’on lit dans Macrobe et qui revient trè
70 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre V. Mme George Sand jugée par elle-même »
Planche, montrait ses crocs dans la loge de la Revue des Deux-Mondes. Rappelez -vous l’article incroyable qu’il fit sur Jacques !
te abondance qui est une qualité après tout, même pour nous, Mme Sand rappelle des manières qui nous ont plu dans nos jeunesses,
dans nos jeunesses, et elle nous prend encore par les souvenirs. Elle rappelle Jean-Jacques. Elle a moins de véhémence et plus d
amollit souvent et s’avachit. C’est surtout dans ses paysages qu’elle rappelle le mieux Jean-Jacques, dans le flot duquel elle n
lle aurait pour excuse les beaux cuirassiers de l’Empire. La cuirasse rappelle le bouclier !) Ah ! ici il ne s’agit plus que de
71 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75
constances ni suppléer aux infirmités du caractère4. Qu’il suffise de rappeler qu’Hégésippe Moreau, au moment même où il venait
e Béranger dans la chanson. Dans ce dernier genre pourtant, quoiqu’il rappelle Béranger, Moreau a un caractère à lui, bien natur
j’effleurais l’autel et je ne priais pas. Mais insensiblement il se rappelle le temps où, dans sa première enfance, il priait,
aillir sur les âmes de cette œuvre modestement accomplie, le poète se rappelle et s’applique un fabliau charmant que son aïeule
rovins. On n’aurait point parlé convenablement de Moreau, si l’on ne rappelait chaque fois à son sujet ces vers délicieux, où il
ans mépris toutefois, sans insulte et sans amertume. C’est justice de rappeler qu’on trouve quelques-unes de ces intentions cord
72 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Post-scriptum sur Alfred de Vigny. (Se rapporte à l’article précédent, pages 398-451.) »
s cessé, à un certain moment, d’être ce qu’on appelle aimable ? Je me rappelle qu’à l’Académie où nous entendions M. de Vigny pl
14 mars 1828 : « Eh bien, Monsieur, puisque vous êtes de ceux qui se rappellent les Poèmes que le public oublie si parfaitement,
tout lorsqu’on tenait avant toute chose à ne la point froisser. Je me rappelle encore toutes les précautions qu’il nous fallut p
73 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
Où sont ceux que mon cœur aime ? Je regarde le gazon. Et le poète se rappelle toutes les pertes qu’on ait à chaque pas dans la
îme dans une louange éblouissante du Seigneur. Cette pièce, au début, rappelle les Fantômes des Orientales. C’est par une promen
e vastes paysages qui, suivant la remarque que j’en ai entendu faire, rappellent ceux du Poussin, moins sévères, moins serrés, mai
74 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
r, par le souvenir, à la mémoire lointaine de mon enfance. Je me suis rappelé Ménilmontant, le château donné par le duc d’Orléa
our des comptes et du ministère des affaires étrangères ; enfin je me rappelais Germain, ce vieux brutal de jardinier, qui vous j
ans les allées. 11 juin Ce matin, il lui a été impossible de se rappeler un titre, un seul titre de ses romans, et cependa
grossir le bouton avec un certain plaisir curieux, et qui lui faisait rappeler le magnolia aimé de Chateaubriand, à la Vallée-au
ion qu’il est mort du travail de la forme, à la peine du style. Je me rappelle maintenant, après les heures sans repos passées a
tées, où parfois entrait le dépit, la colère de l’impuissance ; je me rappelle aujourd’hui l’étrange et infinie prostration, ave
eux et Manette Salomon… Des arbres étêtés à la porte d’un cabaret, me rappellent une comparaison qui est dans un de nos livres… Pu
75 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157
s reprend tout d’un coup après plus d’un siècle, et ils ont l’idée de rappeler quelque arrière-petit-neveu ou arrière-petite-niè
ut faiblir et faillir : la Vierge est là, qui, à une heure donnée, la rappelle et la sauve. Cette touchante religion du moyen âg
is dire, mais je ne me crois pas le droit d’en indiquer davantage. Je rappellerai seulement, en l’altérant un peu, la jolie épigram
elles sont de huit heures jusqu’à minuit. Plus tard je t’en parlerai. Rappelle -toi ce que je t’ai dit sur les notions qui peuven
t une figure tout espagnole ? Notre bonne grand’mère aussi, que je me rappelle avec tant d’amour quand nous allions la voir ense
de la vie, quelque chose se mettait à chanter en elle, et elle se le rappelait ensuite comme elle pouvait. Mais la réalité, nous
les vents d’épreuve. N’oublie jamais de la saluer de ma part et de me rappeler au souvenir de ma grand’mère, de notre bon père e
re. En extrayant cette douloureuse correspondance, je me suis souvent rappelé celle d’une autre femme-poëte, et dont il a été d
76 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
es factions, tantôt le conquérant de l’Europe, et, si son nom ne nous rappelait son sexe, nous la placerions par ses œuvres au ra
es muscles vigoureux à de belles épaules. Des bras arrondis, charnus, rappelaient la vigueur paysanesque des montagnards de sa patr
certaine audace d’idées et une certaine indépendance de jugements qui rappelaient la séve étrangère et qui marquaient alors toutes
et ; la cour l’avait congédié comme leur complice ; le peuple l’avait rappelé par l’insurrection du 14 juillet. Rejoint à Bâle
ée par son titre d’ambassadrice, ne tarda pas à revenir à Paris où la rappelaient ses opinions, ses attachements et son ardeur poli
geait au moins sa conscience de femme. Les accents en étaient émus et rappelaient l’éloquence virile du grand orateur anglais Burke
à sa haine contre la révolution française. Le nom de M. Necker lui en rappelait l’origine, les écrits de madame de Staël lui en r
cker lui en rappelait l’origine, les écrits de madame de Staël lui en rappelaient les doctrines. Cette femme jeune, éloquente, popu
77 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »
ur dithyrambe a peur, et l’hyperbole tremble sur leurs lèvres. Ils se rappellent la Divinité jalouse de la prospérité des mortels,
sous une pierre, il exile sa mère à Babylone ; mais elle est bientôt rappelée . Telles étaient les reines-mères de la Perse. Le
ie noire, « dont le sang a teint en pourpre sa barbe hérissée ». Cela rappelle ces « Passages de la Mer Rouge » des anciennes fr
de l’étable du berger, lorsque le lait coule dans les vases ». Elles rappellent encore au poète, quand elles s’entre-choquent dan
ande et la maintint si puissante, l’avertir que l’Empire chancelle et rappeler au secours. Tandis qu’Atossa va préparer dans le
prise sur l’être illusoire. Aux premières plaintes d’Atossa, il lui a rappelé que « la destinée des hommes est de souffrir, et
roule ; l’armée morte défile devant le roi, survivant, et chaque chef rappelé semble lui jeter son sang au passage. — « Hélas !
l’Église primitive, anticipée dans une cour de la vieille Asie. On se rappelle Théodose pleurant aussi le massacre de ThessaIoni
78 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539
’ambassadeur de France et ensuite par le résident. La Cour les a tous rappelés . Voilà M. le comte de Mercy et le résident de Vie
hangements qui ne vous intéresseront guère. Le commandant général est rappelé . On attend l’arrivée du chevalier des Roches qui
rs prochain une quittance générale de tout ce que je vous dois. Je me rappelle parfaitement bien qu’en 1764, à mon départ de Rus
le d’une forte somme, c’est à vous que je remettrai cet argent. Je me rappelle encore que dans le commencement de notre connaiss
00 liv. que je vous dois. S’il y a quelque chose de plus que je ne me rappelle pas, vous l’y joindrez, m’en rapportant absolumen
n besoin pressant. Votre lettre est en date du 16 août 1764. Je ne me rappelle plus quel usage j’ai fait de vos offres à cette o
montre d’or que je garde comme une preuve de votre amitié qu’elle me rappelle sans cesse. Si mon livre a cours dans votre pays
je ne connais que le respectable chef. Si vous trouvez occasion de me rappeler au souvenir du prince Dolgorouki, ci-devant ambas
79 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
qui rassemblent au lieu de diviser. Les expressions abstraites qui ne rappellent en rien les mouvements du cœur de l’homme, et des
; Rousseau, les passions du cœur avec les effets de la nature qui les rappellent  ; Montesquieu est bien près, surtout dans le Dial
es affections de son pays , que de pensées, que de sentiments étaient rappelés par ces expressions ! Ce retour vers la Providenc
u’il était, devient bientôt familier à tous les écrivains ; ils se le rappellent naturellement comme inséparable de l’image ou de
80 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Léon XIII et le Vatican »
igine et son génie, et Louis Teste n’écrit pas une ligne sans les lui rappeler . Et il les lui rappelle ici avec plus de force qu
ouis Teste n’écrit pas une ligne sans les lui rappeler. Et il les lui rappelle ici avec plus de force que jamais. Il n’est pas b
Belgique une influence déterminante et si heureuse que, quand il fut rappelé , Léopold demanda pour lui à Grégoire XVI le cardi
enirs une espérance, invoque l’Histoire à toute page de son livre, et rappelle les nombreuses et effroyables épreuves dont la Pa
81 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre V. Suite du Père. — Lusignan. »
oulut expirer sous les coups de l’impie ; C’est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurois marcher dans cet auguste li
encore puissamment le charme de la tragédie de Zaïre. Si Lusignan ne rappelait à sa fille que des dieux heureux, les banquets et
82 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
te et indulgent contemplateur se contentait, de temps en temps, de la rappeler à la raison et de lui dire : « Du calme, du calme
sens, de ces strophes si bien faites, si bien découpées, est de trop rappeler la sculpture, d’en avoir le poli et aussi un peu
orme humaine en a moulé les plis De symboliques fleurs autour de toi rappellent Que les hommes parfois aux dieux se sont unis : S
ntiment intime et modeste ! « Prenez, me dit l’humble vicaire, qui me rappelle la douce lignée des vicaires anglais poëtes et à
on panier avait gardé un peu de la saveur primitive, si mes vers vous rappelaient Wordsworth autrement que par le titre ! » M. l’ab
83 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Œuvres de M. P. Lebrun, de l’Académie française. »
poètes de notre âge ou de l’âge précédent, est particulière, et je la rappellerai en peu de mots. Né en 1785, il débuta sous l’Empi
cole et déjà de la nouvelle : tantôt, dans ses épîtres familières, il rappelle le bon Ducis, également touchant et familier ; ta
; Te souviens-tu, Muse adorée, Du premier temps où je t’aimais ?… Te rappelles -tu les jacinthes De nos bois secrets de Saint-Cyr
ains éternelles et inévitables, se dresse debout comme une colonne et rappelle vraiment Pindare ou Horace en ses grands jours. M
averse, par la variété et le pittoresque des rivages qu’il arrose, il rappelle les fleuves de la Grèce. Il y a sur ses bords tan
84 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XIII »
Hors du temple et du sacrifice, ne montrez pas les intestins. » Je me rappelais ce beau précepte d’un ancien, en écoutant, l’autr
tes femmes de la ville d’Athènes. Les commérages des trois railleuses rappellent ce vertueux supplice. Seulement, ce n’est pas ave
lvanie a d’autres amants. Aux serments sacrés que l’épouse trahie lui rappelle , il oppose le serment parjure qui le rive à cette
i bas ! En vérité, devant ce prince si monstrueusement dégradé, je me rappelle Saint-Simon nous rapportant le mot indigné qui éc
public, que le risible dénouement des Intimes de M. Sardou. On s’est rappelé le mari burlesque qui s’élance hors de sa chambre
85 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
et que je regarde de nouveau la gravure. Cette perception tendra à me rappeler le coup de vent, avec une énergie proportionnée à
ie, avec la perception du vent. De même, l’énergie avec laquelle elle rappelle la fenêtre ouverte est proportionnée au degré d’i
était plus que son second degré d’intensité. Donc elle tendra moins à rappeler la fenêtre ouverte qu’à rappeler le bruit de vent
’intensité. Donc elle tendra moins à rappeler la fenêtre ouverte qu’à rappeler le bruit de vent. Donc encore le souvenir du vent
ait ouverte, c’est-à-dire le troisième terme de la série. Ce terme ne rappellera pas seulement ses conséquents (bougie éteinte, ob
a pas seulement ses conséquents (bougie éteinte, obscurité, etc.), il rappellera encore ses antécédents : vent, gravure. Mais il y
onscience avec ces autres présentations ; en outre, elle tendra à les rappeler avec leur pleine intensité et clarté, parce qu’el
é au moment de sa combinaison avec elles. Au contraire, elle tendra à rappeler simultanément le vent et la gravure, parce que, a
simultanéité avec ces deux termes. De plus, elle ne tendra pas à les rappeler avec leur plein degré d’intensité, mais seulement
tinction et succession tout ensemble. Il n’est pas vrai que nous nous rappelions pour ainsi dire « ensemble » les notes d’une mélo
 ? Ce sera, si vous y faites attention, en termes d’espace. Vous vous rappellerez ce que vous avez fait pendant un certain temps da
86 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291
Dumas fils, maintenant parachevée. Alexandre Dumas fils, si on se le rappelle , n’est enfin sorti, après combien d’efforts et d’
se cocufie lui-même ; car de telles bassesses, de telles abjections, rappellent les vieux mots bannis qui ne faisaient pas peur à
de tout dans son livre, et qui en est comme le sous-sol. Pour qui se rappelle Antony, il est évident que Pierre Clémenceau est
87 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XI. Des éloges funèbres sous les empereurs, et de quelques éloges de particuliers. »
aille de Philippe. Ces noms étaient encore chers aux Romains, et leur rappelaient de grandes idées, à peu près comme les Grecs escl
ent la plume et l’esprit de Sénèque. Nous ne pouvons nous empêcher de rappeler ici que ce même Sénèque prêta sa plume à Néron po
t gagner que par des bassesses, ils avaient étonné Rome corrompue, et rappelé Rome ancienne ; la récompense de tant de vertus f
88 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
plusieurs années pour un drapeau qui n’est pas un symbole ? Qu’on se rappelle les troubles de ces derniers temps, et l’on verra
idement une gamme complète des couleurs et des sentiments, mais je me rappelle un passage d’Hoffmann qui exprime parfaitement mo
entourèrent ce beau tableau, vrai signal d’une révolution, il faut se rappeler que dans l’atelier de M. Guérin, homme d’un grand
ngage de chacun, — s’il connaît la douleur et s’il est peintre. Je me rappelle qu’un de mes amis, garçon de mérite d’ailleurs, c
défaut, en général, est de manquer de naïveté et de sincérité. Je me rappelle pourtant une lithographie qui exprime, — sans tro
es deux portraits suffiraient pour me le prouver, si ma mémoire ne me rappelait beaucoup d’autres morceaux également beaux. Ses c
grâce particulière à ces charmants et fraternels génies, mais encore rappelle les sérieuses qualités des anciennes écoles ; — d
licité excessive. — Le Polichinelle, qui est essentiellement comique, rappelle celui du Charivari anglais, qui pose l’index sur
é et une brutalité de manière assez bien appropriées au sujet, et qui rappellent les violentes ébauches de Goya. — Ce sont bien du
et de succès que leur avait préparés l’expérience des siècles. On se rappelle encore la Fille de Jephté pleurant sa virginité ;
la lune. Quant à leur tournure et à leur esprit, ces deux figures me rappellent l’emphase des acteurs de l’ancien Bobino, du temp
plus mystérieuse ou plutôt mystique, comme dans ses dernières œuvres, rappelle malheureusement la couleur de toutes les stations
-même, et M. Curzon s’est contenté de faire des Brillouin. Leur façon rappelle l’école de Metz, école littéraire, mystique et al
-elle de si funestes conséquences qu’elle contraigne le public à nous rappeler à l’ordre et à nous remettre sous les yeux nos an
jouent le grand rôle et pourraient manger chacun quatre chevaux. Ils rappellent les célèbres moutons dans les Vendeurs du Temple,
aspect affreusement désagréable, — Solon dictant ses lois ; — et qui rappelle , — peut-être parce qu’il est placé trop haut pour
ence florentine, que la couleur aurait subitement préoccupé. M. Brune rappelle les Carrache et les peintres éclectiques de la se
Ses ciels sont incomparables pour leur mollesse floconneuse. Qu’on se rappelle quelques paysages de Rubens et de Rembrandt, qu’o
89 (1888) Impressions de théâtre. Première série
ec une simplicité et une espèce de joie ingénue qui m’ont ravi. Je me rappelais les Olivier, les Renaud, les Aymerillot, les héro
es sur le théâtre, vous reconnaîtrez que le Cid y contredit en plein. Rappelez -vous seulement cette déclaration du vieux poète :
progrès du sens critique et de la curiosité intellectuelle. Vous vous rappelez avec quelle défiance et quelle froideur il fut re
ice, et qu’il était du dernier complot contre le czar. Polyeucte nous rappelle à la fois saint Paul, Jean Huss, Calvin et le pri
i commence, c’est Pauline qui lui impose sa vertu. En la quittant, il rappelle « trop vertueux objet », ce qui implique une arri
t bien Philinte qui est son homme. On n’en saurait douter quand on se rappelle la vie de Molière : ce n’est certes pas Alceste q
et obligée de reconquérir le bonheur par une série d’expiations, vous rappellera l’aventure de nos premiers parents. Le grave Vict
syché n’est qu’un conte galant, et j’en sais gré à Molière. Vous vous rappelez la fable. Vénus, jalouse de Psyché, supplie l’Amo
de Pulchérie) tout son été de la Saint-Martin. Je n’ai pas besoin de rappeler la déclaration de Psyché et la réponse de l’Amour
grand Éros par qui l’univers se meut et la vie se propage ; nous nous rappelons soudain que la petite princesse Psyché, c’est l’Â
e n’ont jamais cessé d’y faire des leurs dans quelque coin. Vous vous rappelez les essais de tragédies en prose de Lamotte ; et,
lent, de la forme la plus libre que jamais drame ait revêtue. De vous rappeler que Molière, en écrivant cinq actes en prose, fai
nous parle de Sciron, de Procuste, de Sinis et du Minotaure. On nous rappelle que le mari de Phèdre est allé un beau jour, dans
on aïeul le Soleil, quand Aricie nomme son aïeule la Terre, nous nous rappelons soudain nos lointaines origines, et que la Terre
, et qu’elle entend s’en servir, en tout bien tout honneur. M. Sarcey rappela que Mme Sarah Bernhardt avait ainsi compris le rô
guerre, cela ; et c’est bien loin, et Andromaque fait bien de nous le rappeler au troisième acte : Songe, songe, Céphise, à cet
es il y a trois siècles pour des Anglo-Saxons (il y paraît) et qui ne rappellent que de fort loin l’esprit de M. Meilhac dans les
les commentaires, je ne saurais plus les répéter clairement. Je ne me rappelle même plus ce que je disais il y a quatre ou cinq
à fait la nôtre, on la goûte sans trop d’effort. Ces légers tableaux rappellent les albums de Gavarni. On a plus de peine à aimer
e : c’est dans la dernière scène du premier acte (tout le monde se la rappelle  ; elle est assez pénible), quand Olivier, malgré
Et j’ai vu que je ne savais ni l’un ni l’autre. Mais laissez-moi vous rappeler la pièce, qui est de 1859, et que vous aviez peut
si qu’elle se vengerait de l’infidélité de Beppo. Et la pièce, alors, rappellerait un peu la Double Inconstance, de Marivaux. Vous p
arêtes d’un luisant un peu froid. De rares couplets font exception et rappellent un moment que le romantisme a pourtant passé par
u cœur ? Encore je ne sais pas si ces vers (sauf les premiers) ne me rappellent pas plutôt le lyrisme précieux de la première moi
« raides » que dans celui de Francillon. Mais, au reste, faut-il vous rappeler avec quel soin M. Dumas nous explique ces familia
nstituait une éducation proprement « libérale ». Et le brave homme se rappelle sa rhétorique, les caricatures des écoliers aux m
de romans contemporains. Que de choses dans une opérette ! Vous vous rappelez la première apparition d’Hélène « aux bras blancs
e se traite elle-même d’« épouse odieuse » et de « chienne ». Elle se rappelle son enfance, elle regrette le foyer déserté, elle
nt venus de leur province et qui croient l’avoir découvert. Vous vous rappelez que le Gascon Montaigne aimait la grande ville ju
ous me pressiez. Mais, avant de vous donner mes raisons, il faut vous rappeler le sujet du drame. Il commence en pleine Terreur.
a met Anissia à la porte, puis, dans un attendrissement d’ivrogne, la rappelle … Le vieil Akim sort de la maison en secouant la p
lu ainsi. — Ah ! dit Nikita, je n’ai eu de bon temps qu’avec toi : te rappelles -tu comme les nuits nous semblaient courtes, au ch
ir, — surtout si les bons aiment et plaignent les méchants. » Cela me rappelle ces vers très candides que j’écrivais il y a bien
r Crémieux, musique de Jacques Offenbach 28 février 1887. Je ne me rappelle pas exactement le détail du mythe solaire d’où es
que nous avons été fort contents de la revoir l’autre jour. Vous vous rappelez l’idée de cette parodie. Elle est simple, elle es
es Olympiens, cela vous a une bonne odeur de littérature classique et rappelle aux honnêtes gens les gracieuses fantaisies d’Hom
vait être le chœur des Guêpes dans la comédie d’Aristophane, et je me rappelle que les Grecs avaient leur Jupiter chasse-mouche 
obscur et subtil plaisir il peut bien trouver dans ces descriptions, rappelez -vous le petit Justin, ce Chérubin apothicaire, re
égyptien ; tandis que les longues jeunes femmes de la Vie parisienne rappelleraient plutôt certaines statuettes florentines. Mais, ou
honnêtes gens ont conservé à l’endroit des artistes dramatiques. J’ai rappelé que, dans la Grèce antique et dans la France du m
ilin, ses yeux très fendus, ses lèvres saillantes et son menton court rappelaient les élégantes figures gravées sur les monuments é
tesse excessive, gracieuse encore, mais un peu comique et clownesque, rappellent les jambes d’Arlequin, nous ouvrent le fantasque
s décrit Robert de Bonnières dans le Baiser de Maïna, et je me serais rappelé les danseuses aux voiles blancs, soulevés, comme
eloppées d’écharpes de tulle noir. Ce deuil n’a rien d’attristant. Il rappelle , au contraire, l’artifice dont se servent communé
, fait peur et fait mal, peut-être parce que, ainsi placée, elle nous rappelle brutalement nos origines bestiales. En somme, ces
s fâcheux à considérer que ceux des trois-quarts de nos compatriotes. Rappelez -vous les spectacles que donne l’humanité de chez
90 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
e s’éloigner. Quoique ses yeux n’aient jamais rien promis, elle ne se rappelait pas sans émotion, sans attendrissement, les regar
s’étonne d’abord de cette résolution. Pourtant, si l’on veut bien se rappeler que dans la première moitié du xive  siècle, c’es
our, l’heure et le lieu où il a vu Laure pour la première fois. Il se rappelle avec ivresse le sentier fortuné où elle a daigné
plusieurs années. Il y a dans le récit de cette vision un accent qui rappelle le style des prophètes. Ravi par sa pensée jusqu’
difficiles. Il n’y a pas dans cette seconde canzone un seul vers qui rappelle l’ardeur des sens ; tout y respire la résignation
de la canzone adressée aux princes d’Italie. La canzone sur la gloire rappelle par le ton et par le fond des pensées les Trois S
éré comme une suite de satires politiques. Si la manière de Giusti ne rappelle pas la manière de Béranger, on ne peut nier que l
n ne peut nier que le choix des sujets traités par le poète toscan ne rappelle très souvent à la mémoire du lecteur les œuvres d
ella, ne paraît pas avoir songé un seul instant aux conditions que je rappelle . Il s’est contenté de la première forme venue, et
lement acceptée parmi les compatriotes de Giusti. Il commence par lui rappeler les belles années de leur jeunesse, les années qu
é ! Ce n’est pas d’ailleurs, pour le seul plaisir de se vanter, qu’il rappelle à Moriani les applaudissements que chacun d’eux r
rmes les plus variées ? Cependant je ne pouvais guère me dispenser de rappeler ces vérités élémentaires, car, bien qu’elles soie
s pas chaque jour méconnues ? Il n’est donc pas hors de propos de les rappeler . Si l’intention, chez Giusti, ne me semblait pas
elle d’une chanson populaire parmi nous, et que je n’ai pas besoin de rappeler . Dieu se met à la fenêtre et parle à saint Pierre
i manque trop souvent de simplicité, tandis que le style de l’Arioste rappelle tour à tour Horace et Régnier ; mais je parle de
allusions mythologiques, pour les pardonner à Parini, il suffit de se rappeler qu’il achevait son poème neuf ans avant la mort d
racontés par l’auteur avec une grâce et une simplicité remarquables. Rappelé près de son père, Ernest abandonne Alice, et lors
mémoires les plus paresseuses, que les premiers vers de chaque scène rappellent toujours les vers à venir. Louis XIV, tel que nou
mblable qui excite plutôt le sourire que l’attention. Il me suffit de rappeler que M. Guizot, livré à lui-même, mécontent de son
au poète florentin et que le temps nous a enviés, qu’il me suffise de rappeler l’exemplaire sur vélin conservé à la bibliothèque
scles. Ce renseignement est si vulgaire, que je m’étonne d’avoir à le rappeler . Toute l’argumentation de l’auteur sur les affini
eux les moyens matériels employés par la peinture et la statuaire, de rappeler que le spectateur peut tourner autour d’une statu
a peinture doit parler aux yeux avant de parler à l’esprit. Vainement rappellerait -on qu’Albert Dürer, Poussin et Rubens ont trouvé
aphaël ; or, c’est ce que M. Guizot n’a pas essayé. Il se contente de rappeler les traits principaux dont se compose la physiono
où les redites coudoient les erreurs, il est impossible de ne pas se rappeler le conseil donné aux poètes par Boileau : il est
et présenter le fruit de ses études sans ostentation. Je ne veux pas rappeler la parole de Montesquieu : « Le génie abrège tout
e que personne ne peut invoquer comme un devoir. Je me contenterai de rappeler les lois les plus vulgaires qui président à toute
s la pleine intelligence des comédies de Shakespeare. M. Guizot, sans rappeler les travaux de ces deux poètes, a très bien carac
rs scènes ne suffit pas à racheter l’absence d’unité. C’est le cas de rappeler ce que disait le précepteur d’Alexandre en compar
nt imaginer, Qu’enseigne-t-il en effet ? Il ne connaît pas et ne peut rappeler l’opinion des philosophes sur cette question déli
es les plus instructifs qui puissent être offerts à la méditation, Il rappelle à ceux qui savent, et donne à ceux qui ne savent
de tomber dans une prompte décadence . Je ne prends pas la peine de rappeler le nom que les rhéteurs donnent à cette singulièr
’onde. À l’appui de toutes les thèses, quelles qu’elles soient, il se rappelle ou il invente une théorie complaisante. Ceux qui
ion, il n’est pas nécessaire de réfléchir longtemps ; il suffit de se rappeler le caractère distinctif des œuvres que nous venon
plaisir de multiplier les rapprochements imprévus ! Il me suffira de rappeler la comparaison si obstinément poursuivie du Chris
age éloquente, mais qui n’enseigne rien aux esprits ignorants, qui ne rappelle rien à ceux qui savent. La misère, les angoisses
de leur pensée, qui obéissaient à leurs instincts, sans se soucier de rappeler Hamlet ou le roi Lear, Richard III ou Mercutio, a
ur ait choisi Athènes pour lieu de l’action, rien dans le dialogue ne rappelle le placage archéologique. Clinias, Cléon, Pâris,
oète de trente ans, qui a déjà donné des gages si heureux, il faut se rappeler la pensée si bien exprimée par un écrivain de l’a
nt le nom reste attaché au régime de la terreur ; Danton, dont le nom rappelle à toutes les mémoires les journées de septembre ;
c une simplicité qui parfois devient prosaïque. La scène des faneuses rappelle André Chénier ; le langage de Barbaroux dans son
ir établi nettement la légitimité. Il est impossible, en effet, de se rappeler la galerie de tableaux que M. Ponsard nous a prés
ppeler la galerie de tableaux que M. Ponsard nous a présentée sans se rappeler en même temps tout ce qu’il y a de capricieux, de
faut avouer que c’était de sa part une étrange fantaisie, car c’était rappeler sa honte à tous les yeux. Un tribun militaire, qu
més perd à ce jeu toute sa vivacité, tout son attrait. Je ne veux pas rappeler à M. Ponsard de quelle manière Eschyle, Sophocle
nter les antiquaires ? Pour résoudre cette question, il me suffira de rappeler la manière dont il parle des bacchantes. Les suiv
ttement toute la souplesse de ses principes à cet égard, il suffit de rappeler l’aventure ridicule qui le brouilla sans retour a
insignifiant. Michonnet, malgré sa tendresse contenue pour Adrienne, rappelle trop clairement le père de la débutante. L’abbé n
s exigeant. François Ier, dans les Contes de la reine de Navarre, m’a rappelé les plus candides émotions de ma jeunesse. Je me
pas sacrifié l’école française aux écoles allemande et italienne, se rappelaient avec délices le morceau que je viens de citer. À
que mademoiselle Madeleine Brohan n’efface pas mademoiselle Mars, ne rappelle pas la Contat, ce serait gaspiller le temps et le
e de la bonne compagnie. Mademoiselle Mars, dont on a si imprudemment rappelé le nom, sauf de très rares exceptions, parlait no
prononcée par Jupiter, et gourmande Vulcain sur sa faiblesse. Il lui rappelle que son premier devoir est d’obéir au maître souv
secrets, il connaît la retraite des Dieux dépossédés. Voudrait-il les rappeler  ? Mercure, à la bouche persuasive, obtiendra du D
aignait les conseils, il dédaigne les menaces avec la même fierté. Il rappelle à Mercure ce qu’il a fait pour Jupiter. Il n’essa
ds pas donner madame de Souza comme la limite suprême du roman. Si je rappelle son nom, c’est parce qu’il me sert à baptiser un
sont mis au rang des banalités, et confondus avec les vieilles modes. Rappeler ces préceptes vulgaires, autant vaudrait prêcher
la convention, on se faisait fort de recommencer Shakespeare sans le rappeler . N’eût-il tenu que la moitié de sa promesse, l’au
de mes paroles, je prie le lecteur d’interroger sa mémoire, et de se rappeler l’attitude de l’auditoire à la reprise des œuvres
ieuses effusions, malgré ses élans de tendresse vers la Divinité, qui rappellent parfois les extases de sainte Thérèse, il est hor
ut l’ombre d’un doute dans l’esprit du lecteur, je me contenterais de rappeler ce qui s’est accompli depuis vingt ans dans le do
ont capables de juger les poètes. Je ne prendrai pas la peine de leur rappeler ce que disait un des esprits les plus fins de l’a
. L’imitation n’a pas perdu tous ses droits. Ainsi M. Octave Feuillet rappelle trop souvent M. Alfred de Musset, et pourtant il
ne pour juger définitivement la portée de son talent. Ai-je besoin de rappeler tout ce qu’il y a d’élégant dans les romans de M.
es ouvrages. Si la lecture de Volupté offre plus d’un danger, si elle rappelle trop souvent les pages énervantes d’Oberman x, si
s de franchise et de vérité. Il y a dans ces portraits telle page qui rappelle , tour à tour, la grâce de Greuze et la fidélité d
91 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
e sa jeunesse (presque de l’enfance) avec M. Sainte-Beuve, qui la lui rappelait naguère. Son père, homme inflexible, avait de la
teur25 du département du Pas-de-Calais », je ne puis m’empêcher de me rappeler l’illustre écrivain le matin à sa toilette, griff
e je vais mettre… » Il entrait dans mes fonctions de secrétaire de me rappeler en un instant, dès le matin, au pied levé, avant
ure de M. Xavier Eyma, plus tard de M. Georges Bell… (M. Sainte-Beuve rappelle ici les articles de M. Xavier Eyma dans le journa
 XI des Causeries du Lundi. Il en est le couronnement et la fin. — Je rappellerai ici un autre article de lui (n° du 20 septembre 1
pleins de courage sans doute, mais contraires aux lois ; qu’ils nous rappellent avec patelinage que ce fut un jury et non un trib
e la Chambre qui siégeait pendant que l’on s’égorgeait dans Paris, il rappelait l’effroyable mot de Sylla au Sénat romain. On ent
t, en courant, la date d’un fait historique qu’il lui importait de se rappeler , tel que celui-ci par exemple : « Pie VI mourut o
uivre, venait s’en entretenir avec lui. M. Sainte-Beuve ne pouvait se rappeler l’amabilité simple de M. Pasquier sans l’opposer
92 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
tion, essai à faire de l’humain, — chétif et pauvre essai pour qui se rappelle vingt mesures de Parsifal ou de la Missa Solemnis
on, par sa nature même, étant indéfinissable en des paroles. Qu’on se rappelle , par exemple, un tableau du symphoniste Rembrandt
l’adorable tiédeur de ses dessins à des Andantes légers et doux, qui rappelleraient un idéal Mozart. Delacroix fut le lyriste des vio
s images ont un charme indécis et subtil, étrangement parisien. Elles rappellent les fantaisies pareilles de Watteau ; mais elles
étude, un exercice, plutôt qu’une œuvre artistique. L’effet extérieur rappelle trop le magnifique portrait sombre, le portrait d
r l’effet extraordinaire produit par cette œuvre, surtout quand on se rappelle que ce public n’était pas initié aux mystères Wag
age qui les isole, se raille des vains regrets de l’insensé. Elle lui rappelle « qu’il est maudit … qu’il lui appartient de par
péiennes nous la montrent éminemment réaliste. [NdA] 11. Que l’on se rappelle les tonalités, si fines et gracieuses, de certain
93 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »
dernières années, lorsque de temps en temps il jugeait à propos de se rappeler à son souvenir. Il l’avait fait d’une manière plu
plus voisines : vous verriez qu’aujourd’hui, comme au temps que vous rappelez , tout serait de ma part abandon et confiance. — P
nnait une garantie dont elles ont presque toujours besoin. Je dois le rappeler ici pour détruire un préjugé assez généralement r
plaisanterie, mais cet Éloge du comte Reinhard m’a tout naturellement rappelé le célèbre roman de Renart, cette épopée satiriqu
jeunesse et sur ses années de séminaire ; il ne craignait pas de les rappeler . Dans ce dernier discours prononcé à l’Académie,
demi-mot. Gagern va tout à l’heure nous le dire mieux encore et nous rappeler comment s’opérait cette heureuse intelligence. 4
uvé aux États-Unis « trente-deux religions et un seul plat ». 58. Se rappeler , dans Célimare le bien-aimé, le mari qui vient di
94 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77
blance avec le bon, l’aimable Horace, que votre ingénieux chansonnier rappelait si souvent. Si je n’avais pas craint d’effarouche
tte vie de l’Empire dans sa jeunesse, apprécie fort et sait très-bien rappeler à l’occasion certaines des plus belles chansons d
ifs et légers accès de son humeur jaillissante, au nombre desquels je rappellerai encore la Manière de vivre cent ans (1810). C’est
et qu’on aurait l’air, si on l’omettait, de la fuir. Est-il besoin de rappeler avant tout que Béranger est un esprit d’un tout a
ait chansonné sur l’air : Faut d’ la vertu, pas trop n’en faut… On se rappelle la lettre du bon chanoine que nous avons précédem
lainte : Peuple français, la politique T’a jusqu’ici fort attristé ; Rappelle ta légèreté, Ton antique Joyeuseté ! Cette graci
a pièce les couplets déjà bien connus. 27. Le nom de Désaugiers m’en rappelle un autre qu’on n’est guère tenté de lui associer,
95 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
année de collège, que j’ai beaucoup désirée et un peu aimée. Je me la rappelle rue d’Isly, dans ce petit appartement au midi, où
tre fait avec de longues et sérieuses observations. À ce propos je me rappelle qu’à la prise de voile de Floreska, deux sœurs, d
Mirabeau. L’illusion sera alors véritablement complète. * * * — Je me rappelle de mon enfance des parties de charades chez Phili
t avec Bonne Amie (la femme qui l’a élevé) qui l’appelait Fifi. Je me rappelle une charade dont le mot était « marabout ». On le
ole française moderne. Là, chaque coin de rivière, chaque saulée vous rappelle une exposition. Et l’on se promène dans de la nat
Arlington, où je me suis trouvé avec les Judicis et Dumas fils, je me rappelle un de mes petits camarades, devenu amoureux fou d
s notes d’Edmond : « Quand je commençai à être un jeune homme, je me rappelle qu’allant au printemps dans la campagne, j’avais
96 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282
angeait gloutonnement, interrompt Hébrard avec un sourire gamin. Vous rappelez -vous les perdreaux, il les engloutissait… il a pe
n qui la faisait se rendormir pleine de sécurité. Sa mère, elle se la rappelle comme dans du clair-obscur. Les souvenirs afflue
i maintenant si brun ; — une petite blouse noire à pois blancs. Il se rappelle aussi quand tout petit, il allait à une école de
s, et que l’on ne rencontre pas en Italie. De cette pension Nittis se rappelait une scène qui lui avait fait grand-peur. Il se vo
ïe, que développent étonnamment chez lui, les excès de travail. Il se rappelle une époque, où il ne pouvait plus dormir la nuit,
lle dit : « Oui, j’ai eu un teint particulier, extraordinaire : Je me rappelle qu’en Suisse, à quatorze ans, on me mettait sur l
i semblent la parodie, la charge de la chose. Dans le livre, on se le rappelle , c’était fait avec un sécateur de rencontre… À la
97 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »
sommes pas un peu dans les mêmes atmosphères… Est-ce que Le Titan n’y rappelle pas Le Satyre ? Est-ce que l’Espagne, les Pyrénée
Le Ver de terre, L’Élégie des fléaux, À l’Homme, et bien d’autres qui rappellent les plus purs amphigouris des premières Légendes,
moi, la vraie destinée de Victor Hugo ! et dès longtemps je voulus le rappeler à cette haute destinée. Ses passions, je le sais,
nnement immortel de sa vie. La Critique, qui, pour être féconde, doit rappeler aux hommes leurs devoirs envers leurs propres fac
be dans les mêmes trous, — mettons que ce soient des abîmes, — devait rappeler à Victor Hugo le respect qu’il devait à son génie
lence du respect, du respect pour les opinions qu’on avait autrefois. Rappelez -vous Les Misérables et leur tonnerre ! Les Miséra
is, et dont tout le succès venait d’une petite fille qui jouait bien. Rappelez -vous ce tonnerre et comparez !… Une petite pluie
98 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
les plus ingrates, intéressantes. La question des égouts — vous vous rappelez  ? les odeurs de Paris, le « tout à l’égout », la
iens que M. Sarcey en est nourri et en nourrit sa prose. Et vous vous rappelez ce que disait Montaigne de ceux qui critiquaient
ainte-Enfance ; 2° de la magistrature ; 3° des abonnés du mardi. Vous rappelez -vous certain article sur la magistrature dont la
à sa ceinture les maigres chevelures des « doux juges » scalpés  Vous rappelez -vous une très véhémente et très large sortie cont
cheté pure : on ne voudrait pas me croire. Je suis plus à l’aise pour rappeler ici (car les lecteurs de la Revue ont été les pre
oint rares chez M. Sarcey : il m’a paru qu’il n’était que juste de le rappeler . Je suis d’ailleurs persuadé qu’on trouverait dan
99 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »
t ne sont point les mêmes aux diverses époques de notre vie : faut-il rappeler une vérité si simple ? Tout ce que je puis vous d
et un voyant. Il n’y a pas une seule pièce dans Toute la Lyre, qui ne rappelle des pages, je ne dis pas analogues, mais parfaite
ratées ; sauf trois ou quatre exceptions, guère plus, chaque pièce me rappelle un équivalent, un « original » supérieur. Chaque
ême elle ne va croissant. La pièce qui ouvre Toute la Lyre, et qui en rappelle quinze ou vingt autres, est peut-être la plus mag
e puisse rêver. Je voudrais ne pas trop répéter ce qu’on sait ; je ne rappellerai donc pas que Hugo a peut-être été le plus puissan
upuy un vol. in-18 jésus, 2e édit. (Lecène et Oudin éditeurs). 8. Je rappelle au lecteur que cet article et le suivant sont des
100 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
, le mariage étant toujours un dénouement heureux au théâtre. Faut-il rappeler combien de fois les mésaventures conjugales et le
qui dure encore : il y faudrait tout un volume. Mais il est bon de se rappeler que dans ce long effort, qui tend à établir une é
vigueur contre les terribles exigences de leur princesse, l’autre le rappelle à l’ordre en lui disant : Plaignons-nous sans bl
tion qu’il prend toutes les précautions imaginables. Il a soin de lui rappeler qu’elle garde sa liberté pleine et entière. Je l’
rères et des sœurs ou des autres membres qui composent la famille. Je rappellerai pourtant qu’il conviendrait de compléter cette ét
n avec une placide insolence. Lélio, hors de lui, tire son épée. Vous rappelez -vous comme Scapin tombe à genoux à la vue de cet
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