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1 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
a conscience, parce que je crois qu’il en est la cause. Voilà donc la règle que nous suivons, et la seule que nous puissions
′ et nous admettons que B et C se succèdent dans le même ordre. Cette règle paraît en effet bien naturelle, et cependant on e
nce de l’état de l’univers un instant auparavant. Comment énoncer des règles applicables à des circonstances aussi complexes ?
onstances aussi complexes ? et pourtant ce n’est qu’à ce prix que ces règles pourront être générales et rigoureuses. Pour ne p
se par les savants, voyons-les à l’œuvre et cherchons suivant quelles règles ils recherchent la simultanéité. Je prendrai deux
tout le monde ; ce que je veux retenir, c’est qu’il nous fournit une règle nouvelle pour la recherche de la simultanéité, en
ne exactitude absolue, il y aurait une correction à faire d’après une règle compliquée. Ou bien enfin, ils se servent du télé
, est postérieure à l’expédition de ce même signal de Paris. C’est la règle de la cause et de l’effet analysée plus haut. Mai
rigoureuse. De cette discussion, je veux retenir deux choses : 1° Les règles appliquées sont très variées. 2° Il est difficile
intuition, c’est une illusion. Nous y suppléons à l’aide de certaines règles que nous appliquons presque toujours sans nous en
toujours sans nous en rendre compte. Mais quelle est la nature de ces règles  ? Pas de règle générale, pas de règle rigoureuse 
us en rendre compte. Mais quelle est la nature de ces règles ? Pas de règle générale, pas de règle rigoureuse ; une multitude
is quelle est la nature de ces règles ? Pas de règle générale, pas de règle rigoureuse ; une multitude de petites règles appl
de règle générale, pas de règle rigoureuse ; une multitude de petites règles applicables à chaque cas particulier. Ces règles
multitude de petites règles applicables à chaque cas particulier. Ces règles ne s’imposent pas à nous et on pourrait s’amuser
physique, de la mécanique, de l’astronomie. Nous choisissons donc ces règles , non parce qu’elles sont vraies, mais parce qu’el
relles soit aussi simple que possible. En d’autres termes, toutes ces règles , toutes ces définitions ne sont que le fruit d’un
2 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
onc rien nous apprendre de la vérité, elle ne peut nous servir que de règle d’action. On reconnaît là la théorie philosophiqu
agit précisément de savoir, c’est si elle sera. § 2. — La science, règle d’action Pour M. Le Roy, la science n’est qu’u
La science, règle d’action Pour M. Le Roy, la science n’est qu’une règle d’action. Nous sommes impuissants à rien connaîtr
rqués, il nous faut agir, et à tout hasard, nous nous sommes fixé des règles . C’est l’ensemble de ces règles que l’on appelle
out hasard, nous nous sommes fixé des règles. C’est l’ensemble de ces règles que l’on appelle la science. C’est ainsi que les
C’est ainsi que les hommes, désireux de se divertir, ont institué des règles de jeux, comme celle du tric-trac, par exemple, q
on jette en l’air une pièce de monnaie pour tirer à pile ou face. La règle du tric-trac est bien une règle d’action comme la
monnaie pour tirer à pile ou face. La règle du tric-trac est bien une règle d’action comme la science, mais croit-on que la c
n que la comparaison soit juste et ne voit-on pas la différence ? Les règles du jeu sont des conventions arbitraires et on aur
re qui n’aurait pas été moins bonne. Au contraire, la science est une règle d’action qui réussit, au moins généralement et, j
action qui réussit, au moins généralement et, j’ajoute, tandis que la règle contraire n’aurait pas réussi. Si je dis, pour fa
aire de l’hydrogène, faites agir un acide sur du zinc, je formule une règle qui réussit ; j’aurais pu dire, faites agir de l’
aites agir de l’eau distillée sur de l’or ; cela aurait été aussi une règle , seulement elle n’aurait pas réussi. Si donc les
réussi. Si donc les « recettes » scientifiques ont une valeur, comme règle d’action, c’est que nous savons qu’elles réussiss
, et c’est parce qu’elle prévoit qu’elle peut être utile et servir de règle d’action. J’entends bien que ses prévisions sont
pensée. Si la science ne réussissait pas, elle ne pourrait servir de règle d’action ; d’où tirerait-elle sa valeur ? De ce q
science ne permet pas de prévoir, et alors elle est sans valeur comme règle d’action ; ou bien elle permet de prévoir d’une f
cette indication brute, ou s’il a fait des corrections contraires aux règles habituelles, il a changé sans me prévenir le lang
t on conclurait alors que la loi en question, qui peut nous servir de règle d’action à nous qui habitons la Terre, n’a cepend
ais et des Français qui ne savent pas l’allemand. Mais nous avons des règles fixes qui nous permettent de traduire les énoncés
la qu’on a fait des grammaires et des dictionnaires. Il y a aussi des règles fixes pour traduire le langage euclidien dans le
3 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux La
II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux La première règle et la plus fondamentale est de considérer les fai
au milieu des choses sans s’en faire des idées d’après lesquelles il règle sa conduite. Seulement, parce que ces notions son
e qu’il y a de vraiment réel en morale. Pour ce qui est du détail des règles juridiques et morales, elles n’auraient, pour ain
ement, notre représentation de la morale, vient du spectacle même des règles qui fonctionnent sous nos yeux et les figure sché
yeux et les figure schématiquement ; que, par conséquent, ce sont ces règles et non la vue sommaire que nous en avons, qui for
puisqu’elles ont pour objet de déterminer non ce qui est, en fait, la règle suprême de la moralité, mais ce qu’elle doit être
pas telle ou telle conception de l’idéal moral ; c’est l’ensemble des règles qui déterminent effectivement la conduite. Ce n’e
la chose, on doit d’abord les traiter comme s’ils les avaient. Cette règle s’applique donc à la réalité sociale tout entière
se soumet à une discipline rigoureuse, dont nous allons formuler les règles principales, corollaires de la précédente.   1° L
atiquement toutes les prénotions. Une démonstration spéciale de cette règle n’est pas nécessaire ; elle résulte de tout ce qu
nière retraite, pour laisser le terrain libre au savant.   2° Mais la règle précédente est toute négative. Elle apprend au so
uisse, même partiellement, suspendre les effets du précédent. D’où la règle suivante : Ne jamais prendre pour objet de recher
ille en général aux différents types familiaux, on appliquera la même règle . Quand on abordera, par exemple, l’étude du clan,
nstitué à son occasion26. Si évidente et si importante que soit cette règle , elle n’est guère observée en sociologie. Précisé
eux variétés du même genre et qui s’éclairent mutuellement. C’est une règle depuis longtemps reconnue et pratiquée en biologi
rudimentaire. Mais cette définition est arbitraire. Appliquons notre règle et tout change. Pour décider si un précepte est m
est de même nature que les autres faits moraux. Or, non seulement des règles de ce genre se rencontrent dans les sociétés infé
ur une confusion. Puisque la définition dont nous venons de donner la règle est placée au commencement de la science, elle ne
nt.   3° Mais la sensation est facilement subjective. Aussi est-il de règle dans les sciences naturelles d’écarter les donnée
tent, les habitudes collectives s’expriment sous des formes définies, règles juridiques, morales, dictons populaires, faits de
ace aux impressions subjectives et aux observations personnelles. Une règle du droit est ce qu’elle est et il n’y a pas deux
ciale, ses formes diverses et leur évolution à travers le système des règles juridiques qui les expriment31. De même, si l’on
4 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »
is que celui de Mlle Céleste, une espèce d’annexe du séminaire, où la règle du séminaire se continuait presque. On n’y était
venter. Mais je m’aperçois que je manque outrageusement à la première règle que mes excellents maîtres m’avaient donnée, qui
: le désintéressement ou la pauvreté, la modestie, la politesse et la règle des mœurs. Je vais m’examiner sur ces quatre poin
fait faire dans son église un tableau où saint Sulpice établissait la règle fondamentale de ses clercs : Habentes alimenta et
abentes alimenta et quibus tegamur, his contenti sumus. Voilà bien ma règle . Mon rêve serait d’être logé, nourri, vêtu, chauf
de ne pas toucher aux douze cents francs de ma soeur. C’était bien la règle que j’avais vue observée par mes maîtres de Trégu
’autres choses que « celles qui se consomment par l’usage », selon la règle franciscaine. Toutes les fois que j’ai voulu ache
rend maintenant le monde, c’est là un amer contresens, et, quoique la règle que j’ai choisie m’ait mené au bonheur, je ne con
de soi toute la mouture qu’on en peut tirer, voilà ce qui devient la règle du monde. L’idée que le noble est celui qui ne ga
plus. Je le répète, nos vieux maîtres chrétiens avaient là-dessus une règle excellente, qui est de ne jamais parler de soi, n
eillance. Beaucoup de personnes, surtout en certains pays, suivent la règle justement opposée ; ce qui les mène à de grandes
avis (ce qui m’arrive souvent) si les faits m’y forcent. C’est ici la règle sulpicienne, qui, dans le monde, m’a amené aux si
opre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour
ne serait même pas remarquée. « Au premier occupant » est l’affreuse règle de l’égoïsme moderne. Observer, dans un monde qui
erver, dans un monde qui n’est plus fait pour la civilité, les bonnes règles de l’honnêteté d’autrefois, ce serait jouer le rô
s cléricales m’ont encore bien plus dominé en tout ce qui touche à la règle des mœurs. Il m’eût semblé qu’il y avait de ma pa
ssi superficielles. Consciencieux comme je le suis, je voulus être en règle avec moi-même et je continuai de vivre dans Paris
ui aurais-je rendu quelques services ; il ne l’a pas cru ; je suis en règle . Je n’ai jamais flatté les erreurs de l’opinion ;
s amitiés étaient présentées comme un vol fait à la communauté. Cette règle m’est restée très profondément gravée dans l’espr
ral, de sa langue admirable, de sa belle tradition littéraire, de ses règles de tact, de l’audience dont elle jouit dans le mo
5 (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38
s qu’à la liberté politique ; mais les temps viennent toujours. Cette règle respectable des trois unités, et ses vicissitudes
cable aux destinées de la métrique. Exécrable et même mauvaise, cette règle ne l’est certainement pas ; elle ne repose, a-t-o
sserrée en mêmes lieu, temps et espace, mais au pédant qui en fit une règle générale, de même qu’un pédant du drame aurait to
rapide et vraisemblable en une seule journée. Il en est de plusieurs règles poétiques et des prohibitions de la prosodie, com
eurs règles poétiques et des prohibitions de la prosodie, comme de la règle des Trois Unités. Sans doute, elles reposent tout
; on jouait à un jeu de bague avec chances égalisées pour tous par la règle . Que Banville a raison dans son texte contre Malh
Que Banville a raison dans son texte contre Malherbe et Boileau : les règles draconiennes édictées par le seul Boileau ne se f
de plomb, manteau lourd et sans forme aux épaules de la Muse) que la règle fût juste ; on la rechercha suffisante mais surto
ion sur un jarret pendant un pas majestueux : l’hémistiche ; et cette règle de Boileau est antipoétique, parce qu’elle ne naî
ge attribuer à cette rythmique le caractère pesant et illogique de la règle classique. L’instruction que nous laissèrent les
rises du xvie  siècle, et aussi découvertes au xixe  ; mais comme les règles des trois unités, excellentes en certains cas, el
lentes en certains cas, elle ne peut s’appliquer à tous. Devenant une règle ne varietur, elle garrotterait le lyrisme tout co
les de les renouveler considèrent comme inutile de se soumettre à des règles dont ils savent l’origine empirique et les débili
aires du vers, Racine a empiriquement ou instinctivement appliqué les règles fondamentales et nécessaires de la poésie et que
e modèle. Évidemment à mouvement semblable strophe semblable, mais la règle ne doit pas aller plus loin, elle doit être élast
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
e : Gloire à Molière, le plus grand des poètes comiques ! La première règle de la comédie, c’est de peindre l’homme de tous l
temporains des générations qui se succèdent246. Telle est la première règle , et Molière est le poète comique qui a porté le r
es du cœur humain247. Il a écrit pour tous les hommes248. La deuxième règle de la comédie, c’est de peindre les originaux d’u
existence individuelle, une patrie, une date251. Telle est la seconde règle , et avant Molière les comédies n’étaient que des
es livres de morale et du commerce de ses semblables253. La troisième règle de l’auteur comique, c’est de ne pas se peindre l
iroir du monde, et son moi ne doit jamais paraître. Voilà la dernière règle  : quel poète a su s’effacer derrière ses personna
7 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »
apparence le plus conservateur, le plus lié par les traditions et les règles , c’est le genre dramatique. Regardez ; de toutes
par surcroît la vérité avec le désir ou l’amour. L’écrivain prend sa règle dans son tempérament personnel. Nous avons vu que
l’émotion sincère est de mauvais ton. Ne pas se distinguer, voilà la règle suprême. Or individualité, intensité, sincérité,
e sera la défaite, même la fin du « monde ». Le goût est fixé par des règles traditionnelles, qui sont concertées pour l’expre
du raisonnement, pour l’acquisition de la connaissance abstraite. Les règles barrent le passage à la sensation, l’excluent de
sés, aux répliques sans fin des mêmes modèles : le monde a adopté les règles et en fait une partie intégrante de ses convenanc
ure s’accomplisse, il faudra que la vie mondaine disparaisse, que les règles soient détruites, que la langue soit bouleversée.
vers un grand poète ». Et le type de la poésie voltairienne, avec les règles et la langue qu’elle impliquait, pesait sur la li
n esprit, emprisonné qu’il était dans le respect des convenances, des règles et du style. Il nous fait rire quand il nous parl
, l’esprit large : et voilà où le respect du public, l’observance des règles , les scrupules de style l’ont mené. Rien ne pourr
nt que le monde gardera sa souveraineté ; le monde ayant disparu, les règles ne se soutiendront plus : mais rien n’aboutira ta
8 (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31
nte. D’une part, voici le groupe des poètes immuablement attachés aux règles classiques et parnassiennes ; d’autre part, voici
hot, réclament quelques adoucissements à la sévère intransigeance des règles prosodiques ; enfin, voici les partisans du vers
hn et Vielé-Griffin, parmi bien d’autres, demandent l’entier rejet de règles imposant aux vers un nombre déterminé de pieds. À
is qu’on n’admette pas certains tempéraments à l’inflexibilité de ces règles  ; qu’on n’accorde pas, à des questions de césure
ais honorablement connus pourtant, avaient érigées pour ainsi dire en règle , voilà ce qui me passe. Le παντα ρει universel en
iversel englobe la poésie comme la vie elle-même. Il faut adapter une règle aux circonstances et au moment. Sous peine de rép
n’importe qui peut apprendre à rimailler tant bien que mal, selon les règles traditionnelles, mais non point à composer des po
fraye. Ils se demandent si l’on ne pourrait pas apporter aux antiques règles certains tempéraments capables, tout en respectan
aient plus. Les poètes du xvie  siècle observèrent donc exactement la règle de la rime en rapport avec la prononciation, en f
à tous les autres. » Je crois donc raisonnable de réagir contre une règle absolument illogique. Et je ne vois pas pourquoi
t d’un son entier et parfaict. » Mais nulle part, il ne promulgue une règle à suivre sur l’alternance des rimes. Il usa souve
exclu de plein droit parce que l’auteur ne se serait pas conformé aux règles usuelles de la versification. « Les poésies couro
9 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — I »
I La règle de vie d’un philosophe‌ Dans l’étroit apparteme
rs 1846, M. Ernest Renan dut se préoccuper vivement de se choisir une règle de vie.‌ Il venait de fixer une noble tâche à son
s mœurs appropriées.‌ En un mot, se demandait M. Renan, quelle est la règle de vie la plus convenable au philosophe qui fait
it le métier dangereux de toucher aux préjugés de son siècle ?‌ Cette règle de vie, M. Renan l’a trouvée. Assurément, il sera
d’un effet excellent près des simples qu’il effarouche.‌ ∾ La seconde règle de vie, c’est de se garder de toute querelle pers
veut qu’une seule chose, qu’il finit toujours par l’obtenir. Voilà la règle maîtresse ! M. Renan borna ses désirs, canalisa s
10 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
e ; mais, lorsque, passant du sujet à l’objet, elle cherche à quelles règles ces procédés doivent obéir pour discerner la véri
uer les procédés qui leur ont réussi, à en donner les exemples et les règles . Par une étude approfondie de ces divers travaux,
arwin est aujourd’hui à la poursuite des faits limitrophes. Quant aux règles que donne Bacon sur l’art de faire des expérience
e contrôle et contre-épreuve des faits positifs ? Rappelons encore la règle de Bacon sur la production ou le prolongement 23
lle-même, comment vient-elle naître dans l’esprit ? C’est ici que les règles sont insuffisantes, et qu’il faut avoir recours à
ention scientifique, supérieure à toutes les méthodes et à toutes les règles . « Il n’y a pas de règles à fixer, nous dit-il, p
ieure à toutes les méthodes et à toutes les règles. « Il n’y a pas de règles à fixer, nous dit-il, pour faire naître à propos
te idée une fois émise, on peut la soumettre à des préceptes et à des règles  ; mais son apparition a été toute spontanée, et s
école toute récente à laquelle on n’a pas l’habitude de demander des règles de logique : je veux dire l’école saint-simonienn
ntale de M. Claude Bernard. 16. Descartes, Discours de la Méthode. —  Règles pour la direction de l’esprit. 17. Pascal, De l’
11 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »
ualisme, lyrisme, sentiment et pittoresque ; destruction du goût, des règles , des genres : refonte générale de la littérature
ord par négation, puis par antithèse. Par négation, en supprimant les règles qui régissaient le travail littéraire. Ces règles
, en supprimant les règles qui régissaient le travail littéraire. Ces règles étaient de trois sortes : les définitions des gen
l’inspiration et éliminent l’originalité : en brisant les genres, les règles , le goût, la langue, le vers, il remettait la lit
chercheraient librement les lois d’une reconstitution des genres, des règles , du goût, de la langue, du vers. En deux mots, le
et la puissance poétique. Nous avons saisi, sous la superstition des règles et la routine du goût, des curiosités, des tentat
ue je viens d’indiquer aidèrent les jeunes esprits à s’affranchir des règles classiques, à briser surtout les formes de la lan
omantique comme celui de classique : il encense Boileau et vénère les règles . Il se pose entre les deux partis, se contentant
un retour à la vérité, à la vie. Il démolissait les lois du goût, les règles des genres, leur division surtout et leur convent
12 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
nférieur quand il n’est pas inférieur. Il ne fait pas exception à ces règles générales de niveau. Il n’est point inférieur en
mentale, quelques principes antérieurs d’hygiène intellectuelle, des règles de méthode enfin, c’est lui qui le dit, non des p
certitude. Il en est de ce discours de la méthode comme des fameuses règles baconiennes. Les tables de Bacon n’ont jamais fai
endra pas l’hypothèse des tourbillons cartésiens parce quelle sera en règle avec le Discours de la Méthode mais parce qu’elle
ra en règle avec le Discours de la Méthode mais parce qu’elle sera en règle , ou que l’on pensera qu’elle sera en règle avec l
mais parce qu’elle sera en règle, ou que l’on pensera qu’elle sera en règle avec le discours de la réalité. On ne reprendra p
ndra pas l’hypothèse des tourbillons cartésiens parce qu’elle sera en règle avec Descartes, mais parce que l’on pensera qu’el
en règle avec Descartes, mais parce que l’on pensera qu’elle sera en règle avec la réalité. Descartes lui-même a-t-il déduit
-ce donc à dire sinon qu’une grande philosophie n’est point celle qui règle les questions une fois pour toutes mais celle qui
is qu’il en a fait jouer des articulations nouvelles.   Les fameuses règles de Bacon n’ont introduit dans l’histoire du monde
tion, une découverte, un mouvement avaient sans y penser appliqué les règles de Bacon. Tous ceux avant Bacon. Mais depuis Baco
mme qui se lèverait de bon matin avec le ferme propos d’appliquer les règles baconiennes, et qui n’aurait que ce ferme propos,
une découverte, un mouvement de pensée sortir de la contemplation des règles de Bacon. Et voilà une belle application, et non
la méthode il n’y a qu’une partie, sur six, la deuxième, qui soit des règles de la méthode. En tout sept pages et demie. Et da
partie même il n’y a que le cœur, en tout vingt lignes, qui soit les règles de la méthode. Ce sont ces vingt lignes qui ont r
our cela que le plus honnête homme n’est pas celui qui entre dans des règles apparentes. C’est celui qui reste à sa place, tra
13 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
ncipaux rôles, les critiques ont pensé que c’était une exception à la règle générale. Chez les anciens, la pièce commençait d
drissante ; elle forme en même temps le nœud de l’action. La première règle de l’exposition est de bien faire connaître les p
ommencement. Il ne compte pas qu’il soit encore temps d’être ému. Les règles veulent qu’il attende ; et il abandonne le premie
d’époque ou qui puisse le devenir. Corneille manque rarement à cette règle . Le poète doit se ménager, autant que son sujet p
ique si généralement établie du temps d’Aristote, qu’il en a fait une règle  : en sorte qu’on nommait simplement tragédies, le
ort des personnages odieux ne sont pas absolument assujétis aux mêmes règles , quoique cependant il ne fût pas difficile de les
er les circonstances frivoles, petites et puériles. Voilà la première règle prescrite par Longin ; et sa nécessité se fait si
ien sentir qu’il est inutile de la détailler plus au long. La seconde règle est de préférer, dans le choix des circonstances,
ix des circonstances, celles qui sont principales. La raison de cette règle est claire. Il est impossible, moralement parlant
dès qu’il en manque une partie, il le perd tout entier. Cette seconde règle n’est pas moins nécessaire pour nos récits que la
n’en connaît guère qui ne pèche contre la vraisemblance. La troisième règle est que les récits soient rapides, parce que les
a point de véhémence sans rapidité. Nos récits sont asservis à cette règle  ; mais il ne paraît pas que la plupart de nos tra
écautions ; et c’est ce que je sous-entends presque toujours dans les règles que j’imagine pour la perfection de la tragédie.
n acteur arrive au théâtre. Les Latins se sont moins asservis à cette règle  : on trouve dans Plaute des aparté d’une longueur
14 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre III. Trois ouvriers du classicisme »
tellectuelle du public par les lieux communs. — 2. La critique et les règles . Chapelain : ses tendances classiques ; ses timid
rché le mot propre, le mot fort, avec une opiniâtreté méticuleuse. Sa règle n’était pas la bienséance mondaine, mais l’effet
bien dit — et dit à Scudéry même, — que le Cid est beau, en dépit des règles , et que l’objet de la poésie est le plaisir par l
ques ; et l’on en avait réduit la beauté en formules, en recettes, en règles . En chaque genre, une sorte de canon idéal avait
ifications dogmatiques dont la principale erreur était de prendre les règles pour une méthode infaillible, pour les conditions
parle que de bon sens, de raison, de jugement, et il ne parle que des règles , qu’il a trouvées dans les anciens, et qu’il impo
, et qu’il impose aux modernes. A vrai dire, comment accorde-t-il les règles avec la raison ? il ne le sait trop lui-même. Et
essentiel des œuvres antiques, la beauté, il ne le découvre pas ; ces règles dont il fait tant de bruit, sont un mécanisme plu
raisons certaines et évidentes », il extrait de leur méthode quelques règles absolues et générales, qui lui servent à vérifier
15 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236
itèrent, avec beaucoup de vivacité, laquelle est la plus conforme aux règles du théâtre ? Ce point de discussion étoit princip
les défauts, il trouve que l’Heautontimoruménos n’étoit pas dans les règles du théâtre. C’en fut assez pour lui faire croire
t discuté son origine, sa définition, ses espèces. On avoit établi la règle des unités. La partie des mœurs & des sentime
odiquement que Zénobie, tragédie en prose, & composée suivant les règles prescrites dans le traité de la Pratique du théât
à l’abbé d’Aubignac que le génie fait tout, que du moins sans lui les règles ne sont rien. Il dut voir qu’il n’étoit pas plus
it : « Je sçais bon gré à l’abbé d’Aubignac d’avoir si bien suivi les règles d’Aristote ; mais je ne pardonne point aux règles
r si bien suivi les règles d’Aristote ; mais je ne pardonne point aux règles d’Aristote d’avoir fait faire à l’abbé d’Aubignac
16 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
s sont aujourd’hui tentés d’en douter. Une doctrine, n’est-ce pas une règle qui s’impose, et par conséquent une convention, u
uver ridicules les mœurs et les goûts qui ne sont pas les nôtres. Les règles artificielles données par les rhéteurs ont paru i
e, M. D. Nisard, ait penché à son tour du côté de l’autorité et de la règle en littérature. Il a cru que, le bâton étant cour
ens de préférence aux hardiesses de l’imagination, des modèles et des règles plutôt que des curiosités piquantes, le vrai plus
chait ? N’a-t-il pas trop retranché à la liberté et trop accordé à la règle  ? A côté de certaines vérités excellentes et évid
u, devient peu à peu, pour M. Nisard, la discipline, la tradition, la règle , l’autorité. Le principe des vérités générales cè
nc supérieure et ne se confond pas avec elle. Il y a plus : parmi les règles de la nouvelle discipline cartésienne, quelle est
17 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461
scurcit au lieu de s’éclaircir, lorsqu’on en veut trop subtiliser les règles et les applications : mais ce danger, que nous av
aux progrès de l’art qu’il enseignera ; il ne démontrera pas tant les règles qu’il ne s’entêtera pour elles : il se croirait s
r sur le même esprit, sur les mêmes lois, sur l’application des mêmes règles . Autre fonds, autre forme, par-conséquent autres
ler au tabarinage qui excite le rire sans profit, et de juger par des règles pareilles la pièce qui peint les mœurs d´une mais
de ses chœurs. On apercevra la hauteur de ses vues, et la nature des règles qui la séparent des espèces variées de notre genr
n des espèces du genre tragique auxquelles j’assignai une quantité de règles nécessaires. Cette méthode ne m’appartient pas au
onséquent distinguer et classer, afin de leur appliquer ensuite leurs règles convenables ; autrement ce qu’on eût enseigné sur
s et n’eût point acquis une force de principes absolus. Cependant les règles en tous les ouvrages ne sont vraiment fixes qu’au
dialoguée : pouvais-je la confondre avec les comédies soumises à nos règles  ? n’en a-t-elle pas de contraires à celles que no
a d’exclusif et de tyrannique en ses préventions sur l’origine de nos règles particulières. Quoi donc ? y pensé-je ? que vais-
meux écrivains : je signalai hautement ma préférence marquée pour les règles théâtrales qu’ils avaient suivies ; et personne p
. Qu’avais-je dit qui ne fût de tout temps dans mes pensées ? Quelles règles autres que celles des unités, avais-je suivies da
Comédie shakespearienne d, n’attestait-il pas encore mon respect des règles accoutumées dont l’originalité d’un sujet honorab
u de cela, je m’en suis saisi pour erré un nouvel avocat des vieilles règles  ; et le bonheur d’avoir ici désabusé ceux qui m’e
t choisi pour mon seul maître. Il ne m’eût pas appris à dédaigner les règles auxquelles il doit tant de chefs-d’œuvre ; mais i
sus discerner dans Aristophane, qu’il avait applaudi, un bel ordre de règles très différentes de celles qu’observent les auteu
sorte de comédie ? c’est de ce que nous la condamnerions d’après nos règles prescrites, et que nous n’en voulons pas admettre
et si prompt est invraisemblable si la pièce grecque est soumise à la règle des vingt-quatre heures, et qu’en nos climats tem
us raisonnable de s’efforcer à trouver comment, pourquoi, par quelles règles différentes des nôtres, dans quel moment, en fave
s sont d’un mauvais genre, d’un goût affreux, et péchant à toutes les règles . — Dites, dites plutôt qu’elles ont d’autres règl
hant à toutes les règles. — Dites, dites plutôt qu’elles ont d’autres règles qui leur sont propres, et les seules convenables
ectionnement que lui donna Molière ; exposition de ses conditions, ou règles élémentaires. Messieurs, Coup d’œil histori
quand il en sera temps, pour les appliquer spécialement à chacune des règles , dont la totalité se trouve comprise dans les seu
e de la comédie : il se rend d’abord compte de ses qualités ; car les règles qui s’y appliquent en dépendent immédiatement. Il
inculqué dans sa tête, ne lui suffira pas pour en bien connaître les règles , s’il n’a pu suffire au savant Boileau lui-même p
est aussi conjectural que dans les autres qu’on accuse de l’être. Les règles qu’il se sera faites, ou qu’on lui aura données s
semble en rien à la bonne pièce comique à laquelle s’appliquaient les règles . À merveille ! Il a raison encore, et pourtant le
nre, ne lui paraît plus mériter l’honneur qu’il lui accorda ; une des règles les plus puissantes manque à son effet théâtral ;
! vous verrez de nouveau que c’est en confondant les applications des règles , qu’il réprouve cette charmante pièce ; car, il l
omment préciser les opinions avec justesse, si l’on ignore de quelles règles chaque espèce de comédie est comptable ? Autant v
se des comédies facétieuses, qui ne veulent pas être traitées par les règles des comédies de mœurs. Ces premiers aperçus conva
e dans la première espèce. Nous l’avons soumise à sept conditions, ou règles principales, déduites en nos précédentes séances.
sont au nombre de dix-huit. On aurait beau vouloir nier ce nombre de règles ou conditions, que renferment les bons ouvrages,
mystère de leur composition ? Les modèles parurent et devancèrent les règles écrites : en déduirait-on que le génie les créa s
les écrites : en déduirait-on que le génie les créa sans se faire des règles ou sans les prendre de la nature ? Bientôt de l’e
métrie ; 23º Le complément, ou réunion de ces diverses conditions, ou règles indispensables. J’observerai qu’elles ne concoure
age de scènes détachées, ne demandent qu’un petit nombre de ces mêmes règles . Il leur suffit d’un cadre simple sous lequel pas
t absurde de juger d’une comédie qui n’exige que l’observation de six règles , comme de celle qui se complique de vingt-trois.
as essentiellement de leur ressort. Elles contiennent la totalité des règles de la comédie mixte, excepté l’exacte vraisemblan
r le nécessaire et le vraisemblable. Messieurs, Énumération des règles de la comédie applicables à ses diverses espèces.
s ses espèces, lorsque je suppute le nombre de ses qualités et de ses règles , ou conditions spéciales, qui me paraissent les s
conditions. Pour telle espèce de comédie, dix-huit. Comment dix-huit règles  ! eh ! jamais a-t-on entendu multiplier autant le
es sans suite, sans nœud, sans catastrophe, ne renferme pas autant de règles qu’une pièce de mœurs ou d’intrigue. D’accord, me
pas dit que le genre entier ne comprenait qu’une somme déterminée de règles , dont chacune de ses espèces employait celles qui
ployait celles qui lui étaient propres en nombre inégal, mais que ces règles étaient les mêmes pour toutes les sortes de pièce
retrancher ? N’en avons-nous pas fait la révision ? Et les vingt-six règles existantes en effet n’ont-elles pas eu leur appli
ieuses ; mais dussent quelques personnes se moquer de la somme de mes règles , je leur prouverai, en conclusion, que les vingt-
les productions si rigoureusement ! Contentez-vous de trois ou quatre règles déjà prescrites, et assez difficiles à suivre ; l
nt ses conditions subdivisées. Entendons-nous ; j’avoue que ce peu de règles suffit pour les grands maîtres qui savent tout ce
des femmes, aux pédants qui se récrient si fort sur l’importance des règles  ? « Ce ne sont, dit-il, que quelques observation
ecours d’Horace et d’Aristote. « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire ; et si
’Aristote. « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire ; et si une pièce qui a attra
s de leurs disputes littéraires : « Si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne so
s ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles , il faudrait de nécessité que les règles eussent
sent ne soient pas selon les règles, il faudrait de nécessité que les règles eussent été mal faites. » Et plus loin en résumé
a donné, afin d’en renouveler la jouissance : concluons aussi que les règles par lesquelles il a fait ses pièces étaient bonne
ue je leur répétai plusieurs fois qu’il était au-dessus de toutes les règles une condition sans laquelle on ne pouvait les app
e, ne seront pas répétées en ce lieu : nous verrons que plusieurs des règles constituantes sont communes aux deux genres drama
chacun d’eux, diffèrent cependant par l’usage qu’ils en font. 1re  Règle . La fable ou le fait comique. Il faut dans la
les unes des autres, et non les unes après les autres. Le fonds de la règle est donc semblable ; mais l’application en est di
nfirment assez qu’une fable, convenablement imaginée, est la première règle en ce genre. Ce n’est pas tout qu’un fait créé ou
est cette première condition dans les deux genres dramatiques. 2e  Règle . La mesure de l’action. La mesure de l’action
de la comédie. Si l’ordre dans lequel je range la classification des règles est plus méthodique et plus rigoureux que le sien
le secours des flambeaux dont ils leur doivent les clartés3 ! 3e  Règle . Les unités. La troisième condition est celle
eul jour et dans un seul lieu. On sait que l’extension donnée à cette règle accorde vingt-quatre et jusqu’à trente-six heures
la face des bâtiments qui l’environnent : néanmoins la rigueur de la règle est préférable aux licences qu’elle tolère, et le
s un temps égal à celui de la représentation de la pièce. Alors cette règle , favorable en tous points à l’illusion théâtrale,
s du nécessaire et du vraisemblable modifient de diverses manières la règle des trois unités ci-dessus mentionnées ; car on n
deux conditions emportent d’autres préceptes avec elles. 4e et 5e  Règles . Le nécessaire et le vraisemblable. Le nécessa
tième séance. Sur le ridicule et sur ses espèces. Messieurs, 6e  Règle . Le ridicule. Les cinq premières conditions de
is pas une de celui-là ; ou pourquoi, sur cet article, je confonds la règle et le sujet, en convertissant une des choses que
épargne la peine ? Au lieu d’un M. Bonnefoi, ingénieux à frauder les règles de la coutume de Paris et les garanties du notari
honteux d’entendre le rire excité par leur exacte ressemblance. [6e  Règle . Le ridicule (suite).] Analyse des Adelphes
dessein doit se borner à remplir les lacunes qu’on aperçoit dans les règles de l’art, et chaque fois que nous trouvons les pr
eaux de la classification détaillée que j’espère enfin établir. 7e  Règle . Les caractères. Ce qu’il explique sur la cond
’autre les parties élémentaires, peut seul répandre la clarté sur les règles spéciales que nous voulons fixer. Je reviens donc
étant corrigés, les vices incorrigibles ; plus fidèle à suivre cette règle , qu’à bien disposer un dénouement d’intrigue, il
notre art comique ne nous enseigne à toucher merveilleusement. 8e  Règle . Les passions propres à la Comédie. Apprenons
e. On ne doit jamais oublier que Thalie est une muse railleuse. 9e  Règle . Les mœurs. La condition des mœurs est indispe
ant plus utile que l’intérêt ne résulte que du vraisemblable. 10e  Règle . L’intérêt. Je ne dirai qu’un mot sur la condi
e l’intérêt de compassion y intervienne. C’est trahir et fausser, les règles du genre que d’imiter en cela Destouches, La Noue
rnier point nous importe à considérer, puisque nous devons traiter la règle de l’exposition. 11e Règle. L’exposition. L
sidérer, puisque nous devons traiter la règle de l’exposition. 11e  Règle . L’exposition. Les prologues de Plaute, qui la
st vrai que l’art de plaire et d’amuser prévaut sur toutes les autres règles du goût ! Nous verrons plus d’un exemple de parei
t autant de recherches que moi dans les divers genres dramatiques. La règle de l’exposition exige que tout ce qui s’est passé
igue. Ce que j’ai dit de l’exposition tragique est applicable à cette règle dans la comédie, les parties constituantes du dra
constituantes du drame étant les mêmes dans les deux genres. 12e  Règle . Le nœud de l’intrigue. Il en est ainsi de la
s, ou changements de sort et de volonté dans les personnages. 13e  Règle . Les péripéties et leurs quatre espèces. Il es
té au génie, lorsqu’il lui faut prendre la licence de s’écarter de la règle par la nécessité du sujet, ou de s’en créer une n
énouement, et sur la force comique. Messieurs, Après l’examen des règles de la comédie qui en constituent spécialement la
ont de l’utilité du dénombrement des conditions que je définis. 14e  Règle . L’ordre des actes. Celle de l’ordre des actes
fois plus vive, ait de quoi se sentir complètement satisfaite. 15e  Règle . L’ordre des scènes. La condition importante d
res comédies de Molière, servit d’exemple aux auteurs, qui firent une règle de ce perfectionnement. On convint que les acteur
. Le monologue du Mercure de Plaute pèche en tous points contre cette règle  : celui du Sosie de Molière s’y accommode parfait
plus une réponse à deux observations qui sembleraient contredire nos règles théâtrales. En effet on remarquera d’abord que la
taché, doit former un tout que l’on saisisse d’un coup d’œil. 16e  Règle . Le dénouement. La condition du dénouement sui
tous nos drames philosophiques, improprement nommés comédies. 17e  Règle . La force comique. Les conditions de la force
fe, dont j’omets de relever les éminentes beautés à l’appui de chaque règle que j’analyse, ayant médité, pour le complément d
la comédie, et sur le style qui lui est propre. Messieurs, 18e  Règle . La moralité. Nous avons cherché les éléments
. Les drames de Thalie ne doivent pas se transformer en sermons ; ses règles mêmes exigent que la raison ne s’y explique que p
intrigue, mieux on évaluera la moralité du sujet et l’observation des règles d’un art qui ne souffre pas que le vice soit autr
te à laquelle il ne manque plus qu’une stricte observation des autres règles de l’art, et qu’un style naturel et châtié, pour
ique et badin des Plaideurs, le devint dans celui de Regnard. 19e  Règle . Le style comique. Le style de la comédie, se
disent, et ne prenez que le soin exact de soumettre leurs paroles aux règles de la syntaxe. Si vous resserrez bien le sens des
la niaiserie ; la raison trop froide glace le feu du dialogue, et sa règle émousse les traits des expressions passionnées. L
ie ; tableaux scéniques, et symétrie théâtrale. Messieurs, [19e  Règle . Le style comique (suite).] Distinction du s
, que si l’on ne peut suivre celles du style vrai de Molière. 20e  Règle . Le dialogue et ses deux espèces. La condition
ne s’attache aux nouvelles applications qu’il fait de son examen des règles , et aux nouvelles conséquences qu’il en tire. D’a
jet, n’est qu’un hors-d’œuvre poétique dans la comédie, et sort de la règle du dialogue soutenu ; chaque répartie oiseuse, su
n’est qu’un abus de mots, un verbiage inutile et vague qui sort de la règle du dialogue coupé. On apprend aisément à disserte
omédie grecque, dont j’ai cru le génie digne de notre estime. 21e  Règle . Les tableaux scéniques. La condition des tabl
arfaitement observée que par Molière, en qui se retrouvent toutes les règles de l’art. La succession des scènes de l’École des
du Malade imaginaire donnerait lieu lui seul à l’établissement de la règle que je retrace par le double effet des péripéties
que le public connaît, et qui ne se connaissent pas entre eux. 22e  Règle . La symétrie théâtrale. L’art de les bien grou
in que l’ouvrage ne se ressente point de la gêne qu’imprimerait cette règle , et conserve une apparente liberté dans l’aisance
est-à-dire de celle qui résulte d’une réunion complète des vingt-deux règles antécédentes appliquées à une comédie, il est à p
ine ; et l’on verra par la conformité de ma méthode, relativement aux règles des deux genres, ce que mon système de décomposit
. Vingt-cinquième et dernière séance. Application des vingt-trois règles qui constituent le genre comique, méthodiquement
plutôt c’est en lui que nous allons trouver la preuve de ce nombre de règles , déjà définies, excepté la dernière, qui n’est qu
e l’action. Il comporte une certaine étendue, ainsi que la seconde règle le requiert ; car du moment où l’hypocrite commen
cte observation de la triple unité devient un éclatant appui de cette règle si favorable à l’illusion théâtrale, et prouve qu
captive le spectateur, ce qui le fixe, ce qui l’enchante ; et, si la règle de l’unité de vue n’était pas suivie dans la plup
nité de vue dont l’observance, que je réduis pour la première fois en règle , n’est pas moins respectée que celle des autres u
a de spécieux contre l’ouvrage, lorsque j’arriverai à l’examen de la règle du dénouement, et je me flatte d’effacer encore d
cette qualité de l’exacte observation des mœurs. L’intérêt. La règle qui limite l’intérêt dans la comédie ne saurait ê
er un éloquent morceau. Les tableaux scéniques. En quelle autre règle pêcherait ce chef-d’œuvre ? Manquerait-il de tabl
dernière, en réunissant en elle l’observation parfaite de toutes ces règles , ce qui est le complément de l’art. La moralit
ur trouvera à la fin de cette introduction. 2. J’appliquai ces mêmes règles à ma tragédie de Charlemagne, récemment représent
18 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
it que la bonté d’une comédie consiste dans sa conformité à certaines règles posées par les anciens. L’autorité était le grand
ontre M. Lysidas, que L’École des femmes ne péchait contre aucune des règles traditionnelles ; que, Dieu merci, je les avais l
cre dans l’infaillibilité d’Aristote, et je me souciais assez peu des règles accréditées et consacrées par son école. Mais je
je soutenais avec Molière se bornait en définitive à ceci : la grande règle de toutes les règles est de plaire ; une pièce de
lière se bornait en définitive à ceci : la grande règle de toutes les règles est de plaire ; une pièce de théâtre qui plaît, d
s est de plaire ; une pièce de théâtre qui plaît, doit être selon les règles par cela même qu’elle plaît ; car autrement, il f
qu’elle plaît ; car autrement, il faudrait de toute nécessité que les règles eussent été mal faites279. Aujourd’hui, M. Lysida
n autre progrès fort important. Au dix-septième siècle, il parlait de règles  ; aujourd’hui, il parle d’idéal. Il a très bien v
de règles ; aujourd’hui, il parle d’idéal. Il a très bien vu que les règles se ramènent à cette dernière notion. En effet, ou
donc plus que la bonté d’une comédie consiste dans sa conformité aux règles posées par les anciens. Il ne prouve plus, par Ar
, par Aristote et par Horace, que L’École des femmes pèche contre ces règles éternelles. Il soutient à présent qu’une comédie
isait cette femme spirituelle, c’est que ceux qui parlent le plus des règles et qui les savent mieux que les autres, font des
’École des femmes. 277. Boileau s’étonne que l’on ose combattre les règles de son Art poétique, après qu’il a déclaré que c’
es tragédies avait réussi, il expliquait très bien son succès par les règles  : « Je ne suis point étonné que ce caractère ait
uche, et qui leur donne du plaisir, puisse être absolument contre les règles . » (Préface de Bérénice.) Molière poussait plus l
rtant qu’on pourrait le croire. Il ne prétendait pas que les fameuses règles pussent être fausses : il soutenait seulement que
s, quand ils ont soutenu qu’il importait peu que le Cid fût selon les règles d’Aristote, et qu’Aristote en avait fait pour son
orneille avait besoin de trouver dans les anciens des exemples et des règles pour faire autrement que les anciens, et il voula
19 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »
t régnant portait les gens du côté du bel esprit, de l’éloquence, des règles classiques, de l’imitation latine ; il y cède vin
ui reviennent si fréquemment et d’elles-mêmes. Il était si loin de la règle qu’il ne l’apercevait plus. C’est ici que le fran
e qui par-dessus tout leur déplaît et déplaît à La Fontaine, c’est la règle . Il semble ne la regarder que comme une conventio
pour excuser cette morale gauloise, que le Gaulois n’a jamais fait sa règle et qu’il l’a toujours subie ; ecclésiastique ou c
oilà, je crois, l’abrégé de ses conseils. Il ne nous propose point de règle bien stricte, ni de but bien haut. Il nous donne
vous aurez la vie qu’il nous propose en exemple. Il ne voit dans les règles des docteurs sévères que des « discours un peu tr
ère jusqu’à Voltaire et Béranger. Nous ne tirons pas de nous-mêmes la règle de nos moeurs, comme font les peuples germaniques
20 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathol
on du normal et du pathologique L’observation, conduite d’après les règles qui précèdent, confond deux ordres de faits, très
jà suffisamment avancée. C’est pourtant le cas de nous conformer à la règle que nous avons précédemment établie. Au lieu de p
ie ne peuvent être définies in abstracto et d’une manière absolue. La règle n’est pas contestée en biologie ; il n’est jamais
ultats de la première méthode41. Nous pouvons donc formuler les trois règles suivantes : 1° Un fait social est normal pour un
it à être traité avec moins de promptitude. Appliquons, en effet, les règles précédentes. Le crime ne s’observe pas seulement
niveau qu’il n’est peut-être pas impossible de fixer conformément aux règles précédentes42. Nous voilà en présence d’une concl
nous jouissons actuellement n’aurait jamais pu être proclamée, si les règles qui la prohibaient n’avaient été violées avant d’
vraie fonction doit être cherchée ailleurs. Il s’en faut donc que les règles précédemment énoncées n’aient d’autre raison d’êt
ent être utilement cités. Il n’existe pas de société ou il ne soit de règle que la peine doit être proportionnelle au délit ;
uisque c’est lui, en quelque sorte, qui la détermine. Les différentes règles que nous avons établies jusqu’à présent sont donc
is l’erreur de parler ainsi du criminel, faute d’avoir appliqué notre règle (Division du travail social, p. 395. 396). 45.
21 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
auquel on a peut-être reproché, avec quelque raison, d’avoir fait des règles de la logique un trop gros volume. La métaphysiqu
hiam, c’est-à-dire de la logique. s’Gravesande, après avoir donné les règles générales de la méthode analytique, et de la mani
e de faire usage des hypothèses, applique avec beaucoup de clarté ces règles à l’art de déchiffrer, dans lequel elles sont en
iffrer, dans lequel elles sont en effet d’un grand usage. La première règle qu’il prescrit, est de faire un catalogue des car
une idée absolument différente de l’autre ; et c’est là peut-être la règle la plus sûre et la plus simple pour former la lis
le dictionnaire par un caractère particulier. Après avoir établi des règles pour distinguer les mots qui doivent être définis
vaise ; et on serait peut-être tenté d’abord d’en faire une espèce de règle . Cependant on dit également bien conjurer la pert
ce serait une puérilité, que de ne vouloir jamais s’écarter de cette règle  ; il serait même souvent impossible de la bien re
e cette espèce le plus complet qu’il est possible, il est bon que les règles les plus difficiles de la syntaxe y soient expliq
atin, et qui est de cette forme — —. À l’égard de l’orthographe, la règle qu’on doit suivre sur cet article, dans un dictio
ux causes ; de ce que notre langue est un idiome qui a été formé sans règle de plusieurs idiomes mêlés, et de ce que cette la
ses. Il n’y a point d’ouvrage que l’on doive plus juger d’après cette règle qu’un dictionnaire, par la variété et la quantité
ifficiles. Je réponds en second lieu, que quand on s’écarterait de la règle que je propose ici dans les dictionnaires faits p
t une voyelle ; tout autre concours de deux voyelles y est interdit : règle qui peut paraître assez bizarre, pour deux raison
ar l’étude et l’exercice, et l’éloquence est un don de la nature. Les règles ne rendront jamais un ouvrage ou un discours éloq
égligence ou du mauvais goût. Shakespeare a fait, sans le secours des règles , le monologue admirable d’Hamlet ; avec le secour
urs des règles, le monologue admirable d’Hamlet ; avec le secours des règles , il eût évité la scène barbare et dégoûtante des
sentez vivement et dites tout ce que vous voudrez ; voilà toutes les règles de l’éloquence proprement dite. Qu’on interroge l
t-on, si l’éloquence véritable et proprement dite a si peu besoin des règles de l’élocution, si elle ne doit avoir d’autre exp
agréable. Ainsi (ce qui semblera paradoxe, sans être moins vrai)} les règles de l’élocution n’ont lieu, à proprement parler, e
s préceptes directs, détaillés et positifs : l’invention n’a point de règles , ou n’en a que de vagues et d’insuffisantes ; la
autre motif a porté les anciens rhéteurs à s’étendre beaucoup sur les règles de l’élocution : leur langue était une espèce de
s les traités des anciens sur l’éloquence, que le sont parmi nous les règles de la composition musicale dans un traité complet
cale dans un traité complet de musique. Il est vrai que ces sortes de règles ne donnent ni à l’orateur ni au musicien du talen
t alors que l’éloquence, débarrassée de toute contrainte et de toutes règles , produit ses plus grands miracles ; c’est alors q
les grands maîtres et d’après nos propres réflexions, les principales règles de l’élocution oratoire. La clarté, qui est la lo
e sur la correction, sinon qu’elle consiste à observer exactement les règles de la langue, mais non avec assez de scrupule pou
choses plus ingénieuses qu’elles ne le sont. De l’observation de ces règles résultera la noblesse du style oratoire ; car, l’
squ’à quel point il peut sacrifier l’harmonie à la justesse. La seule règle générale qu’on puisse donner sur ce sujet, c’est
la langue latine, qui était la sienne, on peut néanmoins en tirer des règles générales d’harmonie pour toutes les langues. Nou
22 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
 ; irrégularité de structure ; instinct dramatique. Établissement des règles  : les trois unités, instruments de vraisemblance,
commencèrent à se risquer chez les comédiens. Alors apparaissent les règles , les fameuses règles des unités 311. Elles étaien
squer chez les comédiens. Alors apparaissent les règles, les fameuses règles des unités 311. Elles étaient connues depuis long
éfaces et dans les Traités. Chapelain a été des premiers converti aux règles  : en 1635, il y convertit le cardinal. Le public
aison qui a fait triompher Aristote sur notre scène. « Je dis que les règles du théâtre ne sont pas fondées en autorité, mais
son. » Celui qui parle ainsi est l’un des plus entêtés défenseurs des règles , c’est l’abbé d’Aubignac dans sa Pratique du théâ
a rapprocher autant que possible de la durée réelle du spectacle. Ces règles donc, qui sont devenues cause de tant d’invraisem
de drame qui est celle des mystères, et pour comprendre que, dans les règles aristotéliciennes, le rationalisme classique a tr
ntrer : 1° que le sujet du Cid ne valait rien ; 2° qu’il choquait les règles  ; 3° qu’il manquait de jugement en sa conduite ;
23 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
tre pays un caractère particulier ; c’est un esprit de discipline, de règle , de choix. On voit des personnes instruites se ré
omposer de durables. L’institution de l’Académie, en France, c’est la règle et le gouvernement introduits dans la littérature
tait pas encore arrivé de discipliner la littérature, d’instituer des règles , de choisir. Les amis de Ronsard, tour à tour la
, les pensées, les tours, les mots, tout était contrôlé d’après cette règle , éprouvé à ce sens commun par lequel les hommes,
acrent sa principale fonction, « qui est, disent-elles, d’établir des règles certaines pour le langage français, et de le rend
erait pas moins un fait caractéristique, particulier à notre pays. La règle en France a donc précédé les chefs-d’œuvre ; la d
us originaux de notre littérature ne sont pas ceux qui ont secoué les règles de langage établies par l’Académie, mais ceux qui
us l’influence d’un autre esprit. Il ne s’agissait plus d’établir les règles de la langue ; on les avait reçues des écrivains
ateur ; et c’est peut-être parce qu’elle a eu la gloire d’établir les règles , qu’elle n’a pas toujours assez estimé le modeste
lle tout ce qui est de l’homme, une institution, chargée de fixer les règles du langage, nous peut paraître chimérique, et sa
e et la plus patiente. Vainement lui disait-on qu’il survivrait à ses règles . A ceux qui prétendaient qu’il n’en subsisterait
arques que l’on écrira autrement… Il sera toujours vrai aussi que les règles que je donne pour la netteté du langage ou du sty
combat les Remarques, dans la langue épurée dont Vaugelas donnait les règles . On ne put jamais reprocher à l’homme les sévérit
t substitué à l’esprit particulier un esprit collectif, formé sur une règle et sur une discipline consenties. La profonde pié
a Fréquente Communion. Deux dames de la cour s’étaient communiqué les règles de direction qu’elles recevaient, l’une de Saint-
24 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
s autres ne lui en veulent-ils si fort que pour n’avoir pas donné les règles d’un art inférieur à celui de ces grands hommes,
cation, dans notre pays, de l’esprit de discipline et de choix, de la règle qui nous enjoint de nous proportionner, de nous a
çaise, Port-Royal, qu’ont-ils fait autre chose, que de chercher cette règle des ouvrages de l’esprit ? Seulement ils l’ont pr
au, sous la forme de lois qui ne souffrent point d’infractions. Cette règle marque la grandeur de l’esprit français ; car n’e
e il n’y eût plus qu’à perfectionner l’art d’écrire en vers selon les règles qu’il avait tracées. On peut s’étonner aussi qu’a
nt des choses aux mots, du choix des pensées à la pratique de quelque règle de détail, par exemple la richesse de la rime. Il
e du style, et déclarait le poème « tissu dans la nouveauté selon les règles de l’épopée, et le meilleur en son genre qui sort
reux, qui lui fournissaient les types d’après lesquels il traçait ses règles  ? Toutes les facultés, toutes les forces du génie
la sensibilité qui fait parler les cœurs. Boileau avait à établir des règles , à fixer des esprits incertains, à réparer la poé
ux contemporains de Boileau, et aux poètes qui ne se sentaient pas en règle sur ce point. Pradon, qui qualifiait Boileau d’At
pes de la raison et du vrai, Boileau les applique aux genres dont les règles particulières ne sont que les conditions imposées
mêle les genres et confond leurs limites, il fait pis que violer une règle de la poétique, il contrarie notre nature, qui n’
tement le sujet et à en lier toutes les parties. Il donnait ainsi des règles qui nous ont servi à connaître ses fautes ; car s
une qui n’assure la liberté du poète par la manière même dont elle la règle . Une doctrine littéraire, qui m’impose la raison
en philosophe, par de vives images tirées de l’art dont il trace les règles . Au temps où Boileau écrivait, la simplicité même
es comme les réponses des oracles, tantôt par de poétiques images des règles de la poésie, sont présents à tous les esprits cu
ts cultivés. Juges des ouvrages d’autrui, nous nous dirigeons par ses règles  ; auteurs, nous tâchons de nous y conformer, et d
pas un bon ouvrage en vers qui ait été fait de parti pris contre les règles de l’Art poétique. En peut-on citer un, même chez
t tel, est, en fait de poésie, d’un poète qui prend son caprice pour règle , et, en fait de morale, d’un satirique inconséque
. Formé, malgré lui, par la discipline de Malherbe, il se range à des règles qu’il n’approuve pas, et il traite un genre sans
ètes, il distingue dans ces peintures ce qui lui ressemble ; dans les règles appliquées ou inventées par ces poètes ce qui lui
rd sur Boileau, et comment chaque art y reconnaît en quelque sorte sa règle et sa morale. Non que le poète y trouve le secret
ent vers celui qui a proclamé le premier ce principe suprême, qui les règle sans les gêner ni les borner. Les préceptes de Bo
plaire à ses juges ; et si, par des causes plus fortes que toutes les règles et tous les exemples, le niveau du talent a baiss
’esprit chrétien, qui est moins l’expression de ce qui se fait que la règle de ce qu’il faut faire. Il nous enseigne l’honneu
er volontairement son code incomplet, pour n’y pas donner place à des règles déjà tracées par un autre ? Parce qu’Horace a dit
m est Primum ipsi tibi…170 , interdirez-vous à Boileau, donnant des règles du même art, dans la langue de son pays, de dire
ileau. Mais pour que l’art d’écrire en vers, dont Boileau a donné les règles et les exemples, vaille les efforts qu’il exige,
de Chapelain a pour objet de lui prouver que l’Adone est conforme aux règles d’Aristote, et de le raffermir dans son admiratio
25 (1898) La cité antique
On se propose de montrer ici d’après quels principes et par quelles règles la société grecque et la société romaine se sont
nir ne pourra leur ressembler. Nous essayerons de montrer par quelles règles ces sociétés étaient régies, et l’on constatera a
es sociétés étaient régies, et l’on constatera aisément que les mêmes règles ne peuvent plus régir l’humanité. D’où vient cela
incipe divin, on aperçoit un rapport intime entre ces opinions et les règles antiques du droit privé, entre les rites qui déri
privé des anciens. C’est d’elle que la cité a tenu ses principes, ses règles , ses usages, ses magistratures. Mais avec le temp
des morts. Ces croyances donnèrent lieu de très bonne heure à des règles de conduite. Puisque le mort avait besoin de nour
a moindre singularité de ce livre si bizarre que d’avoir conservé les règles relatives à ces antiques croyances, tandis qu’il
oujours du feu sur un autel se rapportait à une antique croyance. Les règles et les rites que l’on observait à cet égard montr
espèce déterminée et d’en faire sortir l’étincelle53. Ces différentes règles prouvent assez que, dans l’opinion des anciens, i
la Providencede la famille. Son culte était fort simple. La première règle était qu’il y eût toujours sur l’autel quelques c
réglait les mouvements divers des mondes, comme l’âme humaine met la règle parmi nos organes. Ainsi la pensée des génération
ière à celui que les chrétiens ont pour les saints. Une des premières règles de ce culte était qu’il ne pouvait être rendu par
e par ce seul regard. Pour cette religion domestique, il n’y avait ni règles uniformes, ni rituel commun. Chaque famille avait
re modification. Suo quis que ritu sacrificium faciat, telle était la règle absolue97. Chaque famille avait ses cérémonies qu
tincelle de vie. Il est résulté de cette vieille opinion qu’il fut de règle que le culte domestique passât toujours de mâle e
qui a créé la famille, mais c’est elle assurément qui lui a donné ses règles , et de là est venu que la famille antique a reçu
amille et la religion de son mari. On verra les conséquences de cette règle dans le droit de succession. L’institution du mar
ont constitué la famille ancienne et lui ont donné la plupart de ses règles . On a vu plus haut que l’homme, après la mort, ét
l du droit domestique chez les anciens. Il en a découlé d’abord cette règle que chaque famille dut se perpétuer à jamais. Les
re, toute affection et tout droit naturel devaient céder devant cette règle absolue. Si un mariage était stérile par le fait
idéré comme fils du mari, et continuait son culte. Telles étaient les règles chez les anciens Hindous ; nous les retrouvons da
ait aussi qu’aux ascendants en ligne masculine. Il résultait de cette règle religieuse que l’on ne pouvait pas être parent pa
de mâle en mâle, ils se trouvaient avoir des ancêtres communs164. La règle pour l’agnation était donc la même que pour le cu
cognatio cette sorte de parenté qui était absolument indépendante des règles de la religion domestique. Quand on lit les juris
dieux cachés, μύχιοι ou les dieux intérieurs, Penates. Pour que cette règle religieuse soit bien remplie, il faut qu’autour d
consacré au « dieu de l’enceinte170 ». Il est résulté de ces vieilles règles religieuses que la vie en communauté n’a jamais p
membres devaient venir reposer l’un après l’autre. Pour ce tombeau la règle était la même que pour le foyer : il n’était pas
te d’une famille et la propriété de cette famille. Aussi était-ce une règle sans exception, dans le droit grec comme dans le
offrandes sur le tombeau205. » De ce principe sont venues toutes les règles du droit de succession chez les anciens. La premi
eur naturel et obligé du culte, il hérite aussi des biens. Par là, la règle d’hérédité est trouvée ; elle n’est pas le résult
, mais des croyances et de la religion qui régnaient sur les âmes. La règle pour le culte est qu’il se transmet de mâle en mâ
es. La règle pour le culte est qu’il se transmet de mâle en mâle ; la règle pour l’héritage est qu’il suit le culte. La fille
pas208. Démosthène est lui-même un exemple de l’application de cette règle , car il avait une sœur, et nous savons par ses pr
e passât toujours aux mâles212. C’est sans doute en souvenir de cette règle que la femme, en droit civil, ne pouvait jamais ê
ustinien vers les époques anciennes, plus nous nous rapprochons d’une règle qui interdit aux femmes d’hériter. Au temps de Ci
à dire de l’hérédité ab intestat parce que sur ce point les vieilles règles s’étaient mieux maintenues. Ainsi, sans qu’on pui
Ces singulières tolérances de la religion et de la loi confirment la règle que nous indiquions plus haut. La fille n’était p
e, jusqu’à ce qu’on trouvât un homme vivant : c’était l’héritier. Ces règles ont été également en vigueur chez les Hindous, ch
ion d’une autre famille. Ici encore le droit ancien se conformait aux règles religieuses. Le fils qui avait été exclu du culte
quelle était la pensée du vieux législateur quand il établissait ces règles si minutieuses. Il ne jugeait pas possible que de
vivant, non d’après la volonté et le choix du mort, mais en vertu de règles supérieures que la religion avait établies. L’anc
lte, le chef religieux de la famille. De cette croyance découlait une règle de droit : l’aîné seul héritait des biens. Ainsi
son autorité ; tant qu’il vit, ils sont mineurs. On conçoit que cette règle n’ait pu durer qu’autant que la vieille religion
du fils au père disparut de bonne heure à Athènes. À Rome, la vieille règle fut scrupuleusement conservée : le fils ne put ja
e juge. I. Le père est le chef suprême de la religion domestique ; il règle toutes les cérémonies du culte comme il l’entend
s grave faute qui puisse être commise est l’adultère. Car la première règle du culte est que le foyer se transmette du père a
re au fils ; or l’adultère trouble l’ordre de la naissance. Une autre règle est que le tombeau ne contienne que les membres d
uoi legentilis est-il préféré au cognat ? Nous avons vu plus haut les règles de l’hérédité, et nous avons dit quelle relation
e semble. Ce culte n’était pas une vaine formalité de parade. Une des règles les plus rigoureuses de la religion était qu’on n
avons vu que les fils ne se séparaient pas du père ; en étudiant les règles de la transmission du patrimoine, nous avons cons
lle payât la rançon du prisonnier ou l’amende du condamné. Toutes ces règles s’étaient établies d’elles-mêmes lorsque lagens a
s et des institutions que par celle des années. L’étude des anciennes règles du droit privé nous a fait entrevoir, par-delà le
s qui sont si divers, si libres, si inconstants. Pour leur donner des règles communes, pour instituer le commandement et faire
de la succession fixé ; de là enfin tout le droit privé et toutes les règles de l’organisation domestique. Puis la croyance gr
divinités communes, ils s’unissent en groupes plus étendus. Les mêmes règles , trouvées et établies dans la famille, s’applique
mme à Cyrène et à Thurii. Si un législateur entreprenait de mettre la règle parmi ces hommes, il ne manquait jamais de commen
t il nous semble que, si l’on veut connaître l’antiquité, la première règle doit être de s’appuyer sur les témoignages qui no
e hameau ou de faubourg où les cabanes se bâtissent au hasard et sans règles  ; sur le Palatin s’élève une ville religieuse et
amis de la vérité, nullement crédules, et connaissant assez bien les règles de la critique historique. Tous ces écrivains nou
istorien n’est pas surpris qu’une ville ainsi construite en dépit des règles n’ait duré que trois ans369. Thucydide, rappelant
que chez de certains peuples et dans de certaines classes. C’était la règle chez les anciens. Chaque cité avait soncorps de p
es de terre. La forme même des pains était immuablement fixée444. Ces règles de la vieille religion ne cessèrent jamais d’être
it dans le passé qu’elles trouvaient tous les motifs comme toutes les règles de leur religion. Elles avaient besoin de se souv
rnasse s’exprime dans les mêmes termes au sujet des rois de Rome. Les règles constitutives de cette monarchie furenttrèssimple
fut pas nécessaire de les chercher longtemps ; elles découlèrent des règles mêmes du culte. Le fondateur qui avait posé le fo
yer sacré en fut naturellement le premier prêtre. L’hérédité était la règle constante, à l’origine, pour la transmission de c
mps il a fallu, après la chute de l’empire romain, pour retrouver les règles d’une société régulière. L’Europe a vu durant des
et de la fortune de la cité devait être révélé par la voix divine. La règle première pour l’élection d’un magistrat était cel
ques, de prières, en même temps que de dispositions législatives. Les règles du droit de propriété et du droit de succession y
e propriété et du droit de succession y étaient éparses au milieu des règles relatives aux sacrifices, à la sépulture et au cu
de à l’image des codes anciens, et il se croyait tenu d’y insérer les règles du culte. À Rome, c’était une vérité reconnue qu’
arriver à concevoir et à établir un État plus grand régi par d’autres règles . Mais il fallut pour cela que les hommes découvri
éside à la lutte et excite les combattants. Il ne peut y avoir aucune règle supérieure qui tempère le désir de tuer ; il est
Quand les dieux étaient ennemis, il y avait guerre sans merci et sans règle  ; dès qu’ils étaient amis, les hommes étaient lié
suivant les idées des anciens, de s’organiser en cité. Il y avait des règles auxquelles il fallait se conformer. La première c
ument inconnue chez les anciens. Il fallait se conformer à toutes les règles du culte, figurer dans toutes les processions, pr
main des époques postérieures a conservé un vestige de cette ancienne règle dans ce qu’on appelait jus applicationis698. L’ar
et peut s’en saisir pour ses propres besoins. C’est en vertu de cette règle antique que le droit romain prononce que le clien
ux qui pussent être citoyens. On peut voir encore un vestige de cette règle dans une ancienne loi d’Athènes qui disait que po
Aristote remarque « qu’anciennement, dans quelquesvilles, il était de règle que le fils ne fût pas citoyen du vivant du père,
ens diront si le nouvel élu plaît aux dieux. Numa fut élu d’après ces règles . Il se montra fort religieux, plus prêtre que gue
ieuse des familles. La source d’où elle dérivait, c’étaient ces mêmes règles que nous avons observées plus haut dans le culte
n’eut pas la pensée de constituer la société humaine d’après d’autres règles . À Athènes, depuis la mort de Codrus jusqu’à Solo
vaient intérêt à la modifier devenaient plus hardis et plus forts. La règle d’indivision qui avait fait la force de la famill
est certain, c’est que le droit d’aînesse et l’indivision ont été la règle ancienne et qu’ensuite ils ont disparu. Ce change
amille. Ils voyaient qu’en dehors d’elle il existait une société, des règles , des lois, des autels, des temples, des dieux. So
temps pour trouver en elle-même les éléments d’une discipline et les règles d’un gouvernement. Cette classe inférieure, dans
réponse, coupa les épis de blé qui dépassaient les autres. Ainsi leur règle de conduite était d’abattre les hautes têtes et d
acerdotale. Ces grandes innovations renversaient toutes les anciennes règles de la cité. Suffrages, magistratures, sacerdoces,
i avait peine à disparaître ; par là, les traditions, les usages, les règles , les distinctions qui avaient régné dans l’ancien
autre régime social que celui dont l’antique religion avait tracé les règles . À ses yeux, l’élément constitutif de toute socié
is sur eux de régir la plèbe, et ils l’avaient fait d’après certaines règles qui n’avaient rien de commun avec l’ancienne reli
e maître. On n’aurait plus à s’occuper de cette plèbe, à laquelle les règles ordinaires du gouvernement ne pouvaient pas s’app
usage : il paraît que, lorsqu’on rencontrait un tribun en public, la règle religieuse voulait qu’on se purifiât comme si l’o
vraiment les comices de la plèbe, et ils n’avaient rien des vieilles règles ni de la religion du patriciat. Il est vrai que c
ublique sesmagistrats. On ajouta que cette religion était, suivant la règle antique (more majorum), le patrimoine des patrici
les idées avaient changé. La plèbe, en retranchant de la religion la règle d’hérédité, s’était fait une religion à son usage
La plèbe affranchissait la religion et le sacerdoce de cette vieille règle de l’hérédité ; elle prétendait que tout homme ét
eux-mêmes. Quelques-uns d’entre eut invoquèrent en vain les vieilles règles et dirent : « Le culte va être altéré, souillé pa
t dans la cité d’autres principes, ne comprenait rien ni aux vieilles règles du droit de propriété, ni à l’ancien droit de suc
jamais majeur. Pour ce qui est des successions, elle garde aussi les règles anciennes ; l’héritage passe aux agnats, et à déf
avait jadis établi. Le droit nouveau débarrasse le testament de cette règle gênante, et lui donne une forme plus facile, cell
re son action et ses bienfaits aux classes inférieures. Les anciennes règles et les anciennes formalités n’avaient pu et ne po
ppliquer qu’aux familles religieuses ; mais on imaginait de nouvelles règles et de nouveaux procédés qui fussent applicables a
l’ordre politique, une modification nouvelle sera introduite dans les règles du droit. C’est d’abord le mariage qui va être pe
ants, l’homme était libre de tester à sa fantaisie846. Cette dernière règle était absolument nouvelle dans le droit athénien,
famille de la victime, Solon l’accorda à tout citoyen850. Encore une règle du vieux droit patriarcal qui disparaissait. Ains
ouvoir. C’étaient les vieux principes qui étaient mis de côté, et des règles nouvelles qui allaient gouverner les sociétés hum
dans la précédente. L’ancien régime disparut, entraînant avec lui les règles rigoureuses qu’il avait établies en toutes choses
pparition dans l’esprit des hommes et dans l’histoire. Auparavant, la règle supérieure d’où dérivait l’ordre social, n’était
nder, pour les autres l’obligation d’obéir ; de là étaient venues les règles de la justice et de la procédure, celles des déli
is qu’un mérite relatif. Les anciennes constitutions, fondées sur les règles du culte, s’étalent proclamées infaillibles et im
ommes de chaque époque. Il ne s’agissait plus de vérité absolue ; les règles du gouvernement devaient être désormais flexibles
le grand moyen de gouvernement. Il fut la source des institutions, la règle du droit ; il décida de l’utile et même du juste.
principes étaient renversés, et l’on n’avait plus de traditions ni de règles fixes. Il y avait un sentiment général de l’insta
ais pour avoir au moins ce qui pouvait en tenir lieu. Chapitre XI. Règles du gouvernement démocratique ; exemple de la démo
le gouvernement des hommes devenait plus difficile. Il y fallait des règles plus minutieuses, des rouages plus nombreux et pl
re ses propres caprices et ses erreurs, la démocratie avait aussi des règles invariables auxquelles elle se soumettait. L’asse
jours responsable du conseil qu’il avait donné872. Telles étaient les règles auxquelles la démocratie obéissait. Il ne faudrai
ima jamais les faiblesses et les vices de la nature humaine. Plus les règles sont minutieuses, plus elles accusent que la dire
s, le pauvre usa de moyens plus énergiques. Il organisa une guerre en règle contre la richesse. Cette guerre fut d’abord dégu
crimes, mais elle en était atteinte la première. Il n’y avait plus de règles  ; or, la démocratie ne peut vivre qu’au milieu de
ait plus de règles ; or, la démocratie ne peut vivre qu’au milieu des règles les plus strictes et les mieux observées. On ne v
onnue, mais cela vient de ce que le gouvernement de Sparte avait pour règle et pour habitude de s’entourer du plus profond my
ier. Nouvelles croyances ; la philosophie change les principes et les règles de la politique. On a vu dans ce qui précède c
sur les âmes. Puis la philosophie parut, et elle renversa toutes les règles de la vieille politique. Il était impossible de t
e dit Platon, ce qui jusqu’alors avait été immobile. Ils plaçaient la règle du sentiment religieux et celle de la politique d
Comme eux, il repoussait l’empire de la tradition, et croyait que les règles de la conduite étaient gravées dans la conscience
ui, les philosophes discutèrent en toute liberté les principes et les règles de l’association humaine. Platon, Criton, Antisth
t jour. Platon proclame, comme Socrate et comme les Sophistes, que la règle de la morale et de la politique est en nous-mêmes
que avait toujours méconnu, mais qui devait un jour devenir l’une des règles les plus saintes de la politique. On commence alo
e but de tout son travail et de toutes ses vertus ; elle avait été la règle du beau et du bien, et il n’y avait eu d’héroïsme
vec laquelle tout gouvernement dut compter, et il fallut bien que les règles de la politique fussent modifiées pour qu’une pla
nt conçu, dut tomber avec elle. On se détachait insensiblement de ces règles rigoureuses et de ces formes étroites du gouverne
onstitution pour les peuples de son empire, et ne sut pas établir des règles fixes pour les gouverner. L’autorité même qu’elle
ou sept siècles avant elle. Pour savoir combien les principes et les règles essentielles de la politique furent alors changés
nt le christianisme, tout ce qui pensait s’insurgeait déjà contre ces règles étroite. La philosophie avait enseigné maintes fo
résultats. D’une part, la politique fut définitivement affranchie des règles strictes que l’ancienne religion lui avait tracée
ue l’effort d’énergie d’une secte courageuse, le christianisme fit la règle universelle et inébranlable des générations suiva
oit avait été assujetti à la religion et avait reçu d’elle toutes ses règles . Chez les Perses et les Hindous, chez les Juifs,
urement terrestre. Le droit fut donc indépendant ; il put prendre ses règles dans la nature, dans la conscience humaine, dans
e christianisme conquérait la société, les codes romains admettre les règles nouvelles, non plus par des subterfuges, mais ouv
e constitution de la famille disparut pour toujours, et avec elle les règles qui en avaient découlé. Le père perdit l’autorité
ue, par cela seul que l’État n’avait plus sa religion officielle, les règles du gouvernement des hommes furent changées pour t
usélides c’est un grand emplacement entouré d’une clôture, suivant la règle antique. » Le tombeau des Lakiades, μνήματσ Κιμών
domo, 41. 173. Ovide, Fastes, V, 141. 174. Telle était du moins la règle antique, puisque l’on croyait que le repas funèbr
partie de la famille, et étaient enterrés dans le tombeau commun. La règle qui prescrivait que chaque homme fût enterré dans
mps d’Eschine subsistait pour la forme, comme un vestige de l’antique règle  ; il y eut toujours une δίκη κατεδηδοκέναι τὰ πατ
alias πρώτουσ) κλήρους. 198. Mitakchara, trad. Orianne, p. 50. Cette règle disparut peu à peu quand le brahmanisme devint do
199. Fragment de Théophraste cité par Stobée, Serm. 42. 200. Cette règle disparut dans l’âge démocratique des cités. 201.
orat., I, 53). 239. Lois de Manou, IX, 105-101, 126. Cette ancienne règle a été modifiée à mesure que la vieille religion s
es I, 9. Digeste, liv. I, tit. 1, 11. 258. Gaïus, II, 98. Toutes ces règles du droit primitif furent modifiées pur le droit p
lui du γένος, ce qui était une manière d’imiter et de s’approprier la règle antique. 307. Démosthène, In Stephanum, I, 74. A
appelé en témoignage contre Marius, allégua qu’il était contraire aux règles antiques qu’un patron témoignât contre son client
. 375 : Urvat… ab eo sulco qui fit in urbe condenda sulco aratri. Ces règles étaient tellement connue et usitées que Virgile,
e, v. 777. 417. Il n’est sans doute pas nécessaire d’avertir que ces règles antiques se sont fort adoucies avec le temps ; on
n ; aucun motif ne pouvait les dispenser de ce devoir. Telle était la règle à l’origine ; elle ne fut adoucie que dans les de
rvare modum. Platon, Lois, VII, p. 799-800, se conforme aux anciennes règles , quand il prescrit que le chants et les rhythmes
s significations les plus anciennes du mot νόμος est celle de rite on règle religieuse. — Lysias, In Nicomachum, 17 : Χρὴ θύε
On verra plus loin qu’il vint un temps où l’hérédité cessa d’être la règle  ; à Rome, la royauté ne fut jamais héréditaire ;
Aristide peut-être le fut aussi : mais aucun texte n’implique que la règle d’élection ait jamais existé. Le tirage au sort p
ndocidem, 4 ; Isocrate, II. ἀντιδόσεως, 150). On ne sait pas bien les règles de ce tirage au sort, qui d’ailleurs était confié
Maxime, I, 1, 3. Plutarque, Marcellus, 5. Tite-Live, IV, 7. 528. Ces règles de l’ancien droit public de Rome, qui tombèrent e
ονίυ σημείων καὶ οἰωνῶν μηδὲν ἐναντιωθέντων, τότε κυρίας εἶναι. Cette règle , très-rigoureusement observée dans le premier siè
Digeste, liv. XI, tit. 6, 36. 561. On peut voir un exemple de cette règle , pour la Grèce, dans Plutarque, Aristide, 20, et,
tarque, Aristide, 20, et, pour Rome, dans Tite-Live, V, 50. 562. Ces règles des temps antiques se sont adoucies plus tard ; l
ucydide, V, 60. Plutarque, Thémistocle, 25. Pollux, VIII, 99. — Cette règle fut quelquefois adoucie ; les biens pouvaient êtr
impossible de le faire sur-le-champ : ils ne voulaient pas violer la règle (τὸν νόμον, la règle religieuse) : ils dirent qu’
re sur-le-champ : ils ne voulaient pas violer la règle (τὸν νόμον, la règle religieuse) : ils dirent qu’ils ne se mettraient
e, VIII, 5. Denys, VI, 62. 748. Le partage du patrimoine est déjà de règle , à Rome, au milieu du ve  siècle ; la loi des Dou
itution de la dot ait été établie dès le temps de Solon ; elle est de règle au temps d’Isée et de Démosthène. Il y a pourtant
26 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
se tout sitôt qu’elle commence à luire : Qui n’a que son orgueil pour règle et pour raison ; Qui veut que l’univers ne soit q
ouvrages, Racine ne fait qu’obéir docilement à ce qu’on appelait les règles d’Aristote. Le respect pour ces règles était une
lement à ce qu’on appelait les règles d’Aristote. Le respect pour ces règles était une superstition d’alors, plutôt qu’un cons
une discipline de la poétique grecque. Racine ne vit d’abord dans ces règles que de pures conventions théâtrales, indépendante
grands effets, au théâtre, étaient produits par l’application de ces règles à tout événement tragique, plutôt que par une act
lon la vérité et selon la logique des passions humaines, s’adapte aux règles naturellement et comme à l’insu du poète. Aussi,
et comme à l’insu du poète. Aussi, dans son respect d’école pour ces règles , qu’il justifia le jour où il les comprit, ne se
que l’effet général de toutes les convenances réunies. § X. De la règle des trois unités. Quand je pense à Shakspeare,
nités. Quand je pense à Shakspeare, qui n’a pas connu ces fameuses règles  ; à Corneille, qui en a plus disserté qu’il ne le
t plus permis à personne, après Polyeucte et Athalie, de regarder ces règles comme une invention des grammairiens et des rhéte
, la langue ne dit rien qui ne soit nécessaire et ne faiblit pas. Ces règles ne sont donc pas de vaines recettes imaginées pou
e vérité ajoutée à toutes les autres ? Corneille prenait ces fameuses règles un peu trop à la lettre. Leur antiquité, la mode,
à la lettre. Leur antiquité, la mode, qui peut s’attacher même à des règles , en faisaient de son temps une chose sainte. Il n
satisfaction modeste il parle de la conformité de ses pièces avec ces règles  ; je ne sais de plus aimable que l’air timide don
tilisait sur les doctrines. Il n’arrangeait pas son poème d’après ces règles , et il ne s’avisa jamais de leur rien sacrifier d
r le mécanisme du théâtre espagnol. Plus tard, le crédit des fameuses règles l’avait intimidé. Il voulut mettre d’accord ce qu
ses pièces va-t-il citer en preuve du bon effet de je ne sais quelle règle  ? Je vous le donne à deviner : c’est Mélite ! Plu
es, leurs intérêts et leurs passions, il tomba pour ainsi dire sur la règle des trois unités. C’est ainsi que, par un dernier
chef-d’œuvre de notre scène, la pièce à la fois la plus conforme aux règles des anciens, et la plus libre de toute servitude
fini par l’y confondre, et a surpassé les anciens en appliquant leurs règles . Tout ce qu’il leur avait pris, il le perfectionn
27 (1914) L’évolution des genres dans l’histoire de la littérature. Leçons professées à l’École normale supérieure
ur d’une vie indépendante, et se créer insensiblement à elle-même des règles , des lois, ce que les jurisconsultes appellent un
auses une fois reconnues, la critique s’efforce de les transformer en règles de l’art. Puisqu’en effet, à l’analyse, la comédi
s ; et, ainsi, pour faire entrer dans les œuvres les beautés avec les règles . Cette seconde période s’est étendue, dans l’hist
ières Satires de Boileau. 3° Car Boileau fait un pas de plus ; et ces règles dont le seul titre était, avant lui, d’avoir été
fois en nature et en raison. Boileau s’efforce de montrer que, si les règles sont conformes à l’usage de Pindare ou d’Homère,
nt, pour la première fois, à contrôler le titre et la valeur de leurs règles . B.Qu’avec Villemain — du nom de qui, dans cette
e théorie générale du style, mais une esthétique des genres, mais des règles , mais des lois. Vous ne trouverez non plus, dans
sion, tantôt de maintenir le poète dans la rigoureuse observation des règles , ou tantôt au contraire de le pousser non pas peu
re là ce que je vous disais : la tendance à transformer en lois ou en règles des genres les observations qu’on a faites sur le
son évolution, — D’une fausse origine qu’on attribue quelquefois à la règle des trois unités. — La part de Chapelain dans la
ise. — Les Sentiments de l’Académie sur le Cid et la superstition des règles . — La théorie du poème épique. — La Pucelle de Ch
c de Scudéri. — Influence de Chapelain. — Balzac et l’extension des «  règles  » à la prose. — Deux passages curieux de Balzac.
D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir Et réduisit la Muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée
cours de sons harmonieux ; et celui d’une pensée se déployant sous la règle , et tirant ainsi sa valeur de la contrainte même
conception, elle avait pour elle de répondre au besoin d’ordre et de règle qui se faisait alors universellement sentir, et d
les poètes ignorants. Voilà le premier texte où l’observation de la règle de l’unité de temps soit présentée comme distinct
imable, — c’est bien Chapelain qui déterre dans Aristote la prétendue règle des trois unités. » Non, en effet, « il n’y a pas
également qu’on se trompe quand on essaye de trouver l’origine de la règle dans l’encombrement de la scène française, et dan
haient point Shakespeare ni ses contemporains de se soustraire à la «  règle des trois unités ».   Et vous voyez encore quelle
de l’Académie française, le développement de l’esprit janséniste, la règle des trois unités, autant d’effets dont on ne peut
p, — ça été, pour flatter Richelieu, de promulguer solennellement une règle qui se trouvait, d’ailleurs, être également confo
ar une Rhétorique et une Poétique que l’on composerait pour servir de règle à ceux qui voudraient écrire en vers et én prose.
ègle à ceux qui voudraient écrire en vers et én prose. Toujours la «  règle  », vous le voyez ; toujours cette idée fausse que
ausse que, les chefs-d’œuvre dans tous les genres étant conformes aux règles — puisqu’elles en sont tirées, — l’observation de
nformes aux règles — puisqu’elles en sont tirées, — l’observation des règles ne saurait manquer d’engendrer de nouveaux chefs-
, parmi beaucoup d’inconvénients, cette confiance dans le pouvoir des règles a eu du moins cet avantage, en posant les conditi
ue la qualité de notre plaisir dépend de sa conformité à de certaines règles  : Comme il est impossible de plaire à qui que ce
t peu de satisfaction, il ne faut pas croire que ce soit la faute des règles , mais bien celle des auteurs dont le stérile géni
utile à ce moment du siècle ; mais, la confiance qu’il met dans les «  règles  » emporte Chapelain si loin, qu’il en devient pre
ceux de Guillen de Gastro. Si c’est donner beaucoup sans doute aux règles , et même un peu trop, vous remarquerez qu’en un c
de plus — mais Chapelain ne devait pas le faire, — c’était fonderies règles en nature et en raison. La publication des Sentim
l’on commet aujourd’hui même encore trop souvent, et confondre les «  règles  » avec les « lois » des genres. De ce que nous co
  Je ne crois pas que nulle part la confiance dans le pouvoir des «  règles  » et de la « théorie », se soit plus naïvement ét
ar malheur pour Chapelain, comment que l’on se place, et en dépit des règles , ce que ce n’est jamais ni de nulle part, c’est u
es préceptes et de la lecture de tous ces poèmes héroïques, voici les règles que j’en ai formées, … règles tirées de celles d’
de tous ces poèmes héroïques, voici les règles que j’en ai formées, … règles tirées de celles d’Aristote, du Tasse et de tous
sir qu’ils trouvaient à la lecture de l’Iliade ou de la Hiérumlem, en règles ou en recettes, prétendues infaillibles, pour ren
ur le fond ; et le fond, c’est l’établissement de la souveraineté des règles . Et nous, c’est pour cette raison que nous l’avon
t dans le discours, c’est la logique, c’est la clarté, c’est aussi la règle . Une rhétorique tout entière est pour ainsi dire
ort capables de le rendre meilleur. Ou en d’autres termes encore, les règles qu’ils ont tirées de la lecture et de la méditati
— La religion de la forme. — Troisième époque de la critique, ou les règles fondées en nature et en raison.   Messieurs, Je v
arlant de Chapelain — et j’insistais même sur ce point à propos de la règle des trois unités, — qu’autant que des anciens, Ch
se complaire aux plaisanteries de Scarron, comme pour entendre les «  règles  » de Chapelain lui-même. Je veux dire, qu’appuyée
ui. La réponse n’est pas difficile ; nous sommes dans le siècle de la règle et de la discipline ; et on attend qu’il ait énon
tarde pas à s’apercevoir que cela ne saurait suffire ; il cherche la règle de ses jugements, il la trouve, il la traduit dan
comme pour Bossuet, — l’imitation de la nature, voilà pour Boileau la règle des règles, celle, qui domine toutes les autres,
Bossuet, — l’imitation de la nature, voilà pour Boileau la règle des règles , celle, qui domine toutes les autres, qui les rés
leau ; et, ce n’est pas assez, vous le savez encore, que d’énoncer la règle , mais lui-même il l’applique ; et, dans telle de
capable de le découvrir, à lui tout seul ; car, après avoir fondé les règles en nature, qu’y avait-il de plus logique et de pl
ature et de naturel. Suivons ces idées à l’application. — Pourquoi la Règle des trois unités ! — Parce qu’il n’est pas nature
ment une dernière question : c’est à savoir qui nous assurera que les règles sont fondées en nature et en raison ? Leur consta
a raison, Et si les anciens, comme nous le disions, lui servent d’une règle pour juger de l’expression de la raison et de la
erelle ; l’idée de Relativité succède en critique à la notion ; de la Règle .   Messieurs, Je n’ai pas l’intention de vous fai
n corriger les principes absolus. On ne croit plus maintenant que les règles soient immuables ; on se rend compte qu’elles son
ssive : On a accablé presque tous les arts d’un nombre prodigieux de règles , dont la plupart sont inutiles ou fausses. Nous t
libre, dont ils ne connaissent point le caractère… Tant de prétendues règles , tant de Tiens ne peuvent servir qu’à embarrasser
le-même en question l’universalité, l’autorité, l’immutabilité de ses règles  ; et finalement affecter quelque ambition plus ha
il écrit sur toutes choses indifféremment, avec le même aplomb, sans règle et sans choix, sans ordre ni mesure, à bride abat
e de précis, il semble que, d’une part, il ait voulu s’affranchir des règles au nom d’une imitation plus fidèle de la nature ;
lité morale ou sociale, il se soit efforcé de rétablir dans l’art des règles presque plus étroites que celles qu’il rejetait.
aujourd’hui, qu’en dépit de l’effort qu’il avait fait pour fonder les règles en nature, Boileau ne laissait pas d’avoir envelo
t de la littérature, ne pouvaient guère manquer de déplacer aussi les règles qui la jugent. Je veux parler de Jean-Jacques Rou
e, si vous faites attention qu’il a réussi non seulement en dépit des règles , mais contre elles ; que son succès en a donc ain
iiie  siècle, vous l’avez vu, on discutait bien sur l’application des règles , ou sur la formule qu’il convenait d’en donner, m
e qu’il convenait d’en donner, mais on ne doutait pas qu’il y eût des règles , et, puisqu’il y en avait, on ne doutait pas non
c plus de recettes ou de procédés pour le réaliser ; il n’y a plus de règles . Chacun de nous est ce qu’il est, et ce qu’on aim
sulter si vous voulez vous donner le spectacle de la superstition des règles . Unique en son genre, je n’en sache pas qui soit
ême coup, par une suite nécessaire, elle nous enseignait à douter des règles de l’ancienne critique, fondées qu’elles étaient,
u classicisme lui-même, qui ne s’est, après tout, immobilisé dans ses règles que pour avoir trop admiré, d’une admiration trop
emment raison. Elle implique encore une confiance dans l’autorité des règles tout à fait étrangère à l’esprit de la véritable
mmanquablement à poser qu’on ne saurait jamais négliger ou violer les règles qu’au détriment de l’art, étant un obstacle au pr
sens, elle allait essayer de trouver, ailleurs que dans la notion des règles et du beau idéal, son point fixe et régulateur, —
ut-être la recherche des lois de l’art dans le même discrédit que les règles . C’était le cas de Chateaubriand, c’était celui d
s à celui que ne constituaient plus pour elle, ni pour l’opinion, des règles désormais écoulées et détruites. On le chercha da
puissent être prévues, calculées, enfermées dans un certain nombre de règles et de préceptes… De même que, suivant la haute re
ais prenons-y garde au moins Car, il est évident d’autre part que les règles n’ont plus d’importance pour lui, et qu’au fond d
nsée le droit de l’histoire s’est substitué à celui qu’aussi bien les règles ne tenaient que d’une fausse interprétation des m
de tous les autres, et, conséquemment, dont la présence détermine ou règle toute seule la constitution de l’animal entier. S
tient notamment, sous le mot de Poésie, tout un Art poétique dont les règles méticuleuses définissent assez bien l’idéal techn
28 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
application chez M. de Régnier, — chez M. Vielé-Griffin. Anarchie et règle . Hédonisme. Mélodie, accord de l’Harmonie et du R
ler de la technique au lieu qu’ils la régissent : voyons donc quelles règles ont suivies, consciemment ou inconsciemment, ceux
ussée plus loin mais reste le fondement de la strophe. Cette sorte de règle n’est certes pas nouvelle. Tous les classiques, e
éfinitive et invariable. Mais ce résultat est accessible par d’autres règles , (chaque poète peut avoir les siennes, comme l’a
utôt contée ; chacun de ses poèmes suppose un diseur et la strophe se règle à la fois sur les images que la voix isole et sur
e dans le tact-puisque l’artiste ne s’est véritablement imposé aucune règle — l’ouïe plus ou moins bonne et l’instinct de la
s par les traditions, l’entente progressive des manières d’art et des règles admises par autrui peuvent développer ce goût et
a point cela sans protester ; il ne comprend pas qu’il soit besoin de règles , non pas imposées : apprises dans le travail et c
ivé. Une société anarchique supposerait que l’altruisme est devenu la règle de tous les hommes, qu’ils appliquent cette règle
uisme est devenu la règle de tous les hommes, qu’ils appliquent cette règle même sans le vouloir, comme, pour les stoïciens,
sel Amour. Le Socialisme est un mal nécessaire. Il en est de même des règles . Après le pouvoir absolu et imposé des anciennes
arlés aux sons de la flûte et des tétracordes, et savons-nous quelles règles , de lui seul apprises, il avait prescrites à sa v
pas non plus nécessaire de déclarer que le goût seul du poète est la règle des vers. L’auteur des Cygnes sera peut-être surp
29 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
e syllabes — au gré de l’individu-poète délivré des influences et des Règles . I Certes, il y a eu, selon les poétiques dé
e syllabes d’autre part, nuisaient à la libre expansion du rythme. La Règle étouffait cet enfant fou, le vers, d’un carcan qu
te en bas ! ce jour-là, la première bombe éclata dans le temple de la Règle . Quelle débâcle de Parnassiens : les uns en sont
le poète est le rythme, non pas un rythme appris, garrotté par mille règles que d’autres inventèrent, mais un rythme personne
de culture, on s’enquiert de sa méthode, on l’invite à promulguer des Règles , et, s’il a la faiblesse de céder à ces clameurs
30 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
mêlaient autrefois de juger les auteurs ! Il existait un ensemble de règles convenues, un système de dogmes littéraires, un c
es débitées en son nom ! Malheureusement on s’aperçut un jour que ces règles étaient en grande partie arbitraires, qu’elles ét
c énergie. Molière disait28  : « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si u
isait28  : « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce qui a attrap
chemin. » Et Racine, à son tour, répétait en écho29 : « La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres n
haos inextricable ! Comment nous retrouver au milieu des innombrables règles de toute espèce qu’ont multipliées les faiseurs d
es moyens à la fin poursuivie me paraît être, comme dit Molière, « la règle de toutes les règles ». L’harmonie entre le dedan
oursuivie me paraît être, comme dit Molière, « la règle de toutes les règles  ». L’harmonie entre le dedans et le dehors, entre
la vie, la critique ne peut plus s’appuyer sur rien d’absolu : aucune règle dogmatique ne vient à son aide. La vie ne se véri
31 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
-dessus de tout intérêt l’homme et le genre humain, et qui obéit à la règle , sans jamais décourager la liberté. Ce type de l’
rconspecte, trop jalouse de maintenir au détriment du libre génie, la règle et l’autorité. Il y a deux écrivains au xviie  si
tes abandonne ainsi. Le meilleur, c’est-à-dire sa raison, n’a d’autre règle qu’elle-même : elle ne se soumet qu’à l’évidence.
e manière d’être individuelle ? Personne n’a jamais été moins dans la règle commune que Descartes : ni sa personne, ni sa pen
ir le courage de sacrifier Pascal, comme il a fait pour Fénelon, à la règle de la discipline. Ou bien il faut reconnaître qu’
il faut reconnaître qu’il y a un genre de beautés dont l’ordre et la règle ne sont pas le principe, ou il faut condamner les
al un démenti donné à sa théorie de la discipline et à son goût de la règle . Ici l’une de ses deux théories est mise en échec
r sur l’Académie française. Il dit, à propos de ce grand corps : « La règle , en France, a précédé les chefs-d’œuvre ; la disc
que la poésie n’en peut supporter, et qu’il n’ait cru à la vertu des règles plus qu’elles ne le méritent. Ce rapprochement mê
32 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XII. L’antinomie morale » pp. 253-269
rsité et de lutte, un principe de résistance et de désobéissance à la règle . — Sans doute, comme l’homme est un être complexe
pour résister sournoisement à l’instinct social et pour ruser avec la règle . Une triple influence a contribué ou contribue au
t l’instinct égoïste toujours disposé à se dérober à l’autorité de la règle . Le grand grief qu’on a contre la casuistique, c’
ypes sociaux ». Mais dans les limites d’un « type social » donné, les règles morales s’imposent à l’individu avec la nécessité
u avec la nécessité d’une contrainte objective. Pour M. Durkheim, les règles morales expriment une force souveraine et toute-p
M. Delbos : « La science objective des mœurs ne peut produire aucune règle définie qui prescrive à la volonté des fins à cho
33 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »
hautement, et c’est ici surtout que les exceptions confirmeraient la règle , tout ce qui est dans la nature est dans l’art. E
st dans l’art. En se plaçant à ce point de vue pour juger nos petites règles conventionnelles, pour débrouiller tous ces labyr
la raison et le goût. On ne ruinerait pas moins aisément la prétendue règle des deux unités. Nous disons deux et non trois un
qu’il y a d’étrange, c’est que les routiniers prétendent appuyer leur règle des deux unités sur la vraisemblance, tandis que
a dignité de la Melpomène française. » Voilà ! Mais, dira-t-on, cette règle que vous répudiez est empruntée au théâtre grec.
es à les éluder. Il suffirait enfin, pour démontrer l’absurdité de la règle des deux unités, d’une dernière raison, prise dan
douaniers de la pensée, de grands génies les ont pourtant subies, ces règles que vous rejetez ! — Eh oui, malheureusement ! Qu
t souvent en vain qu’on a voulu les murer dans les dogmes et dans les règles . Comme le géant hébreu, ils ont emporté avec eux
ns, et quelque temps encore sans doute on ira répétant : — Suivez les règles  ! Imitez les modèles ! Ce sont les règles qui ont
ira répétant : — Suivez les règles ! Imitez les modèles ! Ce sont les règles qui ont formé les modèles ! — Un moment ! Il y a
en ce cas deux espèces de modèles, ceux qui se sont faits d’après les règles , et, avant eux, ceux d’après lesquels on a fait l
’après les règles, et, avant eux, ceux d’après lesquels on a fait les règles . Or dans laquelle de ces deux catégories le génie
donne des ailes et non des béquilles. Hélas ! d’Aubignac a suivi les règles , Campistron a imité les modèles. Que lui importe 
ons bas ce vieux plâtrage qui masque la façade de l’art ! Il n’y a ni règles , ni modèles ; ou plutôt il n’y a d’autres règles
l’art ! Il n’y a ni règles, ni modèles ; ou plutôt il n’y a d’autres règles que les lois générales de la nature qui planent s
enfin sont l’ossement, celles-là le vêtement du drame. Du reste, ces règles -là ne s’écrivent pas dans les poétiques. Richelet
liberté de l’art contre le despotisme des systèmes, des codes et des règles . Il a pour habitude de suivre à tout hasard ce qu
ôt généralement que les écrivains doivent être jugés, non d’après les règles et les genres, choses qui sont hors de la nature
fait faute. — « Si le poëte établit des choses impossibles selon les règles de son art, il commet une faute sans contredit ;
parler, de la raison même. Ce précepte effectivement, qui donne pour règle de ne point garder quelquefois de règles, est un
effectivement, qui donne pour règle de ne point garder quelquefois de règles , est un mystère de l’art qu’il n’est pas aisé de
34 (1892) Boileau « Chapitre VII. L’influence de Boileau » pp. 182-206
avec la hardiesse de la raison spéculative. À vrai dire, on parle des règles , et ces règles sont, dans le particulier, celles
se de la raison spéculative. À vrai dire, on parle des règles, et ces règles sont, dans le particulier, celles que donne l’Art
particulier, celles que donne l’Art poétique : mais qu’est-ce que ces règles , séparées des principes qui leur donnent sens et
ysiques, sans l’élan du cœur et sans l’amour. Le monde interprète les règles selon l’esprit mondain : il y voit des « convenan
rmelle tient lieu de tout, et rien n’en saurait dispenser. Car si les règles sont des moyens, Boileau peut encore concéder qu’
e l’art : mais aujourd’hui que le but, c’est précisément l’emploi des règles , il ne peut plus y avoir d’exception ni de privil
ait son affaire de le contredire, et prend partout le contre-pied des règles , sans autre raison parfois que le besoin de leur
ous aimons qu’on nous parle de l’homme, qu’on note ses humeurs, qu’on règle sa conduite. Une littérature, enfin, psychologiqu
35 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
aleur : il s’est formé lentement un trésor d’observations fines et de règles précises, suggérées par l’expérience, qui ne sont
’efforçait, a-t-on dit14, de réduire à des formules très précises les règles de la méthode… ; il n’y avait rien de plus urgent
antes : des œuvres d’érudition ou d’histoire, faites conformément aux règles de la méthode la plus exacte, ont été viciées, ou
ulation. Mais l’exception, qui est négligeable, n’entame pas, ici, la règle . Tous les documents anciens, en quantité limitée,
e sur les répertoires à l’usage des érudits et des historiens est, en règle générale, vieilli dès le lendemain du jour où il
, etc.), suppose une connaissance approfondie des observations et des règles dont se composent l’Archéologie proprement dite e
irait volontiers que les historiens estimés se sont toujours fait une règle de se procurer de « bons » textes, nettoyés et re
t un document inédit ou qui n’a pas encore été édité conformément aux règles de la critique. Comment procède-t-on pour en étab
tre les originaux et les copies ; puis on a déduit, par analogie, des règles applicables à la restitution conjecturale des pas
textes ou qui purifient des textes connus. Publier, conformément aux règles de la critique, des documents inédits, ou, jusqu’
que c’est une question d’espèces et que la prétention de formuler des règles pour tous les cas ne serait pas raisonnable. Mais
ices que rendraient des recueils systématiques. — Une des principales règles de l’art de fabriquer les corpus et les regestes
extes et des sources est devenue un sport : la moindre infraction aux règles du jeu est considérée comme impardonnable, alors
ssant (tel, le jeu d’échecs) en raison même de la complication de ses règles . Il en est que le fond des choses, et, pour tout
etto : « L’œuvre historique suppose, pour être faite conformément aux règles de la méthode, des précautions et des labeurs inf
oriques dont les auteurs ont péché plus ou moins gravement contre les règles  ? Ces auteurs n’en sont-ils pas moins estimés ? E
rudits, se réfugient volontiers dans l’exposition historique. Là, les règles de la méthode sont moins évidentes, ou, pour mieu
ntient que les idées de l’homme qui l’a écrit et il faut se faire une règle de commencer par comprendre le texte en lui-même,
ander ce qu’on en peut tirer pour l’histoire. Ainsi on arrive à cette règle générale de méthode : l’étude de tout document do
n’existe qu’une précaution sûre ; aussi fera-t-on bien de l’ériger en règle  : s’astreindre à ne faire des extraits ou des ana
ue ou le sens habituel. L’interprétation grammaticale, fondée sur les règles générales de la langue, doit être complétée par l
s en tenant compte du sens général du morceau (le contexte). C’est la règle du contexte140, règle fondamentale de l’interprét
sens général du morceau (le contexte). C’est la règle du contexte140, règle fondamentale de l’interprétation. Elle implique q
e où l’on ignore le sens spécial que leur donnait le contexte141. Ces règles , si on les appliquait avec rigueur, constituerait
dividuelles pour que l’art de les déterminer puisse être ramené à des règles générales. On ne peut guère formuler qu’un princi
e faire que par une analyse. Ainsi la critique interne aboutit à deux règles générales : 1° Une vérité scientifique ne s’établ
ains cas, une raison suffisante ; mais on ne le sait pas d’avance. La règle sera donc d’examiner toute affirmation pour s’ass
croire. 2° La critique d’un document ne peut pas se faire en bloc. La règle sera d’analyser le document en ses éléments, pour
tes les fois qu’ayant eu besoin de rédiger un document conforme à des règles ou à des habitudes, il s’est trouvé dans des cond
l s’est trouvé dans des conditions contraires sur quelque point à ces règles ou ces habitudes ; il lui a fallu alors affirmer
faire une déclaration fausse sur tous les points où il n’était pas en règle . Dans presque tout procès-verbal il y a quelque l
 ; instinctivement on prend authentique pour synonyme de sincère. Les règles rigides imposées pour la rédaction de tout docume
tée dans une belle forme. Le critique doit réagir en appliquant cette règle paradoxale qu’on doit tenir une affirmation pour
roduit dans l’histoire des erreurs innombrables. Il faut se faire une règle de traiter les Mémoires avec une défiance spécial
des imaginations analogues chez des chroniqueurs du moyen âge157. La règle doit donc être de se défier des récits trop confo
s du peuple, non les faits extérieurs auxquels il a assisté. Ainsi la règle doit être de rejeter toute affirmation d’origine
ule affirmation. Toutes les autres sciences en pareil cas suivent une règle invariable : une observation isolée n’entre pas d
probante qu’elle est plus complète ; il faut au contraire adopter la règle paradoxale que la concordance prouve davantage qu
se fait de la valeur de ces connaissances. Du moins peut-on poser la règle pratique que pour contredire l’histoire, la psych
ons capitales les historiens ne sont pas arrivés encore à formuler de règles précises. 2° Les faits historiques se présentent
ne de se perdre dans la confusion de ses matériaux, doit se faire une règle stricte de toujours procéder par questions comme
’étendre à cette analyse intellectuelle d’impressions subjectives les règles de l’analyse réelle d’objets réels. L’histoire do
que la défiance universelle mène à l’impuissance. Voici du moins une règle qui permettra de se guider : Il faut lire les tra
t, procédés, personnel). — 3° Classes sociales (principe de division, règles des relations). VI. INSTITUTIONS PUBLIQUES (oblig
ité de présenter les faits l’un après l’autre contraint à adopter une règle méthodique de succession. On peut exposer à la su
ant de force aux intelligences des hommes que beaucoup deviennent des règles obligatoires ; ces habitudes sont des faits colle
que des faits généraux, une forme de langage, un rite religieux, une règle de droit ; il faut un effort d’imagination pour s
enter l’homme qui a prononcé ce mot, accompli ce rite, pratiqué cette règle . Il n’y a pas à prendre parti dans cette controve
icielles. Avant d’adopter ces notions vulgaires, il faut se faire une règle de les critiquer, il faut préciser la nature et l
s rapports entre eux ; quand elles sont anciennes, formulées dans des règles officielles, rendues obligatoires par une autorit
’y a là que des métaphores. La structure, ce sont les coutumes et les règles qui répartissent les occupations, les jouissances
ns et classes. — Pour les institutions politiques, consacrées par des règles obligatoires et une autorité matérielle, il se po
fficielle ? et leurs moyens d’action réels ? — 2° Quelles étaient les règles officielles ? Leur forme (coutume, ordres, loi, p
elles ? Leur forme (coutume, ordres, loi, précédents) ? Leur contenu ( règles du droit) ? La façon de les appliquer (procédure)
oit) ? La façon de les appliquer (procédure) ? Et surtout en quoi les règles différaient-elles de la pratique (abus de pouvoir
a pratique (abus de pouvoir, exploitation, conflits entre les agents, règles non observées) ? Après avoir déterminé tous les f
hacun des faits, conditions, usages, personnel investi de l’autorité, règles officielles, se pose la question : Quelle a été l
irait à faire l’objet d’un livre205. On se bornera ici à indiquer les règles générales du raisonnement et les précautions à pr
ir. Il en est de même pour toutes les institutions consacrées par des règles expressément formulées (règlements, lois, statuts
réceptes avoués, non la conception réelle ; dans les institutions les règles officielles, non la pratique réelle. En toutes ce
la masse. — L’usage, devenu traditionnel, se transforme en coutume ou règle obligatoire ; le personnel, devenu permanent, se
dure jusqu’à la destruction de la société. — L’usage se relâche, les règles sont violées, le personnel n’est plus obéi ; c’es
te et de décomposition. — Enfin dans quelques sociétés civilisées, la règle est critiquée, le personnel blâmé, une partie des
). Pour échapper à ces tendances naturelles il suffit de s’imposer la règle de passer en revue l’ensemble des faits et l’ense
egardé l’évolution des usages (d’un mot, d’un rite, d’un dogme, d’une règle de droit) comme un développement organique analog
ans le dire explicitement — une force inhérente au mot, au rite, à la règle , qui produirait son évolution. C’est la théorie d
on des faits. Pour se défendre contre cette mythologie décevante, une règle suffira : Ne chercher les causes d’un fait histor
étail de la vie sociale (un usage, une institution, une croyance, une règle ), défini abstraitement ; on en a comparé les évol
tionnelle que les faits prennent dans la langue des documents (dogme, règle , rite, institution), et remonter jusqu’aux centre
utile, c’est-à-dire pleinement utilisable, doit se soumettre à trois règles  : 1° dans une monographie, tout fait historique t
iquent si gratuitement les enquêtes bibliographiques. — Une quatrième règle a été posée ; on a dit : « Une monographie n’est
ainsi l’enseignement indispensable dans une société démocratique. La règle de la pédagogie historique sera donc de chercher
histoire. Pour les aider, un de leurs amis leur envoie (p. 156) « des règles de critique prises dans le Cours de Daunou », sav
haque phrase d’une version est l’occasion de vérifier une douzaine de règles . Dans les diverses branches des mathématiques, le
i efficaces que possible. Quant aux documents modernes (imprimés), la règle du Dépôt légal, adoptée par presque tous les pays
oujours, le fait que tel document a été publié, critiqué, utilisé. La règle généralement admise est que le rédacteur mentionn
ment de l’observation scientifique. L’observateur » opère suivant des règles fixes et rédige dans une langue rigoureusement pr
modern times… (Liverpool, 1889, in-16), est sans valeur. 70. Cette règle n’est pas absolue. On admet généralement que l’éd
mment supérieure à cent affirmations de gens qui n’en savent rien. La règle est formulée depuis longtemps : Non numerentur, s
ote, ou avec l’indication précise de l’endroit où il a été publié. La règle générale est de mettre le lecteur en état de savo
reils aux anciens auteurs, n’observent pas, naturellement, toutes ces règles . Il leur arrive constamment, au lieu de citer le
36 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
’étude et par l’exercice, et l’éloquence est un don de la nature. Les règles ne sont destinées qu’à être le frein du génie qui
s, ouvrages de la négligence ou du mauvais goût. Ce ne sont point les règles qui ont inspiré à Shakespeare le monologue admira
oduisant. Débarrassée de toute contrainte, et bravant quelquefois les règles mêmes, la nature produit alors ses plus grands mi
i se propose de nous remuer par de grands objets, a si peu besoin des règles de l’élocution, si elle ne doit avoir d’autre exp
les anciens, dans leurs écrits sur l’éloquence, ont-ils donné tant de règles de l’élocution oratoire ? cette question mérite d
réable. Ainsi (ce qui semblera paradoxe, sans en être moins vrai) les règles de l’élocution ne sont nécessaires que pour les m
rgane sensible et sonore, en apprendront plus sur cela que toutes les règles . Au reste, l’affectation et la contrainte, ennemi
rose n’ont rien de trop pour une matière si sérieuse. En exposant les règles de l’élocution oratoire, nous avons presque donné
enser, peindre, et sentir. Mais l’élocution n’a pour tous qu’une même règle  ; c’est d’être claire, précise, harmonieuse, et s
37 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »
ncements de Louis XIII. Le fanatisme de la Ligue, loin de servir à la règle des mœurs, avait beaucoup contribué au relâchemen
is de Sales, à la tenue raide et guindée qui est devenue plus tard la règle du clergé français et a fait de lui une sorte d’a
vers 1640, l’éducation du clergé n’était pas au niveau de l’esprit de règle et de mesure qui devenait de plus en plus la loi
eure. Par des congrégations d’un type nouveau, distinct des anciennes règles monacales et imité en quelques points des jésuite
ueux pour le pouvoir civil, désintéressé des luttes politiques 12. En règle avec la loi, grâce aux sages mesures prises par M
. Saint-Sulpice n’a jamais trouvé sûr de faire litière à ce point des règles établies. On ne saurait nier qu’il ne se mêlât à
illes thèses par d’importuns novateurs. Mais il y avait aussi dans la règle suivie par ces prudents directeurs un tact pratiq
littérature ; elle l’exclut presque, n’en veut pas dans son sein. La règle des sulpiciens est de ne rien publier que sous le
rise la littérature, est ainsi une excellente école de style ; car la règle fondamentale du style est d’avoir uniquement en v
eunes gens déjà consacrés par l’intention du sacerdoce, sont la seule règle convenable à suivre dans la tâche épineuse de for
e puissante individualité, que la foi s’était assujettie, mais que la règle ecclésiastique n’avait pas domptée. C’était un sa
rêtre, ce n’était pas du tout un sulpicien. Il manquait à la première règle de la compagnie qui est d’abdiquer tout ce qui pe
d’une façon trop exaltée lui déplaisaient également. Fénelon était sa règle et sa limite. Tel saint d’autrefois eût excité ch
38 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
lutôt une collection d’ouvrages, que de lois méthodiques, et moins de règles à l’esprit qu’au sentiment. Ses règles sont toute
lois méthodiques, et moins de règles à l’esprit qu’au sentiment. Ses règles sont toutes de goût et de finesse : elles ne sont
teur, morceler sa doctrine, et jeter le dérèglement dans l’énoncé des règles même. Les lois du goût, a-t-on dit souvent, sont
changeantes : sur quoi se fonde ce préjugé, qui annulerait toutes les règles  ? sur cette opinion que les vérités scientifiques
On peut faire à cette objection deux réponses : la première, que les règles seraient fixes relativement à chaque pays, en adm
ssent. Nous partirons de ce point lumineux pour éclaircir ensuite les règles particulières qui conviennent au système des lett
rages, nécessiteront de pareilles distinctions entre elles ; et leurs règles nombreuses, aussi justement classées, achèveront
uger sciemment de la littérature : on ne pense pas qu’il y a loin des règles élémentaires de la langue habituelle aux règles d
as qu’il y a loin des règles élémentaires de la langue habituelle aux règles de choix qui constituent la solidité du style pro
ncipes invariables : l’art de les bien exprimer a aussi d’invariables règles , règles aussi fondées que les axiomes des science
nvariables : l’art de les bien exprimer a aussi d’invariables règles, règles aussi fondées que les axiomes des sciences sur le
z les Grecs, a desséché le génie des beaux-arts ? Accusera-t-on leurs règles d’une aridité stérile ? Les modernes gagnent-ils
minents génies. Observez-les bien : ils ne se sont pas affranchis des règles communes, mais s’en sont faites encore par-delà,
es sans en conclure ce qui fonde un système général. J’examinerai les règles plus que les ouvrages ; et des principes je desce
éâtres anciens et modernes, nationaux et étrangers. Je discuterai les règles des trois unités, quand j’en serai là : mais n’an
ipses hardies, mais pourtant claires, par lesquelles elle échappe aux règles de la grammaire, sans la blesser. Ces erreurs m’o
a rime ; elle a d’autres secrets qu’il dévoile très bien : aucune des règles de la langue ne lui est étrangère, et il sait com
in de la lecture de ses beaux ouvrages. « On doit, dit-il, obéir aux règles  : mais cette obéissance n’est point un esclavage
u’elle est soumise à l’usage, elle peut recevoir des exceptions à ses règles , et qu’elle les reçoit surtout des auteurs qui, l
vantage ; et, quand nous jugeons ces auteurs sur la seule rigueur des règles , il nous arrive souvent de condamner ce qui n’est
udit et froid d’Aubignac, dont les ouvrages tombèrent dans toutes les règles , parce qu’il ignora celle de plaire. Je ne vous p
core Le Batteux : « est-il possible, dit-il, qu’ayant une infinité de règles dans les arts, et d’exemples dans les ouvrages de
dates des ouvrages, sans songer qu’il devait se soumettre à celui des règles qui les produisent, sans prévoir que sa marche ro
ne, si fertile en érudits, nous apprendront quelle est la liberté des règles qu’adoptèrent ses auteurs : les fruits de l’imagi
é les fondements, tout ce qui s’interrompt et n’y tient pas, sort des règles qu’on a dû se faire, pour construire un ensemble
diriez-vous qu’un ouvrage est bon ou mauvais, s’il n’existait pas des règles sensibles, fixes, et attestées par les expérience
nt le tableau des genres dramatiques, et nous en traiterons après les règles spéciales. Le plus parfait de tous, le plus noble
leuse, la tragédie historique, et la tragédie inventée. Elles ont des règles qui leur sont communes à toutes trois, et en ont
critiqué en aveugle ce genre extraordinaire : il le juge suivant les règles de la comédie domestique : il n’a pas vu que cett
qu’en analysant les œuvres de ce bizarre génie, pour en constater les règles . La fécondité du docte Molière me fournira seule
entier comprenait, dit-on, non seulement la haute tragédie, mais les règles des derniers mimes et des satires basses et popul
trième séance. Du genre tragique, de ses espèces, et du nombre de ses règles , ou conditions. Messieurs, L’exposition que j
éter progressivement le système de la tragédie antique. Les nouvelles règles , qu’il y adapta, le perfectionnèrent ainsi : chez
r à quelle sublimité monte parfois le genre dramatique. Aux premières règles d’une action unique, présentée en dialogue, entre
ui fournirent aux dimensions de leurs pièces. Quand nous poserons les règles du drame lyrique, nous achèverons de mettre ces c
us ne décomposerons pas les tragédies, puisqu’elles suivent les mêmes règles que les tragédies grecques, et que ces règles y s
elles suivent les mêmes règles que les tragédies grecques, et que ces règles y sont faiblement appliquées. La comédie latine p
ramenèrent à chercher, dans les purs modèles du beau, les véritables règles de leur art ; mais, abusés encore par les préjugé
e, il devint créateur d’un nouveau genre, et le soumit habilement aux règles déjà reçues d’unité, de vraisemblance, d’intérêt,
elquefois à la plus simple naïveté, sans bassesse. Énumération des règles , ou conditions de la tragédie. Ces qualités à
en série exacte, et si je me flattai imprudemment de prouver que les règles en littérature ne sont point vagues et arbitraire
lui plaire ou lui déplaire ; c’est-à-dire, qu’on manquerait de toutes règles sûres. Sophocle n’aurait pu pressentir que l’ouvr
d’abord leur âme à la vertu. Cinquième séance. Des cinq premières règles fondamentales, ou conditions de la tragédie : le
sique de l’art que j’examine, et j’en séparerai exactement toutes les règles pour en bien démontrer l’utilité indispensable. C
bles par la présence des défauts que par l’absence des beautés. 1re  Règle . Qualités du fait, ou de la fable tragique. La
e que la sienne, sans dénaturer le fait qu’il choisit et manquer à la règle de son art. Si le fait est peu connu, sa disposit
aibles que lui, serions-nous assez orgueilleux pour oser marcher sans règles  ? L’effet de l’imagination qui ne s’attache qu’au
se tirer, autant qu’on le peut, des temps et des lieux reculés. 2e  Règle . Mesure de l’action tragique. La seconde condi
e doit pas excéder la durée d’un tour de soleil ou peu au-delà. Cette règle fut une loi pour les poètes de son temps, en devi
is unités fondamentales. Je me borne ici à ce qui regarde nos propres règles . La mesure de l’action tragique ne comportait, ch
manque de préméditation qui gâte les écrits expédiés à la hâte. 3e  Règle . Les trois unités classiques. La troisième con
se, est l’exactitude des trois unités d’action, de jour, et de lieu ; règle qui ne fut pas suivie dans toutes les nations. Pe
sulte la grandeur des effets que d’affecter l’exacte soumission à une règle qui eût rétréci le sujet. La limite qu’ils ont po
appareil, n’apportât plus aucun trouble à son idée. Mais cette belle règle coûte si souvent aux convenances, que les habiles
ouze poèmes de cette nature au public, ils élargiraient peut-être les règles encore plus que je ne fais, sitôt qu’ils auraient
s, leur fait préférer les vices même d’un trop étroit attachement aux règles , à la certitude de plaire et d’émouvoir au prix d
e vous entendre seulement débattre un avis contraire au mien, sur des règles si sacrées ! (B) Quel zèle vous avez, Monsieur, p
iscutions un peu les choses. Vous ai-je dit que je n’estimasse pas la règle fondamentale dont nous parlons ? (A) Certes vous
le nécessité d’admettre un sujet non susceptible de l’application des règles , et de quitter la trace des poètes athéniens et d
s unités. (A) Soit, Monsieur ; renonçons aux anciens pour défendre la règle en question, et convenons que, l’art s’étant perf
nsi dans le monde ; mais peu m’importe, pourvu qu’on ne blesse pas la règle . (B) C’est en être plus épris que Corneille lui-m
et tantôt dans celui d’Auguste, et qui sacrifia une délicatesse de la règle à l’importance de la vérité dans l’imitation. (A)
ositions. Interrogez les hommes de bonne foi, qui, bien instruits des règles , et prévenus en leur faveur par leur éducation, r
nt représentée, qu’un heureux génie créât une œuvre tragique dont les règles inusitées sortissent du sujet même et de ses circ
vous à mes raisons, et n’en respecteront pas moins l’importance de la règle des unités. Séparons-nous, chacun avec notre avis
ur la condition des trois unités. Concluons qu’on satisfait bien à la règle des trois unités, en ne donnant strictement à l’a
les types véritables du beau idéal en poésie dramatique. 4e et 5e  Règles . Le nécessaire et le vraisemblable. Les quatri
a terreur, la pitié, et le mélange de la pitié et de la terreur. 6e  Règle . De la tragédie, la pitié. Commençons par la p
es, aux sacrilèges, à ceux, en un mot, qui ont transgressé toutes les règles de la justice. On ne doit les plaindre que d’avoi
exécrables, que l’intrigue de l’Œdipe incestueux et parricide. 8e  Règle . Le mélange de la terreur et de la pitié. Le f
et développé les moyens par lesquels on les produit au théâtre. 9e  Règle . L’admiration Il nous faut considérer ceux qui
guste et à la gravité qui sied au style de la haute tragédie. 10e  Règle . Les péripéties tragiques. Après avoir reconnu
ique et la tragédie inventée, j’avançai que chacune d’elles avait des règles particulières et des règles communes avec les aut
, j’avançai que chacune d’elles avait des règles particulières et des règles communes avec les autres : autrement les principe
de l’art. Le sujet de cette leçon va vous en offrir la preuve. 11e  Règle . La fatalité du destin dans la tragédie mythologi
ir de ce chef suprême ne puisse lutter contre l’empire mystérieux qui règle les actions des divinités et des hommes ; qu’un a
torique et inventée, dont nous allons entreprendre l’analyse. 12e  Règle . La fatalité des passions dans la tragédie histor
torique, à la fatalité du destin, dans la tragédie fabuleuse. 13e  Règle . Genre de passions convenables à la scène. L’a
es : je transmettrai ses paroles, et je copierai son maintien. 14e  Règle . Les caractères Si tant de questions sont indi
gloire de ce créateur veut encore que nous en cherchions d’abord les règles en son théâtre historique. Si l’on penchait à nie
lui attirèrent justement les erreurs de son âge et son ignorance des règles . Les étonnantes figures du sombre Richard III, du
lumineux jeta dans sa carrière et dans la nuit de son siècle. 15e  Règle . Les mœurs. La quinzième condition, celle des
ut réussir sans la condition des mœurs, et ce que le respect de cette règle a d’avantageux. Le Musulman de la pièce de Voltai
t pas entièrement de celles de son propre pays. Il est d’ailleurs une règle sentie de tous les écrivains dramatiques, et qui
ation des scènes capitales ; et des dénouements. Messieurs, 16e  Règle . De l’intérêt dramatique, et de ses espèces. P
déclamation insipide revêtue faussement du titre de tragédie. 17e  Règle . L’exposition. La conduite de l’intérêt dépend
ur les moindres apparences qu’elle interprète criminellement. 18e  Règle . Le nœud, ou intrigue. De la clarté des trois
je lu peu de pièces, je pourrais faire le dépouillement de toutes les règles  : il ne me faut qu’avoir bien lu le peu de celles
s ; et rien ne prouve si victorieusement l’excellence de cette triple règle que l’examen spécial des autres, qui en dépendent
sées, qu’il ne dut qu’à la noblesse de son âme. Voilà ce qui sort des règles positives, ce qu’on n’enseigne pas, et ce qui pro
on ne saurait trop le redire, que la vertu féconde le génie. 19e  Règle . L’ordre des actes. L’explication de ce qui co
 : mais, comme les divers sujets ne se prêtent pas uniformément à ces règles , il faut rechercher les moyens d’y suppléer par l
du dernier. Le succès des meilleures tragédies sert d’épreuve à cette règle , et nous en comptons peu dont les cinq actes soie
e poids de ces deux actes emporte et décide un succès durable. 20e  Règle . L’ordre des scènes capitales. L’ordre des act
omme un seul et même tout. Formation des scènes capitales. Cette règle de l’arrangement des scènes et celle de la divisi
médiocre auteur fabriquera cinq actes entiers, sans faute contre les règles , et pourtant n’aura pas su construire une seule g
s les derniers où l’action plus rapide tend à sa catastrophe. 21e  Règle . Le dénouement et ses diverses espèces. Traito
attitudes, en un mot ce qui en fait l’expression et la parure. 22e  Règle . Le style propre à la tragédie. Commençons par
lles n’ont que le bon goût pour arbitre, et que sa loi pour constante règle . Si j’ai paru mettre plus d’importance aux élémen
peu de périodes ; mais des phrases courtes, vives et serrées. 23e  Règle . Le dialogue coupé ou soutenu. La condition du
rop périodiques. Les Italiens me paraissent n’avoir pas négligé cette règle  : j’ignore s’ils l’ont observée par étude, ou par
rope si la clarté populaire de la sienne mérite un prix égal. 24e  Règle . Les tableaux scéniques. Le style poétique ten
conditions théâtrales, que nos poètes nationaux ont laissé sur chaque règle des traces si lumineuses qu’elles éclipsent la sp
s qu’elles éclipsent la splendeur de tous les talents rivaux. 25e  Règle . La symétrie théâtrale. L’art de former des ta
’écrivain. Douzième et dernière séance. Application des vingt-six règles qui constituent le genre tragique, méthodiquement
ue je leur reprochai de ne s’être pas occupés de la décomposition des règles pour compléter une théorie dont ils cherchassent
utres professeurs, et analyser une seule tragédie suivant chacune des règles maintenant constatées. Ils ont commencé par où je
théâtre choisir ce chef-d’œuvre formé de l’observation de toutes les règles  ? Sera-ce en Italie, en Espagne, en Allemagne, en
s beautés de chaque sorte, nées de l’exacte application de toutes les règles . Ce juste éloge témoigne assez que l’ouvrage de S
venu son refuge : Mathan conseille de s’en saisir et de l’immoler. La règle des trois unités, si bien suivie, ne coûte rien d
gaires. Beauté des péripéties. La stabilité du décret divin qui règle la grave ordonnance du sujet en occasionne les pé
cédés comparables de la poésie et de la peinture, en ce qui touche la règle du beau, deviennent très lucides, si l’on met à c
pour exciter l’admiration. Accomplissement d’Athalie en toutes les règles observées. Concluons que rien ne manqué à la p
onditions que j’ai classées. Les lègues modifications ne sont pas des règles  ; et si l’on s’en faisait trop, l’esprit, ne les
parvenir par mon travail analytique. En statuant les axiomes sur les règles capitales, j’ai tâché d’approfondir les causes de
39 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre III. Madame de Staël »
vre de l’Allemagne : principes du romantisme. Insurrection contre les règles . Cosmopolitisme littéraire. Mme de Staël et Chat
: que l’art d’ennoblir la vie par des passions nobles n’était pas une règle suffisante de vie, que le plaisir, même le plaisi
e dans des conditions désavantageuses en s’imposant les formes et les règles des œuvres anciennes et païennes. Il y a des litt
nal et au développement historique de chaque peuple : la tyrannie des règles éternelles est rejetée. Au reste, Mme de Staël es
intentions du drame romantique. Elle secoue énergiquement le joug des règles . « Les uns déclarent que la langue a été fixée te
tion d’un mot nouveau serait une barbarie. D’autres affirment que les règles dramatiques ont été définitivement arrêtées dans
dernier article. Ainsi révolte générale de l’individualité contre les règles qui la compriment et les formules qui la contrari
40 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336
forfaits relatés par l’histoire. Qu’aurais-je dit de frappant sur les règles des scènes et des dialogues, si je n’avais analys
es qualités, dont je classifierai les espèces, dont je supputerai les règles ou conditions. Eh bien, messieurs, ce choix, l’au
intérêts d’une politique journalière ? Sa philosophie doit suivre des règles éternelles, et non les partis et les sectes. Tout
pour les diversités des espèces, et pour le complément de toutes les règles du genre. L’Iliade ou l’Énéide e, seule dans le p
appuyer que ses opinions, n’ajoutaient point de force déterminée aux règles qu’il négligeait de poser. Quelques pages l’ont d
que l’émule d’Horace encourage, « Trop resserré par l’art, sort des règles prescrites, « Et de l’art même apprend à franchir
aient créés d’eux-mêmes ; l’étude ensuite convertit leurs qualités en règles , et l’art eut des préceptes circonscrits au nombr
alent, il eût mentionné une espèce de plus, et nous en eût révélé les règles . Les raisons qui nous ont contraints à suppléer p
leur éclat, qu’à peine elle laisse discerner à votre jugement quelles règles elle a suivies, et que son merveilleux est moins
le genre épique tout entier. Avant que de dénombrer les conditions ou règles qui leur sont propres, il faut revenir sur nos pa
irerons seulement de bons modèles épisodiques. Passons maintenant aux règles de composition et d’exécution des trois espèces d
ique ? « On a accablé presque tous les arts d’un nombre prodigieux de règles , dont la plupart sont inutiles ou fausses. Nous t
nteur de ce qu’il fallait sentir avec transport ; et quand même leurs règles seraient justes, combien peu seraient-elles utile
obéi à d’autres leçons qu’à celles de leur génie. Tant de prétendues règles , tant de liens ne serviraient qu’à embarrasser le
ou oserons-nous les réfuter ? Ne pourrions-nous lui répondre que des règles ne sont que des résultats d’observations bien fai
ir produits sans s’assujettir à des lois d’imitation ; que jamais les règles n’embarrassent les gens habiles, mais qu’elles le
es poèmes, c’est que son auteur n’y a pas aussi bien suivi toutes les règles de Virgile, qu’il a suivi les principes de Sophoc
tique entière ; mais il ne dirait pas qu’il s’est affranchi de toutes règles  ; car les règles sont en littérature ce que sont
ais il ne dirait pas qu’il s’est affranchi de toutes règles ; car les règles sont en littérature ce que sont en peinture les l
ses qui ne s’apprennent pas, et qui ne soient au-dessus de l’art. Les règles que j’ai supputées relativement à la poésie théât
ait vingt-quatre, qui contiennent pourtant l’expression du nombre des règles positives du poème épique. Suppléons au sublime p
dmirable genre. Nous analyserons aux séances suivantes chacune de ces règles , qui trouveront leurs applications exactes dans l
. J’attribue à ces trois espèces que nous avons définies vingt-quatre règles ou conditions indispensables, et j’espère vous dé
ont de réelles parties intégrantes du genre que nous analysons. 1re  Règle . Le fait ou la fable. La première condition de
pourrait m’arrêter d’abord, et croire qu’il est superflu d’ériger en règle la nécessité d’un sujet pour construire un ouvrag
ique, soit fabuleuse. C’est en cela que le fait ou la fable en est la règle première. Le poème didactique, l’héroïde, l’épîtr
t lumineux pour y concentrer l’action de son indomptable paladin. Les règles se déduisent du beau créé par le génie : nous ne
sur les fous : et nous serions tous pris à l’une ou à l’autre. 2e  Règle . La mesure de l’action. La seconde condition é
’action. La seconde condition épique, c’est la mesure de l’action, règle très différente dans l’épopée et dans la poésie d
récits que les poètes font faire par les personnages n’est point une règle , mais un moyen d’introduire dans l’action les cho
re, et surtout dans les poèmes où l’unité d’action est observée. 3e  Règle . L’unité. Cette troisième règle va nous occupe
’unité d’action est observée. 3e Règle. L’unité. Cette troisième règle va nous occuper : nous en retrouvons le précepte
nasse, événements étrangers au retour du héros dans sa maison. Chaque règle qui se présentera devant nous, achèvera de nous p
iers, quand je l’examinerai sous d’autres faces, et conséquemment aux règles qui suivront celle-ci. Tel est, je crois, l’avant
eut-il avoir une autre cause ? Non, il tient à l’observation de cette règle , puisque le sujet de la fondation de Rome n’impor
modernes ; puisque l’art de Virgile, relativement à toutes les autres règles que l’unité, surpasse infiniment l’art du Tasse.
her le plus de la perfection ? Notre art s’appuie sur les plus belles règles de l’antiquité ; le leur s’autorise avec éruditio
ions de leur inimitié, je me range de leur côté dans la défense de la règle en question. Dirai-je même que je serais approuvé
ètes. « Un poème excellent où tout marche et se suit, Voilà bien la règle d’unité désignée par Despréaux, « N’est point de
Mais ceci se rapporte aux considérations de la langue : revenons à la règle de l’unité. Multiplicité d’actions dans le Rol
ourvoie dans ce charmant dédale, et je risquerais bien de voir ici ma règle tomber à faux, si je voulais soumettre l’épopée b
lie variété, d’élévation et de génie mettent au-dessus de plus d’une règle classique. Cette exception, particulière à une ép
t à sa nécessité comme aux ornements qui l’embellissent. 4e et 5e  Règle . Le vraisemblable et le nécessaire. Je passe a
quatrième et cinquième conditions, le vraisemblable et le nécessaire, règles qu’on ne doit pas plus séparer dans le genre épiq
t nullement nécessaire. On ne saurait s’expliquer l’oubli de ces deux règles , de la part du poète qui les a si bien suivies, q
et je conclurai, messieurs, en pensant à ce dernier exemple des deux règles dont il s’agit, qu’il eût été bien nécessaire que
l’affirmative ne souffre point la restriction qu’ils y mettent. 6e  Règle . Le merveilleux Je vous démontrerai que le mer
ition absolue, et c’est pourquoi je le range après les cinq premières règles élémentaires que j’ai traitées. Distinguons, avan
ajoute-t-il, est d’une philosophie très facile, et qui n’est point la règle de la poésie, mais trouver celui qu’il faut, est
on reconnaît qu’il est indispensable en ce genre, et que ce soit une règle posée ; secondement, si l’on définit avec précisi
t où en est le fondement, et nous le trouverons avec celui des autres règles de l’art dans le cœur humain. Car nous avons rema
tion et développement du merveilleux chimérique. Messieurs, [6e  Règle . Le merveilleux (suite).] Nous avons approfond
asses très lointaines, qui lui sont subordonnées ; et que cette cause règle les retours périodiques de quelques météores. Ce
esserrer en moins de deux leçons les développements qu’exigeait cette règle fondamentale du poème épique, tant il m’a paru né
ractères, et sur les passions propres à l’épopée. Messieurs, 7e  Règle . Les caractères et leurs espèces. Les rapports
rons s’étendre et reluire à mesure que se développera l’étendue de la règle par les applications de ses exemples. La lucidité
s choses et des sentiments qui constituent les bons ouvrages, que des règles de plan et de style qui relèvent leur perfection.
tère. « Conservez à chacun son propre caractère. Du respect de cette règle dépendent l’arrangement dramatique de la fable, e
aractères. Nous penserions avoir assez éclairci l’importance de la règle des caractères, si nous avions relevé l’erreur de
tre les uns et les autres, et lesquels conviennent à l’épopée. 8e  Règle . Les passions épiques. Pouvons-nous passer mai
supériorité se soutient dans les passions, ainsi que dans les autres règles . L’amour du pays natal dans Ulysse. Écarton
s le Tasse pour être cités après ceux de Virgile ; et l’intérêt de la règle m’engage à laisser vos souvenirs frappés du magni
ud d’intérêt manquera, nous paraîtront fautifs par l’absence de cette règle à laquelle s’attache celle des péripéties, comme
ttache celle des péripéties, comme dans les actions théâtrales. 9e  Règle . L’intérêt, ou nœud épique. Une entreprise que
toutes ses parties. Le seul exemple de l’Odyssée nous prouve que les règles correspondent entre elles et se communiquent des
s les deux actions successives de l’Énéide ? L’inobservation de cette règle , qui n’entra pas dans le premier jet du plan, cau
drai souvent sur ces conséquences, afin de prouver que la plupart des règles littéraires se tiennent, non arbitrairement, mais
ublicaines, pour jamais victimes du prédécesseur des Tibères. 10e  Règle . Les péripéties. Quel avantage la force de l’i
d ses intérêts variés : nouvelle preuve de la correspondance des deux règles . Une habileté semblable à former, comme il faut,
leur muse raconte. Cette réflexion m’arrête dans la démonstration des règles , et je me demande si quelques autres maîtres que
lime et sur la moralité, convenables à l’épopée. Messieurs, 11e  Règle . Le sublime. Quand nous avons parlé du merveil
dans les ouvrages, de la négligence ou de l’omission d’une seule des règles . Sans doute on a remarqué que l’épopée badine ne
écessaire à la poésie épique, et nous l’aurons assez définie. 12e  Règle . La moralité. Jusqu’ici, vous m’avez entendu i
réceptes de l’art, si je n’avais pensé qu’il faut établir le code des règles sur ce qu’il y a de parfaitement complet, et non
delons-nous donc sur le mieux, et admettons la condition morale comme règle intégrante, puisque l’Iliade, l’Odyssée, l’Énéide
41 (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158
en France, c’est d’avoir suivi les unités de tems & de lieu, deux règles , qui, par leur absurdité, devoient être proscrite
es priver des plus grandes beautés. Et sur quoi sont fondées ces deux règles puériles & fausses ? En coûtera-t-il plus à m
nchir l’espace de trois jours que l’espace de quinze heures ? Dans la règle actuelle, en une minute on aura donné une bataill
i j’en étois absolument dépourvu. Dès que l’action commence, je ne me règle plus sur l’horloge, je me remets entièrement entr
ine à combler l’intervalle du tems ; j’obéis à sa voix qui devient sa règle  : car il faut que ma pensée voyage ; ou qu’elle s
sujet du Cid, Corneille n’a point senti qu’en voulant assujettir aux règles un évènement trop vaste, il lui ótoit toute vrais
op vaste, il lui ótoit toute vraisemblance. C’est par cette pitoyable règle des vingt-quatre heures que dans un espace si cou
ée. Il est bien à regretter que cet homme de génie se soit plié à des règles aussi ridicules, & ait entraîné par-là tous s
olontiers un plus libre espace, & qui ne voit jaillir de ces deux règles absurdes qu’un court instant de surprise, au-lieu
tres François, froidement extravagans, avec notre manie de suivre des règles fantastiques, c’est-à-dire, la marche de nos préd
qui en croit le sentiment intime qu’il a de la vérité, plutôt que les règles tyraniques de l’usage ; qui sait juger mieux qu’e
& les préjugés. Il y a long-tems qu’il nous est démontré que les règles d’unité, de tems & de lieu, sont les deux règ
démontré que les règles d’unité, de tems & de lieu, sont les deux règles les plus absurdes qu’un peuple pût adopter &
’une maniere tout à la fois imparfaite & servile ; en suivant ces règles destructives de la vraisemblance & du véritab
les destructives de la vraisemblance & du véritable intérêt ; ces règles ennemies des grands tableaux & des mouvemens
l’audace, ou plutôt avec du bon-sens, nous ferons main-basse sur ces règles desséchantes qui captivent & anéantissent le
citer Corneille, ni Racine ; il faut fouler aux pieds ces pitoyables règles (51) qui outragent le bon-sens, qui font un parloi
us ses rayons. Loin que toutes pièces doivent être soumises aux mêmes règles  ; il faut que chaque pièce ait sa marche particul
françois est si exquis, si exact, si pur, si sage, si observateur des règles , si ennemi de l’audace & de la témérité qui é
é l’oreille à tout ce qui pouvoit le conduire à se désentraver de ses règles arbitraires & fausses ; scrupuleux imitateur
vérité, à l’intérêt ; c’est sacrifier les plus grandes beautés à des règles qui ne font que détruire l’illusion en étouffant
dans une Communauté, dans un Couvent, dans une maison asservie à des règles fixes. Eh ! pourquoi ? parce que, dès qu’on s’éca
nt pas. (9). C’est dans la nature de l’homme, qu’il faut puiser les règles de l’éloquence & du goût. & non dans les
uand les pédans ont classé les genres, ont assigné à chacun certaines règles , ils gémissent & crient à la décadence, lorsq
lorsque le public, juste appréciateur, applaudit aux Ouvrages où ces règles puériles ne sont point observées. La Poèsie Drama
Il n’y a point de Nation où il y ait plus de critiques & plus de règles qu’en France. C’est là aussi que les Livres origi
e Françoise. Unités de lieu & de tems, observées selon toutes les règles sacrées ; conversations longues & froides, su
ndre fidèlement ce qu’il veut peindre, & rien de plus. (51). La règle des cinq actes notamment, quelquefois si judicieu
mi de l’innovation, comme s’il y avoit un fondement à cette prétendue règle , qui fixe le nombre des actes ; comme s’il n’étoi
t lui commander avant toute Poètique. Et tous ces ineptes faiseurs de règles ne ressemblent pas mal à ces sots présomptueux, q
p; perpétuelle, enchaîner quelquefois son propre sentiment devant des règles arbitraires, c’est avilir un Art utile & char
on l’a coupé, pour ainsi dire, pour le faire entrer dans le cadre des règles . Je crois que l’on a volontairement fermé les yeu
42 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
pes subordonnés à d’autres groupes. — II. Système naturel. — III. Les règles et les difficultés de classification s’expliquent
es modifications plus ou moins profondes de l’organisation. III. Les règles et les difficultés de classification s’expliquent
nt par la théorie de descendance modifiée. — Examinons maintenant les règles généralement suivies en matière de classification
is nous reviendrons plus loin sur ce sujet. On pourrait même poser en règle générale que, moins une particularité d’organisat
haute importance vitale et physiologique. Nul doute que ces diverses règles sur l’importance, au point de vue de la classific
subordonnée. Quelques naturalistes ont franchement confessé que cette règle était la seule bonne. Parmi eux, nul ne l’a plus
aux ; et l’on a généralement admis cette opinion comme vraie. La même règle s’applique avec le même succès aux plantes phanér
ont été subséquemment découvertes. Toutes les difficultés, toutes les règles et tous les moyens de classification qui précèden
ation. La classification des variétés suit enfin à peu près les mêmes règles que celles des espèces. Plusieurs auteurs ont ins
suivi ; et je ne saurais m’expliquer autrement la raison des diverses règles que nos meilleurs systématistes ont suivies. Nous
descendants d’un commun ancêtre, nous pouvons nous rendre compte des règles que nous sommes obligés de suivre dans nos classi
chez les petits. Mais je constatai une exception remarquable à cette règle , c’est que les petits du Culbutant à courte face
t avancé. Mais l’exemple du Culbutant à courte face prouve que cette. règle n’est pas universelle, car, ou les différences ca
ryon, et disparaissent totalement ensuite. C’est aussi, je crois, une règle universelle, qu’un organe rudimentaire soit propo
par des lignes d’affinités complexes, tortueuses et divergentes ; les règles suivies par les naturalistes dans leurs classific
analogiques ou d’adaptation et les affinités véritables : toutes ces règles , et encore d’autres semblables, sont la conséquen
’espèces exclusivement marines. M. Agassiz a soutenu habilement cette règle de classification générale selon laquelle les for
43 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »
même résultat, qui est l’éloquence. Aussi sa doctrine, en dehors des règles techniques du vers, s’applique-t-elle à toute la
dire qu’il nous ramenait à Marot ? Non, et bien au contraire ; car sa règle était l’usage, l’usage présent et vivant sans dou
qui n’est pas du français de Paris. L’usage aussi lui fournissait la règle du sens et du genre des substantifs, et de l’usag
iment trouvé la fève au gâteau d’avoir su faire de leur faiblesse une règle et rencontrer des gens qui les en crussent. » Ell
mais il a fait pour lui… J’aime sa renommée, et non pas sa leçon… La règle me déplaît, j’écris confusément, Jamais un bon es
44 (1912) Le vers libre pp. 5-41
rs 1878 alors que ses meilleurs recueils de vers ont paru, touche aux règles de son art avec une infinie prudence ; sa religio
s’adresse pas à d’autres) qui le liront, sachent qu’il faut obéir aux règles dans leur esprit et non dans leur lettre ; c’est
s leur lettre ; c’est pour leur faire comprendre qu’il n’est point de règles immuables, que demain peut toujours bouleverser h
les de les renouveler considèrent comme inutile de se soumettre à des règles dont ils savent l’origine empirique et les débili
aires du vers, Racine a empiriquement ou instinctivement appliqué les règles fondamentales et nécessaires de la poésie et que
modèle. Évidemment à mouvement semblable, strophe semblable, mais la règle ne doit pas aller plus loin, elle doit être élast
x la suite logique du principe. Naturellement ils ne formulent pas de règles nouvelles. Ils s’en garderaient bien : ils ont tr
45 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
s il n’a pas marqué nettement la liaison de ses conseils moraux à ses règles esthétiques. Quant au fond, l’Art poétique préjug
u’on ait jamais vu. Ainsi s’explique la confiance de Boileau en ses «  règles  » ; elles définissent la perfection absolue, univ
l faisait à l’art. On lui a reproché d’étouffer l’imagination par des règles sévères : rien de plus indiscret et déplus faux.
e des caractères naturels pour en mettre quelques-uns en lumière. Les règles des genres se tirent de leurs définitions ; et l’
ns ; et l’imitation de la nature se détermine, en sa manière, par les règles du genre que l’auteur élit. Chez les anciens, les
mpression peuvent varier, non le mètre ; il énonce minutieusement les règles du sonnet, pour qui il semble avoir la dévotion d
ental de leur imitation : satire, ode, épopée, tragédie, comédie. Les règles formelles y sont peu nombreuses, et connues, comm
i l’esprit humain, auquel il veut présenter l’objet ; et tant par une règle d’urbanité mondaine que par une tradition artisti
46 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
étorique, à ces cours de littérature où l’art d’écrire est formulé en règles et en préceptes : je ne vous dirai point comment
goût que nous développons notre intelligence. C’est en appliquant les règles du bon sens à l’examen des travaux de l’esprit qu
ujours contentée de formuler son blâme ou son approbation d’après des règles générales sous le niveau desquelles elle force to
ie ; ils en sont même l’immortalité ! Si nous devons nous écarter des règles ordinaires dans l’appréciation des œuvres du géni
e nous l’avons dit, nous nous refusons à poser d’avance des lois, des règles , des principes, pour mesurer les œuvres du génie,
a-t-il de plus changeant que la mode ? Sur quelles bases établir les règles du goût, lorsque depuis les temps anciens jusqu’à
encore plus de difficultés. L’habitude de lire et la connaissance des règles peuvent seules en triompher. Ces règles, il faut
e lire et la connaissance des règles peuvent seules en triompher. Ces règles , il faut les connaître ; cette habitude, il faut
ueuse qu’elle soit. On peut toujours y parvenir à l’aide de certaines règles et de certains principes qui sont à la portée de
s et de certains principes qui sont à la portée de tout le monde. Ces règles , ces principes, nous les dirons. Sans doute, l’en
47 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du Nord » pp. 270-275
les. Il existe, je crois, un point juste entre ces deux opinions. Les règles du goût ne sont point arbitraires ; il ne faut pa
ncipes. Je ne reprocherai point à Shakespeare de s’être affranchi des règles de l’art ; elles ont infiniment moins d’importanc
des routes entièrement nouvelles, sans manquer cependant son but. Les règles de l’art sont un calcul de probabilités sur les m
48 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
un des yeux est plus petit et plus bas que l’autre, et que toutes les règles conventionnelles du dessin y sont enfreintes dans
d’affaiblir, de corriger son modèle ; c’est qu’il a la tête pleine de règles qui l’assujettissent et qui dirigent son pinceau,
’en apperçoive ; c’est qu’il a toujours altéré les formes d’après ces règles de goût et qu’il continue toujours de les altérer
49 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
rions satisfaits. Malgré l’ignorance des effets et des causes, et les règles de convention qui ont été les suites de cette ign
ignorance, j’ai peine à douter qu’un artiste qui oserait négliger ces règles , pour s’assujettir à une imitation rigoureuse de
mme qui passe dans la rue, qu’il est mal fait. Oui, selon nos pauvres règles  ; mais selon la nature ? C’est autre chose. Nous
le est dans les proportions les plus belles. Oui, d’après nos pauvres règles  ; mais selon la nature ? Qu’il me soit permis de
50 (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50
ssible, et combien il est chimérique de prétendre l’enfermer dans les règles étroites d’un système qu’à notre époque, où à côt
leur qui l’habille à la dernière mode et de pratiquer sans effort les règles de la civilité puérile et honnête dans ses rappor
Pourquoi exiger même la césure à la fin de l’hémistiche ? Toutes ces règles , inutiles et nuisibles, puisqu’elles n’ajoutent r
nes des sonorités redondantes, impossibles sous le joug des anciennes règles . M. Verlaine, en particulier, est un des plus hab
nes des sonorités redondantes, impossibles sous le joug des anciennes règles . » Voilà de bonnes et judicieuses paroles. Mais M
vant, il fallait du génie et une oreille musicale, tandis qu’avec les règles fixes, les écrivains les plus médiocres peuvent,
ourd’hui. C’était même tout le contraire. Il ne reconnaissait d’autre règle que l’usage. Il avait vécu à la cour du duc d’Orl
les miens ? Ceux-là furent des cuistres. Ils prétendirent donner des règles pour écrire, comme s’il y avait d’autres règles p
étendirent donner des règles pour écrire, comme s’il y avait d’autres règles pour cela que l’usage et le goût. ………………………………………
51 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
’Or d’Apulée nous rend bien sensibles ces infractions habituelles aux règles de la grammaire, qui devaient être d’usage dans l
uisit un oubli, une défaillance dans les choses de l’esprit, dans les règles de la langue. Ces règles, qui essayaient de se fi
llance dans les choses de l’esprit, dans les règles de la langue. Ces règles , qui essayaient de se fixer depuis deux siècles,
emblent, ils inventorient les matériaux ; ils n’ont aucune idée d’une règle , d’une philologie exacte, d’une philosophie de la
ulte exclusif pour la langue romane du Midi, il ne put la croire sans règles et sans lois : il finit par les découvrir ; il le
de l’autre côté de la Loire. Le premier, il a reconnu et indiqué les règles grammaticales, restes et vestiges transformés de
ogiques et grammaticales sur le Roman de Rou, publiées en 1829. Cette règle du cas-sujet et du cas-régime dans les noms, que
, et qui appelle surtout l’attention du critique et du philosophe. La règle que se sont imposée ces modernes éditeurs a été,
de reproduire fidèlement le manuscrit qu’ils avaient sous les yeux : règle excellente, mais provisoire. Ils ont laissé à d’a
nnées sont en général fort exactes, et j’en ai souvent profité. « Les règles grammaticales étaient les mêmes pour tous les dia
eption, étaient régis par la même grammaire. « Après avoir posé cette règle générale, Fallot divise le vieux langage français
même temps M. Ampère pour avoir tenté de reconnaître et d’établir des règles de syntaxe qui eussent tiré la vieille langue de
ans ce qui est de soi informe et variable à l’infini, un ordre et une règle qu’on peut y mettre à toute force, mais qui ne s’
52 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »
mbarrasser de mettre en pratique toutes ces recettes érigées jadis en règles par les rhéteurs, et qui de leurs cahiers ont pas
ster qu’on s’est conformé à de certains procédés et qu’on connaît les règles . Il n’y a pas à chercher finesse, et le soin qu’o
un à part à l’idée générale de ce second chant, destiné à exposer les règles des genres secondaires, il se serait épargné bien
53 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »
tous ses contemporains : il suit son besoin, et ne sent encore aucune règle qui l’empêche d’y satisfaire. Mais il ne se pique
nce ? Avec toutes ses grâces, il ne faut pas hésiter à dire que cette règle de vie est mauvaise et fausse. Les opinions polit
très honnêtes gens qui ont pris dans l’instinct et dans le plaisir la règle fondamentale de la vie, parce que leur instinct e
-dessus de la politique, et de réduire les hommes d’État aux strictes règles de la vie privée : il rejette absolument la loi d
quel esprit, quelle volonté peuvent se former sans l’effort. Sans la règle aussi, que peut-on faire ? Comment Montaigne, qui
’ordre, de l’entière soumission au pouvoir absolu. En religion, il se règle sur le prince. En philosophie, en littérature, pa
l’honnête homme, il l’enferme dans la morale, dans la recherche d’une règle de la vie, et la description des formes de la vie
lus tard, Fénelon n’aura pas autre chose à dire. En fait de style, sa règle est déjà : rien n’est beau que le vrai : et c’est
54 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »
à tout esprit raisonnable ; il ne faut qu’être homme, et chercher la règle de la vie, pour le comprendre et le goûter. Voici
a syntaxe, forçant la phrase à le suivre par-dessus les barrières des règles , n’ayant souci que d’aller au but, et sans craint
ndividu qui a tenté de se faire centre et maître du monde, reçoit une règle et restreint ses ambitions. L’édifice social, pol
catholique, mais elle accepte des fils protestants. La controverse se règle  : des deux côtés, on cherche à confirmer des fidè
térature, qui aura pour objets principaux la peinture des mœurs et la règle des mœurs ; l’une appartiendra surtout à la poési
fallait donner une autorité supérieure et un fondement rationnel à la règle des mœurs, et l’on résolut encore ce problème par
tire : Hardy, dont j’ai remis à parler, établit la tragédie. Malherbe règle ce qui peut subsister de lyrisme. Dans la prose,
55 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
nce de Paris. Salle de spectacle. Un théâtre construit selon les règles , doit être très vaste ; il doit représenter une p
chose sans les exemples qui les éclaircissent. Outre les principales règles de l’art dramatique, qu’on peut voir ci-après aux
, et autres, on sait qu’il y a un art plus caché et plus délicat, qui règle en quelque façon tous les pas qu’on doit faire, e
sujet dramatique qu’on veut traiter dans ses parties conformément aux règles du théâtre, c’est-à-dire, en actes et en scènes.
t au poète à se décider pour l’un ou pour l’autre. Une des meilleures règles pour bien former un plan, c’est de diviser l’acti
ir l’homme de bien et prospérer le méchant ; mais il faut observer la règle contraire, c’est-à-dire, que le méchant tombe dan
56 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « I »
intelligences médiocres ; il a seulement voulu mettre en lumière les règles générales qui sont à la portée de toutes les inte
’il appelle brutalement la routine. Il enseigne le style, non par des règles , mais par des exemples, il ne s’attarde pas à exp
intelligences médiocres ; il a seulement voulu mettre en lumière les règles générales qui sont à la portée de toutes les inte
’il appelle brutalement la routine. Il enseigne le style, non par des règles , mais par des exemples, il ne s’attarde pas à exp
ine : « C’est une nécessité absolue pour un conseil, un précepte, une règle , que d’être indiscutable. Il ne faut pas que leu
tion de le discuter, et, si je le discute, si je le conteste, plus de règle ni de précepte. M. Albalat comprendra bien ce que
57 (1904) La foi nouvelle du poète et sa doctrine. L’intégralisme (manifeste de la Revue bleue) pp. 83-87
qu’élément de cette forme de langage, ne se peut définir que par les règles de sa construction. Quelles sont ces règles ? Ell
peut définir que par les règles de sa construction. Quelles sont ces règles  ? Elles sont, au sens précis du mot, empiriques.
ont leurs origines dans l’usage, c’est-à-dire dans la tradition. Ces règles sont-elles liées aux lois physiologiques de l’ouï
donc que le poète, s’il est vraiment poète, a le droit de se faire sa règle à soi-même. C’est d’ailleurs toujours à ses risqu
l’image. Quant au rythme, nous l’avons dit plus haut, il n’a avec les règles prosodiques que des rapports de maître à serviteu
58 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
lle s’affirme dès que je tente de résister. Si j’essaye de violer les règles du droit, elles réagissent contre moi de manière
erai à coup sûr. Alors même que, en fait, je puis m’affranchir de ces règles et les violer avec succès, ce n’est jamais sans ê
dividuelle11. Cependant, comme les exemples que nous venons le citer ( règles juridiques, morales, dogmes religieux, systèmes f
ion, qui se fixe même par écrit. Telle est l’origine et la nature des règles juridiques, morales, des aphorismes et des dicton
té, on pourrait croire qu’ils constituent une espèce à part. Mais une règle juridique est un arrangement non moins permanent
59 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Guarini, et Jason de Nores. » pp. 130-138
ne sentent rien, qui n’imaginent pas qu’on puisse laisser jamais les règles & les sentiers battus. Il se prévint contre l
icieux, si, loin d’assigner des entraves au génie, de tant parler des règles établies, de crier qu’elles étoient toutes violée
oit avec plus de force que la première fois l’observation des grandes règles Aristotéliciennes, & disoit des injures au po
60 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192
faut-il pas entendre uniquement que c’est à l’orateur à prendre pour règle les dispositions des auditeurs, ou bien le dégré
Rollin proposoit les exemples. Il ne vouloit pas qu’on multipliât les règles , qu’on accablât l’esprit, & qu’on le rebutât
et, rend plus éloquent celui qui est né avec du génie, que toutes les règles & tous les préceptes d’Aristote, de Cicéron,
ment, s’il étoit juste, que la peinture n’est pas un art, puisque les règles ne donnent point le génie au peintre. La poësie e
61 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
out instant ; nous optons naturellement pour ce qui est conforme à la règle . C’est à peine si nous en avons conscience ; nous
ice, chez un être raisonnable, pour assurer cette cohérence entre des règles ou maximes obligatoires, la philosophie a pu voir
tisme. Elles ne sont pas inutiles, puisque l’obéissance de tous à des règles , même absurdes, assure à la société une cohésion
s, assure à la société une cohésion plus grande. Mais l’utilité de la règle lui vient alors uniquement, par ricochet, du fait
ffre donc, ou simplement vécu ou, de plus, représenté, un ensemble de règles ou de lois. Mais, dans une ruche ou dans une four
rte a tous les progrès. Il en résulte que, dans les premières, chaque règle est imposée par la nature, elle est nécessaire ;
que dans les autres une seule chose est naturelle, la nécessité d’une règle . Plus donc, dans une société humaine, on creusera
apprécier des différences de valeur que par des comparaisons avec une règle ou un idéal, et que l’idéal et la règle sont néce
par des comparaisons avec une règle ou un idéal, et que l’idéal et la règle sont nécessairement fournis par la morale qui occ
us paraît recommander, comme s’harmonisant mieux avec elle, certaines règles nouvelles de conduite, il y aura loin de cette ad
orale, ni la morale, envisagée par l’intelligence comme un système de règles de conduite, ne rendra intellectuellement préféra
ver d’abord entre l’effet et la cause, et bien qu’il y ait loin d’une règle de conduite à une affirmation sur le fond des cho
omme un arrêt virtuel. Mais point n’est besoin d’une démonstration en règle  : la supériorité est vécue avant d’être représent
justice était représentée avec une balance. Équité signifie égalité. Règle et règlement, rectitude et régularité, sont des m
contre un même troisième. Que cette égalité de valeur soit érigée en règle , que la règle s’insère dans les usages du groupe,
e troisième. Que cette égalité de valeur soit érigée en règle, que la règle s’insère dans les usages du groupe, que le « tout
ge de mauvais procédés n’apparaissait pas comme vaguement soumis à la règle générale des échanges. Il est vrai que la querell
c’est elle qui exerce la justice, si l’on appelait déjà de ce nom la règle à laquelle se référaient, pour mettre fin à leurs
stice n’était ni plus ni moins choquante qu’une autre infraction à la règle . Il n’y avait pas de justice pour les esclaves, o
té de l’autre, ont fait pour nous. Ce travail a abouti à formuler des règles et à dessiner un idéal : ce sera vivre moralement
s et à dessiner un idéal : ce sera vivre moralement que de suivre ces règles , que de se conformer à cet idéal. Ainsi seulement
es profondeurs insoupçonnées. Mais la nature a probablement voulu, en règle générale, que la femme concentrât sur l’enfant et
62 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
endre ici de faire œuvre de logicien, ni à exposer dans le détail les règles et le mécanisme de raisonnement. Je ne veux que m
mples, sur un seul parfois, et qu’on n’étudie pas à fond, on pose une règle générale qui se trouve fausse. Tel ce voyageur an
ns, et avant de faire aucune induction, avant de poser une loi ou une règle , avant de rien généraliser, on s’assurera qu’on t
sur les rapports et les dépendances mutuelles des parties. Mais cette règle n’est pas encore générale, et l’observation vient
s réformées depuis des siècles. Il faut lire et méditer là-dessus les règles que donne Pascal dans son fragment de L’Art de pe
63 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
itives. Aujourd’hui la législation n’intervient plus pour imposer des règles aux artistes ou pour sévir contre les œuvres d’ar
l’art romantique ou que l’art décadent. L’art classique représente la règle , l’ordre, la discipline, l’idée du gouvernement e
l’ordre, la discipline, l’idée du gouvernement en art. Et certes, la règle , l’ordre, l’autorité en art ne sont pas la même c
la règle, l’ordre, l’autorité en art ne sont pas la même chose que la règle , l’ordre, l’idée de gouvernement en politique et
art où l’originalité de l’artiste se subordonne volontairement à des règles étroites. L’artiste classique croit, selon la pen
64 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
tribués à l’intuition, et cependant le premier est l’énoncé d’une des règles de la logique formelle ; le second est un véritab
ecs, il ne vous suffira pas, pour comprendre la partie, de savoir les règles de la marche des pièces. Cela vous permettrait se
eulement de reconnaître que chaque coup a été joué conformément à ces règles et cet avantage aurait vraiment bien peu de prix.
plutôt que telle autre qu’il aurait pu faire mouvoir sans violer les règles du jeu. C’est apercevoir la raison intime qui fai
s logiciens ont toujours procédé du général au particulier, comme les règles de la logique formelle semblaient les y obliger ?
65 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
e faudrait cependant pas pousser trop loin la généralisation de cette règle , par la raison que plusieurs de nos animaux domes
, disait Gœthe, la nature est forcée d’économiser de l’autre. » Cette règle me paraît s’appliquer assez exactement à nos espè
ou les étamines dans les fleurs polyandres, il semble que ce soit une règle , soit chez les variétés, soit chez les espèces, q
ver place ici. Je puis seulement formuler ma conviction que c’est une règle de haute généralité. Je me tiens en garde contre
re avoir fait leur part. Il faut bien comprendre avant tout que cette règle ne s’applique à aucun organe, quelque extraordina
ructure très anormale dans la classe entière des Mammifères ; mais la règle ci-dessus ne lui est pas applicable, parce qu’il
sont pas en connexion directe avec les fonctions génératrices. Cette règle est également applicable aux mâles et aux femelle
t ou non extraordinairement développés. Mais que l’extension de cette règle ne soit pas limitée à des différences purement se
leur ai prêté une attention particulière, et j’ai trouvé que la même règle s’étendait à toute cette classe. Je n’ai pu const
longtemps à une période relativement récente, on peut s’attendre, en règle générale, à trouver encore actuellement dans cet
ification. Il serait presque superflu d’adjoindre des preuves à cette règle de la variabilité supérieure des caractères spéci
se porte de préférence vers les organes qui agissent beaucoup : cette règle doit s’étendre aux plantes. De sorte que l’abonda
re. En effet, les Gallinacés, les Cerfs, les Moutons confirment cette règle . Lorsque ce grand nombre d’espèces n’existe pas,
66 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
t, comme, selon Descartes, un enfant qui a fait une addition dans les règles peut être assuré d’avoir trouvé tout ce que l’esp
ans notre littérature vieillie, nous en avons tant vu les lois et les règles tourner, aux mains des faiseurs, en procédés qui
ion poétique, de quelque nature qu’elle soit, doit observer certaines règles très fines, qui aident à dégager la nature et ass
ident à dégager la nature et assurent le plaisir du lecteur. Mais ces règles , il ne suffit pas de les apprendre pour les appli
le sujet que l’on traite et par l’impression qu’on veut produire. La règle est de dire ce qu’il faut, rien que ce qu’il faut
. Nulle beauté n’est belle, si elle n’est nécessaire. Enfin la grande règle , sans laquelle toutes les règles ne servent à rie
lle n’est nécessaire. Enfin la grande règle, sans laquelle toutes les règles ne servent à rien, c’est le travail : il faut pat
elligences même, c’étaient là des vérités neuves. Cependant parmi les règles et les observations relatives à l’expression de l
67 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
rande. La langue de la tragédie allemande n’est point astreinte à des règles aussi délicates, aussi dédaigneuses que la nôtre.
r but exclusif de faire effet, plus ils doivent être assujettis à des règles sévères. Sans ces règles, ils multiplieraient, po
ffet, plus ils doivent être assujettis à des règles sévères. Sans ces règles , ils multiplieraient, pour arriver à leur but, de
mieux frapper fort que juste. Contre un pareil principe, il faut des règles fixes, qui empêchent les écrivains de frapper tel
connaissance, en un mot, du cœur humain. J’ai cru devoir observer les règles de notre théâtre, même dans un ouvrage destiné à
refondre. Je ne veux point entrer ici dans un examen approfondi de la règle des unités. Elles ont certainement quelques-uns d
endue, qui nuit à la continuité de l’impression. En me conformant aux règles de notre théâtre pour les unités, pour le style t
sèdent la langue allemande appellent le mysticisme allemand. La seule règle que je me sois imposée a été de ne rien faire ent
68 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
François, si cet ordre avait réussi dans sa prétention de devenir la règle de la société humaine tout entière. Nées à l’état
ne voulait pas d’à-peu-près. On dirait un « Ordre » constitué par les règles les plus austères. Fidèle à sa pensée que les sou
et de l’état monacal était posé. Les sociétés chrétiennes auront deux règles morales, l’une médiocrement héroïque pour le comm
’homme parfait ; et l’homme parfait, ce sera le moine assujetti à des règles qui ont la prétention de réaliser l’idéal évangél
69 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »
e La propriété des termes est, à vrai dire, l’unique et universelle règle du style : celle où tout se résume et qui contien
t se résume et qui contient tout. C’est, comme dit Molière, la grande règle de toutes les règles. Quand on a dit tout ce qu’o
ontient tout. C’est, comme dit Molière, la grande règle de toutes les règles . Quand on a dit tout ce qu’on pensait, comme on l
70 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — Note relative à l’article Villehardouin. » p. 527
yen Âge ; mais même à cette époque reculée n’y avait-il pas certaines règles de grammaire, certaines manières de dire et d’écr
e romps avec l’école de la routine et des à-peu-près et je me mets en règle avec la jeune science philologique.
71 (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Vassé »
ait point une autre attitude. Pour bien juger d’une statue, c’est une règle assez sûre que de se mettre à sa place. Pour bien
bien juger de l’ajustement d’un homme ou d’une femme, c’est aussi une règle assez sûre que de les transporter sur la toile. J
72 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’Audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. »
erne, et qu’après un temps d’anarchie et de confusion, on visait à la règle et à l’unité dans la grandeur. Mais que d’espace
urvenus pendant un demi-siècle et rendre compte de l’usage présent, «  règle plus forte que tous les raisonnements de grammair
e qu’il préfère, il vous le dira nettement et en fera même une de ses règles  : « Un mot ancien, qui est encore dans la vigueu
te, et de nécessaire en même temps, à se ranger à la discipline, à la règle commune et à ce qui prévaut, à ne pas faire bande
s locutions qui lui ont été fournies par le bon usage : il a quelques règles qui sont pour lui le résultat de l’observation et
ent que ces Remarques ne portent. Il sera toujours vrai aussi que les règles que je donne pour la netteté du langage ou du sty
73 (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181
rs de petits vers, ni tous les pédants qui estimaient que l’usage des règles , par une vertu secrète, suffit sans la matière et
s de plus se revêt d’une absolue beauté. Ils prennent les lois et les règles comme des conditions données à leur activité, com
et sûrement la plus grande somme de perfection. Et pour Boileau, les règles ne sont pas autre chose : des moyens, non le but.
lien et Longin, tous ceux qui, en grec ou en latin, avaient donné les règles de la poésie ou de l’art d’écrire : Boileau les a
lle direction de sa pensée qui y va toujours spontanément chercher sa règle , nous témoignent évidemment qu’en dépit de certai
 : si l’on songe qu’il n’avait jamais demandé que la connaissance des règles et le génie pour la création des chefs-d’œuvre po
74 (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28
ose un but, en vienne jusque-là, qu’elle mette en problème toutes nos règles , insulte à tous nos chefs-d’œuvre, et pervertisse
Un Anglais du seizième siècle, génie sublime et inculte, ignorant les règles du théâtre, et les suppléant par tous ces artific
faubourgs, il fallut les réduire aux proportions, les assujettir aux règles et aux bienséances de notre scène. Le vestige le
era temps alors pour nous de les combattre, de leur démontrer que ces règles contre lesquelles on se mutine, sont pourtant les
s : mais gardez-vous d’appliquer à ces sujets d’un temps barbare, les règles d’une poétique plus barbare encore, et n’imitez p
z carrière à votre génie, mais en lui laissant le frein salutaire des règles  ; et la Littérature française, sans renoncer à do
75 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
s, et par suite la capacité tant d’édicter que de faire respecter des règles générales ? Il n’y a complète unification sociale
s sociétés mêmes. En même temps que la domination étrangère, c’est la règle générale dans tout l’Orient, rappelle S. Lyall 18
l’idée que tous les hommes égaux en droits. Ainsi les exceptions à la règle que l’histoire de la plupart des nations occident
ives, le pouvoir unique a une tendance à procéder par principe et par règles générales217. Et cette tendance entraîne non pas
ique de notre xviiie  siècle pense qu’il convient de substituer « des règles simples et élémentaires, puisées dans la raison e
er les esprits vers ce rationalisme, épris des idées générales et des règles universelles, qui conduit à l’égalitarisme. Pour
76 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIX. De la littérature pendant le siècle de Louis XIV » pp. 379-388
es supérieurs, soit par leur éducation, soit par leur mérite, que les règles et le goût du style peuvent se conserver. Comment
e l’amour, sous le règne de Louis XIV, était aussi soumise à quelques règles reçues. La galanterie envers toutes les femmes, i
évelopperai dans une note de la seconde Partie de cet ouvrage quelles règles il me semble raisonnable d’adopter aujourd’hui re
77 (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »
ec tant de légèreté, comme un acte abominable. Mon opinion est que la règle morale et légale du mariage sera changée. La viei
Vous la verrez, j’en suis sûr, vengée, florissante, apaisée. Ayez une règle absolue : c’est de suivre la France, c’est-à-dire
paix avec vous-mêmes, je puis vous en donner. Mettez-vous toujours en règle avec la patrie. Ne demandez jamais aucun mandat ;
78 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
riger en législateurs ; mais ils ont mieux fait que de transcrire des règles , ils ont donné des exemples. Étudions l’art dans
s tous les genres de littérature, la raison a fait un petit nombre de règles , le caprice les a étendues, et le pédantisme en a
e laisser subjuguer, il ne doit pas non plus tout se permettre. Cette règle , si utile, au progrès de la littérature, doit s’é
juge orgueilleux qu’il faut ménager. On ne doit donc pas se faire une règle de traduire littéralement, dans les endroits même
aractère de l’original doit donc passer aussi dans la copie. C’est la règle qu’on recommande le plus, mais qu’on pratique le
79 (1913) Le bovarysme « Avertissement »
toute constatation de fait tend, en langage humain, à se formuler en règle morale ; car l’illusion engendrée par le reflet d
r au jeu du phénomène humain par la connaissance de quelques-unes des règles qui l’ordonnent.
80 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
t qu’un secret : être bien raisonnable, bien sage, bien obéissant aux règles . De l’imagination pas un mot, ou, s’il y pense, c
n l’a vu, Boileau n’a jamais pris dans son tempérament particulier la règle de l’art. S’il est vrai — et c’est vrai — qu’il s
s conclure qu’il réduise la poésie au métier, ni qu’il estime que les règles sont les agents mécaniques de la perfection : il
on cartésienne, dominatrice et directrice de l’âme humaine, dont elle règle toutes les facultés sans en empêcher aucune : c’e
un choix dans la nature. Et d’abord, sans y songer, sans en faire une règle expresse, moins par une disposition particulière
art, et lui donnant pour but l’imitation de la nature, va au-delà des règles littéraires, et propose vraiment une formule d’où
ctualité et l’antiquité, et définissant mal leur rapport, établit des règles ou arbitraires ou fausses, qui même nous semblent
81 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
e est purement dogmatique et grammaticale : ils se demandent si les «  règles  » sont observées sans éprouver ces règles elles-m
: ils se demandent si les « règles » sont observées sans éprouver ces règles elles-mêmes et ils joignent à cela la critique du
ur un critique doctrinaire qui croit à la valeur absolue de certaines règles sans en avoir éprouvé les fondements ; mais, de s
estables : 1° Le théâtre est un genre particulier, soumis à certaines règles nécessaires qui dérivent de sa nature même ; 2° L
tre pour plaire au public, car c’est là, comme dit l’autre, la grande règle des règles. Et vous-même, soyez sincère : ne vous
laire au public, car c’est là, comme dit l’autre, la grande règle des règles . Et vous-même, soyez sincère : ne vous êtes-vous
e fuirait entre les doigts et je serais fort embarrassé de fonder des règles sur des caprices de dégoûtés. Où M. Sarcey échapp
82 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
eintures, les originaux de ces portraits. Soit donc qu’il s’agisse de règles pour la conduite, ou de peintures de l’homme, nou
e cachent tous ces mystères, sinon les origines sacrées de toutes les règles des mœurs ? Qu’est-ce que la religion, sinon un s
ce qu’il n’en empêche pas, que l’homme en vient à lui préférer, comme règle des mœurs, les trompeuses lumières de la raison i
. La foi dans la morale chrétienne, comme science de l’homme et comme règle des mœurs, est le principe commun aux immortels d
Dans ces quatre grands moralistes, ce qui fait l’autorité, c’est une règle uniforme, et cette règle est comme un corps de pr
oralistes, ce qui fait l’autorité, c’est une règle uniforme, et cette règle est comme un corps de prescriptions contre les pa
sait aussi que la coutume, les mœurs publiques, l’opinion, toutes ces règles inégalement variables, nous instruisent assez de
, mais il lui ôte le frein. Car enfin quelle est dans Vauvenargues la règle du devoir ? Je vois bien des maximes, et des meil
la mauvaise santé, aux revers et aux succès ; les principes sont des règles à l’aide desquelles l’homme domine et conduit la
iance naïve qu’il témoigne aux passions, par son peu de goût pour les règles trop sévères, combien n’est-il pas meilleur que s
araît en même temps à son esprit comme un idéal, à son cœur comme une règle de conduite. En quel dégoût il prend tout d’abord
83 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Du Plessys, Maurice (1864-1924) »
dentes, nous n’en revendiquons pas moins cette œuvre pour issue de la règle romane, et c’est à juste titre que sa couverture
Il s’élance, à sa suite, dans les régions du pur lyrisme, et l’audace règle seule son vol aventureux. Il a sorti des ruines d
84 (1763) Salon de 1763 « Peintures — De Machy » pp. 242-243
cas des ouvrages auxquels on est sûr de réussir, en se conformant aux règles . C’est le mérite, non de l’artiste, mais des règl
se conformant aux règles. C’est le mérite, non de l’artiste, mais des règles . Telles sont la plupart des perspectives. Ce que
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch.-L. Livet. » pp. 195-217
en communication avec l’air et l’opinion du dehors. Ainsi, c’est une règle presque générale que l’Académie, après un temps o
e ans après, lorsqu’on eut reçu le cardinal Dubois, on s’était mis en règle avec le présent, on n’en aurait plus été à chasse
onsidérable partie » ; que, pour cet effet, il fallait en établir des règles certaines ; premièrement établir un usage certain
ar une Rhétorique et une Poétique que l’on composerait pour servir de règle à ceux qui voudraient écrire en vers et en prose 
. On a l’élan, l’ardeur, le coup de main, mais la critique à côté, la règle et double règle, le lendemain de ce qui a paru un
’ardeur, le coup de main, mais la critique à côté, la règle et double règle , le lendemain de ce qui a paru une imprudence. J’
86 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »
omie, la physiologie et l’optique ; l’architecture, sur l’optique (la règle d’or, etc.) ; la musique, sur la physiologie et l
yeux et les oreilles, il pourrait se réduire un jour à un système de règles techniques, à une question de savoir-faire, ou mê
arts, qui est de se montrer infiniment plus étroit que la nature. Les règles de la sensation agréable sont des limites pour l’
er sans cesse ces limites et pour cela de paraître parfois violer les règles . En réalité il ne les viole pas d’une manière abs
ts vivants avec lesquels nous puissions entrer en société. Toutes les règles concernant ce nouvel objet de l’art aboutissent à
ent de son histoire. Ce qui fait qu’il est si difficile d’établir des règles fixes dans la critique d’art, c’est que l’objet s
87 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
le temps matériel employé pour la représentation. C’est alors que les règles seraient de véritables entraves pour le génie. Da
ous, elles enchaînent le génie ; et actuellement vous voudriez que la règle de l’unité de temps, pour être plausible, fût app
s que MM. Chénier, Lemercier, Delavigne, eussent osé s’affranchir des règles dont on a reconnu l’absurdité depuis Racine, ils
ragédie autrement. S’il vivait de nos jours, et qu’il osât suivre les règles nouvelles, il ferait cent fois mieux qu’Iphigénie
88 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
 ! Combien de fois, depuis trois ans, n’avons-nous pas déjà changé de règle pour les élections ! et cependant qu’y a-t-il de
tions ! et cependant qu’y a-t-il de plus fondamental qu’une semblable règle  ? N’y a-t-il pas aussi des gens qui, étonnés, dan
es applications particulières, locales et catégoriques. La loi est la règle fixe et universelle ; son niveau pèse sur les cho
, qui avons surtout horreur des services anciens. Les costumes et les règles de ces ordres rappelaient les différents âges de
89 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
De longs monologues, des chœurs, une vaine application de toutes les règles de ce grand art ; rien n’y manque de tout ce qui
arbare à leur usage. Aussi, avant d’écrire une comédie, j’enferme les règles sous six clefs, et mets dehors Plante et Térence,
t pendant vingt années, alors même que Malherbe donnait les premières règles et les premiers modèles de l’art d’écrire en vers
n finit par s’en dégoûter, et on en revint à la tragédie savante. Les règles du théâtre antique furent remises en honneur, et
susceptibles. » Cette vue supérieure de Corneille, Racine en fera la règle même de son théâtre. Dans la comédie, Corneille l
ties de ce grand art. Tantôt Corneille commente en homme de génie les règles de la critique ancienne ; tantôt il en établit lu
il substitue le premier acte de la tragédie moderne, et il pose cette règle , « que le premier acte doit contenir les semences
tte qui va s’engager ? Théoricien admirable, Corneille ne fait pas de règles pour excuser ses fautes. En même temps qu’il donn
our excuser ses fautes. En même temps qu’il donnait, sous la forme de règles , le secret des beautés de son théâtre, en critiqu
90 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
pour empêcher le mélange et la confusion des formes spécifiques. Les règles et conclusions qui vont suivre sont presque toute
, autant qu’il m’a été possible, de déterminer jusqu’à quel point ces règles s’appliquent aux espèces animales ; et, considéra
égard des animaux hybrides, j’ai été surpris de trouver que ces mêmes règles gouvernent généralement les deux règnes du monde
t frappés d’une stérilité presque absolue, que les exceptions à cette règle sont des plus rares. De même, parmi les hybrides
s, tout cela me paraît un bien étrange arrangement. D’autre part, les règles et les faits qui précèdent me semblent au contrai
rves que je vais faire, j’admets pleinement que telle est en effet la règle très générale. Mais la question est hérissée de d
rande stérilité de leurs croisements ; et l’on peut appliquer la même règle à nos variétés domestiques. Troisièmement, quelqu
brides sont peu différents. Mais, autant que je puis le savoir, cette règle est établie sur une seule expérience, et semble e
ments répétés pendant plusieurs générations successives. Ces diverses règles paraissent être également applicables aux animaux
91 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
nd au type normal de chaque genre, et en traçait d’une main ferme les règles inviolables. À peine çà et là daignait-elle citer
ent l’une et l’autre. L’esthétique La science du Beau, source et règle des arts, avait déjà fixé l’attention des philoso
rit général de l’époque moderne est de substituer le vrai en soi à la règle conventionnelle, la raison à l’autorité. En relig
in trop généreux ne s’était pas guéri lui-même. La raison disait : La règle écrite n’est pas la loi ; elle n’en est que la tr
n’en est que la traduction plus ou moins exacte. « Il n’y a d’autres règles que les lois générales de la nature qui planent s
’il ose prendre parti pour elle. Racine s’est montré libre malgré les règles  : c’est un exemple dangereux. Déprécions Racine27
s appui. L’ancienne critique se promenait à l’aise, tenant en main sa règle des trois unités : la nouvelle a un rôle moins co
s inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas d’autre règle pour juger de l’ouvrage ; il est bon et fait de m
e ; il est bon et fait de main d’ouvrier. » Mais pour appliquer cette règle excellente, il faut une âme capable de nobles émo
92 (1890) Nouvelles questions de critique
int de notes à prendre… Sur les organes vitaux de la société, sur les règles et les pratiques qui vont provoquer une révolutio
s. Après avoir fait des chefs-d’œuvre, ils crurent pouvoir donner des règles pour en faire erreur profonde !Il n’y a pas d’art
’art même, elles ont altéré non moins profondément la notion même des règles protectrices de l’art. On a vu tout à l’heure ce
toutes les habitudes dont nous trouvons souvent commode de faire des règles  ». Qui ne croirait à ce mot, ou plutôt qui ne cro
i ne croirait à ce mot, ou plutôt qui ne croit aujourd’hui, que ces «  règles  » seraient autant d’inventions arbitraires de la
e ne se trompe que de croire ces observations toujours si aisées. Les règles d’un genre sont les lois de ce genre, telles qu’o
illiblement des chefs-d’œuvre ; mais aussi c’est un sophisme ; et les règles ne sont rien qui ressemble à l’idée que l’on en d
du moyen âge, puisque M. Gaston Paris en convient, heurte toutes les règles , la question est donc de savoir ce que valent ces
e toutes les règles, la question est donc de savoir ce que valent ces règles et quel en est le vrai fondement. Mais c’est ce q
ndement. Mais c’est ce que l’on omet d’examiner, comme si ce mot de «  règles  » ou de « lois », lui tout seul, emportait une in
t une incontestable défaveur, ou comme si, dans ce désarroi de toutes règles où nous vivons, il ne devait en subsister qu’une,
ions du savant. Ou plutôt, comme le monstre, ce qui est en dehors des règles a des droits tout particuliers à la sympathie, c’
ète y intervient moins de sa personne ; à défaut d’une teinture des «  règles  », il n’a pas même le pressentiment des « lois »
une petite place à notre client dans sa Bibliographie. Une fort bonne règle , que M. Le Petit a généralement observée, c’est d
asard de l’instinct littéraire, de la mémoire, et du goût. Il y a des règles , sinon des lois ; il y a des conditions, il y a d
puisse y avoir à connaître la théorie de la conjugaison romane ou les règles successives de l’accord des participes, — j’avanc
. Est-ce Massillon qui recommandait de « rapprocher les exemples à la règle  » ? Rousseau écrivait-il : « Vous accueillirez »
choisir ; et comment choisira-t-on ? d’après quels principes ou quels règles  ? C’est ce que l’Académie des inscriptions n’est
pour observer tant les dictions que les phrases qui peuvent servir de règles générales » ; mais, de plus, et maintenant qu’ils
encore sans cela, et assez difficile ; si leur art a ses secrets, ses règles , et ses lois, qu’il faut connaître pour l’exercer
oue qu’en tout temps le barreau n’a témoigné « que de sa docilité aux règles changeantes de notre goût littéraire », si l’on a
encore morts, mais plutôt pour s’être de lui-même immobilisé dans ses règles , et comme ankylosé, si je puis ainsi dire, dans l
dernière des tragédies classiques, s’était proposé de déterminer les règles du genre tragique. Il en trouvait exactement ving
er évidemment que la beauté des œuvres dépendait de l’observation des règles , il en faisait l’application à l’Athalie de Racin
eur individualité : le classicisme a confondu les « lois » avec les «  règles  » des genres. Le classicisme a très bien vu que l
tion même du genre ; — mais il a cru que ces lois pouvaient servir de règles . Parce que la présence de certaines qualités dans
terrible argument contre ceux qui se plaignaient de la contrainte des règles . Il disait donc, qu’en s’émancipant des obligatio
aliser avec eux. Mais, comme cette plaisanterie n’avait pas rendu les règles plus larges ni par conséquent moins gênantes, ell
mmunicatif, qui substitue, sans presque s’en apercevoir, de nouvelles règles et de nouveaux modèles aux anciens : Shakespeare
ns de 1820 cette révolution de la langue ne fût pas nécessaire. « Une règle capitale des anciens rhéteurs, dit à ce propos M.
que tout l’art d’écrire se réduisait à « ordonner » conformément aux règles de l’algèbre. C’est le prix dont nous avions payé
a perfection. Le souci scrupuleux de la forme achevée n’est devenu la règle de l’école que plus tard, sous l’influence des Ga
rmination de son caprice ; et, par la, débarrassé non seulement des «  règles  » de l’art ou des « conventions » de l’usage, mai
que de son fond la forme de son œuvre, et de faire de sa fantaisie la règle ou la loi de son art. Car, tous les moyens ne son
elle pas bien simple ? Personne de nous — c’est la loi du genre ou la règle du jeu, si je puis ainsi dire, — n’a le droit de
ensibilité ? Quand on délivre l’homme de toute contrainte et de toute règle , quand on fait de lui le centre du monde, c’est a
races de Rousseau son maître, à faire de la sensibilité la mesure, la règle , et le tout de l’homme. Mais il n’était pas moins
ienne tragédie, c’était presque moins ses unités que sa pompe, et ses règles que le choix de ses sujets. Atrides et Labdacides
u presque jusqu’à nous qu’il y avait non seulement des lois, mais des règles des genres — et je me dispenserai de prouver qu’o
à se mettre un masque pour augmenter le volume de la voix, ou dans la règle des trois unités, sont nées de l’impossibilité d’
convenues du modèle académique ils adoucissent, pour la conformer aux règles du bon goût et de l’étiquette, l’expression natur
que, si l’on prenait à la lettre les prescriptions et les prétendues règles du Petit Traité de versification française de M. 
la rime. Ils ont ainsi, pour l’avenir, émancipé la poésie de quelques règles aussi tyranniques en leur genre que le pouvait êt
eur genre que le pouvait être jadis, pour nos auteurs dramatiques, la règle des trois unités. Et, il est bien vrai qu’ils l’o
ète sans un peu de métrique et de métier, et, si l’on veut violer les règles , il faut toujours que ce soit par une allusion év
ce soit par une allusion évidente et directe, pour ainsi dire, à ces règles mêmes. Je voudrais voir des vers parnassiens de M
il est toujours dangereux de vouloir transformer les violations de la règle en des règles nouvelles, et que, dans le siècle o
rs dangereux de vouloir transformer les violations de la règle en des règles nouvelles, et que, dans le siècle où nous sommes,
en indignent même ; et, désavouant cette logique dont ils ont fait la règle de leurs raisonnements, ils se lavent impudemment
mbés entre les mains, il en a fait les juges de ses sentiments et les règles de ses actions. Alors, « ces chutes des sens dont
cts, des idées proprement innées ; et en même temps le principe ou la règle de l’éducation. On croit penser par soi-même ; on
t que vous ne doutez pas qu’ils ne se changent pour lui d’opinions en règles ou en motifs de ses actions. Mais si enfin une co
ue la pitié ne soit pas au contraire celle de l’humanité. La première règle de la logique, c’est de conclure du même au même 
ère règle de la logique, c’est de conclure du même au même ; et cette règle , nous nous plaignons que les savants ne l’observe
93 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tisseur (Les frères Barthélémy, Jean, Alexandre et Clair) »
s, mais exprimées avec moins de rigidité et d’heureux manquements aux règles surannées (et même ridicules) de la poésie classi
les surannées (et même ridicules) de la poésie classico-romantique, —  règles faites pour une langue dont la prononciation a va
94 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Préface »
rejeter inconsidérément les observations (qualifiées mal à propos de règles ) grammaticales, il fallait du moins ajouter un no
tructives d’une beauté séculaire. Je n’ai à ma disposition ni lois ni règles , ni principes peut-être ; je n’apporte rien qu’un
95 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »
disputaient son héritage. Corneille apprit surtout qu’il y avait des règles dont il ne s’était pas douté à Rouen, et qui agit
me en sa région propre, il n’y eût pas traîné après lui le bagage des règles , mille scrupules lourds et puérils, mille petits
e forçant de revenir sur lui-même et de confronter son œuvre avec les règles , lui dérangea pour l’avenir cette croissance prol
icanes de la critique ; mais il réfléchit beaucoup intérieurement aux règles et préceptes qu’on lui imposait, et il finit par
x différents, voici l’expédient qu’imaginait Corneille pour éluder la règle  : « C’étoit que ces deux lieux n’eussent point be
ner vos roses Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m’a vu ce que vous êt
96 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482
s un esclavage. Comme ses contemporains, il se soumet sans peine aux règles venues de l’antiquité ; seulement sa soumission e
ontanée et il n’oublie pas plus que Molière ou Racine que « la grande règle de toutes les règles est de plaire183 ». Boileau,
ie pas plus que Molière ou Racine que « la grande règle de toutes les règles est de plaire183 ». Boileau, qui pour siffler Cha
hes, écrit sur le roman une lettre-préface, et c’est pour imposer des règles au roman. Les hommes de ce temps-là essaient de d
a place après ce travail préliminaire : théories régnantes, usages ou règles acceptés, conceptions du monde couramment admises
comédie, la tragédie ont chacune leur existence individuelle et leurs règles spéciales. Reproduire cette division traditionnel
97 (1694) Des ouvrages de l’esprit
inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger l’ouvrage ; il est bon, et fait de mai
la comédie ? Ces caractères, dit-on, sont naturels : ainsi, par cette règle , on occupera bientôt tout l’amphithéâtre d’un laq
e la conduite de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens, et enfin de ses dénouements ; car il
plus délicat dans la passion : ce sont dans celui-là des maximes, des règles , des préceptes ; et dans celui-ci, du goût et des
its vifs, pleins de feu, et qu’une vaste imagination emporte hors des règles et de la justesse, ne peuvent s’assouvir de l’hyp
ses principes ; ils sortent de l’art pour l’ennoblir, s’écartent des règles , si elles ne les conduisent pas au grand et au su
98 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
ères, des passions, des organisations diverses, une petite affaire de règle et de compas ? Qu’on me montre sur toute la surfa
enir imperceptible ; mais elle n’en est pas moins réelle : Combien de règles et de productions qui ne doivent notre aveu qu’à
la peinture d’où nous sommes partis, souvenons-nous sans cesse de la règle d’Horace : Pictoribus atque poetis Quidlibet aud
99 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VII. D’Isocrate et de ses éloges. »
la marche de nos idées, cherché dans les passions humaines toutes les règles de l’éloquence et du goût, et en qui le concours
monie que d’idées, et pour un maître d’éloquence qui savait mieux les règles de l’art, que l’origine et le fondement des arts
s règles de l’art, que l’origine et le fondement des arts même et des règles  ? Mais Aristote n’a pas été le seul à penser ains
100 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
l’honneur d’avoir présidé à l’invention de la comédie, afin d’être en règle avec Bacchus, son compagnon, qui présidait au cha
dans leur opinion. — Méfiez-vous aussi des critiques qui arrivent, la règle et le compas à la main, jaugeant et toisant une c
qu’ils feraient un bâtiment. « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignorants, et nous étou
ous étourdissez tous les jours ! Il semble à vous ouïr parler que les règles de l’art soient les plus grands mystères du monde
secours d’Horace et d’Aristote. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si u
d’Aristote. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre q
une chose de ces messieurs-là, c’est que ceux qui parlent le plus de règles et qui les savent mieux que les autres, font des
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