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1 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paria Korigan » pp. 341-349
Paria Korigan Récits de la Luçotte. [Le Constitutionnel, 24 juillet 1
ine un nom de femme ; car c’est une femme qui parle toujours dans ces Récits de la Luçotte 34, et monsieur Paria Korigan n’est
origan n’est que le nom d’un personnage auquel la Luçotte adresse ses Récits . En tant que si la femme qui a inventé… ou racont
son nom, son véritable nom, elle pouvait oublier d’en mettre un. Les Récits de la Luçotte — tout simplement — suffisaient com
une gloire pour une femme que de s’en tenir aussi loin. La femme des Récits de la Luçotte n’a rien de commun avec les femmes
e patoisante, rien de plus, mais c’est tout pour nous ! En lisant ces Récits de la Luçotte, on sent qu’on n’a pas le moindreme
la première langue que nous ayons entendue a été un patois… Dans ces Récits de la Luçotte, nous n’avons affaire qu’à la premi
pour cela que, brusquement et de plain-pied, elle est entrée dans ses Récits , sans explication, sans théorie et sans préface,
que se faire plaisir à elle-même et peut-être à nous, en écrivant ses Récits qui se trouvent finalement en être un. II D
sie du patois ! Elle voulait cependant faire pour le Berry ce que les Récits de la Luçotte ont si bien fait pour la Bretagne.
e la Luçotte ont si bien fait pour la Bretagne. C’est à propos de ces Récits qu’on a récemment rapproché leur auteur de madame
hes parlent comme J.-J. Rousseau et Bernardin de Saint-Pierre, et les Récits de la Luçotte, qui exprime, elle, des sentiments
il en puisse être d’ailleurs, il est bien évident que la femme de ces Récits de la Luçotte — qu’il m’est impossible d’appeler
 : Perrault, tout plat qu’il est, pétille de génie, la femme de ces Récits de la Luçotte n’a droit qu’à la moitié du vers. E
à qui on feint de s’adresser pour offrir au public cette enfilade de récits , et pour qu’entre eux il y eût un lien dont ils a
2 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
osmogoniques, ethniques, héroïques, sociales, pseudo-scientifiques. — Récits d’imagination pure : anecdotes, hallucinations in
l n’a pas tardé à se rendre compte du parti qui peut être tiré de ces récits pour la compréhension de la psychologie indigène.
ce. Il n’éprouve aucune fausse honte à exposer, sous l’apparence d’un récit fantaisiste, la conception qu’il a de l’univers e
et, en général, de la vie. Au point de vue pratique, l’utilité de ces récits n’est pas moindre pour le fonctionnaire qui enten
bli. Elles le méritent encore au point de vue littéraire. Le fond des récits et la façon dont ils sont traités les maintiennen
au des contes populaires indo-européens ou sémites, avec lesquels ces récits offrent d’ailleurs de manifestes ressemblances. Q
teur européen. J’ai cru pourtant devoir les conserver pour laisser au récit sa couleur locale encore qu’il y ait une incohére
ique par les conditions dans lesquelles se racontent généralement ces récits . C’est le soir, aux lueurs vacillantes du feu prè
’Européen, qui affiche souvent l’incrédulité, peut s’intéresser à des récits de vieillards ou d’enfants. Aussi cherche-t-il un
ttérature merveilleuse indigène je tiendrai compte, non seulement des récits recueillis par moi personnellement, mais encore d
générale d’après les caractères prédominants. On peut répartir ces récits entre 7 grandes catégories : A. Légendes cosmogon
tes de science fantaisiste (histoire naturelle, astronomie, etc.). C. Récits d’imagination pure et dépourvus d’intentions dida
l’établir, j’ai dû ne tenir compte que du caractère le plus marqué du récit à classer, alors que, par ses caractères accessoi
u récit à classer, alors que, par ses caractères accessoires, ce même récit pourrait se voir rangé dans une ou deux autres ca
de science fantaisiste (histoire naturelle, astronomie, etc.) Ces récits , bien entendu, ne prétendent nullement à la scien
(Les obligés ingrats de Ngouala. — Le cultivateur, etc., etc.). C. Récits (merveilleux ou non) de pure imagination et sans
l’autre catégorie trahit des intentions d’enseignement moral. I. — Récits merveilleux. Les récits uniquement merveilleux
es intentions d’enseignement moral. I. — Récits merveilleux. Les récits uniquement merveilleux sont les plus nombreux. Il
n sentiment de la nature que l’on vient d’indiquer. Dans ces derniers récits le conteur rapporte un événement arrivé à d’autre
bambara. II — Contes anecdotiques et romanesques. A côté de ces récits fantastiques ou simplement merveilleux se placent
es. Les génies seuls assurent le respect des principes. Dans d’autres récits au contraire c’est Dieu qui intervient sous diver
oujours aisément intelligibles. Pour les contes proprement dits où le récit offre un élément d’intérêt plus accentué, se repo
attardée des noirs ne s’effraie ni de l’anecdote scatologique, ni du récit égrillard. On sait d’ailleurs qu’en France même,
e, de l’étreinte du passé et qui nous fait nous effaroucher devant le récit d’actes ou d’événements somme toute conformes à l
rons-nous voisiner les contes à combles dans cette catégorie avec les récits scabreux. Par « contes à combles » j’ai voulu dés
les récits scabreux. Par « contes à combles » j’ai voulu désigner ces récits d’exagération puérile où la drôlerie résulte du c
comme : Les coups de main du guinnârou. G. Contes-Charades. Ces récits ont pour objet d’animer les conversations de la v
is entendu raconter avec quelques variantes insignifiantes, les mêmes récits . Ainsi Le fils du sérigne (ouolof), Le plus terri
t mêmes symboles et les deux premiers reproduisent à peu près le même récit . Il en est de même d’un conte môssi recueilli par
3 (1913) La Fontaine « IV. Les contes »
vous le savez, plus que les contes anciens, des narrations, de petits récits , toujours, ou presque toujours, satiriques, et qu
ennuient parce que la littérature (au moment où La Fontaine place son récit ) a toujours les mêmes caractères, parce que l’on
as didactique, bien entendu, mais une analyse présentée sous forme de récit , de la curiosité humaine qui ne se satisfait jama
n’y toucherais pas. Telle serait la moralité de Psyché contée comme récit psychologique. Il y aurait — et ce serait peut-êt
inventions populaires, des pensées que le peuple a déposées dans ses récits , qui est le propre des hommes de génie. Apulée no
oppé Psyché. Je vous en dirai seulement deux mots. Il a enveloppé son récit dans le tableau de la société des quatre amis. Le
Contes proprement dits. Les contes proprement dits, c’est-à-dire des récits galants, tels qu’ils sont dans Boccace, Machiavel
etc., comment La Fontaine les a-t-il pris ? Pour lui, le conte est un récit  : 1° ayant le ton d’une causerie ; 2° toujours ga
tenu infiniment. Très souvent, et le plus souvent, il interrompt son récit , même commencé, il interrompt son conte par des r
je crois, l’âme même d’un conte. Voyez, par exemple, dans Joconde. Le récit est commencé, le conte est commencé depuis deux p
on frère arrive… Voilà le ton, presque toujours, dans les Contes. Le récit est interrompu par une réflexion ou plaisante, ou
t cet exemple, parce que, là, les propos du narrateur interrompent le récit . Mais, le plus souvent, je le reconnais, ce n’est
us souvent, je le reconnais, ce n’est pas ainsi. Ce n’est pas dans le récit que sont ces réflexions, c’est presque toujours a
it que sont ces réflexions, c’est presque toujours au commencement du récit . Voyez, par exemple, ce commencement de conte :
e amollir… Une petite dissertation qui est initiale, qui commence le récit , plus frappante encore, plus nette, si vous voule
ette. J’en dirais cent… C’est par cela que La Fontaine entre dans le récit . Ce n’est pas continuel, il ne faudrait pas que c
ût, ce serait monotone, mais c’est très fréquent dans La Fontaine. Un récit , donc, qui est interrompu très volontairement et
ncidents et même quelques catastrophes (c’est-à-dire quelques fins de récit ), ce qui préparait ces catastrophes, et la nécess
eillards amoureux. C’est une des sagesses de nos pères que dans leurs récits ou dans leurs drames les vieillards amoureux soie
le conte est, pour La Fontaine, un… je ne peux pas dire cependant un récit à moralité, mais enfin un récit qui a un but, et
un… je ne peux pas dire cependant un récit à moralité, mais enfin un récit qui a un but, et qui est encore, dans une certain
nt un peu lents, un peu longs, d’une trame un peu lâche. Et encore le récit s’étend par ces réflexions dont je vous parlais t
t, soit à la fin, soit, comme je vous l’ai indiqué, même au milieu du récit . Il est bon que je vous signale que, quelquefois,
siècle, et qui, seulement, est en vers. Par exemple le Faucon est un récit tout à fait gracieux et charmant. J’ai le temps d
ort intéressante. On croit qu’elle a été inventée par La Fontaine. Le récit en soi est un peu banal. Surtout il l’est devenu
aussi l’Oraison de saint Julien, qui est absolument délicieuse comme récit . Brunetière, qui était un austère, certes ! admir
austère, certes ! admirait la Fiancée du roi de Garbe comme modèle de récit , et il admirait aussi l’Oraison de saint Julien.
4 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »
ar un livre qui en est, pour l’heure, à la vingt-septième édition. Le récit d’une sœur, comme les Lettres et les Memoranda d’
siens qu’ils ne la vivent et ne la parlent eux-mêmes devant nous. Le récit de la sœur, est ce qu’il y a de moins long, en ce
rence, parce qu’elle seule peut expliquer que la femme qui a écrit le Récit à une sœur puisse écrire des livres comme le Mot
er flebat  ! Que chacun ouvre son parapluie ! Depuis le succès de son Récit d’une sœur, Mme Craven, — une femme du faubourg S
servir, après avoir tracé les choses délicieuses et déchirantes de ce Récit d’une sœur, contre la plume d’oie d’un bas-bleu o
qu’elle fût une rosière d’académie, comme le fut Collet Attendrie au Récit d’une sœur comme une personne naturelle et comme
me si elle comprenait quelque chose à ce qu’il y a de plus beau en ce récit , c’est-à-dire à l’ardeur du catholicisme qu’on y
des livres que Mme Craven écrivait. Fleurange fut couronnée comme le Récit d’une sœur. Le Mot de l’énigme l’est aussi. Les a
ts à froid, la palpitation de cœur qui lui tient lieu de tout dans le Récit d’une sœur, est, dans la langue, d’une indigence
t perpétuellement l’ombilic. Le Mot de l’énigme, tout analyse et tout récit , sans aperçu, sans caractères, presque sans visag
it que l’Académie qui pouvait les mettre sous la même couronne que le Récit d’une sœur. Ni la critique, ni le monde qui sait
t, elle n’écrirait plus. Elle resterait dans le silence qui, après le Récit d’une sœur, aurait été d’une dignité si touchante
une sœur, aurait été d’une dignité si touchante. À quoi bon, après ce Récit , vouloir augmenter le bagage dont elle n’a pas be
es romans de Mme Craven ne sont point destinés à vivre, tandis que le Récit d’une sœur est destiné à ne pas périr… La vérité,
mieux fait de se taire, après avoir pleuré et chanté cette élégie du Récit d’une sœur. La plume qui l’avait écrite devait êt
5 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »
ule face du sujet, celle qui est indispensable à la solidité de notre récit . Laissant de côté tout ce qui appartient au table
selon Jean », n’impliquent pas que, dans la plus vieille opinion, ces récits eussent été écrits d’un bout à l’autre par Matthi
t court, incomplet, non rangé par ordre chronologique, comprenant des récits et des discours [Greek : lechthenta ê prachthenta
ui qui n’avait dans son exemplaire que des discours voulait avoir des récits , et réciproquement. C’est ainsi que « l’Évangile
e sorte, d’une part, les Logia originaux de Matthieu ; de l’autre, le récit primitif tel qu’il sortit de la plume de Marc. Le
ffet, quand on les détache du reste, un tout assez complet. Quant aux récits du premier et du deuxième évangile, ils semblent
voit le prix de documents ainsi composés des souvenirs attendris, des récits naïfs des deux premières générations chrétiennes,
ait Presbyteros Joannes, Papias, qui avait recueilli avec passion les récits oraux de cet Aristion et de Presbyteros Joannes,
là. On est tenté de croire que Jean, dans sa vieillesse, ayant lu les récits évangéliques qui circulaient, d’une part, y remar
Passion, inintelligibles dans les synoptiques 52, reprennent dans le récit du quatrième évangile la vraisemblance et la poss
la vie de Jésus telle qu’on la savait dans l’école de Jean ; c’est le récit qu’Aristion et Presbyteros Joannes firent à Papia
tions seront suffisantes, je pense, pour qu’on voie, dans la suite du récit , les motifs qui m’ont déterminé à donner la préfé
isent comme spontanément, et viennent d’elles-mêmes se placer dans le récit , où elles gardent un relief sans pareil. Les part
les détails pour tâcher d’amener une concordance entre les différents récits  65 ; il adoucit les passages qui étaient devenus
ment le trait essentiel des évangiles apocryphes. Enfin, il a dans le récit des derniers temps de Jésus quelques circonstance
de Jésus d’une délicieuse beauté 77, qui ne se trouvent pas dans les récits plus authentiques, et où l’on sent le travail de
crire la vie de Napoléon avec leurs souvenirs. Il est clair que leurs récits offriraient de nombreuses erreurs, de fortes disc
se résulterait certainement avec un haut degré de vérité de ces naïfs récits , c’est le caractère du héros, l’impression qu’il
e part d’idées préconçues dut se mêler à de tels souvenirs. Plusieurs récits , surtout de Luc, sont inventés pour faire ressort
elles-ci, le détail prête à des doutes infinis. Quand nous avons deux récits d’un même fait, il est extrêmement rare que les d
vons deux récits d’un même fait, il est extrêmement rare que les deux récits soient d’accord. N’est-ce pas une raison, quand o
s’est passé tel ou tel fait contemporain ; on n’y réussira pas. Deux récits d’un même événement faits par des témoins oculair
nt essentiellement. Faut-il pour cela renoncer à toute la couleur des récits et se borner à l’énoncé des faits d’ensemble ? Ce
baux sténographiés le sont-ils. J’admets volontiers que cet admirable récit de la Passion renferme une foule d’à peu près. Fe
ersonnes qui trouveront que j’ai accordé une confiance exagérée à des récits en grande partie légendaires, de tenir compte de
ont pas un caractère historique supérieur à celui des discours et des récits qui composent les évangiles. Elles furent écrites
er les textes et procéder par induction. Il est surtout une classe de récits à propos desquels ce principe trouve une applicat
s desquels ce principe trouve une application nécessaire, ce sont les récits surnaturels. Chercher à expliquer ces récits ou l
nécessaire, ce sont les récits surnaturels. Chercher à expliquer ces récits ou les réduire à des légendes, ce n’est pas mutil
re, nous maintiendrons donc ce principe de critique historique, qu’un récit surnaturel ne peut être admis comme tel, qu’il im
me évangile, lacéré, mais lisible encore, et désormais, à travers les récits de Matthieu et de Marc, au lieu d’un être abstrai
est d’avoir réussi à combiner les textes d’une façon qui constitue un récit logique, vraisemblable, où rien ne détonne. Les l
ant, naturel, harmonieux. Si on ne réussit pas à le rendre tel par le récit , c’est que sûrement on n’est pas arrivé à le bien
n n’a pas hésité à le prendre pour guide dans l’agencement général du récit . La lecture des évangiles suffirait pour prouver
s transitions destinées à rattacher les uns aux autres les différents récits . Laisser tous les renseignements fournis par les
arez Irénée, Adv. hær., III, II et III. 25. C’est ainsi que le beau récit Jean, VIII, 1-11 a toujours flotté sans trouver s
exemple, XIX, 12-27. 71. Ainsi, le repas de Béthanie lui donne deux récits (VII, 36-48, et X, 38-42.) 72. XXIII, 56. 73.
6 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
it de l’histoire une nabote, — une naine qui n’est pas une fée ! Récits d’histoire romaine du v e  siècle [Le Pays, 10
é de l’intelligence. Après Attila, M. Thierry a publié sous le nom de Récits d’histoire romaine au ve  siècle un livre sans pr
ion, contre la ressemblance que l’imagination pourrait voir entre les Récits mérovingiens, de son illustre frère, et ces autre
r entre les Récits mérovingiens, de son illustre frère, et ces autres Récits qu’il a donnés, lui, au public. Mais, si le fond
ond des choses est aussi différent qu’il le dit, pourquoi ce titre de Récits qui est le même et qu’il emploie ? On est beaucou
énie ; il s’arrêta à la pénétration et à l’art, et voilà pourquoi ses Récits mérovingiens, qui sont plus des tableaux historiq
ans effacer la distance qui doit exister cependant entre l’auteur des Récits mérovingiens et celui des Récits de l’histoire ro
exister cependant entre l’auteur des Récits mérovingiens et celui des Récits de l’histoire romaine ! J’ai l’ai dit déjà, la di
ême coup de balancier, elle serait toute à l’avantage de l’auteur des Récits de l’histoire romaine qui a le sentiment chrétien
nt voir dans les ombres et les épaisseurs de l’histoire ! De même les Récits de l’histoire romaine au cinquième siècle, que l’
re romaine au cinquième siècle, que l’auteur eût mieux fait d’appeler Récits goths et ostrogoths, car l’intérêt barbare y dévo
rêt romain comme l’intérêt de la vie dévore l’intérêt de la mort, ces Récits à immenses contrastes pouvaient être pour le moin
le moins aussi terriblement et aussi pittoresquement sauvages que ces Récits mérovingiens, la meilleure gloire de M. Augustin
digne de l’être… relativement, que le soit M. Augustin Thierry en ses Récits mérovingiens, ces Récits très distribués, très en
ment, que le soit M. Augustin Thierry en ses Récits mérovingiens, ces Récits très distribués, très entendus, très bien faits,
pipé par les comparaisons. Publiés dans la Revue des Deux-Mondes, les Récits mérovingiens eurent peut-être… qui sait ? pour le
tait pourtant et a nous donné quelques-unes des âpres saveurs. En ces Récits mérovingiens, insuffisants pour les imaginations
ont nous venons de rendre compte, nous l’a dit assez. Où l’auteur des Récits mérovingiens éteint sa couleur, l’auteur des Réci
. Où l’auteur des Récits mérovingiens éteint sa couleur, l’auteur des Récits d’histoire romaine n’en met point, parce qu’en ré
ns l’histoire. Eh bien ! à plusieurs années de distance, l’auteur des Récits encourt le même reproche. Chrétien moderne du xix
s plus merveilleuses traditions. Il y a comme dans l’Attila, dans ces Récits du cinquième siècle deux ou trois grandes personn
eurs. Pourquoi, puisque M. Amédée Thierry est chrétien, coupe-t-il le récit des miracles de saint Séverin par de petites inte
vec son histoire des Gaulois sous la domination romaine — jusqu’à ces Récits d’aujourd’hui ! Mais n’importe, du reste ! Il n’y
7 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
onc besoin pour cela, ni d’un, ni de deux actes. C’est la longueur du récit , sa nature et sa nécessité, qui déterminaient l’é
dée générale de ce qui va se passer dans le cours de la pièce, par le récit de quelques événements que l’action suppose néces
de la pièce. Sans cette exposition, qui consiste quelquefois dans un récit , et quelquefois se développe peu à peu dans le di
exposition, c’est de faire faire à un acteur, par un autre, tous les récits dont il a besoin, tantôt dans le dessein d’instru
nne son exposition, comme le discours de Cinna aux conjurés, comme le récit de la mort de Cresfonte dans Mérope. L’exposition
les chants du chœur ; elle équivalait à nos trois actes du milieu. Ce récit des acteurs, interposé entre les chants du chœur,
ode. En effet, c’était quelquefois un même sujet divisé en différents récits , et quelquefois chaque récit contenait un sujet p
fois un même sujet divisé en différents récits, et quelquefois chaque récit contenait un sujet particulier dépendant des autr
us que des rapports arbitraires et fort éloignés avec la tragédie. Récit dramatique. Le récit dramatique qui termine or
traires et fort éloignés avec la tragédie. Récit dramatique. Le récit dramatique qui termine ordinairement nos tragédie
qui se sont accrues durant tout le cours de la pièce. Ces sortes de récits sont, pour l’ordinaire, dans la bouche des person
ais un concours de passions. On voit aisément que je me restreins aux récits qui décrivent la mort des personnages pour lesque
des personnages pour lesquels on s’est intéressé durant la pièce. Les récits de la mort des personnages odieux ne sont pas abs
cile de les y ramener, à l’aide d’un peu d’explication. Le but de nos récits étant donc de porter la terreur et la pitié le pl
tout entier. Cette seconde règle n’est pas moins nécessaire pour nos récits que la première. Les personnages qui les font, so
ourtant sur ce modèle si déraisonnable, que sont faits la plupart des récits de nos tragédies, et on n’en connaît guère qui ne
qui ne pèche contre la vraisemblance. La troisième règle est que les récits soient rapides, parce que les descriptions pathét
ours véhémentes, et qu’il n’y a point de véhémence sans rapidité. Nos récits sont asservis à cette règle ; mais il ne paraît p
giques la connaissent ou qu’ils se soucient de la pratiquer. Si leurs récits font quelque impression au théâtre, elle est l’ou
qui leur manque. Le style le plus vif et le plus serré convient à nos récits . Les circonstances doivent s’y précipiter les une
e n’est point à Racine, comme poète, que l’on fait le procès dans son récit  : c’est à Racine faisant parler Théramène ; c’est
és aux poètes, qu’aucun personnage de tragédie. La première partie du récit de Théramène répond à ceux que les anciens ont fa
s jours, on a nommé monologues, ce que les anciens appelaient en grec récit d’un seul personnage, par exemple, plusieurs églo
e de n’y point admettre les raisonnements, ni à plus forte raison les récits . Quelques mouvements entrecoupés, quelques résolu
8 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Charles Didier » pp. 215-226
vous le voyez, de plus vulgaire, que le prétexte à conversations et à récits , découvert par l’auteur des Amours d’Italie, et q
er n’est, en effet, qu’un faiseur de nouvelles qui a voulu relier des récits divers les uns aux autres dans l’encadrement d’un
ours montrés assez indifférents à la manière dont ils amenaient leurs récits , ne se préoccupant que de l’intérêt du récit même
ont ils amenaient leurs récits, ne se préoccupant que de l’intérêt du récit même ; mais au dix-neuvième siècle, avec les accr
le soudaineté préparée, quelle science de composition supérieure, des récits , des romans entiers dans des conversations, il n’
artifices de M. Didier. On a tout faussé par des images. Un livre de récits qui se suivent n’est point un collier, quoique, m
tout ensemble solide et fin… Ou M. Charles Didier devait publier ses récits d’aujourd’hui sans les lier entre eux et sans leu
qu’il peut pour y échapper ! Il rit, il plaisante, il interrompt ses récits , aux moments les plus pathétiques, par de la caus
cités éprises, ni les grâces armées et désarmées de la causerie ou du récit , ni les gaietés d’alouette dans un ciel heureux,
, admirablement raconté, est, de sentiment et de circonstance, un des récits les plus poignants et les plus attendrissants tou
9 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
ire organiques de notre langue ne se montrent d’ailleurs que dans les récits . Autant la langue y est vive, claire, le tour fra
la lumière dans les matières du raisonnement, et qu’à cette clarté du récit nous joignions la clarté toute spirituelle de la
voir la suite d’événements historiques. C’est donc seulement dans le récit qu’il faut chercher et pour ainsi dire épier les
t la croisade au nom du grand pape Innocent III. Ses mémoires sont le récit de cette expédition si extraordinaire, dont le bu
de Villehardouin se terminent à la mort du marquis de Montferrat. Le récit en est pathétique. Le marquis s’était laissé entr
gauloise. Pour le tour, l’ordre et la suite des faits, le naturel du récit on n’y peut guère changer, même pour perfectionne
us chercher dans Villehardouin la profondeur des pensées que l’art du récit . Quoique chargé à diverses reprises de messages d
contrarient les projets des croisés. Ce qu’il faut chercher dans les récits de Villehardouin, c’est donc la franchise du chev
rel de son style, selon l’expression si juste de M. Daunou ; de là ce récit d’une clarté si égale et si soutenue, que le tour
rieux, plus animé que Villehardouin. Il mêle quelques jugements à ses récits . la différence du maréchal de Champagne, qui va t
tre, il en donne une description qui n’a pas cessé d’être exacte. Son récit l’amène-t-il à parler des Bédouins ? il décrit le
tre l’ouvrage d’un historien de cabinet, lequel ne fait que mettre en récit les souvenirs d’autrui. Tel est, en effet, pour l
fond le principal, qui était le roi Louis IX, que cette partie de ses récits n’est guère moins personnelle que le reste. Le pr
l’histoire, et il est glorieux pour Froissart de l’avoir en certains récits si bien connue et exprimée, que la vérité, ultéri
et des circonstances les plus ordinaires, et ne sort pas du cercle du récit ou de la description. Il remplit les lacunes des
’une cour à l’autre, lisant son poëme de Meliadus, et recueillant des récits pour ses chroniques. Il vit « plus de deux cents
mblant que ce portrait au bon et indifférent Froissart, changeant ses récits pour être agréable à ses hôtes, et donnant le pri
ont il portait le recueil de cours en cours, les lisant pour prix des récits qu’on lui faisait. Peintre avant tout, et faiseur
ntention de juger les choses qu’il raconte. Il mêle des réflexions au récit de la chute, et de la mort du roi d’Angleterre, R
numents écrits de notre langue, une sorte de maturité précoce pour le récit  ; il y en a des modèles dans Froissart. Le récit,
rité précoce pour le récit ; il y en a des modèles dans Froissart. Le récit , dans certains endroits de ses chroniques, n’a pa
écrites, l’esprit français se reconnaît aux qualités de ces charmants récits , à cette clarté, à cette suite, à cette proportio
rendre suspect, est le premier ouvrage historique où la morale et le récit aient tour à tour leur part. Il est vrai que chaq
. Il est vrai que chaque part est entièrement distincte ; qu’après un récit plus nu et moins agréable que celui de Froissart,
fais illusion, quand on s’est amusé jusqu’à la satiété des charmants récits de Froissart, ce n’est pas sans plaisir qu’on sen
langue qui se cherchait encore. Ils perdirent le secret des charmants récits de Froissart, et n’eurent pas la haute raison de
té des princes qui l’hébergent, ni l’Indiciaire officiel, qui fait du récit un panégyrique c’est un grave personnage qui juge
10 (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291
häuser, le 15 mars 1898. Dans Roncevaux et la Reine Sibylle, un petit récit de voyage introduit l’étude critique d’une tradit
reté, le grave échec dont il s’agit. Il faut probablement combiner ce récit avec celui des historiographes francs, et admettr
excitèrent et aidèrent les Basques. Ils n’ont pas mentionné dans leur récit le concours que ceux-ci leur avaient prêté, et d’
temps après, sans doute sous les yeux de Charles, terminent ainsi le récit du triste épisode : « Le souvenir de cette blessu
e ces lieux devenus sacrés, c’est ce que nous fait comprendre le naïf récit d’un brave prêtre bolonais, Domenico Laffi, qui,
iècle, passaient les monts pour aller à Compostelle étaient imbus des récits des chansons de geste, et les répandirent autour
gloire pour l’Espagne. Il n’osa pas toutefois rejeter complètement le récit généralement admis ; il supposa que les Espagnols
nd que, ne voulant ni froisser les pèlerins qui arrivaient pleins des récits épiques, ni s’associer à leur façon de comprendre
, ils ont pu le devoir, non à une vue personnelle des lieux, mais aux récits de quelque pèlerin revenu de Cornpostelle. Les pè
d’armement, ni le désavantage de la situation ne sont mentionnés. Le récit du faux Turpin, quoiqu’il présente des confusions
i-même dans l’armée de Charles, ou composa-t-il son poème d’après les récits des guerriers revenus en France ? Nous ne pouvons
is ces noms peuvent bien avoir été ajoutés après coup et provenir des récits des pèlerins, d’autant plus que plusieurs d’entre
onnages qui figurent dans les poèmes et de certaines circonstances du récit . Deux des personnages sont incontestablement auth
auprès de lui : l’imagination pouvait facilement tirer de là le beau récit qui le représente survivant le dernier, faisant,
rtie de l’expédition franque en Espagne. Trois circonstances, dans le récit même, sont notables, en dehors de celles que j’ai
’elle seule que je veux présentement parler ; je ne prendrai, dans le récit d’Antoine de la Sale, que ce qui se rapporte à el
ntèrent sur le prolongement de la « cave », et c’est la partie de son récit qui a le plus d’intérêt pour nous. À droite, dans
porteurs de lettres d’absolution ; mais ils ne purent qu’entendre le récit des pâtres et lire la lettre adressée au capitain
idération du but de son voyage et de sa résistance à la tentation. Ce récit , visiblement arrangé dans un sens édifiant, a cer
on le voit, qui avaient introduit le nom de « mont de Vénus » dans le récit qu’on leur avait sans doute fait du royaume soute
cet attrayant sujet. Je dois dire à l’avance que tout ce qui, dans ce récit , a quelque valeur pour l’étude des lieux ou de la
evenu synonyme de sorcier, — ce qui paraît injuste, car dans tous les récits ce sont des étrangers qui viennent faire consacre
servation fidèle et minutieuse qu’il manifestait déjà dans l’agréable récit de sa visite à la montagne sibylline. La Lége
, jusqu’à ces derniers temps eût rapproché de la chanson allemande le récit d’Antoine de La Sale, Alfred de Reumont, croyait
par lui le héros de l’aventure. Cela ne paraît pas vraisemblable. Le récit de Guerino est bien plutôt, comme je l’ai dit, un
l a résisté aux séductions de la Sibylle. Mais la présence même de ce récit dans un roman écrit en Toscane avant la fin du xi
aume de perdition. Seulement la dureté du pape a été atténuée dans ce récit , — soit par Antoine, soit par ceux de qui il la t
l’origine de la légende. Quant au héros, sans doute anonyme dans les récits italiens, il reçut le nom de Tannhäuser, pour les
e verdure ou de fleurs75, ce beau symbole qui donne tant de poésie au récit et lui a sûrement valu la plus grande part de son
e part de son succès ? On peut le croire, car il manque dans tous les récits italiens et aussi dans les plus anciens textes al
e l’Église et l’infinie miséricorde de Dieu. Cet antagonisme donne au récit son caractère original et tragique, car on ne sai
t, de leurs hauteurs, apercevoir le dôme de Saint-Pierre. L’esprit du récit convient au génie italien, et nous avons vu que d
vons vu que dès le xive  siècle, et sans doute même dès le xiiie , ce récit devait exister en Italie avec ses traits essentie
, comme tant d’autres recueillies dans le Coran, a sa source dans les récits populaires des Juifs d’Arabie, nous montre un aut
il y ait peut-être plus qu’une ressemblance fortuite, entre ces vieux récits et les légendes qui se groupèrent autour du souve
yeux avec le sang qui en coula, etc. Tous les traits indiqués dans le récit évangélique devinrent le point de départ d’amplif
té au conte postérieur dont nous allons parler) qui se trouve dans un récit populaire recueilli au xviie  siècle par un auteu
ne nous trompons, la même légende qui se retrouve au fond du curieux récit où, pour la première fois avec une date certaine
que en vers de Philippe Mousket, qui écrivait à Tournai vers 1243. Le récit de Mousket est donc indépendant de celui de Matth
vations. Ils ont cela de commun que des paroles dites par le héros du récit au Christ sont reprises par celui-ci et deviennen
ot : « Tu m’attendras », et c’est sur cette attente que porte tout le récit . Au reste, Cartaphilus (que Mousket ne nomme pas)
à un homme coupable d’une offense particulière envers le Christ. Les récits relatifs à l’immortalité de saint Jean sont connu
histoire du châtiment de Malc qui avait frappé le Sauveur, le bizarre récit de l’archevêque arménien sur Cartaphilus semble u
st malaisé de faire la part de la tradition et de l’invention dans le récit de l’archevêque arménien. Ajoutons qu’il fut tran
mystères du Moyen Âge, qui ont mis en scène, avec tous les détails du récit évangélique de la Passion, les légendes qui s’éta
leswig, donna sa démission en 1593 et mourut le 25 février 159886. Le récit qu’on met dans sa bouche n’a dû paraître qu’après
ien à tort sans doute qu’on a invoqué, pour attester la réalité de ce récit , l’autorité de son nom, alléguée par un audacieux
forme de lettres, exploitaient la curiosité publique en répandant le récit d’aventures extraordinaires, de prodiges, de crim
légende contée par l’évêque arménien que « parce qu’elle différait du récit reçu dans les contrées soumises à l’Église latine
orain même du Christ, ait été l’un des motifs de la composition de ce récit . Un autre a certainement été de convaincre les Ju
e Relation a trouvé la matière qu’il a arrangée à sa guise. Entre son récit et celui du moine anglais il subsiste des coïncid
l’a jamais vu rire ». Voilà ce qui atteste la dépendance où le second récit est du premier, mais le nouvelliste allemand a pr
é à notre auteur par la donnée même qu’il voulait introduire dans son récit . Il prétendait faire croire que son héros avait é
pularité de la légende, n’est pas encore très accusée dans ce premier récit  : Ahasvérus est inquiet, pressé, mais non condamn
se concilierait mal avec ses perpétuels voyages. Un reste de l’ancien récit se retrouve dans ce fait qu’Ahasvérus sait à fond
odifications faites par Dudulaeus, que ce nom soit réel ou fictif, au récit de Matthieu Paris, rendaient Ahasvérus si différe
dans la reproduction qu’en a donnée Graesse, la lettre en question du récit d’autres apparitions du Juif en 1575, 1599 et 160
lle, mais il se justifie en disant : « Rien n’est plus répandu que ce récit , et notre histoire en langue vulgaire (nostratium
p. 20) n’offre rien de remarquable : elle est directement inspirée du récit attribué à Paul d’Eitzen ; elle fait seulement re
épense. Le premier n’était qu’indiqué, comme nous l’avons vu, dans le récit attribué à Paul d’Eitzen ; il était naturel qu’il
ons c’est un gros) que consent seulement à recevoir Ahasvérus dans le récit de Dudulaeus. Ici l’imagination populaire a heure
nommé au baptême Buttadaeus97 ». Ces deux traits semblent indiquer un récit où on aurait rapproché, et par le coup porté au S
s et soumise aux remaniements des lettrés. Née vraisemblablement d’un récit apocryphe relatif à Malc, altérée plus ou moins s
’ailleurs peu conforme à l’esprit d’autres légendes formées autour du récit de la Passion. Pourquoi Jésus, « tout débonnaire 
itude, mais ce trait a précisément disparu des formes postérieures du récit . En revanche, ce récit a été influencé par les va
précisément disparu des formes postérieures du récit. En revanche, ce récit a été influencé par les vagues traditions relativ
lira certainement avec plaisir les extraits que je vais donner de son récit , bien que la traduction leur enlève forcément une
uit étaient fort désappointés, et ils eurent grande peine à croire le récit que leur fit Antonio. L’un d’eux, Giovanni Morell
que l’un a pu très facilement emprunter beaucoup des paraboles et des récits que l’autre avait créés pour rendre cet enseignem
on livre, pris dans la légende du Bouddha, mais pour plusieurs petits récits , bouddhiques aussi de caractère ou d’adoption. De
un ouvrage fort incohérent, mélange de préceptes, de proverbes et de récits , dans lequel un père est censé instruire son fils
» C’est cet enseignement qu’on en a généralement tiré. On voit que le récit de Pierre Alphonse a en commun avec celui du livr
téresse ; car l’auteur fait précéder l’histoire de l’oiseau captif du récit d’une autre aventure qui lui serait arrivée antér
tout dans la littérature écrite que notre conte, comme la plupart des récits à tendance morale, s’est transmis, en Orient auss
nsuite181. » Il y a bien des cas dans lesquels on peut prouver qu’un récit dont les personnages primitifs étaient exclusivem
mbre de trois préceptes et laissé tomber le second, fort essentiel au récit , il a gardé le premier, perdu dans les versions a
u roman grec. On a cru trouver l’origine de notre conte dans un autre récit oriental, que voici en abrégé : Un paysan avait
be 195. Le petit poème que je réimprime procède évidemment aussi du récit de Pierre Alphonse, bien qu’il y soit changé au p
être transformé presque complètement. Il se rattache à cette forme du récit , et s’écarte de celle que nous offre Barlaam par
, du conseil correspondant : Ne pleure pas ce qu’ainc n’eus ; et le récit se termine par ces vers : Quant le vilain out m
licieuse épreuve qu’il fait de leur utilité le point culminant de son récit  : il fallut que le vilain fût dépouillé de ces bi
ur de l’invention par un trait qui lui appartient en propre. Dans les récits orientaux l’homme qui a pris l’oiseau est convain
lai ; ce nom ne lui convient pas exactement. Les lais sont de courts récits narratifs, d’origine celtique, nés de chants, mal
perdit ou du moins s’élargit, et on donna le nom de lai à beaucoup de récits en vers, d’un caractère sentimental ou gracieux,
é composé en français, et en France même on a reproduit d’habitude le récit du Barlaam ou celui de Pierre Alphonse, qui ne mê
ute vraisemblance, reconnaître l’influence de ce dernier dans un joli récit dont le lai n’est sans doute pas la source unique
ute pas la source unique, mais auquel il a fourni quelques traits. Ce récit se trouve dans un des ouvrages les plus attrayant
ique de Reims, ou, comme l’appelle son dernier et savant éditeur, des Récits d’un ménestrel de Reims au xiiie  siècle. L’auteu
ans la critique aussi sobre que judicieuse à laquelle il a soumis les récits de la Chronique de Reims, dit que ce qui choque m
cependant quelques souvenirs personnels assez intéressants, comme le récit de la visite de l’auteur, tout jeune encore, aux
ait quelles étaient ces vertus, et ce talisman ne sert à rien dans le récit . Vergette, dans la langue du xve  siècle, signifi
, c’est qu’il a inventé, en ayant l’air de les avoir trouvées dans le récit de La Sale, des réflexions contradictoires qu’aur
ons. On ne peut distinguer ce qui est traditionnel et inventé dans ce récit , d’ailleurs d’une grande platitude. 53. On trouv
cune Sibylle à cet endroit ; aussi désigne-t-il ainsi en manchette le récit qu’il donne dans le texte : « Voyez une belle fab
montrerons le chemin », ait ici conservé la forme primitive (voir le récit d’Antoine de la Sale). Dans un Meisterlied, qui e
t incident. 74. On pourrait voir un indice de l’origine allemande du récit de La Sale dans le fait que le héros en est un ch
.). Il est remarquable que dans ce que le bon Tusco nous rapporte des récits de Richard, il n’y a rien qui se rattache à l’épo
che le rire ironique de Giovanni de celui de l’uomo selvaggio dans un récit populaire italien ; mais l’anecdote ici racontée
du Chamsah va-Quhquhah de Mirza Berkhordàr Turkman, qui a revêtu ses récits de toutes les formes bizarres et recherchées du s
r conjecture, elle devait figurer dans l’original. 171. Allégories, récits poétiques et chants populaires traduits de l’arab
recherche. 184. Benfey, Pantschatantra, t. I, p. 380. 185. Dans le récit d’Ibn Ghisdai (d’après l’indication de M. Israël
r Schmidt), bien qu’il fasse de l’oiseau un rossignol. C’est aussi le récit de Pierre Alphonse qu’on retrouve en espagnol dan
e lai est incontestable, et ne peut guère être fortuit. 201. Ici, le récit s’accorde au contraire avec celui de Barlaam, et
de poule provient visiblement de l’œuf d’autruche de Barlaam. 205. Récits d’un Ménestrel de Reims au xiiie  siècle, publiés
11 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXVI. La sœur Emmerich »
it une stigmatisée ! Ses livres (si on peut dire ses livres) sont les récits de ses Visions, écrites sous la dictée de ses ext
es plus impressifs pourtant qui aient jamais été écrits ?… C’était le récit de la douloureuse Passion, d’après les visions de
la Vie de la Vierge, — la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, — et le Récit de sa Passion. Quoique l’intuition suraiguë de la
qui écrase tous les pathétiques de toutes les tragédies humaines, le Récit de la Passion paraît supérieur à la Vie de Notre-
ie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et à celle de sa Mère. Or, c’est ce récit qui a été traduit en France et traduit le premier
certainement ravivée dans toute sa profondeur à la seconde ; mais les récits nouveaux qu’on nous donné, quoique très curieux s
délié du détail, se dentelant et se détachant dans la transparence du récit , comme se dentellent et se détachent les rebords
ans la transparence de l’éther : voilà ce qui frappe d’abord dans les récits de cette visionnaire à l’œil perçant et clair qui
a foi. Mais, si théologiquement nous ne sommes pas liés vis-à-vis des récits de la sœur Emmerich, esthétiquement nous semblons
e mot le dit, — passe bien près de la vérité. Lisez en effet tous ces récits de la sœur Emmerich, et entre tous, ce splendide
récits de la sœur Emmerich, et entre tous, ce splendide et angoissant récit de la Passion, suivie d’heure en heure, de minute
 ; et voyez si la sublimité de l’Évangile a éteint les couleurs de ce récit et diminué son effet déchirant et profond ! Oui,
12 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre III. Théorie de la fable poétique »
n syllogisme à la morale, nous nous trouverons assez éloquents. Notre récit fait les prémisses, le précepte est la conclusion
e morale ; nous dirons deux fois la même chose, d’abord sous forme de récit , ensuite sous forme de sentence ; nous aurons l’a
érité solennelle de notre dessein. Nous pourrons alors entrer dans le récit , en tailler toutes les parties, émonder le luxe l
rapporterons ses paroles sans le faire parler lui-même. Descriptions, récits , dialogues, nous abrégerons tout, pour courir plu
eu importe que nos preuves soient rigoureuses. Que le lecteur tire du récit ce précepte ou cet autre, s’il est intéressé ou é
herbier ? Puisqu’il y a dans l’apologue la maxime qui conclut, et le récit qui prouve, il faudra changer à la fois le récit
e qui conclut, et le récit qui prouve, il faudra changer à la fois le récit et la maxime. Nous la retirerons de cette place i
elle ne sera plus un précepte, mais un fait ; elle recevra la vie du récit dont elle est un membre, et sera active parce qu’
ur elle une poignée de ses fleurs. — Il sera facile alors d’animer le récit qui la confirme. Il est déjà tout préparé, puisqu
s quand l’image de l’objet est vive et expresse. Ainsi, descriptions, récits , discours, tout s’est reformé, tout s’est ranimé
souffrance, leur bonheur, leur passion. Il mêle ses sentiments à son récit  ; il juge ses personnages, il a oublié qu’ils son
de l’oeuvre, qui est le poëte. Il sera lui-même ému ou amusé par son récit , et sa parole reprendra un accent. A chaque insta
13 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Paul Nibelle »
n jeune homme qui sent sa vocation littéraire l’entraîner du côté des récits rêveurs et touchants. Ce voisinage du doux Lauren
s, il faut savoir bon gré à un jeune homme d’avoir, dans ses premiers récits , été sobre et simple comme s’il avait eu l’expéri
paru très inférieur aux Légendes de la Vallée, est un petit volume de Récits antiques réunis sous le titre collectif et assez
nge 7… Nous acceptons le titre comme excellent s’il veut dire que ces récits n’ont pas d’autre valeur qu’un rêve de rhétorique
ns rarement lu quelque chose de plus froid, de plus exsangue, que ces récits dans lesquels traînent, au milieu de leurs roses
14 (1876) Romanciers contemporains
par la vivacité du dialogue, par la beauté sereine et majestueuse des récits , par la fidélité dans la peinture des mœurs et de
les ressources infinies qu’offre le roman, et tantôt en procédant par récit , tantôt en se servant de la forme épistolaire, ou
u titre de gloire, Mme Sand a peint l’amour ingénu et naïf dans trois récits qui resteront ses plus parfaits chefs-d’œuvre : l
art dans l’œuvre de l’incomparable écrivain. Venu un des derniers, ce récit prouve que le temps passe, sans l’affaiblir, sur
sans jamais ni complètement la satisfaire, ni la rebuter. Ce genre de récit exige une habileté particulière et un tour de mai
ersonnages, et écrivain de premier ordre par la beauté magistrale des récits . À combien d’observations utiles aux romanciers c
, par exemple, à admirer le soin qu’a l’auteur d’approprier le ton du récit au personnage qui le fait sous forme de Mémoires 
vérité les défauts et les qualités du narrateur sont exprimés dans un récit qui est bien réellement fait à sa façon et non à
troublent l’esprit, comme une finisse note choque l’oreille. Dans ses récits écrits sous forme de mémoires, le personnage qui
nces dans les idées, les raffinements dans le sentiment encombrent le récit et l’obscurcissent ? Il est permis d’en douter. L
’a pu s’enchaîner à l’ordre, à la proportion des divers épisodes d’un récit . Le développement progressif et normal d’une acti
eur les condamne, mais l’admiration du lecteur les absout. Le superbe récit de la bataille de Waterloo, par exemple, occupe u
ses complices, et, à force de se laisser envahir par le charme de ses récits , à force de s’en imprégner tout entières, à force
és. Les nouvelles réunies sous le titre de le Nœud gordien et le long récit intitulé Gerfaut resteront la meilleure partie de
spirituels et d’un comique achevé. Le dénouement mélodramatique de ce récit est un regrettable sacrifice à la mode du temps.
de caractères, Dumas lui est de beaucoup supérieur par la vivacité du récit , la verve et le naturel du dialogue, la qualité p
fabrique, c’est-à-dire la verve dans le dialogue, la vivacité dans le récit , un entrain merveilleux dans la mise en scène. Mo
ux qui seraient tentés de surprendre ses projets. Il a débuté dans le récit par un petit volume de Chroniques contemporaines,
l y a mis son empreinte, et dans lequel peuvent entrer tour à tour le récit , le dialogue, le drame, l’ode, la comédie, la des
ctère, leurs actes, leur vie, il les subordonne aux nécessités de son récit et les soumet aux hasards de son inspiration. Pou
vait sans cesse l’auteur dramatique, introduisant le dialogue dans le récit , préférant le tableau à la description. Ses perso
paroles. Ne demandez pas à l’auteur les causes de l’interruption d’un récit qui aurait pu se prolonger indéfiniment. Il n’en
imaginaire, nommé Lestrange, qui faisait précéder sa traduction d’un récit fort vraisemblable de la vie de Clara Gazul. On s
rieux par un savant tel que vous. » Un autre aurait dit : « Mon petit récit  » ; Mérimée, lui, affecte d’employer des termes q
vec les générations qui les ont lus avec avidité, les deux volumes de récits publiés par lui5 vivront aussi longtemps qu’il y
as être persuadé que ce qu’il lit est réellement arrivé. Tout dans le récit est concentré, resserré, éminemment propre à l’ef
à l’ensemble. Ceux qui voudront se former dans l’art si difficile du récit devront avoir sans cesse sur leur table, lire, re
e de la terrible et implacable vengeresse ? Cette œuvre accomplie, le récit est terminé. Un écrivain de moins de goût se sera
dibonde. C’est là d’ailleurs un des caractères essentiels de tous les récits de Ferry. Ce n’est pas un mince mérite, à l’époqu
avant d’avoir écrit son immortel chef-d’œuvre, a composé une foule de récits dans lesquels son imagination disposait avec cand
court sans cesse. Ces types se croisent, s’observent, luttent dans un récit qui se déroule en magnifiques anneaux au milieu d
ux au milieu des déserts de la Sonora, et qui est certainement un des récits les plus dramatiques que nous connaissions. L’aut
issance de tous ceux qu’il a divertis par l’intérêt saisissant de ses récits , mais encore par son style merveilleux, au suffra
leur guide. Tout est reproduit avec une fidélité scrupuleuse dans des récits dont le naturel et la sobriété font de Ferry un é
ce. L’auteur s’est identifié avec ses héros, et par la chaleur de son récit , par l’éclat de la forme, il a montré une fois de
désespérer les conteurs futurs ; si chacun des innombrables genres du récit et en outre plusieurs genres nouveaux comptent de
essaye de salir ce qu’il y a de plus sacré au monde, où l’on mêle au récit les prédications venimeuses, les programmes fanta
s attachantes de la littérature des filles insoumises, même parmi les récits où s’étale la prostitution élégante, nous connais
eur saisie dès la première ? Notre temps compte beaucoup d’auteurs de récits moraux ; mais combien peu ont su éviter l’écueil
r. Nous aurions aussi à parler de la Roche aux Mouettes, ce délicieux récit qui s’adresse aux enfants et qu’ont lu tant de gr
e proprement dite. Chateaubriand a bien introduit dans les Natchez un récit du voyage de Chactas à Paris, dans lequel sont in
x écrivains, leur sobriété parfaite, le naturel incomparable de leurs récits , l’absence de toute prétention, la simplicité des
es deux auteurs. Le Sage a eu l’ingénieuse idée de faire précéder son récit de ce charmant apologue : « Deux écoliers allaien
prêche. Sa morale est visible à travers le cristal transparent de son récit , mais il ne l’impose pas : il se contente de la l
i toujours penchent sur elle et y baignent leurs rameaux. De même les récits de M. Marmier sont limpides et transparents. Dans
des personnages et le cœur sympathique de l’écrivain. Mais, comme ces récits nous transportent tour à tour dans tous les pays
d’Hélène et Suzanne, des Souvenirs d’un voyageur, et de tant d’autres récits , est un de nos plus féconds écrivains. Il est aus
e septentrionale et ces bons Champenois rendus si sympathiques par le récit  : Un village de France, dans cette nature mélanco
e a résisté M. Edmond About. Il est de notre temps par la vivacité du récit , l’éclat des couleurs, la fidélité des peintures.
l, d’ailleurs, M. About a pu l’écrire sans les choquer. La base de ce récit est des plus équivoques. Un écrivain vulgaire ser
auront profit à étudier tous ceux qui veulent apprendre à composer un récit . Les diverses parties de ce roman admirable sont
retranchée sans inconvénient. Pas un mot ne saurait être ajouté à ce récit complet autant que rapide. L’auteur a toujours su
rles de Bernard l’avait déjà employé dans l’Innocence d’un Forçat. Le récit de la mort horrible du vieux due est trop sinistr
oi des montagnes que M. About a atteint à la perfection. Tolla est un récit poétique tout imprégné de passion. Germaine est l
’élégance du langage, la vivacité du dialogue, l’agréable rapidité du récit , le relief saisissant dans les portraits, la verv
s et dans chaque pays. Mais les mérites littéraires de ce merveilleux récit peuvent être sans désavantage rapprochés des plus
le. Une seule invraisemblance est à signaler, car elle est énorme. Ce récit , dont chaque ligne est une fusée étincelante, ce
est énorme. Ce récit, dont chaque ligne est une fusée étincelante, ce récit où tout est esprit comme dans les écrits germaniq
ut est esprit comme dans les écrits germaniques tout est lourdeur, ce récit admirablement français par la grâce piquante, l’é
frent aussi ce trait caractéristique de M. About : la satire mêlée au récit . Cette collection de nouvelles, moins heureusemen
iantes dans la formation des bibliothèques de leurs filles. Parmi les récits contenus dans ce volume, il en est un, l’Inspecti
donc rien que d’avoir renouvelé un genre national par excellence, le récit , et d’y avoir brillé par des dons qui, jusqu’à ce
réer le Docteur Herbeau. Mais n’est-ce rien que d’avoir construit ses récits avec un art consommé et de les avoir écrits dans
e banales et de véhémentes diatribes, mais en la mêlant intimement au récit  ? Avant M. About, bien d’autres romanciers avaien
qui tous participent plus ou moins à nos imperfections. Outre que le récit de la vie d’un ange ne saurait en rien nous intér
n par ces mots : « Le 14 décembre, jour où commence ce très véridique récit . » Ce sont là des subterfuges qui ne trompent per
s subterfuges qui ne trompent personne, et nous serions désolé que ce récit fût vrai. Au point de vue de l’art, nous préféron
mpression peut-être rendue trop favorable par l’intérêt saisissant du récit . Nous en avons donc appelé à nous-même, et nous v
e que sa mort ne laissera aucun vide dans aucun cœur ? Quel admirable récit que celui de ce suicide ! Quel tact, quelle mesur
’art, est un commencement, un milieu et une fin. Si court que soit le récit , il peut renfermer plus d’émotions poignantes et
nécessité de donner à chaque personnage un caractère propre, à chaque récit un commencement, un milieu et une fin. Écouté, il
fils d’un exilé ? Le premier tiers du volume est pourtant consacré au récit de l’exil et de la mort du père. Le tableau de ce
beaucoup de cœur pour peindre ces gens de cœur. On ne saurait lire ce récit sans verser des larmes, et cela parce que l’auteu
hef-d’œuvre, et que Fleurange, de Mme Craven, peut être rapproché des récits les plus émouvants et les plus littéraires de not
tteindra bientôt la première place pour ne plus la quitter. Aucun des récits de Mme Bentzon ne pourrait soutenir la comparaiso
ue. Inégales par la conception des sujets et la construction de leurs récits , elles doivent être mises au même rang pour l’élé
Mot de l’énigme. Nous n’avons à parler, à propos de Mme Craven, ni du Récit d’une sœur, ni d’Anne Severin. Le premier de ces
soit de beaucoup supérieure à Aime Severin et au Mot de l’énigme. Les récits qui ont pour titre Trop tard, la Dame d’Alligny,
entre elle et son prosaïque mari. Il faut lire et relire l’admirable récit du voyage de noces en Angleterre. Tout y porte, t
mauvais gré de notre franchise. Son défaut est de ne pas donner à ses récits tout le développement qu’ils comportent. Les suje
ivorce et Une Vie manquée renferment des descriptions achevées, et le récit breton qui a pour titre le Violon de Job est enca
ne parlons pas non plus de ce fou, parfois lucide, qui, dans tant de récits , du raisonnement quintessencié est arrivé au dout
e Morgue, la Lettre volée, le Scarabée d’or. Chacun connaît ces trois récits , qui sont en réalité trois problèmes posés et rés
idées, nulle part on ne les voit mieux se déployer que dans les trois récits qui ouvrent la série des Histoires extraordinaire
tion pour les Histoires extraordinaires, avait entrepris d’écrire les Récits étranges qui en eussent été sans doute le pâle re
oriau. On lut avec avidité et comme s’il était nouveau ce merveilleux récit où, par un tour de force d’invention, deux action
r l’heureux emploi de qualités toutes littéraires, par la vivacité du récit , par le naturel du dialogue, par la création de t
a compris la gravité de cette difficulté. Il aurait pu commencer son récit par une scène saisissante et splendide au milieu
ssement il faisait une fatigue. Mais il ne parvenait pas à éviter ces récits rétrospectifs auxquels, comme tous ses devanciers
iau en ce qu’il évite les retours en arrière en mêlant à l’action les récits rétrospectifs, en les confondant avec le drame, e
de Paris. Eugène Sue avait à faire faire par un de ses personnages un récit long, assez insignifiant, mais indispensable à l’
e de l’action. Qu’a-t-il imaginé non seulement pour faire accepter ce récit au lecteur, mais encore pour le déterminer à le s
t s’éloigner quand il aura fini de raconter, c’est donc la fin de son récit qui sera le signal de sa mort. On conçoit dès lor
le signal de sa mort. On conçoit dès lors que l’intérêt secondaire du récit du prisonnier menacé se fortifie du puissant attr
s des seconds comme des premiers. Rien n’égale la désinvolture de ses récits , le ton dégagé du narrateur. À la liberté de ses
és de construction, il a préféré prodiguer ses trésors, resserrer son récit , précipiter son dialogue et courir vers le dénoue
sence de peintures systématiquement immorales fait la moralité de ses récits . Moral sans y prétendre, il a pu ainsi éviter le
es est chose impossible. Découvrir et indiquer entre ces innombrables récits un lien commun, nous ne saurions, car il n’y en a
Féval n’a jamais prétendu. Il conte sans se préoccuper aujourd’hui du récit qu’il a fait hier. Si un fil conducteur existait
ue Fernand c’est M. Paul Féval ? Aucun de ceux qui ont lu ce touchant récit ne nous démentira. On n’obtient une telle émotion
n. Que de romans d’aventures du fécond auteur nous sacrifierions à ce récit simple, touchant, sincère ! Quelle intensité de v
en dirions autant de Madame Gil Blas, si la seconde partie de ce long récit ne versait pas dans le mélodrame. Mais la premièr
s ni l’en blâmer, ni l’en louer. Mais l’intérêt et l’honnêteté de ses récits méritent les plus grands éloges, en un temps où c
rément bien d’autres avant lui s’étaient efforcés de mêler dans leurs récits , avec une juste mesure, l’utile à l’agréable, et
, et que les lecteurs de roman dévorent avec autant d’intérêt que les récits d’Alexandre Dumas, ni la science n’est sacrifiée
ait, de près ou de loin, à la question qui sera le but sérieux de son récit . « Il pousse son étude aussi loin que lui permet
triomphes. Trois types principaux se retrouvent fréquemment dans les récits de M. Verne : l’un représente la force intelligen
in scrupuleux ne contribue pas peu à la vraisemblance générale de ses récits et à la satisfaction complète du lecteur. Presque
essorts vraisemblables et nouveaux, on le trouve dans ces merveilleux récits , où la science est d’autant mieux la bienvenue qu
le, la piquante gaieté du Voyage à la lune et l’incessante variété du récit qui a pour titre Cinq semaines en ballon ? Parmi
a première forme, la meilleure ? Quelle rapidité merveilleuse dans le récit  ! Comme à partir du moment où Phileas Fogg, quitt
ssi variées que les aspects d’une forêt, sont comme le refrain de ces récits , auxquels ils ne contribuent pas peu à donner de
principe admissible, on est allé jusqu’au réalisme, comme de l’ancien récit d’aventures, on est allé jusqu’à cet enchevêtreme
de M. Theuriet est plus poétique et délicat que viril. Dans un de ces récits , qui est peut-être le meilleur, l’Abbé Daniel, il
urs de la France n’étaient pas les mœurs sataniques décrites dans les récits de Frédéric Soulié. Mais il n’est pas bon qu’elle
ais eu une grâce plus juvénile ni plus de charme. 13. Chacun a lu le récit dramatique de l’expédition de M. Marmier au Spitz
15 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
es à faire peur, de scènes comiques ou pathétiques. Et tandis que ces récits pénétraient dans les bibliothèques de famille, pl
on que l’œuvre soit plutôt une étude de personnage et de mœurs, qu’un récit romanesque ou une effusion personnelle de l’auteu
re et de montrer les lieux et les milieux où il place l’action de ses récits . Peu d’auteurs décrivent autant que le romancier
s lieux scélérats. Quand dans Bleak House, l’avoué qui figure dans ce récit , regarde l’heure qu’il est à diverses horloges, e
loi ne put entendre. On chercherait en vain chez l’auteur anglais un récit contenu et impassible, une scène où l’écrivain ai
a plus frémissante, la plus volontairement agitée qui soit. Le ton du récit , le coloris du style, les tournures partiales ne
spoir de nouvelles destinées ; une antre de ses meilleures scènes, le récit du sinistre où Steerforth perdit si bravement la
le type qu’il entend représenter, d’une phrase, d’un monologue, d’un récit rapporté et interjeté, la nature morale particuli
cunière et timorée, un peu folle, un peu stupide, qui tout le long du récit étonnera le lecteur par ses attitudes d’effarée v
s douces jeunes filles qui se marient au dénouement de la plupart des récits de la première période. Plus tard, sur la fin de
rayant et misérable forçat des Grandes Espérances ; le rude et sombre récit que cet homme fait de sa vie pourrait prendre ran
Dickens, caractérisent également au plus haut degré les scènes où le récit de leurs actions, la reproduction de leurs conver
ontés mais avec toute l’ardeur de parti pris que Dickens met dans ses récits , tantôt encore esquissés en termes si vagues qu’o
res divers de l’œuvre du romancier ne contribuent guère au progrès du récit , s’y rattachent plutôt qu’ils ne le constituent,
de garçon, ses rapports timorés avec sa trop sensible hôtesse, et le récit du mémorable dîner où M. Micawber, à l’instigatio
me, qui, grossi sans mesure, infléchit brusquement toute la marche du récit au gré du goût de l’auteur plus soucieux d’incide
l’humour, la gaieté communicative et innocente qui fait le fond de ce récit , un des meilleurs, n’a manqué dans aucune des œuv
e Affery avec ses airs de somnambule effarée ; on aura un ensemble de récits terrifiants où Dickens ne touche plus que respect
personnels introduits à propos ou hors de propos dans la trame de son récit , comment son style est trépidant et empanaché, co
ce d’un dîner de cérémonie dans le monde, il éprouve, tout au long du récit qu’il en fait, la même humeur satirique et mépris
ite d’épisodes détachés et développés chacun pour son compte, que des récits bien assemblés. Enfin aucune idée générale n’a eu
16 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »
r rempli l’âme, d’ordinaire si gaie et si sereine, de Jésus. Tous les récits sont d’accord pour lui prêter avant son arrestati
des synoptiques, et qui leur fait souvent obéir dans l’agencement du récit à des raisons de convenance ou d’effet, a été pla
té le témoin intime d’un épisode si émouvant, n’en parlât pas dans le récit très circonstancié qu’il fait de la soirée du jeu
n avènement 1079. De très bonne heure, ce mystère se fixa en un petit récit sacramentel, que nous possédons sous quatre forme
évangéliques, a ici la valeur d’un témoin oculaire, ne connaît pas ce récit . C’est la preuve qu’il ne regardait pas l’institu
et sa préoccupation exclusive du rôle divin de Jésus aient effacé du récit les circonstances de faiblesse naturelle racontée
rc, XIV, 42 et suiv. ; Luc, XXII, 7 et suiv., 45). Mais Jean, dont le récit a pour cette partie une autorité prépondérante, s
20. 1077. Jean, XIII, 24 et suiv., qui lève les invraisemblances du récit des synoptiques. 1078. Luc, XXII., 20. 1079. I
84. Jean, XIII, 1 et suiv. Les discours placés par Jean à la suite du récit de la Cène ne peuvent être pris pour historiques.
17 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. (suite et fin.) »
 XI de son Histoire de la Révolution française : il a fait justice du récit qui se lit dans le recueil de Victoires et Conquê
et glorieuses, on recueillît, pour ne parler que de ce qui compte, le récit de Jomini (1820), celui de M. Thiers, celui de Lo
tes relatés dans ce Journal, les inexactitudes matérielles des autres récits  ; on n’oublierait pas d’y joindre la lettre écrit
s de la mer Noire, ne dura pas moins de trois ans, et il en a fait le récit . « Je fus trois ans prisonnier ou plutôt esclave
nuité de son existence politique ? Nous l’apprenons en détail par son récit . Chose singulière ! Si en lisant la Relation de J
ens ambassadeurs en disgrâce ; il se méprenait de beaucoup. Le ton du récit est naturel et conforme aux divers moments de la
ean-Bon le sentait par une dure et cruelle expérience. Dans ce simple récit , il se montre, sans y songer, tout à son avantage
e encore parfois et se laissait-elle deviner ? Si je m’en rapporte au récit de M. Michel Nicolas, d’ordinaire bien informé, J
t dit : « Jean-Bon Saint-André a voulu faire son petit Simplon. » Le récit est piquant, mais je dois dire que ce mode de pro
esse ; aussi j’incline à croire qu’il y a quelque exagération dans le récit . Il est certain d’ailleurs que, plus d’une fois,
té du magistrat. On raconte (et feu le chancelier Pasquier faisait ce récit fort vivement) qu’un jour, à une entrée de troupe
e combattre. Le vent seul lui a donné l’avantage. Voilà, Citoyens, le récit le plus vrai de cette malheureuse journée. Je cro
18 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
obe. La Fontaine met en Europe la scène où il suppose que fut fait le récit de cette aventure, récit que les Orientaux metten
urope la scène où il suppose que fut fait le récit de cette aventure, récit que les Orientaux mettent dans la bouche du fameu
qui dépendait en quelque sorte de ses grands vassaux. Au surplus, ce récit ne peut pas s’appeler une fable ; c’est une petit
oprement parler, cette pièce n’est pas exactement une fable, c’est un récit allégorique ; mais il est si joli et rend si sens
t faire le repas du renard et de la cigogne. Fable XIX. Dans ce récit , La Fontaine pouvait se dispenser d’annoncer son
n de sa fable qu’au commencement. La morale est toute entière dans le récit du fait. Cet Apologue est non-seulement le meille
19 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »
Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes
, tirés du sens commun et du bon goût, s’appliquent à toute espèce de récit  : Il faut qu’une narration réunisse trois qualit
par le moyen de ce qu’on dit ; à écarter non seulement ce qui nuit au récit , mais aussi cc qui ne lui nuit ni ne lui sert, à
ouve aussi son application ici… La vraisemblance consiste à donner au récit tous les caractères de la réalité ; à observer la
nsibilité du lecteur que toutes les exclamations. Or que contient son récit  ? Rien que de minces circonstances minutieusement
mite extrême de la patience du lecteur. Ainsi a fait Michelet dans le récit de la première crise qui troubla la raison du pau
sont les antécédents physiques. Voilà qui double reflet dramatique du récit , qui prépare l’âme à l’émotion, l’esprit à l’inte
20 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — II. (Fin.) » pp. 398-412
exprimée aussi nettement, ressort pourtant, en bien des endroits, du récit de Villehardouin. Je n’ai à suivre ce récit qu’au
en bien des endroits, du récit de Villehardouin. Je n’ai à suivre ce récit qu’autant qu’il sert à peindre l’historien lui-mê
ésirée, la veille de la Pentecôte (1203). Ici Villehardouin, dans son récit , laisse percer un éclair d’enthousiasme et une jo
commises sur cette cité alors unique et incomparable. Il y a, dans ce récit de Nicétas, une parole d’estime pour Villehardoui
a confusion des scènes et l’horreur naturelle qui s’attache à de tels récits . Nicétas, l’historien des vaincus, et Villehardou
s entremêlés d’un retour d’Anacréon. Il est surtout un passage de son récit qui m’a paru charmant au milieu de sa recherche,
ne marche pas, il vole, il traverse les airs laissant en arrière tout récit  ; il marche vers l’Isthme, il renverse l’armée ro
s lecteurs par la simplicité, la franchise et le cours naturel de son récit . » Ce cours naturel est très bien dit : son récit
ours naturel de son récit. » Ce cours naturel est très bien dit : son récit marche et se presse. Rien n’y ressemble moins que
21 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre III. L’Histoire »
de la première croisade. Par malheur ces poèmes se continuent par des récits de plus en plus romanesques, extravagants et gros
rs prétendues chroniques59. L’idée d’appliquer la poésie française au récit des faits historiques germa de divers côtés : sur
inspirait Lancelot, nous met sous les yeux, en sa personne et par son récit , le monde réel en face du fantastique idéal que d
aller à la joie de l’« aventure ». Et de là dans la sécheresse de son récit , ces brèves impressions qui y sont comme des poin
mène Yvain à la fontaine merveilleuse. Et il faut voir, dans tout le récit , de quel intérêt le sage maréchal de Champagne et
la même étendue, de l’épopée au fabliau, et du roman à la chronique : récits bibliques ou évangéliques, vies de saints et de s
eine Jeanne de Navarre, femme de Philippe IV, voulut connaître par un récit fidèle la vie du saint roi, elle s’adressa à son
t en disgrâce pour avoir parlé selon l’honneur et selon la vérité. Ce récit nous fait surgir devant les yeux un saint Louis i
il faut. Son humanité, aimable et faible, éclate à chaque page de son récit , comme lorsque, au départ, il n’ose se retourner
lexion, en sens esthétique, ce chevalier inhabile à penser a dans son récit enfantin des impressions d’une fraîcheur, d’une v
du départ de la flotte athénienne pour la Sicile, et je ne sais si le récit de Thucydide est d’un pathétique plus sobre et pl
22 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Saint-Simon considéré comme historien de Louis XIV, par M. A. Chéruel »
nger le tableau, a sciemment altéré la vérité, — par exemple, dans le récit qu’il a fait de certaine scène célèbre au Parleme
bre au Parlement, dans laquelle il a joué un rôle : on lui oppose des récits contradictoires de témoins oculaires ou des procè
ù il lui conteste avec rudesse sa qualité d’historien, c’est dans les récits et jugements sur Louis XIV, sur Mme de Maintenon,
 ? dit Louis XIV à Maréchal : c’est un fanfaron de crimes. » — « À ce récit de Maréchal, ajoute Saint-Simon, je fus dans le d
plet. M. Chéruel est dans le vrai de la critique lorsqu’il oppose aux récits de Saint-Simon, vagues et confus dès qu’il s’agit
. L’aîné des jeunes Saint-Hilaire était là, dans le groupe ; on a son récit  : « Un spectacle aussi tragique, dit-il, me péné
ure. « Saint-Hilaire n’est pas mort, écrivait Mme de Sévigné, dont le récit est dans toutes les mémoires, il vivra avec son b
nt le talent de Saint-Simon et l’accent par lequel il tranche sur les récits ordinaires. Il s’agit du maréchal de La Feuillade
es amis, saluons celui-ci, il en vaut bien un autre ! » Voilà de bons récits , clairs, circonstanciés, fidèles. Veut-on mainten
ns récits, clairs, circonstanciés, fidèles. Veut-on maintenant non un récit (il n’en a pas fait), mais une page de Saint-Simo
23 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290
tine, les chants d’Église ou d’école n’y sont pas oubliés ; les longs récits épiques en français, dits chansons de geste, y so
y a plus et mieux, il y a pis. On a, dans ce recueil de fables et de récits dont le Renard est le héros, un assemblage de bie
o du monde chevaleresque dans notre littérature et notre poésie : les récits en prose de Villehardouin en donnent une haute id
d’Aucassin et Nicolette : en prose et dans un ordre plus sérieux, les récits du sire de Joinville éveillent le même sentiment
le aussi, possède, dès le xiie et le xiiie  siècle, toutes sortes de récits en vers, dont le Renard est le sujet et le héros.
adoptaient et remaniaient le plus volontiers. C’est l’ensemble de ces récits , appelés branches, qu’un érudit estimable, M. Méo
e, pourtant suffisante. On y a ajouté depuis39. Tels qu’ils sont, ces récits en vers du Renart, ouvrage de divers auteurs, la
it le nom si en honneur, eût été bien grand. Commençons par un de ces récits quelconques où Renart figure, et prenons-en un où
ner, le miracle cette fois passe pour faux. Je n’ai fait dans tout ce récit que suivre fidèlement mon auteur, et j’ai ôté plu
24 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
feuillets sont consacrés à Parsifal, tout le reste su propre thème du récit , et le nom du héros y est tour à tour orthographi
lier, Nasion. C’est alors, sur les défis du magicien, que commence le récit des aventures de Lohengrin, Wolfram ayant chassé
es, l’une purement celtique, bretonne, l’autre provençale, liée à des récits espagnols, italiens, grecs, arabes. Les documents
u à lui rendre sa couleur méridionale, à faire réapparaître, dans les récits merveilleux des poètes, des noms et des personnag
vec la brièveté la plus grande. L’origine aryenne, commune à tous nos récits légendaires, permet de retrouver les premiers lin
tte question se trouve dans l’Amour et Psyché, dans mainte légende ou récit , Frédéric de Souabe et Angelberg, Partenoplis et
et déclare avoir suivi « Kiot le Provencal » (Guyot de Provins ?), le récit qui termine l’œuvre (chant XVI, à partir de la st
ne bague. C’est ainsi que la douce femme perdit son époux. » Ce court récit de Wolfram est conforme à la version française se
st aussi à Hélinand que l’emprunte Gerhard von der Schuirren. Dans ce récit , Lohengrin s’appelle Hélias et Elsa Béatrix. Pour
ux à la représentation de Lohengrin, mais nous remettons au 15 mai le récit détaillé de ce mémorable événement wagnérien. A.
Mois wagnérien de Paris 5 Mars : Conservatoire (dir. Garcin) : Récit et chœur des Pèlerins, 5 Mars : Concert Lamoureux
, où elle forme une tache sombre. Pendant la plainte d’Amfortas et le récit des malheurs du Gral, elle semble prise d’un trem
par une admiration douloureuse, elle essaie de le retenir. Pendant le récit de sa possession, elle semble repasser par toute
pleure, rit, brusquement ; les émotions le trouvent sans force, et le récit de la mort de sa mère le fait souffrir comme une
ise, comme si un souvenir vague remontait dans son esprit. Pendant le récit de la mort de sa mère, il reprend possession de s
25 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217
n est celui-ci : Un jeune homme qui a dix-neuf ans au commencement du récit et vingt et un ans à la fin, Octave, né vers 1810
e, qui disparaît et s’évanouit presque dans une trop grande partie du récit  : ce sont, le discours nocturne de Desgenais à so
u’il ne l’eût écrit tout différemment. L’auteur, en avançant dans son récit , a fait maintes fois autre chose que ce qu’il ava
ous le retrouvons avec tout son charme et son avantage, c’est dans le récit légèrement dramatique, coupé avec art, svelte d’a
f, net, court, transparent ; le tour aisé et concis, surtout dans les récits du second volume, se ressent de la prédilection q
fond il est bien clair aujourd’hui que cette Confession n’est que le récit , un peu voilé et dépaysé, du roman réel qui a fou
. Il ne reste plus à présent, pour démêler le vrai dans ce conflit de récits passionnés et même envenimés, qu’à attendre la pu
26 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
raison. Au lieu de célébrer le courage civil, et d’associer au simple récit d’une résistance héroïque les sentiments éveillés
ouplir et se varier. Mais dès que l’auteur tentait autre chose que le récit du serment, le sujet semblait naturellement appel
goût de l’antiquité grecque sans discréditer la valeur de ces simples récits . Écrite avec une pureté constante, l’histoire de
yen de Killerine, on ne peut se dissimuler que la lenteur de ces deux récits s’accorde mal avec l’impatience des lecteurs de n
on Lescaut, il ne prévoyait pas la destinée littéraire de ce touchant récit . L’exercice de son imagination était pour lui un
œuvre d’autrui. Habitué à tracer les premières pages de chacun de ses récits , sans savoir comment il le poursuivrait, encore m
e, s’il est richement doué, il apporte dans toutes les parties de son récit une ardeur continue qui manque souvent à la prévo
pour ce dernier parti, et nous devons dire que, dans le cours de son récit , il est demeuré presque toujours fidèle à son des
éserve dont nous devons lui savoir gré. Entraîné par le charme de son récit  ; séduit, comme un lecteur de vingt ans, par la p
diquons. Il a craint sans doute d’affaiblir l’intérêt poétique de son récit en poussant trop loin l’analyse du cœur de des Gr
a lutte de Manon et du chevalier suffisait certainement à défrayer le récit de Prévost. Toutefois, le personnage de Tiberge e
éprochable ; il est facile de relever dans les deux cents pages de ce récit des taches que Prévost connaissait sans doute, et
il trouve moyen de racheter, d’expier cette faute par la rapidité du récit . L’esprit blessé n’a pas le temps d’analyser l’im
t ? À quoi se réduit l’idée génératrice qui anime et gouverne tout le récit  ? L’auteur a-t-il voulu célébrer ou flétrir la pa
ibué le droit de franchir les limites marquées par les besoins de son récit . Doué d’une imagination abondante, il a toujours
l est en effet le caractère général des Orientales. Non seulement les récits qui veulent être dramatiques se nouent et se déno
le dégoût. Il est juste d’ajouter qu’Éthel et Ordener jettent sur le récit , d’ailleurs très vulgaire et très monotone, qui r
du thème qu’il avait choisi. Il y aurait de l’injustice à dire que le récit du Dernier Jour d’un condamné a été pour M. Hugo
se rattache précisément au côté négligé par M. Hugo dans le reste du récit . Le tableau de cet amour si frais et si pur, si a
estions sociales. Pourvu qu’il réussisse à encadrer la pensée dans le récit , à déguiser la prédication sous le mouvement des
tre but que de tromper l’ennui. À lire, ou seulement à feuilleter ces récits sans fin que la presse livre chaque jour en pâtur
e rêverie, à la pensée un sujet de méditation. Je sais que chacun des récits inventés par cet artiste laborieux est plein de v
l a développé avec un soin si scrupuleux les moindres épisodes de son récit , il a si habilement idéalisé la réalité qu’il ava
nt que le temps n’a manqué ni à la conception, ni à l’exécution de ce récit . On voit dès les premières pages que l’auteur a t
uisqu’il désire venger son ami, il n’a pas besoin de s’exalter par le récit de ses exploits de garnison. Pour dire toute ma p
u sont d’une irréprochable vérité. Il n’y a pas une page de ce rapide récit qui n’émeuve profondément, car chaque page respir
e à point nommé pour que les acteurs obéissent au programme, donne au récit quelque chose d’artificiel, et rappelle maladroit
rande partie de Marianna. M. Sandeau a introduit dans la trame de son récit des idylles et des élégies qui sont quelquefois b
sont placés, je ne balance pas à les blâmer ; car ils ralentissent le récit , et paraissent entamer la réalité des personnages
Fernand et Madeleine méritent les mêmes éloges que Marianna. Ces deux récits , conçus dans de moindres proportions, offrent la
en des hommes qui croiront, en lisant le roman de M. Sandeau, lire le récit de leur vie. Fernand réussit à séduire la femme d
oyait perdu sans retour, elle l’a racheté. J’ai omis, pour laisser au récit toute sa simplicité, plusieurs épisodes pleins de
e fraîcheur et de grâce. Pour mieux expliquer le sens et la portée du récit , je l’ai réduit à ses lignes principales. Cependa
ai réuni à dessein Marianna, Fernand et Madeleine, quoique ce dernier récit soit séparé de Marianna par un intervalle de sept
emoiselle de La Seiglière est probablement le plus achevé de tous les récits que M. Sandeau a composés depuis l’époque de ses
. La pensée qui s’est produite pour la première fois sous la forme du récit , perd, en se montrant sous la forme dramatique, l
n langage. J’ai dit que ce roman me paraît le plus achevé de tous les récits composés par M. Sandeau. Ce n’est pas que le suje
qui lui plaît, hâtant ou ralentissant son allure selon les besoins du récit . Il a tiré de son sujet tout le parti qu’on pouva
, une franchise de coloris, qui se rencontrent bien rarement dans les récits que nous voyons se multiplier chaque jour. Après
s garder dans sa mémoire l’image vivante du Coat-d’Or. Richard est un récit dont l’intérêt ne saurait être contesté. Karl Hen
tant de vérité, que l’invention semble à peine jouer un rôle dans son récit . Pour moi, je pense qu’il a dû assister aux misèr
ont à leur place, les caractères sont dessinés avec netteté ; mais le récit manque d’air. À proprement parler, c’est plutôt u
récit manque d’air. À proprement parler, c’est plutôt un programme de récit qu’un récit achevé. La manière dont M. Sandeau a
d’air. À proprement parler, c’est plutôt un programme de récit qu’un récit achevé. La manière dont M. Sandeau a su traiter l
er ; si nous nous demandons quel est le caractère général de tous ces récits , quelle est l’idée constante qui les domine, la r
tateur ne voit rien. L’auditoire écoute sans émotion, sans effroi, le récit de toutes les scènes auxquelles il devrait assist
N’est-ce pas compléter, par l’analyse et la peinture des passions, le récit des historiens ? Or, M. Ponsard a-t-il rien fait
27 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »
et Tacite. — § VI. Du rôle politique de Saint-Simon. — § VII. De ses récits comparés à ceux des historiens de l’antiquité. — 
n fonds. On ne se défie pas du moins de cet esprit dans ces charmants récits ou le siècle de Louis XIV nous est débité en anec
t de ses Mémoires. Il n’est pas, en effet, de petite affaire dans son récit , parce qu’il n’en est pas une qui ne mette en jeu
n y ait figuré comme acteur. Il se commet, à son insu, dans plus d’un récit , parce qu’au lieu d’avoir vu les choses de la gal
onne, et qu’il a sa part du ridicule qu’il observait. § VII . Des récits de Saint-Simon comparés à ceux des historiens de
de Saint-Simon comparés à ceux des historiens de l'antiquité. Les récits de Saint-Simon ne ressemblent point à ceux des hi
rassé et éteint. Si l’on voulait avoir quelque modèle du genre de ses récits chez les anciens, il faudrait les chercher dans l
fois que le même original ait posé devant les deux peintres. Mais les récits de Saint-Simon n’ont pas cette brièveté de Tacite
oquente, ni cet art merveilleux qui donne à l’histoire l’intérêt d’un récit et l’aspect saisissant d’un tableau, ni ces profo
sujet, non le propos de l’auteur, a donné une forme plus régulière au récit de la mort de Monseigneur, le plus beau morceau p
t, comme dans la vie réelle ; enfin ce pêle-mêle de la peinture et du récit , dans lequel surnage le trait principal du héros,
gnait sur le papier. Quand venait le moment de les introduire dans le récit , je suppose qu’il reprenait toutes ces esquisses
28 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
oins toujours utiles ; on ne recommencerait pas sans cesse d’éternels récits qui n’ont de prix que chez les narrateurs vraimen
t avec succès pareille chose pour le sien. Il ne faut pas demander au récit du général Pelleport, son ami et son collègue com
ment et très sensément. Pelleport ne cherche pas à se donner dans son récit un enthousiasme qu’il n’a pas. Lui et ses compagn
e vont bien changer les points de vue. On saisit parfaitement dans le récit de Pelleport cette transformation presque soudain
mme sur l’esprit des officiers qui se trouvaient sous ses ordres. Le récit de Pelleport est intéressant par un cachet de sim
préparait, et Pelleport avec la 18e fut destiné à en faire partie. Le récit qu’il fait de cette expédition a son prix sous sa
cipe que, quand on se sent digne, il faut obtenir sans solliciter. Le récit qu’il fait de la campagne de Russie où il eut une
, de retracer religieusement et sans phrases. Il le fera, et dans un récit qui, sur quelques points, atteint, à force de sim
mmes) avait pensé à remettre le dépôt au camarade qui survivait. — Le récit de Pelleport, colonel du 18e, est à joindre désor
du général Pelleport la partie la plus vive et la plus émouvante. Son récit ne s’arrête pas là, à cette fin des grandes guerr
29 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Histoire du roman dans l’Antiquité »
bien. II. Il est naturel par le fond des choses et dans le courant du récit , sinon dans le détail de l’expression ; il est fa
ius, qui était celui d’un précédent narrateur, qu’Apulée commence son récit , et il confondra plus d’une fois, en avançant, so
Apulée. Selon lui, tout ce que l’imitateur latin a ajouté au premier récit du Lucius grec n’est qu’un insipide développement
res, ne serait qu’une sottise ! Certes je prise et goûte fort le joli récit traduit par Courier : il est net, proportionné, p
vœux constants se réalisent ; tu vas te rassasier le cœur de tous ces récits merveilleux. Bannis des craintes puériles, aborde
il ne songe qu’à bien conter avant tout, à donner du mouvement à ses récits et à être plaisant. Pendant qu’on est dans ce rep
aura soufflé la vie et la couleur, aura rejoint les divers anneaux du récit , mais un conteur amusé et amusant, un vrai Milési
onnable qu’on ne le voit chez Apulée. Ne demandez pas la raison à ces récits et à ces jeux de l’enfance et du caprice. Non que
e toute la nature…, aucune de ces imitations, d’ailleurs, ne vaut le récit primitif ; elles sont froides par quelque endroit
30 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274
lieutenant général. (1849.) Lundi 14 janvier 1850. Voilà un court récit , très simple, très intéressant, qui n’a nullement
t dans ses dernières conséquences, bien mieux encore qu’en lisant des récits plus généraux et plus étendus. Ici on n’est pas e
voulu, j’étais digne de mourir avec vous. Dans la première partie du récit , qui va jusqu’à la bataille de la Moskova, et qui
’aide de camp devint colonel du 4e régiment de ligne. Depuis lors son récit n’est plus que l’histoire de ce régiment et du 3e
incidents de cette seconde moitié de la marche sont à suivre dans le récit de M. de Fezensac. À un moment, les restes de son
cet instant, le 3e corps partage le sort du reste de l’armée. Mais le récit de M. de Fezensac, en devenant un peu moins parti
men six mois auparavant. Les réflexions morales se pressent durant ce récit , dont j’ai encore omis bien des particularités sa
31 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
s romantiques, l’intérêt passe des faits aux mœurs, à la couleur : de récit apocryphe le roman historique devient ou prétend
endant quarante ans, elle donne un ou deux romans, des nouvelles, des récits biographiques ou critiques. Sa vie n’est plus qu’
si que les caractères se déforment au courant de l’histoire, ou qu’un récit entamé d’enthousiasme avec une robuste allégresse
Villemer (1861), des idylles bourgeoises ou aristocratiques, de beaux récits d’amour sans brutalité, encadrés dans des paysage
t, tâte le pouls au siècle, il réfléchit, disserte, expose, coupe son récit de tirades sociales ou philosophiques, où il affa
ublié, sous le pseudonyme de Stendhal, des romans, des nouvelles, des récits de voyage, des impressions d’art : il passait pou
de la vie italiennes. A peine touche-t-elle à la France par le fameux récit de la bataille de Waterloo : récit d’un homme d’e
e-t-elle à la France par le fameux récit de la bataille de Waterloo : récit d’un homme d’expérience, original et saisissant p
route. Il mêle des réflexions, des dissertations d’archéologue à ses récits  ; il nous rappelle ainsi de temps à autre, de peu
essentiellement objectif : il se répand autour de son sujet, mais le récit lui-même est impersonnel. Lisez ses chefs-d’œuvre
hronique de Charles IX. Colomba, Tamunjo, Matteo Falcone, le corps du récit de Carmen, etc. ; Mérimée s’efface ; ce n’est plu
plaît à déconcerter nos intelligences, à troubler nos nerfs, par des récits étranges, qui nous laissent dans le doute, si nou
32 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
sprit. Tous ses ouvrages, pour ne parler que des excellents, sont des récits en action. Le sujet est le même que dans les pièc
au dix-septième siècle. Il s’en glisse quelquefois dans les charmants récits de La Fontaine ; c’est comme une volupté de sa pe
à laquelle il se laisse aller un moment ; mais bientôt il reprend son récit  ; le poète ne s’est regardé un moment que pour mi
omme, y sont touchées avec justesse : la morale sort naturellement du récit  ; mais tout cela est court et sommaire. Le fabuli
ir d’aphorismes tirés de quelque poète gnomique et adaptés à un petit récit . La fable et la morale semblent n’être qu’un rais
mmencé, le fabuliste a suivi. J’aime mieux celui qui pense d’abord au récit  ; la morale y est ce qu’elle peut. Aussi ne se pl
t ; ou plutôt, il en change par plaisir. Plus d’une fable n’est qu’un récit sans interlocuteur et sans dialogue. D’autres son
cuteur et sans dialogue. D’autres sont mélangées de description et de récit . Souvent le poète intervient de sa personne, comm
nances très délicates. Pour une description, pour un tableau, pour un récit où les événements n’ont pas à se presser, c’est d
prête alors à sa pompe et se met à son pas. Dans le dialogue, dans le récit pressé, ou quand le poète y jette quelque réflexi
râces, propre aux gens dont le cœur est bon et l’esprit juste. Par le récit , par la narration si malaisée, comme il dit, par
33 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — I. » pp. 80-97
rt a tenu ce qu’il promettait au début, de ne rien introduire dans le récit de son devancier ni de n’en rien retrancher qui p
itiers (1356), par laquelle il débute dans la partie originale de son récit , est de tout point, comme on le verra, un chef-d’
e les écouter tous les deux, chacun faisant son échange et payant les récits de l’autre par quelque beau récit en retour. Froi
faisant son échange et payant les récits de l’autre par quelque beau récit en retour. Froissart contant les guerres de Loire
 ! ci vous ne les perdrez pas, car toutes seront mises en mémoire, en récit et chronique dans l’histoire que je poursuis, si
bonnes informations, en leur accordant une trop belle place dans ses récits . Ce sont là des inconvénients inévitables ; mais
 ; car il n’était pas homme à se boucher une oreille, ni à retenir un récit qui lui aurait été conté, ce récit eût-il dû cont
ucher une oreille, ni à retenir un récit qui lui aurait été conté, ce récit eût-il dû contredire sur quelque point une autre
34 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259
ie, et peut passer pour une simple politesse. Quoi qu’il en soit, son récit , d’autant moins ambitieux qu’il ne le donnait qu’
bataille à laquelle assista Commynes, et rien n’est piquant comme le récit qu’il en fait. Jamais homme ne fut moins dupe de
et le plus brillant, décrivait la bataille de Poitiers (1356) dans un récit tout à fait épique et grandiose. Rien n’est plus
uerre, en a l’honneur ». L’ironie de Commynes se joue dans ce premier récit  ; c’est cette ironie que nous cherchons, et non l
ent avec l’image de Tibère s’enfermant dans l’île de Caprée ; mais le récit de Tacite est d’un caractère à la fois plus atroc
e occasion Commynes ; celui-ci, dans les réflexions qu’il joint à son récit , sur la misère des hommes et spécialement des pri
ouis XI, les Mémoires de Commynes perdent sensiblement en intérêt. Le récit de la conquête d’Italie, sous Charles VIII, et de
ste en personne, dans le détail des négociations de Venise et dans le récit de la bataille de Fornoue. Je ne fais pas la biog
35 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »
tion gauloise, c’est-à-dire purement française, il tient l’esprit, le récit leste et vif, la raillerie subtile et pénétrante,
Taine aussi le secret de la perfection artistique des Fables. Chaque récit est composé comme un drame, avec son exposition,
sentimental ; et ce public s’étonne du charme singulier de ces petits récits et de ces petites comédies, sans se douter que ce
ntaine l’a faite. La moralité, je veux dire la formule morale dont le récit est l’illustration exacte, passe assurément au se
rice du poète, tantôt elle est double, tantôt elle est absente : deux récits se juxtaposent pour une seule morale. Souvent le
bsente : deux récits se juxtaposent pour une seule morale. Souvent le récit exquis, original, amène une moralité insignifiant
que la morale qu’on peut tirer des Fables, tant des moralités que des récits , est une morale épicurienne. L’idéal du poète est
36 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78
unique, et ne pas le confondre avec la foule de ses réminiscences. Un récit exact et simple, circonstancié et fidèle, de cett
 ? Je le crois, et pourtant, en ce qui est de la véritable Elvire, un récit fidèle et simple, où l’homme se souviendrait de t
Ici, dans Raphaël, nous voyons tout d’abord que ce n’est point un tel récit que l’auteur prétend nous donner, et que nous dev
. Le voile, dira-t-on, est transparent ; il y a pourtant un voile. Ce récit s’intitule : Pages de la vingtième année. En réal
s détails que pour montrer que nous ne pouvons nous attendre, dans ce récit en prose, à trouver toute la vérité et la réalité
notre pensée : l’auteur de Raphaël, dans cette partie délicate de son récit , a voulu tout nous dire, et il n’a pas osé. Il a
lier), dans presque tous les chapitres ou couplets dont se compose le récit , des accents vrais, des touches heureuses et fine
37 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Un grand voyageur de commerce »
ais tout au moins qu’il fût un écrivain exact, clair et bonhomme. Ses récits en seraient beaucoup plus émouvants ; et nous aur
l’air de l’être, ce qui est un grand point. Mais, comme j’ai dit, ces récits et ces descriptions sont étrangement dénués de si
c’est ce qui aurait pu, tourné autrement, ajouter à la beauté de son récit  : ce sont les ressouvenirs de son éducation prote
es morceaux de prêche, très emphatiques et compassés, et qui, dans le récit d’une entreprise commandée par des intérêts si év
38 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416
era l’année suivante le voyage d’Auvergne, et pour qui il rédigera le récit des Grands Jours. Ce fut très probablement pour e
avec alternative et comme on assortit des nuances. Il ne commence son récit qu’à l’arrivée à Riom, et lorsqu’on est sur la te
s précieuses chez une belle de province ; et tout en notant ce que le récit a pour nous de singulier de la part d’un jeune ab
se. Il veut introduire de l’agrément en tout et partout, même dans le récit des plus grands crimes. De ces défauts il gardera
ueur, assorti pourtant, et où rien ne jure. Fléchier, en écrivant son récit , ne songeait qu’à faire sourire son beau monde au
qu’un : Si on ne leur parle avec honneur, nous dit Fléchier dans son récit , et si l’on manque à les saluer civilement, ils e
fait point état de philanthropie, il n’étale rien. Lorsque, dans son récit , il en a assez de ces détails sur la question, la
aisible entretien. Il a introduit habilement et ménagé, à travers son récit , quatre ou cinq de ces entretiens développés, dan
lustre M. Dongois, rédigea à son retour à Paris, et par curiosité, un récit de ce qui s’était passé à Clermont. Ce récit, en
is, et par curiosité, un récit de ce qui s’était passé à Clermont. Ce récit , en style de procès-verbal, vient contrôler utile
able un discours tout en contrastes et en concetti. Je le demande, ce récit n’est-il pas signé de Fléchier, à chaque ligne, p
ochement. Les honneurs des Grands Jours sont et devaient être dans le récit de Fléchier pour M. de Caumartin son Mécène. Par
39 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »
i sert de préface à son livre, Feuillet nous a fait l’histoire de ces récits qu’il reprend en sous-œuvre aujourd’hui. Ce sont,
lus ou moins éclairer le berceau des peuples, ni des ressemblances de récit qui attestent les analogies intellectuelles du ge
é à avoir une origine plus obscure et moins savante ; car, en fait de récits merveilleux et de légendes, tout ce qui nous vien
de ceux-là qui croient que rien ne vaut, pour un conteur, le premier récit , le récit immédiat, cueilli n’importe où, mais en
à qui croient que rien ne vaut, pour un conteur, le premier récit, le récit immédiat, cueilli n’importe où, mais en dehors de
40 (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »
e, tout ce qui est dialogue, tout ce qui est tirades, tout ce qui est récit , cela pourrait être écrit par de Belloy aussi bie
oici, pour moi, ce qui est intéressant et curieux : Ragotin abonde en récits , en narrations, naturellement   je dis naturellem
ait un peu le texte de Scarron et que le texte de Scarron est tout en récits    d’autre part, comme La Fontaine est un narrateu
et égard, il ne s’est pas refusé de traduire en vers quelques-uns des récits de Scarron, et ce petit travail que vous pouvez t
. De même La Fontaine traduisait Scarron de la façon suivante. De ces récits qui sont très divertissants, je ne vous en citera
cet avocat sans cause  Et pourquoi ? » Et Ragotin fait piteusement le récit de son équipée. (Il porte un mousqueton suspendu
s tout à fait dans la manière de Molière jeune, de Molière faisant le récit de l’Etourdi, par exemple, ou aussi dans la maniè
tourdi, par exemple, ou aussi dans la manière de Corneille faisant le récit du Menteur, des vers de récit comiques ; je n’ai
dans la manière de Corneille faisant le récit du Menteur, des vers de récit comiques ; je n’ai pas besoin de vous dire qu’un
de vous dire qu’un très grand poète moderne a introduit d’excellents récits comiques dans des pièces du reste fort intéressan
s dans des pièces du reste fort intéressantes et même admirables. Ces récits comiques étaient tout à fait dans la manière du d
41 (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382
et martyre M. Jules Lemaître a réuni, en un volume, plus de vingt récits qui sont autant de morceaux de l’art le plus déli
gres et, de toutes ses forces, il la poussa vers le lion. » Tous les récits qui composent le livre de M. Jules Lemaître ne so
otice de M. Gréard n’est pas un éloge de Prévost-Paradol, elle est un récit de sa vie pleine de travail, d’honnêteté, elle co
ence, pour tout ! Le cerveau ne travaille pas… Il reste chez lui. Le récit n’est pas chargé, le type existe absolument, et c
, comme il le dit dans une courte préface. Bien que ne commençant son récit qu’à la Révolution de février, l’auteur remonte p
nt. Qu’on ajoute à cela le grossissement voulu pour le pittoresque du récit , et on pourra avoir une idée juste de ce livre éc
de chirurgiens, de médecins, après avoir été leur malade, et c’est du récit de ses aventures comme patient et comme aide-bour
etc., etc., et j’arrive à ce passage, exagéré, j’espère, mais dont le récit est certainement basé sur des faits constatés. Il
dences d’hommes Confidences d’hommes est le titre d’une suite de récits que M. Hugues Le Roux vient de publier ; l’amour
s et qu’ils exigent des femmes toute la vie. » J’ai tenu à donner ce récit , dont la naïveté est une des notes les plus carac
ntière bonne foi de l’enfant, qui devait payer d’une vie cloîtrée ses récits de la visite divine à la Grotte de Lourdes. Il es
mitié qui s’est établie entre un jeune médecin et sœur Hyacinthe ; le récit des premiers jours où ils se sont connus tous deu
ous le montrera au moins un peu plus exact que ses confrères dans ses récits de la Guerre de Gascogne et de la campagne d’Écos
lages sont pleins du charme que quatre cents ans peuvent ajouter à un récit écrit par un poète comme Froissart. XXXV. Char
mieux faire, pour permettre de les juger, que de reproduire un de ces récits  ; celui-ci a pour titre : « Fin de soleil » : « 
ai maintenant un compagnon de nuit ! » N’y a-t-il pas là mieux qu’un récit , un apologue ? Combien plus heureuses eussent été
beaucoup d’habileté il a coupé, sans l’interrompre, les pages de son récit par des tableaux, des croquis d’après nature de g
de scènes de la vie réelle au Sénégal ; son livre, outre le charme du récit , commande l’intérêt par un grand nombre de rensei
comme par le passé, et il fera bien. Lire, pour s’en convaincre, les récits exquis intitulés : Baraterie, le Banqueroutier, M
lui qui a donné son titre au livre : la Jambe coupée. L’action de ces récits est tellement serrée qu’il est difficile d’en don
qui ait pour moi plus de charme que celle d’un livre qui contient le récit d’une existence écrit honnêtement par celui qui l
y trouvera de curieuses remarques et sous la forme de fantaisies, des récits voilés, des tableaux pleins d’ombre d’abord, mais
dans le premier, les documents abondent, mais présentés sous forme de récits , de traits de mœurs, d’anecdotes, de mots même. J
’intérêt sur le Canada français, ses institutions, après avoir lu les récits sur San-Francisco, Sydney, l’Australie en général
ffections, il était ivre aussi en débarquant !   Il y a bien d’autres récits que des histoires d’ivrognes dans ce livre, mais
douzaine d’autres qui ne sont pas moins captivantes par le charme du récit , l’élégance et la fluidité de la langue que par l
titre n’est pas tout à fait une supercherie, car chacun de ses trente récits est une histoire complète, ayant son exposition,
orme légère, sa philosophie. Malgré la diversité des sujets, tous ces récits peuvent se ramener à trois thèmes principaux, le
réduit au rôle de conteur et double l’intérêt de sa prose de celui du récit . L’anecdote, recueillie au cours de son voyage en
de la folie », c’est : l’Éloge de la haine qu’on pourrait appeler ce récit qui a pour titre : « La haine emporte tout. » Je
n vient de publier sous ce titre : Humble amour, il en est deux, deux récits bretons, qui m’ont particulièrement frappé. Le pr
r tous les sujets, le fait du jour, une rêverie, une protestation, le récit d’une impression, d’une belle action, d’un crime,
philosophique qui semble faite pour donner raison à ma définition. Ce récit a pour titre : le Petit squelette ; je l’abrège à
teurs et qui contient, outre des chapitres intimes comme celui-ci, le récit de bien des événements, et notamment de l’entrevu
années 1818 et 1848. Le Prince a écrit comme on parle, donnant à ses récits un pittoresque et une couleur qui les gravent dan
nfance, j’arrive aux jours qui ont précédé la révolution de 1830 ; le récit , fait avec une grande simplicité, est précédé de
l’histoire, quelle que soit l’injustice des hommes. » Reprenant son récit , le prince ajoute : « Nous sûmes seulement bient
scaladaient la maison et sa voisine, le café Barfetti. » Le reste du récit n’est pas moins captivant. La revue continue, on
trouvaient bien là. Quelques-unes ne devaient plus les revoir. » Les récits des campagnes et des voyages du prince de Joinvil
pelle toujours l’inflexibilité du devoir.” » Je passe forcément, les récits des funérailles du général Damrémont, le combat d
 » À côté de ces graves chapitres, il en est d’autres consacrés aux récits des beaux jours d’enfance passés à Neuilly, à ceu
ut dans ce livre, mais quels que soient les faits, les anecdotes, les récits qui s’y trouvent, la note dominante est le patrio
(2e série) Ce volume des Mémoires du baron Thiébault comprend le récit des événements auxquels a été mêlé le général pen
Salle qui, lui aussi, partage son cœur entre « Bellone et Vénus ». Le récit d’une expédition qu’il fait à Vienne avec quelque
t particulièrement intéressante et dramatique ; nous retrouvons là un récit du miracle de saint Janvier auquel a assisté Thié
ente ans (de 1820 à 1851). Ce sont surtout les guerres d’Afrique, les récits des batailles qui s’y sont livrées, le détail de
; entre bien des traits d’héroïsme, je prends au vol de ma lecture le récit suivant : « Les Arabes battirent en retraite, ma
ier Pasquier, publiés par le duc d’Audiffret-Pasquier, est composé du récit des événements qui se sont passés de 1814 à 1815,
tée à ce sujet, est du plus haut intérêt. Le volume se termine par le récit de l’occupation étrangère, le détail des mouvemen
d on a lu les Mémoires d’une Inconnue. En effet, on y trouve bien des récits d’événements, des appréciations d’un intérêt souv
trouve non plus grâce devant elle, et rien n’est plus curieux que le récit qu’elle fait de son mariage avec le député Rouzet
argnée. Le point le plus intéressant des Mémoires est certainement le récit des événements qui se passaient à la cour de Mura
étion, il faut en convenir, nommant volontiers ses amants. À côté des récits des révoltes de Murat, toujours contenu par la pe
dres proportions, vient d’en faciliter la lecture pour tous. C’est le récit d’un soldat de belle race qui, comme ses ancêtres
a poitrine du duc d’Enghien. Le commencement du livre est consacré au récit des faits qui ont amené l’auteur à embrasser la c
naparte à la chapelle des Tuileries. Je copie cette belle page de son récit  : « Il traversa la foule entr’ouverte et silenci
la guerre. Il est impossible de contenir son admiration en lisant le récit de la façon dont fut conçu le plan d’Austerlitz.
ataille où se confirma encore le génie du grand capitaine, et dont le récit , merveilleux de clarté dans l’œuvre de Ségur, don
il monta dessus et s’éloigna au galop. » Tel est, textuellement, le récit véridique du baron de Mèneval qui circonstancie,
neval a esquissé, dans des Mémoires qui comprennent trois volumes, le récit des grands faits de l’épopée impériale ; mais ce
en est un, fait de jeunesse et d’amour ; il faut lire ces lettres, le récit des luttes des-deux amants, luttes désespérées co
— Mémoires Nous trouvons dans la Revue rétrospective un curieux récit inédit de la bataille de Fontenoy extrait des Mém
rrible toilette ! Constant a appris de la bouche de madame Tallien le récit de sa captivité à La Force : « Elle fut amenée d
qu’aux détails de l’occupation de la France à Rome ; ce sont même les récits de ces menus événements qui donnent un caractère
t l’oraison funèbre que l’Empereur crut prononcer sur ma tombe. » Le récit de l’action dans laquelle fut frappé le général T
42 (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332
s sont des parties de musique. Dans les trouvères la finesse naïve du récit tient la place du talent poétique. Nous analysero
uelques chants malins ou passionnés, mais qui s’égarait dans de longs récits . En petits vers de huit syllabes, on faisait des
nte des choses nées en même temps que lui. Joinville, enfin, dans son récit trop court, se montre admirateur si sincère de sa
ce noviciat progressif de l’enfer, ne vous semble-t-il pas qu’un tel récit , que des récits analogues, partis d’abord de cett
ogressif de l’enfer, ne vous semble-t-il pas qu’un tel récit, que des récits analogues, partis d’abord de cette bouche terribl
la langue nationale met de vérité dans la peinture du moyen âge. Les récits latins sont menteurs par la forme, à moins qu’ils
lement séparés par la religion, voilà ce que nous étudierons dans les récits espagnols, depuis le vieux poëme du Cid jusqu’aux
ique des saints lui en fournit : car il y a telle légende pieuse, tel récit miraculeux du moyen âge, qui n’est plus maintenan
’enlevait à son temps, dont cependant il écrivait l’histoire. De tels récits , sans doute, laissent à désirer. Historiquement,
ues-uns de ces essais de génie, il faudrait les encadrer dans un long récit  ; il faudrait leur restituer toutes ces circonsta
que le chroniqueur est un moine quelque peu savant, ce sont de vagues récits chargés de phrases de Tite-Live. L’intelligence d
ous la tente ; vous sentez mieux cette nature orientale que par aucun récit , aucune recherche profonde. J’admets, comme le di
é par les Livres saints, depuis longtemps répandus dans l’Orient. Des récits conformes ou faiblement altérés, des allusions fr
es. Non seulement elle eut cette abondance de fictions riantes et de récits poétiques, naturels à la jeunesse d’un peuple d’O
des Arabes ! Ce n’est pas tout ; lisez les chroniques du temps et les récits des plus graves auteurs, le Speculum historiale d
bientôt après, mourut. Cette mort est obscure, et enveloppée, dans le récit original, d’une sorte de terreur magique et presq
re comme l’islamisme à sa naissance ; elle ne se perdait pas en longs récits  ; elle n’en avait pas la patience. Elle était lyr
animaux magiques, de perroquets merveilleux, qui sont les agents d’un récit . Une autre analogie me paraît plus spontanée qu’i
n peu plus tard. Nous avons donc été conduits, par le mouvement de ce récit , au grand événement où vient se concentrer tout l
a terre sainte, et que l’on ne voyait reparaître nulle part. Selon ce récit , le troubadour Blondel, après avoir erré dans bea
paix des monastères. Ils avaient involontairement communiqué à leurs récits quelque chose de la quiétude et du calme de la vi
 ; c’étaient les inquisiteurs qui s’étaient faits historiens. Puis le récit des inquisiteurs fut commenté plus tard uniquemen
ise, et le frappa d’anathème ; puis il écrivit à la cour de Rome. Nul récit moderne n’atteindrait à la réalité pour peindre c
e Montfort marcha bientôt sur Toulouse. Je ne veux pas entrer dans le récit de cette guerre ; elle dura vingt ans. La souvera
es du treizième siècle, des paroles gothiques. Au reste, en lisant le récit de cette affreuse guerre, on éprouve une espèce d
tre part, sous l’influence de ces auteurs, de longs poëmes, de grands récits , des suites d’ouvrages en vers prosaïques. À cet
sques. D’autres éléments venaient s’y mêler. Un des caractères de ces récits , c’est un esprit presque religieux de galanterie,
de du voyage de Charlemagne, par Turpin. Tout est gigantesque dans ce récit . Ce n’est plus l’héroïsme des guerriers d’Homère,
trouverez les formes de la chevalerie soigneusement retracées dans un récit des croisades. Ces deux choses se touchent. En mê
chevalier par un Français. Sur cette anecdote, le trouvère a fait un récit que nous ne donnons pas pour une œuvre de poésie,
ité que vous retrouvez dans la poésie provençale. Combien du reste ce récit est une vive peinture du moyen âge, dans une de s
de cette époque. Qu’est-ce que l’ouvrage de Ville-Hardouin ? C’est le récit d’une conquête que font par accident des seigneur
sie. C’est à la fois une chronique et un roman de chevalerie. Dans ce récit , les tournois paraissent le rendez-vous naturel,
ans les rimes alignées des trouvères. Par la vivacité et la vérité du récit il intéresse plus encore. Ce n’est pas un histori
arle et conte ainsi, le charme de vérité n’est plus seulement dans le récit tout entier, mais dans chaque mot : l’auteur, le
sont plus qu’une même chose que vous avez devant les yeux. Ouvrez le récit de Ville-Hardouin, vous voyez tout d’abord un sai
i grande noise, qu’il semblait que la terre fondît . Ce discours, ce récit mettent certainement les choses sous les yeux ave
rapprochement des Grecs et des Francs, opposés et réunis dans un même récit . Rien de plus singulier que ce peuple grec de Con
nement de son frère Henri, choisi par les barons français, forment un récit plein d’intérêt, que l’on regrette de ne pas voir
ier et malin ; on peut y chercher curieusement l’origine de plus d’un récit de Boccace et des autres conteurs italiens ; surt
bliaux sans nombre et sans nom de nos auteurs sont oubliés : quelques récits de Boccace et de deux ou trois de ses contemporai
nobles entraves du siècle de Louis XIV, aimait à revenir à ces vieux récits gaulois ; il n’en redoutait pas la licence, et en
bien peu de chose. La même recherche pourrait s’appliquer à d’autres récits des trouvères ; mais nous ne nous perdrons pas da
devant le public, a rassemblé de curieuses citations qui tiennent aux récits des faits par la peinture des mœurs. Pour nous, i
ue ; nul merveilleux, nulle circonstance extraordinaire ne se mêle au récit  : tout est dans la peinture des sentiments et des
t : tout est dans la peinture des sentiments et des mœurs, et dans le récit d’une vengeance atroce, qui paraît authentique. C
expressions plus modernes, mais équivalentes. Toutefois le charme du récit , la fidèle expression du costume, font lire cette
certaines nuances de pathétique qu’il sait répandre avec art sur son récit . Souvent la passion du châtelain de Coucy, je dir
e l’esprit distinctes des beautés du style qui se font sentir dans le récit des trouvères ; c’est une sorte d’enjouement et d
ans la simplicité, pour ainsi dire, technique, de quelques parties du récit . De nos jours, un poëte d’un rare talent, et dont
À ces savantes créations du talent, il serait curieux de comparer des récits presque officiels de tournois, écrits en vers for
’éperon, plus vite qu’oiseau vole à sa proie, etc. Je n’achève pas ce récit  ; vous vous figurez sans peine le prix de cette p
 : c’était une guerre personnelle. Quant à l’enjouement et aux libres récits des romanciers, on n’y mit nul obstacle ; et les
asse un chaque année, depuis deux siècles. Dans l’ordre des temps, le récit de Joinville est le premier monument de génie en
gaieté, supportée ou plutôt animée par saint Louis, se répand sur le récit , et l’anime de ce tour d’esprit que La Fontaine a
versions en prose que l’on en fit dans les siècles suivants ; car ces récits n’y perdent rien ; et l’on peut étudier, de cette
ut entière dans les premiers poëtes anglais ; elle se mêle aux libres récits de Chaucer ; elle remplit le poëme savamment trav
ibrement des prêtres et des moines, il y avait de pieux fabliaux, des récits édifiants et comiques, où d’ordinaire le diable é
une littérature, imitée par les autres nations. Source principale des récits chevaleresques, la France était de plus une sorte
e, les livres remplis des actions des Grecs et des Romains, les longs récits d’Artus, et beaucoup d’autres ouvrages d’histoire
rps n’avaient plus qu’une apparence de vie animée par les démons. Ces récits terribles faisaient fuir les Florentins à l’appro
ique. Cette idée d’un homme qui chante pour les autres hommes un long récit de faits merveilleux, cette idée, si elle n’est q
s, le Purgatoire et l’Enfer ; cet ouvrage est la Vita nuova. C’est un récit d’amour ; c’est la confession d’un poëte, et non
ce qui le montre sous le joug de la fantaisie poétique, c’est un long récit dont je ne veux rien retrancher : tant les expres
ouerai souvent de toi à lui.” Alors elle se tut. » Virgile achève ce récit , où figurent encore deux femmes mystérieuses, une
ce. C’est un des admirables passages du poëme. Le Dante en plaçant ce récit dans la bouche d’un bienheureux, le premier de se
oulez-vous connaître la cérémonie de son couronnement ? Nous avons le récit d’un contemporain, habitant de la ville. Au temp
originale des physionomies italiennes ; elle paraît avec les premiers récits en langue vulgaire ; elle y est vive et complète.
même pas à Froissart, qui a tant de supériorité et de charme dans ses récits . Au contraire, dès que vous avez des historiens e
utant que je le pourrais, de rechercher, de découvrir et de suivre le récit des événements passés, présents et futurs. Et ain
ous paraît un peu nu. Tâchons cependant de saisir le caractère de ses récits  : choisissons un événement remarquable, l’oppress
s Gibelins, s’empara du pouvoir absolu. Vous ne trouverez pas dans ce récit l’indignation républicaine des écrivains antiques
le setier, ce qui mécontenta le petit peuple. » Villani continue ce récit des griefs de Florence contre son nouveau maître 
re côté de l’eau se perdait, de tenir bravement sur cette rive. » Ce récit , où une citation de Lucain succède à un proverbe
plus originales du moyen âge ; elle se trouve incidemment mêlée à nos récits  : c’est Jeanne de Naples. Vous croyez peut-être,
urs souvenir de Paris ; et il y fait de fréquentes allusions dans ses récits . Mais Paris, sale, mal bâti, ne pouvait l’inspire
e petite société, qui, dans la plus charmante retraite, s’égaye à des récits d’amour. Je reconnais là cette vie de Naples. Boc
. Un savant littérateur a nié le défaut que j’accuse ; il dit que les récits du Décaméron ne forment pas toujours un si étrang
e élégance, cette harmonie se retrouvent dans les descriptions et les récits de Boccace. C’est son langage naturel, toutes les
upprimer des histoires, à remplacer des mots, à couper la moitié d’un récit . Il en résulta une édition solennellement publiée
mœurs qui fait partie de l’histoire. Si l’on songe que plus tard des récits semblables se sont trouvés sous la plume et sous
fait contemporains du Cid. Le poëme du Cid, qui, par la simplicité du récit et par la barbarie gothique du langage, paraît pl
x écuyers musulmans qui furent les premiers historiens de sa vie. Ces récits furent répétés et traduits. Telle est l’origine v
de du Cid fut bonne et complète. » Le poëte chroniqueur continue son récit avec la même exactitude minutieuse : « Mon Cid p
oins que chez les autres nations romanes, les longs poëmes, les longs récits chevaleresques et les fabliaux. Ce n’est qu’au so
dans un passé déjà lointain, nos héros véritables ne servaient pas au récit de nos trouvères. Les personnages de tous ces rom
e rend curieuse et pensive. Je veux que moi et toi nous composions un récit . — Signora, dit le moine, je sais bien que la tri
fflictions ; car je suis glorifiée.” » La Vierge alors commence son récit  : c’est la Passion racontée, non plus par un disc
d’autres circonstances, la même forme que le Dolopathos, une suite de récits divers, pour éclairer l’esprit d’un prince. C’est
gne avait changé, pour être parvenue de ses traditions chantées à des récits graves, impartiaux, politiques. Les temps qu’il d
satisfaisant par la clarté, rien de plus net et de plus ferme que ses récits . On peut les opposer aux chroniques de Villani, e
ct, expressif, nourri de faits et de détails ; chez lui, la beauté du récit consiste dans une simplicité qui ne permet aucun
mmes passionnés, dans un temps encore barbare. Cette insensibilité du récit tient à ces fibres grossières du moyen âge, qui n
racontait les crimes que dans celui qui les avait faits. Cependant le récit même d’Ayala, sans exprimer l’émotion de l’écriva
n cadavre de dessous les pieds des taureaux. Du reste, comme ce court récit est complet dans son horreur ! Cette absolution d
, ses crimes et ses fêtes. D’autres faits caractéristiques sortent du récit d’Ayala. Ainsi vous disserteriez beaucoup pour sa
été tenté » ; et sur chaque crime, il lui donne un conseil. Après ce récit , l’historien continue à raconter toutes les cruau
e, d’autres blessures. Quelle était l’émotion de l’historien dans ce récit terrible ? Il continue par ces mots : « Et là mou
rance, la vivacité du coloris, l’enjouement de l’imagination anime le récit historique ; Froissart a commencé d’écrire. Quel
t cependant son histoire et ses poésies ne sont, comme il le dit, que récits de guerre et d’amour. Il faut prendre le quatorzi
e année. On a soupçonné Froissart d’avoir fait des variantes dans ses récits . On a dit que, changeant de maître, allant d’une
 V, les malheurs et l’égarement de Charles VI. Autour de ce centre de récit , premier objet de l’historien, venaient se réunir
stématique ; la préoccupation de l’historien devenant la règle de son récit . Quelquefois d’heureux contrastes, d’adroites tra
par ruse, enfin, tout ce qui s’est passé. Froissart met cela dans son récit , avec tout le dialogue. Quand on lit Hérodote, on
tercale dans ses chroniques son voyage de Blois à Orthez, et tous les récits que lui fait le chevalier. « En chevauchant le g
faits et des circonstances ; ils sont obligés de les exposer dans un récit bien long, ou de les résumer en réflexions abstra
les résumer en réflexions abstraites. Froissart ne suspend jamais le récit  ; mais il, change de narrateur : tantôt c’est lui
un interlocuteur ; et la vivacité de l’entretien ajoute une nuance au récit et pique l’attention du lecteur. Conter est tout
 : du reste, leurs maisons étaient bonnes à prendre. Mais écoutons le récit de Froissart, admirable, à cette nuance près. « 
urope, et l’argent que cela lui coûtait. Froissart, endoctriné par le récit de l’écuyer, soupçonne seulement que le comte Gas
e. Heureusement, de ces contes à dormir debout, Froissart passe à des récits de la plus expressive vérité. J’ai cité la mort d
ment durer et vivre, et en telle fortune persévérer. » Dans certains récits de bataille, dans le récit de la bataille de Créc
elle fortune persévérer. » Dans certains récits de bataille, dans le récit de la bataille de Crécy, Froissart est véritablem
eresque se répandre, s’étendre à toutes les classes du peuple, et les récits d’aventures, les romans, se multiplier dans la la
de Grisélidis, si bien racontée par Boccace. Il en met à son tour le récit dans la bouche d’un clerc d’Oxford, avec un prolo
ppose pas, comme l’a fait Boccace, avec une insouciance immorale, des récits amoureux, au milieu d’une peste ; il rassemble à
pas. Il accumule les enchantements et les prodiges. Mais au milieu du récit , lorsqu’il avait déjà tué grand nombre de-géants,
rouve plus intelligibles, et non moins naturels. Dans la foule de ces récits , il en est un, peu connu, je crois, et le plus in
ort différent, dont je dois dire aussi quelques mots. Ce n’est pas un récit chevaleresque ; c’est à la fois un roman de mœurs
avaient fait en France au quinzième siècle, offre la perfection d’un récit à la fois judicieux et naïf. Au talent de conter
tion de fripon vaut pour lui probité. Je dis, messieurs, qu’un pareil récit est trois et quatre fois historique, et m’apprend
détache les nœuds ; je suis délivré. Il introduit çà et là de petits récits  ; je me sens attiré. Il module des vers ; je suis
en même temps qu’elle, subi jadis la conquête romaine. À travers les récits malheureusement mutilés des Latins, nous voyons q
onde, il médite sur les ouvrages géographiques des anciens et sur les récits de quelques voyageurs du moyen âge ; il étudie Pt
ions que les croisades avaient fait arriver en Occident ; de quelques récits hyperboliques et menteurs des cosmographes arabes
e don Pèdre, de l’époux de la malheureuse Inès. En Portugal, c’est un récit populaire que jadis régnait Alphonse, prince sévè
le souvenir d’Inès. Il n’y a rien de tel dans le vieil historien. Son récit , sans cette terreur théâtrale, n’en est pas moins
rt. Cette cérémonie n’en est pas moins imposante et tragique, dans le récit de Fernand Lopez. Elle est racontée après plusieu
un agréable office. » Voilà, messieurs, les fidèles et épouvantables récits de Fernand Lopez : on y voit à nu la férocité du
ce genre de composition, s’appelait Marcias. Sa vie est elle-même un récit amoureux. Attaché à la cour, ami du marquis de Vi
e Ceylan, les rivages de Mosambique, la presqu’île du Gange. Dans les récits de leurs historiens éclatent tous les trésors, to
hui, romantique. Le peintre de Conrad et de Médora désavouerait-il ce récit , que Ribeiro met dans la bouche d’une jeune fille
rer les bénédictions » de Dieu, sur soi, sa femme et ses enfants. Son récit a pour nous un double intérêt : il embrasse l’his
lui étaient fort attachés. Muntaner fait très bien concevoir par ses récits la cause de cette vive affection. Les libertés mu
naïveté de mœurs, cette vive peinture que l’on cherche dans les vieux récits , ne se trouvent point là. Ce n’est ni Froissart,
ent point là. Ce n’est ni Froissart, ni même Ramon Muntaner. C’est un récit tout roide et tout solennel. Ces chroniqueurs éta
iques en langue vulgaire, l’unité du style et des faits, manque à ces récits trop ornés. La pompe uniforme des chroniques lati
licité des romances du Cid, et dans la simplicité austère des anciens récits d’Ayala. Rien n’est plus éloigné de l’enflure et
prince, la froideur d’Isabelle, les perfidies de la cour. Écoutez son récit , dont la fin ressemble à un délire fébrile traver
ouvrages, en plus grand nombre qu’on ne croit. Le Dante rappelle des récits en prose du troubadour Arnold Daniel : Versi d’a
43 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »
e le moraliste aille en droite ligne vers la conclusion, et abrège le récit pour s’arrêter dans la maxime ; le poëte suivra a
avec complaisance la ligne onduleuse de la passion, et développera le récit en s’attardant autour des détails vrais. Aussi La
le qui produit partout la vie poétique. Vous allez la suivre dans les récits , les descriptions et les discours. Elle porte sa
et elle resta morte. » La Fontaine n’ajoute rien et met seulement le récit en dialogue ; on va voir la différence.        
nécessaire et de l’inutile ? Une chose toute-puissante, le but. Tout récit , tout discours, toute description, tout ensemble
e but. Tout récit, tout discours, toute description, tout ensemble de récits , de descriptions et de discours, concourt à un ef
s détails. Vous allez trouver cette vertu moyenne tour à tour dans le récit , dans la description, dans le discours et dans l’
e discours et dans l’ensemble. La fable du bûcheron la montre dans le récit . Celui d’Esope est inanimé. Ces tristes fables d’
ce de l’imagination qui déborde et se répand de tous côtés et noie le récit , troublée, emportée, ruisselante ! C’est justemen
à revendre. Ce dernier trait est d’un paysan et manque dans l’autre récit . Au fond la plainte de Rabelais est exagérée et t
i ; le petit vers bref, les mots plaisants qui vont venir allègent le récit , le font courir ; il ne faut pas tant appuyer sur
poëme d’une simple matière, ce qu’il a dû changer pour accommoder le récit à la morale, combien de fois il a fallu créer de
lpay veut ouvrir son drame d’une façon naturelle, il se perd dans des récits sans fin, et souvent détruit d’avance sa morale.
t d’abord il est frappé du « portrait fidèle » par lequel commence le récit . « Il avait le visage petit et basané, de grosses
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. (Tome XII) » pp. 157-172
, et un troisième, « Fuentes d’Onoro », contiennent principalement le récit de Pexpédition de Masséna en Portugal (1810-1811)
niers volumes, et je me suis remis par là trop avant dans le train du récit et dans le procédé de l’historien pour n’en pas d
re et les idées des principaux chefs consultés par Masséna : c’est un récit des plus piquants, et qu’il n’eût tenu qu’à l’his
comme toutes les pages de M. Thiers, font mieux dans le cours même du récit . Une publication récente, celle des Mémoires du r
s pages, mais des volumes tout entiers, et à fournir un long cours de récit , on ne se laisse pas trop aller à ces bonnes fort
cter est venu, il épanche une dernière fois et tout d’une haleine son récit facile, naturel, explicatif, développé, imposant
ination ; ce ne sont que journées pénibles : cependant il n’est aucun récit plus attachant et plus instructif dans toute l’Hi
45 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »
re en soi une idée de nécessité qui subjugue ; dans l’entraînement du récit on a peine à concevoir que les événements aient p
, le lecteur n’aurait qu’à se laisser aller de toute sa conviction au récit , et à reposer son intelligence dans le spectacle
atrice toute-puissante des événements, la mêler à chaque ligne de ses récits , et les pénétrer, les vivifier tout entiers de ce
; mais qu’il eût été moins incorrect et négligé, loin de distraire du récit , il l’eût mieux fait ressortir encore : la pensée
46 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121
« Henri, répond Froissart, à qui l’eau est venue à la bouche d’un tel récit , je le crois bien et voudrois qu’il m’eût coûté d
de son époque, Froissart, qui, en son genre, est aussi clair dans son récit de la bataille de Poitiers que tel moderne peut l
à la fois brillant et senti. L’art du narrateur a été, dans ce vaste récit , tout en ne sacrifiant rien de l’action principal
nd talent de composition sans qu’il y paraisse. Il entrelace tous ses récits et les retrouve quand il le veut. Chaque chose et
a tête : Jean Chandos l’arrête à temps. Froissart, dans sa netteté de récit , n’oublie rien. Je l’ai dit, toutes ces parties e
tient à ne rien omettre, et c’est difficile. Il s’engage donc dans le récit de quelques particularités singulières qui eurent
e semble comme négligemment touchée dans les paroles qui concluent le récit , et, qu’il l’ait eue ou non, il met le lecteur à
ellence le fait des chevaliers et gentilshommes, il a montré dans ses récits des affaires et des troubles de Flandre qu’il n’e
n rend compte. Cela est surtout vrai pour Poitiers : c’est le premier récit de bataille, tout à fait développé. (Voir le père
47 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »
28 avril 1827. Dans ces deux volumes nouveaux, M. Thiers continue le récit de la Révolution depuis le 9 thermidor et le pour
i de rien de ce qui honore une nation. Telle qu’elle se peint dans le récit de l’historien, la seconde moitié de la Conventio
e, M. Thiers en fait jaillir autant d’instruction que d’intérêt ; son récit est à la fois un drame et une leçon, sans jamais
cit est à la fois un drame et une leçon, sans jamais cesser d’être un récit , tant il a su y mettre de compassion et d’imparti
u’on partage et à sentir un cœur d’homme palpiter sous ces attachants récits . Nous continuerons dans un prochain article l’exa
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
nter, que lorsqu’on les entendoit déclamer, a donné lieu à mettre des récits en musique dans les spectacles, et l’on en est ve
ramatique en entier. Voilà nos opera. Il est donc une verité dans les récits des opera, et cette verité consiste dans l’imitat
auroient produit de ces effets qui nous paroissoient fabuleux dans le récit des auteurs anciens, si l’on les avoit fait enten
e des cantates et des sonates des italiens avec les symphonies et les récits de Lulli, s’il les eut connus, lorsqu’il écrivit
cieux, et il leur suffit qu’ils expriment en passant quelques mots du récit . Le nombre des musiciens qui se conforment à ce g
49 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
limite puisse être clairement tracée entre les ensemble ! qui forment récit . Ainsi se marquent les grandes scènes guerrières
ier qui est devenu l’ambulance ; d’autres tableaux apparaissent et le récit de cette grandiose rencontre de deux peuples se d
tures, ne se propose plus ouvertement pour but de les révéler par des récits et des scènes inventés à une plus parfaite imitat
tières, de décrire peu à peu par une lente accumulation de scènes, de récits et d’indications, toute l’évolution vitale, en se
idents toujours renouvelés et produits non tant par la marche même du récit , que par le besoin où est l’auteur, où ils sont p
rt, ils ne peuvent ni être ordonnés en série comme les incidents d’un récit unipersonnel, ni résumés, par rapports de dépenda
é d’images, d’actes et d’âmes qui le hante, à traiter négligemment le récit , les descriptions, les expositions successives, l
se jette à genoux sous la sombre masse roulante d’un wagon ; — ou au récit des pensées de Lévine après cette conversation av
nt. Par ces procédés d’un art imparfait et ramassé, les scènes et les récits , les épisodes, les digressions, les crises de pen
satellites, de connaissances, se poursuivent à travers de grandioses récits de batailles, de négociations, d’entrevues, dans
la permanence indélébile des individus, ils sont À chaque tournant du récit montrés autres et mêmes avec une si incontestable
ou de Nicolas Rostow avec Denissow ; la vérité sans embellissement du récit est la même et provoque de cordiales adhésions. E
un paysan, qu’il faut vivre pour autrui ; que l’on relise la série de récits moraux, publiés sous le titre : La Recherche du B
popée grandiose et par bonheur acquise de La Guerre et la Paix, à des récits comme Le Tilleul, à des moralités puissantes enco
50 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mémoires de Mme Elliot sur la Révolution française, traduits de l’anglais par M. le comte de Baillon » pp. 190-206
écut assez pour être une des belles indignées qui se vengèrent par un récit où elles mirent leur âme. Le sien a des caractère
de Tourzel. Oh ! cette dernière relation (Souvenirs de quarante ans, récits d’une dame de Mme la dauphine) est bien touchante
eurs esprits ont porté de ce déplorable prince ; Ainsi, il résulte du récit de Mme Elliott que ce soir du 12 juillet, en arri
ns la gueule du monstre et en pleine fournaise. Il faut voir dans ses récits la suite de ses effrois et de ses stratagèmes de
Champcenetz, frère aîné de l’aimable mauvais sujet, fait dans tout ce récit , on en conviendra, une assez triste figure. Vous
n montra d’abord inconsolable. Mais, on le sent, on le devine dans le récit de Mme Elliott, ces réunions même les plus menacé
’autorité pour elles que celle de l’éditeur anglais qui a continué le récit  : nous aurions besoin, pour nous y arrêter, que M
51 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245
d’hui avec l’érudition d’hier. » Le fait est qu’en lisant de suite ce récit de Duclos, on n’est point intéressé, on n’entre p
règne de Charles VII, sont résumées chez Duclos aux mêmes endroits du récit , et presque dans les mêmes termes que l’a fait l’
nge qu’à raconter fidèlement et non à peindre, se trouve présenter un récit qui a plus de corps et de substance, et qui est n
pour douze cents écus. La ville de Tartas, etc. » Et il poursuit son récit sur d’autres points. Qui ne voit (sans compter le
imitations et les emprunts que nous allons signaler, on sent dans le récit de Duclos une vive impression personnelle, qui y
ue fait Duclos ? Ne trouvant pas, apparemment, assez de vivacité à ce récit de Saint-Simon et à ce discours indirect, il le m
ant au roi, avoir une pointe de jurement comme dans un café. Voici ce récit , refait par Duclos d’après Saint-Simon : Sire, l
r entre une jeune personne et Louis XIV. Duclos, dans la suite de son récit , ne quitte Saint-Simon, ou plutôt n’est abandonné
52 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »
c d’Anguien qu’on nous présente, nous sommes un peu fâchés de voir le récit d’une partie de la guerre de Trente ans tourner a
urs passages du livre. Lorsque M. le duc d’Aumale lut à l’Académie le récit de la bataille de Rocroy, l’auditoire fut travers
J’ai lu, pour ma part, avec une sorte d’admiration mêlée de pitié ce récit de l’éducation d’un prince. A peine né, son père
ncipal honneur de la journée : il est impossible d’en douter après le récit de M. le duc d’Aumale. Dans ce récit fort bien fa
impossible d’en douter après le récit de M. le duc d’Aumale. Dans ce récit fort bien fait, très clair, malgré la multiplicit
llonne, Anguien », etc. Rien de plus. Je recueille, à travers le long récit de M. le duc d’Aumale, les quelques phrases qui c
t retrancher toutes les phrases où celui-ci est nommé sans enlever au récit rien d’essentiel. Ainsi, pour M. le duc d’Aumale,
dans la narration de M. le duc d’Aumale : or, avant de commencer son récit , M. le duc d’Aumale nous fait un portrait de Gass
53 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre premier »
mestiques du duc de Bourgogne avaient égayé l’exil du Dauphin par des récits imités de Boccace ou du Pogge. Un auteur ou rédac
détails piquants, la langue facile et claire c’est toujours ce don du récit , qui, dans les lettres, est tout le génie de nos
ères. Mais il manque à ce recueil ce qui fait le principal mérite des récits qui touchent au licencieux, je veux dire la grâce
que historiette de galanterie. Chaque personnage paye son tribut. Les récits sont suivis d’entretiens auxquels toute la compag
rience, dame Oysille, est l’âme de la réunion. Elle règle l’ordre des récits , elle discute les points délicats, elle décide le
ent par le don d’exprimer leurs pensées avec esprit. Pour le fond des récits , comme pour l’arrangement, Marguerite cherche vis
, ce qui lui arrive trop souvent, et qu’elle ne fait que tirer de ces récits des leçons de conduite mondaine, rien de plus neu
d’autant plus malin beaucoup de bonté au fond, dame Oysille, après un récit où figure deux cordeliers libertins, s’écrie : « 
54 (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome I
cette année-ci (1920) aura fait relire quelques-uns de ses vigoureux récits  : Colomba, Carmen, la Double Méprise, Tamango, la
es raisons qui l’ont fait y exceller, son originalité dans ces courts récits , et ses limites. II C’est un lieu commun de
puissance de repliement qui avait comme préparé Mérimée à cet art du récit ramassé, musclé, râblé, le rendait incapable du l
Mérimée. C’était sa réaction de défense et c’est leur force. Tous ces récits sont tragiques. Colomba, c’est l’histoire d’un me
ousie, la Navarre, la Corse, la Grèce, l’Asie Mineure. Place-t-il son récit dans un milieu plus raffiné, il manque rarement d
roxysme. Cette disposition d’esprit permet de comprendre pourquoi les récits de ce Mérimée, que nous savons avoir été ironique
e dans le souci, constant chez cet idéologue, d’éviter dans ces mêmes récits toute idéologie, conséquent en cela encore avec s
ontinue, l’a mené à une perfection de technique, grâce à laquelle ses récits , composés pour la plupart avant 1840, ont gardé d
adage : « Excelle et tu vivras. » À étudier de près la facture de ces récits , on discerne quel travail critique a contrôlé leu
, dans l’Enlèvement de la redoute. C’est une façon de familiariser le récit , déjà indiquée par cet autre artiste si réfléchi
de Waterloo ne s’y trouvait pas, la Chartreuse de Parme. Ce sont des récits par allusions. L’histoire racontée est bien une h
s nette de notre tradition nationale. Cette question du style dans le récit est d’ailleurs de celles dont il faut dire le :
ue et intensément sensitif. Rappelez-vous, pour ne citer qu’un de ses récits , la fable du Rouge et le Noir. Vous y trouverez t
n lui. Il y a de tout dans cette histoire, qui est, comme on sait, le récit de la maladie d’un vieux musicien collectionneur,
ant d’eux la défiance… » Vous tournez le feuillet, vous rencontrez le récit de la fondation d’un théâtre à Paris qui résume e
Saint-Hilaire. Il met ces noms ensemble, sans hésiter. Dans tous ses récits ces deux éléments contradictoires : la frénésie d
ne conviction sur l’art du roman, il ne songea plus qu’à composer ses récits d’après ce Credo, celui-là même dont Balzac avait
que l’ont pratiqué un Aloysius Bertrand ou un Baudelaire, figerait le récit et détruirait radicalement la crédibilité, condit
rien ! La destinée a fait tomber la plume des mains du romancier : le récit commencé en chef-d’œuvre s’arrête brusquement.
rop bas, ni trop inférieur, ni trop rare, — et à cause de cela que le récit prend aussitôt une valeur irrésistible d’humanité
art il n’a manifesté cette préoccupation plus que dans le dernier des récits qu’il ait publiés : Notre Cœur. Dans ce livre d’u
réserves. Il lui reprochait un style trop écrit, une facture dans le récit trop différente de la sensibilité des gens mis en
voici que les anciennes formules s’abolissent et qu’un type inédit de récit se manifeste. Je voudrais dire à quelle tradition
reine Pédauque et les Dieux ont soif, de M. Anatole France, sont des récits établis aussi sur des documents. Mais le dix-huit
et tragique aventure, rien n’est resté que des noms, répétés dans des récits tout mêlés d’admiration et de terreur, de railler
tout mêlés d’admiration et de terreur, de raillerie et de pitié. Ces récits , M. Barrès, toujours hanté par son désir de pénét
xemple ne sauraient figurer dans un roman ou sur la scène sans que le récit ou le drame rendent un son faux. Nous touchons le
nner de ce livre une analyse qui serait forcément incomplète, tant le récit est riche d’épisodes, mais pour formuler derechef
le romanesque amour de sa Mme de Clèves, elle eut soin de placer son récit à la cour de Henri II, de ce roi sentimental que
les Misérables évoluent si bien dans la France du dix-neuvième que le récit de la bataille de Waterloo et le portrait du roi
e laisse réduire par une servante-maîtresse. La portion historique du récit recule à l’arrière du tableau. Elle occupe le pre
ar conséquent du dix-septième siècle, que M. Louis Bertrand situe son récit . Une douloureuse tragédie d’amour en est le nœud 
e révélation nous donne un document de premier ordre sur l’éveil d’un récit épique dans l’imagination d’un romancier de race.
égende orale qui le produit, non moins nécessairement. Ainsi pour les récits de Scott, ainsi pour ce chef-d’œuvre de Barbey d’
i dit plus haut, la France et l’Espagne, en face l’une de l’autre. Le récit des amours d’Inès de Llar et du lieutenant du roi
stes par la seule suggestion de sa personnalité. Peu d’événements, un récit uni, j’allais dire terre à terre, et c’était un p
at faisait le thème de l’Appel des armes. Elle fait aussi celui de ce récit posthume auquel son auteur avait donné ce titre é
aphique ; l’autre, — et c’est celle que l’on va lire, — sous forme de récit objectif. Le titre s’éclaire par les deux versets
ticularité qu’il faut comprendre pour bien entrer dans l’esprit de ce récit . Déjà, dans l’Appel des armes, il était parlé de
déjà cité. Pourquoi le Voyage ? Parce que ce livre est réellement le récit d’un voyage, le journal, étapes par étapes, d’une
s. Nous ignorerions tout de sa personne que nous dirions encore de ce récit qu’il est vrai. Il emporte avec lui cette crédibi
de la prière, se rejoignent, s’unissent. Souvenez-vous maintenant des récits que nous font ceux qui reviennent, en ce mois de
t agissante. On a depuis longtemps remarqué, non sans ironie, que les récits consacrés aux épisodes galants ou tragiques de la
i aient, comme le génial Dumas, conté pour conter. Le plus souvent le récit leur a été une occasion à faire des études de mœu
lus qualifié, car il en connaît la technique. Il sait démêler dans un récit toutes sortes de détails de facture qui échappent
nel se rend compte aussi de cette autre vertu non moins nécessaire au récit , la transcription du temps. La durée, c’est, pour
s précisément la réalité. Le romancier se rend compte aussi devant un récit de ce qu’il vaut comme qualité typique. C’est une
nson. Pourquoi ne pas reconnaître que l’insuffisance de ces puissants récits est justement dans ce défaut d’ordonnance ? Nous
’est une vertu nationale, à ne jamais sacrifier. Quand on examine les récits des romanciers nouveaux, on voit qu’ils se laisse
isez les comptes rendus des séances de la Convention ou simplement le récit de la nuit du 4 Août. — Spasmodique, c’est la réa
ann, d’un Werther, d’un Édouard. Je prends au hasard quelques-uns des récits mentionnés dans la préface de Joseph Delorme. Pén
plus sévères détracteurs de la monarchie de Juillet n’ont pu lire le récit que M. Thureau-Dangin a fait de sa grandeur et de
cette activité. Une valeur d’enseignement général se dégagera du seul récit de cette vie. Commencer par l’humble besogne prof
. Ce que fut pour vous, Monsieur, le souvenir de Lauze de Perret, les récits de M. de Mâcon le furent pour le général Langlois
uillaume II à Donchery25 I Je lis dans un journal italien un récit bien significatif, celui d’une visite faite par G
de service de l’auteur de Verdun sont la meilleure des préfaces à ce récit . Ils en garantissent la sincérité. C’est le cas d
uels hommes ! » IV Ce Verdun, auquel j’arrive enfin, abonde en récits pareils. Dans un projet de dédicace à ses générau
cœur. Cette suite de chapitres détachés, sans transition, donne à ce récit un halètement qui enfièvre. Aujourd’hui le secteu
e Verdun, il tenait à ses officiers le discours par lequel s’ouvre ce récit  : « Messieurs, Verdun est menacé. Vous êtes à Ver
trait juste, celui qui suffit, et il s’y borne. S’il y eut jamais un récit improvisé d’après nature, c’est celui-là, et il e
55 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
fesse dix fois lui-même avec un esprit plus hautain que juste dans le récit et dans la discussion du Concordat. Il le raconte
celui qui voit tout s’intéresse à tout. On ne peut reprendre dans ce récit de quelques mois de paix que deux ou trois jugeme
loient à la tribune ou dans le journalisme, elle est déplacée dans le récit . Il n’y eut jamais, en réalité, deux esprits plus
gens ; entre Grotius et Tacite il y a la différence d’un traité à un récit . M. Thiers fait trop souvent un traité de son his
e meurtre de sang-froid plus impardonnable à l’histoire. XVI Le récit du jugement nocturne de Vincennes par M. Thiers e
ictime était sous le feu des juges !… Nous ne saurions trop blâmer ce récit , aussi infidèle qu’insensible, de l’acte le plus
avec le caractère de son héros. Nous ne saurions trop le répéter : le récit est admirable, mais un récit doit faire penser. P
s. Nous ne saurions trop le répéter : le récit est admirable, mais un récit doit faire penser. Pour qu’un tel livre fût parfa
it faire penser. Pour qu’un tel livre fût parfait, il faudrait que le récit fût écrit par M. Thiers et que la moralité du réc
l faudrait que le récit fût écrit par M. Thiers et que la moralité du récit fût écrite par Bossuet. XXIII Le vingt et u
, le lendemain, pour traiter d’une suspension d’armes, ce sont là des récits qui dureront autant que l’histoire. D’autres en o
e premier des compositeurs. Lisez ces quelques lignes jetées après le récit si animé de la bataille d’Austerlitz sur l’entrev
lexion vide, tardive ou prématurée, selon nous, à la fin d’un si beau récit  ; car, s’il a applaudi au dix-huit brumaire, pour
56 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
xplique les grands événements qui font la matière de son histoire. Le récit des guerres médiques n’est-il pas une sorte de po
langage d’une prose sévère aussi bien dans ses harangues que dans ses récits . C’est un politique expliquant tous les faits qu’
ques elles-mêmes des faits racontés. Il est bien vrai qu’il ouvre son récit par une fort belle description géographique et et
Thucydide ; il mêle à chaque instant la morale à l’histoire, leçon au récit , à tel point que Quintilien croit devoir le class
s ou moins historiques, en ce sens qu’il fait constamment tourner son récit à l’enseignement moral. Cela n’est pas seulement
s dix mille, dans les Républiques de Sparte et d’Athènes. Ici plus de récits pour l’imagination et la curiosité, comme chez Hé
nt point à cet égard une autre méthode que les Grecs. Sans parler des récits fabuleux sur les origines de Rome, auxquels il n’
times ? Cæsarem vehis . C’est par le caractère tout personnel de ses récits que le livre de Plutarque peut être considéré com
aconter l’histoire. L’histoire narrative elle-même l’emploie dans ses récits et ses tableaux. L’ouvrage de M. Henri Martin, so
ement ils y sont fondus, comme il convient au genre, dans la trame du récit et dans l’unité de la composition. Et cette même
ophie de cette histoire ; elle n’a rien de commun avec les classiques récits de l’antiquité. On le voit bien dans le récit que
un avec les classiques récits de l’antiquité. On le voit bien dans le récit que nous a fait M. Michelet de la nuit du 4 août.
57 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXIV. Arrestation et procès de Jésus. »
, et, à part quelques minuties, fruit de l’imagination rabbinique, le récit des évangiles répond trait pour trait à la procéd
ce et refusa d’expliquer la parole incriminée. S’il faut en croire un récit , le grand-prêtre alors l’aurait adjuré de dire s’
les, mais dont la couleur paraît avoir été bien devinée par Jean. Son récit , en effet, est en parfait accord avec ce que l’hi
pérant que le préliminaire, suffirait. Alors eut lieu, selon tous les récits , une scène révoltante. Des soldats lui mirent sur
, 3 ; Act., I, 16. 1096. C’est la tradition des synoptiques. Dans le récit de Jean, Jésus se nomme lui-même. 1097. Les deux
tentative d’« Harmonie des Évangiles. » Luc aura eu sous les yeux un récit où la mort de Jésus était attribuée par erreur à
58 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
d monde ; elle avait de plus fait lecture, dans son salon, d’un petit récit non publié qui avait pour titre Olivier. Cette le
nçues ; il n’a point reçu de la nature ce talent large et fécond d’un récit dans lequel entrent à l’aise et se meuvent ensuit
ituler ce recueil : « Historiettes romaines, fidèlement traduites des récits écrits par les contemporains, de 1400 à 1650. » S
comme puriste) était de savoir si l’on pouvait dire historiette d’un récit tragique. L’Abbesse de Castro, publiée d’abord da
u pays s’y venge de la légèreté d’un Français infidèle et galant : le récit y est vif, cru et brusqué. Il y a profusion, à la
mais quand je vois ce que devient sous la plume de Beyle et dans ses récits cet amour-passion chez les êtres qu’il semble nou
mportune ! m. [1re éd.] elle avait de plus fait lecture d’un petit récit non publié qui avait pour titre Olivier. Cette le
59 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »
’histoire philosophique : Guizot, Tocqueville. Thierry a écrit des Récits mérovingiens : en une page, Guizot nous en donne
à la manière des écrivains de l’école philosophique, pour extraire du récit un corps de preuves et d’arguments systématiques 
Lettres sur l’Histoire de France : mais son chef-d’œuvre, ce sont les Récits mérovingiens (1840). Le parti pris politique s’y
s documents originaux l’expression colorée qui date et caractérise le récit , qui contient comme l’âme du passé : mais, malgré
ent, il s’efforça jusqu’à ce qu’il fût des premiers de sa classe. Les récits d’une tante, une promenade au musée qui avait rec
quel point la poésie de son style et ce don d’évocation qui rend ses récits si vivants résultent d’une communion d’âme avec t
opéen, le Courier Français et ailleurs, de 1817 à 1827), 1831, in-8 ; Récits des Temps mérovingiens, 9 vol. in-8, 1840 ; Essai
60 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ferdinand Denis »
réclamant d’eux du vrai et du nouveau, et accueillant avidement leurs récits . Mais c’est surtout aux détails de mœurs, à l’inf
mieux ressortir la différence. En prêtant à ses personnages de longs récits , M. Denis ne s’aperçoit pas que c’est lui qui par
m’asseoir au milieu des palmiers qui sont étendus sur le sable ; tes récits sont revenus à ma mémoire. J’ai considéré tristem
Camoëns qui conte son histoire à Jozé Indio. Pourquoi ces perpétuels récits  ? Pourquoi s’imposer cette tâche pénible de faire
61 (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702
il les consacra au peuple. Il a composé les pages de Geneviève ; les récits du Tailleur de Pierres ont été transcrits par cet
rages apostoliques ? Pourquoi ne lit-on plus Geneviève ? Pourquoi les récits de Jeanne d’Arc n’ont-ils pas eu une action plus
, des parties lyriques et épiques, une fermeté extraordinaire dans le récit . L’œuvre est d’un homme simple, héroïque et primi
arrachées d’Hésiode. Les chapitres sur Chantebled, les paysages, les récits de la fin sont prodigieux. La netteté de l’expres
62 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
un poème épique ? Examinons : Qu’est-ce qu’un poème épique ? C’est un récit chanté. Un récit suppose un fait. Où est le fait
Examinons : Qu’est-ce qu’un poème épique ? C’est un récit chanté. Un récit suppose un fait. Où est le fait dans le poème de
le vertige au lecteur. En troisième lieu, un poème épique suppose un récit continu, un commencement, un milieu, une fin, réc
épique suppose un récit continu, un commencement, un milieu, une fin, récit inspirant, par ses péripéties, un intérêt épique
et de dévouement qui est l’héroïsme de la femme dans la passion ; Le récit lui-même, qui est simple, court, naïf comme la co
eur indécis si un tel enfer ne vaut pas le ciel… Quoi de plus dans un récit d’amour ? La poésie ou l’émotion par le beau, n’e
utres damnés qui se déchirent à coups de dents comme des tigres ; des récits sans cesse brisés qui fuient derrière vous en lai
l’impression de l’horreur succédant à l’horreur ; puis tout à coup un récit qui dépasse tous les autres, au trente-troisième
. » X En écartant les dégoûtantes images du commencement de ce récit , la poésie ou l’émotion par le beau ne peut aller
eux avant sa propre mort. Le beau moral, le beau humain égale dans ce récit l’horreur pathétique. C’est ce qui en fait la poé
 » Cette réticence accusatrice et vengeresse est plus sinistre que le récit tout entier de l’assassinat. Une âpre et sublime
outer lui-même avec elle ! » Un chant tout entier est consacré à un récit des destinées politiques de l’Italie et à la gloi
cendre l’escalier d’autrui ! » Béatrice interrompt son amant dans le récit de son infortune, de ses exils et de ses asiles.
63 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
omprendre maintenant pourquoi j’ai pris la résolution de traduire les Récits d’un Chasseur ; il serait parfaitement inutile d’
le. La pensée qui a inspiré cette composition est digne d’éloges. Les Récits d’un Chasseur sont principalement destinés à nous
n inconnue pour la littérature russe. Quoiqu’on puisse considérer les Récits d’un Chasseur comme un éloquent plaidoyer en fave
ne peut, à cet égard, lui être comparé. Si une lecture attentive des Récits d’un Chasseur inspire une profonde aversion pour
e m’en plaindrai pas, les nombreuses observations qui remplissent les Récits d’un Chasseur portent principalement sur l’état s
littéraire que l’auteur a suivie dans cet ouvrage. Après avoir lu les Récits d’un Chasseur, on demeure convaincu qu’elle ne sa
iante situation où il se trouve est admirablement dépeinte dans trois récits  : le Bourgmestre, Lgove et les Deux Propriétaires
cule personnage, et l’auteur en dépeint loyalement plusieurs dans ses récits , mais, ce ne sont là que des accidents heureux, c
eurs pièces de théâtre qui ont été accueillies avec faveur ; mais les Récits d’un Chasseur sont toujours le plus beau fleuron
toi aussi, s’écrie Tourgueneff, en se rappelant à la fin d’un de ses récits un pauvre instituteur russe qui élevait les fils
s. Oui, les Russes meurent d’une façon vraiment étrange. VI Le récit d’une grande foire aux chevaux dans un village de
figures et toutes les ruses de maquignon sont prises sur le fait. Le récit d’une nuit passée au milieu des Prairies avec les
merveilles populaires que les mères ont raconté aux enfants. Enfin le récit touchant des chanteurs. Comme tous les peuples en
ts, un turc, et un chantre nomade nommé Iakof. …………. Je reprends mon récit , que j’avais interrompu au moment où l’entreprene
t la steppe Il est fort possible que le lecteur soit lassé de mes récits . Qu’il se rassure ; je me bornerai aux pages qu’i
ventures qui font encore le charme enfantin du vieux monde ; mais les récits de Tourgueneff n’ont pas d’autres fées et d’autre
emps. Lamartine. 20 février 1864. 1. La première édition russe des Récits d’un Chasseur est épuisée depuis longtemps ; mais
64 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »
sible de l’auteur des Souvenirs, se peignait à mes yeux à travers ces récits plus ou moins semés de jolis mots et sur lesquels
ec finesse et goût par la femme du monde. Il y a dans cette partie du récit une sobriété de style et une simplicité de tour q
a ! « Elle parlait pourtant assez bien espagnol, nous dit l’auteur du récit , mais elle n’en prononça pas un mot.Il semble que
65 (1874) Premiers lundis. Tome II « Revue littéraire »
t lui qui, en pleurant toujours sa belle, a donné, dit-on, le premier récit . On sent dans toute cette ballade des traces cert
jour, Sent son œil qui se mouille et son cœur qui s’enflamme   A tes récits d’amour ; Si, parmi les amis qu’a chéris ton enf
ne amitié ; Ou, si d’enfants chéris une troupe rieuse Qu’amusent tes récits , que charment tes accents, En t’écoutant, devient
66 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124
s’en tire par le talent de la rédaction, par l’intérêt dramatique du récit , et par des portraits brillants. Celui de Mirabea
ur eux, leur histoire est finie ; il ne reste plus à y ajouter que le récit de leur mort héroïque. Leur opposition a été dang
ans résistance et sans indignation. » Et pourtant, en poursuivant son récit , l’historien entraîné passe outre : « On ne pourr
exagérée, comme cela arrive toujours. Le fait est qu’elle ressort du récit de M. Thiers à la réflexion, bien plutôt qu’elle
ions qui, ainsi posées, jurent plutôt avec la forme de cet entraînant récit . Ce qu’on a droit de trouver, c’est que ce récit
me de cet entraînant récit. Ce qu’on a droit de trouver, c’est que ce récit est souvent plus simple, plus lucide que les chos
vu et de plus rapide ; les obstacles disparaissent, sont aplanis. Ce récit dramatique encourage, enflamme, et produit un peu
’espèce d’épilogue qui termine le huitième volume, et qui couronne le récit des victoires toutes républicaines de la première
t simple. M. Thiers, qui loue chez le maréchal Saint-Cyr la beauté du récit militaire, définit ainsi cette expression qui s’a
souvent à lui-même : « Nous considérons, dit-il, comme beauté dans un récit militaire, la clarté, la précision, et le degré d
Rhin que de celle de l’armée d’Italie, sait joindre à ces qualités du récit la rapidité de l’éclair. Cependant, au sortir de
ndis qu’il parle ou qu’il écrit, il vous associe insensiblement à son récit , à sa nouveauté ; il vous emmène avec lui dans so
es objections ont disparu. Tel il est en chaque matière, tel dans son récit historique comme dans ses développements de tribu
a simplicité seule, par la grandeur et la netteté des lignes, que son récit prétend à les égaler. Pas un effet cherché ; l’an
67 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
er de la scène où Tannhaeuser est reconnu par Wolfram, et lui fait le récit de son pèlerinageah. Les vers de ce récit sont re
par Wolfram, et lui fait le récit de son pèlerinageah. Les vers de ce récit sont remarquablement beaux ; mais l’auteur a trou
aroles à ses mélodies, ou s’il cherche des mélodies à ses paroles. Le récit amer et poignant qui tombe avec de douloureux sar
ans la complication des notions. Ainsi la première littérature fut le récit  : un homme narrait quelque histoire. Bientôt les
chronologique. A maintes âmes suffisent encore les arts primitifs, le récit , renonciation très générale de notions brèves et
s étaient satisfaites, dans leur besoin d’une vie artistique, par ces récits très vagues, On leur disait un alignement de fait
: l’âme première des Grecs y paraît. Et voici le théâtre, au lieu des récits . A peine assez d’action pour légitimer les disput
vos passions. »   Mais à cette race exemplaire de dialecticiens ni le récit ni le drame ne pouvaient suffire longtemps : ils
e ; maints auteurs composaient, sous le titre de poèmes, histoires ou récits , des romans médiocres, dont l’attrait nous demeur
u récits, des romans médiocres, dont l’attrait nous demeure aboli. Le récit , le théâtre, le roman, ce fut les trois formes su
les sensations que ces motifs produisent. Toutefois l’incohérence du récit est extrême : vingt personnages occupent successi
par places, la série des notions. L’artiste devra mêler à la forme du récit , la forme musicale de la Poésie. Il exprimera les
r la vie du Maître à Triebchen ; — Épître au roi de Thuringe, amusant récit des représentations du Rheingold, à Munich, en 18
iorité et de solennité. [NdE] ah. Il s’agit de ce qu’on appelle « le récit de Rome », très long monologue d’Heinrich (Tannhä
68 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre I. Les chansons de geste »
tant déjà ses poèmes qui l’enchantaient, des chansons, et surtout des récits de caractère épique : seulement on ne les écrivai
igieux : ils gardèrent leurs poèmes historiques et leur goût pour les récits épiques qui exaltent le courage et enchantent l’i
stiges de vieux poèmes francs ; dans les chansons de gestes, certains récits , certains personnages, des traits de mœurs, des u
es poèmes, les derniers événements dont le souvenir y soit élaboré en récits légendaires sont de cette époque. Alors vécut le
a reçu sa forme : elle est distribuée déjà en amples compositions, en récits détaillés. Bertolais, le premier auteur du poème
on littéraire, nul souci de l’effet ne gâtent l’absolue simplicité du récit . Le style, tel quel, purement déclaratif, ne s’in
eau. Il n’est pas jusqu’à la forme que le mouvement et la grandeur du récit n’emportent et n’élèvent. Et surtout le rythme sa
ont des scènes qui ont vie et mouvement. Mais la mort de Bègue est un récit d’un grand effet dans sa couleur grise, avec cett
en là que leurs dialogues ou discours sont supérieurs souvent à leurs récits  : la logique d’un rôle, la nécessité d’une situat
rdre dans cette abondance : or quoi de plus simple que de grouper les récits selon les rapports de parenté qui en unissaient l
69 (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34
ort d’étudier très superficiellement, et comme avec dédain, les vieux récits qu’il prétendait rajeunir. Il faut le dire, la my
n poème, fut de les prendre du côté ridicule, et de donner à tout son récit une tournure ironique. Telle fut la manière de Ha
donner l’assaut. Plus tard Pouchkine trouva le style qui convient aux récits merveilleux, et quelques-unes de ses ballades son
mais il oblige son lecteur à se transformer avec lui. C’est dans les récits de cette nature que j’admire surtout sa sobriété
es. Sur ce léger canevas Pouchkine a jeté de charmantes broderies. Le récit s’enchevêtre à chaque instant des réflexions de l
a mode cette sorte de commentaire perpétuel inséré dans le texte d’un récit des plus simples. Avant Sterne, Rabelais, avec sa
sont des fragments qui se suivent, sans transition ; tantôt de courts récits , tantôt des dialogues entremêlés quelquefois de m
inces où Pougatchev avait passé, et le résultat de son travail fut un récit aussi froid que le procès-verbal d’un greffier de
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
lité en face de Richelieu.   On a beau suivre et étudier de près le récit que M. de Rohan a fait des guerres civiles religi
re jusqu’au bout. Ses mémoires, fort bons à lire, sont loin d’être un récit complet auquel on puisse se fier sans contrôle ;
yant tué plusieurs, meurent libres. » Ce sont là les seuls éclairs du récit chez Rohan, qui voudrait bien assurer aux noms de
t-à-dire la faculté de recommencer la guerre. Dès cette partie de son récit on peut remarquer la plainte ordinaire que fait R
et l’effet qu’il prétendait en tirer. Bref, et comme on l’a vu par le récit deRohan, après la défaite de Soubise en l’île de
ux choses et qui le consume, éclatent en mille traits de feu dans son récit  : Cependant, dit-il en un endroit, tandis que le
règne à la fortune qu’il voulait faire à son fils46. En ce qui est du récit de la capitulation et de la prise de La Rochelle,
71 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »
es à combattre et cette occasion soudaine, développée dans un si beau récit , cette fois tout cornélien et original : « Il n’
Cid dont les deux rois maures captifs l’ont salué. On a ce magnifique récit de l’expédition nocturne et de la victoire : « N
gement toutes ses invraisemblances. On aime incomparablement mieux ce récit que celui de Théramène ; la rhétorique y paraît m
beautés. C’est le plus noble des bulletins, le plus chevaleresque des récits de guerre. Condé ne devait pas raconter autrement
 » Nous nous levons alors… On peut dire de ce mouvement, de ce beau récit impétueux, ce que Cicéron disait de pareils récit
uvement, de ce beau récit impétueux, ce que Cicéron disait de pareils récits guerriers de Thucydide : Canit bellicum. C’est le
victorieux et comme à pleines voiles. Chimène, survenant à la fin du récit pour redemander justice, ne laisse pas le temps d
72 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. EDGAR QUINET.— Napoléon, poëme. — » pp. 307-326
ire, ont été dans tous les temps matière à épopée, c’est-à-dire à des récits plus ou moins merveilleux, lesquels, accueillis,
très-éclairées, se sont trouvés de toutes parts entourés et suivis de récits exacts, circonstanciés, de mémoires, de commentai
me, plus d’un vieux matelot ou d’une vieille paysanne a là-dessus son récit que les jeunes écoutent et croient. On cite un ma
élange d’imagination et d’histoire, d’enthousiasme et de sévérité, de récit idéal et de prophétie sensée, de personnification
compose tous ces objets épars ; il les enchaîne et les anime dans un récit vivant, fidèle, expressif, philosophique ou lyriq
r lui-même et sur ses propres émotions ; c’est une œuvre d’art que ce récit de voyage : le sens historique et le sens des lie
73 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame la duchesse d’Angoulême. » pp. 85-102
t aux infidèles, aux bons et aux méchants : peut-on s’en étonner ? Le récit qu’elle a tracé des événements du Temple fut écri
sans être touché au cœur ni serviable, a une mauvaise marque. Dans ce récit exact, méthodique, sensé et touchant, Madame donn
c’était la première fois qu’elle daignait les questionner. » Dans ce récit tout simple et que nul ne lira sans larmes, il y
ra jamais, je puis l’assurer, à celui qui viendra de relire le simple récit chrétien et humain de Madame Royale au Temple. To
a jeunesse de Madame Royale, ne l’atteignit évidemment en rien, et le récit qu’elle a tracé en 1795 des événements du Temple
n 1795 des événements du Temple serait la critique de tous ces autres récits et de ces faux tableaux d’alentour, si on pouvait
74 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
es ordres de son père. Il exprima le désir d’entendre de sa bouche le récit détaillé et méthodique des campagnes d’Italie, d’
ux et triomphes de l’habileté et de la fortune ; il mena cet ordre de récits , sans discontinuer, jusqu’à la fin de la première
emière campagne d’Italie, il passa sans transition à 1814, prenant le récit dans ses deux points les plus saillants et embras
us la vérité de l’impression. Il termina cette espèce de cours par un récit des événements de 1830. Les réflexions du jeune p
mon père. Tu sais combien mon âme attentive à ta voix S’échauffait au récit de ses nobles exploits… Le premier vers avait ét
s remarques positives et spéciales n’absorbent pas le voyageur, et le récit perd, en avançant, toute sécheresse. L’homme d’ai
75 (1874) Premiers lundis. Tome II « Hippolyte Fortoul. Grandeur de la vie privée. »
, se vit avant tout, se pratique, se démontre par l’exemple et par le récit  ; elle ne se préconise pas. Quisapit, in tacito
sé avec les beaux esprits. L’auteur, on le conçoit, prend occasion du récit de Simiane pour juger la première moitié du xviii
viiie  siècle et en retracer les principales figures ; aussi, dans le récit de Simiane, sent-on par trop fauteur de nos jours
par la morale ; mais par le goût à ce point-là, c’est impossible. Le récit de Simiane a touché Rousseau, mais ne l’a pas con
lleure démonstration serait celle qui transpirerait dans une suite de récits fidèles et de peintures variées ; on oublierait s
76 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
piniâtrement les moindres erreurs, complètent les moindres lacunes du récit qu’on fait : si le narrateur est fait à leur mode
perte de vue sur un point de nulle valeur, et l’on n’en sort pas, le récit ne s’achèvera jamais ; si c’est un homme d’esprit
t de La Fontaine. Je conseillerai donc, si l’on veut apporter quelque récit à l’appui d’un conseil ou pour preuve d’une thèse
réel ; cela aura plus d’intérêt et un tour plus moderne. Le charmant récit où Voltaire nous peint les différentes destinées
77 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Guy de Maupassant »
Tellier son principal siège d’observation. À la même époque, tous ses récits expriment la philosophie la plus simple, la plus
source, secrète et profonde, d’où venaient à la plupart de ses petits récits leur âcre saveur. Cela, sans pédanterie, sans nul
action ? pour le plaisir de les définir ?… Le résultat, c’est que les récits de M. de Maupassant intéressent et émeuvent comme
r ne transforme plus complètement que vous la matière première de ses récits  ; vous ajoutez votre esprit tout entier à chacune
78 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre onzième. »
pavots : Il n’a été donné qu’à La Fontaine de jeter, au milieu d’un récit très-simple, des traits de poésie aussi nobles et
araît singulier que La Fontaine réduise à un résultat si médiocre, le récit d’un fait aussi intéressant que celui qui est le
compter l’aurore, Plus d’une fois sur vos tombeaux. Vient ensuite le récit très-rapide de la mort des trois jeunes gens ; ma
faut bien que cet Apologue-ci approche du précédent. Ce n’est que le récit d’un fait singulier qui prouve l’intelligence des
79 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor de Laprade. Idylles héroïques. »
Voilà, en effet, une idée heureuse et qui a de la grandeur vraie. Les récits de guerre se mêlent bien aux récits champêtres. L
t qui a de la grandeur vraie. Les récits de guerre se mêlent bien aux récits champêtres. L’épée est faite du même fer que la c
poésie lyrique repousse, d’essence, le dialogue qui n’est pas lié au récit et qui n’y entre pas comme l’intaille même dans l
divisent donc en trois poèmes d’une certaine haleine, comprenant des récits et des dialogues grossièrement attachés les uns a
80 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284
pressement à prévenir M. Thiers et à lui arracher des mains le triste récit de Waterloo ? C’était évidemment contre le présen
eux entendu et le plus digne de présider son conseil général. Tout ce récit de M. Thiers est charmant. — Mais un jour, sans c
e départ de l’île d’Elbe jusqu’à l’entrée dans Paris. Appelez cela un récit ou un tableau, peu m’importe ! Le but de l’art n’
malice ou plutôt la gaieté du bon sens y perce sous l’indulgence. Le récit de ce qui se passe à Lille entre le roi fugitif,
81 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre I. Roman de Renart et Fabliaux »
assez populaires pour qu’un clerc flamand fit une compilation de ces récits en vers latins, l’Ysengrinus. Puis, vers 1180, un
t de l’histoire de Renart un poème suivi, qui semble attester que les récits français tendaient déjà à se grouper dans un cert
une tiède sympathie qui enveloppe, adoucit, allège l’ironie. Puis le récit court, léger, malicieux, aimable, jetant sur chaq
multiple et changeante du drame. Mais c’est aussi la même vivacité de récit , la même aisance de dialogue, le même art de rail
mesure manque dans l’assimilation des animaux aux hommes. Bien peu de récits échappent à l’incohérence et à l’absurdité. Jusqu
G. Paris a donné l’appui de son autorité — on a soutenu que nombre de récits dont s’égayaient nos pères avaient une origine pl
euvage, sont nettement, spirituellement indiqués par le conteur ; son récit , un peu prolixe et languissant dans la seconde pa
82 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. PROSPER MÉRIMÉE (Essai sur la Guerre sociale. — Colomba.) » pp. 470-492
ont l’air de prétendre, la plupart, qu’à être d’exactes copies et des récits fidèles. Se figurer et nous représenter si au net
e s’expliquer les choses comme elles se sont passées, nous a donné un récit instructif, enchaîné, attachant, et qui jette, ch
ce ; il y a là matière toute spéciale et demi-grimoire ; mais pour le récit , pour le corps même du volume, dussé-je parler pa
git pas de les exprimer simplement. Il observe le sens moral dans ses récits . Les Samnites révoltés, sous le commandement de M
quefois ces tardives et terribles réparations. » Maintenant voici le récit du préteur battu de verges : la condition des Ita
at probable où il trouva les comices ou assemblées du peuple. Dans un récit destiné au public, on pourrait désirer que quelqu
83 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »
— et ce sont les meilleures pages, parce qu’elles sont morales, de ce récit , abusivement physique, où l’éternelle description
tie livre combiné, et donne comme une pointe d’unité dramatique à ces récits qui ne se suivent plus pour se suivre, à ces impr
as le dire, tant la chose reste vague, mystérieuse, indécise, dans ce récit , chef-d’œuvre de gaze transparente et voilante à
ui. Il est le premier. Il est la source. Il est la source de tous les récits qui vont suivre. Les flots peuvent se révolter et
qui ne sera pas perdu pour l’historien de la Commune, c’est, dans un récit nécessaire dont l’humanité ne pouvait se passer,
84 (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860
il sait, quand il le veut, lier les épisodes dans la trame serrée du récit  ; il a un dessein qu’il déroule, un but qu’il pou
sque introduite avec art dans ce cadre terrible ; nous voyons dans le récit de Polybe qu’Hamilcar avait une fille, et qu’un j
rthage à l’autre. Il faudrait emprunter des exemples à chaque page du récit . Depuis le suffète-de-la-mer et l’ annonciateur
ou non, elle doit être avant tout une créature humaine ; or, dans le récit de M. Flaubert, on ne sait si elle veille ou si e
ns paraître en soupçonner la valeur. Si la pensée fait défaut dans le récit de M. Flaubert, si l’intérêt moral est nul, en ad
s étendus à terre tout de leur long : presque tous les acteurs de son récit se vautrent sur le sol ; ils mangent à plat ventr
era pas un clou de l’armure des éléphants. Un seul être, dans ce long récit , a échappé à l’implacable analyse du peintre, c’e
inexactes, impossibles, qui forment le défaut capital de ce laborieux récit  : la grande faute que la critique doit reprocher
85 (1894) La bataille littéraire. Septième série (1893) pp. -307
texte pour M. Bourget à de bien précieuses observations, ou plutôt au récit de sensations rapportées avec une grande fidélité
ée, dans le brouillard d’émanations de plantes médicinales. À Rome le récit de la vie de Mme Gervaisais, de la vie de ma tant
. Les Rois Le livre de M. Jules Lemaître n’est ni un roman, ni un récit historique, ni une fantaisie, bien qu’il se compo
des légendes à la d’Artagnan, sublimes d’invraisemblance, parfois des récits dramatiques empreints d’une puissante poésie. Cer
livre et j’affirme que personne ne lira sans émotion les dramatiques récits qu’il a intitulés : Ombres parisiennes, la Chinoi
tude d’un cœur qui a tenté cette fois l’auteur de Madame Lambelle. Le récit de M. Toudouze se résume à ceci : la veuve d’un m
r du maître ; sa personnalité s’est révélée déjà, et la clarté de ses récits , l’air qui circule dans ses romans, le sentiment
orce descriptive dans l’ensemble de l’œuvre. Je signalerai surtout le récit d’une symphonie, dominée par le chant d’un violon
’en faudrait pas de beaucoup, si l’auteur l’avait voulu, pour que ces récits prissent place comme mémoires authentiques dans l
a montré, avec le sang-froid dans l’observation, la précision dans le récit , qui sont la marque de son talent, un coin de ce
. D’autant plus Que c’est elle, parbleu, qui m’ennuyait… Je coupe le récit , j’en passe d’autres racontés avec le même abando
e, savait accommoder toutes choses. Une cinquantaine de nouvelles, de récits , de critiques, composent : Mon franc-parler ; je
voici une petite nouvelle : Mariette, écrite avec cette simplicité de récit , cette petite mise en scène si familière à l’aute
la petite bonne, ouvrant des yeux arrondis par l’étonnement. Tous ces récits de maris qui trompent leurs femmes et de femmes q
’habileté, le talent d’observation du romancier ; mais tout à coup le récit change de ton et grandit à partir du moment où l’
u précepteur est de ceux-là, et je me demande qui ne serait charmé au récit de la vie de ce pauvre diable de professeur, port
itions ingénieuses qui les rattache les uns aux autres ; le charme du récit est tel, en effet, que l’action constamment diver
le comte de Tocqueville vient de faire paraître, est surtout dans le récit des faits qui ont amené ces deux catastrophes pol
les de sa réconciliation avec son fils et celles de sa mort. Voici le récit des dispositions que prit ce roi soldat, sentant
conte d’un Voltaire croyant, plein d’une philosophie sereine, que le récit de M. de Wyzewa. La fausse interprétation de deux
autement manifestée lors des fêtes de Cronstadt, dont il faut lire le récit authentique pour voir que les nôtres n’avaient ri
re côté du détroit. C’est un réquisitoire impitoyable, accumulant les récits de crimes qui auraient été accomplis par les Angl
que je l’aie pu oublier. Ceux qui douteraient de l’authenticité de ce récit pourraient retrouver le nom du bourreau en questi
shooting-box d’Aughavenna, le jeune Parnell, à son tour, répétait ce récit à ses amis. Et, pendant qu’ils pâlissaient d’horr
et redoutables contrées, des descriptions naïves et pittoresques, des récits de chasse à l’ours, au renne, au loup, des observ
s explorations fait de notes quasi-journalières. Voici par exemple le récit d’une singulière fête funèbre à laquelle assista
pages qui composent le livre de l’abbé Émile Petitot sont bourrées de récits incroyables s’ils n’étaient rapportés par le pieu
maréchal le garda jusqu’à sa mort au chevet de son lit. Je passe des récits , des anecdotes sur bien des gens, car le futur gé
aître à fond, et par les grands faits de sa vie militaire, et par les récits des contemporains, et par l’intimité surprise dan
eil d’érudition relégué dans les notes ne nuit en rien à l’intérêt du récit qui court rapide, vivant et clair. M. Henry Houss
prit des Parisiens. Sans accorder plus de confiance qu’il ne faut aux récits des cruautés des triples alliés, on doit reconnaî
ntéresse le théâtre et l’art : La querelle entre deux collaborateurs, récit charmant de la collaboration de Jules Sandeau et
Thalberg, une exquise étude sur un grand comédien, Delaunay, un beau récit des funérailles de Manin à Venise, des anecdotes
beaucoup écrit sur la guerre d’Espagne de 1808, mais presque tous les récits , aussi bien ceux que nous donnent M. Loredan Larc
la vaillante insouciance de la jeunesse. C’est, en même temps que le récit d’une guerre terrible, l’étude par croquis, par m
ots échappés, d’un pays que nous connaissons mal ou seulement par les récits officiels de la guerre de 1877. L’auteur nous pro
sé de poète, d’artiste, parce qu’il avait entendu parler Socrate ; le récit du festin et du discours aux convives couronnés d
tement aux bons moments ; c’est ce que je demanderais aux surprenants récits de la vie de l’Astre noir, dont il n’est pas une
n inconnu. À y bien regarder, Astre noir doit être considéré comme le récit d’un voyage autour de l’orgueil humain que, d’ail
heur de prévoir le sort terrible auquel elle ne peut pas échapper. Le récit de la rencontre de la terre et de la comète est u
s qu’on puisse lire. En érudit qu’il est, M. Flammarion reproduit les récit des terreurs causées par la crainte de la fin du
86 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Gustave III »
travaux une grande unité, parce qu’il donne un seul titre à plusieurs récits  ; il sait bien, tout autant que nous, que ce qui
e, qu’il eût été intéressant d’étudier et de mettre en valeur dans le récit qu’on eût fait du règne de cet homme qui avait, à
niqueur de journal qu’il ne cesse d’être pendant tout le cours de son récit a le ton propret de son métier, quand il n’en a p
émotion partagée, sans expression digne des faits pathétiques dont le récit déborde à chaque pas ! L’auteur y décrit tout. Il
87 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. J. Autran. Laboureurs et Soldats, — Milianah. »
ses poèmes, s’il portait quelque part l’influence ou l’empreinte des récits bibliques ! Mais non ! impossible d’en saisir la
jeune verve de M. Autran, Et c’est ce poëme qui a des prétentions de récit épique, malgré l’étroitesse de son cadre et sa br
vers écrits pour un concours académique, ne peuvent lutter contre le récit du commandant de Milianah, le colonel d’Illens, c
sublime à quelque chose de plus beau encore que la mâle simplicité du récit  : ce serait nier la poésie et l’art du poète que
88 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
ses périodes d’activité de vingt-cinq ans ; c’est que ce livre est le récit de la vie d’un de ces grands acteurs armés du dra
d on est arrivé ainsi à s’emparer des nombreux éléments dont un vaste récit doit se composer, l’ordre dans lequel il faut les
matique, profond, tracer de fiers portraits qui se détachent de votre récit comme d’une toile et se gravent dans la mémoire,
in que vous ne serez rien de tout ce que vous prétendez être, que vos récits seront forcés, vos scènes exagérées, et vos portr
uis appliquez-vous à les rendre simplement… Si, pour systématiser vos récits , vous n’avez pas cherché à les grouper arbitraire
nthousiasme, et tout ce que Tacite appelle avec raison l’éloquence du récit  ? Tacite aurait cessé d’être Tacite, il aurait br
ait sa théorie historique de l’intelligence supérieure à tout dans le récit des événements humains. L’intelligence, selon nou
re. Cette faute historique le poursuivra partout dans le cours de son récit . On a beau ensevelir la conscience dans un drapea
souvent inférieure à l’impression, et que le style, suffisant pour le récit , soit insuffisant pour la majesté de l’histoire ;
e, ce grand lyrique des grands événements ; mais dès qu’on reprend le récit avec M. Thiers on ne regrette plus rien. Le passa
queur, la campagne et la bataille de Marengo ne répondent pas dans le récit à la grandeur des résultats. Malgré la partialité
ivante et intrinsèque de l’histoire, sont la partie faible de ce long récit . M. Thiers est l’historien des événements ; il le
la paix maritime. » La mort de Paul Ier, empereur de Russie, est un récit digne des annales de Rome. Le régicide par assass
lesquelles le pinceau de l’historien n’a ni tremblé ni pâli. Ce beau récit n’a pas le mérite de la nouveauté, car il avait é
89 (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368
e Loti, Le Livre de la Pitié et de la Mort est composé d’une suite de récits détachés, d’impressions tout intimes et venues le
prendre place à côté de ses autres œuvres. Les infiniment petits, les récits demi-enfantins semblent cette fois avoir captivé
rendu de l’auteur de Pêcheurs d’Islande. Témoin ce commencement d’un récit intitulé : Chagrins d’un vieux forçat : C’est un
ouvé, même chez M. Hermant, autant de discrétion et de mesure dans un récit plein de dangers pour un écrivain inexpérimenté.
vite en ouvrant le livre de M. Paul Margueritte, un volume de petits récits paru chez Lecène et Oudin. Le Cuirassier blanc es
ssura, plaisanta même. Trois jours après, les journaux contenaient le récit de l’arrestation de Lebiez et ses aveux. Le père
et je m’arrête à regret, ne pouvant citer une belle page contenant le récit de la mort d’un soldat qui, à travers son agonie,
que nous n’avions pas su prévoir.   Avant d’entrer plus avant dans le récit de M. Zola, je relèverai dans son livre une idée
st, au contraire, efforcé d’être juste et indépendant en écrivant son récit  ; les silhouettes qu’il a tracées de l’Empereur,
telles que la bataille de Sedan, qui restera comme un des plus beaux récits de combats que nous connaissions. Il peut sans ex
ne relatent que des faits réels, et qui semblent le plus souvent des récits de cauchemars enfiévrés. Une remarque curieuse qu
les bas-fonds du monde parisien, l’auteur a cherché des exemples, des récits touchant cette incroyable monomanie. Il a questio
nt dit : une forte tempête éclata sur Paris, et j’aurais continué mon récit  ! » Banville était indigné ! Quelques jours plus
vedan, et c’est en lisant son livre qu’on les entendra. Mais c’est au récit des perfidies féminines et masculines, à la profo
Silvestre, me contentant d’expliquer mon silence par la vivacité des récits de ce maître Jacques qui est tantôt un poète raff
ublier chez Charpentier, et à côté de nouvelles auprès desquelles les récits de Poe et ceux d’Hoffmann ne sont que contes d’en
pas aussi immorale qu’elle voudrait le paraître, et le charme aisé du récit , la gaîté du détail, — la gaîté, l’ennemie des so
’Âge de fer, que M. Léonce de Larmandie a publié chez Jouaust, est le récit de la vie d’un enfant depuis le jour où on le met
où il va entrer à l’École polytechnique. Point de roman, rien que le récit de cette vie étape par étape ; réfectoire, dortoi
e du talent de l’auteur de la Famille Cardinal se retrouvent dans ces récits simplement écrits et qui en disent souvent plus l
, et pour moi, je la trouve très spirituellement défendue. Les autres récits  : Karikari, Un tour de valse, Tom et Bob, La plus
ire seule ne peut conserver cette vivacité d’impression qui anime ses récits . C’est avec la crainte, la terreur, qu’on avait d
e photographie qui me les ait reproduites avec plus de netteté que ce récit  : L’horreur s’élargissait, se compliquait ; au m
st le titre d’un livre de M. Anatole France qui contient une suite de récits ou plutôt de vivantes évocations, de véritables r
ses affaires, toutes celles des autres et quels autres ! Ce sont des récits sur l’Empereur, l’Impératrice, le Prince impérial
lewski, Meissonier, Baudelaire, Caro, Métra, About, Balzac ; et quels récits  ! tous écrits d’après nature, dans l’intimité abs
ce qu’il avait à nous raconter, et nous n’aurions pas les si curieux récits de ses Mémoires. Un trait de sa vie pour explique
torien et du philosophe. La tradition nous a fait parvenir en bloc le récit d’un fait quel qu’il soit ; aussitôt le savant le
t sur le cœur, mais de combien d’erreurs passionnées sont remplis ses récits  ! S’ils eussent été connus de ses contemporains,
s, de la mer, — le poète des fluides ! » Plus loin je trouve tout le récit des premiers temps de la vie de Ziem ; le peintre
t justement plaint de la passion qui entrait le plus souvent dans ces récits écrits par un seul qui ne juge que par ses deux y
seul qui ne juge que par ses deux yeux et par son seul bon sens ; les récits faits par tout le monde sont-ils beaucoup plus di
ues comme elles viendront à bien d’autres. Qui pourrait remplacer ces récits d’un soldat retrouvant sous sa plume toute l’éner
illiers les habitants et, les soldats de la ville assiégée ; c’est un récit effroyable que celui de ce siège qui finit par l’
Jean. C’est ce héros qui lui sert de modèle pour son Pantagruel ; le récit de sa vie intime avec lui est des plus curieux et
! Voilà des lettres qui feront mieux connaître Flaubert que tous les récits , toutes les biographies qui ont été écrits et qu’
cevoir une blessure mortelle, sont particulièrement intéressants ; le récit de sa discussion avec Bessières, des traits de ca
init comme ça ! » Il partit aussitôt. Quelle page d’histoire dans le récit de ce simple chirurgien ! C’est à l’aide de docum
dis-je, votre comédie est impossible si je respecte entièrement votre récit comme vous paraissez y tenir. « — Pourtant, fis-j
ésite pas à se prononcer sur les points les plus délicats, témoin son récit de la mort de Philippe-Égalité, dans lequel se tr
ndre pour cela, lorsque le comte de Montalivet (de qui nous tenons ce récit ) entra dans le cabinet royal. — « Que faire pour
à la marche de l’humanité, comme il le disait lui-même. Puis vient le récit de sa campagne en Orient et la constatation des f
mps que de hautes spéculations philosophiques, un grand nombre de ces récits charmants, où l’esprit, la sincérité et le scepti
t le fait tel qu’il s’est passé ; la nature parle toute seule dans ce récit et c’est sous sa dictée que M. Renan a écrit ; ra
ent aujourd’hui. M. E. Spuller a joint à cette étude très complète le récit des derniers moments et de l’inhumation de Lamenn
longtemps crédit. Le livre renferme bien, d’autres anecdotes et des récits sur différentes campagnes, notamment sur celle d’
t nous nous remîmes à dîner de bon appétit ! » dit-il dans un nouveau récit . Ce n’est point ici le cas d’examiner le cas de M
Il vint apporter à Mme de La Fayette des consolations et lui faire le récit des derniers moments de sa mère, de sa grand-mère
-parler ne plut pas toujours, et La Fayette eut à s’en apercevoir. Le récit de la mort de Mme de La Fayette est des plus touc
e La Fayette qu’il a puisé les éléments de ce livre, qui complète les récits du général qui présida à deux de nos Révolutions.
90 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
humanité de plume envers le roi, la reine, la famille royale, dans le récit du 10 août. Les royalistes se sont abstenus de me
ole ces calomnies démenties par chacune de mes pitiés de cœur dans ce récit . Lisez de bonne foi aujourd’hui : « L’Assemblée
nnibales m’inspire, comme à tous les hommes civilisés ? Qu’on lise ce récit compulsé tête par tête, dans cette mêlée de cadav
r avaient disputée si éloquemment au commencement. J’ai versé dans le récit de la captivité de la famille royale tout ce que
té par une révolution faite au nom de l’humanité. Le pathétique de ce récit dans les Girondins n’est que la justice de l’hist
s la note ci-jointe1. XIV J’ai commis une erreur légère dans le récit de l’entrevue de Louis XVI au Temple, au moment d
de quatre-vingts ans pour me prouver l’inexactitude de détail de mon récit en ce qui touche son père. Il ne veut pas d’une g
t hardi d’idées, mais implacable de justice, par lequel je termine le récit du jugement de Louis XVI, même en me plaçant au p
justice aux juges, nous nous demandons, en finissant ce mélancolique récit , ce qu’il faut accuser, ce qu’il faut absoudre du
91 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
blongue, ne se dissipe qu’à la catastrophe Par le lent déroulement du récit , l’aiguë terreur que désigne l’exorde de Bérénice
Gordon Pym. Par un prodige d’identification avec le personnage de ce récit , Poe réalise, dans l’ordre strict où le narrateur
nchant, une rêverie. Il n’emploie pas les conversations, le minutieux récit des antécédents, les aventures amenées pour cause
e. Pour les figurer, celui-ci ne dut consulter que les besoins de son récit , et puiser dans l’intuition de sa propre âme, bou
illiam Wilson, comme l’a remarqué M. Ingram, aucun trait du singulier récit ne dément la révélation allégorique de la fin. Et
rissent. Le problème moins long à résoudre tient moins en suspens. Le récit d’un voyage fabuleux, une hallucination opiacée,
judiciaires et le Scarabée, s’atténue mais persiste dans la série de récits allant de Hans Pfaal aux poèmes en prose et en ve
eux assassinat, et désigne les plaies. Dans d’autres œuvres, dans les récits d’aventure, il suscite la peur communicative que
de devenir sa femme, la ferveur d’une adoration extasiée s’altère du récit d’une hallucination aussi étrange et cruelle que
92 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Rulhière. » pp. 567-586
cet événement extraordinaire, et il en fit, à son retour à Paris, des récits qui charmèrent la société. La comtesse d’Egmont,
genre différent, mais qui tenaient à une même nature d’esprit, par ce récit anecdotique de la Révolution de Russie et par un
ne sont eux-mêmes envisagés qu’au point de vue des mœurs. Le côté du récit où l’auteur vise au Salluste et rappelle le Saint
avis indépendant. Pourtant il me semble que les principaux points du récit de Rulhière ont été généralement adoptés depuis,
amais plus de force que lorsqu’il a tort. Je ne puis que renvoyer au récit de Dusaulx84 ceux qui désireraient ne rien perdre
de point de vue. S’il n’avait voulu qu’écrire des mémoires, tracer un récit extrait des conversations, des dépêches, des conf
93 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
n finir, à relever quelques indications de psychologie, découlant des récits du présent recueil. Assurément on ne peut conclur
e les défauts ou possède les qualités qu’il attribue aux héros de ses récits . Cela équivaudrait à juger des Français d’après l
e. Pour un lecteur attentif, il ressortira aisément de la lecture des récits de ce recueil une impression, sinon très nette du
à son mari, comme elle le lui exprime sans équivoque dans le cours du récit . De même, la femme cherche toujours à desservir s
lige celui qui pardonne une offense. S’il y a, dans leurs contes, des récits dont un ressentiment, souvent féroce128, fait le
et complète. J’ai indiqué seulement à titre de curiosité les quelques récits relatifs à ces idées. Ici se termine une étude qu
94 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Souza, Robert de (1865-1946) »
osité recherchant de plus vastes horizons ; elle s’attarde parfois au récit des légendes et des faits glorieux ; elle interro
es de France, — elle ne suffit pas à nous lasser d’autres légendes ou récits comme la Huche, l’Embaumeur et les Accordailles d
95 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XV. Les jeunes maîtres du roman : Paul Hervieu, Alfred Capus, Jules Renard » pp. 181-195
qui s’excuse, par une pointe, d’être profonde, que, relu ce soir, le récit me semblerait défraîchi. Mais alors c’était presq
rnifleur est un roman nouveau, et c’est déjà extraordinaire. C’est un récit que n’avions-nous pas lu, en substituant Pierre à
ni de drôlerie d’écriture. C’est de l’ironie sentimentale ; point un récit attendri dont on relève la fadeur par des plaisan
et les délayages où s’embourbent les vieux comiques, sous prétexte de récit « bon enfant », puis enfin qu’il surveille son st
96 (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361
uite à Quelques années de ma vie, offre un double intérêt, et par les récits très curieux du monde où a vécu la femme de l’ill
justement. Je ne sais rien de plus touchant dans sa simplicité que ce récit qui restera comme un chef-d’œuvre de langue et de
x du couvent de la rue des Fossés Saint-Victor. » Je trouve ce petit récit absolument adorable, et c’est pourquoi je l’ai tr
i, comme tout ce qui a été vécu ; car, malgré les exagérations de ses récits , tout ce que Brichanteau raconte lui est arrivé o
très spirituellement d’ailleurs, il reproche de fatiguer le public de récits oiseux, de le déranger pour lui souffler à l’orei
an plein de passion, mais aussi celui d’une sorte d’autobiographie. «  Récit de jeunesse », a écrit l’auteur au-dessous de son
e », a écrit l’auteur au-dessous de son œuvre ; et, effectivement, le récit de M. Émile Ollivier commence à son enfance pour
ellit tout !” dit une femme du peuple qui venait d’entendre un de ses récits . » Peut-être sourira-t-on en lisant ces lignes o
contiendra une autre toute charmante, sorte d’oasis pour ceux que le récit des luttes sociales présentes et les sinistres pr
malades pour qu’ils y guérissent ou pour qu’ils y restent ; c’est le récit d’une promenade en voiture dans ces chemins monta
our le mien. Il a été cordial et pratique. » C’est cette légèreté de récit , cette sorte de façon de converser avec son lecte
nous conduit du livre d’Ézéchiel au foyer des Bouffes-Parisiens, des récits de foudroiements d’archanges rebelles aux aventur
nt appris quelque chose de la vie. C’est là, en gros, le résumé de ce récit , charmant de tous points et dont je suis fort heu
s brutale du Nord de l’Amérique ; en feuilletant ces pages pleines de récits vivants et colorés, je trouve ce chapitre qui pou
sages-Pâles ne vont pas. Tout était bien fini cette fois. » Tous les récits que renferme ce livre ne sont pas aussi dramatiqu
auteur anonyme ait permis la publication. XXXIV. Armand Silvestre. Récits de belle humeur Il y a un peu de tout, de la
dans ces contes que M. Armand Silvestre fait paraître sous le titre : Récits de belle humeur. Et certes, il y en a de la belle
e leur immortelle gloire. Je ne raconterai par le détail aucun de ces Récits de belle humeur, ni les « Vœux inutiles », ni le
l entendait bien faire passer à son petit doigt. » On devine que ces récits ne sont pas faits pour être lus aux demoiselles d
s variés ; nul mieux que lui ne sait jeter un grain de poésie dans un récit de jeunesse, de comique, dans une nouvelle à la P
rai ! » C’est exactement l’impression que j’ai ressentie en lisant ce récit qui a pour cadre la retraite de Russie. Il faut a
s vastes plaines de neige, linceul de la Grande Armée, sont faites de récits recueillis aussi bien en Russie qu’en France. Je
iculté, il raconte l’histoire ou plutôt les histoires de ses amours ; récits très amusants, décolletés comme il convient entre
le grande aventure historique qui aura bouleversé le monde ? » Et le récit commence, récit plein de la poésie d’un jeune cœu
re historique qui aura bouleversé le monde ? » Et le récit commence, récit plein de la poésie d’un jeune cœur, et aussi des
c’est-à-dire à toutes. Le roman, puisque c’en est un, se résume en le récit des amours d’un homme et d’une femme du monde qui
a vérité ; ce sont de magnifiques pages, dans leur simplicité, que le récit de ces terribles jours où, malgré les efforts de
nant Woodberry, concluons en disant qu’il peut être mis au nombre des récits les plus impartiaux de nos guerres qui aient été
de celui qui l’a écrit ? C’est que l’humanité éclate partout dans ses récits . et qu’il est heureux de la croire en celui qui e
ettrai en quatre pour leur rendre le séjour d’ici agréable. » Suit le récit du séjour de Leurs Altesses à Lyon, où elles visi
des relations fort agréables s’établirent entre eux. » Puis c’est le récit d’une visite à Chantilly : « Le prince de Condé
ls détails ont été enregistrés par l’histoire. Lire dans ce volume le récit , fait par ce prince et recueilli par la baronne d
us, et sauva ainsi sa tête et celle de bien d’autres. Il faut lire le récit de ses audaces bien prouvées pour y croire. Se jo
te langue une énigme perpétuelle. » Rien de plus intéressant que ces récits du derviche, intrépide monomane de voyages, qui a
de les lire tous. M. P. Gaulot, dans la Bibliothèque de souvenirs et récits militaires s’est chargé d’en faire connaître le p
ataille de la Moskowa. Voici une partie de cet authentique et curieux récit relatif au moment où Méda arrive dans la salle du
e de dix-huit heures. » Et comme Méda, en finissant la lecture de ce récit , on se sent pris de pitié en pensant aux douleurs
verra aussi se développer un véritable roman d’amour qui n’est qu’un récit fait de stricte vérité. Je ne puis ici entrer dan
re-Neuve, celles du Labrador et le golfe Saint-Laurent. Puis vient le récit de sa seconde navigation et de ses essais d’insta
nt consacré à son œuvre, réservant uniquement pour son livre tous les récits , toutes les notes, tous les renseignements pris a
r des peuplades jalouses, par les Toucouleurs, par les Touaregs ; les récits de l’historien Abderraïnan Sâdi, qui datent du xv
sujet des documents inestimables ; c’est un charme que de suivre ces récits dans leur naïveté ; il ne nous cache rien, même l
à de quoi s’émouvoir. Mais n’y a-t-il pas d’exagération dans tous ces récits  ? Michelet ignorait-il ce que rapporte Fromenteau
remier volume des Mémoires de madame de Chastenay, qui comprennent le récit de bien des événements qui se sont passés de 1771
97 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. » pp. 31-51
C’est celle que M. Flaubert a choisie pour fond et pour sujet de son récit , et qu’il a voulu peindre dans tout le détail de
mant la réalité, il n’avait pour base et pour texte authentique qu’un récit de quelques pages ; il lui fallait inventer ou re
. Il n’existe pas d’historien ni de poète carthaginois. On n’a que le récit de la navigation autour de l’Afrique, le Périple
e homme qui a exécuté a écrit ; il ne met aucune ostentation dans ses récits . Les grands capitaines écrivent leurs actions ave
j’ajourne toute réflexion, et j’en viens à l’analyse de Salammbô. Le récit , qui se divise en quinze chapitres ou tableaux, c
98 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires du comte Beugnot »
mpire, par exemple sur François de Neufchâteau, qui, ayant à faire le récit du 19 brumaire, le soir même, devant des auditeur
ir, comment il avait eu toutes les peines du monde à passer. Tous ces récits étaient fort bien rendus et mimés, d’une voix que
st aujourd’hui sous les yeux du lecteur. Aussi c’est bien moins comme récit continu, comme témoignage et contrôle positif con
ait sans cesse devant ses yeux et troublait ses nuits. Dès ce premier récit , M. Beugnot se dessine à nous comme un observateu
ssayer de nous amuser au détail, il a beau donner un tour plaisant au récit de son voyage à travers la Picardie après qu’il s
99 (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388
par le supplice des moderniseurs, et aujourd’hui un exemplaire de ses récits naïfs et joyeux, écrits dans la langue railleuse
uestion en faveur de Lesage. Que ceux qui, après avoir lu l’admirable récit de Clavijo dans les Mémoires de Beaumarchais, ser
l’insouciance considèrent comme absolument étrangères entre elles. Le récit , avec ses nombreux épisodes, avec ses péripéties
lors il s’occupa des fonctions de sa charge. » Il faut faire dans le récit de cette anecdote, si humiliante qu’elle soit d’a
menu du banquet qu’il va lui offrir, et il suit la comparaison de son récit avec un exploit culinaire si finement, si spiritu
Vieillard de la Colline, liv. viii, chap. xi, absolument étrangère au récit principal, comme l’histoire de Leonoram, dans Jos
t le style d’une conversation élégante et polie ; rarement celui d’un récit fait avec la prétention de produire un effet donn
, tout s’y trouve réfléchi. On ne recommence pas impunément un pareil récit , on est fatalement condamné à le copier. On conço
explique suffisamment pourquoi je me complais si délibérément dans le récit des biographies d’artistes, pourquoi j’essaie si
a mis, je ne sais pourquoi, sur le compte de Spindler. Dans les deux récits , il y a la même puissance d’évocation ; car je ne
du vieil oncle ouvre bien le premier acte du drame. Dans le cours du récit , Maturin trouve moyen de mêler aux touches les pl
prenne pour guide et pour conseil l’ami et le courtisan d’Auguste, le récit de ses voyages n’est pourtant qu’une magnifique e
le convenable d’épuiser la liste des travaux du poète écossais, et le récit de sa biographie, avant d’entamer l’analyse et la
euse encore par la délicatesse psychologique de l’analyse, que par le récit clair et rapide des anecdotes. C’est dans ce genr
s livres égale en intérêt le chef-d’œuvre de Bernardin, que le simple récit , non pas des événements, car il n’y en a pas un s
ner la main, de s’endormir et de se réveiller à propos au milieu d’un récit ou d’une conversation, s’est fait nommer secrétai
aux de la semaine ; au lieu d’y lire, comme dans le Court Journal, le récit détaillé d’un bal donné à Windsor ou dans les sal
deux filles est un beau prologue et qui ouvre simplement la marche du récit . Madeline et sa sœur rappellent peut-être Minna e
rituel, rapide, mais diffus, d’un salon ou d’une promenade ; c’est un récit de conversation plutôt dit qu’écrit. La compositi
lui faire. Comme on ne conserverait que l’impression générale de son récit , on oublierait les parties défectueuses pour ne s
e peuvent s’en tenir à la simple succession des images, comme dans le récit  ; ils choisissent une figure une et multiple, sim
net, dont le sonnet ne peut guère se passer, quand on l’applique à un récit ou à une action, à l’épopée ou à la tragédie, au
images se fît entendre à de fréquents intervalles dans le cours d’un récit  ; car alors le poète ou le romancier, deux artist
s l’analyse d’une passion, dans la révélation d’un caractère, dans le récit d’une catastrophe, dans la peinture d’un amour fr
alise les merveilles de la tente arabe. Quand une fois il commence un récit d’aventure ou de guerre, de sang ou d’alcôve, de
profond encore. Il ne trompe jamais, il est sincère et loyal dans le récit qu’il brode et qu’il ciselle comme un vase de la
révoque en doute la désignation des lieux, il accuse de mensonge les récits populaires qui se distribuent et se vendent au pi
uffi au succès des Méditations et des Harmonies ne pouvait suffire au récit d’un voyage. Le poète et le narrateur sont placés
ge ; c’est pourquoi Jocelyn parle toujours en son nom. Cette forme de récit , invraisemblable lorsqu’elle descend aux détails
ans secousse et sans angoisses, du moins assez rapidement pour que le récit ne soit pas ralenti. Tout entier à ses nouveaux d
rtie de ce journal ? N’y a-t-il pas dans les derniers feuillets de ce récit trois moments principaux, à savoir : l’ordination
style, si utile en toute occasion, n’est-il pas indispensable dans le récit  ? La pensée du narrateur est complexe et multiple
us précise, plus nette que la logique épique. Il y a toujours dans un récit , si réel qu’il soit, une part inévitable de fanta
deviner ce qui lui manque. Mais, en 1829, il paraissait croire qu’un récit n’a besoin ni de logique ni de fantaisie, et que
découverte, car depuis que j’ai lu ce volume accusateur, j’ai pour le récit français un enthousiasme plus sérieux. Si les vin
les compositions de Mérimée par des qualités particulières : c’est un récit qui commence comme une satire, et qui finit comme
ns Tamango une magnifique poésie. La partie de trictrac n’est pas un récit complet. Le commencement surtout est confus ; mai
noue rien : autant vaudrait Deus ex machina. À tout prendre, c’est un récit plein de coquetterie, de papillotage, de faux goû
tre chose que la colère et le dépit ; si la hautaine raillerie de son récit exprimait la sagesse et l’apaisement, ou bien s’i
tirer ; j’ai grand peur qu’il ne réduise l’action et la fable de son récit à rien ou presque rien, et qu’il ne couvre un mil
; ou le mercredi chez le baron Gérard, écoutant, en buvant le thé, le récit spirituel d’une anecdote de l’empire. Sa tête ne
e littéraire une œuvre inévitable et prévue ; c’est, sous la forme du récit , l’expression plus familière et plus vive, plus a
s remarques techniques sur la trame intérieure du langage appliqué au récit et en particulier au roman. La forme choisie par
squinerie et de nudité les nuances voisines et plus simples ? Pour le récit , par exemple, ne serait-il pas utile de s’interdi
ingués, préoccupés de controverses religieuses, ont vu, dans ces deux récits , écrits avec une simplicité si rare de nos jours,
lle manque d’élévation et de poésie, n’est pas inutile à l’intérêt du récit . Pour Raymond, Noun est une distraction, ce n’est
’abandonnent plus rarement aux inutiles effusions qui ralentissent le récit , et qui, loin de servir de halte et de point d’or
e, plusieurs autres types finement indiqués, et qui donnent à tout le récit un naturel parfait. Athénaïs, Louise, la marquise
iesses ignorantes ? II. Lélia. 1833[1833.] Lélia n’est pas le récit ingénieux d’une aventure, ou le développement dra
Lélia. Quant à la philosophie qui se mêle au dialogue, à la trame du récit , aux monodies de Lélia et de Sténio ; si la pensé
traînement. Non : dans les douleurs auxquelles j’ai assisté, dans les récits éplorés que j’ai entendus, dans les larmes que j’
secret de cette passagère inquiétude. Elle n’a pas dépravé son âme au récit des passions égoïstes ; elle n’a pas maudit la so
je viens d’analyser. Je n’ai rien dit des épisodes gracieux, dont le récit est entremêlé ; je n’ai tracé que les grandes lig
100 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE BALZAC (La Recherche de l’Absolu.) » pp. 327-357
des femmes, leurs secrets sensibles ou sensuels ; il leur pose en ses récits des questions hardies, familières, équivalentes à
ileté dans le choix successif des lieux où il établit la scène de ses récits . On montre au voyageur, dans une des rues de Saum
tudes au collége de Vendôme probablement, car j’aime à croire que son récit de Louis Lambert n’est en rien une fiction, et qu
mprimer en 1832, chez Félix Locquin, rue Notre-Dame-des-Victoires, le récit de ses tribulations et de sa découverte, sous le
s et de sa découverte, sous le titre d’Hermès dévoilé. L’auteur de ce récit , qui ne se nomme pas, est évidemment un homme ver
On raconte à ce sujet une historiette assez piquante dont on prête le récit à M. de Latouche : je la donne ici sans la garant
. de Balzac dans le cas de M. de Latouche. Il commence si bien chaque récit , il nous circonvient si vivement, qu’il n’y a pas
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