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1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ubles, on les tranche néanmoins dans un sens ou dans l’autre, et l’on prouve par là même qu’elles sont indestructibles. Il y a
nce qui croit pouvoir résoudre les problèmes du monde invisible. Pour prouver cette impuissance, M. Guizot s’appuie, et c’est d
Telle est la stérilité de la science philosophique en général. On la prouvera mieux encore en examinant chacun des grands systè
nner des lois générales à l’univers. Non, le besoin de la prière nous prouve une Providence paternelle, accessible, vivante, i
: ce n’est pas que toutes ces incarnations soient vraies ; mais elles prouvent la tendance de l’humanité à voir et à sentir Dieu
tion subite de la vie, des espèces animales, de l’homme sur la terre, prouve la création. L’universalité de la prière prouve l
l’homme sur la terre, prouve la création. L’universalité de la prière prouve la Providence. L’existence du mal, dont Dieu ne p
ovidence. L’existence du mal, dont Dieu ne peut pas être responsable, prouve le premier péché. La croyance universelle des rel
sable, prouve le premier péché. La croyance universelle des religions prouve ou du moins confirme le dogme de l’incarnation, s
texte sacré. Enfin la croyance aux vertus des dévouements volontaires prouve et justifie la rédemption. Tous ces dogmes ont un
2 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
l’époque où le jour de la philosophie a commencé à luire ; ce qui le prouve , c’est qu’en toute langue les mots nécessaires au
un sujet, caractère essentiel aux premiers hommes, comme nous l’avons prouvé dans les axiomes. Guidés par leur logique grossiè
emvirs, et ajoutées aux douze tables un grand nombre de lois que nous prouverons n’avoir été faites qu’à une époque postérieure. J
t conçue à Athènes. 4. Cette découverte des caractères poétiques nous prouve qu’Ésope doit être placé dans l’ordre chronologiq
les pour les employer d’abord comme signes, ensuite comme preuves. On prouve d’abord par l’exemple, auquel une chose semblable
l’induction, et Aristote la compléta avec le syllogisme, qui ne peut prouver qu’au moyen d’une idée générale. Mais pour les es
de la vie. — On trouve dans l’Iliade deux passages précieux qui nous prouvent que les Grecs partagèrent cette opinion des Égypt
amilles. Les Grecs prirent d’abord ce mot dans le même sens, comme le prouvent les noms patronymiques, les noms des pères, dont
ce ; c’est qu’elles étaient acquises par la force ; ce qui est encore prouvé par l’expression du moyen âge, presas terrarum, p
ages, dont celle des langues est résultée. C’est ce que les proverbes prouvent jusqu’à l’évidence. Ce sont des maximes pour l’us
l’origine du chant et du vers. Tout ce que nous venons de dire semble prouver que, par une loi nécessaire de notre nature, le l
ainsi appelés parce qu’ils commençaient tous les mots par hun. Ce qui prouve encore que les langues furent d’abord un chant, c
Une loi anglaise accorde la vie au coupable digne de mort qui pourra prouver qu’il sait lire. C’est peut-être pour cette cause
es des Latins ressemblaient à l’ancien alphabet des Grecs . Ce qui le prouve , c’est que les Grecs employèrent pendant longtemp
phie et dans l’histoire naturelle des anciens. (Vico.) 59. Ce qui le prouve , ce sont les diphthongues qui restèrent dans les
incipes, ils y feront d’étonnantes découvertes. (Vico.) 63. Comme le prouve le succès avec lequel Ménénius Agrippa ramena à l
3 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »
nce de la critique est toujours flatteuse. Prendre tant de peine pour prouver qu’un ouvrage est mauvais, c’est presque laisser
emples de corrections manuscrites des grands écrivains que nous avons prouvé la nécessité du travail littéraire, En vain conte
Et savez-vous pourquoi, d’après ces messieurs, le travail du style ne prouve rien ? « C’est parce qu’il y a un nombre égal d’a
dèles que M. Albalat soumet à notre vigilance », Or, comme nous avons prouvé , manuscrit en mains, que tous les écrivains à peu
r des exemples : cette constatation eût suffi à me donner raison et à prouver que Bossuet corrigeait la plupart du temps, non e
e ses corrections, que nous donnons dans le Travail du Style, p. 133, prouvent que Pascal cherchait les antithèses et les voulai
crime n’est pas de penser que Stendhal écrivait mal, c’est de l’avoir prouvé , de l’avoir fait toucher du doigt. Voilà l’irrévé
se, « Nous ne devrions pas le savoir », dit-il. Et il ajoute : « Cela prouve que Pascal aurait mieux fait de continuer ses exp
4 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
ré les intermédiaires qui relient l’antécédent au conséquent, j’aurai prouvé que leur relation constante est un effet d’une lo
uccès des idées égalitaires ne sera constituée que le jour où on aura prouvé qu’elles sont comme écrites dans certaines struct
organisme humain un certain degré de perfection générale, autre chose prouver que certaines modifications spéciales de cet orga
de nos auteurs ne se retourne-t-elle pas contre leur thèse ? Ils ont prouvé que les dolichocéphales se concentrent dans les v
que les dolichocéphales se concentrent dans les villes ; mais si nous prouvons que les villes, comme elles sont des foyers de co
quer comment l’un peut produire l’autre. Nous en avons assez dit pour prouver que la race reste, jusqu’à nouvel ordre, une forc
sance idéale, ce n’est que trop évident. D’abord, serait-il facile de prouver que, partout où telle forme sociale est donnée, l
l’espace, d’une même théorie. Mais si, comme nous avons essayé de le prouver , cette explication est insuffisante, dès lors les
déduction garde ses droits. Les sciences physiques et naturelles ont prouvé mille fois qu’elles savaient suppléer à la premiè
5 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »
’avoir raison lorsqu’on n’est d’accord avec personne ? L’unanimité ne prouve rien, c’est possible ; mais la singularité non pl
mité ne prouve rien, c’est possible ; mais la singularité non plus ne prouve pas grand chose. Seul, on peut n’avoir pas tort ;
lu de près ce que ce prosateur a laissé d’excellent, et je m’offre à prouver quand on voudra qu’il y a dans Bernardin tout le
es, a publié contre moi un long article vaticinatoire et violent, qui prouve que son auteur non seulement manque de courtoisie
que je trouve banales, on les juge excellentes. On prétend que je ne prouve rien quand j’affirme que ces corrections sont mau
n quand j’affirme que ces corrections sont mauvaises, et on s’imagine prouver quelque chose quand on affirme qu’elles sont bonn
nt mal. Voilà ce qu’on appelle « mettre à néant mes critiques ». Cela prouve tout au plus que nous n’avons ni le même cerveau
6 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
l peu de bonne foi scientifique. Ils ne cherchent pas, ils tâchent de prouver , et cela doit être. Le résultat leur est connu d’
urs de la science moderne étaient des croyants. Étrange illusion, qui prouve au moins la bonne foi de ceux qui entreprirent ce
’ai pas besoin, remarquez bien, de me poser ici en controversiste, de prouver qu’il y a contradiction entre la science et la ré
u surnaturel ce que Schleiermacher disait des anges : « On ne peut en prouver l’impossibilité ; cependant, toute cette concepti
ives, c’est comme si on raisonnait avec un appétit surexcité pour lui prouver que le besoin qu’il ressent est désordonné. Il fa
es données positives que je leur expose, je ne cherche même pas à les prouver  ; mais j’insinue un esprit, une manière, un tour 
nser presque aussi librement que de nos jours, mais à la condition de prouver que telle pensée était réellement dans Aristote o
elle le nie, elle ment à l’histoire, elle fausse toute critique pour prouver que son état actuel est son état primitif, et ell
phie ses perpétuelles modifications 45. Ce sont ces modifications qui prouvent justement que la philosophie est le vrai ; par là
il n’y a rien de tel, qu’une pareille révélation aurait besoin d’être prouvée , qu’elle ne l’est pas, et que, quand elle le sera
s, cela ne les empêche pas d’avoir raison, et, s’ils succombent, cela prouve simplement que l’état actuel de l’humanité est lo
il s’agit de civilisation et de philosophie ! Lors même qu’il serait prouvé que le ton de la société qui devenait de plus en
ppe allait à couper le nerf des grandes choses, certes rien ne serait prouvé contre la société qu’amèneront la raison et la na
ure humaine développée dans sa franche vérité. Lors même qu’il serait prouvé que le monde officiel est définitivement impuissa
isait jadis la foi religieuse. Tous les arguments tirés du passé pour prouver l’impuissance de la philosophie ne prouvent rien
uments tirés du passé pour prouver l’impuissance de la philosophie ne prouvent rien pour l’avenir ; car le passé n’a été qu’une
etc  Les travaux des bénédictins sont d’un tout autre ordre, mais ne prouvent pas contre ma thèse. Le besoin de remplir une vie
t d’une insigne platitude : et c’est là ce qui en fait l’éloge ; cela prouve la délicatesse du trait. 42. Fichte, par exempl
7 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 101
des Célestins de Paris, né à Amiens en 1713. Ses Pieces fugitives ne prouvent pas qu’il ait du talent pour la Poésie ; ses Hist
alent pour la Poésie ; ses Histoires particulieres de quelques villes prouvent son travail & son érudition, pas toujours son
oût & sa méthode ; mais son Dictionnaire des Epithetes Françoises prouve invinciblement sa patience.  
8 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
ies conditions de la méthode scientifique, que faudrait-il faire pour prouver ces propositions d’une manière absolument démonst
Si l’on admet ces prémisses, on comprend que la thèse soit facilement prouvée  ; car, lorsque l’on a commencé par décrire le gén
le faux génie, le génie malade et égaré, rien n’est fait, rien n’est prouvé , et il reste toujours à établir comment l’état le
êteraient pas volontiers peut-être à des expériences de ce genre. Que prouveraient d’ailleurs quelques faits particuliers dans une q
t plus faux que cet aphorisme : Mens sana in corpore sano. 3° Il est prouvé qu’un grand nombre d’hommes supérieurs ont été ha
s ascendants ou descendants. La parenté du génie et de l’idiotisme se prouve par la loi de l’hérédité qui les enchaîne presque
oit très rare quand il n’y a pas de cause concomitante). Mais cela ne prouverait pas que le génie, c’est-à-dire l’usage normal des
folie soit une de ces maladies, c’est ce qui est malheureusement trop prouvé par les faits. Il paraît même démontré qu’une mal
périorité, faire la part 1° de la spontanéité de l’âme ; car, comment prouver qu’elle soit nulle ? 2° De l’organisation individ
9 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »
plus sentir, c’est, je crois, ce que personne ne soutiendra. Loin de prouver qu’Homère nous est inaccessible, le nombre même d
onde ne détruiront pas ; et si, de plus, ils ignoraient le grec, cela prouve qu’il n’est pas nécessaire de le savoir pour fair
ira-t-il, la critique littéraire n’est pas affaire d’autorité, et que prouve l’opinion de tous ces gens réunis ? » Je veux bie
prouve l’opinion de tous ces gens réunis ? » Je veux bien qu’elle ne prouve rien ; mais que prouve l’opinion de M. de Gourmon
us ces gens réunis ? » Je veux bien qu’elle ne prouve rien ; mais que prouve l’opinion de M. de Gourmont tout seul ? Il est do
‌ On a beau crier, pourtant, — les exemples de notre dernier livre le prouvent — les meilleurs écrivains n’ont pas eu d’autre mé
10 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 52-53
se en 1736. Ses Discours Latins, couronnés par l’Université de Paris, prouvent qu’il est très-versé dans la Langue que son état
gue que son état l’oblige d’enseigner ; deux autres Discours François prouvent encore qu’il sait écrire dans la sienne. Le premi
re qu’il n’est pas indigne du Prix qu’il a remporté. Il s’agissoit de prouver cette Proposition, les progrès des Modernes ne di
11 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
ement vraie pour le sentiment moral. Si la longue enfance de l’homme prouve la nécessité pour lui de naître dans la famille,
a famille, et, par conséquent, dans la société, la brièveté de sa vie prouve avec non moins de force la nécessité où il est de
ras. Il faudrait ensuite examiner la question sous ces deux faces, et prouver l’impossibilité d’inventer le langage sans la soc
toutes les données que nous avons. Or l’histoire du genre humain nous prouve que l’homme n’a jamais été un instant orphelin ;
ous prouve que l’homme n’a jamais été un instant orphelin ; elle nous prouve que l’organisation des premières sociétés fut trè
que l’organisation des premières sociétés fut très forte ; elle nous prouve que les langues ont toujours été douées des mêmes
aru. Au reste, l’invention d’une langue lorsque déjà il en existe, ne prouve rien ; et je sais qu’il en est dans l’Inde qu’on
nteurs de l’intelligence humaine elle-même. Des savants ont établi et prouvé qu’il y avait plusieurs familles de langues, évid
es traditions primitives du genre humain, et me paraît historiquement prouvé , car, s’il ne s’agissait que d’une hypothèse expl
a eu, dans le genre humain, un droit d’aînesse, comme tout paraît le prouver , et que ce sont les races aînées qui sont restées
susceptible d’une démonstration rigoureuse, mais on serait parvenu à prouver que la difficulté de réunir tous les faits nécess
tte énergie d’assimilation pour les pensées et pour les sentiments ne prouve que la puissance de la parole. L’enfant reçoit la
me et sur son expression. Cette Dissertation, qui avait pour objet de prouver le don primitif de la parole, était un développem
12 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXV. Mme Clarisse Bader »
Elle l’est jusque dans son sujet, qui est la supériorité de la femme, prouvée par le degré de moralité et de civilisation dû à
ans la pensée que tout son sexe, et dont tous les livres servent à le prouver . Elle en a si peu, en effet, que je n’ai pas asse
enter cela ! Et, d’ailleurs, la raison qu’elle donne, après Aristote, prouve plus la générosité de l’homme et son longanime ou
ois plus voluptueux et plus chaste. Les livres de Mlle Clarisse Bader prouvent une millième fois de plus ce que la Critique prou
 Clarisse Bader prouvent une millième fois de plus ce que la Critique prouvera toujours par des exemples, quand elle voudra le p
la Critique prouvera toujours par des exemples, quand elle voudra le prouver  : c’est que le bas-bleuisme roidit et défigure. M
13 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
Je ne désarme donc point l’école spiritualiste dans ses efforts pour prouver , comme vous le dites, l’existence d’un ordre invi
ments et le plus ou moins de perfection de la forme. Cette immobilité prouve à la fois les lumières primitives que l’esprit hu
Telle est la vraie idée du positivisme, comme il serait facile de le prouver par un très-grand nombre de passages empruntés au
ot admet les mêmes principes, les mêmes vérités, et il s’en sert pour prouver la révélation. Or, si la preuve de l’existence de
éciproquement, si l’on est autorisé à se servir de ces principes pour prouver la révélation, comment ne serait-on pas autorisé
r la révélation, comment ne serait-on pas autorisé à s’en servir pour prouver Dieu ? En deux mots, comment pourrait-on nous obl
istianisme sur toutes les autres religions, vous n’aurez d’abord rien prouvé  : supériorité ne signifie pas vérité absolue. La
cependant la vraie religion. En outre, cette supériorité ne peut être prouvée que par des arguments historiques et philosophiqu
la certitude de la foi n’est pas incompatible avec l’erreur, comme le prouve l’exemple des fausses religions. D’autre part, la
ur a des raisons que la raison ne comprend pas. Que faut-il donc pour prouver le christianisme de cette manière ? Il faut une â
On aura beau établir que le péché originel est un fait, on n’aura pas prouvé par là que c’est un fait juste. Si l’on dit que c
14 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
est donc l’antécédent d’un ralentissement plus grand. — Mais cela ne prouve pas encore que, si les obstacles étaient nuls, le
te heures et davantage, mais à la fin il s’arrêterait. — Il faut donc prouver que le ralentissement diminue du même pas que la
tances que présentent les obstacles environnants. Cela établi, il est prouvé que, lorsque la résistance est nulle, le ralentis
ée commence à se déposer et va en augmentant. Ici il est complètement prouvé que la présence ou l’absence d’une communication
nérales qui sont découvertes les premières, car c’est par elles qu’on prouve les moins générales. Au point de vue géométrique,
rencontre en l’un ou plusieurs d’entre eux la propriété cherchée, et prouve ainsi le théorème par l’analyse de ses définition
. Les axiomes sont des théorèmes analogues, mais qu’on se dispense de prouver , soit parce que la preuve en est très facile, soi
oins vide que les précédents ; car il faut une courte analyse pour le prouver  ; on peut l’énoncer en ces termes : dans tout obj
es différents. Maintenant, pour ces sortes de grandeurs, nous pouvons prouver l’axiome. Soient deux grandeurs égales auxquelles
rentes. Maintenant, pour ces sortes de grandeurs, nous pouvons aussi prouver l’axiome. Soient deux grandeurs égales ajoutées à
te ; Euclide n’admet pas au début qu’elle soit la plus courte ; il le prouve plus tard, en comparant des triangles dont elle e
n B et prolongée de même aussi loin que l’on voudra ; ainsi qu’on l’a prouvé tout à l’heure, de A en B, elle coïncidera avec l
elle coïncidera avec la première ; mais, en outre, ce que nous allons prouver , au-delà de B, si loin qu’on la prolonge, elle co
a comparer pour vérifier si elle y répugne. Ainsi nous n’avions pas à prouver que le point peut se mouvoir, ni qu’il peut se mo
vers un seul et unique autre point. Pareillement, nous n’avons pas à prouver que la droite peut remonter, ni qu’elle peut remo
le postulat d’Euclide, ne présente plus de difficulté. Car nous avons prouvé non seulement que nos deux verticales ne se renco
ne savons pas si les choses se passent ainsi dans la nature. Rien ne prouve que notre combinaison mentale ait ou même puisse
ite qui joint A et B′. En subdivisant les divisions de la seconde, on prouverait de même que toutes les autres positions successiv
st-à-dire à 2, comme j’ai déjà ajouté 1 à 1. Un raisonnement analogue prouve qu’on peut pareillement ajouter 1 à 3, puis à 4,
nalyse s’applique également aux surfaces, aux solides, aux durées, et prouve rigoureusement l’infinité de la durée et de l’esp
insi fabriqué le solide géométrique ou l’espace complet. Mais rien ne prouve que ces mouvements supposés par nous soient possi
isième dimension, nous ne pouvons en imaginer une quatrième ; cela ne prouve pas que, dans le réceptacle réel, il n’y en ait p
pures grandeurs ayant pour éléments de pures grandeurs. Mais cela ne prouve pas que, dans le réceptacle corporel, les atomes
up d’esprits, elles ne sont liées que par induction ; mais nous avons prouvé qu’elles peuvent l’être encore autrement. On peut
. Duhamel, ibid., p. 7. 101. Une démonstration tout à fait analogue prouve que deux circonférences dont les rayons sont égau
on est le douzième axiome d’Euclide. 103. Une démonstration analogue prouve que, dans le même cercle ou dans des cercles égau
15 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
ette inculpation, pour justifier la Compilation Encyclopédique, & prouver la mauvaise foi de ceux qui lui ont reproché, si
eurs que nous ayons contre les Matérialistes & les Athées ». Que prouve cette façon de raisonner, absolument dépourvue de
ûes ; mais nous ne pouvons dissimuler que ce n'est pas en cherchant à prouver l'accord de la Philosophie avec la Religion, par
angers de leur doctrine, & la fausseté de leurs raisonnemens ; de prouver , en un mot, à la multitude qui les admire, qu'ils
point qu'ils auroient dû sur-tout insister. Il leur eût été facile de prouver que dans tous les Siecles & chez tous les Peu
miliation prétendue de la raison devant les Oracles de la Foi. Ce qui prouve combien cette Foi est nécessaire, c’est le besoin
iable, d’une Morale qui agisse sur l’esprit & sur le cœur. Ce qui prouve combien cette Foi est supérieure aux idées de l’H
s d’offrir le tableau de ces vertus réunies. L’expérience journaliere prouve cette vérité. L’Homme, abandonné à la Nature, a l
magnanimité, d’illusion & de fanatisme ; & c’est en quoi ils prouvent , de la maniere la plus évidente, la perversité de
. Justin. Apolog. 1. ad Anton. Pium. n. 12. *. Les Philosophes, pour prouver que la Religion Chrétienne fait le malheur de l’H
16 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
e l’école dogmatique. — Nous vous mettons au défi, lui disent-ils, de prouver une seule de vos théories. Nous savons, il est vr
prouver une seule de vos théories. Nous savons, il est vrai, qu’on ne prouve pas qu’il fait jour, qu’on ne prouve pas non plus
us savons, il est vrai, qu’on ne prouve pas qu’il fait jour, qu’on ne prouve pas non plus les axiomes, qu’ainsi l’impossibilit
qu’on ne prouve pas non plus les axiomes, qu’ainsi l’impossibilité de prouver ne prouve elle-même rien contre certaines vérités
ouve pas non plus les axiomes, qu’ainsi l’impossibilité de prouver ne prouve elle-même rien contre certaines vérités, et de pe
17 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
us demandera aussi de raisonner et de démontrer. On vous demandera de prouver une vérité, de réfuter une erreur, de tirer des c
ne sait où l’on va, ni si l’on va. Ils ne savent pas raisonner ; ils prouvent leur dire d’étrange façon, et l’on n’a pas idée d
Le centenaire qui demande à vivre encore pour arranger ses affaires, prouve que l’homme ne pense pas à la mort et ne s’y prép
mort et ne s’y prépare jamais ; les membres révoltés contre l’estomac prouvent que la plèbe romaine ne peut se passer du sénat.
libération, comme s’il suffisait de déshonorer son contradicteur pour prouver qu’on a raison sur un fait particulier !
18 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »
avec Voltaire et que Voltaire ne faisait pas trembler. Et il l’a bien prouvé dans cette Dramaturgie. Avec quelle lestesse il e
autres ouvrages, Lessing est doux. Il raisonne, discute, analyse. Il prouve , comme on ne l’avait jamais prouvé avant lui et c
Il raisonne, discute, analyse. Il prouve, comme on ne l’avait jamais prouvé avant lui et comme on ne le prouvera jamais (on n
prouve, comme on ne l’avait jamais prouvé avant lui et comme on ne le prouvera jamais (on n’en a plus besoin), que même ceux-là
des hommes. L’ignorance de Shakespeare complétait son génie. Ils ont prouvé , cette ignorance et ce génie, que pour faire du t
19 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
ransformation sociale et tel mouvement d’idées on peut assez aisément prouver la concomitance, mais rarement décider de l’antér
aisons de cette dissolution230. Ainsi, quand bien même on nous aurait prouvé que l’égalitarisme a la puissance de développer l
’outrepasse pas les limites posées par notre introduction. Nous avons prouvé que l’idée de l’égalité résulte logiquement des t
ogiquement des transformations réelles de nos sociétés ; ce n’est pas prouver du même coup qu’elle doit moralement les commande
ociologiques du succès des idées égalitaires, nous n’avons pas encore prouvé que ces idées sont justes ; mais nous avons donné
20 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
s l’absence. On l’aperçoit ; et ce retranchement exécuté par l’auteur prouve tout ce que valent ces quatre mots. C’est qu’alor
nom de panthéisme à divers systèmes autres que celui de Schelling, et prouvait qu’il ne professait pas ceux-là. Il disait, par e
ri la philosophie de l’histoire et l’histoire de la philosophie38. Il prouvait qu’il y avait trois époques historiques, « ni plu
re un philosophe et un orateur ? Un philosophe cherche à trouver et à prouver des vérités générales, rien de plus. Il aime la s
estructible et toute-puissante contraint le philosophe à éclaircir et prouver sans cesse l’idée qu’il s’est faite de la science
e apprend à tous les hommes à se respecter et à s’aimer. » Pour mieux prouver que la science m’est indifférente, et que je ne m
les attributs métaphysiques. Nous n’examinerons pas si le Dieu qu’on prouve par l’idée de l’infini n’a pas une nature contrai
21 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IV. Des changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre littérature nationale » pp. 86-105
’ailleurs de talent, qui n’ont pas senti notre poésie versifiée, cela prouve qu’elle n’est pas notre seule poésie, car le prop
u’elles ont été posées par les premiers législateurs de notre langue, prouve que nous ne nous tendons pas compte de la distanc
e la littérature romantique ; mais les efforts mêmes que nous faisons prouvent toute la puissance de cette littérature. Bientôt
raissent comme le diamant dans le creuset de Lavoisier ; mais cela ne prouve ni contre ces idées, ni contre le diamant. Rien n
e certaines époques, le mépris dont on les aurait couvertes aurait pu prouver contre elles. Ne soyons pas aussi exclusifs, et c
ille à Racine ? Mais, entre tous les faits que je pourrais citer pour prouver la thèse où je me suis engagé, je vais en choisir
22 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
nue à manifester sa propriété spécifique de névrilité. Ces phénomènes prouvent que ce que choque partie fait dans l’organisme, c
i sert de base à la célèbre « théorie des actions réflexes255. » Pour prouver que les actions réflexes sont indépendantes de la
ons réflexes sont indépendantes de la sensation, il est nécessaire de prouver d’abord que les actions du cordon spinal sont ind
rdon spinal sont indépendantes de la sensation. Ce qui n’a jamais été prouvé , et a même été posé contre toute évidence256. Il
attention distincte (comme respirer, digérer, etc.). Cet argument ne prouve rien ou prouve trop. Une action peut être sensati
incte (comme respirer, digérer, etc.). Cet argument ne prouve rien ou prouve trop. Une action peut être sensationnelle, sans p
même de l’instinct. L’instinct, dit-il262, a été souvent invoqué pour prouver la théorie des idées innées ; il sert beaucoup mi
n objet, le choix fait une fois a été fait pour toujours. Mais ce qui prouve que l’objet a bien été en réalité choisi, c’est q
transformée en sensation, je demande d’où on le sait et comment on le prouve . En fait, on ne le prouve pas. Il n’est pas étonn
je demande d’où on le sait et comment on le prouve. En fait, on ne le prouve pas. Il n’est pas étonnant que des concepts aussi
sensation, mais que tous deux sont identiques. Il est surabondamment prouvé qu’un mouvement externe précède un mouvement inte
23 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
sent ne pas manquer pour montrer que cette voie est la bonne, et pour prouver que d’après la forme et la structure d’un organe
faisaient office de charpente, de charnières, de leviers, etc. Ce qui prouve ce que je viens de dire, c’est que les choses ont
’un corps est telle, parce que l’observation et l’expérimentation ont prouvé à nos sens qu’elle était ainsi ; et il n’y a aucu
triées sont contractiles les unes et les autres, etc. Ces exemples ne prouvent aucunement que l’induction anatomique soit vicieu
en plus que de leur nature elle-même. Tout ceci, Messieurs, doit vous prouver qu’il faut connaître non seulement les formes his
tomique a pu rendre ; nous voulons seulement ici limiter son rôle, et prouver qu’elle ne peut seule, et sans l’expérimentation,
rminée de cette manière. Nous pourrions citer d’autres exemples, pour prouver que c’est là la méthode par excellence pour attaq
nom de glandes salivaires vraies, démontrent justement l’inverse, et prouvent qu’au lieu d’être réunies, ces trois glandes doiv
rs produits de sécrétion. Mais il est nécessaire à ce propos, et pour prouver la vérité de ce que je viens d’avancer, que vous
ère en rien de la texture d’une sublinguale. Il suffira de vous avoir prouvé par les détails anatomiques dans lesquels nous so
cette salive avec celle provenant de la petite glandule B : ce qui le prouvé , c’est qu’en prenant le conduit en arrière de la
ividu à des instants très rapprochés les uns des autres, ainsi que le prouve l’expérience suivante de Lehmann. Sur un cheval a
ait par là l’écoulement de la salive. Mais je n’ai rien produit. Cela prouverait -il qu’il faut absolument agir par l’intermédiaire
ces derniers temps, les dissections qu’on a eu occasion de faire ont prouvé qu’il s’agissait le plus ordinairement de tumeurs
d’ouverture libre à l’extérieur, et la guérison fut complète : ce qui prouvait bien qu’il n’y avait pas de communication avec le
’animal est mort presque instantanément dans des convulsions ; ce qui prouve que l’absorption est très rapide par cette voie.
enait de l’iodure de potassium d’une façon évidente. Cette expérience prouve que l’absorption de l’iodure de potassium a été t
mêmes résultats la même expérience par le conduit parotidien ; ce qui prouve que ces deux glandes, bien qu’ayant l’une un prod
t de Wharlon, 5,640 gr. de salive ; ce qui, d’après ces observateurs, prouverait que les deux glandes ont fourni 11,280 gr. de sal
apidement en déterminant les phénomènes de l’hydrophobie. Mais il est prouvé aujourd’hui que la salive employée par Wright éta
iment, mais bien en raison de la qualité physique. Le tableau suivant prouve la proposition que nous venons d’avancer. Ces exp
ment de l’autre côté, sur lequel l’animal exerce la mastication. Cela prouve , ce que nous avons dit ailleurs, qu’il est inexac
. Messieurs, nous pourrions citer encore une foule d’expériences pour prouver la réalité et l’importance des usages mécaniques
upro-potassique, il n’y a aucune modification dans la liqueur, ce qui prouve que cet empois d’amidon ne contient aucune trace
on trouve que la transformation en glucose est très évidente ; ce qui prouve que, tandis qu’aucune des salives isolées n’agit
t pas attendu pour mettre l’amidon en contact avec la salive. On peut prouver , chez les animaux, très facilement, que c’est par
acquiert pas cette propriété de transformer l’amidon en sucre, ce qui prouve que cette action des acides ou de l’ébullition, e
e de structure histologique, n’était pas fondée. Ici la physiologie a prouvé que l’anatomie était insuffisante, et qu’elle ava
des salivaires. Cette persistance à rester au point de vue anatomique prouve combien il est difficile de faire sortir d’une fa
et les propriétés qu’il décrit pour caractériser son suc pancréatique prouvent évidemment qu’il n’en a jamais eu. En effet, il d
pancréas sur les substances introduites dans le tube digestif. Ce qui prouve , suivant ces auteurs, que les substances azotées
à mesure qu’on s’éloigne du début de l’écoulement. Cette modification prouve que la quantité d’eau, qui a augmenté dans le liq
ies solides que les premières. En résumé, Messieurs, nous avons voulu prouver dans ce qui précède que, lorsque les animaux ne s
de d’irritation ou d’inflammation de l’organe, car, ainsi que nous le prouverons encore plus loin, cette augmentation du liquide s
albumine ; mais, si elle s’en rapproche par quelques caractères, j’ai prouvé , dès 1849, dans mon premier mémoire, qu’elle en d
euse, le liquide filtré se coagulerait encore par la chaleur ; ce qui prouverait que l’albumine a passé. Le charbon animal arrête
issoudre dans l’eau, pour former un suc pancréatique artificiel. Nous prouverons plus tard que cette matière précipitable par l’al
redissout présente toujours une très légère réaction alcaline. Ce qui prouverait encore que cette matière organique est bien la pa
ant, cesse d’être précipitable par l’alcool. Voici une expérience qui prouve que c’est bien à la suite d’une altération que le
que nous avons répétée sur d’autres chiens avec les mêmes résultats, prouve que le suc pancréatique frais ne donne pas lieu à
é de la même manière, et il ne donna pas de coloration rouge : ce qui prouve que, lorsque le suc pancréatique est sécrété par
, le chlore développait la coloration rouge. Un autre fait qui semble prouver que c’est bien l’acide carbonique des carbonates
ui les propriétés physiologiques du suc pancréatique. Leur étude nous prouvera encore que ce liquide se distingue par cet ordre
ion sur la graisse spéciale à sa matière organique coagulable. Ce qui prouve qu’il en est ainsi, c’est que le suc pancréatique
ur l’action du suc pancréatique sur les matières grasses, et qu’elles prouvent que par ses propriétés le pancréas se distingue d
ssaire à la formation du chyle. Mais j’ai trouvé une autre manière de prouver le même fait par une expérience plus simple et qu
and on injecte du mercure dans les glandes salivaires ; ce qui semble prouver qu’il y a une communication directe, ou par ruptu
rption de la graisse émulsionnée par voie d’endosmose n’a pas pu être prouvée directement. MM. Gruby et Delafond avaient admis
capillaires du foie dans laquelle elle s’arrêterait, ainsi que l’ont prouvé les expériences physiologiques de M. Magendie et
s la forme de graisse soluble non émulsionnée, ce qui est loin d’être prouvé . Cette absorption doit s’effectuer par la veine p
i n’a pas lieu en semblable circonstance pour les mammifères. Ce fait prouverait que, de même que je l’ai établi pour le sucre, il
ux du corps ; toutefois, la différence était peu considérable, ce qui prouverait , comme nous l’avons dit, que l’absorption de la g
urs jours. Nous ajouterons, en terminant, une dernière expérience qui prouve encore que le chyle n’est pas, comme on l’avait c
que, ni une acidification même au papier de tournesol. Du reste, pour prouver , comme on l’a dit, que le sperme saponifie les gr
mme on l’a dit, que le sperme saponifie les graisses, il aurait fallu prouver qu’il y a réellement dédoublement de la graisse e
encore être aperçus contenant de la matière grasse émulsionnée, cela prouve qu’indépendamment de la glande principale, il exi
voir dans la figure 45. L’action du suc pancréatique sur la fécule se prouve encore directement sur l’animal vivant :   Fig.
amais les résultats de ces expériences de destruction du pancréas qui prouvent clairement que les fonctions que nous avons attri
des vaisseaux chylifères renfermant de la graisse émulsionnée, ce qui prouve , ajoutent-ils, de la manière la plus formelle que
érimentateurs sont tombés dans une cause d’erreur anatomique ; ce qui prouve qu’en physiologie il ne suffit pas d’étudier les
rté sur les propriétés du suc pancréatique. Elles avaient pour but de prouver que le suc pancréatique ne diffère pas autant de
s dans la digestion. Alors il faut, pour avoir raison, qu’il arrive à prouver que le suc gastrique émulsionne la graisse, et qu
de graisse dans un chyle blanc pris dans le canal thoracique, cela ne prouve rien et ne détruit pas le fait précédent. On a ch
nes glandulaires avec lesquels les anatomistes l’ont confondu, ce qui prouve encore la proposition que nous avons si souvent é
es remet dans l’eau, elles ne donnent plus de liquide filant ; ce qui prouve que la substance qui transforme l’amidon en sucre
e tissu du pancréas et des glandes salivaires. Toutes ces expériences prouvent donc que la transformation de l’amidon en sucre n
F, cicatrices de l’ancienne plaie.   Cet exemple remarquable, ayant prouvé que l’homme pouvait survivre à des fistules de l’
ion du suc gastrique. Ce résultat, sur lequel nous n’insisterons pas, prouve combien il serait difficile de différencier absol
ristique de l’acide acétique. D’après ces expériences, il nous semble prouvé que le suc gastrique ne contient pas d’acide acét
présenté tous les caractères de la chaux et du zinc. Cette expérience prouve que l’acide phosphorique n’est pas le seul acide
tique dans les liqueurs concentrées. Si ce fait ne suffisait pas pour prouver que le suc gastrique ne contient pas d’acide chlo
, comme si l’on opérait au sein de l’acide lactique. Cette expérience prouve à l’évidence que l’acide chlorhydrique ne peut ex
présence d’un lactate en excès. Par des épreuves semblables, on peut prouver que l’existence de l’acide chlorhydrique est de m
quantité qui a compensé, et au-delà, ce qui a été saturé. Cet exemple prouve , ainsi que beaucoup d’autres que nous pourrions c
alablement à la mastication. Mais, dans ce cas, on peut dire que cela prouve simplement que la division mécanique, en rendant
ment introduit par cette fistule pouvait être digéré. Les expériences prouvèrent que cela avait lieu. On lia l’œsophage à des chie
enir que le suc gastrique n’était que de la salive acidifiée. Pour le prouver , il mâchait un morceau de pain, le laissait aband
hée ou le larynx au-dessus de l’ouverture faite à la trachée ; ce qui prouverait que cette suspension de la respiration est un phé
glutition provoqué, mais la respiration se trouve seule arrêtée. Ceci prouve évidemment que le mouvement de déglutition réflex
s mouvements sont sous l’influence du grand sympathique, ainsi que le prouve l’expérience suivante : Sur un chien qui avait ét
manifester dans l’intestin grêle et dans l’estomac. Ce qui semblerait prouver que, quand on galvanise le pneumo-gastrique plus
ent le ganglion nerveux, et l’on eut encore le même résultat ; ce qui prouverait que cette action sur les intestins se fait par ac
tificielle quelque temps après la mort de l’animal. Ce qui semblerait prouver qu’il y a une sorte d’exaltation dans l’excitabil
ajouté directement après le suc gastrique. Cette dernière expérience prouve que le suc pancréatique ne peut agir efficacement
rer qu’autant que la bile s’est mélangée avec lui ; ce qui semblerait prouver que le mélange de la bile et du suc pancréatique
atique, mais à son action simultanée avec la bile. On peut, en effet, prouver que la bile et le suc pancréatique réunis constit
les préparations que la cuisson fait subir aux aliments, ainsi que le prouve la digestion intestinale des viandes cuites. Quan
a viabilité du fœtus aux différentes époques de la vie intra-utérine, prouve qu’il y a alors un mouvement considérable dans la
ces appareils et les fonctions qu’ils remplissent. Nous espérons vous prouver que le pancréas se retrouve, avec les propriétés
t broyé avec elle, et de l’acidifier ensuite rapidement, ainsi que le prouve l’expérience suivante : Des pancréas de poulets f
, comme ils le sont chez les animaux précédemment cités, ainsi que le prouvent les expériences suivantes : Sur une couleuvre pri
aissent pour ainsi dire chez certains animaux, etc. Tous ces exemples prouvent une proposition que nous n’avons point à développ
is pancréas chez des poissons pourvus d’appendices pyloriques, ce qui prouve que ces organes ne se suppléent pas. On rencontre
muqueuse ? Ce sont là au contraire des mamelons glandulaires, ce qui prouverait qu’il doit y avoir des glandes en saillie. Et, du
, et, pour justifier le rôle que nous lui attribuons, il s’agirait de prouver son existence partout où des phénomènes chimiques
dans les urines est le seul phénomène observé. Toutes ces expériences prouvent donc que l’albumine injectée dans le sang, sans a
conditions convenables pour entrer dans la composition du sang. Ceci prouverait encore que l’albumine, lorsque nous la prenons da
source dans la terre où il est fixé. Mais il est bien clair que, pour prouver que les principes immédiats des plantes sont prod
es substances parvenues à l’état d’indifférence chimique, il faudrait prouver qu’un végétal forme ses principes immédiats en vi
s l’animal. Nous pourrions poursuivre cette comparaison plus loin, et prouver qu’il y a beaucoup plus de phénomènes semblables
xpériences sur les êtres vivants. Il n’est pas possible, en effet, de prouver qu’il y a une nutrition directe, c’est-à-dire un
ormés du règne végétal dans le règne animal. Il n’est pas possible de prouver non plus que les plantes peuvent vivre exclusivem
24 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 157-161
lui-ci avec du génie, de l’éloquence & une Littérature étendue, a prouvé combien un homme sage doit se défier de ses préve
charnement, bien éloignés de ce ton qui fait valoir les raisons & prouve l’impartialité. On doit par conséquent se garder
ints Peres : mais on peut dire avec justice que cette Dissertation ne prouve autre chose, sinon qu’il est des esprits, pour ai
25 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre III. Du temps où vécut Homère » pp. 260-263
des bas-reliefs et de graver les métaux était déjà inventé, comme le prouve , entre autres exemples, le bouclier d’Achille. La
’Alcinoüs, la magnificence de son palais, la somptuosité de sa table, prouvent que les Grecs admiraient déjà le luxe et le faste
angères ; les bâtards succèdent au trône ; observation importante qui prouverait qu’Homère a paru à l’époque où le droit héroïque
26 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Stendhal, son journal, 1801-1814, publié par MM. Casimir Stryienski et François de Nion. »
e, et, parlant de la définition de la vertu, qu’il me donnera, je lui prouverai par écrit, aussi clairement que l’on prouve que t
’il me donnera, je lui prouverai par écrit, aussi clairement que l’on prouve que toutes nos idées arrivent par nos sens, c’est
sens, c’est-à-dire aussi évidemment qu’une vérité morale puisse être prouvée , que mon père à mon égard a eu la conduite d’un m
qui l’est plus encore : « Je finis cet écrit… en réitérant l’offre de prouver quantum dixi, par écrit, devant un jury composé d
ie encore pour cet homme, voilà la vérité, et je suis prêt à, vous le prouver par écrit à la première réquisition. » Or, il par
27 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »
ndignation contre les excès des peuples, tout enfin dans ses ouvrages prouve qu’il haïssait de bonne foi les charlatans de la
ertain nombre de passages tirés de la correspondance de Voltaire, qui prouvent que je n’ai pas trop hasardé, lorsque j’ai dit qu
parce qu’il est aussi ridicule de dire que l’arrangement du monde ne prouve pas un artisan suprême, qu’il serait impertinent
n artisan suprême, qu’il serait impertinent de dire qu’une horloge ne prouve pas un horloger.  » Je ne réprouve pas moins ce l
erney, les marges du Christianisme dévoilé chargées de remarques, qui prouvent que l’auteur s’est trompé sur les faits les plus
Minerve, etc. Il me semble, sauf erreur, que les personniſications ne prouvent pas que la morale fût unie à la religion dans le
andaient au peuple la crainte des dieux. Mais cela ne suffit pas pour prouver que la profession de la morale fût essentiellemen
ets, tirés de la fable, que l’on trouve dans les ruines d’Herculanum, prouvent que la mythologie dérobait aux peintres le vrai p
28 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
liquent en démontrant, c’est-à-dire en faisant voir que le théorème à prouver est compris dans un autre déjà prouvé, qu’énoncer
faisant voir que le théorème à prouver est compris dans un autre déjà prouvé , qu’énoncer l’un, c’est énoncer l’autre, que l’un
bord été contestée au point de vue mathématique. On est même arrivé à prouver que les calculs faits par Fechner pour la trôner
uite par deux fois la plus petite différence perceptible vaut 2 ? Qui prouve que les deux sensations s’additionnent, et ne se
nous aurions le pouvoir de penser une intelligence virtuelle. Ce qui prouve que la faculté n’existe pas uniquement dans les é
dictés par la raison ou des mobiles fournis par la sensibilité. Cela prouve bien l’unité originelle de ces trois facultés. No
Les résultats obtenus sur des aveugles-nés opérés de la cataracte le prouvent . Un aveugle ainsi opéré par Cheselden dit, sitôt
l’œil. 2. L’idée de la surface. L’expérience de Cheselden semblerait prouver que la vue donne naturellement quelque idée de la
 : La matière est une étendue susceptible de se mouvoir. Mais rien ne prouve jusqu’à présent que les qualités premières appart
ion, une certaine fatigue qu’il n’attribue à rien de précis, mais qui prouve bien que l’on a une certaine conscience de cette
s était donnée l’idée d’extériorité. Mais ici, l’expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvon
le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence. Il est donc prouvé que le moi existe par le fait même de l’idée que
valeur. Pour ce qui est de la construction de l’idée d’espace rien ne prouve que quand je suis en C, B et A n’ont pas disparu.
des à nos pères dont l’évidence s’impose aujourd’hui à nous ! Rien ne prouve que c’est éternellement et nécessairement que son
ture, et rien ne lui est par conséquent plus déplaisant. Mais rien ne prouve que les objets présentent cette absolue unité. To
urs, quand bien même les antinomies ne seraient pas solubles, cela ne prouverait pas qu’il y a antagonisme absolu entre ce qui est
erait pas que les idées générales sont les premières formées. Elle ne prouve qu’une chose, c’est que les premières idées expri
les premières idées exprimées sont des idées générales. Mais rien ne prouve que les premières idées exprimées soient les prem
ourd’hui ne permet plus d’admettre une pareille théorie : il est bien prouvé aujourd’hui que les animaux, au moins supérieurs,
uction : où ont été conservés les actes reproduits ? En outre rien ne prouve que la tendance à la répétition provienne uniquem
berté : les preuves directes et les preuves indirectes. La liberté se prouve directement par l’idée que nous avons de notre li
alité, appliqué au monde intérieur. Le déterminisme scientifique veut prouver une contradiction du même genre entre la liberté
qu’il conçoit le problème de la philosophie. Tout son système tend à prouver qu’on peut accorder ces deux contradictions, conc
nous laissons donc pas intimider par quelques exemples troublants qui prouvent seulement que de la meilleure des choses on peut
royons en vertu de la foi. Et pourtant les vérités de cet ordre ne se prouvent ni par les faits, ni par démonstration. Voilà don
e. En effet, quand on est moralement certain, on n’a pas besoin de se prouver ou de prouver aux autres logiquement les jugement
uand on est moralement certain, on n’a pas besoin de se prouver ou de prouver aux autres logiquement les jugements que l’on aff
urs erreurs et leurs contradictions ; l’impuissance de la raison à se prouver elle-même. 1. Ignorance des hommes. On peut dire
pas même une propriété, dont nous ayons une science complète. Cela ne prouve-t -il pas que nous ne pouvons atteindre la vérité ?
ble d’arriver à conquérir la vérité. 3. Impuissance de la raison à se prouver elle-même. Après des faits, le scepticisme montre
notre entendement. Au moyen de la raison, disent ses philosophes, on prouve toute la science, mais on ne peut la prouver elle
isent ses philosophes, on prouve toute la science, mais on ne peut la prouver elle-même, établir sa légitimité. Qui nous dit qu
la raison n’est pas destinée à nous induire en erreur, il faudrait le prouver  ; mais on ne le ferait qu’au moyen de la raison :
la raison : cercle vicieux. On ne peut croire à la raison si on ne la prouve pas, et on ne peut la prouver.   Tels sont les tr
n ne peut croire à la raison si on ne la prouve pas, et on ne peut la prouver .   Tels sont les trois arguments essentiels du sc
e montrer. Il consiste, nous l’avons vu, à montrer que la raison, qui prouve tout, ne peut prouver son point de départ, elle-m
e, nous l’avons vu, à montrer que la raison, qui prouve tout, ne peut prouver son point de départ, elle-même, que toute démonst
à se démontrer. On a souvent répondu que si la raison ne peut pas se prouver vraie, elle ne peut pas se prouver fausse, et que
du que si la raison ne peut pas se prouver vraie, elle ne peut pas se prouver fausse, et que le sceptique doit ainsi douter son
ons en lui-même l’argument sceptique : de ce que la raison ne peut se prouver on n’a pas le droit de la croire. Mais qui établi
it de la croire. Mais qui établit que cela seul doit être cru qui est prouvé  ? Il faudrait que le scepticisme commençât par pr
tre cru qui est prouvé ? Il faudrait que le scepticisme commençât par prouver cette vérité. En second lieu, pour refuser tout c
ut crédit à la raison, il ne suffit pas de montrer qu’elle ne peut se prouver  : il faudrait encore avoir des motifs suffisants
t faire la définition de choses. Mais s’il y a des définitions qui se prouvent et d’autres qui peuvent servir de fondement, c’es
à la vérité d’une proposition nouvelle. Ainsi, soit la proposition à prouver Paul est mortel, nous l’établissons en la déduisa
t fausses, quand bien même elles n’auraient aucun sens. Voici pour le prouver , divers exemples de syllogismes qui, en eux-mêmes
ction : 1. Ignorance du sujet — Ignoratio elenchi. Elle consiste à prouver trop, à prouver pas assez, à prouver à côté. Cett
norance du sujet — Ignoratio elenchi. Elle consiste à prouver trop, à prouver pas assez, à prouver à côté. Cette erreur est trè
noratio elenchi. Elle consiste à prouver trop, à prouver pas assez, à prouver à côté. Cette erreur est très fréquente. Ainsi, s
ire la guerre, un orateur pourra commettre une ignoratio elenchi s’il prouve que la guerre est injuste, en général, car il pro
tio elenchi s’il prouve que la guerre est injuste, en général, car il prouve trop ; on ne parle pas de guerre en général ; s’i
ral, car il prouve trop ; on ne parle pas de guerre en général ; s’il prouve qu’elle est avantageuse, car il ne prouve pas ass
de guerre en général ; s’il prouve qu’elle est avantageuse, car il ne prouve pas assez ; cela ne suffit pas ; s’il parle de la
uffit pas ; s’il parle de la grandeur et de la gloire du pays, car il prouverait à côté ; il n’est pas sûr que la guerre ait ce ré
qui suppose déjà l’existence du moi. 3. Cercle vicieux. Il consiste à prouver deux propositions en question l’une par l’autre.
le raisonnement souvent attribué à Descartes, bien qu’à tort, et qui prouve la véracité divine par l’autorité de l’évidence ;
lyse selon eux, sert à trouver des vérités nouvelles ; la synthèse, à prouver aux autres ce que l’on sait être vrai. La méthode
nce d’une hypothèse. L’expérimentation est une observation destinée à prouver une hypothèse préalable. L’hypothèse, a dit Claud
tôt défiant. Quand croyons-nous autrui sur parole ? Quand il nous est prouvé qu’il ne s’est pas trompé et qu’il ne nous trompe
entent pas un degré de certitude suffisant ; mais quand nous avons pu prouver qu’il n’y avait pas de raison d’en douter, il nou
de l’instinct, et en France elle a été soutenue par Garnier. Rien ne prouve que l’enfant ait ces instincts qu’on lui attribue
t ce juge compétent lui-même légifère-t-il en dehors de son moi ; qui prouve qu’après expérience je serais arrivé aux mêmes co
il n’en reste pas moins un phénomène de sensibilité, ce qui achève de prouver que l’homme ne peut agir sans avoir pour mobile u
ayant leur individualité et leur vitalité propre : Qu’est-ce que cela prouve  ? Que l’isolement est anti-naturel, que tout a be
uatrième argument qu’on joint souvent aux trois précédents consiste à prouver la distinction de l’âme et du corps par les confl
écouvre tous les jours de nouvelles merveilles. Peut-être pourra-t-on prouver un jour expérimentalement que la matière est doué
it ; mais c’est toujours la même réalité. Quant à l’espérance de voir prouver un jour que la matière sensible pense, elle est i
les arguments précédents est toute métaphysique et impersonnelle. Ils prouvent bien que l’âme doit subsister, mais ils sous-ente
présente à nous comme un ordre, un système de choses ; l’observation prouve dans le monde l’existence d’un plan. Comment expl
lieu, quand bien même la fin du monde ne serait pas multiple, rien ne prouve qu’elle serait en dehors des choses, qu’elle sera
s ; l’existence de Dieu ne serait pas démontrée. L’argument tendant à prouver l’existence de Dieu comme fin du monde n’est donc
it transcendant. S’ensuit-il de là que l’argument physico-théologique prouve péremptoirement l’existence de Dieu ? Kant, qui n
s non un créateur ; que la forme du monde est contingente, mais il ne prouve pas qu’il en soit de même de sa matière. Or, Kant
mme nous l’avons fait nous-mêmes, l’argument cosmologique, qui tend à prouver la contingence de la matière du monde. 2. Cet arg
ette critique nous paraît sans réplique. Il n’en résulte pas qu’il ne prouve rien, mais qu’il établit seulement l’existence d’
loi morale vivante et la condition de la sanction morale. Nous avons prouvé qu’il y avait un absolu et par conséquent que Die
ysmes de la nature ? L’existence de tous ces maux, répond Leibniz, ne prouve rien contre la Providence. Tous ces maux n’ont pa
29 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 223-229
ses les plus claires, en voulant les expliquer par principe & les prouver par raisonnemens. Ce n’étoit pas la peine de pren
onie de la prose, l’emportent sur la pompe de la versification, & prouvent qu’un Ecrivain de génie peut s’en passer dans un
ncyclopédie & pour le Supplément de ce même Ouvrage. Ces Articles prouvent combien cet Ecrivain est capable de joindre le mé
30 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ion. On pourrait multiplier à l’infini les citations de ce genre pour prouver que, dans la constatation des phénomènes naturels
une expérience passive, s’il est permis d’ainsi parler. Ces exemples prouvent donc que, dans la constatation des phénomènes qua
dès à présent cette idée parce qu’elle nous sera utile plus tard pour prouver que la médecine possède de véritables expériences
e les sens au-dessus de la raison, et il serait absurde de chercher à prouver ce qui est vrai absolument pour l’esprit et ce qu
ent, l’expérience ne donne que la vérité relative sans jamais pouvoir prouver à l’esprit qu’il la possède d’une manière absolue
la rapidité de l’éclair comme une sorte de révélation subite ; ce qui prouve bien que dans ce cas la découverte réside dans un
on discute et que l’on expérimente comme nous venons de le dire, pour prouver quand même une idée préconçue, on n’a plus l’espr
me moins de faits contre une nouvelle qui en renferme davantage. Cela prouve que l’on a marché, car en science le grand précep
e même aux grands hommes au lieu de chercher comme les scolastiques à prouver par les textes qu’ils sont infaillibles et qu’ils
les physiciens, comme les chimistes ou comme les physiologistes. Pour prouver ce que j’avance, il suffira de citer les paroles
le, et accepte la contradiction à la seule condition qu’elle lui soit prouvée . Le scolastique ou le systématique, ce qui est la
mécanisme de la méthode expérimentale. Il suffirait de citer, pour le prouver , les essais malheureux qu’il en a faits. Bacon re
rte, mais bien l’idée nouvelle qui en dérive ; de même, quand un fait prouve , ce n’est point le fait lui-même qui donne la pre
onnée est la cause prochaine d’un phénomène, il ne suffit pas d’avoir prouvé que cette condition précède ou accompagne toujour
constitue une certitude sans la contre-épreuve. L’analyse ne peut se prouver d’une manière absolue que par la synthèse qui la
ement expérimental ne serait pas complet. C’est la contre-épreuve qui prouve le déterminisme nécessaire des phénomènes, et en
Il n’y a aucune contestation à ce sujet pour les corps bruts. Je veux prouver qu’il en est de même pour les corps vivants, et q
lieux parfaitement déterminés ; de sorte qu’au fond il sera facile de prouver que les manifestations des corps vivants, aussi b
ue se place la limite de notre connaissance. Si, en physiologie, nous prouvons , par exemple, que l’oxyde de carbone tue en s’uni
ssociation de plus en plus complexe des éléments organisés. Tout cela prouve que ces éléments, quoique distincts et autonomes,
cependant indépendante dans sa marche et dans sa modalité. Ce qui le prouve , c’est qu’on voit un être vivant naître, se dével
mbre, parce que les mécanismes de la vie ne peuvent se dévoiler et se prouver que par la connaissance des mécanismes de la mort
sans qu’on les ait préalablement expérimentés sur des chiens ; car je prouverai plus loin que tout ce que l’on obtient chez les a
tions cadavériques et des expériences sur les animaux vivants, ce qui prouve qu’il avait parfaitement compris que la dissectio
uyer sur ce que la physiologie expérimentale lui enseigne ; ce qui le prouve clairement, c’est que là où la physiologie expéri
n’y a jamais contraction ni mouvement. La physiologie expérimentale a prouvé , en effet, que l’élément contractile a des formes
in est carnivore si on lui donne de la viande toute préparée, et j’ai prouvé depuis longtemps qu’à jeun tous les animaux sont
résistent beaucoup plus à cette raréfaction de l’air, ainsi que l’ont prouvé diverses expériences. Les poissons dans la profon
la pathologie comparées ; et nous citerons plus loin des exemples qui prouveront combien il est important de ne point perdre de vu
à l’aide des fistules gastriques chez le chien, l’ont surabondamment prouvé . Les expériences faites chez les animaux, soit su
able base de la médecine expérimentale ; il serait facile en effet de prouver que presque toutes les erreurs expérimentales vie
e à jeun. C’est ce qu’il fallait établir par l’expérience. Mais pour prouver que mes lapins à jeun étaient bien des carnivores
rience, c’est-à-dire contrôler mon idée préconçue, et l’expérience me prouva que l’idée était juste. En effet, du suc pancréat
rvation une observation provoquée ou engendrée par l’expérience. Cela prouve qu’il faut, comme nous l’avons dit, observer tous
uvaise expérience peut provoquer une très bonne observation, comme le prouve l’exemple qui va suivre. Troisième exemple. — En
nces dont j’ai d’ailleurs publié les détails47. Il me suffira d’avoir prouvé que les recherches scientifiques ou les idées exp
terprétai cette observation, et je fis une hypothèse que l’expérience prouva être fausse. Mais cette expérience me fournit une
tement que l’oxygène avec l’hémato-globuline du globule du sang. On a prouvé tout récemment que l’oxyde de carbone forme une c
la vérité et pour faire faire des progrès à la science. C’est ce que prouveront les exemples suivants. Premier exemple. — En 184
constance expérimentale futile en apparence. J’ai cité ce cas afin de prouver qu’on ne saurait jamais rien négliger dans les re
’une grande importance en physiologie et en pathologie53. Cet exemple prouve , comme les précédents, qu’on peut rencontrer dans
vant une certaine direction donnée par l’hypothèse même, et ce qui le prouve , c’est que moi-même, comme les autres expérimenta
ui qui tenterait maintenant une généralisation de la biologie entière prouverait qu’il n’a pas un sentiment exact de l’état actuel
e principe, que chaque air ayant son déterminisme, un fait négatif ne prouve rien et ne saurait jamais détruire un fait positi
if ne prouve rien et ne saurait jamais détruire un fait positif. Pour prouver ce que j’avance, je citerai les critiques que M. 
ur commise. Je ne ferai que rappeler ici l’insensibilité tant de fois prouvée par nous des racines et des faisceaux antérieurs,
Longet n’est animé que du désir de trouver la vérité, et M. Longet le prouve quand il dit qu’il ne faut jamais craindre de rev
rien. Mais, la première condition pour revenir d’une erreur, c’est de prouver qu’il y a erreur. Il ne suffit pas de dire : je m
veux seulement taire remarquer ici que la critique ne consiste pas à prouver que d’autres se sont trompés, et quand même on pr
consiste pas à prouver que d’autres se sont trompés, et quand même on prouverait qu’un homme éminent s’est trompé, ce ne serait pa
’absurde. Les exemples suivants, que je pourrais beaucoup multiplier, prouveront ce que j’avance. Premier exemple. — J’ai fait, i
paud lui-même. En effet, voici l’expérience bien simple qui semble le prouver  : si l’on prend sur le bout d’une lancette du ven
sent d’être identiques devant une action toxique identique, ce serait prouver qu’il n’y a pas de déterminisme nécessaire dans l
rience comparative comme une consigne expérimentale ; car ce cas même prouve qu’on ne saurait jamais prévoir quelle peut en êt
sairement aussi des inconvénients à ne pas la pratiquer. C’est ce que prouve l’exemple suivant. Deuxième exemple. — Magendie
mparative. Seulement, comme il est souvent difficile, ainsi que l’ont prouvé les exemples que j’ai cités, de savoir d’avance s
r un mot qui va au-delà de ce qui a été observé. L’exemple suivant le prouvera clairement. Deuxième exemple. — Lorsque je fis m
n chimie, il est des parties où l’empirisme existe encore ; ce qui le prouve , c’est que tous les jours on y fait des découvert
breuses, car l’empirisme et l’obscurité règnent presque partout. Cela prouve que cette science si complexe est plus arriérée q
cela se voit également en pathologie. Il me suffira de citer, pour le prouver , l’exemple récent de Zenker qui, en poursuivant l
se ou une idée préconçue. Il serait facile de donner des exemples qui prouveraient qu’en pathologie comme en physiologie, des idées
, de même qu’il ne serait pas difficile de trouver des arguments pour prouver que les théories même les plus accréditées ne doi
nce disparaît parce qu’elle repose sur un critérium qui ne peut ni se prouver ni se transmettre ainsi que cela doit avoir lieu
e ou inconnue de ce qu’il appelle le génie épidémique sont là pour le prouver . L’expérience comparative exige donc, pour être v
de trouver un médecin purement hippocratiste, et il serait facile de prouver que beaucoup de médecins, qui préconisent bien ha
C’est là une manière d’argumenter qui tient de la scolastique et qui prouve que ceux qui l’emploient n’ont pas une idée exact
u’on peut parfaitement soutenir que la maladie a guéri toute seule et prouver souvent qu’elle aurait mieux guéri sans l’interve
ar le nombre des malades qu’il dit avoir guéris ; il devra avant tout prouver scientifiquement que c’est lui qui les a guéris e
praticien prit parole pour dire que la question n’était pas là, et il prouva clairement qu’un traitement qui guérirait serait
croit et admet tout, pourvu que cela soit fondé sur l’observation et prouvé par l’expérience. Il importe de rappeler ici, quo
tiens une opinion purement scientifique parce qu’il me sera facile de prouver que c’est l’union raisonnée de l’empirisme et de
u médicament dans la guérison de la maladie. Dans le cas où il serait prouvé à l’expérimentateur que le remède ne guérit pas,
expérimentale on ne fait jamais des expériences que pour voir ou pour prouver , c’est-à-dire pour contrôler et vérifier. La méth
ntrait des incrédules à cet égard, il serait peut-être facile de leur prouver , comme dit J. de Maistre, que ceux qui ont fait l
31 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 512-518
pour le bon goût ; & les différentes critiques qu’il a publiées, prouvent qu’il en connoît les principes, & qu’il est c
de lui plusieurs Satires, qui, sans annoncer un successeur à Boileau, prouvent que personne, jusqu’à présent, n’a plus approché
s qu’on trouve sur-tout dans celle qu’il a intitulée Mon dernier mot, prouvent qu’il a un talent marqué pour ce genre de Poésie,
32 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
oir le but, est en général regardé comme instinctif. Mais je pourrais prouver qu’aucun de ces signes caractéristiques de l’inst
in à refaire l’ouvrage déjà achevé. Si, comme je le crois, on pouvait prouver qu’une habitude peut être héréditaire, dès lors l
ations d’instincts soient avantageuses à une espèce ; et si l’on peut prouver que les instincts varient quelquefois, si peu que
ées collatérales aujourd’hui vivantes. Nous devrions au moins pouvoir prouver que ces transitions sont possibles d’une façon qu
e les tout jeunes Aphis se comportaient de la même manière, ce qui me prouva qu’ils agissaient bien par instinct, et non par e
ques observations faites sur les animaux domestiques tendent encore à prouver que les variations de l’instinct à l’état de natu
talent d’architecte114. La vérité de cette théorie peut, du reste, se prouver par expérience. Suivant en cela l’exemple de M. T
elle devait occuper entre les deux cellules. Cette seconde expérience prouve que, si les Abeilles construisaient elles-mêmes u
s sont souvent à court de nectar. Je tiens de M. Tegetmeier qu’il est prouvé par expérience qu’un essaim d’Abeilles consomme a
e qu’à l’égard de toute autre structure un peu anormale : car on peut prouver que d’autres insectes, et plus généralement d’aut
ndis qu’il demeure inexplicable autrement : tout enfin s’accorde pour prouver la valeur et la vérité de la loi de sélection nat
té de même parfaitement exactes ; et cette différence des témoignages prouverait seulement la variabilité des mœurs des Abeilles.
on leur accorde trop. (Trad.) 118. Ces quelques faits suffiraient à prouver que l’Abeille ou même la Guêpe bâtit bien d’insti
ccoutumer à leur reconnaître les mêmes dons qu’à nous. Mais tout cela prouverait que très probablement l’atrophie des organes repr
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
i, ni le nombre des siecles durant lesquels cette opinion a regné, ne prouve donc rien en sa faveur. Ceux qui l’ont adoptée l’
prévention du genre humain, en faveur d’un systême de philosophie, ne prouve pas même qu’il doive continuer d’avoir cours dura
sonnable que de s’appuïer du suffrage des siecles et des nations pour prouver la solidité d’un systême de philosophie, et pour
il est sensé de s’appuïer du suffrage des siecles et des nations pour prouver l’excellence d’un poëme, et pour soutenir qu’il s
ectionne et que nos lumieres s’étendent. D’ailleurs, il est facile de prouver historiquement et par les faits que Virgile et le
34 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »
romaine, et non aux tétrarchies. Les textes par lesquels on cherche à prouver que quelques-unes des opérations de statistique e
chrétiens, qui ont emprunté cette donnée à l’Évangile de Luc. Ce qui prouve bien, d’ailleurs, que le voyage de la famille de
54, et Marc, VI, 1, où Nazareth figure comme « la patrie » de Jésus, prouvent qu’une telle légende manquait dans le texte primi
VI, 42. 110. L’aspect grossier des ruines qui couvrent la Palestine prouve que les villes qui ne furent pas reconstruites à
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102
ommentaires n’ont fait jusques ici que rendre inintelligible. Rien ne prouve mieux la verité d’un principe, que de voir son ap
ie, il faudroit avoir oublié ce que nous avons remarqué, et promis de prouver , comme nous le ferons ci-dessous, sçavoir, que le
s auteurs modernes, que mon opinion contredit, exige de moi que je la prouve solidement. Je ne dois donc pas apprehender qu’on
r, afin de rendre constant un fait, que deux ou trois de ces passages prouvent peut-être suffisamment.
36 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
t qui, comme Chérubin, est très-joli garçon en femme, ainsi qu’il l’a prouvé dans sa Confession d’Antoinette, dont tout à l’he
nous savions bien que l’esprit prend son parti de tout, mais l’avoir prouvé une fois de plus avec cette grâce, avoir fait ten
sion d’Antoinette. Y reviendra-t-il plus tard ? Ce talent qui n’a pas prouvé , avec cinq petites nouvelles, la longueur de son
inq petites nouvelles, la longueur de son haleine, mais qui nous en a prouvé la pureté, — car M. Deltuf n’imite personne et ne
37 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
e jusqu’à vous à tous vos jeunes néophytes, vous avez cru devoir leur prouver que tout ce que nos pères ont admiré pendant près
ur malheureuse position, pour ne pas dire leur misère, ne leur a déjà prouvé que trop clairement combien ils se sont trompés e
ue et par des effets dramatiques ingénieusement amenés. Enfin ils ont prouvé , par l’inconséquence de leur conduite, en sacrifi
posant qu’en les violant on pût obtenir par hasard un succès, cela ne prouverait rien contre leur utilité indispensable. Vous me p
urs cela intéresserait fort peu le lecteur, je me contenterai de vous prouver , par quelques raisonnements généraux, combien vou
mots. Si cette répétition des mêmes personnages et du même caractère prouve une absence d’invention, elle prouve aussi que vo
personnages et du même caractère prouve une absence d’invention, elle prouve aussi que vous savez distinguer ce qui est beau,
réés nous-mêmes. Sans doute la persévérance qu’on a dans ses opinions prouve la grande conviction que l’on a de son droit ; ma
ance, ce n’est pas par notre respect pour les noms illustres que nous prouvons notre patriotisme, nous avons sans doute le malhe
38 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192
sion. On pourroit citer une infinité de morceaux très-éloquens qui ne prouvent , & conséquemment ne persuadent rien, qui ne f
rares que les grands poëtes & les grands peintres ? Qui veut trop prouver ne prouve rien. L’éloquence est à la fois art &am
es grands poëtes & les grands peintres ? Qui veut trop prouver ne prouve rien. L’éloquence est à la fois art & talent 
oquence. Ce philosophe y met, dans tout son jour, son sentiment. Il y prouve que la connoissance du méchanisme des passions es
39 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
posé, a priori, une limite à l’extension de leurs « républiques » ont prouvé qu’ils avaient, plus ou moins vague, le sentiment
s dogmes que ceux des Églises universelles. — Toutes observations qui prouvent suffisamment l’influence de la quantité sociale n
la décroissance de la natalité en France et en Amérique sembleraient prouver que les centres les plus populeux, où la démocrat
l’égalitarisme a aussi atteint son maximum. * ** Mais si nous voulons prouver que ce rapport est plus qu’une coïncidence, et qu
grandes villes la rend plus malaisée ? N’offrent-elles pas, comme le prouvent toutes les révolutions au xixe  siècle, des terra
arques banales, les conseils de la sagesse populaire suffiraient à le prouver . Vous direz, par exemple, de tel enfant ou de tel
e transformer, qu’il faut l’envoyer au lycée ou le faire voyager. Que prouvent de telles paroles ? Que vous vous rendez compte q
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 301
point à justifier ce Poëte contre la sévérité du Grammairien, ce qui prouve assez peu de discernement. On ne parle pas de la
discernement. On ne parle pas de la manie de M. Soubeyran, à vouloir prouver que la Prose est préférable à la Poésie, dans le
41 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
e publier. Elle a pour titre, Problême Littéraire, & pour but, de prouver que les meilleurs Morceaux des Trois Siecles sont
ique, m’a-t-on dit, que de le voir se démener dans les Sociétés, pour prouver que, si M. l’Abbé Martin (mort il y a environ qua
es concernant les Prédicateurs & les Ecrivains ascétiques. 4°. De prouver qu'aucune des Lettres, dont on cite des morceaux,
un Ami, ou même à un François qu'elles ont été adressées. Et moi, je prouverai incontestablement à la personne qu'on aura choisi
é égarer ou qui m'ont été méchamment dérobés. Voilà ce que j'offre de prouver à tout Homme honnête, qui croira pouvoir se charg
ute oubliée, avoit pour titre, Problême Littéraire, & pour but de prouver que les Articles les moins foibles des Trois Siec
fait l'apologie des Athées & s'épuise en vains raisonnemens, pour prouver que leur systême n'est pas incompatible avec un b
st-à-dire, à trouver des autorités capables de les appuyer, & qui prouvent du moins que M. de Voltaire ne les a point imagin
endre prononcer mon nom, sans entrer dans des convulsions de zele qui prouvent que leur Philosophie n’est rien moins que douce &
ès comme cet Athlete qui, renversé par son adversaire, s’efforçoit de prouver , par de faux argumens, qu’il étoit le vainqueur.
42 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
e la question quelque principe évident par lui-même ou antérieurement prouvé , dont la vérité débattue dépende par une conséque
ème, qui fait que l’on cherche, non pas à découvrir la vérité, mais à prouver une hypothèse ; on néglige tout ce qui la condamn
est donc de ne s’appuyer que sur des vérités indubitables. Il faudra prouver tout ce qui ne sera point évident par soi. La dif
scrupule excessif, on met tout en doute et l’on s’embarrasse de tout prouver . C’est fermer la voie à tout raisonnement. Si loi
aut pas aller en tout sujet aux dernières limites de la vérité qui se prouve . On doit s’avancer plus ou moins, selon les cas,
43 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
s règles. Toute l’application qu’ils en ont faite serait loin d’avoir prouvé leur efficacité. C’est pourquoi, au lieu de vous
aire en ce cas preuve d’une supériorité d’esprit généralisateur ; ils prouvent uniquement qu’ils n’ont pas le sentiment de la na
; ces expressions, à l’aide desquelles nous couvrons notre ignorance, prouvent tout simplement que nous ne connaissons pas toute
pourrions vous citer encore beaucoup d’exemples analogues, pour vous prouver que la circonstance la plus légère suffit quelque
tention sur eux chaque fois que l’occasion s’en présentera. Tout ceci prouve , Messieurs, qu’il faut redoubler de soin dans les
ologiques ou vitales. Souvent, en effet, nous aurons occasion de vous prouver qu’il se passe, pendant la vie, des phénomènes ph
e dans la physiologie elle-même, mais cela ne saurait en aucune façon prouver que les symptômes pathologiques, au lieu d’être l
admise, mais M. Magendie, et avec lui d’autres observateurs, avaient prouvé que le sucre passe physiologiquement dans le sang
sément un point de départ qui est physiologiquement faux. Nous, avons prouvé que la matière sucrée n’est pas un principe accid
les idées physiologiques qu’on s’était faites de cette maladie. Ceci prouve combien il est important que les idées physiologi
is brun, absolument comme pour le sucre de deuxième espèce. Ceci vous prouve que, sous l’influence de l’ébullition avec l’acid
e coloration verte, jaune, rouge, etc., qui peuvent en résulter. Ceci prouve que la coloration en elle-même n’a pas une très g
le second en renferme en grande proportion. Messieurs, J’ai à vous prouver aujourd’hui que la production du sucre est un fai
ssivement certain, c’est-à-dire que l’absence de réduction du réactif prouve absolument l’absence de matière sucrée. Nous pouv
ps, du sucre en quantité normale (l,50 gr. pour 100). Ces expériences prouvent donc que le sucre persiste malgré l’impossibilité
nts à constater pour l’histoire de la fonction glycogénique, car cela prouve qu’originairement la matière sucrée n’existe pas
séjourner, le sucre se détruit et se renouvelle sans cesse, et ce qui prouve qu’il y a bien une fonction pour le former, c’est
ns différents vaisseaux, chez des chiens à jeun et en digestion, pour prouver cette oscillation de la fonction glycogénique. — 
Si, par des expériences que nous vous avons déjà mentionnées, il est prouvé que la nature de l’alimentation n’exerce pas d’in
cœur du premier chien à jeun. Ces deux expériences comparatives vous prouvent , Messieurs, qu’il y a eu, au moment de la digesti
sucrées. Des faits dont j’ai été témoin dans la pratique de M. Rayer prouvent évidemment l’utilité d’une alimentation azotée. E
dans le foie des carnivores ; mais cette explication ne saurait être prouvée , car, si l’inosite a la formule chimique du sucre
us rendre témoins, au moyen de deux expériences comparatives qui vous prouveront que du sucre en solution concentrée (60 part. de
arce qu’il se trouvera dans l’une et l’autre du prussiate jaune. Ceci prouvera que l’absorption s’est effectuée aussi bien dans
chez un animal vivant dont l’intestin n’aurait point été lié. Ce qui prouve que c’est bien un phénomène purement physique et
injecter, parce qu’il aura été détruit dans l’organisme, ce qui vous prouvera que les sucres de la première espèce ne sont pas
s deux animaux les urines de la manière suivante : Ces expériences prouvent que la quantité de sang dans un animal peut avoir
nsidérable que celui du sel. Ce fait n’est pas sans exemple, car j’ai prouvé , ailleurs, que le fer pouvait être entraîné par l
dans l’être vivant, elles s’y ramènent cependant parce qu’elles nous prouvent qu’il faut, pour que le sucre se détruise dans l’
opérer, et le gaz qui s’en dégagera absorbable par la potasse, ce qui prouvera la présence de l’acide carbonique. Le foie de l’h
riable, tout disparaît, et le liquide se putréfie. Ces expériences me prouvaient que la présence d’une matière sucrée était nécess
e néanmoins, mais alors comme un simple phénomène chimique. Et ce qui prouve que cette matière sucrée est bien en rapport avec
ous-mêmes, puisque nous avons refait les expériences devant vous pour prouver le rôle du foie comme producteur de sucre, on ava
éalité. » Ainsi, Messieurs, l’intermittence de la production du sucre prouverait qu’elle n’est pas le résultat d’une sécrétion, pa
théorie, mais ce qui est complétement erroné, ainsi que je vous l’ai prouvé maintes fois, et comme je vous le montrerai tout
ettes que j’ai toutes répétées devant vous, savoir : en premier lieu, prouver que les aliments avec lesquels nous nourrissons d
et simplement le foie comme un organe sécréteur du sucre, ce qui est prouvé par des considérations de toute nature, on tortur
es résultats de l’expérience précédente. Messieurs, Nous vous avons prouvé , dans la dernière séance, que les arguments au mo
ssertions complétement erronées. Rien de ce que nous avions avancé et prouvé ne se trouve contredit ; nous avons toujours l’ex
de d’investigation est féconde en découvertes, et nous pourrions vous prouver que c’est à elle que nous devons celles que nous
dis qu’il est, dans le cas précédent, tout à fait décoloré. Cela nous prouve qu’il n’y a pas encore assez longtemps que l’expé
t un tube d’argent. Remarquez qu’il ne coule rien par ce tube, ce qui prouve que la sécrétion n’est pas continue et que l’asse
potasse, on trouve le contenu de son estomac coloré en bleu ; ce qui prouve que cette substance a passé, pour venir former du
trop vite, quand on n’a observé qu’un petit nombre de cas. Cela vous prouve une fois de plus combien un problème physiologiqu
liquide, mis dans un tube, ne coagule pas par la chaleur, ce qui vous prouve qu’il n’est pas une véritable sérosité, mais il r
ermine la sécrétion du sucre au moyen d’une action réflexe. Pour vous prouver que, normalement, c’est bien ainsi que les choses
à se manifester et n’aurait apparu qu’avec peu d’intensité. Ceci vous prouve qu’il existe, comme nous l’avons dit déjà, une es
us montrons, sans vouloir entrer dans le mécanisme du phénomène, vous prouve que l’on peut exagérer d’une manière durable la c
constances les phénomènes sont complexes, et que, pour qu’il fût bien prouvé que c’est l’insuffisance de la respiration qui pr
’à l’ordinaire dans le système veineux. Enfin l’expérience directe ne prouve pas qu’il y ait moins d’acide carbonique produit
fixer à une seule explication, puisque les phénomènes physiologiques prouvent qu’on peut produire le même symptôme d’une foule
ugulaire, et vous voyez le jet s’échapper comme à l’ordinaire, ce qui prouve que la circulation continue ; nous le traitons pa
te, l’observation directe montre qu’il n’en est point ainsi, comme le prouvent les résultats que nous avons obtenus dans les deu
e les détails intéressants que ces deux expériences renferment, elles prouvent que l’apparition du sucre a été possible malgré l
ent, les angoisses de l’agonie font encore disparaître le sucre. Ceci prouve donc que les douleurs violentes, c’est-à-dire les
série des transformations qui donnent finalement du sucre ; et ce qui prouve que la chaleur favorise cette formation, c’est qu
cevoir le contact de l’air. Des expériences extrêmement intéressantes prouvent cette utilité. Si l’on fait traverser le poumon p
on du sucre, suivant qu’on l’opère à différentes hauteurs. Nous avons prouvé que la section de ce nerf opérée dans la région c
ail de réparation. Il y a encore des aliments dans l’œsophage, ce qui prouve que la déglutition était rendue difficile. Les sé
t en même temps une évacuation considérable de ce liquide ; et ce qui prouve cette proposition, c’est que dans les polyuries s
ques est abandonné à lui-même, le sucre finit par disparaître, ce qui prouve qu’il n’y a rien qui empêche le sucre de s’y détr
al du même nerf, coupé dans la région du cou. Et ce qui tend encore à prouver qu’il en est ainsi, c’est que, si après cette sec
un état de marasme qui est même un des caractères de la maladie. Ceci prouve qu’il y a une perversion dans un des points des f
euvent lui en fournir ; et, partant de cette manière de voir, il veut prouver que tout le sucre qu’on rencontre dans l’organism
absolument rien ; nos expériences restent ce qu’elles sont, et elles prouvent que chez des animaux nourris avec des matières qu
entre le sang de la veine porte et celui des veines hépatiques m’ont prouvé qu’une quantité remarquable d’albumine disparaît
robablement à la formation de la matière colorante de la bile, ce que prouverait encore la complète analogie de la bilifulvine et
ent de l’affluence du sang des veines hépatiques ; c’est ce que m’ont prouvé d’une manière frappante les analyses du sang d’un
s quand il fut sacrifié. La comparaison de toutes ces analyses semble prouver en même temps que dans le foie deux fonctions mar
restée jusqu’alors inconnue, devait être localisée dans le foie. Pour prouver que la matière sucrée est bien réellement formée
u d’origine. Ce sont ces résultats physiologiques que viennent encore prouver de la manière la plus évidente les analyses de M.
aits qui précèdent sont établis par des expériences chimiques ; elles prouvent déjà qu’il y a formation de sucre dans le foie. M
t annoncées, au nombre d’une seulement, donnassent ces résultats pour prouver que, deux heures après le repas, le foie reçoit p
et là-dessus il construit tout un échafaudage de considérations pour prouver que l’origine du sucre n’est pas dans le foie. Ma
pas de sucre, et que cette substance vient de l’aliment, il faudrait prouver qu’il y a du sucre dans le sang de la veine porte
ns la viande n’est pas exacte : il n’en parle plus. Il faudrait, pour prouver ce qu’il a avancé, qu’il y eût plus de sucre dans
position d’esprit de l’auteur, il est probable que, quand on lui aura prouvé qu’il n’y a pas, comme il le croit, du sucre dans
e. Or, cette conclusion serait essentiellement injuste, comme je l’ai prouvé dans maintes circonstances, et j’ai expliqué dans
au distillée était placé dans le tube rempli de mercure, et servait à prouver que la levure seule ne produisait pas de gaz. Apr
tiques contient d’un à quatre millièmes de son poids de sucre, ce qui prouve que l’intervention des substances amylacées n’est
as connues en France. Comme le résultat de ces recherches vient aussi prouver que le foie qui produit du sucre ne saurait être
44 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
ns mille hommes pour une entreprise qui ne réussit pas ; & ce qui prouve encore davantage, ce mauvais succès ne diminua ni
la Reine de Navarre font écrites dans le style du Pantagruel. Rien ne prouverait mieux que ces fortes d’ouvrages sont presque touj
, dans l’Eglise des Célestins. Ces deux hommes suffiraient seuls pour prouver que l’Art de la Sculpture a été perfectionné en F
son origine. L’ancienne Eglise de Sainte Genevieve, bâtie par Clovis, prouve qu’il était plus facile à ce Prince de les expuls
it encore citer d’autres noms, & nous avons d’autres monumens qui prouvent que l’Architecture se soutint avantageusement sou
t point le rival de Corneille ; c’était un de nos contemporains qui a prouvé que le fils d’un grand homme ne dégénerait pas to
scène comique. C’était l’Auteur des Fausses Infidélités. Il servit à prouver que cette carriere n’était pas encore sans ressou
t pis pour la Nation, pour la Musique & pour le Musicien. Pour le prouver , il montra un petit acte de sa composition qui pr
icien. Pour le prouver, il montra un petit acte de sa composition qui prouvait assez bien le contraire. Le Génie l’exhorta à mul
du génie ces difficultés n’étaient pas insurmontables. Un moderne le prouva encore d’une maniere plus étendue. C’était le tra
e convint pourtant pas qu’il se fût toujours égaré sans guide. On lui prouva que bien d’autres Sophistes avaient déclamé avant
rains. Le Sage, en son particulier, avait cette double prétention. Il prouva , par son Gilblas, qu’elle était fondée. L’Auteur
a), Histoire aussi impartiale que bien approfondie & bien écrite, prouvait que rien n’échappe à l’activité du Génie Français
e & sur le choix des meilleurs sujets. Un de nos contemporains(a) prouvait que tous les beaux arts n’avaient qu’un même obje
mp; qui est encore moins nouveau. Fontenelle n’eut pas de peine à lui prouver que ce reproche ne le regardait pas, & qu’à l
ircis par la plume élégante qui débrouilla ceux de Newton(b). Rouhaut prouva , toutefois, qu’il n’avait manqué ni de clarté, ni
a Philosophie de Descartes. Cassini, que la France enleva à l’Italie, prouvait , par une foule de découvertes, combien le vaste c
l’impulsion, mais j’y joins le méchanisme, & ce méchanisme je le prouve , je le démontre par des expériences que vous ne d
Saint-Vincent prétendait avoir trouvé la quadrature du cercle. On lui prouva qu’il n’en était rien ; mais on voulut lui restit
Mignard saisir toutes les manieres avec une facilité surprenante. Il prouvait aussi qu’il avait la sienne propre, & citait,
p; des Praxitelles. Sarrazin, qui renouvella ce bel art en France, le prouvait par les chefs-d’œuvres dont il l’embellit & p
s offraient dans tous les genres, des projets non effectués, mais qui prouvaient que l’occasion seule & non le génie, manquaie
leau où le Peintre peche plutôt par le coloris que par le dessein. Il prouve , en effet, que Chapelain avait étudié les grands
ve, en effet, que Chapelain avait étudié les grands modeles ; mais il prouve encore mieux que cette étude seule ne suffit pas.
l traité. Un excellent Poëme dans le goût de l’Arioste, vient de nous prouver qu’il ne fallait pas, dumoins, traiter ce sujet s
ns toutes également faibles & défectueuses. Elles ne servent qu’à prouver combien la carriere Epique est au-dessus des forc
st d’oser. Le Lutrin de Despréaux fait honneur à son imagination ; il prouve qu’il était grand Poëte, malgré tout ce qu’on a d
n du sentiment pour prendre celui du persiflage. Ces deux Poëmes nous prouvent qu’on peut lui faire parler encore sa premiere la
ne ? Je crois déja voir éclore une foule d’écrits où l’on prétendrait prouver qu’on parlait autrement Grec & Latin que ne l
ute la richesse & toutes les ressources de notre Langue, & il prouve combien elle est riche & fertile en ressource
par M. Thomas ; d’autres morceaux isolés, mais justement accueillis, prouvent que ce genre n’est pas entiérement abandonné. Il
croyait, dit-on, fort supérieur à Moliere ? Cette prétention ridicule prouve , autant que ses ouvrages, qu’il n’avait pas même
s agréables & peut devenir la plus utile. Un autre exemple qui le prouve , c’est le Philosophe sans le savoir de M. Sédaine
ns, connus sous le nom de Noels, & les Pseaumes de Clément Marot, prouvent que dès le tems de François I il y avait en Franc
vantage ; l’Allemagne le leur dispute aujourd’hui. Ses Musiciens nous prouvent que le génie est de tous les pays, & que l’ar
ment étudié le génie & la prosodie de notre Langue. Son récitatif prouve qu’il connaissait l’une & l’autre. Il rend pr
mes. On l’accuse d’avoir quelquefois passé le but. En tout cas, c’est prouver qu’il peut l’atteindre. Le succès d’Aline fait at
ur. Il ne s’est jamais démenti quant à l’attrait du chant, & il a prouvé dans plus d’une occasion qu’il entendait les effe
goût de son chant. M. Laruette, dans la Musique du Médecin d’Amour, a prouvé qu’il joignait les talens de l’Artiste à ceux de
ne s’éloigne des routes battues. On en peut trouver d’autres comme le prouvent le Kaïmac de Sennecai, la nouvelle Eve du P. du C
cependant bien propres à ramener ce goût si naturel au Français. Ils prouvent que, pour l’ordinaire, quiconque a le plus a le m
veau Poëte entrait avec éclat dans la même carriere. M. le C. de B….. prouva par de prompts succès que le talent supérieur a b
ait produire, était une raison pour en produire d’autres. L’Auteur y prouve qu’on peut en faire après Fontenelle, & même
ionnées à ce genre de Poésie qu’il ne traitait que par occasion. Il y prouve que le génie, d’accord avec le goût, est bientôt
ui celles d’Héloïse & les vers de Pope. Le premier a, d’ailleurs, prouvé par d’autres morceaux de même nature, que son pro
le coloris. Quelques passages traduits par le célebre Despréaux nous prouvent que notre Langue ne s’y refusait pas ; mais que l
nche ; sa copie a toute la liberté de l’original. Imiter ainsi, c’est prouver qu’on est par soi-même en état de produire. Il ex
qu’il respecta Séneque ? J’oserai le dire : si quelque chose pouvait prouver que les talens de l’esprit sont dangereux, ce ser
t à établir la distinction réelle de l’ame & du corps. Il prétend prouver l’existence de l’esprit par la liberté qu’il a de
t l’apologie de son sexe & même celle de l’amour, d’une maniere à prouver qu’elle connaissait tout le mérite de l’un, &
Mêlanges où l’un des plus grands Géomêtres que la France ait produit, prouve qu’il est en même tems un de ses meilleurs Ecriva
moins, & peut-être aurions-nous un chef-d’œuvre de plus. Rien ne prouve mieux le dégoût du public pour les longs Romans,
é si lontems avantage contre nous. Cet actif & pénétrant Ecrivain prouve par le témoignage des actes de Rymer, tirés du dé
is travaillé sur cette matiere. M. de Valincourt, qui leur succéda ne prouva pas mieux qu’il s’en fût occupé. Cependant, il a
es Histoires les plus détaillées. C’est encore un de ces ouvrages qui prouvent que le devoir d’un Historien ne consiste pas seul
te. L’Histoire de Julien, celle de Jovien, celle de Jean de Brienne, prouvent que M. l’Abbé de la Bleterie a fait un sacrifice
ac traça d’excellentes regles sur la Tragédie, quoique sa Zénobie ait prouvé qu’il n’avait pas le génie tragique. A cela près,
aux joignent l’agrément à l’utilité ; tous ces Ecrivains, dis-je, ont prouvé que les épines de la science pouvaient être caché
raité des Synonimes, par M. l’Abbé Girard, ouvrage dont le but est de prouver qu’il n’y a point de synonimes dans notre Langue,
’Auteur cherche souvent moins à instruire qu’à faire douter ; mais il prouve supérieurement ce qu’il affirme, & lors même
le P. de Billi. Le P. Sébastien fit plus, il inventa une machine qui prouva par l’expérience l’opinion qu’il s’agissait de dé
e ne facilite les progrès de la Médecine spéculative. C’est ce qu’ont prouvé les succès des du Moulin, des Silva ; c’est ce qu
t ce qu’ont prouvé les succès des du Moulin, des Silva ; c’est ce que prouvent encore les Vernage, les Bouvard, les la Sône, les
ux. Il est également vrai que certains morceaux trouvés à Herculanum, prouvent que la Peinture était en vigueur chez les Romains
it que le Brun en avait fait une étude particuliere. C’est ce qu’il a prouvé par son Traité de la Physionomie & celui du c
la cour ; le Groupe de Remus & de Romulus à Versailles. Tout nous prouve que cet Artiste, en entrant dans la carriere, att
, offrent un autre exemple d’une noble rivalité entre deux freres. Il prouve que, dans le partage des talens, la nature n’imit
i & Trianon. Il sçut en même temps y joindre la majesté, comme le prouvent & la partie du Château de Versailles donnant
s qui, sans avoir été à même d’élever des édifices considérables, ont prouvé en petit ce qu’ils pouvoient faire en grand. Il n
c vrai que l’Architecture n’est point déchue parmi nous ; il est même prouvé que nos Architectes ont fait des progrès sensible
nos ports d’après les tableaux de l’immortel Vernet. Ce choix opposé prouve que M. le Bas a dans son génie de puissantes ress
s a dans son génie de puissantes ressources, & ses productions le prouvent encore mieux. N’envions au siecle dernier ni ses
insi que Racine parvint à former la célebre Chammeslé. Cette anecdote prouve , au moins, qu’il y avait beaucoup de chant dans c
ur celles qui les ont précédées. Mlle Arnoud fut la premiere qui nous prouva que les Graces touchantes ne perdaient rien à s’a
ir étudié avec fruit. Il anima tous les rôles dont il fut chargé : il prouva qu’il possédait la scene & charma nos oreille
e corrigea de lui-même ; il ne parut plus sur la scene, &, ce qui prouve encore davantage, il n’en aima pas moins l’Auteur
45 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
a vérité, même si elle est favorable à un Juif ? Tous ces exemples ne prouvent -ils pas que le spectacle des dissemblances, extér
e l’égalitarisme. Mais les formes sociales s’impliquent. Si donc nous prouvons que l’homogénéité maxima des sociétés leur impose
ves, que leur grande homogénéité distingue des civilisées, tendrait à prouver que leurs membres se considèrent comme faisant en
s, par lesquels se ressemblent les sociétés fortement homogènes, nous prouvent assez que l’individu n’y est nullement, comme le
e paradoxe est manifeste. Cette égalisation même, dont nous venons de prouver qu’elle est rendue nécessaire par la différenciat
dolichocéphalie l’emporte ici et, là, la brachycéphalie134 : elle ne prouvera pas que, correspondant aux distinctions de classe
hysique, ou au contraire, comme nombre d’observations tendraient à le prouver de l’extérieur à l’intérieur, du physique au ment
’hérédité laissait hétérogène, et inversement, — et par suite rien ne prouve a priori qu’elle ait, comme l’hérédité, préparé d
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
et suivit l’intrigue des deux amants. Les faits postérieurs ont bien prouvé sa clairvoyance. En effet, on voit bientôt, dans
nt faire avanie à celle-ci : et au contraire le récit de Mademoiselle prouve qu’alors elle et madame de Montespan étaient ense
hension, et il voulait en faire rougir madame de Montausier. La suite prouverait qu’alors les yeux de cette femme respectable fure
tait accablée. Les visites que la reine lui faisait durant sa maladie prouvent assez combien elle en honorait la cause ; peut-êt
47 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »
tel passage et beaucoup d’autres, inutiles à citer après celui-là, ne prouvent -ils pas que Weiss a franchi pour son compte « cet
e protestantisme et la philosophie » que Jurieu a trop respectée ? Ne prouvent -ils pas que le rationalisme individuel a achevé d
vec des qualités d’intelligence que nous aimons à reconnaître, et qui prouve une fois de plus qu’en matière historique, comme
ui, deux siècles plus tard, l’a remplacée. Enfin, il aurait peut-être prouvé ce que nous disions tout à l’heure sur les formes
48 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250
e, dont un benêt philosophique disait pourtant : « Qu’est-ce que cela prouve  ?… » Mais un drame philosophique ! La logomachie
disent tous qu’il est le plus grand des philosophes, mais lui ne leur prouve jamais qu’il le soit. La philosophie qu’on attend
at, ni lui, ni son latin, ni son vin, ni son drame, et je vais le lui prouver . C’est une œuvre faible, qu’il fallait ne pas pub
de son mur, — de Rémusat entend bien prévaloir contre l’Église et lui prouver que son privilège divin n’est qu’une prétention !
49 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « au lendemain du saint-simonisme  » p. 505
avances de ses bienfaiteurs cette réponse de simple bon sens, que qui prouve trop ne prouve rien.
bienfaiteurs cette réponse de simple bon sens, que qui prouve trop ne prouve rien.
50 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
à-dire des Écritures révélées et de l’Église. Puis tous les dogmes se prouvent par l’Écriture, par les conciles, par les Pères,
ard. Dans un tel système, la raison est avant toute chose ; la raison prouve la révélation, la divinité de l’Écriture et l’aut
ulièrement que les autres divine et révélée, mais on ne réussit pas à prouver que, dans le champ de la réalité attingible à nos
tte phrase, dis-je, est un bloc qu’on ne remuera point. On ne saurait prouver qu’il soit arrivé un miracle dans le passé, et no
apocryphes, de Marie d’Agreda, ou de Catherine Emmerich, on arrive à prouver que tous les sacrements ont été établis par Jésus
il n’y a que les catholiques qui soient conséquents. Une seule erreur prouve qu’une Église n’est pas infaillible ; une seule p
prouve qu’une Église n’est pas infaillible ; une seule partie faible prouve qu’un livre n’est pas révélé. En dehors de la rig
e la Bible, en me révélant des trésors historiques et esthétiques, me prouvait aussi que ce livre n’était pas plus exempt qu’auc
listes, cela n’a pas grande conséquence ; mais l’orthodoxe, obligé de prouver que son livre a toujours raison, se trouve engagé
51 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
remarquer à quel point l’argent prend d’importance dans sa manière de prouver et de raisonner. Entreprend-il de se justifier au
fis à l’anglaise : Je déclare que je donnerai mille écus à celui qui prouvera que j’aie jamais eu chez moi, depuis que j’ai aid
que ceux qui m’étaient utiles à la chasse ; Autres mille écus si l’on prouve la moindre relation de ce genre entre moi et M. d
e moi et M. de Flesselles… Je déclare que je paierai mille écus à qui prouvera que j’ai des souterrains chez moi qui communiquen
mmuniquent à la Bastille… Que je donnerai deux mille écus à celui qui prouvera que j’aie eu la moindre liaison avec aucun de ceu
Et je déclare, pour finir, que je donnerai dix mille écus à celui qui prouvera que j’ai avili la nation française par ma cupidit
52 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
, mais parce qu’il a plus de sens ou plus de justesse d’esprit. On ne prouvera point certainement par la conduite que les grands
s naturelles et dans les differentes parties de la théologie. Afin de prouver que nous raisonnons mieux que les anciens, il fau
ar le secours de l’art si vanté, d’enchaîner des conclusions, on peut prouver le contraire. On peut montrer que ces inventions
eux, mais ils sçavent que ce n’est plus par des raisonnemens qu’on la prouve , et que c’est en la faisant voir qu’on la démontr
ette vérité, mais comme ces philosophes n’avoient pas en main pour la prouver les moïens que nous avons aujourd’hui, il étoit d
d’hui, dit-on, de poser des principes qu’ils ne soient clairs et bien prouvez . Il n’est plus permis d’en tirer une conséquence
53 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
-Collard regarde cette opinion comme une supposition. Supposition non prouvée  : car personne n’a jamais vu de telles idées, et
uis cet homme. Vous croyez qu’il souhaite autoriser le sens commun et prouver le monde extérieur. Point du tout. Que le genre h
ez vos poules, vos lapins, vos chats, vos cochons d’Inde. Quoi ! vous prouvez que la destruction des hémisphères cérébraux détr
i ! indiquer l’âge des chaînes, marquer la succession des continents, prouver les convulsions périodiques du globe ? L’homme n’
plus d’être appelés téméraires et sceptiques. Notre but n’est plus de prouver que la perception extérieure est certaine. Nous o
pour répondre. Je ne suis ici que critique ; mon unique but était de prouver que M. Royer-Collard, à l’exemple de Reid et avec
54 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 320-321
’une de M. le Dauphin, l’autre de la Reine, la troisieme de Louis XV, prouvent ses talens pour l’éloquence de la Chaire, & l
plus, mais qu’on pourroit lire encore. Il nous suffira, pour le mieux prouver , de citer ce joli Madrigal, que le fameux Lambert
55 (1911) La valeur de la science « Introduction »
de la régularité de la nature. Les hommes demandent à leurs dieux de prouver leur existence par des miracles ; mais la merveil
il est harmonieux. S’il était régi par le caprice, qu’est-ce qui nous prouverait qu’il ne l’est pas par le hasard ? Cette conquête
ablis, ceux-là mêmes qui étaient regardés comme fondamentaux. Rien ne prouve cependant qu’on n’arrivera pas à les sauver ; et
56 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 439-450
usement à nous défendre de cette imputation, il nous seroit facile de prouver que les Trois Siecles étoient presque achevés qua
ëme de la Dunciade ; nous ne citerons pas non plus d’autres faits qui prouvent que ce n’est point malgré lui que nous avons loué
ement de voir la suite. J’ai fait même quelques observations qui vous prouveront l’intérêt que je prends à la réputation que vous
57 (1757) Réflexions sur le goût
ndrait que les objets éloignés ne peuvent agir sur nos organes, et le prouverait par des sophismes auxquels on ne pourrait répondr
arrangement et de leur liaison. Que dirait-on d’un musicien qui pour prouver que le plaisir de la mélodie est un plaisir d’opi
cé que les vers n’étaient pas essentiels aux pièces de théâtre : pour prouver cette opinion, très soutenable en elle-même, il a
sa cause ; il ne lui restait plus qu’à écrire contre la musique, pour prouver que le chant n’est pas essentiel à la tragédie. S
58 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Chamfort »
pposez-le duc, il était gai ; et Ninon l’a dit : La gaîté de l’esprit prouve sa force. Mais il ne fut point duc, et tout son m
, — le trop grand nombre. Mais le nombre n’est pas un principe, et ne prouve pas plus que des zéros. Les autres l’ont fait ave
qui fait de tout illégitime un gentilhomme ; et par cela même ils ont prouvé qu’ils n’entendaient rien à cette grande parole q
t toujours le contrecoup inévitable, et que l’excès de la jactance ne prouve que le mal dont il souffre ? IX « Il y a p
59 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Sixte-Quint et Henri IV »
et en lumière une chose qu’avant lui on n’avait pas assez vue, ce qui prouve son extrême bonne foi et son désir de justice : c
plusieurs communions. Assurément, l’apparence y est, mais Segretain a prouvé , avec la finesse d’une vue attentive qui prend ga
à sa maîtresse, avec qui on est toujours un peu fanfaron de vices, ne prouvent rien, et tout ce qu’on sait de la vie de Henri et
e, non pas gobe-mouche, mais gobe-montagne de ceux qui les lisent. Il prouve admirablement, au contraire, qu’au xvie  siècle l
60 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
on s’accorde : c’est que sans cerveau il n’y a pas de pensée, ce que prouve suffisamment l’exemple des monstres acéphales. En
race mongole ; au moins elle le croit, et elle est en train de le lui prouver . La race mongolique est supérieure à la race noir
niversité de Gœttingue. » La possession d’une chaire universitaire ne prouve pas nécessairement le génie. On peut déployer de
races, et quelquefois même à un rang très distingué. C’est ce qui est prouvé pour la race nègre ; c’est ce qui serait prouvé s
gué. C’est ce qui est prouvé pour la race nègre ; c’est ce qui serait prouvé sans doute aussi pour d’autres races, si elles ét
61 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
ntermédiaires dans chaque formation. — VII. Les documents géologiques prouvent suffisamment la gradation des formes. — VIII. De
s qui, portant chacun la trace des siècles qui les ont usés ou polis, prouvent avec quelle lenteur la masse entière s’est accumu
t explorée, et nulle part encore avec un soin suffisant, ainsi que le prouvent les importantes découvertes qu’on fait encore cha
le historique publiée dans le Supplément du Manuel de Lyell, suffit à prouver , beaucoup mieux que de longues pages de détail, c
opérés récemment, pour l’établissement des fils télégraphiques, aient prouvé qu’elles ne sont pas complétement dépourvues de v
acquérir une épaisseur considérable. Tous les faits géologiques nous prouvent clairement que chaque portion de la surface terre
gne de jonction avec ces roches n’ont pas été métamorphosées : ce qui prouve qu’elles n’ont pu faire partie du revêtement orig
ait représentée par quelques strates superposées ? On pourrait encore prouver que parfois les couches inférieures d’une formati
bien que peut-être peu considérables. VII. Les documents géologiques prouvent suffisamment la gradation des formes. — Il est de
intes, on peut se demander si les géologues des temps futurs pourront prouver que nos différentes races de Bœufs, de Moutons, d
sans qu’il nous soit jamais possible d’en confirmer la vérité ou d’en prouver la fausseté. (Trad.) 140. Paragraphe modifié pa
62 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Argument » pp. 249-250
on grecque, et par suite de celle de l’Europe. L’auteur entreprend de prouver  : 1º qu’Homère n’a pas été philosophe ; 2º qu’il
force et l’originalité avec lesquelles il a peint des mœurs barbares, prouvent qu’il partageait les passions de ses héros. Un ph
63 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
lement au passé. Ce grand mouvement critique auquel nous assistons ne prouve certainement pas que le spiritualisme ait tort ;
ns ne prouve certainement pas que le spiritualisme ait tort ; mais il prouve , à n’en pas douter, que nos moyens de démonstrati
ogme théologique. La philosophie, de même que toutes les sciences, ne prouve sa vitalité que par le développement et le progrè
que par le développement et le progrès. L’expérience historique nous prouve que l’idée spiritualiste est susceptible de prend
64 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
résoudre le grand problème de nos institutions nouvelles ; ce qui le prouve , ce sont les articles transitoires, les stipulati
stipulations de circonstance dont cet acte est surchargé ; ce qui le prouve encore, c’est qu’on n’invoque point la Charte, ma
e la révolution française, qui devait être une révolution européenne, prouvait , avec une, grande puissance de raisonnement, que
me même. Ainsi donc, et c’est ce que j’espère faire sentir plutôt que prouver  ; ainsi donc, lorsque l’homme veut hâter, par la
65 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « L’Angleterre depuis l’avènement de Jacques II »
urquoi ne le dirions-nous pas ? ses injustices. Chose triste ! et qui prouve à quel point il faut tenir haut sa pensée pour la
ans d’anciens et vénérables statuts. Il se contente de poser, sans le prouver , le fait étrange de cette monarchie tempérée qu’i
ement difficiles à voir, peut-il être dupe à ce point de faits qui ne prouvent rien en Angleterre, et nous dire sérieusement qu’
gleterre, qui charge la mémoire de Jacques après deux siècles, et qui prouve bien l’acharnement du sentiment protestant contre
66 (1867) Le cerveau et la pensée « Avant-propos »
t d’abord que, lors même qu’il en serait ainsi, rien ne serait encore prouvé contre l’existence de l’âme ? L’âme se prouve par
, rien ne serait encore prouvé contre l’existence de l’âme ? L’âme se prouve par des raisons psychologiques et morales indépen
ute, et pour ma part je signe tout cela des deux mains. Oui, l’âme se prouve par des raisons morales et psychologiques indépen
67 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »
rtu de ce principe qu’on dépasse toujours un peu le but quand on veut prouver quelque chose. Dans Chateaubriand, entre autres,
s grands génies et comme s’il n’était pas, d’ailleurs, historiquement prouvé que les plus grands écrivains eux-mêmes ont énorm
ne n’a pas l’air de se douter que nous l’avons publié uniquement pour prouver ce qu’il a la prétention de nous apprendre, et au
68 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 400-402
es efforts qu’on a faits pour imiter ses Caracteres, n’ont servi qu’à prouver combien ils sont inimitables. Avant de s’attacher
nomie du discours, précisément parce qu’il n’y a aucune économie. Que prouve cette difficulté d’imiter les bons modeles ? sino
69 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 42-44
n-en-Laye en 1743, âgé de 57 ans. Si l’on avoit besoin d’exemple pour prouver qu’un esprit juste & un cœur droit ne peuvent
a le Catholicisme, auquel il a été attaché toute sa vie. Ses Ouvrages prouvent trop en faveur de son esprit & de ses lumiere
70 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
r et nie que ce dernier ait obtenu une fécondité parfaite. Mais, pour prouver cette diminution de fécondité, il en est réduit à
n de manières différentes et curieuses cette loi de gradation peut se prouver  ; mais je ne puis donner ici qu’une sèche et rapi
onnaissables, qui empêchent deux espèces de pouvoir s’allier. On peut prouver que des plantes, très différentes par leurs habit
inégalités capricieuses sont de la plus haute importance ; car elles prouvent que la faculté que deux espèces possèdent de pouv
ble dans leur organisation totale. D’autre côté, ces mêmes inégalités prouvent que la faculté de croisement est en connexion int
atiques ou de leurs ressemblances extérieures. Cette dernière loi est prouvée avec toute évidence par les résultats si différen
vie contre nature devient stérile. Tout ce que je me suis efforcé de prouver , c’est que la stérilité résulte également de deux
’exactitnde a été confirmée par tous les observateurs plus récents, a prouvé qu’une variété du Tabac commun est plus féconde q
es fonctions du système reproducteur. Il me semble donc impossible de prouver que la fécondité très générale des croisements en
71 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 484-486
pticisme aux esprits superficiels ou intéressés ; mais il est aisé de prouver qu’il n’a jamais douté de la Religion qu’il profe
soutient avec tant de force & de clarté. Ne seroit-ce pas vouloir prouver par les contraires les faits les plus évidens, re
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 416-419
c autant de discernement que de succès. En suivant cette méthode, qui prouve beaucoup de sagacité, beaucoup de connoissances,
fier. Sa maniere d’écrire & les connoissances qu’elles supposent, prouvent combien il seroit capable d’ajouter à sa réputati
73 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 277-279
 : les Réflexions qu’il a publiées à la tête de ses Discours choisis, prouvent qu’il les connoît & qu’il en sent la nécessit
les suivent & les Sermons que nous lui avons entendu prêcher, ne prouvent pas qu’il possede les qualités & qu’il ait re
74 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
Bailly a très bien remarqué que l’absurdité même de certaines fables prouve qu’elles n’ont pas été inventées : c’est un langa
t incontestablement au hasard, connue si la Providence eût voulu nous prouver visiblement que nous n’inventons rien. IV L
oyez-vous que cet instinct des animaux marqués pour la domesticité ne prouve pas l’intention du Créateur qui leur donna cet in
hommes isolés, pour admettre ce dogme fondamental, n’aurait pas assez prouvé la liberté. Le despotisme, tel qu’il existe en Or
fallu, ainsi que nous l’avons remarqué, il a fallu que la liberté fût prouvée pour les gouvernements comme pour les peuples.
75 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 474-476
storiques. Pour y parvenir avec succès, il commence par établir & prouver que cette maladie est accidentelle, contagieuse,
il propose, a mis le sceau à la démonstration de ses principes, & prouvé que non seulement la France, mais l’Europe entier
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 548-551
intérêt de leur communiquer. Pour y parvenir, il doit plaire, il doit prouver , il doit toucher ; car il ne peut rien obtenir de
cisément celui qui nous paroît manquer à M. l’Abbé Poule. Cet Orateur prouve assez bien les vérités qu’il avance, ses raisonne
77 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
nditions sociologiques du succès des idées égalitaires, il importe de prouver ce succès même, et qu’elles existent bien, dans l
nt ne déterminent en rien le va-et-vient des marées. Essayons donc de prouver a posteriori qu’il se rencontre, dans quelques te
d’acquérir et de posséder. Et peut-être les socialistes pourront-ils prouver , — étant donnée la façon dont se distribuent, en
apportant — une confirmation inattendue des visions de Rousseau, nous prouverait « scientifiquement » qu’il suffit de remonter aux
des sociétés primitives restent fatalement entourées pour leur faire prouver ce que l’on veut. « Chez ces peuplades errantes e
l’on peut dire, bien platoniques encore. Il n’est que trop aisé de le prouver , l’Empire romain vit d’inégalités de toutes sorte
78 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105
nique… mais en goguette. C’est un misanthrope… mais sanguin, comme le prouve , entre autres Contes, — car d’autres de ses Conte
comme le prouve, entre autres Contes, — car d’autres de ses Contes le prouvent aussi, — cette excellente plaisanterie, ce Conte
kmann-Chatrian avait eu la moindre puissance fantastique, il l’aurait prouvé dans cette histoire si bien commencée, entre cet
79 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VII. D’Isocrate et de ses éloges. »
ses ; le fils d’un roi lui paya soixante mille écus un discours ou il prouvait très bien qu’il faut obéir au prince ; mais bient
t obéir au prince ; mais bientôt après, il en composa un autre, où il prouvait au prince qu’il devait faire le bonheur des sujet
de leurs divisions pour les rendre esclaves. L’orateur entreprend de prouver , en faisant l’éloge d’Athènes, que c’est à elle q
80 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VII. De la physique poétique » pp. 221-230
celle du sang ; ils appelaient sang la liqueur spermatique, comme le prouve la périphrase sanguine cretus, pour engendré ; et
ent alors. Les mots par lesquels ils exprimèrent l’action des sens le prouvent assez : ils disaient pour entendre, audire, comme
et sévères, comme il convenait aux fondateurs des sociétés. Ce qui le prouve , c’est qu’Achille, qui fait tant de bruit pour l’
81 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 179-182
illeur Livre que nous ayons sur les principes de l’Art dramatique, il prouva par sa Tragédie de Zénobie, que ce n’est pas tout
exercés à écrire sur la Théorie & la Pratique du Théatre. Ce qui prouve encore mieux la bonté de son Ouvrage, c’est l’uti
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 150-153
sont toujours prêts à crier à l’injustice & à être injustes, pour prouver qu’on a tort de les attaquer. Le Public doit-il ê
du beau, doit s’élever avec le plus de force. Ce sont les raisons qui prouvent en ce cas, non des autorités, ni des suffrages tr
83 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 162-165
cru n'en pouvoir trop faire pour M. du Rozoi. Un tel enthousiasme ne prouve-t -il pas que le mauvais goût & les mauvaises Pi
ion témoigné à M. du Rozoi. Il a même paru des Ecrits à ce sujet, qui prouvent qu'ils savent se connoître en bons Ouvrages, &
84 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Rathery »
ans toutes ses inspirations. Rien n’est plus vrai et rien n’est mieux prouvé maintenant. Rathery n’a point inventé cette thèse
rappelons un excellent chapitre sur la littérature du xve  siècle qui prouve , avec une grande autorité, combien déjà au xve  s
85 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
t pensé de cette sagesse antique qu’il faudrait désespérer d’égaler ; prouve l’imposture des oracles de Zoroastre le Chaldéen,
ius lui-même. Cet axiome, rapproché du septième et de son corollaire, prouve que l’homme a le libre arbitre, quoique incapable
plus ancien de tous. Le vers spondaïque est le plus lent, et la suite prouvera que le vers héroïque fut originairement spondaïqu
de l’ordre dont ils faisaient partie. Cette origine des sociétés sera prouvée par le fait ; mais quand elle ne serait qu’une hy
rdre ; et les plébéiens se signalaient par de brillants exploits pour prouver qu’ils méritaient de partager les mêmes honneurs.
s. Ainsi Naples fut d’abord appelée Sirène, d’un mot syriaque, ce qui prouve que les Syriens, ou Phéniciens, y avaient d’abord
héroïque, et enfin Neapolis dans la langue grecque vulgaire ; ce qui prouve que les Grecs s’y étaient établis ensuite, pour p
être que sociable. Cet axiome, rapproché du 8e et de son corollaire, prouve que l’homme n’est pas injuste par le fait de sa n
86 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
ses espèces à leurs différentes conditions de vie. Il est un fait qui prouve que l’importance purement physiologique d’un orga
essemblances à d’autres égards avec les autres races. Si l’on pouvait prouver que les Hottentots sont descendus des Nègres, je
atation ; mais la forme du corps et les membres en forme de nageoires prouvent de véritables affinités entre les divers membres
leur des groupes d’autres classes, valeur que l’expérience a toujours prouvé être jusqu’ici complétement arbitraire, pourrait
s développements de l’individu. Mais cette loi n’est pas suffisamment prouvée  ; et l’on peut dire même que la balance des preuv
mêmes différences proportionnelles. Comme il me semblait suffisamment prouvé que les diverses races de Pigeons domestiques des
ondant et également avancé. Mais l’exemple du Culbutant à courte face prouve que cette. règle n’est pas universelle, car, ou l
nsi que les deux principes qui les expliquent, et dont l’un est sinon prouvé vrai, du moins, assez probable. Prenons un genre
le de la nature ; mais j’avoue que j’espère seulement la voir un jour prouvée vraie dans son universalité. Car une telle loi ne
r prouvée vraie dans son universalité. Car une telle loi ne peut être prouvée que dans le cas où l’ancien état de l’adulte, qu’
l’origine des organes rudimentaires à l’état de nature, sinon qu’ils prouvent que ces rudiments peuvent se produire : car je do
avec laquelle M. Darwin discute les objections de ses contradicteurs prouve sa bonne foi et sa minutieuse exactitude, il nous
87 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252
cela, de se rendre aux raisons par lesquelles M. Clément s’efforce de prouver que le Poëme de la Peinture n’est qu’une amplific
gile. Nous dirions d’abord que le larcin feroit peut-être difficile à prouver  ; mais quand il existeroit, que peut-on en infére
ons pas plus loin cet Article, quoique nous nous fussions proposé d’y prouver encore, contre l’Auteur des Observations critique
88 (1887) Discours et conférences « Discours à la conférence Scientia : Banquet en l’honneur de M. Berthelot »
x ou trois mots que nous échangeâmes discrètement nous eurent bientôt prouvé que nous avions ce qui crée le principal lien ent
toutes les parties se contrôlent. Je crois absolument vrai ce qui est prouvé scientifiquement, c’est-à-dire par l’expérience r
89 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »
inaud supprime la question en mangeant les propriétaires. Ces détails prouvent que chaque orateur fait sur soi « une réflexion p
ute sa maison,          S’en allaient en pèlerinage…175 Il fallait prouver que l’animal est énorme : cela fait ressortir la
et le reste ; un vrai poëte songe à l’ensemble et ne décrit que pour prouver . Car la matière des poëtes n’est pas la même que
t le même abandon et la même grâce. Et tout cela a un but, qui est de prouver la morale, et d’empêcher les amants de se quitter
er d’ingratitude un bienfait reçu. — Vous ne sauriez, dit l’homme, me prouver cette proposition, et si vous rencontrez quelqu’u
ait pas trouvée assez forte et cherche un autre exemple afin de mieux prouver que La raison du plus fort est toujours la meill
ssi. » Mais là est la dernière ressource de la mauvaise foi. L’arbre prouve à l’homme qu’il est un meurtrier, d’un ton simple
larés contre vous ? » (Le voilà qui énumère tous les cas de guerre et prouve doctement qu’aucun de ces cas ne s’est présenté.
r coup deux, trois, quatre, six pages. A présent le barbare s’amuse à prouver tout au long que la simplicité des Germains vaut
90 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
ialiste, sceptique, etc. ? Donnez-moi dix lignes d’un auteur, je vous prouverai qu’il est panthéiste, et, avec dix autres, je pro
teur, je vous prouverai qu’il est panthéiste, et, avec dix autres, je prouverai qu’il ne l’est pas. Ces mots ne désignent pas une
ervation de l’ancienne société tout ce que l’on dit de nos jours pour prouver qu’on ne doit rien changer à la société actuelle.
une tâche impossible ? Au fond, cela fait honneur à la France ; cela prouve qu’elle s’est fait une haute idée du parfait. C’e
droits doivent être conquis, et ceux qui ne peuvent pas les conquérir prouvent qu’ils ne sont pas mûrs pour ces droits, que ces
ogrès de la civilisation de leurs maîtres. Ce n’est pas parce qu’on a prouvé à une nation qu’elle a droit à son indépendance q
91 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155
uis donc m’écarter des routes ordinaires. La gloire est médiocre à ne prouver que ce qui est vrai ; laissons agir la Nature, cé
Brossard, ses Lettres de la Montagne, celle à l’Archevêque de Paris, prouvent qu’il étoit en état de s’exercer supérieurement d
es beaucoup de louanges, qui, n’étant répétées par personne autre, ne prouvent pas grand’chose, à mon avis ? » Et d’avoir ajouté
92 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153
pporter plusieurs passages des auteurs anciens que je crois propres à prouver mes opinions. Du moins éclairciront ils la matier
rands hommes avec un accompagnement d’instrumens à vent. C’est ce qui prouve , ajoûte cet auteur, que l’art de noter les tons d
s accens. Enfin voici un passage de Tite-Live qui suffiroit seul pour prouver que les anciens composoient la déclamation des pi
93 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
point. L’humanité c’est un homme (idée, pour commencer, qui n’est pas prouvée du tout, qui faisait la joie de Proudhon quand il
tion, et lancée à nouveau avec une sorte d’entêtement de gageure, qui prouve au moins qu’elle est faite pour tenter toujours q
isme même de l’organisation générale. Cela n’a même pas besoin d’être prouvé , tant c’est le fait même, le fait général constan
de la liberté et l’amour de l’ordre, il les éprouve également et les prouve toutes deux avec ivresse ; il les pousse toutes d
n » par la contagion du bonheur. Qu’un phalanstère soit créé, il sera prouvé que les hommes n’ont qu’à s’entendre dans la rech
. » Il a sur ce point de ces ravissements naïfs, dont la naïveté même prouve la conviction profonde de l’auteur, révèle le fon
’y ayant de cité humaine que dans la cité divine. Le protestantisme a prouvé qu’il n’était en son fond que l’individualisme, q
 ? « La persuasion la plus invincible qu’on est réellement inspiré ne prouve rien, puisque tous les enthousiasmes ont cette pe
la conteste. Rousseau est un beau cas : « Quand tous les philosophes prouveraient que j’ai tort, si vous sentez que j’ai raison, n’
est sur la pente ; il va dire tout à l’heure : Quand tous les hommes prouveraient que j’ai tort, si je sens que j’ai raison je n’en
isme. Et dès lors, voilà Lamennais engagé dans un immense effort pour prouver que le christianisme a toujours été la pensée de
curieuse, grâce précisément aux auteurs antichrétiens. Ceux-ci, pour prouver contre le christianisme, aimaient à montrer que l
ant l’argumentation : « Précisément ! disaient les catholiques ; cela prouve que le christianisme est d’origine primitive, s’e
ennais ; de là, chez le même Lamennais, cette laborieuse enquête pour prouver que : Dieu unique, création, chute de l’homme, mé
nsi, que devient le système de Lamennais ? Il devient qu’il n’est pas prouvé , et que, du reste, en soi déjà, il était faux. No
que rien ne serait plus facile que de la retourner exactement, et de prouver , par sa méthode et par ses exemples à l’appui, qu
anité ». C’est affaiblir l’absolu par le relatif, sous prétexte de le prouver , voilà pour le fond ; c’est chercher des moyens i
pouvoir spirituel, et la convenance de lui obéir, il essayait de les prouver en démontrant que l’enseignement dispensé par ce
ord, ensuite ceux qui par leur durée, et quelle que fût leur origine, prouvaient qu’ils étaient un établissement véritable, tout h
es protestants et vous admirerez avec quelle force de raisonnement il prouve qu’on doit se soumettre sans balancer aux décisio
énie du christianisme souleva. Il ne doit pas être oublié de nous. Il prouve que le Génie du christianisme ne fut pas isolé, e
connu que la parole est d’invention céleste, on le voit s’efforcer de prouver que cette origine ne constitue pas pour l’homme u
e simple et le primitif, Insons est le composé et le postérieur. Cela prouve le péché originel. — Tirésias a été successivemen
grès humain. Le christianisme ne s’est pas dérobé à cette loi, ce qui prouve assez qu’elle est divine. « Le christianisme a ac
la supposer : « L’horreur et l’immensité de la crise révolutionnaire prouveraient plutôt la grandeur et l’importance de l’ouvrage q
es autour de maîtres inspirés. 2° Il est immobile. Il a bien des fois prouvé qu’il se ruine à se transformer ; qu’il se tue à
été humaine aurait des intermittences ; mais c’est précisément ce qui prouve que le système n’est pas très juste. L’homme a de
distance parcourue dans le flux et le reflux des idées, et voilà qui prouve qu’on revient de loin. Cela peut permettre aux po
e de France ; ce fut aussi celui de la Révolution. Mais les temps ont prouvé que c’était ajourner la révolution elle-même. Il
es fait naître. La Création reposait donc sur une idée qui n’est pas prouvée , qui, ce me semble, ne le sera jamais ; elle étai
non plus de le mépriser. Comme conclusion, ceci est douteux ; rien ne prouve , rien n’indique que, parce que la nature ne conna
ue bien simple que leur sensation n’est qu’un état de leur être et ne prouve nullement qu’elle corresponde à quelque chose de
ibre arbitre humain ? Celui-ci n’y croit point parce qu’il ne peut le prouver . Celui-ci croit qu’il existe dans un certain équi
a raison pure. Que pensez-vous de Dieu ? Que vous aimez qu’on vous le prouve . N’y comptez pas trop. Les preuves sont faibles.
sions objectives de notre esprit. Nous avons reconnu que notre raison prouvait hors d’elle, valait pour autre chose que pour ell
pas bien vrai qu’il les fît lui-même, sont assez nombreuses. Cela ne prouve pas qu’elles soient illégitimes, et cela prouve p
z nombreuses. Cela ne prouve pas qu’elles soient illégitimes, et cela prouve peut-être que c’est là le vrai procédé, le procéd
raisonne et la raison qui ne raisonne pas. Tout ce que nous pourrons prouver nous le mettrons dans le département de la raison
de la raison réfléchie, tout ce que nous affirmerons sans le pouvoir prouver nous le mettrons au compte de la raison spontanée
raisonnement. C’est la même chose en sens inverse, dira-t-on, et cela prouve que le divorce entre eux est possible. Sans doute
raison spontanée ce que nous appelions évidence ? On ne peut pas tout prouver , nous le savons. Aussi au commencement de tous le
t qu’on nous l’accordât, et puis tout le reste rattaché à lui et bien prouvé , c’était ainsi qu’était fait de notre temps un sy
dition que vous ne mettiez pas sous son nom ce que vous ne pouvez pas prouver et qui à ce titre ne lui appartient pas. Et quant
nce de lui-même c’est peut-être la plus fausse de toutes. Il faudrait prouver d’abord qu’il y a un sens commun. Ce ne sont pas
oire de l’humanité qui la réfute ; car qu’il y ait une histoire, cela prouve qu’il n’y a pas de sens commun dans l’humanité. S
nce humaine ; que l’homme soit un animal inquiet, en un mot ; cela ne prouve pas qu’il soit absurde, cela ne prouve pas qu’il
l inquiet, en un mot ; cela ne prouve pas qu’il soit absurde, cela ne prouve pas qu’il soit fou, réservons ces questions ; mai
ela ne prouve pas qu’il soit fou, réservons ces questions ; mais cela prouve que l’humanité n’a nullement une intelligence qui
l’humanité n’a nullement une intelligence qui lui soit commune, cela prouve que le sens commun de l’humanité n’existe pas. De
quelque chose qu’on n’a pas découvert soi-même, qu’on ne peut pas se prouver , et qu’on n’a la prétention ni d’avoir découvert
rouver, et qu’on n’a la prétention ni d’avoir découvert ni de pouvoir prouver . Voilà une foi nouvelle. Elle n’est même pas si d
cette prémisse que le monde a été fait par un homme, ce qui n’est pas prouvé , et ce qu’il faut prouver avant de faire le raiso
de a été fait par un homme, ce qui n’est pas prouvé, et ce qu’il faut prouver avant de faire le raisonnement qui précède. La fi
la découverte ; elles sont destinées à les dépasser toujours. Rien ne prouvera jamais l’existence du principe vital considéré co
e qu’elle domine trop les faits pour y rentrer et s’y perdre. Rien ne prouvera jamais l’existence du moi, distinct des phénomène
elle se confonde avec eux et s’évanouisse en s’y incorporant. Rien ne prouvera jamais la finalité. C’est une vue générale très s
stoïcisme un commencement de haine pour l’humanité. Et cela est bien prouvé par la pratique : les stoïciens sont tous des mis
es esprits enivrés de certitude scientifique, de ce que la science ne prouvait pas Dieu, conclurent qu’elle prouvait qu’il n’exi
ifique, de ce que la science ne prouvait pas Dieu, conclurent qu’elle prouvait qu’il n’existait pas. Il serait aussi ridicule à
il n’existait pas. Il serait aussi ridicule à la science de prétendre prouver la non-existence de Dieu que son existence, puisq
que, l’esprit métaphysique et l’esprit scientifique, et s’efforcer de prouver qu’il y en avait deux de trop. Quant à cette élim
94 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 202-207
nt voulu mettre la Philosophie en belles phrases.   *. Cet Ouvrage prouve que, si M. Duclos eut des liaisons avec les Philo
r avec eux. La satire, la licence & l’impiété n’ont jamais seules prouvé l’esprit. Les plus méprisables par ces endroits p
95 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre III. Partie historique de la Peinture chez les Modernes. »
es arts : on y voyait en particulier la Vénus de Praxitèle127, ce qui prouve au moins que les fondateurs du culte catholique n
lus favorable à la peinture qu’une autre religion. Or, il est aisé de prouver trois choses : 1º que la religion chrétienne, éta
96 (1903) Le problème de l’avenir latin
laisir suprême pour le Gaulois de bonne situation sociale c’est de se prouver bel esprit. « Exceller dans ces jeux d’esprit — c
e maintien de l’individualité ethnique et le maintien du paganisme se prouvent également corrélatifs.‌ C’est lentement et pénibl
possession totale — fatale aux peuples affaiblis et anémiés — qui se prouva en Gaule, en Italie, en Espagne. De sorte qu’en e
retranchement qui séparait l’Empire romain des Barbares du Nord — et prouvé que, par-delà les siècles, les circonstances init
du Nord, toujours irritée contre Rome. » En aucune occasion ne s’est prouvé , plus clairement qu’au temps de la révolution rel
ntre Home et en faveur de la réforme morale et sociale de l’Allemagne prouve du moins qu’un sentiment correspondait au sien da
e ou une fantaisie de philosophe. C’est une réalité patente et qui se prouve . La dénaturation subie avant qu’aucune des nation
nes sont venues au monde avec un capital d’énergie minimum — comme le prouve leur situation morale à la fin de l’Empire — de m
est chez lui la fonction centrale. C’est par ce moyen qu’il semble se prouver à lui-même son existence et jouer son rôle dans l
es occasions où l’application de cette méthode singulière d’action se prouve plus clairement : par exemple, lorsque nous sento
Leur complexité mentale — quoique en réalité restreinte à une élite — prouve leur affaiblissement physique et moral. Le cervea
et droit de ce mot, avec « esprit ». Par excès d’esprit on tend à se prouver inintelligent. Les peuples latins me semblent ill
lamentables défaites surviennent, où la subtilité et la complexité se prouvent moins fortes que la droiture et la naïveté, et où
, notamment, motif de tant d’orgueil et d’admiration, ne s’est-il pas prouvé insuffisant à tenir la place de la logique, de la
perdere Jupiter dementat.‌ D’autre part il ne serait pas difficile de prouver que notre souci pour les choses intellectuelles e
oudre sur sa tête. Car un moment vient fatalement où l’infatuation se prouve (sic) sans base et où elle s’écroule, entraînant
Oui, avant tout, le Latin, infatué de lui-même et de sa tradition, se prouve immensément ridicule et sénile, en face de la réa
e peuples — et constater la supériorité des premiers. N’est-ce pas se prouver inférieur que d’aliéner volontairement sa personn
tude, et qui ne constitue encore qu’un essai — car il n’est nullement prouvé que les sociétés latines soient capables de s’ada
s l’effort austère, inflexible, continu sur soi-même. L’énergie ne se prouverait pas dans l’immolation humaine, mais dans la créat
ltats obtenus par les horticulteurs et les éleveurs sont là pour nous prouver ce que peut une sélection raisonnée. En cette mét
tence ultérieure, et sans quoi les dons naturels les plus précieux se prouvent à la longue n’être que de fallacieuses parures se
à l’égard du catholicisme, abondent parmi eux. Et pourtant combien se prouvent -ils imbus de principes et de sentiments romains !
se prouvent-ils imbus de principes et de sentiments romains ! Ils le prouvent jusque dans leur anticatholicisme…‌ Une question
es sophistes, de sa République. On se rappelle cet épisode fameux qui prouve que le monde grec, au ive  siècle avant Jésus-Chr
’il subira le traitement imposé. Mais si sa vie même en dépend, il se prouve absurde en refusant de s’y soumettre. Le malheur
firmerait un renouveau de l’énergie française. L’exemple de l’Algérie prouve avant tout que l’idée française n’est pas un ferm
it me semble sortir un précieux enseignement. Puisqu’il est amplement prouvé qu’en un milieu nouveau l’individu acquiert des c
pourquoi il semble que nous devions être éliminés, — à moins de nous prouver plus forts que le destin. Soyons optimistes quand
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 381-387
nos jours. Ce Poëte a fait encore des Hymnes & des Cantates, qui prouvent que l’Ecriture Sainte, d’où elles sont tirées, n’
dans quelques autres de ses Ouvrages, ceux, entre autres, où il veut prouver qu’on peut faire de bonnes Tragédies & de bel
98 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 532-537
sur les bons Modeles, pour en devenir un à son tour. Ce qui acheve de prouver qu’il est un de nos meilleurs Littérateurs, est l
contre les Philosophes qui l’ont décrié sans pouvoir lui nuire ; ils prouveront encore, avec ses autres Ouvrages, l’énorme différ
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56
raiter ce sujet, & il l’a fait avec une supériorité de talent qui prouve la beauté de son génie. « Il n’est point inférieu
par semestre. *. « Ménage , dit-il dans le Siecle de Louis XIV, a prouvé qu’il est plus aisé de faire des Vers en Italien
100 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168
s & à en pratiquer les leçons. En voilà plus qu’il n’en faut pour prouver combien il étoit né Poëte. Que penser, après cela
utres Pieces n’ont pas, à la vérité, le même mérite ; mais elles n’en prouvent pas moins son talent & sa supériorité dans le
re ressortir. Le Philosophe marié est d’un autre genre de mérite : il prouve combien Destouches avoit de ressource dans l’imag
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