/ 1825
1 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
ques qu’on ne va pas lire, et que rédigent des personnes n’ayant à ce rôle d’autre aptitude que leur bonne volonté. L’incons
ire comme une carrière d’État, qui doit être utile à la nation, et le rôle du critique comme celui d’un fonctionnaire ; il e
terrorisèrent jadis ! Les critiques actuels sont tous gênés de leurs rôles  ; ils en sentent le vide, la prétention. Ils se d
obtenir dans la cohue. Que deviendrait, dans une telle situation, le rôle véritable d’une critique, et que pourrait-elle êt
xprimer et n’est plus convaincue de sa mission. C’est, alors, que son rôle doit se modifier profondément, et que le temps es
u le blâme des critiques qui modifieront son âme et son caractère. Le rôle du critique-né peut être tout autre, et très beau
ée, et vous, ne vous rebutez pas, ne cédez pas au préjugé. » Voilà le rôle vrai du critique. Il peut rendre d’inappréciables
’« accoucheur d’esprits » que fut Socrate. Il peut s’élever même à un rôle de grandeur réelle, et ceux qui diront qu’un tel
de cette crise pleine d’intentions et de promesses ; il y avait là un rôle considérable et bienfaisant à remplir, le rôle de
ses ; il y avait là un rôle considérable et bienfaisant à remplir, le rôle de Heine dans le second romantisme allemand, aprè
Heine dans le second romantisme allemand, après Schlegel et Tieck, le rôle de Baudelaire, de Gautier et de Nerval, en 1840,
et Tieck, le rôle de Baudelaire, de Gautier et de Nerval, en 1840, le rôle de Taine dans les débuts du rationalisme, le rôle
Nerval, en 1840, le rôle de Taine dans les débuts du rationalisme, le rôle de William Morris dans les tentatives de socialis
tentatives de socialisation d’art qui suivirent le préraphaélisme, le rôle professoral de César Franck dans l’école symphoni
rofessoral de César Franck dans l’école symphonique après Wagner ; ce rôle , personne ne se présenta pour le tenir, et si le
ie effective, un memento intellectuel de premier ordre. Ce serait le rôle des Académies littéraires, mais dégagé de l’espri
i empêche la nôtre par exemple d’être utile aux lettres. Ce serait le rôle de l’Académie des sciences, ce rôle international
e utile aux lettres. Ce serait le rôle de l’Académie des sciences, ce rôle international si beau, appliqué aux œuvres frança
la considérer comme une vocation désintéressée. Là seulement est son rôle moral, là elle perd tous les inconvénients de la
2 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
iselle Mars. « Ce soir-là, le jour du crime, elle avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est le rôle de
le avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est le rôle de la grande comédie qu’elle aime le plus et qu’e
qu’elle n’a pu deviner qu’à force de goût, d’élégance et de génie. Ce rôle de Célimène est fait d’ailleurs à la taille de ma
, si veut Célimène. — Et justement voilà pourquoi Célimène, fidèle au rôle qu’elle s’est imposée, est si prodigue envers les
empêché. Il hésite, il se trouble, et pour trop approfondir ce grand rôle , il va tantôt trop loin, tantôt il s’arrête en ch
osophe qui s’en attriste. Ainsi, le comédien Molé se montrait dans ce rôle comme le représentant des vieilles mœurs, des vie
dmirable, et c’est justement pourquoi il n’a jamais été grand dans le rôle d’Alceste. Alceste dédaigne l’esprit et l’ironie,
tentions de Menjaud, de Firmin. Firmin, à tout prendre, comprenait le rôle d’Alceste. Il y avait mis tous ses soins, toute s
en frappant du pied, comme cet amateur homme d’esprit qui, jouant le rôle d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du rôle e
esprit qui, jouant le rôle d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du rôle en s’écriant : — Ce n’est pas ça ! « Quant à made
oui, certes, il est besoin de répéter que, d’un bout à l’autre de son rôle , mademoiselle Mars était charmante, alerte, animé
le et incroyable perfection. « La dernière fois qu’elle joua ce grand rôle avant son départ, elle obéissait à une demande co
oura d’attentions et de respects. Lui, cependant, Baron, fidèle à ses rôles , et sachant très bien qu’en fin de compte le part
ssion dans la comédie et dans le drame, il jouait, jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeunes gens amoureux que Molière avait
3 (1802) Études sur Molière pp. -355
dèles, d’avec ceux qui peuvent l’égarer ? Aucune, si, en méditant ses rôles , il ne sait lire en même temps dans la tête, dans
pied ne peut être excusé. J’ai vu13 des valets jouer avec légèreté le rôle de Mascarille, et c’est de la vivacité qu’il dema
te de l’imaginative, pour me servir du mot consacré dans la pièce. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du temps de
e. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait, du temps de Molière, rôles à grande casaque. J’ai vu des Pandolphe, des Anse
t assez souvent la pièce de Nicolo Barbieri. Zanutzi y remplissait le rôle de Fulvio, non en amant troublé par son amour, ma
is plus encor que je ne di. » J’ai vu quelques acteurs commencer le rôle de Lélie avec une vérité charmante ; j’en ai dist
tion, vous suivez la mauvaise ; vous vous perdez, et vous gâtez votre rôle  : ne voyez-vous pas que Lélie doit constamment co
Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’imiter dans ces deux rôles Armand et Préville ; le premier y était plus vigo
r la scène14, mais je sais que madame Bellecour, en l’imitant dans ce rôle , a mérité d’être appelée la servante de Molière.
tions, et dès la seconde, les huées contraignirent Molière à céder le rôle de dom Garcie qu’il y jouait. Cependant, d’après
s la décence ? Isabelle, en les partageant, n’enlève-t-elle pas à son rôle cette fleur de délicatesse qui l’embellissait ? e
jouterait-elle pas à son comique ? « Baron représentait, dit-on, le rôle de Sganarelle, avec un habit de velours noir, plu
rerie, et non l’extravagance. » Je doute que Baron ait représenté le rôle de Sganarelle, celui d’Ariste lui convenait mieux
ns un grimoire, dont je vais détacher quelques mots magiques. Dans ce rôle , Baron se donnait cinquante-huit ans à peu près ;
! qu’il est doucereux ! c’est tout sucre et tout miel. Baron dans ce rôle , portait aussi sans doute une perruque noire, pui
es plus frappants ? Commençons par Arnolphe. Thalie ne créa jamais un rôle plus beau, et peut-être Melpomène n’en a-t-elle p
sse la vérité ! Veut-on, dès le premier acte, juger un acteur dans le rôle d’Arnolphe, on n’a qu’à l’observer au moment où H
en de lui. Lorsque j’arrivai à Paris, Bonneval était en possession du rôle d’Arnolphe ; très applaudi dans les Pères grimes,
s Pères grimes, il trouvait commode de donner ce caractère à tous les rôles à manteau de Molière. Après Bonneval, parut Deses
parut Desessard ; il avait de l’intelligence, et jouait bien quelques rôles de notre auteur ; mais ceux où les nuances se suc
frapper aussi fort qu’il le désire, au moins indique-t-il juste33. Le rôle d’Agnès serait-il aussi difficile que celui d’Arn
es puces qui les ont la nuit inquiétées, partent de là pour jouer le rôle en idiotes ; elles le sont tant que le cœur d’Agn
-ils jamais voir que les bons auteurs notent pour ainsi dire tous les rôles , et que Molière n’a pas oublié de prendre cette p
Dont il n’est point de cœur qui se pusse défendre. Disons mieux : le rôle d’Agnès est tout entier dans la lettre qu’elle éc
ie de Molière : « La demoiselle de Brie, qui avait joué d’original le rôle d’Agnès, l’avait, à près de soixante ans, cédé à
ement la demoiselle de Brie, qu’elle fut obligée de reprendre ce même rôle , et elle le garda encore jusqu’à soixante-cinq an
ersuadera à personne, que si mademoiselle de Brie eût voulu céder son rôle ou former une jeune actrice, elle n’eût pu être r
e dos, comme un mulet chargé, Les yeux fort égarés, puis débitant ses rôles , D’un hoquet éternel, sépare ses paroles. Voilà,
age que toutes les prédictions de l’enfer. De la tradition. Le rôle d’Alcidas exige quelques soins. Alcidas parlant
er Molière, pour nous procurer le plaisir de voir bien jouer ce petit rôle  ! Bellecour en tirait grand parti, cet acteur ava
ge qu’il n’y ait pas de rue Saint-Denis en Sicile. — Molière, dans ce rôle , n’aurait-il pas oublié lui-même où il avait plac
rs pompeux ; nous avons grande obligation à Bellecour d’avoir tiré ce rôle de la poussière. Croirait-on que, Grandval n’ayan
lu le jouer, il était livré à Drouin ? — Ah ! mes camarades, comme ce rôle est beau, varié, nourri, taillé dans le grand, au
; une jeune personne qui n’avait rien dit durant notre souper joua le rôle d’Elvire à merveille, et l’homme aux bah ! qui s’
tère principal. — Molière a le mérite d’avoir choisi pour son premier rôle un caractère de tous les temps et de tous les pay
aurait bientôt un succès éclatant. » De la tradition. Tous les rôles de cette pièce offrent, dans leur ensemble et leu
à l’essentiel, au fond du caractère qu’il représente. Si je jouais le rôle d’Alceste, je me rappellerais que Grandval, dès s
i préparé, annonçait déjà son caractère. Continuons ; si je jouais ce rôle , et que, séduit par l’exemple, je crusse le bien
a fadeur, à la loyale et franche galanterie qui fait la beauté de mon rôle , et si je prends un ton mielleux en disant à Céli
ls pas niais et ridicules ? Grandval jouait parfaitement, dit-on, le rôle d’Alceste 49, et, cependant, je sais que, lorsqu’
de rire et le ton de fausset de Clitandre son rival. Si je jouais le rôle d’Acaste, je me rappellerais que le marquis de Re
on de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais le rôle d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma scène ave
jugement des Parisiens, que le 10 juin suivant. Il s’était chargé du rôle de dom Pèdre, et sa poitrine, déjà très affaiblie
r. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine ? — Le rôle est si beau, qu’il n’est pas difficile à rendre.
ces deux actrices, mademoiselle Lusi, charmante dans une infinité de rôles , mais plus femme de chambre que soubrette, et mad
u moins avoir été content de Cléante ; on voit qu’il possède bien les rôles de raisonneur. — Oui, s’il savait les diversifier
ent, les talents qu’ils déploient journellement dans plusieurs autres rôles , tout semble m’annoncer, je le sens, que je suis
mbre : c’est à lui que je vais proposer mes doutes. Orgon a joué son rôle , d’un bout à l’autre, en homme cassé par l’âge ;
ctrice elle-même, que ce soit la dernière, et passons vite à un autre rôle . Elmire portait un bouquet, qu’on critiqua peut-
’ouvrage est merveilleux ? Les actrices à qui l’on reproche, dans ce rôle , soit une mise trop négligée, soit une parure tro
rête à céder. Depuis longtemps on dispute sur la manière de rendre le rôle de Tartuffe. Les uns soutiennent que Molière a vo
ues dieux de se faire hommes, il en est peu qui, en jouant le dernier rôle , n’aient été punis d’avoir mis l’autre un peu tro
ité de n’entendre finesse à rien, et bien pénétrée de l’esprit de son rôle , elle disait tout naturellement, comme une honnêt
ent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux rôles  ; l’écolier et le maître disparaissaient ; le pre
représentation de cette pièce ? Que Molière l’a consignée dans chaque rôle principal, en marquant bien distinctement le cara
ueilleuse ? George Dandin, tu dois sentir que, pour faire valoir ton rôle , il faut t’immoler sans réserve à la correction d
sant ; tant pis : il ne pouvait y réussir qu’en blessant la vérité du rôle . Encore une fois, il faut que l’acteur s’immole ;
e Pourceaugnac ? De la tradition. Il est dans cette pièce des rôles bien faciles à jouer, Oronte s’y rapproche de nos
de sa balourdise, et ne lui prêtent du comique en la variant. Pour le rôle de Sbrigani, superbe par sa coupe, par la manière
on état. Les scènes. — Il n’en est pas une qui ne serve à peindre le rôle principal. La moralité. — Excellente, puisqu’ell
i du Bourgeois gentilhomme. Préville remplissait merveilleusement le rôle de Bourgeois gentilhomme, il y était gauche de co
le. Je dirais même qu’il est impossible de remplacer Préville dans ce rôle , si je ne l’avais pas vu jouer par son élève Du…,
la mettre à la porte. Dans la même scène, madame Préville, jouant le rôle de madame Jourdain, se souvenait qu’elle revenait
tais un jour madame Bellecour sur la manière dont elle riait dans son rôle de Nicole ; je dois ce succès, me répondit-elle,
n entrée en applaudissements, me demanda, avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? — Un tel dans le rôle de Cléonte ? J
manda, avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? — Un tel dans le rôle de Cléonte ? Je ne veux pas trahir son secret en
n, et l’amant de Lucile a tout au plus trente ans ; pourquoi gâter un rôle dont les meilleurs acteurs ont senti toutes les d
le crois bien ; dès qu’un acteur, une actrice sont applaudis dans un rôle , ils disent fièrement : ce rôle m’appartient : et
r, une actrice sont applaudis dans un rôle, ils disent fièrement : ce rôle m’appartient : et malheur à quiconque voudrait to
ontrefaction, se sont livrés de proche en proche, de jour en jour, de rôle en rôle, à l’espoir de donner à Nestor les grâces
tion, se sont livrés de proche en proche, de jour en jour, de rôle en rôle , à l’espoir de donner à Nestor les grâces d’Adoni
é ; quelle folie ! quand la gloire les attendait peut-être au premier rôle propre à leur âge, pour couronner leurs vieux jou
s vieux jours d’une palme méritée. Qu’a-t-il donc de si difficile, ce rôle de Cléonte, pour lequel vous vous passionnez si f
e fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers rôles , C’est de l’esprit embrasser les deux pôles ; Par
e secret de les rendre et même d’adoucir celles qui en ont besoin. Le rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin,
ignement. Plusieurs comédiens, séduits par la variété que présente ce rôle , lui donnent la préférence sur celui de Sbrigani
marets, tous deux jeunes, beaux, épris l’un de l’autre, animèrent les rôles de l’Amour et de Psyché 73, de tous les feux qu’i
is, qu’il réunissait souvent à Auteuil, ses chagrins domestiques, des rôles nouveaux à étudier, tout cela ne lui laissait que
Trissotin vivra toujours. Molière a-t-il voulu jouer Ménage, dans le rôle de Vadius ? Je l’ignore ; en tout cas, celui-ci s
j’ai prescrit, Et faites le contrat, ainsi que je l’ai dit. Tous les rôles sont conçus, sont faits, sont écrits, sont nuancé
uter les moindres grimaces, les moindres gestes exagérés, il gâte son rôle et l’ouvrage. Nous avons entendu Armande dire à C
e dont il s’agit. Un acteur peut être encore bien sûr de nuire à son rôle , s’il y ajoute un seul mot ; et cependant, nous e
arme secret à voir briller sa femme ; il travaillait avec volupté aux rôles qu’il lui destinait ; il la plaçait toujours, san
e le dernier de ces avantages78. On dit, pour excuser Molière, que le rôle de la Comtesse était alors joué par un homme trav
Nous lisons, dans les derniers commentaires sur Molière, qu’il fit le rôle de Madame d’Escarbagnas exprès pour un nommé Hube
pour ces sortes de travestissements ; il résulterait de là, ou que le rôle devrait être joué par un homme, ou que la femme q
ttre la charge la plus exagérée ; mais il en est vraisemblablement du rôle de Madame d’Escarbagnas, comme de celui de madame
fut représentée la première fois, mademoiselle Marotte remplissait le rôle de Madame d’Escarbagnas, et le sieur Hubert celui
ui de Tibaudier. J’exhorte donc les actrices à puiser la tradition du rôle de Madame d’Escarbagnas dans le rôle même. On lit
ctrices à puiser la tradition du rôle de Madame d’Escarbagnas dans le rôle même. On lit, dans La Sentinelle, journal de Louv
tre depuis Molière, ne sont pas calqués sur monsieur Harpin, et si le rôle de celui-ci, bien qu’il n’ait qu’une scène, n’est
e encore si les comédiens qui retranchent de la comédie de Molière le rôle de Harpin, ne sont pas des barbares ? Comment peu
poète lui a fait bien d’autres larcins ! N’a-t-il pas fondu, dans ses rôles de raisonneurs, les traits les plus philosophique
ent de la demoiselle Beauval, pour laquelle il avait fait l’excellent rôle de Toinette, se plaignit plus d’une fois d’elle,
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . Oh ! la nature ! la nature ! sans elle point de
it par la modestie de l’affiche, se présente et demande à remplir les rôles de jeunes premiers ; en le mesurant des yeux, en
rotégées, que chaque élève ait la taille, la mine, l’âge, l’accent du rôle auquel il se destine. Mon projet est de vous fair
inaire, et pour ne compromettre ni ma figure ni ma voix, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante ? Le
x, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante ? Le rôle de Cléante. Un élève. Mon extérieur, mon son
ntien, de l’assurance sans fatuité, et voilà ce qu’il faut pour votre rôle . L’élève. Et surtout pour cette scène charmante,
certainement, parce que, bien pénétré de ma situation, je parlerai le rôle , au lieu de le papilloter. Le professeur. Vous p
mettez un Cléante comme on n’en voit plus ; passez à ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rô
ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rôle d’Argan ? Je vous préviens que si trop de maigreu
jà beaucoup. Bonneval, assez médiocre comédien, jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire, parce que, ni trop gras ni
liciter des soins, il ne lui manquait absolument rien pour remplir le rôle d’Argan. L’élève. Il faudra donc, mon cher profe
et vois à quoi vous pouvez être excellent. Passez à ma gauche. Le rôle d’Angélique. Le professeur. Approchez, ma bel
z, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour jouer le rôle d’Angélique. L’élève. Hélas ! vous me flattez sa
ec quelle adresse les bonnes actrices ajoutent aux charmes de ce même rôle , des beautés qui ont échappé à l’auteur ; par exe
Cléante, ma belle écolière ; vous êtes dignes l’un de l’autre. Le rôle de Béralde. Le professeur. Quelqu’un se prése
, gaîment et sans brusquerie ? L’élève. C’est ainsi que j’ai jugé le rôle , et je m’en charge, vous dis-je. Le professeur.
s derniers Béralde se dandinait de manière qu’il paraissait danser ce rôle , plutôt que le jouer : faut-il suivre son exemple
jusqu’à nouvel ordre, placez-vous entre ma droite et ma gauche. Le rôle de Béline. Le professeur. Vous paraissez, bel
-ci peut vous faire sentir à quoi il vous oblige : parcourez tous les rôles auxquels vous vous destinez ; vous n’y verrez que
sibles, sans cependant laisser voir toute leur laideur ; au reste, le rôle de Béline n’est pas dans la classe de ceux dont n
 ; aussi, madame Grandval ne se donnait-elle que cet âge en jouant le rôle , et, par cette attention, la jalouse taquinerie d
tant d’autres ; placez-vous… L’élève. Un moment ; n’avez-vous pas le rôle de Louison à distribuer ? Je me charge… Le profe
à ses difficultés ; je ne connais, dans tout notre théâtre, que deux rôles d’enfant : celui de Joas, et celui de la petite L
eux rôles d’enfant : celui de Joas, et celui de la petite Louison. Le rôle de Joas, soutenu par la majesté de l’appareil tra
e celle-ci une petite rusée ; et c’est pour vous indiquer l’esprit du rôle qu’Argan la nomme presque toujours ainsi. Parcour
cette condition que je vous place entre ma gauche et ma droite. Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a
Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a vu jouer ce rôle par Préville, osera s’en charger sans se promettr
lève. Après un si parfait modèle, il est hardi sans doute de jouer ce rôle  ; mais ses successeurs n’y ont-ils pas ajouté des
eur. Fort bien. J’ai des projets sur vous ; passez à ma gauche. Le rôle de Toinette. Le professeur. À Toinette, maint
de votre fait. L’élève. C’est que j’ai travaillé, j’ai décomposé mon rôle . Le professeur. Peste ! voilà de grands mots. L
i, travaillé, décomposé ; nous avons des soubrettes qui confondent le rôle de Toinette avec celui de Dorine, dans le Tartuff
emps que ses principes ! Allez joindre Angélique et son amant. Les rôles de MM. Diafoirus. Diafoirus père. Je vous p
sente mon fils, que la nature semble avoir fait exprès pour rendre le rôle de Thomas, à miracle. Le professeur. Il est vrai
pénètrent bien de l’idée qu’il faut chercher la bonne tradition d’un rôle dans l’esprit de son auteur. Lorsqu’un débutant,
vous commencerez par m’apporter par écrit l’extrait de la pièce et du rôle que vous voudrez répéter. Quant à vous, qui figur
t d’être prêts à quatre heures. » Il eut beaucoup de peine à finir le rôle d’Argan, et en prononçant juro dans la cérémonie,
rinages trop ordinaires aux comédiens de Paris, jouait à Marseille le rôle de Mascarille, les Provençaux eurent de la peine
 : «  ah ! mes amis, que j’étais mauvaise ! » 15. On nomme ainsi les rôles des jeunes amants. 16. Antoine Bodeau de Somaize
s du parterre étaient alors à dix sols. 18. Molière joua, dit-on, ce rôle avec un masque : il ne connaissait donc pas encor
s ; voyez sa lettre à d’Alembert. 49. Comment est-il possible que ce rôle fut jadis joué par les acteurs en possession des
ait très bien l’Homme au sonnet, il était cependant en possession des rôles de niais auxquels la nature paraissait l’avoir de
pins petits-maîtres, s’évertuer pour mirliflorer à qui mieux mieux ce rôle  ? 64. Voltaire dit, dans ses questions sur l’Enc
re, le jour de sa réception posthume à l’Académie française. 73. Ce rôle avait été rempli à la cour par mademoiselle Moliè
nt, mais pas davantage. 82. Je n’ai jamais vu jouer passablement ce rôle , quoique l’intérêt inspiré par l’enfance le fasse
chez madame de ***, Le Malade imaginaire ; il rendit si bien tous les rôles que l’ouvrage fut généralement applaudi, surtout
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
t un vif attrait, c’était la présence d’actrices élégantes jouant les rôles féminins, tandis que les rôles de femmes étaient
ésence d’actrices élégantes jouant les rôles féminins, tandis que les rôles de femmes étaient tenus chez nous par des hommes.
lètement renouvelée. Flaminio Scala avait alors dans sa troupe quatre rôles de vieillards ou de pères nobles, comme nous diri
e la Vallée infernale). C’était l’usage de choisir pour ces sortes de rôles les noms les plus retentissants. Nous avons déjà
râce à nos matamores français, le genre de plaisanteries propres à ce rôle du capitan. Francesco Andreini, par exemple se fa
die récitée à Pise par les étudiants, pendant le carnaval de 1590, le rôle du capitan est très développé, et se termine par
ans environ, pas davantage. Un des traits les plus plaisants de ce rôle qui nous reviennent à la mémoire est celui de ce
t avec une grâce infinie, avec une grande richesse d’imagination, les rôles de première amoureuse dans la commedia dell’arte 
sous le nom de l’Accesa (l’Amoureuse), nom emprunté sans doute à ses rôles de théâtre. Isabelle peut être citée comme un exe
italiennes, qu’on appelle encore des burattini. Burattino faisait les rôles de valet grognon et maladroit, mais plus souvent
se nommait Simone, de Bologne. Nous ne savons l’acteur qui tenait le rôle de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dans les ca
ous ne savons l’acteur qui tenait le rôle de Pedrolino (Pierrot) ; ce rôle est, dans les canevas des Gelosi, fort pareil à c
fère Pedrolino à Arlequin. 9. — Arlequin au seizième siècle.   Les rôles de servante (fantesca) ou, comme on dit plus tard
el n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonella Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieille
5 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
monte la pièce. L’opération préliminaire, qui est la distribution des rôles , est peut-être la plus importante, car le succès
e la plus importante, car le succès définitif en dépend. Une fois les rôles distribués, chaque acteur apprend le sien. La con
, chaque acteur apprend le sien. La conception et la composition d’un rôle imposent à l’acteur qui en est chargé un labeur c
é un labeur considérable et un grand effort subjectif. Quand tous les rôles sont sus, on les assemble ; alors commence le tra
défaut d’acteurs de premier ordre, suffisent à assurer le succès. Tel rôle doit être éteint, tel autre doit être au contrair
ccèdent les répétitions d’ensemble, où tous les accessoires jouent le rôle qui leur est assigné. La répétition générale a li
ectricité, la description des dessous, du cintre et des coulisses, le rôle de ces différentes parties, la plantation des déc
que j’ai pu apprécier la portée artistique de la mise en scène et le rôle important qu’elle est appelée à jouer dans l’art
teurs cèdent à la tentation d’exagérer l’effet représentatif de leurs rôles  ; et ils y sont encouragés par les applaudissemen
at, à mesure qu’augmente le nombre des représentations. Mais tous les rôles ne possédant pas un effet représentatif susceptib
lus facilement que les femmes à grossir l’effet représentatif de leur rôle  ; cela tient sans doute à ce que les femmes possè
loin de leur l’aire un crime ; mais les actrices qui avaient créé les rôles les ont conservés sans interruption jusqu’à la fi
u’ont les acteurs d’une pièce à grossir l’effet représentatif de leur rôle  ; mais, outre qu’il est assez difficile d’enrayer
’œuvre en grossissant trop sensiblement l’effet représentatif de leur rôle . Il doit, en un mot, s’efforcer de mériter les ap
un rapport certain avec la marche du drame. Chacun d’eux joue donc un rôle , plus ou moins important, et à un moment donné ai
table couverte d’un tapis et sous laquelle se cache Orgon remplit un rôle de premier ordre. La vue d’une table sur la scène
sément chez eux une qualité essentielle. C’est pourquoi dans Lili, le rôle du Commandant était si amusant, tandis que ceux d
u’à une époque relativement récente que la mise en scène a conquis un rôle de plus en plus prépondérant. Autrefois, on aurai
le se reflète autour de nous jusque sur les moindres objets. De là le rôle de la mise en scène dans les pièces modernes, ou
omme l’exemple est contagieux, un des acteurs a eu l’idée de jouer le rôle d’Acaste en manteau, comme rue de Richelieu, tand
aire une reprise. D’ailleurs le procédé qui consiste à renouveler les rôles un à un, soit par le moyen de doublures, soit en
ser qu’une modification au costume sera nécessaire chaque fois que le rôle changera de titulaire ; car la première loi du co
u costume quelque détail à modifier. Je ne parle bien entendu que des rôles importants, et je ne tiens pas compte des cas for
ation. — Du matériel figuratif. — Son influence sur la composition du rôle de Thésée. Si j’ai choisi Phèdre, ce n’est pas
Cette disposition éclairait immédiatement le public sur le rang et le rôle du personnage qui paraissait. Nos décorations ont
cène devient en partie responsable de l’interprétation défectueuse du rôle . En dehors du cinquième acte, où Thésée écoute le
el, dicté par l’état physiologique de Thésée, l’acteur qui remplit ce rôle a le tort, pendant une partie de la scène avec Hi
au premier plan ; il dénote, par conséquent, une fausse conception du rôle de Thésée, et c’est ainsi que la mise en scène po
a mise en scène pousse un acteur à une fâcheuse interprétation de son rôle . Cet exemple est de nature, il me semble, à faire
ne. — L’uniformité de costume concorde avec l’unité passionnelle d’un rôle . — Du costume de Thésée. — Les accessoires doiven
ur, et généralement de tons bruns ou jaunes. Le blanc sied aux grands rôles et la pourpre est particulièrement réservée aux r
n détail sur lequel j’appellerai l’attention de l’acteur chargé de ce rôle , et dont je dois parler, puisqu’il se rapporte pr
de la tragédie, celui de Phèdre elle-même. Nous avons vu, à propos du rôle de Théramène et de celui de Thésée, que la variét
i a sa raison d’être dans le développement de l’action dramatique. Le rôle de Phèdre nous montrera, avec bien plus de force
un contresens et avoir une influence funeste sur la composition d’un rôle . Dans la tragédie de Racine, telle qu’on la repré
bien antique, ne joue pas, dans la mise en scène de nos tragédies, le rôle qui devrait lui appartenir. Les actrices trouvera
ids sur ses épaules : or, il est certain que l’actrice qui remplit ce rôle ne se sentira gênée ou retenue dans ses mouvement
mieux approprié à la situation, l’actrice jouera plus facilement son rôle et le jouera mieux. Ses gestes seront plus rares,
’admiration du public. Chapitre XXIX De la figuration. — De son rôle actif. — Athalie. — De son rôle passif. — Œdipe r
re XXIX De la figuration. — De son rôle actif. — Athalie. — De son rôle passif. — Œdipe roi. — Des mouvements orchestriqu
par rapport à la situation et à la marche de l’action, et surtout du rôle qui est dévolu à la figuration à laquelle je donn
donnerai souvent le nom de chœur, qu’elle avait chez les anciens. Le rôle du chœur, en effet, est tantôt actif, tantôt pass
istons et à laquelle nous participons. On peut citer comme exemple le rôle de la figuration au cinquième acte d’Athalie. Au
tact remarquable avec la physiologie. Au dernier acte d’Œdipe roi, le rôle du chœur est plus important encore. Il est réglé
si ce n’est supérieure, aux théâtres d’Athènes. Chez les anciens, le rôle du chœur était bien plus considérable que ne l’es
élas ! La raison en est dans le soin que l’on prend de ne confier les rôles secondaires qu’à des acteurs capables de les teni
ance exacte. Supposons qu’une actrice, ayant créé il y a vingt ans le rôle d’une convulsionnaire, dût de nouveau en créer un
pressions s’apercevra que la réalité du baiser serait choquante si le rôle de Chérubin était rempli par un homme, et que si
me du page c’est une femme qui donne ce baiser à l’acteur qui joue le rôle du comte. La loi que nous avons cherché à élucide
de plus grande valeur. Chapitre XXXIII De la composition d’un rôle . — Des traditions. — De l’intuition et de l’intro
ales. — Rapport ou contraste entre les images initiales de différents rôles . — Le Demi-Monde. — Le Gendre de M. Poirier. — Ma
ns maintenant examiner, au moins succinctement, la mise en scène d’un rôle et son rapport avec le développement de l’action,
nt de l’action, mais en nous préoccupant exclusivement de l’aspect du rôle et en laissant de côté tout ce qui touche à la dé
ère, et lorsque des acteurs ont particulièrement brillé dans certains rôles , il est très compréhensible que les nouveaux venu
e que les nouveaux venus, qui plus tard sont chargés de reprendre ces rôles , s’ingénient à reproduire les effets qui ont si b
ts qui ont si bien réussi à leurs prédécesseurs. La façon de dire ces rôles et d’exécuter tel ou tel jeu de scène, de faire t
adition soit un esclavage, car nous avons vu précisément que quelques rôles peuvent changer d’aspect avec le temps dans la me
n ouvrage théorique. Si nous passons d’un jeu de scène particulier au rôle qui le contient, nous ne faisons que remonter de
s les gestes, toutes les inflexions doivent être dans le caractère du rôle . À cinquante ans, on n’aime pas comme à vingt-cin
i varient suivant le milieu où nous avons vécu. Il y a donc dans tout rôle un aspect permanent et persistant dont le comédie
i peuplent son imagination. À la première connaissance qu’il prend du rôle , il obéit à un mouvement naturel tout subjectif :
e cas, l’artiste se sent dès le premier jour absolument maître de son rôle . Mais cette première phase intuitive d’un rôle es
solument maître de son rôle. Mais cette première phase intuitive d’un rôle est suivie d’une seconde phase plus laborieuse ;
l’action. C’est la variété qu’il s’agit dès lors d’introduire dans le rôle sans en détruire l’unité. Tous les jeux de scène,
moyen d’un exemple. Dans le Demi-Monde, si nous mettons en regard le rôle d’Olivier de.Jalin et celui de Raymond, l’un homm
l’autre militaire, il est clair que les comédiens chargés de ces deux rôles ont immédiatement vu surgir à leurs yeux, des pro
ront pas sur des rythmes similaires. Dans toutes les pièces, tous les rôles ont ainsi leur physionomie propre que l’auteur ne
’y voit probablement aucune difficulté. Sans doute, la composition du rôle est relativement facile quand la personnalité des
 ; mais que le lendemain les deux mêmes comédiens aient à remplir les rôles de Montmeyran et du marquis de Presle, dans le G
apercevoir de toute la difficulté qui préside à la mise en scène d’un rôle . Montmeyran est un militaire comme Raymond ; mais
e. Eh bien, ces nuances qui différencient les images initiales de ces rôles , il faut ne pas les laisser perdre ; elles doiven
fournit aisément aux comédiens les images initiales de chacun de ces rôles , la réflexion, l’étude, la comparaison leur seron
us venons de dire, sur la façon dont on procède à la composition d’un rôle , que la première qualité pour un comédien est l’i
e ses maîtres, seul vis-à-vis de lui-même, il aborde la création d’un rôle . C’est là que la faculté maîtresse se dévoile ou
meilleurs professeurs. Chapitre XXXIV Aptitude à jouer certains rôles . — De la personnalité scénique de l’acteur. — Com
personnalité scénique de l’acteur. — Complexité et hétérogénéité des rôles modernes, — Leur influence sur l’art dramatique e
formation du talent de l’acteur. Si ou examine un certain nombre de rôles avec quelque attention, on s’apercevra que les un
nous avons cités dans le chapitre précédent, nous trouverons que les rôles d’Olivier de Jalin, de Gaston de Presle et du duc
du chevalier d’Aubigny en forment une autre. Dans chaque classe, les rôles ont entre eux quelque analogie, quelque rapport p
quent, toutes les images initiales, qui sont les points de départ des rôles d’une même classe ayant quelques caractères commu
classes dans lesquelles nous avons dit que se répartissaient tous les rôles  ; et l’on verrait que le comédien, en tant qu’hom
ossède donc par lui-même une aptitude particulière à remplir certains rôles . C’est cette aptitude, cette conformité naturelle
uteurs et les directeurs de théâtre quand il s’agit de distribuer les rôles d’une pièce ; et l’importance en est tellement gr
e de comédiens connus, et, bien mieux encore, de conformer l’image du rôle qu’ils dessinent à l’image personnelle de tel ou
it pas restreindre cette concordance entre un artiste et un groupe de rôles à de simples similitudes physiques. Sans doute le
à la plasticité générale. Dans la mise en scène, la distribution des rôles est donc d’une importance capitale. Une faute dan
te même concordance entre la personnalité scénique d’un acteur et les rôles du répertoire qu’il est si important de découvrir
de qualités moyennes et tempérées, il vaut mieux choisir de modestes rôles de début, afin de laisser le tempérament de l’art
aleur, il est préférable de mettre l’artiste aux prises avec un grand rôle , dût ce premier essai ne pas être couronné de suc
essai ne pas être couronné de succès, car le contraste même, entre le rôle qu’il remplit et sa personnalité scénique, mettra
ur un artiste hors ligne et il aura du même coup déterminé vers quels rôles l’incline son tempérament. Une troupe, quelque no
sentir dans les pièces modernes, et cela tient à l’hétérogénéité des rôles qui tend et tendra à s’accuser de plus en plus. L
s en plus distincte, de même dans le théâtre qui reflète le monde les rôles augmentent en nombre à mesure qu’ils se différenc
vient de moins en moins apte à remplir avec succès un grand nombre de rôles  : son image s’associe avec des groupes de rôles d
ès un grand nombre de rôles : son image s’associe avec des groupes de rôles de plus en plus restreints. D’où résulterait la n
me représentation, il s’ensuit, que cette répétition forcée des mêmes rôles tend à déformer le talent de l’artiste et à trans
a perdu toute faculté de création nouvelle, et semble absorbé dans un rôle unique dont il ne pourra désormais se débarrasser
oujours au théâtre forcément conventionnels. Mais l’hétérogénéité des rôles continuera à s’accentuer, et c’est là qu’est le d
avons dit sur la manière dont l’acteur procède à la composition d’un rôle , sur l’image initiale qui se dresse dans son espr
lière commandent donc, sans appuyer ici sur l’étude psychologique des rôles , une grande largeur de diction, une élocution trè
ions, ne doit jamais manquer de dignité. Les acteurs qui abordent ces rôles sont obligés d’exercer sur eux une contrainte sév
récision dans les effets, telle est la loi de composition de tous les rôles classiques. Il n’y a pas de meilleure école pour
diction inhérents à la conversation courante. Quand ils abordent les rôles du théâtre moderne, ils en élargissent les effets
l’ambroisie, s’en débarbouiller tout à fait ! Chapitre XXXVI Du rôle de la musique au théâtre. — La puissance musicale
de vue de l’esthétique et de la mise en scène, dire quelques mots du rôle de la musique dans les représentations théâtrales
fondément sentis. Cela étant bien compris, voyons quel était jadis le rôle de la musique dans les représentations dramatique
actrice qui ne serait pas musicienne ne saurait en général prendre un rôle comportant l’exécution d’un morceau de piano, tel
Mlle de Saint-Geneix dans le Marquis de Villemer. Dans Barberine, le rôle peut être tenu par une actrice n’ayant pas de voi
ut être remplacée par une cantatrice. Il en est à peu près de même du rôle de François Ier dans le Roi s’amuse. Le rôle de l
st à peu près de même du rôle de François Ier dans le Roi s’amuse. Le rôle de la musique dans l’action dramatique est multip
posé de leurs sentiments les plus intimes. C’est d’ailleurs là un des rôles les plus fréquents et des moins complexes de la m
ent se dévoilent instantanément. Ici l’intervention musicale passe au rôle d’excitateur dramatique, puisque c’est elle qui d
à celle du spectateur. Victor Hugo a eu dès longtemps l’intuition du rôle nouveau qu’est appelée à jouer la musique au théâ
’un cœur qui éprouve le besoin d’épancher son bonheur, ne joue que le rôle d’un aparté musical et n’est en quelque sorte qu’
intérêt est, il est vrai, très vif parce que l’actrice qui remplit ce rôle a une remarquable diction, aussi large et aussi p
ent l’âme de Fritz et celle de Sûzel. C’est là un très bel exemple du rôle pathétique que peuvent remplir des instruments à
a nature ne doit y entrer que par ses rapports avec la vie, et par le rôle passif qu’elle joue dans le développement de l’ac
par suite de cette transfusion de sang moderne. Chapitre XXXIX Rôle actuel de la mise en scène. — La loi de concentra
tique. — Il ne faut jurer de rien. — De l’imitation théâtrale. Quel rôle particulier est appelée à jouer la mise en scène
ranchissables imposées à son ambition ? On est conduit à envisager ce rôle de la mise en scène en reconnaissant la valeur, e
et dans le vaudeville, la mise en scène n’avait eu jusqu’alors qu’un rôle , celui d’environner le spectateur d’une sorte d’a
ination, la mise en scène peut-elle prétendre jouer sur le théâtre le rôle que la nature joue dans notre vie actuelle ? Comm
ur l’évolution du drame. Et dans ce cas la mise en scène s’élevait au rôle d’une puissance mystérieuse, supérieure à la volo
nier que la réalité, en montant sur la scène et en venant y jouer le rôle qui lui est propre et y exercer une influence con
e visible au spectateur tout ce qui, dans le milieu objectif, joue le rôle d’une cause formelle ? C’est le dernier refuge de
6 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
’est Schrœder, c’est Iffland qui se disputent à l’envi ses principaux rôles . C’est à ses pièces qu’ont recours tous les direc
Molière, jouera un peu plus tard, devant la petite cour de Weimar, le rôle de Lucas, dans Le Médecin malgré lui. Molière n’é
plus grands noms de l’aristocratie anglaise s’était chargé du modeste rôle de Covielle, et faisait rire, aux dépens du grand
rfection, eût la jeunesse et la gaminerie élégante qui conviennent au rôle de Leslie. C’était une bonne fortune, comme il y
l’ancien répertoire, deux hommes sur le patron de qui les deux seuls rôles importants de la pièce semblaient avoir été taill
utes les mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son rôle de faux Arménien. Il lui donne l’air d’un homme f
. Je parle plus volontiers de Delaunay que de Coquelin. C’est que son rôle est plus difficile et plus ingrat, et que, pour a
ançaise sans être touché. C’est un jeu plein de variété et de feu. Ce rôle est un des plus longs et plus fatigants qu’il y a
ous n’avons à citer que Mlle Croizette, qui dit gentiment son bout de rôle , et dont le costume est charmant. Le bruit de ce
’y entrera que plus malaisément. C’est Boucher qui faisait Éraste. Le rôle est fort long, puisque Éraste est toujours en scè
rçât à peine une secrète inquiétude. Ce sont là des nuances ; mais ce rôle devient fatigant si le ton du dépit ne se modifie
mpêchent point que M. Boucher n’ait été applaudi et justement dans ce rôle . M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne sais pour
le comique à pleines mains, et il ne l’a point mis seulement dans les rôles accessoires ; il l’a fait sortir du fond même de
point ; mais il lui baisait les mains et les bras. Il était dans son rôle  ; et vous n’êtes pas dans le vôtre, et voilà pour
’être pathétique au dernier. Non, vous ne devez pas appeler sur votre rôle la sympathie et la pitié. Vous ne devez pas, quan
ceste est le premier et le plus radical des républicains. Relisez son rôle , je vous prie, avant de me rire au nez, et de tro
et non pas nos mœurs. Ah ! qui ne se sentirait, à lire cet admirable rôle d’Alceste, échauffé d’une vaillante et sainte rés
à la Comédie-Française, n’est pas, en dépit de son talent, l’homme du rôle . Il lui prête un visage sévère et une voix morose
ssait pas que l’on eût jusqu’ici accordé assez d’attention à ces deux rôles , qui ont leur importance réelle dans le drame. 4
e et de sa figure ; ce sont là assurément des qualités nécessaires au rôle . Mais, ce qui nous a délicieusement remués, c’est
détacher un dont il attendait plus d’effet. Et parfois même, quand le rôle ne lui plaisait pas, il ne détachait rien du tout
lent, mais c’était un Jupiter triste. Mounet est incomparable dans ce rôle . Il y déploie une tendresse toute pleine de noble
dans ce duo avec le plus malicieux enjouement qui se puisse voir. Le rôle d’Amphitryon n’est pas bien bon, je l’avoue ; mai
, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vous, il n
le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vous, il n’y a pas de rôle absolument mauvais dans Molière. Le moindre a enc
ique. Ah ! si Got voulait bien pour une fois se charger de ce bout de rôle  ! Mme Pauline Granger a obtenu dans celui de Cléa
e se défera plus tard, quand elle aura passé l’âge de l’imitation. Le rôle d’Alcmène n’était pas trop bien choisi pour cette
e ; on lui a su gré de ce qu’elle montrait déjà en attendant d’autres rôles où elle pourrait donner mieux sa mesure. Un simpl
ndre un digne gentilhomme : y aurait-il grand-chose à changer à leurs rôles pour en faire de respectables figures de vieux ge
vement rectiligne et énergique au but qu’il s’est proposé. Il joua le rôle tel qu’il l’avait conçu, et ce fut, je puis l’aff
ux fantoches échappés d’une fantaisie bouffonne, qu’il y a dans leurs rôles des traits de vérité poignante… Je me charge, qua
ement, mais à jouer, et que l’on y est toujours assuré du succès. Les rôles portent leurs interprètes. Une demi-douzaine d’él
façon supérieure. Mais c’est aussi le plus facile à jouer de tous les rôles , car il fait toujours de l’effet, joué n’importe
t-Vernon ; il n’importe, vous ferez toujours de l’effet, parce que le rôle est à effet. Et Elmire ! j’ai vu toutes les Elmir
cent) des incertitudes où nage une malheureuse actrice qui étudie ce rôle aujourd’hui ? Vous avez tous présente à l’esprit
e ne comprends rien, non plus que la Chambre. 30 juin 1862. V. Le rôle et l’âge de Dorine [A] Au deuxième acte
5. [B] L’étude que j’ai faite, dans mon dernier feuilleton, du rôle de Dorine m’a valu la lettre suivante, qui m’a pa
in. Je n’y ai point d’objections. Thiron n’est pas du tout l’homme du rôle , qui exige beaucoup de naïveté et d’infatuation.
ques à faire dans le reste de l’interprétation. Quand on pense que le rôle de Mme Jourdain a été confié à Mlle Jouassain ! M
n tout à fait supérieure, n’a pas l’ampleur ni l’éclat qu’exigent les rôles de Molière. Elle n’a été que gentille dans les sc
octobre 1880. II. Dorimène Il y a deux façons d’interpréter le rôle de la marquise. Dorimène doit être, à ce qu’il me
l l’a vue et représentée sur la scène. Mais on peut encore prendre ce rôle d’une autre façon. Dorimène peut fort bien être u
rnée. Je ne crois pas, à parler franc, que ce soit là le vrai sens du rôle  ; mais, l’interprétation une fois admise, il faut
été de désappointement et de déplaisir. Mlle Favart n’a plus l’âge du rôle  ; elle a été obligée de le transposer, et l’effet
point d’excuse. Il est tout naturel qu’elles haïssent Mlle Favart. Le rôle n’y perd-il pas de l’intérêt qu’il doit inspirer 
t qu’il n’y a guère à la Comédie-Française d’actrice qui joue plus de rôles différents, les jouant tous d’une façon convenabl
re. Mlle Fix a du talent, de la bonne volonté : elle avait étudié son rôle avec goût. Mais comment voulez-vous qu’une femme,
L’impression serait infiniment plus vive. C’était Baron qui jouait le rôle autrefois, et en le jouant il devint éperdument a
lise. — Trissotin et Vadius. — Henriette Barré joue à merveille le rôle de Chrysale. C’est un de ceux où l’on peut dire q
ut à fait supérieur, et restera inimitable. Voyez, pourtant, comme un rôle peut être interprété de diverses façons, sans qu’
t dans sa tournure, dans son visage, dans sa voix, le prédispose à ce rôle de mari trembleur, mené à la baguette par son dra
tous, au cinquième acte, où il est impayable. D’un bout à l’autre du rôle , au reste, même alors qu’il se fâche et qu’il s’e
l’homme que sa femme mène par le bout du nez. Mais est-ce là tout le rôle  ? N’y peut-on voir autre chose ? Chrysale est un
des Femmes savantes de Molière, longuement insisté sur cette face du rôle . C’est chez lui que j’ai trouvé ce détail, qui es
. Il n’y en avait pas encore de française. C’est également ce côté du rôle que Provost s’était efforcé de mettre en lumière.
otre imagination évoque si aisément le souvenir. Il a joué à ravir le rôle de M. Maréchal, dans Les Effrontés d’Émile Augier
jours, et qui ne pouvait être que Geoffroy. Il ramenait donc tous les rôles à sa personnalité ; il leur donnait à tous un asp
devant sa femme. Il ne pouvait pas faire autrement, puisque c’est le rôle . Mais il ne tremblait pas de la même façon que Ba
, nous rendre les sensations que le père Provost nous donnait dans le rôle , il n’y arriverait pas : il ne serait qu’un médio
ques se figerait dans une tradition immuable. Tenez ! il y a, dans le rôle de Chrysale, un petit coin de sensibilité douce e
ts de tendresse pénétrante ; que son goût le porte à répandre sur les rôles qu’il joue ce caractère de bonté qui lui est pers
est personnel. Qu’arrivera-t-il ? C’est qu’il verra surtout, dans le rôle de Chrysale, ce coin dont je parlais tout à l’heu
ge s’est enrichi de leurs découvertes. C’est ce qui fait que certains rôles deviennent impossibles et sont, par cela même, tr
Il est certain que si Molière ressuscitait pour un jour et voyait son rôle ainsi interprété, il sentirait un premier mouveme
gracieux. C’est ainsi que Mme Crosnier, qui est incomparable dans ce rôle , le rend à l’Odéon. Voyez Mlle Jouassain ; elle s
a donc cause gagnée. Elle fait ce que font tous les acteurs dans les rôles de l’ancien répertoire : elle accommode le person
que nous traduit Got. Ce n’est point que Got soit trop marqué pour le rôle . Il l’est, en effet ; mais, je l’ai dit fort souv
ui aurait réellement vingt ans serait incapable de jouer Célimène, un rôle qui exige vingt-cinq ans d’étude et de planches.
oulu que l’on songeât à lui, qu’on le tournât en ridicule à propos du rôle , cela est malheureusement trop certain. Mais Moli
n de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur chargé du rôle , est radicalement et ridiculement fausse. Il a pe
’originalité de la scène de la dispute. Mlle Baretta était chargée du rôle d’Henriette. Quel joli portrait M. Nisard, dans c
» Mlle Baretta est peut-être plus petite fille que ne le comporte le rôle , mais elle a un naturel délicieux et un aimable t
qui étonnera peut-être le gros de mes lecteurs, quand il s’agit d’un rôle aussi connu, et d’un acteur aussi célèbre. Ils ne
iesse d’innovation et de l’applaudir. Delaunay a été, tout le long du rôle , charmant de jeunesse, de bonne grâce, d’amour te
J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le rôle d’Argan : Clerh, Talbot, Provost, Saint-Léon, que
ns antiques, et que je soupçonne d’avoir plus d’une fois causé de son rôle avec Molière. Cadet fait du Malade imaginaire une
pas protester contre cette interprétation de quelques-uns des grands rôles de Molière (Harpagon, Argan), qui deviennent entr
rs, un artiste très convaincu et il y a plaisir à causer avec lui des rôles qu’il a étudiés et qu’il joue. Voici cette lettre
imaginaire et dans L’Avare. Il faut pourtant s’expliquer sur ces deux rôles . Vous dites que je suis un guignol dans Argan et
Je pense que vous exagérez, mon cher ami. Si je guignolisais ces deux rôles , le public, le juge suprême, ne m’accueillerait p
n tragédie et en le vociférant lamentablement. Molière, qui a créé le rôle , faisait rire à tout casser, et il fallait que so
er à outrance. C’est à la fin du siècle dernier que quelques premiers rôles , mâtinés de tragédie, ont voulu jouer Harpagon à
nnage : « Ils me regardent tous et se mettent à rire ! » Dès lors, le rôle a été faussé et le public trompé. Harpagon est un
» Dès lors, le rôle a été faussé et le public trompé. Harpagon est un rôle infiniment comique — idem Argan — qui est, comme
à un comédien qui croit sérieusement avoir pénétré les profondeurs du rôle , quand il nous a dit qu’Argan ne songe qu’à s’env
s ne trouveront pas plus rosse. Les mots de ce genre abondent dans le rôle . Il y a eu des comédiens qui se demandaient avec
opre, si vous courez assez vite aux cabinets. Chacun prend les grands rôles par où il peut. Vous m’annoncez que ma critique n
uivons dans le détail ; car chaque détail se sent de la façon dont le rôle tout entier a été compris. Argan se plaint à sa f
ecté, elle étouffe de rire ! C’est qu’elle est gaie, elle est dans le rôle , et Mlle Dinah Félix n’y est pas. Cette jeune et
lle Brohan, et peut-être le premier de tous : jamais elle n’égaie son rôle d’aucune charge ; elle se tient au texte même et
aretta a très gentiment joué, avec son charme tendre et pénétrant, le rôle d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la
aniement de l’alexandrin ! C’est une merveille de voir jouer ainsi un rôle de l’ancien répertoire par une femme qui en possè
e grand jeune premier, et grand jeune premier de comédie moderne ; le rôle est un second comique, et un second comique du te
n dernier article j’avais reproché aux deux artistes chargés des deux rôles des frères Ménechmes d’avoir été pour ainsi dire
la pièce de Regnard. Il y a donc pour les acteurs chargés de ces deux rôles deux tâches à remplir : la première, c’est d’obte
de Belle-Isle. S’est-on jamais occupé de choisir, pour jouer les deux rôles , deux femmes qui eussent la même taille et qui re
mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu près semblables de formes, l’
ord à l’esprit des auteurs dramatiques, c’est de faire jouer les deux rôles par le même acteur ; c’est ainsi que, dans La Bou
ur son jeu, les transformations que réclame le drame. Ajoutez que ces rôles sont très lourds, car l’acteur est toujours en sc
rtie de l’action. Il a fallu, pour résister à la fatigue de ce double rôle dans La Bouquetière des Innocents, le tempérament
un homme qui est le théâtre en personne ; ils étudient avec soin deux rôles d’où ils espèrent tirer grand honneur et tous deu
la main Dailly, oui Dailly, le Dailly du Palais-Royal, pour jouer le rôle du Ménechme provincial, je l’aurais pris tout de
chme provincial, je l’aurais pris tout de suite, et j’aurais donné le rôle de l’autre Ménechme à Bressant s’il avait encore
s pensaient vers 1800, du théâtre de Marivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylvia et d’Araminte étaient joués par Mlle Co
ommes de ce temps, c’était plutôt l’actrice qui était goûtée dans ces rôles que les rôles ne faisaient de plaisir par eux-mêm
mps, c’était plutôt l’actrice qui était goûtée dans ces rôles que les rôles ne faisaient de plaisir par eux-mêmes. J’ai eu l’
dans la critique. Ils louaient Mlle Mars d’avoir été égale aux grands rôles de Célimène et d’Elmire. Mais lorsqu’il s’agissai
euses confidences ? Oh ! si sa mère pouvait un instant renoncer à son rôle de mère et se résoudre à n’être que l’amie qu’ell
ochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans trop d’invraisemblance ; ils ont des airs de
consacrés par la tradition, et qui remontent jusqu’à la création des rôles par les Italiens de 1730. Pour ma part, une longu
s et de sous-entendus, avec un art très raffiné et compliqué pour les rôles de femmes, avec une verve brillante et une gaîté
femmes, avec une verve brillante et une gaîté très en dehors pour les rôles d’hommes. Ce n’est pas là ce que voulait Marivaux
tte leur amour propre que de ne pas paraître entendre finesse à leurs rôles . » En parlant ainsi, il avait surtout en vue les
moureuse de la troupe. Il évitait le plus possible de lui confier des rôles importants, dont elle enrageait. Les rôles d’amou
ossible de lui confier des rôles importants, dont elle enrageait. Les rôles d’amoureux étaient tenus par Louis Riccoboni (Lél
ons, stylée par son auteur, elle « prenait assez bien l’esprit de ses rôles  », nous disent les contemporains, mais aux suivan
, elle devenait précieuse et maniérée ». De dépit, elle abandonne ces rôles . Ils sont repris par Mlle Grandval, actrice bien
simple et naturelle ; aussitôt les deux pièces se relèvent. Pour les rôles d’amoureux, Marivaux avait à lutter contre les pr
tre l’incarnation de Silvia et d’Araminte comme de Célimène. Pour les rôles d’amoureux, le défaut était moins sensible ; mais
n, quoique un peu lourd et froid, est en somme très suffisant dans le rôle de Dorante, ils le doivent en grande partie à leu
ute son intelligence, il a trouvé le moyen de rendre insupportable le rôle si amusant du valet. Got et Coquelin, ses prédéce
ant l’imposte, qu’on n’eût pas été trop étonné. Est-ce là l’esprit du rôle  ? Le comique de Pasquin me semble consister dans
ces additions (lazzis et jeux de scène) n’ont jamais porté que sur un rôle , celui d’Arlequin, qui depuis a changé de nom et
la tradition de ce costume et de ce masque. Et de fait, bien que son rôle soit écrit avec infiniment de soin par Marivaux,
ttes et triviales. C’est ainsi que Régnier et Coquelin comprennent ce rôle . Et je ne puis me tromper à cela, car la première
e tout autre que le monde réel. J’ai été bien aise d’apprendre que le rôle de Silvia avait été joué vite « avec une brillant
nsciente et bon enfant qu’y ont portée jadis les créateurs des divers rôles . Ils étaient bien à leur aise. Eh, oui ! je le sa
ase ; de la vivacité et du charme, il n’en faut pas davantage pour un rôle . Mais quoi ! Ce rôle, il a été, depuis Marivaux,
et du charme, il n’en faut pas davantage pour un rôle. Mais quoi ! Ce rôle , il a été, depuis Marivaux, étudié, fouillé, dans
’ai jamais vue, même en mon enfance. Je n’imagine pas non plus que le rôle de Mario eût pu jamais être mieux joué par aucun
nnage : je m’engageai alors à expliquer comment il me semblait que le rôle dût être interprété. Faisons ce qu’on devrait tou
n notre parti ; je vous disais donc que Marivaux avait ainsi conçu le rôle . Il ne cessait, nous apprend d’Alembert, de recom
ez elles, vives et fortes. Et la voilà qui, tout de suite, essaye son rôle de suivante, se donne à elle-même et à son père u
r insister de la sorte sur ce qu’il y a de gai et de brillant dans le rôle de Sylvia ; c’est qu’on nous en fait parfois une
s les jeunes premières de la Comédie-Française, s’est essayée dans le rôle de Sylvia, avait mis de préférence en plein vent
e jeune fille, en qui surabonde la joie de vivre et d’aimer. Voilà le rôle  ; il est tout le temps en dehors, et je laisse à
e ce que disait jadis Théophile Gautier et précisément à propos de ce rôle de Sylvia. Théophile Gautier exposait cette thèse
seconds prix de Conservatoire ; il l’engagea et se dit, que pour son rôle de début il ne trouverait rien de mieux à lui off
son rôle de début il ne trouverait rien de mieux à lui offrir que ce rôle d’Angélique dont elle avait si agréablement joué
sur l’émotion qu’éprouvèrent les vieux amateurs, à cette idée que les rôles , que l’éminente comédienne avait marqués de son e
d’autres : « Nous aimons Marivaux, disait Janin, parce que les beaux rôles de Sylvia et d’Araminte ont été ressuscités par M
e habitude du chef d’emploi, qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rô
i, qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rôles de l’emploi de Mlle Ma
de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi. « Les rôles de l’emploi de Mlle Mars ! Ainsi nous avons vu pa
comédienne intelligente, à coup sûr, habile et bien posée, aborder le rôle de Sylvia. Mlle Anaïs était cette comédienne habi
ïs, je t’ai fait un beau pont. Tu pourras jouer maintenant ces grands rôles , etc. Les années passent ; le souvenir de Mlle Ma
ofanation, à l’audace insensée. « Certes, Mlle Mars déployait dans le rôle d’Araminte une finesse, un esprit, une grâce inim
de plusieurs générations, il nous a semblé qu’elle manquait dans ses rôles à la fois si maniérés et si vrais, de l’élément a
ssible à une actrice nouvelle de donner une nouvelle physionomie à un rôle où sa devancière a été incomparable en l’interpré
s bien fait ressortir la partie fantastique, romanesque et rêveuse du rôle . Si elle n’est pas aussi preste à ce jeu de raque
e son maître, quel jeu terrible et cruel ! N’ai-je pas vu moi-même le rôle d’Araminte repris par une aimable comédienne qui
s grâces souveraines de Mme Arnould-Plessy. Mais elle portait dans ce rôle le laisser-aller de son indolente et aimable natu
très bien à l’air de Mme Plessy, à la physionomie qu’elle imprime au rôle . Mais l’Araminte que nous présente Mme Brohan n’e
ue se marque un caractère. Mme Madeleine Brohan répandait sur tout le rôle une teinte quelque peu uniforme de bienveillance
fines et délicates. Je ne veux que montrer par cet exemple comme les rôles de l’ancien répertoire peuvent sans cesse être re
ier de Séville est non seulement plein de gaieté et de verve, mais le rôle de la petite fille est d’une candeur et d’un inté
t charmants. Il y a des nuances de délicatesse et d’honnêteté dans le rôle du comte et dans celui de Rosine, qui sont vraime
oir si je donne le pas cette fois à Mme Barretta-Worms. C’est dans le rôle difficile de Rosine la perfection même, c’est l’i
nce même. L’innocence même ! c’est cela ; voilà la caractéristique du rôle . Lorsque Rosine aperçoit tout à coup le comte dég
les qualités aimables dont se compose son talent. Étudiez-la dans ce rôle  ; il n’y a pas un geste, pas un mouvement de phys
ur, mais pénétrée de sentiments d’honneur, une Française exquise ! Un rôle interprété de la sorte, cela est divin. Quel domm
r, — Febvre n’essaye pas, et il a cent fois raison, de porter dans le rôle du comte la gaminerie ! jeune et spirituelle qu’y
empresse, comme la mouche du coche. Une des grandes difficultés de ce rôle , me disait un des acteurs qui l’ont joué le mieux
ire plus de besogne. Ce n’est pourtant pas sa faute ! Mais étudiez le rôle  ! vous verrez avec quelque surprise qu’il est tou
e monde, soit ! mais le théâtre ! Le hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l’action d’un drame ? Cela semble contraire
l est un acteur de composition. Il cherche à imprimer un cachet à ses rôles  ; il leur donne une physionomie spéciale. Figaro
si Coquelin, qui n’y met pas tant de malice, est-il excellent dans ce rôle  ! Il dit bonnement, naïvement les choses comme el
tiennent à la façon dont la comédie est montée. Je ne parle point du rôle même de Turcaret. J’ai entendu faire, le premier
au plus habile de résoudre. C’est que la difficulté n’est pas dans le rôle en lui-même, mais dans les préjugés du public, su
en tirait, et je ne pense pas qu’elle en ait pu tirer grand-chose. Le rôle n’est pas des meilleurs. J’ai sous les yeux le fe
monter La Métromanie. Il y faut un bon mois de répétition ; tous les rôles sont difficiles et quelques-uns très longs et trè
mon siècle et la postérité. Ah ! que Delaunay était charmant dans ce rôle  ! Il lui donna une désinvolture pleine de nobless
pes solides, mais sans ouverture ni variété d’imagination. Étudiez le rôle de Cléon à ce point de vue ; en lisant ces verts
lui-même. Il n’y a rien de plus antipathique à l’art de la scène. Le rôle de Chloé est vraiment délicieux. C’est peut-être
ordinaire qui donne à son caractère beaucoup d’éclat et d’intérêt. Ce rôle est difficile à bien jouer : une jolie fille fait
s extravagances ; il y a un ton qui ennoblit l’impertinence même ; le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette.
dirions pas mieux à cette heure, nous ne dirions pas autrement : « le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette 
ustre maréchal a joué dans toute cette affaire de cœur un bien vilain rôle , d’un pandour retors et hypocrite. Elle a été sa
ue Favart l’a caressée avec amour. Il n’y a pas dans notre théâtre de rôle où il faille passer par plus de sentiments divers
encore de la grâce, une grâce qui s’insinue dans tous les détails du rôle , spirituelle et même libertine à de certains endr
que la beauté. Mlle Ludwig n’a très bien rendu qu’un des côtés de ce rôle multiple. Tout ce qui est de gaminerie gouailleus
as paru se douter du changement qui s’opère au troisième acte dans le rôle . Il y a dans cette gamine une vraie femme, dont F
lairée et sage, la digne associée et compagne du grand Soliman. Si le rôle est conçu de cette façon, la pièce en prend plus
très mérité ; c’est parce que je voudrais vous voir parfaite dans ce rôle , qui est si joli, si à effet, que je vous ai prés
se. Mais, comme disait ce bon Dacier, ma remarque subsiste. Tous les rôles ont été sacrifiés à celui-là. Je n’en sais guère
at que celui de Soliman, ce niais solennel, qui joue tout le temps le rôle d’un sot, offrant son visage aux nasardes qu’y ap
it autour de moi qu’il était peut-être un peu trop majestueux pour ce rôle , d’une majesté odéonienne et maubanesque. Je voud
: la grâce fragile qui en est le premier charme y périrait. À côté du rôle de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a p
té du rôle de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a placé deux rôles de femme qui lui servent de repoussoirs. L’un est
ont la couleur du temps et ils ont fait le plus vif plaisir. L’autre rôle est celui de la troisième sultane, Elmire, dont F
fait une Espagnole hautaine et fière. Je disais tout à l’heure que le rôle du sultan est ingrat ; celui-là l’est bien davant
sa part à la supériorité de l’ensemble. J’ai gardé pour le dernier un rôle qui a été la joie de cette soirée : c’est celui d
i de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle , ayant lu bien souvent la pièce. Berr me l’a révé
n, manœuvrée par Donato, a fait merveille, et même Gravollet, dans un rôle de muet, a obtenu un succès de fou rire. Les dans
oi, vu jouer plus d’une fois par Geffroy, qui était excellent dans le rôle principal. On ne s’occupait donc point de remonte
tion de M. Thierry. Elle était fort bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père, le principal rôle, était tenu p
bien montée en ce temps-là, et le rôle de Vanderck père, le principal rôle , était tenu par Geffroy, qui s’y montrait tout à
7 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
’eût pas fait d’élégies ; mais qu’est-ce donc dans ses pièces que ces rôles délicats, parfois un peu pâles comme Aricie, bien
oltaire, qu’il s’est rencontré un acteur et une actrice dignes de ces rôles de Titus et de Bérénice, le public a retrouvé les
e Couvreur, Quinault l’aîné et Quinault Du Fresne, jouaient les trois rôles qu’avaient autrefois remplis mademoiselle de Cham
sauraient détruire un fait aussi notoire. » Talma pourtant goûtait ce rôle d’Antiochus ou celui de Titus, tel qu’il le conce
ncevait, et il en disait, ainsi que de Nicomède, que c’étaient de ces rôles à jouer deux fois par an, donnant à entendre par
-aller d’Ariane. J’entends remarquer qu’il remplit exactement le même rôle que Ralph dans Indiana. Après tout, en cette pièc
venir du moment que mademoiselle Rachel était là ; et qu’à défaut de rôles modernes, elle continuait à nous rendre tant de c
’aller jusqu’au bout, et, après avoir fait son entrée dans ces grands rôles qui sont comme les capitales de l’empire, il y av
maître. Mademoiselle Rachel a complètement réussi. Les difficultés du rôle étaient réelles : Bérénice est un personnage tend
lle est née telle. Ce caractère se retrouve à chaque instant dans ses rôles  ; elle les choisit, elle les compose, elle les pr
t nous. — Beauvallet, on lui doit cette justice, a fort bien rendu le rôle de Titus ; de son organe accentué, trop accentué,
trop accentué, on le sait, il a du moins marqué le coin essentiel du rôle , et maintenu le côté toujours présent de la digni
ir l’instant. 32. Il fut question encore d’une reprise en 1812 ; les rôles étaient même déjà distribués entre mademoiselle D
8 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIX » pp. 164-165
l’éloge 32. Que dirai-je de mademoiselle Plessy, si admirable dans le rôle d’Ève, quand on a déjà appelé mademoiselle Mars u
us de n’avoir pas vu Talma, depuis que j’ai entendu M. Ligier dans le rôle du duc de Kermare. On a dit que le rôle du marqui
’ai entendu M. Ligier dans le rôle du duc de Kermare. On a dit que le rôle du marquis de Kermare était la dernière création
, Leroux, Laba, Riché, de la complaisance qu’ils ont mise à jouer des rôles si au-dessous de leur talent, de leur verve et de
éâtre des boulevards et que Hugo l’a fait entrer aux Français pour un rôle des Burgraves.
9 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
e la lire, et nous éblouit de la distribution qu’il fait d’avance des rôles aux plus grands noms de la Comédie-Française : Mm
des armoiries à la ceinture… Bressant entre, commence par refuser le rôle , nous dit que les autres rôles sont superbes et m
Bressant entre, commence par refuser le rôle, nous dit que les autres rôles sont superbes et mettent le sien au second plan,
ongtemps qu’il n’a joué, qu’il veut créer quelque chose, et que notre rôle ne lui semble qu’un rôle de confident. Là-dessus,
qu’il veut créer quelque chose, et que notre rôle ne lui semble qu’un rôle de confident. Là-dessus, comme nous nous levons,
crie qu’il voudrait bien nous rendre service, qu’il a peut-être lu le rôle d’une manière superficielle, qu’il le relira et q
où la parole est donnée à l’acteur pour déguiser l’envie qu’il a d’un rôle , la crainte qu’il a de le voir aller à un autre.
re faite, et nous allons, par politesse, le remercier d’avoir pris le rôle . Ici, c’est un autre intérieur, de petites pièces
uré qu’on avait engagé un amoureux, qu’il pensait que c’était pour ce rôle . Comme nous insistons sur la valeur du rôle, il n
nsait que c’était pour ce rôle. Comme nous insistons sur la valeur du rôle , il nous dit qu’à la lecture, il n’y a pas fait a
e paraît dominer chez l’acteur, ce n’est pas le désir d’avoir un beau rôle , c’est d’empêcher un camarade de l’avoir. 31 a
t d’empêcher un camarade de l’avoir. 31 août Bressant a pris le rôle de Got. Nous allons chez Got pour tâcher d’obteni
çon à déjeuner chez nous pour le lendemain, cause de notre pièce, des rôles non distribués, du péril de tomber dans le baboui
papier. Comme nous lui parlions de la mystérieuse cristallisation du rôle d’un auteur dans la personne d’un acteur, il nous
trant entièrement, — c’est pour cela qu’il ne crée jamais sûrement un rôle dans une pièce d’auteur mort, car pour lui, avec
un rôle dans une pièce d’auteur mort, car pour lui, avec l’auteur, le rôle meurt. — Il faut qu’il entende l’auteur lire et e
le rôle meurt. — Il faut qu’il entende l’auteur lire et expliquer le rôle dans son mouvement à lui. Puis, dit-il, quand il
use pas plus que vous autres, mais je « ne vomis pas encore assez mon rôle  ! » Comme tous les hommes d’un talent moderne et
notre pièce à Mme Plessy et essayer de la décider à jouer son premier rôle de mère. Nous attendons en compagnie de ce pauvre
ère création, de la création de l’abbé dans IL NE FAUT JURER DE RIEN, rôle qui lui échut à la suite du refus de tous les soc
quement d’une femme. Elle nous a dit ce joli mot : « C’est le premier rôle de maman que je joue… après cela, elle est si cou
e notre pièce aux acteurs. Maintenant qu’on a décidé Got à prendre le rôle de Bressant, Mme Plessy à remplir un rôle de mère
n a décidé Got à prendre le rôle de Bressant, Mme Plessy à remplir un rôle de mère, maintenant qu’il y a eu pour engager les
nay — le personnage sur lequel repose toute la pièce — qui refuse son rôle , non qu’il se plaigne que la pièce soit mauvaise
efuse son rôle, non qu’il se plaigne que la pièce soit mauvaise ou le rôle déplaisant, au contraire ; mais il le déclare tro
les jeunes premiers dont la coquetterie est à rebours, il aspire aux rôles plus vieux que son âge, au rôle du Misanthrope. A
etterie est à rebours, il aspire aux rôles plus vieux que son âge, au rôle du Misanthrope. Au fond il semble qu’il veuille a
Dinah me demande assez maussadement d’ajouter dix jolies lignes à son rôle , et Lafontaine me témoigne un peu de mauvaise hum
vous apparaît pas. 14 septembre Delaunay refuse décidément son rôle , et avec le refus de son rôle, la pièce a l’air d
embre Delaunay refuse décidément son rôle, et avec le refus de son rôle , la pièce a l’air de devenir impossible. La pièce
aise fortune sans exemple à la Comédie-Française, d’être arrêtés, les rôles distribués et acceptés par les meilleurs acteurs
pièce à boule blanche, et qui joue, tous les soirs, dans Musset, des rôles aussi jeunes que celui, dont il a prétexté la jeu
lit. Je l’ouvre. C’est Thierry qui m’annonce que Delaunay accepte le rôle , qu’il faut revenir, que la pièce doit être jouée
crit. Et comme ils vous semblent longs à entrer dans la peau de votre rôle  ! Il faut excepter pourtant Mme Plessy, elle seul
immédiatement le sentiment des choses observées, des choses vraies du rôle de Mme Maréchal. Elle a mis le doigt sur tous les
hement perpétuel dont ont besoin les acteurs pour se pénétrer de leur rôle . Il leur faut une infiltration quotidienne pendan
Le théâtre ! nous au théâtre ! et nous pensons à ces petits bouts de rôle , aperçus sur des tables de nuit d’actrices de deu
e un mot. Au milieu du tapage hostile de la salle, Bressant dans son rôle du « Monsieur en habit noir », le rôle le plus at
de la salle, Bressant dans son rôle du « Monsieur en habit noir », le rôle le plus attrapé de la pièce, est admirable de cou
10 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »
sa vie privée est au grand jour  et d’autre part ses opinions et son rôle politique : vous reconnaîtrez que, lorsque je par
e plus. II Prenez maintenant sa vie publique, ses opinions, son rôle . Vous pouvez voir que ce n’est pas précisément un
opinions, son rôle. Vous pouvez voir que ce n’est pas précisément un rôle de vaudevilliste. Vers la fin de l’empire, ce fut
les contredise point. Une âme simple et qui connaîtrait seulement le rôle politique de M. Rochefort se le figurerait volont
i les ferait descendre aujourd’hui. IV Voilà donc une vie et un rôle , des opinions et un esprit passablement contradic
nous aurions intérêt ou plaisir à croire. Nous sommes dupes de notre rôle , dupes de ce que nous faisons pour duper les autr
s moral qu’un cas littéraire ; que l’intransigeance croissante de son rôle public correspondit moins au développement d’une
nragé, tout ce qui vit de lui en pâtirait. Les pires violences de son rôle public s’expliquent par ses vertus privées. C’est
obscure des foules. Peut-être a-t-il des moments où il est las de ce rôle d’insulteur et d’énergumène, où il voudrait bien
bleront avoir travaillé pour l’avènement de la justice… Décidément le rôle de révolutionnaire artiste comporte des plaisirs
11 (1906) Propos de théâtre. Troisième série
: « Ménécée ?… Oh ! Ménécée tout, ou Ménécée rien. Si je lui donne un rôle secondaire, le public s’apercevra qu’il devrait a
très honorablement à la Comédie-Française. M. Mounet-Sully, chargé du rôle très court d’Œdipe, a rugi et mugi à son ordinair
ul Mounet a eu de très beaux mouvements de désespoir paternel dans le rôle de Créon. M. Albert Lambert le fils, dans le rôle
ir paternel dans le rôle de Créon. M. Albert Lambert le fils, dans le rôle de Polynice, a été sympathique et touchant, et M.
ui a eu beaucoup de majesté avec une sobriété toute classique dans le rôle du pâtre. Mme Segond-Wéber, de traits un peu trop
e la piété domestique. Mme Delvair s’est tirée à son grand honneur du rôle très ingrat de Jocaste et Mme Silvain est extrême
xtrêmement gracieuse et a arraché des larmes de tous les yeux dans le rôle , délicieux du reste et qui prête au succès, du je
nt artistique. M. Marquet a eu de l’autorité et de la vigueur dans le rôle du duc d’Albany. M. Desfontaines a été un peu plu
sse souhaité, mais encore a montré une verdeur assez piquante dans le rôle (le seul vraiment bon de la pièce, quand j’y song
é de grand artiste, ne se trompe pas à demi, a complètement manqué le rôle du fou. Il est grimaçant sans être gai, pétulant
Mme Andrée Méry a eu quelques accents à peu près pathétiques dans le rôle de Cordélia. 12 décembre 1905. Shakespeare. H
ment mérité. Voilà vingt ans bientôt que M. Mounet s’est attaqué à ce rôle extrêmement difficile et redoutable. Il l’a abord
a admirablement coordonné les incohérences apparentes de ce terrible rôle . Pour lui, évidemment, Hamlet n’est pas un fou ;
ment là où il faut ; — et tel a été, relativement à la composition du rôle , le secret enfin trouvé par M. Mounet. Sous les t
net nous donne l’aspect et l’impression d’un aliéné. Traité ainsi, le rôle devient clair, lumineux, continuellement intellig
traordinaire. Et je n’ai pas besoin de dire que, dans les passages du rôle où M. Mounet n’a plus besoin d’être psychologue e
ar sa faute un peu, — et la comparaison est une terrible chose, — les rôles qui n’étaient pas le sien ont paru mal joués. Le
te « chaleur » traditionnelle et qui lui sert également dans tous les rôles et qui ne sert pas à les distinguer très profondé
sans se donner beaucoup de tablature et comme nonchalamment, dans le rôle de Polonius, dont il me semble qu’on pourrait tir
s’en faut qu’il soit mauvais. Mme Dudlay joue très convenablement le rôle de la reine, dont je reconnais ou j’affirme qu’il
de chose à faire. Mme Lara a échoué, à mon avis, complètement dans le rôle d’Ophélie. Les rôles poétiques ou élégiaques ne l
e Lara a échoué, à mon avis, complètement dans le rôle d’Ophélie. Les rôles poétiques ou élégiaques ne lui vont pas ; elle es
les poétiques ou élégiaques ne lui vont pas ; elle est faite pour les rôles modernes un peu vigoureux et véhéments ; aucune d
ités qu’il y faudrait. La seule chose qu’elle aurait eu à faire de ce rôle était de le refuser. Inutile d’ajouter qu’étant t
r qui, après M. Mounet, ait fait vraiment plaisir est M. Berr dans le rôle du fossoyeur. Il y manque d’ampleur shakespearien
d il ne criait pas ; « le lion quand il se repose ». Mme Mea, dans le rôle de Cléone, a été pleine de dignité triste et de d
accompagner, et, vous savez, ce n’est pas facile. M. de Max, dans le rôle d’Oreste, m’a tellement exaspéré que je n’en dira
ai aux étudiants qui désireraient avoir un « commentaire continu » du rôle de Pyrrhus d’aller entendre M. Desjardins. On n’a
t chaque vers et comme il le faut comprendre, rien qu’à l’écouter. Ce rôle fait un très grand honneur à M. Desjardins. On sa
r quoi sa voix s’est trouvée un peu voilée, elle a été divine dans ce rôle d’Hermione. Elle a eu la grâce, la mélancolie, le
u tout mettre en lumière. Elle n’a pas déblayé cinq vers dans tout ce rôle . (Elle en a déblayé quatre.) Elle a bien compris
nde artiste à couronner sa glorieuse carrière en reprenant les grands rôles classiques qui ont établi, il y a trente ans, sa
nité. Mais, une fois cette proclamation faite, que restait-il pour le rôle de Calchas ? Les dieux ont parlé ; il faut savoir
et son ministre sans portefeuille. Le public sent confusément que le rôle d’Ulysse c’est le rôle de Calchas, moins la grand
ortefeuille. Le public sent confusément que le rôle d’Ulysse c’est le rôle de Calchas, moins la grandeur qu’il pourrait avoi
car Blin de Sainmore nous apprend que l’on a trouvé mal équilibré le rôle d’Ulysse « annoncé comme important et devenant en
ssi, en prenant les choses d’une manière plus large, qu’Ulysse est un rôle faible relativement aux grandes idées et aux gran
de celles de Racine. Trop souvent Racine a composé une pièce pour un rôle , particulièrement pour un rôle de femme, comme s’
ent Racine a composé une pièce pour un rôle, particulièrement pour un rôle de femme, comme s’il écrivait « une machine pour
précisément ce qu’il faisait. — Iphigénie n’est pas une pièce pour un rôle . Elle demande six acteurs et actrices de très gra
en du charme, de sa voix pure et tendre, les vers harmonieux dont son rôle est plein. Mme Segond-Weber a été souvent admirab
et désespérée et sa voix profonde et triste faisait merveille dans le rôle d’Eriphile. Son succès a été vif et parfaitement
é vif et parfaitement mérité. Mme Dudlay a crié, et un peu sifflé, le rôle de Clytemnestre avec un emportement mal réglé que
re imposant. M. Albert Lambert a été de tous points excellent dans le rôle d’Achille, qui convient à merveille à sa beauté,
t la curiosité du public, étant donné que M. Paul Mounet y prenait le rôle de Thésée, que Mlle Lara, si elle ne jouait pas p
Thésée, que Mlle Lara, si elle ne jouait pas pour la première fois le rôle d’Aricie, du moins était inconnue du grand public
ois le rôle d’Aricie, du moins était inconnue du grand public dans ce rôle , et qu’enfin Mlle Suzanne Desprès avait eu la coq
Mlle Suzanne Desprès avait eu la coquetterie audacieuse d’aborder le rôle de Phèdre, qui n’est pas de son emploi et que per
était assez grande artiste pour être extrêmement intéressante dans le rôle le plus difficile de tout le théâtre et dans le r
ressante dans le rôle le plus difficile de tout le théâtre et dans le rôle le plus éloigné de tous les moyens qui sont les s
en comédienne qui prouve qu’on peut lui confier sans crainte quelque rôle que ce soit ; et si c’est cette démonstration qu’
ion qu’elle voulait faire, elle a eu pleinement raison de réclamer ce rôle redoutable. Elle a contre elle, en ce rôle, son v
ment raison de réclamer ce rôle redoutable. Elle a contre elle, en ce rôle , son visage peu tragique et trop moderne, et rien
s imperfections d’articulation, légères aussi, mais sensibles dans un rôle en vers classiques ; elle chuinte un peu, si peu
ation de ralentissement. C’est bien la première fois que je trouve un rôle classique joué trop lentement ; mais, à mon grand
ue joué trop lentement ; mais, à mon grand étonnement, j’ai trouvé un rôle classique joué trop lentement. Faites attention a
’a pas de poésie, mais elle indique au moins les parties poétiques du rôle  ; elle ne sait pas faire chanter le vers, mais el
est cela qui est vraiment le tout, mais il n’y a pas une intention du rôle , si légère soit-elle, que nous n’ayons saisie et
ah Bernhardt à trente ans, et, vous savez, Sarah à trente ans dans le rôle de Phèdre, rien au monde, et non pas même M. Moun
z qui l’intelligence est la première qualité, les parties effacées du rôle sont venues en première ligne. Où Mlle Desprès a
une délicatesse exquise. En somme, elle a très bien fait d’aborder ce rôle redoutable où l’on est forcé de se montrer avec t
et qui joue tout ce qu’on lui propose, sûr d’être excellent dans les rôles qui sont conformes à sa nature et très intéressan
ble. Le reste de l’interprétation fut inégal. M. Paul Mounet, dans le rôle de Thésée, ne m’a guère plu. Il est sec et dur pl
te. C’est cela qu’il faut rendre, et c’est ainsi qu’il faut sauver le rôle , stupide du reste. M. Paul Mounet n’y met pas ass
a autour d’elle à la « cour » de Thésée et qui ne sont guère dans son rôle . Elle a collectionné les moyens de déplaire. Une
de l’excellente Revue de Belgique) un très intéressant travail sur le rôle de Trissotin dans les Femmes savantes. Ce travai
diens français se permettent (depuis très longtemps) de faire dans le rôle de Trissotin ; ensuite par la façon dont le rôle
ps) de faire dans le rôle de Trissotin ; ensuite par la façon dont le rôle est joué par M. de Féraudy, acteur, du reste, sup
le dit ; mais je me l’imagine), la manière dont M. de Féraudy joue le rôle l’adoucit et l’atténue, aussi, extraordinairement
es avec talent, mais avec des contresens. Si M. de Féraudy adoucit le rôle de Trissotin, Mlle Bartet est si distinguée et si
sur les Femmes savantes, vous demandez si les trois derniers vers du rôle de Philaminte doivent être pris ironiquement. Per
anchement, bien haut ce qu’il veut dire [Ne généralisons pas tant. Le rôle d’Henriette, sans aller plus loin, est tout plein
e étude qu’il faudrait relire tout entière, que le sens donné à leurs rôles , par tous ces grands interprètes blessait le goût
re qu’un homme attentif après une première lecture. Il faut jouer les rôles écrits par Molière tels qu’il les a conçus et lai
cène où Alceste ne semblait d’abord que témoin, mais où il tenait son rôle et agissait, le voilà plus aigri, plus sauvage, d
es oreilles. J’essaye d’entendre Molière, lui-même, débitant, dans le rôle d’Alceste, ces énormités, ces exagérations, ces c
prement dits, comme bien vous pensez, ne savaient pas un mot de leurs rôles . Le père noble se prenait pour le jeune officier
ait pour le jeune officier d’Egypte, le jeune officier confondait son rôle avec celui de son rival ; le rival oubliait qu’il
érialisme ». Ne remarquez-vous pas que, dans Hernani, don Carlos a un rôle contestable tant qu’il n’est que roi et tout de s
table tant qu’il n’est que roi et tout de suite a le beau et le grand rôle dès qu’il est devenu empereur ? Ai-je bien dépou
nt sur son désir. Toutes les grandes actrices ont été séduites par le rôle de Tisbé qui est à beaux effets et qui est varié,
quoique avec un peu de monotonie de colombe blessée — mais quoi ? le rôle est tel — dans le personnage de Catarina. M. de M
— et je vous dis qu’il y a des jours où M. de Max a du goût — dans le rôle d’Homodéi. Mais pourquoi mettre sur son pourpoint
pour celle d’Hugo, de remonter Angelo. Tisbé est un de ses excellents rôles . Meilleure dans la partie gracieuse et féline, fo
et dans la honte. Si le public était ainsi averti et mis au fait, le rôle de Bette, même quand celle-ci ne dit rien du tout
lemment fait, dans la pièce de MM. Decourcelle et Granet, ce sont les rôles de Hulot et de Crevel. Ils sont en saillie, avec
ène. Il a fait à son entrée, et du reste pendant tout le cours de son rôle , une impression que personne ne pourra oublier. M
t interdit ; il manque là quelque chose ; mais, dans tout le reste du rôle , il a beaucoup de vérité et de naturel ; il est p
ien composé. M. Dubosc a de la dignité sans assez de grandeur dans le rôle du ministre de la guerre. Le prince de Wissembour
qu’il étonnât. M. Roger Vincent a été sympathique et gracieux dans le rôle un peu effacé de Wenceslas. Mme Cerny a montré de
, mais d’un très grand effet et singulièrement communicative, dans le rôle de la malheureuse et touchante Mme Hulot. Mme Céc
nsez bien, à paraître envieuse, méchante, atroce et venimeuse dans le rôle de la cousine Bette. Tout cela est trop contraire
ente ! Dansces conditions, tout ce qui est de comédie disparaît et le rôle de La Musardière est précisément celui où il y a
 ; et c’est cela si l’on veut, mais ce n’est pas ce que l’on rêve. Le rôle de Paturel, très large et copieux, devrait être a
ng ; il est estompé. M. Max Dearly est exécrable. Il joue en clown un rôle de Dandin majestueux, formaliste, distrait, du re
Rosine Maurelest à peu près à la moitié de la hauteur de l’excellent rôle de Mme Pichard. Mais, tout compte fait, il n’y a
mais non jamais lui désobéir. — J’ai pourtant toujours rêvé un autre rôle pour Militza. Je voudrais qu’elle ne sût rien, ri
ssion, une passion sombre et triste, d’un fort bon caractère, dans le rôle du traître, du vrai, dans le rôle de Michel Branc
e, d’un fort bon caractère, dans le rôle du traître, du vrai, dans le rôle de Michel Brancomir. M. Darmont, assez inégal et
ique, tendre et faible ; amoureux, non plus comme les grands premiers rôles de George Sand, les Jacques et les Trenmor ; mais
qu’il s’agissait d’éclairer mille fois plus que toutes les autres. Le rôle de Germaine, il est vite compris. C’est un être à
h ! que c’est vite entendu, ces caractères-là, et comme cela fait des rôles faciles à suivre ! Mais le rôle de Jean, c’est ce
aractères-là, et comme cela fait des rôles faciles à suivre ! Mais le rôle de Jean, c’est ce qu’il y a de plus difficile à é
t de soi-même et à une sorte de suicide moral pour cause d’amour. Son rôle , c’est la dégradation et la dislocation progressi
en là le vrai caractère de Françoise d’Aubigné, se trouveront dans le rôle sans se brouiller, sans se contredire, sans se co
nt et il l’a bien en main. Il a une vraie éloquence burlesque dans le rôle (celui-ci excellent) de Ginès et une vraie éloque
excellent) de Ginès et une vraie éloquence lyrique, souvent, dans le rôle de Don Quichotte. La « tirade sur la justice »à l
est bien quelque chose, mais sans assez de fantaisie et de relief, le rôle de Sancho. 23 octobre 1905. Maxime Gorki. D
façon du monde. Inutile de dire que M. Tarride y a été délicieux. Le rôle d’Autran semble fait pour lui sur mesure. Il a eu
uité, riante d’abord, puis de passion contenue et douloureuse dans le rôle de Mauricette. Elle est naturellement gracieuse e
ques mots très heureux, très finement et très naturellement dits. Son rôle sacrifié et de sacrifiée, allait bien du reste à
éorie de M. Bergson était vraie, il ne le serait que là. Or, tout son rôle est infiniment comique et il est infiniment ridic
12 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
générales entre le théâtre de Racine et celui de Corneille. — § V. Du rôle d’Andromaque. — Hermione. — § VI. De l’importance
— § V. Du rôle d’Andromaque. — Hermione. — § VI. De l’importance des rôles de femme dans le théâtre de Racine. — § VII. Des
qu’il est à l’homme tel qu’il devrait être. Dans Corneille, les beaux rôles appartiennent aux personnages qui sacrifient leur
halie ; ainsi, dans Andromaque, ce pendant du Cid, les trois premiers rôles , Hermione, Oreste, et Pyrrhus dont le parjure rév
ables de vertus sans aucune ressemblance avec les nôtres ! § V. Du rôle d’Andromaque. Chimène n’eut pas plus d’admirat
terie. Le détail en est exquis ; c’est la partie la plus touchante du rôle d’Andromaque. Dans son premier entretien avec Pyr
dix-septième siècle ! Pour moi, je ne souffrirais pas sur la scène un rôle de femme qui ne réunirait pas tout ce que l’espri
§ VI. Des situations dans le théâtre de Racine. — De l’importance des rôles de femmes. Mais la grande nouveauté de ce théâ
femmes dans son théâtre. De ses onze tragédies, six ont pour premier rôle une femme. Le nom d’une femme sert de titre à cha
s’appeler : Agrippine, Roxane, Monime : ce sont encore trois premiers rôles . Sur ce point, Corneille avait laissé presque tou
uvent que la vie sacrifiée à la passion. Racine, en donnant de grands rôles à toutes les femmes de son théâtre, et le princip
t de grands rôles à toutes les femmes de son théâtre, et le principal rôle à quelques-unes, obéissait à la fois à son génie
Corneille. N’y eût-il dans le théâtre de Racine que cette vérité des rôles de femme, ce serait assez pour le mettre au premi
e de se sacrifier. Elle part malheureuse, mais aimée. L’amour dans le rôle de Monime est peut-être encore plus touchant, par
agréer les vérités qui ne passent pas. Mais rien n’a fléchi dans les rôles des mères tels que les a tracés Racine. L’amour m
mour maternel par le dévouement, l’amour de la mère adoptive, dans le rôle de Josabeth, l’amour pour la patrie, dans le rôle
e adoptive, dans le rôle de Josabeth, l’amour pour la patrie, dans le rôle d’Esther, sont peints avec la même vérité et pers
. Mais au théâtre, si nous aimons les contrastes entre les différents rôles , nous ne les supportons pas dans le même. Une pet
ithridate, malgré des scènes sublimes, est-il une œuvre froide. Trois rôles d’homme seulement dans Racine sont de la force de
ôles d’homme seulement dans Racine sont de la force de ses plus beaux rôles de femme. C’est Néron, que le poète a pris tout v
fait des personnages historiques. La même vérité anime la plupart des rôles d’hommes secondaires de son théâtre, Pyrrhus, Ore
’idolâtrie, outre la volonté du Dieu des vengeances, qui joue le même rôle dans Athalie que le dieu Destin dans le théâtre g
d sont engagés dans l’événement par des causes proportionnées à leurs rôles  : Mathan, par sa jalousie contre Joad et la mauva
pas une moindre injustice. Qui donc songe à l’harmonie en lisant les rôles de Néron, d’Acomat, d’Athalie, de Phèdre, d’Hermi
e ne fut représentée qu’en 1720. 38. Ceux qui ont vu Talma jouant le rôle de Joad, dans une de ces représentations dont lui
13 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
Chapitre I.De la sélection des imagespour la représentation.Le rôle du corps   Nous allons feindre pour un instant
ons à prendre pour y échapper. J’interroge enfin ma conscience sur le rôle qu’elle s’attribue dans l’affection : elle répond
ira d’elle-même, quand son heure aura sonné. Mais j’ai supposé que le rôle de l’image que j’appelle mon corps était d’exerce
n corps, puis enfin mon corps lui-même. Dans cette dernière image, le rôle habituel des nerfs centripètes est de transmettre
de la représentation ? — Que sont donc enfin ces mouvements, et quel rôle ces images particulières jouent-elles dans la rep
ions simplement naissantes ; mais, dans un cas comme dans l’autre, le rôle de la matière nerveuse est de conduire, de compos
ose, à notre avis, qu’une espèce de bureau téléphonique central : son rôle est de « donner la communication », ou de la fair
e en réactions motrices innombrables, simplement naissantes. Ainsi le rôle du cerveau est tantôt de conduire le mouvement re
apport au mouvement exécuté. Mais dans un cas comme dans l’autre, son rôle se borne à transmettre et à diviser du mouvement.
image. Nos « zones d’indétermination » joueraient en quelque sorte le rôle d’écran. Elles n’ajoutent rien à ce qui est ; ell
tous les états psychologiques de ce genre, la mémoire joue le premier rôle . Or, nous essaierons de montrer plus loin que, la
rveux, la perception est diminuée d’autant. Faut-il s’en étonner ? Le rôle du système nerveux est d’utiliser cet ébranlement
s qui ébranlent mon corps et ceux que je pourrais influencer, joue le rôle d’un simple conducteur, qui transmet, répartit ou
uoi, dans un espace où elles formeront des corps. Dans la seconde, le rôle de la conscience est nettement défini : conscienc
êmes on infère que nos sensations sont simplement des signaux, que le rôle de chaque sens est de traduire dans sa langue pro
pondant objectivement à des sensations de différents genres, et si le rôle de chaque sens ne serait pas simplement d’extrair
us verrons, des arguments qu’elle emprunte à une fausse conception du rôle de l’espace et de la nature de l’étendue. Mais el
e demeure à l’état d’entité mystérieuse. Mais notre propre nature, le rôle et la destination de notre personne, demeurent en
ements. Ainsi, pour revenir à l’exemple de la perception visuelle, le rôle des cônes et des bâtonnets sera simplement de rec
la théorie de la perception pure. Si on la tenait pour définitive, le rôle de notre conscience, dans la perception, se borne
ie des choses plutôt que de nous. Que notre conscience ait surtout ce rôle dans la perception extérieure, c’est d’ailleurs c
mieux éclairer notre décision, il déplace l’intuition réelle, dont le rôle n’est plus alors — nous le prouverons plus loin —
rs quelque chose de leurs substances par un phénomène d’endosmose. Le rôle du psychologue serait de les dissocier, de rendre
s l’avons supposé jusqu’ici, mais des moments de notre conscience. Le rôle théorique de la conscience dans la perception ext
des propriétés physiques seulement. Et dès lors il ne peut avoir pour rôle que de recevoir, d’inhiber ou de transmettre du m
par conséquent une vérification immédiate. La première concernait le rôle du cerveau dans la perception — le cerveau serait
chercher où commence et où finit, dans l’opération de la mémoire, le rôle du corps. Et c’est au cas où nous trouverions dan
14 (1903) Propos de théâtre. Première série
sait Ballanche, ou ce venerandus puer , comme disait Virgile. Et son rôle est partagé de même, entre ces deux sentiments qu
nent en lui. Et, pour s’y arrêter maintenant, comme c’est conduit, ce rôle  ! D’abord Néoptolème hésite devant les propositio
rop grande. » Néoptolème, dans la pièce de M. Gide, n’a pas un grand rôle , son rôle, comme je l’ai dit, ayant été transport
. » Néoptolème, dans la pièce de M. Gide, n’a pas un grand rôle, son rôle , comme je l’ai dit, ayant été transporté à Philoc
ai dit, ayant été transporté à Philoctète, étant devenu une partie du rôle de Philoctète. Mais, quoique devenu grêle, il est
latin et de musique, que donnent à Bianca ses deux amoureux jouant le rôle de professeurs, est amusante et assez finement co
sseurs, est amusante et assez finement conduite. Il y a, même dans le rôle inepte de Catherine, un assez joli détail. La pau
o, qui joue dans la pièce, relativement à Bianca, la sœur cadette, un rôle analogue à Crispin rival de son maître, est en tr
rtorius est de 1662 (âge de Corneille, 56 ans) ; Pulchérie, où est le rôle de Martian, est de 1674 (âge de Corneille, 68 ans
n’y a pas lutte, il n’y a pas drame. Polyeucte est homme, et tout son rôle est le combat douloureux qu’il livre pour dégager
a été au moins étonnée de la singulière audace de la conception de ce rôle . Voltaire, qui poursuit le mari de Pauline de ses
ssez générale : mais il faut avouer qu’il y a de beaux traits dans le rôle de Polyeucte, et qu’il a fallu un très grand géni
re religieuse de notre temps pour bien pénétrer la vérité de ce grand rôle de Polyeucte, pour bien entendre que Polyeucte c’
là, M. Mounet-Sully jouait assez souvent Polyeucte. C’était un de ses rôles favoris. Depuis, il l’a laissé de côté, si bien q
parer de vous ; elle agrée fort, parce qu’elle permet de voir dans le rôle de Pauline une évolution de caractère, ce qui est
ble pour la Comédie-Française. Mme Dudlay a joué fort correctement le rôle de Pauline. Cela est très consciencieux, très dil
pas suffisamment à jouer un rôle sacrifié et à le laisser à l’état de rôle sacrifié. Il voudrait bien que Félix ne fût pas u
a parfaitement raison de le jouer « jeune ». N’inclinons pas trop le rôle de Sévère au « raisonneur ». Avant tout, Sévère e
est une note très juste. Enfin, deux acteurs m’ont ravi, l’un dans un rôle de dix minutes, l’autre dans un rôle écrasant de
acteurs m’ont ravi, l’un dans un rôle de dix minutes, l’autre dans un rôle écrasant de grandeur. Mme Lerou a une ampleur de
3 juillet 1899. Et je puis maintenant, tout à loisir, revenir sur ce rôle de Pauline dans Polyeucte, sur lequel je vous ind
ce caractère et sur l’évolution de ce caractère, c’est-à-dire sur ce rôle , il y avait deux opinions parfaitement contradict
salon. Molière dit à un de ses acteurs pour lui faire comprendre son rôle  : « Vous êtes le poète, vous, et vous devez vous
lus, ce n’est plus comédie que joue Trissotin, ni même, comme Oronte, rôle de bel esprit de salon, pour recueillir les compl
lle devenue envieuse et qui a pris la carrière du bel esprit comme un rôle et pour cacher ses mauvais sentiments. Aussi a-t-
ble et plus soumis qu’auparavant. Il sera ainsi jusqu’à la fin de son rôle et de la pièce, toujours faible, toujours s’excit
is, du reste, elle ne lui en parle que lorsque Clitandre a eu le beau rôle et s’est montré non seulement désintéressé, mais
i inventent une fiction pour en vivre, qui substituent à la nature un rôle , admirablement joué, et dont ils finissent par se
ablement joué, et dont ils finissent par se convaincre, mais enfin un rôle  ; des gens qui « masquent la nature et la déguise
me paraît digne qu’on s’y arrête. La première, bien entendu, c’est le rôle de Cléante. Je sais bien que rien n’est plus vrai
. Je sais bien que rien n’est plus vraisemblable que de penser que le rôle de Cléante est précaution oratoire, « style de no
ent qu’il consent, qu’il consent seulement, à donner sa pièce avec le rôle de Cléante, Molière reconnaît, sinon qu’il y a de
affirme que c’est la bonne. Le poète comique qui s’élève au-dessus du rôle de simple amuseur, le poète comique qui a quelque
ut pas en prendre chaque mot comme d’Évangile. Il s’appuie ensuite du rôle tel qu’il est écrit, et il a encore plus raison d
-je besoin de vous dire que, si je continuais, ce serait la moitié du rôle de Joad et de tout le rôle de Phèdre qu’il me fau
, si je continuais, ce serait la moitié du rôle de Joad et de tout le rôle de Phèdre qu’il me faudrait transcrire ainsi, pou
a une raison particulière au point de vue du ton et de la couleur du rôle , j’en parlerai une autre fois. Mais, au point de
ux, doit-elle enfin sa flamme ? « Doit-elle ? » Andromaque, tout son rôle le marque assez, n’agit que par passion, comme to
rtes — sont, du reste, fréquentes dans Andromaque, même dans d’autres rôles que celui d’Andromaque. Remarquez-vous Hermione d
e première remarque est à faire, très importante : c’est que, dans le rôle de l’homme vertueux, de Burrhus, il n’y a pas un
ais pas parlé du tout de Bérénice. Mais songez donc qu’il y a tout un rôle cornélien dans Bérénice et cornélien dans le sens
en dans Bérénice et cornélien dans le sens espagnol du mot. Il y a le rôle d’Antiochus, qui est, du reste (qu’on me pardonne
tus excite une certaine pitié, Bérénice en excite une grande. Mais le rôle et qui excite une forte pitié aussi et qui est to
nd Rostand, et ne pas admirer l’Antiochus de Bérénice ? C’est le même rôle  ! Comment pouvez-vous estimer singulièrement le S
de Polyeucte et ne pas sincèrement estimer Antiochus ? C’est le même rôle , avec cette différence seulement qu’Antiochus a l
ux de 1640 par excellence. Voyez… D’abord Racine vous prévient que le rôle d’Antiochus est dramatique, essentiellement drama
faire attention à l’opinion que Racine exprime ainsi relativement au rôle d’Antiochus. Quoi qu’il en soit, venons au rôle l
ainsi relativement au rôle d’Antiochus. Quoi qu’il en soit, venons au rôle lui-même. Il est comme calqué, en ses lignes géné
évère plus tendre et plus ingénieux dans la tendresse. Suivez tout le rôle jusqu’à la fin. Voyez particulièrement l’exquise
ement l’exquise scène iv de l’acte III. Tout ce personnage et tout ce rôle sont adorables, et ils n’existeraient point si le
r un père tel que vous. La hiérarchie est-elle assez nette ? Tout le rôle d’Iphigénie est conçu, correctement, exactement,
pièce la moins cornélienne de Racine, il y a du cornélianisme dans le rôle d’Aricie, et du cornélianisme un peu inutile, un
emmes qu’il était, il s’en éprit, accrut son importance, agrandit son rôle , fit de ses rapports avec Mithridate tout un dram
le. » Racine a bien raison, et, en effet, tout cela se trouve dans le rôle si délicat du Roi de Pont. Il offre la matière d’
ou des monologues à leur convenance, l’actrice en faveur qui exige un rôle d’amoureuse, et qui dit : “Qu’est-ce que c’est qu
dominer tout en se croyant maître, est très nettement marqué dans le rôle d’Athalie. Elle consulte Mathan, elle consulte Ab
elle se trouve opposée à elle-même ; qu’elle passe, et c’est tout son rôle , d’un grand abattement et d’une chute profonde en
n sait voir le drame représenté, ou se le représenter à soir même. Le rôle de Josabeth est charmant. C’est une élégie qui ci
uillotine. Abner est très finement observé aussi. La difficulté de ce rôle était très grande. Dans une conspiration contre u
litaire, il fallait que le conspirateur eût l’armée pour complice. Le rôle du général d’Athalie séduit par Joad était nécess
a trahison, il s’agissait pour Racine de la soutenir jusqu’au bout du rôle sans qu’elle parût invraisemblable ou suspecte, s
t ; il oubliera, et ne saura jamais au juste le degré d’importance du rôle qu’il a joué dans le changement de dynastie. Joad
ission abdique. Ces deux premiers traits éclatent dans Joad. Tout son rôle en est marqué. Il ne dit rien qui ne respire la f
nces ont fait un conspirateur. L’art de Racine dans la composition du rôle a été de soutenir toujours également ces trois tr
es de leurs fausses divinités. » C’était là assez bien comprendre le rôle possible du chœur dans la tragédie moderne. Le ch
e secousse ; par surcroît garder le chœur, non pas tant pour chanter, rôle qu’il ne peut plus guère soutenir, que pour encad
ans les trois derniers, c’est un personnage, et le principal, dans le rôle de qui il entre de régler la décoration et la mis
rd4. Le succès semble avoir été faible. Mlle de Caylus aimait peu son rôle  ; Louis XIV ne paraît pas avoir marqué une approb
in qu’une bonne pièce de théâtre, au vrai sens du mot. Il n’y a qu’un rôle , qui absorbe tous les autres. Les péripéties de l
ur du Théâtre-Français, avait continué par toute une plaquette sur le rôle d’Andromaque, dissertation assez agréable qui n’e
’au cou, certainement ; mais remarquez que prendre le caractère et le rôle d’Andromaque comme il les prend, c’est prendre An
. Marivaux n’a jamais rien écrit de plus fouillé et de délicat que ce rôle de Bérénice, et au fond n’est-ce pas plutôt une c
nt comme faibles ou comme inutiles. Et il a raison : « Mais c’est un rôle délicieux que celui d’Antiochus, de cet amant sac
féré… » — Oui, mon cher ami, cela est arrivé à tout le monde : et le rôle d’Antiochus est aussi agréable au théâtre qu’il e
e. Et vous comprenez admirablement Racine. Ce qu’il a voulu, avec son rôle d’Antiochus, c’est remettre dans Bérénice un peu
s, du reste, Sarcey est enchanté du choix du sujet et des deux grands rôles , Roxane et Acomat. Il s’écrie de tout son cœur :
ons de Sarcey relativement à Racine est infiniment instructive. Le rôle d’Andromaque Le rôle d’Andromaque par Mme Bart
nt à Racine est infiniment instructive. Le rôle d’Andromaque Le rôle d’Andromaque par Mme Bartet. — Sarcey et le rôle
e d’Andromaque Le rôle d’Andromaque par Mme Bartet. — Sarcey et le rôle d’Andromaque, avec les opinions de quelques autre
être la mienne. [I] 7 avril 1902. Mme Bartet s’est emparée du rôle d’Andromaque depuis trois mois environ ; elle le
en toute beauté sereine et antique, en tout art pur, divine, dans ce rôle divin. Je n’ai pas besoin de dire qu’elle n’a pas
tte et qu’il manquait rarement de reprocher à l’artiste qui jouait ce rôle , de ne pas y mettre au moins un grain de coquette
ne s’occupe que de la situation et de l’intrigue et point du tout du rôle . Il est probable, je ne dis pas plus, qu’il voyai
ria, mais avec maîtrise ; mais il n’a pas analysé particulièrement le rôle de la veuve d’Hector, du moins à ma connaissance.
râce… » — Ici, une note en marge. Vous pouvez chercher dans tout le rôle de Pyrrhus, vous n’y trouverez pas ces deux vers.
n’y trouverez pas ces deux vers. Cela tient à ce qu’ils sont dans le rôle de Néron, dans Britannicus. Mais, ce n’est pas un
marquez comme on la soutient et comme on est forcé de la soutenir. Du rôle d’Andromaque on cite quatre ou cinq vers ; mais s
est pas ainsi qu’il faut procéder. Il faut commencer par lire tout le rôle , par voir si Andromaque est coquette dans ce rôle
er par lire tout le rôle, par voir si Andromaque est coquette dans ce rôle  ; et ensuite, si on la trouve coquette, applaudir
déplorer que Racine ait raté son Andromaque. Or, moi, quand je lis le rôle d’Andromaque, je trouve qu’elle est si peu une co
dinde ! » Une pure dinde, voilà Andromaque d’un bout à l’autre de son rôle . Suivons-la pas à pas. Pyrrhus vient lui dire : «
et doivent passer simplement pour être ce qu’ils sont. Poursuivons le rôle . Andromaque, abandonnée par Pyrrhus, va supplier…
lus d’entrevue entre Andromaque et Pyrrhus ; mais, pour poursuivre le rôle jusqu’au bout, un mot sur la solution trouvée par
op de gémissements et trop de « Hector ! Hector ! Hector ! » dans son rôle  ? Ne pourrait-elle pas, sans « glisser des compli
st que Racine sait son métier et sait son public. Il a vu l’écueil du rôle d’Andromaque. Il a prévu Geoffroy, Nisard, Thierr
Quelle grande coquette ! » Il n’y a pas à dire, c’est ici l’écueil du rôle . Il faut l’éviter le plus possible. — Eh bien ! D
1 avril 1902. J’ai reçu toute une « littérature » sur la question du rôle d’Andromaque. Cette littérature est fort intéress
peut être susceptible. Seule, l’interprétation de Mme Bartet garde au rôle son unité. Ce n’est pas seulement les recommandat
re côté de la tombe », comme le faisait déjà Mme Weber, c’est tout le rôle . On ne saurait donc jouer le rôle avec trop de so
isait déjà Mme Weber, c’est tout le rôle. On ne saurait donc jouer le rôle avec trop de sobriété. Tel critique a tort de dem
le que l’art exquis de Racine a su concilier la pureté, la candeur du rôle d’Andromaque avec la vraisemblance, et cela en pr
ante, cette idée de la coquetterie qui, même vertueuse, ravalerait le rôle tragique. Ne serait-ce pas pour la même raison qu
c’est dans l’économie rationnelle et nécessaire de la pièce, comme le rôle d’Œnone dans Phèdre. — Quant au mot d’Andromaque 
buant l’origine à une mauvaise interprétation de l’actrice chargée du rôle . Luneau de Boisjermain était du reste de votre av
voir. Je n’ai pas besoin de dire qu’une interprétation coquettiste du rôle d’Andromaque par une pintade de théâtre a dû se p
e et peut-être même par les soins de la première interprète. Quand un rôle n’est pas interprété par l’acteur ou par l’actric
Sainmore estime ce mot en contradiction et en dissonance avec tout le rôle d’Andromaque, et que, donc, il n’a pas la moindre
s-ci : « Encore un trait de cette coquetterie qui est le fond même du rôle d’Andromaque et que Racine a voulu marquer non se
hose qui « échappe », lui paraît en contradiction et avec le reste du rôle , et avec le ton de toute la tragédie. S’il y avai
était essentiel, c’était de montrer qu’il ne comprend pas du tout le rôle d’Andromaque en coquetterie et cela est prouvé su
au dix-huitième siècle ; sauf peut-être une actrice qui aura joué le rôle , non selon le texte, mais selon son emploi, comme
s larmes obstinées donnent un certain prestige à celles qui jouent ce rôle  ; mais que vraiment il y a mesure à tout. C’est c
e des coquetteries qui sont dans la pièce d’Andromaque et non dans le rôle de la nommée Andromaque, et c’est au second acte
Dernières cartouches. Quelques lettres en retard sur la question du rôle d’Andromaque. J’en donnerai deux, particulièremen
 décembre dernier. Elle est, à mon avis, la seule qui ait su jouer ce rôle dans la pensée intime de l’auteur, en y ajoutant
15 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »
les premiers artistes d’Allemagne, sont tout à fait maîtres de leurs rôles  : les personnages secondaires ont la même bonne v
n Signalons quelques changements survenus dans la distribution des rôles que nous avons publiée il y a un mois. M. Levi di
rel est chanté par MM. Haiper et Schneider, Aux noms des artistes des rôles secondaires, ajoutons celui de M. Demuth33 La
r la scène on a mis également l’électricité ; la rampe n’a plus qu’un rôle très restreint ; la lumière vient principalement
s divers artistes qui interprètent Tristan et Parsifal ; comme chaque rôle est tenu en triple ou en double, il y a beau jeu
scussions, parmi les pèlerins de Bayreuth. Mais les détails de chaque rôle ayant été réglés par Wagner et la tradition s’en
tous les artistes ont été entendus, et chacun presque dans leurs deux rôles  ; je n’essaierai pourtant pas de discuter leurs q
istingué et sa voix est meilleure qu’aux années précédentes. Dans les rôles secondaires s’affirme la façon allemande de compr
étiquement identique à l’Or du Rhin, lequel dans le Ring joue le même rôle . Mais cette connexité que Wagner apercevait déjà
et des représentations qui me semble indiqué et dans lequel, selon le rôle dont vous vous serez chargés, vous verrez marquée
me faire le sacrifice de mettre encore cette fois le costume de leur rôle pour ne pas trancher péniblement avec les acteurs
1 jusqu’à 3.372) a paru en 1879, à Leipzig. [NdA] 46. Le Rheingold, rôle de Wotan [NdA] 47. La Walkure, rôle de Wotan [N
pzig. [NdA] 46. Le Rheingold, rôle de Wotan [NdA] 47. La Walkure, rôle de Wotan [NdA] 48. Siegried, rôle de Wotan [NdA
de Wotan [NdA] 47. La Walkure, rôle de Wotan [NdA] 48. Siegried, rôle de Wotan [NdA] 49. Tristan et Isolde [NdA] 50.
16 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220
âge) ont reconstruit et remis en jeu sa mémoire13 : ils ont conçu le rôle au point de vue d’une grande actrice, l’Adrienne
s elle n’y reparut, pour y débuter, qu’au printemps de 1717, dans les rôles de Monime et d’Électre, et elle s’y montra du pre
a première, par exemple, à mettre en usage les robes de cour dans les rôles de reine et de princesse. Elle fit cette innovati
ue et de ressources, et elle n’y brillait que dans un petit nombre de rôles . Son domaine propre, sa gloire incomparable était
iment les vicissitudes de la passion. On a retenu des endroits de ses rôles de Bérénice, d’Élisabeth, d’Électre, où elle enle
ant. Molière, pour son compte, n’y réussit qu’imparfaitement dans les rôles tragiques, auxquels la nature ne l’avait pas dest
s l’intelligence droite de Mlle Le Couvreur un fonds tout préparé. Ce rôle de Du Marsais auprès de Mlle Le Couvreur est une
et cela me fait souvenir que l’acteur qui remplit si excellemment ce rôle , M. Régnier, prépare lui-même, pour la publicatio
atique de Mlle Le Couvreur ; je n’en dirai donc pas ici davantage. Ce rôle de Michonnet est double : il y a en lui le consei
l’amoureux également vrai, sincère, dévoué jusqu’au sacrifice, et ce rôle -là, nous ne le trouvons pas moins rempli auprès d
Le Couvreur, par MM. Scribe et Legouvé, où Mlle Rachel a le principal rôle .
17 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
la cause d’une véritable et épouvantable tragédie. L’acteur ayant le rôle du soldat qui perce le Christ de sa lance, mit ta
ut qu’on n’avait pas de vêtements assez beaux pour l’acteur chargé du rôle du Père Éternel. Villon s’adressa au sacristain d
la première représentation de Bradamante, en 1582, l’acteur jouant le rôle de Laroque avait à dire ces deux vers : Monsieur
r à un tonneau cerclé ; Gros-Guillaume, disons-nous, avait adopté les rôles de l’homme sentencieux. Il ne portait point de ma
sa contenance triste, ses yeux baignés de larmes contrastant avec ses rôles plaisants et ses lazzis, réjouissaient outre mesu
n succès tel que les acteurs lui firent un beau présent. C’est par le rôle de Venceslas que Baron, le célèbre comédien, fit
au théâtre, trente ans après l’avoir abandonné, et c’est par ce même rôle qu’il quitta la scène pour n’y plus paraître. Il
ène pour n’y plus paraître. Il était temps, car il ne put achever son rôle . Il avait à peine déclamé ce vers : Si proche du
ssement dans lequel on verrait Arlequin et Scaramouche. Il proposa le rôle d’Arlequin à La Thorillière. Longtemps cet excell
le platitude. Pressé par Dancourt, il finit cependant par accepter le rôle de Mezzetin10. On se détermina à travailler au di
cteurs. Jusqu’en l’année 1727, les acteurs et actrices disaient leurs rôles vêtus comme ils l’étaient dans la vie habituelle.
des manches pendantes. Sorel, dans la Maison des jeux, raconte que le rôle d’Hercule était interprété par un acteur en vêtem
ais ne produisit pas d’autre sensation. En 1753, madame Favart fit un rôle de paysanne, sans robe à paniers, sans gants, san
tigre, les Turcs le turban et le sabre recourbé ; mais pour bien des rôles l’habit français resta toujours de mise. Il fallu
uel est le militaire de théâtre, arrivant à franc étrier, d’après son rôle , qui ne se présente en culotte irréprochable, en
, à côté ou derrière les acteurs, tandis que ces derniers disent leur rôle , et on aura une idée de l’espèce de cacophonie qu
l’abolition du personnage de la nourrice. On conservait avec soin ce rôle dans la plupart des comédies anciennes, parce qu’
bien loin de valoir son fils, mourut assez jeune pour avoir, dans le rôle de Don Diègue, poussé du pied l’épée que le comte
e ferait huer avec une jambe de bois, il succomba. Son fils reprit le rôle  ; mais étant remonté à quatre-vingts ans sur le t
théâtre qu’il avait abandonné pendant trente années, lorsque, dans le rôle de Rodrigue, il prononça d’un ton nazillard ces d
de la coulisse. L’illusion n’était plus possible, Baron abandonna le rôle à plus jeune que lui. Il semble que le Cid ait ou
x-septième siècle, fut à peu près le seul qui sut faire comprendre le rôle si difficile d’Horace, et prononcer ce fameux ver
de cette tragédie, que dans une représentation, l’actrice chargée du rôle de Camille, au lieu de dire : Que l’un de vous m
e la tragédie et la comédie avec le costume, non de l’époque de leurs rôles , mais dans celui de mode à leur époque à elles. U
ment, reprenant sa colère un instant interrompue et rentrant dans son rôle , il s’élance le fer levé pour tuer brutalement Ca
autant, je le remercierais de cette amitié. » Lorsque Baron prit le rôle de Cinna, le public était habitué à des déclamati
ent, le feu et la vérité de son jeu enlevèrent tous les suffrages. Le rôle de Cinna fut tenu plus tard par un fort bon acteu
onneurs furent moins pour Andromède que pour le cheval qui jouait son rôle en acteur consommé. Il marquait une ardeur guerri
la preuve ressort de l’anecdote suivante : Baron, chargé du principal rôle , se mit à l’étudier avec le soin qu’il apportait
Psyché à l’Amour. Le grand roi goûta fort cette jolie pièce. Les deux rôles principaux, celui de l’Amour et celui de Psyché,
riane de Thomas Corneille, à propos de l’actrice chargée du principal rôle , la Champmeslé, qu’elle appelait sa belle-fille,
enue par son fils, le marquis de Sévigné. Mademoiselle Duclos prit le rôle longtemps après la Champmeslé et ce fut son triom
ane. » Au commencement du règne de Louis XV, la Clairon joua aussi le rôle d’Ariane, elle y obtint un grand succès. Le Comt
auteurs, Thomas Corneille fit son Achille. Un des acteurs qui tint le rôle du héros grec avait été menuisier de son état. Se
de tous les hommes, est une autre grande dame de la cour. Ce dernier rôle fut fort utile à Molière pour créer le caractère
édiens. Votre Éminence a dû s’apercevoir qu’ils ne savaient pas leurs rôles et même qu’ils étaient ivres ? — C’est vrai, repr
ces pour l’acteur. On ne composait pas une comédie pour que, dans son rôle , mademoiselle A pût écraser tous ses camarades en
véritable sensation. Le célèbre comédien Mondory, chargé du principal rôle dans cette œuvre dramatique, l’interpréta avec ta
l’abbé Bois-Robert de prétendre qu’il s’acquitterait encore mieux du rôle que Mondory, Mondory fût-il présent. Le jour fut
y. — Singulière annonce à propos d’Iphigénie. — Mlle Gaussin, dans le rôle d’Iphigénie. — Vers qu’on lui adresse. — Phèdre (
à Versailles. — Les principaux personnages de la cour y prennent des rôles . — En 1716, le Régent donne l’ordre aux Comédiens
ut un succès immense, mademoiselle Champmeslé y fit ses débuts par le rôle d’Hermione, au grand désespoir de l’auteur, qui f
en voyant le beau talent de la nouvelle actrice. Dans le principe, le rôle d’Hermione avait été tenu par mademoiselle Desœil
talents étaient médiocres et la figure désagréable, jouait un soir le rôle d’Andromaque, et le jouait mal. Un des spectateur
it son chef-d’œuvre. On raconte qu’une actrice, au lieu de ce vers du rôle d’Agrippine : Mit Claude dans mon lit et Rome à
la voir pour la première fois. A l’une des représentations, dont le rôle principal était joué par mademoiselle Gaussin, un
’on appelait le Toulousain, débuta en 1729 par Mithridate. Il joua le rôle avec un emportement qui excita un rire universel.
de la scène, il lui débita avec beaucoup d’à-propos ces deux vers du rôle qu’il venait de jouer : Prince, quelques raisons
. On fut obligé de baisser le rideau. Mademoiselle Gaussin, jouant le rôle d’Iphigénie, était ravissante. On lui adressa les
vertueux Hippolyte. La Champmeslé avait prié l’auteur de lui créer un rôle dans lequel seraient développées toutes les passi
de former lui-même à la déclamation les jeunes personnes chargées des rôles dans sa nouvelle tragédie. Madame de Caylus, sort
, ayant assisté à une répétition, fut prise d’un tel désir d’avoir un rôle , que, pour la satisfaire, l’auteur ajouta un prol
deux fois à Versailles les jeunes actrices qui avaient dû remplir les rôles à Saint-Cyr, et se fit déclamer la tragédie en pr
voir représenter à Versailles. La duchesse de Bourgogne se chargea du rôle de Josabeth ; ceux d’Abner, d’Athalie, de Joas, d
ond fils du comte de la Guiche, et M. de Champeron. Baron père eut le rôle de Joad ; le comte d’Ayen, plus tard maréchal de
et sa femme, nièce de madame de Maintenon, y remplirent également des rôles secondaires. Trois fois cette admirable tragédie
Galant (1679), première pièce dans laquelle un acteur fait plusieurs rôles . — Anecdotes sur Visé. — Phaëton (1691). — Les Mo
it beaucoup l’acteur Baron et avait toujours soin de lui composer des rôles qui le missent en relief. Un comédien, nommé Dauv
ouvoir. Trente ans plus tard, en 1715, on reprit cette tragédie ; les rôles étaient si mal distribués que le public ne put te
parut sur la scène vêtue en homme. On était déjà loin du temps où les rôles de femmes avaient des hommes masqués pour interpr
t aux fantaisies de son enfant, fit construire un petit théâtre ; les rôles furent distribués par Lagrange à six de ses jeune
ésentation, sans la présence d’esprit de l’acteur chargé du principal rôle . Raisin le cadet, entendant des murmures dans le
re innovation souvent imitée depuis, celle de faire remplir plusieurs rôles par le même acteur dans une même pièce. Préville
admirable voix, au jeu hardi de la Maupin, pour qui avait été créé le rôle de Clorinde. Cette célèbre actrice, dont les sing
près la représentation de Xerxès, Crébillon demanda aux acteurs leurs rôles , les jeta au feu devant tout le monde en disant :
mien jusque-là s’humilie. A l’Académie surtout, on fut choqué de ce rôle fait à Cicéron. Crébillon s’aperçut du mauvais ef
du goût des acteurs, qui trouvaient fort dur, après avoir appris des rôles longs et difficiles, d’en désapprendre une partie
pier. Les papiers dépliés, on lit sur chacun d’eux les corrections au rôle de Dufrêne. Il n’y avait pas moyen d’hésiter dava
re avaient contribué à sa chute. Lorsque l’actrice qui remplissait le rôle de Marianne porta la coupe empoisonnée à sa bouch
hez lui. Il fit pour cela des frais énormes, prit, malgré son âge, le rôle de Lusignan, et tomba mort, et réellement mort, d
Dufrêne, l’acteur au pâté, répandit également un grand charme sur le rôle d’Orosmane ; de là ce joli quatrain : Quand Dufr
e-Française, protégé de Voltaire, obtint l’honneur insigne d’avoir un rôle dans Mérope. Il s’en acquittait médiocrement. — A
l s’en acquittait médiocrement. — Ah çà ! pourquoi avez-vous donné le rôle d’un usurpateur à ce jeune homme ? dit-on à Volta
t un tonnerre dans une scène où mademoiselle Dumesnil jouait le grand rôle , et un autre au cinquième acte, pendant que madem
Voltaire rencontre une actrice fort maigre et qui venait de jouer son rôle avec beaucoup de sentiment. Il lui prend la main
vait être moins facile, de garder son sérieux, forcé de continuer son rôle et de gesticuler en déclamant pompeusement bon no
eur véritable, destinant son œuvre à un collège, n’y avait pas mis de rôle de femme. Comment faire ? Dupuis envoie chercher
offre dix écus pour votre travail. » Pellegrin accepte le marché. Les rôles de la reine et sa compagne sont bâclés en deux jo
ntation de cette même tragédie, l’excellent acteur Dufrêne disait son rôle d’un ton de voix trop bas, on lui cria du parterr
terminer de crainte de l’humilier davantage, et il put reprendre son rôle . Deux ans après son Childéric, en 1736, Morand do
Didon, Le Franc fit pour mademoiselle Dufresne, chargée du principal rôle dans sa pièce, ce joli compliment : Reine crédul
eu de rivale. Mademoiselle Clairon, jouant pour la première fois le rôle de Didon, parut sur la scène, au cinquième acte,
n son sang-froid, en voyant son cher artiste octogénaire affublé d’un rôle de jeune amoureux ; mais, quand Antiochus, faisan
n : Ris donc, sot parterre, à l’endroit le plus beau. Elle reprit son rôle , on applaudit, les enfants furent acceptés et la
our le théâtre et se fit comédien. Il débuta à Lyon dans les premiers rôles , n’étant encore âgé que de vingt ans. Il y fut pa
une maladie grave de l’acteur Roselli, qui faisait un des principaux rôles , força d’interrompre le septième jour les représe
, le brave maréchal avait dit à Brizard, l’acteur chargé du principal rôle  : « Mon cher Brizard, tu peux être malade quand t
on cher Brizard, tu peux être malade quand tu voudras, je jouerai ton rôle . » Le roi, jugeant qu’une tragédie où étaient ex
huitième siècle, disant tout haut, en montrant l’acteur qui jouait le rôle d’Eustache de Saint-Pierre : « Ce brave bourgeois
ent et obtinrent le renvoi de leur camarade Dubois. Comme il avait un rôle dans la tragédie du Siège de Calais, ce fut Belle
e obtint un sursis et un nouvel ordre portant que Dubois jouerait son rôle jusqu’à ce que le roi ait prononcé dans cette aff
le s’en va chez elle. Tous les autres acteurs, qui n’avaient point de rôle dans le Siège de Calais, étaient restés au foyer,
yant les sots discours que tu me fais ici. 10. Mezzetin, nom d’un rôle de la Comédie-Italienne dont le caractère est à p
18 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »
rait jusqu’à trois. D’abord, elle est très intelligente, comprend ses rôles , les compose avec soin, et joue sans se ménager.
iques et serpentines, d’un attrait mystique et sensuel. Même dans les rôles modernes elle garde cette étrangeté que lui donne
entièrement. Elle n’ose pas et elle ne peut pas, car elle songe à son rôle . Elle n’embrasse pas, n’étreint pas pour de bon,
pense, la plus étonnante nouveauté de sa manière : elle met dans ses rôles , non seulement toute son âme, tout son esprit et
as de chanter, mais qui vit et vibre tout entière. Il est vrai que ce rôle , comme celui de Théodora, a été fait expressément
t Slaves… comme la lune. Elle a donc merveilleusement joué Fédora. Le rôle , qui est tout de passion, la contraignait heureus
tte diction convenait admirablement dans les parties plus apaisées du rôle de Fédora. Il y a de l’infini et du lointain dans
inalité du jeu de Mme Sarah Bernhardt. Ce récitatif est sans doute au rôle parlé ce que sont au rôle mimé les costumes étran
h Bernhardt. Ce récitatif est sans doute au rôle parlé ce que sont au rôle mimé les costumes étranges et splendides : il lui
19 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « SUR ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 497-504
nces et des menaces de l’avenir. Mais à côté, en dehors de ces grands rôles , il y en a d’autres qu’il ne faut pas cesser de r
nations, des moments d’ardeur et d’orage où l’on ne conçoit guère ces rôles à part ; la masse alors absorbe toutes les nuance
s par Malesherbes et Turgot, le jeune ami des Trudaine avait conçu un rôle littéraire plus calme, plus recueilli, plus d’acc
de cette France, qu’il voulait doter de palmes plus rares. Or, un tel rôle était beau dans des circonstances encore paisible
t avec plus d’efforts aussi et d’artifice de talent, quelque chose du rôle d’Horace introduisant dans la langue latine le gé
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
connaître sous celui de Beltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les rôles d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti,
x sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, jouait les rôles d’amoureuse sous le nom de Lavinia. Celle-ci est
sa 21. 11. — Lavinia.   Un acteur qui eut un grand succès dans les rôles naïfs, sous le nom de Bertolino, et qui jouit de
’est le nom de Francisquine qu’adopta cette Anne Begot qui faisait le rôle de la femme de Tabarin ou de Lucas sur les trétea
ous reproduisons ce dessin qui donne une idée du costume des premiers rôles féminins dans la troupe des Fedeli. 22. Fracisch
21 (1920) Impressions de théâtre. Onzième série
range orgueil d’homme, que dis-je ! une conception quasi-musulmane du rôle de la femme, — comme si Vivès se ressouvenait d’ê
plus significatives et les plus intéressantes, à celles qui visent le rôle d’Arnolphe, et, d’autre part, l’esprit même de la
nalyse minutieuse du personnage de Tartufe, et en invoquant aussi les rôles d’Orgon, de Mme Pernelle — et d’Elmire —. On sava
irer d’excellentes raisons à l’appui de sa thèse. Il a insisté sur le rôle d’Orgon. Avant d’être dévot, Orgon était un bon c
cœur. L’orateur pense que Molière a voulu faire expressément, dans le rôle d’Orgon, la parodie du rôle de Polyeucte. Aux str
lière a voulu faire expressément, dans le rôle d’Orgon, la parodie du rôle de Polyeucte. Aux strophes du martyr, à ces vers 
que la pièce peut présenter s’évanouissent. Ainsi, certains traits du rôle de Tartufe ont fait dire que Molière visait les j
e buste de Molière, Flipote, ou l’humble petite comédienne chargée du rôle muet de Flipote (car ici c’est tout un), s’est éc
u’il prête à ses « raisonneurs ». Or, nous y trouvons, comme dans les rôles de ses « personnages sympathiques », la franchise
tout près de la nature : témoin Agnès dans la première partie de son rôle  ». Et, bravement, il assimile Agnès, ou peu s’en
oit parti pris, soit conviction, il attribue à ce même La Chaussée un rôle extrêmement considérable dans l’histoire de la li
ment considérable dans l’histoire de la littérature dramatique. Et ce rôle , il l’explique et le démontre ; car, comme j’ai d
is (dit-on : jouer un emploi ? ) que la direction leur assignera. Les rôles importants seront remplis tour à tour, dans le mê
rs joueront d’ensemble, c’est-à-dire que chacun d’eux maintiendra son rôle à son plan, subordonnera son jeu à l’effet total
i présente son ami Dorante et le lui donne pour incomparable dans les rôles de jeune premier. Francaleu l’engage tout aussitô
la lettre de cachet, mais il exige, en retour, que Baliveau fasse un rôle de père noble dans la comédie qu’on doit jouer au
nte. Mais il n’était point nécessaire pour cela que ce Dorante eût un rôle aussi démesuré. Cette réserve faite, la Métromani
onze ou douze ans plus tôt… Est-ce vous qui parlez, ou si c’est votre rôle  ?… … J’ai ri ; me voilà désarmé… Voilà de vos arr
homme du monde. » Et il a supplié Riquette de se charger du principal rôle . — Ce que vous avez à faire est bien simple, dit
ienne… elle est simplement merveilleuse. Les nuances multiples de son rôle , les origines faubouriennes corrigées par le sang
nde pour ce poète. M. Baron est parfait de nigauderie sereine dans le rôle de l’homme du monde et de l’auteur-amateur. M. Ra
gréable ; mais je ne pardonnerai jamais à M. Dupuis d’avoir refusé ce rôle . Mlle Lender m’a paru presque excellente dans le
avoir refusé ce rôle. Mlle Lender m’a paru presque excellente dans le rôle de Mme Champcourtier, la petite dinde nihiliste.
uzet continue à être bien gentille. Et M. Cooper est charmant dans le rôle du petit homme de Riquette. Théodore de Banvil
berceau ! Je suis bien heureux qu’on n’ait pas donné à une duègne le rôle de l’aigre Xantippe. C’est Mme Samary qui est la
licieuse boulotte forment un contraste impayable avec le caractère du rôle dont elle est chargée, et c’est bien plus amusant
e ne m’en plains pas, au moins. Coquelin a très habilement composé le rôle de Socrate ! il nous a bien montré le philosophe
devait être, en effet, jeté à pleine voix, M. Coquelin a dit tout le rôle avec modestie et simplicité, et a rapproché autan
bond, joli et tendre, et qui ne demanderait pas mieux que de jouer ce rôle  ; elle sent remuer dans son cœur quelque chose po
s fugitives vos rêves. Mlle Brandès est un peu bien tragique dans le rôle de Silvia. Comment peut-on avoir le jeu et la dic
uvent qu’à la Comédie-Française, et dans un bien plus grand nombre de rôles , et j’aurai tant de joie à vous voir grandir dans
créatures trop grossièrement réelles. Pourtant, ils ont recité leurs rôles sur le ton de mélopée uniforme qui convenait ici,
ester, Marat, et qui trouvait moyen d’ajouter encore des ténèbres aux rôles les plus ténébreux. Damoye, Damoye ! où êtes-vous
ment (car il a la diction fort nette, chose rare au Conservatoire) le rôle d’Horace dans l’École des Femmes. Seulement, il y
sinoé. Il est certain qu’elle a fort mal dit les premiers vers de son rôle , mais il est certain aussi qu’on n’a pas entendu
e mérite. Ou bien encore, s’ils sont mauvais ou s’ils conçoivent leur rôle à contre-sens, il leur en voudra bien plus que s’
, beaucoup de cheveux, de la bouillie dans la bouche ; a trop crié le rôle de Roxane. Bonne élève en somme. Attendons. Deuxi
Roxane. Bonne élève en somme. Attendons. Deuxième prix : Mlle Moreno ( rôle de Monime), châtaine, assez petite et mince ; tèt
prend on ne sait où. D’ailleurs, on n’entend pas la moitié des mots ( rôle d’Andromaque). Comédie. Côté des hommes : deux p
omaque). Comédie. Côté des hommes : deux premiers prix : M. Burguet ( rôle d’Olivier de Jalin), blond, petite moustache, gen
e Jalin), blond, petite moustache, gentil, très bon élève ; M. Hirch ( rôle de Jean Giraud), petit brun, tête en caoutchouc,
table l’année dernière dans l’intimé. Deux seconds prix : M. Tarride ( rôle d’Harpagon), brun, la tête classique du méridiona
ir à la fois de Noblet et de Delaunay. Premier accessit : M. Dehelly ( rôle d’Horace, dans l’École des Femmes) a été décrit p
ole des Femmes) a été décrit plus haut. Deuxième accessit : M. Camis ( rôle d’André, dans Dora), assez grand, brun, nez en l’
passable, mais monotone. Côté des femmes : premier prix : Mlle Marty ( rôle d’Antoinette dans l’Étincelle), noire comme une t
ut-être filleul d’une reine. M. de Max a joué les dernières scènes du rôle d’Oreste avec une fougue méritoire, mais trop peu
rfaite netteté. A dit avec une louable chaleur la scène principale du rôle d’Achille dans Iphigénie. Côté des femmes : 1er p
violentes. Elle est moins faite pour la tragédie que pour les grands rôles féminins de la comédie moderne. J’ajoute que, mêm
le Hartmann. Blonde, longue, élégiaque, jolie. A soupiré gentiment le rôle de Régine dans les Burgraves. Comédie. Côté des
ur le degré et la qualité de ce talent, si je l’avais entendu dans le rôle de quelque Horace ou de quelque Dorante. J’estime
ur réjouir les âmes de leurs contemporains. A-t-il bien ou mal dit le rôle d’Hector, le valet du joueur dans la comédie de R
remarquable, et sans effaroucher personne. Il reste qu’elle a joué ce rôle délicat d’Alcmène avec esprit, et avec réserve, a
e était-elle un peu trop svelte, trop pliante et languissante pour le rôle de cette Jacqueline qui, jusqu’au moment où elle
rellement gaie. A joué très gaiement, et par conséquent très bien, le rôle de Lisette dans Les Folies amoureuses. Trois prem
lle a joué agréablement, mais d’une allure trop peu anglo-saxonne, le rôle de cette jeune fille anglaise qui, dans Daniel Ro
videmment, ce sympathique émacié apporte dans l’interprétation de ses rôles une bonne foi éperdue. Mounet-Sully n’est qu’un s
téressants, et même quelques trouvailles curieuses et justes, dans le rôle d’Hamlet et dans celui de Louis XI, de Gringoire,
ntonations et le timbre paternels. Je ne sais pas comment il a dit le rôle de Pourceaugnac : je sais seulement qu’il nous a
e fillette de seize ans a presque très bien dit la dernière partie du rôle de Phèdre, et pas mal du tout, — en dépit des déb
s trop faciles et des fins de phrases les mains dans les poches, — le rôle de la princesse Georges. Elle pourra avoir du tal
e l’articulation mollit parfois. Elle a dit correctement une scène du rôle de Roxane et a même été, un instant, mieux que co
omsen (deuxième prix de comédie) a montré un naturel touchant dans le rôle de la petite Victorine. Mlle Piernold est une fin
ue chose d’apéritif. Elle a joué, avec une bonne humeur éclatante, le rôle de Nanon dans le Cœur et la Dot et largement méri
Toutefois, Mlle Ruault n’a pas mal rendu les parties énergiques de ce rôle complexe. Et Mlle Vernon, blonde, drôlette, une j
clair, avenante, bouche généreuse, voix agréable, a dit avec grâce le rôle de la jeune aveugle Valérie. Enfin, Mlle Béry… Ma
écité d’une voix tendre, et sans cris, quelque harmonieux couplet des rôles de Junie, d’Iphigénie ou d’Esther, elle nous eût
ense qu’ils attendaient cette année. M. Veyret a joué deux scènes des rôles de Scapin avec une grâce, une gentillesse d’adole
t plaisante, un « effet » inédit qui n’était pas dans la tradition du rôle , qui a surpris Cadet lui-même, et que Cadet a app
Marais. Quant à M. Esquier, il a dit avec beaucoup d’intelligence le rôle de Gringoire et a fort bien « nuancé » la Ballade
forte et passionnée. Elle a joué avec assez de justesse le difficile rôle de Mme Morancé dans la Visite de noces, et nous a
songer à Mme Baretta), a gémi et flûté le plus tendrement du monde le rôle de Charlotte dans les Deux Frères. (C’est une com
hette continue à se dérober, Tuck est fort capable de lui retirer son rôle . Alors, P’tite Mère vient chez Tuck, ensorcelle T
il fallait devant les tableaux, car lorsqu’elle rentra : Tu auras le rôle , me cria-t-elle. « Brave P’tite Mère, comme elle
Bref, de très heureux dons. Mais qu’elle nous a bizarrement récité le rôle d’Andromaque ! Elle le chantait, comme une hymne
Mlle Roskilde, une maigre ardente, qui a tour à tour hurlé et vagi le rôle de Phèdre), c’est, comme disent les parents et le
rades, c’est pour tout cela que Mlle Grumbach nous a tant plu dans le rôle d’Athalie, et que nous lui avons décerné le premi
n de Mitrecey. J’en pense aussi un peu de M. Dauvilliers. Il a dit le rôle d’Achille d’une façon trop martelée et hachée, av
y a la fillette de quinze ans, qui dit à miracle, du premier coup, le rôle d’Agnès ou du moinillon de Don Juan d’Autriche. R
ssurément je le remercie de n’avoir point rugi d’un bout à l’autre le rôle d’Oreste. Je lui sais même gré de n’avoir point p
joué avec verve, avec sûreté, et, — déjà — avec autorité, l’admirable rôle du docteur Pancrace dans le Mariage forcé. (Je di
cteur Pancrace dans le Mariage forcé. (Je dis admirable, parce que ce rôle n’est pas seulement une raillerie énorme et éclat
ès maintenant, comme son camarade Coste, un bon comédien. Cet aimable rôle du vieux Noël de la Joie fait peur, de ce doux Ca
n fait de mieux ni même d’aussi bien, — M. Siblot y a montré, dans ce rôle du vieux Noël, une assurance, une habileté déjà g
ès de simplicité. Voilà un reproche qui n’est pas commun. Il a dit le rôle de Lebonnard, dans la Visite de noces, avec une b
gai, ce qui est un don précieux, il a mérité son second prix, dans le rôle de Sosie, par plus de goût et de mesure qu’on ne
. M. Monteux, le premier prix tragique, n’a certainement pas, dans le rôle d’Armand, des Faux Ménages, donné tout ce qu’il p
st totalement emballée. Elle n’était plus elle-même ; elle vivait son rôle « … Je vous laisse, moi j’en ai assez ! Monsieur
jusqu’à vingt minutes. La plupart n’y ont pas gagné. — Mlle Rabuteau ( rôle de Camille dans On ne badine pas avec l’amour) es
ment que c’est à eux de se bien connaître eux-mêmes et de démêler les rôles qui conviennent le mieux à leur taille, à leur vo
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
s à travers le moyen âge, jusqu’à l’époque de la Renaissance, où leur rôle s’agrandit et leur succès prit des proportions no
ts. Il n’est pas surprenant dès lors, qu’ils ne se bornèrent point au rôle d’interprète, qu’ils se chargèrent d’inventer, no
le souhaiter dans le pays de l’imbroglio. Tels furent les principaux rôles dont la Comédie de l’art se composa d’abord. Ces
les principaux rôles dont la Comédie de l’art se composa d’abord. Ces rôles sont fixés d’avance, invariables comme les masque
dir quelque trame perfide ; ainsi de suite. Chacun reste fidèle à son rôle . La comédie se joue comme avec les pièces connues
ieurs discours. L’esprit devait d’ailleurs se plier, se façonner à ce rôle perpétuel, et l’on finissait par entrer sans dout
23 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ra, malheureusement sans le savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur, fera jouer par exempl
ue huit ans après ; et dans nombre d’autres pièces, pour une foule de rôles , des interprètes imaginaires5. M. Bazin s’y est l
ous fait voir Molière jouant devant Louis XIV, au château de Vaux, le rôle d’Éraste des Fâcheux 6 qui, dans le fait, fut cré
ion à la cour du ballet Le Mariage forcé, dans lequel le Roi danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce prince reçoit
du public sur le sonnet d’Oronte ; clef des personnages ; critique du rôle d’Alceste par J.-J. Rousseau et par Fénelon. But
Il se refuse à une suppression demandée par Madame. Il remplissait le rôle d’Alceste et sa femme celui de Célimène. Le Médec
M. Jourdain. Ce n’est pas Rohault qu’il avait en vue en composant le rôle du maître de philosophie. La leçon de prononciati
tte pièce. Retour de Scaramouche à Paris. Aventure de Molière dans le rôle de Sancho. — 1671. Psyché, composée pour les fête
ciation du génie de Molière : caractères qu’il avait encore à tracer. Rôles qu’il s’était réservés. Son talent comme acteur e
qui ne pouvait guère, encore à cette époque, jouer que de bien jeunes rôles , car il n’était né qu’à la fin de 1630. Ceux-ci t
amoureux d’un homme de trente ans, ne peut être longtemps reléguée au rôle de confidente : aussi en prit-elle bientôt un plu
lus tard, il fit allusion à sa position entre ces deux femmes par les rôles de Clitandre, d’Henriette et d’Armande des Femmes
e héros d’une aventure amoureuse dans laquelle il imposa à un mari le rôle auquel plus tard il devait être condamné à son to
et Vinot viennent de nous dire que « la manière dont il s’acquitta du rôle du Docteur amoureux » fut déterminante pour enlev
les seconds valets, et dans la tragédie, les troisièmes et quatrièmes rôles . Nous le verrons aimé du public. Du Parc était un
été contesté par aucun. Elle remplissait dans le comique une foule de rôles , mais elle tenait l’emploi, fort important dans l
sses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la comédie les seconds rôles d’amoureuse. Elle joignait encore au talent de la
fait donner le surnom de « la Marquise », que, dans la plupart de ses rôles , sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ;
lles ne gâtaient rien sans doute, mais son renom s’est établi sur des rôles créés avec un vrai talent. Mademoiselle De Brie é
e élévation dont le créateur de notre double scène avait empreint ses rôles de Cliton, de Dorante et de Géronte, quand un com
tement intriguée que la première. Quel nerf ! quelle habileté dans le rôle de Mascarille ! quel ensemble ! quelle suite dans
cènes, parce qu’il n’en est aucun qui n’y ait joué plus d’une fois un rôle . Eh bien ! quel est le cœur assez glacé pour y tr
sy, sa femme et La Grange. Il ne craignit pas plus tard de confier le rôle de Tartuffe à Du Croisy, qui le créa avec beaucou
pour le Roi. « M. Béjart, dit La Grange, tomba malade, et acheva son rôle de L’Étourdi avec peine. » Il mourut le 21, et ap
é par une sincérité poussée si loin, qu’on le prit pour l’original du rôle du Misanthrope ; M. de Montausier, plus séduit pa
ire les honneurs de sa maison et à diriger la conversation. Un pareil rôle , par la familiarité qu’il exigeait entre les préc
érite dont Molière avait fait preuve en en remplissant les principaux rôles  : de là grande jalousie de la part des comédiens
lui donner à Vaux la fête dont nous avons énuméré les merveilles. Le rôle qu’on l’avait forcé de prendre lui fit un devoir
comédie donnée à Fontainebleau le 25 du même mois, d’y voir joint ce rôle , « dont il avait eu la bonté de lui ouvrir les id
dictionnaire de la vénerie, jouant à peu près dans cette occasion le rôle que joue Arnolphe dans L’École des femmes lorsqu’
ndigner de ce qu’un personnage de L’Impromptu, Du Croisy, chargé d’un rôle de poète, l’a représenté comme un prête-nom57. No
gement du public. Cet acteur était si aimé, qu’il ne put conserver le rôle de Néron de Britannicus, créé par lui avec une gr
agique. Il mit, selon quelques biographes, tant de chaleur à jouer le rôle d’Oreste d’Andromaque, que, par ses cris, il se r
os, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses rôles , D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et lors
onse qu’il pût faire à son antagoniste était de prendre contre lui le rôle infâme de calomniateur : il présenta au Roi une r
ds seigneurs figurèrent dans le ballet, et le Roi lui-même y dansa un rôle d’Égyptien. Il aimait passionnément cette sorte d
t sentie, et depuis ce temps on ne vit plus ce monarque se ravaler au rôle grotesque de baladin, à un âge où son esprit deva
à la première représentation du Bourgeois gentilhomme à Chambord, du rôle du Mufti dans la cérémonie dont il avait fait la
Pâques 1664, l’entrée de l’acteur Hubert, remplaçant, sinon dans ses rôles , parce que l’emploi n’était pas le même, du moins
figurer dans une scène qui menaça de devenir tragique. Il jouait les rôles de travestissement, où il était, dit Le Mercure,
alent dans les deux genres. Il avait créé d’une manière si comique le rôle d’Alain de L’École des femmes, que Louis XIV s’ét
imait pas le “brailler” et qu’il n’entendait pas le “raisonner”. » Le rôle de Moron, le seul peut-être qui ait empêché cette
les premiers actes y avaient été joués, se trouve la distribution des rôles de La Princesse d’Élide, où l’on voit celui de Ly
lisé parfois comme assistant et était à l’occasion chargé de bouts de rôles . Il figure nominativement de loin à loin dans les
el Molière savait dresser la nature la plus inculte à rendre un petit rôle , qu’il avait tracé en l’ayant en vue, le dispensa
vre de La Thorillière, au 8 juin : « À Phlipote 1 livre 10 sous. » Ce rôle avait bien peu d’importance, mais nous verrons pl
, mais nous verrons plus tard le même système suivi notamment pour un rôle qui en avait beaucoup, pour celui de Martine des
fs au mari. Mademoiselle Molière, qui, jusque-là chargée seulement de rôles secondaires, n’avait pas encore trouvé l’occasion
icile avec tout le talent et tout l’art qu’elle mettait à remplir ses rôles . Elle avoua adroitement son inclination pour le c
re qui s’était peint, mais avec des traits adoucis, dans le principal rôle de sa pièce. Deux partisans de Molière répondiren
ière ait, comme on l’a prétendu, fait prendre aux acteurs chargés des rôles de ces quatre médecins des masques qui reproduisa
raient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette pièce le rôle de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin, et
lques années avant sa retraite, ses camarades l’engagèrent à céder le rôle d’Agnès de L’École des femmes à mademoiselle Du C
plusieurs salves d’applaudissements, et prit le parti de conserver ce rôle jusqu’à la fin de sa carrière théâtrale. On préte
y prenait rarement une part active, et se bornait presque toujours au rôle d’arbitre. Un jour cependant qu’il se trouvait en
Récréations littéraires. « Baron, ce célèbre acteur, devait faire le rôle de Domitien dans Tite et Bérénice, et, comme il é
le rôle de Domitien dans Tite et Bérénice, et, comme il étudiait son rôle , l’obscurité de quelques vers lui fit quelque pei
la troupe de Molière, pour l’hôtel de Bourgogne où elle débuta par le rôle d’Andromaque. Molière n’attendit pas ce second pr
vait le faire ; et dès ce moment, il cessa de voir Racine. Honteux du rôle qu’il avait joué, celui-ci essaya de redevenir ju
montré le véhément détracteur de Molière, soit qu’il rougît enfin du rôle que la passion et l’envie lui faisaient jouer, so
e Molière avait eus en vue en traçant quatre de ces figures ou de ses rôles . Timante le mystérieux n’est autre que l’antagoni
’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de faire jouer à Molière un rôle inconciliable avec la noblesse de son caractère,
calomnie à ceux de J.-J. Rousseau, qui ne voit dans la conception du rôle d’Alceste que l’intention de faire rire aux dépen
lui ait adressé ce reproche au sujet du Misanthrope ; ce n’est que le rôle d’Alceste mal saisi qui a pu lui faire prendre le
s plaies de son cœur, et ralluma tout son amour. Il s’était chargé du rôle d’Alceste ; mademoiselle Molière remplissait celu
Rosine et l’amant de Susanne. Selon Ménage, Molière en composant son rôle de Sganarelle eut en vue le perruquier Didier l’A
Montespan et des principales beautés de la cour, qui y remplirent des rôles dansants. Baron, alors âgé de treize ans, fut cha
appant ce jeune acteur, et celui-ci la fuyant ! Les sentiments et les rôles de ces divers personnages devaient bientôt change
ment final est à l’adresse de mademoiselle Molière, qui débuta par ce rôle dans la tragédie et sut y faire preuve de talent.
nous apprend dans ses Mémoires que Molière, en traçant son principal rôle , eut en vue l’abbé de Roquette, depuis évêque d’A
tiques. Outre les reproches adressés par le Théophraste français à ce rôle , on lui a encore fait celui d’être odieux, et par
’exécution scénique fût également irréprochable. Il s’était chargé du rôle d’Orgon, et avait confié celui d’Elmire à sa femm
ssible : il n’est guère d’acteurs qui eussent le droit d’y prendre un rôle . L’anecdote suivante fait connaître les qualités,
femme entrer dans la troupe du Palais-Royal. Celle-ci créa plusieurs rôles avec un véritable talent ; et son mari, dont on a
 ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle . » Ces divers faits prouvent suffisamment qu’il n
haise, tomba en arrière et faillit se tuer. La folâtre gaieté dont le rôle du nouveau Sosie est empreint, les boutades si co
le ; ils poussèrent l’imitation jusqu’à boiter, non seulement dans le rôle de La Flèche, où la phrase d’Harpagon le rendait
e de désintéressement, de laisser mieux constater encore la vérité du rôle que Molière avait créé à leur image. Deux personn
ues traits comiques, à une ou deux scènes ingénieusement filées et au rôle spirituel de Clitidas, il en était un autre beauc
ent point oublié leurs anciens griefs contre l’auteur, et auxquels le rôle de Dorante en fournissait même de nouveaux, que l
i était d’une forme toute particulière ; mais que Rohault, informé du rôle que l’on voulait faire jouer à son chapeau, le re
auval, dont nous avons déjà eu occasion de parler, joua d’original le rôle de Nicole. Le Roi, auquel elle n’avait pas eu le
a fête était trop prochain pour qu’une autre actrice pût apprendre le rôle . Force fut donc de le laisser à mademoiselle Beau
u répertoire. L’auteur du Tartuffe et du Misanthrope y remplissait le rôle de Sancho. Un jour qu’on la représentait (c’était
nt où il fallait entrer en scène. « Mais l’âne, qui ne savait pas son rôle par cœur, dit Grimarest, n’observa point ce momen
e. On croit peut-être qu’il chargea une de ses actrices de remplir ce rôle  ? Non : il le confia à une de ses servantes qui p
our très incertain. Molière ne joua-t-il pas Cotin et Ménage dans les rôles de Trissotin et de Vadius ? Quels motifs eut-il p
pectateur aucune espèce de doute sur le modèle qui avait posé pour ce rôle  ; et nous ne croyons pas que Molière ait pu abuse
mort de Madeleine Béjart, sa belle-sœur, Molière, qui remplissait le rôle d’Argan, se sentit plus malade que de coutume. Ba
qu’il lui fallut faire de grands efforts intérieurs pour achever son rôle . Dans la cérémonie, au moment où il prononça le m
ame de Graffigny disait plaisamment que Molière, en travaillant à ses rôles de Diafoirus et de Purgon, l’avait vu en esprit,
horillière qui assuma la tâche difficile de remplacer Molière dans le rôle d’Argan, comme Baron venait de le remplacer dans
même dans lequel il s’est assis le jour de sa mort, en remplissant le rôle d’Argan. Cette charmante comédie continua d’attir
Baron, de La Thorillière, de Beauval et de sa femme, en possession de rôles dans beaucoup de pièces, et que l’hôtel de Bourgo
isirs. Encore lui fallait-il en consacrer une partie à l’étude de ses rôles . Il joua dans presque tous ses ouvrages ; ce fut
range nous apprend que, dès son début à Paris, devant le Roi, dans le rôle du Docteur amoureux, « la manière dont il s’en ac
La Serre a dit à son tour : « Non seulement Molière plaisait dans ses rôles de Mascarille, de Sganarelle, etc., etc., mais il
carille, de Sganarelle, etc., etc., mais il excellait encore dans les rôles du haut comique, tels que ceux d’Arnolphe, d’Orgo
ge représenté d’avec le comédien ; aussi se chargeait-il toujours des rôles les plus longs et les plus difficiles. » Il remp
mposait pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son rôle admirablement. Il faisait un compliment de bonne
demeurer cruelle. Mademoiselle Molière remplit d’abord assez bien son rôle  ; mais elle avait affaire à forte partie. Éclairé
re admirer mademoiselle Molière, qui remplissait alors avec talent le rôle principal de la tragédie de Circé, de Thomas Corn
Inconnu, et la présence de mademoiselle Molière, qui y remplissait un rôle , dut donner du piquant aux représentations de cet
justement compromis avec ceux d’une intrigante et d’un prélat dont le rôle fut, sinon celui d’un fripon, du moins celui d’un
par suite de cet arrangement, promis de ne plus paraître que dans des rôles de haut comique. Nous ignorons si cette conventio
de la naissance de Molière, le monument fut inauguré. Ici finit notre rôle d’historien ; mais il nous reste encore à venger
e fois maint grotesque léger : Ce n’est point là flétrir ses premiers rôles , C’est de l’esprit embrasser les deux pôles, Par
1740, p. 847. La Lettre ajoute que De Brie succéda à Du Parc dans les rôles de Gros-René. Après la mort de celui-ci peut-être
fait ont faite de cette même erreur, est celle qui joua réellement le rôle d’Aglaure, et peu après, à la cour, celui de la c
24 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
. Nommé député en 1848 par Pescia, sa ville natale, il n’a joué aucun rôle dans le parlement toscan. Il assistait aux événem
. Le héros se présente à nous successivement dans chacun de ces trois rôles , et fournit ainsi à M. Bulwer l’occasion de formu
’homme d’État. Peut-être eût-il mieux valu n’attribuer au héros qu’un rôle unique et nettement déterminé, et poursuivre ce r
r au héros qu’un rôle unique et nettement déterminé, et poursuivre ce rôle dans tous ses développements. Il est probable que
ément que nous blâmons la prodigalité de l’auteur. Malheureusement le rôle d’amant, si imparfait qu’il soit, est, non seulem
nest à des contrariétés sans cesse renaissantes, et lui font jouer le rôle d’une dupe volontaire. Comme parasite, Lumley n’e
un intérêt assez tiède ; car l’argent, qui joue dans la vie réelle un rôle si important, n’aura jamais la faculté d’exciter,
vraisemblable que Lumley l’égoïste, car il manque aux devoirs de son rôle  ; il n’a ni la souplesse, ni l’obséquiosité qui p
donne pour une spéculation. Ici, comme dans la première partie de son rôle , Lumley se commente au lieu d’agir et de se montr
imaginer qu’un homme qui dit : Je suis parasite ? Reste le troisième rôle , je veux dire le rôle de traître. C’est le plus v
qui dit : Je suis parasite ? Reste le troisième rôle, je veux dire le rôle de traître. C’est le plus vulgaire des trois, et
onné, pour réparer, dit-elle, un oubli injurieux. Castruccio joue son rôle d’envieux avec une brutalité qui fait honneur à M
ncer. Médiocre et envieux, Castruccio devrait, pour être fidèle à son rôle , ne pas manquer de clairvoyance. Puisqu’il a réso
rudemment chacun des pas qui le rapprochent du but désiré, il joue le rôle d’un homme pris de vertige. Pour ma part, je l’av
on orgueil humilié, il nous aurait paru plus fidèle à l’esprit de son rôle , et par conséquent plus poétique. Tel qu’il est,
ux plus hautes destinées, et qui a besoin de sa liberté pour jouer le rôle qui lui est dévolu. En même temps qu’elle avoue s
ent, dans les regards et les paroles de l’homme qu’elle aime, que les rôles sont désormais intervertis, qu’elle n’est plus ai
la vie réelle, une femme ainsi douée se trouve au-dessus de tous les rôles que la société veut lui confier ; dans le domaine
mme la plus ignorante et la plus vulgaire des femmes. Elle renonce au rôle viril qu’elle avait rêvé, et l’amour sincère et s
les partis, c’est-à-dire dédaigné par tous les partis, ne joue aucun rôle actif dans la Chambre des Communes, il a dû natur
ous avons à nous prononcer sur une pièce où Louis XIV joue le premier rôle , composée parmi nous, à Paris même, mais par un é
elligible. La bravoure, la magnificence, n’entrent pour rien dans son rôle  ; c’est tout simplement un Turcaret qui veut être
, capable de tous les mensonges et de toutes les trahisons ; mais son rôle tout entier se réduit à la vanterie. Il parle, et
laisanteries, il s’avilit avec tant d’acharnement, qu’il n’y a pas de rôle possible pour lui et que sa disgrâce passe inaper
et voici que dans une préface il nous révèle toute la grandeur de son rôle public. Nous ne voyions en lui qu’on faiseur de c
tragédies de Sheridan Knowles ; j’apprendrais sans étonnement que le rôle de Claude Melnotte est devenu entre ses mains une
grossièreté du colonel Damas. Claude Melnotte, pour se dédommager du rôle misérable qu’il a consenti à jouer, se permet plu
eulement qu’il la prodigue en pure perte. Quel que soit, en effet, le rôle joué par Léon X, il ne s’agit pas d’apprécier son
roduit son génie. Or M. Guizot, au lieu d’accepter pour l’histoire ce rôle modeste et sensé, s’attribue le droit d’exposer,
vrait-elle pas à la division de la matière qui forme les organes ? Le rôle de la philosophie commence où finit le rôle de la
ui forme les organes ? Le rôle de la philosophie commence où finit le rôle de la physiologie. Nos organes, étudiés dans leur
et nous a prouvé que la religion n’avait pas, dans cette tragédie, un rôle moins important que la politique. Et quand je par
la grandeur et la ruine de la race carlovingienne, l’avènement et le rôle de la race capétienne proprement dite, n’ont jama
e erreur si généralement répandue. Je ne dois pas oublier non plus le rôle du clergé catholique dans l’avènement de la secon
onde race, ou, pour parler plus clairement, dans la seconde invasion, rôle que M. Guizot nous explique plus clairement que t
véritable caractère, et nous lui devons de connaître complètement le rôle joué par Winfried. Le clergé, qui avait agi si pu
tenant résumer en quelques traits sa physionomie intellectuelle et le rôle qu’il a joué, je ne dis pas dans les affaires de
l’intérêt personnel, où la prévoyance et la ruse jouent le principal rôle , où la cruauté thème n’est qu’une forme de la pru
moins heureux dans la peinture des clubs, qui jouèrent sans doute un rôle immense dans la révolution, mais dont il a cepend
let se divise, s’émiette, s’éparpille à l’infini ; en agrandissant le rôle des masses, il amoindrit tellement le rôle des ac
nfini ; en agrandissant le rôle des masses, il amoindrit tellement le rôle des acteurs principaux qui ont souvent obéi à la
dogmatique ne peut être accepté par la réflexion, si la confusion des rôles départis à chacune de nos facultés est une des er
sse dire, le type de l’homme vraiment épris. L’orgueil n’a joué aucun rôle dans les premiers développements de sa passion, l
té d’un tel personnage, il ne pourra jamais jouer dans une comédie un rôle bien actif. Adrienne a beau ajouter à l’autorité
cédentes comédies de M. Augier. Molière ne s’est jamais mépris sur le rôle des termes vulgaires. Quand il lui arrive de reco
unité de style. Que chaque personnage parle selon son rang, selon son rôle  ; qu’Agnès et Horace, Alain et Arnolphe expriment
scène des hommes tels que Sieyès et Vergniaud, pour leur confier des rôles de comparses ? Le tableau suivant, qu’on peut app
i Chloé aime Horace, elle ne s’y prêtera pas davantage. Et puis, quel rôle jouent Horace et Lydie dans cette singulière conc
uent Horace et Lydie dans cette singulière conclusion ! Ils jouent le rôle d’entremetteurs, et ce rôle, que la comédie ne ré
tte singulière conclusion ! Ils jouent le rôle d’entremetteurs, et ce rôle , que la comédie ne répudie pas, puisqu’il fait pa
efface devant cette misérable conclusion. Deux amants qui prennent le rôle d’entremetteurs ne sauraient être acceptés pour d
aladroitement ! Mademoiselle Rachel, qui avait si follement refusé le rôle de Charlotte Corday, a-t-elle demandé à M. Ponsar
refusé le rôle de Charlotte Corday, a-t-elle demandé à M. Ponsard le rôle de Lydie pour expier son refus insensé ? On le di
oquer le rire. Et lors même que mademoiselle Rachel aurait demandé le rôle de Lydie pour racheter la faute qu’elle avait com
de Lydie pour racheter la faute qu’elle avait commise en refusant le rôle de Charlotte Corday, cette prière ne pouvait être
que l’histoire a consacrée, que le poète a clairement exprimée, et le rôle de Lydie, qui n’est rien, devait demeurer ce qu’i
à proclamer mademoiselle Rachel plus belle et plus admirable, dans le rôle de Lesbie, que dans le rôle d’Hermione ou de Roxa
hel plus belle et plus admirable, dans le rôle de Lesbie, que dans le rôle d’Hermione ou de Roxane, de Camille ou d’Émilie.
par l’accent presque toujours juste qu’elle donne aux paroles de son rôle  ; mais elle vise trop au détail, et laisse voir t
e. Elle comprend et rend à merveille l’ironie et la colère ; tous les rôles qui se rapprochent du type d’Hermione trouvent da
son masque de fidèles interprètes : il faut qu’elle s’en tienne à ces rôles . •.< ? III. Ulysse. 1852. Je ne suis pa
s, c’est-à-dire de 1705 à 1717, elle éprouva son talent dans tous les rôles , ou du moins dans les rôles les plus difficiles d
17, elle éprouva son talent dans tous les rôles, ou du moins dans les rôles les plus difficiles de Corneille, de Racine et de
ou la colère de l’auditoire, de violer les traditions musicales d’un rôle établi par le chef d’emploi. Mademoiselle Duclos,
suasion dans la vérité qui éclate à chaque ligne. L’art ne joue aucun rôle dans ces naïfs épanchements ; c’est un cœur droit
e fois ; l’énergie même, la sincérité qu’elle apportait dans tous ses rôles , suffisaient pour abréger sa vie. Elle avait sent
ait pas quarante ans. Quoique Adrienne remplît à la fois les premiers rôles tragiques et les premiers rôles comiques, et qu’e
rienne remplît à la fois les premiers rôles tragiques et les premiers rôles comiques, et qu’elle n’ait jamais échoué dans auc
es tentatives, il paraît cependant qu’elle excellait surtout dans les rôles tragiques ; Pauline, Roxane et Cornélie lui allai
lière assidûment. Quoiqu’il n’ait jamais osé aborder publiquement les rôles d’Alceste et d’Arnolphe, on sait qu’il s’était oc
ridicule aventure, il avait joué près de la duchesse de Courlande le rôle d’amant passionné. La duchesse, justement irritée
es de coulisses. On joue Bajazet. Adrienne Lecouvreur doit remplir le rôle de Roxane, au grand déplaisir de la Duclos. Acoma
e, chante sur tous les tons l’éloge d’Adrienne, qui arrive enfin, son rôle à la main. L’entrevue qu’elle a eue le matin avec
serai belle, je serai sublime » ; et Adrienne se remet à étudier son rôle . Maurice, en entrant au foyer de la Comédie-Franç
mais alors seulement, Maurice comprend toute la misère de son double rôle . Il ne veut pas mentir plus longtemps, et avoue à
drienne, qui meurt en récitant d’une voix égarée quelques lambeaux du rôle d’Hermione. Il y a certainement une grande habile
à ses dernières limites. Dans ce drame, où la poésie joue un si petit rôle , où les grandes pensées, les sentiments passionné
pté, tout est prévu, tout est préparé. Mais à qui s’intéresser ? Quel rôle joue Maurice placé entre ces deux femmes ? Il n’a
t-il permis de nous montrer satisfait ? Si toute la pièce est dans un rôle , ce rôle est-il complet ? L’actrice chargée de ce
is de nous montrer satisfait ? Si toute la pièce est dans un rôle, ce rôle est-il complet ? L’actrice chargée de ce rôle ne
ce est dans un rôle, ce rôle est-il complet ? L’actrice chargée de ce rôle ne laisse-t-elle rien à souhaiter ? La première q
Lecouvreur n’ajoute pas une page à l’histoire de l’art dramatique, le rôle d’Adrienne Lecouvreur n’ajoute pas une ligne à l’
gne à dix-neuf ans, il eut sans effort la gravité qui convenait à son rôle . Les admirateurs de François Ier ont reproché à C
oi MM. Henri et Féréolu n’étaient-ils pas chargés de remplir ces deux rôles importants ? Ils les ont joués si souvent à la sa
rite, sa sœur, joue auprès de lui, au profit de ces cœurs ardents, le rôle d’entremetteuse. Comment le roi prisonnier résist
, et Marguerite Henri d’Albret, dont je n’ai pas parlé, parce que son rôle se réduit aux proportions d’un ténor léger. Les e
ité du dialogue ? Mademoiselle Madeleine Brohan, qui débutait dans le rôle de Marguerite, a fait preuve d’une intelligence p
rt dramatique tout entier. Mademoiselle Rachel comprend très bien les rôles de Camille, d’Émilie, d’Hermione, de Monime et d’
es actrices qui sont au théâtre depuis dix ans lisent et récitent ces rôles sans les comprendre, et sans se soucier d’en péné
’ironie. Aussi rend-elle d’une façon excellente plusieurs parties des rôles d’Émilie et d’Hermione ; mais on ne peut nier que
à cœur de montrer qu’elle comprend jusqu’aux moindres syllabes de son rôle  ; et pour arriver à cette démonstration, elle dés
orneille et Racine, Ou elle croit que l’auditoire ne comprend pas les rôles d’Émilie et d’Hermione ; et dans, ce cas elle ens
surabondamment qu’elle comprend à merveille toutes les parties de son rôle , l’auditoire se lassera bien vite de cette intell
tion, il est indispensable de ne pas donner à toutes les parties d’un rôle une égale importance. Rendues avec la même vigueu
ême vigueur, traduites avec le même relief, les diverses pensées d’un rôle s’obscurcissent mutuellement, et finissent par ir
e disparaît. Exprimées avec le même accent, les diverses pensées d’un rôle s’entre-détruisent, et fatiguent l’esprit du spec
lui donnons, en laissant dans l’ombre les pensées secondaires de son rôle , en appelant l’attention sur les pensées principa
irait à pénétrer, par une étude persévérante, l’esprit général de ses rôles , il lui manquerait encore une faculté précieuse q
e qui explique l’éclatant succès obtenu par cette jeune fille dans le rôle d’Émilie et dans la partie ironique du rôle d’Her
cette jeune fille dans le rôle d’Émilie et dans la partie ironique du rôle d’Hermione. Émilie, en effet, comme la plupart de
ademoiselle Rachel réussit-elle à exprimer l’amour d’Émilie. Quant au rôle d’Hermione, elle n’en comprend, elle n’en sait re
end, elle n’en sait rendre que la partie ironique. Or, il y a dans ce rôle , tel que l’a conçu Racine, tel qu’il se révèle au
use. Mademoiselle Rachel ne paraît pas soupçonner qu’il y ait dans le rôle d’Hermione autre chose que de la colère ; et l’au
tager son erreur. Cependant nous sommes sûr que notre opinion, sur le rôle d’Hermione, est celle de tous les hommes qui ont
ine savait si bien tous les secrets, le cœur n’est pas oublié dans le rôle d’Hermione ; c’est le cœur qui dicte à l’amante d
Je n’ai rien à dire de la manière dont mademoiselle Rachel a rendu le rôle de Monime ; car ses admirateurs les plus fervents
ents s’accordent à reconnaître qu’elle ne produit aucun effet dans ce rôle . Monime, j’en conviens, présente de nombreuses di
remier ordre, d’une habileté consommée, pour traduire heureusement ce rôle , presque toujours passif. Mais s’il y avait quelq
el, elle trouverait moyen d’intéresser, d’émouvoir même, en jouant le rôle de Monime. La tendresse lui donnerait de la grâce
de tendresse, au lieu de grâce, mademoiselle Rachel ne montre dans le rôle de Monime que le mérite très insuffisant d’une di
qui est pis encore, à ne pouvoir pénétrer la partie pathétique de ses rôles , il ne lui serait jamais donné d’imprimer à son j
ns laquelle il n’y a pas de talent dramatique. Forcée de composer ses rôles avec le seul secours de son intelligence, résolue
du moins, fort incomplet ; car si l’intelligence suffit à rendre les rôles de Corneille, il faut pour rendre les rôles de Ra
gence suffit à rendre les rôles de Corneille, il faut pour rendre les rôles de Racine une tendresse que mademoiselle Rachel n
t une nouvelle honte. Pour la première fois il se sent humilié de son rôle subalterne. Jusque-là il s’était résigné à la div
ne cherche pas à dissimuler la sévérité du roi qu’il représente. Son rôle n’est pas de tenter une conciliation menteuse, c’
îné des supplices nouveaux, pour lui arracher un secret précieux ; ce rôle , il le remplit dignement, avec un laconisme impér
uverainement salutaire et puissante, qui n’ait trouvé sa place et son rôle dans le mouvement intellectuel de ce temps-là. À
eubles n’excitaient plus l’attention, et la pensée, réduite au second rôle , ne pouvait obtenir que l’indifférence ou l’hilar
ma pensée. Ce qui me semble important maintenant, c’est de marquer le rôle de la critique en présence des plaies que j’ai si
a recueilli le discrédit. Je ne veux pas exagérer la grandeur de son rôle  ; je l’accepte dans sa réalité, et je le trouve e
l’esprit proprement dit ne doit jamais jouer dans la discussion qu’un rôle secondaire. Il s’agit avant tout de convaincre, e
e. Je ne voudrais pas condamner le présent au nom du passé ; c’est un rôle que j’espère ne jamais jouer : cependant il m’est
réussira jamais à le suppléer. Laissons à chacune de nos facultés son rôle et sa mission. La génération nouvelle, moins puis
25 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre IV. Personnages des fables. »
ndigènes. — Sont-ce des satires sociales ? — Les deux grands premiers rôles . — Le lièvre roublard et sceptique, mais serviabl
le, féroce, vorace et infatuée. — Divers sobriquets de l’hyène. — Son rôle dans les contes. — Rôle de l’homme dans les fable
fatuée. — Divers sobriquets de l’hyène. — Son rôle dans les contes. — Rôle de l’homme dans les fables. — Portrait peu flatté
me dans les fables. — Portrait peu flatté. — Animaux divers jouant un rôle fréquent dans les fables. — Le roi des animaux da
, c’est toujours à son honneur, différent en cela de l’hyène, dont le rôle est beaucoup plus relevé dans les contes que dans
26 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Affaires de Rome »
grande place.  Jusqu’en juillet 1830 l’abbé de La Mennais avait eu un rôle qui offrait cela d’unique, de se tenir, entre tan
vait eu un rôle qui offrait cela d’unique, de se tenir, entre tant de rôles mobiles, par une inflexibilité entière, et de se
, voilà ce qui, pour toute mémoire qui n’est pas oblitérée, marque le rôle de M. de La Mennais jusqu’en juillet 1830. Juille
rel théocratique, dont cette soudaine révolution l’avait désabusé. Ce rôle , ainsi transformé, devait rester quelque temps su
arut belle ! C’est alors que nous l’avons connu et aimé.  Pourtant ce rôle impliquait de nombreuses inconséquences qui tenda
ns l’Avenir, on défendait les Polonais, on inculpait les Bolonais. Ce rôle donc, surtout eu égard à la tournure générale des
ement composé, ne me semblent point, dans leur violence, sortir de ce rôle de foi, de cette inspiration d’un prêtre, non pas
inconséquence reprochable, et malgré le danger de la pente rapide, ce rôle d’un Arnauld, d’un Savonarole, offrait encore de
avec certitude, ce qu’on a droit d’exiger du nouveau croyant pour son rôle futur de charité et d’éloquence, c’est, ce me sem
27 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »
peuples et parmi les premiers acteurs qui ont joué publiquement leur rôle sur la scène du monde. Nous autres, nous continuo
figures pourraient-elles être intéressantes malgré l’insignifiance du rôle qu’ils ont joué, si l’auteur pouvait marquer leur
nce qu’on chauffe et qu’on pétrit de bonne heure et durement pour son rôle futur. Mais peu ou point de traits originaux et s
ïquement, sans broncher, sans dormir, déjà redressé et roidi dans son rôle de prince — à quatre ans et demi ! Peu après comm
historiques comme des maîtres et des sortes de prédécesseurs dans un rôle qu’il jouera à son tour. « C’est un esprit auquel
connaissons. D’abord elle est dirigée tout entière en vue du premier rôle qu’il doit jouer, et cette idée lui a toujours ét
remblement intérieur il doit être accompagné ! Et c’est par là que le rôle de l’homme de guerre devient d’une incomparable g
elques phrases qui concernent Gassion : elles ne lui attribuent qu’un rôle effacé et tout subalterne. Au commencement de la
pproché avec ses escadrons ». Et c’est tout. Sirot joue un bien autre rôle que Gassion. On pourrait retrancher toutes les ph
n’y en a pas moins une disproportion évidente entre ce portrait et le rôle presque nul que le narrateur prête à Gassion pend
28 (1907) Propos de théâtre. Quatrième série
ouler la tragédie ? Voyez-vous assez que toute la pièce était dans le rôle d’Amy Robsart, dans l’évolution de son caractère,
Ce qui précède explique suffisamment pourquoi il y a si peu de beaux rôles de femmes dans Augier (encore un coup, comme dans
e. Voyez-vous dans L’Ami des Femmes cette donnée si excentrique et ce rôle de petit manteau bleu à talons rouges de M. de Ry
mence par donner à la Grand’Rose, dans la pièce, une importance et un rôle qu’elle n’a pas. Elle est là, d’abord pour elle-m
répulsions en quelque sorte physiques ; et il a donné à Bardannes un rôle beaucoup plus considérable, beaucoup plus importa
est extraordinairement bien interprété. M. Paul Mounet, qui a joué le rôle autrefois, mais que je n’y avais pas vu, a été d’
lles qualités de naturel, de vivacité franche et brusque dans le joli rôle de la Grand’Rose. C’était, prise sur le vif, « la
avais du talent, mais j’étais loin de lui en croire tant que cela. Ce rôle la marque. M. Berr, un peu trop comique et ayant
llant, de fat et de niais tout à fait intéressant. Et enfin, dans des rôles moins importants, M. Laugier et Mme Kolb ont donn
aimable en belle gaffeuse ; et Mme  Avril, disant très juste dans un rôle de petite gale. 19 février 1906. Catulle Mend
vient plus solide. Glatigny joue, dans ce théâtre très « à côté », le rôle d’improvisateur et de joueur de bouts-rimés. Lisa
eur à la littérature française. Elle a été jouée très brillamment. Le rôle de Glatigny a été un triomphe pour M. Tarride, qu
ce personnage beaucoup de fantaisie piquante. Mlle Thomassin, dans un rôle épisodique de très jeune petite amoureuse timide,
raits de Mlle Bellanger. Mlle Ventura n’est pas tant mauvaise dans le rôle de la princesse au carnet. Et enfin les cinq ou s
plus conquérante, plus maîtresse des esprits et des cœurs que dans le rôle de Thérèse. Mme Dufrène est une véhémente et atro
rétation est fort agréable. Mlle Lara a eu beaucoup de succès dans le rôle touchant et noble de Mme Kervil, qu’elle rend d’u
ny (n’en abuse-t-on pas un peu ?) est spirituelle et piquante dans le rôle , pas trop bon, de Mme Darnot. M. Henry Mayer a co
. Henry Mayer a composé d’une façon très savante et très originale le rôle du docteur Kervil. M. Duflos ne manque pas de rel
de relief brutal, et c’est bien la note qu’il fallait donner dans le rôle de Chambalot, le tueur de consciences. Je ne sera
creux. Il a auprès de lui une brebis bêlante de femme qui n’a pas de rôle  ; une bécasse de fille qui ne rêve qu’avancement
d’une vérité et d’une noblesse simple tout à fait ravissantes dans le rôle d’Helbig. Et c’est ensuite M. Dubosc, charmant de
nage du comte de Lehdenburg. Puis c’est M. Colombey, agréable dans le rôle du vieux commandant galantin. Puis c’est M. Monte
imenté, mais chaleureux et tourmenté d’une façon intéressante dans le rôle de Lauffen, rôle du reste infiniment ingrat et di
eureux et tourmenté d’une façon intéressante dans le rôle de Lauffen, rôle du reste infiniment ingrat et difficile. Et quell
vérité même et le charme de la vérité. De même, M. Boisselot, dans un rôle épisodique d’académicien « vieille ficelle », a é
aucun malentendu. D’autant plus qu’en la partie, très courte, de son rôle où Mme de Raguais raisonne, elle raisonne mal. Ce
i en a donné aucun ; par M. Leloir, très inférieur à lui-même dans le rôle de d’Ordeu, dont on pouvait faire une figure de v
ugier, par M. Dehelly, par M. Delaunay (qui, soyons juste, n’a pas de rôle ), par Mme Müller qui, avec M. Dehelly, forme le d
y a du vrai ; mais il reste encore qu’il faut au moins pour certains rôles une préparation psychologique. Il n’en était peut
r et est excessivement jeune, si l’apparition de cette femme dans son rôle de maîtresse de maison et de mère de famille le s
remarquable. Mme Bartet s’est montrée excellente tragédienne dans le rôle de Mme de Mégée. Ce n’est pas dans son second act
r chaste et enfin de désespérance résignée. C’est un de ses meilleurs rôles  ; j’entends c’est un des rôles où elle se montre
ce résignée. C’est un de ses meilleurs rôles ; j’entends c’est un des rôles où elle se montre le plus tragédienne de génie. M
un peu factice que vous connaissez, mais encore fort émouvant dans le rôle du jeune prince ; on sent bien la griffe du tigre
u séide du prince Grégoire. Mme Pierson tire galamment son épingle du rôle lamentable de la grand’mère, gendarme doucereux.
la grand’mère, gendarme doucereux. Mlle Bergé joue très gentiment le rôle de la petite Rose ; mais tout cela est tellement
erra. M. Mayer a réussi à n’être pas personnellement ridicule dans le rôle du mari. Ce n’était pas facile, et donc c’est un
ît sombrer la pièce et qu’on avait cherché le moyen de lui retirer le rôle . Comme bonne ironie, c’est une bonne ironie. Seul
pathique. Eh ! diantre ! S’il y avait seulement un mot tendre dans le rôle de Morey, ce dont je doute, il fallait, au contra
nner une valeur énorme, une valeur à contrebalancer tout le reste. Le rôle est dur, soit ; mais il fallait ne pas l’indurer
a de la force et de la passion — un peu factices, du reste — dans le rôle de l’abbé, mais aucune onction et véritablement p
joué avec sa maîtrise habituelle, mais sans ardeur et sans fougue. Le rôle semblait ne lui plaire qu’à moitié. C’est une imp
une impression. J’ignore. M. Joliet a très bien joué un petit bout de rôle réaliste, un portier de bonne maison qui vient an
 Guitry n’eût voulu se prêter à la chose, on n’aurait pas pu jouer le rôle d’Aubier ; avec M. Calmettes, qui ne fait que pas
la race, sentant tout l’Orient, aventureux à la fois et têtu, dans le rôle , écrasant du reste, de « la juive » ; avec Mme Mé
si l’on me permet le mot. On a été comme éperdu d’admiration. Oh ! ce rôle entre les mains d’un autre ! On frémit un peu à s
intelligente, sans assez de tendresse profonde, Mlle Dorziat dans le rôle de Mlle Motreff. Très amusante Mlle Darcourt dans
et un peu folle. Joie dans la salle. Très agréable Mme Caron dans un rôle de bonne femme naïve qui ne comprend rien à tout
ant son thé pour se sauver au plus vite a beaucoup plu. Dans un petit rôle de collégien qui se dégourdit, M. de Lorcey, c’es
neur : le grand succès de la soirée a été pour M. Ravet, qui, dans le rôle épisodique de Raidzell aîné, a tracé une admirabl
r ordre. Brusquement on s’est mis à désirer que M. Ravet eût un grand rôle et fût très souvent en scène. L’auteur n’est pas
cteurs lui en fissent de telles. M. de Féraudy a été très fin dans un rôle qui, à tout prendre, ne l’est guère, celui du rai
ut prendre, ne l’est guère, celui du raisonneur. Je ne dis pas que ce rôle a fini par agacer ; je dirai qu’il y a quelques m
heure. Pierson s’est résignée, en vaillante artiste qu’elle est, à un rôle qui est le contraire même de sa nature, celui de
i que ce n’est pas peu de chose. Tout au contraire Mme Cernya joué le rôle qu’on lui a fait vingt fois et qui est le seul où
tement, elle a obtenu un vif succès. Mme Kolb a été correcte dans son rôle de Mme Margès d’où il n’y avait pas à tirer de tr
r de très grands effets. Mme Piérat a été fort attendrissante dans le rôle de Juliette qui est un grand rôle, mais non pas u
t a été fort attendrissante dans le rôle de Juliette qui est un grand rôle , mais non pas un bon rôle, étant tout en tristess
e dans le rôle de Juliette qui est un grand rôle, mais non pas un bon rôle , étant tout en tristesses et pleurnicheries. On n
plein, de plus fort et de plus en relief. Mme Hurtz, c’est un grand’ rôle en dix minutes. Il aurait fallu faire dans ce per
nt, à lui, que sa femme lui pousse dans les bras. Ce renversement des rôles a quelque chose de très comique, et j’avoue que j
femme qui a enfourché un dada,, — au troisième acte. Elle a sauvé le rôle . M. Leloir a été merveilleux de la tête aux pieds
e et sans aucun écart facile destiné à soulever le gros rire, dans le rôle effacé, mais agréable, de Chartier. M. Berr, très
aime à se laisser aimer. M. Baron fils est toujours amusant dans les rôles de « bon garçon commun » qu’on lui fait toujours.
ire que son irrévérence m’a paru être involontaire. M. Grésy, dans le rôle d’un jeune homme de quinze ans, était très vrai e
et comique à la fois, dans une note très juste. Mlle Harlay, dans le rôle de la petite Américaine, a une certaine mutinerie
l fût toujours en scène. M. Baron fils a beaucoup amusé dans un petit rôle de garçon d’hôtel. Mme Dorziat a été correcte, ma
é correcte, mais s’est montrée à peu près incapable d’émotion dans le rôle de la femme toujours sacrifiée du beau Lechâtelie
t-il, sont « toupétueuses ». Il ne perd pas la tête, ne lâche pas son rôle , s’empresse à dire des calembredaines qui, par pa
suffisamment nette à certains moments. Mme Cerny la vipérine a eu son rôle de vipère (Pauline Laub) et, comme toutes les foi
rôle de vipère (Pauline Laub) et, comme toutes les fois qu’elle a son rôle de vipère, elle a été aussi bonne qu’il est possi
u’il est possible de l’être et qu’on peut rêver qu’on le soit dans le rôle de vipère. M. de Féraudy a « fait un type » et un
ant. C’est une très belle composition que celle qu’il a faite avec ce rôle . M. Mayer est un confident très correct. M. Grand
z qu’il est beau, et il n’est pas très difficile de faire le fat. Son rôle est du reste très court. L’auteur n’a fait que le
 c’est le métier qui veut ça », — M. Brieux a parfaitement rempli son rôle de peintre cruel des mœurs et de médecin cruel de
commodements, du procureur général. M. Leubas a été délicieux dans un rôle de greffier obséquieux, craintif et timide. Mme R
éjane, décidément hors de son registre, si étendu qu’il soit, dans le rôle de la paysanne, a montré au moins qu’elle reste,
toujours de ressources infinies. M. Grand s’est tiré à son honneur du rôle ingrat et mal établi, il faut que je le confesse,
e sa nature personnelle et de ceci qu’elle est juste à contre-pied du rôle . Il a fait de cela un contraste, et très piquant 
un billet doux, cette première page d’amour pour se réserver au grand rôle qu’il rêve. Et tout cela, qui, malgré quelques « 
bon qui compte. Un peu monotone, — mais qui ne le serait pas dans un rôle de deux mille cinq cents vers ? — Mme Sarah Bernh
e.. Cette pièce était fort proprement jouée. M. Camille Bert, dans le rôle de Rousseau, a eu un souci très louable de la vér
 Dasty a été excellente de vérité et de naturel et de passion dans le rôle de Thérèse. Ils étaient fort bien secondés par M.
a l’aisance inélégante, mais agréable, qui lui est habituelle dans le rôle de l’amant. M. Maurice Luguet ne fait que passer.
al joué. C’est une actrice très sûre. Elle ne laisse jamais tomber un rôle . Mais enfin, dans celui-ci, la sincérité semblait
a été très naturellement bonne femme et pseudo-mère attendrie dans le rôle de la «  vieille bonne dévouée ». Mlle Burty s’es
bonne dévouée ». Mlle Burty s’est à peu près tirée d’affaire dans le rôle de la chanteuse forte en gueule ; mais le rôle es
irée d’affaire dans le rôle de la chanteuse forte en gueule ; mais le rôle est si déplaisant et si faux ! Tous les autres ar
29 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les deux Tartuffe. » pp. 338-363
. Presque tous nos meilleurs comédiens ont voulu s’essayer dans le rôle de Tartuffe, et il ne paraît pas qu’aucun d’eux y
s remporté un entier succès. D’où vient cela ? C’est peut-être que ce rôle n’est pas très bon. — Que le personnage soit anti
i des valets, et la garde-robe des acteurs qui tenaient ces sortes de rôles se bornait presque à des habits de livrée. Aussi
de faire rire, Tartuffe fut joué comme valet, et, peu à peu, ce grand rôle ne fut plus qu’un sournois plaisant et cynique do
paillardises égayaient le public. « Cette grossière interprétation du rôle devint la tradition, et Augé, grand, beau, bien f
es vers, Augé s’y conforma en l’exagérant encore. Il a laissé dans le rôle un long souvenir de succès… « Avec des regards lu
faire rire à ce point. Tartuffe passa donc des comiques aux premiers rôles . Vanhove, Naudet, Molé, Baptiste aîné, Damas jouè
me paraît très conforme au caractère qu’il a ou qu’il se donne, et au rôle qu’il joue dans la maison. Et même, si j’ose dire
30 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
gâtaient à l’abîme, il eût trouvé des reines pour jouer tout haut le rôle de Suzanne, des ducs et pairs pour représenter Fi
pairs pour représenter Figaro, des princes du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais au plus bel instant du xviie  si
dable badinage, pendant que le comédien, le poète comique, remplit le rôle du docteur de Sorbonne, du prédicateur dans sa ch
as, elle était trop occupée à préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin do
première représentation si décisive, il trouva sa femme qui jouait le rôle d’Elmire si parée, si attifée, et si pimpante, qu
e et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer, comme il convient, ce beau rôle d’Elmire que Molière avait fait pour elle ! Si le
t qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul Racine, jouait le rôle d’Hippolyte ; Pandolphe, c’était Louis Béjart, un
 ! Il a été élevé dans cette étude et dans ce respect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître, et chaque rôle a
spect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître, et chaque rôle a son prix ; donc pas de dispute entre les acteur
ute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôl
ra pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres populaires où chaque rôle a sa récompense ! En trente vers, l’huissier Loya
se ! En trente vers, l’huissier Loyal est récompensé de sa peine ! Le rôle de madame Pernelle n’a qu’une scène, il est le me
l est le meilleur de l’emploi ! Les confidents même y jouent un grand rôle , et souvent le confident l’emporte sur le maître,
e comédiens obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de si petits rôles  ! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce es
autant que l’empereur Mascarille dans la fourberie. C’est là le grand rôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on
Mascarille dans la fourberie. C’est là le grand rôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue
diable ! c’est faire jouer pendant toute cette pièce, un bien triste rôle à l’amoureux comte Almaviva. Adraste, lui, est bi
inq cents qui se hasardent à cette lutte désespérée contre ces grands rôles d’Alceste et de Célimène, il en reste un à peu pr
rand avenir devant eux, témoin un jeune homme qui a très bien joué le rôle d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et qui a d
veux naturels, notre débutant, pour mieux entrer dans l’esprit de son rôle , se croyait encore obligé de forcer sa nature bou
on, commun, vulgaire et trivial ; un homme en un mot aux antipodes du rôle d’Alceste, un pareil homme ne sait pas, et commen
peu près le dernier représentant parmi nous, il est impossible que le rôle d’Alceste soit ainsi abandonné au premier venu qu
s plus douloureux de sa vie. Non content de s’être représenté dans le rôle d’Alceste, il a créé le rôle, et avec quelle tris
Non content de s’être représenté dans le rôle d’Alceste, il a créé le rôle , et avec quelle tristesse et quelle brusquerie il
sonnablement apporter dans la société de leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à savoir, grand-f
rtune, en l’aimant tout bas, en créant tout exprès pour elle le grand rôle de Célimène. Hélas ! le malheureux, n’était-ce pa
œur, Célimène, Henriette, Elmire, et comme elle les jouait ces grands rôles dont elle avait les traits, la conscience et l’ac
à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et quel charme elle jouait ce rôle d’Elmire exposée aux funestes tentatives de ce vi
sement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce beau rôle . On voyait cependant, qu’elle était plus difficil
demoiselle Mars ! Son grand esprit était certes plus à l’aise dans le rôle de Célimène, aussi parlez-moi de mademoiselle Mar
ingénieuse, avec l’abandon plein de décence du grand siècle, dans le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle
rand siècle, dans le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle et elle l’a joué, comme il est impossible de le m
le de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le rôle d’Elmire dans Tartuffe, avec travail, avec trembl
igente, entre deux sourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne comédie ont été ressuscités par mad
de habitude du chef d’emploi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôl
oi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôles de l’emploi de mademois
de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôles de l’emploi de mademoiselle Mars ! Ainsi nous avo
comédienne à coup sûr intelligente, habile et bien posée, aborder le rôle de Sylvia ; mademoiselle Anaïs était cette comédi
petite pensionnaire du Conservatoire qui s’amuse à chantonner ce beau rôle , nous avons mademoiselle Anaïs dans ses jours d’e
us étions avisés de la trouver tant soit peu supportable dans ce beau rôle , alors comme elle se serait moquée et de nous et
, ma chère, qu’ils y ont été pris ; ils ne m’ont pas reconnue dans le rôle de Sylvia ; ils se sont parfaitement contentés de
31 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »
agaces auraient osé leur prédire. Chez les hommes qui jouent un grand rôle historique, il y a plusieurs aspects successifs e
ouvent on s’en tient dans l’histoire, est le côté extérieur, celui du rôle même avec sa parade ou son appareil, avec sa repr
son appareil, avec sa représentation. La Fayette a eu si longtemps un rôle extérieur, et l’a eu si constant, si en uniforme
aujourd’hui publiées, donnent au lecteur à entrevoir, et de ce que le rôle purement officiel ne portait pas à soupçonner. Ce
pu sembler en train d’échapper par un bout à l’uniforme prétention du rôle extérieur, si, plus au fond encore, et sur un tro
l croyait en effet, et en partie peut-être parce que c’était dans son rôle , dans sa convenance politique et morale (à son in
e sa nuance qui ont fourni au long leur carrière), chez La Fayette le rôle extérieur et l’inspiration intérieure se rejoigna
ndre ou de faire une action d’où résulte le plus grand honneur à leur rôle , la plus grande satisfaction à leurs sentiments.
le paladin le plus avancé des intérêts et des passions nouvelles. Le rôle est beau, étrange, hasardeux ; il est fait pour e
rde de la compromettre davantage. » On voit que chacun reste dans son rôle  ; mais ces rôles divers se reproduisent trop fréq
mettre davantage. » On voit que chacun reste dans son rôle ; mais ces rôles divers se reproduisent trop fréquemment dans la s
ée qui est devenue la vie même de La Fayette et qui est le mot de son rôle  : la plus grande faveur populaire entourant et co
ntaire. Qu’aurait-il pu, qu’aurait-il refusé de faire dans un premier rôle , au sein d’une vieille nation brillante et corrom
, de certaines vérités politiques ; cela était devenu sa mission, son rôle spécial, dans les divers actes de notre grand dra
noble but où il les voulait porter. Ç’a été une des conditions de son rôle , en le définissant comme je viens de le faire ; e
rmonie, j’ose le dire, avec une telle consécration ? » J’ai parlé du rôle et de ce qui s’y glisse inévitablement de factice
très-bonne position. Dumouriez, qui n’avait joué jusqu’alors que des rôles subalternes, se montra fort supérieur à ce qu’on
n intérêt et d’une nouveauté qu’on doit précisément à l’intervalle du rôle politique actif. Les cinq années de prison attach
un autre pli en sens opposé, non moins creusé peut-être, et dont son rôle officiel a dissimulé la profondeur. Lorsque, appr
con populaire et en plein vent, comme il dit, soit dans le salon. Son rôle , ou plutôt l’absence de tout rôle, à cette époque
mme il dit, soit dans le salon. Son rôle, ou plutôt l’absence de tout rôle , à cette époque du Consulat et de l’Empire, est d
ent de la seconde Restauration, on peut dire qu’il ne quitte plus son rôle actif jusqu’à sa mort. Un écrit assez considérabl
emarque encore sur le factice, déjà signalé, qui s’introduit dans ces rôles individuels en politique. Si Benjamin Constant n’
indispensable, lorsque le gros du drame est fini. Béranger, dans son rôle de poète politique, l’a senti à point ; il a su s
émoires, fait pourtant ressortir incontestablement l’impossibilité du rôle tenté par La Fayette. Il se trouve que l’Américai
32 (1905) Propos de théâtre. Deuxième série
je reconnais que c’est plus facile. Étant donné et compris ainsi mon rôle , il est clair que mon premier soin doit être de n
t. M. Sylvain, en Agamemnon, a montré de la force et de l’émotion. Ce rôle est tout à fait à sa gloire. M. Gorde, tour à tou
 Gorde, tour à tour farouche et attendri, est fort acceptable dans le rôle de Ménélas. Mme Sylvain (Iphigénie) est véritable
itudes et les beaux cris de Mme Tessandier ont fait sensation dans le rôle de Clytemnestre. Et je citerai très volontiers au
ère les supprimer. L’usage s’est établi depuis un demi-siècle que les rôles de femmes soient joués par des personnes du même
le de prendre une autre profession, n’a plus qu’à jouer au naturel le rôle de la Veuve du Malabar. À la bonne heure ! Voilà
n) fait remarquer que « quelques détails de costume distinguaient les rôles les plus particuliers. À côté des grands, dont le
c de jeunes échappés du Conservatoire qui ne manquent jamais pour les rôles secondaires, elle pourrait nous donner trois ou q
e par un art dramatique consommé. Quelques longueurs en moins dans le rôle des deux frères, le caractère de Rodogune mieux e
de, est toujours agréable à entendre. De plus, elle a bien compris le rôle de Rodogune. Ses défauts mêmes, peut-être, l’y se
stingué pour un prince, a eu, d’ailleurs, de la chaleur vraie dans le rôle de Séleucus. Mme Silvain, qui a une très bonne vo
intelligente, a eu un rare succès : elle s’est fait applaudir dans le rôle de Laonice, qui n’est qu’une utilité, et vraiment
t que les deux princes (et c’est bien pour cela qu’il a allongé leurs rôles , qui devaient être plus courts), mais que les deu
et vous l’avez vu jouer. Vous avez une idée à vous du caractère et du rôle de Mme de Simerose. Bien ! Maintenant lisez, je v
Albert Giraud, si le fond de Rodogune est bien ce que j’en ai dit, le rôle de Rodogune est mal établi. D’abord, comme je le
confus. Elle le dit elle-même : « Mon esprit se confond… » C’est le rôle qui se confond et qui se dissout un peu. Pourquoi
j’en suis sûr. M. Albert Lambert fils, toujours très aimable dans les rôles de personnage aimable, aimant, amoureux et aimé —
dix-huitième siècle — a été aimé, amoureux, aimant et aimable dans le rôle de Xipharès. Rarement M. Leitner m’a fait autant
l’ai trouvé aussi bon qu’il est sans doute possible de l’être dans ce rôle ingrat. Et le profil de Mme Delvair me plaît touj
t la curiosité du public, étant donné que M. Paul Mounet y prenait le rôle de Thésée, que Mlle Lara si elle ne jouait pas po
Thésée, que Mlle Lara si elle ne jouait pas pour la première fois le rôle d’Aride, du moins était inconnue du grand public
fois le rôle d’Aride, du moins était inconnue du grand public dans ce rôle , et qu’enfin Mlle Suzanne Desprès avait eu la coq
Mlle Suzanne Desprès avait eu la coquetterie audacieuse d’aborder le rôle de Phèdre qui n’est pas de son emploi et que pers
était assez grande artiste pour être extrêmement intéressante dans le rôle le plus difficile de tout le théâtre et dans le r
ressante dans le rôle le plus difficile de tout le théâtre et dans le rôle le plus éloigné de tous les moyens qui sont les s
en comédienne qui prouve qu’on peut lui confier sans crainte quelque rôle que ce soit ; et si c’est cette démonstration qu’
ion qu’elle voulait faire, elle a eu pleinement raison de réclamer ce rôle redoutable. Elle a contre elle, en ce rôle, son v
ment raison de réclamer ce rôle redoutable. Elle a contre elle, en ce rôle , son visage peu tragique et trop moderne, et rien
imperfections d’articulation, légères aussi, mais sensibles, dans un rôle en vers classiques ; elle chuinte un peu, si peu
ation de ralentissement. C’est bien la première fois que je trouve un rôle classique joué trop lentement ; mais, à mon grand
ue joué trop lentement ; mais, à mon grand étonnement, j’ai trouvé un rôle classique joué trop lentement. Faites attention a
’a pas de poésie, mais elle indique au moins les parties poétiques du rôle  ; elle ne sait pas faire chanter le vers, mais el
est cela qui est vraiment le tout, mais il n’y a pas une intention du rôle , si légère soit-elle, que nous n’ayons saisie et
ah Bernhardt à trente ans, et, vous savez, Sarah à trente ans dans le rôle de Phèdre, rien au monde, et non pas même M. Moun
z qui l’intelligence est la première qualité, les parties effacées du rôle sont venues en première ligne. Où Mlle Desprès a
ne délicatesse exquises. En somme, elle a très bien fait d’aborder ce rôle redoutable où l’on est forcé de se montrer avec t
et qui joue tout ce qu’on lui propose, sûr d’être excellent dans les rôles qui sont conformes à sa nature et très intéressan
ble. Le reste de l’interprétation fut inégal. M. Paul Mounet, dans le rôle de Thésée, ne m’a guère plu. Il est sec et dur, p
mpête. C’est cela qu’il faut rendre, c’est ainsi qu’il faut sauver le rôle , stupide du reste. M. Paul Mounet n’y met pas ass
a autour d’elle à la « cour » de Thésée et qui ne sont guère dans son rôle . Elle a collectionné les moyens de déplaire. Une
près, M. de Féraudy, après avoir joué pendant trois minutes son petit rôle de M. Loyal dans Tartuffe, a été applaudi et accl
rces d’un homme. M. Georges Berr a été très aimable également dans le rôle de Sylvestre. Je ne lui souhaiterais qu’un peu pl
err donnerait une note de plus, et une note juste et intéressante, au rôle de Sylvestre. Rien à dire que d’approbateur pour
er dans son costume d’Égyptienne, a joliment ri l’unique scène de son rôle . Qu’elle y prenne garde, cependant : elle la rale
pas aussi bien, mais mieux. On sait que Tartuffe est un des meilleurs rôles de M. Sylvain. Il n’y met aucune profondeur ; mai
oir. On avait fait à Molière cette gracieuseté de donner les moindres rôles de Tartuffe à de très grosses légumes… pardon, j’
rès correct dans celui de Cléante, encore qu’il ne sache pas assez ce rôle  ; et M. Dehelly gentil comme un jeune merle dans
ssez ce rôle ; et M. Dehelly gentil comme un jeune merle dans le joli rôle de Damis. Quant à M. Leloir, je ne saurais assez
çon dont il campait ce bonhomme d’Orgon : « Je ne tiens pas encore le rôle , me répondait-il ; il n’est pas facile à tenir. I
diptyque, composez-le en diptyque. Puisque vous comprenez si bien le rôle , jouez-le comme vous le comprenez, mais non pas e
ffe. Il est tartufié par la terreur. Ce contraste est donc le fond du rôle , loin qu’il en soit un détail embarrassant. Il fa
M. Leloir. Mme Brandès a joué d’une façon infiniment intelligente le rôle d’Elmire. Qu’elle n’ait pas l’ampleur, la largeur
jolie voix ! Mme Kalb tient sans originalité, mais avec autorité, le rôle de Dorine. C’est une actrice sûre. Elle s’est tro
libertin corrigé qui devient un bon mari, de L’École de la jeunesse : rôle de Fernand dans La Contagion (sans compter que c’
 : rôle de Fernand dans La Contagion (sans compter que c’est aussi le rôle du duc d’Aléria dans le marquis de Villemer) ; — 
au chez Voltaire. » Il n’y a pas de rancune qui tienne contre un beau rôle à jouer. Il l’aurait fait, certainement, comme il
luer le dieu du théâtre, et presque aussitôt, on le prie de jouer son rôle devant Voltaire, Mme Denis et quelques amis. Écou
« Animé par la présence du cercle qui m’environnait, je débitai mon rôle avec une énergie tartarienne, comme je l’avais fa
lui témoignai mes regrets de n’avoir pas répondu à ses désirs dans le rôle qu’il m’avait confié. J’ajoutai que j’aurais reçu
posant et passionné avec lequel il peignit les différentes nuances du rôle de Gengis-Khan. Muet d’admiration, il avait fini,
ous bien pénétré, à présent, mon ami, du véritable caractère de votre rôle  ? — Je le crois, Monsieur, et demain vous pourrez
s mains du patriarche. Il fit sa rentrée à la Comédie-Française parce rôle même de Gengis. Le public fut d’abord étonné et l
résultat que d’empêcher le spectateur d’entendre quoi que ce soit du rôle . Il faut, par convention si vous voulez, mainteni
lle eut toutes les audaces. Peu studieuse, elle n’analysait guère ses rôles et s’abandonnait à l’inspiration du moment. Cette
mari. Quand on introduit un personnage sur la scène, il faut que son rôle soit un. Or, je vous demanderai si la fille qui c
aimer encore ! » — Et c’est évident ! Blanche, telle qu’on a fait son rôle , ne peut pas compter qu’on ne trouve point qu’ell
pièce fut convenablement jouée. Rien de plus. M. Dauvilliers, dans le rôle de des Arcis, n’a l’air que d’un parfait imbécile
s le rôle de des Arcis, n’a l’air que d’un parfait imbécile. C’est le rôle , je le sais bien ; mais on aurait pu y ajouter un
nnais, eût été un contresens. Mme Caron est assez grande dame dans le rôle de Mme de La Pommeraye ; mais elle est de trop do
Mme Bonnet est admirablement distinguée et grande douairière dans le rôle de la proxénète. Est-ce un contre-sens ? À mon av
échale d’Ancre a été écrite après « les événements de 1830 ». Tout le rôle de Richard est inspiré par le souvenir des Trois
’elle contînt aussi peu que possible d’histoire de France. Et puis le rôle de Richard en 1831 ! Il faut avoir vécu à cette é
en 1831 ! Il faut avoir vécu à cette époque pour comprendre ce que le rôle de Richard disait, en 1831, à un garde national v
, quelle gravité, quelle majesté triste ! « Moïse » est un des grands rôles de M. Mounet-Sully. Et la soirée se terminait par
c : « Dieu merci, Monsieur, je ne suis pas encore réduite à jouer les rôles de mère. » — « En effet, remarque Casimir, elle
ns ma position vis-à-vis de mon ancienne, je ne puis accepter que les rôles de très jeunes personnes. » « Elle avait trente
si on ne lui permettait pas de placer son « effet sûr », refusant le rôle  : « Voyons, Monsieur Dumas : c’est très bien votr
ur Lafon, vous m’y faites songer ; seulement c’est trop tard. Non, ce rôle n’y est pas ; je conviens que ce rôle manque, Mon
lement c’est trop tard. Non, ce rôle n’y est pas ; je conviens que ce rôle manque, Monsieur Lafon. Et l’on ne pourrait pas l
donnant quelque pitié aux victimes. Mais Frédérick Lemaître reçut le rôle . Il suivit son génie en l’interprétant. Il le tir
l aurait inventés, que cet Orsanto jouerait ou pouvait jouer un grand rôle dans la pièce. Il aurait fallu que nous le vissio
t le faire très noir et très odieux tout en lui faisant jouer le même rôle  ; qu’il fallait lui faire dire dès les premiers m
faisant tout comprendre, mettant bien en valeur les variations de ce rôle multiple et diversement accablant, a fait le plus
d’avidité à dents longues de Max Gilet. — M. Albert Lambert, dans un rôle de demi-solde ridicule, a été comique autant qu’i
ricoteuse, c’est ineffable. Il n’est pas jusqu’aux petits marquis, au rôle desquels le citoyen langueyeur n’ait touché d’une
33 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
uspices, elle débuta à l’Opéra-Comique dans une pièce de lui, dans le rôle de Lisbeth, de l’opéra du même nom, et y fit plai
ône, mais qui avait commencé par la littérature légère, lui confia le rôle de Julie dans l’opéra de Julie ou le Pot de fleur
elle beaucoup de bien ; l’article doit être de Geoffroy : « Les deux rôles sont parfaitement joués, disait-il, l’officier pa
nages qui donneraient l’idée la plus favorable de son talent dans les rôles de mélancolie ou de passion. Ainsi lorsque plus t
s lèvres. Appelée à l’Odéon en 1813, elle y débuta le 27 mars dans le rôle de Claudine de la pièce de Pigault-Lebrun, Claudi
ault-Lebrun, Claudine de Florian. Elle eut beaucoup de succès dans le rôle de Mme Milville, de l’Habitant de la Guadeloupe,
e ou à Constantinople. Elle jouait à l’Odéon, vers 1813, les premiers rôles . Talent passable, mais de grands yeux orientaux,
se l’idole qu’il encensait la veille ? Si M. Joanny voulait jouer les rôles qui conviennent à présent à son âge, il pourrait
urrait ravoir la faveur du public ; mais il tient plus que jamais aux rôles des amours ; que veux-tu que j’y fasse ? Ce n’est
34 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Ernest Renan, le Prêtre de Némi. »
est plus Latin qu’Albin, il prévoit la future grandeur de Rome et son rôle bienfaisant. Mais ce novateur mécontente tout le
e œuvre de croyant  Oui, si l’on s’en tient aux faits. Mais il y a le rôle d’Antistius ; et, justement, si les faits n’étaie
ment, si les faits n’étaient pas ironiques, déconcertants, cruels, ce rôle ne pourrait être ce qu’il est : un long acte de f
toujours eu la foi ; mais cela n’a jamais été si évident que dans le rôle du prêtre de Némi. Il est clair, en effet, qu’Ant
te-voix des sentiments dont M. Renan est le plus pénétré. L’accent du rôle suffirait à nous en convaincre ; mais nous avons
, dans les dialogues qu’ont entre eux les lobes de son cerveau, qu’un rôle d’avertisseur. Comparez un peu les dénouements de
35 (1875) Premiers lundis. Tome III « Eugène-Scribe. La Tutrice »
ode de tous les personnages du vieux théâtre. Léopold, pour jouer son rôle d’héritier opulent et faire impression sur la bel
vulgaire. Les acteurs ont fait preuve de talent. M. Provost, dans le rôle de Conrad, s’est montré comique et naturel. M. Br
; s’il n’a pas eu plus d’éclat, c’est moins sa faute que celle de son rôle . Mademoiselle Brohan est une gaie et naïve Floret
aie et naïve Florette. Enfin, mademoiselle Plessy, qui remplissait le rôle de la chanoinesse Amélie de Moldaw, a été pleine
36 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
s ébranlements nerveux dits sensitifs, et d’autre part je sais que le rôle de ces ébranlements est uniquement de préparer de
. La perception n’est alors qu’une sélection. Elle ne crée rien ; son rôle est au contraire d’éliminer de l’ensemble des ima
rapport de la partie au tout, il fallait laisser à la perception son rôle véritable, qui est de préparer des actions. C’est
cisément parce qu’il attribue à la conscience, dans la perception, un rôle spéculatif, de sorte qu’on ne voit plus du tout q
n tour, on trouve qu’elle consiste à attribuer à l’espace homogène un rôle désintéressé, soit qu’il rende à la réalité matér
nsation et perception existent pour elles-mêmes ; on leur attribue un rôle tout spéculatif ; et comme on a négligé ces actio
le mécanisme de ce contact qu’il faudrait étudier, afin de voir si le rôle du cerveau ne serait pas d’en assurer le fonction
ir, nous confirmions et nous éclaircissions ce que nous avions dit du rôle du corps, en même temps que nous préparions les v
la quantité, et de la liberté à la nécessité. Si notre conception du rôle du corps, si nos analyses de la perception pure e
ception de plus en plus inextensive). Mais notre entendement, dont le rôle est justement d’établir des distinctions logiques
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
que Biancolelli, dont nous parlerons plus loin, ne traçant qu’un seul rôle , ne permet point de se former une idée suffisante
ous paraissent appartenir, au moins pour le fond, à la période où les rôles des deux zanni acquirent une importance exception
, sur-le-champ et avec variété, ce qu’il y avait de meilleur dans ses rôles  ; il était sérieux, studieux et très instruit. Le
. Scaramouche notamment semble avoir conservé toute la licence de son rôle . On en aura une idée par les situations scabreuse
ngelo Costantini, Scaramouche ne craignait pas de faire allusion à ce rôle scandaleux en parlant à la reine mère : « Voilà,
ns un ermitage pour le reste de mes jours. Je joue déjà assez bien le rôle de l’Ermite ; et d’ailleurs ce serait un vrai moy
diens français, sept acteurs venaient l’un après l’autre réciter leur rôle .
38 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308
bien, ô poète, aujourd’hui à demi dégoûté, mais non encore revenu du rôle , vous savez bien, et vous l’avez dit, qu’il y a d
calcul trop continuel et trop raffiné. Il a de bonne heure conçu son rôle , et il s’y est dévoué, au point de ne rien se per
insinuation et l’adresse du détail. Il s’était créé entre eux tous un rôle singulier ; il s’était fait insensiblement leur c
er de soi qu’on néglige rarement. » On pourrait dire la même chose du rôle de conseiller quand on sait s’y prendre ; sous pr
ait entendre qu’il était le conseiller de Lamennais. Béranger aime ce rôle de conseiller ; il le prend même quand on ne le l
convictions premières se sont usées. Avec Béranger resté fidèle à son rôle , c’est l’esprit du siècle qui triomphe, et qui a
lier et qu’il aime. J’aime la sincérité en tout, et je n’aime pas les rôles . C’est parce qu’il y a eu un peu de rôle dans la
tout, et je n’aime pas les rôles. C’est parce qu’il y a eu un peu de rôle dans la conduite de Béranger que je me suis permi
en de plus. M. de Pontmartin, qui se croit des principes, est dans le rôle et dans la coterie jusqu’au cou ; il est légitimi
39 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Des avantages attachés à la profession de révolutionnaire. » pp. 200-207
, même du peuple, n’est pas toujours un très aimable animal. Non ; le rôle est bon à fond et dans toutes les circonstances ;
e conclus : « Quel joli métier ! et si facile ! » Ce n’est pas que le rôle de réactionnaire, ou de conservateur, ou de répub
on charme et ses profits. Mais je crois que les avantages attachés au rôle de révolutionnaire l’emportent encore : car c’est
attachés au rôle de révolutionnaire l’emportent encore : car c’est le rôle qui gêne le moins le pur instinct, tout en lui do
40 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
férentes des animaux, personnages des contes et des animaux jouant un rôle dans les fables. — Aspect physique des guinné. —
ers. — Jettatori — Végétaux, minéraux, objets, abstractions jouant un rôle dans les contes. — Talismans, remèdes merveilleux
es différentes races qui les imaginèrent. Tout d’abord, constatons le rôle de la divinité dans quelques-uns de nos contes. L
s toutefois leur convenir absolument. Guinné. — Les guinné jouent le rôle le plus constamment important dans les contes mer
2° Les Nains. — Nul conte ouolof, à ma connaissance, ne fait jouer de rôle aux nains et de ce côté nous n’avons aucun détail
iculteur et d’éleveur de poules, les personnages ci-après jouent leur rôle dans les contes : goules, vampires, sorciers et c
âdo) et Le vampire. Sorciers : Les sorciers jouent dans les contes un rôle assez fréquent. V. la tâloguina, —La sorcière pun
it le conte intitulé L’ensorcelée de Thiévaly. Chez les musulmans, ce rôle est tenu le plus souvent par les marabouts, chez
41 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
nt tant de diversité dans les individus humains et leur fait jour des rôles si différents dans la lutte pour la vie. La volon
rendre finalement automatiques nos réactions utiles. D’après lui, le rôle normal du frein volontaire est de réprimer les ma
aient-ils ? » Cette parole semble bien indiquer combien est réduit le rôle de l’autorité. Il n’y a guère d’autre moyen de se
mptée comme celle de Beethoven37. Ce que nous avons dit plus haut du rôle réduit de l’autorité est surtout vrai en démocrat
ilité des mérites, de la solidarité universelle des âmes. 32. Sur le rôle de frein joué par la volonté et particulièrement
n joué par la volonté et particulièrement sur la portée sociale de ce rôle , Voir l’article du Dr Toulouse, intitulé : « Le f
42 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
, en y substituant, pour le relever, le pathétique développé des deux rôles de mademoiselle de Belle-Isle et de son chevalier
e, la comédie et le duc de Richelieu y ont le dessus heureusement. Le rôle de mademoiselle de Belle-Isle a du touchant ; il
e dans l’appartement, pour tranquilliser le chevalier. Il y a dans le rôle de très beaux moments, dont mademoiselle Mars tir
génuités un peu maniérées dans le langage. En un mot, on applaudit ce rôle pathétique, mais on n’y pleure pas un seul instan
pelle le premier jour, et qui délasse un peu à tout prix. Oh ! que le rôle serait beau pour un auteur dramatique qui le comp
43 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
rc Romagnesi et de Brigida Bianchi (Aurelia), débuta dans les seconds rôles d’amoureux sous le nom éclatant de Cintio del Sol
olière mourut le 17 février 1673, en jouant pour la quatrième fois le rôle du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une ré
élangé de sottise et de crédulité, et il eut un très grand succès. Ce rôle redevint un des principaux de la comédie de l’art
er de linge au sortir du théâtre (parce qu’il lui fallut exécuter son rôle tout de suite), il lui survint un gros rhume qui
Voy. les Observations du sieur de Rochemont, sur ces derniers mots du rôle de Sganarelle. 55. On voit ci-contre l’habit de
44 (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523
t de la philosophie sur cet homme singulier qui, ayant devant lui les rôles de Cromwell et de Washington, préféra la puissanc
ans ces deux ordres d’épopées le récit joue nécessairement le premier rôle  ; que les épisodes s’ajoutent ou s’ordonnent, le
emple dans un muet effroi ; mais il ne lui arrive jamais de sortir du rôle lyrique où il s’est enfermé. L’Italie et l’Égypte
ne s’expliquent. Volnys a-t-il accepté toutes les difficultés de son rôle  ? a-t-il soupçonné toutes les nuances que j’énumè
énétration de Volnys, je ne lui refuse pas la faculté de composer ses rôles  ; mais je crois qu’il s’est trompé, et son erreur
nys était de la plus haute importance. Sous peine de passer à côté du rôle , il fallait qu’il s’émût, qu’il mît dans sa voix
s s’amusent sont impuissantes à dépraver les caractères généreux ! Le rôle d’Alceste pendant cette grande scène se réduit en
ne s’est pas attendri. Fidèle en cela à la première conception de son rôle , il a écouté la défense de Célimène comme un préc
choses et se trouve heureuse de son ignorance ; elle comprend que son rôle dans la société lui prescrit l’obéissance ; elle
l est tout ce qu’il doit être, et s’il n’a pas l’ampleur d’un premier rôle , il a toute celle d’un jeune premier. Pour Trisso
olidité. C’est avec regret que nous avons vu Volnys continuer dans le rôle de Clitandre, la brusquerie que nous lui avions r
ôle de Clitandre, la brusquerie que nous lui avions reprochée dans le rôle d’Alceste. L’amant d’Henriette n’a pas, comme l’a
igues amoureuses, il aurait lu au fond des cœurs, il aurait deviné le rôle que joue la vanité dans ces sortes d’affaires, il
qu’il ne nous amuse. Ce qui ajoute singulièrement à la grandeur de ce rôle , c’est la lenteur paresseuse de l’étonnement d’Ar
Fontaine, semble sortir de l’art à force de naturel. Duparai, dans le rôle d’Arnolphe, trouve à déployer toutes les ressourc
ns, nous croyons devoir constater cette lacune dans la composition du rôle tel qu’il le conçoit. Dans le rôle d’Agnès, madem
ette lacune dans la composition du rôle tel qu’il le conçoit. Dans le rôle d’Agnès, mademoiselle Anaïs ne blesse pas le goût
i assurer un avantage décisif, ne vaut pas mademoiselle Anaïs dans le rôle d’Agnès. Sa voix est aiguë, mais non pas pénétran
génuité. Pourtant, je l’avouerai, mademoiselle Plessy réussit dans le rôle d’Agnès et ne soulève pas un murmure dans la sall
est pas qu’elle ait médité sérieusement sur toutes les beautés de son rôle  ; mais elle est jeune, et les paroles en passant
nté. Toute l’habileté de mademoiselle Mars ne peut réussir à jouer le rôle d’Agnès : l’intelligence la plus ingénieuse ne pe
is même excite l’impatience ; mademoiselle Plessy est taillée pour le rôle d’Agnès. Elle n’a encore exercé que sa mémoire ;
méritant les reproches que nous lui adressons, elle recueille dans le rôle d’Agnès d’unanimes applaudissements. Menjaud, dan
le dans le rôle d’Agnès d’unanimes applaudissements. Menjaud, dans le rôle d’Horace, a de l’élégance, de la raison, mais une
de la raison, mais une animation trop modérée. Il n’est pas à côté du rôle , mais il ne va pas jusqu’au bout. XV. Eugène
vie d’une femme. Paris n’a pas encore oublié que l’actrice chargée du rôle principal dans cet ignoble catéchisme, où l’avili
euse d’un souper de petite maison, il faut soutenir jusqu’au bout son rôle de marchand ; si l’on a vendu le scandale et le v
it eu grand tort de la respecter jeudi dernier. Pour bien remplir son rôle , il devait braver jusqu’au bout la littérature et
ôt plus l’étoffe d’un couplet. À l’heure qu’il est, elle joue le même rôle que la noblesse française au dix-huitième siècle
ait librement accomplir sa destinée de passion et de bonheur. Et quel rôle croyez-vous que joue le roi dans cette affaire ?
proscrit fait la cour à la fille de son premier ministre ? Il joue le rôle d’un tuteur de comédie. Il dépense toute sa ruse
de parole ? Est-ce que la reine Élisabeth ne doit pas opter entre le rôle de veuve et celui de mère, entre la couronne de s
la tragédie de M. Delavigne, elle flotte incessamment entre ces deux rôles sans se décider pour aucun. Buckingham professe e
courage de critiquer le caractère attribué aux enfants d’Édouard. Le rôle qu’ils jouent est tellement passif, que le blâme
ère ou un événement historique, il faut en connaître la mission et le rôle , l’origine et la fin. Autrement, on marche de tât
e représentative. Donc, une tragédie où Richard III joue le principal rôle doit nous montrer l’agonie de la royauté féodale.
deux siècles en une soirée, nous analyserons successivement tous les rôles de cette comédie. Nous ne la raconterons pas, car
ixada, gouverneur de don Juan d’Autriche, joue pendant cinq heures le rôle de l’Ajo nell’imbarrazzo. De loin en loin, il ess
téresser pendant cinq heures. Je m’assure que si Talma eût accepté ce rôle , il en aurait varié la physionomie, à l’insu ou c
ortune celui qui aurait pu être le roi. Firmin a compris autrement le rôle de don Juan ; il a exécuté avec une docilité exem
rendre un costume plus élégant et mieux caractérisé. Geffroy avait un rôle ingrat, entre tous. Le personnage de Philippe II,
ourquoi il y aurait de l’injustice à juger sévèrement Geffroy dans le rôle de Philippe II. Il aurait pu sans doute atténuer
levant la voix. — Le costume de Geffroy était beau. Ligier, chargé du rôle de Charles-Quint, a eu le tort, assez grave selon
s La Balue dans une cage. Il n’était pas donné à Ligier de changer le rôle qu’il avait accepté, mais il pouvait donner au mo
s savons qu’il prend son art au sérieux ; il s’attache à composer ses rôles , et s’il ne réussit pas toujours à se renouveler,
t espiègle pour son compte et pour celui de l’auteur. Samson, dans le rôle de don Quixada, a fait de louables efforts pour t
très humble serviteur de Valère. Madame Volnys, qui débutait dans le rôle de dona Florinde, a continué sur la scène de la r
st tout au plus indiqué comme un spectre menaçant, mais ne joue aucun rôle dans le nœud ou le dénouement de l’action. M. Del
cription et la périphrase composent les deux tiers au moins de chaque rôle . L’épigramme a son tour et se personnifie agréabl
aux clameurs importunes ; il fallait que le poète descendît jusqu’au rôle de critique pour justifier ses plaintes et sa col
me langue. La poésie et le style ne sont pour rien et ne jouent aucun rôle dans Don Juan de Marana ; tout l’avenir de ce dra
l’abandonnent sans regret, en se bornant à constater sa place et son rôle sur les cartes géographiques. Mais, parmi les esp
le seul qui s’offre à la pensée dans la biographie de Chatterton. Le rôle de la passion appartiendrait tout entier à miss R
t engager la lutte entre le poète et Kitty. La jeune mère, si près du rôle d’amante, craint d’avoir été trompée. Elle croyai
pporte l’action tout entière ; les autres personnages ne jouent qu’un rôle subalterne et secondaire. Au premier acte, nous a
Quand l’ode commence, c’est que l’épopée ou la tragédie a terminé son rôle . Eh bien ! Didier, Hernani, Triboulet, Saint-Vall
tême ? Qu’était-ce que la famille Borgia au quinzième siècle, et quel rôle a-t-elle joué dans l’histoire de l’Italie et de l
t qu’apparemment je fais abnégation de toute vanité. La fortune et le rôle de la famille Borgia, qui a laissé dans les annal
Catholique, le plus roué de tous les rois qui faisaient sa partie. Le rôle d’Alexandre VI, commencé la même année que celui
elle aurait mis, comme toutes les femmes qui écoutent leur cœur, son rôle de mère bien au-dessus de son rôle d’épouse ; ell
femmes qui écoutent leur cœur, son rôle de mère bien au-dessus de son rôle d’épouse ; elle aurait mis sa honte, publiquement
de la jeune fille. Dans ces deux poèmes le spectacle ne jouait qu’un rôle secondaire. Dans Lucrèce Borgia, le velours, la s
l’annoncer et de lui préparer la voie. Si, dans l’accomplissement du rôle que nous avons choisi, nous paraissons nous écart
. Reste un dernier acteur qui ne paraît qu’un instant, qui remplit un rôle absolument providentiel, un juif, dont le nom m’é
rtes innombrables de ses planches peintes, les acteurs jouent le même rôle que les muscades sous les gobelets. Eschyle, Soph
ltique, on sait qu’elle a joué, dans la formation de notre langue, un rôle très inférieur à celui des idiomes teutoniques. S
me autrefois la ville merveilleuse aux sons de la lyre d’Amphion. Mon rôle est plus modeste et plus facile à comprendre. J’é
issance de leurs études ? Mais comment ? il faudrait avoir entendu le rôle entier pour estimer la difficulté de l’entreprise
très remarquable : les réflexions ingénieuses qu’il a publiées sur le rôle de Tartuffe ne seraient pas une preuve sans répli
ici fermé ses yeux sur la véritable mission de l’acteur. Il dépèce un rôle , il l’émiette phrase à phrase, pour montrer qu’il
l’espérance de l’art dramatique, mais qui serait fort déplacé dans un rôle de Molière ou de Beaumarchais. Le satin et la pou
Cinna ou de Britannicus ; pas un d’eux ne tâche de surprendre dans un rôle écrit entre Richelieu et Bossuet les intentions i
ent, sans exagération et sans guinderie, les moindres intentions d’un rôle  ; c’est là un beau patrimoine, et qui devrait suf
e, si elle est exquise dans tous les deux. Mais pourquoi défendre ces rôles comme un domaine inaliénable ? Madame Dorval a jo
cier madame Dorval d’avoir été droit à Beaumarchais, d’avoir saisi le rôle dans son entière franchise, sans retrancher rien
je m’assure qu’elle trouverait moyen de rajeunir et de renouveler le rôle créé si heureusement par madame Dorval ; elle ser
norable ? Je voudrais aussi voir passer aux mains de madame Dorval le rôle de Clotilde. Je n’accepte pas la pièce comme un c
et auquel je refuse de croire, si elle avait résolu de ne confier les rôles créés par elle qu’à mademoiselle Plessyt, ce sera
moment contemporain, ont la même valeur, sinon la même puissance. Le rôle d’Aristophane peut fort bien ne pas convenir à to
es limites de sa puissance ? Se résigne-t-elle de bonne grâce au seul rôle qu’elle puisse dignement remplir, à l’interprétat
ative est désormais inutile. La critique prospective a maintenant son rôle à jouer. Ce rôle n’est possible qu’après l’examen
is inutile. La critique prospective a maintenant son rôle à jouer. Ce rôle n’est possible qu’après l’examen total, après la
e jouteuse qui mène vaillamment une aventure. Elle prend pour elle le rôle que Bernard n’ose pas essayer. Elle poursuit l’am
. Mais dans ce poème singulier, si l’on excepte la recluse, où est le rôle de l’homme ? Où placer le beau poème de René, qu
ndécise, ne serait plus René s’il se mêlait au monde pour y jouer son rôle  ; il perdrait sans retour cette majesté sereine q
mme les disciples de quelques philosophies ébauchées, lui assigner un rôle direct dans le renouvellement social qui se prépa
Mais comme les noms et les personnages historiques ne joueront aucun rôle dans ces innovations, il n’y aura aucune parenté
ui-même : il y a trop de danger dans la personnalité ; il se borne au rôle de rapporteur, mais il l’accomplit sans réserve e
à votre service des bandes indisciplinées. Les phrases qui jouent le rôle d’exemples dans votre nouveau Dictionnaire n’ont
artie de sa mission, elle abdique sa dignité littéraire et descend au rôle des eunuques du sérail : elle garde sans intellig
langue n’est-il pas l’âge de notre pays ? Or, quel est aujourd’hui le rôle de la France en Europe ? N’est-ce pas d’interprét
la nation ? N’est-ce pas de tout comprendre et de tout éclairer ? Le rôle et le devoir de la France ne sont-ils pas de vulg
paix armée. Mais en changeant d’attitude, la France n’a pas changé de rôle . Si elle n’a pas Birmingham et Manchester, Gœttin
omplissement des conseils providentiels, c’est pour l’intelligence un rôle glorieux, un rôle éclatant, un rôle digne d’envie
onseils providentiels, c’est pour l’intelligence un rôle glorieux, un rôle éclatant, un rôle digne d’envie ; est-ce un rôle
els, c’est pour l’intelligence un rôle glorieux, un rôle éclatant, un rôle digne d’envie ; est-ce un rôle complet, un rôle m
un rôle glorieux, un rôle éclatant, un rôle digne d’envie ; est-ce un rôle complet, un rôle moral, un rôle irréprochable ? U
un rôle éclatant, un rôle digne d’envie ; est-ce un rôle complet, un rôle moral, un rôle irréprochable ? Une fois arrivé au
nt, un rôle digne d’envie ; est-ce un rôle complet, un rôle moral, un rôle irréprochable ? Une fois arrivé aux cimes de la p
s des hommes sous le manteau de la science ; mais à coup sûr c’est un rôle incomplet. Oui, l’étude est un devoir ; mais ce n
mour, l’intelligence et la volonté, c’est la sanctification, c’est le rôle providentiel et glorieux, c’est la prière vivante
il nous eût donné la déesse du plaisir. Ici la chasteté joue le même rôle que la simplicité dans l’œuvre de Phidias ; des d
rofondes. Dans le roman, la beauté objective n’a pas en apparence un rôle si éclatant. La prédilection la plus décidée pour
mplique d’estimer conforme à cette loi l’invention qui circonscrit le rôle de la fantaisie dans le domaine du monde extérieu
45 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
armi les porteurs de chaises, race plaisante et moqueuse qui joue son rôle dans la première comédie de Molière (il n’y a plu
jeunesses de cinquante ans, suif bienveillant qui as joué un si grand rôle dans l’illusion dramatique, combien messieurs nos
sons, ce dialogue persécuté. Ils étaient trois qui rimaient à tour de rôle et à gaîté que veux-tu ? ces admirables couplets
omédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres comédies. Chaque rôle se lisait, tout haut, dans toutes sortes d’inflex
oir pas d’autres préoccupations que celles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de Sémiramis
elles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de Sémiramis en telle année ? Pourriez-vous me di
ous me dire comment s’appelait Mérope en 1788 ? Et qui donc a créé le rôle du grand Frédéric dans Les Deux Pages ? Ô les bel
qui fait le gentilhomme, et cependant il jouait, à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait en
e rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait encore mieux le rôle d’Ésope à la cour, à la grande joie des bossus de
l poussait, à un degré incroyable, la fidélité historique, témoin son rôle de Frédéric II dans Les Deux Pages. Longtemps ava
er, on se prenait à pleurer. — Mademoiselle Volnais excellait dans le rôle d’Agrippine. — Rien n’était plus joli et, disons-
et pas de repos, pas un sourire, tant elle avait pris au sérieux son rôle d’impératrice qui persécute, ou de reine persécut
ilieu de la nuit, pendant le sommeil du César. Elle jouait les grands rôles  : Agrippine de Britannicus, la Cléopâtre de Rodog
, la Jocaste d’Œdipe, la Frédégonde de Macbeth, Athalie et Médée, des rôles que mademoiselle Georges a sauvés. Le vieil amate
Café des Comédiens), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, le rôle de Jocrisse. Mais c’était un si admirable Jocriss
eux fois, le jour de la mort, et le jour où ils quittent les premiers rôles . Eh ! le jour où Valère s’appelle Orgon, est plus
conde jeunesse, et avec cette jeunesse de seconde main sont venus les rôles de la grande coquette ! Célimène a frappé à la po
ut comme un bon joueur de whist dépend de son partner ! J’ai conçu un rôle grandement, il me faudra descendre de ces hauteur
r froid qui exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les beaux rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de conquê
tère. Vous êtes un tartufe, un avare, un misanthrope, vous jouerez le rôle , mais vous ne ferez rien de ce qu’a fait le poète
, il vous dira du même sans gêne : vous me la donnez belle avec votre rôle de Don Juan, ma maîtresse m’a mis à la porte ! — 
voir et de les entendre, et même à force de jouer, à côté d’eux, les rôles de confidents ou de Frontin, Mégani devint le plu
e cela est commode en ménage ! On fait le même métier, on apprend ses rôles dans le tête-à-tête de chaque soir, on les répète
destinés à jouer, pendant vingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame, le rôle de l’amoure
ns au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame, le rôle de l’amoureuse, et vous vous mariez, pour vivre e
e vous être un peu nouveaux à vous-mêmes ; attendez, pour répéter vos rôles , que vous ayez quitté l’atmosphère conjugale. — M
ce que vous voudrez, mais je ne laisse pas que de jouer les premiers rôles  ; je fais les amoureux. » Alors nos trois amis, l
n’eût demandé pas mieux que de se laisser oublier. — Voulez-vous ses rôles  ? prenez-les, il vous les cède et de grand cœur.
compagnie à son poète ! Comme il hésite lui-même à accepter un petit rôle dans ces comédies ainsi montées ! — L’été venu, q
ne épaule de çà, et butor ! — Mais on riait ! Mais on lui faisait des rôles excellents dans des pièces charmantes ! La foule
es verges salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le rôle du comédien. Le supplice dura trois actes. Ce pau
llard alerte, bien portant et ne craignant rien. Mais faites jouer ce rôle -là par un vieillard, soudain ma gaîté s’en va pou
avait guère plus de sept ans. Ce petit apothicaire, comme c’était son rôle , donnait de grands coup de pied au derrière de ce
qui s’en va brusquement à Rouen, et, au pied levé, il joue un de ses rôles favoris. Il avait auprès de lui une excellente co
e ! Ô pauvre cervelle en proie au désordre ! Tout se confond dans son rôle , dans sa pensée et dans sa raison. — Ô douleur !
appelait Boniface ou Bernard, qu’il était bon tout au plus à jouer le rôle d’Arbate ou à publier des poésies fugitives. Celu
du style, les finesses du dialogue ; pour qu’il fût à l’aise dans un rôle , il fallait nécessairement que ce rôle fût écrit
our qu’il fût à l’aise dans un rôle, il fallait nécessairement que ce rôle fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il
le fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il a créé si peu de rôles dans les comédies modernes, pourquoi il a excellé
la grâce, de l’esprit et de la bonne humeur. Pourtant il y a dans ce rôle de Figaro des mots qui nous faisaient frémir, ces
entable. C’est le seul moment où ce malheureux artiste ait oublié son rôle de Figaro ; on eût dit, à entendre ce sanglot cac
là, sous les yeux, l’exemple d’un comédien excellent qui joue un des rôles les plus compliqués et les plus complets de la co
édie des Femmes savantes, est peut-être celle qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués, et parmi ces rôles exce
qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués, et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette est, à coup sûr, le
, et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette est, à coup sûr, le rôle le plus charmant qui soit sorti, tout paré de ses
vanités, la vanité du bel-esprit ? Mademoiselle Judith, dans ce beau rôle d’Henriette, s’est montrée une débutante, un peu
savoir bon gré, à ces jeunes filles qui se hasardent dans les grands rôles , de leur réserve, de leur hésitation, et de leur
rs du théâtre, comme elle est passée dans nos mœurs. Provost, dans le rôle de Chrysale, se ressent de ce mélange heureux de
natures, le courage de ce bonhomme et l’espérance de cette enfant. Ce rôle est fait, on le dirait, à la taille, à la jeuness
ns éthérée. De ces deux femmes, pas une n’est digne de jouer le grand rôle de la mère de famille, et voilà pourquoi cette Ph
’il peut ! Et puis la trace et le souvenir de mademoiselle Mars ! Ce rôle d’Henriette était son chef-d’œuvre ! Elle y était
pas mettre pour vingt-quatre sous de pierreries, quand elle jouait ce rôle d’Henriette. Henriette modestement, honnêtement é
tout. Donc à quoi bon ces diamants ? — Fi des diamants, à propos des rôles les plus honnêtes de Molière ! Célimène en est co
elles du Vaudeville, aux ingénues du Palais-Royal et autres lieux. Ce rôle d’Henriette est un rôle fâcheux, j’en conviens, p
ingénues du Palais-Royal et autres lieux. Ce rôle d’Henriette est un rôle fâcheux, j’en conviens, pour les grandes coquette
ures, leurs rivières, leurs peignes, leurs bracelets, mais ces grands rôles des ingénuités ingénues ne souffrent pas les diam
ter tonnant, et les coups de bâton jouent, en même temps, un si grand rôle  ; et quand enfin cette étincelante fantaisie est
spectacle à une grande nation, le théâtre moderne est incapable ; le rôle de cette esclave, dans la comédie de Térence, est
apable ; le rôle de cette esclave, dans la comédie de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, mesdames nos comédiennes n
nséquence, mesdames nos comédiennes ne se figurent pas que ce soit un rôle  ; et quand on devrait chercher avec soin quelque
sans retenue et sans style ; pour nous, à ne juger Baron que sur son rôle et sur sa comédie de L’Homme à bonnes fortunes, n
opiste, un arrangeur égoïste, un homme qui ne pense qu’à se faire des rôles , un inventeur qui prenait de toutes mains, à ce p
naturel, bien railleur. Tout au rebours de Baron, qui se faisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses prop
la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans les grands rôles de Molière, dont il avait l’éloquence. C’était lu
46 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
térieure calme : celle-ci a dans la vie humaine sa raison d’être, son rôle propre, sa fonction ; sans doute elle n’est pas s
ique qu’elles accompagnent et qu’elles expriment, c’est-à-dire par le rôle qu’elles remplissent, par la fonction qu’elles ex
a simplifié cette image et l’a adaptée, sous sa nouvelle forme, à un rôle nouveau. L’âme a, pour ainsi dire, surveillé l’éc
tent, apparaissent rarement isolées ; la parole intérieure, ayant son rôle spécial à remplir, fonctionne à part, sans mélang
s comme des modifications de la parole intérieure. VII. Différents rôles des images dans la vie psychique ; rôle spécial d
térieure. VII. Différents rôles des images dans la vie psychique ; rôle spécial de la parole intérieure L’originalité
armi les pseudo-sensations vient moins de sa nature propre que de son rôle  ; que la parole ait son écho dans l’âme comme les
l’énergie de la faculté des images ; il faut lui reconnaître un autre rôle encore, inférieur peut-être à celui que lui attri
incomparable instrument : c’est la parole intérieure. En signalant le rôle de l’attention, nous n’avons pas prétendu donner
opper, au moyen de l’attention, l’écho de la parole, et à l’élever au rôle de compagnon, d’associé, d’élément inséparable de
47 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
me presque jamais compris dans sa véritable essence. Son œuvre et son rôle valent cependant la peine d’un regard sérieux et
ole, et je ne vois pas que l’on ait une fois essayé de déterminer son rôle exact, son œuvre et sa pensée, en toute sincérité
notre progressive pénétration de la matière restreint chaque jour le rôle . La vie intra-organique n’est, comme la vie extra
C’était en un mot le beau temps de la littérature spiritualiste.‌ Le rôle capital, énorme, de Zola consiste essentiellement
umain réel et complet, il faut le demander à tout ce qui est. »9. Nul rôle plus noble, plus fécond. C’est le chaud contact a
e analyse, à établir une distinction entre l’importance temporaire du rôle de Zola et la valeur permanente de son œuvre.‌ Pr
atation n’attente en rien à la grandeur, à la puissante beauté de son rôle comme représentant de la vie en face du spiritual
mes à la chaleur de midi. Et ce sont des symphonies de feuillage, des rôles donnés aux brins d’herbe, des poèmes de clarté et
e robuste, le sincère et le sain à qui semblait réservé un plus vaste rôle . Après lui, la « Terre » et la « Joie de vivre »
ctrine et peut-être aussi par la faiblesse des forces humaines (votre rôle de lutteur ayant absorbé votre énergie), vous ave
48 (1890) L’avenir de la science « VII »
de vue de sa fin véritable. Autrefois il y avait place pour ce petit rôle assez innocent du savant de la Restauration ; rôl
lace pour ce petit rôle assez innocent du savant de la Restauration ; rôle demi-courtisanesque, manière de se laisser prendr
r dans la tapisserie inanimée de l’humanité, à jouer dans le monde le rôle des momies d’un musée ! Pour moi, je le dis du fo
e le moins parfait ? Comment se mettre soi-même au rebut, accepter un rôle de parade, quand la vie est si courte, quand rien
49 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357
e à la position que l’auteur a prise depuis plusieurs années, et à un rôle littéraire qui doit avoir de l’avenir en lui, nou
ps qu’il écrivait des articles au National, M. Nisard se préparait au rôle qu’il occupe, en terminant son ouvrage sur les po
tait donc une revanche qu’il prenait dans cette position nouvelle. Le rôle de critique officiel de l’école romantique n’étai
ait pas homme à accepter et à subir ainsi une influence prolongée. Le rôle de feuilletoniste spirituel, facile, capricieux,
and la nature de son esprit lui eût permis le badinage. Restaient des rôles de critiques consciencieux, sérieux, mais un peu
points, y revenant sans cesse à propos de tout : en un mot, c’est son rôle . Qu’il y ait lieu maintenant et en tout temps à u
c’est son rôle. Qu’il y ait lieu maintenant et en tout temps à un tel rôle , nul doute. La tradition et l’innovation sont les
yeux ? Quoi qu’il en soit, il y a tout un côté vrai et fondé dans le rôle de M. Nisard, et il était homme à en faire valoir
fait le tort de le mal admirer ; répétition encore (en diminutif) du rôle de M. de Buffon, de l’homme de la prose, qui s’ap
50 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « APPENDICE. — M. SCRIBE, page 118. » pp. 494-496
uderie matoise si complète que celle de Coqueney ? Ce n’est, comme le rôle de la marquise, qu’une amusante caricature. Où a-
indulgent à la pièce. Le second acte a des parties énergiques dans le rôle du ministre ; il en est partout de délicates et d
rôle du ministre ; il en est partout de délicates et de fines dans le rôle de Cécile, surtout au moment où, forcée par la ca
51 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
t les symphonies ne laissent pas de joüer, pour ainsi dire, differens rôles dans nos opera avec beaucoup de succès. En premie
tendre aucun son articulé, elles ne laissent pas de pouvoir joüer des rôles dans des pieces dramatiques, parce qu’elles contr
interêt dans l’action des opera, où l’on peut dire qu’elles joüent un rôle . La fiction qui fait endormir Atys, et qui lui pr
a de Roland, qu’on appelle communément Logistille, joüe très-bien son rôle dans l’action où elle est introduite. L’action du
rt qu’elles ont avec l’action, où, pour parler ainsi, elles joüent un rôle . Les premiers principes de la musique, sont donc
52 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — III. (Suite et fin.) » pp. 128-145
sa forme préférée de gouvernement : mais il restait par trop dans son rôle de journaliste, quand il accusait uniquement de c
ujours semblé que Carrel, au lendemain de sa guérison, avait un autre rôle à prendre que celui de la veille, un rôle dans le
sa guérison, avait un autre rôle à prendre que celui de la veille, un rôle dans lequel il aurait tenu compte de l’importance
polémique comme devant. Pour exprimer l’idée qu’il se faisait de son rôle dans la presse, et la ligne originale de conduite
vec l’opposition légale, ni même avec les affiliations populaires. Ce rôle est, en effet, celui que j’ai tâché de me faire,
orce d’être… (Lettre du 25 février 1833.) Dans l’état des partis, ce rôle personnel et d’isolement armé n’était pas longtem
À ceux qui l’avaient connu dans l’intimité, et autrement que par son rôle public, il a laissé le souvenir d’un homme parfai
53 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
 (Pantalon dans la comédie improvisée.) Ricciardo, père de Fabio. — ( Rôle équivalent à celui de Zanobio ou de Cassandro.)
t de Flaminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — ( Rôle d’Arlequin.) ACTE PREMIER. scène i . Pandolfo,
es avis. La prudence de Virginia le rassure ; elle joue très bien son rôle  : le jour elle fait semblant de ne point le conna
donnassent à leur verve facétieuse, sans s’astreindre à réciter leurs rôles . Cela ressort des scènes qu’ils jouaient, à preuv
stissement de Mascarille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux, rôles qu’il aurait joués avec le masque, suivant l’étym
ce, et avant qu’Arlequin, ayant la vogue à Paris, se fût emparé de ce rôle et de tant d’autres. Ce qui semble évident, c’est
que Molière diversifia ensuite le costume autant que le caractère du rôle  : il devait faire paraître encore Sganarelle dans
ucinde, fagotier. Il appropria à chaque fois l’habit du personnage au rôle qu’il lui donnait ; l’inventaire après décès l’at
54 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
thème de l’évêque. Ils ont appris que Wagner donnait à l’orchestre un rôle important : ils surchargent leurs partitions de s
sation allemande. Le traité Etat et Religion (1864) pose nettement le rôle nouveau que Richard Wagner, avec son maître Schop
les Compositeurs, sur la Musique dans le Drame (1877), il proclame le rôle sacré de l’art, et condamne les finesses harmoniq
eligion (Bayreuth, 1880). Cette étude se divise en trois parties : le rôle de l’art dans la religion ; — l’essence de la rel
ndre que l’idée reparaît, coupe l’émotion. Richard Wagner a deviné le rôle , nécessaire au théâtre, mais nullement essentiel
iger les chœurs à prendre part à la comédie, à y jouer franchement un rôle  : ce n’est pas seulement plaire aux connaisseurs
et le drame wagnérien ; ce qu’est précisément le drame wagnérien ; le rôle de l’orchestre et le rôle de l’acteur ; l’interpr
qu’est précisément le drame wagnérien ; le rôle de l’orchestre et le rôle de l’acteur ; l’interprétation des Maîtres Chante
t sur l’estomac… Il est vrai qu’il y a une saucisse qui joue un grand rôle au dernier acte. C’est sans doute le thème caract
pas cessé de s’améliorer depuis le premier soir. M. Seguin, chargé du rôle écrasant de Hans Sachs, en est arrivé à représent
on peut compter à l’avenir, et que la gloire attend peut-être dans le rôle de Wotan de la Walkure et de Kurwenal de Tristan
lkure et de Kurwenal de Tristan et Yseult. M. Delaquerrière a fait du rôle de David une véritable création et M. Soulacroix
r trop immobile et Mme Caron n’a pu s’élever jusqu’à la conception du rôle d’Eva pour lequel la nature particulière de son t
ui manquent pour, donner une représentation fidèle du personnage. Les rôles secondaires sont parfaitement tenus et les chœurs
ve, mérite une mention spéciale pour son excellente interprétation du rôle d’Elsa. A. W. Angleterre. — Le mois passé n’a o
55 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
s’incorpore, pour ainsi dire, d’avance avec lui. C’est donc avant le rôle et non après la mort du personnage qu’il faut, se
e n’est pas le portrait, c’est le jugement historique et moral sur le rôle héroïque ou odieux de cet homme, c’est l’épitaphe
ures avant l’action, comme sur la scène on présente l’acteur avant le rôle , et non pas le rôle avant l’acteur, contresens à
comme sur la scène on présente l’acteur avant le rôle, et non pas le rôle avant l’acteur, contresens à la logique de la nat
encore les mots terribles de nation et de liberté, qui sont dans son rôle , a déjà contracté dans son âme toute la petitesse
les siècles. Mirabeau se reconnaît seul au milieu de ces débris. Son rôle de tribun cesse. Celui de l’homme d’État commence
servé dans son style, souvent admirable, quelque chose de son premier rôle . C’était le génie sarcastique de Voltaire descend
évolution d’autant plus d’empire qu’il lui ressemblait davantage. Son rôle , c’était sa nature. Il n’était pas seulement le s
à la république, ils en simulèrent la conviction. En révolution, les rôles sincères sont les seuls rôles habiles. Il est bea
èrent la conviction. En révolution, les rôles sincères sont les seuls rôles habiles. Il est beau de mourir victime de sa foi,
56 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
s tiennent au sang, au sol, à la température, on se demande où est le rôle de la volonté, de l’intelligence, dans ce mouveme
t tous les faits qu’il raconte par la nature des institutions, par le rôle des partis, par le conflit des intérêts et le jeu
ue ; mais il n’en est plus le seul acteur. La nature y joue aussi son rôle par l’influence extérieure des climats et des sit
s en rapport avec la grandeur des théâtres sur lesquels elle joue son rôle à-côté de la volonté et de l’intelligence humaine
avec sa cour et sa noblesse ; le peuple y était oublié, n’ayant aucun rôle , pas même celui du chœur antique qui pouvait au m
sophie, enfin tous les éléments de la réalité historique, montrant le rôle de chacun dans l’économie générale des sociétés m
r les méthodes nouvelles, ne laisse plus à la personnalité humaine le rôle que lui assignait l’antiquité dans la destinée de
e privée ; mais quelle ardeur, quelle passion conservera-t-il dans ce rôle de pure protestation ? Pour aimer l’action, pour
onditions de la vie nationale, chaque individu trouve sa place et son rôle . Au lieu de forces brutales qui l’écrasent de leu
nons, devient de plus en plus difficile à saisir et à manier. Pour le rôle d’un Alexandre, d’un César, d’un Charlemagne, d’u
lus, dans un avenir plus ou moins prochain, d’occasions de jouer leur rôle glorieux ou sanglant, mais toujours mortel pour l
t cela par le concours de toutes les volontés individuelles, voilà le rôle d’une démocratie où chaque effort a son résultat,
57 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
s aux idées empiristes. J’ai cherché en effet à mettre en évidence le rôle de l’expérience et à analyser les faits expérimen
§ 6. — L’esprit et l’espace L’expérience n’a donc joué qu’un seul rôle , elle a servi d’occasion. Mais ce rôle n’en était
ience n’a donc joué qu’un seul rôle, elle a servi d’occasion. Mais ce rôle n’en était pas moins très important ; et j’ai cru
ins très important ; et j’ai cru nécessaire de le faire ressortir. Ce rôle aurait été inutile s’il existait une forme a prio
e l’espace à quatre et l’espace à trois dimensions. Quel est alors le rôle de l’expérience ? C’est elle qui lui donne les in
chose : d’où vient à l’espace son caractère quantitatif ? Il vient du rôle que jouent dans sa genèse les séries de sensation
sez dire que le temps est antérieur logiquement à l’espace. § 7. —  Rôle des canaux semi-circulaires Je n’ai pas parlé
— Rôle des canaux semi-circulaires Je n’ai pas parlé jusqu’ici du rôle de certains organes auxquels les physiologistes a
58 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. (Les Pleurs, poésies nouvelles. — Une Raillerie de l’Amour, roman.) » pp. 91-114
on aime mieux d’ailleurs la goûter en elle-même que la comparer. Son rôle dans la création lui a été donné, cruel et simple
à chanter, — je tâchai de devenir gaie, — mais j’étais mieux dans les rôles de mélancolie et de passion. — C’est tout à peu p
’appelait un petit roi détrôné. Elle débuta à l’Opéra-Comique dans le rôle de Lisbeth de l’opéra du même nom et y eut du suc
beth de l’opéra du même nom et y eut du succès. Peu après elle eut le rôle de Julie dans l’opéra de Julie ou le Pot de fleur
int à Paris qu’en 1813, où elle débuta à l’Odéon, le 27 mars, dans le rôle de Claudine de la pièce de Pigault-Lebrun, la Cla
laudine de Florian ; elle avait beaucoup de succès, notamment dans le rôle de Clary du Déserteur, drame de Mercier ; dans le
amment dans le rôle de Clary du Déserteur, drame de Mercier ; dans le rôle d’Eulalie, de Misanthropie et Repentir : elle fai
59 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
merveilleuse. Enfin, pour mettre le cachet à sa publication et à son rôle d’excellent éditeur, M. Quicherat vient d’ajouter
ès s’être fait reconnaître et agréer du roi, elle prend résolument le rôle que sa foi en Dieu et en cette voix qu’elle ne ce
continué de la favoriser, et que ses alentours se fussent prêtés à ce rôle qu’elle embrassait naïvement, elle se fût poussée
par son bâton et en usant au besoin, un peu exaltée et enivrée de son rôle , ne doutant de rien, disant : Moi, c’est la voix
re d’elle dans leur dévotion, à tout accepter à genoux. Mais ce grand rôle , elle ne put que l’ébaucher, l’entrevoir à peine
as à regretter qu’elle n’y soit pas entrée davantage : c’est dans son rôle spécial et restreint qu’elle est touchante et sub
à faire croire qu’elle ne s’est jamais donnée que comme destinée à un rôle très particulier, par exemple à faire lever le si
60 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
s eu le ministre. Nous ne savons pas ce qu’il aurait pu faire dans ce rôle tout nouveau. Ce ne serait pas la première fois q
uel il se laisse emporter, dès les premiers jours des troubles, à son rôle de meneur populaire. Il était persuadé « qu’il fa
s s’embrouillaient, au point de lui en laisser venir naturellement le rôle , il en ressentit un chatouillement de sens et un
ectation que Retz nous rendant sa jouissance à l’idée de se saisir du rôle tant souhaité : on en pourrait conclure que l’un
ns, est véritablement l’arbitre de la situation. Ce premier et double rôle de restaurateur du bien public et de conservateur
donc convaincre le prince de Condé qu’il y a un grand et incomparable rôle à jouer dans cette crise entre la magistrature et
Parlement, sans le séparer absolument de la Cour, de lui proposer un rôle utile, innocent, nécessaire, qui le ferait le pro
61 (1879) À propos de « l’Assommoir »
Figaro, et se vit à même d’entrer dans la littérature, de renoncer au rôle d’employé. Les idées hardies dont il entreprit la
filles de sublimes vendent et prostituent leurs charmes, ou jouent le rôle infect de procureuses, entremetteuses et un rôle
harmes, ou jouent le rôle infect de procureuses, entremetteuses et un rôle plus ignoble encore…..5 » Mais tout cela, ce son
eurs à trouver. M. Gil-Naza ne fit aucune difficulté pour accepter le rôle de Coupeau. Après l’avoir lu, il rencontra M. Bus
ffusion, et lui dit : « Ce sera mon éternel honneur, d’avoir créé le rôle de votre pièce. Et quant au succès, on peut garan
l portait son costume de Mazarin. Et, depuis ce moment, il étudia son rôle avec une ardeur que rien ne ralentit, avec une co
Gervaise. Mlle Rousseil, à laquelle on s’adressa d’abord, refusa : le rôle ne lui convenait pas. Mme Leonide Leblanc ne put
; le lendemain, il se présentait chez Mme Hélène Petit. Il lui lut le rôle , qu’elle écouta avec une émotion profonde et touj
dans les bras de son mari, M. Marais, en s’écriant : « Ah ! voilà le rôle qu’il me faut ! Je l’attends depuis cinq ans ! »
ouvrière, et en robe blanche qu’en haillons. M. Dailly fut chargé du rôle difficile de Mes-Bottes, qu’il joue avec tant de
ervaise, embrassant la rose que Goujet lui a offerte pour sa fête. Le rôle de Nana, qui paraît d’abord à dix ans, puis à vin
t accorder trop d’éloges à la manière dont elle a composé et joué son rôle . Il faut être sérieusement artiste, pour sacrifie
é si large et si puissant, il n’en reste rien dans la pièce, grâce au rôle de Virginie, qui est la seule coupable et qui est
reporter l’affection des spectateurs. Gervaise a été choisie pour ce rôle de victime expiatoire. Hélas ! comme l’a fort bie
même ; il tend à jouer pendant quelque temps, dans la littérature, le rôle que d’autres systèmes ont joué tour à tour ; cela
62 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120
plus vive lumière sur le Mirabeau historique et définitif et sur son rôle durant la Révolution. Cette publication paraît en
ir qu’il poussait lui-même à l’abîme ; et redescendu du théâtre et du rôle  : « Mais à quoi donc pensent ces gens-là ? disait
en état de guerre avec eux, leur servait d’intermédiaire, et, dans ce rôle non moins indécent que perfide, usurpait l’autori
me ouverte par lui. Le talent aurait retrouvé son compte à un nouveau rôle plein d’éclat et de puissance. Mais ici ce n’étai
tait point le cas : il lui fallait continuer et afficher en public un rôle qu’il abdiquait en secret. Il y avait position fa
1790.) Il est certain que le moment est arrivé de se décider entre un rôle actif et un rôle passif ; car celui-ci, tout mauv
tain que le moment est arrivé de se décider entre un rôle actif et un rôle passif ; car celui-ci, tout mauvais que je le cro
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315
race ; sa jeunesse. — Sa carrière rompue à la mort de Henri IV, — Son rôle dans les troubles civils, — Guerrier tout politiq
tés et les inclinations solides d’un esprit qui se prépare à un grand rôle . Il note partout, comme un futur capitaine et pol
et de grandeur : à mesure qu’il avance, il est plus sincère dans son rôle de grand seigneur réformé. Il agissait dans le se
ur de roue de la fortune et à chaque vacance du pouvoir. On voit quel rôle jouait en ce temps-là l’envie, « ce vice lâche en
ère entrevue, où il a pris soin de se dessiner, nous offre l’idéal du rôle . Bref, après la mort de Luynes, après bien des po
es, et ses meilleures actions calomniées. » Nous commençons à voir le rôle ingrat et difficile qu’il eut à remplir, et qui l
64 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
e. » Le voilà dans son orgueil littéraire, mais rien de plus. Sur son rôle en politique, de même : il s’en fait une idée trè
ai Béranger, celui qu’il était bon de faireressortir. Il a rempli son rôle à merveille, son premier rôle, et il se dérobe et
bon de faireressortir. Il a rempli son rôle à merveille, son premier rôle , et il se dérobe et se dérobera toujours devant l
n rare bon sens fut de comprendre nettement que, dès cette heure, son rôle de guerre était fini, que « Charles X et la Chans
tateur, d’avocat politique consultant (il se lassa vite de ce dernier rôle ), de causeur avisé, curieux de tous sujets, et qu
récédents, eut un succès poétique et littéraire. Mais il est un autre rôle qui lui échut et dont il s’acquitta exemplairemen
65 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »
qui non seulement a assigné dans sa Cantate-Symphonie de Lobgesang un rôle assez significatif par moments au thème large et
manqué jusque-là. Quel dommage de ne pouvoir m’attarder à analyser le rôle du thème insinuant d’Eglantine (son « Schmeichel 
nni83 . Signalons enfin, dans le féérique chant du cygne de Weber, le rôle si varié du motif en trois notes du cor enchanté
de Marcel — les accords arpégés de violoncelle et contrebasse — ni au rôle si apprécié comme couleur locale du choral de Lut
ctéristique des trois Anabaptistes, celui du choral de Luther dans le rôle de Marcel. Mais tous ces passages me paraissent s
disons une des œuvres les moins vulgaires, de Meyerbeer. Remarquez le rôle du Motif de réminiscence, confié à plusieurs thèm
er cet hiver au Métropolitain, il faut ajouter Tristan et Isolde. Les rôles seront ainsi répartis : Tristan, Herr Niemaan : I
valkyrie ntrera bientôt en répétitions au théâtre de la Monnaie. Les rôles sont distribués comme suit : Brunnhilde, Mlle Lit
t-première. [NdE] bg. Le ténor Ludwig Schnorr von Carolsfeld créa le rôle de Tristan à Munich en 1865 avec son épouse, Malv
trois représentations plus tard, soit six semaines après sa prise de rôle . Ce n’est pourtant pas en raison du caractère tro
66 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
sur le nom du héros, mais sur son origine22. Notons cependant que le rôle pervers d’Ortrude y est indiqué, mais attribué à
s chanteuses des grands théâtres de l’Allemagne qui ont entrepris des rôles de coryphées, les Filles-Fleurs de Klingsor », qu
reconnaître une forme statique et une forme dynamique. En exposant le rôle du décor, nous nous voyons forcés d’entrer dans c
suit d’un long regard. Nous arrivons enfin à ce troisième acte, où le rôle de Kundry, sauf les deux mots : dienen, dienen (s
la sauvagerie démoniaque pour arriver à la sainteté la plus pure. Le rôle de Parsifal est encore plus intéressant à étudier
d’une indisposition persistante, soutient vaillamment le poids de son rôle de Brünnhilde ; Mlle Martini est vraiment dramati
t du deuxième acte et Mlle Balensi chante avec beaucoup d’autorité le rôle de Fricka. Depuis la seconde représentation, Hund
ment seraient dues à Wolphram d’Eschenbach.[NdA] 23. Un des premiers rôles de l’opéra Henry VIII exprimait la tristesse en p
. Elle était pourtant une excellente Kundry mais elle travaillait ses rôles de son côté sans tenir compte des conseils de Wag
laire. [NdE] r. En Belgique, comme en France, les revues ont tenu un rôle extrêmement important pour la vie littéraire et m
67 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
as eu de Riemann ? L’Analyse et la Synthèse ont donc toutes deux leur rôle légitime. Mais il est intéressant d’étudier de pl
est pas la Science tout entière et que l’intuition doit conserver son rôle comme complément, j’allais dire comme contrepoids
mais capables de les appliquer. Mais aujourd’hui, c’est avant tout du rôle de l’intuition dans la Science elle-même que je v
l et le microscope. Ainsi, la logique et l’intuition ont chacune leur rôle nécessaire. Toutes deux sont indispensables. La l
à servi à résoudre une foule de problèmes ; en quoi consiste alors le rôle de l’inventeur qui veut l’appliquer à un problème
68 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XV. Commencement de la légende de Jésus  Idée qu’il a lui-même de son rôle surnaturel. »
XV.Commencement de la légende de Jésus  Idée qu’il a lui-même de son rôle surnaturel. Jésus rentra en Galilée ayant compl
uvelle théologie, fort différente de celle du royaume de Dieu 720. Le rôle essentiel du Verbe est celui de créateur et de pr
r Jésus ne prétendit jamais avoir créé le monde, ni le gouverner. Son rôle sera de le juger, de le renouveler. La qualité de
de l’humanité, tel est l’attribut essentiel que Jésus s’attribue, le rôle que tous les premiers chrétiens lui prêtèrent 721
12 ; XII, 2 ; I de S. Pierre, in, 22. V. les passages précités sur le rôle du Métatrône juif. 723. Matth., X, v, comparé à
69 (1910) Propos de théâtre. Cinquième série
èbre, le mot d’Octave à Scapin quand Scapin, pour l’aguerrir, joue le rôle du père d’Octave gourmandant son fils et quand Oc
s très précis du comique conscient. Une très grande partie, aussi, du rôle de Chrysale dans les Femmes savantes : A-t-elle
définitive, destructrice de vertu et doit être combattue dès que son rôle tout provisoire de professeur de vertu est termin
ne l’ait vu que là, c’est ce que je conteste, et il a ménagé tout le rôle de Titus de manière à faire Titus, aussi, très tr
i les meilleures comédies classiques. On sait que la distribution des rôles fut une sorte de révolution ; On avait naturellem
ôles fut une sorte de révolution ; On avait naturellement attribué le rôle de Danville, le vieillard amoureux de sa femme, a
, quoique à mon avis elle ne soit pas bonne. Il est vrai qu’il y a le rôle de Buckingham qui est assez bien venu. Louis-Phil
e d’études, ensuite de s’engager à le recevoir à leur table à tour de rôle , ainsi qu’on en usait souvent pour les jeunes gen
émotion de Victorine tant qu’elle est contenue, et toute la partie du rôle qui est en demi-teintes n’est pas tout à fait, ce
u désespoir. Ce début est de ceux qui promettent d’autant plus que le rôle n’est pas, tout entier du moins, dans les ressour
de la débutante. M. Sylvain n’est pas assez grand, peut-être, dans ce rôle de Vanderk père, qu’en somme Sedaine a voulu gran
cette charmante Mme Pierson, à la fois sympathique et comique dans le rôle de la vieille marquise ? Elle a été d’une drôleri
. Cela lui permettait d’être auteur, directeur, et de jouer plusieurs rôles dans chaque pièce. C’était son rêve éternel réali
dmirable de paysan patriarcal. Madame Lia Félix a su tirer parti d’un rôle tout en dedans (Claudie) presque muet et qui ne p
la tenue et la pantomime. Fechter a été charmant et passionné dans le rôle de Sylvain, à qui il donne une délicieuse éléganc
’elle n’en disparaîtra pas. Il est vrai qu’il y faut un grand premier rôle excellent et vraiment jeune encore (Ah ! comme c’
rès aristocratique et très spirituelle, une Madeleine Brohan, pour le rôle de la marquise. Au point de vue métier et au poin
iage de Figaro. Mlle Mars jouait Suzanne, et Mlle Dorval la comtesse, rôle dolent, qui, ce me semble, ne lui convenait pas b
par une soudaineté presque magique dans toutes les situations de ses rôles . Le principal caractère de son jeu… c’est le jet
e qu’on vous dit de moi, mon amie ; mais prenez garde ! Si je joue ce rôle , j’en mourrai peut-être ; mais si je ne le joue p
sieurs années déjà, il ne faisait qu’avec une difficulté extrême. Son rôle (Silvain de Bois-Doré) fut repris par Lafont en 1
essentielles marques du chef-d’œuvre : « l’extrême beauté, dit-il, du rôle de Sévère, la situation piquante de Pauline et sa
judicieusement, du reste. On peut dire que c’est lui qui a établi le rôle de Sévère tel que nous le comprenons et tel qu’il
finement, en excellent critique dramatique. Il se dit : Est-ce que le rôle de Sévère ne serait pas simplement une précaution
ucte et Néarque allaient un peu loin » et qu’il y avait besoin « d’un rôle , sur le premier plan toutefois, qui, unissant en
Sévère, considéré ainsi, du moins par toute la dernière partie de son rôle , « serait donc une manière d’introducteur, d’appr
e très humain, l’histoire d’une conspiration religieuse, où Dieu a un rôle en ce sens que les personnages croient en lui, de
ts tout à l’heure — a, elle, très consciemment, destiné et réservé ce rôle à sa fille auprès de son frère, et que l’on puiss
naturellement à l’esprit, que Mme Lebrun a un peu dicté ou suggéré ce rôle à sa fille ; je ne saurais dire à quel point tout
onnant de vérité, de réalité même aux moments où il était, de par son rôle , dans l’invraisemblance, puissant d’émotion, d’in
fond, enfin réalisant une merveille décomposition. M. Mayer, dont le rôle était très conforme au caractère de son talent, a
de petit boulevardier. M. Garry a eu deux minutes excellentes dans le rôle météore de Nerval le père. Mme du Minil a été trè
la tête aux pieds. Mme Garrick m’a paru un peu artificielle dans son rôle d’ingénue ; mais encore c’est une personne qui sa
. Colombey, à côté de lui, a été charmant de bonhomie comique dans le rôle de Strohmann père. Il a été à deux doigts du comi
y est pas tombé. M. Colombey devient tout à fait quelqu’un. Après son rôle du Secret de Polichinelle et son rôle de Strohman
out à fait quelqu’un. Après son rôle du Secret de Polichinelle et son rôle de Strohmann père, il est de ceux qui comptent et
emaître dans Révoltée, assez curieusement dessiné. Mme Cerny, dans un rôle bien difficile, celui de Jeannine, a eu de l’adre
is experte et qui se tire très bien du pas dangereux et qui défend un rôle avec des ressources diverses et multipliées. Elle
decin elle la retient avec insistance. Il paraît qu’elle est dans son rôle de mère. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, m
, et ce Chérubin séminariste ne m’agrée guère ; mais c’est surtout le rôle de cette mère qui m’est extrêmement pénible. Je s
ée de ce mot, émotion que vous connaissez peut-être aussi, et joue le rôle , qui ne vous est peut-être pas inconnu, de la « b
rarement va une pièce mieux jouée que le Bourgeon. M. Lérand, dans le rôle épisodique du mari de la dévote, a été délicieux,
ez comme il trace une silhouette. Cependant, je l’aime mieux dans les rôles de composition et dans les rôles qui touchent au
Cependant, je l’aime mieux dans les rôles de composition et dans les rôles qui touchent au tragique. Depuis le « Marneffe »
tié sarcastique, moitié bonhomme, avec une très juste mesure, dans le rôle de l’oncle à mœurs faciles. C’est un des rôles qu
s juste mesure, dans le rôle de l’oncle à mœurs faciles. C’est un des rôles qui lui font le plus d’honneur. En somme, c’est u
e colonne dans une maison dramatique. M. Louis Gauthier n’avait qu’un rôle très court et très mauvais. Il n’y a rien à en di
u, alors que tu n’en crois pas un mot. » M. Lucien Brûlé, qui joue le rôle du petit jeune homme sauvé par la jeune fille pse
me talent ; mais il en a déjà un très appréciable. M. Joffre dans son rôle de bon vieux prêtre indulgent est très bon. C’est
t être attrapée. M. Joffre s’en tire avec adresse. M. Baron fils a un rôle sacrifié où il ne se laisse pas sacrifier. Acteur
rès scrupuleux, il joue une « panne » avec autant de soin qu’un grand rôle . C’est l’honneur du métier, cela ; M. Baron fils
peut-être. Mme Cécile Caron a été très suffisamment acidulée dans le rôle de la dame dévote, épouse d’un mari coureur. Cepe
e dévote, épouse d’un mari coureur. Cependant j’aurais désiré dans ce rôle Mme Grassot. Ç’aurait été monumental. Et les dame
s personnel. M. Leloir a été très curieux et très pittoresque dans le rôle bizarre et inquiétant de Callige. M. Albert Lambe
de Callige. M. Albert Lambert a eu une réelle beauté sauvage dans le rôle de Robert. Et puis — vous le savez de reste — com
. M. Jacques Fenoux a montré beaucoup de mérite dans l’aménagement du rôle de Pradelys. Il lui donne de la consistance et pr
presque de l’intérêt. Mais le grand succès a été à Mme Cerny dans le rôle de Pyrenna. Elle l’a sauvé, à force de finesse, d
là un travail minutieux qui lui fait un singulier honneur. Les petits rôles très nombreux (Mmes Delvair, Dusanne, Bergé, MM. 
tmartre. M. Lérand — comme toujours et pourquoi ne lui fait-on pas de rôles  ? c’est agaçant à la fin — ne fait que paraître e
mur par son peintre. Mme Harlay est élégante et bien-disante dans le rôle court de Mme Devilliers. Mars 1907. Divers th
en présence et en conflit les mêmes personnages, mais donnant le beau rôle aux personnages du Christianisme. Il a dû l’avoir
70 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXIX » pp. 277-278
Paris sur l’Espagne et sur tout. On remarque depuis quelque temps le rôle politique singulier que prend la Presse, journal
prend la Presse, journal jusque-là très-pacifique et conservateur. Ce rôle très-hostile à l’Angleterre est, on ne peut s’emp
71 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
décorations avaient en partie été commandées à Paris, les principaux rôles étaient tenus par les meilleurs chanteurs de l’Al
’intérêt. On pourrait montrer comment les modifications à apporter au rôle du récitatif devaient avoir marqué le point de dé
ramatique ; on montrerait de même que les modifications à apporter au rôle de la basse pourraient bien avoir marqué le point
ent. L’évolution se poursuit en ce sens, et, un siècle plus tard, les rôles sont distribués d’une façon précise qui ne souffr
it relevé « de la position subalterne » où il était réduit à jouer le rôle d’« une monstrueuse guitare ». L’intérêt ne résid
ou dans la plus basse ; à chacune est dévolu, autant que possible, un rôle d’égale importance. Il en résulte, au point de vu
finale, devient un obstacle à son emploi. La cadence parfaite joue le rôle du point au bout d’une phrase. Or, la phrase de W
c les autres parties de la Tétralogie, par des troupes de passage. Le rôle de Mime seul a été très bien tenu ; exécution méd
72 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
nte tour à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le rôle du père qui gronde toujours ; la chaise de paille
ils n’en sont rien moins que pudiques ! Convenez surtout que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard d
udiques ! Convenez surtout que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard du théâtre. Laissez-moi dire, e
i : — Il y a déjà un fort longtemps, mon cher Henri, que dans ce même rôle d’Agnès débutait une petite fille plus jeune enco
l. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’enfant joua peu à peu tous les petits rôles de Molière ; peu à peu l’esprit lui vint, puis sa
tous nos comédiens réunis, et naturellement pas un d’eux ne sait son rôle . Du Croisy voudrait en être quitte pour dix pisto
coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédien de créer le rôle de Brécourt, vous verrez si sa dignité ne se trou
vait à sa comédie, avait essayé ses trois comédiennes dans les petits rôles de L’Impromptu. Mademoiselle Duparc, envieuse et
73 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
, je le laisserais passer sans le croire de mon ressort, fidèle à mon rôle et à mon goût, qui sont d’accord pour s’en tenir
nglais, il est devenu européen par ses écrits avant de l’être par son rôle d’homme public. Dès le premier jour qu’il mit le
par d’autres raisons encore. Mais Auguste avait réussi dans les deux rôles . Il a été tour à tour Octave et Auguste ; il a pr
s qui ont passé par les affaires, et qui en sont sortis, ont un grand rôle encore à remplir, mais à condition que ce rôle so
t sortis, ont un grand rôle encore à remplir, mais à condition que ce rôle soit tout différent du premier et que même ce ne
ce rôle soit tout différent du premier et que même ce ne soit plus un rôle . Initiés comme ils l’ont été au secret des choses
74 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
us tous les masques ; il ne lui a jamais permis depuis de faire aucun rôle , même les rôles les plus sérieux, sans venir bien
ques ; il ne lui a jamais permis depuis de faire aucun rôle, même les rôles les plus sérieux, sans venir bien souvent à la tr
est comme ajouté à sa nature, et que même en secouant par moments ces rôles plus ou moins factices, et en ayant l’air d’en fa
aucune indulgence, tandis qu’il se donne toujours à lui-même le beau rôle , M. de Chateaubriand s’est exposé à des représail
n toutes choses se préfère naïvement aux autres, qui se donne le beau rôle en le leur refusant, qui se pose en victime et tr
ce un acteur encore en scène, qui continue avec hauteur et dignité un rôle de théâtre ? Il y a de l’un et il y a de l’autre.
75 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLIII » pp. 173-174
elles dents sur sa proie. Mademoiselle Rachel a joué, ce samedi 6, le rôle de Bérénice pour la première fois : elle a fort r
oment du Louis XIV amoureux de la Mancini ou de la Vallière. C'est un rôle de plus pour mademoiselle Rachel, qui se trouve a
76 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461
le sel de ses plaisanteries dans la vérité, mais dans l’allusion. Tel rôle y prend un ton bas et commun, après s’être annonc
ctait tout ce qu’il exprima de préceptes honnêtes et droits, dans ses rôles  : sa justesse d’esprit, et sa justice de cœur, lu
ui y dit-on, lassait sa patience à lui faire trop jouer au naturel le rôle des maris, dont il avait raillé les chagrins : Ch
radietur, les jumelles recuperetur, les cuves plus-valeur, les ansées rôles , les fouloirs acquits, les hottes validation, les
es dieux qui interviennent n’est pas moins allégorique que les autres rôles . Minerve et Neptune, sont là des emblèmes de la v
châtier publiquement. Le ridicule exclut de la scène le concours des rôles sages et raisonneurs qui l’attristent, et n’y adm
laquais, très gênée de son étiquette, et trahissant à chaque mot son rôle de princesse par les saillies et le ton de Martin
r qui néglige ces soins et qui perd l’équité de vue, joue soi-même un rôle ridicule en voulant imprimer des travers aux pers
t : la comédie ne trouverait plus entre eux le modèle d’un Acaste. Ce rôle divertissant conserve l’empreinte des manières qu
ations empêcheront qu’on ne se méprenne, en voulant assigner à chaque rôle ce qui lui est proprement convenable. Tant qu’on
fectionnée de la pièce des Adelphes, va constater ma proposition. Les rôles de Micion et de Démée se retrouvent en ceux d’Ari
comme en tout, à l’irrévocable fatalité de leur destinée ; et dans le rôle de l’heureuse Alcmène ils insinuèrent qu’une femm
chacun se termine par quelques moralités aussi risibles que le ton du rôle . Agnès le lit avec soumission ; et ce qui couronn
empreint sur la figure du vieil Euclion : Les principaux traits de ce rôle se retrouvent dans les dialogues d’Harpagon et de
es de l’École des maris, que l’Aululaire contient le type original du rôle d’Harpagon, et que le Soldat fanfaron pût servir
ême d’Harpagon, dont l’inquiétude active ne peut se réprimer. De tels rôles portent toujours la chaleur avec eux, tant qu’ils
st le contraste, l’empreinte d’un caractère principal : cependant ces rôles n’égalent pas en comique l’incomparable Harpagon 
ependant ces rôles n’égalent pas en comique l’incomparable Harpagon ; rôle peut-être le plus complet dans chacune de ses par
u vice. Éloge du personnage de Dom Juan. Opposons maintenant au rôle éminemment vertueux d’Alceste, un rôle d’un effet
uan. Opposons maintenant au rôle éminemment vertueux d’Alceste, un rôle d’un effet aussi général, qui soit éminemment vic
n humeur atroce n’a pas moins d’expansion et de véhémence en tout son rôle , que la bile vertueuse du Misanthrope. On pourra
point à ses yeux la perversité qu’elle étale. Célimène, plus que les rôles nombreux qu’on a copiés sur le sien, est encore l
d’intrigue, il présumait avoir assez fait quand le dernier mot de ses rôles principaux était un dernier trait de caractère. S
’inutilité et l’abus nuisible de confondre deux caractères en un seul rôle , de manière à ce que leur équilibre les rend nuls
ccessoire, ne manquerait-il pas un trait de perfection à la touche du rôle principal ? Quel sublime comique l’auteur a su ti
ule de ces trois Femmes savantes et des pédants qu’elles admirent, le rôle de la spirituelle Henriette à qui la fatigue d’un
peu maligne de la comédie du monde et dédaignant d’y jouer un premier rôle . On voit par tant d’exemples que depuis les cœurs
figure presque entièrement le masque de cette muse. Il n’existe aucun rôle où peut-être il fut plus difficile de l’écarter q
moine confesseur, tracé de la main d’un maître en l’art de la satire, rôle très hardi pour son époque, et véritable modèle p
s fructueuses dans les sujets nationaux : il en est sorti quantité de rôles nobles et bouffons, tels que les médecins de Moli
a troupe des comédiens, ou et le poète comique qui m’envoie jouer son rôle pour vous saluer, et pour vous parler par ma bouc
ène, et se remet, après ce discours, dans le costume et l’attitude du rôle qu’il représente. Souvent Plaute interrompt la su
nouveau traducteur, pour la troupe des comédiens qui jouent, pour le rôle qu’il prendra lui-même sous un autre masque dans
iant et Di, non par arbitror. Et par la raison qu’un valet joue son rôle dans la pièce d’Amphitryon, « Faciam hanc, proin
posant devant Sosie la lanterne à la place d’Alcmène, il lui prête un rôle , et la fait interroger par le valet et lui répond
tère, non plus que le Misanthrope dans la pièce de ce nom ; aucun des rôles de Molière ne changent dans le cours, ni au dénou
récit des victoires d’Amphitryon.                   « Pour jouer mon rôle sans peine                   « Je le veux un peu
u talent admirable de l’acteur Grand-Ménil, qui sut exceller, dans le rôle d’Harpagon, par la verve et la vérité frappante d
indignée. L’impulsion, comme on le voit, est bien donnée par les deux rôles en un sens tout pareil.                        
e et d’éclat la finesse de mademoiselle Mars, qui la surpasse dans le rôle de Célimène, par l’enjouement spirituel et la déc
lui emprunta le Mascarille de l’Étourdi, piquant modèle en ce genre, rôle formé de l’assemblage des traits qui caractérisen
s saillies, s’évanouira tout à coup ;, et les drames où sont tous ces rôles , perdront leur plus théâtrale condition. Elle bri
contexture entière de cette pièce forme un tissu tout comique ; aucun rôle n’y moralise ; chacun des personnages est bizarre
r, s’il ressemble, Voilà qui est odieux ! voilà qui est immoral ! Ces rôles sont scandaleux. Eh ! pourquoi le monde contient-
, instruit des motifs de sa disparition, ne joue lui-même un plaisant rôle jusqu’à son retour. La fable des Bacchides, du mê
rèce et son confesseur à lui persuader la soumission. Frère Timothée, rôle de moine hypocrite supérieurement tracé, consenti
l eût rougi d’avoir quelquefois été imité par ce grand homme dans les rôles de ses Mascarilles, de ses Trufaldins, de ses Syl
, son âge, et son humeur, si le style est convenablement adapté à son rôle . Modèle du style comique dans Pierre Corneille.
dicté ces vers excellents, dont la mâle fermeté distingue si bien le rôle du vieillard respectable. Son fils Dorante, nouve
entée. L’art de varier la diction, que Corneille manifesta dans trois rôles de sa pièce, éclata sous mille formes dans les di
n fixer une image éternelle. « Les acteurs ont voulu continuer leurs rôles  : « Mais l’homme pour s’asseoir a fait nouveaux f
d’assez naïfs pour les surpasser, ce n’est que dans le cours du même rôle qu’il les faut chercher. L’inappréciable morceau
n imitant dans ses dialogues le jargon des villageois, comme dans son rôle de Martine, dans sa Languedocienne, dans la Picar
vicié la langue en inscrivant la prononciation des étrangers dans ses rôles de Suisses ou d’Italiens : l’aristarque affirmait
e joli passage ; la grâce y éclate autant que la gaîté brille dans le rôle plaisant de Crispin ; un exemple de la diversité
a causticité continuelle qui, prêtant le même ton plaisant à tous les rôles , fatigue dans les longs ouvrages. Par exemple, da
folle verve n’abonderaient pas comme lui en ironiques badinages ; ses rôles en fourmillent, et sa gaîté qui les prodigue sans
ce et d’une substance de bon sens qui les soutiennent, comme dans les rôles de l’Alceste, du Philinte, et du Chrysale de Moli
l’esprit des auteurs, n’avait encore paru dans sa beauté que dans le rôle du Menteur et dans les personnages de Dom Juan et
tère est en opposition avec l’imposteur et avec ses dupes. Les autres rôles sont très habilement attachés au seul point de vu
égation et de la possibilité qu’Orgon s’y méprenne, puisqu’en cela ce rôle est l’image du public entier, être aveugle et cré
ups de langue hardis et familiers, caractérisent plaisamment dans son rôle le ridicule de la classe domestique dont il offre
iocrement comique. Ainsi le ridicule règne éminemment dans chacun des rôles de cette grande œuvre ; ridicule général dans le
e est composée, ridicule particulier dans les accessoires et dans les rôles secondaires qui concourent à son exécution. Cléan
sions plus qu’il ne les mortifie, ne veut pas être dupe de son propre rôle . Il loge chez Orgon ; sa femme lui agrée ; il ris
 ; il ne se parlera point à soi-même, tant il se maintiendra dans son rôle de dissimulation : il saura jeter la discorde ent
en saillie continuelle le comique du personnage. Les mœurs. Les rôles , l’intrigue, et la diction, de cette belle comédi
rache, découvre malgré lui son infernale impiété. On avait vu dans le rôle de Dom Juan que les vices effrontés rendent un ho
yse des conditions antécédentes, notons seulement la sage économie du rôle de Tartuffe : il n’intervient que très tard ; mai
euls rapports que je me permettrai d’établir à l’égard de l’emploi du rôle qui nous occupe s’appliqueront au rôle de l’Athal
ablir à l’égard de l’emploi du rôle qui nous occupe s’appliqueront au rôle de l’Athalie de Racine : Ils prouveront que dans
onsternation répandue autour d’elle : je ne dissimulerai point que le rôle bas de monsieur Loyal, huissier à verge, ne dégra
ge, ne dégrade tant soit peu le ton élevé de ce chef-d’œuvre ; un tel rôle , très bon dans une comédie facétieuse, dépare une
t devient éloquent contre Tartuffe, s’il l’est lui-même en son propre rôle par ses discours pleins d’onction mystique, de fa
chaient ces orthodoxes défend de soupçonner qu’ils s’attribuassent le rôle des Tartuffes : leur science ne permet pas non pl
on plus de penser qu’ils jouassent de bonne foi, en le protégeant, le rôle des crédules Orgons : et quoi ? l’édifice de la d
t que la grande comédie du monde, où les gouvernés font si souvent le rôle de l’aveugle Orgon, et les gouvernants celui de T
77 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
fixent notre législation intellectuelle et morale (jouant en cela le rôle des catégories a priori de Kant), l’École est cel
égémonie sociale : tout au moins veut-elle jouer (après la Presse) le rôle d’un cinquième pouvoir de l’État. L’esprit pédago
ou éducation par le dressage des réflexes. D’après le Dr Toulouse, le rôle de l’éducation est un rôle inhibiteur. — Cette th
e des réflexes. D’après le Dr Toulouse, le rôle de l’éducation est un rôle inhibiteur. — Cette thèse éducative s’appuie sur
ule des idoles. 67. Ce philosophe définit de la manière suivante le rôle de l’école : « On va à l’école pour chaque jour
78 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 437-439
Le Grand étoit peu estimé comme Acteur, quoiqu’il excellât dans les rôles de paysans. Un jour qu’il doubloit Ponteuil dans
t dans les rôles de paysans. Un jour qu’il doubloit Ponteuil dans les rôles de Rois, il fut si mal reçu du Parterre, que, s’a
79 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
ndra l’esprit à reconnaître son utilité, sa nécessité, à préciser son rôle comme cause et moyen essentiel de révolution dans
pris place dans le vide de sa personne. C’est le cabotin qui joue ses rôles à la ville, et, comme il tient au théâtre les rôl
otin qui joue ses rôles à la ville, et, comme il tient au théâtre les rôles humanitaires, il se croit une mission sociale : i
alsifier l’être intime de celui à qui elle décidera de faire tenir le rôle principal dans son rêve sentimental. Or, si elle
en séducteur préoccupé seulement de son but, accepte bien de jouer le rôle sentimental que sa maîtresse lui assigne, tant qu
rs mobiles qui sont pour eux le principe de cette suggestion. Or, son rôle de romancier contraignait Flaubert à exposer avec
détermine Bouvard et Pécuchet à s’incarner tour à tour dans tous les rôles créés par l’activité des hommes. Mais le pouvoir
80 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
ce qui la suit ou la précède, en diffère-t-il par la nature et par le rôle comme par la situation dans la durée ? ou bien es
des esprits logés en des corps distincts, que la signification est un rôle auquel toute image est propre, à la seule conditi
bien remplie, peu importe l’agent, semble-t-il. Il n’en est rien : ce rôle ne convient pas également à toutes les images ; i
toutes les images ; il est mieux rempli quand l’image est tout à son rôle  ; ce n’est pas sans raison que le langage s’est d
as, rares il est vrai, le langage peut être analogique et remplir son rôle à la satisfaction de la pensée ; quand il cesse d
ndividuel, une image ne peut-elle pas jouer par rapport aux autres le rôle de signe, et cela naturellement, sans intention s
ms généraux ; mais il a un signe plus immédiat que sa définition : le rôle et un des caractères du signe appartiennent en ef
e et la pensée. VIII. Conclusion : définition du signe, comme tel. Rôle des signes dans l’activité intellectuelle Résu
s-nous sur les caractères du signe comme tel. La signification est un rôle , un pouvoir, une fonction, qui semble convenir ég
rmi les états de conscience, ceux-là seuls se trouvent remplir un tel rôle qui possèdent certains caractères intrinsèques dé
teurs se comprennent mieux, et, par suite, le signe remplit mieux son rôle . Si de la vie sociale nous passons à la vie indiv
i s’opposent, plus leur différence est frappante, plus est évident le rôle significatif du terme le plus intense. Pour le se
mot rose est conçu par votre esprit comme il l’est par le mien ; les rôles ordinaires de l’objet et du signe sont renversés 
enne le plus fort des deux termes associés, aussitôt il reprendra son rôle de signe, et la fleur sera l’idée, la chose signi
ité ; le signe extérieur seul, et dans la vie sociale seulement, a un rôle  ; il sert d’intermédiaire entre plusieurs apparit
lopper dans la langue commune dont il fait usage. On a soutenu que le rôle du langage dans la pensée consiste à fixer les id
rangère à l’essence de l’idée lui est attachée et joue à son égard le rôle de signe ; alors le signe est seul en lumière ; l
à son rang de serviteur et de héraut de la pensée, et lui enlever le rôle usurpé de chorège qu’elle prend trop aisément, da
81 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
ai dit. Cependant voici venir Louis Guérin, qui ne se doute guère du rôle que lui a préparé son père. Tandis que sa pauvre
d’une justesse pénétrante. Il n’y a pas une note fausse dans tout le rôle  ; le personnage est complet. Le troisième acte no
la maladresse dans sa cruauté. Cette grande coquette ne sait pas son rôle . Les Célimènes se jouent des Alcestes, mais elles
it trop tard, en tout cas : il manque le moment de prendre le premier rôle , comme il manque le train de Strasbourg. Mais il
farce mythologique, et elle a prié Navarette de lui faire répéter son rôle . L’entrevue met en scène, avec beaucoup de tact e
ontre de Navarette et de la marquise, c’est la transposition de leurs rôles . Tandis que la grande dame lance des propos leste
sa blessure était apocryphe, le médecin qui le condamnait jouait son rôle dans un imbroglio répété d’avance, et cette agoni
lieu de le transporter bien vite dans son lit, de lui faire jouer son rôle difficile à l’ombre des rideaux, dans le clair-ob
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
e Rohan a fait des guerres civiles religieuses sous Louis XIII, et le rôle si considérable qu’il y joua, on ne peut, même en
main armée ; et la maison de Rohan se trouve au premier rang dans ce rôle actif. Elle s’y adonna avec un dévouement à la ca
guerrier, il y a tout un côté bien important de son talent et de son rôle qui pour nous a disparu. On a cité quelque chose
des prières, faisant porter une Bible devant lui, fidèle à son double rôle de capitaine et de serviteur des Églises. Il comm
uts, toutes les complications et enchevêtrements de la conduite et du rôle de Rohan lui apparaissent : il les impute à son c
r et organiser en France une contre-France. La disproportion des deux rôles se voit assez, et elle est si écrasante pour celu
83 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
maîtres de la nuit, etc.). 2° Le merveilleux ordinaire où jouent leur rôle tous les êtres fabuleux créés par l’imagination d
soit directement, soit par l’entremise de ses serviteurs. Il prend le rôle de ces êtres surnaturels qui semblent d’anciennes
rs sont des animaux, à l’exclusion presque absolue de l’homme dont le rôle — quand il lui advient d’en jouer un — n’est jama
tement campé comme tel. En revanche, il ne joue pas inévitablement le rôle d’ingrat auquel l’a condamné notre imagination28.
personnages des fables et, plus spécialement les deux grands premiers rôles . F. Contes égrillards, humoristiques et à comb
iment de la diâto ». 27. Les noirs lui donnent aussi quelquefois ce rôle . V. « Chassez le naturel… ». 28. Même dans le c
84 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ne chômions plus. Un artiste éminent, M. Lewinski, habitué aux grands rôles du répertoire classique, aux personnages de Schil
rder, pour la première fois, avec Harpagon, le répertoire comique. Le rôle lui a porté bonheur. « M. Lewinski a fait d’Harpa
es en proverbes. Chaque spectateur tient essentiellement à ce que les rôles de Molière soient interprétés conformément à la t
tuffe, l’avare Harpagon, Alceste, George Dandin, etc. « Est-ce que ce rôle du Bourgeois gentilhomme, ce parvenu transporté d
e Béjart et Baron voulurent l’engager à ne point jouer ce soir-là son rôle d’Argan. Mais ici reparaît le point d’honneur de
moque du Cimetière des Arènes, il donne, en somme, à Pourceaugnac un rôle assez enviable, en tous pays et en tous temps, ce
en triste d’être ainsi dupé. Pour moi, je n’échangerais jamais un tel rôle de dupe contre celui de dupeur. Pourceaugnac, ber
représentation du Tartuffe, la voyant parée comme une châsse pour le rôle d’Elmire, il la contraignit à se déshabiller, dis
ut un comédien excellent. On le trouvait cependant inférieur dans les rôles tragiques, et même exécrable dans les personnages
t-on. Ou bien encore : Tu ne naquis jamais que pour faquiniser ; Ces rôles d’amoureux ont l’action trop tendre. Il s’ensuit
trop tendre. Il s’ensuit que Molière n’était excellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles
cellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles dans son répertoire. On peut dire, jusqu’à un cer
n peut dire, jusqu’à un certain point, qu’il y a rempli les meilleurs rôles . Voici d’ailleurs la liste des personnages représ
, Molière, couronne en tête, la barbe entière, est représenté dans le rôle de Vulcain ; dans l’autre, daté de 1668, Molière,
cheveux longs, la petite moustache aux lèvres, est représenté dans le rôle d’Harpagon. Les gravures sont médiocres, mais d’u
une nouvelle conscience de sa valeur, de sa puissance morale, de son rôle , et une espérance nouvelle dans son avenir. Penda
la vente des livres de M. Soleirol, une liste de la distribution des rôles de la tragédie d’Andromède (de Corneille), liste
t l’Aiguisé (1645-1678). — Dans le tragique, il jouait les troisièmes rôles , dans le comique les pères et les seconds valets.
’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le rôle du vicomte
it fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicul
Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Les Précieuses ridicules, rôle que reprit Brécourt. Consulter sur Jodelet les Hi
e homme, talent modeste ou médiocre, jouait cependant avec succès les rôles de niais, Diafoirus fils, par exemple, dans Le Ma
dix siècles pour faire un comédien tel que moi ! » Excellent dans les rôles tragiques, il fut l’élève de Molière. Ce Baron « 
le ne se distingua que rarement, mais se distingua réellement dans le rôle de Bélise des Femmes savantes. De Brie (Catherin
e-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants. Joua, entre autres rôles , Nicole du Bourgeois gentilhomme et Zerbinette de
sy, demoiselle). Fille de Du Croisy, femme de Paul Poisson. Reprit le rôle d’Agnès après Mlle de Brie, qui le jouait encore
tance la même fête, car lui-même en faisait partie et y parut dans le rôle de Sextus. VII. Un nouvel autographe de Molièr
i : « Au xviie  siècle, les acteurs introduisaient parfois dans leurs rôles des réflexions et des allusions qui n’en faisaien
e Pierre Corneille. — Il est très probable que Molière, qui jouait le rôle d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe véhément
85 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
le nom de Lesbino offrir ses services au capitaine qu’elle aime ; ce rôle est tenu par la signora Silvia Roncagli, de Berga
sabelle Andreini et qui contiennent certainement des souvenirs de ses rôles . Nous prendrions les comédies écrites antérieures
osi, dans lesquelles se rencontrent des situations analogues. Tout le rôle de la Milanaise existe, par exemple dans Gli Inga
tre à Venise, en 1607, un recueil des traits les plus comiques de son rôle  : Le Bravure del capitano Spavento, divise in mol
86 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
vraisemblable. Quoi qu’il en soit, tout le monde voulait alors que le rôle d’Oreste eût été fatal à Montfleury ; et c’est d’
tous ces récits populaires, c’est que Montfleury, après avoir joué le rôle d’Oreste, s’en retourna chez lui avec une fièvre
oi, et ne sait ce qu’il cherche ; qui demande du grand, tandis que le rôle d’Andromaque en est plein ; qui veut quelque chos
si son ministre à la cour d’Épire, pourvu que ce ministre ait un beau rôle à jouer dans l’appartement d’Hermione. Il n’est n
pour seconder la jalousie de sa fille : ce roi de Lacédémone joue le rôle d’un misérable qui ne se donne pas même la peine
nsformait comme un caméléon, à mesure que les acteurs débitaient leur rôle  : surtout le jeune Britannicus, qui avait quitté
use. Junie, au contraire, que personne ne connaît, qui n’a joué aucun rôle , était, par son obscurité même, à la discrétion d
l’organe de Cluvius Rufus, personnage consulaire, qu’il chanterait le rôle de Niobé. Il chanta de même plusieurs autres rôle
qu’il chanterait le rôle de Niobé. Il chanta de même plusieurs autres rôles tragiques sous le masque : les masques d’hommes é
cours, il n’osait ni cracher, ni s’essuyer la sueur. Un jour, dans un rôle tragique, ayant laissé tomber son sceptre, il se
s’est trouvé un acteur et une actrice capables d’intéresser dans les rôles de Titus et de Bérénice, cet ouvrage dramatique a
ort auprès du trône ; de grandes révolutions où l’amour joue un grand rôle , des passions plus ardentes parce qu’elles sont p
fait un personnage secondaire ; et lorsqu’une tragédie présente deux rôles du premier rang, et d’une aussi grande force que
est faiblement conservée ; car les acteurs qui jouent aujourd’hui le rôle d’Orosmane n’ont point entendu Le Kain : sa maniè
ute : « Je vous demande, monsieur, si à ce style, dans lequel tout le rôle de ce Turc est écrit, vous reconnaissez autre cho
et du … Tantum series juncturaque pollet . Il est faux que tout le rôle du Turc Bajazet soit faiblement écrit : on y trou
squ’on a fait ce reproche à Racine. On peut sans doute blâmer dans le rôle de Xipharès quelques expressions d’une galanterie
rnant les actrices : la vérité est que mademoiselle de Brie refusa le rôle de Phèdre, parce qu’elle craignait la comparaison
sme du système, de Jansénius ; et c’est ce qui lui faisait trouver le rôle admirable. Au contraire, dans l’amour d’Hippolyte
est plus elle, c’est son cadavre qui occupe la scène et joue un grand rôle dans le reste de la pièce. Racine forma le projet
liser ses idées, de confirmer son opinion par le fait : il composa ce rôle de Phèdre, le plus étonnant de ses ouvrages profa
s de l’art et toutes les richesses de la poésie. Mais il n’y a que ce rôle dans toute la tragédie : ses autres personnages s
dissent au théâtre par les effets terribles qu’elles y produisent. Le rôle d’Aman n’en est pas moins théâtral, parce qu’on n
d fils du comte de Guiche fit Joas ; et M. de Chaperon, Zacharie ; le rôle de Salomith fut rempli par la comtesse d’Agen, ni
evant son maître un essai de ses moyens, et s’offrit à lui débiter le rôle de Gustave. Voltaire, qui n’aimait point Piron et
e Kain ; les mauvais vers me font mal. » Alors le candidat proposa le rôle d’Abner dans la première scène d’Athalie. Voltair
goût et sa prudence. Je serais plus tenté d’être sévère à l’égard du rôle de Crémante, vieillard amoureux, trop voisin de l
de la rouille du temps. Ces corrections portent principalement sur le rôle du marquis ; et Collé les annonce avec une modest
? Chez Devisé, la Mère coquette agit davantage et joue un plus grand rôle  : elle a dessein de mettre sa fille au couvent, e
ît appartenir à Quinault, dans sa comédie de la Mère coquette, que le rôle du valet Champagne, qui est fort bon ; plus une j
rès ingénieuse entre le jaloux et sa pupille, quelques traits dans le rôle de la mère, c’est à cela que se réduit tout le mé
e la mère, c’est à cela que se réduit tout le mérite du Florentin. Le rôle du jaloux est odieux et atroce : il n’y en a plus
ite amoureuse de comédie. Cette haute et puissante dame, en jouant le rôle d’Hortense, fit beaucoup d’honneur au Florentin ;
vantage d’avoir un excellent Ésope ; c’est ce qui les a soutenues. Ce rôle n’appartient à aucun emploi en particulier ; il e
son temps, un acteur à la mode, quoiqu’il ne jouât que les troisièmes rôles tragiques ; il excellait surtout dans les récits,
quin un escroc : ils ont craint de relever par un trop grand éclat ce rôle de séducteur, déjà si brillant par lui-même. Nous
des mouches, de recevoir des billets et d’y faire réponse ; mettez ce rôle sur la scène : plus longtemps vous le ferez durer
ge de débauche et de passion, qui cependant n’est que trop commun. Le rôle de ce jeune homme, que nous trouvons avec raison
ques protecteurs ; aidez-moi à cela, mon cher Phædria, etc. » Tout ce rôle de Thaïs est plein de grâce et de douceur. Voyant
mé le petit Molière, le plus célèbre comédien du temps, se chargea du rôle de Grichard. Ce Raisin était un vrai Protée ; il
e de Grichard. Ce Raisin était un vrai Protée ; il excellait dans les rôles les plus opposés, et faisait les délices des plus
de Jean-Baptiste, excellent dans les raisonneurs, rendit très bien le rôle d’Ariste. Celui de Lolive fut joué par de Villier
acteur d’une grande réputation dans les marquis ridicules et tous les rôles de travestissements. Ce sont là les trois dont le
Louis XIV ; mais le public lui trouvait un bon masque de servante Le rôle de Fadel est celui d’un niais qui ne fait point d
; les honnêtes gens et les auteurs y allaient. Il y avait souvent des rôles d’ivrogne dans les pièces. Aujourd’hui il règne u
feraient pas beaucoup mieux, et ne voudraient pas se charger de tels rôles , où il n’y a pas un coup de main à espérer. Les s
amme leur courage, il leur rappelle leurs devoirs les plus sacrés. Ce rôle est superbe : il est la censure des deux autres ;
agique. Dans le Mithridate de Racine, Pharnace n’est que le troisième rôle  ; dans la tragédie de Crébillon, Rhadamiste est l
le troisième rôle ; dans la tragédie de Crébillon, Rhadamiste est le rôle principal : il est éminemment théâtral, par la ra
près la Cléopâtre de Corneille, Atrée est, dans le genre terrible, le rôle le plus fort que l’on connaisse au théâtre. J.-J.
l : les malheureux en sont plus susceptibles que les autres. Ces deux rôles vertueux de Plisthène et de Théodamie reposent l’
et surtout parce qu’ils sont trop chargés par le jeu des acteurs : le rôle le plus défiguré est celui de la présidente. Il r
nt devenus des caricatures, qu’elles se déterminent enfin à jouer ces rôles de rebut ; d’où il arrive que des caractères qui
t intéressée à l’action que parce que le faux Damis est son frère. Ce rôle , qui par lui-même est peu de chose, est un des me
plus faible. Madame La Ressource et M. Toutabas sont deux excellents rôles qui appartiennent à Regnard ; mais le marquis de
plusieurs années dans le cours de leurs premières représentations. Le rôle de Démocrite fut d’abord joué par Poisson, acteur
e trivial. Quoique fort aimé du public, il ne fut point goûté dans ce rôle . Dancourt, plus connu comme auteur que comme acte
chargea du personnage, et obtint beaucoup de succès. Sa femme joua le rôle d’Ismène, sa fille celui de Chriséis. Le jeu de l
nt de la comédie qu’il avait jouée pendant sa vie, et terminèrent son rôle . Il était replet, grand mangeur, grand buveur, gr
qui sentent la farce ; mais la scène du testament est si comique, les rôles de Crispin et Lisette sont si pleins de sel et d’
i pleins de sel et d’enjouement, qu’on excuse tout, et même plusieurs rôles froids, tels que ceux d’Éraste, d’Isabelle et de
n arrivera. Ce qui en arrive, c’est que le séducteur joue si bien son rôle , qu’il plaît à la femme, et que les deux amants s
s monsieur, et à ne pas manger à des heures réglées ; le reste de son rôle est en lieux communs de morale. Cet exposé n’est
e trop à l’envie de faire rire il a jeté trop de bas comique dans les rôles subalternes ; la plupart des scènes sont trop lon
on cœur à un inconnu, à un aventurier qu’elle prend pour un devin. Le rôle du baron a de la noblesse, sans avoir rien de sai
impertinence même est ignoble. Il n’y a dans toute la pièce que deux rôles véritablement comiques, M. Pincé l’intendant, et
forcer Valère à tenir la parois qu’il a donnée d’épouser sa fille. Ce rôle serait plus plaisant, s’il n’était pas chargé de
art d’en faire applaudir de mauvais est si perfectionné. Peut-être le rôle de l’honnête friponne, de cette Julie qui ruine s
çu ; ils s’étaient, dit-on, récriés sur ce titre honnête friponne. Le rôle de Julie leur avait paru bizarre ; ils avaient in
succès. Ils ont prétendu que cet orgueilleux Dufresne avait trouvé le rôle du Dissipateur plat et misérable, en comparaison
nce et du naturel de son premier état. Cet âne changé en homme est le rôle le plus brillant de la pièce : aucun des comiques
dmirablement jouée dans la nouveauté, surtout par Dufresne, chargé du rôle principal : il est probable que si le poète n’a p
orme un contraste plaisant avec la présomption du Glorieux ; c’est un rôle comique, mais très immoral ; car il en résulte qu
ai Cassandre de parade ; il s’en faut bien que ce soit là l’esprit du rôle . Mettez à la place d’un fermier-général de la mon
i tantôt que j’enverrai vos lettres ; voilà ma scène faite, voilà mon rôle joué. » Et cette scène est excellente, ce rôle es
scène faite, voilà mon rôle joué. » Et cette scène est excellente, ce rôle est très comique. Ceux qui reprochent de mauvaise
int là de promesse de mariage qui adoucisse et corrige l’indécence du rôle de femme entretenue ; et la scène n’en est que pl
pendant je crois que c’est par bienséance qu’on a retranché depuis ce rôle de Harpin. Les Harpins et les Turcarets se sont p
un ami. La sœur du baron, bonne fille, simple et raisonnable, est un rôle inutile et ennuyeux ; la soubrette et le valet so
n, mais beaucoup de discours et de tirades à prétention. Le plus joli rôle est celui de la jeune personne ; la seule intrigu
. Rousseau fut coupable ; il prostitua son caractère, il démentit son rôle en faisant des compliments à Voltaire, qui n’en d
uter sur le Théâtre-Français ; on avait remis pour lui Manlius, et ce rôle avait comblé de gloire l’illustre débutant. C’est
s tragiques ; on y remarque quelques tirades d’une grande fierté ; le rôle de Spartacus est très brillant, très théâtral, ma
87 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
i, adversaire de la royauté illégitime d’Orléans, de se charger de ce rôle  ; logique en eux, il était absurde en moi. M. Dup
anche cadette et factieuse ? cela ne serait pas moins ridicule que le rôle que M. Dupin et ses amis me reprochent de n’avoir
de n’avoir pas pris le 24 février ! En vérité, si je l’avais pris, ce rôle , je ne saurais pas aujourd’hui où cacher ma honte
our. C’est ainsi que j’avais compris, après la révolution de 1830, le rôle qu’un orateur homme d’État et qu’un chef parlemen
ente tricolore sur la tête de ceux qui s’y étaient abrités ; jouer le rôle d’agitateur au nom des royalistes conservateurs,
parti, moelle de la France, qui réduisait les royalistes à ce triste rôle d’être à la fois haïs par la démocratie pour leur
ter, pour le parti légitimiste libéral mais loyal dont je sortais, le rôle d’auxiliaire de mauvaise foi des factions démagog
iennent les hommes nécessaires du lendemain. Quand on se destine à ce rôle de réserve, de ressource suprême, de salut pour t
e des hautes pensées et des hautes convenances, M. Royer-Collard. Son rôle réservé et sa situation de conservateur désintére
ionnaires et acharnés, m’intéressait. Seul contre tous, c’est un beau rôle quand on a la raison avec soi. J’étais si chevale
Je ne voulais pas surtout neutraliser ma pensée ou ma parole dans ce rôle neutre qui fait de l’homme un mécanisme impartial
ussion. Combattre, oui ; présider, non. Étouffer mon opinion sous mon rôle , ce n’était pas ma nature. Je n’y pensai jamais ;
e pensées dans le grand procès politique du temps, pour me réduire au rôle d’arbitre des discussions. XL Après cette l
88 (1875) Premiers lundis. Tome III « M. Buloz et le Messager de Paris. »
trouvent jetés à l’improviste courent grand risque de sortir de leur rôle et de se laisser surprendre à tout ce qui ne manq
r le moins possible et redoubler d’efforts vers le mieux, c’est là un rôle que les entrepreneurs de la Revue (pour parler le
89 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — II. (Fin.) » pp. 364-380
eurs, et surtout une actrice unique, pour revêtir et faire valoir ses rôles . Tous ceux qui ont vu et connu Mme Balletti, dite
l est à noter que pour bien jouer Marivaux, pour représenter tous ces rôles de femmes à la Marianne, si distingués, si délica
ochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans trop d’invraisemblance ; ils ont des airs de
t et depuis son Paysan parvenu, a toujours aimé ces transpositions de rôles , soit dans le roman, soit au théâtre. Dans une pe
retrouvé sur la scène, cette actrice inimitable qui a débuté par ses rôles malins et ingénus, leur a rendu à nos yeux toute
90 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
quelles s’exerce avec efficacité le pouvoir bovaryque, d’indiquer son rôle et sa place par rapport à un pouvoir plus vaste q
’espèce humaine les inventions réalisées par les meilleurs hommes, le rôle qu’il convient d’attribuer au pouvoir bovaryque,
s des batraciens, des reptileset des oiseaux. Observons aussi que le rôle de la durée pour fixer les réalités, pour restrei
restreindre ou abolir leur pouvoir de métamorphose, observons que ce rôle de la durée dont on vient de signaler l’importanc
ute civilisation supérieure. Notons encore, qu’en matière sociale, le rôle de la durée montre clairement son importance et d
91 (1881) Le naturalisme au théatre
re au nom de la liberté littéraire, et le romantisme s’acquitta de ce rôle insurrectionnel avec un éclat incomparable. Mais
avec un éclat incomparable. Mais qui ne comprend aujourd’hui que son rôle devait se borner à cela. Est-ce que le romantisme
lle dans la tête. J’avoue que je remplis d’une tout autre manière mon rôle de critique. Le don me laisse assez froid. Il fau
rtir ; j’y ai appris la symétrie des coups de scène, la nécessité des rôles sympathiques et moraux, tous les escamotages de l
; des hommes nouveaux travaillent à son succès, fatalement, jouant le rôle qu’ils sont venus jouer. Tout cela est mathématiq
un luxe de peintures, une complication de machines extraordinaire. Le rôle neutre du décor était dans l’esthétique même du t
. Nous avons eu les tragédies de Voltaire, où le décor jouait déjà un rôle  ; nous avons eu les drames romantiques qui ont in
écors y sont d’autant plus à leur place, qu’ils y jouent le principal rôle . Le public s’y amuse ; ceux qui n’aiment pas ça,
que, il ignore l’homme physiologique. Dès lors, le milieu n’a plus de rôle à jouer, le décor devient inutile. Peu importe le
place à l’homme réel, avec son sang et ses muscles. Dès ce moment, le rôle des milieux est devenu de plus en plus important.
tre, l’homme d’après la science, remis dans la nature et y jouant son rôle strict, sous des influences de toutes sortes. Eh
plétant les personnages comme le fait la nature elle-même. Tel est le rôle des décors. Ils élargissent le domaine dramatique
re bien l’imbécillité de la convention. Au quinzième siècle, tous les rôles de femme étaient tenus par de jeunes garçons. Ce
s, pendant tout le dix-septième siècle, des hommes tinrent encore les rôles de vieilles femmes et de soubrettes. Ce fut Béjar
ribution, et la tentative semblera ordurière. Ajoutez que beaucoup de rôles étaient joués sous le masque. Cela du coup tuait
shabiller, en la trouvant vêtue d’un costume magnifique pour jouer le rôle d’une femme « qui est incommodée » dans la pièce.
t la réforme : mademoiselle de Maupin osa paraître à l’Opéra, dans le rôle de Médée, les mains vides, sans la baguette tradi
ancourt imagina une sorte de robe longue ouverte, qui convenait à son rôle d’une femme relevant de couches. Mais un nouveau
nts, de rubans multicolores. » Et ce n’était pas seulement les grands rôles qui se paraient ainsi, les suivantes et les soubr
au public en paraissant habillées simplement dans le costume de leurs rôles . D’ailleurs, cette idée ne venait à personne, exc
elles mauvaises volontés, qu’elle s’était vue forcée d’aller créer le rôle à Londres. Plus tard, elle eut un grand succès à
la diction. Elle étudiait l’antiquité, elle cherchait l’esprit de ses rôles dans les monuments historiques. Pourtant, elle ré
tion qui résumera les réformes opérées par Talma. « Il parut dans le rôle du tribun Proculus, de Brutus, vêtu d’un costume
rutus, vêtu d’un costume fidèlement calqué sur les habits romains. Le rôle n’avait pas quinze vers ; mais cette heureuse inn
la fameuse langue de théâtre disparaîtra sous le ridicule, quand les rôles vivront davantage notre vie, ils entraîneront la
se question est encore la question des femmes. Dans les pièces où les rôles exigent une grande simplicité de mise, il est à p
i peuple et non ces ouvriers pleurnicheurs, qui jouent de si étranges rôles , dans les mélodrames du boulevard. D’ailleurs, je
ouer simplement les choses simples, sentant et rendant la vérité d’un rôle , sans le gâter par des effets odieux, que le publ
, elle le jouait avec toute sa nature. Aussi s’incarna-t-elle dans ce rôle , où elle fut superbe de vie et de vérité. La mort
rions de mettre la réalité à la scène. Et nous lui taillions déjà des rôles , parce qu’elle seule nous paraissait moderne, viv
os actrices, par exemple. Voilà Desclée morte, à qui confiera-t-on le rôle de Froufrou ? M. Montigny a voulu utiliser mademo
avait sous la main. Mais je suis persuadé que celle-ci n’a accepté le rôle qu’à son corps défendant ; il n’est pas dans ses
is que, si M. Montigny avait eu le choix, il aurait préféré donner le rôle à mademoiselle Blanche Pierson. Je ne vois guère
en dehors de la Comédie-Française, qui puisse aborder aujourd’hui les rôles de Desclée. Mademoiselle Pierson, qui n’a été lon
uée aujourd’hui, comme on dit en argot de coulisse, pour accepter des rôles où il y a des scènes d’amour. Il lui faut désorma
ter des rôles où il y a des scènes d’amour. Il lui faut désormais des rôles faits pour elle, ce qui la rend d’un emploi assez
qu’il est, en effet, suffisamment caractéristique. Si l’on imagine un rôle plus accentué encore, n’ayant plus certains côtés
a modernité tend à rendre les œuvres dramatiques très complexes : les rôles ne sont plus d’un seul jet, coulés dans une abstr
rit, qui se jette continuellement à droite et à gauche. Dès lors, ces rôles demandent une composition extrêmement serrée. Il
nnée complètement. On a goûté sa voix si souple et si sonore, dans ce rôle de dona Sol, qui n’est guère qu’un rôle de figura
souple et si sonore, dans ce rôle de dona Sol, qui n’est guère qu’un rôle de figurante. On a admiré sa science dans Phèdre
ns l’Étrangère, ce qu’elle pourrait donner, le jour où elle aurait un rôle central dans une pièce moderne, prise en pleine r
auteur dramatique, ayant quelque souci de la vérité, a aujourd’hui un rôle important de femme à distribuer, je sais qu’il se
Arnould Plessy, sous le souvenir de laquelle on l’a écrasée, dans le rôle de Clorinde ; et M. Got, allant jouer la Contagio
comme quoi M. Augier avait insisté auprès de M. Perrin pour donner le rôle de Clorinde à madame Sarah Bernhardt ; M. Perrin
s, dans ce cas, pourquoi M. Augier a-t-il voulu absolument confier le rôle de Clorinde à madame Sarah Bernhardt ? Si « l’art
plaisanterie ? Dans huit jours, lorsque madame Croizette reprendra le rôle , elle aura un succès écrasant, et l’Aventurière b
eler notre théâtre et de devenir un chef, au lieu de patauger dans le rôle de disciple ? Il a de la volonté et une véritable
hare, entré comme intendant chez le consul Crassus, commence son beau rôle de régénérateur en donnant Camille, la fille de s
rté. Cependant, Camille, la maîtresse de Spartacus, joue là dedans un rôle symbolique. Elle doit être la liberté en personne
e ne nous intéresse plus, elle s’effondre. Et c’est ce qui arrive, le rôle est très mauvais, une actrice de génie n’en tirer
ant tout un homme d’art, a-t-il pu vouloir descendre jusqu’à jouer le rôle d’un avocat ? Je finirai par un étrange reproche.
quelle complication extraordinaire. Le hasard joue dans tout cela un rôle vraiment trop considérable. Je ne discute pas la
n de plus ; il n’y a pas dessous un personnage vivant. Je néglige les rôles secondaires : Hedwige, la fille noble, au cœur de
 ! s’il n’y a que ça, il vaut mieux que le théâtre disparaisse. Votre rôle est mauvais, car vous découragez toutes les tenta
e bêtise, de notre ignorance, de nos peurs, de nos mensonges. Le seul rôle d’une intelligence qui se respecte est de la comb
ir. Le roi Ladislas est stupéfiant. J’ignore si l’artiste qui joue le rôle est le seul coupable, mais on dirait vraiment un
eurs ; son fils n’a pas à jouer le rôle de justicier, et s’il joue ce rôle , c’est uniquement pour permettre à MM. Decourcell
atisfaire absolument ma conscience. Vouloir être juste, c’est tout le rôle du critique. La passion de la justice est la seul
y, une vieille dame passionnée, sans compter deux pantalons, dont les rôles sont très développés, et qui produisent un effet
e, en 1830 ; et, naturellement, les poètes se taillaient eux-mêmes le rôle qu’il leur plaisait de jouer. La mode était au dé
r sur chaque marche ; encore l’escalier. Enfin, au quatrième acte, le rôle de l’escalier devient tout à fait décisif. C’est
et reculant ? Ce serait fort maigre. Voilà donc l’accessoire élevé au rôle de personnage principal. Et je pensais au cerisie
eur ne le rappelle. Au contraire, dans l’Ami Fritz, le cerisier a son rôle marqué ; il donne un épisode charmant. On raconte
a été si prodigieux. A mon point de vue, c’est l’escalier qui joue le rôle le plus réel et le plus vivant dans le drame. Cer
gonisant qui voit le dauphin, la couronne sur la tête, jouer déjà son rôle royal. III Je parlerai de deux reprises, ce
emarques à faire au sujet de la moralité de la pièce. Vous savez quel rôle on fait jouer aujourd’hui à la moralité. Il faut
, que tout son siècle a adorée. Comme elle est réduite là-dedans à un rôle de poupée vulgaire ! Elle, la savante, la spiritu
92 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [V] »
ir de ces guerres gigantesques où il n’avait pas même eu la moitié du rôle qu’il ambitionnait, Jomini, malgré le poste élevé
mini passa sa vie au moral entre deux feux), définit parfaitement son rôle à l’armée des Alliés en 1813. J’en ai tiré des in
dit peu à cette espérance politique trop confiante. Jomini eut là son rôle éternel de consultant militaire non repoussé, non
ordinaires en défaut, quand on a tout un pays contre soi69. Dans son rôle spécial de général russe, Jomini rédigea en parti
et de ses rêves. Quoiqu’il eût trop d’expérience pour s’attribuer le rôle de prophète, qui ne sied guère qu’aux ignorants,
ttre le reste de ses forces et de sa vie au service de la Russie. Son rôle durant cette grande crise fut, comme toujours, ce
93 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
émocratique avec Mably, le monarchique avec Moreau. Quand le tour des rôles fut épuisé, quand tous les numéros historiques fu
é qu’elle n’avait pas obtenu sa part historique suffisante, son juste rôle , dans les récents travaux des plus illustres maît
pose sans doute l’auteur des Récits mérovingiens à cette inégalité de rôle un peu brusque entre Frédégonde et Brunehaut, et
cette fois très-aisément, à la nationalité franke d’avoir joué aucun rôle dans l’élection de Hugues Capet, par opposition à
engendre, la féodalité européenne qui sort de l’immense anarchie, le rôle et la part des ordres religieux directeurs de l’e
obert, et il joue souvent dans les romans de chevalerie une espèce de rôle de bonhomme entre ses douze pairs et son archevêq
94 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144
non en tête d’une excellente satire à la Despréaux. Quand on vise au rôle de Despréaux, il ne faut le compliquer en rien de
dit de lui comme d’Achille. Un inconvénient très réel encore pour le rôle auquel il visait, était sa taille. Ces qualités q
ce n’est qu’à de rares moments qu’il a pu saisir toute l’autorité du rôle de critique, même en ce que ce rôle a de passager
l a pu saisir toute l’autorité du rôle de critique, même en ce que ce rôle a de passager et de viager. J’arrive aux circonst
prise. Mais celle-ci essaya en vain de balbutier quelques mots de son rôle , M. de La Harpe y coupa court, lui représentant q
sa satire, Les Nouveaux Saints, dans laquelle La Harpe joue un grand rôle , et où on lui fait dire : Avant Dieu, j’ai jugé
95 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
dinal de La Valette ; il est évidemment tout glorieux d’avoir joué ce rôle guerrier. La comédie de l’art recouvra une partie
o qui créa au personnage de Scapin une sorte de supériorité parmi les rôles de premiers zanni, c’est-à-dire de valets intriga
ais dépassait de beaucoup le génie italien ; et celui-ci, réduit à un rôle inférieur, ne fournissait plus, pour ainsi dire,
96 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
Festin de Pierre. Dans mon petit entendement, la pièce est belle. Le rôle principal, don Juan, est un grand coureur de fill
e prononce à peine quelques paroles. Du Croisy, qui comptait avoir le rôle de la statue, et qui était tout fait pour ce rôle
i comptait avoir le rôle de la statue, et qui était tout fait pour ce rôle , n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de
rôle, n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de jouer un petit rôle de marchand. Les Comédiens voulaient mettre un ch
raissent sous tant de mauvais vouloir. C’est La Grange qui remplit le rôle de don Juan ; madame Béjard joue le rôle d’Elvire
est La Grange qui remplit le rôle de don Juan ; madame Béjard joue le rôle d’Elvire ; Armande, sa fille, joue un rôle de pay
lle, joue un rôle de paysanne, et moi aussi. Molière s’est réservé le rôle de Sganarelle, qui est des plus plaisants. Dieu v
’œil, l’étendue et la magnificence de son sujet. Cette fois, tous les rôles sont changés dans la vie humaine. Les femmes, jus
rçons, les jardiniers, et chose étrange, la rue en action, jouant son rôle , et portant sur sa robe fleurdelisée, son nom de
les toute cette jeunesse, qui allait être le grand siècle, jouait son rôle d’esprit, de bonne humeur et de bonne grâce ? Sur
ux-là, danseurs et danseuses par métier, restaient chargés des grands rôles , des railleries, des bruits, des chansons et des
es, ils instruisaient les acteurs ; eux-mêmes, ils se chargeaient des rôles les plus difficiles, et pour récompense ils voyai
t fait le ballet du Mariage forcé dans lequel ballet il avait créé le rôle de Sganarelle, entre mademoiselle Béjart, mademoi
t du Croisy, mademoiselle de Brie et mademoiselle Molière jouent leur rôle  ; est-il possible de parler un meilleur langage,
tablettes du roi à madame de Montespan, et ses larmes redoublent. Le rôle de madame de Montespan est beaucoup trop odieux d
le de La Vallière n’a pas l’air de savoir ce que vaut Bragelone. « Ce rôle , dit M. Bulwer, renferme dans ma pièce tout ce qu
fallut, bon gré mal gré, « réduire aux proportions d’une esquisse le rôle de Lauzun, le rôle le plus intellectuel, et que j
l gré, « réduire aux proportions d’une esquisse le rôle de Lauzun, le rôle le plus intellectuel, et que j’avais le plus trav
quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle , à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ces deu
ncore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ces deux jeunes filles qui se défend
n vrai sermon, si M. Dimanche, dont le nom est devenu un proverbe (le rôle est bien joué par Provost), n’égayait pas quelque
97 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »
tragédie élégiaque, où l’héroïne tient de Bérénice et d’Hermione. Le rôle est dessiné, plutôt qu’écrit, avec des indication
ui figuraient dans les diverses entrées. Benserade excelle à mêler le rôle et l’acteur, à décocher l’éloge ou l’épigramme av
r, espoir, honte, remords, jalousie, repentir, il n’y a rien, dans ce rôle si riche, qui soit donné simplement comme modific
e intérieure la déchire, tellement que tout le drame est dans ce seul rôle . Au contraire, dans Roxane, la passion est toute
stinct, de volonté faible ou nulle, de raison ployable, et réduite au rôle de servante du sentiment qu’elle fournit de sophi
récit, où Xipharès expose toutes les circonstances par lesquelles son rôle est déterminé, soudain il s’arrête un moment sur
à David, et pour un Jason très curieux de réalité prosaïque, dans son rôle de bellâtre égoïste et plat. La tragédie se meurt
98 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189
l’acteur aussi, près d’elle, parut si chrétiennement passionné, où le rôle de Félix lui-même fut compris. Il était naturel q
e qu’on appelait réaction classique, qui roulait, après tout, sur les rôles d’une seule actrice, et, à cette occasion, se rep
ours de pire misère, la digne enfant avait joué au Théâtre-Molière ce rôle de Marie Stuart ; un vieil amateur en sortant se
, et travailla de son point de vue à le servir. Pour bien définir son rôle , je dirai de lui qu’il est le plus jeune des poët
e, sous la Restauration, M. Lebrun a eu assez exactement en poésie un rôle qui ferait pendant à celui de M. de Barante dans
and lui donna audience aussitôt : — « On dit qu’un roi joue un vilain rôle dans votre pièce ; cependant, monsieur, il serait
alma partait en congé. Au retour de Talma, Michelot, qui trouvait son rôle odieux, refusa de le reprendre. Puis Talma mourut
personne. Il cita beaucoup de vers du Cid d’Andalousie ; il aimait ce rôle . » 97. Constitutionnel, 25 août 1828. 98. 26 m
99 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
illit point. Il saisit de toute son intelligence, de tout son cœur le rôle qui lui était présenté ; et tout en lui, défauts
, il était trop tard, l’heure d’une restauration avait passé. Dans ce rôle encore, il fut admirable de souplesse, de netteté
les haines de parti : un véritable homme d’État. Je laisse son grand rôle dans la guerre de 1870 : l’orateur seul nous appa
cide comme un moyen de sortir des situations sans issue.Éditions : Du rôle de la famille dans l’éducation, 1857, in-8 ; les
100 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « IX » pp. 33-36
ingt ans n’ont pas été perdus, les efforts critiques surtout. Un beau rôle est celui de Tullie, femme de Brutus, qu’elle a q
et morigénée alors en termes touchants et sévères par son mari. — Ce rôle a été senti, applaudi, avec une intelligence mora
/ 1825