Chapitre IV.Le
rêve
Conférence faite à l’Institut général Psycholog
cessoire, de me placer d’emblée au cœur de la question. Voici donc un
rêve
. Je vois toute sorte d’objets défiler devant moi
fournit, sans aucun doute, l’étoffe où nous taillons beaucoup de nos
rêves
. Déjà Alfred Maury et, vers la même époque, le ma
ssoupit, dessinant ainsi les contours des objets qui vont composer le
rêve
. Mais l’observation était un peu sujette à cautio
ermés quand on se réveille, et à retenir pendant quelques instants le
rêve
qui va s’envoler — s’envoler du champ de la visio
ussi, sans doute, de celui de la mémoire. Alors on voit les objets du
rêve
se dissoudre en phosphènes, et se confondre avec
ait les paupières closes. On lisait par exemple un journal : voilà le
rêve
. On se réveille, et du journal dont les lignes s’
che avec de vagues raies noires : voilà la réalité. Ou bien encore le
rêve
nous promenait en pleine mer ; à perte de vue, l’
ne poussière visuelle, et cette poussière a servi à la fabrication du
rêve
. Sert-elle toute seule ? Pour ne parler encore qu
provoquées par une lumière réelle sont à l’origine de beaucoup de nos
rêves
. Une bougie qu’on allume brusquement fera surgir
s que dominera l’idée d’incendie. Tissié en cite deux exemples : « B…
rêve
que le théâtre d’Alexandrie est en feu ; la flamm
ne sourde que la sœur de ronde tournait vers son lit en passant. — M…
rêve
qu’il s’est engagé dans l’infanterie de marine, o
e projeté par la lanterne sourde de la sœur de ronde. » Tels sont les
rêves
que peut provoquer une lumière vive et inattendue
aperçut qu’il tendait encore les bras vers ce qui avait été, dans son
rêve
, une jeune fille, vers ce qui n’était plus mainte
s la cheminée, autant de sons qui frappent encore l’oreille et que le
rêve
convertit en conversation, cris, concert, etc. On
tre des pincettes aux oreilles d’Alfred Maury pendant qu’il dort : il
rêve
aussitôt qu’il entend le tocsin et qu’il assiste
endre. Il nous arrive, selon la remarque de Max Simon, de soutenir en
rêve
toute une conversation et de nous apercevoir soud
et pourtant facile à expliquer. Pour que nous entendions des sons en
rêve
, il faut généralement qu’il y ait des bruits réel
l faut généralement qu’il y ait des bruits réels perçus. Avec rien le
rêve
ne fait rien ; et là où nous ne lui fournissons p
si confus que nous en puissions être nous-mêmes. Je viens de citer un
rêve
bien connu. En voici un autre, que beaucoup d’ent
que vous fussiez debout. C’est cette conviction que développait votre
rêve
. Remarquez, dans les cas où vous vous sentez vole
une tendance à se visualiser, et à s’insérer sous cette forme dans le
rêve
. Plus importantes encore sont les sensations de «
ygdalites, etc., se sentent reprises de leur affection au milieu d’un
rêve
et éprouvent alors du côté de la gorge des picote
tonnons donc pas si des philosophes comme Schopenhauer veulent que le
rêve
traduise à la conscience des ébranlements venus d
qu’Artigues ont écrit des traités sur « la valeur séméiologique » du
rêve
, sur la manière de le faire servir au diagnostic
tion, de la circulation, se traduisent par des espèces déterminées de
rêves
. Résumons ce qui précède. Dans le sommeil naturel
n’en est pas moins avec de la sensation réelle que nous fabriquons du
rêve
. Comment le fabriquons-nous ? Les sensations qui
la matière ? — Cette forme est le souvenir. Remarquons d’abord que le
rêve
ne crée généralement rien. Sans doute on cite que
a remémorer. L’imagination du dormeur qui s’éveillé ajoute parfois au
rêve
, le modifie rétroactivement, en bouche les trous,
tes les plus originaux ont été composés ou tout au moins esquissés en
rêve
. Mais lisez attentivement le chapitre : vous verr
partie de l’esprit qui travaille n’est-elle pas la même que celle qui
rêve
; celle-là poursuit, dans le subconscient, une re
, dans le subconscient, une recherche qui reste sans influence sur le
rêve
et qui ne se manifeste qu’au réveil. Quant au rêv
s influence sur le rêve et qui ne se manifeste qu’au réveil. Quant au
rêve
lui-même, il n’est guère qu’une résurrection du p
ion. Je me rappelle en ce moment le livre du marquis d’Hervey sur les
rêves
. C’est que je traite de la question du rêve et qu
marquis d’Hervey sur les rêves. C’est que je traite de la question du
rêve
et que je suis à l’Institut psychologique ; mon e
ette jonction s’opérera entre le souvenir et la sensation, j’aurai un
rêve
. Dans une page poétique des Ennéades, le philosop
u sang et de la chair, devient un être qui vivra d’une vie propre, un
rêve
. La naissance du rêve n’a donc rien de mystérieux
devient un être qui vivra d’une vie propre, un rêve. La naissance du
rêve
n’a donc rien de mystérieux. Nos songes s’élabore
d’un objet implique une opération analogue à celle qui s’accomplit en
rêve
. Nous n’apercevons de la chose que son ébauche ;
st le mécanisme de la perception proprement dite, et tel est celui du
rêve
. Dans les deux cas il y a, d’un côté, des impress
s. Pourtant nous avons d’un côté la perception normale, de l’autre le
rêve
. Le mécanisme ne travaille donc pas, ici et là, d
sion du raisonnement. Je ne crois pas que ce soit plus exact. Dans le
rêve
, nous devenons souvent indifférents à la logique,
plus que par l’occlusion des sens, que nous caractériserons l’état de
rêve
. Laissons de côté les théories et prenons contact
Il faut instituer une expérience décisive sur soi-même. Au sortir du
rêve
— puisqu’on ne peut guère s’analyser au cours du
e. Au sortir du rêve — puisqu’on ne peut guère s’analyser au cours du
rêve
lui-même — on épiera le passage du sommeil à la v
patiemment. Permettez ici au conférencier de vous raconter un de ses
rêves
, et ce qu’il crut constater au réveil. Donc, le r
i de la veille, qui vient de paraître, va se retourner vers le moi du
rêve
, qui est encore là, et lui dire : « Je te prends
secret, tu vas me laisser voir ce que tu faisais. » A quoi le moi des
rêves
répondra : « Regarde : je ne faisais rien, et c’e
s le plus léger écart entre eux (sinon, tu serais précisément dans le
rêve
) ; cet ajustement, tu ne peux l’assurer que par u
continue à nous intéresser. « Tu me demandes ce que je fais quand je
rêve
? Je vais te dire ce que tu fais quand tu veilles
dire ce que tu fais quand tu veilles. Tu me prends — moi, le moi des
rêves
, moi, la totalité de ton passé — et tu m’amènes,
e la vie psychologique normale, c’est lutter, c’est vouloir. Quant au
rêve
, as-tu besoin que je te l’explique ? C’est l’état
ouloir sont une seule et même chose. » Voilà ce que dirait le moi des
rêves
. Et il nous raconterait beaucoup d’autres choses
s il est temps de conclure. Où est la différence essentielle entre le
rêve
et la veille ? Nous nous résumerons en disant que
isant que les mêmes facultés s’exercent, soit qu’on veille soit qu’on
rêve
, mais qu’elles sont tendues dans un cas et relâch
mais qu’elles sont tendues dans un cas et relâchées dans l’autre. Le
rêve
est la vie mentale tout entière, moins l’effort d
à attirer votre attention sur deux ou trois points : l’instabilité du
rêve
, la rapidité avec laquelle il peut se dérouler, l
souvenirs insignifiants. L’instabilité s’explique aisément. Comme le
rêve
a pour essence de ne pas ajuster exactement la se
tion au souvenir, mais de laisser du jeu, contre la même sensation de
rêve
s’appliqueront aussi bien des souvenirs très dive
nement qui l’aggravera encore. La rapidité de déroulement de certains
rêves
me paraît être un autre effet de la même cause. E
paraît être un autre effet de la même cause. En quelques secondes, le
rêve
peut nous présenter une série d’événements qui oc
emblable, car j’ai trouvé des récits analogues dans la littérature du
rêve
. Mais cette précipitation des images n’a rien de
tation des images n’a rien de mystérieux. Remarquez que les images de
rêve
sont surtout visuelles ; les conversations que le
ssion d’un petit nombre d’instants. Il n’est donc pas étonnant que le
rêve
ramasse en quelques secondes ce qui s’étendrait s
nue des événements extérieurs dure juste autant qu’eux. Mais, dans le
rêve
, le souvenir interprétatif de la sensation visuel
ve se tende, qu’elle fasse attention à la vie, qu’elle sorte enfin du
rêve
: les événements du dehors scanderont sa marche e
que instantanée si elle était libre. Resterait à chercher pourquoi le
rêve
préféré tel ou tel souvenir à d’autres, également
capables de se poser sur les sensations actuelles. Les fantaisies du
rêve
ne sont guère plus explicables que celles de la v
s’allume en moi un instant — lueur fugitive, presque inaperçue — mon
rêve
de la nuit pourra me montrer le malade guéri ; en
st ce qui était le moins remarqué. Rien d’étonnant à cela. Le moi qui
rêve
est un moi distrait, qui se détend. Les souvenirs
lles sont les observations que je voulais vous présenter au sujet des
rêves
. Elles sont bien incomplètes. Encore ne portent-e
ves. Elles sont bien incomplètes. Encore ne portent-elles que sur les
rêves
que nous connaissons aujourd’hui, sur ceux dont o
Je me trouvais couché dans ma chambre, ayant ma mère à mon chevet. Je
rêve
de la Terreur ; j’assiste à des scènes de massacr
cette sensation externe que J’avais prise… pour point de départ d’un
rêve
où tant de faits s’étaient succédé » (MAURY, Le s
n rêve où tant de faits s’étaient succédé » (MAURY, Le sommeil et les
rêves
, 4e éd., p. 161). 11. Il faudrait parler Ici de
poque où fut faite la présente conférence, l’ouvrage de Freud sur les
rêves
avait paru, mais la « psychanalyse » était très l
us sommes des parcelles de Dieu qui est le monde et qui n’est qu’un
rêve
on en tire tout ce qu’on veut. Elle produit et j
par l’idée toujours présente que tout s’enchaîne et se tient dans le
rêve
ininterrompu de Maïa… Les frontières deviennent i
es êtres ; Je suis le grand aïeul qui n’a pas eu d’ancêtres, Dans mon
rêve
éternel flottent sans fin les deux ; Je vois naît
re point que c’est la rencontre d’une femme qui a embelli pour lui le
rêve
des choses. Il aimera avec résignation : car il s
imera avec résignation : car il sait bien que ce n’est en effet qu’un
rêve
, et qui passera. Il sait aussi que l’amour est in
Où nos deux cœurs roulent ensemble ! ……………………………………………………………. Notre
rêve
avait fait la beauté de ces choses… Tout ce qui c
nsée souffrante… Quel bonheur, quand on y songe, que tout ne soit que
rêve
et vanité ! Si tout n’était pas vanité, c’est alo
e béant, Ainsi que l’épervier plongeant dans la tempête : Car tout ce
rêve
une heure a passé dans ta tête : Tu fus la goutte
mourir… Mais c’est en vain ; toujours en moi vivra ce monde De
rêves
, de pensers, de souvenirs confus, Me rappelant ai
et plus pur que le tien ! — Oh ! pourquoi m’as-tu fait le juge de ton
rêve
? Et cette exhortation à l’homme : Que les pouv
oive alors le monde extérieur sous un aspect singulier, comme dans un
rêve
; on devient étranger à soi-même, tout près de se
s (Sander 22, Hôffding 23, Le Lorrain 24, Bourdon 25, Bélugoul 26, au
rêve
, selon d’autres (James Sully 27, Lapie 28, etc.),
e, selon d’autres (James Sully 27, Lapie 28, etc.), à la veille ou au
rêve
mais toujours à l’inconscient, d’après Grasset 29
tantanément aussi le quitte, laissant derrière elle une impression de
rêve
. Rien de semblable dans la confusion plus ou moin
’autant Plus chancelante qu’elle est plus détendue dans une espèce de
rêve
; qu’entre ces deux plans extrêmes, le plan de l’
; qu’entre ces deux plans extrêmes, le plan de l’action et le plan du
rêve
, il y a tous les plans intermédiaires corresponda
male : celle-ci prendrait alors l’aspect d’un vague souvenir, ou d’un
rêve
49. Plus précisément, il n’y aurait ici qu’un de
èse réclamé par la perception donnera bien à la réalité l’aspect d’un
rêve
, mais pourquoi ce rêve apparaît-il comme la répét
eption donnera bien à la réalité l’aspect d’un rêve, mais pourquoi ce
rêve
apparaît-il comme la répétition intégrale d’une m
l’homme sain. Déjà nous avons regardé de ce biais les phénomènes du
rêve
. On voit généralement dans les rêves autant de fa
rdé de ce biais les phénomènes du rêve. On voit généralement dans les
rêves
autant de fantômes qui se surajoutent aux percept
état de veille est celui qui nous importe pratiquement, tandis que le
rêve
est ce qu’il y a au monde de plus étranger à l’ac
héorique, comme un accident. Écartons cette idée préconçue, l’état de
rêve
nous apparaîtra au contraire comme le substratum
tion et la tension d’une vie psychologique diffuse, qui est la vie du
rêve
. En un sens, la perception et la mémoire qui s’ex
rêve. En un sens, la perception et la mémoire qui s’exercent dans le
rêve
sont plus naturelles que celles de la veille : la
er, à choisir, à ramasser sans cesse la totalité de la vie diffuse du
rêve
sur le point où un problème pratique se pose. Vei
éressez-vous : par là même vous passez du moi de la veille au moi des
rêves
, moins tendu, mais plus étendu que l’autre. Le mé
le plus positif aussi des deux, et c’est la veille, bien plus que le
rêve
, qui réclame une explication. Mais, si le rêve im
ille, bien plus que le rêve, qui réclame une explication. Mais, si le
rêve
imite de tout point l’aliénation mentale, on pour
urra appliquer à bien des faits d’aliénation ce que nous avons dit du
rêve
. Nous ne voudrions pas aborder l’étude de ces phé
onvertit en automates, nous transporte dans un monde de théâtre ou de
rêve
. Quiconque a traversé pendant quelques instants u
les seules détiennent les clefs de la conscience, et les souvenirs de
rêve
ne s’introduisent qu’en profitant de ce qu’il y a
mi nos expériences passées, celle qui lui ressemble le plus, c’est au
rêve
que nous la comparerons. Or, il faut remarquer qu
endant et après la fausse reconnaissance, parlent d’une impression de
rêve
. L’illusion s’accompagne « d’une espèce de sentim
mpagne « d’une espèce de sentiment inanalysable que la réalité est un
rêve
», dit M. Paul Bourget 61. Dans une auto-observat
qui sont la traduction textuelle les uns des autres. L’impression de
rêve
est donc à peu près générale. Mais il faut remarq
d’un spectacle qu’on s’offre à soi-même, d’une réalité transposée en
rêve
? Qu’on nous permette de décrire une impression p
se traduire par un passage définitif de l’état de veille à l’état de
rêve
, la conscience localise le mal sur quelques point
te hypothèse. Le sujet se sent d’abord détaché de tout, comme dans un
rêve
: il arrive à la fausse reconnaissance aussitôt a
ausse reconnaissance. — Dans son étude sur les illusions du temps des
rêves
, thèse de médecine Paris, 1900, Mlle J. Tobolowsk
eut mon amour, Ô derniers de la race humaine. En attendant, le poète
rêve
dans le présent, et rêve d’un monde meilleur. Mei
de la race humaine. En attendant, le poète rêve dans le présent, et
rêve
d’un monde meilleur. Meilleur, non point en tant
lleur, pour Sully-Prudhomme, signifie moins changer que demeurer : il
rêve
l’immobilité pour ce qui fuit, la cristallisation
au murmure L’eau murmurer ; Ne pas sentir, tant que ce
rêve
dure, Le temps durer ; Mais n’appo
e point passer240 ! Quant à lui, dès cette vie, il veut réaliser son
rêve
: il fera du passé un éternel présent par la forc
mme une flèche, ne la déchire, cette brume de la pensée flottante. Le
rêve
du « songeur » et du « voyant » peut avoir forme
ntent mes heures sombres. Sans relâche, à jamais, perpétuellement, Du
rêve
de ma vie ils traversent les ombres. Je les rega
porté sur les eaux de la Nuit primitive, Au muet tourbillon d’un vain
rêve
pareil, Ai-je affermi l’abîme, allumé le soleil,
s’est plu à peindre les vagues pensées, la conscience obscure et les
rêves
, comme pour y mieux saisir, dans ses premières ma
forces inertes, Faisant mouvoir sa queue et frissonner ses flancs, Il
rêve
qu’au milieu des plantations vertes Il enfonce d’
ux effarés et beuglants. Voilà, sans doute, en un vivant symbole, le
rêve
de la Nature entière, sous la lourde nécessité de
oi, jouissant et souffrant, désirant et aimant ? Tandis que le jaguar
rêve
de sang, l’homme, parfois, rêve d’idéal ; tous le
rant et aimant ? Tandis que le jaguar rêve de sang, l’homme, parfois,
rêve
d’idéal ; tous les deux sont les enfants de la mê
a vérité ? Nous ne savons ; mais l’homme, dans sa nuit, à travers ses
rêves
, a cru saisir une lueur. Elle est bien vague et v
tout, et s’achèvera-t-il en une immense aurore ? — Pourquoi pas ? Le
rêve
du jaguar ne porte point nécessairement atteinte
aguar ne porte point nécessairement atteinte à la réalité dernière du
rêve
de l’homme. III Hugo, toujours préoccupé du
éable, c’est Un hamac au jardin, un bateau sur le fleuve. Parmi ses
rêves
d’amour, en voici un : Et dans les bois voisins,
nes où des roses qui ravissent s’allient à des bleus d’une douceur de
rêve
. C’est charmant, pas bien réel ; les vraies coule
fort se suspendre, de s’évanouir à soi-même, de se dissoudre comme un
rêve
. Il est doux de mourir lentement à la vie, de se
u’il y a de trop éblouissant dans son éclat ; la pensée se fond en un
rêve
impalpable, en un nuage léger que nulle lueur tro
par renoncer à soi-même, Se croyant un péché, lui qui n’était qu’un
rêve
! On peut regretter de trouver, dans bien des pi
entre et je suis bête Tout est pour le mieux. J’ai saisi mon dernier
rêve
, Entre mes poings furieux, Voilà le pauvret qui c
tous les lilas meurent, Tous les chants des oiseaux sont courts ; Je
rêve
aux étés qui demeurent Toujours… Ici-bas le
Ici-bas les lèvres effleurent Sans rien laisser de leur velours ; Je
rêve
aux baisers qui demeurent Toujours… Ici-bas
Ici-bas tous les hommes pleurent Leurs amitiés ou leurs amours ; Je
rêve
aux couples qui demeurent Toujours… 241.
une voix dure, Mêlant son dogme trouble à la morale pure Et, dans son
rêve
noir et respirant l’effroi, Jetant les mots d’amo
des écrivains généreux et croyants, optimistes, idéalistes, épris de
rêve
, il s’est produit un mouvement de littérature réa
ne et Michelet, l’âme qui a le plus largement réfléchi et exprimé les
rêves
, les pensées, les espérances et les amours de la
ps, tombé en défaveur, c’est que nous sommes de grands misérables. Le
rêve
nous déplaisait, non point parce qu’il nous faisa
faisait sentir plus durement le réel ; il nous exaspérait en tant que
rêve
. C’était comme une dépravation de nos intelligenc
emblait venir du diable. Nous ne voulions plus embellir la vie par le
rêve
et l’espoir, tant nous étions fiers de la trouver
imères de son temps ; et, comme elle était femme, elle a ajouté à son
rêve
celui de tous les hommes qu’elle a aimés. Cette p
re aujourd’hui tout autant comme le reste. Le monde ne vit que par le
rêve
. Que reproche-t-on encore à George Sand ? Les p
. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son
rêve
. S’il est permis de comparer aux petites choses l
res. Il y a un art de bercer notre sensibilité et de lui préparer des
rêves
, ainsi qu’à un sujet magnétisé. Et il y en a un a
il s’y meut avec la sûreté et la précision du somnambule qui joue son
rêve
. Telle est l’origine de l’erreur, et telle est la
ion, la même logique singulière que dans l’idée fixe. C’est l’état de
rêve
. Ou bien donc notre analyse est inexacte, ou elle
éorème suivant : L’absurdité comique est de même nature que celle des
rêves
. D’abord, la marche de l’intelligence dans le rê
re que celle des rêves. D’abord, la marche de l’intelligence dans le
rêve
est bien celle que nous décrivions tout à l’heure
s ou chant mélodieux. Tel est le mécanisme ordinaire de l’illusion du
rêve
. Mais si l’illusion comique est une illusion de r
de l’illusion du rêve. Mais si l’illusion comique est une illusion de
rêve
, si la logique du comique est la logique des song
ns la logique du risible les diverses particularités de la logique du
rêve
. Ici encore va se vérifier la loi que nous connai
s amuser, pourvu qu’il nous rappelle, de près ou de loin, les jeux du
rêve
. Signalons en premier lieu un certain relâchement
x, mais que nous pourrions tenir pour vrais si nous les entendions en
rêve
. Ils contrefont le raisonnement vrai tout juste a
tendus, mais seulement du son. Ne faudrait-il pas rapprocher ainsi du
rêve
certaines scènes très comiques où un personnage r
comiques, qui se rapprochent beaucoup, semble-t-il, des obsessions de
rêve
. A qui n’est-il pas arrivé de voir la même image
i n’est-il pas arrivé de voir la même image reparaître dans plusieurs
rêves
successifs et prendre dans chacun d’eux une signi
prendre dans chacun d’eux une signification plausible, alors que ces
rêves
n’avaient pas d’autre point commun ? Les effets d
théâtre et dans le roman : certains d’entre eux ont des résonances de
rêve
. Et peut-être en est-il de même du refrain de bie
fois avec un sens différent. Il n’est pas rare qu’on observe dans le
rêve
un crescendo particulier, une bizarrerie qui s’ac
mot, qui nous avertit que la pièce est terminée, nous fait sortir du
rêve
de plus en plus extravagant où nous nous enfoncio
s avec M. Jourdain. Mais il y a surtout une démence qui est propre au
rêve
. Il y a certaines contradictions spéciales, si na
eu l’expérience. Nous faisons allusion ici à l’étrange fusion que le
rêve
opère souvent entre deux personnes qui n’en font
t leur histoire. Nous ne procédons pas autrement dans beaucoup de nos
rêves
. V Envisagé de ce dernier point de vue, le
tiquement, il finit par penser, parler, agir comme s’il rêvait. Or le
rêve
est une détente. Rester en contact avec les chose
Hennique, Nicolette (1886-19..) [Bibliographie] Des
rêves
et des choses (1900). OPINION. Pierre de
Querlon [P.-Q.] La valeur de ce livre de Nicolette Hennique : Des
rêves
et des choses, est grande, car on y trouve quelqu
qui, cette fois, nous dénote la naissance d’un nouveau caractère. Des
rêves
et des choses tracent déjà le profil net d’un poè
re. Des rêves et des choses tracent déjà le profil net d’un poète aux
rêves
larges et audacieux, mais dont le beau regard pro
expression naïve quelquefois à force d’être insolemment jeune, de vos
rêves
— et de nos rêves — d’adolescent. elles ont le tr
uelquefois à force d’être insolemment jeune, de vos rêves — et de nos
rêves
— d’adolescent. elles ont le trouble fiévreux, la
ime, je me revois parmi les images de ma jeunesse, paysages, figures,
rêves
, de très vieilles choses, déjà un peu effacées au
ue, et il a su exprimer avec une grâce pénétrante des réalités ou des
rêves
, — qu’importe ! Dans l’âme du poète, tout est vra
aires ? N’est-il point dupe d’une assez plaisante illusion ? Ce qu’il
rêve
, il croit l’observer. Son « enquête sur l’inconnu
ll, ce qui est déjà beaucoup. Et pourtant il y a ici autre chose : un
rêve
moral édifié sur une hypothèse scientifique. L’ac
nous une irréductible idée de justice, comment ne ferions-nous pas ce
rêve
d’une transmission et d’une réincarnation des âme
ise Précisément Oui, mais cette obscurité même nous permet tous les
rêves
. Le roman de M. Gilbert Augustin-Thierry est un r
permet tous les rêves. Le roman de M. Gilbert Augustin-Thierry est un
rêve
horrible et édifiant à la fois de métempsycose hi
allucination vraie. — Exemples. — À l’état normal et ordinaire, notre
rêve
du dedans correspond aux choses du dehors. — Illu
tte correspondance manque. — Ainsi notre perception extérieure est un
rêve
du dedans qui se trouve en harmonie avec les chos
l’hallucination, qui est au maximum, compose ce que nous appelons nos
rêves
. — Quand le sommeil, au lieu d’être naturel, est
se intermédiaire, plus voisine, croyons-nous, du somnambulisme que du
rêve
ordinaire. Cet officier, qui servait dans l’expéd
édition de Louisburgh en 1758, avait l’habitude de jouer (to act) ses
rêves
, et l’on pouvait en diriger le cours en murmurant
ors de son lit, s’élança hors de la tente, et fut tiré du péril et du
rêve
en trébuchant sur les cordes des piquets. — Après
— Après ces expériences, il n’avait point de souvenir distinct de ses
rêves
, mais seulement un sentiment confus d’oppression
; pour le rêveur, celles-là seules subsistent qui concordent avec son
rêve
; le somnambule et l’hypnotisé n’en gardent non p
la Marne, où mon père construisait un pont. Une nuit, je me trouve en
rêve
transporté aux jours de mon enfance et jouant dan
ment je l’avais su comme elle, mais le souvenir s’en était effacé. Le
rêve
en l’évoquant m’avait comme révélé ce que j’ignor
tantôt elle ne leur correspond pas, et dans ce cas, qui est celui du
rêve
, du somnambulisme, de l’hypnotisme et de la malad
allemand, Begriff, Vorstellung, etc. 3. Cf. Maury, Du sommeil et des
rêves
, hallucinations hypnagogiques, p. 33. 4. Maury,
, 83. 12. Quantité d’exemples rapportés par Maury, Le Sommeil et les
Rêves
, troisième édition, 70, 120, 128. — Autres observ
ntiques sillons ! M. Michel Abadie « de qui l’œuvre illustre en nos
rêves
demeure inconnue28 », est tour à tour grandiloque
intrinsèques de simplicité et d’harmonie. Depuis, ils ont composé les
Rêves
unis (1905). Au groupe Toulousain, on rattache
ète. M. Olivier de la Fayette nous a favorablement surpris par son
Rêve
des Jours où les deux muses, la traditionnelle et
païen. M. Fernand Hauser (La Maison des Souvenirs, Le Château des
Rêves
) fut un poète délicat et quelque peu précieux, av
aurice Barrès, nationaliste. Il ranime le nationalisme juif, sinon le
rêve
sioniste d’Éphraïm le Hongrois. Exilé, loin de la
ule, une femme assise Sur un vieux banc de bois que la mousse a verdi
Rêve
languissamment dans le soir attiédi. Chaque feuil
escend Lui versent tant de trouble et de mélancolie Que, perdue en un
rêve
indicible, elle oublie… Le soir qui la remplit d’
es sentiments, l’amour, les désespoirs, et les haines aussi, s’y font
rêve
… Les Pleureuses pleurent en des limbes, de souven
n songe. Car je suis l’exilé de ma cité : le seuil Des palais de mon
rêve
à mon terrestre orgueil Jeta le dernier
jour toutes leurs lèvres. Nous allions, nous allions, comme si notre
Rêve
Nous avait entraînés en nous prenant les doigts.
it murmurer sur nos lèvres, Et j’enlaçais, — car l’aube est encore du
rêve
, — Nos souvenirs d’amour dans l’odeur des jasmins
s jours en allés, Il vit là. Nul souci sur son cœur n’a de prise ; Il
rêve
en se levant à Virgile, à la brise D’un matin pri
n’atteindront jamais, Tous les espoirs, toutes les joies et tous les
rêves
, Tout l’amour que pour eux filent les heures brèv
che ! jamais plus L’amour n’aura pour toi de fruits inattendus, Et le
rêve
sacré qu’on ne doit pas cueillir N’effacera jamai
a et dis à ces morts pensifs À qui mes jeux auraient su plaire Que je
rêve
d’eux sous les ifs Où je passe petite et claire…
esse, Vous savez d’une voix de fougue et de mollesse Faire du flot de
rêve
un grand flot baptismal. Vous me jurez votre bon
stoïcisme catholique. Ah ! comme tout s’attriste à plaisir dans mon
rêve
! Là, contre la maison, s’allonge le soleil. Chaq
du soleil, des odeurs, des violences, des douleurs, des joies et des
rêves
. Pour qu’une œuvre poétique puisse avoir une infl
loir, De désirer, d’aller vers les champs plus tranquilles. Mais mon
rêve
est empli d’air, d’ombre, de soleil. Ah ! comme l
heur toujours déçu, et toujours renaissant. Où est le bonheur ? et le
rêve
du poète le cherche dans toutes les villes du mon
ve du poète le cherche dans toutes les villes du monde, dans tous les
rêves
de son imagination, dans l’histoire et dans le pa
Et les cheveux, Mais laissent voir le
rêve
éternel qui se joue
ais non, ce n’est pas vous, grâce de ma jeunesse, Ni vous, ô liberté,
rêve
de mon cœur fier, Que je verrai s’enfuir dans un
ule Je pense à vous, Vous dont je ne sais rien, je
rêve
, ô mes aïeules, À vos yeux dou
s, et dans l’évocation de l’existence de ses aïeules berce son propre
rêve
: La nuit se parfumait d’astres et de corolles
es larges prunelles, Ô mon enfant !
Rêve
ensoleillé, et cette vivante et réelle expression
uite et de conquête, de cette recherche d’une terri d’élection où ses
rêves
ancestraux puissent se fixer et fleurir. Je songe
s instincts doivent être obéis. Enfin, la Figure de Proue exprime le
rêve
réalisé, la révélation de la vraie vie : J’ai pr
, semble-t-il : la virginité, cet état négatif, devient ici source de
rêves
, de forces secrètes et cachées. Mais pour cette v
intimité d’une vie calme. Heures secrètes : initiation à la vie : les
rêves
de la vierge se précisent ou s’effondrent. La poé
trop chaud Suer et brûler sa chair vive. Insatiable d’inconnu, elle
rêve
à d’autres pays encore, et veut aller devant elle
ssons notre instinctive sincérité, nous nous agrandissons de tous les
rêves
lentement formés par l’imagination de nos ancêtre
es cous de cygnes, ne lui semblent être que l’ombre des joies qu’elle
rêve
: alors, tout se fait amertume, et c’est dans cet
, tandis qu’un fil d’or frêle nous enchaîne, Du même regard las notre
rêve
envolé… Autre déjà, tu me souris, déjà lointaine…
nation : Le soir est pur comme une vierge qui s’endort. Parfois, le
rêve
se farde d’irréel, et l’on croirait entendre comm
sans se le dire. Le dédain vient si vite après la volupté ! Seul, le
rêve
, à nos fronts, met la suprême marque. La mort, la
a jeunesse ». L’image est jolie et d’une si fraîche impudeur. Chastes
rêves
des jeunes filles ! Je sens que je péris de n’êt
ependant, je crus que, plus que la prière, Que la bonté, l’ardeur, le
rêve
de la mort, Il m’était, à jamais, devenu nécessai
e de vie, de véritables trouvailles d’images : c’est tout un monde de
rêves
, sages et fous ; mais quelques-unes de ses poésie
amant sur un cou qui s’incline. Et les pas de l’enfant qui
rêve
S’alanguissent encor, encor
On dirait un matin de Monet ; mais ici la nature s’éblouit encore du
rêve
d’une enfant amoureuse et inquiète : Quelle anno
parfums amollis, Et longtemps, l’espéreuse adore, exténuée, Le mal du
rêve
vain et de l’odeur des lys. Les lys, comme les j
éminine précision de cette strophe : Je ne sens plus mon cœur ni mon
rêve
béant, Je suis une harmonie étroite et paresseuse
………………………………………………… Si tu n’as pas conçu sans effroi qu’il périsse Le
rêve
que je suis Myriam, Béatrice, Cléopâtre
unié à cette inconsciente angoisse des choses, la poétesse s’évade du
rêve
dionysiaque, et se place, spectatrice, au-dessus
de transmettre la vie qu’elle a reçue, elle lègue son âme, lourde de
rêves
anciens, à son enfant, qui continuera son sourire
lle a choisi, Et librement t’a dit : « Je t’aime et me voici. » Elle
rêve
à chaque instant que le navire qui ramène son ama
nt sent le cours et le poids d’un mys tère Terrifique, comme un
rêve
volubile, lunatique, qui sur place La soulève,
été qui s’étale, Les tomates, l’aubergine, le chat qui passe dans son
rêve
, Les fouillis frémissants de l’entrelacs végétal,
e vaut-il pas mieux tomber dans les mains d’un meurtrier que dans les
rêves
d’une femme ardente ? « Et regardez donc ces homm
me, relégué en ses terrestres contingences, saura, des déchets de ses
rêves
mystiques et ancestraux, se bâtir une nouvelle ca
a volonté des choses du printemps, de mon désir et de votre corps qui
rêve
, venez avec moi. » Peut-être ce Gérôme Herel ser
n livre nouveau éloigne un instant sa pensée de lui, et voilà qu’elle
rêve
un Docteur Faust « jeune et mystérieux au crépusc
rait de fermer tous les livres et d’oublier. Mais, au contraire, elle
rêve
une vie « lourde et ennoblie de livres » comme la
se retourna point pour se diluer, se muer en commentaires. Il va ses
rêves
précis, ingénieux et abscons. Même aujourd’hui, e
une causerie, une conversation de M. Stéphane Mallarmé. « Un homme au
rêve
habitué vient… parler… » Et par une suggestion à
qui n’incite nulle autorité de tenue ou de geste, vous entrez dans ce
rêve
, vous y écoutez, vous y causez. N’imaginez point
cert de dimanche, du marché de la place Clichy. Mais c’est l’homme au
rêve
habitué qui parle. Jamais un sujet ne lui sera tr
e lui sera traitable, concevable, sous un angle plus bas que celui du
rêve
. Un philosophe explicateur dirait : un fait diver
aginer la hiérarchie) supérieure ou inférieure d’un même concret ; le
rêve
est l’effort vers les traductions symboliques les
baissée, paupières closes, pour la fuite plus mesurée et savourée du
rêve
, le délicieux maître, le poète. Il nous est le Po
e, le poète. Il nous est le Poète, celui qui sait de toutes choses le
Rêve
. Pour son Esthétique, pour ses Poèmes, il ne sera
ts vous… vous… Mais s’il s’en trouvait un, parmi, sur qui la Grâce du
Rêve
descende, mon fils, mon hoir, il n’écrira pas ses
e, à ces âmes ivres de stupre et de lucre, que, pour pénétrer dans le
rêve
d’un Poëte, il faut oublier les intérêts immédiat
e de la « vie courante » : et justement, les Poëtes habitent dans des
Rêves
où les passants ne sauraient être admis sans la p
admis sans la précaution de quelque initiation, brève ou longue, des
rêves
qui sont précisément le contraire des soins du To
ation totale. Les Poëtes créent, donc, pour informer d’éternité leurs
rêves
. — Secondairement, toutefois, une mission d’ensei
rminaisons ? Si nous savions roidir notre volonté dans l’indéfectible
rêve
de l’Éternel et de l’Immense, de l’Infini et de l
suffit d’un peu de réflexion pour se convaincre que cet inaccessible
rêve
est le fondement unique, le seul réel substratum
Une préparation à la morale, les idées de Fichte : le Beau utile ! Le
Rêve
du Vrai ! Le Beau ! Mais d’abord, qui sait s’il e
qu’un sentiment immédiat, irraisonné, personnel, qui sait16 ?… » Le
Rêve
du Vrai. Il ne serait pas difficile de ramener à
lent des sécheresses de l’Abstraction et l’achèvent dans les joies du
Rêve
? — du Rêve, c’est-à-dire de cet Au-delà où se re
heresses de l’Abstraction et l’achèvent dans les joies du Rêve ? — du
Rêve
, c’est-à-dire de cet Au-delà où se recule et s’es
ant double et un jusqu’en sa dualité, ardemment mystique jusqu’en ses
rêves
païens. (Les autres arts, il est vrai, dormirent,
poëtes firent rayonner jusqu’aux âges païens, par une rétroaction de
rêve
dans le temps, la Croix sur les Idoles : l’esprit
André Chénier, « vers antiques sur des pensers nouveaux », patries de
rêve
. Un Chrétien, Auguste ; une catéchumène, Andromaq
l’Absolu, à ces intuitions, à ces espérances, à ces élans, à tous ces
rêves
qui, jamais perdus, en dernière analyse, pour la
spéculations profondes qui seules valaient à son regard, un voile de
rêve
transparent qui laissât la foncière prépondérance
t pas l’esprit du Moyen-Âge qui se réveillait du charmant mais mortel
rêve
de la Renaissance : c’étaient les temps modernes
Lui aussi, certes, a vu vivre, — il a rêvé aussi, et de la vie et du
rêve
il a fait ses fables. Une erreur accompagne le no
presque toujours sa pensée et parfois lui prête un spécieux nimbe de
rêve
qu’on prendrait pour de la Poésie. À ce point que
ils trouvé, ces Poëtes qui ont choisi les passions pour champ de leur
rêve
, ces Moralistes qui ont étudié les ressorts du Vi
pas être achevée, est un drame dont l’horreur passe les plus sombres
rêves
des Poëtes. Les renseignements trop succincts des
homme d’action et ce n’est qu’à défaut d’action qu’il se résigne aux
rêves
. En somme — et jusqu’aux lâchetés du cœur et de l
la draperie de son imagination et il a vu ses héros marcher dans son
rêve
. — Oui, il y a du vrai dans les calomnies : si ce
une faculté dont on se prive sans douleur, qu’à condition d’être sans
rêve
et sans raison, sans cœur et sans esprit, sans ca
e pour l’anéantir, et peut-être aussi grâce à l’ironie occulte de son
rêve
, produisit des œuvres, non pas belles, pourtant l
y est aux confins de ces nouveaux territoires de la pensée où luit le
rêve
encore imprécisé des croyances mystérieuses, des
Shelley échappe aux Romantiques34 principalement en ce point : qu’il
rêve
le bonheur au lieu de se condamner à considérer s
ses de la Science d’où s’essore le plus beau mais le plus austère des
Rêves
, elle est mal préparée à sympathiser au lyrisme s
l dont le nom évoque tout un monde d’enchantement, d’aristocratie, de
rêve
, de Beauté. C’est que seul il échappe ace triple
lgence de son propre accueil. Car nul effroi, dans ce jardin des doux
rêves
, où pourtant une croix se dresse, mais elle est t
paru, la femme jaillira de ses voiles et, se multipliant, laissera le
rêve
du poëte s’éblouir d’un palais de splendides corp
es d’action sont dans leur bile ou dans leurs nerfs. Ils n’ont pas de
rêve
, pas de joie. Ils sont tristes, tristes ! — d’une
écidément et pas la moindre issue dérobée par où pourrait pénétrer le
Rêve
. Laboratoire et Document ! Ces pauvres jeunes gen
rons de 1880. Le Rouge et le Noir , Les Destinées , Obermann , Le
Rêve
et la Vie , — nos Bibles ! À leur naissance, des
der. Peut-être même ne vivent-ils jamais ; quand ils sortent de leurs
rêves
, ce n’est que pour des préoccupations secondaires
e vivre, « C’est la vie qui est le rêve50 ». Pour Stendhal, c’est son
rêve
qui est la vie. L’idée de la passion, plus que la
Vigny. — Sénancour, le génie flottant, irrésolu et désolé, entre les
rêves
de l’esprit et les besoins du cœur, sans satisfai
C’est ainsi que le même don, s’il est à Gérard de Nerval, produira Le
Rêve
et la Vie, morceaux sublimes d’une œuvre incohére
amartine, poétique infiniment plus que le vers d’Hugo, — vrai vers de
rêve
dont Les Chimères donnent des exemples courts et
s converger comme à leur but naturel toutes ses croyances et tous ses
rêves
, toutes ses amours, toutes ses haines, tout son d
ue les assises de réalité de l’œuvre d’art de l’avenir, de l’œuvre de
rêve
! N’est-ce pas le sens des singulières paroles qu
substantiation des apparences de réalité qui écoutent aux réalités de
rêve
qui parlent. Elle et la Lumière prolongent la Com
conventionnel, et qui par ainsi ne prouve plus rien, attester que le
Rêve
, visible seul, est seul en cause, que cette lumiè
ner de conclure (après tous les efforts des Poëtes précédents vers le
rêve
au moyen de ce subterfuge : l’éloignement dans l’
) par la suppression du temps et de l’espace, par l’épanouissement du
Rêve
en sa propre patrie qui est sans heure et sans li
ion seule, en effet, pourront les nouveaux Poëtes réaliser les grands
rêves
d’aristocratie savante et de pureté belle. Et ces
es choses, où la splendeur aiguise l’angoisse, où les héros du triste
rêve
voient grimacer les visages de leurs cauchemars.
ant que l’Art n’a pas eu les moyens d’une réalisation parfaite de nos
rêves
de bonheur, il devait en effet se maintenir dans
s joies que la vie nous refuse et qu’il ne pouvait encore réaliser en
rêve
. Poe n’a pas connu Wagner. Il en était à cette he
par son haut goût de moraliste, par la logique de sa pensée en plein
rêve
, latin et romain par la force carrée de son génie
es conquêtes de l’Imagination et, ce double but de l’Art, réaliser le
Rêve
par la Vie, embellir la Vie par le Rêve : « Ce do
ble but de l’Art, réaliser le Rêve par la Vie, embellir la Vie par le
Rêve
: « Ce double but : faire oublier la Vie et la re
tentissant que celui de M. Mendès, est aussi surtout un artiste. D’un
rêve
d’or et de sang, bellement théâtral, il fait des
s idées et des pensées. Mais, comme il magnifie dans l’intensité d’un
rêve
épique ses actions et ses personnages, on peut di
as ! voisinante au lieu et au temps, — l’en dégage toutefois jusqu’au
Rêve
de pure philosophie humaine à qui la science et l
résulte moins de la cause ordinaire (la disproportion de la Vie et du
Rêve
, des gens et du génie, de l’erreur et de la Vérit
on esprit hésite entre les réalités de l’apparence et les réalités du
Rêve
, étudiant celles-ci du fond de celles-là, en témo
és nouvelles. Dans En rade l’hésitation n’est pas tranchée encore, le
Rêve
et la vie se côtoient et le Rêve consiste surtout
tation n’est pas tranchée encore, le Rêve et la vie se côtoient et le
Rêve
consiste surtout en des rêves qu’attristent des s
ore, le Rêve et la vie se côtoient et le Rêve consiste surtout en des
rêves
qu’attristent des souvenirs de la vie. Mais pour
que, la plus fière, et, au-delà de toutes passions, dans sa patrie de
rêve
, la plus calme. Chez elle aussi la Fiction, quoiq
si je dis que, dans l’âme de ce Poëte, il n’y a de place que pour le
Rêve
de la Beauté. Et cette âme, dans ce Rêve, comme e
l n’y a de place que pour le Rêve de la Beauté. Et cette âme, dans ce
Rêve
, comme elle y prend son bonheur, y trouve sa croy
par exemple, son père, Théophile Gautier ? C’est qu’elle a, dans son
rêve
, plus de liberté, plus d’intensité, plus de simpl
euse atmosphère nécessaire au drame de son œuvre, — le simple duel du
rêve
et de la vie, de l’esprit et de la chair. Comment
est, dans l’Art, notre conscience vivante, le Maître difficile qu’on
rêve
de contenter. — Je disais qu’il ne faut point est
dans les voies d’un mysticisme métaphysique, « dans l’abstraction, le
rêve
et le symbole », devenir surtout « plus capable d
ute religion. La Littérature de Tout à l’heure est synthétique : elle
rêve
de suggérer tout l’homme par tout l’Art. Or la Sy
tiques vers une synthèse de tous les arts en chacun des arts. Pour ce
rêve
où elle reconnaît le plus intime de ses propres d
musique, se confondant presque avec la sensation, est génératrice de
rêves
. Berlioz, en s’efforçant de lui conquérir quelque
, et même peindre : elle sait évoquer par des sons un paysage dans un
rêve
. La poésie, art sonore elle aussi, elle aussi ne
mites, des moyens nouveaux — musicaux et poétiques — d’harmonie et de
rêve
. Plus qu’ailleurs est manifeste cette tendance en
comme des replis et des retours successifs, à l’immédiat un recul de
rêve
. — Par exemple : Monticelli, de qui le nom signif
ère dévoile, lui qui semble voiler. Il interprète l’apparence vers le
rêve
de la réalité qu’elle comporte. Il exprime de cet
mbien plus triste de sourire ainsi ! Une sorte de piété sacrilège. Le
rêve
du poëte ne sait guère que se jouer avec des inst
des jardins enchantés fleurissent à ma poitrine cependant que mon
rêve
se clôt entre tes doigts à ta voix de péri la
de sa première syllabe : Cependant, nous pensâmes toujours Que le
rêve
irréel des poëtes…, qu’un mot de plus de trois s
lir l’attrait de l’heure Dort le sénile et dolent leurre De l’ultime
rêve
adulé116. Sans l’avoir prouvé par des œuvres — c
ent, la vierge blanche, La gloire du soleil dans la mer rutilante, Et
rêve
, et son front haut sous son rêve se penche. Rein
du soleil dans la mer rutilante, Et rêve, et son front haut sous son
rêve
se penche. Reine captive ou fée au pouvoir des g
qu’il aurait été, j’inscris ici ces vers de Louis Le Cardonnel : LE
RÊVE
DE LA REINE La Reine aux cheveux d’ambre, à la bo
Son chant est triste, comme d’un bon vivant qui se surprend, en plein
rêve
, à regretter, naïf et vrai, que telle ne soit poi
retter, naïf et vrai, que telle ne soit point la vie. Mais ! c’est le
rêve
qui est la vie, et ton rêve est joyeux si tu sais
lle ne soit point la vie. Mais ! c’est le rêve qui est la vie, et ton
rêve
est joyeux si tu sais vouloir ! — De cette actuel
la peur s’accroît, Le marbre triomphal, blanc de givre, se brise. Le
rêve
est désolé de brume toujours grise, Le souvenir y
, Et mortelle parce qu’il l’aimait et que toute Sa veille et tout son
rêve
étaient à l’élargir, Ce devait être peu d’une bo
es évangiles et ne s’inspire qu’aux sources mêmes des passions et des
rêves
de l’âme humaine éparse, quand il lui plaît, à tr
unesse et garde la tradition : La Terre douloureuse a bu le sang des
rêves
! Le vol évanoui des ailes a passé Et le flux de
vécurent nos âmes. La mémoire d’alors et de tous les jadis Où notre
rêve
aventura ses destinées Aux hasards des matins, de
e-même, en quelques lignes évoque la vie complète, la secrète vie qui
rêve
dans les hêtres, dans les gouttes d’eau, et dans
eues sous les lunes sereines, les coupoles étincelantes de la Cité du
Rêve
. Et il chante cette Cité, et il marche. Il aperç
va me conduire en la Cité. Et il chante la Cité et s’endort dans le
Rêve
. Édouard Dujardin étudia d’abord128 des cas très
précisés par ce qu’il désigne des concordances, puis suggérés par les
rêves
de son personnage. Chaque vision qu’il eut de l’
et parce qu’elles sont d’une minorité défiante et qui poussa tout au
rêve
; — de petits traits choisis, plus abondants à me
é. V. Commentaires d’un Livre futur « … Dans l’abstraction, le
rêve
et le symbole. » M. Taine. En attendant que l
que la Science ait décidément conclu au Mysticisme, les intuitions du
Rêve
y devancent la Science, y célèbrent cette encore
rt à la Vérité et aussi à la Beauté. La synthèse de l’Art, c’est : le
rêve
joyeux de la vérité belle. (Ajoutons ici, sans
ransfigure souvent ces formes divinement animales, ce beau vase où le
rêve
qui s’en désola boit le philtre qui le console. S
futur le prologue de l’œuvre, le vestibule du monument littéraire que
rêve
, destiné en toutes ses parties, — (qu’il pourrait
ance la fantaisie, le Poëte, pour informer d’une logique éternité son
Rêve
, d’abord en scrute le sens dans l’aspect rationne
ester l’heure de départ du Poëme : car il y a une joie à voir le beau
Rêve
sortir du temps et le dépasser. Encore : un détai
er. Encore : un détail (fût-il historique) « piqué » dans la trame du
Rêve
, y produira parfois l’effet heureux d’une extraor
pitié du Poëte aux réclamations orgueilleuses des nations. Enfin, le
Rêve
s’échappant de lui-même peut atteindre aux appare
de nos velléités, la perfection correspondante aux splendeurs de nos
rêves
, l’abstraction même du concret, l’Idéal invu et i
fique. 40. S’il faut croire que M. Zola a voulu nous indiquer par Le
Rêve
dans quelle mesure le Naturalisme admet et pratiq
t perpétuel, il sait que, pour lui, le travail, c’est la rêverie. Son
rêve
lui est presque aussi cher que tout ce qu’on aime
e l’homme tel qu’il serait. — … Je demande si le bonheur n’est pas un
rêve
d’enfant. — … Je suis condamné à attendre toujour
ut-être pas très philosophique. Y a-t-il donc d’autres Vérités que le
Rêve
lui-même, en Art, le rêve propre de chaque artist
ique. Y a-t-il donc d’autres Vérités que le Rêve lui-même, en Art, le
rêve
propre de chaque artiste ? Mais j’entends très bi
iversel et n’aura sans doute jamais de réalité que dans les horribles
rêves
des philanthropes, je le pense, mais ce n’est pas
nt de risquer une métaphore. Notre expression est le symbole de notre
rêve
, notre rêve est le symbole de notre pensée ; tout
r une métaphore. Notre expression est le symbole de notre rêve, notre
rêve
est le symbole de notre pensée ; tout vient, tout
e phases d’un coucher de soleil, n’est qu’une suite de sensations, de
rêves
et de souvenirs ou tout se mêle, le passé du bonh
s sacrés, tout le livre se déroule. Pour celui qui déploya de pareils
rêves
, voilures gonflées vers l’infini, la vie quotidie
tranger aux courants novateurs de la littérature. Mais il a ouvert au
rêve
de larges et splendides voies. Sa pensée se proje
ent comme une des plus hautes et des plus éloquentes protestations du
rêve
dans les temps actuels. Nul mieux que lui n’a d’a
s de l’Isle-Adam n’ont point toujours cette secrète correspondance du
rêve
intérieur et du rêve exprimé ; il est visible, pa
t point toujours cette secrète correspondance du rêve intérieur et du
rêve
exprimé ; il est visible, par endroits, que des l
Tailhade, Laurent (1854-1919) [Bibliographie] Le Jardin des
rêves
(1880). — Un dizain de sonnets (1882). — Au pays
livres de poèmes qui aient été écrits depuis longtemps (Le Jardin des
rêves
), un livre qui s’impose à l’attention, car il est
a prodigieuse splendeur de la couleur éblouie. [Préface au Jardin des
rêves
(1880).] Henri de Régnier À la bassesse d’u
des poèmes où il donnait la stature de son âme et fixait à jamais son
rêve
en des vers sonores, précis et coruscants. [Portr
u public, dispensateur de ces biens apparents, consent à déformer son
rêve
et à banaliser sa pensée. Seul l’isolement est fé
ais une chute. Et elle est, l’étonnante barbare, un génie créateur de
rêves
et trouveur d’images. Sa phrase peut s’encombrer
ici en face de ce qu’il peut comprendre le moins. Voici devant lui un
rêve
mélancolique, vaguement médiéval, non par amour d
omme une médaille. Il a presque toujours senti, le délicieux poète du
rêve
et de la brume, qu’il n’était point fait pour les
e et du lecteur la création d’une atmosphère de jadis qui est pour le
rêve
et la nostalgie un refuge où nulle précision ne b
la complète conscience de ce qu’il est. C’est dans ses deux poèmes de
rêve
, Le Chemin de l’Irréel (1895) et le Chemin de la
la Volupté et la Mort, s’est élevé jusqu’à l’Idée. De la cime de son
rêve
il contemple, heureux, le spectacle élargi. Car l
ritique générale parce qu’ils sont surtout œuvres d’imagination et de
rêve
. Leur philosophie est faite d’un sentiment noble
e, déshonorent Baudelaire ou Vigny. Éternité, « très simple poème de
rêve
fait… de souffrance et d’infinie tendresse », est
jours sûrs, réussissent souvent à …… grandir jusqu’à la prophétie Le
rêve
tout-puissant de son vœu de beauté. Lacuzon insu
ste embrasement de prière exaucée. Un baiser semble unir « la vie au
rêve
». Mais ici, le plus faible des deux amants tremb
présence effroyable et douce, de plus en plus envahissante, car Tout
rêve
est un regard infini vers la mort. Elle sentait
un autre, suffiraient à peine à l’indiquer, s’impose comme un de ces
rêves
plus obsédants que le réel, parce qu’ils sont du
ayais un bouquet « Ce livre est un document humain transporté dans le
Rêve
. » — Et nous sourient, en effet, de rêveuses coro
la beauté pour la beauté, devint chez eux celle de la beauté pour le
rêve
. Ils négligèrent délibérément non plus seulement
e, subjective et objective, toute la vie ; ils se cloîtrèrent dans le
Rêve
. Ils habitèrent la Tour d’ivoire un étage au-dess
symbolistes — et les meilleurs d’entre eux l’avouent — a exprimé des
rêves
abscons et froids, et non la vie. Ils ont créé to
Tout est secret, enveloppé, allégorique. Les symbolistes ont fait un
rêve
irréalisable, celui d’exprimer le pur mystère et
sophes ou des croyants. C’est de leur vie même qu’étaient faits leurs
rêves
. Après l’école de la beauté pour la beauté, après
école de la beauté pour la beauté, après l’école de la beauté pour le
rêve
, il est temps de constituer l’école de la beauté
notre tâche sur la terre, qui est d’inscrire en des paroles belles le
rêve
que fait l’homme à ce moment du temps infini, pou
des gothiques de Cologne, restent pourtant lointains comme eux, et le
rêve
qui les entoure se communique à nous par l’enchan
de flûte dans un ton de clair de lune : c’est l’assoupissement et le
rêve
attristé par le silence des choses et l’incertitu
x pour ne pas être distrait par les choses réelles et mieux rêver les
rêves
qu’il a élus. Non content de ces variations souve
ô Dieu, Ou là-bas dans la ville où le soleil est noir ? Ou bien son
rêve
s’élance « vers les villes qu’on ne voit pas enco
r noblement ne tend-elle point d’ailleurs à la réalisation d’un grand
rêve
social, puisqu’elle impose la plus grande part de
e la littérature, tout court ; un poème et un exposé de doctrine ; un
rêve
et un manuel ; mais le poème et le rêve sont domi
et un exposé de doctrine ; un rêve et un manuel ; mais le poème et le
rêve
sont dominants. Le défaut de ce drame prodromique
ple, trop comme le désire l’auteur, qui ne daigne compter qu’avec son
rêve
et de toutes les contradictoires tendances de l’h
onotone et affadissante des mirlitonneries pour demoiselles en mal de
rêve
. [Le Réveil (1896).] Joachim Gasquet M. Ad
s ou ravagées de sauvages passions et qui donnaient le goût de grands
rêves
nocturnes, dans les brumes de sa flottante Thulé.
, études (1894). — Le Chef des odeurs suaves (1894). — Le Parcours du
rêve
au souvenir (1895). — Les Hortensias bleus (1896)
point cette franche hilarité qui saisissait le lecteur du Parcours du
rêve
au souvenir. C’est moins tortillé, moins clownesq
gauches culbutes. Ce livre appelle plutôt le sourire. Au Parcours du
rêve
au souvenir, nous assistions à ce spectacle d’un
parfums groupés en symboles forment le sujet varié », Le Parcours du
rêve
au souvenir, « multiples feuillets recueillis au
Blot, Georges [Bibliographie] Heures de
rêve
(1893). OPINION. Sully Prudhomme Le sp
n pareil maître. Cette alliance de la poésie et de la pensée a été le
rêve
de ma vie. J’en salue, dans votre ouvrage, une ré
et m’inspirer confiance dans mon idéal. [Lettre-préface aux Heures de
rêve
(1893).]
ain siècle (1894).] Henri Albert La Gardienne : En un décor de
rêve
, par un soir d’automne, dans une contrée septentr
d’autrefois, il retrouvera le solitaire bonheur que la fuite hors du
rêve
lui avait fait perdre. Maintenant il se rappelle
ropres pensées secrètement enfouies, d’espoirs, de désillusions et de
rêves
, et tous ceux qui sont « affligés d’âme » écoutai
ésirs ; il est, pour penser ainsi, trop poète. Mais les visions qu’il
rêve
se prêtent, on le dirait, d’elles-mêmes à l’harmo
veut, sa subtilité est infinie ; il note d’indéfinissables nuances de
rêve
, d’imperceptibles apparitions, de fugitifs décors
t de leur dévouement à Stéphane Mallarmé, hautainement isolé dans son
rêve
; qui entourèrent Léon Dierx d’une déférence sans
conquis tous droits à la gloire depuis qu’elle s’est relevée jusqu’au
rêve
de l’infini. Car voilà le mysticisme réel : c’est
e jusqu’au rêve de l’infini. Car voilà le mysticisme réel : c’est le
rêve
de l’infini , — et je crois utile de le rappeler
’évolution actuelle de la vie lui accorde ; il conçoit ou du moins il
rêve
un être qui serait à l’homme ce que l’homme est à
se résolvant en quelque belle alliance de mots, restent vibrantes du
rêve
que nous avions fait d’un mot propre imaginaire.
rts. En chacun d’eux, en effet, se vérifie la définition générale. Le
rêve
de Shakespeare et de Léonard n’est pas moins que
e Shakespeare et de Léonard n’est pas moins que celui de Beethoven le
rêve
de l’infini. Tous trois, dans les bornes providen
s percevons le divin », a dit Carlyle. Sa fonction est de réaliser en
rêve
le désir de bonheur qui fait le fond de notre vie
Juan ne sera que proie d’opérette. Mais s’il s’agit d’un idéal, d’un
rêve
d’amour et de beauté, don Juan, comme Faust (et p
vresse du désir que rien n’arrête, ni le crime, ni la vertu, c’est le
rêve
de vivre ! C’est de cette union nécessaire de l’e
sanglant de notre sang, la vraie vie est en nous. L’homme a dans ses
rêves
des refuges splendides, dans son amour des joies
ves des refuges splendides, dans son amour des joies inépuisables. Le
rêve
et l’amour sont à tous ! Quelques-uns parlent mie
r sont à tous ! Quelques-uns parlent mieux que d’autres d’amour et de
rêve
, — musiciens, peintres, poètes : — vous donc, l’h
voiler, l’embellir de vague, et prêteront moins au raisonnement qu’au
rêve
, à l’intelligence qu’au sentiment. Alors seulemen
a gloire. Il souffrira de sa joie impossible et la réalisera dans son
rêve
par le verbe de la parabole ou du poème ; il joui
rveilles, et tant de conquêtes n’ont-elles pas élargi votre empire de
rêve
? — Ils répondent : La quantité n’ajoute et n’enl
ux fragments. Paris a cru prendre la succession romaine et ç’a été le
rêve
de quelques années. Il n’y a plus d’Europe, il n’
st la passion métaphysique qui l’a transfigurée : elle a reconquis le
rêve
de l’infini. Il y a quelques quinze ans Banville
bouleverser les âmes, leur donner de nouveaux désirs et précipiter le
rêve
de la perfection. Toutefois, l’accent religieux d
regards vers cette noble église de Bayreuth pour comprendre que notre
rêve
n’est point irréalisable et que d’autres y ont pe
squ’alors, écueil ou phare, on pourra voir Dans la fureur du ciel mon
Rêve
qui s’élève Et défie les assauts de l’aurore et d
venir, cela demanderait trop d’effort ; c’est le faire entrer dans un
rêve
où il se transfigure. Et plus la rêverie se prolo
j’ai constaté en moi-même. Il m’est impossible de me rappeler un seul
rêve
où soit entré un souvenir précis et exact de la v
odifiés, que j’en suis à me demander à quoi je les reconnais dans mon
rêve
. Il m’arrive parfois en songe de me trouver dans
situation telle que j’aie besoin de retrouver un souvenir précis ; je
rêve
par exemple que je fais une conférence ; alors je
es arrivent jusqu’à la conscience, nous les faisons entrer dans notre
rêve
; elles ne font que donner plus de force à l’illu
doit se produire que lorsqu’on se réveille à demi, ou encore dans le
rêve
matinal, c’est-à-dire aux approches du réveil spo
; en se prolongeant, elle prend peu à peu les caractères du véritable
rêve
. Alors d’ordinaire elle finit tout à coup ; senta
ce ne sera plus alors une rêverie sentimentale ; ce serait plutôt un
rêve
passionné. Ce qu’il nous faut retenir pour le met
étique au point de prendre un caractère idéal, une sorte de beauté de
rêve
; mais s’il était décidément trop laid, il nous s
i je n’avais cessé de quelque manière d’y penser toujours ; images de
rêve
, vagues projets d’avenir, espoirs et craintes, éb
ue les recouvrir. Au moment où nous ouvrons les yeux, les fantômes du
rêve
pâlissent et semblent s’effacer. Est-il certain q
d’effort ; d’autres où nous préférerons le repos, la léthargie et le
rêve
. Je n’accepterais pas non plus sans réserves la t
itue un libre jeu de représentations. Suis-je vraiment libre quand je
rêve
? J’en doute fort. C’est ma rêverie qui est libre
éelle à se réfugier dans le monde des souvenirs, des illusions et des
rêves
. Et cela même n’est pas bien sûr. N’arrive-t-il p
mer que cela se produise en fait. Il nous arrive sans doute, dans nos
rêves
ou nos rêveries, de nous représenter de beaux pay
inons, valent-elles l’admiration qu’elles nous inspirent ? Dans notre
rêve
nous les trouvons infiniment belles. En elles-mêm
c’était un assemblage fortuit de syllabes comme il s’en forme dans le
rêve
. Mon fantôme s’appelait Corambé et ce nom lui res
on imagination (je n’oserais dire par l’effet de ma volonté, tant ces
rêves
me parurent bientôt se formuler d’eux-mêmes), m’o
série d’épreuves, de souffrances, de persécutions et de martyres… Le
rêve
arriva à une sorte d’hallucination douce, mais si
éparses et flottantes, fils légers auxquels il renouera ses nouveaux
rêves
. La nature plus ou moins esthétique des images pr
e même et pendant que nous les percevons elles font déjà l’effet d’un
rêve
. Les objets lointains, inaccessibles, qui nous ap
joint le ciel ; c’est la région enchantée vers laquelle s’en vont nos
rêves
. Mais plus encore que l’éloignement, l’absence po
images qui se succèdent en tableaux fondants a toutes les allures du
rêve
. De même dans les descriptions de nos modernes po
ent en nous que la vie réelle nous semble plus belle que le plus beau
rêve
; ainsi dans l’ivresse de l’adolescence ; ainsi d
prouvées à ce degré ; il nous fera contempler la nature à travers ses
rêves
; il nous en présentera une image transfigurée, t
le monde réel, mais dans le monde des symboles, de la fantaisie et du
rêve
. L’art décoratif doit en grande partie sa vertu p
ler à la contemplation rêveuse. — Comme figures analogues à celles du
rêve
et nous transportant par simple contemplation dan
dans le cerveau un peu congestionné et lourd de rêverie. Ce sont des
rêves
transportés sur la toile, avec l’étrangeté radica
bjective : quoi qu’il fasse, il ne saurait nous rendre à chacun notre
rêve
. L’œuvre pathétique gagnera à l’exécution intégra
ent, de la passion, des conflits d’âme, non de la contemplation et du
rêve
. Il est rare qu’au théâtre les beaux vers soient
, sous l’ombrage des chênes séculaires, ou dans les pays charmants du
rêve
et de la féerie, aux bords des claires fontaines
onge, dans lequel elle se fond et se transforme. Ainsi le dormeur qui
rêve
de batailles pendant que la pluie fouette les vit
nous trouvant dans cet état de détente intellectuelle si favorable au
rêve
, et par surcroît vibrants, émus, ne rêverions-nou
le devient intérieure et toute psychique. Elle nous fait l’effet d’un
rêve
, plus riche, plus coloré, plus pathétique, plus d
mais nous trouver, tout éveillés, dans un état mental aussi voisin du
rêve
proprement dit que dans l’audition musicale. Enfi
voisin du rêve proprement dit que dans l’audition musicale. Enfin ce
rêve
est esthétique de sa nature ; il l’est par obliga
haut degré. Certaines symphonies doivent compter parmi les plus beaux
rêves
que l’homme ait jamais conçus. Chapitre V La p
agit de ces récits merveilleux qui ont déjà par eux-mêmes l’allure du
rêve
: les Mille et une nuits, Cyrano de Bergerac aux
i tinte, une voix qui nous interpelle, nous tire brusquement de notre
rêve
: nous avons ce regard effaré du dormeur qui se r
sont la représentation imaginaire d’un état purement imaginatif : le
rêve
d’un rêve. § 2. — Valeur poétique de la pensée
eprésentation imaginaire d’un état purement imaginatif : le rêve d’un
rêve
. § 2. — Valeur poétique de la pensée. Mais
sans peine des poèmes de grande valeur littéraire qui ne sont que des
rêves
; au lieu qu’il serait impossible de citer un seu
re de composition on reste tout à fait passif. Je suppose que l’on ne
rêve
pas seulement, mais que vraiment on compose. La v
dans l’azur s’élève, Nous lançons nos projets, nos vœux, l’espoir, le
rêve
, Ces flèches de nos cœurs. Nous montons à
face ; ils le mettent en évidence. Tandis que l’homme positif met ses
rêves
au service de sa réflexion, le poète met sa réfle
service de sa réflexion, le poète met sa réflexion au service de ses
rêves
. Il s’exerce et s’entraîne constamment à réaliser
certaines opérations intellectuelles que l’on n’effectuera jamais en
rêve
, parce qu’elles impliqueraient un effort d’abstra
t. IX, 1902, p. 339-340. 2. « Plus le sommeil est profond, plus les
rêves
concernent une partie antérieure de notre existen
uperficiel, plus les sensations journalières apparaissent et plus les
rêves
reflètent les préoccupations et les émotions de l
émotions de la veille. » Vaschide. Recherches expérimentales sur les
rêves
. Comptes rendus de l’Académie des sciences, 17 ju
de ceux qu’on n’aime pas encor Apparaît quelquefois aux fenêtres des
rêves
Et va s’illuminant sur de pâles décors Dans un ar
nt des unions lamentables et tendres... Et ceux-là resteront quand le
rêve
aura fui Mystérieusement les élus du mensonge, Ce
s par un idéal du passé, imprégnés de l’esprit chrétien, des êtres de
rêve
, séparés de la nature et de la vie par une barriè
ent du plein jour et du plein air aux ténèbres et à l’oppression d’un
rêve
, je dirais presque d’un cauchemar. Vous avouerez
entaires, de s’en détourner dédaigneusement, perdu à l’écart dans son
rêve
ascétique. Il nous paraît profondément ironique d
route. Tout ce qui s’oriente vers le passé est mort-né : aussi, son
rêve
, sans rapport avec la réalité présente, demeure-t
ent d’une puérile méconnaissance des lois de l’évolution humaine. Son
rêve
d’esthéticien lui a voilé l’ensemble du monde. Il
conception esthétique se hâte vers le déclin. Sa réaction naïve, son
rêve
de « Primitif » sont emportés dans les remous vio
cherche de la vérité — uncompromising truth — aboutit en réalité à un
rêve
d’artiste mystique conçu en dehors de toute réali
dans la vie, mille fois plus de beauté que dans la fiction et dans le
rêve
avec leur morale, leurs artifices et leurs évangi
rétrograde, un art de réaction, un art sans avenir. Leur peinture de
rêve
, privée de muscles, de chaleur et de sang, de sol
eût vécu plus longtemps et beaucoup. La mort le surprit sur un grand
rêve
: attitude naturelle et nécessaire, aux minutes s
le et nécessaire, aux minutes suprêmes, chez qui ne vécut que pour le
rêve
. J’essaierai, étudiant les éléments de sa poésie,
ui veut accomplir des « exploits » exceptionnels « les commet dans le
rêve
pour ne gêner personne6 ». Il a vécu dans le rêve
les commet dans le rêve pour ne gêner personne6 ». Il a vécu dans le
rêve
pour ne gêner personne ; et s’il s’est attaché si
ance, à ne gêner personne, c’est pour ne pas être, dans le domaine du
rêve
, gêné, — « respectueux du motif commun en tant qu
e connaissant comme rêveur, se plaisant à lui-même comme le maître du
rêve
, proclamant son incompétence sur « toute autre ch
tières vivantes, mouvantes, ainsi que sous une main, qui derrière son
rêve
l’isolent, glisse et luit, pour vous seul, dirait
, car il n’est point d’autre sujet, sachez-le bien ; l’antagonisme du
rêve
chez l’homme avec les fatalités à son existence d
, sur l’infini scrupule dont il l’aggravait, se pose cette coupole de
rêve
, tout l’espoir et tout le désir qui allègent comm
une essence de cristal et dans une distillation d’or les idées et le
rêve
que lui construisait la vie ? Par le Fontaineblea
estier d’octobre, « des torches consument, dans une haute garde, tous
rêves
antérieurs à leur éclat répercutant en pourpre da
es où montent du bois les esprits du feu ; et sur tous les objets son
rêve
jette comme ce feu des reflets de chimère qui rôd
llarmé « le taciturne reploiement sépulcral, désormais, de l’aile des
rêves
, en cet endroit28 » ; et muet et simple meuble l’
et muet et simple meuble l’instrument lui évoquait silencieux plus de
rêve
peut-être que n’en dégagèrent les doigts qui l’an
estige d’antique perfection, de ne pas prêter à ces méprises et à ces
rêves
« les soieries de robe aux bergères avec aligneme
Calices balançant la future fiole, dit-il nommant les Fleurs. Sur le
rêve
de cette fiole il s’obstine avec la patience d’un
re, celle du Faune qui n’a connu que des joies de pressentiment et de
rêve
. Je dis interférence, parce que d’abord elles sem
Cette formule jetée en passant, il l’a à peine pratiquée. Ce que son
rêve
comportait d’aérien s’évanouissait généralement l
lligence mobile dans le ballet qui faisait un prétexte indéfini à ses
rêves
. Il n’a été jusqu’au bout ni de l’une ni de l’aut
e, concentration, incapacité de développement et d’ampleur, regret du
rêve
indéfini que sacrifiait chacune de ses pensées éc
’habille — la dissimulant et la révélant à la fois — par une magie de
rêves
. La vie intérieure à laquelle il est forcé, le po
he cet esprit pur : Quand l’ombre menaça de sa fatale loi Tel vieux
rêve
, désir et mal de mes vertèbres, Affligé de périr
ord, que le vide laissé par un vieux, tenace, irréalisé désir, par un
rêve
dont l’aile, de lassitude, enfin s’est repliée.
s-Midi il ne considérât pas ce monde de beaux souvenirs et de subtils
rêves
comme un pis-aller un peu triste, une consolation
dans les joies coutumières, une épave seulement, un héritage vide de
rêve
brisé, La chambre ancienne de l’hoir De maint ri
qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; le suggérer voilà le
rêve
. C’est le parfait usage de ce mystère qui constit
des voies romantiques. La poésie, de ses mains, ne sort pas comme un
rêve
cristallisé et définitif, mais comme un motif à r
la prolongent infiniment. Mais, suspendu sur un impalpable horizon de
rêve
, qu’il m’en faut peu pour le dissoudre en une com
l’ombre, courte sous l’action de midi, et qui s’allonge loin sous le
rêve
ou la méditation du soir. Et c’est à cette derniè
tesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d’un
rêve
au cœur qui l’a cueilli. Hâtons-nous de lire dan
te fleur transparente qui se compliquera et s’assombrira. Réaliser un
rêve
, même le réaliser pleinement, cela dégage une mél
ncible. Sans heurt, silencieusement, par l’acte même de sa nature, le
rêve
, en passant à la vie, se dépose en tristesse, com
es journées d’été, de la rivière lumineuse qui porte la yole comme le
rêve
qui l’effleure. Journées de nonchaloir qui suscit
oraine, l’image et comme la Muse du poème qui sur l’eau simplement se
rêve
: « Sûr, elle avait fait de ce cristal son miroir
un bruit est peut-être le pas de la dame, peut-être la musique de son
rêve
, il demeure dans le délice de l’heure transparent
il partira, ayant en main la fleur ici cueillie, le nénuphar blanc du
rêve
pur, qui, selon sa nature, devrait demeurer sans
des positions où passa l’Esprit Pur d’Alfred de Vigny. « Un homme au
rêve
habitué vient ici parler d’un autre qui est mort
ce qui figurait la mort la ressource et l’inépuisable possibilité du
rêve
. Il donna, sous son regard et sous sa plume de po
tur, demeure au contraire très aiguë chez Mallarmé. Ses puissances de
rêve
, ses espaces de page sous le mot, d’eau sous la r
artificielles imitant les roses et les clématites, voilà vraiment le
rêve
que fait chaque phrase employée à écrire, au lieu
l parlait à travers les nuages, en des mots imprécis, en une forme de
rêve
. La mort n’est pas pour interrompre ce genre de c
s, à sculpter en hommage sur la porte de leur tombeau. « Un homme au
rêve
habitué vient ici parler d’un autre qui est mort
t pas104 ». On reconnaît presque les termes du bouffon. Vivre dans le
rêve
, c’est s’habituer à la mort, c’est en anticiper n
représentatif, comme le traite d’abord la foule, le dire, avant tout,
rêve
et chant, retrouve chez le Poète, par nécessité c
pose vite chez Mallarmé le problème de la musique. Mais chez qui du
rêve
se dore Tristement dort une mandore Au creux néan
et de l’absolu ne le séduisît précisément par la valeur musicale d’un
rêve
en marche, et non par la beauté plastique d’un id
sa poésie, mais surtout ils lui font des entours, une atmosphère, un
rêve
. Le jardin qu’il cultive diffère du Paradis qu’il
ut toujours le même mystère merveilleux, la même matière indéfinie de
rêve
. Un de ses thèmes constants est celui de la déché
de l’action, avec Chateaubriand, sa figure symétrique, le Napoléon du
rêve
. Le triple orgueil du Breton, du noble de provinc
t qu’elles sont frappées pour lui seul, « drachme d’or à l’effigie du
rêve
», correspond un peu à cette retraite des Parnass
es siens, par l’étrangeté et leur recul, quelque religion119 ». Il le
rêve
, et puis il réfléchit. A Oxford, à Cambridge, il
fin d’aboutir non à un lettré, mais à un Livre. Pour cet idéaliste au
rêve
si matériel et si plastique, l’existence du Livre
oderne ; un Livre, explication de l’homme suffisante à nos plus beaux
rêves
… Cette œuvre existe, tout le monde l’a tentée san
. Rouge comme la peau d’un taureau qu’on écorche. La ville semble un
rêve
aux lueurs de ma torche crierait Hugo avec son C
musique et la poésie même, tout l’art essentiel, dans le ballet qu’il
rêve
, est figuré par des mouvements de danseuse. Ces m
t, étoile, fleur, vase. Voici un sonnet où une chambre blanche et les
rêves
qui l’habitent ne s’expriment que par des signes
ontre la vitre blême Flotte plus qu’il n’ensevelit. Mais chez qui du
rêve
se dore Tristement dort une mandore Au creux néan
ger, d’abord, à la définition que l’on a donnée du sonnet de Soulary,
Rêves
ambitieux : une noix de coco sculptée par un forç
a chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui
rêve
, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, p
vers qui suivent développent le Est mort selon un admirable motif de
rêve
, jusqu’à l’éclat de l’image finale « la corde ten
e sa veine, par la sécheresse de son développement. C’est alors qu’il
rêve
d’une poésie strictement formelle, d’un pur trava
n pur travail de mots. Je ne dis pas qu’il le pratique, mais qu’il le
rêve
. Le poème Las de l’amer repos est son Art Poétiqu
e de son talent la nostalgie et l’idéalité qui exhaussaient encore un
rêve
réalisé par crises, Mallarmé vit dans le vers la
lui la rime termine le vers, qui pour le poète émanait de la rime. Le
rêve
de Mallarmé fut, en poussant à l’extrême la puiss
e fiévreuse et d’azur bleu vorace. (Id.) 4. A renaître portant mon
rêve
en diadème. (Id.) 5. Vermeil comme le pur orte
ciel évanoui retienne. (Victorieusement fui.) 13. Mais chez qui du
rêve
se dore Tristement dort une mandore. (Une dentel
cien ciel d’or suscités par la chevelure, vibre (13) sous une aile de
rêve
comme une corde d’instrument musical — celle de l
ira le vol… son imaginaire trophée ». Sur le même motif, une ombre de
rêve
dans l’ébauche en prose, une amertume de déchéanc
me abondance et la même souplesse de ressources. La cueillaison d’un
rêve
au cœur qui l’a cueilli. (Apparition.) Et laiss
econd défaille avant la rime, évoquent de leur douceur le passé et le
rêve
. Du surjet encrasse, tombe avec lourdeur ce baise
u sein reconnaissant. VI Ils tettent la douleur comme ils tétaient le
rêve
. Et quand ils vont rythmant leurs pleurs voluptu
e et leur mère se lève. Ils tettent la douleur comme ils tétaient le
rêve
, Et quand ils vont rythmant des pleurs voluptueux
vient glacer à mon front. Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve
des chers instants qui la délasseront. Le sonnet
génieux, du canut lyonnais qui tissa en sa chambre bureaucratique les
Rêves
ambitieux. Or Théophile Gautier, dans son excelle
ante d’argent qui figure sur les tentures funèbres. Mais chez qui du
rêve
se dore Tristement dort une mandore (Une dentelle
existence, et le sens verbal n’exprime-t-il pas l’action qui, avec le
rêve
même de Villiers, s’évade de l’être matériel ? C’
appeler des paroles, mais de susciter directement la méditation et le
rêve
. Et cela tient à la nature même, pour qui l’appro
cer par un échange de monnaie, — mais écrire comme on pense, comme on
rêve
, pour que l’on puisse penser et rêver plus et mie
maginera précisément un passage immédiat de l’écrit à la pensée et au
rêve
, sans l’intermédiaire, sans la douane âpre de la
t les bosquets et les cieux ; là, en public, éventée par le manque du
rêve
qu’elle consume, pour en épandre les ténèbres com
t pourtant demeurent solides les racines parnassiennes, moitié de son
rêve
qui flotte sur les confins où son art ne va pas,
à la fois s’attacher à certaines précisions techniques et dégager un
rêve
plus volatil ; essence, la même, ici cristallisée
es : toutes deux vont maintenant nous étager sur sa poésie, parmi son
rêve
, leur cime de neige, sans un pas d’homme. Chap
ause que nous retrouvons souvent à son sujet, la cause déficiente. Ce
rêve
du Livre idéal ne lui vint-il pas un peu de sa di
livre. Peut-être tous les livres existants s’égalisaient-ils dans son
rêve
d’un livre idéal. Peut-être aussi rêver de ce Liv
. Pareil aux Poésies de Froissart, il voudrait offrir le Livre de ses
rêves
à quelque souveraine d’aujourd’hui, la sienne. Ce
tmosphère mentale. Voyez l’usage d’un livre, si par lui se propage le
rêve
: il met l’intérieure qualité de quiconque habite
e le hasard ; encore la faut-il, pour omettre l’auteur306 ». Mallarmé
rêve
pour le livre de vers, dans une sorte d’espace or
l’ouvrier, et figurer au lecteur la souplesse spontanée et vivante du
rêve
par « une notation fragmentée » que raccordera so
stère humain l’absolu immaculé du blanc. Idée du livre qui devient le
rêve
du livre futur. Par rapport à ce livre futur le l
i tout, dans le monde, peu à peu s’ordonne. Ce mysticisme rappelle le
rêve
hégélien, chez le Renan des Dialogues, du Dieu qu
l soit dit321. » Tarde dans son Fragment d’histoire future, a fait ce
rêve
d’une humanité saisie par le froid sous un soleil
l’amène à écrire un livre, le livre achevé de vérité, de beauté et de
rêve
qu’aucun œil ne lira et que la terre demain empor
t de le lancer sur sa propre hyperbole ? Et pourtant il semble que le
rêve
de Mallarmé soit resté balancé, hésitant entre l’
vre et théâtre figurent les deux seaux alternatifs dont l’un, dans le
rêve
de Mallarmé, descend lorsque l’autre remonte.
en cause, mais les rappelant impérieusement au contraire328. » Et le
rêve
de Mallarmé le conduit vers un théâtre en soi, où
trarier la lecture du livre qu’il exploite, fixer la souplesse de son
rêve
sur la figure nette et vulgaire d’interprètes, le
le raide de l’espace fixe. Mais pages qu’entières sous nos yeux notre
rêve
imbibe, transfigure, pages et livre devenus corps
a foi ancienne, l’histoire figurée d’Israël. Et devant la scène où le
rêve
du poète imagine pour l’homme un bain de lumière
atrice d’aujourd’hui, l’Église. Mallarmé désire simplement évoquer le
rêve
du spectacle futur par une analogie, celle de la
e. Si un jour ces disponibilités devenaient libres, peut-être quelque
rêve
analogue à celui de Mallarmé prendrait-il corps.
eur à nous, mais ne pouvons-nous supposer, comme dans certains de nos
rêves
, comme dans l’intensité de l’amour, une adaptatio
s un sujet déterminé, mais une infinie suggestion, un centre d’où les
rêves
s’orientent et prennent corps. Ni acteur réel, ni
amlet il a vu une représentation du poète qui ne saurait réaliser son
rêve
, ordre de l’Ombre mystérieuse, il a aimé une repr
rs, attitude pareille de l’esprit qui dit non à la Vie, parce que son
rêve
l’a épuisée toute. Mais le poème inachevé appelle
vous étonnait d’abord l’aspect de Mallarmé. S’éveille-t-il de quelque
rêve
ou prolonge-t-il quelque vision ? Debout, ici, la
ux Polyphème ! Et Voici que d’elle monte la mélodie de souvenir et de
rêve
. N’était-il point, ici, jadis ; avant que le faun
nt sous l’azur on joue ; Qui, détournant à soi le trouble de la joue,
Rêve
, dans un solo long, que nous amusions La beauté d
. Tout défaille. Ombre, illusion encore. Et l’âme du faune, lassée de
rêves
, va se défaire dans le silence et dans le sommeil
nesque du Banquet. Reste, après l’état perdu d’innocence heureuse, le
rêve
qui en recompose les ombres, la flûte qui en répa
gue, donner celle-ci, shakespearienne : Nous sommes l’étoffe dont nos
rêves
sont faits. Les images de poésie nouvelle que lui
n préalable pour qu’émane la surprise : son geste résume vers soi nos
rêves
de sites ou de paradis, qu’engouffre l’antique sc
scène avec une prétention vide à les contenir ou à les peindre370 ».
Rêves
de sites ou de paradis non pour eux-mêmes, mais c
Stance III. — (Nous fûmes deux, je le maintiens). Pour qui, déchu du
rêve
, exilé d’aujourd’hui, le Poète écrit-il ? Pour to
n : la même musique et les mêmes mots mêlent la femme et le poème, le
rêve
d’amour figure le rêve d’art et le rêve d’art sym
les mêmes mots mêlent la femme et le poème, le rêve d’amour figure le
rêve
d’art et le rêve d’art symbolise le rêve d’amour.
lent la femme et le poème, le rêve d’amour figure le rêve d’art et le
rêve
d’art symbolise le rêve d’amour. On peut lire cet
e, le rêve d’amour figure le rêve d’art et le rêve d’art symbolise le
rêve
d’amour. On peut lire cette stance à la lumière d
l faut répandre « le secret de ce qu’avait su faire avec ce lieu sans
rêve
l’initiative d’une contemporaine de nos soirs371
homme, une figure idéale avec une réalité, une figure vivante avec un
rêve
. Stance IV. — Aussi, après cette dédicace, dans l
et le même son, les Idées et les fleurs qui les figurent. Tel est le
rêve
de poésie nue, où, la main dans une main amie, s’
ourire « sensé et tendre », qui m’a averti de quelque vanité dans mon
rêve
. Selon une variante, indiquée d’après un manuscri
’écarte du poète comme d’un étranger, tout cela lui témoigner que ce
rêve
de verbe et de beauté nouvelle est chimère et Qu
phe pareil, le sol, idéal aussi, de cent iris. Stances XIII-XIV. — Ce
rêve
, ce qui l’a doré, c’était l’instant d’amour, la p
bruire et rire un peu le tombeau de la poésie qui n’a pas fleuri, des
rêves
qui sont demeurés, Le transparent glacier des vo
age… D’une victoire sur le hasard il n’eut que la vision ou plutôt le
rêve
, et comme son fruit le hasard retire à soi ce rêv
ision ou plutôt le rêve, et comme son fruit le hasard retire à soi ce
rêve
évanoui. Page IV. — Le retire, non sans qu’un té
Mallarmé, le sujet même tenté dans Un Coup de Dés, « l’antagonisme de
rêve
chez l’homme avec les fatalités à son existence d
emptoirement reconnaître de l’appellation de Maître puis sortirait de
rêves
, en l’estimant murmurée avec sérieux devant lui e
s Cygnes à Phocas le Jardinier, de Couronne de Clarté à l’Ennemie des
Rêves
, du Voyage d’Urien aux Nourritures Terrestres, de
t, au-dessus d’une œuvre nécessairement localisée et de « hasard » le
rêve
même de Mallarmé. Chapitre II. La place de Mal
oésie, à prévoir pour l’effort de Mallarmé une place en fonction d’un
rêve
. En fonction d’un rêve, car on a bien compris que
’effort de Mallarmé une place en fonction d’un rêve. En fonction d’un
rêve
, car on a bien compris que je ne crois pas à cett
évoquer autrement que comme une absence, une impossibilité, — oui, un
rêve
. De sorte que chez ce Mallarmé idéal, chez ce Pla
ce Mallarmé idéal, chez ce Platon ou ce Goethe de demain, l’espace de
rêve
et l’ampleur d’inaccessible croîtraient encore en
re la lumière, comme l’appel, éperdument, du sein brûlé, équilibre de
rêve
l’éclat du sein substantiel. 1. Je ne donne
La solidarité des élites « Mon
rêve
le plus cher est pour une internationalité de poè
otale solidarité vers laquelle nous nous acheminons en poursuivant un
rêve
qui s’incarne. L’éveil d’une autre conscience ou
st qu’une perpétuelle conquête de l’amour et de la liberté. Action et
rêve
se combinent ; il combat pour l’amour et rêve de
e la liberté. Action et rêve se combinent ; il combat pour l’amour et
rêve
de liberté plus entière, il lutte pour la liberté
l’amour et rêve de liberté plus entière, il lutte pour la liberté et
rêve
d’amour plus chaleureux, avec les mêmes paroles a
le est sa profession de foi panthéiste. Imaginez un être incarnant un
rêve
énorme et constant, vivant une perpétuelle ivress
e et constant, vivant une perpétuelle ivresse débordante ; non pas un
rêve
inconsistant et trop loin de la terre pour s’y mê
un rêve inconsistant et trop loin de la terre pour s’y mêler, mais un
rêve
modelé dans la chair et nourri du même sang, un r
y mêler, mais un rêve modelé dans la chair et nourri du même sang, un
rêve
puissamment lié aux choses vitales, animé du souf
es dont la forme ne correspond pas en tous points à la formule de vos
rêves
? Pourquoi mépriser l’ouvrier dans la rue, la mèr
nstrueuse image de l’absolue monarchie, s’est effacé comme un mauvais
rêve
, comme un hallucinant cauchemar, d’où les premier
mon lit, soit dans mon fauteuil, des hallucinations semblables ou des
rêves
véritables, dans lesquels je lisais des caractère
ces visiteurs fantastiques. » Quand, dans le sommeil, au milieu d’un
rêve
intense, nous sommes subitement réveillés, nous é
ductrice de ce groupe. Il m’est arrivé il y a quelques jours, dans un
rêve
parfaitement net et bien suivi, de faire une sott
s actions précédentes surgissait et se trouvait en opposition avec le
rêve
; ce souvenir se précisa et en amena d’autres ; l
ait. Puis vint ce jugement fondé sur des idées générales : « C’est un
rêve
. » A l’instant, et définitivement, l’image ridicu
qui apprirent la nouvelle avec intérêt ; toute la matinée, l’effet du
rêve
persista, aussi fort que celui d’une sensation vé
intensité d’une image volontaire ont parfois la même puissance que le
rêve
. On en trouve plusieurs exemples dans la vie de B
à mort par ordre du ministre, sans avoir passé en jugement. Dans mon
rêve
, je me voyais tout garrotté, et l’on me poussait
me roulant comme un tonneau. Je fus très vivement impressionné de ce
rêve
. Je le racontai à un de mes camarades, qui se moq
ien dormi, je ne me sentais pas comme à l’ordinaire, je pensais à mon
rêve
…, et, en me rendant à la porte pour faire mon ser
bien être lui-même en danger. — Cet accroc devient définitif, et, en
rêve
, il se voit conduit à la guillotine. Le rêve lui
evient définitif, et, en rêve, il se voit conduit à la guillotine. Le
rêve
lui revient pendant la veille. À la suite d’une f
brement suivant des tendances nouvelles ; et le sommeil, si peuplé de
rêves
intenses, est un repos, parce que, supprimant une
médico-psychologiques, ibid. — J’ai eu moi-même, à la vérité dans un
rêve
, une vision semblable (novembre 1869). À la suite
médico-psychologique, 3e série, tome III, 161 ; et Du sommeil et des
rêves
, 3e édition ; chap. IV. — M. Maury a montré le pr
sortie. Elle ne peut, me dit-elle, mieux le comparer qu’à un mauvais
rêve
». — Beaucoup d’hallucinés font, après leur guéri
nt, après leur guérison, des déclarations semblables. — L’analogie du
rêve
et de l’hallucination est certaine. Voyez Maury,
serait plus que le plus vulgaire des rêveurs. Et nous connaissons son
rêve
! C’est le rêve, plat et borné, qui traduit exact
le plus vulgaire des rêveurs. Et nous connaissons son rêve ! C’est le
rêve
, plat et borné, qui traduit exactement l’état act
exactement l’état actuel de la cervelle humaine. Ce n’est pas même un
rêve
: c’est la réalité de ces temps misérablement avi
stème, tout homme est égal à Pichat comme X est égale à X. Tel est le
rêve
de ce poète chez qui l’imbécile Démocratie a tout
humains se tordant sur tes grèves. Tu regardes avec pitié nos pauvres
rêves
Et nos larmes avec dégoût. Jamais, da
rite, En attendant le thé du soir. Ni poète, ni fleur, ni
rêve
, ni verdure. Rien de ce qui vit peu ! Rien de ce
s’étrangeront là quelques ramures vertes virginalement sur de droits
rêves
, et perplexes quand sous elles il laissera qui pr
n seule digne : le réel et suggestif symbole d’où, palpitants pour le
rêve
, en son intégrité nue se lèvera l’Idée première e
rtaines chansons populaires, des séries d’impressions notées comme en
rêve
. Mais supposez en même temps que ces impressions
sentiment et demi-obscurité des mots. Par exemple, il nous dit qu’il
rêve
d’une femme inconnue, qui l’aime, qui le comprend
tre sont d’un poète mal réveillé, le cerveau troublé par la fumée des
rêves
ou par celle des boissons, en sorte que les objet
esque de la poésie avant la parole : c’est de la poésie de limbes, du
rêve
écrit. VI Comme je cherche dans M. Verlaine
e quand elle ment, cette voix !… Remords si chers, peine très bonne,
Rêves
bénis, mains consacrées, Ô ces mains, ces mains v
-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste, Et je dorloterai les
rêves
de ta sieste, Et tu chantonneras comme un enfant
sse, hallucination qui déforme les objets et les fait ressembler à un
rêve
incohérent ; malaise de l’âme qui, dans l’effroi
Verlaine. Lisez Kaléidoscope : Dans une rue, au cœur d’une ville de
rêve
, Ce sera comme quand on a déjà vécu ; Un instant
mourir… Vraiment, ce sont là des séries de mots comme on en forme en
rêve
… Vous avez dû remarquer ? Quelquefois, en dormant
cor Pas la couleur, rien que la nuance Oh ! la nuance seule fiance Le
rêve
au rêve, et la flûte au cor… D’autre part, il es
la couleur, rien que la nuance Oh ! la nuance seule fiance Le rêve au
rêve
, et la flûte au cor… D’autre part, il est tout s
? l’âme rustique et populaire — amours, bravoures, deuils, souvenirs,
rêves
, scandés par l’allure du labour et le geste du mé
terie et une banale virtuosité technique excluent l’émotion vraie, le
rêve
hautain, tout idéal grandiose ; et, chez eux, l’a
paroles qui ne se tairont plus, en images qui ne s’effaceront pas, le
rêve
primitif, ingénu, comme inconscient, presque muet
s les Masseliotes lui avaient apporté des souvenirs de temples et des
rêves
de dieux. N’importe. L’Esprit gaulois, qui, par l
e répudierons jamais la coutume du même beau. L’inconnu, même dans le
rêve
, nous est interdit. Renaissance ! ce mot lui-même
ésespoirs des buts pas atteints, les fois bafouées, les déceptions du
rêve
; une mer universelle, faite, sous le pesant crép
Italie d’alors nous enchante comme une Assomption portée aux cieux du
rêve
par une archangélique troupe de Génies. L’Allemag
é de souvenirs, encore qu’il traduise Horace, et sans être troublé de
rêve
, encore qu’il se croie inspiré, ait regardé l’hum
et naquit le monde moderne. Mais ces éblouissements : l’illusion, le
rêve
, la beauté des êtres et des choses, et l’amour au
flue en le for des âmes, en l’intimité de la pensée, en le mystère du
rêve
. Elle a été de l’histoire ; elle va être de la li
yons, et n’entendons que le poète qui, les mains pleines d’espoir, de
rêve
, d’idéal, c’est-à-dire de vérité sublime et d’ave
importe ; l’auguste miracle nous apparaît d’une âme qui pense et qui
rêve
, à l’écart, très lointainement, si haut. Je pense
fut Alphonse de Lamartine ! De l’amour de la femme, ou de l’amour du
rêve
de la femme, qui mène à Dieu, il fit l’amour et l
de l’amour du rêve de la femme, qui mène à Dieu, il fit l’amour et le
rêve
de tout. La présence de l’aimée, ou l’espoir de c
t ; il n’importe même pas qu’il atteigne ou non le but dont il eut le
rêve
plutôt que l’idée. Ainsi donc nous apparaît-il co
erne ; l’incessant effort, à travers tant de sommeils pleins de jolis
rêves
, et à travers tant de gloires, qui n’avaient pas
’effacement, si français par la clarté du langage, si lointain par le
rêve
d’outre-Rhin, et d’outre-monde, ce Gérard de Nerv
’il rencontre, au détour de l’allée, quelque enfant ressemblant à son
rêve
, vite il oublie prose et vers, et, heureux d’une
es et des lendemains : Maintenant, c’est le jour. La veille après le
rêve
; La prose après les vers : c’est le vide et l’en
l suit vers le beau Rédempteur en oraison les pas de la Magdalena qui
rêve
. Donc, vibrant de toutes les émotions humaines, e
e son œuvre, il se fût détourné à la fois des tendres passions et des
rêves
supraterrestres, ne considérant plus dans la poés
qui est le signe primordial des originalités futures, il ressembla au
rêve
que le Maître avait fait naître en lui, non pas a
, avec quelque raideur dans la grâce et un peu trop de calcul dans le
rêve
, l’exquise imagination shakespearienne, il tenait
et des modernités troublantes ; mais si, loin de se rasséréner en les
rêves
beaux et purs qui étaient, je le crois, le vérita
uelque beau soir de juin, une magnifique aventure devant Banville qui
rêve
en marbre blanc dans le « Luxembourg plein de ros
rité vivante à revêtir les splendeurs, formidables ou délicieuses, du
rêve
. Parce que l’amour de l’excès était en vous, vous
sans rébellion visible, à des fonctions humbles et coutumières ; leur
rêve
, cependant, mélancolie énorme, à qui l’on ne saur
abstinence, à perpétuer, esclave, leur sauvage énergie. Tel, dans son
rêve
énorme, Leconte de Lisle a transposé, loin de la
Baudelaire, non sans offrir à tous l’occasion du prolongement de leur
rêve
, a toujours prétendu à l’expression totale et pré
son ami, de son compatriote, il l’obligeait, par le souvenir de leurs
rêves
communs autrefois, par son incessant besoin d’élé
de Marc-Antoine, de M. de Montlaur, dont personne n’a lu la Vie et le
Rêve
; il s’inquiète aussi des poèmes bretons de M. T.
Georges Lafenestres, poète aimable, au reste, par le sentiment et le
rêve
; et tous ces menus éloges qui proclamaient évide
ins méritoire, de la religion poétique. Jamais il n’a péché contre le
rêve
et l’idéal. Comme à d’autres, les tentations sont
et des messes ; et quel salaire espéraient-ils ? l’extase d’ouïr les
rêves
et les espoirs de leur douce âme naïve, montant t
illustre à l’écart ; et, comme les poètes, les philosophes aiment son
rêve
qui sent, pense, invente, et croit. François Copp
deurs trop longtemps ignorées. Villiers de l’Isle-Adam a vécu dans le
rêve
, par le rêve, pour le rêve. À aucun instant il n’
ngtemps ignorées. Villiers de l’Isle-Adam a vécu dans le rêve, par le
rêve
, pour le rêve. À aucun instant il n’a cessé d’êtr
es. Villiers de l’Isle-Adam a vécu dans le rêve, par le rêve, pour le
rêve
. À aucun instant il n’a cessé d’être fidèle à l’é
e son œuvre. Il ne faut pas, — abusé par ce mot facilement banal : le
rêve
, — confondre Villiers de l’Isle-Adam avec ces abs
tinu malheur, et de tant de désespoirs ! Il fut la dupe de tout : des
rêves
, des chimères, des paroles qu’on lui disait, des
gloire par lesquels, tout à coup, il rejoint les plus hauts essors du
rêve
humain ; et, hors du désordre et quelquefois de l
larmé. Et je fus émerveillé. Car ils existaient déjà, ces miracles de
rêve
, de sensibilité, de charme et d’art : Les Fenêtre
crois pas me laisser décevoir par l’illusion d’une amitié née en des
rêves
communs, fortifiée en des luttes communes, et dem
e grand poète — porte en lui la nature, l’histoire, les religions, le
rêve
, toutes les chimères aux grandes ailes ; les flam
, « courir un frisson d’or, de nacre et d’émeraude », il met aussi le
rêve
d’à présent et la nature contemporaine : la mer d
subtile et profonde pensée de Sully Prudhomme, le haut et magnifique
rêve
, en pleine nuée blanche, d’Armand Silvestre, et l
odes fameuses apportent aux cités, et aux salons particulièrement, du
rêve
et de l’espace en des bruits d’eau et de forêts p
e leur maturité ? M. Charles Pomairols est un cœur grave, un cœur qui
rêve
et pense, et de qui les nobles douleurs s’exprime
du rythme, aucun parnassien n’est supérieur à l’auteur du Jardin des
rêves
et de Vitraux, à cet extrême Laurent Tailhade, qu
hanté de menus Vers tendres, c’est à l’Orée des bois de mystère et de
rêve
, de réelle terreur aussi ; et tout dernièrement,
veiller dans les âmes des sentiments, des souvenirs, des espoirs, des
rêves
, que le verbe n’exprime ni totalement ni immédiat
tte terrible précision de la langue française, qui ne s’oppose pas au
rêve
, mais qui exige que ce rêve ait touché terre avan
langue française, qui ne s’oppose pas au rêve, mais qui exige que ce
rêve
ait touché terre avant de s’élancer en plein ciel
e elle-même non exprimée ? Le poète, lui, a chanté son vers selon son
rêve
et son haleine, mais nous, de qui l’on ne peut ex
is nous, de qui l’on ne peut exiger que nous ayons absolument le même
rêve
et la même haleine que lui, retrouverons-nous la
, a traversé tant de siècles, a reçu dans cette forme la pensée ou le
rêve
des esprits les plus différents, les uns fous, le
l naturaliste. Mais Jules Laforgue, mort si jeune, tombé au seuil des
rêves
, fut un esprit triste et charmant ; c’est, sans d
e. Vous y trouverez une chimère balbutiante, assez personnelle, et du
rêve
général, à côté de la sentimentalité sceptique de
on, par l’élévation, assez souvent, des pensées, par le bel espace du
rêve
, par la lumière dans la sérénité. On aurait sans
les ouvre pas exprès. Elle va nonchalante ; elle fait, avec de beaux
rêves
et de belles images, comme si ce n’étaient pas de
e beaux rêves et de belles images, comme si ce n’étaient pas de beaux
rêves
et de belles images. » Et je n’ai pas changé d’av
lée. Chacun de ses poèmes est comme un bûcher de trésors flambants ou
rêve
un Sardanapale environné de nudités parées de gaz
très aimable langueur, sans un charme de bercement dans les doutes du
rêve
; on se plaît à suivre parmi la mollesse éparse d
ême temps qu’une âme ouverte à toutes les impressions de lointain, de
rêve
, de forme imprécise, un artiste à l’art volontair
il chante, sur de très savants pipeaux, des pastorales d’amour et de
rêve
; la limpidité d’un ruisseau murmurant, pareil à
la terreur et la splendeur rougeâtre d’un mystère fatal, d’un mauvais
rêve
aux ténèbres infinies à la fois et opaques, hanté
centes où, en une forme, irrégulière encore, il chante, avec moins de
rêve
, mais non sans intensité d’émotion et non sans op
end pas et que lui arrache l’inconsciente nécessité de la parole ! Ce
rêve
n’a qu’un défaut, c’est d’être radicalement absur
ements, après la pensée tirée, déchirée, étendue jusqu’à l’au-delà du
rêve
, après le langage contraint d’exprimer, à force d
songer à des abandons de saule pleureur, son œuvre apparaît comme le
rêve
de la nature dans un homme, ou comme un paysage d
tion. Mais la Dame à la faux demeurera comme un énorme et éblouissant
rêve
d’épopée tragique. — Épique aussi dans des drames
e qu’il porte une âme infiniment mystérieuse, sagace pourtant dans le
rêve
, divinatrice de l’inconnu des êtres et des choses
d’oiseau effaré ; M. Marc Lafargue, qui, de son jardin étroit encore,
rêve
la nature et la vie ; M. Pioch, amant effréné, ma
nt toutes les douleurs et rient toutes les joies, où planent tous les
rêves
, charme encore et émeut, possède, maîtrise victor
i l’opinion importe, répugnent à voir figurer sur la scène les Dieux,
rêves
des âmes. Car cette répugnance, en réalité, n’est
la vie quotidienne, elle trouvera la dissemblance de sa misère, — le
rêve
! Le succès de la pièce de M. Edmond Rostand a ét
ns l’Aiglon, pareil à la fois à une chronique shakespearienne et à un
rêve
d’histoire ; mais en toutes ces manifestations il
jeune gloire d’Edmond Rostand ! Nous y réchauffons, vieux poètes, nos
rêves
enfin débiles et frileux. Napoléon II, — tel que
t et presque uniquement encline à ces exquises paresses du corps : le
rêve
, l’art, la poésie. Le combat des deux origines a
zène Sonnets en petit deuil. Chassang (Maurice) Les Musiques du
rêve
et de l’espoir. Delattre (Floris) Les Rythme
Sonnets agrestes. Raffalovich (Serge) Poèmes. Renan (Ary)
Rêves
d’artiste. Retté (Adolphe) Lumières tranquil
pour la petite sœur au doigt coupé. Audricourt (Paul) Au gré du
rêve
. Aurenche (A.-H.) La Voie douloureuse. B
. Bernard (Émile) La Passion. Borys (Daniel) La Mosaïque du
rêve
. Braisne (Henri de) Voix dans l’ombre. B
des) Les Neuf Perles de la couronne. Roinard (P.-N.) La Mort du
rêve
. Roman (Julien) Élévations. Rygal (Henri
xion. Fort (Paul) Les Hymnes du Feu. Garnier (Paul-Auguste)
Rêves
et beautés. Gossez (A.-M.) Poètes du Nord.
voulaient exprimer que la beauté des contours et des couleurs ou les
rêves
et les sentiments des hommes disparus. Et à ce sc
de ces conquistadores qu’il aime tant, et dont la vie a été comme un
rêve
sublime. Il a parmi ses ancêtres un des compagnon
ent. Chacun d’eux résume à la fois beaucoup de science et beaucoup de
rêve
. Tel sonnet renferme toute la beauté d’un mythe,
ines, De Palas de Moguer, routiers et capitaines Partaient ivres d’un
rêve
héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fa
rs éteintes et la désolation des ruines. Ces tableaux où se plaît son
rêve
enchanté, il les évoque souvent parce qu’ils sont
de mieux ; mais qu’il s’accoude plus souvent sur la roche moussue où
rêve
Sabinula. 24. Le Parnasse contemporain, 1866,
le fait caractéristique de la folie, il le trouve dans l’identité du
rêve
et du délire. Et en effet, il n’est pas un seul c
du rêve et du délire. Et en effet, il n’est pas un seul caractère du
rêve
qui ne se rencontre dans la folie, et réciproquem
ransformations d’une sensation interne en objet externe, etc. Dans le
rêve
somnambulique, les analogies se multiplient encor
ue, c’est un fou. La folie est donc, suivant M. Moreau de (Tours), le
rêve
de l’homme éveillé. Fort bien ; mais qu’est-ce qu
(Tours), le rêve de l’homme éveillé. Fort bien ; mais qu’est-ce qu’un
rêve
? C’est un état de l’âme dont les conditions phys
onditions physiologiques nous sont inconnues. Définir la folie par le
rêve
, c’est donc en donner une définition psychologiqu
d’or, cygnes d’or, vasques d’or, fleur d’or, et lac mort, jour mort,
rêve
mort, automne mort. C’est une obsession très curi
veut, sa subtilité est infinie ; il note d’indéfinissables nuances de
rêve
, d’imperceptibles apparitions, de fugitifs décors
frains qu’il mêle à de petits poèmes qui en sont le commentaire ou le
rêve
: Où est la Marguerite, Ô gué, ô gué, Où est
t d’invisibles fils, M. Mallarmé assemble des gemmes colorées par son
rêve
et dont notre soin n’arrive pas toujours à devine
s suave des poètes : En robe héliotrope, et sa pensée aux doigts, Le
rêve
passe, la ceinture dénouée, Frôlant les âmes de s
t, dans l’émotion pâle du soir tombant, S’évoque un parc d’automne où
rêve
sur un banc Ma jeunesse déjà grave comme une veuv
vait comme un faune dompté! Je respirais parmi le soir, ô pureté, Mon
rêve
enveloppé dans tes voiles de femme. Sensualité d
nneraient ses vers s’il les avait tous conformés à sa poétique, où il
rêve
De vers blonds, où le sens fluide se délie Comme
païenne, car si ses yeux cherchent avidement la beauté sensible, son
rêve
s’attarde à vouloir forcer la porte derrière laqu
ent, pendant que celui-ci nous accueillera et nous dira un peu de son
rêve
. C’est Adolphe Retté. On le reconnaît entre tous
lys languissants et fanés, Triste aux yeux de belladone — Dame d’un
rêve
de roses royales, Dame des sombres roses nuptiale
à l’Archipel en fleurs, s’était enrichi d’une nouvelle cueillaison de
rêves
. Il s’enrichira encore. Son talent est une greffe
, très curieux et très extraordinaire par le mélange qu’on y voit des
rêves
doux d’un poète tendre et des imaginations un peu
t ce respect des traditionnelles vieilles pierres ; et de l’autre, le
rêve
idéaliste et ce culte de l’antique beauté intérie
illiers fut de son temps au point que tous ses chefs-d’œuvre sont des
rêves
solidement basés sur la science et sur la métaphy
est aussi un livre d’amour. Villiers se réalisa donc à la fois par le
rêve
et par l’ironie, ironisant son rêve, quand la vie
se réalisa donc à la fois par le rêve et par l’ironie, ironisant son
rêve
, quand la vie le dégoûtait même du rêve. Nul ne f
t par l’ironie, ironisant son rêve, quand la vie le dégoûtait même du
rêve
. Nul ne fut plus subjectif. Ses personnages sont
er éteint laisse sa plaque rouge. L’heure est seule. Écoutez : pas un
rêve
ne bouge. C’est la vie : écoutez, la source vive
gence : cela semble la condensation de toute une jeunesse d’étude, de
rêve
et de sentiment, d’une jeunesse repliée et peureu
nt faites pour la vie, pour la chair, pour la matérialité, — et leurs
rêves
les plus romantiques, elles les réaliseraient ave
tériorité brute, que de tirer de cette extériorité même des motifs de
rêve
et de surélévation intérieure. En Rade développa
ière fois3. Et je songe que ce qu’il faut demander aux traducteurs du
rêve
c’est, non pas de vouloir fixer pour toujours la
Si l’oiselet chanteur du bocage s’est tu. Oubli de flûte, heures de
rêves
sans alarmes, Où tu as su trouver pour ton sang a
de flûte dans un ton de clair de lune : c’est l’assoupissement et le
rêve
attristé par le silence des choses et l’incertitu
le grand air pur. L’imagerie qui ne se voit que les yeux clos … les
rêves
. L’oméga — en grec noyn Feuilles de salade viv
ous les amours, et d’abord celui dont les lèvres ne s’inclinent qu’en
rêve
sur les étoiles de la robe purificatrice, celui q
ur-là blanches et voilées de blanc ? Avouer ses péchés d’action ou de
rêve
n’est pas un péché ; nulle confession publique ne
Adolphe (1871-1955) [Bibliographie] Matin d’automne (1894). —
Rêves
blancs (1894). — Faunesses et bacchantes (1895).
C’est un très bon poète que M. Boschot. Nous avons déjà de lui les
Rêves
blancs, dont je vous ai parié avec sympathie, un
ie : quelque chose de doux, de profond, de sincère, de pénétrant, des
rêves
épanouis en images, une imprécision claire, un po
ue alors à la mode ? Cependant, lorsqu’il participe à ces « vagues de
rêve
» qui porteront la jeune revue Littérature après
ux temps, sinon la publication du Manifeste de Breton, d’Une vague de
rêves
d’Aragon, la préparation du premier numéro de La
elle qui place Crevel en porte à faux : on le sent à la fois épris de
rêve
et de conséquence dans la pensée et le discours ;
liste, où l’ont précédé Breton (octobre 1924) et Aragon (Une vague de
rêves
dans la revue Commerce date également d’octobre 1
étaire qui, dans sa mesquinerie, n’oubliât les avenues magnifiques du
rêve
. Entre les murs des écoles obligatoires, des case
idienne ou de l’autre, le vrai, le réveil dans la nuit, à la porte du
rêve
et du mystère, ne va jamais sans lutte. Mais nos
illes réalistes. Au reste, comme le remarque Aragon dans Une vague de
rêves
bk : « Il fallait, pour que l’idée de surréalité
r, qu’André Breton, en 1919, en s’appliquant à saisir le mécanisme du
rêve
, retrouve au seuil du sommeil le seuil et la natu
urires attendris des critiques ou romanciers lotissant les steppes du
rêve
et, pour résumer, tout ce qui permet ou prouve l’
s des apparences, des phénomènes, déjà, nous rendaient plus dignes du
rêve
absolu où un Kant put sentir son esprit s’amplifi
terre tremble et la mer invente ses chansons nouvelles. Le cheval du
rêve
galope sur les nuages. La flore et la faune se mé
part, voyageur qui ne pense pas à soi mais au voyageck, aux plages de
rêves
, forêts de mains, animaux d’âme, à toute l’indéni
mnation de Breton dans le Manifeste. bk. Louis Aragon, Une vague de
rêves
, [Commerce, octobre 1924], Seghers, 1990, p. 17-1
x annonce le thème de l’arrivée vers de nouveaux continents : ceux du
rêve
et de l’aérien se substituent aux terres de Colom
d’où je suis, « la vue est belle » […]. » cc. Emmanuel Kant, « Les
rêves
d’un visionnaire expliqués par les rêves de la mé
» cc. Emmanuel Kant, « Les rêves d’un visionnaire expliqués par les
rêves
de la métaphysique » (1766), et « Critique de la
sur la montagne, entre deux parois hautes, Il est un lieu sauvage au
rêve
hospitalier, Qui, dès le premier jour, n’a connu
e il en est une Qui croît aux vents aigus de l’adverse fortune. Quand
rêve
, espoir, printemps, tout s’est évanoui, Dans le j
roses noires. Sur les restes fanés de nos douces histoires, Sur notre
rêve
éteint, dans l’ombre enseveli, Sur nos vœux moiss
idéale erreur, hélas ! subis la peine. Ne maudis point le sort ni ton
rêve
flétri. De tes espoirs glanant les feuilles dispe
u penser un moment qu’il rejetait avec colère son ancien culte et les
rêves
de sa jeunesse : Mon idéal trompé fait ma misant
Dois-je, débris stérile aux tristesses croissantes, Mêler ton vierge
rêve
à mon aridité ? Ma tendresse au bonheur ne te sa
A quelque noble arbuste enlace, ô jeune Vigne ! Ta tête virginale aux
rêves
printaniers. Ta place est au soleil ; moi, la mi
ien grossier. Mais non, cesse, mortel, de tant t’humilier : Comme un
rêve
la nue est fugitive et belle ; Qu’importe que son
d’une terre esclave, l’Italie ; homme par le cerveau ; poëte par les
rêves
; à toi qui es encore la Beauté. » On nous assure
le cœur, géant par l’espérance, mère par la douleur et poëte par les
rêves
; à toi qui es encore la Beauté, cet ouvrage où t
t ta fantaisie, ta foi, ton expérience, ta douleur, ton espoir et tes
rêves
sont comme les chaînes qui soutiennent une trame
e rêveur, put se mettre, dans la réalité toujours, à la chasse de son
rêve
, ce qui n’est permis qu’aux heureux. Il fut le bo
s qu’on y verse… Gérard, fou un instant, et qui nous a donné, dans Le
Rêve
et la Vie, une photographie de son état de fou, e
é de la mémoire, retomba fou, après avoir guéri une première fois. Le
rêve
avait emporté le rêveur. IV C’est que le rê
première fois. Le rêve avait emporté le rêveur. IV C’est que le
rêve
était plus fort que le rêveur, — ce qui n’arrive
z les vrais poètes. Le vrai poète, lui, est toujours le maître de son
rêve
. Il le monte et il le domine comme Roger, dans l’
qu’ils contiennent le secret dernier des choses. Il les emplit de son
rêve
, il les modifie suivant son rêve, et s’il les tra
ier des choses. Il les emplit de son rêve, il les modifie suivant son
rêve
, et s’il les transforme, c’est dans le sens d’une
ui, des désirs autant que des pensées, des sensualités autant que des
rêves
, qui vont le jeter en dehors de la vie régulière
’air et le monde point cherchés. La vie. Était-ce donc ceci ? — Et le
rêve
fraîchit… » Cependant, une profonde transformat
n esprit… » Mais de tout cela l’horreur l’a frappé. A présent, il ne
rêve
plus que de fuir !… « Que les villes s’allument d
rôlerie en est souvent délicieuse. Mais, à force de s’attaquer à tout
rêve
comme à toute idée, à toute chose comme à tout êt
ération de l’ennui… « L’action est le débouché naturel de l’Être ; le
rêve
, même non teinté d’espérance, est encore de l’act
câline, très éprise de la douceur d’être aimée, et très pure dans son
rêve
de bel amour. On devine, au tournant d’un vers, u
dans sa jeune et fraîche pensée, il put incarner à nouveau l’antique
rêve
de la terre. Il a su retrouver l’ingénuité nativ
ées, le paysage ne sera plus ce qu’il est exactement, mais l’heure de
rêve
du passant48. » Ainsi entrent, dans notre vision
t le perpétuel remous n’est autre que le mouvement même de la vie. Le
rêve
du passant, influencé par de multiples événements
eure, Et elle se confine, hautaine et jalouse d’elle-même, dans son
rêve
orgueilleux, lointain de la vie, embelli de lui-m
des jardins enchantés fleurissent à ma poitrine cependant que mon
rêve
se clôt entre tes doigts, à ta voix de péri la
ugitive ; la satiété prône qu’il ne doit être « qu’unique et comme en
rêve
» et, dans un frisson, l’âme inquiète s’en va ver
scitent, parmi les limbes de lumières, de pâles fantômes qui sont les
rêves
de nos âmes. Ils s’insinuent au milieu des détail
tes ces choses et divinise la Nature en la vivifiant… Fantômes de nos
rêves
! Les concordances qu’il y a entre ces deux série
on des rives de la Seine. Une rencontre d’anarchiste incendiaire, qui
rêve
de faire aller au ciel les fermes en mèches folle
des solitudes… et puis, au monotone bruissement du rouet, c’est le
rêve
non pareil qui vit, toutes minutes, à toutes ch
, que l’on reconnaît, à leur attitude, pour de défuntes années et des
rêves
anciens… Mais Moréas semble avoir du goût pour de
es durs accords des cors, sont les beaux désirs, les illusions ou les
rêves
que les cruautés de la vie ont tués. Plutôt encor
égendes surannées et le sourire pensivement mélancolique de l’éternel
rêve
humain : Que faudra-t-il à ce cœur qui s’obstin
ffrez tous les maux Et dites : C’est beaucoup et c’est l’ombre d’un
rêve
. Quelquefois il est descriptif, mais alors la d
tous, âpres gardiens de traditions mortes, tout frémissants dans leur
rêve
claustral, passionnés d’excessive humilité, super
lation tourmentée, et c’est à eux que le poète demande l’exemple d’un
rêve
capable d’exalter tout un être. Il restera seul i
qui parurent entre 1887 et 189075, forment une étonnante trilogie de
rêve
ardent et d’inquiétante fantasmagorie. Cette œuvr
fini : Vides, les îles d’or, là-bas, dans l’or des brumes, Où les
rêves
, assis sous leur manteau vermeil, Avec de longs
’au cerveau, jusqu’aux frêles racines Où se tordent les maux et les
rêves
forgés En moi, par moi. Les hallucinations se
it de sinistres prestiges, s’est faite amicale et familière. De jolis
rêves
y circulent et des paroles d’amour très doux, trè
re, chez Verhaeren. L’apparition lumineuse du Saint-Georges, dans ses
rêves
, ne pouvait le détourner à tout jamais de la réal
mûrs, des avoines rousses… L’âme est tumultueuse et souffrante. « Le
rêve
ancien est mort et le nouveau se forge » ; en att
foules exaspérées n’ont pas un regard pour ces symboles refroidis de
rêves
qui jadis furent conducteurs de foules… Pourtant,
s flamand, l’esprit d’une race grossière et forte, sensuelle dans son
rêve
, dans l’obscure épouvante de ses hallucinations.
re aussi de détruire et de substituer aux vestiges morts du passé les
rêves
neufs. Il y a des chimères, il y a des contradict
r aussi. Une petite histoire d’amour, très simple, presque ingénue, «
rêve
d’enfant », en est toute l’inspiration. Amour san
a terre ». C’est là comme une sorte d’exotisme spécial, — exotisme de
rêve
, asile merveilleux que s’est créé l’imagination d
leuses chimères évoquées par le conte… Et si tout cela ne fut qu’un
rêve
d’or, de mensonges et d’ombre que raille le sour
ubli d’elle-même et cette joie du détachement que donne l’Art. … Un
rêve
. Dans l’ombre du soir d’amour où flotte le parfum
a terre féconde, le Verger s’épanouit. L’heure n’est plus au virginal
rêve
d’amour enfantin. Sur l’herbe encore, la dormeuse
s des femmes sont là, leurs yeux clairs tendus vers la mer, asile des
rêves
indéterminés, et vers la terre fleurie dont les é
nirs dépassé joyeux traversent, par instants, l’horizon terne de leur
rêve
éteint ; de brèves visions de gaieté, tableaux ex
t tout entière dans chacun de ses moments ; tous les pactes, tous les
rêves
, toutes les œuvres où elle se réalisa jamais sont
llissements, mais, en vérité, la mémoire de « tous les jadis où notre
rêve
aventura ses destinées… ». Le poète y trouve l’ex
enu vers la ville, chantera sur les flûtes harmonieuses et tristes le
rêve
de la forêt magique… … Ici le Fol Automne a répa
qui elle se songe, en qui elle se reconnaît plus elle-même, selon son
rêve
et sa secrète chimère. Inquiétant témoin, qui la
couronné de roses encore et de violettes, mais pensif et les yeux en
rêve
. La curiosité enfantine de Narcisse est devenue s
de la voir debout, dans l’algue d’or de ses cheveux, vivante image du
rêve
qu’elle réaliserait… … Dans la clairière d’une f
mains, Apaisement, exhalait sa plainte de tendresse blessée, son doux
rêve
de mélancolie charmée. Mais combien est changée l
la forêt et les chansons de la légende, toutes les choses et tous les
rêves
dans lesquels s’incarne la pensée, suscités par l
les vices pathétiques. En opposition à cette basse littérature, il
rêve
, lui, d’une poésie très pure, impérieuse dans le
ns vergogne les goûts du public, il se laisserait aller plutôt à « ce
rêve
d’égoïsme » de ne point livrer à l’imbécillité de
du poète était de ne songer qu’à son art, d’embellir, quant à lui, le
rêve
humain de la Beauté. Sa note personnelle, dans l
nfiante joie : J’errais en un pays sans nom, parmi des fleurs, Sans
rêve
et sans passé, joyeux de joie étrange, Enfantin
donne la note et indique le thème. Puis il laisse là-dessus aller son
rêve
, à lui ; son rêve se joint au rêve de jadis, à la
ndique le thème. Puis il laisse là-dessus aller son rêve, à lui ; son
rêve
se joint au rêve de jadis, à la gaieté d’autrefoi
Puis il laisse là-dessus aller son rêve, à lui ; son rêve se joint au
rêve
de jadis, à la gaieté d’autrefois d’où est née d’
re. Derrière chez mon père, un oiseau, chantait La chanson de mon
rêve
; Et voix de la plaine et voix de la grève, E
et son intime activité. Nous ne sommes pas, ici, dans le domaine du
rêve
et de l’heureuse invention. C’est à la réalité qu
Vie, … Et pour mourir ainsi que toi, sans crainte, il faut aimer le
rêve
de la terre… Vielé-Griffin, suivant l’idée
nité… Les images tumultueuses de la vie, fébriles et palpitantes du
rêve
qui les suscite, ont défilé, lentes ou vives, pro
ir et se développe en pleine lumière, aventure d’amour, de joie et de
rêve
… Le lyrisme de Francis Vielé-Griffin trouve son
ril, et il n’est pas une fleur qu’elle ne touche ; la sérénité de son
rêve
emplit la Nature délicieuse. Elle n’est point une
ification n’en est pas tout à fait claire. Il s’agissait de marier le
rêve
et l’action : l’action, c’est ce rude argonaute d
ursuivre et tuer un sanglier redoutable ; certes, il est brave ; — le
rêve
, c’est l’exquise Samia, une petite âme aux prises
de ces mythes très anciens sur la Vie et la Mort, où s’appesantit le
rêve
séculaire de l’humanité : Forge un beau glaive
la lyre l’hymne à Latone, et qui maintenant, aveugle, voit, comme en
rêve
, les formes de la vie, souriantes ou malicieuses,
e. Et, vers la fin de la journée, étendu sous un figuier, voilà qu’il
rêve
de joies que son père n’avait pas prévues, et des
aïenne… Et Thalie n’est pas seulement Thalie ; elle est aussi tout le
rêve
qu’on a d’une vie autre, d’une vie plus belle, d’
et, profitant de telles richesses pour en jouir, lui, vive suivant le
rêve
de son âme : « Glaucos, écoute, Tu songeras à v
cela qu’il meurt… Vielé-Griffin ne s’est jamais immobilisé en nul
rêve
y d’art, et si parfaitement qu’il ait réalisé la
de vigne et de foin ? Il s’en va pour se prouver libre… Et c’est d’un
rêve
surtout qu’il s’éloigne, du rêve d’une autre rais
pour se prouver libre… Et c’est d’un rêve surtout qu’il s’éloigne, du
rêve
d’une autre raison, d’une tendresse, d’une ferveu
joyeux de la vie, incessamment nouvelle. Il ne faut s’attarder ni au
rêve
choyé ni au poème où l’on a mis, hier, le meilleu
rt enivrant, mais qu’une ferveur nouvelle éveille toujours à d’autres
rêves
, à d’autres ardeurs. Ce poème est un des plus be
dirait le sommeil, mais le sommeil sans repos des fiévreux, hanté de
rêves
brûlants. Cette âme est malade et se meurt. Un so
s deviennent diversement pensives, car, de même qu’elles éveillent un
rêve
dans la Nature, la Nature aussi les nuance selon
cilement réalisable. Ils tâchent de disposer toutes choses suivant le
rêve
dont ils sont exaltés ; ils n’y réussissent pas l
mps, parce que les choses d’ici-bas n’ont point de conformité avec le
rêve
intime des âmes. Il y a là une contradiction d’où
du réveil des sèves, L’Amour, d’un geste las, Sème les rimes et les
rêves
Parmi les lis et les lilas… Les règles parnass
ée. Comme s’il se rendait compte de l’inadaptation de son œuvre à son
rêve
, on dirait qu’il se retranche violemment lui-même
ingénuement tout l’émoi tendre de son cœur. Le voilà qui s’écarte des
rêves
trop fastueux qu’imposait à sa mélancolique senti
et dans nos bras jaloux L’oubli du vieux soleil Quelle est-elle ? Un
rêve
peut-être, tant on la trouve docile aux mille var
et de mélancolie tendre. Cette poésie d’automne a le charme des ces
rêves
plus précieux d’être plus fragiles, comme d’éphém
ne très ardente préoccupation sociale. Il ne s’agit plus seulement de
rêve
solitaire, mais d’action. Et, certes, non plus d’
sa pensée est toujours en peine de ces horizons merveilleux et de ce
rêve
de soleil et de cette odeur des îles mystérieuses
, récolte et rentre sa moisson… La Jeune fille nue est le récit d’un
rêve
plein de significations morales. Voici. Le poète
la vérité dont le parfum limpide a fleuri sur ma lèvre. Quel est ce
rêve
pur que je vais vivre ? — Un rêve… Les Elégies
fleuri sur ma lèvre. Quel est ce rêve pur que je vais vivre ? — Un
rêve
… Les Elégies sont admirables — et elles renouve
it, l’amour, la route et l’âtre, l’orage. Puis les légendes, l’ancien
rêve
humain parmi la Nature déifiée : Orphée, Endymion
ne évocation de la Nature serait incomplète si elle n’était animée du
rêve
ancien des hommes, qui est épars dans les forêts,
do, l’enfant dormira tantôt. A bon baiser maman. Dodo, dodo, l’enfant
rêve
… » Il s’éveille et des beaux rêves colorés d’arge
baiser maman. Dodo, dodo, l’enfant rêve… » Il s’éveille et des beaux
rêves
colorés d’argent bleu, il passe à la douceur du j
liers d’Assur, Thogorma, le voyant, fils d’Élam, fils de Thur, Eut ce
rêve
, couché dans les roseaux du fleuve, A l’heure où
hais. Kaïn se vengera et vengera des hommes. Quand « assouvi de son
rêve
», Dieu voudra détruire la race humaine par le dé
le au juste ? Rassure vous. Ce monde n’est pas vrai : il n’est que le
rêve
de Hâri. Et qu’est-ce que Hâri en dehors de son r
il n’est que le rêve de Hâri. Et qu’est-ce que Hâri en dehors de son
rêve
? Il n’est pas très aisé de le savoir. Ce qui est
en effet, les deux seules choses qui ne trompent point. Ajoutez-y le
rêve
poussé jusqu’à l’évanouissement de la conscience.
ême temps que son immensité fatigue et dépasse le plus vaste essor du
rêve
et que son essence exerce la pensée jusqu’à l’eng
comprendre. Rien n’a de substance ni de réalité ; toute chose est le
rêve
d’un rêve ; et la Vision de Brahma est un obscur
e. Rien n’a de substance ni de réalité ; toute chose est le rêve d’un
rêve
; et la Vision de Brahma est un obscur poème qu’i
ine nuit qui jamais ne s’achève, N’embrasse l’infini qu’en un sublime
rêve
!… Ô conquérant vaincu, qui ne pleure sur toi ?
ie, par les symboles sensuels de leur religion naturaliste et par des
rêves
de vie pastorale dans la campagne divinisée. Or l
mnait à l’action violente, tandis que ses aspects les inclinaient aux
rêves
vagues et brumeux. Aussi éloignés de la sérénité
’y a que deux moyens de délivrance pour le malheureux : l’oubli ou le
rêve
. Même parmi nos bonheurs, il n’en est peut-être p
norance — fût-ce l’ignorance seule du jour où il doit finir. Quant au
rêve
, avec l’espoir qui en est inséparable, il est ce
ntain et le réel trop voisin, entre le ciel et la terre. Et parmi les
rêves
, le plus beau est la poésie. Elle est comme cette
ends une petite voix qui sort des rideaux blancs du berceau. L’enfant
rêve
souvent tout haut, prononce des bouts de phrase ;
ion d’enfant destinée à rester à jamais sans réponse ! Il reprend son
rêve
, le grand silence de la nuit recommence. Nous aus
tés d’autrefois. Et de toutes les croyances naïves, de tous les beaux
rêves
puérils de l’humanité, nul ne redescendra du fond
tesse d’Olympio. Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand
rêve
, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, N
ie, Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un
rêve
et le premier venu ; Inventons quelque part des l
yance en la réalité de ce monde s’affaiblit : « ce monde est un grand
rêve
», une « fiction ». Dans l’Idylle dialoguée se tr
le contact passager, Non, ce n’est pas l’amour, ce n’est pas même un
rêve
… RODOLPHE Quand la réalité ne serait qu’une image
est divisé en trois parties : Les certitudes, les probabilités et les
rêves
. Au fond, tout cela n’est que rêves, et de quel r
rtitudes, les probabilités et les rêves. Au fond, tout cela n’est que
rêves
, et de quel rêveur ! Il pourrait très bien se dis
ser d’avoir trois noms au lieu d’un seul. Entre les certitudes et les
rêves
de M. Renan, je ne vois pas grande différence. Ce
Renan, je ne vois pas grande différence. Certitudes, probabilités et
rêves
, sont du même calibre d’affirmation ou de négatio
pareilles certitudes, que peuvent nous faire les probabilités et les
rêves
de Μ. E. Renan ? Nous tenons l’important : les ce
s Dialogues philosophiques, c’est là le vrai. Les probabilités et les
rêves
ne sont que des amusettes par-dessus le marché ;
Puis, il ajoute, dans un autre endroit : « Je fais parfois un mauvais
rêve
» (pourquoi mauvais, puisque ce rêve est pour lui
t : « Je fais parfois un mauvais rêve » (pourquoi mauvais, puisque ce
rêve
est pour lui un pressentiment du progrès et de la
qui nous portons bien, laissons là ces insanités… Contes pour contes,
rêves
pour rêves, j’aime mieux les Contes d’Hoffmann. D
rtons bien, laissons là ces insanités… Contes pour contes, rêves pour
rêves
, j’aime mieux les Contes d’Hoffmann. Déjà quelque
Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1910, p. 11-18. J’eus un
rêve
: le mur des siècles m’apparut. C’était de la ch
freux, le siècle immonde ; Brume et réalité ! nuée et mappemonde ! Ce
rêve
était l’histoire ouverte à deux battants ; Tous l
Sur la paroi sans fond de l’ombre épanouie Qui donc avait sculpté ce
rêve
où j’étouffais ? Quel bras avait construit avec t
outes les épouvantes, Ce vaste enchaînement de ténèbres vivantes ? Ce
rêve
, et j’en tremblais, c’était une action Ténébreuse
t l’organisme semble être envahi ; troubles puérils, sommeils lourds,
rêves
fleuris où chantent, silencieuses, les danses éva
e sais pas si Fernand Gregh sera, un jour, cm grand poète. Mais lisez
Rêve
, lisez Voyages, lisez tant d’autres pièces, sans
s. Mais le charme printanier, le parfum de jeunesse que ces poèmes de
rêve
et d’amour vous fourrent brusquement sous le nez,
vrai, et que les autres ne sont rien, ou pas grand-chose. Un artiste
rêve
volontiers d’une civilisation artistique, et un i
t moins subtil, sans lequel il ne peut respirer. Le reste est pour le
rêve
et pour l’art. Mais comme des glaciers sortent de
et à créer une sorte de réalisation de l’humanité, ou même, dans nos
rêves
, d’une association supérieure à l’humanité. Elle
éal social en puisse être exempte. Si la morale traditionnelle est un
rêve
enfantin, les autres morales que nous pouvons voi
êve enfantin, les autres morales que nous pouvons voir créer sont des
rêves
aussi, un peu plus rapprochés peut-être du possib
coup sûr ce qu’ils prétendent édifier. L’humanité a toujours vécu de
rêves
, elle vivra de rêves, vraisemblablement tant qu’e
rétendent édifier. L’humanité a toujours vécu de rêves, elle vivra de
rêves
, vraisemblablement tant qu’elle ne sera pas arrêt
rfaite qui ne se transformera presque plus. Seulement elle change ses
rêves
après en avoir tiré quelque plaisir d’imagination
nception morale et sociale s’est vraiment réalisée depuis que l’homme
rêve
? Serait-ce par hasard, puisque le christianisme
ianisme a triomphé, l’idéal du Sermon sur la montagne ? Mais si aucun
rêve
ne se soumet le réel, il n’en est point qui n’y l
aisse sa trace, obscure ou brillante. Le présent est une alluvion des
rêves
du passé. Ils se sont écoulés et ils ont disparu,
aussi ravinée ou souillée. Rêvons donc et tâchons de bien choisir nos
rêves
. Cela est très difficile. § 19 La tâche d
possession de leur objet. Pourtant, cet amour qui demeure à l’état de
rêve
irréalisé n’en absorbe pas moins toute son énergi
e celui à qui elle décidera de faire tenir le rôle principal dans son
rêve
sentimental. Or, si elle parvient en effet à pren
le personnage. Il cesse de répondre à la fiction par la fiction et le
rêve
d’Emma se brise au contact de cette réalité qu’el
é collective. Continûment, d’un élan exaspéré, elle affronte avec son
rêve
cette réalité différente et le brise à des formes
e tentative de réformer la réalité collective, selon les exigences du
rêve
individuel, comporte un principe d’insuccès plus
te chez Bovary, qu’elle pourrait la contraindra à répudier son propre
rêve
, s’il venait, par impossible, à prendre lui-même
e de lui parmi le décor sentimental précis qu’elle a dessiné dans son
rêve
. Comme elle, et à la suite d’une même sophisticat
ncipe de la vie l’abandonne. Elle a perdu le pouvoir d’interposer son
rêve
entre sa vue et les réalités et d’en obscurcir le
oici apparaître devant ses yeux dans la solitude du désert, comme les
rêves
successifs et incohérents de la cervelle humaine,
! À qui le jouet, le nouveau jouet, le joli jouet de l’année ? Le
rêve
[Le Gaulois, 3 novembre 1884.] En ce temps où
faut savoir gré à M. Émile Bergerat de nous avoir donné une œuvre de
rêve
et d’art pur, qui se trouve être aussi une œuvre
son homicide de nos enthousiasmes et le pourquoi désenchanteur de nos
rêves
. Depuis que M. Zola, un romantique dévoyé, et M.
nt, déformée, hideuse, vide et raidie dans l’ordure. Nous appelons le
rêve
, le rêve aux ailes d’or, qui nous emporte, en nou
mée, hideuse, vide et raidie dans l’ordure. Nous appelons le rêve, le
rêve
aux ailes d’or, qui nous emporte, en nous laissan
atteau, ce grand poète qu’ils admirent, n’a-t-il pas promené tous nos
rêves
en jupes de taffetas zinzolin et toutes les féeri
nos rêves en jupes de taffetas zinzolin et toutes les féeries de nos
rêves
au milieu d’une nature embuissonnée de roses, dan
, celui qui, comme Baudelaire et Stendhal, met son âme propre dans le
rêve
de la vie, tel qu’il le conçoit et tel qu’il le c
deux artistes, tous les deux ravagés par la passion de l’idéal et le
rêve
de l’amour. Rembrandt, en ressuscitant Jésus, s’e
belle en cet éloignement, et véritablement elle est belle ainsi. Vos
rêves
s’en vont vers cette forme exquise que vous parez
et ce que vous voulez qu’elle soit… Vous vous approchez ; souvent le
rêve
est parti, il ne reste plus qu’une femme vieille
ant — vrai aussi — qui entoure les êtres et les choses, et qui est le
rêve
; c’est le miroir grossissant quine grandit que l
blit. Il est la plus haute expression de l’amour, et l’amour c’est le
rêve
, le grand rêve poursuivi de l’humanité. C’est pou
plus haute expression de l’amour, et l’amour c’est le rêve, le grand
rêve
poursuivi de l’humanité. C’est pour cela que dans
é plus grand, plus fêté, plus acclamé, qu’un grand savant. Gardons le
rêve
, car le rêve est notre plus précieux héritage. C’
plus fêté, plus acclamé, qu’un grand savant. Gardons le rêve, car le
rêve
est notre plus précieux héritage. C’est lui qui f
euls peuvent le conserver au cœur de l’homme, et l’homme meurt de ses
rêves
brisés. *** M. Émile Bergerat aura eu cet honneur
esse, beauté, musique et parfums, ils tenteront de faire chanter leur
rêve
, au vide du néant qu’est la vie. Réclame [Le
, loin de la réclame, dans une obscurité résignée et sublime, dans un
rêve
ardent d’idéal poursuivi et atteint. Deux hommes,
expression du génie français. Ce poète a vécu, toute sa vie, dans un
rêve
d’idéal, loin du bruit, loin de la réclame, loin
se sont jamais arrêtés aux belles études généreuses, ni aux sublimes
rêves
de l’art. À dix-sept ans, leur cerveau n’a jamais
es et ballades, les Feuilles d’automne, avec tant d’œuvres pleines de
rêves
et de pensée, un vers d’un charme non encore goût
cette affaire. M. Goblet essuie ses blessures. M. Turquet, rasséréné,
rêve
à de vagues circulaires, et la Censure est sauvée
pas tué, ont du moins hâté sa fin. De même que Zola poursuit un beau
rêve
de littérature, Manet avait rêvé un beau rêve d’a
e Zola poursuit un beau rêve de littérature, Manet avait rêvé un beau
rêve
d’art. Il avait tenté de ramener le dessin aux ad
ont mêlés encore à nos disputes quotidiennes, à nos passions et à nos
rêves
; elle arrive sans tout ce cortège aveuglant des
ce qui n’est pas les musiques chères et les chères souffrances de son
rêve
, il passe, sans s’arrêter, devant ces hurlantes b
volontairement caché l’homme de son œuvre et s’est immobilisé dans un
rêve
de pierre. Les grandes époques n’avaient pas de c
chimérique des lignes, tout un monde de féerie entrevu à travers des
rêves
de poètes et des sommeils de dieux. Il en était e
anchet… Et pas de psychologie : et pas d’art, et rien… rien… C’est le
rêve
… Un tout récent critique, à peine sorti des limbe
es difficultés ambiantes, pour qu’il fût possible de suivre plusieurs
rêves
ensemble. Et son rêve à lui était grandiose. Il e
s, pour qu’il fût possible de suivre plusieurs rêves ensemble. Et son
rêve
à lui était grandiose. Il embrassait le siècle to
agir contre les dangers de notre tristesse, qui nous emporte vers des
rêves
d’humanité idéale, qu’il a écrit la captivante :
haut et dédaigneux esprit dans la tour d’ivoire des croyances et des
rêves
impollués, on disait que c’était aigreur boudeuse
nut d’autres jouissances plus nobles ; plus fidèles, car il vécut son
rêve
, non pour les vivants d’aujourd’hui, ni pour les
ernier livre toute l’humanité, toute la nature, toute la vie, tout le
rêve
— car vous vivisectez le rêve aussi, — vous ferez
toute la nature, toute la vie, tout le rêve — car vous vivisectez le
rêve
aussi, — vous ferez pivoter le monde sur leur axe
ques emmêlées. Durant les mois d’automne, le brouillard y promène ses
rêves
fugitifs et ses mystères changeants dans la fine
ien au-dessus de Goethe. — J’ai rêvé pour la France, me dit-il… Et ce
rêve
, je pense, ne vous désobligera pas, car vous avez
Il y a des divinités à qui cet accompagnement va très bien. Si votre
rêve
se réalisait, mon cher Allemand, au bout de quinz
me procurent les œuvres d’art. Or, tous les deux éveillent en moi des
rêves
dissemblables, il est vrai, mais qui, par leur di
dans la prison de sa matérialité, alors qu’autour de lui passent les
rêves
qu’il n’atteindra jamais. Malheureusement je n’ai
de plus profond et de plus délicieux, au-delà de la vie et au-delà du
rêve
. C’est en cela que je crois La Princesse Maleine
ubens, les Van Dyck, etc., comment admettre que tout cela n’est qu’un
rêve
ou qu’une blague de M. Camille Lemonnier ? Commen
gestes d’enfant. Et ce souvenir qui fut, dans sa vie toute pleine de
rêves
avortés, comme une courte halte de bonheur, l’acc
nteuses et des paperasses illusoires, suit le vagabond caprice de son
rêve
. Or il m’arrive une aventure dont je puis bien ti
orrespondent plus à nos besoins ni aux idées qui éveillent en nous un
rêve
de justice, de liberté et de bonheur. Nous oscill
ie matérielle, car il se contente de peu et met son idéal au-delà des
rêves
de l’argent, et sa vie spirituelle. Il n’ambition
uillet 1891.] Un puissant et probe écrivain, un esprit hanté par des
rêves
grandioses et des visions superbes, un de ceux, t
montre les clartés, les pénombres et les ténèbres, les effrois et les
rêves
reposants ; il nous en dit tous les chants, toute
vaut mieux, c’est un rien de libertinage à la française et un peu de
rêve
. La raison, en présidant aux ébats du cœur et des
et mondain, franchement sensuel, mais relevé d’un peu d’illusion, de
rêve
, d’« idéal » (ce mot revient souvent sous sa plum
disais tout à l’heure et croyez que je ne mets rien là de mon propre
rêve
), il me paraît que don Juan, à le considérer dans
qu’il est, quoi qu’il fasse et sans qu’il sache lui-même pourquoi, le
rêve
réalisé de tant de pauvres et folles et charmante
es, à condition qu’il y ait de l’amour dans leur fait, et un peu de «
rêve
». Les Ninons même et les Marions sont assez de s
Il est vraiment chez nous le dernier prêtre de l’amour. La cité qu’il
rêve
serait la république des grâces et des jeux ; le
ce vers les questions sociales se fait déjà sentir ; des utopies, des
rêves
de société parfaite prennent place dans le code.
sant pour lui tout espoir d’un royaume terrestre, le jettent dans les
rêves
religieux avec une sorte de passion sombre. Peu s
t le désespoir jetèrent les croyants dans le monde des visions et des
rêves
. La première apocalypse, le « Livre de Daniel »,
secret, au second Isaïe ; la naissance d’un enfant le jette dans des
rêves
de palingénésie universelle 96. Ces rêves étaient
un enfant le jette dans des rêves de palingénésie universelle 96. Ces
rêves
étaient ordinaires et formaient comme un genre de
vrais disciples de Jésus. Mais cette fois encore les plus impossibles
rêves
de la religion nouvelle furent féconds. La mendic
e, et qui désigna d’abord les parcs des rois achéménides, résumait le
rêve
de tous : un jardin délicieux où l’on continuerai
cette magique apparition, ne mesura plus le temps qu’on ne mesure un
rêve
. La durée fut suspendue ; une semaine fut comme u
ut comme un siècle. Mais qu’il ait rempli des années, ou des mois, le
rêve
fut si beau que l’humanité en a vécu depuis, et q
ute illusion, reproduirait en lui-même l’apparition céleste, et, sans
rêve
millénaire, sans paradis chimérique, sans signes
ettre son mariage avec Cosette. Le vieillard croit que son petit-fils
rêve
, et le renvoie avec sa malédiction et son rêve. L
oit que son petit-fils rêve, et le renvoie avec sa malédiction et son
rêve
. Le désespoir le précipite dans les barricades de
« Cosette avait dormi peu d’heures, mais bien. Elle avait eu de doux
rêves
, ce qui tenait peut-être un peu à ce que son peti
effet de la continuation du songe. « Sa première pensée sortant de ce
rêve
fut riante. Cosette se sentit toute rassurée. Ell
ait pas même qu’elle est chaste. La jeune fille n’est qu’une lueur de
rêve
et n’est pas encore une statue. Son alcôve est ca
e humanité, qu’il sorte entièrement de l’ordre réel et qu’il devienne
rêve
au lieu de rester pensée. XI Lisez le char
ans la vie, voit s’écrouler, comme la pierre du cercueil, ses propres
rêves
! Enfin, tant et tant de misères, que la seule et
est non-seulement servi, mais complété par l’organe scientifique ; le
rêve
doit calculer. L’art, qui est le conquérant, doit
l faut rêver avec les utopistes actuels, ces Titans de l’absurde, des
rêves
tels que j’aimerais mieux croire à la quadrature
banquet de Platon, de J.-J. Rousseau, de Condorcet, de Valjean, etc.
Rêve
pour rêve, j’aime mieux rêver l’inconnu que de go
e Platon, de J.-J. Rousseau, de Condorcet, de Valjean, etc. Rêve pour
rêve
, j’aime mieux rêver l’inconnu que de goûter la so
la fois sur la tête des radicaux comme des conservateurs, c’est là le
rêve
, c’est là la démence, c’est là le sacrilège, c’es
odieuse psychologie. Pourtant la souffrance d’un artiste inégal à son
rêve
, la souffrance d’une femme intelligente et tendre
lisme apocalyptique, qui pourront, d’ailleurs, être fort beaux. Le
rêve
Ce que je vais vous raconter est tiré des Roug
ette fois M. Zola serait chaste. Mais ne l’est pas qui veut. Lisez le
Rêve
, et vous verrez que ce conte ingénu sue l’impuret
on de la chair est peut-être, à qui sait lire, aussi sensible dans le
Rêve
que dans ses autres romans. La caque sent toujour
uvenir de cette immense priapée des Rougon-Macquart, respire, dans le
Rêve
, des parfums qui n’y sont pas… Mais ils y sont, j
tout ils convenaient aussi mal que possible à un sujet comme celui du
Rêve
. Toute la grâce de la naïve historiette disparaît
gères, les petites saintes, les princes charmants, les jolis riens du
rêve
… Qu’il n’y touche pas avec ses gros doigts. Une p
Peut-être Trouvera-t-on que le trouvère avait raison. Car dans leur
rêve
, des naufs vermeilles par la mort du Soleil, aux
es violentes, la Rime ici détonnerait étrangement dans les jardins de
rêve
où passent — tels des lys — les vierges d’Angelic
nance pour le poète un peu raffiné, puisqu’il peut avec elle nuer ses
rêves
à l’infini pour les yeux ensemble et pour l’oreil
s’être — loin de l’odieux troupeau — cloîtrés dans l’orgueil de leur
Rêve
. C. G.
nfance et formation du caractère. — 2. Caractère et esprit : orgueil,
rêve
, ennui ; médiocrité des idées : puissance d’imagi
la sensation, fuyant le réel mesquin ou blessant pour s’enchanter de
rêves
grandioses et doucement amers, évitant surtout d’
es. La Révolution éclate ; son père était mort : il réalise un de ses
rêves
anciens, et débarque à Baltimore, en 1791644. Le
ons pour croire ; il lui suffit que la religion soit un beau, un doux
rêve
; elle participera au privilège que tous les rêve
it un beau, un doux rêve ; elle participera au privilège que tous les
rêves
de M. de Chateaubriand possèdent, d’être à ses ye
sentiments sollicite aux actes. Toute son énergie fuse en idées et en
rêves
. Nul n’a plus vécu par l’imagination : son orguei
t ne le satisfait guère. Chateaubriand, dès l’enfance, trouva dans le
rêve
d’immédiates et d’absolues jouissances, des conqu
pour fin la sensation, et non faction. Il demandait la jouissance au
rêve
, et non à la réalité. Mais la sensation s’émousse
é. Mais la sensation s’émousse ; il faut la renouveler sans cesse. Le
rêve
atteint en un moment, épuise aussitôt la jouissan
se sent point soulevé ; et, s’il se sentait soulevé un moment par le
rêve
de l’utopiste, il écraserait, en retombant de tou
le premier de ces sophistes de la société. Voyons son système dans le
rêve
en deux volumes intitulé : la République. Il met,
la nature, est un des fondements de sa société. Écoutez, non plus ce
rêve
, mais ce délire philosophique, hélas ! aussi reno
instabilité organique des choses humaines ; il ne croit pas à ce beau
rêve
moderne d’un progrès indéfini et continu dans la
tre nature ; c’est le patron du radicalisme dans tout l’univers ; ses
rêves
ont égaré en législation même les premières secte
er d’offrir en admiration aux hommes des théories qui ne sont que des
rêves
contre la société possible : car la société est l
société possible : car la société est la première des réalités ; les
rêves
la tuent. Ce qu’il y a selon nous de plus contrai
vel, le législateur du crime politique, et Platon, le législateur des
rêves
, je choisirais plutôt Machiavel, car Machiavel ne
es institutions à la mesure de ses organes, et non à la mesure de ses
rêves
. Ne voit-on pas, dans plusieurs passages du premi
n. C’était une tête comme J.-J. Rousseau, où tout le génie montait en
rêves
. La question de la forme des gouvernements est ce
ur la République et sur les Lois, que pour donner de l’autorité à ses
rêves
. XXXIX Xénophon, disciple aussi, mais disc
rands jeux ? » Ce que médite Valéry sous le nom de Léonard, ce qu’il
rêve
comme la suprême possibilité de l’esprit humain,
rdu de ses méditations, celui de la caractéristique universelle. A ce
rêve
leibnitzien qu’est la caractéristique universelle
, chez le lecteur, de la confusion encore et de la multiplicité et du
rêve
. Quand nous parlons de ce qu’il y a de mystérieux
un problème abstrait et désintéressé. Il a rêvé, à ses intervalles de
rêve
(car la destinée a rempli de pensées plus ordinai
qu’à la danseuse : « Ame voluptueuse, vois donc ici le contraire d’un
rêve
, et le hasard absent… Mais le contraire d’un rêve
i le contraire d’un rêve, et le hasard absent… Mais le contraire d’un
rêve
, qu’est-ce, Phèdre, sinon quelque autre rêve ? Un
… Mais le contraire d’un rêve, qu’est-ce, Phèdre, sinon quelque autre
rêve
? Un rêve de vigilance et de tension que ferait l
contraire d’un rêve, qu’est-ce, Phèdre, sinon quelque autre rêve ? Un
rêve
de vigilance et de tension que ferait la Raison e
ns maintenant, — ce monde de forces exactes et d’illusions étudiées ?
Rêve
, mais rêve tout pénétré de symétrie. » Ce dialog
nt, — ce monde de forces exactes et d’illusions étudiées ? Rêve, mais
rêve
tout pénétré de symétrie. » Ce dialogue de l’Ame
effet parlée. Mais il l’a parlée par écrit. Il l’a faite dialogue. Du
rêve
poétique le plus vigilant et le plus tendu, il es
e. Du rêve poétique le plus vigilant et le plus tendu, il est allé au
rêve
de prose le plus souple et le plus défait. Au ca
t de pure parole dans l’outre-tombe ou le banquet d’Agathon, les deux
rêves
prolongent le grand jeu mallarméen, les « divagat
n’est pas nous : le sommeil, la chair. Le sommeil qui eût pu être le
rêve
, un beau rêve d’amour. Mais non… Une chute, une d
s : le sommeil, la chair. Le sommeil qui eût pu être le rêve, un beau
rêve
d’amour. Mais non… Une chute, une descente dans u
plus vraie. M.Bergson, dans les pages de l’Energie Spirituelle sur le
Rêve
, dit qu’il croit que le sommeil profond est conta
où l’on abstrait de la quinte-essence. Soit. Mettons que ce sont des
rêves
. Mettons que la Jeune Parque soit un rêve. Mais l
t. Mettons que ce sont des rêves. Mettons que la Jeune Parque soit un
rêve
. Mais la poésie qui revient ou qui s’éveille de c
t un rêve. Mais la poésie qui revient ou qui s’éveille de ce monde de
rêves
tient au moins dans ses mains quelque chose qui n
de de rêves tient au moins dans ses mains quelque chose qui n’est pas
rêve
, à savoir de beaux vers et de belles images. Ces
e vous lui dites qu’elle a rêvé. Il faut donc que la coupure entre le
rêve
et la réalité, celle de l’être et du non-être, so
dre à un jeu de lignes, de masse et de pure beauté qui s’accorde à ce
rêve
d’Intérieur. Une esclave aux longs yeux chargés
e vieil et pur Qui maudit la morsure brève ! Que si ta bouche fait un
rêve
, Cette soif qui songe à la sève, Ce délice à dem
vaste et d’un mouvement qui va ou qui irait plus loin, ce Valéry qui
rêve
, après Descartes et Leibnitz, d’une caractéristiq
qui, pour les connaître, les produit. L’univers où nous vivons est un
rêve
, un rêve que volontairement nous rêvons. Il n’y a
les connaître, les produit. L’univers où nous vivons est un rêve, un
rêve
que volontairement nous rêvons. Il n’y a point, e
nscience joyeuse de notre pouvoir créateur ; nous avons cru réels ces
rêves
que nous enfantions, et ce moi personnel, limité
ouleur qui ravissent comme des chants et comme des caresses, les doux
rêves
ingénus d’une âme quasi d’enfant : seul aujourd’h
sion, la recherche d’hypothèses, l’enfantement ininterrompu de nobles
rêves
logiques. Platon a compris la réalité unique du M
pour sujet l’émotion produite par la création et la contemplation de
rêves
philosophiques. Et il a cherché la forme idéale d
tante, haletante, éperdue. Puis, sous une réflexion soudaine, le beau
rêve
est changé : ces âges délicieux, oui, ils sont lo
n dernier quatuor5. Quelque douce brise de jouerie, l’émoi d’un léger
rêve
consolant, et, malgré le souvenir parfois du mal,
de la plus joyeuse ondée, voyez-le ! Fini le doux exil au bon réel du
rêve
. Le chant d’angoisse qui l’a interrompu est seule
pide et coloré des nuages, et les sociétés humaines effarées, ce sont
rêves
de l’âme : réels, mais tous rêves ne sont-ils poi
sociétés humaines effarées, ce sont rêves de l’âme : réels, mais tous
rêves
ne sont-ils point réels ? Notre âme est un atelie
uglent, orgueil dernier d’être un œil librement voyant, et voyant les
rêves
qu’il projette : tel est le sujet des poèmes que
aimantes et folles. Elles ont fui. Et le faune s’éplore ; c’était un
rêve
, à jamais perdu. Mais il comprend que toutes les
un rêve, à jamais perdu. Mais il comprend que toutes les visions sont
rêves
de son âme ; et délicieusement il évoque les douc
donc que la mort d’un homme, sinon la disparition en nous d’un de nos
rêves
? Les hommes que nous croyons réels, ils sont — e
s ; et ils vont, radieusement enlacés, dans la région mélodieuse d’un
rêve
… Puis l’amour cesse, le miracle disparaît. Le moi
’évocation momentanée, devant notre âge de laideur, l’évocation de ce
rêve
ancien, désormais oublié : la beauté de la femme.
Par quelle forme la poésie devait-elle exprimer les émotions de ces
rêves
philosophiques ? Le problème était malaisé. Il se
réé un monde plus subtil. Alors il a découvert que les parties de son
rêve
étaient liées impérieusement : chacune étant l’im
sances de la matière. Toujours, désormais, son âme poursuivra le vain
rêve
mobile de la perfection idéale, et l’œuvre de sa
e demande si tout orgueil, et la flambée juvénile des splendeurs, des
rêves
et des gloires, si le soir survenant va éteindre
serait venu le soir meurtrier. Vainement il voudrait s’enfuir par le
rêve
, oublier cette mauvaise apparence ; les souvenirs
illement de cette console, il a retrouvé le réel foyer, la flambée du
rêve
tout-puissant qui jamais ne s’éteint. Surgi de l
contre la vitre blême Flotte plus qu’il n’ensevelit. Mais chez qui du
rêve
se dore, Tristement dort une mandore Au creux néa
ne recouvre point la nuptiale couche qui lui sied. Mais voici que le
Rêve
survient et que s’efface, par lui, la triste song
par lui, la triste songerie : car dans l’âme de celui qui se dore du
rêve
sommeille une harmonieuse mandore éternelle ; dan
, sous cette dentelle ? Volontairement le poète se conçoit enfanté du
rêve
, fils de cet éternel pouvoir qui gît au fond de s
glorifier encore — et c’est ainsi de variés symboles — l’impérissable
Rêve
, maître des choses. Mais vraiment le symbole n’y
ique, une émotion dominée toujours par cette altière croyance dans le
rêve
consolateur ? Peut-être a-t-il voulu traduire des
ai relus ! Combien de vieux souvenirs ils m’ont rappelés, et de vieux
rêves
! Comme il m’a été difficile de faire librement à
existence princière. Il sera un halluciné : mais, comme il créera ses
rêves
volontairement, dans toute leur suite, il sera au
ion régulière. À son insu, il aura du mépris pour la rédaction de ses
rêves
: et puis, ne lui sera-ce point toujours une souf
s promesses. Il sentira tout d’un coup leur insuffisance : un nouveau
rêve
l’aura déjà séduit, et les anciennes visions lui
den des réalités meilleures lui serait fermé. Et c’est la fin du beau
rêve
trop beau : la femme du négociant revient à ses r
l’auteur s’enfonce et nous entraîne suivant la libre fantaisie de ses
rêves
. De là, et de certains défauts attenant à sa natu
r assouvir son besoin natif d’une vie supérieure. Il s’exalta sur les
rêves
de son âme, au lieu, comme les autres écrivains,
ndre son âme à rêver pour le public. Et dès lors il dut, écrivant ses
rêves
, et peut-être à son insu, imprégner son style de
lière et ininterrompue, les deux joies suprêmes du mépris et du libre
rêve
. On m’a conté que M. de Villiers, jadis, et mû pa
idées. Seul vit le Moi ; les prétendues réalités extérieures sont des
rêves
de notre âme. Mais une meilleure analyse nous mon
es rêves de notre âme. Mais une meilleure analyse nous montre que ces
rêves
sont nos créations volontaires. L’ensemble de nos
ir d’accroître cette réalité en donnant au monde, qu’ils sauront leur
rêve
, l’imité heureuse. À dire vrai, Platon, s’il conn
ins ni fonctions, elles évoqueront la meilleure et plus réelle vie de
rêves
supérieurs. Et, lorsque la science aura terminé s
’importent ces images funèbres ? Nous savons que le monde est un vain
rêve
; que, seule, notre âme crée ses visions. Et, par
. Mais on m’a conté que, revenu à Paris, M. Renan a rêvé de meilleurs
rêves
, dans ce paysage autrement pittoresque du quartie
Alfred de Musset plus viril, et qui aurait eu l’énergie de vivre son
rêve
. M. Masson, dans ce premier volume, ne s’occupe q
il a été pour moi le sûr consolateur, le distributeur bienfaisant du
rêve
et de l’illusion poétiques : plus proche de moi q
e fut désormais au tour de mon maître d’études de s’attendrir sur les
rêves
de Servien et ses déceptions. Je voulus du moins
oureusement limité. Il s’est trop et de trop bonne heure accoutumé au
rêve
, qui ne souffre point de ces barrières, et se pro
un des livres précédents de M. France ; mais l’autre part, la part du
rêve
et de la causerie, y demeure assez forte pour nou
ure, admirable jardin où il a réuni la plus délicate floraison de ses
rêves
de poète et de philosophe ; jardin, ou plutôt bou
aut. Et Lohengrin la quitte, pour remonter sans elle au ciel du libre
rêve
. Persée et Andromède. Une jeune femme, Andromède
’être tenu à en rendre compte. Dans l’humanité idéale telle que je la
rêve
, la critique ainsi entendue n’aurait point de pla
tenter la biographie d’un grand peuple. Le roman biographique dont je
rêve
aurait des prétentions plus modestes. Je voudrais
iques de Musset qui nous chantent aux oreilles comme des échos de nos
rêves
! Après cela, jeunes ou vieux, nous devons aimer
nt dans ces décors de féerie leurs ambitions, leurs tendresses, leurs
rêves
; une jeune fille qui aime et qui pleure ; un poè
l. Ils croient à l’idée, à l’action, à la possibilité de réaliser des
rêves
autrement qu’en rêve : avides de mouvements et de
e, à l’action, à la possibilité de réaliser des rêves autrement qu’en
rêve
: avides de mouvements et de luttes, ils se sente
, et quiconque s’endort entre leurs bras est sûr d’y trouver de beaux
rêves
. Elles habitent près de leur père, dans les pays
dans les buissons fleuris, et les cœurs se reprennent à leurs petits
rêves
. Nulle autre part qu’en Provence je n’ai connu un
t d’un coup, par un de ces enchantements qu’on ne trouve que dans les
rêves
, Albert vit les étoiles s’effacer, et, à leur pla
lla ; car il s’était endormi sur le rebord de la fenêtre, et c’est en
rêve
que les bonnes étoiles lui avaient fait voir les
la paix de l’esprit. Descendu dans la salle à manger, il raconta son
rêve
miraculeux à ses parents, qui le comprirent comme
, le plus pur des poètes modernes. Et ces onze héros de la pensée, du
rêve
et de la vie intérieure, M. Gabriel Sarrazin les
e. Mais comme chez la plupart des vrais imaginatifs de notre âge, son
rêve
s’épanouit surtout dans sa vie intérieure. Il tro
ès avoir vainement cherché à donner la vie à la froide idole dont son
rêve
s’était épris, que le poète fut contraint de part
use dans l’oubli de moi ?… » Il est las de sa vie présente ; son âme
rêve
d’actions démesurées, et la disproportion qu’il s
les animaux qui peuplent ses écuries. Enfin, son enfant naît, mais le
rêve
de toute la race a pris corps et forme, lady Hast
qu’il vaudra mieux que la quiétude. Dans ton cerveau se plairont les
rêves
grandioses et les pensées sublimes ; les forces i
parmi les montagnes sauvages ou parmi les régions les plus hautes du
rêve
. Mais les désastres se succèdent. Lord Irondale e
ompte du Tsar vice-roi d’Asie et maître de 200 millions d’hommes. Son
rêve
semble enfin être réalisé. Il domine un monde qu’
r en palanquin jusqu’à lui, pour voir avant de mourir le héros de son
rêve
et lui dire son message, elle, la consolatrice in
rai poète, qui, ayant pris dans l’étude des poètes anglais le goût du
rêve
et de la nuance, trouve notre vers trop rigide po
i gardent jalousement, avec une pudeur virginale, le velouté de leurs
rêves
, ne consentiront jamais non plus à venir offrir l
de la préoccupation de tous les esprits ? Et les poètes chez qui les
rêves
épars de la foule prennent leur expression consci
qui contient l’Univers ? Déjà, M. Édouard Schuré, « ce solitaire aux
rêves
grandioses », comme l’appelait récemment M. Catul
ends une petite voix qui sort des rideaux blancs du berceau. L’enfant
rêve
souvent tout haut, prononce des bouts de phrase ;
enfant destinée à rester à jamais sans réponse ! Il reprend son grand
rêve
, le grand silence de la nuit recommence. Nous aus
e, puisque son action aboutit à créer des personnages de pensée et de
rêve
, et qui semble antérieur à l’intelligence proprem
e plus général et le plus précis, la poésie se servant, pour dire son
rêve
, en même temps du rythme qui est son essence comm
constaté sur eux-mêmes cette faculté de vivre mentalement, pendant un
rêve
de quelques minutes, une vie de plusieurs années
’émotion et d’être plus ferme au dernier moment. Là-dessus, il eut le
rêve
suivant : « Une nuit que j’étais endormi, la clo
tinelle, mais je me rendormis à l’instant. Dans mon sommeil, j’eus un
rêve
. — Je me trouvais rue Saint-Honoré, près de la ru
dire que la légende, étant de l’histoire simplifiée et achevée par le
rêve
, est généralement plus belle que l’histoire, et q
nt au hasard, se promenant, chassant, rêvant. Dans les intervalles du
rêve
, « il remplit de ses escapades amoureuses, nous d
a bien de la peine à payer. Nouveau retour à Milly, et, derechef, il
rêve
, s’ennuie, rime par-ci par-là, jette sur le papie
rès et tel qu’il aimerait avoir été tout à fait. Au surplus, quand on
rêve
un grand rôle public et bienfaisant, n’est-il pas
ienne des cheveux blonds (et ce seront les Méditations poétiques), il
rêve
, il lit les poètes, particulièrement le Tasse et
Ses yeux clairs me hantent sans trêve) Si c’est elle ou si c’est mon
rêve
Que j’aime d’un si grand amour. Parfois, ma
du morceau. Lamartine mourut vigneron, grand vigneron, hanté par des
rêves
de vendanges démesurées Au lieu qu’il faut presq
qu’on eût dit qu’il inventait à force de fervente candeur. Les beaux
rêves
et les doux sentiments ! encore qu’ils aient été
éisme dramatique, passionné — et majestueux — de la poésie juive ; le
rêve
que faisait Platon d’un monde harmonieux par l’Id
es et à des reflets gradués de la pensée divine et, parallèlement, le
rêve
de l’ascension naturelle de l’âme par l’amour ; l
er quelques-unes des observations de l’inquiet et souffrant poète des
Rêves
et Pensées sur l’heureux et glorieux poète des Ha
verbe de Dieu. Mais nous sommes ici, j’en ai peur, dans une région de
rêve
où les mots n’ont plus un sens bien précis… Dire
c’est qu’au fond il n’y a qu’un seul sujet de « divine comédie ». Le
rêve
généreux de la pauvre humanité est toujours le mê
le piège L’Esprit trompeur poussait vos pas au sacrilège….. Quoi ! ce
rêve
d’une âme à s’enflammer trop prompte Pour un enfa
par des chaînes meurtris, Cette couche où l’Église expire, et sent en
rêve
Le baiser de l’Époux dans le tranchant du glaive,
peuple réduit en esclavage. Qu’est-ce à dire ?… Vous vous souvenez du
rêve
de Renan dans les Dialogues philosophiques. « … J
nan dans les Dialogues philosophiques. « … Je fais parfois un mauvais
rêve
, c’est qu’une autorité pourrait bien un jour avoi
gues philosophiques ne fussent écrits. Or, on a trouvé absurde que ce
rêve
affreux de civilisation uniquement industrielle e
et de la spéculation ; enfin, en diminuant chez eux, par l’appât d’un
rêve
tout matériel et tout grossier, la résignation, m
, pour dire la magnificence de la planète et traduire la prière et le
rêve
de l’humanité répandue à sa surface… Avec tout ce
hacun de nous, ni à une seule vie d’homme, ni à une seule planète. Le
rêve
que les anciens Indous ont rêvé pour excuser Dieu
lanète. Le rêve que les anciens Indous ont rêvé pour excuser Dieu, le
rêve
que Platon a refait dans le Phédon d’une série d’
ar où les âmes, plus ou moins vite, s’épurent et remontent à Dieu, ce
rêve
que Victor Hugo développera à son tour dans Ce qu
en quelques vers. Il n’avait point à y insister davantage, puisque ce
rêve
moral est le fond même et comme la trame ininterr
eraient tyrans… N’ayez ni loi ni tribunal pour punir. » Oui, c’est un
rêve
; mais c’est le grand rêve humain ; je dirai pres
oi ni tribunal pour punir. » Oui, c’est un rêve ; mais c’est le grand
rêve
humain ; je dirai presque le seul. Ce fut le rêve
mais c’est le grand rêve humain ; je dirai presque le seul. Ce fut le
rêve
du Bouddha et de Jésus. Et c’est, présentement, l
ul. Ce fut le rêve du Bouddha et de Jésus. Et c’est, présentement, le
rêve
de Léon Tolstoï, pour ne nommer que lui. Seulemen
sie, reliant le visible à l’invisible et la fantasmagorie du monde au
rêve
de Dieu, est religion dans son essence. Il se con
sse Que, même sans dégoût et sans déboire, laisse La cueillaison d’un
rêve
aux doigts qui l’ont cueilli. C’est contracter u
une infante reléguée dans son Escurial lointain, ne veut voir que son
rêve
nostalgique et doré fleurir à l’horizon. Par dépi
le monde à sa guise, il se taille dans les nuages un vaste empire de
rêve
. Pense, domine l’Âge et respire l’espace. N’esp
aime l’inaction, le différé, il n’y a pas grande différence entre les
rêves
et leur réalisation. » Alors, à quoi bon pousser
i bon pousser l’aventure ? Que tout demeure en possibilité. Rêvons un
rêve
. Flaubert a raison : « Les âmes s’étreignent mieu
: Or l’autre, voilé par la nuit des brocatelles. Vit se magnifier un
rêve
inattendu. Mais, dans son pur dédain, il l’a bien
ssager. Il sentira bientôt remonter dans son cœur l’Astre argenté des
rêves
paisibles, mais il souffre horriblement. S’il arr
Goethe, ouvrant les bras au ciel, attend que l’infini l’aspire. Il se
rêve
, comme Ganymède, emporté par une force surnaturel
explicative des choses, qui permet d’affirmer qu’elles ne sont pas un
rêve
, mais qu’elles prennent place dans l’ordre univer
lus fréquemment que d’autres, et établir ainsi, entre la veille et le
rêve
, une distinction de fait ; mais elle ne peut pas
e peut pas nous répondre que la veille ne soit pas elle-même un autre
rêve
, mieux suivi et plus durable ; elle ne peut pas c
he notre pensée de demeurer seule avec elle-même dans un monde de pur
rêve
. L’expérience ne peut sans doute nous garantir qu
a veille ne soit pas elle-même, au moins en grande partie, « un autre
rêve
» ; mais rien, en dehors de l’expérience et de se
vantage nous donner cette assurance. Nous ne distinguons la veille du
rêve
que par l’ordre de causalité régulière établi ent
Cette hypothèse, la nature la vérifie pour l’homme éveillé ; dans le
rêve
, le déterminisme fait place à des contradictions
plus jeunes, plus grands, très grands. Dans la hauteur sublime de ses
rêves
, dans la fierté de son pur génie, Leconte de Lisl
y en a beaucoup qui » tout à coup, la nuit, frissonnent, à cause d’un
rêve
qui leur rend l’horrible passé ! Donc, l’ami du c
s, où bat vraiment le cœur de Glatigny. LES BOHÉMIENS Vous dont les
rêves
sont les miens, Vers quelle terre plus clémente,
pluie avait fait trêve, Un chacun se promenait. Et je voyais dans un
rêve
Avril qui nous revenait. Un soleil doux, efficac
renommée ; Charles Monselet, Jules Noriac, Philoxène Boyer, plein du
rêve
de Shakespeare, et Charles Baudelaire, svelte, él
reils à ceux d’un enfant ou d’une vierge, toute la belle candeur d’un
rêve
inviolé. Dès qu’il nous vit, Richard Wagner frémi
il burine, il nielle, il émaille, il sculpte, il pense, il chante, il
rêve
, il spécule, il aime, il hait, il fait toutes ces
soir, mettre à profit le firmament jusqu’à ce jour improductif, quel
rêve
! Quelle application épineuse, hérissée de diffic
rme poli qui a des reculs de sensitive ; toujours dans les regards ce
rêve
qui s’isole. Et qui sait si ce n’est point à cet
’imitateur qui invente, le copiste qui crée ! Toute son âme, avec ses
rêves
de sublimités ou ses appétits de bassesses, avec
? — qui veut, qui espère, qui craint, qui aime ou hait, qui pense ou
rêve
, et que ce quelque chose, — notre personnalité mê
désordre, leurs propres hardiesses, leur amour des hasards, et leurs
rêves
légers. Mais moi qui ai vieilli, je considère les
ais jaloux du rossignol. « Belle âme en fleur, lilas où s’abrite mon
rêve
, Disais-je, laissez-là cet oiseau qui me nuit Ah
qui l’adorent et les petits oiseaux qui la chantent, c’était tout le
rêve
humain, toute la perfection jalouse qui se refuse
Bleu, nous avions pour compagnons adorés tous les espoirs et tous les
rêves
. L’unique bougie s’éteignait bien tard dans le lo
Que les petits d’une hirondelle. S’il souffrit, ce fut en rêvant. Le
rêve
a sa mélancolie…… Mais une nouvelle folie Guérit
Valade est un poète aussi moderne qu’Albert Mérat, mais avec plus de
rêve
, il semble. Une douceur infinie, un peu triste, u
her son ombre. Même quand il se dérobe un instant aux souvenirs, aux
rêves
moroses, Léon Valade garde cette langueur, et son
aussi battait vite ! Et dans un ardent tourbillon Son esprit que tout
rêve
invite, Noir d’une ombre, gai d’un rayon, Allait
t le regret en moi tressaille, Nul amour nouveau n’étouffant L’ancien
rêve
, fait à la taille D’une petite et blonde enfant.
halant comme un parfum, Elle voit chaque nuit des blancheurs dans ses
rêves
, Et toute sa vie en est un. Telle elle est. Ou d
tranger poursuit son chemin à travers ces splendeurs auxquelles aucun
rêve
n’a rien de comparable, un autre spectacle lui se
ive de l’archange, nous à qui la maison Hachette apparaissait dans un
rêve
comme un paradis chimérique où ne sont admis que
douloureux et sans trêves. Frémir depuis longtemps l’automne dans tes
rêves
Dans tes rêves tombés dès leur premier essor. Tan
ans trêves. Frémir depuis longtemps l’automne dans tes rêves Dans tes
rêves
tombés dès leur premier essor. Tandis que l’homme
eusement berceurs comme le vent d’automne, et ne sont-ce pas tous nos
rêves
et tous nos amours de jadis qui fuient, tournoien
un fraternel et doux frémissement. Chacune dans son cœur laisse en un
rêve
tendre La candeur et la nuit par souffles lents d
Eux, les arbres, debout, garderont sous les vents L’obscur secret du
rêve
où sont nés les vivants. À vrai dire, une entent
omprenant plus rien au vil bourdonnement De la terre ; abîmé dans son
rêve
indicible ; Lui-même épouvanté dans son secret te
nes. De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un
rêve
héroïque et brutal Ils allaient conquérir le fab
vérité dans toutes les illusions. Il le faut. Aucune pitié pour aucun
rêve
. Deux et deux font quatre. Et puisse le Fait nous
x parts de votre pensée : l’une appliquée à la vie, l’autre livrée au
rêve
, dont ils seront les représentants suprêmes. Et a
n, ce qu’ils chanteront ne sera-t-il pour eux, comme pour vous, qu’un
rêve
! Un rêve sans doute, mais le rêve, c’est le vrai
ls chanteront ne sera-t-il pour eux, comme pour vous, qu’un rêve ! Un
rêve
sans doute, mais le rêve, c’est le vrai aussi. À
l pour eux, comme pour vous, qu’un rêve ! Un rêve sans doute, mais le
rêve
, c’est le vrai aussi. À leur point de vue, une id
vait les existences brèves. L’homme ne connaissait, déchu des anciens
rêves
, Que la Peur et l’Ennui qui fussent immortels. L
’à présent. Déjà très subtil autrefois, chercheur des singularités du
rêve
, et des raffinements infinis, il était cependant
Que la vitre soit l’art, soit la mysticité, — À renaître portant mon
rêve
en diadème, Au ciel antérieur où fleurit la Beaut
moderne. C’est en vain qu’il invoque ou proclame Vénus Aphrodite. Ce
rêve
de poète, qui embrasse ardemment le règne de la c
ssocier pour écrire, moi j’écrirai des comédies et toi tu écriras tes
rêves
, et comme il y a une dame qui vient chez papa et
n, à vrai dire, n’a la moindre partie d’un « bonhomme ». La première,
Rêve
d’enfer, qui se passe dans le monde des démons, c
mmes, de coups d’épée, d’orgies ; maintenant elle se drape sur Byron,
rêve
de désespoir et se cadenasse le cœur à plaisir. C
, en butte aux railleries de tous, en proie intérieurement à tous les
rêves
, rêves de voyage, rêves de gloire, rêves de la Ro
tte aux railleries de tous, en proie intérieurement à tous les rêves,
rêves
de voyage, rêves de gloire, rêves de la Rome de N
s de tous, en proie intérieurement à tous les rêves, rêves de voyage,
rêves
de gloire, rêves de la Rome de Néron, rêves de mo
ie intérieurement à tous les rêves, rêves de voyage, rêves de gloire,
rêves
de la Rome de Néron, rêves de moyen âge, et des a
s rêves, rêves de voyage, rêves de gloire, rêves de la Rome de Néron,
rêves
de moyen âge, et des apostrophes à la Rousseau :
e et du cœur ! » Mais Rousseau tire de son malheur et de son échec un
rêve
d’amour et de reconstruction, tandis que ce qu’ap
t entre lui et l’objet de sa pensée un espace libre de solitude et de
rêve
. En juillet 1841, ses lettres nous le montrent à
ou qu’il se voulait, ou qu’il s’imaginait : un jeune homme qui vit de
rêves
et ces rêves qui échouent dans la médiocrité. L’a
oulait, ou qu’il s’imaginait : un jeune homme qui vit de rêves et ces
rêves
qui échouent dans la médiocrité. L’autre, son ami
é la vie par l’imagination, s’est dissipé en débauches de pensées, en
rêves
d’ambition et d’amour, en passions d’histoire, to
second une actrice habillée avec toute la gaze et le clinquant de ses
rêves
, et qui se moque de lui. « Éducation sentimental
la nature des choses et celle de l’homme. Dès lors ils reportent leur
rêve
d’amour sur un avenir lointain, et sur un pays lo
s à la vie des lettres. L’amour avait occupé jusqu’à cette époque les
rêves
de Flaubert plutôt que sa vie. Sa jeunesse avait
e de lettres. D’autre part, presque toute femme de lettres possède ou
rêve
l’amour d’un homme de lettres. Il est douteux que
effet du soleil sur les feuilles qui jaunissent, et comme un vieux je
rêve
sur le passé, — car je suis un vieux. L’avenir po
e sur le passé, — car je suis un vieux. L’avenir pour moi n’a plus de
rêves
, mais les jours d’autrefois se représentent comme
ue alors par Flaubert comme une somme de toute sa pensée, de tous ses
rêves
, de toute sa vie, et aussi, par une projection na
et aussi, par une projection naturelle et ordinaire, des pensées, des
rêves
et de la vie de l’humanité, la première Tentation
tard (momentanément) jusqu’à la brouille et à la haine. Du Camp aussi
rêve
littérature, retour, carrière, mais tout cela com
idées d’une génération nouvelle à affirmer et à exploiter, tel est le
rêve
de Paris qu’il déploie devant Flaubert dans les n
ai, son salut à faire dans la retraite, alors que le jeune Du Camp ne
rêve
que la vie du monde. Flaubert ne publiera pas Sai
e ce dégoût. Ce qu’il prenait autrefois pour le goût de se remuer, le
rêve
du voyage, c’était le dégoût de la vie sédentaire
humain. Quand il écrivait Novembre, il rêvait à Damas, et à Damas, il
rêve
de Novembre. C’est de là qu’il écrit : « Novembre
intelligence cède la place à l’intuition ; il voit tout comme dans un
rêve
et en même temps comme dans une réalité supérieur
même pour matière, répondraient assez à ce signalement de l’œuvre que
rêve
Flaubert : « Ce qui me semble beau, ce que je vou
as dans sa vie la place exclusive, que cette vie était agitée par des
rêves
, des désirs, dont la littérature n’était que le r
Je me vois encore, assis sur les bancs de la classe, absorbé dans mes
rêves
d’avenir, pensant à ce que l’imagination d’un enf
simplement parce qu’il est le dehors. Et quand elle l’a épousé, elle
rêve
, elle désire ailleurs. C’est donc bien, après la
Elle avait vu autrefois l’amour comme une chose merveilleuse dans ses
rêves
de pension. Le bal du château lui a montré que ce
t du velours qu’elle n’avait pas, du bonheur qui lui manquait, de ses
rêves
trop hauts, de sa maison trop étroite. » C’est a
par conséquent la même humanité que Faust. La disproportion entre le
rêve
et la réalité, la tristesse et les désillusions q
ait de donner deux épreuves de cette femme au cœur inquiet, pleine de
rêves
et d’aspirations infinies, en laquelle s’exprimai
l que soit leur milieu, comme des études de femmes tourmentées par le
rêve
sensuel de l’impossible. Il est bien vrai néanmoi
st la Jeune Parque de Paul Valéry. Elle est un prétexte à joyaux et à
rêves
. Flaubert d’ailleurs en convient. Il a eu l’idée,
e la deviner, la fabriquer. Et Flaubert l’a fabriquée un peu avec son
rêve
à lui, puisque c’est en lui qu’il portait son vér
point en elle une figure de son vide intérieur, de ses désirs, de ses
rêves
. Cette femme au serpent, sous la lune, c’est bien
téraire une séductrice figure de la stérilité parmi les joyaux et les
rêves
. C’est aussi pour tenir le drapeau de la doctrine
nc dans ces alternances de travail et de sortie mondaine que Flaubert
rêve
et écrit l’Éducation sentimentale. Quand il l’écr
mme la nature qu’elle contraint et condamne chez la femme. Comme Emma
rêve
à la vie, il rêve une vie, lui, et ce rêve impliq
lle contraint et condamne chez la femme. Comme Emma rêve à la vie, il
rêve
une vie, lui, et ce rêve implique des association
chez la femme. Comme Emma rêve à la vie, il rêve une vie, lui, et ce
rêve
implique des associations sur des images d’amour,
précisément par son caractère impersonnel et multiforme, prête à ces
rêves
, dispose à portée de l’esprit la matière dont ils
estre, autour d’elle. » Flaubert a maintenu et développé ce motif du
rêve
avec une insistance singulière. Il semble qu’il t
ve dans les songes. » Et en effet, jusqu’ici, c’est bien un rythme de
rêve
qui a tout conduit, le voyage nocturne en diligen
e course après Regimbard où ce que Frédéric cherchait, comme dans les
rêves
, lui échappait toujours. Et cela continue. Le bal
ontinue. Le bal costumé chez la Maréchale a la forme désordonnée d’un
rêve
, et tout se termine par un vrai rêve, qui continu
hale a la forme désordonnée d’un rêve, et tout se termine par un vrai
rêve
, qui continue le faux rêve, sur l’oreiller de Fré
d’un rêve, et tout se termine par un vrai rêve, qui continue le faux
rêve
, sur l’oreiller de Frédéric. Cette figure de vie
rédéric contraste avec la vie ardemment désireuse d’Emma Bovary. Emma
rêve
à la vie, mais ne rêve pas sa vie, elle la vit pa
la vie ardemment désireuse d’Emma Bovary. Emma rêve à la vie, mais ne
rêve
pas sa vie, elle la vit pathétiquement, et la pre
t faite en partie de la réserve de Frédéric. Celui-ci est l’homme qui
rêve
sa vie ; ses rêves cristallisent autour de Marie,
de la réserve de Frédéric. Celui-ci est l’homme qui rêve sa vie ; ses
rêves
cristallisent autour de Marie, et Marie demeure u
es rêves cristallisent autour de Marie, et Marie demeure une chose de
rêve
. Et puis Frédéric est « l’homme de toutes les fai
ien, déclencherait l’acte présent, se tourne ici, automatiquement, en
rêve
, et se trouve différé dans le temps, reporté vers
causer de joie, ne peut non plus faire de mal, qu’elle peut avoir son
rêve
derrière elle comme Frédéric et Emma l’ont eu dev
e dans l’action la même vie ridicule que Frédéric dans l’amour et les
rêves
, et il y subit les mêmes échecs. Il est rare que
t chaque déception nouvelle le rejetait plus fortement vers son vieux
rêve
: un journal où il pourrait s’étaler, se venger,
passe pas sous l’Arc de Triomphe, symbolise un triomphe de la vie, un
rêve
accompli devant lequel Frédéric, comme Salammbô d
ar les maîtresses et le café, sorti de son entreprise présente par le
rêve
d’une autre plus belle. « Arnoux, d’une voix mono
re, et là, comme une bayadère dans ses parfums, rester seuls dans nos
rêves
. J’ai parfois de grands ennuis, de grands vides,
grâce artistique. Sa vie déserte est pleine de tentations, matières à
rêves
et à figures d’art. « Peu à peu cependant une lan
’un prêtre ou d’un moine, d’un prêtre de l’art et d’un moine hanté de
rêves
et de visions. Ni son père ni sa mère n’étaient c
mme les sentiments naturels d’un solitaire qui pense, en un moment de
rêve
et de vide, à ce qui lui manque, bouffée des regr
ici cet aspect d’automatisme que prennent dans le passé comme dans le
rêve
les figures anciennes après avoir joué la pauvre
même image composite. Loulou le perroquet ne ressemble-t-il pas à ce
rêve
d’exotisme qui avait donné la Tentation et Salamm
ence, tout s’accomplissait avec la facilité que l’on éprouve dans les
rêves
. » (Une phrase qui était déjà dans l’Éducation.)
histoire, de la vie passée qui d’être passée acquiert pour l’homme de
rêve
un prestige singulier, tout ce qui de Chateaubria
s son grand roman sur l’Orient moderne, dont il caressait toujours le
rêve
, mais qu’il se savait trop vieux — et trop désarg
dès ses manuscrits d’enfant et ont pris forme de bonne heure dans ses
rêves
. Les deux premières étant sorties, il fallait bie
, nous entendons Flaubert nous dire : « Mon auberge, mes comices, mes
rêves
de jeune fille, mon Rouen, mon enterrement, ma no
. » Quand Charles et Emma, couchés côte à côte, font séparément leurs
rêves
d’avenir, ceux de Charles, père de famille, ne co
l’état normal, sain, où ce qu’on vit est nettement séparé de ce qu’on
rêve
. Mais ce conditionnel ne convient pas au désir et
epos se traduit par une détente, une décroissance d’intensité dans le
rêve
. « Ils habiteraient une maison basse, à toit plat
corporé au récit, et qui sert ensuite de plan incliné pour ramener le
rêve
à la réalité étroite de la chambre. « Cependant s
autre quand on ne l’attend pas, et non quand on l’attend : la fin du
rêve
d’Emma et la toux de l’enfant qui interrompt ce r
tend : la fin du rêve d’Emma et la toux de l’enfant qui interrompt ce
rêve
sont exprimées par le même temps, ce qui est une
ve sont exprimées par le même temps, ce qui est une façon de faire ce
rêve
aussi présent que les bruits de la chambre. La va
uel que soit l’idéal pour lequel il a renoncé à des biens terrestres,
rêve
à ces biens avec quelque nostalgie et quelque reg
nt son esprit, mais les formes et les couleurs qui l’entourent ; il y
rêve
, la main appuyée sur le manche de la charrue ; il
je vais faire est empruntée à la troisième partie, qui est celle des
rêves
; certitudes, probabilités, rêves ; je sais que m
troisième partie, qui est celle des rêves ; certitudes, probabilités,
rêves
; je sais que mon personnage est celui de Théocti
dit, et je copie tout au long ; je passe les passages où ce Théocrite
rêve
de la Terreur intellectuelle ; nous y reviendrons
ont extrêmement importants, et graves ; et je m’en tiens à ceux où il
rêve
de la Déification intellectuelle : « Je vous ai
des opérations différentes seraient employées à une même fin. » Ces
rêves
, ces imaginations nous paraissent aujourd’hui mon
ensée, achevé de nous éclairer sur les lointains arrière-plans de ses
rêves
; par lui, en lui nous pouvons saisir enfin toute
enfin toute l’orientation de la pensée moderne, son désir secret, son
rêve
occulte. « On imagine donc (sans doute hors de n
est à ce dogme en effet que nous allons reconnaître comment, dans les
rêves
de ce Théoctiste, l’humanité ou la surhumanité Di
ous la résurrection des morts, mais que la surhumanité Dieu, dans les
rêves
de ce Théoctiste, obtient la totalisation de sa m
sommeil d’une heure, c’est la même chose, et, si la récompense que je
rêve
nous est accordée, elle nous fera l’effet de succ
érocité et d’égoïsme de l’être grandissant, se réalisera peut-être le
rêve
de la religion déiste, une conscience suprême, re
” ; et ce raisonnement a sa légitimité, puisque nous avons vu que les
rêves
de la conscience morale peuvent fort bien devenir
s loin. Eudoxe. « Remercions Théoctiste de nous avoir dit tous ses
rêves
. “C’est bien à peu près ainsi que parlent les prê
est impérieuse. Je n’ignore pas, je le répète, que la plupart de ces
rêves
soulèvent en nous des indignations légitimes, et
vait nous rapporter seulement des certitudes, des probabilités et des
rêves
; mais, sachons-le, son système était le système
agée, aménagée ; c’est une fabrication en réserve, une fabrication de
rêve
et d’aménagement, entourée de quels soins, de que
e même de ces dialogues redoutables et censément consolateurs, de ces
rêves
redoutablement consolateurs, le sage nous met en
en assis sur ces principes, livrons-nous doucement à tous nos mauvais
rêves
. Imprimons-les même, puisque celui qui s’est livr
Bal, Georges [Bibliographie]
Rêves
et chimères (1887). — Autres mondes (1891). OP
(1891). OPINION. Charles Fuster M. Georges Bal, dans ses
Rêves
et chimères, donne libre cours à une poésie bien
: j’ai varié dans mes opinions. Jadis, je prônais le Mallarmismc, le
rêve
, l’artifice, le dédain du Réel et de l’action. De
faim de justice qui commence d’émouvoir tous les peuples d’Europe. Je
rêve
l’homme plus beau, plus fort et plus libre. Je cr
On dirait les tapisseries d’artisans maladifs, occupés à tisser leurs
rêves
d’un univers impossible, à la clarté de lampes mu
milieu où ils sont nés, où ils ont vécu, pour élire exclusivement le
rêve
, ne prennent point racine, demeurent en dehors de
onflit des êtres pour se mettre en chapelle et s’abstraire, parmi des
rêves
énervés, devant la splendeur fictive de leur Moi.
sanction donnée à « l’esprit nouveau » me remplit d’admiration. J’en
rêve
… Je crois voir Robespierre embrasser saint Franço
e de grandes orgues et les soupirs des premières pousses se mêlent au
rêve
infini des sapins. Pèlerin des futaies où la natu
ntes souffreteuses et contournées dont les parfums empoisonnèrent tes
rêves
, si tu chéris ton aberration, si tu ne veux pas e
ère : tout concept faible, mal venu, est rejeté, retombe au fumier de
rêves
et de limbes dont les idées font leur pâture. Tou
olontiers comme une sorte de voyant hagard dont les intuitions et les
rêves
n’offrent que de lointaines analogies avec les qu
frais me sollicite. Je ne penserais à rien ; je ruminerais de vagues
rêves
; je suivrais, du coin de l’œil, le mouvement des
songe : tel mon cœur, ivre d’espace, où coule Le sang quotidien d’un
rêve
massacré. Mais demain surgira dans les nuages r
ra dans les nuages roses Le soleil éternel par la mer rajeuni ; Et le
rêve
, dont les deux ailes se sont closes, Sans doute r
enivrent les pleurs et que l’amour dévore, Allez, divins oiseaux, mes
rêves
, par l’aurore, Boire en pleine lumière, ivres de
venons de citer sont plutôt des attractifs : ils ramènent à eux leurs
rêves
. Ceux qui vont suivre les propagent à travers la
. C’est d’une bonne âme : Heures d’amour, Heures de joie, Heures de
rêve
: Ô calmes oasis dans le désert des jours, Flores
, la fumée des paquebots, un peu l’opium ; dans ses yeux flottent des
rêves
bariolés, enluminés comme des chromos. Il a du t
lui affirme que le bonheur de l’homme s’appelle « je crois » ou « je
rêve
», répond : « Le bonheur de l’homme s’appelle : j
gratte ses auditeurs pour obtenir des « frissons nouveaux » selon le
rêve
; Wagner cherche l’intense, toujours l’intense, r
ilosophe : « Un homme qui éprouve, voit, entend, soupçonne, espère et
rêve
constamment des choses extraordinaires, qui est f
périssement de l’espèce devenue moins apte à varier. Supposons que le
rêve
de Nietzsche se réalise, que les plus intelligent
e produisirent, le produisent et le produiront à l’infini. Tel fut ce
rêve
d’un Moi gigantesque que rien ne pouvait satisfai
t contribué à le déterminer. Mais on doit aussi être persuadé que son
rêve
ne se réalisera pas. Il y a des raisons multiples
oux de nos maîtres actuels, il aspire, lui aussi, à la tyrannie. S’il
rêve
de ravir sa trique au roi Caliban, c’est pour en
variés, l’accablent. Il caresse vaguement le manche de sa pioche ; il
rêve
de casser quelques têtes. Alors les bons gouverna
modifier le milieu où ils s’atrophient. « Nous faisons, peut-être, un
rêve
; mais ce rêve nous semble splendide, — et nous n
ieu où ils s’atrophient. « Nous faisons, peut-être, un rêve ; mais ce
rêve
nous semble splendide, — et nous ne désirons pas
déclarons qu’il sied de réprimer le populaire lorsqu’il trouble notre
rêve
. » Les seconds se gargarisent avec des rythmes. I
qui se doivent de mépriser la vie quotidienne sous prétexte que leurs
rêves
les absorbent. Pourtant que deviendraient-ils si
tion spontanée de tous, vers des destinées toujours plus hautes… Vain
rêve
, dit-on. Vain rêve, à coup sûr, tant qu’il y aura
ous, vers des destinées toujours plus hautes… Vain rêve, dit-on. Vain
rêve
, à coup sûr, tant qu’il y aura des gens pour méco
nts et de massacres, dont l’intelligence rudimentaire se satisfait de
rêves
brutaux. Les frontières sont les barreaux des cag
s simplistes, ignorant les lenteurs de l’évolution et navrés que leur
rêve
ne se réalise pas au gré de leur impatience. Les
Bernès, Henri (1861-1941) [Bibliographie] Les Ailes du
rêve
(1887). OPINION. Auguste Lacaussade Il
Auguste Lacaussade Il publia un volume de vers, les Ailes du
rêve
, où, dans une forme qui témoigne de l’étude appro
e l’autre, celle des heures où il ferme les yeux : et la nature et le
rêve
s’enlacent si discrètement, dans une ombre si ble
ion régit le second livre. C’est celui de l’amour, de la nature et du
rêve
: celui des paysages doux et nuancés, bleu et arg
à de l’or d’une renoncule ou du pourpre d’un pavot ! Que de femmes de
rêve
ou d’effroi, que de mortes ! Pauvres petites Oph
allonge sur la grève L’ombre de hauts clochers et de grands toits, où
rêve
Tout un chœur de géants et d’archanges ailés. P
il pas d’autant plus élevé qu’il exige moins de collaborations ? » Le
rêve
de Wagner, interprété sur un théâtre, par des cab
je vous rêvai. » Ainsi débute un poème à la gloire de cette femme de
rêve
que l’on retrouve, souvenir ou vision, « face ado
on de sa voix ; et puis celle-là ce soir te représente un brin de ton
rêve
… Va, nous savons bien que tu nous méprises au fon
que tu nous méprises au fond véritable de ton cœur de fou. Abdique le
rêve
, homme ! sois époux et tu sauras si les femmes sa
aux rimes monotones, éteintes, le poète y dit toute la vie et tout le
rêve
de la jeune fille. C’est une entrée de ballet, et
e serait mauvais : toute une génération que M. Barrès inclina vers le
rêve
d’agir se coucherait, déçue, dans l’attitude de s
rès dilettante, sceptique et aimable ? Il y a des moments où don Juan
rêve
de mariage ; il y a des moments où le dilettante
ont on emporte pour toujours le parfum dans les yeux : s’il chante le
rêve
ou s’il conseille l’énergie, c’est que, au cours
res religieux ; on a dit leur foi en l’idéal, l’enthousiasme de leurs
rêves
, la persévérance de leurs gestes d’espoir vers la
nges ; on dirait qu’il y en a toute une légion répandue autour de son
rêve
; il les interpelle, il leur fait des aveux et de
l’air : Je l’ai tué sans le voir, comme un gibier que l’on chasse en
rêve
, Ou comme le voyageur qui se hâte vers l’auberge
me, mais avec toute sa féerie intérieure ; toute la nature tremble et
rêve
dans ces versets lents, comme une femme portée da
ine de l’inconscient, de cette intelligence obscure et magnifique qui
rêve
en certains cerveaux privilégiés ; l’intelligence
oir : En mon âme d’ennui jamais ne s’élève Le désir d’un désir ni le
rêve
d’un rêve… Un tel état d’âme serait impropice à
mon âme d’ennui jamais ne s’élève Le désir d’un désir ni le rêve d’un
rêve
… Un tel état d’âme serait impropice à la poésie,
e dans le verger natal loin des allées Qui conduisent aux bassins des
rêves
trompeurs Par la clairière où l’air s’adoucit des
ères : la certitude, la noblesse, l’ampleur, la force. Jusque dans le
rêve
, M. Fontainas garde une grande netteté de vision
flottent et jouent sur l’Eau du fleuve: Qui donc n’a vu des yeux du
rêve
Léthargique s’épandre et se pâmer aux grèves Et s
sérieux, un peu sévère : Midi s’apaise et les vagues s’allongent. Ô
rêves
reposés de langueur et de charme, Ô calmes songes
ait à son ennui : Va-t’en ! Je veux rester la veuve taciturne De mes
rêves
d’antan que j’ai tués moi-même. Presque aucun de
claire ! Mais où sont les jardins d’Armide ? Les conquérants de son
rêve
(avril 1890) qui devaient venir le délivrer et l’
Je trône, contempteur des nudités attiques Dans la peau royale où mon
rêve
s’incarna… Je regarde en raillant agoniser l’em
ystiques qui éprouvaient à peine le besoin de désimmatérialiser leurs
rêves
, mais un symboliste sentant la continuelle nécess
, que « la peinture n’a pu être créée que pour décorer de pensées, de
rêves
et d’idées les murales banalités des édifices hum
’il passa par Venise : je m’en doutais, mais cela n’ajoute rien à mon
rêve
, et Cléopâtre, appuyée à l’épaule de Dellius, n’y
roit de se mettre face à face avec la vie, avec la sensation, avec le
rêve
, avec l’idée, de créer sa phrase ― et même, dans
illardi (1815-1895 ; marquis de) [Bibliographie] La Vie et le
Rêve
(1864). OPINION. Sainte-Beuve Comment
cultivé, nourri du suc des poètes et qui, sous ce titre, La Vie et le
Rêve
(1864), a recueilli des impressions légères ou to
tre l’aurore promise : Plus de prophètes, plus d’élus ! Grandis, mon
rêve
… Nul sauveur ne descendra plus Monte, mon rêve…
d’élus ! Grandis, mon rêve… Nul sauveur ne descendra plus Monte, mon
rêve
… D’autres fois, c’est presque un apologue, comme
oire comme la courtisane antique, mais pour comprendre et vénérer les
rêves
que l’énigme du monde a inspirés à nos ancêtres e
se relient point entre elles, prennent des airs et des proportions de
rêves
. Voyez ce que devient dans un cerveau d’enfant l’
se femme ! car tu lui ouvris, avec tes deux bras, le monde infini des
rêves
… Hélas ! c’est peut-être là la suprême sagesse :
suis philologue ! dit Sylvestre Bonnard. Chacun fait à sa manière le
rêve
de la vie. J’ai fait ce rêve dans ma bibliothèque
tre Bonnard. Chacun fait à sa manière le rêve de la vie. J’ai fait ce
rêve
dans ma bibliothèque. » Mais le rêve qu’on fait d
le rêve de la vie. J’ai fait ce rêve dans ma bibliothèque. » Mais le
rêve
qu’on fait dans une bibliothèque, pour s’enrichir
. » Mais le rêve qu’on fait dans une bibliothèque, pour s’enrichir du
rêve
de beaucoup d’autres hommes, ne cesse point d’êtr
jeune moine Spiridion, la vie vint bientôt chez elle troubler ce beau
rêve
mystique, déconcerter l’extase et apporter des él
i de la maternité qui se préparait pour elle, à travers les plus doux
rêves
et les plus vives aspirations. La transformation
nt dans une sorte de tranquillité prosaïque et de bonheur négatif. Le
rêve
semblait s’être enfui bien loin ; deux beaux enfa
oir confus d’un avenir où sa crédulité enthousiaste voyait éclore des
rêves
divins, comment toute cette nature inquiète, frém
mpagne natale finira par éclipser l’éclat fiévreux du réformateur, le
rêve
enflammé du poète humanitaire. N’est-ce pas là pr
à la plus haute éducation de l’intelligence et du cœur, ce sont deux
rêves
sur les effets divers de la grande passion, c’est
rostituées, et qui demande à l’orgie l’impuissante consolation de ses
rêves
et de ses élans trompés. Ce lyrisme excessif, bie
(de Bourges), là le pamphlet enflammé de M. de Lamennais, ailleurs le
rêve
philosophique et religieux de M. Pierre Leroux ;
e noble comte peut continuer longtemps ainsi, il y a longtemps que je
rêve
, et je soupçonne Consuelo de n’avoir tant de pati
M. de Boisguilbault. III Déjà pourtant, à la même époque où le
rêve
humanitaire obsédait si cruellement cette belle i
e Mme Sand ; dès qu’elle y touche, la sympathie renaît et les mauvais
rêves
avec l’ennui s’enfuient. Cette veine d’innocence
use et un engagement, pris à demi-voix, de s’en tenir désormais à des
rêves
plus doux. La Petite Fadette fut le premier gage
resque aussitôt la pièce du même nom, cette étrange hallucination, ce
rêve
rétrospectif sur les amours et la religion antédi
vue dans son ensemble, enchantant de ses fictions ou troublant de ses
rêves
quatre ou cinq générations, à travers tant de cat
conscience de celui qu’elle aime et qui la méconnaît ! Mais c’est un
rêve
que je fais !… Je suis dans un état surnaturel… J
issables idoles de toutes les beautés immatérielles aperçues dans nos
rêves
. Les émotions des sens ne nous suffisent pas. La
ns les rangs obscurs de la vie ? Mais cet héroïsme va-t-il au-delà du
rêve
? Une femme née dans un rang élevé, entourée de c
ations du roman moderne, douce héroïne qui avez si souvent visité les
rêves
des jeunes âmes enthousiastes, dans ce fantastiqu
ertain, dit Mme Sand, que ce qu’on voit ne vaut pas toujours ce qu’on
rêve
. Mais cela n’est vrai qu’en fait d’art et d’œuvre
toujours la nature moins belle qu’il ne l’avait prévu. L’éclat de son
rêve
éclipsait la réalité tant qu’elle était sous ses
ère coule silencieusement entre deux marges la verdure, promenant les
rêves
de son adolescence romanesque et troublée. Il est
c les hommes ses semblables. Dans les jours orageux de la jeunesse on
rêve
de vivre au désert, on s’imagine que la solitude
n point de départ ou d’appui, qu’elle quitte aussitôt pour revenir au
rêve
intérieur de son imagination… Il y a dans ces rom
e consumé par le feu de son imagination les plus beaux enfants de son
rêve
; elle les replongeait dans le passé, en un tour
e son exil errant. L’amour légitime avec des airs d’aventurier ! Quel
rêve
enfin réalisé par Mme Sand ! C’est la seule maniè
ne imagination plus calme, une âme plus indulgente et le souvenir, le
rêve
plutôt des aventures dont il a eu pendant une ann
ses ses tristesses, ses larmes, ses révoltes, toute la matière de son
rêve
intérieur. Les mots lui obéissaient déjà sans rés
nce de George Sand, comme un des maîtres injustement oubliés. Si l’on
rêve
pour le roman d’être autre chose que la distracti
us les moyens l’expression la plus complète et la plus saisissante du
rêve
de la vie, verser quelques rayons d’idéal dans no
t d’une main plus prodigue, n’a semé sur nous les enchantements de ce
rêve
. Nous ne pourrons jamais nous soustraire à cette
n ; c’est là que son existence est fixée et qu’elle a pu réaliser son
rêve
, l’idée d’une vie arrangée pour elle, ses enfants
il rencontre enfin sa consolation sous la forme de la merlette de ses
rêves
, de la merlette idéale. « Acceptez ma main sans
talent qui remplit près d’un demi-siècle de ses inventions et de ses
rêves
, de ses idées ou de ses passions, qui charme ou q
t quand par hasard elle s’est aventurée sur le terrain brûlant où ses
rêves
humanitaires essayent de prendre pied, elle inter
sque sans préméditation, à jeter un peu confusément sur le papier ses
rêves
, ses tendresses, ses méditations et ses chimères,
t plus dans sa cervelle que des noms plus ou moins barbares. Dans ses
rêves
, elle ne voyait que prismes rhomboïdes, reflets c
éclairer, se corriger ou se contenir…, et voilà que je m’éveille d’un
rêve
… C’est pourtant mal de désespérer… Ça passera, j’
Rêves
et réalités, par Mme M. B. (Blanchecotte), ouvriè
deau tout entier, écroulement immense, Ma misère et mon deuil, et mes
rêves
déçus !… Si quelque sanglot sourd quelquefois le
issez-moi ! je sens ma peine plus cuisante, Vous avez évoqué tous mes
rêves
perdus : Pitié ! laissez mourir mon âme agonisant
b, qui s’appelle aussi Tanaquil, a toute l’inconsistance flottante du
rêve
. Sous le nom de Tanaquil, elle est la femme de Ta
Voulez-vous voir un despotisme, voyez sa fantaisie. Quelle volonté de
rêve
! quel parti pris de vertige ! quel absolutisme d
Dans la Tempête, le duc de Milan a « un brave fils » qui est comme un
rêve
dans le rêve. Ferdinand seul en parle, et personn
te, le duc de Milan a « un brave fils » qui est comme un rêve dans le
rêve
. Ferdinand seul en parle, et personne que lui ne
té de Shakespeare de rêver ; ailleurs il pense. Disons plus, là où il
rêve
, il pense encore ; avec une profondeur autre, mai
eunesse, en lisant ces notations frêles et ténues, mais vécues par le
rêve
. C’est à nous rendre jaloux du soleil du Midi, qu
eau tranquille, Tisse au soir glorieux un manteau de silence Comme un
rêve
d’amour épandu sur les lies, Plein d’un chant nos
ame ! que proteste L’assentiment de mon vouloir impartial. Mon grand
Rêve
à mi-voix montait en l’air astral Voilé par le mi
e harpes sur le seul rhythme serein Remémore l’horreur de l’Idéal des
rêves
. Stuart Merrill. V Aurore au bord de mes ténèbr
Vignier. VII SIEGFRIED-IDYLL Programme Endormez-vous ! l’éveil des
rêves
embaumés Vous secoue au lointain oreiller de foli
e m’enivrant aux lourds fracas de cuivre. Endormez-vous, les mauvais
rêves
, abimés Dans l’éveil évoquant la Vision jolie : L
age, — À nous, ainsi, l’esprit hautain et le pervers Génie, ainsi le
rêve
et la non-vaine image Et l’idée où se meut l’autr
, soudainement, il s’aperçut qu’il avait vécu jusqu’à ce jour dans un
rêve
, qu’il était seul, qu’aucun lien n’existait entre
d’un métier qu’il abhorre, entre la possibilité de la renommée et le
rêve
d’une gloire inimaginable, il hésite. C’est que c
tre-t-il sur le théâtre tout autre chose que ce qu’il voyait dans son
rêve
. C’est Elsa, dont la vie et l’honneur sont menacé
ns révolutionnaires sont les plus favorables de toutes à l’éloquence.
Rêve
de justice et de bonheur universel, amour des fai
t dans toutes les circonstances ; bon dans sa partie affirmative : le
rêve
; bon dans sa partie négative : la haine. Et c’es
e absous de toutes les conséquences de ses actes par la beauté de son
rêve
? Et les oppresseurs ne sont-ils pas toujours, et
orsqu’il consent à descendre des hauteurs absolues où se complaît son
rêve
(Hénor, le Livre de Marguerite, Madame la Reine,
me parlé des strophes berce et entraîne de l’inquiétude à la joie, du
rêve
au baiser. Le poète s’est émerveillé de vivre en
lles sont du moins vraies en ce sens, que plus d’un, aujourd’hui, les
rêve
. Or, il n’est pas inutile de savoir même les rêve
n, aujourd’hui, les rêve. Or, il n’est pas inutile de savoir même les
rêves
et les cauchemars d’une époque, comme disait Chap
que de droit), de même que les médecins s’inquiètent quelquefois des
rêves
de leurs malades pour les mieux connaître. A côté
vement et dans un esprit d’optimisme, vous serez vous-même surpris du
rêve
que vous édifierez peu à peu et comme malgré vous
tains princes religieux du moyen âge. Or et nous entrons ici dans le
rêve
que pourrait-on attendre aujourd’hui d’un monarq
r le bien-être de la pauvre humanité occidentale. Le bon tyran de nos
rêves
méditerait le désarmement de tous les États de l’
nécessairement créés notre civilisation, soit un Turc dans son harem (
rêve
de Gautier), soit un grand seigneur anglais dans
em (rêve de Gautier), soit un grand seigneur anglais dans ses terres (
rêve
de Taine), soit un savant revêtu des pouvoirs et
u des pouvoirs et privilèges qu’eurent jadis les princes de l’Eglise (
rêve
de Renan). Tout cela, ce sont des systèmes de con
ntains et secrets, et qui s’enchaîneront avec un peu du désordre d’un
rêve
. En somme, rien de plus suggestif que ces obligat
n porte-lauriers pour de bon qui se promène dans la vie comme dans un
rêve
magnifique, et à qui la réalité, même contemporai
l’enthousiasme décroissant. Le poète, très jeune, au sortir de beaux
rêves
philosophiques, crédule aux constructions d’Hegel
térieure pouvaient être rangés sous ces quatre titres : Amour, Doute,
Rêve
, Action ; et le poète nous les a livrés comme s’i
la longue recherche d’une réponse à ce Cri perdu. Puis viennent, les
Rêves
, le délice de s’assoupir, d’oublier, de boire la
plus fugitives. Rêvait-on, quand on est capable d’analyser ainsi son
rêve
? C’est donc un rêve plus attentif que bien des v
it-on, quand on est capable d’analyser ainsi son rêve ? C’est donc un
rêve
plus attentif que bien des veilles. Loin d’être u
le rencontre à ses derniers confins et par-delà. Il finit par être le
rêve
de Kant, qui n’est guère celui des joueurs de lut
i est bonne, et aussi l’action, qui nous apporte le même oubli que le
rêve
et a, de plus, cet avantage d’améliorer d’une faç
pourtant et seul avec ses souvenirs et ses regrets loin de ce qu’on
rêve
et seul avec ses désirs, — loin des autres âmes e
oésie autant qu’il peut l’être et par ses deux extrémités, du côté du
rêve
et du côté de la pensée spéculative, empiétant ic
s et les gens de bien vivent avant la mort leur immortalité. C’est un
rêve
généreux et dont le désintéressement paradoxal ve
chez un vieil ami gentilhomme-fermier, y rencontre une jeune fille et
rêve
bientôt d’amour honnête et pur et de mariage. La
a mère qu’il est naturel et qu’elle a des dettes, et, renonçant à ses
rêves
, se fait petit employé pour la nourrir 31 ; l
à de grandes machines. J’aime à suivre le poète accueillant tous les
rêves
légers qui lui viennent des choses, effleurant d’
x bords de la Seine. Devant la vaste mer, devant les pics neigeux, Je
rêve
d’un faubourg plein d’enfance et de jeux, D’un co
conceptions les plus grandioses. Chacune de ses œuvres est un de ces
rêves
où l’on s’enferme et où l’on vit des mois et des
e l’effort et pour qu’il puisse croire de bonne foi avoir réalisé son
rêve
. S’il est vrai que l’artiste jouit plus encore de
e — ce n’est déjà pas si commun. Passons donc en revue les plus beaux
rêves
de M. Grenier. Le poète nous transporte dans un v
onhomme. Marcel, c’est le héros cher aux romantiques. Il s’ennuie, il
rêve
, il ne sait que faire de sa vie. Il quitte Paris
amis d’à présent et tous mes amis possibles ; c’est la campagne où je
rêve
, le boulevard où je cause ; ce sont les artistes
la morale de tout ceci est bien simple : Visez haut, faites de beaux
rêves
, et, comme dit l’autre, « il en restera toujours
nique grâce des Martyrs de Chateaubriand ; Béranger lui-même a eu son
rêve
grec : Oui, je fus Grec ; Pythagore a raison. E
antant sur un air de Massenet des vers de Leconte de Lisle. I Ce
rêve
grec, personne ne l’a embrassé avec plus de ferve
avec plus d’enthousiasme ; personne n’a mieux ramené et rattaché à ce
rêve
antique ses sentiments et ses pensées même les pl
contre la nature du nord, la nature des pays de sapins, nourrice des
rêves
mystiques, des sentiments antihumains, des songes
Ionien du temps d’Homère). Il est clair d’abord que ceux qui font ce
rêve
savent bien que ce n’est qu’un rêve, Nous ne pouv
lair d’abord que ceux qui font ce rêve savent bien que ce n’est qu’un
rêve
, Nous ne pouvons supprimer vingt-cinq ou trente s
l’au-delà, la subordination et le sacrifice de cette vie terrestre au
rêve
d’une autre vie, ont flétri, diminué, corrompu le
V En résumé, l’hellénisme est pour les hommes d’aujourd’hui un
rêve
de vie naturelle et heureuse, dominée par l’amour
uté surtout plastique et débarrassée de tout soin ultra terrestre. Ce
rêve
passe, à tort ou à raison, pour avoir été réalisé
ps de Périclès ? On ne s’accorde pas là-dessus ; mais peu importe. Ce
rêve
comporte peut-être une idée incomplète de la natu
sont aussi naturels à certains hommes que leurs autres sentiments. Ce
rêve
suppose — chez ceux pour qui il est autre chose q
es — une conception excessivement optimiste du monde et de la vie. Ce
rêve
laisse entendre qu’il n’y a point sur la terre d’
ures de tristesse et le sentiment de l’inutilité de toutes choses. Ce
rêve
, quel qu’il soit, est celui d’une élite. Il faut,
étien vaut encore mieux pour le bonheur et la dignité des simples. Ce
rêve
, si on veut l’exprimer uniquement, produira des œ
hilosophie de la curiosité ». Ainsi entendu, l’hellénisme est un beau
rêve
et qui peut même servir de support à la vie moral
écision, et pourtant l’ensemble a du lointain, du flottant, un air de
rêve
. Des sensations nettes et vives se noient tout à
mps, s’effaçait déjà avant de finir et se terminait dans une sorte de
rêve
; on s’en allait, passé de main en main, avec de
voir durer toujours, et le bien-être profond de ce grand sommeil sans
rêves
qui prend les enfants en pleine vie sans leur don
ages animés et souriants, tout m’est resté longtemps ainsi qu’un joli
rêve
avec le vague des choses reflétées, comme si, en
ui, elle lui serait pourtant maternelle. Elle réaliserait pour lui le
rêve
du poète75 songeant aux pauvres âmes d’artistes m
vu comme il faut que les hommes soient malheureux pour faire de tels
rêves
, comme il faut qu’ils soient naïfs pour se consol
ment l’obscure « cause première » à la fin de ses Souvenirs. Tous ses
rêves
se sont réalisés. Il est de deux Académies ; il e
ou n’existe pas, est personnel ou impersonnel. L’immortalité dont il
rêve
quelquefois est tour à tour individuelle et colle
cturnes de « ce souillon d’Adèle » ! Et quel drame pathologique, quel
rêve
de carabin morose que l’atroce accouchement de Lo
» toujours ; Étienne, l’ouvrier socialiste, tête trouble et pleine de
rêves
, d’une nature un peu plus fine que ses compagnons
u de misérables, soulevé par la faim et par l’instinct, attiré par un
rêve
grossier, mû par des forces fatales et allant, av
’à la raison raisonnante. Peu à peu la sensation infime s’épanouit en
rêve
panthéiste ou se subtilise en désenchantement sup
les Sœurs Vatard : Céline qui fait la, noce, Désirée qui est sage et
rêve
d’un honnête mariage. Toutes deux, bonnes filles.
ues et des tristesses charnelles. Plus de talent et de la santé, quel
rêve
! » L’œuvre n’est point méprisable, il s’en faut.
ion douloureuse entre la volonté et les aspirations, avec beaucoup de
rêves
, d’illusions, de vagues croyances et ce qu’on app
, ni même un écrivain passable, il est à coup sûr un habile homme. Le
rêve
poncif qui fleurit dans un coin secret des cervel
on comme la conçoivent les filles de concierge, la haute vie comme la
rêve
Emma Bovary, le beau style comme le comprend M. H
enirs, d’ex-voto, qui racontent l’histoire d’une âme et son voyage du
Rêve
à la Vie ; car les premiers vers du recueil sont
s premiers vers du recueil sont destinés au Piédestal d’une statue du
Rêve
, les derniers au Piédestal d’une statue de la Vie
ons, de peindre. Chacun, en réalité, crée la forme qui convient à son
rêve
. Et le plus important n’est pas d’être à la mode,
che trop d’importance. Aux âmes poétiques, nous demandons de nouveaux
rêves
, de nouvelles aspirations, bien plutôt qu’une nou
oconde ! Car, malgré la Majesté blonde Ou brune, ce Peuple toqué Ne
rêve
qu’à l’argent casqué Sur la casaque d’un Jockey.
s flottante. Donnons à ce vers, d’armature solide, plus d’abandon, de
rêve
, de grâce, de musique, de fluidité. Délivrons-le
vères de joie comme Ponchon, Courteline et Goudeau, des jardiniers de
rêve
comme Sully Prudhomme, Jules Bois (quand il oubli
êteur. … Qui vous réclame ? Le Comte. Suave odeur ! Parcours de
Rêve
! menant le rêve du rêve au Rêve… L’Enquêteur
s réclame ? Le Comte. Suave odeur ! Parcours de Rêve ! menant le
rêve
du rêve au Rêve… L’Enquêteur. Reisebilder
e ? Le Comte. Suave odeur ! Parcours de Rêve ! menant le rêve du
rêve
au Rêve… L’Enquêteur. Reisebilder !… Mais,
Le Comte. Suave odeur ! Parcours de Rêve ! menant le rêve du rêve au
Rêve
… L’Enquêteur. Reisebilder !… Mais, à propo
llants, un ciel ensoleillé et sonore, plein de rayons, de rires et de
rêves
. Et c’est peut-être, en ce temps de poésie, d’ins
poème, Rose brisée : Elle dormait en des limbes d’enfant ! Avec des
rêves
extravagants Qui lui simulaient quelque
phe Retté. AUBADE L’aube claire est une enfant Qui rit et qui
rêve
, L’aube tendre est une enfant Celle comme u
sera la fine praline après l’amertume des tisanes ! ROYAUTÉ Le petit
rêve
de tes yeux peureux De s’être vus, dans ton miroi
Et que chacun… — Laissez donc un peu travailler le
rêve
. Austin de Croze. Nous terminons aujourd’hui la
e. (Note d’Émile Goudeau.) 2. Balluchon , page 381 (le Parcours du
Rêve
au Souvenir ; — Palmes). 3. Absolument authentiq
M. H. de Régnier à M. A. de Croze. 5. LXXXI , p. 383 (Parcours du
Rêve
, etc. — Palmes). 6. Aubade, p. 390 (Parcours du
3 (Parcours du Rêve, etc. — Palmes). 6. Aubade, p. 390 (Parcours du
Rêve
, etc. — Palmes). 7. XIX, p. 33 (Parcours, etc. —
littéralement de l’avant-propos de M. de Heredia pour le Parcours du
Rêve
, etc. C’est d’ailleurs tout ce que M. de Heredia
s (1882). — Au caprice de la plume (1884). — La Côte d’Azur (1887). —
Rêves
et combats (1892). OPINIONS. Victor Delap
uirlande de quarante-cinq poèmes qui répondent bien au double titre :
Rêves
et combats, inspiré par le double amour des lettr
dans l’opprobre et la misère, la royauté du monde ; renonce-t-il à ce
rêve
, aujourd’hui qu’il est riche et puissant ? Croit-
cifiques. Le sont-ils jusque dans leurs espérances, jusque dans leurs
rêves
? On en a douté. On les a soupçonnés de former co
philosophe. Il y a sans doute parmi les juifs plus d’un inspiré, qui
rêve
, comme Daniel, la reconstitution du royaume d’Isr
Pourtant Elsa ne savait point quel était son ami ; son amour, né d’un
rêve
, vivait dans le mystère. Par malheur, Ortrude vei
’éternelle illusion et qu’il n’y a de vrai au monde et de bon que nos
rêves
. [Le « Lohengrin » à Paris (suite).] (Confiden
n. Soyez sûr que Napoléon partageait plus d’un sentiment et plus d’un
rêve
avec le dernier de ses grenadiers. Les contempora
act et d’honnête. On y sent un idéal de forte vie. Rien n’y invite au
rêve
; tout y parle de familier labeur et de repos mér
, des reliures à compartiments et de Grolier. Mon âme était pleine de
rêves
sublimes et charmants ; des voix inconnues s’y mê
sses, différentes à tant d’égards, se ressemblent par la puissance du
rêve
, l’abandon dans la nature, la subtilité des sens
oète des millions est grand par l’audace des vues et par l’ampleur du
rêve
. C’est le Napoléon de la finance. Il fonde la Ban
effroyables impuretés de La Terre 1 ; et puis le mysticisme éperdu du
Rêve
m’avait ensuite tant irrité2 qu’en voyant tout à
se promettait de nous donner le symposion littéraire de ce siècle. Ce
rêve
était né dans son âme attique. Il ne le dit pas e
int sa surprise ! avec quelle amère tristesse il se vit arraché à son
rêve
! Ce qu’il croyait être les jardins d’Académos ét
a commença seulement d’exister pour M. de Lamartine quand elle fut un
rêve
. Si l’on publie jamais certaines lettres du poète
n pied. Et vous voulez que je vous achète vos cailloux au prix de mes
rêves
de beauté et de vertu ? Non pas ! Gardez vos véri
s bras maintenant en poussière, la chambre qu’elle habitait et que je
rêve
, dont je crois voir les meubles d’acajou et de cu
. Vous voyez qu’on retrouve au Chat-Noir toutes les idées et tous les
rêves
du temps, même l’alliance du socialisme et de l’É
de son foyer, il n’aurait jamais songé, pensé ces pages de vie et de
rêve
, de vérité et de poésie qui font de lui le guide
e les longs doigts effilés d’une main finement gantée. » Et M. Renan
rêve
de composer un eucologe « tissu d’or et de fin li
e vous-mêmes. Car c’est une vérité trop éprouvée des ascètes, que les
rêves
que vous donnez sont plus séduisants, s’il est po
me le règne de l’Église sur le monde. Il vivait dans le plus puissant
rêve
de théocratie qu’un prêtre eût jamais fait depuis
s s’intéressent parfois aux théories de M. Guesde ou de M. Malon, aux
rêves
du prince Kropotkine. Il appela Jésus et lui parl
l le sent, c’est lui-même qui le produit. Je me rappelais combien mes
rêves
m’avaient apporté de jouissances, ou plutôt m’en
’en auraient apporté si je ne m’étais persuadé que c’étaient de vains
rêves
et qu’il y avait ailleurs des réalités. Oui, la s
là le monde soi-disant réel avec plus d’intensité que le monde de mes
rêves
, j’y étais uniquement amené par une habitude gros
part à Jésus. Il lui conseille, pour sa sûreté, de n’être Dieu qu’en
rêve
, de réaliser seulement dans sa propre pensée l’id
ewa, le bon sens épais du vulgaire, l’esprit critique du savant et le
rêve
du poète ou de l’artiste enfermé dans son monde i
pour ne pas entendre la plainte des créatures, se réfugieront dans le
rêve
où ils se croiront dieux. Cela est beau et saint
n Pompilius, qui est professeur, et la pensée en Valerius Slavus, qui
rêve
dans la solitude. Nous avons fait connaissance, l
de Wyzewa d’une qualité bien supérieure. Valerius Slavus vit dans un
rêve
qu’il sait être un rêve. M. de Wyzewa ne marchand
bien supérieure. Valerius Slavus vit dans un rêve qu’il sait être un
rêve
. M. de Wyzewa ne marchande pas son estime à ce mo
aux sauvages, de mettre nos ennemis à la broche et de les manger. Le
rêve
de la vie n’en serait point adouci, et l’on ne pe
et hors de nous. Rien ne nous permet de distinguer une seule fois le
rêve
de la réalité. Et au commencement et à la fin de
issance, pouvons-nous rentrer nus dans le paradis terrestre ? Non, le
rêve
de M. de Wyzewa n’est qu’un rêve. Mais qu’il est
dans le paradis terrestre ? Non, le rêve de M. de Wyzewa n’est qu’un
rêve
. Mais qu’il est charmant, et pur et voluptueux, e
charmant, et pur et voluptueux, et qu’on regrette qu’il ne soit qu’un
rêve
! La statue de Baudelaire 2 octobre 1892.
choses, s’entourant des formes de l’art qui répondent le mieux à ses
rêves
, vivant dans les somptuosités choisies du mobilie
ue. Et pour le poète, l’homme chauve-souris c’est l’être inégal à ses
rêves
, incertain entre le génie et la folie, c’est celu
ît, dans le poème, comme un esthète dément, qui dormit sa vie dans un
rêve
d’art, sublime et coupable. Je citerai l’endroit
alais, sa puissance sur un empire sans nom, étrange et chaud comme un
rêve
d’opium. En cet Orient-rêve, « la cité, dit le po
, de mirage en mirage, de mensonge en mensonge, jusqu’au sommeil sans
rêve
! Vraie image de l’homme, ce prince au masque d’o
vent dans les épouvantes de la période glaciaire et qui sont comme le
rêve
de cet âge qui n’a point laissé le souvenir de se
sont comme le rêve de cet âge qui n’a point laissé le souvenir de ses
rêves
(La Mort d’Odjigh) ; il en est d’antiques, d’une
du poète, en un paysage d’automne : SOUPIR Mon âme vers ton front où
rêve
, ô calme sœur, Un automne jonché de taches de rou
es droits de la personne. C’est aux socialistes d’État à l’en blâmer.
Rêve
pour rêve, j’aime mieux celui d’un monde où nous
de la personne. C’est aux socialistes d’État à l’en blâmer. Rêve pour
rêve
, j’aime mieux celui d’un monde où nous serons trè
aire. Rien n’empêcherait qu’on vît aussi, dans cette miniature de mon
rêve
, le poète lui-même, la tête ceinte de lauriers, p
comparable puissance de vision, qu’il sait exercer dans le domaine du
rêve
. C’est par là qu’il est poète. Il voit les conqué
piteau brisé verdir une autre acanthe ; Mais l’homme, indifférent au
rêve
des aïeux, Écoute sans frémir, pendant les nuits
s aigles attardés qui regagnent leurs aires Emportent en leur vol tes
rêves
familiers ; Et seule, sans désirs, n’espérant ri
nes, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un
rêve
héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fa
is à grandir. Mais c’est en vain ; toujours en moi vivra ce monde De
rêves
, de pensers, de souvenirs confus, Me rappelant ai
corps divers, La conscience, et l’âme aussi, splendide ou sombre, Qui
rêve
et se tourmente au fond de l’univers ! Darwin n’
ainsi parlé, l’excellent professeur reprit sa route coutumière et son
rêve
habituel. On sait que M. Jules Soury est archivis
t l’homme prétendrait-il saisir la vérité des choses ? En dehors des
rêves
qu’il fait tout éveillé, et qu’il appelle ses pen
t tout éveillé, et qu’il appelle ses pensées, pour les distinguer des
rêves
de ses nuits, en dehors de ses états de conscienc
la mort, paraîtra, au moins à tous les êtres vraiment conscients, un
rêve
sinistre, une hallucination douloureuse, au prix
énétrant et fait qu’ils se prolongent en notre esprit et le mènent de
rêve
en rêve. Évidemment, l’écrivain en vers était gên
et fait qu’ils se prolongent en notre esprit et le mènent de rêve en
rêve
. Évidemment, l’écrivain en vers était gêné par l’
éconde et tant de richesses nées du cœur se fait sentir et devient le
rêve
qui, comme l’ombre, s’accroît avec les années. On
Anne, Blanche, Lucie, toutes à la fois, toutes à l’envi si belles. Il
rêve
donc son rêve de seize ans, vaguement ému, le lon
Lucie, toutes à la fois, toutes à l’envi si belles. Il rêve donc son
rêve
de seize ans, vaguement ému, le long de la charmi
d’Urfé, depuis Théocrite et bien avant, à les inventer ainsi dans ses
rêves
. Cette invraisemblance se trouve de la sorte plus
pasteurs, réalise et déploie en ce tableau son premier vœu. Tous les
rêves
bucoliques des Florian, des Gessner, des Haller,
c de grandes roses de mer au seuil du logis et à la fenêtre, était un
rêve
d’idylle tout trouvé. Thompson, fils d’un ministr
ême sans cela, la réalité était parfois pour eux moins fleurie que le
rêve
du poëte. Penrose, s’il m’en souvient, s’est plai
prisonnier, il fasse en idée l’excursion champêtre, accompagne de ses
rêves
aimables Charles surtout, l’ami préféré, et se fé
vous faut du songe ? Eh bien, songez l’homme meilleur. Vous voulez du
rêve
? en voici : l’idéal. Le prophète cherche la soli
résumée en harmonie, cela est loin encore. Au dix-huitième siècle, ce
rêve
était si lointain qu’il semblait coupable ; on ch
dogme, principe à principe, énergie à entêtement, vérité à imposture,
rêve
à rêve, le rêve de l’avenir au rêve du passé, la
principe à principe, énergie à entêtement, vérité à imposture, rêve à
rêve
, le rêve de l’avenir au rêve du passé, la liberté
à principe, énergie à entêtement, vérité à imposture, rêve à rêve, le
rêve
de l’avenir au rêve du passé, la liberté au despo
à entêtement, vérité à imposture, rêve à rêve, le rêve de l’avenir au
rêve
du passé, la liberté au despotisme. On pourra s’a
endant ce n’est pas tout ce qui reste des morts. « Ce que m’a pris le
rêve
, mes aspirations vers le juste et le beau, ce que
pirituelle dont il veut boire, après la mort, les longs parfums ». Il
rêve
, il adore, il pétrarquise… Et puis… et puis c’est
es. Ton souffle égal et pur fait comme un bruit de rames : C’est ton
rêve
qui fuit vers des bords enchantés. ……….. Je veux
eur des Contes, c’est un poète qui n’en est qu’au commencement de son
rêve
— oh ! tout au commencement. Il faut ajouter, du
8, mort à Paris en 1743. Le Cardinal du Bois appeloit ses projets les
Rêves
d'un homme de bien, expression plaisante, qui peu
xpression plaisante, qui peut être juste à certains égards ; mais ces
Rêves
supposent, dans celui qui étoit capable de les av
i a rapport au bas-ventre. Car la seule digne histoire du sang et du
rêve
, n’est-ce pas de l’initial Tressaillement du prim
Rendre ascète, formé du grec àskéô, exercer. L’amour, l’amour qu’on
rêve
ascétise et fornique. Imitation de N.-D. la Lu
meront en flots d’apothéoses, dômeront vos fallaces, vos visionnaires
rêves
. Palais nomades. Gustave Kahn. Dyscole
façures s. f. — Effet d’effacement. Les effaçures de ses mauvais
rêves
. Songes. F. Poictevin. Électuaire s.
étiquement joint. Cet austère livre, encore qu’il ne réalise pas mon
rêve
déforme étanche et de poésie rare… Revue Moder
Soi. Paul Adam. Kief s. m. — Sorte de haschich portant à un
rêve
somnolent ; extensivement : rêve. Sans chercher
m. — Sorte de haschich portant à un rêve somnolent ; extensivement :
rêve
. Sans chercher l’oasis ni les Kiefs d’avenir.
rge d’un acte. … Vers les graals dont tu décores Les lents palais de
rêves
aux offices matutins. Palais nomades. Gustave
Regrettance n. f. — Diminutif de regret, La regrettance du
rêve
féminin qu’il veut oublier. Le Thé chez Mirand
ie] Les Grains de mil (1854). — Il Penseroso (1858). — La Part du
rêve
(1863). — Les Étrangères (1876). — Charles le Tém
M. Leconte de Lisle et comme Baudelaire, il tenta de s’enfuir dans le
rêve
, ayant trop souffert de la vie. Seulement, des co
ons dans un temps moins soucieux des chronologies et plus amoureux du
rêve
, — dans un temps tel que le temps où les historie
ent, en tous lieux, lorsqu’il trouva le royal protecteur, par qui son
rêve
allait être réalisé. En 1864, Louis II, alors âgé
rit devant lui, en l’œuvre de Bach, le mot expliquant l’énigme de son
Rêve
intérieur ; ce mot que, jadis, le pauvre Cantor d
désir arrive à un jeu attendri et gracieux avec lui-même ; l’image du
rêve
intérieur se réveille, dans le plus aimable souve
t Adagio 3/4) ; réflexion brève, mais cruelle, rappelant le Maître au
Rêve
profond de son âme. Il a revu, par ce regard, l’e
ppelle, comme avec le cri d’angoisse de l’homme s’éveillant hors d’un
rêve
terrible, et leur crie le Mot réellement parlé do
é, ce progrès musical extraordinaire ressemble au brusque réveil d’un
rêve
; et nous éprouvons, aussitôt, le bienfaisant eff
rouvons, aussitôt, le bienfaisant effet de ce réveil sur l’âme que le
rêve
avait, au dernier point, angoissée ; car jamais,
imprimés, sur papier de Chine, par E. Lemercier et Cie 1° Dans le
Rêve
, 10 planches, tirées à 25 exemplaires reste 1 exe
mplaires, portés à 25 fr. 4°Hommage à Goya, 6 planches. 1 — Dans mon
rêve
, je vis au ciel un Visage de Mystère. 2 — La Fle
s religions vermoulues et des sciences en loques, — tout un fumier de
rêves
que l’homme recueille pieusement pour y semer des
’objet de ses convoitises s’en allait danser devant d’autres bouches…
Rêve
évanoui ! Suppose un chien à la place de l’enfant
l’ayant prévu, l’arbre de la science. Il affirme. Pour toi, il est le
rêve
de la terre. Lui aussi rendra compte de toi le jo
cite un poème où il mit la fleur de son sang, de ses désirs et de ses
rêves
: son âme ; et les strophes en sont si puissantes
pour y installer un fantôme à la place et mortifie sa chair. Mais son
rêve
est funèbre comme l’orbite des yeux d’une tête de
blasphème pas, mon fils ! GRYMALKIN, sans l’écouter. Quels orages de
rêves
surhumains assaillent cette âme ! Ou bien elle va
qui sent bon les framboises. Mais il est ennuyeux d’être tiré de ses
rêves
par un vieillard discordant. Gageons que celui-ci
e en rejetant la vie ? — Tendu vers l’extase dans le vide, épris d’un
rêve
hors nature, tu foules aux pieds les fortes roses
eur offre à conquérir, plus lointaine que toute autre, leur assure le
rêve
le plus splendide que l’univers, résumé en eux, a
se humaine ? Qu’importent les croassements des serviles autour de mon
rêve
? Qu’importent les heures d’inquiétude où je me c
sais que mes frères de lutte et moi nous mourrons sans réaliser notre
rêve
, que, de mon vivant, j’aurai à subir tous les déb
eur auge. Et ils l’avalent et ils vomissent. — Les paresseux font des
rêves
terribles. Ceux de la colère se poignardent eux-m
e méditation qui me fait pénétrer bien des arcanes et qui féconde mes
rêves
pour de belles réalisations. La solitude, vois-tu
nos émotions selon la formule sacrée qui en fera le fluide solaire du
rêve
et l’essence de vie. — Ô bel alchimiste de la nat
lement notre solde… C’est ridicule à la longue ; cela finira mal. (Il
rêve
quelques instants.) Comme Satan a bien fait de se
t imaginé de lui rendre un culte et de la préposer aux miracles, elle
rêve
de me détrôner. GRYMALKIN. Oui, nous avons permis
Nous sommes les plus forts. MAÎTRE PHANTASM. Il me semble sortir d’un
rêve
! GRYMALKIN. Baste ! Est-ce que Tout n’est pas un
le sortir d’un rêve ! GRYMALKIN. Baste ! Est-ce que Tout n’est pas un
rêve
? X. Grymalkin nocturne Une plaine immense
e me découragerai pas. PROTÉE. Tu mourras sans avoir vu triompher ton
rêve
… MAÎTRE PHANTASM. Qu’importe : il règne en moi. P
ant de l’action en t’écriant dès que nous fûmes seuls : « Tout est un
rêve
. » Grymalkin sourit en silence. Il fait signe à M
Grymalkin se rapproche. GRYMALKIN. Je ne t’ai pas dit : « Tout est un
rêve
. » Je t’ai dit : « Est-ce que Tout n’est pas un r
: « Tout est un rêve. » Je t’ai dit : « Est-ce que Tout n’est pas un
rêve
? » — En te posant cette question, je voulais sav
dis rien. C’est pourquoi, jugeant que tu risquais de retomber dans le
Rêve
stérile d’ou je t’avais tiré, quelque temps après
tée. Tu t’es ressaisi ; écoute à présent : c’est Démiourge qui est un
rêve
. L’humanité se l’inventa aux jours où, à cause de
et celui qui, haïssant son corps, s’est confiné dans la Thébaïde d’un
rêve
de Dieu. En contraste il aura les sains : Tranqui
es cœruléennes de Minerve, beau sein d’Aphrodite, chœur des Muses qui
rêves
parmi les lauriers-roses de l’Hélicon, — je vous
sa ville natale. Il vit très retiré au milieu de ses livres et de ses
rêves
. Il fuit les réunions bruyantes et ne recherche p
lence d’une crise, le jour où celui-ci, qui ne connaît encore que ses
rêves
et l’image du monde faussement embellie dont on a
qui la nature s’est montrée plus prodigue de ses dons. L’âme humaine
rêve
sans cesse de s’élargir. Comme Ariel, elle demand
ourvus d’imagination, laborieux, respectueux de leur plume, hantés de
rêves
généreux. Admettons qu’ils composent des romans.
’amour. Venu de tous les points du monde de la réalité et de celui du
rêve
, un vent de tristesse avait desséché les cœurs On
t d’ailleurs sans perversité, la mort dans l’âme. Nelly avait fait le
rêve
d’être fidèle à un seul amour. Elle est foncièrem
et de décadence de l’orateur du parti praticabiliste. On nous dit les
rêves
, les erreurs, les croyances de Marc Fane : « Marc
té l’heure a sonné pour le règne du « mufle » ! C’est pourquoi Durtal
rêve
de cette époque « douloureuse et exquise » que fu
ui-même de la vie, et réservé pour un paradis futur la réalisation de
rêves
qui ne sauraient ici-bas recevoir leur satisfacti
d’Aigues-Mortes où l’âme triste et déshéritée de Bérénice semblait le
rêve
qui monte au soleil couchant des étangs mornes et
ur la mort elle-même, sommeil inévitable troublé par on ne sait quels
rêves
, c’est à de pareilles heures que nous le reconnai
ans lesquels il se réduit à la sensation rapide et vulgaire. Tous nos
rêves
, toutes nos aspirations se sont cristallisées aut
s, que nous parlons de justice et de charité, et que nous tissons nos
rêves
immatériels et charmants. Derrière tous ces mirag
, l’École d’application et encore neuf dans le métier y avait mis ses
rêves
, ses espérances, ses idées conçues d’hier. Cela f
s sorti du monde de la réalité. On va, demi inconscient, à travers un
rêve
. On voit ce qui fait la valeur de psychologie du
enferme pour un mois dans une retraite isolée. Et là, possédé par son
rêve
, hanté par la vision matérielle de ses personnage
lligence. Elles n’ont pas seulement rêvé, mais elles ont fait de leur
rêve
une idée à laquelle elles ont espéré que la vie s
re eux trouve tout naturel que pour aller à la conquête de son maigre
rêve
nous fassions autant d’effort que pour forcer la
erins errent parmi des forêts merveilleuses, traversent des villes de
rêve
, heurtent à des châteaux emblématiques, il semble
éalisme est à la base de la Poétique nouvelle. La poésie est chose de
rêve
. Le poète est le rêveur. Mais à ce mot de rêve il
La poésie est chose de rêve. Le poète est le rêveur. Mais à ce mot de
rêve
il faut restituer tout son sens et y faire entrer
ts, l’âme repliée sur elle-même contemple en soi l’absolu. C’est du «
rêve
» ainsi interprété que la poésie doit être la tra
a se déduit logiquement du principe une fois posé. Dans une poésie de
rêve
le point de vue général se substitue au point de
, c’est que sa robe couleur du temps est de la couleur aussi de notre
rêve
. Barbe-Bleue peut n’être qu’une histoire pour fai
ont sur la route, qui se déroule et s’allonge sans fin comme dans les
rêves
. Tant que Philarque et Luc se lassèrent et s’en f
t à d’importants changements dans la forme. Si la poésie est chose de
rêve
, elle ne doit pas l’être seulement pour le poète,
e de n’éveiller en nous que des émotions vagues et de nous induire au
rêve
. Peut-être aperçoit-on maintenant ce qu’il y a de
u de Siegfried, les casques, les palefrois, les glaives, les cités de
rêve
et autres lieux communs. C’est une punition injus
rmante a des langueurs de malade, l’eau pâmée où le ciel se réfléchit
rêve
un rêve étoilé. C’est ainsi que les sens affinés
des langueurs de malade, l’eau pâmée où le ciel se réfléchit rêve un
rêve
étoilé. C’est ainsi que les sens affinés du poète
hacun porte en soi sa ville défunte. Et tant d’espoirs déçus, tant de
rêves
renonces, tant de souvenirs effacés font autour d
-être le rire imbécile va déchirer la trame subtilement tissée de vos
rêves
. M. de Montesquiou savait d’avance ce qui l’atten
complie en cours d’impression ». Incessamment paraîtra le Parcours du
rêve
au souvenir, poème. Ultérieurement paraîtront les
ré dans ses terres de la province de Chieti, uniquement occupé de son
rêve
d’art, — et qu’il a trente ans. Je négligerai de
. » Sitôt qu’il aperçoit Hélène, il la reconnaît pour la femme de son
rêve
. Il l’a devinée tout à l’heure pendant que devant
ts flottants de ces figures imprécises. Nous y incarnons notre propre
rêve
. L’Enfant de volupté était une œuvre de jeunesse,
ppolyte l’être inférieur et délicieux, objet pour l’homme de tous les
rêves
, source de tous, les bonheurs, instrument de tout
ui vole un peu du bien qu’il convoite pour lui seul. Alors il fait ce
rêve
qu’ils soient seuls tous deux dans le monde. Qu’i
ns qui ne viendraient pas de lui… Hippolyte accepte de se prêter à ce
rêve
insensé. Elle vient au rendez-vous qu’il lui a fi
out cas, les plus consciencieux et les plus fiers. Car on abaisse son
rêve
en le réalisant. Et parce que la langue reste for
e comme ce vieux crampon de La Fontaine ! Cependant ils font de beaux
rêves
et nourrissent de vastes projets. M. Adrien Remac
s-nous tous autre chose dès le premier cri de douleur ? — la coupe du
rêve
, la coupe merveilleuse où tout l’impossible est g
eut-être l’expression d’un besoin mal défini d’inconnu, d’une soif de
rêve
qu’appelle chez les plus bornés le lourd appétit
impression dont on ne se lasse pas plus que le mangeur d’opium de son
rêve
. Quelquefois une épithète heureuse, un peu lâchée
boisson, sa nourriture et son repos, de quoi prolonger la vie par le
rêve
, élargir l’acte en sacrifice, briser l’automate e
our lui. Il pourra mettre un nom sur l’odieuse figure qui remplit ses
rêves
et son réveil. Il ne s’est libéré des abstraction
désorganise et affole. Mais le Conte d’hiver finit bien. « C’était un
rêve
», comme on dit aux enfants à la fin des histoire
nqueurs. Ils en sortent plus déchirés qu’avant. Il n’y a que dans les
rêves
qu’on se sauve du gouffre en s’y jetant, et que s
e sauve du gouffre en s’y jetant, et que sont la plupart de nos vains
rêves
si ce n’est le brumeux, le fugitif dessin de nos
les entraîne ardemment au tombeau ; dires qui confinent au réel et au
rêve
, pleins reliefs dans un tourbillon, aux muscles c
ensations et des sentiments naturels ; clairs horizons de repos et de
rêve
qui s’étendent de Virgile à Lamartine. Il est un
s. On ne vit point que la réalité. Les meilleurs vivent surtout leurs
rêves
; Ce sont ceux-ci qui frémissent sur la page, fix
la cage où tous asphyxient. Hélas ! les images elles-mêmes, qu’on les
rêve
ou qu’on les agisse, subissent des lois inéluctab
de demeures successivement imaginaires, réelles, mêlées de réel et de
rêve
, et lui demandant où désormais il veut la conduir
ur tous les lointains, les objets gagnent à se mêler de réalité et de
rêve
, et un peu de brume ne messied point à la confusi
rai quant à moi satisfait D’un monde où l’action n’est pas la sœur du
rêve
. Ces deux vers du profond Baudelaire s’appliquen
nos regards ont ses acuités et ses voiles, et nous voyons comme elle
rêve
. Certes les Goncourt ont une œuvre vaste. Ils peu
iques ; et cela entre en nous loin, bien loin, va rejoindre des vieux
rêves
, des souvenirs morts, des régions de mystère, de
illeur de lui-même, des vibrations d’une intensité inouïe, ouatées de
rêve
, amorties en douceur. La langue de Loti ! Prenez
e mica du soleil. Depuis Gérard de Nerval, enfin, nul n’avait mêlé le
rêve
à la vie dans une intrication si troublante. Loti
sans doute comme une forme de son esprit. Il regarde la nature et le
rêve
à travers ces pierres précieuses de couleurs extr
lumière trop fulgurante en devient ténébreuse. Enfin la Nature et le
Rêve
clôturent, par d’adorables tableaux de campagne e
n’y a ni repos, ni maison, ni jardin, ni ville. C’est le mirage d’un
rêve
fixé sur un miroir tournant. Barrès possède un st
t, les deux petites silhouettes humaines, avec l’agile élasticité des
rêves
. Elles s’embarquent dans une gabare de pêcheurs s
de lui l’émule des plus grands, c’est son adaptation au milieu de son
rêve
, le mimétisme singulier qui lui permet de revêtir
le d’or, pieux emblème, exerce son action magique. Par elle, le poète
rêve
qu’il rêve. Le réseau du monde réel se distend et
eux emblème, exerce son action magique. Par elle, le poète rêve qu’il
rêve
. Le réseau du monde réel se distend et s’écarte ;
emblématique aventure ! Fiévreux d’amour ou de gloire, tombés de leur
rêve
au bon moment, rampent sur le sol, les ailes bris
’enfants qui chantent un très vieil air sur la disproportion entre le
rêve
et le réel, l’image et l’objet, l’ambition et la
onnants vieillards qui respirent une odeur de tombe. Tout ce monde de
rêve
a des gestes rares, mais singuliers, des propos a
t établies les maîtres. Ils livrent, confiants, leurs images et leurs
rêves
à ces belles et somptueuses cadences auxquelles n
s bretonnes, à la mer infinie et soudaine, à l’échappée d’opium et de
rêve
qui repose l’imagination surexcitée par de perpét
l’amour et le sens des légendes. Il sait reconstituer des milieux de
rêve
, décors de cristal vibrants et translucides, derr
refroidit, comme celui de la terre. Si l’action n’est plus la sœur du
rêve
, c’est que nous errons, affaiblis et désemparés,
aconter la vie de ces saintes filles du nord au milieu de leurs beaux
rêves
, de leurs cloîtres, de leurs travaux embrumés et
es qui passent n’ont presque point de formes corporelles. Dévouées au
rêve
, elles sont le reflet du rêve qui supprime le rel
oint de formes corporelles. Dévouées au rêve, elles sont le reflet du
rêve
qui supprime le relief et replie la vie. Çà et là
ant est une atmosphère, une force de synthèse lointaine et proche, un
rêve
formidable que tous ont à la fois et qui domine l
racées ! Réaliser une œuvre pacifique que l’on croit bonne et dont le
rêve
absorba votre vie, quelle joie plus vive ? M. God
s permet à Eugène Simon de tracer une esquisse des réformes selon son
rêve
immédiatement possibles. Que les communes tentent
i nous enorgueillissent de réel comme les poètes nous transportent de
rêve
, qui lèvent le rideau sur la farce éternelle. « Q
y a d’artificiel et de caduc dans la méthode de M. Renan, et aussi le
rêve
élégant qui embue ce miroir de contradictions log
de volupté. Ces deux derniers ouvrages hantent le souvenir, comme des
rêves
dont on recherche impérieusement les axes réels e
plume de ceux qui le virent de près. Elles sont justes. Il suivait un
rêve
hors de notre portée. On s’étonne de ce qu’il son
rte. Il a rempli, cet « homme incomparable », nos cerveaux de tant de
rêves
, qu’il faudra, pour les épuiser, des générations
phare à triple feu qui servira de guide vers les lointains paradis du
rêve
et du réel ; la flamme pâle conseille de saisir l
habitant. Et maintenant, avant que s’évanouissent tous ces palais de
rêve
qui dominent la mer humaine, écoutez trois grands
survit au rapide moment, Des chimères, de l’art, du beau, du vin des
rêves
3º Qu’on vendange en passant aux réalités brèves.
fait à l’idée, du besoin au désir, de la jouissance au souvenir et au
rêve
. Ce système m’a charmé. Je préviens le lecteur qu
elle, ni chez Fougeraye, parce qu’aucun des deux ne se sacrifie à son
rêve
. C’est cette disproportion, hélas ! perpétuelle,
haussait sur son monticule, et, de suite en suite, ainsi que dans un
rêve
, après avoir rasé du regard les cabanes de Brique
ts au souvenir des morts. Le travail n’est plus un opium pour fuir le
rêve
sur l’existence, mais l’accomplissement d’une fon
lampe, près du foyer, par le canif ébréché de la sottise, et dans ses
rêves
, sur son petit lit d’enfant, se dressent, chaque
dans la brume, donne sa peau pour des causes confuses, l’officier qui
rêve
le commandement suprême, s’élance, se dévoue, et
élans auxquels succèdent des réflexions mélancoliques : « La nuit je
rêve
de brillants exploits : je me vois entrer triomph
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