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1 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
er un des plus riches partis de Florence dans notre état. Étienne lui répondait  : Vous avez raison ; mais j’ai cinq filles et cin
présent que vous n’attendez pas. Mon père, qui était philosophe, lui répondit  : Je prends avec plaisir ce que le ciel m’envoie 
Jean, ne négligez pas de lui donner vos autres talents. Je veux, lui répondait -il, qu’il ne fasse autre chose que composer et jo
i dit son vieux père en le conduisant chez Pierino ; « Moi aussi, me répondit mon père, j’ai été un bon dessinateur ; mais pour
ait ma profession. Je lui dis que j’étais garçon orfèvre. Hé bien, me répondit -il, entrez dans ma boutique et travaillez avec mo
onne santé pour m’entendre jouer de la flûte ; et, quand mon pouls ne répondait pas à ses désirs, il me quittait en versant des l
Jules, dont il n’acheva que la moitié, son talent, depuis, ne pouvant répondre à celui de ses premières études. « Mais retournon
j’irais à Rome, et j’abandonnerais ma boutique. À cela ne tienne, lui répondis -je ; j’ai assez d’argent pour toi et pour moi. Pe
Rome, nous n’avions pu aller au-delà de Sienne. Tu dis la vérité, me répondit -il ; et comme il était fort gai, il se mit à rire
son maître, qu’il dit qu’il ne me connaissait pas. « — Gianotto, lui répondis -je, rempli d’indignation, peu m’importe que tu me
Je suis orfèvre, lui dis-je. Oh ! c’est trop bien pour un orfèvre, me répondit -elle ; et, s’étant fait apporter par sa femme de
er ces diamants d’une manière plus nouvelle ? Volontiers, madame, lui répondis -je ; et sur-le-champ je lui en fis un petit dessi
t une belle Romaine, qui lui demanda ce qu’elle faisait. Je me plais, répondit Mme Chigi, à regarder dessiner ce jeune homme, qu
t la dame romaine, je me sauverais avec ce trésor. Mais Mme Chigi lui répondit que rarement les vertus habitaient avec les vices
lle croirait ne pas assez payer mon travail. Tout ce que j’exige, lui répondis -je en riant, c’est que vous soyez contente de moi
en me le montrant, si ton joyau t’en produira autant. — Patience, lui répondis -je, donne-moi deux jours seulement. « Le lendemai
, je ne veux plus faire autre chose. — Il te sera plus difficile, lui répondis -je en colère, de faire de ces choses, qu’à moi de
Celui-ci lui dit mon nom : c’est donc le fils de maître Jean Cellini, répondit le pape ? Et alors, sachant qui j’étais, il voulu
on fils, entre dans la musique du pape ! et il me semblait que je lui répondais  : Mon cher père, cela m’est impossible. Alors il
otre côté. Lucagnolo le prit par la main, le regarda beaucoup, et lui répondit  : Mon bel enfant, dis à ton maître qu’il est un f
à peine le temps de parler. Moi qui voulais ne pas le rendre, je lui répondis que je n’étais point pressé. Ces mots le mirent t
acontèrent à Monseigneur tout ce qui s’était passé ; et celui-ci leur répondit avec son arrogance ordinaire, qu’ils avaient mal
es impertinentes ; mais je le regardai en levant la tête, et sans lui répondre un mot, ce qui redoubla son courroux. Alors, m’ay
avez reçu le prix du vase, et que vous êtes content. Volontiers, lui répondis -je, quand je serai payé. À ces mots, sa fureur s’
oyant si beau : Oh Dieu ! est-ce bien moi que je vois ? Toi-même, lui répondis -je. Je ne t’ai jamais demandé aucune complaisance
t d’un côté, et que ceux-ci fuient de l’autre. Alexandre, effrayé, me répondit  : Plût à Dieu que nous ne fussions pas venus ici 
u pris la valeur d’une de mes trois couronnes. — Très-Saint-Père, lui répondis -je, je n’ai pas pris autre chose, et cela ne vaut
dit à Sa Sainteté. Il me le demanda deux ou trois fois ; mais je lui répondis que je ne voulais pas le dire, parce que cela ne
richesses à cet écervelé de jeune homme ? — Avez-vous ouï dire, leur répondit le pape, qu’il avait volé quelqu’un ? — C’est, ré
uï dire, leur répondit le pape, qu’il avait volé quelqu’un ? — C’est, répondit Nero, qu’il n’en a pas eu l’occasion. — Hé bien,
je, vos joyaux, où il ne manque rien. Alors le pape, tranquillisé, me répondit  : En ce cas, tu es bienvenu. Tandis qu’il faisait
ttre les armes à la main. Celui-ci s’en plaignit au cardinal, qui lui répondit que, si Benvenuto le touchait, il lui ferait pass
ièrement par un homme que je n’avais ni vu ni connu de ma vie, je lui répondis que je n’en avais pas le temps ; qu’il s’adressât
a peur, et à peine ose-t-il montrer sa tête ! — Il a beau se cacher, répondis -je ; si je prenais mon arquebuse, je ne le manque
té lui a pardonné, que dira-t-on d’elle et de moi dans le monde ? lui répondit celui-ci. — On en dira ce qu’on voudra, dit le pa
ulez l’évêché, il faut me donner Benvenuto. Alors le bon cardinal lui répondit  : Donnez-moi l’évêché, et que Votre Sainteté fass
je te prie de ne pas l’irriter par tes soupçons. — Je sais bien, lui répondis -je, qu’il pourrait me faire du bien, s’il le voul
je te la sacrifierai, si tu en as besoin. « Le pauvre jeune homme me répondait tout en pleurs : Mon cher Benvenuto, tu veux cour
s apporter une mauvaise nouvelle. — Le plus tôt sera le meilleur, lui répondis -je, persuadé que mon âme sera sauvée en faveur de
entence ? — Celui qui en est chargé en est aussi affligé que vous, me répondit le garde. Alors je l’appelai par son nom, parce q
u’il était malade. Voilà, dit-il, celui qui t’a repris ! — Voilà, lui répondis -je, celui qui vous a échappé, et que vous n’aurie
a Chronique de Villani. J’eus beau en demander quelques autres, on me répondit que j’en avais trop de ceux-là. « C’est dans cett
côté de lui, qui s’écria : Vous disiez qu’il était mort ! Le geôlier répondit  : Je l’ai dit, parce que je l’avais cru. Aussitôt
la vie, et tu veux la quitter avant le temps. Il me semble que je lui répondis que je reconnaissais tous les bienfaits de Dieu.
enaient pour accroître mes maux, mais préparé à tout souffrir, je lui répondis  : J’ai tourné vers ce Dieu, roi des cieux, toutes
partant. Mon usage est de faire payer ainsi, me dit-il. Hé bien, lui répondis -je, faites un monde à votre mode ! Payez, reprit-
me semblait à toute heure voir mes entrailles percées. — Compère, lui répondis -je, vous n’aurez pas la peine de lier la vôtre, p
ltron que lui. À ces mots, regardant son épée : Vous dites la vérité, répondit -il ; elle est telle qu’elle était lorsque je me s
lui donnerez un revers, lui dit-il, et il ne partira point. Celui-ci répondit sur-le-champ : Je vous en donnerai un14 qui surpr
ette circonstance ; ce que je répétai devant lui. C’est fort bien, me répondit le pape, si la présence d’un empereur ne te troub
2 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
u donc fait pour devenir si beau garçon ? C’est mon maître Benvenuto, répondit -il, par ses bons traitements. Cette femme, assez
is à Ascanio de prendre à l’avenir de telles licences ; mais, m’ayant répondu impertinemment, je lui tombai dessus à coups de p
aître, et qu’il me priait de lui rendre son bonnet et son manteau. Je répondis à don Diego que cet homme était un mal élevé d’av
ce que ce jeune homme n’en manquerait jamais. Seigneur don Diego, lui répondis -je, je vous ai connu en tout comme un fort honnêt
e même le garçon, s’il ne sort pas de sa boutique. Don Diego, sans me répondre , alla rapporter mes paroles à Francesco, qui en e
n maître, pardonnez-moi, je ferai tout ce que vous me commanderez. Je répondis alors : Viens-tu ici pour achever ton temps, comm
ous le voulez, me dit-il. Qu’on lui apporte ses habits et ses hardes, répondis -je, et qu’il s’en aille où il voudra. Don Diego r
étions descendus de cheval pour si peu de chose. Je lui disais, pour répondre à ses railleries, d’aller doucement, parce qu’il
u’il y avait du danger ; mais il ne tint compte de mes avis, et il me répondit en français que j’étais un peureux, avec ce ton a
é pour avoir aidé, disait-il, à sauver les écritures ; mais lui ayant répondu que celui qui avait porté la croix en méritait se
nnerai une, me dit-il, près de laquelle vous pleurerez. — Et moi, lui répondis -je, j’y attacherai un cierge près duquel tu pleur
ce de ses mets ; que j’aurais plus de temps, en ne mangeant pas, pour répondre à ses questions. Je restai quelques heures avec l
ien de ce qu’il m’apportait, sans qu’il en eût mangé avant moi. Il me répondit qu’on ne faisait l’essai que pour le pape. Hé bie
mi, avait dit que je ne l’aurais point de longtemps encore. À quoi je répondais toujours que je l’obtiendrais malgré eux. Mais il
z pour en exécuter de plus importants.” Le cardinal, un peu fâché, me répondit  : “Tu les feras alors pour le roi vers lequel je
donc pas sa cotte de mailles ? Il l’avait laissée dans sa valise, me répondit -il. Malheureux Pagolo ! m’écriai-je alors, tu ne
e je ne manquerais pas de succomber. Puisque vous êtes contents, leur répondis -je, je le suis aussi ; allons, piquons nos chevau
ns de bien. « Ce bon prince m’écouta avec beaucoup d’attention, et me répondit par des paroles bienveillantes et dignes de lui.
ait oublié son visage : Qui êtes-vous ? lui dit-il. « Benvenuto, lui répondis -je. Si vous êtes ce Benvenuto dont j’ai appris ta
i répartis-je ; je ne crains rien pour le reste. — Hé bien, allez, me répondit ce prince en souriant, elles ne vous manqueront j
qui me ferait tuer quelque jour. Je suis venu d’Italie en France, lui répondis -je, pour servir votre grand prince, et je n’ai pa
r personne autre ; cet homme était fier, audacieux et violent ; il me répondit qu’il voulait faire ce qui lui plairait, et que c
ors, furieux, il me dit beaucoup d’injures en français, auxquelles je répondis en italien ; et, voyant qu’il mettait la main à s
ma santé, parce qu’elle voulait me faire travailler longtemps. Je lui répondis que je serais malade si je ne travaillais pas, su
ommes de l’art se promettent plus qu’ils ne peuvent faire. Le roi lui répondit que si l’on pensait toujours à la fin d’un ouvrag
elle quantité d’or il me faudrait pour cette salière. Mille écus, lui répondis -je. Il fit venir sur-le-champ son trésorier, M. d
oi je veux le fixer à Paris à force de récompenses. Mme d’Étampes lui répondit qu’elle aurait soin d’en faire souvenir Sa Majest
r de ses chefs-d’œuvre le tyran de sa patrie. Il les quitta sans leur répondre . Il n’assassinait que dans sa propre cause. Les e
ze ; l’art ne vous le permet pas. Ces paroles me piquèrent, et je lui répondis  : Je vois, Monseigneur, que vous avez peu de conf
ut dans la main de Persée, puisse bien venir ? — Vous voyez bien, lui répondis -je sur-le-champ, que vous n’y comprenez rien. Si
vous ! À ces mots, un maître fondeur, nommé Alexandre Lastricati, me répondit que je voulais faire une chose impossible. Cette
membres du conseil, et qu’il ferait plus encore ; mais Michel-Ange ne répondit point à ma lettre que j’avais montrée à Son Excel
répétai les offres du duc, que j’avais insérées dans ma lettre. Il me répondit qu’il était employé à Rome, à la fabrique de Sain
ie : Avez-vous été bien content de lui ? me dit-il. Très content, lui répondis -je. Mais il savait tout ce que j’avais souffert,
ndai la raison à M. Sforza, qui était un de ses intimes, et qui ne me répondit que ces mots en souriant : Benvenuto, comportez-v
si j’entends quelque chose à cela ! — Si vous n’y entendez rien, lui répondis -je enfin en lui tournant les épaules, laissez-moi
lui tournant les épaules, laissez-moi donc faire. — Holà, maître ! me répondit -il, est-ce que vous avez envie de vous tirer du s
comblé de biens. Quand ils eurent fini leurs longs discours, je leur répondis que j’étais au service d’un prince plus amateur d
c me demanda où je voulais aller. Aux Camaldules de Vallombreuse, lui répondis -je, et de là aux bains de Sainte-Marie, et peut-ê
uc, qui me dit : Je ne vous attendais pas si tôt ! — Monseigneur, lui répondis -je, je suis venu pour le service de Votre Excelle
demandez pour votre Persée. À ces mots je restai stupéfait, et je lui répondis que je ne mettais pas de prix à mes travaux vis-à
arrêté à Florence, si je ne m’étais attendu qu’à ce prix. Le Guidi me répondit par des paroles plus sottes encore, que je repous
se font pour dix mille écus ? — Vous trouverez beaucoup d’hommes, lui répondis -je en baissant la tête, qui vous en feront ; mais
voulait m’accorder avec le duc, et que je m’en reposasse sur elle. Je répondis à ces paroles obligeantes que je n’avais jamais d
plaint à lui de quelques injustices que j’avais éprouvées, il m’avait répondu  : Il en est de ceci comme de votre Persée, dont v
je le ferai estimer, et je le payerai en conséquence. À cela j’avais répondu d’une manière trop hardie envers un prince comme
dit-il en colère. Il entendait par là se servir de Bandinello. Je lui répondis alors : Monseigneur, vous m’avez commandé un ouvr
3 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
veut renoncer au grand voyage à la cour d’Etzel. » Hagene de Troneje répondit : « Jamais je n’agis par crainte. Accomplissez, ô
e bon aloi. « — Que le pays te soit confié et aussi mon petit enfant, répondit le Roi, et protège bien les femmes: telle est ma
nous perdions ici maints bons guerriers. « — Que voulez-vous me dire, répondit le fier Gunther. De par votre valeur ! ne vous dé
Etzel. Ceux qui s’y rendront ont la mort sur leurs pas. » Mais Hagene répondit : « Vous trompez sans nécessité. Comment se pourra
, il retournera sain et sauf au pays de Gunther. » L’audacieux Hagene répondit en colère: « Il me serait trop difficile de dire
us resterez à l’autre bord. « — Non point, par Dieu le tout-puissant, répondit Hagene. Je suis un guerrier étranger et d’autres
batelier ? Votre terrible force lui a, j’imagine, enlevé la vie. » Il répondit par un mensonge: « J’ai trouvé la barque près d’u
qu’ils n’y retourneraient plus. Mais en ce moment le héros de Troneje répondit : « Je le fais de crainte que nous n’ayons quelque
us vouliez ainsi me noyer, moi, innocent de tout crime ? » Hagene lui répondit : « Laissons là ces discours. Sur ma foi, il me pe
le bon chemin, afin que nous ne nous égarions pas ? » Le fort Volkêr répondit : « Moi je m’en charge. « — Maintenant, dit Hagene
s’imagine que nous fuyons par le chemin. » — « Je suivrai ce conseil, répondit Gîselher la bonne épée. « Qui conduira nos troupe
« Qui conduira nos troupes à travers le pays ? » — « Ce sera Volkêr, répondit -on, car ce brave ménestrel connaît les chemins et
ez tellement le bien-venu pour moi ? « — Que signifient ces paroles ? répondit Hagene ; est-ce que les guerriers doivent mainten
l’a fait, je le vouerais à la mort. » À ces mots le seigneur Dietrîch répondit avec colère: « C’est moi qui ai averti ces riches
t, parce que la Reine vous a parlé de la sorte. » — Hagene de Troneje répondit : « Nous aviserons à tout cela. » Ils s’avancèrent
n père, il est certes un bon guerrier ! » Un des fidèles de Kriemhilt répondit au Roi: « Il est né à Troneje. Son père se nomme
r. Elle dit: « Hagene en est la cause, héros vaillants et bons. » Ils répondirent à la dame: « Comment cela s’est-il fait ? car nag
is personne ne m’a dit à qui ils en veulent. » Hagene, l’homme hardi, répondit l’âme ulcérée: « Je sais bien que c’est pour m’at
Kriemhilt veulent m’attaquer ? Au nom de l’amitié que vous me portez, répondez  ; moi désormais je vous serai toujours fidèlement
siez bien pu renoncer à ce voyage. « — Personne ne m’a envoyé quérir, répondit Hagene, mais on a invité en ce pays trois chefs q
xa les yeux sur Hagene ; ce discours l’affligeait. Le noble prince ne répondit rien, mais ces paroles troublèrent son âme et ass
Il me délivrerait d’eux ou il tomberait tué à mes côtés. » Les Hiunen répondirent : « Tu seras, toi, le messager, quand nous te port
Chevaliers et varlets ont été massacrés en leur logis. » L’autre lui répondit : « Qui a fait cela ? « — C’est le sire Blœde avec
vice ont reçu d’eux une mort imméritée. « — Puisque je suis camérier, répondit l’intrépide jeune homme, — et il me semble que je
c, dit le seigneur Dietrîch, vous faites le diable ! » Le roi Gunther répondit : « Certes, je veux vous le permettre. Emmenez hor
ix constante doit régner entre bons amis. » Gîselher du pays burgonde répondit : « Paix et concorde régneront entre nous, puisque
? Que vous avais-je fait ? Je suis venu vers ce pays en ami. « — Oui, répondirent -ils, c’est votre bonté qui a rempli ce burg et to
indra bientôt en ces tourments. » Hagene de Troneje, le bon guerrier, répondit : « Que ceux qui souffrent l’angoisse de la soif b
On dit à Kriemhilt que beaucoup d’entre eux avaient échappé. La Reine répondit : « Il n’est pas possible qu’aucun d’eux ait survé
assez la mort de mes parents. « — Nous ne sommes point si coupables, répondit Hagene. Vos guerriers sont venus vers ce palais e
re, en dehors de cette salle, le corps de Ruedigêr et que vous n’avez répondu à mes guerriers que par des moqueries. » Le souve
jusqu’à ce que Wolfhart se mit à nous injurier. » Le héros de Vérone répondit : « Il devait en être ainsi ! Gunther, noble roi,
rdant une compensation à mes maux. « Je vous donne ma foi, et ma main répond de ma sincérité, que je chevaucherai avec vous ju
je pensais que vous saviez mieux tenir tête à l’ennemi. » Hildebrant répondit : « Pourquoi m’adresser ce reproche ? Qui donc éta
ouliez, seul, me tenir tête dans un combat. « — Nul ne vous le niera, répondit le vaillant Hagene ; oui, je veux tenter la lutte
Maintenant, par égard pour moi, vous ménagerez ces étrangers. » Elle répondit qu’elle le ferait volontiers. Alors, les yeux en
vous pourrez encore retourner au pays burgonde. » Le farouche Hagene répondit : « Ta prière est superflue, très-noble reine, car
4 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
beauté en littérature, inventé comme par accident, sorti du néant, ne répondant à rien de ce qui a été conçu jusqu’ici, n’ayant é
te les horloges du maire et du commandant de place de Phalsbourg, lui répond de leur protection pour faire valoir son infirmit
u vu revenir ? » Alors je comprenais ce qu’il voulait dire, et je lui répondais  : « Peut-être qu’ils rentrent par Mayence ou par
ent. L’officier qui galopait à côté de la portière se pencha pour lui répondre . Il prit sa prise et tourna le coin, pendant que
es. Ces petites montres-là, c’est pour les femmes. » Je ne savais que répondre . M. Goulden, après avoir rêvé quelques instants,
ante ans… je sens ça… Quel hiver nous allons avoir ! » Moi, je ne lui répondais pas ; je regardais de loin si le feu s’allumait :
l y a donc de peint sur le verre ? » Mais je n’avais plus la force de répondre , et seulement à la fin, nous étant assis l’un à c
, malgré la religion… n’est-ce pas abominable ? » Et comme je voulais répondre  : « Tiens, Joseph, dit-elle, tais-toi, cet homme-
lden. « Quel numéro as-tu, Joseph ? me dit-il aussitôt. — Dix-sept », répondit la tante en s’asseyant les mains sur les genoux.
er dans un trouble extraordinaire, sans pouvoir remuer la langue pour répondre , tant j’éprouvais d’horreur contre ma bêtise. En
rçon plein de santé. » Ces mots me mirent en colère ; malgré cela, je répondis honnêtement : « Mais je suis boiteux, monsieur le
 » Alors moi, voyant qu’on allait me prendre si je ne disais rien, je répondis  : « J’ai bu du vinaigre. — Ah ! fit-il, ça prouve
e vous chagrinez pas, reprit cet homme ; votre jambe est solide, j’en réponds . — Tout cela, dit alors M. le maire, n’empêche pa
da : « Vous êtes bien Joseph Bertha ? — Oui, monsieur le sous-préfet, répondis -je. — Eh bien, messieurs, dit-il en sortant une l
t nous regardant les yeux écarquillés. Je n’avais pas la force de lui répondre  ; je me jetai dans le fauteuil en fondant en larm
c’est donc vrai cette histoire ? » Et comme je baissais la tête sans répondre , joignant les mains il ajouta : « Ah ! la jeuness
M. Goulden, en entendant cela, devint grave ; il fronça le sourcil et répondit au bout d’un instant : « C’est un malheur… un gra
e ; vous êtes donc aussi pour faire massacrer les gens, vous ? — Non, répondit -il, je n’aime pas les guerres, surtout celles où
er… je te le disais bien… tu n’as pas voulu me croire. — Mère Grédel, répondit aussitôt M. Goulden, de partir pour faire son dev
e. — « Eh bien ! dit-il, eh bien ! et notre jeune homme ? — Le voilà, répondit M. Goulden. — Ah ! oui ! fit le capitaine, ils so
c deux officiers d’infanterie. Les sergents faisaient l’appel et l’on répondait . On appela Furst, Klipfel, Bertha, nous répondîme
ent l’appel et l’on répondait. On appela Furst, Klipfel, Bertha, nous répondîmes comme les autres ; puis le capitaine commanda : «
grand’mère de Zébédé ; son menton tremblait. Zébédé leva la main sans répondre  ; il était aussi bien triste et baissait la tête.
it ! » Et bien vite il fallait m’habiller, reprendre le sac et courir répondre à l’appel. « Bon voyage ! disait la ménagère évei
« Bon voyage ! disait la ménagère éveillée de grand matin. — Merci », répondait le conscrit. Et l’on partait. Oui… oui… bon voyag
tard, me dit cette femme. — Oui, nous avons marché tout le jour, lui répondis -je sans presque pouvoir parler ; je tombe de faim
riai : « Mon Dieu, madame, vous me traitez comme votre enfant. » Elle répondit au bout d’un instant : « Nous avons un fils à l’a
t ; je songeais à Catherine, à la tante Grédel, et je ne pouvais rien répondre . « Mangez et buvez », me dit l’homme en découpant
5 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
commandait d’aller le faire lever au plus tôt. Et sur ce que l’enfant répondait qu’elle n’était qu’une pauvre fille qui ne savait
a Cour, qui serait d’un inestimable prix ; car, bien qu’elle ait eu à répondre plus tard sur les mêmes questions devant les juge
ur les mêmes questions devant les juges qui la condamnèrent, elle n’y répondit plus avec la même naïveté ni avec la même effusio
que lui enseignait saint Michel, son principal patron et guide, elle répondait que l’ange, pour l’exciter, lui racontait « la ca
aucouleurs avec le capitaine Robert de Baudricourt, et qui lui aurait répondu un peu gaillardement à propos de mariage : « Oui,
ande marque, et je m’en trouverais mieux dans l’avenir. » À quoi elle répondit railleusement : « Gentil Robert, nenni, nenni, il
sur ce qu’elle aimait mieux porter, de l’étendard ou de l’épée, elle répondit qu’ elle aimait quarante fois mieux l’étendard  ;
en avait trois pour le moment) était le vrai et le légitime. Elle lui répondait qu’elle était trop empêchée au fait de la guerre
dit : « Ô Jeanne, en quel lieu avez-vous espoir de mourir ? » Et elle répondit  : Où il plaira à Dieu, car je ne suis pas plus a
onne ? avait-il des habits ? n’était-il pas tout nu ? » À quoi Jeanne répondait en les déconcertant : « Pensez-vous donc que Dieu
’elle de quel idiome se servait l’archange en lui parlant, elle avait répondu à ce Limousin trop curieux : « Il parle un meille
à celui-là étaient plus heureux que d’autres à la guerre. À quoi elle répondait que, pour tout sortilège, elle disait aux siens :
Reims au sacre, de préférence à celui de tous autres capitaines, elle répondit cette parole tant citée : « Il avait été à la pei
indévotion : « Était-ce fête ce jour-là ? » lui demandèrent-ils. Elle répondit qu’elle croyait bien que c’était fête en effet. E
chose. » La noble fille, enlacée à son tour par le serpent, n’osait répondre comme Hector, mais elle pensait comme lui. Comme
6 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
demeure est là-bas, et si tes visions sont encore chargées du passé, Réponds -moi. réponds-moi ! N’avons-nous pas ici conversé
là-bas, et si tes visions sont encore chargées du passé, Réponds-moi. réponds -moi ! N’avons-nous pas ici conversé de la vie et
ine d’une rose, pour s’évanouir comme un chant d’un bosquet de fête ? Réponds , oh ! réponds-moi ! Il a été pour moi, le dernie
, pour s’évanouir comme un chant d’un bosquet de fête ? Réponds, oh ! réponds -moi ! Il a été pour moi, le dernier éclair de to
qui vivait dans ce long, dans cet ardent regard ? Écoute, écoute, et réponds -moi ! Ta voix, — son faible et doux et fervent ac
n, si la vie du cœur est inextinguible ! Rien qu’une seule fois, oh ! réponds -moi ! Dans la tranquillité de midi, dans le calme
beauté pleine d’effroi, pour lutter avec le sommeil, —  Esprit, alors réponds -moi ! Par le souvenir de notre prière tant de foi
poir, — parle ! si nos âmes se rencontrent dans des essors immortels, Réponds -moi, réponds-moi ! La tombe est silencieuse ; — e
 ! si nos âmes se rencontrent dans des essors immortels, Réponds-moi, réponds -moi ! La tombe est silencieuse ; — et tout au loi
attendre de la terre ? Écoute, aie pitié, parle, ô toi qui es mien ! Réponds -moi, réponds-moi ! L’autre pièce que j’ai à cite
la terre ? Écoute, aie pitié, parle, ô toi qui es mien ! Réponds-moi, réponds -moi ! L’autre pièce que j’ai à citer est intitul
 » — Alors mes larmes jaillirent en une pluie soudaine, tandis que je répondais  : « Ô vous, ombrages majestueux, je ne rapporte p
7 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
? serait-ce de le rendre honnête homme ou grand homme ? et je me suis répondu  : De le rendre honnête homme. Qu’il soit bon, pre
nira point. » Voilà ce que je me suis dit, et voici ce que je me suis répondu  : « Je cloute qu’un méchant puisse être véritable
bon. » Je me suis demandé comment je le rendrais bon ; et je me suis répondu  : En lui inspirant certaines qualités de l’âme qu
tinée, et qui l’élèvera au-dessus des revers. Voilà ce que je me suis répondu . J’ai relu ma réponse ; et j’ai vu avec satisfact
pirait la fermeté à une âme naturellement pusillanime ; et je me suis répondu  : En corrigeant une peur par une peur ; la peur d
tifiait, on éclairait, on étendait l’esprit de l’homme, et je me suis répondu  : On le rectifie par l’étude des sciences rigoure
ent donnerai-je du goût à mon enfant ? me suis-je dit ; et je me suis répondu  : Le goût est le sentiment du vrai, du beau, du g
8 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
u public, ou pour son ouvrage, ou pour lui-même ; le troisième, où il répondait aux objections. Donat en ajoute une quatrième esp
ère, qui renfermait la catastrophe ou le dénouement de l’intrigue, et répondait à notre cinquième acte : au lieu que l’épilogue é
ucun personnage de tragédie. La première partie du récit de Théramène répond à ceux que les anciens ont faits de la mort d’Hip
ir le plus naturellement à son esprit ; et que les autres acteurs lui répondent ou l’interrompent à propos, selon leur convenance
s’arrêtant pas aux endroits où il doit attendre et désirer qu’on lui réponde . Les autres peuvent aussi blesser la nature de pl
tres peuvent aussi blesser la nature de plusieurs manières : 1º En ne répondant pas juste, sans qu’il y ait une raison, prise de
us délicate que la justesse prise dans un sens plus étroit ; 2º En ne répondant pas tout ce qu’ils devraient répondre ; 3º En n’i
un sens plus étroit ; 2º En ne répondant pas tout ce qu’ils devraient répondre  ; 3º En n’interrompant pas où ils devraient inter
que de faire sortir des personnages qui devraient attendre qu’on leur répondît , ou de faire rester ceux qui devraient répondre.
t attendre qu’on leur répondît, ou de faire rester ceux qui devraient répondre . Une des plus grandes perfections du dialogue, c’
RODRIGUE. Va, laisse-moi mourir.Quatre mots seulement ; Après, ne me réponds qu’avec que cette épée. CHIMÈNE. Quoi ! du sang d
ent dire de suite à un de ses personnages tout ce qu’il a à dire ; on répond de même, et une longue scène se consume quelquefo
, je le voi ; Tu comptes les momens que tu perds avec moi. Tout cela répond à des mouvements aperçus qui, quelquefois plus ex
tes, comme dans cet exemple : Je connais peu l’amour ; mais j’ose te répondre Qu’il n’est pas condamné, puisqu’on veut le confo
ion, que dans l’excès d’un grand malheur ; qu’il est permis de ne pas répondre à ce que dit l’interlocuteur ; l’âme alors est to
upe et non de ce qu’on lui dit : c’est alors qu’il est beau de ne pas répondre . On flatte Armide sur sa beauté, sur sa jeunesse,
na, tu t’en souviens, et veux m’assassiner ! Cinna s’emporte et veut répondre  : mouvement naturel et vrai, que Corneille n’a pa
du dialogue. Un amant reproche à sa maîtresse d’être coquette ; elle répond par une définition de la coquette : c’est sur le
lle répond par une définition de la coquette : c’est sur le mot qu’on répond , et presque jamais sur la chose. La répartie sur
9 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
rait une bouffée de son cigare, humait une cuillerée de thé froid, et répondait  : « Quelle jeune fille ? » Pierre se penchait sur
nt et pétillaient sous la cendre au fond de sa pipe. — J’en ai trois, répondait Boris. — Trois ! Moi, je n’en ai qu’une ; elle n’
it, vous astreindre à rester dans un village. — Mais vous savez bien, répondit Boris, surpris de cette remarque, vous savez bien
ié ce dont nous sommes convenus avant-hier ? — Mais, mon cher Pierre, répondit Boris non sans quelque embarras, c’était une plai
il, que j’entreprends cette course. — Admettons que ce soit pour moi, répondit Pierre sur lequel l’élégante toilette de son vois
e pria de l’annoncer à sa maîtresse, ainsi que son ami. Le domestique répondit qu’elle les attendait, et leur ouvrit la porte de
que vous vous intéressez à la littérature russe ? — Moi… sans doute, répondit avec quelque embarras Boris, qui lisait peu de li
s le monde, sur cette terre ? — Je ne puis m’associer à votre pensée, répondit Boris en la regardant. Je trouve ici même un gran
s folies. — Je suis également soumis à ces deux effets de la liberté, répondit tranquillement Pierre. — Très bien ; je ne puis m
but que je m’étais proposé en vous conduisant près d’elle ». Boris ne répondit pas. « Non, reprit Pierre, cela ne va pas. Il lui
ni. Je ne vous rends pas votre parole. — Je suis à votre disposition, répondit Boris. — Très bien. » Une semaine entière s’écoul
re, en fredonnant ou en sifflant, et à tout ce qu’on lui disait il ne répondait que par un sourire et une exclamation : « Braou !
de la ville le seigle s’est vendu trente roubles ? — Braou ! braou ! répondait Étienne, qui venait de livrer le sien à moitié pr
ns qui affectent de faire voir une généreuse indignation ? » Étienne répondit par un signe affirmatif. L’ancien fonctionnaire g
pas avant une heure et demie. — J’en prendrai une tasse avec plaisir, répondit Boris. — Et vous, Pierre Vasilitch ? reprit Viéra
ui dit-il. Quelle aisance ! quelle grâce dans ses mouvements ! — Oui, répondit froidement Pierre ; mais cette maison est comme u
au-de-vie. Ah ! bonjour Pierre Vasilitch. — Bonjour Michel Micheïtch, répondit Pierre. D’où venez-vous donc ? — De la ville. Vou
sir de m’apprendre si tu ne dois pas bientôt être pendu ? » Onufre ne répondit pas. « Oui, cela devrait déjà être fait, reprit M
s’avançant pour la délivrer de son plateau. — Une très petite peine, répondit la jeune fille. Pourvu seulement que ce café soit
i étaient agréables. Puis il lui demanda si elle lisait ; à quoi elle répondit qu’elle n’en avait pas le temps. Il en était là d
l essayait de lui persuader, tandis que celui-ci se contentait de lui répondre de temps à autre par un monosyllabe qui, de sa pa
es pas disposé à m’accompagner, j’irai seul. » Pierre, naturellement, répondit qu’il était tout prêt à partir. Et les deux amis
ts en silence, tout à coup il lui dit : « Boris ! — Que voulez-vous ? répondit Boris en rougissant légèrement sans savoir pourqu
t comme s’ils ne s’étaient jamais parlé autrement. « Très volontiers, répondit Boris ; tu sauras tout dans les plus petits détai
bien tranquille. Qui pourrait m’enlever ? » Boris fut sur le point de répondre  : Moi, peut-être ! Mais il se retint. « À quoi so
anda Viéra en le regardant avec son bon sourire habituel. — Je pense, répondit -il… je pense… » Puis, tout à coup, interrompant l
us en prie, un mot, un seul mot. — Que voulez-vous que je vous dise ? répondit -elle enfin. Je ne sais… Vraiment, cela dépend de
, au moins, lui dit-il, de parler à votre père ? — Si vous le voulez, répondit -elle d’une voix timide ; mais il me semble que je
tantôt s’assoupissait, tantôt paraissait absorbé dans un rêve, et ne répondait que par quelques brèves et insignifiantes paroles
dit : « Je viens de faire encore une promenade en ville. — Vraiment ! répondit Boris, qui s’efforçait de surmonter son agitation
baisa la main de Viéra. Elle le regarda. « À demain, dit-il. — Adieu, répondit -elle tranquillement. — Voilà, mon cher Pierre, di
mbrasse-moi donc, homme froid que tu es ! dit Boris. — De grand cœur, répondit le bon Pierre en le serrant dans ses bras. Que Di
t d’aller le voir plusieurs fois dans la semaine. « Braou ! braou ! » répondit tristement le vieillard. Au commencement de sa no
comme il engageait Pierre à revenir plus souvent, et comme Pierre lui répondait de nouveau qu’il craignait de le déranger : « Tu
de nouveau qu’il craignait de le déranger : « Tu te trompes, mon ami, répondit Boris, tu ne nous gênes nullement quand tu viens
lle était souffrante. Elle le regarda avec une telle placidité et lui répondit si tranquillement, qu’il s’éloigna très mécontent
on. Mais notre maîtresse a d’autres idées. Acceptes-tu ? — Se marier, répondit le cordonnier en souriant, est une chose fort agr
s savez… cet affreux portier, cette espèce de monstre marin !… — Oui… répondit l’intendant avec une expression de dépit, mais pu
u consens au mariage ? — Je déclare solennellement que j’y consens », répondit le cordonnier, à qui les grands mots ne faisaient
tendant : « Eh bien ! s’écria-t-elle, comment va notre mariage ? » Il répondit , non toutefois sans quelque embarras, que tout al
ia ces deux syllabes : « Moumou ! » La chienne comprit qu’elle devait répondre à ce nom de Moumou. Les gens de la maison l’appel
on l’appelle Moumou, dit la vieille veuve. C’est un joli nom. — Oui, répondit la complaisante dame de compagnie. Étienne, vite,
re. Il le réveilla et lui donna à voix basse un ordre auquel le valet répondit par un bâillement et un éclat de rire. Puis le ma
ouzaine de domestiques se trouvaient réunis, appela Moumou… Moumou ne répondit pas. Alors il s’éloigna. Tous l’observaient, mais
abriel s’il s’était souvenu de ses ordres, et le majordome se hâta de répondre qu’ils étaient exécutés. Le jour suivant, Guérass
ême cette ouverture, dit-il en se retournant vers Étienne. — Soit ! » répondit celui-ci. Aussitôt il monta au haut de l’escalier
10 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
rogé par Crésus sur ce que l’on disait de nouveau en Grèce, lui avait répondu en ces termes : « On y fait courir le bruit que l
mais Solon, incapable de flatter et qui ne savait dire que la vérité, répondit  : « C’est Tellus l’Athénien. » Crésus, surpris, d
le raison il estimait ce Tellus le plus heureux des hommes. « Tellus, répondit Solon, vivait dans un temps où Athènes était flor
s ? Enfin, quel homme ou quelle femme a péri par vos mains ? — Ô roi, répondit l’étranger, je suis fils de Gordius et petit-fils
. » Crésus, qui n’avait point oublié ce qu’il avait vu en songe, leur répondit  : « Il ne faut pas parler de mon fils, je ne puis
er comment vous croyez me servir en vous y refusant ? « — Ô mon fils, répondit Crésus, si j’en use ainsi, ce n’est pas que j’aie
hez toi ; et, après l’avoir mis à mort, fais-le enterrer. — Seigneur, répondit Harpagus, jusqu’ici vous ne m’avez jamais vu song
tif Harpagus l’avait envoyé chercher en si grande hâte. « Ô ma femme, répondit le pâtre, j’ai vu et entendu dans Ecbatane des ch
le put imaginer propre à l’émouvoir, de ne point obéir. Mitradate lui répondit  : « qu’il lui était impossible de ne pas exécuter
c tant d’indignité le fils d’un des premiers de ma cour ? — Seigneur, répondit Cyrus, je n’ai rien fait que je n’eusse le droit
a « où il avait pris cet enfant ? qui le lui avait donné ? » Le pâtre répondit  : « qu’il était son fils, et que sa femme, qui l’
un mensonge qui l’aurait perdu dès qu’il en aurait été convaincu, et répondit en ces termes : « Ô roi, lorsque cet enfant m’a é
avait trouvé bon le repas qu’il venait de faire : Harpagus lui ayant répondu qu’il était excellent, le roi lui fit présenter l
sse de dire s’il connaît le gibier dont il venait de manger. Harpagus répond froidement qu’il le connaît, mais qu’il devait tr
sens de l’interprétation qu’ils avaient donnée à son rêve. Les mages répondirent qu’ils l’avaient entendu en ce sens : « qu’il éta
llement de ces diverses circonstances ? — Puisque l’enfant a survécu, répondirent les mages ; puisque, par un pur hasard, il a fait
me temps votre propre sûreté ? » À cette nouvelle question, les mages répondirent  : « Ô roi, il est tout à fait dans notre intérêt
rent avec empressement de quelle manière il avait échappé. Cyrus leur répondit  : « qu’il n’en avait rien su avant son départ, qu
ur demanda lequel des deux jours leur paraissait préférable. Tous lui répondirent qu’il y avait une grande différence, que le premi
ent il trouvait l’esclavage, après la royauté ? » Astyage, au lieu de répondre , fixant ses regards sur Harpagus, lui demanda à s
demandé de quel pays elle était, les jeunes gens, prenant la parole, répondirent qu’ils étaient Péoniens, et qu’elle était leur sœ
aussi laborieuses que celle-ci ? » Les jeunes gens s’empressèrent de répondre affirmativement, car c’était pour arriver à cette
e suivez-vous pas aujourd’hui les usages des Perses ? — Nos coutumes, répondit Amyntas, sont bien différentes ; elles veulent qu
s mots, qu’Alexandre avait conçu quelque projet extraordinaire et lui répondit  : « Vos discours sont d’un homme que la colère en
re, vous ferez ainsi une chose agréable aux Spartiates. » Anaxandride répondit aux éphores : « qu’il ne pouvait consentir à ce q
l ou d’Artybius lui-même, tu préfères adresser tes coups ? » L’écuyer répondit  : « Seigneur, je suis prêt à frapper l’un et l’au
e de ne point redouter les talents singuliers de cet animal : je vous réponds qu’il ne se lèvera plus sur ses jambes contre qui
ls résolurent de consulter celle qui les avait mis au jour. Elle leur répondit qu’elle était, elle-même, hors d’état de distingu
t que les Lacédémoniens voulussent réellement faire. « Vous avez, lui répondit Démarate, entendu ce que je vous ai dit, en parta
mmes s’y prendraient pour combattre contre toute son armée ? — Ô roi, répondit Démarate, tenez-moi, j’y consens, pour un menteur
11 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169
t on s’expose soi-même à leurs représailles, à leurs invectives : Je réponds , dit-il, qu’en effet une immense multitude d’homm
contre le maire Pétion qui, dans une lettre à ses concitoyens, avait répondu avec une « astuce niaise et une bénignité captieu
i permettait alors à chacun de publier ses réflexions à ses frais, il répondait hardiment à ceux qui voulaient établir une solida
vait fait pendant la Terreur à la Convention, Sieyès se contentait de répondre  : « J’ai vécu. » Il sera toujours plus digne et p
répondre : « J’ai vécu. » Il sera toujours plus digne et plus beau de répondre à cette question, avec l’âme d’André Chénier : « 
te et apprest lui avoir fait la demande de sa démarche nous ayant pas répondu positivement nous avons décidé quil seroit en are
e subssittée.   INTEROGATOIRE.   A lui demandé commant il sapelloit A répondu quil senomoit André Chenier natife de Constentino
gt douze au moins A lui demandé quel son ses moyent de subsisté A lui répondu que de puis quatre vingt dix quil vie que de que
lui fait son père12 A lui demandé combien que lui faisoit son père A répondu que son père lui endonnoit lorsquil luy endemando
teurs A lui demandé quel sont ses amis ou il va mangé ordinairement A répondu que cetoit chez plusieurs amis dont il ne croit p
re portant son interest personnelle13 sommé de nous dire la vérité A répondu il me semble que des lettre qui énonce l’arrivé d
enté que nous ne fond pas des demande de commerce sommé à lui de nous répondre sur les motifes de de son arestation qui ne sont
sœur de Mme Hocquard, et qui habitait alors à Luciennes. 10. Ce qui répond au 8 mars 1794. 11. André Chénier fut arrêté dan
t ils vont prendre pour des défaites tout ce que ce galant homme leur répondra à ce sujet. Peste ! ne pas garder une lettre qui
on de commerce. 15. Ce qui veut probablement dire : qu’il ait à nous répondre catégoriquement. 16. Il va y avoir ici un singul
12 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — X. Service de nuit. »
l faut, nous te donnerons 20 francs de bounia155 ». — Et moi je lui réponds  : « Mon lieutenant, il y a dans le bal un command
tous les officiers qui sont là. Dis hardiment : « Lieutenant Fametal, répondez  ! Le commandant supérieur des troupes de Saint-Lo
se sauvent. On se demande : « Qu’est-ce que cela veut dire ? » Moi je réponds  : « C’est moi, spahi ! J’arrive directement de Sa
demain, j’ai demandé aux vieilles gens ce que cela signifiait. On m’a répondu  : « C’est un guinné que tu as rencontré. Si tu n’
n colonel, c’est vous qui m’avez fait appeler ? » Et le colonel avait répondu  : « Parbleu ! ce sont vos camarades qui vous ont
13 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159
e fit part de cette nouvelle aux cardinaux. Ils me chargèrent tous de répondre que le Saint-Père ne pouvait à aucun prix acquies
un simple homme d’Église. « Mais aux objections que je lui soumis, il répondit toujours que ces qualités de cardinal et de premi
e foi, me parurent, à première vue, avoir un très grand poids. Je lui répondis que ses paroles m’impressionnaient vivement, et q
de flatter cet orgueil auquel on venait de faire allusion. « Cacault répondit à tout cela que c’était moins le nom de l’ambassa
oulus pas me rendre en ce qui regardait l’envoi de ma personne, et je répondis à ses raisons sur ce point, mais sans aucun succè
la personne. Je ne lui laissai rien ignorer de ce qui s’était dit et répondu entre le plénipotentiaire de France et moi. Le Pa
personnelle, on flattait le chef du gouvernement français. « Le Pape répondit qu’il avait convoqué tous les cardinaux pour s’oc
ire contenait tout autre chose que le concordat arrêté, il ne sut que répondre qu’il arrivait de la campagne, où il traitait des
sul. Il me regarda très fixement, et à la véhémence de ses paroles je répondis , en profitant de son étonnement, que je ne pouvai
l’exigeait tel quel, sans une syllabe ni de moins ni de plus. Je lui répondis que, dans ce cas, je ne le souscrirais jamais, pa
récédemment, en y mettant la même vivacité et la même force. Le comte répondit qu’il le priait de lui permettre de déclarer qu’i
uand le cardinal Fesch me fit lire cette dépêche, et je lui permis de répondre de ma part “que je ne ferais jamais la première d
opportun de se rendre à l’idée de ma retraite. Peu après, l’Empereur répondit au Pape par une note officielle de M. de Talleyra
oses semblables, conséquences de sa prétendue soprasovranità. Le Pape répondit négativement à tout. Mais pour prêter à cet acte
e j’avance ? Ma demande n’est donc que de pure politesse.” « Forcé de répondre , je lui déclarai que je ne savais vraiment ni com
oi, quoiqu’elles n’y fussent certainement pas. « Je tins ferme, et je répondis à tout. Je lui exposai les motifs qui nous oblige
ns le but de séduire les cardinaux récalcitrants à sa volonté. « Nous répondîmes tous par une inclination, et rien de plus. Ayant
tenté à quelques-uns. « Quand il eut terminé je pris la parole, et je répondis que nous étions accusés à tort de complot et de r
es, on pourrait espérer qu’il écouterait la voix de la clémence. Nous répondîmes qu’ils étaient autorisés à les lui communiquer. L
river à temps à cause de la foule, ou une autre excuse banale. « Nous répondîmes que ce biais était impossible ; que, tous, nous é
et que, dans cette vue, on l’écrirait le matin suivant. Les ministres répondirent que c’était impossible, puisque le matin même ils
ectés que les premiers. D’autres fois on affirmait que Napoléon avait répondu en termes qui ne laissaient aucune espérance. « D
remerciai encore, sans vouloir accepter. Je crois que tous les autres répondirent dans le même sens. « C’est ainsi que cette affair
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
eux. Aurelia frémit à cette nouvelle, nie que ce soit Valerio. On lui répond qu’elle a déjà avoué le contraire. Son désespoir
à Dominique : « Voilà une mauvaise pièce. — Dites cela tout bas, lui répondit Arlequin, parce que, si le roi le savait, il me c
Arlequin. Ils se demandent alors réciproquement : “Qui es-tu ?” et se répondent en même temps : “Arlequin.” Le véritable est tout
, et lui demande un remède pour le mal de dents : « Prenez une pomme, répond Arlequin, coupez-la en quatre parties égales : me
ainsi la tête dans un four, jusqu’à ce que la pomme soit cuite, et je réponds que votre mal de dents se trouvera guéri. » Voilà
es, et entre autres, lui demande combien il a de pères ? Arlequin lui répond qu’il n’en a qu’un, Octave, faisant semblant de s
Perchè non hay che un padre ? lui dit-il. « Je suis un pauvre homme, répond Arlequin, je n’ai pas moyen d’en avoir davantage.
ise de cet appareil, lui demande ce qu’il veut faire. « Rien, madame, répond -il, vous trépaner seulement, pour vous désennuyer
qu’il n’était entré dans la chambre que pour le surprendre. La belle répond qu’en attendant il voulait l’embrasser et qu’elle
de Molière ne disent mot de celle de Scaramouche” ; à quoi le prince répondit  : “La raison de cela, c’est que la comédie de Sca
15 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
e femme, que Dieu t’unisse à un vrai et bon chevalier. « — Ô ma mère, répondit -elle, laisse là ce discours ; on a pu voir très-s
a fois le pays et ceux qui l’habitent. » « Alors le seigneur Sigemunt répondit  : « Ton discours me déplaît. Quand la nouvelle en
rriers ? Si nous avons des amis, ils seront bientôt prêts. » « Sîfrit répondit  : « Je n’ai pas le dessein de me faire suivre par
avons de bonnes intentions. « Celui qui sait la vérité voudra bien me répondre  : il me dira où je puis trouver Gunther, le très-
ssant roi des Burgondes. » L’un d’eux à qui cela était bien connu lui répondit  : « Voulez-vous voir le roi, cela peut très-bien
le tourmentait. « Alors Ortwîn de Metz, qui était puissant et brave, répondit au roi : « Puisque nous ne savons qui ils sont, i
our te complaire mon honneur et ma vie. » « Sîfrit, fils de Sigemunt, répondit ainsi : « Je le ferai si tu me donnes ta sœur, la
vous pourriez bien perdre ici l’honneur et la vie. Songez-y. » Ainsi répondit la vierge digne d’amour. « Sîfrit le rapide s’ava
s les terres de ce royaume devraient être soumises. » « Dame Brunhilt répondit  : « Comment cela pourrait-il être ? Si nul ne sur
râce et par affection pour moi. « — Certes, je ne les cesserai point, répondit la femme du roi. Comment abandonnerai-je le perso
ez de ton outrecuidance et non sans motif. « — Tu t’élèves trop haut, répondit la femme du roi ; maintenant je voudrais voir si
. » « Une haine terrible s’éleva entre ces deux femmes. Mais Brunhilt répondit  : « Si tu ne veux pas être ma vassale, tu dois al
riemhilt, que tu voudrais te plaindre de mes paroles. « — Par ma foi, répondit Brunhilt, je dirai tout ceci à Gunther. « — Eh !
vous ne l’ignorez pas, m’ont blessée profondément. » « Dame Kriemhilt répondit  : « Vous pouvez me laisser passer ; car je le pro
c douceur : « Dis-moi, femme chérie, qui donc t’a offensée ? » « Elle répondit au roi : « Ah ! j’ai lieu d’être bien affligée !
tend que Sîfrit, son mari, m’a eue pour concubine. » « Le roi Gunther répondit  : « Elle a eu tort. « — Elle porte ici ma ceintur
ta femme. Guerrier, as-tu fait cela ? « — Non, je ne l’ai point fait, répondit Sîfrit, et si elle l’a dit, je l’en ferai repenti
sœur. — « Elle payera cher d’avoir ainsi contristé ta femme si belle, répondit Sîfrit. Certes, cela m’afflige au-delà de toute m
armi les sapins. « — Si vous ne vous contentez pas d’un seul piqueur, répondit aussitôt le roi, je vous en prêterai quatre, qui
que nous nous séparions ici, avant que nous commencions de chasser ? répondit Hagene. De cette façon, nous pourrons reconnaître
son de la trompe que nous devons nous rendre au campement. Je vais y répondre . » Et de tous côtés, le son du cor rappelait les
eu plus attention à moi. » Le roi, de la table où il était assis, lui répondit avec fausseté : « Nous ferons volontiers amende h
aurait dû nous faire camper aux bords du Rhin. » « Hagene de Troneje répondit  : « Chevaliers nobles et impétueux, je connais to
lt. Voudrait-il nous le faire voir ? » « Le brave Sîfrit de Niderlant répondit  : « Vous pouvez l’essayer. Voulez-vous me suivre
érite grand déshonneur. Que n’y a-t-il renoncé ? » « Le féroce Hagene répondit  : « J’ignore ce que vous regrettez. Nos peines et
tandis qu’il chevauchait à travers les sapins. » « Hagene de Troneje répondit  : « Je le ramènerai moi-même au palais. Il m’est
est ce malheur de la belle Kriemhilt, dont tu me parles ? » « L’autre répondit en pleurant : « Je ne puis vous le cacher, oui, l
z, guerriers magnanimes, à ensevelir mon époux chéri. » Les guerriers répondirent  : « Qu’il soit fait ainsi, maîtresse bien-aimée. 
ion d’une femme, je n’ai acquis d’aussi excellents amis. » « La reine répondit  : « Oui vous l’avez très-bien dit : j’ai beaucoup
en ce pays. J’entends les gens m’appeler une exilée. » « Le roi Etzel répondit  : « Ô ma femme très-chérie, si cela ne leur parai
faut que nous puissions l’annoncer là-bas à vos amis. » Le roi Etzel répondit  : « Aux jours du prochain solstice d’été. » — « N
s ont envoyés, nous, guerriers, en toute confiance. » Le riche prince répondit  : « Je suis heureux de cette nouvelle. » Ensuite
e pays. « — Nous comptons sur toutes sortes d’honneurs de votre part, répondit Swemel. Mon éloquence ne suffit pas à vous exprim
-riche Uote, avant que nous cherchions du repos ? » Le noble Gîselher répondit très-courtoisement : « Personne ne vous le refuse
adressée ? Qui ne désire y aller peut demeurer en ce pays. » « Hagene répondit  : « Quoique vous décidiez, que mes discours ne vo
uand a lieu la fête et vers quel jour il nous faut y aller ? » Swemel répondit  : « En vérité, la fête est fixée au prochain sols
16 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
devant cette divinisation du glaive ; un cri d’horreur lui a en vain répondu du fond de toutes les consciences, il a ses disci
lus naturel des gouvernements à la naissance des sociétés ? Vous vous répondrez  : C’est le gouvernement paternel. 2º Quel est le
est le plus noble et le plus progressif des gouvernements ? Vous vous répondrez  : C’est le gouvernement de l’intelligence, c’est-
lus capables. 3º Quel est le plus juste des gouvernements ? Vous vous répondrez  : C’est le gouvernement unanime, c’est-à-dire cel
la communauté. 4º Quel est le gouvernement le plus moral ? Vous vous répondrez  : C’est celui qui puise toutes ses lois dans le c
à développer en lui et dans le peuple, la raison publique ? Vous vous répondrez  : C’est celui qui, au lieu de porter des décrets
ommes possible à la plus grande masse de lumière possible ? Vous vous répondrez  : C’est celui qui ne permet à aucun homme de rest
r la cultiver. 7º Quel est le gouvernement le plus lettré ? Vous vous répondrez  : C’est celui qui fait de la culture des lettres
l’État. 8º Quel est le plus religieux des gouvernements ? Vous vous répondrez  : C’est celui qui, après avoir donné par une éduc
lus conforme à la nature humaine civilisée et civilisable ? Vous vous répondrez  : C’est celui qui a réuni la plus grande multitud
ur gouvernement ; je vous interrogerais pendant un siècle que vous me répondriez toujours comme j’ai répondu ici pour vous, parce
rogerais pendant un siècle que vous me répondriez toujours comme j’ai répondu ici pour vous, parce que ces réponses sont de bon
ue temps. La plus jeune, voyant que ses sœurs ne se pressaient pas de répondre , prit elle-même la parole et dit : “Je vous obéir
ugnance, et j’attends respectueusement vos ordres.” « “Oui, ma fille, répondit le père, vous l’épouserez ; je connais votre vert
a toujours assez d’hommes enclins à gouverner les autres hommes, leur répondait -il, il n’y en aura jamais assez pour leur enseign
il pas sa source dans l’orgueil ? « Vous ne me connaissez point, leur répondit Confucius, si vous croyez que c’est par dédain qu
tendu Confucius ce que c’était que ce philosophe : « C’est un homme, répondit le sage, auquel aucun homme de nos jours ne peut
ion de la postérité ? « Si les belles instructions de Yao et de Chun, répondit Tchang-Houng, viennent à se perdre ; si les sages
ique éloge que Tchang-Houng avait fait de lui. « Cet éloge est outré, répondit notre philosophe à ceux qui le lui rapportèrent,
ier. « Le Ciel, le Tien ou Dieu, trois noms exprimant le Grand Être, répondit Confucius, est le principe universel ; il est la
nfaillible de rendre mes peuples vertueux et heureux. — « Ce moyen », répondit Confucius, « est de ne rien commander qui ne soit
tesse qui ne lui était pas habituelle. « Rassurez-vous sur moi, leur répondit -il, ce n’est point ma propre décadence qui m’insp
17 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — III. La tête de mort »
quoi cette tête-là est-elle ici ? se demande le passant ». Et la tête répond  : « C’est ma bouche qui m’a fait mourir ! » L’étr
, demandent les envoyés, est-il vrai que tu aies parlé ? » La tête ne répond rien. Deux fois, trois fois on répète la question
us avons interrogé la tête, lui rapportent-ils et elle ne nous a rien répondu . — « En ce cas, dit le chef, ramenez l’étranger p
». Et à l’homme : « Quand tu m’as questionnée en passant, que t’ai-je répondu  ? — « Que c’est ta bouche qui t’a fait mourir »
18 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
lui demande ce qu’il cherche là et de qui est cette lettre. Arlequin répond qu’un nommé Flavio la lui a donnée pour remettre
t et que la signora Vittoria est une dame honorable. Oratio, furieux, répond qu’il en a menti. Ils mettent la main à leur épée
itaine demande à Oratio s’il veut se couper la gorge avec lui. Oratio répond qu’il est prêt. Le capitaine dit alors qu’il va é
dont elle a besoin dans une pièce qu’elle va représenter. Le docteur répond qu’il les fera porter par Pedrolino. Piombino lui
 ; il lui demande s’il n’a jamais éprouvé d’autre amour. Le capitaine répond qu’il a été amoureux, à Milan, d’une très belle j
ratio, saluant Vittoria, réclame le portrait d’Isabelle. Vittoria lui répond en riant qu’elle ne sait ce qu’il veut dire, et e
t à leurs maris si la comédie est déjà terminée. scène XXII. Pantalon répond qu’une rixe l’a interrompue, et qu’il n’a pas ape
iller sur leur maison et sur la conduite de leurs femmes ; et ceux-ci répondent que c’est ce qu’ils feront désormais. Tout le mon
19 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
tribunal de Lucques, nommé Nicolas del Calamayo. — Eh quoi ! m’a-t-il répondu en riant et en me regardant du capuchon aux sanda
nseil ou d’un habile complice ? — Pourquoi me dites-vous cela ? ai-je répondu au docteur Bernabo, qui ne rit pas souvent. — Mon
ours la conscience du docteur Bernabo. — Le chef des sbires, m’a-t-il répondu , n’est pas un coquin aussi accompli que son ami N
ans son âme. — Avez-vous sur vous ces pièces ? me dit Bernabo. — Non, répondis -je. — Eh bien ! apportez-les-moi la première fois
e nouvelle à vous rapporter d’en bas ; ne cessez pas de prier. — Ah ! répondîmes -nous tout en larmes ; si nous cessions de prier n
ils là-haut ? — Je m’en fie au bon Dieu et au père Hilario, leur ami, répondis -je. — Que je t’ai coûté de tourments et à eux, re
vain de lui tout expliquer : — Non, non, ne me le demande pas encore, répondis -je, car si tu savais tout d’avance, tu refuserais
es choses si douces à entendre, à voir, à sentir, que je ne pouvais y répondre que par des rougeurs, des pâleurs et des soupirs
couté leurs exhortations au repentir et leurs offres de prières, leur répondit avec reconnaissance, que le seul service qu’il eû
e rapprochant de moi comme pour mieux entendre. — Rien que la vérité, répondis -je. Dis au père Hilario, ton confesseur, et qui d
i fis rendre en désordre toutes les notes éparses et bondissantes qui répondaient , comme un écho ivre, à l’ivresse désordonnée de m
mps de nous aimer après ! Qu’est-ce que tu as dit ? qu’est-ce qu’il a répondu  ? — Eh bien ! reprit Hyeronimo, je n’ai pas eu de
ulais à aucun prix sacrifier à mon contentement, car les pauvres gens répondaient de leurs prisonniers âme pour âme, et le moins qu
urs, et que je n’emporte pas mon désespoir dans l’autre vie ! Nous ne répondîmes que par des larmes, et quand Fior d’Aliza revenai
tres puissent m’entendre : — Fior d’Aliza, que veux-tu de nous ? Elle répondit sans se retourner, comme quelqu’un qui regarde le
res étaient fermées et la parole d’en haut me parlait sans me laisser répondre et comme si quelqu’un m’avait commandée. Je le cr
ôt que de risquer la liberté en le suivant dans sa fuite ?… — Ah ! me répondit la voix dans ma conscience, c’est que si je me sa
20 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
eur Johnson se signala par la vivacité de ses attaques. Macpherson ne répondit que par le dépôt des manuscrits ; Césarotti, inté
sombre roule avec ses ondes une foule de héros. « — Enfant de Fithil, répond le chef aux yeux bleus, je te vois toujours tremb
ura. D’une voix semblable au bruit d’une vague en courroux, Swaran me répond  : Eh ! qui dans ces plaines marcherait mon égal ?
e jour, Fingal s’écria : Le roi de l’Océan est tombé ; Il est debout, répondit Swaran. Moran, que le sombre Cuchullin cède au hé
lin cède au héros qui est fort comme les tempêtes de Malmor. « — Non, répondit Cuchullin, jamais je ne céderai à un homme. Cuchu
ne. « Moran part : il frappe le bouclier : les coteaux et les rochers répondent  : les sons s’étendent dans la forêt : le cerf tre
oclin ; veux-tu manier encore la lance de ton père ? » « — Cuchullin, répond le guerrier d’un air tranquille, la lance de Conn
; mais quel nuage obscurcit ton âme belliqueuse ? « — Quatre pierres, répondit Fergus8 s’élèvent sur la tombe de Caïrbar ; et ce
ermeté des colonnes d’albâtre du palais de Fingal. « — D’où viens-tu, répond la belle ; d’où viens-tu, Ducomar, le plus sombre
aran, d’une voix lugubre comme le murmure du Cromla avant la tempête, répondit  : « Quand toutes les jeunes filles, odieuse Inisf
à ma pensée les vertes forêts de Gormal, dont tant de fois les échos répondirent à ses sifflements lorsque ma lance se baignait da
n, lorsque le bruit de la chasse a cessé et que les ruisseaux de Cona répondent à la voix d’Ossian. » « Carril chanta : « Dans le
’albâtre, à la noire chevelure. « — Défie-toi des enfants de l’Océan, répondit le grave et prudent Connal : envoie une troupe de
jalouse. Verse le sang de Cuchullin, ou perce mon sein. « — Deugala, répondit le jeune homme à la belle chevelure, comment pour
chevreuil buvait à son choix l’onde de mille ruisseaux. Mille rochers répondaient aux aboiements de ses dogues. Les grâces de la je
en voyant la pierre qui attestera ma gloire. « — Non, fils de Matha, répondit Cuchullin, non, je ne te quitte point : ma joie e
an, nous combattrons, nous briserons les boucliers. « — Aujourd’hui ! répond le fils de Starno plein de rage ; c’est aujourd’h
us brillant de sa race, et plus d’une fois les collines du Cromla ont répondu aux soupirs d’amour adressés à l’infortunée Faina
te. Il fuira, le sombre chef de Sora ; il fuira, si le bras de Fingal répond à son cœur. Je pourrais bien, fille de la mer, te
de Fingal ; telle fut aussi la tienne, ô Fingal ! « — Fils de Morni, répondit Fingal, je chéris ta gloire. Combats ; mais ma la
te. « Alors Fingal se leva, et trois fois fit éclater sa voix. Cromla répondit à ses sons, et ses guerriers fuyants s’arrêtèrent
’à ma bien-aimée, lorsque, seule, elle erre dans les forêts. « — Non, répondit le roi de Morven, jamais tu ne seras percé de ma
donc es-tu, Ryno, jeune enfant de la gloire ? Tu n’as pas coutume de répondre le dernier à la voix de ton père… « — Ryno, dit U
21 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
oi de Newton. Enfin M. Le Roy cite la rotation de la Terre ; on lui a répondu  : mais ce n’est pas un fait, et il a répliqué : c
ide. Quand on me demande : fait-il noir ? je sais toujours si je dois répondre oui ou non. Bien qu’une infinité de faits possibl
ai toujours si le fait réalisé rentre ou ne rentre pas parmi ceux qui répondent à cet énoncé. Les faits sont classés en catégorie
e, si l’on me demande : tel fait est-il vrai ? je saurai toujours que répondre , et ma réponse me sera imposée par le témoignage
i donc pendant une éclipse, on demande : fait-il noir ? tout le monde répondra oui. Sans doute ceux-là répondraient non qui parl
mande : fait-il noir ? tout le monde répondra oui. Sans doute ceux-là répondraient non qui parleraient une langue où clair se dirait
onventions, un théorème ne peut plus être que vrai ou faux. Mais pour répondre à cette question : ce théorème est-il vrai ? ce n
arlé ; puis une fois fixé sur ce point, j’interrogerai mes sens et je répondrai , oui ou non. Mais la réponse, ce seront mes sens
ourant ? je cherche si l’effet mécanique existe, je le constate et je réponds  : oui, il y a un courant. Vous comprenez à la foi
la faire. Si j’ai fait une fausse réponse, c’est parce que j’ai voulu répondre trop vite, sans avoir interrogé la nature qui seu
d on me demandera : est-il telle heure ? il ne dépendra pas de moi de répondre oui ou non. Passons à l’avant-dernier échelon : l
rification est la confirmation d’une loi. Qui choisira les faits qui, répondant à ces conditions, méritent le droit de cité dans
22 (1853) Propos de ville et propos de théâtre
était en train de mettre en partance pour Clichy. — Comme tu y vas, répondit mademoiselle X…, le petit Octave vient d’hériter
llait prendre pour aller à Clichy. — Prenez par mademoiselle M…, lui répondit -on. *** — Quelle est donc, je vous prie, cette
quoi bon ce centime additionnel ? lui demandait-on. — Ça me rappelle… répondit mademoiselle A. S… avec mélancolie. *** L’inconv
vre, je suis cependant reçu dans tous les salons. — De cent couverts… répondit un de ses amis. *** M. X… fut appelé dernièremen
on galant départemental, et s’adressa à une amie. — Tu peux y aller, répondit celle-ci, M*** est un homme qui a du foin dans so
nflammable ? — Je ne la crois pas assurée contre ce genre d’incendie, répondit le voisin. Du moins, elle ne porte pas la plaque.
il fit l’observation à la préposée aux mathématiques ; cette dame lui répondit qu’elle ne pouvait prendre sur elle de changer le
 Que diable voulez-vous que j’imprime un article qui a un tel titre ? répondit le directeur. — Cela manque d’actualité. *** A…
té que tu avais donné un soufflet à X…, est-ce vrai ? — Parfaitement, répondit A…, et, montrant sa blessure nouvelle, il ajoute 
ommet d’une perche d’un équilibre douteux : — J’attends qu’il tombe, répondit -il. *** M… habite ordinairement la campagne. Cha
donc les chiens ? demande-t-il. — Je ne sais pas ce qui leur a pris, répondit l’ami, qui saluait la dame de la maison. — Et il
dait un visiteur au joyeux comique. — Ce n’est pas que cela m’ennuie, répondit -il ; mais si j’avais 800, 000 fr. de rente, je ne
dames auprès de lui, si l’ouvreuse vient lui proposer un journal, il répond tout haut : « Je n’en ai pas besoin ; c’est moi q
nage important dans les jambes duquel *** est toujours fourré. — Oui, répondit le protecteur, je vois cela à mes souliers. ***
impôt de ce genre, voulait y emmener un de ses amis. — Ma foi, non, répondit celui-ci, je ne vais pas dans une maison où l’on
dit Montaigne des gens qui épousent leurs maîtresses ? — Ma foi, non, répondit l’autre, beaucoup plus fort sur le baccarat que s
de faveurs qui ferait la félicité de trois femmes. — Ah ! mon oncle, répondit la marquise avec mélancolie, vous me parlez de ma
alle à manger. — Qu’y a-t-il ? fit M… en se retournant. — C’est moi, répondit son ami, qui te demande si tu veux du pâté de foi
la manie de T…, il ajoute : — Tu es allé dans le monde ? — Mais oui, répondit T…, je sors en ce moment de chez le prince… — De
sse de le ramasser et le remet galamment à la jeune personne, qui lui répond , en s’inclinant et en rougissant : — Monsieur, v
taire au numéro 8. — Le notaire est en main au 6, et retenu par le 2, répondit le garçon. C’est particulièrement dans les couli
e veux. — Ton mari est donc jaloux ? demanda l’amie. — Oh ! ma chère, répondit la jeune épouse, — il a employé ma dot à acheter
isait une voix d’homme, je te lance le flambeau à la figure. — Alors, répondit une voix de femme, retire au moins la bougie, san
e dit là-bas que vous avez fait une grosse fortune ? — Eh ! cher ami, répondit modestement M. M…, il faut bien faire quelque cho
ous, couper scène du chien, dit-il aux auteurs. — Nous, pas couper, —  répondent ceux-ci, — vous, recevoir pièce avec chien, — vou
hien pour de bon, dans la vie privée. Quand on lui disait bonjour, il répondait involontairement : ouah-ouah ! Quand le garçon de
Quand le garçon de café lui demandait ce qu’il fallait lui servir, il répondait encore : ouah-ouah ! Mais, histoire extraordinair
ès-simple, — à chaque chose qu’il demandait, le garçon s’inclinait et répondait d’un air désolé : — Il n’en reste plus. — Que do
ssité de leur faire. — Donnez-nous l’adresse des Frères provençaux, —  répondit l’un des jeunes gens. *** Un jouvenceau, frais é
ion de rassembler ses créanciers dans le Champ-de-Mars. — Accordé, —  répondit le préfet, — s’il n’y a pas d’autre revue ce jour
avoir des terres dans le royaume des pauvres d’esprit. — Bon garçon, répondit l’auteur du Duel des Pierrots ; mais il est Belge
— Est-on bien ici ? demande le nouveau venu à son camarade. — Bah ! répond celui-ci, dans son accent natal et en montrant se
son manuscrit à la main, demandant une lecture. — Je vous l’accorde, répondit le directeur, mais à la condition qu’elle aura li
s voyageurs, comptant les blessés, qui étaient au nombre de sept, lui répondit  : — La Compagnie ne reçoit de réclamations que l
époser une plainte à propos de son bras cassé. — Il y a trois jours, répondit le préposé aux malheurs, nous avions trente morts
amphitryon ? demanda notre ami à un de ses voisins. — Vous avez, lui répondit celui-ci, oublié le proverbe, — il ne faut pas pa
demanda le docteur. — C’est un livre qu’on a défendu de lire à maman, répondit l’ingénue. *** Langage populaire. — Un ouvrier,
déjà fait beaucoup de livres. — Vous voulez dire beaucoup de kilos, —  répondit l’autocrate de la Revue. *** Tout le monde ne pe
ir la porte. — Lorsque je demande un pareil service à M. votre père, répondit celui-ci, j’ajoute : s’il vous plaît. *** Se tro
oi je n’en ai jamais qu’un— je me tiens bien mieux. — C’est vrai, lui répondit -on ; il y a entre vous deux la différence d’un co
malheureusement on ne peut pas le laisser lire à ses filles. — Mais, répondit Saint-Alme, si les filles pouvaient le lire, les
si ce n’était pas inaugurer là un système dangereux. — Laissez donc, répondit -il, — dans deux jours la sonnette sera cassée. **
s. Il demanda une autre assiette, — déplia gravement sa serviette, et répondit aux interrogations : — Mangeons d’abord un peu,
un sou utilement, — cela me semble difficile. — Monsieur le marquis, répondit cette prodigue personne, je n’ai demandé que six
r de l’argent pour payer ses dettes. — Si vous êtes farceur, vous lui répondez de loin : — Faites comme moi, ne les payez pas.
, l’artiste s’informa du motif qui lui valait cette visite. Le lycéen répondit qu’il venait chercher un billet de bal. Seulement
it et n’aimerait Jamais que son art. À quoi il lui était généralement répondu qu’elle avait là un amour malheureux. Eh bien, ce
respiration a été appelée le choléra des mouches. — Merci, mon cher, répondit M. de Saint-H…, mais Mlle X… et moi nous ne nous
En effet, c’est maintenant lui qui est… — Le Pâris de cette haleine, répondit M. de Saint-H… Les soupers de bal. Dans l
ctacle, et qu’il irait la prendre le soir même chez elle. — L’actrice répondit qu’elle acceptait. — Son billet fut placé dans le
, tu vas t’embarrasser de cette grande B…  ? — Elle ne me gênera pas, répondit le poëte, je lui ferai un nœud. *** En termes de
y a un mois, il fit jouer une comédie, dont le résultat ne devait pas répondre aux espérances qu’il avait pu concevoir le jour d
autres des pipes et du tabac. À cette demande, le maître de la maison répondit par un sermon sur le funeste abus d’une substance
alier, très-surpris de cette rencontre. — Oh ! ce n’est pas pour moi, répondit l’actrice en riant ; c’est pour mon enfant. ***
us de cela ? lui demanda un enthousiaste de la mot-nomanie. — Ma foi, répondit -il, mettez que je suis un Velche, ou que Mademois
ccueille, s’informe pour savoir qui il est, la maîtresse de la maison répond avec orgueil : — C’est monsieur un tel, un de mes
oués et les talents les plus individuels à l’imitation des œuvres qui répondent plus particulièrement à leurs sympathies : mais d
r cet oubli, il lui commande sur-le-champ un nouvel ouvrage, quitte à répondre , quand celui-ci l’apportera : — Mon cher ami, je
t dire que vous avez monopolisé mon théâtre. Il y en a même qui vous répondent tout simplement : — Votre succès m’a rendu un ma
urs, qui accusent Nadar d’abuser des droits que donne l’amitié. Nadar répond par cet axiome : — En wagon, il n’y a pas d’amis
à mon hôte, en lui reprochant son abus de confiance. — Monsieur, me répondit -il gravement, je ne puis nier qu’il y en ait quel
e comprendre. — Si tu savais comme ces gens-là ont la tête dure, lui répondit l’ami ; voilà six ans que je vis avec eux et ils
om du style et de la langue, Lassagne lui montrerait la sienne en lui répondant  : Ô mon Dieur-je— et tout serait dit ; car, à l’h
l’heure où nous sommes, ces deux vocables triomphants suffisent pour répondre à tout. Ils sont l’admiration et la préoccupation
23 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Malherbe, avec différens auteurs. » pp. 148-156
qu’ils prieroient dieu pour lui. Malherbe ne manquoit jamais de leur répondre qu’il ne les croyoit pas en grande faveur dans le
iderez-vous jamais, lui dit-il, qu’avec vos parens ? Avec qui donc , répond Malherbe, voulez-vous que je plaide ? Avec les Tu
pour demander si l’on étoit encore en état de leur plaire. Le duc lui répondit qu’oui. Malherbe lui repliqua : Parbleu ! monsie
dit cet ami, la Vierge n’est plus en couche, elle est relevée. Oh ! répondit Malherbe ; les dames ne se lèvent point si matin.
ie n’étoit pas égale entre un vieillard & un jeune homme, il leur répondit  : C’est pour cela que je veux me battre. Je ne h
24 (1902) Les poètes et leur poète. L’Ermitage pp. 81-146
es termes. « Nous vous serions donc très obligés si vous vouliez bien répondre à la question suivante : Quel est votre Poète ?
culière et si pénétrante ! Léon Bocquet. — Il est difficile de répondre d’une manière explicite. En poésie, il en va autr
buissonnière au Louvre, demandez : « Quelle est la femme ? » Il vous répondra  : « La Samothrace ». Mais corrigez : « Quelle est
lui-ci : Quel est son poète, il ne me rendra pas ma politesse et vous répondra nettement qu’il préfère de beaucoup les vers de P
omparé. Henri Delisle. — Il me serait à peu près impossible de répondre d’une façon nette et définitive à la question pos
de Baudelaire et de Verlaine : cela m’a semblé vrai, et parfaitement répondre à ma vision des choses. Et permettez que je ne co
mandé quel est selon moi le plus « grand » d’entre eux, je vous eusse répondu sans hésiter Hugo. Mais vous me demandez quel est
e ? » Rien d’instructif comme une négation. Mais avec moi qui eut osé répondre  : Victor Hugo. André Gide. — Hugo, — hélas
s. A. Ferdinand Hérold. — Vous me demandez mon poète ? Je vous réponds sans hésiter : Victor Hugo. Charles-Henry Hir
demandiez quels sont mes poètes, je serais moins embarrassé. Je vous répondrais  : J’aime Vigny, Hugo, Lamartine, Musset, Baudelai
e heure a son état d’âme, chaque état d’âme a son poète. Si celui qui répond le plus souvent au plus grand nombre de nos aspir
e dernier la plus grande source de poésie ? Alors sérieusement, j’eus répondu  : Je crois que c’est Hugo… Il a été, effectivemen
ontemple de très loin. Et rien n’est plus sublime. — Laissez-moi donc répondre à votre question : Victor Hugo et vous remercie
thée indépendant que certains apostats. À ceux qui s’étonneraient, je répondrai  : « Considérez que ce poète, peu lu et mal connu,
celui-ci : Verlaine. Yvanhoë Rambosson. — Il est difficile de répondre à votre question. Mon poète ? Je n’en ai pas au s
asse fort, mes sympathies étant retenues ailleurs, mais il m’agrée de répondre par ces quelques mots à ce qui m’apparaît comme l
ée et que son cœur. Vous me demandez quel est mon poète. Comment vous répondre  ? On n’a pas un poète ; on a tous les poètes, tou
1 ! Fernand Séverin. — Je suis, je l’avoue, très embarrassé de répondre à votre question, que je ne m’étais jamais posée
utent point qu’on ne peut être vraiment poète si l’on est en état d’y répondre . L’idée qui grandit chaque jour en nous de l’art
l intime, l’humeur, la sensibilité de tel d’entre nous. En ce sens je réponds  : Alfred de Vigny. Marc Varenne. — Je n’ai
alente d’erreur. Vous me demandez quel est mon poète. Sans hésiter je réponds que c’est lui : Hugo. Certes j’admire Vigny, Lama
outissent. Francis Vielé-Griffin. — Il m’est difficile de vous répondre autrement qu’en vous désignant mes lectures favor
en nommer qu’un, aucune hésitation n’est possible, n’est-ce pas ? Je réponds Hugo. Après Hugo, je n’hésiterais pas non plus, j
25 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370
ne connais pas les autres collaborateurs, mais que vous importe ? ils répondent de leurs articles, vous des vôtres. Ils tirent de
s, à l’abbé Morellet qu’il voulait bien appeler son maître et qui lui répondait  : « Discipule supra magistrum » ; surtout au jeun
tres qu’ils avaient quelques objections sur sa manière d’écrire. Elle répondait en se louant un peu, mais en se justifiant assez
De ces deux lettres, les seules que j’aie reçues dans ce sens, je ne réponds qu’à la vôtre : car, si vous persistez, je vous c
sollicitent l’auteur de faire la seconde. Elle était touchée et lui répondait  : « Croyez que je vous aime de reconnaissance, de
toriser et de la citer contre Roederer, sachent bien que celui-ci y a répondu sans colère et avec supériorité (Journal d’économ
je ne voyais pas de grandes difficultés à ce que la chose se fît, je répondis  : « Ce que je crois difficile, même impossible, c
dre lorsqu’un jour Bonaparte, en le voyant entrer, lui dit comme pour répondre à sa pensée : « Citoyen Roederer, vous avez des e
itoyen Roederer, vous avez des ennemis. » — « Je les ai bien mérités, répondit -il, et je m’en félicite. » Et il fut, l’instant d
vons aux consuls de la république et aux commissions législatives qui répondent à leurs vues. — Il n’y a ni ne peut y avoir de ré
personne. » — « Et vous, qu’est-ce que vous voulez être ? » — (Je ne réponds rien.) — « Il ne faut pas penser aux Conservateur
quement le premier consul et de déprimer si hautement ses ennemis. Je répondis par les mots suivants que je me suis souvent dits
26 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — I. (Dialogues inédits.) » pp. 1-28
m’attendais point à trouver au pied du Mont-Jura. » — « J’avoue, lui répond Mme de Monnier, que vous m’inspirâtes cette préve
lle s’est assurée qu’on ne persifle pas. Puisqu’on est franc, elle va répondre avec franchise à son tour, et elle raconte sa vie
sa confidence. C’est pour une femme la moins embarrassante manière de répondre à quelqu’un qui vient de lui dire : Je vous aime.
« Je la refusai d’abord ; je la reçus ensuite ; j’eus la faiblesse de répondre  ; cela fut répété quelquefois : je n’écrivais que
andé les monuments de mon fol attachement : il n’a pas même daigné me répondre . Dans toutes mes lettres qu’il affiche peut-être,
e. » Mais que de chemin en un jour ! Mirabeau ne lui a pas demandé de répondre à sa déclaration d’amour du commencement : au mil
ieu de tout ce détour et de cet apparent oubli, n’y a-t-elle pas déjà répondu  ? Il est un point pourtant sur lequel je voudrais
dit : « Vous ai-je demandé de la reconnaissance, madame ? » Elle lui répond bien sensément : Vraiment non, mais moins vous m
que celui-ci toujours réfute ou étouffe non moins aisément ! Mirabeau répond à cette crainte, et il le fait avec une sincérité
e de longs et cruels repentirs. Le comte. Madame, je n’ai plus rien à répondre , c’est à l’événement à me justifier. Et il empor
maître : « Que venez-vous chercher ici ? » leur dit-il. — « Monsieur, répondit le cocher, nous n’imaginions pas que ce fût vous.
encore ministre, et qui allait cesser de l’être ; Malesherbes lui fit répondre qu’il n’avait qu’un dernier conseil à lui donner,
27 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46
ues objections que Marmont lui adressa : « Eh ! monsieur le maréchal, répondit -il, avec des garanties écrites, avec un ordre pol
lement de pâture à la calomnie des autres. Aussi, quand il lui fallut répondre là-dessus et se justifier, il le fit avec étonnem
ire, pour le décider, que Marmont l’avait déjà prise, et à Marmont on répondait  : « Mais que faire ? voilà Jourdan qui l’a adopté
à Mons, lors de la seconde rentrée. Pendant les Cent-Jours, il avait répondu , par un Mémoire justificatif daté de Gand (1er av
ns une note écrite qui fut mise sous les yeux de Napoléon, l’Empereur répondit alors au général Drouot qui s’en était chargé : «
pour le sauver : « Tout ce qu’on voudra et tout ce que je pourrai », répondit -il. Les paroles qu’il dit en sa faveur au roi éta
prenant cette nomination. Mais il n’est pas un militaire alors qui ne répondît pour lui : « Peut-il faire autrement ? » Au sort
, pour lui demander de faire cesser l’effusion du sang. » Le maréchal répondit qu’il était prêta arrêter le feu des troupes si l
, MM. de Lobau et Gérard, puis-je agir autrement ? — Non, c’est vrai, répondirent les deux généraux. Passant alors dans la pièce v
rce qu’aux questions confidentielles et aux ouvertures du maréchal il répondait  : « Je ne veux pas être nommé ; c’est vous que j’
dit en propres termes : « L’étiquette s’oppose… » Il suffit qu’il ait répondu  : « Monsieur, ce n’est pas l’usage de rentrer si
28 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
est des occasions où la riposte doit suivre l’attaque comme le canon répond au canon. Autrement on semble pris au dépourvu, e
à corriger dans votre maintien, dans vos discours, ou autres points. Répondez agréablement à tout le monde, avec grâce et digni
qui étaient d’accord avec une flatteuse légende et dont les couleurs répondaient au besoin des imaginations. Il y a cependant un t
« Le plaisir que j’ai eu à causer avec vous, monsieur, doit bien vous répondre de celui que m’a fait votre lettre. Je ne serai j
de lui représenter : quelquefois elle ne m’écoute pas, souvent ne me répond pas et rarement a égard à ce que j’ai l’honneur d
où j’ai quitté la reine, elle m’a demandé quand je reviendrais ; j’ai répondu  : « Environ dans un mois, selon mes affaires et m
eux ma présence, elle sent bien qu’elle ne peut plus m’en parler sans répondre aux motifs clairs et décisifs que je lui ai prése
jamais de serviteur plus fidèle et plus dévoué que moi. Elle m’a bien répondu , et du ton de la persuasion, qu’elle en était bie
 ; mais il faut convenir que ce qu’on a présentement sous les yeux ne répond pas tout à fait à ce signalement, tracé par une g
ait un plaisir infini et vous fait honneur. » A quoi Marie-Antoinette répond le 19 septembre : « L’abbé est bien sensible à la
29 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « I »
x des droits de la Critique, je m’étais, jusqu’à ce jour, interdit de répondre aux articles publiés contre mes livres. Mais on m
dent ironiquement : quel style allez-vous nous apprendre ? M. Albalat répond avec la meilleure grâce du monde : le vôtre. Ce n
dent ironiquement : quel style allez-vous nous apprendre ? M. Albalat répond avec la meilleure grâce du monde : le vôtre. Ce n
aire une moyenne ? La vérité, c’est que nous cherchions une étiquette répondant à un classement facile à retenir, et que celle-là
sur ce ton. Mentionnons ces expressions curieuses et passons. Nous ne répondrons qu’à la polémique bien élevée, ayant l’habitude d
ous sommes assez à le savoir. Cela ne regarde pas les profanes », Que répondre  ? On ne peut remuer ces gens-là. Ce sont les pro
 ? On ne peut remuer ces gens-là. Ce sont les professionnels. Nous ne répondrons donc pas à tous nos contradicteurs : mais, dès à
pide, creux, ampoulé, déclamatoire, pompier et même rondouillard. Que répondra M. Albalat ? Il est sincère, je le suis aussi. No
l y en a une, ne nous regarde plus. C’est la seule chose qu’on puisse répondre à ces sortes d’objections. 1. L’Univers, 7 oct
30 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 527-532
, qu’il n’avoit jamais rien entendu de si éloquent. On voit bien, lui répondit M. Cochin, que vous n’êtes pas de ceux qui s’écou
e Dieu de l’Eloquence. — Dans la vérité du Christianisme, Madame, lui répondit le sage Orateur, l’homme n’a rien dont il puisse
e s’approprier la gloire. Ce n’est pas certainement ainsi qu’auroient répondu nos petits esprits si pleins d’eux-mêmes, eux qui
inte, l’interrompit pour lui demander ce qu’il avoit. Rien, Monsieur, répondit l’Orateur, ce n’est qu’un rhume qui ne m’empêcher
31 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
er sacré de son front. « Qu’avez-vous ? » lui dis-je. — Ce que j’ai ? répondit -il ; j’ai un secret, un secret qui sera bientôt u
blable à une reine de la Bible ou de l’Odyssée. « Oh ! non, Monsieur, répondait -elle en rougissant, ce n’est pas la coutume à Mai
de son œuvre : le sien à lui est un miroir vivant. À nous deux, nous répondrons mieux aux nécessités des deux langues. Lisons don
es Micocoules, que je vois là-bas blanchir entre les mûriers ? — Six, répond le père. — Ah ! c’est donc là, reprend l’adolesce
oir dans la saison pour cueillir tant d’olives ! — Ne t’inquiète pas, répond le vieux vannier ; quand viendra la Toussaint, le
es dans la contrée, dont il charmait autrefois les veillées. — « Ah ! répond -il, de mon temps j’étais un chanteur, c’est vrai,
us vient un nonchaloir ! » dit-elle. « Moi de même ; ce qui m’irrite, répondit le gars, c’est justement cela. « Quand nous somme
Vincent, « Tu as une sœur ? — Elle est servante du côté de Beaucaire, répond -il. Elle n’est pas laide non plus, poursuit-il, m
s ? dit-il ; une guêpe cachée vous aurait-elle piquée ? — Je ne sais, répondit -elle à voix basse et en baissant le front. Et san
sans retard, serre-les avec soin, car cela nous regarde ! ” “Ma foi ! répond ainsi le jouvenceau, « Le meilleur endroit pour l
 “De quoi vous accusez-vous, mon frère ? ” dit le chapelain. “Hélas ! répondit le vieillard, voici ce dont je m’accuse : Une foi
lle dit que dans le cloître elle va se jeter, et où l’ardent chasseur répond qu’il y entrera comme confesseur… Mais de nouveau
travers les rameaux sonores des pins. « Ils sont trop loin, vos pins, répond -elle. — Prêtres et filles, réplique le bouvier, n
et rude qui lui tombait jusqu’aux hanches, maître Ambroise à son fils répondit  : “Écervelé, assurément tu dois l’être, car tu n’
se cacheraient en pleurant, car après elle on a brisé le moule !… Que répondrez -vous à votre fils quand vous saurez qu’elle m’a d
u’elle m’a dit : Je te veux ! ” — « Richesse et pauvreté, insensé, te répondront . » Le père, supplié d’aller demander Mireille à
« Vous me tuerez donc, car c’est moi qui l’aime ! — Eh bien ! vas-y, répond l’impitoyable père à sa fille ; vas-y, avec ton m
rappelle ses campagnes en mer et sa probité intacte. Le laboureur lui répond qu’il a servi aussi sa patrie dans les camps, et
32 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « [Addenda] »
Aix-la-Chapelle, lui apprenait que j’inclinais de ce côté-là. Je lui répondais , le 2 septembre 1865 : « Je n’ai pas l’honneur d
on n’y trouve jamais exactement ce qu’on croit y trouver, et ceux qui répondent trop bien à notre attente ont presque toujours de
, celle des poètes et de la légende, la chasseresse, l’enchanteresse, répondant aux portraits que l’imagination de loin a pu se c
ribué à Marie-Antoinette, « Française jusqu’au bout des ongles », qui répond si bien à l’accusation d’être Autrichienne : les
ec celui de M. d’Hunolstein, ne les donnait pas toutes. Il ne m’a été répondu à cette question que très vaguement : « Vous vous
33 (1874) Premiers lundis. Tome I « [Préface] »
de mille réminiscences traînantes et confuses… Il convient donc de ne répondre littérairement que de ce qu’on a admis, et, sans
be que nous avons réimprimés ; quant à ceux du National, nous pouvons répondre aux lecteurs qui nous opposeraient le passage ci-
de l’autre. Comme nous lui en faisions un jour l’observation, il nous répondit par l’explication que nous venons de donner, et q
és de nous chicaner sur ce titre de Lundis, donné à ces volumes, nous répondrons que M. Sainte-Beuve n’a pas toujours eu égard lui
e, et, en remerciant de nouveau ici ceux qui ont bien voulu déjà nous répondre , nous prions instamment les autres de nous second
34 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — II » pp. 39-56
confrères. L’abbé de Rancé, qui ne se payait pas de faux fuyants, lui répondait (octobre 1868) : Vous dites que la régularité s’
nteul en 1690, celui-ci se recommanda aux prières de M. de Rancé, qui répondait (24 décembre) : Je loue Dieu de la patience qu’i
a conversion, sollicité par Ausone, son maître, de revenir aux muses, répondait qu’un cœur une fois voué au Christ ne se rouvrait
cette humiliation solennelle tournait encore à la louange. Bossuet y répondait de Versailles par une lettre pleine de grâce et d
à la Trappe au saint abbé, qui ne les désirait pas, mais qui poliment répondait (13 juin 1691) : J’ai lu monsieur, les vers que
il espérait que la sévérité du docteur se laisserait fléchir. Arnauld répondit par un remerciement qui renfermait un blâme et un
us en savent aucun gré ? etc. » Et Santeul donnait dans le piège ; il répondait sur-le-champ « qu’il n’avait jamais désavoué son
de Santeul, et me témoigna qu’il était très fâché de son mal. Je lui répondis que, de la façon dont on en parlait, ce mal était
t, que j’espérais le retrouver en meilleure santé le lendemain, il me répondit , le plus haut qu’il put : Mort, mort ! se levant
35 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
comment, dis-je, n’y aurait-il pas dans la conscience un état général répondant à la totalité des impressions de l’organisme, à l
faut bien qu’il y ait dans la conscience, dès l’origine, quelque mode répondant à l’extension corporelle, de même qu’il y a quelq
de répondant à l’extension corporelle, de même qu’il y a quelque mode répondant à l’intensité corporelle. Cette manière d’être et
dit qu’il est difficile d’avoir conscience de cette conscience, nous répondrons qu’il est encore plus difficile d’avoir conscienc
etc. ; mais il y a déjà dans votre cœnesthésie un changement sensible répondant au caractère massif et à la grandeur des impressi
emple la direction des mouvements, qui implique l’espace, Stuart Mill répond que ses adversaires « auraient été plus près de l
i sont nécessaires pour passer d’une sensation à l’autre113. » — Nous répondrons que Platner n’en pouvait rien savoir et qu’il se
’est donc pas étonnant que, dans l’état de conscience particulier qui répond à l’extension, il y ait un élément irréductible,
ndis que l’intensité même demeure beaucoup plus indéterminée. On nous répondra  : — Vous avouez que toute sensation a une intensi
eurs ? Questions insolubles, non scientifiques, auxquelles on ne peut répondre que par le fait d’expérience lui-même. On n’imagi
le ou pénible, tandis que l’espace nous est indifférent. Mais on peut répondre encore que l’intensité en soi nous est indifféren
une qualité sensorielle sui generis, mais encore une qualité locale, répondant aux lignes de communication qui s’établissent par
’à considérer dans son ensemble une série de sentiments de transition répondant au mouvement, série dont les termes ne peuvent co
e ces termes, nous l’avons vu, ont chacun leur signe local, comme ils répondent ainsi à des sensations que nous avons en coexiste
nt grandi ou qui se sont déplacés latéralement devant nous ? » — Nous répondrons que, dans la marche, on a la conscience immédiate
ac, la main, sont les vrais cadres natifs ou moules de nos sensations répondant aux objets extérieurs et solides. Il nous arrive
de nerveuse cérébrale qui se dirige vers la périphérie, et à laquelle répond le sentiment d’activité119. Chez les êtres qui on
36 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
Nangis n’avoua jamais qu’il eût la permission et continua son chemin, répondant de mauvaises raisons à tout ce que lui dit M. le
qui se présentait, un d’eux se démasquât et, s’étant fait connaître, répondit de tous ceux de sa troupe. Un masque de contreban
ffectivement. Le cuisinier, bien loin de chercher à le détromper, lui répondit toujours avec esprit et légèreté, lui dit qu’il a
en parla à M. Colbert, mais comme d’une chose impossible. M. Colbert répondit au roi qu’il ne pouvait assez approuver le consei
au-dessous de ce qu’il savait être la valeur réelle ; M. Colbert leur répondit qu’il était persuadé que le domaine de Paris rapp
e chevalier de l’Ordre, et il pressait là-dessus le cardinal, qui lui répondit tout naturellement : « Monsieur, il faut un peu a
ait pour le jeune homme un grand appui de moins : « Soyez tranquille, répondait le cardinal, je m’engage à lui servir de père et
Votre Majesté un peu trop galante. » Le roi piqué fut un moment sans répondre , et il dit ensuite d’un ton sec : « J’en suis con
37 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »
n asile royal, et elle le referma sur elle comme une prison. Elle lui répondit qu’elle ne pourrait convenablement traiter Marie
servait, mais qui la déshonorait devant l’Europe. « Non, Madame, lui répondit Marie Stuart du château de Carlisle, je ne suis p
r et pour vous demander vos secours contre eux. Je ne puis ni ne veux répondre à leurs fausses accusations, mais oui bien pour a
Elle a demandé à lord Scrope un prêtre pour dire la messe. Celui-ci a répondu qu’il n’y en avait pas en Angleterre. » Épouvant
h au duc de Norfolk, qu’on croyait épris de sa prisonnière. — Madame, répondit le duc soulevé d’horreur par ces témoignages, je
’État, furent unanimes à lui conseiller ce sacrifice. « Hélas ! leur répondait Élisabeth avec hypocrisie, la reine d’Écosse est
de vostre personne royalle des mains de vos ennemys. » Marie Stuart répondait , après des remercîments et des conseils de pruden
ague que lui avait envoyée Élisabeth. « Regardez ce gage, milords, et répondez . Depuis dix-huit années que je suis sous vos verr
chambre. — Êtes-vous des prêtres catholiques ? s’écria-t-elle. — Non, répondirent -ils. — Je n’aurai donc que mon Seigneur Jésus pou
nt. « Que me veut-on ? » demanda la reine en se levant. Bourgoing lui répondit de la chambre où il était avec les autres servite
le rougeur monta aux joues de la reine, qui, s’avançant avec majesté, répondit  : « Allons. » « Elle prit le crucifix d’ivoire qu
viteurs pussent l’accompagner et assister à sa mort. Le comte de Kent répondit que cela serait insolite et même dangereux ; que
es lamentations des femmes pour les assistants et pour la reine. « Je réponds d’elles, dit Marie. Leur amour pour moi leur prêt
qui avait été la barre du tribunal. « On lui relut sa sentence ; elle répondit en protestant au nom de la royauté et de l’innoce
bouche pour les inviter au silence. « Mes amis, s’écria-t-elle, j’ai répondu de vous ; ne m’amollissez point. Ne devriez-vous
38 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
nt d’être formée et tirée par la réflexion. — À quoi les platoniciens répondent  : Si ces rapports sont représentés dans l’ensembl
séparées par l’analyse, puis réunies par une synthèse. — Assurément, répondrons -nous ; mais cette dissociation et cette associati
u imaginative de la différence ou de la ressemblance94. — Sans doute, répondrons -nous, on ne peut pas dessiner la différence ou la
namique, c’est-à-dire la réaction motrice plus ou moins énergique qui répond à l’action successive (ou momentanément simultané
rence, de changement, de mouvement, de transition, de relation ? Nous répondrons , d’abord, que toute sensation n’a pas cette unité
état nouveau qui vient brusquement nous tirer de l’état ancien ; nous répondons à l’action du dehors par la réaction intellectuel
nisation mentale ou cérébrale, et auxquelles nous ne pouvons pas plus répondre qu’à celle-ci : — Comment se fait-il que nous ayo
reproduit l’intensité première. En même temps les réactions motrices répondant à ces divers états, après s’être opposées, se sup
, ni la copie d’une impression, et Hume est réfuté par lui-même. — Je réponds qu’on triomphe beaucoup trop vite. De ce que l’ég
il s’agit de nos perceptions et non des cubes eux-mêmes. « Eh bien ! répond de Hartmann, l’égalité ne se tire pas davantage d
sir le rapport d’égalité qui existe entre ses côtés98 ? — Oui certes, répondrons -nous, je provoque des mouvements pour saisir cett
is de la superposition réelle des trois séries de sensations motrices répondant aux trois côtés parcourus ; ces trois séries se f
re et sensible, sa nuance indéfinissable et pourtant distinctive, qui répond à un mode déterminé d’ondulation cérébrale ; il y
ence traduit selon sa nature propre les choses extérieures, elle leur répond en son langage. Nous avons vu que le rapport des
esse est percipi disait Berkeley. Platon et ses disciples auront beau répondre que la sensation meurt en naissant, qu’elle n’a p
39 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. Louis de Viel-Castel » pp. 355-368
qui est étrange, dit-il, c’est que ce langage (le langage de ceux qui répondent à ces questions-là dans un sens défavorable à la
ui envoyait un personnage de l’ancienne Cour, celui-là même qui avait répondu à Louis XVI le jour de la prise de la Bastille :
y être félicité par le prince-régent d’Angleterre, et sans lui avoir répondu publiquement : « C’est aux conseils de Votre Alte
me tout pur : « Jouissons du présent, Messieurs, leur dit-il, je vous réponds de l’avenir. » Chaque ministre fonctionne à part
ltait que, de part et d’autre, on se contredisait sans précisément se répondre . Aussi a-t-on pu comparer la double série des ora
e Vivienne, 2 bis. 69. [NdA] L’exemple de Henri IV ne me paraît pas répondre exactement à la situation des Bourbons restaurés
il avait pu, avait bien toute sa tête. — « Il avait un peu baissé, me répondit M. Royer-Collard ; vers la fin il n’y avait plus
40 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
é tout le venin d’une publication pareille. « — Oh ! certainement, me répondit -il, jamais une pareille idée ne s’est présentée à
lendemain: « Eh bien, lui dis-je, votre livre paraît donc ? — Oui, me répondit -il avec un air d’embarras et en détournant les ye
té, mais je ne puis vous dire que je l’excuse. » Il s’éloigna sans me répondre , et je le laissai partir sans le rappeler et sans
arretière est mademoiselle de Fauveau. — Et comment le savez-vous, me répondirent mes trois amis, puisque nous n’avons depuis trois
rendaient intéressant. Avant que la journée fût achevée, Pastoret me répondit que c’était fait et que le roi Charles X ajoutait
qu’il pût acheter dans un pays voisin du Dauphiné, sa patrie. Je lui répondis que je connaissais, en effet, auprès de Mâcon et
le pour cet usage. J’écrivis, en effet, à ce gentilhomme ; mais il me répondit qu’il ne se déferait jamais de sa terre paternell
elconque au gouvernement que cependant j’aimais. « Je suis fâché, lui répondis -je, de vous voir entrer dans cette voie, et je cr
ous morts, et morts dans le plus complet dénûment ! — Mais quoi ! lui répondis -je, cette magnifique terre de Plessis-les-Tournel
parvenu qui faisait envie à tout ce qui tenait une plume ? — Rien, me répondit -il en pleurant, excepté un pauvre jeune homme, le
Et que fait-il ? repris-je avec une tendre pitié. — Rien non plus, me répondit M. Aubry-Foucault ; il a essayé de tout et tout s
e vais les en prier, si vous le permettez. — Rien ne s’y oppose », me répondit ce malheureux jeune homme. Je m’adressai à M. Cin
41 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
liberté anarchique dont il jouissait avant lui, Laurent ne daigna pas répondre . Savonarole alors se retira sans lui avoir donné
à lui donner le sujet d’un revers de sa médaille, celui-ci lui avait répondu avec enjouement « qu’il fût tranquille et qu’en c
antiquaire S. D. « Ordinairement, quand on est un peu en retard pour répondre aux lettres de ses amis, on donne pour excuse de
avaient été admis près de lui, de ce qu’élaborait le médecin. Je lui répondis qu’il préparait un cataplasme pour lui réchauffer
uceur, ce que faisait son ami Pic de la Mirandole. « Il est en ville, répondis -je, parce qu’il a craint d’être fâcheux en venant
à coucher et l’exhorta à bien garder sa foi : « Oui, et inébranlable, répondit -il avec assurance » ; de prendre la résolution de
ion de vivre le plus irréprochablement possible : « Sans aucun doute, répondit -il encore avec fermeté » ; qu’enfin, s’il le fall
baissant son regard et offrant la plus parfaite image de la piété, il répondit de mémoire et sacramentalement aux paroles et aux
e et qui lui demandait comment il se trouvait : « Comme un mourant », répondit -il. Ensuite, après nous avoir caressés et embrass
ment habile, qu’il fait naître d’incroyables espérances auxquelles il répondra pleinement. Julien, enfin, le dernier de tous, qu
je l’ai chargé de tout le poids des affaires. — Mais, avez-vous, lui répondis -je, surpris assez de force dans ce jeune homme po
42 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66
t un chapeau rouge, on est au-dessus de tous les souverains… » Bernis répond , de Saint-Marcel en Vivarais où il est en ce mome
en réputation, et Bernis dut un jour en écrire à M. de Choiseul pour répondre à de sots bruits qu’on faisait courir sur le luxe
’état fondamental en ces années d’inaction et d’exil, je n’oserais en répondre  : il suffit qu’il y tende, qu’il y revienne le pl
le fond de mon cœur l’insolence de… ; mais je n’ose pas… » Bernis ne répond jamais sur ces insinuations et fait la sourde ore
, du malin. Quand il est touché pourtant d’une manière plus juste, il répond et le fait à ravir. Voltaire, le voyant toujours
ment curieux de savoir ce que devient une âme comme la vôtre. Bernis répond avec une pensée et, pour ainsi dire, avec une voi
de folies, pour le divertir et le mettre en belle humeur ; et Bernis répond par une lettre pleine de grâce et de sens : Notr
« Mais je n’ose », ajoute-t-il en se retenant à peine. À quoi Bernis répond toujours, surtout depuis qu’il est archevêque : «
tout est encore plus égal au bout de toutes les journées. Bernis lui répond , et cette réponse, bien comprise, est d’un bout à
’il s’exposait à être rappelé s’il persistait dans sa restriction, il répondait le 22 février : « La conscience et l’honneur n’on
43 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VII. Suite du précédent. — Paul et Virginie. »
ir ? lui disaient quelques amies du voisinage. — Aux cannes de sucre, répondait Virginie. — Votre visite nous sera encore plus do
paravant repose-toi sur mon sein, et je serai délassé. » Virginie lui répondait  : « Ô mon frère ! les rayons de soleil au matin,
sont toujours ensemble comme nous. Écoute comme ils s’appellent et se répondent d’un arbre à un autre. De même, quand l’écho me f
sur Théocrite, mais son talent pour peindre la nature. Eh bien ! nous répondrons qu’il doit encore ce talent, ou du moins le dével
44 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
nsée, ouvrant sa porte à tout le monde, interrompant son travail pour répondre aux questions qu’on lui adressait sur toutes chos
l’un des personnages des interrogations utiles, auxquelles le maître répond , réponses qui répondent ainsi d’avance aux doutes
des interrogations utiles, auxquelles le maître répond, réponses qui répondent ainsi d’avance aux doutes et aux ignorances que l
ourras ! — oui, si vous me renvoyiez absous à ces conditions, je vous répondrais  : — Athéniens, je vous respecte et je vous aime,
ui veulent que je me condamne à une amende de trente mines, et qui en répondent  ; eh bien ! je m’y condamne, et assurément voilà
, ou bien en as-tu seulement entendu parler ? — J’y étais moi-même », répond Phédon. Et il raconte minutieusement, heure par h
ison, il compose des fables, des poésies, un hymne à Apollon. Socrate répond que c’est pour éprouver si par hasard la poésie n
e qu’il paraît avoir besoin de dire. « Ce n’est pas autre chose, lui répond Criton, sinon que celui qui est chargé de te donn
e donner la ciguë deux fois, et même trois fois, s’il est nécessaire, répond Socrate. Mais il est temps que je vous rende comp
moi-même. « Soyez donc mes cautions auprès de Criton, et, comme il a répondu pour moi aux juges que je ne m’en irais pas, vous
ondu pour moi aux juges que je ne m’en irais pas, vous, au contraire, répondez pour moi que, dès que je serai mort, je m’en irai
pas, tu as encore le temps. « — Ceux qui font ce que tu dis, Criton, répondit Socrate, ont leurs raisons ; ils croient que c’es
ue je fasse ? c’est à toi de me l’apprendre. « — Pas autre chose, lui répondit cet homme, que de te promener quand tu auras bu,
e un peu de ce breuvage pour en faire une libation ? « — Socrate, lui répondit l’homme, nous n’en broyons que ce qu’il est néces
sculape3 ; n’oublie pas d’acquitter cette dette. « — Cela sera fait, répondit Criton ; mais vois si tu as encore quelque chose
iton ; mais vois si tu as encore quelque chose à nous dire. » « Il ne répondit rien, et, un peu de temps après, il fit un mouvem
45 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — IV. Les ailes dérobées »
duper quelque étranger afin de l’emmener chez lui et de le manger. Il répondit  : « Eh bien, Sakaye Macina, laisse ici ta monture
ès les apparences, il était le seul à y habiter. « Sakaye Macina, lui répondit le vieux, c’est moi le gardien de cette maison. C
« Es-tu aussi un mangeur d’hommes ? lui demanda Sakaye ». — « Moi ? répondit le vieux, non pas ! « Je suis un yébem, mais pas
rie, rends-moi mes ailes ! » — « Ce ne sera qu’à une condition, lui répondit le prince. Tu vas me transporter chez moi ? » —
46 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
un petit coup, cela te donnera du courage. — Merci, monsieur David », répondit la petite à voix basse. Et le vieux rebbe se redr
on croirait qu’il pense ce qu’il dit. — Mes idées ne sont pas drôles, répondit David gravement, elles sont justes. Si ton père b
re toute grise, et qu’au loin, bien loin, les échos du Bichelberg lui répondaient dans le silence ; quand Mopsel se retournait dans
ui pensait vous servir des radis un de ces jours ! — Que voulez-vous, répondit Fritz, je ne demanderais pas mieux que de rester 
x rebbe, qui le chicane toujours sur l’article du mariage : Avant de répondre , David Sichel prit un air grave : « Kobus, dit-il
bus en se levant. Voici midi qui sonne, et je n’ai pas le temps de te répondre . » David l’accompagna jusque sur le seuil, riant
tort. Mais bientôt tu t’en chercheras une toi-même. — Posché-isroel ! répondit Kobus, posché-isroel ! » Il haussa les épaules, j
ent ! vous avez pensé à moi, père Christel ? — C’est la petite Sûzel, répondit le fermier : elle n’avait pas de cesse et pas de
ûzel est allée lui dire que cela m’ennuyait beaucoup ; et comme il ne répondait pas, je l’ai fait assigner devant le juge de paix
monsieur Kobus ! vous voyez, à la minute ! — Oui, c’est bon, Zimmer, répondit Fritz en ouvrant la berline. Allons, montez, vous
nsons ensemble. — C’est beaucoup d’honneur pour nous, monsieur Kobus, répondit le fermier en souriant, beaucoup d’honneur ; mais
s ; elle serait inquiète. Fritz était tout déconcerté. Ne sachant que répondre , il prit Christel par le bras, et le conduisit de
z pas, vous auriez réellement tort ; n’est-ce pas, Sûzel ? » Sûzel ne répondit pas ; elle regardait à terre, et l’on voyait bien
! Est-ce que je me trompe ? — Non, père Christel, non ; asseyez-vous, répondit Fritz. Tiens, Sûzel, voici ta chaise à côté de mo
s-même, sans cela nous ne pourrons jamais le croire. — Père Christel, répondit alors Fritz avec une sorte d’éloquence, si vous n
a volonté du Seigneur s’accomplisse ! Sûzel, tu viens de l’entendre : réponds toi-même. Quant à nous, que pouvons-nous désirer
e plus pour ton bonheur ?… Sûzel, aimes-tu M. Kobus ? » Mais Sûzel ne répondait pas, elle sanglotait plus fort. Cependant, à la f
voix tremblante : « Sûzel, tu ne m’aimes donc pas, que tu refuses de répondre  ? » Tout à coup, se levant comme une désespérée,
-tu, Orchel ? demanda le fermier à sa femme. — Quand M. Kobus voudra, répondit la grosse mère en s’asseyant. — À votre santé, me
Elle, baissant les yeux, pencha la tête contre l’épaule de Fritz sans répondre . « Qu’il en soit donc fait ainsi ! dit Christel.
sans répondre. « Qu’il en soit donc fait ainsi ! dit Christel. — Oui, répondit David, c’est le meilleur, et vous viendrez demain
re est procédée de l’Éternel. — Bénissons la volonté de l’Éternel ! » répondirent Christel et Orchel d’une seule voix. Et depuis ce
47 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »
manifeste, impérative : la Chambre a donné le signal, l’empereur y a répondu  ; tout le monde est préparé et averti ; il import
s de 20 à 25 ans que se forme en grande partie l’avenir d’un pays, on répondait (combien de fois ne l’ai-je pas entendu :) : « Ah
ral n’est point pour vous ! » — « Bah ! des savants, des théoriciens, répondait -on ; qu’est-ce que cela quand nous avons nos 8 mi
s, l’Académie même des Beaux-Arts ; vous l’avez indisposée. » Et l’on répondait  : « Ah ! oui, des artistes, des sculpteurs, des p
dessine, et elle se dessine à vos dépens et contre vous. » — « Bah ! répondait -on, des plumes ! nous savons ce que c’est que les
pte, peut avoir ses inconvénients. » A quoi il m’était invariablement répondu d’un certain air : « On s’en passera ». Et à chaq
t de faire, à chaque précaution que je croyais devoir indiquer, on me répondait d’un ton léger et avantageux : « On s’en passera.
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
cien mettoit le comedien excellent au niveau du comedien mediocre. Je réponds à la premiere objection. Cet usage, il est vrai,
ettre de niveau l’acteur qui a du genie et celui qui n’en a point. Je réponds à cette objection, qu’il en étoit de cette déclam
it. En second lieu, et ceci détruiroit seul l’objection à laquelle je réponds , nous sçavons très certainement que les acteurs d
en notes la déclamation, sur la premiere exposition de cet usage. Je répondrai en premier lieu, que plusieurs personnes dignes d
rs deviennent en nous une portion de la lumiere naturelle. Quintilien répond à ceux qui prétendoient que l’orateur qui ne suiv
49 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »
s’était tout à fait retiré de la vie politique. M. de Talleyrand lui répondit aussi cette fois avec plus d’étendue que d’ordina
, d’une voix grave (car il l’avait très forte et à remplir la salle), répondit qu’il aimait mieux commencer aussitôt. Il lut alo
ait plus chance de retour. Aux appels fréquents qu’on lui faisait, il répondait  : « Pas encore ! » Cependant le temps pressait, e
t lui, et quand on lui demanda quelle date il désirait y attacher, il répondit  : « La date de mon discours à l’Académie. » — Ces
ut : M. de Talleyrand, avant de mourir, avait fait sa paix ; il avait répondu à l’idée qu’on s’était toujours faite de lui, c’e
et de plus près qu’elle ne l’a encore été jusqu’ici, l’histoire seule répondra . Tous n’étaient pas aussi indulgents que les spir
it encore couverte d’étrangers. » Plutôt noble !… — M. Sainte-Beuve répondit à la communication amicale et toute bienveillante
ême (il est mort le 1er mars suivant), et qui ne se contentait pas de répondre par renvoi d’une simple carte aux lettres polies
passage du même chapitre de Mémoires, dans lequel Gagern s’efforce de répondre aux reproches adressés par les Allemands, ses com
, et son absence complète de souci de la vérité à mon égard, pour lui répondre autrement que par cette mention. On ne réfute pas
d devant Montrond : « Il est si aimable ! » — « Il est si vicieux ! » répondait Montrond. — On cite encore ce court dialogue : « 
ersailles, vendredi.) — Cher ami, vous avez pris le seul bon moyen de répondre aux reproches et aux injures, celui de confirmer
50 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
s d’après la récente et judicieuse remarque de M. Jacques Chaumié. Je réponds donc : 1º Évidemment : ni Ronsard, Malherbe et Ra
re de Lyon. Jacques Bainville À vos questions, permettez-moi de répondre par une autre : n’y a-t-il pas de grand poète fra
c la statistique, et je n’y suis point maître. Tristan Derème a répondu dans L’Ère nouvelle : Je rencontrai, hier matin,
mble digne, la loi formulée par M. Jacques Chaumié. Pourtant, je veux répondre à l’enquête des Marges. Le 20 décembre 1900, disp
Fontainas Depuis longtemps j’avais arrêté en moi cette règle de ne répondre aux enquêtes : à quoi bon parler de choses auxque
bert Mockel Votre question est très intéressante. Mais on n’y peut répondre que par des conjectures, et celle de M. Jacques C
araît avoir été particulièrement favorable. Pierre Mille nous a répondu dans L’Avenir : On en arrive à se demander s’il n
e président Maynard, était toulousain. * *  * II. — J’ai démontré, en répondant à la première question, que, la loi formulée par
e française tant de poètes et d’écrivains. Jehan Rictus On peut répondre à la remarque de M. J. Chaumié par les vers de Ve
, dit Carlyle, rien de grand sans le silence. Voilà, je crois, qui répond encore à l’observation de M. Chaumié. Paul Sou
répond encore à l’observation de M. Chaumié. Paul Souday nous a répondu dans Le Temps : En fait, il semble difficile de n
ine, Mme de Noailles, née Brancovan. Toulet Je ne sais trop que répondre à votre question. De la façon dont elle est posée
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ment Don Juan, je suis encore en vie ; sinon, je suis bien trépassé”, répond Arlequin. « Entrent le duc Ottavio et Pantalon, s
ein, et représente combien le ciel en serait offensé. Don Juan ne lui répond que par un soufflet, et lui fait signe de le suiv
fort tenté. Le gourmand, qui ne veut pas perdre un seul coup de dent, répond par monosyllabes, comme le frère Fredon de Rabela
don de Rabelais. “De quelle taille est-elle ? dit Don Juan. — Courte, répond Arlequin. — Comment s’appelle-t-elle ? — Anne. — 
lle a vingt ans. « — Et la signera Lisetta ? — Je viens de chez elle, répond Arlequin, et ne l’ai pas trouvée. — Tu mens. — Si
u commandeur. Arlequin se lève, emplit son verre, obéit, et la statue répond à la courtoisie en inclinant la tête. Arlequin, é
52 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
à demi-voix et d’un air parfaitement dégagé. — Vous allez être obéi, répondit le gros homme, et il disparut. — Voilà, mon cher,
rnière fois au-dessus de votre tête ; le cri plaintif du loriot lui a répondu dans le lointain ; au fond du bois, un rossignol
impatience vous dévore. Tout à coup…, mais un chasseur seul pourra me répondre , au milieu du profond silence qui règne depuis qu
cette petite fille à Pétersbourg ; elle me plaît. — Prenons-la, — lui répondis -je ; je ne demande pas mieux. — Le starosta tombe
rit étrangement, je l’avoue. — Mais tu sais bien, petite sotte, — lui répondis -je, — que ta maîtresse n’a point d’autre femme de
e, continua Arina. Vous aurait-il parlé de moi ? Je ne savais que lui répondre . — Arina ! — cria de loin le meunier ; celle-ci s
lez à la maison ? — Oui ; mais entends-tu l’orage ? — Il est fort, me répondit l’apparition. Mais au même instant un éclair blaf
c seule ici ? demandai-je à la petite fille. — Oui, je suis seule, me répondit -elle d’une voix faible et craintive. — Tu es la f
hes. Je le remerciai et lui demandai son nom. — Je m’appelle Foma, me répondit -il, et on m’a surnommé Birouk. — Ah ! tu es Birou
, frère. On prétend que tu es impitoyable. — Je fais mon devoir, — me répondit -il d’un ton brusque ; — ce n’est pas tout que de
a. — Est-ce que tu n’as pas de femme ? — lui demandai-je. — Non, — me répondit -il en frappant un grand coup de hache… — Elle est
à l’oreille de Birouk, — je payerai le prix de l’arbre. Birouk ne me répondit pas ; il saisit la crinière du cheval de la main
mbre à côté, mais le loquet… — Laisse-le là ; il ne me dérange pas, —  répondis -je. Le paysan me regarda sans relever la tête. Je
sée, — eh ! Foma Kousmitch ? — Que veux-tu ? — Relâche-moi. Birouk ne répondit pas. — Relâche-moi. C’est par misère… Relâche-moi
me, à ce que je vois… — Allons ! maître, ne parlons pas de cela, — me répondit -il d’un ton d’impatience. — Mais n’allez pas le r
puis, tu rougissais à tout propos, tu te troublais, tu balbutiais en répondant à la question la plus insignifiante… Nous avions
en arrière et poussa avec effort un dernier cri, — tout l’auditoire y répondit par une exclamation frénétique. Obaldouï lui saut
 ! soit ; qu’il aille s’asseoir. Moi, je vais boire à sa santé, — lui répondit Obaldouï ; et il se dirigea vers le comptoir. — À
Obaldouï. — Oui… c’est seulement… — Allons ! bien ; tais-toi ! — lui répondit Diki-Barine. — Iakof, commence. — Je ne sais, frè
le nom d’Antropka sans obtenir de réponse. Mais, tout à coup, on lui répondit à l’extrémité de la plaine, et d’une voix qui sem
donner une fessée… ée… ée… ée… — reprit vivement l’enfant. On ne lui répondit plus, et il se remit à appeler de plus belle ; ma
53 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
sations de détente constituant l’idée-image du sommeil. A cette image répond bientôt une sorte de distension cérébrale qui est
aissantes et impulsions renaissantes qu’elle enveloppe, et auxquelles répondent , du côté physique, des mouvements en un sens déte
ns cette partie. C’est le processus physiologique qui, selon Lehmann, répond à l’attention. L’attention involontaire est, phys
une représentation offrant un certain intérêt. A cette représentation répond un afflux de sang d’autant plus grand qu’elle est
ence d’une certaine hypérémie cérébrale. Comment l’expliquer ? C’est, répond Lehmann, que la nutrition du cerveau dépend de la
, pourquoi elle a tout d’un coup pensé et choisi le nombre cinq, elle répondra  : « Parce que je l’ai voulu. » En réalité, il y a
toute espèce d’images verbales, ou qui perd les images kinesthésiques répondant aux mouvements d’un membre, ne peut plus parler o
et le mouvement181. » En d’autres termes, à toute suppression d’idée répond une suppression exactement corrélative de force m
rce motrice sur le point intéressé, comme à toute introduction d’idée répond une production proportionnelle de mouvement, sous
re et se développe par le ressort intérieur des associations d’images répondant aux associations de mouvements. Vous faites boire
nt d’ordinaire qu’un dessin grossier et peu ressemblant. Mais Lehmann répond avec raison qu’autre chose est de voir un chien p
joigne la modification organique correspondante ? » — Non seulement, répondrons -nous à M. Delbœuf, cela peut se faire, mais, selo
e cerveau de l’hypnotisé, il y a un point toujours prêt à vibrer et à répondre  : c’est l’idée permanente de l’hypnotiseur, avec
aperçoivent des visions dans un miroir, et ces visions, selon elles, répondent à des réalités présentes, passées ou même futures
la mémoire. Miss Goodrich avait détruit une lettre : quand elle veut répondre , elle ne se rappelle plus l’adresse ; après de va
t nouveau quelque chose de l’ancien. A cette masse durable du cerveau répond un sentiment permanent d’individualité. Enfin, ce
de ses régions insensibles. — « Sentez-vous quelque chose ? » — Non, répond le personnage conscient et éveillé ; mais en même
e dit alors le mot non, mais la sensation obscure, à l’aide du doigt, répond oui. C’est qu’un groupe d’impressions confuses s’
son. Ordinairement, chaque personnage a un nom particulier, auquel il répond . Adressez-vous à Lucienne, elle dira qu’elle voit
bjet ; adressez-vous à Adrienne, second nom de la même personne, elle répondra qu’elle ne voit pas cet objet. C’est une comédie
me membre ; cette paralysie n’a pas lieu si les images kinesthésiques répondant au mouvement du membre subsistent. Il y a de tell
54 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — II. (Fin.) » pp. 495-513
e des chanteurs et les gémissements de tout un peuple de femmes qui y répondent , sont devenues chez M. de La Motte quelque chose
manda qu’il lui lût quelque partie d’Homère ; et le rhéteur lui ayant répondu qu’il n’avait rien de ce poète, Alcibiade lui don
r, elle ne se souvint pas de ce dernier trait. » La Motte, en effet, répondit et se donna les avantages de la forme, ce qui est
on. C’était dépasser de beaucoup les horizons de Mme Dacier. Aussi ne répondit -elle qu’à peine et en courant dans la préface de
trop à s’écarter en tout des opinions communes : « Croyez-vous donc, répondait -il, que je me serais levé toute ma vie à trois he
a Motte, à la tête de ceux-ci, vivement attaqué par Mme Dacier, avait répondu poliment, mais avec force. Leur combat, qui faisa
La Motte eut (toute proportion gardée) le genre de succès de Fénelon répondant à Bossuet dans ce grand duel théologique qui fit
de ressource. La jeunesse des premières années du xviiie  siècle ne répondit pas, comme il aurait fallu, à cette parole de cœu
55 (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345
je quitterai l’académie ; et Le Moine n’a jamais eu le courage de lui répondre  : s’il faut que l’académie fasse une injustice po
é, disait : messieurs, ce n’est pas moi, c’est l’académie ; et on lui répondait  : si tu n’es pas un indigne comme ceux qui t’ont
ieux que lui ; ce particulier, enfonçant son chapeau sur sa tête, lui répondit qu’il ne s’entendait pas en bas-reliefs, mais qu’
cclamations. Ils ont dit que ce n’était pas là le sujet, et on leur a répondu qu’ils reprochaient à l’élève d’avoir eu du génie
cens ou coupables ; que leur code n’était pas militaire ; et qu’il ne répondait pas des suites. En effet, si ce projet avait pass
56 (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212
u’on voudroit l’expulser des inscriptions mêmes. Je n’hésitai point à répondre affirmativement, ayant goûté trop de plaisir dans
r à mes dépens quand il m’aura quitté. Vous ne parlez donc point, lui répondis -je, du temps qu’il a fallu pour vous procurer un
nt méprisable celui qui l’exerce, disoit Fontenelle. On fait qu’il ne répondit jamais aux détracteurs de ses ouvrages. L’heure d
int des querelles littéraires, qui méprise les satyres, & qui n’y répond jamais. Les femmes devinées. Quatrieme Entre
comte, vous êtes terrible avec vos faits. Il y en a bien d’autres, me répondit -il en riant ; je vois, par exemple, une demoisell
Clarisse est subjuguée, & mon pari est excellent. Toute femme qui répond , donne passage à la coquetterie. Le comte finit p
rir avec une sorte d’élégance. La question sera bientôt terminée, lui répondis -je en riant, quand je vous aurai fait voir le pet
er. Plus on dit à M. de Voltaire qu’elle est charmante, & plus il répond qu’il est trop décrépit pour se présenter devant
x, & quand on lui demandoit comment il se portoit, on l’entendoit répondre presque d’un ton fâché, j’ai la santé d’un réprou
plus innocente ; mais qu’il falloit richement payer. Coûte qui coûte, répondit le maître, friant d’une pareille marchandise. Enf
jeune vestale d’ouvrir la fenêtre, & de l’en instruire. Nebuleux, répond -elle avec fermeté : nébuleux ! reprend-il en frém
r au point où ils se trouvent. Eh bien ! vous ne verriez par-tout, me répondit -on, que des effets de l’astuce, qui modifiée de m
’a quelque ministre ou quelque gros financier pour seigneur, & je répondis que c’étoit consolant pour le peuple. C’est-là qu
vous feroit l’honneur de vous prendre pour folle. Sachez, messieurs, répondit -elle, que ce n’est point un titre qui m’effarouch
entant un nouvel objet, est une nouvelle jouissance. Ah ! madame, lui répondîmes -nous, unanimement, que de mauvais chemins, que de
qu’un bon spectacle ne soient très-agréables. Quelle différence, lui répondit -on ; c’est dans Paris même où vous trouvez ces em
nd vous ne pouvez deviner, ni ce qu’on vous demande, ni ce qu’on vous répond . Lorsqu’on ne voyage qu’en France, où l’on prévie
qu’un ouvrage sur cette matiere ne seroit pas indifférent. J’ose vous répondre que si j’en étois chargé, je commencerois par dir
onde, & qui me rassureront. Si ce sont ceux que je soupçonne, lui répondis -je, attendez-vous au plus terrible récit, d’autan
’univers, pour me servir de l’expression d’un plaisant ; ceux-là, lui répondis je, ne sont pas moins insupportables que les autr
a part de ces originaux que le hasard y a placé. A peine daignent-ils répondre , & s’ils s’avisent à table de vous servir, c’
eries, au philosophe le plus aimable, & le plus instruit. Ah ! me répondit -il, ma gaieté m’abandonne depuis que M. de…. a ét
plus excellent livre étoit un champ bien cultivé. Oui, sans doute, me répondit mon agronome, pourvu qu’on perfectionne ce travai
urêné même, on en pourroit faire un vin précieux ? Ce que je sais, me répondit -il modestement, c’est que moi qui croyois qu’il n
donnoit à Chaillot, du vin d’Ivry pour du vin de Tonnerre, & qui répondit , je n’aime pas le tonnerre quand il gronde de si
istant plus, ne peuvent se plaindre d’un pareil larcin… Tout ceci, me répondit -il, ne feroit rien à la chose, si nous ne donnion
en apprécier les pensées, & même de les connoître… A cela je vous répondrai , messieurs les érudits, que vous ne devez vous en
il me demanda ce que je pensois de ses démêlés avec Voltaire. Je lui répondis avec ingénuité qu’en pareille circonstance, le pr
ces deux souverains, & qui fut très-amicale ? On s’est pressé, me répondit l’officier, par la raison que le public impatient
oncerte un frondeur comme le sang-froid. On le laisse dire, on ne lui répond rien, & s’il ne leve pas le siege, il y a bie
& qu’ils se feront un plaisir de le décrier. Vous avez raison, me répondit -il, de crier à l’injustice, & c’en est une tr
lorsqu’on voudra de maniere à supporter la rivalité. Il est vrai, me répondit -on, qu’un vertige anglais a dérangé toutes les tê
faisant passer sous un regne plus raisonnable & plus doux. Nous répondîmes que Marseille étoit situé de maniere que le comme
op alambiquées & des mots trop recherchés. Je me contentai de lui répondre qu’il n’y avoit point d’ouvrages qui n’eût deux c
in à la cour, sous l’accoutrement d’une femme… Je me contentai de lui répondre qu’on peut tout ridiculiser, & que quoique ce
s, & qui vivent sans l’art du médecin. Mais vous ne dites pas, me répondit -on, qu’ils ont un instinct qui les dirige, &
n à soi-même, & qu’alors on seroit juge & partie. Abus, abus, répondîmes -nous d’un commun accord. Les médecins dans leurs
six mille ans, on n’en soit encore qu’à des essais. Ce qui me fâche, répondit un autre, c’est que les médecins ne sont jamais d
u’il voulut ; & lorsqu’on lui reprocha d’avoir dupé le public, il répondit à Dieu ne plaise, j’ai parlé très-vrai… Il ne s’a
le ou dangereux, qui ne mérite nuls égards. Me persuaderez-vous donc, répondit -il avec humeur, que les journaux dont vous me par
s’éteindre…. Mais aussi combien n’y en a-t-il pas qu’ils découragent, répondit avec aigreur notre auteur piqué au jeu… Il ne s’a
se pare, & qu’elle prendroit un costume plus raisonnable. Elle me répondit , en riant, qu’il falloit absolument que les folie
p; je le dis à la marquise, qui conversoit si bien. Asseyons-nous, me répondit -elle, & ne manquons personne de ceux & de
s disputoit beaucoup avec un homme qui n’en paie jamais, & qui ne répond que par des mots inintelligibles, & qu’il for
ment qu’un quart de ridicule, en comparaison de la multitude. Elle me répondit que pour être à la mode, il en falloit au moins u
gné les femmes les plus aimables & les plus qualifiées, & qui répond au commandant de la ville, quand il lui demande s
ois-je l’autre jour à l’homme le plus facétieux de Paris. Mon ami, me répondit -il, c’est qu’on n’aime plus, c’est qu’on ne boit
de naïveté, prouvent qu’il eût pu réussir dans les chansons…. Je vous répondrai qu’il n’eut pas l’art de masquer son esprit. Il s
ntes sociétés. Je m’empressai de joindre un officier dont la bravoure répond à la candeur, & après avoir fait deux tours d
amp; repasse sous vos yeux, vous fournit d’agréables réflexions. Oui, répondit -il, mais très-disparates, les caracteres étant au
c’est son dernier mot. Lorsqu’on la presse de retourner à Dieu, elle répond qu’elle est trop vieille pour faire de nouvelles
si l’on n’en a qu’une idée imparfaite ? Je conviens de tout cela, me répondit mon homme prévenu ; mais plus le lieu sera resser
ien réel dans les différentes classes des citoyens. Je n’oserois, lui répondis -je, vous le demander ; & cependant je m’apper
blir les choses comme elles doivent l’être. S’ensuivra-t-il donc, lui répondis -je, qu’un tailleur, par exemple, qu’un cordonnier
it plus d’émulation ? Je ne connois que celle de faire son devoir, me répondit -il en grondant. C’est l’émulation qui perd vos fi
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 210-213
anquent, en général, du côté de l’intrigue, & leurs dénouemens ne répondent pas au jeu & à la vivacité des Scenes. Regnar
-chambre qui voudra devenir ton mari pour trente pistoles ? Hé mais ! répondit -elle, j’ai encore, outre cela, deux cents ducats.
é à l’Abbé Pellegrin qu’il portoit du linge sale : Tout le monde, lui répondit l’Abbé, n’est pas assez heureux pour pouvoir épou
58 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
point devant l’obstacle. À toutes les objections de Cosnac, Louis XIV répondit  : « Monsieur, je crois que vous êtes bien homme p
s et les conversions en masse des protestants. Pourtant, tout cela ne répond pas à l’idée première qu’on se faisait de l’amusa
Ce signalement que nous donne Choisy de l’abbé de Cosnac au physique, répond bien à ce qu’il se montre dans le courant de ses
prince de Conti que je m’étais engagé à Molière sur ses ordres, il me répondit qu’il s’était depuis lui-même engagé à la troupe
demanda avec empressement quand arriverait M. le prince de Conti. Je répondis d’un air fort sérieux que je venais lui parler de
leurs gouvernements. » — « C’est une chose qui m’est nouvelle », lui répondis -je. Alors, piqué sans doute de ce que je lui rési
au pour vous, ce n’est pas un point de théologie. » — « Monsieur, lui répondis -je fièrement, je crois être de qualité à savoir n
e ; mais il s’agit de me faire prêtre. » — « Quand il vous plaira ! »  répondit M. de Paris. — « Ce n’est pas là tout, répliqua M
vé Cosnac : « Quoi ! M. de Valence dans la tranchée ! » — « Sire, lui répondis -je, je ne suis venu que pour pouvoir me vanter d’
59 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435
-Pierre qui était alors très en vue à Versailles ; il était obligé de répondre non, et il en souffrait. Ses aventures en Russie
he observateur et pour tout critique qui sait lire. Dès le début, qui répond au beau moment des amours du jeune officier d’ave
jeune ami, s’est informé en France dans les bureaux, et il lui a été répondu que Bernardin de Saint-Pierre n’est point chevali
tentif le ferait s’écrier : Il y a quelqu’un ici !… » Et Rousseau lui répondait dans la même pensée : « Il y a un si bel ordre da
es réponses de M. Hennin ont été supprimées ; que ce digne ami qui ne répond pas toujours agit plus qu’il ne parle ; qu’il y a
artement ». J’ai sous les yeux une longue lettre de M. Hennin qui lui répond tout ce qui se peut de plus sensé : « Je vous avo
vailler, de vous procurer une existence agréable ? Je vous prie de me répondre le plus tôt possible. Vous ne pouvez croire à que
ment, vous lui interdirez cette satisfaction. Un ministre ne peut pas répondre à votre demande d’aller servir un prince étranger
der cette affaire, je le ferai. Je n’ai absolument pas eu le temps de répondre à vos dernières lettres ; je m’en occuperai ces j
60 (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103
e Romantisme la sortie emphatique et assez vide de sens à laquelle je réponds . M. Auger parlait au nom de l’Académie Française 
l’embarras. Vous aurez beau donner des raisons péremptoires, il vous répondra  ; il faudra donc encore écrire et signer, et peu
Sachons nous refuser le plaisir si doux de la vengeance : sachons ne répondre que par le silence du mépris à tous ces auteurs R
ire en petit comité, et surtout entre gens de fortunes égales. » Ah ! répondis -je, le Constitutionnel m’avait bien prévenu, si j
1821) ; elle a ouvert une discussion littéraire, j’ai cru pouvoir lui répondre . Quant à ceux de messieurs ses membres que je nom
conserver les deux unités que la tirade. Vous me défiez, monsieur, de répondre à cette simple question : Qu’est-ce que la tragéd
e à cette simple question : Qu’est-ce que la tragédie romantique ? Je réponds hardiment : C’est la tragédie en prose qui dure p
ressemble à notre parler de tous les jours, je dis que cette comédie répond aux exigences actuelles de la société française.
s vers, vous déclarez que vous préférez Damis à Lanfranc, que puis-je répondre à un tel mot ? Il est des choses qu’on ne prouve
ouer une seule fois le Guillaume Tell de Schiller, il saurait bien me répondre comme le vrai Classique des Débats : non seulemen
mirent Macbeth et l’applaudissent cent fois par an. — Les Anglais, me répondit -il, d’un grand sang-froid, ne peuvent avoir de vé
rquis de 1670 et le ton de la cour de Louis XIV imposait à Racine. Je réponds  : telle est la puissance de l’art dramatique sur
hants, en suivant avec scrupule les règles de l’abbé d’Aubignac. Nous répondons  : nos tragédies seraient plus touchantes, elles t
ne donnés au roi qui n’ont pas pu passer dans le Cid d’Andalousie. Je réponds  : Cette raison n’est pas si bonne qu’elle le para
ourreau de R… Si on lui parle de cet emprunt : Mon cœur est patriote, répond -il, qui pourrait en douter ? Mais mes écus sont r
es à Paris, maîtres de jouer tout ce qui leur vient à la tête, sauf à répondre des choses condamnables, des indécences, etc., et
t odieux. Je serais en droit, si j’avais l’urbanité de M. de Jouy, de répondre à l’Académie par quelque parole mal sonnante ; ma
ourquoi venir à un théâtre dont l’on ne sait pas le langage ? On leur répondait qu’on avait persuadé les plus étranges sottises à
Cours de La Harpe, célèbre dès 1787, se trouva là à point nommé pour répondre à nos besoins. De là, son immense succès. Comment
homme d’une classe ennemie, un Méthodiste ou un Tory furieux qui lui répondra en l’envoyant paître, car la colère est un plaisi
ure est-il ? Hé bien ! l’auteur du Cid d’Andalousie n’a pas osé faire répondre  : Sire, il est minuit. Cet homme d’esprit a eu le
est le confident qui, dans un moment de péril, s’aviserait de ne pas répondre nettement à son roi qui lui dit quelle heure est-
61 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
affa, de l’intrigue de Bayonne et des guerres d’Espagne ; ils ne vous répondront pas: les voyageurs sont des témoins, les héros so
le ! si tu demandes en quelle année a été construit ce portail, je te réponds : « De dessus le portail de Désir, demande tes dés
btenir de toi que tu reprennes la charge de premier ministre. — Sire, répondit le suppliant, je suis votre esclave ; je ferai to
le sujet à un seigneur qui était là présent. « C’est par grandeur, me répondit -il, et pour garder davantage le respect de la maj
ce qu’il eut du feu roi. » Je demandai aussitôt ce que c’était. Il me répondit que l’an 64, deux ambassadeurs extraordinaires de
roi, et quand l’ambassadeur de Moscovie voulut s’en plaindre, on lui répondit qu’on avait donné la droite au Lesqui, parce qu’i
s sûrement ses mesures. Je le trouvai prévenu pour sa conduite. Il me répondit « qu’il avait fait entendre à ces seigneurs, la p
droits et des autres grâces qu’il prétendait. Il se trouva empêché de répondre , et il supplia qu’on envoyât quérir le supérieur
ir le supérieur des capucins. On le fit, et ce capucin étant venu, il répondit , au nom de l’envoyé, « qu’il n’avait nul pouvoir
oi à la Compagnie, et confirmés par le roi régnant. » — Les ministres répondirent que « les premiers députés de la Compagnie, qui é
pour avoir les mêmes exemptions qu’eux ? » Le supérieur des capucins répondit , pour l’envoyé, « qu’il n’avait point d’ordre de
aircir ; mais le divan en fut si mal satisfait, qu’il ne daigna pas y répondre . Le premier ministre fit là-dessus une longue énu
de ces faveurs sans rien offrir en échange. » Le conseil de l’envoyé répondit en promesses et en bonnes paroles. Au bout d’un a
et que Sa Majesté, selon sa générosité ordinaire ne manquerait pas de répondre favorablement aux requêtes de l’envoyé, et qu’il
ages, en visitant leurs valises et leurs meubles. Le premier ministre répondit que l’on avait fait cela sans ordre, et qu’il fer
, contre les lois du royaume et avaient été surpris en le faisant. Il répondit ensuite sur le principal que pour ce qui regardai
tre me donna le conseil de présenter cette requête, à laquelle il fut répondu comme je le désirais. On paye dix pour cent de dr
is rien dire de positif ; le grand Intendant et d’autres seigneurs me répondaient là-dessus comme sur les revenus du roi. Quand je
droitement sur ce sujet pour leur donner le moyen d’en parler, ils me répondaient : « Il y a beaucoup de richesses ; Dieu seul en sa
-4º de 40 pages (L-s.) 7. Ce mot est le comparatif de meh, grand, et répond au mot majordome ; cette charge est la même que c
62 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »
aintes redoublées, ces longs chants de deuil. Des voix lointaines lui répondent à travers les siècles, celles des spectateurs qui
dre sa peau sur des pieux. Le roi s’indigne et s’emporte, elle rit et répond  : « Tu as bonne grâce de te fâcher de la sorte, p
on ennemi, et voilà que tu le bénis ! » — Et le Messager pourrait lui répondre comme le prophète Édomite : « Puis-je dire autre
Philistins me combattent, et Dieu s’est retiré de moi. Il ne m’a plus répondu , ni par des devins ni par des songes. Alors je t’
t pas être dit à ceux qu’on révère. » — Darius s’adresse à Atossa qui répond  : — « Ô toi qui fus le plus heureux des hommes, t
aveuglaient. Ils envoyèrent consulter l’oracle de Delphes ; la Pythie répondit avec ironie : — « Ne fortifiez pas l’isthme, ne l
Chœur se confie en l’armée nouvelle qui réparera la défaite ; il lui répond avec l’accent du Destin : — « Celle-là même qui e
mmis, Susicanès qui, pour te suivre, partit d’Echbatane ? » Et Xerxès répond , en se frappant la poitrine. — « Je les ai laissé
reste de mon appareil », — lui dit Xerxès en agitant ses haillons. Il répond froidement : — « Je vois, je vois. » — « Et ce ca
émis plus encore ! » — « Hélas ! Hélas ! cette défaite ! » — « Crie ! réponds à mes cris ! » — Le crescendo ne lui semble pas a
i ! Gémis sur mes maux ! » — « Je pleure lamentablement. » — « Crie ! Réponds à mes cris ! » — « Je le fais, ô maître ! » — « P
d’Eschyle ; Aux Οί, οί, ίη, ίη, ’Οτοτοτυτοι ! répétés de sa tragédie, répond , à travers dix siècles, l’écho sauvage des Tekiés
63 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite et fin.) »
une place qu’à l’obtenir. » — « Je vois bien, seigneur Apollon », lui répondis -je, « qu’on ne prend pas garde que je n’ai point
s-je, « qu’on ne prend pas garde que je n’ai point de manteau. » — Il répondit  : « Quoi qu’il en soit, j’ai du plaisir à te voir
ouloir converser tout le jour avec Horace, Tibulle et autres Anciens, répond aux craintes du père par un discours d’une mervei
hinoise lui avait remis quelque chose pour mes frais de voyage. Il me répondit qu’il n’y avait même pas pensé. Eh bien ! mon ami
e ne croyais pas que ma bête eût sa pareille pour voyager. » Sur quoi répondit un de mes amis : « La faute en est au roussin du
r si galamment, je crus qu’il y aurait peu de courtoisie à ne pas lui répondre sur le même ton. Le prenant donc par le cou pour
s oublier le manger, et elle se guérira sans autre remède. » — « Oui, répondis -je, on m’a déjà dit cela bien des fois ; mais je
s leur curiosité sur cet homme célèbre, le chapelain se vit obligé de répondre que Cervantes était surtout très-pauvre. « Eh quo
64 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre (suite et fin) »
et sur les gens, sauf à en très peu profiter et à n’en rien faire. Il répond de sa main au maréchal (26 novembre 1742) : « Le
et serait entré dans une sainte et royale colère. Au lieu de cela, il répondit au maréchal avec des paroles d’honnête condoléanc
maréchal de Broglie, disait ne rien comprendre à sa conduite, le roi répond  : « Il n’est pas étonnant que le comte de Saxe n
ien entreprendre de cette campagne, vu notre faiblesse ; mais je vous réponds que j’apporterai tous mes soins pour que tout soi
prendre le roi au mot et de lui conseiller de paraître à l’armée ; il répondait sur ce point évasivement, et de manière à remettr
oi : « Peut-être ne prend-on pas assez de précautions : mais je vous réponds qu’on en prend. Dame ! si tout le monde était com
’on prête aux rois, n’est pas de l’invention de Voltaire, le maréchal répondit mal à l’appel ; il ne répondit certainement pas à
e l’invention de Voltaire, le maréchal répondit mal à l’appel ; il ne répondit certainement pas à l’intention ; il a manqué là l
65 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — I. » pp. 84-104
est demandé bien des fois depuis quatre ans. Nous n’essayerons pas de répondre ni de rechercher ce qu’il aurait pu être : il nou
r de la toile dans la boutique de monsieur votre père. À quoi Carrel répondit  : « Mon général, si jamais je reprends l’aune de
nt de la division française qui vous fera face ; vous recevrez sans y répondre le feu de l’avant-garde, qui sera probablement co
n de Damas, devenu à ce moment ministre de la Guerre, croyait pouvoir répondre de la grâce et de la clémence du roi ; mais c’éta
int-Simon dans cette voie est un précurseur, bien qu’on n’ait point à répondre de toutes ses pensées : Nous avons été précédés
ndhal s’est toujours servi contre nous. Nous ne nous chargeons pas de répondre à toutes les excellentes plaisanteries lancées pa
, tout inquiet aux approches de juillet 1830. — « Eh ! mon cher ami ! répondit Carrel, nous mettrons en place la monarchie admin
riez le collège si on vous laissait faire. » — « Monsieur le censeur, répondit Carrel, il y a de ces idées dans ma tête plus qu’
66 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
ait que l’épée. Lui ayant demandé d’où venaient les compagnons, il me répondit ainsi en mauvais français : « Nous venons de la b
aux fils et héritiers des capitaines jadis en renom, qui n’ont point répondu à son appel et qui ne l’aident point à élever son
me cela lui arrivait toutes les fois qu’il était intérieurement ému), répondit  : Parmi les étonnements desquels Dieu nous a exe
emanda s’il connaissait le président Jeannin, et sur ce que d’Aubigné répondit que non, le roi poursuivit : « C’est celui sur la
re lui en France ; ce lui fut une occasion d’éprouver sa fiancée, qui répondit en femme des anciens jours : « Je suis bien heure
s quelques essais d’explication, et se sentant trop pressé, finit par répondre  : « Qu’il dise que c’est la vertu de la vieille p
67 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
Saint-Marc Girardin. Je sais bien ce que l’homme d’esprit pourrait me répondre et ce qu’il a déjà répondu. Il empruntera ses par
bien ce que l’homme d’esprit pourrait me répondre et ce qu’il a déjà répondu . Il empruntera ses paroles à Fénelon, qu’il aime
ilà ce que M. Saint-Marc Girardin nous dira avec Fénelon ; et il nous répondrait encore avec Voltaire, car je me plais à laisser p
s’excuser de ne point paraître admirer le lyrique des modernes, nous répondrait encore par ces paroles de Voltaire, lesquelles s’
tour de pensée et langage, il est tout d’une autre époque. » Pardon ! répondais -je ; M. Royer-Collard, tout comme M. Ingres, est
e jettent, après que les sentiments simples sont épuisés. » — Pardon, répondrai -je encore ; votre ingénieuse critique, en faisant
68 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
lumière est au moins un phénomène nerveux, un phénomène cérébral. Je réponds  : Ne voyez-vous pas que c’est précisément ce qui
la pensée, c’est-à-dire un phénomène essentiellement immatériel, ils répondent modestement que le comment des choses nous échapp
matérialiste, il me semble que le duc de Broglie a très pertinemment répondu , dans son savant examen de la philosophie de Brou
é peut parvenir à l’unité de conscience, les matérialistes ne peuvent répondre sans une manifeste contradiction ; tandis que je
ce sujet est capable de penser, je ne puis le dire, et je n’ai rien à répondre , si ce n’est que c’est là sa nature, et je ne com
à la merci d’un coup de sang ou d’une chute ? Voici ce que l’on peut répondre à cette difficulté. De quelque manière que l’on e
69 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »
leil. » Le dialecte dorien chez Théocrite, et dès la première idylle, répond à ce soleil, à cette lumière. Si je voulais donne
e te vaincrai tant que je voudrai moi-même en chantant. » Daphnis lui répond dans le même tour et sur les mêmes cadences : « P
déjà grand. Ménalcas, qui n’est ni si libre ni si noble que son ami, répond qu’il ne déposera pas un agneau, parce qu’il a un
propose alors pour prix un syrinx de sa façon, qu’il décrit. Daphnis répond en reprenant et jouant sur les mêmes termes : « E
ugera ? qui est-ce qui sera notre auditeur ? » — « Si nous appelions, répond Ménalcas, ce chevrier dont là-bas, près des chevr
ndres génisses, qu’il ne soit pas plus mal traité. » Daphnis aussitôt répond sur les mêmes idées, sur le même rhythme, il renc
à dire : « Qu’il est beau ! qu’il est beau ! » Malgré cela, je ne lui répondis pas une parole amère ; mais, baissant les yeux à
’enjouement, a dessiné un portrait d’après nature4. Le ton de Lycidas répond d’abord à son air, et tout ce qu’il touche s’anim
s Muses : il sème la poésie au-devant de lui. Simichidas ou Théocrite répond . Dans sa réponse percent à la fois l’admiration s
 : Et moi aussi je suis une bouche brûlante des Muses ! Lycidas, en répondant , le loue d’abord de sa modestie, et il le fait en
je trouverai que la pièce, si charmante, si agréable qu’elle soit, ne répond pas entièrement à l’accent du début ; elle n’est
e du Maine, à qui il adressait tant d’agréables fadeurs ; l’Altesse y répondait comme une bergère de vingt ans, quand elle en ava
au loin par la ville en rugissant ; Simétha commande à Thestylis d’y répondre en sonnant au plus tôt de la cymbale. Puis le cal
e remercient ; un autre se raille de leur accent dorien, et elles lui répondent de la bonne sorte. L’auteur de la Panhypocrisiade
t les temps. » On aime à entendre à travers les âges ces échos qui se répondent et qui attestent que tout l’héritage n’a pas péri
70 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216
sa Constitution. On me dira que c’est un roman que je vais faire. Je répondrai  : Tant pis ! j’aurais mieux aimé trouver dans la
colorier avec plus de noblesse ? Mais ici il est trop facile de lui répondre  : L’homme est ainsi fait. Croire que le peuple ai
i faut-il s’en lier pour se sauver des événements ? » Et Mirabeau lui répond au bas : « À qui faut-il s’en fier ? à ceux qui o
aient ce qu’il avait fait durant ces mois terribles de la Terreur, il répondait  : « J’ai vécu. » Je lis dans une page de lui une
t si souvent à son sujet : « Vous vous taisez ? » — « Qu’importe ! se répond -il à lui-même, qu’importe le tribut de mon verre
la nature humaine ». Il méprisait cet esprit humain qui avait si peu répondu à ses vues. Il méconnaissait lui-même la conquête
e fixer ses souvenirs, de raconter et de dicter ce qu’il avait vu, il répondait  : Cui bono ? à quoi bon ? Noire œuvre est assez
rt. Il supposait que, quelqu’un s’étant enquis de son vote, on aurait répondu  : Il a voté la mort, sans phrase ; ce qui a passé
, il est toujours dans ses livres : c’est moi qui le chausse, et j’en réponds . » D’une stricte économie pour lui-même, il n’ét
des États généraux, il demande : Qu’est-ce que le tiers état ? et il répond hardiment : C’est tout. Au moment de la scission
71 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
’air étonné d’un homme, qui voit percer le secret de sa pensée, et me répondit , en appuyant sur chaque mot : « Je sens que je ne
es amours, ça te fait de la peine de me voir comme ça, hein ? » Je ne répondais presque pas, tout occupé à savourer mon bonheur,
u’on lui fait. Lui demande-t-on : pourquoi il est si triste ? Il vous répond  : « Eh ! bien, je lirai ce soir du Chateaubriand.
orce à répéter, trois ou quatre fois, la même question, à laquelle il répond à la fin, avec un effort ennuyé. Le tact de l’esp
up. Je m’approche de lui, j’ai devant moi un être de pierre qui ne me répond pas, et reste muet sur la page ouverte. Je l’enga
ù es-tu, mon ami ? lui disais-je hier. — Dans les espaces… vides ! me répondit -il, après quelques instants de silence. * * * Dan
té effrayante, le regard fixé à terre… Je lui ai parlé, il ne m’a pas répondu … Oh ! quelle tristesse ! ce n’était plus la trist
nterrogeant, lui demandant ce qu’il éprouvait, voulant le forcer à me répondre , anxieux de l’entendre parler. Hélas ! comme dans
quiétude, je lui demandai s’il ne me reconnaissait pas. À cela, il me répondit par un gros rire railleur, qui semblait me dire :
llard que je ne connais pas. Je lui fais demander son nom. Il me fait répondre qu’il est Ravaut. Ravaut c’est tout un monde de s
72 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
le plus froid, il y a une multitude d’échos prêts à s’éveiller, à se répondre  ; une simple idée, venue par hasard, suffit à en
a poésie du ciel. Les savants cherchent toujours à nous satisfaire, à répondre à nos interrogations, tandis que le poète nous ch
pas nous faire une représentation du fond des choses, de ne pas nous répondre à nous-mêmes dans le silence morne de la nature.
ec une épée. Dieu lui dit : « Pourquoi as-tu détruit ton corps ? » Il répondit  : « C’est pour t’affliger et te punir. » Ce pessi
st muet ; il est pour nous l’éternel silence et l’éternelle absence ; répondons -lui par le même silence, marque de notre dédain.
comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l’absence, Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel
alité, ni nous satisfaire avec elle : « Dieu parle, il faut qu’on lui réponde  ;  » la vérité nous adresse ainsi un grand appel,
amartine : Ô toi que nul n’a pu connaître. Et n’a renié sans mentir, Réponds -moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras
 : Rien n’est beau que le vrai, dit un vers respecté : Et moi je lui réponds , sans crainte d’un blasphème : Rien n’est vrai qu
véler sa gloire, Quels témoins éclatants, dans les cieux rassemblés ! Répondez , cieux et mer, et vous terre, parlez. 87. Beau
73 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XV. Le fils du sérigne »
ui demande à cet homme : « Comment t’appelles-tu ? » — Et l’autre lui répond  : « Mon nom est Adina ». Le fils du marabout est
milieu, il n’y avait rien. Que signifie cela ? » « — Cela veut dire, répond le sérigne, qu’à la fin du monde seuls les hommes
urd : « Ce porteur, dit-il m’a déclaré se nommer Adina171 ». « — Ah ! répond le savant marabout, celui-ci a dit vrai en se don
74 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »
du respect. Laissons dire les hommes sans bonne foi ! Si souvent on a répondu sans la faire taire aux objections de la philosop
euse de ses négations, contre la divinité de Notre-Seigneur. Eh bien, répondre à cette dernière attaque de la philosophie par le
hie par le texte des Évangiles mis à la portée du plus grand nombre ; répondre à ce crime de l’histoire par le témoignage de l’h
ssent y réchauffer leur foi ou y désaltérer leur piété. En cela, il a répondu toujours par l’histoire, par le texte, par le fai
t artiste. Il fait le siège du cœur de l’homme avec tous les arts qui répondent aux nobles instincts de la créature de Dieu. Il e
75 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
présuppose donc l’idée d’une vérité absolue. » A cette théorie nous répondrons d’abord que, si la science se place en dehors de
ille et le rêve, une distinction de fait ; mais elle ne peut pas nous répondre que la veille ne soit pas elle-même un autre rêve
abstraitement, de possibilité. À chaque sensation, ne l’oublions pas, répond une réaction appétitive et motrice, chaque sensat
us jusqu’à l’infini146. » À cette objection. Descartes se contente de répondre  : « Encore que ma connaissance s’augmentât de plu
or, « l’unité absolue » est le caractère de la perfection. — On peut répondre que l’idée même de cette unité attribuée par nous
hèses a priori que l’expérience ne peut fournir, mais qui pourtant ne répondent pas, comme le croyait Platon, à des objets réels.
me le croyait Platon, à des objets réels. — Il est bien vrai, peut-on répondre à Platon et à Kant, que nous construisons par la
que des fonctions de notre volonté primordiale et normale, auxquelles répondent les fonctions essentielles de la vie physiologiqu
76 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
réputation des jurisconsultes romains était fondée sur leur cavere ; répondre sur le droit, ce n’était pour eux autre chose que
e prudence singulière dans la pratique. À ces trois autorités civiles répondent trois autorités politiques. Au premier âge, autor
Ici se présente une question à laquelle il semble bien difficile de répondre  : lorsque Rome était encore peu avancée dans la c
courage de ne plus consulter que l’équité naturelle ? Ils ne peuvent répondre qu’en calomniant la générosité romaine, qu’en pré
77 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
t ce qui est, il a parlé vrai et n’a pas menti ? « — Oui, Euthydème, répondit Ctésippe ; mais qui dit cela ne dit pas ce qui es
qu’il fasse ce qui n’est en aucune manière ? « — Il ne me paraît pas, répondit Ctésippe. « — Mais parler devant le peuple, n’est
hoses vraies et qui sont effectivement. « — Par Jupiter ! Euthydème, répondit Ctésippe, Dionysodore a dit peut-être ce qui est 
t-il des gens qui disent les choses comme elles sont ? « — Il y en a, répondit Ctésippe, et ce sont les gens de bien, les hommes
blier non plus un ami qui t’est bien dévoué. « — Et moi, Céphale, lui répondis -je, j’aime à converser avec les vieillards. Comme
l encore de te livrer aux plaisirs de l’amour ? — Tais-toi, mon cher, répondit -il, j’ai quitté l’amour avec joie comme on quitte
réponses, quand tu sais bien qu’il est plus aisé d’interroger que de répondre  ; réponds à ton tour, et dis-nous ce que c’est qu
quand tu sais bien qu’il est plus aisé d’interroger que de répondre ; réponds à ton tour, et dis-nous ce que c’est que la justi
oment où sa colère éclata par ce discours. Je fus donc en état de lui répondre , et lui dis avec un peu moins de frayeur : — Ô Th
nt. « — Hé bien, prolonge pour moi la joie du festin, en continuant à répondre . XI « Nous venons de voir que les hommes
ne seront pas heureux, lui objecte Adimante. « — C’est possible, lui répond le législateur chimérique, mais nous ne fondons p
tte idée, en donnant aux enfants une naissance et une éducation qui y répondent , et voyons si cela nous réussira ou non. « — Comm
78 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
Le roi, surpris de la réponse, lui en demanda l’explication. « Sire, répondit  Villars, pour être magnifique, il faut être écono
point d’avoir raconté au roi la chose, qu’on peut blâmer Villars ; il répondait par là d’avance à plus d’une accusation, et montr
ris les oiseaux. » Aux bonnes et obligeantes paroles de Louis XIV, il répondit , avec cette pointe de gaieté et d’humeur gaillard
t servie, lorsqu’elle ne fait rien pour moi ? » — « Soyez tranquille, répondit affectueusement le monarque ; vous apercevrez aux
laisse point entraîner à ces soubresauts du point d’honneur, et il ne répond pas à l’aiguillon. Sur tout ce qu’on lui propose,
ière extrémité. Il savait ces choses, et il s’en inquiétait afin d’y répondre , et de ne pas négliger, au besoin, de se poser en
e pendant les pluies on ne pouvait faire les charrois. À quoi Villars répondit  : « Pendant les pluies on se sert des rivières et
es ingénieurs, qu’un maréchal de France y soit si souvent. » — « Non, répondait -il, mais avouez que cela ne fait pas mal. » Je p
rtisan veut s’imaginer que j’évite la jonction, j’aurai celui de vous répondre que je la désire passionnément, mais que je regar
79 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
que l’incident soit clos. « M. Rouland. Laissez parler l’orateur, on répondra . « M. le Président. Ne prolongez pas cet incident
ice à tant d’efforts laborieux, malheureusement trop dispersés, et de répondre peut-être à quelques accusations comme on est ten
des empoisonneurs publics. On sait avec quelle finesse acérée Racine répondit à l’injure dans laquelle il se voyait compris. Ce
xcessive ; lui, c’est un Juvénal ; je ne parle pas du talent, mais je réponds au moins de la sévérité et de l’âpreté. C’est don
es deux personnes de votre choix. « B. Lacaze. »   M. Sainte-Beuve répondit à M. le baron de Heeckeren la lettre suivante :
uve laisse à ces messieurs le soin de la publier49. M. Sainte-Beuve a répondu alors directement à M. Lacaze par la lettre suiva
du retentissement : j’en ai pris acte dans la séance du 25 juin. J’ai répondu au fond quant à la prétention doctrinale, et auss
ans son Histoire du second empire, que M. Sainte-Beuve avait omis d’y répondre à la séance. Il ne l’aurait pu, quand même il l’a
s qu’il soit interdit d’accuser, mais on demande qu’il soit permis de répondre . 48. Ici finit le discours de M. Sainte-Beuve.
80 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXI » pp. 87-90
llé dans le genre qu’on juge. Tout cela est misérable ; Janin n’a pas répondu aujourd’hui lundi, et Dumas serait bien attrapé s
s répondu aujourd’hui lundi, et Dumas serait bien attrapé si Janin ne répondait pas du tout, — qu’à la prochaine occasion, au pro
in y a son paquet. Je viens d’apprendre qu’il est décidé que Janin ne répondra pas ; ainsi Dumas va rester dans la position d’un
81 (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — Troisième journée. Tout s’explique » pp. 234-240
Abdul-Théo, attendri. C’est bien cela. Continue. Bernar-med. Répondras -tu ? (Villemot garde un noble silence.) Ah ! tu
épondras-tu ? (Villemot garde un noble silence.) Ah ! tu ne veux pas répondre , boue de mes sandales ? Eh bien ! ça m’est égal…
veux pas répondre, boue de mes sandales ? Eh bien ! ça m’est égal… je répondrai moi-même à mes propres questions, et je lèverai s
82 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
en faire un comédien ? dit son père à son grand-père. — Plût à Dieu ! répondit le vieillard, qu’il pût ressembler à Bellerose ! 
as encore : cependant il récite continuellement des vers. — Eh bien ! répondit l’avocat, que ne le mettez-vous dans cette petite
appartement de Molière pour le remercier. « C’est bien mon intention, répondit le petit homme ; mais je ne crois pas qu’il soit
aiterait le plus alors. « D’être avec vous le reste de mes jours, lui répondit Baron, pour vous marquer ma vive reconnaissance d
Baron jouât encore trois jours dans sa troupe. « Non seulement trois, répondit Molière, mais huit, à condition pourtant qu’il n’
rait dans la cuisine, où Baron lui avait fait donner à manger. « Non, répondit Molière, je veux que vous déterminiez ce que je d
ntendre qu’il avait tort de s’abandonner à ses déplaisirs. « Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être philosophe avec une f
ouples avec vous, sentiront mieux votre supériorité. — Ah ! monsieur, répondit Molière, que me dites-vous là ? Il y a un honneur
hambre. Molière lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. Baron lui répondit que ses ouvrages avait toujours une heureuse réus
uta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. — Cela est vrai, lui répondit Molière ; j’ai un froid qui me tue. » Baron, aprè
vient embrasser avec joie, Il faut bien le payer de la même monnoie, Répondre comme on peut à ses empressements, Et rendre offr
raint rien tant que d’être forcée dans ses retranchements. La scène a répondu à notre attente ; elle a été tout ce qu’elle deva
urs, on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la personne aimée ; Et c’est en
t voir que le plus ridicule de tous était d’aimer une personne qui ne répond pas à la tendresse qu’on a pour elle. « Pour moi,
rompit pour lui demander s’il n’avait jamais été amoureux. « Oui, lui répondit Chapelle, je l’ai été comme un homme de bon sens
er si incertain. — Je vois bien que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière, et vous avez pris la figure de l’amour p
certain ascendant que le tempérament lui donne d’ordinaire. Pour vous répondre donc sur la connaissance parfaite que vous dites
dans la satire qu’il lui a adressée. 25. Molière a pris la peine de répondre lui-même, dans la Critique de l’École des femmes,
e. On peut s’attendre à tout d’un homme qui, arrivant dans sa maison, répond à tout ce qu’on lui dit par cette seule question:
Cette réponse fit sourire un courtisan, qui, interrogé par Louis XIV, répondit que Sa Majesté pouvait se tranquilliser sur le co
83 (1757) Réflexions sur le goût
n des entraves au génie, et le rendre esclave et timide ? Essayons de répondre à ces questions. Le goût, quoique peu commun, n’e
s organes, et le prouverait par des sophismes auxquels on ne pourrait répondre qu’en lui rendant l’ouïe et la vue. Notre philoso
beau désespoir, il se défende seul contre trois. On pourrait d’abord répondre que le second vers exprimant un sentiment plus na
sain de tout l’ouvrage. On peut, ce me semble, d’après ces réflexions répondre en deux mots à la question souvent agitée, si le
ons-nous à la philosophie, quand son effet sera de le diminuer ? Nous répondrons avec regret, que tel est le malheur de la conditi
84 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368
lu ces Mémoires, et ce n’est pas tout, on se demande, sans pouvoir se répondre , au profit de qui on a été si complètement attrap
nes quelqu’un qui osera prendre sur sa tête — une tête de génie… — de répondre à cette grande question ! Seulement, et quoi qu’i
cupait ? Et si nous disons, nous, chrétiens, qu’un jour nous aurons à répondre devant Dieu de nos actions et paroles oiseuses, n
e leur vie dans des méditations ou des souvenirs de maîtres à danser, répondront , en attendant le jugement de Dieu, devant l’histo
pas en peine de nous. Nous ferons aussi bien sans officiers. Je vous réponds de tous.” M. le Prince ayant su qu’il était le pl
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
lle cinq cents ou six cents Gascons comptés, et de ceux-là je vous en réponds sur mon honneur ; tous, capitaines et soldats, vo
les mains. Il poursuit son dénombrement par les Suisses, desquels il répond également ; ce qui fait, avec les précédents, neu
hommes en tout qui sont prêts à combattre jusqu’au dernier soupir. Il répond un peu moins des autres corps, qu’il connaît moin
ne dit mot, sourit comme les autres et ne contredit pas. Bref, le roi répond à M. de Saint-Pol qui revient à la charge et qui
il y a combat, de courir en volontaires pour y être à temps ; il leur répond moitié en français, moitié en gascon, et les conv
point nommé Montluc », dit le roi. — « Il ne m’en souvenait point », répondit le duc de Guise, qui l’estimait. Vinrent pourtant
son brave serviteur sous les défauts dont on le chargeait : « Le roi répondit qu’il avait toujours vu et connu que la colère et
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mémoires de Mme Elliot sur la Révolution française, traduits de l’anglais par M. le comte de Baillon » pp. 190-206
e n’en allait pas demander l’expression à sa langue maternelle ; elle répondait à l’injure dans la même langue, elle avait son cr
re qu’il venait prendre les ordres de Sa Majesté, Louis XVI lui avait répondu rudement : « Je n’ai rien à vous dire, retournez
guérir enfin tous les admirateurs de cette hideuse Révolution. Le duc répondit  : « Elles sont en effet terribles, mais dans tout
egrets qu’il ne fût pas resté en Angleterre lorsqu’il y était ; il me répondit qu’il l’aurait désiré, mais qu’on n’aurait pas vo
t bien qu’il n’irait pas siéger à côté de ces vils mécréants : Il me répondit que son titre de député l’obligeait à le faire. —
que vous voterez pour la mise en liberté du roi. » — « Certainement, répondit -il, et pour ma propre mort ! » Je vis que le prin
z pas à la Convention mercredi ; je vous en prie, n’y allez pas. » Il répondit qu’il n’irait certainement pas, qu’il n’en avait
87 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars »
, la cabale des grands, s’enhardir et s’étendre, le cri des peuples y répondre , entendant demander de toutes parts le rappel des
nd rang et de grands emplois, mais on ne vit point la suite de sa vie répondre à cette éducation : on le vit malheureux dans la
elle a témoigné beaucoup d’envie de me voir, et me l’envoya dire. Je répondis que j’étais fort sensible à l’honneur qu’elle me
mission que le roi lui avait donnée de me voir incognito. La camarera répondit qu’elle ne savait point cela. Le gentilhomme espa
ue nous lui avions envoyé, la supplia de vouloir s’en informer ; elle répondit qu’elle n’en ferait rien et que la reine ne verra
ce eut pris sur elle de demander son éloignement au roi, celui-ci lui répondit d’abord : « Qu’on n’avait jamais fait dans le pal
mps à nos ambassadeurs ; et sur les plaintes qu’il en faisait, le roi répondait  : « Qu’on fasse partir cet ambassadeur, et qu’on
88 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
nes : on n’ose dire pourtant que la Guyane et Sinnamari aient en rien répondu à la description des colonies nouvelles que propo
monde, morte ou vivante : « Celle qui a fait le plus d’enfants », lui répondit -il en souriant. » C’est là le lieu de ce fameux
Passe encore si c’eût été Fouché ; mais Talleyrand ! — À quoi on peut répondre  : Les plus avisés se trompent quelquefois ; Talle
e célèbre : « C’est pire qu’un crime, c’est une faute22 », Talleyrand répondait à un ami qui lui conseillait de donner sa démissi
ases m’en avaient paru longues et laborieuses. M. Perrot m’écrit pour répondre à mon reproche et me rectifier. Il a bien réellem
due l’arrivée des commissaires américains, et il s’en fait un mérite. Répondant dans cet écrit à ses ennemis et ses détracteurs,
fet par d’adroites paroles ; mais comment les actes et les procédés y répondirent -ils, et que devint cette dignité de ton en présen
89 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
it front lisse comme une coupe de lait bordée de mouches ? — Oui, lui répondais -je, avec des sourcils de duvet noir qui commencen
goutte de pluie d’été sur une fleur bleue dans l’ombre ? — Justement, répondais -je, avec de longs cils qui tremblent dessus comme
LXIX — Ah ! c’étaient de bons moments, monsieur, et puis je lui répondais ensuite sur tout ce qu’il me demandait de mon pau
bires de Lucques.) — Ah ! que non, seigneur capitaine des sbires, lui répondis -je en riant, ma fille est verte, elle n’est pas m
une poignée de baïoques pour la récompense. — Volontiers, messieurs, répondit gracieusement Hyeronimo en reprenant ses sandales
ous êtes mon ami ou vous ne l’êtes pas. — Votre ami à tout faire, lui répondit le scribe. Commandez-moi, il n’y a rien à quoi je
aldo, vos père et mère, du village de Bel-Sguardo, en plaine ? — Oui, répondis -je. — Eh bien ! poursuivit-il d’une voix tranquil
genou, l’homme de loi. Nous nous regardâmes tous les quatre sans rien répondre  ; que pouvions-nous répondre, monsieur ? Nous éti
ous regardâmes tous les quatre sans rien répondre ; que pouvions-nous répondre , monsieur ? Nous étions nés là comme le figuier,
i depuis que le monde est monde. — Vous allez le savoir, mon ami, me répondit une voix qu’il me sembla reconnaître à son accent
utes les feuilles, toute l’ombre, tous les fruits de ce côté ? — Non, répondit l’homme de loi, je ne le conteste pas ; mais, de
90 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
auts de Villars, et les penchants sur lesquels il faut l’arrêter, lui répond  : « Mettez-vous au-dessus des petites choses pour
ur lui en annoncer la nouvelle, je le jugeai indigne de ma colère, et répondis seulement à Sa Majesté que l’on pouvait lui pardo
e Vaux) : c’est ainsi que je l’écrivis au roi, qui eut la bonté de me répondre qu’il approuvait cette destination, et qu’il y au
on a, dit-il, à ramener un peuple qui a la tête renversée, on ne peut répondre de rien que tout ne soit consommé. » Témoin des p
rs et n’accepta point. Chamillart, à titre de contrôleur général, lui répondit avec esprit : Cependant, comme il ne serait pas
éraux des choses impossibles. Villars, très prudent quand il le faut, répond au roi par toutes sortes de raisons bien déduites
e avec Saint-Simon « que Villars mit aux gens le marché à la main, et répondit tout net que le roi était le maître de lui ôter l
Rhin, le maître de l’employer ou de ne l’employer pas, etc. » Villars répondit avec respect, en homme sensé et ferme, et comme u
91 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
il se forma trois sortes de langues et de caractères. Aux trois âges répondirent encore trois espèces de jurisprudences appuyées d
tre. Gouvernements héroïques ou aristocratiques. Le mot aristocrates répond en latin à optimates, pris pour les plus forts (o
en latin à optimates, pris pour les plus forts (ops, puissance) ; il répond en grec à Héraclides, c’est-à-dire, issus d’une r
92 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »
On est si occupé à me regarder, qu’on ne se donne pas la peine de me répondre . Cela va pourtant tant bien que mal. En trois jou
, avec du linge blanc, une voiture et un habit sec et propre ! » « Je réponds de mon père : il sera fâché contre moi et de mon
s’occupait pour le moment : « Je ne m’occupe plus que de religion », répondit -il. Le commencement et la fin se rejoignent124. E
nvoyer. Sans cette nécessité, je consacrerais toute ma matinée à vous répondre et à vous dire combien votre lettre m’a fait plai
aire, j’ai à vous remercier de tout ce que je goûte de bonheur. Je ne répondrai pas aujourd’hui à votre lettre : lundi prochain,
aurai moins à faire, et je me donnerai le plaisir de la relire et d’y répondre en détail. Cette fois-ci, je vous parlerai de moi
en Parisienne M. de Constant un gros Suisse  : « M. de Constant, lui répondit Voltaire tout en colère, n’est ni Suisse ni gros.
r, à ce que je crois, ou lui faire quelque niche à laquelle son amant répond galamment par un… prononcé bien à l’anglaise. — A
Comme la poste part dans une ou deux heures, je n’ai pas le temps d’y répondre  ; mais je vous en remercie. Quant au conte de Mll
es et silencieuses expéditions. « Je reçois une de vos lettres et j’y réponds article par article. « Vous savez combien j’aime
e bien aigre-douce, bien ironique, bien sentimentale, à laquelle j’ai répondu par une lettre de deux pages très-sérieuse, très-
s un petit embarras, ou j’éprouverai une sensation désagréable, je me réponds  : J’ai une personne avec qui je m’en consolerai b
tort indéterminé ; on s’accoutume à se le reprocher. On ne sait qu’y répondre , et ces reproches séparent et éloignent plus de m
e des lettres qui restent douze jours en chemin arrivent, pour nous y répondre , ce sera une triste et mince consolation pour moi
ez m’écrire que douze fois par an. — Comme je me suis fait une loi de répondre à tout ce que vous me dites ou me demandez (loi q
vous voudrez bien adopter aussi), je relis vos lettres sans ordre et répondrai à chaque article comme il se présente… Vous ne po
r clair ou se taire ; d’autant plus que j’ai à peine le temps de vous répondre et encore moins celui de vous deviner. Je n’ai ri
é à suivre ce procès pour son père, ses affaires se dérangeaient ; il répondait , après avoir reçu d’elle quelque lettre de clémen
ux et décousu que je suis, on l’est aussi dans tous les états. Adieu. Répondez -moi une bonne longue lettre. Envoyez-moi du necta
c tant d’esprit et d’antithèses, que Mme de Charrière a raison de lui répondre qu’elle n’en croit rien. Il le dit d’autres fois
emandait pourquoi il ne se levait pas : I see no motive to rise, man, répondait -il. Ni moi non plus, je ne vois de motifs pour ri
s, lui écrivit jusqu’à la fin (elle mourut en décembre 1805) ; il lui répondait quelquefois. Elle recevait ses lettres avec un pl
hommes bien moindres par l’esprit et par les services rendus. On peut répondre aujourd’hui en parfaite certitude : C’est que tou
Mlle Jenny Pourrat, vivement recherchée par Benjamin Constant, avait répondu de manière à laisser bien peu d’espérances, ou du
ecrétaire perpétuel de l’Académie, pour s’enquérir du fait. Marmontel répondit  : « Pour vous répondre, madame, il a fallu attend
l’Académie, pour s’enquérir du fait. Marmontel répondit : « Pour vous répondre , madame, il a fallu attendre et observer l’effet
ient. « On me demandait hier pourquoi je ne parlais pas, C’est, ai-je répondu , que rien ne m’ennuie tant que ce qu’on me dit, e
ndu, que rien ne m’ennuie tant que ce qu’on me dit, excepté ce que je réponds . » 169. Cette habitude qu’a Benjamin Constant d
93 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
nous effraie nullement, parce que c’est une affaire de parti. Nous y répondons par un seul fait : Quel est l’ouvrage littéraire
onduire à l’autel où l’attend le jésuitique Calchas ; il saurait bien répondre , si on le lui demandait, qu’il a fallu plusieurs
n soit complète ? L’Académicien. — Ceci n’est point clair. Pour vous répondre , j’aurais besoin de retourner plusieurs fois au t
tits moments d’illusion parfaite. Et j’avoue que je ne puis rien vous répondre . Vos sentiments ne sont pas quelque chose de maté
ralement bien organisés éprouvent tel sentiment en ce moment. Vous me répondrez  : pardonnez-moi le mot, cela n’est pas vrai. Moi,
94 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »
, malgré son état d’aphasie, avait conservé toute son intelligence et répondait si bien par oui et non, et par ses gestes, aux qu
sens, tantôt n’en ont pas. La malade précédente, par exemple, pouvait répondre avec justesse par oui ou par non, mais pas plus.
e dirait Bacon, prorogatifs), il y en a un qui à toutes les questions répondait  : « N’y a pas de danger » ; quelque temps après,
tain point, parler une langue étrangère sans comprendre ce qu’on nous répond . Un enfant qui est fort en thème ne l’est pas néc
M. Dax n’a pas été réfutée. A l’Académie de médecine, on ne lui a pas répondu . Dans sa Physiologie du système nerveux, M. le do
95 (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175
toutes les récriminations du plaignant, le père Darnet se contenta de répondre tranquillement : — Après tout, de chapeau à cheve
présente) qui n’avait encore rien dit, que trouvez-vous ? — Mon Dieu, répondit -elle, la lecture de Fanny a fortifié cette convic
e s’étonnait de cette nouvelle liaison. — C’est bien simple pourtant, répondit madame D… avec un sanglot dans la voix. C’est pou
ement qu’il est temps de se lever, s’il veut courre le lièvre. Calino répond qu’il préfère rêver dans son lit « aux douces éma
lle pour avoir l’explication de cette inscription énigmatique. — Sire répond le maire, cette pauvre rivière, obstruée de joncs
96 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340
es siècles, et restée debout, martyre immortelle, l’Église catholique répond aux coups par les tranquilles rayons qu’elle envo
ritique informée et compétente, a péremptoirement et depuis longtemps répondu . La légende de la Papesse Jeanne, qui avait dû ré
e fut dans le xviie  siècle que les catholiques se crurent obligés de répondre à l’absurde commérage des chroniqueurs du Moyen Â
. Déjà quelques esprits imposants comme Baronius et Bellarmin avaient répondu , en passant, à ce commérage, comme on répond à un
us et Bellarmin avaient répondu, en passant, à ce commérage, comme on répond à une erreur qui n’a pas l’étoffe d’un mensonge.
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — III » pp. 174-189
enait avec lui l’élite des braves et laissait la France dépourvue, il répondait  : « Je vous laisse Joubert. » Il laissait aussi
ses vues dès les premiers entretiens. Il s’en vante, et les résultats répondirent en effet à ce qu’il raconte. Destitué lui-même pa
l n’accepterait aucun commandement en chef. Cette dernière résolution répondait à cette fibre secrète de modestie profonde que no
e impétueuse ; — oh ! qu’il se sentait le cœur plus léger alors, j’en réponds , qu’au milieu de ces sourdes intrigues, de ces ti
avec lequel, disait-il, on ne pourra jamais gouverner. Fouché aurait répondu « qu’il était temps que cette démocratie sans but
a patrie. — Sieyès, m’ayant écouté attentivement jusqu’au bout, ne me répondit que par un C’est bien. Je ne pus lire autre chose
98 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
ation d’une proie éveille-t-elle le penchant à la rechercher ? C’est, répond Spencer, qu’elle est associée au souvenir de la p
us avez introduit subrepticement et non déduit. — Voici ce qu’on peut répondre . La tendance à achever l’acte commencé est le cor
t qu’à la loi physique qui veut que le mouvement commencé se continue répond dès l’origine, dans la conscience, une certaine t
émotions est, en définitive, l’expression des appétitions mêmes qui y répondent  ; d’où il suit que tout mouvement expressif présu
chiques sont organiquement déterminés. — Oui, sans doute, peut-on lui répondre , tous les changements psychiques sont organiqueme
ents avec la même sensation pour point de départ ? On peut à coup sûr répondre que l’effet mécanique consécutif de la sensation
99 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racan, et Marie de Jars de Gournai. » pp. 165-171
qui s’attendoit à une autre réception, en fut si étonné, qu’il ne put répondre qu’en balbutiant. Mademoiselle de Gournai, qui ét
les trouvez-vous, lui dit-elle ? Sans aucun sens & sans pointe , répond Racan. Et qu’importe, reprend-elle, ce sont des é
z ce magistrat, & le dit au cardinal du Perron. Oh ! pour cela , répondit du Perron, je crois que le lieutenant n’ordonnera
100 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Charles Perrault. (Les Contes des fées, édition illustrée.) » pp. 255-274
Perrault, croyant qu’il en était. Il parut étonné quand celui-ci lui répondit qu’il n’avait pas cet honneur : Il faut que vous
ent jusqu’alors à huis clos, et, comme on louait Perrault du sien, il répondit que, si son discours avait fait plaisir à Messieu
que des fainéants qui viennent ici », me dit-il. — « Il y vient, lui répondis -je, des personnes qui relèvent de maladie, pour y
it pas bien du dégât dans leur jardin : « Point du tout, monseigneur, répondirent -ils presque tous en même temps, ils se contentent
point ils ont raison l’un et l’autre, mais incomplètement et sans se répondre , sans presque se rencontrer. Ce sont des armées q
i avait envoyé son Apologie des femmes, Arnauld se crut obligé de lui répondre par une longue lettre où il étalait ses arguments
ri et en père de famille, bien plutôt qu’en poète, que Perrault avait répondu à Boileau, au satirique célibataire et valétudina
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