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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
De là on a voulu conclure qu’on ne pouvait tirer aucune induction des races domestiques aux races sauvages. Je me suis vainem
ure qu’on ne pouvait tirer aucune induction des races domestiques aux races sauvages. Je me suis vainement efforcé de découvr
pourrions affirmer en toute sécurité, c’est qu’un grand nombre de nos races domestiques les plus distinctes ne sauraient vivr
r ou même à cultiver, pendant de longues générations, les différentes races du Chou, par exemple, en un sol très pauvre, elle
Ainsi que nous l’avons déjà dit, on observe généralement dans chaque race domestique une moins grande uniformité de caractè
nde uniformité de caractères que dans les espèces sauvages. Certaines races domestiques d’une même espèce ont souvent un aspe
dité des variétés croisées, sujet que nous discuterons plus tard, les races domestiques de la même espèce diffèrent les unes
onne toute évidence à cette règle, c’est qu’il n’y a presque point de races domestiques, soit parmi les animaux, soit parmi l
de simples variétés. Si quelque distinction tranchée existe entre les races domestiques et les espèces, cette source de doute
ne se représenterait pas si fréquemment. On a souvent répété que les races domestiques ne diffèrent pas entre elles par des
d’estimer la valeur des différences de structure qui distinguent nos races domestiques de la même espèce, on se perd aussitô
Lévrier, le Limier, le Terrier, l’Épagneul et le Bouledogue, dont les races se sont, à notre connaissance, propagées si pures
ages étroitement alliées, comme seraient, par exemple, les nombreuses races de Renards qui habitent en différentes parties du
pourquoi, que la somme des différences constatées entre nos diverses races de Chiens se soit produite entièrement à l’état d
se, au contraire, qu’une part de ces différences est due à ce que nos races canines descendent de plusieurs espèces sauvages
voir, lorsque pour la première fois il a apprivoisé un animal, que sa race varierait dans la suite des générations, et serai
ne varient autant, en moyenne, qu’ont varié les espèces mères de nos races domestiques actuelles. Pour la plupart de nos pla
ticulier sur les monuments de l’Égypte, une grande diversité dans les races qui existaient alors : c’est que plusieurs d’entr
l’être en réalité, que prouverait-il, sinon que quelques-unes de nos races existaient en ces contrées il y a plus de quatre
eur sang, plus ou moins mêlé, coule dans les veines de nos nombreuses races domestiques. À l’égard des Moutons et des Chèvres
, et contrairement à ce que pensent plusieurs auteurs, que toutes nos races descendent d’une même souche sauvage. M. Blyth, d
e et variée me fait évaluer l’opinion très haut, pense que toutes nos races volatiles proviennent du Coq d’Inde commun (Gallu
a). J’ai possédé moi-même des individus vivants de presque toutes les races , je les ai croisés, j’en ai examiné les squelette
prochain ouvrage. Pour ce qui est des Canards et des Lapins, dont les races diffèrent considérablement entre elles, les faits
ge et du Lapin commun. Le système de la multiplicité d’origine de nos races domestiques a été poussé à l’extrême et à l’absur
ême et à l’absurde par quelques naturalistes. Ils admettent que toute race qui se reproduit pure, si légers que soient ses c
gne, etc. ; mais qu’en revanche chacun de ces États possède plusieurs races particulières de Bœufs, de Moutons, etc., il nous
s de Bœufs, de Moutons, etc., il nous faut admettre que de nombreuses races domestiques se sont produites en Europe ; car, d’
é à l’état de nature ? On a souvent répété oiseusement que toutes nos races de Chiens ont été produites par le croisement de
recours à un pareil procédé pour expliquer l’origine de nos diverses races domestiques, il faut admettre alors l’existence p
ogue, etc., à l’état sauvage. De plus, la possibilité de produire des races distinctes à l’aide de croisements a été beaucoup
été beaucoup exagérée. On connaît des faits nombreux montrant qu’une race peut être modifiée par des croisements accidentel
és qui présentent le caractère désiré ; mais qu’on puisse obtenir une race presque intermédiaire entre deux autres très diff
but, et n’a pu réussir. Les produits du premier croisement entre deux races pures sont en général assez uniformes et quelquef
ou plutôt l’entière impossibilité de la tâche. Il est certain qu’une race intermédiaire entre deux formes très distinctes n
s continuée ; encore ne saurais-je trouver un seul cas reconnu où une race permanente se soit formée de cette manière. IV.
onnu où une race permanente se soit formée de cette manière. IV. Des races de Pigeons domestiques. — Le meilleur moyen d’arr
pour en faire le sujet de mes observations. J’ai rassemblé toutes les races que j’ai pu me procurer. De plus, j’ai été aidé d
’ai fait partie de deux « Pigeon-clubs » de Londres. La diversité des races est vraiment étonnante. Que l’on compare le Pigeo
ent, font entendre un roucoulement très différent de celui des autres races . Le Pigeon-Paon (Fantail, C. laticauda) a trente
s plumes se tiennent si étalées et si redressées que, dans les bonnes races , la tête et la queue se rejoignent ; mais la glan
de oléifère est complétement avortée. On pourrait mentionner d’autres races moins distinctes. Dans le squelette des diverses
onner d’autres races moins distinctes. Dans le squelette des diverses races , le développement des os de la face, tant en long
et la grandeur des œufs sont aussi variables. Le vol, et, en quelques races , la voix et les instincts, présentent des diversi
e genre, d’autant plus qu’on pourrait lui montrer dans chacune de ces races plusieurs sous-variétés de descendance pure, c’es
ait sans aucun doute. Si grandes que soient les différences entre les races de Pigeons, je me range pleinement à l’opinion co
Biset52 (Rock-Pigeon, C. livia), en comprenant sous ce nom plusieurs races géographiques ou sous-espèces qui ne diffèrent le
ables à d’autres cas, je les exposerai succinctement. Si les diverses races de nos Pigeons ne sont pas des variétés et ne pro
ou huit types originels ; car il serait impossible de reproduire les races domestiques actuellement existantes par les crois
de Pigeons de roche, et elles ne présentent aucun des caractères des races domestiques. Il faudrait donc, ou que les espèces
nt exterminés ; et le Biset commun, qui a les mêmes habitudes que les races domestiques, n’a pas été détruit, même sur plusie
et, me semble donc une supposition bien hardie. De plus, les diverses races domestiques déjà nommées ont été transportées dan
peut s’appliquer à plusieurs autres cas fort analogues, c’est que les races susmentionnées, bien que généralement assez sembl
ment bordées de blanc ; les ailes ont deux barres noires, et quelques races semi-domestiques, ainsi que quelques autres qui s
ces semi-domestiques, ainsi que quelques autres qui semblent de pures races sauvages, ont, en outre des deux barres obscures,
ne des espèces domestiques, même en ne considérant que des oiseaux de races bien pures, toutes ces marques, jusqu’au bord bla
loppées. De plus, lorsque des oiseaux appartenant à deux ou plusieurs races distinctes sont croisés, et que nul d’entre eux n
observé. J’ai croisé quelques Pigeons-Paons entièrement blancs, et de race très pure, avec quelques Barbes noirs, et je dois
et ils me donnèrent un oiseau d’un aussi beau bleu qu’aucun Pigeon de race sauvage, ayant le croupion blanc, la double barre
ternes de la queue barrées de noir et bordées de blanc. Si toutes les races de Pigeons domestiques descendent du Pigeon Biset
vations que j’ai pu faire. Si l’on nie l’origine unique de toutes nos races de Pigeons, il faut alors faire une des deux supp
e existante ne présente les mêmes caractères, de manière qu’en chaque race il y ait une tendance à revenir à cette couleur e
revenir à cette couleur et à ces marques ; ou bien il faut que chaque race , même la plus pure, ait, dans l’intervalle d’une
ndance de réversion vers un ancêtre accidentel plus éloigné. Dans une race croisée une seule fois avec une race distincte, l
ccidentel plus éloigné. Dans une race croisée une seule fois avec une race distincte, la tendance de réversion aux caractère
er ; mais, au contraire, lorsqu’il n’y a eu aucun croisement avec une race distincte, et qu’il se manifeste cependant chez l
faut enfin observer que les hybrides ou métis provenant de toutes les races de Pigeons domestiques sont parfaitement féconds 
l’affirmer d’après mes propres observations faites à dessein sur les races les plus distinctes. Il est difficile au contrair
marques propres à ce dernier réapparaissent d’ailleurs en toutes les races pures ou croisées ; et enfin, leurs produits méti
s diverses raisons nous pouvons conclure avec sécurité que toutes nos races domestiques descendent de la Colomba livia et de
s parties de son organisation, et l’organisation et les habitudes des races domestiques. Secondement, quoiqu’un Messager Angl
rêmes. Troisièmement, les principaux caractères distinctifs de chaque race , tels que le barbillon et la longueur du bec du M
ste latin, qu’ils en sont venus jusqu’à pouvoir rendre compte de leur race et de leur généalogie. » Dans l’Inde, vers l’anné
s. » Et le chroniqueur royal ajoute que « Sa Majesté, en croisant les races , méthode qu’on n’avait encore jamais pratiquée ju
de de sélection. C’est alors que nous verrons aussi pourquoi quelques races ont un caractère en quelque sorte monstrueux. C’e
s Pigeons pour les observer, voyant avec quelle fidélité les diverses races se reproduisaient, j’éprouvais autant de répugnan
dont j’ai lu les traités, sont fermement convaincus que les diverses races à l’étude desquelles chacun d’eux s’est attaché s
élèbre éleveur de bœufs d’Hereford si son bétail peut descendre d’une race à longues cornes ; il se raillera de vous. Je n’a
s, de Poules, de Canards ou de Lapins qui ne fût convaincu que chaque race principale descend d’une espèce distincte. Van Mo
constantes un sentiment profond des différences qui caractérisent les races , et quoique sachant bien que chacune d’elles vari
lignées généalogiques, et qui admettent cependant que beaucoup de nos races domestiques descendent d’un même type, ne peuvent
appliqué et ses effets. — Considérons maintenant par quels moyens nos races domestiques ont été produites, soit qu’elles déri
et du Pigeon Culbutant. L’un des traits les plus remarquables de nos races domestiques, c’est qu’on voit en elles certaines
ait et le Cheval de course, le Dromadaire et le Chameau, les diverses races de Moutons, adaptées, soit aux plaines cultivées,
ges de montagnes, avec une laine propre à différents usages selon les races , puis les nombreuses races de Chiens, dont chacun
laine propre à différents usages selon les races, puis les nombreuses races de Chiens, dont chacune est utile à l’homme d’une
ple effet de la variabilité. Nous ne saurions supposer que toutes ces races aient été soudainement produites, avec toute leur
ou son caprice : en ce sens, on peut dire qu’il crée à son profit les races domestiques. La grande valeur du principe de séle
rs d’une seule vie d’homme, modifié, dans de larges limites, quelques races de Bœufs et de Moutons. Pour bien évaluer tout ce
s dans toutes les contrées du monde. Généralement, l’amélioration des races n’est aucunement due à leur croisement, et tous l
ec des dessins faits il y a seulement vingt ou trente ans. Dès qu’une race végétale est suffisamment fixée, les faiseurs de
écialement dans les feuilles, les fleurs ou le fruit, ne produise des races qui diffèrent les unes des autres plus particuliè
lquefois leurs Chiens avec des Canidés sauvages, pour en améliorer la race  ; et Pline atteste qu’ils agissaient de même en d
pports sociaux avec les Européens, évaluent à un haut prix les bonnes races d’animaux domestiques. Quelques-uns de ces faits
séder les meilleurs individus de chaque espèce, et d’en multiplier la race , est d’une beaucoup plus grande importance. Ainsi
il peut, mais sans avoir aucun désir ou aucune espérance d’altérer la race d’une façon permanente par ce moyen. Néanmoins, n
ttre que ce procédé, continué durant des siècles, modifierait quelque race que ce fût, et en l’améliorant, de la même manièr
tés, à moins que des mesures exactes ou des dessins très corrects des races modifiées, pris longtemps auparavant, ne puissent
t de comparaison. En quelques cas cependant, des individus de la même race , peu modifiés ou même sans aucune modification, p
fication, peuvent se retrouver en des districts moins civilisés où la race s’est moins améliorée. On a quelques raisons pour
sède sur les Pigeons Messagers et Culbutants, de l’état actuel de ces races dans les Iles Britanniques, dans l’Inde et dans l
et dans la Perse, il est possible de suivre toutes les phases que ces races ont traversées successivement pour en venir à tan
ndre à produire ni même désirer le résultat obtenu, c’est-à-dire deux races bien distinctes. MM. Buckley etBurgess possèdent
s de cinquante ans, observe Youatt, descendent en droite lignée de la race originale de M. Bakewell. Il n’est à supposer pou
e de l’un ou de l’autre troupeau ait jamais mélangé le pur sang de la race Bakewell ; et cependant la différence entre les M
nctes, et qu’il y ait eu ou non croisement entre deux espèces ou deux races . Ces progrès se manifestent avec évidence dans l’
es auteurs : c’est que les variétés domestiques qu’on trouve chez les races sauvages ont plus le caractère d’espèces que les
s adaptations si extraordinaires de la structure ou des habitudes des races domestiques à nos besoins ou à nos caprices. Nous
ellement le Pigeon-Paon de Java, ou comme quelques individus d’autres races , chez lesquels on en trouve jusqu’à dix-sept. Peu
fférence par les amateurs comme n’étant pas dans les caractères de la race . Qu’on ne pense pas cependant qu’une déviation de
identelles chez un seul individu d’une espèce, par celle que prend la race , lorsqu’elle s’est une fois solidement établie pa
fourni qu’un très petit nombre de variétés ; il s’en est suivi que la race de Toulouse et la race commune, qui diffèrent seu
nombre de variétés ; il s’en est suivi que la race de Toulouse et la race commune, qui diffèrent seulement en couleur, le m
uoi nous ne savons rien de l’origine ou de l’histoire d’aucune de nos races domestiques. En fait, une race, comme le dialecte
gine ou de l’histoire d’aucune de nos races domestiques. En fait, une race , comme le dialecte d’une langue, ne peut guère av
par le même procédé lent et graduel, ils sont enfin reconnus pour une race distincte ayant quelque valeur, et ils reçoivent
trées à demi civilisées, où les communications sont difficiles, cette race serait encore plus lentement multipliée et appréc
ils soient, mais sans doute avec une puissance variable, selon que la race nouvelle acquiert ou perd la vogue, et peut-être
prévenir les croisements, si l’on veut réussir à former de nouvelles races , au moins dans une contrée déjà peuplée d’autres
r de nouvelles races, au moins dans une contrée déjà peuplée d’autres races analogues. À cet égard, le mode de clôture des te
es ou les habitants de plaines ouvertes possèdent rarement plus d’une race de la même espèce. Les Pigeons peuvent être appar
dité de plus pour l’amateur, parce que de cette manière de nombreuses races peuvent être modifiées et gardées pures, quoique
e circonstance doit avoir beaucoup favorisé la formation de nouvelles races . Je pourrais encore ajouter que les Pigeons multi
e valeur aux yeux des femmes et des enfants, nous voyons rarement une race distincte se perpétuer parmi eux : de telles race
voyons rarement une race distincte se perpétuer parmi eux : de telles races , lorsqu’on les rencontre, sont presque toujours i
s ne varient moins que d’autres ; cependant la rareté ou l’absence de races distinctes, chez le Chat, l’Âne, le Paon, l’Oie,
rce que nul n’a jamais trouvé plaisir à élever ou rassembler diverses races de ces animaux ; mais il faut dire aussi que l’Oi
. Résumé. — Résumons ce qui vient d’être dit quant à l’origine de nos races domestiques, animales ou végétales. Je crois que
nctes, a probablement joué un rôle important dans la formation de nos races domestiques. Lorsque, dans une contrée, plusieurs
mation de nos races domestiques. Lorsque, dans une contrée, plusieurs races domestiques déjà établies ont été accidentellemen
le, avec la tendance constatée par M. Darwin lui-même chez toutes les races à produire des sujets huppés et pattus, caractère
expliquer l’apparition fréquente de ces caractères chez les diverses races du Pigeon domestique, il faudrait admettre ou que
e autre espèce de Colombins huppés et pattus est mêlé dans toutes nos races à celui du Pigeon Biset. La seconde hypothèse est
première. D’après ce qu’on croit et ce qu’on sait de l’origine de nos races de Chiens, de Chevaux, de Bœufs et de Moutons, ri
s non trop distinctes : ces croisements produisant l’affolement de la race dont la variabilité semble devenir ensuite presqu
ipe de sélection naturelle se trouve très explicitement appliqué à la race humaine dans les LOIS DE MANOU. La défense faite
ralité des effets de l’hérédité, l’utilité plus grande des meilleures races a fait conserver leurs représentants dans toutes
che du Chien d’arrêt anglais actuel (English Pointer). Le premier, de race plus pure, chasse et arrête d’instinct préalablem
el s’est mêlé le sang du Fox Hound (C. gallicus), et du Harrier, deux races de chiens courants, a l’inctinct moins sûr, mais
2 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
le connaître ? de quel fait tangible le faire dériver ? I. — De la race , disent plusieurs avec assurance. Les division
ès de diplomates, sont caduques. Ce qui reste ferme et fixe, c’est la race des populations. Voilà ce qui constitue un droit,
s nations est juste et légitime, autant celui du droit primordial des races est étroit et plein de danger pour le véritable p
e véritable progrès. Dans la tribu et la cité antiques, le fait de la race avait, nous le reconnaissons, une importance de p
ion de villes, de provinces absolument différentes, porte à l’idée de race le coup le plus grave. Le christianisme, avec son
 ; elles sont réglées par la force ou le caprice des envahisseurs. La race des populations qu’ils subordonnaient était pour
sa manière ce que Rome avait déjà fait : un empire unique composé des races les plus diverses ; les auteurs du traité de Verd
ux grandes lignes du nord au sud, n’eurent pas le moindre souci de la race des gens qui se trouvaient à droite ou à gauche.
singulièrement difficiles à définir. La vérité est qu’il n’y a pas de race pure et que faire reposer la politique sur l’anal
idées claires et de prévenir les malentendus. Les discussions sur les races sont interminables, parce que le mot race est pri
s. Les discussions sur les races sont interminables, parce que le mot race est pris par les historiens philologues et par le
ans deux sens tout à fait différents 2. Pour les anthropologistes, la race a le même sens qu’en zoologie ; elle indique une
incalculables. Ce qu’on appelle philologiquement et historiquement la race germanique est sûrement une famille bien distinct
le de l’humanité. Or le type de ce qu’on appelle très improprement la race anglo-saxonne 3 n’est ni le Breton du temps de Cé
nt étrangères les unes aux autres, mais tout à fait dissemblables. La race , comme nous l’entendons, nous autres, historiens,
riens, est donc quelque chose qui se fait et se défait. L’étude de la race est capitale pour le savant qui s’occupe de l’his
sidé à la confection de la carte d’Europe n’a tenu aucun compte de la race , et les premières nations de l’Europe sont des na
urope sont des nations de sang essentiellement mélangé. Le fait de la race , capital à l’origine, va donc toujours perdant de
rtance. L’histoire humaine diffère essentiellement de la zoologie. La race n’y est pas tout, comme chez les rongeurs ou les
tout simplement la vérité. II. — Ce que nous venons de dire de la race , il faut le dire de la langue. La langue invit
attache aux langues vient de ce qu’on les regarde comme des signes de race . Rien de plus faux. La Prusse, où l’on ne parle p
x origines, la similitude de langue n’entraînait pas la similitude de race . Prenons la tribu proto-aryenne ou proto-sémite ;
angue que leurs maîtres ; or l’esclave était alors bien souvent d’une race différente de celle de son maître. Répétons-le :
on exclusive de la langue a, comme l’attention trop forte donnée à la race , ses dangers, ses inconvénients. Quand on y met d
dans telle ou telle langue, avant d’être un membre de telle ou telle race , un adhérent de telle ou telle culture. Avant la
n des facteurs essentiels de l’histoire. Les rivières ont conduit les races  ; les montagnes les ont arrêtées. Les premières o
et ce sera la guerre sans fin. Non, ce n’est pas la terre plus que la race qui fait une nation. La terre fournit le substrat
s de voir ce qui ne suffit pas à créer un tel principe spirituel : la race , la langue, les intérêts, l’affinité religieuse,
3 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
ux ? Que des facteurs tout physiques, comme certaines dispositions de races , héritées de père en fils, ou des facteurs tout p
. Force nous est donc de commencer par chercher si la seule vertu des races ou celle des idées explique pleinement l’expansio
est capable de nous en donner la raison suffisante. Nous rangeons la race parmi les facteurs physiques de l’histoire. Et en
siques de l’histoire. Et en effet, il est impossible de fournir de la race une définition précise, et de lui assigner une ac
es et transmissibles héréditairement. Si l’on continue à donner aux «  races  » des qualificatifs qui ne conviennent qu’aux « c
e conviennent qu’aux « civilisations », et à tenir pour l’apanage des races germaine ou slave des institutions d’ailleurs var
ne pourra même pas noter de coïncidences précises. Dira-t-elle que la race latine ou la germaine portent « dans le sang » le
chez toutes les nations modernes occidentales, quelles que soient les races qui les composent. Et sans doute chacune de ces n
, et qui ne sauraient donc s’expliquer par les traits spécifiques des races . Dira-t-on que du moins l’égalitarisme ne se répa
aces. Dira-t-on que du moins l’égalitarisme ne se répand que chez les races blanches ou même aryennes, et que la civilisation
e parce qu’elles étaient œuvres d’Aryens ? On distinguerait alors des races mâles, celles de l’Occident, prédestinées à la dé
ces mâles, celles de l’Occident, prédestinées à la démocratie, et des races femelles, celles de l’Orient, prédestinées au des
ues restent forcément insaisissables. Tout expliquer par la vertu des races , c’est tout expliquer par des facultés « innées »
. Et c’est pourquoi tout ce qu’on enlève à l’influence du « génie des races  » pour l’attribuer à l’influence de circonstances
xpliquer leurs idées directrices par les caractères anatomiques d’une race , puisque, dans nos sociétés démocratiques, on ne
ans nos sociétés démocratiques, on ne trouve justement plus de vraies races au sens biographique du mot39. La pureté d’une ra
t plus de vraies races au sens biographique du mot39. La pureté d’une race a-t-elle jamais été plus qu’un mythe ? Peut-être 
the ? Peut-être ; mais ce qu’il y a de sûr aujourd’hui, c’est que les races qui se croient les plus pures ont subi des mélang
à son apogée. Est-ce dans la Rome impériale, au moment où toutes les races de l’antiquité se mêlaient, que vous irez cherche
soi-disant progrès de la civilisation a pour résultat l’amalgame des races , Gobineau reconnaît qu’on fait fausse route si l’
nnaît qu’on fait fausse route si l’on cherche dans les qualités d’une race la cause du développement de l’esprit démocratiqu
Entre « l’impureté croissante », qui efface les caractéristiques des races , et la démocratie, il y a un rapport de cause à e
es de Gobineau iront plus loin. Retenant ce fait que les divisions de races sont loin de correspondre aux divisions de nation
re aux divisions de nations, et rejetant par suite la confusion de la race « historique » avec la race « biologique », ils s
et rejetant par suite la confusion de la race « historique » avec la race « biologique », ils se font forts de reconnaître
ominance des brachycéphales, celle qui l’attribue au seul mélange des races pourrait citer des coïncidences ; il nous sera po
r des coïncidences ; il nous sera possible de prouver42 que là où les races sont mélangées, — là où par suite les diversités
un peut produire l’autre. Nous en avons assez dit pour prouver que la race reste, jusqu’à nouvel ordre, une force occulte à
ogie purement individuelle ne sauraient suffire. Comme la « force des races  », la « force des idées » est un problème plutôt
me plutôt qu’une solution. Des systèmes d’idées comme des qualités de race , la genèse, et même la transmission restent obscu
d’anthropologie générale, p. 200-215. 40. Essai sur l’inégalité des races humaines, 2e éd., I, p. 219. 41. V. Vacher de La
4 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
son côté à penser « que le cerveau croît toujours, au moins dans les races caucasiques, depuis la première enfance jusqu’à l
une infériorité absolue. Vient ensuite la comparaison des différentes races humaines. Ici il n’est plus guère possible de pes
oir découvert la mesure de la capacité intellectuelle des différentes races . Pauvres gens qui, s’ils le pouvaient, pèseraient
apacité des crânes correspond au degré d’intelligence des différentes races . Ainsi tous les auteurs ont trouvé la tête plus g
ément la gradation du développement intellectuel dans les différentes races  ? La race blanche ou caucasique est supérieure à
adation du développement intellectuel dans les différentes races ? La race blanche ou caucasique est supérieure à la race mo
différentes races ? La race blanche ou caucasique est supérieure à la race mongole ; au moins elle le croit, et elle est en
 ; au moins elle le croit, et elle est en train de le lui prouver. La race mongolique est supérieure à la race noire, et dan
st en train de le lui prouver. La race mongolique est supérieure à la race noire, et dans celle-ci l’intelligence du nègre d
uvert que les sutures du crâne22 ne se soudent que très tard dans les races supérieures, ce qui permet au crâne de grandir, e
crâne de grandir, et à l’encéphale de s’accroître avec lui. Chez les races inférieures, au contraire, la soudure des os du c
pas s’agrandir. Un second fait non moins curieux, c’est que dans les races inférieures les sutures antérieures du crâne se f
dre la difficulté par un autre moyen. C’est en comparant le singe aux races inférieures de l’humanité, en montrant que l’inte
rant que l’intelligence va en se dégradant toujours dans les diverses races humaines, et qu’aux plus bas degrés elle est à pe
e. En admettant (ce qui du reste ne peut être contesté) que certaines races ont moins d’aptitude que d’autres à la civilisati
et restent dans un état très inférieur, on ne peut nier que dans ces races elles-mêmes tel ou tel individu ne soit capable d
u tel individu ne soit capable de s’élever au niveau moyen des autres races , et quelquefois même à un rang très distingué. C’
uefois même à un rang très distingué. C’est ce qui est prouvé pour la race nègre ; c’est ce qui serait prouvé sans doute aus
ace nègre ; c’est ce qui serait prouvé sans doute aussi pour d’autres races , si elles étaient depuis longtemps en contact ave
ce humaine, a montré que l’on avait beaucoup exagéré la stupidité des races australiennes. Nous lisions dernièrement le récit
pour pouvoir nier d’une manière absolue l’aptitude de telle ou telle race à la civilisation, il faudrait faire des expérien
lles sont très difficiles. Il faudrait, par exemple, choisir chez ces races sauvages et infirmes un enfant à la mamelle, et,
te pas à penser que dans ces conditions un enfant de n’importe quelle race (à moins qu’il n’appartint à une variété maladive
ut déjà conclure des faits mêmes que nous connaissons, que dans toute race il peut y avoir tel individu capable de s’élever
dividu capable de s’élever au niveau moyen de l’espèce humaine. Toute race contient donc en puissance ce niveau moyen, Or, c
on ! » Sans monter sur nos grands chevaux, nous dirons à M. Vogt : La race nègre a donné un correspondant à l’Institut30 ; c
l’esclavage. Cette répulsion elle-même n’est-elle pas un fait ? Notre race commence à reconnaître des sœurs dans les races i
le pas un fait ? Notre race commence à reconnaître des sœurs dans les races inférieures ; la conscience humaine franchit la q
qu’une : c’est ce phénomène qui a lieu plus ou moins tard, selon les races et les individus. 23. 1 328. selon M. Parchappe 
5 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
des influences irréductibles à la socialité : physiologie, hérédité, race . Ils s’efforcent de tout réduire au déterminisme
éterminisme antisocial ou extrasocial, la physiologie, l’hérédité, la race , s’évanouissent, absorbées dans ce facteur unique
les partisans du sociologisme absolu la physiologie, l’hérédité et la race . Voyons d’abord ce qu’il faut penser de la physio
des deux éléments sexuels10. » M. Draghicesco adopte à l’égard de la race une attitude analogue à celle qu’il a prise vis-à
isme niveleurs. Assurément ce n’est qu’en un sens très général que la race peut être regardée comme un principe de différenc
ns une certaine période de la vie de l’humanité, quand il y avait des races nettement délimitées, la race était une marque co
ie de l’humanité, quand il y avait des races nettement délimitées, la race était une marque commune de vastes groupements d’
groupements d’hommes. Cela est si vrai que M. de Gobineau regarde la race comme le seul fondement possible d’une unité inte
ont insuffisants, superficiels et sans avenir. Seule, d’après lui, la race unifie les intelligences. Mais pour M. Draghicesc
ces. Mais pour M. Draghicesco qui est un niveleur farouche, l’idée de race est encore un élément regrettable de différenciat
é humaine, à la fusion non seulement des individus au sein d’une même race ou d’une même nation, mais de tous les peuples au
ation et de la morale. M. Draghicesco a-t-il raison ou bien l’idée de race répond-elle à une réalité ? Constitue-t-elle un p
iation et jusqu’à quel point ? Nous ne voulons pas défendre l’idée de race en histoire au moment où presque tous les histori
ns ont démontré qu’il est vain d’essayer de déterminer l’action de la race sur les institutions politiques et qu’on ne doit
s institutions politiques et qu’on ne doit plus en histoire parler de races , il ne faut pas conclure que physiologiquement le
re parler de races, il ne faut pas conclure que physiologiquement les races n’ont jamais existé. Il ne faut pas davantage en
ces n’ont jamais existé. Il ne faut pas davantage en conclure que les races , au temps où elles étaient pures et séparées, n’o
rées, n’ont pas eu d’influence sur la mentalité des peuples. Dans les races existant aujourd’hui, les races jaunes, les races
ur la mentalité des peuples. Dans les races existant aujourd’hui, les races jaunes, les races noires et les races blanches, i
s peuples. Dans les races existant aujourd’hui, les races jaunes, les races noires et les races blanches, il est évident que
races existant aujourd’hui, les races jaunes, les races noires et les races blanches, il est évident que les différences phys
s races blanches, il est évident que les différences physiques de ces races sont accompagnées de différences intellectuelles.
rablement étudiées par de Gobineau dans son livre sur l’Inégalité des races humaines 12. Aujourd’hui, l’idée de race, sauf l
livre sur l’Inégalité des races humaines 12. Aujourd’hui, l’idée de race , sauf lorsqu’il s’agit d’établir des distinctions
f lorsqu’il s’agit d’établir des distinctions entre les trois grandes races , ne peut servir à étayer aucune théorie ethnique
r à étayer aucune théorie ethnique avant une valeur scientifique. Les races sont trop mélangées pour qu’au sein des peuples b
cision les qualités intellectuelles qui correspondaient autrefois aux races bien tranchées. Il n’en reste pas moins que l’act
igences est tout aussi considérable qu’autrefois. Aujourd’hui que les races sont mélangées, l’influence de la race se confond
utrefois. Aujourd’hui que les races sont mélangées, l’influence de la race se confond avec celle de l’hérédité. Chacun des g
rt négligeables. Il croit, au nom d’une réfutation vague de l’idée de race , avoir le droit d’oublier les travaux des physiol
ur l’avenir. Conclusion arbitraire : car il suffit d’admettre que les races furent autrefois un élément de différenciation me
ifférences dues à l’hérédité ont leur origine dans des différences de races . C’en est assez pour qu’on soit fondé à voir dans
érences de races. C’en est assez pour qu’on soit fondé à voir dans la race combinée avec l’hérédité un principe important de
uit social, mais impliquant d’autres éléments (physiologie, hérédité, race ) capables d’influer sur son intelligence, on conç
e bonheur ou la grandeur ? L’assimilation ou la différenciation de la race humaine ? L’idéal est-il l’ascension glorieuse de
es. Renan, après avoir accordé un certain rôle historique à l’idée de race dans (La Poésie des races celtiques), renonce plu
cordé un certain rôle historique à l’idée de race dans (La Poésie des races celtiques), renonce plus tard à cette idée (Disco
Discours sur l’idée de patrie). 12. Selon de Gobineau, la poésie des races blanches supérieures serait la poésie épique ; ce
ie des races blanches supérieures serait la poésie épique ; celle des races noires, la poésie lyrique ; la poésie grecque, mé
ue n’a pu exister que parce que le peuple grec n’appartenait pas à la race aryane pure et qu’il entrait dans le sang grec à
un élément blanc et un élément noir. — La qualité intellectuelle des races blanches supérieures (races nordiques) serait la
ent noir. — La qualité intellectuelle des races blanches supérieures ( races nordiques) serait la supériorité du jugement ; la
supérieures (races nordiques) serait la supériorité du jugement ; la race hindoue se caractériserait par l’imagination débo
t par l’imagination débordante et par la puissance d’abstraction ; la race jaune par le sens de l’utilité. 13. De Gobineau
le sens de l’utilité. 13. De Gobineau, partisan de l’inégalité des races , admet en principe que des individualités fortes
en principe que des individualités fortes ne peuvent naître que d’une race pure, en particulier de la race blanche supérieur
és fortes ne peuvent naître que d’une race pure, en particulier de la race blanche supérieure, la race nordique ou scandinav
que d’une race pure, en particulier de la race blanche supérieure, la race nordique ou scandinave dont il décrit la psycholo
ont il décrit la psychologie dans son Ottar Jarl. Aujourd’hui que les races sont mélangées, les individualités fortes sont ra
de l’individualisme dit à propos de Gobineau : « Aujourd’hui que les races sont mélangées, l’inégalité ethnique s’est indivi
u, le cerveau humain n’a pas une capacité plus grande chez aucune des races existantes, qu’aux premiers jours de la civilisat
6 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
maîtres s’interdisent de prendre des esclaves parmi les gens de leur race , ou du moins, s’ils en prennent, ils ne les trait
sont-ils prompts à renaître, lorsqu’elles entrent en contact avec des races totalement différentes de leurs races ! On sait a
les entrent en contact avec des races totalement différentes de leurs races  ! On sait assez, par l’histoire des explorations
iétés où l’inégalité règne, on la déduit souvent de la différence des races . Platon justifie la hiérarchie qu’il veut établir
hie qu’il veut établir dans sa République en rappelant la légende des races d’or, d’argent et d’airain. Inversement, dans les
invoquera : l’antisémitisme ne déclare-t-il pas que « la question de race prime tout » ? Qu’on ne croie pas d’ailleurs que
x qui communient dans une même foi se sentent portés à oublier que la race ou l’habit les séparaient. C’est ainsi que, dans
usulmans n’ont pas le préjugé de la naissance, et l’hétérogénéité des races ne les choque pas ; mais en revanche ils ne saura
113 disait, en 1806, que les progrès de la mécanique avaient créé une race d’hommes supplémentaire. À l’origine des castes,
rès de l’égalitarisme étaient aussi celles où le plus grand nombre de races se rencontrait. Si Athènes, plus que Sparte, frai
a plus accueillante aux « Pamphyles ». Peut-être n’eut-elle jamais de race originale : on accusait le peuple romain de n’êtr
notion du Droit universel et personnel était aussi le rendez-vous des races  ? Cette promiscuité même prédestinait Rome à être
. Que nos sociétés à leur tour soient constituées par des mélanges de races , c’est chose désormais acquise. L’assimilation de
prement dite paraît y renoncer décidément126. Elle reconnaît qu’entre race et nation il n’y a plus aucun rapport. Les races
le reconnaît qu’entre race et nation il n’y a plus aucun rapport. Les races sont des conceptions, dit M. Topinard 127, les pe
par le reflux des événements ». Il y a longtemps qu’il n’y a plus de race pure, et l’impureté ethnique des nations augmente
de l’homme est aussi, on l’a répété souvent, « parente de toutes les races  ». Répondant aux craintes provoquées par le dével
e « notre nation, au point de vue ethnique, se compose d’Aquitains de race ibérique, comme beaucoup d’Espagnols, de Ligures
ains de race ibérique, comme beaucoup d’Espagnols, de Ligures de même race que certains Italiens, de Celtes de même race que
ols, de Ligures de même race que certains Italiens, de Celtes de même race que la plupart des Suisses, de Belges, de Germain
s Suisses, de Belges, de Germains, de Burgondions, de Francs, de même race que beaucoup d’Allemands et de Scandinaves ». Il
res chez les étrangers. La promiscuité européenne, cette « chimie des races  » que déplore Gobineau, a pour premier résultat,
, les différences de volume du crâne existant entre individus de même race sont d’autant plus grandes que la race est plus é
istant entre individus de même race sont d’autant plus grandes que la race est plus élevée dans l’échelle de la civilisation
mer « que les variations individuelles soient moins étendues dans les races inférieures que dans les races supérieures ». Si
duelles soient moins étendues dans les races inférieures que dans les races supérieures ». Si cinq crânes de Patagons possédé
aison des caractères, comme une conséquence forcée de ces mélanges de races universellement reconnus. On sait en effet que, p
e-t-il pas si les éléments générateurs sont eux-mêmes les produits de races différentes ? Si, en un mot, l’« amphimixie » se
s’explique ce fait que dans les sociétés « métisses », tandis que les races anciennes disparaissent, il ne se forme pas, à vr
es races anciennes disparaissent, il ne se forme pas, à vrai dire, de races nouvelles. L’« anthropo-sociologie » peut donc ch
les supérieurs et inférieurs. La civilisation occidentale impose aux races qu’elle réunit la multiplication des différences
ée d’un Droit naturel prend corps est aussi celle où, avec toutes les races , toutes les pratiques et toutes les croyances s’e
spécifiques : mais pas plus que la panmixie ne constitue de nouvelles races distinctes, la mode n’arrive à constituer de nouv
7 (1903) La renaissance classique pp. -
hommes de sa terre et de son sang. Il a constamment sous les yeux la race dont il sort et dont le génie et la tradition l’e
intimement liée non pas seulement aux habitudes intellectuelles d’une race , mais à l’existence même d’un pays, que cela devi
parcourent l’Afrique, l’Asie, l’Extrême-Orient, tous ces pays où des races neuves grandissent, où des peuples réveillés de l
bité du fond, se reconnaît le naturel positif et raisonnable de notre race . C’est en cela que nous différons littérairement
ne plus savoir quelles sont les formes d’art qui conviennent à notre race et de perdre même la vigueur nécessaire pour les
de la conception. Mais, par votre tempérament, votre hérédité, votre race , êtes-vous aptes à concevoir tel ou tel sujet ? L
t à rien. Mais le poète qui l’a solidement enfoncé au cœur même de sa race et de sa patrie sait que le fondement en est immu
n de réalités historiques, ethniques, physiologiques. Une nation, une race , des tempéraments et des individus ont été nécess
produire des œuvres viables. Sommes-nous encore cette nation et cette race , sommes-nous ces tempéraments et ces individus ?
ion. Taine est le premier qui ait défini nettement l’importance de la race , non seulement en littérature, mais dans tous les
littérature nationale, que Taine avait si profondément analysés, — la race , le milieu et le moment, — les naturalistes n’ont
ttérature anglaise — manifestation incomparable de la puissance d’une race  — s’évertuaient par tous les moyens à tuer chez l
moyens à tuer chez leurs compatriotes ce qui subsistait encore de la race et de la tradition françaises. En dehors de la ra
tait encore de la race et de la tradition françaises. En dehors de la race , la littérature dégénère en pur dilettantisme, el
uple. Le lien social de l’art est brisé. Au contraire, la santé de la race est la condition première et nécessaire de tout a
vraiment social et vraiment humain. La forme la plus apparente de la race , c’est la nation. Dans ce cadre en grande partie
s il faut aller plus avant. Nous l’avons dit : la Patrie a façonné la Race , elle en est la forme extérieure et palpable. Or,
façonné la Race, elle en est la forme extérieure et palpable. Or, la race est la substance même de l’individu, la source fé
source féconde où s’alimente son sang comme sa pensée. L’apport de la race et celui du milieu national sont si intimement un
ble de les séparer autrement que par l’analyse. Qu’est-ce donc que la race  ? Il va sans dire que nous n’avons pas la prétent
tier. Or jusqu’ici nos littérateurs semblent avoir confondu l’idée de race avec l’idée d’hérédité. À les en croire, tous les
a mort, — tout cela, pêle-mêle, rentre pour eux sous le concept de la race . D’autres, frappés de ce fait que nulle nation pe
ique par les migrations et les croisements perpétuels, ont fait de la race une pure entité physiologique qui ne répond à rie
açon du peuple, dont l’instinct reconnaît sans hésiter « les êtres de race  », — exemplaires uniques d’une perfection relativ
. L’erreur est de croire qu’une nation tout entière peut composer une race . Les races les plus pures n’ont jamais été que de
est de croire qu’une nation tout entière peut composer une race. Les races les plus pures n’ont jamais été que des aristocra
à quarante mille aristocrates qui ont défini en eux le type de notre race et l’ont offert à l’imitation de toute l’Europe.
e intelligence lucide et une volonté sans défaillance. En ce sens, la race est, autant qu’une œuvre de nature, une œuvre d’a
à l’aristocratie naturelle d’un pays. S’il est vraiment l’homme de sa race , — de la race qui, dans une nation, s’est rendue
ie naturelle d’un pays. S’il est vraiment l’homme de sa race, — de la race qui, dans une nation, s’est rendue conquérante et
era tout ce qu’il n’a pas et tout ce qu’il envie chez les autres : la race , le génie, l’amour même, — toutes ces grandes réa
des déshérités. Est-il besoin de dire que nous ne faisons point de la race le privilège d’une caste ? Tous les vrais aristoc
ar droit de naissance, il était comte Hugo ! S’il en est ainsi, si la race est pour nous la condition première de notre art,
ns récemment colonisées, ces pays d’immigration où se confrontent les races , est atterré par l’infériorité des nôtres. L’ouvr
feront le sang de la nation. Il est encore aux frontières de vieilles races résistantes et dures dont aucune invasion n’a pu
créerons des individus qui sont l’épanouissement et la conscience des races , des aristocraties qui sont la sauvegarde des nat
ni générosité, ni bonté. Ils savent que l’Individu, expression de la race , est la base de tout et que les démocraties elles
s’appelle Robespierre ! Ils savent aussi que l’individu séparé de la race n’est rien, que l’aristocratie privée du sol qui
rez vos rangs, unissez-vous ! Préparons ensemble la revanche de notre race , nécessaire à la paix comme à la beauté du monde 
rmée par la volonté toute-puissante d’un seul, avec le concours d’une race et d’un peuple. Ce palais, c’est le plus illustre
ent la sottise des foules, la médiocrité de l’individu, la hideur des races . » Une bonne moitié de notre préface n’est guère
8 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
t plus souvent jetés à la mer, où se noyait avec eux l’avenir de leur race . Ces considérations offrent d’autant plus de prob
en des tropiques et du pôle, par exemple, est peut-être mêlé dans nos races domestiques. On ne peut mettre au rang des animau
me il n’est pas vraisemblable que l’homme ait réussi à former tant de races et de sous-races ayant chacune une constitution s
n côté ; si une telle particularité avait été de quelque utilité à la race , elle aurait pu devenir permanente par suite de s
n naturelle, il me semble possible d’éclaircir ce problème. Parmi nos races domestiques, si quelque organe, ou l’animal tout
, tel par exemple que la crête chez les volailles Dorking, ou même la race tout entière cesse de présenter une presque unifo
nue, sont éminemment sujets à des déviations de type. Ainsi, chez nos races de Pigeons, quelles prodigieuses différences n’ob
variations de toutes sortes, qui agit d’une part pour faire dévier la race , et le pouvoir de constante sélection qui agit d’
endre à ce qu’un oiseau tel qu’un Culbutant commun naisse d’une bonne race de Courtes-Faces. Mais, aussi longtemps que l’act
reviennent à d’anciens caractères perdus. — Ce qu’on observe chez nos races domestiques suffit à prouver ces propositions. Ai
z nos races domestiques suffit à prouver ces propositions. Ainsi, les races de Pigeons les plus distinctes, et dans les contr
eon Biset (C. livia) ; ce sont donc des variations analogues chez des races très distinctes. L’apparition fréquente de quator
rée comme une variation représentant la structure normale d’une autre race , celle des Pigeons-Paons. Nul ne doutera, je prés
areilles analogies de variations ne soient dues à ce que les diverses races de Pigeons ont hérité d’un parent commun la même
n autre exemple : c’est la réapparition, si fréquente dans toutes les races , d’oiseaux d’un bleu ardoisé, avec un croupion bl
un cas de variations analogues apparaissant soudain chez les diverses races . Nous pouvons adopter cette conclusion avec autan
éminemment sujettes à réapparaître chez la postérité croisée de deux races distinctes et très diversement colorées ; et il e
e des centaines de générations réapparaissent ensuite. Mais quand une race a été croisée seulement une fois avec une autre,
postérité mutuelle montre une tendance à revenir aux caractères de la race étrangère pendant plusieurs générations, et, selo
e manifeste encore des tendances de réversion. Au contraire, chez une race qui n’a pas été croisée, mais chez laquelle les d
générations presque indéfini. Lorsqu’un caractère réapparaît dans une race après avoir été perdu pendant un grand nombre de
on ne peut supposer comme probable que la postérité actuelle de cette race soit ainsi revenue tout à coup à la forme d’un an
pattu ni huppé, nous ne pourrions décider si ces caractères chez nos races domestiques sont de simples réversions ou des ana
rques distinctives qui l’accompagnent, apparaissent surtout quand des races distinctes de diverses couleurs sont croisées. Or
eux exemples chez des individus de toutes couleurs et appartenant aux races les plus diverses. Des raies transversales sur le
aire se voit quelquefois chez les Chevaux gris-brun, et j’en ai vu la race chez un Cheval bai. Mon fils a examiné avec soin
oney gallois, de même nuance, comme ayant aussi les mêmes marques. La race des Chevaux Kattywar, au nord-ouest de l’Inde, es
de l’examiner, qu’un Cheval sans zébrure n’est pas considéré comme de race pure. La raie dorsale existe toujours ; la raie s
s qui m’ont été fournis par M. W. W. Edwards que, chez les Chevaux de race anglaise, la raie dorsale se montre beaucoup plus
rayures sur les jambes ou sur les épaules, dans les plus différentes races et en diverses contrées, depuis l’Angleterre jusq
onel Hamilton Smith, qui a écrit sur ce sujet, croit que les diverses races chevalines descendent de plusieurs espèces origin
éorie ne saurait me satisfaire, et je répugnerais à l’appliquer à des races aussi distinctes que le pesant Cheval de trait be
tes que le pesant Cheval de trait belge, le Poney gallois, le Cob, la race élancée de Kattywar, etc., habitant des contrées
lus prononcées que chez le pur Couagga ; et même chez la postérité de race pure produite ensuite par la même jument avec un
stinctes. Or, qu’avons-nous observé, en pareil cas, chez les diverses races de Pigeons ? C’est qu’elles sont toutes descendue
utes descendues d’une espèce comprenant deux ou trois sous-espèces ou races géographiques, qui sont toutes de couleur bleue,
couleur bleue, avec certaines raies ou autres marques ; et lorsqu’une race quelconque assume par simple variation la couleur
mais sans aucun autre changement de forme et de caractère. Quand des races de diverses couleurs sont croisées, même parmi le
chez les jeunes sujets que chez les vieux. Qu’on appelle espèces nos races de Pigeons, ou celles du moins qui sont restées p
parent commun du Zèbre, du Couagga, de l’Âne, de l’Hémione et de nos races diverses de Chevaux domestiques, que du reste ces
entre des variétés assez tranchées pour provoquer un affolement de la race et un retour à d’anciens caractères perdus. Telle
’attribuer au climat, comme cause de leur apparition première dans la race où ils peuvent ensuite se transmettre par hérédit
eurs et horticulteurs : le mâle donne la variété, la femelle donne la race  ? Du reste, sans avoir besoin d’invoquer une caus
ions dans la suite des temps écoulés, et je vois le parent commun des races diverses de notre cheval domestique dans un anima
l’ancêtre zébré réapparaissent quelquefois, quand des croisements de race ou autres causes de variation leur donnent l’occa
9 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
ntièrement au siècle dernier ; on se représentait les hommes de toute race et de tout siècle comme à peu près semblables, le
nge et incompréhensible pour quiconque n’a pas étudié le climat et la race  ; comment avec une centaine de lettres éparses et
l’homme ; car pour expliquer cette conception, il faut considérer la race elle-même, c’est-à-dire le Germain et l’homme du
toutes les sensations, à toutes les conceptions d’un siècle ou d’une race , sur quelque particularité inséparable de toutes
aux, certains caractères d’esprit et de cœur communs aux hommes d’une race , d’un siècle ou d’un pays. De même qu’en minéralo
ne création poétique et figurative, un symbole vivant, comme chez les races aryennes, la langue devient une sorte d’épopée nu
eloppement régulier, mais l’explosion violente, alors, comme chez les races sémitiques, la métaphysique manque, la religion n
e trouvent les germes des plus grandes différences humaines. Quelques races , par exemple les classiques, passent de la premiè
es forces étrangères sont venues contrarier les forces primitives. La race a émigré, comme l’ancien peuple aryen, et le chan
le de l’esprit et de l’âme, soit innée et attachée naturellement à la race , soit acquise et produite par quelque circonstanc
e, soit acquise et produite par quelque circonstance appliquée sur la race . Ces grands ressorts donnés font peu à peu leur e
s circonstances où elle agit. V. Les trois forces primordiales. La race . Trois sources différentes contribuent à produ
ces différentes contribuent à produire cet état moral élémentaire, la race , le milieu et le moment. Ce qu’on appelle la race
ral élémentaire, la race, le milieu et le moment. Ce qu’on appelle la race , ce sont ces dispositions innées et héréditaires
provisionnées plus richement de certains instincts, comme on voit des races de chiens mieux douées, les unes pour la course,
deux autres moteurs lui impriment, on la reconnaît encore, et qu’une race , comme l’ancien peuple aryen, éparse depuis le Ga
. Le milieu. Lorsqu’on a ainsi constaté la structure intérieure d’une race , il faut considérer le milieu dans lequel elle vi
affirmer cependant que la profonde différence qui se montre entre les races germaniques d’une part et les races helléniques e
ifférence qui se montre entre les races germaniques d’une part et les races helléniques et latines de l’autre, provient en gr
de soi les instincts régulateurs et les facultés implantées dans une race , bref le tour d’esprit d’après lequel aujourd’hui
ns exactement dans le même sens, selon que les effets distincts de la race , du milieu et du moment se combinent pour s’ajout
complet des puissances agissantes, et lorsque nous avons considéré la race , le milieu, le moment, c’est-à-dire le ressort du
nsi la disposition d’esprit ou d’âme introduite dans un peuple par la race , le moment ou le milieu se répand avec des propor
supposez que cet élément commun reçoive du milieu, du moment ou de la race des caractères propres, il est clair que tous les
ales, le respect naturel et habituel de la loi. Pareillement dans une race , selon que l’aptitude aux idées générales sera di
nce ; si on remarquait en outre qu’il y a certains moments, certaines races et certains milieux, où la croyance, la faculté p
e héroïque, au moment de la renaissance universelle, et à l’éveil des races germaniques ; pourquoi elle pullule en sectes biz
rtions et des particularités si différentes selon les différences des races et des civilisations. Il en est ainsi pour chaque
l est l’état moral qui la produit ? et quelles sont les conditions de race , de moment et de milieu les plus propres à produi
chologie d’une âme, souvent celle d’un siècle, et parfois celle d’une race . À cet égard un grand poëme, un beau roman, les c
utes les conquêtes, et que les trois données d’où elle est sortie, la race , le climat, l’invasion normande, peuvent être obs
10 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
sidérable porte dans son œuvre la trace des facultés marquantes de sa race , des caractères saillants du pays, de l’époque, d
i à ceux des leurs, et ainsi de suite à travers toute l’étendue de la race  ; la sélection naturelle (dans le 2e chapitre de
ntestable. L’hérédité existe et s’exerce ; très probablement dans une race homogène, stable et peu nombreuse, à force de mar
aisemblable, il est vrai, mais une pure hypothèse. Il n’existe pas de race ayant ces caractères de pureté et d’homogénéité,
ure. L’anthropologie a démontré que dès la plus lointaine époque, les races sont mêlées et de types divers. L’histoire expose
istoire expose de même qu’il n’est pas de nations formées d’une seule race . Toutes, des Égyptiens aux Assyriens, des Hébreux
dû protéger contre les invasions, présente un nombre considérable de races diverses. M. Spencer en fait l’énumération sommai
ps ont été composites et changeants. Une nation est une agrégation de races diverses dont aucune ne peut être considérée comm
e, cette littérature, de même, est une littérature d’idiome et non de race , à laquelle coopèrent des talents venus de toutes
tièrement différentes de celles que l’on s’accorde à attribuer à leur race  ; ni la littérature française qui est constamment
ice d’une théorie qui se fonde sur la permanence des caractères de la race dans ses individus, il suffit d’observer que la r
montrer à la fois que cette force existe et opère pour les signes de race et de variété, quand on prend ces mots dans le se
et obscure pour les caractères d’individu, et, au sens historique, de race ou de variété, c’est-à-dire de clan et de tribu13
s le problème des rapports des artistes avec leurs ascendants et leur race . Jusque-là ces rapports sont hypothétiques, varia
iques, variables, impossibles à utiliser, et parce qu’il n’y a pas de races pures, et parce que nous ne connaissons pas les c
nous ne connaissons pas les caractères intellectuels et physiques des races composites, et parce que nous ignorons la mesure
ns et les tâches étaient les mêmes pour tous, où tous étaient de même race , où la lutte encore ardue contre tout l’ambiant a
tiste et l’habitatdp soit de sa jeunesse et de sa famille, soit de sa race , à l’exemple de Sainte-Beuve qui avait déjà essay
un même pays, de faire remarquer combien les immenses migrations des races indo-européennes, mongoles, ou sémitiques ont peu
de l’employer pour expliquer les facultés d’un homme par celles de sa race ou de ses parents, et encore moins pour conclure
tion inverse. Enfin l’influence de l’habitat sur l’individu et sur la race , vraisemblable, puisque aucune cause n’est sans e
ins, dont quelques-uns dépendent visiblement de leur famille, de leur race , de leur temps, de leur demeure : mais s’il n’exi
de la littérature anglaise retrace l’art d’une nation où l’esprit de race s’est maintenu longtemps intact, sans que cependa
dant de causes communes. Ces causes ne peuvent en tout cas être ni la race , ni le milieu, ni l’habitat, puisque l’essence d’
dmis qu’un artiste ne dépend pas essentiellement de son milieu, de sa race , de son pays, et que l’on ne peut, par ces causes
sont probants : ils ne peuvent être expliqués ni par la théorie de la race , ni par la théorie du milieu. Complétés par tous
montrent bien qu’il n’existe aucun rapport fixe entre un auteur et sa race ou son milieu, tandis qu’il en existe un, ondoyan
clairé par aucune des lois de l’ancienne critique sociologique. Ni la race , ni le milieu, hostiles ou tout au plus indiffére
ux théories de M. Taine, le fait que, dans un même milieu et une même race , des auteurs et des artistes ont vécu, dont les œ
Nous voyons clairement comment un artiste libre des influences de la race , du goût et des mœurs ambiantes, créant une œuvre
e d’hommes dénués souvent du caractère que l’on peut attribuer à leur race ou à leur époque, montre par la suite de ses mani
sformisme et les « précurseurs » de Darwin, « l’histoire générale des races humaines », ou encore la question de « l’unité de
de même. Il expose au § 16, les faits de permanence des caractères de race en dépit du temps et du changement d’habitat. (Nd
oque, rappelons, entre autres choses, que l’Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855) de Gobineau, mort en 1882, v
11 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Louis Wihl »
la consanguinité de ces deux hommes, tous les deux de la même double race  : tous les deux Juifs, tous les deux Allemands, t
a philosophie et la science ; mais dont l’un a brisé tout : religion, race , philosophie, système, pour s’asseoir, isolé et d
ble, ferme et pur. Et celui-ci, c’est Louis Wihl. II Il est des races contre lesquelles ne peut le génie. En aurait-on
le génie. En aurait-on une immensité à son service, si on est de ces races , la personnalité la plus robuste et la plus profo
à l’homme qui en est investi et reste franc du collier de force de la race . Dans les premières de ces deux espèces, comptent
ans les premières de ces deux espèces, comptent au plus haut degré la race juive et la race germanique, et peut-être de tout
de ces deux espèces, comptent au plus haut degré la race juive et la race germanique, et peut-être de toutes sont-elles cel
çus comme l’enclume qui fait ressauter le marteau ! L’influence de la race juive sur les esprits les plus vigoureusement ind
les, que sera-ce pour ceux qui sont restés fidèles à l’esprit de leur race  ?… Que sera-ce pour Louis Wihl, par exemple, qui
Hirondelles ; mais c’est qu’on aurait oublié l’influence de la double race de Louis Wihl. Le Parnasse avait une double cime,
12 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
2. Caractère de la race . Il ne nous appartient pas — et il serait sans
ête romaine et l’immigration franque ont modifié le tempérament de la race , où s’étaient déjà mêlés plusieurs éléments. Césa
er de la littérature gallo-romaine, c’est l’aptitude et le goût de la race pour l’exercice littéraire. Quant aux Francs, ce
dessin abstrait de la vie, et des vérités universelles de la science. Race de bon sens, parce que l’intelligence, les idées
la heurtent à l’implacable réalité des intérêts et des circonstances. Race plus raisonnable que morale, parce qu’elle est go
ou penser avec tout le monde ou faire penser tout le inonde avec soi. Race enfin discoureuse, conteuse, sociable, tempérant
plexité des formes individuelles. 5. Renan, Essai sur la Poésie des races celtiques.
13 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
dans les récents travaux des plus illustres maîtres sur nos vieilles races . Nourri de vastes lectures, armé d’une érudition
en traits énergiques et éloquents ce contraste du caractère des deux races , particulièrement cette attitude négligente et ha
es qu’il puisait, lui aussi, de haute source dans la mythologie d’une race sacrée. Les Mérovingiens chez les Franks, comme l
ns chez les Franks, comme les Amales chez les Goths, comme les autres races royales des barbares, étaient des Ases, c’est-à-d
légitime méthode. L’auteur va plus loin : il fait descendre sur cette race mérovingienne et sur son droit inné une sorte de
sa carrière, de restaurer la puissance déjà déclinante de la vieille race , de combattre à mort l’opposition conjurée des le
ire l’histoire de France, disait : Moi, je saute toujours la première race . C’est au contraire la première race qu’il faut l
i, je saute toujours la première race. C’est au contraire la première race qu’il faut lire et relire aujourd’hui pour s’inté
t, pris d’un certain côté. Ce prince, le dernier vraiment grand de sa race , marcha sur les errements de Brunehaut. Pénétré d
qui fut peut-être un grand roi, énergique, le quasi-Charlemagne de sa race , mort à la fleur de l’âge et dans la vigueur de s
de mire. Cependant, tout aussitôt après Dagobert, la décadence de sa race , un moment retardée, reprend son cours et se décl
eux, Hébroïn, essaye encore de maintenir en honneur l’idée de vieille race et de défendre le pouvoir sacré de ses rois ; mai
ire : bornons-nous à dire que la hache de son assassin brisa toute la race des Mérovéades. Voilà la gloire de ce Richelieu p
tère d’invasion franke qu’on a donné à son usurpation sur la première race abâtardie. Il tient à montrer les Carlovingiens a
de positif des noms plus ou moins romains ou franks par rapport à la race directe des personnages, puisqu’on voit des Gaulo
retien dans une sorte de fidélité traditionnelle, de religion pour la race , et de vieil honneur barbare. Si les Carlovingien
ermanie, alors seulement devenue chrétienne. Pepin, premier roi de sa race , recueillit le prix de cette politique ; élu roi
’il y avait là un sujet tout neuf : retrouver les vieux titres de nos races monarchiques et ceux aussi de l’Église à ces époq
14 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
pensée. Il y a un monde, un univers de la pensée et dedans il y a des races de la pensée. Une grande philosophie se reconnaît
ant entendu que le peuple juif est et fut et sera toujours une longue race et la race même de la non-réussite et que le peup
que le peuple juif est et fut et sera toujours une longue race et la race même de la non-réussite et que le peuple romain é
ereusement menacée. Ici éclate la différence internelle de leurs deux races . Tout Juif procède d’un certain fatalisme. Orient
creux de moelle qui court au long du cieux de la tige de cette longue race , lit par Jésus la greffe incurable de ce souci su
s troncs plus drus de la force française. Ainsi est née la plus belle race de peine qui soit jamais venue au monde. Et ceci
ment gravée il fallait cette greffe et ce sauvageon, il fallait cette race et il fallait cette autre race, il fallait cette
effe et ce sauvageon, il fallait cette race et il fallait cette autre race , il fallait cette âme et il fallait cette autre â
. Il fallait un virus aussi âcre et aussi sacré, macéré dans la seule race d’Orient qui eût été créée contre l’Orient, conce
oncentration de trente et de quarante siècles dans le secret de cette race , brusquement inséré dans une race neuve, dans tan
nte siècles dans le secret de cette race, brusquement inséré dans une race neuve, dans tant d’innocence et tant de pureté, d
ette macération trente et quarante fois séculaire dans le creux d’une race graduellement vaccinée, ce brusque éclatement dan
eux d’une race graduellement vaccinée, ce brusque éclatement dans une race saine et jeune et qui ne s’y attendait pas.   Eh
dent. Ici encore éclate la différence et la contrariété de leurs deux races . Le Juif trouve naturel d’être malade. Fils et po
re malade. Fils et pour ainsi dire cellule et fibre élémentaire d’une race qui souffre dans les siècles des siècles et qui v
t contre son foie. Il y trouve la différence. Il est le premier de sa race qui est forcé de filer doux. Il est le premier de
emier de sa race qui est forcé de filer doux. Il est le premier de sa race à qui la carcasse n’obéit pas. Il est le premier
ier de sa race à qui la carcasse n’obéit pas. Il est le premier de sa race qui est vaincu.   Le Juif est vaincu depuis septa
it cela pour que la dévoration de cette inquiétude, atténuée dans une race atténuée, émoussée dans une ancienne race, habitu
quiétude, atténuée dans une race atténuée, émoussée dans une ancienne race , habituée dans une race habituée, gagnât dans une
une race atténuée, émoussée dans une ancienne race, habituée dans une race habituée, gagnât dans une nouvelle race, et presq
ienne race, habituée dans une race habituée, gagnât dans une nouvelle race , et presqu’instantanément, une profondeur enfin i
e), qui est la plus savante et la plus implacable tricherie contre la race . Combien de patiences ne sont que des inventions
. C’est une différence entre deux remontante, une autre différence de race , plus subtile, une scission de fissuration peut-ê
ndrie ou de Byzance ou à quelque Bédouin du désert, le Juif est d’une race où l’on trouve toujours quelqu’un qui sait lire.
us et moi). Le catholique, le français, le paysan se retourne vers sa race et de quelque côté qu’il remonte il se heurte, au
ée dans cette innombrable ascendance. Aucune tenure dans cette longue race . Rien qui laisse trace dans les papiers des notai
es. C’est-à-dire le livre des baptêmes.   L’homme se retourne vers sa race et aussitôt après son père et sa mère il voit s’a
derrière il ne voit plus rien qu’une immense masse et une innombrable race , aussitôt après, aussitôt derrière il ne distingu
a nuit est opaque, et plus il veut être sorti de cette ombre. Plus la race est commune et plus il a de joie secrète et il fa
secrète et il faut le dire un secret orgueil à être un homme de cette race . Il est bien le même homme dans le goût de sa rac
un homme de cette race. Il est bien le même homme dans le goût de sa race qu’il est dans le goût de tout. Il est bien le mê
paroisse. Et un pécheur de la plus commune espèce. Il regarde vers sa race et comme dans le passage de la mer Rouge une mura
pères, ses deux grands-mères, lui masque le silence d’une innombrable race . C’est comme une paroi de l’Océan même. Et comme
roi, sinon que c’est de l’eau, ainsi il ne sait rien de cette immense race qui est derrière cette muraille de quatre, sinon
il s’enfonce avec joie dans cet énorme anonymat.   Il regarde vers sa race . Cette muraille même, cette muraille de quatre, e
ustement de ce que ses grands-pères ne savaient ni lire ni écrire. Sa race n’a pas encore eu le temps de s’habituer. Ni les
n’ont eu le temps de lui entrer dans la main. Il est le premier de sa race qui écrit. Comment s’étonner que sa race en lui n
ain. Il est le premier de sa race qui écrit. Comment s’étonner que sa race en lui ne sache pas encore écrire, ou enfin ne sa
ont elle sera la rançon, et ce bien sera justement d’être sorti d’une race , de tremper directement dans une race encore tout
ra justement d’être sorti d’une race, de tremper directement dans une race encore toute plongée dans le secret de ne pas sav
nsi passe son père, qu’il n’a pas même connu, passé sa mère nul de sa race n’a jamais mis la main à la plume. Et sa mère mêm
ailler, l’homme se dit que c’est la preuve que par la nouveauté de sa race intellectuelle il échappe à ce durcissement, à ce
condition faite aux hommes de son temps, l’homme se retourne vers sa race non plus même avec cette secrète joie, non plus m
-à-dire d’y avoir si longtemps totalement échappé dans le passé de sa race . Et il a l’impression que ce qu’il tient de cela,
dans la nuit des publicités monstrueuses. L’homme se retourne vers sa race , vers cette longue nuit non troublée. Comme ce si
l’innombrable, vers le tacite, vers l’immense océan de sa silencieuse race . Quelle réserve. (Et lui qu’en a-t-il fait). Quel
en âge dans le silence de l’ignorance de l’âme. Et cette silencieuse race est le seul écho que nous puissions percevoir du
se parlement du monde moderne l’homme écoule le silence immense de sa race . Pourquoi tout le monde cause-t-il, et qu’est-ce
on publie. L’homme se tait. L’homme se replonge dans le silence de sa race et de remontée en remontée il y trouve le dernier
’homme, comme tout homme de ce temps honteux de son temps, fier de sa race , tournant le dos à tout un monde l’homme se retou
sa race, tournant le dos à tout un monde l’homme se retourne vers sa race . Qu’en reste-t-il au monde ? Qu’en reste-t-il en
é dans le monde moderne qui fait périr, qui anéantit la famille et la race . Et c’est bien d’ailleurs la même confusion, la m
iétaires de nos pauvres vertus. La grâce nous fait une famille et une race . La grâce nous fait fils de Dieu et frères de Jés
parfaite : elle est parfaite de toute part, elle est féconde de toute race , elle donne de toute main. Et elle est pleine de
moi-même j’introduirai ce grand débat. M. Bergson a aujourd’hui deux races d’ennemis, ou comment dire, deux classes d’ennemi
x est présenté dans le plein de son exactitude et dans le plein de sa race . Il n’est pas jusqu’à cette somptueuse délibérati
ifficultés tomberaient si l’on voulait bien distinguer qu’il y a deux races de la guerre et qui n’ont peut-être rien de commu
dirai pas même que la vieille lutte pour la vie s’est divisée en deux races , dont l’une est la lutte pour l’honneur, et l’aut
utte pour le pouvoir. Je n’irai même pas jusqu’à attribuer à ces deux races de la guerre une origine commune. Je dirai : il y
s deux races de la guerre une origine commune. Je dirai : il y a deux races de la guerre qui n’ont peut-être rien de commun e
t au même), entre des individus délégués par des peuples). Il y a une race de la guerre qui est une lutte pour l’honneur et
la guerre qui est une lutte pour l’honneur et il y a une toute autre race de la guerre qui est une lutte pour la domination
nneur. Mais elle n’est pas du tout étrangère à l’héroïsme. Il y a une race de la guerre qui étant pour l’honneur est tout de
i étant pour l’honneur est tout de même pour l’éternel. Et il y a une race de la guerre qui étant pour la domination est uni
étant pour la domination est uniquement pour le temporel. Il y a une race de la guerre où c’est la bataille qui importe et
une race de la guerre où c’est la bataille qui importe et il y a une race de la guerre où c’est la victoire. Il y a une rac
orte et il y a une race de la guerre où c’est la victoire. Il y a une race de la guerre où une victoire déshonorante. (par e
défaite subie, et je dirai obtenue en un combat loyal). Et il y a une race de la guerre au contraire pour qui la réussite ju
ace de la guerre au contraire pour qui la réussite justifie tout, une race de la guerre où l’idée ne vient pas même qu’il pu
e y avoir une guerre qui soit déshonorante, pourvu qu’on y gagne, une race de la guerre où l’idée ne vient même pas qu’il pu
s qu’il puisse y avoir une victoire qui soit déshonorante. Il y a une race de la guerre où tout tend à la beauté du combat,
e race de la guerre où tout tend à la beauté du combat, et il y a une race de la guerre où tout tend au prononcé de la victo
n a une qui tend à la chevalerie et une qui tend à l’empire. Ces deux races de la guerre se sont plus ou moins liées et délié
e il ne devrait rien être), comme il est difficile de distinguer deux races , pourtant absolument étrangères, aussitôt que dan
l’autre de l’histoire on s’appliquait seulement à distinguer ces deux races , à diviser ce qui dans la réalité est divisé. Dan
ssière. Il est déjà l’homme de pied, le fantassin, pedes, et de cette race pour qui la cavalerie n’a jamais été que l’infant
rdant de ce point de regard que nous occupons la remontée de ces deux races de la guerre infatigables et montantes de siècle
nde il est permis de dire sans déformer beaucoup la réalité que l’une race de la guerre, la chevaleresque, est chez nous d’o
s sont encore les représentants éminents et peut-être les seuls de la race chevaleresques, (ainsi rigoureusement définie), e
mands sont les représentants imminents, et peut-être les seuls, de la race de domination. Et c’est pour cela que nous ne nou
âce. Jamais l’Allemagne ne referait une France. C’est une question de race . Jamais elle ne referait de la liberté, de la grâ
. Je ne dis pas que nous valons mieux que les autres. Nous sommes une race . Et ils sont une certaine autre race. Nous sommes
que les autres. Nous sommes une race. Et ils sont une certaine autre race . Nous sommes hommes. (Nous sommes pécheurs). Nous
tous les despotes, surtout quand ils sont populaires, nous sommes, de race , des hommes de liberté. C’est un bien unique, uni
t refondé que sur nos ruines, et il y a quarante-quatre ans, sont, de race , et ont toujours été, des hommes d’empire. Le sai
le et libertaire, et non pas seulement par système mais de cœur et de race , ne pouvait naître qu’en français et en terre et
l’immense appareil de l’empire, quand on compare elles-mêmes ces deux races de la guerre, celle qui compare et celle qui domi
rapper. Le fait est seulement qu’il a tenu le coup et que la première race de la guerre n’a jamais été exterminée par la deu
ut dire une grâce et un secret de destination. De tout temps les deux races de la guerre se sont mêlées et démêlées, de tout
el traverse l’humanité, long soulèvement sacré qui louche au loin les races lentes ou basses, les étonne, les irrite, et bon
tout. Ce ne fut pas seulement et en outre la profonde ingratitude de race de cette famille qui fournit les plus célèbres in
e plus grand, c’est-à-dire vers un roi de l’ordre de la mesure, de la race de la mesure. Et elle ne trouva qu’un roi qui ten
pourrait-on choisir de cette longue guerre poursuivie entre les deux races de la guerre, liaison, déliaison, et de ce long d
rre, liaison, déliaison, et de ce long débat poursuivi entre les deux races de roi, (si ce mot race ne fait pas ici amphibolo
et de ce long débat poursuivi entre les deux races de roi, (si ce mot race ne fait pas ici amphibologie), que déconsidérer q
e de la tige de saint Louis poussât ce rejeton moderne et pour que la race de saint Louis devint la race de Philippe le Bel
ussât ce rejeton moderne et pour que la race de saint Louis devint la race de Philippe le Bel et pour que les fils de saint
ans. Voilà ce qui fut payé le jour du 21 janvier. Celui qui trahit sa race , son être, son institution propre, où veut-il que
ans qui était le fils de son fils, né à Fontainebleau, l’homme de sa race et celui qui à son tour allait monter sur le trôn
faibles. Tels sont les deux systèmes de pensée, telles sont les deux races de la guerre, tels sont les deux systèmes de mesu
onde un certain niveau de noblesse. Tout homme qui est d’une certaine race optera pour la théorie, pour le système de pensée
Ou plutôt il n’optera pas. Il est d’avance de ce système et de cette race .   Tant que l’on parlera le langage français Corn
ais Corneille demeurera le poète de ce noble jeu. Du système et de la race pour qui toute vie même et toute action et toute
ur et d’un amour qui se nourrissent mutuellement, qui sont de la même race , de la même noblesse, de la même famille. Et qui
ns la tradition des théologiens. Mais il est dans la ligne et dans la race et dans la tradition des saints et des martyrs. E
adition des saints et des martyrs. Et il est dans la ligne et dans la race de Jésus-Christ. Misereor super turbam. Il ne m
remier degré. Faire la guerre à son frère, être en proie à ceux de sa race spirituelle, voilà le deuxième degré de l’épreuve
t conjointes, qui eut affaire ensemble aux Juifs et aux Romains, à sa race et à la race étrangère, à Caïphe et à Pilate, à l
qui eut affaire ensemble aux Juifs et aux Romains, à sa race et à la race étrangère, à Caïphe et à Pilate, à la tourbe et a
èle et la plus prochaine imitation de Jésus-Christ. Il y a aussi des races spirituelles et le monde est assez grand pour ten
lles et le monde est assez grand pour tenir des saints de différentes races . J’en reconnais deux ici, et fort profondément sé
et et l’ombre à une humble enfant, fleur et couronnement de toute une race , fleur et couronnement de tout le monde. Cette pr
tout un peuple, publiée pour tout le monde, proclamée pour toute une race , elle aboutissait à une cime secrète, à une fleur
outes les maisons royales les naissances sont attendues par toute une race , escomptée par tout un peuple. Dans cette seule m
e charnel qu’en passant par un certain point d’être, par un centre de race et un point de germination, ainsi cet être mystiq
son immense héritier qu’en passant par un certain point d’être et de race qui est non pas même le fruit du cèdre mais le ge
ain point d’être et de génération mystique. Cette immense et publique race d’Israël ne pouvait donner cette immense et publi
e d’Israël ne pouvait donner cette immense et publique et universelle race chrétienne qu’en passant par un certain point de
réparons, pour être tranquilles demain, l’anéantissement de toute une race . En psychologie, en métaphysique nous sacrifions
rifions aujourd’hui à demain. En économique nous sacrifions toute une race à notre tranquillité de demain.   C’est toujours
ne immense maison finale et mortuaire, sans soucis, sans pensée, sans race . Un immense asile de vieillards. Une maison de re
s l’infécondité de tout un peuple, dans l’anéantissement de toute une race n’est qu’un grossissement sur un plan énorme de c
dernes, est essentiellement principe d’infécondité. C’est toujours la race qui paie. Pour avoir la paix demain, on n’a pas d
aujourd’hui. Mais cette figure d’abdication et d’anéantissement d’une race n’est, reportée sur un plan plus gros, et plus gr
jours. Au lieu de penser à ces jeunes jours que sont les jours de la race . Et de la race à venir. De là cette universelle i
de penser à ces jeunes jours que sont les jours de la race. Et de la race à venir. De là cette universelle infécondité et c
ut un peuple peut engager sa liberté, aliéner sa fécondité, vendre sa race , pour acheter des rentes sur l’État. Mais quand i
er des rentes sur l’État. Mais quand il n’y aura plus de peuple et de race , où sera l’État. Et en psychologie et en métaphys
livrets de caisse d’épargne, c’est l’argent pour lequel il a vendu sa race . Toute l’opération a pour point d’origine, toute
dissement, de l’amortissement, du dessèchement de la famille et de la race . Et la sécheresse du cœur et la sécheresse de la
amille et de la race. Et la sécheresse du cœur et la sécheresse de la race , qui sont les deux grandes et affreuses invention
e frauduleuse. Rien n’est dur (sinon raide) et sec de cœur (et sec de race ) comme les vénaux et comme les dissolus. Et l’ava
insi que tout un peuple non seulement effectue l’anéantissement de sa race , mais trouve encore que c’est très bien, parce qu
15 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
nvolontairement sur moi : un savant véritable, enclin au mépris de la race humaine et dans lequel la science seule était vra
usqu’à la géographie des plantes et des animaux, en terminant par les races d’hommes. Ce tableau est précédé de considération
controversé de la possibilité d’une origine commune pour différentes races humaines, rentre dans la sphère d’idées qu’embras
aptitudes des peuples, confine de très près à celui de la parenté des races  ; et ce que sont capables de produire même les mo
; et ce que sont capables de produire même les moindres diversités de race , nous l’apprenons par un grand exemple, celui de
la vivacité des premières impressions, on fut porté à considérer les races , non comme de simples variétés, mais comme des so
le débat relatif à cette problématique influence des climats sur les races d’hommes. “Les familles des animaux et des plante
extérieures, qui ne sauraient être signalées en détail, sont nées les races présentes des animaux ; et leurs variétés les plu
partage la faculté d’extension la plus considérable sur la terre. Les races humaines sont les formes d’une espèce unique, qui
aient, en se croisant, elles deviendraient stériles. De savoir si les races d’hommes existantes descendent d’un ou de plusieu
n simples variétés, que l’on désigne par le mot un peu indéterminé de races . De même que dans le règne végétal, dans l’histoi
rassant des masses considérables ; de même, dans la détermination des races , il me paraît préférable d’établir de petites fam
es. Que l’on suive la classification de mon maître Blumenbach en cinq races (Caucasique, Mongolique, Américaine, Éthiopique e
, Éthiopique et Malaie), ou bien qu’avec Prichard on reconnaisse sept races (Iranienne, Touranienne, Américaine, des Hottento
les qui échappent à ces grandes classes et que l’on a nommées, tantôt races scythiques, tantôt races allophyliques. Iraniens
randes classes et que l’on a nommées, tantôt races scythiques, tantôt races allophyliques. Iraniens est, à la vérité, une dén
ut bien avouer que les noms géographiques, pris comme désignations de races , sont extrêmement indéterminés, surtout quand le
minés, surtout quand le pays qui doit donner son nom à telle ou telle race se trouve, comme le Touran ou Mawerannahar, par e
rtance, pour aider à reconnaître la ressemblance ou la différence des races . Ce qui leur donne cette importance, c’est que la
vivre ensemble, l’influence d’une religion étrangère, le mélange des races , lors même qu’il aurait eu lieu avec un petit nom
ues entièrement différentes peuvent se trouver dans une seule et même race  ; que, d’un autre côté, chez des peuples très div
es considérations, toutes rapides qu’elles sont, sur les rapports des races et des langues. « En maintenant l’unité de l’espè
rejetons, par une conséquence nécessaire, la distinction désolante de races supérieures et de races inférieures. Sans doute i
uence nécessaire, la distinction désolante de races supérieures et de races inférieures. Sans doute il est des familles de pe
sur la pensée et l’imagination des hommes, suivant les époques et les races , jusqu’à ce que, par le progrès des esprits, la s
lture chez les modernes, et des dispositions de l’âme, qui, selon les races et les temps, est plus ou moins sensible aux impr
a nature, qui fut, à une époque si reculée, un trait distinctif de la race sémitique. Je rappellerai à ce sujet la descripti
16 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
er des sociétés civiles. De ces trois vertus gouvernementales dans la race anglo-saxonne est résulté le phénomène que nous v
sur les provinces du Danube, s’annexer les provinces grecques, non de race mais de religion, de la Turquie d’Europe, se natu
e populations chrétiennes opprimées, asservies, compactes, d’une même race , d’un même culte, et qu’il suffirait de se délivr
ent par les Turcs. La preuve que les Turcs n’ont jamais exterminé les races chrétiennes de l’Orient à cause de leur culte, c’
la religion qui fait le signe de distinction dans l’empire : c’est la race conquérante et la race conquise. Les chrétiens vi
signe de distinction dans l’empire : c’est la race conquérante et la race conquise. Les chrétiens vivent, multiplient, prie
eux batailles suffiraient sans doute pour le changer, en refoulant la race d’Othman d’où elle est venue, ou en l’exterminant
erminant sur place, comme Timour ou Gengis-Kan, ces exterminateurs de race . Mais que gagnerez-vous, vous Europe, à ce meurtr
s gouvernés ? Je le concevrais s’il y avait dans l’empire ottoman une race , chrétienne ou non chrétienne, assez nombreuse, a
urtout en nombre considérable ; en tout, je crois, trente ou quarante races différentes d’origine, de mœurs, de sol, de relig
andues çà et là dans toute la surface de l’empire. Mais aucune de ces races néanmoins, chrétienne ou non chrétienne, n’y exis
spontanée ou par la violence de l’Europe. De plus, ces peuplades, de race et de religion semblables, telles que les Grecs,
amas ; enfin elle se perd au-delà de la Mésopotamie, dans l’océan des races arabes, kurdes, persanes, égyptiennes, qui vont s
s peuples noirs du Sennaar et de l’Éthiopie. XIII Aucune de ces races , pas même la race grecque, n’est donc assez agglo
Sennaar et de l’Éthiopie. XIII Aucune de ces races, pas même la race grecque, n’est donc assez agglomérée dans les mêm
tion héritière des Turcs. » Il y a plus encore : c’est que toutes les races , chrétiennes ou autres, disséminées sur le sol ot
entre elles qu’elles ne le sont aux Turcs sous l’empire desquels ces races vivent, et que, si l’on mettait aux voix à qui l’
cs plutôt qu’aux Arabes ; aux Turcs plutôt qu’à aucune de ces petites races faibles et tyranniques, assez fortes pour nous op
de ces populations rivales qui nous haïssent. » La substitution d’une race politique en Turquie à la race gouvernante des Ot
nous haïssent. » La substitution d’une race politique en Turquie à la race gouvernante des Ottomans serait donc une anarchie
te des Ottomans serait donc une anarchie sanguinaire qu’aucune de ces races ne serait assez prédominante pour étouffer sous l
t des Grecs catholiques à la porte du saint sépulcre. Ces conflits de race , de schisme et d’orthodoxie sont tels qu’en 1817
rd’hui en Italie. XVII L’Italie, par la noblesse légitime de sa race , par le prestige éternel de ses souvenirs, par l’
n petit peuple à peine italien, plus cisalpin que romain, le Piémont, race de soldats héroïques, rudement maniés, tantôt con
talie, est beau de souvenir et d’espérance. L’aspiration d’une grande race éclairée, courageuse, à rentrer en possession d’e
17 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »
clama. Cela se ressemble… Avec les différences de rabougrissement, de race et de peau, comme le crapaud, dont Lavater faisai
s rentrent dans toutes les notions générales et incontestables sur la race nègre recueillies par les meilleurs observateurs.
, diagnostiquant hardiment, à travers Soulouque, les caractères de la race dont il est sorti… Malheureusement, comme beaucou
cette préface, que l’homme qui l’a écrite pût peindre Soulouque et sa race avec cette énergie de ressemblance, ou, ayant lu
homme à la mer ! L’histoire de Soulouque, qui est bien le type de sa race , n’aurait pas appris à son historien que le nègre
nt les vaines rages de l’eunuque, le nègre appartient-il à une de ces races déchues comme il en est plusieurs dans la grande
a une première parmi les nations, il y a forcément une dernière. Les races qui servent sont aussi nécessaires dans l’ordre u
les, les nègres, qui probablement ont leurs origines comme les autres races , semblent avoir été mis particulièrement dans le
singulière, il voyait davantage en lui la nature et la destinée de sa race . La gaîté du mépris ne vaut pas sa miséricorde. R
nègres ou sur des nègres doit être précédée d’une étude à fond sur la race , et Gustave d’Alaux était digne de la faire, cett
18 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
ques d’en méconnaître la valeur. Soucieux d’accroître la beauté de la race dont nous nous sentons les gardiens, convaincus d
e répéter et je le dirai de nouveau : Nous sommes les héritiers d’une race , il nous appartient de la fortifier, de lui donne
opérer la transformation intégrale qui doit être faite. L’avenir des races nous préoccupe. C’est pour le réaliser dans le se
les limiter là. Écrire des odes à l’aurore, faire des invocations aux races , consacrer les dons des prairies sont les moindre
au du statuaire réalisent des types absolus dont l’imitation rend les races parfaites. En pétrissant des substances brutes, e
poètes, musiciens et savants, qui tentons aujourd’hui d’organiser la race . La plus forte patience intérieure nous sera sans
re compris. La classification des sciences, le perfectionnement de la race , la mise en ordre du système et l’anéantissement
y réussir. Et peut-être aurons-nous la joie de voir naître un jour la race de héros dont sans nul doute auparavant, nos stat
sommes plus des isolés. Nous exprimons les intentions confuses d’une race . C’est ce que j’affirme sans cesse. 3. Je trou
e courant des âges soit bien puissant. Ce profond désir de fonder une race héroïque qui soulève toutes nos poitrines, ce gra
19 (1887) Discours et conférences « Préface »
é par suite de l’équivoque funeste de ces mots : nation, nationalité, race , je désire qu’on se souvienne de ces vingt pages-
finira par s’en lasser. L’homme n’appartient ni à sa langue, ni à sa race  : il n’appartient qu’à lui-même, car c’est un êtr
iomes divers, poursuivre le même idéal. Au-dessus de la langue, de la race , des frontières naturelles, de la géographie, nou
ons le consentement des populations, quels que soit leur langue, leur race , leur culte. La Suisse est peut-être la nation de
is ou quatre langues, deux ou trois religions et Dieu sait combien de races . Une nation, c’est pour nous une âme, un esprit,
20 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
à leur malfaisance. — Intervention éventuelle. — Leurs unions avec la race humaine. — Leurs métis. — Enlèvements et substitu
iquant les attributions qui leur sont conférées selon les différentes races qui les imaginèrent. Tout d’abord, constatons le
nde du crédit à ses obligés. Outênou philosophe avec un marabout. Les races qui ont imaginé ces potentats accommodants ne peu
ue les accidents de terrain sont rares en Afrique et que les quelques races qui habitent les régions accidentées sont peu com
insi que les portent les femmes maures (ou syriennes, c’est-à-dire de race blanche). Aucune indication précise, différente d
gourmantié : « pora » signifie aussi jumeau. Il y a chez beaucoup de races noires un préjugé hostile aux jumeaux qui sont co
es comme le guinnârou de Fonfoya. Cependant ils ont l’orgueil de leur race et opposent volontiers, en paroles sinon en actio
ontiers, en paroles sinon en actions, leur loyauté à la félonie de la race des hommes (v. Mamadou et Anta la guinné). Quelqu
ortann) en est la preuve. Les guinné s’unissent assez volontiers à la race des hommes, les guinné mâles principalement car i
s Gow. D.-Y.) Le cas le plus fréquent est celui où c’est une femme de race humaine qui épouse un guinné (Nancy Mâra — Kahué
nfants nés de ces unions tiennent en général du guinné plus que de la race humaine. Ils se sentent plus à l’aise parmi les g
cas, après le mariage. Les guinné adoptent volontiers des enfants de race humaine et les enlèvent à leurs parents dans cett
ertaines conditions et en les adjurant de retourner avec ceux de leur race . Le procédé breton et alllemand consiste à les ob
21 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
des hommes, et, cependant, combien l’espoir d’une harmonie entre ces races est peu concevable ! Ce lien qui unit tous les Eu
L’homme naît seulement dans une famille, une maison, une nation, une race  ; à ces origines il appartient corps et âme ; et
par la famille, la maison, la nation, ils sont au moins sortis d’une race commune. Cette race qui nous relie est la race Ar
maison, la nation, ils sont au moins sortis d’une race commune. Cette race qui nous relie est la race Aryenne. Son nom signi
au moins sortis d’une race commune. Cette race qui nous relie est la race Aryenne. Son nom signifie « les harmonieux » (ar 
es fidèles », ou encore, puisque la fidélité était l’honneur de cette race , « les honnêtes ». Trois fois la race Aryenne en
délité était l’honneur de cette race, « les honnêtes ». Trois fois la race Aryenne en Asie s’est divisée. D’abord elle s’est
gres et les Malais au sud ; enfin les plus pures tribus de l’ancienne race sont venues en Europe, Parler d’une humanité euro
urope, Parler d’une humanité européenne, c’est parler seulement de la race Aryenne : car en elle consiste la seule unité de
ncore mêlés : au nord avec des Mongols, au sud avec des Sémites ; les races Slaves et Romanes sortirent de ces mélanges. Elle
ois, encore que nul ne prendra le héros Vercingétorix pour issu d’une race irlandaise ou de Cornouailles. Mais, plus intensé
s de forêts, au milieu de l’Europe, une tribu guerrière de la vieille race asiatique s’était conservée presque intacte du sé
us parlons lorsque nous disons que le peuple franc de la Gaule est de race germanique. Nous indiquons seulement la vieille p
mands le sang de ceux qui sont restés fixés, qui ont conservé pure la race européenne des Aryens. Mats c’est le même sang to
lus pure, la plus divine, ce pouvait être seulement la plus noble des races humaines ; ainsi le pur Christianisme affranchi d
de l’art Wagnérien résonné l’harmonie de l’humanité idéale ; c’est la race Aryenne qui se retrouve, non plus comme la race b
ité idéale ; c’est la race Aryenne qui se retrouve, non plus comme la race barbare de la nature héroïque, mais comme la race
, non plus comme la race barbare de la nature héroïque, mais comme la race chrétienne de la culture idéale. Au temps de la p
22 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre I. Place de Jésus dans l’histoire du monde. »
ers d’années, s’égara de la manière la plus étrange. Chez beaucoup de races , il ne dépassa point la croyance aux sorciers sou
lettes et d’abraxas. Aucune grande pensée morale ne pouvait sortir de races abaissées par un despotisme séculaire et accoutum
teté, le dévouement, apparaissent dans le monde avec les deux grandes races qui, en un sens, ont fait l’humanité, je veux dir
x grandes races qui, en un sens, ont fait l’humanité, je veux dire la race indo-européenne et la race sémitique. Les premièr
sens, ont fait l’humanité, je veux dire la race indo-européenne et la race sémitique. Les premières intuitions religieuses d
enne et la race sémitique. Les premières intuitions religieuses de la race indo-européenne furent essentiellement naturalist
ontières le drapeau de l’unité divine proclamée par l’islam. C’est la race sémitique 83 qui a la gloire d’avoir fait la reli
va Jean-Baptiste, Jésus, saint Paul, au-dessus des mesquines idées de races n’existait pas encore ; par une étrange contradic
r du IIIe siècle, quand le christianisme est tombé entre les mains de races raisonneuses, folles de dialectique et de métaphy
23 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
produit : il suffit que, sans avoir aucunement la pensée d’altérer la race , chacun conserve de préférence les individus qui,
t ce procédé sélectif a été le principal agent dans la production des races domestiques les plus distinctes et les plus utile
domestiques les plus distinctes et les plus utiles. Que plusieurs des races produites par l’homme aient, dans une large mesur
tat domestique n’agissent pas à l’état de nature. La conservation des races et des individus favorisés dans la lutte perpétue
oient descendues d’un ancêtre rayé, de la même manière que toutes les races de Pigeons domestiques descendent du Pigeon biset
es a nécessairement produit dès l’origine la multiplicité infinie des races . À mesure que les races se sont fixées et perfect
uit dès l’origine la multiplicité infinie des races. À mesure que les races se sont fixées et perfectionnées, leur nombre a d
mbre de souches primitives devait successivement prendre la place des races qui succombaient dans la concurrence universelle,
s rattache en ligne directe à la cellule primordiale. Beaucoup de ces races ont pu s’éteindre sans envoyer des représentants
e classe, un ordre ou un groupe et qui tous ont au moins commencé une race . Mais les premiers effets de la concurrence vital
ssies de ces premiers essais d’organisation ; et la proportion de ces races vaincues aux races victorieuses peut avoir été én
rs essais d’organisation ; et la proportion de ces races vaincues aux races victorieuses peut avoir été énorme, si l’on songe
s doit à l’origine avoir été représenté par un nombre considérable de races , issues chacune d’un germe primitif, et qui variè
ant le cours des siècles avant de se fixer. Un groupe nombreux de ces races dut ainsi s’animaliser et un autre se végétaliser
nimaux et de végétaux, à l’état naissant et encore intermédiaire, des races durent varier encore parallèlement par faisceaux
ranches. Et le parallélisme des destinées, produisant chez toutes ces races une résultante d’innéités, non pas identique, mai
e comme probable, mais non pas comme prouvé, c’est que chacune de ces races , indépendantes bien que parallèles, eût gardé le
ut croisement serait absolument infécond et même impossible entre des races de souches distinctes, c’est-à-dire sorties de ge
, doit nécessairement avoir été trop différent. L’espèce ou plutôt la race aurait donc ainsi un fondement dans la nature aut
ystématistes actuels, et que les groupes plus élevés sont composés de races dont le développement, après avoir été longtemps
nt que trop en faveur de la grande supériorité physiologique de notre race sur toutes les formes du même embranchement et so
24 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
ructives, souvent solides, sur les caractères essentiels du génie des races diverses qui peuplent le globe. En recueillant le
el et primitif, on a pu dégager ce qui fait la nature propre de cette race , à savoir la prédominance marquée de la sensibili
d’imagination grossière. On commence à connaître assez les peuples de race jaune, Chinois, Japonais, Tartares, pour se faire
e faire une idée des aptitudes et des incapacités naturelles de cette race , de son goût et son talent pour les sciences prat
de raisonnement. En sorte qu’on a pu aussi donner la formule de cette race  : la prédominance des instincts et des facultés p
rochant les monuments religieux et poétiques des divers peuples de la race sémitique, et en les comparant avec les monuments
ts religieux et poétiques du même genre chez les grands peuples de la race âryane, les Indous, les Perses et les Grecs, l’et
hnographie a découvert que le génie symbolique manque absolument à la race des sémites, dont la répugnance invincible pour l
bservation directe ! Quelle autre science nous aurions du génie de la race nègre ou de la race jaune, si nous découvrions to
Quelle autre science nous aurions du génie de la race nègre ou de la race jaune, si nous découvrions tout à coup des livres
livres où tel esprit supérieur, tel philosophe, tel moraliste de ces races , eût essayé, même grossièrement, de faire l’histo
ars et sous des formes poétiques ou théologiques, chez les peuples de race sémitique, que l’ethnographie est bien plus riche
itique, que l’ethnographie est bien plus riche en documents sur cette race que sur les précédentes. Encore faut-il dire qu’u
mesure de définir d’une manière sûre et précise les caractères de la race  ; elle ne suffirait point à donner, dans toute sa
omme lui-même. Et si elle essaye de le faire, en comparant toutes les races entre elles et en dégageant les caractères commun
rches de philologie, arrivent à des vues neuves et précieuses sur les races , les peuples, les œuvres, les institutions de not
ent plus l’homme dans la statistique des faits et dans l’histoire des races  ; mais, en l’observant dans la succession des fai
25 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
té de la chute des Bourbons et sur la légitimité de l’élévation d’une race nouvelle. Nous nous en sommes souvent préoccupé,
r les ruminants de Voltaire ! Et de fait, quand on s’attaque à cette race molle et têtue d’intelligences qui ont la patienc
qui n’était pas le pouvoir dont elle était folle pour elle et pour sa race , toutes ces choses, compliquées de la mort du duc
catholicisme, son essence même, l’a préservée de l’idolâtrie. Trop de races royales s’y sont succédées, et toujours en vertu
e Henri IV allaient achever de détremper l’organisation populaire. La race entière des Bourbons devait porter jusqu’à son de
bert, il aurait, sous le couvert de cette Providence qui ne donne aux races royales que la durée de leurs vertus, conclu hard
propos de la Ligue qui l’avait trouvé dans le ciel, et en face de la race nouvelle érigée sur les débris des races ancienne
ans le ciel, et en face de la race nouvelle érigée sur les débris des races anciennes parmi nous, il aurait proclamé l’arrêt
t mort poignardé pour avoir voulu faire ce qui, plus tard, a perdu sa race , de la conciliation entre les partis et des fusio
26 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
et à son oxygénation, ou ceux qui ont pour fonction de reproduire la race , se montrent presque uniformes, on les considère
re généalogique complet de l’humanité, un groupement généalogique des races humaines nous fournirait certainement aussi la me
igrations, de l’isolement ou des différents états de civilisation des races qui les ont parlées, se sont altérées considérabl
gronome Marshall, les cornes sont d’une haute valeur pour classer les races bovines, parce qu’elles sont moins variables que
ques variétés diffèrent des autres par leur long bec, ce qui, dans la race , est un caractère de haute importance : cependant
ux autres par l’habitude commune de faire la culbute : et, quoique la race à courte face ait presque ou même complétement pe
nité connue et de ses ressemblances à d’autres égards avec les autres races . Si l’on pouvait prouver que les Hottentots sont
r d’un de ses parents. C’est encore ainsi que les cornes des Bœufs de race croisée sont affectées par la forme des cornes de
ormément, admettant comme probable que les différences entre ces deux races sont entièrement le résultat d’une sélection long
mesures soigneusement prises sur deux juments appartenant l’une à la race des Chevaux de course, et l’autre à une pesante r
enant l’une à la race des Chevaux de course, et l’autre à une pesante race de Chevaux de trait, et sur leurs deux poulains,
tionnelles. Comme il me semblait suffisamment prouvé que les diverses races de Pigeons domestiques descendent d’une seule esp
’une seule espèce sauvage, j’ai comparé de jeunes Pigeons de diverses races , douze heures après leur éclosion. J’ai mesuré av
its à l’état de nature. Mais lorsque les oisillons de ces différentes races furent placés les uns à côté des autres sur le mê
aient presque autant des petits du Pigeon Biset et de ceux des autres races que les adultes eux-mêmes. Les deux principes déj
ue les différences caractéristiques qui donnent de la valeur à chaque race , et qui ont été accumulées par la sélection de l’
e manifestant de plus en plus tôt chez les diverses générations de la race modifiée. Il faut aussi se rappeler que la loi su
nes rudimentaires dans nos productions domestiques : ce sont chez des races sans queues et sans oreilles des vestiges de ces
organes ; c’est la réapparition de petites cornes pendantes, chez des races sans cornes, et surtout, selon Youatt, chez les j
refois appartenu à quelque ancêtre du Pigeon Biset ; ou bien, quelque race particulière et déjà domestique du Pigeon Biset p
nant peut-être de cette même souche dont le sang mêlé dans toutes les races du Pigeon domestique tend à reproduire des variét
e, ou du moins à peu près ressemblant, de toutes les variations de la race et des formes qu’elle a successivement revêtues,
res, et non pas à les dépasser pour y revenir ensuite. Ainsi dans une race de Pigeons dont le bec, originairement court, se
turelle ou systématique de variations en ce sens, si quelque nouvelle race à, bec court se formait par des réversions succes
lus dans sa vie fœtale aucune trace de l’évolution généalogique de la race au-delà de ce point ; mais il en résulterait seul
ment vers les formes ancestrales, au point où la forme actuelle de la race tend, soit à diverger de chacune de ces formes su
ale des individus est donc bien la résultante de la vie entière de la race qui les engendre, ou plutôt de la lignée généalog
27 (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364
qui connaissent, par l’instinct du sang, les qualités propres à leur race  ; aussi est-il plus capable de faire rêver que d’
ément caché dans les mystères de l’organisme humain, du sang et de la race , et plus profondément caché encore dans les secre
t qui rapproche encore davantage cette vieille histoire de la moderne race anglaise. Chez eux prédomine le solide intérêt ma
admirons aujourd’hui l’éblouissant épanouissement, et qui dénote une race vierge, chaste et rustique. L’Angleterre représen
ntact avec la civilisation. Dans l’étroite arène de l’Angleterre, ces races sœurs et ennemies se combattirent jusqu’à extinct
’esprit germanique, et le même principe, la liberté individuelle. Les races n’ont pas été croisées ; les alliances accomplies
de son génie national, se retrouvent les qualités natives propres aux races barbares. La civilisation les a transformées et l
que les crimes de l’Italie étaient une preuve de la supériorité de la race . On pourrait dire de l’Angleterre que c’est une m
e la campagne. La grande beauté des Anglais doit tout au sang et à la race , et rien à la civilisation. Dès les premiers âges
ples développent leur beauté en même temps que leur civilisation ; la race anglaise au contraire a été belle de tout temps.
pas à cette influence spiritualiste, c’est une beauté qui tient à la race , au sang. Son caractère est essentiellement barba
e du sang. Ce qui réunit les Anglais, ce n’est pas la terre, c’est la race . Leur patrie n’est pas circonscrite par conséquen
partout où se parle la langue anglaise, où se trouvent des hommes de race anglaise. C’est là ce qui explique la facilité av
obile Capitole. Il semblerait au premier abord que ce sentiment de la race dût être moins fort que celui qui provient de l’a
fois très matériel et très moral est précisément propre à toutes les races germaniques. Cette patrie qui coule dans le sang
ns le sang est la seule qu’elles possèdent. Seulement l’orgueil de la race a été poussé par les Anglais plus loin que par au
ns encore l’esprit barbare, exclusif de leurs ancêtres, cet esprit de race qui jadis poussa les Saxons à refouler et à massa
n caractère et ses goûts individuels ; l’Anglais représente toute une race  ; il ne s’assimile pas aux autres peuples, il s’i
centralisations et toutes les machines administratives. L’orgueil de race efface toutes les distinctions et crée une frater
vélé. Ces facultés d’appréciation féminine ne conviennent pas à cette race virile ; ils n’ont d’autre moyen d’appréciation q
rritoriale, préférence qui est, dit-on, caractéristique de toutes les races germaniques. Ils construisent leurs maisons en pi
intain de cette indépendance dans la pauvreté qui a été le partage de races plus délicates. Emerson cite un mot de Nelson qui
nt, aussi bien que l’homme extérieur qui lui sert de masque, selon la race à laquelle il appartient, le milieu où son activi
r. Reste à s’entendre sur l’importance relative de ces différences de race , de milieu et de temps, sur les modifications qu’
orces primordiales concourent à la création de l’homme intérieur : la race , le milieu, le moment. Ces mêmes forces concouren
de tel ou tel poète, il faut d’abord déterminer les caractères de la race à laquelle il appartient, puis les caractères de
lle il appartient, puis les caractères de la société fondée par cette race et ceux de la nature extérieure dans laquelle ell
té, Shakespeare n’est si grand que parce que ces trois éléments de la race , du milieu, du moment, se sont combinés en lui da
akespeare et dire hardiment : Voilà l’Anglo-Saxon. Pas un trait de la race n’y manque, en bien ou en mal. Elle est là tout e
té formé par les conséquences de la conquête normande et la fusion de races longtemps ennemies, mais enfin broyées et amalgam
Irlandais, et tous à peu près sont exclusivement des gentilshommes de race comme d’imagination. Shakespeare, au contraire, c
êmement complexe, car des trois forces que nous venons de nommer : la race , le milieu, le moment, il n’y en a qu’une qui soi
ment, il n’y en a qu’une qui soit invariable et immuable, celle de la race , et encore est-elle à chaque instant altérée par
de lord Byron. Dans lord Byron, que voyons-nous, sinon la force de la race alliée à la force du moment contre la force du mi
s ? Il n’y a de changé que les noms. L’hérédité, c’est la force de la race  ; l’éducation, c’est la force du milieu ; l’expér
pres actes ; 2º il admet que les dispositions morales générales de la race sont le dernier point que les recherches de l’ana
ndre. Or, comme ces dispositions générales sont différentes selon les races , ainsi qu’on peut aisément le constater, il faudr
rait en conclure qu’il y a autant de types d’homme moral qu’il y a de races , et transporter ainsi dans l’histoire de la civil
u moral préexiste à toute action des forces de temps, de milieu et de race  ; 2º qu’il n’y a qu’un seul et même type d’homme
2º qu’il n’y a qu’un seul et même type d’homme moral pour toutes les races , et que les différences que l’on constate entre l
s, et il n’y a qu’une seule et même âme pour les hommes de toutes les races et de toutes les conditions ; seulement cette âme
, chez le Slave et chez l’Indou, et, si elle est commune à toutes les races , elle nous ramène à une loi plus générale encore
aces, elle nous ramène à une loi plus générale encore que celle de la race . M. Taine, énumérant les causes qui ont fait du p
éduction en déduction à certaines dispositions générales propres à la race et nous dit : « Là s’arrête la recherche ; on est
on primitive, sur quelque trait propre à toutes les conceptions d’une race , sur quelque particularité inséparable de toutes
trouver le fond de l’âme humaine, il faut donc non pas s’arrêter à la race , comme nous le conseille M. Taine, mais aller au-
ais aller au-delà et saisir cet instinct universel dont l’instinct de race n’est qu’une première diminution et une première
tion. Ainsi l’homme intérieur est, au fond, identique dans toutes les races et préexiste à toute action des forces auxquelles
c pas créé, mais seulement dégagé et traduit par toutes ces forces de race , de milieu et de moment qui lui sont des auxiliai
un instant de votre esprit l’idée que les hommes appartiennent à des races différentes, évoquez par l’imagination quatre hom
f, le Celte, et vous aurez une image exacte des différents génies des races et des modifications qu’ils impriment à l’homme u
nstances et les accidents du monde extérieur, par-delà la chair et la race se dérobe la mystérieuse monade humaine avec ses
l pas venu ? La force du moment, la force du milieu et la force de la race le réclamaient également. Oui, même la force de l
a force de la race le réclamaient également. Oui, même la force de la race , car, en dépit de l’opinion consacrée, les França
homme, et son poème d’Hudibras, un chef-d’œuvre. Les instincts de la race ne manquent pas à Butler : c’est un lourdaud et u
. Cependant de ces trois forces il n’y en a qu’une seule, celle de la race , qui soit invariable et qu’on puisse dire fatale.
nsées, les mêmes visions, les mêmes sentiments, les mêmes images à la race d’hommes qui habite au milieu d’elle. Le poète le
utres images en face de cette nature renouvelée. Reste la force de la race . Elle est fatale, il est vrai ; mais cette fatali
r est mordu et à la fin détruit par la rouille ? La vérité est que la race ne se conserve réellement pure que dans l’état de
èmes n’est pas moins saxon que l’auteur des premiers ; le génie de la race reste intact et vierge, parce que cette race pers
remiers ; le génie de la race reste intact et vierge, parce que cette race persiste dans la barbarie. Maintenant, vienne la
s ne voulons pas dire par là que la civilisation prête au génie de la race des masques de plus en plus habiles pour se dissi
altérations lentes et successives. Ainsi la fatalité de l’instinct de race , comme celle de la nature, n’est après tout qu’un
Quoi qu’on puisse penser des opinions de M. Taine sur la force de la race , il faut reconnaître qu’elles sont parfaitement j
out autre sujet il donnait une importance prédominante à la notion de race , autant nous le louons de lui avoir donné la prem
historien de distinguer les sujets historiques où cette théorie de la race doit recevoir son entière application de ceux où
ne pourrait le supposer : il consiste à attribuer à cette force de la race exactement la même importance que lui attribue le
ier. Allez demander à un Français s’il lui importe beaucoup d’être de race celtique, il vous répondra qu’il lui importe surt
ais, qu’il ne sait ce que vous voulez lui dire avec votre question de race , et que jusqu’alors il avait cru lorsqu’on lui de
t. Chez le Français, l’idée de nationalité est distincte de l’idée de race , ou, pour mieux dire, l’idée toute morale de la n
e toute morale de la nationalité a effacé l’idée toute physique de la race . Maintenant, tournez-vous vers un Anglais et un A
ournez-vous vers un Anglais et un Allemand, et demandez-leur à quelle race ils appartiennent, l’un vous répondra qu’il est d
ur peu que vous les pressiez, vous découvrirez que le sentiment de la race est chez eux une religion qui touche presque à la
eux. Chez eux, l’idée de nationalité n’est pas distincte de l’idée de race , ou plutôt l’idée de nationalité s’est identifiée
plutôt l’idée de nationalité s’est identifiée avec l’idée même de la race . Ce n’est jamais un Anglais ou un Allemand qui au
est ou non de sang celtique ? L’Anglais a-t-il tort d’être fier de sa race et de se prévaloir à tout propos de son titre d’A
par un instinct profond dans leurs opinions sur cette question de la race et qu’ils ont des raisons excellentes soit pour o
s’est développée sans en tenir aucun compte. Cela veut-il dire que la race n’existe pas et que l’ancien génie gaulois ait ét
défenseurs de Numance ; seulement les choses du tempérament et de la race ne jouent malgré tout dans l’histoire de France q
ue rapide. Lorsque la nation française prit naissance, la théorie des races n’était pas encore inventée, et ses éducateurs et
raison. Ce fut avec l’homme absolu, qui est identique dans toutes les races , qu’ils dialoguèrent dès le premier jour, et non
jamais eu l’occasion de montrer de quelle poésie il était capable. La race ne joue donc pour ainsi dire aucun rôle dans la l
tant il se tromperait s’il attribuait une trop grande importance à la race en parlant de la France, autant il se tromperait
tance d’ailleurs, qu’il ne le pourrait pas, tant les caractères de la race sont accusés et marqués. Les génies des autres pe
rtain point en opposition avec tous les autres. Les génies des autres races échappent et fuient sous le regard de l’observate
ie d’un caractère déjà singulièrement tranché. Cette importance de la race une fois constatée, une conclusion s’en déduit na
il pas plus juste de dire que, comme Froissart, il représente non une race ou un peuple, mais un certain état de société qui
dmet pas dans la littérature anglaise cette marque particulière de la race confessent eux-mêmes que Shakespeare et Milton co
ds noms en revue ; chez tous, nous retrouverons cette substance de la race . Qu’y a-t-il de plus saxon que John Bunyan ? Et S
race. Qu’y a-t-il de plus saxon que John Bunyan ? Et Swift, à quelle race rapporterez-vous sa forme solide d’esprit, sa mis
, qui écrit dans Robinson Crusoé l’autobiographie psychologique de la race saxonne, ne peut, j’imagine, faire l’ombre d’un d
échappe pas plus que les sentiments vrais du cœur à l’influence de la race  : quelle différence entre nos utopistes et ce rêv
ques, ces préférences sont pour les doctrines les plus ennemies de la race et du génie purement saxons. Il fait tout ce qu’i
haute voix. S’il est un poète qui eût dû échapper à la fatalité de la race , c’est bien celui-là ; ses admirations, ses haine
est celui dans lequel on retrouve le plus facilement les instincts de race tels qu’ils furent à l’origine, avant toute compl
s conceptions de notre manière de sentir et de penser ; l’instinct de race est tellement fort en lui, qu’il triomphe, et de
si vaste. Nous avons appuyé plus particulièrement sur la question de race , parce que cette question est la plus neuve de ce
u utile de montrer que la vérité de cette théorie si controversée des races était essentiellement relative aux sujets auxquel
portements et de colère : c’est une infirmité commune à ceux de notre race  ; mais, à cette exception près, sa vie fut irrépr
ur et de politesse qu’il avait élaboré pendant tout le moyen âge. Les races qu’il avait broyées et amalgamées en les brisant
Les doctrines de Jacques Ier ont duré, à tout prendre, autant que sa race , et ne se sont éteintes qu’avec la dernière consp
échapper au présent, il remontait en imagination dans le passé de sa race , il n’y rencontrait que meurtres et révoltes, roi
était le propre neveu de Bussy d’Amboise ; on voit qu’il chassait de race . Avec de pareils contemporains, les occasions de
ère qui réclame protection et pitié, inquiet pour les destinées de sa race et l’avenir de son pays ? Son cœur est trop plein
iens sincères et probes, il ne respecte rien à force de vertu. Chaque race d’hommes, quelque médiocre qu’elle soit, a produi
e l’art. Elis Wyn est vraiment le visionnaire et le mystique de cette race d’hommes à l’intelligence étroite et au cœur mora
oumises à toutes les crédulités de la chair. Elis Wyn appartient à la race des pasteurs qui ne savent moraliser que par l’ef
u Barde endormi à ceux qui doutent de la persistance des instincts de race et qui croient que l’on prononce de vains mots lo
oilà qui n’est point douteux. Que ce soit le dernier des hommes de la race inspirée, c’est possible ; mais certainement c’es
ossible ; mais certainement c’est un homme appartenant à cette grande race . Un atome, une étincelle, voilà en effet le génie
téraire ; il n’a été acteur dans aucun événement important pour notre race , il n’a même imposé au goût de son pays aucune di
à la tâche conjugale et à l’œuvre importante de la perpétuation de la race des Sterne. Nous ne les suivrons pas dans leurs d
nte, et dans peu de temps te chargeront de leurs plus doux fruits. La race emplumée t’appartient tout entière, et avec elle
saurait pas qu’on devinerait à sa gesticulation effrénée qu’il est de race mêlée. Il n’a rien, à aucun degré, de cette grave
28 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
contes où se traduisent les tendances — tout au moins idéales — de la race . Il n’éprouve aucune fausse honte à exposer, sous
traditions sont les suprêmes vestiges des croyances primitives de la race noire et, à ce titre, méritent d’être sauvées de
……………….. 1 Voici la répartition détaillée de ces contes, classés par races , pour permettre à ceux qui désireront étudier plu
udier plus spécialement la littérature merveilleuse de telle ou telle race , de se retrouver plus aisément dans ce recueil :
ueil : Classification des contes par répartition entre les diverses races I. Contes Ouolof (26). La légende de Diâ
aôbé et le yébem du cailcédrat. La mangeuse de clients. La fiancée de race yblisse. Le congé à l’hyène. Le fer qui coupe le
conviction, d’ailleurs — la création du monde, l’origine de certaines races ou de certains peuples, l’histoire des héros fabu
de la création de la femme selon les Môssi. Enfin, la différence des races et l’infériorité des noirs sont expliqués par des
parpiller leur manger (Pourquoi les poules etc…) ; les motifs qu’a la race caprine de redouter l’eau (La peur de l’eau) ceux
sorcière punie », de « L’implacable créancier », du « Vampire »). Les races gourmantié, haoussa et bambara surtout, semblent,
Les races gourmantié, haoussa et bambara surtout, semblent, comme la race bretonne en France, très hantées de l’idée de la
Op. cit.). 15. Le téné est l’animal « tabou » pour une famille, une race ou une tribu, celui qu’on ne doit pas tuer, ni su
29 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les civilisations »
vé et si cher au Matérialisme contemporain. Il ne croit, lui, qu’à la race . La race, selon lui, décide de tout dans la diffé
cher au Matérialisme contemporain. Il ne croit, lui, qu’à la race. La race , selon lui, décide de tout dans la différence des
. Faliés l’a posée nettement au début de son livre, cette question de race , comme le lampadaire de l’Histoire, et cela donne
séquent à ce principe, qu’il a posé : de l’influence du sang et de la race . Les sottes idées d’un temps égalitaire le prenne
Les sottes idées d’un temps égalitaire le prennent à la gorge. Si les races humaines supérieures doivent commander nécessaire
i les races humaines supérieures doivent commander nécessairement aux races inférieures, il n’y a donc dans le monde, selon l
opre aux Hellènes du Nord était brachycéphale ; c’est le résultat des races blanches avec les races jaunes. L’autre type, dol
d était brachycéphale ; c’est le résultat des races blanches avec les races jaunes. L’autre type, dolichocéphale, pris de la
30 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
scientifique. Influence de sa doctrine. Déterminisme littéraire : la race , le milieu, le moment. Principes de l’imitation a
il y a des familles d’esprits, comme en histoire naturelle il y a les races et des variétés. Mais on ne voit pas que Sainte-B
omplète. La littérature est déterminée par trois causes générales, la race , le milieu (physique ou historique), le moment (p
produisent866. » Ainsi, la littérature anglaise est le produit de la race anglaise, sous tel climat, dans telles circonstan
ociété du xviie  siècle. La tragédie française est ce que, dans notre race , devait donner la tradition antique à la cour de
 : non pas du caractère, qui est résolu en influences composées de la race , du milieu et du moment ; mais du génie, de la pr
taliennes, dans la peinture des Pays-Bas, l’action déterminante de la race , du milieu et du moment. Il donne les formules d’
its faits significatifs, il a encore ici fait jouer ses trois forces, race , milieu, moment, avec une étonnante vigueur d’ima
pour comprendre. Il note très finement les caractères généraux que la race , le milieu, le moment déterminent ; il explique l
31 (1903) Le problème de l’avenir latin
es milieux où s’agitent les problèmes contemporains, ces formules : «  races latines », « famille latine », « infériorité ou s
cette terminologie n’a aucune valeur scientifique. Il n’y a pas de «  race latine », au sens anthropologique. Cette appellat
sion est empreinte d’une réelle signification. Il n’y a certes pas de race latine, mais il y a une civilisation latine. Les
n « groupe latin », un « monde latin » — en laissant de côté le mot «  race  », qui prête trop à l’équivoque par la rareté de
d’ailleurs les plus diverses familles humaines au point de vue de la race aient contribué à la formation de chacun de ces d
intime analogie, malgré tout persistante — malgré les différences de races , de vicissitudes historiques, de situation géogra
l’univers antique, parcourant l’Europe, l’Afrique et l’Asie comme une race de géants et de conquérants. Le Gaulois surgit co
nqueur, conservant au dedans de lui-même la fidélité à l’esprit de sa race  : c’est tout entier qu’il se donne, qu’il oublie
rême vieillesse sans transition. Quel plus sûr moyen de corrompre une race  ? Si l’on mettait un enfant en présence des œuvre
idi, sa puissance de dévirilisation et de dissolution. L’individu, la race n’ont pas été entamés ; ce ne fut en rien cette p
résentatives de ce fort individualisme, rebelle à l’absorption, de la race germanique. On sait de quelle gloire, en pays ger
eut là qu’une reprise de soi, une fidélité à l’appel réentendu de la race et de l’instinct, après qu’il se fut laissé naïve
demeuré lui-même, au sein du christianisme. Durant le moyen âge « la race germaine, écrit Chasles, restait malgré son somme
igieuse ! Comme il dénonce clairement l’initiale dévirilisation de la race  !‌ Telle est, à notre sens, la raison véritable d
formule déjà énoncée, au degré d’originalité ethnique et d’énergie de race demeurées au fond de chaque peuple. L’insuccès de
iècle, la tardive mais logique conséquence de l’usure primitive de la race , de sa dénaturation, de sa perte d’énergie de fon
secrètes de la conscience, des ressources suffisantes, en énergie de race , en vigueur d’origine, pour vaincre quand même et
e supériorité. On sait que de nos jours un pur « Latin » se doit à sa race et à lui-même de considérer — intérieurement tout
oyalement accepté, avait recouvert et non remplacé le sentiment de la race . Et le réveil de ce sentiment, le besoin à nouvea
dance intime est enseveli depuis vingt siècles, où les énergies de la race se sont dissoutes avant même que se constitue un
même temps qu’une réforme religieuse, une sorte de résurrection de la race allemande, du sentiment et de l’esprit allemands.
rce ethnique et la pureté d’énergie que l’on doit à la nature et à la race  ? Le Væ victis n’est pas seulement un mot de rhét
t que cet esprit natif indigène était le trésor inaliénable de chaque race . Nous mettons notre honneur à nous faire dès l’or
fondons dès lors et sans retour avec l’idée de civilisation. ‌  » Une race d’hommes s’évanouit, elle perd la conscience de s
llit une certaine lumière sur le fond permanent de notre histoire. La race indigène a été conquise deux fois, d’abord par le
l’épuisement. Par là s’expriment notre génie natif, notre énergie de race , notre endurance particulière. Sur ce terrain nou
suffit à notre ambition. Et telle est l’irréductible propension de la race à agir verbalement, que l’expérience n’a jamais p
érieux » de l’âme latine le résultat d’une corruption primitive de la race  ? Le Français d’aujourd’hui, avec ses tares carac
que, vaincus, ils ont inhalé le poison romain. Dès lors le sang de la race a charrié un germe morbide. Deux fois l’antidote
lide base, un capital d’énergie initiale venant des profondeurs de la race , un fonds de réserve, quelque chose comme un « tr
érieure, l’atonie des caractères, l’anéantissement des énergies de la race  ? Une senteur de mort flotte autour de ces cervea
est la seule vraie, la seule belle, la seule digne de l’avenir. Sa «  race  » est la race élue pour distribuer la vérité et l
vraie, la seule belle, la seule digne de l’avenir. Sa « race » est la race élue pour distribuer la vérité et la beauté au mo
n-Francisco, considérés comme expressions d’une civilisation et d’une race  ? Je suis bien loin de nier que Paris et certains
étudié scientifiquement ce problème, tout se réduit à une question de race . Le monde septentrional, « barbare » et protestan
e de par ses qualités natives. Elle est, dans le monde occidental, la race entre toutes audacieuse, entreprenante, libre, au
assez exactement proportionnelle au nombre absolu d’individus de pure race Europœus. »‌ Si on admet celle opinion, il faut r
l’influence zoologique : tout en admettant absolument la théorie des races humaines supérieures et inférieures, niée par cer
utte non sanglante, de cette refonte méthodique et scientifique d’une race sous la direction d’une intelligence nette et réa
la base du nouvel édifice, ce serait la reconstruction physique de la race .‌ Il n’y a pas de partie dans l’œuvre de réforme
ncore qui serait à réaliser. Ce mode de reconstitution physique de la race par un travail opéré sur l’ensemble d’une générat
moins. Le sélectionnisme préconise la formation d’une humanité, d’une race ou d’une nation nouvelle au moyen de procédés rig
ion obligatoire dans le but d’éliminer quelques-uns des défauts de la race  ». Suivant les sélectionnistes, les moyens à empl
but à atteindre demeure identique : la reconstitution physique de la race sur une base de santé et de force, la création mé
ue d’un animal humain normal et vigoureux, et rien autre. Tant que la race ne sera pas réinvigorée, nulle réforme n’aura de
ment de muscles qu’exige la vie normale. Cette refonte physique de la race aurait pour résultat de réintégrer l’homme des na
et présente affiche le dédain. Rentrée dont la réforme physique de la race constitue la première phase, la plus significativ
et de reconstruire sur des bases nouvelles, suivant les besoins de la race et de l’époque. Sur ce terrain nous rencontrons t
de combattre et de refouler les ataviques tendances irréalistes de la race , sa propension au rêve stérile, au sophisme, à l’
vastes dépotoirs — que de milieux nouveaux pour l’expansion de notre race , que de réservoirs d’énergie jeune, de santé et d
tes les terres disponibles du globe étant accaparées, l’attention des races énergiques et conquérantes se tournera vers les c
les besoins incompressibles d’activité, de création, d’expansion des races jeunes ou en pleine virilité, par la force perpét
exploitation méthodique de l’Espagne par des individus de différentes races va sans doute commencer. La France aura également
oujours éliminés. Les civilisations inférieures, anachroniques, les «  races incompétentes » disparaîtront. Cela est certain.
une conscience moderne, ou bien ils périront, éliminés, au profit des races supérieures dont rien ne peut arrêter l’accroisse
ieux. Ce ne serait nullement par simple raison d’inimitié entre notre race et celle de nos vainqueurs. Ce serait pour faire
L’Italien qui émigré n’apporte-t-il pas les qualités spéciales de sa race aux contrées nouvelles ? Il y a des exemples très
s prolifiques et pullulants, et ils sont revenus usés et stériles. La race fameuse par ses larges épaules, ses bras musculeu
ang bouillant comme un jeune vin, s’est épuisée à détruire toutes les races antérieures, à façonner la terre conquise, à domp
isant par les religions, les lettres et les arts. C’est à présent une race malingre, chétive, aux membres d’avorton, au sang
savoir accumulé de toute la civilisation conquise et formulée par la race entière. Chacun sent approcher le moment où il se
sent approcher le moment où il sera le dernier représentant de cette race , et à lui seul, l’âme de la terre. Car les naissa
les, moins épaisses et moins hautes que celles de jadis, grouille une race vierge pour qui le monde aussi redevient vierge ;
s’empêcher de croire que l’avenir se passera du concours de certaines races retardataires — poids trop lourd à traîner après
t que, dans l’économie générale de l’univers, la priorité passe d’une race à une autre race et que des organismes meurent po
nomie générale de l’univers, la priorité passe d’une race à une autre race et que des organismes meurent pour faire place à
32 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
identique au problème moral de la destinée de l’humanité. « Voici des races d’hommes qui descendent du sommet des plateaux de
fondent des villes, des empires qui passent. « Voici, en Europe, des races d’hommes dont on ignore encore les commencements,
dent des villes, des empires ; c’est la Grèce, elle n’est plus !… Une race d’hommes différente encore est venue qui a détrui
ires, apporté une civilisation nouvelle, elle n’est plus !… Voici des races d’hommes sorties des forêts de la Germanie, qui f
velle transformée par le christianisme. Voici encore, en Afrique, une race d’hommes qui ont le crâne, la peau, l’intelligenc
d’une autre manière. Voici, dans les deux Amériques, encore d’autres races d’hommes. « La science moderne, en fouillant cett
moderne, en fouillant cette terre, a découvert les restes informes de races d’hommes, d’espèces informes aussi, immenses ; …
33 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
uedoc est-il réuni à la France du nord, union que ni la langue, ni la race , ni l’histoire, ni le caractère des populations n
s serions sérieux, actifs, protestants, parlementaires. Notre fond de race est le même que celui des Iles Britanniques ; l’a
taire dans le monde est un fait germanique. C’est probablement par la race germanique, en tant que féodale et militaire, que
la sera conforme aux précédents historiques ; car un des traits de la race germanique a toujours été de faire marcher de pai
des avantages d’éducation et quelquefois une certaine supériorité de race . Quand il s’agit de la désignation du souverain e
demi-siècle la plupart des nations de l’Europe, et en particulier la race qui offre en tout le contraire de nos qualités et
ns d’autrefois, l’envie de s’agrandir, la foi nationale, l’orgueil de race duraient encore. La Russie, par ses instincts pro
les et en particulier la qualité qui donne toujours la victoire à une race sur les peuples qui l’ont moins, la chasteté 5, e
ne seconde fois voir se dresser devant elle son éternelle ennemie, la race germanique ou plutôt slavo-germanique du Nord, en
ations à régler leur sort. Ces dernières idées, loin de fortifier une race , la désarment, la rendent impropre à toute action
ction créant artificiellement pour le bien de la société une sorte de race à part. La noblesse n’a plus chez nous aucune sig
e race à part. La noblesse n’a plus chez nous aucune signification de race , Elle résulte d’une cooptation presque fortuite,
n homme, préfère toujours s’appliquer à ce en quoi il excelle ; or la race germanique sent sa supériorité militaire. Tant qu
quelle sentira cela, elle ne fera ni révolution, ni socialisme. Cette race est vouée pour longtemps à la guerre et au patrio
euples germaniques et slaves conserveraient leurs illusions de jeunes races , nous leur resterions inférieurs ; mais ces races
illusions de jeunes races, nous leur resterions inférieurs ; mais ces races vieilliront à leur tour ; elles entreront dans la
absorbent le monde au même degré. Les questions de rivalité entre les races et les nations paraissent devoir longtemps encore
cialisme, à la guerre du riche et du pauvre, la conquête d’un pays de race inférieure par une race supérieure, qui s’y établ
riche et du pauvre, la conquête d’un pays de race inférieure par une race supérieure, qui s’y établit pour le gouverner, n’
toute conservation et de toute légitimité. Autant les conquêtes entre races égales doivent être blâmées, autant la régénérati
entre races égales doivent être blâmées, autant la régénération, des races inférieures ou abâtardies par les races supérieur
, autant la régénération, des races inférieures ou abâtardies par les races supérieures est dans l’ordre providentiel de l’hu
bards, des Normands ; chacun sera dans son rôle. La nature a fait une race d’ouvriers, c’est la race chinoise, d’une dextéri
un sera dans son rôle. La nature a fait une race d’ouvriers, c’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse sa
ur le bienfait d’un tel gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; — une race de
ouaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; — une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre ; soy
gre ; soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; — une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenn
out sera dans l’ordre ; — une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Réduisez cette noble race à travaille
maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Réduisez cette noble race à travailler dans l’ergastule comme des nègres et
r la vie héroïque, et que vous appliquez à une besogne contraire à sa race , mauvais ouvrier, trop bon soldat. Or la vie qui
orale n’est pas le résultat d’une doctrine en particulier, mais de la race et de la vigueur de l’éducation. Nous avait-on as
au moyen de l’industrie, par la réduire à peu de chose. La lutte des races se dresse alors. Quand une population a fait prod
européen n’en vienne a être uniquement occupée par deux colosses, la race germanique et la race slave, qui ont gardé la vig
a être uniquement occupée par deux colosses, la race germanique et la race slave, qui ont gardé la vigueur du principe milit
34 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
s dans les contes et fables les tendances idéales et théoriques de la race dont ils émanent. La geste de S.-G. Diêgui, nota
tre évolution à l’état présent de la civilisation chez telle ou telle race indigène, il n’y aurait aucune audace à admettre
xiste toujours — avouée ou non avouée — au fond du cœur de toutes les races . Les apologues et les fables sont intéressants en
rs de dévouement des parents envers leurs enfants chez les peuples de race blanche. Dans le conte peuhl de La Mauresque, dan
père pour ses enfants, ce que l’on constatera chez les mères de toute race (V. le conte du prince qui ne veut pas d’une femm
r l’Européen, prendrait comme type de la beauté pure les traits de la race blanche. Ce ne serait donc que sous les plus expr
raits du visage et la couleur de la peau se rapprochent le plus de la race blanche ». Une seule certitude ressort, à ce poi
a, comme dans l’histoire de Yamadou Hâvé, un acte de dévouement à la race , ce dévouement-là n’a qu’un rapport relatif avec
le conte de ce nom elle se sacrifie pour son père plutôt que pour sa race . Esprit d’association. — Le noir a-t-il tendance
ation de la part de gens qui traitent dédaigneusement ceux des autres races de mangeurs d’herbe124 — mais on ne verra pas d’e
efuse son admiration — toute platonique — aux qualités que toutes les races humaines s’accordent à honorer, sinon à mettre en
35 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
retrouvent pour la plupart dans les littératures mythiques des autres races avec des variantes assez légères. D’autres, au co
d nombre qui prouvent que tel est un colosse, comparé aux êtres de sa race , qui se trouve n’être plus qu’un nain minuscule e
thème est très fréquemment développé. Le dévouement d’un homme à sa race . — (V. Le Dévouement de Yamadou Hâvé et (peut-êtr
le thème de maints contes gaillards de tous les pays et de toutes les races d’hommes. L’humanité ne se lasse pas de se gausse
là un sûr moyen de gagner des trésors. V. MBaye Poullo, La fiancée de race yblisse, etc.42 Les épreuves bizarres auxquelle
en effet que l’influence qui paraîtrait la moins probable — celle des races européennes avec lesquelles le noir est en contac
des obstacles naturels suscités par la sorcellerie. Cf. La fiancée de race yblisse — La queue d’Yboumbouni — Khadidia l’avis
raîche. Voir La femme de l’ogre — La lionne coiffeuse — La fiancée de race yblisse. Cf. Le petit Poucet. L’ogresse ou la so
te d’un animal pour déjouer les invites doucereuses d’un ennemi de sa race . — Cf. L’hyène et le bouc à la pêche. — L’hyène e
s. Les substitutions d’enfants. — Un génie substitue un enfant de sa race à un enfant de race humaine. Cette tradition est
s d’enfants. — Un génie substitue un enfant de sa race à un enfant de race humaine. Cette tradition est également allemande
sucrier, des pinces à feu, etc. (Es war einmal. Paul Arndt). Pas de races traditionnellement caricaturées comme les Souabes
a littérature ne soit pas le reflet toujours fidèle de l’esprit de la race qui en fait son moyen d’expression. Pas de légen
36 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »
ent on pouvait remonter, de degré en degré, jusqu’à l’intrusion d’une race étrangère au sein de la Gaule, et à sa domination
ace étrangère au sein de la Gaule, et à sa domination violente sur la race indigène ». Ainsi, occupé à chercher des armes « 
anismes intérieurs et profonds. Thierry se contentait de regarder les races  : Michelet sentit qu’aux races il fallait donner
Thierry se contentait de regarder les races : Michelet sentit qu’aux races il fallait donner « une bonne, forte base, la ter
que région, au physique et au moral. Thierry posait l’antagonisme des races comme donnée primordiale et comme loi supérieure
et comme loi supérieure de l’histoire, en Angleterre, en France : les races étaient pour lui des entités irréductibles, indes
orce vive, de l’humanité qui se crée ». Ce qu’il aperçoit, au lieu de races immuables, « c’est le puissant travail de soi sur
ropre va transformant tous ses éléments bruts ». Au début, il y a des races , et dans les temps barbares, la race est un facte
s bruts ». Au début, il y a des races, et dans les temps barbares, la race est un facteur considérable de l’histoire : plus
race est un facteur considérable de l’histoire : plus on va, plus la race est faible et plus elle s’efface. Michelet veut v
37 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »
t des Atrides que l’Orestie met en scène. La fable grecque n’a pas de race plus sinistre ; celle des Labdacides ne l’égale p
mangé des serpents. » De même la Chimère de crimes que représente la race de Pélops s’est formée sans doute par des absorpt
m ou Rama, Siegfried ou Pélage. La première malédiction portée sur la race remonte à Tantale, son ancêtre et son patriarche.
s. Avant leur noble transformation, opérée par le génie clément de la race , quelques dieux venus de l’Asie avaient rapporté
e ciel. Mais, dès qu’elle eut pleine conscience d’elle-même, la noble race abjura ces meurtres sacrés, son âme généreuse en
malédiction atteignit encore le fils de Tantale, et rejaillit sur sa race . Parvenu à l’adolescence, le héros « à l’épaule d
d’une malédiction nouvelle. Le ciel se faisait sombre autour de cette race  ; le trésor des colères divines amassé par elle t
38 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « I »
dernières conquêtes normandes au Xe ? Ils changèrent peu le fond des races  ; mais ils imposèrent des dynasties et une aristo
Goths, les Lombards, les Normands avaient très peu de femmes de leur race avec eux. Pendant plusieurs générations, les chef
habitants de la France sont des Français. L’idée d’une différence de races dans la population de la France, si évidente chez
mment la Suisse, qui a trois langues, deux religions, trois ou quatre races , est-elle une nation, quand la Toscane, par exemp
n ? En quoi le principe des nationalités diffère-t-il du principe des races  ? Voilà des points sur lesquels un esprit réfléch
39 (1861) La Fontaine et ses fables « Conclusion »
rcher par un exemple en quoi consiste le beau et comment il naît. Une race se rencontre ayant reçu son caractère du climat,
dans son art, plus il a pénétré dans le génie de son siècle et de sa race . Il a fallu la finesse, la sobriété, la gaieté, l
ntier, l’écrivain est un Racine. Si cet esprit est le fond même de la race et reparaît à chaque siècle, l’écrivain est un La
facultés primitives ou maîtresses qui constituent ou transforment les races et les âges, et nous embrassons l’infiniment gran
40 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
ossibilité où nous sommes de rien savoir concernant les instincts des races éteintes. Les changements d’instincts peuvent êtr
nes époques. Il suffit de songer à ce qu’on observe chez nos diverses races de Chiens. On ne saurait contester que de jeunes
me un exemple frappant. Le sauvetage est de même héréditaire chez les races dressées à cet effet, comme chez les Chiens de be
ulée sous des conditions de vie moins constantes. Lorsque différentes races de Chiens sont croisées, on voit encore mieux que
nté pendant de nombreuses générations le courage et la ténacité d’une race entière de Lévriers, de même qu’un seul croisemen
urs aurait pu y réussir ? C’est si bien un instinct héréditaire de la race , que j’ai vu moi-même de jeunes sujets accomplir
prendre cette étrange habitude, et ayant légué la même tendance à sa race , la sélection longtemps continuée à travers les g
sait qu’une pareille tendance se manifeste quelquefois chez diverses races , et je l’ai constatée moi-même chez un pur Terrie
ée. Dès que la disposition à arrêter fut devenue assez forte dans une race pour être remarquée et appréciée, la sélection mé
par ce seul fait que chacun, sans avoir aucun dessein d’améliorer la race , cherche sans cesse à se procurer les chiens qui
stique. Nous avons un remarquable exemple de cette loi dans certaines races de Poules qui ne demandent jamais à couver. C’est
d’Inde commun, que l’on considère comme la souche mère de toutes nos races domestiques, lors même que ces poussins ont été c
dant, comme elles-mêmes sont stériles, elles ne peuvent propager leur race . Un tel sujet mériterait d’être longuement discut
ont des cornes plus longues que les taureaux ou les vaches de la même race . Je ne puis donc regarder comme impossible qu’une
; mais l’horticulteur sème un plus grand nombre de graines de la même race dans l’espérance d’obtenir la même variété. De mê
élection, que je ne doute en aucune façon qu’on ne puisse obtenir une race de bétail produisant constamment des bœufs à corn
nt aucun bœuf n’aurait jamais contribué lui-même à propager une telle race . Il doit en avoir été de même, je pense, parmi le
urs habitudes et jusqu’à leur stérilité, tout est héréditaire dans la race , en tenant compte seulement de cette loi étrange
ette progression est rapide. Cette règle s’applique même aux diverses races humaines, et aux divers représentants de ces race
même aux diverses races humaines, et aux divers représentants de ces races  ; car les nations les moins avancées comme civili
41 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
dépassé, du côté de l’ouest, la plage de Saint-Michel en Grève. Notre race est coutumière de courir ainsi le monde quand le
i, j’aime mieux la superstition que le fanatisme. Toutes nos vieilles races de l’Occident et du Nord ont été ou sont encore s
la nôtre, neufs dans la vie et antiques à la fois. Nous croyons à la race , car nous la sentons en nous. C’est ce que je me
isme étroit. Ce qu’il y a de meilleur en nous vient d’avant nous. Une race donne sa fleur, quand elle émerge de l’oubli. Les
en nous sans nous, et forment la meilleure partie de l’apanage d’une race et d’une nation ? Merci donc, chers amis, d’avoir
42 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
istoire des gains. — § I. Histoire naturelle de l’homme. Variétés des races humaines ; unité de l’homme. — § II. Histoire de
rs sur le style. §. I. Histoire naturelle de l’homme. Variétés des races humaines ; unité de l’homme. En passant de Vol
était de leur avis. Le seul titre du chapitre sur les Variétés de la race humaine trancha la question en la posant. Il y a
la race humaine trancha la question en la posant. Il y a différentes races humaines ; il n’y a qu’une espèce : le nègre est
les quatre parties du monde ; il en divise les populations en quatre races principales, dont il peint les traits caractérist
le conquête de l’espèce humaine désormais réhabilitée dans toutes ses races  : c’est l’unité de l’homme. Parmi les vérités sci
niée. Voltaire y opposa une théorie qui, en expliquant la variété des races par l’apparition multiple de l’homme sur divers p
berté des noirs. Buffon, traçant un portrait du caractère moral de la race nègre, avait dit : « Je ne puis écrire leur histo
l’homme. — Chasteté du pinceau de Buffon. Le premier historien des races humaines est aussi le plus fidèle historien de l’
43 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
n alors qu’aujourd’hui, a créé dès le premier jour tout être et toute race d’êtres au degré de perfection que comporte la na
u degré de perfection que comporte la nature de ces êtres ou de cette race d’êtres dans l’économie divine de son plan parfai
ration prolongeait indéfiniment sa vie et multipliait à proportion sa race sur la terre, d’une part cette génération sans fi
umière, de vertu, de civilisation, de félicité sur la terre, dans les races qui nous ont précédés ici-bas ? Où est la perfect
nous ont précédés ici-bas ? Où est la perfectibilité visible dans ces races qui ont pullulé en tribus, en nations, en dominat
tions sur ce globe, depuis les temps historiques ? Quelle est donc la race qui n’ait pas suivi le cours régulier de naissanc
il apporte et emporte incessamment les choses mortelles. XI Ces races en passant nous ont laissé, soit dans leurs livre
rs le sépulcre. Or, qu’est-ce que le progrès dans le bonheur pour une race dont chaque être marche à son supplice prochain e
me une impulsion au dévouement méritoire que nous devons tous à notre race , à notre famille humaine, à nos frères en bien et
mal, à notre patrie, à l’humanité : s’intéresser au sort commun de sa race , travailler avec désintéressement au sort futur d
n de sa race, travailler avec désintéressement au sort futur de cette race que l’on ne verra pas, c’est le dévouement, c’est
attesté comme une vérité. XIII Nous voyons partout en effet une race humaine tombée dans l’ignorance et dans la barbar
la vertu d’un seul sanctifie une foule, le sang d’un seul rachète une race  ; le plus glorieux ou le plus humble dévouement s
conséquence de cette première altération par la liberté, toute cette race solidaire subirait une expiation inexpliquée, jus
lateur, ton éternité compensera ta minute ; souffre pour justifier ta race coupable, ou souffre pour conquérir ta propre fél
is je remerciai Dieu à haute voix, en me relevant, d’appartenir à une race de créatures capables de concevoir de si claires
hilosophie et dans la poésie de la prodigieuse vieillesse d’une telle race humaine. XXXIII Aussi, avant d’entrer dans
44 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Fustel de Coulanges » pp. 15-32
iers par leurs grandes qualités de peuple, par la supériorité de leur race . C’est en raison même de cette supériorité que le
omptement romaine, c’est qu’elle avait compris, avec l’instinct d’une race supérieure, que l’unité Romaine valait mieux pour
t, que dis-je ? eux-mêmes, les Germains, malgré l’infériorité de leur race comparée à la race gauloise, furent atteints à le
-mêmes, les Germains, malgré l’infériorité de leur race comparée à la race gauloise, furent atteints à leur tour par ce prod
uer qu’il ne parle nulle part des Germains comme des vainqueurs de sa race . Quant à l’Empire Romain, que les Barbares ne dét
historien s’acharne à prouver qu’il n’y eut jamais dépossession d’une race par une autre race. La Gaule romanisée resta l’ég
à prouver qu’il n’y eut jamais dépossession d’une race par une autre race . La Gaule romanisée resta l’égale de la société f
45 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
parmi nos produits domestiques et des variations moins apparentes des races sauvages ; on se rappelle aussi quelle est la for
n’aient plus de chance que les autres de survivre et de propager leur race . D’un autre côté, il n’est pas moins certain que
t laissé ces étrangères prendre définitivement possession du sol. Des races étrangères ayant ainsi battu partout quelques-une
ient beaucoup plus franchement accusées dans leurs caractères que les races domestiques, qu’elles soient infiniment mieux ada
us de couleur particulière ne puisse produire que peu d’effet sur une race . Nous avons déjà vu combien il est essentiel dans
ection sexuelle, en permettant toujours au vainqueur de reproduire sa race  ; peut sûrement donner à celle-ci, à l’aide du co
ssi bien que le brutal éleveur de Coqs de combat peut en améliorer la race par un choix rigoureux des plus beaux individus.
rences sexuelles à cette cause ; car nous voyons se produire chez nos races domestiques des singularités qui deviennent propr
les ou les protubérances en forme de corne chez les Coqs de certaines races , etc. Des exemples analogues se présentent à l’ét
séder les meilleurs Chiens sans avoir aucune intention de modifier la race . Sans même supposer aucun changement dans les nom
nes près des autres, il est presque impossible d’élever des plants de race pure, tant elles se croisent naturellement. D’apr
s près des autres, et, sur ce nombre, il ne s’en est trouvé que 78 de race pure, encore quelques-uns d’entre eux étaient-ils
bilité des caractères n’a pas empêché l’homme de créer d’innombrables races héréditaires dans le règne animal et dans le règn
s ; mais quand beaucoup d’hommes, sans avoir l’intention d’altérer la race , ont un idéal commun de perfection et que tous s’
ne cause d’extinction analogue résulter du choix que fait chacune des races les plus utiles. On pourrait citer de fréquents e
iter de fréquents exemples montrant avec quelle rapidité de nouvelles races de Bœufs, de Moutons et autres animaux, ou de nou
res animaux, ou de nouvelles variétés de fleurs, se substituent à des races inférieures plus anciennes. Dans le comté d’York,
successives de variations semblables n’aurait jamais pu produire des races aussi différentes que nos Bœufs à petites cornes
ue nos Chevaux de trait et nos Chevaux de courses ou que nos diverses races de Pigeons, etc. Mais qu’un amateur remarque chez
s ; après des siècles écoulés, ces deux sous-races sont devenues deux races permanentes et bien distinctes. À mesure que ces
es différences d’abord à peine appréciables, et de faire diverger les races de forme, de constitution et d’habitudes, soit en
i l’un ni l’autre aient donné naissance à quelque nouvelle branche ou race . Au bout de dix mille générations, on peut donc c
nos variétés domestiques : quoiqu’elles puissent différer des autres races de la même espèce en l’un de leurs organes princi
J’emploierai, donc ici endémique dans le sens propre ou spécial à la race sans considération des milieux, aborigène comme s
e ces espèces, et nous garderons celui d’autochtone pour désigner les races que l’on sait historiquement ou par preuves certa
46 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Kœnigsmark »
ionomie et en font une personnalité. Ils ne sont que des portraits de race , — d’une race de guerre forte comme le Nord, dont
font une personnalité. Ils ne sont que des portraits de race, — d’une race de guerre forte comme le Nord, dont ils sont les
a rayonné sur les champs de bataille du monde. L’individualité de la race prime en eux et étouffe l’autre et véritable indi
elle, qui sait ? il rentrerait peut-être dans l’aspect général de sa race , et, comme les autres de cette race unitaire, de
-être dans l’aspect général de sa race, et, comme les autres de cette race unitaire, de cette moelle de roi comme dit le nom
e siècle ! Quelle objection contre les systèmes de température et de race que la figure de cette femme du Nord (madame de P
47 (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203
t tous ces tonnerres, que c’était le triomphe grandissant d’une autre race . Enfin, les lucides héros de M. Henrik Ibsen, un
lution française, était encore suffisamment vivante pour régénérer la race actuelle et fortifier notre jeune sang. La sensib
t. Son hérédité particulière reproduit en petit l’hérédité même de la race française, de qui la substance première, d’origin
ction divine des espèces, du transformisme auguste et merveilleux des races . Grâce à un enseignement plus conforme aux nécess
lescence. Mais il s’est roulé sur la poitrine de Pan. Il a rajeuni sa race , dans cette absorption de tout son être parmi les
. Nourri de la science moderne, il voulait chanter la descendance des races sur la terre, évoluant et se métamorphosant, dans
al, comme le phénomène contient la loi, il détacha du grand arbre des races une grappe humaine, forte, gonflée de vie et de s
l’on peut, sans peine, retrouver dans les entrailles ténébreuses des races . C’est ainsi que le Romantisme, dont Émile Zola l
itait comme un ci-devant. Or, un tel empire moral, s’il a illustré la race , plus que la gloire des armes, n’a pas manqué de
e. En vérité, son œuvre est admirable. Il a glorifié la fécondité des races , la végétation splendide et vivace de la chair hu
tes mamelles des mères, richement épanouies pour la santé des futures races . Il a dit encore la pudeur peureuse des vierges,
un être conscient et libre, responsable, sans aucune attache avec sa race ou avec la nature. Dans les romans de ses devanci
. Puis, c’est la descendance biblique des familles, des tribus et des races , s’accomplissant selon de simples rythmes graves
eux et sculptural de cellules mouvantes. Il sait que le mouvement des races se dessine déjà en principe dans les tendances qu
ves et moins beaux, moins chastes et moins grands. * *   * Noces des races , fêtes du travail, hymne de la matière glorieuse,
emps antérieurs, élaboré lentement les formes actuelles des nouvelles races . Après avoir fleuri, après s’être épanouis à la l
stons au recommencement d’une humanité, à la nouvelle floraison d’une race . Car il faut bien l’avouer, au cours de la longue
aissant et se fondant, dans la splendeur, la force et la vitalité des races . Il aura simplifié les gestes et les aventures de
d’abord, comme décidément inférieure et rapetissante, la question de race et surtout celle de nationalité. Si un homme souf
’âme blanche du Moyen Âge », si chère à M. Huysmans… quoi ! voilà une race que vous avez murée pendant des siècles dans les
ment, dans les salons de la Finance ! Maintenant, toutes questions de race et de religion écartées, nous nous retournons ver
eulement, de merveilleuses occasions de montrer, soit en faveur d’une race , soit en faveur d’une nation, soit en faveur d’un
48 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »
que et un mystère ; que le peuple juif est un abrégé symbolique de la race humaine, représentant, dans ses aventures, tout c
de sang qui inondent le globe depuis le fratricide de Caïn, dans les races maudites descendues de Cham, qui habitent une des
trouvé assez de plaintes pour la multitude des maux partagés entre la race humaine. De plus, comme dans l’Écriture tout a un
un prêtre nommé Zacharie, du sang d’Abia : sa femme était aussi de la race d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. « Ils étaien
u monde. Arrivé aux premières générations, et continuant à nommer les races , il dit : Cainan qui fuit Henos, qui fuit Seth,
49 (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »
son héroïsme ; il a en lui du Polonais, et il n’est pas fait pour sa race . L’armée des Zaporogues, après avoir bien ravagé
avec des vivres. Dès ce moment il est perdu pour sa religion, pour sa race , pour son père. Le moment où le vieux Tarass appr
mployées l’écrivain devenu poëte nous font entrer dans le génie de la race  : « Tarass voyait bien que, dans les rangs mornes
lle puissance le courage dans leur âme. C’est une qualité propre à la race slave, race grande et forte, qui est aux autres r
e le courage dans leur âme. C’est une qualité propre à la race slave, race grande et forte, qui est aux autres races ce que
lité propre à la race slave, race grande et forte, qui est aux autres races ce que la mer profonde est aux humbles rivières.
50 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte du Verger de Saint-Thomas »
réussirent pas à le supprimer. Une fois plantée dans les mœurs d’une race militaire, de cette race mêlée de Gaulois et de F
rimer. Une fois plantée dans les mœurs d’une race militaire, de cette race mêlée de Gaulois et de Francs, guerrière des deux
pas assez, en réalité, pour qui pense ; mais c’était l’illusion d’une race si profondément militaire qu’à ses yeux la magie
, même mérité ! Et il n’y avait pas là que l’instinct militaire de la race dans cette persistance de la coutume du duel, en
ire, depuis si longtemps insulté, et la décadence même physique de la race , visible maintenant à tous les yeux. C’est que, s
intenant à tous les yeux. C’est que, si décadente qu’elle soit, cette race a en elle (nous l’avons dit plus haut) ce qui ne
51 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Un symbole »
n’osant se faire une idée du futur, se demandant même parfois si les races n’allaient pas être englouties dans quelque unive
t 1873. S’il ne fallait considérer que l’honneur et la vitalité de la race , je ne pourrais le croire. Je n’en fais ici ni un
s celle-ci dans l’esprit de ces subtils prélats : « Nous sommes d’une race qui est la race française, mais nous sommes avant
l’esprit de ces subtils prélats : « Nous sommes d’une race qui est la race française, mais nous sommes avant tout les fils r
itime orgueil et d’espoir insondable cette nécropole des génies de sa race  ? Ses grands politiques, les Palmerston, les Rich
ui se puisse trouver, le laboratoire le plus actif de l’énergie d’une race . Comprend-on quel lien peut constituer dans les â
st précisément ce lien qui manque à nos êtres épars et dissociés ? La race française ondoyante, incertaine — je n’ose dire i
trouver dans toute son ampleur et dans toute sa richesse l’âme et une race glorifiée. En face de cette clarté et de cet hori
52 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71
jourd’hui les traits que l’hérédité et le climat maintiennent dans la race , et ce sont ceux que les historiens romains leur
nseveli dans la vie brutale ; au premier aspect, nous autres, gens de race latine, nous ne voyons jamais chez eux que de gra
tion volontaire que s’assiéra la société féodale. L’homme, dans cette race , peut accepter un supérieur, être capable de dévo
e homme, jeune homme !  — de quel jeune homme es-tu né ?  — de quelle race d’hommes es-tu ?  — Car tu as trempé et rougi dan
ent plus les blessures. Voilà le héros tel qu’il est conçu dans cette race à sa première aurore. N’est-il pas étrange de les
es qu’il détruit, derniers souvenirs des anciennes guerres contre les races inférieures et de la religion primitive, considér
elà pour montrer l’étrange et puissant génie poétique qui est dans la race , et pour faire voir d’avance la fleur dans le bou
obles,  — et son frère aussi — Edmond l’Étheling,  — noble d’ancienne race ,  — ont tué dans la bataille,  — avec les trancha
es Funérailles. —  Poëme de Judith. —  Paraphrase de la Bible. Une race ainsi faite était toute préparée pour le christia
e remplacer la religion par le conte agréable ou beau. Plus qu’aucune race de l’Europe, ils sont voisins par la simplicité e
u dans une esquisse ; c’est que tous les deux ont leur modèle dans la race  ; et Cœdmon a trouvé ses originaux dans les guerr
pliée, et remplace l’analyse par l’intuition. VIII. Opposition des races germaniques et des races latines. —  Caractère de
yse par l’intuition. VIII. Opposition des races germaniques et des races latines. —  Caractère de la race saxonne. —  Elle
sition des races germaniques et des races latines. —  Caractère de la race saxonne. —  Elle persiste sous la conquête norman
xonne. —  Elle persiste sous la conquête normande. Telle est cette race , la dernière venue, qui, dans la décadence de ses
oins fondée sur la justice et la vérité74. En tout cas, jusqu’ici, la race est intacte, intacte dans sa grossièreté primitiv
es idées apporte aussi des hommes. Mais les Saxons, selon l’usage des races germaines, races vigoureuses et fécondes, ont mul
aussi des hommes. Mais les Saxons, selon l’usage des races germaines, races vigoureuses et fécondes, ont multiplié énormément
fini par maîtriser le sang normand dans leurs veines. Après tout, la race demeure saxonne. Si le vieux génie poétique dispa
nis, etc. 42. Fafnismâl, Edda, t. III. Cette épopée est commune aux races du Nord comme l’Iliade aux peuplades de la Grèce,
53 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre I. L’esprit gaulois »
i bourdonnent au-dessus du sarrasin en fleur : beautés légères qu’une race sobre et fine peut seule goûter. Ajoutez que le c
on trouve que leurs gestes, les formes de leurs visages annoncent une race à part. Il y a un mois, en Flandre, surtout en Ho
s, il y a un moyen de s’assurer de ce caractère que nous prêtons à la race . La première bibliothèque va vous montrer s’il es
du dix-huitième siècle : tant cette légèreté de main est propre à la race , et prompte à paraître sous les armures et parmi
se engendrent chez les Germains. Dès l’origine et dans les pays où la race s’est gardée pure, on trouve nos Gaulois sensuels
i-même et en vous un pétillement d’idées agréables. — Telle est cette race , la plus attique des modernes, moins poétique que
54 (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512
erce. Comptez enfin les Arabes de Damas, reste du peuple des kalifes, race active, chevaleresque, fanatique, séditieuse d’ha
eur pacha. Voilà la Syrie ; à moins de la dépeupler, d’y détruire une race par l’autre et d’y appliquer le mot de Tacite :
nationalité garde son nom et prête sa main à la ligue universelle des races diverses et des droits égaux ? Ouvrez l’atlas, vo
u globe, qui vous dit la biographie complète du globe, des temps, des races , des idées, des religions, des empires, par où l’
tence visible, comme occupant sous le nom d’empire, de république, de race , de tribu, de nation, telle ou telle place dans l
éloquemment possible ce que tout homme doit savoir du globe et de la race à laquelle il appartient, pour être vraiment inte
55 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — II. Le fils des bâri »
répliqua la vieille. Expose-le sous un arbre de la plage. S’il est de race humaine, il restera où tu l’auras placé. Mais si
acé. Mais si c’est un bâri — comme j’en suis convaincue, — ceux de sa race viendront le prendre et l’emporteront avec eux. I
s qu’à te mettre à pleurer. Mais si tu veux retourner avec ceux de ta race , va-t’en tout de suite. Nous renonçons à toi ». D
56 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
ment divines et humaines selon la grande acception de ces deux mots ; race de brigands qui s’est contentée de bien distribue
I Dépouillez-vous un moment de tout préjugé de patrie, de lieu, de race et de temps, et demandez-vous dans le silence de
lus authentiques, ce peuple n’en commence pas moins, comme toutes les races humaines, par le mystère. Chacun des savants qui
es, et après lequel il y eut sur la terre comme une renaissance de la race humaine dont une partie avait échappé à la submer
e la race humaine dont une partie avait échappé à la submersion de sa race . Soit que la prodigieuse élévation des plateaux d
nous confondre, le mystère d’un livre qui paraît aussi ancien que la race elle-même s’y surajoute. Les premiers chefs et le
s hommes, triple divinité de l’âme. XVII Confucius était né de race noble. Sa généalogie remontait à vingt-deux siècl
e remontait à vingt-deux siècles et demi avant J.-C. ; nous disons de race noble, car l’égalité démocratique des institution
ur le culte de la famille pour les ancêtres. Il descendait même d’une race qui avait donné des rois à un des royaumes dont s
ation de Confucius ; c’était celle qui convenait par excellence à une race humaine aussi exclusivement raisonneuse et aussi
est l’humanité, sentiment inspiré par Dieu pour la conservation de la race . Voici ce qu’en dit Confucius dans ses livres pol
é, nourri, enseigné les enfants ; il était naturellement le roi de sa race . La conscience, cette révélation du sentiment inn
sation basée sur de si sublimes axiomes !… Ô ignorance et préjugé des races les unes contre les autres !) Les relations entre
l manque au premier ancêtre, à l’homme saint d’où est sortie toute la race humaine ; s’il manque à ce premier homme, l’homme
t des temps ! Il n’y a pas de barbare au berceau du monde, toutes les races sont nobles, car elles descendent toutes de Dieu 
57 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
es émigrations qui portèrent dans la péninsule armoricaine le nom, la race et les institutions religieuses de l’île de Breta
de l’invasion, les chefs de paroisse, les premiers du peuple, de même race que lui, possédant par héritage le droit de march
t le jour. Tréguier a d’ordinaire beaucoup de fous ; comme toutes les races du rêve qui s’usent à la poursuite de l’idéal, le
te, car il était presque seul de son espèce. Cette petite noblesse de race avait disparu en grande partie ; les autres étaie
re de la force de son sang, qu’il possédait éminemment les dons de sa race , et qu’il pouvait, avec sa salive et ses attouche
 : elle n’avait pas de place ici-bas. Son père était le dernier de sa race , et elle semblait jetée à plaisir sur la terre po
nd, qui occupa bientôt son être tout entier. La vertueuse et mystique race à laquelle elle appartenait ne connaît pas la fré
aractère breton. Ce qu’il y a de plus particulier chez les peuples de race bretonne, c’est l’amour. L’amour est chez eux un
ionaux. Le paradis qu’ils rêvent est frais, vert, sans ardeurs. Nulle race ne compte plus de morts par amour ; le suicide y
ont nous parlons ne tue que celui qui l’éprouve, et voilà pourquoi la race bretonne est une race facilement chaste ; par son
e que celui qui l’éprouve, et voilà pourquoi la race bretonne est une race facilement chaste ; par son imagination vive et f
58 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
teur. Un instrument nouveau est trouvé par les Aryens, pères de notre race . C’est un rond de bois creusé au milieu ; on fait
is-je dire ? que dois-je penser ? » Agni survit à la dispersion de la race aryenne ; chaque tribu, en se séparant, emporte u
r Agni d’une caverne où il s’était endormi. Il le livre à l’insolente race des Brighus, qui, énorgueillie de ce don splendid
Prométhée transparaît si visiblement, emporté par les ancêtres de la race grecque, des pentes de l’Hymalaya dans les vallée
éclaré le patron des hommes haïs par Zeus, à son avènement, comme une race suspecte de titanisme, capable elle aussi de révo
’as point oublié tes ruses adroites. » — Et châtiant sur Prométhée la race qu’il protège, content au fond d’avoir un prétext
et trompé mon esprit. Mais ceci te sera un grand malheur ainsi qu’aux races futures. J’enverrai aux hommes un Mal qui séduira
t dès qu’ils eurent vu cette belle calamité. C’est d’elle que sort la race des femmes femelles, le plus cruel fléau qui soit
59 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 1. Éléments et développement de la langue. »
éterminassent cet obscur travail, d’où sortirent ces deux choses, une race , une langue française. La langue, on la connaît.
ts d’une évolution qui dura neuf siècles. Les trois facteurs de notre race ont mis leur empreinte, bien inégalement, sur la
orrompit diversement sous d’insaisissables influences de climat et de race , selon d’occultes différences de structure des or
ne, et tout ce vaste bassin de la Garonne où le premier élément de la race est fourni par un fond indigène de population non
60 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
artenant à la même plante ou à une plante distincte, mais toujours de race hybride, aurait eu sûrement lieu à chaque générat
ne cause ou pour une autre, la moindre disposition à la stérilité, la race s’éteindrait inévitablement en quelques génératio
si les petits enfants de deux espèces pures. Dans l’Inde, ces Oies de races croisées doivent être beaucoup plus fécondes ; ca
mment placés sous les mêmes conditions de vie, amène toujours dans la race une certaine débilité de constitution et une dimi
rents les uns des autres, donnent à la fois vigueur et fécondité à la race . Mais nous avons vu, au contraire, que des change
le, que le chien Spitz d’Allemagne s’allie plus aisément que d’autres races avec le Renard, ou que certain Chien domestique,
nera de ces faits, et probablement la vraie, c’est que chacune de ces races descend d’une espèce originairement distincte. Né
s unes des autres en apparence, telles, par exemple, que les diverses races de Pigeons, ou les variétés du Chou, est un fait
semble la plus importante de toutes les considérations, les nouvelles races d’animaux domestiques et de plantes cultivées son
e monstrueuse, et qui, en général, apparaissent soudainement dans les races , tels que l’albinisme, le mélanisme, l’absence de
étroit avec la stérilité qui affecte très fréquemment les espèces de race pure, quand leurs conditions de vie naturelles on
ifférentes donne une vigueur et une fécondité toute particulière à la race qu’il produit, de même de légers changements dans
61 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »
Il sortait d’une famille de marins ; par son père, il appartient à la race bretonne pure, à cette race triste, douce, inflex
marins ; par son père, il appartient à la race bretonne pure, à cette race triste, douce, inflexible, dont il a si bien parl
que, sous sa formephilosophique la plus consommée, il a encore de sa race première certains traits que lui-même a notés com
à tirer la formule, l’idée, l’image abrégée de chaque pays, de chaque race , de chaque groupe historique, de chaque individu
uelle dans laquelle il ne peut entrer que les chefs de file de chaque race , de chaque série. Je me figure encore cette human
poids à l’esprit malin, moqueur, sceptique, incrédule, du fonds de la race  ; et M. Renan est une de ces intelligences, s’il
62 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »
e littérature : l’influence qu’y ont exercée des auteurs étrangers de race , de langue, de tournure d’esprit à tout ce que l’
uses formatrices des grands hommes dans l’hérédité, l’influence de la race , du milieu, de l’habitat, nous laissons comme ins
ère, brisent le moral des nations et suscitent souvent au héros d’une race des sectateurs d’une autre. Ce livre est une faib
63 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
belles contrées entre le Danube et la côte d’Asie seront laissées aux races chrétiennes ; Sainte-Sophie sera redevenue chréti
ourrait redevenir, non plus seulement sous la domination active d’une race d’Europe, mais sous la puissance électrique des a
alors, d’étrangers envahisseurs ! On ne peut donc en douter : à cette race sans nom, et ce peuple multiple et mêlé qui s’éte
et qui a respiré l’amour des lois avec l’air natal. Et puis, à cette race fière de sa force, ne pouvant presque supporter d
ques s’altèrent, les langues se détruisent, et la transplantation des races peut accroître et hâter toutes ces mutations inév
64 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
’histoire, ce qui seul en fait la valeur, l’esprit de la nation ? Les races les plus philosophiques sont aussi les plus mytho
combien elle est pâle auprès de ces grandes évolutions de Pan que la race indo-germanique, à ses débuts poétiques comme à s
vaut celui que fournit l’étude comparée des procédés par lesquels les races diverses ont exprimé les nexes différents de la p
océdés grammaticaux proviennent directement de la manière dont chaque race traita la pensée ; que le langage, en un mot, par
a part, que la langue que parlèrent les premiers êtres pensants de la race sémitique différait très peu du type commun de to
retentirent dans les poitrines fortes et profondes des pères de cette race . Et, quoiqu’il semble paradoxal de soutenir la mê
n ne peut dire rigoureusement que les religions soient une affaire de race , puisque des peuples indo-germaniques ont créé de
es les religions sémitiques sont essentiellement monothéistes ; cette race n’a jamais eu de mythologie développée. Toutes le
sophique en un mot, de la vérité semble avoir été le partage de cette race indo-germanique qui, du fond de l’Inde jusqu’aux
t une seule école de philosophie indigène 142, sont par excellence la race des religions, destinée à leur donner naissance e
r en arrière et de s’assurer de sa marche, tel est le caractère de la race religieuse et théocratique des Sémites. C’est par
Jérusalem au Sinaï et du Sinaï à La Mecque 143. Toutefois, comme les races diffèrent non par des facultés diverses, mais par
parfaitement rationnelles, à cause de l’élément individuel de chaque race qui modifie le résultat. Toute formule est partie
oins faits pour elle, la littérature des Hébreux, ouvrage d’une autre race et d’un autre esprit. Aussi ne se les accommode-t
65 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212
e histoire (car je ne parle pas des premiers siècles et des premières races ), Mézeray est encore notre meilleur historien. »
il se nommait Eudes de son nom, et appartenait à une famille et à une race originale. Fils d’un chirurgien, il avait pour fr
uiller. Et puis l’obscurité est si grande dans la première et seconde race de nos rois, qu’on peut dire que ces temps-là son
faits généraux qui se rapportent à cette première et à cette seconde race fussent éclaircis, pour que la société féodale fû
vre l’ordre qui a été gardé jusque-là par les historiens. La première race est pour Mézeray comme une lande aride à traverse
tout moment en disette et le fait sentir : « La fin de cette première race étant si vaste et si déserte comme elle est, dit-
des cadres plutôt qu’il ne les remplit. Au commencement de la seconde race , il lui semble, dit-il, passer d’une nuit obscure
66 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »
puisées dans la vive méditation de son sujet. Après avoir parlé de la race née aux confins de la terre des monstres, dans la
la terre des monstres, dans la limoneuse vallée du Nil, et de l’autre race dite sémitique, habitante du désert et de l’antiq
iel d’airain, il ajoute, par un vivant contraste, en leur opposant la race aryenne venue du haut berceau de l’Asie, et de la
t s’est détachée la branche hellénique, le rameau d’or : « Une autre race encore s’éveille sur les hauteurs, aux premières
honie, un chant d’admiration, de reconnaissance et d’amour ; c’est la race pure des Aryas ; leur première langue est la poés
agnes, entourés de nuages d’or, ils vivent avec les Dieux. « La forte race grandit sous les célestes influences ; une voix m
e la vie et des splendeurs du soleil, qui vous sentez hautement de la race et de l’étoffe de ceux qui ont droit de se dire :
67 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »
lgaire. Avec ces éléments, en puisant au trésor poétique de toute une race , il a composé ses œuvres les plus pures, les plus
nt et solitairement par une élite. Ils ont pénétré l’âme de toute une race  ; ils ont des airs propres, des auditoires nombre
popée napoléonienne lui restèrent toute sa vie ; les sympathies de sa race et de sa famille durent le porter du côté de la n
iel d’équinoxe. II Si Heine a été l’homme en effet de plusieurs races , s’il a pris au Midi et au Nord quelques unes des
dies de Musset. Elle n’est pas non plus la joie sèche des comiques de race latine, le rire d’un homme sanguin, équilibre, sa
rop de temps s’était écoulé depuis le Pœan de Salamine, le sang de sa race était trop pénétré d’une religion de douleur, pou
rt plausible. L’hérédité morale se manifeste aussi clairement dans la race juive. Heine compare dans ses Confessions le peup
fait que rendre plus forte sa cohésion et plus purs ses éléments. Une race aussi homogène et aussi nettement caractérisée do
68 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
orieux préjugé et que si comme président il fait la guerre pour cette race avilie, comme Américain il la méprise et la répud
ont la loi du mépris, l’ostracisme de la misère, l’extinction de leur race par la faim dans la fédération qui prétend faire
tion du rachat par l’État de cette nature honteuse de propriété d’une race humaine par une autre race ! Le premier jour, en
e cette nature honteuse de propriété d’une race humaine par une autre race  ! Le premier jour, en 1833, où je fus admis dans
nies, ces sources de l’or ; sur l’Amérique centrale, sur les États de race latine, sur tous les territoires espagnols, deven
fatal d’un envahissement accompli, l’extinction de toutes ces belles races latines, civilisées, civilisantes, nobles de sent
té collective du genre humain, et non de l’union déchirée d’une seule race sans titre et sans droit, du moins sur l’Amérique
sans titre et sans droit, du moins sur l’Amérique espagnole et sur la race latine, mère de toute civilisation, le principe d
e l’ancien monde. Il faut prévoir les événements, il faut protéger la race latine, et, pour protéger, il faut prendre positi
rope a le droit, et nous ajoutons le devoir, de ne pas leur livrer la race latine, l’Amérique espagnole, la moitié qui reste
sein de la solitude qui le nourrit. Pendant que les gens de lettres, race vaniteuse et parlière, entraient dans cette arène
Dieu même. Il était ornithologiste à son berceau. Il lui fallait des races ailées à peindre, à observer, à détailler, à aime
iseau que je venais de dessiner ! Mon pinceau, père et créateur d’une race inouïe et disproportionnée, me faisait pitié à mo
69 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
omme et du monde, et dans un mépris naturel de tout travail sérieux ; race inconsistante et fanfaronne, épris de vous-mêmes,
ce qui constitue la raison d’être, de croire, de penser, d’agir, des races anciennes appelle l’attention générale. Le génie
place et s’y assied définitivement, grâce au merveilleux instinct des races gréco-latines. Quant aux créations des poètes pos
et son idéal religieux, n’ont plus eu de raison d’être du jour où les races ont perdu toute existence propre, tout caractère
its épiques, l’histoire de l’ère sacerdotale et héroïque d’une de ces races mystérieuses venues de l’antique Orient pour peup
es, ni son intelligence, ne percevront jamais le monde divin du Beau. Race d’orateurs éloquents, d’héroïques soldats, de pam
les rêves, les terreurs, les espérances, les passions vigoureuses des races jeunes et naïves jaillissent de toute part en lég
l’âme humaine, les grands poètes populaires et nationaux. Quand les races ont vécu, lutté, souffert, vieilli ; quand elles
érentes, en France, de celles admises par les autres nations, sauf la race chinoise peut-être. Les aperçus ingénieux, les fo
ouement à la liberté, ont produit des actes héroïques dans toutes les races et dans tous les siècles ; qui en doute et qui ne
ité, est-ce une perturbation mentale ? Est-ce le désir de plaire à la race impure des Philistins modernes ? Rien de cela. La
r à son gré des sentiments et des passions propres aux époques et aux races disparues. Si poète veut dire créateur, celui-là
s lointaines où les rêves, les terreurs, les passions vigoureuses des races jeunes et naïves jaillissent confusément en légen
es poèmes sublimes qui ne seront jamais oubliés. Les grands hommes de race homérique, Eschyle, Sophocle, Euripide, inauguren
ellénique devient l’éducatrice du monde intellectuel latin. Puis, les races vivent, luttent, vieillissent ; les langues se mo
atisait à la fois, en 1822, la Révolution et l’Empire, et chantait la race royale revenue derrière l’étranger victorieux. De
ours de ce siècle, ont trouvé une expression souveraine. Il est de la race , désormais éteinte sans doute, des génies univers
é tout d’abord l’histoire, la religion, la philosophie de chacune des races et des civilisations disparues ; qu’il se fit tou
70 (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine
uelles il fréquentait, au titre de sa nationalité ; de la noblesse de race et de nom qu’il s’attribuait ; — et de sa beauté.
la trace, assez difficile à saisir, de son éducation et surtout de sa race  ? Il était de Saint-Malo, mais La Mettrie, par ex
e romantisme ; et le romantisme lui-même atteint mortellement dans la race des faux élégiaques qui croyaient le représenter.
’elle. » C’est d’abord cette représentation, ce « type abrégé » de la race que Leconte de Lisle a essayé d’immortaliser dans
en fasse la remarque, ce type abrégé, cette formule ethnique que les races disparues laissent en mémoire d’elles aux races q
mule ethnique que les races disparues laissent en mémoire d’elles aux races qui les remplacent, c’est dans les symboles de la
péché d’Adam continue de faire peser, depuis tant de siècles, sur sa race  ; et qu’y a-t-il de plus humain ? Il est temps de
ue l’observation des « rites » et les apparences d’un culte. D’autres races , comme la race aryenne, ne paraissent pas s’être
des « rites » et les apparences d’un culte. D’autres races, comme la race aryenne, ne paraissent pas s’être élevées au-dess
ulière d’une autre grande idée : c’est l’idée de la Providence. « Nos races , dit M. Renan, se contentèrent toujours d’une jus
dentique au fond de son creuset, quand elle a comme évaporé ce que la race , le temps, les lieux, les circonstances, l’histoi
plus attirante, mais surtout de plus importante que la question de «  race  ». Toutes les autres, en effet, n’y viennent-elle
trouve-t-elle pas dans le mystère même des aptitudes originelles des races  ? Pourquoi les Allemands n’ont-ils pas de théâtre
plus intérieur, et de plus permanent dans l’âme même ou le génie des races  ? Puisque donc il n’y a pas de question littérair
question littéraire un peu complexe qui n’aboutisse à la question de race , il n’en est pas non plus qui n’en dépende ; si t
nt pas de nous voir parler du livre de M. Gumplowicz sur la Lutte des races . Intéressant, curieux et ambitieux, ce livre est-
ns y sont traitées, ou indiquées, dont le rapport avec la question de race , pour n’être pas d’abord apparent, n’en est pas m
e renouveler la manière d’écrire l’histoire ; de définir la notion de race avec plus de précision qu’on ne l’avait encore fa
tures, c’est d’elle cependant que se réclame l’auteur de la Lutte des races , et c’est elle qu’il s’est proposé de rendre vrai
ujours été que l’exploitation de la faiblesse ou de l’ignorance d’une race par l’habileté, l’avidité, la cupidité d’une autr
es sont bien incertaines, et sans doute on ne saurait citer une seule race au monde qui soit parfaitement pure, je veux dire
s enveloppent ou confondent sous l’unité d’une même désignation vingt races autrefois différentes ou ennemies. Grande ou peti
au contraire ici de l’hétérogène à l’homogène. C’est la pluralité des races qui est ancienne. Tout le mouvement de l’histoire
sion de M. Gumplowicz, nous comprenons la nécessité de la « lutte des races pour la domination ». Comme les espèces dans la n
races pour la domination ». Comme les espèces dans la nature, si les races humaines sont nées pour ainsi dire ennemies ; s’i
des forces qui règnent dans les éléments hétérogènes de l’humanité ». Race ou espèce, de quelque nom que l’on se serve pour
ctimes de nos propres instincts. Fondée sur l’hostilité naturelle des races , elle est aussi nécessaire ou fatale « que l’est
détruisent les unes les autres en tant que formations naturelles, les races se reconstituent en tant que formations historiqu
nt religieux ne nous sont pas plus innés. Cette manière de définir la race a plusieurs avantages, dont le moindre n’est pas
es pour le rendre à celle des historiens. S’il a pu jadis exister des races naturelles, c’est-à-dire dont tous les représenta
eur commun, l’histoire n’en connaît pas de telles, mais seulement des races historiques. « La notion de race aujourd’hui, dit
t pas de telles, mais seulement des races historiques. « La notion de race aujourd’hui, dit très bien M. Gumplowicz, n’est p
s bien M. Gumplowicz, n’est plus partout qu’une notion historique… La race est une unité qui, au cours de l’histoire, s’est
se d’une manière encore plus brève : ce n’est pas le sang qui fait la race , mais, au contraire, la race fait le sang. Par là
brève : ce n’est pas le sang qui fait la race, mais, au contraire, la race fait le sang. Par là, une question, non seulement
ctoire dans les termes, — car, si l’on ne peut nulle part observer de races naturelles, comment, en vérité, les définirait-on
de lointain et de mystérieux s’éclaire en se rapprochant de nous. Des races , encore aujourd’hui, se forment sous nos yeux, pr
ui, se forment sous nos yeux, prennent conscience d’elles-mêmes comme races , se posent et s’opposent à d’autres comme telles.
hie de l’histoire ainsi renouvelée, par une définition nouvelle de la race , M. Gumplowicz essaie, pour compléter son œuvre,
démêler ce que M. Gumplowicz appelle le « processus de formation des races  ». Là, en effet, est, comme on l’a vu, le phénomè
e nous est l’intérêt de l’histoire nationale. Comment s’est formée la race française ? par quels mélanges de sang ? dans que
s religions, ou extérieurs, dans la formation des nationalités et des races voisines ? Comment encore en a-t-on triomphé ? qu
ar la force ou par l’adresse ? au prix aussi de quels sacrifices ? La race étant en voie de formation, quels accidents, de q
quelques observations. Et d’abord, si l’histoire de la formation des races est sans doute, — comme nous venons de le dire no
sans doute pour leur part à la formation ou au développement de la «  race  » dont ils sont, opèrent donc ainsi, comme des fo
n de la science ; et, de ne voir dans l’histoire que la formation des races historiques, c’est en expulser, si je puis ainsi
et d’une appréciation plus délicate, — l’influence de la « lutte des races  » dans l’histoire, ou dans le processus même de l
r, ni de soulever seulement. En quoi donc, premièrement, la notion de race , telle que la définit M. Gumplowicz, diffère-t-el
nous l’a dit lui-même, et nous le répétons volontiers avec lui : « La race est une unité qui s’est constituée au cours de l’
s faits historiques et sociaux, et rien de moins, ni rien de plus. La race française est une création de l’histoire de Franc
u quinze siècles d’efforts communs vers l’unité. Il n’y aurait pas de race française si quelques-uns ne l’avaient pas voulu,
de talent ou d’art aussi, — quelle utilité d’introduire la notion de race , que personne jamais ne dépouillera de toute sign
r le fait de leur diversité d’origine, la doctrine de l’inégalité des races humaines et je crains, en vérité, qu’il n’y ait u
de la multiplicité des centres de création à celle de l’inégalité des races humaines, il n’y a comme on dit, que deux doigts
ntervalle : nous arriverons plus vite encore à proclamer le droit des races supérieures sur les autres, et si ce droit n’est,
ute que nous ne saurions voir avec M. Gumplowicz, dans « la lutte des races pour la domination », ce qu’il appelle quelque pa
hisme des sociologues, a-t-il remis dans l’homme, avec sa théorie des races , l’animal qu’il semblait en avoir voulu d’abord ô
avoir voulu d’abord ôter ? Car là est bien toute la question. Si les races humaines, encore que séparées de l’animalité par
suggestions du physique, nous pouvons transformer la lutte entre les races , de sanglante qu’elle était jadis, en une concurr
commencer par lui-même, au contraire, c’est toujours par celle de sa race ou de sa nation, de son groupe, de sa tribu, de s
eaucoup de peine. Car l’influence que l’on a longtemps attribuée à la Race , dans la détermination du caractère essentiel des
gue doit être profondément modifiée ? Mais surtout, si nulle part une race ne retrouve d’image ou d’expression plus fidèle d
le sentiment de la solidarité nationale celui de la perpétuité de la race , comment pourrait-on mieux établir, sur quel fond
t puis, et surtout, messieurs, ne faut-il pas nous souvenir que si la race , le milieu, l’éducation peuvent rendre compte au
promise, par M. Paul Bourget. Paris, 1892. Lemerre. 7. La Lutte des races , par M. Gumplowicz, traduction de M. Charles Baye
71 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
oïl. Il n’y en a pas dans toute la terre de langue d’oc, parce que la race a perdu sa langue, qui était une des plus propres
de Mirèio, à aucun moment, et c’est en quoi M. Chaumié se trompe, la race ne l’a perdue. Effectivement et pratiquement parl
ud, qui est un admirable lyrique. Cela, à seule fin de prouver que la race méridionale possède un fonds de poésie aussi rich
n dans l’effort, vertus qui ne sont pas, dit-on, caractéristiques des races du Midi et que, d’ailleurs, les conditions de vie
is osé la compromettre en vulgaire prose. Quoi d’étonnant à ce que la race qui la parlait ait été, pour des siècles, poétiqu
oésie, ne sont-elles pas les plus riches en éléments celtiques ? De «  race  » pure, il n’est point question. Partout il y a m
rrive à se demander s’il n’y a point là affaire de génie spécial à la race — à la race telle que l’a fait évoluer en partie
emander s’il n’y a point là affaire de génie spécial à la race — à la race telle que l’a fait évoluer en partie sa langue, d
aine sorte de vague métaphysique naturaliste à laquelle répugnent les races latines, qui sont théologiennes tant qu’on voudra
d’oïl. Il n’y en a pas dans les régions de langue d’oc, parce que la race a perdu son idiome, et que les poètes méridionaux
72 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « L’Angleterre depuis l’avènement de Jacques II »
presque rien n’est pas seulement la mort d’un droit et la mort d’une race , mais c’est, en plus, l’hérédité monarchique boul
foi. On ne sait pas assez combien les peuples chicanent peu avec les races qu’ils aiment, et quelle puissance de fautes de t
aces qu’ils aiment, et quelle puissance de fautes de toute espèce ces races prédestinées peuvent porter dans leur tête ou en
ceux qui se dévouent pour elle, et elle a revêtu dans son tombeau la race ensevelie des Stuarts d’un suaire incorruptible a
l’étoffe d’un homme. À lui seul, il avait plus de fierté que toute sa race . Frappé dans sa dignité de roi par la croyance re
73 (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle
emonter aux influences du sang et de la parenté, de la famille, de la race , du sol, du climat ? Cela est tellement évident q
le siècle où elle a été produite, mais aussi le climat, le pays ; la race à laquelle appartient l’auteur ; puis l’auteur lu
diversité originelle, que le résultat instinctif de la diversité des races et des climats. « A chaque époque apparaît le mer
ens de la montagne et ceux de la plaine ne forment-ils pas comme deux races distinctes ? De même, ceux des champs et ceux des
de terre et ceux de mer : autant de caractères différents, autant de races diverses dans une seule. Eh bien ! comment toutes
s font d’abord les idées, quelquefois les croyances4. » Le sol, la race Avec le climat, avons-nous dit, on voit se réf
n voit se réfléchir, dans la littérature et dans les arts, le sol, la race , et le caractère de la nation, Les esprits du Nor
ais ne démentent pas dans leurs écrits le caractère essentiel de leur race  : ils sont sociables par nature, et, comme tels,
côtes de Bretagne ne tient-elle pas intimement au corps entier de la race gallique, qui a laissé son empreinte dans tout le
le en siècle. Au commencement, les invasions germaniques fécondent la race gallo-romaine ; et réciproquement, comme il arriv
ointains à travers les airs. Par là les influences des climats et des races se croisent et se modifient. Mais la flore de cha
n ce temps-là. Notre Montaigne, l’auteur des Essais, est donc de deux races qui se croisent : il est Anglo-Gascon. Comme Gas
exemple de l’influence que peut avoir sur les ouvrages de l’esprit la race à laquelle appartient l’auteur : Pourquoi Corneil
que chose. Mais n’est-ce pas aussi parce qu’il est Normand, et que la race normande, — elle-même l’avoue, — est naturellemen
t un critique, était Souabe ; Gœthe, Franconien. Le premier, comme la race allemanique d’où il sortait, race fière, hautaine
e, Franconien. Le premier, comme la race allemanique d’où il sortait, race fière, hautaine, concentrée, démocratique, nous p
  Mais c’est assez parler de l’influence du climat, du sol, et de la race . Le sexe Nous avons avancé que le sexe lui-
anté parfaite. Dans mistress Harriet Beecher Stowe (elle aussi est de race anglo-saxonne et protestante), que de sermons éva
fatigué. Le tempérament Outre le siècle, le climat, le pays, la race , le sexe même et l’âge de l’écrivain ou de l’arti
» Par la différence des complexions, il y a en quelque sorte diverses races d’écrivains, de musiciens, de peintres, comme il
s races d’écrivains, de musiciens, de peintres, comme il y a diverses races de peuples. M. Michelet, je crois, nous peint que
dans mille ans, faire croire Ce qu’il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle, Où j’aurai quelque crédit, Vous ne pass
agédies de Corneille, s’expliquaient également, soit par son origine, race normande, soit par sa première profession, avocat
er. En effet, outre les influences générales du climat, du sol, de la race , il est évident que les influences particulières
ologie. Selon le spirituel docteur, il y a dans l’espèce humaine deux races bien distinctes, celle qui boit du vin et celle q
sorte de barbarie misérable. Pourquoi, chez ces peuples si divers de races , de mœurs, de religions, les classes élevées imit
bitudes, sa profession ; son sexe, son âge, sa santé ; sa famille, sa race  ; son pays, son siècle ; son climat physique et m
si un des plus réalistes, traduisant les sentiments des hommes et des races , les mœurs et les civilisations diverses, les car
ette vie que je m’assimilais sous le prestige de la musique. » Chaque race a son caractère, en musique comme en tout le rest
ent passer pour innocents : ce sont des protestations déguisées. » La race germanique est naturellement musicienne ; la race
ons déguisées. » La race germanique est naturellement musicienne ; la race italienne aussi, mais autrement, différence de cl
muse du maestro se marie, pour ainsi dire, au génie de son public, La race anglo-saxonne, essentiellement industrielle, a to
indications pour faire voir qu’en musique, comme en littérature, les races et les nationalités ont chacune leur caractère pr
sultent pas de l’hérédité physique et morale, et des influences de la race , du sol, du climat et du siècle ? Il serait facil
sans vérité : c’est qu’il y a, dans les arts et la littérature, deux races distinctes : les talents blonds et les génies bru
d’un côté, Michel-Ange de l’autre, nous représenteraient cette double race , — qui se retrouverait de même dans tous les arts
spiritualistes ne sont que des phraseurs. Toujours est-il que chaque race humaine se fait un beau idéal différent, et que l
s madones de Jules Romain (tempérament bilieux). » Les natures et les races idéalistes excellent dans le dessin, les natures
et les races idéalistes excellent dans le dessin, les natures et les races sensualistes excellent dans la couleur. Le très b
ance, il y a, chez l’artiste comme chez l’écrivain, l’influence de la race et de la nationalité. Notre contemporain Diaz de
ture aussi bien que dans les autres arts. Et, dans chaque peuple, les races diverses se reconnaissent aisément, et c’est ce q
; et tout cela se dit d’un mot : l’art florentin. Puisque le sang, la race , le climat, ont leur influence sur les œuvres d’a
e pas la sienne, si la religion n’est ordinairement qu’un effet de la race , du climat, du milieu ? Il y a les peuples polyth
y a les peuples polygamiques et les peuples monogamiques. Il y a les races latines et catholiques, et il y a les races germa
monogamiques. Il y a les races latines et catholiques, et il y a les races germaniques et protestantes. Ces influences diver
réel au fond, c’est que les grands maîtres de la Renaissance sont de race latine, par conséquent païens, même lorsqu’ils tr
enaissance avaient eu des devanciers : dans la société chrétienne, la race nouvelle (germanique) avait apporté un sentiment
des formes, ils arrivèrent au beau idéal grec, que tous les hommes de race caucasique et blanche considèrent comme le beau i
le fut jamais pour Phidias, sous les yeux duquel se mouvait toute une race fine et forte, qui ne connaissait ni les hideux p
uvement, d’une grandeur et d’un charme de lignes incomparables. Toute race hellénique était artiste ; mais, par une riche ha
vous voir comment une même idée était rendue diversement par les deux races principales et rivales ? Il y avait à Sparte une
n fébrile. Tempérament ultra-nerveux. Il appartient, dans l’art, à la race des tribuns. Voilà bien des types divers, mais, d
tit train de plaisir. L’architecture Le climat, la religion, la race , le tempérament le caractère des peuples et des i
onstitue, sortant des profondeurs les plus intimes du caractère d’une race et d’une époque, œuvre du sol et de l’âme d’un pe
l’esprit de conservation et de stabilité, représenté en Grèce par la race dorienne, dans la monarchique Lacédémone. Le styl
imat de l’Asie Mineure et de l’esprit indépendant et progressif de la race ionienne, a moins de sévérité et plus d’élégance.
sacré à son Prytanée, Athènes réunit les tendances opposées des deux races  : dans les arts, comme dans les lettres, elle eut
luences combinées du climat, du tempérament et du caractère de chaque race  : chez les Grecs, les théâtres, les portiques, le
d’injures, qui se couronne par un bouquet en faveur des Arabes, cette race fine et légère : « Chers Arabes ! votre pou, votr
é même ! Que c’est bien là le jugement que doit porter en effet de la race accroupie, aux jambes croisées, cet homme mince,
l naît, sans qu’on sache comment, du sentiment collectif de toute une race , dominée par la même pensée et aspirant au même b
logie des individus et des peuples, l’influence des tempéraments, des races , des climats et des siècles. Je crois avoir donné
aque individu à ceux de la mère et du père, et de la famille et de la race . De la race, elle remonte au sol natal, et au cli
u à ceux de la mère et du père, et de la famille et de la race. De la race , elle remonte au sol natal, et au climat, et enfi
xplique pas par la matière. Tout n’est pas affaire de tempérament, de race , de sol et de climat. De quelque pays et de quelq
cela viendrait seulement — des nerfs, du sang ou de la bile, — de la race , du sol ou du climat ? — Rien ne pourrait nous le
artiennent pas : à ce titre, je suis de mon temps, de mon pays, de ma race , et j’en porte l’empreinte. Mais ce n’est pas tou
mais on n’aurait eu les droits de l’homme. Alors les influences de la race et du sol, du climat et de la matière, sont forte
é, il semble en faire partie. L’histoire alors regarde la terre et la race , elle-même si puissamment influencée par la terre
trie universelle, de la cité de la Providence78. » Les influences des races sont très puissantes, mais elles ne sont pas tout
74 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
conde en conséquences, de l’âme grecque, du tempérament grec et de la race grecque, et cette idée il la caresse, et il s’en
ietzsche se fait de l’art tragique des Grecs et de l’âme grecque. Une race a été, qui n’aimait que la beauté et la vie. Elle
publique parce qu’il craint qu’ils n’efféminent par la sensiblerie la race forte et joyeuse. Aristote, toujours en contradic
iques, joyeux et forts. Et c’est-à-dire que tous les deux veulent une race énergique et amoureuse de la vie et entendent bie
nietzschéenne, Nietzsche dit davantage. Il dit que ce goût même de la race grecque pour un art qui, encore que dionysiaque e
, était triste, et étalait l’horreur et la misère humaine, révèle une race forte et allègre, qui ne craignait pas l’étalage
sement et de sensibilité apitoyée. Il croyait découvrir un art et une race allègres, joyeux, énergiques, amoureux de la vie
a croyance que la vie est mauvaise ; et il croyait voir un art et une race enivrés de l’amour de la vie, un art et une race
t voir un art et une race enivrés de l’amour de la vie, un art et une race profondément optimistes, mieux que cela, un art e
rt et une race profondément optimistes, mieux que cela, un art et une race qui faisaient servir le pessimisme à l’optimisme
l’autre, l’antinomie fausse de celui-ci et de celui-là, un art et une race qui, par-delà l’optimisme et le pessimisme, renco
, mais que maintenant il jugeait débilitante ; et il croyait voir une race et un art où la musique ne servait qu’à accompagn
cette réflexion ; mais, persuadé, peut-être à tort, qu’il y a eu une race , à savoir la grecque, qui a été organisée en soci
ever nos cris contre tout ce qui est puissant »… « C’est une mauvaise race  ; ils ont sur le visage les traits du bourreau et
rit pas sur les « tarentules ». Il considère les socialistes comme la race « la plus honnête, la plus bornée et la plus malf
C’est quelque chose. C’est croire à la beauté et à la noblesse de la race humaine. C’est croire que l’homme peut réaliser u
ne vertu, cela indique une déchéance et comme une déliquescence de la race humaine. Qu’est-ce que la pitié ? Un attendrissem
des et nonchalants. Or, le peuple, sentant au-dessus de lui, soit une race conquérante qui n’était pas la sienne et qui avai
ncts énergiques et une aspiration vers le grand et le beau ; soit une race sortie de lui, mais qui avait, par auto-sélection
t, mais a fini par prendre, des mesures pour museler et énerver cette race supérieure. Mesures de divers ordres. Dans certai
ette race supérieure. Mesures de divers ordres. Dans certains pays la race supérieure, très sagement, s’était interdit de s’
cette « immoralité » et qu’elle n’adoucît, intimidât, dévirilisât la race supérieure par le mélange des sangs. Dans d’autre
ève industrielle, ou la grève militaire, profitant des insuccès de la race supérieure, etc., elle est entrée dans la cité et
dans la cité et le gouvernement de la cité et a comme noyé en elle la race supérieure ; et c’en a été fait de la cité conqué
artout, le peuple a inventé la morale, c’est-à-dire qu’il a soumis la race supérieure à ses idées à lui, en trouvant le moye
nde de la Méditerranée et le monde oriental, un petit peuple, d’autre race , qui, sans doute, lui aussi, est patriote ; qui,
que l’un seulement de ces instincts prend une certaine force dans une race d’hommes, il renverse l’ordre des valeurs. Ce n’e
çaise, et les seuls logiques, les socialistes de toutes nuances, « la race la plus honnête et la plus stupide qui soit au mo
infériorité, d’oppression. Cela explique pourquoi les classes (ou les races ) dominantes, ainsi que les individus, ont mainten
bien-être, a eu pleine conscience de ce qui la place au-dessus de la race dominée, ou bien parmi les dominés, les esclaves
» Voilà, selon Nietzsche les deux morales en présence, voilà les deux races en présence l’une de l’autre, chacune avec sa règ
le, et c’est là leur injustice : « Dans son idiosyncrasie du goût, la race supérieure s’imagine, généralement, ne pas avoir
e. Quelle ? Celle que j’ai cent fois dite ; mais précisons encore. La race supérieure devra pratiquer cet égoïsme supérieur
aristocratie aussi, qui sentait le besoin de devenir et de rester une race supérieure. Aussi, comme les directeurs du Christ
puissante dans l’élargissement et la joie. Ainsi pourra se former une race d’hommes supérieurs dont on ne sait pas, l’hérédi
re la science moderne, on peut, et c’est notre devoir même, créer une race supérieure non seulement à l’humanité actuelle, m
re non seulement à l’humanité actuelle, mais à l’humanité connue, une race inattendue et imprévue, une race de surhommes, rê
uelle, mais à l’humanité connue, une race inattendue et imprévue, une race de surhommes, rêvée toujours plus ou moins nettem
que lui-même soit et une condition et une cause de la formation d’une race noble destinée à régner dans l’avenir. « Il faut,
ne race noble destinée à régner dans l’avenir. « Il faut, pour qu’une race forte et noble s’établisse, qu’il y ait un niveau
asse européenne se fait esclave elle-même et l’existence d’une grande race esclave, esclave essentiellement et de complexion
et de complexion propre, est la condition même de la naissance d’une race noble, et l’amoindrissement progressif de l’homme
ez le mouvement, l’évolution] qui permet de croire à la culture d’une race plus forte, d’une race qui aurait précisément son
ution] qui permet de croire à la culture d’une race plus forte, d’une race qui aurait précisément son excédent dans ce en qu
peut être la cause même de la création, assez rapide peut-être, d’une race supérieure Les éléments de la race supérieure exi
ion, assez rapide peut-être, d’une race supérieure Les éléments de la race supérieure existent toujours ; voilà ce que je cr
r une hiérarchie », c’est à cause de tout cela que les éléments de la race noble se dégagent, se démêlent et émergent. Ce qu
« substruction » qui pourra parfaitement servir à l’édification d’une race plus forte. Loin donc qu’il faille déplorer le pl
lui qui, non pas subit l’esclavage, mais le pratique. Ainsi naîtra la race des maîtres, d’où pourra sortir la race des surho
le pratique. Ainsi naîtra la race des maîtres, d’où pourra sortir la race des surhommes. « Ce ne sera pas seulement une rac
ù pourra sortir la race des surhommes. « Ce ne sera pas seulement une race de maîtres, dont la tâche consisterait simplement
de maîtres, dont la tâche consisterait simplement à régner ; mais une race ayant sa propre sphère vitale, avec un excédent d
s manières, et cela jusque dans le domaine le plus intellectuel ; une race affirmative qui peut s’accorder toute espèce de g
le mal ; une serre pour les plantes singulières et choisies… » Cette race , Spartiate par la volonté et l’endurance, athénie
e, Renan, Henri Heine et Nietzsche. Aussi bien Nietzsche est de cette race — internationale — fine, enjouée, ironique, humor
sche extrêmement. Il reconnaît, avec raison, l’artiste, l’écrivain de race , par exemple, à ce qu’il sait « trouver la fin »,
baie de Gênes finit de chanter sa mélodie. » L’allure est affaire de race et d’hérédité autant que de culture, et c’est-à-d
ginative d’un peuple. Le temps de la pleine vigueur imaginative d’une race c’est l’époque de l’épopée. Mais dès que le peupl
t quel profond psychologue des grandes âmes et quel historien de la «  race supérieure » fut Corneille : « On me dit que not
i ; elle acceptait de ne plus tirer de son sein un gouvernement de sa race et de sa tradition ; elle cessait d’être aristocr
ortie d’eux, jaillie du sol, se rattachant aux vieilles racines de la race , représentant l’ascension lente et régulière du m
lles et n’étaient les élus que de quelques soldats mutinés. Fin d’une race , mentalité d’une race qui n’a plus conscience d’e
élus que de quelques soldats mutinés. Fin d’une race, mentalité d’une race qui n’a plus conscience d’elle-même, qui ne sait
ar une combinaison de l’élection et de la naissance ; mentalité d’une race , en un mot, qui n’a plus le sens aristocratique.
75 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lawrence Sterne »
riage, comme disait cet évangéliste de Beaumarchais. Sterne est de la race de ces bouffons charmants ou sublimes qui s’appel
Mais je l’ai dit, partout ailleurs qu’en Angleterre, il est toute une race d’esprits parmi ceux qui se croient littéraires,
ue les yeux du bouffon s’emplissent de ses pleurs… C’est contre cette race d’esprits ou plutôt pour cette race d’esprits, qu
de ses pleurs… C’est contre cette race d’esprits ou plutôt pour cette race d’esprits, que M. Stapfer a écrit son livre ; car
force d’imagination qu’assurément il exagère ; Cervantes est comme sa race , monotone et pompeux. Sterne, qu’il voit trop en
), et d’appartenir à la grande philosophie du xviiie  siècle, à cette race « des vaillants athlètes, nos pères », qui ont co
76 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — Notice sur M. G. Duplessis. » pp. 516-517
. Il était de ce petit nombre qui continuait la tradition et comme la race de l’ancienne Université dans la nouvelle. Entré
e que des littérateurs de profession. C’est qu’il appartenait à cette race , totalement éteinte aujourd’hui, de savants modes
moindres travaux ou de leurs plus insignifiantes découvertes. Cette race n’était pas aussi totalement éteinte qu’il le cro
77 (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702
se ne fait point de doute. Étudions-la. * *   * La multiplication des races , voilà ce que prêche Zola. Ce n’est pas une doctr
ils n’ont qu’à vivre, à croître, à grandir, à agir, à développer leur race . Voilà pourquoi une telle morale est consolante.
es réalités, conforme à notre évolution et appropriée aux besoins des races nouvelles. Voilà pourquoi son livre est beau, nob
e que peu de livres laissent transparaître : le souci de l’avenir des races , l’intérêt de leur ordre et de leur force, la pas
78 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159
sang de l’homme par la main d’un frère ; puis la multiplication de la race pervertie dans sa source ; puis le déluge couvran
e, morte, ressuscitée, est contenue et exprimée dans cette épopée des races hébraïques ; que le prêtre et le poète n’est qu’u
ter contre l’Angleterre : Et pourquoi nous haïr, et mettre entre les races Ces bornes de nos cœurs qu’abhorre l’œil de Dieu 
le flot des épis la terre inculte plie, Le linceul, pour couvrir leur race ensevelie,         Manque-t-il donc aux nations ?
de platoniciens ; après avoir succombé sous les Romains, le flot des races orientales et des émigrations du Nord l’envahit,
la France ; et la France elle-même n’est plus qu’une grande mêlée de races , de sang, de langues, de mœurs, de législations,
bien plus beau, car elle en a plusieurs. C’est la pauvreté des autres races nationales de l’Europe, de n’avoir qu’un caractèr
qui n’est pas achevée encore, il en sortit la France, c’est-à-dire la race multiple et une tout à la fois, le caractère, non
le bon sens moderne. XII Sans doute cette fusion de toutes ces races , de tous ces caractères et de toutes ces facultés
temps effacer quelque chose des facultés dominantes de chacune de ces races . Nous ne le nions pas. C’est par là que la France
sera ici. Nous ne croyons, en sentant ainsi, ni déprécier les autres races européennes, ni flatter la France. Dieu partage s
ter de l’Europe. XIII Ce caractère de diversité prodigieuse des races qui composèrent peu à peu la nationalité français
79 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre II. Les romans bretons »
es romans bretons sont la rentrée en scène et comme la revanche de la race celtique : c’est, au moins en apparence, la prise
out à fait à la domination, du moins à la civilisation romaine. Cette race rêveuse, passionnée, capable de fougueuse exaltat
litique du christianisme romain, l’Eglise celtique laissa l’âme de la race façonner une religion nationale à son image. Tout
e héritage, avaient plutôt excité que brisé l’activité poétique de la race . Cantonnés les uns dans un coin de la grande île,
étaient déposés les antiques croyances et les chers souvenirs de leur race  : de notre Bretagne, du pays de Galles, des deux
t national, ont fait le symbolique représentant de la fortune de leur race . Mais Arthur n’a plus rien du chef celtique les q
qui l’a apporté en Occident. Le roi Pêcheur, qui le garde, est de la race de Joseph, et, comme à Joseph jadis, le Graal app
te-Marc et le Roman de Troie. 52. Cf. Renan, Essai sur la poésie des races celtiques. D’Arbois de Jebainville, Littérature c
80 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »
r-delà les territoires, ces frontières artificielles, et par-delà les races , ces frontières naturelles.‌ Je ne prétends aucun
communauté de vision chez des êtres profondément différents d’âge, de race et de caractère, vivant sous les plus dissemblabl
t de nous enrichir, de donner des sources et des fruits, de créer des races nouvelles, plus saines et plus durables, de créer
é des Élites, l’alliance intime des pensants d’avant-garde, à quelque race , à quelque territoire qu’ils appartiennent. Si no
est en vertu de cette communauté de vision que les pensante de toutes races doivent se considérer comme positivement associés
ut des êtres qui sentent comme moi, qui sont véritablement de la même race , une race dont on ne parle pas, dont on ne tient
es qui sentent comme moi, qui sont véritablement de la même race, une race dont on ne parle pas, dont on ne tient pas compte
race, une race dont on ne parle pas, dont on ne tient pas compte, la race humaine. En un mot, la vie supérieure pour nous c
81 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
nnaître un auteur, qu’on se renseigne sur sa patrie immédiate, sur sa race , sur ses parents, de façon à dériver ses facultés
ont l’écrivain est entouré, et qu’il groupe sous ces trois chefs : la race , le milieu physique et social, le moment. Il pose
que et social dans lequel il se trouve placé, abstraction faite de sa race , de son habitat. M. Taine expose ici comment la p
er des écrivains anglais des propriétés originelles de l’esprit de la race anglo-normande, que la sculpture grecque, la pein
orce d’appliquer aux individus isolés sa théorie de l’influence de la race et des milieux. Partant du principe que les chose
82 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
us des formes où la théorie moderne ne le chercherait guère. Chez une race mobile, enthousiaste, charmée des fêtes et des pl
upplier, cédant au malheur et à l’affreuse pauvreté : il déshonore sa race  ; il dément la noblesse de ses traits. Partout le
du désespoir animant la discipline. « Vous êtes, dit le poëte79, la race invincible d’Hercule ; prenez cœur. Le regard de
ébris sont encore des statues. Le génie, comme le courage d’une noble race , est vivant et debout dans ces courtes élégies de
ages anciens, que ce poëte fut un courageux citoyen. Né en Sicile, de race dorienne, il lutta contre la tyrannie qui, d’Agri
83 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le marquis de Grignan »
er des Grignan, dont le nom, qui timbre un livre aujourd’hui, dit une race et ne dit personne. Pour être matière et sujet d’
arge, la plus triomphale, la plus appienne des grandes naissances… La race dont il descendait était presque royale à force d
teur féodale, et se pressant, avec un incroyable amour, — un amour de race , — autour de cette Royauté qui l’a frappée un jou
la puissance avec laquelle il a analysé ce fait, cruel et mortel aux races , de la mésalliance, — de ce sac à hontes et à dou
84 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Panurge » pp. 222-228
être frotté aux nobles et aux écoliers, il est resté bohême de petite race , de probité variable, avec la lâcheté égayée d’im
utant de façons de penser françaises. Les cours qui ont façonné notre race , ne l’ont dotée à l’origine, ni de la roideur de
s, la complexité de nos sensations. Nous avons tout pris à toutes les races . Par une dénaturalisation périlleuse, nous penson
85 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
ous les âges divers que nous voyons échelonnés dans son histoire. Les races et les climats produisent simultanément dans l’hu
l’éveil de la conscience se retracent dans l’éternelle enfance de ces races non perfectibles, restées comme des témoins de ce
solument que le sauvage est l’homme primitif : l’enfance des diverses races humaines dut être fort différente selon le ciel s
èrent peu à ces naïfs et gracieux enfants qui servirent de pères à la race religieuse et théocratique des Sémites, et aux vi
ligieuse et théocratique des Sémites, et aux vigoureux ancêtres de la race philosophique et rationaliste des peuples indo-ge
a-t-on pas compris qu’il y a, dans l’observation psychologique de ces races , que dédaigne l’homme civilisé, une science du pl
fférentielles des sentiments de l’humanité ! On dirait que toutes les races et tous les siècles ont compris Dieu, l’âme, le m
ldt (histoire d’un sentiment de l’humanité poursuivie dans toutes les races et à travers tous les siècles, dans ses variétés
s parties, en proportions diverses. Tel élément, principal dans telle race , n’apparaît dans telle autre que rudimentaire. Le
une échelle infiniment réduite. La philosophie, élément dominant des races indo-germaniques, semble complètement étrangère a
st pas d’avoir un nom à soi, un génie à soi, c’est de participer à la race noble des fils de Dieu, c’est d’être soldat perdu
86 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
ré les plus vives jouissances intellectuelles qu’on puisse goûter. Ma race , ma famille, ma ville natale, le milieu si partic
ul, maladroit, au-dessous du médiocre. Le trait caractéristique de la race bretonne, à tous ses degrés, est l’idéalisme, la
le ou intellectuelle, souvent erronée, toujours désintéressée. jamais race ne fut plus impropre a l’industrie, au commerce.
ur de notre art est de savoir faire de notre maladie un charme. Cette race a au cœur une éternelle source de folie. Le « roy
ennent vraiment qu’à nous. La religion est la forme sous laquelle les races celtiques dissimulent leur soif d’idéal ; mais l’
ue la religion est pour elles une chaîne, un assujettissement. Aucune race n’a le sentiment religieux plus indépendant. Ce n
ntiques, il put y avoir des mélanges entre des branches perdues de la race celtique et les races analogues aux Lapons qui co
ir des mélanges entre des branches perdues de la race celtique et les races analogues aux Lapons qui couvraient le sol à leur
é ; mais ce que l’anthropologie traite de stupidité chez les vieilles races incomplètes n’est souvent qu’une force extraordin
de l’âme et de l’imagination, à l’idéal pur. Je sortais de la vieille race idéaliste en ce qu’elle avait de plus authentique
u même de Pologne, que j’ai formé mes idées sur la vertu innée de nos races , quand elles sont organisées selon le type du cla
87 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »
jugement dernier. En cela, j’ai été vraiment Breton. Nous sommes une race naïve, qui a la simplicité de croire au vrai et a
ont de la valeur. Le monde est en train de se laisser envahir par des races tristes, qui n’ont jamais su ce que c’est que jou
ir par des races tristes, qui n’ont jamais su ce que c’est que jouir, races dures, sans sympathie, qui n’ont ni l’amour ni l’
88 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Préface » pp. -
es ou qu’il les trouvât légitimes, mais j’ai dit qu’il considérait la race allemande, comme une race supérieure à la race fr
gitimes, mais j’ai dit qu’il considérait la race allemande, comme une race supérieure à la race française, peut-être par le
t qu’il considérait la race allemande, comme une race supérieure à la race française, peut-être par le même sentiment que Ne
89 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Crétineau-Joly » pp. 367-380
s la tombe, voilà, pour Crétineau-Joly, le devoir suprême des grandes races qui n’ont pas su trouver de champs de bataille po
en détail la nature humaine et ses mystères, a montré souvent de ces races , fatalement prédestinées, chez lesquelles la tran
phes romains, les portraits des ancêtres devant le triomphateur de la race . Idée plus haute qu’une ironie ! Les derniers d’O
s auraient fait oublier les premiers, et c’eût été dommage. Quand une race finit par des hommes comme le Régent, Égalité et
90 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. (Suite et fin.) »
d au berceau manifeste de notre civilisation, à la source commune des races et des religions, à ce point central de l’Asie d’
haut plateau de l’Asie sont venues successivement et par essaims des races , des branches de races qui ont fondé dans les pla
sont venues successivement et par essaims des races, des branches de races qui ont fondé dans les plaines et les vallées pro
: tout, à la fin, s’harmonise et concorde, tout se coordonne. Pays et race , et forme sociale, et histoire, c’est tout un. Ce
l’Asie et l’Europe. « Tel est le pays que les premiers rameaux de la race de Japhet (indo-européenne), partis d’Asie, ont p
opposés. De là l’action exercée en sens inverse par les deux grandes races qui ont fait la civilisation de l’ancien monde :
91 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
ntre les désirs de l’individu et les exigences de la famille et de la race . La vie sociale, en ces cas, s’impose sans troubl
sortir de la famille des singes, aurait pu prolonger, par exemple, la race de l’éléphant ou quelque autre espèce analogue et
l’activité d’un ensemble systématisé d’esprits, d’une société, d’une race , de l’humanité même. Et c’est une partie, une gra
tous les êtres, et sur plus de points aux êtres de son espèce, de sa race , de sa nation, de son temps et de sa famille, res
l satisfait ce qu’il y a de plus fort en lui, une personne aimée, une race entière, en un mot : les autres. Mais ce n’est po
en temps de guerre, surtout quand les adversaires ne sont pas de même race et de même couleur, les massacres désintéressés,
92 (1887) Discours et conférences « Appendice à la précédente conférence »
ghan entièrement dégagé des préjugés de l’islam ; il appartient à ces races énergiques du haut Iran, voisin de l’Inde, où l’e
s souvent proclamé, savoir que les religions valent ce que valent les races qui les professent. La liberté de sa pensée, son
ux mains. Je n’ai pas dit que tous les musulmans, sans distinction de race , sont et seront toujours des ignorants ; j’ai dit
93 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
du New-York Hérald : « Je suis un pur Latin et chez tout individu de race différente j’aperçois un côté barbare. » Le Franç
, non plus des Français dignes de ce nom, c’est-à-dire des fils de la race élue. Il nous a fallu un certain courage pour rec
ale, politique, commerciale, industrielle, financière et morale de la race anglo-saxonne ; et c’est notre faiblesse, notre m
pas nous-mêmes. Tant que nous pourrons nous croire les enfants d’une race privilégiée, notre inconscience s’épanouira. Seul
e commerce, notre industrie, notre agriculture, notre richesse, notre race , notre influence politique et intellectuelle, il
94 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
e en une vie posthume et souterraine. I Avec la Renaissance, la race française du xvie  siècle, en même temps qu’elle
aient du frein catholique dont la puissance était déjà amoindrie, les races du nord plus proches de la sauvagerie barbare et
de son habitat et des circonstances historiques. Plus qu’aucune autre race , la nation anglaise a emprunté, à la forme religi
tude d’utilité particulière engendrée par l’instinct de puissance des races anglo-saxonnes, on peut pousser plus loin la démo
ntéchrist, a signalé le christianisme comme la manœuvre suprême de la race juive, vaincue en tant qu’état politique et dispe
l’inconscient, dicté par l’instinct de conservation le plus sûr de la race . Or cette vue du philosophe paraît bien profonde
oses et la logique de l’instinct contraignent donc tous les hommes de race israélite à se rallier en toute circonstance auto
tel de Coulanges, une conception particulière que les hommes de cette race avaient alors formée sur le destin de l’âme après
95 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340
Grèce, — est-ce là réellement le dernier mot du génie humain dans une race , et du génie d’un homme qui, dans cette race, à u
du génie humain dans une race, et du génie d’un homme qui, dans cette race , à un moment donné, écrit l’histoire ? Que si cel
de la Grèce, car dans la Grèce il faut distinguer les époques et les races . Il est de la Grèce harangueuse, disputeuse et ci
emple, le religieux et majestueux Hérodote, étant d’un temps et d’une race qui savaient affirmer, est par cela seul plus gra
96 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372
de plus naturel. Joseph de Maistre et Fréron, c’étaient gens de même race , de même religion, de mêmes principes ; mais Jani
comme en ont les hommes faits pour la guerre, et vous reconnaissez la race opiniâtre qui ne sait pas reculer, la race héroïq
e, et vous reconnaissez la race opiniâtre qui ne sait pas reculer, la race héroïque qui va de Beaumanoir, du combat des Tren
it pas moins, par-dessus la frontière, les qualités de l’esprit d’une race différente de la sienne, et il l’a bien prouvé po
97 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »
es esprits les plus substantiellement personnels, — je veux dire : la race dont on sort et la société dont on fait partie. O
n’était plus hostile au génie natif d’Edgar Poe que sa société et sa race , et les modifications que devaient naturellement
ins de réalité, ancrés si profondément dans l’esprit des hommes de sa race , détruisent l’effet fantastique qu’il avait d’abo
oe oublie tout à fait son génie fantastique pour le génie propre à sa race  : la découverte (toujours la découverte !) et la
e. On ne reconnaît plus en lui que le Yankee, l’enfant perdu de cette race puritaine qui a mis sa main musclée sur le Nouvea
t pas moins le génie américain deviné ! Le caractère général de cette race , qui ne le sait ? est le manque d’entrailles. Ell
aucun poète, n’est jamais assez vigoureux pour effacer la trace de la race . La Table rase de Descartes est un mensonge, et j
et dans lequel au besoin d’art se mêle la mystification féroce de la race anglo-saxonne dont il descend. Sa conscience est
libuste ne méritait guères d’être flibusté. Doué de la force de cette race de puritains qui se sont abattus d’Angleterre com
sère, a poussé au suicide contre elle. Fatalité de l’origine et de la race  ! On n’efface jamais à son front sa nationalité o
us a donné une idée formidable de cette horrible pesée. Quoique d’une race noble et ancienne, mais déchue, Poe était sorti d
98 (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117
armi tant d’aimables et délicats esprits qui se sont constitués de la race française, j’en connais assurément peu qui soient
douleurs ressenties par les hommes de tous les temps et de toutes les races , dans leur désir de beauté, dans leur soif de lèv
Qu’ils veillent sur la pureté de leur cœur, qu’ils propagent dans la race des vertus nouvelles, qu’ils soient des sages et
a foi dans l’avenir qui le soutient ; il croit à la venue des futures races , il rêve de prochaines ères, pacifiques et bienhe
uscles forts et ses torses puissants qui portent orgueilleusement les races de demain. Et les larges seins roses de cette pay
sions éphémères des individus au nom des aspirations éternelles de la race . Elles préviennent le pouvoir, elles hâtent les r
vent advenir de l’extension d’une telle caste : appauvrissement de la race , corruption morale, accroissement de la criminali
, saines et ordonnées, il vous sera impossible de voir apparaître ces races d’or dont nous souhaitons tous la future éclosion
institutions qui sont les formes extériorisées de tout l’esprit d’une race . Il y a de sensibles différences entre le livre d
e christianisme la plaie la plus épouvantable dont aient souffert les races occidentales ; il regarde la Renaissance, la Réfo
comme Léon Bazalgette, et qui, hâtant un peu la marche millénaire des races , s’occupent de les guider vers de nouvelles cathé
rmonieuse et plus conforme aussi aux aspirations impérieuses de notre race . Mais si l’école Romane n’a pas réussi, si même e
e ces statues vivantes qui bravent les temps futurs et subjuguent les races . Il n’a pas animé les formes qu’il façonna du sou
fier le succès, c’est flatter l’un des plus funestes travers de notre race et saper en même temps les bases de la moralité p
les sentiments les plus nobles, les aspirations les plus hautes d’une race s’énoncent et s’interprètent. Le ton doit en être
illonneur. Elles nous apparaissent comme d’émouvantes monographies de races mourantes, figées dans un songe passé, résorbées
enfant futur de l’étranger, qui allait commencer dans l’île une autre race  ». Tel est ce petit roman dont j’ai voulu indique
ndides, comme deux puissants fruits détachés du rameau mystérieux des races , ils se sentiront plus sacrés de se savoir plus p
ent et avec une égale anxiété ces mots : l’enfant futur, une nouvelle race . Cette rencontre est significative, surtout chez
îtra-t-il l’enfant divin, l’homme nouveau, d’où sortiront les futures races  ? Sera-ce de nos cités en décadence, ou de quelqu
99 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre I. Les chansons de geste »
ationale. Il y eut ainsi cinq siècles environ pendant, lesquels notre race , quoi qu’on ait dit, eut bien « la tête épique ».
, et tantôt historique, célébrant les dieux ou les anciens rois de la race  : le Siegfrid des Nibelungen n’est autre que Sigo
nt sur la masse gallo-romaine. Par eux, les aptitudes poétiques de la race celtique, engourdies sous la domination romaine p
elle n’est pas franque pour cela : elle est française, œuvre de cette race complexe qui se constitue du mélange des Gallo-Ro
es, et germant spontanément dans toutes les âmes, sans distinction de race , non échappées encore ou retournées, peu importe,
vres épiques. A la fin du xe  siècle, la fécondité épique de notre race est épuisée. Sauf les interpolations que la flatt
lique de Ganelon : ce félon Bernard de Naisil, dévoué à sa façon à sa race ou plutôt à la haine de sa race, toujours occupé
ard de Naisil, dévoué à sa façon à sa race ou plutôt à la haine de sa race , toujours occupé à réveiller ou attiser la discor
t surtout — et en cela ils semblent révéler l’aptitude éminente de la race — ils ont le sens du drame et du roman : sans poé
100 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
hacun a de donner une signification à son nom, afin de vivre chez les races futures, car nul ne peut espérer de vivre sans, u
out concilier. Ne pourrait-on pas dire, en effet, qu’il y a plusieurs races d’hommes, qui, chacune à part, ont été conservatr
s formes de civilisation ? Ne pourrait-on pas même dire que certaines races sont inhabiles à parvenir à certains degrés ou à
certains degrés ou à recevoir certaines formes de civilisation ? Ces races ont cependant une origine commune ; mais, dès le
nnements que nous ignorons ? Ne pourrait-on pas dire aussi que chaque race humaine ayant été affectée de prérogatives différ
un droit d’aînesse, comme tout paraît le prouver, et que ce sont les races aînées qui sont restées dépositaires des titres d
montré qu’il y a plusieurs familles de langues comme il y a plusieurs races d’hommes. Nous parviendrons sans doute à arriver
d’hommes. Nous parviendrons sans doute à arriver aux généalogies des races humaines par les généalogies des langues. Si les
e succédant, comme les générations humaines se détériorent, comme les races royales perdent de leur ascendant et de leurs pré
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