le de la critique ? C’est de chercher dans les œuvres littéraires les
raisons
du plaisir qu’elles nous procurent. Jouir sans co
itique. Et, quoique chaque œuvre en particulier puisse plaire par des
raisons
particulières, toutes cependant plaisent ensemble
des raisons particulières, toutes cependant plaisent ensemble par des
raisons
qui leur sont communes. Rechercher ces raisons co
isent ensemble par des raisons qui leur sont communes. Rechercher ces
raisons
communes, c’est faire une doctrine littéraire ; r
aisons communes, c’est faire une doctrine littéraire ; rechercher ces
raisons
particulières, c’est l’appliquer. Il n’y a donc a
er ces raisons particulières, c’est l’appliquer. Il n’y a donc aucune
raison
pour renoncer, même de nos jours, à établir une d
onnaissons toutefois que cette tâche est plus difficile que jamais en
raison
même des connaissances plus étendues que nous avo
t s’empreindre de l’individualité des écrivains, que, si une certaine
raison
est le fond des œuvres belles, l’imagination avec
e de la nature ; elle préfère, comme nous-mêmes, l’âme au corps et la
raison
aux sens ; elle place le beau dans l’expression d
tion colorée et violente des formes matérielles : par ces différentes
raisons
, la critique classique que représente M. Nisard a
es les fausses beautés partout où il les rencontre, et nous donne les
raisons
pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie
s, est très-différente. Par une substitution insensible de termes, la
raison
, loi suprême du vrai et du beau, devient peu à pe
de forces capricieuses et factices ». Dans cette nouvelle théorie, la
raison
se resserre peu à peu ; elle se restreint au « se
de toutes ses forces ce qu’il appelle le sens propre, c’est-à-dire la
raison
individuelle, c’est-à-dire encore la liberté. De
mer que c’est là surtout le caractère du génie en France, et c’est la
raison
pour laquelle il préfère notre littérature à cell
elques observations rendront cette différence tout à fait visible. La
raison
n’est pas la discipline, et la discipline n’est p
ble. La raison n’est pas la discipline, et la discipline n’est pas la
raison
. Souvent il est très-raisonnable d’échapper à la
de la méthode, tous se révoltaient contre la discipline au nom de la
raison
. Ils attaquaient, direz-vous, la fausse disciplin
ne vraie et une fausse discipline, et qui juge entre elles ? C’est la
raison
. Ainsi la raison juge de la discipline : elle lui
ausse discipline, et qui juge entre elles ? C’est la raison. Ainsi la
raison
juge de la discipline : elle lui est donc supérie
e l’examen, c’est-à-dire le libre exercice du jugement. Voilà donc la
raison
qui proclame la liberté. Elle n’est donc pas la p
Par une autre traduction du même genre, M. Nisard confond souvent la
raison
et la tradition ; ce sont encore deux choses très
son et la tradition ; ce sont encore deux choses très-différentes. La
raison
se compose de toutes les vérités, les unes ancien
ansmises, quelquefois même des préjugés. Elle n’est donc pas toute la
raison
. J’accorde qu’il ne faut pas, en littérature ni e
rifier, comme le demande M. Nisard, le sens propre au sens commun, la
raison
individuelle à la raison générale, car d’où vient
M. Nisard, le sens propre au sens commun, la raison individuelle à la
raison
générale, car d’où vient le sens commun, si ce n’
je le demande, où a-t-elle pris cette somme générale de vérité et de
raison
que l’écrivain supérieur viendrait à son tour exp
son tour exprimer ? N’est-ce pas par le travail d’un grand nombre de
raisons
individuelles, qui ont cherché chacune le vrai à
ssemblent et se concilient comme elles peuvent, se forme peu à peu la
raison
générale, le sens commun. Ce que vous appelez d’a
la raison générale, le sens commun. Ce que vous appelez d’ailleurs la
raison
est une pure abstraction ; ce qui existe réelleme
raison est une pure abstraction ; ce qui existe réellement, c’est ma
raison
, votre raison, la raison de Pierre ou de Paul. Ch
e pure abstraction ; ce qui existe réellement, c’est ma raison, votre
raison
, la raison de Pierre ou de Paul. Chacune de ces r
raction ; ce qui existe réellement, c’est ma raison, votre raison, la
raison
de Pierre ou de Paul. Chacune de ces raisons cher
raison, votre raison, la raison de Pierre ou de Paul. Chacune de ces
raisons
cherche à apercevoir une parcelle de vérité, et,
n point de vue tout profane et tout littéraire. De quoi se compose la
raison
de Bossuet suivant M. Nisard, et ce grand bon sen
res à l’antiquité chrétienne. Eh bien, représentez-vous un instant la
raison
antique, cette mâle et solide raison, telle que l
, représentez-vous un instant la raison antique, cette mâle et solide
raison
, telle que l’avaient faite Platon, Démosthène et
ilien avaient le droit de se considérer comme les représentants de la
raison
générale, de la raison commune, contre ce sens pr
de se considérer comme les représentants de la raison générale, de la
raison
commune, contre ce sens propre et individuel qui
la décision que devait rendre le bon sens d’alors. Et cependant cette
raison
individuelle est devenue la source d’une raison n
s. Et cependant cette raison individuelle est devenue la source d’une
raison
nouvelle, la raison chrétienne, et c’est la folie
e raison individuelle est devenue la source d’une raison nouvelle, la
raison
chrétienne, et c’est la folie de saint Paul qui e
ndre certains écrits : c’est une critique de combat. Ce n’est plus la
raison
toute seule qui juge : c’est la raison unie à une
ue de combat. Ce n’est plus la raison toute seule qui juge : c’est la
raison
unie à une certaine humeur, à une certaine passio
vais, et deviner ce qui reste à faire. Comme ils ont besoin de bonnes
raisons
pour justifier ou dissimuler leur prévention, il
bre jugement ; un homme qui, sans autre contrôle ni témoignage que sa
raison
, soutenu par le seul amour de la vérité dans ce l
on à la méditation des vérités qui ne veulent être perçues que par la
raison
. Il avait remarqué, dit Baillet, que l’air de Par
s, afin de se préserver de leurs erreurs, et de se réduire à sa seule
raison
. Ainsi, avant qu’il eût résolu par le raisonnemen
e de l’évidence ; or, l’évidence étant le caractère du vrai, et notre
raison
seule pouvant recevoir et juger l’évidence, voilà
et notre raison seule pouvant recevoir et juger l’évidence, voilà la
raison
établie juge suprême du vrai et du faux. Et quell
e, voilà la raison établie juge suprême du vrai et du faux. Et quelle
raison
? Ce n’est ni la sienne, ni la mienne, ni la vôtr
ces qu’elle reçoit du caractère de chacun, du pays, du temps, mais la
raison
universelle, impersonnelle et absolue. Ce fut là
t le faux, Descartes en dépossédait l’autorité pour le restituer à la
raison
. Cette première vérité, ou plutôt ce principe mêm
ence révélée par la pensée plus sûrement que par la vie physique ; la
raison
juge du vrai et du faux ; l’évidence, signe infai
és de l’expérience ; il lui faut l’évidence absolue des vérités de la
raison
. Elle doute de ce qui fait la certitude pour le c
a fois ce dessein de rechercher la vérité par les seules forces de la
raison
, et l’art de la communiquer. La recherche de la v
de la littérature au dix-septième siècle. Rechercher la vérité par la
raison
, la faculté la plus générale à la fois et la plus
ement sur des principes connus ; subordonner toutes les facultés à la
raison
, et l’homme qui sent à l’homme qui pense ; réduir
me qui sent à l’homme qui pense ; réduire au rôle d’auxiliaires de la
raison
l’imagination et la mémoire, par lesquelles nous
a transmis le secret de cette domination de l’âme sur le corps, de la
raison
sur la passion. Ces grands hommes ont eu la gloir
que Descartes dans ce profond spiritualisme. Descartes, qui place la
raison
si haut par rapport aux autres facultés de l’homm
rop rabaissée par rapport à Dieu. Il ne voyait dans les notions de la
raison
que des décrets arbitraires de la Providence. Ses
’autres vérités ne peuvent prévaloir ; ils en feront des images de la
raison
divine, des portions même de Dieu. Mais cette vue
s entreprend de se mettre en paix là-dessus. Il veut connaître par la
raison
naturelle son existence, celle de Dieu, celle du
c’est ce que croirait en tous pays et en tout temps un homme doué de
raison
, capable de concevoir un premier principe et d’en
intelligence par l’imagination et les sens, sans l’assentiment de sa
raison
. Il en arrache, une à une, toutes les notions qui
il devait y croire le jour où l’évidence lui en serait révélée par la
raison
. Descartes fit servir ainsi le doute à l’établiss
ui porte en elle-même la lumière par laquelle nous la connaissons, la
raison
, Montaigne se regarde dans toutes les manifestati
toutes les manifestations de sa nature physique et morale, et dans sa
raison
ni plus ni moins curieusement que dans son humeur
deux lectures n’y suffisent pas, il faut lire une troisième fois ces
raisons
« qui s’entre-suivent de telle sorte, dit-il, que
ion ordinaire pour s’approprier ou pour avoir le droit de rejeter ses
raisons
; il ne le souffre pas, il ne permet pas « qu’on
connaître toute la puissance de la réflexion, et qu’il agrandit notre
raison
par la sienne, ce serait nous avouer incapables d
resque calomnié par un homme de génie, par Pascal ! Mais, par la même
raison
qu’on se lasse bientôt de la liberté où nous lais
pensée unie à la plus grande justesse, que dans un certain mélange de
raison
et de folie, de génie et de débauche d’esprit, te
sorte d’originalité, qui n’est ni ce dérèglement d’imagination où la
raison
brille par éclairs, ni la plus grande liberté de
l crée ce que le plus souvent il ne fait que restaurer. Avant lui, la
raison
n’ose guère se séparer de l’autorité, ni le nouve
argumentation est historique. Descartes ne veut pour preuves que des
raisons
pures, des vérités de sens intime. Jamais les tém
y a de semblable et d’identique dans tous les hommes, c’est-à-dire la
raison
? Les idées sont donc naturelles lorsqu’elles son
son ? Les idées sont donc naturelles lorsqu’elles sont conformes à la
raison
; et comme il n’y a rien de plus conforme à la ra
conformes à la raison ; et comme il n’y a rien de plus conforme à la
raison
que la vérité, plus les idées sont vraies, plus e
qui est vraie et judicieuse, qui parle et agit selon la vérité et la
raison
? Ajoutez-y une grâce particulière, une certaine
ion même qui résulte de ce que toute chose en elles est conforme à la
raison
. Vivre conformément à la nature, ce n’est pas s’a
ndonner à tous ses mouvements, à tous ses instincts ; c’est suivre la
raison
. Pour être naturel, il faut se rendre libre de to
t ; qui se règle en toutes choses par la réputation plutôt que par la
raison
. On dit d’un autre qu’il est singulier, quand il
ération tout ce que l’homme à la mode adopte sans volonté, et, s’il a
raison
, quand il le fait trop voir, perdant ainsi, par l
perdant ainsi, par l’orgueil qu’il y mêle, l’avantage d’être dans la
raison
. Toutefois, on estime plus l’homme singulier que
rt ; elle sent involontairement qu’elle agit plus par passion que par
raison
, et qu’en ne la suivant pas on fait preuve de rai
passion que par raison, et qu’en ne la suivant pas on fait preuve de
raison
. De quel homme, au contraire, dit-on qu’il est na
er son rôle à son avantage sur les autres et de s’enticher même de sa
raison
, ne prend pas moins garde de se trop distinguer d
t remarquable que nous ne séparons pas l’idée du naturel de l’idée de
raison
; car qui en a jamais vu donner la louange à une
s la vie humaine. Ecrire naturellement c’est écrire conformément à la
raison
. Pascal dit de la lecture des bons auteurs : « Qu
ier, dans ce qui est conforme à la nature immuable et universelle, la
raison
. Ce qui ne veut pas dire, on le comprend de reste
ts, et que nous tenons pour nôtres ses sentiments, ses passions et sa
raison
. A nul mieux qu’à Descartes ne s’applique l’idée
ut ce qui ne lui était pas propre, ou ne venait pas directement de sa
raison
? Qui a écrit plus conformément à la raison ? Il
ait pas directement de sa raison ? Qui a écrit plus conformément à la
raison
? Il n’y aurait pas de justice à n’en pas étendre
ans lesquelles on n’est pas surpris de trouver le grand naturel de la
raison
, puisque c’est la raison elle-même qui s’y manife
as surpris de trouver le grand naturel de la raison, puisque c’est la
raison
elle-même qui s’y manifeste par l’évidence. Tout
selle qui soit en nous, la seule qui ne dépende pas de l’individu, la
raison
. Il ne s’occupe pas des circonstances extérieures
là pourtant une sorte de naturel, c’est celui d’une personne dont la
raison
ne règle point toujours l’imagination et la sensi
t tout plein de ce naturel ; il a plus rarement celui qui vient de la
raison
appliquée à la recherche de la vérité. Il se jett
à la recherche de la vérité. Il se jette à chaque instant hors de la
raison
générale, qu’il n’a pas d’ailleurs reconnue ; et
y vois seulement la preuve que, dans cet écrivain, l’humeur domine la
raison
, et qu’il a plus de physionomie que de beauté. Je
rtion qu’il est inimitable, et il est d’autant plus inimitable que sa
raison
est plus maîtresse de ses autres facultés, et qu’
qu’il nous met en défiance de tout ce qui ne vient pas en nous par la
raison
; il est fécond parce qu’en nous défendant contre
scartes, on l’égala. Même les hommes de génie qui devaient immoler la
raison
à la foi n’usèrent pas d’une autre logique que De
’usèrent pas d’une autre logique que Descartes, qui avait institué la
raison
juge suprême du vrai et du faux. La même conduite
its de ces grands confesseurs de la foi, amena invinciblement la même
raison
à connaître ce qui la surpasse. Il y eut entre eu
la religion, la plus grande indépendance sur toutes les choses de la
raison
, à quoi en furent-ils redevables, sinon à sa méth
ris de l’antiquité comme autorité scientifique, la souveraineté de la
raison
dans tout ce qui n’est pas du domaine de la foi,
ique une seconde fois était capable de l’inventer. La ferme et droite
raison
d’Arnauld, cette méthode exacte, cette vigueur de
e recherche des causes qui font les jugements faux ; l’autorité de la
raison
proclamée dans les choses de la science : tout ce
stence de Dieu ; il reconnaît, comme Descartes, la souveraineté de la
raison
dans toutes les opérations de l’esprit, dans l’ap
ornements agréables, afin d’intéresser l’imagination à des vérités de
raison
. La psychologie de Descartes attira au cartésiani
ersité de Paris, et en gravait le précepte essentiel, « Aimez donc la
raison
», à toutes les pages de l’Art poétique, ce Disco
différences, mais par leurs ressemblances, dont la principale est la
raison
, une langue est arrivée à sa perfection quand ell
perfection quand elle est conforme à ce que nous avons de commun, la
raison
. Telle est la langue de Descartes. Les choses n’y
épasse, c’est que son imagination s’est ingérée dans le travail de sa
raison
. Il ne manque à la langue de Descartes que ce qui
le de la langue de la prose, mais il ne lui a pas posé de limites. La
raison
devant être souveraine dans tous les ordres d’idé
xpression juste, même dans les sujets d’imagination, que celle que la
raison
approuve. C’est dans ce sens-là que le premier qu
ouve. C’est dans ce sens-là que le premier qui par la la langue de la
raison
donna le modèle de la langue française. Mais sous
ds hommes qui vont suivre Descartes, frères par la ressemblance de la
raison
, différents par le tour d’esprit. Mais le premier
4, Les Provinciales : leur fortune, leur valeur. De l’ironie et de la
raison
dans les questions de théologie. Art et style de
rofondeur d’émotion et en force pour l’action. De là, sans parler des
raisons
politiques et de l’instinct national, le peu de s
un ordre : par là même, comme on s’y lie par une adhésion libre de la
raison
, non par un engagement destructeur de la liberté,
et de la vie a deux causes principales. L’une est l’enivrement de la
raison
après l’effort et les conquêtes du xvie siècle.
es dévots, affichaient la tolérance, prétendaient suivre seulement la
raison
et la nature, et vivaient en gens pour qui c’est
seulement la raison et la nature, et vivaient en gens pour qui c’est
raison
de satisfaire à leur nature. L’Église essaya d’ar
cu par des doctrines philosophiques et religieuses qui donnèrent à la
raison
les légitimes satisfactions qu’elle réclamait. Le
a aux nécessités de la lutte : et contre l’indépendance superbe de la
raison
, qui faisait le péril, il opposa fortement les do
te universelle du monde ; par l’une et l’autre, il faisait échec à la
raison
et la courbait sous une force divine, impénétrabl
eur hérésie dogmatique est tout rationaliste : c’est en appliquant la
raison
aux choses de la foi, en refusant de s’incliner d
e la volonté, par le perpétuel effort de leur conduite, maîtres de la
raison
, par les infatigables argumentations de leurs liv
rtitude autrement que par la révélation, en matière de théologie ; la
raison
même, au progrès de laquelle il croit et travaill
mais il reste qu’en gros il a fait une oeuvre juste et salutaire. Les
raisons
qui pouvaient atténuer en Espagne le relâchement
libre usage de leur indulgence. L’indépendance et le haut essor de la
raison
laïque rendaient chez nous ces complaisances plus
orale mondaine. Pascal et le jansénisme ont rendu au christianisme sa
raison
d’être lorsqu’ils l’ont ramené à être un principe
remis dans le chemin de la vertu ses épines et ses ronces. Ils ont eu
raison
même absolument, en dehors de tout dogme, du seul
ir le parti le plus dur, et de décider contre l’égoïsme, par la seule
raison
qu’il est l’égoïsme. Enfin les Provinciales sont
nées. En écrivant ses pamphlets, Pascal se faisait le défenseur de la
raison
classique dans le domaine de la religion. Il y a
de la religion. Il y a un point où les adversaires de Pascal avaient
raison
: c’est quand ils l’accusaient de rire des choses
s adversaires, en la comprenant mieux. Cependant ceux-ci avaient plus
raison
qu’ils ne croyaient eux-mêmes. Pascal a frayé la
ent laïque. C’est un homme du monde qui parle aux gens du monde : une
raison
qui se communique à la raison de tous. Voilà le d
monde qui parle aux gens du monde : une raison qui se communique à la
raison
de tous. Voilà le danger. Il est le même que lors
de l’École et de l’Église les matières théologiques ; il propose à la
raison
laïque de décider sur tel dogme, telle doctrine,
ont la même méthode à tout le dogme, et poseront la question entre la
raison
elle-même et la foi. Pascal énumère les sottises
des armes toutes laïques, les seuls moyens et la seule autorité de la
raison
. Mais c’est cela même qui fit le succès du livre,
i en fait encore aujourd’hui la beauté supérieure. Ne parlant qu’à la
raison
, il a fondé solidement ses arguments sur des base
prose, le premier chef-d’œuvre du goût classique. C’est une œuvre de
raison
, non seulement parce que l’objet en est une démon
méthode une suite de raisonnements, mais surtout parce que, selon la
raison
, elle ne nous parle jamais de son auteur, toujour
œuvre d’art aussi, d’un art qui s’emploie à manifester uniquement la
raison
. Mettant à profit la grande leçon de Malherbe, Pa
faut commencer par montrer que la religion n’est point contraire à la
raison
; ensuite, qu’elle est vénérable, en donner respe
nterons le dessein de Pascal. 1° La religion n’est pas contraire à la
raison
. — Cette partie est une préparation, pour dispose
énérale de l’ouvrage, Pascal exposait sa thèse de l’impuissance de la
raison
, incapable de savoir tout, et de rien savoir cert
n supérieur de connaissance : elle s’exerce au-delà des limites où la
raison
s’arrête (distinction de la raison et du sentimen
s’exerce au-delà des limites où la raison s’arrête (distinction de la
raison
et du sentiment ou du cœur). Mais quand cela ne s
aucun moyen ne s’offrirait à l’homme de parvenir jusqu’à Dieu, par la
raison
ou par toute autre voie, dans l’absolue impossibi
a. Ces discours montrent qu’il peut y avoir un moyen de savoir et des
raisons
d’agir comme si on savait. La religion n’est donc
a nature. Il lui donnera ainsi la curiosité, s’il a tant, soit peu de
raison
, de connaître d’où vient cette étrange disproport
éternelle. Voilà un bien pur, complet, impérissable, tel donc que la
raison
l’exige pour s’y attacher. 4° Mais ces deux argum
sunlum : la religion, essentiellement, est choquante, absurde pour la
raison
, et pourtant elle s’est établie : donc son établi
établit seulement l’impuissance transcendantale et métaphysique de la
raison
, qui ne donne qu’une certitude imparfaite dans un
es causes multiples qui, dans son domaine même, font errer souvent la
raison
; mais il sait le remède, et les règles par lesqu
t les règles par lesquelles on est assuré de faire un bon usage de sa
raison
. Il dit que le pyrrhonisme est le vrai, mais préc
s précisément sur une question qui dépasse la portée restreinte de la
raison
, sur une question d’essence et d’origine, sur cel
ela, a donc bien le droit de s’adresser dans la quatrième partie à la
raison
, et de lui proposer des preuves, qui fourniront u
trer la religion, et il avait établi l’impuissance métaphysique de la
raison
. Il fallait donc essayer de saisir Dieu dans les
n. Il fallait donc essayer de saisir Dieu dans les apparences dont la
raison
est juge. La raison, Pascal l’a dit dans sa 18 e
ssayer de saisir Dieu dans les apparences dont la raison est juge. La
raison
, Pascal l’a dit dans sa 18 e Provinciale, a seule
ligion comme un fait, les miracles, les évangiles comme des faits, la
raison
, critiquant ces réalités sensibles, pourra y fair
on, et que le seul moyen de sauver la foi est de la mettre hors de la
raison
, sans contact immédiat et sans liaison directe av
u’il montre l’imagination et les nerfs plus maîtres de nous que notre
raison
, quand il nous promène à travers le monde chercha
dans toutes les formes de son activité, il a fait mauvais usage de sa
raison
, et que, dans toutes ses institutions, croyances,
, qu’il s’est imaginé bâtir sur un fondement de vérité à l’aide de sa
raison
, il a été la folle dupe de son préjugé, de son ha
ranscendant s’attache à mettre en lumière l’impuissance absolue de la
raison
: suspendu entre les deux abimes de l’infiniment
ir quelque apparence du milieu des choses » ? Et voilà tout ce que sa
raison
en effet peut se flatter de saisir. Si nous dépou
ni fou ni malade ; il n’a jamais été plus lui-même, plus maître de sa
raison
et conscient de ses actes, que lorsqu’il a semblé
s et l’acuité de ses souffrances. Du moins il faut reconnaître que sa
raison
aussi le conduisait à Port-Royal. C’était cette r
nnaître que sa raison aussi le conduisait à Port-Royal. C’était cette
raison
, en effet, qui renonçait à lui, et non pas lui à
comme tant de savants, dans la science des « apparences », puisque la
raison
ne lui permettait rien de plus, Pascal a tourné s
demander à la foi une connaissance supérieure à celle que procure la
raison
. Il n’a pas méprisé pour cela la raison, il l’a r
rieure à celle que procure la raison. Il n’a pas méprisé pour cela la
raison
, il l’a réduite à son domaine, et il a évalué ce
relative. Pascal ne serait pas Pascal, si sa foi n’avait satisfait sa
raison
, et le dévot en lui n’a pas détruit, il a content
, gémit, jouit dans tout son être de ce qui occupe à chaque moment sa
raison
. Mais l’originalité poétique de Pascal, c’est le
5. 341. Lettres, 2 vol. in-12, Paris, 1689. 342. Sur le rôle de la
raison
de Pascal dans sa conversion, cf. le traité de la
ier cas, la liberté sera par définition l’inexplicable, la limite aux
raisons
explicatives. Dans le second cas, elle sera l’exp
plicatives. Dans le second cas, elle sera l’explication par certaines
raisons
d’ordre supérieur, qu’il s’agira de déterminer. L
liberté plutôt que hasard. Qu’un acte se produise sans cause et sans
raison
, ou tout au moins sans cause adéquate et sans rai
ns cause et sans raison, ou tout au moins sans cause adéquate et sans
raison
suffisante, par conséquent avec une partielle abs
suffisante, par conséquent avec une partielle absence de cause et de
raison
, ce sera là un phénomène miraculeux, scandale de
ire tous les facteurs de cette mort en équation complète ; est-ce une
raison
pour qu’il attribue la mort soit à un acte de lib
sciences sont ici analogues ; aucune ne peut épuiser la totalité des
raisons
d’un fait particulier quelconque, et aucune n’a l
particulier quelconque, et aucune n’a le droit d’en conclure que les
raisons
cessent là où nous ne les apercevons pas. Aussi K
iberté, pour lui laisser seulement ce nom d’x que Kant lui donne avec
raison
quand il est conséquent avec lui-même. Pour l’hum
esure, nous avons acquis une indépendance relative. Enfin il y a une
raison
plus profonde encore peut-être de l’aspect d’indé
termination sous lequel nous nous apparaissons à nous-mêmes, et cette
raison
tient à la forme nécessaire de la pensée : sujet-
e de la pensée : sujet-objet. Notre pensée eût-elle épuisé toutes les
raisons
possibles d’un acte, il resterait toujours quelqu
resterait toujours quelque chose dont elle ne pourrait plus donner de
raison
, à savoir elle-même. Aucune détermination de rapp
nature constitutive, au-delà de laquelle aucune détermination par les
raisons
ne peut remonter. En résulte-t-il qu’il y ait dan
nation ? Non sans doute, mais il y a une indétermination relative aux
raisons
tirées des objets dont nous avons conscience. Il
résulte que l’analyse objective ne saurait jamais épuiser toutes les
raisons
d’une volition particulière. C’est à bon droit qu
ons ce fait en disant : j’ai agi de telle manière, d’abord pour telle
raison
, puis pour telle autre, puis pour telle autre enc
présentes d’un acte tout n’est pas pour nous déterminé, à plus forte
raison
en est-il de même quand il s’agit de l’avenir. De
par notre nature psychique elle-même, dont nous ne pouvons donner de
raison
. Nous avons conscience d’être incités à l’action
e sentiment d’agir par soi combiné avec l’impossibilité de donner une
raison
précise, ultime et parfaitement déterminée du cho
dépendance relative, une non-détermination par tels et tels motifs ou
raisons
objectives, qui sans elle l’eussent emporté, nous
. Donc, encore une fois, nous avons conscience de vouloir en vertu de
raisons
internes, partiellement connues, et parmi lesquel
nous présente une assiette d’oranges. Si nous prenons au hasard, les
raisons
de notre mouvement seront toutes mécaniques ; si
ible de choisir l’orange la moins bonne, à moins que nous n’ayons des
raisons
de la choisir, par exemple pour laisser à notre v
ions par-là montrer notre liberté de choix, — ce qui est toujours une
raison
. Dans ce dernier cas, nous choisissons encore, en
qu’en tel autre, en vertu de son équilibre instable. Nous avons alors
raison
de dire que nous aurions pu vouloir autrement, en
ont pas déterminés par leurs antécédents et n’y ont pas leur complète
raison
; sous ce rapport, ils constituent des « commence
it à sa suite. Or un acte qui, sous un rapport quelconque, n’a pas de
raison
capable d’expliquer pourquoi il est tel et non te
le est le résultat d’une décision absolument inexplicable, qui n’a sa
raison
ni dans les raisons présentes à la conscience ni
d’une décision absolument inexplicable, qui n’a sa raison ni dans les
raisons
présentes à la conscience ni dans d’autres raison
raison ni dans les raisons présentes à la conscience ni dans d’autres
raisons
cachées. Il existe alors, sur ce point, une indét
ndétermination, aboutissant à telle détermination sans qu’il y ait de
raisons
pour que cette détermination et non l’autre se ré
qui devient tout d’un coup plus intense ou moins intense, sans que la
raison
s’en trouve dans une relation antérieure avec les
que auparavant, sans rien d’identique après, est lié à un ensemble de
raisons
ou de causes qui le détermine tel qu’il est prése
e dans la conscience est chimérique. Nous n’avons, prétend-on, aucune
raison
de conserver à un sentiment « son ancien nom, sau
traignante exercée par la douleur échappe à la conscience. Il y a des
raisons
organiques qui font que la douleur produit des va
iller et dont elle est même en partie le symbole ; mais la part de la
raison
est dominante, et nous pouvons même agir sous le
ouvons même agir sous le sentiment de la rationalité, par amour de la
raison
. En ce cas, non seulement les différents termes s
épendance, second élément de la liberté, est désirable pour les mêmes
raisons
et est d’ailleurs inséparable de la puissance. En
te action. Au point de vue à la fois psychologique, on distingue avec
raison
les effets répressifs et les effets excitants, le
ente a des effets connus pour favoriser ce qu’on attend. A plus forte
raison
la confiance en soi est-elle dynamogène et, pour
gmentée par l’idée, le désir et la persuasion du succès. A plus forte
raison
quand le point d’application de la volonté est in
’acte ou la volition soit l’effet de tel et tel ordre de causes ou de
raisons
. Dira-t-on que l’acte indépendant ou la volition
indépendante doivent être affranchis de toute espèce de causes et de
raisons
? Comme il s’agit alors d’une impossibilité, il e
, pour me porter ensuite à telle action déterminée, il faudra quelque
raison
positive et particulière. Si donc l’idée chimériq
’elle renferme encore à côté des éléments inadmissibles, à plus forte
raison
l’idée d’indépendance relative est-elle parfaitem
changement ou de mouvement. C’est alors la causalité s’exerçant sans
raison
en un sens plutôt qu’en l’autre ; il y a bien enc
encore, selon eux, activité, mais non intelligibilité : la cause rend
raison
de l’effet en tant qu’elle le produit, mais elle
raison de l’effet en tant qu’elle le produit, mais elle n’en rend pas
raison
en tant qu’elle le produit tel et non tel. Par-là
, la négation de tout rapport, notamment du rapport des conditions et
raisons
à leurs conséquences. « La liberté, dit M. Renouv
end pas de nous de réaliser des phénomènes qui seraient vraiment sans
raison
et sans loi. Mais l’idée de l’indétermination de
ientes, la force de notre caractère. On peut se déterminer contre les
raisons
, mais non pas pour cela sans causes ; seulement l
t les causes peuvent être déraisonnables, ou du moins étrangères à la
raison
. « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît
e déraisonnables, ou du moins étrangères à la raison. « Le cœur a ses
raisons
que la raison ne connaît pas », la passion aussi,
s, ou du moins étrangères à la raison. « Le cœur a ses raisons que la
raison
ne connaît pas », la passion aussi, et l’habitude
u, nous pouvons faire équilibre, au moins momentanément, à toutes les
raisons
objectives par le moyen d’une idée, qui est celle
moi : moi, dis-je, et c’est assez. Mais l’idée du moi est encore une
raison
, l’idée d’indépendance et de liberté est une rais
oi est encore une raison, l’idée d’indépendance et de liberté est une
raison
, tout interne, il est vrai, et non plus externe,
rentrer en nous-mêmes ». La résolution finale sera donc déterminée en
raison
composée de toutes les causes internes et externe
t chercher la vraie liberté, puisqu’elle est la détermination par des
raisons
supérieures, ayant leur unité dans l’idée même de
heveux — Mais parce qu’il est cela, — incontestablement, — est-ce une
raison
pour que la Critique n’ose pas mesurer son niveau
paraissait aujourd’hui et fût toute neuve dans la gloire ?… C’est une
raison
au contraire pour qu’elle l’ose, car, le difficil
rédisent, mais il n’en est pas moins vrai que le génie grec est cette
raison
avec laquelle les têtes païennes de ce temps, qui
âchent le mot de Socrate, prétendent expliquer l’univers. C’est cette
raison
humaine, philosophique, didactique, qui n’admet o
ns ne veut admettre que ce qu’elle conçoit en elle-même ; c’est cette
raison
qu’il reconnaît, et qui fait la force, la beauté,
histoire de Thucydide. « Tout — dit-il — dans son œuvre, émane de la
raison
. La critique, il en soumet tous les matériaux, sa
ille supériorité ? Faire, de système et de réflexion, acte négatif de
raison
en histoire au lieu de faire acte positif de comp
poétique, qui est probablement « la poétique de l’avenir », comme la
raison
philosophique de la Grèce doit être « la raison d
l’avenir », comme la raison philosophique de la Grèce doit être « la
raison
de l’avenir », cette vieille poétique n’est autre
oque-t-il pour expliquer à fond tout son Thucydide, et en cela a-t-il
raison
encore, comme il l’a eue déjà en disant que Thucy
en grec, M. Girard ne les défend guère énergiquement que par la seule
raison
qu’il était de tradition chez les Grecs, peuple h
ésie épique, etc. Et il n’a pas même l’air de se douter qu’il est des
raisons
pour admettre l’emploi de tel procédé ou de telle
M. Girard ne défend son Grec… qu’en grec ! Il nous donne toujours la
raison
grecque de son faire, jamais la raison humaine, l
ec ! Il nous donne toujours la raison grecque de son faire, jamais la
raison
humaine, la raison profonde, la raison absolue… E
toujours la raison grecque de son faire, jamais la raison humaine, la
raison
profonde, la raison absolue… Et je le crois bien
recque de son faire, jamais la raison humaine, la raison profonde, la
raison
absolue… Et je le crois bien ! Thucydide lui-même
ucydide lui-même, ce Grec, ne l’avait pas. Il n’avait non plus que la
raison
grecque. Or, cette raison grecque, nous la connai
ne l’avait pas. Il n’avait non plus que la raison grecque. Or, cette
raison
grecque, nous la connaissons. C’est cette raison
n grecque. Or, cette raison grecque, nous la connaissons. C’est cette
raison
qui, dans l’art littéraire des Grecs comme dans l
lus beau génie parmi les Grecs, Thucydide. Et, de fait, il doit avoir
raison
encore, notre très logique commentateur : si le g
es choses, et il ne comprend pas, ce Grec qui n’est dirigé que par la
raison
, que la beauté de son histoire — à ne regarder qu
r se dépraver dans ces accointances grecques, conclut au nom de cette
raison
, dont l’art, pour lui, relève, que l’émotion, la
a morale est plus libre penseur que celui qui l’affirme ; par la même
raison
, celui qui nie tout principe en politique sera pl
onsidérer comme des coupables ceux qui veulent user librement de leur
raison
et ne se soumettre qu’après discussion à la raiso
librement de leur raison et ne se soumettre qu’après discussion à la
raison
d’autrui. On dénonce sans cesse les libres penseu
itement contenu dans l’idée que tous les hommes ont une seule et même
raison
. Chacun ne peut juger qu’avec son jugement, ne pe
rôlés les uns par les autres, c’est de tous ces laborieux efforts des
raisons
individuelles, que se forme la raison commune. Ai
tous ces laborieux efforts des raisons individuelles, que se forme la
raison
commune. Ainsi grandit et s’éclaire le génie de l
r, et pour ces vérités au moins il faut écouter la nature plus que la
raison
. Je n’en disconviens pas ; mais je fais remarquer
e ne veux pas dire non plus que l’homme ne doive jamais obéir qu’à la
raison
seule, et étouffer en lui, comme des instincts in
douteuses de la démonstration rationnelle. Celui qui demanderait à sa
raison
s’il doit aimer son père, ses enfants, sa patrie,
t. Enfin les sentiments humains sont des faits qui doivent avoir leur
raison
d’être et leur destination : le philosophe est te
philosophe. Pour tout dire, s’il fallait absolument choisir entre la
raison
et le cœur, c’est encore le cœur que je choisirai
est votre trésor. » Mais il n’est pas nécessaire de choisir entre la
raison
et le cœur : l’une n’exclut point l’autre ; au co
iasme ignorant ? Le cri de la nature, dit-on, est irrésistible, et la
raison
elle-même n’a qu’à le suivre. Cependant, à quoi r
implique une sorte de pétition de principe. Ainsi c’est toujours à la
raison
qu’il faut en appeler en dernier lieu, et pour ch
la raison qu’il faut en appeler en dernier lieu, et pour chacun cette
raison
, c’est sa propre raison, car de quel droit lui im
appeler en dernier lieu, et pour chacun cette raison, c’est sa propre
raison
, car de quel droit lui imposerait-on de se soumet
opre raison, car de quel droit lui imposerait-on de se soumettre à la
raison
d’autrui plutôt qu’à la sienne, à la raison de ce
t-on de se soumettre à la raison d’autrui plutôt qu’à la sienne, à la
raison
de celui-ci plutôt qu’à celle de celui-là ? On ob
Dans ce cas-là, c’est que le jugement d’autrui nous paraît une bonne
raison
d’affirmer, et en définitive ce que nous affirmon
st contraire à toutes les lois de la logique. Ainsi c’est toujours la
raison
individuelle qui demeure juge de la valeur du tém
imagination cette sorte de droit divin, mais personne ne leur a donné
raison
; c’était d’ailleurs dans le royaume des chimères
a combattant, s’en sert lui-même, s’adresse à elle et cherche à avoir
raison
contre la raison. Dans l’ordre moral et social, l
n sert lui-même, s’adresse à elle et cherche à avoir raison contre la
raison
. Dans l’ordre moral et social, la liberté de pens
tration, lorsque j’en ai trouvé l’es racines dans les principes de ma
raison
. Je ne me refuse pas sans doute de me soumettre à
l’autorité du genre humain, car cela même est un des principes de ma
raison
; mais encore faut-il que je m’assure que telle o
r nul n’oserait avouer qu’il croit à la religion sans avoir de bonnes
raisons
, et qu’il choisit telle raison plutôt que telle a
it à la religion sans avoir de bonnes raisons, et qu’il choisit telle
raison
plutôt que telle autre sans savoir pourquoi. L’hy
es saints un texte qui fonde cette autorité. Ils croient donc par des
raisons
qui ont pu leur paraître bonnes après examen ; il
xamen ; ils sont donc des libres penseurs en renonçant pour de bonnes
raisons
à leur libre pensée ; seulement ils ne doivent pa
contre les protestants, interprètent les textes sacrés à l’aide de la
raison
seule ? Ne voient-ils pas que jusqu’à ce qu’ils a
p essentiellement mauvaise ? Comment serait-il bon de se servir de la
raison
pour interpréter le texte dabo tibi claves… , et
iner, de tout discuter, de tout soumettre au contrôle de leur infirme
raison
! Quelle société pourra subsister devant ce décha
ation des esprits, cette rupture avec toute tradition, cet appel à la
raison
individuelle, cette liberté de penser en tous sen
geront par l’usage. A mesure que les hommes se serviront plus de leur
raison
, ils s’en serviront mieux. Les excès de la raison
viront plus de leur raison, ils s’en serviront mieux. Les excès de la
raison
révoltée doivent être plutôt mis à la charge de l
de temps jusqu’à ce que cet instrument des instruments, j’entends la
raison
, soit assez cultivé et perfectionné pour être man
Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la
raison
explicative des choses Sommaire. § I. — Natur
générale. — Ce cas est celui des lois. — L’intermédiaire est alors la
raison
de la loi. — Découvertes successives qui ont démê
lors la raison de la loi. — Découvertes successives qui ont démêlé la
raison
de la chute des corps. — Ici encore l’intermédiai
première donnée de la loi. — Hypothèse actuelle des physiciens sur la
raison
explicative de la gravitation. — Même conclusion.
Ces sortes d’intermédiaires sont les plus instructifs. — Résumé. — La
raison
explicative d’une loi est un caractère général in
e propriété des facteurs primitifs. — Cette propriété est la dernière
raison
de la loi mathématique. — Rôle des axiomes. — Ils
Dans toute loi énoncée par une science de construction, — la dernière
raison
de la loi est un caractère général inclus dans le
ce cas et dans les cas précédents. § III. — Si tout fait ou loi a sa
raison
explicative. I. Convergence de toutes les conclu
ment de cette induction. — De ce que nous ignorons en certains cas la
raison
explicative, nous ne pouvons conclure qu’elle n’e
cience s’expliquent par ses conditions. — Exemples. — Présumer que la
raison
explicative manque est une hypothèse gratuite. —
ne hypothèse gratuite. — Les présomptions sont pour la présence d’une
raison
explicative ignorée. — Autres présomptions suggér
ple des sciences de construction. — Dans ces sciences, toute loi a sa
raison
explicative connue. — Les lacunes des sciences ex
pitulation des preuves inductives qui nous font croire au principe de
raison
explicative. — Inclination naturelle que nous avo
ction et l’axiome de cause en dérivent. — Conséquences de l’axiome de
raison
explicative. — Pour qu’il soit appliqué, il faut
unes des lois dont aujourd’hui nous avons découvert le pourquoi et la
raison
. — Au dix-septième siècle, après les expériences
a pesanteur des uns et la tendance centripète des autres avaient pour
raison
une propriété commune aux uns et aux autres ; les
s voyons en quoi consiste la donnée intermédiaire qui nous fournit la
raison
d’une loi. Étant donné l’objet soumis à la loi, e
verrons que telle est bien la nature et remplacement des parce que ou
raisons
alléguées. — Pourquoi cette pierre tend-elle à to
les cessent de se propager, la sensation ne se produit plus. Ainsi la
raison
qui rend effectivement sonores ces vibrations ini
avec toutes ses circonstances, pour en extraire l’élément qui est la
raison
de la loi. — À présent, pourquoi la vibration du
res cérébraux, elle ne provoquera point la sensation de son. Ainsi la
raison
qui rend effectivement sonores les vibrations pro
er la possibilité d’une propagation ultérieure et complète qui est la
raison
de la loi. On voit que, dans cette loi, la donnée
se compose sont simultanés et non successifs108. Outre les cas où la
raison
est une série de raisons, il y a les cas où elle
nés et non successifs108. Outre les cas où la raison est une série de
raisons
, il y a les cas où elle est un groupe de raisons.
son est une série de raisons, il y a les cas où elle est un groupe de
raisons
. — Par exemple, la terre décrit telle orbite auto
. — Par exemple, la terre décrit telle orbite autour du soleil. Or la
raison
qui détermine cette orbite est une somme de raiso
r du soleil. Or la raison qui détermine cette orbite est une somme de
raisons
distinctes, dont l’une est l’impulsion initiale,
, la réponse est une somme de parce que ; ici notamment, il y a trois
raisons
réunies, trois caractères explicatifs, trois donn
diaire explicatif qui, commun à toutes ces pièces si diverses, est la
raison
principale de leur structure et de leurs rapports
e elles. Quel est leur lien ? D’où vient leur soudure ? Quelle est la
raison
, le parce que, la condition interposée, qui attac
as précédent, l’intermédiaire par lequel il relie deux données est la
raison
explicative110 de leur liaison. § II. — Métho
s qu’elle contient avec leur contenu. — Il suit de là que la dernière
raison
, le dernier parce que, le dernier intermédiaire e
ntaires où il est inclus. Arrivés là, nous tenons en main la dernière
raison
de la loi géométrique. Dans toutes les sciences d
ropriétés des facteurs primitifs. Pensons bien à ce mot : la dernière
raison
d’une loi. Les lois qu’on a découvertes dans les
s occupées par tous ses points distincts. Il suit de là qu’il y a une
raison
, un parce que, un intermédiaire pour expliquer et
ouve, pour rattacher à la ligne ses propriétés, un intermédiaire, une
raison
, un parce que inclus dans l’équation qui est sa d
re les variations élémentaires de la chaleur et du temps est la vraie
raison
du rapport qui s’établit entre les variations de
valeur que l’observation assigne au second rapport. C’est pour cette
raison
que la notation des quantités infinitésimales, im
u clairement, directement ou indirectement, par une troisième donnée,
raison
, intermédiaire explicatif et démonstratif, qui, c
s les uns dans les autres. Si enfin on cherche quelle est la dernière
raison
de la loi, le dernier intermédiaire, le dernier p
on de Newton pour reconnaître que l’attraction des molécules croît en
raison
inverse du carré de leurs distances, d’où il suit
que partant, si on cherche les derniers intermédiaires, les dernières
raisons
, les derniers caractères explicatifs et démonstra
respondent aux axiomes ; comme les axiomes, elles donnent la dernière
raison
de la loi établie, et, si elles la donnent, c’est
les caractères de l’ensemble, et l’anatomie philosophique fournit la
raison
des lois que l’anatomie descriptive avait constat
d’un noyau, ils ne peuvent distinguer les particules ni à plus forte
raison
leurs propriétés. Tout au plus, ils conjecturent
’un effet comme tant d’autres, et, comme tous les autres, elle a pour
raison
la présence combinée d’un groupe de conditions fi
démonstratif comme dans les autres ; que la réunion des éléments a sa
raison
d’être, comme les caractères du composé ont leur
éléments a sa raison d’être, comme les caractères du composé ont leur
raison
d’être ; qu’elle est un produit comme eux, et que
lables et de l’état antécédent. § III. — Si tout fait ou loi a sa
raison
explicative I À présent, que le lecteur r
ées quelconques ; sitôt qu’elles sont effectivement liées, il y a une
raison
, un parce que, un intermédiaire qui explique, dém
es lois proprement dites ou couples de données générales ; il y a une
raison
pour la chute de cette feuille qui vient de tombe
lesquelles la première donnée est un composé plus simple ; il y a une
raison
pour les actions totales d’une société humaine et
taux que pour les lois qui concernent les composés réels ; il y a une
raison
pour les propriétés de l’ellipse ou du cylindre c
omposé que pour celles qui lui rattachent ses caractères ; il y a une
raison
pour la formation comme pour les propriétés d’une
que pour celles dont nous avons aujourd’hui l’explication. Il y a une
raison
pour l’attraction que toutes les masses exercent
re nébuleuse. Du moins nous le croyons. Nous ne pouvons montrer cette
raison
, mais nous sommes persuadés qu’elle existe ; nous
cette première donnée, aussi bien que sa naissance, ont pour dernière
raison
d’être les caractères et l’état antérieur de ses
considérable, composée de tous les faits et lois dont nous savons la
raison
, l’autre prodigieusement disproportionnée, infini
inie et composée de tous les faits et lois dont nous ne savons pas la
raison
. Ce sont là deux indices, l’un positif, l’autre n
e défaveur n’est qu’apparente. Car, si, de ce que nous connaissons la
raison
d’un fait ou d’une loi, nous pouvons conclure son
e pouvons pas, de ce que nous l’ignorons, conclure son absence. Cette
raison
peut exister, quoique ignorée, et, de fait, si no
dans le temps et dans l’espace, plus nous ajoutons à notre trésor de
raisons
explicatives. Il nous suffit d’examiner l’histoir
or il y a eu ou il y a encore des vides, ce n’est jamais parce que la
raison
explicative a manqué ou manque dans les choses, c
us ne pouvons définir leurs divers états d’équilibre. Pour démêler la
raison
explicative, telle que nous l’avons définie, cert
beau être présente, nous ne pourrons pas la dégager. Pour démêler la
raison
qui explique les caractères d’un composé, comme l
propriétés de ses éléments, les molécules du carbone. Pour démêler la
raison
qui explique la naissance du premier composé orga
, tant que ces préalables nous manqueront, nous ne pourrons savoir la
raison
explicative. Aussi longtemps que nous les atteind
tre. Comme il n’y a pas de choix entre la présence et l’absence de la
raison
explicative, dès que les chances ne sont plus pou
science expérimentale, trouvent par cela même à toutes leurs lois une
raison
explicative. Car un pareil contraste donnerait à
nditions, elle comblerait par cela même toutes ces lacunes, et que la
raison
explicative, étant partout découverte, existerait
s qui n’ait manifesté et, partant, qui ne possède son parce que et sa
raison
. — Il est donc à présumer que, si nous pouvions e
arriverions aux mêmes découvertes, et que, de même que toute loi a sa
raison
d’être dans celles-ci, toute loi a sa raison d’êt
même que toute loi a sa raison d’être dans celles-ci, toute loi a sa
raison
d’être dans celles-là. Cette probabilité devient
and on suit cette voie dans les secondes comme dans les premières, la
raison
de la loi demeure alors ignorée, quoique présente
e la seule cause de notre ignorance, et que, hors d’ici comme ici, la
raison
explicative est toujours présente, quoique toujou
e expérience ou de notre constitution mentale ne nous fournissant une
raison
suffisante ni même une raison quelconque pour cro
itution mentale ne nous fournissant une raison suffisante ni même une
raison
quelconque pour croire que cela n’a lieu nulle pa
tout composé mental, arithmétique, géométrique ou mécanique, ont leur
raison
d’être, de même il y aurait une raison d’être pou
étrique ou mécanique, ont leur raison d’être, de même il y aurait une
raison
d’être pour la formation, les propriétés, les alt
e analogie ne nous autorise à supposer dans aucun cas l’absence de la
raison
explicative, tandis que beaucoup d’analogies nous
ue, ils lui supposent d’avance et toujours des conditions qui sont sa
raison
d’être et dont la réunion suffit pour le provoque
es ; tous exercent sur notre esprit le même ascendant que l’axiome de
raison
explicative ; et cependant nous les avons démontr
au groupe de ses conditions ; en lui réside l’influence inconnue, la
raison
intime, première et dernière qui explique la liai
, tout caractère transitoire ou permanent d’un objet quelconque, a sa
raison
d’être, et que cette raison se trouve incluse dan
ou permanent d’un objet quelconque, a sa raison d’être, et que cette
raison
se trouve incluse dans le groupe de ses condition
nt. Voilà l’axiome de causalité ; considéré par rapport à l’axiome de
raison
explicative, il n’en est qu’une suite et une appl
ci en a bien d’autres encore : Leibniz, qui l’avait nommé principe de
raison
suffisante, construisait d’après lui toute son id
re axiome que, comme tout caractère, elle a sa condition, et aussi sa
raison
explicative, sa nécessité interne. Les mathématic
rter le délai ; la science primitive du premier bond voulait avoir la
raison
des choses. C’est qu’à vrai dire demander à l’hom
n profonde la philosophie des choses. Régler sa vie conformément à la
raison
, éviter l’erreur, ne point s’engager dans des ent
faire prédominer de plus en plus, dans le gouvernement des choses, la
raison
sur le caprice et l’instinct. Il n’y a pas à rais
rveilleuse et hardie tentative de réformer le monde conformément à la
raison
, de s’attaquer à tout ce qui est préjugé, établis
ont pas au fond autant qu’elles le paraissent ; ces préjugés ont leur
raison
, que vous ne voyez pas. Le principe est incontest
ntestable ; l’esprit seul doit régner, l’esprit seul, c’est-à-dire la
raison
, doit gouverner le monde. Mais qui vous dit que v
légitimité, etc., sont irrationnels et absurdes au point de vue de la
raison
abstraite, que, dans une société normalement cons
ytique et séduisante comme l’aimait le XVIIIe siècle. Mais est-ce une
raison
pour blâmer absolument ces abus dans le vieil édi
lligente du spontané, trop orgueilleuse des faciles découvertes de la
raison
réfléchie. En général, la philosophie du XVIIIe s
e du naïf, la tendance à déclarer absurde ce dont on ne voit point la
raison
immédiate. Ce siècle ne comprit bien que lui-même
el que le peuple l’a fait, et à corriger les écarts de l’usage par la
raison
logique, sans s’apercevoir que les tours qu’ils v
rmais transportée dans le champ de la discussion, il n’y avait pas de
raison
pour la déclarer jamais close, il en est résulté
de l’insecte qui tisse sa toile ou construit ses alvéoles. Est-ce une
raison
pour renoncer à la science réfléchie, pour reveni
réfléchie, pour revenir à l’instinct aveugle ? Non certes. C’est une
raison
pour pousser à bout la réflexion, en se tenant as
oduira les mêmes œuvres, mais avec un degré supérieur de clarté et de
raison
. Il faut espérer, marcher toujours et mépriser en
e et une loi. Le dogme qu’il faut maintenir à tout prix, c’est que la
raison
a pour mission de réformer la société d’après ses
ela qu’une amère dérision 25. Oui, tout est pour le mieux, grâce à la
raison
humaine, capable de réformer les imperfections né
mbattre les causes aveugles et l’établissement fortuit, substituer la
raison
à la nécessité. Les religions de l’Orient disent
st de la nature humaine, et il en sera toujours ainsi. Avec autant de
raison
on eût pu dire dans l’antiquité : la société a to
de la nature humaine, donc il en sera toujours ainsi. Avec autant de
raison
on eût pu dire en 1780 : l’État a toujours renfer
ur temps et dont ils souhaitent la conservation. Il y a de meilleures
raisons
pour soutenir qu’une noblesse privilégiée est de
s créations de la nature humaine ? L’appel à la nature humaine est la
raison
dernière dans toutes les questions philosophiques
olitique, s’est formé sous l’empire de l’instinct aveugle. C’est à la
raison
qu’il appartient de le corriger. Il n’est pas plu
emière fois qu’on s’est pris à ce terrible problème : réformer par la
raison
la société politique, on dut crier à l’attentat i
ts. Il est téméraire de poser des bornes au pouvoir réformateur de la
raison
et de rejeter quelque tentative que ce soit, parc
Par toutes les voies nous arrivons donc à proclamer le droit qu’a la
raison
de réformer la société par la science rationnelle
ui enseigner la manière d’atteindre sa fin. Jusqu’ici ce n’est pas la
raison
qui a mené le monde : c’est le caprice, c’est la
le monde : c’est le caprice, c’est la passion. Un jour viendra où la
raison
éclairée par l’expérience ressaisira son légitime
fantasque qui, chez l’enfant, sépare les charmes du premier âge de la
raison
de l’homme fait. Notre politique machinale, nos p
qui clora le cercle des choses par l’unité, il est indubitable que la
raison
, qui n’a eu jusqu’ici aucune part à cette œuvre,
t opérée aveuglément et par la sourde tendance de tout ce qui est, la
raison
, dis-je, prendra un jour en main l’intendance de
la nature et de ce qui est établi, l’analyse, la soif de clarté et de
raison
apparente. 22. Que dire, par exemple, de notre
st la conséquence d’une organisation sociale réformable. 28. Par la
raison
, je n’entends pas seulement la raison humaine, ma
ociale réformable. 28. Par la raison, je n’entends pas seulement la
raison
humaine, mais la réflexion de tout être pensant,
je ne le ferai donc pas. Qu’il me suffise de dire que je crois à une
raison
vivante de toute chose et que j’admets la liberté
harmonie éternelle, qui peut être momentanément troublée, mais que la
raison
établit et qu’elle impose, pour ainsi dire, à l’e
ordre social et politique. Kant, né en 1724, publia la Critique de la
Raison
pure spéculative en 1781, la Critique de la Raiso
la Critique de la Raison pure spéculative en 1781, la Critique de la
Raison
pure pratique en 1788, la Religion d’accord avec
ique de la Raison pure pratique en 1788, la Religion d’accord avec la
Raison
en 1793, les Principes métaphysiques du droit en
élèbres qui renferment son système entier : d’abord la Critique de la
Raison
pure, qui contient sa métaphysique, puis la Criti
la Raison pure, qui contient sa métaphysique, puis la Critique de la
Raison
pure pratique, qui contient sa morale ; enfin, de
enfin, deux ou trois autres écrits qui développent la Critique de la
Raison
pure pratique, et transportent les principes géné
ale sociale et dans le droit public. Commençons par la Critique de la
Raison
, pure. Cet ouvrage parut en 1781. C’était un très
phe de Koenigsberg. Prenez la table des matières de la Critique de la
Raison
pure ; comme là il ne peut être question que de l
onne à tout une apparence obscure et bizarre. Aussi la Critique de la
Raison
pure ne produisit pas d’abord une grande impressi
ue toutes les éditions subséquentes ont été faites. La Critique de la
Raison
pure (Critik der reinen Vernunft) est précédée de
peut-être de plus essentiel et de plus durable dans la Critique de la
Raison
pure, à savoir, la méthode de l’auteur. Or, dans
pplications. Les deux préfaces et l’introduction de la Critique de la
Raison
pure sont pour la philosophie de Kant ce que le D
tendre à ces débats et ne pouvoir s’y intéresser, qui a tort et qui a
raison
? On ne voit pas que le public soit dégoûté des m
tout système, de toute métaphysique, à la faculté de connaître, à la
raison
, qui en détermine la constitution intérieure, l’é
de ses applications, et que sa vertu réside dans les lois même de la
raison
, considérée en elle-même et pure de tout élément
nt pas dans la nature, et qui sont des conceptions de l’esprit, de la
raison
, agissant d’après les lois qui lui sont propres s
périences qu’ils dirigèrent d’après les principes que leur suggéra la
raison
. Ce fut donc la raison qu’ils suivirent, même en
rent d’après les principes que leur suggéra la raison. Ce fut donc la
raison
qu’ils suivirent, même en travaillant sur la natu
même en travaillant sur la nature ; ce furent les principes de cette
raison
qu’ils cherchèrent dans la nature, et c’est en de
ment un flambeau a été donné aux naturalistes. Ils ont reconnu que la
raison
ne conçoit que ce qu’elle produit elle-même d’apr
de se rapporter à une loi nécessaire ; et c’est là pourtant ce que la
raison
cherche, et ce dont elle a besoin. La raison doit
st là pourtant ce que la raison cherche, et ce dont elle a besoin. La
raison
doit se présenter à la nature, tenant d’une main
les expériences qu’elle a instituées d’après ces mêmes principes. La
raison
demande à la nature de l’instruire, non pas comme
hysique doit l’heureux changement de sa méthode à cette idée : que la
raison
cherche, je ne dis pas imagine, dans la nature, c
mes, qui, selon lui, ne sont pas autre chose que des hypothèses de la
raison
agissant à l’aventure et sans la critique préalab
ns inébranlables, parce qu’ils seront fondés sur les lois mêmes de la
raison
. Et il indique les argumens en faveur de l’existe
ns l’introduction, la domine et sert de fondement à la Critique de la
Raison
pure. Dans toute connaissance réelle, il y a deux
ut enseigner qu’il en est ainsi nécessairement. Et Kant remarque avec
raison
qu’il est impossible de réduire cette notion de n
s d’universalité et de nécessité, les principes purs à priori, est la
raison
(Vernunft), et la raison pure. L’étude approfondi
cessité, les principes purs à priori, est la raison (Vernunft), et la
raison
pure. L’étude approfondie de cette faculté est la
aison pure. L’étude approfondie de cette faculté est lacritique de la
raison
pure. On comprend maintenant la signification et
de Kant. En voyant notre philosophe s’engager dans la critique de la
raison
pure, des principes qui s’y rapportent et qui ne
. Mais cette crainte est bien peu fondée ; loin de trop accorder à la
raison
, nous verrons que Kant ne lui accorde pas même as
se hâte de nous avertir que tout cela se passe dans l’esprit, dans la
raison
, dans le sujet, qu’il faut bien se garder d’y voi
tion de l’idéalisme de transporter les idées hors de l’enceinte de la
raison
qui les conçoit, et il veut que les notions de la
ceinte de la raison qui les conçoit, et il veut que les notions de la
raison
pure une fois reconnues, on s’applique à recherch
égitimité, quelle étendue, quelle portée on leur doit attribuer. « La
raison
, dit-il, parce qu’elle est capable de porter de p
ainsi Platon oublie le monde sensible, parce que ce monde impose à la
raison
des bornes étroites, et se hasarde par-delà, sur
ndement hors de sa place naturelle. Tel est le destin ordinaire de la
raison
humaine dans la spéculation : elle achève d’abord
ui, d’une part, recherche et constate les puissances naturelles de la
raison
, et qui, de l’autre, en mesure et en circonscrive
portée légitime. Encore une fois cette science est la critique de la
raison
pure. Kant, dans la partie de l’introduction qu’i
ri ; la vérité des autres ne repose pas sur l’expérience, mais sur la
raison
seule, et Kant les appelle jugemens synthétiques
de théorème en théorème jusqu’à des vérités premières qui aient leur
raison
en elles-mêmes, qui soient principes, sans être c
ns. Cette question n’est rien moins que celle de la valeur même de la
raison
pure, auteur de ces jugemens. Hume est celui de t
r les fondemens et en vérifier l’instrument. Cet instrument, c’est la
raison
pure, avec les puissances qui sont en elle ; ces
le ; ces fondemens, ce sont les jugemens synthétiques à priori que la
raison
pure développe à mesure qu’elle se développe elle
demens, autant, plus tard, vaudra l’édifice entier. La Critique de la
Raison
pure n’est donc, à vrai dire, qu’une introduction
et très bornée très bornée, car il ne s’agit pas ici des objets de la
raison
qui sont infinis, mais de la raison seule ; très
e s’agit pas ici des objets de la raison qui sont infinis, mais de la
raison
seule ; très vaste, car il faut suivre cette rais
finis, mais de la raison seule ; très vaste, car il faut suivre cette
raison
dans tous ses développemens, pourvu que ces dével
ni celui d’Aristote, ni celui de Bacon, et qui serait l’organum de la
raison
pure. Cette critique est un canon de ce nouvel or
toute société, de toute histoire, comme l’autre des lois pures de la
raison
humaine indépendamment de toute expérience, procl
tère d’après les deux préfaces et l’introduction de la Critique de la
raison
pure. Peut-être une autre fois essaierons-nous d’
nt on ait plus méconnu ou défiguré le sens. En voici tout d’abord une
raison
: c’est que la langue, qui n’a pas beaucoup chang
quand nous parcourons Boileau des yeux. Tous ces mots qu’il emploie,
raison
, vrai, sublime, pompeux, et tant d’autres, qui so
uy. La cause d’erreur peut-être la plus considérable, c’est ce mot de
raison
, qu’on voit revenir presque à chaque page du poèm
ous étonnons d’entendre Boileau rappeler incessamment les poètes à la
raison
. La raison ! il n’a que ce mot à la bouche. Que
s d’entendre Boileau rappeler incessamment les poètes à la raison. La
raison
! il n’a que ce mot à la bouche. Que toujours le
uche. Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime… Au joug de la
raison
sans peine elle (la rime) fléchit… Aimez donc la
Au joug de la raison sans peine elle (la rime) fléchit… Aimez donc la
raison
: que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule
leur lustre et leur prix. Tout doit tendre au bon sens… La
raison
pour marcher n’a souvent qu’une voie. Et tout ce
e. Et tout cela dans une vingtaine de vers ! Mais prenez-y garde, la
raison
de Boileau n’est pas cette chose revêche dont la
is évoque pour condamner les poètes et les artistes : ce n’est pas la
raison
qui envoie Chatterton au suicide, et fait épouser
cinq cent mille francs de dot aux jeunes premiers de Scribe. Non, la
raison
de Boileau n’a rien de commun avec l’esprit posit
ateur, prosaïque, de la bourgeoisie de 1830. Ce n’est pas non plus la
raison
des idéologues et des philosophes, la raison rais
Ce n’est pas non plus la raison des idéologues et des philosophes, la
raison
raisonnante, analytique et critique, qui loge tou
te l’activité de l’intelligence à une sèche algèbre : ce n’est pas la
raison
de Voltaire et de Condillac. Mais c’est la raison
e : ce n’est pas la raison de Voltaire et de Condillac. Mais c’est la
raison
cartésienne, dominatrice et directrice de l’âme h
, et sa pensée se dégagera avec une netteté parfaite : Aimez donc la
raison
: que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule
écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. Donc la
raison
fait la beauté. Mais la beauté, c’est la vérité :
que le vrai… Mais le vrai, c’est la nature : La nature est vraie…
Raison
, vérité, nature, c’est donc tout un, et voici le
out un, et voici le terme où l’on aboutit. Sous ces mots abstraits de
raison
et de vérité, ce n’est pas la froideur de l’imagi
oins c’est ce que veut dire d’abord l’appel incessant qu’il fait à la
raison
. On comprend maintenant la portée que prend, dans
Art poétique, après la Satire II, l’éternel débat de la rime et de la
raison
. Sacrifier la raison à la rime, c’est chercher la
a Satire II, l’éternel débat de la rime et de la raison. Sacrifier la
raison
à la rime, c’est chercher la beauté ailleurs que
image fidèle, la prendre, elle, et non soi ni sa gloire, pour unique
raison
d’être de l’ouvrage, et si l’on s’y met soi-même,
es les réalités dissoutes et détruites par l’analyse. En réduisant la
raison
au respect de la nature, Boileau ne perd pas de v
ve et variable : elle ne reçoit loi ni mesure ; c’est l’ennemie de la
raison
, dont l’objet est l’universel. Au contraire, la r
’ennemie de la raison, dont l’objet est l’universel. Au contraire, la
raison
, en art, en poésie, ne fait qu’un avec la nature.
ent fixe et absolu, un principe d’unité et d’universalité, partant la
raison
, qui est en nous ce qui nous est commun avec tous
ait trouvé conforme à celui d’Athènes : c’est que « le bon sens et la
raison
étaient les mêmes dans tous les siècles », et le
les anciens à l’imitation de ses contemporains. Ces deux équivalents,
raison
et nature, sont équivalents à un troisième terme,
s d’interprétation. Car voici ce qui arrive nécessairement : si ni la
raison
ni la nature ne varient pour l’essentiel, et si l
ablement rendu la nature, l’homme du xviie siècle, pourvu de la même
raison
, recherchera dans les anciens la même nature qu’i
n’en pas rencontrer. Il est tout simple que les anciens, avec la même
raison
, devant la même nature que nous, aient aperçu bie
en penser qu’on ait pensé avant lui, s’exposerait à marcher contre la
raison
et loin de la nature : il ferait des vers « monst
rigé son goût de Parisien et d’homme du monde en lois générales de la
raison
: il a fixé les bornes de la nature qui peut être
a voulu garder l’épopée, qu’un siècle de civilisation raffinée et de
raison
mûrie ne pouvait pas refaire ; et pour assurer un
nt authentiques, inaltérés et complets de l’éternelle vérité et de la
raison
universelle. Et naturellement, dans cette fusion
le magnifique titre qui surprend d’abord : De l’affaiblissement de la
Raison
en Europe, donné à une brochure sur la question d
justifié. En effet, l’horizon de l’auteur de l’Affaiblissement de la
Raison
ne se circonscrit pas dans les limites, si agrand
e plus développée ; c’est la faculté qui sert à concevoir le vrai, la
Raison
! Pour le prouver, M. Saint-Bonnet nous en fait l
e dans l’éducation publique cette histoire de l’affaiblissement de la
raison
en Europe, qui serait la plus sûre prophétie de n
ici qu’on sent à quel métaphysicien on a affaire… Nous avons nommé la
Raison
. Mais, comme tous les grands esprits philosophiqu
’artiste, nous ne savons rien de plus beau que cette définition de la
Raison
, qui a les proportions d’une analyse. Selon M. Sa
aison, qui a les proportions d’une analyse. Selon M. Saint-Bonnet, la
Raison
, c’est la faculté divine, impersonnelle, qui nous
s plus déplorables d’une fausse philosophie, c’est la confusion de la
Raison
et de l’Intelligence, qu’il faut si sévèrement di
Raison et de l’Intelligence, qu’il faut si sévèrement distinguer. La
Raison
, c’est ce qui nous est resté du rayon divin après
Sensation est en l’homme le représentant et la voix de la nature, la
Raison
est dans sa conscience le représentant et la voix
e représentant et la voix de Dieu. « La fonction psychologique de la
Raison
, dit M. Saint-Bonnet, est de placer continuelleme
d’empêcher que nous ne restions de simples animaux. La fonction de la
Raison
, en un mot, est de rappeler constamment l’homme d
les et immuables ; de la nature physique où le retient le corps, à la
Raison
éternelle d’où lui descend la vérité. » Une telle
précipiter. Tel est le chemin que l’auteur de l’Affaiblissement de la
Raison
, parcourt, après l’avoir creusé, pour arriver à c
uf, ce qui appartient en propre à l’auteur de l’Affaiblissement de la
Raison
, c’est la manière dont il aboutit à ces conclusio
aît pour la première fois. Nous voulons parler de cette analyse de la
Raison
, avec les huit facultés qui la composent, et qui
quelle on répondra désormais au Rationalisme sur cette question de la
Raison
, qu’il a si cruellement et si machiavéliquement t
II Si nous avons uni sous un titre commun L’Affaiblissement de la
Raison
et les Études classiques dans la société chrétien
ormation historique, ne peut infirmer dans notre esprit la portée des
raisons
que M. Saint-Bonnet a signalées contre l’enseigne
étons en finissant : il n’y a que là en effet qu’on puisse trouver la
raison
sans réplique qui domine tout le débat rappelé pa
re, de vouloir bien songer à cela. 19. De l’affaiblissement de la
Raison
en Europe, par M. Blanc Saint-Bonnet. — Des étude
Dictionnaire Encyclopédique, auxquels il a coopéré, exciterent, avec
raison
, les murmures des Théologiens & de tous les H
justement, tant defautes, tant d'erreurs, & tant d'impiétés ; les
raisons
de ce Géometre sont aussi maladroitement employée
aimer ses devoirs les plus pénibles ; de réprimer les égaremens d'une
raison
indocile ; d'enchaîner les mouvemens des cœurs co
étendent, d'un côté, que le joug de la foi contredit & humilie la
raison
, &, de l'autre, que sa morale flétrit & e
réceptes comme impossibles. D’abord, en quoi sont-ils consister cette
raison
, qu’ils regardent comme avilie par la soumission
comme avilie par la soumission de ses lumieres ? Qu’est-ce que cette
raison
, dont ils se montrent si jaloux ? Seroit-ce cette
arce que tout devient problématique à son tribunal ? C’est bien là la
raison
dont se piquent nos Philosophes ; mais ce n’est c
mais ce n’est certainement pas, & ce ne fut jamais, la véritable
raison
. Ces indécisions, ces inquiétudes, ces caprices,
iétudes, ces caprices, cet orgueil, étoient en effet le partage de la
raison
humaine, avant que le flambeau de la Foi vînt dir
amp; lui circonscrire l’espace abandonné à son empire. Telle étoit la
raison
des anciens Philosophes, de ces Sages qui ont dom
as de le dire, nous le disons sans craindre d’être démentis par cette
raison
qui entend ses véritables intérêts, le joug de la
tend ses véritables intérêts, le joug de la Foi étoit nécessaire à la
raison
humaine. Que peut-elle, quand elle est abandonnée
en la contenant, elle la fortifie ; en la guidant, elle l’éclaire. La
raison
Philosophique a beau murmurer & se plaindre,
claire. La raison Philosophique a beau murmurer & se plaindre, la
raison
Religieuse rend hommage à cette sage contrainte ;
dire, de tout rejeter, que consisteroit l’usage & la gloire de la
raison
? Est-ce dans le pouvoir de se nuire à soi-même &
it de se plaindre de ne pouvoir donner un libre essor à sa folie ? La
raison
de l’homme le plus sage, n’est-elle pas continuel
le physique : or, la Religion l’établit ce juste équilibre, & la
raison
qui le méconnoît & voudroit le rompre, n’est
; la raison qui le méconnoît & voudroit le rompre, n’est plus une
raison
, c’est une phrénésie. Bayle, que nos Philosophes
hrénésie. Bayle, que nos Philosophes regardent comme l’honneur de la
raison
humaine ; Bayle, dont les Ouvrages ont alimenté l
tradictions où il se précipite sans cesse : comment appeloit-il cette
raison
qu’on croit humiliée par sa soumission à la Foi r
d d’un puits ; voilà ce qui résulte de cette prétendue supériorité de
raison
, qui ne veut s’en rapporter en toutes choses qu’à
e principe de sa solide élévation ? Il n’y a rien de si conforme à la
raison
, que l’aveu de son impuissance dans les choses qu
cours à tous les systêmes adoptés depuis le commencement du monde. La
raison
commune s’est donc soumise dans tous les temps à
monde. La raison commune s’est donc soumise dans tous les temps à une
raison
qu’elle reconnoissoit supérieure & préférable
Philosophes les plus habiles sont convenus de l’imperfection de notre
raison
, ne vaut-il pas mieux en faire l’aveu aux pieds d
est donc si faussement supposé, que cette humiliation prétendue de la
raison
devant les Oracles de la Foi. Ce qui prouve combi
qu’à l’école d’un Dieu qu’un Homme sage peut apprendre l’usage de sa
raison
; c’est de Dieu seul qu’il peut recevoir le frein
; qui prendroit ces Ouvrages pour nos Livres religieux, pourroit avec
raison
avoir une fort mauvaise idée de la Morale Chrétie
t joui sur la terre : la foi qu'elle exige contredit & humilie la
raison
; c'est insulter à l'expérience & à la raison
it & humilie la raison ; c'est insulter à l'expérience & à la
raison
même, que de regarder comme humiliant un joug qui
ison même, que de regarder comme humiliant un joug qui soutient cette
raison
toujours vacillante, toujours inquiete quand elle
ie humanité qui les condamne. Qu’ils se taisent, pour l’honneur de la
raison
humaine, outragée par le délire de leurs raisonne
tres ; & ce point commun m'a paru le seul sur lequel ils ont tous
raison
: triomphans quand ils attaquent, ils sont sans v
attaquent, ils sont sans vigueur en se défendant. Si vous pesez leurs
raisons
, ils n'en ont que pour détruire : si vous comptez
Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de
raisons
; corollaires relatifs à la politique et au droit
jeter ce qui a été conseillé par le sénat. § III. Trois espèces de
raisons
La première est la raison divine, dont Dieu s
r le sénat. § III. Trois espèces de raisons La première est la
raison
divine, dont Dieu seul a le secret, et dont les h
seignements. Les Gentils ont cru aussi recevoir les conseils de cette
raison
divine par les auspices, par les oracles, et autr
ent en recevoir de dieux qu’ils croyaient corporels. Dieu étant toute
raison
, la raison et l’autorité sont en lui une même cho
voir de dieux qu’ils croyaient corporels. Dieu étant toute raison, la
raison
et l’autorité sont en lui une même chose, et pour
ême chose, et pour la saine théologie l’autorité divine équivaut à la
raison
. — Admirons la Providence, qui dans les premiers
temps où les hommes encore idolâtres étaient incapables d’entendre la
raison
, permit qu’à son défaut ils suivissent l’autorité
fet c’est une loi éternelle que lorsque les hommes ne voient point la
raison
dans les choses humaines, ou que même ils les voi
dans les choses humaines, ou que même ils les voient contraires à la
raison
, ils se reposent sur les conseils impénétrables d
sur les conseils impénétrables de la Providence. La seconde sorte de
raison
fut la raison d’état, appelée par les Romains civ
est l’æquum bonum, l’intérêt égal, que cherche la troisième espèce de
raison
, la raison naturelle, æquitas naturalis chez les
bonum, l’intérêt égal, que cherche la troisième espèce de raison, la
raison
naturelle, æquitas naturalis chez les jurisconsul
Droit romain Ce que nous venons de dire sur les trois espèces de
raisons
peut servir de base à l’histoire du Droit romain.
Préface de Marie-Paule Berranger 2012 L’Esprit contre la
raison
est un texte véhément et inspiré qui porte le lec
nt pourtant sur des positions antagonistes : ainsi L’Esprit contre la
raison
peut-il apparaître comme une tentative de résolut
nécessité de mise au clair de la pensée que répond L’Esprit contre la
raison
, un peu paradoxalement si l’on en juge par son éc
esprit qu’il entend poser. Une belle envolée lyrique fait ainsi de la
raison
un abri médiocre, une masure à toit de chaume qui
» martelé, de citations en locutions, opposé à « fond », « forme », «
raison
», « intelligence », émergeant au cœur d’un paysa
lages qui lient les différents ouvrages de Crevel. L’Esprit contre la
Raison
associe de courts paragraphes, de longues citatio
sur cette question de la préséance de l’intelligence logique et de la
raison
— défend l’idée d’une union sacrée des militants d
Aragon dans La Révolution surréaliste… À travers l’opposition esprit/
raison
, Crevel reprend d’un point de vue philosophique l
ue Aventure, puis Dés, le Surréalisme d’Yvan Goll. L’Esprit contre la
raison
affronte l’enquête de 1919, antérieure à son entr
: l’identification de l’esprit à la seule intelligence logique, à la
raison
, la survalorisation des valeurs occidentales mais
éhémente, au-delà de la volonté de sauver l’Esprit des œillères de la
Raison
, la volonté de rappeler avec une force bouleversa
ité de Caen Basse-Normandie (LASLAR EA 4256) L’Esprit contre la
raison
Dans la première de ses lettres sur la crise d
’est pas un fait simple. L’homme a plus d’un tour dans son sac et les
raisons
de sa raisonk s’échafaudent en sournoiseries qui,
esprit avant sa naissance déjà avait été déclaré bien particulier. La
Raison
fut la pioche dont on lui apprit à se servir pour
tes, les seules honnêtes réponses à toutes les arguties et soi-disant
raisons
d’État. Que l’individu agisse en vue d’un bonheur
sse en vue d’un bonheur grossier, qu’il se fasse de la science, de la
raison
autant de remparts d’égoïsme, que peut-il contre
uvais et de ce qui m’arrivait. » Après une telle constatation, quelle
raison
déciderait l’homme à se confiner au sein d’une pe
le, s’agitent, parlent de sauver l’esprit, alors que, sous couvert de
raison
, ils ne négligent rien pour aider à sa décomposit
blic que nous apparaît Dada avec le recul de ces quelques années a eu
raison
et assez vite de toutes les vieilles idoles forme
ors non moins injuste d’aller chercher dans une apparence néfaste des
raisons
contre l’esprit. Libre donc à Paul Valéry d’évoqu
urités perdues. Au reste, en admettant que l’Occident, limité par les
raisons
de sa raison, fût assez myope pour confondre ses
. Au reste, en admettant que l’Occident, limité par les raisons de sa
raison
, fût assez myope pour confondre ses vues dans le
repousser les tentations de torpeur, les lâchetés conseillées par la
raison
? Que l’esprit ne soit point d’accord avec le mon
que l’on sait. Dès lors, pourquoi tolérer des expressions telles que
Raison
objective ? Le non-sens d’une telle formule est t
r et même, en dépit de sa grise humilité, comment admettre que ladite
raison
puisse épouser la matière, suivre les contours de
-à-brac réaliste. Mais enfin commencent à être jugées à leur prix les
raisons
que donnèrent pour vanter leurs taudis les gardie
figé ? Et dans leur effroi de n’être plus à l’abri sous le toit de la
raison
médiocre, sous le chaume d’un réalisme qui n’est
u, d’un Luther seraient quantité négligeable et, contre eux, auraient
raison
les cuistres qui ont mis des siècles à n’en point
d’une telle franchise, d’une telle audace spirituelle. De même aurait
raison
contre Freudbq ce poète officiel qui déclarait à
d’abord pour les soumettre, ensuite, s’il y a lieu, au contrôle de la
raison
. bs » Quel discours mieux que cette page d’André
des valeurs, l’auteur du Manifeste du surréalisme assigne ainsi à la
raison
son véritable rôle qui est de contrôle. Adjudant
t un fait que, depuis deux annéesbv, le problème de l’Esprit et de la
Raison
, plus nettement que jamais posé par le surréalism
ifs. Voilà par quelle enquête a débuté la lutte de l’Esprit contre la
Raison
que devaient poursuivre Dada, l’écriture automati
jà voici venir le temps où nul n’osera sans rire se justifier par des
raisons
formelles et c’est ainsi que le professeur Curtiu
ur, sa liberté. André Breton ne nous rapporte-t-il point, et non sans
raison
, dans le Manifeste du surréalisme, que Saint-Pol
Les Cahiers du mois n° 21-22 en 1926, repris dans L’Esprit contre la
raison
et autres écrits surréalistes, préface d’Annie Le
Pascal nourrissent souterrainement le texte comme ici « Le cœur a ses
raisons
que la raison ne connaît point » [Lafuma 224 , Br
ent souterrainement le texte comme ici « Le cœur a ses raisons que la
raison
ne connaît point » [Lafuma 224 , Br. 277]. l. Va
ans le Manifeste du surréalisme, « le drapeau de l’imagination » à la
raison
et au règne de la logique, il s’en sert plus spéc
t plus spécifiquement pour redéfinir le partage entre « esprit » et «
raison
», l’imagination relevant non moins que la raison
tre « esprit » et « raison », l’imagination relevant non moins que la
raison
du fonctionnement de l’esprit ; il apparaît ainsi
ueuses par l’expression claire de la thèse promise dès le titre : la
raison
et l’esprit ne sont pas une même faculté, la prem
e juin 1926, Pour la simple honnêteté, repris dans L’Esprit contre la
raison
et autres écrits surréalistes, éd. cit. p. 35. a
in par la Galerie Albert Fleichtheim en mars 1928, L’Esprit contre la
raison
et autres écrits surréalistes, éd. cit. p. 39-40.
haut à la Camargue barrésienne: tout l’essai file ainsi l’idée d’une
Raison
du côté de la mort et, pire, d’une mort lucrative
ar des points de suspension dans la citation de Breton et analysé les
raisons
de leur retrait dans « Le roman et la poésie »[19
comment Crevel oppose à l’esprit selon Valéry, confondu avec la plate
raison
, l’esprit surréaliste. bi. Il s’agit probableme
ence peut être lyrique si elle consent à abandonner ses liens avec la
Raison
bo. L’opposition entre réalisme et esprit conti
liqués par les rêves de la métaphysique » (1766), et « Critique de la
raison
pure » (1781/787) cd. L’image d’Aigues Mortes r
ime les femmes, l’alcool certains soirs. J’entends qu’il n’a point de
raisons
à nous donner et que sa joie est aussi dédaigneus
Chapitre cinquième Genèse et action des principes d’identité et de
raison
suffisante. — Origines de notre structure intelle
otre structure intellectuelle. — Principe d’identité. IV. Principe de
raison
suffisante et d’intelligibilité universelle. — So
se est et n’est pas ; 2° d’attribuer (par paroles ou par actions) une
raison
à toute chose. La connaissance est, ou purement l
nt de la période embryonnaire fixé dans la race. Le cerveau, dit avec
raison
W. James, a deux portes : l’une de devant, les ci
La structure cérébrale doit donc, en définitive, s’expliquer par des
raisons
physiologiques, c’est-à-dire par les fonctions es
ant en conséquence, que doivent se trouver, selon nous, les dernières
raisons
de nos croyances et des idées-forces qui les expr
rop dans l’abstrait. Schopenhauer, par exemple, fait du « principe de
raison
suffisante », identique à celui d’intelligibilité
rop songer à la représentation en oubliant la volonté. Le principe de
raison
suffisante et les autres de ce genre sont des ins
croyances nécessaires, principalement les principes d’identité et de
raison
suffisante, aux lois biologiques des réactions mo
siologique de ce qu’on nomme le principe d’identité et le principe de
raison
suffisante. Ces deux principes sont des condition
n qui n’est jamais venue à l’esprit d’aucun animal, fût-ce pour cette
raison
mécanique et physiologique qu’en fait un même mou
les lois vitales le second principe directeur de la pensée : celui de
raison
suffisante. Pour que la vie soit possible, en eff
aujourd’hui se lèvera demain, que les phénomènes de la nature ont des
raisons
constantes, qui font qu’on peut y vivre, grandir,
soumise à un ordre intelligible, un être qui n’aurait pas cherché de
raisons
et d’antécédents à ses souffrances, à ses plaisir
a nature, où toujours ce qui est est et trouve dans ce qui précédé sa
raison
d’être. Leibnitz disait que des horloges peuvent
orps subtil et se faisant le plus possible immatérielle ; elle est la
raison
manifestée, le « verbe ». Or, la parole n’est pos
est possible que selon le principe de contradiction et le principe de
raison
suffisante. L’être parlant qui confondrait l’affi
y a pour nous rien de pensable. IV Origine radicale du principe de
raison
suffisante dans l’action de la volonté L’idée
, c’est dans notre mode de sentir et de réagir qu’il faut chercher la
raison
dernière de notre instinct scientifique : in semu
existe de fait entre les activités ou appétits. Aussi le problème des
raisons
s’est-il posé d’abord sous une forme émotionnelle
, c’est-à-dire réductible à un raisonnement. En disant que tout a une
raison
, nous voulons dire que tout est, ou principe évid
aux phénomènes ou changements que l’expérience nous révèle, la loi de
raison
suffisante ou de conditionnement universel demand
la pensée ; elle serait la cause qui produit réellement, sans être la
raison
qui explique intellectuellement. En outre, cette
ibre arbitre, etc. Au point de vue métaphysique, l’universalité de la
raison
, c’est-à-dire son extension au-delà des phénomène
nt de vue intellectuel. Nous devons toujours appliquer le principe de
raison
et d’intelligibilité à l’être en tant qu’il est p
hénomènes ou changements que l’expérience nous révèle, le principe de
raison
devient le principe des lois de la nature. L’affi
ées auront les mêmes solutions. Il suit de là, nécessairement, que la
raison
d’un changement, comme tel, est elle-même un chan
mes, la conséquence n’aurait pu changer ; tout changement a donc pour
raison
nécessaire et suffisante tel autre changement, ce
lusieurs autres philosophes, un principe de finalité, différent de la
raison
suffisante ? Nous ne le pensons pas. D’abord, out
nt. — Mais, en premier lieu, le seul fait qu’une chose existe est une
raison
pour qu’elle continue d’exister, et nous devons a
r, les principes universels, — par exemple le principe que tout a une
raison
et une loi intelligible, puisque le nombre des ph
intelligible, puisque le nombre des phénomènes dont nous ignorons la
raison
surpasse infiniment celui des phénomènes dont nou
son surpasse infiniment celui des phénomènes dont nous connaissons la
raison
. « Le nombre des cas, dit le kantien Helmholtz, o
es cas où cette démonstration nous est impossible ; si donc la loi de
raison
suffisante était une loi d’expérience, sa valeur
e du vent, etc… » — On peut répondre que notre ignorance n’est qu’une
raison
toute négative contre l’universalité des lois, ta
ative contre l’universalité des lois, tandis que notre savoir est une
raison
positive : or, ce sont les raisons positives qui
is, tandis que notre savoir est une raison positive : or, ce sont les
raisons
positives qui sont les vraies forces capables d’i
aite et hypothétique, non une action réelle. De plus, répétons que la
raison
suffisante n’est pas seulement une loi d’expérien
évelopper et réagir sur son milieu, elle doit présupposer partout des
raisons
intelligibles. Le besoin natif de comprendre, ain
t objectif du réel. Dire que tout ce qui est réel a non seulement une
raison
intelligible, mais une cause active, c’est simple
u réel, non de l’abstrait. En même temps donc que, par le principe de
raison
, nous établissons une harmonie entre la réalité e
éral, ou de causation. Nous changeons ainsi la série intelligible des
raisons
et conséquences en une série réelle de causes et
e d’actions et de réactions mutuelles. Par là nous donnons la vie aux
raisons
intelligibles, nous en faisons des λόγοι σπερματι
itive. Celle-ci est une manière de se représenter, à notre image, les
raisons
explicatives qui nécessitent et les phénomènes et
ne isolé serait un phénomène conçu, non réel ; il serait de plus sans
raison
et sans cause, étant sans lien. Dans notre consci
type de cette substance métaphysique est notre moi, qui, à tort ou à
raison
, nous apparaît comme identique et un sous tous se
aire de la cause active, laquelle n’est elle-même que le schéma de la
raison
réelle, de l’intelligibilité réelle ou, si l’on v
ilité réelle ou, si l’on veut, de la réalité se manifestant selon des
raisons
intelligibles. VII Idée de finalité Causal
nous avons reconnues dans l’axiome d’identité et dans le principe de
raison
suffisante. C’est une simple hypothèse fondée sur
la querelle faite à l’intellectualisme était une querelle faite à la
raison
, à la sagesse, à la logique. Et à l’intelligence.
versaires que par ses partisans. Et ce n’est pas peu dire. D’abord la
raison
n’est pas la sagesse et ni l’une ni l’autre n’est
oncer à cette idée que la passion soit trouble (ou obscure) et que la
raison
soit claire, que la passion soit confuse et que l
) et que la raison soit claire, que la passion soit confuse et que la
raison
soit distincte. Nous connaissons tous des passion
aissons tous des passions qui sont claires comme des fontaines et des
raisons
au contraire qui courent toujours après les encom
bagages. On ne peut même pas dire que la passion est riche et que la
raison
et que la sagesse est pauvre, car il y a des pass
i sont plates comme des billards et il y a des sagesses et il y a des
raisons
qui sont pleines et mûres et lourdes comme des gr
qu’il vaut mieux écrire discours de la méthode pour bien conduire sa
raison
et pour chercher ou pour trouver la vérité dans l
me de la grâce. Comme il faut que l’expérience vienne au devant de la
raison
, ainsi et par un mouvement parfaitement comparabl
u de réflexion, que d’en chercher de plus rares et étudiées : dont la
raison
est que ces plus rares trompent souvent, lorsqu’o
inu et même parce qu’il est partiellement rétrograde ce n’est pas une
raison
pour ne pas le faire. Qu’importe, si le voyage es
mes déchus, devenu sous la République et depuis le gouvernement de la
raison
le gauche, droite. Et c’était paille qui était de
eraient parler d’aisé à connaître. Et dans Descartes n’avais-je point
raison
de parler d’un certain programme électoral, et d’
ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de faibles
raisons
, encore que ce n’ait peut être été au commencemen
ie aussi n’est point une chambre de justice. Il ne s’agit pas d’avoir
raison
ou d’avoir tort. C’est une marque de grande gross
marque de grande grossièreté, (en philosophie), que de vouloir avoir
raison
; et encore plus, que de vouloir avoir raison con
), que de vouloir avoir raison ; et encore plus, que de vouloir avoir
raison
contre quelqu’un. Et c’est une marque de la même
ie avec la pensée de voir un des deux adversaires avoir tort ou avoir
raison
. Contre l’autre. Parlez-moi seulement d’une philo
grands ébranlements. Discours de la méthode pour bien conduire sa
raison
et chercher la vérité dans les sciences. Le bergs
sciences. Le bergsonisme aussi est une méthode pour bien conduire sa
raison
. Le bergsonisme aussi a une raison. Le bergsonism
une méthode pour bien conduire sa raison. Le bergsonisme aussi a une
raison
. Le bergsonisme aussi est un parti de la raison.
rgsonisme aussi a une raison. Le bergsonisme aussi est un parti de la
raison
. On ne voit pas ce que serait une philosophie qui
it pas ce que serait une philosophie qui ne serait pas un parti de la
raison
. Le bergsonisme entend même servir encore mieux l
parti de la raison. Le bergsonisme entend même servir encore mieux la
raison
, car il entend pour ainsi dire la servir encore d
sme. Même une philosophie qui serait, ou qui voudrait être, contre la
raison
, serait quand même rationaliste. Une philosophie
nd même rationaliste. Une philosophie ne peut jamais apporter que des
raisons
. Le cartésianisme a été dans son principe un effo
. Le cartésianisme a été dans son principe un effort pour conduire la
raison
à la recherche de la vérité dans les sciences, (m
s). Le bergsonisme a été dans son principe un effort pour conduire la
raison
à l’étreinte de la réalité. (Dans les sciences, d
le platonisme avait été dans son principe un effort pour conduire la
raison
par la dialectique idéale ou si l’on veut idéique
effort dans le même sens. Il n’y a pas plus de philosophie contre la
raison
qu‘il n’y a de bataille contre la guerre, d’art c
ements, des ankylosés, étaient littéralement des amortissements de la
raison
. Toutes ces métaphysiques étaient des sabotages p
ison. Toutes ces métaphysiques étaient des sabotages par dureté de la
raison
. Elles étaient des esquilles et des eschares. Le
nt des esquilles et des eschares. Le bergsonisme est si peu contre la
raison
que non seulement il a fait rejouer les vieilles
que non seulement il a fait rejouer les vieilles articulations de la
raison
mais qu’il en a fait jouer des articulations nouv
est un préjugé, mais il est absolument indéracinable, qui veut qu’une
raison
raide soit plus une raison qu’une raison souple o
absolument indéracinable, qui veut qu’une raison raide soit plus une
raison
qu’une raison souple ou plutôt qui veut que de la
déracinable, qui veut qu’une raison raide soit plus une raison qu’une
raison
souple ou plutôt qui veut que de la raison raide
oit plus une raison qu’une raison souple ou plutôt qui veut que de la
raison
raide soit plus de la raison que de la raison sou
ison souple ou plutôt qui veut que de la raison raide soit plus de la
raison
que de la raison souple. C’est un préjugé qui a c
utôt qui veut que de la raison raide soit plus de la raison que de la
raison
souple. C’est un préjugé qui a cours et qui fleur
rdonner les sens à l’esprit, et de tendre, par tous les moyens que la
raison
avoue, à élever et à agrandir l’homme. Elle ensei
té de connaître ; son principal ouvrage a pour titre : Critique de la
raison
pure ; c’est une critique, c’est-à-dire encore un
et avec tant de débris d’élever enfin un édifice que puisse avouer la
raison
. Ouvrier faible, mais zélé, je viens apporter ma
e presque tout entière d’une faculté différente de la sensibilité, la
raison
. La première de ces écoles est l’école empirique,
, et qui nous sont directement suggérés par la puissance propre de la
raison
. Nous suivrons Kant jusque-là, mais pas au-delà.
en prétendant qu’ils n’ont aucune valeur au-delà de l’enceinte de la
raison
qui les aperçoit, condamnant ainsi à l’impuissanc
raison qui les aperçoit, condamnant ainsi à l’impuissance cette même
raison
qu’il vient d’élever si haut, et ouvrant la porte
soit à l’épreuve de la critique, et qui puisse être accepté par votre
raison
et aussi par votre cœur, noble jeunesse du xixe
passer même pour arriver à la connaissance du monde sensible. — De la
raison
comme étant celle de nos facultés qui nous découv
le cette méthode ne semblerait pas présider. Unir l’observation et la
raison
, ne pas perdre de vue l’idéal de la science auque
vous un être moral qui ne reconnaisse au fond de sa conscience que la
raison
doit commander à la passion, qu’il faut garder la
ière chacune des parties du raisonnement, ainsi que le principe de la
raison
suffisante, qui seul établit leur lien et la légi
concevoir dépourvu du principe de contradiction et du principe de la
raison
suffisante. Combien de fois n’avons-nous pas démo
tés qui ne dépendent ni du monde ni de moi, et cette faculté c’est la
raison
. Il y a dans l’homme trois facultés générales qui
l’homme a la faculté de connaître, l’entendement, l’intelligence, la
raison
, peu importe le nom, au moyen de laquelle il conç
autres des vérités universelles et nécessaires qui supposent dans la
raison
, attachés à son exercice, des principes entièreme
ésolutions de la volonté14. L’activité volontaire, la sensibilité, la
raison
, sont toutes les trois également certaines. La co
science vérifie l’existence des principes nécessaires qui dirigent la
raison
tout aussi bien que celle des sensations et des v
onscience ; il en est de même de la liberté ; il en est de même de la
raison
et des principes qui la gouvernent. Nous pouvons
mpression. Ce n’est pas aussi parce que la conscience nous dit que la
raison
est contrainte d’admettre telle ou telle vérité,
e vérité existe, c’est parce qu’elle existe qu’il est impossible à la
raison
de ne pas l’admettre. Les vérités qu’atteint la r
mpossible à la raison de ne pas l’admettre. Les vérités qu’atteint la
raison
, à l’aide des principes universels et nécessaires
et nécessaires dont elle est pourvue, sont des vérités absolues ; la
raison
ne les fait point, elle les découvre. La raison n
vérités absolues ; la raison ne les fait point, elle les découvre. La
raison
n’est pas juge de ses propres principes et n’en p
ce ni d’autre puissance que de servir en quelque sorte de miroir à la
raison
. Les vérités absolues sont donc indépendantes de
s explique. Voilà comment diffèrent et s’accordent l’expérience et la
raison
, et comment, au moyen de l’expérience même, on ar
principes universels et nécessaires qui président à l’exercice de la
raison
est la partie la plus haute de la psychologie, ce
si nous voulons remonter jusqu’à leur véritable source, jusqu’à cette
raison
souveraine, première et dernière explication de l
ne autre faculté qu’à cette faculté de connaître que nous appelons la
raison
, bien différente du raisonnement auquel elle four
e dans le principe des causes, et même dans son principe favori de la
raison
suffisante, que le plus ignorant des hommes ; mai
é, pour parler la langue du philosophe de Kœnigsberg qui, à tort ou à
raison
, commence à passer dans la langue philosophique d
squ’il n’y a réellement ni temps ni espace. Dès que le principe de la
raison
suffisante ne sert qu’à mettre en mouvement la cu
si le principe des causes, des substances, des causes finales, de la
raison
suffisante, ne sont que nos propres manières de c
pticisme. Le doute n’est pas seulement permis, il est commandé par la
raison
sur l’emploi et les applications légitimes de nos
il tombe sur la légitimité même de nos facultés, il n’éclaire plus la
raison
, il l’accable. En effet, avec quoi voulez-vous qu
nt affirmatif suppose un jugement négatif, et réciproquement. Mais la
raison
ne s’exerce-t-elle qu’à la condition de la réflex
ité libre encore, mais libre d’une liberté non réfléchie ; de même la
raison
aperçoit souvent la vérité sans traverser le dout
oussé à bout et forcé dans son retranchement par la distinction de la
raison
spontanée et de la raison réfléchie. La réflexion
son retranchement par la distinction de la raison spontanée et de la
raison
réfléchie. La réflexion est le théâtre des combat
e la raison réfléchie. La réflexion est le théâtre des combats que la
raison
soutient avec elle-même, avec le doute, le sophis
au-dessus de la réflexion est une sphère de lumière et de paix, où la
raison
aperçoit la vérité sans retour sur soi, par cela
ar cela seul que la vérité est la vérité, et parce que Dieu a fait la
raison
pour l’apercevoir, comme il a fait l’œil pour voi
inévitablement dans toute connaissance, puisqu’il en est le sujet. La
raison
aperçoit directement la vérité ; mais elle se red
science y est comme témoin, et non comme juge ; le juge unique est la
raison
, faculté subjective et objective tout ensemble, s
r elle-même, verum index suî ; l’autre, sur l’impossibilité où est la
raison
, malgré tous ses efforts, de ne pas se rendre à l
t seul produit et soutient. Maintenant Kant répliquera-t-il que cette
raison
, bien autrement pure que celle qu’il a connue et
l se détruit dans l’excès de sa prétention. En effet, si, pour que la
raison
ne soit pas subjective, il faut que nous n’en par
au-dessus ou plutôt au-dessous de toute vraie intelligence, de toute
raison
digne de ce nom ; car c’est demander que cette in
igne de ce nom ; car c’est demander que cette intelligence, que cette
raison
, cessent d’avoir conscience d’elles-mêmes, tandis
i caractérise l’intelligence et la raison29. Kant veut-il donc que la
raison
, pour posséder une puissance véritablement object
en dehors du sujet que je suis ? Alors elle n’est rien pour moi ; une
raison
qui n’est pas mienne, qui, sous le prétexte d’êtr
ma conscience, est pour moi comme si elle n’était pas. Vouloir que la
raison
cesse entièrement d’être subjective, c’est demand
volonté. Ce qui nous détermine à croire, nous l’appelons évidence. La
raison
ne rend pas compte de l’évidence ; l’y condamner,
n. Demander une autre démonstration que celle-là, c’est demander à la
raison
l’impossible, puisque les principes absolus, étan
ouvrent les vérités universelles et nécessaires, font partie de notre
raison
, laquelle fait assurément sa demeure en nous et e
ofondeurs de la vie intellectuelle. Il s’ensuit que la vérité, que la
raison
nous révèle, tombe par là en une étroite relation
e que je suis, si le moi individuel n’explique peut-être pas toute la
raison
, comment expliquerait-il la vérité, et la vérité
qui la soutient ni celui qui lui donne l’être. L’homme peut dire : Ma
raison
; rendons-lui cette justice qu’il n’a jamais osé
écarté. Aristote est bien plus réaliste qu’Abélard et Kant. Il a bien
raison
de prétendre que les universaux sont dans les cho
sens ; et si telle est la théorie platonicienne des idées, Aristote a
raison
contre elle. Mais une pareille théorie n’est qu’u
e chose d’universel et d’un, qui ne tombe pas sous les sens et que la
raison
seule découvre ; ce quelque chose d’universel et
es Idées comme formant dans leur ensemble une unité idéale qui est la
raison
de l’unité du monde visible37. Dira-t-on que ce m
ciple déclaré de Platon : partout il parle comme lui du rapport de la
raison
humaine à la raison divine et de la vérité à Dieu
ton : partout il parle comme lui du rapport de la raison humaine à la
raison
divine et de la vérité à Dieu. Dans la Cité de Di
question 46 : « Les Idées sont les formes primordiales et comme les
raisons
immuables des choses ; elles ne sont pas créées,
e fois ce point accordé, peut-on dire que Dieu a créé les choses sans
raison
? Si cela ne peut ni se dire ni se penser, reste
i se dire ni se penser, reste que toutes choses aient été créées avec
raison
. Mais la raison de l’existence de l’homme ne peut
penser, reste que toutes choses aient été créées avec raison. Mais la
raison
de l’existence de l’homme ne peut pas être la mêm
s la raison de l’existence de l’homme ne peut pas être la même que la
raison
de l’existence du cheval : cela est absurde ; cha
cheval : cela est absurde ; chaque chose a donc été créée en vertu de
raisons
qui lui sont propres. Or, ces raisons, où peuvent
se a donc été créée en vertu de raisons qui lui sont propres. Or, ces
raisons
, où peuvent-elles être, sinon dans la pensée du C
u’il créait : une telle opinion serait sacrilège44. » « Que45 si les
raisons
des choses à créer et des choses créées sont cont
’y a rien dans l’intelligence divine que d’éternel et d’immuable, les
raisons
des choses que Platon appelle des Idées sont les
ristianisme et par saint Augustin, s’échappe jusqu’à dire « que notre
raison
naturelle est une sorte de participation de la ra
ire « que notre raison naturelle est une sorte de participation de la
raison
divine, que c’est à cette participation que nous
de tout genre qu’il y a mêlées48. Au lieu d’établir qu’il y a dans la
raison
humaine, toute personnelle qu’elle est par son ra
és universelles, Malebranche n’hésite point à confondre absolument la
raison
qui est en nous avec la raison divine elle-même.
hésite point à confondre absolument la raison qui est en nous avec la
raison
divine elle-même. De plus, selon Malebranche, nou
ance que nous en avons une connaissance peu digne de ce nom. C’est la
raison
, différente en nous de la sensibilité, qui nous d
s sensibles, défectueux et changeants : à cela suffisent nos sens. La
raison
est distincte des sens ; elle surpasse la connais
le possède quelque chose d’universel elle-même ; elle participe de la
raison
divine, mais elle n’est pas la raison divine ; el
lle-même ; elle participe de la raison divine, mais elle n’est pas la
raison
divine ; elle est éclairée par elle, elle vient d
u’en ne l’écoutant pas… Cette règle intérieure est ce que je nomme ma
raison
… » — Chap. lv. « À la vérité ma raison est en moi
érieure est ce que je nomme ma raison… » — Chap. lv. « À la vérité ma
raison
est en moi : car il faut que je rentre, sans cess
l faut que je rentre, sans cesse en moi-même pour la trouver. Mais la
raison
supérieure qui me corrige dans le besoin, et que
raît le plus à nous et être le fond de nous-mêmes, je veux dire notre
raison
, est ce qui nous est le moins propre et qu’on doi
oire le plus emprunté. Nous recevons sans cesse et à tous moments une
raison
supérieure à nous, comme nous respirons sans cess
corrections. Sans doute l’homme, qui craint d’être corrigé par cette
raison
incorruptible, et qui s’égare toujours en ne la s
ptible, et qui s’égare toujours en ne la suivant pas, n’est pas cette
raison
parfaite, universelle, immuable, qui le corrige m
de travers par sa pente, l’autre le redresse… Chacun sent en soi une
raison
bornée et subalterne, qui s’égare dès qu’elle éch
ination, et qui ne se corrige qu’en rentrant sous le joug d’une autre
raison
supérieure, universelle et immuable. Ainsi tout p
re, universelle et immuable. Ainsi tout porte en nous la marque d’une
raison
subalterne, bornée, participée, empruntée, et qui
edresse à chaque moment. Tous les hommes sont raisonnables de la même
raison
qui se communique à eux selon divers degrés. Il y
que… » — Chap. lviii. « Où est-elle cette sagesse ? Où est-elle cette
raison
commune et supérieure tout ensemble à toutes les
st-elle cette raison commune et supérieure tout ensemble à toutes les
raisons
bornées et imparfaites du genre humain ? Où est-i
t jamais rien tous les vains préjugés des peuples ? Où est-elle cette
raison
qu’on a sans cesse besoin de consulter, et qui no
lumière des rayons du soleil. Tout de même mon esprit n’est point la
raison
primitive, la vérité universelle et immuable, il
lumière originale, et qui en est éclairé… » — Chap. lix. « Voilà deux
raisons
que je trouve en moi : l’une est moi-même, l’autr
rtagée, quoiqu’elle se donne à tous ceux qui la veulent. Où est cette
raison
parfaite, qui est si près de moi et si différente
-elle ? Il faut qu’elle soit quelque chose de réel… Où est-elle cette
raison
suprême ? N’est-elle pas le Dieu que je cherche ?
i… » Chap. iv, § 49. « … Mes idées sont moi-même ; car elles sont ma
raison
… Mes idées et le fond de moi-même ou de mon espri
st changeant, passager et emprunté existe véritablement, à plus forte
raison
ce qui ne peut changer et qui est nécessaire. Il
se trouvent les idées primitives, ou, comme parle saint Augustin, les
raisons
des choses éternellement subsistantes. Ainsi, dan
ce modèle intérieur ; et si l’architecte était éternel, l’idée et la
raison
de maison le seraient aussi. Mais, sans recourir
eu, où tout ordre, toute mesure, toute règle, toute proportion, toute
raison
, en un mot toute vérité, se trouve dans son origi
l’homme, dès là qu’il est capable de raisonner, est de vivre selon la
raison
et de chercher son auteur, de peur de lui manquer
e sagesse éternelle où toute loi, tout ordre, toute proportion ait sa
raison
primitive. Car il est absurde qu’il y ait tant de
le est en Dieu, qu’elle est Dieu même… Il est certain que Dieu est la
raison
primitive de tout ce qui est et de tout ce qui s’
courir, il faut considérer que ces vérités nécessaires contiennent la
raison
déterminante et le principe régulatif des existen
dont de beaux génies n’ont pas toujours su se défendre : ou faire la
raison
de l’homme purement individuelle, ou la confondre
omme purement individuelle, ou la confondre avec la vérité et avec la
raison
divine59. Si la raison de l’homme est purement in
lle, ou la confondre avec la vérité et avec la raison divine59. Si la
raison
de l’homme est purement individuelle parce qu’ell
’un autre côté, il ne faut, pas davantage, avec Malebranche, faire la
raison
de l’homme à ce point impersonnelle qu’elle prenn
. C’est la vérité qui nous est absolument impersonnelle et non pas la
raison
. La raison est dans l’homme, bien qu’elle vienne
vérité qui nous est absolument impersonnelle et non pas la raison. La
raison
est dans l’homme, bien qu’elle vienne de Dieu. Pa
ère, misérable et sublime. La vérité est en quelque sorte prêtée à la
raison
humaine, mais elle appartient à une tout autre ra
rte prêtée à la raison humaine, mais elle appartient à une tout autre
raison
, à savoir cette raison suprême, éternelle, incréé
humaine, mais elle appartient à une tout autre raison, à savoir cette
raison
suprême, éternelle, incréée, qui est Dieu même. L
comme lui, qui se réfléchissent dans les lois de l’univers, et que la
raison
de l’homme a reçu le pouvoir d’atteindre. La véri
ssession du fondement des vérités absolues. Dieu est la substance, la
raison
, la cause suprême, l’unité de toutes ces vérités
uvre mais qu’il ne constitue pas, l’usage le moins systématique de la
raison
nous fait conclure naturellement des forces et de
e cause ne puisse être ni vue de nos yeux ni touchée de nos mains. La
raison
nous a été donnée précisément pour aller, et sans
ternel et nécessaire. Telle est la portée naturelle et légitime de la
raison
. Elle possède une évidence dont elle ne rend pas
tés qu’il en a reçues. Mais on ne se révolte pas impunément contre la
raison
. Elle punit notre fausse sagesse en la livrant à
une faiblesse extrême pour un être raisonnable de douter ainsi de la
raison
, et c’est une témérité incroyable, dans ce désesp
ssitude où, à la suite d’espérances excessives cruellement déçues, la
raison
humaine, ayant perdu la foi en sa propre puissanc
. Le mysticisme contient un scepticisme pusillanime à l’endroit de la
raison
, et en même temps une foi aveugle et portée jusqu
nage de l’humanité. Le sentiment n’est, il est vrai, qu’un écho de la
raison
; mais cet écho se fait quelquefois mieux entendr
e la raison ; mais cet écho se fait quelquefois mieux entendre que la
raison
elle-même, parce qu’il retentit dans les parties
tier. C’est un fait singulier, mais incontestable, qu’aussitôt que la
raison
a conçu la vérité, l’âme s’y attache et l’aime. O
ressé de la vérité témoigne de la grandeur de celui qui l’éprouve. La
raison
fait un pas de plus : elle ne se contente point d
able, n’ayant plus rien à chercher ni à trouver. Le sentiment suit la
raison
à laquelle il est attaché ; il ne s’arrête, il ne
antements douloureux. Marquons un autre rapport du sentiment et de la
raison
. L’esprit se précipite d’abord vers son objet san
nfus ; la réflexion emporte avec elle une vue claire et distincte. La
raison
ne débute pas par la réflexion ; elle n’aperçoit
esque toujours, et la ramène soumise aux premières inspirations de la
raison
fortifiées par cette épreuve. Mais il n’y a pas p
toutes ses démarches présente les mêmes phénomènes. Le cœur, comme la
raison
, poursuit l’infini, et la seule différence qu’il
nt sa puissance. Le mysticisme commence par supprimer dans l’homme la
raison
, ou du moins il subordonne et sacrifie la raison
imer dans l’homme la raison, ou du moins il subordonne et sacrifie la
raison
au sentiment. Écoutez le mysticisme : C’est par
beau, d’infini, d’éternel, c’est l’amour seul qui nous le révèle. La
raison
n’est qu’une faculté mensongère. De ce qu’elle pe
nent quelquefois celles de l’esprit, tout est mis sur le compte de la
raison
. On triomphe de ses imperfections, on étale avec
mettre en communication immédiate l’homme et Dieu, emprunte contre la
raison
toutes les armes du scepticisme. Le mysticisme va
t par conséquent aussi de plus saisissable. Nous l’avons déjà dit, la
raison
n’est pas bruyante, et souvent elle n’est pas ent
eur développement, elles diffèrent d’une manière manifeste ; quand la
raison
devient le raisonnement, on distingue aisément sa
distingue aisément sa pesante allure de l’élan du sentiment ; mais la
raison
spontanée se confond presque avec le sentiment :
ilosophie les distingue63 sans les séparer. L’analyse démontre que la
raison
précède et que le sentiment suit. Comment aimer c
s, ne faut-il pas les avoir eues en un degré quelconque ? Absorber la
raison
dans le sentiment, c’est presque étouffer la caus
de la lumière du cœur, on désigne sans le savoir cette lumière de la
raison
spontanée qui nous découvre la vérité d’une intui
pure et immédiate tout opposée aux procédés lents et laborieux de la
raison
réfléchie et du raisonnement. Le sentiment par l
émotion, non de connaissance. La seule faculté de connaître, c’est la
raison
. Au fond, si le sentiment est différent de la sen
les, en une règle universelle et absolue. Il n’en est pas ainsi de la
raison
; elle est constamment la même dans chacun de nou
avons essayé de décrire. Ces émotions participent de la dignité de la
raison
et de la mobilité de l’imagination et de la sensi
a sensibilité. Le sentiment est le rapport harmonieux et vivant de la
raison
et de la sensibilité. Supprimez l’un des deux ter
l’homme directement jusqu’à Dieu, et il ne voit pas qu’en ôtant à la
raison
sa puissance, il ôte à l’homme précisément ce qui
re Dieu et d’en exprimer en soi une imparfaite image, c’est-à-dire la
raison
, la liberté, la conscience. Sans doute la vertu a
chimère du pur amour, de la prétention du sentiment de dominer sur la
raison
, de servir seul de guide à l’âme humaine, et de s
é, et d’autant plus déraisonnable qu’il se présente au nom même de la
raison
. Nous l’avons reconnu66 : la raison, à moins de d
’il se présente au nom même de la raison. Nous l’avons reconnu66 : la
raison
, à moins de détruire en elle un des principes qui
n cela elle obéit à un besoin impérieux et à un principe assuré de la
raison
. Le mysticisme brise en quelque sorte l’échelle
ptif enchaîné dès l’enfance à la splendide lumière du soleil78. Notre
raison
, éclairée par la vraie science, peut apercevoir c
nnommable, comme dit Plotin. Ce principe, qui n’est pas, à plus forte
raison
ne peut pas penser, car toute pensée est encore u
une psychologie toute particulière79. Dans la vérité des choses, la
raison
conçoit l’unité absolue comme un attribut de l’êt
une conception de l’intelligence humaine ? ce n’est plus rien que la
raison
puisse accepter à aucun titre. Cette unité vide s
vide sera-t-elle l’objet de l’amour ? Mais l’amour, bien plus que la
raison
encore, aspire à un objet réel. On n’aime pas la
nt que la personne n’est pas pour vous sans ses qualités. Ainsi ni la
raison
ni l’amour ne peuvent atteindre l’absolue unité d
Ce mode de communication pure et directe avec Dieu, qui n’est pas la
raison
, qui n’est pas l’amour, qui exclut la conscience,
e croit-il moins lui-même parce qu’il possède et la sensibilité et la
raison
et la volonté ? Non, assurément. Il en est de mêm
t la bête. Le remède à toutes ces folies est une théorie sévère de la
raison
, de ce qu’elle peut et de ce qu’elle ne peut pas,
de la raison, de ce qu’elle peut et de ce qu’elle ne peut pas, de la
raison
enveloppée d’abord dans l’exercice des sens, puis
ure. Le sentiment accompagne et vivifie les intuitions sublimes de la
raison
, mais il ne faut pas confondre ces deux ordres de
pas confondre ces deux ordres de faits, encore bien moins étouffer la
raison
dans le sentiment. Entre un être fini tel que l’h
e univers livré à nos regards, et de ces vérités merveilleuses que la
raison
conçoit, mais qu’elle n’a point faites, pas plus
ent à la perception du beau. — Les sens ne donnent que l’agréable, la
raison
seule donne l’idée du beau. — Réfutation de l’emp
e l’empirisme, qui confond l’agréable et le beau. — Prééminence de la
raison
. — Du sentiment du beau ; différent de la sensati
a sensation et de la conscience, mais qui se développe avec elles, la
raison
, source éminente des vérités universelles et néce
nécessaires. Nous avons établi, contre Kant, l’absolue autorité de la
raison
et des vérités qu’elle nous découvre. Puis, les v
raison et des vérités qu’elle nous découvre. Puis, les vérités que la
raison
nous avait révélées nous ont elles-mêmes révélé l
que et dangereux. Ainsi, nécessité de l’expérience et nécessité de la
raison
, nécessité d’un être réel et infini qui soit le p
le, à savoir, la différence déjà expliquée de la sensibilité et de la
raison
. Quand un objet vous fait éprouver une sensation
e autorité qui est faite pour les autres comme pour vous, celle de la
raison
; vous vous croyez le droit d’accuser d’erreur ce
notre sensibilité que nous exprimons, c’est le jugement absolu que la
raison
dicte à tous les hommes. Confondez la raison et l
e jugement absolu que la raison dicte à tous les hommes. Confondez la
raison
et la sensibilité, réduisez l’idée du beau à la s
si réelle que celle que vous éprouvez ? D’où vient donc que vous avez
raison
, vous qui ne faites qu’exprimer l’impression que
du sentiment, différent de la sensation, et qui tient de si près à la
raison
que de bons juges l’ont souvent pris pour elle et
ons avoir suffisamment établi94 qu’en confondant le sentiment avec la
raison
, on lui ôte son fondement et sa règle, que, parti
’est un fait vrai et important, et après l’avoir bien distingué de la
raison
, nous allons nous-même l’élever bien au-dessus de
ion sans mélange. Nos sens en perçoivent aisément les détails : notre
raison
saisit l’heureuse harmonie de toutes ses parties.
e. Cet objet ne tombe pas sous toutes nos prises comme le premier. La
raison
le conçoit, mais les sens ne le perçoivent pas to
de conséquences, lisez le Traité des sensations et la Critique de la
raison
pure, et, même à part le vrai et le faux, au seul
verses facultés qui entrent dans la perception de la beauté, après la
raison
et le sentiment, il nous reste à parler d’une fac
ui fait l’artiste et le poète, c’est, avec un fonds de bon sens et de
raison
sans lequel tout le reste est vain, un cœur sensi
ie, et ne portera-t-il pas dans la critique une sévérité étroite, une
raison
très peu raisonnable, puisqu’elle ne comprend pas
t, lorsqu’elle domine, qu’un goût très imparfait, qui, n’ayant pas la
raison
pour fondement, n’en tient pas compte dans ses ju
ement mesuré de l’action, dans la vérité soutenue des caractères, une
raison
supérieure, différente de l’imagination qui fourn
et de la sensibilité qui donne la passion ? Outre l’imagination et la
raison
, l’homme de goût doit posséder l’amour éclairé ma
un honneur de savoir le reconnaître. L’admiration est le signe d’une
raison
élevée servie par un noble cœur. Elle est au-dess
n nous-mêmes, dans les facultés qui le perçoivent et l’apprécient, la
raison
, le sentiment, l’imagination, le goût ; nous arri
e, la proportion, la symétrie même, y sont ; car sans ces qualités la
raison
en serait absente, et toutes choses sont faites a
en serait absente, et toutes choses sont faites avec une merveilleuse
raison
. Mais en même temps que de diversité ! Combien de
beautés se rangent sous le genre de beauté qu’on appelle à tort ou à
raison
la beauté physique. Si du monde des sens nous nou
cellence : car quel objet satisfait mieux à toutes nos facultés, à la
raison
, à l’imagination, au cœur ? Il offre à la raison
s nos facultés, à la raison, à l’imagination, au cœur ? Il offre à la
raison
l’idée la plus haute, au-delà de laquelle elle n’
solue unité et l’infinie variété, Dieu est nécessairement la dernière
raison
, le dernier fondement, l’accompli idéal de toute
culté complexe qui se nomme le goût : l’imagination, le sentiment, la
raison
. Ces trois facultés sont assurément nécessaires a
s cette folie-là, comme celle de la croix, est la partie divine de la
raison
. Cette puissance mystérieuse, Socrate l’appelait
rme commun où l’âme aspire sur les ailes de l’imagination comme de la
raison
, par le chemin du sublime et du beau, comme par c
res, par exemple celle que l’on recommande sans cesse et avec tant de
raison
, la composition. C’est là que s’applique particul
ue nous préférons à toute chose, la grandeur unie au bon sens et à la
raison
, la simplicité et la force, le génie de la compos
nous sommes en train de nous en donner, il est vrai, aux dépens de la
raison
, hélas ! aussi aux dépens de l’âme, oubliée, répu
et qu’ils soumettent son ardeur, son impétuosité même, au frein de la
raison
et aux inspirations du cœur, il semble qu’elle es
ramenant par le désespoir encore à un tout autre joug que celui de la
raison
et de la vertu, à ce désordre réglé qu’on appelle
elle les explique à sa manière. Le bien, c’est ce qui aux yeux de la
raison
est conforme à notre véritable intérêt : le mal,
une adoration muette. Le goût du plaisir, les passions mêmes ont leur
raison
dans les besoins de l’humanité. Supprimez les pas
: nous sommes convaincus que ce principe est très réel, et qu’il a sa
raison
d’être. La seule question que nous posons est cel
publique. Si l’intérêt personnel est le seul principe raisonnable, la
raison
publique doit être avec moi. Si elle était contre
t choisir entre eux. Si l’intérêt est le principe unique avoué par la
raison
, le désintéressement est un mensonge et un délire
la conscience, d’un cri de l’âme, d’une intuition vive et sûre de la
raison
, si différente du raisonnement, pour repousser to
sans doute sur l’imagination des peuples ; mais il n’éclaire pas leur
raison
, il ne parle pas à leur conscience ; il les intim
stincts et des pressentiments de son cœur et même des principes de sa
raison
. Les disciples d’Helvétius se feront gloire peut-
e dans le plaisir qu’elles donnent. Autrement, ce plaisir n’a plus sa
raison
d’être, et on le manque dès qu’on le cherche pour
ême le reconnaître : la sympathie n’est pas toujours d’accord avec la
raison
. Nous sympathisons quelquefois avec certains sent
fois, les inspirations souvent capricieuses du cœur ? Gouverné par la
raison
, le sentiment lui devient un appui admirable ; ma
énéral199 ! Il ne sera pas bien difficile de trouver toujours quelque
raison
éloignée d’intérêt général, qui nous dispensera d
alors. Ce n’est pas la pure volonté de Dieu qui nous oblige, c’est la
raison
même qui détermine sa volonté, c’est-à-dire la ju
ointain ne peut nous atteindre, et que nous délestons par celle seule
raison
que nous les jugeons mauvais ! Oui, nous les juge
ugement est au fond du sentiment ; sans quoi le sentiment serait sans
raison
. Si l’action n’est pas mauvaise en soi, si celui
je souffre pourtant de la façon la plus cruelle. Je souffre par cette
raison
seule que j’ai la conscience d’avoir commis une m
omme les vérités universelles et nécessaires sont indépendantes de la
raison
qui les découvre212. Le bien et le mal sont des c
ou telle circonstance extérieure déterminée une fois pour toutes. La
raison
les reconnaît avec certitude sous les apparences
, c’est l’obligation. Les vérités morales, nécessaires aux yeux de la
raison
, sont obligatoires à la volonté. L’obligation mor
; mais il n’est pas remonté assez haut encore, il n’a pas atteint la
raison
même du devoir. Le bien pour Kant, c’est ce qui e
cte ? N’est-ce pas parce qu’il répugne absolument, dans l’ordre de la
raison
, qu’un dépôt soit une propriété, qu’on ne peut se
êtent aussi. Personne ne se laisse imposer un devoir sans s’en rendre
raison
; mais dès qu’il est reconnu que ce devoir nous e
n principe à elle-même. Les vérités premières portent avec elles leur
raison
d’être. Or la justice, la distinction essentielle
st dans la nature même de la vérité et du bien qu’il faut chercher la
raison
de la nécessité et de l’obligation. Mais si on s’
s il faut un but à ce combat, et ce but, c’est le devoir d’obéir à la
raison
, qui est notre souverain véritable, et à la justi
la raison, qui est notre souverain véritable, et à la justice que la
raison
nous révèle et nous prescrit. Le devoir d’obéir à
ce que la raison nous révèle et nous prescrit. Le devoir d’obéir à la
raison
est la loi propre de la volonté, et la volonté n’
es, tant qu’à la domination du désir, de la passion, de l’intérêt, la
raison
n’a pas opposé le contre-poids de la justice. La
l’intérêt, la raison n’a pas opposé le contre-poids de la justice. La
raison
et la justice nous affranchissent du joug des pas
usage. C’est dans la liberté, et dans l’accord de la liberté avec la
raison
et la justice, que l’homme s’appartient, à propre
l n’est une personne que parce qu’il est un être libre éclairé par la
raison
. Ce qui distingue la personne de la simple chose,
er de vous. Mon devoir est la mesure exacte de mon droit. L’un est en
raison
directe de l’autre. Si je n’avais pas le devoir s
e tuer, ni abolir d’une manière ou d’une autre sa volonté libre et sa
raison
, qui sont ses éléments constitutifs. Pourquoi l’e
peine, suivant la qualité de l’action. Vous prononcez que vous aviez
raison
dans les sentiments que vous éprouviez, et, tout
mais nous ne les admettons pas au même rang. À la loi morale dans la
raison
de l’homme correspond dans l’action la liberté. L
ense et de peine. C’est à la condition que le bien soit l’objet de la
raison
, que la morale peut avoir une base inébranlable.
cette sensibilité particulière, qui s’émeut en nous à la suite de la
raison
même, d’avec la sensibilité physique qui a besoin
donnée, soit pour suppléer à la lumière quelquefois incertaine de la
raison
, soit pour secourir la volonté chancelante en pré
; le sentiment échauffe l’âme et porte à agir. Ce n’est pas la froide
raison
qui détermine un Codrus à se dévouer pour ses con
losophie. Chacune d’elles, étant fondée sur un fait réel, refuse avec
raison
le sacrifice de ce fait ; et elle rencontre dans
n des principes précédents. — Formule générale du devoir : obéir à la
raison
. — Règle pour juger si une action est ou n’est pa
ison. — Règle pour juger si une action est ou n’est pas conforme à la
raison
: élever le motif de cette action à une maxime de
a vérité devenue obligatoire, et si la vérité n’est connue que par la
raison
, obéir à la loi du devoir, c’est obéir à la raiso
connue que par la raison, obéir à la loi du devoir, c’est obéir à la
raison
. Mais, obéir à la raison est un précepte bien vag
, obéir à la loi du devoir, c’est obéir à la raison. Mais, obéir à la
raison
est un précepte bien vague et • bien abstrait : c
nt s’assurer que notre action est conforme ou n’est pas conforme à la
raison
? Le caractère de la raison étant, comme nous l’a
n est conforme ou n’est pas conforme à la raison ? Le caractère de la
raison
étant, comme nous l’avons dit, son universalité,
nous l’avons dit, son universalité, l’action, pour être conforme à la
raison
, doit posséder quelque chose d’universel ; et com
f aussi qui doit, si l’action est bonne, réfléchir le caractère de la
raison
. À quel signe reconnaîtrez-vous donc qu’une actio
. À quel signe reconnaîtrez-vous donc qu’une action est conforme à la
raison
, qu’elle est bonne ? A ce signe que le motif de c
généralisé vous paraisse une maxime de législation universelle que la
raison
impose à tous les êtres intelligents et libres. S
action, étant opposée à cette maxime, est estimée par là opposée à la
raison
et au devoir : elle est mauvaise. Si ni le motif
sortir de la façon la plus nette l’erreur ou la vérité224. Obéir à la
raison
, tel est le devoir en soi, devoir supérieur à tou
nt fondé lui-même que sur le rapport essentiel de la liberté et de la
raison
. On pont dire qu’il n’y a qu’un seul devoir, celu
te touche à la personne morale, ma liberté est soumise à sa loi, à la
raison
qui ne permet pas à la liberté de se tourner cont
e, par ces privations excessives, je compromette ma santé, ma vie, ma
raison
, ce ne sont plus là des actions indifférentes. La
utes les vertus. La prudence est le gouvernement de la liberté par la
raison
, comme l’imprudence est la liberté échappée à la
iberté par la raison, comme l’imprudence est la liberté échappée à la
raison
; d’un côté, l’ordre, la subordination légitime d
té comme je me la dois à moi-même ; car la vérité est la loi de votre
raison
comme de la mienne. Sans doute il doit y avoir un
uvoir odieux peut répondre le droit terrible de l’insurrection, cette
raison
dernière des opprimés contre les abus de la force
égitime de la charité se mesure sur le plus ou moins de liberté et de
raison
de celui auquel elle s’applique. Quelle délicates
vous voulez professer un culte immoral, vous menacez la liberté et la
raison
de vos concitoyens : une telle prédication est in
ellent sur la terre ; et rien n’est plus excellent que la liberté. La
raison
, qui dans l’homme commande à la liberté, lui comm
’est la justice naturelle, qui ne se peut écrire, mais qui parle à la
raison
et au cœur de tous. Les lois écrites sont des for
us arrêter à la vérité absolue236, et nous a forcé d’en rechercher la
raison
suprême dans un être réel et substantiel, nous fo
nous. L’homme est une personne morale, c’est-à-dire qu’il est doué de
raison
et de liberté. Il est capable de vertu, et la ver
lement l’infini, être abstrait ou du moins indéterminé dans lequel la
raison
et le cœur ne savent où se prendre239 : ce sera u
ut songer sans trembler à l’abîme qui est au-dessous. Ce n’est pas la
raison
, c’est l’imagination qui l’épouvante ; c’est elle
surmonte en s’attachant aux solides espérances que lui fournissent la
raison
et le cœur. L’imagination est un enfant dont il f
nnue. Il est sage de s’y présenter avec toutes ses forces réunies, la
raison
et le cœur se prêtant un mutuel appui, et l’imagi
ormes qui nous sont intimes à nous-mêmes, les propres formes de notre
raison
et de notre âme. En pensant à un tel être, l’homm
, la société pour agrandir notre vie dans celle de nos semblables, la
raison
pour penser, le cœur pour aimer, la liberté pour
i cet amour peut être utile à son objet ou à nous-mêmes. À plus forte
raison
, l’amour, quand il remonte jusqu’à Dieu, est un p
le même. C’est un élan de l’âme spontané, irrésistible ; et quand la
raison
s’y applique, elle le déclare juste et légitime.
rce de tout amour ? L’adoration est d’abord un sentiment naturel : la
raison
en fait un devoir. L’adoration, contenue dans le
dans toute son étendue et jusqu’à sa limite extrême, le domaine de la
raison
naturelle, comme aussi à ne point usurper un doma
la philosophie, réduite à ce qu’elle peut tirer laborieusement de la
raison
naturelle perfectionnée, s’adresse à un bien peti
éveloppé, mais presque toujours exagéré. — Expérience et empirisme. —
Raison
et idéalisme. — Sentiment et mysticisme. — Théodi
emple Hutcheson, Smith et d’autres, qui, se défiant des sens et de la
raison
, donnent au sentiment la suprématie. Telles sont
t bâtit sur l’analyse un système inconciliable avec elle. Il élève la
raison
au-dessus de la sensation et du sentiment ; il mo
a sensation et du sentiment ; il montre avec un art infini comment la
raison
produit par elle-même, et par les lois attachées
sophie, nous sommes pour tous les systèmes qui sont eux-mêmes pour la
raison
. Ainsi, dans l’antiquité, nous tenons pour Platon
la fois et contre Smith. Mais en même temps que nous reconnaissons la
raison
comme une puissance supérieure à la sensation et
, la faculté du beau, la faculté du bien, nous sommes persuadé que la
raison
ne se peut développer sans des conditions qui lui
s le secours d’une autre puissance : cette puissance qui n’est pas la
raison
, et dont la raison ne peut se passer, c’est le se
autre puissance : cette puissance qui n’est pas la raison, et dont la
raison
ne peut se passer, c’est le sentiment ; ces condi
ut se passer, c’est le sentiment ; ces conditions, sans lesquelles la
raison
ne se peut développer, ce sont les sens. On voit
ubstance sans ses modes, la loi sans les phénomènes qu’elle régit. La
raison
ne nous révélerait aucune vérité universelle et n
en contradiction avec la nature humaine. Nous n’avons pas donné à la
raison
le devoir ni le droit d’étouffer les passions nat
qu’il y a de plus noble dans l’homme. Il revendique les droits de la
raison
; il rétablit dans la science, dans l’art et dans
cours, combien d’emprunts n’avons-nous pas faits à la Critique de la
raison
spéculative, à la Critique du jugement, à la Crit
la raison spéculative, à la Critique du jugement, à la Critique de la
raison
pratique ? Ces trois ouvrages sont à nos yeux d’a
observation et d’analyse266. Avec Reid et Kant, nous reconnaissons la
raison
comme la faculté du vrai, du beau et du bien. C’e
pratiquée. À côté de l’intérêt, qui est la loi de la sensibilité, la
raison
nous a fait reconnaître la loi du devoir, qu’un ê
révèle ces trois idées absolues du vrai, du beau et du bien, c’est la
raison
. Le fond de notre doctrine est donc un idéalisme
e juste part d’empirisme. Mais à quoi servirait d’avoir restitué à la
raison
le pouvoir de s’élever à des principes absolus pl
on jusqu’alors inconnue le domaine respectif de l’expérience et de la
raison
, si, toute supérieure qu’elle est aux sens et à l
ison, si, toute supérieure qu’elle est aux sens et à l’expérience, la
raison
est captive dans leur enceinte, et ne peut rien s
ffirait parfaitement à Hume ; peu lui importerait que, selon Kant, la
raison
de l’homme put concevoir, et même ne pût pas ne p
pliquent à rien de réel. Je ne vois là qu’un tourment de plus pour la
raison
humaine, à la fois si pauvre et si riche, si plei
ne qui, trouvant la sensation insuffisante, et mécontente aussi de la
raison
qu’elle confond avec le raisonnement, croit se ra
ière et le guide de notre vie. Aux yeux d’une analyse peu exercée, la
raison
dans son exercice naturel et spontané se confond
ltitude de ressemblances268. Le sentiment est attaché intimement à la
raison
; il en est la forme sensible. Au fond du sentime
la raison ; il en est la forme sensible. Au fond du sentiment est la
raison
, qui lui communique son autorité, tandis que le s
, qui lui communique son autorité, tandis que le sentiment prête à la
raison
son charme et sa puissance. La preuve la plus rép
erne à genoux devant celui que le cœur nous révèle, alors même que la
raison
refuse d’y croire ? Mais regardez-y de plus près
use d’y croire ? Mais regardez-y de plus près : vous verrez que cette
raison
incrédule, c’est le raisonnement appuyé sur des p
que ce qui nous révèle l’être infini et parfait, c’est précisément la
raison
elle-même269 et que c’est ensuite cette révélatio
elle-même269 et que c’est ensuite cette révélation de l’infini par la
raison
, qui, passant dans le sentiment, produit l’émotio
peuple nous-même. C’est à la lumière du cœur, empruntée à celle de la
raison
, mais qui la réfléchit plus vive dans les profond
humaine. Nous croyons l’homme tout aussi grand par le cœur que par la
raison
. Nous rendons hommage aux généreux écrivains qui,
agérations inutiles ou dangereuses. Il faut joindre le sentiment à la
raison
, mais non pas remplacer la raison par le sentimen
. Il faut joindre le sentiment à la raison, mais non pas remplacer la
raison
par le sentiment. D’abord, il est contraire aux f
n par le sentiment. D’abord, il est contraire aux faits de prendre la
raison
pour le raisonnement et de les envelopper dans la
Et puis, après tout, le raisonnement est l’instrument légitime de la
raison
: il vaut ce que valent les principes sur lesquel
vaut ce que valent les principes sur lesquels il s’appuie. Ensuite la
raison
, et singulièrement la raison spontanée, est, comm
pes sur lesquels il s’appuie. Ensuite la raison, et singulièrement la
raison
spontanée, est, comme le sentiment, immédiate et
aime ou il hait ; il ne connaît pas. Il n’est pas universel comme la
raison
; et même, comme il touche encore par quelque côt
emprunte quelque chose de son inconstance. Enfin le sentiment suit la
raison
, il ne la précède point. En supprimant la raison,
le sentiment suit la raison, il ne la précède point. En supprimant la
raison
, on supprime donc le sentiment qui en émane, et l
aller au-delà, sans remonter jusqu’au principe de ces principes, à la
raison
de la raison, à la source de la vérité. Mais une
, sans remonter jusqu’au principe de ces principes, à la raison de la
raison
, à la source de la vérité. Mais une telle prudenc
s leur intelligibilité et leur être. C’est par la participation de la
raison
divine que notre raison possède quelque chose d’a
t leur être. C’est par la participation de la raison divine que notre
raison
possède quelque chose d’absolu. Tout jugement de
que notre raison possède quelque chose d’absolu. Tout jugement de la
raison
enveloppe une vérité nécessaire, et toute vérité
eu au nom de tous ses besoins et de toutes ses facultés, au nom de la
raison
et au nom du sentiment. Remarquez que nous sommes
pposé, je veux dire cet effroi du raisonnement qui s’étend jusqu’à la
raison
, cette prédominance excessive du sentiment qui, d
attributs qui sont nos propres attributs transportés en lui par cette
raison
très simple qu’ils en viennent. Je ne puis concev
un Dieu personnel comme nous sommes nous-mêmes une personne, et à la
raison
un Dieu nécessaire, éternel, infini. En présence
condition indispensable, mais non le fondement de la connaissance. La
raison
est la faculté même de connaître ; elle nous a fo
absolues. Le sentiment, qui tient à la fois de la sensation et de la
raison
, a trouvé place entre l’une et l’autre. Sortis de
cherché en vain, ou plutôt qu’il a méconnu à plaisir, à savoir cette
raison
qu’il faut admettre ou qu’il faut rejeter tout en
tout, parce qu’il a tout fait, que toutes nos facultés réclament, la
raison
, le cœur et les sens, parce qu’il est l’auteur de
autres termes, que le monde et la nature sont dépourvus d’ordre et de
raison
, et qu’il n’y a de raison et d’ordre que dans la
e et la nature sont dépourvus d’ordre et de raison, et qu’il n’y a de
raison
et d’ordre que dans la tête de l’homme. » 27. V
ur les justes limites de la personnalité et de l’impersonnalité de la
raison
, voyez la leçon qui suit, p. 101. 29. Partout no
n d’une exposition et d’une réfutation détaillée de la Critique de la
raison
pure et de sa triste conclusion ; le peu que nous
ce n’est pas un objet de l’imagination, mais de l’entendement, de la
raison
. Voyez Ire série, t. V, Philosophie de Kant, leço
n et la philosophie, saint, Augustin et Descartes, la tradition et la
raison
. » 54. La meilleure ou plutôt la seule bonne éd
s’empêcher de sourire quand, de nos jours, on entend parler contre la
raison
individuelle. En vérité c’est un grand luxe de dé
on individuelle. En vérité c’est un grand luxe de déclamation, car la
raison
n’est point individuelle ; si elle l’était, nous
’individu qui constitue ces conceptions, ou en d’autres termes que la
raison
a quelque chose d’universel et d’absolu, qu’à ce
pour cela ni altérée ni détruite ; elle subsiste indépendamment de la
raison
, qui ne l’aperçoit pas ou l’aperçoit mal. La véri
s ou l’aperçoit mal. La vérité en elle-même est indépendante de notre
raison
. Son sujet véritable est la raison universelle et
lle-même est indépendante de notre raison. Son sujet véritable est la
raison
universelle et absolue. » 60. Voyez plus haut,
uble : la connaissance d’une telle substance est impossible par cette
raison
très simple qu’une telle substance n’existe pas.
reusement la pensée et la manière de Platon lui-même : « Soit que les
raisons
que j’ai alléguées pour démontrer que la beauté s
dmirés. Jean-Baptiste Rousseau, dans une lettre à Brossette, dit avec
raison
que « ce sont les plus beaux vers que M. Despréau
prend qu’il est de son devoir de demeurer fidèle à la liberté et à la
raison
, quand il s’applique à se gouverner lui-même et à
vine nature. Entre le juste et l’injuste, le bien et le mal, entre la
raison
et son contraire, Dieu ne peut délibérer, ni, par
et leçon xvi. 270. M. Jacobi ; voyez plus haut, p. 370. 271. Sur la
raison
spontanée et la raison réfléchie, voyez Ire parti
Jacobi ; voyez plus haut, p. 370. 271. Sur la raison spontanée et la
raison
réfléchie, voyez Ire partie, leçons ii et iii. 2
s d’abord que Dieu n’est point absolument incompréhensible, par cette
raison
manifeste qu’étant la cause de cet univers, il y
voilà le principe nécessaire de tous les êtres relatifs et finis. La
raison
n’explique pas l’inexplicable, elle le conçoit. E
ns. L’esprit français, tel que le conçoit M. Nisard, est une certaine
raison
, non spéculative, mais pratique, qui ne se laisse
l’imagination ni par la sensibilité, mais qui n’est cependant pas une
raison
froide et abstraite, qui se colore et s’anime, sa
é de la vie mondaine, de la vie pratique, de la vie morale. C’est une
raison
qui ne rompt jamais en visière avec le sens commu
iment philosophique, qui ramène le beau à la part de généralité et de
raison
que contiennent les ouvrages d’esprit : l’autre,
vec les opinions moyennes, qui composent ce qu’on appelle à tort ou à
raison
le sens commun. M. Nisard, par son goût pour la r
le à tort ou à raison le sens commun. M. Nisard, par son goût pour la
raison
générale, a un peu trop oublié ce que cette raiso
r son goût pour la raison générale, a un peu trop oublié ce que cette
raison
générale doit à la raison individuelle ; il a tro
générale, a un peu trop oublié ce que cette raison générale doit à la
raison
individuelle ; il a trop préféré la raison qui co
raison générale doit à la raison individuelle ; il a trop préféré la
raison
qui conserve à la raison qui découvre ; surtout i
a raison individuelle ; il a trop préféré la raison qui conserve à la
raison
qui découvre ; surtout il n’a pas fait la part qu
place était due à celui qui nous a appris à penser, et à préférer la
raison
à toutes choses. J’approuve donc que M. Nisard ai
principe contraire, le principe de la liberté, du sens propre, de la
raison
individuelle. Quelle est la méthode de Descartes,
lui-même que Descartes abandonne ainsi. Le meilleur, c’est-à-dire sa
raison
, n’a d’autre règle qu’elle-même : elle ne se soum
ait ressortir cette différence. L’un obéit à son humeur, l’autre à sa
raison
; mais remarquez bien que c’est à sa raison qu’il
son humeur, l’autre à sa raison ; mais remarquez bien que c’est à sa
raison
qu’il obéit et non à la raison commune. Et, d’ail
n ; mais remarquez bien que c’est à sa raison qu’il obéit et non à la
raison
commune. Et, d’ailleurs, cet amour du spéculatif,
dividuelle que celle de Pascal ? Et cette fois il ne s’agit pas d’une
raison
pure et tout abstraite comme celle de Descartes,
ison pure et tout abstraite comme celle de Descartes, il s’agit d’une
raison
mêlée à l’humeur, à la passion, à tout ce qui fai
uelques beautés sublimes ne compensent pas le dangereux exemple d’une
raison
fière et solitaire, qui dans l’obéissance même a
nt être au même titre les représentants de l’esprit français et de la
raison
humaine. Or, je crois que l’on peut contester l’i
lui-même, que c’est dans la solide poésie bourgeoise, la poésie de la
raison
et de la conscience : là l’influence de la cour e
uels écrivait Boileau étaient de l’Académie française. Ici encore, la
raison
et la discipline ne marchaient pas ensemble. La d
eprésentée par l’Académie était ennuyeuse, médiocre et sans goût ; la
raison
représentée par Boileau était alors une indiscipl
un poëte vrai, plus fort qu’élégant, plus mâle que délicat, c’est une
raison
vivante, un cœur sans molle tendresse, mais plein
il n’y a pas d’écrivain qui ait eu plus souvent et plus naturellement
raison
. Bossuet tombe toujours sur le vrai ». Cependant
uquel on ne fait que de vagues et lointaines allusions : à plus forte
raison
a-t-on oublié le xvie siècle. A peine parle-t-on
nce, comme marque unique à laquelle le vrai se distingue du faux ; la
raison
comme seul juge de l’évidence. Enfin, avec la mét
t vrai évidemment ; de sorte que quand on ne lui disait pas de bonnes
raisons
, il en cherchait lui-même. » En tout ce qui touc
e Descartes, qui ne s’occupe que du vrai et du faux, par rapport à la
raison
, Pascal ne s’en occupe que par rapport au malheur
on des biens de fortune et de santé dans le même homme, avec assez de
raison
pour ne les point compromettre, et pour en honore
ndre la science, et le raisonnement dirigé contre la résistance de la
raison
. § III. En quoi l’éloquence de Descartes diffè
if ; elles sont du domaine de l’intelligence pure. Une fois que de la
raison
de Descartes elles sont passées dans la mienne, e
il lui-même, à ne se pas convaincre ou à ne les pas persuader, par la
raison
naturelle, de l’existence de Dieu et de l’immorta
ans ses Pensées, des défaillances de cet esprit qui, ayant abaissé la
raison
au profit de la foi, ne voulait néanmoins prouver
n au profit de la foi, ne voulait néanmoins prouver la foi que par la
raison
! Ce sont comme des gouttes de la sueur de sang q
e poignante ou la profonde pitié, une logique qui, pour convaincre la
raison
ou la forcer d’abdiquer, s’aide de la faiblesse m
scartes — et c’est par là qu’il est admirable — ne veut convaincre la
raison
que par la logique ; tout le tissu de son discour
des rapports mathématiques. Pascal emploie contre la résistance de la
raison
l’imagination et la sensibilité ; il y fait servi
percent tant de fois la révolte de la nature et les inquiétudes de la
raison
. Pascal n’est pas un docteur de l’Eglise, héritan
physicien de l’école de Bacon, qui entreprend de se convaincre par sa
raison
de la vérité de la religion. Rien n’est donné au
e. Aussi bien, s’il laissait derrière lui, oubliée ou surprise, cette
raison
superbe, qui empêcherait qu’elle ne vînt le troub
et, dans cette effrayante dialectique contre lui-même, c’est avec sa
raison
qu’il écarte et réfute les objections de sa raiso
ême, c’est avec sa raison qu’il écarte et réfute les objections de sa
raison
. Ni enthousiasme, ni emportement ; une conviction
érir, de même, aux endroits où Pascal croit le plus à la force de ses
raisons
, lisez-le d’un cœur que touche cette sublime misè
hauffée des ascètes, que cette prière s’élève si haut ; c’est par des
raisons
qui se déduisent les unes des autres, et se succè
re, ce n’est pas sans une secrète inquiétude. Car qui peut estimer sa
raison
plus forte que celle dont Pascal a fait le sacrif
plus forte que celle dont Pascal a fait le sacrifice à la foi ? Cette
raison
si puissante, à force d’être toujours aux prises
te grande mémoire. Si Pascal a été fou, sa folie a dû être de haïr sa
raison
. Il triomphe si durement des contradictions de la
e de haïr sa raison. Il triomphe si durement des contradictions de la
raison
d’autrui ! Voyez quel dédain il fait de celle de
t dépit que Descartes se fût mis en paix par le seul secours de cette
raison
qui faisait le supplice de Pascal, et qu’il eût p
ie, et s’étant porté tout entier vers la religion, il n’ait estimé la
raison
que le jour où elle connaît qu’elle doit abdiquer
e à rechercher si cette lutte de dix-sept siècles, entre la foi et la
raison
, ne vient pas de ce que la raison n’a pas été ass
ix-sept siècles, entre la foi et la raison, ne vient pas de ce que la
raison
n’a pas été assez haute, ou la foi assez raisonné
foi assez raisonnée, et si la foi n’est pas la perfection même de la
raison
; qui donc connaît un emploi plus noble des facul
plus beau que Pascal lâchât pied, ou que, s’éblouissant de sa propre
raison
, il la mît au-dessus du mystère qu’il essayait d’
u mystère qu’il essayait d’expliquer par elle ? Le spectacle de cette
raison
sublime arrivant, par sa force et son étendue mêm
i s’estime assez éclairé sur sa nature, par les seules lumières de sa
raison
, pour s’étonner que Pascal ait senti l’insuffisan
toutes les âmes élevées, trop raisonnables pour borner l’usage de la
raison
à l’art de rendre la vie heureuse, et qui portent
il semble, dans les Provinciales, tirer quelque contentement de cette
raison
qui le rend si misérable dans les Pensées. Les Pr
roie au besoin de croire, et à l’impossibilité de croire sinon par la
raison
. On y sent à la vérité le sérieux d’un esprit qui
é. Puis, avec toutes ses facultés réunies, sous le gouvernement de sa
raison
, il veut voir clair dans la foi, et recherche si,
n, il veut voir clair dans la foi, et recherche si, au lieu d’être la
raison
qui abdique, elle n’en est pas le plus haut usage
’adressent, pour ainsi dire, à ce qui est toujours prêt en nous, à la
raison
courante, à la conscience d’habitude, à ce sentim
is bien que vous trouvez cet écrit mauvais, et je crois que vous avez
raison
. Puis il dit à M. Pascal : Mais vous qui êtes cur
ui ne soit évidente, et dont l’évidence ne se puisse percevoir par la
raison
. Les faits ont pu être contestés ; l’esprit le pl
tie la plus admirable. Proportionner, approprier, est une œuvre de la
raison
. Il y suffit d’un très bon esprit, et l’exemple,
foi, les blessures faites par ces odieuses maximes à la nature, à la
raison
, à la piété. Tout Pascal se découvre dans cette m
entifique d’un grand géomètre et l’imagination d’un grand poète ; une
raison
que ne contente pas ce qui paraît évident à celle
littérature, elle a suivi les créations ; les règles ne sont que les
raisons
du plaisir que nous prenons aux beautés des lettr
capable de faire. Étendre de la science aux lettres le principe de la
raison
substituée à l’autorité est un effet du même trav
é est un effet du même travers. Dans la pensée de Descartes menant la
raison
en guerre contre l’autorité, il s’agit de l’autor
ns les lettres, contre quelle autorité était-il besoin de défendre la
raison
? Jamais roi ni parlement avaient-ils fait de l’a
coles pour y apprendre la langue de l’Iliade. Quelle apparence que la
raison
résiste à l’autorité d’Homère ? Cette autorité n’
torité d’Homère ? Cette autorité n’est que le libre assentiment de la
raison
. Tout ce qui plaît à notre imagination dans la su
dans cette première et naïve expression des passions humaines, notre
raison
l’approuve, et elle y trouve sa part dans la leço
ur en juger autrement, que Perrault et ses partisans prissent pour la
raison
le raisonnement. Nous connaissons de longue date
pour la raison le raisonnement. Nous connaissons de longue date cette
raison
-là. Au moyen âge, elle s’était si bien confondue
s et les excellents, et il n’admire pas les excellents par les bonnes
raisons
. Bossuet est nommé, pour l’histoire, à côté de Co
est vrai qu’on ne lit guère plus le vainqueur que le vaincu, et on a
raison
; la défense, sauf dans quelques pages, n’est guè
le et demi, Mme Dacier a un tort bien autrement grave : c’est que ses
raisons
ne valent pas son admiration, ni le plaidoyer la
er des héros de roman, les mœurs de la fin du dix-septième siècle, la
raison
de Fontenelle et l’esprit de la cour de Sceaux. I
grand goût des hommes de génie, ou la naïveté de l’artiste, ou cette
raison
dont la connaissance de nous-mêmes est à la fois
Rollin ; tout cela leur paraissait aussi conforme à la nature qu’à la
raison
. Mais la raison qui rendait Lamotte si difficile
la leur paraissait aussi conforme à la nature qu’à la raison. Mais la
raison
qui rendait Lamotte si difficile pour Homère n’a
de l’esprit. Il a une manière d’avoir tort qui le rend digne d’avoir
raison
. C’est ce qui est passé de son aimable caractère
Tout ce qu’il écrit, il le sent, sinon avec le cœur, du moins avec la
raison
doucement émue d’un sage qui voit, dans les vertu
hrétienne au dix-septième siècle. Ses allures sont diverses. C’est la
raison
qui tantôt se fait petite, humble, incapable, pou
règle de conduite, la tolérance. C’est dans La Mothe-Le Vayer que la
raison
se déclare incapable d’avoir un avis sur les chos
et les précautions que lui commandait le temps. Il voulait amener la
raison
devant les questions qui attirent le plus irrésis
s, c’est de faire douter de leurs protestations. Quand on parle de la
raison
qui met sa gloire à abdiquer, on a nommé Pascal.
foi ; le doute de Pascal est un combat au profit de la foi contre la
raison
. Il rejette le secours que la philosophie de Desc
pporter à la religion naturelle. Il ne veut pas d’une religion que la
raison
pourrait regarder comme son œuvre, et il en quali
le système de roman de la nature. Il voit avec joie dans Montaigne la
raison
« invinciblement froissée par ses propres armes10
sition à Montaigne qui veut nous assagir, à nous abêtir. Il traite sa
raison
comme une passion mal éteinte. Par là ce grand ho
e grand homme est le plus étonnant des écrivains ; car il force notre
raison
d’applaudir à l’éloquence qui la nie, et il obtie
es, Huet, n’a rien de l’éloquence de Pascal ; mais sa haine contre la
raison
est encore plus forte. Il lui interdit toute conn
chez un chrétien et un évêque. Il n’admet pas les deux termes, foi et
raison
; la foi seule existe, et la raison ne s’en disti
admet pas les deux termes, foi et raison ; la foi seule existe, et la
raison
ne s’en distingue qu’au moment où elle s’y abîme.
nt murmurer l’homme de génie qui a le plus magnifiquement parlé de la
raison
, Bossuet. L’amitié qui le liait à l’évêque d’Avra
e beau rôle. Il n’avait pas l’humilité, et jamais pyrrhonien niant la
raison
ne fut plus chatouilleux aux doutes qu’on pouvait
tour du côté de la foi contre le doute irréligieux, ou du côté de la
raison
contre le dogmatisme théologique, il en dit assez
u’à la différence des autres sceptiques, s’il veut nous prendre notre
raison
, c’est pour nous donner sa foi, et le don est ine
il voulait nous ôter que ce qu’il offrait de mettre à la place, et la
raison
se vengea d’abord, par l’incrédulité, du conseil
rd, quand les préventions prirent fin avec les polémiques, cette même
raison
faisant réflexion sur sa fragilité, sur ses ténèb
ses pères, même l’évêque, qui par son acharnement à prétendre que la
raison
n’a rien à voir à la foi, n’a réussi qu’à faire d
oi, n’a réussi qu’à faire douter de sa foi et médiocrement estimer sa
raison
. Les querelles religieuses, en mettant le doute e
rvir, pour les dénigrer, des progrès mêmes qu’ils ont fait faire à la
raison
. Au reste, que les défauts des écrivains du dix-h
ec plus de vivacité qu’il n’est admiré, c’est que nous l’admirons par
raison
et l’attaquons par tempérament. Je m’explique par
faire en France, pour que désormais, dans les œuvres de l’esprit, la
raison
et la vérité fussent maîtresses. La mode italienn
figures, et où l’esprit, faute d’avoir à s’employer au service de la
raison
et de la vérité, en arrive à jouer avec ses quali
ndant les œuvres de son oncle à la bienveillance du lecteur, « par la
raison
, disait-il, qu’on n’avait rien lu de lui qui ne f
s qu’il écrivait ses satires, Racine composait, comme pour lui donner
raison
, Andromaque et Britannicus ; Molière, le Tartufe
it par toutes les voix ; il plaida, selon ses paroles, la cause de la
raison
contre la rime, c’est-à-dire de l’esprit français
ce qu’un esprit excellent, ferme, sans complaisance, supérieur par la
raison
, peut exercer même sur des hommes qui le surpasse
d’esprit de Boileau. On peut le dire de Boileau, avec non moins de
raison
que de Malherbe : personne n’était plus propre à
il n’a pas, rompt avec le galant, tire sa poésie de son cœur et de sa
raison
. Il s’en est rendu témoignage dans l’épître où, t
iant un vers de Boileau108 : Si je veux exprimer une muse divine, La
raison
dit Corneille, et la rime Racine. Il est tout si
le jour, ni aucun intérêt de vanité, rien ne fit hésiter Boileau. La
raison
d’un contemporain fut aussi infaillible que la ra
ter Boileau. La raison d’un contemporain fut aussi infaillible que la
raison
des siècles, laquelle met toute chose à sa place
moins pour en avoir éprouvé tous les effets que par la lumière de la
raison
, qui lui en montre le germe dans son propre fond,
es choses de la vie, comme en tous les ouvrages de l’esprit, c’est la
raison
. Aucun poète de son temps n’en avait reçu le don
l ne convenait mieux à cet emploi qu’un poète chez lequel dominait la
raison
. Aussi bien, la raison dans Boileau n’est pas la
cet emploi qu’un poète chez lequel dominait la raison. Aussi bien, la
raison
dans Boileau n’est pas la raison d’un géomètre ;
l dominait la raison. Aussi bien, la raison dans Boileau n’est pas la
raison
d’un géomètre ; c’est celle d’un homme qui sent e
’il enseigne en théoricien. § VII. Principes de sa poétique. La
raison
est l’âme des écrits, le vrai en est l’unique obj
s autres, lesquelles ne sont que des manières diverses d’appliquer la
raison
à la diversité des genres, et de rechercher le vr
hacun. Il l’a gravée dans des vers devenus proverbes : Aimez donc la
raison
; que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule
t seul est à la fois la limite et la sanction du précepte. Hors de la
raison
il n’y a ni lustre ni prix, c’est-à-dire ni forme
e-t-il pas de parler toujours « à tort et à travers de bon sens et de
raison
, refrain de sa morale de campagne113 ? » C’étaien
ien, par ses critiques de détail, que ce qu’il avait en vue, c’est la
raison
sous la forme du vrai. Mais il n’en eut pas d’ima
ait-on de chercher, comme la morale et la philosophie, le vrai par la
raison
? Après avoir été dans notre pays un art frivole,
, et qu’elle demandât cet empire aux seules choses qui le donnent, la
raison
et le vrai ? Voilà ce qu’avait pu soupçonner Malh
parmi ses pensées, celles qui ont la marque du vrai, reconnue par la
raison
; mais il fut glorieux pour Boileau d’introduire
n prétendu défaut d’élévation et d’étendue. Quoi donc ? est-ce que la
raison
dans Boileau serait d’une autre sorte que la rais
c ? est-ce que la raison dans Boileau serait d’une autre sorte que la
raison
générale ? Est-elle assujettie à quelque système,
ésie si haute, si passionnée ou si rare, qu’ait proscrite cette libre
raison
? Est-il vrai que Boileau ait parlé froidement de
vérité, invention, genres, style, il veut que tout se subordonne à la
raison
. Mais qu’est-ce donc que la raison ? Boileau s’es
l veut que tout se subordonne à la raison. Mais qu’est-ce donc que la
raison
? Boileau s’est bien gardé de la définir. Il ne l
n’avoir pas besoin qu’on la leur définisse. Quand je fais appel à la
raison
d’un homme de bonne foi qui s’est trompé, ou qui
et homme, au lieu de le ramener, si je prétendais découvrir en lui sa
raison
. Tout ce qu’il peut supporter de moi, c’est que j
forme. A cela se borne Boileau. Par tout ce qu’il défend au nom de la
raison
, on reconnaît qu’il s’agit toujours de ce sens de
mme nous choque. Quelque chose donc que vous écriviez, il faut que ma
raison
en soit d’accord. Si, dans la peinture des passio
mon expérience personnelle, mais de celles que je puis concevoir, ma
raison
ne vous suivra pas. Elle résistera à vos fictions
our mien, parce qu’il exprime en perfection des choses conformes à ma
raison
. L’objet de la raison, comme l’entend Boileau, n’
exprime en perfection des choses conformes à ma raison. L’objet de la
raison
, comme l’entend Boileau, n’est point une sorte de
que de nous en faire honneur comme d’une vertu ? Ces principes de la
raison
et du vrai, Boileau les applique aux genres dont
nt que les conditions imposées à chaque genre pour être conforme à la
raison
. Boileau n’a raffiné sur aucun ; il les caractéri
qui ne supporte pas l’écrivain qui veut lui faire cette violence. La
raison
pour chaque genre, consiste à se conformer à la d
la rime, dit que, par l’habitude de la bien chercher, Au joug de la
raison
sans peine elle fléchit, Et, loin de la gêner, la
il faut se souvenir qu’il l’entend de la rime enchaînée au joug de la
raison
, de la rime qui enrichit le sens au lieu de le gê
tte richesse de génie qui faisait trouver à Molière, du même coup, la
raison
et la rime, et un candide retour de Boileau sur l
re : Quand son esprit, poussé d’un courroux légitime, Vint devant la
raison
plaider contre la rime125 . Une irréflexion du m
r le sonnet ! » Un admirateur de Boileau a voulu le justifier par une
raison
de chronologie. Le genre, du sonnet, remarque-t-i
des plans ; et de même qu’en louant le soin donné à la rime, c’est la
raison
que Boileau recommande, de même, en nous prescriv
e satire pouvait être mieux conçue, et qu’elle sort par moments de la
raison
et du vrai. Il n’est pas une des prescriptions de
i. Il n’est pas une des prescriptions de Boileau où l’on ne trouve la
raison
pour principe de l’inspiration, et le vrai pour o
ère même dont elle la règle. Une doctrine littéraire, qui m’impose la
raison
et le vrai, a plus de souci de ma liberté que cel
prit, où s’évertuait alors tout ce qui tenait une plume, il oppose la
raison
, le vrai, comme à un siècle déréglé on se content
i, en fait d’écrits, nous n’attachions pas tous le même sens aux mots
raison
et vrai, comme, en fait de conduite, aux mots pro
ette philosophie de l’art, où ce grand homme semble vouloir donner la
raison
de la raison, n’eussent été de mise là où il suff
hie de l’art, où ce grand homme semble vouloir donner la raison de la
raison
, n’eussent été de mise là où il suffisait de quel
ques-uns de ces mots qui contiennent en eux tout un ordre de vérités,
raison
, vrai, langue, perfection ; mots de ralliement po
l ne s’arrache un moment que pour revenir s’y fixer de nouveau. Cette
raison
, ce vrai, importunaient comme des fantômes tous l
de Boileau. En même temps qu’il opposait à la poésie contemporaine la
raison
et le vrai, réintégrés pour ainsi dire dans la la
s traits était un reproche. C’était trop peu de dire : Aimez donc la
raison
; ce précepte voulait un corollaire. Boileau le
tre âme130 . Voilà l’idéal au complet : car si la vertu n’est que la
raison
dans la conduite de la vie, quel poète pourra don
ite de la vie, quel poète pourra donner une image plus sensible de la
raison
, que celui qui, sous le nom de vertu, la prendra
il peut y avoir de beaux ouvrages, qui ne portent pas la marque de la
raison
et du vrai, ou qu’il y a une sorte de vrai qui n’
t du vrai, ou qu’il y a une sorte de vrai qui n’est pas conforme à la
raison
. Mais qui oserait aller jusqu’à cet excès-là ?
indiquait le délicat de tous les genres ; Boileau ramenait tout à la
raison
et au vrai. Le contrôle amical qu’ils exerçaient
à rire. Mais qui nous dit que Molière n’ait pas été touché des bonnes
raisons
de son ami, et que si les aparté, devenus de plus
acun d’eux est le premier, la perfection, c’est-à-dire le vrai par la
raison
. Pourquoi vouloir séparer Molière et La Fontaine
éralement traité du côté du génie, la part que lui donnèrent sa ferme
raison
, son goût incorruptible, dans la composition d’ou
es poètes en possession et le nouvel arrivant. Du côté de Boileau, la
raison
est soutenue par la confiance de la jeunesse, et
avait été pris comme tout le monde. Le repentir avait été prompt. La
raison
, nous dit-il, lui ayant ouvert les yeux, il n’ava
ers de la veine d’autrefois témoignent que la poésie vit encore où la
raison
est restée entière. Boileau avait gardé cinq ans
isait de la poésie. Au lieu d’y voir l’expression la plus haute de la
raison
et du vrai, il n’y reconnaissait que l’art et la
te, parce qu’il n’y faut que de l’enjouement et de l’esprit, avec une
raison
ordinaire. Mais pour sentir les vices et avoir le
pour sentir les vices et avoir le droit de s’en indigner, il faut une
raison
passionnée, et une hauteur de cœur qu’il n’avait
os souvenirs ; mais tous se rappellent l’idéal commun, le vrai par la
raison
, et ils se tournent vers celui qui a proclamé le
on que Boileau fît l’Art poétique, devait-il en exclure, par la seule
raison
qu’Horace les avait exprimées avant lui, certaine
r le même instinct du bien, par les mêmes principes d’honneur, par ma
raison
, qui m’appartient quoiqu’elle ne diffère pas de l
Il n’a fait ni voulu dire que ce qui était vrai selon sa nature et sa
raison
. Aussi est-il d’une injustice puérile de juger Bo
pable, Aux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable. 108. La
raison
dit Virgile, et la rime Quinaolt. 109. Le Triom
e du Dialogue des héros de roman. 139. Ainsi donc, philosophe à la
raison
soumis… (Épît. v.) 140. Épître IX. 141. Épître
e, mer sans vagues et sans rivages, où l’on n’a d’autre étoile que la
raison
, ni d’autre boussole que son cœur. Un scrupule ce
oral. Oui, je l’avoue, les simples sont les plus heureux ; est-ce une
raison
pour ne pas s’élever ? Oui, ces pauvres gens sero
est-elle plus avancée, si sept ou huit personnes ont aperçu la haute
raison
des choses ? Un résultat n’est acquis que quand i
ncer. Il faut y élever les esprits. Kant et Hegel auraient beau avoir
raison
, leur science dans l’état actuel demeurerait inco
peut se résoudre à frapper, lors même que ce qu’on frappe n’a plus de
raison
d’être. Ceux qui croient que la rénovation qui av
s dans un âge meilleur, n’auront plus besoin, pour faire triompher la
raison
, des moyens les plus irrationnels et les plus abs
il faut dépasser l’humanité et s’élever à l’être suprême, où tout est
raison
et où tout se concilie. Là est la lumière blanche
lle nuances séparées par d’indiscernables limites. M. Pierre Leroux a
raison
. Nous avons détruit le paradis et l’enfer. Avons-
Peut-on croire ce que l’on veut ? Il n’y a rien de plus fatal que la
raison
. C’est fatalement, et sans que les philosophes l’
ais du moment que l’homme naît dans la société, comme il naît dans la
raison
, il n’est pas plus libre de récuser les lois de l
libre de récuser les lois de la société que de récuser les lois de la
raison
. L’homme ne naît pas libre, sauf ensuite à embras
rps à obéir, de même il y a, dans la société, des hommes qui ont leur
raison
en eux-mêmes, et d’autres qui, ayant leur raison
hommes qui ont leur raison en eux-mêmes, et d’autres qui, ayant leur
raison
hors d’eux-mêmes, ne sont bons qu’à exécuter pour
us vite fortune que celui qui attend le succès de la science et de la
raison
. Qu’il soit donc bien reconnu que ceux qui se ref
réellement droit de s’imposer que quand cette majorité représente la
raison
et l’opinion la plus éclairée. Quoi ! pour compla
uveraineté de la déraison. Le seul souverain de droit divin, c’est la
raison
; la majorité n’a de pouvoir qu’en tant qu’elle e
majorité n’a de pouvoir qu’en tant qu’elle est censée représenter la
raison
. Dans l’état normal des choses, la majorité sera
en effet le critérium le plus direct pour reconnaître le parti qui a
raison
. S’il y avait un meilleur moyen pour reconnaître
ce qu’il y a de plus simple, c’est de se compter ; le nombre fait la
raison
, du moins une raison extérieure et pratique, qui
simple, c’est de se compter ; le nombre fait la raison, du moins une
raison
extérieure et pratique, qui peut très bien ne pas
urrait dire : « Vous vous imposez à nous, non pas parce que vous avez
raison
, mais parce que vous êtes plus nombreux ; ce sera
bras et nous sommes plus braves ; battons-nous. Nous n’avons pas plus
raison
les uns que les autres ; vous êtes plus nombreux,
’est qu’un tel milieu n’est pas normal pour l’humanité ; c’est que la
raison
seule, c’est-à-dire le dogme établi, donne le dro
que la force ; c’est que rien ne peut s’établir que sur la base de la
raison
. Je le dis avec timidité et avec la certitude que
rrection triomphante est parfois un meilleur critérium du parti qui a
raison
que la majorité numérique. Car la majorité est so
imple. On aura beau faire, on ne trouvera d’autre base absolue que la
raison
, et, avant que l’humanité soit arrivée à un âge d
un âge définitivement scientifique, on n’aura d’autre critérium de la
raison
que le fait définitif. Le fait ne constitue pas l
érium de la raison que le fait définitif. Le fait ne constitue pas la
raison
, mais l’indique. La meilleure preuve que l’insurr
orer. Il n’en est pas ainsi dans les États dogmatiques, où il y a une
raison
vivante et actuelle, une doctrine hors de laquell
un sens supérieure à la loi politique, puisque celle-ci a en elle sa
raison
et sa sanction. Le gouvernement est alors absolu
ut ce qu’elle fait pour se maintenir est odieux, car elle n’a plus de
raison
d’être. La mort de Jean Hus m’indigne déjà, car J
notre manière. Le gouvernement légitime est celui qui se fonde sur la
raison
du temps ; le gouvernement illégitime est celui q
ux que personne ce qui est le meilleur. Le gouvernement représente la
raison
, Dieu, si l’on veut, l’humanité dans le sens élev
conduite ! Cette manie qu’ont les sots de vouloir qu’on leur donne la
raison
de ce qu’ils ne peuvent comprendre et de se fâche
démagogie ou l’aristocratie nobiliaire, jamais le gouvernement de la
raison
. Les philosophes, qui sont les souverains de droi
nt un langage difficile et que la multitude n’entend pas, celui de la
raison
. Comment voulez-vous que de telles gens, s’ils se
e besoin d’un gouvernement. Les restrictions gouvernementales sont en
raison
inverse de la perfection des individus. Or tous s
sages comme pour les fous. Mais quand tous seront sages, ou quand la
raison
publique sera assez forte pour faire justice des
t de radoter à leur aise ; ne vaudrait-il pas mieux chercher à parler
raison
et enseigner à tous à parler et à comprendre ce l
et un peu moins d’être libres d’exprimer notre pensée. L’homme qui a
raison
est toujours assez libre. Ah ! n’est-il pas bien
ur le progrès rationnel de l’esprit humain ? Les novateurs qui ont eu
raison
aux yeux de l’avenir ont pu être persécutés ; mai
connaîtrait bien profondément ma pensée. Je suis pour la France et la
raison
, voilà tout. 161. Comment, au milieu du XIXe, s
esclaves des plus beaux. 164. Si ce n’est par politique, et pour des
raisons
extérieures, comme de surveiller de si importante
ipes de la société moderne dans la pensée qu’on en aura plus aisément
raison
. Notre société est assez large pour tout contenir
s raisonnable que les hommes aient encore connue. Qu’elle ait tort ou
raison
en cela, peu importe ; seulement, comme on ne ris
e songe plus qu’à recueillir les souvenirs de ma vie politique et les
raisons
de ma foi. Dans le volume que je vous ai envoyé,
où les autres pensent comme nous, ce qui est une garantie pour notre
raison
, devons-nous toujours chercher par où ils ne pens
ue n’est pas chrétien doit être positiviste. Ce n’était donc pas sans
raison
que nous avions pris la liberté d’objecter à M. G
justification de la Providence dans Leibniz et dans Malebranche, les
raisons
en faveur de la vie future développées dans le Ph
he pas qu’elle ne puisse faire valoir en faveur de telle doctrine des
raisons
solides et considérables, propres à entraîner la
tion scientifique ? Est-ce qu’elle est fondée sur autre chose que des
raisons
, des considérations plus ou moins fortes, plus ou
usibles, plus ou moins décisives ? Et s’il se décide en faveur de ces
raisons
parce qu’elles lui paraissent bonnes, pourquoi ne
ons-nous pas, avec un droit équivalent, nous décider pour nos propres
raisons
parce qu’elles nous paraissent également telles ?
hilosophie ne résout pas les problèmes, dites-vous ; mais par la même
raison
je dirai que la religion ne les résout pas davant
mise à part, la croyance que c’est Dieu qui parle est fondée sur des
raisons
, c’est-à-dire sur des opinions, qui ont exactemen
caractère de certitude relative que les opinions philosophiques. Ces
raisons
après tout ne sont que des raisons humaines, tiré
e les opinions philosophiques. Ces raisons après tout ne sont que des
raisons
humaines, tirées de la nature de notre intelligen
s tout humains. Les miracles, dira-t-on, sont divins, soit ; mais les
raisons
de croire aux miracles sont des raisons humaines,
sont divins, soit ; mais les raisons de croire aux miracles sont des
raisons
humaines, du même ordre que celles que l’on donne
uthenticité des Écritures, ne croit donc en définitive qu’a sa propre
raison
, et cette raison, en tant qu’elle se prononce pou
critures, ne croit donc en définitive qu’a sa propre raison, et cette
raison
, en tant qu’elle se prononce pour, n’a pas plus d
tre. L’un et l’autre cherchent, l’un et l’autre se persuadent par des
raisons
toutes personnelles, l’un et l’autre essayent d’e
es, l’un et l’autre essayent d’entraîner les hommes en présentant ces
raisons
sous le meilleur jour possible. Lorsque M. Guizot
oir ? Le meilleur médecin est celui qui guérit. Ce n’est pas pour des
raisons
spéculatives et en croyant à la médecine comme sc
ntifique ; non, sans doute : il croit, et tout est dit. Le cœur a des
raisons
que la raison ne comprend pas. Que faut-il donc p
sans doute : il croit, et tout est dit. Le cœur a des raisons que la
raison
ne comprend pas. Que faut-il donc pour prouver le
i donc en effet aurait le courage, au nom d’un intérêt abstrait de la
raison
, d’arracher sciemment à l’un de ses semblables sa
pour l’âme ; il veut aussi qu’elle soit une source de lumière pour la
raison
. Il veut confondre la philosophie et l’humilier d
umière nous proposez-vous ? C’est ici le lieu d’expliquer par quelles
raisons
nous prenons la liberté de nous avancer ici sur u
re aux fils, et l’infamie se perpétuer héréditairement46. De ces deux
raisons
, la première ne ressemble pas mal à ce que nous a
ussi une foi, une foi aussi ferme que la vôtre. Ce n’est pas pour des
raisons
de critique plus ou moins contestées entre les sa
e critique plus ou moins contestées entre les savants, c’est pour des
raisons
morales, c’est par respect pour le saint nom de l
la direction générale de son esprit. Il ne parle que de bon sens, de
raison
, de jugement, et il ne parle que des règles, qu’i
se aux modernes. A vrai dire, comment accorde-t-il les règles avec la
raison
? il ne le sait trop lui-même. Et il manque aussi
e rapprochement des deux termes qui la composent : souveraineté de la
raison
, et respect de l’antiquité. 3. Descartes À
impulsions de l’instinct, qui se classent selon leur conformité à la
raison
et aux « jugements fermes et déterminés touchant
mes et déterminés touchant la connaissance du bien et du mal » que la
raison
fournit. Ainsi, dans l’amour : « lorsque cette co
par la nature à leur mal, les passions se portent à de faux biens. La
raison
n’a pas elle-même de force pour faire dominer ses
ens-là n’ont rien, absolument rien de féminin : ils se gouvernent par
raison
et par volonté. Leur galanterie est activité d’es
les temps modernes. Le « Discours de la méthode pour bien conduire sa
raison
et chercher la vérité dans les sciences » est la
ssance, et ce besoin, le désir de la vérité. Pour la trouver, il a sa
raison
, dont c’est la fonction naturelle, et qui ne peut
ens ont su découvrir quelques démonstrations, c’est-à-dire « quelques
raisons
certaines et évidentes », il extrait de leur méth
igible lui appartient : il n’est plus rien qui puisse se dérober à la
raison
bien conduite ; les premiers résultats garantisse
ers résultats garantissent l’universelle efficacité de la méthode. La
raison
cartésienne se met à la place de Dieu, et compose
e ; par son progrès, elle vaincra la maladie et la mort même. Mais la
raison
cartésienne, c’est la raison humaine, une, égale
ncra la maladie et la mort même. Mais la raison cartésienne, c’est la
raison
humaine, une, égale et identique chez tous les ho
x respect des anciens. Le préjugé de l’autorité fait moins échec à la
raison
chez les simples ignorants, qui jugent par la lum
rface, c’était un sentiment très obscur et très fort du pouvoir de la
raison
: là-dessus s’appuyaient précisément la force du
une conception scientifique de l’ensemble des choses, constituant la
raison
juge souverain du vrai, et lui proposant pour tâc
mble l’avoir rejeté ; mais elle a gardé en effet la foi exaltée en la
raison
, au progrès, la passion de la recherche scientifi
: il la rassura par le soin avec lequel il sépara les domaines de la
raison
et de la foi. Mais, surtout, il était conduit par
ude exclusive de l’homme moral. L’affirmation de l’universalité de la
raison
engageait à poursuivre dans l’œuvre d’art aussi u
e considérée que comme la recherche de la vérité par le secours de la
raison
; et sous ce rapport, le seul qu’indique le sens
n’entends pas ce qu’on peut mettre à la place de la philosophie : la
raison
, dira-t-on ? Mais la philosophie n’est autre chos
: la raison, dira-t-on ? Mais la philosophie n’est autre chose que la
raison
généralisée. On a l’art d’exciter une dispute sur
point contraires à la philosophie, puisqu’elles sont d’accord avec la
raison
; le maintien des principes qui font la base de l
ntraire à la philosophie, puisque ces principes sont d’accord avec la
raison
; mais les défenseurs des préjugés, c’est-à-dire,
ppressifs, essaient de faire naître une opposition apparente entre la
raison
et la philosophie, afin de pouvoir soutenir qu’il
prit de parti, s’attachent à ces études ; et comme la puissance de la
raison
est toujours la même, à quelque objet qu’elle s’a
et les principes inapplicables, finiront par s’anéantir devant cette
raison
calme et positive qui ne se mêle point, il est vr
réjugés mêmes, est une preuve incontestable des progrès qu’a faits la
raison
. Pour justifier tous les genres de servitude vers
possible, s’il n’est pas même nécessaire à la marche ultérieure de la
raison
de faire concorder ce qui frappe l’imagination et
urement moraux, ce serait faire un pas immense dans la carrière de la
raison
. L’on est déjà parvenu, sous quelques rapports, à
i fugitives qu’elles échappent souvent même à la parole, à plus forte
raison
au calcul. Néanmoins M. de Condorcet, dans son ou
rocher d’avoir tenté de généraliser les causes : mais on a souvent eu
raison
de les accuser de n’avoir pas assez observé les f
pourront établir, dans quelques pays, des institutions conformes à la
raison
; mais les principes généraux de la politique n’y
de même de tous les fanatismes ; l’imagination a peur du réveil de la
raison
, comme d’un ennemi étranger qui pourrait venir tr
lacement du discours, qui enchaîne l’esprit le plus droit, et dont la
raison
la plus forte ne sait comment s’affranchir, est u
aines qui ait encore besoin d’un autre régulateur que le calcul de la
raison
. Toutes les idées qui embrassent le sort de plusi
ette idée, comme de toutes, est soumis au raisonnement. Sans doute la
raison
est la faculté qui juge toutes les autres ; mais
on ferait injure à l’amour maternel, en le croyant le résultat de la
raison
seulement, il faut conserver dans toutes les vert
er que dans la route que ces sentiments lui tracent. L’instinct et la
raison
nous enseignent la même morale : la Providence a
révoir l’avenir avec quelque certitude ? Ce n’est qu’en soumettant la
raison
à la vertu. Sans la vertu, rien ne peut subsister
eneris, irréductibles soit aux lois de la physique, soit à plus forte
raison
aux lois de la mécanique. Or, la philosophie chim
oute force qui tend à une fin déterminée, toute cause qui obéit à une
raison
, à la raison du bien, n’a-t-elle point en elle qu
i tend à une fin déterminée, toute cause qui obéit à une raison, à la
raison
du bien, n’a-t-elle point en elle quelque chose d
té est fatalité, par cela même qu’elle n’a pour cause qu’une loi sans
raison
finale ; pour le spiritualisme au contraire, tout
science nous montre si profondément différent des deux autres ? Qui a
raison
ici de la psychologie ou de la métaphysique ? Enc
ibnitz, ne connaît point de tels excès, parce que chez ces esprits la
raison
domine le sentiment. Encore faut-il remarquer que
gent de la puissance divine ? Ce n’est plus alors la conscience et la
raison
qui parlent, c’est Dieu même, et non-seulement Di
en ne peut arracher cette foi de notre âme. Quand il semble que notre
raison
nous a délivrés d’une croyance qu’elle traite de
oi de causalité qui régit toute la nature, celle-là sur une loi de la
raison
. Tandis que l’expérience montre partout l’enchaîn
t l’enchaînement sans fin des phénomènes sous la loi de causalité, la
raison
pure affirme une cause première et indépendante d
de cette succession, soit chez l’homme, soit dans le monde. Entre la
raison
et l’expérience, il y a donc ici encore contradic
voir, on la conçoit même nécessairement dans un ordre de choses où la
raison
déterminerait la volonté ; mais ce monde purement
, mais il la prouve, ou du moins croit la prouver en s’adressant à la
raison
pratique. En sa qualité d’être raisonnable, l’hom
’homme soit une véritable personne pour exécuter la loi conçue par sa
raison
pratique. Kant démontre de même l’existence de Di
agents libres selon leurs mérites. Voilà comment Kant retrouve par la
raison
pratique les vérités métaphysiques que la Critiqu
ar la raison pratique les vérités métaphysiques que la Critique de la
raison
pure avait fait évanouir. En lisant la Critique d
ue de la raison pure avait fait évanouir. En lisant la Critique de la
raison
pratique, on voit avec quelle sécurité Kant se re
ux faits de conscience parfaitement indépendants l’un de l’autre, une
raison
qui ne comprend pas seulement l’utile et comprend
é de le faire sans le concevoir. C’est la réunion de ces deux choses,
raison
et volonté libre, qui constitue la loi morale, c’
n. Que si par hasard l’une de ces conditions vient à manquer, soit la
raison
, soit la volonté libre, toute notion de loi moral
de son être. Voilà donc le terrible noumène évanoui. Maine de Biran a
raison
contre l’école de Kant, parce qu’il a raison cont
vanoui. Maine de Biran a raison contre l’école de Kant, parce qu’il a
raison
contre l’école de Bacon. Kant avait admis, sur la
ns fondée que celle qui oppose ici la loi de la nature à la loi de la
raison
. Il est très-vrai que la loi de causalité régit t
al, n’est point, ainsi que Kant le pense, une simple conception de la
raison
pure, sans application possible au monde de la ré
constituent la vie organique ? La volonté sollicitée elle-même par la
raison
. On voit donc ici les deux lois en action à la fo
la fin. Il en est de même dans l’ordre de la vie universelle. Kant a
raison
d’affirmer qu’il n’y a point de cause première da
ion capitale des conditions et des causes, des forces aveugles et des
raisons
, du comment et du pourquoi des choses. Le physiol
comment et du pourquoi des choses. Le physiologiste comprend enfin la
raison
des faits qui lui avaient été déjà révélés par sa
tion ne résistent à l’absorption des êtres dans l’être absolu, par la
raison
que l’expérience sensible et l’imagination ne pén
de l’unité dans la seule doctrine qui puisse satisfaire à la fois la
raison
et l’expérience, à savoir la coexistence des indi
ption du mot, summa Deo servitus, Summa libertas . Qui a tort, qui a
raison
? Le fait est que la question n’est pas aussi sim
l a pour objet un Dieu qui, à part les attributs que lui reconnaît la
raison
, est l’idéal de notre nature. C’est dans la consc
on, de même que la pensée métaphysique n’a jamais donné qu’un être de
raison
. Partout et toujours la vraie divinité, nous diso
e. Aussi peut-on dire que le sentiment religieux a constamment été en
raison
du sentiment moral, et quand la foi du croyant a
ion, rassemblent avec tout l’art dont ils sont capables, les diverses
raisons
qui l’appuyent, les exposent dans leur plus grand
oitié mauvaise foy, ils font armes de tout pour la défendre. Plus les
raisons
contraires les frappent, plus elles les irritent
tez, de hauteurs, et d’injures même, quand ils ne sçauroient payer de
raison
. Plûtôt que de ne pas triompher, ils se forgent d
Quelquefois même, pour derniere ressource, ne pouvant décréditer les
raisons
, ils essayent de décréditer l’auteur qui les alle
t d’autre vûë dans la dispute, que d’entendre et de faire entendre la
raison
; le vray leur est aussi bon de la main des autre
acier, comme si je me les étois faites à moi-même ? Je comparerai ses
raisons
et les miennes, comme si elles étoient également
a pas mauvais que je me défende ; et qu’elle souffrira même que j’aye
raison
en bien des choses. Nous n’avons en vûë l’un et l
s’enrichir de mots ou de choses, entre alleguer des autoritez ou des
raisons
. Si un homme pouvoit se surprendre à n’avoir que
, qui n’a peut-être jamais souffert que cette exception ? et voici la
raison
qu’elle s’en rend après y avoir un peu rêvé. il y
aire, comme de bons citoyens qui ne travaillent qu’à faire fleurir la
raison
et les talents. C’est à eux sans doute qu’il appa
antage que je crois injuste, et je ne veux ni me faire lire, ni avoir
raison
à ce prix. Une autre injustice en matiere de disp
qu’elles avilissent également l’homme, et qu’enfin ce n’est point par
raison
qu’on les préfére les unes aux autres, mais seule
oses qui n’auroient blessé personne ; au lieu que c’est un préjugé de
raison
de m’être rencontré avec les censeurs d’Homere sa
ustathe et Denys D’Halicarnasse, et ce n’est point dans le fond d’une
raison
commune qu’on les trouve. J’ai rencontré bien des
ble de ces autoritez prétenduës qui ne sçauroient prescrire contre la
raison
. Il faut du moins sauver les jeunes gens du préju
cipes. Je déclare aussi que je n’écris que pour eux, et par les mêmes
raisons
que Me D. Car on travailleroit en vain pour désab
se passionner ainsi, n’ait pas pris une espece d’engagement contre la
raison
. du silence de l’academie. le zêle de Me D s’écha
que cette fatalité dont on aime tant à s’étonner, est fondée sur une
raison
bien naturelle. C’est que parmi les meilleurs esp
on établie : l’autre est un fruit de la refléxion, où l’on expose les
raisons
du jugement qu’on porte, et ausquelles il faut se
e le signal de la liberté académique, si nécessaire aux progrès de la
raison
et du bon goût. Mr Despreaux et Mr Dacier ont jus
eres injurieuses dont les différens partis appuyent quelquefois leurs
raisons
. à cela près, que peut-elle désirer de mieux que
aireroit enfin le public. Quand tout s’est dit de part et d’autre, la
raison
fait insensiblement son effet, le goût se perfect
’étend au-delà des faits, et qu’ils prononcent sur des choses dont la
raison
commune est l’arbitre. J’avouë que le nom d’un au
t une fois, son nom ne me fait plus rien, je n’ai plus qu’à péser ses
raisons
indépendamment de la réputation de l’auteur, et s
ve de ce que je pense en bien et en mal de mon poëme, en exposant les
raisons
que j’ai eûës de mettre ce pauvre Homere dans l’é
rois à ce que nous avons déja écrit l’un et l’autre ; j’ai exposé mes
raisons
, elle a exposé les siennes ; et il suffiroit de l
des injures ; et il en conclut, qu’avec cela, elle ne sçauroit avoir
raison
. Voilà de fort mauvaises conséquences ; et c’est
traduit, si on les a bien choisis, on conclut sans se souvenir de mes
raisons
, que j’ai tort de n’avoir pas fait le panégyrique
ans sa préface de l’iliade, et dans ses remarques. J’avois étudié ses
raisons
; je ne les ai même combattuës, que parce que je
raisonnemens ; mais peut-être que Me D r’alliera encore les anciennes
raisons
déconcertées, et qu’elle reviendra à la charge av
il point eu d’Homere : je le rejette expressement, en disant même les
raisons
que j’en ai ; mais, parce que je ne m’abandonne p
oient toûjours mon apologie d’ouvrage frivole, s’il n’y avoit que des
raisons
. autoritez. suidas rapporte que Corinnus disciple
ere ; elle veut pour l’honneur de l’antiquité qu’ils ayent tous trois
raison
. Denis D’Halicarnasse est fâché que les poësies
se fait fort de ces trois mille ans de suffrages. J’ai beau dire des
raisons
aux partisans outrez de l’antiquité, leur refrain
pas réüssi, il n’étoit plus permis de la reprendre avec de meilleures
raisons
. Ils font plus. Ils abusent des bons ou des mauva
é s’y prend ainsi. Il juge de l’ouvrage par l’auteur ; au lieu que la
raison
juge de l’ouvrage par l’ouvrage même. Me D n’a-t-
oy de nos ancêtres ? Et que sans aucun égard aux repugnances de nôtre
raison
, nous nous refusions jusqu’à la liberté d’y senti
ment sur son mérite. Soyons encore plus hardis, et allons jusqu’où la
raison
nous mene. Quand il n’y auroit point de partage s
homme pourroit reclamer lui seul contre tous les siecles ; et si ses
raisons
étoient évidentes, les trois mille ans d’opinion
reservé pour lui seul. Du reste, nôtre jugement est libre ; et si la
raison
ne nous a pas été donnée en vain, elle doit nous
ne qui soit plus forte que celle-là. cette proposition est fausse, la
raison
tient le milieu entre ces deux loix, elle cede à
e faut pas pour cela les dissimuler ; parce que sans se flatter d’une
raison
supérieure à celle des autres, on peut avoir déco
justifier ; et ils ajoûtent au sentiment aveugle de la multitude, des
raisons
séduisantes qui affermissent le préjugé ; le gran
action, qu’il l’est dans l’iliade ; et ils ont mieux aimé blesser la
raison
, que de violer des régles arbitraires, qui doiven
qui le suit, devient ridicule quand il est isolé. Alors on étale des
raisons
victorieuses contre ce passage ainsi dépoüillé ;
l’Olympe. Encore quelques exemples ; ils sont plus sensibles que les
raisons
. On prétend que Jupiter n’éxauce point les desirs
ation de bonne grace. Mais puisque Me D ne reconnoît pas aisément la
raison
dans ma bouche, qu’elle se rende du moins aux aut
ù il est permis de parler magnifiquement de soi. Plutarque peut avoir
raison
, sans que Me D l’ait. Car les cas, et les exemple
de l’imprudence d’Hélénus. Voyons à présent, me, si Hector a plus de
raison
. Il obéït, dites-vous, à son frere qui étoit devi
i manifeste que celui des autres. Vous alleguez avec Mr Dacier, trois
raisons
pour sa défense ; l’hospitalité qui lui fait prêt
enfin la langueur du combat qui lui donne le loisir de converser. Ces
raisons
, me, ne me paroissent dignes ni de vous, ni de Mr
grand lieu commun de morale, avant les prémiers éclaircissemens : la
raison
de ne pas combattre son hôte, n’engageoit point D
tc. . Ostez les noms, me, j’espére qu’on balancera du moins entre nos
raisons
. C’en est assez, ce me semble, pour l’inégalité d
ma vie, se dit-elle apparemment à elle-même, si Mr De La Motte avoit
raison
. La conséquence n’est pas bien difficile à tirer
erement, la pratique d’Homere qui avoit plus d’esprit que nous. Cette
raison
est décisive ; mais on veut bien encore nous en d
soient blessez ; et ce qu’il y a de pis, qu’ils ne rendent de bonnes
raisons
de leur dégoût. Me D se récrie sur le retranchem
ent ces airs de triomphe, qui n’auroient pas même bonne grace avec la
raison
? des descriptions. il n’y a aucune partie de l’a
t, que de divin : ni la malice ingénieuse à trouver des fautes, ni la
raison
qui les trouve d’autant mieux, qu’elle les cherch
ëil ce que je ne croi pas judicieux. Eh ! Que ferions-nous du peu de
raison
qui nous est échûë, si nous n’en faisions cet usa
dité de génie, et de ce qu’il n’employe pas, par sûreté de goût et de
raison
. Plus le goût s’épure, plus la fécondité des aute
ges exagérées et les critiques injustes sont également honteuses à la
raison
. Principe qu’on me conteste, et que j’ose encore
excessive. Pour les discours adressez aux chevaux, on m’allegue deux
raisons
qu’on croit triomphantes ; mais combien les espri
combien les esprits sont frappez différemment des mêmes choses ! Ces
raisons
me paroissent dans leur genre au-dessous des disc
; c’est la conséquence nécessaire du raisonnement de Me D. La seconde
raison
qu’on me donne par grace, car on croit la prémier
dominante. J’en ai choisi des exemples, et j’ai crû donner de bonnes
raisons
de mes dégoûts. Je sçai trop qu’elles ne peuvent
t donner occasion aux lecteurs désintéressez d’interroger leur propre
raison
qui doit être leur véritable maître. Qu’ils lisen
e D ne louë que ce qui leur aura plû, et s’ils reconnoissent dans ses
raisons
les véritables causes de leur plaisir, qu’ils pro
z prétenduës que ce qui les a blessez ; et s’ils sentent avec moi les
raisons
que j’en donne ; qu’ils ne craignent point de déc
ait, pour ainsi dire, un goût d’emprunt, et tout-à-fait étranger à la
raison
. En effet, la plûpart de ces sçavans ne sentent p
quis en françois toutes les idées nécessaires pour perfectionner leur
raison
, et toutes les expériences propres à assurer leur
airât plus souvent ; mais elle se néglige un peu dans le choix de ses
raisons
, elle les trouve toûjours assez bonnes contre moi
e faute contre le caractere et contre la morale. Voyons à présent mes
raisons
et celles de Me D. Agamemnon au 2e liv se tient a
on ne se justifie pas. Que répond à cela Me D ? que malgré toutes mes
raisons
, le discours d’Agamemnon est simulé, que Diomede
pter, mais se souvenir toûjours, s’il m’est permis de badiner, que la
raison
même a tort dès qu’elle ennuye. C’est ce qui me f
n, cherche à m’accabler de ces allégories triomphantes, devant qui la
raison
ne tient point. Qu’on juge des coups qu’elle me p
je l’ai déja dit, après avoir bien grondé sa femme qui n’entend point
raison
, et qui voudroit manger tout cru Priam et toute s
icieusement. J’ai récusé le suffrage d’Aristote sur l’iliade par deux
raisons
; dont l’une est que peut-être a-t-il voulu flatt
e même ? C’est à moi à y prendre garde. Je n’ai donc plus qu’à rendre
raison
de mon poëme dans ma troisiéme partie, où je tâch
cution n’en seroit pas moins vicieuse. Le génie a ses caprices, et la
raison
ne le discipline pas toûjours comme elle voudroit
nd ? Est-elle défectueuse comme elle me l’a paru ? Nous avons dit nos
raisons
; c’est au public à prononcer. Je prie seulement
a déférence pour les sentimens reçûs m’a fait user de reserves qu’une
raison
plus ferme et plus courageuse pourroit bien dédai
etrie, comme si cette science étoit l’ennemie de la justesse et de la
raison
. quel fleau, dit-on, pour la poësie, qu’un géomet
que ; mais ne ferions-nous pas mieux elle et moi de lui ceder, s’il a
raison
? Oublions seulement les trois mille ans de suffr
ui ne sont pas poëtes, plus d’imagination, plus de sentiment, plus de
raison
qu’il n’en eût fallu pour le surpasser. Et enfin
ureux que j’ai corrigez de bonne foi, parce que je sentis qu’il avoit
raison
. Je me contentai d’avoir lutté heureusement contr
lques épigrammes, armes si commodes qui dispensent de l’examen et des
raisons
, et qui ne consistent qu’en quelque mot plaisant
artie. Ceux qui ne l’ont presque pas lûë n’en pensent pas bien, et la
raison
en est, qu’il y a de quoi s’ennuyer dans les quat
ue chaque lecteur en juge par lui-même, et qu’il cherche avec moi les
raisons
de la censure des uns, et de l’approbation des au
ommes en particulier, pour les faire connoître tels qu’ils sont. Il a
raison
d’allier dans la même personne les grandes qualit
l’entreprise n’étoit pas plus avancée que le premier jour : nouvelle
raison
pour se décourager. Il auroit fallu dire tout le
rter. Voilà l’éclat de l’entreprise et le péril de la retraite ; deux
raisons
, qui jointes ensemble, se prêtent mutuellement de
aussi la volonté des dieux. Il falloit donner un tour plus adroit aux
raisons
, et même en inventer d’autres : ce que je conserv
e D soûtient pourtant que ce roi n’est pas fadement amoureux : elle a
raison
, il l’est impudemment. Mais ce qu’on aura peine à
tr’elle et mon épouse. Il ne justifie point ce goût par de mauvaises
raisons
; il sent l’excès coupable où il étoit déja parve
précautions, il y reste encore de la dureté et de l’indécence : on a
raison
d’en être blessé ; et mes fidélitez pour Homere e
oit entre son esclave et son épouse. Je me partage entre Homere et la
raison
, au lieu que j’aurois dû, sans hésiter, sacrifier
vôtre désunion va, contre vos exploits, rassurer Ilion. Laissez à la
raison
calmer la violence, et respectez en moi l’âge et
un long âge a meuri ma prudence. Croyez-en donc Nestor, ou plûtôt la
raison
; elle asservit Achille au rang d’Agamemnon : mai
néral ; et si c’est là ce que Me D appelle corruption du goût, elle a
raison
d’en accuser tout son siecle. Je n’ai point fait
mé d’autres dans les endroits mêmes où l’on m’accuse quelquefois avec
raison
de trancher trop court, parce que j’ai craint d’i
t le peu de convenance de ses discours me blessoient. Je me demandois
raison
de mes répugnances, et les raisons que je m’en re
ours me blessoient. Je me demandois raison de mes répugnances, et les
raisons
que je m’en rendois m’indiquoient les corrections
gemens considérables. J’en ai rendu dans mon discours sur Homere, des
raisons
ausquelles il me paroît qu’on n’a pas répondu. Je
suivie et très-détaillée de l’iliade. Si j’étois obligé d’exposer les
raisons
de chaque changement, je ferois de gros infolio,
t dangereux en beaucoup d’autres. Reconnoissons ici les progrès de la
raison
. Il y a trente ans qu’une apologie d’Homere, tell
sur les défauts d’Homere : l’affaire est bien avancée, le tems et la
raison
feront le reste. Voilà la dispute finie entre Ma
ects on peut regarder les choses, et ils n’ont qu’à choisir entre les
raisons
alleguées, les plus décisives et les plus convain
us convainquantes. Mais quand ils sont suffisamment instruits par les
raisons
, il reste encore aux auteurs à donner une leçon p
Les peuples se suivent, se ruent les uns sur les autres, sans rime ni
raison
, sans que l’on puisse expliquer toute cette agita
on de cet éternel problème. Dans les premiers temps de l’humanité, la
raison
de l’homme étant peu développée, c’est l’imaginat
igurées ; alors il faut des formes à l’expression de ses idées, de sa
raison
; il croit à des causes surnaturelles : c’est le
de symboles, il devient mûr pour connaître la vérité sans voile ; sa
raison
peut se passer de formes ; c’est le règne de la p
ée. Dans un temps donné une solution est présentée en rapport avec sa
raison
, à cette époque ; elle l’adopte et y croit ; puis
eligion, c’est l’inspiration et certaines formes particulières. Or la
raison
est émancipée, elle peut se passer de ces formes.
est de rechercher les bases de ce problème avec les lumières de notre
raison
. Je ne vous promets pas de trouver la solution ;
. Mais dans un âge mûr, après tous les progrès de la civilisation, la
raison
n’a plus besoin de formes pour comprendre ; elle
e premier moment du développement de l’humanité, la philosophie ou la
raison
ou la réflexion comme le dernier moment, l’art qu
représente le moment du développement de l’homme où l’inspiration, la
raison
et l’action se manifestent surtout par la destruc
t par la destruction. Si aucune religion ne satisfait complètement la
raison
des philosophes de nos jours, ils devraient voir
e M. Jouffroy manifeste de la répugnance pour la forme religieuse, sa
raison
ne se rend pas bien compte du sentiment qu’il épr
eligieuses. Ce n’est pas l’époque qui fonde, pas plus que ce n’est la
raison
qui gouverne, et cette observation, puérile en d’
doctrine, ses prétentions et son caractère. — Autorité nouvelle de la
raison
dans le gouvernement des choses humaines. — Jusqu
t admis qu’on vit « dans le siècle des lumières », dans « l’âge de la
raison
», qu’auparavant le genre humain était dans l’enf
Mais elle diffère des précédentes en ce qu’elle s’impose au nom de la
raison
, au lieu de s’imposer au nom de Dieu. En effet, l
’alors, dans le gouvernement des actions et des opinions humaines, la
raison
n’avait eu qu’une part subordonnée et petite. Le
ait né chrétien et sujet Autour de la philosophie naissante et de la
raison
qui entreprend son grand examen, il y a des lois
ement religieux et politique. Qu’elle l’avoue ou qu’elle l’ignore, la
raison
n’est qu’un subalterne, un orateur, un metteur en
de l’homme, de la société, du droit, du gouvernement386. Tant que la
raison
se réduit à cet office, son œuvre est celle d’un
u premier rang, la tradition descend au second, et du second rang, la
raison
monte au premier. — D’un côté la religion et la m
élève au rang de pouvoir public ; ainsi, par degrés, l’autorité de la
raison
grandit et prend toute la place. — Il arrive un m
ées mères que la tradition se réservait tombent sous les prises de la
raison
. L’examen pénètre dans le sanctuaire interdit. Au
égitimes. Rien de mieux, si la doctrine eût été complète, et si la
raison
, instruite par l’histoire, devenue critique, eût
ui l’on doit laisser sa part. Le préjugé héréditaire est une sorte de
raison
qui s’ignore. Il a ses titres aussi bien que la r
t une sorte de raison qui s’ignore. Il a ses titres aussi bien que la
raison
elle-même ; mais il ne sait pas les retrouver ; à
conduirait l’exploitation et soutiendrait la famille390 S’il y a des
raisons
valables pour légitimer la coutume, il y en a de
itaire ; on voit qu’il est, comme l’instinct, une forme aveugle de la
raison
. Et ce qui achève de le légitimer, c’est que, pou
t ce qui achève de le légitimer, c’est que, pour devenir efficace, la
raison
elle-même doit lui emprunter sa forme. Une doctri
ants spéciaux, la croyance et l’obéissance seront irréfléchies, et la
raison
s’indignerait à tort de ce que le préjugé conduit
pour les conduire, elle doit elle-même devenir un préjugé. III. La
raison
classique ne peut se mettre à ce point de vue. —
. — Les titres passés et présents de la tradition sont méconnus. — La
raison
entreprend de la détruire. Par malheur, au dix
entreprend de la détruire. Par malheur, au dix-huitième siècle, la
raison
était classique, et les aptitudes aussi bien que
isions, et qui pour volonté avaient des impulsions irrésistibles ? La
raison
raisonnante ne concevait pas de pareilles figures
respecté, mais isolé, et sa célébrité n’était point une influence La
raison
classique refusait393 d’aller si loin pour étudie
de titres, et sa royauté n’est qu’une usurpation. Voilà désormais la
raison
armée en guerre contre sa devancière, pour lui ar
mais précieux, sorte de lingot d’or que la tradition conserve, que la
raison
épure, et qui, peu à peu, dégagé de ses alliages,
re à bout, le chasser de tous ses postes. On refuse d’admettre que la
raison
et la tradition puissent ensemble et d’accord déf
vertu n’est que l’égoïsme muni d’une longue-vue ; l’homme n’a d’autre
raison
pour bien faire que la crainte de se faire mal, e
s, proportionnées, en place, non seulement le cœur, la conscience, la
raison
et les facultés par lesquelles nous surpassons le
re en outre injustes et corruptrices. Il n’y avait de soulevés que la
raison
et les appétits ; on révolte encore la conscience
ntracte pas pour un adulte, et, quand l’enfant est parvenu à l’âge de
raison
, il n’appartient plus qu’à lui-même. À la fin nou
même. À la fin nous voici adultes, et nous n’avons qu’à faire acte de
raison
pour rabattre à leur valeur les prétentions de ce
a terre que des hommes libres, ne reconnaissant pour maîtres que leur
raison
; où les tyrans et les esclaves, les prêtres et l
le vigilance, pour savoir reconnaître et étouffer sous le poids de la
raison
les premiers germes de la superstition et de la t
osaient reparaître. » — Le millénium va s’ouvrir, et c’est encore la
raison
qui doit le construire. Ainsi nous devrons tout à
elle de l’avenir, auparavant l’histoire de l’homme encore dépourvu de
raison
, maintenant l’histoire de l’homme raisonnable. En
héréditaire leur imposaient Mais, tous étant égaux, il n’y a aucune
raison
pour que, par leur contrat, ils concèdent des ava
’introduire, c’est à la condition d’employer l’idiome oratoire que la
raison
raisonnante impose à tous ses hôtes, Grecs, Angla
ées générales. Ainsi, pour les spectateurs du dix-huitième siècle, la
raison
est partout, et il n’y a qu’elle au monde. Une fo
r l’État, affectionnés à leur pays, soumis, non par crainte, mais par
raison
, à l’autorité, secourables envers leurs concitoye
d vénérable se lève, et leur parle « le langage de la nature et de la
raison
» ; il leur propose de s’unir, et leur explique à
es et des appétits déchaînés. III. Insuffisance et fragilité de la
raison
dans l’humanité Insuffisance et rareté de la rai
fragilité de la raison dans l’humanité Insuffisance et rareté de la
raison
dans l’humanité Rôle subalterne de la raison dan
fisance et rareté de la raison dans l’humanité Rôle subalterne de la
raison
dans la conduite de l’homme Les puissances brute
évolution, on peut s’y attendre. Ce que dans l’homme nous appelons la
raison
n’est point un don inné, primitif et persistant,
térieure et superposée, pour le réseau subtil et compliqué qui est la
raison
proprement dite et se compose d’idées générales ?
de la foule, du peuple, des cerveaux bruts et demi-bruts ? Autant la
raison
est boiteuse dans l’homme, autant elle est rare d
êts en spectateur désintéressé. Si l’une de ces conditions manque, la
raison
, surtout la raison politique, est absente. — Chez
ésintéressé. Si l’une de ces conditions manque, la raison, surtout la
raison
politique, est absente. — Chez le paysan, chez le
ue attroupement se croira la nation et agira en conséquence, quand la
raison
, aux mains de ses nouveaux interprètes, instituer
philosophes du siècle se sont mépris de deux façons. Non seulement la
raison
n’est point naturelle à l’homme ni universelle da
e premiers occupants, restent en possession du logis. La place que la
raison
y obtient est toujours étroite ; l’office qu’elle
ts du peuple. « La souveraineté ne peut être représentée, par la même
raison
qu’elle ne peut être aliénée… À l’instant qu’un p
é d’autres outils. Premier-né, fils unique et seul représentant de la
raison
, il doit, pour la faire régner, ne rien laisser h
ous sommes au couvent. V. Triomphe complet et derniers excès de la
raison
classique Comment elle devient une monomanie Po
h, puis celle de Rousseau, et l’on osera bien davantage. Au nom de la
raison
que l’État seul représente et interprète, on entr
terprète, on entreprendra de défaire et de refaire, conformément à la
raison
et à la seule raison, tous les usages, les fêtes,
ndra de défaire et de refaire, conformément à la raison et à la seule
raison
, tous les usages, les fêtes, les cérémonies, les
qui le régit. Ce sera là l’œuvre finale et le triomphe complet de la
raison
classique. Installée dans des cerveaux étroits et
lège, et même depuis l’école primaire, que Boileau est l’apôtre de la
Raison
, le défenseur de la Raison, le grand prêtre de la
e primaire, que Boileau est l’apôtre de la Raison, le défenseur de la
Raison
, le grand prêtre de la Raison. Raison partout, ra
apôtre de la Raison, le défenseur de la Raison, le grand prêtre de la
Raison
. Raison partout, raison toujours, aimez donc la r
e la Raison, le défenseur de la Raison, le grand prêtre de la Raison.
Raison
partout, raison toujours, aimez donc la raison :
défenseur de la Raison, le grand prêtre de la Raison. Raison partout,
raison
toujours, aimez donc la raison : voilà qui est bi
d prêtre de la Raison. Raison partout, raison toujours, aimez donc la
raison
: voilà qui est bien. Et là-dessus, considération
dérations, aperçus et développements. Boileau n’a voulu en art que la
raison
, Boileau c’est l’esprit classique ; donc l’esprit
, Boileau c’est l’esprit classique ; donc l’esprit classique est tout
raison
, tout bon sens, un pas de plus, tout sens pratiqu
ec un peu plus d’audace et de décision tranchante, et voici M. Taine.
Raison
, c’est-à-dire faculté de généralisation, et élimi
’ont pas une seule place dans le théâtre de Racine » (!) Par souci de
raison
généralisante et desséchante, l’art classique a a
unique et sans réplique, et voici M. Krantz1. M. Krantz a trouvé avec
raison
qu’on répétait un peu trop le mot fameux, sans se
ndait. Lui aussi a crié Tarte à la crème ! mais il « a dit un peu ses
raisons
». Raison donc, puisque raison il y a, ne signifi
aussi a crié Tarte à la crème ! mais il « a dit un peu ses raisons ».
Raison
donc, puisque raison il y a, ne signifie pas seul
la crème ! mais il « a dit un peu ses raisons ». Raison donc, puisque
raison
il y a, ne signifie pas seulement, comme pour M.
s trop bonnement, et ce n’est point là une explication assez étroite,
Raison
ne signifie pas, comme pour M. Taine, faculté gén
op gros encore, et la vérité est une pointe plus subtile que cela. La
Raison
de Boileau ; c’est, bien strictement et exclusive
. La Raison de Boileau ; c’est, bien strictement et exclusivement, la
Raison
pure, la raison au sens philosophique le plus étr
oileau ; c’est, bien strictement et exclusivement, la Raison pure, la
raison
au sens philosophique le plus étroit, la raison c
t, la Raison pure, la raison au sens philosophique le plus étroit, la
raison
cartésienne, la raison telle qu’elle est dans la
aison au sens philosophique le plus étroit, la raison cartésienne, la
raison
telle qu’elle est dans la définition qu’en donne
pour être d’une clarté à la portée de toutes les intelligences, « la
Raison
subjective qui est en nous connaissant par intuit
, « la Raison subjective qui est en nous connaissant par intuition la
Raison
objective réalisée dans un Être parfait2 ». Voilà
e dans un Être parfait2 ». Voilà dans quel sens Boileau entend le mot
Raison
, toutes les fois qu’il lui arrive de s’en servir.
mble, prendre tous les passages où Boileau emploie ce terrible mot de
Raison
, et le traduire, en donner la traduction mot à mo
consonance. Faites plier la rime à la loi de l’idée ; « au joug de la
raison
sans peine elle fléchit » — Raison et bon sens ai
la loi de l’idée ; « au joug de la raison sans peine elle fléchit » —
Raison
et bon sens ainsi rapprochés dans un passage de d
ne marque plus nettement le sens très restreint et de bon sens et de
raison
dans l’esprit de Boileau. L’un et l’autre veulent
si bien que lorsqu’on écrit en prose, et rien de plus. Aimez donc la
raison
: que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule
é question ni de généralisation, ni d’abstraction, ni d’idéaux, ni de
raison
pure. Comment voulez-vous que je traduise, sinon
naire, point de fougue insensée. » Tout doit tendre au bon sens…… La
raison
pour marcher n’a souvent qu’une voie. Bon sens
sens…… La raison pour marcher n’a souvent qu’une voie. Bon sens et
raison
donnés encore comme synonymes. Boileau paraît cra
ncore comme synonymes. Boileau paraît craindre qu’on ne prenne le mot
raison
« trop en philosophe » et il semble nous dire : «
trop en philosophe » et il semble nous dire : « Vous savez, je prends
raison
au sens bourgeois ; raison, bon sens ; non pas se
semble nous dire : « Vous savez, je prends raison au sens bourgeois ;
raison
, bon sens ; non pas sens pratique, mais tout bonn
es pensées Sont d’un nuage épais toujours embarrassées. Le jour de la
raison
ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire app
icolas veut nous dire qu’il faut réfléchir pour avoir un style clair.
Raison
, la fameuse raison, veut dire ici faculté de réfl
re qu’il faut réfléchir pour avoir un style clair. Raison, la fameuse
raison
, veut dire ici faculté de réfléchir, et habitude
. Le Boileau de la Raison pure n’est pas encore là. Mais nous que la
raison
à ses règles engage. Les règles de la raison !
là. Mais nous que la raison à ses règles engage. Les règles de la
raison
! Ah ! cette fois nous sommes à plein dans la mét
ieu, un seul fait. » La théorie est contestable ; mais le sens du mot
raison
est aussi terre à terre ici qu’ailleurs, Raison s
; mais le sens du mot raison est aussi terre à terre ici qu’ailleurs,
Raison
signifie sagesse, prudence, absence de témérité e
érité et même d’audace, et voilà tout. … La scène demande une exacte
raison
. Il s’agit du théâtre opposé au roman. Dans un r
à la française, et Brutus dameret. Mais « la scène demande une exacte
raison
» ; et « l’étroite bienséance y doit être gardée
enséance y doit être gardée ». La traduction est ici à côté du texte.
Raison
veut dire « bienséance », et respect de la couleu
nce », et respect de la couleur locale. Que l’action, marchant où la
raison
la guide, Ne se perde jamais dans une scène vide.
oit souple, et capable soit de grâce, soit d’élévation. Que veut dire
raison
, au milieu de tout cela ? que la comédie doit avo
ni scène sans but. Cela est si peu du Descartes, que c’est du Sarcey.
Raison
, logique dramatique. Voyons autre chose. J’aime
ble auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du spectateur, Plaît par la
raison
seule et jamais ne la choque. Qu’a dit Boileau a
sonnages de Térence : « c’est un amant, un fils, un père véritable ».
Raison
ne veut rien dire autre chose que naturel. Après
s de grossièretés, d’équivoques, de saletés. Bon pour le Pont-Neuf. »
Raison
veut dire naturel sans naturalisme, naturel capab
que, huit vers plus haut, il employait son synonyme ordinaire du mot
raison
, le mot bon sens : Aux dépens du bon sens gardez
. Vraiment, il n’y a guère de mystère dans tout cela. Et, souple à la
raison
, corrigez sans murmure. Boileau indique lui-même
: « Je vous l’ai déjà dit, aimez qu’on vous censure, et, souple à la
raison
… » — Où l’a-t-il déjà dit ? au vers 192 du chant
stes ». Très simple, très bourgeois. Rien de Descartes. Avant que la
raison
, s’expliquant par la voix, Eût instruit les humai
é des lois. Voilà certainement l’endroit où Boileau a employé le mot
raison
dans un sens un peu large, ou plutôt voilà le seu
voir l’absolu ; car voyez la suite. Qu’est-ce qu’elle enseigne, cette
raison
, et, c’est bien l’occasion de le dire, qu’est-ce
et, c’est bien l’occasion de le dire, qu’est-ce qu’elle chante cette
raison
? Elle « enseigne les lois », elle inspire « le d
rs », rassemble les hommes dans les villes, crée l’ordre civil. Cette
raison
c’est la morale, et plus particulièrement la mora
de Boileau. C’est le contraire de ce qu’ils sont qu’il aime à appeler
raison
: Au mépris du bon sens, le burlesque effronté T
ur la mode du burlesque. Pour ce qui est de l’esprit de pointes : La
raison
outragée enfin ouvrit les yeux, et chassa pour j
pointe des discours sérieux, bien de bien métaphysique ici encore. La
raison
n’est que le contraire de « l’extravagance aisée
etti. II Et voilà tout. Bâtir là-dessus une théorie, soit de la
raison
pratique subordonnant l’art à un but d’édificatio
pratique subordonnant l’art à un but d’édification morale, soit de la
raison
raisonnante vidant l’imitation artistique de tout
rtistique de toute réalité concrète vivante et palpitante, soit de la
raison
pure se guindant à l’effort de concevoir le pur u
les rapports du vrai et du beau et du bien, sur l’imagination, sur la
raison
, sur l’idéal platonicien, peu ou point. Ils ont c
ors en y mettant furieusement du sien. Mon Dieu ! cette théorie de la
raison
chez les classiques, qu’on la prenne au point de
es sans système, c’est-à-dire d’observateurs. Tenez, ce fameux mot de
Raison
, que nous avons guetté au passage et arrêté par l
: voilà, en résumé, tous ces préceptes, analysés plus haut, où le mot
raison
a trouvé place ; ce sont autant de rappels à la s
: Remarquez le ton formel, impérieux des fameux vers : Aimez donc la
raison
: que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule
Eh ! non, il ne se contredit pas ; mais en recommandant uniquement la
raison
, et uniquement la nature, c’est la même chose qu’
Boileau, et non pas en contradiction avec le Boileau théoricien de la
raison
, mais disant ici tout justement ce qu’il disait t
nt ce qu’il disait tout à l’heure en d’autres termes ; car, pour lui,
raison
et nature sont synonymes, et par raison, sans tan
utres termes ; car, pour lui, raison et nature sont synonymes, et par
raison
, sans tant d’affaires, il entend être raisonnable
nterprétation indiscrète, à le faire croire. Dire : Boileau, c’est la
raison
dans l’art, ce n’est pas dire mal, mais c’est dir
orge à grand renfort de procès de tendances, lient si peu à la froide
raison
, quand la froide raison n’est pas à sa place, que
procès de tendances, lient si peu à la froide raison, quand la froide
raison
n’est pas à sa place, que sur certains points, pa
que le cœur seul parle dans l’élégie. Le cœur seul ! Que devient la
raison
seule ? Boileau l’abandonne donc, sa chère raison
ul ! Que devient la raison seule ? Boileau l’abandonne donc, sa chère
raison
? Certainement, si, par raison, dans Boileau, vou
e ? Boileau l’abandonne donc, sa chère raison ? Certainement, si, par
raison
, dans Boileau, vous voulez absolument entendre la
ent, si, par raison, dans Boileau, vous voulez absolument entendre la
raison
raisonnante, ou la raison pure. Nullement, si, pa
Boileau, vous voulez absolument entendre la raison raisonnante, ou la
raison
pure. Nullement, si, par raison, dans Boileau, vo
entendre la raison raisonnante, ou la raison pure. Nullement, si, par
raison
, dans Boileau, vous entendez être raisonnable. So
y a pas tant là de quoi faire les fiers. Or Boileau, le Boileau de la
raison
froide et du plat bon sens dans l’art, a passé un
p prouvé par son exemple, il faut confesser aussi qu’en doctrine il a
raison
, et qu’il n’était pas si facile alors d’avoir rai
en doctrine il a raison, et qu’il n’était pas si facile alors d’avoir
raison
. Dans toute cette querelle, en ce qui touche le l
ttement que, dans la poésie lyrique, il faut « savoir s’écarter de la
raison
pour y mieux entrer ». Tout le passage (Discours
sein formé, la suite de son discours, et afin de mieux entrer dans la
raison
, sort, s’il faut ainsi parler, de la raison même,
n de mieux entrer dans la raison, sort, s’il faut ainsi parler, de la
raison
même, évitant avec grand soin cet ordre méthodiqu
re entendre à un homme sans aucun goût. » Nous voilà bien loin de la
raison
, de la poésie philosophique, et ce n’est point le
eption courante ? Pourquoi ne pas dire : « Boileau a souvent parlé de
raison
. C’est qu’il voulait qu’on fût raisonnable. » — C
rainte d’avoir à confesser cette crainte fit qu’il donna de mauvaises
raisons
. Et l’on crut que c’était par hauteur qu’il se dé
evés ne parlent d’eux, d’où suit que La Rochefoucauld avait une bonne
raison
, qui était forte, et une mauvaise, qui était plus
n’en est pas moins intéressante à tous ceux qui pensent, avec quelque
raison
, que les études littéraires sont des enquêtes psy
de préjugé qui a fait son temps, ce qui ne serait pas une suffisante
raison
de le rejeter, mais qui, surtout, à un peu de vér
ui sont celles auxquelles elle tient le moins, et seulement par cette
raison
que, bon gré mal gré que nous en ayons, nous teno
e, mais qui a été imitatrice d’une certaine façon toute particulière,
raison
pour quoi c’est dans une autre partie de cette ét
ur ce qui est de la prose latine, ils avaient, à la vérité, une autre
raison
, et, alléguant cette raison, ils avaient raison.
tine, ils avaient, à la vérité, une autre raison, et, alléguant cette
raison
, ils avaient raison. Parler latin et maintenir ce
la vérité, une autre raison, et, alléguant cette raison, ils avaient
raison
. Parler latin et maintenir cette coutume, c’était
’à cet effet, les maîtres d’école du xviie siècle avaient pleinement
raison
. C’est précisément parce qu’écrire une œuvre d’ar
ature personnelle se délassant, et la littérature humaniste, pour les
raisons
que j’ai dites, n’ayant aucune force, qui reste-t
littérature d’abord analogue à la nôtre, qu’ils ont rejetée, et avec
raison
, quand, grâce à ces premiers exercices, ils sont
qu’ils détestent, c’est tout le passé, même quand le passé donnerait
raison
aux plus vifs et aux plus impérieux de leurs inst
rofession de l’être. Cependant, ils ne le firent point, pour bien des
raisons
, dont le spiritualisme, le théisme et le christia
rigée jusqu’à eux par des idées où certes on peut être conduit par la
raison
, mais qui cependant la dépassent, par des théorie
t de ces sentiments, et ils ont rêvé une humanité guidée par la seule
raison
, armée de la seule science, n’ayant pour but que
e chose assez singulière que ce que les Encyclopédistes entendent par
raison
. Ce n’est pas précisément une force de l’esprit,
sentiment, qui se défie du consentement universel, qui se défie de la
raison
collective et qui se défie de la raison d’autrui.
universel, qui se défie de la raison collective et qui se défie de la
raison
d’autrui. Et remarquez que nous sommes tellement
par avance Cousin et son école. Celui-ci et celle-ci pensaient que la
raison
est impersonnelle, parce qu’ils la confondaient a
n est impersonnelle, parce qu’ils la confondaient avec la logique. La
raison
n’est point impersonnelle ; elle ne l’est pas plu
nulle part mieux pour raisonner que dans un poêle. Le tort même de la
raison
, c’est de s’abandonner à cette pente qui lui est
sentiments universels et de ce qu’il y a, de ce qu’il peut y avoir de
raison
en eux et que c’est à elle de démêler. Mais ce qu
ils isolaient l’homme dans le sanctuaire et dans la forteresse de sa
raison
, surtout pour le dresser à mépriser profondément
d’habitudes et rouillée de préjugés. Et ils ont fini par faire de la
raison
, purement et simplement, une forme de l’orgueil.
raison, purement et simplement, une forme de l’orgueil. Cette altière
raison
, et ici il faut d’abord rendre justice aux Encycl
guide. L’Encyclopédiste est beaucoup moins qu’on a dit partisan de la
raison
pure, de la raison abstraite et de la raison rais
iste est beaucoup moins qu’on a dit partisan de la raison pure, de la
raison
abstraite et de la raison raisonnante, c’est-à-di
’on a dit partisan de la raison pure, de la raison abstraite et de la
raison
raisonnante, c’est-à-dire de la raison vide. Il v
e la raison abstraite et de la raison raisonnante, c’est-à-dire de la
raison
vide. Il veut qu’on raisonne sur quelque chose, e
ent ainsi quelque chose d’extérieur et d’étranger. On n’a plus qu’une
raison
d’y jeter quelque coup d’œil, c’est le plaisir qu
ouve à contempler le spectacle de folies dont on est exempt. Et cette
raison
ne laisse pas d’être assez forte, les jouissances
me pourra-t-il arriver au port ? Oui, il le faut. Il est pour lui une
raison
qui modère les passions, une lumière qui l’éclair
serve son approbation. Certes il n’a pas tort ; mais il n’a pas assez
raison
. Il ne tient pas compte et des instincts mêmes, p
appliquée. Ils se disent que ce n’est qu’une chance, en quoi ils ont
raison
, et que, par conséquent, compter ainsi est une im
rises. Il n’y a rien à dire ici, si ce n’est qu’ils eurent absolument
raison
. Quand on songe à tout ce qui pesait sur l’agricu
ce de raisonnement. « Le cœur [c’est-à-dire l’intuition intime] a ses
raisons
que la raison ne connaît pas » est un mot qui n’a
ent. « Le cœur [c’est-à-dire l’intuition intime] a ses raisons que la
raison
ne connaît pas » est un mot qui n’a aucun sens. O
tant s’en faut qu’on lui apprenne rien, qu’au contraire on lui donne
raison
, et tant s’en faut qu’on l’arrête, qu’au contrair
it pensé l’Encyclopédiste du positivisme, et je crois qu’il aurait eu
raison
. Enfin, et peut-être surtout, la religion est émi
est tellement désagréable à l’Encyclopédiste qu’il suffirait de cette
raison
pour que toute religion lui fût suspecte, et, sur
ses droits ; qui rétrécissent autant qu’il est en eux l’empire de la
raison
dont ils nous interdiraient volontiers l’usage ;
ensible, si vous n’étiez pas athée ! » Son athéisme était en effet la
raison
, au moins principale, de sa philanthropie. Il vou
n retour, il rend réellement bons des hommes qui n’avaient pas grande
raison
de l’être. La philosophie sensualiste n’endurcit
e a des droits, parce qu’il est homme, sans qu’il soit besoin d’autre
raison
à les fonder. Je crois que c’est faux, mais qu’il
ve et la puissance exécutrice sont dans la même main, ni à plus forte
raison
dans ceux où la puissance de juger est réunie à l
que, pour former une philosophie achevée et une morale admirable. Les
raisons
que donne M. Ducros à l’appui de ce système ingén
ce que je ne démêle pas très précisément. Il m’a toujours semblé que
raison
et nature s’opposaient assez exactement, la natur
ous enseignant qu’à obéir à nos passions et à déployer nos forces, la
raison
ne nous enseignant qu’à réprimer nos passions, à
énérale, n’échangent que des généralités. Ils se disent : « Vous avez
raison
. — Vous avez raison de me donner raison. — Vous a
que des généralités. Ils se disent : « Vous avez raison. — Vous avez
raison
de me donner raison. — Vous avez raison de croire
. Ils se disent : « Vous avez raison. — Vous avez raison de me donner
raison
. — Vous avez raison de croire que je vous donne p
Vous avez raison. — Vous avez raison de me donner raison. — Vous avez
raison
de croire que je vous donne pleinement raison et
ner raison. — Vous avez raison de croire que je vous donne pleinement
raison
et que j’ai de bonnes raisons pour le faire. » Qu
n de croire que je vous donne pleinement raison et que j’ai de bonnes
raisons
pour le faire. » Quoique, de temps en temps, ils
s années plus tard, ce n’aurait pas été peut-être la même chose, pour
raisons
particulières), il affirme énergiquement l’inféri
mte lui-même, sans observation ni discussion, qui sont un « vous avez
raison
» si complet, que M. Comte devrait y voir un lége
es vois, en vrais philosophes aussi, quand ils ont donné toutes leurs
raisons
et quand ils voient qu’ils vont se répéter, juste
-Évremond disait : « Dans toute affaire il y a trois ou quatre bonnes
raisons
à donner de part et d’autre. Quand on les a trouv
Stuart Mill et Comte se sont arrêtés après les trois ou quatre bonnes
raisons
. Ils n’avaient aucun besoin de continuer. Ils n’é
fficiers quand il est soldat, je n’ai pas besoin de dire pour quelles
raisons
. La scène entre lui et son oncle, à la veille de
fait, souvent, de ces petites filles, des demi-mondaines. Un grain de
raison
, ou de fierté, en moins, chez Henriette, elle le
vaut-il mieux être petite sœur des pauvres. Elle n’a pas précisément
raison
; mais elle ne raisonne pas mal. Et ainsi finit l
ssion. Ce sont gens sérieux et posés. Il y a plaisir à examiner leurs
raisons
; car ce sont des raisons, et non des extases. J’
x et posés. Il y a plaisir à examiner leurs raisons ; car ce sont des
raisons
, et non des extases. J’insiste sur ce point parce
ne dis point du tout qu’ici comme là M. Stapfer n’ait point toujours
raison
. Je reconnais même que cette manière de libre ent
aché ? Ou, plutôt encore, n’est-ce point tout simplement que Tacite a
raison
de dire : Homines postrema meminere , et que l’H
? Cependant, sur cette affaire, je ne serais pas très loin de donner
raison
à MM. Dupuy, Stapfer et Hermann Dietz. Il est pro
u’il s’est faits, une impulsion qui met en jeu son intelligence et sa
raison
, lesquelles pourront porter un jugement tout autr
i ces œuvres appelées à mon secours par ma mémoire, consultées par ma
raison
, se trouvent être fort visiblement le contraire m
pour en triompher par le travail. C’est une bonne règle et fondée en
raison
; c’est surtout un beau programme à se dicter à s
C’est ce que M. Brunetière, ce me semble, n’a jamais, et avec, grande
raison
, indiqué très précisément. C’est, que sur ce poin
être funeste et mortel, y doit tendre. Il est certain, pour les mêmes
raisons
, que l’art doit servir à donner une conception de
à quoi, en outre de l’art, il devait viser. C’est, je crois, pour les
raisons
que j’ai données plus haut, la mesure juste en ce
. Ils donneront une satisfaction purement esthétique ; et, pour cette
raison
, il est loisible aux uns de les mettre au sommet
re le mot de ce vieil officier écoutant Bourdaloue : « Morbleu ! il a
raison
. » On ne peut guère trouver que M. Brunetière a r
Morbleu ! il a raison. » On ne peut guère trouver que M. Brunetière a
raison
, sans être, comme le vieil officier, un peu ému p
iement d’énergie, la fougue précise et la maestria avec lesquels il a
raison
. Ce genre particulier d’éloquence, dont M. Brunet
les penchants humains se transforment eux-mêmes, une chose fondée en
raison
, d’abord, valant elle-même, et comportant et appe
ieux » qui finit par la ramener paternellement et paresseusement à la
raison
. C’est exquis ; mais c’est diablement risqué. M.
e cette tendance antinaturelle en des choses où c’est la nature qui a
raison
, et qui doit avoir raison. Je vois que M. Marguer
elle en des choses où c’est la nature qui a raison, et qui doit avoir
raison
. Je vois que M. Margueritte est tout à fait de no
st du bon dans Philippe, Et l’administration À tort, bien qu’elle ait
raison
. Comme élève proprement dit, Sarcey fut parfaite
tour de lui. » Il quitta ce lieu de délices qui s’appelle Rodez, pour
raisons
d’avancement, ayant été reçu agrégé au concours d
depuis six mois et qui s’appelait Le XIXe Siècle. Ils gardèrent avec
raison
, de l’ancienne rédaction, Eugène Schnerb et Paul
tait lisible, tout ce qu’il écrivait avait au moins un trait de juste
raison
et d’observation utile à laisser dans l’esprit du
e politique. Dans la philosophie de Hegel Lassalle trouvait, non sans
raison
, car elle y est, l’idée de l’État personne morale
lisme ne peut guère s’empêcher de tendre, que le droit, la morale, la
raison
s’incarnent dans l’État. Lassalle retrouvera cett
amis pour avoir eu cette idée-là. Les hommes n’aiment point qu’on ait
raison
trop longtemps d’avance. *** C’est en 1862 seulem
monde. J’ai de très grandes tendances à croire qu’au fond Lassalle a
raison
; mais c’est par d’autres arguments que ce qu’il
l’abstraction est à la racine même de tout organisme intellectuel. La
raison
en est simple. L’abstraction c’est l’attention ;
a liberté antique. Les hommes doivent venir à cette tribune, déployer
raison
, éloquence, présence d’esprit, tout ce qui sert à
ntend le désir de servir ma cause, de faire triompher mes idées, on a
raison
; j’ai de l’ambition et sans limites. Si l’on ent
dées, du reste, tant mondaines qu’oratoires. Et, après tout, il avait
raison
, en ce sens que le propre d’un médiocre est de fa
ma vie, et j’espère que je tiendrai parole, de ne jamais humilier ma
raison
devant aucun pouvoir, quel qu’il fût, et de march
par la charte. Lamartine est du premier avis, et je crois qu’il avait
raison
. Mais voyez, d’abord, combien son argumentation e
emond disait : « Dans toute affaire il n’y a que deux ou trois bonnes
raisons
à donner pour et contre. Quand on les a données,
oite. L’un était un méandre et l’autre un chemin de fer. J’ai dit les
raisons
qu’avait le méandre d’être ce qu’il était. Il y a
nant ses assises. Est-ce que le bon sens, les règles ordinaires de la
raison
ne vont pas s’appliquer à cette hypothèse politiq
même de démonstration ; et pour mon compte, je lui donne parfaitement
raison
. Mais voyez, à l’autre bout de l’Europe, Tolstoï
de conciliation ; mais je serais assez porté à ne donner complètement
raison
ni à l’un ni à l’autre. J’ai écrit ailleurs que c
u travail le plus intense. Ce serait vraiment trop commode d’en avoir
raison
à si bon marché et le fait est qu’il n’en est rie
insinuantes et persuasives pour devenir acariâtres… Elles ont souvent
raison
de se plaindre ; elles ont toujours tort de grond
femme n’obéit qu’avec une sorte de désespoir. Et pourtant Rousseau a
raison
: dans l’état actuel des sociétés les femmes sont
ire dans le latin, ce que j’approuve pleinement, et il donne pour ses
raisons
, d’abord qu’il serait bon que les femmes entendis
rai-je dire que, malgré une omission regrettable, c’est Fénelon qui a
raison
? La femme doit se faire aimer de son mari. Certa
vue du mari, qu’il semble oublier ou qu’il feint d’omettre, Fénelon a
raison
. Si on l’accusait d’avoir oublié le mari, il pour
en restaure une ancienne ou en crée une. Je suis persuadé qu’ils ont
raison
; mais ils ont raison pour le passé et pour la ve
nne ou en crée une. Je suis persuadé qu’ils ont raison ; mais ils ont
raison
pour le passé et pour la venir ; et ils n’ont pas
visions. Elle peut parfaitement ne point se réaliser. Il n’y a aucune
raison
décisive pour qu’elle se réalise. De ces deux évo
lqu’un, ou quelque chose, homme, groupe, surtout tradition, a plus de
raison
et plus de vérité en lui qu’isolément nous ne pou
de simples partis politiques. Le xixe siècle au moins n’a pas donné
raison
aux théoriciens du pouvoir spirituel, et ils sera
cus d’erreur si c’était à l’événement qu’il fallût demander si l’on a
raison
ou si l’on a tort. Et cet état d’esprit peut-il c
lle datent de ce temps-là et pour cette cause (il y a à cela d’autres
raisons
; mais c’est la raison que Saint-Simon en voit).
à et pour cette cause (il y a à cela d’autres raisons ; mais c’est la
raison
que Saint-Simon en voit). L’Europe se groupait au
s répugnances à se grouper autour d’un Charlemagne ; ou elle aura des
raisons
de le créer ou d’y acquiescer ; ou le Charlemagne
es raisons de le créer ou d’y acquiescer ; ou le Charlemagne aura des
raisons
, et point mauvaises, à faire valoir. Telle est l’
ges de Saint-Simon. M. Georges Weill dans son Essai sur Saint-Simon a
raison
d’appeler Saint-Simon non pas « notre premier soc
propriété est d’une part le goût de l’indépendance, et le proverbe a
raison
qui dit que le travail c’est la liberté, à la con
nutieux détail. Il n’aimait pas à parler en public. Il en donnait des
raisons
qui étaient peut-être vraies : qu’il ne voulait d
r. Il est probable que la timidité et la parole difficile étaient les
raisons
véritables de cette abstention. — Sans être pieux
isée, qui a duré « trois mille ans de trop » : « Faites prédominer la
raison
sur les passions. Faites de la raison la reine de
trop » : « Faites prédominer la raison sur les passions. Faites de la
raison
la reine de l’esprit humain et la reine du monde.
reine du monde. » Rien de plus vain ni de plus sot. L’antinomie de la
raison
et de la passion est une erreur. La raison doit c
lus sot. L’antinomie de la raison et de la passion est une erreur. La
raison
doit collaborer avec les passions. Elle doit en ê
le morale individuelle, la subordination nécessaire des passions à la
raison
directement dénié par d’autres réformateurs, qui,
aurait-il donné beaucoup plus de force, incomparablement, qu’à cette
raison
qui doit les contraindre ? Pourquoi aurait-il fai
doute point, il nous a donné des passions fortes pour les suivre, une
raison
faible, pour qu’elle n’agisse que faiblement et e
condition ? A condition de les combiner, et c’est tout le rôle que la
raison
doit s’attribuer. Des passions harmonieusement co
de la profondeur d’esprit et de la logique. On s’est étonné, non sans
raison
, en dernière analyse, que Rousseau partît de la p
ble en effet, et ce l’est déjà dans les livres de Fourier. Encore une
raison
de la séduction qu’il a exercée sur un certain no
a cercle vicieux précisément parce que, en pareille matière (et il a
raison
), cause et effet se confondent et qu’il faudrait
lle n’était pas à 300 lieues. Si l’on en avait conclu qu’à plus forte
raison
elle n’était pas à 1800 lieues, on aurait eu tort
rt. Si même à 1800 lieues on ne l’eût pas trouvée, ce n’était pas une
raison
pour qu’elle ne fut pas à 2000. De même pour l’as
qu’ils estiment rationnel. Sur ce point c’est peut-être Fourier qui a
raison
contre eux. La collectivité vraiment féconde, il
yrannies orientales paraîtraient des bergeries. — Fourier a donc bien
raison
de ne pas songer à une collectivité qui serait ét
; et de croire que la civilisation rien serait pas capable. Il a bien
raison
de ne vouloir que de celle qui aurait à sa base l
’altruisme désire passionnément l’harmonie, cela n’est pas encore une
raison
pour que celle-ci s’établisse. On se trompe quand
aliste et ç’a été fait, bien entendu, très lentement. Ce n’est qu’une
raison
d’essayer de le faire sans cesse. C’est ici qu’un
acceptable : l’Amérique n’était pas à 200 lieues, ce n’était pas une
raison
pour qu’elle ne fût pas à 1800. Un changement pro
umaine ne s’est pas encore produit en dix mille ans, ce n’est pas une
raison
pour qu’il ne soit pas possible en vingt mille, d
démarches, toutes logiques, ou au moins ayant toutes leurs profondes
raisons
d’être, aboutissant à son contraire. — C’est un s
ne assemblée politique, il s’approche modestement du régulateur de sa
raison
législative : « Monseigneur, qu’est-ce qui est vr
s entre Lesage, Duclos et Chateaubriand, et il faut confesser qu’on a
raison
. Cependant pour ce qui est de l’obstination, et d
auteur, révèle le fond irréductible de sa nature morale : « Ce que la
raison
générale de l’humanité atteste être vrai est néce
: « Si le vrai n’était que relatif, n’était que l’acquiescement de la
raison
individuelle à ce qui lui paraît vrai, il n’y aur
s les philosophes prouveraient que j’ai tort, si vous sentez que j’ai
raison
, n’en demandez pas davantage. » Il est sur la pen
Quand tous les hommes prouveraient que j’ai tort, si je sens que j’ai
raison
je n’en veux pas plus. — Et c’est bien à peu près
lques traits épars. C’est la théorie du consentement universel. Qui a
raison
? Est-ce le sentiment, l’inspiration personnelle
’inspiration personnelle ? non ; nous avons répondu à cela. Est-ce la
raison
? non : la raison, quand on ne prend pas le soin
nnelle ? non ; nous avons répondu à cela. Est-ce la raison ? non : la
raison
, quand on ne prend pas le soin puéril d’en faire
est lui qui, jusqu’à un certain point, n’est pas individuel ; mais la
raison
n’est pas le raisonnement ; la raison dans chaque
n’est pas individuel ; mais la raison n’est pas le raisonnement ; la
raison
dans chaque homme applique l’instrument du raison
t les mêmes d’homme à homme, les conclusions que dans chaque homme la
raison
tire, après toutes les opérations où elle se livr
un autre. Et ce sont pourtant ces conclusions que l’homme appelle sa
raison
. « Ma raison me dit, ma raison m’affirme, ma rais
ce sont pourtant ces conclusions que l’homme appelle sa raison. « Ma
raison
me dit, ma raison m’affirme, ma raison est arrivé
ces conclusions que l’homme appelle sa raison. « Ma raison me dit, ma
raison
m’affirme, ma raison est arrivée à découvrir… » I
’homme appelle sa raison. « Ma raison me dit, ma raison m’affirme, ma
raison
est arrivée à découvrir… » Il y a une logique à p
ouvrir… » Il y a une logique à peu près universelle, il n’y a que des
raisons
absolument individuelles. Il est aussi déraisonna
absolument individuelles. Il est aussi déraisonnable de se fier à sa
raison
qu’à ses sentiments ou à ses sens. Qui donc enfin
fier à sa raison qu’à ses sentiments ou à ses sens. Qui donc enfin a
raison
? — Mais peut-être bien tout le monde. Tout le mo
monde pré-chrétien et du monde extra-chrétien, ont été suspectés avec
raison
par l’Église catholique, et abandonnés par elle.
é du christianisme est une entreprise de l’imagination plus que de la
raison
et éminemment paradoxale. Mais, s’il en est ainsi
mais précisément à la condition qu’on ne nous dise pas que nous avons
raison
de les croire pour cela. Car alors nous nous avis
croire pour cela. Car alors nous nous avisons que nous n’avons aucune
raison
de les croire, et que nous ne les croyons que par
ous voyons à l’effort même qu’on fait pour transformer ce fait en une
raison
, qu’il n’en était pas une. — A tous les points de
nce est en République. Lamennais le voit, et, en cela, a parfaitement
raison
. On est en République en 1830, parce que le gouve
que le clergé catholique n’est pas assez instruit, et il a peut-être
raison
, et l’on doit toujours dire aux hommes qu’ils ne
mpossible que l’intelligence ne soit pour rien. Ici il a parfaitement
raison
vingt ans à l’avance. De 1815 à 1830, on a abaiss
enir, du 16 octobre 1830 au 10 octobre 1831. M. Spuller remarque avec
raison
que Lamennais a presque inventé et a défini mieux
ord elle est la racine même de la doctrine démocratique ; elle est la
raison
des préférences de Lamennais pour le suffrage uni
force, opposée à la volonté, à la loi, à la pensée universelle, à la
raison
et à la conscience de l’humanité, proclamant le d
umain, c’était « le consentement universel » de Lamennais en 1820 ; —
raison
et conscience de l’humanité, humanité proclamant
ue homme de penser par lui-même sans aucun contrôle et de préférer sa
raison
à la raison commune, et que c’est là un commencem
penser par lui-même sans aucun contrôle et de préférer sa raison à la
raison
commune, et que c’est là un commencement de folie
la raison commune, et que c’est là un commencement de folie ; car la
raison
individuelle n’existe pas et la raison commune ex
commencement de folie ; car la raison individuelle n’existe pas et la
raison
commune existe seule ; et il était réduit à sa ra
xiste pas et la raison commune existe seule ; et il était réduit à sa
raison
personnelle, et la préférait décidément à la rais
était réduit à sa raison personnelle, et la préférait décidément à la
raison
commune. Il avait dit que la vérité, c’était le c
ls au nom des idées qu’ils croient avoir ? Il doit y avoir à cela une
raison
; mais une raison élevée, une raison philosophiqu
s qu’ils croient avoir ? Il doit y avoir à cela une raison ; mais une
raison
élevée, une raison philosophique, une raison qui
oir ? Il doit y avoir à cela une raison ; mais une raison élevée, une
raison
philosophique, une raison qui se rattache au plan
la une raison ; mais une raison élevée, une raison philosophique, une
raison
qui se rattache au plan du monde, une belle raiso
philosophique, une raison qui se rattache au plan du monde, une belle
raison
. » Il a essayé de la trouver, dans son âge mûr. E
ération précédente. Les hommes du xviiie siècle avaient intronisé la
raison
; l’effort de Ballanche en 1801 (Du sentiment con
avec la littérature et les arts) fut de substituer le sentiment à la
raison
: « Nous sommes quelquefois déçus par le sentimen
s qu’ont de comparable les erreurs de sentiment avec les écarts de la
raison
» : Il développait cette idée avec une certaine v
idées favorites de Chateaubriand. L’homme est un animal religieux. La
raison
lui suffit dans la vie pratique, le trompe et sur
, voici comment tout cela, en effet, s’est ajusté. Le christianisme a
raison
: l’homme est un être déchu. Les « mythes générau
modernes que vous adoptez et qu’il ne peut admettre, par cette seule
raison
, indiscutable pour lui, qu’il ne les a pas annonc
ahi ; je suis sûr que je l’ai faussé, seulement à vouloir m’en rendre
raison
; tout au moins je l’ai certainement dénaturé ; c
doutables, se moque des événements, n’en tient compte, et elle a bien
raison
de les mépriser. L’univers tremble sous les pas d
: Périsse l’Univers plutôt qu’un principe ! » Ne souriez pas : elle a
raison
. Cette idée peut mépriser les barbares ; car « el
personne encore, ou tout au moins avant d’autres, Quinet a deviné les
raisons
du monothéisme juif et arabe. « Le désert est mon
rit philosophique, ni le système. En cela, comme en antres choses, la
raison
est organisatrice d’abord, destructrice ensuite (
ment ce qui prouve que le système n’est pas très juste. L’homme a des
raisons
d’être et de durer dont une est certainement l’in
’homme existe certainement plus qu’à l’ordinaire ; mais il a d’autres
raisons
d’être aussi, qu’il faut connaître et dont il fau
pu se faire qu’au milieu de convulsions terribles. — Quinet voit une
raison
plus profonde. La révolution sociale était faite,
ées de périr. Il y en a eu quelques essais en ce sens, le culte de la
Raison
, celui de l’Etre suprême. Le culte de la Raison é
sens, le culte de la Raison, celui de l’Etre suprême. Le culte de la
Raison
était le rêve d’un esprit élevé et pur, de « l’in
à quoi bon être violente ? Ne vous y trompez point, c’est pour cette
raison
que les hommes ont maudit la Terreur. Ce n’est pa
p comme un « système », ce qu’elle n’a guère été, je crois, mais avec
raison
nonobstant, et dans un temps et au sein d’un part
i de De Maistre ; c’est celui de Quinet. Il est possible qu’ils aient
raison
; mais à prendre le mot rétrograde dans le sens c
z qu’il en soit ainsi pour que tout soit un, ce qui est plus beau. La
raison
ne vaut pas ; car rien, non plus, n’assure que po
s, et, certes, ce qui manquait le plus à Quinet jusqu’ici, c’était la
raison
glacée du Buffon. Il a pris un peu de ces qualité
a, aussi, qu’il faut se garder d’oublier. C’est toujours Pascal qui a
raison
: « L’homme n’est ni ange ni bête, et qui veut fa
ête, et qui veut faire l’ange fait la bête. » Exactement pour la même
raison
, l’homme qui veut faire la bête renonce aussi bie
yons chrétiens » mais on disait : « Encore que ce soit Voltaire qui a
raison
, cependant il y a autre chose. Il n’y a pas seule
e que nous ne pouvons sortir de nous-mêmes. Sensibilité, entendement,
raison
ne valent que pour nous, puisqu’ils ne sont que n
est pas de ceux par où passe volontiers l’humanité. Oh ! que la vraie
raison
va plus droit et que ses chemins sont plus courts
ont plus courts ! Ce qu’il nous faut, c’est croire franchement que la
raison
nous dit vrai, vrai absolument, aussi bien sous s
la raison nous dit vrai, vrai absolument, aussi bien sous sa forme de
raison
pure que sous sa forme de raison pratique, aussi
olument, aussi bien sous sa forme de raison pure que sous sa forme de
raison
pratique, aussi bien quand elle s’applique au vra
tant. De la première il tira l’éclectisme, — de la seconde il tira la
raison
impersonnelle, — et de la troisième l’autorité du
un à un système et l’autre à un autre. Qu’est-ce à dire, puisque j’ai
raison
? C’est-à-dire que « chaque système est vrai dans
t entière et non à une moitié d’elle. Second acte de foi. Croire à la
raison
. La raison humaine vaut pour l’absolu et non pas
t non à une moitié d’elle. Second acte de foi. Croire à la raison. La
raison
humaine vaut pour l’absolu et non pas seulement p
té humaine, comme à la vérité de la perception extérieure, comme à la
raison
pratique, comme à la raison pure. Que pensez-vous
é de la perception extérieure, comme à la raison pratique, comme à la
raison
pure. Que pensez-vous de Dieu ? Que vous aimez qu
t que vous y croyez, comme au non-moi, comme à la liberté, comme à la
raison
. « Ce n’est point par le raisonnement, mais imméd
conclusions objectives de notre esprit. Nous avons reconnu que notre
raison
prouvait hors d’elle, valait pour autre chose que
est un indice. Voyons ce qu’il nous amène à supposer. — Est-ce que la
raison
elle-même ne serait pas un système d’affirmations
e d’affirmations spontanées ? Pourquoi non ? Sans doute il existe une
raison
« qui est par principes et par démonstrations »,
qui est par principes et par démonstrations », comme dit Pascal, une
raison
qui raisonne. Mais n’y en aurait-il pas deux ? N’
qui raisonne. Mais n’y en aurait-il pas deux ? N’y aurait-il pas une
raison
raisonnante, une raison procédant pas à pas de ce
en aurait-il pas deux ? N’y aurait-il pas une raison raisonnante, une
raison
procédant pas à pas de ce qu’elle croit découvert
puis, derrière elle, sous elle, antérieure à elle, quelque part, une
raison
affirmante, clairvoyante sans instrument d’optiqu
trument d’optique, saisissant le vrai du premier coup, en un mot, une
raison
spontanée ? Oui, c’est bien cela. L’esprit aperço
’objets ; mais elle a été formée à l’aide d’un seul. » Et voilà « la
raison
spontanée. » Elle n’empêche pas l’autre de faire
tre de faire son office. L’autre, celle que tout le monde connaît, la
raison
vulgaire, nous rappellerons la raison réfléchie.
e que tout le monde connaît, la raison vulgaire, nous rappellerons la
raison
réfléchie. Elle revient, en effet, sur les donnée
ns la raison réfléchie. Elle revient, en effet, sur les données de la
raison
spontanée, les vérifie, les contrôle, raisonne su
es fois que nous n’avons pas besoin de faire appel à l’autre. Mais la
raison
spontanée est bien plus précieuse : nous l’employ
née est bien plus précieuse : nous l’employons toutes les fois que la
raison
qui consiste à faire des raisonnements nous fait
justifier, ils sont justifiés maintenant : c’étaient des actes de la
raison
spontanée ou des actes spontanés de la raison. Ce
étaient des actes de la raison spontanée ou des actes spontanés de la
raison
. Ce qui a tant embarrassé les philosophes précéde
édents n’existe plus. La route est libre. Ils ne connaissaient qu’une
raison
, celle qui raisonne. Nous en avons deux, la raiso
nnaissaient qu’une raison, celle qui raisonne. Nous en avons deux, la
raison
qui raisonne et la raison qui ne raisonne pas. To
celle qui raisonne. Nous en avons deux, la raison qui raisonne et la
raison
qui ne raisonne pas. Tout ce que nous pourrons pr
que nous pourrons prouver nous le mettrons dans le département de la
raison
réfléchie, tout ce que nous affirmerons sans le p
affirmerons sans le pouvoir prouver nous le mettrons au compte de la
raison
spontanée, et nous serons toujours raisonnables,
ue dans le premier. Il nous est extrêmement difficile de ne pas avoir
raison
. Il y a bien un Pascal qui a très tranquillement
t qui très tranquillement s’en est moqué : « Tout notre raisonnement (
raison
réfléchie) se réduit à céder au sentiment (éviden
onnement (raison réfléchie) se réduit à céder au sentiment (évidence,
raison
spontanée), mais la fantaisie est semblable et co
scal nous dirait donc qu’il est possible que ce que nous donnons pour
raison
spontanée soit une simple fantaisie. Mais Pascal
eur d’une affirmation et l’affirmation à la hauteur d’une forme de la
raison
. Cela manquait à la philosophie et c’est pour cel
s essentiels de l’entendement ! C’est qu’il n’avait aucune idée de la
raison
spontanée. « S’il avait connu cette intuition, ce
intuition, cette révélation spontanée qui est le mode primitif de la
raison
, peut-être eût-il renoncé à son scepticisme » (ou
germe de scepticisme par n’importe quel moyen pour s’aviser de cette
raison
spontanée ; mais mettons que cela revienne au mêm
quoi repose en définitive ce scepticisme ? Sur ce que les lois de la
raison
sont subjectives, personnelles à l’homme ; mais v
n sont subjectives, personnelles à l’homme ; mais voici un mode de la
raison
où ces mêmes lois sont, pour ainsi dire, dépouill
ainsi dire, dépouillées de toute subjectivité.. » Voici un mode de la
raison
qui, n’ayant pas besoin de raisonnement, n’a pour
te relativité expire dans la spontanéité de la perception. » Cette «
raison
spontanée » distincte de la « raison réfléchie »
ité de la perception. » Cette « raison spontanée » distincte de la «
raison
réfléchie » est la grande découverte de Cousin. E
a grande découverte de Cousin. Elle l’a conduit à sa conception de la
raison
impersonnelle et de la raison universelle, qui ét
Elle l’a conduit à sa conception de la raison impersonnelle et de la
raison
universelle, qui était ce dont il avait le plus b
ut-être, mais séduisante., et qui n’a pas séduit seulement lui, de la
raison
spontanée ; admirablement invincible au scepticis
l s’est dit que personne au monde ne s’était jamais douté d’avoir une
raison
spontanée en lui, d’avoir en lui une raison qui n
jamais douté d’avoir une raison spontanée en lui, d’avoir en lui une
raison
qui ne raisonne pas et antérieure à tout raisonne
et antérieure à tout raisonnement. Précisément ! répondit-il ; cette
raison
, antérieure à la réflexion, est en quelque sorte
rticulièrement la personnalité humaine ? Dans la volonté. Eh bien, la
raison
spontanée, son nom l’indique, n’est pas volontair
ien, la raison spontanée, son nom l’indique, n’est pas volontaire, la
raison
réfléchie est volontaire ; la raison réfléchie c’
ndique, n’est pas volontaire, la raison réfléchie est volontaire ; la
raison
réfléchie c’est la raison spontanée à laquelle s’
re, la raison réfléchie est volontaire ; la raison réfléchie c’est la
raison
spontanée à laquelle s’ajoute la volonté. La rais
éfléchie c’est la raison spontanée à laquelle s’ajoute la volonté. La
raison
spontanée est donc impersonnelle autant qu’un act
perdant son caractère même. En d’autres termes, nous faisons acte de
raison
sans raisonner, par exemple quand nous disons « :
nguer, tout simplement, le moi du non-moi ; puis nous faisons acte de
raison
en raisonnant, quand nous disons : « une chose ne
mes facultés intellectuelles interviennent. Mon premier acte était de
raison
spontanée, et n’est-il pas vrai qu’il était aussi
ne manifestation naturelle, irréfléchie et instinctive de ma vie ? La
raison
spontanée est donc impersonnelle, ce qui revient
raison spontanée est donc impersonnelle, ce qui revient à dire que la
raison
en son essence, en son principe, en sa racine, es
a mienne. La sienne est la mienne et la vôtre. Je ne dois pas dire ma
raison
; je dois dire la raison. C’est du reste ce que,
a mienne et la vôtre. Je ne dois pas dire ma raison ; je dois dire la
raison
. C’est du reste ce que, d’instinct, on dit toujou
très bon indice de ce sur quoi les hommes s’entendent. Ils disent la
raison
; ils savent que la raison est impersonnelle. C’e
quoi les hommes s’entendent. Ils disent la raison ; ils savent que la
raison
est impersonnelle. C’est pour cela qu’elle est un
a qu’elle est universelle. C’est la même chose en d’autres termes. La
raison
est universelle parce qu’elle est impersonnelle.
ècle de Périclès, au temps des barbares et au siècle de Descartes. La
raison
, comme elle est le fond même d’un homme, est le f
rce que toutes les vérités que nous avons distraites du ressort de la
raison
réfléchie pour les mettre dans le département de
sort de la raison réfléchie pour les mettre dans le département de la
raison
spontanée, du moment que la raison spontanée est
s mettre dans le département de la raison spontanée, du moment que la
raison
spontanée est raison universelle, vont être consa
rtement de la raison spontanée, du moment que la raison spontanée est
raison
universelle, vont être consacrées vérités univers
aisons notre enquête philosophique, vont être proclamés axiomes de la
raison
universelle, principes éternels de l’humanité, et
sauf quelques nuances. Il préférait dire que la souveraine c’était la
raison
. — Mais raison c’est individualisme, s’écriait La
uances. Il préférait dire que la souveraine c’était la raison. — Mais
raison
c’est individualisme, s’écriait Lamennais. Raison
t la raison. — Mais raison c’est individualisme, s’écriait Lamennais.
Raison
c’est ceci chez Voltaire, ceci chez Rousseau et b
cours ailleurs. — Point du tout, répondait Cousin. Si vous croyez que
raison
c’est individualisme, c’est que vous ne connaisse
que raison c’est individualisme, c’est que vous ne connaissez pas la
raison
spontanée. Moi qui l’ai découverte, je sais qu’el
individualisme, puisqu’elle est impersonnelle. J’ai rendu par là à la
raison
l’universalité qu’elle semblait avoir perdue, et
yances qu’à quelque chose qui soit universel, on peut l’accorder à la
raison
, et on doit la lui accorder préférablement à quoi
ue quoi que ce soit, que le consentement du genre humain par exemple.
Raison
souveraine des croyances parce qu’elle est univer
t ses trois idées générales essentielles : éclectisme ; sens commun ;
raison
spontanée, impersonnelle, universelle. — Ces troi
n quoi il use de son droit, ne l’est nullement en réalité. Quant à la
raison
spontanée, c’est une nouveauté qui a pu amuser un
e l’eût été par les prédécesseurs de Cousin. « Avez-vous l’idée d’une
raison
qui ne raisonne pas ? » auraient dit les philosop
ête est-ce là ? C’était le raisonnement, autrefois, qui bannissait la
raison
, d’après les poètes comiques ; maintenant c’est l
nnissait la raison, d’après les poètes comiques ; maintenant c’est la
raison
qui bannit le raisonnement. C’est la même chose e
dait pas jadis dans les chaires de philosophie. Pour tout le monde la
raison
a toujours été la faculté de raisonner. Quoi ! un
le monde la raison a toujours été la faculté de raisonner. Quoi ! une
raison
inconsciente ! Quel non-sens ! La raison est prob
lté de raisonner. Quoi ! une raison inconsciente ! Quel non-sens ! La
raison
est probablement un instrument de connaissance. L
cela peut vouloir dire. A la vérité M. Cousin atténue. Il dit que la
raison
spontanée est « presque » inconsciente, et n’est
n’est « pour ainsi dire » pas subjective. Alors cela signifie que la
raison
spontanée est une intuition, et il use de ce mot,
plus clairement plus tard. La découverte se réduit donc à préférer la
raison
quand elle commence à voir, à la raison quand ell
se réduit donc à préférer la raison quand elle commence à voir, à la
raison
quand elle voit. La préférence est singulière. Qu
est singulière. Quel goût M. Cousin a-t-il pour la demi-lumière et la
raison
balbutiante ? — Rendons-nous mieux compte. M. Cou
utiante ? — Rendons-nous mieux compte. M. Cousin n’appellerait-il pas
raison
spontanée ce que nous appelions évidence ? On ne
; mais au moins nous ne les donnions pas comme étant du domaine de la
raison
, ni surtout do sa façon. Nous disions l’évidence
e de la raison, ni surtout do sa façon. Nous disions l’évidence et la
raison
; l’évidence d’une part et la raison de l’autre.
n. Nous disions l’évidence et la raison ; l’évidence d’une part et la
raison
de l’autre. De plus nous mettions tous nos soins
Cousin, d’une part, donne à ce que nous appelions évidence le nom de
raison
spontanée, parce que le mot est plus nouveau, n’e
si une confusion favorable, donnant, par ce nom, pour une forme de la
raison
et pour la plus belle, ce qui n’est pas la raison
our une forme de la raison et pour la plus belle, ce qui n’est pas la
raison
du tout, mais peut-être une fantaisie, peut-être
e une illusion. — Et, d’autre part, dans le domaine de cette nouvelle
raison
qui n’a pas à donner ses raisons, il met une foul
rt, dans le domaine de cette nouvelle raison qui n’a pas à donner ses
raisons
, il met une foule de choses diverses. Ces princip
re point de vue, comme universelle, et non plus comme Spontanée, la «
raison
» de Cousin soulevait encore des objections. En a
En acceptant pour la commodité de la discussion la distinction entre
raison
et raisonnement, il semble que les choses sont ju
juste à l’inverse de la façon dont Cousin les voyait. Ce n’est pas la
raison
qui est universelle, c’est le raisonnement. Les h
est la logique qui est universelle, et c’est ce que Cousin appelle la
raison
spontanée qui donne à la logique immuable des mat
t divers, parce que les matériaux sont différents eux-mêmes. C’est la
raison
raisonnante qui est universelle et qu’on peut app
ersonnelle, si l’on y tient, parce qu’elle est universelle ; c’est la
raison
spontanée qui diffère sensiblement d’homme à homm
r ce qu’ils mettent dans leurs raisonnements. Et, oui, assurément, la
raison
est universelle, à la condition qu’on appelle rai
, assurément, la raison est universelle, à la condition qu’on appelle
raison
la faculté de raisonner, comme on a toujours fait
appelle raison la faculté de raisonner, comme on a toujours fait ; la
raison
est universelle à la condition qu’on ne fasse pas
ie, c’est le sens commun prenant conscience de soi, il a parfaitement
raison
pour la philosophie des Français au xviie siècle
e l’éclectisme lui-même sous une forme peu raffinée. De même entre la
raison
spontanée et le sens commun, rapport étroit. Cous
Cousin l’a vu lui-même et très bien exprimé. « Le sens commun est la
raison
naturelle ; la philosophie est la raison réfléchi
imé. « Le sens commun est la raison naturelle ; la philosophie est la
raison
réfléchie. » Voyez-vous qu’il donne au sens commu
ez-vous qu’il donne au sens commun le nom même qu’il donne à sa chère
raison
spontanée, et à la philosophie le nom même qu’il
re raison spontanée, et à la philosophie le nom même qu’il donne à la
raison
qui raisonne. Au fond sa raison spontanée c’était
losophie le nom même qu’il donne à la raison qui raisonne. Au fond sa
raison
spontanée c’était le sens commun, c’est-à-dire la
connaître de bonne grâce. Et pourquoi ne le reconnaîtrait-il pas ? La
raison
spontanée, à le bien prendre, est un expédient au
ieu sûr, cinq ou six vérités essentielles fortement affirmées par une
raison
spontanée à laquelle on n’a pas de comptes à dema
es à demander ; et qui, ensuite, revenait sur ces vérités, à titre de
raison
réfléchie, pour les mettre en belle lumière et le
aisait de même ; et la preuve dernière du tout, c’était, pour lui, la
raison
spontanée et universelle. C’est ce qui me faisait
avoir un penchant intellectuel, mais non pas un élan d’amour pour la
raison
spontanée et impersonnelle. Cela fait un désavant
l y a les doctrines qui ont été produites dans l’esprit humain par la
raison
; il y a les doctrines qui ont été produites dans
ances assez dénuées de raisonnements, et qui auraient eu besoin de la
raison
spontanée de Cousin, c’est-à-dire d’une espèce de
lui-même, qu’il chérit. — Trente millions d’orgueils solitaires, sans
raison
d’être et sans prétexte, exaltés par la conscienc
La terre étant ce qu’elle est, nous y sommes ; mais ce n’est pas une
raison
pour qu’elle ait été faite ainsi afin que nous y
mode, mais qui planera toujours sur les faits sans qu’il y ait aucune
raison
pour qu’elle se confonde avec eux et s’évanouisse
telligent et le plus avisé qui ait jamais été, parce qu’il n’a pas de
raison
de finir. La nature à la fois se prête si largeme
selon qu’elles se rapportaient à la mémoire, à l’imagination ou à la
raison
; d’Alembert adoptait cette classification et en
llusion, qui n’a rien de rationnel, qui doit autant scandaliser notre
raison
qu’il séduit notre amour-propre. Car, que seul da
truit en lui les racines mêmes de l’égoïsme, détruit du même coup les
raisons
qu’il a de trouver malheureux les hommes qui souf
e chose, parce que cette chose tend à sa perfection. Ce n’est pas une
raison
, cela. L’instinct social a été, cela est bien pro
u contraire de la morale sociale, cette morale stoïcienne perdrait sa
raison
d’être dans son triomphe. Si tous les hommes l’ad
sur lesquelles la réflexion n’avait pas agi. Ce que nous appelons la
raison
est la faculté de coordonner des idées et d’en fa
ses ancêtres. Il croit à un Dieu un ; mais ce Dieu, universel pour sa
raison
, est pour son cœur aussi particulier et aussi loc
de pouvoir spirituel. La foule a été investie du droit d’avoir seule
raison
. Il existe des parias dans l’organisation moderne
ation d’un nouveau pouvoir spirituel. C’est le catholicisme qui avait
raison
. Il n’était pas la vérité comme conception généra
nce, soit soustrait à l’État, et c’est, pour eux, la liberté. Ils ont
raison
de soustraire à l’État toute cette partie intelle
rentrent dans un dessein qu’ils n’ont pas conçu, qu’ils n’ont aucune
raison
de suivre et qu’ils suivent. Il y a là une sorte
bien ! soyons comme le reste de la nature. C’est elle qui doit avoir
raison
. Soyons naturels. Détruisons en nous l’être artif
illible de l’autre ; victoire du pur sur l’impur, de la poésie sur la
raison
. Il est vrai que le pur et l’impur s’opposent rar
poème, occupe ou peut occuper immédiatement nos activités de surface,
raison
, imagination, sensibilité ; tout ce que le poète
l raisonnable, le poète observe d’ordinaire les règles communes de la
raison
, comme celles de la grammaire ; non en sa qualité
même riche du plus beau sens, nous réserve des plaisirs inconnus à la
raison
; ces mots de tous les jours et de tout le monde,
e Dieu est le seigneur des sciences- scientiarum dominus — donc de la
raison
? C’est sa façon ingénue d’argumenter. Mais sans
e que je soutiens-et tout se ramène là, en effet-que poésie n’est pas
raison
, il me reproche de « jeter l’anathème à la raison
ue poésie n’est pas raison, il me reproche de « jeter l’anathème à la
raison
». Non, pas plus qu’à l’oreille, quand je constat
qui existent entre religion et théologie. Ainsi de la poésie et de la
raison
: elles se distinguent toujours, elles s’ignorent
ans un article sur Sainte-Beuve, que le goût était autre chose que la
raison
, M. Souday, pour me confondre, avait pris les mêm
rmes : mais tout au contraire, m’avait-il répondu, le goût « c’est la
raison
dégustant les œuvres d’art » de même que l’athena
dégustant les œuvres d’art » de même que l’athena promakhos, c’est la
raison
armée. voici plus curieux encore, et plus pathéti
x encore, et plus pathétique : la poésie, déclare-t-il, s’ajoute à la
raison
, mais ne la nie pas. tiens ! Tiens ! Si elle s’aj
la raison, mais ne la nie pas. tiens ! Tiens ! Si elle s’ajoute à la
raison
, c’est qu’elle n’est pas la raison. elle est « pl
ns ! Tiens ! Si elle s’ajoute à la raison, c’est qu’elle n’est pas la
raison
. elle est « plus que rationnelle » et non irratio
utilations ? Si la poésie est plus que rationnelle, c’est donc que la
raison
n’est pas la seule lumière de l’homme. C.q.f.d. A
stères, celui qui ne voit pas qu’entre le vrai, qui est l’objet de la
raison
, et le poétique, il y a un mur, un abîme de diffé
avons reconnu qu’il y a, dans la poésie, quelque chose de plus que la
raison
, M Bremond nous attribue cette concession que
us que la raison, M Bremond nous attribue cette concession que la
raison
ne serait pas la seule lumière de l’homme. parble
re, il y a en bien au moins deux. Il continue : que d’équivoques ! La
raison
est la seule lumière pour la connaissance proprem
onnaissance proprement dite : dans la poésie, la beauté s’ajoute à la
raison
, mais ne la nie pas et n’en est même qu’une illus
êmes. Si M. Souday fait, et (du moins à première vue) justement de la
raison
« la connaissance proprement dite », ne semble-t-
e si l’on refuse de la qualifier poétique, mystique), distincte de la
raison
? Cette « beauté », pour parler sa langue, « qui
raison ? Cette « beauté », pour parler sa langue, « qui s’ajoute à la
raison
», ne peut pas ne pas être autre chose que la rai
ui s’ajoute à la raison », ne peut pas ne pas être autre chose que la
raison
. « illustration… épanouissement ». Encore des mot
ous fait penser aux fétichistes nègres et aux derviches tourneurs " ?
Raison
, je ne sais ; mais poésie, cela est certain, quoi
otre faute s’il s’est embourbé. Au lieu d’injures, on préférerait des
raisons
; mais le plus bel académicien ne peut donner que
ce vigoureuse du texte primitif. M. Bremond est un pur mystique. La
raison
est sa bête noire. Il ne veut pour guide que l’in
rtez-moi mes pantoufles " ; « mais où sont les neiges d’antan ? », ma
raison
procède de la même manière : elle saisit — appreh
, elle raisonnera plus avant là-dessus. Bref, elle fait son métier de
raison
: elle comprend. Voudriez-vous qu’elle se pâmât ?
précis, très limité qu’elle renferme ? Sur un homme qui ne serait que
raison
, ces deux phrases produiraient le même effet, à c
e à la seconde ? Oui, sans doute, et voici, de ce chef, proposée à ma
raison
, une nouvelle série d’exercices, plus compliquée
r passage ici-bas que les neiges de l’an passé, il s’agissait pour la
raison
de donner son adhésion motivée à ces deux notions
ligible, n’est ni amusant, ni émouvant, ni poétique. Il est ce que la
raison
peut comprendre, contrôler, construire, déclarer
ou rejeté par un non. ôtez ce oui ou ce non, il n’y a plus là pour la
raison
que de l’air battu. Qu’elle s’attaque au poème le
colades, répétait triomphant : « elle est toute là » ! Aux yeux de la
raison
, un poème n’a rien qui le distingue essentielleme
n. Laissée à elle-même, et telle qu’elle se présente à l’examen de la
raison
, une œuvre, quelle qu’elle soit, n’a rien de poét
ait à prouver que les démarches de la poésie ne sont pas celles de la
raison
. Cette nécessité, du reste, si c’est votre propre
nfiniment précieuse, du reste ; cette solution, le seul travail de la
raison
ne l’a pas trouvée : il a fallu qu’intervînt une
ctisme et de la poésie, à son triomphe. Malgré toute la volonté d’une
raison
qui se croit maîtresse des moindres éléments d’un
y a des milliers de poèmes, il n’y a qu’une poésie, principe unique,
raison
dernière d’une expérience indéfiniment diverse, m
’est uniquement par là qu’ils se distinguent des mots de la prose. La
raison
géométrique trouvera les vers de Marceline, et mê
s. On se moque de nous, tremblent-ils, et, ma foi, ils ont après tout
raison
. La poésie est la sœur germaine de l’humour ; dan
fui. ce n’est là toutefois qu’une parabole, un conte de fées. Fagus a
raison
: le premier vers ne nous tombe pas de la lune. L
sprit. ces opérations, où m’a-t-il vu les interdire au poète ? Que la
raison
collabore au poème le plus chétif comme à la déco
ns. Ce sens, on ne le définira jamais qu’en le distinguant de la pure
raison
. VII. Toujours la réaction rationaliste la réa
n rationaliste la réaction scientifique : ainsi cette diablesse de
raison
arrive à faire déraisonner les poètes eux-mêmes.
stifiait en se mystifiant le premier. Un correspondant m’écrit : « la
raison
a un ennemi irréconciliable, c’est le raisonnemen
de toute leur bienveillance, de toute leur âme, voudraient me donner
raison
. Je n’inquiète que leur esprit, qu’ils pensent qu
ons aux troubles lueurs de l’instinct les précisions lumineuses de la
raison
, et que, sous le nom de poésie pure, nous voulons
te ou chez le mystique, n’est pas infra, elle est supra-rationnelle ;
raison
supérieure, plus raisonnable que l’autre. Loin d’
me le rappelle d’Alger un agrégé de grammaire : c’est le bon sens, la
raison
qui fait tout : vertu, génie, esprit, talent et g
s plus chétif et qui ne touche que moi. Non content d’estimer, que la
raison
« fait tout » dans les vers, M. Souday veut encor
; le poème, tel que je l’entends, serait d’autant plus parfait que la
raison
aurait plus de peine à y trouver sa nourriture ha
s. Notre sujet-la poésie pure-le veut ainsi. Dans le concret, poésie,
raison
, sentibilité, etc., etc., tout cela ne fait qu’un
és du phénomène, presque rien ne compte des minutieuses ou des belles
raisons
des choses déduites après coup ? Il est entendu q
elles raisons des choses déduites après coup ? Il est entendu que ces
raisons
y sont, qu’elles contribuent certainement à l’enc
: rien ne peut être étranger au poète, si toutefois le magasin de sa
raison
reste, « dans l’instant qui le soulève », attaché
n de produire un effet moral, " c’est de faire appel, pour cela, à la
raison
raisonnante. (Oxford lectures on poetry, 1909, p.
d avec tous ceux qui créent ou sentent poétiquement lorsque la fausse
raison
ne les trompe pas ? M. Paul Tuffrau veut bien m’
stique, déterminé par un choix des formes-dans ce choix le rôle de la
raison
est important, et le sujet proprement cérébral fo
ent artistique ou littéraire, poétique ou prosaïque, avec laquelle la
raison
prend une initiative abstraite, séparée, fort dan
stes. Chose merveilleuse, c’est chez nous, français, adorateurs de la
raison
raisonnante, c’est au lendemain même du triomphe
sable, le mensurable, le formulable, moins elle se flatte de tenir la
raison
dernière de quoi que ce soit. Aucun de mes corres
paraît singulièrement artificiel. Non, non, c’est André Chénier qui a
raison
: tout s’allie et se forme et tout va naître ense
èmes nerveux par un dynamisme « irradiant » d’effluve. la logique, la
raison
est une force psychique dont le dynamisme est « i
eur n’est pas moins considérable, puisqu’il a séparé la logique et la
raison
de l’intelligence proprement dite, qu’il associe
ystique des choses, on ne saurait trop user de toutes les armes de la
raison
. On ne supprime pas le mur qu’elle a construit, p
quence aux avocats. On y demandait, comme dans nos tribunaux, plus de
raisons
que de pathétique ; et les juges d’Athènes, ainsi
représentera le sentiment avec plus de vérité. Je ne sais par quelle
raison
tant d’écrivains modernes nous parlent de l’éloqu
nous ne balancerons point à lui préférer la suivante, par cette seule
raison
que l’expression y est plus naturelle et moins ét
de Sion. Le style naturel et simple, dit Pascal, nous enchante avec
raison
; car on s’attendait à un auteur, et on trouve un
iens, si je ne me trompe, ont senti cette vérité, et c’est pour cette
raison
qu’ils ont traité de l’élocution avec tant de dét
bondante, a fait dans l’Europe une si prodigieuse fortune ? plusieurs
raisons
y ont contribué ; la grandeur où la France est pa
trainte et les avantages qui en naissent, sont peut-être la meilleure
raison
qu’on puisse apporter en faveur de la loi si rigo
le source du plaisir qu’elle nous cause. Ne serait-ce point par cette
raison
qu’il est rare de lire de suite et sans dégoût un
ots doux et sonores, de ceux qui sont rudes et sourds, et par la même
raison
les mots dont la liaison est harmonieuse et facil
rs sur tout ce qui avait rapport à l’harmonie du style, condamne avec
raison
Théopompe, pour avoir porté jusqu’à l’excès le so
et celles qui suivent. À l’exemple des anciens, nous avons banni avec
raison
les grands vers de notre prose ; mais on a remarq
faut-il prendre alors ? un philosophe rigide ne balancerait pas ; la
raison
est son maître, je dirais presque son tyran. L’or
ran. L’orateur soumis à l’oreille autant que le philosophe l’est à la
raison
, sacrifie suivant les cas, tantôt l’harmonie, tan
délicate et sensible, qui connaissait l’éloquence et sa langue, avait
raison
sans doute d’écouter Démosthène avec admiration ;
e l’antiquité l’a jugé tel, et elle s’y connaissait ; mais est-ce une
raison
pour que nous l’admirions comme des enfants jusqu
ire au barreau, qui consiste à dire si peu avec tant de paroles. Deux
raisons
contribuent à ce défaut, le plus insupportable de
é de métaphores et d’antithèses, qu’on appelle, je ne sais par quelle
raison
, style académique, quoique les plus illustres mem
rit hautement dans leurs ouvrages. On l’appellerait avec bien plus de
raison
style de la chaire ; c’est en effet celui de la p
de la controverse rejette et proscrit tout ce qui n’est pas preuve et
raison
; instruire et convaincre, voilà son unique objet
; cependant nous trouvons dans les vers latins de l’harmonie ; est-ce
raison
ou préjugé ? J’ai dit que nous scandions les vers
mieux la raillerie que plusieurs de nos superbes modernes. Une autre
raison
plus fondamentale entre autres, qui rend le La Br
sence lui posaient une sorte d’énigme oppressante et douloureuse : sa
raison
approuvait et se révoltait à la fois dans une mêm
e n’avoir aucune pruderie fausse, aucune délicatesse rechignée. Cette
raison
grave, cette conscience parfaite, ne traçait auto
atière de poésie, par suite de cette même indépendance et droiture de
raison
. Dans deux feuilletons de novembre 1808, sur l’Us
ique. Aucun faux scrupule, aucune tradition superstitieuse ne gêne sa
raison
sagace dans ce délicat examen. Ce n’est ni par le
de l’élégie, ou bien morigénant doucement Mme de Genlis, sa verve de
raison
ne se ralentit point à tant d’emplois et ne s’éga
t ne s’égare jamais aux vaines phrases. Elle a dit quelque part de la
raison
chez Boileau : « C’était en lui un organe délicat
la choquer. » Il y a un peu de cette vivacité, de cette vigilance de
raison
, en Mlle de Meulan, durant la période si active o
naissance qui honore son cœur, de même que ces conseils honoraient la
raison
digne et fine de Mlle de Meulan. Atala était app
de votre âge, dit-elle en terminant, est de vouloir faire entendre la
raison
aux hommes : l’expérience du mien enseigne qu’il
r de les y laisser revenir ; que le temps les ramène d’ordinaire à la
raison
et à la vérité ; mais que la raison et la vérité
temps les ramène d’ordinaire à la raison et à la vérité ; mais que la
raison
et la vérité n’ont presque jamais convaincu perso
; les nobles et tardives passions leur sortent souvent de dessous la
raison
profonde, comme le pur froment des derniers greni
âme ; elle naissait à la passion sérieuse du vrai, à la chaleur de la
raison
. Il était difficile qu’on ne parlât pas beaucoup
ner, j’ai cru le devoir faire ; je le crois encore et ne vois pas de
raison
pour m’affliger maintenant des inconvénients que
pour idée, nous l’avons vu, que le temps seul ramène les hommes à la
raison
et à la vérité ; mais que la raison et la vérité
temps seul ramène les hommes à la raison et à la vérité ; mais que la
raison
et la vérité n’ont presque jamais convaincu perso
’ont presque jamais convaincu personne. » Elle disait encore que « la
raison
, par malheur, n’est faite que pour les gens raiso
de sa vie sévère par l’empire, déjà religieux, de la volonté et de la
raison
. Ce ne fut pourtant pas le moindre triomphe de l’
ses forces et de lui en enseigner l’emploi. » Comment Mme Guizot, de
raison
un peu ironique, d’habitudes d’esprit un peu déda
c’était tout ; elle pouvait douter de l’action de la vérité et de la
raison
parmi le monde ; elle voyait le mal, le ridicule,
la difficulté qui se posait. Elle avait cru l’homme incorrigible, la
raison
un heureux hasard et presque un don ; elle avait
vait écrit, avec une raillerie ingénieuse, sur l’inutilité des bonnes
raisons
: elle voulut alors répondre à sa prévention anté
de beauté philosophique, démontrent les principes de conscience et de
raison
sur lesquels elle fonde le devoir, et expliquent
soin est de faire apparaître et se dessiner par degrés la règle à la
raison
de l’enfant, pour qu’il y dirige librement de bon
t doit s’obtenir d’après les soins qu’elle fait prendre. Au reste, la
raison
de Mme Guizot, qui a pied dans le fait même, adme
Guizot restera après l’Émile, marquant en cette voie le progrès de la
raison
saine, modérée et rectifiée de nos temps, sur le
inaltérable ; et, en avançant vers la fin, ne devint-elle pas, elle,
raison
si forte et si sûre, une âme douloureuse aussi ?
rcice d’intelligence. On l’y pouvait trouver un peu rude d’abord ; sa
raison
inquisitive, comme elle dit quelque part, chercha
lus raconté que jugé de ce jugement définitif et suprême qui donne la
raison
suffisante d’un homme ; il a produit plus d’étonn
Pascal ne sont qu’un verre d’eau claire dans lequel il y a de petites
raisons
qui ressemblent à des animalcules ! ni M. Cousin,
ur de son génie. Ce qui distingue Pascal, ce n’est pas la force de sa
raison
, car souvent il voit faux ; ce n’est pas non plus
areil, car l’âme et l’esprit sont adéquats chez Pascal. C’est même la
raison
, par parenthèse, qui m’a toujours empêché de croi
in, rien qui se démontre, la philosophie radicalement impuissante, la
raison
, sotte, Dieu donc et Dieu, c’est-à-dire Jésus-Chr
d, du pied de la Croix, cette grande âme qui souffre la passion de la
raison
humaine se retourne vers le monde, et aussi de pl
x qui lui sont rebelles : car on a répondu, bien ou mal, à toutes ses
raisons
, et, malgré l’accablante expression de son génie,
a traité en poëte, allez ! Le dix-huitième siècle, qui avait bien ses
raisons
pour ne pas aimer la poésie, l’a assez insolemmen
imer la poésie, l’a assez insolemment toisé du bas de sa prose, de sa
raison
et de sa froideur ! Un Jésuite l’avait appelé ath
s d’alexandrins de tragédie ! Voltaire, Voltaire, qui se croyait avec
raison
plus philosophe que poëte, eut les pitiés les plu
de cette folie dont il faut avoir trois quarts avec un seul quart de
raison
, pour être un homme de génie, disait M. Royer-Col
, disait M. Royer-Collard et cette folie-là, avec ses trois quarts de
raison
, Voltaire ne l’avait pas ! Devant la Postérité et
demeurent, je ne dirai pas médiocres, puisqu’on attache à ce mot une
raison
de rebut, je dis qu’ils demeurent bons, malgré l’
ttre au public, afin d’apprendre de lui-même en quoi j’aurois tort ou
raison
. Me voilà naïvement tel que je suis ; et si l’on
toit tenu à m’accuser de vanité, je crois franchement qu’on auroit eu
raison
: car je distingue la vanité de l’orgueil. J’ente
t qu’il n’ambitionne que leurs suffrages. Je dis donc qu’on auroit eu
raison
de m’accuser de vanité ; et je soutiens que tout
autres à la tragédie ; d’autres à la comédie, etc. ; et au milieu des
raisons
spécieuses dont ils appuyent leur sentiment, chac
isons spécieuses dont ils appuyent leur sentiment, chacun a encore sa
raison
secrete et démonstrative, c’est qu’il a travaillé
choisi presque tous mes exemples dans Corneille et dans Racine, deux
raisons
m’ont déterminé à cette conduite. L’une, que quan
ommage notre amour propre trop humilié de leur perfection. La seconde
raison
: c’est qu’il falloit puiser mes exemples dans de
-même, et ne pas prononcer légerement : mais dès que l’on découvre la
raison
de ce qui blesse, il faut oser la dire avec modes
les convainquent par sentiment de ce qu’ils ne font que persuader par
raison
. Le second, les réflexions que nous faisons nous-
lles années sans oser entreprendre une tragédie. J’étois effrayé avec
raison
du grand nombre de talens qu’exige un pareil ouvr
antage : mais il n’en est pas ainsi. Nous voulons de l’ordre et de la
raison
par tout, quand nous sommes hors d’intérêt ; et l
e nous paroîtroit qu’aveuglement et folie, s’il n’étoit apuyé sur des
raisons
proportionnées à ce qu’il souffre ou à ce qu’il o
r patrie, sont surs de nôtre admiration, parce que, au jugement de la
raison
, le bonheur de tout un peuple est préferable à ce
é attachant l’honneur à ne pas souffrir d’outrages, et de l’autre, la
raison
faisant préferer l’honneur à la vie, nous jugeons
a aparence que nous ne nous corrigerons pas aisément de ce défaut. La
raison
s’en offre d’elle-même. Un poëte veut réüssir ; e
a piéce changer absolument des actions et des caracteres obscurs ; la
raison
en est que le spectateur n’aportant à la représen
enté de quelque chose, on se contente d’exemples, au défaut de bonnes
raisons
. J’ai usé du moins d’une grande circonspection da
tes, ne produit pas une autre sorte de plaisir, que celui que fait la
raison
, à qui la versification n’a rien fait perdre. Je
s cependant le plus tiranique par la violence qu’il fait souvent à la
raison
. Dès que ces regles sont observées avec la même e
ridate, de mes prétentions je pourois vous instruire ; et je sais les
raisons
que j’aurois à vous dire, si vous-même laissant l
puisse dans quatre jours se promettre ma mort ? Corneille avoit ses
raisons
pour l’emploi et l’arrangement de tous ces mots.
jet le demande, que des morceaux beaucoup plus ornés. C’est par cette
raison
qu’il y a beaucoup de simplicité dans Athalie mêm
re, il leur suffit de savoir ce qui plaît ; et quand ils auroient une
raison
supérieure, capable de corriger le goût de leur s
scours : j’ose même avancer qu’il leur a fallu, je ne dis pas plus de
raison
, mais plus d’imagination et plus de souplesse pou
point de raport, ce qui ne peut jamais être qu’un vuide de sens et de
raison
; au lieu que le vice des jeux d’esprit n’est pas
s et plus ingénieux, mais qui malheureusement n’ont pas pour objet la
raison
ni la vérité. Leur but est de briller, aux dépens
de rabatre un peu de l’orgueil qu’il auroit lui-même fait naître. La
raison
voudroit cependant que les critiques ne fussent p
l’art de le faire entendre par le moyen des autres personnages. On a
raison
dans le monde de ne pas croire les gens sur leur
juger nous-mêmes à ces deux égards, en n’écoutant que la nature et la
raison
. Quel entassement d’avantures, s’écrie-t’on d’abo
’avoüe que je panche beaucoup pour la multiplicité d’incidens, par la
raison
que dans un événement trop simple, la variété ne
lquefois même en lui disant qu’il s’en souvient, comme si c’étoit une
raison
de le lui redire. De là deux défauts : celui de l
ne permet pas d’atteindre ; et il ne s’agit pas d’examiner s’il a eu
raison
de se tant promettre, il faut lui tenir ce qu’il
ils sont émus, moins ils laissent de liberté pour réflechir s’ils ont
raison
de l’être. Que les philosophes ne nous chicanent
oits ; c’est un appui de plus pour notre foiblesse : mais, soit cette
raison
, soit quelqu’autre, il nous suffit de pouvoir com
uté singuliére du caractere des personnages qui y ont part ; et cette
raison
suffit pour engager les auteurs à ne rien néglige
rigoureuse des termes, comme plusieurs acteurs l’ont pris, Curiace a
raison
de s’écrier : je rends graces au ciel de n’être p
et de former désormais une ferme alliance entre les deux peuples. La
raison
ne demandoit-elle pas qu’il cédât à la nécessité,
ines folies des amans de théatre par la nature de l’amour : on auroit
raison
, à ne regarder que cette passion en elle-même ; m
op intelligible. Malgré tout cela Berenice ne s’arrête pas à la seule
raison
qui la doit frapper : que Titus craint de blesser
e foi, ce n’est pas assez. Cet hommage passager que nous rendons à la
raison
, ne détruit pas l’effet des passions que nous avo
burlesque ? S’il en étoit ainsi, je n’aurois rien à dire ; il auroit
raison
de courir aux parodies ; et ce seroit à nous de f
pitation des jugemens, et accoutument à prendre de bons mots pour des
raisons
. Combien de gens, dupes à la fois de la malignité
me qu’ils croyent que l’ouvrage critiqué leur avoit surprise. Quelque
raison
qu’on leur allegue après cela, pour justifier les
qui est déja dans nôtre caractere ; et il est comme déterminé par les
raisons
du genereux vieillard : mais, pourtant il regarde
le critique est dispensé de tous ces égards. Dès qu’il fait rire il a
raison
, et je rirois le premier du trait de la parodie.
une représentation parfaite. J’admire les critiques de perdre tant de
raisons
à prouver qu’un ouvrage qui plaît universellement
r beaucoup plus que par des mouvemens déreglés ou moins autorisés. La
raison
en est évidente. Nous portons au théatre une rais
ins autorisés. La raison en est évidente. Nous portons au théatre une
raison
et un coeur. Il faut satisfaire l’un et l’autre.
faire l’un et l’autre. Si les acteurs agissent par vertu, voilà nôtre
raison
contente ; s’ils agissent par passion, voilà nôtr
n’est ni féroce ni hautaine ; elle y mêle tant de tendresse, tant de
raison
et tant d’égards, qu’elle n’en devient que plus c
le devoir autorise tout ce qu’ils font et tout ce qu’ils sentent, la
raison
approuve aussi les larmes qu’ils font répandre ;
vingt manieres différentes, toutes bonnes si l’on veut du côté de la
raison
, mais peut-être toutes imparfaites par le défaut
ns que le cours de l’action même. Il faut encore convenir que par les
raisons
que j’ai dites, elles sont quelquefois nécessaire
ltés qu’ils levent dans le moment, balancent differens partis par des
raisons
contraires, et se déterminent enfin au gré de leu
c’est encore de n’y point admettre les raisonnemens, ni à plus forte
raison
les récits. Quelques mouvemens entrecoupés, quelq
laissent point le théatre vuide ; que chaque personnage doit avoir sa
raison
d’entrer, et sa raison de sortir ; que les actes,
re vuide ; que chaque personnage doit avoir sa raison d’entrer, et sa
raison
de sortir ; que les actes, en finissant, doivent
istance, il sauroit bien se faire obéir. Il devoit s’en tenir là : la
raison
n’en demandoit pas davantage : mais il va plus lo
s. Premierement, en ne répondant pas juste, à moins qu’il n’y eût une
raison
prise de la situation et du caractere, pour élude
camp qui ne respire que les combats ; elle s’en tient à combattre ses
raisons
, et à le conjurer de ne la pas éloigner de l’aute
Il n’est pas naturel qu’elle se contente de combattre de si mauvaises
raisons
, elle doit croire qu’Agamemnon extravague, ou sou
nt à ce titre d’époux tous ces gages d’amour qu’elle a reçus de vous.
Raison
encore plus pressante de l’interrompre. Lui avoir
ires de l’empire. Laisseroit-il alors périr le prince, malgré tant de
raisons
de l’absoudre ? Le caractere d’Alphonse est compo
pere, et de se rendre odieux lui-même à ses successeurs ? Toutes ces
raisons
doivent tellement frapper, à la vûe des enfans, q
umaines des crimes indépendans de la volonté ! Oedipe, aux yeux de la
raison
, n’étoit pas coupable de la mort de son pere, pui
hapé dans le cabinet à la réflexion des connoisseurs. En cherchant la
raison
de la langueur de la scene, j’ai été surpris de l
ise ; et je compte pour quelque dédommagement d’en avoir découvert la
raison
. J’ai encore à prévenir le reproche d’orguëil que
dité pour les desseins et pour les caracteres, quelle est la force de
raison
, l’abondance et le choix des sentimens, le sublim
en a-t-il point d’absolument parfaite ; et voici, ce me semble, deux
raisons
qui doivent y avoir laissé des défauts, même cons
pris les choses, lui doivent paroître la perfection même. La seconde
raison
vient du grand nombre des ouvrages. Un génie qui
en prose, avant que de la versifier ; on me permettra de dire ici les
raisons
pourquoi je ne l’ai pas hazardée au théatre de la
e suis qu’il seroit raisonnable de faire des tragedies en prose. Deux
raisons
m’ont empêché d’en risquer la représentation. La
ifier ce qui seroit dit le plus heureusement, à des conditions que la
raison
n’a point prescrites. Au reste celui qui feroit u
r de grands desseins, assez de génie pour les bien arranger, assez de
raison
et d’esprit pour les bien exécuter, mais qui ne s
réflechis ; je l’aime, dès que je lis de beaux vers, autant que si la
raison
ne m’avoit pas éclairé sur son vrai mérite. Votre
lque ressource a fait une piece malheureuse au théatre, il étudie les
raisons
de sa chute ; et il reconnoît, malgré qu’il en ai
voir justifier leur degoût, ou leur plaisir ? Chacun est jaloux de sa
raison
, monsieur : on aime à la perfectionner ; et telle
ntre sa conduite même, il y a lieu de croire qu’on ne consulte que la
raison
. Je n’ai fait que quatre tragédies ; et j’ose me
ion, fondamentale ; et les deux autres, utiles ; j’en ai même dit les
raisons
; et je n’en ai condamné que la superstition, qui
egarde, réflechissez-y un moment ; et vous préviendrez sans doute mes
raisons
. Ces trois unités que vous croyez si étroitement
chine, mais souvent dans la dispute on n’a pas la force de céder à la
raison
, dès qu’on peut saisir un prétexte pour s’y dérob
it que dans ce qu’on raconte ? Prouvons tout de suite et par la même
raison
, que l’unité de tems n’emporte pas celle de lieu
uand l’imagination est contente, on ne s’avise gueres d’interroger sa
raison
. Vous dites qu’on seroit choqué de voir deux évén
son péril est passé, vous le faites partir de Thebes avec beaucoup de
raison
, ce me semble ; car la piece est finie pour lui :
s être ami des regles. Oüi, monsieur, si les regles vouloient dire la
raison
: mais comme elles ne signifient là que des insti
t bien plus touché quand on les voit que quand on parle d’eux, par la
raison
que les malheurs des absens ne font qu’une impres
ra qu’un plus grand essor : mais enfin cela ne prescrit pas contre la
raison
: elle a droit de revenir sur tout ; et c’est toû
à si bon marché. Ces pitiés reciproques ne concluent rien. C’est à la
raison
à décider. Pour vous, monsieur, vous vantez le ch
is vous ne touchez à rien de ce que j’ai dit ; et vous pourriez avoir
raison
dans tout ce que vous alléguez, sans en avoir moi
nsé qui inventa la rime et la mesure, et qui s’avisa d’y enchaîner la
raison
. Tout son enthousiasme dans cette satyre se rédui
maîtriser cette imagination dominante, et l’assujettir toûjours à la
raison
et aux convenances. Des beautés déplacées devienn
ue j’attribuë à la prose. Vous n’avez fait ni l’un ni l’autre ; et la
raison
ne vous l’a pas permis. En effet depuis le petit
nt que j’ai causé au parnasse, je n’entens contre moi que mes propres
raisons
; et le plaisant est qu’on pense m’ouvrir les yeu
st ma réponse à M. de La Faye. Je répons précisément à chacune de ses
raisons
. Il falloit, pour me combattre, me prouver l’insu
La Faye, pour la préférence de la versification, ne m’allegue que des
raisons
très-foibles, parce qu’il n’y en a pas d’autres ;
? Je vous répondrai naïvement, monsieur : en voici, ce me semble, la
raison
. C’est que d’un côté accusant les vers de nous sé
res du monde, et jetons un regard profond sur la Chine, ce pays de la
raison
par excellence. La littérature en Chine est presq
e littérature universelle soit en même temps un cours de pensée et de
raison
publique. Nous allons dire ici toute notre pensée
uvernement plus ou moins conforme à la conscience, à la justice, à la
raison
. Telle est notre pensée sur la sainte institution
ne forme de société immuable ; c’est parce que l’homme est doué de la
raison
et de la liberté qu’il éprouve, transforme et amé
es théories des sociétés, la Chine antique est évidemment celui où la
raison
humaine a le mieux approfondi, le mieux résolu et
riel constitué au profit d’un autre ou de tous ; que la justice et la
raison
humaine ne consistaient précisément que dans l’ap
tés et de gouvernements humains en une minute et en une phrase que la
raison
, l’expérience et la sagesse merveilleuse de l’hum
me et puisant ses principes dans la nature pour les développer par la
raison
. Cette littérature de la sagesse sociale pratique
gouvernement le plus propre à développer en lui et dans le peuple, la
raison
publique ? Vous vous répondrez : C’est celui qui,
ence, en un mot les fait comprendre afin de les faire ratifier par la
raison
publique. 6º Quel est le gouvernement le plus cap
liberté de se choisir le culte qui lui paraîtra le plus conforme à sa
raison
individuelle ; c’est le gouvernement qui laissera
Comment ce phénomène si unique de l’identification complète de la
raison
publique et du gouvernement, de la pensée privée
’à la houlette. Aussi nos historiens en ont fait grand usage, et avec
raison
. Nous n’insistons pas sur les preuves qu’on allèg
re antique, toute la littérature moderne, toute la religion, toute la
raison
, toute la philosophie, toute la législation, tout
e demi-dieu d’un quart de l’humanité. Confucius résume en lui seul la
raison
d’un hémisphère. Les admirables travaux du père A
tés de l’imagination, tandis que dans la tête de Confucius on sent la
raison
, la piété et l’amour des hommes, triple divinité
ient déjà alors la royauté de l’intelligence et la souveraineté de la
raison
. Dès sa naissance, la tendre superstition de ses
inuait à écouter sa douleur, préférablement à ce que lui suggérait la
raison
d’accord avec le devoir. Il fit un dernier effort
ivinité qui parle en lui et par sa bouche n’est que la divinité de la
raison
. Mais, pour donner crédit à la raison et pour la
che n’est que la divinité de la raison. Mais, pour donner crédit à la
raison
et pour la faire respecter davantage des autres h
ie et la Grèce, l’imagination ; dans la Chine et dans la Tartarie, la
raison
. C’est l’hémisphère rationnel du globe. XXIII
e de plus de bon sens qu’il y eût dans l’empire et dans le siècle, la
raison
vivante et enseignante. Il n’éprouva non plus ni
i persécution ni rivalité, ni exil, ni martyre, et cela aussi par une
raison
toute simple, c’est qu’il n’annonçait aucune nouv
ntimida les méchants et rassura les bons ; sa politique ne fut que la
raison
appliquée au gouvernement de son pays. C’est à ce
sité comme le premier objet de la société, passe avant la liberté. La
raison
de Confucius est celle-ci : La liberté n’est que
aussi des ancêtres, n’attestent pas dans le législateur religieux une
raison
moins épurée que ses règlements civils. Ce n’est
r qui ne soit conforme au grand Ly (mot qui renferme dans son sens la
raison
, la conscience et la convenance des choses). C’es
s la raison, la conscience et la convenance des choses). C’est sur la
raison
, la conscience et la convenance, exprimées par ce
, développe dans la bouche de Confucius ce principe fondamental de la
raison
, de la conscience, de la convenance. Platon n’est
pour retenir dans le devoir les hommes que l’on ne conduit pas par la
raison
, la conscience, la convenance ; mais si on les fo
urée, l’exemple, l’exercice, à la connaissance et à la pratique de la
raison
, de la conscience, de la convenance, si l’intelli
les hommes, au moyen du grand Ly ou de ces trois principes moraux, la
raison
, la conscience et la convenance ! » — « C’est ad
e Dieu ! Nous poursuivrons, dans le prochain Entretien, l’étude de la
raison
en Chine. Lamartine. 1. Musique est ici pour
he d’abord à détruire entièrement l’œuvre de ses prédécesseurs, et la
raison
en est assez facile à comprendre. Dans une scienc
tte explication est démentie en outre par la plus forte de toutes les
raisons
, par l’expérience, car on ne voit pas qu’il y ait
ne solution anticipée, qui est la loi primitive et fondamentale de la
raison
. On dira peut-être que les systèmes ne correspond
sont en soi, mais qu’ils ne sont que les divers points de vue que la
raison
humaine découvre ou plutôt met elle-même dans les
nteraient l’esprit lui-même, ils ne seraient plus que le miroir de la
raison
. Lors même qu’il en serait ainsi, l’éclectisme se
humain, pour reproduire dans un tableau complet l’image fidèle de la
raison
tout entière. Dans une théorie où l’on prétendrai
hoses en soi, les systèmes eux-mêmes deviennent les choses en soi, la
raison
étant alors ce qu’il y a de plus réel, et même la
est bien près de croire qu’il n’y en a nulle part. Si tout le monde a
raison
, tout le monde a tort, puisque tous se contredise
de a tort, puisque tous se contredisent : ou plutôt on n’a ni tort ni
raison
, et le vrai et le faux vont se perdre dans l’abîm
out systématique et régulier. C’est là surtout que la faiblesse de la
raison
humaine se fait sentir : on voudrait pouvoir en q
e d’accord ? Quand on lit Kant, on en retire cette impression, que la
raison
est trop ambitieuse dans ses théories métaphysiqu
ous pouvons et de ce que nous ne pouvons pas savoir ? Admet-on que la
raison
atteint l’absolu, si peu que ce soit, c’est Kant
ort. Admet-on au contraire qu’elle ne l’atteint pas, c’est Kant qui a
raison
, et tous les autres ont tort. Que devient l’éclec
pourquoi on lui interdirait tout développement ultérieur. Par la même
raison
qu’elle s’est développée dans le passé, elle doit
s qu’il y a un principe suprême et premier auquel se rattachent et la
raison
et l’univers ; mais quant à la mesure, à la limit
tives et provisoires comme disent les positivistes, qui eux-mêmes ont
raison
dans une certaine mesure. Cette manière d’envisag
est étroit et erroné », ni à cette autre non moins évidente, « que la
raison
ne peut comprendre le tout des choses sans être e
ujours avec innocence et candeur, n’obéissant qu’aux lumières de leur
raison
, et jamais à un parti pris : vrais et inimitables
au dernier terme la noble ambition des hommes vers les progrès de la
raison
. Il paraît, au premier coup d’œil, que les troubl
enir eux-mêmes, ils s’essaient à témoigner un mépris grossier pour la
raison
; ils répandent sourdement que les facultés de l’
plus ils mettent de soin à s’assortir ; ils repoussent loin d’eux la
raison
éclairée, comme quelque chose d’hétérogène avec l
s antiques sont adaptées au génie moderne, on sent le besoin de cette
raison
progressive qui fait atteindre chaque jour un but
s de ménagement, sut montrer, quand il le fallait, la hardiesse de la
raison
. Mais Voltaire, qui voulait souvent réunir les fa
mesurée est le partage de ces littérateurs médiocres et bornés : leur
raison
est faussée par le prix qu’ils attachent à des mo
on quelque chose de plus nécessaire que la pensée, de plus sûr que la
raison
, de plus énergique que la vertu. L’on est un gran
propre aux magistratures d’un pays qui n’accorde la puissance qu’à la
raison
. Si le pouvoir militaire dominait seul dans un ét
nt penseurs pour s’arroger le droit de prostituer la pensée : mais la
raison
se changerait en sophisme, et les esprits deviend
ligence ! Il ne craint plus de consumer en lui-même le flambeau de la
raison
, sans pouvoir jamais porter sa lumière sur la rou
s de l’état, ne cessent point d’aimer et de propager les lumières. La
raison
n’a rien à craindre de la raison, et les esprits
imer et de propager les lumières. La raison n’a rien à craindre de la
raison
, et les esprits philosophiques fondent leur force
u’à ce qu’on ait atteint le germe né de ces mélanges, il n’y a pas de
raison
pour arrêter ses recherches. L’histoire littérair
le portrait de l’esprit français, j’ai presque fait le portrait de la
raison
elle-même. Cette tendance pratique, cette prédomi
rdination de l’individu à tout le monde, qu’est-ce autre chose que la
raison
? C’est cette raison par laquelle nous ressemblon
du à tout le monde, qu’est-ce autre chose que la raison ? C’est cette
raison
par laquelle nous ressemblons le plus aux autres
omme l’image vivante de ce gouvernement de toutes les facultés par la
raison
. On y voit l’homme tout entier, son imagination,
raison. On y voit l’homme tout entier, son imagination, ses sens, sa
raison
; car, où l’une de ces choses manque, il n’y a po
n ; car, où l’une de ces choses manque, il n’y a point de vie mais la
raison
gouverne. Elle reçoit des idées de l’imagination
stre du divin, qui se préfère à lui-même, qui sacrifie la nature à la
raison
. C’est ce spectacle que nous offrent tous nos che
us offrent tous nos chefs-d’œuvre ; il ne s’y voit autre chose qu’une
raison
supérieure rendue assez forte, par l’amour de la
prédominer l’individu sur l’homme, le particulier sur l’universel. La
raison
a aussi son tour, mais elle n’a que son tour et,
, y est louée comme un regard de l’âme plus ferme et plus soutenu. La
raison
pourrait seule dissiper ces nuages et employer ef
aimons, parce que toutes choses nous y paraissent plus conformes à la
raison
, à la possession de laquelle il nous plaît de con
cette grande idée de la patrie, regardée comme la demeure même de la
raison
et nous n’avons pas ce patriotisme étroit, qui na
nes erreurs de Platon qui n’honorent pas moins l’esprit humain que la
raison
d’un Descartes et d’un Pascal ? Il est bon de le
ination, dans notre pays, changeait de rôle, et si d’auxiliaire de la
raison
elle devenait maîtresse, nous perdrions la raison
d’auxiliaire de la raison elle devenait maîtresse, nous perdrions la
raison
de Descartes et de Pascal, sans acquérir les grâc
s idées ; et l’ordre logique, c’est l’arrangement des choses selon la
raison
. Je sais bien que, dans les langues à inversion,
s selon la raison. Je sais bien que, dans les langues à inversion, la
raison
finit le plus souvent par trouver son compte. Je
bien aux peuples chez qui l’imagination et la sensibilité dominent la
raison
. Elle flatte également deux dispositions contrair
les gouvernements ont enlevé le principal aliment. Ici et là, par des
raisons
différentes, on passe tout à l’écrivain en Anglet
eur des chiffres, et représentent pour tout le monde le même sens. La
raison
, qui est le lien commun de tous les hommes, est e
orieusement l’original à ces divers portraits, et donne en détail les
raisons
du jugement souverain que la France en a porté d’
e trois espèces de jurisprudences appuyées d’autant d’autorités et de
raisons
diverses, donnant lieu à autant d’espèces de juge
e pour engendrés sous les auspices de Jupiter, et ce n’était pas sans
raison
, qu’ils se regardaient comme supérieurs par cette
veillante et raisonnable ; elle reconnaît pour lois la conscience, la
raison
, le devoir. § III. Trois sortes de mœurs L
ieuse un motif de se soumettre à la force, et qu’incapables encore de
raison
, ils jugeassent du droit par le succès, de la rai
pables encore de raison, ils jugeassent du droit par le succès, de la
raison
par la fortune ; c’était pour prévoir les événeme
ination. Ce droit de la force est le droit d’Achille, qui place toute
raison
à la pointe de son glaive. En troisième lieu vint
e de son glaive. En troisième lieu vint le droit humain, dicté par la
raison
humaine entièrement développée. § V. Trois esp
ésirée. La méditation et l’inspiration spontanées ne sont donc pas en
raison
directe l’une de l’autre. L’inspiration spontanée
a conscience à un moment donné. Les sensations mêmes, et à plus forte
raison
les représentations et idées, sont intensifiées o
’objet comme réel se traduirait en actes. Spinoza a donc parfaitement
raison
de dire que toute représentation non contredite e
e comme elle est, par cela seul qu’elle est représentée. Et Spinoza a
raison
encore de dire qu’il y a dans cette apprehension
à un mouvement et se manifeste ainsi comme une force, est par la même
raison
beaucoup plus digne de s’appeler un jugement : c’
tendance est elle-même un sentiment de tension, d’énergie. On a donc
raison
, en un certain sens, de dire que la généralité n’
tion, ni dans la pensée même, pas plus que dans la nature. On a aussi
raison
de dire que la généralité est dans la forme de la
au contraire, de l’absence d’aucun cas négatif, si je vois ainsi les
raisons
pour (égales à un nombre indéfini) et les raisons
i je vois ainsi les raisons pour (égales à un nombre indéfini) et les
raisons
contre (égales à zéro), si enfin j’ai le langage
e les cas à venir et les cas passés, fondée sur ce qu’il n’y a aucune
raison
de dissemblance. J’aperçois donc, d’une apercepti
l’induction même la plus machinale ? Le premier, c’est que tout a une
raison
, un principe, une condition antécédente qui l’exp
rouvais pas la même sensation de chaleur, il y aurait changement sans
raison
. Toutefois, il y a quelque chose de changé : le t
e influence. Or, reniant qui s’est brûlé une première fois n’a aucune
raison
pour supposer une telle influence, et d’ailleurs
emps, s’il arrive à la concevoir, n’a pas eu d’influence : il y a une
raison
positive pour admettre qu’elle n’en aura pas dans
pour admettre qu’elle n’en aura pas dans l’avenir et il n’y a aucune
raison
pour admettre le contraire. Donc l’hypothèse se c
onnées ont les mêmes conséquences, est une application du principe de
raison
suffisante et du principe de contradiction. On pe
c, c’est le principe d’identité et de contradiction, joint à celui de
raison
suffisante, qui est le dernier nerf de l’inductio
1° supposer un principe dont le phénomène est la conséquence (loi de
raison
suffisante) ; 2° affirmer que ce principe aura to
aura toujours la même conséquence. L’enfant, avons-nous dit, voit une
raison
pour être brûlé une seconde fois : à savoir l’ide
é apparente de la seconde flamme avec la première ; il ne voit pas de
raison
(y en eût-il d’ailleurs) pour n’être point brûlé
emment le caractère logique et rationnel de toutes choses (tout a une
raison
). Sans doute l’enfant et l’animal ne dégagent pas
instrument du langage, il pourrait abstraire et généraliser la loi de
raison
suffisante et d’identité sous laquelle il agit. L
ensée a pour contre-partie l’identité ou persistance de la force ; la
raison
suffisante répond à la continuation du mouvement
que dès qu’il est posé, la brûlure suit, invariable puisque les mêmes
raisons
ont les mêmes conséquences. Cette raison immédiat
nvariable puisque les mêmes raisons ont les mêmes conséquences. Cette
raison
immédiate, suffisante et invariable, cette raison
conséquences. Cette raison immédiate, suffisante et invariable, cette
raison
déterminante est ce qu’on nomme la cause empiriqu
ctricité naturelle). Le principe de l’analogie se ramène à ceux de la
raison
suffisante et de l’identité, ou du déterminisme u
iversel. En effet, il consiste en ce que les choses analogues ont des
raisons
analogues, ce qui revient à dire que les choses i
ire que les choses identiques seulement par quelques rapports ont des
raisons
identiques seulement par quelques rapports. Deux
sommes autorisés à conclure qu’ils sont en partie déterminés par des
raisons
semblables. De même, si nous reconnaissons dans c
mes aussi autorisés à conclure qu’ils sont produits en partie par des
raisons
différentes. D’où il suit que si, dans un objet,
t que si, dans un objet, les ressemblances prédominent, c’est que les
raisons
des ressemblances l’emportent sur les raisons des
dominent, c’est que les raisons des ressemblances l’emportent sur les
raisons
des différences. Tels sont les principes à l’aide
pas une loi logiquement nécessaire et on ne connaissait pas la vraie
raison
logique du phénomène. Mais la physique moderne a
é et croyance (ou induction), nous trouvons que leur intensité est en
raison
directe. La volonté ressemble à la force d’un cou
ni avenir. Ainsi ceux qui pensent que la spéculation métaphysique, la
raison
pure, peut, sans l’étude pragmatique de ce qui es
supérieur ? La science vraiment élevée n’a commencé que le jour où la
raison
s’est prise au sérieux et s’est dit à elle-même :
ez d’autres, comme chez Descartes 31, qui prétendait bien tirer de la
raison
les vérités essentielles à l’homme, il y avait su
ai senti que, le jour où je me suis proclamé sans autre maître que la
raison
, j’ai posé la condition de la science et de la ph
el développement se légitime par lui-même. Les faits accomplis ont eu
raison
d’être, et, si l’on peut en appeler contre eux, c
les faits ont pour théâtre l’espace ou l’esprit. La nature, c’est la
raison
, c’est l’immuable, c’est l’exclusion du caprice.
r lourdement des fables qu’à les accepter en bloc. Nous traitons avec
raison
de barbares les hagiographes du XVIIe siècle, qui
ue l’ignorance et les calamités publiques 37. La foi sera toujours en
raison
inverse de la vigueur de l’esprit et de la cultur
compté les pierres, que lui restera-t-il à faire ? C’est par la même
raison
que ce siècle d’orthodoxie et de règle fut le siè
muable, c’est qu’elle se pose en dehors de la nature humaine et de la
raison
. Et ne dites pas que c’est là le scepticisme ; c’
l’est pas, et que, quand elle le serait, elle ne le serait que par la
raison
, que, par conséquent, la diversité renaîtrait sur
a de nos jours que deux systèmes en face : les uns, désespérant de la
raison
, la croyant condamnée à se contredire éternelleme
stème jésuitique : l’autorité, le directeur, le pape, substitués à la
raison
, à Dieu). Les autres, par une vue plus profonde d
r Byron, en lui prêchant le pape. On parle beaucoup de l’accord de la
raison
et de la foi, de la science et de la révélation,
ue des créations tout humaines ; et tout se réduit alors à trouver la
raison
des diverses fictions de l’esprit humain. L’homme
e de sa propre autorité et de son propre ouvrage. Les théologiens ont
raison
quand ils disent qu’il faut avant tout discuter l
ponde oui ou non, le problème prétendu de l’accord de la foi et de la
raison
, supposant deux puissances égales qu’il s’agit de
l s’agit de concilier, n’a pas de sens ; car, dans le premier cas, la
raison
disparaît devant la foi, comme le fini devant l’i
comme le fini devant l’infini, et les orthodoxes les plus sévères ont
raison
; dans le second, il n’y a plus que la raison, se
es les plus sévères ont raison ; dans le second, il n’y a plus que la
raison
, se manifestant diversement et néanmoins toujours
à sa sainteté, à son avenir, et vous la maudissez. Nous croyons à la
raison
, et vous l’insultez ; nous croyons à l’humanité,
se faire tuer. Il tient d’ailleurs plus profondément à la vie, et la
raison
en est simple. Son individualité est bien plus fo
cher ces bêtes féroces sur les hommes raisonnables. Les critiques ont
raison
; qu’ils soient ou non les plus forts, cela ne le
qu’ils soient ou non les plus forts, cela ne les empêche pas d’avoir
raison
, et, s’ils succombent, cela prouve simplement que
l’état actuel de l’humanité est loin d’être celui où la justice et la
raison
seront les seules forces réelles comme elles sont
que les malentendus se lèveront et qu’un jour viendra le règne de la
raison
et du parfait. Alors on se souviendra de nous, et
hoses, certes rien ne serait prouvé contre la société qu’amèneront la
raison
et la nature humaine développée dans sa franche v
la barbarie, ce ne serait pas une objection contre elle. Elle aurait
raison
au-delà. Elle vaincrait encore une fois ses vainq
le passé n’a été qu’une introduction nécessaire à la grande ère de la
raison
. La réflexion ne s’est point encore montrée créat
les fenêtres du sud. Ils auraient bien tort de se disputer ; ils ont
raison
tous les deux. 45. Le type de cet esprit, c’est
ser la science philosophique, elle propose une théorie nouvelle de la
raison
, elle porte dans la théorie de la volonté et de l
èmes philosophiques ne sont pas de pures fantaisies, qu’ils ont leurs
raisons
d’être dans l’esprit humain, leur filiation natur
lassitude se font déjà sentir. L’heure est opportune pour exposer nos
raisons
et renvoyer nos contradictions à nos contradicteu
re distinctes, même n’admît-on pas de théologie révélée, à plus forte
raison
si l’on en admet une. La question que la philosop
ie pose et veut résoudre est celle-ci : peut-on, par la science et la
raison
, découvrir l’existence et la nature de Dieu ? Ne
Hume, c’est qu’elle lui paraissait fausse ; je n’en vois pas d’autre
raison
. De même combien ne faut-il pas être prévenu pour
orie de la perception extérieure dans Royer-Collard, la théorie de la
raison
dans M. Cousin, la théorie de la volonté libre da
es posait il y a cinquante ans, sans se soucier le moins du monde des
raisons
, après tout assez sérieuses, il me semble, pour l
que chaque phénomène s’explique par le précédent, c’est confondre la
raison
suffisante avec la causalité. Enfin, sans quelque
uire ; mais, arrivée à ces dernières idées, qui sont le fond de toute
raison
humaine, et qui ne peuvent se ramener à d’autres,
qu’elles sont premières. Notre seule ressource est d’en appeler à une
raison
désintéressée, non à celle qui fait les systèmes,
naturellement égale chez tous les hommes ». Quant à la théorie de la
raison
, ou des idées à priori empruntées à Kant par l’éc
pprendra, si elle le peut, d’où elles nous viennent. La théorie de la
raison
consiste à dire qu’il y a dans l’esprit certaines
affirmer cette continuité indéfinie, que par l’expérience, ou par la
raison
pure ; mais par l’expérience, je ne puis aller qu
qu’à une certaine limite, M. Taine le reconnaît. Reste que ce soit la
raison
. Quant à l’analyse et à l’abstraction, elles sont
n, et les déterminations ultérieures sont découvertes à priori par la
raison
. Dans celle-là, le général n’est que la somme des
encore à la grande famille des systèmes métaphysiques. Il enseigne la
raison
supérieure aux sens, l’intelligible au sensible,
Taine en aime la physiologie et surtout la pathologie. Par toutes ces
raisons
aussi, M. Renan est bien moins éloigné que M. Tai
ilosophie dans aucun temps n’a poussé aussi loin l’assimilation de la
raison
humaine et de la raison divine ; aucune n’a tenté
ps n’a poussé aussi loin l’assimilation de la raison humaine et de la
raison
divine ; aucune n’a tenté un effort plus hardi et
er système une esquisse où l’imagination a plus de part qu’une sévère
raison
), il l’a résumé d’une manière brillante et origin
u’une telle expérience ait été faite ? J’ajoute si le spiritualisme a
raison
, il lui est précisément impossible de se démontre
entre empirisme et l’idéalisme, combattue par l’expérience et par la
raison
pure, a beaucoup de peine à faire prévaloir et mê
a science des premiers principes et des premières causes et donner la
raison
de toutes choses, et vous supprimez purement et s
res sciences. J’avoue qu’il me paraît bien difficile de ne pas donner
raison
, dans une certaine mesure, à d’aussi graves objec
ature ; Kant lui-même a eu la sienne, Schelling et Hegel à plus forte
raison
. Seules, l’école de Locke, l’école écossaise et l
droit, et c’est encore aujourd’hui sa principale force. En dehors des
raisons
générales et historiques que nous venons d’indiqu
énérales et historiques que nous venons d’indiquer, il y a encore des
raisons
précises, et toutes philosophiques, qui recommand
liberté civile et politique. Enfin elle recueillerait encore dans la
raison
humaine l’idée de l’infini et de l’absolu, qu’on
jectives. La science du moi, qu’on peut trouver quelquefois, non sans
raison
, trop abstraite et trop concentrée en elle-même,
uoi ne pas dire tout simplement que ce sont les matérialistes qui ont
raison
? Pourquoi écarter d’abord par une fin de non-rec
e fantôme de l’absolu » ? Comme les hommes sont surtout sensibles aux
raisons
qui se présentent sous la forme d’aphorismes ou d
oyez alors la philosophie et la métaphysique s’élever au-dessus de la
raison
vulgaire et prendre le titre de sciences. Nous pr
autres sciences, on eût bien été obligé de reconnaître qu’elle avait
raison
. Si ensuite elle eût cherché l’explication de ce
eût cherché l’explication de ce fait, si elle en eût donné de bonnes
raisons
, si elle avait proposé quelques moyens pour en at
e philosophique, à laquelle elles appartiennent. Les positivistes ont
raison
quand ils combattent une métaphysique qui constru
inion, ce n’est pas la foule, ce n’est pas tel ou tel parti, c’est la
raison
même, le verbe éternel, qui illumine tout homme v
s idées et de toutes les essences ; il contient éminemment et sous la
raison
de l’infini tout ce que l’âme et la nature possèd
ordres différents. La première est en effet le produit immédiat de la
raison
pure : nous ne pouvons penser le fini sans penser
perfections que nous lui supposons pour le rendre accessible à notre
raison
et à notre cœur. Il y a là deux degrés d’affirmat
nous paraît pénible a lieu, et ne dois-je pas supposer que tout a sa
raison
, et une raison adorable, lors même que je ne saur
nible a lieu, et ne dois-je pas supposer que tout a sa raison, et une
raison
adorable, lors même que je ne saurais la trouver
stulat évident par soi-même, que le parfait ne peut exister par cette
raison
que l’idéal ne peut pas être réel ; mais la quest
on est-elle un obstacle à l’être ? Au contraire, la perfection est la
raison
d’être. » M. Vacherot cite ces paroles, il déclar
t plus beau et plus profond que cette pensée : « la perfection est la
raison
d’être. » Aristote, qu’on n’accusera pas d’être u
joute à l’imparfait pour le perfectionner ? Oui, la perfection est la
raison
d’être ; si je suppose en effet un être qui n’ait
cela, qui n’ait enfin aucun attribut, je ne puis lui supposer aucune
raison
d’existence, et, étant un néant d’essence, il est
ue puissance, pourquoi ne serait-ce pas la toute-puissance, — quelque
raison
, la toute raison ; — quelque être, l’absolu de l’
rquoi ne serait-ce pas la toute-puissance, — quelque raison, la toute
raison
; — quelque être, l’absolu de l’être ? Le premier
d’effectif et de parfait dans les êtres particuliers, et cela sous la
raison
de l’infini, en quoi, dis-je, une telle notion im
de la religion chrétienne. C’est là, il nous semble, une assez faible
raison
, car, outre qu’elle ne vaudrait que contre ceux q
eux. Si l’on admet en effet un mystère (c’est-à-dire une limite à la
raison
sur un point donné), ce n’est pas un motif pour e
e. C’est une idée absolue, dégagée de l’expérience par la vertu de la
raison
pure. D’où nous vient pourtant une telle idée ? o
lus profond des abîmes que cache la recherche des mystères divins. La
raison
nous dit que Dieu est infini dans l’espace et dan
n’est qu’un produit de l’esprit humain, puisse être un stimulant, une
raison
d’agir pour une nature aveugle, et cela avant mêm
mbinaisons fatales et mathématiques, se développant en apparence sans
raison
et sans but ; au second degré, la vie, dont le ca
stes à l’image de la plante, les athées à l’image de la pierre. Qui a
raison
de ces trois théologies ? Disons toute la vérité
l tend sans cesse à se confondre avec ‘lui. Or, comme il n’y a aucune
raison
de fixer à l’absolu ou à l’être en soi tel degré
ériode qui ont exprimé des idées générales, satisfaisaient moins leur
raison
qu’ils ne caressaient la mode, qui, fort heureuse
ait pas de ses caprices les choses qui s’adressent éternellement à la
raison
. C’est par cette rareté des idées générales que s
nsé et exprimé de plus excellent par l’écho le plus intelligent de la
raison
antique, et de faire parler l’antiquité elle-même
u’ils avaient eu le grec pour ennemi, quand la royauté leur eut donné
raison
contre la Réforme. Celle-ci même n’essaya pas de
et l’école qui s’inspire du tour d’esprit latin le remplacent par la
Raison
, la sagesse, le sapere d’Horace140, l’unique secr
n, plus libre que hardie, ne s’évertue jamais hors du possible, et sa
raison
se complaît surtout dans les variétés et les cont
; irrésolu, tantôt par l’effet des lumières, qui font voir autant de
raisons
pour s’abstenir que pour agir, tantôt par la fati
taigne se tient comme au centre de la sienne. Il dégage sans cesse sa
raison
de son imagination et de ses passions ; il s’atta
nage qu’il n’a guère de mouvements qui se cachent et se dérobent à sa
raison
. « Si je ne suys chez moi, dit-il, j’en suys touj
il n’y avait d’écrivains de génie que ceux qu’on lit. Du moins a-t-on
raison
de tenir ceux qu’on lit pour les plus grands. La
directement la vérité dans des écrits dogmatiques qui vont droit à la
raison
, soit qu’ils l’insinuent par le charme de fiction
écide. Si, dans tout le reste, il doute, c’est résistance d’une haute
raison
à toutes ces opinions qui croyaient tenir la véri
sement. Cet esprit de curiosité l’a rendu injuste pour Cicéron. « Les
raisons
premières et plus aisées, dit-il, qui sont commun
droit à Cicéron, dont la gloire est d’avoir admirablement exprimé les
raisons
premières et plus aisées, celles qui forment le c
on Pline avec toutes ses fables, qui troublent et qui embarrassent la
raison
humaine. La paresse même de sa mémoire, qu’il a p
nser qu’à propos ou à la suite des pensées d’autrui, le portaient aux
raisons
extraordinaires et malaisées. Le propre d’une mém
de et Lucain sont des modèles plus cultivés que Virgile. Une première
raison
, c’est qu’on imite les plus près de soi : or, les
es qui disparaissent et un avenir qu’on ignore. Or, dans le doute, la
raison
, trop souvent découragée, laisse le champ libre à
que, les auteurs n’ont de goût : car le goût, c’est la présence de la
raison
dans tous les détails d’un ouvrage d’esprit. Les
voir été maîtresses, se subordonnent, sans abdiquer, à l’empire de la
raison
. Or, aux époques de décadence, la maturité inclin
n étudie et qu’on remet en honneur. C’est dans Montaigne, dit-on avec
raison
, qu’il faut aller rajeunir la langue par des inno
ets et colorait les abstractions elles-mêmes ; plein de finesse et de
raison
, riche de son fonds et du fonds antique, il trouv
e et lâche, pour parler comme lui, et qui ne reçoivent rien dans leur
raison
que par l’imagination, sont éblouis de ces vives
ui du public, et qui les a établies : elles sont l’expression de « la
raison
naturelle » ; elles donnent la vraisemblance, et
de l’action, tandis que Racine n’a jamais subi la gêne des règles, la
raison
principale en est que les passions se manifestent
t sans peine. Le caractère des intrigues de Corneille se déduit d’une
raison
analogue. Il ne faut pas en exagérer la complicat
ésir du bien, donc, réglé sur la connaissance du bien. Une idée de la
raison
, donc, va gouverner l’amour. Ce que l’on aime, on
nnent plus, à mesure qu’ils y cèdent moins. Deuxième conséquence : la
raison
s’éclairant peut changer l’amour. Si le bien qu’o
artésienne et cornélienne de l’amour. Avec l’amour, à bien plus forte
raison
, les autres passions se réduiront à la connaissan
à la connaissance. Et de là tout principe d’agir est transporté à la
raison
, toute force d’agir à la volonté. Là est le trait
, si j’avais à le faire (le Cid, Polyeucte). Et sur mes passions ma
raison
souveraine (Pauline dans Pol.). Je suis maître
forme supérieure de l’amour qui est la dévotion, et dans laquelle la
raison
attribue une perfection, donc une valeur infinie
, s’élève à l’héroïsme du pardon par un effort de volonté, lorsque sa
raison
l’a désabusé des faux biens où s’égarait sa convo
ssent par des déterminations de la volonté, d’après des maximes de la
raison
. De là vient qu’on reproche à ces caractères d’êt
à ces caractères d’être raides, et tout d’une pièce : car tant que la
raison
persiste dans ses maximes, la volonté persiste da
proche de se démentir, et de pivoter tout d’une pièce : si parfois la
raison
s’éclairant change de maximes, la volonté suit, e
hait à Corneille ses héros « impeccables » : car si les maximes de la
raison
sont vraies, il ne saurait y avoir place pour le
objets même de leur passion sont transformés par eux en fins de leur
raison
. Ils sont donc toujours conscients, et toujours r
ussi de goût sérieux et sincère321 chez d’honnêtes gens qui ont de la
raison
et de l’expérience ; des intrigues de ministres a
dans chaque caractère, grâce au déplacement de la volonté qui suit la
raison
: je n’en veux pour exemple que Polyeucte et Paul
ant à mettre en lumière la généralité plutôt que la particularité des
raisons
. Il suivait en cela le goût de son temps. Il l’a
nécessaire d’ajouter quelques mots. On vous l’a dit avec une parfaite
raison
: la culture rationnelle de l’esprit, le perfecti
es expérimentés. Le progrès dans les sociétés modernes se fait par la
raison
réfléchie. Autrefois, une sorte de génie spontané
es avaient pas bâtis, et souvent ils s’imposaient trop à l’avenir. La
raison
cultivée fondera seule désormais. Elle élèvera de
vée comme une chose grave et pleine de responsabilités. Est-ce là une
raison
pour vous envisager comme moins favorisés par le
leurs fils sont agacées. » Votre part est la bonne, et je vois mille
raisons
de vous porter envie, non seulement parce que vou
réparez-vous à porter dans ces grandes luttes la part virile de votre
raison
, cultivée par la science, et de votre courage, mû
dégoût, est donc très philosophique à sa manière. C’est vous qui avez
raison
. Allez de l’avant avec courage ; ne supprimez rie
otre vie, ce qui ne vous manquera jamais. Croyez à une loi suprême de
raison
et d’amour qui embrasse ce monde et l’explique. S
ie. Ne faites jamais rien sans qu’elle vous approuve. Exposez-lui vos
raisons
; si elles sont bonnes, vous l’amènerez facilemen
qui ne peuvent pas l’être par la foi n’osent pas ne pas l’être par la
raison
, et tel qui résiste aux dogmes s’incline devant l
ort contre mes passions que le consentement passager que lui donne ma
raison
naturelle, au moment où il développe des maximes
chée à chaque infraction ; c’est trop peu pour me corriger. Forcer ma
raison
à être attentive aux preuves de la foi, l’étonner
une victoire ; il étonnera les plus jaloux de l’indépendance de leur
raison
. J’en dis trop peu, il les épouvantera par ce spe
ent pénètre jusqu’à mon cœur. § II. Bourdaloue. Il y a d’autres
raisons
plus vraies peut-être de la popularité de Bourdal
démonstration, l’habitude de donner aux idées une valeur absolue. La
raison
la plus droite ajoutait à la force de ce procédé,
osait aux auteurs, pour idéal commun à tous les ouvrages d’esprit, la
raison
. Un peu avant lui, l’idéal avait été la nature. O
sprit et par dégoût du précieux. De la nature on en vint bientôt à la
raison
, qui n’est que la nature dans sa perfection. Ce d
peut s’y élever qu’avec un esprit et un cœur droits. La théorie de la
raison
en littérature est toute une morale. Mais en nett
’un écrit fût d’abord la plus honorable des actions, la théorie de la
raison
rendait les auteurs un peu timides, et leur faisa
du génie, et tout son discours reste au-dessous du sujet. Attaquer la
raison
sans la vaincre, sans l’étonner du moins, comme f
ride et du culte grossier des images. Bourdaloue ne s’adresse qu’à la
raison
, par la voie du raisonnement. C’est un piège que
estant avait tendu au catholicisme. Une religion qui ne parle qu’à la
raison
risque fort de ne pas persuader, et de détourner
peuple fait des figures. Pendant que le dialecticien échoue devant la
raison
de tel petit esprit opiniâtre qui, du doute où vo
mme le charme d’une intention toujours pure, d’une foi sincère, de la
raison
et de la charité. S’il est rhéteur, c’est que son
prits, et, comme la philosophie se piquait de n’avoir affaire qu’à la
raison
, la chaire s’accoutumait à retirer du débat le do
s’accoutumait à retirer du débat le dogme qui veut le sacrifice de la
raison
, et n’y laissait que la morale dont les plus incr
a foi par la morale ? J’en doute, et la vérité me force d’en dire les
raisons
. En ôtant au sermon l’autorité du dogme, Massillo
teur. Le rhéteur n’a pas la véritable invention qui consiste dans les
raisons
moyennes ; il veut frapper fort, et il cherche da
rdre n’est pas cet arrangement artificiel qui fait passer les petites
raisons
avant les grandes, et qui prétend amorcer l’audit
qui prétend amorcer l’auditeur avant de le prendre. Il n’use d’aucune
raison
qui ne soit, en son lieu, la raison capitale, dan
de le prendre. Il n’use d’aucune raison qui ne soit, en son lieu, la
raison
capitale, dans un raisonnement qui croulerait si
la vraie éloquence. La chaleur descend de la tête au cœur, les fortes
raisons
se succèdent et s’enchaînent dans un ordre nature
à lui préférer, comme règle des mœurs, les trompeuses lumières de la
raison
individuelle. Notre société, notre temps, en sera
que Vauvenargues est leur égal ; c’est en dire trop. Il y a bien des
raisons
pour lui contester le rang que lui assigne la pré
ce sont en grande partie ses originaux qui réclament ; ils ont leurs
raisons
pour croire qu’à vouloir expliquer toutes les con
des illusions sur les passions ; on en avait bien plus encore sur la
raison
. On la croyait infaillible depuis qu’on la voyait
Il ne voit le génie que dans l’invention et le dessein. Il avait ses
raisons
pour cela. Il osait plus se croire poète par l’in
éfauts de Corneille, et surtout do cette grandeur outrée qu’il a fort
raison
de distinguer de la vraie. Vauvenargues voit pour
de Pascal, de La Bruyère, où, n’en déplaise à la Harpe, il a si fort
raison
de trouver du pathétique. Ce sont moins des jugem
ien de plus. Il veut l’être sans niaiserie, il est vrai, et il aurait
raison
, si cela se pouvait, mais un tel phénomène n’est
ec tout ce qui fait la dignité et la première nécessité du talent, la
raison
, la raison toujours indispensable ! « La fatalité
qui fait la dignité et la première nécessité du talent, la raison, la
raison
toujours indispensable ! « La fatalité, dit-il, v
ement on peut lui demander pourquoi, car, si le pour et le contre ont
raison
tous deux, pourquoi l’esprit ? et M. Ferrari déte
le mécontentement de tout ; parti sans parti, qui cherche partout des
raisons
de boire de l’opium et qui n’a pas la force de se
er le vent et de ne plus savoir comment naviguer. Histoire de la
Raison
d’État [Le Pays, 21 février 1860.] IX Ap
Après ses Révolutions d’Italie, M. Ferrari a publié l’histoire de la
Raison
d’État, et c’est une heureuse idée, — et très ori
avant M. Ferrari, avait songé à écrire une histoire, en forme, de la
raison
d’État ?… Personne. Tout le monde a parlé de cett
orme, de la raison d’État ?… Personne. Tout le monde a parlé de cette
Raison
… qui n’est pas une raison. Tout le monde l’a exal
?… Personne. Tout le monde a parlé de cette Raison… qui n’est pas une
raison
. Tout le monde l’a exaltée, jusqu’au vieux Cornei
té dans leurs écrits, qu’il ornait très bien, ce mot sans réplique de
Raison
d’État, qu’un autre cardinal, le cardinal de La C
a douce Éminence le cardinal de La Casa fût son parrain horripilé, la
Raison
d’État existait, monstre encore en bas âge, mais
du même coup, l’algèbre et la géométrie. Dans un nouveau livre sur la
Raison
d’État il nous place de son autorité privée en pl
athématique dans l’histoire, — fût-ce pour le bon motif d’étouffer la
raison
d’État des politiques et d’en finir avec ce vieux
t pas. Elle le peut d’autant moins que, pour montrer le vide de celle
raison
d’État, que M. Ferrari a bien le droit de méprise
classer surtout, voilà ce qui distingue l’auteur de l’Histoire de la
Raison
d’État, mais ce n’est ni le talent d’un philosoph
ographie, la configuration du globe et la climature, qui est la seule
raison
d’État réelle et sur laquelle tout l’effort des p
aux soldats de plomb de sa chimérique humanité. XI J’ai donc eu
raison
de parler de mathématiques dans l’histoire. M. Fe
est pas, comme le croient les chercheurs politiques ou littéraires de
raison
d’État, dans l’action de l’homme, de sa volonté e
est la conclusion de M. Ferrari et de son livre. Cette Histoire de la
Raison
d’État finit donc par l’art de composer des alman
oit que les faits dans le monde, et qui ne se soucie même pas de leur
raison
d’exister, finit en chimérique un livre où les fa
Oui, mais qui le conteste ? Qui refuse à l’auteur de l’Histoire de la
Raison
d’État et des Révolutions d’Italie ce rare assemb
pas que c’était alors le temps de la guerre violente que faisait à la
raison
humaine l’abbé de Lamennais, et à sa suite tout c
is la religion au-dessus de toute controverse en foulant aux pieds la
raison
, en lui refusant le pouvoir d’arriver par elle-mê
esoin de représentations, l’âme de sentiments. L’évidence est dans la
raison
seule. La philosophie est donc la lumière de tout
re que ce point commun à tous les philosophes, de faire usage de leur
raison
avec une liberté absolue. Au moyen âge, Abélard,
tion. Dans l’Inde, nous avons vu qu’il n’y a point d’histoire, par la
raison
qu’il n’y a point de liberté, que les hommes ne s
empirique : qu’elle est à peu près impraticable, et ne peut donner la
raison
des faits. — De la méthode spéculative. — Allianc
lative. — Alliance des deux méthodes en une seule, qui, partant de la
raison
humaine, de ses éléments, de leurs rapports et de
e pareille méthode serait l’harmonie du développement intérieur de la
raison
et de son développement historique, l’harmonie de
méthode doit embrasser : 1º rémunération complète des éléments de la
raison
; 2º leur réduction ; 3º leur rapport. — Antécéde
e et Kant. Vices de leur théorie. — 1º Énumération des éléments de la
raison
; 2º réduction à deux, l’unité et la variété, l’i
3º leur rapport. — Contemporanéité des deux idées essentielles de la
raison
dans l’ordre de leur acquisition. Supériorité et
tes les parties de l’humanité entre elles, sous le gouvernement de la
raison
. Qui remplira cet idéal de l’histoire de la philo
toire chronologique. Mais une pareille histoire vous suffit-elle ? La
raison
consent-elle à savoir seulement ce qui fut comme
le sait d’une manière raisonnable, dans un ordre qui soit celui de la
raison
? Ne veut-elle pas se rendre compte des faits, le
urs véritables lois, capables de rendre compte de leur existence à la
raison
. Ces lois supérieures, qui seules peuvent satisfa
e à la raison. Ces lois supérieures, qui seules peuvent satisfaire la
raison
, ce ne sont pas les faits qui nous les révèlent :
on voit ce qui est, on l’observe ; mais ce qui devrait être, mais la
raison
des phénomènes, mais leur loi ne se voit ni ne s’
expérimente et conçoit, et se sert à la fois et de ses sens et de sa
raison
. Débutez par la méthode a priori, et donnez-lui c
éal et du réel, quelque chose enfin de raisonnable. Il répugne que la
raison
humaine n’ait pas un développement raisonnable, c
ment raisonnable, c’est-à-dire régulier et soumis à des lois. Mais la
raison
humaine, c’est le fond même de la philosophie. Le
, c’est le fond même de la philosophie. Les différents éléments de la
raison
humaine avec leurs rapports et avec leurs lois, v
vient d’être exposée, il faut d’abord reconnaître les éléments de la
raison
humaine. Quels sont les éléments de la raison hum
ître les éléments de la raison humaine. Quels sont les éléments de la
raison
humaine, c’est-à-dire quelles sont les idées fond
nt à son exercice ? C’est là la question vitale de la philosophie. La
raison
s’est développée bien longtemps avant qu’on ait r
ant d’avoir analysé le désintéressement, de même on avait appliqué la
raison
avant d’avoir interrogé sa nature et mesuré sa po
losophie ou la réflexion a commencé le jour où, au lieu de laisser la
raison
humaine se développer selon les lois qui sont en
énumérer dans leur totalité les éléments ou idées essentielles de la
raison
; il faut les posséder tous, être à la fois bien
us leurs rapports, que nous serons en possession des fondements de la
raison
et de son histoire. Pendant les cinq années dont
t, j’ai plus d’une fois tenté l’analyse des éléments essentiels de la
raison
humaine, dans la métaphysique, dans l’art, dans l
ues études48. L’analyse rigoureuse et scientifique des éléments de la
raison
humaine a été deux fois sérieusement entreprise.
eur de l’Histoire des animaux, de pénétrer dans les profondeurs de la
raison
humaine, d’en rechercher et d’en décrire tous les
a renouvelé ce grand travail. Aristote avait donné aux éléments de la
raison
humaine le titre célèbre de catégories ; Kant s’e
fort peu qu’on appelle les idées qui président au développement de la
raison
humaine, catégories en grec, ou principes de la n
faits. Je pense qu’après Aristote et Kant la liste des éléments de la
raison
doit être fermée, et que ces deux grands analyste
mée, et que ces deux grands analystes ont épuisé la statistique de la
raison
. Mais je suis loin de penser que la réduction qu’
ement, je vous énumérerais l’un après l’autre tous les éléments de la
raison
; je vous démontrerais leur réalité, en m’adressa
. Mais il faut aller plus vite ; il faut vous dire brusquement que la
raison
humaine, de quelque manière qu’elle se développe,
cette synthèse soit rapide. Voilà, selon moi, tous les éléments de la
raison
humaine. Monde extérieur, monde intellectuel, mon
ns que nous avions énumérées réduites à une seule, aussi vaste que la
raison
, l’opposition de l’unité et de la pluralité, de l
réciproquement. Les deux idées fondamentales auxquelles se réduit la
raison
sont donc deux idées contemporaines. L’une suppos
éléments intégrants de l’intelligence. Il n’est pas au pouvoir de la
raison
, dans ses abstractions les plus hardies, de sépar
tre la nature de ces trois idées qui nous ont paru le fond même de la
raison
. Quelle est la nature des idées ? Les idées sont-
de ne pas la leur imputer ; mais enfin on la leur prête, à tort ou à
raison
. Pour y échapper, nous adresserons-nous aux conce
suis prêt à accorder que les idées ne sont que des conceptions de la
raison
, de l’intelligence, de la pensée, si on veut bien
de la pensée, si on veut bien s’entendre avec moi sur la nature de la
raison
, de l’intelligence, de la pensée. La raison est-e
c moi sur la nature de la raison, de l’intelligence, de la pensée. La
raison
est-elle purement humaine, à parler rigoureusemen
maine que par cela seul qu’elle fait son apparition dans l’homme ? La
raison
vous appartient-elle ? est-elle vôtre ? Qu’est-ce
, quand et comme il me plaît. En est-il de même des perceptions de la
raison
? La raison conçoit une vérité mathématique : peu
omme il me plaît. En est-il de même des perceptions de la raison ? La
raison
conçoit une vérité mathématique : peut-elle chang
seulement en mathématiques, mais dans toutes les autres sphères de la
raison
, le même phénomène a lieu. En morale, tentez de c
e telle ou telle forme n’est pas belle : vous le tenterez en vain, la
raison
vous imposera toujours la même conception. La rai
erez en vain, la raison vous imposera toujours la même conception. La
raison
ne se modifie pas à son gré ; vous ne pensez pas
t s’empêcher de sourire quand de nos jours on entend parler contre la
raison
individuelle. En vérité, c’est un grand luxe de d
nd luxe de déclamation ; car il n’y a rien de moins individuel que la
raison
: si elle était individuelle, nous la maîtriserio
ndividu qui constitue ces conceptions, ou, en d’autres termes, que la
raison
en soi a quelque chose d’universel et d’absolu ;
lle, sait que tous les autres sont obligés par elle au même titre. La
raison
en nous n’est donc pas purement individuelle, pui
loi de tous les individus. De là ce soupçon sublime de Fénelon : « Ô
raison
, raison, n’es-tu pas le Dieu que je cherche ? » L
tous les individus. De là ce soupçon sublime de Fénelon : « Ô raison,
raison
, n’es-tu pas le Dieu que je cherche ? » La raison
nelon : « Ô raison, raison, n’es-tu pas le Dieu que je cherche ? » La
raison
en elle-même est universelle et absolue, et par c
pour cela ni altérée ni détruite ; elle subsiste indépendamment de la
raison
qui, dans son état présent, ne l’aperçoit pas ou
s ou l’aperçoit mal. La vérité en elle-même est indépendante de notre
raison
; son sujet véritable est la raison universelle e
le-même est indépendante de notre raison ; son sujet véritable est la
raison
universelle et absolue, cette intelligence incorr
et ce ne sont pas non plus des êtres ; ce sont des conceptions de la
raison
humaine ; et même la rigueur de l’analyse force d
rigueur de l’analyse force de les rapporter au principe éternel de la
raison
humaine, à la raison divine : c’est à cette raiso
force de les rapporter au principe éternel de la raison humaine, à la
raison
divine : c’est à cette raison seule qu’elles appa
cipe éternel de la raison humaine, à la raison divine : c’est à cette
raison
seule qu’elles appartiennent ; elles ne sont que
nent ; elles ne sont que prêtées en quelque sorte à toutes les autres
raisons
. C’est là qu’elles existent ; mais de quelle mani
’esprit ; elles ne sont pas autre chose que les manières d’être de la
raison
éternelle. Or, la manière d’être de la raison éte
s manières d’être de la raison éternelle. Or, la manière d’être de la
raison
éternelle et de l’esprit absolu, c’est une manièr
aires pour être une vraie intelligence. Résumons-nous. Il y a dans la
raison
humaine deux éléments distincts avec leur rapport
trois idées. Ces trois idées ne sont pas un produit arbitraire de la
raison
humaine ; loin de là, elles constituent cette rai
arbitraire de la raison humaine ; loin de là, elles constituent cette
raison
. Or, ce qui était vrai dans la raison humaine con
de là, elles constituent cette raison. Or, ce qui était vrai dans la
raison
humaine considérée subsiste dans la raison consid
ce qui était vrai dans la raison humaine considérée subsiste dans la
raison
considérée en soi ; ce qui constituait notre rais
subsiste dans la raison considérée en soi ; ce qui constituait notre
raison
est le fond même de la raison éternelle, c’est-à-
dérée en soi ; ce qui constituait notre raison est le fond même de la
raison
éternelle, c’est-à-dire une triplicité qui se rés
n au-dessus du monde, au-dessus de l’humanité, au-dessus de l’humaine
raison
. La nature et l’humanité ne sont pas encore pour
tanée. Caractère de la spontanéité. — C’est dans la spontanéité de la
raison
que se déclare l’indépendance absolue et l’impers
lité des vérités rationnelles. — Réfutation de Kant. — Identité de la
raison
humaine dans l’aperception spontanée de la vérité
hemin, trop de chemin peut-être, dans la dernière leçon. Partis de la
raison
humaine, nous nous sommes élevés jusqu’à Dieu pou
choses : c’est celui de la philosophie. Il fallait bien partir de la
raison
humaine ; c’était là le seul point de départ légi
e, puisque c’était là le seul point de départ possible. C’est avec la
raison
humaine que nous faisons tout, que nous comprenon
ns toutes choses ; ainsi c’était d’elle qu’il fallait partir. Dans la
raison
humaine nous avons trouvé trois idées, qu’elle ne
e ces idées à Dieu le passage n’était pas difficile. Pour aller de la
raison
à Dieu, il n’est pas besoin d’un long circuit et
; car qu’est-ce que Dieu ? Je vous l’ai dit bien souvent69, c’est la
raison
éternelle, la substance première et la première c
lorables luttes de la religion et de la philosophie, on opposera à la
raison
, ce caractère est précisément celui de la raison
ie, on opposera à la raison, ce caractère est précisément celui de la
raison
; car il est certain que la raison ne nous appart
actère est précisément celui de la raison ; car il est certain que la
raison
ne nous appartient pas en propre, qu’elle nous pa
bord toutes les vérités nécessaires au genre humain : en sorte que la
raison
et la foi se confondent dans l’inspiration, dans
la suite, j’appelle spontanéité de la raison70 ce développement de la
raison
antérieur à la réflexion, ce pouvoir que la raiso
éveloppement de la raison antérieur à la réflexion, ce pouvoir que la
raison
a de saisir la vérité, de la comprendre et de l’a
e temps n’a point ébranlée71. Cette solution est la distinction de la
raison
spontanée et de la raison réfléchie. Si Kant, sou
71. Cette solution est la distinction de la raison spontanée et de la
raison
réfléchie. Si Kant, sous sa profonde analyse, ava
’affirmation pure, il aurait vu que rien n’est moins personnel que la
raison
, surtout dans le phénomène de l’affirmation pure
votre vérité ? Loin que nous puissions constituer les vérités que la
raison
nous découvre, c’est notre honneur d’y atteindre
participer72. Pour nous résumer, le caractère de spontanéité dans la
raison
atteste et garantit l’indépendance des vérités ap
raison atteste et garantit l’indépendance des vérités aperçues par la
raison
. Quand nous parlons du monde, nous n’en parlons p
sur une autorité incompétente ; mais nous en parlons sur la foi de la
raison
, qui est en nous sans être nous, et à laquelle la
t d’en parler, parce que nous en parlons d’après lui même, d’après la
raison
qui nous le révèle et nous le représente. Il n’es
ui nous le révèle et nous le représente. Il n’est pas étonnant que la
raison
nous fasse connaître les êtres puisqu’elle-même,
u. Toute conviction sérieuse couvre une foi secrète à la pensée, à la
raison
, à Dieu. Toute parole est un acte de foi ; voilà
st l’identité du genre humain. Partout, sous sa forme instinctive, la
raison
est égale à elle-même dans toutes les générations
é des idées fondamentales que produit l’exercice le plus simple de la
raison
. Cependant, sous cette unité sont des différences
rechercher d’où elles viennent. Elles viennent d’une seule cause. La
raison
se développe de deux manières. Spontanéité ou réf
la réflexion. Elle est donc un haut et excellent développement de la
raison
humaine ; et il est bon que ce développement ait
nt, le genre humain, dans sa faiblesse, n’aperçoit que celui-là. Il a
raison
de croire que cet élément existe, mais il a tort
éléments ajoutés les uns aux autres que s’est enrichi le trésor de la
raison
humaine. L’histoire est un jeu où tout le monde p
les différentes philosophies ? Elles travaillent aussi à donner de la
raison
une représentation complète : donc chacune d’elle
idu naîtra ; s’il naît, il mourra, quoiqu’en ait dit Condorcet. Si la
raison
s’attache à telle idée particulière, un jour elle
du plan de la Providence. — Optimisme historique. L’instinct de la
raison
révèle à l’humanité toutes les vérités essentiell
et qui résulte de l’examen distinct et approfondi de chacun d’eux. La
raison
débute par une synthèse riche et féconde, mais ob
placent au début de l’histoire : image vive et sacrée de l’état de la
raison
dans son énergie native et spontanée avant le tra
mais de le tenter ; car la pensée ne peut rien concevoir que sous la
raison
du fini, de l’infini et du rapport du fini à l’in
ans se diviser, se développe son essence. Ainsi Dieu et la nature, la
raison
éternelle et sa manifestation extérieure nous pré
car que nous donneraient-ils ? Rien de plus qu’eux-mêmes, et non leur
raison
, c’est-à-dire ce qui peut seul nous les faire com
a suppression de toute anomalie, l’ordre substitué à l’arbitraire, la
raison
aux sens et à l’imagination, les phénomènes parti
, dédaigniez ainsi l’histoire ? Vous voyez tout en Dieu, et vous avez
raison
peut-être, avec quelque explication. Mais si tout
de vue que nous tirons la règle essentielle de l’histoire. Tout a sa
raison
d’être, tout a son idée, son principe, sa loi, ri
faits. Les faits en eux-mêmes ne disent rien ; mais, fécondés par la
raison
, ils mettent au jour l’idée qu’ils enveloppent ;
de simples faits qui tombent sous nos sens, ce sont des idées que la
raison
comprend. On fait très bien de recueillir les fai
faudrait que ce lieu fût insignifiant, c’est-à-dire qu’il manquât de
raison
d’être et de loi. Or je ne sache rien au monde qu
de raison d’être et de loi. Or je ne sache rien au monde qui n’ait sa
raison
d’être, sa loi ; et toute loi est exprimable par
ces formules, si effrayantes dans leur premier aspect, ne sont que la
raison
dans toute sa rigueur, le bon sens élevé à sa plu
ent des lieux intermédiaires et de toutes les latitudes. Jusqu’ici la
raison
a l’avantage de s’accorder avec le préjugé, et c’
teur de L’Esprit des lois, après avoir posé le principe que tout a sa
raison
d’être, que tout a sa loi, tout, à commencer par
ut inspire le sentiment de la variété et de la vie ! Je demande si la
raison
peut consentir à une pareille hypothèse. Variez l
enses montagnes le siège du mouvement ? Tout cela est impossible ; la
raison
y résiste absolument. Donc les lieux ont aussi le
es autres. La prudence est une vertu, et voilà pourquoi, entre autres
raisons
, elle est un principe de succès ; l’imprudence es
ment insurgés contre toute autorité. L’autorité n’est pas toujours la
raison
; cependant, toute autorité ayant toujours quelqu
rs quelque chose d’universel, est par cela seul condamnée à un peu de
raison
et de sens commun. La manie de l’individualité es
us le regard du spectateur et de l’historien. Les historiens ont fort
raison
de ne s’occuper que des grands hommes ; seulement
ugement de l’humanité sur un de ses membres. Et l’humanité a toujours
raison
. Citez-moi une gloire imméritée. Comment en effet
elle renvoie tout le reste aux mémoires et à la biographie, par cette
raison
suprême que ce n’est pas là ce que l’humanité a v
De là la chronologie toute mythologique de ces antiques contrées. La
raison
pour laquelle il n’y a pas d’histoire dans l’Inde
bien comprise, n’a rien d’affligeant, car elle tourne au profit de la
raison
humaine. Le temps me manque pour vous exposer ici
er le scepticisme, doit inspirer une grande foi dans cette excellente
raison
humaine, dans cette admirable humanité, pour laqu
nées dans les différents siècles ? Il en est de même, et à plus forte
raison
, de la philosophie. Il serait étrange qu’on pût c
uestions philosophiques. Ici surtout l’intelligence historique est en
raison
directe de l’intelligence scientifique. Il suit d
ie moderne, en respectant l’Église, ne reconnaît que l’autorité de la
raison
. C’est le cartésianisme qui a opéré cette grande
ble titre que l’autorité philosophique que nous acceptons tous est la
raison
, et que le point de départ de toute étude philoso
vestiges philosophiques. On ne saurait avoir plus de respect pour la
raison
, pour la philosophie, pour l’humanité ; et à ce t
it et de sa méthode ; il rejette toute autre autorité que celle de la
raison
, et il part de l’analyse de la conscience ; mais
dans son indépendance, sépare la philosophie de la théologie, et il a
raison
, car ce sont des choses essentiellement distincte
lf, son maître ; tandis que Tiedemann croit à la perfectibilité de la
raison
humaine, et termine son ouvrage en invitant son l
ns la sienne. L’école écossaise a revendiqué les titres oubliés de la
raison
humaine ; elle a remis en honneur quelques-unes d
elle a remis en honneur quelques-unes des idées fondamentales que la
raison
tire de son propre fond ; elle les a décrites ave
rement considéré. La grande entreprise de Kant est une Critique de la
raison
et de ses lois128 ; sa gloire est d’avoir donné u
chologie rationnelle ; mais il ne s’est pas arrêté là. Les lois de la
raison
énumérées, décrites et classées, Kant se demande
moi, causes relatives et bornées, substances reliés, mais finies, la
raison
, qui est la lumière de la conscience, révèle à l’
réellement, ne se suffisant point à lui-même, et incapable de rendre
raison
d’un seul de ses mouvements, d’une seule de ses l
son d’une immoralité systématique. Dans cet état de choses, par mille
raisons
, une révolution était inévitable, et elle eut lie
osophie, que Dieu est incompréhensible, et qu’ainsi ce n’est pas à la
raison
, et à la philosophie qui la représente, à expliqu
s d’abord que Dieu n’est point absolument incompréhensible, par cette
raison
manifeste qu’étant la cause de cet univers il y p
voilà le principe nécessaire de tous les êtres relatifs et finis. La
raison
n’explique pas l’inexplicable, elle le conçoit. D
tacle. Entre le juste et l’injuste, entre le bien et le mal, entre la
raison
et son contraire, Dieu ne peut délibérer ni par c
’est un acte parfaitement libre en lui-même sans doute, mais fondé en
raison
: il faut bien accorder cela. Puisque Dieu s’est
liberté. » Fragments de philosophie moderne, Vanini : « Dieu, par sa
raison
, et surtout (je me hâte de le dire avec Platon) p
était libre de le créer ou de ne le créer pas, et de ne pas suivre sa
raison
et sa bonté ; mais il a suivi l’une et l’autre pa
son et sa bonté ; mais il a suivi l’une et l’autre parce qu’il est la
raison
et la bonté mêmes. Dans celui où tout est infini,
e croit-il moins lui-même parce qu’il possède et la sensibilité et la
raison
et la volonté ? Non, assurément. Il en est de mêm
plus seulement l’infini, être abstrait et indéterminé dans lequel la
raison
et le cœur ne savent où se prendre ; ce sera un ê
et de M. Jacobi l’immense avantage d’être dogmatique, de croire à la
raison
, et c’est par là qu’elle m’attire. Mais, d’un aut
gie platonicienne, qui reconnaît dans l’homme ce que Dieu y a mis, la
raison
capable de s’élever à Dieu par les idées, surtout
’homme, à savoir la volonté et la pensée ? Comment, avec une ombre de
raison
, puis-je mettre moins dans la cause que dans l’ef
ge de Descartes est : « Discours de la méthode, pour bien conduire sa
raison
et chercher la vérité dans les sciences ; plus la
rme avant que la volonté leur donnât l’être. 62. On a blâmé non sans
raison
cette expression et nous ne l’avons conservée que
Rousseau. 128. Voyez une critique détaillée de cette Critique de la
raison
dans la Philosophie de Kant. 129. Voyez sur Fich
us loin… », il convient qu’elle soit debout. Or, elle n’aurait aucune
raison
de se lever, si Œnone était assise et elle en a u
une raison de se lever, si Œnone était assise et elle en a une grande
raison
si Œnone est debout, parce qu’à une personne qui
personne est debout, elle se lève elle-même. Dans le second cas, même
raison
avec cette particularité qu’Œnone ayant nommé Hip
Je suis votre valet. Et Orgon s’en va. Cela veut dire : « Cléante a
raison
, non seulement parce qu’il raisonne bien ; mais p
ême. C’est pour cela que, de son temps, on a accusé Molière de donner
raison
à l’athéisme de Don Juan. Et pourquoi donc ? mais
acte Chrysalde est en effet, l’homme raisonnable, et qui ne parle que
raison
, et qu’au quatrième, il est un bourgeois raillard
grande encore de la part de ceux qui n’ont pas entendu qu’un homme de
raison
peut devenir à un moment donné un homme d’esprit
eut que ce soit Pierre qui soit hautement désigné par lui comme ayant
raison
. Et, enfin, on distingue la pensée personnelle de
, plusieurs vérités, vérité d’enthousiasme, vérité d’amour, vérité de
raison
, et que, par ainsi, plusieurs personnages peuvent
discuter, disputer et se torturer dans le sein même de la vérité. La
raison
de Corneille est avec Sévère, son cœur avec Pauli
partout répandues dans cette pièce et, par parenthèse, c’est une des
raisons
pourquoi cette pièce est si admirable. Mais, rete
le et qu’il n’y manque pas de chances de se tromper ; ce n’est qu’une
raison
de plus pour la faire, quand il s’agit de plaisir
uise le désir de voir juste et relève le plaisir d’avoir probablement
raison
, et il y a un plaisir, je ne dirai pas plus grand
pas plus grand, mais plus piquant, à être à peu près certain qu’on a
raison
, qu’à en être pleinement sûr.
iques et les ardeurs mystiques ne le tourmentent point : il est toute
raison
, il a le bon sens le plus positif et le plus prat
rque d’ordinaire. Entendons bien sa doctrine de la rime asservie à la
raison
; cela veut dire que la forme doit réaliser avec
Mais le critique, pour nous, dépasse le poète, ou l’artiste : et la
raison
en est qu’ici Boileau ne représente plus dans son
t des écrits, à entreprendre, sans passion personnelle, pour de pures
raisons
de goût, de démolir ou d’élever les réputations l
leur confusion, et l’on reconnaît que leur distinction est fondée en
raison
. Mais il faut que ce soit la nature même qui les
de départ de l’Art poétique est celui du Discours de la méthode : la
raison
, départie à tous, est en nous la faculté supérieu
nsées et les expressions des pensées doivent avant tout satisfaire la
raison
: Aimez donc la raison : que toujours vos écrits
des pensées doivent avant tout satisfaire la raison : Aimez donc la
raison
: que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule
s vos écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. La
raison
fait donc la beauté : donc encore, la beauté sera
e sont là les trois caractères par lesquels les choses satisfont à la
raison
. Mais ainsi, la beauté sera identique à la vérité
les esprits : voilà la première idée fondamentale de l’Art poétique.
Raison
, vérité, nature, c’est tout un370 ; et Boileau, p
ont songé. Dans son naturalisme, Boileau trouve le moyen de fonder en
raison
l’admiration, l’imitation des anciens. Ils sont g
ui ont cru le génie français opprimé par le culte de l’antiquité : la
raison
ne reçoit de loi que d’elle-même ; et, du moment
u poète la vocation, le don naturel et spontané. Il croit même — avec
raison
— que les aptitudes poétiques sont spécialisées p
cet art du xviie siècle qu’on accuse de n’avoir connu que la froide
raison
, est celui qui fait le plus une loi d’adapter la
lectuelles du xviie siècle ne sauraient se plaire aux objets où leur
raison
ne trouve point de vérité. Il ne faut pas par con
de Clovis de 1673 ; Défense du poèmes héroïque (1674). 370. Voir la
raison
identifiée à la passion, quand la passion est la
e vous trouvez si incertains, s’ensuivrait-il que le matérialisme eût
raison
, et que l’âme fût une chimère ? N’est-ce pas port
isme a tant d’intérêt à la voir portée ? car s’il n’a pas tout à fait
raison
encore, il peut espérer qu’il aura de plus en plu
tout à fait raison encore, il peut espérer qu’il aura de plus en plus
raison
, et que la physiologie apportera chaque jour de n
t encore prouvé contre l’existence de l’âme ? L’âme se prouve par des
raisons
psychologiques et morales indépendantes de la phy
part je signe tout cela des deux mains. Oui, l’âme se prouve par des
raisons
morales et psychologiques indépendantes de la phy
s morales et psychologiques indépendantes de la physiologie. Oui, ces
raisons
subsisteraient encore dans toute leur force, lors
isses, dont la majeure peut être ainsi exprimée : Si la pensée est en
raison
directe de l’état du cerveau, elle n’est qu’une p
veau ; et la mineure est : Or, il est de fait que la pensée est en en
raison
directe de l’état du cerveau. De ces deux prémiss
’ils feront pour cela les mouvements nécessaires. M. Ribot a dit avec
raison
que les réflexes purement mécaniques expriment mo
t de raisonnements, aboutissant à des idées. Ces idées sont alors les
raisons
conscientes de nos actes, leurs motifs. Les liais
oir plus haut158, un des exemples de l’idée-force. On a appliqué avec
raison
ce principe à l’hypnotisme. La somnambule, a-t-on
us et seulement par nous. — « La force du désir, dit-on enfin, est en
raison
inverse du sentiment que nous avons de notre inte
de notre action propre ; au contraire, la force de la volition est en
raison
directe de ce même sentiment. » — Oui, parce que
comme premier moyen et dernière fin ; 4° quand il a, pour toutes ces
raisons
, conscience de son indépendance par rapport aux o
ce de cause. » La délibération peut être réduite au minimum pour deux
raisons
opposées : l’une, parce que tel mobile est trop t
et se traduit à elle-même par le jugement final : je veux. M. Ribot a
raison
de soutenir que ce jugement, comme tel, n’a pas d
, conditionne l’acte. Au reste, il n’y a pas de motif détaché : toute
raison
d’agir, dans les circonstances graves, intéresse
ns. Non seulement, avant d’agir, nous trouvons de bonnes ou mauvaises
raisons
pour faire ce qui nous plaît, mais, alors même qu
aies causes de nos actes, nous leur imaginons encore telles et telles
raisons
. Grâce à notre faculté spontanée de motivation, t
eter en lumière. Un être intelligent est habitué à ne rien faire sans
raison
: il y va de sa dignité d’être raisonnable ; il c
venue du dehors. Souvent une idée traverse la tête sans apporter ses
raisons
avec elle. Surpris, on les recherche ; parfois on
j’ai le désir de les voir épanouies. Dans la collection je prends la
raison
la plus vraisemblable et, si l’on est surpris de
on à longue échéance, elle y va et elle découvre à cette démarche les
raisons
les plus plausibles : — Il y a longtemps que je n
iter à un acte sans susciter la tendance à expliquer cet acte par des
raisons
; l’initiative du sujet trouve ensuite telles rai
et acte par des raisons ; l’initiative du sujet trouve ensuite telles
raisons
déterminées. Il croit alors avoir agi spontanémen
s déterminées. Il croit alors avoir agi spontanément, en vertu de ces
raisons
mêmes. Au reste, qu’est-ce que la spontanéité ? Q
us appelons la spontanéité liberté quand elle est un développement de
raisons
conscientes dirigé par l’idée même de notre liber
n plus délicate que les synthèses chimiques ou vitales. On a dit avec
raison
que la vie psychique est caractérisée par la cont
n’exclut en rien, elle appelle au contraire une détermination par des
raisons
. Concluons que, si la notion de mécanisme est ina
cre : premier trait qui le distingue de tous les autres Ecrivains. La
raison
de cette supériorité n’est pas difficile à trouve
sur l’arene, il a laissé croître les forces de son génie, donné à sa
raison
le temps de mûrir & de se développer, exercé
te frénésie ; la facilité à pallier le crime de l’adultere, & les
raisons
les plus fortes pour en faire sentir l’horreur. D
à l’esprit humain. Cette seule considération suffiroit pour forcer la
raison
à convenir qu’elle doit plier sous une autorité,
t répandu dans le Public. Les Adversaires de l’Auteur pouvoient avoir
raison
; mais on ne prévoyoit pas alors que l’état actue
archie & la confusion établies sur les débris du goût & de la
raison
; quand la Religion, la morale, les devoirs, la v
le mérite de la profondeur & de la sublimité, joint à celui de la
raison
. Quoique le Contrat social soit rempli d’erreurs,
evoir, est un assemblage continuel de sublime & de sublimités, de
raison
& d’extravagance, d’esprit & de puérilité
ations intéressantes & les regles impraticables, le langage de la
raison
& les déclamations d’une Philosophie abusée,
utres autorités que les règles de cette science et les lumières de la
raison
. Les deux caractères principaux de l’esprit philo
phie avec les religions. La religion admet, outre le témoignage de la
raison
, l’autorité de la tradition historique. La philos
ie ne connaît que les questions et les solutions relevant de la seule
raison
. Leurs domaines sont donc nettement distincts. En
rnier mot, la dernière hypothèse, nécessaire peut-être pour donner la
raison
de certains faits, mais qui ne saurait en tout ca
e l’on recherche en commençant la philosophie, on n’a dès lors aucune
raison
de le faire figurer dans la définition de la phil
? Du tout. Le sens commun doit être respecté comme un fait, qui a ses
raisons
d’exister. On peut se mettre en contradiction ave
mmune. Si le sens commun contredit une hypothèse, c’est qu’il y a des
raisons
à cela ; et fut elle très solidement établie sur
e gardera un certain manque de fermeté, si elle ne peut expliquer ces
raisons
qui ont égaré l’opinion du vulgaire. Il y a contr
le but par un seul moyen, l’explication. En expliquant les choses, la
raison
satisfait de la manière la plus complète et la pl
hysiologique et psychique. La méthode psychophysique, pour toutes ces
raisons
ne peut être admise. Pour vaincre cette dernière
e d’entre elles. Nous n’agissons que d’après les motifs dictés par la
raison
ou des mobiles fournis par la sensibilité. Cela p
sauraient être admises : ces trois sentiments non seulement ont leur
raison
d’être propre mais s’appuient encore les uns les
tte activité, que nul acte n’est accompli par l’individu qui n’ait sa
raison
première dans un instinct, une inclination, une p
orales qu’on appelle sentiments. Nous n’avons pas cru, pour plusieurs
raisons
, devoir adopter cette division. D’abord, elle est
l’objet de la passion n’est pas mauvais en soi, lorsqu’un minimum de
raison
en surveille le développement, elle est la condit
nc trois facultés dites : de perception : La conscience, les sens, la
raison
. Nous avons encore trois autres facultés intellec
, dont la reproduction n’est pas déterminée et qu’il nomme pour cette
raison
sensations actuelles. Ces deux sortes de sensatio
périence suffit à expliquer toutes nous connaissances. Leçon 18 La
raison
: Définition de la raison Les deux facultés qu
r toutes nous connaissances. Leçon 18 La raison : Définition de la
raison
Les deux facultés que nous venons d’examiner,
y ait une faculté donnant les jugements de ce genre ; nous l’appelons
raison
. Quelquefois, les jugements de cette forme ont ét
ons purement et simplement la première expression et nous dirons : La
raison
est la faculté qui nous donne les vérités nécessa
cessaires ne sont donc que les lois de notre esprit, et l’on dit : La
raison
est l’ensemble des lois de l’esprit. Puisque l’es
découlant de sa nature même et l’exprimant. Cette façon d’entendre la
raison
a parfois été combattue. Pour certains philosophe
. Le [mot grec] ne fait, dit-il, que réfléchir le monde des idées. La
raison
, dans ce cas, est impersonnelle. Ce qui donne leu
intelligible et avec qui, s’il venait à disparaître, s’évanouirait la
raison
humaine. C’est vers cette théorie que semblait pe
ouillier, un de ses disciples, a fait un ouvrage dans ce sens : De la
raison
impersonnelle. La raison que nous admettons est a
ples, a fait un ouvrage dans ce sens : De la raison impersonnelle. La
raison
que nous admettons est au contraire, absolument p
e la nature propre de chacun de nous. Le plus illustre partisan de la
raison
ainsi comprise est Kant. Les vérités nécessaires
st ainsi que nous apprenons leur indissoluble liaison. Leçon 19 La
raison
: Les données de la raison Les principes ration
leur indissoluble liaison. Leçon 19 La raison : Les données de la
raison
Les principes rationnels Nous avons vu que l
re de l’esprit, nous en déduirions toute la suite des principes de la
raison
. En quoi consiste donc l’essence de l’esprit ? Da
ce auxquels nous connaissons les choses, et que Kant nomme pour cette
raison
principes constitutifs de l’expérience. Ce sont l
l réunissait ceux que Kant nomme principes constitutifs dans celui de
raison
suffisante, et mettait en regard le principe d’id
le premier des deux principes qu’il admettait : Tout ce qui est a une
raison
d’être. Quoi qu’il en soit, il y a deux espèces d
es lois du raisonnement, les fondements de la logique. Leçon 20 La
raison
: Les données de la raison (suite) Les idées ra
s fondements de la logique. Leçon 20 La raison : Les données de la
raison
(suite) Les idées rationnelles ou premières
nées de la raison (suite) Les idées rationnelles ou premières La
raison
nous est apparue jusqu’ici comme la faculté qui,
nnées par l’expérience et ces mêmes idées, en tant que données par la
raison
, ne sont pas identiques. La raison par exemple no
idées, en tant que données par la raison, ne sont pas identiques. La
raison
par exemple nous oblige à rapporter les phénomène
phénomènes à quelque chose d’autre qu’eux. Mais ce qu’est cet être la
raison
ne le dit pas. L’expérience intervient alors et n
on concrète de l’idée de substance. Pour le principe de causalité, la
raison
nous donne bien l’idée de cause. On la conçoit al
voir comment la cause que nous sommes produit ses effets. D’après la
raison
, l’idée de fin n’est que celle du point où conver
ue à la nôtre, disposant les choses en vue de fins connues d’elle. La
raison
nous donne les conditions de l’expérience d’une m
, outre les idées que nous venons d’énumérer, nous devons encore à la
raison
d’autres notions que l’on peut ramener à trois :
ait. C’est la doctrine acceptée de tout temps par les partisans de la
raison
impersonnelle. Nous allons montrer que notre doct
ensée humaine ? Ce sera l’objet de notre métaphysique. Leçon 21 La
raison
: L’empirisme Il y a une doctrine qui nie l’ex
raison : L’empirisme Il y a une doctrine qui nie l’existence de la
raison
, et n’admet que la perception extérieure et la co
ion d’idées inséparables. Comme toutes les discussions relatives à la
raison
sont concentrées autour du principe de causalité,
onclusion. Nous retrouvons ici en effet, appliquée à la théorie de la
raison
, une doctrine que nous avons déjà réfutée. C’est
ver dans l’expérience ce qui en est la condition même. Leçon 22 La
raison
: L’évolutionnisme. Théorie de l’hérédité. La
remières, que les rationalistes attribuent à une faculté spéciale, la
raison
. Chacun apporte toutes faites dans son intelligen
a doctrine dont nous parlons explique ainsi toute la connaissance. La
raison
peut être alors définie : l’ensemble des connaiss
e des connaissances héréditaires. Cette théorie de la formation de la
raison
par voie héréditaire n’est qu’une partie de la th
juger plus à fond la valeur de la théorie de l’hérédité en matière de
raison
, nous allons critiquer les principes fondamentaux
néraux de l’évolutionnisme, voyons son application à la théorie de la
raison
: Le transformisme explique la raison comme tout
application à la théorie de la raison : Le transformisme explique la
raison
comme tout le reste. Ce que nous nommons la raiso
rmisme explique la raison comme tout le reste. Ce que nous nommons la
raison
n’est, d’après ce système, qu’une forme développé
ramenés à l’unité. Cette faculté d’unifier, ou d’intégrer, qui est la
raison
, Spencer nous montre comment elle se forme par tr
xpérience précédente et voilà comment paraît innée chez l’individu la
raison
, ou faculté d’intégrer. Pour réfuter cette doctri
critiquer que la théorie de l’hérédité appliquée à la formation de la
raison
et des idées rationnelles. Voyons donc les object
l’esprit a possédé une nature propre, par conséquent des lois, et la
raison
, qui est l’ensemble de ces lois. Il y a quelque c
urces de connaissances : l’expérience (quod prius fuit in sensu) ; la
raison
(ipse intellectus). Puisque la raison ne peut êtr
(quod prius fuit in sensu) ; la raison (ipse intellectus). Puisque la
raison
ne peut être dérivée de l’expérience, nous admett
les idées et principes rationnels sont innés en nous. Leçon 23 La
raison
: De l’objectivité des principes rationnels. Q
omme monde des noumènes, c’est-à-dire de ce que nous concevons par la
raison
comme existant : [Phrase en grec]. La réalité tou
gratuites. Il est vrai que Kant, dans la partie de sa Critique de la
raison
pure qu’il intitule dialectique transcendantale,
ion de ces deux mondes on n’explique pas ces antinomies où se perd la
raison
. Le seul moyen de sauver le principe de contradic
ncipe a une valeur objective. En effet, tout d’abord, il n’y a pas de
raison
de suspecter son objectivité puisqu’il ne fait pa
des idées. Cette faculté n’agit jamais au hasard. Il y a toujours une
raison
pour que deux idées s’appellent. On cite souvent
rra les enchaîner d’une manière très forte, sans l’intervention de la
raison
. La puissance de l’association des idées est tell
donc que pour retenir cette passion et lui donner toute sa valeur, la
raison
coexiste avec elle. Si la passion est l’élément n
il institue son doute méthodique fait remarquer qu’on n’a même pas de
raison
logique de distinguer la veille du sommeil. Leibn
étiques. La question que nous nous sommes posée dans la théorie de la
raison
peut se poser ainsi : Y a-t-il des jugements synt
est l’absence de toute tendance à l’utile. Kant a fait remarquer avec
raison
que, dès que nous concevons un objet comme utile,
cience divers, tout ce qui est la matière de la connaissance, mais la
Raison
s’y ajoute, et leur donne l’unité. — L’Activité e
but. 2. Quand nous avons conçu le but à atteindre, nous cherchons les
raisons
qui peuvent nous déterminer à agir ou ne pas agir
suppose au contraire la pleine conscience, la pleine intelligence des
raisons
pour lesquelles on agit. En second lieu, nous ne
s dans ma poche. Dans le cas idéal admis par Reid il y a une première
raison
qui détermine : la nécessité de couvrir l’un des
ns subtilement. De ce qu’il y a eu des abus de la logique, est-ce une
raison
pour la proscrire ? Pour un cas où l’on s’est tro
and nous sommes mathématiquement certains, nous en pouvons donner les
raisons
. En second lieu tous les hommes reconnaissent pou
nt nous incliner dans un autre sens : l’entendement ne voyant que les
raisons
d’un seul côté, affirme ou nie avec certitude. Ce
qui forcent l’entendement à augmenter ou diminuer la vérité. Si notre
raison
était notre seule faculté, il n’y aurait pas d’er
re la vérité, s’il n’y a pas de certitude, le probabilisme n’a pas de
raison
d’être ; et si la certitude peut exister, il n’a
hommes ; leurs erreurs et leurs contradictions ; l’impuissance de la
raison
à se prouver elle-même. 1. Ignorance des hommes.
nd entre les esprits. Le présent confirme le passé, et nous montre la
raison
incapable d’arriver à conquérir la vérité. 3. Imp
aison incapable d’arriver à conquérir la vérité. 3. Impuissance de la
raison
à se prouver elle-même. Après des faits, le scept
epticisme montre un vice radical de notre entendement. Au moyen de la
raison
, disent ses philosophes, on prouve toute la scien
imité. Qui nous dit qu’elle ne nous trompe pas ? Pour être sûr que la
raison
n’est pas destinée à nous induire en erreur, il f
reur, il faudrait le prouver ; mais on ne le ferait qu’au moyen de la
raison
: cercle vicieux. On ne peut croire à la raison s
ait qu’au moyen de la raison : cercle vicieux. On ne peut croire à la
raison
si on ne la prouve pas, et on ne peut la prouver.
e ne pas nous décourager, et de renoncer à la perfectibilité de notre
raison
. 2. Le second argument est plus fort. Que les opi
nnaissons. Mais ce fait implique-t-il une condamnation radicale de la
raison
humaine ? Oui, si la certitude ne venait que de l
étend nous le montrer. Il consiste, nous l’avons vu, à montrer que la
raison
, qui prouve tout, ne peut prouver son point de dé
nt la faculté suspecte à se démontrer. On a souvent répondu que si la
raison
ne peut pas se prouver vraie, elle ne peut pas se
tient une vérité pour certaine, qui est la nécessité de douter, et la
raison
est par là même réintégrée dans sa légitimité. Ce
ettre. Mais examinons en lui-même l’argument sceptique : de ce que la
raison
ne peut se prouver on n’a pas le droit de la croi
r prouver cette vérité. En second lieu, pour refuser tout crédit à la
raison
, il ne suffit pas de montrer qu’elle ne peut se p
de foi, que nos facultés sont véraces. Il pose en principe que notre
raison
ne peut nous tromper, que ses lois régissent les
rtion. Inversement, le scepticisme nous ordonne de douter de toute la
raison
, sans se demander s’il en a le droit, sans regard
s’astreindre à aucune affirmation a priori soumette à la critique les
raisons
que nous avons de croire à notre esprit et d’en d
ion sont soumises à une loi qu’on énonce ainsi : « L’extension est en
raison
inverse de la compréhension. » En effet, si les c
Il suffit pour le voir de se rapporter à la loi : L’extension est en
raison
inverse de la compréhension. Ainsi, si au point d
ait nouveau qui contredit la théorie empirique de la connaissance. La
raison
pour cette théorie, se forme à la suite d’une ind
e l’autre, il est porté à croire ce que l’on lui dit, s’il n’a pas de
raison
de se défier. Ainsi, instinct de véracité chez le
ygiène. Pour qu’autrui ne nous trompe pas, il faut qu’il n’ait pas de
raison
de nous tromper ; s’il a à cela un intérêt plus o
ou que sa déposition soit contraire à ses intérêts, nous aurons toute
raison
de le croire. Cependant quand le témoin est uniqu
ésentent un caractère de possibilité et ne choquent ni les lois de la
raison
, ni celles de la science12. Ensuite il faut que l
s qui sont absurdes. Parmi celles qui peuvent être conciliées avec la
raison
, il devra déclarer fausses celles qui heurtent le
e suffisant ; mais quand nous avons pu prouver qu’il n’y avait pas de
raison
d’en douter, il nous est permis d’y croire. Avec
sans signes on peut penser les choses particulières. Il n’y a pas de
raison
de croire que non. Je vois un objet : pour que je
s purement égoïstes. Il croit pouvoir démontrer que le plaisir est en
raison
directe du nombre de gens qu’il oblige de sorte q
tuels que dans les plaisirs des sens, il ne sera pas cru, et non sans
raison
. Rien ne l’autorise à étendre à un autre ce qu’il
règle puisse être érigée en loi universelle ? Il y a à cela une seule
raison
, dit Kant, c’est que c’est une propriété de la lo
eur à attendre ici-bas, et qui n’attente pas à ses jours par la seule
raison
que la loi le défend, voilà le type de l’action m
dire qu’il faut respecter la loi parce qu’elle est la loi, c’est une
raison
qui ne suffira jamais ; il nous faut un intérêt à
intérêt à ne pas la violer. Agir comme le veut Kant, c’est agir sans
raison
. Il faut que nous sachions pourquoi il faut agir
nt catégorique est donc impossible. D’ailleurs en fait nous avons une
raison
de respecter la loi, raison qui est sous-entendue
ssible. D’ailleurs en fait nous avons une raison de respecter la loi,
raison
qui est sous-entendue dans l’impératif catégoriqu
n loi universelle, si nous voulons être vraiment des hommes. Voilà la
raison
qui nous commande l’action et en voilà le but. D’
de respecter cette personnalité se comprend logiquement et devient la
raison
de l’action morale. Kant ne se contente donc plus
naître que pour fonder l’autorité de cette loi, il fallait donner des
raisons
. Il a été même jusqu’à réintégrer dans sa morale
ir ; il pose tout d’abord celui-ci comme un absolu sans en donner les
raisons
: la loi communale en vertu d’une autorité supéri
ntraîne des conséquences devant lesquelles le sens commun recule avec
raison
. Pour qu’il y ait vertu, il faudrait que la matiè
c’est-à-dire, en se soustrayant à toute préoccupation étrangère à la
raison
. Il faut qu’ils étudient la question avec une vér
ensuite leur solution. Il suffit qu’ils se demandent avec leur seule
raison
ce qu’il faut faire, c’est-à-dire quelle est leur
eur fin, et qu’ils le fassent. Voilà dans quel sens on a pu dire avec
raison
que la vertu consistait dans la bonne volonté. Ce
d’abord les mobiles sensibles, laisser la question se poser devant la
raison
seule ; ensuite elle doit appliquer la sentence q
as le droit d’attenter à notre vie. Le suicide est immoral pour trois
raisons
: 1. Nous avons des devoirs à remplir, auxquels n
efusons d’accomplir nos devoirs envers nos semblables. Pour ces trois
raisons
, le suicide est donc un crime. On a été plus loin
ouer notre rôle de personne morale, et pour cela seul. Pour les mêmes
raisons
, non seulement nous ne devons pas nuire à notre c
utant l’obstination est stérile. C’est de la volonté quand même, sans
raison
, et par conséquent inutile. Il faut être ferme sa
s devoirs des parents entre eux, il faut donc voir si la famille a sa
raison
d’être. En premier lieu, nous pouvons dire que la
premier et le plus naturel groupement des individus. Voilà la double
raison
d’être de la famille. Elle est donc fondée sur l’
réunis par des liens particuliers. De même que nous avons cherché la
raison
d’être de la famille, examinons quel est le fonde
à la société, n’ont pas de sanction civile. Mais ce n’est pas là une
raison
suffisante, et la loi morale est supérieure à la
fortune avec un autre dans le besoin ; le même homme, à froid et par
raison
, rend un dépôt que la loi lui permettait de garde
uer les difficultés. La justice au contraire se fait souvent par pure
raison
; aussi malgré les apparences, c’est la justice q
tes s’accordent généralement pour condamner le duel. Il a pourtant sa
raison
d’être dans certains cas, quand le citoyen n’est
onvention du monde, point nécessaire à la morale. Elle a cependant sa
raison
d’être. Être poli, c’est ne pas affliger autrui s
endant sa raison d’être. Être poli, c’est ne pas affliger autrui sans
raison
. La franchise d’Alceste a certainement un grand i
implicitement. Nous sommes tenus de remplir ces engagements pour deux
raisons
: 1. Pour manquer à cet engagement, il faudrait m
mme que chez un vieillard. La femme a plus de sensibilité et moins de
raison
; le méridional des passions plus vives et une vo
le, et montre qu’elles ont un même principe, du moins n’a-t-on pas de
raison
d’affirmer que ce principe soit matériel plutôt q
que plus élevées que les précédentes, sont encore appliquées par des
raisons
faillibles : il n’est pas rare qu’un indigne obti
des sanctions de la loi morale en cette vie n’est donc suffisante. La
raison
réclame une harmonie absolue entre le bonheur et
et parfaitement. Se demander si Dieu existe, c’est se demander quelle
raison
nous avons d’admettre l’existence de l’absolu. Bi
e d’une intelligence qui ait disposé le monde en vue d’une fin. 1. La
raison
nous oblige à concevoir les séries de causes et d
cher à cette preuve celle que Leibniz fait reposer sur le principe de
raison
suffisante. À l’origine des choses, dit Leibniz,
onté, d’une personne suprême, de Dieu. Sans lui, ce choix n’a plus de
raison
suffisante : Dieu a choisi le monde actuel parce
transcendentale (Dialectique transcendentale, ch. III, « Idéal de la
Raison
»). Toutes ces critiques sont inspirées par une i
e d’un être qui est par définition même en dehors de l’expérience. La
raison
lie, organise les phénomènes que nous percevons,
en effet, un objet qui se crée lui-même est au-delà des limites de la
raison
, est en contradiction avec les principes rationne
hénomènes, que toutes les parties de l’univers, aient uniquement pour
raison
d’être de réaliser l’homme, de permettre l’avènem
formé et subsiste par le seul hasard. On peut répondre qu’il y a une
raison
pour que parmi toutes les combinaisons possibles,
donc l’existence de Dieu. Le second fait est la sanction morale : la
raison
réclame l’harmonie entre la vertu et le bonheur.
ercher à se représenter ce que veut dire ce mot ; l’imagination ni la
raison
n’y parviennent. Il ne doit signifier pour nous q
ché à la source dont il tient toute son existence. Voilà une première
raison
métaphysique, donnée par Descartes, de l’existenc
e plaisir, quelque fugitif qu’il soit en lui-même. Quant à la seconde
raison
de Hartmann, elle est toute subjective : bien des
a réforme de la poésie. Il a sauvé l’art. Malherbe et Théophile. — 3.
Raisons
du succès de Malherbe. Erreur capitale de sa prat
et de la majorité des sujets, très soumis à l’usage et très épris de
raison
, disputeur, argumenteur, philosophe et fataliste,
n qu’il élimine le lyrisme au profit de l’éloquence, qu’il donne à la
raison
la préférence sur le sentiment, et qu’enfin il es
e la fonction littéraire de la langue : il veut qu’on satisfasse à la
raison
, ainsi qu’à l’usage ; et l’usage même tire son au
raison, ainsi qu’à l’usage ; et l’usage même tire son autorité de la
raison
. Car si l’on parle pour se faire entendre, c’est
utorité de la raison. Car si l’on parle pour se faire entendre, c’est
raison
qu’on parle comme tout le monde. Et pareillement,
c’est raison qu’on parle comme tout le monde. Et pareillement, c’est
raison
qu’on élimine de sa parole tout ce qui nuit ou ne
guère que l’expression propre et directe qui lui plaise. Et voilà la
raison
de son goût pour la mythologie : elle est un répe
et Thessalie. Il condamnait la rime d’un a long avec un a bref. « La
raison
qu’il disait pourquoi il fallait plutôt rimer des
tiquer la leçon de Malherbe, qui lui eût appris à le surpasser. 3.
Raisons
du succès de Malherbe Les ennemis de Malherbe
n détournent, nous devons nécessairement nous donner à nous-mêmes des
raisons
. Même si nous avons opposé au désir illicite un a
Dès lors, le travail auquel s’employait l’intelligence en pesant les
raisons
, en comparant les maximes, en remontant aux princ
de cohérence logique son intérêt, sa passion, sa vanité. Parce que la
raison
intervient en effet comme régulatrice, chez un êt
Mais l’essence de l’obligation est autre chose qu’une exigence de la
raison
. C’est tout ce que nous avons voulu suggérer jusq
il faut parce qu’il faut ». Mais on a beau ne pas donner au soldat de
raison
, il en imaginera une. Si nous voulons un cas d’im
se se formuler, pas assez longtemps pour qu’il puisse se chercher des
raisons
, Mais alors, n’est-il pas évident que, chez un êt
e l’obligation pleinement représentée et justifiée par toute sorte de
raisons
, l’obligation prenne en effet la forme de l’impér
mandée ? Oh, je sais ce que la société dit (elle a, je le répète, ses
raisons
de le dire) ; mais pour savoir ce qu’elle pense e
: les vertus domestiques sont bien liées aux vertus civiques, pour la
raison
très simple que famille et société, confondues à
me à aimer le genre humain ; comme aussi c’est seulement à travers la
Raison
, dans la Raison par où nous communions tous, que
nre humain ; comme aussi c’est seulement à travers la Raison, dans la
Raison
par où nous communions tous, que les philosophes
fait éprouver, autant et plus que la montagne. Certes, il y avait des
raisons
pour que cette émotion, issue de l’âme de Jean-Ja
une pression mais à un attrait, beaucoup hésiteront à l’admettre. La
raison
en est qu’on ne peut pas ici, le plus souvent, re
une âme qui ne connaît plus d’obstacle matériel se sente, à tort ou à
raison
, en coïncidence avec le principe même de la vie ?
ge. La morale comprend ainsi deux parties distinctes, dont l’une a sa
raison
d’être dans la structure originelle de la société
Évangile est essentiellement celle de l’âme ouverte : n’a-t-on pas eu
raison
de faire remarquer qu’elle frise le paradoxe, et
rbera la vie morale dans l’exercice rationnel de la pensée. Jamais la
raison
n’aura été placée plus haut. Voilà du moins ce qu
t rationnel, est suspendu à quelque chose qui semble dépasser la pure
raison
. Mais ne s’en aperçoit-on pas à son enseignement
l n’avait pas dû aller au plus pressé en établissant les droits de la
raison
, s’il n’avait ainsi repoussé l’intuition et l’ins
s parties de principes très différents pourront coïncider en elle. La
raison
en est qu’un seul chemin mène de l’action confiné
tue encore à nos yeux quand les moralistes nous exposent que c’est la
raison
, présente en chacun de nous, qui fait la dignité
nité de l’homme. Il faudrait pourtant s’entendre sur ce point. Que la
raison
soit la marque distinctive de l’homme, personne n
le peut commander absolument, et comment elle se fait alors obéir. La
raison
ne peut qu’alléguer des raisons, auxquelles il se
t comment elle se fait alors obéir. La raison ne peut qu’alléguer des
raisons
, auxquelles il semble toujours loisible d’opposer
es raisons, auxquelles il semble toujours loisible d’opposer d’autres
raisons
. Ne disons donc pas seulement que la raison, prés
sible d’opposer d’autres raisons. Ne disons donc pas seulement que la
raison
, présente en chacun de nous, s’impose à notre res
u l’humanité divine, et qui ont imprimé ainsi un caractère divin à la
raison
, attribut essentiel de l’humanité. Ce sont eux qu
tion. Ils se maintiendraient pourtant s’ils restaient unis ; mais, en
raison
même de leur tendance à affirmer leur individuali
x composantes de l’obligation. Que, dans l’état actuel des choses, la
raison
doive apparaître comme seule impérative, que l’in
tout ce que l’intelligence y a inséré pour l’enrichir, tout ce que la
raison
a mis autour d’elle pour la justifier, c’est dans
Il en résulte une transposition des ordres et des appels en termes de
raison
pure. La justice se trouve ainsi sans cesse élarg
pas que la morale ait son origine ou même son fondement dans la pure
raison
. La grosse question est de savoir pourquoi nous s
ement de se laisser aller pour faire son devoir. Que ce soit alors la
raison
qui parle, je le veux bien ; mais si elle s’expri
effet sa démonstration. Elle revêt deux formes, selon qu’il prend la
raison
vide ou qu’il lui laisse une matière, selon qu’il
de l’un ni de l’autre. Voilà pour la morale qui se réclamerait de la
raison
envisagée comme une pure forme, sans matière. — A
ns tenus de la respecter ; on ne pourra invoquer en sa faveur que des
raisons
esthétiques, alléguer qu’une conduite est « plus
umer, il ne peut être question de fonder la morale sur le culte de la
raison
. — Resterait alors, comme nous l’annoncions, à ex
, comme nous l’annoncions, à examiner si elle pourrait reposer sur la
raison
en tant que celle-ci présenterait à notre activit
le-ci présenterait à notre activité une fin déterminée, conforme à la
raison
mais s’y surajoutant, une fin que la raison nous
déterminée, conforme à la raison mais s’y surajoutant, une fin que la
raison
nous enseignerait à poursuivre méthodiquement. Ma
sera d’une manière obligatoire en tant que simplement proposée par la
raison
. Si certaines forces réellement agissantes et pes
ntes et pesant effectivement sur notre volonté sont dans la place, la
raison
pourra et devra intervenir pour en coordonner les
es forces, puisqu’on peut toujours raisonner avec elle, opposer à ses
raisons
d’autres raisons, ou même simplement refuser la d
’on peut toujours raisonner avec elle, opposer à ses raisons d’autres
raisons
, ou même simplement refuser la discussion et répo
avec une telle facilité. L’obligation vraie est déjà là, et ce que la
raison
viendra poser sur elle prendra naturellement un c
tient et ce qui la pousse en avant, est déjà là, et c’est pourquoi la
raison
pourra adopter comme principe de la morale l’une
turés de vanité, et vanité signifie d’abord sociabilité. A plus forte
raison
pourra-t-on déduire approximativement la morale d
pératifs, s’en rapprochent assez pour qu’on puisse s’en contenter. La
raison
en est bien simple. Ils ont envisagé la poursuite
té, la nécessité même d’un enseignement moral qui s’adresse à la pure
raison
, qui définisse les devoirs et les rattache à un p
ait craindre ou espérer des peines ou des récompenses. On a peut-être
raison
, mais on devrait ajouter que, de ce côté, la reli
que précisément elle s’impose à notre adhésion, on a peut-être encore
raison
, mais alors ce n’est plus à son seul contenu, à l
sociale est que, comme la mobilité et la complexité du milieu est en
raison
directe de l’intégration sociale, le développemen
vient plastique, la réflexion fait son apparition ; la conscience, la
raison
se font jour pour prendre la place vacante laissé
es ont pour cortège la conscience de soi et la réflexion. Instinct et
raison
sont deux phénomènes incompatibles… et comme la d
marcherait l’humanité. Il ne resterait plus à la fin qu’une sorte de
raison
collective, anonyme, impersonnelle, se réfléchiss
ssante de l’évolution sociale. C’est le contraire qui semble vrai. La
raison
de la complexité et de la différenciation croissa
Le triomphe de cette psychologie abstraite est la conception de cette
raison
impersonnelle, idéal et point d’aboutissement d’u
nité parfaitement socialisée. Conception purement négative, car cette
raison
ne se définit que par la suppression de toute par
la suppression de toute particularité mentale individuelle. — Mais la
raison
existe-t-elle jamais à l’état pur ? Ne s’individu
âce aux progrès de l’éducation et de la morale. M. Draghicesco a-t-il
raison
ou bien l’idée de race répond-elle à une réalité
renciation mentale13. Bien qu’il ait négligé de parti pris toutes les
raisons
de différenciation ethnique et physiologique susc
imile davantage à l’esprit de la masse. M. Draghicesco a parfaitement
raison
de faire du cantonnier le juge de Renan. Et la be
nier et Renan. Nous arrivons à la conclusion de cette discussion. Les
raisons
qui nous ont conduit à accorder à l’individu une
té et originalité s’excluent et M. Draghicesco semble lui-même donner
raison
à cette opinion en supprimant, au terme de l’évol
sme a priori, l’idée ou la vérité est une révélation de Dieu ou de la
raison
. Ce dogmatisme a priori a trouvé son expression é
d’élite ou la montée lente et pénible du grand nombre ? — Ce sont des
raisons
sentimentales, non des raisons scientifiques qui
énible du grand nombre ? — Ce sont des raisons sentimentales, non des
raisons
scientifiques qui ont jusqu’ici servi à trancher
ble de fonder un accord mental réel, une véritable orthodoxie. *** La
raison
générale qui rend impossible une orthodoxie quell
s au bonheur de l’humanité ? N’avoue-t-il pas n’attacher pour la même
raison
que peu d’importance à la découverte de Leverrier
pas un arbre ou une maison exactement de la même façon. À plus forte
raison
n’auront-ils pas la même façon de penser sur des
que la révolte contre la religion doit entraîner la révolte contre la
raison
, la révolte contre l’État, contre la morale, cont
a mer). Renan ne croit pas à la religion révélée ; mais il croit à la
raison
, à la science. De même Guyau. M. A. France promèn
les dogmes : mais par intermittences, il croit ou semble croire à la
raison
et au progrès. Plus d’un penseur de nos jours qui
ute l’originalité véritable est difficile, faible et rare. Tarde a eu
raison
de dire quelle est faite en grande partie d’imita
ssible : elle reste le facteur du progrès, la fleur de la culture, la
raison
d’être de l’effort intelligent. On voit la différ
s de notre espèce et de la valeur même de noire science. Ajoutons des
raisons
plus particulières qui semblent limiter le progrè
rantit pas la compétence comme valeur intellectuelle. Pour toutes ces
raisons
on peut se demander si l’état actuel de la connai
e la condamnation de leur principe sacré. Ils eussent eu complètement
raison
si l’art n’avait aucune action hors de lui-même,
s convainc de fourberie ou de mensonge. Lorsqu’on n’a pas tout à fait
raison
, on a tout à fait tort. Ils ont fait l’art ce qu’
Littérature est morte ! la Littérature est morte ! Ils n’ont que trop
raison
. Tant de volumes paraissent qui ne sont pas des œ
le voudrait, du chemin qu’il suivit, il s’anéantirait lui-même. Et la
raison
aussi nous détourne du nouveau but qu’on nous pro
ande dépense de forces. Lutter pour vivre n’est pas vivre. Pour cette
raison
comme pour les précédentes, l’individualisme ne p
on ? Nous nous refusons énergiquement à en convenir et nous avons nos
raisons
pour cela. La principale vaut qu’on l’examine ent
uffisantes. À l’examen, c’est cette dernière hypothèse qui devient la
raison
vraie et voici pourquoi. Ces théories, d’une part
intentions valent pour nous des œuvres. Nous en venons maintenant aux
raisons
principales qui, davantage encore, les firent éch
jalousement le principe de l’art pour l’art. À dire vrai, la dernière
raison
contient les premières et c’est celle-là que nous
qui eussent pu lui être profitables, bienfaisantes et elle a bien eu
raison
de ne faire aucun crédit à ceux qui doués des fac
qu’une morale vraie, plus large, plus éclairée en a plus certainement
raison
, sans aucun risque ; et que tout de même, dans la
e tente pas de découvrir une autre réalité supérieure de causes et de
raisons
. Qu’il ne poursuive pas un chimérique absolu. Il
parence de mouvement. L’inerte ne lui parvient pas. Les causes et les
raisons
ne peuvent faire partie que de l’inerte. Vivre es
éer nécessairement entre ces hommes dont aucun ne consent (avec juste
raison
, ils sont tous semblables par la vie) à abdiquer
pas de but et se suffit à lui-même, offrant dans sa réalité toute sa
raison
d’être. Il se déroule ainsi sans besoin de perfec
t pas moins alors les hommes que de nos jours. On ne voit pas d’autre
raison
à cette préférence accordée au passé sur le prése
pouvait que peindre des sentiments d’homme. Mais il n’y a pas là une
raison
suffisante pour dire qu’il entreprenait l’amélior
’absence d’un milieu concret. On voit que de telles causes, de telles
raisons
ne pouvaient pas enfanter une littérature humaine
ntrer dans leur vie privée et nous la voyons si bien corroborer cette
raison
qu’il nous est permis de soutenir qu’elle influen
faut aller au fond des choses, à la source du fleuve empoisonné. Les
raisons
qu’on aperçoit du premier coup d’œil, même justes
e se substituaient au blason. Les forces, on les écouta plutôt que la
raison
— et des malins aidaient à cela. Les modérés, qui
ables et on n’avait pas attendu pour le reconnaître. La paternité des
raisons
déterminatrices de la Révolution ne fut jamais re
les la volonté générale s’oppose. Le pouvoir exécutif a surtout cette
raison
d’être. Il adapte plutôt qu’il n’exécute. Ce prin
le réalisme. On ne savait pas pourquoi on était allé à la réalité. La
raison
du dégoût envers le convenu, n’expliquait rien. I
d, ils ne forment ensemble qu’un seul cycle. Mais l’œuvre serait sans
raison
d’être et ne participerait pas du finaliste espri
me scrupule que les inférieures. Cette lacune, nous en connaissons la
raison
: une fausse conception de la littérature. Leur œ
ux impératifs spirituels. C’est, en un mot, l’exercice intégral de la
raison
. Quelle somme énorme de travail, se récriera-t-on
sogne serait bientôt à refaire et nous aurions perdu nos journées. La
raison
s’oppose formellement à la foi et, entre elles, i
pour l’autre. Mais vouloir prouver que la foi doit être préférée à la
raison
, n’est-ce pas implicitement reconnaître l’autorit
le perd tout son merveilleux et cela à bas, il ne reste plus rien. La
raison
triomphe. Le choix n’existe même pas. On ne peut
ification architecturale d’une existence parfaite qui, pour les mêmes
raisons
que nous avons énoncées plus haut, n’a point enco
monde, comme un cœur à tout l’organisme, il reste à nous fournir les
raisons
esthétiques qui feront se déclarer notre amour po
ui-même. Bonté, justice, vertu sont affaire non de sentiment, mais de
raison
très étendue et ne seront assises en lui que le j
ltivés, des esprits conscients d’eux-mêmes. Mais parvenir à l’état de
raison
omnipotente n’est possible qu’à la suite d’un lon
t initial — celui de notre génération — doit porter sur la faculté de
raison
et dans chacun, la pousser à fonctionner humainem
articulières de notre époque que nous venons de définir. Pour la même
raison
encore, nous en devons montrer une autre, non moi
ficiels de la sainte formule — et il semble bien que ceux-ci aient eu
raison
. On parle moins aujourd’hui d’art social. L’expre
a question était mal posée. Les partisans de l’art pour l’art avaient
raison
dans leurs interdictions : l’art ne doit point s’
t point s’abaisser et les néophytes de l’art social avaient également
raison
: il faut écrire pour le peuple. Du moins, il fau
. Il faut se défier des sentiments trop généreux. Même sur le cœur la
raison
doit prédominer. Elle n’empêche pas le cœur de se
ommes contre un seul n’ont-ils pas mille fois tort lorsque celui-ci a
raison
? Croit-on que le nombre fait quelque chose à la
Le peuple est loin de posséder cette science et l’on voudrait que la
raison
du nombre le nantît du droit de décider de notre
ou pour un ennemi du genre humain. C’est pour n’avoir pas médité ces
raisons
que les initiateurs de l’essai d’art social le co
qu’elle accepte des principes qu’elle abhorrait. Rien ne se fait sans
raison
parmi les hommes. C’est la plus grande utilité qu
es, et tournant au contraire les obstacles en moyens. Cependant cette
raison
n’est pas décisive. L’histoire du monde se compos
ancien ; que sera-ce s’il est récent ? Sans doute M. de Tocqueville a
raison
de dire, après beaucoup d’autres, que les souvera
’ailleurs, à celles qui s’appuient sur des principes opposés. On a eu
raison
de soutenir, et c’est l’honneur de l’école doctri
n’est pas le sénat, ce n’est pas la multitude, mais la justice et la
raison
, non pas la raison de tel ou tel homme, mais la r
, ce n’est pas la multitude, mais la justice et la raison, non pas la
raison
de tel ou tel homme, mais la raison en elle-même,
justice et la raison, non pas la raison de tel ou tel homme, mais la
raison
en elle-même, telle qu’elle prononcerait si elle
u maître, quel qu’il soit, principe de la tyrannie, il faut placer la
raison
et le droit, principes de la liberté. Jamais les
. Elle enseigne que, puisque la souveraineté de droit appartient à la
raison
, la souveraineté de fait doit appartenir aux plus
. Or il y a, si je ne me trompe, un abîme entre la souveraineté de la
raison
et la souveraineté des plus raisonnables. Sans do
mais trouvé un plus oppresseur ? Je conclus que la souveraineté de la
raison
n’est pas un principe contraire à celui de la sou
igieux dans l’ordre social et politique, on a été bien embarrassé. La
raison
et l’expérience nous disent que les hommes sont à
chaque citoyen à se resserrer en lui-même. » Il y a en effet bien des
raisons
, et trop longues à énumérer, pour qu’il en soit a
te en toutes choses et partout à revendiquer la grandeur. Il dit avec
raison
: « Éclairez les hommes à tout prix, car je vois
juge éclairé en matière si délicate, « sa foi tenait peut-être de la
raison
plus que du cœur. Il n’avait pas atteint cette sp
ns être toute croyante, ni toute incrédule. Il peut se faire entre la
raison
et la foi une lutte généreuse à l’avantage de l’u
u les périls du dedans. Il est digne de la démocratie qui se croit, à
raison
, je l’espère, la loi future de l’humanité, d’évit
able du 27 janvier 1848. 9. Lui-même, à son insu, semble avoir donné
raison
à quelques-uns des griefs du socialisme : « L’ari
emi du « galimatias de Pindare » ; et on en verra dans un instant les
raisons
. « Virgile n’avait pas l’honneur de lui plaire et
effet des circonstances plutôt que de sa volonté peut-être : pour des
raisons
tirées de son désir de réussir en cour et à Paris
conçu ? Et comment l’a-t-il exécuté ? C’est ici qu’interviennent ces
raisons
qui le dépassent, comme nous disions ; — et dont
peut-être la poésie. Je n’en donnerai, pour aujourd’hui, qu’une seule
raison
. C’est qu’il y avait contradiction entre l’esprit
rre. Si ce n’est pour danser, n’aura plus les tambours. Pour la même
raison
, parce qu’il ne faut pas que le Moi du poète para
uveraine image de la stabilité ! » s’écrie ici Sainte-Beuve ; et il a
raison
quand il ajoute encore : « C’est le bon sens poli
Si j’ai choisi cette Consolation parmi beaucoup d’autres pièces, la
raison
n’en est pas que, Malherbe ayant mis trois ans à
s règles de la grammaire, il dispose les matières, donne la place aux
raisons
, selon qu’elles sont ou plus fortes ou plus faibl
cas, je dis qu’ils ont agi comme s’ils l’eussent voulu ; et là est la
raison
de leur complaisance pour ce que le lieu commun n
a, non point du tout, comme on l’a dit, pour inaugurer l’empire de la
raison
dans la littérature, mais seulement pour le consa
ant le lyrisme, il a créé l’éloquence. On s’étonnerait avec autant de
raison
que les Anglais du xviie siècle, au lien de suiv
l’ait rendu à lui-même ? Je ne l’ai pas dit plus haut, en parlant des
raisons
de l’insuccès de la Pléiade, mais c’est le moment
ron et de Shelley, de Goethe et de Henri Heine, mais ce n’est pas une
raison
de dédaigner Voltaire et Rousseau, Fénelon et Bos
du fœtus ; et je ne veux point rechercher à ce propos s’il a tort ou
raison
dans son indifférence. Je dis seulement que ni la
firmer, c’était celui de la Providence, — et si ce n’est pas la seule
raison
que Bossuet ait eue de le défendre, c’en est au m
quelque dogme, c’était d’abord celui de la Providence. Mais sa grande
raison
de s’attacher, pour ainsi dire, au dogme de la Pr
attaques auxquelles il se propose de répondre par des ripostes, leurs
raisons
auxquelles il oppose les siennes, leurs arguments
âtre, s’il eût été plus court, il n’y en avait pas moins vingt autres
raisons
pour qu’Octave vainquît au promontoire d’Actium,
complaisent à enregistrer, mais ce sont ceux aussi dont on a dit avec
raison
qu’il n’y avait rien de plus méprisable qu’un fai
ls affectent encore, — à qui l’érudition contemporaine a-t-elle donné
raison
? Oui, qui donc a dit qu’il n’y avait au monde qu
le dessein que Bossuet s’est proposé dans son Discours ; ce sont les
raisons
particulières qu’il a eues de le publier. C’est a
attre, de mon propre fond, les philosophes anciens et païens, par des
raisons
nouvelles, qui n’ont jamais été dites, et que je
n est Bossuet, et que l’on a saint Augustin sous la main. Quant aux «
raisons
nouvelles » qu’il avait tirées de « ses adversair
ongtemps ni bien loin ; — et il suffit d’une seule observation. Si la
raison
de l’homme, en effet, peut s’élever toute seule,
ble fortuit. » Or, c’est là, précisément, ce qu’il est difficile à la
raison
d’admettre : que Dieu ait déchaîné les révolution
toujours été et qu’il était de soi-même. » Qui des deux cependant a
raison
, de Bossuet ou de Spinosa, c’est ce que je ne dis
si Bossuet ne savait pas l’hébreu, cependant il connaissait bien les
raisons
des docteurs juifs, grâce au savant Huet, son col
vélation des Livres saints contre les libertins ». Et là enfin est la
raison
de la sollicitude avec laquelle, jusqu’à son dern
toutes choses se sont passées comme si son établissement en était la
raison
d’être. On voudra bien faire attention que la sci
ant tout le christianisme au judaïsme comme à sa source Bossuet avait
raison
? et que, dans une Histoire de la formation du do
généré de son institution première ? Mais il ne l’a pas fait, pour la
raison
qu’il vient de nous dire, parce qu’il n’aimait pa
onne, tout dans l’histoire tend vers une fin, qui devient ainsi notre
raison
d’être et notre loi. Que fait à une démonstration
e : c’est celle du « peuple de Dieu », dans laquelle, ayant montré la
raison
de toutes les autres, il lui eût si peu coûté de
toujours le milieu par où l’enchaînement se continue ». N’a-t-il pas
raison
, si tout ce que prouve la contradiction, comme en
casion de la remettre en lumière, ne pourrons-nous donc pas dire avec
raison
qu’il se montre toujours, là, comme ailleurs, le
es écrits philosophiques du futur archevêque de Cambrai. Pour quelles
raisons
d’ailleurs cette Réfutation ne vit pas le jour, c
On a loué souvent, de nos jours même — avec autant de courage que de
raison
, — le bon sens, la sagesse, l’esprit de modératio
tait pas qu’on le fît autrement. Dans les approches de la mort, où la
raison
revient et où la vengeance cesse, l’amour de la p
: des règles de conduite à toutes les conditions, — et, à plus forte
raison
, à celui d’où dépendent tous les autres. » On la
ui veut dire indépendante : — et quatrièmement, elle est soumise à la
raison
. » Ce sont là les traits mêmes dont il a représen
ncrédulité du prince, ou, pour mieux dire, du souverain. À plus forte
raison
, si nous ne sommes pas chrétiens, nous en faut-il
c’est-à-dire, si l’histoire de l’humanité n’a sans doute en soi ni sa
raison
d’être, ni sa loi, ni même sa condition d’intelli
is ne l’explique pas moins aussi, n’a rien qui répugne davantage à la
raison
, ne soulève pas enfin plus de difficultés ni de p
ogrès de l’incrédulité, il faut essayer de dire comment, pour quelles
raisons
, dans quelles conditions ils y ont échoué. C’est
s tous avec la même sincérité, s’efforçaient de fonder l’accord de la
raison
et de la foi, Bayle, dans son cabinet de Rotterda
prédécesseurs, et, pour cela, je voudrais faire sentir au lecteur les
raisons
qu’encore aujourd’hui même il me semble que nous
elon les principes de Descartes, ce qu’il en subsiste au regard de la
raison
. Point d’exception donc pour la morale, ni surtou
table, dans son ancienneté, que ces qualités occultes ou ces êtres de
raison
dont le Discours de la méthode était venu purger
de l’autorité, c’est la toute-puissance ou la compétence unique de la
raison
, précisément dans les matières que Descartes lui
de faire sortir l’esprit du xviiie de celui du xviie siècle. Autre
raison
d’étudier Bayle : bien loin que — comme on l’a di
aux yeux de l’historien, si même il ne l’était davantage ; — et cette
raison
de s’y intéresser ne paraîtra-t-elle pas suffisan
erstitions papistiques » ? Il pourrait être amusant d’en chercher les
raisons
. Ou bien encore, l’ayant pris une fois en flagran
ations, qu’il soit le véritable auteur de l’Avis aux réfugiés, quelle
raison
a-t-il eue de l’écrire ? Ses compagnons d’exil, q
ou aussi bien la dernière, et ses exemples avaient leur prix, mais la
raison
de ses exemples échappait. Celui-ci, le premier,
le n’est qu’un moyen — comme la philologie, par exemple — et que leur
raison
d’être, à toutes deux, est située en dehors et au
vec Alcmène fut double ou fut triple », il prouve, par de fort bonnes
raisons
, qu’en tout cas elle passa de longueur une nuit o
te, et plus particulièrement ce qui est imprimé. Tout homme a tant de
raisons
de ne se servir de l’écriture que pour déguiser s
hemins tout nouveaux, il s’était empressé de les barrer. À plus forte
raison
, en morale et en politique, le sens propre et ind
mmence par supposer les problèmes résolus, n’est-ce pas demander à la
raison
, pour sa première démarche, de s’abdiquer elle-mê
poète la Providence divine », dit-il en parlant de Lucrèce : et il a
raison
de le dire. Mais Bayle va plus loin que les Ancie
ion à genoux dans laquelle on mettrait des marionnettes, à plus forte
raison
doit-on croire que Dieu, qui juge sûrement de tou
ifestation, ou un symbole. Or le dogme est contradictoire à ce que la
raison
de l’homme tient justement pour le plus assuré. P
qui n’y succombe pas, notre premier devoir est ainsi d’abdiquer notre
raison
entre les mains de la théologie. Mais la théologi
nception nouvelle du mariage ou de la famille. Mais surtout sa grande
raison
contre la raison est la confiance même qu’il met
du mariage ou de la famille. Mais surtout sa grande raison contre la
raison
est la confiance même qu’il met en elle, dans la
tant capable de démontrer, en toute matière, le pour et le contre, la
raison
métaphysique est impropre à résoudre les problème
s. Infatigable, inépuisable, merveilleuse ouvrière de destruction, la
raison
n’est propre à rien édifier ; et c’est pourquoi n
pher, mais il ne faut pas demander à la philosophie, non plus qu’à la
raison
philosophique, de nous donner des règles de condu
es de Bayle, je ne les discute pas. On peut lui opposer d’excellentes
raisons
, et j’en indiquerai tout à l’heure une ou deux. M
sont pourtant les siens. Mais surtout je ne sache pas qu’il ait rendu
raison
de l’existence des religions ; et n’est-ce pas ce
cause, si elle était décidée à la pluralité des voix… La justice, la
raison
, la prudence sont du côté du petit nombre en cent
l’autre parti, dans les matières historiques ou philosophiques, si la
raison
le demande, et dans les matières de religion, si
les attentats de la force, avec les droits de la minorité, ceux de la
raison
, de la justice, et de la vérité. Si la méthode en
personnes qui, par la bonté du tempérament, ou par une supériorité de
raison
et de génie, ou par l’application aux sciences, o
au contraire, la détacher de la religion, c’est vraiment la fonder en
raison
, si la société civile, qui se conçoit en dehors d
Satire sur l’Équivoque, que le gouvernement de Louis XIV, pour cette
raison
peut-être, refusait de laisser publier. N’était-c
sait de laisser publier. N’était-ce pas aussi, de leur côté, pour une
raison
du même genre — parce qu’ils sentaient grandir l’
ence de l’écrire. En mettant le premier dans l’institution sociale sa
raison
d’être et le principe actif de son perfectionneme
and tort, après cela, d’appeler un enfant sans mère, — mais, pour des
raisons
que je donnerai peut-être un jour, j’ose affirmer
nous ? — et aussi ne le lisons-nous point. N’y en a-t-il pas d’autres
raisons
encore, et, si l’on aimait le paradoxe, ne pourra
ne manière encore toute métaphysique, si je puis ainsi dire, pour des
raisons
de raisonnement et non point d’expérience, en tan
s importun, celui qui suffirait, au besoin lui tout seul, à fonder en
raison
ce que les lois morales, politiques, ou civiles o
e dogme du péché originel ; et s’il importe enfin, pour deux ou trois
raisons
très fortes, que la morale achève de s’affranchir
à nos chants les ouvrages latins. Perrault, qui avait toute sorte de
raisons
pour déférer au vœu de Desmarets, n’eut garde, co
voir transporté l’objet de la vie hors d’elle-même, d’en avoir mis la
raison
d’être dans les épreuves, ou le bonheur dans les
s’était aperçu, en s’efforçant de les concilier, que les droits de la
raison
et ceux de la religion « ne s’accordaient jamais
n nommerais, au besoin, de vertueux. Mais, au xviie siècle, on avait
raison
, pleinement raison quand on reprochait aux esprit
oin, de vertueux. Mais, au xviie siècle, on avait raison, pleinement
raison
quand on reprochait aux esprits forts, comme on l
cis, la France de Rabelais et de Ronsard, — il y en avait eu d’autres
raisons
, je le sais, mais aucune de plus forte ni de plus
pas la Déclaration du clergé de France, finit pourtant par lui donner
raison
. Bossuet avait la tradition pour lui. Mais ce qui
es railleries. On en cherchait le secret ; et on le trouvait dans des
raisons
qui n’étaient pour ajouter ni à la dignité des ad
i qu’on détruit, et personne n’y pense. L’épigramme n’avait que trop
raison
! et déjà, comme cinquante à soixante ans plus ta
gilité que l’auteur des Pensées. Protestants et jansénistes, pour des
raisons
de situation, ils avaient bien pu se combattre, e
non-appelants, si l’on a mis tant de violence, nous en tenons ici la
raison
. Il s’agissait de savoir si, pour penser un peu l
» quelque chose de plus que leur Croix de par Dieu ! On en cherche la
raison
; et, comme il n’y a rien de si difficile à démêl
iècle plus éclairé ! » D’Alembert — car c’est lui — dit encore : « La
raison
peut-elle s’empêcher de verser des larmes amères
ster sur la première. S’il n’y a de lois que du général, à plus forte
raison
, pourrait-on presque dire, il n’y en a que du per
tible avec l’idée chrétienne, nous en avons indiqué quelques-unes des
raisons
, qui se développeront à mesure que nous avanceron
’expérience en était le dernier juge. Et je ne dis pas qu’ils eussent
raison
! C’est ce qu’il sera temps d’examiner plus tard,
ues. Il y a des bêtes qui semblent avoir autant de connaissance et de
raison
que quelques hommes, et il y a une si grande prox
pellerai sa loi secrète, son principe interne de développement, et sa
raison
suffisante. Fontenelle avait comparé le mouvement
e, ou je ne sais dans quelle vertu secrète, qu’il en faut chercher la
raison
. Notre vocabulaire ou notre syntaxe, ramenés à le
ui reproche ici que de chercher dans le caractère de notre langue une
raison
qui me semble plutôt impliquée dans la conception
plus populaire par conséquent que celui des classiques, où en est la
raison
, sinon dans cette « civilité », qu’ils n’ont paru
autre, elle ne l’était pas à l’origine, et elle n’avait pas en soi de
raison
intérieure de le devenir. Tout l’honneur en appar
u’il leur avait prêté », c’est eux sans doute, et là même est bien la
raison
de leur supériorité sur tous ceux qui, dans les a
qui niera qu’il ait du bon ? Aussi bien touchons-nous ici les grandes
raisons
de l’universalité de la langue et de la littératu
yant été proposé par l’Académie de Berlin ? On a donné toute sorte de
raisons
de cette université de la littérature française ;
ce qu’elle ne peut s’empêcher de donner à sa passion. Là est bien la
raison
de l’accueil qu’ils ont partout reçu. Dans les qu
n de le rappeler à quelques Français qui l’oublient ; et que d’autres
raisons
y ont bien pu concourir, mais que celle-ci demeur
ffusion des idées et de la littérature française. Mais ce sont là des
raisons
secondaires, ou dérivées, pour mieux dire, qui n’
ais qui s’étalent ? Chercher dans l’action politique de la France les
raisons
de l’universalité de sa littérature, c’est comme
e l’universalité de sa littérature, c’est comme si l’on cherchait les
raisons
de la popularité de Voltaire dans son incrédulité
nce nous procure les moyens de nous y dérober, ainsi, et à plus forte
raison
, ne saurions-nous triompher des préjugés qu’autan
ans la philosophie de Schelling. Est-ce là peut-être une au moins des
raisons
de la médiocrité du théâtre allemand ? Mais c’est
es, nous ne leur avons demandé que de pouvoir servir au progrès de la
raison
et de l’humanité. Ce qu’elles avaient de trouble,
ous disons que les corps sont pesants, que le volume des gaz varie en
raison
inverse de la pression qu’ils subissent, nous for
t à exprimer des faits donnés. Ils énoncent ce qui est et, pour cette
raison
, on les appelle jugements d’existence ou de réali
, par tempérament, peu sensible aux joies de l’art ; ce n’est pas une
raison
pour que je nie qu’il y ait des valeurs esthétiqu
rchons à les démontrer en donnant, à l’appui de nos affirmations, des
raisons
d’ordre impersonnel. Nous admettons donc implicit
lle respecte les nécessités vitales ; l’homicide est un crime pour la
raison
opposée. En somme, la valeur d’une chose serait s
pas elle qui peut nous fournir l’étalon de la moralité. À plus forte
raison
en est-il ainsi des valeurs esthétiques qui sont
vir à en déterminer la valeur actuelle. Il y a, d’ailleurs, une autre
raison
qui ne permet pas de confondre l’estimation objec
dans les faits. Mais cela même n’est qu’un fait que l’on érige, sans
raison
, en une sorte d’absolu au-delà duquel on s’interd
quent aucune faculté supra-expérimentale. Il est vrai que, pour cette
raison
, Kant se refuse à y voir des valeurs véritables :
en un sens, parce que c’est une activité très riche. Pour toutes ces
raisons
, elle s’oppose à la vie que nous traînons quotidi
us les volontés particulières qu’il meut. S’il était le produit de la
raison
individuelle, d’où lui pourrait venir cette imper
it venir cette impersonnalité ? Invoquera-t-on l’impersonnalité de la
raison
humaine ? Mais c’est reculer le problème ; ce n’e
, à peine différent du premier, et dont il faut rendre compte. Si les
raisons
communient à ce point, n’est-ce pas qu’elles vien
e pas qu’elles viennent d’une même source, qu’elles participent d’une
raison
commune ? Ainsi, pour expliquer les jugements de
la prétention de refondre toutes les institutions humaines d’après la
raison
seule, l’application des méthodes mathématiques à
’époque et quels seront ceux de la société qui verront le règne de la
raison
Les plus vieux se plaignaient de ne pouvoir s’en
tout cela peut avoir de commun avec la philosophie et le règne de la
raison
? « C’est précisément ce que je vous dis : c’est
philosophie, de l’humanité, de la liberté, c’est sous le règne de la
raison
qu’il vous arrivera de finir ainsi ; et ce sera b
n qu’il vous arrivera de finir ainsi ; et ce sera bien le règne de la
raison
, car elle aura des temples, et même il n’y aura p
aura plus dans toute la France, en ce temps-là, que des temples de la
raison
… Vous, monsieur de Chamfort, vous vous couperez l
, vous serez alors gouvernés par la seule philosophie et par la seule
raison
. Ceux qui vous traiteront ainsi seront tous des p
En un mot, je rapproche les deux vérités, parce que ce sont les mêmes
raisons
qui nous les font aimer et parce que ce sont les
mêmes raisons qui nous les font aimer et parce que ce sont les mêmes
raisons
qui nous les font redouter. Si nous ne devons pas
r. Si nous ne devons pas avoir peur de la vérité morale, à plus forte
raison
il ne faut pas redouter la vérité scientifique. E
voient en elle la source unique de la découverte. Et ce serait là une
raison
de défiance. À des esprits si dissemblables, les
. Si nous nous arrêtions là, nous trouverions dans ces pages quelques
raisons
d’avoir confiance dans la valeur de la Science, m
ques raisons d’avoir confiance dans la valeur de la Science, mais des
raisons
beaucoup plus nombreuses de nous en défier ; il n
ifiques ne sont pas des créations artificielles ; nous n’avons aucune
raison
de les regarder comme contingentes, bien qu’il no
osophies, dans la forme : celle de Platon. C’est la philosophie de la
raison
pure, illuminée par l’imagination, et quelquefois
e dernier mot de la morale, comme la logique est le dernier mot de la
raison
. La conscience est, parce qu’elle est comme Dieu
ucius, Socrate ou Platon ; ces philosophes sont les révélateurs de la
raison
; ils ne commandent pas impérativement la foi au
amour de Dieu et des hommes, proclamons-les maîtres et martyrs de la
raison
humaine, et lisons, avec une respectueuse piété d
des dieux, et qu’il sape le polythéisme par ses conséquences dans la
raison
de ses disciples. Aussi était-il déjà cité devant
populace, ni la cause des grands : c’était la cause de Dieu et de la
raison
. Il aurait pu dire, comme le Christ plus tard :
ivée ; quant à la politique, il dit qu’il s’en est abstenu, par cette
raison
qu’on ne peut guère rester innocent et vertueux q
sant non, je dis que ce serait là désobéir au Dieu, et que, par cette
raison
, il m’est défendu de me taire, vous ne me croirez
e vous aimez à entendre. Mais le péril où j’étais ne m’a pas paru une
raison
de rien faire qui fût indigne d’un homme libre. «
est l’image de son Créateur ; La parenté de l’homme et de Dieu par la
raison
. L’Évangile de saint Jean, lui-même, rappelle dan
lle, séjour parfait, pur, immatériel, et que nous appelons pour cette
raison
l’autre monde, auprès d’un Dieu parfait et bon (o
rmes depuis le retour de l’âme immortelle en Dieu, type exemplaire et
raison
de tout, jusqu’à la morale, c’est-à-dire jusqu’au
âme d’un philosophe aussi saint que lumineux. C’est la sainteté de la
raison
. Reprenons le drame : XXIV « Voilà pourqu
e s’exerce à la force et à la tempérance, et nullement par toutes les
raisons
que s’imagine le peuple. » Les disciples, à ces
le reflet de la beauté primordiale et suprême qui les rend telles. La
raison
de toutes choses, comme de toute qualité de ces c
« — Ceux qui font ce que tu dis, Criton, répondit Socrate, ont leurs
raisons
; ils croient que c’est autant de gagné ; et moi,
rs raisons ; ils croient que c’est autant de gagné ; et moi, j’ai mes
raisons
aussi pour ne pas faire comme eux, car je me mont
ette foi à lui-même ou aux autres ; il n’appelle en témoignage que la
raison
sincèrement interrogée et logiquement répondue da
ot de repentir, la moindre promesse de renoncer à son apostolat de la
raison
, l’auraient fait acquitter par les Athéniens, qui
nullement en contradiction avec le Dieu exclusif et souverain que sa
raison
découvrait et adorait au-dessus de toutes ces div
’humanité de tous les âges. L’unité de Dieu est aussi ancienne que la
raison
elle-même. On a vu, dans ce que j’ai cité d’Hermè
rchait Dieu derrière les idoles symboliques de Fô qu’à la lueur de la
raison
dont Confutzée fut pour eux le Socrate ; derrière
orales auxquelles toutes les philosophies modernes ont peu ajouté. La
raison
révèle aujourd’hui ce qu’elle révélait hier, car
table transfiguration de l’être mortel en être immortel, par la seule
raison
, dans un cachot devenu le Thabor de la philosophi
nt : c’est la mort d’un homme qui ne se sent qu’homme, mais en qui la
raison
, exercée pendant une longue vie de lutte avec son
e qui touche beaucoup doit être excellent à tout prendre. Par la même
raison
l’ouvrage qui ne touche point et qui n’attache pa
ment que nous portons sur un poëme ou sur un tableau, que pour rendre
raison
de la décision du sentiment et pour expliquer que
ens qui le rendent capable d’attacher. Qu’on me permette ce trait. La
raison
ne veut point qu’on raisonne sur une pareille que
elles nous font rire ou pleurer, elles nous attachent avant que notre
raison
ait eu le temps d’agir et d’examiner. On pleure à
rehension leur suffit même pour nommer l’auteur du tableau. On a donc
raison
de dire communément qu’avec de l’esprit on se con
rit, plus la montre est juste. Monsieur Despreaux se fonde sur cette
raison
pour avancer que la plûpart des critiques de prof
rfection d’un ouvrage par leur avis, ni même de rendre methodiquement
raison
de leur sentiment, leur décision ne laisse pas d’
tragédie generalement désapprouvée feroit une mauvaise exposition des
raisons
qui font qu’elle ennuïe, les hommes n’en déferero
roire que la piece est mauvaise, bien qu’on expliquât mal par quelles
raisons
elle ne vaut rien. On en croit l’homme, même quan
rtée, attendu que de pareilles fables répugnent à l’idée que la saine
raison
doit se faire de Dieu. C’est là par excellence la
par excellence la polémique voltairienne ; c’est à celle-là, non sans
raison
, que les générations suivantes, comme les contemp
atifs, aux titres caractéristiques : Dictionnaire philosophique ou la
Raison
par alphabet (1764), Évangile de la Raison (1764)
nnaire philosophique ou la Raison par alphabet (1764), Évangile de la
Raison
(1764), Recueil nécessaire (1768), puis, de 1770
e, parce qu’il ne voit pas de compromis possible entre l’Église et la
raison
, il ne prétend pas changer les bases actuelles de
ouvement d’opinion pour produire un résultat, pour faire triompher la
raison
dans le règlement définitif de 1 affaire, et, s’i
l’impression qu’il n’y a pas grand chose chez nous qui aille selon la
raison
. Un autre jour, le philosophe se souvient qu’il e
tout costume, de toute couleur, qui viennent déposer en faveur de la
raison
. Paris, l’Europe sont inondés de petits livrets s
ce de ses passions personnelles. En faisant la guerre au profit de la
raison
et de l’humanité, il fit le pirate pour son compt
aie nature et devant les maîtres qui l’ont rendue. Il n’a cru qu’à la
raison
: mais il a trop cru que ses habitudes, ses préju
éjugés, ses partis pris étaient la forme universelle, éternelle de la
raison
. Mais il a eu pourtant l’intelligence la plus ale
c une énergie inépuisable vers tous les objets que ses passions ou sa
raison
lui ont proposés. Elle a aspiré à exercer tous le
n’est nullement artiste. Il voit toutes choses du point de vue de la
raison
: l’idée du vrai est comme la catégorie de son es
lui du comique moliéresque ; cette façon de prendre les choses par la
raison
plutôt que par le sentiment est éminemment frança
ou à l’absurde, que l’ironie de Voltaire fait son effet. Pour la même
raison
, et par le même procédé, Voltaire est un charmant
parce qu’il datait sa vie du jour où il avait pu exercer librement sa
raison
. Ses années de collège, attristées un moment par
: elle contenait de quoi satisfaire aux plus inquiètes curiosités, la
raison
de l’univers, le sens de la vie, la règle des vol
non à sa conscience : il nous l’a dit lui-même. Il lui parut « que la
raison
qu’on y cultivait n’était point la raison humaine
même. Il lui parut « que la raison qu’on y cultivait n’était point la
raison
humaine, et celle qu’on appelle le bon sens, mais
point la raison humaine, et celle qu’on appelle le bon sens, mais une
raison
particulière, fondée sur une multitude de lois qu
généraux du droit, et il célébra Domat comme « le restaurateur de la
raison
dans la jurisprudence ». Il fallut bien, malgré s
lui-même après des années de contrainte, se conduisit alors avec une
raison
singulière : ce fut un mélange de prudence avisée
pas l’argent qu’il aime, c’est l’ordre. Il compte, parce que c’est la
raison
. Au reste, il est généreux : il donne de l’argent
ès boire ; et si l’on examinait souvent quelque point de doctrine, la
raison
d’un usage ou d’une règle, si ce fut vraisemblabl
de l’Art poétique, en 1671, dans la pleine maturité de son admirable
raison
, Boileau, qui approche de ses trente-cinq ans, fr
ait pas de gens dans la jeune génération pour soutenir le poète de la
raison
. S’il avait eu un peu de manège, il n’eût tenu qu
l se retranchait, il ne reconnaissait de souveraineté que celle de la
raison
universelle, qu’il écoutait parler en lui-même. I
: non pas aussi complètement que son ami, il n’en avait pas les mêmes
raisons
intimes ; mais deux chants du Lutrin, trois satir
e réglée : il y fallait de l’invention, mais aussi du jugement, de la
raison
et de la science. À ce vieux jeu, Boileau était p
age, un penchant à soupçonner le zèle d’hypocrisie, une révolte de la
raison
contre les sanglants effets des querelles théolog
re dans le jansénisme que jusqu’où le sens commun le mène. Et même sa
raison
, c’est déjà celle qui ébranlera le dogme : s’éton
d, sous le chrétien sommeillait le déiste. Dieu était nécessaire à sa
raison
; et c’était le Dieu de sa raison qu’il adorait d
déiste. Dieu était nécessaire à sa raison ; et c’était le Dieu de sa
raison
qu’il adorait dans les Trois personnes du Dieu ca
taines satires nous montrent qu’il avait pressenti chez Despréaux une
raison
déjà émancipée : comme Descartes, ce n’était là p
ent punis dans le tartare. Si les apologistes du poëme épique avoient
raison
, Homere eût dû tenir le premier rang dans les vûë
ra bientôt jusqu’à en faire la théologie la plus sublime. Voici leurs
raisons
. Les premiers vers ont été employés à la loüange
bles. Les premiers théologiens comme les premiers philosophes, ont eu
raison
de s’en servir pour intéresser les hommes par l’a
et la bonne chere, des matiéres essentielles à l’ode, avec autant de
raison
que la loüange des dieux et des héros. Horace qu
, sur-tout dans ce qu’il a imité de Lucain. On voit bien à plus forte
raison
, que le poëte comique et le pastoral doivent se r
housiasme tant qu’on voudra, il faut qu’il soit toujours guidé par la
raison
, et que le poëte le plus échauffé se rappelle sou
images bizarres et sans suite, dont il ne se souvient point quand la
raison
a repris le dessus. Au contraire, un enthousiasme
airement dans une espéce de contradiction. Ils trouvent d’un côté des
raisons
ingénieuses pour justifier les anciens de ce qu’o
leur imposent, quand il s’agit des anciens ; le bon goût et l’exacte
raison
les éclairent, quand il ne s’agit plus que d’eux-
ient à l’ode. Pourquoi ce caprice apparent ? Tâchons de découvrir les
raisons
, s’il y en a, d’une opposition si marquée. On dit
oint trop promettre, ne conviendroit pas à sa supposition. Mais cette
raison
tombe encore ; car le poëte épique ne donne pas n
is comme la révélation de quelque muse. Pour moi, je n’imagine qu’une
raison
de la différence dont il s’agit ; c’est que le po
iffus peut convenir aux orateurs : il leur est permis d’étendre leurs
raisons
, et de les offrir sous diverses faces, pour suppl
eut échapper aux auditeurs. On le doit passer quelquefois par la même
raison
aux poëtes de théatre, qui peuvent encore par ce
ent ; et je vais tâcher d’en faire connoître la diversité, en rendant
raison
des moyens que j’ai pris pour imiter leurs ouvrag
ent, aussi bien pour les faits que pour les pensées. C’est par cette
raison
que je n’ai pas traduit littéralement l’endroit d
ntoine et aux victoires d’Auguste, sans quoi le poëte n’auroit pas eu
raison
de confondre ces fables avec des événemens de la
res d’eux-mêmes, et s’attribuant, au mépris des anciens, une force de
raison
et une supériorité de génie, qu’ils n’avoient pas
este, en espérant de passer les anciens. Il resteroit encore assez de
raisons
de l’être pour ceux qui les passeroient en effet.
ions, pour les mouvements. Quant à l’activité instinctive, il y a des
raisons
de croire qu’elle n’a pas tout à fait le même siè
ence ne s’arrête point devant un pareil scrupule, pensant avec grande
raison
, selon nous, que l’expérience ici vaut pour l’hom
es difficultés insolubles relativement à la liberté morale ; on avait
raison
de nier la liberté relativement à l’existence et
iner elle-même. A quoi obéit-elle donc ? A l’instinct, au désir, à la
raison
?. La prévalence du plus fort motif, établie par
st qu’un éréthisme mental. Quand on en vient là, ne serait-ce pas une
raison
de se défier un peu de la méthode physiologique a
Entre ces deux pouvoirs aveugles (l’imagination et la volonté) est la
raison
, qui voit et juge. Tant que la raison domine, la
agination et la volonté) est la raison, qui voit et juge. Tant que la
raison
domine, la liberté subsiste. » M. Littré n’a rien
t d’entrer dans l’analyse intime de ces deux natures pour voir que la
raison
de l’un, pas plus que l’intelligence de l’autre,
jamais la pensée de confondre le génie et l’idiotisme par cette seule
raison
que ces deux états si profondément différents de
psychologique, on voit au contraire un développement supérieur de la
raison
, du sentiment, de la volonté, là où le physiologi
vait observé ou supposé qu’une affection pathologique. Où trouver une
raison
plus droite que chez Socrate, une volonté plus li
ommet. Oui, tel autre au contraire écoute ordinairement la voix de la
raison
; mais, en l’écoutant, ne sent-il pas qu’il pourr
rsonnelle. C’est ici surtout le cas de dire que comparaison n’est pas
raison
. On se laisse abuser par une analogie qui ne devr
us l’impulsion d’un penchant, d’une passion, ou sous l’autorité de la
raison
, présente un certain caractère d’uniformité, soit
ntiellement raisonnable suive la sienne ; que l’homme, chez lequel la
raison
et la passion se disputent l’empire, flotte entre
x ont aussi leur ordre, leur enchaînement, leur loi enfin, est-ce une
raison
pour en conclure que l’homme n’est point un être
e ou un motif quelconque. Mais bien loin que cette intervention de la
raison
dans l’exercice de la volonté détruise la liberté
, on peut dire qu’il en favorise le développement. Si ce n’est pas la
raison
et la réflexion qui constituent proprement la lib
s plus réfléchies. En sorte que le développement de la liberté est en
raison
directe du développement de la raison, et que l’é
eloppement de la liberté est en raison directe du développement de la
raison
, et que l’état de sagesse est le plus haut degré
les nous expose une observation superficielle, en voici la principale
raison
. L’esprit humain ne peut se résigner à l’observat
nt. « En vérité, dit-il, quand on se laisse pénétrer des faits et des
raisons
, non-seulement on reconnaît que le libre arbitre
e principe de l’organisation ? Dans le premier cas, le matérialisme a
raison
d’affirmer qu’il n’y a pas place dans l’être huma
t c’est ce qu’ils ont oublié de faire. Des métaphores ne sont pas des
raisons
. Assurément, si nous avions « l’œil à facettes de
e nous-mêmes, quand au contraire la vie ne s’emploie qu’à cela. Et la
raison
sans doute en paraîtra assez forte, si l’on se re
e Père Goriot au-dessus des Exploits de Rocambole, sans en donner des
raisons
? Comment en donnerait-on sans pénétrer plus avan
e l’essence du genre ? et, comment, à mesure qu’on y pénétrerait, ces
raisons
elles-mêmes, de « subjectives » ou de personnelle
era bien pis encore, car ce sera comme s’il disait qu’il n’y a pas de
raison
de placer un être vivant au-dessous ou au-dessus
voisine ou plus éloignée de la perfection de son genre, que pour des
raisons
analogues à celles qui élèvent, dans la hiérarchi
ndications. Comment donc l’a-t-on pu méconnaître ? Il y en a bien des
raisons
, parmi lesquelles je ne veux choisir, pour la don
ou quarante ans en arrière du roman ? C’est elle qui en a signalé la
raison
dans les conventions dont l’école de Scribe avait
qu’elle la doit à ce qu’ils mêlent eux-mêmes dans leurs jugements de
raisons
qui ne sont point à eux, mais à tout le monde ? C
ce entière de la nature des Institutions mérovingiennes, à plus forte
raison
se passera-t-on de savoir ce qu’il faut penser de
de reparler ici du poète des Destinées, et, s’il en fallait une autre
raison
ou un autre prétexte, on les trouverait aisément
sa critique y fondrait, si l’on y voyait, comme on les y verrait, les
raisons
de ses partialités. Puisque ceux-là ne le disent
e » ; ou du moins parlons-en, mais pour l’expliquer elle-même par des
raisons
qui soient dignes du Mont des Oliviers, de Moïse
ndeur. S’il y eut jamais un pessimiste, c’est Vigny ; M. Paléologue a
raison
de le dire ; et son pessimisme est peut-être « le
n’ont pas l’habit seulement, ils ont la force. Il faudrait avoir une
raison
bien épurée pour regarder comme un autre homme le
n aurait alors compris que ce qui résulte, c’est qu’elle n’a point sa
raison
d’être ni sa fin en elle-même ; que c’est, par co
es doctrines, sous le nom d’optimisme, — basses et plates, comme il a
raison
de les qualifier, — on faisait les affaires. C’es
que par son exercice, à peu près de la même manière et pour les mêmes
raisons
qu’on a toujours vu, dans l’histoire, ceux qui cr
e tous les hommes qui ont le plus étroitement soumis à l’empire de la
raison
les impressions de leurs sens, les suggestions de
de la Nature ou dans la notion du Créateur, leur vraie cause et leur
raison
d’être. Et il a pu montrer ainsi que, bien loin d
se connaître. Schopenhauer n’a rien fait de plus que de la fonder en
raison
. On jugera que c’est sans doute assez pour la glo
taines : l’une, que si l’on a pu jadis rêver de concilier ensemble la
raison
et la foi, c’était un beau rêve, mais c’était bie
squels elles ne sont que des philosophies, prétendront s’imposer à la
raison
, désormais et pour toujours émancipée par la scie
étisme et de la sainteté nous sont venues de là. M. Sully Prudhomme a
raison
: si ce n’est pas une forme du bonheur, c’en est
es premières et non pas les moins mémorables victimes du combat de la
raison
et de la foi. Voici les modernes en foule, Bacon,
u transformer la nature, qui est de résister aux efforts de l’humaine
raison
. En nous en apprenant ce que nous pourrions si bi
in d’arriver jusqu’à lui. Car, tandis qu’il cherchait à surprendre la
raison
des choses, le flot roulait, roulait toujours, in
mitation de la réalité ; ce n’est qu’un souhait, et un souhait que sa
raison
n’approuve pas toujours. Et c’est pourquoi, sur q
stérile entreprise de vouloir nous résumer en vers la Critique de la
raison
pure… ou les travaux de Fresnel sur la double réf
endus en de si spirituelles formules : Anselme, la foi tremble et la
raison
l’assiste ; Toute perfection dans ton Dieu se con
e critique, Edmond Scherer, en louant Vinet à son tour, a cherché les
raisons
de cette indifférence, et il a cru les trouver da
e décriées, sont une vigoureuse gymnastique pour l’esprit », dit avec
raison
M. Louis Molines ; et, pasteur lui-même, je n’aur
portées dans la critique et dans l’histoire littéraire. De toutes les
raisons
que l’on a données pour expliquer l’indifférence
et, d’en chicaner les applications particulières, — mais à plus forte
raison
, d’en discuter le principe, — outre que cela s’ap
ment, s’ils ne sont pas originaux, nous les négligeons, et nous avons
raison
. Ou encore, si nous les lisons, si nous lisons Ma
emps fortifie la tradition du xvie . Encore ici, je crois que Vinet a
raison
, et quand il aurait tort, — je veux dire, si l’on
e française, la question morale au premier plan, — il aurait toujours
raison
, puisque d’aucun autre point de vue, vous ne pour
mes rares qui sont naturellement, ou nécessairement, pour beaucoup de
raisons
, plus rares en critique qu’ailleurs. Car, vous ne
ctrine qu’il se réclame ou qu’il se recommande, non seulement il aura
raison
, mais il faudra qu’on l’applaudisse, et au besoin
n comparer la forme symbolique aux ténèbres et à la nuit. » Il avait
raison
. Si la profondeur et la complexité font deux cara
ace encore que la poésie même, ce n’est pas sans quelque apparence de
raison
qu’ils persistent, même après eux, à tenter d’aut
ssent pris la peine de les justifier ou de les autoriser par d’autres
raisons
, moins personnelles que celles qu’ils nous en ont
— dans la diversité d’aspects qu’un même objet peut revêtir — est la
raison
du symbolisme. Tout le problème de l’art, et en p
ils ne l’ont pas pu ; mais s’ils ne l’ont pas pu, j’en crois voir une
raison
qu’il est bon de leur signaler. À vrai dire, il y
eux, ne semble pas avoir d’autre utilité, d’autre intérêt, ni d’autre
raison
d’être. Pour la plupart des romanciers, nous ne s
hoses d’un peu haut, si ce ne serait pas ici, précisément, la secrète
raison
de leur hostilité ? Rara concordia fratrum ! Par
ans les progrès de la critique, j’aime mieux aujourd’hui chercher les
raisons
de l’indifférence dont on l’accuse dans la décade
is cents romans l’an, rien qu’en français seulement, c’est pour cette
raison
même, précisément, que la critique n’y a rien à v
ent en soi, par eux-mêmes, leur valeur absolue, leur intérêt, ou leur
raison
d’être. Ou, en d’autres termes, ne sachant pas, s
ien avec eux. Mais je les avertis qu’ils n’en feront pas deux, par la
raison
sans doute assez forte que, dans la réalité de la
rt, est le secret du pouvoir des passions de l’amour. Il n’y a pas de
raison
pour qu’un Harpagon anglais ou allemand diffère b
schéma de la vie, au lieu d’en être la représentation. C’est pour une
raison
du même genre encore, parce qu’ils n’ont pas vécu
il manquera toujours au pessimisme d’un Flaubert d’être fondé sur des
raisons
plus générales que lui-même, ou pour parler plus
art, ni, — ce qui est plus grave, — ne s’est jamais interrogé sur les
raisons
qu’on peut avoir d’écrire. Il est surtout une phr
, et par conséquent des jugements de la critique. Là est également la
raison
d’être des écoles, et pour laquelle il y en aura
s aussi de « théories » ni de « principes » ; et c’est pour les mêmes
raisons
. L’art est indépendant, disent-ils, et surtout ca
aît point de recette pour faire des chefs-d’œuvre, ils ont sans doute
raison
, comme encore s’ils prétendent que le propre du v
e de celles du roman de demain, étant, comme en tout temps, l’une des
raisons
d’être, ou même une des parties de la définition
à celles que nous venons de dire. Si l’on ne voit pas d’ailleurs les
raisons
que le roman pourrait bien avoir d’être symbolist
de nous-mêmes et de l’humanité. Que nous font ces histoires ? Quelles
raisons
avons-nous de nous intéresser à mademoiselle de V
néralité, ni cet air de nécessité qui sont, quand on y réfléchit, les
raisons
mêmes de l’art d’écrire. C’est ce que savent bien
érité, la question est de peu d’importance. Qui donc l’a dit, et avec
raison
, dans cette enquête sur le roman de l’avenir, — e
ion nouvelle ; mais ni le sens n’en est assez clair, ni, à plus forte
raison
, l’objet assez distinct et assez précis pour qu’o
nt, qui l’intéressent, qui le passionnent ; — et je consens qu’il ait
raison
. Je dis seulement qu’étant capable de s’intéresse
art était à lui-même son origine, son moyen, et sa fin, ou encore sa
raison
d’être, son objet, et son but, — M. Maurice Spron
l l’a d’ailleurs bien senti lui-même ; et ce n’est pas pour une autre
raison
que, dans le premier chapitre de son livre, il no
vue, qui contrarient les nôtres, nous obligent à trouver de nouvelles
raisons
d’y persister, plus détaillées et plus démonstrat
it d’avoir conçu la vie même comme une œuvre d’art, et l’art comme la
raison
d’être ou l’objet de la vie ? Il y a quelque chos
r banalité, ceux-là pour leur ignominie ; mais M. Spronck a peut-être
raison
, et l’on sent, à travers tous ces poèmes, sous ce
oulez-vous être nouveau ? Ne tâchez pas de l’être. Il y en a bien des
raisons
, dont celle-ci n’est pas l’une des moindres, que
r eux-mêmes. « Leur moi ne persiste pas dans leurs œuvres », dit avec
raison
M. Spronck, « ni même dans leurs confidences ou d
onck les a si soigneusement notés qu’on a pu prendre, et non pas sans
raison
, ses Artistes littéraires pour un commentaire, po
ctitude historique, la première est bien superficielle ? À plus forte
raison
, parce que la question est encore plus difficile,
atre mots en feraient l’affaire, et ces quatre mots, pour beaucoup de
raisons
, je ne sais, en y songeant, si je les eusse écrit
teur de la Curée, ni celui des Rois en exil ; et je vous en dirai les
raisons
. Romanciers à succès, tout étonnés d’abord, et en
s préjugés de théâtre, comme ils les appellent, n’avaient pas quelque
raison
d’être, au lieu de croire, ou d’affecter de croir
ctoire à la nature de la représentation dramatique, pour une foule de
raisons
, dont on me permettra de ne retenir que la princi
cents spectateurs assemblés ne peuvent être sensibles qu’à ce que la
raison
a de plus général, la sensibilité de plus univers
siologie, — une certaine physiologie du moins, — et, en ce sens, il a
raison
. Germinie Lacerteux, dans l’histoire de ce temps,
es caractères d’une espèce, ou d’un physiologiste qui chercherait les
raisons
générales d’un cas particulier, c’est leur affair
ours il leur faudra ce qu’on appelle des personnages sympathiques. La
raison
n’en est-elle pas bien évidente et bien simple ?
pourra facilement aussi lui arriver de nous indigner, et nous aurons
raison
dans notre indignation, et M. de Goncourt, ou Ant
tout ce fâcheux, cet immodeste, et ce bruyant tapage. Pour toutes ces
raisons
, je l’avouerai sans détours, je ne puis regretter
ner, d’en décourager, d’en dégoûter le public. Ont-ils tort ? ont-ils
raison
? Pour ce qui est des directeurs, ils nous permet
actes, et ne dénouer qu’à la dernière scène, un quiproquo qui n’a de
raison
d’être que dans la fantaisie de M. Alexandre Biss
es jours on voit de fort bonnes choses cesser de l’être pour la seule
raison
qu’elles ne sont pas à leur place. Camille n’est
e ; et si c’est cela que les jeunes gens veulent dire, ils ont encore
raison
. Je vais plus loin ; et s’ils veulent qu’il soit
t que l’observation y soit large, y soit générale. Mais, à plus forte
raison
, si l’on veut qu’il soit une imitation suffisamme
autres, les actes, et dans chaque acte les scènes, se succèdent sans
raison
nécessaire, ou seulement apparente ; l’ombre s’ép
, quant aux intentions des auteurs ; mais il faut bien avouer qu’il a
raison
, s’il croit que M. Hennique et M. Brieux ne saven
’action, et qu’il faut qu’il en vive, ou que, tôt ou tard, perdant sa
raison
d’être, il se confonde avec le roman. Le spectacl
mais il faut qu’elle agisse. Et pourquoi le faut-il ? Parmi d’autres
raisons
qu’on en pourrait donner, je n’en indiquerai qu’u
approfondir ou pousser plus avant, nous ne manquerions pas de bonnes
raisons
pour protester contre l’abus que l’on fait du nom
e l’auteur du Maître avec celui de s’agiter. On en voit, je crois, la
raison
: c’est que leurs sujets n’en sont point. Déjà da
ient être ainsi séparés de sa destination. Là est l’explication ou la
raison
de la vivacité des critiques dont ils se plaignen
en projet ni roman, ni comédie, ni drame, ni poème, n’ont donc aucune
raison
personnelle d’exalter ou de déprécier les œuvres
ur au dernier siècle, avec sa comédie larmoyante, les jeunes gens ont
raison
. Et s’ils ne réussissaient un jour qu’à en débarr
usqu’aux contemporains de Scribe qui ne nous aient rendu parfaitement
raison
de ce qu’ils goûtaient en lui. Quand les jeunes g
règles ou ces lois ne sont point si nombreuses qu’on le croit ; qu’en
raison
même de leur origine, elles se réduisent à deux o
e sera de rappeler quels sont les principes de cet art, ou encore les
raisons
, les éternelles et solides raisons qu’il y aura t
rincipes de cet art, ou encore les raisons, les éternelles et solides
raisons
qu’il y aura toujours d’en faire cas. Non seuleme
l’autre Balzac — celui des deux que Sainte-Beuve préférait, pour des
raisons
toutes personnelles — et dont il a si bien dit qu
ue ; et plus j’y ai songé, plus il m’a semblé qu’en même temps que la
raison
cachée des attaques si vives qu’on dirige contre
nce le pouvoir de la rhétorique. Où le raisonnement s’égare, et où la
raison
même gauchit, c’est là qu’elle intervient et qu’e
ommes, et que non seulement l’instinct, toujours égoïste, mais que la
raison
même, toujours calculatrice, nous déconseille, c’
encore en musique, les mots le sont dans une langue, et, à plus forte
raison
, les « figures », les tours, la disposition des p
er lui-même d’être Chateaubriand ou Montesquieu, c’est sans doute une
raison
de leur laisser leurs défauts, qui ne sauraient «
ent énergiquement pour les autres, c’est celui de se taire. Une autre
raison
me paraît d’ailleurs plus forte, et c’est par là
doute ce que l’on veut, — ou du moins ce que l’on nous promet. Cette
raison
seule aurait suffi pour m’engager à prendre la dé
nt cédé la place aux modernes. Nous le regretterons, pour beaucoup de
raisons
, que nous avons déjà plus d’une fois dites, et qu
ou la Phèdre de Racine ? À un autre point de vue, pour de tout autres
raisons
, donnerons-nous une place dans nos programmes à l
e composer et de penser. Je ne manquerais pas pour cela d’excellentes
raisons
, mais si j’avais la maladresse de les proposer co
le, ou Chateaubriand. Un philosophe en a donné quelque part une bonne
raison
: c’est Cournot, dans ses Considérations sur la m
es étaient libres, plus il était nécessaire d’y établir par de bonnes
raisons
les règles des mœurs et celles de la société… Il
la société, et cette admirable civilité que nous avons expliquée. »
Raisons
morales, raisons historiques ou philosophiques, r
ette admirable civilité que nous avons expliquée. » Raisons morales,
raisons
historiques ou philosophiques, raisons esthétique
expliquée. » Raisons morales, raisons historiques ou philosophiques,
raisons
esthétiques, lesquelles faut-il que l’on ajoute e
hommes plus sociables, d’adoucir leurs mœurs et de perfectionner leur
raison
». Ils ont encore écrit dans le temps précis de l
rançais, seront ceux qu’on ne devra pas se lasser de relire. Pour les
raisons
que l’on vient de voir, il n’y en a guère plus d’
nçaise d’une foule d’œuvres et de noms qui l’encombrent sans titre ni
raison
suffisante. Si déjà l’histoire d’un genre, — de l
de tous les romanciers ni de tous les auteurs comiques, à plus forte
raison
l’histoire d’une littérature. Dirai-je qu’il faut
ais dans quelle incapacité fâcheuse de les former, l’une au moins des
raisons
de l’affaiblissement de la pensée contemporaine.
ils en sont un peu empêchés par leur titre, si l’Académie, n’ayant de
raison
d’être que par et pour la « littérature », n’a do
yez pas ; ni vous surtout, jeunes gens ! C’est le vieux Boileau qui a
raison
. La « littérature » est un art, et s’il n’y a pas
i le nombre des « littérateurs » est grand, j’ajoute qu’il y en a des
raisons
qu’un académicien devrait nous rappeler, — si nou
ans ces lois dont le formalisme des jurisconsultes nous déguisait les
raisons
d’être, il n’y allait de rien de moins que de l’e
et les Souvenirs de la marquise de Créqui ! Quelles sont pourtant les
raisons
de ce dédain assez nouveau de la « littérature »
nt les raisons de ce dédain assez nouveau de la « littérature » ? les
raisons
qu’on en donne, et celles aussi que l’on n’en don
erait le mépris de leur tradition ; — ce qui est sans doute une bonne
raison
, la meilleure même que l’on puisse avoir d’en ent
pas tort. Mais ce qu’il sent parfaitement, s’il n’en connaît pas les
raisons
, c’est que tout ce travail, toutes ces recherches
pre cause, et c’est ce qu’il vaut toujours mieux éviter. Pour la même
raison
, je me passerai de montrer ce qu’il y a d’impatie
oire, et de se dégager de son propre goût, sinon pour entrer dans les
raisons
du goût des autres, mais pour maintenir les droit
es connaissances. Tout se compte, tout se mesure. L’exercice de notre
raison
se réduit souvent à une règle de trois. Point d’o
iques, la plus propre à donner de l’inflexibilité au jugement et à la
raison
. C’est la lime sourde de tous les préjugés popula
e trompe ; si l’on prétend qu’il ne faut pas l’appliquer à tout, on a
raison
. Chaque sujet a sa manière d’être traité ; la mét
pieds. J’avouerai toutefois que je pourrais bien avoir oublié ici la
raison
de l’utilité plus ou moins générale, pour céder à
sticité. Les élèves verront les phénomènes, mais ils en ignoreront la
raison
sans les connaissances préliminaires des deux pre
t de penser juste, ou de faire un usage légitime de ses sens et de sa
raison
, de s’assurer de la vérité des connaissances qu’o
usqu’ici, ils y auront été préparés par un suffisant exercice de leur
raison
. La critique-est l’art d’apprécier les différente
aissances sont appuyées. . Il y a l’autorité des sens et celle de la
raison
. L’autorité de l’expérience et celle de l’observ
multitude de pages exsangues. C’est un chef-d’œuvre de logique et de
raison
. (La critique.) Il y a l’ouvrage de Le Clerc52, j
d’un précieux qui fait rire et de pages d’une fermeté de style et de
raison
qui surprend ; on croirait que l’ouvrage est de d
t séduisants, plus on les lira, plus ils feront de mal. Voilà une des
raisons
pour lesquelles je relègue l’étude des belles-let
re un peu moins superficiel sur ce sujet. Objections. Voici les
raisons
de ceux qui s’obstinent à placer l’étude du grec
puisse tirer parti que de la mémoire des enfants ; qu’ils ont plus de
raison
que n’en exigent des éléments d’arithmétique, de
ent tout indistinctement ; que quand ils n’auraient pas cette dose de
raison
qui convient aux sciences que je viens de nommer,
ces plus généralement utiles et plus aisées, et avec d’autant plus de
raison
qu’à dix-huit ans on y fait des progrès plus sûrs
ttérateur même, avec cette différence que sans grec, et, à plus forte
raison
, sans latin, on n’est point un homme de lettres :
t qu’on s’en occupe moins. — J’en conviens encore. — Et voilà les
raisons
pour lesquelles nos littérateurs écrivent et parl
latin, que peu écrivent le grec et qu’aucun ne le parle. — Mais ces
raisons
ne sont pas toutes les raisons de ce phénomène. C
et qu’aucun ne le parle. — Mais ces raisons ne sont pas toutes les
raisons
de ce phénomène. Connaissez-vous M. Le Beau61 ?
on qui se présente ici à mon esprit et qui n’est pas une des moindres
raisons
de différer l’étude des langues anciennes, c’est
cite appelle les forfaits de la domination75 et que nous appelons la
raison
d’Etal. Quintilien, grand écrivain, homme d’un ju
auté de Virgile en tout genre. L’élévation d’Horace dans ses odes, sa
raison
dans ses épîtres, sa finesse dans sa satire, son
’Alembert lui interdit la poésie, « parce que, disait-il (et il avait
raison
dans un certain sens), la poésie dessèche le cœur
Voyez là-dessus les dernières pages de cet ouvrage, où j’expose les
raisons
d’une opinion qui peut être contredite. — (Note d
e lorsqu’on sait combien elle diffère, on comprend beaucoup mieux les
raisons
qui prouvent que la nôtre est d’une nature entièr
le n’est point sujette à mourir avec nous. » Vous le voyez, la grande
raison
pour laquelle les cartésiens ne voulaient pas que
et voulaient que l’on considérât les bêtes comme des machines, cette
raison
est une raison religieuse ; une raison de philoso
ue l’on considérât les bêtes comme des machines, cette raison est une
raison
religieuse ; une raison de philosophie spirituali
êtes comme des machines, cette raison est une raison religieuse ; une
raison
de philosophie spiritualiste, si vous voulez, mai
e philosophie spiritualiste, si vous voulez, mais, en même temps, une
raison
religieuse. Vous n’ignorez pas à quel point Desca
îtrait Qu’une tendre et faible lumière ; L’organe étant plus fort, la
raison
percerait Les ténèbres de la matière, Qui toujour
t des constats de faits. La Fontaine ne vous dit pas : Il faut que la
raison
du plus fort soit toujours la meilleure ! Il nous
la raison du plus fort soit toujours la meilleure ! Il nous dit : La
raison
du plus fort est toujours la meilleure, Nous l’al
le héros dans vos fables. » Il est certain qu’il aurait parfaitement
raison
. Voilà pourquoi un certain nombre de grands espri
ire prendre la fable juste au rebours du texte où ils la lisent : La
raison
du plus fort est toujours la meilleure, Nous l’al
« Eh bien ! c’est ce qu’il faut croire ; il faut croire que le loup a
raison
, il est le plus fort, sa raison est la meilleure.
croire ; il faut croire que le loup a raison, il est le plus fort, sa
raison
est la meilleure. L’enfant aura-t-il la force de
l’ironie dans cette singulière moralité ? » Napoléon me paraît avoir
raison
. Enfin Lamartine. C’est lui qui était un surhomme
ons tort de donner La Fontaine à lire à nos enfants. D’abord pour des
raisons
littéraires : La Fontaine a une langue très diffi
contre-sens que dans La Fontaine. Par conséquent, voilà une première
raison
. La seconde, c’est que, en effet, il n’a pas, pou
existerait parce qu’elle existerait, sans qu’on en pût donner aucune
raison
, sans qu’on pût en aucune manière rendre son exis
la vérité ou de l’existence des choses. Cette vérité consiste dans la
raison
déterminante et explicative des choses, qui perme
et par déduction, en nous appuyant sur les principes d’identité et de
raison
suffisante. Par exemple, soit le nombre 1. Je pui
remier et lui ajouter encore 1 ; j’ai alors 1 + 1 +1, ou 3. Les mêmes
raisons
subsistant, je puis continuer la même opération ;
unité. Cette impossibilité d’une limite, résultant de « l’égalité des
raisons
», comme disait Leibnitz, est l’infinité. L’infin
constante de progrès que nous déduisons de la constante égalité « des
raisons
» (comme pour l’infini de l’espace et du temps),
la sélection sociale. D’autre part, les partisans de l’idéalisme ont
raison
de dire qu’on ne peut engendrer la conscience mêm
elligence, ou plutôt la volonté, doit être innée à elle-même. Ils ont
raison
de dire, en d’autres termes, que la pensée ne sau
et différente de son objet ; 2° comme agissant identiquement sous des
raisons
identiques, différemment sous des raisons différe
sant identiquement sous des raisons identiques, différemment sous des
raisons
différentes. L’expression logique de la première
sonnement ; l’expression logique de la seconde loi est le principe de
raison
suffisante. Ce dernier est l’extension au dehors
t cette expérience nécessaire à toutes les autres qu’on a érigée en «
Raison
», sans voir que, si elle semble atteindre des ob
e qu’elle trouve en elle-même : or, que trouve-t-elle ? — Identité et
raison
suffisante. L’impossibilité pour la volonté et la
n cela le kantisme et l’évolutionnisme doivent se mettre d’accord. La
raison
n’est que la conscience se projetant en toutes ch
e Locke et Condillac seront eux-mêmes mis hors de cause, à plus forte
raison
Helvétius et Cabanis. On aura beau faire, il faut
llit jamais. » À la seconde classe appartiennent ceux qui puisent la
raison
de ces lois dans un état abstrait de la nature de
in, pour tout réduire à la plus simple expression, les uns placent la
raison
des lois de la société dans la société même, et l
asse dont nous avons parlé sont plus attachés aux idées anciennes, la
raison
en est bien simple. Leur respect pour les traditi
ngue mortelle ; et non point de ce qu’ils ont cessé d’avoir les mêmes
raisons
de s’aimer et de s’estimer. Ici, et j’en ai déjà
ua, pour ne point se soustraire à l’iniquité de son jugement, d’autre
raison
que son respect pour la loi. Il n’est aucun de me
, en dernière analyse, d’établir que les deux systèmes sont fondés en
raison
, c’est-à-dire de faire tout reposer sur les tradi
crés par l’autorité des siècles antérieurs avec des arguments, et des
raisons
puisés dans la sphère des idées de ce siècle. Ils
inions que la lumière de leur esprit, sans y ajouter l’autorité d’une
raison
supérieure. Ils n’éclairent réellement point le s
s nouvelles, mais sentant aussi que ces idées doivent être fondées en
raison
, veulent s’expliquer ce qui leur est si profondém
peut vivre sans manger ; ce qui n’empêche pas que, s’il n’y a pas une
raison
spéciale qui vienne du sujet, on ne fait pas dîne
s preuves que vous aurez aperçues. Il va de soi que, si vous avez une
raison
décisive, incontestable, il ne faudra pas vous am
bon aussi d’appuyer les vérités d’expérience sur les principes de la
raison
. Selon les sujets, selon la force différente de c
ce. Souvent aussi la division exacte entre les preuves de fait et les
raisons
théoriques ne saurait se faire, et une dissertati
e par une opinion vraisemblable. Il ne suffit pas alors de donner les
raisons
pour lesquelles on s’est rangé d’un côté : il fau
us ne croyez pas devoir accepter : en les repoussant, vous donnez vos
raisons
qui réfutent celles qu’on a données pour les auto
r les objections et démêler les difficultés qu’après avoir montré les
raisons
concluantes : il arrive que celles-ci sont nécess
ut répondre sans absurdité : oui ou non, il faut examiner d’abord les
raisons
qui engagent à répondre oui, quand on doit répond
gent à répondre oui, quand on doit répondre non, et commencer par les
raisons
qui sont en faveur du non, quand on doit conclure
e. Chapitre premier. — Critique du dogmatisme littéraire Vous avez
raison
, Madame, de les trouver étranges, tous ces raffin
t il les juge, les condamne ou les justifie à la lumière de sa propre
raison
; mais il écrit sur l’art sans s’inquiéter de ce
comiques, ou a priori, c’est-à-dire d’après les considérations de la
raison
. M. Lysidas définit la comédie a priori. Il impor
t : Molière, ce moraliste, n’est pas assez gai pour être comique ; la
raison
et la satire des mœurs prédominent trop sur l’ima
ion, dans son théâtre, prévaut trop sur la satire des mœurs et sûr la
raison
. On n’est poète et poète comique, que lorsque la
: Mais cela est absurde ! Je n’en sais rien. Qui me garantit que j’ai
raison
de croire avec le sens commun que ce philosophe n
int de poésie quand la réalité est peinte telle qu’elle est, quand la
raison
gouverne et tempère l’imagination, quand des méde
ges : Vous oubliez que l’imagination a ses lois propres auxquelles la
raison
ne peut pas et ne doit pas toucher, que la fantai
ance et le droit d’enfanter des créations destinées à rester, pour la
raison
, des problèmes éternels, et qu’une production poé
l abus mettent-ils leur veto sur l’alliance de l’imagination et de la
raison
, sur la subordination libre de la première à la s
parce que sa pauvre servante le comprenait mieux qu’eux ? Par quelle
raison
démonstrative et convaincante décident-ils enfin
’est d’avoir la prétention de fonder sa préférence sur la plus petite
raison
de l’ordre logique. Il est libre de ne point trou
parfaitement divertie, sans se demander une seule fois si elle avait
raison
, et si l’Esthétique de M. Lysidas lui permettait
elle l’a maintenu fermement sous la discipline de la science et de la
raison
. À présent, lorsqu’elle ne sent pas la beauté d’u
lle compare, et attend d’avoir mieux compris. Elle ne croit pas avoir
raison
contre tout le monde. Bien plus, qu’un seul bon j
u’un seul bon juge loue ce qu’elle condamne, elle ne croira pas avoir
raison
contre lui. Car elle sait qu’il faut plus d’intel
uoi ? Vous le dites, il faut le prouver. Vous en êtes sûr : où est la
raison
de votre certitude, et la garantie de leur justes
i théoricien, moi dialecticien ; démontrez que j’ai tort et qu’elle a
raison
. Eh quoi ! nulle logique ! nulle méthode ! Elle p
tique, ont eu la fantaisie de l’appeler de ce nom ? M. Lysidas a bien
raison
, Uranie est une détestable logicienne. 1º Elle ne
lière ; mais, si vous nous expliquez pourquoi vous l’aimez, et si vos
raisons
nous semblent bonnes, vous nous convertirez sans
pour Molière, sans avoir de fondement logique, est pourtant fondé en
raison
. Si elle avait invité à sa table quelques-uns de
de conflit, les impulsions de la nature aux préceptes positifs de la
raison
. Or, parmi ces préceptes, il y en a deux qui sont
ine, atteste sa divine origine. Entre ces deux limites tracées par la
raison
, Uranie suit la nature, et lorsqu’elle admire, el
de pins avec vérité qu’il est très sain, je reste sourd à toutes ces
raisons
, je fais l’essai de ce mets sur ma langue et sur
remiers essais. Critique du Jugement, § xxxii. 315. On vante avec
raison
les ouvrages des anciens comme des modèles ; les
es sentiments les plus nobles, appela un jour l’Affaiblissement de la
Raison
, cette brochure sur l’enseignement de la plus mag
fet, depuis saint Cyprien jusqu’à Malebranche, a tiré la flèche de sa
raison
particulière, de son argument à soi, pris dans le
aint-Bonnet a écrit un livre identique de doctrine, mais différent de
raisons
et de preuves, et qu’il n’a pas craint d’appeler,
ppeler, du nom de la question même : l’Infaillibilité. Ah ! on a bien
raison
de dire que les faucons n’arrachent pas les yeux
dans l’argumentation protestante. Seulement, poussant plus avant, en
raison
des habitudes et de la puissance métaphysique de
en France qui admirons ce grand esprit, inconnu pour trois ou quatre
raisons
suffisantes, justifiant très bien, du reste, sa m
stauration française, de l’Infaillibilité, de l’Affaiblissement de la
Raison
en Europe, de la Légitimité, de la Chute, etc., n
t, en l’éclairant !… Et c’est là encore, pour le dire en passant, une
raison
à ajouter aux autres pour que ce traité de « la D
t pas davantage. La science, la seule science qu’il reconnaisse, avec
raison
, et qui importe à l’homme : la science de son êtr
firmités des organes, les maladies, la vieillesse, — dont il donne la
raison
divine, la raison suprême et rayonnante, — et enf
es, les maladies, la vieillesse, — dont il donne la raison divine, la
raison
suprême et rayonnante, — et enfin la mort, qui co
ient lui trouver du talent !… C’est un mystique malgré la force de sa
raison
, ou plutôt c’est un mystique dont la force de rai
é la force de sa raison, ou plutôt c’est un mystique dont la force de
raison
pourrait bien faire équation à la force de son se
e qu’elle voulut l’établir à Saint-Cyr : « Inspirer la religion et la
raison
, c’est là le solide de l’éducation de Saint-Cyr.
à le solide de l’éducation de Saint-Cyr. » — « Le christianisme et la
raison
, qui est tout ce que l’on veut leur inspirer, son
Son sexe en particulier est fait pour obéir, elle le sait : aussi la
raison
qu’elle recommande tant et sans cesse n’est point
ni une enquête curieuse ; gardez-vous de l’entendre ainsi. C’est une
raison
toute chrétienne et docile : « Vous ne serez véri
jamais d’histoires dont il faille les désabuser quand elles ont de la
raison
, mais leur donner le vrai comme vrai, le faux com
« Il ne leur faut donner que ce qui leur sera toujours bon, religion,
raison
, vérité. » Dans un siècle où sa jeunesse pauvre e
et à ces enchantements de la vie ; elle avait gardé son cœur net, sa
raison
saine, ou elle l’avait aussitôt purgée des influe
me ; des jeunes filles à qui l’on dit sans cesse : « Rendez-vous à la
raison
aussitôt que vous la voyez. — Soyez raisonnables,
filles eussent de l’esprit, qu’on élevât leur cœur, qu’on formât leur
raison
; j’ai réussi à ce dessein : elles ont de l’espri
u de nature qui manque, un peu de tendresse qu’on voudrait dans cette
raison
, et sans prétendre certes diminuer en rien le chr
ette de ne jamais sentir, de près ni de loin, dans le cœur ni sous la
raison
de Mme de Maintenon ; et au milieu de tous les él
’adresser « aux yeux plutôt qu’à l’âme, à la curiosité plutôt qu’à la
raison
» ; et qu’enfin, bien loin d’être libre de ses in
oir pas pressenti ce changement du goût ? Et enfin et surtout, si les
raisons
de son système dramatique ; si l’explication de l
sseurs immédiats n’y réussiront pas mieux que lui ; et là même est la
raison
de ce qu’on pourrait appeler, entre 1630 et 1610,
», et à vrai dire, pas un seul roman ? On en pourrait donner bien des
raisons
, si l’on le voulait, mais il n’y en a qu’une ici
oups étaient plus droits, ses moyens étaient plus sûrs. Et pour cette
raison
seule, il ne se pouvait pas que, tôt ou tard, en
que bourgeoise de son quartier. » Et ce que Boileau, pour beaucoup de
raisons
, croyait sans doute être une critique, M. Le Bret
eur ? On le dira sans doute, mais je n’en croirai rien ; et ma grande
raison
en est qu’il a pour lui, d’abord, d’être à peu pr
aliste. M. Le Breton n’a pas tort, et M. Körting avait pourtant aussi
raison
. Les deux courants existent, ont existé presque p
ture espagnole, de ses défauts ou de ses qualités, ils savaient qu’en
raison
du voisinage et de la politique, aucune autre, pa
e se fonder alors sur l’intérêt comme sur sa seule base. Et parmi les
raisons
de leur succès, je ne serais pas étonné que celle
profonde, et cachée plus profondément, ne sera-t-elle pas, pour cette
raison
même, ce qu’on appelle plus intime, et conséquemm
ui est toujours et plus que jamais intéressant, c’est de préciser les
raisons
de ce succès ; c’est d’examiner le degré de sincé
qu’on y fait d’ordinaire. I Écartons tout d’abord les mauvaises
raisons
, les petites, celles qui n’en sont plus depuis lo
our nous : l’attrait du mystère ou celui du scandale, comme aussi les
raisons
que Joseph de Maistre a proposées, l’intérêt de l
Provinciales l’époque de « la fixation du langage » ; et il a presque
raison
quand il les appelle « le premier livre de génie
t ses adversaires lui ont reproché plus d’une fois, avec apparence de
raison
, qu’elle était fréquemment embarrassée de parenth
z Pascal que chez Bossuet la forme d’avec le fond, et voici la grande
raison
du succès des Provinciales. Grâce à cette prompti
il était possible que la conduite humaine dépendît d’une règle que la
raison
n’entendrait pas, les Provinciales y ont réduit l
de la même manière. Je vais essayer de montrer maintenant pour quelle
raison
Pascal s’en est pris aux Jésuites ; qu’il ne pouv
dant, on oublie que, d’être écrite en latin, ce n’était pas alors une
raison
pour une Théologie morale d’être lue par moins de
ils continuent de célébrer en ces termes ? Et Pascal n’a-t-il pas eu
raison
de leur imputer en corps les opinions des « class
Non ! vous ne pouvez pas plus concilier l’Évangile et le monde que la
raison
et la foi. » Mais n’est-ce pas aussi ce qui met h
ris de justifier l’évêque d’Ypres sur une indélicatesse dont on avait
raison
de l’accuser. Il s’agissait des deniers du collèg
aire triompherait trop bruyamment de notre silence, — mais on n’a pas
raison
non plus. Les meilleurs d’entre nous sont encore
t qu’en plus d’une rencontre nous ne saurions nous empêcher de donner
raison
aux jésuites, et que nous ne pouvons accepter ni
junii carnes comedit, nihil cogitans de jejunio. C’est Escobar qui a
raison
. Allons plus loin : il a raison encore quand il d
tans de jejunio. C’est Escobar qui a raison. Allons plus loin : il a
raison
encore quand il décide que l’on peut, sans rompre
rême parti. Pas plus qu’il n’y aura de conciliation possible entre la
raison
et la foi pour l’auteur des Pensées, pas plus il
devient insuffisante ; elle se plie et s’accommode en trouvant mille
raisons
de colorer ses cupidités et ses bassesses. On en
econquis son empire naturel sur le monde. Une religion qui n’avait de
raison
d’être que dans la conviction de la misère de l’h
ou plus humiliant que de la soumettre à des observances puériles, la
raison
à des dogmes incompréhensibles, et l’homme, enfin
C’est ce que je me propose ici d’examiner. Je n’ai d’ailleurs aucune
raison
de ne pas dire dès le début qu’il s’agit de renve
tique — depuis Sextus Empiricus jusqu’à l’auteur de la Critique de la
raison
pure — qui ne la lui ait faite ; et, du moment qu
ple ? Lorsqu’il y a quelque cent ans, Kant écrivait sa Critique de la
raison
pure, ce n’était pas, nous le savons, pour fortif
e doute. Bien au contraire, tout ce qu’il enlevait à l’autorité de la
raison
pure, il se proposait de le restituer à la raison
à l’autorité de la raison pure, il se proposait de le restituer à la
raison
pratique, et ainsi de fonder, sur les ruines de l
eut ainsi dire, de sa propre manifestation ; ou encore, et puisque la
raison
et la vérité ne font qu’un, la science n’est que
il s’en forme une troisième : c’est celle de la Toute-Puissance de la
Raison
. La raison peut tout dans sa sphère, et rien ne l
me une troisième : c’est celle de la Toute-Puissance de la Raison. La
raison
peut tout dans sa sphère, et rien ne la dépasse ;
les problèmes qui résistaient aux vains efforts de l’imagination, la
raison
les résoudra ; nous verrons les liaisons des effe
s auxquels ils tenaient par-dessus tous les autres : à savoir, que la
raison
humaine est dans une impuissance radicale de prou
il n’y touchera pas, comme étant à part et au-dessus du pouvoir de la
raison
, Montaigne, avant lui, l’avait dit presque textue
iz a choisi l’idée du progrès ou de la perfectibilité indéfinie de la
raison
; Malebranche, de l’idée de l’objectivité de la s
entielles. C’est ainsi qu’ils croient tous à la toute-puissance de la
raison
, et que cette croyance est à peine limitée chez q
n Art poétique ainsi que dans ses Épîtres, estime à très haut prix la
raison
, ce n’est point parce qu’il est cartésien, mais p
que Boileau, plus aveuglément si l’on veut — comme dans les étranges
raisons
qu’il donne de son admiration pour Pindare, — mai
système qui non seulement rompait l’ancien accord de la foi et de la
raison
, mais les isolait l’une de l’autre, chacune en so
? On le peut ; et je le crois dans une certaine mesure. Mais la vraie
raison
, c’est que la voix de Descartes, quand elle comme
du progrès, ni nulle part affirmé plus énergiquement les droits de la
raison
et de la vérité. Mais bien loin — et quoiqu’on le
Pascal, cartésien en 1648, ne l’était plus dix ans plus tard ; et les
raisons
pour lesquelles il ne l’était plus, on pourrait d
enfin que Descartes d’une trentaine d’années, Pascal, pour toutes ces
raisons
, a naturellement commencé par être cartésien. Mai
s longtemps, et incertain si on y sera une heure. » — C’est lui qui a
raison
. Procédant, comme nous faisons, d’une cause antér
iples n’ont à la bouche ou sous la plume que la toute-puissance de la
raison
, au contraire, il semble que Pascal éprouve un âp
e que les preuves de notre religion sont bien faibles, et je vois par
raison
et par expérience que rien n’est ; plus propre à
eulement dans les choses de la religion ou de la morale que l’humaine
raison
bronchât à chaque pas ! mais, ailleurs, dans le d
te célèbre Apologie de Raymond Sebon est vrai, — « que les sens et la
raison
, outre qu’ils manquent chacun de sincérité, s’abu
l n’y a que cela de vrai. Si l’imagination est maîtresse d’erreur, la
raison
est institutrice d’orgueil. — « J’avais passé lon
e les autres en les ignorant. » Ce n’est pas tout : non seulement la
raison
nous trompe, mais elle nous trompe de la manière
ieu si sa nature pouvait se circonscrire à la médiocrité de l’humaine
raison
. — « L’obscurité de notre religion prouve la véri
igion prouve la vérité de notre religion », — et si nous croyions par
raison
, c’est alors que nous n’aurions vraiment plus de
croyions par raison, c’est alors que nous n’aurions vraiment plus de
raisons
de croire. Y a-t-il rien de plus contraire à l’es
iation ? Non content cependant d’avoir ainsi détruit le pouvoir de la
raison
, c’est encore contre Descartes que Pascal rétabli
Pascal rétablit l’intégrité de la nature humaine, en substituant à la
raison
le cœur, « avec ses raisons que la raison ne conn
de la nature humaine, en substituant à la raison le cœur, « avec ses
raisons
que la raison ne connaît point », et l’autorité d
umaine, en substituant à la raison le cœur, « avec ses raisons que la
raison
ne connaît point », et l’autorité du sentiment à
du mystère en elle et de l’incompréhensible, et que le pouvoir de la
raison
n’échoue nulle part plus misérablement que quand
xalter, et pour n’avoir attribué la certitude qu’aux opérations de la
raison
ou de l’entendement, il a séparé ce qu’au contrai
Pascal n’est point sceptique, et, tout en attaquant l’autorité de la
raison
, il la reconnaît — dans la physique ou dans la gé
physique ou dans la géométrie, — mais il est pessimiste, parce que la
raison
est impuissante à la solution des seules question
s derniers « Humanistes » avec celle des premiers « Publicistes ». La
raison
en est que dans le temps même où le cartésianisme
entière ; et, au fond, si l’on y veut bien regarder d’un peu près, la
raison
en est que le jansénisme avait accoutumé les espr
emiers temps de la réforme ou du calvinisme. Et c’est même pour cette
raison
qu’à de certains égards la destruction de Port-Ro
t de lui qu’il était une réponse vivante aux Provinciales, et on a eu
raison
, car il est difficile d’enseigner une morale plus
à Bossuet — injustement, je dois le dire, mais avec une apparence de
raison
quelquefois — de sa complaisance pour Louis XIV,
e pas dire impitoyable. Or là même, si je ne me trompe, est la grande
raison
de son prodigieux succès : dans la morale de Bour
elle, par exemple, et de Bayle, c’était l’impossibilité d’accorder la
raison
et la foi, ou, en d’autres termes, l’échec de l’œ
fût particulièrement employé. On tenait désormais pour certain que la
raison
, fière de ses progrès, n’abandonnerait plus les p
une façon de grand esprit, — avait-il mesuré la portée de ses propres
raisons
? J’en douterais, pour ma part ; mais c’est en vé
les « philosophes » du xviiie siècle, c’est la toute-puissance de la
raison
. À ce sujet, ne pourrait-on pas dire que l’erreur
e l’erreur capitale du xviie siècle est d’avoir voulu soumettre à la
raison
tout ce qui lui échappe, tout ce qui, par nature
e la limitation de l’esprit ont empêché nos philosophes de faire à la
raison
cette place prééminente, unique, souveraine. Mais
s anciennes contraintes, livrée à elle-même, fière de ses progrès, la
raison
ne voit plus rien qui doive demeurer en dehors de
qu’elle doit ses découvertes et ses progrès. Seulement, pour diverses
raisons
— qu’il serait trop long de débrouiller, — d’Alem
itude rationnelle ou expérimentale il n’y en a pas d’autre, et que la
raison
aidée du calcul est ou sera quelque jour la maîtr
que nous voyons reparaître. De cette croyance au pouvoir infini de la
raison
, combinée avec l’idée de la souveraineté de la sc
que la science peut tout, et, d’un autre côté, que la capacité de la
raison
humaine est égale, pour ainsi dire, à l’infinitud
ges, des juges délicats et subtils, ont pu soutenir, non sans quelque
raison
, que le vers de Molière, en général, n’avait pas
ormer à elle”. Je n’ai pas corrigé, comme Socrate, par la force de la
raison
, mes complexions et n’ai aucunement troublé par a
sans aide ; née en nous de ses propres racines, par la semence de la
raison
universelle, empreinte en tout homme non dénaturé
s fussent aussi voluptueuses ; et nous y convie, non seulement par la
raison
, mais aussi par l’appétit : c’est injustice de co
uand on le recevrait, j’ajouterai qu’il y aurait encore d’excellentes
raisons
, sinon du ne pas l’en croire, mais de faire pourt
vait pas y avoir d’« hypocrites » ni de « faux dévots », par la bonne
raison
que la dévotion n’y menait personne à rien ; qu’i
s de ses grimaces, comme Harpagon de la vue de son or. Et elle n’a de
raison
et de lieu d’être qu’autant qu’elle conduit à des
oujours au-dessus d’elle. Et si nous ne croyons pas, pour beaucoup de
raisons
, qu’il ait provoqué l’occasion de Tartufe, tout n
u’on a grand soin d’abréger au théâtre, et dont je prends, pour cette
raison
, la liberté de reproduire ici quelques lignes. «
les médecins que contre les pédants et que contre les hypocrites, les
raisons
qu’il en a eues sont les mêmes, ou plutôt elles n
ue toutes leurs ruses, la nature, « d’elle-même », en aura finalement
raison
. Il y a là quelque chose d’autant plus surprenant
ent plus qu’au théâtre… Enfin, la maladie vint s’ajouter à toutes les
raisons
qu’il avait d’être mécontent des autres et de lui
vre autant que de penser, il l’avait fondé, si je puis ainsi dire, en
raison
, — par conséquent en droit ; — et sans doute les
, de plaisir et de peine ; il est pourvu de passions pour agir, et de
raison
pour gouverner ses actions… Et ces prétendues con
style » : on l’oublie trop, et je ne veux pas en dire aujourd’hui les
raisons
, je ne les dirai que si l’on me pousse, mais on l
en droit ceux des barons de la Brède et de Montesquieu. Pour la même
raison
, parce qu’il en est et qu’il est sensible à la gl
cette manie aussi d’expliquer habituellement, par un long circuit de
raisons
très lointaines et très compliquées, les actions
ont de grands réalistes, comme les médecins, et un peu pour les mêmes
raisons
, sans assez réfléchir peut-être qu’ils n’ont comm
e son livre tombait, pour ainsi dire, cessait d’être, n’avait plus de
raison
d’exister. Mais ce que l’on voit peut-être encore
uelle est l’origine des sociétés, — ce qui me paraît ridicule. » Il a
raison
; qu’importe l’origine, si le droit public ne com
ses œuvres, c’est assurément Voltaire ; — et on en voit aisément les
raisons
. Il a d’abord, lui tout seul, autant ou plus écri
oltaire. Avant que Collins eût composé ses Discours sur l’usage de la
raison
et sur la Liberté de penser, Bayle avait donné se
out ce qu’on a jamais produit d’arguments sur l’incompatibilité de la
raison
et de la foi. Avant que Toland eût écrit son Pant
iqué à quelle source il les avait empruntés. On demandera pour quelle
raison
il attendit à les produire. Si la discussion de l
ivinité, ou de la vérité du christianisme, mais de sa conformité à la
raison
. Je dis : à dater de 1760 ; et c’est ce que confi
ette suractivité du « vieillard de Ferney », il doit y avoir d’autres
raisons
que son éloignement de Paris ; et la bibliographi
anséniste de frère », — Voltaire a bien pu n’opposer que de médiocres
raisons
à l’auteur des Pensées, mais il a reconnu en lui
ermon des Cinquante, plus d’un long quart de siècle. Quelle en est la
raison
? Car il a l’esprit hardi, s’il a le cœur timide,
archais, Condorcet et Decroix, — on sait peut-être que, pour diverses
raisons
, la Correspondance de Voltaire ne l’a pas été trè
ès cent cinquante ans ne vaut-il pas au moins que nous cherchions les
raisons
de notre émotion ? Laissons donc de côté ce qu’il
ont passé sans laisser de traces, et dont les aventures n’ont d’autre
raison
d’être mises à la scène que de leur être autrefoi
un peu hautes ou un peu délicates, les principales, sinon les seules
raisons
qu’elles aient de vivre. En 1732, ce conflit de l
sa de Piron, dans l’Ériphyle de Voltaire lui-même ! Et c’est pour ces
raisons
, qu’unique dans l’œuvre de Voltaire, Zaïre l’est
oi nous avons le droit de lui mesurer notre reconnaissance. Une autre
raison
nous y oblige encore. C’est la façon dont il a cr
essayer de le dire. J’en avais aussi bien deux ou trois autres bonnes
raisons
, dont la première était de marquer deux époques t
e la grossièreté : c’est celui qu’on ne lit plus guère — et on a bien
raison
, — le Voltaire des Mélanges, mais c’est, celui qu
ntemporains que pour « un bel esprit » ; et là même est la principale
raison
qui lui a fait quitter la France pour la Prusse,
l’Institut genevois. Si je ne puis ici les reproduire, pour diverses
raisons
, je puis du moins m’approprier la réflexion qu’el
enu fatras dont on l’accompagne sous le nom d’éducation », on voit la
raison
de son mensonge. Je lui en veux si peu que je sou
u’on peut être honnête homme et faire mal les vers, ce n’est pas une
raison
, si parfois on éprouve quelques difficultés à fai
e qui fait la différence d’un homme à un autre homme, ce n’est pas la
raison
— commune en tant qu’impersonnelle, et identique
se vante, s’il ne ment pas, quant à la forme de son succès, mais il a
raison
, et il dit vrai quant au fond. Du jour au lendema
sbourg ; et si l’on veut bien réfléchir qu’indépendamment des petites
raisons
, des raisons personnelles, tous ces philosophes e
i l’on veut bien réfléchir qu’indépendamment des petites raisons, des
raisons
personnelles, tous ces philosophes en avaient dix
t pas complètement fou, qu’il y eût dans sa folie plus d’une lueur de
raison
, et qu’en même temps qu’à l’état maladif de sa se
artiel » ; ou, en d’autres termes encore, qu’il y a toujours eu de la
raison
dans sa déraison. Et il ne faut pas entendre seul
fou lucide et maître de sa pensée comme de son expression, rendu à la
raison
par l’excès même de sa souffrance ou par la convi
able médiocrité d’esprit ; ce serait trop ignorer que, s’il y a de la
raison
, enfin, jusque dans la folie, il y a souvent auss
jusque dans la folie, il y a souvent aussi de la folie jusque dans la
raison
. « On se trompe si l’on croit, disent les aliénis
s la raison. « On se trompe si l’on croit, disent les aliénistes, que
raison
et folie soient deux termes contradictoires, qui
, on ne doit plus attendre de lui rien qui conserve l’empreinte de la
raison
; ou bien, et à l’inverse, que du moment où cet i
à l’inverse, que du moment où cet individu donne encore des signes de
raison
, il n’est pas, il ne doit pas être aliéné29. » C’
essions, ni surtout ne nous dispense de vérifier, comme s’il avait sa
raison
, celles mêmes de ses allégations qui nous scandal
également vraie, je veux dire si, comme nous trouvons des preuves de
raison
dans les Confessions, nous en trouverons de folie
t n’oublie-t-il pas un peu Marianne et Clarisse ? Mais il a cependant
raison
. Seulement, c’est le cas ici de nous rappeler qu’
ttérature. Ce devait être aussi, cinq ou six ans plus tard, la grande
raison
, la raison du succès « européen » de Corinne. Et
Ce devait être aussi, cinq ou six ans plus tard, la grande raison, la
raison
du succès « européen » de Corinne. Et c’est enfin
t les victimes, cependant elles les comprennent ; elles en savent les
raisons
d’être ; et elles se désolent presque autant d’êt
contre les conventions, elles demeurent capables de comprendre que la
raison
ou la justice ne sont pas tout entières avec elle
invraisemblance des événements qui l’enveloppent. Là même est une des
raisons
du mépris dédaigneux qu’on a vu que les « vrais g
t la ressource de tous les gens de lettres besogneux. Si cette petite
raison
, bien mesquine sans doute, n’avait pas moins cont
s. 29. Voir à cet égard le livre du docteur V. Parant, intitulé ; la
Raison
dans la folie. Paris, 1888, O. Doin. 30. Voir No
il distingue « un appel des affirmations des sens à l’autorité d’une
raison
à peine éveillée » ; car, pour lui, toute entrepr
tempérament de Walter Pater : nier les apparences, ne se fier qu’à la
raison
, voilà qui lui paraît un scepticisme insupportabl
finiment ; elle avait besoin que les philosophes vinssent inventer la
raison
. Si ce monde d’Homère était proposé comme la perf
es jolies et délicates. Mais il aurait pu s’étendre davantage sur les
raisons
qui feront toujours de Platon le maître à la fois
cette culture grecque et latine, source de toute sagesse et de toute
raison
. Pour Platon, il est d’autant plus utile de se ré
vrai qu’Aristote emploie le même mot grec εϊδος, mais nous avons bien
raison
de le traduire par un autre mot français, puisque
clair. Mais Platon n’est certes pas un rationaliste sec. Il place la
raison
au-dessus de tout et lui accorde le privilège de
Othello, et Werther, et les femmes fatales ? Quant au principat de la
raison
, les faux et mauvais romantiques l’ont contesté,
ussi quelques traits communs. Sous prétexte que la Grèce a inventé la
raison
et produit une féconde lignée de philosophes et d
« l’expression naturelle du culte », M. Émile Bourguet constate avec
raison
que « l’impression dernière, malgré toutes les tr
dans Athènes et dans la politique athénienne, et c’est encore une des
raisons
capitales que nous avons de nous intéresser toujo
i succomber. » Pas de moyen-âge, ni peut-être de christianisme, si la
raison
grecque était restée assez forte, appuyée sur un
moins les Philippiques. Préjugé, d’après Brunetière, qui cette fois a
raison
. Pascal et Bossuet dépassent Démosthène par la po
raffiné. Et à tous égards, même pour la beauté du style, à plus forte
raison
pour la valeur de la pensée, il est bien au-desso
rèce, parce que c’est la Grèce, comme l’a dit Renan, qui a inventé la
raison
, laquelle débute logiquement par examiner ses pro
gmatiques et rationalistes en fin de cause, mais qui concluaient à la
raison
après avoir démontré que les sens nous trompent (
ensations déforment la réalité et n’ont qu’une valeur subjective : la
raison
le démontre ; et peut-être n’est-elle pas moins p
dispute, étant eux-mêmes pleins d’incertitude, il faut que ce soit la
raison
; aucune raison ne s’établira sans une autre rais
ux-mêmes pleins d’incertitude, il faut que ce soit la raison ; aucune
raison
ne s’établira sans une autre raison : nous voilà
ut que ce soit la raison ; aucune raison ne s’établira sans une autre
raison
: nous voilà à reculons jusqu’à l’infini. » Malg
é sans être sûrs de l’atteindre tout entière, et la recherche aura sa
raison
d’être ; le progrès sera possible… En fait, il n’
ial admirateur de ces deux grands philosophes7. Le bon cardinal avait
raison
, et nous sommes maintenant de son avis, mais les
nné dans ce travers. Charles Morice aussi, surtout peut-être pour des
raisons
philosophiques. Mais on a plaisir à constater que
les démolira. Ô belles maisons, attendez la pioche ! ». La troisième
raison
qu’avait Rodin d’exprimer son culte pour les cath
ens avec M. Paul Gsell (pages 233-251), que son esprit critique et sa
raison
ne lui permettaient d’appartenir qu’à cette relig
t la querelle que celui-ci fait à Sainte-Beuve achève de préciser les
raisons
. Rien de ce que dit Sainte-Beuve sur Dante n’est
une colonie de Troie, comme nous le savons par Virgile. Pour la même
raison
le Grec qui introduisit dans Ilion le fameux chev
e de comparses, dont les noms ne nous disent plus rien, endurent pour
raisons
politiques des supplices variés, que Pistoia, Pis
e Espinasse-Mongenet. Lorsqu’on arrive au Purgatoire, et à plus forte
raison
au Paradis, on s’attend que Dante en aura fini de
u temps de la reine Anne me paraissait d’une calvitie terrible, d’une
raison
irritante. Mais les essais de Pater devinrent pou
e de l’antiquité, c’est-à-dire non seulement de la beauté, mais de la
raison
antique. Walter Pater a tort de prétendre que ce
fisamment fidèle et simplement émondée à leur intention. À plus forte
raison
ne voit-on pas pourquoi Rabelais aurait cessé d’ê
ur façon héréditaire de sentir, enseignaient qu’elles contredisent la
raison
», Barrès s’exprimait en ces termes (que je repro
lardises et folâtreries. Mais ce n’est qu’une nuance : en somme, il a
raison
, et son argumentation me semble décisive. Janvie
scolastiques. En Descartes, Alain admire aussi l’homme, et il a bien
raison
. « L’homme, dit-il, est d’une belle époque, et qu
rs ; en latin, que l’enthousiasme des poètes l’emporte parfois sur la
raison
des philosophes, en faisant jaillir de nous les g
euse, ni exaltée jusqu’à le faire croire à des visions. Pour d’autres
raisons
que M. Dimier, j’admets avec lui que Charles Adam
outait d’importance à l’exégèse ». En tout cas, c’était pour d’autres
raisons
. Bossuet croyait à la vérité littérale de la Bibl
u’il ne pouvait mieux faire que d’employer toute sa vie à cultiver sa
raison
et à s’avancer dans la connaissance de la vérité
On s’explique que Brunetière ne l’aimât point. M. Dimier a grandement
raison
de l’aimer. Il faut pourtant convenir que la posi
vraisemblablement intellectualiste, et le plus puissant soutien de la
raison
. Les pragmatistes, sauf leur respect, n’en mènera
quelle, en Sorbonne, il a été plus aisé de trouver des moines que des
raisons
! Cela nous est bien égal, mais c’est impayable.
s leurs erreurs étaient de conséquence, et Pascal avait si évidemment
raison
en droit que les mots de jésuitisme et d’escobard
st dû à la vierge, à la femme mariée ou à la religieuse, à plus forte
raison
qu’à la fille publique. D’ailleurs le confesseur
nce de Dieu, comme le fera radicalement l’auteur de la Critique de la
Raison
pure. Il ne se fie qu’aux preuves morales et hist
ne à nous montrer les absurdités de nos mœurs et la débilité de notre
raison
. C’est encore une partie des Pensées qui, pas plu
la guerre juste et défensive. Certains arguments de Pascal contre la
raison
semblent presque puérils. « Le plus grand philoso
parce qu’il « rabattra cette vanité ». Tout est là. « Humiliez-vous,
raison
impuissante, taisez-vous, nature imbécile. Écoute
qu’il faut encore prouver qu’elle est vraie et vraiment révélée. Il a
raison
. Mais Pascal entend bien démontrer la révélation
tout-puissant, il aurait pu faire l’autre choix, ce n’est pas sur la
raison
qu’il agit pour nous incliner à croire, mais sur
incliner à croire, mais sur le cœur. On voit bien que pour Pascal la
raison
est superbe et corrompue : pourquoi le cœur échap
sultant de la chute ? Pascal ne le dit pas. Mais on sait assez que la
raison
, qui discute, a toujours déplu aux mystiques, tan
ne s’y oppose point... De là les fameuses formules : « Le cœur a ses
raisons
… Dieu sensible au cœur » etc… Du reste, il est un
que c’est seulement devant la foi et la grâce que Pascal abaissait la
raison
: la foi ôtée, il redevenait rationaliste et cart
Benda. Il a été mystique et irrationaliste, parce qu’il a cru que la
raison
l’y autorisait : il l’a cru, en savant mal inform
de Dieu métaphysiques ou cosmologiques, tirées de la nature ou de la
raison
: d’après lui nous ne connaissons Dieu que par Jé
nt par la perspective d’un affreux destin. Donc, M. Paul Valéry avait
raison
, et le savant pascalisant Strowski, dont les troi
otre tiédeur et notre indignité. C’est bien la Grèce qui a inventé la
raison
, mais Spinoza l’a poussée jusqu’à l’héroïsme. Il
aille être impudent ou inhumain, mais on ne doit agir en tout que par
raison
. Cependant Spinoza connaît la faiblesse du vulgai
te ou d’argent. Spinoza est le rationaliste pur, qui aperçoit dans la
raison
un bien commun à tous les hommes, au moins virtue
mme libre et vertueux, c’est-à-dire qui se gouverne uniquement par la
raison
, désire-t-il partager son trésor avec les autres
ire est charmant, mais ajoute qu’il est cher. Le poète n’avait aucune
raison
de prendre à sa charge un voyage demandé par le r
fameux renversement des alliances — nullement motivé par de profondes
raisons
politiques, mais par des rancunes personnelles et
beau. Ils finirent par se brouiller. Des deux qui eut tort et qui eut
raison
? La plupart des historiens allemands accablent V
ui tenait leur situation dans ses mains. Voltaire avait d’excellentes
raisons
de partir en guerre. Les intérêts de la liberté s
r plastrons. « Il est difficile, prononce Macaulay, d’imaginer aucune
raison
, à moins que ce ne fût la rage même de la faim, q
ait mieux avoir fait Athalie que toutes ses guerres, en quoi il avait
raison
, car la tragédie de Racine est immortelle et la P
, il ne s’est pas trompé, car il n’a pas fondé une autre foi, mais la
raison
. Il n’a pas changé le vieux joug pour un neuf, ma
foudroyant et durable. Il écrit, en 1767 : « Pardieu ! le temps de la
raison
est venu. Ô nature ! Grâces immortelles vous en s
n quoi il se sépare de Rousseau, à trois points de vue : il défend la
raison
, commune à tous les hommes et qui les unit, en mê
, fomente les divisions et ne bâtit que sur les nuées. Car lorsque la
raison
s’égare, c’est qu’elle est troublée par l’intrusi
les besoins de la vie civilisée, et pour lui, comme le dira Renan, la
raison
seule est de droit divin. Les droits de l’État et
s exactement non-démagogique. Et ce sont les Grecs qui ont inventé la
raison
, mais c’est Voltaire qui en a fait une réalité ef
nt qu’en faisant des phrases. Mais si la nouvelle école a tout à fait
raison
en général et, d’ailleurs, renoue une tradition a
ns son Romantisme français, le présente comme un simulateur. Lequel a
raison
? Ou, par hasard, n’auraient-ils pas un peu raiso
mulateur. Lequel a raison ? Ou, par hasard, n’auraient-ils pas un peu
raison
tous les deux ? Car, après tout, ces deux opinion
à solliciter les textes. Par exemple, il déclare25 que Diderot donne
raison
, en fait, à Jean-Jacques contre les défenseurs de
et la signification de ses apostasies. Il semble au contraire que ces
raisons
, auxquelles il faut joindre la nécessité de trouv
e, et que cette église « met un frein très salutaire aux écarts de la
raison
humaine » ?30 De son vivant même, toute une apolo
lui qui est cause de la Révolution ! » disait Bonaparte, et il avait
raison
, encore que Voltaire et les autres philosophes y
l aurait voulu prouver qu’elle était vraie.31 Ses boutades contre la
raison
et la science ont d’abord l’avantage d’être d’un
ssions et de ses rêveries à lui qu’il veut remplacer la science et la
raison
. Or la modestie est évidemment du côté de ceux qu
Saint-Pierre, élève de Jean-Jacques, a tranquillement affirmé que la
raison
variait selon les temps et les climats, tandis qu
e. Il n’y a qu’une physique et une géométrie. La science, œuvre de la
raison
, est la même pour tous les pays et tous les siècl
éanmoins, c’est que les arts sont cependant pour une part soumis à la
raison
. Dira-t-on que Jean-Jacques s’élevait jusqu’à l’i
abus du nationalisme et de l’égotisme littéraire. S’il n’y a plus de
raison
universelle ni de beauté parfaite, chaque race et
t-René Taillandier, plus maniable, plus accessible, ne perd pas toute
raison
d’être et convenait peut-être mieux aux lecteurs
s femmelettes, admirées pour cela de Paul-Louis Courier. À plus forte
raison
ne peut-on les comparer en ce genre à Voltaire, l
déréglés, ne pouvait, tout au contraire, que choquer Goethe pour des
raisons
purement esthétiques et philosophiques. Il s’en e
nètrent en profondeur sous la conduite secrète, mais sûre, de la pure
raison
, n’ont pas besoin d’emprunter à la philosophie, q
upériorité de Goethe qui s’affirment. Il l’emporte par la culture, la
raison
, la hauteur de vues et le vrai libéralisme intell
istoriens allemands, il y a un demi-siècle. M. Pierre Lasserre a bien
raison
. Il serait fou d’accueillir comme une honnête phi
commun ; elles prétendent dériver de données objectives et avoir pour
raison
de réaliser un bien. Pour Kant, on ne doit pas fa
se révèle à nous par un décret catégorique qui n’a de fondement et de
raison
qu’en lui-même ; c’est là le propre des décrets d
à son succès, le discréditera plutôt, au moins en ce qui concerne la
Raison
pratique, auprès des penseurs très libres qui mai
rès libres qui maintiennent toute leur admiration à sa Critique de la
Raison
pure. Et le cas de Hegel est différent. Il se rat
t qu’à Spinoza. Son éclatante renommée doit s’expliquer par une autre
raison
. La seule que découvre M. Lasserre, c’est que la
crilège et d’abomination de la désolation. Mais un Byron comprend les
raisons
des choses. Même à supposer que l’aventure fût vé
gérait. Nos néo-classiques, qui détestent Hugo et Byron pour d’autres
raisons
, leur lancent maintenant ce grief. Éloquents, ils
erlioz est, je crois, le plus littéraire des musiciens pour plusieurs
raisons
et à divers points de vue. D’abord, au point de v
il faut qu’il ait l’air de croire à leur existence, l’air d’avoir une
raison
pour leur accorder son attention, l’air de prendr
e l’on a voulu discréditer. N’a-t-on pas également, et pour les mêmes
raisons
, accusé Renan de ne pas savoir l’hébreu ? L’érudi
eurs. Il déteste Robespierre, et pour ma part je lui donne pleinement
raison
; il l’appelle un tyran, un tartuffe politique, e
’a plus rien à craindre. * C’est le moment de nous interroger sur les
raisons
essentielles de cette admiration, qui pour beauco
us tort sur ce point que Renan, qui a écrit : « C’est M. Homais qui a
raison
. Sans lui, nous serions tous brûlés vifs ». (Souv
ur que l’Éducation Sentimentale ! Et si Émile Montégut a comparé avec
raison
la Bovary à Don Quichotte, Jules de Gaultier et R
louer dans l’introduction aimable et fine de M. Lucien Poincaré. Avec
raison
il a réfuté certains propos hypocrites dont nos d
qui naît, dans un esprit sain et attentif, des seules lumières de la
raison
». Ainsi s’exprime Descartes dans les Règles pour
rection de l’esprit. On sait que ce n’est pas dans les lumières de la
raison
que M. Bergson a placé sa confiance, mais dans la
r faire l’éducation des jeunes générations, qu’à l’expérience et à la
raison
». On ne saurait trop approuver ces pages magistr
glois, Alfred Croiset, René Dussaud, Alfred Jeanroy, ont insisté avec
raison
sur les admirables travaux de nos grands érudits
Même dans les domaines plus explorés, elle a son prix. La Sorbonne a
raison
d’inculquer à ses étudiants le respect des faits,
Michelet ? Berthelot a toujours soutenu vigoureusement la cause de la
raison
contre les dogmatismes religieux. Il présidait de
t, Berthelot n’avait pas davantage l’esprit étroit, ni pontifiant. La
raison
, c’est notre seule boussole, notre seule ressourc
fend sont extrêmement affectueuses, mais topiques, et c’est lui qui a
raison
. Il n’est pas allé en Orient par caprice, mais po
qu’il croie à l’irrationnel, c’est-à-dire qu’il ne compte que sur la
raison
pour obtenir le maximum possible de connaissance.
milier, s’il était radicalement infumable, ce n’est encore que sur la
raison
qu’il faudrait compter pour nous construire, en l
nt leur ouvrage de sang-froid, et ils trouvent que leurs juges ont eu
raison
. Il semble que le même esprit de sagesse qui a pr
ensable à nos vers que la versification à nos tragédies : que ce soit
raison
ou préjugé, il n’y a qu’un moyen d’affranchir nos
ts de part et d’autre seront en pure perte ; les uns croyant avoir la
raison
pour eux, et les autres réclamant l’usage et l’ha
ux, et les autres réclamant l’usage et l’habitude, devant lesquels la
raison
doit se taire. Je ne sais ce qui arrivera des ver
ce refroidissement, et ce n’est pas là un grand malheur. Par la même
raison
, quoiqu’on reconnaisse tout le mérite de la poési
es. L’un est le poète du cœur, l’autre est celui de l’esprit et de la
raison
. La Fontaine surtout, qu’on regarde assez mal à p
chéri des vieillards : il l’est même plus que Racine. Entre plusieurs
raisons
qu’on en pourrait apporter, et qui se présentent
. Il est vrai qu’indépendamment de la versification, il y a une autre
raison
du refroidissement nécessaire qu’on éprouve en le
chose incontestable, et même généralement reconnue par ceux qui avec
raison
respectent le plus dans ces poésies sacrées le fo
jugale est connue. Elle n’en avait pas la race, mais elle en avait la
raison
, qui n’est d’aucune race. Maintenon bourgeoise, q
as l’indécence d’une adoration hors d’âge, qui dérangerait l’idéal de
raison
et de sens commun que M. de Mouy a dû se faire de
s d’imbécile. Pour ceux qui voient plus haut que lui, l’irréprochable
raison
de Madame Geoffrin n’en demeura pas moins tout ce
faussa parce qu’elle aima ; et même ce fut là une épreuve pour cette
raison
qui ne fléchit pas une seule fois dans la conduit
Correspondance que voici ; mais son amour ne fut pas plus fort que sa
raison
, restée imperturbablement la maîtresse de son log
impératrice, ne rencontra pas d’obstacle à sa toute-puissance dans la
raison
de cette femme dont le mâle esprit, inaccessible
rait glissé sur son âme, et il se trouverait que M. de Mouy aurait eu
raison
, en la défendant de l’amour ! Mais il n’a pas bes
belée de cette reine des Scythes lui resta toujours dans la poitrine.
Raison
meilleure encore que la grande raison de Madame G
esta toujours dans la poitrine. Raison meilleure encore que la grande
raison
de Madame Geoffrin pour que l’amour de tous les d
e, a péri sous le nombre des attaques, — et nous ajouterons sous leur
raison
, car le nombre ne nous suffit pas. Et quant à l’E
sommet pour se faire à bon marché une très belle gloire, à plus forte
raison
quand il a les facultés de grande volée que l’abb
s de l’homme aux attributs de Dieu, et le grand raisonnement, mêlé de
raison
et de foi, des causes finales. Deux solutions att
Gratry quelque part, « que le haut emploi d’un procédé général de la
raison
», il l’a faite sienne à force de l’avoir précisé
facile. Les idées d’infini, de perfection, sont les premières que la
raison
nous montre lorsqu’elle s’éveille, ce qui veut di
la raison nous montre lorsqu’elle s’éveille, ce qui veut dire que la
raison
nous pousse à Dieu d’abord ! » Or, comme dans tou
telle que l’entend l’abbé Gratry, n’est plus le simple procédé de la
raison
décrit dans tous les livres de psychologie par le
et celle des rapports, depuis longtemps confondus et troublés, de la
raison
et de la foi, et l’on reste étonné des résultats
nce de Dieu ; — il est toujours possible, dès que l’homme est doué de
raison
; mais il ne s’exécute pas dans l’âme sans un mou
aussi varié, que le sont quantité d’autres. Ce n’est que le ton d’une
raison
sage, simple et tranquille. On a dit que Boileau
ille. On a dit que Boileau était le premier parmi nous qui eût mis la
raison
en vers. Il me semble qu’il est le premier qui ai
e semble qu’il est le premier qui ait mis en vers les préceptes de la
raison
, en matière de goût et de littérature ; mais La F
t de littérature ; mais La Fontaine a mis en vers les préceptes de la
raison
universelle, comme Molière y a mis ceux qui sont
ons, il cesse, lorsqu’elles n’en ont pas, de faire un bon usage de sa
raison
. Fable VIII. V. 2. Cet art veut, sur tout
urtant qu’un rieur, un plaisant, et c’est un triste rôle. On dit avec
raison
: l’honnête homme ne met aucune affiche. V. 26.
une défiance attentive. Fable X. V. 4. Il fût devenu fou : la
raison
d’ordinaire…. Nul poète, nul auteur ne prêche pl
en subtil personnage. Mais que lui servait-il ?… Il en conclut, avec
raison
, que, dans les malheurs certains, le moins prévoy
llection de personnes n’aura de prise ; l’autre le fait dériver de la
Raison
et le met dans les « classes moyennes » tenues po
les « classes moyennes » tenues pour représenter plus que d’autres la
raison
générale de la nation. Sur ce point tous ces libé
n parce qu’il a de l’esprit ; et je ne sais pas laquelle de ces trois
raisons
est la meilleure. Il est très bon, d’une bonté qu
ne savez que compter, que comptez-vous ? Des volontés ? A peine. Des
raisons
? Jamais. Vous comptez des velléités et des insti
a pluralité, c’est le peuple, et le peuple, c’est ce qui n’est pas la
raison
; car c’est ce qui n’est ni un ni continu. C’est
dire une immolation de tous les intérêts, un effacement de toutes les
raisons
, et une abolition de tous les mobiles, devant un
ous les mobiles, devant un commandement intérieur qui ne donne pas de
raisons
; de même le patriotisme, loin qu’il soit une ass
xiste, qu’elle se distingue d’une association d’un jour. Si vous avez
raison
de la déclarer « indivisible », ce n’est qu’à cau
voulue, il y a quelque chose qui ne tombe ni sous les sens ni sous la
raison
, qui ne se voit pas, ne se compte pas, ne se démo
verrons, à prendre les questions au point de vue historique, pour une
raison
historique cependant. Il répète plusieurs fois, d
vec M. de Bonald, « qu’il n’y a plus de grands en Europe ». C’est une
raison
: il ressort de la théorie aristocratique « elle-
u législateur qui eût pu les organiser en un ensemble régulier. Cette
raison
suffirait ; de Maistre en a d’autres. Il raille s
mprendre. Ils ont « le dépôt des vérités conservatrices. » Rousseau a
raison
de croire que les vérités conservatrices sont aux
ribution sera plus forte. Mais ce n’est bon uniquement que pour cette
raison
. Dès lors, il ne faut point parler de libertés in
i décrète celle du royaume ! » (Considérations.) C’est pour les mêmes
raisons
que de Maistre n’a nullement, à l’endroit de Napo
it réalisé autant qu’il est possible. Il aime la France pour d’autres
raisons
, par exemple parce que, retranchées les nations h
n pur et simple. Il lui manque deux choses pour être considéré par la
raison
comme un magistrat légitime : un fondement de son
on n’y songe guère. Mais l’injustice sans nécessité, sans cause, sans
raison
, sans provocation comme sans profit cherché, l’in
tre avait livré saint Louis aux Sarrasins, cette infamie, par la même
raison
, vous serait commune. — Et c’est parfaitement ain
ette dernière surtout, qui les résume toutes. C’est le scandale de la
raison
. — Mais, sans aucun doute ; et cela tient à ce qu
et cela tient à ce qu’il n’y a rien de vrai que ce qui scandalise la
raison
; l’irrationnel est le signe même de la vérité. C
ration que de Maistre doit à ses lecteurs, et qu’il leur prodigue. La
raison
a un critérium qui est l’évidence. Si vous voulez
qu’elles sont si merveilleusement superficielles. Elles satisfont la
raison
; l’expérience, la réalité, le tangible, les yeux
e de plus monstrueux que la vénalité des offices de magistrature ? La
raison
en frémit. Laissons-la frémir, et remarquons que,
moyen d’en être propriétaire est de l’avoir achetée. Il semble que la
raison
soit un jeu noble de l’esprit qui le satisfait et
guère dans le monde que l’injustice ; — qu’il est irrationnel, car la
raison
n’est pas marque de vérité. Et maintenant, semble
us-Christ avaient toujours cru à la loi du sang : ils avaient si bien
raison
, que le christianisme fait éternellement couler s
les démocrates qui disent : « Voix du peuple, voix de Dieu. » Ils ont
raison
comme les païens ; ils ont une vérité altérée et
quelque chose de provocant, qui fait que quand on est près de donner
raison
à de Maistre, on souhaite passionnément qu’il ait
sens commun, qui est précisément un humble mélange de sentiment et de
raison
; elle accoutume l’esprit à prendre plaisir à heu
té partagée, la pensée elle-même, la pensée reine du monde, la déesse
raison
; tout cela trouve en lui un ennemi acharné, vigo
tisme intempérant et précipité, par la promptitude indiscrète à avoir
raison
. A chaque instant, le joli mot de Scherer, « Volt
ntiments dans ses idées, il a écrit des livres qui ne parlent qu’à la
raison
et à la logique ; et au lieu d’une introduction à
t ne voulant tenir rien que de soi. Elle semble redouter, et non sans
raison
, l’excursion en dehors d’elle-même comme une occa
elles manières de le dire, et de nouveaux arguments à prouver qu’il a
raison
de l’avoir dit. Il eût été heureux de s’écrier en
est plus vite fait ! Et, aussi, comme il satisfait plus pleinement la
raison
pure, à condition, du moins, que la critique somm
refouler au loin l’adversaire ! A la vérité, ce n’est le tuer que par
raison
démonstrative ; mais l’illusion en est toujours d
s l’État des sociétés particulières indépendantes qui ont en elles la
raison
et les moyens de leur existence, et qui servent e
ffirmation ? — Jamais ! Je n’ai pas d’exemple plus frappant de pure «
raison
raisonnante » que de Bonald. Le minimum de matièr
n et la poussée de l’adversaire, il nie que l’adversaire puisse avoir
raison
, puisqu’il raisonne, puisqu’il invente des idées,
les faiseurs de systèmes par la démonstration de l’imbécillité de la
raison
humaine, et c’est son côté négateur. Il s’est mai
e, c’est-à-dire le christianisme et l’athéisme. Soyez chrétiens. Il a
raison
, en ce qu’il croit que l’idée de création n’a été
est pas impossible qu’il y en ait un qui eût cette idée. Bonald, avec
raison
, trouve cela une puérilité. Avec raison, avec pro
eût cette idée. Bonald, avec raison, trouve cela une puérilité. Avec
raison
, avec profondeur, il dit : les plus grandes chose
e ? Bonald a repoussé ces observations avec plus d’emportement que de
raisons
. Il revient purement à la doctrine de la bête pur
is. Cette présence générale de la divinité, qui est un dogme pour une
raison
éclairée, était pour leur raison naissante une pr
divinité, qui est un dogme pour une raison éclairée, était pour leur
raison
naissante une présence locale ; cette volonté gén
rrain plus solide en nous assurant que l’absolutisme est à la fois de
raison
et de tradition. On ne peut pas en vouloir à de B
libérale dans l’ancien royaume de France, quand on estime qu’il a eu
raison
de l’y apercevoir ; mais on se demande à quoi il
il ne met aucune liberté ; et il est en cela très logique et plein de
raison
, car, dans de pareilles conditions, les hommes «
ement plutôt de sa gloire, depuis l’heure de sa mort. Ce n’est qu’une
raison
de plus de ressaisir, s’il se peut, en elle la co
mes qu’on ne veut point voir foulés et meurtris. — On peut l’être par
raison
, par considération historique, par cette idée pur
st bien la clé de tout son système : « Non ! rien ne peut détacher la
raison
des idées fécondes en résultats heureux. « — Mais
ison des idées fécondes en résultats heureux. « — Mais pourquoi votre
raison
fait-elle des résultats heureux la marque de la v
lui recommandant de très bonne heure « de faire sa cour à cette bonne
raison
qui sert à tout et ne nuit à rien. » Mme de Staël
t Montesquieu au-dessus d’Aristote, si l’on savait qu’elle n’a aucune
raison
de préférer l’un à l’autre, sinon qu’elle le préf
yer de le prouver par les faits. Il n’en est pas moins vrai qu’elle a
raison
, et que tout ce que nous apprend l’érudition mode
mporains en ont été comme étourdis et fascinés. C’est eux qui avaient
raison
. Ils y cherchaient ce qui y est : la peinture des
elle en a fait une idylle, qui est charmante. Il y a à cela plusieurs
raisons
: la première est qu’elle y a séjourné peu de tem
rai remarquer que Mme de Staël n’a pas été si aveuglée par toutes les
raisons
que, d’après lui, elle avait de l’être. Elle est
ffée de sentiment, et mettant toujours beaucoup d’imagination dans la
raison
, et très disposée à en appeler de la raison froid
oup d’imagination dans la raison, et très disposée à en appeler de la
raison
froide au sentiment exalté ; constamment pénétrée
dépendant, et, reconnaissons-le, très hétérodoxe, un christianisme de
raison
et non de foi, détaché et dégagé des dogmes, et,
andant parce qu’elle commande, et à laquelle il faut obéir sans autre
raison
de lui obéir sinon qu’elle commande sans donner a
s autre raison de lui obéir sinon qu’elle commande sans donner aucune
raison
, n’est qu’une dernière idée théologique ; que c’e
hristianisme ? — Sans aucun doute, répond Mme de Staël, et c’est avec
raison
qu’un philosophe allemand a dit « qu’il n’y a pas
et sacrifice aveugle, sans considération d’intérêt ni contrôle de la
raison
, à cet amour, d’accord ; — mais qu’il est surtout
là tout un renouvellement de la littérature, et, du reste, elle avait
raison
. Elle avait, nous l’avons vu, confusément senti q
foule et non une élite, comme il était à Athènes. Ce ne serait qu’une
raison
de plus, ne nous occupant point davantage du suff
ui n’a peut-être jamais existé. Mme de Staël le faisait pour d’autres
raisons
que Chateaubriand. Celui-ci prêchait cette croisa
re moderne doit quelque chose à la révolution n’ont tort que dans les
raisons
qu’ils donnent. Positivement et directement, la r
û céder un jour le ministère à M. de Calonne. Encore est-il qu’elle a
raison
, raison surtout pour deux fractions du peuple fra
un jour le ministère à M. de Calonne. Encore est-il qu’elle a raison,
raison
surtout pour deux fractions du peuple français qu
situations d’un ouvrage déjà existant. Or, en fait de fictions, on a
raison
d’être original ; mais quand il s’agit d’institut
n conclut toujours qu’ils sont assez forts pour se conduire. C’est la
raison
des sévérités qu’on a eues pour Constant. Il y av
rti a-t-il été ? De quel parti n’a-t-il pas été ? » — Tout le monde a
raison
. Il a eu des actes inconsidérés, des démarches bi
re un cadre à l’histoire du cœur. J’ai déjà donné, je donnerai encore
raison
à ceux qui signalent dans Constant un certain déf
paysé quand Ellénore devient une sorte de Médée. Il y a peut-être une
raison
; et peut-être il y en a deux. Nous savons très b
us loin que l’intention. Qu’il se ralliât par simple ambition ou pour
raison
plus basse encore, il y avait quelque chose de lu
er même, tout gouvernement qui l’admet. C’est même une, du moins, des
raisons
pourquoi il ne se refusait, sous cette réserve, à
point de départ, il faut plutôt dire l’intention première, est d’une
raison
solide et d’une intelligence saine. Benjamin Cons
par une comparaison approfondie avec tout le paganisme, y trouver la
raison
pourquoi le paganisme, relativement tolérant jusq
arguments tirés d’un autre arsenal. Quand Lamennais en appelle à la «
raison
humaine » contre les opinions particulières, il n
ir là qu’une doctrine empruntée au Contrat social : « Il en est de la
raison
infaillible du genre humain comme de la souverain
itée du peuple. Les uns ont cru qu’il devait y avoir quelque part une
raison
infaillible ; … les autres qu’il devait y avoir u
is tyranniques et tous les excès des fureurs populaires. Au nom de la
raison
infaillible, on a livré les chrétiens aux bêtes,
lui que d’autres formes du polythéisme, je ne vois point trop quelles
raisons
il aurait eues de les repousser ; quand il a trou
onstant. » — Pour ce qui est du protestantisme de Constant, il aurait
raison
. Chose curieuse, Benjamin Constant abhorre le fét
insuffisamment convaincu et pénétré, à avoir montrée. Pour toutes ces
raisons
, c’est un initiateur, c’est un esprit original, c
ond ordre. — Si la royauté est une délégation populaire, à plus forte
raison
tous les pouvoirs et toutes les autorités le sont
yer-Collard a répondu : « La question est mal posée, pour cette bonne
raison
qu’elle ne doit pas être posée. On dit : où est l
celles du pays. Légitimité et charte, en histoire, même destinée ; en
raison
, même sens et même esprit. L’une et l’autre sont
s. Elle ne se sent nullement solidaire des autres libertés, et elle a
raison
; car elle ne l’est pas. Au contraire, elle se se
’elle l’est maintenant de la puissance législative, et pour les mêmes
raisons
… En attendant, l’inamovibilité, qui n’empêche poi
t l’ancien régime ; privilèges, au défaut des anciens, établis par la
raison
, c’est le régime nouveau. « L’esprit moderne » do
fait les magistrats, comme elle fait les électeurs, et, pour la même
raison
, — parce qu’elle en a besoin. Elle a besoin que l
i, comme nous faisons les autres, en la divisant. Rien que pour cette
raison
, sans plus nous occuper de la diversité des intér
oit faire, et la loi constitutionnelle qu’il doit respecter. Pour ces
raisons
, c’est autour de lui qu’il faut tracer des limite
’effort et l’invention de la civilisation tout entière. Substituer la
raison
à la force, c’est le travail de l’humanité se dég
mme dans le peuple un certain nombre d’hommes pour être électeurs, en
raison
, non de leur existence, car d’autres existent, no
droit, car pourquoi l’auraient-ils à l’exclusion des autres ? mais en
raison
d’une aptitude quelle leur suppose. — Même en pay
tie de son caractère et par tout un côté de son esprit. Il avait bien
raison
de dire qu’il n’avait « de vocation libérale qu’a
ançaises, et en acceptant quelques-unes de nouvelles, et voyant, avec
raison
, dans les unes et les autres, des garanties de li
e à une de ces libertés publiques, sans être inconséquent, pour cette
raison
. Par exemple, il se montre très coercitif à l’éga
eu, qui est son maître, et il s’est assez souvent réclamé de lui avec
raison
, était capable et d’avoir un système, et de montr
t moi » ; l’être, en effet, à vrai dire, contre toute vérité et toute
raison
; être une espèce de pays légal, c’est-à-dire une
t personnel. Il me plaît ou il m’appartient de le croire ; mais ni la
raison
ni la morale ne m’en font un devoir. De même je c
— Il détestait l’hypocrisie qui consiste à ne pas se donner hautement
raison
quand on est persuadé qu’on a raison, et cette su
ste à ne pas se donner hautement raison quand on est persuadé qu’on a
raison
, et cette subtilité qui consiste à se donner rais
persuadé qu’on a raison, et cette subtilité qui consiste à se donner
raison
par des détours et à surprendre l’approbation, au
el, de l’admettre au moins comme ne répugnant pas nécessairement à la
raison
. Qu’on n’en fasse point abus, soit, et c’est de m
les classes moyennes. Ce sont les classes moyennes qui doivent avoir
raison
, ce sont elles qui doivent avoir l’influence et l
téressé, beaucoup plus pur, au moins beaucoup plus avouable. Pour ces
raisons
, il y a deux choses très différentes : la volonté
ire, gouverne. Or, l’opinion, c’est la classe moyenne qui la fait. La
raison
en est très simple. L’opinion est ce qu’on dit, e
l’édit de Nantes ; car ce n’est pas à dire que l’opinion ait toujours
raison
; et qu’elle gouverne toujours, plus ou moins ais
raisonnable, entendez par là qu’elle doit se souvenir que c’est à la
raison
de gouverner le monde, que c’est à la raison qu’a
souvenir que c’est à la raison de gouverner le monde, que c’est à la
raison
qu’appartient la souveraineté. A l’éternelle ques
e en tant que volonté. Il ne suffit pas de dire : je veux, pour avoir
raison
, et pour sentir et convenir avec soi-même qu’on a
, pour avoir raison, et pour sentir et convenir avec soi-même qu’on a
raison
. Nous avons tous le sentiment intime que notre vo
une que l’autre de ces prétendues souverainetés n’existe en droit, en
raison
, en justice, en sens commun. Il n’y a qu’une souv
u’il y ait quelqu’un qui soit souverain ; c’est la souveraineté de la
raison
. La raison doit être souveraine pour qu’il n’y ai
quelqu’un qui soit souverain ; c’est la souveraineté de la raison. La
raison
doit être souveraine pour qu’il n’y ait pas une v
té, ou unique, ou multiple, ou très multiple, qui prétende l’être. La
raison
doit être souveraine encore, parce qu’elle est un
un jugement unique, c’est-à-dire à une idée claire, c’est-à-dire à la
raison
. Extraire d’une nation la quantité de raison qu’e
laire, c’est-à-dire à la raison. Extraire d’une nation la quantité de
raison
qu’elle contient, voilà l’office de la classe que
r plus loin. Elle fait l’opinion, c’est sa nature ; elle a à faire la
raison
, c’est son devoir. Elle transforme, naturellement
ra réalisée la vérité politique, c’est à savoir la souveraineté de la
raison
; le seul souverain légitime, celui qui est imper
pas de souveraineté, personne n’est souverain ; le souverain c’est la
raison
; la raison gouverne, non de par un droit histori
raineté, personne n’est souverain ; le souverain c’est la raison ; la
raison
gouverne, non de par un droit historique, mais de
c l’office de la classe moyenne : tirer d’un peuple toute la somme de
raison
qu’il contient. Comment s’en acquittera-t-elle ?
s, lui donnent. D’une autre manière encore, qui complète celle-ci. La
raison
est légitime, la tradition l’est aussi. Elle l’es
Elle l’est au même titre, par ce motif qu’elle est la même chose. La
raison
est le juste milieu intellectuel, la tradition es
est le juste milieu continu à travers l’histoire. La tradition est la
raison
persévérante, qui a duré parce qu’elle était la r
adition est la raison persévérante, qui a duré parce qu’elle était la
raison
, et qui prouve qu’elle était la raison, par ce fa
a duré parce qu’elle était la raison, et qui prouve qu’elle était la
raison
, par ce fait même qu’elle a duré. Il ne lui faut
sée, inique, qu’elle n’est pas absolument dépourvue de cet élément de
raison
, de vérité, de justice qui seul peut faire vivre
bre d’hommes, c’est qu’il s’y introduit par l’action du temps plus de
raison
, plus de justice, plus de droit ; c’est que les f
timité. » Il y a donc deux choses légitimes en ce monde, qui sont la
raison
et l’histoire. Et il y a donc deux justes milieux
z de force, c’est-à-dire de bon organisme, c’est-à-dire d’ordre et de
raison
pour durer ; et encore entre ces deux justes mili
r l’un par l’autre, et concilier avec justesse d’esprit la tradition,
raison
de l’histoire, et l’esprit public, raison actuell
esse d’esprit la tradition, raison de l’histoire, et l’esprit public,
raison
actuelle. En d’autres termes, la classe moyenne,
Parce que c’est une chose bonne et salutaire, et il n’y a pas d’autre
raison
, ou du moins Guizot n’en voit pas d’autre. La lib
le des classes moyennes. 1° Faire l’opinion ; — 2° gouverner selon la
raison
combinée avec la tradition ; — 3° gouverner libér
voulu faire. Il a voulu gouverner avec la classe moyenne ; — pour la
raison
, dans la mesure où l’opinion la pouvait admettre
u, plus qu’une aristocratie, le défaut d’une aristocratie, pour cette
raison
précisément qu’ils ne croyaient pas en être une.
re défaut naturel à tous. Guizot et son parti n’avaient pas les mémos
raisons
de se défier d’eux-mêmes, et ils étaient trop ent
moins que l’indécision, mais presque autant. Surtout elle donne à la
raison
l’apparence d’avoir tort. Elle lui donne de la vi
lus à une habitude et à une attitude de juste milieu. Pour toutes ces
raisons
la tradition, la stabilité, le juste milieu, le b
s la tradition, la stabilité, le juste milieu, le bon sens même et la
raison
pratique veulent que l’enseignement soit chose d’
estée ce qui le caractérise devant l’histoire. Il y a à cela bien des
raisons
. Guizot représentait la politique du juste milieu
baissement du cens et à l’adjonction des capacités, Guizot, avait des
raisons
très graves, quoique d’un caractère un peu person
t pas d’être assez vrai ; car le langage même de l’opposition donnait
raison
à Guizot sur ce point. L’opposition reprochait au
utre, qui la ferait. C’étaient de bons arguments plutôt que de bonnes
raisons
. En me défendant de juger par l’événement, ce qui
vraiment très peu, parce qu’elle était hétérogène, beaucoup pour des
raisons
qui tiennent au caractère français, beaucoup pour
ne chose qu’il faut toujours savoir. Elle se contentait de dire, avec
raison
, du reste, qu’elle était une aristocratie ouverte
e était un motif pour tout nier ; deux siècles plus tard, c’était une
raison
pour tout croire. » 5. La Religion Romaine de
philosophe jure Qu’ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont
raison
; et la philosophie Dit vrai lorsqu’elle dit que
. La nature ordonna ces choses sagement : J’en dirai quelque jour les
raisons
amplement. J’aperçois le soleil ; quelle en est l
reille, lente à m’apporter les sons. Quand l’eau courbe un bâton, ma
raison
le redresse. La raison décide en maîtresse. Mes y
ter les sons. Quand l’eau courbe un bâton, ma raison le redresse. La
raison
décide en maîtresse. Mes yeux, moyennant ce secou
e, dont je vous donnerai seulement un petit aperçu pour la très bonne
raison
que vous le connaissez et qu’il s’agit seulement
te, en passant, une idée qui sera féconde, il le suppose et il a bien
raison
de le supposer, dans l’esprit de son lecteur, et
ants, dormez en paix : Ne bougeons de notre demeure. » L’alouette eut
raison
, car personne ne vint. Pour la troisième fois, le
nt ; il allait de soi qu’il ne nommât pas La Fontaine. Mais on a bien
raison
de dire : « Pourquoi n’a-t-il pas nommé la fable,
out à fait remarquable. Je ne vous donne que deux arguments, deux des
raisons
particulièrement saillantes alléguées par Boileau
leurs, il félicite La Fontaine de cet instinct poétique et il a bien
raison
c’est-à-dire de cette spontanéité poétique qui,
paraît absolument ridicule. Une autre accusation de Voltaire, et il a
raison
cette fois, c’est l’invraisemblance des fables de
ucoup de sagacité, que Corneille était un romantique, et qu’ils aient
raison
, ou plutôt à quel point je suis de leur avis, je
il était leur auxiliaire et qu’il pouvait leur servir d’argument, de
raison
ou d’exemple. Je disais que les romantiques avaie
encore qu’Aristote n’ait jamais parlé de la fable). Il y a encore une
raison
: c’est que Lessing faisait tous ses efforts et,
Lessing faisait tous ses efforts et, il faut le reconnaître, il avait
raison
, pour déshabituer les Allemands de l’idolâtrie de
e — et qui, avec cela, a du goût. Vous pensiez voir arriver le mot de
raison
parce qu’on a toujours dit : le classicisme c’est
le mot de raison parce qu’on a toujours dit : le classicisme c’est la
raison
! Allons donc ! la raison chez les poètes ! Il ne
on a toujours dit : le classicisme c’est la raison ! Allons donc ! la
raison
chez les poètes ! Il ne faut pas parler de raison
! Allons donc ! la raison chez les poètes ! Il ne faut pas parler de
raison
, il faut parler de vérité. L’homme qui est doué c
anal n’est qu’une longue et absolue incertitude. Les sens trompent la
raison
, et en échange ils sont souvent trompés par elle
cette prud’homie, « c’est la loi de nature, c’est-à-dire, l’équité et
raison
universelle qui luit et éclaire en un chacun de n
é un Énée selon Virgile, un Plutarque ou un Xénophon, et à plus forte
raison
comme l’entendent les vrais chrétiens selon l’Éva
re hygiène. L’enfant aussitôt né, il songe à la nourrice : « Selon la
raison
, dit-il, et tous les sages, ce doit être la mère
st à cette occasion qu’il établit tous les caractères qui séparent la
raison
et la sagesse d’avec la fausse science. Il ne s’a
monde et dans le rôle qui y est départi à l’homme, il plaide, par des
raisons
plausibles, les causes finales, et maintient pour
s choses, en se tenant au point de vue de l’optique humaine. Il donne
raison
à plus d’un préjugé contre le paradoxe. Si j’osai
mmun en philosophie, l’opinion des demi-savants et du peuple, par des
raisons
qui, légèrement rajeunies un siècle plus tard, se
se. Il a des pages très ingénieuses, très fines, sur l’instinct et la
raison
, sur les caractères qui les spécifient, perfectio
e de cette parole abondante, douce, affectueuse, onctueuse, fondée en
raisons
de physiologie et d’hygiène, solide à la fois et
l sous la plume brûlante et entraînante de Jean-Jacques. Il y a de la
raison
, il y a aussi de la rhétorique chez tous deux, et
es précepteurs les plus autorisés de l’école de la prudhomie et de la
raison
, et qui veut se faire chartreux à quarante-sept a
es ne sont que les développements de cette idée première, par la même
raison
que tous les hommes en particulier ne sont que de
lui de commun avec tous. L’homme n’est pas un seul moment privé de la
raison
qui conçoit ces idées. Mais qu’il y a loin d’une
ette époque de ténèbres, la foi, malgré les sourdes résistances de la
raison
, finissait toujours par rester la maîtresse. Les
leurs fait disparaître des écrits l’imagination, la sensibilité et la
raison
elle-même, qui n’était plus qu’un mécanisme. Elle
t négliger la seule puissance vraie, qui est celle du savoir et de la
raison
. Heureux quand cette fausse puissance n’aveuglait
tradiction et de malice, combien n’aurais-je pas trouvé de meilleures
raisons
encore pour l’affaiblir et la rabaisser ! » A ces
s voullez. Soit faict tout à vostre ordonnance et plaisir. » Gerson a
raison
d’ajouter « Dévoies gens, s’il y a icy cueurs pit
que les clercs ; ils pensent dans un lieu et dans un temps, avec une
raison
qui n’a pas de traditions qui ne sait pas qu’elle
c une raison qui n’a pas de traditions qui ne sait pas qu’elle est la
raison
universelle. Tous ces écrivains, poètes et prosat
leurs récits. Leur imagination se repaît des choses présentes ; leur
raison
ne pénètre pas au-delà, et ne voit que les effets
la poésie, et il en tire les premiers accents du cœur, éclairé par la
raison
. La langue, dans tous ces écrits, est claire, et
sformera en ce sens supérieur de l’humain, de l’universel image de la
raison
elle-même ! Qui nous donnera cette connaissance d
s doctrines politiques de Bossuet. — Comment ce grand homme a tort et
raison
à la fois. — § XIV. De la querelle du quiétisme.
suite et l’unité. Le doute vint à Pascal, qui laissa tout faire à sa
raison
et qui, croyant préparer les preuves de la religi
convaincre. Aussi lui prit-il des vertiges, toutes les fois que cette
raison
, qui peut-être, un siècle plus tard, lui aurait s
. Le doute est comme le châtiment d’une trop grande confiance dans la
raison
individuelle. Bossuet l’évita en rangeant la sien
bsorption en Dieu, qui est le trait des contemplatifs, il veut que la
raison
surnage, et qu’on la sente jusque dans le sacrifi
est vrai qu’aucune science ne risque plus de n’être que nominale. La
raison
disparaît, le sentiment se dessèche, sous l’appar
du monde moderne. Le plus grand caractère de cette œuvre, la première
raison
de sa durée, c’est cette justice envers l’antiqui
nt avec rigueur, dans les opérations de l’intelligence, le rôle de la
raison
et de l’imagination ; traitant celle-ci en suspec
à l’entendement dans les ouvrages de l’esprit, si l’on veut « que la
raison
préside toujours. » On a fait depuis, on avait fa
dans la plus grande ardeur du débat, on se demande comment, ayant eu
raison
sur tous les points, et de tous ses adversaires ;
nt, ayant eu raison sur tous les points, et de tous ses adversaires ;
raison
dans ce qu’il établit comme dans ce qu’il réfute
versaires ; raison dans ce qu’il établit comme dans ce qu’il réfute ;
raison
quand il montre la part des passions, de l’orguei
ssions si opposées entre elles et si contradictoires en elles-mêmes ;
raison
en tous points et contre tous ; on se demande com
qu’au lieu de les juger avec ce sens qui apprécie les choses par leur
raison
d’être, il en ait triomphé comme d’auxiliaires de
cord et leur conformité dans les points principaux, et sur le fond de
raison
qui leur conquérait l’assentiment des peuples. Au
défendant le libre examen, Bossuet la tradition, l’un par les petites
raisons
ingénieuses et captieuses du sens propre, l’autre
et captieuses du sens propre, l’autre par les grandes et invincibles
raisons
du sens commun, chacun, après les concessions réc
fois s’aigrir, — l’avenir du protestantisme leur échappait. Bossuet a
raison
dans tout ce qui est de la théologie. Défenseur d
t petit de ceux qui raisonnent leur croyance, Bossuet eut inutilement
raison
, et l’inefficacité d’un si merveilleux travail es
toire des Variations est peut-être la preuve la plus éclatante que la
raison
humaine n’est pas la même que celle de Dieu, puis
n talent, qui n’a pas même la force de se régler ; un tel appareil de
raisons
contre des emportements de plume ; le génie même
s doctrines politiques de Bossuet. — Comment ce grand homme a tort et
raison
à la fois. Un seul de ces Avertissements est v
uveraineté du peuple, à laquelle Bossuet oppose la souveraineté de la
raison
. Il faut venir apprendre, dans ce Cinquième Avert
dmirer cette force d’imagination par laquelle Bossuet, présentant les
raisons
de l’adversaire, semble les sentir pour son compt
taire, absolue, tempérée par des lois fondamentales, subordonnée à la
raison
. « Loin d’être toujours de la part des peuples, d
’établir qu’aucune souveraineté, en ce monde, n’est dispensée d’avoir
raison
. Je ne m’étonne pas d’ailleurs que la monarchie a
t de soi-même. Ce qui fait, après la lutte, l’équilibre, c’est que la
raison
se rend maîtresse. S’il est un pays où cette véri
es doutes, tantôt sous la promesse sincère de se rendre aux premières
raisons
évidentes. Arrivé au faîte, toutes les grâces qui
age dans Fénelon, je l’aurais cru de Bossuet. Bossuet avait donc bien
raison
de se déclarer ouvertement contre la doctrine du
« S’il n’était pas trompé, écrivait-elle, il pourrait revenir par des
raisons
d’intérêt. Je le crois prévenu de bonne foi ; il
der ; mais la bonne foi d’un esprit subtil et chimérique lasserait la
raison
du genre humain. Quoi qu’il en soit, Bossuet perd
pose étant récente, et de tolérance plutôt que de discipline, la même
raison
qui se courbait devant les mystères, et se faisai
la piété des contemplatifs ? Celui à qui l’abbé de la Trappe donnait
raison
contre Fénelon ne peut être accusé d’avoir fait l
l’universel, de la tradition, eut l’avantage de se passer des petites
raisons
ingénieuses qui font suspecter la bonne foi. Aux
la diplomatie du sens propre ; il s’impatiente à la poursuite de ces
raisons
qui toujours se dérobent et toujours reparaissent
rêver une nouvelle république de Platon, se contentait de donner les
raisons
de durée de toutes les législations et de tous le
rand établissement de dix-sept siècles, et à développer la chaîne des
raisons
de bon sens qui l’ont fait durer. Faire quelques
Bossuet, les petits mêmes auxquels Dieu n’a pas refusé une part de la
raison
ni un rayon de talent pour la communiquer aux aut
d’exemple d’un écrivain qui ait eu plus souvent et plus naturellement
raison
. Bossuet tombe toujours sur le vrai, dans quelque
qu’il le cherche. Il n’y a pas de débat ni d’hésitation ; les bonnes
raisons
viennent à lui toutes seules, tandis qu’à tant d’
vers, selon les beautés qui se détachent de ce fond de justesse et de
raison
. On suit le grand docteur comme Dante suit Virgil
ues particulières, soit par je ne sais quel air de vouloir arrêter la
raison
humaine où la leur s’est arrêtée. Mais cet avanta
hisme ou troublé par une subtilité ; on garde son doute, parce que la
raison
d’un temps n’est pas toujours celle de tous les t
ement de ce qu’ils n’ont pas prédit, et qu’ils ne cessent pas d’avoir
raison
, même en ayant tort. Et pour en finir avec Bossue
épris sont équitables ou injustes. Ne craignons point d’user de notre
raison
: elle est l’arbitre naturel de tout ce que les h
s injures étoient souvent en plus grand nombre et plus fortes que les
raisons
; et comme la passion se justifie toujours elle-m
valoir sans cesse sa supériorité sur les autres ; qu’il ne connût de
raison
ni de droit que son épée, et qu’il se vengeât aus
conséquences ne sont-elles pas l’ouvrage du préjugé, plutôt que de la
raison
? Ce qui a plû, exclud-il les autres moyens de pl
e les pas prendre à la lettre. Je me souviens qu’un jour je demandois
raison
à M. Despreaux de la bizarerie et de l’indécence
us y affermir, si elles sont raisonnables, ou pour en revenir, si les
raisons
contraires le demandent ; la circonspection seroi
avec celle des livres saints ; mais je ne sçaurois convenir qu’on ait
raison
de lui en faire un mérite. Homere n’est point un
r la réputation d’Homere ; mais malgré tout ce zêle, on n’a pû rendre
raison
que d’une seule espece de répétition ; c’est quan
faire. On prétend que cette exactitude est de leur devoir : mauvaise
raison
cependant pour excuser les redites. N’exprimeroit
e, et de l’impossibilité de les excuser toutes, même par de mauvaises
raisons
. On me diroit en vain, qu’une grande partie de ce
our désigner les personnes que les noms propres : encore n’a-t’on pas
raison
de le prétendre. Homere se passe souvent de ces a
s ; ils n’étoient donc pas nécessaires ; et il ne lui restoit d’autre
raison
de les employer que sa propre négligence. Quel pr
des tems. Ils reprochent toujours aux critiques, et quelquefois avec
raison
, l’injustice qu’ils ont de vouloir ramener tout a
s exagérées, ni dans les critiques injustes, également honteuses à la
raison
. Pour entrer dans cette discussion avec quelque o
l’esprit est agréablement attaché par le choix de ses tours et de ses
raisons
. Achille répond avec une franchise magnanime ; ai
le contre-tems ? Il est vrai qu’Ulysse fait succeder à ce détail, des
raisons
si vives et si adroites qu’il ranime bien-tôt le
é de la résolution d’Achille, employe pour le fléchir les larmes, les
raisons
, et les exemples. Il rappelle au héros les soins
premier est simulé, et l’autre est sincere. Madame Dacier n’a d’autre
raison
de les croire tous deux simulés, que parce qu’ils
dû les varier, si le dessein en eût été différent. Je crois avoir des
raisons
plus concluantes pour le sentiment que j’avance.
ance le préjugé favorable pour Homere, et qu’on lui oppose toutes ces
raisons
: je doute fort que le poids soit égal, et je cra
mparaison a déja été attaquée par Monsieur Perrault, avec beaucoup de
raison
, selon moi ; mais comme en traduisant, il s’étoit
de l’âne que les critiques ont attaqué. Je ne crois pas qu’ils ayent
raison
: car l’idée de bassesse que nous attachons à l’â
as de les répandre dans son ouvrage, et de les revêtir, autant que la
raison
le permet, de tout l’éclat qui peut interesser à
pas de regretter encore l’agrément du langage, quand il y manque. La
raison
de cela, est que l’expression n’est presque jamai
ute réputation des ouvrages d’Homere ? Découvrons-en s’il se peut les
raisons
, et voyons comment ils ont pû plaire et intéresse
a fait aux contemporains d’Homere, il s’en offre d’abord une foule de
raisons
. L’étendue et la hardiesse du dessein, la nouveau
re, et ses vers étoient devenus l’oracle universel des payens. Que de
raisons
d’estime ; mais toutes étrangeres au mérite de l’
rupuleusement ses ouvrages d’avec lui-même. Les philosophes, comme de
raison
, furent les premiers qui secouerent le joug de l’
es plus compétens sur la matiere dont il s’agit, ils nous doivent des
raisons
, et des raisons qui nous éclairent. Il faut suiv
s sur la matiere dont il s’agit, ils nous doivent des raisons, et des
raisons
qui nous éclairent. Il faut suivre l’histoire de
évention fondé sur l’autorité des suffrages. Tout cela n’est point la
raison
; et cependant, c’est à elle seule qu’il appartie
r toutes choses. De la traduction Il s’agit à présent de rendre
raison
de ma propre entreprise ; j’ai mis en vers l’ilia
qui rendent la force et les graces de l’original ; elle a sans doute
raison
, et sa traduction même en est une assez bonne pre
t plus contrainte et plus uniforme. Mais avec tout cela, l’on n’a pas
raison
de prétendre que la versification ne puisse suivr
à l’égard d’Homere ; et si le principe qu’elle pose est vrai, elle a
raison
d’en tirer cette conséquence. ce qu’Homere a pens
tte conduite, si téméraire au premier aspect, qu’il me reste à rendre
raison
. Des changemens considérables Je me suis pr
intéressant : et du moins exempt des grands défauts. Entre plusieurs
raisons
, ce qui a fait tort à nos poëmes françois, c’est
s, laissent sentir tout leur foible, sans que rien le répare. L’autre
raison
qui auroit dû engager les poëtes héroïques à rédu
six livres, dont le plus long n’a pas trois cens vers. C’est par ces
raisons
que j’ai réduit les vingt-quatre livres de l’ilia
l’insulte mal à propos ; ce que son ennemi mourant lui reproche avec
raison
. Pour moi, je fais durer l’erreur des troyens qui
eur une fois touché, ne se demande gueres à lui-même, s’il a assez de
raisons
de l’être. Ils donnent seulement lieu à de bonnes
t pas réussi ? Je dirai seulement, pour donner une idée du reste, les
raisons
que j’ai eues de changer le bouclier d’Achille, e
tout-à-fait original : s’il me la refuse, je ne lui en demanderai pas
raison
, et ce sera à moi d’étudier pourquoi j’aurai manq
sera sous silence. En un mot, on m’opposera de bonnes ou de mauvaises
raisons
: je ferai gloire de me rendre aux bonnes, et le
passée et à tout ce qui l’entoure où elle va, d’où elle vient, et la
raison
de de qu’elle a fait, et la règle de ce qui lui r
vit et se développe en Dieu, et l’homme dans l’humanité, à plus forte
raison
alors ne sera-t-il pas permis d’isoler l’homme et
vidu de 1830, le chrétien indifférent et sans foi, ne croyant qu’à sa
raison
personnelle, porte en lui, indépendamment de ce q
e, parce que le temps de l’inspiration est passé, et que désormais la
raison
seule domine. » Mais M. Jouffroy, selon nous, se
bablement n’arrivera plus. Dans le cas présent d’ailleurs, il est une
raison
profonde pour que l’inspiration soit dégagée de t
ible et éternelle. » D’où M. Jouffroy a conclu qu’il n’y avait que la
raison
individuelle qui pût répondre à chacun de nous et
ection et le but du mystérieux voyage ; vous aspirez à en assigner la
raison
et la loi ; et dès le premier pas que vous faites
de la destinée, si la révélation n’y peut rien, et s’il n’y a que la
raison
individuelle de qui chacun puisse attendre un oui
t les nations ; c’est par conséquent dans les idées du moi et dans la
raison
individuelle qu’on peut seulement trouver la solu
ent, à ses yeux, est chose tout à fait subalterne et à la suite de la
raison
. Quant à une religion nouvelle, il ne la croit im
L’unité de conscience veut un vrai centre, un centre effectif, et la
raison
humaine sera toujours hors d’état de comprendre q
rcevoir elle-même comme unité sans l’être effectivement. Telle est la
raison
permanente et indestructible du spiritualisme, ra
t. Telle est la raison permanente et indestructible du spiritualisme,
raison
que Kant lui-même appelle l’Achille de l’argument
’on nous parle d’une autre matière que celle-là, il n’y a pas plus de
raison
de l’appeler matière que de quelque autre nom, —
ques et philosophiques de notre temps. On a beaucoup insisté, et avec
raison
, sur la personnalité divine ; mais on s’est trop
t ou pour l’esprit. L’esprit est la vérité de la matière. Par la même
raison
, Dieu est la vérité de l’esprit, il est l’esprit
de substance. Cette doctrine répond à un besoin d’imagination, non de
raison
. On veut savoir de quelle étoffe les choses sont
ranscendance et de l’immanence touche à la fin », dit M. Littré. Il a
raison
; l’une et l’autre sont la vérité : Dieu est à la
enfin, par une rencontre singulière et selon toute apparence par des
raisons
analogues, ayant terminé leur carrière par le mys
i Réaumur, ni Bonnet en Suisse, aucun de ces grands libérateurs de la
raison
humaine au xviiie siècle n’a été matérialiste. C
proclamer comme un développement légitime de l’Évangile. Il voit avec
raison
les plus grands périls dans le défi porté par cer
à croire à ses principes comme à des articles de foi, et l’on a bien
raison
de dire qu’elle a aussi son credo. Liberté de con
en qu’il en appelle, et il s’engage, au nom du christianisme, à avoir
raison
. Il est évident que l’esprit moderne, quand on n’
alisme, selon M. Guizot, c’est de ne voir dans l’esprit humain que la
raison
, d’exclure le cœur, de mutiler l’homme. Il retran
toires, qui ont pu servir au développement de l’humanité, mais que la
raison
humaine doit maintenant rejeter, comme on repouss
nthéisme dépasse le cercle étroit où le positivisme veut enchaîner la
raison
. Il s’élance jusqu’au principe même des choses, e
en soi. Suivant M. Jouffroy, l’homme croit par instinct et doute par
raison
. On serait tenté dépenser que M. Guizot adhère à
lui-même, ou si elle peut être contagieuse et héréditaire. Voici les
raisons
que donne M. Guizot, après bien d’autres théologi
c’est Dieu fait homme. Les textes théologiques mis à part, voici les
raisons
de M. Guizot en faveur de l’incarnation. Toutes l
i cette œuvre de conciliation, les amis de la liberté auront sujet et
raison
de se tenir envers ce gouvernement dans une réser
pables de rappeler les Littérateurs aux principes du goût & de la
raison
. Et véritablement, ce seroit fermer les yeux aux
répandu sur tous les genres : en matiere de goût, comme en matiere de
raison
, tout se réduit à l’arbitraire ; le plus grand no
humilier même ceux qui s’écartent des vrais principes. Il faut, à une
raison
révoltée & entreprenante, opposer une raison
ipes. Il faut, à une raison révoltée & entreprenante, opposer une
raison
réfléchie & capable de ramener aux idées qu’o
rivains, qui, à toute force, veulent se faire estimer, en dépit de la
raison
& du bon goût, sera-t-il préférable au bien g
art de ses écrits supposent des institutions toujours contraires à la
raison
, et des institutions assez puissantes pour donner
ui portent sur les institutions civiles et politiques contraires à la
raison
naturelle, perdent leur effet dès qu’elles atteig
bien comme pour le mal. Lorsque la société marche dans la route de la
raison
, c’est le découragement surtout qu’il faut éviter
age des rapports naturels, les convenances sont plus d’accord avec la
raison
. On pouvait être un homme de beaucoup de mérite s
casion de ce genre de gaieté légère dans un gouvernement fondé sur la
raison
, et les esprits doivent plutôt se tourner vers la
ir les femmes dans les sentiments qu’elles inspirent, peut être, avec
raison
, l’objet de la raillerie ; mais le talent se mont
une puissance qui peut servir aux progrès de la philosophie, comme la
raison
et le sentiment. La tragédie appartient à des aff
doivent donner un nouveau caractère à nos tragédies. Ce n’est pas une
raison
pour rejeter les sujets historiques ; mais il fau
es, nos premiers tragiques. Il faut donc tenter, avec la mesure de la
raison
, avec la sagesse de l’esprit, de se servir plus s
elle peut exalter les sentiments vrais ; mais il faut toujours que la
raison
approuve et comprenne ce que l’enthousiasme fait
jours, l’imagination doit être aussi détrompée de l’espérance que la
raison
: c’est ainsi que cette imagination philosophe pe
s éloignée, et déjà l’esprit est avide des sentiments honnêtes, si la
raison
ne les a pas encore fait triompher. Pour réussir
lement au théâtre les essais dans un genre nouveau ; admirateur, avec
raison
, des chefs-d’œuvre qu’il possède, il pense qu’on
ns les yeux qui se fondent et les rates qui se gonflent, cherchons la
raison
, le secret et le prix de cet art étrange, qui pro
e touche pas à l’art : la conclusion négative est nécessaire, — si la
raison
du théâtre est de divertir, si, comme dit Barbero
ent une décisive influence, et voient dans le génie de l’artiste, une
raison
suffisante de ses œuvres. De ces théories absolue
qu’aux artistes de la première de ces catégories ; l’étymologie et la
raison
sont ici d’accord : le génie, c’est la faculté de
e pure absurdité. Rien ne sort de rien. Personne n’est le siège et la
raison
sociale de créations spontanées. Nos idées, qui s
ne foule d’idées ; il a du génie ; chaque mère en est sûre, et elle a
raison
. (Par la suite, il multiplie les idées qu’il a cr
par beaucoup d’ingéniosité, de délicatesse et de capitaux : pour des
raisons
analogues, on dirait la peinture plus difficile q
des musées d’anatomie suburbains ; Spécial — car son extension est en
raison
inverse de sa compréhension. Un art est d’un empl
es de la religion de l’État. Le roi et sa cour, voilà le centre et la
raison
de tout. Certes, jamais vie ne fut plus géométriq
aît volontiers : mais il est plaisant d’entendre toutes les mauvaises
raisons
qu’on avance. À qui ne s’en prend-on pas ? M. Cla
groupe d’élite. Le Théâtre Libre, et c’est, qu’on le sache, sa seule
raison
d’être, nous fournit un plaisir de cet ordre, ave
philosophiques. Sarcey gémit : « Ce n’est pas du théâtre. » Sarcey a
raison
. Mais nous ajouterons : c’est heureux, car le thé
nous avouerons que la conclusion désolante est toujours pour nous une
raison
dernière de croire à l’exactitude des déductions
ns les yeux qui se fondent et les rates qui se gonflent, cherchons la
raison
, le secret et le prix de cet art étrange, qui pro
e touche pas à l’art ; la conclusion négative est nécessaire, — si la
raison
du théâtre est de divertir, si, comme dit Barbero
ent une décisive influence, et voient dans le génie de l’artiste, une
raison
suffisante de ses œuvres. De ces théories absolue
qu’aux artistes de la première de ces catégories ; l’étymologie et la
raison
sont ici d’accord : le génie, c’est la faculté de
e pure absurdité. Rien ne sort de rien. Personne n’est le siège et la
raison
sociale de créations spontanées. Nos idées, qui s
ne foule d’idées ; il a du génie ; chaque mère en est sûre, et elle a
raison
. (Par la suite, il multiplie les idées qu’il a cr
par beaucoup d’ingéniosité, de délicatesse et de capitaux : pour des
raisons
analogues, on dirait la peinture plus difficile q
des musées d’anatomie suburbains ; Spécial — car son extension est en
raison
inverse de sa compréhension. Un art est d’un empl
es de la religion de l’État. Le roi et sa cour, voilà le centre et la
raison
de tout. Certes, jamais vie ne fut plus géométriq
nnaît volontiers mais il est plaisant d’entendre toutes les mauvaises
raisons
qu’on avance. À qui ne s’en prend-on pas ? M. Cla
groupe d’élite. Le Théâtre Libre, et ce fut, qu’on le sache, sa seule
raison
d’être, nous fournit un plaisir de cet ordre, ave
philosophiques. Sarcey gémit « Ce n’est pas du théâtre. » » Sarcey a
raison
. Mais nous ajouterons : c’est heureux, car le thé
avouerons que la conclusion désolante est généralement pour nous une
raison
dernière de croire à l’exactitude des déductions
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