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1 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
telle fin, plus elle se jugera indépendante et libre ; le maximum de puissance indépendante et consciente attribuable au moi dan
gnorance de la réalité qui en sortira : c’est un sentiment concret de puissance . Il a sa première origine dans la réelle activité
s futurs. Il n’y en a pas moins ici la révélation interne d’une vraie puissance qui se développe en nous et par nous. Outre le se
puissance qui se développe en nous et par nous. Outre le sentiment de puissance inhérente au désir, il y a aussi, pendant la déli
ente au désir, il y a aussi, pendant la délibération, un sentiment de puissance inhérente à l’intelligence même. Notre pouvoir co
pouvoir de notre conscience, comment n’aurions-nous pas l’idée de la puissance même des idées ? Que, là encore, il n’y ait point
un sens déterminé. Sous tous les rapports, nous avons un sentiment de puissance active et personnelle, qui est la base du sentime
Nous nous figurons alors non seulement que le choix résulte de notre puissance , — ce qui est vrai, — mais que cette puissance mê
choix résulte de notre puissance, — ce qui est vrai, — mais que cette puissance même est ambiguë, — ce qui n’est pas impliqué dan
-même en déterminisme mécanique. Pour vérifier par l’expérience notre puissance de vouloir au même instant, dans les mêmes condit
é, par pure hypothèse, le contraire du déterminisme, c’est-à-dire une puissance d’indétermination absolue, le psychologue peut en
propre contraire et de ses propres limites, façonné par l’idée d’une puissance d’indétermination, prenant ainsi un aspect nouvea
t être un but. Mais la liberté, étant le maximum relatif ou absolu de puissance indépendante et spontanée pour le moi, peut et do
s possibles et même nécessaires. Le premier de ces éléments, c’est la puissance , qui est un bien pour nous, puisqu’elle est le pr
e se procurer tous les biens. Nous désirons donc toutes les formes de puissance à leur maximum, y compris la puissance de la volo
rons donc toutes les formes de puissance à leur maximum, y compris la puissance de la volonté sur les objets extérieurs ou même s
désirable pour les mêmes raisons et est d’ailleurs inséparable de la puissance . En troisième lieu, pour posséder le maximum d’in
ième lieu, pour posséder le maximum d’indépendance, il faut que notre puissance se confonde le plus possible avec notre moi lui-m
ans limites, autant qu’il est possible. La forme intellectuelle de la puissance , qui est la puissance des idées, est également dé
’il est possible. La forme intellectuelle de la puissance, qui est la puissance des idées, est également désirable pour un être i
s l’histoire. Le concept de la liberté intérieure et celui même de la puissance des idées ne sont nullement indifférents : ils ne
t l’esprit dans la même inertie qu’une formule de pure algèbre. Notre puissance indépendante et spontanée doit pouvoir s’exercer
om de contingence. Et c’est le quatrième élément de la liberté. Notre puissance n’est pas pour cela absolument ambiguë et indéter
cette idée réveille l’amour que nous avons naturellement et de notre puissance personnelle et de notre intelligence impersonnell
tion ou sentiment, surtout agréable, puis les idées relatives à notre puissance personnelle, laquelle nous cause d’ailleurs un se
p un commencement de force pour le réaliser. L’idée et le désir de la puissance , surtout s’il s’y joint la conviction de la puiss
le désir de la puissance, surtout s’il s’y joint la conviction de la puissance même, produisent donc des effets dynamogènes. Il
dynamogènes. Il est bien clair qu’il ne suffit pas de s’attribuer une puissance quelconque pour la créer de toutes pièces en soi 
i 100 au dynamomètre pour obtenir ce chiffre. Mais il s’agit là d’une puissance physique subordonnée à des conditions tout extéri
ieur ; bien plus, quand il est la volonté même. Il s’agit alors d’une puissance sur soi, d’une sorte de réflexion de la puissance
s’agit alors d’une puissance sur soi, d’une sorte de réflexion de la puissance . L’idée, ici, n’est pas encore omnipotente, mais
ssifs d’énergie interne. Au fond, il s’agit de développer en nous une puissance consciente et intelligente ; donc, plus j’ai cons
ance consciente et intelligente ; donc, plus j’ai conscience, plus la puissance croit : l’idée même de la puissance s’ajoute à la
nc, plus j’ai conscience, plus la puissance croit : l’idée même de la puissance s’ajoute à la puissance réelle et l’élève à un de
, plus la puissance croit : l’idée même de la puissance s’ajoute à la puissance réelle et l’élève à un degré supérieur. Il est bi
un degré supérieur. Il est bien entendu que nous ne parlons pas d’une puissance en l’air et sans objet, mais du pouvoir de se déc
possibilité pour moi de vouloir faire ces excuses, par conséquent ma puissance sur moi-même, et si, d’autre part, je conçois les
les excuses comme bonnes à tel ou tel point de vue, cette idée de ma puissance , jointe à celle de l’effet désiré, me mettra dans
t désiré, me mettra dans des conditions favorables à l’exercice de ma puissance propre. Il peut même arriver que toute ma puissan
l’exercice de ma puissance propre. Il peut même arriver que toute ma puissance réside de fait dans cette idée ; en tout cas, si
’excuses n’eût été possible : l’idée est donc bien la condition de ma puissance sur moi. Du même coup, elle enlève de leur force
me, est incomplète toute analyse qui considère seulement l’idée de la puissance sans celle de l’objet désirable auquel elle s’app
quel elle s’applique, ou l’idée de l’objet désirable sans celle de la puissance . Je ne me confère aucune puissance par la concept
l’objet désirable sans celle de la puissance. Je ne me confère aucune puissance par la conception d’une puissance sans objet ; ma
puissance. Je ne me confère aucune puissance par la conception d’une puissance sans objet ; mais, d’autre part, il n’est pas vra
ule, par son degré de désirabilité intrinsèque, sans que l’idée de ma puissance personnelle vienne y ajouter son action. La réali
r son action. La réalité concrète enveloppe à la fois et l’idée de ma puissance et l’idée d’un objet auquel elle s’applique : les
objets de pensée et de désir. Après les effets généraux de l’idée de puissance , examinons plus particulièrement les effets produ
rtent à nous répandre ont également besoin de trouver dans le moi une puissance de spontanéité toujours à leur disposition et con
x circonstances ; 3° à l’intensité avec laquelle notre moi conçoit sa puissance indépendante et l’oppose aux motifs extérieurs. D
2 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
atholiques depuis Jules II dans le monde actuel ? Oubliez-vous qu’une puissance de soixante millions d’hommes en Europe et en Asi
étachées aujourd’hui du tronc pontifical ? Oubliez-vous qu’une grande puissance germanique elle-même, la Prusse, qui forme à elle
on temporel des pontifes-rois ? Oubliez-vous enfin que, de toutes ces puissances allemandes, quelquefois auxiliaires, quelquefois
quelquefois auxiliaires, quelquefois ennemies des papes, trois seules puissances n’ont pas déserté l’obéissance spirituelle aux pa
disposait de l’Europe au service de la Rome papale, n’est plus qu’une puissance de huit millions d’hommes, qui ne compte plus en
and nom et par le caractère resté entier de sa chevalerie militaire ; puissance historique plus que politique aujourd’hui dans le
rimauté du génie des arts qui fait la gloire, mais qui ne fait pas la puissance militaire et politique des nations. IX Est-
rdanelles ni le Bosphore ; il faudrait enfin que l’Allemagne, devenue puissance navale et commerciale à son tour, n’eût pas créé
pes, pour adopter une autre forme de gouvernement civil, aucune autre puissance ne pourrait leur ravir ce droit et leur imposer l
des nations civilisées : Premièrement, la sécurité relative de chaque puissance , en ne plaçant à côté d’elle qu’une puissance sec
rité relative de chaque puissance, en ne plaçant à côté d’elle qu’une puissance secondaire et inoffensive qui ne puisse jamais me
ondaire et inoffensive qui ne puisse jamais menacer sa sûreté, ou des puissances intermédiaires plastiques qui, par leur interposi
che, fussent de nature à prévenir ou à amortir le choc de ces grandes puissances entre elles… Tel était, par exemple, le Piémont a
ar exemple, jusqu’ici restreinte au rôle de gardienne des Alpes et de puissance neutre interposée entre l’Autriche et la France ;
puissance neutre interposée entre l’Autriche et la France ; si cette puissance venait à s’annexer par les armes vingt ou trente
s vingt ou trente millions de sujets en Italie, et à former ainsi une puissance militaire de trois ou quatre cent mille hommes, l
et la France, sans cesse provoquées à des luttes incessantes par une puissance si forte et si active que le Piémont, n’auraient
roulerait pas moins de sang que le Pô et l’Adige. Comment la France, puissance déjà entourée d’une ceinture de grandes puissance
Comment la France, puissance déjà entourée d’une ceinture de grandes puissances souvent hostiles, telles que l’Autriche, la Pruss
sserait-elle river impunément autour d’elle cette ceinture de grandes puissances dont elle est déjà trop resserrée ? Comment créer
rée ? Comment créerait-elle de ses propres mains une cinquième grande puissance militaire qui, en cas de coalition, la forcerait
ain trente millions d’hommes en Italie ? contre une maison de Savoie, puissance très virile et très héroïque sur les champs de ba
ble, parce que la France ne supporterait pas longtemps ce poids d’une puissance de trente millions d’hommes ajouté au poids qu’el
e et ce pays pourront-ils se mesurer longtemps à force égale avec une puissance toute militaire comme l’Autriche, qui met sur pie
si aimés des Léopold, par les papes, par les rois de Naples, par les puissances ou par les populations catholiques en Espagne, en
nique jusqu’à Grenoble, Toulon, Lyon ; du jour où le Piémont sera une puissance de trente millions d’hommes, du jour où le Piémon
n de la maison de Savoie tantôt pour, tantôt contre ces trois grandes puissances et contre l’Europe, drapeau que chacune de ces pu
ois grandes puissances et contre l’Europe, drapeau que chacune de ces puissances viendra abattre à son tour dans une main monarchi
hostile comme la haine, pensée punique qui trompera bientôt les deux puissances qui l’ont conçue et qui trompera l’Italie elle-mê
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
 ; il faut rétablir l’élément de réaction, d’appétition, d’effort, de puissance et, abstraitement, de possibilité. À chaque sensa
que l’idée d’infini à une qualité, par exemple à l’intelligence, à la puissance , au bonheur, non plus seulement à une quantité ab
e quantité. Par exemple, la joie peut être plus ou moins intense ; la puissance que je déploie pour vaincre un obstacle intérieur
ut le reste. Je construis ainsi l’idée d’une béatitude infinie, d’une puissance infinie, d’une intelligence embrassant tout dans
ons que la joie est positive, parce que nous y avons conscience d’une puissance qui se développe sans obstacles ou en triomphant
nce bonne, parce que nous jouissons de connaître et de comprendre, la puissance bonne, parce que nous jouissons d’agir et de mouv
es, le côté négatif de notre bonheur, de notre intelligence, de notre puissance  ; le reste est donc constitué par des qualités po
t non négatives. 2° — Nous ne trouvons en nous, dit Descartes, que la puissance de progrès ; or la perfection est en acte, non pa
sance de progrès ; or la perfection est en acte, non pas seulement en puissance  ; donc ridée de perfection ne peut avoir en nous
magine, et que toutes les perfections sont en quelque façon en moi en puissance , quoiqu’elles ne se produisent pas encore et ne s
— Mais il ne suffit pas de remarquer ainsi qu’un être qui passe de la puissance à l’acte et qui se perfectionne n’est pas et ne s
elligible que notre pensée est intelligente ; il y a donc en nous une puissance qui dépasse ses actes particuliers et peut recomm
l’opération. Et il n’est pas vrai de dire, avec Descartes, que cette puissance n’est rien ; car il ne s’agit pas ici d’une puiss
rtes, que cette puissance n’est rien ; car il ne s’agit pas ici d’une puissance abstraite et nue comme celle de l’école : il s’ag
e puissance abstraite et nue comme celle de l’école : il s’agit d’une puissance vivante et concrète qui a toujours conscience de
ation actuelle. Nous sommes donc en possession de ces quatre termes : puissance , acte, unité de la puissance et de l’acte en cert
onc en possession de ces quatre termes : puissance, acte, unité de la puissance et de l’acte en certains points, rapprochement de
de la puissance et de l’acte en certains points, rapprochement de la puissance et de l’acte en d’autres points. Par abstraction,
mine toutes les différences qui peuvent encore rester en moi entre la puissance et l’acte, et je conçois alors le suprême degré d
s à mesure qu’ils se développent. La science produit, par exemple, la puissance et le bonheur. Nous avons donc, à la limite, une
4 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre III. Les dieux »
ain céleste à l’image du souverain terrestre, ou plutôt on conçoit la puissance d’une certaine manière, et on les modèle l’un et
l’un et l’autre d’après cette conception. Tantôt on se représente la puissance comme un despote141 ; tantôt comme un roi légitim
l individu humain143, tantôt comme une loi abstraite indépendante des puissances particulières144, tantôt comme une loi abstraite
articulières144, tantôt comme une loi abstraite simple expression des puissances particulières145, et l’on façonne là-dessus son D
aux alentours, ce sont les monarchies régulières qui, abolissant les puissances particulières et indépendantes, instituent une ad
r le roi. La raison limitée et oratoire se complut à ce bel ordre des puissances civiles, et le transporta dans les puissances nat
plut à ce bel ordre des puissances civiles, et le transporta dans les puissances naturelles. Les choses du ciel se modelèrent sur
ieux intérieurs qui vivent dans les choses sont anéantis ; toutes les puissances particulières se concentrent dans le Dieu unique.
ns la nature. Le coeur de l’homme n’est point content s’il ne sent la puissance infinie par un attouchement intime ; et il n’a qu
es, celui des plantes et des bêtes, celui des dieux. N’est-ce pas une puissance étrange que ce talent qui nous les rend sensibles
oportionne suivant une idée maîtresse et pour un seul dessein ? Cette puissance vous a maintenant manifesté sa nature ; elle se r
’avaient point tort de l’appeler divine, et de trouver dans l’étrange puissance qui la forme une image des puissances immortelles
ne, et de trouver dans l’étrange puissance qui la forme une image des puissances immortelles qui opèrent dans l’univers. * * *
5 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
sans ruiner la mère patrie, décoration plutôt qu’élément vital de sa puissance  : mais son aptitude à la marine militaire, mais s
te d’être dévorée si elle n’est pas complice, la Prusse n’est pas une puissance assise sur ses propres bases : c’est une puissanc
usse n’est pas une puissance assise sur ses propres bases : c’est une puissance debout, mécontente, inquiète de sa mauvaise assie
la Prusse ne lui ait été ou amie infidèle ou ennemie acharnée. Cette puissance , qui se pose comme allemande par excellence, n’es
ope centrale. Quelle alliance sûre la France peut-elle nouer avec une puissance qui représente l’Angleterre sur son flanc droit,
semble posséder aujourd’hui nos publicistes ! l’abaissement de notre puissance en Europe ! quatre-vingts millions d’Allemands gr
e en Europe ! quatre-vingts millions d’Allemands groupés en une seule puissance active contre trente-six millions de Français ! u
nce adossée à la Russie et inspirée par l’Angleterre contre nous ? La puissance autrichienne, noyau protecteur des petites puissa
contre nous ? La puissance autrichienne, noyau protecteur des petites puissances de l’Allemagne méridionale, n’a-t-elle donc pas,
ut, par les populations indigènes, comment serait-il remplacé par les puissances européennes elles-mêmes ? Sera-ce par la Russie ?
de religion : il s’agissait de la liberté et de l’équilibre du monde. Puissance civilisée, la France a été là à sa place, à la tê
mer de Marmara, l’Archipel, la mer Noire, à moins d’être la première puissance navale du monde ? Les flottes anglaises et les fl
lais, et l’Orient ne serait que le champ de bataille de l’Europe. Ces puissances se partageraient-elles l’empire ottoman ? Mais qu
re, et rien à gagner que la force doublée de ses ennemis naturels. La puissance du continent occupé par les Allemands et les Russ
a place aux rivalités de l’Europe, de la paix aux intérêts rivaux des puissances , des progrès aux civilisations chrétiennes : l’em
ait depuis longtemps de sa subalternité politique en face des grandes puissances militaires librement constituées qui prédominaien
la famille des monarchies, va grandir en un moment, non pas comme une puissance régulière et par un accroissement progressif, mai
pour se protéger mutuellement contre l’Autriche ou contre toute autre puissance armée, anglaise, russe, prussienne, même piémonta
voriser ce droit, s’il était nié ou attaqué dans son exercice par des puissances étrangères à l’Italie. XXI Ainsi, que le P
immiscer dans les transactions du peuple et des princes ? Laissons la puissance à l’un, la liberté à l’autre, la transaction éven
liés de l’unité monarchique piémontaise en Italie, nous serons quatre puissances militaires réunies en une seule agression contre
de sera, quand la Russie voudra, moscovite. Il n’y aura plus que deux puissances , l’Angleterre et la Russie ; ou bien la France, s
rance, sans alliance, sera obligée de descendre à la subalternité des puissances secondaires ; ou bien encore la France, comme apr
, enfin, couvre l’empire ottoman en Europe contre la Russie. Ces deux puissances , l’Autriche et la France, sont donc nécessaires l
6 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
quefois faire adopter de certaines idées par la rapide autorité de la puissance . Plusieurs écrivains ont avancé que la religion c
aines époques de l’histoire, dans lesquelles l’amour de la gloire, la puissance du dévouement, tous les sentiments énergiques, en
rants, pour relever de tels vaincus, il fallait l’enthousiasme, noble puissance de l’âme, l’égarant quelquefois, mais pouvant seu
e n’avaient qu’un seul usage parmi ces hommes, c’était d’accroître la puissance physique. La guerre était leur unique but. Voilà
ipes ; mais des hommes, jadis indomptables, reconnurent cependant une puissance au-dessus d’eux, des devoirs pour lois, des terre
la force des sacrifices, l’abnégation de l’intérêt personnel, et une puissance d’abstraction et de pensée, dont on vit sortir de
rs aussi que l’on connut véritablement le bonheur domestique. Trop de puissance déprave la bonté, altère toutes les jouissances d
tés, se fait sentir encore jusque dans la philosophie stoïcienne ; la puissance sur soi-même y est exercée, pour ainsi dire, avec
s, elle était beaucoup plus près que le stoïcisme de reconnaître leur puissance . Plus de modestie, plus d’indulgence dans les pri
rature lui doit beaucoup aussi dans tous les effets qui tiennent à la puissance de la mélancolie. La religion des peuples du Nord
i puéril qu’absurde. L’attention et l’abstraction sont les véritables puissances de l’homme penseur ; ces facultés seules peuvent
litaires ne conservent qu’un faible intérêt par-delà l’époque de leur puissance . Il n’y a qu’un fait pour l’homme éclairé depuis
7 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
ctions dans l’ordre moral. Qui sait jusqu’où l’on pourra porter cette puissance d’analyse, qui, réunie à l’imagination, loin de r
uand l’imagination qui les donne est captivée, et sert elle-même à la puissance de l’attention. Les ouvrages purement littéraires
éliore celui qui l’éprouve. Le talent d’écrire peut devenir l’une des puissances d’un état libre. Lorsque les premiers magistrats
état libre. Lorsque les premiers magistrats d’un pays possèdent cette puissance , elle forme un lien volontaire entre les gouverna
ement, de ranimer dans le cœur des hommes les principes de la morale, puissance dont les magistrats doivent se regarder comme les
ssance dont les magistrats doivent se regarder comme les représentai, puissance qui leur donne seule le droit de demander à la na
naître, par cela même qu’on l’avait en vain évoqué. Quand une fois la puissance de la parole est admise dans les intérêts politiq
ux que les discours les plus soutenus, les attributs nécessaires à la puissance du langage ; cette manière de s’exprimer agissait
pelés à gouverner l’état. Mais ce n’est là qu’une partie encore de la puissance du langage ; et les bornes de la carrière que nou
parcourons vont reculer au loin devant nous ; nous allons voir cette puissance s’élever à un bien plus haut degré, si nous la co
8 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
irs comme ses peines n’appartiennent qu’au développement entier de sa puissance . Après cette sublimité de vertu, qui fait trouver
eilles ; tout ce qui pense est en relation avec moi ; et dégagé de la puissance environnante des sentiments individuels, c’est à
exercice de toutes ses facultés, enivrer enfin par la certitude de la puissance de son être. C’est donc au plus haut point de bon
l’œuvre de ses mains ; et si le sort, la superstition, la magie, une puissance , enfin, indépendante des hommes, n’entre pas dans
sement qu’il faut montrer à l’opinion générale : certaine de sa toute puissance , elle en a la pudeur, et veut du respect sans fla
ts qui les décident, avec les discussions qui les éclairent ; mais la puissance des hommes supérieurs se renouvelle avec chaque g
xposé de tous les coups. Les événements du hasard, ceux qu’aucune des puissances de la pensée ne peuvent soumettre, sont cependant
besoin du suffrage des autres, a mis, tout à la fois, sa vie sous la puissance du calcul et du hasard, de manière que le travail
de la seule qui soit au-dessus de celle qu’on lui accorde ; toute la puissance de l’imagination se développe en elle, parce qu’a
mélancolie qu’on est ramené vers eux ; mais par la nécessité, funeste puissance , qui brise tout ce qu’elle courbe ! L’un des cara
s retrancher ce qui est l’essence des passions, l’asservissement à la puissance des autres.
9 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
mais été inventé avant eux en diplomatie, l’alliance avec les petites puissances , c’est-à-dire l’alliance de la force avec la faib
avec la petitesse, l’alliance de quarante millions d’hommes avec des puissances de trois ou quatre cent mille sujets, l’alliance
t de Londres abandonnerait le cabinet d’Orléans à l’animadversion des puissances du Nord, animadversion que l’Angleterre seule ava
le cabinet de la république : c’est de déclarer la paix à toutes les puissances qui ne se déclareront pas en guerre avec elle ; c
ne revendiquera des rectifications éventuelles à cette géographie des puissances que de concert commun avec tous les autres peuple
prendra fait et cause, si cela lui convient, pour toute nation qu’une puissance étrangère voudrait contraindre ou opprimer dans s
fas aut nefas eût pour objet et pour résultat l’agrandissement de la puissance , ou dynastique ou nationale, des États ; le princ
petit prince des Alpes, qui éprouvait le besoin de devenir une grande puissance , et de peser du poids de trente millions de sujet
r la Méditerranée, et où elle a usurpé des ports tout creusés par des puissances catholiques, pour en faire des ports et des arsen
tions qui, de gré ou de force, ont composé, avec le laps du temps, la puissance dont ces nationalités forment aujourd’hui le bloc
’Espagne, Venise et Gênes s’appartenaient à elles-mêmes ; le Piémont, puissance alors insignifiante, oscillait entre l’Autriche e
e telle situation de l’Autriche dans la distribution géographique des puissances n’avait donc plus rien de menaçant en Europe, soi
s envieuse, disons le mot, la plus hostile contre nous : colère d’une puissance qui ne nous pardonne pas de caresser d’autres all
ces mers, qui sont chacun une lettre de cet alphabet diplomatique de puissances , et qui forment en se combinant la langue politiq
de tout l’univers. Il y a beaucoup de morts, beaucoup de cadavres de puissances dans tout cela ; nous vous en parlerons bientôt à
plus répandue, et on pourrait dire la plus universelle de toutes les puissances politiques (à l’exception de la Chine) qui ont ja
terre, il suffit d’être homme pour s’enorgueillir, comme homme, d’une puissance de civilisation, de richesse, de commerce, d’inte
10 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
les successions, et par elles les richesses, et avec les richesses la puissance restent dans l’ordre des nobles. Voilà pourquoi v
ent consister toutes leurs forces, toutes leurs richesses, toute leur puissance dans la multitude de leurs fils, commencèrent à s
introduisirent le peculium adventitium. Ils ôtèrent les effets de la puissance paternelle à l’adoption qui n’est pas faite par u
semblait diminuer la majesté impériale, ils introduisirent le mot de puissance paternelle, patria potestas 102. En dernier lieu
ient le privilège des nobles. Les droits privés étaient les noces, la puissance paternelle, la suite, l’agitation, la gentilité,
nt le privilège nominal de l’empire, imperium, il prit le titre de la puissance tribunitienne, potestas tribunitia, se déclarant
rotecteur de la liberté romaine. Le tribunat avait été simplement une puissance de fait ; les tribuns n’eurent jamais dans la rép
11 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VI. Des Esprits de ténèbres. »
Esprits de ténèbres. Les dieux du polythéisme, à peu près égaux en puissance , partageaient les mêmes haines et les mêmes amour
Un autre trait distinctif de nos êtres surnaturels, surtout chez les puissances infernales, c’est l’attribution d’un caractère. N
t qu’au souffle impur de la haine. On doit sentir dans ces orages une puissance , forte seulement pour détruire ; on y doit trouve
des plantes et des philtres, tandis que parmi nous elle découle d’une puissance surnaturelle, quelquefois bonne, mais presque tou
12 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
des cabinets, à Rome, Rome, la grande école de la diplomatie moderne, puissance qui ne vit que de politique sur la terre, d’empir
sance arriérée dans la voie de la corruption des cabinets européens ; puissance de bonne foi, dont la candeur est à la fois la ve
e bonne foi, dont la candeur est à la fois la vertu et la faiblesse ; puissance naïve qui n’a jamais eu de diplomatie que la lign
puissance naïve qui n’a jamais eu de diplomatie que la ligne droite ; puissance qui a toujours cru à toutes les paroles, et qui n
ours cru à toutes les paroles, et qui n’a jamais manqué à la sienne ; puissance , enfin, destinée à être la grande et éternelle du
nt, malgré ses obscurités et ses contradictions. L’intervention d’une puissance chez une autre est illicite quand il s’agit de s’
que c’était l’homme qui parlerait le mieux à l’oreille de toutes les puissances , peuples, tribuns, femmes, empereurs, rois. Quelq
u’un nom aristocratique et des opinions populaires étaient une double puissance qu’il fallait habilement combiner dans sa personn
imprimait un certain prestige sur sa personne à l’Assemblée. C’est la puissance de l’inconnu, c’est l’attrait de l’énigme pour le
son de Bourbon sur le trône d’Espagne ; l’Angleterre avait anéanti la puissance navale des Espagnols ; la Hollande était redevenu
s et solidement incorporées à la monarchie autrichienne ; les petites puissances allemandes limitrophes du Rhin étaient une conféd
nt, corps et âme, à ce grand homme. Le disciple n’avait pas les mêmes puissances de persuasion sur l’esprit public, puisque Mirabe
d’État facile, un abandon certain de la France à toute usurpation de puissance qui lui promettrait la paix, la réconciliation av
es hommes, les choses, les négociations, les intérêts réciproques des puissances , tout ce qu’un grand diplomate pouvait enseigner
tes ou en dépêches avec les cours et les ministres, conclues avec les puissances , exposées devant les corps délibérants, que M. de
r du pouvoir dynastique : « La paix n’est solide, disait-il, qu’entre puissances qui ont les mêmes formes et les mêmes mœurs. L’Eu
de la chevalerie peut-être, lui dit-il, mais ce ne peut plus être une puissance  ; c’est le plus triste, mais le plus réel des fai
is. Pour la reconstruire, il faudrait anéantir les trois plus grandes puissances de l’Europe, et, quand vous l’auriez reconstruite
de l’épouse de Napoléon ? Mais l’impératrice n’était déjà plus en sa puissance  : elle ne s’était pas jetée à propos entre les ar
ble. C’était l’axiome de la diplomatie ; il forçait la conviction des puissances  : une acclamation l’adopta. M. de Talleyrand, maî
uerre. La révolution de Belgique démantelait donc l’Angleterre et les puissances du Nord de leurs principales fortifications contr
ent dans un homme ; et cet homme n’est plus un homme : il devient une puissance divine de destruction ou de conservation pour tou
franchir un abîme par un expédient ; plénipotentiaires de toutes les puissances , qui venaient honorer, dans ce plénipotentiaire d
13 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
e valeurs médiales, telles que la richesse, le confort, l’honneur, la puissance , la science, etc., qui exercent sur lui une attra
éléments nécessaires d’une culture harmonique destinée à augmenter la puissance totale de l’être humain, mais comme si elles étai
irée jadis comme un moyen d’embellir la vie ou comme un instrument de puissance entre beaucoup d’autres : elle est considérée auj
ividualités à se différencier et à étendre sur autrui leur volonté de puissance  ? Aucune culture « organique » ne fera cesser le
nt. Sous la fausse humilité socialiste, il y a l’éternelle volonté de puissance égoïste ; il n’y a pas de vie si médiocre qui n’a
éal économique est subordonné à un idéal esthétique de grandeur et de puissance humaine. Ceux qui se rallient à cet idéal sont in
laboration de tous. Un idéal nouveau : celui de l’accroissement de la puissance collective de l’humanité sur la nature se substit
humanité sur la nature se substitue à l’idéal ancien de la volonté de puissance individuelle s’exerçant sur autrui et contre autr
s’exerçant sur autrui et contre autrui. C’est à cet accroissement de puissance collective que chaque homme doit travailler et tr
-t-il disparaître entièrement l’ancien idéal du gain égoïste et de la puissance égoïste ? Fera-t-il disparaître toute tyrannie de
 Alcan.) 77. Nietzsche, Aurore, § 173. 78. Nietzsche, La Volonté de puissance , t. II, § 406. 79. Otto Effertz, Les Antagonisme
e n’est pas un luxe, une vaine parure, mais la condition même de leur puissance et cette culture elle-même n’est pas un assemblag
14 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
er qu’en flattant, punir qu’en dégradant. Il fallait qu’il appuyât sa puissance sur une sorte d’assentiment public, dont sa volon
grâce dans le monarque, ou tout au moins dans les dépositaires de sa puissance  ; il fallait du goût et de la délicatesse dans le
ris, pour que l’on n’aperçût ni le commencement, ni les limites de la puissance royale. Quelques-uns de ses droits devaient être
plus redouté, du ridicule. Le ridicule est, à beaucoup d’égards, une puissance aristocratique ; plus il y a de rangs dans la soc
publique ; car à l’exception de quelques circonstances très rares, la puissance est de bon goût, le crédit a de la grâce, et les
ent par les paroles ; dans un tel état de choses, les femmes sont une puissance , et l’on cultive ce qui leur plaît. Le loisir que
15 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
us toutes ces formes et dans tous ces usages, elle apparaît comme une puissance régulatrice et organisatrice des instincts, des s
de l’ambitieux n’est accessible qu’à des motifs tirés de l’appétit de puissance . La volonté des voluptueux qu’à des images sensue
vidu que le coopérateur, notre sentiment de liberté personnelle et de puissance personnelle est en raison du nombre et de l’impor
ne s’accompagne pas nécessairement d’un accroissement du sentiment de puissance de l’individu, mais au contraire, du sentiment de
onnelle un produit et un bienfait social. Les racines du sentiment de puissance individuelle sont en grande partie physiologiques
n sentiment de dépendance. C’est elle qui différencie ce sentiment de puissance en l’appliquant chez les différents individus à d
de souffrance, la hauteur des espérances, la hardiesse des désirs, la puissance de la haine sont l’apanage du souverain et de l’i
u et la société. La volonté de l’individu aspire à la diversité, à la puissance , à l’indépendance ; la société s’efforce de répri
16 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »
autour de la prépondérance, de la croissance, du développement de la puissance , conformément à la volonté de puissance qui est p
sance, du développement de la puissance, conformément à la volonté de puissance qui est précisément la volonté de vie ». Mais cet
e, ayant trouvé dans l’hégélianisme et le darwinisme les bornes de sa puissance destructive, se met à reconstruire. Il dresse un
évreuse création de quelque dieu imprévu, Bacchus barbare, ivre de sa puissance , ivre aussi de ce qu’il a bu. Or ce qu’il a bu n’
s extérieurs qui jettent sur nous une ombre malsaine ; ne laisser aux puissances divines, justice, chance, destinée, d’autre refug
s émerveillaient ne sont que des portions mal connues de notre propre puissance  ». « Notre propre puissance », quoiqu’il la dési
des portions mal connues de notre propre puissance ». « Notre propre puissance  », quoiqu’il la désigne souvent par le mot « cœur
Notre temps adore les fantômes et n’aperçoit même pas les véritables puissances . Admirateur ahuri des disciples pauvrement bégaya
lque université ; en France, connaissez-vous un professeur qui ait la puissance de penser ou le courage de ne point répéter ? Che
17 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
tantôt égarés par une ambition mondaine et en disproportion avec leur puissance italienne, tantôt asservis à la pression armée de
Italie dans le courant des siècles. Par ordre de date il n’y a pas de puissance plus antique en Italie ; par ordre de services il
soutinrent contre l’empire germanique, antagoniste permanent de leur puissance temporelle : ils la poursuivirent contre la prépo
n. VIII Depuis Bossuet, les papes n’ont pas cessé de déchoir en puissance publique en Italie d’autant de degrés que Bossuet
les connaître, ne furent pas autre chose que le reflux de toutes les puissances dans leur territoire respectif après le débordeme
a France napoléonienne. Ces congrès et ces traités, dans lesquels les puissances non catholiques étaient en majorité, reconnurent
dans les affaires intérieures du pape, du roi de Naples et des autres puissances italiennes. Je me dis à moi-même : C’est une décl
leur long repos et de leurs richesses, laissèrent combattre les trois puissances , Espagne, France, Autriche, sur leur territoire,
nt temporel des papes caractérisait la politique de Venise en Italie. Puissance plus orientale qu’occidentale, les Vénitiens avai
publique, devenue conquérante en terre ferme, commença à décroître en puissance sur la mer. L’aventure et le mouvement étant dans
e leur indépendance ; mais les Turcs triomphent graduellement de leur puissance navale et coloniale en Orient ; Chypre et la Grèc
re et le commerce perpétuèrent l’ascendant jusqu’à nos jours. Devenus puissance navale, incapables par leur petit nombre de s’éte
e, de Galata, qui subsiste encore comme une colonne rostrale de cette puissance maritime ; on lui cédait l’île de Ténédos, qui le
us fort : ce n’est pas la moralité, mais c’est l’habitude des petites puissances . En 1696 elle déserta momentanément l’Allemagne.
e leur a inoculé ces mœurs politiques. Grandir est la loi des petites puissances . XXIX Napoléon tombé, la maison de Savoie s
nt et très informé, les insistances de la maison de Savoie auprès des puissances coalisées, pour obtenir d’elles le démembrement d
llemagne de vous effacer du sol italien ; nous vous laisserons petite puissance gardienne des Alpes ; ce ne sera qu’une question
dans la maison de Savoie un allié que nous avons fait redoutable, une puissance de trois cent mille hommes sous les armes pour y
ui un service est le prélude d’une exigence… Jamais, en six mois, une puissance n’a autant grandi par l’imprudente connivence de
ux sûretés bien insuffisantes contre la création d’une sixième grande puissance dans le monde, création qui enceindra la France d
18 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
N’est-il pas visible en effet, malgré les lenteurs et les doutes des puissances humaines, que l’époque de l’extension du christia
ée, ou capitale d’un État grec, ou conquête disputée entre de grandes puissances , Constantinople, si près de Malte et de Marseille
seulement sous la domination active d’une race d’Europe, mais sous la puissance électrique des arts nouveaux et de la science mod
uverné par ses arts et son humanité. On le voit donc : loin que cette puissance d’action, ce spectacle des réalités éclatantes, q
entiment chrétien a tant de ferveur, où la règle religieuse a tant de puissance , est aussi le pays où, comme dans l’Asie et dans
, ne change pas, ne dégénère pas, ne perd aucune des conditions de sa puissance . Quand la force tombe, quand le flambeau se dépla
au nom de quelque impérieux devoir de religion et de justice ? Cette puissance de création littéraire enfin, qui manque encore à
19 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
Chapitre deuxième Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu so
ociabilité et création d’un nouveau milieu social I. Le génie comme puissance de sociabilité. — L’analyse scientifique et la sy
stique. Le génie combine les possibles ; son premier caractère est la puissance de l’imagination. — Son second caractère est la p
tère est la puissance de l’imagination. — Son second caractère est la puissance du sentiment, de la sympathie et de la sociabilit
vation et l’imitation dans la société humaine.   I — Le génie comme puissance de sociabilité La religion commande aux hommes
certitude dans le domaine de l’art. Nul ne connaît les limites de la puissance d’action inhérente à la nature et de la puissance
t les limites de la puissance d’action inhérente à la nature et de la puissance de représentation inhérente à l’artiste. On ne pe
nalogie universelle. La première caractéristique du génie est donc la puissance de l’imagination. Le poète créateur est propremen
réant un monde nouveau, et un monde d’êtres vivants. Le génie est une puissance d’aimer qui, comme tout amour véritable, tend éne
e des facultés suffisamment intenses. En un mot, le génie complet est puissance et harmonie, le génie partiel est ou puissance ou
, le génie complet est puissance et harmonie, le génie partiel est ou puissance ou harmonie. Ceci posé, quelles sont les causes d
chez les génies. Mais, précisément à cause de cette infériorité de la puissance novatrice dans la masse, tout ce qui satisfait in
effets de dissolution sociale. Le génie est donc, en définitive, une puissance extraordinaire de sociabilité et de sympathie qui
20 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
sur leurs enfants. Dans le droit romain, tout citoyen affranchi de la puissance paternelle, est lui-même appelé père de famille.
ient. C’est une loi du droit naturel des gens, que le domaine suit la puissance . Or les serviteurs ne jouissant d’abord de la vie
naissance les souverainetés civiles, soumises à Dieu seul. Toutes les puissances souveraines reconnaissent la Providence, et ajout
énements au hasard. En vertu de ce droit de domaine éminent donné aux puissances civiles par la Providence, elles sont maîtresses
ceux qui veulent maintenir l’ancien état des choses, (d’ops, secours, puissance , entraînant une idée de stabilité). Ici nous voyo
ant par leur union des corps politiques, ils donnèrent naissance à la puissance civile, puissance souveraine, de même que dans l’
des corps politiques, ils donnèrent naissance à la puissance civile, puissance souveraine, de même que dans l’état précédent cel
tions, fut, à l’origine des sociétés, une sorte de privilège pour les puissances souveraines. Aussi le peuple où l’on ne trouve po
s puissances souveraines. Aussi le peuple où l’on ne trouve point une puissance souveraine investie de tels droits, n’est point u
fs), et que l’existence de deux consuls annuels ne diminua rien de la puissance royale, nihil quicquam de regiâ potestate deminu
ainsi que nous le démontrerons, les vaincus conservaient seulement la puissance paternelle, donnée par la nature, les liens natur
que les Grecs, du mot χείρ, la main, qui par extension signifie aussi puissance chez toutes les nations, tirèrent celui de χύρια,
21 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
mmée. Par l’ambition, je désigne la passion qui n’a pour objet que la puissance , c’est-à-dire, la possession des places, des rich
doit amener, ou à s’affranchir de leur joug, ou à les dominer par la puissance . Ce qu’ils attendent de vous, ce qu’ils en espère
défiance, ou l’aveuglement, naissent de la possession continue de la puissance  ; cette situation où la modération est aussi néce
ns cesse devant le maître quelconque, peuple ou roi, dont il tient sa puissance . Dans une monarchie, il est condamné à l’adoption
les caractères les plus forts n’ont jamais trouvés, en eux-mêmes, la puissance de s’y soumettre. Le cardinal Alberoni voulait en
elle triste couronne elle promet ! Une révolution suspend toute autre puissance que celle de la force ; l’ordre social établit l’
onne foi qui puisse prédire ce qu’il fera le lendemain ; car c’est la puissance qu’il importe à une faction d’obtenir plutôt que
se peut pas que les premiers chefs de l’insurrection conservent de la puissance  ; il faut qu’ils excitent le mouvement qui les re
22 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »
ropos, empêcha la guerre civile ; et s’il se remit sous l’égide de la puissance militaire, il subit une triste mais inévitable né
la suite d’une Révolution comme la nôtre. Ce n’est pas à l’abri de la puissance légale que tous les partis pouvaient venir se sou
es partis pouvaient venir se soumettre et se reposer ; il fallait une puissance plus forte, pour les réprimer, les rapprocher, le
fondre, et pour les protéger tous contre l’Europe en armes ; et cette puissance , c’était la puissance militaire. Le Directoire, p
otéger tous contre l’Europe en armes ; et cette puissance, c’était la puissance militaire. Le Directoire, par le 18 fructidor, pr
able. Mais, avant ce terme, les partis sont indomptables par la seule puissance de la raison. Le gouvernement qui veut leur parle
23 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) » pp. 362-370
pâturage. L’obsequium des affranchis, ayant peu à peu disparu, et la puissance des patrons ou seigneurs s’étant en quelque sorte
es civiles, où les puissants deviennent dépendants des peuples, cette puissance se réunit sans peine dans la personne des monarqu
ois, la jurisprudence jusqu’alors secrète échappa aux nobles, et leur puissance s’en trouva peu à peu affaiblie. La même chose ar
royale par laquelle les paladins français se sont dépouillés de leur puissance en faveur des Capétiens, de même que le peuple ro
e loi royale, fondée en nature sur un principe éternel ; c’est que la puissance libre d’un état, par cela même qu’elle est libre,
24 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIII. »
avait pas été le seul qui, dans ces premiers jours, en eût éprouvé la puissance . Si la Révolution, en se précipitant, roulait ave
turbulente et souvent factice en prit la place, et parut en avoir la puissance . C’est à ce titre qu’un poëte, d’abord de l’école
mais il est encore un témoin éclatant du passé, l’image d’une grande puissance exercée sur les âmes, l’exemple salutaire d’un re
voix du vainqueur ; tu n’inspires pas ton âme aux représentants de la puissance humaine. La multitude même, bien qu’elle te loue,
n âme sur la terre, l’Océan, les airs, maître de toutes choses par la puissance du plus ardent amour, là je t’ai sentie, ô libert
tendre, poëte moins gracieux ; et, ce qu’il y a d’immense dans cette puissance anglaise dont il était un des modérateurs, cet, e
génie fut enlevé au monde, à ses compatriotes, dont il adoucissait la puissance , à ces millions d’hommes qui, dans leur abaisseme
essamment servi par les guerres, le commerce, les arts, l’ambition de puissance et de gain des nations de l’Europe. Un simple pré
n et une justice croissantes, les cruautés que leur a coûtées tant de puissance  ! 227. If thou wert by my side, my love, How f
25 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »
tre des obstacles toujours renaissants, et priver l’homme enfin de sa puissance sur lui-même. Depuis la gloire, qui a besoin du s
de ceux qui les éprouvent. Il ne serait pas juste de vanter autant la puissance intérieure de l’homme, si ce n’était pas, par la
si, en ne méconnaissant aucune de ses peines, en avouant la terrible puissance des sentiments qui la gouvernent, en lui parlant
ins de cet écrit, si venant se briser, comme tant d’autres, contre la puissance terrible des passions, il ajoutait seulement à la
e faire un devoir de causer une peine, ou de refuser un service en sa puissance  ; il faut avoir si présent à la pensée la chaîne
ce qu’ils avaient estimé la veille, ils appartiennent uniquement à la puissance d’un raisonnement, et dépendent par conséquent de
des vainqueurs ; si cette espèce de sentiment ne reprend pas quelque puissance , jamais le gouvernement n’obtiendra un empire con
e que l’homme, s’il n’a pas consolé l’homme, s’il n’a pas combattu la puissance du mal sur la terre ? La plupart des gouvernement
26 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Maurice Rollinat »
ire, mais elle n’en était pas moins de la poésie, prouvée même par la puissance qu’elle a sur nous tous, cette poésie faussée dan
t invisible de la conscience, pouvait se prouver autrement que par la puissance de l’accent qu’elle a, et dont, ce soir-là, préci
constaté le genre d’inspiration du poète, de déterminer son degré de puissance et sa place dans le hiérarchique Pandémonium des
s Névroses, est-il puissant, oui ou non et quelle est la mesure de sa puissance  ? La mesure de sa puissance ? Je vais vous la dir
oui ou non et quelle est la mesure de sa puissance ? La mesure de sa puissance  ? Je vais vous la dire… C’est l’état de détestati
ne doive jamais poser, quand il s’agit de poètes, que la question de puissance , laquelle implique toujours la question de sincér
rté cela. VII Eh bien, c’est cette souveraine équation entre la puissance du talent et la sincérité, qu’atteste, dans sa te
C’est ce tremblement, l’inspiration vraie de M. Rollinat, qui fait sa puissance quand il la communique à ceux qui le lisent entre
27 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291
contre moi. Force d’ailleurs incommensurablement supérieure à moi en puissance , en étendue, en durée, en ressources ; ce qui ne
ment de la vie individuelle ; elle est quelque chose de nouveau ; une puissance sui generis qui se forme en dehors et au-dessus d
s de suite que, selon M. Durkheim, la lutte est tellement inégale, la puissance de la société est tellement écrasante, que l’indi
ndividualisme économique. — Un homme ne peut avoir exactement la même puissance , ni par conséquent le même droit qu’un autre ; de
ande richesse considérée elle-même comme un moyen pour la plus grande puissance  ; dans l’ordre politique, un effort vers la plus
lisme intégral, une philosophie de la vie intense et de la volonté de puissance triomphante, une philosophie du surhomme. Y a-t-i
autres et à primer les autres ; il aspire à plus d’indépendance et de puissance  ; il revendique sa « différence » comme un gage d
28 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
ent détruit la force des préjugés, ne pourraient plus agir que sur la puissance des sentiments vrais, ces plaisanteries attaquera
er à la risée des enfants. Ce n’est rien que de tourner contre eux la puissance énergique de l’indignation ; il faut savoir leur
ui faisant manquer son objet. L’indignation attaque le vice comme une puissance . La comédie doit le ranger parmi les faiblesses d
tour, chez divers peuples, à l’art de la comédie. Mais en France, la puissance de l’amour-propre conserve une telle activité, qu
jours des sujets piquants à traiter, et le ridicule sera toujours une puissance qui peut servir aux progrès de la philosophie, co
ibres et de l’égalité politique, cet esprit diminue tous les jours la puissance des illusions sociales. La royauté avait été souv
oir de plus contraire aux effets de l’imagination. La splendeur de la puissance , le respect qu’elle inspire, la pitié qu’on resse
e, et l’on n’admire que les écrits qui développent dans notre cœur la puissance de l’exaltation. Le célèbre métaphysicien alleman
au milieu des créations bizarres de la rêverie ; mais quand toute la puissance qui reste à l’imagination consiste dans l’art d’a
29 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
La force de l’esprit ne se développe tout entière qu’en attaquant la puissance  ; c’est par l’opposition que les Anglais se forme
ans les ouvrages d’imagination, dans ce domaine de l’invention que la puissance légale abandonne, à peine est-il possible d’oubli
is pour se rendre propre aux magistratures d’un pays qui n’accorde la puissance qu’à la raison. Si le pouvoir militaire dominait
u d’enthousiasme. Mais lorsqu’elles ont chargé leurs magistrats de la puissance impassible des lois, elles peuvent se livrer sans
rder son estime, que la république fut renversée. Et cependant quelle puissance lutta seule contre César ? Ce ne furent ni les in
que quand cet homme n’exista plus. Caton représentait sur la terre la puissance de la vertu. Rome l’admirait, de cette admiration
30 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
é européenne. Ce qui doit être nos institutions, sans doute existe en puissance , mais n’existe point encore en réalité. Notre con
is nécessaires, éternelles, immuables, des bornes immobiles que nulle puissance ne peut déplacer. Les institutions des peuples so
, sera notre loi, existante, comme elle est actuellement notre loi en puissance d’être. Quoique l’Évangile soit une loi indépenda
ent jadis des villes florissantes, et attestent encore aujourd’hui la puissance des vastes empires qui, depuis tant de siècles, o
qui devait être une révolution européenne, prouvait, avec une, grande puissance de raisonnement, que les libertés de l’Angleterre
de la balance politique entre les différents états. Les deux grandes puissances qu’il faut concilier avant tout, ou isoler entièr
31 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXV » pp. 144-146
es. — visite d’eugène sue a george sand. — béranger. — quatre grandes puissances du jour. — dupin. Certains livres catholiques se
, Béranger le visite, et madame Sand le reconnaît. Ce sont de grandes puissances qui se traitent désormais d’égal à égal. — Je m’é
n’en soit pas. — Béranger, Lamennais, Sand et Sue, les quatre grandes puissances socialistes et philanthropiques de notre âge. — V
32 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »
elle place les arts d’imagination avaient dans l’antiquité, et quelle puissance ils ont exercée sur ses destinées ? Que l’esprit
oyauté des races doriques, mais chantant avec une docile adoration la puissance des princes dominateurs de l’Égypte, et lui cherc
oëte145, qui t’a fait maître des dieux, mais ton bras, la force et la puissance placées debout près de ton trône. Tu as pris, en
le guerrier, le rameur, tous enfin ; car qui n’est pas rangé sous la puissance du souverain ? « Notre voix consacre à Vulcain le
ue les rois, enfants de Jupiter. Aussi toi-même tu leur as départi ta puissance  : tu leur as donné la garde des fortes villes ; e
’un an pour les premières. Ô Jupiter, tu as éloigné de ces princes la puissance de faire, et tu as troublé leurs conseils. « Salu
part, comme eux. Il a près de lui ses deux ministres, la Force et la Puissance , les mêmes que, dans la Grèce libre, Eschyle repr
ron, ce que Callimaque célèbre dans Ptolémée, c’est la rapidité de la puissance arbitraire, ce sont ces images, empruntées à l’Or
sa sœur. Cette adulation même prend un accent élevé, pour décrire la puissance réelle du roi d’Égypte : « Il règne sur une vast
. Le bon goût du langage est en lutte avec l’idolâtrie de l’éloge. La puissance des Ptolémées, leurs possessions en Asie et dans
nt de cette poésie primitive de la Judée : et c’est ainsi que, par la puissance de l’imitation sur un heureux génie, par l’idéal
33 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »
inant de son génie. Ses idées sur l’éducation. Esprit scientifique et puissance imaginative. —  3. Le réalisme de Rabelais. Indif
s comme avant eux, mêmes misères seront, et mêmes abus ; que toute la puissance de Dieu est dans le livre, entendez que le livre,
en de violent. Rabelais est de ces génies puissants qui dirigent leur puissance  : ils construisent patiemment une œuvre fougueuse
t être. On n’aime pas la vie, si l’on n’aime pas le vouloir vivre, la puissance qui tend à l’acte, l’aspiration de l’être à plus
du gentilhomme, il n’a rien négligé ; il a mis en culture toutes les puissances de son esprit et de son corps. Le grand crime, ou
veulent vivre, aspirent à compléter, élargir, épanouir leurs intimes puissances . Il les posera nettement, vigoureusement ; il les
de la vie morale, des formes et du jeu des âmes. Avec une prodigieuse puissance , il nous donne les âmes et les corps, les actes a
se puissance, il nous donne les âmes et les corps, les actes avec les puissances  : et, mieux que la farce, il prépare l’éclosion d
34 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
nent leur source dans les idées nouvelles, et leur doivent toute leur puissance . Nous ne nous livrerons point, sur ce sujet, à un
rait prendre garde de ne pas les blesser, car les mœurs aussi ont une puissance de révolte qui peut occasionner de grands malheur
omnie, les écrits indiscrets feront des blessures profondes que nulle puissance au inonde ne pourra guérir, la censure deviendra
férence entre les mœurs et les opinions se fait sentir avec une telle puissance . On peut s’égarer, il me semble, sur ce qu’est ré
pres et les vanités, car les intérêts tout seuls n’auraient pas eu la puissance d’émouvoir. On est parvenu ainsi à développer dan
ntatif n’était point encore dans nos mœurs. On a beaucoup parlé de la puissance des salons : elle est grande en effet ; c’est tou
ssible de régner à la fois de deux manières, il est certain que cette puissance dont nous parlions tout à l’heure, la puissance d
est certain que cette puissance dont nous parlions tout à l’heure, la puissance des salons, s’affaiblit de jour en jour sous le r
35 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
s plus humbles, on trouve une dépense de mouvement proportionnée à la puissance , sous la forme d’une perception à la fois une et
ce de la force. Nous jouissons de notre succès intellectuel, signe de puissance et, en dernière analyse, de vie cérébrale. La fac
llectuelle : elle est donc une économie de force et un déploiement de puissance . Aussi ne pouvons-nous trouver notre repos que da
la nature même de notre sensibilité et à ses rapports avec nos autres puissances . Dans les sentiments esthétiques, nous sentons po
36 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pommier, Amédée (1804-1877) »
qu’aux lapines et pleurer jusqu’au rire, comme pas un de bous ! Cette puissance du rire qu’a M. Pommier, tout autant que la puiss
de bous ! Cette puissance du rire qu’a M. Pommier, tout autant que la puissance de s’attendrir et de s’indigner, Balzac, ce rieur
ensemble, essai curieux, intitulé : Monsieur Orgon ! Or, c’est cette puissance du rire qui fait, du poète lyrico-satirique qu’es
37 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
eparaissent après le moyen âge, ils sont portés à de bien plus hautes puissances . Mais ces différences de degré elles-mêmes corres
l, dès lors, que de conclure du présent au passé, et d’attribuer à la puissance des idées égalitaires toutes les transformations
Ainsi, quand bien même on nous aurait prouvé que l’égalitarisme a la puissance de développer la densité sociale, ou l’homogénéit
u de réagir sur certaines de nos formes sociales, il n’a nullement la puissance de les susciter toutes, et que par suite, là où l
dées sont justes ; mais nous avons donné, du moins, la mesure de leur puissance . 228. Curtius, Histoire grecque, trad. fr. II,
38 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
is ces chansons-là vivront comme l’esprit français, dont elles ont la puissance . Et cependant, à l’heure même où triomphait cette
les images et l’harmonie avec cette facilité qui ajoute la grâce à la puissance , d’une pureté admirable quand il était inspiré, e
droit durable et de liberté garantie, où la dignité du caractère, la puissance du talent, n’ont qu’à persister, à travers des ob
’auteur. Mais que d’autres beautés grandes et fortes naissaient de sa puissance d’impressions ! Ce n’est pas en vain qu’il ramène
nouvel empire qu’elle avait obtenu. Cet ascendant parut là même où la puissance de ses armes avait échoué. Le monde sait quel fut
prits les plus inventifs, y succombent. Ainsi dut s’abaisser, avec la puissance , l’inspiration du peuple espagnol. Ainsi parut ép
le fond de la race ait changé et qu’elle n’ait pas pour les arts une puissance originale, dont les traits se retrouvent jusque d
’instrument natal et sonore, gardera-t-elle le même charme et la même puissance  ? Ne paraîtra-t-elle pas souvent, jusque dans son
e à mes accents, et accorde-moi de redire, dans une sévère poésie, la puissance de la croix. « Élevez, élevez votre drapeau de gl
39 (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512
s la liberté, et de la fortifier par une confédération, république de puissances , où chaque nationalité garde son nom et prête sa
auquel vous livrez si aveuglément aujourd’hui l’Italie ; le Piémont, puissance radicalement disproportionnée à son ambition ; mo
ôle plus grand que sa taille dans le drame géographique de l’Europe ; puissance trop faible pour constituer l’Italie et pour la d
vous consentez à lui annexer monarchiquement toute cette péninsule ; puissance trop forte, si vous la laissez former contre vous
nt la situation défensive de la France en changeant la géographie des puissances contiguës ? La géographie vous le dit : ce qu’il
tit bruit que les historiens profanes appellent gloire, civilisation, puissance , et que les philosophes appellent néant ! Car la
40 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
actions49. De là résulte une conséquence pratique. « La richesse, la puissance et les dignités sont peut-être le plus remarquabl
de attention dans l’éducation et dans la morale50. » La richesse, la puissance et la dignité n’étant la source d’affections si p
s et de nos peines ; sans compter qu’il s’éveille en nous une idée de puissance qui est toujours agréable. Une autre source d’ass
ous par association. Ainsi les sons qui s’associent avec des idées de puissance , de majesté, de profonde mélancolie sont en génér
lée cause et effet, on imaginait une troisième chose appelée force ou puissance , qui n’était pas la cause, mais en émanait. « Un
philosophe60 a montré d’une manière incontestable que la cause et la puissance c’est tout un ; et par suite tout se réduit à rec
41 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
r vie immortelle. De même la parole fut douée, au commencement, d’une puissance et d’une fécondité dont elle ne jouit plus, il es
is ce qui existe par elle continue d’exister. Si Dieu lui a retiré la puissance dont il l’avait revêtue, c’est sans doute parce q
hère sensible, les efforts de la pensée ont augmenté de vigueur et de puissance pour secouer des chaînes qui devenaient de plus e
insuffisant, ce qu’on sera beaucoup plus porté à croire. La nouvelle puissance de l’opinion, qui sort en effet d’un tel état de
n effet d’un tel état de choses, et dont nous avons déjà parlé, cette puissance de l’opinion peut, au reste, fort bien être consi
42 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maeterlinck, Maurice (1862-1949) »
r un sens extérieur presque insignifiant, mais symbolique à plusieurs puissances , affecte une forme artistique d’une remarquable p
s deux drames précédents, les scènes sont menées vers le but avec une puissance magistrale. Mais ce qu’il faut louer spécialement
o, 2 avril 1894), on y reconnaît « je ne sais quelle présence, quelle puissance ou quel dieu qui vit avec moi dans ma chambre… qu
rlinck, est un homme de génie authentique, un très grand phénomène de puissance mentale à la fin du xixe  siècle. L’enthousiaste
43 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
ez-moi la pudeur : cet attrait de préférence exclusive, qui a tant de puissance , serait-il un produit de l’art ? L’homme ne doit-
ssement terrible. Les anciens, qui avaient mis en symboles toutes les puissances de la nature, n’avaient pas manqué d’établir des
e qu’elles se sont ce qu’il faut qu’elles soient pour le protéger. Sa puissance est plus grande sur le sol et sur le climat que s
tait un beau spectacle pour les dieux. Nous trouvons un instant où la puissance guerrière et la puissance commerçante se sont dis
r les dieux. Nous trouvons un instant où la puissance guerrière et la puissance commerçante se sont disputé l’empire du monde. Ca
reçu de pouvoir que dans la société ; hors de la société il est sans puissance . Ce n’est donc que dans la société qu’il faut étu
ervatrices des traditions, et qui deviennent inutiles à mesure que la puissance des traditions s’affaiblit et s’éteint ; mais avo
44 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
sentation. On peut dire que l’énoncé de la question contient déjà, en puissance , l’équivoque par laquelle on y répondra. Plaçons-
n, semble-t-il, que mon corps, ou quelque partie de mon corps, ait la puissance d’évoquer les autres images. Admettons qu’il ne l
ais pas le droit d’attribuer à ces mouvements internes la mystérieuse puissance de se doubler de la représentation des choses ext
en choses et non plus en simples représentations) comme renfermant en puissance la représentation tout entière. En cela consister
étendu en elle et non plus tendu en lui, il ne peut plus receler les puissances et virtualités dont parlait le réalisme ; on érig
ou actualisable, et un système où la réalité devient un réservoir de puissances , étant alors ramassée sur elle-même et par conséq
monnaie usée, en perdant la marque précise de sa valeur, a acquis une puissance indéfinie d’achat. 4° L’idée que, si deux touts s
45 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre V, la Perse et la Grèce »
— Immensité de l’empire des Perses. Le grand Roi, ses richesses et sa puissance . Le Vendidad, un des livres sacrés de la Perse
de l’insupportable chaleur. Les Prophètes mêmes d’Israël sacraient sa puissance et oignaient sa force. Daniel eut une vision où i
aine, dressés aux portes de son palais, symboles de sa force et de sa puissance . Un rideau de pourpre voilait, comme un nuage, ce
eaucoup de Perses. Tel était le Grand Roi, incarnation formidable des puissances et des monstruosités de l’Orient, armé de forces
 ; il tenait tout entier dans cette double offrande. La terreur de la puissance perse était telle que la plupart des villes conse
46 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97
’auteur cache, ou plutôt il ne cache pas, qu’il est l’historien de la puissance temporelle de la Papauté, puisque le gouvernement
rreurs les plus profondes du spiritualisme humain, que de croire à la puissance spirituelle réduite à sa seule force isolée ; c’e
it à son tour M. de L’Épinois, — aucun dessein préconçu n’amena cette puissance du clergé. Elle venait parce qu’ailleurs tout s’e
s effroyables anarchies romaines ; et, plus tard, sur elle-même. Car, puissance temporelle, elle s’arma enfin, comme toutes les p
-même. Car, puissance temporelle, elle s’arma enfin, comme toutes les puissances temporelles, et combattit ses ennemis jusque par
47 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »
de ma connaissance, — et qui la vengea ! Elle devint alors une autre puissance , non moins applaudie, non moins retentissante. El
est-elle vraie, d’ailleurs ? Sophie Arnould, parce qu’elle était une puissance , a été traitée comme toutes les puissances, qui s
ld, parce qu’elle était une puissance, a été traitée comme toutes les puissances , qui sont, un jour, vilipendées par ceux qui les
ce que MM. de Goncourt n’ont pas fait. Ils ne discutent pas l’étrange puissance de Sophie Arnould sur une société qui avait des c
les qu’elle et tout aussi débauchées ; ils la prennent en bloc, cette puissance , et ils ne l’analysent pas. Pour ces amoureux des
48 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320
t héroïque anarchie de cinq ou six nationalités qui se disputaient la puissance , la gloire, la primauté dans cette cendre du vieu
n appelle les légations, lui firent connaître à fond la politique des puissances auprès desquelles il alla ménager les intérêts de
ate, perfide comme un brigand, il aspirait à fonder en Italie, par la puissance papale de son père, une dynastie des Borgia. Il l
r l’amour, en relief sur les vases étrusques, est le symbole de cette puissance de souffrir et de jouir en même temps qui caracté
Le roi de France Louis XII fit cinq fautes en Italie : il y ruina les puissances faibles, il y accrut la puissance d’un prince pui
fautes en Italie : il y ruina les puissances faibles, il y accrut la puissance d’un prince puissant, il y introduisit un prince
France d’hier relativement à l’Italie ? La France y laisse tomber les puissances faibles et secondaires, la Toscane, Parme, Modène
e n’aurait dû consentir à affaiblir ou à laisser absorber ces petites puissances , parce que, tant qu’elles auraient existé, elles
l’occasion ; c’est du mariage de la fortune avec le génie que naît la puissance  ; sans cela, rien. La multitude ignore trop cette
truire, dit Machiavel, c’était le moyen de son génie et la base de sa puissance . En résumant sa conduite, je n’y trouve rien à cr
ses rochers d’un côté, par la mer de l’autre, se constitue aussi une puissance carthaginoise de commerce et de liberté, patrie f
de la Savoie, domaine sauvage des peuplades allobroges, sortirait une puissance envahissante, militaire et politique, qui aspirer
gleterre, avec le pape, avec l’Autriche et la Russie, avec toutes les puissances et toutes les causes qui voulaient arrêter ce tor
49 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Note qu’il faut lire avant le chapitre de l’amour. »
ez doux de plaire et d’exercer ainsi sur tout ce qui vous entoure une puissance due à soi seule, une puissance qui n’obtient que
ainsi sur tout ce qui vous entoure une puissance due à soi seule, une puissance qui n’obtient que des hommages volontaires, une p
seule, une puissance qui n’obtient que des hommages volontaires, une puissance qui ne se fait obéir que parce qu’on l’aime, et d
50 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XI. »
e entre deux personnages. Il est, au contraire, d’autres sujets où la puissance de la musique et du chant devait singulièrement r
désir passionné de la mort, mais repoussé de la mort par l’inexorable puissance de Jupiter, il est tout à coup délivré par le fil
rgonautes devait rassembler, à côté des passions humaines, toutes les puissances de la magie et de la religion, depuis les incanta
ûlante d’Eschyle, dans cette lave tragique coulant à pleins bords, la puissance lyrique ne dominât toujours, et sous les deux for
fit-il pas des drames conservés du poëte, pour nous émerveiller de sa puissance lyrique ? À part même les Perses, quels accents r
meurtrière d’un époux ; tu me conduis sur un sol sanglant. » Quelle puissance dramatique dans cette prophétie, non pas régulièr
de Sophocle que Voltaire avait cru perfectionner, l’abaissement de la puissance , le châtiment des fautes dont elle est coupable,
e manifester leur justice, n’était-ce pas l’hymne sacré dans toute sa puissance , transporté sur le théâtre et y continuant l’inst
poésie grecque. Il suffit de quelques souvenirs, pour en rappeler la puissance . Les Chœurs d’Euripide renouvelaient pour la Grèc
51 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
la poésie même : Aristote l’a nommé le premier un art d’imitation. La puissance de la raison se développe et s’étend chaque jour
sciences progressives le dernier pas est le plus étonnant de tous, la puissance de l’imagination est d’autant plus vive que l’exe
sance de l’imagination est d’autant plus vive que l’exercice de cette puissance est plus nouveau. Les anciens étaient animés par
un homme puisse atteindre, dans quelque autre sujet que ce soit, à la puissance d’abstraction qu’exige la composition d’une gramm
corps ; la valeur se composait beaucoup moins de vertu morale que de puissance physique ; la délicatesse du point d’honneur, le
de l’âme, et l’on en voit l’énergique peinture dans Homère ; mais la puissance d’aimer semble s’être accrue avec les autres prog
52 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
e ; et lorsque la nature du gouvernement promet à l’homme de génie la puissance et la gloire, des vainqueurs dignes de remporter
e de la mort peut seule remuer les âmes. La parole conserve encore la puissance d’une arme meurtrière ; mais elle n’a plus de for
 ; ils ôtent successivement à tous les mots dont ils se servent, leur puissance naturelle. Une âme délicate éprouve une sorte de
c’était sans doute la conscience de la vertu dans l’âme du juste, la puissance de la vérité réunie à l’éloquence du talent. Mais
eillance : vous serez également repoussé. Si vous parlez au nom de la puissance , ils vous écouteront avec respect, quel que soit
omme dangereuse, si elle se concentre dans son foyer naturel, dans la puissance des sentiments sur notre âme. Il s’établit depuis
53 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
fois à l’insu même du caractère qu’elle gouverne ; jamais du moins sa puissance n’est publiquement reconnue par celui qui s’y sou
tir du cercle le plus étroit, et cependant dans ce cercle, il y a une puissance de malheur plus grande que dans toute autre exist
ais c’est comme un moyen d’avoir accès auprès de la nouvelle sorte de puissance qu’on veut flatter. On approche d’une femme disti
a succédé à l’émulation de la vanité, mais la vanité avait créé cette puissance qui a anéanti, pendant un temps, tous les mouveme
tu, cherche à les diviser pour les opposer l’un à l’autre, et crée la puissance du crime, comme la seule qui dégrade celui qui la
inées dans toutes les classes, dans tous les individus, qui arrête la puissance de la gloire, comme les brins de paille repoussen
54 (1861) La Fontaine et ses fables « Conclusion »
nce, Goethe en Allemagne de nos jours. Car le génie n’est rien qu’une puissance développée, et nulle puissance ne peut se dévelop
jours. Car le génie n’est rien qu’une puissance développée, et nulle puissance ne peut se développer tout entière, sinon dans le
s, et qu’il est le plus capable, par l’ampleur et la diversité de ses puissances , de reproduire ce monde en face duquel il est pla
55 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
tes ne purent en supporter le spectacle ; les terreurs de l’enfer, la puissance de la superstition, bien plus que la beauté de la
eligieux et politique ? Leur religion attribuait aux dieux une grande puissance sur les remords des coupables. Elle représentait,
i par ce moyen de terreur, que les législateurs exerçaient une grande puissance , et que des principes de moralité se maintenaient
ommandés par les dieux ; il place un développement moral à côté de la puissance du fatalisme : dans un pays où l’on ne croit poin
s anciens, à l’effet des situations touchantes ; mais plus souvent la puissance de ces dogmes dispense du besoin de convaincre, d
56 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
excès ? — le gouvernement. — Peut-il jamais être considéré comme une puissance impartiale ? et les bornes qu’il voudra poser aux
omme qui choisit le bien et sait le faire, pour qui la vérité est une puissance de gouvernement, et la générosité un moyen de for
aux crimes que je déteste, aux malheurs que j’ai secourus de toute la puissance que peut avoir encore l’esprit sans adresse, et l
re, et soit que j’excite ou que je désarme l’injustice, en avouant sa puissance sur mon bonheur, je n’affecterai point une force
re avant tout certains écrits, parce que seuls ils ont ému toutes les puissances morales de notre être. Les esprits froids voudrai
57 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
les sentiments qui résultent de la liberté ou d’une contrainte de la puissance ou de l’impuissance. A cette classe appartiennent
rire en est-il le mode le plus fort d’expression. Le sentiment de la ‘ puissance , de la supériorité, du pouvoir proprement dit : l
la plupart, tels d’aspect et d’apparence qu’ils expriment une grande puissance , énergie ou immensité, et sont par là capables d’
t sont par là capables d’élever l’esprit par un sentiment emprunté de puissance . Le sentiment de notre propre pouvoir se déploie
te, de Shakespeare et d’Homère — qui nous suggère cette émotion. « La puissance humaine est le sublime vrai et littéral, et il es
e vrai et littéral, et il est le point de départ pour la sublimité de puissance dans toute autre chose. La nature, par une extens
es : elles sont imposées par un pouvoir réel, par un individu dont la puissance est quelquefois dictatoriale. Tels ont été Mahome
58 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
 De même j’interprétais la musique allemande comme l’expression d’une puissance dionysiaque de l’âme allemande… On voit que je mé
uchons au ridicule et c’est une simple absurdité que de concevoir une puissance qui crée des êtres par bonté pour les faire souff
n aillent donc ! Mes frères, restez fidèles à la terre, avec toute la puissance de votre vertu ! Que votre amour qui donne et vot
c’est de nous développer, de nous déployer tout entiers en toutes nos puissances , c’est d’arriver à être pleinement ce que nous no
ce qu’ils appellent aujourd’hui dominer : trafiquer et marchander de puissance avec la canaille. » Et il se forme ainsi un sing
es, cela veut dire que les hommes, d’une part ont supposé, à côté des puissances mauvaises et hostiles qui les entouraient, des pu
à côté des puissances mauvaises et hostiles qui les entouraient, des puissances bonnes et favorables ; d’autre part, qu’ils se so
tiles par des paroles et des actes respectueux et de les convertir en puissances favorables et bienfaisantes. Ne voyez-vous pas, d
e, quand il lui arrive d’en avoir, l’attribue à Dieu : « Les états de puissance inspirent à l’homme le sentiment qu’il est indépe
s, et un beau sens, un sens divin, un sens mystérieux, agréable à une puissance supérieure et voulu par elle. Les juifs sont un p
ont très longtemps cru à l’immortalité de l’âme humaine. « Volonté de puissance  », dira-t-on à Nietzsche, désir puissant et inten
tre olympien ! — Il est possible, répondrait Nietzsche, la volonté de puissance , elle aussi, a ses erreurs. Mais ceci est une fau
sance, elle aussi, a ses erreurs. Mais ceci est une fausse volonté de puissance et au fond n’est qu’une faiblesse, l’horreur et l
, qui est une nouvelle vie et la seule désirable. Aucune « volonté de puissance  », aucune « volonté de domination » aussi formida
nté de domination » aussi formidable ; car tout effort est volonté et puissance . Mais où va cet effort ? À la mort, d’abord, à la
aturel et le meilleur des sentiments humains, qui est « la volonté de puissance . » Mais la volonté de puissance, détournée seulem
ents humains, qui est « la volonté de puissance. » Mais la volonté de puissance , détournée seulement de son cours, s’est revanché
est l’instrument d’un prince, d’un parti, d’une secte, ou même d’une puissance d’argent ; mais qui veut être cet instrument, ou
iment de fierté croissante ». Voici son processus : « L’homme sent sa puissance , son bonheur, comme on dit. Il faut bien qu’en fa
face de cet état sa volonté soit en jeu ; autrement il lui semble que puissance et bonheur ne lui appartiendraient pas. La vertu,
ement présente dans la conscience, on peut prévoir qu’un sentiment de puissance en sera l’effet. » Or ceci est une illusion, asse
tendance à persévérer dans l’être et à augmenter son être, volonté de puissance , et c’est cet être comme desséché et énervé, qu’e
ond d’orgueil. Elle consiste à croire très profondément qu’il y a une puissance supérieure, immense, sublime, infinie, avec laque
c’est l’égoïsme ardent, énergique et illimité, c’est la « volonté de puissance  », c’est le désir d’extension, c’est le désir et
gite pour s’accroître et son seul vrai besoin est l’agitation pour la puissance . Et aussi bien, subconsciemment, il le sait. Quan
rs eu l’espoir secret de mourir avant de l’avoir finie. La volonté de puissance , le désir de persévérer dans l’être et d’accroîtr
oilà tout ; ils étaient pleinement hommes ; ils avaient la volonté de puissance , c’est-à-dire l’égoïsme sain, jeune et vivace, et
s, il faut réhabiliter la seule vertu vraie de l’homme, la volonté de puissance , l’égoïsme intégral, l’égoïsme radical et intrans
ui a pour nature, pour loi et pour but de se surmonter. La volonté de puissance , en sa fin, et peut-être bien en son fond même, c
ur l’esprit, hélas ! combien souvent ces vices, qui ont une véritable puissance dynamique, n’ont-ils pas donné naissance à la ver
supérieure fait défaut, c’est à savoir celle dont la fécondité et la puissance inépuisables maintiennent la croyance à l’homme.
l ne s’agit pas de patrie à défendre, de cité à servir, de volonté de puissance à aider et à soutenir, etc. ; il s’agit d’un code
d’esclaves ! » Ici, (chez l’hébreu), on admet un Dieu puissant, d’une puissance suprême, et pourtant un Dieu vengeur, vindicatif.
d’une puissance suprême, et pourtant un Dieu vengeur, vindicatif. Sa puissance est si grande qu’on ne peut en général lui causer
vérité, évolua. Il cessa d’être démagogique. Accepté ou subi par les puissances de ce monde, il devint aristocratique, aspirant,
tocratique, aspirant, en la personne de ses chefs, soit à partager la puissance gouvernante, soit à l’accaparer tout entière en g
issance gouvernante, soit à l’accaparer tout entière en gouvernant la puissance gouvernante elle-même. Il cessa d’être antiartist
té est au début l’organisation des faibles pour faire équilibre à des puissances menaçantes… ou pour être supérieure à ces puissan
équilibre à des puissances menaçantes… ou pour être supérieure à ces puissances menaçantes. » Le plus souvent cette organisation
té de vivre. Car il faut, ou bien qu’ils se groupent eux-mêmes en une puissance équivalente, ou bien qu’ils se soumettent à un ho
’ils se soumettent à un homme qui soit à même de contrebalancer cette puissance . On donne généralement l’avantage à ce second pro
déré la vertu autrement que comme moyen pour arriver à la force, à la puissance , à l’ordre. » Mais quel est le mécanisme de cette
uellement le droit de punir], etc. ; — à l’extérieur comme volonté de puissance , de guerre, de conquête et de vengeance. » Or, de
a grande masse des esclaves et des demi-esclaves veulent arriver à la puissance . Premier degré : ils se libèrent, ils se dégagent
: ils exigent des privilèges ; ils entraînent les représentants de la puissance de leur côté. Quatrième degré : ils veulent le po
est une vertu négative et nihilisante. — La morale est la volonté de puissance des impuissants. X. Perspectives lointaines de
même. À son premier plan se trouve le sentiment de la plénitude de la puissance , qui veut déborder, le bonheur de la grande tensi
passion, mais plutôt par une impulsion que crée la surabondance de la puissance . Il honore le puissant et, non le moins, celui qu
« bon » et « mal ». C’est dans le concept mal que l’on fait entrer la puissance et ce qui est dangereux26 , quelque chose de form
ne folie dans la grandeur d’âme. La grandeur d’âme est une volonté de puissance , une volonté de noblesse, une volonté d’élévation
force en expansion, de beauté en réalisation qui dépasse ses propres puissances et qui les épuise, l’homme n’ayant pas d’autre lo
sur soi-même, mais comme une éducation, un dressage de la volonté de puissance . « Le jeûne : recommandable à tous les points de
e rude, à la vie de force, à la vie guidée et menée par la volonté de puissance . Les philosophes humanitaires gémissent de ce que
e sens du beau, romaine par la persévérance et l’illimitée volonté de puissance , elle existera : les éléments en existent ; dans
ue Dieu leur ressemble autant que possible. Non ! Dieu, la plus haute puissance , Cela suffit. De là résulte tout ce qui résulte :
et obscure. Il y a là un Nietzsche qui aurait été, si « la plus haute puissance  » lui avait donné une plus longue vie. Il n’a pas
conde personne. Ce sont 1° l’ivresse ; l’augmentation du sentiment de puissance et la nécessité intérieure de faire des choses un
égard de tout ce qui se passe au dehors ». — Cet état particulier, de puissance surexcitée et en acte, fièvre d’un genre particul
optique du spectateur, du critique, c’est exiger qu’il appauvrisse sa puissance créatrice. Il en est ici comme de la différence d
uteurs ont eue à l’égard de leurs propres forces. Ils ont cherché des puissances alliées, des intercesseurs, des couvertures — tel
le surchargé dans l’art est la conséquence d’un appauvrissement de la puissance organisatrice, accompagné d’une extrême prodigali
er un contraste à la souveraineté et à la noblesse de naissance, à la puissance héréditaire du vouloir et de la passion ! » Et v
e foule d’applications différentes de la loi morale selon le degré de puissance pour le bien que chacun possède, avec des compens
rigine de la Tragédie grecque ; il a fini par dire dans sa Volonté de Puissance , au chapitre de la critique des valeurs supérieur
nt en temps ordinaire la confiance en eux-mêmes et le sentiment de la puissance , éprouvent en état de passion de la timidité et u
ion sublime de la passion, elles ont leur fierté et leur sentiment de puissance , lesquels demandent : « Qui donc est digne de moi
59 (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376
épendant, fougueux, indomptable, il imposera sa manière, s’il en a la puissance , et il n’aura ni plus tort ni plus raison en théo
du grand dans la peinture est souvent élevé chez lui à la plus haute puissance qu’ait jamais atteinte la parole humaine. Cela me
es de Théodore, parce que je les sens anéanties par un grand fait, la puissance de l’individualité, puissance irrésistible, qui d
es sens anéanties par un grand fait, la puissance de l’individualité, puissance irrésistible, qui détruit parfois toutes les noti
donc à dire, reprit Théodore, qu’il n’est possible d’avoir de grandes puissances qu’à la condition d’avoir de grandes erreurs ? — 
du poète, car le vrai poète est un voyant, et c’est en vous que cette puissance exceptionnelle se manifeste le plus vivement de n
elle-même. Elle avait une double mission puisqu’elle avait une double puissance . Elle devait doter son époque de beaux ouvrages,
entourée, admirée. Elle a eu des éléments de sécurité, de calme et de puissance appropriés à l’influence heureuse qu’elle devait
t la créature, quelle qu’elle soit, l’imagination émue m’initie à une puissance , tandis qu’en classant la beauté des créatures pa
fférence qui sépare l’idée chrétienne de l’idée païenne ; et, par une puissance et une universalité de génie incomparables, Miche
ettes. Ces vieux types de la création primitive ont leur caractère de puissance brutale ou terrible. Ils ressemblent à des rocher
l martyr, ouvrant ses bras à celui dont le métier est de susciter les puissances temporelles et d’enivrer souvent ceux qu’il place
jouet des passions et la victime de l’orgueil. Il ne reconnut qu’une puissance dans l’univers, l’inflexible réalité. Goethe ferm
y voit anéanti, main c’est l’enfer qui est mis à sa place. Il y a une puissance de sorcellerie, une pensée de mauvais principe, u
pas un poète sans enthousiasme, sans croyance ou sans passions, et la puissance de Goethe, agissant dans l’absence de ces élément
ésie, expression de la vie en nous, ingénieuse ou sublime, suivant la puissance de ces deux ordres de facultés en nous. L’idéal d
s enchantés : les anges du ciel ne descendent pas à notre voix. Notre puissance ne peut évoquer ni les génies de l’air, ni les es
effleurer la terre de son aile pour que la terre entière tombe en sa puissance . Si le fameux docteur Faust est là seulement en q
question, Dieu et le lecteur se trompent grandement au début, sur la puissance intellectuelle de ce sage que la moindre plaisant
iable. Son cerveau poursuit toujours un certain idéal de gloire et de puissance surhumaine qui n’est pas pourtant l’idéal divin ;
émente, Faust, se dessinant pour la première fois, est animé de cette puissance de droiture et de cette franchise grande et simpl
nivers en lutte avec un esprit jaloux dont, à son tour, il jalouse la puissance  ; l’amour lui révélera dans son être une autre fa
sé d’être le maître de l’univers, l’égal de Dieu ; il reconnaîtra une puissance devant laquelle il est doux de se prosterner dès
té une des grandes voix qui ont prêché avec fruit, avec honneur, avec puissance , le retour au spiritualisme. Tout était juste alo
nité… Et, avec ma science, s’accrut en moi la soif de connaître et la puissance et la joie de cette brillante intelligence, jusqu
par l’appât de la prospérité humaine. Ils lui offrent « l’empire, la puissance , la force, et de longs jours ». Mais l’ancien Fau
a mort, elle le ranime et lui fait retrouver le sublime orgueil de sa puissance . Que fait-il ici ? dit le vieillard. — Mais oui,
agnifique dans le sentiment et dans l’expression que cette invincible puissance de Manfred à l’heure de sa mort, méprisant le dés
disant : Non, l’esprit du mal ne contrebalance pas dans l’univers la puissance céleste ! Non, Satan n’a pas prise sur nous, Ahri
lyses métaphysiques et anatomiques, me l’a révélé. Je sens en moi une puissance qui ne peut tomber sous l’empire de la mort. L’en
de souffrir ; mais le néant se refuse à m’ouvrir son sein. Ma propre puissance , éternelle, invincible, se révolte contre les déc
ns l’ordre matériel, ils sont vaincus dans l’ordre intellectuel. À la puissance temporelle, les ukases du czar Knutopotent, les t
u moins la persécution, la torture et l’exil ont développé en lui des puissances qui lui étaient inconnues auparavant ; car rien,
ète exhale un cri de désespoir et de fureur ; il rassemble toutes les puissances de son cœur et de son génie, pour arracher à Dieu
en parlant de la concession infâme faite par le souverain Pontife aux puissances coalisées : Tiens-toi là près de l’échafaud, lui
ives du Tanaïs. Il y a certainement dans cette moitié de l’Europe une puissance formidable qui gronde, et qui renversera l’odieux
me, pleure des larmes de sang sur la Pologne. Comprimée encore, cette puissance éclatera. Elle aura de terribles luttes à souteni
rsévérer. Un Esprit. — Homme ! pourquoi ignores-tu l’étendue de ta puissance  ? Quand la pensée dans ta tête, comme l’éclair au
est un chant grand, un chant créateur !… Ce chant, c’est la force, la puissance  ; ce chant, c’est l’immortalité… Que pourrais-tu
t de siècles et de nations, ne vous procureront pas la félicité et la puissance que je sens aujourd’hui dans cette nuit solitaire
s je n’ai senti comme dans ces instants. — Ce jour est mon zénith, ma puissance atteindra aujourd’hui son apogée. Aujourd’hui, je
t-on, sont dans les cieux. Me voilà… me voilà : tu vois quelle est ma puissance  ; — vois où s’élèvent mes ailes : je suis homme,
n du monde. Les forces me manquent, et je viens ici, armé de toute la puissance de ma pensée, de cette pensée qui a ravi aux cieu
t comme un volcan, et qui parfois seulement fume en paroles. Et cette puissance , je ne l’ai puisée ni à l’arbre d’Éden, dans le f
l’as ravi toi-même, cet œil pénétrant, puissant ? Dans mes moments de puissance , si j’élève les yeux vers les traces des nuages,
es vents ne l’ébranleront pas. — Si je regarde une comète de toute la puissance de mon âme, tant que je la contemple, elle ne bou
, je viens ici chercher un moyen infaillible, ici dans le ciel. Cette puissance que j’ai sur la nature, je veux l’exercer sur les
es. Montre-toi et fais-moi sentir ta supériorité… Moi, je veux de la puissance , donne-m’en ou montre-m’en le chemin. J’ai appris
Je le crois… Mais ce qu’ils pouvaient, je le puis aussi ! Je veux une puissance égale à la tienne ; je veux gouverner les âmes co
ois, je t’ai deviné, je comprends qui tu es, et comment tu exerces ta puissance  ; il a menti celui qui t’a donné le nom d’Amour,
res, dans les cadavres, a seul réussi à s’approprier une partie de ta puissance . Il reconnaîtra le poison, la poudre, la vapeur ;
e sur la terre avec un grand peuple. J’ai pour moi les armées, et les puissances , et les trônes ; si je me fais blasphémateur, je
je t’ai dévoilé les abîmes de mon cœur. Je t’en conjure, donne-moi la puissance , une part chétive, une part de ce que sur la terr
ieux que les archanges, je suis digne que tu me cèdes la moitié de ta puissance … Réponds… Toujours le silence !… Je ne mens pas,
vrai en disant que ce ne serait pas là un assez grand éloge pour une puissance comme la sienne. Ce ne sont pas des romans comme
devant une conviction attristée, devant un reproche du cœur, toute sa puissance diabolique s’écroulait sous l’instinct naïf et bo
tude effrayante. Et quand on pense qu’il n’avait pas, comme Dumas, la puissance d’une mémoire merveilleuse ; comme M. de Lamartin
ligence. Il avait peint la famille, le ménage, l’intérieur, par cette puissance d’intuition qui lui faisait tout reconstruire, co
ctait sont radicalement détruites et balayées, à chaque ligne, par la puissance de son propre souffle. Il est bien heureux qu’ell
définir la personnification réelle d’un genre parvenu à sa plus haute puissance . » Voilà une excellente définition ; elle est de
veilleux soleil de l’art. » Oui, certes, voilà la grande et la vraie puissance de l’artiste. Personne ne l’a encore possédée ave
de même race, ils sont presque frères, en ce sens que la base de leur puissance est cette sagesse, cette persistance, cette appar
de talent que cette figure ressort du cadre avec tant de charme et de puissance  : le talent de Cooper est simple, et, comme nous
stesse. Et puis, le côté de grandeur de certaines tribus sauvages, la puissance des instincts et des sentiments de la race indien
n Américain devait hésiter à flétrir ces iniquités, d’où naquirent la puissance et l’individualité de sa race. Cooper s’isola dan
et non par le glaive ou l’abrutissement. Cette fatale situation d’une puissance acquise au prix du dol, du meurtre et de la fraud
pas le méconnaître) a moins de portée. Il pleure une nationalité, une puissance , une aristocratie surtout. Ce que chante et pleur
de nos sens, qui atteint le plus loin, entraîne l’imagination vers la puissance et la majesté suprêmes. L’espace sans limites est
iquent la fécondité de son talent, la pureté de ses conceptions et la puissance de cette belle création de Nathaniel qui résume e
i l’âme et la vie et tout ce que je puis être ; la beauté du jour, la puissance de l’air et du soleil, all, tout ce qui peut rend
d’amour et de soin ? Pour nous, ce furent des prêtres investis de la puissance gouvernementale qui tyrannisaient nos consciences
concours fraternel, de toute protection dans les hautes régions de la puissance  ? Où sont donc les hommes forts qui se sont levés
bsorbe tous vos soins et dépasse toutes vos forces. En attendant, les puissances de l’esprit se développent et se dressent de tout
ans ces moments, je m’inquiétais de mes forces, j’y reconnaissais une puissance qui ne pouvait demeurer solitaire, et, me prenant
en que, malgré nous, nous sentions que le génie c’est le cœur, que la puissance c’est la foi, que le talent c’est la sincérité, e
absorbé. Toujours maître de son individualité, on sent bien en lui la puissance d’une âme rêveuse et contemplative, mariée pour a
dre digne d’elles. Enfin, il était essentiellement fécondant pour des puissances isolées ou fatiguées qu’il savait grouper ou reno
bien que Rossini ne se fût pas arrêté au milieu de sa gloire et de sa puissance sans les dégoûts dont l’abreuva la légèreté avec
oncluante. Jusqu’ici on avait dû accorder aux cantatrices une part de puissance égale à celle des plus grands chanteurs. On a dit
paritions de chanteurs et de virtuoses qui, renfermés dans une grande puissance d’exécution, ne laissent après eux que des souven
alent dramatique de mademoiselle Garcia, pas plus que l’étendue et la puissance extraordinaire de sa voix. Peu nous importerait l
présentations que divers accidents ont accumulés sur lui, prodigue sa puissance avec une vaillante ardeur. Le public qui entend c
it là ce qu’ont fait tous les maîtres véritables : il donna sa propre puissance à son œuvre, en croyant la surprendre dans l’âme
60 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
cteurs ont sans doute prévue, c’est que la parole a conservé toute sa puissance et toute sa fécondité dans la sphère des idées re
-ce donc un si grand malheur que les rois eussent au-dessus d’eux une puissance mystérieuse qui venait les épouvanter et leur ann
épouvanter et leur annoncer, les oracles de la justice éternelle, une puissance qui venait leur dire : Ce sceptre que vous tenez
nté ? pourquoi les peuples ont-ils refusé de reconnaître à la fois la puissance du génie et celle de la force ? Il faut le dire,
61 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
nous sommes aujourd’hui peu frappés, dans la longue habitude de notre puissance et de ses effets. Le premier qui mesura l’espace
e et l’a métamorphosée ? Eh bien ! ce monde ainsi métamorphosé par la puissance de l’homme, cette nature qu’il a refaite à son im
ne suffisent point à l’homme. Tout puissant qu’il est, il conçoit une puissance supérieure à la sienne et à celle de la nature, u
oit une puissance supérieure à la sienne et à celle de la nature, une puissance qui sans doute ne se manifeste que par ses œuvres
rellement. L’absolu véritable n’est pas le pur être en soi : c’est la puissance et la cause prise absolument et par conséquent cr
xclusivement ; il n’était pas, il commence à être, par la vertu de la puissance causatrice que nous possédons. Voilà ce que c’est
ction qu’il n’a pas faite encore et qu’il va faire ; il la tire de la puissance très réelle qu’il a de la faire. La création divi
peut pas être, qui est un pur mot ; il le tire de lui-même, de cette puissance de causation et de création dont nous possédons u
ccident paralyse mon bras ; l’obstacle le plus vulgaire s’oppose à ma puissance  ; et mes créations, comme ma force créatrice elle
de la conception de la création divine. Dieu crée donc en vertu de sa puissance créatrice ; il tire le monde, non pas, encore une
t si Dieu est pour nous l’unité de l’être, de l’intelligence et de la puissance , avec la variété inhérente à cette unité, et avec
le monde entier, comme le monde entier réfléchit Dieu, si toutes les puissances de l’essence divine passent dans le monde et revi
oi il nous est impossible de rien concevoir en fait d’existence et de puissance . L’identité de la conscience constitue l’identité
e qui change. La variété dans l’unité est l’élément de l’histoire. La puissance de la variété, entre les mains du temps et sur le
icularité, afin qu’elle s’y déploie tout entière, afin que toutes les puissances cachées qu’elle recèle dans son sein se fassent j
ours et à travers tout. Et quand je dis l’humanité, je dis toutes les puissances qui la représentent dans l’histoire, l’industrie,
a nature humaine : elle la développe et rien de plus ; voilà sa seule puissance , et par conséquent sa fin véritable. L’humanité a
sion d’y jouer le rôle qui lui a été assigné, d’y déployer toutes les puissances qui sont en lui, et de ne se retirer qu’après avo
nres d’industrie, toutes les sciences mathématiques et naturelles, la puissance territoriale et la puissance maritime, la force p
sciences mathématiques et naturelles, la puissance territoriale et la puissance maritime, la force prépondérante de l’État et la
à ce point de force et de confiance en lui-même qu’il s’abuse sur sa puissance . Certes, ce n’est pas l’affaire d’un jour. Ajoute
Dieu. L’obscurité même qui accompagne l’idée de l’infini ajoute à sa puissance sur l’âme ; tout autre sentiment languit devant c
monde animé et plein de forces, et une humanité qui est elle-même une puissance active et productrice. De même les époques de l’h
est à sa place, tout y est bien, car tout mène au but marqué par une puissance bienfaisante. De là cet optimisme historique qui
 ; et dans ce principe nous avons retrouvé en germe, sous la forme de puissances substantielles et éternelles, tous les éléments q
ue la raison dans toute sa rigueur, le bon sens élevé à sa plus haute puissance . En effet, ce que je viens de vous dire dans le l
si vous pouvez concevoir qu’une petite île soit à la fois une grande puissance territoriale et maritime ? Je vous demande si c’e
e pour l’Europe, accablant pour Constantinople ; car, héritière d’une puissance immense, si Constantinople avait eu quelque vertu
ople avait eu quelque vertu, non seulement elle aurait conservé cette puissance , mais elle l’aurait agrandie. Au lieu de cela, Co
vidus et des peuples. L’âme tout entière passe dans l’action avec ses puissances les plus diverses. Voulez-vous savoir ce que vaut
en elle-même. À l’aspect d’une légion on sent que l’on est devant une puissance , non seulement capable de balayer l’ennemi devant
mme. Naît et meurt à propos. Son signe est le succès. — Théorie de la puissance . — Théorie de la gloire. — Les grands hommes cons
ividu, mais il se rapporte à une idée générale qui lui communique une puissance supérieure, en même temps qu’il lui donne la form
le grand homme est impossible. Le grand homme est l’instrument d’une puissance qui n’est pas la sienne ; car toute puissance pur
est l’instrument d’une puissance qui n’est pas la sienne ; car toute puissance purement individuelle est misérable, et nul homme
érable, et nul homme ne se rend à un autre homme. Quand donc la vraie puissance , celle de l’idée, n’est pas ou n’est plus, quand
suis l’enfant des circonstances. » Le même homme sentait bien que la puissance qui l’animait ne lui appartenait point, et qu’ell
iraient comme de simples individus, et qu’ils n’auraient pas toute la puissance qui leur est nécessaire. Sans entrer dans des dét
arence les plus désastreuses. Le résultat des grands succès, c’est la puissance et une grande puissance. Mais quand on est arrivé
uses. Le résultat des grands succès, c’est la puissance et une grande puissance . Mais quand on est arrivé là, quand on est monté
erviteur de ceux-là mêmes auxquels il commande. Voilà le secret de sa puissance , et de l’obéissance facile qu’il rencontre. Ne vo
le fût capable d’aucun autre ; elle sert qui la sert. La racine de la puissance d’un grand homme est bien mieux que le consenteme
la dernière leçon, j’ai défendu la victoire : je viens de défendre la puissance  ; il me reste à défendre la gloire, pour avoir en
’humanité qui le fait, ne fût-ce qu’en le permettant ; que maudire la puissance , j’entends une puissance vraie, longue et durable
fût-ce qu’en le permettant ; que maudire la puissance, j’entends une puissance vraie, longue et durable, c’est blasphémer l’huma
les constitue des personnages historiques, ce qui leur a donné de la puissance et de la gloire, à savoir l’idée qu’ils représent
res ; car n’oubliez pas ce principe, les peuples ne reconnaissent les puissances cachées qui dorment en eux que dans leurs grands
es arts, c’est dans le gouvernement des États, que se révèle toute la puissance de quelques individus privilégiés. Voyez les noms
ècle, preuve assurée de l’harmonie de leur siècle avec eux et de leur puissance sur leur siècle. Cependant je ne crains pas d’aff
terre comme si peu de chose, à porter la parole sur le tombeau de la puissance , de la beauté, de la gloire, à célébrer toutes le
ordé l’histoire avec un système philosophique trop peu favorable à la puissance et à la liberté de l’homme. Herder est l’élève de
n’est assurément pas destituée d’invention ; mais il lui manque cette puissance de généralisation qui seule tire d’un principe to
ein de la sensation ; sans l’idéalisme, vous n’auriez jamais connu la puissance propre de la pensée. Dans ce dix-huitième siècle,
côté opposé, afin, ne nous lassons pas de le répéter, que toutes les puissances de l’âme humaine soient connues et développées. C
lait au spiritualisme une autre terre que l’Écosse pour y déployer la puissance et la fécondité de ses principes. En France il a
me, ce qui n’est pas une cause effective et véritable ? On détruit sa puissance , on détruit la possibilité de l’humanité et celle
unité de son essence, dépourvu d’attributs et du premier de tous, la puissance créatrice. Et ce n’est pas non plus le Dieu-Unive
en jour davantage, et qu’il regagne sans cesse et du respect et de la puissance . Mais n’y a-t-il que cet élément dans la Charte ?
, ses vertus invisibles sont rendues visibles dans ses ouvrages” ; sa puissance , dans les milliers de mondes semés dans les déser
aie, c’est-à-dire l’absolue négation de toutes bornes dans toutes les puissances de son être. Dès lors, il répugne qu’un effet ind
ture et de ses perfections essentielles, il faut bien admettre qu’une puissance essentiellement créatrice n’a pas pu ne pas créer
uissance essentiellement créatrice n’a pas pu ne pas créer, comme une puissance essentiellement intelligente n’a pu créer qu’avec
ntiellement intelligente n’a pu créer qu’avec intelligence, comme une puissance essentiellement sage et bonne n’a pu créer qu’ave
théorie incomplète et vicieuse de la liberté. C’est ici qu’éclate la puissance de la psychologie. Toute erreur psychologique ent
écessairement dans l’auteur de l’humanité, mais portés à leur suprême puissance , à leur puissance infinie, distincts et unis tout
l’auteur de l’humanité, mais portés à leur suprême puissance, à leur puissance infinie, distincts et unis tout ensemble dans la
n’est qu’en lui sans doute, mais dont la cause enfin est une sorte de puissance abstraite, mécanique ou métaphysique, peu importe
l dit que Dieu est la pensée de la pensée, qu’il n’est pas une simple puissance , mais une puissance passée à l’acte et effectivem
a pensée de la pensée, qu’il n’est pas une simple puissance, mais une puissance passée à l’acte et effectivement agissante, enten
point indéterminée, puisque, étant finie, elle a toujours en soi des puissances qui ne sont pas réalisées ; cette indétermination
e sont pas réalisées ; cette indétermination diminue à mesure que ces puissances se réalisent. Ainsi la vraie unité divine n’est p
c’est la nôtre, à laquelle on ajoute la nécessité de l’essence et la puissance infinie. De même notre justice et notre charité,
es arrivé à une cause et à une substance réelle, à une cause ayant en puissance tous ses effets essentiels, à une substance riche
rs, c’est la nécessité, c’est l’étendue, c’est la division, c’est une puissance qui agit sans se connaître et qui ne veut rien de
u’en tant qu’il est, comme tout effet, la manifestation de toutes les puissances renfermées dans la cause. Le système opposé au pa
pe nous est donné d’abord, ainsi que nous le montrons ici, dans notre puissance volontaire et libre qui crée à proprement parler,
e libre, sollicitée par sa sagesse et sa bonté, aussi infinies que sa puissance , ne peut pas ne pas passer à l’acte, en sorte que
62 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
tacte dans les citoyens finit toujours par revenir à la communauté en puissance , en richesse, en éclat, en prestige et en influen
On convient que tout ce que chacun aliène, par le pacte social, de sa puissance , de ses biens, de sa liberté, c’est seulement la
’il pense. On ne doit insulter ni par écrit, ni dans ses discours les puissances et les lois à l’abri desquelles on jouit de sa fo
onde est bon pour cela. » Le gouvernement rationnel doit combiner les puissances , les régler, les tempérer, les faire agir. » C’es
stocratie est celle où la partie du peuple qui n’a point de part à la puissance est si petite et si pauvre que la partie dominant
sent naturellement des canaux moyens [intermédiaires] par où coule la puissance  ; car s’il n’a dans l’Etat que la volonté momenta
lus tard, pouvoirs en soi, pouvoirs de résistance douce et sourde aux puissances proprement d’Etat, pouvoirs de tempérament et de
ume. Et si, depuis deux ou trois siècles, il a augmenté sans cesse sa puissance , il faut attribuer cela à la bonté de ses lois, e
orsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice,
e même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté, parce que
exercer tyranniquement. — Il n’y a point encore de liberté lorsque la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législ
core de liberté lorsque la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative, ou de l’exécutrice. Si elle était jo
puissance législative, ou de l’exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté
rbitraire ; car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d’un
es. Le même corps de magistrature a comme exécuteur des lois toute la puissance qu’il s’est donnée comme législateur. Il peut rav
t ravager l’Etat par ses volontés générales, et, comme il a encore la puissance de juger, il peut détruire chaque citoyen par ses
ssez facile. Le pouvoir judiciaire y est absolument indépendant de la puissance exécutive et c’est le seul pays d’Europe où il en
e trois ordres forts par eux-mêmes, qui, s’ils s’unissent, auront une puissance extraordinaire Voilà à quelle monarchie votre doc
n’a ni ne peut avoir d’intérêt contraire au leur ; par conséquent la puissance souveraine n’a nul besoin de garant envers les su
ré la théorie de la volonté générale et celle de la concentration des puissances . L’idée de Montesquieu est qu’on ne doit pas être
divisent dans son objet ; ils la divisent en force et en volonté, en puissance législative et en puissance exécutive, en droits
ls la divisent en force et en volonté, en puissance législative et en puissance exécutive, en droits d’impôt, de justice et de gu
uver dur : « Pour former un gouvernement modéré, il faut combiner les puissances , les régler, les tempérer, les faire agir, donner
i peut maintenir séparés les différents pouvoirs ; mais, s’il a cette puissance , il trouvera plus court de les absorber en lui ou
dans cette formule d’une admirable franchise : « Le peuple est cette puissance qui seule n’a pas besoin d’avoir raison pour vali
avoir raison pour valider ses actes2. » Tout le Contrat social est en puissance dans cette formule magistrale et toute la moderne
ement la même thèse, « celle du despotisme irresponsable, celle de la puissance qui n’a pas besoin d’avoir raison. » Ils soutienn
fessions d’un État. — Le gouvernement ne peut être bon s’il n’y a une puissance unique. — -> Il ne doit pas y avoir deux puiss
s’il n’y a une puissance unique. — -> Il ne doit pas y avoir deux puissances dans un État. — Dans un État quelconque le plus g
les jours, et l’Etat deviendrait si faible qu’il n’y aurait si petite puissance qui ne fût en état de le conquérir.  » Dans l’Esp
ard de l’égalité il ne faut pas entendre par ce mot que les degrés de puissance et de richesse soient absolument les mêmes ; mais
nce et de richesse soient absolument les mêmes ; mais que, quant à la puissance , elle soit au-dessus de toute violence et ne s’ex
velle qui peut s’agrandir par de nouveaux associés, jusqu’à ce que sa puissance suffise à la sûreté de ceux qui se sont unis.  »
se défendit contre eux ; car lorsque Rome fut arrivée au comble de la puissance , ce fut par des associations derrière le Danube e
de son ressort. » Et c’est cette compagnie de robins, qui ne tient sa puissance que de son argent, qui ose traiter la royauté fra
puissance que de son argent, qui ose traiter la royauté française de puissance à puissance ! C’est elle qui a, au temps de la Fr
ue de son argent, qui ose traiter la royauté française de puissance à puissance  ! C’est elle qui a, au temps de la Fronde, « levé
, le Tiers ayant proposé de recevoir comme loi fondamentale que nulle puissance spirituelle n’est en droit de déposer les Rois et
étaient ses moments favorables, et en 1715, il reparut avec toute sa puissance législative, et plus que législative, de 1610. Il
igion catholique y subsiste cinq cents ans. Avant l’abaissement de la puissance d’Espagne, les catholiques étaient beaucoup plus
ugal depuis la perte de leurs lois sans ce pouvoir qui arrête seul la puissance arbitraire ? Barrière toujours bonne lorsqu’il n’
cessé d’agiter les peuples chrétiens… Il est résulté de cette double puissance un perpétuel conflit de juridiction qui a rendu t
furent subjugués par des barbares : alors la division entre les deux puissances recommença. Quoiqu’elle soit moins apparente chez
corps, il est maître et législateur dans sa patrie. Il y a donc deux puissances , deux souverains, en Angleterre et en Russie, tou
ntermédiaire. Vous créez, petite, mais qui pourra devenir grande, une puissance spirituelle dont Rousseau ne veut pas entendre pa
es ; bonheur universel. — Un petit peuple d’Orient connaît « les deux puissances  », l’une spirituelle et l’autre temporelle, et le
iversel. — Avenir : Retour au système antique, concentration des deux puissances en une seule main, despotisme absolu, spirituel e
très longtemps d’un très bon œil, parce que la richesse aussi est une puissance , et dans un Etat bien constitué il ne doit y avoi
enverser les fondements de l’Empire, c’était haïr les victoires et la puissance du peuple romain. Ainsi les chrétiens, ennemis de
vaux, avec pleins pouvoirs d’admettre à une trêve de vingt années les puissances qui voudraient y entrer, les jansénistes, sous le
s. Il faut des « deux royaumes » en supprimer un ; il faut des « deux puissances  » en abolir une. Le pouvoir spirituel est inutile
lé, et tout le monde est tranquille.  » « Il ne doit pas y avoir deux puissances dans un Etat. — Dans ma maison reconnaît-on deux
s se bornent à lui mordre la queue. Ils reconnaissent encore les deux puissances ou du moins ils feignent de les reconnaître. Ils
-pape qu’il en vient à être partisan du Pape-roi. Pourvu que les deux puissances soient confondues, il lui suffit ; et tout est bi
être et d’être toujours prête à le devenir. Rousseau, ennemi des deux puissances , comme de tout ce qui peut limiter, modérer ou al
ratiquer, sous peine d’être exilé ou pendu. Voltaire, ennemi des deux puissances , comme de tout ce qui peut limiter, modérer ou al
— enfin que dans le gouvernement républicain on a besoin de toute la puissance de l’éducation, puisque ce gouvernement est fondé
s réglées (armées permanentes où le militarisme est un métier) que la puissance exécutrice peut asservir l’Etat. » — « Les troupe
maintient principalement l’équilibre, parce qu’il éreinte les grandes puissances Aussi l’Europe est-elle si ruinée que les particu
particuliers qui seraient dans la situation où sont les trois grandes puissances de cette partie du monde les plus opulentes, n’au
. C’est les Etats-Unis d’Europe, une fédération de toutes les grandes puissances par la désarmement ; ou la conquête de tous les E
Etats d’Europe, à en excepter si l’on veut les petits, par une grande puissance qui imposerait la « paix romaine » et pourrait, a
où les soldats soient une des plus viles parties de la nation, que la puissance législative puisse le casser sitôt qu’elle le dés
ions probables des généraux, n’auraient pas de peine à maintenir leur puissance légale. — LesEtats-Unis donnent quelque idée de c
e les mains de l’homme la répudiation ne soit qu’un nouvel abus de sa puissance . Mais une femme qui répudie n’exerce qu’un triste
63 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »
La noblesse ambitieuse et turbulente qui se mit à leur tête, avide de puissance et mue par le seul espoir d’une revanche contre l
e, s’écrierait en levant vers les cieux ses mains ensanglantées : « Ô puissance et grandeur de Dieu, qui a permis que cet homme t
e d’énorme, une faculté extraordinaire, développée à son maximum, une puissance qu’il est impossible de lui contester. Il représe
aison. Coutumière infamie de ceux qui se disent les instruments d’une puissance d’amour et qui ne mettent en œuvre que la haine e
er tort aux Réformés, de faire en sorte qu’on laissât agir sur eux la puissance du livre, du prêche, de la controverse ? A qui fe
Lorraine. Rétablis par la Prusse, ils sont le plus solide appui de la puissance prussienne dans les provinces annexées… La puissa
lide appui de la puissance prussienne dans les provinces annexées… La puissance militaire de la Prusse remonte à cette époque, el
vait les éléments d’une prospérité qui devait faire d’elle une grande puissance , tandis que la France, appauvrie d’autant, commen
tous les autres, de la bouche de ce même sociologue impartial : « La puissance de la Prusse, son hégémonie en Allemagne et en Eu
es Réformés de France, chassés à la voix de Bossuet, qui ont fondé la puissance militaire de la Prusse. Nous savons d’autre part
issance militaire de la Prusse. Nous savons d’autre part que c’est la puissance militaire de la Prusse qui a donné à l’Allemagne
. Une forte part de ces proscrits vient coloniser la Prusse, fonde sa puissance militaire. La Prusse nous écrase moins de deux si
t de la grandeur de la France, pour le plus grand avantage de quelque puissance ennemie, et réciproquement dans le monde entier,
ccasions, et à feindre de vous emporter contre ceux dont il a fait la puissance et qui deux siècles après, s’en sont servis contr
r l’Église, cette vertu des souverains qui n’ont reçu le glaive et la puissance que pour être les appuis des aRoyutels et les déf
64 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VII. De l’esprit de parti. »
avoir quelle est la force de cette passion. Elle est la seule dont la puissance ne se démontre pas également dans tous les temps
rce que des âmes généreuses avaient attaqué leurs adversaires dans la puissance , et ne prenant du patriotisme que les sentiments
agance, n’aurait jamais à cet égard l’avantage d’un véritable fou. La puissance guerrière est une puissance toute d’impulsion, et
t égard l’avantage d’un véritable fou. La puissance guerrière est une puissance toute d’impulsion, et il n’y a que de la guerre d
ctuation des idées ramène les affaires au point juste et possible, la puissance , la considération de l’esprit de parti est finie,
 ; il y a quelque chose de vrai dans les satisfactions que donnent la puissance , la gloire, mais lorsque l’esprit de parti triomp
65 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »
f et pur, de la doctrine catholique sur les rapports éternels de deux puissances , — la puissance séculière et la puissance religie
octrine catholique sur les rapports éternels de deux puissances, — la puissance séculière et la puissance religieuse, — est divis
rapports éternels de deux puissances, — la puissance séculière et la puissance religieuse, — est divisé en deux parties. La prem
66 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252
laissent à ceux qui en sont sortis ou déchus de vieux clients de leur puissance ou de jeunes clients de leur renommée ; un tel ho
our de plus l’air de la France. Elle l’aimait : l’amour est aussi une puissance  ! Elle apprend que ses funérailles auront lieu le
sage. C’était là sans doute que, dans le temps de l’opulence et de la puissance des parlementaires, l’antique famille logeait les
auché comme un pré, finit par s’y associer sans le comprendre, par la puissance d’une éternelle répétition. Les récits villageois
e recherchèrent ; ils lui offrirent tout, patronage, solde, honneurs, puissance dans les victoires futures du parti. Il n’accepta
Nous ne parlons pas encore ici du caractère de Béranger, sa véritable puissance . Nous ne parlons encore que de son talent. Ce tal
enys, c’était véritablement, de nos jours, le cœur de Béranger. Cette puissance de souffrir pour tous, et cette puissance de comp
le cœur de Béranger. Cette puissance de souffrir pour tous, et cette puissance de compatir à tous, lui donnaient la puissance d’
ir pour tous, et cette puissance de compatir à tous, lui donnaient la puissance d’exprimer pour tous, et tous aussi reconnaissent
lent, c’était sa nature ; sa popularité, c’était son patriotisme ; sa puissance , c’était son humanité ! Toute rumeur cherche son
est obsédé et les paroles qui répugnent à vos opinions. Telle est la puissance de la chanson sur le peuple illettré des capitale
déroger le nom de famille pour faire monter plus haut l’ambition, la puissance , la popularité de l’individu. Il faut, quand on e
à les bien comprendre et à les bien conseiller dans les autres : les puissances financières, les Laffitte, les Pereire, qui ont é
litique. « Bah ! reprenait-il, à quoi bon ? Emporte-t-on son or ou sa puissance à la semelle de ses souliers ? J’ai mieux aimé n’
67 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
ues ensemble, j’ai pensé qu’il importait de connaître quelle était la puissance que cette révolution a exercée sur les lumières,
liquer les motifs, d’en faire ressortir les couleurs, est d’une telle puissance sur l’opinion, que, dans tout pays où la liberté
a haine du crime n’a-t-elle pas fait découvrir à l’éloquence ? quelle puissance vengeresse de tous les sentiments généreux ! Bien
t intérêt au perfectionnement d’eux-mêmes, et sont trop frappés de la puissance du hasard pour croire à l’ascendant des facultés
L’estime, l’approbation, le respect, sont des degrés nécessaires à la puissance de l’enthousiasme. La morale pose les fondements
nt soit enrichi de tous les dons de l’esprit humain. Je ne sais si la puissance de la pensée doit détruire un jour le fléau de la
urnent souvent l’esprit des jouissances même des beaux-arts. La seule puissance littéraire qui fasse trembler toutes les autorité
rès avoir rassemblé quelques-unes des idées générales qui montrent la puissance que peut exercer la littérature sur la destinée d
68 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
n homme, et que la force du gouvernement doit agir sur elle, comme la puissance de la raison d’un individu sur lui-même. Le philo
ain nombre, les résultats sont toujours pareils. L’organisation de la puissance publique, qui excite ou comprime l’ambition, rend
ssent pour multiplier les chocs, qu’ils conquièrent pour étendre leur puissance  ; enfin, que voulant exciter leurs facultés, recu
liberté, le maintien de l’ordre, ne peut subsister qu’à l’aide d’une puissance héréditaire, et conservatrice ; les autres, recon
ième pouvoir est purement représentatif ; ou comme à Rome, lorsque la puissance politique était divisée entre la démocratie et l’
uvernements de mesurer assez les deux actions contraires, pour que la puissance aristocratique et démocratique se balança, comme
ors il n’a point de passions ; ou il sent qu’il règne en lui-même une puissance plus forte que lui, et alors il dépend entièremen
t un examen complet, de tout ce qui livre la destinée de l’homme à la puissance du malheur. 1. Il me semble que les véritables
69 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre I. Influence de la Révolution sur la littérature »
olie. Médiocrité de la littérature révolutionnaire. — 2. Expansion et puissance du journalisme. Le journalisme révolutionnaire :
nt du journalisme. Il y avait eu antérieurement des journaux 623 : la puissance du journalisme date de la Révolution. C’est donc
dent-ils ? à leur journal. Le journal est le véritable héritier de la puissance des salons, pour la direction du goût littéraire.
vigoureux, où l’on voit qu’à ses dons de poète il unissait une réelle puissance oratoire. Mais le talent original et personnel qu
70 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362
l et la force d’expansion du principe intellectuel sont devenues deux puissances tout à fait distinctes. Les limites de la liberté
nt été de même. La guerre civilisait ; le commerce affranchissait. La puissance affranchissante, c’est-à-dire le commerce, reste
es enfants. Dès qu’un fils est chef de famille, il est soustrait à la puissance paternelle. L’Europe luttera en vain contre l’asc
sacrer : celles qui continueront d’exister n’existeront point par une puissance de perpétuité : mais elles seront adoptées de nou
71 (1904) En méthode à l’œuvre
en l’expression émotive et dramatique, après la musique, rendue à ses puissances désormais ! dominera : et telle elle sera, savant
le elle se sait, elle devient à se savoir. Que si, en l’arcane de ses Puissances amorphes, eût assenti l’Unité à un destin de s’ig
on signe. Donc, en sa même propriété qui soit d’être éternellement en puissance de ses propriétés amorphes et in-scientes, la Mat
rvenir à plus d’harmonie et d’équilibre — un moyen. Donc, c’est d’une puissance d’Amour-procréateur, et procréateur du Mieux, don
on éternité où l’une de l’autre l’Origine et la Fin sont en virtuelle puissance . Et toute son évolution tend donc à opérer l’anal
toute connaissance individuelle dépend, pour la plus grande part, des puissances d’âmes ataviquement transmises, l’homme doit grat
langue allemande il n’a même d’autre dénomination ? La manière et la puissance de percevoir évoluent et progressent, doit-on en
stant marquera des temps, de toute l’intensité du son se répondant en puissances de suggestion. Encore, dans l’intérieur du vers l
e sur l’autre en mille nuances, et ainsi se multiplient en plus aiguë puissance d’apporter de nouveaux et plus rares matériaux à
72 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
d ses principaux avantages. L’imagination est la plus indomptable des puissances morales de l’homme, ses désirs et ses incertitude
plicite, c’est dans ce temps aussi que les plus grands exemples de la puissance de la religion ont existé ; on a sans cesse prése
u’elles avaient de plus cher ; jeunesse, beauté, vertus, talents, une puissance plus arbitraire que le destin, et non moins irrév
omphe encore, c’est à l’instant où le malheur est sans espoir, que la puissance de la foi se développa toute entière dans la cond
73 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
sa véritable valeur ; la société, dis-je, en France, avait créé cette puissance du ridicule que l’homme le plus supérieur n’aurai
tenté d’avoir de la considération pour le caractère qu’il n’a pas la puissance d’affliger. Cette tyrannie du ridicule qui caract
réunie à l’exercice d’une autorité quelconque. Or, les défauts de la puissance sont contagieux. En France surtout, il semble que
rait plus aucune ; les rapports de la société n’auraient pas assez de puissance pour arrêter encore, quand les liens sacrés ne re
e ce qu’ils avaient de frivole, c’est en concentrant, par la terrible puissance de la douleur, leurs facultés éparses. Il faut co
our la servitude, éprouvent d’abord une sorte de prévention contre la puissance . Si les formes grossières de celui qui commande a
74 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lamartine, Alphonse de (1790-1869) »
érie (1899).] Charles de Pomairols Lamartine seul aurait eu la puissance nécessaire pour continuer, étendre le genre de li
e que l’âme du grand poète, qui avait exprimé ces choses avec tant de puissance , appartienne elle-même au type féminin, si l’on a
entiellement ou plutôt exclusivement poète et il eut, avec toutes les puissances , toutes les faiblesses du poète. Il semble vraime
s, qui vont, qui passent, avec la facilité, avec l’amplitude, avec la puissance d’un vaste fleuve répandu dans une large plaine,
’âge des chefs-d’œuvre, à cette maturité où le poète atteint toute sa puissance de conception et possède en même temps une expéri
75 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
cratique. La beauté correspond à une supériorité de force, de vie, de puissance  ; elle procède d’un désir de se distinguer et d’ê
el. Nietzsche nous paraît avoir tiré de son principe de la volonté de puissance une esthétique trop exclusive qui se résume en un
n classicisme intransigeant52. Au nom de ce principe de la volonté de puissance , il prononce la condamnation d’un certain nombre
he : Par-delà le Bien et le Mal et surtout la partie de La Volonté de puissance où Nietzsche expose sa physiologie de l’art. D’ap
nt de la force… Sommet de l’évolution : le grand style. » (Volonté de puissance , § 359.) 53. Il en est tout autrement de l’art r
76 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
emandez donc qu’une liberté modérée, et attachez-vous-y de toutes les puissances de votre âme. Ne fléchissez pas le genou devant l
me : car elle lui doit l’esprit qui l’anime et la méthode qui fait sa puissance . Après la chute de la scolastique et les déchirem
e mais n’explique point, et qui nous sont directement suggérés par la puissance propre de la raison. Nous suivrons Kant jusque-là
à la succession, ce ne sera pas le moins du monde la connexion d’une puissance causatrice et de son effet, celle par exemple que
u’ils nous révèlent ; car la conscience n’a d’autre office ni d’autre puissance que de servir en quelque sorte de miroir à la rai
t Kant qui reconnaît avec nous ces principes, mais qui en renferme la puissance dans les limites du sujet qui les conçoit, et, en
re, mais qu’au-delà de ces impressions, au-delà de l’expérience, leur puissance expire. Cette concession a ruiné toute l’entrepri
ce et la raison29. Kant veut-il donc que la raison, pour posséder une puissance véritablement objective, ne fasse pas son apparit
e ne peut pas soupçonner qu’il y a un soleil ; mais il n’y a point de puissance , pas même celle de Dieu, qui par aucun moyen y pu
ruellement déçues, la raison humaine, ayant perdu la foi en sa propre puissance sans pouvoir perdre le besoin de Dieu, pour satis
la profondeur de l’abîme qu’elle franchit, et elle le franchit par la puissance qui est en elle, sauf à s’étonner ensuite de ce q
qu’au commencement ; seulement dans l’inspiration primitive était une puissance qui s’ignorait elle-même, et dans les résultats l
it elle-même, et dans les résultats légitimes de la réflexion est une puissance qui se connaît : ici le triomphe de l’instinct, l
té de notre cœur. Le mysticisme corrompt le sentiment en exagérant sa puissance . Le mysticisme commence par supprimer dans l’homm
irectement jusqu’à Dieu, et il ne voit pas qu’en ôtant à la raison sa puissance , il ôte à l’homme précisément ce qui lui fait con
dit que Dieu est la pensée de la pensée80, qu’il n’est pas une simple puissance , mais une puissance en acte, entendant par là que
pensée de la pensée80, qu’il n’est pas une simple puissance, mais une puissance en acte, entendant par là que Dieu, pour être par
sens, indéterminée, puisque, étant finie, elle a toujours en elle des puissances qui ne sont pas réalisées ; cette indétermination
e sont pas réalisées ; cette indétermination diminue à mesure que ces puissances se réalisent. Ainsi la vraie unité divine n’est p
les objets et de reproduire leurs images absentes ou évanouies, et la puissance de modifier ces images pour en composer de nouvel
u, on l’embellit, à son gré. Il y a dans le fond de l’âme humaine une puissance infinie de sentir et d’aimer à laquelle le monde
uisse être. Toute beauté mortelle, vue de près, ne suffit pas à cette puissance insatiable qu’elle excite et ne peut satisfaire.
ivace et continue de son objet dans l’imagination, il manque de cette puissance inspiratrice sans laquelle il n’y a ni artiste ni
génie n’est autre chose que le goût en action, c’est-à-dire les trois puissances du goût portées à leur comble, et armées d’une pu
e les trois puissances du goût portées à leur comble, et armées d’une puissance nouvelle et mystérieuse, la puissance d’exécution
à leur comble, et armées d’une puissance nouvelle et mystérieuse, la puissance d’exécution. Mais nous entrerions déjà dans le do
apparaître ; ne les regardons-nous pas comme des manifestations d’une puissance , d’une intelligence et d’une sagesse admirables ;
05 ! » Huitième leçon. De l’art Du génie : son attribut est la puissance créatrice. — Réfutation de l’opinion que l’art es
e qui distingue essentiellement le génie du goût, c’est l’attribut de puissance créatrice. Le goût sent, il juge, il discute, il
là, comme celle de la croix, est la partie divine de la raison. Cette puissance mystérieuse, Socrate l’appelait son démon. Voltai
génie ; d’abord la vivacité du besoin qu’il a de produire, ensuite la puissance de produire ; car le besoin sans la puissance n’e
de produire, ensuite la puissance de produire ; car le besoin sans la puissance n’est qu’une maladie qui simule le génie, mais qu
qui n’est pas lui. Le génie, c’est surtout, c’est essentiellement la puissance de faire, d’inventer, de créer. Le goût se conten
nsparentes. C’est par cet endroit que l’art, quand il connaît bien sa puissance et ses ressources, institue avec la nature une lu
Établissons bien la fin de l’art : elle est là précisément où est sa puissance . La fin de l’art est l’expression de la beauté mo
ne. Il se confie à la vertu de la beauté ; il la fortifie de toute la puissance , de tout le charme de l’idéal ; c’est à elle ensu
s il n’en est pas moins vrai que l’art, l’État, la religion, sont des puissances qui ont chacune leur monde à part et leurs effets
ec force. Elle fait paraître la vanité des prétentions immodérées, la puissance de la sagesse et de la vertu, l’impuissance de la
port merveilleux. Il semble que l’âme est un écho où le son prend une puissance nouvelle. On raconte de la musique ancienne des c
t jusqu’à un certain point susciter des images et des idées ; mais sa puissance directe et naturelle n’est ni sur l’imagination r
r lui faire exprimer la beauté idéale. Elle lui donne le charme et la puissance de la mesure ; elle en fait quelque chose d’inter
peintre, au musicien même, d’évoquer ainsi d’un seul coup toutes les puissances de la nature et de l’âme ! Ils ne le peuvent, et
pes, des Nuées a sans doute une imagination, une verve bouffonne, une puissance créatrice au-dessus de toute comparaison. Molière
e saint Benoît ; comme si Lesueur eût voulu rassembler ici toutes les puissances de son âme, toutes les ressources de son talent13
poète sait qu’il y a dans le fond de l’âme humaine je ne sais quelle puissance merveilleuse de désintéressement et de dévouement
ment désintéressé. Voyez s’il y a quelque intérêt au monde qui ait la puissance de vous donner de l’admiration pour quelque chose
d’admirer, d’estimer et de respecter, comme aussi de mépriser. Cette puissance est en nous, nous en avons la conscience, nous sa
savons que les autres hommes la possèdent comme nous, et c’est cette puissance qui nous épouvante. L’opinion est notre propre co
est elle-même de la plus stricte justice. Voilà les fondements de la puissance de juger et de punir qui est la société tout enti
s sont légitimes par leur rapport à ces lois éternelles. La plus sûre puissance des institutions réside dans le respect que ces p
istence en chacun de ses membres d’une certaine force, d’une certaine puissance qu’on appelle la liberté. C’est parce qu’elle cro
l est vrai que la personne humaine réside particulièrement dans cette puissance éminente que l’on appelle la volonté185. Singuliè
éminente que l’on appelle la volonté185. Singulière destinée de cette puissance si souvent méconnue et pourtant si manifeste ! Ét
ésultats meilleurs. En distinguant le phénomène passif du désir de la puissance de se déterminer librement, elle restitue la vrai
qu’un mode d’un autre être, trouverait-il dans son être emprunté une puissance capable de vouloir et de produire des actes dont
et d’obtenir à volonté ? Si je suis obligé, il faut qu’il soit en ma puissance de remplir l’obligation imposée. Mais ma liberté
et le droit se supposent réciproquement. Il ne faut pas confondre la puissance et le droit. Un être pourrait avoir une puissance
ut pas confondre la puissance et le droit. Un être pourrait avoir une puissance immense, celle de l’ouragan, de la foudre, celle
hommes. Elle peut avoir à son service des instruments différents, des puissances différentes, et par conséquent inégales, soit mat
ar conséquent inégales, soit matérielles, soit spirituelles. Mais les puissances dont la volonté dispose ne sont pas elle188, car
ent au plaisir, à la richesse, au bonheur. Dieu nous a faits avec des puissances inégales pour toutes ces choses. Ici l’égalité es
i une source permanente d’exquises jouissances : car il a toujours la puissance de faire le bien ; tandis que le succès, dépendan
. Est-ce parce que ma volonté est bornée ? Non ; fût-elle armée d’une puissance infinie, elle serait à cet égard dans la même imp
rreur instinctive que vous avez ressentie. Il y a donc dans l’âme une puissance de s’indigner qui est étrangère à tout intérêt pe
vons même empêcher par la force le suicide d’un de nos semblables. La puissance légitime de la charité se mesure sur le plus ou m
ses yeux un mineur qu’il faut tenir en tutelle entre les mains de la puissance paternelle, qui dans l’origine est absolue et par
à toutes les forces particulières. Ce tiers désintéressé, armé de la puissance nécessaire pour assurer et défendre la liberté de
é serait une guerre de tous contre tous. C’est la société qui fait la puissance morale du gouvernement, comme le gouvernement fai
r employer à son gré dans toute circonstance, comme il l’entendra, la puissance qui lui a été confiée ? C’est ainsi qu’a dû s’exe
n’est qu’en lui sans doute, mais dont la cause enfin est une sorte de puissance abstraite, mécanique ou métaphysique, mais bien i
poésies, toutes les traditions. Nous tendons à l’infini de toutes nos puissances  ; la mort vient interrompre cette destinée qui ch
l’âme. Selon nous, cette tendance de tous les désirs et de toutes les puissances de l’âme vers l’infini, éclairée par le principe
plus dangereuses qu’utiles, mais cela seul qui est toujours en notre puissance , dans toutes les situations et dans toutes les co
Smith. Mais en même temps que nous reconnaissons la raison comme une puissance supérieure à la sensation et au sentiment, comme
es, ni suffire au gouvernement de l’homme sans le secours d’une autre puissance  : cette puissance qui n’est pas la raison, et don
gouvernement de l’homme sans le secours d’une autre puissance : cette puissance qui n’est pas la raison, et dont la raison ne peu
autorité, tandis que le sentiment prête à la raison son charme et sa puissance . La preuve la plus répandue et la plus touchante
e est le cri de l’âme. Mais c’est surtout dans la morale qu’éclate la puissance du sentiment. Le sentiment, nous l’avons déjà dit
, c’est la nôtre à laquelle on ajoute la nécessité de l’essence et la puissance infinie. De même notre justice et notre charité,
arrivés à une cause et à une substance réelles, à une cause ayant en puissance tous ses effets essentiels, à une substance riche
l’est pas moins, c’est que tous mes actes n’épuisent ni n’égalent ma puissance ni ma substance ; car ma puissance, celle au moin
s actes n’épuisent ni n’égalent ma puissance ni ma substance ; car ma puissance , celle au moins de ma volonté, peut toujours ajou
tés. Cette doctrine est si simple, elle est tellement dans toutes nos puissances , elle est si conforme à tous nos instincts, qu’el
et vient de lui porter le coup mortel. Pénétré de la conviction de sa puissance , et comme abîmé dans une joie concentrée, son aug
lle s’élève un ciel resplendissant. Au-dessous de la Trinité sont les puissances célestes. En descendant d’un degré, on voit la Vi
nt Jésus, n’est pas indigne du Poussin. La tête de l’enfant est d’une puissance surhumaine. Les Batailles d’Alexandre, avec leurs
succès est un problème compliqué qui pour être résolu exige toute la puissance du calcul des probabilités. Quel travail et quell
s une sorte de société naturelle qui s’accroît et se développe par la puissance des mêmes causes qui l’ont produite ?… Divisés pu
un dégoût même, ne pussent prévaloir contre elle. Il fallait toute la puissance de l’esprit de système pour faire dire à Hobbes q
, ses vertus invisibles sont rendues visibles dans ses ouvrages” : sa puissance , dans les milliers de mondes semés dans les déser
aie, c’est-à-dire l’absolue négation de toutes bornes dans toutes les puissances de son être Dès lors, il répugne qu’un effet indé
77 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
ue les autres arts, n’a pas le secret de ses propres charmes et de sa puissance . Bien plus, si elle recherche ce secret, elle s’a
’intelligence et la nutrition sont-elles soumises à une seule et même puissance  ? L’homme est-il composé de deux principes ? Obéi
le une substance ? N’est-elle qu’une qualité ? Est-elle simplement en puissance  ? ou est-elle une réalité complète ? Plus tard, i
u’elle est une substance, qu’elle est en acte et non pas seulement en puissance  ; mais nous verrons en quel sens il prête à l’âme
rd, qui n’est par elle-même rien de déterminé, et n’est qu’une simple puissance  ; la forme, qui détermine l’être, lui donne un no
matière organisée, lui apporte donc actuellement la vie. De la simple puissance , elle la fait passer à la réalité entière et comp
ure et la réalité ne changent pas ; et le génie, quand il applique sa puissance à les observer, peut d’un premier effort les péné
ujours, même de lui, des œuvres aussi achevées. C’est qu’à côté de la puissance du génie, qui est individuel, il y a cette autre
côté de la puissance du génie, qui est individuel, il y a cette autre puissance de l’esprit humain qui grandit de siècle en siècl
s peines ; il a découvert la loi morale et l’a montrée, dans toute sa puissance et sa pureté, au fond de la conscience humaine. S
une apparente et réelle négligence, des allures où éclate toujours la puissance du génie. Ce sont là les qualités extérieures du
trente ans devant lui. Le dialogue, la discussion, avait été toute sa puissance et tout son enseignement. En voulant reproduire l
eposer avec une sécurité imperturbable sur la bonté, la justice et la puissance de Dieu. Fonder méthodiquement ces grandes croyan
78 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
s faibles, convaincus de leur faiblesse, renoncent à la lutte pour la puissance , ils renoncent à jouer une partie qui n’offre pas
e par la culture romaine, se contentaient du frein catholique dont la puissance était déjà amoindrie, les races du nord plus proc
ice constant de la conscience individuelle, leur donna un frein d’une puissance d’inhibition plus grande et mieux appropriée à le
par la collectivité à l’époque où son instinct de conservation et de puissance était le plus lucide et le plus florissant, le fr
t qu’il était nécessaire pour qu’elle ne se blessât pas elle-même, sa puissance d’inhibition s’est trouvée épuisée tout entière.
timulent que faiblement, on nous contraint d’engager la lutte pour la puissance sur un terrain qui ne nous est pas favorable. Au
erce, une attitude d’utilité particulière engendrée par l’instinct de puissance des races anglo-saxonnes, on peut pousser plus lo
réalité ne répond, elle ne va faire que se soumettre à la volonté de puissance d’une autre collectivité. Fascinée par l’idée, el
79 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
en question les principes de la foi : nulle voix surtout n’attaque la puissance de l’Eglise dans l’ordre temporel. La dispute est
il ne serait qu’un niais. Enfin, les manifestations temporelles de la puissance ecclésiastique révoltent les consciences. La dest
l’Église, de la noblesse et de la royauté, c’est-à-dire de toutes les puissances de l’ancien régime, est faite. La réaction aristo
raire. Il n’y a personne, pas même Rousseau, qui puisse pressentir la puissance de ces explosifs qu’on s’amuse à fabriquer et à m
80 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »
le livre sacré que la force de l’esprit humain élevé à sa plus haute puissance , que pour l’interpréter besoin serait, je ne dis
is cru aux traducteurs ou aux illustrateurs à la douzaine, quoique la puissance de s’incorporer à un génie, déjà très rare, n’imp
e de s’incorporer à un génie, déjà très rare, n’implique nullement la puissance de s’incorporer avec tous ou avec plusieurs, et q
, et il les a exprimés souvent comme il les a sentis, avec une grande puissance , relativement (bien entendu) aux conditions dans
81 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »
souvenir de son règne, que là même, l’ostentation orgueilleuse de la puissance , et ce je ne sais quoi d’asiatique et de barbare
rcule, et les fils de Léda ont grandement souffert, et témoigné de ta puissance par leurs œuvres. Pour l’amour de toi, Achille et
ire grec, et que le génie de la liberté se perdait dans l’unité de la puissance , la grande poésie, l’audace de l’imagination et l
sous l’impulsion que tu lui donnes ; et il est soumis volontiers à ta puissance . Sous tes mains invincibles, tu tiens asservi le
82 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341
que les puissants dirigèrent le conseil public dans l’intérêt de leur puissance , lorsque le peuple corrompu par l’intérêt privé c
r les démagogues, lorsqu’ils promettent à la multitude la liberté, la puissance ou la richesse. Aurait-on promis la liberté aux p
t tous non-seulement libres, mais souverains dans leur domestique… La puissance  ? à des solitaires, qui, tels que le Polyphème d’
83 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80
e la vérité. M. de Maistre lui-même exprime en style proverbial cette puissance du sophisme bien écrit. « Les fausses opinions,
l’homme entier n’est qu’une maladie. Assemblage inconcevable de deux puissances différentes et incompatibles, centaure monstrueux
une raison qui affirme, et d’une volonté qui agit. Les deux premières puissances ne sont qu’affaiblies dans l’homme ; mais la troi
te honteuse de sa douloureuse impuissance. C’est dans cette troisième puissance que l’homme se sent blessé à mort. Il ne sait ce
ofondes et les monuments les plus magnifiques de l’industrie et de la puissance humaines. À côté du temple de Saint-Pierre, à Rom
péennes. Cette époque touche celle des Étrusques, dont les arts et la puissance vont se perdre dans l’antiquité, qu’Hésiode appel
dans la famille humaine, il faut un décret particulier, un fiat de la puissance créatrice. Il est créé comme un monde. Voyez ce q
les hommes, et il n’en a point. « Et cependant toute grandeur, toute puissance , toute subordination repose sur l’exécuteur : il
istration morale par le sacerdoce, la suppression des schismes par la puissance armée de l’unité dans la main du souverain pontif
e l’erreur, tu es depuis dix-huit siècles le centre de la vérité ! La puissance romaine avait fait de toi la citadelle du paganis
ces grands monuments, il subsiste dans toute son intégrité. Toute la puissance des empereurs chrétiens, tout le zèle, tout l’ent
84 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
éveillait, l’esprit des sciences positives, qui se répandait avec une puissance incalculable. En même temps un souffle venait de
tinée à recevoir les premiers coups et engagée au service d’une autre puissance . Au reste, dans les débats compliqués et ardents
grand succès : d’une part, il satisfaisait certaines rancunes qu’une puissance trop prolongée finit toujours par provoquer contr
dans l’homme autre chose que la sensation, à savoir une volonté, une puissance d’effort et d’action qui fait jaillir les phénomè
e avec Hume que la volonté n’est elle-même qu’un phénomène et non une puissance , un effet et non une cause. Jouffroy enfin essaye
fût la cause du jour, ni le jour de la nuit. Supprimer toute idée de puissance et d’activité, c’est multiplier indéfiniment les
confondre la raison suffisante avec la causalité. Enfin, sans quelque puissance active, rien ne serait, car selon le mot de la sc
alyse, à ce que Descartes appelle le bon sens, « c’est-à-dire à cette puissance de discerner le vrai d’avec le faux, qui est, dit
saire que le progrès se fasse par des transformations insensibles. La puissance créatrice ou productrice (quelle qu’elle soit) pe
d’être la philosophie elle-même. C’est ce qui arrive d’ordinaire aux puissances qui ont été trop longtemps méconnues. Lorsque leu
taire, préméditée, insidieuse, ayant pour objet l’établissement d’une puissance nouvelle sur les ruines d’une puissance passée :
r objet l’établissement d’une puissance nouvelle sur les ruines d’une puissance passée : c’est une recherche pure et sincère, com
conscience n’atteint pas seulement les phénomènes, mais l’être et ses puissances essentielles, l’activité, l’individualité, la lib
cette pensée même, et croit que ce dieu est trop grand pour qu’aucune puissance , même la puissance absolue, atteigne jamais à cet
et croit que ce dieu est trop grand pour qu’aucune puissance, même la puissance absolue, atteigne jamais à cette grandeur ! Avant
r à la faiblesse de notre esprit ; mais quand ils disent que Dieu est puissance , entendement et amour, ils parlent la langue des
ourquoi tel degré plutôt que tel autre ? Si vous lui supposez quelque puissance , pourquoi ne serait-ce pas la toute-puissance, — 
are, qu’on lui prête une étendue réelle ou une étendue d’action et de puissance , est immense et sans limites dans l’espace. Voilà
c’est-à-dire la plénitude d’existence, l’entier épanouissement de la puissance et de l’être. Quoique je ne comprenne pas comment
ns du nombre ; mais il est aussi infini dans le sens de l’être, de la puissance , de la perfection. Il est à la fois un infini de
n Dieu, dans leur type absolu et éminent, et non pas comme les vagues puissances d’une substance d’où tout sort indifféremment. Vo
85 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre III. L’art et la science »
immédiate dans le phénomène humain. Où il n’y avait que la force, la puissance se révèle. L’idéal appliqué aux faits réels, c’es
, le penseur chasse la férocité. Nous reviendrons plus tard sur cette puissance du livre, n’y insistons pas en ce moment ; elle é
e. Non, certes, en valeur intrinsèque, il est ce qu’il était, mais en puissance efficace, il agit où il n’agissait pas ; les âmes
que dans l’algèbre. La nature, plus l’humanité, élevées à la seconde puissance , donnent l’art. Voilà le binôme intellectuel. Mai
e virtuelle. Les sciences peuvent étendre sa sphère, non augmenter sa puissance . Homère n’avait que quatre vents pour ses tempête
ants puissent être les pairs des génies antérieurs, ce serait nier la puissance continuante de Dieu. Oui, et nous revenons souven
86 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »
le de l’esprit d’un peuple conduit par degré à un point plus élevé de puissance et de culture sociale. Évidemment, son premier pr
s jours de printemps et que le souffle délivré du Zéphire a repris sa puissance féconde, d’abord les oiseaux de l’air t’annoncent
d’un personnage consulaire, ami de César, il ne fut esclave ni de la puissance ni des vices du dictateur ; et il s’honora par sa
ssis les rois du ciel et de la mer, faisant apparaître les dons et la puissance qu’ils destinaient à sa race. » Depuis lors, cet
l : « Ô soutien glorieux, qui par tes vertus agrandis et protèges la puissance de l’Épire, père illustre par ton fils, apprends
romain, il n’y avait guère de place pour l’enthousiasme du beau et la puissance des arts. Lucrèce, presque seul, fut inspiré et é
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
icitent, et se contentent de recevoir à genoux quelques reflets de la puissance suprême. L’élite des courtisans se compose d’homm
us. Pour les hommes a grandes pensées, ils sont des instruments d’une puissance incomparable pour l’accomplissement d’illustres d
courtisan. C’est céder eu même temps à trois séductions, celle de la puissance , celle de la gloire, celle des femmes. Trop souve
88 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XX. Du dix-huitième siècle, jusqu’en 1789 » pp. 389-405
faire un pas de plus, sous ce rapport, à l’art dramatique, et que la puissance des effets du théâtre ne s’en soit accrue. L’illu
la personnalité, tout ce qui l’agrandit et l’honore, appartient à la puissance de l’émotion. Du moment où la littérature commen
utres, n’empreint jamais son style ni ses idées du caractère ni de la puissance de la volonté. Vers le dix-huitième siècle, quelq
querrait-il pas dans un gouvernement où l’esprit serait une véritable puissance  ? L’écrivain, l’orateur se sent exalté par l’impo
89 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
ni une question ni deux que ce livre de cinq cents pages secoue avec puissance , mais c’est tout un ordre de questions qui, résol
Étienne s’était montré si révolté, c’est-à-dire la reconnaissance des puissances spirituelles et leur intervention dans les affair
lles et médicales de son époque ; il a même, ici et là, trop de cette puissance de plaisanterie qui ne manque jamais en France au
pté davantage aux yeux de ces sortes d’hommes, sans hardiesse et sans puissance logique, qui ne veulent jamais voir que les faits
90 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
ec leurs dieux, si l’on peut dire qu’ils comptent réellement avec des puissances qui ne leur font jamais obstacle, n’étant que des
n’étant que des personnifications de leurs propres volontés. La seule puissance qui domine les héros de l’histoire comme ceux du
ment du drame bruyant et superficiel que joue l’humanité ; mais cette puissance n’a pas plus de rapport avec l’activité humaine q
trie, et ne songent point à reporter une part de responsabilité à des puissances supérieures dont ils ne seraient que les instrume
, en pleine conscience de leur liberté, en parfaite confiance dans la puissance de leurs facultés et dans l’efficacité de leurs œ
triomphe d’un parti. On comprend dès lors comment la conscience de la puissance individuelle devait contribuer à donner, aux pers
e de la légitimité de tous les faits qui ont pour caractère propre la puissance et la durée. C’est ainsi que Saint-Simon embrasse
e véritable acteur, mais simplement l’agent toujours subordonné d’une puissance supérieure, s’il n’en est pas le jouet. Voilà ce
lus de raisons d’espérer dans le triomphe des forces morales, dans la puissance politique et pratique de ceux qui les comprennent
pression de l’antithèse de la nécessité et de la conscience. Les deux puissances de l’histoire, la fatalité et la liberté, font ch
91 (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312
e ses jugements historiques ; que ses convictions déterministes et la puissance logique de son esprit lui ont fait méconnaître ce
d’insuffisant dans ses conceptions philosophiques ne paralysât pas sa puissance créatrice. Son instinct profond de la vie, sa pui
alysât pas sa puissance créatrice. Son instinct profond de la vie, sa puissance de sympathie, ses dons de visionnaire, lui ont pe
dans son œuvre historique, un créateur et un peintre d’une merveille puissance , me paraît surtout grand pour avoir, avec une pén
t avec lui pour que cette impression s’effaçât. On était frappé de la puissance et de la largeur de son front ; ses yeux pétillai
uteurs de notre siècle, parce qu’il a égalé les plus illustres par la puissance pittoresque de l’expression avec une simplicité p
et l’éclat de son style venaient de la plénitude de sa science, de la puissance de son imagination et de l’abondance de ses idées
don de le communiquer aux autres sous une forme enchanteresse. Cette puissance de contemplation créatrice de l’univers, qui est
Thomas Graindorge. Il retrouvait dans les sonates de Beethoven cette puissance de construction qui était à ses yeux la marque su
tout en admirant son talent. Taine avait une foi trop candide dans la puissance de la vérité pour aimer la polémique. Il croyait
t été appelé pour faire des conférences à Oxford, il fut frappé de la puissance de ce pays aux fortes traditions historiques, en
iècle et peut-être davantage. Cette structure a fait de la France une puissance de second ordre ; nous lui devons nos révolutions
re, historien, il en a manifesté les tendances avec rigueur, éclat et puissance  ; il a exercé sur elle une influence profonde. Si
scrutateurs sur le monde et sur les hommes qu’il a dû précisément la puissance d’impression et d’expression qui est son original
voyant de près, en causant avec lui, on était frappé du caractère de puissance et de solidité de la structure du crâne et du vis
e qui a dominé et façonné toutes les autres ? C’est, il me semble, la puissance logique. Quoi donc ? Cet écrivain si coloré, cet
i pourtant. Là se trouve sa grandeur et sa faiblesse, le secret de sa puissance et de ses lacunes. Tout se ramène pour lui à un p
prit avait toujours pour point de départ les faits, observés avec une puissance extraordinaire de vision, recueillis avec une con
, par des comparaisons longuement poursuivies où se retrouve toute la puissance d’analyse du logicien, elle nous aide à classer l
et à le rendre sévère pour un pays enthousiaste et capricieux, où la puissance des habitudes sociales émousse l’originalité des
vue et dans ses peintures, il faut rendre hommage, non seulement à la puissance et à la sincérité de son œuvré, mais aussi à sa v
trôler, le rectifier, et très souvent le contredire. Il voit avec une puissance extraordinaire, mais il ne voit pas tout et il ne
assion irrésistible ; c’est ce qui fait sa grandeur comme artiste, la puissance de vie qui anime son histoire ; c’est ce qui fait
devoir exercer une influence semblable sur l’étude de l’antiquité. La puissance de son imagination, la magie de son style donnaie
, qui donnait tant d’originalité à sa parole. Mais, en même temps, sa puissance d’imagination et d’expression avait encore grandi
moral où le jetèrent ces catastrophes s’il n’avait pas eu en lui une puissance indestructible de foi et d’amour, et si un événem
, et cette série de tableaux et de descriptions d’une vérité et d’une puissance merveilleuses formaient dans leur large développe
que et la communion avec la nature. De même qu’il avait révélé quelle puissance de relèvement et de régénération la nature porte
accablantes fatalités de l’histoire ; l’Insecte lui avait enseigné la puissance du lent et persévérant labeur ; la Mer lui avait
est moins réglé et moins sage, son génie n’en éclate qu’avec plus de puissance . Ce n’est plus une lumière continue et limpide, c
pourraient se ramener à une seule, principe de toutes les autres : la puissance extraordinaire d’amour et de sympathie qui était
tout ce qu’elles pouvaient produire. Mais je ne puis admettre que la puissance d’aimer qui est en moi soit anéantie. » Il trouva
ante, la faculté maîtresse de Michelet, je dirais donc que c’était la puissance et le besoin d’aimer. Si sa pensée a quelque chos
tion même est gouvernée par son cœur et n’est qu’une des formes de sa puissance de sympathie. S’il anime toute la nature, s’il re
e sensibilité errant au hasard dans l’espace n’aurait jamais eu cette puissance créatrice. Chaque chose, chaque être que l’imagin
’isolement, la concentration sur lui-même qu’il lui conserva toute sa puissance .   Jamais vie ne fut mieux réglée que la sienne.
la mer, la fatigue et le manque de sommeil avaient blessé en lui une puissance , « la plus délicate de l’écrivain, le rythme. Ma
, au chapitre viie de la Mer, se trouvent de nombreux exemples de la puissance d’expression qu’il trouve dans la variété du ryth
a. » Grâce en effet à une érudition solide et à une imagination d’une puissance et d’une fraîcheur incomparables, il a fait vraim
ngénieux et profonds ; son génie ne perdit rien de son éclat et de sa puissance , mais la sérénité et l’équilibre de son esprit fu
artiste, si l’un a décrit avec une émotion éloquente et avec une rare puissance d’analyse les inquiétudes intellectuelles et mora
jour dans l’atmosphère d’une autre âme, attirée par cette mystérieuse puissance d’attraction dont nous subissons la loi aussi bie
ude du cœur ne s’obtient qu’avec le recueillement de la solitude. Les puissances de l’âme et de la volonté ne se rencontrent guère
crivain auquel plus d’un critique a refusé la facilité, trompé par sa puissance . 53. M. Jules Simon a consacré à Michelet une t
92 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »
de, de remarquables qualités d’ordre et de méthode et une très réelle puissance d’imagination. Il y a, dans son œuvre de pamphlét
plus d’acharnement encore, je ne dis pas avec plus de sérieux. Toute puissance établie, quelle qu’elle soit, l’a pour ennemi imp
? Ainsi les serfs, comme dit quelque part M. Renan, jouissaient de la puissance et de la richesse de leur seigneur et étaient heu
il est inoffensif, une attitude d’insurrection, et qu’il contient en puissance , si j’ose dire, tout un infini de révolte. Cet es
étant toujours, sans examen, sans nul souci de l’équité, l’ennemi des puissances établies, il a des chances d’avoir raison une foi
93 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
, se reproduisait, ailleurs. Il n’est pas indifférent d’en étudier la puissance chez une nation moins musicale que les Hellènes,
, elle était bien loin d’en renouveler l’éclat lyrique. Bien de cette puissance de mélodie, de ce chœur aux cent voix, de ce dith
rises dernières de la liberté de Rome. On sent ce contrecoup et cette puissance dans le trouble avoué de Cicéron, à qui ces vers
les Romains, quelque chose restait de cette ardeur première, de cette puissance lyrique dont Eschyle avait passionné les âmes. En
es vers, dans quelques expressions, lorsque nous en avons constaté la puissance par des souvenirs liés à l’histoire, ce serait st
94 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
manité  Rôle subalterne de la raison dans la conduite de l’homme  Les puissances brutes et dangereuses  Nature et utilité du gouve
lle est bien loin de jouer le premier rôle ; il appartient à d’autres puissances , nées avec nous, et qui, à titre de premiers occu
s ou Latins ; on verra tout cela à l’œuvre. — Voilà quelques-unes des puissances brutes qui gouvernent la vie humaine. En temps or
habitude de rester dans leur lit. La vérité est que, comme toutes les puissances brutes, comme un fleuve ou un torrent, elles n’y
euple est ainsi assemblé, toute juridiction du gouvernement cesse, la puissance exécutive est suspendue », la société recommence,
il lui plaît439 ». Non seulement il garde toujours pour lui seul « la puissance législative qui lui appartient et ne peut apparte
appartenir qu’à lui », mais encore il délègue et retire à son gré la puissance exécutive. Ceux qui l’exercent sont ses employés.
95 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »
rces matérielles de la nature : Agni, ou le dieu du feu ; Siva, ou la puissance destructive. Dans la Judée, au contraire, le Dieu
ssable ne sera-t-il pas répété quelque jour ? On sait quelle était la puissance de ce souvenir chez le peuple d’Israël, et commen
âmés d’effroi. « Tombe sur eux le trouble et l’épouvante ! que par la puissance de ton bras ils restent immobiles comme le pierre
représentation enthousiaste et populaire qui devait porter si haut la puissance des cantiques sacrés. Là où même difficulté se re
s le Dieu qui fais les miracles : tu as fait connaître aux nations ta puissance . « Tu as de ton bras revendiqué ton peuple, la po
l’un à l’autre les peuples nouveaux. Quelle ne fut pas, en effet, la puissance de ces paroles de feu des anciens prophètes, lors
sacrifice, à la liberté morale, même pour bien juger les grâces et la puissance du lyrisme hellénique, vous aimerez à réfléchir s
96 (1813) Réflexions sur le suicide
dire que, d’après sa nature, lui, ne savait être heureux qu’ainsi. La puissance d’aimer, l’activité de la pensée, le prix qu’on a
ait que la Divinité pût communiquer à la créature des qualités ou des puissances sans bornes, et qu’ainsi l’infini fût transmissib
er qu’entre deux. La plupart des hommes ne comprennent guère que deux Puissances dans la vie, le Sort et leur Volonté, qui peut, à
-il vrai qu’on doit avoir pour le Sort un genre de respect. C’est une puissance qui tour à tour subite et lente, imprévue ou prép
l’homicide de soi-même. On veut que l’amour subjugue les plus hautes puissances de l’âme, et qu’il n’y ait rien au-dessus de son
qu’il faut donc le plus soigner parmi nos moyens de bonheur, c’est la puissance de la contemplation. On est si à l’étroit dans so
ction sur l’homme ; nous ne pouvons donc considérer ce Sort comme une puissance aveugle : reste à considérer si Celui qui la gouv
s ce qui lui est interdit c’est de détruire son être, c’est-à-dire la puissance qu’il a reçue de choisir entre le bien et le mal.
qu’il a reçue de choisir entre le bien et le mal. Il existe par cette puissance , il doit renaître par elle et tout est subordonné
e l’esclavage, étaient capables d’une soumission religieuse envers la puissance du Ciel, tandis que des écrivains modernes qui pr
’harmonie du langage et des émotions qu’il retrace, nous enivre de la puissance de sentir et d’admirer ; et ce n’était plus pour
s, me dit-il, vous servir des bienfaits mêmes pour mettre en doute la puissance du Bienfaiteur : cette· vie que vous regrettez, q
97 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »
mides ou grossièrement conquérantes. Au contraire j’accorde, selon sa puissance , sympathie ou admiration à quiconque sort des voi
enthousiasme le jaillissement spontané et intarissable des images, la puissance nerveuse du rythme. J’ai dit aussi, avec trop de
cle élargi. Car les choses lui disent de toutes parts la beauté et la puissance d’un renouveau, et il marche, aspirant la force q
ainte de toujours. Il la relève, il la rappelle à l’espoir. Il dit la puissance de renouvellement de la nature, et que l’hiver es
ique, ils chantent des théories jeunes encore ; mais ils n’ont pas la puissance de les créer eux-mêmes. Ils s’éprennent des nouve
acuzon est coupable de rester si longtemps le poète d’Éternité. Toute puissance crée un devoir et Lacuzon est mon débiteur pour l
, de noblesse dans le sentiment ; il est fait surtout d’une étonnante puissance de voir vite et de faire voir vite. Le penseur, c
’œuvre vaine des rapprochements, il me ferait penser uniquement à des puissances nobles, à des sommets abrupts que les foules ne g
98 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
rouvera-t-on dans ce léger pamphlet des réflexions qui contiennent en puissance l’Esprit des Lois. Quand la satire sociale se sub
et pourtant les choses ne vont pas au hasard ; le développement de la puissance romaine, sa décadence ensuite se font nécessairem
n du collège et des livres avait formé, et d’autre part s’affirmer la puissance de l’homme aux larges vues, créateur d’un ordre p
aquelle travaillent les législateurs, l’humanité vivante, contient en puissance une infinité d’énergie, qu’elle n’est pas seuleme
quel peuple, en quelque sorte sans qu’il s’en mêle, à son maximum de puissance et de prospérité. Dès le début de son livre, avan
it dans la doctrine de l’Esprit des Lois de quoi inquiéter toutes les puissances . Au point de vue politique, Montesquieu se montre
99 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — III »
t lequel le moi peut sortir au dehors ; mais c’est là, selon eux, une puissance viagère et fortuite à laquelle il ne faut pas tro
aient qu’obscurément dans la pensée terne et stagnante de l’homme. La puissance encore indomptée de la nature accablait à chaque
nous, et dans notre propre individu entre notre intelligence et notre puissance . Ce n’est certes pas à dire qu’il s’agisse de ram
d’amortir nos désirs en nous se tait devant le devoir d’étendre notre puissance au dehors. On sent que toute une nouvelle morale
100 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XX. Mme Gustave Haller »
évrisme, et c’est ainsi que Mme Gustave Haller prouve du même coup la puissance de l’amitié chez son héros, et chez elle, la puis
u même coup la puissance de l’amitié chez son héros, et chez elle, la puissance de l’invention et de la pensée ! Enfantin et chét
sublimée par l’intelligence, en vue d’obtenir un effet quelconque de puissance , de pathétique et de beauté ! Mais l’auteur de Ve
, je le veux bien, des besoins dramatiques, mais elle n’en a point la puissance . Elle invente des situations, singulières, inatte
/ 1999