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1 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
s. Les axiomes sont des propositions nécessaires, par exemple : Toute qualité suppose une substance ; tout corps est situé dans
Je me connais moi-même par la conscience, et je juge qu’entre autres qualités , la faculté de sentir appartient à mon être ou à
er je ne pourrai jamais tirer le jugement universel ou axiome : toute qualité suppose une substance. Voici les preuves sur lesq
e vous avez remarqué que le tout est plus grand que la partie, qu’une qualité suppose une substance, et autres vérités semblabl
ition ne comprendra qu’un nombre limité de cas. Mais l’axiome : toute qualité suppose une substance, s’applique à la totalité d
on dégager du mot fleur l’idée de substance, et du mot rose l’idée de qualité , comparer ces deux termes, isoler entre eux par a
entre eux par abstraction un rapport nécessaire, celui de substance à qualité , et tirer ainsi une vérité nécessaire d’une vérit
ne vérité contingente. Vous accordez vous-même qu’entre l’attribut ou qualité , et le sujet ou substance, il y a un rapport néce
qu’il y a des rapports nécessaires entre certains sujets et certaines qualités . « Ces vérités sont un attribut et supposent un s
Prenons l’axiome des substances, et commençons par l’entendre. Toute qualité suppose une substance. Qu’est-ce qu’une substance
suppose une substance. Qu’est-ce qu’une substance et qu’est-ce qu’une qualité  ? Cette pierre est dure, blanche, carrée. Cet hom
heur, la dureté, la laideur, la méchanceté, l’intelligence, voilà des qualités . Réfléchissons un instant, et nous verrons que le
voilà des qualités. Réfléchissons un instant, et nous verrons que les qualités sont des parties, des points de vue, des éléments
ble, en un mot la donnée concrète et complexe d’où sont extraites les qualités . L’objet avant analyse et division, c’est la subs
on, c’est la substance ; le même objet analysé et divisé, ce sont les qualités . La substance est le tout, les qualités sont les
nalysé et divisé, ce sont les qualités. La substance est le tout, les qualités sont les parties ; ôtez toutes les qualités d’un
ubstance est le tout, les qualités sont les parties ; ôtez toutes les qualités d’un objet, toutes ses manières d’être, tous les
ce n’est donc pas quelque chose de réel, distinct et différent de ses qualités  ; c’est par illusion qu’on se la représente comme
n se la représente comme une sorte de siège et d’appui sur lequel les qualités viennent se poser. Cette pierre n’est rien en deh
é de parties primitivement séparées, mais l’ensemble primitif, et les qualités ne sont que des parties de cet ensemble ultérieur
urement séparées. Maintenant l’axiome s’entend très-clairement. Toute qualité suppose une substance. Cela signifie : tout abstr
our former l’axiome de substance, il suffit d’analyser les notions de qualité et de substance. Mais on aura ces notions dès qu’
de substance. Mais on aura ces notions dès qu’on pourra observer une qualité et une substance particulières, et en tirer par a
culières, et en tirer par abstraction l’idée d’une substance et d’une qualité en général. Or, nous observons par la conscience
s observons par la conscience une substance qui est nous-mêmes et des qualités qui sont nos manières d’être. Il suffira donc, po
traites d’une donnée plus complexe, le moi. À ce titre je les appelle qualités , et j’appelle la donnée plus complexe substance.
substance. Par abstraction, je dégage deux idées générales, l’idée de qualité , et l’idée de substance. J’analyse celle de quali
érales, l’idée de qualité, et l’idée de substance. J’analyse celle de qualité , et j’y retrouve ce que je viens d’y mettre, l’id
mite. De plus, nous le concevons comme n’étant ni un être réel, ni la qualité d’un être réel, ce qui signifie qu’il est une gra
2 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
notre entendement établit entre l’étendu et l’inétendu d’une part, la qualité et la quantité de l’autre. Il est incontestable q
ssentiellement divisible, que de plus nos perceptions se composent de qualités hétérogènes alors que l’univers perçu semble devo
ements homogènes et calculables. Il y aurait donc l’inextension et la qualité d’un côté, l’étendue et la quantité de l’autre. N
s les voies à un rapprochement entre l’inétendu et l’étendu, entre la qualité et la quantité. Considère-t-on la perception pure
par une voie parallèle, à atténuer la seconde opposition, celle de la qualité et de la quantité. Nous avons séparé radicalement
nde partie de la mémoire. Or, où est au juste la différence entre les qualités hétérogènes qui se succèdent dans notre perceptio
res » qui se succèdent, ne doit-on pas penser que l’hétérogénéité des qualités sensibles tient à leur contraction dans notre mém
tifs à leur relâchement naturel ? Et l’intervalle de la quantité à la qualité ne pourrait-il pas alors être diminué par des con
r ? Un lieu ne se distinguerait absolument d’un autre lieu que par sa qualité , ou par son rapport à l’ensemble de l’espace : de
il m’apparaît, intérieurement à moi, comme un changement d’état ou de qualité . Mais alors, comment n’en serait-il pas de même q
omment n’en serait-il pas de même quand je perçois des changements de qualité dans les choses ? Le son diffère absolument du si
deux extrémités de la chaîne, les sensations musculaires en moi, les qualités sensibles de la matière hors de moi, et pas plus
matériel indépendant, se présente d’abord à nous comme un système de qualités , où la résistance et la couleur, — données de la
donc autant de faisceaux lumineux qui, braqués sur la continuité des qualités sensibles, y dessinent des corps distincts. Ils n
ement l’intervalle entre deux termes qu’on oppose l’un à l’autre, les qualités ou sensations, et les mouvements. À première vue,
s mouvements. À première vue, la distance paraît infranchissable. Les qualités sont hétérogènes entre elles, les mouvements homo
nces calculables de direction et de vitesse. On se plaît à mettre les qualités , sous forme de sensations, dans la conscience, ta
irréductible, comme nous l’avons montré nous-même autrefois, entre la qualité , d’une part, et la quantité pure de l’autre. Mais
ntre eux que des différences de quantité, ou s’ils ne seraient pas la qualité même, vibrant pour ainsi dire intérieurement et s
et un après, et relient les moments successifs du temps par un fil de qualité variable qui ne doit pas être sans quelque analog
ur les notes graves de la gamme par exemple, — ne sentons-nous pas la qualité perçue se décomposer d’elle-même en ébranlements
— qui interposeraient leur solidité entre le mouvement lui-même et la qualité en laquelle il se contracte. Comme notre expérien
us semble que, pour soutenir les mouvements élémentaires auxquels les qualités se ramènent, il faille au moins des corpuscules.
le choix : si notre croyance à un substrat plus ou moins homogène des qualités sensibles est fondée, ce ne peut être que par un
peut être que par un acte qui nous ferait saisir ou deviner, dans la qualité même, quelque chose qui dépasse notre sensation,
e, personne ne se représente autrement le rapport de la quantité à la qualité . Croire à des réalités distinctes des réalités ap
il est vrai, que si l’on découvre, sous l’hétérogénéité apparente des qualités sensibles, des éléments homogènes et calculables.
calculables. Mais, d’autre part, si ces éléments sont extérieurs aux qualités dont ils doivent expliquer l’ordre régulier, ils
ils ne peuvent plus rendre le service qu’on leur demande, puisque les qualités ne s’y surajoutent alors que par une espèce de mi
nie préétablie. Force est donc bien de mettre ces mouvements dans ces qualités , sous forme d’ébranlements intérieurs, de considé
térieurs, de considérer ces ébranlements comme moins homogènes et ces qualités comme moins hétérogènes qu’ils ne le paraissent s
r se scander en autant de moments que la science en distingue, et les qualités sensibles, sans s’évanouir, s’étendent et se déla
rience journalière ; résolvez ensuite la continuité immobile de leurs qualités en ébranlements sur place ; attachez-vous à ces m
; et nous constituons ainsi des corps à la fois stables quant à leurs qualités et mobiles quant à leurs positions, un simple cha
le. Nous devons par conséquent tendre au-dessous de la continuité des qualités sensibles, qui est l’étendue concrète, un filet a
sion de la matière en objets indépendants, notre mémoire solidifie en qualités sensibles l’écoulement continu des choses. Elle p
ntage du rythme selon lequel cette matière s’écoule. De sorte que les qualités sensibles, telles qu’elles figurent dans notre pe
t d’engendrer avec la variation de ces différences, la succession des qualités sensibles. Se rallie-t-on, au contraire, à l’autr
ctivité des points d’application. Mais les conceptions erronées de la qualité sensible et de l’espace sont si profondément enra
ccepté par le réalisme et par l’idéalisme : 1º entre divers genres de qualités il n’y a rien de commun ; 2º il n’y a rien de com
commun ; 2º il n’y a rien de commun, non plus, entre l’étendue et la qualité pure. Nous prétendons au contraire qu’il y a quel
s prétendons au contraire qu’il y a quelque chose de commun entre des qualités d’ordre différent, qu’elles participent toutes de
our une propriété des perceptions tactiles. Comme il ne voit dans les qualités sensibles que des sensations, et dans les sensati
nsations elles-mêmes que des états d’âme, il ne trouve rien, dans les qualités diverses, qui puisse fonder le parallélisme de le
octrines s’accordent à affirmer la discontinuité des divers ordres de qualités sensibles, comme aussi le passage brusque de ce q
connu, mais non pas créer un nouveau genre d’impression, une nouvelle qualité de perception : or la perception visuelle de reli
ibilité à l’infini. L’étendue concrète, c’est-à-dire la diversité des qualités sensibles, n’est pas en lui ; c’est lui que nous
lle le voudra divisible comme cette ligne et, comme elle, dépourvu de qualité . Faut-il s’étonner si notre entendement, s’exerça
ion et de vitesse, toute relation est abolie entre le mouvement et la qualité . Il ne reste plus alors qu’à parquer le mouvement
. Il ne reste plus alors qu’à parquer le mouvement dans l’espace, les qualités dans la conscience, et à établir entre ces deux s
amais, une mystérieuse correspondance. Rejetée dans la conscience, la qualité sensible devient impuissante à reconquérir l’éten
qui est son essence même. Et comme ces deux aspects de la perception, qualité et mouvement, s’enveloppent d’une égale obscurité
istinction véritable entre la perception et la chose perçue, entre la qualité et le mouvement. Nous revenons ainsi, par un long
la perception concrète la mémoire intervient, et la subjectivité des qualités sensibles tient justement à ce que notre conscien
3 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
ésidus de sons expressifs. — Il n’y a en nous, quand nous pensons une qualité générale, qu’une tendance à nommer et un nom. — C
Par ces deux propriétés, le nom général correspond exclusivement à la qualité générale et devient son représentant mental. — Ut
ge des noms abstraits aux noms collectifs. — Le nom qui désignait une qualité générale désigne un groupe de qualités générales.
ifs. — Le nom qui désignait une qualité générale désigne un groupe de qualités générales. — Exemples. — Le nom devient alors le
tut de plusieurs autres noms et le représentant mental d’un groupe de qualités générales. — Ce sont ces substituts que nous appe
t singuliers qui le séparent de tous les autres et prêtent au nom des qualités propres. Les logiciens et les grammairiens disent
etrouve dans tous les individus du groupe ; le nom d’arbre exprime la qualité commune à toutes les espèces d’arbres, peupliers,
ers, chênes, cyprès, bouleaux, etc. ; celui de polygone représente la qualité commune à toutes les sortes de polygones, triangl
oi lorsque, par le moyen d’un nom général que j’entends, je pense une qualité commune à plusieurs individus, une chose générale
couru une série d’objets semblables, nous en retirons mentalement une qualité ou caractère général que nous notons par un nom a
essions. IV Le lecteur voit maintenant comment nous pensons une qualité générale ; quand nous avons vu une série d’objets
alité générale ; quand nous avons vu une série d’objets pourvus d’une qualité commune, nous éprouvons une certaine tendance, un
ous éprouvons une certaine tendance, une tendance qui correspond à la qualité commune et ne correspond qu’à elle. C’est cette t
e nom seul qu’on imagine ou qu’on prononce. Nous n’apercevons pas les qualités ou caractères généraux des choses ; nous éprouvon
actes positifs et définitifs, lorsque nous pensons où connaissons les qualités abstraites, il n’y a donc en nous que des noms, l
ulement aux individus de cette classe. À ce titre, il correspond à la qualité commune et distinctive qui constitue la classe et
lasse et qui la sépare des autres, et il correspond seulement à cette qualité  ; toutes les fois qu’elle est présente, il est pr
nous ne pouvons apercevoir ni maintenir isolées dans notre esprit les qualités générales, sortes de filons précieux qui constitu
concevions à part. — Nous faisons un détour ; nous associons à chaque qualité abstraite et générale un petit événement particul
; nous rendons l’association si exacte et si étroite que désormais la qualité ne puisse apparaître ou manquer dans les choses,
le premier que nous atteignons. — Pareillement, quand il s’agit d’une qualité générale dont nous ne pouvons avoir ni expérience
dans ces objets, c’est-à-dire à quelque caractère général, à quelque qualité abstraite, à un extrait de ces objets, et cette t
es noms se multiplient, se circonscrivent, se subordonnent, comme les qualités générales qu’ils représentent ; et la hiérarchie
en désigne maintenant plusieurs autres. Il correspond, non plus à une qualité abstraite, mais à un groupe de qualités abstraite
Il correspond, non plus à une qualité abstraite, mais à un groupe de qualités abstraites ; il n’était que général, il devient c
s des idées, tous représentants mentaux de caractères abstraits et de qualités générales, tous évoqués par des tendances distinc
4 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
sensations. — II. Intensité des sensations. Rôle de l’appétit. — III. Qualité des sensations. Peut-on réduire toutes les sensat
. D’une manière plus ou moins analogue naît en nous la perception des qualités , qui répondent aux manières différentes dont les
utefois, ce n’est pas le mécanisme seul qui peut rendre raison ni des qualités mêmes des objets, ni des sensations par lesquelle
d’intégrations, sont parvenues à un degré d’intensité, de durée et de qualité capable de les rendre distinctes dans la conscien
êtres chez qui elle ne s’est pas assez développée en intensité et en qualité ont été fatalement victimes des accidents de la t
es par une différenciation et intégration successives, ont intensité, qualité , durée, rapport plus ou moins vague à l’étendue,
donc là deux facteurs constitutifs et en opposition mutuelle. III Qualité des sensations La réaction de l’organisme cons
contenu de la conscience ; il y a en effet quelque caractère, quelque qualité , par laquelle une sensation agréable ou pénible s
qu’une différence de plaisir et de douleur ; le bleu, comme tel, a sa qualité propre, qui, quoique inséparable peut-être de cer
if 9. Existe-t-il un élément primordial auquel se ramènent toutes les qualités de nos sensations ? Y a-t-il une unité qui, multi
ir réduit à l’unité tout ce qui, dans les sensations, constitue leurs qualités en apparence différentes. A vrai dire, Spencer et
e, mais ils n’ont nullement montré que les sensations soient une même qualité diversement développée. En effet, nous avons déjà
ce qu’il a de qualitatif, ne peut pas suffire à expliquer toutes les qualités des sensations. Avoir la sensation de couleur rou
tive ; car vous seriez alors obligé de montrer que les différences de qualités n’existent pas dans la conscience même, qu’en sen
états de conscience, comme tels, sont ce qu’ils paraissent et ont les qualités qu’ils semblent avoir ; vous ne pouvez donc ramen
une brûlure ou sentir une odeur. Expliquer les différences mêmes des qualités sensorielles en les ramenant à l’identité serait
sur sa véritable signification : en se croyant dans le domaine de la qualité et de la sensation, ils étaient dans celui de la
de réaction, qui n’est pas la sensation même et n’en explique pas la qualité spécifique. En croyant travailler pour le mécanis
s implique-t-elle leur simplicité Si le sentiment spécifique de la qualité , sous sa forme la plus immédiate, ne saurait être
sairement différent d’apparence, parce qu’alors il s’agit toujours de qualité  ; mais, quand il est question de simplicité et d’
cependant être complexes en elles-mêmes ; la conscience est juge des qualités et de leur différence, mais elle n’est pas un ins
t, les sensations sont-elles aussi des composés sous le rapport de la qualité , par exemple la sensation du blanc, qui semble ré
s organes si complexes, se résoudre en plusieurs éléments, les uns de qualité semblable, les autres de qualité dissemblable, d’
re en plusieurs éléments, les uns de qualité semblable, les autres de qualité dissemblable, d’intensité uniforme ou variable, s
ve de la complexité des sensations spécifiques, c’est la variation de qualité qui accompagne les variations d’intensité, d’exte
ulent tout expliquer par des éléments simples de quantité, ou par une qualité prétendue simple indéfiniment ajoutée à elle-même
exagérations où tombent certains psychologues qui veulent réduire la qualité même à la relation. Sentir, est-ce n’avoir consci
ant, comme quelques psychologues le croient, l’intensité propre et la qualité propre de ces sensations deviendraient indifféren
sidérons successivement les relations d’intensité et les relations de qualité . L’existence d’un minimum sensibile et d’un maxim
cessaire avec un étalon extérieur ou intérieur. Dans le domaine de la qualité , il est encore moins nécessaire de comparer pour
prouve le contraire. En effet, il y a dans la sensation de chaud une qualité sui generis, indépendante des relations nécessair
tiques de degrés thermométriques peuvent répondre à des sensations de qualité contraire. Il y a donc là des combinaisons de mou
e mouvements organiques qui ont comme résultat final une sensation de qualité déterminée, et les relations mathématiques n’expr
boutissant aux ondulations cérébrales du vert, et alors c’est bien la qualité même de la couleur qui est appréhendée, non son r
n ingénieuse. On peut considérer : 1° des différences d’intensité, la qualité restant la même ; 2° des différences de qualité d
ences d’intensité, la qualité restant la même ; 2° des différences de qualité dans le domaine d’un même sens, formant une sorte
ne sorte de continuum. La différence entre deux intensités de la même qualité ou entre deux qualités du même sens est elle-même
La différence entre deux intensités de la même qualité ou entre deux qualités du même sens est elle-même une représentation dis
té indéterminée. En tout cas, loin de dire que les représentations de qualités et d’intensités se ramènent à des représentations
t elles-mêmes à des représentations spécifiques sous le rapport de la qualité et de l’intensité, à des représentations directes
5 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
s, en eux-mêmes, sont doués seulement d’intensité, sans être doués de qualités distinctives ; la qualité est l’apanage exclusif
seulement d’intensité, sans être doués de qualités distinctives ; la qualité est l’apanage exclusif de l’intelligence et des i
sant du sentiment l’intuition confuse de notre bien propre, non d’une qualité inhérente aux objets : « Tota nostra voluptas, di
contraire, les unes tendant à la favoriser, comme le souvenir de ses qualités et de ses bienfaits, les autres à la refouler, co
ans l’état total dont nous avons conscience, nous extrayons certaines qualités pour nous les représenter, mais le plaisir et la
de Hartmann, le plaisir et la douleur empruntent à l’intelligence les qualités qu’ils semblent avoir, mais, en eux-mêmes, ils ne
egrés divers d’intensité dans la volonté inconsciente et n’ont aucune qualité propre. Seuls, les états intellectuels qui les ac
bonne odeur et celui d’un bon mot diffèrent-ils autrement que par des qualités intellectuelles qui ne sont plus le plaisir même
vent bien présenter divers degrés de force, mais aucune différence de qualité . A intensité égale, la douleur peut être continue
suit de là que la douleur n’a pas seulement dans tous les cas la même qualité , mais qu’elle est toujours au même moment absolum
action, il n’en résulte nullement qu’il n’existe aucune différence de qualité entre les différents plaisirs comme plaisirs. On
C’est par une abstraction artificielle qu’on sépare des émotions une qualité tout intellectuelle qui serait indifférente, pour
enses qui peuvent être indifférentes en elles-mêmes. À notre avis, la qualité n’est pas l’objet exclusif d’une intelligence ins
ue de Hartmann lui attribue. D’abord, il y au moins une différence de qualité indéniable qui appartient bien en propre à la sen
la jouissance et la souffrance offrent le plus frappant contraste de qualité qu’on puisse concevoir. Maintenant, pourquoi ne p
ant, pourquoi ne pas admettre dans le plaisir même des différences de qualité qui ne soient pas indifférentes ? S’il était indi
’un côté une froide intelligence qui contemplerait indifféremment les qualités des choses, et une sensibilité qui n’apprécierait
rraient jamais s’entendre. Loin d’être indifférentes par essence, les qualités nous paraissent ne l’être que par accident. Dans
e ; en un mot, l’indifférence est une neutralisation approximative de qualités en elles-mêmes agréables ou pénibles ; elle est u
me de tout jugement. Concluons que le plaisir et la douleur ont leurs qualités irréductibles et caractéristiques ; ils ne sont p
6 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
s’opère dans quelque milieu homogène où les sons, dépouillés de leurs qualités , vidés en quelque sorte, laissent des traces iden
corps à la même place. Or, si l’impénétrabilité était réellement une qualité de la matière, connue par les sens, on ne voit pa
n dans l’espace ? Si l’impénétrabilité passe le plus souvent pour une qualité de la matière, c’est parce que l’on considère l’i
apparition en même temps que le nombre ; et lorsqu’on attribue cette qualité à la matière pour la distinguer de tout ce qui n’
psychiques. La sensation représentative, envisagée en elle-même, est qualité pure ; mais vue à travers l’étendue, cette qualit
en elle-même, est qualité pure ; mais vue à travers l’étendue, cette qualité devient quantité en un certain sens ; on l’appell
ace est ou n’est pas dans l’espace. En somme, nos sens perçoivent les qualités des corps, et l’espace avec elles : la grosse dif
ficulté paraît avoir été de démêler si l’étendue est un aspect de ces qualités physiques — une qualité de la qualité — ou si ces
de démêler si l’étendue est un aspect de ces qualités physiques — une qualité de la qualité — ou si ces qualités sont inétendue
l’étendue est un aspect de ces qualités physiques — une qualité de la qualité — ou si ces qualités sont inétendues par essence,
ect de ces qualités physiques — une qualité de la qualité — ou si ces qualités sont inétendues par essence, l’espace venant s’y
s chimiques, où le tout paraît revêtir, de lui-même, une forme et des qualités qui n’appartenaient à aucun des atomes élémentair
qui n’appartenaient à aucun des atomes élémentaires. Cette forme, ces qualités naissent précisément de ce que nous embrassons la
ez l’esprit qui opère cette synthèse, et vous anéantirez aussitôt les qualités , c’est-à-dire l’aspect sous lequel se présente à
ui de la différenciation qualitative, et, par suite, une réalité sans qualité . Dira-t-on, avec les partisans de la théorie des
s précisément parce que nous interprétons ensuite cette différence de qualité dans le sens d’une différence de situation, il fa
omogène, c’est-à-dire d’une simultanéité de termes qui, identiques en qualité , se distinguent néanmoins les uns des autres. Plu
e à un effort de l’intelligence, inversement il doit y avoir dans les qualités mêmes qui différencient deux sensations une raiso
géométrique. Chacune d’elles lui apparaîtrait avec sa nuance, avec sa qualité propre. On comprendra la possibilité d’une percep
de notre propre étendue, nous présentent bien alors une différence de qualité  ; c’est même pourquoi nous échouons à les définir
avons la faculté spéciale de percevoir ou de concevoir un espace sans qualité . Cette faculté n’est point celle d’abstraire : mê
naissons deux réalités d’ordre différent, l’une hétérogène, celle des qualités sensibles, l’autre homogène, qui est l’espace. Ce
sera espace. Car l’homogénéité consistant ici dans l’absence de toute qualité , on ne voit pas comment deux formes de l’homogène
rocurent une série de sensations, qui ne se distinguent que par leurs qualités , et qui présentent un certain ordre dans le temps
d’une surface ou d’une ligne me procurera une série de sensations de qualités diverses, il arrivera de deux choses l’une : ou j
issaient, non pas par leur quantité en tant que quantité, mais par la qualité que leur quantité présentait, c’est-à-dire par l’
’a de réalité que dans notre conscience ; c’est, comme on voudra, une qualité ou une intensité. Mais ici encore un phénomène d’
ts, qui ne sauraient occuper d’espace, étant durée plutôt qu’étendue, qualité et non pas quantité. Mesurer la vitesse d’un mouv
discrimination qualitative sans aucune arrière-pensée de compter les qualités ou même d’en faire plusieurs ; il y a bien alors
tatif, il n’y aurait pas d’addition possible. — C’est donc grâce à la qualité de la quantité que nous formons l’idée d’une quan
a qualité de la quantité que nous formons l’idée d’une quantité, sans qualité . Il devient dès lors évident qu’en dehors de tout
la durée, mais nous la sentons ; de quantité elle revient à l’état de qualité  ; l’appréciation mathématique du temps écoulé ne
termes distincts. Bref, le nombre des coups frappés a été perçu comme qualité , et non comme quantité ; la durée se présente ain
e conscience profonds n’ont aucun rapport avec la quantité ; ils sont qualité pure ; ils se mêlent de telle manière qu’on ne sa
es qu’on va lire, parce que M. Pillon ne distingue pas entre le temps qualité et le temps quantité, entre la multiplicité de ju
7 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
le et un jeton rouge sur un autre coin. Je puis négliger toutes leurs qualités respectives, être frappé seulement de ce qu’une p
ible, et qu’un esprit plus compréhensif pourrait faire. 36 désigne la qualité commune à tous les groupes de trente-six individu
ésigne la qualité commune à tous les groupes de trente-six individus, qualité qui, présente devant nous, n’excite point en nous
out fait ici comme auparavant. Après nous avoir permis d’extraire les qualités , elle nous donne le moyen de compter et de mesure
ite de la surface, le point qui est la limite de la ligne, l’unité ou qualité d’être un, c’est-à-dire l’existence distincte par
ines lignes liées à la courbe un rapport mathématique et traduire une qualité en quantité. — Quel que soit le raisonnement que
emblable qui, lui étant semblable, a la même propriété que lui. Cette qualité abstraite est la cause de toute la série ; elle l
de sensible, et nous ne la définissons qu’en niant d’elle toutes les qualités sensibles ; elle nous semble donc une pure action
tés sensibles ; elle nous semble donc une pure action dénuée de toute qualité , sauf celle de rendre le myriagone présent en nou
otre esprit, par-delà toutes les images, se représente et combine les qualités abstraites des choses. Le mécanisme de cette illu
roduit une série d’actions, que cette série correspond à une série de qualités ou caractères des choses, que notre action est ef
onséquences. Ce que nous avons en nous-mêmes lorsque nous pensons les qualités et caractères généraux des choses, ce sont des si
images, sauf en ceci qu’elles sont correspondantes aux caractères et qualités générales des choses et qu’elles remplacent la pe
s remplacent la perception absente ou impossible de ces caractères et qualités . — Ainsi lorsque, négligeant les sensations prése
8 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
et que certains prévoient le moment où les différences intensives des qualités , c’est-à-dire de nos sensations, se réduiront à d
nir. Nous allons voir, en effet, qu’elle se réduit ici à une certaine qualité ou nuance dont se colore une masse plus ou moins
fuse des faits psychiques coexistants. Mais c’est là un changement de qualité , plutôt que de grandeur. Ce qui fait de l’espéran
trême, nos perceptions et nos souvenirs acquièrent une indéfinissable qualité , comparable à une chaleur ou à une lumière, et si
lle reste constante pendant fort longtemps, et ne change guère que de qualité , la pesanteur devenant à un certain moment fatigu
Sans ces réactions consécutives, l’intensité de la douleur serait une qualité , et non pas une grandeur. Nous n’avons guère d’au
plus ou moins amères, vous ne démêleriez guère que des différences de qualité  ; ce sont comme les nuances d’une même couleur. M
ce sont comme les nuances d’une même couleur. Mais ces différences de qualité s’interprètent aussitôt comme des différences de
aleur déterminée de l’excitation. Nous associons alors à une certaine qualité de l’effet l’idée d’une certaine quantité de la c
ous mettons l’idée dans la sensation, la quantité de la cause dans la qualité de l’effet. A ce moment précis, l’intensité, qui
ce moment précis, l’intensité, qui n’était qu’une certaine nuance ou qualité de la sensation, devient une grandeur. On se rend
z ainsi la cause dans l’effet, et vous interprétiez inconsciemment la qualité en quantité, l’intensité en grandeur. Il est aisé
eux les sons simultanés : que restera-t-il, sinon une indéfinissable qualité du son entendu ? Seulement, cette qualité s’inter
l, sinon une indéfinissable qualité du son entendu ? Seulement, cette qualité s’interprète aussitôt en quantité, parce que vous
mme, en tant que sensations auditives, diffèrent autrement que par la qualité  ? Oubliez ce que la physique vous a appris, exami
cevait directement des différences de quantité. Mais le son resterait qualité pure, si nous n’y introduisions l’effort musculai
serait une quantité, comme sa cause extérieure, et dans le second une qualité , devenue représentative de la grandeur de sa caus
nt d’espèces de ces deux genres. Il faut ajouter que la différence de qualité se traduit spontanément ici en différence de quan
de pesanteur en un point donné ; et cette sensation ne serait qu’une qualité si vous n’y introduisiez ainsi l’idée d’une grand
’on soulève.   Appellerons-nous quantité ou traiterons-nous comme une qualité l’intensité de la lumière ? On n’a peut-être pas
ention ou d’en être avertis. Décidés à interpréter les changements de qualité en changements de quantité, nous commençons par p
la diminution de la lumière extérieure suffiront à la création d’une qualité nouvelle. Les variations d’éclat d’une couleur do
pour les différences de coloration : nous érigeons les changements de qualité en variations de grandeur. La mesure se fait d’ai
par une diminution continue d’éclairage sont discontinues, étant des qualités , et que nous pouvons compter approximativement le
prétend mesurer. Et c’est en vain qu’elle chercherait à évaluer cette qualité Q par quelque quantité physique Q′ située au-dess
e Q′ et ceci ne pourrait se faire que si l’on avait d’abord mesuré la qualité Q avec quelque fraction d’elle-même. Ainsi, rien
n extérieure. Dès lors, vous pouvez faire abstraction de la nuance ou qualité spécifique de ces différences successives ; un fo
ue vaut la psychophysique : c’est une interprétation symbolique de la qualité en quantité, une évaluation plus ou moins grossiè
n’y a pas de point de contact entre l’inétendu et l’étendu, entre la qualité et la quantité. On peut interpréter l’une par l’a
apercevons l’extensif derrière l’intensif et la quantité derrière la qualité , plus aussi nous tendons à mettre le premier term
devait fatalement arriver où, familiarisée avec cette confusion de la qualité avec la quantité et de la sensation avec l’excita
er, soit par tout autre moyen détourné. Ou bien donc la sensation est qualité pure, ou, si c’est une grandeur, on doit chercher
s une certaine évaluation de la grandeur de la cause par une certaine qualité de l’effet : c’est, comme diraient les Écossais,
n est autrement importante que la première. Car si la confusion de la qualité avec la quantité se limitait à chacun des faits d
9 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
lâcher sur vous : « Si la collection de tous les modes, de toutes les qualités sensibles, étant brisée par l’abstraction, la sub
urquoi vous la nommez une force libre ; comment une force qui est une qualité peut être le moi qui est un être. » Et M. Cousin
onde obscurité : « Si la collection de tous les modes, de toutes les qualités sensibles étant brisée par l’abstraction, la subs
existent qu’en elle et par elle. » Je traduis : « Enlevez toutes les qualités sensibles de cette pierre, la couleur, la dureté,
ar la raison vous le pouvez, car la substance est indépendante de ces qualités et leur survit. » L’idée est fausse, mais qu’impo
l’habitude invincible de considérer uniquement et perpétuellement les qualités générales. On ne résiste pas à une inclination si
Platon, à force d’étudier le même, l’un, la différence, et toutes les qualités générales, avait fini par déclarer que ces qualit
ce, et toutes les qualités générales, avait fini par déclarer que ces qualités sont des substances. M. de Biran, à force d’étudi
efficace de la résolution, on entend que cette force efficace est une qualité ou propriété de la résolution. Or, la beauté, la
té de la résolution. Or, la beauté, la grandeur, la force, toutes les qualités , toutes les propriétés périssent, dès que périt l
riétés périssent, dès que périt le fait ou l’être dont elles sont les qualités et les propriétés. Quand un beau tableau est brûl
ue le pouvoir de se résoudre est le moi, vous prononcez qu’une simple qualité commune à plusieurs faits est l’âme. Si vous dite
s que l’efficacité de la résolution est le moi, vous prononcez que la qualité passagère d’un fait passager est l’âme. Vous roul
ur trois erreurs d’expérience et d’analyse, sur la transformation des qualités en substances, sur l’invention des efficacités et
ces d’observation regagnent leur dignité, les forces redeviennent des qualités dérivées de rapports nécessaires. La nature appar
10 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
rvenait, autant que le comporte la nature des choses, à faire pour la qualité ce qui a été fait pour la quantité ; si elle parv
et conséquent, position dans l’espace, ordre dans le temps, quantité, qualité , etc. Nous en retrouverons au reste la substance
st-à-dire que les termes concrets, tout en exprimant une ou plusieurs qualités qui est leur principale signification ou notation
ur principale signification ou notation, connotent l’objet auquel les qualités appartiennent. Ainsi le concret « rouge » connote
étendue sans la concevoir colorée ; ils joignent par association aux qualités tactiles les qualités visuelles, qui même devienn
voir colorée ; ils joignent par association aux qualités tactiles les qualités visuelles, qui même deviennent prédominantes. Mai
édominantes. Mais chez l’aveugle-né, il n’existe que la sensation des qualités tactiles, c’est-à-dire de la résistance. Maintena
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
ur l’origine de l’idée d’espace. 1° Il n’y a dans la sensation aucune qualité spatiale, extensive, rien d’analogue à la grandeu
ennent unité et ordre. C’est la doctrine de l’a priori. 3° Il y a une qualité spatiale, une extensivité immédiatement donnée pa
ans distinction de lieu précis, le caractère extensif qui, joint à sa qualité propre, permettra plus tard de construire l’étend
une part, une forme vide, absolument uniforme, homogène, dépourvue de qualité propre, d’intensité, de ton sensitif, cadre indif
extensif, vous n’aurez aucun moyen d’établir une relation entre telle qualité ou telle intensité, d’une part, et tel point de l
froide, mettez-les dans de l’eau chaude ; vous aurez une sensation de qualité différente, mais de même extensivité. On voit qu
nstruire par des associations ou des synthèses mentales. De ce que la qualité extensive est irréductible, faut-il conclure qu’e
ualité-spécifique de couleurs, de sons, d’odeurs, etc., et outre leur qualité commune d’intensité, pourquoi les sensations n’au
d’intensité, pourquoi les sensations n’auraient-elles pas une seconde qualité commune, plus visible dans les sensations du touc
nt une colique ou un mal de tête. La science ne peut pas expliquer la qualité . Expliquer scientifiquement un phénomène, c’est,
s, la masse, dont on ne discute pas la nature. En ce qui concerne les qualités , nous ne pouvons que dire dans quelles conditions
la construire avant de l’avoir sentie. Mais, à ce compte, toutes les qualités spécifiques seraient a priori, tandis qu’on est c
mme l’intensité. Et il faut bien qu’il en soit ainsi, qu’il y ait des qualités générales saisies par une expérience générale ; i
ons de la vue et du tact. Cette différence de fait entre les diverses qualités sensitives dans leur rapport à l’intuition pure d
nt. Si nous regardons le ciel bleu, les sensations ont toutes la même qualité sous le rapport de la couleur, et cependant nous
qu’ils nous fournissent et dont chacune a une nuance propre. Mais la qualité particulière de chaque sensation, qui la rend dis
ue manière, nous avons des points de repère dans l’espace ; car cette qualité sensitive n’est pas par elle-même une situation,
sensations se détachent sur cet ensemble, elles ont non seulement une qualité sensorielle sui generis, mais encore une qualité
nt non seulement une qualité sensorielle sui generis, mais encore une qualité locale, répondant aux lignes de communication qui
x exemples que, tout le long de la série animale, le mouvement est la qualité par laquelle les animaux attirent le plus aisémen
rtuellement le signe local. Ce signe ne se détacherait pas des autres qualités de la sensation si tout en restait là ; mais, com
, nous finissons par avoir dans notre conscience : 1° un complexus de qualités indépendantes des signes locaux ; 2° un complexus
des signes locaux ; 2° un complexus de signes locaux indépendants des qualités . Si, de plus, nous y ajoutons le mouvement avec l
12 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVI »
u style. On conçoit donc que nous ayons insisté sur leur emploi, leur qualité et leur formation ; mais là encore on a essayé de
mêmes qui consent à former la chair impalpable des idées ; suivant la qualité de cette atmosphère de notre âme, à quoi s’emprun
à quoi s’emprunte le mystère de l’expression par la parole, varie la qualité de cette expression même. C’est affaire de tempér
crivain ; il faut également savoir écouter, car c’est par l’harmonie, qualité rare, que les images s’évoquent, intégrales, dans
uffer, l’enfiévrer », comme si cela ne dérivait pas directement de la qualité sensuelle de l’écrivain. — Comment refaire le mau
fait absurde. Nous constatons, en outre, « qu’il y a des images d’une qualité qu’on sent difficile à trouver soi-même, qui révè
13 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
ent en aucune manière ; et dépouillant alors la matière de toutes les qualités que je lui ai conférées dans ma représentation, c
autres images, puisqu’il n’y a pas d’objet matériel qui ne doive ses qualités , ses déterminations, son existence enfin à la pla
al, se résout en la triple opposition de l’inétendu à l’étendu, de la qualité à la quantité, et de la liberté à la nécessité. S
u pur ; c’est ce que nous avons appelé l’extensif. L’extension est la qualité la plus apparente de la perception. C’est en la c
e le spectacle. 2º Beaucoup moins artificielle est l’opposition de la qualité à la quantité, c’est-à-dire de la conscience au m
si l’on commence par accepter la première. Supposez en effet que les qualités des choses se réduisent à des sensations inextens
es sensations inextensives affectant une conscience, en sorte que ces qualités représentent seulement, comme autant de symboles,
intervalle reste à franchir : celui qu’il y a de l’hétérogénéité des qualités à l’homogénéité apparente des mouvements dans l’é
son passé dans son présent, capable, en se répétant, d’engendrer les qualités sensibles, soit déjà quelque chose de la conscien
’opère la contraction, non plus sans doute de mouvements homogènes en qualités distinctes, mais de changements moins hétérogènes
on apparente simplicité une multiplicité énorme de moments. Entre les qualités sensibles envisagées dans notre représentation, e
qualités sensibles envisagées dans notre représentation, et ces mêmes qualités traitées comme des changements calculables, il n’
, par l’idée de tension nous avons cherché à lever l’opposition de la qualité à la quantité, comme par l’idée d’extension celle
s si l’on envisage ainsi les rapports de l’étendu à l’inétendu, de la qualité à la quantité, on aura moins de peine à comprendr
14 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »
ce de défauts ; mais, parce que ces négligences n’ont pas nui à leurs qualités , est-ce une raison pour ne point recommander d’ab
s qualités, est-ce une raison pour ne point recommander d’abord leurs qualités  ? Etrange Cours de littérature — et M. Brunetière
-Simon, Molière, Sévigné survivent, bien que leur style n’ait pas les qualités qu’il nous blâme d’exiger ; et nous devrions, d’a
emarquer que les défauts qu’ils peuvent avoir n’ajoutent rien à leurs qualités , et que leurs qualités sont même infiniment supér
s qu’ils peuvent avoir n’ajoutent rien à leurs qualités, et que leurs qualités sont même infiniment supérieures à leurs défauts,
lités sont même infiniment supérieures à leurs défauts, parce que ces qualités sont fondamentales et constituent l’essence même
supérieure à la correction, à l’harmonie, à l’élégance, à toutes les qualités possibles, comme nous l’avons proclamé cent fois
15 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
l’état des lettres. — § II. Influence personnelle de Louis XIV. — Des qualités de corps et d’esprit de ce prince, et comment on
puissante et la plus générale fut l’influence du gouvernement et des qualités personnelles de Louis XIV. Ici encore il n’y a pa
és ; c’est aussi le caractère de tous les écrits durables. Toutes les qualités de l’invention et de l’exécution se peuvent ramen
re donner du monseigneur à ses ministres, à leur permettre l’habit de qualité au lieu de l’habit noir, à recevoir leurs femmes
vains ses contemporains, ç’a été de réfléchir dans leurs ouvrages les qualités de son gouvernement, dans ces années si glorieuse
esse réglée par le goût, l’esprit d’ordre et d’unité, telles sont les qualités du gouvernement de Louis XIV. Ouvrez les chefs-d’
n de ce magnifique spectacle ; tous ne sont-ils pas marqués des mêmes qualités , création, hardiesse, goût, ordre, unité ? Les li
uve dans ce livre le roi, tel que l’appelaient les bons citoyens. Les qualités que Balzac prête à Louis XIII sont celles qu’on e
res hommes, était lui-même une sorte d’idéal. Il avait les plus rares qualités du corps, de l’esprit et du caractère. Un air d’e
très naturel194. C’est là le dernier trait, et la perfection même des qualités de la personne, la majesté unie au naturel. Les t
aturel. Les témoignages du temps sont unanimes sur ce point. Pour les qualités de l’esprit, Louis XIV eut au plus haut degré tou
ue. Ceux-ci sont moins connus : Ce monarque, dont l’âme aux grandes qualités Joint un goût délicat des savantes beautés, Qui,
verain Ne dit rien au hasard et voit tout d’un œil sain202 . Sur les qualités de la personne, comme sur l’esprit de Louis XIV,
meurée plus forte que les préventions personnelles. La perfection des qualités de l’esprit, c’est le goût, comme la perfection d
tion des qualités de l’esprit, c’est le goût, comme la perfection des qualités de la personne, dans un rang si élevé et au sein
is, et cela jusqu’à la fin de sa vie. » Mais ce sont là seulement des qualités de commerce. Pour les parties héroïques du caract
’au plus léger soupçon de représentation et de comédie210. » Une des qualités les plus caractéristiques de Louis XIV, ce fut l’
se l’approprier, pour en faire usage dans sa conduite, ce sont là des qualités supérieures, parce que la volonté y a peut-être p
mon bien où je le trouve ? » Il nous reste une image magnifique des qualités de Louis XIV : c’est ce palais de Versailles, qui
che pas un écrit durable de cette époque où l’on ne trouve toutes ces qualités appropriées au sujet. Est-il besoin de faire une
n, il faudra bien reconnaître que les écrivains ont dû rechercher les qualités qui se recommandaient de l’exemple de Louis XIV,
terie, mais l’impression forte que de grands écrivains recevaient des qualités du roi et de la grandeur de la France, depuis que
humanité se reconnaît dans tous les temps. La langue avait toutes les qualités qui font la perfection d’une langue pour le pays
acine. Né un an seulement avant le roi, doué comme lui des plus rares qualités du corps et de l’esprit, ayant aussi ce grand air
ance. Il l’aima par l’attrait que devaient avoir pour lui ses propres qualités réfléchies dans les œuvres de Boileau, la raison,
porté à la tendresse, si bien fait, si magnifique, « dont les belles qualités , dit Mme de Motteville, causaient toutes les inqu
angélique, et de se rendre lui-même si respectable par tant de belles qualités , la majesté constante, la droiture, la naturelle
x ouvrages de théologie. Il lut ces fameux écrits qui, par toutes les qualités du grand siècle, la méthode, la proportion, la ma
16 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IX. Du rapport des mots et des choses. — Ses conséquences pour l’invention »
abstrait, représente toute une collection d’objets, et seulement les qualités communes à tous ces objets. « Le nom d’arbre, dit
ommunes à tous ces objets. « Le nom d’arbre, dit M. Taine, exprime la qualité commune à toutes les espèces d’arbres, peupliers,
purement abstraits, et non généraux ni collectifs, qui expriment des qualités , des manières d’être, tous les accidents possible
moellons. J’ai lu quelque part, dans une composition d’élève sur les qualités que doit avoir le style : « Quand on a donné au s
17 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
lle haute idée nous nous faisons d’un historien. III Or quelles qualités nous paraissent-elles nécessaires avant tout dans
avant tout dans l’écrivain qui ose saisir cette plume de Tacite ? Ces qualités sont immenses, diverses, rares à rencontrer dans
actes ? Des vues politiques droites, étendues et justes, sont une des qualités indispensables de l’écrivain. Voilà, selon nous e
doué par la nature d’abord, par sa vie ensuite, de la plupart de ces qualités natives ou acquises qui doivent constituer l’hist
livre du monde. Nous disons d’avance, avec la même franchise, que ces qualités n’existent pas pour nous dans son premier livre d
hiers. Ajoutons, aux motifs de cet attrait involontaire en nous, deux qualités également distinctives de cette riche nature, qua
en nous, deux qualités également distinctives de cette riche nature, qualités par lesquelles M. Thiers se dessine entre tous se
l’autre dans la sphère de la pensée ou de l’action. La seconde de ces qualités , c’est la cordialité, c’est-à-dire cette ouvertur
s dons à la fois, et que toute histoire où se montre une seule de ces qualités rares est une œuvre appréciable et hautement appr
er après moi un souvenir de mon éphémère existence. Chacun d’eux a sa qualité particulière et saillante : tel narre avec une ab
sent, je le répète, ils ont bien fait. Et pourtant n’y a-t-il pas une qualité essentielle, préférable à toutes les autres, qui
é ? Je le crois, et je dis tout de suite que, dans mon opinion, cette qualité , c’est l’intelligence. « Je prends ici ce mot dan
qui s’appelle l’intelligence, et bientôt, à la pratique, cette simple qualité , qui ne vise pas à l’effet, est de plus grande ut
ême, avec l’éclat, la force, l’étendue, la promptitude. « C’est cette qualité appliquée aux grands objets de l’histoire qui, à
ité appliquée aux grands objets de l’histoire qui, à mon avis, est la qualité essentielle du narrateur, et qui, lorsqu’elle exi
ct ; étudiez bien un temps, les personnages qui le remplissent, leurs qualités , leurs vices, leurs altercations, les causes qui
l’intelligence en faisant de l’intelligence et de la justice une même qualité dans l’historien, ce qui est vrai sans doute pour
des hommes ! » IX Cette belle théorie de l’intelligence, comme qualité première et fondamentale de l’historien, est trop
e, comme l’intelligence prédomine en lui et dans son livre, que cette qualité absorbe évidemment dans son intention toutes les
, quoique intéressante et sagement pensée, ne se distingue par aucune qualité de composition ou de style de tout ce qui a été é
raves que ceux de l’armée d’Italie ; mais ils présentaient toutes les qualités de troupes accomplies : ils étaient sages, sobres
sprit froid, profond, caractère peu sociable, mais doué de toutes les qualités du général en chef ; c’était enfin ce jeune Ney,
Bonaparte en fut vivement touché. Il estimait Kléber pour ses grandes qualités militaires, mais ne plaçait personne, ni pour les
, pendant sa longue vie parlementaire, oratoire et ministérielle, les qualités presque inconciliables que dut exercer M. Pitt po
on parvient à braver et à contenir les passions soulevées. Toutes ces qualités naturelles ou acquises, M. Pitt les posséda au pl
18 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
mier dessine peut-être mieux que Delacroix, si l’on veut préférer les qualités saines, bien portantes, aux facultés étranges et
ui en jouissent avec tranquillité. Cette peinture a, selon nous, une qualité très-importante, dans un musée surtout — elle est
l se peut que l’auteur devienne plus tard un franc coloriste. — Autre qualité énorme et qui fait les hommes, les vrais hommes,
bleau — Sainte Anne instruisant la Vierge, — qui vaut surtout par des qualités d’élégance et de composition habile, — c’est plut
 ? Boissard Il est à regretter que M. Boissard, qui possède les qualités d’un bon peintre, n’ait pas pu faire voir cette a
arlions à propos de M. Boulanger, et s’est sauvé du danger, grâce aux qualités sérieuses et pour ainsi dire naïves de sa peintur
s dans ses bras ; — c’est très-joli, c’est très-bien peint, et même — qualité plus grave — c’est naïf. — Cet homme réussit touj
eur moins variée que le tableau de cette année, mais elle a les mêmes qualités sérieuses de peinture. Appert L’Assomption
sérieuses de peinture. Appert L’Assomption de la Vierge a des qualités analogues — bonne peinture — mais la couleur, quo
t un des rares élèves de Delacroix qui brillent par quelques-unes des qualités du maître. Rien n’est doux, dans la vilaine besog
et amère — mais ce tableau plaît, à mesure qu’on s’y attache, par des qualités d’un autre genre. — Il a d’abord un mérite singul
— La composition est du reste belle et habile, et a quelques-unes des qualités traditionnelles des grandes écoles — la dignité,
rie naïve d’album romantique, ne nous déplaît pas ; — mais cela a une qualité trop oubliée aujourd’hui. C’est élégant, — cela s
et la pipe ! Jacquand fabrique toujours du Delaroche, vingtième qualité . Roehn Peinture aimable (argot de marchand
re, et sait la regarder avec autant d’intelligence que d’amour. — Les qualités par lesquelles il brille sont tellement fortes, —
lesquelles il brille sont tellement fortes, — parce qu’elles sont des qualités d’âme et de fond — que l’influence de M. Corot es
a l’air bousculé, comme si elle visait à la quantité, a néanmoins une qualité très-rare par le temps qui court — il est peint a
nos sculpteurs comme nos peintres ; — or c’est justement à cause des qualités un peu mises en oubli chez les nôtres, à savoir :
se. Bosio au contraire se rapproche de Bartolini par les hautes qualités qui séparent le grand goût d’avec le goût du trop
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
douleur varient en raison de cinq conditions : 1° l’intensité, 2° la qualité , 3° le changement, 4° la durée, 5° la fréquence.
subsiste une sorte de rivalité. Est-ce l’intensité qui emprunte à la qualité sa valeur agréable ou pénible ? Est-ce au contrai
e à la qualité sa valeur agréable ou pénible ? Est-ce au contraire la qualité qui se résout en intensité ? Et de plus on peut d
en intensité ? Et de plus on peut demander : l’intensité de quoi ? la qualité de quoi ? Les interminables discussions sur les c
ée à la quantité brute de l’excitation nerveuse, indépendamment de la qualité  ? Léon Dumont l’a soutenu ; Wundt lui-même, dans
tain degré d’exertion est toujours agréable, un excès est pénible. La qualité , ici, paraît donc indifférente ; mais, en y regar
ès, on voit que, pour être devenue uniforme, elle n’a pas disparu. La qualité du mouvement, c’est d’être une action, et une act
l’odorat que les déplaisirs ou plaisirs immédiats semblent liés à la qualité plus qu’à l’intensité. Ces sens méritent d’autant
rriture qu’intérieurement et qui ont, par le palais, l’avant-goût des qualités nutritives. L’amertume n’est donc qu’une intégrat
aisirs esthétiques. Tout ce qu’on peut dire, c’est que la forme ou la qualité de l’excitation doit être mise en ligne de compte
ensité de la représentation doivent l’emporter sur les changements de qualité dans la représentation, et que, dans la même mesu
doit être déterminé par les variations d’intensité, non par celles de qualité . Mais James Ward, comme Herbart et Wundt, concent
ualité. Mais James Ward, comme Herbart et Wundt, concentre trop toute qualité dans la représentation, dans le côté intellectuel
ésentation, dans le côté intellectuel de la conscience. De ce que les qualités représentatives, qui sont surtout formelles, vont
ulte pas que le résidu soit une pure intensité ; il y a seulement une qualité fondamentale, au lieu d’un grand nombre de qualit
y a seulement une qualité fondamentale, au lieu d’un grand nombre de qualités plus ou moins formelles et de relations plus ou m
u moins formelles et de relations plus ou moins superficielles. Cette qualité primordiale est appétitive, au lieu d’être représ
ieu d’être une contemplation intellectuelle ; mais c’est toujours une qualité , et, même chez l’animal le plus rudimentaire, l’i
même chez l’animal le plus rudimentaire, l’intensité est celle d’une qualité ou, mieux encore, d’une action appétitive, non pa
la tendance à améliorer les conditions de la vie, en intensité et en qualité . Il y a donc entre les organismes une concurrence
20 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
lument identique au premier, car j’ai fait abstraction de toute autre qualité que celle de l’unité. Il ne s’agit pas d’un cheva
e. V Idée de perfection Quand on applique l’idée d’infini à une qualité , par exemple à l’intelligence, à la puissance, au
bstraite, on forme l’idée de perfection. Remarquons d’abord que toute qualité a une intensité, conséquemment une quantité. Par
Donc la notion de quantité et de grandeur se retrouve dans toutes les qualités que nous pouvons concevoir. En général, nous ne p
ensité, etc. S’il en est ainsi, je puis appliquer l’idée d’infini aux qualités comme à tout le reste. Je construis ainsi l’idée
d’une intelligence embrassant tout dans sa science infinie, etc. Les qualités supposées infinies sont des perfections en leur g
ntitatif, distinguer ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est qualité proprement dite de ce qui est manque, ce qui est
intérieure ou extérieure, à la conscience que nous avons des diverses qualités positives. Nous disons, par exemple, que l’intell
e nous jouissons d’agir et de mouvoir, etc. En combinant les diverses qualités ou biens que nous connaissons par expérience et e
ntelligence, de notre puissance ; le reste est donc constitué par des qualités positives et non négatives. 2° — Nous ne trouvons
ncomplet. La régularité et la pureté des idées mathématiques sont des qualités négatives, qui nous plaisent parce qu’elles simpl
21 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
s l’impossibilité de puiser, au milieu des choses qui l’entourent, la qualité et la quantité de mouvement nécessaires pour agir
s. Même, comme nous essaierons de le montrer, la « subjectivité » des qualités sensibles consiste surtout dans une espèce de con
la matière à des atomes en mouvement : ces atomes, même dépourvus de qualités physiques, ne se déterminent pourtant que par rap
osez l’univers avec des atomes : dans chacun d’eux se font sentir, en qualité et en quantité, variables selon la distance, les
r de la matière son fantôme. Du moins on la dépouillera de toutes les qualités qui donnent la vie. Dans un espace amorphe on déc
ce inextensive. Mais il ne suffit pas de tailler, il faut coudre. Ces qualités que vous avez détachées de leur soutien matériel,
sion ? Si vous la réduisez au mouvement homogène, d’où naîtra donc la qualité  ? Surtout, comment imaginer un rapport entre la c
’une mécanique abstraite lui refuse, pourvu aussi qu’on voie dans les qualités sensibles autant de contractions opérées par notr
a vue. Sans doute je dispose encore de la même quantité et de la même qualité de mouvements dans l’espace ; mais ces mouvements
e des diverses actions à exercer sur elles. Et par suite, chacune des qualités perçues par mes différents sens dans le même obje
econde, au contraire, les « données de nos différents sens » sont des qualités des choses, perçues d’abord en elles plutôt qu’en
nous apercevons : on mettra d’un côté le principe conscient avec les qualités sensibles, de l’autre une matière dont on ne peut
uelque chose d’aperçu, nous devons au contraire rapprocher toutes les qualités sensibles, en retrouver la parenté, rétablir entr
onc qu’elles aient renoncé à l’action individuelle pour concourir, en qualité de sentinelles avancées, aux évolutions du corps
Mais on ne saurait rien admettre ici de commun, au point de vue de la qualité , entre une sensation visuelle élémentaire et une
ne connaissons rien d’elle puisque nous devons lui dénier toutes les qualités aperçues, toutes les sensations dont elle a simpl
sisterait surtout dans l’apport de notre mémoire, nous dirons que les qualités sensibles de la matière elles-mêmes seraient conn
perceptions ultérieures, parce qu’il n’y a rien, dans un ensemble de qualités sensibles, qui laisse prévoir les qualités nouvel
rien, dans un ensemble de qualités sensibles, qui laisse prévoir les qualités nouvelles en lesquelles elles se transformeront.
dirons que le système nerveux, masse matérielle présentant certaines qualités de couleur, de résistance, de cohésion, etc., pos
u des éléments matériels. Par là il est conduit à considérer déjà les qualités perçues de la matière elles-mêmes, les qualités s
à considérer déjà les qualités perçues de la matière elles-mêmes, les qualités sensibles et par conséquent senties, comme autant
nc de l’essence du matérialisme d’affirmer la parfaite relativité des qualités sensibles, et ce n’est pas sans raison que cette
ait à la matière, il n’a jamais hésité à dépouiller cette matière des qualités qu’elle revêt dans notre perception, et qui serai
ité indépendante. Mais pour cela il faudrait laisser à la matière ces qualités que matérialistes et spiritualistes s’accordent à
22 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »
pu lire Cléveland, le Doyen de Killerine, les Mémoires d’un Homme de qualité , que nous recommandaient nos oncles ou nos pères 
n tissu, on veut toucher de la main, en quelque sorte, l’étoffe et la qualité de ce génie dont on a déjà vu le plus brillant éc
les idées de monde l’ayant assailli, il quitta tout pour s’engager en qualité de simple volontaire. La dernière guerre de Louis
à s’étendre avec lui, en plus d’un endroit des Mémoires d’un Homme de qualité et de Cléveland, sur ces promenades méditatives,
dès lors, selon toute apparence, à rédiger les Mémoires d’un Homme de qualité , et en même temps, par la multitude d’histoires i
s de son exil, nous voyons paraître de lui les Mémoires d’un Homme de qualité , un volume traduit de l’Histoire universelle du p
qu’à ceux qui nous aideront à le peindre. Les Mémoires d’un Homme de qualité nous semblent sans contredit, et Manon à part, Ma
lui défend la langue espagnole ; son soin que chez un homme de cette qualité , destiné aux grandes affaires du monde, l’étude n
démarcation entre les deux marquis, entre le marquis simple homme de qualité et le marquis fils de duc, est tranchée fidèlemen
se. J’aime beaucoup moins le Cléveland que les Mémoires d’un Homme de qualité  : dans le temps on avait peut-être un autre avis 
1728) : « Il y a ici un nouveau livre intitulé Mémoires d’un Homme de qualité retiré du monde. Il ne vaut pas grand’chose ; cep
rmes. » Ce n’est que de la première partie des Mémoires d’un Homme de qualité que peut parler mademoiselle Aïssé ; 190 pages qu
23 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223
ls. Il tint de cette mère estimable et de vieille roche plusieurs des qualités qu’il mit en œuvre : Elle réunissait, dit-il, de
ieurs des qualités qu’il mit en œuvre : Elle réunissait, dit-il, des qualités qui vont rarement ensemble ; avec un caractère si
à quarante. En voyant ce que deviennent chez les hommes célèbres les qualités qui existaient déjà chez leurs parents, et qui y
tout enfant à Paris pour y faire ses études, ce que bien des gens de qualité ne faisaient pas pour leurs fils et ce que nul bo
plume, la robe et l’étude. Duclos retourne donc à Paris, toujours en qualité d’étudiant en droit, et se met en pension chez un
nt en lui donnant la réputation de méchanceté, et en lui refusant les qualités solides du cœur et de l’esprit… M. de Forcalquie
, dit-il, fait voir combien elle est nécessaire avec les plus grandes qualités  : car son expression est si rapide et quelquefois
; tenons-nous aujourd’hui au romancier et au moraliste. Ses débuts en qualité de romancier se firent dans une coterie dont étai
ui se seraient faits en collaboration dans ce petit cercle de gens de qualité et de plaisir. Voisenon, dans sa note sur Duclos
ention de peindre une collection de caractères de femmes, la femme de qualité , l’Anglaise, l’Espagnole, la coquette, la dévote,
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
u, dans la bonne conformation de chacun de ces organes, comme dans la qualité du sang, laquelle le dispose à fermenter durant l
imer. Ils demeurent froids en s’efforçant d’être touchans. Lorsque la qualité du sang est jointe avec l’heureuse disposition de
es leçons que les maîtres donnent, dit Seneque, comme des graines. La qualité du fruit que les graines produisent, dépend princ
lité du fruit que les graines produisent, dépend principalement de la qualité de la terre où elles sont semées. La plus chetive
ent, et cet esprit, pour ainsi dire, rapporte une graine de meilleure qualité que la graine qui lui fut confiée. Combien d’homm
25 (1921) Esquisses critiques. Première série
neusement disciplinée démontre en M. de Montesquiou l’existence d’une qualité que l’on doit priser particulièrement chez tout a
cun esprit de dénigrement systématique , il fait le départ exact des qualités et des défauts qu’il reconnaît dans son sujet, et
résistible empire sur la foule de ses auditeurs ? Par deux précieuses qualités , que peu d’auteurs ont possédées au même degré qu
e et l’exhortait à prendre son courage à deux mains et à employer les qualités qu’il lui reconnaissait, dans une grande comédie
la valeur réelle de ces créations. À qui d’ailleurs échapperaient la qualité de ce langage théâtral abondant et dru, les large
sont bien faites, et s’il faut lui reconnaître en outre, au moins une qualité certaine, ce sera d’avoir fait preuve, tout le lo
ntales du théâtre de Monsieur Lavedan ne sont point rachetées par des qualités ou des agréments accessoires, et ces comédies enn
ne de ses expressions, « un naturaliste des esprits ». La réunion des qualités qu’il faut pour pousser des recherches en des dir
manesque et violente fait peut-être partie du fond le plus intime des qualités de M. Bourget et l’on peut penser qu’il ne se fit
rendent l’habileté de l’auteur nuisible, non pas au succès, mais à la qualité de ses œuvres. * *    * Le Sens de la Mort, le p
nombre, il y avait lieu de mettre en avant surtout ce qu’il avait de qualités pour le défendre et l’imposer. En M. de Régnier o
nt par la dignité et le choix de ses motifs d’inspiration que par les qualités d’expression mises en œuvre pour les réaliser — p
echercher dans cette époque de sa production l’annonce des admirables qualités qu’il va posséder peu de temps plus tard. Dès son
rmi ces vers encore juvéniles on en trouve qu’il ne surpassera pas en qualité . On discerne déjà ce grand sens décoratif qui le
. Pareillement certaines de ses œuvres en prose se remarquent par des qualités de premier ordre. On aime leur exceptionnelle val
du poète. * *    * Cet ensemble de traits originaux et de séduisantes qualités que nous venons d’analyser, assura à M. de Régnie
ne s’épuisait. Ses derniers recueils sont moins fournis et de moindre qualité . Nous ne sommes plus au temps où chaque poème éta
venture, l’on ne voit guère qu’il soit déterminé par leurs meilleures qualités . C’est à la seconde de ces deux vérités que nous
ra atteint sa période classique. Il s’y montre déjà en possession des qualités d’observateur qui le caractérisent, aussi de son
a longue comme la patine du bronze ou la vieillesse du vin. C’est une qualité native, originelle, qui se rencontre dans certain
ait occupée naturellement et comme par héritage. Enfin, indispensable qualité de l’historien, il a l’esprit clair, parfaitement
sais quelle vertu qui fait que le lecteur se sait gré à lui-même des qualités qu’il y discerne. M. Abel Hermant réclame, en eff
biner une intrigue. On se ferait scrupule de louer un maître pour ces qualités primordiales hors d’un temps où si peu d’écrivain
nce ; c’est un auteur dramatique qui compte, richement doué, plein de qualités et de défauts, et qui mérite qu’on l’étudie. * * 
de ses défauts, et avant que de les rechercher, nous voulons voir ses qualités . Elles sont nombreuses, et plusieurs fort jolies.
de M. Sacha Guitry sont l’aboutissant, et comme la perversion de ses qualités principales, et l’on sait bien que tout ce qui es
L’adresse scénique que nous remarquions en lui prend la place de ses qualités les plus sérieuses. L’expérience de la difficile
les plus rares. On peut craindre que, se fiant trop à cette heureuse qualité , il n’en néglige de plus précieuses. On aperçoit
ons attardé sur la critique, nous nous plaisons à reconnaître que les qualités de M. Sacha Guitry passent ses défauts. Son tempé
après elle le public qui répète ce qu’on lui souffle, célèbre la rare qualité poétique de ses œuvres. Contresens ironique, prod
réside dans l’expression seule. Personne ne songerait à contester la qualité poétique des drames de Victor Hugo ou de ceux de
ne irrégularité qui a de l’excès. Il se plaît à noter le point où les qualités qu’il prise dans l’honnête homme se perdent dans
une clairvoyance non exempte de férocité le moment où les plus rares qualités deviennent leur caricature, et s’évanouissent en
de ces œuvres fortes, neuves ou hardies par leurs intentions ou leurs qualités (hier une comédie de Becque, un drame de Verhaere
.   Un pareil résultat n’est pas absolument commun. Il faut certaines qualités pour l’obtenir, et nous n’allons pas prétendre qu
ecettes du métier voilent brillamment tout ce qui manque ici d’autres qualités plus solides. Par-dessus tout, la bonne volonté d
ême ces fugitives réflexions si ces auteurs avaient les irrésistibles qualités qui font absoudre cette méthode de travail : tous
et ce qui est à même d’y passer pour de l’esprit se trouve être d’une qualité peu relevée. On n’analyse point l’esprit. C’est u
nsidérer avec sympathie. Si nous lui avons tout à l’heure reconnu des qualités , ce n’était pas simplement pour tempérer la rigue
ne peut s’inspirer constamment des bons modèles sans prendre de leurs qualités et tels mots qui appartiennent en propre à ces me
erons sans la plus définir la solubilité dans l’air. Cette singulière qualité tient à de fines nuances, à des manières d’être d
teindre ce que l’on appelle communément ainsi, et quelles singulières qualités sont indispensables pour réaliser une pareille fi
hève de l’individualiser. En outre on discerne en lui cet ensemble de qualités assez difficiles à énumérer qui font dire d’un ho
cond qui se retrouve dans ses ouvrages. De même qu’il y a différentes qualités d’observation, il y a des façons bien diverses de
ée, on le voit redevenir sûr critique de lui-même. Quelle que soit la qualité de ses observations, il ne considère jamais qu’un
rne dans les ouvrages dont il s’occupe. Du critique de race, il a ces qualités essentielles sans lesquelles il est inutile d’étu
é de son attention équivaut la justesse de son jugement, et c’est une qualité critique qui ne le cède point à celles du plus ém
ression de puissance que produisent les écrivains tient à différentes qualités que l’on reconnaît chez eux. Les uns, Balzac, Hug
pant qu’il émeut. La preuve au contraire qu’un ouvrage est de moindre qualité , c’est quand on trouve, en le dégarnissant de ses
e ou la Princesse de Clèves mis en film, et conservant cependant leur qualités profondes. 18. C’est au premier chapitre du Démo
26 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
t de style digne de louange, s’il ne contient au moins deux des trois qualités qui, réunies, sont la perfection de l’art d’écrir
surtout dans le Dialogue d’Eucrate et de Sylla, de réunir toutes les qualités du style, l’enchaînement des idées, la profondeur
alors qu’il se fait remarquer par un livre, indique dans ce livre les qualités importantes que la république peut un jour réclam
l’intérêt que vous inspiriez ; enfin le style exige quelques-unes des qualités nécessaires pour conduire les hommes. Il faut con
par conséquent un caractère dans les formes du style, qui atteste les qualités de l’âme avec plus de certitude encore que les ac
mots célèbres des héros de l’antiquité, sont les modèles des grandes qualités du style : ce sont ces expressions inspirées par
u, à moins qu’il ne soit harmonieux. L’harmonie est une des premières qualités du style ; et c’est gâter la langue française que
27 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91
la noble Chambre en septembre 1831, à l’âge de vingt et un ans, et en qualité d’accusé. Mais, à voir sa jeunesse, sa bonne grâc
saient presque dans la sienne. Il put même y donner libre cours à ses qualités incisives, mordantes, acérées, et se montrer pers
loin, en silence, ce talent précoce et grandissant. Il faut bien des qualités , il faut même quelques défauts peut-être pour com
être pour composer un grand orateur ; ou, du moins, quelques-unes des qualités de l’orateur, quand il débute très jeune, avant d
orateur, quand il débute très jeune, avant de devenir tout à fait des qualités , peuvent ressembler à des défauts. Ainsi la confi
il n’en laisse, à la rencontre, échapper aucun ; il joint aux autres qualités de l’orateur celle de la riposte et de l’à-propos
ion où le talent de M. Thiers lui-même a grandi et a su ajouter à ses qualités habituelles je ne sais quoi de contenu et le ress
28 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
dées, nous avons trouvé que les faits psychiques étaient en eux-mêmes qualité pure ou multiplicité qualitative, et que, d’autre
rt, leur cause située dans l’espace était quantité. En tant que cette qualité devient le signe de cette quantité, et que nous s
ne qualitatif. Vous en trouverez l’origine dans un compromis entre la qualité pure, qui est le fait de la conscience, et la pur
sychophysique possible, ou l’intensité d’un état psychique simple est qualité pure. Passant ensuite au concept de la multiplici
oissante ; une hétérogénéité pure au sein de laquelle il n’y a pas de qualités distinctes. Bref, les moments de la durée interne
de l’espace. La rupture s’est donc effectuée ici d’elle-même entre la qualité et la quantité,, entre la vraie durée et la pure
par laquelle on confond succession et simultanéité, durée et étendue, qualité et quantité. 40. M. Renouvier a déjà parlé de c
29 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Sainte-Beuve » pp. 43-79
il avait de poli et de suprêmement élégant que pour sa manière et ses qualités véritablement originales et grandioses. Il y a pl
lative : elle est absolue. Il nous a dénombré en Virgile une foule de qualités d’un ordre élevé, mais littérairement secondaires
morale qu’on est moins accoutumé à rencontrer en cet écrivain que ses qualités d’un autre ordre, précieuses aussi, mais moins re
qu’on appelle les Portraits littéraires, peuvent s’y révéler par des qualités inattendues, par des renouvellements de manière c
en d’étonnant, du reste, à ce qu’elle y fût prise. Sainte-Beuve a des qualités , je ne veux pas le nier, qui servent beaucoup à l
tique, mais qui à elles seules sont impuissantes à la constituer. Ces qualités ont séduit le dix-neuvième siècle… Et elles l’ont
uvième siècle qui se croit aussi un siècle critique, les partage. Ces qualités , c’est la vivacité d’impression, l’imagination co
s’imprègne, et c’est par là que je veux finir la liste de toutes les qualités intellectuelles du critique aimé du xixe  siècle…
es les qualités intellectuelles du critique aimé du xixe  siècle… Les qualités intellectuelles ! je n’ai pas parlé des morales,
es qualités intellectuelles ! je n’ai pas parlé des morales, dont les qualités intellectuelles doivent être doublées pour qu’il
urgeoisés, ses Portraits contemporains n’attestent nulle part que les qualités que je viens de lui reconnaître. Il n’en est pas
agrément, sans verve, sans distinction d’élégance, n’ayant aucune des qualités que doit avoir ce genre très particulier de litté
30 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et littéraires.) » pp. 387-414
familiarité dans leur commerce, et témoigner agréablement qu’il avait qualité comme critique des choses de théâtre. Il ne préte
i allait la diriger. Il porta tout aussitôt et ne cessa de garder les qualités antiques dans l’adoption des œuvres et des doctri
en excès, ç’a été sur ce point-là. Mais, en général, M. Magnin a une qualité à lui, quand il traite d’un sujet et d’un livre,
in a une qualité à lui, quand il traite d’un sujet et d’un livre, une qualité que possèdent bien peu de critiques, et qui est b
ine et excellente littérature. Il est tout à fait impersonnel, grande qualité pour le genre. Lorsque tant d’autres oracles prêc
me, tout vif qu’il était, vint assez tard et se tempéra de ses autres qualités , de façon à moins craindre le retour. Esprit cons
encore ; ce n’est guère que la même un peu autrement retournée. Cette qualité d’indifférence que nous avons notée chez M. Magni
oderne, de celle qui fait les bons journaux. Il en possède toutes les qualités primitives, fines et saines, menues et solides, l
n but. Ceci revient à dire que M. Magnin est écrivain, qu’il en a les qualités , le goût, un peu l’entraînement ; il aime à étudi
ce, romantisme, Portugal et Chine, nul échantillon n’y manque ; cette qualité de style dont nous parlons en fait l’harmonie. C’
31 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
hacun de ceux-ci subsume sous un concept général, représentatif de la qualité et de la quantité d’une énergie déterminée, — une
qu’il est autre, il se pare, aux yeux de la dupe qu’il a choisie, de qualités générales dont la représentation existe par avanc
il, car à se concevoir autrement qu’il n’est, l’enfant s’attribue les qualités et les aptitudes du modèle qui l’a fasciné : il s
s valeur au point de vue scientifique. Il apporta dans ce domaine les qualités d’un cerveau supérieur et parfois même son admira
ustifiée et des lettres d’Ambroise Thomas attestent la réalité de ses qualités d’exécutant. Mais il faut se souvenir ici que le
ouvenir ici que le Bovarysme ne consiste pas seulement à préférer une qualité que l’on n’a pas à une qualité que l’on possède.
consiste pas seulement à préférer une qualité que l’on n’a pas à une qualité que l’on possède. Le Bovarysme existe, a-t-on dit
à cette tyrannie du don, et son organisme est en proie, du fait de sa qualité maîtresse, à une Véritable exploitation. Aussi, l
32 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191
inon que Saint-Évremond. C’est un sage aimable, un esprit de première qualité pour le bon sens, et qui sait entrer dans toutes
son malheur : il s’attacha à elle et l’aima pour son esprit, pour ses qualités solides, autant que pour sa beauté. Toutes ces ni
est plu à réunir sur la tête d’une Émilie de son invention toutes les qualités les plus difficiles à associer et tous les contra
r la joie, on peut dire que cette aimable enjouée a toutes les bonnes qualités des mélancoliques qui ont l’esprit bien fait, car
très charmante, qu’elle a de l’esprit, de la véritable bonté et mille qualités dignes d’être infiniment estimées. Voilà une Nin
caractères et pour le tour, il ne manquait rien. C’est par toutes ces qualités aimables et brillantes, portées sur un grand fond
sans reproche… Je vous ai mandé que mes agréments étaient changés en qualités solides et sérieuses, et vous savez qu’il n’est p
ingué ne s’employait pas ainsi absolument. On était distingué par une qualité ou par une autre : mais être distingué tout court
terlocuteurs continuent de parler d’elle et de se redire ses diverses qualités aimables. L’abbé Fraguier l’a également peinte en
33 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Sahara algérien et le Grand Désert »
la science exacte et forte, technique et claire, ni enfin aucune des qualités substantielles qu’on est accoutumé de demander au
sinon de plus précieux ; quelque chose qui devait relever les autres qualités de ses écrits et qui en fit instantanément la for
emier ouvrage que Daumas montra, dans toute leur plénitude, les vives qualités d’écrivain qui allaient distinguer sa manière. Ce
é citées vingt fois, et que personne, d’ailleurs, n’a oubliées. En sa qualité de peintre littéraire, Daumas va plus au fond des
résistances ont développé dans notre armée non seulement les vieilles qualités traditionnelles qui constituent le génie militair
itionnelles qui constituent le génie militaire de la France, mais des qualités entièrement nouvelles et qu’on ne lui connaissait
34 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32
nerait qu’un échantillon insuffisant. On ne saurait mieux étudier ces qualités de près et au complet que chez un écrivain de nos
Vinet se distingua de bonne heure, et par son application, et par des qualités plus en dehors, plus hardies ou plus gaies qu’il
ide même, ne manque pas d’une certaine énergie ardente que ses autres qualités recouvrent. Et si, par la délicatesse exquise de
les langues anciennes, est tout d’abord propre à faire ressortir les qualités de grammairien analytique et de rhéteur, de Quint
ace ; il a une originalité qui reproduit et condense heureusement les qualités de la Suisse française, et, en même temps, il a u
pénétrer le génie, d’en connaître les ressources, d’en apprécier les qualités et les défauts, de nous l’approprier dans tous le
essentiels à relever, et qui tiennent au procédé même par lequel les qualités se sont acquises ou accrues. Il y a des duretés d
rès-achevé, véritable chef-d’œuvre littéraire de M. Vinet. Toutes ses qualités de précision, de propriété, de suite, de sagacité
r un style si finement élaboré, dont il a souvent un peu lui-même les qualités et l’effort ; soit que, se souvenant sans doute d
direct de Benserade, mais il ne l’est pas de Voiture, qui était d’une qualité et d’une saillie d’esprit bien supérieure, et qui
35 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181
e des liaisons avec les personnes du plus haut rang et de la première qualité . Il nous a très bien rendu le milieu social au se
énées, à la division de Saint-Jean-Pied-de-Port, où il fut employé en qualité d’inspecteur général des transports militaires, i
dans M. Walckenaer un patient, exact et sympathique observateur. Ces qualités de persévérance, d’attention, de curiosité, et pr
faudrait plus tant vous enorgueillir de ce rare assemblage de belles qualités que l’on admire en vous, puisqu’il en est une don
omme secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions, et en cette qualité il a fait plusieurs notices et éloges où l’on ret
t dire : M. Walckenaer tenait à M. Ducloz-Dufresnoy et à une femme de qualité , Mme d’Asfeld, au même degré et d’aussi près que
aussi près que M. Bazin à M. Raucou et à Mme de Kercado, une femme de qualité également. 21. [NdA] Octobre 1841, janvier et fé
36 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109
eur temps mais il n’est pas en avant ni au-delà. Il ne croit plus aux qualités occultes, il n’ira pas jusqu’à admettre la circul
a pas jusqu’à admettre la circulation du sang : Je ne crois point de qualités occultes en médecine, écrit-il à M. Belin, et pen
vec qui il était dans les meilleurs termes, il lui a parlé contre les qualités occultes admises par Fernel. Ce propos a paru ass
qui a pour Fernel un culte bien légitime, et à qui l’on a appris les qualités occultes dans sa jeunesse ; mécontent, il renvoie
epuis, et du Moniteur en particulier. Ce Renaudot qui avait titres et qualités  : « Docteur en la faculté de médecine de Montpell
compagnie pour aller à Paris ; Tel s’enquiert d’un serviteur de telle qualité  ; Tel, d’un maître ; Tel demande un ouvrier ; Qui
tant fausses que vraies. Il vous eût été plus honorable de prendre la qualité d’historiographe, puisque Lucien veut et démontre
écrivait-il en 1641, contre lesquelles l’ignorance et l’orgueil, vos qualités inséparables, vous font user de plus de mépris, e
parties saines et bigarrer, en quelque sorte, ses fortes et brusques qualités . Mais, tout en paraissant un grand original, il n
37 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
, la diction et le style. La diction n’a proprement de rapport qu’aux qualités grammaticales du discours, la correction et la cl
ours, la correction et la clarté : le style au contraire renferme les qualités de l’élocution plus particulières, plus difficile
successivement ces différents objets. Quoique la correction soit une qualité si essentielle qu’il est inutile de la recommande
à que leur style est toujours au niveau de leur sujet ; c’est à cette qualité qu’on reconnaît le vrai talent d’écrire et non à
ujets agréables, l’énergie dans les sujets grands ou pathétiques. Ces qualités , en rendant le style convenable au sujet, lui don
nt à les corriger. Les anciens étaient extrêmement délicats sur cette qualité du discours ; on le voit surtout par un passage d
ent l’oreille dans le discours ; le son, et le nombre : le son par la qualité des mots, le nombre par leur arrangement. Il est
eur de Démosthène. Mais, dans une langue morte, le mérite de ces deux qualités disparaît en grande partie : on le suppose plutôt
eries. Il est vrai que Cicéron fait oublier ce défaut par les autres qualités de l’orateur qu’il possède au suprême degré. Mais
38 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
lien, une poussière de sensations ? N’ai-je pas des sensations d’une qualité déterminée, en partie différentes, en partie semb
s un ensemble de sensations virtuelles, comme dit Stuart Mill, et les qualités essentielles qui constituent la forme de cet obje
qui est pour nous une économie de force. Telle est précisément cette qualité de carré qui se détache des autres dans la table,
te qualité de carré qui se détache des autres dans la table, comme la qualité la plus simple et la plus indépendante des positi
que platoniciens et kantiens dédaignent : la sensation même, avec sa qualité spécifique, avec la manière indéfinissable dont e
en tant que senties, en tant qu’ayant telle nuance intérieure, telle qualité propre. Ce qui est irréductible à la seule action
des deux états originaires, ou bien il est un troisième état ayant sa qualité spécifique et sa quantité. La première hypothèse
e, qui enveloppe encore en soi un caractère propre et spécifique, une qualité et une quantité intensive capables de se retrouve
latonise, nous dit que deux cubes ne possèdent point par eux-mêmes la qualité d’être égaux ; supprimez le premier, l’égalité en
r le second ; l’existence du second ne peut enrichir le premier d’une qualité nouvelle, ni changer sa nature, ni par conséquent
i aux perceptions, dont la première ne peut enrichir la seconde d’une qualité nouvelle. » De Hartmann est dupe des jeux de sa d
raste, uniformité, égalité, etc., chacun de ces états intérieurs a sa qualité propre et sensible, sa nuance indéfinissable et p
r, tandis que la sensation même, avec sa couleur indéfinissable et sa qualité spécifique, est l’apport propre de la conscience,
39 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Cladel, Léon (1834-1892) »
pénétration psychique de M. Cladel est très grande, c’est là sa forte qualité  ; son art, minutieux et brutal, turbulent et enfi
nul doute, dans une forme plus sévère et plus froide, qui mettra ses qualités morales en plus vive lumière, plus à nu. Il y a d
s cas où, par suite de cette exubérance, on ne peut plus discerner la qualité du défaut, ce qui serait excellent si l’amalgame
40 (1864) De la critique littéraire pp. 1-13
j’ai écrit des articles de critique, il ne s’ensuit pas que j’aie les qualités nécessaires à ce travail, et encore moins que j’a
ait ni le mien ; et s’il se rencontre par le monde quelqu’un avec les qualités que je lui attribue ou les défauts contraires, c’
ourvu que vous ayez du bon sens ; mais si vous croyez que ce soit une qualité fort commune, j’ai bien peur que vous ne soyez ja
sens droit et le sentiment prompt d’un esprit bien fait ». La seconde qualité requise, selon moi, pour faire acte de critique,
l’impartialité, de la sagacité, de la finesse, de la raison surtout, qualités qu’on n’acquiert qu’avec l’âge. Sans doute il est
urs ouvrages exposent à notre étude le portrait le plus achevé. À ces qualités que je suppose réunies dans mon critique, j’en aj
41 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gérard de Nerval  »
e va pas à l’épaule de Custine ; mais, enfin, il a, pour sa part, des qualités de voyageur, et les qualités les plus inattendues
e ; mais, enfin, il a, pour sa part, des qualités de voyageur, et les qualités les plus inattendues, celles-là qu’on n’aurait ja
ux… et encore pas dans l’entre-deux des premiers ! Il a cependant des qualités poétiques et prosaïques ; mais dans un médium for
ce Gérard de Nerval, exagéré par ses compagnons de jeunesse, que des qualités secondaires, — que (tout au plus !) l’aurea medio
utent d’un si joli bleu ! qu’enfin Gérard de Nerval ait eu toutes les qualités du cœur, et que des docteurs en pureté, à qui je
42 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326
du bon sens et du bon goût, ces deux nécessités premières et ces deux qualités natives du génie français ? C’est ce procès, si s
. La France a peu d’imagination poétique ; elle semble réserver cette qualité surhumaine de l’humanité, l’enthousiasme, pour se
ce rachète toutes ces infériorités relatives avec ces peuples par des qualités d’esprit, de caractère, et surtout de cœur, qui l
eur d’âme et du sang-froid d’esprit, conserve au génie français cette qualité des qualités, le jugement, sans lequel le génie d
du sang-froid d’esprit, conserve au génie français cette qualité des qualités , le jugement, sans lequel le génie devient une ma
faillibilité et de délicatesse que le Français ; c’est même par cette qualité qu’il est en littérature et en idées l’oracle de
ut dans les productions de la pensée ? C’est le bon sens. La première qualité qu’il exige, et avec raison, d’une œuvre de l’esp
ileau n’était certes pas un homme de génie ; il n’avait aucune de ces qualités qui composent la nature des grands poètes, ces fo
atiriste du libelliste, l’homme de goût du vil envieux. XVI Les qualités véritablement antiques du style de Boileau, quali
x. XVI Les qualités véritablement antiques du style de Boileau, qualités neuves à force d’être antiques, apparurent ainsi
qui va droit au but et qui ne trébuche jamais ; en un mot toutes les qualités , non d’un grand poète, mais d’un grand manieur de
irables qui parsèment les satires et les épîtres. Deux seules grandes qualités manquent à Boileau dans ses ouvrages, la longue h
gances trop superficielles de l’esprit gaulois, il en avait aussi les qualités . C’était un esprit probe et droit, c’était de plu
de ce qu’on appelle la critique. Ce n’est certes pas la première des qualités de l’esprit ; mais, si elle n’est pas la plus émi
e est toutefois la plus nécessaire ; ou, pour mieux dire, là où cette qualité manque, il n’y en a plus d’autre qui serve. Si no
43 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
translation ; et les phénomènes physiques, les actions chimiques, les qualités de la matière que nos sens perçoivent, chaleur, s
ce déterminisme en quelque sorte approximatif, ce déterminisme de la qualité , cherche à s’étayer du même mécanisme qui soutien
il existe entre des états de conscience successifs une différence de qualité , qui fait que l’on échouera toujours à déduire l’
peine, puisqu’il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l’action même, et non dans un rapport de cet a
’une comparaison de ce genre ; l’intensité lui apparaissait comme une qualité inexprimable de l’état lui-même. En d’autres term
logiques, et non pas, comme nous le disions au début de cet essai, la qualité spéciale, la nuance propre de ces divers états. L
ment sans les appauvrir de quelque impression et en modifier ainsi la qualité . Je comprends bien qu’on aperçoive tout d’un coup
avec la durée réelle, dont l’apparente quantité est véritablement une qualité , et qu’on ne saurait raccourcir d’un instant sans
ure propre de ces phénomènes dans l’ombre, mais on affirme qu’en leur qualité de phénomènes ils restent soumis à la loi de caus
es qui se succèdent et sont perçus par nos sens se distinguent par la qualité non moins que par la quantité, de sorte qu’on aur
ns, un univers physique homogène. Bref, on dépouillera la matière des qualités concrètes dont nos sens la revêtent, couleur, cha
mouvoir selon des lois mathématiquement formulées, et à expliquer les qualités apparentes de la matière par la forme, la positio
ue notre imagination en a la perception visuelle pour ainsi dire, une qualité concrète et par suite irréductible de la matière.
emblable à l’association subjective qui nous en a suggéré l’idée. Les qualités des choses deviendront ainsi de véritables états,
en lui attribuant de véritables états de conscience, et déroulait les qualités de la matière le long de l’étendue en même temps
de la matière le long de l’étendue en même temps qu’elle traitait ces qualités comme des états internes, c’est-à-dire simples. I
tte contradiction, et de montrer que si l’on entend la succession des qualités ou phénomènes externes comme la succession de nos
ternes comme la succession de nos propres idées, on doit faire de ces qualités des états simples ou perceptions, et de la matièr
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — II » pp. 268-284
ite-Live est un historien qui a un génie d’orateur, et de cette seule qualité ou faculté prédominante M. Taine déduit tout l’ho
ec quelques fragments des écrits de Caton, avons-nous bien mission et qualité pour venir contredire et redresser Tite-Live sur
. J’en conclus que, s’il est si difficile, même de près, de saisir la qualité dominante chez un de nos contemporains, il est bi
erveilleux d’agrément et d’aménité comme un Hérodote poli. Les autres qualités , les mérites plus politiques qui auraient pu se r
aussi bel esprit que grand homme. Il ne garde de ses défauts que les qualités . Il parle de Rome avec plus d’apprêt que Tite-Liv
ueur et amertume, les anciens ont toujours aimé à rapprocher ces deux qualités parentes. Il a écrit quelque part, à propos de Sa
t un ensemble. Si l’impression qui en reste est celle de la force, la qualité qui jusqu’ici lui a le plus manqué est la douceur
45 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir a l’histoire de mon temps. Par M. Guizot »
core de gouvernement libre que de tout autre », énumère plusieurs des qualités qu’il estime indispensables pour ce haut emploi,
thique des idées générales et des passions publiques. Il est d’autres qualités encore qu’il omet et dont on peut chercher l’indi
me retournant vers lui, et à la clarté des événements, quelles de ces qualités il avait lui-même, et quelles lui ont manqué. Que
oit du lecteur et rabaisser sa juridiction. Eh bien ! de ces diverses qualités et conditions, réputées par lui essentielles dans
ces ou les expédients. Il a possédé au suprême degré la quatrième des qualités , la puissance de la parole ; il n’a pas eu l’inte
rme ? M. Guizot fait de M. Molé un portrait des plus délicats, où les qualités du noble personnage sont reconnues et où ses faib
personnage sont reconnues et où ses faibles ne sont pas oubliés : une qualité toutefois n’y est pas suffisamment marquée, c’est
46 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre III. Théorie de la fable poétique »
commune qui la range dans son espèce, et ne considère en elle qu’une qualité et qu’un nom. Même choix s’il s’agit d’une action
ils prouvent des lois, où les êtres n’entrent que pour se résoudre en qualités , où les événements ne sont reçus que pour se fond
littéraire. Nos personnages ne seront que des vices, des vertus, des qualités pures, sous des noms de plantes et d’animaux. Déc
n, sa physionomie. On fera comme la nature, qui jette à profusion les qualités sur chaque objet, et ne souffre pas deux choses s
des sentiments complexes et particuliers. La violence n’est plus une qualité pure ; elle est devenue un lion, et le lion de La
u billard conservait l’air du souverain du monde. » Il ne peindra les qualités diverses que pour les rapporter à la qualité prin
de. » Il ne peindra les qualités diverses que pour les rapporter à la qualité principale qui engendre toutes les autres. Il vou
47 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
outre qu’il est encore embarrassé par la conception scolastique de la qualité , exprime bien plutôt un desideratum, qu’il ne dém
is admettre l’existence d’une telle force, n’est-ce pas restaurer les qualités occultes ? Newton, nous le savons par ses déclara
la cause doit être antérieure à l’effet. Si donc ce n’est pas là une qualité occulte, c’est du moins encore quelque chose de m
en soi, deviennent contradictoires : l’espace homogène et infini sans qualités , l’atome étendu et indivisible, la causalité méca
ication propre. Le premier sentiment de l’homme fut de considérer les qualités physiques que nous révèlent nos sens comme inhére
artes opéra-t-il une révolution féconde en dépouillant les choses des qualités sensibles et en rapportant celles-ci au sujet con
r Descartes, la clarté des idées est la marque de leur vérité. Or, la qualité sensible n’est pas objet d’idée claire. Elle ne s
cience parfaite. Dans notre siècle, on tend de nouveau à éliminer les qualités et à ramener le physique au mécanique. La théorie
n considère une force qui conserve toujours la même nature et la même qualité  ; en physique, au contraire, la qualité diffère ;
urs la même nature et la même qualité ; en physique, au contraire, la qualité diffère ; le travail est d’une qualité supérieure
en physique, au contraire, la qualité diffère ; le travail est d’une qualité supérieure à la chaleur ; la chaleur à 100° est d
t d’une qualité supérieure à la chaleur ; la chaleur à 100° est d’une qualité supérieure à la chaleur à 99°. Jamais la chaleur
leur ne reconstitue intégralement le travail dont elle est issue ; la qualité de l’énergie va toujours en diminuant, comme il r
’est-ce à dire, sinon que la physique ne peut faire abstraction de la qualité , au moins de la qualité ainsi entendue ? C’est la
e la physique ne peut faire abstraction de la qualité, au moins de la qualité ainsi entendue ? C’est la maxime de M. Cornu : en
lement à se préoccuper de la quantité de l’énergie, mais encore de sa qualité . Les lois physiques ne peuvent donc se ramener au
c se ramener aux lois mécaniques ; un élément nouveau intervient : la qualité . Ce n’est plus, sans doute, la qualité scolastiqu
lément nouveau intervient : la qualité. Ce n’est plus, sans doute, la qualité scolastique, mais c’est déjà un élément de différ
isme. L’énergie qui se conserve change en même temps de nature, et sa qualité va toujours en diminuant. En réalité, le principe
ne subit pas l’influence du reste ? Tous ces éléments de la réalité, qualités et formes de l’être, qu’il a fallu éliminer pour
grandeur, en figure ; il est intelligible, car il est défini par les qualités que nous concevons le plus clairement, à savoir p
les qualités que nous concevons le plus clairement, à savoir par les qualités géométriques. En outre, il suffit de concevoir le
r par les qualités géométriques. En outre, il suffit de concevoir les qualités sensibles comme liées aux propriétés des atomes p
rimée par Locke à l’atomisme, Maupertuis accorde à l’atome, outre les qualités physiques, un rudiment de sensibilité et de pensé
liquer le plus par le moins ; il attribue donc aux atomes le moins de qualités possibles, et les plus éloignées de l’esprit ; et
n. La physique a compliqué ce rapport en y introduisant une notion de qualité , la notion de la qualité de l’énergie. La chimie
é ce rapport en y introduisant une notion de qualité, la notion de la qualité de l’énergie. La chimie ajoute l’idée de corps sp
oureusement scientifiques ? Le chimiste ne nie pas qu’il n’existe des qualités sensibles ; mais il les renvoie, soit à la physio
che en proche, explique les phénomènes pour lesquels on supposait des qualités occultes ; et nous sommes portés à croire qu’avec
essus des autres, de telle sorte que les supérieurs possèdent plus de qualités ou de perfection que les inférieurs. Le plus supp
omes immuables, ce qui, nous l’avons vu, n’existe pas en réalité. Les qualités ne peuvent pas se mettre en dehors les unes des a
t rigoureuse en philosophie, cette séparation de la quantité et de la qualité peut-elle être exactement réalisée dans les scien
il pour supérieur à la chaleur, fait ouvertement appel à la notion de qualité . La chimie repose sur ce postulat, qu’il existe e
48 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
tre débarrassés de certains défauts et d’avoir perfectionné certaines qualités de la langue littéraire courante. Ils avaient su
on s’est d’abord persuadé à soi-même ; La pureté de l’élocution ; Les qualités du caractère, non moins nécessaires que les quali
’élocution ; Les qualités du caractère, non moins nécessaires que les qualités de l’esprit pour former les écrivains excellents.
. Vous entendez bien par là notre M. de Malherbe, et savez bien qu’en qualité de premier grammairien de France, il prétend que
e un bon naturel à recevoir une règle qui l’aide à mettre au jour ses qualités et à vaincre ses défauts. Il y a, d’ailleurs, de
r, vu qu’il n’a jamais parlé en public ? » Et il le veut réduire à la qualité de simple écrivain. Excellente leçon pour certain
s morceaux que feront toujours lire avec plaisir et profit les belles qualités de Balzac. L’Aristippe n’eut pas un meilleur sor
chimère de son Prince. Les mêmes défauts y gâtaient l’effet des mêmes qualités . Comme Louis XIII avait été l’idéal du Prince, Ri
stée, après quelques années brillantes, par une double disgrâce : ses qualités ne lui valurent pas les récompenses solides qu’il
bon style. En évitant les fautes qu’il note dans Balzac, il imite les qualités qu’il est forcé d’y louer. Balzac avait donné le
49 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
vation ; il a découvert que nos sensations ne correspondent pas à des qualités externes, qu’elles ne sont que des modifications
cke déclarait être une inférence nécessaire de notre connaissance des qualités , mais dont la nature doit nous rester toujours ca
ant sous tous les phénomènes, d’un substratum qui supporte toutes les qualités , d’un quelque chose auquel adhèrent tous les acci
i le problème qu’elle rencontre. Nos sens nous informent de certaines qualités sensibles, étendue, couleur, etc. Mais notre rais
sensibles, étendue, couleur, etc. Mais notre raison nous dit que ces qualités doivent être les qualités de quelque chose. Qu’es
ur, etc. Mais notre raison nous dit que ces qualités doivent être les qualités de quelque chose. Qu’est-ce que ce quelque chose 
e quelque chose ? c’est la substance inconnue qui sert de support aux qualités . De sorte qu’en dernière analyse, notre seule rai
e matière, et vous découvrirez qu’il n’est qu’une synthèse mentale de qualités . Le réaliste dira : il n’y a qu’une existence, la
concept d’esprit, et vous découvrirez qu’il n’est qu’une synthèse de qualités (états de conscience) qui sont les activités de l
à quelque connaissance claire et approfondie, Victor Cousin, par ses qualités et ses défauts, s’éleva à une hauteur regrettable
50 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Véron.] » pp. 530-531
ureuse prétention, qui lui a pris sur le tard, gâte toutes tes autres qualités qu’il a réellement. J’avais coutume, quand on me
e magnis, qu’un vrai critique ne devait pas accorder à Véron la seule qualité précisément à laquelle il n’avait aucun droit. »
t et dévorant. — Et puis n’est-ce donc rien que la vie sociale et les qualités qui en font l’agrément ? Il était tout à fait bon
51 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
x se ressemblent), ne considère le plus souvent que le contenu et les qualités des idées ou images mentales, à l’état immobile e
ais des actes conscients de leur exertion, de leur direction, de leur qualité , de leur intensité. Dès lors, les idées et états
lles dans l’espace et dans le temps, dont le mental exprime certaines qualités plus intimes et plus profondes. C’est le mouvemen
t-ce qu’un sujet pur qui ne se manifeste d’aucune manière, qui n’a ni qualité propre, ni intensité propre, ni durée propre ? Si
a fait récemment, que les états mentaux n’ont pas d’intensité et sont qualité pure. Nous soutenons, au contraire, que seuls les
ions différentes des nôtres, nous ne pouvons nous figurer d’avance la qualité spécifique de ces sensations, mais nous pouvons p
s variations d’intensité sont comme recouvertes par des variations de qualité affective, passant du plaisir ou de l’indifférenc
rande. Faut-il en conclure qu’il y ait là simplement une sensation de qualité différente, quoique semblable sous certains rappo
alité différente, quoique semblable sous certains rapports ? Mais une qualité qui admet du plus et du moins enveloppe des relat
une matière qui m’est fournie et qui déborde ma pensée. Au reste, la qualité et l’intensité s’impliquent. Une représentation p
on se sent envahi par l’objet. À notre avis, donc, tout changement de qualité implique une sommation différente d’impressions e
addition d’impressions ou une soustraction d’impressions qui ont une qualité et dont la somme a également une qualité spécifiq
on d’impressions qui ont une qualité et dont la somme a également une qualité spécifique. Que toutes nos sensations se réduisen
52 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
qu’elle ne ravissait jamais. La langue sous Louis XIV acquit bien des qualités , et elle les fixa au commencement du xviiie  sièc
es projets ; mais, s’il affectait la gloire, il avait en lui bien des qualités de premier ordre pour en former le fonds. Né en o
». Retz était petit, laid, noir, assez mal fait et myope ; voilà des qualités peu propres à faire un galant, ce qui ne l’empêch
i-même, contre ce qu’il aurait pu être et devenir autrefois, de cette qualité dernière qui fait à jamais sa gloire. J’ai voulu
r parmi ses ouailles, non seulement à titre d’homme de parti, mais en qualité d’archevêque, et cela sans se rien retrancher de
e de meneur populaire. Il était persuadé « qu’il faut de plus grandes qualités pour former un bon chef de parti que pour faire u
qui n’a pu remplir son mérite ; M. de Turenne à qui il n’a manqué de qualités « que celles dont il ne s’est pas avisé », et à q
é. Il excelle à donner aux mots toute leur valeur de sens, toute leur qualité , et il la fait quelquefois mieux sentir en la dév
53 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVI » pp. 100-108
reté, présomption, imprudence, nonobstant toutes les autres heureuses qualités .) Une fois qu’on est à bord et dans le détail d’u
acteurs de Villemain lui ont souvent fait un sujet de reproche de ses qualités habiles de diction, comme si elles excluaient che
s qualités habiles de diction, comme si elles excluaient chez lui des qualités plus solides. Le vieux Michaud, l’auteur de l’His
sprit, en un mot, et de souplesse, Villemain aura toujours toutes les qualités qu’on lui contestera. Et pourtant… ce qu’il y a d
54 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357
de M. Nisard, et il était homme à en faire valoir les avantages. Les qualités qu’il possède en effet, instruction, dignité, con
ar une singulière contradiction) d’avoir peu produit et de manquer de qualité abondante et fécondante, déclare qu’il ne se sera
avec chaleur du bon goût, il vous en remercie. De grandes et réelles qualités sont compatibles avec ce défaut qui n’est pas si
rd, après tout, ne met en dehors et sur sa devanture que beaucoup des qualités qu’il a. Une des choses qu’on apprend le mieux en
aine : dans un individu, un défaut radical n’empêchant pas de grandes qualités et de vrais talents en lui à côté, au sein de ce
nous en tenir à M. Nisard, il a de plus en plus, en effet, accru ses qualités sérieuses, ses connaissances diverses ; il prend
ie de province des auteurs médiocres qu’il a loués en faveur de leurs qualités négatives et de leur abstinence de métaphores. Mê
enres sérieux et sobres, philosophie, histoire, etc., la recherche de qualités étrangères au genre et à leur esprit même. C’est
canevas. L’esprit est le même ; mais on peut dire que les meilleures qualités de l’auteur se sont donné carrière dans ce dernie
55 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »
e pittoresque, et qui vont l’un et l’autre justifier, l’un malgré des qualités souvent charmantes, et l’autre par ses défauts tr
être excusé ! » Tel son Voyage dans le Sahel révèle Fromentin. À ces qualités de son esprit ajoutons encore les qualités de son
el révèle Fromentin. À ces qualités de son esprit ajoutons encore les qualités de son livre, car il en a, ce livre, et la premiè
eu d’une fête, avec les deux pieds de son cheval ! Certes ! voilà des qualités , n’est-ce pas ? qualités d’écrivain, qualités de
eux pieds de son cheval ! Certes ! voilà des qualités, n’est-ce pas ? qualités d’écrivain, qualités de livre : talent, intérêt r
al ! Certes ! voilà des qualités, n’est-ce pas ? qualités d’écrivain, qualités de livre : talent, intérêt romanesque, qui n’est
56 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
est humide, 2° que l’humidité est remplacée en fait par une certaine qualité x. Cette qualité, on la laisse dans l’indétermina
ue l’humidité est remplacée en fait par une certaine qualité x. Cette qualité , on la laisse dans l’indétermination, soit qu’on
, avant même que nous y délimitions des corps, nous y distinguons des qualités . Une couleur succède à une couleur, un son à un s
un son à un son, une résistance à une résistance, etc. Chacune de ces qualités , prise à part, est un état qui semble persister t
mobile, en attendant qu’un autre le remplace. Pourtant chacune de ces qualités se résout, à l’analyse, en un nombre énorme de mo
présente de toute autre manière, un fait est certain, c’est que toute qualité est changement. En vain d’ailleurs on cherche ici
on perceptible de seconde, dans la perception quasi instantanée d’une qualité sensible, ce peuvent être des trillions d’oscilla
re des trillions d’oscillations qui se répètent : la permanence d’une qualité sensible consiste en cette répétition de mouvemen
isément de saisir une série de changements élémentaires sous forme de qualité ou d’état simple, par un travail de condensation.
rs ne sentent guère que des mouvements, les derniers perçoivent de la qualité . Les premiers sont tout près de se laisser prendr
eux, ou qu’on les saisit en bloc et qu’on les domine. En résumé, les qualités de la matière sont autant de vues stables que nou
nous prenons sur son instabilité. Maintenant, dans la continuité des qualités sensibles nous délimitons des corps. Chacun de ce
nge, en réalité, à tout moment. D’abord, il se résout en un groupe de qualités , et toute qualité, disions-nous, consiste en une
tout moment. D’abord, il se résout en un groupe de qualités, et toute qualité , disions-nous, consiste en une succession de mouv
succession de mouvements élémentaires. Mais, même si l’on envisage la qualité comme un état stable, le corps est encore instabl
me un état stable, le corps est encore instable en ce qu’il change de qualités sans cesse. Le corps par excellence, celui que no
ous venons de le montrer, à trois espèces de représentations : 1º les qualités , 2º les formes ou essences, 3º les actes. A ces t
ous ne reconstituerez jamais du mouvement. Appelez-les, selon le cas, qualités , formes, positions ou intentions ; vous pourrez e
sif, l’esprit doit chercher ce qui est réfractaire au changement : la qualité définissable, la forme ou essence, la fin. Tel fu
raduisons ici par Idée, a en effet ce triple sens. Il désigne : 1° la qualité , 2° la forme ou essence, 3° le but ou dessein de
. Car eidos est la vue stable prise sur l’instabilité des choses : la qualité qui est un moment du devenir, la forme qui est un
devenir et qui en adopte le mouvement. Chaque état successif, chaque qualité , chaque Forme enfin lui apparaîtra comme une simp
t passe naturellement, ici, de la sphère de la quantité à celle de la qualité . Il nous semble qu’une certaine perfection étant
’un moment à un autre ne sont plus, par hypothèse, des changements de qualité  ; ce sont dès lors des variations quantitatives,
, il laisse de côté ce qu’il y a de concret dans les phénomènes : les qualités perçues, les perceptions mêmes. Sa synthèse ne co
a nouvelle science fut de couper le réel en deux moitiés, quantité et qualité , dont l’une fut portée au compte des corps et l’a
âmes. Les anciens n’avaient élevé de pareilles barrières ni entre la qualité et la quantité, ni entre l’âme et le corps. Pour
leur diversité radicale de son, exprimer la même chose. Ainsi pour la qualité et la quantité, pour l’âme et le corps. C’est pou
chacun à chacun, les phénomènes de la pensée à ceux de l’étendue, les qualités aux quantités et les âmes aux corps. C’est ce par
57 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
rs les amusements et les voluptés, si vous énervez en elle toutes les qualités fortes et courageuses pour la détourner de la pen
n forte, vous ne pouvez arrêter son essor. La valeur guerrière, cette qualité qui produit toujours un enthousiasme nouveau, cet
re, cette qualité qui produit toujours un enthousiasme nouveau, cette qualité qui réunit tout ce qui peut frapper l’imagination
s cette imperfection, à laquelle la nature humaine est condamnée, des qualités fortes et généreuses font oublier des égarements
er aux hommes, qu’étendue d’esprit et profondeur de morale, sont deux qualités inséparables ; et que, loin que la destinée vous
58 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
nt, par des affinités secrètes, à certains individus prééminents. Les qualités d’un poète sont aussi, à un degré moindre, celles
l’on veut estimer la « valeur d’art », il ne suffit point de noter la qualité ou la quantité des émotions accessoires que susci
acés, les auteurs ne valent plus, en effet, par leur origine et leurs qualités , mais par leur popularité. « La loi qui règle, no
urs listes de nos tableaux. On peut admirer dans l’œuvre d’autrui des qualités qu’on n’apporte pas dans la sienne propre, ou qu’
. Le rapport est enfin beaucoup plus lâche, il faut bien le dire, des qualités de l’œuvre à celles de ses admirateurs, qu’il ne
59 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gustave Rousselot  »
es énormes défauts que j’y signalerai tout à l’heure, a plusieurs des qualités fortes qui constituent le génie poétique, et je s
éfauts de sa poésie actuelle, qui sont grands, — aussi grands que ses qualités . IV Ces qualités, je les ai dites sans pres
uelle, qui sont grands, — aussi grands que ses qualités. IV Ces qualités , je les ai dites sans presque les montrer ; car l
seau qui cingle au fil d’un flot puissant et qui monte toujours ! Ces qualités — et c’est leur gloire — ne sont pas du tout cell
correct. Voilà le grand reproche. Son enthousiasme, à lui, qui est sa qualité première, et qui le lance trop loin du détail pou
60 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Sandeau » pp. 77-90
gingembre d’un dîner vif. Ce n’est qu’un verre d’eau, mais qui a des qualités d’eau et qui vient à temps. Grande affaire ! Quan
est un livre où nous trouvons justement le défaut le plus opposé à la qualité le plus ordinaire à M. Sandeau. Qu’il me permette
e pas, ne se prenne bientôt de passion pour un homme ayant toutes les qualités , excepté de n’être pas gentilhomme, comme le gend
e plus d’estime qu’on n’en a jamais eu pour lui. J’y vois d’anciennes qualités qui baissent, et je n’en vois point qui remplacen
oléon du roman au xixe  siècle, tandis que M. Jules Sandeau, avec ses qualités les meilleures, ne sera jamais que la femme litté
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
rop les regarde ni les apercevoir ; il allait son train, poussant ses qualités , usant de ses défauts, remplissant sa carrière, e
fficiers généraux, et très éloigné de brigandage. » Si Marcin eut des qualités ou même des vertus, on ne prétend pas les lui ôte
x mille livres. — Il est plus agréable de se reporter sur ses grandes qualités de capitaine, et lui-même il est le premier à nou
ant : et qu’importe au roi que l’on soit méchant ? Vous trouverez les qualités du plus grand général du monde dans un homme crue
mieux, pour le roi, un bon général qui aurait toutes ces pernicieuses qualités , qu’un fat que l’on trouverait dévot, libéral, ho
sont, me disais je, des Français, et très braves et très forts, trois qualités à considérer. Cette partie des Mémoires qui trai
, ce paysan de vingt-deux ans à qui la nature a donné le génie et les qualités du commandement ; il n’hésite pas à conférer avec
e distingué, et à plus forte raison dans un personnage historique, la qualité principale, surtout quand elle a rencontré les ci
62 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
qui a le visage fort long », nous dit Tallemant. Elle était douée de qualités morales qui ne se sont jamais démenties. La consi
pied-là, et elle les expose en fille de bon sens et en demoiselle de qualité qui en a souffert. Un de ces plus grands inconvén
rt condamnable et d’être souvent épouvantée de voir tant de femmes de qualité avec une ignorance si grossière, que, selon moi,
faut auquel il fallait remédier d’abord. L’éducation des personnes de qualité , à cette date de 1641-1654, était des plus défect
llente maîtresse de pension de la haute société et des demoiselles de qualité au xviie  siècle. Sur tout sujet du monde elle fa
sur tout, sur les parfums, sur les plaisirs, sur les désirs, sur les qualités et les vertus ; une fois même, elle fera des obse
ent la joie et l’enjouement ; si la magnificence n’est pas plutôt une qualité héroïque et royale qu’une vertu, car la magnifice
encore de la gloire dans sa chambre et à huis clos. Son mérite et ses qualités estimables lui concilièrent jusqu’à la fin une pe
63 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322
taché toute sa vie qu’à elle seule. On ne sauroit donc lui refuser la qualité d’esprit universel. Il n’a rien inventé, il est v
n’offre aux autres que des découvertes opposées aux idées reçues. Ces qualités rendirent au moins sa philosophie respectable dan
richi des plus vastes connoissances ; tels sont les défauts & les qualités qui fixeront le jugement qu’on doit porter de M.
64 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218
és, la définition de l’esprit français par M. Nisard, avec toutes les qualités qu’il lui attribue, passât sans contestation. Lou
rits conservateurs ». C’est bien dit. Je ne sais trop pourtant si les qualités du style de Duguet, aux bons endroits, et dans ce
s le nombre de ses rejetons un individu qui réunit les défauts et les qualités de tous ses ancêtres, en sorte qu’il représente à
produisit dans Voltaire l’homme le plus éminemment doué de toutes les qualités qui caractérisent et honorent sa nation, et le ch
le chargea de représenter la France à l’univers. » Et il énumère les qualités nombreuses et les quelques défauts essentiels qui
65 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
d’esprit ; et pour se l’attribuer, ils se fondent uniquement sur les qualités qui leur manquent : la chaleur qu’ils n’ont pas,
es monarchies absolues, qu’une sorte de mystère soit répandue sur les qualités qui rendent propres au gouvernement, afin que l’i
argés de sa destinée possèdent presque également un certain nombre de qualités très différentes ; un seul genre de supériorité n
ère à des talents divers et à des gloires différentes. Le mélange des qualités supérieures, bien que plaçant plus haut celui qui
les pays où diverses causes ont détruit l’admiration méritée par les qualités morales ou les talents civils. C’est parce qu’à R
66 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre deuxième »
tation ; l’autre n’est qu’un commerce de dupe, où un pays échange ses qualités contre les défauts d’un autre, et donne son or co
brouiller tout à fait avec le bon sens, et, par un mélange de petites qualités et de travers prudents, sachant se faire des amis
aucoup plus dans les éloges de Bouhours que le vif sentiment de leurs qualités , et pour peu qu’il vienne à broncher, un demi-dés
upera plus des enjolivements que de l’édifice, de la taille que de la qualité du diamant. Pour chercher le vrai, il faut deux c
rase française et à des nouveautés durables. Le public confondait les qualités avec les défauts. Enfin, tout cet édifice du bel
67 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
critique est celle de l’œuvre même, non de l’écrivain et du milieu. —  Qualité dominante du vrai critique : la sympathie et la s
veux dire une faculté d’enthousiasme toujours prête, et puis du goût, qualité rare, même dans les meilleurs, si bien qu’on n’en
n n’en parle plus du tout39. » Flaubert a ici marqué excellemment les qualités des vrais critiques. La première de toutes, c’est
serait également capable de faire œuvre personnelle en éclairant une qualité ou un vice, lequel vaudrait-il mieux mettre en lu
eprésente à lui seul l’esprit national, et il refuse à cet esprit les qualités ou les défauts variés qu’il admire ou pardonne ch
68 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Roger de Beauvoir. Colombes et Couleuvres. »
derie, qu’à un livre de sentiment. On se serait trompé. C’est par les qualités , jusqu’ici les moins soupçonnées, que ces poésies
u inférieur. L’auteur des Colombes et Couleuvres a les défauts de ses qualités , mais cette phrase, devenue si vulgaire, inventée
ation positive, car on peut très bien ne pas avoir les défauts de ses qualités , et c’est là même ce que tout esprit qui s’observ
publiait des vers adressés à un païen de la forme, dans lesquels les qualités exclusivement solides du rythme étaient mises en
ent solides du rythme étaient mises en saillie avec luxe. Lorsque ces qualités ne se voient plus là où se trouve l’inspiration,
69 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Paul Féval » pp. 145-158
n raison même de son infériorité. Singulière contradiction ! Doué des qualités que je caractériserai tout à l’heure et qui ne ma
s qu’il n’en ait pas l’intelligence ! J’ai dit que je signalerais les qualités de M. Féval. L’une de ses meilleures est celle-là
ait être saisi par la pensée. M. Féval, à qui je voudrais montrer ses qualités et ses défauts à la lumière de ces grands noms, a
ique amer, de la plus poignante originalité. IV Telles sont les qualités de M. Féval. J’ai essayé d’indiquer ce qu’il est,
ue M. Féval ait produit, ce n’est pas le nombre des livres, mais leur qualité , qui rapporte à son auteur l’estime ou la gloire.
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279
in estimable et du second ordre, mais que c’est un esprit de première qualité  ; que ses Mœurs des israélites et des chrétiens s
ommes un peu prompts à déclarer qu’ils n’auront jamais telle ou telle qualité . En un mot, jeunes et en entrant dans la vie, on
écrivains, orateurs ou poètes régnants, avec enthousiasme, par leurs qualités  : vieux, on prend surtout les survenants et succe
d’abord le plus sensible ; leurs défauts nous sautent aux yeux, leurs qualités ne viennent qu’après. Cette espèce de prévention
elque chose qui devait lui faire goûter médiocrement, en effet, cette qualité traînante, agréable et un peu amollie qui plaît t
 : de là grande rumeur. Ce second ordre, en partie composé d’abbés de qualité , des Louvois, des Caumartin, des Pomponne, se réc
71 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
Commençons par l’analyse interne. Elle portera sur les cinq ordres de qualités qu’une œuvre peut avoir en vertu de la définition
alités qu’une œuvre peut avoir en vertu de la définition précédente : qualités sensorielles, sentimentales, intellectuelles, ten
comme celles du cou de la colombe ? Mais la couleur n’est qu’une des qualités que la vue peut saisir dans les objets. Il convie
faire dans les émotions : c’est, au fond, les distinguer d’après leur qualité essentielle, suivant qu’elles sont agréables ou d
astes systèmes embrassant l’univers ; qu’un troisième, réunissant les qualités de l’un et de l’autre, essaiera de concilier l’ex
s ou de poèmes paradisiaques et prophétiques, nous rencontrons là des qualités nouvelles, des élans d’imagination, des envolées
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 139-145
c noblesse & de peindre avec force. Mais comme les plus heureuses qualités ont des excès toujours voisins des défauts, s’ils
e cet Ecrivain, à qui l’on ne peut contester, malgré ses défauts, les qualités qui caractérisent le génie, auroit dû s’attendre,
ités qui caractérisent le génie, auroit dû s’attendre, à cause de ces qualités mêmes, à plus d’égards de la part de quelques Gen
73 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le baron de Besenval » pp. 492-510
it l’ami particulier. Entré dans le régiment des Gardes à neuf ans en qualité de cadet, il avait fait les campagnes de 1735, de
colonel général des Suisses d’en être nommé inspecteur, et, en cette qualité , il s’appliqua à y réformer la discipline, honteu
esse, de l’intelligence, de l’esprit, et même un assez bon esprit, de qualité ferme et assez judicieuse, tout cela se dépensa d
te occasion, et qui tenait plus peut-être aux gracieux défauts qu’aux qualités du jeune prince. Ses divers jugements, qui en gén
lique, il y a là un vice radical de caractère et qui ruine les autres qualités  : il rit de tout. Méchant, on fait quelquefois mo
r la société, a dit de lui : « J’aime ses mémoires ; il a la première qualité d’un historien, pas assez d’esprit pour inventer
e leur ôtait pas l’idée de plaire quand ils avaient conservé quelques qualités agréables ; qu’elle avait traité le baron de Bese
74 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »
les amis présents ont tous reconnu celui qu’ils avaient aimé pour ses qualités , pour ses vivacités, pour ses défauts mêmes, nés
sacré ; il marqua de bonne heure, entre ses jeunes camarades, par des qualités qui étaient bien à lui. Destiné d’abord à l’ensei
Il se fit médecin. C’est à d’autres qu’il appartiendrait de dire les qualités essentielles qu’il porta dans cette profession dé
l’estime de tous, la chaleureuse amitié de quelques-uns ; rattaché en qualité de médecin à cette École normale dont le seul nom
75 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Laforgue, Jules (1860-1887) »
ment français, de ceux pour qui Taine formula sans doute que les deux qualités dominantes étaient la sobriété et la finesse. Sob
é plus grande, une intervention plus visible de la composition et des qualités littéraires. Les Moralités légendaires sont un li
e. Mais partout, et dans les plus cursives piécettes, se révèlent les qualités qu’ils contiennent ; et je crois que le vrai souv
76 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Marie Tudor » (1833) »
de concilier, d’unir, d’amalgamer sans cesse dans son œuvre ces deux qualités , la vérité et la grandeur, qualités presque oppos
ans cesse dans son œuvre ces deux qualités, la vérité et la grandeur, qualités presque opposées, ou tout au moins tellement dist
un favori, un bourreau. À l’homme qui créera ce drame il faudra deux qualités  : conscience et génie. L’auteur qui parle ici n’a
77 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383
en leur temps à polir la langue, et que La Bruyère l’a placé en cette qualité à côté de Bouhours, nous en parlerons à ce titre
rel extrême. On peut lire sa première intrigue avec la jeune veuve de qualité qu’il rencontre à Guise, son autre intrigue avec
guerre, Bussy se distingua durant vingt-cinq ans (1634-1659) par des qualités hardies et de brillants services qui, joints à pl
plaisir de faire une chanson. Maintenant reconnaissons dans Bussy une qualité  : il a du glorieux, du vaniteux, du goguenard et
Il était modeste en habits et même en expressions. Une de ses grandes qualités , c’était le mépris du bien. Jamais homme ne s’est
de Flandre de 1656, pendant laquelle Turenne fit preuve de toutes ces qualités combinées qui caractérisent sa première manière m
chose du monde. Il fut des premiers à se déclarer contre les sots de qualité « qui auraient bien voulu persuader, s’ils avaien
et comme un vaincu, à son char ; et cet homme si vain, si épris de sa qualité et de lui-même, vivra surtout par cet endroit, qu
78 (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244
rtain qu’il a progressé. Si les denrées sont aujourd’hui de meilleure qualité et à meilleur marché qu’elles n’étaient hier, c’e
t fois, et sur laquelle il est toujours bon de revenir. Quelle est la qualité du dessin de M. Ingres ? Est-il d’une qualité sup
revenir. Quelle est la qualité du dessin de M. Ingres ? Est-il d’une qualité supérieure ? Est-il absolument intelligent ? Je s
ement que M. Ingres peut être considéré comme un homme doué de hautes qualités , un amateur éloquent de la beauté, mais dénué de
changé en France, pas même la manie de prendre à un grand artiste des qualités bizarres qui ne peuvent être qu’à lui, et d’imite
e certains tableaux plus récents témoignent que certaines importantes qualités ont été poussées à outrance, l’esprit impartial p
sont déjà immenses dans la peinture et dans la sculpture ? Une autre qualité , très-grande, très-vaste, du talent de M. Delacro
, la couleur féerique comme Véronèse, etc. ; mais qu’il eut aussi une qualité sui generis, indéfinissable et définissant la par
79 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61
mpérament de Madame et dans son humeur d’outrer tout, même ses bonnes qualités , et d’y introduire quelque incohérence, elle va f
re plus loin et véritablement le contraire pour les manières, pour la qualité et le tour des pensées, pour la délicatesse et po
um. C’est par cette naïveté de brusquerie peut-être, et aussi par ses qualités solides d’honnête femme, j’allais dire d’honnête
y avait alors dans le royaume un roi digne de l’être, avec toutes les qualités qu’on sait, au milieu des défauts que chacun conc
de coup d’œil quand il était livré à son propre mouvement, c’était la qualité de son esprit, l’agrément de ses entretiens, la t
e et de maison souveraine avant tout, et qui, au milieu de toutes ses qualités humaines et de ses débonnairetés, n’oubliait jama
e n’écrivait pas plus mal en français que la plupart des personnes de qualité de son temps. Je n’ai pas reproduit les fautes d’
80 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
t exaltent inconsciemment dans les siècles passés ceux qui ont eu des qualités et des défauts pareils aux leurs ; ils rabaissent
e tourner : Il y a pour une œuvre littéraire (à ne considérer que ses qualités intérieures) cinq ordres différents de beauté ; e
 ; elle est supérieure, si elle possède à un degré très élevé une des qualités essentielles à l’un de ces ordres ou, à un degré
l’un de ces ordres ou, à un degré suffisamment élevé, la plupart des qualités qu’il comporte. Guyau a dit quelque part31 : « Le
dre et qu’elle ait de plus à un degré élevé ou du moins suffisant les qualités d’ordre inférieur qui lui sont nécessaires ; nous
ine a appelé « la convergence des effets », telle est, à mon avis, la qualité essentielle qui fait d’une œuvre littéraire un to
de sociabilité avec les hommes de toutes les époques est pour lui une qualité maîtresse que rien ne saurait remplacer, et tel v
81 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Fontenelle, par M. Flourens. (1 vol. in-18. — 1847.) » pp. 314-335
chir sur ces liens délicats. Le grand Corneille, à travers ses hautes qualités , avait, je ne dirai pas beaucoup d’esprit, mais p
e finesse exacte et de raisonnement. Déjà, dans Thomas Corneille, ces qualités secondaires et purement spirituelles de son illus
un ridicule des plus caractérisés n’est jamais incompatible avec une qualité supérieure. Pourtant, avant de prononcer tout à f
ni ciel à l’horizon ni foyer intérieur ; mais il eut aussi toutes les qualités compatibles avec ces sortes de natures purement i
Fontenelle. Grimm a très bien remarqué que Voltaire avait toutes les qualités de goût opposées précisément aux défauts de Fonte
ité, par sa multiplicité d’aptitudes et d’emplois, avec ce composé de qualités rares et de défauts qui ont fini par assaisonner
posé de qualités rares et de défauts qui ont fini par assaisonner ses qualités , il n’a point son pareil, qu’il demeure hors lign
82 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
nceptions en l’autre, et partant les deux événements semblent être de qualité absolument différente ; en sorte que l’analyse, a
mais cela peut tenir à la manière dont nous les concevons et non aux qualités qu’ils ont ; leur incompatibilité est peut-être a
nouvelles ; les deux choses seraient toujours pour lui différentes en qualité  ; elles formeraient deux mondes entre lesquels il
ent dite est un composé d’événements successifs et simultanés de même qualité , eux-mêmes composés de même ; qu’au terme de l’an
nce indirecte et les analogies montrent encore des événements de même qualité , successifs et simultanés, tous soustraits à la c
am Hamilton’s Philosophy, sur la notion du monde extérieur et sur les qualités premières de la matière. 159. Vulpian, 43, 37, 3
83 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
C’est au style qu’on juge un esprit. C’est le style qui dévoile sa qualité dominante. C’est le style qui, en donnant la mesu
a le don et le goût de l’éloquence ; vous trouverez en lui toutes les qualités qui peuvent la nourrir ou l’orner. D’abord il dis
son sujet est d’accord avec son talent. Car c’est l’union de ces deux qualités qui fait l’éloquence. Si l’on est toujours noble,
aissance des vérités universelles et nécessaires, par exemple : toute qualité suppose une substance ; tout événement suppose un
ns plusieurs axiomes ou propositions nécessaires : par exemple, toute qualité suppose une substance ; et nous ne pouvons imagin
en la preuve, ce besoin éternel de vérifications nouvelles, voilà les qualités qui seraient des défauts dans un orateur. Elles l
84 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître » pp. 57-67
’agit, non pas d’apprécier d’après notre goût personnel la valeur des qualités dont nous avons pu reconnaître l’existence, mais
Faut-il pourtant regarder comme inutile ce rattachement de certaines qualités de l’œuvre à certaines capacités de l’auteur ? Je
ait une première fois d’après l’œuvre, d’arriver à une ou à plusieurs qualités maîtresses, en se rappelant qu’une qualité est d’
iver à une ou à plusieurs qualités maîtresses, en se rappelant qu’une qualité est d’ordinaire doublée d’un défaut correspondant
intérêt à dissimuler certaines tares, à s’attribuer libéralement des qualités qu’il n’a pas. Il y a parfois lieu de se défier,
85 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48
rès l’avoir quelque temps quitté. On trouve ailleurs toutes sortes de qualités utiles et solides, de réalités essentielles : la
uelque temps tous nos défauts ; gardons au moins quelques-unes de nos qualités . Là où les institutions favorisent et défraient c
s de nos qualités. Là où les institutions favorisent et défraient ces qualités , et où elles ne sont pas écroulées avec le reste,
arrivée à son dernier terme. Il n’y a plus en haut de pouvoir qui ait qualité pour diriger ; les cercles distingués sont brisés
s d’hommes politiques arrivent chaque année des départements avec des qualités plus ou moins spéciales et des intentions que je
86 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Léon XIII et le Vatican »
e, et son esprit a dû s’y italianiser, sans rien perdre de toutes ses qualités françaises… C’est un latin, — comme la France fut
st la papauté ! Ainsi, le caractère et l’unité dans la vie, voilà les qualités premières qui frappent en Léon XIII, et qui sont
uté. Mais le caractère et l’unité dans la vie n’en sont pas moins les qualités principales de Léon XIII, l’étoffe et le fond de
 ! Le caractère et l’unité dans la vie, c’est-à-dire, après tout, les qualités les plus mâles et les plus rares toujours, mais p
tres, d’un Pape qui différait de Pie IX, auquel il succédait, par des qualités d’un autre ordre, Pie IX avait été glorieusement
87 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »
evé, son idéal grandiose, l’horizon de ses idées très vaste ; mais sa qualité première entre toutes, c’était une puissance de s
puissance de souplesse encore plus étonnante que la force elle-même. Qualité anti-allemande, cela, être souple, parmi ces culs
’il tuait en duel, et qui finit de cette manière par avoir toutes les qualités imaginables. Il abattit souvent mainte tête qu’il
contre la France, les théâtres et les influences françaises, les deux qualités françaises qui le rendent si cher à Heine, lequel
88 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « J.-J. Ampère ; A. Regnault ; Édouard Salvador »
rques ne nuisent pas à certains visages expressifs, — telles sont tes qualités d’un livre sans prétentions et dont l’auteur, d’u
pansibilité des hommes de race voyageuse. Son livre l’atteste par ses qualités et par ses défauts. Ces qualités sont presque bri
yageuse. Son livre l’atteste par ses qualités et par ses défauts. Ces qualités sont presque brillantes. Elles appartiennent à l’
de lumière tombant de la plume, et chez qui l’on peut constater deux qualités qui semblent s’exclure et qui peuvent faire un jo
89 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Bathild Bouniol »
ale de son inspiration et la familiarité poignante de sa touche. Deux qualités positivement bonnes, supérieures et rares, et qui
les indigences de son génie ! Quoi de plus nouveau, en effet, que ces qualités de son talent et de son livre dans notre littérat
de son inspiration et de sa touche à pleine main, Bouniol a d’autres qualités encore, que les esprits amoureux exclusifs du dét
90 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
r de nouveau. Ceux-ci se renvoient leurs reflets, et, modifiant leurs qualités en les glaçant de qualités transparentes et empru
nvoient leurs reflets, et, modifiant leurs qualités en les glaçant de qualités transparentes et empruntées, multiplient à l’infi
essinateur. Oui et non ; car il y a différentes sortes de dessins. La qualité d’un pur dessinateur consiste surtout dans la fin
par une logique complète de l’ensemble des lignes ; mais l’une de ces qualités absorbe toujours le détail de l’autre. Les colori
me conduisent droit à Eugène Delacroix. J’ignore s’il est fier de sa qualité de romantique ; mais sa place est ici, parce que
es grandes fresques romaines et florentines, abdiqué plusieurs de ses qualités presque originales, complimenta si fort le nouvea
nement profond et qui demande la concurrence immédiate d’une foule de qualités , il est important que la main rencontre, quand el
du grand artiste, aussi preste est son exécution. C’est du reste une qualité qu’il partage avec celui dont l’opinion publique
Ingres ; le dessin de création est le privilège du génie11. La grande qualité du dessin des artistes suprêmes est la vérité du
Delacroix ne viole jamais cette loi naturelle. Passons à l’examen de qualités plus générales encore. — Un des caractères princi
ment à un effet encore plus doux et plus uni, sans rien supprimer des qualités de couleur et de lumière, qui sont le propre de t
uile. Il me reste, pour compléter cette analyse, à noter une dernière qualité chez Delacroix, la plus remarquable de toutes, et
nais guère que Frédérick Lemaître et Macready. C’est à cause de cette qualité toute moderne et toute nouvelle que Delacroix est
mps l’on s’est obstiné, à l’inverse de mon système, à ne pas voir les qualités radieuses qui constituent son originalité. On sai
es charmants et fraternels génies, mais encore rappelle les sérieuses qualités des anciennes écoles ; — des écoles secondaires p
ou le ciseau à l’éclatante vérité de son harmonie native. La première qualité d’un dessinateur est donc l’étude lente et sincèr
mes. Talent avare, cruel, coléreux et souffrant, mélange singulier de qualités contraires, toutes mises au profit de la nature,
général, MM. Flandrin, Amaury-Duval et Lehmann, ont cette excellente qualité , que leur modelé est vrai et fin. Le morceau y es
térieur qui m’ôte ordinairement l’appétit. — Je ne parle ici qu’en ma qualité de chien ! » J’ai éprouvé la même sensation que
pour remplir sa mission officielle, M. Horace Vernet est doué de deux qualités éminentes, l’une en moins, l’autre en plus : null
de, mais d’âme peu ou point ; — nulle grande faute, mais nulle grande qualité . S’il est des douteurs qui inspirent de l’intérêt
eur fait accepter tout ce que donne la nature, sont leurs principales qualités  : seulement, quelques-uns d’entre eux, comme M. T
e absence des petits moyens et des procédés contradictoires, sont des qualités toutes impliquées dans ce mot : la grande traditi
91 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »
ul désir de gloire littéraire. Avant tout, Bossuet est prêtre ; cette qualité détermine les formes de son esprit et de sa condu
ur activité ; s’il eût voulu y entrer, l’eût-il pu ? l’eût-il su ? La qualité éminente de son esprit, c’est le bon sens, l’amou
nale de son style, qui passe pour uniformément sublime et pompeux. La qualité dominante, et l’on pourrait dire unique, de ce st
rce intime avec les écrivains bibliques et évangéliques, que vient la qualité originale de son style, unique entre tous dans la
a expliqué la lente et sûre formation de la grandeur romaine par les qualités d’endurance et de discipline de la race, par l’or
verselle est l’œuvre d’un théologien qui a su avoir quelques-unes des qualités de l’historien, le don des généralisations, l’int
es protestantes est un traité de controverse, où se révèlent d’autres qualités de l’historien, la science et la critique des tex
sa nature féminine, ardente et illogique, avec les fortes et solides qualités de Bourdaloue. Ce que Fénelon n’apprécie pas, a e
siblement, à travers le tissu serré des raisonnements, une émotion de qualité très pure et très fine, qui va au cœur : émotion
Il se fit admirer surtout dans l’oraison funèbre : il eut toutes les qualités mondaines en parlant des gloires du monde, et mêm
e par exemple de celle de Turenne, donne la sensation d’un chant. Les qualités de Fléchier sentent la décadence, et en effet ava
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » pp. 238-247
ait rétablissement, elle fut envoyée une troisieme fois en Russie, en qualité de Secrétaire de l’Ambassade de M. le Marquis de
ntrer dans la carriere de la Politique. Elle fut envoyée à Londres en qualité de Secrétaire d’Ambassade, & se rendit si agr
r la mission d’Ambassadeur extraordinaire, Mlle d’Eon l’y remplaça en qualité de Ministre Plénipotentiaire. Des événemens céleb
93 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Azémar, Louis (1815-1884) »
ueils récents, un de ceux où nous trouvons, largement répandue, cette qualité essentielle du poète, cette qualité qui semble en
ouvons, largement répandue, cette qualité essentielle du poète, cette qualité qui semble en train de se perdre : le lyrisme. Le
94 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
rer ou craindre, il n’est certain que de ses devoirs ; les meilleures qualités de l’âme, la générosité, la sensibilité, loin de
autre effet sur les hommes. Elle est presque toujours destructive des qualités naturelles ; ce qu’elles ont de spontané, d’invol
ains principes vous défend de vous y livrer. Des caractères privés de qualités naturelles, à l’abri de ce qu’on appelle la dévot
u dessiner que les masses, ne savent obéir qu’à ce qui s’exprime. Les qualités naturelles, développées par les principes, par le
95 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168
Sa plume n’attaqua que la médiocrité orgueilleuse, & respecta les qualités morales. Né avec un goût aussi sûr que délicat, d
uroit pas fait le Lutrin, seroit-on plus en droit de lui disputer les qualités qui font le vrai Poëte ? N’y a-t-il pas de la Poé
ique, nous pourrions nous étendre encore sur celle qui lui est due en qualité de Prosateur. Tout le monde connoît sa belle Trad
e gloire, ce qui donne le plus de droit aux hommages de la vertu, les qualités du cœur. Qu’on lise les Mémoires de sa vie ; on y
96 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
modèles, à s’exercer dans un genre plus noble et a y transporter ses qualités si, françaises ? Il se devait à lui-même de l’ess
s elles-mêmes. Je suis loin de prétendre qu’il n’y eut point quelques qualités d’esprit mêlées à toutes les licences d’amour-pro
confusion, sa peinture n’est que médiocre et ne possède guère que des qualités négatives. » Puis, évoquant, selon son habitude,
ritiquerai M. Vernet lorsque je ne trouverai plus dans ses œuvres les qualités qui le distinguent, et que je ne comprends pas qu
endu, on l’a appelé un trompe-l’œil, comme si ce n’était pas une rare qualité en peinture, la première dans un art d’imitation,
t l’envie humaine font tout le contraire avec les talents. Toutes les qualités , tous les dons que vous avez reçus et que vous me
net ait été si lestement et si insolemment traité pour ses charmantes qualités mêmes ? Au reste, il n’était pas sans défense. Il
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 429
nsé. On auroit seulement voulu que M. l’Abbé Goujet se fût borné à la qualité d’Historien, sans prendre celle de Juge. Pour pro
noisseur & impartial. Cet Auteur a trop paru oublier que ces deux qualités lui manquoient.  
98 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159
gesse, dans sa droiture et dans la rectitude de ses intentions, — ces qualités distinguaient réellement cet honnête ministre, mo
tre à exécution. J’étais cardinal et premier ministre ; or la seconde qualité ne me permettrait point de m’éloigner du Pape. D’
« Mais aux objections que je lui soumis, il répondit toujours que ces qualités de cardinal et de premier ministre, qui me parais
que je faisais volontiers abstraction de mon manque de talents et de qualités nécessaires ; mais qu’il existait un autre obstac
é vu et apprécié. Il voulut bien me dire encore quelque chose sur les qualités qu’il remarquait en moi (ne me connaissant pas) ;
on aurait pu songer. Pour justifier leurs votes, ils arguaient que ma qualité de secrétaire d’État semblait, d’après l’observat
Pape resta toujours inébranlable. Il trouvait en moi, disait-il, des qualités appropriées à son service et à celui de l’Église
de l’Église attaquée ; mais c’était un pur effet de sa bonté, car ces qualités n’existaient pas. « La fureur de Napoléon, excité
l ajouta : “Mon cher Monsieur le cardinal, ne savez-vous pas qu’en ma qualité de ministre de la police, je dois déjà être instr
r été premier ministre si longtemps”. Il ajouta quelque chose sur les qualités personnelles qu’il rencontrait en moi, quoiqu’ell
un, nous appelant par notre nom et ajoutant à quelques-uns certaines qualités particulières, comme il fit pour moi en disant :
cependant nous en ouvrir à lui, ministre des cultes, étant, en cette qualité , notre supérieur ; que le secret dont nous nous é
99 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Voiture. Lettres et poésies, nouvelle édition revue, augmentée et annotée par M. Ubicini. 2 vol. in-18 (Paris, Charpentier). » pp. 192-209
cultés et ses traverses. Attaché à Monsieur (Gaston, frère du roi) en qualité d’introducteur des ambassadeurs, il dut suivre pa
Je vois des choses en vous plus éclatantes que votre fortune, et des qualités avec lesquelles vous ne sauriez jamais être un ho
st autre que Mme de Sablé), après en avoir décrit deux qui étaient de qualité , ajoute : Le troisième était un homme d’assez ba
imé des personnes de toute sorte de conditions. Il avait pourtant une qualité dangereuse pour un amant, étant certain qu’il n’a
il avait le plus cruellement trompées, tant il est vrai que les rares qualités de son esprit faisaient excuser je ne sais quelle
s-uns de ces divers noms comme de pierres de touche pour éprouver ses qualités et pour achever de nous le définir. Horace ! il f
100 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »
a trempe ? Ce qu’on appelle la trempe ne résulte que d’éléments ou de qualités opposées et combinées, qui se tiennent en échec l
nous serions, selon les temps et les moments, selon les degrés et les qualités des esprits (car il y a des degrés), nous serions
le du critique, et qui nous attestent en même temps l’exquise et rare qualité de son esprit. L’épiderme de cet esprit, si l’on
it fait une question analogue, et qu’il se soit demandé de combien de qualités et de dons supérieurs il fallait être dépourvu po
me un monument historique, un monument cimenté à neuf et supérieur de qualité et de construction à l’ancien. Le critique chez l
eut-être livré le plus à nu le secret de son procédé, la nature et la qualité de son âme, et la visée de son aspiration dernièr
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