istence d’une vérité objective fixant un terme au mouvement, — et une
réalité
située dans le devenir et dont l’essence est le m
devenir et dont l’essence est le mouvement. Cela revenait à dire, la
réalité
nous étant donnée, qu’il n’y a pas de vérité obje
ublie pas, l’intelligence n’est pas ici seule en jeu, il s’agit de la
réalité
phénoménale qui d’ailleurs conditionne, on l’a vu
nt de formuler, il faut reconnaître que sans leur intervention aucune
réalité
ne serait possible. Le fait même qu’il n’y a poin
t l’interprète. Tel est donc ce Bovarysme fondamental selon lequel la
réalité
, dont l’essence est le devenir, la diversité et l
es vérités ne sont rien en elles-mêmes, si elles ne renferment aucune
réalité
, en sorte qu’il n’y a pas de vérité objective, el
eils en même temps de mouvement et d’inhibition, au moyen desquels la
réalité
se forme et se meut et sans lesquels il n’y aurai
la réalité se forme et se meut et sans lesquels il n’y aurait pas de
réalité
. La croyance en l’existence de la vérité, absurde
uelle mesure cette conception nouvelle est propre à s’agencer avec la
réalité
actuelle, à la fortifier et à la développer si l’
ccupe uniquement de rechercher quelle forme du préjugé est utile à la
réalité
française dont il identifie avec le sien l’intérê
ater, c’est que cette croyance absurde fut assez forte pour créer une
réalité
, pour être un moule, pour contraindre la substanc
s civilisations romaine ou grecque, Fustel de Coulange nous montre la
réalité
sociale du moment en contradiction avec celle qui
es lois religieuses et civiles, gardons-nous donc de penser que cette
réalité
présente, et qui entrait en guerre avec l’ancienn
vie présente, — formes de l’égoïsme élémentaire, représentants d’une
réalité
antérieure à la genèse des sociétés humaines et c
période ces instincts, coordonna des hommes entre eux et composa une
réalité
sociale, la réalité grecque et la réalité romaine
ts, coordonna des hommes entre eux et composa une réalité sociale, la
réalité
grecque et la réalité romaine. Constatons encore
es entre eux et composa une réalité sociale, la réalité grecque et la
réalité
romaine. Constatons encore que la réalité nouvell
e, la réalité grecque et la réalité romaine. Constatons encore que la
réalité
nouvelle, que l’on voit se développer à Rome et e
de la première croyance, continue de prendre son point d’appui sur la
réalité
ancienne : les fictions romaines sont un admirabl
s romaines sont un admirable exemple de la façon dont se comporte une
réalité
qui conserve le pouvoir d’évoluer jusque dans sa
ncore jusque dans l’organisation sociale française des vestiges de la
réalité
romaine. En même temps cette réalité qui continue
ale française des vestiges de la réalité romaine. En même temps cette
réalité
qui continue de vivre et do prospérer en se mouva
en proie à cette haine du réel qui lui fait imaginer en face de toute
réalité
présente une réalité nouvelle et différente, symb
e du réel qui lui fait imaginer en face de toute réalité présente une
réalité
nouvelle et différente, symbolise ce pouvoir exce
ide, cette ardeur trop vive de nouveauté, ne donnent naissance qu’une
réalité
falote jusqu’à devenir imperceptible. C’est à la
me. D’un point de vue de connaissance on né de* mande donc pas si une
réalité
est conforme à une vérité objective, ni si une vé
ités, c’est-à-dire quels procédés présidèrent à la formation de cette
réalité
, durant combien de temps ces vérités eurent le po
propres à déterminer quelles transformations peut subir encore cette
réalité
donnée, quelles transformations la briseraient. U
ore cette réalité donnée, quelles transformations la briseraient. Une
réalité
est d’autant plus modifiable, elle peut accepter
e est encore, dans une certaine mesure, une matière première. À cette
réalité
informe s’applique le mot de Nietzsche : « Mieux
ui la contraindra : par là elle acquerra cet élément premier de toute
réalité
: la durée. Nécessité, dit encore Nietzsche, néce
venance qui a pourtant une importance considérable, de ce fait qu’une
réalité
quelconque est toujours entourée de réalités vois
érable, de ce fait qu’une réalité quelconque est toujours entourée de
réalités
voisines avec lesquelles il lui faut compter, cet
Lorsque voici formée, par l’appoint de cette condition de durée, une
réalité
quelconque, voici aussitôt limité, en ce qui la c
rte vont la briser. Ainsi cet élément de la durée, sans lequel aucune
réalité
ne peut se constituer, peut-il devenir aussi un o
ituer, peut-il devenir aussi un obstacle au développement futur de la
réalité
qu’il a fait naître ; condition de vie, il est au
de contradiction où l’on a montré la loi de toute chose vivante, une
réalité
ne parvient à se survivre en une suite de modific
nt de guerre et de contrariété conditionne l’existence du réel. Toute
réalité
vivante est soumise à la nécessité, — s’étant con
III Cette
réalité
psychologique que l’on vient de montrer condition
connaissance, qu’il est possible d’observer les formes diverses de la
réalité
, car c’est là seulement que la réalité prend form
rver les formes diverses de la réalité, car c’est là seulement que la
réalité
prend forme objective, c’est là seulement que se
ive, c’est là seulement que se rencontrent des objets. De même que la
réalité
psychologique est un compromis entre un principe
n compromis entre un principe de mouvement et un principe d’arrêt. La
réalité
phénoménale, a-t-on dit est située dans le deveni
se divise en objet et en sujet est proprement le geste créateur de la
réalité
phénoménale et ce premier mouvement, brisant le s
s’anéantit toute représentation. Sans mouvement, il n’y a donc pas de
réalité
objective. Si toutefois le fait du mouvement cond
intégralement, il irait, ainsi qu’on l’a dit, jusqu’à supprimer toute
réalité
; mais il est limité par cette force incoercible
moins absolu et dont il ne réussit jamais à triompher entièrement. La
réalité
objective se voit donc engendrée par la lutte ent
e est une puissance de mouvement et l’autre une puissance d’arrêt. La
réalité
objective consiste en un certain état de ralentis
ir double et contradictoire qui se manifeste dans la production de la
réalité
objective, on peut considérer le principe de mouv
mployer deux termes qui s’opposent plus nettement on peut dire que la
réalité
phénoménale, en tant qu’elle se manifeste en des
rmination, serait de même insaisissable. Il faut donc conclure que la
réalité
consiste en un état d’équilibre entre deux forces
es déterminés déjà par la force adverse parmi la trame du continu. La
réalité
matérielle se formule dans la mesure où le pouvoi
« Jugements de valeur et jugements de
réalité
» En soumettant au Congrès ce thème de discuss
est et, pour cette raison, on les appelle jugements d’existence ou de
réalité
. D’autres jugements ont pour objet de dire non ce
imer des estimations, mais qui sont, au fond, de simples jugements de
réalité
. Ils disent uniquement de quelle façon nous nous
dmettons donc implicitement que ces jugements correspondent à quelque
réalité
objective sur laquelle l’entente peut et doit se
é objective sur laquelle l’entente peut et doit se faire. Ce sont ces
réalités
sui generis qui constituent des valeurs, et les j
valeurs, et les jugements de valeur sont ceux qui se rapportent à ces
réalités
. Nous voudrions rechercher comment ces sortes de
, il ne suit pas que cette appréciation nous soit imposée par quelque
réalité
extérieure. Cette rencontre peut être due à des c
mier. Ces mêmes valeurs qui, par certains côtés, nous font l’effet de
réalités
qui s’imposent à nous, nous apparaissent en même
hoses, si elle ne tient pas essentiellement à quelque caractère de la
réalité
empirique, ne s’ensuit-il pas qu’elle a sa source
valeur nous étaient présentés comme une autre forme des jugements de
réalité
, ici, l’hétérogénéité des uns et des autres est r
el ; il est là pour lui-même ; ce ne sont donc pas les intérêts de la
réalité
qui peuvent lui servir de mesure. Seulement, la v
te objectivement, mais d’une existence supra-expérimentale, et que la
réalité
empirique dont nous faisons partie en vient et en
s la nature des choses. Comment les expliquer, si l’idéal exprime une
réalité
une et inconcussible ? Il faudrait donc admettre
mouvoir nos volontés. Ce sont elles qui, seules, peuvent en faire une
réalité
vivante. Mais puisque cette force vient finalemen
tidiennement, comme le supérieur s’oppose à l’inférieur, l’idéal à la
réalité
. C’est, en effet, dans les moments d’effervescenc
s ont l’impression que les temps sont tout proches où il deviendra la
réalité
elle-même et où le royaume de Dieu se réalisera s
forme de souvenir, de souvenir prestigieux, sans doute, tout comme la
réalité
qu’il rappelle, mais avec laquelle il a cessé de
ut en le dépassant. Les éléments dont il est fait sont empruntés à la
réalité
, mais ils sont combinés d’une manière nouvelle. C
s un simple futur vers lequel on aspire. Il est de sa façon ; il a sa
réalité
. On le conçoit planant, impersonnel, par-dessus l
s de valeur, il n’est nécessaire ni de les ramener à des jugements de
réalité
en faisant évanouir la notion de valeur, ni de le
tes qu’elle puisse jamais l’épuiser, pas plus qu’elle n’épuise aucune
réalité
; mais elle peut s’y appliquer avec l’espérance d
il donc concevoir le rapport des jugements de valeur aux jugements de
réalité
? De ce qui précède il résulte qu’il n’existe pas
comme la chose, quoique d’une autre manière ; il est, lui aussi, une
réalité
à sa façon. La relation exprimée unit donc deux t
t en jeu les idéaux ? Mais il n’en est pas autrement des jugements de
réalité
. Car les concepts sont également des construction
ces différentes. Il en est dont le rôle est uniquement d’exprimer les
réalités
auxquelles ils s’appliquent, de les exprimer tell
est d’autres, au contraire, dont la fonction est de transfigurer les
réalités
auxquelles ils sont rapportés. Ce sont les idéaux
on les idéaux qu’ils emploient. Les premiers se bornent à analyser la
réalité
et à la traduire aussi fidèlement que possible. L
e l’analyse du réel. Pour l’idéaliste, il n’y a rien de plus, dans la
réalité
, que ce qui apparaît à ma conscience ou à la cons
que ces perceptions et ces mouvements ne sont que deux aspects d’une
réalité
qui n’est ni mouvement ni perception. Tous s’acco
dans notre représentation, mais par sa solidarité avec le tout d’une
réalité
inconnaissable en elle-même. Plus la science appr
s la science approfondit la nature du corps dans la direction de sa «
réalité
», plus elle réduit déjà chaque propriété de ce c
es ; c’est l’influence réciproque ou interaction qui est pour elle la
réalité
définitive. Or, vous avez commencé par vous donne
n gré mal gré, l’état cérébral qui leur emprunte ses propriétés et sa
réalité
. Vous ne le conservez que parce que vous passez s
t. Tel est le point de vue idéaliste. Dans la seconde hypothèse, leur
réalité
intime est constituée par leur solidarité avec to
nos autres perceptions ; et, par cela seul que nous considérons leur
réalité
intime, nous considérons le tout de la réalité av
nous considérons leur réalité intime, nous considérons le tout de la
réalité
avec lequel ils forment un système indivisé : ce
ral derrière la représentation : dès que l’on commence à parler d’une
réalité
en particulier, bon gré mal gré on fait plus ou m
coïncider la chose avec la représentation qu’on en a. Sur le fond de
réalité
cachée, où tout est nécessairement impliqué dans
e déroule les représentations explicites qui sont pour l’idéaliste la
réalité
même. Réaliste au moment où il pose le réel, il d
inon, on ne songerait même pas à considérer des parties isolées de la
réalité
pour les conditionner l’une par rapport à l’autre
lui rappeler qu’il n’aura jamais assez approfondi l’explication de la
réalité
, et qu’il devra établir des relations de plus en
asie dans les représentations étalées qui étaient pour l’idéaliste la
réalité
même. Ces représentations deviennent alors pour l
ns l’espace, et qu’en tout cas son hypothèse consistait à supposer la
réalité
ou indivisée, ou articulée autrement que la repré
nt correspondre à chaque partie de la représentation une partie de la
réalité
, il articule le réel comme la représentation, il
a réalité, il articule le réel comme la représentation, il déploie la
réalité
dans l’espace, et il abandonne son réalisme pour
, celui de la partie au tout. De là vous avez passé brusquement à une
réalité
qui sous-tendrait la représentation : soit, mais
s une entité indépendante. Il n’y a plus maintenant que le tout de la
réalité
inconnaissable en soi, sur lequel s’étend le tout
immédiate. La vérité est qu’il faut opter entre une conception de la
réalité
qui l’éparpille dans l’espace et par conséquent d
rant tout entière comme actuelle ou actualisable, et un système où la
réalité
devient un réservoir de puissances, étant alors r
férencient dans la perception, on n’aura pas avancé d’un pas vers une
réalité
qui a été supposée en tension, et d’autant plus r
ovarysme : un principe de suggestion, — la connaissance anticipée des
réalités
, — le milieu social. — l’intérêt et l’instinct de
fiction par la fiction et le rêve d’Emma se brise au contact de cette
réalité
qu’elle a imprudemment suscitée. De même, pour fa
sur les billets qu’elle souscrit. Mis aux prises avec cette nouvelle
réalité
, son pouvoir de s’imaginer autre qu’elle n’est tr
me, et cet enthousiasme a pour origine une connaissance anticipée des
réalités
. Cette cause particulière a été signalée et décri
ce au lieu de s’y assujettir »1, « le mal d’avoir connu l’image de la
réalité
avant la réalité, l’image des sensations et des s
assujettir »1, « le mal d’avoir connu l’image de la réalité avant la
réalité
, l’image des sensations et des sentiments avant l
lence incomparable et s’exprime par un refus d’accepter jamais aucune
réalité
et de s’en contenter. Rien n’a d’action sur elle
formé et transposé à son usage par un acte de son imagination. Aucune
réalité
qui lui soit assimilable sans cet apprêt. À prend
ique, Mme Bovary est une idéaliste. Elle ne perçoit pas cette commune
réalité
qui tient peut-être sa consistance et sa force de
ment imaginés par elle, si elle se fût gardée de le commettre avec la
réalité
commune, Mme Bovary eût pu être quelque grande my
la critique lui fait défaut : elle ignore l’intervalle qui sépare la
réalité
créée par elle de la réalité collective. Continûm
: elle ignore l’intervalle qui sépare la réalité créée par elle de la
réalité
collective. Continûment, d’un élan exaspéré, elle
e. Continûment, d’un élan exaspéré, elle affronte avec son rêve cette
réalité
différente et le brise à des formes rigides auxqu
e route unie et résistante. D’ailleurs cette tentative de réformer la
réalité
collective, selon les exigences du rêve individue
rêve, s’il venait, par impossible, à prendre lui-même la forme d’une
réalité
. Cette haine, conséquence de son idéalisme exige
nd d’elle-même et des choses suffise à causer son aversion pour toute
réalité
. Ayant exilé de son âme tous les sentiments qu’el
étant attribué d’autres qui sont fictifs et que, par conséquent, les
réalités
n’ont pas le pouvoir de susciter en elle, on conç
ont pas le pouvoir de susciter en elle, on conçoit qu’elle haïsse ces
réalités
pour cette impuissance à s’émouvoir à leur contac
. Mais on d’autres occasions, il semble au contraire que la haine des
réalités
soit, au lieu d’une conséquence, la cause qui la
faire le même office que rempliraient deux sentiments naturels : une
réalité
amoureuse va naître de cette rencontre. Aussitôt,
sacrifice : sa froideur soudaine décourage la timidité du clerc et la
réalité
sentimentale qui allait se former, se voit brisée
nstituer sa véritable personnalité et confondu avec la haine de toute
réalité
à ce point que ces doux éléments, cause et effet
t de galanterie et la voici, toujours la même prenant en aversion ces
réalités
voisines, méprisant ces joies, artificielles, don
ne. Elle a perdu le pouvoir d’interposer son rêve entre sa vue et les
réalités
et d’en obscurcir le réel. Son âme ne supporte pa
es déformer selon le vœu de son désir, elle nie dans le suicide cette
réalité
indocile dont l’argile durcie ne se laisse plus p
ieux comprendre et mieux voir par la suite le principe d’où surgit la
réalité
phénoménale, avec les formes que nous lui connais
e, un mal d’imagination et de pensée qui l’oblige à méconnaître toute
réalité
pour céder à la fascination de l’irréel, qui le c
double application du mode de vision à travers lequel il perçoit les
réalités
de tout ordre. Dominé par son tempérament d’artis
; car il possédait alors le pouvoir d’objectiver sa foi, de créer la
réalité
de son désir avec la force même et l’intensité de
pris de l’esprit humain qui décide de placer en quelque endroit de la
réalité
une frontière pour ta commodité de ses spéculatio
s positif, il semble possible de situer cette cause productrice de la
réalité
phénoménale dans un désir du sujet. À vrai dire,
activité, on ne saurait attribuer d’autre raison d’agir, de créer la
réalité
phénoménale et d’en déterminer les formes, qu’un
it. L’utilité humaine, parce qu’elle représente en cet ordre la seule
réalité
qui nous soit connue, l’utilité humaine apparaît
ilité humaine apparaît donc la loi qui préside à l’invention de toute
réalité
. Il semble tout d’abord, pour le moi humain, comm
ons, qui tend à envahir tout le champ du réel, ne reçoit elle-même sa
réalité
que des limites que lui inflige la conception con
iation et de dissociation par lequel on a vu que l’esprit engendre la
réalité
phénoménale. *** On a dit que parmi le mouvement
tte nécessité qui contraint l’esprit, pour saisir ou inventer quelque
réalité
, à concevoir toujours les choses autrement qu’ell
ments en lesquels se concentre actuellement au regard scientifique la
réalité
vitale. Toutes ces conceptions où s’est tour à to
le n’est, l’esprit humain est parvenu à se former quelque image de la
réalité
phénoménale. Cette fausse conception, qui se mani
éfinie, la tirant du chaos pour la réaliser. *** En ce qui touche aux
réalités
créées sous l’action d’une utilité vitale, comme
créées sous l’action d’une utilité vitale, comme en ce qui touche aux
réalités
créées sous l’action d’une utilité de connaissanc
est aisé de montrer que l’utilité humaine est l’unique auteur de ces
réalités
et confère seule, et par une intervention tout ar
durée qui la rendent saisissable. Cela est aisé pourvu que parmi les
réalités
créées par cette autre faune de l’utilité, comme
s par cette autre faune de l’utilité, comme on l’a fait à l’égard des
réalités
créées par une utilité de connaissance, on choisi
érentes des buts vers lesquelles elles ordonnent de tendre. Parmi les
réalités
qui intéressent directement la vie, il n’en est p
’elle cesse de les vivifier. Les vérités n’ont par elles-mêmes aucune
réalité
objective, mais elles sont des moyens de créer de
mes aucune réalité objective, mais elles sont des moyens de créer des
réalités
, c’est-à-dire des phénomènes, mœurs, sentiments,
d’autres, une philosophie qui voit dans la durée l’étoffe même de la
réalité
. Matière ou esprit, la réalité nous est apparue c
voit dans la durée l’étoffe même de la réalité. Matière ou esprit, la
réalité
nous est apparue comme un perpétuel devenir. Elle
n où s’est engagée notre attention, car nous sommes immergés dans des
réalités
et n’en pouvons sortir ; seulement, si la réalité
immergés dans des réalités et n’en pouvons sortir ; seulement, si la
réalité
présente n’est pas celle que nous cherchions, nou
tonne alors qu’il y ait quelque chose. Ou bien je me représente toute
réalité
comme étendue sur le néant, ainsi que sur un tapi
durée et le libre choix. Car le dédain de la métaphysique pour toute
réalité
qui dure vient précisément de ce qu’elle n’arrive
image aboutit simplement à nous faire osciller entre la vision d’une
réalité
extérieure et celle d’une réalité interne. Dans c
aire osciller entre la vision d’une réalité extérieure et celle d’une
réalité
interne. Dans ce va-et-vient de notre esprit entr
se représenter un objet sans lui attribuer, par là même, une certaine
réalité
. Entre penser un objet et le penser existant, il
ute, en effet, l’idée d’une exclusion de cet objet particulier par la
réalité
actuelle en général. Penser l’objet A inexistant,
par conséquent le penser existant ; c’est ensuite penser qu’une autre
réalité
, avec laquelle il est incompatible, le supplante.
est inutile que nous nous représentions explicitement cette dernière
réalité
; nous n’avons pas à nous occuper de ce qu’elle e
t, simple possibilité d’un objet, n’ont de sens que par rapport à une
réalité
qui chasse dans la région de l’idéal ou du simple
xistence atténuée et plus faible du simple possible qui va devenir la
réalité
même, et vous ne vous représenterez plus alors l’
avec, en plus, la représentation d’une exclusion de cet objet par la
réalité
actuelle prise en bloc. Mais on prétendra que not
réel, on se trompe, et que le possible dont je parle est exclu de la
réalité
actuelle comme incompatible avec elle ? Les jugem
certain possible était réalisé. A la place de ce possible il y a une
réalité
qui en diffère et qui le chasse : le jugement nég
u possible indiqué et ne s’inquiétera pas de savoir par quel genre de
réalité
le possible est remplacé. L’expression de la subs
t scientifique ou philosophique, supposez, en d’autres termes, que la
réalité
vienne s’inscrire d’elle-même sur un esprit qui n
rte sur un certain possible, l’autre indéterminée, se rapportant a la
réalité
inconnue ou indifférente qui supplante cette poss
inuer à le voir et par conséquent pour en parler, tourner le dos à la
réalité
, qui coule du passé au présent, d’arrière en avan
ier et de distinguer. Il ne notera plus seulement l’état actuel de la
réalité
qui passe. Il se représentera le passage comme un
le. Supprimez tout intérêt, toute affection : il ne reste plus que la
réalité
qui coule, et la connaissance indéfiniment renouv
de l’affirmation. Il nous semble alors que, si celle-ci affirmait une
réalité
objective, celle-là doit affirmer une non-réalité
de l’affirmation qui est au fond d’elle : chevauchant sur le corps de
réalité
positive auquel il est attaché, ce fantôme s’obje
sentation d’une « abolition du réel », il n’y a que l’image de toutes
réalités
se chassant les unes les autres, indéfiniment, en
possible », par une existence plus substantielle, qui serait la vraie
réalité
. En vain nous trouvons dans la forme sui generis
tilité qu’elles ont pour nous. Ainsi s’implante en nous l’idée que la
réalité
comble un vide, et que le néant, conçu comme une
ée de Tout. Cette longue analyse était nécessaire pour montrer qu’une
réalité
qui se suffit à elle-même n’est pas nécessairemen
qu’une réalité qui se suffit à elle-même n’est pas nécessairement une
réalité
étrangère à la durée. Si l’on passe (consciemment
t il n’y a pas de forme, puisque la forme est de l’immobile et que la
réalité
est mouvement. Ce qui est réel, c’est le changeme
nir artificiellement. Nous prenons des vues quasi instantanées sur la
réalité
qui passe, et, comme elles sont caractéristiques
la réalité qui passe, et, comme elles sont caractéristiques de cette
réalité
, il nous suffit de les enfiler le long d’un deven
cun de nos actes vise une certaine insertion de notre volonté dans la
réalité
. C’est, entre notre corps et les autres corps, un
servir, tel quel, à la spéculation ? Essayons, avec lui, de suivre la
réalité
dans ses détours, et voyons ce qui va se passer.
squ’elle le laisse toujours aussi loin du terme. Pour avancer avec la
réalité
mouvante, c’est en elle qu’il faudrait se replace
cela se comprend quand on considère que l’évolution vitale est ici la
réalité
même. Enfance, adolescence, maturité, vieillesse
ttribut « homme », il ne s’applique déjà plus au sujet « enfant ». La
réalité
, qui est la transition de l’enfance à l’âge mûr,
econde, « devenir » est un sujet. Il passe au premier plan. Il est la
réalité
même : enfance et âge d’homme ne sont plus alors
ait atténuer cette conclusion sans changer les prémisses, dire que la
réalité
change, mais qu’elle ne devrait pas changer. L’ex
t pas changer. L’expérience nous met en présence du devenir, voilà la
réalité
sensible. Mais la réalité intelligible, celle qui
e nous met en présence du devenir, voilà la réalité sensible. Mais la
réalité
intelligible, celle qui devrait être, est plus ré
réel. Mais, dès qu’on met les Idées immuables au fond de la mouvante
réalité
, toute une physique, toute une cosmologie, toute
rpétuel des choses. Les Idées ou Formes sont sans doute le tout de la
réalité
intelligible, c’est-à-dire de la vérité, en ce qu
es représentent, réunies, l’équilibre théorique de l’Être. Quant à la
réalité
sensible, elle est une oscillation indéfinie de p
le devenir, la durée apparaît comme la vie même des choses, comme la
réalité
fondamentale. Les Formes, que l’esprit isole et e
mmagasine dans des concepts, ne sont alors que des vues prises sur la
réalité
changeante. Elles sont des moments cueillis le lo
lus au-dessus du temps comme une abstraction, elle le fonde comme une
réalité
. Telle est précisément, sur ce point, l’attitude
rche inverse. Elle part de la Forme, elle y voit l’essence même de la
réalité
. Elle n’obtient pas la forme par une vue prise su
celle qui tient dans une perception ; c’est un concept. Et, comme une
réalité
d’ordre conceptuel n’occupe pas plus d’étendue qu
e, l’espace et le temps ne peuvent être que le champ que se donne une
réalité
incomplète, ou plutôt égarée hors de soi, pour y
oncept, voit se condenser en logique tout ce que le physique avait de
réalité
positive. Son intelligence, faisant abstraction d
va de Platon à Plotin, nous la formulerions ainsi : La position d’une
réalité
implique la position simultanée de tous les degré
n d’une réalité implique la position simultanée de tous les degrés de
réalité
intermédiaires entre elle et le pur néant. Le pri
t même de se ramasser enfin dans un concept unique, synthèse de toute
réalité
, achèvement de toute perfection. Plus, au contrai
de ce Tout et de ce Zéro équivaut à la position de tous les degrés de
réalité
qui mesurent l’intervalle entre les deux, de même
pour expliquer les caractères spécifiques de chacun de ces degrés de
réalité
intermédiaires, qu’à mesurer la distance qui le s
réalité intermédiaires, qu’à mesurer la distance qui le sépare de la
réalité
intégrale : chaque degré inférieur consiste en un
gation, celle qu’on trouve déjà dans les formes les plus hautes de la
réalité
sensible et par conséquent, a fortiori, dans les
ures, sera celle qu’exprimeront les attributs les plus généraux de la
réalité
sensible, étendue et durée. Par des dégradations
ence, entendue comme le système des concepts, sera plus réelle que la
réalité
sensible. Elle sera antérieure au savoir humain,
u signe, qui est de noter sous une forme arrêtée un aspect fixe de la
réalité
. Pour penser le mouvement, il faut un effort sans
se pose en ces termes précis que dans des cas très simples, pour une
réalité
schématisée, car nous ne connaissons jamais les p
re, s’il a, pour la conscience qui y est installée, une valeur et une
réalité
absolues, c’est qu’il s’y crée sans cesse, non pa
ine mesure, maîtres des événements ; en revanche, il ne retient de la
réalité
mouvante que des immobilités éventuelles, c’est-à
ns naturelles de l’intelligence ; mais, si elle réussissait, c’est la
réalité
même qu’elle embrasserait dans une définitive étr
i la durée un délayage de l’éternité. Le flux du temps devient ici la
réalité
même, et, ce qu’on étudie, ce sont les choses qui
’on étudie, ce sont les choses qui s’écoulent. Il est vrai que sur la
réalité
qui coule on se borne à prendre des instantanés.
le mouvement serait relatif 106, et comme le temps a juste autant de
réalité
que le mouvement, passé, présent et avenir devrai
soutient, leur communique nécessairement quelque chose de son absolue
réalité
. Quand il se place à ce second point de vue, Desc
ns mêmes. Sa synthèse ne comprend, semble-t-il, qu’une fraction de la
réalité
. De fait, le premier résultat de la nouvelle scie
e en un bloc indivisible et représentant, à sa manière, le tout de la
réalité
, qui est Dieu. Mais nous avons besoin de traduire
a en ce qu’il considère le mécanisme universel comme un aspect que la
réalité
prend pour nous, tandis que Spinoza en fait un as
réalité prend pour nous, tandis que Spinoza en fait un aspect que la
réalité
prend pour elle. Il est vrai qu’après avoir conce
fonde l’unité de la nature, ne peut donc plus être transcendant à la
réalité
sensible ; il lui est immanent, et il faut suppos
plète, avec laquelle coïnciderait tout ce que le sensible contient de
réalité
. Pour l’une et pour l’autre, la réalité, comme la
e que le sensible contient de réalité. Pour l’une et pour l’autre, la
réalité
, comme la vérité, serait intégralement donnée dan
ent donnée dans l’éternité. L’une et l’autre répugnent à l’idée d’une
réalité
qui se créerait au fur et à mesure, c’est-à-dire,
isir du dedans et non plus apercevoir du dehors les deux formes de la
réalité
, corps et esprit ? Ce double effort ne nous ferai
Il eût fallu, pour l’admettre, voir dans la durée l’étoffe même de la
réalité
, et par conséquent distinguer entre la durée subs
e du mécanisme l’idée d’une science une, la même pour toute espèce de
réalité
. Et elle est plus près de cette doctrine qu’elle
armi les sciences biologiques, tout cela devait suggérer l’idée d’une
réalité
qui dure intérieurement, qui est la durée même. A
ution lui-même. Telle est pourtant l’illusion de Spencer. Il prend la
réalité
sous sa forme actuelle il la brise, il l’éparpill
e volontaire ensemble. Il faudrait ensuite aller à la recherche de la
réalité
fluide qui se précipite sous cette double forme e
i lotissent le réel, elles qui découpent les faits dans le tout de la
réalité
. Dès lors, au lieu de dire que les relations entr
tière, avons-nous dit, est lestée de géométrie, et elle ne dure, elle
réalité
qui descend, que par sa solidarité avec ce qui mo
ssence en adoptant leur mouvement, on comprend comment le reste de la
réalité
dérive d’elles. L’évolution apparaît, et, au sein
Chapitre sixième Genèse et action des idées de
réalité
en soi, d’absolu, d’infini et de perfection I.
réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection I. Idée de la
réalité
en soi, du noumène et de l’inconnaissable. II. Id
perfection. VI. Conclusion. Naturalisme et idéalisme. I Idée de la
réalité
en soi, du noumène et de l’inconnaissable Les
ence repose tout entière sur l’opposition entre les apparences et les
réalités
objectives, dont elle s’efforce de déterminer les
ement pour nous ; et nous formons ainsi la notion problématique d’une
réalité
en soi, par opposition à l’être pour nous, d’une
atique d’une réalité en soi, par opposition à l’être pour nous, d’une
réalité
indépendante par opposition aux phénomènes dépend
ar opposition aux phénomènes dépendants de notre cerveau. Comme cette
réalité
, qui nous est par définition même inaccessible, e
peut-être pas la totalité des choses existantes. Il y a peut-être une
réalité
autre que notre connu et notre connaissable, une
eut-être une réalité autre que notre connu et notre connaissable, une
réalité
pour nous inconnaissable. Enfin on peut aller pl
nfin on peut aller plus loin encore et se demander s’il n’y a pas une
réalité
inconnaissable non seulement pour nous, mais en s
non seulement pour nous, mais en soi et pour toute intelligence, une
réalité
qui existerait parce qu’elle existerait, sans qu’
absolu. L’être en soi sera donc pour nous l’absolu, c’est-à-dire une
réalité
non relative à notre pensée ni aux relations de n
où nous voyons des choses qui paraissent commencer. En supposant une
réalité
qui serait quelque chose de premier en soi, non p
de l’absolu, ne peut constituer une expérience totale, adéquate à la
réalité
entière. Dans l’idée d’absolu, il n’y a de positi
e. Dans l’idée d’absolu, il n’y a de positif que l’idée du tout de la
réalité
, quel qu’il soit. Nous ne pouvons atteindre le to
r, l’action, par les effets qu’elle réalise, acquiert un caractère de
réalité
indéniable et empêche notre pensée de demeurer se
, ce qui est qualité proprement dite de ce qui est manque, ce qui est
réalité
positive de ce qui est négation et limitation. Or
être parfait, d’un suprême idéal qui serait en même temps une suprême
réalité
. Il est donc inutile, pour l’idée du parfait comm
lus, elles sont des instruments d’analyse pour la décomposition de la
réalité
en ses formes ou mouvements élémentaires. Dans to
persistance de la force, ce n’est qu’une autre manière d’affirmer une
réalité
inconditionnée, sans commencement et sans fin. »
plus loin que Kant, affirme ici non seulement la possibilité, mais la
réalité
, sous le nom scientifique de persistance de la fo
mode d’action fondamental de l’objet pensé, et que les idées sont les
réalités
mêmes arrivées, dans le cerveau, à un état de con
II Il en est ainsi en ce qui touche à la
réalité
psychologique où toutes les autres formes de la r
i touche à la réalité psychologique où toutes les autres formes de la
réalité
se viennent refléter, et il en est ainsi, soit qu
ttitudes du moi ne subsiste, et ne laisse subsister avec elle quelque
réalité
, qu’autant qu’elle ne parvient pas à un règne abs
’elle demeure limitée et définie par l’existence de son contraire. La
réalité
est donc bien ici un compromis entre deux forces
ent encore les mêmes. Les objets du monde extérieur ne deviennent des
réalités
pour le moi que par le moyen des sensations de pl
re ces dévots « de l’immaculée connaissance » qui se posent devant la
réalité
objective ainsi que des miroirs aux cent faces et
’imaginant. Ce qu’il faut retenir de ces développements, c’est que la
réalité
psychologique de quelque façon qu’on l’imagine, e
onscience, à titre de spectacle, des actes accomplis, c’est que cette
réalité
qui a pour support les combinaisons les plus dive
: en sorte que, selon un Bovarysme essentiel, l’existence de quelque
réalité
psychologique suppose l’antagonisme de ces deux f
on. Les systèmes philosophiques ne sont pas taillés à la mesure de la
réalité
où nous vivons. Ils sont trop larges pour elle. E
modernes. C’est ainsi que la métaphysique fut conduite à chercher la
réalité
des choses au-dessus du temps, par-delà ce qui se
e, il y a création perpétuelle de possibilité et non pas seulement de
réalité
. Beaucoup répugneront à l’admettre, parce qu’ils
ets qu’ils représentent ! Comme si la chose et l’idée de la chose, sa
réalité
et sa possibilité, n’étaient pas créées du même c
e temps la vérité une fois posée. Par le seul fait de s’accomplir, la
réalité
projette derrière elle son ombre dans le passé in
le détail des événements. Certes, nous pourrons toujours rattacher la
réalité
, une fois accomplie, aux événements qui l’ont pré
l’ont précédée et aux circonstances où elle s’est produite ; mais une
réalité
toute différente (non pas quelconque, il est vrai
ent d’autrefois, c’est-à-dire au passé ; et ils n’avaient pas plus de
réalité
dans ce présent, quand il était encore présent, q
, une chance exceptionnelle, pour que nous notions justement, dans la
réalité
présente, ce qui aura le plus d’intérêt pour l’hi
lutôt pour fabriquer des faits en découpant selon cette indication la
réalité
présente ? Le fait capital des temps modernes est
sciter intégralement l’époque, et promener sur le bloc indivisé de la
réalité
d’alors le faisceau de lumière à forme toute part
ejeter dans le passé, à l’état de possibilités ou de virtualités, les
réalités
actuelles, de sorte que ce qui est composé mainte
lle ne veut pas croire que, si ces éléments n’avaient pas surgi comme
réalités
, ils n’auraient pas existé antérieurement comme p
d’éléments préexistants) que le mirage, dans le passé indéfini, de la
réalité
une fois apparue. Si elle repousse dans le passé,
elle repousse dans le passé, sous forme de possible, ce qui surgit de
réalité
dans le présent, c’est justement parce qu’elle ne
résultait au contraire de notre analyse qu’une partie au moins de la
réalité
, notre personne, peut être ressaisie dans sa pure
re plus grande commodité. Mais n’en serait-il pas ainsi pour d’autres
réalités
, peut-être même pour toutes ? La « relativité de
ées dans le domaine de la spéculation, nous mettent en présence d’une
réalité
déformée ou réformée, en tout cas arrangée ; mais
pouvons le défaire ; et nous entrons alors en contact direct avec la
réalité
. Ce n’était donc pas seulement une théorie psycho
on se donne une vision directe du réel, si l’on subdivise alors cette
réalité
en tenant compte de ses articulations, les concep
s) ; il faut, au contraire, se replacer dans la durée et ressaisir la
réalité
dans la mobilité qui en est l’essence. Une intuit
une unité riche et pleine, l’unité d’une continuité, l’unité de notre
réalité
, et non pas cette unité abstraite et vide, issue
oppe et meurt, si la vie est une évolution et si la durée est ici une
réalité
, n’y a-t-il pas aussi une intuition du vital, et
ntes connues, de la chose qui n’a pas été découpée dans le tout de la
réalité
par l’entendement ni par le sens commun ni par le
L’intuition part du mouvement, le pose ou plutôt l’aperçoit comme la
réalité
même, et ne voit dans l’immobilité qu’un moment a
plus qu’il n’a, que la spiritualité consiste en cela même, et que la
réalité
, imprégnée d’esprit, est création. Le travail hab
et à mesure de ses besoins. Elles correspondent à un découpage de la
réalité
selon les lignes qu’il faut suivre pour agir comm
ous croyons qu’elles peuvent, l’une et l’autre, toucher le fond de la
réalité
. Nous rejetons les thèses soutenues par les philo
urant toujours à la solidité de la prise qu’elles nous donnent sur la
réalité
. Mais n’est-ce pas là, précisément, ce qui doit n
e croyance naturelle doit être tenue pour vraie, toute apparence pour
réalité
, tant qu’on n’en a pas établi le caractère illuso
. Ensemble, ces deux physiques constitueront un système complet de la
réalité
, ce qu’on appelle quelquefois une métaphysique. C
dre l’essence du réel. Sans doute elle n’embrasse qu’une partie de la
réalité
; mais de cette partie elle pourra un jour touche
lerions science, si la science ne préférait se limiter au reste de la
réalité
. La métaphysique n’est donc pas la supérieure de
nir, également précises et certaines. L’une et l’autre portent sur la
réalité
même. Mais chacune n’en retient que la moitié, de
s vivons, et non pas de tous les mondes possibles. Elle étreindra des
réalités
. C’est dire que science et métaphysique différero
été barrée à la science positive par la prétention de reconstituer la
réalité
avec les concepts déposés dans le langage. Le « b
que a prise est ainsi, tout à la fois, celle qui répond le mieux à la
réalité
et celle qui satisfait le plus notre entendement.
e langage, comme si, descendus du ciel, ils révélaient à l’esprit une
réalité
suprasensible. Ainsi naquit la théorie platonicie
habitudes sociales. Mais si l’on prétend faire davantage, saisir des
réalités
et non pas mettre au point des conventions, pourq
btenir une vision plus ou moins approximative de quelque aspect de la
réalité
. Elles sont peu nombreuses, et l’immense majorité
ce qu’on pourrait appeler les généralités objectives, inhérentes à la
réalité
même. Si restreint qu’en soit le nombre, elles so
n se rallie à quelque hypothèse intermédiaire, toujours c’est dans la
réalité
même en principe (même si notre classification es
nte, puisque nous ne pourrions pas vivre sans elles. La croyance à la
réalité
absolue des Idées en général, peut-être même à le
ge. Tel est encore le problème de l’ordre en général : « Pourquoi une
réalité
ordonnée, où notre pensée se retrouve comme dans
combler un vide et que le néant préexistait logiquement à l’être : la
réalité
primordiale — qu’on l’appelle matière, esprit ou
vinement créatrice est trop pleine d’elle-même, dans son immensité de
réalité
, pour que l’idée d’un manque d’ordre ou d’un manq
e un écolier en pénitence : défense de retourner la tête pour voir la
réalité
telle qu’elle est. — Rien de plus naturel, si l’o
abituelle, à partir du changement et du mouvement, envisagés comme la
réalité
même, et à ne plus voir dans les arrêts ou les ét
illusion où l’on tombait quand on découpait d’une certaine manière la
réalité
pour poser en certains termes les problèmes. On é
pas d’autre chose. Un Platon, un Aristote adoptent le découpage de la
réalité
qu’ils trouvent tout fait dans le langage : « dia
ai. La nature se soucie peu de faciliter notre conversation. Entre la
réalité
concrète et celle que nous aurions reconstruite a
s phénomènes élémentaires. Mais ce monde n’est qu’une abstraction. La
réalité
concrète comprend les êtres vivants, conscients,
inématographique. Mais alors, à quoi bon le déroulement ? Pourquoi la
réalité
se déploie-t-elle ? Comment n’est-elle pas déploy
et, de ce que nous transposons en fabrication ce qui est création. La
réalité
est croissance globale et indivisée, invention gr
par avance, toutes les combinaisons possibles. Ce n’est pas tout. La
réalité
, telle que nous la percevons directement, est du
lui qui est en elles. Seulement, dès que notre pensée raisonne sur la
réalité
, elle fait de l’espace un réceptacle. Comme elle
e d’assembler des parties dans un vide relatif, elle s’imagine que la
réalité
comble je ne sais quel vide absolu. Or, si la méc
iculièrement à notre industrie que notre pensée sache retarder sur la
réalité
et rester attachée, quand il le faut, à ce qui ét
ue la durée ne mord pas sur eux, si nous considérons l’ensemble de la
réalité
concrète ou tout simplement le monde de la vie, e
ins, dans la possibilité de chacun des états successifs que dans leur
réalité
. Car le possible n’est que le réel avec, en plus,
même à tout moment, cela n’est pas douteux. Au fur et à mesure que la
réalité
se crée, imprévisible et neuve, son image se réfl
et voilà pourquoi je disais que sa possibilité, qui ne précède pas sa
réalité
, l’aura précédée une fois la réalité apparue. Le
ssibilité, qui ne précède pas sa réalité, l’aura précédée une fois la
réalité
apparue. Le possible est donc le mirage du présen
à de tout temps, fantôme qui attend son heure ; il serait donc devenu
réalité
par l’addition de quelque chose, par je ne sais q
ne voit pas que c’est tout le contraire, que le possible implique la
réalité
correspondante avec, en outre, quelque chose qui
ue chose qui s’y joint, puisque le possible est l’effet combiné de la
réalité
une fois apparue et d’un dispositif qui la rejett
c’était un truisme de dire que la possibilité d’une chose précède sa
réalité
: vous entendiez simplement par là que les obstac
akespeare se fût dessiné sous forme de possible en eût par là créé la
réalité
: c’eût donc été, par définition, Shakespeare lui
que l’avenir se dessine d’avance, que la possibilité préexistait à la
réalité
? Je veux bien, encore une fois, que les états fu
i de nous sentir plus joyeux et plus forts. Plus joyeux, parce que la
réalité
qui s’invente sous nos yeux donnera à chacun de n
réduisent à des mots : c’est du nominalisme. La troisième affirme la
réalité
des esprits et les caractérise par la volonté : d
usqu’à Descartes pour remarquer que le rêve a toute l’apparence de la
réalité
et qu’il n’y a rien, dans aucune de nos perceptio
ernelles, immanentes à l’Intelligence divine ! étrange négation de la
réalité
des corps que celle qui s’exprime par une théorie
avec le paraître, tandis que le mot « chose » nous fait penser à une
réalité
qui serait en même temps un réservoir de possibil
’une cause intelligente. Si nous nous trompons quand nous érigeons en
réalités
, sous le nom d’idées générales, les noms que nous
hant les corps à Dieu ou plutôt descendant de Dieu aux corps, est une
réalité
; et ainsi le nominalisme de Berkeley appelle tou
re-t-elle plus avant dans l’intérieur de la matière, de la vie, de la
réalité
en général ? On pourrait le contester, si la cons
g de ce qui ne se répète pas, attentif aussi à diviser commodément la
réalité
sur les plans successifs où elle est déployée afi
dont est faite la stabilité de la vie. Une vision de ce genre, où la
réalité
apparaît comme continue et indivisible, est sur l
our capital, et parce que j’estime que, si l’on était convaincu de la
réalité
du changement et si l’on faisait effort pour le r
une harmonie, et plus généralement une vérité, qui devient alors une
réalité
. Je dis qu’on est d’accord sur ce point. Tout le
ens ou de la conscience. Une philosophie qui construit ou complète la
réalité
avec de pures idées ne fera donc que substituer o
e que, désormais, nous ne pourrons nous empêcher d’apercevoir dans la
réalité
ce qu’il y a vu lui-même. L’art suffirait donc à
ns propre du mot, un « distrait ». Pourquoi, étant plus détaché de la
réalité
, arrive-t-il à y voir plus de choses ? On ne le c
rieurs et de nous-mêmes n’était une vision que notre attachement à la
réalité
, notre besoin de vivre et d’agir, nous a amenés à
perception. Auxiliaire de l’action, elle isole, dans l’ensemble de la
réalité
, ce qui nous intéresse ; elle nous montre moins l
s, musiciens ou poètes. C’est donc bien une vision plus directe de la
réalité
que nous trouvons dans les différents arts ; et c
serait-il pas ici de nous amener à une perception plus complète de la
réalité
par un certain déplacement de notre attention ? I
de l’esprit, qui se détache des apparences d’ici-bas et s’attache aux
réalités
de là-haut : « Fuyons vers notre chère patrie ! »
une intuition « intellectuelle »), c’est-à-dire une perception de la
réalité
métaphysique, permettrait à la métaphysique de se
se représenta une vision de ce genre — je veux dire une vision de la
réalité
« en soi » — comme se l’était représentée Plotin,
ement, amena les philosophes — Platon tout le premier — à chercher la
réalité
cohérente et vraie dans ce qui ne change pas. Et
des schémas artificiels que nous interposons, à notre insu, entre la
réalité
et nous. Il s’agit de rompre avec certaines habit
i nous entendons par là une absence de mouvement. Le mouvement est la
réalité
même, et ce que nous appelons immobilité est un c
ude d’esprit dans le domaine de la spéculation, nous méconnaissons la
réalité
vraie, nous créons, de gaieté de cœur, des problè
t rien ; et si nous avons d’abord posé que l’immobilité peut être une
réalité
, le mouvement glissera entre nos doigts quand nou
Ils ne portent que sur des apparences. Vous avez fermé les yeux à la
réalité
vraie. Je n’insisterai pas davantage. Que chacun
ns moins de peine à percevoir le mouvement et le changement comme des
réalités
indépendantes si nous nous adressons au sens de l
rent çà et là comme des frissons, de sorte que la mobilité devient la
réalité
même. Sans doute la science commence par assigner
nsi, qu’il s’agisse du dedans ou du dehors, de nous ou des choses, la
réalité
est la mobilité même. C’est ce que j’exprimais en
istence. Ils estiment que si tout passe, rien n’existe ; et que si la
réalité
est mobilité, elle n’est déjà plus au moment où o
ntion. C’est que, si le changement est réel et même constitutif de la
réalité
, nous devons envisager le passé tout autrement qu
’important. Il suffit de s’être convaincu une fois pour toutes que la
réalité
est changement, que le changement est indivisible
avenir immédiat lui-même de se dessiner en partie dans le présent. La
réalité
n’apparaît plus alors à l’état statique, dans sa
r ainsi dire, le symbole visuel. S’il existe un moyen de posséder une
réalité
absolument au lieu de la connaître relativement,
ue est donc la science qui prétend se passer de symboles. Il y a une
réalité
au moins que nous saisissons tous du dedans, par
mpersonnels : c’est donc en vain qu’on croirait, avec eux, saisir une
réalité
dont ils se bornent à nous présenter l’ombre. Mai
tèmes différents, autant qu’il y a de points de vue extérieurs sur la
réalité
qu’on examine ou de cercles plus larges dans lesq
hilosophie, c’est de savoir quelle unité, quelle multiplicité, quelle
réalité
supérieure à l’un et au multiple abstraits est l’
re par couples et représentent les deux contraires. Il n’est guère de
réalité
concrète sur laquelle on ne puisse prendre à la f
aux deux concepts contraires ; et comme, par là, on voit sortir de la
réalité
la thèse et l’antithèse, on saisit du même coup c
oncepts aux choses, et non pas des choses aux concepts. Connaître une
réalité
, c’est, au sens usuel du mot « connaître », prend
mplifiée, souvent un simple symbole, en tout cas une vue prise sur la
réalité
qui s’écoule. Mais l’erreur est de croire qu’avec
symbole. Comment, en manipulant des symboles, fabriqueriez-vous de la
réalité
? Mais le symbole répond ici aux habitudes les pl
procéder, tant qu’il ne s’agit que d’une connaissance pratique de la
réalité
. La connaissance, en tant qu’orientée vers la pra
ation de l’esprit, dans la chose qu’on étudie, enfin pour aller de la
réalité
aux concepts et non plus des concepts à la réalit
n pour aller de la réalité aux concepts et non plus des concepts à la
réalité
. Est-il étonnant que les philosophes voient si so
e n’est-ce un fleuve, encore le fleuve ne coule-t-il que parce que la
réalité
obtient des deux doctrines ce sacrifice, profitan
complètement quand nous aborderons d’autres problèmes. I. Il y a une
réalité
extérieure et pourtant donnée immédiatement à not
ce point contre l’idéalisme et le réalisme des philosophes. II/ Cette
réalité
est mobilité 23. Il n’existe pas de choses faites
ne, dans son continuel écoulement, nous introduit à l’intérieur d’une
réalité
sur le modèle de laquelle nous devons nous représ
le modèle de laquelle nous devons nous représenter les autres. Toute
réalité
est donc tendance, si l’on convient d’appeler ten
s, et s’efforce d’y prendre, comme dans un filet, quelque chose de la
réalité
qui passe. Ce n’est pas, sans doute, pour obtenir
e sensation) étant une question pratique que notre activité pose à la
réalité
et à laquelle la réalité répondra, comme il convi
estion pratique que notre activité pose à la réalité et à laquelle la
réalité
répondra, comme il convient en affaires, par un o
s immobiles. Elles viennent de ce que nous prétendons reconstituer la
réalité
, qui est tendance et par conséquent mobilité, ave
que des concepts fixes puissent être extraits par notre pensée de la
réalité
mobile ; mais il n’y a aucun moyen de reconstitue
d’atteindre l’absolu. Mais, de ce que nous échouons à reconstituer la
réalité
vivante avec des concepts raides et tout faits, i
nt partir de concepts aux contours arrêtés pour étreindre avec eux la
réalité
qui s’écoule. VI. Mais la vérité est que notre e
tre esprit peut suivre la marche inverse. Il peut s’installer dans la
réalité
mobile, en adopter la direction sans cesse change
Mais il aboutira ainsi à des concepts fluides, capables de suivre la
réalité
dans toutes ses sinuosités et d’adopter le mouvem
sique adopte, pour l’étendre à toutes les qualités, c’est-à-dire à la
réalité
en général, l’idée génératrice de notre mathémati
e clarté supérieure ce que les procédés mathématiques empruntent à la
réalité
concrète, et elle continuera dans le sens de la r
pruntent à la réalité concrète, et elle continuera dans le sens de la
réalité
concrète, non dans celui des procédés mathématiqu
nt de coups de sonde donnés dans la durée pure. Plus vivante était la
réalité
touchée, plus profond avait été le coup de sonde.
reconnaître tout de suite ce qu’il doit à l’intuition profonde de la
réalité
, il s’expose à ce qu’on ne voie dans toute son œu
font, on pourrait croire que les premiers ont creusé au-dessous de la
réalité
un tunnel profond, que les autres ont lancé par-d
ultiples, diverses, qui s’insèrent dans le mouvement propre de chaque
réalité
mais ne s’emboîtent pas toujours les unes dans le
ion ou dans une loi, et non plus dans une chose. Kant a pris pour une
réalité
ce rêve de quelques philosophes modernes 28 : bie
des et fécondes sont autant de prises de contact avec des courants de
réalité
qui ne convergent pas nécessairement sur un même
sément à se placer, par un effort d’intuition, à l’intérieur de cette
réalité
concrète sur laquelle la Critique vient prendre d
ar une réflexion de l’esprit sur l’esprit. Car on n’obtient pas de la
réalité
une intuition, c’est-à-dire une sympathie spiritu
e particulière. Longtemps, en effet, les philosophes ont considéré la
réalité
comme un tout systématique, comme un grand édific
que se développera effectivement une philosophie capable de suivre la
réalité
concrète dans toutes ses sinuosités. Nous n’assis
risons, s’il le faut, nos cadres ; mais ne prétendons pas rétrécir la
réalité
à la mesure de nos idées, alors que c’est à nos i
s idées, alors que c’est à nos idées de se modeler, agrandies, sur la
réalité
. » Voilà ce que nous dirons, voilà ce que nous tâ
e contemporaine. VIII.Sur le pragmatisme de William JamesVérité et
réalité
Cet essai a été composé pour servir de préface
l’on ne commençait par modifier l’idée qu’on se fait couramment de la
réalité
en général. On parle du « monde » ou du « cosmos
st Plus qu’il ne faut, — trop de ceci, trop de cela, trop de tout. La
réalité
, telle que James la voit, est redondante et surab
telle que James la voit, est redondante et surabondante. Entre cette
réalité
et celle que les philosophes reconstruisent, je c
la vie humaine. Et telle est sans doute aussi, aux yeux de James, la
réalité
en général. Certes, notre expérience n’est pas in
qui est celui de l’expérience pure ou de l’« empirisme radical », la
réalité
n’apparaît plus comme finie ni comme infinie, mai
signification nouvelles. Elle s’épanouit, grâce à la conception de la
réalité
qui est propre à ce philosophe, en une théorie gé
ugement vrai ? Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la
réalité
. Mais en quoi peut consister cette concordance ?
ortrait au modèle : l’affirmation vraie serait celle qui copierait la
réalité
. Réfléchissons-y cependant : nous verrons que c’e
aussi à la philosophie, parce qu’il est naturel de se représenter la
réalité
comme un tout parfaitement cohérent et systématis
à des expériences nouvelles c’est un fil conducteur, rien de plus. La
réalité
coule nous coulons avec elle ; et nous appelons v
appelons vraie toute affirmation qui, en nous dirigeant à travers la
réalité
mouvante, nous donne prise sur elle et nous place
— Tout autre est la conception de William James. Il ne nie pas que la
réalité
soit indépendante, en grande partie au moins, de
is la vérité, qui ne peut s’attacher qu’à ce que nous affirmons de la
réalité
, lui paraît être créée par notre affirmation. Nou
réée par notre affirmation. Nous inventons la vérité pour utiliser la
réalité
, comme nous créons des dispositifs mécaniques pou
enteur du phonographe a dû étudier les propriétés du son, qui est une
réalité
. Mais son invention s’est surajoutée à cette réal
son, qui est une réalité. Mais son invention s’est surajoutée à cette
réalité
comme une chose absolument nouvelle, qui ne se se
té. Ainsi une vérité, pour être viable, doit avoir sa racine dans des
réalités
; mais ces réalités ne sont que le terrain sur le
, pour être viable, doit avoir sa racine dans des réalités ; mais ces
réalités
ne sont que le terrain sur lequel cette vérité po
à leur place, nous aurions eu un corps de vérités tout différent. La
réalité
fût évidemment restée ce qu’elle est, ou à peu pr
d’ordre intellectuel. Toute vérité est une route tracée à travers la
réalité
; mais, parmi ces routes, il en est auxquelles no
ilité ; il en est, au contraire, dont la direction est marquée par la
réalité
même : il en est qui correspondent, si l’on peut
e : il en est qui correspondent, si l’on peut dire, à des courants de
réalité
. Sans doute celles-ci dépendent encore de nous da
ourants ne sont pas créés par nous ; ils font partie intégrante de la
réalité
. Le pragmatisme aboutit ainsi à intervertir l’ord
brutes, ce seraient les vérités de sentiment qui pousseraient dans la
réalité
les racines les plus profondes. Si nous convenons
que James donne de la vérité fait donc corps avec sa conception de la
réalité
. Si la réalité n’est pas cet univers économique e
de la vérité fait donc corps avec sa conception de la réalité. Si la
réalité
n’est pas cet univers économique et systématique
intellectuel est une invention humaine qui a pour effet d’utiliser la
réalité
plutôt que de nous introduire en elle. Et si la r
d’utiliser la réalité plutôt que de nous introduire en elle. Et si la
réalité
ne forme pas un ensemble, si elle est multiple et
capable que la vérité simplement pensée de saisir et d’emmagasiner la
réalité
même. C’est donc enfin à cette théorie de la réal
d’emmagasiner la réalité même. C’est donc enfin à cette théorie de la
réalité
que devrait s’attaquer d’abord une critique du pr
rie des généralités, elle croit s’élever davantage dans l’échelle des
réalités
. Mais ce qu’elle prend pour une spiritualité plus
onnées des sens, qui ne nous livraient sans doute qu’une partie de la
réalité
, mais qui nous laissaient du moins sur le terrain
e leur mécanisme matériel, et aux platoniciens, qui absorbèrent toute
réalité
dans des types généraux, quand il nous montre dan
on silencieuse. On le sentait détaché du reste, et comme distrait des
réalités
de la vie. Toute sa personne respirait cette disc
L’univers visible nous y est présenté comme l’aspect extérieur d’une
réalité
qui, vue du dedans et saisie en elle-même, nous a
une doctrine qui faisait de l’activité spirituelle le fond même de la
réalité
. Le Rapport de 1867 avait déterminé un changement
e des contradictions, à mesurer avec une approximation croissante une
réalité
incommensurable avec notre pensée. Mais de loin e
apporte à la physique mathématique. Mais purement mathématique est la
réalité
de son Espace-Temps, et l’on ne saurait l’ériger
pace-Temps, et l’on ne saurait l’ériger en réalité métaphysique, ou «
réalité
» tout court, sans attribuer à ce dernier mot une
icien réel. Si vous conférez à l’un d’eux (en tant que physicien) une
réalité
, si vous le supposez percevant, agissant, mesuran
e plus générale, n’est au fond que l’affirmation de l’existence d’une
réalité
indépendante des systèmes de référence, en mouvem
s. Les éléments invariants que l’on tient ici pour constitutifs de la
réalité
sont des expressions où entrent des paramètres qu
arrière-pensée de relation et de comparaison pour sympathiser avec la
réalité
. Nous avons montré que la première méthode conven
que ces notions sont plus près de nous et plus à notre portée que les
réalités
auxquelles elles correspondent, nous tendons natu
nos idées, de les analyser, de les combiner. Au lieu d’une science de
réalités
, nous ne faisons plus qu’une analyse idéologique.
qu’on s’y prenne, que l’on arrivera jamais à découvrir les lois de la
réalité
. Elles sont, au contraire, comme un voile qui s’i
de cette même nature. Si donc nous la tenons d’emblée, l’étude de la
réalité
présente n’a plus d’intérêt pratique et, comme c’
etc. Par conséquent, ces faits et leurs analogues semblent n’avoir de
réalité
que dans et par les idées qui en sont le germe et
nce, celle-ci n’en a pas une perception assez forte pour en sentir la
réalité
. N’ayant pas en nous d’attaches assez solides ni
qui s’oppose à nous. Tout contribue donc à nous y faire voir la vraie
réalité
sociale. Et en effet, jusqu’à présent, la sociolo
dre de cette évolution. Or, à supposer que cette évolution existe, la
réalité
n’en peut être établie que la science une fois fa
a coopération. C’est donc encore une certaine manière de concevoir la
réalité
sociale qui se substitue à cette réalité20. Ce qu
rs, l’objet de la morale ne saurait être ce système de préceptes sans
réalité
, mais l’idée de laquelle ils découlent et dont il
la matière de l’économie politique, ainsi comprise, est faite non de
réalités
qui peuvent être montrées du doigt, mais de simpl
te d’après cette même méthode. Si la valeur y était étudiée comme une
réalité
doit l’être, on verrait d’abord l’économiste indi
de. Elle n’a jamais été établie inductivement, comme expression de la
réalité
économique. Jamais aucune expérience, aucune comp
s ou moins spécieusement, les présenter comme l’expression même de la
réalité
, c’est que, à tort ou à raison, on a cru pouvoir
n ne peut donc les atteindre directement, mais seulement à travers la
réalité
phénoménale qui les exprime. Nous ne savons pas a
les traiter comme s’ils les avaient. Cette règle s’applique donc à la
réalité
sociale tout entière, sans qu’il y ait lieu de fa
rits. Quiconque entreprend d’étudier la morale du dehors et comme une
réalité
extérieure, paraît à ces délicats dénué de sens m
e sont pas dus à je ne sais quelle anticipation transcendantale de la
réalité
, mais ils sont la résultante de toute sorte d’imp
de la science et ne peuvent être anticipés que si l’on substitue à la
réalité
quelque conception de l’esprit. C’est donc parmi
ociologue, dès sa première démarche, prend immédiatement pied dans la
réalité
. En effet, la façon dont les faits sont ainsi cla
ue, au début de la science, aucune recherche n’a pu encore établir la
réalité
de cette usurpation, à supposer qu’elle soit poss
onformes à la conception idéale que l’on se faisait de cette sorte de
réalité
. Par exemple, M. Garofalo, au commencement de sa
science, elle ne saurait avoir pour objet d’exprimer l’essence de la
réalité
; elle doit seulement nous mettre en état d’y par
moyen d’aller plus loin ; elle ne pourrait descendre plus bas dans la
réalité
, puisqu’il n’y aurait aucun rapport entre la surf
e ce côté n’est pas celui par où le savant peut aborder l’étude de la
réalité
sociale. Mais nous savons qu’elle présente cette
t, par des travaux d’approche progressifs, d’enserrer peu à peu cette
réalité
fuyante dont l’esprit humain ne pourra jamais, pe
artiste. La vision de l’artiste est une lumière qui, projetée sur les
réalités
, les fait émerger de l’ombre. Le psychologue ou l
ogue ou l’esprit critique constate alors seulement l’existence de ces
réalités
, maintenant inventées, les nomme et les classe. F
ans la forme même de sa vision, qui, à vrai dire, le créa. Toutes les
réalités
qu’il rendit visibles et distinctes se manifesten
er si le monde est un phénomène de pur idéalisme ou s’il comporte une
réalité
objective, si nos perceptions ont pour unique ori
’occasion d’un objet extérieur : mais quelle que soit l’hypothèse, la
réalité
n’existe pour l’esprit qu’avec le fait de la perc
n’existe, un son, une odeur n’existent, que s’ils sont perçus. Toute
réalité
est à vrai dire une création d’art, soit qu’il fa
inventer elle-même par une métamorphose de la sensation. Il n’est de
réalités
que de cette sorte, et ces réalités il n’est pas
hose de la sensation. Il n’est de réalités que de cette sorte, et ces
réalités
il n’est pas permis de les contester. Les raisonn
remière de cette faculté que l’on va tenter de découvrir. Elle est la
réalité
donnée, qui existe par elle-même, et ne dit pas s
e, qui existe par elle-même, et ne dit pas son pourquoi ; elle est la
réalité
sans cause. Mais il est possible de distinguer le
ience psychologique, un miroir où se viennent refléter les images des
réalités
. Or, il arrive que chez l’homme, la conscience po
s une substance inerte prête à recevoir de l’extérieur sa forme et sa
réalité
. De son hérédité, il tient des aptitudes et des i
émique, ne se tournèrent-ils pas résolument, d’un cœur libre, vers la
réalité
du monde ouvert devant eux ? A cette question il
n visage humain, de ce qu’est en un mot la vie dans son essence et sa
réalité
, dans sa multiple et permanente expression. Je le
dans, où les mille aspects des choses, en un mot, sont contraire à la
réalité
, à ce que nous voyons et sentons. Celle que nous
. « L’idéal d’aujourd’hui, c’est peut-être simplement un souvenir des
réalités
d’autrefois… » dit M. Robert de la Sizeranne, com
la plus profonde, n’empêchera jamais une œuvre d’être mauvaise, si la
réalité
se trouve trahie. Un légume vigoureusement interp
nte vers le passé est mort-né : aussi, son rêve, sans rapport avec la
réalité
présente, demeure-t-il infécond. La position de R
utit en réalité à un rêve d’artiste mystique conçu en dehors de toute
réalité
. L’idéal chrétien ou un idéal dérivé du christian
lle avec le désir ardent de la surprendre dans sa directe et complète
réalité
, mais bien avec l’intention de lui faire exprimer
l’avortement d’une œuvre, car la grandeur et la noblesse sont dans la
réalité
elle-même, et ne peuvent en aucun cas résulter de
e direz : « L’office de l’artiste est de ne pas rendre servilement la
réalité
, mais d’y ajouter son tempérament. » Je suis d’ac
leurs muscles et décolore leur chair, Burne-Jones déforme et viole la
réalité
à chaque trait, à chaque touche. Bon œuvre demeur
tifs que de la nature, et cette prétendue recherche scrupuleuse de la
réalité
, qui fut à l’origine l’une des règles capitales d
eption confuse des nouvelles nécessités de la peinture, est un art de
réalité
criante et crue, sans autre doctrine que celles d
qu’elles possèdent réellement. C’est un art enfin qui trouve dans la
réalité
et dans la vie, mille fois plus de beauté que dan
de toute la distance qui sépare l’artifice et la pré-conception de la
réalité
franchement acceptée. Pour rendre plus frappante
à tout ce que leur présentait le monde, et croyaient « sublimer » la
réalité
en la trahissant sans relâche. Ils ont affaibli,
aites, entre l’intelligence, la fantaisie, la pensée de l’homme et la
réalité
de la nature. 26. Robert de la Sizeranne. La p
isme de foi et de prière lui est apparu sous son aspect saisissant de
réalité
, avec son corps et avec son âme, dont les siècles
e n’a considéré l’édifice que comme un fragment de nature, suivant la
réalité
, non suivant le dogme. Les significations occulte
d’interprétation, nul débat théologique ne pouvaient l’atteindre. La
réalité
était là devant lui, en l’absence absolue de tout
vue. D’une part, il y a le dogme immuable, et d’autre part, la libre
réalité
. Ainsi les deux expressions que j’énonçais au déb
ns, avant tout, il y a le Dogme, pour un Monet, avant tout, il y a la
Réalité
. Il est à remarquer, néanmoins, que les deux exé
s l’océan des forces cosmiques, et prenant peu à peu conscience de la
réalité
du monde dont il est sorti pour y retourner. Ces
son plus beau titre de noblesse. L’homme, ayant pris conscience de la
réalité
de son être et de la réalité du milieu où il vit,
se. L’homme, ayant pris conscience de la réalité de son être et de la
réalité
du milieu où il vit, possède désormais la base né
toute faite, la « Vérité » révélée, un mensonge. Plus on scrutait la
réalité
, plus elle apparaissait différente de ce qu’on s’
veau panthéisme, infiniment plus large que l’ancien, tout imprégné de
réalité
et de science. Mais à quoi bon lui donner un nom,
tation de l’Église. Et de même, l’artiste qui scrute et interprète la
réalité
sans intention ni sans feinte, collabore avec l’ê
onde d’accepter une création d’art, conçue absolument en dehors de sa
réalité
. Je ne crois pas que l’équivoque soit ici permise
plus avec lui de dogme ni de résurrection. Il s’est mis en face de la
réalité
, celle d’hier, d’aujourd’hui et de toujours : et
ensonge. Elle est là, devant nous, frémissante et nue ; et combien sa
réalité
nous apparaît supérieure aux pâles effigies que l
leur de décadence. L’œuvre du second est sortie de la nature et de la
réalité
, c’est une fleur de plénitude. Tel est, à mon sen
c le modèle qu’ils ont élu, nous laissent mieux voir l’écart entre la
réalité
qu’ils représentent, dont ils ne peuvent se détac
onstances du milieu, soit le mouvement même dont était animée déjà la
réalité
à laquelle il tentait de s’appliquer. Dans les ca
il de mouvement, cette définition fixe son importance à l’égard d’une
réalité
dont on a constaté qu’elle n’est saisissable que
ment avec l’identique dans les proportions qu’il faut pour former une
réalité
et la développer. Toutefois entre les deux cas ex
r compte dans nos appréciations du degré comparatif de virtualité des
réalités
en jeu. Or, on peut se représenter le degré de ce
t se représenter le degré de ce pouvoir virtuel conditionné en chaque
réalité
par une propriété inhérente au germe qui lui donn
rincipe posé par la première remarque développe ses conséquences. Une
réalité
, avait-on dit, comporte une virtualité d’autant p
es. Ce pouvoir virtuel, faut-il ajouter, se trouve paralysé, si cette
réalité
a été retenue dans une forme fixe, pendant une lo
at de son développement proche de ses origines. Il arrive donc qu’une
réalité
encore rudimentaire se voie figée à jamais dans u
udimentaire se voie figée à jamais dans une forme fixe, alors que des
réalités
très anciennes, et qui ont subi déjà un grand nom
des oiseaux. Observons aussi que le rôle de la durée pour fixer les
réalités
, pour restreindre ou abolir leur pouvoir de métam
état de beauté archéologique et de vestige d’un passé, sans lequel la
réalité
actuelle du groupe social n’eût pu se constituer
p fortes et qui ne permettent plus l’assujettissement des modes de la
réalité
imitée à ceux de la réalité ancienne. Entre ces d
t plus l’assujettissement des modes de la réalité imitée à ceux de la
réalité
ancienne. Entre ces deux mesures extrêmes, il y a
ation ou de contre-épreuve ; si la loi que j’ai formulée répond à une
réalité
sociale et psychologique, à une nécessité logique
l’expression verbale qui dit les choses une à une, tandis que dans la
réalité
les choses sont un bloc. Pour donner dans une cer
es deux qualités l’homme est encore à la fois effet et cause. Dans la
réalité
on passe de l’individu à l’être social, de l’effe
agrégats intermédiaires et plus ou moins transitoires, qui sont la «
réalité
actuelle ». C’est ce que j’appelle les groupes, p
tiguïté dont l’homme a le plus nettement conscience constitue donc la
réalité
acquise et actuelle. Au-delà de ses limites, il y
voque l’élargissement progressif des groupes ; et, réciproquement, la
réalité
des groupes fait que le principe ne se réalise ja
tion de cet exposé, il sera bon d’ajouter quelques exemples pris à la
réalité
. Reprenons d’abord les trois ères de la littératu
ndait à l’humanité tout entière ; il dut se plier aux exigences de la
réalité
, s’adapter aux faits acquis et aux formes de l’hi
ères, la nation est le groupe essentiel ; d’abord un but, ensuite une
réalité
, et plus tard un point de départ. Là où pour une
isme, constituent des groupes d’affinité qui sont en conflit avec les
réalités
acquises. Dans une étude extrêmement concentrée,
ue, la tradition avec la création, ou qui, dédaigneux des faits de la
réalité
, voudra mettre l’histoire au service de ses sympa
thme, tel qu’il devrait être, on constate aussi les dissonances de la
réalité
, c’est-à-dire les retards multiples dans l’évolut
ou de tel principe. Ces retards ne sont pas uniquement le fait de la
réalité
en soi, ainsi qu’on se plaît à le dire et à le re
à le ressasser aux idéalistes ; non, les difficultés inhérentes à la
réalité
(par exemple la contiguïté) sont une force normal
nt, c’est notre méthode d’investigation qu’il faut compléter. Dans la
réalité
quotidienne, il est aisé de constater des différe
r de perfection, cette soif éternelle de l’absolu chez l’homme que la
réalité
relative étreint de toutes parts ? Je sais qu’on
au détail, de la construction apparente au centre générateur. Dans la
réalité
toutefois, toute forme est imparfaite, toute idée
prenant corps dans une œuvre précise et personnelle, elle devient une
réalité
agissante et durable à jamais. La théocratie du x
avec des éléments disjoints et méconnaître à la fois l’importance des
réalités
actuelles et celle des individualités créatrices.
ue l’abstraction est un filet trop étroit entre les mailles duquel la
réalité
s’écoule et fuit de toutes parts. Nous répudieron
ement qui sera vraiment un retour à la tradition française comme à la
réalité
humaine. Il serait dangereux de nous dissimuler l
iginalité que dans le mépris de la règle et de la tradition et que la
réalité
n’a de valeur qu’autant qu’elle est transposée da
pourtant que les naturalistes, qui ont eu la prétention d’exprimer la
réalité
avec une rigueur scientifique, aient eu l’horreur
ers les préjugés des gens de collège et des gens de lettres. Comme la
réalité
ne ressemblait point à cet idéal, ils se mirent e
toute morale. La littérature devenait une simple affaire de style. La
réalité
étant dégoûtante ou indifférente en soi, elle ne
enfin qui, négligeant l’apparence de l’accident, ne s’attache qu’à la
réalité
substantielle des choses et les fixe en quelque s
ti pris dans la satire et le dénigrement, ils ont comme découronné la
réalité
, ils l’ont privée de tout ce qu’elle peut avoir d
e leurs machines ? Ils ne s’apercevaient donc pas, ces hommes, que la
réalité
commence au point précis où finit l’artifice litt
t scientifique impersonnalité dont ils se vantaient, ils ont eu de la
réalité
la vision la plus personnelle et, pour tout dire,
approche qui nous permettront peut-être d’arriver jusqu’au cœur de la
réalité
. * Pour nous, c’est dans un esprit de confiance e
ou impossible la seule communication que nous puissions avoir avec la
réalité
. Enfin, il y a une connaissance poétique des chos
me et qui instruit en offrant aux hommes une image artificielle de la
réalité
qui les entoure comme des passions qui les agiten
chanter, de raconter la vie. Nous disons « la vie » et non plus la «
réalité
» ou la « nature ». Notons d’abord que cette form
e suffit pas de s’efforcer loyalement vers l’expression humaine de la
réalité
ni de rendre ses droits à l’imagination poétique
entiels de l’œuvre de beauté. Cet art paradoxal et sans lien avec les
réalités
qui « soutiennent » l’individu s’évanouit en diva
opportunité. Le tout est de savoir si sa pensée est d’accord avec les
réalités
dont il tire sa nourriture et la substance de son
éraire. Les vérités au nom desquelles elle juge ne répondent plus aux
réalités
sur lesquelles s’appuie l’écrivain. La vérité neu
les grands courants de la vie. Ce sont les trésors inépuisables de la
réalité
humaine. On voit tout de suite combien cette méth
ture parmi les choses indifférentes et nuisibles. Cette intuition des
réalités
utiles à la vie complétée par le savoir, c’est ce
e capitale. Il ne s’agit plus de juxtaposer au hasard des tranches de
réalité
, mais d’ordonner de beaux fragments de vie selon
doit satisfaire son âme tout entière, puisqu’en cette minute toute la
réalité
lui semble enclose dans son sujet, au point qu’il
certain que tout d’abord le poète voudrait absorber dans son œuvre la
réalité
totale ! Cependant il ne se hâte point. La fable
sie éclose dans la cervelle d’un bel esprit. Elle fut l’expression de
réalités
historiques, ethniques, physiologiques. Une natio
de la race une pure entité physiologique qui ne répond à rien dans la
réalité
. Pour nous, nous ne nous piquerons point de tant
ez les autres : la race, le génie, l’amour même, — toutes ces grandes
réalités
bienfaisantes qui conspirent pour fonder un ordre
e fête généreuse où chacun est convié. Tu leur montrais le chemin des
réalités
et tu édifiais dans ta pensée l’univers à la fois
à des lois qui eussent le double caractère de l’universalité et de la
réalité
. Dépasser le point de vue ancien, suivant lequel
res. Et ainsi, de même que l’intellectualisme a dû, pour embrasser la
réalité
, élargir et peut-être fausser son principe, de mê
elles et comme réelles. Quand nous nous expliquons l’universalité, la
réalité
nous échappe, et réciproquement. Faut-il donc rap
méthode qu’elle a suivie a consisté à chercher, pour chaque ordre de
réalités
, un principe positif approprié. Newton a fourni l
nt relative ? Sont-elles des éléments ou seulement des symboles de la
réalité
? 3° A leur signification. — Le déterminisme exis
n mesure de penser les choses, un moule dans lequel il fera entrer la
réalité
pour la rendre intelligible. C’est en ce sens que
sque même d’effleurer la contradiction, tel est le moyen de saisir la
réalité
. Cette divergence d’opinions semble pouvoir être
nature. Les dogmatistes sont portés en ce sens à confondre logique et
réalité
. Ils fondent leur opinion sur ce qu’ils appellent
nt de surmonter la diversité qualitative, les moules dans lesquels la
réalité
devra entrer pour devenir aussi intelligible que
mène pas à l’inférieur, et qu’à mesure qu’on veut rendre compte d’une
réalité
plus élevée, il faut introduire des lois nouvelle
tème de réalisme mathématique. Mais, dira l’idéaliste, ce qui rend la
réalité
du nombre infini inconcevable, c’est qu’on veut l
est qu’on veut l’actualiser comme substance. Si l’esprit est la seule
réalité
, et si les choses ne sont que la projection et la
e, les relations ; elles sont ce qu’il y a de commun entre nous et la
réalité
extérieure. Telle fut, par exemple, la doctrine d
eu de l’esprit. C’est un fait que les mathématiques s’appliquent à la
réalité
. Mais en quel sens et dans quelle mesure ? C’est
jusqu’à quel point les lois mathématiques régissent effectivement la
réalité
. Quelle est enfin la signification des mathématiq
té absolue ; mais elles sont aussi bien éloignées des choses et de la
réalité
même. Et s’il n’est pas douteux qu’elles n’aient
elque conséquence, en ce qui concerne, et le rapport de ces lois à la
réalité
, et la situation de la personne humaine au sein d
ainsi, elles devraient coïncider avec des parties ou des faces de la
réalité
: or, il n’en est rien. Ni les universaux de la l
essairement ; mais l’on ne peut savoir a priori dans quelle mesure la
réalité
se conforme à ces symboles imaginés par l’esprit
ion des sciences concrètes nous permettra seule de dire quel degré de
réalité
nous devons attribuer à la logique et aux mathéma
us devons attribuer à la logique et aux mathématiques. Les lois de la
réalité
qui nous sont données comme les plus voisines des
causalité mécanique, la force, l’attraction et la répulsion sont des
réalités
objectives, il faut d’abord avouer que ce sont de
que manière qu’on se la représente : tous ces symboles, pris pour des
réalités
absolues, deviennent inintelligibles, ce qui ne p
s, et ce n’est pas ainsi qu’elles sont réalisées dans la nature. Leur
réalité
consiste en ce qu’elles sont bien fondées, c’est-
ste en ce qu’elles sont bien fondées, c’est-à-dire supportées par une
réalité
distincte d’elles-mêmes, mais existant en soi et
lligibles, quand on en fait des êtres. Faut-il donc leur dénier toute
réalité
véritable et dire, avec l’idéalisme, qu’elles ne
le constitue la seule manière dont nous puissions nous représenter la
réalité
de l’action mécanique. C’est, pour nous, la dégra
rfaite du déterminisme, parce qu’elle représente la coïncidence de la
réalité
expérimentale et des mathématiques. Mais la quest
es et le considérons comme se suffisant à lui-même. Ce monde, dans la
réalité
, ne se suffit pas. Non seulement les atomes et la
de l’esprit pour réduire en idées la plus grande part possible de la
réalité
donnée. Dans l’être même, cette distinction s’éva
thématique dans les lois mécaniques ne s’applique pas exactement à la
réalité
, et ce qu’elles renferment d’expérimental reste i
ciation et d’hétérogénéité. Demandons-nous maintenant ce qui, dans la
réalité
, correspond aux lois physiques et dans quelle mes
ce capable de revêtir toutes sortes de formes ? Spencer estime que la
réalité
d’une telle force n’est pas moins assurée que l’i
rce we know… Affirmer la persistance de la force, c’est affirmer une
réalité
inconditionnée, sans commencement ni fin. Or, par
y ait des changements. Et si l’on veut concevoir les choses dans leur
réalité
, on ne pourra séparer l’une de l’autre la conserv
ffit, qui ne subit pas l’influence du reste ? Tous ces éléments de la
réalité
, qualités et formes de l’être, qu’il a fallu élim
ner pour constituer la physique comme science, demeurent-ils, dans la
réalité
, inactifs, au-dessus des abstractions de la scien
onnent les uns les autres, pour que le monde soit un ? Et si, dans la
réalité
, les lois physiques ne sont pas indépendantes des
distincte de l’énergie cinétique, dont il est malaisé de concilier la
réalité
avec les principes de l’atomisme. La vérité paraî
t l’élément qui présente au plus haut degré possible la réunion de la
réalité
et de l’intelligibilité. L’atome est réel, car il
me géométrique. Est-il certain qu’il concilie l’intelligibilité et la
réalité
? Le point de départ de l’atomisme moderne est la
ation, pour laquelle elle est construite. Une métaphore n’est pas une
réalité
. Quelle est enfin la signification des principes
confiance dans la vérité des idées claires et dans leur rapport à la
réalité
. Nous prétendons que notre intelligence, dans son
opposition vient de ce que notre esprit est incapable d’embrasser la
réalité
dans son unité. En résumé, les lois de la physiol
éalisable. Mais, outre la pensée et l’étendue, Descartes admet, comme
réalité
irréductible, l’union de l’âme et du corps. De ce
que les lois des sciences de la matière ? Pourront-elles enserrer la
réalité
psychique sans faire appel à aucune notion d’acti
toire naturelle elle-même, n’ont pu se constituer qu’en faisant de la
réalité
deux parts : l’une susceptible, l’autre incapable
ns base. Les concepts scientifiques, intelligibles comme mesure de la
réalité
, perdront toute signification, si l’on veut que l
e comportent qu’une interprétation, et qui expriment immédiatement la
réalité
sociale dont il s’agit ? Le nombre de personnes s
à vouloir les faire coïncider, on risque de rapetisser et déformer la
réalité
sociale. Ainsi, dans la détermination des lois so
re, pourvu qu’elle réussisse à discerner cette trame intérieure de la
réalité
. Séparées comme elles l’étaient chez les anciens,
incertaine. Intimement unies, elles fondent une science absolue de la
réalité
sensible elle-même. Les mathématiques communiquen
terminisme absolu ; 2° les mathématiques s’appliquent exactement à la
réalité
, au moins en droit et dans le fond des choses. Ex
ie propre. À mesure que de l’étude des mouvements des corps célestes,
réalité
la plus extérieure que nous connaissions, on s’él
us caractéristique des phénomènes. Plus on veut saisir l’être dans sa
réalité
concrète, plus il faut se contenter d’observer et
, qu’hypothétique. D’autre part, l’application des mathématiques à la
réalité
n’est et semble ne pouvoir être qu’approximative.
une vue théorique. En fait, la distance entre les mathématiques et la
réalité
n’est pas près d’être comblée ; et, si elle dimin
ement déterminer un mouvement. Mais la science n’établit nullement la
réalité
de ce dualisme. Elle nous montre au contraire une
ité. Dans nos études sur la morale, nous avons cherché un principe de
réalité
et d’idéal tout ensemble capable de se faire à lu
r reproduire en perfectionnant. L’art primitif essayait d’embellir la
réalité
; il la faussait souvent ; l’art moderne essaie d
parce qu’il est plus complet que les autres, plus en harmonie avec la
réalité
la plus profonde, capable, par cela même, de nous
rentrer telles autres dans l’ombre. Ainsi agit l’art vis-à-vis de la
réalité
. S’il était possible de superposer un objet et la
t la beauté ordonnée. Mais c’est là du faux réalisme, puisque dans la
réalité
la quantité et l’intensité ne sont pas tout ; nou
s, dès qu’elles ont une certaine force, entraînent la croyance à leur
réalité
; voir assez fortement, c’est croire. Certains pu
s images, n’a pas de moyen meilleur que de prendre ses images dans la
réalité
même, de les organiser comme il les voit organisé
Quant au réalisme, son mérite est, en recherchant l’intensité dans la
réalité
, de donner une impression de réalité plus grande,
recherchant l’intensité dans la réalité, de donner une impression de
réalité
plus grande, par cela même de vie et de sincérité
Ces progrès consistent à introduire dans l’art une quantité de vraie
réalité
toujours plus grande, par conséquent de vie plus
vulgaire ; elles le choquent dans la peinture encore plus que dans la
réalité
, tandis que, vues sous un certain angle, elles pe
rrespondant à ce qui se passe au dedans. Il n’y a pas deux espèces de
réalités
, l’une physique et l’autre mentale. Toutefois, da
fût écrite : mais cette épopée ne doit pas se donner comme égale à la
réalité
, et, s’il ne faut pas placer le cœur de l’homme d
roblèmes : le dessin et la couleur : or le trait n’existe pas dans la
réalité
, la couleur y a des nuances insaisissables au pin
toutes les fois que l’art s’obstine à la reproduction littérale de la
réalité
. Il ne faut pas vouloir imiter de trop près la na
inction du réalisme et du trivalisme Gœthe disait » : C’est par la
réalité
précisément que le poète se manifeste, s’il sait
. Un peintre réaliste, voulant représenter la même scène, nous met la
réalité
vraie devant la yeux ; il en résulte que ce que n
ou le pathétique ; l’artiste, n’a pu accentuer tel ou tel côté de la
réalité
au détriment de l’autre, et nous voilà saisis par
Il y a divers moyens d’échapper au trivial, d’embellir pour nous la
réalité
sans la fausser ; et ces moyens constituent une s
oi l’utile devenu historique devient beau. L’antique est une sorte de
réalité
purifiée par le temps. Tout âge, dit Elisabeth Br
assez pour le transfigurer et le dégager du trivial. Cet amour de la
réalité
ne s’est introduit dans la littérature française
ant parfois à la folie, mais qui ont un point commun avec l’éternelle
réalité
: le déchirement de la douleur (Shelley, Edgard P
Sénancourt, peut-être Tolstoï). C’est ainsi par la souffrance que la
réalité
et la nature s’est imposée à Rousseau, s’est fait
partout un mammifère est un mammifère, une plante est une plante ; la
réalité
est la même en Orient ou en Occident, dans le pas
rient ou en Occident, dans le passé ou dans le présent ; or, c’est la
réalité
, la vie, plus ou moins dépouillée de ce qui la ca
ui y ont introduit, parmi beaucoup d’autres qualités, des éléments de
réalité
forte, grandiose, pittoresque, c’est celle de l’O
émotion, Hugo et Flaubert sont comparables à Isaïe. Ils obtiennent la
réalité
de la perception par la force de la sensation. Le
s choses, et celle des choses à la nôtre. C’est ce qui a lieu dans la
réalité
. Pour ma part, je ne me rappelle guère de paysage
choses, et voir l’ombre que font les êtres sur le fond éternel de la
réalité
, le glissement confus des flots de la vie ! « Rie
a bientôt à cette idée qu’il y a une contradiction véritable entre la
réalité
et la fiction poétique. En effet, si la vie des c
de quelque chose de crépusculaire, un voile jeté sur une partie de la
réalité
: la vue nette et objective du monde est ainsi in
enir un point d’attache avec l’actuel, un moyen de reconquérir sur la
réalité
présente une influence perdue : mais en aucun cas
à l’origine de la conscience, c’est tantôt le duplicat inutile d’une
réalité
extérieure, tantôt la matière inerte d’une constr
n que nous prenions ainsi entre le réalisme et l’idéalisme. Que toute
réalité
ait une parenté, une analogie, un rapport enfin a
n n’aurait épuisé par là, selon nous, qu’une très petite partie de la
réalité
matérielle, parce que les images débordent la per
e quelques anneaux. Mais pour établir ainsi entre la perception et la
réalité
le rapport de la partie au tout, il fallait laiss
entre le « phénomène » et la « chose » le rapport de l’apparence à la
réalité
, mais simplement celui de la partie au tout. Par
a perception à l’ordre qui réussit dans la science, c’est-à-dire à la
réalité
. Inversement, le réalisme échoue à tirer de la ré
st-à-dire à la réalité. Inversement, le réalisme échoue à tirer de la
réalité
la connaissance immédiate que nous avons d’elle.
ibuer à l’espace homogène un rôle désintéressé, soit qu’il rende à la
réalité
matérielle le service de la soutenir, soit qu’il
ption que nous en avons. Tandis, en effet, qu’on posait d’un côté une
réalité
extérieure multiple et divisée, de l’autre des se
n pure, en effet, qui serait comme un fragment détaché tel quel de la
réalité
, appartiendrait à un être qui ne mêlerait pas à l
ns, s’empêchent réciproquement de faire saillie. Mais pour toucher la
réalité
de l’esprit, il faut se placer au point où une co
à ne voir qu’une différence de degré, et non pas de nature, entre la
réalité
de l’objet perçu et l’idéalité de l’objet conçu.
être que quelque chose de ce genre (puisqu’il ne correspond pas à une
réalité
présente et pressante), souvenir et perception de
ire l’espace homogène et la quantité pure, de substituer par là à des
réalités
souples, qui comportent des degrés, des abstracti
monde, et qu’il lui est, dès lors, impossible de se juger, suivant la
réalité
; manquant de points de comparaison, elle s’illus
our faire entendre sa voix toute puissante au-dessus des appels de la
réalité
. Et il arrive finalement ceci, que la parcelle de
e tendance momentanée à l’esprit de comparaison et au sentiment de la
réalité
. On remarquera que les trois hommes dont je vais
qu’elles auraient passé pour de puériles exagérations. Il faut que la
réalité
soit bien écrasante pour qu’elle ait pu un instan
oïsmes comme les plus monstrueuses stupidités ; c’est le mépris de la
réalité
au profit de l’idéal, poussé jusqu’à ses limites
sentiment inné de la supériorité essentielle et indépendante de toute
réalité
, de la France sur le monde, puisse en être altéré
jour, lorsque toute possibilité de conjurer le péril aura disparu. La
réalité
stupidement méconnue se ménage tôt ou tard des re
de, rejeter brutalement l’idéalisme et la flatterie pour s’inonder de
réalité
. J’emprunte à la Gazette Nationale de Berlin un
emplace la vision oculaire. Il faut être en présence des faits, de la
réalité
elle-même, pour comprendre intégralement. Les voy
ationale ne se transforme pas. L’idéalisme devra bien céder devant la
réalité
. Si on nous prouve par des chiffres et par des fa
sa virilité submerge toutes ces petitesses. Le rappel à l’ordre de la
réalité
vient de lui. Le spiritualisme par la voix de ses
mités, des héroïsmes de mauvais aloi, pour scruter l’humble et grande
réalité
. Il déchire le voile qui couvrait de prétendues i
»9. Nul rôle plus noble, plus fécond. C’est le chaud contact avec la
réalité
, c’est la vie faisant irruption de ses mille souf
ers de l’Isle Adam, furent violemment choqués par d’aussi méprisables
réalités
. Ils n’avaient soif que de liliales puretés dans
ritualisation de la chair. Ce fut la revanche violente du rêve sur la
réalité
. La génération nouvelle, anti-réaliste, prit posi
étroit de la première heure. Le « réalisme » approximant peu à peu la
réalité
, s’identifie graduellement avec le monde. Nous a
ente trop souvent d’un réalisme de superficie, qu’il n’atteint pas la
réalité
dans sa racine, dans l’être de son être, que cell
es personnages et de ses tableaux m’apparaissent comme un artifice de
réalité
, et me semblent créés par la volonté violente d’u
is plus simple et plus variée. Je pense même que ce rétrécissement de
réalité
a contribué à la naissance de cette éphémère et c
ueroute transitoire, momentanée du réalisme. Si le sens profond de la
réalité
avait plus puissamment éclairé le naturalisme, il
nt montrés trop exclusivement les spectateurs neutres et froids de la
réalité
. Peindre de la vie signifie de plus en plus prend
t plusieurs années après, que sa description était peu éloignée de la
réalité
; avant d’écrire Nana, il obtint une introduction
conscients, mais nous exigeons toujours plus d’air, toujours plus de
réalité
, et nous souhaitons pour la France un homme nouve
rté sa collaboration énorme à ce vaste et splendide mouvement vers la
réalité
, qu’il définit lui-même « le large mouvement anal
de siècle le plus magnifique combat de la pensée moderne, celui de la
réalité
contre le mensonge, de la loyauté contre l’hypocr
nom restera toujours synonyme d’une formidable prise de corps avec la
réalité
, d’une énorme poussée vitale. Le flot d’injures i
à l’état de concentration et la dilate en réalité. Spencer part de la
réalité
extérieure et la recondense en intelligence. Mais
n différera d’avis sur la valeur du résultat : pour les uns, c’est la
réalité
même que l’intelligence étreint, pour les autres
étreint, pour les autres ce n’en est que le fantôme. Mais, fantôme ou
réalité
, ce que l’intelligence saisit est censé être la t
résistance du sol : agir et se savoir agir, entrer en contact avec la
réalité
et même la vivre, mais dans la mesure seulement o
us plaçons. Nous avons montré que l’intelligence s’est détachée d’une
réalité
plus vaste, mais qu’il n’y a jamais eu de coupure
nsistantes, que dessine l’attitude même de la science vis-à-vis de la
réalité
. Ne nous laissons pas duper par une apparente ana
que par l’intermédiaire de la matière inerte, envisage le reste de la
réalité
sous cet unique aspect. Qu’arrivera-t-il donc si
si, la philosophie oscillera désormais entre la doctrine qui tient la
réalité
absolue pour inconnaissable et celle qui, dans l’
inconnaissable et celle qui, dans l’idée qu’elle nous donne de cette
réalité
, ne dit rien de plus que ce que disait la science
ntelligence dans une étoffe qui les contenait toutes deux. Dans cette
réalité
, nous nous replacerons de plus en plus complèteme
e matière, dans ce qu’elle a d’intelligible, est notre oeuvre : de la
réalité
« en soi » nous ne savons et ne saurons jamais ri
alors l’existence, même comme « problématique » ? Si l’inconnaissable
réalité
projette dans notre faculté de percevoir une dive
e, et non pas de droit. En principe, la science positive porte sur la
réalité
même, pourvu qu’elle ne sorte pas de son domaine
itive un système de négations, l’absence plutôt que la présence d’une
réalité
vraie. Mais il ne faut pas oublier que notre inte
cet ordre et cette complication lui font nécessairement l’effet d’une
réalité
positive, étant de même sens qu’elle, Quand un po
comprendre, dans une certaine mesure, comment la même suppression de
réalité
positive, la même inversion d’un certain mouvemen
on qui est, au fond, une interruption, c’est-à-dire une diminution de
réalité
positive. Toutes les opérations de notre intellig
e double croyance voici ce qu’on trouve. Elle implique d’abord que la
réalité
est décomposable en groupes, qu’on peut pratiquem
urer qu’elles sont identiques ? Pourtant, j’étends au second ordre de
réalité
tout ce qui s’applique au premier. Le physicien l
ant dans la complexité croissante : l’un et l’autre ont pour elle une
réalité
positive, étant de même sens qu’elle. Mais les ch
e. Mais les choses changent d’aspect quand on considère le tout de la
réalité
comme une marche en avant, indivisée, à des créat
particulières du monde physique. Aucune d’elles, prise à part, n’a de
réalité
objective : elle est l’œuvre d’un savant qui a co
hématique des choses, étant une conquête sur le désordre, possède une
réalité
positive. En approfondissant ce point, un verrait
mencer, car si le grand problème est de savoir pourquoi et comment la
réalité
se soumet à un ordre, c’est que l’absence de tout
its par où les deux ordres se distinguent. D’une manière générale, la
réalité
est ordonnée dans l’exacte mesure où elle satisfa
s’ordonne selon des genres. L’idée de genre correspond surtout à une
réalité
objective dans le domaine de la vie, où elle trad
nres sur le même rang, à leur attribuer la même existence absolue. La
réalité
devenant ainsi un système de genres, c’est à la g
ne relation consiste essentiellement en une comparaison ; elle n’a de
réalité
objective que pour une intelligence qui se représ
moins de notre connaissance porterait sur la « chose en soi », sur la
réalité
même. Cette connaissance serait fort difficile, j
t certains philosophes, si l’on pouvait établir qu’elle porte sur une
réalité
d’ordre inverse, réalité que nous exprimons toujo
i l’on pouvait établir qu’elle porte sur une réalité d’ordre inverse,
réalité
que nous exprimons toujours en lois mathématiques
dans l’impulsion qu’il prolonge, nous comprenons, nous sentons que la
réalité
est une croissance perpétuelle, une création qui
nos habitudes d’esprit, cela contredit notre expérience. Mais qu’une
réalité
d’un tout autre ordre, et qui tranche sur l’atome
disions-nous, comme une tension qui s’interrompt. S’attache-t-on à la
réalité
concrète qui remplit cette étendue ? L’ordre qui
écisément cette suppression. Enfin, voici que le sens où marche cette
réalité
nous suggère maintenant l’idée d’une chose qui se
sera à nous avec plus de force encore si nous serrons de plus près la
réalité
concrète, si nous considérons, non plus seulement
attachons pas trop à cette comparaison. Elle ne nous donnerait de la
réalité
qu’une image affaiblie et même trompeuse, car la
e, ce qui subsiste du mouvement direct dans le mouvement inverti, une
réalité
qui se fait à travers celle qui se défait. Tout
tout se répète et que tout est donné. Elles ont raison de croire à la
réalité
absolue de la personne et à son indépendance vis-
iques, car Plotin, comme Platon, érigea les essences mathématiques en
réalités
absolues. Surtout, elle se laissa tromper par l’a
ie propre. C’est une philosophie qui serre de près les contours de la
réalité
extérieure, telle que le physicien se la représen
e que le physicien se la représente, et de très près aussi ceux de la
réalité
intérieure, telle qu’elle apparaît au psychologue
des sciences particulières et au contact sans cesse maintenu avec la
réalité
. Pascal a dit que l’« esprit géométrique » ne suf
ntelligence, et que notre intelligence elle-même est un élément de la
réalité
: comment donc une idée, qui n’est qu’une partie
lus longue, plus délicate : la pensée humaine, au lieu de rétrécir la
réalité
à la dimension d’une de ses idées, devra se dilat
me au point de coïncider avec une portion de plus en plus vaste de la
réalité
. Mais il faudra, pour cela, le travail accumulé d
ts, une incantation, tant se dessinait, se colorait et s’éclairait la
réalité
d’autrefois, anéantie, soudain ranimée. Des image
u réalisme ? D’un certain réalisme ; de ce faux réalisme qui, dans la
réalité
, choisit la seule ordure ou qui, moins répugnant,
ce qui manque à nos réalistes ; c’est ce qu’il faut qu’on ajoute à la
réalité
pour qu’elle devienne objet d’art ou de littératu
a connu, l’art du récit rapide, bien en faits et qui met dans la vive
réalité
sa signification. Les nouvelles d’Amours anglais
s bien, c’est aussi faire profession de réaliste. Et Filon cherche la
réalité
, il la trouve. Il est réaliste dans ses romans d’
. Filon, l’ennemi du réalisme, est, dans ses romans, un peintre de la
réalité
, Filon, qui se méfie de l’idéologie et qui suppli
! bien, Filon se contredit ? Pas du tout ! La littérature a besoin de
réalité
; elle a besoin d’idées, et d’idées pures ou phil
cularité est d’une époque. Ce serait logique, en somme. Seulement, la
réalité
se moque de la logique. Ou bien, si l’on veut, il
e la logique tolère : elle est plus tolérante qu’on ne l’a dit. Et la
réalité
choisit parmi ces combinaisons : elle est plus ca
er à les prendre pour ce qu’elles ne sont pas, à les prendre pour des
réalités
incontestables. Lemaître les appelle des préféren
leur contrariété peut gêner un logicien, la pensée (de même que toute
réalité
vivante) admet — ne le sait-on pas ? — la contrar
ître. L’un et l’autre se donnent pour idéalistes et peu crédules à la
réalité
. Ils ont, l’un et l’autre, à invoquer en faveur d
aventureuses que les religions et leur mensonge ne vaut pas mieux. La
réalité
nous échappe ; et nous vivons parmi les apparence
ng-outang. Qu’importe ? Vous perdez votre temps à vous demander si la
réalité
de la nature ou du monde est plus fidèlement repr
ns qu’ont à leur disposition la mouche, l’homme ou l’orang-outang. La
réalité
de la nature ou du monde est pour nous comme si e
supprimons-la. Cette suppression n’a pas de conséquence : « En fait,
réalités
et apparences, c’est tout un. » Logés dans un pet
libres d’imaginer le monde à votre guise. Aucune représentation de la
réalité
n’est la réalité, ni ne la donne : « Pourquoi ne
le monde à votre guise. Aucune représentation de la réalité n’est la
réalité
, ni ne la donne : « Pourquoi ne pas rechercher et
tains réalistes ont méconnue : les uns, qui, satisfaits de peindre la
réalité
, en copiaient un fragment quelconque, tout de mêm
i se contentaient de copier sans avoir vu ou deviné, au-delà de cette
réalité
fragmentaire, autre chose. « Il faut que l’histoi
constant des phénomènes sociaux, combine et organise une idéologie de
réalité
. Sa critique ne s’est pas modifiée : elle a plus
cère ou non, de ses inventeurs et propagandistes. L’observateur de la
réalité
, le romancier, Balzac, une fois écartés les prest
’on découvre, comme je l’ai découvert moi-même, que la patrie est une
réalité
! » Ces mots, sans doute, sont poignants de bonne
sur l’authenticité de ses peintures. Mais il y avait, entre lui et la
réalité
, les fantômes, joyeux ou lugubres, de son imagina
ieux elle opposait l’éclatante, saine, forte vérité de la vie, et les
réalités
fécondes, constructrices, de la science et de la
paroxysme. C’est ainsi que, généralement, ce réaliste s’éloigne de la
réalité
. À le lire, on a presque toujours une impression
icule lui était cher… » Une seconde, M. Roch le père s’approche de la
réalité
; puis il n’est qu’une marionnette délirante, non
veux dire les enseignements que le Calvaire contient dans son intime
réalité
. Mirbeau les repousse ; et il se révolte. L’Évang
risme. Et que de réalistes ont tourné ainsi, comme Zola lui-même ! La
réalité
ne leur suffit pas. La réalité n’est pas grand-ch
tourné ainsi, comme Zola lui-même ! La réalité ne leur suffit pas. La
réalité
n’est pas grand-chose, probablement. Ils ont réso
ne point l’embellir : donc, ils l’enlaidissent, et à tour de bras. La
réalité
suffirait, s’ils l’aimaient : ils ne l’aiment poi
qu’on appelle réalistes, et l’on appelle réalistes les peintres de la
réalité
laide, enlaidie à tour de bras, ce sont, parmi le
ont, parmi les écrivains, ceux qui méconnaissent le plus hardiment la
réalité
, laquelle n’est pas du tout ce qu’on voit chez eu
’un seul côté, à l’extrême. Mirbeau et les réalistes, ce n’est pas la
réalité
qu’ils cherchent, mais l’art, et un art qui révèl
u’il accuse de mensonge et d’hypocrisie, ajouter la neurasthénie à la
réalité
, la relever ainsi, c’est où Mirbeau a réussi merv
aux idées, qui sont le facile plaisir des frivoles : il préférait la
réalité
, que l’on n’arrange point à sa convenance. Il aim
er une intrigue et d’inventer de grands événements. Il n’y a, dans la
réalité
quotidienne, absolument rien de pareil. Les intri
areil. Les intrigues et les événements de roman ne viennent pas de la
réalité
, mais appartiennent à un vieux fonds ou magasin d
art ; une façon d’inventorier rapide et sotte ; une contrefaçon de la
réalité
. Ce n’est point sa manière à lui. Cependant, l’au
sse des procédés naturalistes. L’on ne saurait copier avec minutie la
réalité
: elle échappe à notre enquête. Il ne faut pas la
onsacrait un zèle délicat. Les mots qui ne sont pas tout pleins d’une
réalité
, les mots inutiles, les mots trompeurs, il les su
il n’a aucune indulgence pour eux. D’ailleurs, il les a pris dans la
réalité
, sans doute : il les y a choisis, du moins ; il n
un philosophe ; il n’est pas du tout un idéologue, il a le goût de la
réalité
: il ne compte pas les idées pour des réalités et
gue, il a le goût de la réalité : il ne compte pas les idées pour des
réalités
et ne compte pour rien les métaphysiques et les r
Mais on a beau refuser toute philosophie et se réfugier dans la seule
réalité
, l’on aboutit à une philosophie, parce que la réa
r dans la seule réalité, l’on aboutit à une philosophie, parce que la
réalité
en contient une et qu’il faut bien que l’on décou
réalité en contient une et qu’il faut bien que l’on découvre dans la
réalité
même. Jules Renard ne l’a point exprimée. Il l’a
arfaite, le désir de l’exactitude et l’art de revenir à l’authentique
réalité
, dont vous éloignent les livres peu à peu et où l
e principal et qui est de savoir comment se combinent les idées et la
réalité
. Convient-il de présenter la réalité seule, sans
ent se combinent les idées et la réalité. Convient-il de présenter la
réalité
seule, sans les idées qui peut-être en sont l’âme
présenter les idées seules ou vêtues seulement d’allégories, sans la
réalité
qui en est peut-être le corps manifeste ? C’est a
Réunir le naturalisme et le symbolisme, en d’autres termes réunir la
réalité
matérielle et les idées, voilà dès le début le pr
très certainement chamaillés à merveille, pour les idées et pour les
réalités
auxquelles les idées font un joli costume. Il aur
re qu’un excès de littérature les a quelquefois détournés de l’exacte
réalité
où ils avaient affaire. Je ne suis pas sûr que le
ouver l’intellectualisme, comme on éprouve les idées au contact de la
réalité
. Ainsi, procède Paul Adam. Et, si l’on est surpri
r synthèse, le réalisme et le symbolisme. Il est parvenu à peindre la
réalité
pleine d’idées. Seulement, si les idées habitent
eindre la réalité pleine d’idées. Seulement, si les idées habitent la
réalité
, elles n’y ont pas la vie commode. Analogues à de
pas la vie commode. Analogues à des âmes, les idées n’ont pas dans la
réalité
un domicile meilleur que les âmes dans les corps.
t point assuré dans l’histoire plus que le triomphe des idées dans la
réalité
illogique. Ses romans contemporains, Paul Adam le
, Tito l’a recueilli. Et, dans Vicence plus riche de souvenirs que de
réalité
, dans Vicence qui, dès le moment où cet enfant y
dégage l’idée philosophique ou morale, on en montre le témoignage de
réalité
. Cette fois, tout n’est que récit. Le plus gracie
ents, et aux idées que la vie suggère. Sans lui, toute une part de la
réalité
serait sans voix, serait comme si elle n’était pa
Avec des couleurs, des lignes, des sons, des mots, l’artiste copie la
réalité
: il ne la copiera pas toute, s’il ne dépasse auc
suffit à donner une âme au destin. La présence d’une âme fait, de la
réalité
apparente, un symbole ou, si l’on veut, une rêver
romans de M. de Régnier sont ainsi des rêveries, qui se posent sur la
réalité
, non sur tome réalité : il la choisit belle et am
r sont ainsi des rêveries, qui se posent sur la réalité, non sur tome
réalité
: il la choisit belle et amusante. « Il y a là de
isant : « Hélas ! monsieur, ne craignez-vous donc pas l’épreuve de la
réalité
? » Mais l’amour n’est pas le tout de ces récits,
sur un art qui est le leur et qui est le sien, l’art d’interpréter la
réalité
. Il ne suffit pas de la copier ; il ne convient p
s, peintre de l’atmosphère, peintre de l’âme que dégage l’authentique
réalité
. Le roman de L’Empreinte est célèbre, On se souvi
crète » n’est pas seulement caractérisée par son mystère : elle a une
réalité
séparée, une logique à elle et qui dépend d’un po
i, continue de vivre, incarnée en un souvenir plus réel que la fausse
réalité
au milieu de laquelle vous croyez vivre. Et cette
une chose vue, d’une chose nue. Aucune fiction, aucune péripétie : la
réalité
insensible et cruelle. » Á cause de ce grand amou
font aucune différence digne d’être examinée entre un simulacre et la
réalité
. Car, dit-il autre part, « tout, chez nous, vient
tiques dépravés ou qui ont mal tourné. D’autres tâchent de peindre la
réalité
; mais, s’ils ne font que la copier, tout est per
. Un long roman supposerait qu’on a su attraper une grande étendue de
réalité
: quelle ambition, souvent déçue ! ou bien, ce qu
réalité : quelle ambition, souvent déçue ! ou bien, ce qui manque de
réalité
authentique, on l’a remplacé par de vaines superc
sont pas. Les plus fameux réalistes, ceux de l’école, ce n’est pas la
réalité
qu’ils ont peinte, c’est la laideur. Ils appelaie
st pas la réalité qu’ils ont peinte, c’est la laideur. Ils appelaient
réalité
la laideur physique ou morale. Ils prétendaient à
e dans leurs tableaux ou dans leurs livres les aspects ignobles de la
réalité
. Ladite réalité n’est pas toute laide : ils n’en
leaux ou dans leurs livres les aspects ignobles de la réalité. Ladite
réalité
n’est pas toute laide : ils n’en voulaient montre
est-il pas ? Les réalistes de l’école ont trouvé, à la peinture de la
réalité
, fût-elle horrible, maintes difficultés, qu’ils n
t pas doutés que la difficulté principale était de réunir l’art et la
réalité
, deux choses différentes, si l’art est, en quelqu
oses différentes, si l’art est, en quelque mesure, le contraire de la
réalité
. Ils étaient, à leur façon, des artistes. Par leu
tes. Par leur qualité même d’artistes, n’allaient-ils pas déformer la
réalité
? Ils la déformaient à plaisir. La réalité de Zol
laient-ils pas déformer la réalité ? Ils la déformaient à plaisir. La
réalité
de Zola et celle des Goncourt sont deux réalités
rmaient à plaisir. La réalité de Zola et celle des Goncourt sont deux
réalités
et qui ne sont pas la réalité. Ce qui leur a manq
e Zola et celle des Goncourt sont deux réalités et qui ne sont pas la
réalité
. Ce qui leur a manqué surtout, à ces réalistes, c
tes, c’est une abnégation que le savant possède. Le savant préfère la
réalité
à lui-même ; et l’artiste préfère à l’authentique
préfère la réalité à lui-même ; et l’artiste préfère à l’authentique
réalité
l’interprétation qu’il en donne. Artistes bizarre
Goncourt, s’est aperçu que la laideur et la beauté se mêlent dans la
réalité
. Il ne montre pas l’une sans l’autre ; il permet
eauté lui est bien chère. Et c’est à a question de réunir l’art et la
réalité
qu’il s’applique. Ses maîtres, tout compte fait,
lité qu’il s’applique. Ses maîtres, tout compte fait, sacrifiaient la
réalité
. Il ne consent pas l’autre sacrifice ; mais il re
s reconnu : ce n’est pas à lui que vous avez affaire, mais à la seule
réalité
qu’il vous propose de regarder avec lui. Un tel r
ort de ne pas ressembler à la vie que mène ici-bas Cécile Pommier. La
réalité
n’est pas amusante ; elle n’est pas ennuyeuse non
hasards, du temps qui passe avec lenteur. On objectera que si, que la
réalité
est amusante par les trouvailles qu’y sait faire
voulait ; ce qui le tente, c’est l’ingénuité. Il a dû l’observer : la
réalité
, comme la peignent en détail les artistes malins,
aire, son trantran, pour ainsi parler. Et le trantran n’est-il pas la
réalité
principale d’une existence ? Aux dernières pages
lémique des États, l’histoire n’est plus qu’un jeu savant. La vivante
réalité
de l’histoire n’est pas là, mais dans la foule no
: il doit pénétrer à l’intérieur des choses ; et l’essence vraie, la
réalité
profonde d’un mouvement, ne peut jamais lui être
par sympathie, c’est pour des raisons d’analogie qu’il les érigera en
réalités
indépendantes. Et des mouvements de la matière en
pour fonction de mesurer. La science ne peut et ne doit retenir de la
réalité
que ce qui est étalé dans l’espace, homogène, mes
primait la nécessité où se trouve l’intelligence humaine d’étudier la
réalité
partie par partie, impuissante qu’elle est à form
elation de réciprocité dans le cas du mouvement uniforme, et pour une
réalité
immanente à un mobile dans le cas du mouvement ac
ucune raison de supposer que nous ne soyons pas ici en présence de la
réalité
même. Toute apparence doit être réputée réalité t
ici en présence de la réalité même. Toute apparence doit être réputée
réalité
tant qu’elle n’a pas été démontrée illusoire, et
prouvé 15. La matière nous est donc présentée immédiatement comme une
réalité
. Mais en est-il ainsi de tel ou tel corps, érigé
ue nous venons de faire le montre suffisamment. Si la couleur est une
réalité
, il doit en être de même des oscillations qui s’a
l’intervalle de l’angle bovaryque, dans l’écart qui se forme entre la
réalité
de quelque personnage et la fausse conception de
s pour effet de rendre manifeste la contradiction qui existe entre la
réalité
véritable de l’individu et sa réalité présumée. L
ntradiction qui existe entre la réalité véritable de l’individu et sa
réalité
présumée. Les auteurs comiques présentent toujour
il entreprend les tâches où celui-ci triomphait. Aux prises avec ces
réalités
positives son inaptitude, sa faiblesse, son inexp
limites du jeu ordinaire ; la feinte risque à tout moment de devenir
réalité
: il arrive que le hardi chasseur, à l’affût derr
eprésenter combien est pauvre à cet âge le pouvoir sur l’esprit de la
réalité
, combien grand, au contraire, le pouvoir de défor
i l’a fasciné : il se réalise tel qu’il se veut jusqu’au moment où la
réalité
commune contredit son pouvoir de réalisation indi
d’être ébranlée dans une conviction qui se confond pour elle avec la
réalité
même. Son pouvoir de fonder ses certitudes sur la
ne fut pas injustifiée et des lettres d’Ambroise Thomas attestent la
réalité
de ses qualités d’exécutant. Mais il faut se souv
r et se coaliser tour à tour, les snobs réussissent à faire tenir une
réalité
dans un simulacre, et à opérer la substitution de
e, une harmonie préétablie oblige le ciel de la pensée et celui de la
réalité
à se mouvoir parallèlement. Disons même, tant l’a
omènes, autrement dit, sans monde extérieur, — que ce dernier ait une
réalité
objective ou qu’il soit tenu pour de l’esprit pré
nsée s’épanouit et baigne dans le soleil. C’est pourquoi, assoiffé de
réalités
, l’homme, après de folles errances, revient toujo
Géricault, à Delacroix, à Devéria, et la représentation vivante de la
réalité
, en s’opposant aux dessins de David, de Regnault,
n’est nullement synonyme de fiction ou de chimère, mais le type de la
réalité
considérée en elle-même. Qu’en conclure, sinon qu
autre que nature bien interprétée ? Le monde en effet, en plus de sa
réalité
propre, est le produit de nos sens et aussi de no
occupe des données immédiates de la conscience et des choses, de « la
réalité
, du contenu vivant et intuitif de l’expérience mê
de la cause qui les a produits, la représentation psychologique de la
réalité
intérieure des choses, leur vraie réalisation dan
ir essayé de dégager en toute chose l’âme des choses, c’est-à-dire la
réalité
fondamentale, ou si l’on aime les termes barbares
lus près du tabernacle de l’arche où repose le réel, puisque la seule
réalité
vraie — porro unum esse necessarium — c’est l’â
vie dans sa plénitude, en ajoutant à la nature l’idée, la pensée à la
réalité
, ils se sont étendus plus loin du côté des confin
esseurs de trésors insoupçonnés jusqu’alors. Ils ne sortent pas de la
réalité
, ils la dominent et s’y incarnent ; ils l’enserre
s symboles. Bien au contraire, « s’il existe un moyen de posséder une
réalité
absolument, au lieu de la connaître relativement,
apparence, l’image visuelle derrière laquelle se cache l’impondérable
réalité
. Contempteur de la conscience spontanée, le parna
conscience individuelle35. » Sitôt qu’on pénètre à l’intérieur de la
réalité
vivante, l’expression, quelque creusée qu’elle so
qu’un Être, qu’une Essence constitutive informent la matière ; qu’une
Réalité
supérieure, Cause suprême et Principe premier, pr
titudes incarnées d’un Absolu, que l’image amoindrie d’une plus belle
Réalité
. Cette âme, cet Absolu, cette Réalité, qu’il les
mage amoindrie d’une plus belle Réalité. Cette âme, cet Absolu, cette
Réalité
, qu’il les considère, suivant sa religion, comme
dans le monde moral que dans le monde sensible. En tout aspect de la
réalité
ils ont donc cherché obstinément la continuité de
vie, de marcher son pas, se précipitent vers l’idéal, source de toute
réalité
, réalisent en eux la nature. Désormais on ne fera
de en un point avec l’être universel, qu’elle soit une parcelle d’une
réalité
commune à tous. Nous ne pourrions, en effet, entr
en action par celui qui le compose, exprimant son âme et son cœur, la
réalité
humaine qu’il est, avec ses efforts et ses espéra
ut, parce qu’ils croient que les phénomènes sont la seule et complète
réalité
de ce qui est. Mais, si l’on pense que la réalité
a seule et complète réalité de ce qui est. Mais, si l’on pense que la
réalité
supérieure se dérobe derrière les phénomènes et q
légendes sont parfois des symboles dont le voile laisse entrevoir les
réalités
immortelles de la pensée et de la vie. » Gebhart.
des modes. Mais par surcroît les moyens employés pour représenter ces
réalités
négligeables ne sont point ceux qui en imposeraie
ractéristique particularité. Puis, comment le lecteur sentira-t-il la
réalité
des objets qu’on lui met sous les yeux, si on ne
ubstituer peu à peu celle que l’on a prise dans l’étude directe de la
réalité
. Cela est nécessaire au théâtre plus qu’ailleurs.
de, au théâtre, c’est de l’histoire — que Médée a tué ses enfants. La
réalité
du fait, disait Aristote (et Corneille après lui)
devons d’ailleurs. Selon notre expérience, imperfection est indice de
réalité
. Que Lamotte a tort de se plaindre qu’Homère ait
faut que la forme ne contrarie pas l’idée que nous nous faisons de la
réalité
historique. Cela n’a pas de rapport avec la coule
r », la « pitié charmante » ; ce sont les pleurs. De la plus horrible
réalité
, l’imitation tragique tire une émotion agréable.
éparer dans ses modifications subjectives ce qui est confondu dans la
réalité
objective. Au reste, on ne fait plus de difficult
qu’on en fait un absolu, si on le détache complètement de toutes les
réalités
qui le pressent, le précèdent ou le continuent, p
gnés d’admettre que le changement et la contradiction sont marques de
réalité
. Et enfin il y a si longtemps que les genres serv
n peu minutieusement dans son second chant, n’avaient de valeur et de
réalité
que par l’élément lyrique qu’ils renferment. Il r
phatiques, précieux, fantaisistes, bouffons, qui ne trouvaient pas la
réalité
assez noble, ni assez délicate, ni assez rare, ni
s est incolore et ne présente à un Français aucun objet fâcheux de la
réalité
contemporaine. On peut regretter d’être obligé de
e créée artificiellement par son effort parvient à être adéquate à la
réalité
, qui semble s’être approchée jusqu’à nous et dont
s sciences spéciales qui entrent en commerce intime et direct avec la
réalité
, soit physique, soit morale, pour constater les f
, il est presque inévitable, ou bien que les caractères propres de la
réalité
échappent au philosophe placé à un tel point de v
, la liberté, ne sont que des apparences ; le mouvement simple est la
réalité
. La mécanique est le dernier mot de toutes choses
agination qui s’appelle l’étendue, est ailleurs. On croit y saisir la
réalité
la plus palpable, la plus sensible de l’être ; on
ont plus de valeur du moment qu’elles contredisent le sentiment de la
réalité
interne ou externe. Si l’on peut toujours dire qu
fait d’expérience. Ici l’école critique intervient. Que parle-t-on de
réalité
à propos du libre arbitre et des prétendues vérit
s vérités de conscience ? Il faut distinguer entre le sentiment et la
réalité
. Nous croyons tous être libres dans l’exercice de
s la sphère intérieure du moi, où ne se pose jamais le problème de la
réalité
objective de nos sentiments et de nos idées. Dès
pur phénomène, c’est-à-dire le sentiment de notre liberté. Quant à la
réalité
elle-même, pour qu’elle la saisit également, il f
e les verrait et le doute serait impossible. Entre le sentiment et la
réalité
, il y a toute la distance du phénomène au noumène
entiment ne prouve rien, si la conscience est impuissante à saisir la
réalité
elle-même, l’homme perd ou voit s’affaiblir sa no
, c’est le sentiment invincible de la liberté. Si l’on en conteste la
réalité
objective, on ruine le concept de la loi morale,
e en réserve, caché dans les profondeurs de la substance, derrière la
réalité
toute phénoménale dont la conscience est le miroi
onception de la raison pure, sans application possible au monde de la
réalité
naturelle ; c’est aussi bien une loi de l’expérie
, on se contente d’observer ce qui se passe dans le petit monde de la
réalité
humaine, on voit fort bien comment elles agissent
ce qui n’est pour l’une qu’un idéal de la pensée est pour l’autre la
réalité
suprême. Or, qu’on fasse ou non de cet idéal une
r l’autre la réalité suprême. Or, qu’on fasse ou non de cet idéal une
réalité
, la loi n’en reste pas moins la même dans ses car
et la disproportion qu’il sent perpétuellement entre son désir et la
réalité
, l’énerve et le démoralise. À défaut d’actions ét
d’une pensée encore inconnue : de quoi accouchera-t-elle ? De quelle
réalité
ou de quel idéal ? L’excès même des théories huma
es, les joies, les cris et les douleurs d’un poète inconnu devant une
réalité
inconnue, comme celle de demain ? Et si l’on song
celle de demain ? Et si l’on songe non seulement à la tourbillonnante
réalité
sociale qui s’agite autour de nous, mais à la réa
tourbillonnante réalité sociale qui s’agite autour de nous, mais à la
réalité
encore plus poignante qu’est l’homme perdu sur un
ors poser le problème de la littérature et de l’art des vers, dans la
réalité
, sans tomber dans un empirisme grossier, qui ne m
ut tous ces mots pour traduire quelques aspects différents d’une même
réalité
.) L’écrivain veut fixer cette réalité avec des sy
s aspects différents d’une même réalité.) L’écrivain veut fixer cette
réalité
avec des symboles de beauté. (Et là encore, quel
t donc perceptible : elle se conçoit intellectuellement. Mais dans la
réalité
, que de nuances ! Les œuvres vraies sont là devan
a à discuter ces problèmes en apparence abstraits, mais qui, dans la
réalité
, dominent et commandent la vie même des nations.
rescence consciente du travail moléculaire des cellules nerveuses. La
réalité
psychologique, c’est, en somme, l’image. L’idée g
oire, un deus ex machina qui n’abrite que le néant, ou bien c’est une
réalité
. Or, si c’est une réalité, que peut être cette ré
ui n’abrite que le néant, ou bien c’est une réalité. Or, si c’est une
réalité
, que peut être cette réalité ? Telle est la quest
bien c’est une réalité. Or, si c’est une réalité, que peut être cette
réalité
? Telle est la question décisive et fondamentale
our ma part, je crois que cette « activité de l’esprit » est bien une
réalité
, et la principale, et qu’il suffit d’avoir le cou
le est donc, comme dirait Spinoza, une substance ; mais puisque cette
réalité
est la réalité même d’une personnalité, puisqu’el
mme dirait Spinoza, une substance ; mais puisque cette réalité est la
réalité
même d’une personnalité, puisqu’elle est un monde
ns que la conscience ne peut pas être quelque chose d’étendu, mais la
réalité
même de ce qui semble reposer sur l’étendue, comm
rer tous ceux qui conservant les vieilles idées du sens commun sur la
réalité
de la matière. La force seule existe et, par forc
peut être compris de nous : C’est que notre âme à nous aussi est une
réalité
rythmique. Mais, dira-t-on, s’il en est ainsi, po
lignes. Mais dans ce vaste effort de l’âme humaine pour atteindre la
Réalité
absolue et pour rendre sensible la Beauté de la v
s sûr, et chacun sait comme il est difficile de démontrer à autrui la
réalité
de ses intuitions personnelles. Nous avons vu pou
heure. Avec un instinct un peu confus, mais néanmoins fort juste des
réalités
, il eut dès le début la prétention de remonter au
mprenaient pas. Chacune d’elles voyait un aspect différent d’une même
réalité
, et chacune, partant d’un point de vue incomplet,
à côte. Ils ont chacun leur valeur propre ; chacun d’eux répond à une
réalité
particulière, et tout le tort de nos devanciers f
la vaine attente de fantômes littéraires. Revenons à grands pas à la
réalité
, c’est-à-dire au fond immortel de l’esprit humain
sie ne figure qu’un cas particulier, une réalisation secondaire d’une
réalité
antérieure, plus vaste et plus impérieuse, qui la
ulier, une preuve (un coup de dés n’abolissant point le hasard) d’une
réalité
spirituelle et cosmique qui dépasse la littératur
ître, de les accomplir. Que m’importe ce que je sais fort bien ! » La
réalité
devient une occasion de poser des problèmes techn
omme une profondeur, une virtualité. Il n’y a de création humaine, de
réalité
efficace, que mécanicienne. Mais au-delà de la mé
eur erreur ? Cela veut dire purs de leur action, c’est-à-dire de leur
réalité
. Valéry appelle ici moments suprêmes de la vie «
u’elle ces paroles d’abord un peu obscures de Valéry. Les différentes
réalités
matérielles, personnelles, idéales, logiques, dit
ire surgir les émotions et se répandre les images. » Le passage de la
réalité
matérielle et vivante à une réalité de rapports q
re les images. » Le passage de la réalité matérielle et vivante à une
réalité
de rapports qui provoquent des associa-lions, sus
le style de Flaubert. Dans les deux cas le mot style s’applique à une
réalité
de rapports : rapports de convenance et d’harmoni
cun de ces tableaux logiques détruit logiquement par l’autre, et leur
réalité
pour le poète comme leur réalité pour le physicie
uit logiquement par l’autre, et leur réalité pour le poète comme leur
réalité
pour le physicien consistant dans un ordre ou une
ément entre le corps et l’âme, mais, d’un point de vue pour lequel la
réalité
matérielle n’existe pas, entre la réalité spiritu
point de vue pour lequel la réalité matérielle n’existe pas, entre la
réalité
spirituelle signifiée par l’apparence du corps et
la réalité spirituelle signifiée par l’apparence du corps et l’autre
réalité
spirituelle signifiée par l’apparence de la consc
r tout autre chose qu’une source que le poète recréera une source. La
réalité
matérielle d’un objet consiste en effet dans une
de Léonard une figure de cette imagination. Une chevelure prend de la
réalité
poétique comme source et une source comme chevelu
pourrait servir d’image à tout. Le créateur des images sent que d’une
réalité
à une autre on peut toujours établir le pont d’un
et paraissent à chaque fois des hasards. Mais, du point de vue de la
réalité
métaphysique où tout est dans tout, ces chances d
est artificielle. La source et la chevelure lui sont venues comme une
réalité
unique, et c’est pourquoi, lorsqu’avec le romanti
n peut indifféremment se transporter à l’une ou à l’autre de ces deux
réalités
, une nuit étoilée, un état pathétique. Puis, dans
nimer la main, pour la comprendre dans son mouvement, pour y voir une
réalité
vivante qui va, croyez-vous, remuer et faire des
ifférent registre de vie. Mais cette Autre, la Parque immémoriale, la
réalité
d’avant l’individu, et qui ne faisait qu’un avec
ts, tristesses, toute l’amertume du poème ne fait plus qu’une vieille
réalité
dépassée Et ce jeune soleil de mes étonnements,
pour obéir à cette vis a tergo qui se confond avec l’inspiration. La
réalité
du poète en chair qu’il y a dans le Satyre, c’est
ment l’air plutôt raréfié dans lequel se passe tout cela, ce monde de
réalités
pures et de limites abstraites, ces jeux singulie
dites qu’elle a rêvé. Il faut donc que la coupure entre le rêve et la
réalité
, celle de l’être et du non-être, soit moins simpl
pur contact avec l’être, avec le courant de la vie profonde, avec la
réalité
« désintéressée ». Le corps d’Anne pouvait tomber
le poète souhaite que la dormeuse demeure dans son absolu, dans cette
réalité
double, ou dédoublée, du sommeil qui déverse de d
ar l’épaisseur des poèmes. Là-bas mystère sourcilleux et rebelle, ici
réalité
ameublie, humanisée par le travail poétique. Dans
m’oppose vivant à cette mort universelle, pleine, douce, calme, à ces
réalités
poreuses de la lumière, du grand midi étalé sur m
ntoure. Mais, pour le philosophe, l’univers se définit soit comme une
réalité
intelligible, soit comme une réalité spirituelle.
nivers se définit soit comme une réalité intelligible, soit comme une
réalité
spirituelle. C’est donc par la réflexion sur nous
aché et une âme de voleur. » Mais pour le Socrate qui est devenu une
réalité
, un corps, une technique, il y a manière d’utilis
les joues brûlantes, et elle dit qu’elle a honte. L’explication de la
réalité
psycho-physiologique par telle étiquette, tel mot
mporter l’un et l’autre un objet, une soumission aux conditions d’une
réalité
, mais (et c’est pourquoi j’ai choisi cet exemple
erche à ramener à un signe algébrique, à un « caractère » unique, des
réalités
en apparence si distinctes aurait besoin ici d’un
vail présent. Ce qu’on appelle ordinairement un fait, ce n’est pas la
réalité
telle qu’elle apparaîtrait à une intuition immédi
n symbolique qui la recouvre, figuration qui est devenue pour nous la
réalité
même, et dont un effort intense, exceptionnel, pe
s successifs et juxtaposés ? Oui sans doute, mais ces points n’ont de
réalité
que dans une ligne tracée, c’est-à-dire immobile
vement, quelle qu’en soit la nature intime, devient une incontestable
réalité
. Admettons qu’on ne puisse dire quelles parties d
périphérie du corps ? C’est donc en vain que nous voudrions fonder la
réalité
du mouvement sur une cause qui s’en distingue : l
yeux me donnent la sensation d’un mouvement, cette sensation est une
réalité
, et quelque chose se passe effectivement, soit qu
x se meuvent devant l’objet. À plus forte raison suis-je assuré de la
réalité
du mouvement quand je le produis après avoir voul
ns musculaire m’en apporte la conscience. C’est dire que je touche la
réalité
du mouvement quand il m’apparaît, intérieurement
s rapports tout particuliers entre des portions ainsi découpées de la
réalité
sensible est justement ce que nous appelons vivre
puisqu’une théorie de la matière se propose justement de retrouver la
réalité
sous ces images usuelles, toutes relatives à nos
des objets auxquels il s’ajouterait comme un accident, mais comme une
réalité
véritable et en quelque sorte indépendante. Ni la
notre perception, tout à la fois, un état de notre conscience et une
réalité
indépendante de nous. Ce caractère mixte de notre
ésente autrement le rapport de la quantité à la qualité. Croire à des
réalités
distinctes des réalités aperçues, c’est surtout r
ort de la quantité à la qualité. Croire à des réalités distinctes des
réalités
aperçues, c’est surtout reconnaître que l’ordre d
commun : en faisant du temps homogène et de l’espace homogène ou des
réalités
contemplées ou des formes de la contemplation, el
son de l’importance exceptionnelle qu’on leur attribue, et érigées en
réalités
indépendantes pour être distinguées par là des au
onçue d’interprétation ou de mesure, plaçons-nous face à face avec la
réalité
immédiate : nous ne trouvons plus une distance in
ceptions des divers genres marquent autant de directions vraies de la
réalité
. Mais cette perception qui coïncide avec son obje
re les deux termes comme une barrière insurmontable, n’a plus d’autre
réalité
que celle d’un schème ou d’un symbole. Il intéres
ps à quatre dimensions. — Ce qu’elle ajoute et ce qu’elle enlève à la
réalité
. — Double illusion à laquelle elle nous expose. —
vent le faire, puisqu’ils ne cherchent pas à interpréter en termes de
réalité
l’Espace-Temps de la théorie de la Relativité, ma
enre. En tout cas, espèce et genre auront sans doute le même degré de
réalité
, et l’Espace-Temps de la théorie de la Relativité
est une pure conception de l’esprit et peut ne correspondre à aucune
réalité
. Tandis que l’Espace à trois dimensions est celui
on, la « courbe à deux dimensions » 44 ne dessine qu’une partie de la
réalité
constatée sur le plan P, parce qu’elle n’est qu’e
ce mot. Au contraire, la « courbe à trois dimensions » contient cette
réalité
tout entière : elle a trois dimensions d’espace p
u’il habite. Elle ne serait que l’aspect superficiel et spatial d’une
réalité
solide qui devrait s’appeler temps et espace à la
de créer. S’il y a succession et durée, c’est justement parce que la
réalité
hésite, tâtonne, élabore graduellement de l’impré
que l’idée ne correspond cette fois et ne peut correspondre à aucune
réalité
. Il y a néanmoins un espace à trois dimensions, o
ps, aussi légitime que la première, puisque le bloc solide a seul une
réalité
absolue. Telle est bien en effet votre hypothèse.
s une autre direction. Mettre ces fantaisies sur la même ligne que la
réalité
, dire que le mouvement effectivement générateur d
qu’ils sont sortis de la science pure pour nous donner une idée de la
réalité
métaphysique que cette mathématique traduirait, o
pace A′ B′, voilà tout ce qui est constaté, voilà le réel. Mais cette
réalité
peut être reconstituée virtuellement par un amalg
B′ était une longueur d’espace l accrue d’un zéro de temps. Quand la
réalité
équation devient la virtualité L2 le zéro de te
ue. Ce que nous voulons établir, c’est qu’on ne peut pas parler d’une
réalité
qui dure sans y introduire de la conscience. Le m
n de l’esprit. Tenons-nous-en alors à l’expérience. Si le temps a une
réalité
positive, si le retard de la durée sur l’instanta
philosophique des théories d’Einstein, je veux dire leur rapport à la
réalité
. Ceux que gênait l’apparence paradoxale de la thé
ui voudraient dissoudre les choses en rapports, qui considèrent toute
réalité
, même la nôtre, comme du mathématique confusément
aient volontiers que l’Espace-Temps de Minkowski et d’Einstein est la
réalité
même, que tous les Temps d’Einstein sont égalemen
l, pourquoi la théorie de la Relativité ne peut pas exprimer toute la
réalité
. Mais il est impossible qu’elle n’exprime pas que
oute la réalité. Mais il est impossible qu’elle n’exprime pas quelque
réalité
. Car le temps qui intervient dans l’expérience Mi
inées à préparer ce travail. Mais nous venons de prononcer le mot «
réalité
» ; et constamment, dans ce qui va suivre, nous p
qui ne l’est pas. Qu’entendrons-nous par là ? S’il fallait définir la
réalité
en général, dire à quelle marque on la reconnaît,
s n’avons à nous occuper, dans tout ce qui va suivre, que d’une seule
réalité
, le temps. Dans ces conditions, il nous sera faci
comme du réel. Nous ne trancherons pas la question de savoir si toute
réalité
possède ce caractère. Il ne s’agira ici que de la
ir si toute réalité possède ce caractère. Il ne s’agira ici que de la
réalité
du temps. 17. Pour le développement des vues
le édition, d’introduire, dans la résurrection de mes personnages, la
réalité
cruelle que moi et mon frère nous avions introdui
rti-pris, à ôter la couleur épique dans l’Histoire, à n’y voir que la
réalité
cruelle, qui n’est pas cruelle, quand elle est la
voir que la réalité cruelle, qui n’est pas cruelle, quand elle est la
réalité
juste, — c’est se maintenir dans une erreur qui n
quille situation dans la renommée, ils la doivent au parti-pris de la
réalité
cruelle, qui leur a fait donner, à eux, les premi
ns le rire et dans le mépris, comme tous les systèmes littéraires. La
réalité
cruelle, comme dit M. de Goncourt, est devenue, e
éalité cruelle, comme dit M. de Goncourt, est devenue, en un rien, la
réalité
dégoûtante, et un jour, un jour néfaste, La Fille
rosaïsme de leur système quand ils ont voulu faire de cette prétendue
réalité
, qu’ils appellent cruelle et que j’appelle simple
raindre que ce langage artificiel ne soit un voile interposé entre la
réalité
et l’œil du physicien ? Loin de là, sans ce langa
rmonie interne du monde, qui est, nous le verrons, la seule véritable
réalité
objective. La meilleure expression de cette harmo
existe-t-elle en dehors de cette intelligence ? Non, sans doute, une
réalité
complètement indépendante de l’esprit qui la conç
tait, nous serait à jamais inaccessible. Mais ce que nous appelons la
réalité
objective, c’est, en dernière analyse, ce qui est
ar des lois mathématiques. C’est donc cette harmonie qui est la seule
réalité
objective, la seule vérité que nous puissions att
onde ne pouvait être enfermé dans un moule, quel qu’il fût, et que sa
réalité
seule contenait toute la révélation. Découverte i
L’œuvre de la pensée du moyen âge fut en somme une confiscation de la
réalité
au profit d’une formule. Une confiscation du mond
nte humaine s’épanouissait sur sa tige. La rentrée dans l’ordre de la
réalité
s’effectuait. De ce que la conception nouvelle
ieuse, elle ne commence qu’à peine en ce siècle, à s’incarner dans la
réalité
, à passer de la spéculation de l’élite dans la pr
nons de résumer l’esprit : triomphe de la pensée libre, respect de la
réalité
, élargissement de la conscience. Car nos adversai
cette activité fut un idéalisme fidèle et, par moments, héroïque. Les
réalités
tumultueuses et l’époque ne détournèrent pas Vogü
la possibilité de disjoindre ces deux éléments indissolubles de toute
réalité
: la matière concrète et sa substance mystérieuse
’est beau comme si Dieu parlait, voilà tout !… » Dégagez l’âme de la
réalité
: tel est, en résumé, le vif apostolat que Vogüé
resse était la flamme de son intelligence ; et les défaillances de la
réalité
matérielle n’y portèrent pas atteinte. * * * I
jœrnstjerne Bjœrnson a été sur le point d’écrire des chefs-d’œuvre de
réalité
Scandinave. Pourquoi une idéologie extravagante s
umanité tout entière en obscurcissant l’idée de justice »… Science et
réalité
, — le contact de cela et de ceci est redoutable.
redoutable. Cesare Lombroso, fort de la science, ne craignit point la
réalité
. C’est ce qu’a de plus émouvant son œuvre patient
de la responsabilité. Il a conclu pratiquement, dans la mesure où les
réalités
scientifiques l’y conviaient ; et, après un demi-
Fille du Nord » ; et il paraît que cette fille du Nord était, dans la
réalité
quotidienne, une chanteuse allemande. Puis d’autr
s et les autres, réalistes et parnassiens ne faisaient que décrire la
réalité
matérielle ou psychologique ; et ils n’avaient qu
nquérant lui-même ne peut rien. Et Vandal eût, je crois, appliqué aux
réalités
politiques cette formule scientifique de Bacon de
peuvent épiloguer. Mais le récit d’un historien donne un bon signe de
réalité
, quand il n’omet pas le hasard et ne se contente
il l’avait préparée, avec le patriotique désir de démêler, parmi les
réalités
anciennes, ce qui constitua la grandeur française
etiré dans « l’île d’émail » de sa fantaisie, loin des contacts de la
réalité
, blessé par la vie, comme cette Galswinthe que le
prendre ce mot : il avait besoin, ce rêveur, de l’appui qui prête la
réalité
. Du reste, son réalisme se transforma bientôt ; o
ne crut jamais que fussent étrangères l’une à l’autre l’éthique et la
réalité
. En d’autres termes, il crut passionnément que le
étaient aussi concrètes que les faits de l’expérience, et qu’enfin la
réalité
contenait virtuellement les doctrines. Et il inte
réalité contenait virtuellement les doctrines. Et il interrogeait la
réalité
, pour que les doctrines y apparussent. Peut-être
tte confiance. Si les doctrines, nées de son rêve, se posaient sur la
réalité
, il ne sut pas que la réalité n’y était pour rien
s, nées de son rêve, se posaient sur la réalité, il ne sut pas que la
réalité
n’y était pour rien ; ou il ne voulut pas le croi
oir plus charge d’âmes : et il continua d’interroger avec angoisse la
réalité
pleine d’idées. * * * Toutes les questions que
âtissant ses beaux systèmes, il objectait.| — Mais non, je pars de la
réalité
!… Il la voyait plus pensive peut-être qu’elle ne
est aussi vain de rester immobile, parmi les apparences de la fuyante
réalité
, que de marcher, en fumant un cigare. Tandis que
antement de la vie et de ses apparences qui ne sont pas l’image d’une
réalité
suprasensible ; c’est l’adorable duperie des heur
vite et bien commodément sur les idées. Il les considérait comme des
réalités
vivantes et impérieuses, qu’on ne contrarie pas s
comparerais à Théocrite. Il dessine et il peint de petits tableaux de
réalité
, des « idylles ». Il copie ce qu’il voit. Il copi
u’il ne copie certes pas : il donne de vives images de ce qui est. La
réalité
est tout encombrée de choses inutiles, — inutiles
ngolera, se brisera ?… L’artiste doit y prendre garde. Il a défait la
réalité
; il doit la refaire. Son rôle est de simplifier,
éalise des synthèses nouvelles et viables avec des éléments pris à la
réalité
confuse. Jules Renard donne à son lecteur l’impre
de simplicité surprenante, de gracieuse tendresse et de bonté que la
réalité
y semble divinisée. Charles-Louis Philippe s’étai
ble esprit dans les cerveaux humains et elle l’éparpille à travers la
réalité
universelle. La maison de Charles Blanchard, une
épondait pas beaucoup. Du moins, il le crut. Mais, principalement, la
réalité
vivante qu’est un pareil livre ne se constitue pa
ut-il que nos romantiques vous transformaient en symboles de modestes
réalités
, bien gaillardement. Observateur, il avait vérifi
ervateur très diligent ; toutes ses hâbleries reposent sur un fond de
réalité
concrète et sûre. On dirait qu’il badine éperdume
ependant. Il a conscience de ne pas vivre dans les contingences de la
réalité
. Un peu plus tard, au cours de cette même harangu
enues déclarations de quelques positivistes pressés. Qu’est-ce que la
réalité
? — Une image ; et, cette image, « nous l’avons f
e, « nous l’avons faite à la mesure de notre entendement ». Ainsi, la
réalité
n’est pas une brute ; et nous pouvons demeurer pr
t dans l’ordre mathématique. C’est une vérité austère, étrangère à la
réalité
concrète, une vérité nue, dépourvue des agréments
ais contient-elle plus de vérité qu’une autre ? Correspond-elle à une
réalité
quelconque ?… Ces questions ne se posent pas : el
athématique dépend de la structure de l’esprit humain, lequel est une
réalité
durable et générale. Tout de même, nous concevion
certitude pourchassée !… Ce qu’on pourra nous dire de la valeur d’une
réalité
humaine ne nous consolera pas. L’expérience, nous
’à travers des vitres qui le déforment le spectacle des hypothétiques
réalités
. Relisons maintenant ces lignes d’Henri Poincaré
Et il y a des dénouements, à ses histoires : elles ont, sur la simple
réalité
, cet avantage. Et puis, le style, — tandis que la
r la simple réalité, cet avantage. Et puis, le style, — tandis que la
réalité
n’en a guère. Prédécesseur de Mgr Duchesne à l’Ac
étif, pauvrement idéologique. La vie, au contraire, l’attirait, et la
réalité
. De jour en jour on l’a pu suivre, depuis lors, q
n, — un idéalisme conscient de lui-même et réfléchi, — transfigure la
réalité
selon le vœu d’une âme tendre et soucieuse d’harm
e telles inventions hasardeuses, chimériques, sans rapport avec nulle
réalité
ingénument perçue. Aman-Jean, lui, est libre ; et
che ; et le spectacle qu’il nous donne est bien celui de l’insidieuse
réalité
. Il veut aussi que nous connaissions les personna
Regardez-les mieux : vous verrez des gens beaucoup plus pareils à la
réalité
, des gens qu’on imagine sans peine cupides, achar
de la convention. Bientôt, il n’y a plus de contact entre l’art et la
réalité
; et l’idéologie de ces artistes, indigente, ne s
l’idéologie de ces artistes, indigente, ne suffit pas, au lieu de la
réalité
méprisée, à vivifier leur art. Leur art est vide
t de ce principe essentiel : l’art est l’expression synthétique de la
réalité
et des idées, et la beauté d’une œuvre résulte de
’eut un sens plus exact, impeccable et comme plus involontaire, de la
réalité
, un tel appétit de la connaître en son détail, un
ait ou les remarques dont ils abuseront. Ils n’aiment pas vraiment la
réalité
; ils ne l’aiment pas pour elle-même : et ils son
un système : désormais il y aura toujours un système entre eux et la
réalité
; ils ne verront pas la réalité même. Jules Huret
a toujours un système entre eux et la réalité ; ils ne verront pas la
réalité
même. Jules Huret, lui, a les yeux les plus ingén
ravaille ainsi, Jules Huret, surprenant assembleur des éléments de la
réalité
, leur maître obéissant, leur esclave et leur desp
D’autres penseurs — et, ceux-là, authentiques — vivent au milieu des
réalités
comme si elles n’étaient point. De préférence, il
ible, se livrent à des méditations que nous connaissons peu et que la
réalité
quotidienne ne connaît pas. C’est dommage, pour n
as député, sénateur et ministre sans acquérir la juste conscience des
réalités
. Et, au surplus, sa géométrie n’est pas un rêve i
éométrie un géomètre à qui la politique a enseigné l’importance de la
réalité
concrète. Les autres, ceux qui s’enferment dans l
a géométrie du ciel sur la terre. Il la transforme en une science des
réalités
. Triangles absolus, parallèles idéales et droites
c’est à peu près la même chose que la mort de Pan. Il y avait Pan, la
réalité
universelle ; et il y avait notre connaissance de
s l’homme, qui pense ou qui ne pense guère, entre en contact avec les
réalités
environnantes. Elle ne prétendit plus à suffire e
ndre. Il nous semble que l’unité soit la vie ; et la vie est la seule
réalité
que nous concevions. Eh bien, en dépit d’une vari
résent, lui, ne nous permet pas de choisir : il nous inflige toute sa
réalité
, où il y a de tristes et déplaisantes choses. * *
au mémoire portant pour devise : « L’artiste véritable ne voit pas la
réalité
telle qu’elle est, mais telle qu’il est. Il y met
l’adresse de quiconque renonce à la convention pour s’inspirer de la
réalité
. Par contre, le grand public, peut-être à cause d
ppeler des fictions, dont les parties sont empruntées assurément à la
réalité
crue, mais dont l’ensemble monstrueux est imagina
er de notre étude, il nous suffit de constater qu’elles dénaturent la
réalité
par l’enlaidissement, comme d’autres la transform
on s’accorde à démêler deux éléments : l’un que l’homme emprunte à la
réalité
, l’autre qu’il tire de soi. Les maintenir dans un
faute de lest, dans celle de l’abstraction, se laissa attirer par la
réalité
. Ceux qui cédèrent à cette tentation dans l’anti
Nous essaierons donc, de montrer brièvement quelle fut la part de la
réalité
dans les œuvres de l’antiquité classique. Le Moye
l suit. Le réalisme est un système qui astreint l’art à reproduire la
réalité
sensible telle que l’expérience la fait connaître
e du réalisme. S’il y pouvait rester fidèle, s’il embrassait toute la
réalité
, il peindrait l’ordre aussi bien que le désordre,
n France, on peut le définir hardiment le système qui reproduit de la
réalité
ce qui relève le plus directement de la sensation
souvent les idéalistes commencer, ainsi que Donatello, par copier la
réalité
; et plus souvent encore le même homme tergiverse
pèce de divorce qui se préparait depuis longtemps entre l’homme et la
réalité
sensible. Le christianisme le prononça. Il habitu
s les dernières années de la décadence grecque et romaine le degré de
réalité
qu’il admettait. La distinction du réalisme et de
». Le tableau de la salle où se réunissent les prétendants est d’une
réalité
parfois repoussante. Bien que la table du festin
on goût14. » À ceux-là l’on répondra que, si Homère embrasse toute la
réalité
de son temps, il s’élève au-dessus d’elle par les
ment qu’avant ces hommes, comme après eux, l’art tend à reproduire la
réalité
. Première partie. Antiquité païenne Livre
comme les lions idéalisés des Grecs », ou des scènes guerrières d’une
réalité
brutale17. Parmi les objets qu’ont mis au jour l
assoupli les bras, se sert du marbre et du bronze pour reproduire la
réalité
avec une exactitude qui n’a d’autre loi que sa ri
tive des faits. Dès le temps de Scopas, l’art grec se rapproche de la
réalité
. Sans abandonner le culte de la grâce et de la be
ppe faisait des portraits et, son Athlète au strigile appartient à la
réalité
journalière. Les coroplastes de Tanagra n’en sort
est difficile de le dire : à coup sûr nous sommes au cœur même de la
réalité
banale et journalière. Apollonios descend dans un
même de la réalité banale et journalière. Apollonios descend dans une
réalité
plus intime. Persuadé plus encore qu’Euripide que
maine. C’est pourquoi, plus large est la part que les Grecs font à la
réalité
, plus grande est la complaisance avec laquelle le
à saisies chez leurs maîtres. Parmi les imitateurs indifférents de la
réalité
on ne manquerait pas de ranger, toute réserve fai
ion portée à son comble, c’est-à-dire jusqu’au point où elle imite la
réalité
par une réalité analogue ; ils se donnèrent le pl
comble, c’est-à-dire jusqu’au point où elle imite la réalité par une
réalité
analogue ; ils se donnèrent le plaisir de voir He
avec une indignation sincère, encore que tardive, ils ont modifié la
réalité
suivant leurs vues propres. Ce qui nous amène à c
soulevé, ne songe plus à redescendre. La Chanson de Roland a plus de
réalité
que ces poèmes païens dont elle délaisse le merve
st encore le réel en quelque sorte, ou du moins le prolongement de la
réalité
. De plus, ces personnages à demi historiques, Rol
errière que la poésie épique se rapproche le plus naturellement de la
réalité
. Et comment non ? La guerre n’est jamais plus lou
de couleurs intenses et franches, qui rivaliseront avec celles de la
réalité
; mais ils n’auront point, comme les Grecs, la fa
rampe moderne est une barrière infranchissable entre la fiction et la
réalité
: la rampe ancienne les laissait se rapprocher et
ir en Égypte et en Grèce : c’est-à-dire qu’au lieu de s’écarter de la
réalité
, il se montre assez soucieux de la reproduire exa
’idée mystique empruntât, pour se traduire, des représentations d’une
réalité
banale et vulgaire : plus le corps était lourd, d
de même nature, autant il l’est peu d’associer la forme, qui est une
réalité
sensible ou intelligible, avec l’expression, qui
propres à fournir au culte un langage précis, ramenaient l’homme à la
réalité
positive en lui donnant dans la mise en scène du
il prend à la tradition les principaux faits et le fil du récit, à la
réalité
contemporaine les détails pittoresques, les costu
u pays de Langres, plus pressés de naître dans le mystère que dans la
réalité
, s’il est vrai qu’ils ne vinrent au monde que mil
oins, des blés et des fruits, le foulage des raisins46. Le goût de la
réalité
rustique se marque plus vif encore dans les minia
poésie du Moyen-Âge n’a pas, autant que l’art, la notion exacte de la
réalité
champêtre. Elle s’en tient, depuis les origines j
’est la première fois peut-être que la foule entre en scène et que la
réalité
vilaine tente de jeter la poésie épique à bas de
nie l’idéal, faute d’y pouvoir atteindre et qui ne croit plus qu’à la
réalité
plate des choses et à la médiocrité bourgeoise de
célestes ou infernales, c’est comme si elle sortait entièrement de la
réalité
visible. » Il est certain que ces décors sont fai
l’esprit populaire à faire passer peu à peu la métaphore à l’état de
réalité
concrète, et qui l’empêche de bien distinguer ce
de ces combinaisons qui simplifient et ordonnent les éléments que la
réalité
fournit, mais, dans le drame, par exemple, des he
tistes et ces poètes n’ont pas d’autre intention que de reproduire la
réalité
avec la fidélité d’un instrument de précision qui
cerveau, surexcité, lui montre de vaines images qu’il prend pour des
réalités
. Sa femme, plus maîtresse d’elle-même, le raille
laissés, le modèle qui lui avait servi et qui subsistait toujours, la
réalité
. Ils s’intéressèrent à leur temps, regardèrent au
el reconnaître, cataloguer, en quelque sorte, et enseigner toutes les
réalités
positives de la vie. L’Encyclopédie fut une enquê
utes les œuvres d’imagination celle qui peut s’éloigner le plus de la
réalité
par la fantaisie, ou s’en rapprocher le plus par
i les artistes et les gens de lettres, veulent prendre pour modèle la
réalité
. Il le fut ce Gabriel de Saint-Aubin qui, monté s
amille. Greuze, nous le savons, n’a pas toujours été le peintre de la
réalité
. Cependant ne le fut-il pas dans Le Retour sur so
mmençant ce travail. Et de fait, si le réalisme se borne à peindre la
réalité
extérieure et basse, ce qu’il fait le plus souven
elle fait partie, entre ce groupe et la foule, entre les hommes et la
réalité
matérielle une connexion étroite et des influence
ne les laisse subsister que s’ils l’aident à aller à sa fin. Dans la
réalité
, les faits matériels se jettent à la traverse des
élevé jusqu’à la plus haute abstraction et ils le ramènent ainsi à la
réalité
concrète. Mais d’abord ils abrègent le code class
que ». Il assemble les couleurs les plus disparates, comme le fait la
réalité
elle-même. C’est chez lui qu’on voit « qu’il n’y
l’accord le plus parfait123 ». Cet intérêt que Diderot marque pour la
réalité
matérielle est la dernière conséquence des doctri
siècle attacher beaucoup plus d’importance que le xviie siècle à la
réalité
du costume et du décor. Voltaire, en louant le c
porte de sortie. Ils s’affranchirent des règles pour s’asservir à la
réalité
. Au lieu de créer un tout logique, ils fabriquère
ut logique, ils fabriquèrent un tout aussi conforme que possible à la
réalité
apparente, et, comme elle, incohérent, complexe e
cle. — Le romantisme est un éclectisme ; Amour de la fantaisie, de la
réalité
. — Tendance au réalisme indifférent ; tendance au
ment le génie indépendant non seulement des règles, mais encore de la
réalité
, cette règle dernière. Alors, s’ils ne poussent p
r le sentiment divin de l’adoration : « J’ai poursuivi la vie dans la
réalité
, non dans les rêves de l’imagination, et je suis
ui justement bafouée par les hommes comme elle le fut toujours par la
réalité
: morale de Berquin, morale du vice puni et de la
me dans une chambre noire, évoque, sans rien de plus, la vision de la
réalité
. Quant à l’imagination créatrice, son règne serai
our d’une œuvre ; de la consistance qui en assure la solidité ; de la
réalité
qui, dans une certaine mesure, lui donne la vie.
ervé. Les yeux des réalistes de toute école sont comme braqués sur la
réalité
. Aussi tout personnage de roman réaliste est le d
dans leur succession capricieuse et rapide les moindres nuances de la
réalité
. « Notre effort a été de chercher à faire revivre
ette méthode ? Le grand cri de guerre du réalisme étant « Rien que la
réalité
», il est condamné à dresser d’abord une liste de
à la sobriété des Decharme et des Gaston Boissier. Chapitre II. La
réalité
présente seule admise par le réalisme didactique
endre avant tout la physionomie de l’âme. L’art, plus généreux que la
réalité
envers l’homme et le traitant en pur esprit, lui
ns et des catégories. — L’art mis par le réalisme en possession de la
réalité
tout entière C’est ainsi que l’art, contenu p
est ainsi que l’art, contenu par les classiques dans le domaine de la
réalité
morale, est élargi par les novateurs dans le sens
de la réalité morale, est élargi par les novateurs dans le sens de la
réalité
matérielle. Il est un dernier affranchissement qu
« Ni rêverie, ni calcul », voilà sa devise. Il s’efforce de rendre la
réalité
de la vie des champs, sans l’enlaidir, surtout sa
e l’idéalisme ? La revanche de l’homme sur la vie, l’amendement de la
réalité
par l’art, la protestation de l’esprit créateur e
ation de l’esprit créateur et libre contre les fatalités externes. La
réalité
en effet, même pour ceux qui ne sont point ses vi
ve lumière vient en éclairer les parois transparentes. » Hélas ! les
réalités
du mariage ne lui seront pas favorables : à la pr
re passionnés, assez de présence d’esprit pour être discrets. Dans la
réalité
, les hommes finissent plus souvent par la maladie
t des faits ; nous nous enfermerons avec eux dans le champ clos de la
réalité
. Nous commencerons par leur faire toutes les conc
par l’examen de ses œuvres : il n’a pas encore réussi à reproduire la
réalité
Chapitre premier. Le réalisme a laissé de cô
réalisme n’a su jusqu’ici ni mettre en œuvre tous les éléments de la
réalité
, ni en respecter les dispositions générales. Ses
coup sûr, le plus beau. Chapitre II. Le réalisme n’a reproduit la
réalité
ni dans son ordre ni dans ses dispositions généra
elle des objets et des idées. Autrefois, le roman était l’idéal de la
réalité
: en regard du roman d’aujourd’hui, c’est la réal
it l’idéal de la réalité : en regard du roman d’aujourd’hui, c’est la
réalité
qui est l’idéal. On aurait l’air de risquer un pa
; il saisit d’un regard tout intuitif l’ensemble et les détails de la
réalité
; parce qu’il est avec elle en parfaite proportio
de choisir et de se concentrer ; concentrée, elle se lasse. Aussi la
réalité
nous échappe dans son étendue et dans sa durée :
boulet, Quasimodo, Han d’Islande, ou du moins pris en dehors de toute
réalité
comme les Burgraves ; à maintenir trop longtemps
dent impossible et d’ailleurs superflue la transcription exacte de la
réalité
. C’est la revue impartiale de ces conventions nat
es conventions qu’il doit subir, soit à cause de l’essence même de la
réalité
qu’il imite, soit à cause de la nature des procéd
soit à cause de la nature des procédés d’imitation qu’il emploie. La
réalité
apparente, malgré la constance naturelle que nous
et qu’on lui laisse sa physionomie flottante, indécise et vague ; la
réalité
est successive, l’art doit tendre à l’être comme
— nos adversaires y appuient encore plus que nous, — compter avec la
réalité
présente, où nous voyons des arts nettement sépar
nts en nombre comme en puissance ne saisit que certaines formes de la
réalité
. IV. Dernière convention qui s’impose à l’art
futent, et remarquons seulement que si l’art peut se rapprocher de la
réalité
, il n’arrivera jamais à la représenter exactement
cet intermédiaire ; alors, il n’est plus la reproduction exacte de la
réalité
, comme il s’en vante. Chapitre III. Des conve
ourdissement. Quand l’art mesure pour la reproduire une portion de la
réalité
, ce doit être avec notre compas. Un tableau dont
t parlait Fontenelle, les romantiques l’ont interposé entre eux et la
réalité
; la blanche lumière du jour s’y est décomposée e
de vaines apparences, et qui, voulant montrer les incohérences de la
réalité
, trahit celles de notre esprit ; ou bien négliger
ger ce qui nous est inexplicable, substituer notre plan à celui de la
réalité
extérieure, notre logique propre, dont nous avons
» est prise entièrement de la nature, ou si elle vient de nous. Si la
réalité
nous la donne, le réalisme est dans une position
rocher le plus possible de la nature, que le drame, plus voisin de la
réalité
que la tragédie, l’a justement détrônée et que le
cès que nous n’avons pas à apprécier pour l’instant, un tableau de la
réalité
: nous cessons en conséquence de vous cloîtrer da
ole échappée à l’auteur du Naturalisme au théâtre : « L’art, c’est la
réalité
mise au point nécessaire », et de cette autre du
il avait proclamé bien haut que l’art devait reproduire exactement la
réalité
. Seulement, dans l’interrogatoire que la critique
abrégé des dépositions. Prétendez-vous que l’art doive reproduire la
réalité
telle qu’elle est ? « Je ne suis pas assez peu pr
e ne suis pas assez peu pratique pour exiger la copie textuelle de la
réalité
… L’art modifie la nature sans sortir de la nature
— La reproduire avec toutes ses incohérences ? « L’œuvre d’art est la
réalité
mise au point. » — Ce qui veut dire « que l’art e
gique ». — L’idée directrice de cette logique est-elle fournie par la
réalité
? « C’est un quid proprium antérieur à toute expé
e expérience. » — L’idée intervient-elle toute seule pour modifier la
réalité
? « L’écrivain, l’artiste communique à son œuvre
ndre entièrement, l’autre avec le désir de rester toujours loin de la
réalité
basse ; l’un avec l’idée que les règles ne sont q
éalisme ; l’autre, patrie vague et nuageuse de tout ce qui n’a aucune
réalité
, appartiendrait en propre à l’idéalisme. Les fait
un rêve, ô vous qui défendez de rêver ! ô vous qui ne croyez qu’à la
réalité
du moment présent, bien et dûment constatée, qui
où l’imagination se plaît d’autant mieux qu’ils sont plus loin de la
réalité
. Qu’elle « trafique » avec Corneille en Espagne o
vagabondages ne sont que pour la dérober au spectacle prolongé de la
réalité
contemporaine. Quand elle veut bien s’assujettir
uffrir c’est encore sentir, et celui qui ne sent plus cherche dans la
réalité
les sensations extraordinaires que le roman ne lu
ourner tout à fait de l’idéal, le conduisent plus ou moins près de la
réalité
. Et maintenant, si la revanche de l’idéalisme est
ce tableau n’est-ce point un idéal auquel il a fini par conformer la
réalité
de sa vie et celle de ses romans ? D’où il suit q
r un individu comme pour une nation est de toucher enfin du doigt les
réalités
, d’asseoir notre intelligence et nos affaires hum
que bien vite elle renonce à son ambition première. Ce n’est plus la
réalité
même, dit-elle, qu’elle recomposera, mais seuleme
péculer ou pour rêver je pourrais admettre qu’il reste extérieur à la
réalité
, qu’il la déforme et qu’il la transforme, peut-êt
aient au faux évolutionnisme de Spencer, — qui consiste à découper la
réalité
actuelle, déjà évoluée, en petits morceaux non mo
ance, tout ce qu’il s’agit d’expliquer, un évolutionnisme vrai, où la
réalité
serait suivie dans sa génération et sa croissance
deux grandes illusions auxquelles s’expose, dès qu’il spécule sur la
réalité
en général, l’entendement humain. 1. L’idée de
sans un état cérébral, comme ces deux états sont deux extraits d’une
réalité
unique et totale, qui comprend à la fois tous les
t projetée au dehors ; il y a réalisation de l’image et croyance à sa
réalité
. On le voit, au point de vue physiologique, la fo
sus appétitif. II Ainsi conçue, la psychologie a pour objet des
réalités
, non plus de simples reflets, puisque les faits d
aits de conscience sont des éléments intégrants et des facteurs de la
réalité
complète. Les mouvements, eux, sont des phénomène
eux, sont des phénomènes abstraits du tout : ils sont l’aspect de la
réalité
qui peut s’exprimer en sensations visuelles ou ta
ficielle, on oppose l’état mental, — la sensation par exemple, — à la
réalité
. Primitivement, ce que nous sentons immédiatement
u son, c’est un seul et même phénomène, une seule et même phase de la
réalité
; or, le son n’est son qu’en tant que senti, et t
avec d’autres sens, tels que la vue ou le tact. Le son n’arrive à la
réalité
que dans la sensation. Quand on parle du son obje
le phénomène se prenant lui-même sur le fait, réel et conscient de sa
réalité
. On dit encore avec Descartes : « La piqûre n’est
n et une modification purement psychique qui serait parallèle à cette
réalité
. S’il en était ainsi, l’objet qu’on veut poser en
notre sensation ne serait plus sensation de rien. Il n’y a point deux
réalités
, l’une sentie, l’autre sentante : il n’y en a qu’
externe de phénomènes tout psychiques en soi. S’il n’y avait dans la
réalité
qu’universel mécanisme, il y aurait universelle i
erait-elle de la peine en nous instruisant de ce qui se passe dans la
réalité
objective ? On a plutôt du plaisir que de la pein
z pas. C’est même pour cette raison que tant de psychologues nient la
réalité
du vouloir et du désir. Mais, de ce qu’on ne peut
du vouloir et du désir. Mais, de ce qu’on ne peut se représenter une
réalité
interne comme objet, il n’en résulte pas qu’elle
ne comme objet, il n’en résulte pas qu’elle n’existe point, car cette
réalité
peut ne pas être différente de nous-même ; étant
les deux règnes une certaine resituation de la pensée en face de deux
réalités
parallèles, ainsi la révolution de la philosophie
les disciplines une certaine resituation de la pensée en face de ces
réalités
parallèles. Il ne faut donc pas dire que le bergs
e critique une connaissance, un approfondissement de la nature, de la
réalité
de l’homme et de la fatalité. Il faut renoncer à
obtient généralement que par une opération de désentrave. Pourquoi la
réalité
, qui est peut-être un bien plus profond, ne s’obt
la philosophie bergsonienne est essentiellement une philosophie de la
réalité
. Qu’ensuite Descartes ait réussi à imposer l’ordr
mode et parce qu’elle épousera de plus près de nouveaux aspects de la
réalité
physique. Ce n’est pas en fonction du discours de
le discours ni pour assurer la méthode. On la reprendra parce que la
réalité
sera plus comme ça, ou qu’elle paraîtra plus comm
gle, ou que l’on pensera qu’elle sera en règle avec le discours de la
réalité
. On ne reprendra pas l’hypothèse des tourbillons
Descartes, mais parce que l’on pensera qu’elle sera en règle avec la
réalité
. Descartes lui-même a-t-il déduit sa métaphysique
ductive qui était restée pour ainsi dire sur le tranchant du sort. La
réalité
, en chacun de ses points, est comme une ville blo
e l’homme et le monde, en ce point intermédiaire entre l’esprit et la
réalité
, en ce point intermédiaire où s’établit la liaiso
mment sait-on que c’est dans cette direction), et trouver le point de
réalité
d’où il faut revenir à ce point de suspense). Mai
’il est institué à côté de son adversaire et des autres en face d’une
réalité
toujours plus grande et plus mystérieuse. Et cela
philosophie heureuse. Parlez-moi surtout d’une certaine fidélité à la
réalité
, que je mets au-dessus de tout. Une grande philos
ans son principe un effort pour conduire la raison à l’étreinte de la
réalité
. (Dans les sciences, dans les métaphysiques des s
défavorables, on va voir qu’il est un des éléments constitutifs de la
réalité
sociale ou l’un des artifices grâce auxquels elle
es. C’est dans ces expériences particulières uniquement que réside la
réalité
de l’idée, en sorte qu’elle n’est elle-même une r
que réside la réalité de l’idée, en sorte qu’elle n’est elle-même une
réalité
que pour le groupe d’hommes déterminé à qui ces e
ment une attitude d’utilité, c’est-à-dire un moyen de créer sa propre
réalité
par la discipline d’un commandement qui se répète
é : c’est bien dans cet intérêt positif et particulier qu’il puise sa
réalité
, qu’il cache et nourrit ses racines pour ne montr
niverselle, à laquelle, dans le domaine de la pratique morale, aucune
réalité
ne répond, elle ne va faire que se soumettre à la
é sous le masque d’une idée cosmopolite à quoi rien ne répond dans la
réalité
est entrepris en fait au nom de l’utilité d’un gr
espace différent, est une cause de changement : il semble donc qu’une
réalité
modifiée par le temps soit exposée à se concevoir
assé au présent et forme avec ces deux fragments de la durée une même
réalité
avait été jusque-là allongé par les hommes à mesu
se satisfaire. Si l’on considère que la croyance est pour l’homme sa
réalité
la plus immédiate, il apparaît que les formes gén
ntrainte de se plier à des attitudes conçues en vue de satisfaire une
réalité
qui n’est plus la sienne. La force de la coutume
de faiblesse apparente, cette croyance entre encore en lutte avec la
réalité
nouvelle et les besoins nouveaux qu’elle contrari
ainsi à des tribulations inquiétantes… » Le romancier, qui étudie la
réalité
concrète et sa confusion, voit les idées aux pris
ntangible éther. Il a, bien au contraire, de solides attaches dans la
réalité
environnante : c’est elle qui l’a nourri et qui l
e époque, l’idée que se font les écrivains de leurs devoirs envers la
réalité
. Comment la traitent-ils ? Avec une attention scr
lorissait il y a, mettons, un quart de siècle) et le goût de l’exacte
réalité
, voilà deux choses. Mais le réalisme n’est pas mo
entatives, afin de savoir où nous en sommes, de nos relations avec la
réalité
. Ce n’est évidemment pas sur les quelques volumes
ur réclame de nous un nombreux roman réaliste !… C’est ainsi dans la
réalité
?… Oui : chacun des êtres qui font une collectivi
n’est-il pas la volonté de l’ordre, imposée au multiple hasard de la
réalité
? Or, le réaliste, lui, refuse de choisir, afin d
tie de ce sentiment : la haine du « sujet ». Elle n’a pas vu, dans la
réalité
, se combiner de ces tableaux où le motif principa
qui, mieux que ce roman réaliste, ne donne au moins l’illusion de la
réalité
. L’œuvre, — qui, à certains égards, est un recuei
it abstenu, ce serait par un scrupule de réaliste qui veut laisser la
réalité
toute seule. (Ancienne prétention des réalistes,
e coquetterie, certainement. Mais, étant un moraliste, s’il laisse la
réalité
toute seule, c’est pour la laisser parler toute s
ient le réalisme, s’il est tendancieux ? que vaut le témoignage de la
réalité
, s’il n’est pas libre ?… Que dit, en fin de compt
de la réalité, s’il n’est pas libre ?… Que dit, en fin de compte, la
réalité
, complice de l’auteur ? Antoine est allé vivre av
, à mon avis, l’erreur de tous les théoriciens qui se figurent que la
réalité
est soumise au législateur et au moraliste, comme
ion de l’authentique vérité : nous contemplons, en quelque sorte, une
réalité
neuve, qui nous étonne et que pourtant nous recon
le était, il y a vingt ans, l’attitude des romanciers à l’égard de la
réalité
. Quelle est, à présent, leur attitude ? Celle de
l’intérêt du livre n’est pas là. L’intérêt du livre c’est l’évidente
réalité
d’une petite ville provinciale (Épinal), décrite
n certain nombre (fût-ce un grand nombre) des aspects que présente la
réalité
. Un tel impressionniste procédera un peu comme La
; elle est très peu de chose : elle se perd dans les fragments de la
réalité
. Ces romans nouveaux ne sont pas des romans. Peu
ne. Sans doute ! Cependant, une œuvre d’art n’est pas une copie de la
réalité
; ce n’est pas une copie de la réalité que nous o
’art n’est pas une copie de la réalité ; ce n’est pas une copie de la
réalité
que nous offre M. Romain Rolland : et l’impressio
il, du moins, en la personne de son héros. Il l’a placé au centre des
réalités
de l’époque ; toutes ces réalités, il les fait af
n héros. Il l’a placé au centre des réalités de l’époque ; toutes ces
réalités
, il les fait affluer vers lui, — comme elles ont
nie, l’un de ceux qui ont saisi et mis dans leurs ouvrages le plus de
réalité
, intellectuelle et physique, vivante elle-même.
gardent le monde, l’intelligence qui le conçoit ; et il transporte la
réalité
, il la transporte de l’âme à l’objet. Ce changeme
, il s’agit de savoir quelle attitude l’artiste garde vis-à-vis de la
réalité
. Dans un récent volume, savant et joli, Les Origi
s séculaires de l’art et de la littérature : il s’agit de la somme de
réalité
que l’art — et littéraire, par exemple, — est cap
e pas, il la dédaigne ; ou bien il la prise et il la veut. La dose de
réalité
qu’il absorbe, la manière dont il la traite : ain
igence qui choisit et qui ordonne les fragments et les symboles de la
réalité
. Son œuvre contient une somme abondante de réalit
les symboles de la réalité. Son œuvre contient une somme abondante de
réalité
. Après la publication des Trois contes, Taine lui
ueur de son procédé, à cette règle d’« absence » qu’il observait ? La
réalité
profonde de Salammbô, M. Bertrand (je l’ai dit) l
à l’autre, déroule toute l’infinie et subtile erreur métaphysique. La
réalité
d’Emma Bovary : celle d’une femme vivante et, par
t pas réaliste. Il l’est pourtant ; mais, plutôt, il ne l’est pas. La
réalité
, Flaubert l’utilise comme un refuge, quand il s’e
e) la substance et les matériaux de son art. Il faut qu’on aille à la
réalité
, quand on pratique le mépris des chimères individ
quand on pratique le mépris des chimères individuelles. On n’a que la
réalité
du dehors ou bien soi : l’on n’a donc que la réal
s. On n’a que la réalité du dehors ou bien soi : l’on n’a donc que la
réalité
. Ainsi, Flaubert est un réaliste. Mais la réalité
’on n’a donc que la réalité. Ainsi, Flaubert est un réaliste. Mais la
réalité
n’est pas la fin qu’il se propose. La fin, pour l
. La fin, pour lui, la seule fin, c’est l’art ; un art qui emploie la
réalité
. Un art qui n’est pas soumis à la réalité. Il la
rt ; un art qui emploie la réalité. Un art qui n’est pas soumis à la
réalité
. Il la dompte. La preuve ? Il lui impose la beaut
preuve ? Il lui impose la beauté. Or, il y a entre ces deux termes —
réalité
, beauté — une antinomie. Flaubert l’a durement co
riodes, dans la troisième aussi, où triomphe la laideur. Imposer à la
réalité
, triomphalement laide, la beauté : comment faire
aire ? Comment Flaubert a-t-il résolu l’antinomie ? A-t-il embelli la
réalité
, ainsi que d’autres l’enjolivent ? Non, certes :
s d’or et les décore de son génie. Flaubert costume de ses phrases la
réalité
médiocre ou infâme. Un simple réaliste copie la r
es phrases la réalité médiocre ou infâme. Un simple réaliste copie la
réalité
; il ne permet point à sa phrase de ne pas suivre
de la rendre moins orgueilleuse, plus docile : petite servante de la
réalité
. La beauté d’abord ! disait Flaubert. Et il repr
umé : rehausser du fin métal de ses phrases la grossière étoffe de la
réalité
. Il n’était pas gai, à part lui : ses propos véhé
vent ses pensées docilement, les accompagnent. Ses pensées suivent la
réalité
, qu’il observe : il ne s’aventure pas loin d’elle
nes et de Rome. Mais le procédé est le même : sur les fragments de la
réalité
, l’on pose les fragments d’une idéologie. Méthode
e bâtissaient ; et il fallait qu’entrât dedans, facilement ou non, la
réalité
: on l’y poussait. Or, quelques synthèses, sous l
on qui ne se livre point à ses velléités ; une imagination docile aux
réalités
et qui réussisse le paradoxe d’unir à la libre in
personnages, une fine justesse d’analyse, une admirable entente de la
réalité
profonde, sa véritable divination. Et c’est où a
a Passion pendant laquelle il subit, comme un halluciné, mais dans la
réalité
concrète, le détail du supplice divin. Son orguei
rien espérer loin d’elle. Et il découvrait, dans tout le détail de la
réalité
, le mystère authentique et tel qu’à le constater
nous veulent délivrer de nos terreurs, tous deux en nous montrant la
réalité
. Lucrèce, pour nous apaiser, possède (il le croit
» Hodgson répondit : — « Ce n’est pas une vague fantaisie, c’est une
réalité
… » Bon ; mais enfin… « Vivez-vous comme nous, Hod
ire, si l’histoire se borne à consigner les fragments d’incontestable
réalité
qu’elle attrape dans le désastre des époques, ell
me l’histoire, soucieux de vérité : il souhaite de donner la vie à la
réalité
de l’histoire. Il est un art d’imagination ; mais
tendant le poignard de la haine, comme si une allégorie annonçait une
réalité
. Puis nous sommes transportés sur la grand’route
ient, dans ce qu’ils laissent, mis tout ce qu’il faut de solidité, de
réalité
claire et de richesse ramassée. Ils l’y ont mis.
était de bannir l’homme qui, assemblant peu à peu les éléments de la
réalité
, rêverait là-dessus et, de son rêve, ranimerait c
e : il n’a point recours à des systèmes d’idées abstraites, mais à la
réalité
concrète, vivante, à la fois spirituelle et charn
e, c’est afin que nous sentions, sous la fiction romanesque, l’exacte
réalité
. De cette façon, les épisodes du roman sont des t
à leur affirmation. Or, la thèse des Anges gardiens est une thèse de
réalité
. M. Marcel Prévost n’a voulu présenter ni la cari
. Et, si l’auteur supprime cette confusion qui est le caractère de la
réalité
, il n’aboutit pas à des régularités irréelles. Il
u faire d’eux que des fantoches : mais ils sont des fantoches dans la
réalité
où l’auteur les a pris, tous, et voire les minist
douleur ou de joie. M. Marcel Prévost ne tire et ne veut tirer de la
réalité
aucune poésie. Des romanciers contemporains n’est
rature sans poésie. Et qu’est-ce que la poésie ? Une âme ajoutée à la
réalité
. Le roman des Anges gardiens ajoute à l’exacte ré
e ajoutée à la réalité. Le roman des Anges gardiens ajoute à l’exacte
réalité
une idée, mais une idée que j’ai vite fait d’acce
prestige qui ne se détériore ; et, dans un petit poème, voici que la
réalité
se découvre. Oui, nous étions hors de chez nous,
; il le modifie ; il le rend plus intime. La rêverie descend vers la
réalité
; elle s’incline de l’idée à l’accident. Hélas !
paradoxal dans leur doctrine, ils sont des réalistes ; mais aussi la
réalité
ne leur suffit pas : et ils s’en échappent, pour
i la libre métaphysique leur est insupportable : et ils ramènent à la
réalité
une capricieuse rêverie. Ils sont des positiviste
l’armée est dans l’alternative « de mourir ou d’acquérir le sens des
réalités
modernes ». Ils vous feraient une armée humanitai
en lui que ce qui est de lui, car il cherche à composer l’authentique
réalité
de sa personne. Les livres ? Il y a Montluc le br
, veillant à ne pas inventer, mais à suivre le rigoureux détail de la
réalité
qu’il observait. M. Degas lui dit à peu près : —
e vivais au milieu de mon rêve et que j’étais l’inventeur des fausses
réalités
où j’appuyais ma certitude. Ce me furent des mois
ffre les mêmes garanties, a le même mérite et le même agrément qu’une
réalité
substantielle et, après tout, la remplace le mieu
iciens du socialisme allemand et qu’on place ces doctrinaires dans la
réalité
de la vie sociale contemporaine : on verra tout c
molécules qui constituent la forme. » Les molécules, la matière, la
réalité
, — enfin, la nature : tout cela est périssable, t
t, en quelque sorte, l’artificiel étant à l’art ce que l’art est à la
réalité
. Si l’art nous écarte de la nature et nous met à
uissait de ses paradis artificiels. La morbide rêverie lui voilait la
réalité
, la nature. Il se tuait à ces extravagantes volon
s du paradoxe le plus volontaire, ce négateur altier de la vie et des
réalités
concrètes, subit les représailles de ce qu’il ava
représailles de ce qu’il avait détesté avec arrogance. La vie et les
réalités
profitèrent de sa faiblesse ; elles se ruèrent su
e de nos habitudes. Or, l’habitude nous empêche de voir exactement la
réalité
: elle est comme un voile entre la réalité et nou
êche de voir exactement la réalité : elle est comme un voile entre la
réalité
et nous. Les paysages qui nous sont le plus famil
dessein qu’avait l’auteur de changer, par un artifice, l’aspect de la
réalité
, pour qu’elle apparût à nos yeux et à nos intelli
et des passions. Logique d’habitude et passions coutumières. Mais la
réalité
authentique est d’une autre qualité. De là résult
témoigne l’événement, cette discordance de nos raisonnements et de la
réalité
. De là résulte la maladresse universelle, l’échec
n examen de conscience qu’il a pratiqué sur lui-même au contact de la
réalité
, sur lui-même et pour lui-même, et pour autrui :
il se le fût dit à lui-même, en bouclant ses malles. Vérifier sur la
réalité
des idées qu’on a inventées d’avance, qu’on a déj
suite d’expériences sans éclat, minutieusement décrites en leur terne
réalité
, se rabattent peu à peu toutes les ambitions, s’é
suppléé par l’étude des documents qui permettaient de reconstituer la
réalité
disparue. La Tentation de saint Antoine, qui para
st un rêve monstrueux de la vie qu’il nous offre : ce n’en est pas la
réalité
simplement transcrite. Sa fantaisie effrénée anim
opulaires sont le propre domaine de l’art réaliste, qu’il y a plus de
réalité
dans l’œuvre quand il y a plus de grossièreté dan
assant n’avait ni affections ni idées qui le portassent à déformer la
réalité
: ni son cœur ne réclamait une illusion, ni son e
mplification hardie par laquelle Maupassant dégage le caractère de la
réalité
complexe et touffue, on devra prendre de préféren
ar lui. Sous l’élégance parfois maniérée de son style, il y a plus de
réalité
qu’on ne croit. A mesure qu’il vieillissait, il a
l’art. Il a trop d’adresse et de malice pour donner l’illusion de la
réalité
: c’est un conteur délicieux, et ce sont ses gest
littéraire est née de l’idée que le livre seul pouvait fixer dans une
réalité
durable quelques parcelles de ce moi et de ce mon
ple même chez Victor Hugo d’un aussi fantastique agrandissement de la
réalité
: cependant cf. les Misérables (le jardin de la ru
e qui doit rester pur, pour dominer les vains fantômes illusoires des
réalités
et l’immense troupeau des apparences. A travers l
observé dans son entourage l’un de ces êtres incapables de prendre la
réalité
pour elle-même et qui ressentent en face d’elle,
ruine progressivement leur abstention farouche de vie générale, toute
réalité
se déforme, même et surtout la plus proche. Voyez
intégralement et réellement vécues. Toute œuvre forte est un rayon de
réalité
, un prolongement de réalité, une réalité elle-mêm
vécues. Toute œuvre forte est un rayon de réalité, un prolongement de
réalité
, une réalité elle-même. Sa grandeur est là ; et l
œuvre forte est un rayon de réalité, un prolongement de réalité, une
réalité
elle-même. Sa grandeur est là ; et la médiocrité
r est là ; et la médiocrité provient toujours d’une méconnaissance de
réalité
. Étreindre, c’est être puissant ; se résorber, c’
istes » contre les « rêveurs », j’avais moi-même absolument faussé la
réalité
, et que la stérilisation sensuelle pouvait être e
andis que le second, avec moins de profondeur peut-être, mais plus de
réalité
que le premier, possède une pensée qui s’est affe
que ce malaise. C’est ce que nous constatons à chaque instant dans la
réalité
. Si l’excitation sexuelle, lorsqu’elle naît et s’
rien d’essentiel à ajouter sur le Temps si nous introduisions dans la
réalité
simplifiée dont nous nous sommes occupé jusqu’ici
einte et l’Espace de la Relativité généralisée aient le même degré de
réalité
. Une étude approfondie de ce point serait singuli
se. Le paradoxe commence quand on affirme que tous ces Temps sont des
réalités
, c’est-à-dire des choses qu’on perçoit ou qu’on p
non plus à une vue de l’esprit sur elle. Disons mieux : elles sont la
réalité
même ; la chose est cette fois relation. Descarte
uctrice, il n’en a point. Triste fils avorté du triste symbolisme, sa
réalité
demeure fictive et de nom, il ne sert qu’à tenir
e destinée qu’ils ne doivent plus espérer ? Nous ne contestons pas la
réalité
des faits qu’on nous oppose. L’arrivisme et le ma
nts de la philosophie de l’art, suivaient l’abstraction plutôt que la
réalité
et enfin, surtout, elles conservaient jalousement
nts de la philosophie de l’art, suivaient l’abstraction plutôt que la
réalité
et enfin, surtout, elles conservaient jalousement
là de sa connaissance que l’homme ne tente pas de découvrir une autre
réalité
supérieure de causes et de raisons. Qu’il ne pour
de l’homme avec l’univers ; elles n’imaginent rien qui ne tienne à la
réalité
. Toute la vie élémentaire s’y retrouve et les rem
ailleurs, de n’atteindre pas à la vérité, à l’expression complète. La
réalité
demeure plus poignante que sa transcription la pl
que l’univers n’a pas de but et se suffit à lui-même, offrant dans sa
réalité
toute sa raison d’être. Il se déroule ainsi sans
ité que nous voyons par elle-même si évidente, participe encore d’une
réalité
plus théorique que vivante et nous la devons dava
itation servile de l’antiquité, il se détournait volontairement de la
réalité
qui cependant n’étreignait pas moins alors les ho
e. Il faut une littérature qui serve à la Vie. La conscience de notre
réalité
et de la loi humaine rend désormais impossible un
rouvant pas l’occasion de s’exercer. Ils ne s’appliqueraient pas à la
réalité
immédiate, s’adresseraient le plus souvent au loi
e, en même temps que des autres arts autour d’elle, fut celui-ci : la
réalité
. La réalité on la voulait partout, et il n’était
emps que des autres arts autour d’elle, fut celui-ci : la réalité. La
réalité
on la voulait partout, et il n’était pas superflu
ïne. Avant, il n’y en avait pas. Emma Bovary, voilà le type exact. La
réalité
vaut mieux. Du moins, expliquons-nous, la connais
réalité vaut mieux. Du moins, expliquons-nous, la connaissance de la
réalité
. Si triste, elle ne peut porter à la sotte imitat
l obéissait le réalisme. On ne savait pas pourquoi on était allé à la
réalité
. La raison du dégoût envers le convenu, n’expliqu
prit du haut de ses vues humanitaires. Et maintenant, Vérité remplace
Réalité
. Le diagnostic d’un mal est l’opération prélimina
prendre connaissance et conscience des autres facteurs et des autres
réalités
de la vie — qui n’est pas seulement passionnelle,
Soyons francs devant les faits. Ayons le courage d’accepter toute la
réalité
. Aucun des articles de la Foi ne peut plus être a
utre critérium que la liaison logique et sans se référer à rien de la
réalité
. Ainsi s’est établie à l’âge métaphysique une vas
en soi qu’un morceau de vie possible. Nous lui accordons une certaine
réalité
puisque nous en sommes émus et parfois aiguillés
dans l’opération complète d’instaurer la vérité sur les ruines de la
réalité
, s’en joint une autre non moins importante, quoiq
de l’homme intégral. Le bien, la justice, nous les devons tenir d’une
réalité
autre que l’a priori. Déjà ils nous apparaissent
i préexister. Nous ne naissons que par elle, nous n’avons pas d’autre
réalité
qu’elle. Où elle ne se réalisera plus, plus rien
t possible, que sous le régime naturaliste, l’écrivain se souciera de
réalité
, de possibilité. Il ne présentera pas du rêve, ma
yeux les fresques de l’avenir. L’apport du naturalisme, son souci de
réalité
demeure en nous, forçant les écrivains à se plier
proches. Grâce au jeu des acteurs, donnant l’apparence formelle de la
réalité
aux productions de la littérature, la conviction
t qu’on la déchaîne du dernier lien du bon sens, du dernier fil de la
réalité
. Lorsque le genre que l’on choisit autorise tout,
s. Seulement, s’il n’est pas un de ces conteurs qui tuent sous eux la
réalité
, mais qui la remplacent, il n’est pas seulement q
ann-Chatrian tout le contraire de ce qu’il cherche : — un homme de la
réalité
, de la lumière, du plein jour, un coloriste naïf
souvent heureuse. Erckmann-Chatrian est même tellement l’homme de la
réalité
, qu’il touche au réalisme et qu’il pourrait y ent
it quand l’art est profond ; car il est un vague plus terrible que la
réalité
la plus nettement tragique. Connaissez-vous rien
tionnisme est de substituer à cette continuité de devenir, qui est la
réalité
vivante, une multiplicité discontinue d’éléments
ait par définir la marque concrète, acceptée par la conscience, de la
réalité
présente. Qu’est-ce, pour moi, que le moment prés
ation. Plus généralement, dans cette continuité de devenir qui est la
réalité
même, le moment présent est constitué par la coup
ent à notre conscience. D’où vient que nous n’hésitons pas à poser la
réalité
de la ligne AB tout entière, quoiqu’elle reste in
ses détours le double mouvement par lequel nous arrivons à poser des
réalités
objectives sans rapport à la conscience et des ét
jectives sans rapport à la conscience et des états de conscience sans
réalité
objective, l’espace paraissant alors conserver in
ers matériel, grosse de promesses et de menaces, a donc pour nous une
réalité
que ne peuvent ni ne doivent avoir les périodes a
s sentons suspendus à ces objets matériels que nous érigeons ainsi en
réalités
présentes, au contraire nos souvenirs, en tant qu
mons derrière nous le temps à mesure qu’il s’écoule. Et tandis que la
réalité
, en tant qu’étendue, nous paraît déborder à l’inf
e de ce qui est ainsi présenté avec ce qui précède et ce qui suit. La
réalité
pour nous d’un état psychologique ou d’un objet m
existence que vous refusez à la conscience, et faire de son passé une
réalité
qui se survit et se prolonge dans son présent : v
ne analyse ; mais c’est sur des individus, considérés comme autant de
réalités
données à l’intuition immédiate, que portent l’an
concentrer en S à mesure que nous nous attachons plus fermement à la
réalité
présente, répondant par des réactions motrices à
ogique de l’autre : mais l’idée, pour être viable, devra toucher à la
réalité
présente par quelque côté, c’est-à-dire pouvoir,
t à faire ainsi que la mémoire et l’attention perdent contact avec la
réalité
. Qu’on lise les descriptions données par certains
nos analyses sont exactes, le sentiment concret que nous avons de la
réalité
présente consisterait en effet dans la conscience
r les fonctions sensori-motrices par lesquelles elle s’insère dans la
réalité
présente, l’équilibre intellectuel sera diverseme
résente. Avant même qu’on y ait mis la main, la nature des choses, la
réalité
impose à ces faits un certain ordre, indépendant
a difficulté que présente à manier la forme du dialogue. S’il suit la
réalité
, il risque d’être insignifiant, plat, superficiel
oit dire pour se peindre au lecteur n’est pas ce qu’on dirait dans la
réalité
. Le dialogue que demandent la logique des événeme
: ce qui est philosophique et vrai n’a guère l’air de la vie et de la
réalité
. Le problème à résoudre, délicat, s’il en fut, es
ots expressifs, de les achever au besoin, et de se servir ainsi de la
réalité
sensible épurée et modifiée sans violence, pour a
leur caractère. Les écrivains les plus déterminés à serrer de près la
réalité
font un choix plus large, mais font un choix, pou
oint en suspicion des facultés absentes ; au contraire. Attachés à la
réalité
la plus vulgaire, parce que pour des hommes comme
ommes comme eux, aveuglés de matière, elle est la plus indéniable des
réalités
, s’ils exilent l’imagination des systèmes d’expre
rétention et le nom qu’il porte, le Réalisme ne peut jamais donner la
réalité
. La réalité est complexe ; c’est une implication
le nom qu’il porte, le Réalisme ne peut jamais donner la réalité. La
réalité
est complexe ; c’est une implication qu’il faut f
votre idéal logique qu’en coupant les liens qui vous rattachent à la
réalité
. Votre Science est impeccable, mais elle ne peut
elle l’est plus encore au savant créateur. V Nous cherchons la
réalité
, mais qu’est-ce que la réalité ? Les physiologist
nt créateur. V Nous cherchons la réalité, mais qu’est-ce que la
réalité
? Les physiologistes nous apprennent que les orga
. Cela veut-il dire que ces atomes ou que ces cellules constituent la
réalité
, ou du moins la seule réalité ? La façon dont ces
omes ou que ces cellules constituent la réalité, ou du moins la seule
réalité
? La façon dont ces cellules sont agencées et d’o
ncées et d’où résulte l’unité de l’individu, n’est-elle pas aussi une
réalité
, beaucoup plus intéressante que celle des élément
ngées l’inventeur ? Évidemment non, nous ne posséderons pas encore la
réalité
tout entière, ce je ne sais quoi qui fait l’unité
méchante Volonté première de Schopenhauer, cette âme essentielle des
réalités
, devient ici le suprême bien. Mais l’écrit sur Be
alte ainsi, magnifique ? Quelle est, pour Wagner, cette Nature, cette
Réalité
, cette Volonté première, cette Essence immanente,
s la doctrine des Parerga ? Il nous a dit, le révélateur, il a dit la
réalité
des choses. Si les personnages de ses drames sont
le part sinon dans notre vie habituelle, dans ce que nous appelons la
Réalité
. C’est que l’artiste, et ceux à qui il veut commu
: mais d’un réalisme artistique, arrachant ces apparences à la fausse
réalité
intéressée où nous les percevons, pour les transp
éalité intéressée où nous les percevons, pour les transporter dans la
réalité
meilleure d’une vie désintéressée. Nous voyons au
eulement lorsque l’artiste, dans l’âme privilégiée duquel ils ont une
réalité
plus intense, leur insufflera cette vie supérieur
ge sans cesse davantage des procédés différents de ceux qu’emploie la
réalité
pour suggérer la même vie. Une statue polychrome,
ment les sensations diffèrent entièrement des moyens employés dans la
réalité
. Car les couleurs et les lignes, dans un tableau,
eproduction des couleurs et des lignes, tout autres, qui sont dans la
réalité
; elles ne sont que des signes conventionnels dev
Constable. Rousseau, Daubigny. Chintreuil. Après eux, la vision de la
réalité
s’affina. Des maîtres singuliers, aux yeux doués
; ils ne nous montrent rien, ou ce qu’ils nous montrent est dénué de
réalité
et de vie, impuissant à nous suggérer une vie rée
nard de Vinci, reproduire exactement leurs visions, ou négliger toute
réalité
de vision afin de reproduire exactement leurs émo
e supérieure et joyeuse de l’art, que les modes déjà vécus dans cette
réalité
inférieure. Le premier aspect de la vie est la se
ie de l’art, qu’entre elle et nous rien ne se place appartenant à une
réalité
différente. Et de là vient que les signes, peu à
impuissant à produire l’illusion de la vie. Des acteurs, hommes d’une
réalité
, jouant les rôles d’une réalité différente, c’éta
de la vie. Des acteurs, hommes d’une réalité, jouant les rôles d’une
réalité
différente, c’était encore un intermédiaire trop
s, plus capable d’être pris uniquement pour un signe, en dehors de sa
réalité
propre. Alors la littérature devint écrite ; des
nfantement ininterrompu de nobles rêves logiques. Platon a compris la
réalité
unique du Moi créateur, et la projection de ce Mo
r Wagner à toute forme de l’art : elle a voulu créer, au-dessus de la
réalité
habituelle, la réalité supérieure et plus réelle
de l’art : elle a voulu créer, au-dessus de la réalité habituelle, la
réalité
supérieure et plus réelle d’une vie artistique, y
ères. La première loi de l’art est le réalisme : c’est au monde de la
réalité
habituelle que doivent être pris les éléments de
nde de la réalité habituelle que doivent être pris les éléments de la
réalité
artistique. L’artiste peut seulement imprégner ce
ts de la réalité artistique. L’artiste peut seulement imprégner cette
réalité
habituelle d’une vie plus intense, la transporter
constamment et dans une entière conscience, institué au-dessus de la
réalité
habituelle le monde artistique d’une réalité meil
institué au-dessus de la réalité habituelle le monde artistique d’une
réalité
meilleure ; il a balayé de son art les immondices
res qui en naquirent. Les chefs-d’œuvre qui enlèvent entièrement à la
réalité
coutumière, Beethoven seul les a créés. Il mérita
elaire, disent un choix d’artiste. M. Mallarmé voyait ce monde de nos
réalités
, et, au-dessus, le monde plus joyeux de l’art : c
une égale sûreté, les deux mondes : et il transpose dans l’art toute
réalité
sensible. II Telles vertus nous apparaissen
te : les sujets de ce genre, qui supposent une croyance complète à la
réalité
sensible, ne le séduisaient point. Et comme son e
armé fut celle que lui commandaient ses qualités natives. Il admit la
réalité
du monde, mais il l’admit comme une réalité de fi
ités natives. Il admit la réalité du monde, mais il l’admit comme une
réalité
de fiction. La nature avec ses chatoyantes féerie
ne phrase la résume, extraite des poèmes en prose : « Artifice que la
réalité
, bon à fixer l’intellect moyen entre les mirages
était pour lui la recherche de la vérité ; et que le monde était une
réalité
de fiction, vivant dans l’âme du poète, contemplé
st plus haute, elle est plus joyeuse. Elle lui permet de connaître la
réalité
commune, et, librement, de dresser au-dessus d’el
re la réalité commune, et, librement, de dresser au-dessus d’elle une
réalité
meilleure. Elle lui permet d’éprouver le plaisir
nent jusqu’à la tour de diamant où il se tient enfermé ; et jamais la
réalité
des choses ne lui a paru assez réelle pour le tro
lui a paru assez réelle pour le troubler dans la contemplation de la
réalité
supérieure qu’il a conscience de porter en lui. I
eux un univers déjà différent de l’univers commun, relié encore à la
réalité
, mais par un fil ténu, comme au-dessus d’elle. Da
rmente ; et le lien qui tenait encore ces hautes âmes au monde de nos
réalités
fut à jamais brisé. Ce fut l’avènement décisif de
. Ayant le désir du pouvoir, il s’intéressera d’abord au monde de nos
réalités
: mais, comme il est un différent, comme il n’a p
encore à cette considération théorique par un croissant dégoût de la
réalité
qui l’entoure : ne la verra-t-il point faite pour
our donner à ce mépris la forme d’une injure, il s’armera, contre les
réalités
mauvaises, d’une ironie de prince ; cependant que
ui seul propre, il se construira librement, au-dessus du monde de nos
réalités
, un monde nouveau, supérieur, princier, où il rég
duisent trop impérieusement aux derniers problèmes de l’être et de la
réalité
. Et ainsi M. de Villiers acquit, dès ces première
itué par les deux modes de la thèse et de l’antithèse. La mystérieuse
réalité
se développe sous une double apparence : c’est, d
monde que nous connaissons par l’expérience habituelle n’est point la
réalité
. La fatale insuffisance de nos organes nous conda
es pauvres métaphysiques modernes, pour descendre au fond dernier des
réalités
. Il a édifié une doctrine personnelle, sérieuse,
on de ces fantômes qu’il croit réels ? N’est-ce point le νοῦς, unique
réalité
, emprisonné sous les méchantes apparences du cara
ement de couper l’héréditaire lien qui nous asservit au leurre de nos
réalités
? N’est-ce point la seule philosophie ouverte à u
osophie ouverte à un prince, dont l’âme, ayant acquis le besoin d’une
réalité
différente, peut juger impartialement la duperie
rine nouvelle, fondée sur la croyance, tout à l’heure chassée, en une
réalité
objective. Mais il est clair que, pour M. de Vill
nt qu’il est lui-même, immortellement, le prince souverain des vraies
Réalités
. III Les qualités spéciales de sa race et d
échantes illusions bourgeoises : elle a vu que, désormais, l’Éden des
réalités
meilleures lui serait fermé. Et c’est la fin du b
ées, et les plus anormales, gardent pour nous une étonnante saveur de
réalité
et de vie. C’est d’abord que M. de Villiers, si l
ous en communiquer un reflet. Puis, cette croyance incessante dans la
réalité
de ce qu’il raconte lui permet de noter mille dét
tes philosophies superficielles, et notre universelle résignation aux
réalités
illusoires. Il raille ces institutions vénérées c
les qualités spéciales de sa nature et de sa race. Tôt détaché de nos
réalités
habituelles, il s’était élevé à la philosophie, e
nt, par un désir de se dédier à l’Idéal, entre les contradictions des
réalités
. Mais Antistius a reconnu la vanité, encore, de c
ie évolutionniste dans sa Lettre à M. Berthelot. « Dans l’ordre de la
réalité
, dit-il, nous voyons un développement échelonné s
lons les choses n’est que nos idées. Seul vit le Moi ; les prétendues
réalités
extérieures sont des rêves de notre âme. Mais une
les sacre vivantes. Ainsi Parménide, ayant, dans son poème, exposé la
réalité
de l’Être immuable, montré que nos visions du mon
ous donnent les images adéquates des êtres extérieurs ; il affirme la
réalité
objective et absolue de l’Évolution, se condamnan
e sont, pour lui, dans un mystérieux accord avec les catégories de la
réalité
objective ; ou, plus exactement, il admet que l’e
ient la conséquence inévitable et funeste d’une croyance erronée à la
réalité
objective de l’Univers. Cette croyance doit about
est le grand facteur de l’apparence ; mais que le grand facteur de la
réalité
est l’Idée, Dieu, notre Âme. Et la Science, ainsi
lité est l’Idée, Dieu, notre Âme. Et la Science, ainsi détachée de la
Réalité
, lui avait paru une fantaisie utile, un effort à
st-à-dire l’orgueil d’être les plus réels, le désir d’accroître cette
réalité
en donnant au monde, qu’ils sauront leur rêve, l’
’un argument qui contredise la thèse. Ah ! comme l’on voudrait que la
réalité
eût ce bel ensemble, cette harmonieuse unité si c
unité si claire et si raisonnable ! Et combien, à ce que doit être la
réalité
, on préfère cet admirable édifice que vient de bâ
e son âme de poète. La beauté et la bonté lui sont apparues comme des
réalités
plus réelles que l’intelligence. Et toutes deux i
aurait une œuvre véritablement humaine, avec ce précieux caractère de
réalité
qui nous fait aimer, pour peu qu’ils soient simpl
cères, les plus médiocres souvenirs d’un vieux soldat illettré. Cette
réalité
n’est guère plus réelle, probablement, que celle
aient les vraies lois, celles qui reflétaient l’essence éternelle des
réalités
. J’appris que l’existence et la permanence des lo
e ! Que vais-je devenir, entre ces fantômes ? — Tu te retourneras aux
réalités
immortelles, mon enfant ! Une joie, cela est posi
moins intéressants que lui ; et il a mis tant de soin à prouver leur
réalité
, qu’ils n’ont plus même le droit de nous paraître
tion, mais bien la plus charmante, la plus fidèle, la plus réelle des
réalités
. On m’avait trompé seulement, en me la présentant
i avait abouti lui-même à n’être plus qu’un poète) : ils croient à la
réalité
du monde qui s’agite devant leurs yeux. Que ferai
prouvées, et trop souvent il m’arrive de prendre mes désirs pour des
réalités
. Mais voici : il me semble que nous allons voir b
ropos de la septième édition Par Henri Bergson Ce livre affirme la
réalité
de l’esprit, la réalité de la matière, et essaie
tion Par Henri Bergson Ce livre affirme la réalité de l’esprit, la
réalité
de la matière, et essaie de déterminer le rapport
que les qualités secondaires de la matière avaient au moins autant de
réalité
que les qualités primaires. Son tort fut de croir
ces considérations de « tension » psychologique et d’« attention à la
réalité
» qu’on qualifia d’abord de vues métaphysiques 3.
à travers cette complication, qui tient à la complication même de la
réalité
, nous croyons qu’on se retrouvera sans peine si l
atique, par exemple, est toujours forcé, pour donner l’illusion de la
réalité
, d’outrer certains traits ; il ne représente la v
rt est celui qui traite la nature et la vie non en illusions, mais en
réalités
, et qui sent en elles le plus profondément non pa
a le moins dans cet organisme ; il est la plus profonde formule de la
réalité
vivante. Ce qui fait que quelques-uns d’entre nou
. La science et l’histoire, qui nous donnent comme le squelette de la
réalité
, reposent en somme, dans leurs lignes essentielle
e, dans toute une vie humaine. L’art est ainsi une condensation de la
réalité
; il nous montre toujours la machine humaine sous
et se laisser sentir dans l’œuvre d’art partout où il existe dans la
réalité
, si l’on veut donner l’impression de la vie. Le c
as l’expression vivante de quelque idée générale et par là même d’une
réalité
plus ample. Ce n’est pas assez de nous peindre un
, est surtout symbolique, et Hamlet renferme pourtant encore assez de
réalité
humaine pour que chacun de nous puisse y retrouve
lassique du dix-septième siècle faisaient partie en quelque sorte des
réalités
de la vie d’alors. L’existence, au règne de Louis
Chapitre II Le lyrisme bourgeois 1. Comment la
réalité
et la nature s’introduisent dans la poésie lyriqu
nait à oblitérer tout à fait le sens commun et la fine intuition îles
réalités
. Aussi, pendant la plus grande vogue de la poésie
poètes qui, des conventions traditionnelles du genre, repassèrent aux
réalités
correspondantes et prochaines. Certaines pastoure
es pastourelles picardes, nous révèlent des esprits à qui la vulgaire
réalité
a fait sentir son charme, et qui ont essayé de la
t fait voir. En tout sujet, quelque idée qu’il manie, il aperçoit une
réalité
concrète : c’est un ancêtre de Régnier. La satire
le pauvre diable qui, le premier chez nous, dans la laide et vulgaire
réalité
de cette vie, a recueilli un peu de pure émotion
la fable a inventé, l’histoire le reproduit parfois. La fiction et la
réalité
surprennent quelquefois notre esprit par les para
; en admettant le conte et la légende, mais en conservant le fond de
réalité
humaine qui manque aux gigantesques machines de l
s sont grands, nous les comprenons parce qu’ils sont réels. Ainsi, la
réalité
qui éveille l’intérêt, la grandeur qui donne la p
se, un palais, une caverne ; dans ce burg, ainsi ouvert dans toute sa
réalité
à l’œil étonné du spectateur, installer et faire
cette leçon des sages ; faire de cette abstraction philosophique une
réalité
dramatique, palpable, saisissante, utile. Voilà l
tes broyer le cœur humain. Ainsi l’histoire, la légende, le conte, la
réalité
, la nature, la famille, l’amour, des mœurs naïves
tention de faire usage du « document humain », et de s’inspirer de la
réalité
. C’est tout justement à cause de cela que l’art e
précepte éternel et vieux comme l’art lui-même de l’observation de la
réalité
, c’est une certaine façon de faire cette observat
e l’esprit de messieurs les naturalistes. Plus que l’expression de la
réalité
, il est l’expression de leur esthétique, de leur
modestes. Il n’est sage à aucun d’eux de prétendre qu’il embrasse la
réalité
tout entière et que rien n’existe hormis ce qui l
t le système de l’école naturaliste et de quelle interprétation de la
réalité
, volontaire ou inconsciente, elle procède. Et ici
ire. Le vice et le crime ont toujours été, hélas ! des éléments de la
réalité
; ils sont par conséquent des éléments de l’art.
ique. Ce que je leur reproche ensuite, c’est de ne voir guère dans la
réalité
que le vice. J’accorde qu’il existe, qu’il tient
ce une raison, quand on se donne comme programme l’étude fidèle de la
réalité
, de passer à l’autre extrême, et de les peindre p
me on voit le mal ? Pourquoi se boucher volontairement, en face de la
réalité
, un des deux yeux, celui qui apercevrait la vertu
lui reprochons d’avoir systématiquement exclu toute une partie de la
réalité
, et la plus noble, la plus intéressante, celle qu
s seront des naturalistes au sens vrai du mot, des observateurs de la
réalité
, mais occupés d’autre chose que de décrire les ve
, quand elle est une spéculation de la pensée sur le fond dernier des
réalités
. De là trois sortes de lois directrices, les unes
gnifie. La parole humaine a des ailes : elle s’envole au-dessus de la
réalité
présente et des besoins immédiats ; elle est l’id
lle suppose qu’il y a quelque chose de pensable, que le terrain de la
réalité
ne va pas tout d’un coup se dérober sous elle, qu
de temps. Mais le temps est une abstraction ou un extrait de quelque
réalité
: il n’a pas de sens appliqué au néant complet, q
nt de second moment. Si, au lieu du néant absolu, nous considérons la
réalité
, il est contradictoire d’admettre des principes i
abstraite de notre esprit, qui ensuite trouve son application dans la
réalité
. S’il y a des phénomènes semblables, ils auront n
mécanique, ce qui donne à la conscience un contenu qualitatif et une
réalité
doit exister non seulement pour nous, mais en soi
ue, par le principe de raison, nous établissons une harmonie entre la
réalité
et la pensée, par le principe de causalité effici
ble au réel. Les deux ne sont conciliables que dans l’hypothèse d’une
réalité
intelligible ou d’une intelligibilité réelle, c’e
dre, désirer, vouloir. De tous ces faits de conscience qui font notre
réalité
propre nous abstrayons les caractères trop partic
nécessitent et les phénomènes et leur ordre. Elle est le schéma de la
réalité
intelligible. Elle n’a donc qu’une valeur inducti
e pour les êtres dits inanimés, nous ne pouvons-nous représenter leur
réalité
que comme une action, car ce qui ne produit pas s
la raison réelle, de l’intelligibilité réelle ou, si l’on veut, de la
réalité
se manifestant selon des raisons intelligibles.
lligibilité abstraite ou vérité, mais encore et surtout efficacité et
réalité
. Selon certains philosophes, la notion même de ré
efficacité et réalité. Selon certains philosophes, la notion même de
réalité
prendrait nécessairement la forme de la finalité
ité serait ainsi un principe constitutif de la conscience même139. La
réalité
, c’est ce qui est senti et perçu, non pas seuleme
54. Malheureux comme la Cassandre de Schiller, pour avoir trop vu la
réalité
, il serait tenté de dire avec elle : (« Rends-moi
ce n’aura détruit les rêves du passé que pour mettre à leur place une
réalité
mille fois supérieure. Si la science devait reste
s rebâti ; elle a tiré l’homme d’un doux sommeil, sans lui adoucir la
réalité
. Ce que me donne la science ne me suffit pas, j’a
enfler nos conceptions, nous n’enfantons que des atomes au prix de la
réalité
des choses. N’est-ce pas un fait étrange que tout
onstituera une poésie mille fois plus sublime, une poésie qui sera la
réalité
même, qui sera à la fois science et philosophie.
s que renverse la sévère raison, qu’un jour la science retrouvera une
réalité
mille fois plus belle et qu’ainsi la critique aur
de chimériques beautés pour arriver à découvrir les merveilles de la
réalité
. Il ne faut jamais s’effrayer de la marche de la
de fantaisie le meilleur monde n’imagine qu’enfantillage auprès de la
réalité
, que, quand la science positive semble ne révéler
public, et figuraient Artamène ou Astrate, qui ne représentent aucune
réalité
vivante. D’autres plongeaient dans le fin du fin,
urprendre et briller. D’autres, qui prétendaient décrire le monde des
réalités
visibles, chargeaient leur tableau de tant de cou
tement la leçon que Boileau donnait aux fantaisistes de son temps. La
réalité
détermine et limite la conception poétique, et da
pération de synthèse qui rétablit en formes concrètes et vivantes les
réalités
dissoutes et détruites par l’analyse. En réduisan
stence, et que toute nature plaît, parce qu’elle est la nature. Toute
réalité
dégage un charme naturel, qu’il ne tient qu’à l’a
les types, les rapports essentiels et les caractères spécifiques. Des
réalités
, sans les copier, elle dégage la vérité qui les f
robité absolue de son expression, l’artiste impose le sentiment de la
réalité
de l’objet qu’il exprime, si particulier que soit
housiasme lyriques sont dans la nature aussi. Cette déformation de la
réalité
par la sensation, cette expansion du moi qui se r
exceptions monstrueuses. La comparaison des œuvres antiques et de la
réalité
actuelle fait ressortir un élément commun, et cet
nationaux et populaires : un coup d’œil jeté à côté du livre, sur la
réalité
que l’histoire représente, l’eût averti de son er
’initiative de leur action individuelle. Ce n’est point à dire que la
réalité
historique soit autre dans les temps anciens que
livres de Montesquieu est dans l’application de cette définition aux
réalités
de l’histoire. Chercher les rapports qui existent
sentiments républicains fût bien forte pour se faire illusion sur une
réalité
que Cicéron et Brutus lui-même ont fini par entre
unes, la littérature et la philosophie, enfin tous les éléments de la
réalité
historique, montrant le rôle de chacun dans l’éco
, n’en contient pas moins l’analyse et la synthèse des éléments de la
réalité
historique qui font l’objet du méthodique enseign
ns la trame du récit et dans l’unité de la composition. Et cette même
réalité
, avec tous ses éléments si bien définis par M. Gu
e un moindre mérite que de faire revivre devant le lecteur cette même
réalité
que d’autres ont si bien fait voir et comprendre
net, ni M. Michelet, ne s’en est tenu à cette vue superficielle de la
réalité
. Tous ont compris, tous ont plus ou moins forteme
de : « La littérature est l’expression de la société. » Là surtout la
réalité
esthétique, art, éloquence, poésie, roman, n’est
ine, sont des faits dont il n’est pas plus permis de douter que de la
réalité
des événements politiques ou des œuvres esthétiqu
essité, les forces morales aussi bien que les forces naturelles de la
réalité
historique, les actes politiques, les créations e
s les philosophes de ce pays a donné la formule métaphysique36. Toute
réalité
est idée ; donc, tout ce qui est réel est rationn
rne l’ordre des choses morales, l’esprit allemand se complaît dans la
réalité
, aime la tradition, cède facilement à l’empire de
sique sociale. C’est l’élément personnel de l’histoire qui en fait la
réalité
. C’est ce même élément qui en fait aussi la beaut
la raison naturelle » ; elles donnent la vraisemblance, et un air de
réalité
au poème dramatique. Aussi faut-il les prendre mo
, si l’action qu’elle représente n’en demandait pas davantage pour sa
réalité
. Ainsi ne nous arrêtons point ni aux douze ni aux
n instrument de vraisemblance. Il en cherche l’illusion plutôt que la
réalité
, avec une minutieuse patience, dans le dépouillem
de son temps : s’il ne fait en général ni portraits ni allusions, la
réalité
contemporaine l’enveloppe, le domine, et transpar
accord, je le répète, avec Descartes, et toujours conforme aussi à la
réalité
contemporaine. L’héroïsme cornélien n’est pas aut
é originale et fine. On n’a jamais assez remarqué ce qu’il y a mis de
réalité
familière. Il ne les saisit guère dans l’état de
s il faut rabattre la moitié du produit extérieur pour rester dans la
réalité
. Corneille semble établir une sorte de symbolisme
nventionnel, qui fait représenter par les horreurs de la tragédie une
réalité
moins horrible : Suréna tué, par exemple, représe
du xviie s., p. 325). C’est donc pour nous surtout, et non selon la
réalité
des mœurs du temps, qu’il faut rabattre des froid
es qu’elles ne sont si, à vrai dire, les choses ne comportent pas une
réalité
fixe, et, dans la troisième partie de cette étude
ceptions, le procédé d’invention du réel. Quelque manifestation de la
réalité
que l’on considère, il apparaîtra que cette forme
e causerait, avec la ruine de cette tendance, la suppression de toute
réalité
.
s hommes en qui il ne voit point ses semblables, et se détourne de la
réalité
qui ne contente ni ne réjouit ses sens. Usant d’u
voisin de la nature. Dans ce perpétuel et acharné collétement avec la
réalité
, M. Huysmans a contracté quelques-unes des partic
ong de sa bouche. » Comme pour tous les artistes, le commerce avec la
réalité
, avec ce que l’on peut saisir par les sens, revoi
lution de problèmes factices, M. Huysmans s’est détourné de copier la
réalité
, qui ne répondait point à ses exigences sensuelle
Rebours en est le catéchisme et le formulaire ; tout ce qui, dans la
réalité
, peut meurtrir une âme délicate est écarté de ce
aturelles sont subtitués d’indirects et subtils artifices. Toutes les
réalités
y deviennent légères et flatteuses, depuis le ver
s littéraires, le style. Il s’enrichit et s’affermit au contact de la
réalité
, se colore, s’infléchit et s’agite, pour rendre l
e l’on acquerra une expérience plus étendue et plus approfondie de la
réalité
sociale. En fait de méthode, d’ailleurs, on ne pe
ictions. On a trouvé paradoxal et scandaleux que nous assimilions aux
réalités
du monde extérieur celles du monde social. C’étai
es, mais, au contraire, de revendiquer pour les premières un degré de
réalité
au moins égal à celui que tout le monde reconnaît
uses de toute sorte, les croyances morales, etc., expriment une autre
réalité
que la réalité individuelle ; mais il se pourrait
orte, les croyances morales, etc., expriment une autre réalité que la
réalité
individuelle ; mais il se pourrait que la manière
lique, c’est que les manières collectives d’agir ou de penser ont une
réalité
en dehors des individus qui, à chaque moment du t
e l’on n’admettait pas sans réserves, notre principe fondamental : la
réalité
objective des faits sociaux. C’est donc finalemen
artiste est de reproduire, en l’accentuant encore, l’impression de la
réalité
. D’autres œuvres vaudront par la profondeur du se
qui prennent des couleurs plus vives et des contours plus nets que la
réalité
même : alors je n’aurai plus besoin de me demande
t l’interprétation choisie par un effort de vision mentale. Entre ces
réalités
et ces fictions si intimement unies, j’hésite. Ta
s et ces fictions si intimement unies, j’hésite. Tantôt le sens de la
réalité
l’emporte, et je me rends compte que j’ai sous le
s pourrions nous donner les yeux fermés, elles font l’effet d’être la
réalité
même. Elles sont bien dans une région intermédiai
pu reconstituer la scène en question et lui donner cette apparence de
réalité
. Enfin nous voici transportés en plein merveilleu
e dans son œuvre, pour donner à ces images indécises et flottantes la
réalité
plastique il lui reste tant à faire, que son méri
ent nous donner devant leur œuvre, c’est l’impression intégrale de la
réalité
. L’apparence visible des choses s’y trouve reprod
e prennent la consistance, la précision de contours, l’évidence de la
réalité
, et ne fassent l’effet de choses vues. Nous avons
çues dans un rêve ; ces visions veulent prendre le plus haut degré de
réalité
possible. S’il disposait d’un pouvoir d’hallucina
lide, concrète, exposée aux yeux de tous en pleine lumière, en pleine
réalité
. Dans cet essai de psychologie de l’artiste, on s
par les libres souffles, et planter hardiment son chevalet devant les
réalités
mouvantes. Lui seul à vrai dire est capable de pe
a femme réelle ! Si vous faites disparaître ainsi, par un rappel à la
réalité
, tout ce que votre imagination avait ajouté à l’œ
chez l’artiste, elle travaille. Un dessin que l’on regarde, c’est une
réalité
qu’il faut compléter en lui ajoutant quelques ima
essin que l’on fait, ce sont de simples images qu’il faut amener à la
réalité
. Essayons de nous représenter les diverses phases
nation. Comparant le tableau tel que vous l’avez devant les yeux à la
réalité
telle que vous la percevriez, vous vous étonnez d
llucination constante, sur une vision qui pour lui se substituait aux
réalités
, sorte d’image intermédiaire par laquelle il rapp
ès quelques secondes qu’il reviendra, avec une sorte de stupeur, à la
réalité
. C’est ainsi qu’il faut regarder l’œuvre d’art, a
s un autre monde ; elle m’apparaît comme un songe, en dehors de toute
réalité
. Quoi donc ? Ai-je rêvé ? Je ne me savais pas à c
t, tout ce qui la distingue des sèches et froides reproductions de la
réalité
. Pourrait-on dire que j’ai vraiment lu un poème,
a douleur ou la misère. Ce n’est qu’un artifice toujours, car dans la
réalité
le soleil impartial brille aussi bien sur nos tri
e toile quelconque faite d’après nature ou directement inspirée de la
réalité
, vous pouvez passer, ce n’est pas pour le moment
tir que vous avez affaire à un peintre poète, dédaigneux de la simple
réalité
, épris de l’imaginaire. Il serait invraisemblable
t l’air d’un symbole et par conséquent se différencie nettement de la
réalité
. Il y a là une règle de convenance que l’artiste,
que nous n’y avions pas pensé. Le meilleur peut-être en est perdu. La
réalité
ne vaut jamais nos rêves. Tout poète nous dira qu
s’en vont dans les nuages, ne les rappelons pas trop sévèrement à la
réalité
. Il n’y a pas de véritable poésie sans un peu de
composez des tableaux imaginaires. Laissez là ces rêveries. Allez aux
réalités
. Fixez d’abord sur la toile ce jeu magnifique de
ture d’intéressant ; puis, quand vous aurez fait cela, si vraiment la
réalité
ne vous suffit pas, si vous en avez fait le tour,
génier à tirer de votre esprit des sujets nouveaux ! Non seulement la
réalité
suffit amplement à tous les besoins de l’art ; ma
r l’imagination, ils ont recours à l’exotisme, qui nous donne dans la
réalité
même l’impression du fantastique et du fabuleux.
les dramaturges qui négligent de se mettre en contact direct avec la
réalité
, qui ont la prétention de tirer d’eux-mêmes la su
objets fictifs, à des êtres de conventions comme nous le ferions à la
réalité
. Mais si l’artiste a su leur donner un accent de
de ce qu’il a fait de pratique et par routine. Entre la fiction et la
réalité
il y a toujours une différence perceptible ; et c
es. On sera frappé de leur parti pris de choisir leurs sujets dans la
réalité
la plus familière et même la plus triviale, comme
il n’y en a qu’une qui soit recommandable, celle qui nous donne de la
réalité
l’équivalent le plus approché. Quel que soit le p
te ce procédé ou cette matière. Gardez-vous d’interpréter ! Serrez la
réalité
d’aussi près que possible ! Votre seul souci doit
te tentative malheureuse, ils y renonceront bien vite. Il y a dans la
réalité
tant de détails que le crayon ne peut rendre, et
. Ces leçons ne devraient pas être perdues pour nous. Restons dans la
réalité
, puisque tôt ou tard il nous faudrait y revenir !
trouvent déjouées. Arrière cette faculté menteuse, qui transfigure la
réalité
et veut nous la faire voir à travers ses prismes
ire, sur lesquels les yeux s’attacheraient à peine un instant dans la
réalité
. Mais plus l’objet a de valeur propre et de digni
rt s’en allait à la dérive, il faut qu’il reprenne pied dans la ferme
réalité
. Nous admettons donc pleinement l’art réaliste. C
rt absolument fantaisiste, qui ne s’inspirerait en aucune façon de la
réalité
, je comprendrais qu’on hésitât. J’accorderais mêm
iés sur le modèle, ou qui sont à tout le moins une réminiscence de la
réalité
. Ainsi l’art d’imagination peut concilier le réal
nsi les observations exactes, ce n’est pas pour reproduire ensuite la
réalité
telle qu’il l’a perçue ; c’est pour s’en inspirer
sans le savoir peut-être, par un effort inconscient pour conformer la
réalité
à son rêve. L’artiste n’a-t-il pas la faculté de
ne image synthétique. Si l’on n’entre incessamment en contact avec la
réalité
, point d’invention possible. Cette observation do
; on n’obtiendrait ainsi que de très grossières approximations de la
réalité
, des jeux de physionomie sans justesse, sans déli
ses, telles que nous les percevons ou pourrions les percevoir dans la
réalité
, mais d’exciter en nous l’émotion esthétique la p
inement aux exigences de notre goût, ils les demanderont non pas à la
réalité
, mais au rêve. Pour eux le suprême effort de l’ar
qu’applaudir à cette tentative de l’art pour s’élever au-dessus de la
réalité
. Toute la question, ce me semble, est de savoir s
fection et de beauté. Quiconque compose, arrange, modifie, corrige la
réalité
, si peu que ce soit, pour la rendre plus conforme
ise pour nous rendre, quand nous risquons de le perdre, le sens de la
réalité
. L’imagination de l’artiste, trop longtemps aband
de ces variantes, comment reconstituer le texte pur et primitif ? La
réalité
est un milieu trouble, dont il n’est pas facile d
n deviendront plus élégantes, les formes plus nobles ; d’elle-même la
réalité
se rapprochera de son idéal. Se laisse-t-il aller
une constante impression d’originalité. Ici comme toujours c’est à la
réalité
que l’imagination va emprunter ses données premiè
au point où nous aurons peine à y retrouver aucune réminiscence de la
réalité
. Là est l’extrême limite, où il faut bien s’arrêt
un effet piquant de cette rencontre imprévue de la convention avec la
réalité
: ainsi une figure de femme semble se pencher sur
l s’agit d’objets que nous ne sommes pas habitués à percevoir dans la
réalité
. Et cette indécision n’est pas sans charme. Dans
r les choses par de simples emblèmes, symboles plutôt qu’images de la
réalité
, où pourtant tout l’essentiel se trouve ? Avec un
ouvait pas sans doute conduire son rêve jusqu’au bout et en faire une
réalité
picturale. Mais ceux qui aiment la peinture saven
rpris. Mais le goût est plus exigeant quand on donne à ces visions la
réalité
de l’expression plastique : certaines invraisembl
toute humaine. C’est la nature élaborée par le génie humain, c’est la
réalité
transfigurée par l’esprit. Qu’il s’agisse de la p
le sien, lui feront comprendre que toute la beauté n’est pas dans les
réalités
visibles, dans les images du monde extérieur, aux
s les œuvres faciles et de pur artifice, dans la simple imitation des
réalités
vulgaires, ces deux voix hautes et pures le rappe
me sereinement, impartialement, le monde et la vie, dans leur commune
réalité
, sans aspirer à en changer les conditions actuell
oi même sera de son ressort. Elle n’a pas la patience d’interroger la
réalité
: elle se met au-dessus de l’observation ; et la
prononce a priori, et veut que sa vue idéale des choses détermine la
réalité
. Ainsi ni la révélation ni l’expérience ne la dir
oute du ravage qu’ils feront, lorsqu’on les mettra en contact avec la
réalité
vivante. On croit bonnement que la société peut s
nt à troubler les opérations de la lucide et froide intelligence. Des
réalités
, des morceaux de nature entrent dans l’esprit de
plus profonde est l’élaboration à laquelle le poète a dû soumettre la
réalité
pour en dégager le tragique à l’état pur. Au cont
elon nous, dans le théâtre comique. Quel est l’objet de l’art ? Si la
réalité
venait frapper directement nos sens et notre cons
d part à l’action. Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la
réalité
qu’une simplification pratique. Dans la vision qu
ugés de forme et de couleur qui s’interposaient entre notre œil et la
réalité
. Et il réalisera ainsi la plus haute ambition de
nnellement et socialement acceptées, enfin tout ce qui nous masque la
réalité
, pour nous mettre face à face avec la réalité mêm
t ce qui nous masque la réalité, pour nous mettre face à face avec la
réalité
même. C’est d’un malentendu sur ce point qu’est n
sme dans l’art. L’art n’est sûrement qu’une vision plus directe de la
réalité
. Mais cette pureté de perception implique une rup
que c’est à force d’idéalité seulement qu’on reprend contact avec la
réalité
. L’art dramatique ne fait pas exception à cette l
. Ce que le drame va chercher et amène à la pleine lumière, c’est une
réalité
profonde qui nous est voilée, souvent dans notre
ns notre intérêt même, par les nécessités de la vie. Quelle est cette
réalité
? Quelles sont ces nécessités ? Toute poésie expr
dont il va falloir faire un nouvel apprentissage. C’est donc bien une
réalité
plus profonde que le drame est allé chercher au-d
L’imagination poétique ne peut être qu’une vision plus complète de la
réalité
. Si les personnages que crée le poète nous donnen
mande aux autres et qui domine le personnage lui-même : c’est donc la
réalité
qui devra fléchir cette fois devant l’imagination
t la vision de la scène, vision précise, de tous points conforme à la
réalité
. Vous conclurez peut-être de là, comme elle concl
lle-ci, je tiendrais pour rigoureusement et définitivement établie la
réalité
de la télépathie, ou plus généralement la possibi
ù l’algèbre eut acquis assez de force et de souplesse pour enlacer la
réalité
et la prendre dans le filet de ses calculs. D’abo
de première importance. C’est par elle que nous nous insérons dans la
réalité
, que nous nous y adaptons, que nous répondons aux
, pourra encore raisonner logiquement ; mais il raisonne à côté de la
réalité
, en dehors de la réalité, comme nous raisonnons e
logiquement ; mais il raisonne à côté de la réalité, en dehors de la
réalité
, comme nous raisonnons en rêve. Orienter notre pe
re de phénomènes de la matière. L’habitude d’apporter à l’étude de la
réalité
concrète les mêmes exigences de précision et de r
uvons nous aventurer sans crainte dans le domaine à peine exploré des
réalités
psychologiques. Avançons-y avec une hardiesse pru
dans l’immense, dans la mouvante, dans l’universelle, dans la totale
réalité
très exactement le point de connaissance ayant qu
yen de le rompre ; mais dans l’histoire il ne s’agit pas de rompre la
réalité
, de briser son auteur, de fracturer son texte ; i
ards, et les rompt sans effort. Nos modernes rompent sans effort les
réalités
qu’ils étudient ; reste à savoir si les réalités
pent sans effort les réalités qu’ils étudient ; reste à savoir si les
réalités
historiques s’accommodent de ce traitement. Un hi
e compte. Deuxièmement, et cette deuxième raison, étant une raison de
réalité
, recouvre et commande la première, qui était une
ontinué à marcher, et parce que de toutes parts nous avons reçu de la
réalité
de rudes avertissements ; nul aujourd’hui, de tou
s rêves de la conscience morale peuvent fort bien devenir un jour des
réalités
. On conçoit ainsi une conscience qui résume toute
de nouveau ce qui a déjà existé, de reproduire tout ce qui a eu de la
réalité
ne saurait être niée. Hâtons-nous de le dire, tou
i, Dieu est une nécessité absolue. Dieu sera et Dieu est. En tant que
réalité
, il sera ; en tant qu’idéal, il est. Deus est sim
nous qui seront morts, pour qu’ils viennent nous rendre compte de la
réalité
des choses de l’autre vie ! Eudoxe. « Je crois
ens que nous puissions donner à ce mot, c’est-à-dire une partie de la
réalité
, homogène et homothétique à un ensemble de réalit
e une partie de la réalité, homogène et homothétique à un ensemble de
réalité
, et représentant soudain, par un agrandissement d
e réalité, et représentant soudain, par un agrandissement d’art et de
réalité
, tout cet immense ensemble de réalité ; je ne pui
r un agrandissement d’art et de réalité, tout cet immense ensemble de
réalité
; je ne puis m’empêcher de considérer ce magnifiq
xemplaire de Renan ; ce n’est point, comme le dirait un historien des
réalités
économiques, parce que les Renan coûtent sept cin
rément. Si l’ordre d’idées que nous venons de suivre arrive à quelque
réalité
, il y aura contre la science, surtout contre la p
ttirée autant que la nôtre ; nous avons reçu du travail même et de la
réalité
de rudes avertissements ; du travail même nous av
inité, l’infinité du détail de création ne se peut épuiser ; et de la
réalité
nous avons reçu ce rude avertissement que l’histo
reuve des sciences historiques mêmes, de l’action, de la vie et de la
réalité
, c’est cette idée au contraire que la nature, et
étant plus que nous, que nos connaissances ne sont rien auprès de la
réalité
connaissable, et d’autant plus, peut-être, auprès
de la réalité connaissable, et d’autant plus, peut-être, auprès de la
réalité
inconnaissable ; qu’il reste immensément à faire
e oreille aux avertissements que nous recevons de toutes parts. De la
réalité
nous avons reçu trop de rudes avertissements ; au
orales ou littéraires, on opère sur des faits plus complexes, sur une
réalité
moins précise, sur des principes moins absolus, e
de l’examen des faits avec des idées préconçues, et l’on contraint la
réalité
à s’y conformer, au lieu de conformer son opinion
int la réalité à s’y conformer, au lieu de conformer son opinion à la
réalité
. Nous interprétons à mal toutes les actions des g
vrais des faits imaginaires ; on jette un coup d’œil distrait sur la
réalité
; on la voit de loin, indistinctement, confusémen
avant de rien généraliser, on s’assurera qu’on travaille bien sur une
réalité
, et non sur un fantôme, que les faits d’abord exi
ar degrés (dit M. Taine, et j’ajoute sans perdre un instant de vue la
réalité
et les faits) à une conception de l’art de plus e
des jugements sur les hommes. Il remet cet homme sur pied, en pleine
réalité
, il le rattache par tous les côtés à la terre, se
n’y a pas tant à raffiner sur son cas : c’est un homme que le jeu des
réalités
morales a prodigieusement intéressé. Regardez les
aine définit la presque constante position de la poésie en face de la
réalité
, depuis trente ou quarante ans : l’universel écou
ations. Il avait plus de volonté que de spontanéité : il a regardé la
réalité
le jour où il s’est fait un principe de la regard
neusement recueillis pour une démonstration voulue ; ces fragments de
réalité
font l’effet d’une collection de minéralogie. Il
rise que sur un monde abstrait et irréel, équivalent intelligible des
réalités
insaisissables, ce grand esprit a voulu se faire
qu’il est ; ainsi de l’apparence on peut conclure rigoureusement à la
réalité
. De même, dit Ampère, il y a un moi phénoménal, c
é existant dans l’espace), et donnant à cette pluralité apparente une
réalité
substantielle, en fait non plus seulement la cond
ien admettre l’existence des divers individus. Berkeley, qui niait la
réalité
de la matière, admettait expressément l’existence
out ce qui est doué d’un certain degré de perfection, c’est-à-dire de
réalité
, qui doit être conçu en Dieu d’une manière absolu
pas dû oublier que, Descartes admettant l’étendue des corps comme une
réalité
, puisqu’elle en est l’essence même, il est imposs
’un à l’autre subordonnés. La nature, à proprement parler, n’a pas de
réalité
propre : elle est pleine d’esprit ; elle n’est, e
nque — poëte ou romancier — ne fut plus l’homme et même le serf de la
réalité
que ce Gogol, qui est, dit-on, le créateur et le
re heure de gloire (Milton, hélas ! ne l’eut jamais !), tandis que la
réalité
, faut-il dire pure pour dire toute seule, la réal
), tandis que la réalité, faut-il dire pure pour dire toute seule, la
réalité
sans rien qui la relève, a d’ordinaire cette vile
lisme le plus dénué d’invention, et qui s’en vante, peint toujours la
réalité
la plus terne, la plus sotte ou la plus abjecte,
éros de son livre et en dévoile l’idéal affreux, comme Vautrin, ou la
réalité
immensément comique, comme Panurge, mais pour cel
on groupe. Voici dès lors la collectivité divisée avec elle-même : sa
réalité
acquise la prédispose à de certaines manières d’ê
as précédée de la reproduction de l’énergie même qui engendre dans la
réalité
ces apparences, cette reproduction est proprement
et examen, et qui, en la circonstance, a pour effet de substituer une
réalité
rationnelle à la réalité historique, de mettre le
circonstance, a pour effet de substituer une réalité rationnelle à la
réalité
historique, de mettre le fait concret sous le gou
s, l’École est obligée de lui dénier plus ou moins complètement toute
réalité
. Elle y voit et ne peut y voir qu’une apparence t
te implication. Mais, en même temps, il a un sentiment très vif de la
réalité
du fait, du phénomène concret, de l’être individu
ce, repose précisément sur cet axiome que la conscience n’est pas une
réalité
aussi simple et aussi facile à connaître que le s
gique ou philosophique aurait fourni les prémisses. La morale est une
réalité
vivante et agissante ; c’est un système de faits
eresse, et préfère la clarté à la profondeur. Parce que le moi est la
réalité
la plus immédiatement saisissable, la plus nettem
uand ses déductions et ses généralisations la heurtent à l’implacable
réalité
des intérêts et des circonstances. Race plus rais
senter par une simplification lumineuse les éléments essentiels de la
réalité
, et celui de suivre à l’infini sans l’embrouiller
est impossible de préciser exactement ces limites, en théorie, car la
réalité
de demain réserve toujours des surprises à l’expé
fait psychologique, à interpréter, dans chaque cas particulier de la
réalité
, avec la prudence et la délicatesse que la psycho
on côté, M. Croce aboutit à l’anarchie, parce qu’il ne croit pas à la
réalité
de ces principes directeurs. Il est temps de conc
dent l’une à l’autre en un incessant conflit ; mais la morale est une
réalité
en devenir constant. Et tout se tient : l’artiste
s tenir le fil de l’autre main, voilà la malice52. » Le fil, c’est la
réalité
épique ; les perles, ce sont les beautés lyriques
se, s’est troublée ; elle est démesurée, souvent sadique ; à la belle
réalité
il a substitué un fantôme ; cette hallucination e
impose à tous les poètes des temps nouveaux… De là ces tragédies sans
réalité
vécue, sans conviction ; les poètes s’y sont épui
ersonnages les plus fantaisistes, le public peu cultivé croira à leur
réalité
, puisque souvent il croit même à celle de personn
scandale, fait carillonner le téléphone et vous plonge enfin dans une
réalité
qui n’a qu’un défaut : c’est d’être assez vulgair
ion exacte de l’art, il n’est certainement pas une simple copie de la
réalité
. Qu’il s’agisse d’une symphonie de Beethoven, des
l se sert des moyens les plus matériels, les plus semblables à la nue
réalité
. Cela semble paradoxal et n’est pourtant que logi
t je rouvre le livre quand bon me semble. Mais voici qu’au théâtre la
réalité
vous étreint de toutes parts. Vous avez retenu hi
umuler encore dans les décors et dans le dialogue mille détails de la
réalité
passagère, puisque le but du drame devrait être u
ramassons en une seule ère plusieurs centaines d’années qui, dans la
réalité
, comptèrent peut-être deux ou trois ères ; nous n
ation. La nation, disais-je p. 202, est « d’abord un but, ensuite une
réalité
, et plus tard un point de départ ». Lorsque le gr
lgaires ou ignobles, des scènes d’intérieur ou de rue, qui sont d’une
réalité
vigoureuse. Les vraies origines de M. Zola doiven
s, leurs dialogues délicats, et pourtant naturels820. Ce n’est pas la
réalité
: mais c’est une vision poétique qui transfigure
st pas la réalité : mais c’est une vision poétique qui transfigure la
réalité
sans la déformer. À ces trois périodes de la vie
mantique ont souvent faussé sa vue, et déformé les personnages que la
réalité
lui présentait. Sans doute aussi, dans les deux a
qu’à regarder autour de soi ; elle prend son point de départ dans la
réalité
. Mais elle ne s’astreint pas à la suivre ; elle s
ent ce qu’il y a de meilleur dans ses œuvres ; ils retiennent plus de
réalité
et de vie. Il arrive aussi que ses héros, ses per
yrisme, dans Indiana, dans Jacques, on rencontre soudain des coins de
réalité
prochaine et précise, une figure, une scène, un b
ur une partie de son existence. Cette imagination, périlleuse dans la
réalité
, devint une grande qualité littéraire pour représ
pas de ce qui l’amuse, qui s’efforce d’embrasser ou d’égaler toute la
réalité
, tous les détails avec tout l’ensemble : descript
Ans, ou dans ces fastidieux Employés, il y a quelques tableaux d’une
réalité
intense. Balzac est le peintre vigoureux et fidèl
d de nous et de nos semblables achève et complète notre idée : que la
réalité
fondamentale de la nature consiste en des groupes
sa théorie de la matière. Car que soutient l’idéaliste ? Que toute la
réalité
du monde extérieur est dans l’esprit qui le conna
se à des états de conscience, on peut soutenir par suite que toute la
réalité
de la matière est en nous ; que ce n’est aucuneme
le Moi. Comme tel, je reconnais au Moi, — à mon propre esprit, — une
réalité
différente de cette existence réelle comme possib
e plus, il accorde au lien qui unit les états de conscience autant de
réalité
qu’aux états eux-mêmes. S’il est vague, c’est à d
tait une chimère, tandis que l’histoire pour l’histoire peut être une
réalité
. Un esprit sain comme de l’eau de roche, Pierre C
ans cette histoire, que l’auteur appelle une Étude. Tout y atteint la
réalité
, sans la dépasser jamais. On y chercherait en vai
dans de cruelles défiances, jusque sur le front de son fils ! Tel, de
réalité
, était Charles VII. En France, qui l’ignore ? dan
les faits qui la constituent dans son terre-à-terre et dans sa simple
réalité
. Ainsi enfin, lorsque Gibbon lui-même, Gibbon, pl
le sens de leur propre pensée, ces espèces de torsions imprimées à la
réalité
toute droite sous la main artiste qui sait la plo
nque — poète ou romancier — ne fut plus l’homme et même le serf de la
réalité
que ce Gogol, qui est, dit-on, le créateur et le
re heure de gloire (Milton, hélas ! ne l’eut jamais !), tandis que la
réalité
, — faut-il dire pure pour dire toute seule ? — la
ndis que la réalité, — faut-il dire pure pour dire toute seule ? — la
réalité
sans rien qui la relève, a d’ordinaire cette vile
lisme le plus dénué d’invention, et qui s’en vante, peint toujours la
réalité
la plus terne, la plus sotte ou la plus abjecte ;
éros de son livre et en dévoile l’idéal affreux, comme Vautrin, ou la
réalité
immensément comique, comme Panurge, mais pour cel
i nous servent de points de repère et nous rendent le sentiment de la
réalité
. Telle est donc la méthode qui nous est imposée p
paraîtront seront des réminiscences de choses vues, des rappels de la
réalité
. Pour les modifier si peu que ce soit, à plus for
sant historiques où n’entrent que quelques vagues réminiscences de la
réalité
. Songer au passé, ce n’est pas s’en souvenir, cel
; dans le conte le plus fantastique, à peine s’aperçoivent-ils que la
réalité
soit altérée. Il en est de même pour l’adulte, qu
ment idéal, que nous situons dans un monde à part, en dehors de toute
réalité
. Les images du songe, au contraire, nous font com
terme de comparaison nous fait défaut ; elles sont pour nous toute la
réalité
. Si par hasard, dans les profondeurs du sommeil,
nte. N’ayant pas eu le temps de perdre tout à fait le sentiment de la
réalité
, nous nous rendons encore vaguement compte du car
elle finit tout à coup ; sentant que l’on va perdre conscience de la
réalité
, on revient à soi d’un brusque effort, d’une sort
tribuer ou non à l’objet, elles se constatent, on peut démontrer leur
réalité
, et tout appréciateur compétent et de bonne foi d
; à mesure qu’ils s’éloignent, ils perdent de leur relief et de leur
réalité
; ils ne font plus l’effet que de visions, d’appa
l n’est plus qu’une image ; ce qu’il pouvait avoir de trivial dans la
réalité
s’oublie ; notre représentation l’épure. De tout
ts réels que cette illusion tend à se produire. L’objet perçu dans sa
réalité
se prête mal à ces personnifications et ces métam
t. On le croit. Mais ce n’est qu’une illusion. Un objet perçu dans sa
réalité
, si charmant, si admirable qu’il puisse être, ne
le qu’il puisse être, ne donne jamais une impression de poésie. Nulle
réalité
matérielle n’est poétique. Il n’y a de poétique q
ée que nous nous faisons des choses est toujours plus poétique que la
réalité
; il ne peut même y avoir de poétique dans les ch
isément explicable, à trouver l’image des choses plus poétique que la
réalité
: nous rêverons longuement sur des personnages de
es. Si nous l’étions davantage, nous saurions transfigurer même cette
réalité
. Il est des heures exceptionnelles où cette métam
nt les yeux ne doit pas être regardé pour son compte et perçu dans sa
réalité
; ce n’est qu’un simulacre, une image faite à la
nation. Quand bien même l’objet représenté serait de ceux que dans la
réalité
nous trouvons vulgaires et prosaïques parce qu’il
’art l’idéalise. Contempler de telles images, c’est déjà sortir de la
réalité
positive, c’est faire un premier pas dans le mond
e poésie, qui parlera plus à notre imagination que n’a jamais fait la
réalité
. Nous étions froids devant la nature, parce que n
laquelle nous nous souvenons d’avoir assisté nous fût rendue dans sa
réalité
, il nous faudrait encore le dernier appel des ois
on rêveuse, dans laquelle nous avons fini par perdre conscience de la
réalité
. Il va sans dire que ce passage ne s’effectuera p
Léonard de Vinci, Rembrandt, Carrière). Au jour cru qui accentue leur
réalité
ils préfèrent la lueur matinale ou crépusculaire
mp moins vaste ; les exigences de la mise en scène la rappellent à la
réalité
. L’épreuve de la représentation réelle nous fera
on consciente. Le drame tend à se rapprocher toujours davantage de la
réalité
et de la vie. Dans la musique au contraire, nous
ira littéralement aucun des bruits que nous pouvons percevoir dans la
réalité
, la caractéristique de ces bruits étant de n’être
onde étrange et merveilleux, où nous perdons conscience de toutes les
réalités
. Après quelques minutes d’audition, quand elle no
eux aussi un simple état de conscience. Et tout à coup je revins à la
réalité
. Qui m’y avait ramené ? Peut-être un incident ext
), je me sers de mon imagination pour me figurer les choses dans leur
réalité
. Jusqu’au terme de ma lecture, j’ai gardé ma plei
absolument les caractères du songe ; nous sommes aussi étrangers aux
réalités
extérieures, aussi isolés dans nos représentation
ire, qu’il nous faudra un effort presque douloureux pour revenir à la
réalité
. Pendant que nous sommes ainsi hypnotisés, qu’un
chose. Les suggestions trop intenses nous émeuvent comme le ferait la
réalité
, mais elles ne nous semblent pas plus poétiques.
et les décrire en termes tels, que nous nous imaginions assister à la
réalité
même. Personnellement il ne doit prendre la parol
tation. Cette représentation est parfaite quand elle rivalise avec la
réalité
, c’est-à-dire quand ses peintures sont animées pa
ive de l’objet. Cela se conçoit sans peine, la nette conscience de la
réalité
étant incompatible avec la condition essentielle
ces d’œuvres étrangères, un apport de l’expérience, des rappels de la
réalité
. L’invention poétique a besoin d’aliments. Pour ê
, par une pure intuition du génie, c’est se placer en dehors de toute
réalité
. C’est supposer qu’un édifice peut se construire
oncernent une partie antérieure de notre existence et sont loin de la
réalité
; au contraire, plus le sommeil est superficiel,
omment il comprenait le paysage de la Suisse, comment il associait la
réalité
placée sous ses yeux à la réalité qui lui était r
la Suisse, comment il associait la réalité placée sous ses yeux à la
réalité
qui lui était révélée par les livres. C’est pourq
n’est pas justifiée par la raison, elle n’est donc pas contraire à la
réalité
sociale, car elle n’est pas complètement désintér
ccuper la poésie. De telles souffrances sans doute ne manquent pas de
réalité
; mais toutes les faces de la réalité n’appartien
s sans doute ne manquent pas de réalité ; mais toutes les faces de la
réalité
n’appartiennent pas à la poésie, et si Claude Fro
à la théorie du drame, M. Hugo affirme que le drame doit contenir la
réalité
tout entière, et à ce propos, il trouve bon de ni
rotesque. Le grotesque est, selon lui, un élément indispensable de la
réalité
dramatique, et toute tentative qui a pour but de
médie antiques, il lui restait à établir l’identité du drame et de la
réalité
. Arrivé à ce point, sa tâche devenait plus diffic
poésie dramatique, si le grotesque est un élément nécessaire de toute
réalité
et si le drame, pour demeurer fidèle à son origin
ormes de la poésie ; mais entre la vérité de cette modification et la
réalité
posée comme but suprême du drame, il y a un abîme
our notre part, nous croyons sincèrement qu’identifier le drame et la
réalité
n’est pas moins que nier la condition fondamental
ute poésie, c’est-à-dire l’interprétation. L’intervalle qui sépare la
réalité
de la poésie a été si souvent démontré qu’il sera
eureusement il est facile de prouver qu’ils sont aussi étrangers à la
réalité
qu’à l’interprétation. Ce que nous pourrions dir
ts lyriques, ils ne vivent pas, mais ils pourraient vivre. Quant à la
réalité
historique de ces personnages, elle ne peut deven
ioler directement l’histoire, n’est cependant pas dessinée d’après la
réalité
. Il est très vrai que l’aristocratie portait la t
ût vraiment proposé, dans Marion de Lorme et Hernani, de compléter la
réalité
historique, de restituer les parties perdues, en
, que pour tirer Hernani de Marion de Lorme il a fallu méconnaître la
réalité
historique de Louis XIII et de Charles-Quint et c
l s’est arrêté M. Hugo. Après avoir proposé aux poètes dramatiques la
réalité
comme but suprême du drame ; après avoir proclamé
ité comme but suprême du drame ; après avoir proclamé au nom de cette
réalité
la mesquinerie de la tragédie et de la comédie, i
’amuse l’ode remplace, comme dans Hernani et dans Marion de Lorme, la
réalité
historique et la réalité humaine ; mais on voit p
mme dans Hernani et dans Marion de Lorme, la réalité historique et la
réalité
humaine ; mais on voit poindre dans cette pièce u
effacer le défaut capital de la pièce, la violation simultanée de la
réalité
historique et de la réalité humaine. Les personna
e la pièce, la violation simultanée de la réalité historique et de la
réalité
humaine. Les personnages n’ont pas vécu et ne pou
dédain ou d’une parfaite ignorance. Que M. Hugo méprise ou ignore la
réalité
historique, peu nous importe. La critique n’a auc
l’histoire ; et si Notre-Dame de Paris paraît respecter davantage la
réalité
historique, c’est qu’il est plus facile de connaî
ux les moindres épisodes de son récit, il a si habilement idéalisé la
réalité
qu’il avait sans doute connue par lui-même, il a
e. Avec ces personnages, M. Sandeau a composé un roman qui a toute la
réalité
d’un souvenir personnel, et en même temps tout le
alon des oublis de leur cœur, la poésie doit omettre cette face de la
réalité
. Le départ de Marianna, ses courses furtives dans
les blâmer ; car ils ralentissent le récit, et paraissent entamer la
réalité
des personnages : en voyant l’auteur se détourner
eiglière me paraît supérieure à tous les romans de M. Sandeau, par la
réalité
, par le mouvement et la vie. Catherine, publiée
en effet, un médiocre triomphe que de donner à sa pensée un accent de
réalité
où l’art semble n’avoir aucune part. Quant à Made
e poète qu’un point de départ. La connaissance la plus complète de la
réalité
ne saurait suffire à la construction d’un poème.
sens. Toutefois, s’il appartient au poète d’interpréter librement la
réalité
fournie par l’histoire, afin de l’agrandir, de l’
mme Augustin Thierry, si le poète, en un mot, est maître absolu de la
réalité
, il ne peut gouverner son domaine qu’à la conditi
ui arrive de laisser dans l’ombre plusieurs parties importantes de la
réalité
, de négliger des éléments qui semblaient appelés
ut définitivement rétablie dans ses droits de reine. Tel est, dans sa
réalité
nue, l’épisode choisi par M. Ponsard. J’ai néglig
e, — et non pas comme un phénomène à face unique, comme un état où la
réalité
apparaîtrait simplement en l’air, détachée du tem
de degrés décroissants d’« attention à la vie » et d’adaptation à la
réalité
48. Les idées que nous exposions à ce sujet furen
t de l’effort de synthèse réclamé par la perception donnera bien à la
réalité
l’aspect d’un rêve, mais pourquoi ce rêve apparaî
c’est-à-dire de leur puissance d’insertion et de pénétration dans la
réalité
54. C’est l’« attention à la vie » qui est diminu
notre équilibre mobile, notre adaptation constamment renouvelée à la
réalité
. Mais un travail d’élimination, de correction, de
ossibles ; nul système ne correspond à des articulations nettes de la
réalité
. De quel droit supposer que la mémoire choisit l’
modèle de la très petite partie de nous-mêmes qui est insérée dans la
réalité
présente, qui la perçoit et qui agit sur elle. No
aussi dans l’immobile ; elle s’arrête à une conception statique de la
réalité
. Mais la conscience immédiate saisit tout autre c
illusion s’accompagne « d’une espèce de sentiment inanalysable que la
réalité
est un rêve », dit M. Paul Bourget 61. Dans une a
t d’un simple tableau, d’un spectacle qu’on s’offre à soi-même, d’une
réalité
transposée en rêve ? Qu’on nous permette de décri
s attachés à elle. À mesure que ces deux émotions se compénètrent, la
réalité
perd de sa solidité et notre perception du présen
pourra ainsi se maintenir, tout le reste du temps, en contact avec la
réalité
. Certains cas très nets de fausse reconnaissance
e qui enfiévrait leurs imaginations oublieuses de la pauvre et froide
réalité
. Ces vieilles romances anonymes67, contemporaines
rniers genres n’aient pas été importés du Midi au Nord : cependant la
réalité
a pu en fournir les thèmes, comme ceux des chanso
s le riche et délicat Midi, cette doctrine répondait encore à quelque
réalité
, à un certain ordre de relations établi entre les
ette gageure, de ne donner à la poésie aucun point d’appui ni dans la
réalité
extérieure ni dans la conscience intime. On fit d
aussi l’emploi qu’ils font de l’allégorie : ayant éliminé toutes les
réalités
de leur poésie, ils font de leurs concepts des ré
né toutes les réalités de leur poésie, ils font de leurs concepts des
réalités
, et leur attribuent toutes les formes, qualités e
antérieurement pour produire quelque construction qui ressemble à la
réalité
? C’est par des associations que je puis imaginer
rès la loi de contiguïté. Mais d’abord quel rapport y a-t-il entre la
réalité
et l’idée ? L’idée est une réalité affaiblie ; en
ord quel rapport y a-t-il entre la réalité et l’idée ? L’idée est une
réalité
affaiblie ; entre concevoir une sensation et la p
un acte contenu ». « La tendance d’une idée de l’esprit à devenir une
réalité
, est une des forces qui régissent notre constitut
aliste puisqu’elle aboutirait à mettre dans l’esprit une partie de la
réalité
du monde : le sentant et le senti étant pour lui,
rine courante qui veut que la nature soit son critérium et la vérité (
réalité
) son but. Le critère de l’artiste est le sentimen
n dans les domaines de la poésie, le Romantisme servit la cause de la
réalité
. Victor Hugo protesta en vain, déclarant que des
testa en vain, déclarant que des abîmes infranchissables séparent la
réalité
dans l’art de la réalité dans la nature . Cette r
que des abîmes infranchissables séparent la réalité dans l’art de la
réalité
dans la nature . Cette restriction calculée n’emp
mélancolique, le désir de choses autres que celles que nous offre la
réalité
tangible, le mécontentement, la soif de l’âme et
us les genres. La poésie se modifie, admet comme élément de beauté la
réalité
vulgaire. On le prouve aisément par le seul nom d
ui donne plus si facilement un passe-port. C’est dans le roman que la
réalité
s’installe plus victorieusement, qu’elle est comm
’écrivains absurdes, viens abattre, un idéal chimérique, patronner la
réalité
, concevoir le meilleur roman du monde ! Notons ic
n’ont que la vie de l’art, Le Grand Tacaño vit dans l’art et dans la
réalité
. IV Rabelais. — Les conteurs gaulois. — La
t audacieuses alors, contenaient déjà le réalisme. Dans ses romans la
réalité
palpite. C’est grand dommage qu’obéissant au goût
lus grand de Chateaubriand qu’à nos exigences toujours croissantes de
réalité
artistique. En effet, tous ceux qui voulurent che
eigneur Bienvenu. Ce qui tend uniquement à produire une impression de
réalité
, Victor Hugo ne sait ou ne veut pas l’observer. E
n lui le successeur de Diderot et en l’élevant jusqu’aux nues, nie la
réalité
complète de ses personnages ; ce ne sont, à son a
quement au second plan cet ordre de vérités qui ne sont pas à leur de
réalité
, pas incrustées, disons-le ainsi, dans les entrai
tous et chacun des éléments de leurs œuvres, dans l’observation de la
réalité
: la vie entière n’eût point suffi à cela, Philarè
invraisemblables portraits, par contre, quand il trouve la voie de la
réalité
, — ce qui arrive presque toujours, — il la suit e
’un géant à un homme. L’auteur de la Comédie humaine rendit épique la
réalité
; l’auteur de Madame Bovary nous la présente sous
avec de l’arsenic. Tel est le drame simple et terrible, pris dans la
réalité
, qui immortalise Flaubert. Le sujet de Madame Bov
clarait mépriser le genre à laquelle elle appartient, c’est-à-dire la
réalité
analytique dans le caractère et dans les mœurs. I
élèves du même maître, réussissent à copier avec de vives couleurs la
réalité
sensible. Ils sont, avant tout, — inventons, à le
s détails menus, exquis et curieux, les fils si frêles qui tissent la
réalité
. Pour d’autres auteurs, la vie est une toile gros
l choisit, combine, dispose seulement les matériaux qu’il a pris à la
réalité
. Sa personnalité littéraire, ce que Zola appelle
la appelle le tempérament, intervient ensuite et coule le métal de la
réalité
dans son propre moule. Notable erreur que de croi
it à sa muse qui lui ordonne d’étudier, de comprendre et d’exposer la
réalité
qui nous environne. Ainsi, pour en revenir à Daud
a, c’est certain ; mais il se contente d’accuser la musculature de la
réalité
, tandis que Zola l’écorche avec ses doigts de fer
e de la situation normale, qui est pourtant la plus fréquente dans la
réalité
. Ici une question. Zola est-il blâmable de baser
nt au lieu d’observer et qui rêvent éveillés. En effet, si la vie, la
réalité
et les mœurs sont sous les yeux de tout le monde,
is que la méthode d’accumulation, qu’emploie Zola, arrive à enfler la
réalité
, c’est-à-dire, la noirceur et la tristesse de la
à enfler la réalité, c’est-à-dire, la noirceur et la tristesse de la
réalité
, et que le romancier procède comme les prédicateu
a vertu récompensée et le vice puni : doctrine insoutenable devant la
réalité
et devant la foi. S’il n’y avait d’autre vie que
Si audacieuse que soit une plume, pour tant qu’elle veuille copier la
réalité
nue, il y a toujours un point auquel elle s’arrêt
leil ; qui fait revivre l’histoire et la légende en ne demandant à la
réalité
que ce vernis brillant, nommé couleur locale par
er le réalisme comme quelque chose degrossier, et l’observation de la
réalité
comme un travail indigne d’un esprit épris de la
ait de la Montagne. Pereda observe avec une grande lucidité, quand la
réalité
qu’il a devant les yeux ne lui soulève pas le cœu
), la manière de l’auteur, incisive, colorée, gauloise, étreignant la
réalité
, et quelquefois jusqu’au cynisme, est caractérisé
repoussé, du relief, des qualités chaudes qui rendent la copie de la
réalité
plus intense, et qui, par là, touchent à l’idéal
méconnaître ! Furetière est trop artiste pour incliner et déjeter la
réalité
sous l’invention satirique. C’est un romancier qu
père sur des idées ; Thierry, plus imaginatif, essaie d’atteindre les
réalités
. 1. L’histoire philosophique : Guizot, Tocquevi
its, dans les plus mesquines avanies, il prenait « la forte teinte de
réalité
» qui devait faire l’intérêt de son ouvrage. Il r
e des dates insipides et des faits secs qu’on apprend au collège, une
réalité
précise, dramatique, vivante. Il est tout occupé
ence s’est aiguisée, son imagination s’est enfuie éperdument loin des
réalités
qui blessent. Son père qui, dans sa pauvreté, ava
t, ce sont les réactions subjectives du narrateur qui nous livrent la
réalité
objective des faits. Selon les sujets et les époq
dominée par sa foi et ses haines devient une machine à déformer toute
réalité
. Son histoire, dès lors, débordant de diffamation
nnaire avait le sens de l’observation, le discernement instantané des
réalités
suggestives ! Michelet est un des écrivains de no
e part, sinon dans notre vie inférieure, dans ce que nous appelons la
Réalité
. C’est que l’artiste, et ceux à qui il veut commu
lles : d’un réalisme artistique, arrachant ces apparences à la fausse
réalité
intéressée où nous les percevons, pour les transp
éalité intéressée où nous les percevons, pour les transporter dans la
réalité
meilleure d’une vie désintéressée. Nous voyons au
lement lorsque l’artiste, dans l’âme privilégiée duquel elles ont une
réalité
plus intense, leur imposera cette vie supérieure,
ge sans cesse davantage des procédés différents de ceux qu’emploie la
réalité
, pour nous suggérer la même vie. Une statue polyc
ment les sensations, diffèrent entièrement des moyens employés par la
réalité
. Car les couleurs et les lignes, dans un tableau,
eproduction des couleurs et des lignes, tout autres, qui sont dans la
réalité
. Elles ne sont que des signes conventionnels, dev
réalistes. Rousseau, Chintreuil, Dehodeucq. Après eux la vision de la
réalité
s’affina. Des maîtres admirables, aux yeux doués
Ce spectacle d’enfants parisiens nous donne une louable impression de
réalité
vivante. M. Bartholomé, évidemment, n’a point, de
rt simples, volontiers atténuées ; telles, sans un effort à trahir sa
réalité
, il nous les présente : exemplaire par cette arti
onie, mais un portrait : et nous nous affligeons, alors, de ce que la
réalité
visuelle n’ait pas été reproduite. Faut-il louer
e la matière et des théories de l’esprit, rien des discussions sur la
réalité
ou l’idéalité du monde extérieur. Me voici donc e
l’élimination des accidents individuels, ne répond plus du tout à la
réalité
? Mais nous espérons précisément montrer que les
llicule superficielle. Ce qui la distingue, elle image présente, elle
réalité
objective, d’une image représentée, c’est la néce
ré, et non pas de nature, entre être et être consciemment perçues. La
réalité
de la matière consiste dans la totalité de ses él
’est pas tenable ; son corps n’a et ne peut avoir ni plus ni moins de
réalité
que tous les autres corps. Il faut donc aller plu
nextensifs ; ceux-là ajoutent qu’il y a, derrière cette synthèse, une
réalité
indépendante qui y correspond ; mais les uns et l
sion de se souvenir, de ce que nous mesurons pratiquement le degré de
réalité
au degré d’utilité, de ce que nous avons tout int
es du réel ces intuitions immédiates qui coïncident, au fond, avec la
réalité
Même. Mais nous découvrons ici l’erreur de ceux q
ue. Pour l’idéaliste au contraire, ces perceptions sont le tout de la
réalité
, et l’ordre invariable des phénomènes de la natur
es diffèrent simplement en ce que dans l’une ces états constituent la
réalité
, tandis que dans l’autre ils vont la rejoindre. M
ondes : cette perception se distinguera radicalement du souvenir ; la
réalité
des choses ne sera plus construite ou reconstruit
la perception consistant dans la contraction que la mémoire opère, la
réalité
objective de la matière se confondant avec les éb
é, toute puissance cachée, et les phénomènes de l’esprit auraient une
réalité
indépendante. Mais pour cela il faudrait laisser
sance absolument indépendante de la matière. Si donc l’esprit est une
réalité
, c’est ici, dans le phénomène de la mémoire, que
acés hors de nous dans la perception pure, que nous touchons alors la
réalité
de l’objet dans une intuition immédiate. Ici enco
sque les résultats pratiques seront absolument les mêmes, soit que la
réalité
de l’objet ait été intuitivement perçue, soit qu’
eption quelque chose qui n’existe à aucun degré dans le souvenir, une
réalité
intuitivement saisie. Ainsi le problème de la mém
, il n’a jamais été autant appauvri, l’intégrité de sa personne et la
réalité
de de son vouloir n’ont jamais été si profondémen
ouvenir qui s’éteint. Cela est peut-être plus humain, plus près de la
réalité
, mais on touche du doigt le changement qui s’est
violable et certaine ; elle seule assure à l’homme la certitude de la
réalité
. Car les actes n’ont de valeur que celle que leur
e que doit être un livre ? Surtout, cela correspond-il à ce qu’est la
réalité
de la vie ? Sous ces divergences de formes, que l
uaire de « la vie cachée avec Christ », qui est, sans doute, la seule
réalité
du monde. Février 1886. H.-F. Amiel18 «
mais compris d’une façon durable. Il ne pouvait admettre que la seule
réalité
dont nous disposions se trouvât dans la limitatio
our de lui le filet des apparences et lui fait perdre de vue la seule
réalité
: « En vérité, que l’on soit ou que l’on ne soit
r et se désintéresse de leur fuite même, car il a perdu la mesure des
réalités
terrestres : « Une fois qu’on a tâté de l’absolu,
rs les formes idéales de l’Idée platonicienne. Sans cesse éloigné des
réalités
concrètes, il s’égare à la recherche des causes,
rable le temple d’un Dieu ; elle parle, et tout change d’aspect : les
réalités
se dressent où l’on ne voyait que des fantômes et
ous embrassions le monde par la pensée ; son reflet, oui, mais non sa
réalité
. Toute pensée est représentative et se dissout sa
est pas vivre, et c’est vivre qui importe. L’action seule touche à la
réalité
, ou plutôt, l’homme n’est réel que pour autant qu
moi des prétextes à méditations, des faits à généraliser en lois, des
réalités
à réduire en idées… Telle est la vie du penseur.
t point avoir. L’idée du christianisme est familière à Amiel, mais sa
réalité
lui échappe, car l’idée du christianisme n’est pa
paraboles lui eût enseigné la nature, sa signification, son but et sa
réalité
. Jésus-homme lui eût révélé l’homme : le cœur de
es de l’âme se fondent en terreur. Ceux-là seulement qui ont vécu des
réalités
morales et religieuses peuvent s’attendre à quelq
nt une naissance et un épanouissement, celui de l’homme intérieur aux
réalités
invisibles. Ceux qui s’avancent à la rencontre du
on que dans la mesure où ces choses leur permettraient d’améliorer la
réalité
qui les environne. Exister pour eux c’est se rend
rente à sa nature, soulève le voile des apparences, et, découvrant la
réalité
des choses qu’elle pressentait, constate le plan
her à l’une plutôt qu’à l’autre, qu’il reste loisible, en étudiant la
réalité
, d’en constater le mécanisme extérieur ou d’en sa
teurs de second ordre, qui ont enseigné à se tenir au plus près de la
réalité
matérielle. Une industrie prodigieuse par le perf
aim, comme l’être qui meurt, sort du mensonge pour rentrer dans cette
réalité
invinciblement, indiciblement grave, qui accompag
; encore moins évoque-t-il le détail précis et le relief cruel de la
réalité
physique qui obsèdent un Zola ou un Guy de Maupas
lèmes de la vie morale ? N’est-ce pas faire un acte de foi dans cette
réalité
obscure et douloureuse, adorable et inexplicable,
comporte plus guère d’autres drames que ceux de la pensée morale. Les
réalités
intimes prennent place à côté des réalités extéri
x de la pensée morale. Les réalités intimes prennent place à côté des
réalités
extérieures devenues moins impérieuses. Le tragiq
lus positives et qu’il est également impossible de mettre en doute la
réalité
du christianisme primitif de Scherer et celle de
uquel il succédait. Les faits chrétiens y perdaient leur caractère de
réalités
historiques et morales pour se transformer en dog
quaient les prétentions humaines par raisons morales. L’horreur et la
réalité
du péché les terrassaient, et, les dépouillant de
t là le commencement et la fin, le centre et le tout. S’attacher à la
réalité
historique du Seigneur, le prendre tel qu’il se d
ngélique est corrompue par l’infiltration de cette philosophie, et la
réalité
profonde du salut tombe avec la réalité tragique
n de cette philosophie, et la réalité profonde du salut tombe avec la
réalité
tragique de la chute. Scherer sentait combien sa
de la conscience du moi. De là vient que nous sommes convaincus de la
réalité
de la liberté toutes les fois que nous rentrons d
rrespond au déclin de la vie morale. Le doute s’établit à l’égard des
réalités
spirituelles parce que l’observation sensible pre
que la position qu’il assumera dans la suite à l’égard de toutes les
réalités
dépend en dernière instance de celle qu’il a pris
à même d’inférer, sans démenti possible, que le christianisme est une
réalité
. Et ainsi arrivera-t-il que l’exemple de cet homm
ure ; que la chose du moment, le fait de l’heure présente, n’a qu’une
réalité
fugitive, une réalité qui consiste dans sa dispar
moment, le fait de l’heure présente, n’a qu’une réalité fugitive, une
réalité
qui consiste dans sa disparition aussi bien que d
consiste dans sa disparition aussi bien que dans son apparition, une
réalité
qui se produit pour être niée aussitôt qu’affirmé
ous qui le régissons, c’est lui qui nous enveloppe de ses souveraines
réalités
, et quant à spéculer sur ce qu’il pourrait ou dev
asion de se solidariser ? Victor Hugo le notait avec un sens aigu des
réalités
: « Les haines politiques désarment, les haines l
par la série des expériences amoureuses qu’il confronte son âme à la
réalité
, car, après vingt aventures similaires, s’il para
ue, il nous est aisé de discerner le point où le Rêve se sépare de la
Réalité
, la limite où le héros imaginaire cesse de se con
Noailles l’a délibérément rejetée ; elle s’est placée en dehors de la
réalité
. Dirait-on pas que, pour situer son personnage, e
ortons-nous aux documents romantiques… Quel abîme entre le rêve et la
réalité
! Pourtant, c’est la réalité qu’entend nous dépei
antiques… Quel abîme entre le rêve et la réalité ! Pourtant, c’est la
réalité
qu’entend nous dépeindre l’auteur. Qui donc hésit
rnault, sa position dans la vie, son absence complète de lien avec la
réalité
, ce qu’il y a d’abstrait en lui et qui tient au g
vertibles. On ne saurait imaginer plus exacte correspondance entre la
réalité
précise vue par de certains yeux et la sensation
cise vue par de certains yeux et la sensation du poète qui fixe cette
réalité
. Tellement absorbante que l’art la transforme à p
tableaux de vivante fraîcheur et de grâce, qui nous entretiennent des
réalités
immédiates, nous rattachent aux joies terrestres,
rabaisser. C’est d’une parfaite correspondance entre sa nature et la
réalité
précise des choses vues que Mme Lucie Delarue tir
t apporter, sans quoi elle ne rendrait qu’un compte insuffisant de la
réalité
. Elle demeure toujours exacte en effet, elle enfe
le mariage, on n’attend pareille clairvoyance dans l’observation des
réalités
. Processus facile à reconstituer, celui qui chez
n rappelaient un trop illustre modèle : Avec nos regards nus sur la
réalité
, Que ne transfigura l’arc-en-ciel d’aucun prisme,
urrions-nous douter que Mme Henri de Régnier l’ait vue aussi, dans sa
réalité
tangible, celle qui allait devenir l’Esclave de s
quivalent dans le passé. Et pourtant elle a de fermes assises dans la
réalité
observée. On connaît cette fin d’un petit Poème e
liste et nous la retenons pour nos conclusions. Qu’elle constitue une
réalité
dans la vie qui nous entoure en nous proposant se
serviette d’avocat. Le jour où cette hypothèse menacerait de devenir
réalité
, on verrait alors ce qui subsisterait de la légen
psychologie en action… C’était aussi constatation de la plus évidente
réalité
. Mme Marcelle Tinayre n’est pas de celles qui, ét
semble marquer je ne sais quoi de voulu, d’artificiel, contraire à la
réalité
des faits. Une méthode, c’est quelque chose de fr
ur mimique expressive, ils reparaissent, à chaque allusion, dans leur
réalité
de chair. Si personnel est leur accent qu’un nouv
er harmonieusement autour du nom de Mme Renée Vivien. Si toutefois la
réalité
de la vie ne répondait pas pour elle au tableau q
pardon à notre auteur, et j’ajouterais : Telle n’en fut pas moins la
réalité
de son rêve. Or, pour le poète, ne le savons-nous
rappeler leurs adversaires à l’ordre, en leur restituant le sens des
réalités
: « Où sont nos Balzac ? Où sont nos Victor Hugo
par le despotisme d’aucun génie, et comme il advient dans l’ordre des
réalités
, quand nulle main puissante ne fait sentir la vig
tiques à la notation précise, implacable et cruellement désabusée des
réalités
de l’amour, et cette Mme de Noailles elle-même qu
ui est nécessaire pour les rendre intelligibles, quand on a établi la
réalité
de ces services et montré à quel besoin social il
trême immatérialité, ne nous paraissaient, à tort, destitués de toute
réalité
intrinsèque. Comme on n’y voit que des combinaiso
’individus, mais le système formé par leur association représente une
réalité
spécifique qui a ses caractères propres. Sans dou
ut-il ajouter que, même entre ces inclinations plus déterminées et la
réalité
sociale, l’écart reste considérable. Il y a d’ail
ient expliquer. L’historien, notamment, qui vit dans l’intimité de la
réalité
sociale, ne peut manquer de sentir fortement comb
Seulement, parce que l’individu est regardé comme la seule et unique
réalité
du règne humain, cette organisation, qui a pour o
que comme un arrangement conventionnel qu’aucun lien ne rattache à la
réalité
et qui se tient en l’air, pour ainsi dire, ils lu
jouté de toutes pièces au réel ; elle sort des entrailles mêmes de la
réalité
; elle est le produit nécessaire de causes donnée
nous admettons avec les autres qu’elle est un produit spontané de la
réalité
; et ce qui relie logiquement ces deux éléments,
ment ces deux éléments, contradictoires en apparence, c’est que cette
réalité
d’où elle émane dépasse l’individu. C’est dire qu
y, qui n’est que le récit d’une très humaine passion située en pleine
réalité
contemporaine, ou l’aimable chante-fable d’Aucass
èse du génie dur et pratique de Rome, dont le rôle est de façonner la
réalité
par l’épée et par la loi. Dans les traditions rel
toute la légende de Tristan55. Dans un cadre d’étranges fictions, la
réalité
humaine est fournie par la mutuelle possession de
tenu, de leur sens profond extra-rationnel, et les réduit à de sèches
réalités
d’un net et capricieux dessin. Si bien que du mys
nt terres féodales et coutumes singulières ; s’il ne croit pas à leur
réalité
— comme il se peut faire. — ce sont fictions pure
traire à son sujet ; il le dissolvait en le maniant. Il a le sens des
réalités
prochaines et visibles : il note d’un trait juste
ppe » ? Rien de plus positif aussi et de plus naïvement saisi dans la
réalité
contemporaine que l’entrevue nocturne de Lancelot
iments de notre cœur, pour nous consoler de l’injurieuse et blessante
réalité
. Enfin, plus immédiatement, trois chefs-d’œuvre d
cela voulait dire qu’il voulait aller au vrai par l’observation de la
réalité
et faire seulement les généralisations que les fa
ns encore cela de commun que notre objet, ce sont des faits, c’est la
réalité
, présente ou passée, infiniment complexe et confu
t commune à tous les savants… » Une attitude d’esprit à l’égard de la
réalité
, voilà bien ce que nous pouvons prendre aux savan
passé qui n’est plus. Mais, ce passé, nous le ressaisissons dans des
réalités
encore présentes, qui sont les œuvres littéraires
s œuvres littéraires que de le nier, et, comme on ne supprime pas une
réalité
en la niant, de laisser cet élément personnel ren
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