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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 6, des artisans sans génie » pp. 58-66
mmes, generalement parlant, qui n’apportât en naissant quelque talent propre aux besoins ou aux agrémens de la societé, mais t
un talent déterminé pour une certaine profession : d’autres naissent propres à differentes professions. Ils sont capables de r
ors de laquelle ils n’auront point d’activité. Véritablement un homme propre à réussir dans plusieurs professions est très-rar
ropre à réussir dans plusieurs professions est très-rarement un homme propre à réussir éminemment dans aucune. C’est ainsi qu’
mme propre à réussir éminemment dans aucune. C’est ainsi qu’une terre propre à nourrir plusieurs especes de plantes, ne sçauro
même perfection, où elle parviendroit dans un terroir qui lui seroit propre si spécialement, qu’il ne conviendroit point aux
ment, qu’il ne conviendroit point aux autres especes. Une terre aussi propre à porter des raisins qu’à porter du bled, ne rapp
bled excellent. Les mêmes qualitez qui rendent une terre spécialement propre pour une certaine plante, font qu’elle ne vaut ri
r une autre plante. Quand un de ces esprits indéterminez, qui ne sont propres à tout que parce qu’ils ne sont propres à rien, e
its indéterminez, qui ne sont propres à tout que parce qu’ils ne sont propres à rien, est conduit sur le Parnasse par les conjo
qu’avec un grand ménagement. Il n’y a que certains réduits qui soient propres à leur servir de berceaux. Il faut qu’ils ne voïe
st heureux quand sa honte ne lui survit pas. Ces esprits médiocrement propres à beaucoup de choses, ont la même destinée quand
servile doit demeurer au-dessous de son modele, parce qu’il joint ses propres défauts aux défauts de celui qu’il imite. D’aille
uvrage dont il est en possession, comme un bien qui lui seroit devenu propre , et il trouve mauvais qu’on lui fasse acheter une
ion où il est capable de s’élever. Il atteint bien-tôt cette grandeur propre à chaque homme, et après laquelle il ne croît plu
insi dire. Que les hommes nez sans un génie déterminé, que ces hommes propres à tout s’appliquent donc aux arts et aux sciences
2 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
nous offrent les mots, soit isolément, par l’élasticité de leur sens propre et la puissance d’évocation qui leur appartient,
s que ceux auxquels ils correspondent par définition. Outre leur sens propre , ils peuvent prendre des sens figurés : c’est à c
ue instant, on se trouve en présence de termes détournés de leur sens propre  : ils nous économisent des mois qu’il aurait fall
s que pour le philologue : dans la pratique ils font l’office de mots propres . Le roitelet, la bergeronnette, le bouvreuil, ne
le langage vulgaire fournirait, si l’on voulait rappeler à leur sens propre toutes les métaphores qu’on fait sans cesse sans
s métaphores inconscientes et effacées, qui sont l’expression pure et propre des objets. On devra seulement remarquer qu’il ne
ente à la fois deux objets à l’imagination, l’un qui est dans le sens propre du mot, l’autre qui par le moyen du premier s’éve
n’est pas désigné : il n’est révélé que par les qualités qui lui sont propres , et qu’on attribue à l’autre. C’est ce qui arrive
vers, et il a préféré écrire, enserrant la métaphore entre deux mots propres  : Nous sommes un pays désemparé, qui flotte, San
le devient alors indépendante, elle se suffit à elle-même, et le sens propre des mots qui sont assemblés dans la phrase et dér
and nombre ne renferme point de comparaison. Elles substituent au nom propre de l’objet le mot qui fait ressortir un attribut,
ressortir un attribut, une propriété, un caractère, sur lequel le mot propre n’appellerait pas suffisamment l’attention : ains
ière, triviale même, a été reconquise avec le droit d’employer le mot propre , et nul ne s’étonne plus, quand V. Hugo, montrant
n’ont pour effet que de provoquer le lecteur à la recherche du terme propre qu’elles cachent. Si la figure n’est qu’un rébus,
ussi, à moins qu’elles n’aient acquis par l’usage la force des termes propres , et que se suffisant comme eux à elles-mêmes elle
e de l’objet sans que l’esprit sente le besoin de repasser par le mot propre qui le désigne, elle le présente accompagné et co
t dit : « Des faux recourbées on forge de dures épées » ; et les mots propres , par leur force d’attraction, nous mettaient sous
aient sous les yeux le paysan qui fauche et le soldat qui tue. Le mot propre surpasse donc ici la métaphore. Mais quand V. Hug
; l’esprit, n’ayant besoin d’aucun effort pour ramener l’idée du mot propre , les batailles et les victoires, n’ayant même pas
es batailles et les victoires, n’ayant même pas à repasser par ce mot propre , s’abandonne tout entier à l’impression de la fig
. Comment ménager le passage des expressions métaphoriques aux termes propres  ? Peuvent-ils se mêler dans la même phrase ? Tout
e procédé des précieux : mais jeter la métaphore au milieu des termes propres , n’est-ce pas scabreux aussi, et souvent ridicule
iveté ? (A. de Musset.) Cette confusion des métaphores et des termes propres n’est pas propre aux écrivains de notre siècle. O
set.) Cette confusion des métaphores et des termes propres n’est pas propre aux écrivains de notre siècle. On la rencontre da
présente successivement tous les membres. Pour le mélange des termes propres et des expressions métaphoriques, il est indispen
non d’instituer une comparaison formelle : le point de contact du mot propre et du terme figuré doit être indiqué avec une pré
usque ou préparée, suivie ou abandonnée, plongée au milieu des termes propres ou de métaphores dissemblables, lâchée dès qu’ell
d je serais demeuré derrière le théâtre. Au lieu de remplacer le mot propre par un autre mot qu’on détourne de son sens habit
quivalent un groupe de mots dont l’ensemble éveille l’idée que le mot propre exprime. On peut se servir d’une périphrase. Le p
classification. La périphrase qui n’a d’autre but que d’éviter le mot propre , ou d’amuser à sa recherche la curiosité du lecte
si vivement l’objet qu’on ne s’aperçoive même pas de l’absence du mot propre . Mais cela ne suffit pas : si elle ne contenait r
3 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
 ? Ce mot se prend ici dans un sens métaphorique. figure dans le sens propre , c’est la forme extérieure d’un corps. Tous les c
ssions figurées ont encore une modification particuliére qui leur est propre , et c’est en vertu de cette modification particul
ensées énoncées d’une maniére particuliére qui leur done un caractére propre , celles-là, dis-je, sont apelées figures, parce q
t, pour ainsi dire, sous une forme particuliére, et avec ce caractére propre qui les distingue les unes des autres, et de tout
gures de mots, dans lesquelles les mots conservent leur signification propre , telle est la répétition, etc. C’est aux rhéteurs
t par ces figures des significations diférentes de leur signification propre . Ce sont là les figures dont j’entreprens de parl
un mot une signification, qui n’est pas précisément la signification propre de ce mot : ainsi pour entendre ce que c’est qu’u
l faut comencer par bien comprendre ce que c’est que la signification propre d’un mot ; nous l’expliquerons bien-tôt. Ces figu
, afin de lui faire signifier ce qu’il ne signifie point dans le sens propre  : voiles dans le sens propre ne signifie point va
ce qu’il ne signifie point dans le sens propre : voiles dans le sens propre ne signifie point vaisseaux, les voiles ne sont q
ris dans une signification qui n’est pas précisément sa signification propre  : mais de plus chaque trope difére d’un autre tro
ére consiste dans la maniére dont un mot s’écarte de sa signification propre  ; par exemple : il n’y a plus de Pyrénées , dit L
nt : persone n’entendit cette expression à la lettre, et dans le sens propre  : elle avoit un sens figuré. Boileau faisant allu
gesse… etc. Ni l’Aigle ni Neptune ne se prènent point là dans le sens propre . Telle est la modification ou diférence générale,
 ? Cela dépend de la maniére dont un mot s’écarte de sa signification propre pour en prendre une autre. Les Pyrénées dans le s
ification propre pour en prendre une autre. Les Pyrénées dans le sens propre sont de hautes montagnes qui séparent la France e
à un mot une signification qui n’est pas précisément la signification propre de ce mot : aveugle dans le sens propre, signifie
précisément la signification propre de ce mot : aveugle dans le sens propre , signifie une persone qui est privée de l’usage d
st a dit, les aveugles voient, alors aveugles n’est plus dans le sens propre , il est dans un sens que les philosophes apèlent
sage en latin ; nous l’expliquerons dans la suite. avéna dans le sens propre , veut dire de l’aveine, mais parce que les berger
es, qu’il ne se moque que des abus et du ridicule. Article 6, sens propre , sens figuré Avant que d’entrer dans le détail
st nécessaire de bien comprendre la diférence qu’il y a entre le sens propre et le sens figuré. Un mot est employé dans le dis
le sens figuré. Un mot est employé dans le discours, ou dans le sens propre , ou en général dans un sens figuré, quel que puis
être le nom que les rhéteurs donent ensuite à ce sens figuré. Le sens propre d’un mot, c’est la première signification du mot 
c’est la première signification du mot : un mot est pris dans le sens propre , lorsqu’il signifie ce pourquoi il a été premiére
eu brûle, la lumiére nous éclaire, tous ces mots-là sont dans le sens propre . Mais, quand un mot est pris dans un autre sens,
la lumiére de l’esprit, la clarté d’un discours. masque dans le sens propre , signifie une sorte de couverture de toile cirée
ou pour se garantir des injures de l’air. Ce n’est point dans ce sens propre que Malherbe prenoit le mot de masque, lorsqu’il
s, qui se démontent, pour ainsi dire, le visage, et prènent des mines propres à marquer une situation d’esprit et de coeur tout
grêle, cassée, etc. En toutes ces ocasions voix est pris dans le sens propre , c’est-à-dire, dans le sens pour lequel ce mot a
x et la distinguent de la voix d’un autre home, ce qui seroit le sens propre  ; on veut marquer principalement qu’elles lui obé
ix, qui ne sont pas précisément le premier sens, qui seul est le sens propre , sont autant de sens figurés. Article 7, réflé
qu’acompagner, ou ceux dont elles nous réveillent le souvenir. Le nom propre de l’idée accessoire est souvent plus présent à l
ignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces objets, les peignent ou avec plus d’énergi
n figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre  ; elle est même ordinairement plus vive et plus a
ec d’autres mots, ausquels souvent il ne se peut joindre dans le sens propre , soit parce qu’on s’en sert par extension et par
ventés que par nécessité, à cause du défaut et de la disette des mots propres , et qu’ils aient contribué depuis à la beauté et
n’ont point consulté, s’ils avoient ou s’ils n’avoient pas des termes propres pour exprimer ces idées, ni si l’expression figur
ées, ni si l’expression figurée seroit plus agréable que l’expression propre , ils ont suivi les mouvemens de leur imagination,
que l’on substitue quelquefois des termes figurés à la place des mots propres qui manquent, ce qui est très véritable, Ciceron,
ourgeon de la vigne : parce, disent-ils, qu’il n’y avoit point de mot propre pour l’exprimer. Mais si nous en croyons les etym
exprimer. Mais si nous en croyons les etymologistes, gemma est le mot propre pour signifier le bourgeon de la vigne, et ç’a ét
ses. En éfet, c’est toujours le plus comun et le plus conu qui est le propre , et qui se prête ensuite au sens figuré. Les labo
s, ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus conu étoit le nom propre , et que le figuré étoit celui de ce qu’ils conois
ène en quelque sens figuré, c’est-à-dire, éloigné de sa signification propre et primitive. Les mots les plus comuns et qui rev
alors il doit avoir recours à quelque autre expression figurée de sa propre langue, qui réponde, s’il est possible, à celle d
ndre ma pensée par cet exemple. porter, se rend en latin dans le sens propre par ferre : mais quand nous disons porter envie,
’agit de traduire un mot latin ? Pourquoi joint-on à la signification propre d’un mot, quelqu’autre signification figurée qu’i
a langue d’un auteur, il faut d’abord doner à un mot sa signification propre , c’est-à-dire, celle qu’il avoit dans l’imaginati
ue nos dictionaires donassent d’abord à un mot latin la signification propre que ce mot avoit dans l’imagination des auteurs l
is de rendre la pensée à notre manière ; (…) etc. On dit dans le sens propre , (…), prendre le gouvernement d’une province, en
rimer chaque idée particulière, par un terme qui ne soit que le signe propre de cette idée ; ainsi l’on est souvent obligé d’e
opre de cette idée ; ainsi l’on est souvent obligé d’emprunter le mot propre de quelqu’autre idée, qui a le plus de raport à c
rentes nations : langue latine, langue françoise. glace, dans le sens propre , c’est de l’eau gelée : ce mot signifie ensuite p
qui sont en fleurs ; aujourd’hui on dit plus ordinairement fleurir au propre et florir au figuré ; si ce n’est à l’infinitif,
ue le mot françois ou alemand, qui répond au mot latin, selon le sens propre , ne se prend pas toujours en françois ou en alema
re signification ; elle a sa destination principale, son premier sens propre  ; et ensuite par extension, par imitation, par ab
es esclaves devenoient libres. Notre verbe aler signifie dans le sens propre se transporter d’un lieu à un autre : mais ensuit
progrès, aler étudier, aler lire, etc. devoir veut dire dans le sens propre être obligé par les loix à payer ou à faire quelq
enir à bas prix. Dans la suite on s’est écarté de cette signification propre d’avoir, et on a joint ce verbe par métaphore et
çons de parler, qu’on ne fait plus atention à l’anciène signification propre d’avoir ; on lui en done une autre qui ne signifi
ans tous les tropes, un mot n’étant pas pris dans le sens qui lui est propre , il réveille une idée qui pouroit être exprimée p
er à un ouvrage. Ce poinçon s’apeloit stilus, stile : tel est le sens propre de ce mot ; dans le sens figuré, il signifie la m
extension de ceux dont nous venons de parler. pinceau, outre son sens propre , se dit aussi quelquefois par métonymie, come plu
croirez-vous ? Aurez vous sujet de dire ? cedo veut dire dans le sens propre , je cède, je me rens ; cependant, par une métalep
rit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre . Quand au lieu de dire d’un home qu’il aime le vi
voiles une signification plus étendue que celle qu’il a dans le sens propre  ; je prens la partie pour le tout. La synecdoque
lle on done une signification particulière à un mot, qui dans le sens propre a une signification plus générale ; ou au contrai
ntraire, on done une signification générale à un mot qui dans le sens propre n’a qu’une signification particulière. En un mot,
ire la synecdoque de l’espece : c’est lorsqu’un mot, qui dans le sens propre ne signifie qu’une espèce particulière, se prend
s hivers, c’est-à-dire, après quelques années. l’onde, dans le sens propre signifie une vague, un flot ; cependant les poète
que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le sens propre signifie le moins, ou au contraire elle fait ente
au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le sens propre marque le plus. dans l’une et dans l’autre figure
ne espèce de synecdoque, par laquelle on met un nom comun pour un nom propre , ou bien un nom propre pour un nom comun. Dans le
, par laquelle on met un nom comun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom comun. Dans le premier cas, on veut f
on fait entendre que celui dont on parle ressemble à ceux dont le nom propre est célèbre par quelque vice ou par quelque vertu
l’antonomase en fait des noms particuliers qui équivalent à des noms propres . Quand les anciens disent le philosophe, ils ente
de loix. La seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un nom propre pour un nom comun, ou pour un adjectif. Sardanap
fut un prince de mauvaises moeurs, et barbare jusqu’à faire mourir sa propre mére ; delà on a dit des princes qui lui ont ress
’avez vous fait ? ainsi nous dans ces exemples n’est pas dans le sens propre , il ne renferme point celui qui parle. On ménage
fait entendre bien plus que ces mots là ne signifient dans leur sens propre . Il en est de même de ces façons de parler, je ne
le que nous voulons y exciter, que si nous nous étions servis de mots propres  : par exemple, si nous voulons faire comprendre l
ots qui sont employés dans cette figure conservent leur signification propre . De plus, elle est si ordinaire, que j’ai cru qu’
figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d’un nom à une autre signification qui ne lui con
l’esprit. Un mot pris dans un sens métaphorique perd sa signification propre , et en prend une nouvèle qui ne se présente à l’e
résente à l’esprit que par la comparaison que l’on fait entre le sens propre de ce mot, et ce qu’on lui compare, par exemple,
urs de la vérité : en cette phrase couleurs n’a plus sa signification propre et primitive ; ce mot ne marque plus cette lumièr
fie les dehors, les aparences ; et cela par comparaison entre le sens propre de couleurs et les dehors que prend un home qui n
lumière est pris métaphoriquement ; car come la lumière dans le sens propre nous fait voir les objets corporels, de même la f
e sert dans la métaphore est pris dans un autre sens que dans le sens propre , il est, pour ainsi dire, dans une demeure emprun
it et non dans les termes ; c’est une métaphore. mesurer dans le sens propre , c’est juger d’une quantité inconue par une quant
res ocupent l’esprit plus agréablement que si l’on se servoit de mots propres , et qu’elles rendent le discours plus énergique ;
e dans cet exemple (…) a un sens tout nouveau et diférent de son sens propre . (…) n’a ce nouveau sens, que parce qu’il est joi
il est joint à (…), avec lesquels il ne sauroit être uni dans le sens propre  ; car ce n’est que par une nouvèle union des term
mots se donent le sens métaphorique. lumière n’est uni dans le sens propre qu’avec le feu, le soleil et les autres objets lu
s ordinaire : en voici encore quelques exemples : on dit dans le sens propre s’enivrer de quelque liqueur ; et l’on dit par mé
mi les blés et qui leur est nuisible. zizanie n’est point en usage au propre , mais il se dit par métaphore pour discorde, mési
er la zizanie dans une famille. matéria, matière, se dit dans le sens propre de la substance étendue considérée come principe
plus touchés de ce malheur. C’est ainsi que callere, qui dans le sens propre veut dire avoir des durillons, être endurci, sign
coutumé à ses manières, je sai le prendre come il faut. vue se dit au propre de la faculté de voir, et par extension de la man
s vues, perdre de vue une entreprise, n’y plus penser. gout se dit au propre du sens par lequel nous recevons les impressions
est du gout pris dans le sens figuré, come du gout pris dans le sens propre . Les viandes plaisent ou déplaisent au gout, sans
aussi à l’égard des autres tropes ; par exemple : lumen dans le sens propre signifie lumière : les poètes latins ont doné ce
ai si cette correction répare la première faute. écorce, dans le sens propre , est la partie extérieure des arbres et des fruit
tent, s’atachent, s’amusent, conviènent fort bien avec écorce pris au propre  ; mais vous ne diriez pas au propre fondre l’écor
ent fort bien avec écorce pris au propre ; mais vous ne diriez pas au propre fondre l’écorce ; fondre se dit de la glace ou du
e et l’aile gauche. Il est si vrai que chaque langue a ses métaphores propres et consacrées par l’usage, que si vous en changez
quelle un même mot est pris en deux sens dans la même phrase, l’un au propre , l’autre au figuré ; par exemple, Corydon dit que
insi parle ce berger dans une églogue de Virgile : le mot doux est au propre par raport au thym, et il est au figuré par rapor
s belles pièces de Racine : je soufre tous les maux etc. brulé est au propre par raport aux feux que Pyrrhus aluma dans la vil
istique qui est gravé sur le tombeau de Despautère : (…). visu est au propre par raport à Argus, à qui la fable done cent yeux
e. L’allégorie est un discours, qui est d’abord présenté sous un sens propre , qui paroit toute autre chose que ce qu’on a dess
’on n’exprime point. La métaphore joint le mot figuré à quelque terme propre  ; par exemple, le feu de vos yeux ; yeux est au p
quelque terme propre ; par exemple, le feu de vos yeux ; yeux est au propre  : au lieu que dans l’allégorie tous les mots ont
ge dans les proverbes. Les proverbes allégoriques ont d’abord un sens propre qui est vrai, mais qui n’est pas ce qu’on veut pr
ermes : qu’est-ce en éfet pour toi, etc. saules est pris dans le sens propre , et laurier dans le sens figuré : mais ce jeu pré
les mots dont on se sert dans l’ironie ne sont pas pris dans le sens propre et litéral. M. Boileau, qui n’a pas rendu à Quin
Horace ? Il n’y a point là d’ironie ; les mots sont pris dans le sens propre  : parle-t-il de Zoïle ? C’est une ironie. Ainsi l
ables, odieuses, ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées : ils leur servent come de voile, et
d’autres noms plus honètes qui ne doivent pas être pris dans le sens propre . C’est ainsi que le bourreau est apelé par honeur
n senti que marmoter entre les dents, n’étoit pas une contenance trop propre à faire naitre dans une coquète l’espérance d’un
ecours au latin pour exprimer des idées dont on n’oseroit dire le mot propre en françois ; mais c’est que come nous n’avons ap
vais. Il y avoit des mots consacrés pour les sacrifices, dont le sens propre et litéral étoit bien diférent de ce qu’ils signi
tropes ; en éfet, puisque les tropes tiènent la place des expressions propres , la périphrase est un trope, car la périphrase ti
git de traduire et que la langue du traducteur n’a point d’expression propre qui réponde à la langue originale, par exemple, p
tte figure n’est point un trope, puisque le mot se prend dans le sens propre  : mais j’ai cru qu’il n’étoit pas inutile de la r
ecdoque et à la métaphore. chair ne se prend point alors dans le sens propre , ni dans toute son étendue ; il se prend pour le
qui est le fondement de la catachrèse et de la métaphore ; on dit au propre une feuille d’arbre, et par catachrèse une feuill
ecours à la catachrèse par nécessité, quand on ne trouve point de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les autres espè
ntraire à la bienséance. Enfin chaque espèce de trope a son caractère propre qui le distingue d’un autre, come il a été facile
onc de deux sortes. Il y a un sens litéral-rigoureux ; c’est le sens propre d’un mot, c’est la lettre prise à la rigueur, str
quand on dit d’un politique qu’il sème à propos la division entre ses propres énemis ; semer ne se doit pas entendre à la rigue
res énemis ; semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le sens propre , et de la même manière qu’on dit semer du blé : m
qui met la main à la charue, et qui regarde derrière lui, n’est point propre pour le royaume de Dieu  ; on voit bien qu’il n’a
’un laboureur qui en travaillant tourne quelquefois la tête n’est pas propre pour le ciel : le vrai sens que ces paroles prése
ns allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son sens propre , signifie toute autre chose : c’est une histoire
ge qui a raport au sens adapté. cento en latin signifie, dans le sens propre , une pièce de drap qui doit être cousue à quelqu’
nous avons dit non : ensuite à mesure que nous avons réfléchi sur nos propres sentimens intérieurs, et que nous les avons rédui
oir par figure d’autres significations que celle qu’il a dans le sens propre et primitif : voiles peut signifier vaisseaux. Ne
d’observer que plus on fera de progrès, plus on reconoitra cet usage propre des termes, et par conséquent l’inutilité de ces
ndistinctement l’un ou l’autre de ces mots, puisqu’ils sont tous deux propres à exprimer ce qu’on veut faire entendre ; mais ce
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie » pp. 108-114
Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du su
ialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie Non seulement certains sujets son
r la peinture que pour la poësie ; mais il est encore des sujets plus propres à chaque genre de poësie et à chaque genre de pei
que le naturel. Des figures plus grandes que nature ne seroient point propres à répresenter une toilette de Venus. Qu’on ne me
l en est de même de la poësie : les évenemens tragiques ne sont point propres à être racontez en épigramme. L’épigramme peut to
t sanguinaires. Quelques reflexions que je vais faire sur les actions propres à la tragedie, empêcheront peut-être ceux qui vou
avoit sçu dans le tems de son combat, qu’il tiroit l’épée contre son propre pere. Le malheur des scelerats sont peu propres à
roit l’épée contre son propre pere. Le malheur des scelerats sont peu propres à nous toucher ; ils sont un juste supplice dont
nie. Mais un romain, contemporain de Cesar, qui voudroit sacrifier sa propre fille seroit un scelerat, il violeroit un précept
5 (1842) Discours sur l’esprit positif
aré par le concours spontané de tous les grands travaux scientifiques propres aux trois derniers siècles, et finalement parvenu
mentale sous les trois formes principales qui lui sont successivement propres . La plus immédiate et la plus prononcée constitue
lois réelles. Les plus éminents penseurs peuvent alors constater leur propre disposition naturelle au plus naïf fétichisme, qu
absolues : seulement la solution y a subi une transformation notable, propre à mieux faciliter l’essor des conceptions positiv
ussi flexible, qui ne comporte aucunement la consistance si longtemps propre au système théologique, doit d’ailleurs parvenir,
forte raison sociale, sans pouvoir jamais rien organiser qui lui soit propre . Radicalement inconséquent, cet esprit équivoque
é leur âge métaphysique, en vertu de l’impuissance organique toujours propre à une telle manière de philosopher. Si la raison
nt constaté l’inanité radicale des explications vagues et arbitraires propres à la philosophie initiale, soit théologique, soit
us n’y pouvons vraiment connaître que les diverses liaisons mutuelles propres à leur accomplissement, sans jamais pénétrer le m
ns équivoque, cette intime dépendance où l’ensemble de nos conditions propres , tant intérieures qu’extérieures, retient inévita
ue l’exigent nos divers besoins réels. Ce second genre de dépendance, propre aux spéculations positives, se manifeste aussi cl
s spéculations n’importe pas moins à leur utilité effective qu’à leur propre dignité ; car, l’exploration directe des phénomèn
analogie, à des phénomènes plus compliqués, avant même que leurs lois propres pussent être aucunement connues. Mais outre sa st
aussi sa destination intérieure, pour la satisfaction continue de nos propres besoins, soit qu’ils concernent la vie contemplat
moins lié que ne le suppose ou ne le désire notre entendement, que sa propre faiblesse dispose davantage à multiplier des rela
ébauchée par Kant entre les deux points de vue objectif et subjectif, propres à une étude quelconque. Considérée sous le premie
individuelle et collective, destinés à la satisfaction normale de nos propres besoins quelconques. Ainsi rapportées, non à l’un
sophie théologique n’a été, pendant l’enfance de l’Humanité, la seule propre à systématiser la société que comme étant alors l
mme envers les événements célestes. Une telle application est surtout propre à rendre familièrement appréciable cette prévisio
dément apprécié l’une et l’autre. L’étude de l’astronomie est la plus propre de toutes à rectifier une telle tendance, soit pa
é devant, à tous égards, consister dans l’amélioration continue de sa propre nature individuelle ou collective, entre les limi
s trop s’enquérir de leur importance finale, dérivée de leur relation propre à un ensemble qui ne pouvait d’abord être aperçu.
sa lente évolution partielle, ne pouvait convenablement formuler ses propres tendances philosophiques, à peine devenues direct
incipe positif ne comportait, évidemment, qu’une existence passagère, propre à faciliter davantage le déclin continu de l’un e
 : elle constitue seulement le plus puissant des moyens de transition propres au dernier office nécessaire de l’esprit métaphys
te critique passagère, la juste appréciation des divers inconvénients propres à la constitution effective du monde réel, doit ê
s de tous les modes possibles, soit théologiques, soit métaphysiques, propres à la philosophie initiale. Cette dernière signifi
tique. La cinquième acception que nous venons d’apprécier est surtout propre à déterminer cette, condensation du nouveau langa
relatif que la nouvelle philosophie peut toujours apprécier la valeur propre des théories qui lui sont le plus opposées, sans
véritables appréciations que d’après une analyse spéciale à la nature propre des phénomènes considérés. La saine philosophie n
l’aspect historique, cette intime solidarité naturelle entre le génie propre de la vraie philosophie et le simple bon sens uni
econdé. Aussi l’esprit positif n’a-t-il pu manifester suffisamment sa propre tendance philosophique quand il s’est trouvé enfi
aissé possible d’autre unité mentale que celle qui résulterait de son propre ascendant universel, chaque nouveau domaine succe
usqu’ici essentiellement impossible, faute d’une philosophie vraiment propre à lui fournir une base intellectuelle indispensab
qu’isolaient les deux opinions actives. Mais, faute d’une philosophie propre à réaliser cette grande combinaison de l’esprit d
entre l’esprit de conservation et l’esprit d’amélioration, également propres à l’état normal de l’humanité. La tendance corres
sophique, de manière à suivre enfin la marche prescrite par la nature propre de la réorganisation finale, qui doit d’abord s’o
t, inspiré aussi par une vaine intention de concilier, sans principes propres , des opinions incompatibles. D’après ce sentiment
isation aux idées de vie, et ensuite, par une dernière spécialisation propre à l’organisme social, la solidarité continue des
ationales, et désormais incapables de contenir les divagations de ses propres adeptes. Attaquant le désordre actuel à sa vérita
ations positives ; ce qui institue déjà une vraie discipline mentale, propre à améliorer radicalement de telles discussions, d
rès suffit ici pour signaler sommairement la haute efficacité sociale propre à la nouvelle philosophie générale. Sa valeur, à
tal qui doit d’abord prévaloir, à constituer une théorie sociologique propre à expliquer convenablement l’ensemble du passé hu
èrent enfin, autant qu’il était alors possible, du régime monothéique propre au Moyen Âge : cet immense service social, dû sur
à repousser d’odieuses insinuations par l’irrécusable exemple de leur propre vie journalière, personnelle, domestique et socia
ficulté tout entière à l’égard des intelligences affranchies, dont la propre moralité se trouve ainsi abandonnée à leur pure s
ctement l’influence réelle, directe ou indirecte, privée et publique, propre à chaque acte, à chaque habitude, et à chaque pen
naler la tendance continue qui résulte directement de sa constitution propre , soit scientifique, soit logique, pour stimuler e
n d’intérêts. Les sentiments bienveillants et désintéressés, qui sont propres à la nature humaine, ont dû, sans doute, se manif
nnaître pleinement leur nature et leur intensité, faute d’un exercice propre et direct. Il y a tout lieu de présumer d’ailleur
othéique, la vie sociale n’existe pas, à défaut d’un but qui lui soit propre  ; la société humaine ne peut alors offrir immédia
rche du bien public sera sans cesse représentée comme le mode le plus propre à assurer communément le bonheur privé : mais, pa
positif sur l’ancien esprit théologico-métaphysique, quant à l’essor propre et actif de l’instinct social. Cette prééminence
dangers de rétrogradation ou d’anarchie qui leur sont respectivement propres . Depuis que les gouvernements ont essentiellement
tiquement, dans la masse active, les principales études scientifiques propres à y constituer la base indispensable de sa grande
évocablement beaucoup de fausses opinions scientifiques, que les vues propres à l’élaboration préliminaire des deux derniers si
istorique, qui, en faisant prévaloir une fausse notion du type social propre à l’antiquité, empêche communément de comprendre
e et la sagesse naturelles de l’homme, qui, sous l’heureuse impulsion propre à l’ensemble de notre civilisation, contiennent s
nente, relative à l’influence mentale des diverses fonctions sociales propres aux deux ordres d’intelligence, d’après le caract
chez les opérateurs que parmi les entrepreneurs ; car, leurs travaux propres offrent un caractère plus simple, un but plus net
études réelles elles se rapportent aux principaux besoins collectifs propres à la condition sociale des prolétaires. On peut l
, mais non d’après des vues et pour un but qui lui fussent réellement propres . Tous les débats habituels sont restés essentiell
rendre et à s’y intéresser profondément. Les préjugés et les passions propres aux classes supérieures ou moyennes, s’opposent c
Or, tel est, évidemment, le caractère spontané de la doctrine sociale propre à la nouvelle école philosophique ; nos explicati
surtout la pratique sociale vers la sage amélioration continue de sa propre condition générale. Les chimériques espérances in
et égard, de l’impartiale modération de plus en plus inhérente à leur propre indifférence spéculative : l’école positive a mêm
énovation mentale et morale : seulement, du point de vue qui leur est propre , ils doivent apercevoir de plus loin ce qui pourr
samment les conditions indispensables de continuité et de spontanéité propres à un tel sujet : d’une part, elle laisse une lacu
itive, au milieu des préjugés irrationnels et des vicieuses habitudes propres à l’essor préliminaire du système scientifique, a
l, qui est toujours effectivement le plus caractéristique, et le plus propre à définir les grandes phases de l’évolution posit
r à une vraie positivité qu’autant que l’originalité de son caractère propre est pleinement consolidée. Une application direct
’est là, sans doute, le dernier office fondamental qui doive lui être propre dans le développement général de la raison humain
tés. 2. Sur cette appréciation générale de l’esprit et de la marche propres à la méthode positive, on peut étudier, avec beau
6 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les rend légitimes : la nécessité »
ui resteront se seront imposées à vous, non comme figures, mais comme propres expressions de votre pensée et de votre sentiment
travail de l’esprit fait éclore une métaphore, c’est qu’elle est plus propre en ce lieu que le mot propre : comment cela se pe
re une métaphore, c’est qu’elle est plus propre en ce lieu que le mot propre  : comment cela se peut-il faire ? On le concevra
e ? On le concevra sans peine, si l’on songe que souvent l’expression propre ne rend que l’idée, tandis que dans l’esprit l’id
homme est passionné, plus il redouble les figures, moins l’expression propre et nue de l’idée lui suffit. Les sentiments débor
crit, et ses paroles insensées sont dans la circonstance l’expression propre du sentiment. Mais lorsqu’il s’agit de parler à l
ti contraire, et le bien que son parti fera, que d’indiquer en termes propres un seul moyen d’écarter le moindre des dangers et
e que Wellington à Waterloo : s’ils nommaient les choses par les mots propres , peut-être auraient-ils moins de complaisance pou
rte, que lorsqu’on sent qu’elle est dans la circonstance l’expression propre , adéquate de la pensée, lorsqu’elle apparaît comm
goureusement nécessaire. Il faut que la réduction de la figure au mot propre soit une véritable amputation qui laisse la phras
e sous un verbe ou un adjectif : toute la couleur est dans les termes propres . Enfin il y a des pensées et des pages de Pascal,
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
arts differens. La premiere méthode enseignoit l’ emelie ou le geste propre à la déclamation tragique. On appelloit cordax le
à la déclamation tragique. On appelloit cordax le recueil des gestes propres à la déclamation des comedies, et sicinis celui q
ropres à la déclamation des comedies, et sicinis celui qui étoit à la propre récitation des pieces dramatiques que les anciens
s ces trois genres de poësies, faisoient plusieurs gestes qui étoient propres spécialement à chaque genre. Lucien dit néanmoin
se, qu’en executant les pieces comiques, on mêloit souvent les gestes propres à la satyre, avec les gestes propres à la comédie
es, on mêloit souvent les gestes propres à la satyre, avec les gestes propres à la comédie, le sicinis avec le cordax. Comment,
de sentir que la tragédie et la comédie ont des gestes qui leur sont propres spécialement. Les gestes, les attitudes, le maint
ent son expression sur le visage, son ton et son geste particulier et propre . Les passions que la tragedie traite le plus ordi
ns avoient des écoles particulieres où l’on enseignoit l’art du geste propre au théatre. Quintilien y détourne quelquefois so
es attitudes convenables à ce qu’il vouloit exprimer actuellement, et propres encore au caractere particulier qu’on lui avoit d
e ou leur affliction ou leurs autres passions, par des démonstrations propres et particulieres à leur âge comme à leur sexe. Il
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
vre que ceux qui sont convenables à son talent et ausquels il se sent propre particulierement. Comme son genie ne lui fournit
ils lui paroissent ingrats. Il ne les regarde point comme des sujets propres à réussir. Un autre poëte les trouve des sujets h
x ; mais ces sujets frapperoient d’abord le poëte qui auroit un genie propre à les traiter. Voilà pourquoi le sujet d’Andromaq
tateurs n’ont pas mis sur la scene la quatriéme partie des caracteres propres à faire le sujet d’une comedie. Il en est de l’es
choses que dit, ou que fait un homme, trois ou quatre traits qui sont propres specialement à son caractere particulier. Il faut
r parler ainsi, de ses actions et de ses discours les traits les plus propres à faire reconnoître le portrait. Ce sont ces trai
it donner à chacun dans son portrait l’air et l’attitude qui lui sont propres en vertu de sa conformation. Le peintre habile a
re a reçu sa forme et sa rondeur théatrale ; mais tant que les traits propres à ce caractere, et qui doivent servir à le compos
as capable de discerner dans la nature quels sont les objets les plus propres à être peints. quàm multa vident pictores in umbr
9 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
e humaine, sinon dans les faits qui sont reconnus lui être absolument propres  ? Or aucune espèce d’observation ne découvre dans
elief de ses révélations ; elle a un intérêt scientifique qui lui est propre , en ce qu’elle sert à confirmer par une véritable
exclusivement à la moralité et à la religiosité pour en faire le type propre de l’humanité ? Si l’homme est le seul animal con
e pas possible. Nul ne contestera que le sentiment esthétique ne soit propre à l’homme aussi bien que le sentiment moral et le
d’un homme simplement vulgaire ? Le langage est encore un autre fait propre à l’homme. Et si l’on équivoque ici comme pour l’
res, toutes les institutions, tous les sentiments, tous les instincts propres à l’homme et étrangers à l’animal. L’humanité se
re à connaître le principe interne de ces manifestations qui lui sont propres . Sans parler des œuvres qui ne font que manifeste
s à l’état naturel et primitif, on a pu dégager ce qui fait la nature propre de cette race, à savoir la prédominance marquée d
curieuses, en partie vraies, en partie fausses et contradictoires au propre témoignage de la conscience. Sans vouloir les sui
cette disposition de l’esprit dont l’école de l’à priori fait une loi propre de la raison. S’agit-il d’expliquer telle concept
itudes, des dispositions combinées avec des circonstances extérieures propres à mettre en action les mobiles internes19. » Stua
nie le libre arbitre, à l’observation que chacun de nous fait de ses propres volitions, aussi bien que des actions volontaires
dans l’école spiritualiste de Maine de Biran et de Jouffroy n’est pas propre à nous révéler. Stuart Mill l’a dit avec une gran
la netteté d’intuition, la vigueur d’analyse, la précision de langage propres à l’esprit français, M. Taine, a singulièrement r
qu’elle a eu le plus à cœur de résoudre par les méthodes qui lui sont propres . Son principe de l’association et de l’habitude e
on pût identifier la nécessité logique avec cette espèce de nécessité propre à l’habitude, c’est-à-dire convertir un fait, si
par la fréquence des actes intellectuels dont elle fait le caractère propre . D’autre part, les phénomènes de la sensibilité n
ur de la vie morale, c’est l’instinct ou plutôt le penchant, selon sa propre expression. Bain lui-même, qui a si bien développ
nd elle a montré, par le genre d’observation et d’analyse qui lui est propre , que l’acte volontaire a son antécédent dans un a
l oppose le sentiment immédiat, direct, intime, qui fait le caractère propre de l’observation de conscience ; à la recherche p
-même à titre de personne ou de moi par l’exercice actuel de sa force propre et constitutive, et seulement autant que cet exer
ssi la langue des sciences naturelles manque-t-elle toujours du terme propre qui signifie précisément l’activité productive, l
e force et de cause, de spontanéité, de liberté, le sens qui leur est propre et qu’ignoreront toujours les partisans exclusifs
e remords n’en attestait l’invincible conscience, qui ne reconnaît sa propre nature prise sur le fait par une observation qui
dire, pourvu qu’elles ne franchissent pas les limites de leur domaine propre . Si, par exemple, l’école de l’expérience nie le
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique » pp. 479-483
Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique Aprés cela j’oserai décid
donne plus de force aux vers que la déclamation, quand ces vers sont propres à être mis en musique. Mais il s’en faut infinime
ue. Mais il s’en faut infiniment que tous les vers y soient également propres , et que la musique leur puisse prêter la même éne
musique, et que ceux qui contiennent des peintures n’y sont pas bien propres . La nature fournit elle-même, pour ainsi dire, le
ien propres. La nature fournit elle-même, pour ainsi dire, les chants propres à exprimer les sentimens. Nous ne sçaurions même
s diversifier. Chaque sentiment a ses tons, ses accens et ses soupirs propres . Ainsi le musicien en composant sur des vers, tel
’images, et generalement parlant les plus beaux, ne sont pas les plus propres à réussir en musique. Il n’y a pas de comparaison
11 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
es. Leurs personnages se replient sur eux-mêmes, se drapent dans leur propre individualité, et ont tous je ne sais quel accent
u corps social, séparé même de son enveloppe corporelle, acquit à ses propres yeux et à ceux d’autrui une valeur infinie, la va
unique. Ils ne doutent pas d’eux-mêmes ; ils n’examinent jamais leur propre cause ; ils n’admettent point que la cause d’autr
’ils offensent ; tantôt il célèbre, dans un chant magnifique, et leur propre courage et la vertu divine qui agit en eux. IV
bre et contenant en lui-même sa fin, il a, dans son indépendance, son propre sens moral, son propre sens religieux, grave, éle
-même sa fin, il a, dans son indépendance, son propre sens moral, son propre sens religieux, grave, élevé, profond203. Symbole
ant son chef politique et sa hiérarchie sociale, n’est pas un terrain propre à faction comique, un État démocratique au contra
la comédie sentent eux-mêmes le néant de leur rôle. Il faut que leur propre personnage soit aussi frivole, aussi nul aussi so
st pas imposée par la morale seulement, mais qui résulte de la nature propre du comique. L’on doit bien se garder de confondre
é de l’homme fort, qui, se sentant bardé de fer et cuirassé contre sa propre fortune, brave les contretemps et rit quand son v
res de cet ordre étant moins capables de passions profondes sont plus propres à figurer sur une scène d’où le pathétique doit ê
ment, sans rien apercevoir au-delà, dans les étroites limites de leur propre sottise, au point de poursuivre l’impossible, l’a
e lourde et stupide impuissance de l’homme à s’élever au-dessus de sa propre contradiction offre le spectacle le plus pénible,
n et l’accepter gaiement. De peur d’être entraîné dans la ruine de sa propre activité, il n’a garde de s’intéresser à ce qu’il
scène, comique sans le savoir, resta grave dans l’inconscience de sa propre sottise, et les spectateurs, seuls à rire, eurent
e d’idées hautement générales, que le poète n’avait pas tirées de son propre fonds, dans une forme plastique, pure, transparen
x choses divines, ils doivent, pour se montrer comiques, rire de leur propre extravagance. Car le simple spectacle de la contr
e assez bien le second. Enfin don Quichotte, ce héros si riche de son propre fonds, et si follement révolté contre l’ordre soc
Pistol et le héros entre tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur propre personnage. Leurs idées valent beaucoup mieux que
ur fait défaut du côté de l’esprit. Pénétrés de la conscience de leur propre mérite, ils n’ont garde de se confiner tout entie
x pieds la nature, la règle et la coutume, efface, éclipse, annule sa propre conception par l’éblouissant éclat de ses caprice
t il met en scène non son objet, mais les grâces un peu lourdes de sa propre personne, cherchant à étonner le lecteur par des
ont repris le thème développé dans Don Quichotte, et rien n’est plus propre à jeter du jour sur la vraie nature du comique, q
de l’aigle229. » Le juge, enchaîné à un texte, ne peut juger selon sa propre inspiration. Le général d’armée, impatient de cou
trouvé. 2º Puisque le personnage comique doit avoir conscience de sa propre sottise, je puis admirer ce bon Sancho presque d’
i en moins d’une demi-heure ; mais quand tu auras vu celles-là de tes propres yeux, tu pourras juger en conscience pour toutes
abstrait du terme, ne représenter dans sa personne et par son énergie propre , que l’État romain, c’est là ce qui fait le série
nt dans ses résolutions et ses préparatifs d’exécution, périt par ses propres lenteurs et par la complication extérieure des ci
a comédie, qui nous fait rire des personnages qui échouent dans leurs propres efforts et par leurs efforts mêmes, apparaît cepe
infinie, la sécurité qu’on éprouve de se sentir élevé au-dessus de sa propre contradiction et de n’être pas dans une situation
liée avec elle-même qui, lors même qu’elle détruit sa volonté par les propres moyens qu’elle emploie et se porte préjudice à el
des mœurs, d’une société corrompue et dépravée qui se détruit par sa propre folie. C’est ainsi qu’Horace nous trace un portra
et ses rivaux dans l’art ; quelquefois même il livre publiquement su propre personne et les particularités de sa vie. T. V, p
res comiques le sont seulement pour les spectateurs, ou aussi à leurs propres yeux, Aristophane, le vrai comique, avait fait de
prendre toutes les formes sans en avoir aucune, il devient éminemment propre à être l’expression mobile de l’esprit qui se man
e soumis à lui comme individu ; ils n’obéissent pas à sa personnalité propre  ; ils sont là pour un tout autre objet que celui
12 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
iété du langage n’est plus absolue alors : elle est relative ; le mot propre est celui qui éveille le mieux dans l’esprit du l
tement recommandée, c’est que par définition, et généralement, le mot propre est celui qui montre le mieux l’objet : là où il
poussé : il cesse d’être, dans la circonstance, l’expression vraiment propre de l’objet. Si l’on méconnaissait ce caractère né
opre de l’objet. Si l’on méconnaissait ce caractère nécessaire du mot propre , qui est d’être clairement intelligible, à quels
echercher toujours la même sorte de clarté : chaque sujet a sa clarté propre , réglée par sa destination qui l’adresse à tel ou
généraux. Cependant la différence est grande : Buffon prescrit le mot propre partout et toujours en vue de la noblesse du styl
rmes généraux, clairs et intelligibles, seront préférables aux termes propres , prétentieusement obscurs. 16. Phrases citées p
13 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »
ui les décorent et les déguisent : le péché, nommé de son nom laid et propre de péché, ne tentera plus guère. Cherchez des nom
mot, qu’il est ce qu’il devait être, qu’il est nécessaire, qu’il est propre . Cette propriété, cette équivalence exacte de la
t pas, et n’y fait pas réflexion, et que ce qui est figuré lui paraît propre  : il n’imagine point d’autre moyen de dire ce que
nt des mots répétés, et qu’essayant de les corriger, on les trouve si propres qu’on gâterait le discours, il faut les laisser,
es mots qui ont survécu n’ont pas été gardés comme nobles, mais comme propres à certains objets : on parle de guerriers germain
faisait le vieux Boileau si exécré des romantiques. La liberté du mot propre n’a pas été une facilité offerte à la médiocrité 
ots, égaux devant le besoin de l’écrivain, ont gardé leur physionomie propre , leur couleur, leur élégance, leur dignité, leur
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres speciale
sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître Non
ce que ni les uns, ni les autres ne sont pas suivis d’aucun mouvement propre et specialement marqué dans notre attitude, ni pr
. Mais ce que la colere fait penser de singulier suivant le caractere propre de chacun, et suivant les circonstances où il se
possible de nous rendre compte des derniers sentimens de ce prince si propres à nous attendrir. Un poëte le peut faire : il peu
Agrippine une statuë de Tibere avec un geste et avec un air de visage propres à caracteriser ce sentiment ; mais il faut qu’il
ire mieux, et semblable à ceux qui cherchent dans leur memoire un nom propre oublié, il trouve tout hormis le trait qui pourro
retardement insupportable. D’ailleurs la poësie manque d’expressions propres à nous instruire de la plus grande partie de ces
ysique viendroit-elle à bout, avec le secours des termes qui lui sont propres , de bien expliquer le temperament plus ou moins c
utre paroît bilieux et mélancolique. Ce dernier, suivant le caractere propre à son temperament qui est l’obstination, commet l
yeux ceux des incidens de l’action qu’elle traite, qui sont les plus propres à faire une grande impression sur nous. Elle peut
g de ce dernier choix dans la suite. Revenons aux sujets specialement propres pour être traitez ou en vers ou dans un tableau.
15 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252
l ; & l’Apologue a toujours été regardé comme la tournure la plus propre à inculquer les leçons. Qui ne comprendra, par ex
e, dans Ovide ; qu’il n’a rien qui lui appartienne, rien qui lui soit propre , & c. » ? Non sans doute. Cette assertion doi
 ; on ne pourroit en conclure autre chose, sinon qu’il a su se rendre propres des richesses étrangeres, par la maniere dont il
les sucs primitifs dont elle fait son miel, en les transformant en sa propre substance, il s’est nourri des beautés de ce gran
de même des Poëtes. Tant qu’ils se bornent à ne puiser que dans leur propre fond, on s’apperçoit d’une sécheresse, d’un désor
rebutante, partage ordinaire d’un esprit qui n’a pas su fortifier ses propres richesses par celles des autres. Ceux qui n’imite
te, il sait leur donner une forme & un caractere qui les lui rend propres . Tel est l’empire de l’exemple : il agit plus pui
ts du caractere de sa Phédre, va puiser dans Séneque d’autres traits, propres à le rendre plus intéressant. Apelle ne crut pouv
16 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
lation suprême, il est presque inévitable, ou bien que les caractères propres de la réalité échappent au philosophe placé à un
rêves de vie intime et commune avec Dieu. Avec ce dédain qui lui est propre des choses de l’expérience extérieure ou intérieu
me, que toutes les écoles de biologie avaient attribuées à des forces propres , les forces vitales, pourquoi ne seraient-elles p
volontaires ? N’est-ce pas supprimer les caractères et les conditions propres de la moralité ? N’est-ce pas oublier l’acte pour
de cette âme et de lui arracher jusqu’au dernier soupir de toute vie propre … Alors elle tombe en défaillance ; elle est, comm
éserve39. » On dira peut-être que ce sacrifice de la personnalité est propre aux âmes tendres, comme celle d’un Fénelon, ou au
re sur sa volonté, du moins son initiative personnelle, son autonomie propre , semblent s’effacer tantôt sous la pression de la
e ne s’entend bien à la justice, cette chose morale qui a pour mesure propre le degré de mérite proportionnel à l’effort de vo
volonté ? Qu’est-ce que le panthéisme ? Une imposante conception fort propre à séduire les esprits qui préfèrent à tout la gra
l’unité va jusqu’à la négation de tout être individuel, ce qui est le propre du panthéisme, elle n’est plus qu’une explication
l est certain que cette distinction et cette affirmation sont le fait propre de la personnalité humaine. L’homme réel est une
de la cause extérieure, elle réagit en vertu de l’énergie qui lui est propre , quelle que soit la violence de l’impression ; pa
laire toutes les autres sciences de la lumière supérieure qui lui est propre , comment elle les élève, les dirige et les corrig
end enfin la raison des faits qui lui avaient été déjà révélés par sa propre science, mais qui étaient restés pour lui à l’éta
icisme ? C’est encore parce que la théologie ne trouve point dans ses propres enseignements la limite et l’obstacle à ces entra
end alors un tout autre caractère, et, au lieu d’annuler les facultés propres de l’âme humaine, il ne fait que les porter à leu
; la volonté divine à laquelle elle se soumet n’est que l’idéal de sa propre volonté. Voilà le signe infaillible auquel on dis
, ne fait que rentrer de plus en plus dans l’essence même de son être propre , laquelle est l’idéal de toute perfection. C’est
concentre l’âme humaine pour y ranimer, y purifier, y transfigurer sa propre nature, y devenir plus intelligente, plus aimante
serait facile de montrer comment la politique, réduite à ses données propres , n’est plus que l’art de Machiavel plus ou moins
r que les sciences de l’esprit ont leurs conditions et leurs méthodes propres , de même que les sciences de la nature. Que le mo
ns pas qu’il soit bon de l’étendre jusqu’aux méthodes et aux formules propres à chacun d’eux. Ainsi, nous nous défions de l’emp
17 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
es contemporains, à cause de toutes ses complaisances pour notre sens propre , on verra tout à l’heure qu’il l’a jeté dans des
le amour de Dieu, cette piété distinguée, toutes ces rêveries du sens propre , ce rare, ce grand fin en religion, selon l’expre
es de Fénelon est de substituer le particulier à l’universel, le sens propre à la tradition. Il est vrai que, ne pouvant s’en
e degrés de délicatesse ! Abandonner la religion à la liberté du sens propre , c’est semer les sectes à l’infini ; témoin les p
contraire, se départir, flatte l’indépendance et cet indomptable sens propre qu’il est si dangereux ou tout au moins si superf
es, par un admirable instinct, se défendent sans cesse contre le sens propre , et, pour un article de leurs lois qui le reconna
ons humaines et à la merci des commodités de chacun ? Rien n’est plus propre à faire naître la foi où à l’entretenir que l’uni
e supérieur, qui s’est fait des disciples par quelque vue de son sens propre , n’a plus la force de les retenir dans la traditi
é, et personne n’en a eu l’invention. Il ne faut noter que ce qui est propre à Fénelon. Une royauté absolue, des sujets partag
ionnée. Pour le nombre et la distribution des classes, et le costume propre à chacune, si Fénelon n’a pas donné des prescript
eux qui les leurrent d’un bonheur imaginaire par les caprices du sens propre , que pour ceux qui leur proposent un bonheur poss
s, il faut s’attacher à ceux-là seulement qui ont exercé la séduction propre à Fénelon. Je prends pour exemple la lettre adres
n’avait pas à craindre qu’on y vît une confession involontaire de son propre fonds. Combien j’aime mieux Bossuet, retenu dans
onvenaient plus aux mécomptes. Fénelon entreprit alors de défaire son propre ouvrage. Il conseilla une piété moins disproporti
écautions infinies contre lui-même. Au reste, nul homme n’était moins propre à diriger et à soutenir les esprits dans une voie
La dureté est l’inévitable conséquence de toute doctrine née du sens propre  ; plus on a de vertu, moins on endure les infract
nt qu’il doit paraître dur ; ne serait-ce pas encore un effet du sens propre  ? On s’y attache davantage dans le moment même qu
un attachement foncier à moi-même », sont la confession naïve du sens propre . Les excuses au duc de Bourgogne et à la duchesse
ue le secret de ses beautés et les raisons de s’y plaire, paraît plus propre à l’enrichir que d’envier aux autres langues leur
taines qualités qui nous manquent, sinon à nous faire méconnaître nos propres privilèges ? Je ne souffre pas beaucoup de voir c
on à la ruine de l’art d’écrire en vers ? Qu’est-ce enfin que le sens propre , l’expérience personnelle, dont Fénelon est l’org
voilà pourquoi l’auteur l’impose aux autres en son nom, comme une vue propre , plutôt qu’il ne leur en fait le partage aimable,
n par l’imperfection humaine, mais par excès de confiance en son sens propre . Où Bossuet cesse de voir la vérité, on sent que
il a toute la gloire d’invention et de nouveautés solides que le sens propre pouvait donner de son temps. Dans tous les ordres
beaucoup trop loué Fénelon. Outre que l’invention ne lui en était pas propre , le défaut de ces théories, c’est d’être inconcil
’amour de la règle, qu’il porte jusque dans les insurrections du sens propre  ; l’accord du caractère et des écrits, par où les
e avec ses illustres contemporains. Il a d’autres traits qui lui sont propres . C’est d’abord un naturel qui diffère du naturel
et tenaient les peuples suspendus à leur bouche d’or. Un autre trait propre à Fénelon, c’est la vivacité et la variété de son
’imitation est si naturelle, et les raisons que donne Fénelon sont si propres à l’objet qu’il traite et au génie de notre pays,
souvenir de collège. En peignant Vénus après Virgile, il a craint sa propre imagination. Son Neptune et son Eole « aux sourci
écrit. Fénelon voulait faire voir au duc de Bourgogne, dans un cadre propre à intéresser son imagination, tout le détail des
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
Les opinions dont l’étenduë et la durée sont fondées sur le sentiment propre , et pour ainsi dire, sur l’expérience intérieure
ni s’étendre qu’à l’aide de la conviction intérieure et émanée de la propre expérience de ceux qui la reçoivent, on peut alle
répetans ce qu’ils ont entendu. Le petit nombre qui dit son sentiment propre , ne dit encore que ce qu’il a pû voir à travers s
mes senti en le lisant. Chacun porte un suffrage qu’il a formé sur sa propre expérience. Il l’a formé sur ce qu’il a senti en
en auroient été imbus, s’ils n’étoient pas fondez sur la verité. Leur propre expérience, leur propre sentiment, les en auroit
’ils n’étoient pas fondez sur la verité. Leur propre expérience, leur propre sentiment, les en auroit bien-tôt désabusez. Supp
préferé aux ouvrages de ces poëtes anciens, les poëmes composez en sa propre langue. Toutes les personnes qui entendent les po
e ne sçauroient s’être trompées de bonne foi, puisque c’étoit de leur propre sentiment qu’elles rendoient compte. Le nombre de
e s’en tenir à ce qu’il sçait certainement par voïe de sentiment. Son propre sentiment, confirmé par celui des autres, le pers
e en peine de démêler la source de son erreur, le condamnent sur leur propre expérience, qui leur apprend sensiblement que dan
19 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
hilosophique, parce qu’elle sert à l’expression des idées accessoires propres à la nature de l’idée primitive, & que la nat
lus coupée, plus embarrassée, plus irréguliere, & qui tire de son propre fonds moins de mots composés, que de celui des la
me parvenu à cet âge, est dans l’obligation réelle de mériter par ses propres services les secours qu’il tire de la société. Au
agrément de ce genre d’étude : nous osons avancer que rien n’est plus propre à déployer les facultés de l’esprit ; à rendre le
Les fréquentatifs naturels à la langue françoise lui viennent de son propre fonds, & sont en genéral terminés en ailler :
subjonctif, & il est aisé de le prouver aux méthodistes par leurs propres regles. Selon eux, la conjonction dubitative an é
é. Quoiqu’il semble que certaines langues n’ayent pas d’expressions propres à déterminer quelques points de vûe pour lesquels
’aucune langue restreigne exclusivement ces futurs à leur destination propre  ; le rapport de ressemblance & d’affinité qui
elles y prennent leur est étrangere, & a d’ailleurs son caractere propre  : C représente alors l’articulation se, dont le c
tere propre : C représente alors l’articulation se, dont le caractere propre est s ; & l’on prononce cité, céleste, comme
de même G représente dans ce cas l’articulation je, dont le caractere propre est j ; & l’on prononce génie, gibier, comme
exprimer des articulations auxquelles l’usage à refusé des caracteres propres . C suivi de la lettre h est le type de l’articula
de parler éloignée des lois générales du langage, & exclusivement propre à la langue françoise. Voyez Idiotisme . « Lorsq
te maniere de parler semble indiquer que le mot gallicisme est le nom propre d’un vice de langage, qui dans un autre idiome vi
autre idiome vient de l’imitation gauche ou déplacée de quelque tour propre à la langue françoise ; qu’un gallicisme en un mo
gallicisme consiste en effet à être un écart de langage exclusivement propre à la langue françoise. Le gallicisme en françois
p; raisonnés des langues, ou tout au plus les principes, qui, quoique propres à une langue, sont pourtant du district de la Gra
te nouvelle. Les noms se divisent communément en appellatifs & en propres , & il semble que ces deux especes soient suff
; en noms spécifiques ou d’espece. « Les premiers, pour employer les propres termes de M. du Marsais, conviennent à tous les i
-la-fois & leur nature intrinseque & leur opposition aux noms propres  : mais nous croyons devoir nous en tenir aux déno
idu, qui a de plus son suppôt particulier, ses qualités exclusivement propres & incommunicables à tout autre. Par une raiso
individus ; & en leur faisant remarquer ce que chacun d’eux a de propre , ce qui l’individualise, pour ainsi dire, faites-
rs de l’idée totale de l’individu, les idées singulieres qui lui sont propres , pour ne considérer que celles qui lui sont commu
s’approchent de l’individu, & disparoît entierement dans les noms propres qui ont tous un sens déterminé. On tire cependant
à cette fin dans le discours, sont quelquefois des équivalens de noms propres qui n’existent pas ou qu’on ignore ; cette pierre
par cet artifice à une énumération ennuyeuse & impossible de noms propres  ; les philosophes de l’antiquité, au lieu du long
auquel il est associé en exprime l’antécédent ; & la terminaison propre du génitif annonce que ce rapport qu’elle indique
, où l’on voit o du nominatif changé en in-is ; is est la terminaison propre de ce cas, in en est la figurative : or la figura
uel se rapporte le génitif. I. Il est quelquefois à la suite d’un nom propre  ; Terentia Ciceronis, supp. uxor ; Sophia Septimi
ifié dans les différentes occurrences (qu’on nous permette les termes propres ) par la nature de son antécédent & de son con
’individu, n’est pas toûjours annoncé par le génitif : souvent le nom propre déterminant est au même cas que le nom appellatif
aux noms. N’est-il pas en effet plus que vraissemblable que les noms propres Asia, Africa, Hispania, Gallia, &c. sont des
if commun est terra ; que annularis, auricularis, index, &c. noms propres des doigts, se rapportent au substantif commun di
position, & rendre raison de la concordance des cas, c’est le nom propre qu’il faut y considérer comme adjectif, parce qu’
Voyez Apposition . La langue latine a encore une maniere qui lui est propre , de déterminer un nom appellatif d’action par le
ection d’objets réunis sous un point de vûe qui leur est commun & propre  : il est assez naturel de croire que c’est dans l
de noms réunis sous un point de vûe commun qui leur est exclusivement propre . La distinction des sexes semble avoir occasionné
eut-être placé dans le genre masculin les noms communs & les noms propres des vents, ventus, Auster, Zephyrus, &c. ceux
lque langue que ce fût, que de vouloir chercher ou établir des regles propres à faire connoître les genres des noms : il n’y a
vains ont égard autant qu’ils peuvent à ces distinctions délicates si propres à enrichir une langue & à en caractériser le
is Priami fatorum. (Virg. Æneid. ij.) Sal au neutre est dans le sens propre , & au masculin il ne se prend guere que dans
. Il etoit naturel que les pronoms avec une signification vague & propre à remplacer celle de tout autre nom, ne fussent a
ine. L’usage en a déterminé quelques-uns par des formes exclusivement propres à un genre distinct : ille, a, ud ; il, elle. « 
es domestiques sont à l’égard du maître : on dit des uns dans le sens propre , qu’ils sont gouvernés ; on le dit des autres dan
énigmatiques. Mais il est très-difficile de n’employer que des termes propres  ; & il faut avoüer d’ailleurs que les termes
s ; & il faut avoüer d’ailleurs que les termes figurés deviennent propres en quelque sorte, quand ils sont consacrés par l’
stinguer l’un de l’autre, d’assigner à l’un & à l’autre son objet propre , de prescrire leurs bornes respectives, & de
rt à cette idée primitive, ses mots peuvent être pris ou dans le sens propre , ou dans le sens figuré. Un mot est dans le sens
dans le sens propre, ou dans le sens figuré. Un mot est dans le sens propre , lorsqu’il est employé pour réveiller dans l’espr
lui convient que par son analogie avec celle qui est l’objet du sens propre . On donne communément le nom de tropes aux divers
langue à marquer sur chacun des mots qu’ils renferment, les décisions propres de l’usage, relatives à ces points de vûe. Voyez
e doit pas négliger la succession euphonique des expressions les pius propres à flater l’oreille. Ce mélange de vûes souvent op
re à la postérité, ils ne s’aviserent pas d’abord des signes les plus propres à produire cet effet. Ils commencerent par employ
’oreille en discerne toutes les variations, sans autre secours que sa propre sensibilité ; au lieu qu’il faut les lumieres de
ons demeurent toujours sans force sous la main même qui étoit la plus propre à leur en donner. Que nous importe en effet que l
la consonne l la lettre h est purement auxiliaire dans quelques noms propres , où elle donne à l la prononciation mouillée ; co
st un idiotisme grec, c’est-à-dire, une façon de parler exclusivement propre à la langue grecque, & éloignée des lois géné
latine, l’hellénisme y est mis au nombre des figures de construction propres à cette langue. Voici sur cela quelques observati
essence consiste à y être en effet un écart de langage exclusivement propre à cette langue. C’est sous ce point de vûe que le
qu’il y aura d’idiomes différens, dont elle aura adopté les locutions propres  ? M. du Marsais paroît avoir senti cet inconvénie
Irrégulier . Pour ce qui concerne les anomaux & les hétéroclites propres à chaque langue, c’est aux grammaires particulier
croire que le terme & le fait qu’il désigne soient exclusivement propres à la langue latine. On trouve plusieurs noms hété
r la voyelle, Quand une autre suit après elle. Ce principe n’est pas propre à la langue latine : inspiré par la nature, &
d’un bâillement trop soûtenu. Lorsque le son prépositif s’est trouvé propre à se prêter à une rapidité assez grande sans être
t dans le matériel, est destiné par l’usage à diverses significations propres , & dont par conséquent le sens actuel dépend
la monnoie ou les médailles, typus. J’ai dit diverses significations propres , parce que l’on ne doit pas regarder un mot comme
rder un mot comme homonyme, quoiqu’il signifie une chose dans le sens propre , & une autre dans le sens figuré. Ainsi le mo
st point homonyme, quoiqu’il ait diverses significations dans le sens propre & dans le sens figuré : dans le sens propre,
ications dans le sens propre & dans le sens figuré : dans le sens propre , il signifie le son qui sort de la bouche ; dans
il n’y a plus unité dans le matériel des homonymes, chacun a son mot propre , mais ces mots ont entre eux une relation de pari
Enallage . Mais ce terme n’est, selon lui, qu’un nom mystérieux, plus propre à cacher l’ignorance réelle de l’analogie qu’à ré
rouve rendue ainsi avec fidélité, il me semble que le mot en est plus propre à désigner que le changement dont il s’agit ne to
par les exemples mêmes de M. du Marsais, & je me servirai de ses propres termes : ce que je ferai sans scrupule par-tout o
ation & des guillemets, & d’y insérer entre deux crochets mes propres réflexions. « Cicéron, dans l’oraison pour Marce
erver le nom, sans charger vainement la mémoire de grands mots, moins propres à éclairer l’esprit qu’à l’embarrasser, ou même à
onsiste dans une véritable confusion des parties, & qu’elle n’est propre qu’à jetter de l’obscurité sur le sens dont elle
le prononçons dans le pronom de la premiere personne : car la valeur propre de ce caractere est de représenter l’articulation
lui que j’adopte sur le même sujet. On peut dire que cette lettre est propre à l’alphabet françois, puisque de toutes les lang
usages ordinaires, ou des lois générales du langage, adaptée au génie propre d’une langue particuliere. R. ἴδιος, peculiaris,
ptée au génie propre d’une langue particuliere. R. ἴδιος, peculiaris, propre , particulier. C’est un terme général dont on peut
Quand je dis qu’un idiotisme est une façon de parler adaptée au génie propre d’un langue particuliere, c’est pour faire compre
n, on a cru assez légérement que les idiotismes étoient des locutions propres & incommunicables, & en conséquence on a
s, & pour y découvrir, s’il est possible, les caracteres du génie propre de la langue qui les a introduits. I. Les idiotis
seul moyen qu’il y ait de reconnoître les caracteres précis du génie propre d’une langue, puisque ce génie ne consiste que da
de son domaine ; & son principal office est de bien fixer le sens propre de chacun des mots autorisés dans cet idiome. La
on. Si l’usage particulier d’une langue autorise l’altération du sens propre de quelques mots, & la substitution d’un sens
ui l’a adopté ; & cet idiotisme est irrégulier, parce que le sens propre des mots y est abandonne ; ce qui est contraire à
ter davantage (magis auctare) ; cet euphémisme, dis-je, est tellement propre au génie de cette langue, que la traduction litté
atachrese), & fondée néanmoins sur quelque analogie entre le sens propre & le sens figuré. Le verbe venir, par exemple
itatis causâ, liceret. Voici une ellipse qui est devenue une locution propre à notre langue, un gallicisme, parce que l’usage
auront chacune des termes & des façons de parler qui leur seront propres , & qui seront comme le caractere de ce génie 
choses ; la traduction rigoureuse de chaque mot par sa signification propre , & la réduction de toute la phrase à la pléni
mieux on écrit & mieux on parle : or il n’y a rien qui soit plus propre à donner aux jeunes gens de la netteté & de l
n temporelle, & doivent prendre chacune dans le mode qui leur est propre , la même dénomination de présent postérieur. Cett
nominations. Je ne puis regarder comme indifférentes, celles qui font propres au langage didactique ; & j’adopterois volont
nol ; il est dérivé de la même racine immédiate qui est exclusivement propre aux présens, ce qui devient pour ceux qui entende
La dérivation philosophique sert à l’expression des idées accessoires propres à la nature d’une idée primitive. La dérivation g
amp; en françois ; mais les Grecs ont de plus un optatif qui leur est propre , & nous avons un mode suppositif qui n’est pa
naturelles de la liberté de l’usage, décidé quelquefois par le génie propre de chaque idiome, & quelquefois par le simple
nce un jugement accessoire subordonné au principal, dont le caractere propre est il faut. C’est à cause de cette propriété que
enues ou résolues. Les inflexions temporelles, qui sont exclusivement propres au verbe, en ont été regardées par Scaliger comme
doute pour cela qu’il a des inflexions & des usages qui lui sont propres , ce qui suffit pour constituer un mode dans le ve
dans le verbe, comme une terminaison différente avec une destination propre suffit pour constituer un cas dans le nom ; mais
au sens individuel. Jamais nous n’employons l’article avant les noms propres , parce que le sens en est de soi-même individuel 
ire, qui emploient souvent l’article par emphase, même avant les noms propres (Voyez la méth. gr. de P. R. liv. VIII. ch. jv.),
morphoses, au moyen des additions qu’on y fait, pour ajoûter à l’idée propre du mot les idées accessoires communes à tous les
un a linea. 3°. Les lettres initiales du nom de Dieu, & des noms propres d’hommes, d’animaux, de villes, de provinces, de
astique, soit civile. Lorsque ces noms sont employés au lieu des noms propres , pour désigner les individus qui sont revêtus de
onation d’autrui ; mais tout homme les tient de soi-même & de son propre sentiment ; au moins dans ce qu’elles ont de radi
la curiosité naturelle de l’esprit humain, il cherche à tirer de son propre fonds même des ressources contre sa propre foible
il cherche à tirer de son propre fonds même des ressources contre sa propre foiblesse ; il lie volontiers les idées qui lui v
ame, & ne pas negliger la succession euphonique des sons les plus propres à flatter l’oreille. Voilà donc trois differens o
elations supposent une succession dans leurs termes ; la priorité est propre à l’un, la postériorité est essentielle à l’autre
ont toujours regardé le mot inversion, comme un terme qui leur étoit propre , qui étoit relatif à l’ordre méchanique des mots
qui est l’énonciation de la pensée ? N’est-ce pas aussi du méchanisme propre à chaque langue, que naissent les idiotismes ? Vo
. Batteux, ont fait de sa doctrine nouvelle sur l’inversion, sous ses propres yeux, & pour ainsi dire sur son bureau le fon
l’esprit, que comme le résultat des regles arbitraires du méchanisme propre de chaque langue ; d’où il s’ensuivroit que chaqu
e fait avec prudence, & sans doute d’après les principes qui sont propres à cet objet ; 2°. le choix des sons qu’il abandon
de rendre plus harmonieuses les langues qui ont adopté des inflexions propres à cette fin, sont les principaux motifs qui sembl
ton si recommandé est pour mettre les jeunes gens sur la voie du tour propre à notre langue. Mais M. Chompré me tire encore d’
qu’elle emploie, & la maniere dont elle les distribue : en termes propres , ce sont le vocabulaire & la syntaxe. Il ne s
Horace ; il n’y a point-là d’ironie ; les mots sont pris dans le sens propre . Parle-t-il de Zoïle ; c’est une ironie : ainsi l
on se sert dans cette figure, ne sont pas pris, dit-il, dans le sens propre & littéral : mais ce grammairien ne s’est-il
à un mot une signification qui n’est pas précisément la signification propre de ce mot ». Or il me semble que dans l’ironie i
ronie il est essentiel que chaque mot soit pris dans sa signification propre  ; autrement l’ironie ne seroit plus une ironie, u
mot ce sens appellatif, que l’on peut regarder en quelque sorte comme propre , relativement à l’ironie ; sans quoi l’auteur aur
speces de mots qui ne suivent pas la marche du paradigme qui leur est propre  : il renferme sous soi deux mots spécifiques, qui
n appelle anomal un verbe irrégulier ; & le nom d’hétéroclite est propre aux mots irréguliers, dont les variations se nomm
cause & sans dessein ; il y a un sentiment éclairé, sinon par ses propres lumieres, du-moins par la lumiere universello que
équence, & de contradiction. Il est plus sage de se défier de ses propres lumieres, & même de la somme, si je puis le d
; si quelques bretons conservent le k dans l’ortographe de leurs noms propres , c’est qu’ils sont dérivés du langage breton plut
lui prêter un son ; mais ce doit être le moins sensible & le plus propre à l’épellation : ainsi l doit se nommer le. Le ca
iront les mots dont il s’agit de la maniere qui leur paroîtra la plus propre pour caractériser la sensation que je viens d’ana
n appelle langue, est une suite ou un amas de certains sons articulés propres à s’unir ensemble, dont se sert un peuple pour si
le sens principal & les sens accessoires qui constituent le sens propre que l’usage a attaché à chaque mot ; les divers s
amp; je dirois d’après cela, qu’une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voi
es mots & de la même syntaxe, chaque peuple peut avoir des usages propres sur la prononciation ou sur les terminaisons des
chaque province a le sien. Si dans la totalité des usages de la voix propres à une nation, on ne considere que l’expression &a
t avec la même facilité. La mere alaitoit d’abord ses enfans pour son propre besoin, puis l’habitude les lui ayant rendus cher
ion, & que la langue qu’il emploie doit être en grande partie son propre ouvrage ; ce qui multiplie autant les langues qu’
voix, qui, sans avoir le même rapport avec certaines idées, sont plus propres à les représenter toutes, comme signes institués 
effort de génie, les substantifs ne surent d’abord qu’autant de noms propres , l’infinitif fut le seul tems des verbes, & à
ensuit que les premiers substantifs n’ont pu jamais être que des noms propres . Mais lorsque, par des moyens que je ne conçois p
s réels, ne doit être regardée que comme une fiction chimérique & propre à égarer. Mais suivons le simple raisonnement. Un
raisonnement. Une langue est, sans contredit, la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voi
Je ne pretends pas insinuer au reste, que le langage des animaux soit propre à peindre le précis analytique de leurs pensées,
on des mots primitifs, & cependant donner à chaque être son signe propre , cor excogitandi ; enfin l’intelligence nécessair
ne même langue n’étoit pour les habitans des plus mauvais une attache propre à les y retenir, & l’ignorance des autres lan
nfin d’être faute ; elle acquiert l’autorité de l’usage, elle devient propre à la même langue qui la condamnoit autrefois ; ma
pour trouver la maniere de ce changement ». C’est encore donner ses propres imaginations pour des raisons ; la multiplication
uses naturelles y auroient amenés par la suite, si les hommes de leur propre mouvement s’étoient dispersés en diverses colonie
ns ce qu’elles ont nécessairement de commun, & ce qu’elles ont de propre sous chacun de ces deux points de vûe, & nous
dis je, supposent un ordre fixe entre leurs termes : la priorité est propre au terme antécédent ; la posteriorité est essenti
n terme dans une langue, quoiqu’elles ayent dans une autre des signes propres & très énergiques. C’est que la nation qui pa
parle une de ces langues, ne s’est point trouvée dans les conjectures propres à y faire naître ces idées, dont l’autre nation a
ngues, par rapport aux diverses especes de mots, vient de la tournure propre de l’esprit national de chacune d’elles, qui fait
alternes ; par exemple, des noms en substantifs & abstractifs, en propres & appellatifs, &c. Voyez Nom . Par l’idée
fication des mots, j’entens l’idée singuliere qui caracterise le sens propre de chaque mot, & qui le distingue de tous les
ous les idiomes, & d’autres qui achevent de caractériser le génie propre de chacun d’eux. Ainsi comme les langues differen
, avec le même sens, mais défigurés par les terminaisons que le génie propre de chaque idiome y a ajoutées, & de maniere q
e latine en rend le génie semblable à celui des Romains, c’est à-dire propre aux choses fermes & mâles ; elle l’est d’un a
jugués avoient leurs langues… Lorsqu’enfin on voit aujourd’hui de ses propres yeux ces langues vivantes ornées d’un article, qu
ui la parle. Une langue, je l’ai déjà dit, est la totalité des usages propres à une nation, pour exprimer les pensées par la vo
axada, embassade ; au lieu de batten, battre, &c. si c’est de son propre fonds qu’elle tire la nouvelle idée, ce ne peut ê
nc aucune idée connue dans une nation qui ne soit désignée par un mot propre dans la langue de cette nation : & comme tout
ionale qui est le sceau nécessaire de sa naturalisation, il est aussi propre que les anciens à toutes les vûes de la syntaxe d
déterminées à tous égards par les principes mêmes de la constitution propre de chacune de ces langues. L’auteur de la Lettre
ue & réglée, à laquelle notre langue est assujettie, la rend plus propre aux sciences ; & que par les tours & les
atoire ; & que celui des langues analogues les rend d’autant plus propres à l’exposition nette & précise de la vérité,
ne, &c : & c’est avec raison qu’Esrame, Epist. liv. X, dit en propres termes : Hoc unum expertus, video nullis in litte
perçois encore quelque chose de si arbitraire, que je ne la crois pas propre à réunir tous les suffrages. D’après Hesychius, V
ux. Voyez Écriture chinoise . Chaque langue doit donc avoir son corps propre de lettres élémentaires ; & il seroit à souha
t donc un trope, par lequel on conçoit la chose autrement que le sens propre ne l’annonce ; c’est le caractere de tous les tro
c’est le caractere de tous les tropes (voyez Trope) ; & les noms propres de chacun rendent presque tous la même idée, parc
ici le conséquent pour l’antécédent.] « Cedo veut dire dans le sens propre , je cede, je me rends ; cependant par une métalep
figure, par laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d’un nom (j’aimerois mieux dire d’un mot) à une a
l’esprit. Un mot pris dans un sens métaphorique perd sa signification propre , & en prend une nouvelle qui ne se présente à
résente à l’esprit que par la comparaison que l’on fait entre le sens propre de ce mot, & ce qu’on lui compare : par exemp
rs de la vérité ; en cette phrase, couleurs n’a plus de signification propre & primitive ; ce mot ne marque plus cette lum
les dehors, les apparentes ; & cela par comparaison entre le sens propre de couleurs & les dehors que prend un homme q
lumiere est pris métaphoriquement ; car comme la lumiere dans le sens propre nous fait voir les objets corporels, de même la f
sert dans la métaphore, est pris dans un autre sens que dans le sens propre  ; il est, pour ainsi dire, dans une demeure empru
n est composé par collatio, qui auroit très-bien exprimé le caractere propre du trope dont il est question, puisqu’il suppose
e dicitur. Quint. Inst. VIII. 6. de Tropis.] « Mesurer, dans le sens propre , c’est juger d’une quantité inconnue par une quan
es occupent l’esprit plus agréablement que si l’on se servoit de mots propres , & qu’elles rendent le discours plus énergiqu
s cet exemple sepultam a un sens tout nouveau & différent du sens propre . 2° Sepultam n’a ce nouveau sens que parce qu’il
nt à somno vinoque, avec lesquels il ne sauroit être uni dans le sens propre  ; car ce n’est que par une nouvelle union des ter
mots se donnent le sens métaphorique. Lumiere n’est uni dans le sens propre qu’avec le feu, le soleil & les autres objets
ès-ordinaire ; en voici encore quelques exemples. On dit dans le sens propre , s’enivrer de quelque liqueur ; & l’on dit pa
les blés & qui leur est nuisible. Zizanie n’est point en usage au propre , mais il se dit par métaphore pour discorde, mesi
r la zizanie dans une famille. Materia (matiere) se dit dans le sens propre de la substance étendue, considérée comme princip
plus touchés de ce malheur. C’est ainsi que callere, qui dans le sens propre veut dire avoir des durillons, être endurci, sign
tume à ses manieres, je sais le prendre comme il faut. Vûe se dit au propre de la faculté de voir, & par extension de la
vûes, perdre de vûe une entreprise, n’y plus penser. Goût se dit au propre du sens par lequel nous recevons les impressions
est du goût pris dans le sens figuré, comme du goût pris dans le sens propre . Les viandes plaisent ou déplaisent au goût sans
de l’exactitude etonnante de notre grammairien, à distinguer le sens propre du sens figure, & à assigner dans l’un le fon
u aussi à l’egard des autres tropes : par exemple, lumen dans le sens propre , signifie lumiere. Les poëtes latins ont donné ce
s si cette correction répare la premiere faute. Ecorce, dans le sens propre , est la partie extétérieure des arbres & des
, s’attachent, s’amusent, conviennent fort bien avec l’écorce pris au propre  ; mais vous ne diriez pas au propre, fondre l’éco
t fort bien avec l’écorce pris au propre ; mais vous ne diriez pas au propre , fondre l’écorce ; fondre se dit de la glace ou d
amp; l’aile gauche. Il est si vrai que chaque langue a ses métaphores propres & consacrées par l’usage, que si vous en chan
mot un sens métaphorique, ou par nécessité, quand on manque de terme propre , ou par une raison de préférence, pour présenter
nomen deesse videatur. Quintil. inst. VIII. vj. Ajoutez à cela que le propre des métaphores, pour employer les termes de la tr
es vivantes ne puissent ou ne doivent être regardées comme des moyens propres à acquérir ensuite des lumieres plus importantes 
de vos éleves une connoissance suffisante des principes grammaticaux propres à cette langue, qui se réduisent à-peu-près à la
st le vrai-moyen de leur apprendre promptement & sûrement le sens propre & le sens figuré de vos mots, vos tropes, vos
e Priscien nous apprend, lib. V. de casibus, que l’ablatif est un cas propre aux Romains, nouvellement introduit dans leur lan
ttre en oeuvre tout ce que notre industrie peut nous suggérer de plus propre à donner aux commençans l’intelligence du latin &
rsion, tant de vive-voix que par écrit ; que l’un des moyens les plus propres à amener dans la méthode de l’institution publiqu
asculin, pour s’accorder en cas, en nombre & en genre avec le nom propre Spuri, auquel il a un rapport d’identité. Voyez C
ntité . Spuri (Spurius) est au vocatif singulier de Spurius, ii, nom propre , masculin & hétéroclite, de la deuxieme décli
us respectables & des maîtres les plus habiles, mais même par ses propres succès, qui n’aboutissent enfin qu’à la structure
lui de mettre dans la tête des enfans les principes raisonnés de leur propre langue, la langue qu’il leur importe le plus de s
ns générales comprises dans le premier, & se bornera à ce qui est propre à la langue latine. Ces différences propres naiss
p; se bornera à ce qui est propre à la langue latine. Ces différences propres naissent du génie de cette langue, qui a admis tr
gaisons seront suivies de quelques remarques générales sur les usages propres de l’infinitif, des gérondifs, des supins, &
ce qui paroît avoir influé sur sa diction, lors même qu’il énonce ses propres pensées : on y sent le latinisme tout pur ; &
enir & à l’intelligence du sens, & à la connoissance du génie propre du latin : car loin de regarder cette interprétat
’un dictionnaire latin-françois qui leur présentât uniquement le sens propre de chaque mot, ou qui ne leur assignât aucun sens
assignât les radicaux latins des derivés & des composés, le sens propre en est plus sensible. Exercés quelque tems de cet
Marsais, je crois avoir suffisamment discuté ailleurs ce qui lui est propre . Voyez Inversion . B. E. R. M. MODES
, Personne, Concordance, Identité Il y a d’autres accidens qui sont propres au verbe, & dont aucune autre espece-de mot n
a concordance des personnes qui indiquent des relations exclusivement propres au sujet considéré comme sujet. Les modes imperso
airien, que la distinction des modes est chimérique, & uniquement propre à répandre des ténebres dans la Grammaire. La tro
res. Mais chaque espece de mot & même chaque mot ayant sa maniere propre de présenter l’objet dont il est le signe, la sig
appelle les modes des verbes, autrement chaque verbe auroit ses modes propres , parce qu’un attribut n’est pas susceptible des m
e ou plus pathétique, qui ne voit qu’un tour elliptique est bien plus propre à produire cet heureux effet qu’une construction
, elle consiste dans la totalité des idées qui en constituent le sens propre & figuré. Un mot est pris dans le sens propre
constituent le sens propre & figuré. Un mot est pris dans le sens propre lorsqu’il est employé pour exciter dans l’esprit
le il n’a rapport que par l’analogie de celle qui est l’objet du sens propre . Ainsi le sens propre est antérieur au sens figur
par l’analogie de celle qui est l’objet du sens propre. Ainsi le sens propre est antérieur au sens figuré, il en est le fondem
t des êtres déterminés ; c’est là le point de vûe commun qui leur est propre . Mais les adjectifs & les verbes ne se revêt
minés, voyez Identité , & c’est-là le point de vûe commun qui est propre à ces deux especes, & qui les distingue des d
ait attention à la premiere division des noms en appellatifs & en propres , & à la soudivision des appellatifs en généri
pellatifs, est celle d’une nature commune à plusieurs ; dans les noms propres , c’est l’idée d’une nature individuelle ; dans le
ifiques à l’égard de brute : Ciceron, Médor, Bucephale, sont des noms propres compris sous les spécifiques homme, chien, cheval
erminaisons différentes qu’ils prennent successivement selon le genre propre du nom auquel ils ont rapport, qu’ils imitent en
ur division métaphysique en appellatifs génériques, spécifiques & propres , sont également fondées sur l’idée déterminative
eur nature ; & de-là la division des noms en appellatifs & en propres , & celle des appellatifs en génériques &
ée totale, avec l’autre idée partielle qui constitue la signification propre ou de l’adjectif évangélique dans le second exemp
z Adjectif & Article . 6°. Les tems sont des formes exclusivement propres au verbe, & qui expriment les différens rappo
i ont admis des tems, que c’est une espece de variation exclusivement propre au verbe, puisqu’il n’y a que le verbe qui en soi
ien approfondi la nature des tems. Cette forme tient donc à l’essence propre du verbe, à l’idée différencielle & spécifiqu
n’est bonne qu’autant que le nom latin verbum sera pris dans son sens propre pour signifier mot, & non pas verbe, parce qu
tous la même idée fondamentale : mais chaque espece ayant sa maniere propre de présenter l’objet dont il est le signe, la sig
grément & d’élégance, mais, encore comme l’un des moyens les plus propres à faciliter l’intelligence & la communication
uisqu’il n’y a ni inflexion ni terminaison qui n’ait sa signification propre  : mais les objets de cette signification ne sont
de qui nous descendons, eussent également trouvé ce radical dans leur propre fonds, & que l’onomatopée l’eût consacré chez
u’une articulation, & de donner à chaque articulation sa consonne propre .] « Quoi qu’il en soit de mon idée de réforme, d
est plus analogue au son nasal qui précéde, & conséquemment plus propre à le lier avec le son suivant que toute autre art
magnifique, regne, trogne, &c. Il faut en excepter quelques noms propres , comme Clugni, Regnaud, Regnard, où n a sa signif
t, est souvent l’abregé du mot nom, ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on ignore, ou d’un nom propre quelconque qu’il
m, ou nomen, & le signe d’un nom propre qu’on ignore, ou d’un nom propre quelconque qu’il faut y substituer dans la lectur
un attribut, non comme conçue par celui qui parle, mais comme un mode propre à sa pensée actuelle ; en un mot la négation ne p
nce elle-même qu’elle indique immédiatement comme l’un des caracteres propres au jugement actuellement énoncé. Si je dis, par e
qui ajoûtent à l’idée caractéristique de leur espece, & à l’idée propre qui les individualise l’idée particuliere de la n
nt l’absence de l’idée individuelle qui en constitue la signification propre  ; ce qui est communément indiqué par une particul
, non & ne, il y a dans notre langue quelques usages qui lui sont propres , & dont je pourrois grossir cet article ; mai
t je pourrois grossir cet article ; mais je l’ai déjà dit, ce qui est propre à certaines langues, n’est nullement encyclopédiq
es autres idiomes, parce que chaque langue est la totalité des usages propres à la nation qui la parle, pour exprimer les pensé
n entre deux partis opposés, &c. Le mot neutre est aussi un terme propre à la grammaire, & il y est employé dans deux
ux qui désignent des êtres qui ont ou qui peuvent avoir une existence propre & indépendante de tout sujet, & que les P
que l’esprit n’envisage en soi, & comme jouissant d’une existence propre , qu’au moyen de l’abstraction ; ce qui fait que l
ge la nature des êtres, on distingue les noms en appellatifs & en propres . Les noms appellatifs sont ceux qui présentent à
p; le troisieme, à chacun des individus de ces deux especes. Les noms propres sont ceux qui présentent à l’esprit des êtres dét
nt dans l’univers que des individus ; que chaque individu a sa nature propre & incommunicable ; & conséquemment qu’il
dans l’autre un chagement contraire. D’où il suit encore que les noms propres , déterminant les êtres par une nature individuell
re ; il semble qu’il ne devroit y avoir dans les langues que des noms propres , pour déterminer les êtres par l’idée de leur nat
yons cependant qu’il y a au contraire plus de noms appellatifs que de propres . D’où vient cette contradiction ? Est-elle réelle
? Est-elle réelle ? N’est-elle qu’apparente ? 1°. S’il falloit un nom propre à chacun des individus réels ou abstraits qui com
lui que le lecteur a actuellement sous les yeux. 2°. L’usage des noms propres suppose déja une connoissance des individus, sino
nnoît plus particulierement, y sont communément désignés par des noms propres , comme les empires, les royaumes, les provinces,
idus d’une certaine espece y est plus nécessaire ; ils ont leurs noms propres dans le langage de cette société particuliere : m
rande ourse, &c. entrez dans un manege, chaque cheval y a son nom propre , le brillant, le lutin, le fougueux, &c. chaq
. chaque particulier établit de même dans son écurie une nomenclature propre  ; mais il ne s’en sert que dans son domestique, p
phere. Si l’on ne vouloit donc admettre dans les langues que des noms propres , il faudroit admettre autant de langues différent
ve. Voyez Appellatif & Générique . § 2. Pour ce qui est des noms propres , c’est en vertu d’un usage postérieur qu’ils acqu
urroit pas prouver le contraire : au-lieu qu’il n’y a pas un seul nom propre dont on puisse assigner l’origine, dans quelque l
llative & générale. Tout le monde sait qu’en hébreu tous les noms propres de l’ancien Testament sont dans ce cas : on peut
ις, nova urbs, de νέος, novus, & de πόλις, urbs, &c. Les noms propres des Latins étoient encore dans le même cas : Luci
nemi, &c. Cette généralité de la signification primitive des noms propres pouvoit quelquefois faire obstacle à la distincti
n a cherché par-tout à y remédier. Les Grecs individualisoient le nom propre par le génitif de celui du pere ; Ἀλέξανδρος ὁ Φι
es ses branches ; Julii, Antonii, &c. c’étoit probablement le nom propre du premier auteur de la maison, puisque les Jules
téresser la Philosophie à l’égard des noms appellatifs & des noms propres , il faut nous arrêter un moment sur ce qui regard
pelloit B… Les premiers substantifs n’ont pû jamais être que des noms propres  ». L’auteur de la Lettre sur les sourds & mu
tisfaisante. Ce que l’on vient de remarquer sur l’étymologie des noms propres dans tous les idiomes connus, où il est constant
quelques appellatifs ayent cette priorité à l’égard de plusieurs noms propres  : cependant il est certain que l’espece des noms
usieurs noms propres : cependant il est certain que l’espece des noms propres doit avoir la priorité de nature à l’égard des ap
me des autres langues. Car si l’on accorde à la dualité une inflexion propre , pourquoi n’en accorderoit-on pas aussi de partic
de ce que l’on prend pour appellatif des noms qui sont véritablement propres . Le nom de chaque métal, or, argent, fer, sont, s
ins qu’ils ne soient pris dans un sens figuré. Les noms reconnus pour propres sont précisément dans le même cas : essentielleme
s, c’est qu’il s’agit de noms véritablement appellatifs & devenus propres à quelque collection d’individus ; comme, Julii,
Romani, Afri, Aquinates, nostrates, &c. ou bien il s’agit de noms propres employés par antonomase dans un sens appellatif,
es, les Saumaises pour les fameux critiques, &c. Lorsque les noms propres prennent la signification plurielle en françois,
ment plusieurs individus d’une même famille, parce qu’ils sont le nom propre de famille, ils ne prennent pas la terminaison pl
lettres ; les Ciceron ne se sont pas également illustrés. Si les noms propres deviennent appellatifs par antonomase, ils prenne
ndividuelle de nombre, qu’il ne l’autorise d’appeller êtres, les noms propres qui expriment une idée individuelle d’être : il f
système numéral des langues ; chacune a été déterminée par son génie propre , qui n’est que le résultat d’une infinité de circ
ité est le nom appellatif ; couple, douzaine, vingtaine sont des noms propres ou individuels : & c’est ainsi que la nature
de vertu est exprimée par le nom appellatif vertu, & par les noms propres prudence, courage, chasteté, &c. Pour ce qui
, courage, chasteté, &c. Pour ce qui est des prétendus caracteres propres des mots que je regarde comme des noms numéraux c
seau, gâteau, veau. Cette irrégularité orthographique ne nous est pas propre  : les Grecs ont dit ὦλαξ & αὖλαξ, sulcus (sil
avec la voyelle u pour représenter le son ou qui n’a pas de caractere propre en françois ; comme dans bouton, courage, douceur
e que dans le cas précédent, puisque ces sons ont d’autres caracteres propres . Or oi vaut ê : 1°. dans quelques adjectifs natio
int un trope, dit M. du Marsais, puisque le mot se prend dans le sens propre  ; mais j’ai cru qu’il n’étoit pas inutile de la r
aa, qui signifie fleuve ; ce nom générique est devenu ensuite le nom propre de trois rivieres dans les Pays-bas, de trois en
est jointe à l’échappement, on a joint de même deux caractéristiques propres  : frangere, briser, breche, phur ou phour, c’est
stantivement dans la grammaire grecque, pour désigner un mode qui est propre aux verbes de cette langue. L’optatif est un mod
verbe. Voyez Mode & Oblique . Cette remarque me paroît bien plus propre à fixer l’optatif après le subjonctif dans l’ordr
qui le rendent reconnoissable ? Une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voi
ement étymologique me paroît d’autant mieux fondé & d’autant plus propre à devenir universel, que l’on doit regarder les a
bles de la ponctuation. La premiere de ces deux formes me paroît plus propre à faciliter le coup d’oeil philosophique sur l’em
lations intérieures. L’Encyclopédie ne doit se charger d’aucun détail propre à quelque langue que ce soit en particulier, fût-
a été exposée dans le prospectus général de la Grammaire, étoit plus propre à faire embrasser d’un coup d’oeil toute l’étendu
z. M. l’abbé de Dangeau, opusc. 148. remarque que si dans quelque mot propre il y a pour finale un b ou un d, comme dans Amina
80. Les Latins employoient souvent p par abbréviation. Dans les noms propres , P. veut dire Publius ; dans S. P. Q. R. c’est po
deles fussent présentés aux jeunes gens sous une forme agréable & propre à intéresser leur imagination : il faudroit, selo
 ; & il est singulier qu’on se soit avisé si tard d’employer leur propre langue pour les instruire. Une autre méprise, c’e
minatif singulier en a ou en as, en e ou en es : ainsi après la regle propre à chaque espece, il faut un paradigme de chacune.
quent doit être connu ; & l’on remarquera l’irrégularité des noms propres en ius, de ceux en eus venus du grec, & de ce
ivent présenter les variations du mot sous les points de vûe les plus propres à fixer les lois usuelles de la Grammaire de chaq
. Cette disposition fera mieux sentir ce qu’il y a de commun & de propre à chaque personne. 2°. Comme l’expédient est égal
ens de dire de ceux de la langue latine, en observant ce que le génie propre de chaque langue exige de particulier, soit en pl
fication fondamentale qui le fait verbe ; & c’est ce point de vûe propre qui en fait dans le verbe un mode distingué des a
est séparer le participe du verbe, par la raison qu’il a un caractere propre qui l’empêche d’être confondu avec les autres mod
de la syntaxe usuelle, prouve directement que l’accusatif est le cas propre qui convient au complément objectif du participe,
cipe actif est toujours appliqué immédiatement à un sujet qui lui est propre , parce qu’il est adjectif, & que tout adjecti
oin ; accoutumé à déméler les nuances les plus delicates, & moins propre à approfondir la vraie nature des choses. Ce n’es
: il me semble seulement que ce tour est un peu plus éloigné du génie propre de notre langue, parce qu’il y a un hyperbate, qu
eule, dit M. l’abbé d’Olivet, & si connue de tout le monde, n’est propre qu’à confirmer la regle, & qu’à lui assurer l
fférenciées & par leurs noms spécifiques & par des caracteres propres très-marques : on ne s’avise point de dire que la
ître sous ce nom, puisqu’il faut blen en fixer la notion par un terme propre , ne sont les signes d’aucune idée totale ; la plu
, servant comme particule, conserve le même sens d’opposition qui est propre à la préposition ; contredire, contremander, cont
les noms patronymiques sont proprement ceux qui étant dérivés du nom propre d’une personne, sont attribués à tous ses descend
oit être donné qu’aux descendans immédiats de la personne dont le nom propre est radical, comme quand Hector, fils de Priam, e
qu’on l’a vûe avec réflexion, & qu’on ne l’assûre que d’après sa propre expérience bien constatée ; c’est donc un pléonas
ue hébraïque, & il semble en faire un caractere particulier & propre , tant l’usage en est fréquent & nécessaire. 1
e cette addition de l’infinitif au verbe n’a en hébreu aucune énergie propre  : hac additio ejusdem verbi… nullam habet in hebr
M.) PLURIEL PLURIEL, le, adj. c’est un titre particulierement propre à la Grammaire, pour caractériser un des nombres
iel fait pareillement cieux au pluriel, quand il est question du sens propre  ; mais on dit des ciels de lit, & en peinture
e peut se restraindre à un nombre plus ou moins grand d’individus. Le propre de l’article est de déterminer l’étendue, de mani
ici que la dénomination du plus-que-parfait a tous les vices les plus propres à la faire proscrire. 1°. Elle ne donne aucune id
porté l’art de ponctuer à sa perfection, si l’Imprimerie, qui est si propre à éterniser les inventions de l’esprit humain, eû
ème de ponctuation construit sur de solides fondemens, n’est pas plus propre à la langue françoise qu’à toute autre langue. C’
plus pour le marquer : moins le tour ou la longueur de la phrase est propre à rendre sensible l’interrogation, plus il faut s
eptibles de ce genre. Quel inconvénient y a-t-il à les regarder comme propres aux deux, ainsi que leur pluriel ? Quoi ! on aime
t de mettre un acte en opposition avec l’habitude, l’adverbe est plus propre à marquer l’habitude, & la phrase adverbiale
end pour des prépositions, doit être rapporté à la classe qui lui est propre . Ainsi vis-à-vis, que l’on devroit, ce me semble,
L’opposition suppose toujours un fonds commun ; & rien n’est plus propre à faire bien sortir les différences des synonymes
’en second, & qui par conséquent se trouve conjointement avec son propre complément sous le régime de la premiere. Cette p
) employé quelquefois comme substantif ; c’est un terme exclusivement propre au langage grammatical, pour y signifier quelque
mbres & les cas dans les langues qui les admettent sont également propres aux deux especes, parce que les deux especes énon
ir des termes de M. l’abbé Girard, tome I. disc. vj. p. 283, que leur propre valeur n’est qu’un renouvellement d’idées qui dés
ue je ne l’aie désignée par aucun trait qui lui soit individuellement propre  ; le rôle dont elle étoit chargée dans la représe
rs ce sujet individuellement, & rappelle le souvenir de sa nature propre  ; mais ce souvenir n’est rappellé qu’accidentelle
t que par l’idée de la personne ou du rôle ; & c’est le caractere propre des pronoms. Quant à ce qu’ajoute M. Fréron que t
ois sujets déterminés, chacun par l’idée caractéristique de sa nature propre & individuelle. Voici une autre proposition d
elations supposent une succession dans leurs termes ; la priorité est propre à l’un, la postériorité est essentielle à l’autre
La proposition est simplement expositive, quand elle est l’expression propre du jugement actuel de celui qui la prononce : Die
0 ; & surmonté d’une petite barre, Q valoit 500000. Dans les noms propres des Romains, Q signifioit Quintus ou Quintius. Su
le fait à l’égard du premier ; ni l’un ni l’autre n’est l’objet de sa propre action ; l’action d’aimer est réciproque. Dans le
ppellé réfléchi, parce que le sujet qui agit, est alors l’objet de sa propre action ; l’action retourne en quelque maniere ver
dement à l’article Gouverner . Il s’agit ici d’en déterminer le sens propre par rapport au langage grammatical. Quoiqu’on ait
anieres possibles de déterminer la signification du mot. Rien de plus propre à mettre en abrégé, sous les yeux, toutes ces div
ne consulter que l’usage de notre langue, & de parler le langage propre de notre grammaire, sans égard pour la grammaire
elque chose de commun avec les autres pronoms, & quelque chose de propre . Ce qu’il a de commun, est qu’il se met au lieu d
is chrétien ; vous qui êtes chrétien ; lui qui est roi. Ce qu’il a de propre peut être considéré en deux manieres. La premiere
velle méthode pour cette langue. La seconde chose que le relatif a de propre , & que je ne sache point avoir encore été rem
d’une conjonction ; ce qui en le différenciant d’is, ea, id, le rend propre à unir la proposition dont il fait partie à une a
ement pour une conjonction & un pronom démonstratif : ce sont les propres termes de l’auteur : que dans d’autres occurrence
générale des adjectifs, que découlent les regles de syntaxe qui sont propres à cette sorte de mot. Premiere regle. L’adjectif
 : il est vrai que le cas d’un pronom ne se décide que par le rapport propre dont il est chargé dans l’ensemble de la phrase,
ussi le fondement de la regle proposée par Vaugelas (rem. 369.) comme propre à notre langue, que le pronom relatif (c’est-à-di
est dit au mot Indéfini , (n. 2.) Coroll. 3. Comme la signification propre de chaque mot est essentiellement une ; c’est une
jà dit dans cet article, & je le répete encore : la signification propre des mots est essentillement une : la multiplicité
ion propre des mots est essentillement une : la multiplicité des sens propres seroit directement contraire au but de la parole,
y croy ent voir, ou qu’ils sont en état même de rendre raison de leur propre phrase, quelle heure est-il. Je n’irai pourtant p
es où entre qui, quae, quod, je veux dire, en rappellant l’antécédent propre & l’impératif qui doit marquer l’interrogatio
, &c. Il faut encore observer un principe étymologique qui semble propre à la lettre s relativement à notre langue, c’est
r sur les s muets, si ce n’est dans le seul mot est, ou dans des noms propres de famille, qui ne sont pas, rigoureusement parla
t dans les livres classiques. S, veut dire assez souvent Servius, nom propre , ou sanctus ; SS, sanctissimus. S. C, senatus con
itive est toujours l’objet immédiat des diverses acceptions. 1. Sens propre , sens figuré. Il n’en est pas ainsi à l’égard des
d’être détaillées ; on dit alors que le mot est employé dans le sens propre , comme quand on dit, le feu brûle, la lumiere nou
rimitive sans aucune altération, c’est pourquoi ils sont dans le sens propre . « Mais, dit M. du Marsais, Trop. Part. I. art.
ignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces objets, les peignent ou avec plus d’énergi
n figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre  ; elle est même ordinairement plus vive & plu
nne en quelque sens figuré, c’est-à-dire, éloigné de sa signification propre & primitive. Les mots les plus communs, &
; alors il doit avoir recours à quelqu’autre expression figurée de sa propre langue, qui réponde, s’il est possible, à celle d
ndre ma pensée par cet exemple. Porter se rend en latin dans le sens propre par ferre : mais quand nous disons porter envie,
’agit de traduire un mot latin ? Pourquoi joint-on à la fignification propre d’un mot, quel qu’autre signification figurée, qu
nos dictionnaires donnassent d’abord à un mot latin la signification propre que ce mot avoit dans l’imagination des auteurs l
de deux sortes. 1. Il y a un sens littéral rigoureux ; c’est le sens propre d’un mot, c’est la lettre prise à la rigueur, str
uand on dit d’un politique, qu’il seme à propos la division entre ses propres ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigue
res ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le sens propre , & de la même maniere qu’on dit semer du blé 
met la main à la charrue & qui regarde derriere lui, n’est point propre pour le royaume de Dieu, on voit bien qu’il n’a p
un laboureur qui en travaillant tourne quelquefois la tête, n’est pas propre pour le ciel ; le vrai sens que ces paroles prése
ns allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son sens propre , signifie toute autre chose : c’est une histoire
en votre main. Il me semble que de pareilles observations sont fort propres à faire concevoir qu’il est nécessaire d’apporter
ode subjonctif ; c’est sur-tout dans ce dernier sens que ce terme est propre au langage grammatical, pour y désigner un mode p
nnent véritablement noms : c’est lorsque l’on s’en sert comme de mots propres à marquer d’une maniere déterminée la nature des
e ; la comparaison que je fais de deux êtres est à moi, c’est un acte propre de mon esprit ; le rapport que je découvre entre
supériorité, comme le seul auquel l’usage ait destiné une terminaison propre , & le seul peut-être auquel il ait été fait a
spece, quoiqu’il en tire une conséquence assez différente ; voici ses propres termes : non parùm hanc sententiam juvat ; (il pa
ienne est plus conforme que l’allemande à celle des Latins. 6°. Notre propre usage ne nous démontre-t-il pas la même vérité ?
omme un signe de mépris, ou au contraire de caresse, que dans le sens propre de diminution physique, si ce n’est une diminutio
iversalité de notre analogie. 1°. Le sens ampliatif a une terminaison propre en grec, en latin, en italien & en espagnol ;
arque par la répétition matérielle du positif ; & ce tour qui est propre au génie de ces langues, a quelquefois été imité
latin tam magnus. 4°. Le comparatif de supériorité a une terminaison propre en grec & en latin : de σοφὸς, sage, vient σο
ues le seul des trois sens comparatifs qui y ait reçu une terminaison propre , on donne à l’adjectif pris sous cette forme le s
Pour ce qui est du superlatif, nous ne le différencions du comparatif propre qu’en mettant l’article le, la, les ou son équiva
ques idiomes, que l’usage les y eût caractérisés par des terminaisons propres  ; cependant la chose est évidente. Les adjectifs
e ou d’un article possessif ; ce qui fait la différence du comparatif propre & du superlatif. Outre ce mal-entendu, Vaugel
iens ont adopté dans ce sens le terme de supin, comme pouvant devenir propre au langage grammatical ; c’est assurément dans le
mae, Lugduni, est une phrase que l’usage n’autorise que pour les noms propres de villes qui sont singuliers & de l’une des
ment suivie d’un son qu’elle modifie, & auquel elle appartient en propre , sans pouvoir appartenir à aucun son précédent ;
oyelle écrite ; mais outre la précaution de ne pas imprimer le schéva propre à la consonne finale, un maître intelligent saura
s en deux sens différens dans la même phrase, d’une part dans le sens propre , & de l’autre dans un sens figuré. Voici des
oea thymo mihi dulcior Hyblae, Virg. ecl. vij. 37. le mot doux est au propre par rapport au thym, & il est au figuré par r
ts consumé, Brûlé de plus de feux que je n’en allumai. brûlé est au propre , par rapport aux feux que Pyrrhus alluma dans la
porte à cor eorum, est pris dans un sens métaphorique ; & le sens propre qui se rapporte à lac est nécessairement attaché
yllepse aux seuls cas où le sens figuré ne peut être rendu par un mot propre . M. du Marsais semble insinuer, que le sens figur
s n’est point une métaphore ; c’est une antonomase ; ce sont des noms propres employés pour des noms appellatifs. Je dis que da
it plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre . Quand au lieu de dire d’un homme qu’il aime le v
voiles une signification plus étendue que celle qu’il a dans le sens propre  ; je prends la partie pour le tout. La synecdoque
e on donne une signification particuliere, à un mot qui, dans le sens propre , a une signification plus générale ; ou au contra
raire, on donne une signification générale à un mot qui, dans le sens propre , n’a qu’une signification particuliere. En un mot
aire la synecdoque de l’espece : c’est lorsqu’un mot qui dans le sens propre ne signifie qu’une espece particuliere, se prend
es hivers, c’est-à-dire, après quelques années. L’onde, dans le sens propre , signifie une vague, un flot ; cependant les poet
. Que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le sens propre signifie le moins ; ou au au contraire elle fait
au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le sens propre marque le plus. 2°. Dans l’une & l’autre figu
& leurs fausses diphtongues, & que ces termes sont absolument propres à leur prosodie ; nous ferons mieux de les regard
ticuliers de Regia Parnassi, de Gradus ad Parnassum, &c. est fort propre à perpétuer cette idée dans toutes les têtes qui
e à sa maniere par une idée accessoire qui lui constitue un caractere propre & singulier. La ressemblance que produit l’id
mme une source d’agrémens, mais encore comme l’un des moyens les plus propres à faciliter l’intelligence & la communication
s dignes de l’être. Ce n’est pas non plus une chose qui appartient en propre à notre idiôme. M. Gottsched vient de donner (175
le dans laquelle on traduit, ou même dans laquelle on veut écrire ses propres pensées. « Nous avons, dit M. du Marsais (Trop.
u de simplicité, que les idées peuvent avoir ; ils me paroissent plus propres à fatiguer la mémoire, qu’à enrichir & facili
e plutôt que comme une figure de construction ; puisque c’est, de son propre aveu, la loi de concordance qui est violée ici da
çue de l’autorité de l’usage, puisqu’elles n’ont aucune signification propre & naturelle. Que l’on reproche à notre usage,
leurs abusivement par le commun des Grammairiens, me paroissent assez propres à caractériser ces deux différences de tems. On p
quer que la dénomination de plusque parfait a tous les vices les plus propres à la faire proscrire. 1°. Elle implique contradic
espagnol, on trouve encore un prétérit antérieur périodique, qui est propre à ces langues, & qui differe du précédent par
mentale, différent entr’eux par les infléxions & les terminaisous propres à chacun. Je dis inflexions & terminaisons ;
modernes, nous conduit encore aux mêmes conclusions par ses analogies propres  ; & l’on peut même dire, qu’elle ajoute quelq
acine immédiate toute différente, & qui caracterise leur analogie propre  : d’ailleurs, les tems correspondans de la voix p
séquent une racine commune, qui est comme le type de la signification propre à chaque verbe : cette racine passe ensuite par d
phoses, au moyen des additions que l’on y fait, pour ajouter à l’idée propre du verbe les idées accessoires communes à tous le
ajoutée à la racine commune modifiée par l’inflexion qui convient en propre à chaque verbe, caractérise le premier des prétér
ésens définis ont une inflexion commune b, qui leur est exclusivement propre , & qui indique dans ces deux tems une idée co
qu’il en exprime le rapport à l’action qui constitue la signification propre du verbe. On voit d’autre part les présens du ver
ujet, exprime l’état par rapport à l’action qui fait la signification propre du verbe, état d’antériorité qui devient dès-lors
ire l’épreuve, les mêmes analogies ou d’autres équivalentes également propres à confirmer mon systeme. Art. IV. Conformité du s
lleurs, & je le répete ici ; il est plus sage de se défier de ses propres lumieres, que de juger irrégulier ce dont on ne v
us universel. Mais notre langue en a adopté quelques-uns qui lui sont propres , & qui dès-lors méritent d’être également app
. Je ne sache pas qu’aucune langue ait admis des formes exclusivement propres à exprimer cette espece de tems ; mais, comme je
toutes les impressions des anciens préjugés par les détails les plus propres à justifier ce qu’ils mettent en-avant. 2°. Si l’
il se trouve même des gens de lettres, qui osent s’élever contre leur propre langue, la taxer d’anomalie, de caprice, de bisar
prétérit absolu & l’aoriste ont chacun une destination tellement propre , qu’il n’est jamais permis de mettre l’un à la pl
suffisante que chacune de ces formes a une destination exclusivement propre , & que je puis adopter toutes ses observation
semble que la version est plus littérale, plus attachée aux procédés propres de la langue originale, & plus asservie dans
La traduction ajoûte aux découvertes de la version littérale, le tour propre du génie de la langue dans laquelle elle prétend
ent & la source : le sens figuré ne peut prendre la place du sens propre que par analogie, & nervosus doit pareillemen
à un mot une signification qui n’est pas précisément la signification propre de ce mot … Ces figures sont appellées tropes, du
, afin de lui faire signifier ce qu’il ne signifie point dans le sens propre . Voyez Sens . Voiles, dans le sens propre, ne sig
signifie point dans le sens propre. Voyez Sens . Voiles, dans le sens propre , ne signifie point vaisseaux, les voiles ne sont
ris dans une signification qui n’est pas précisément sa signification propre … Par exemple, il n’y a plus de Pyrénées, dit Loui
: personne n’entendit cette expression à la lettre & dans le sens propre  ; elle avoit un sens figuré… Mais quelle espece p
 ? Cela dépend de la maniere dont un mot s’écarte de sa signification propre pour en prendre une autre ». I. De la subordinat
on embrasse ; & ces notions portent sur la connoissance des idées propres & distinctives qui les caractérisent : or cet
i est le fondement de la catachrese & de la métaphore ; on dit au propre une feuille d’arbre, & par catachrèse une feu
ecours à la catachrèse par nécessité, quand on ne trouve point de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire ». [Voilà, si j
hrèse, quand elle est employée par nécessité pour tenir lieu d’un mot propre qui manque dans la langue. D’où je conclus que la
étaphores, des tropes, mais si naturels & si clairs, que les mots propres ne le seroient pas davantage. Aussi notre langue,
st tellement accoutumé, qu’à peine les distingue-t-on des expressions propres , comme il paroît dans celles-ci qu’on donne pour
vec d’autres mots auxquels souvent il ne se peut joindre dans le sens propre , soit parce qu’on s’en sert par extension & p
tés que par nécessité, à cause du défaut & de la disette des mots propres , & qu’ils aient contribué depuis à la beauté
ntendoit pas assez ce qu’il faut entendre ici par la disette des mots propres . Rien ne peut, dit Loke, nous approcher mieux de
aturellement les terres : de même de rivales, qui se dit dans le sens propre , des bestiaux qui s’abreuvent à une même riviere,
purs êtres moraux. Citons encore un exemple tiré de la racine sidus, propre à montrer que les termes qui n’appartiennent qu’a
que l’on substitue quelquefois des termes figurés à la place des mots propres qui manquent, ce qui est très-véritable, Cicéron,
bourgeon de la vigne, parce, disent-ils, qu’il n’y avoit point de mot propre pour l’exprimer. Mais si nous en croyons les étym
exprimer. Mais si nous en croyons les étymologistes, gemma est le mot propre pour signifier le bourgeon de la vigne, & ç’
n effet, c’est toujours le plus commun & le plus connu qui est le propre , & qui se prête ensuite au sens figuré. Les l
ils ont cru que le nom de ce qui leur étoit plus connu, étoit le nom propre , & que le figuré étoit celui de ce qu’ils con
lites. 2°. L’idée du trope doit être tellement liée avec celle du mot propre , qu’elles se suivent, & qu’en excitant l’une
son simple, & qui, dans notre alphabet devroit avoir un caractere propre , plutôt que d’être représenté par la fausse dipht
lettre de l’alphabet françois, & la cinquieme voyelle. La valeur propre de ce caractere est de représenter ce son sourd &
mmaire générale dans la signification commune à tous les verbe, & propre à cette seule espece, lorsqu’après avoir remarque
quelques observations assez naturelles. 1°. L’affirmation est un acte propre à celui qui parle ; & l’auteur de la grammair
e idée ne peut donc pas être celle de l’affirmation, qui est reconnue propre à celui qui parle, & qui ne peut jamais conve
verbe susceptible. Or il est évident que nulle autre idée n’est plus propre que celle de l’existence à servir de fondement au
uit point que l’idée de l’existence intellectuelle ne soit pas l’idée propre de sa signification spécifique. Que dis je ? il s
en nettement l’origine des formes temporelles, qui sont exclusivement propres au verbe, & qui expriment en effet les divers
mp; la proprieté qui doivent lui convenir ; clarté qui doit la rendre propre à faire connoître la nature de l’objet défini, &a
. R. M.) VOIX Voix Voix, s. f. (Gram.) c’est un terme propre au langage de quelques grammaires particulieres,
l’on avoit en outre caractérisé les voix hébraïques par des épithetes propres à désigner les idées accessoires qui les différen
lui qui en joue, dit-il, (Consonne.) y souffle de l’air, on entend le propre son au trou que les doigts laissent ouvert… Voilà
r faire prendre à l’air qui sort de la trachée-artère la modification propre à exciter le son de telle ou telle voyelle. La si
est la matiere sort entierement par l’ouverture de la bouche qui est propre à ce son. Un son variable est nasal, lorsque l’ai
, lorsque l’air qui en est la matiere, sort en partie par l’ouverture propre de la bouche, & en partie par le nez. Par exe
eau avoit déja répondu à cette question d’une maniere détaillée & propre , ce me semble, à satisfaire. (Opusc. pag. 19-32.)
t pourquoi j’ai cru devoir définir une langue, la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voi
iffere alors des deux premieres que par le t, qui en est le caractere propre . Il faut prendre garde au reste, que je ne préten
plausibles ; parce qu’une langue est en effet la totalité des usages propres à une nation pour exprimer la pensée par la parol
Elle ne se trouve au commencement que d’un très petit nombre de noms propres , empruntés des langues étrangeres, & il faut
, différentes valeurs. 1°. Elle vaut autant que C S à la fin des noms propres , Palafox, Pollux, Styx ; des noms appellatifs, bo
20 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »
prit devient lion, il veut conquérir la liberté et être maître de son propre désert ». Il rugit : « Je veux », et il lutte con
les maîtres qui ne se moquent pas d’eux-mêmes », mais encore de notre propre passé, de toute continuité personnelle, de la cra
vers qui lui semble tout neuf, un univers qu’il croit l’œuvre de « sa propre volonté » et qu’il affirme « son propre monde ».
s qu’il croit l’œuvre de « sa propre volonté » et qu’il affirme « son propre monde ». En réalité, il est aidé par Hegel et Dar
l’instant, mais pour nous « surmonter », pour désirer et causer notre propre « déclin », pour nous donner à l’avenir et à la c
plus ceux qui fuyaient en silence aux premières questions, mais notre propre cœur, qui renferme en même temps la question et l
et nous émerveillaient ne sont que des portions mal connues de notre propre puissance ». « Notre propre puissance », quoiqu’
nt que des portions mal connues de notre propre puissance ». « Notre propre puissance », quoiqu’il la désigne souvent par le
es plus sûres et les plus personnelles. S’il veut désigner par un nom propre l’esprit d’analyse, il se donne le double ridicul
. » Et il dit à tous : « On n’agit décemment qu’en conformité avec sa propre nature ; les gens qui veulent agir ou ne pas agir
riel qui touche à la science divine avec des mains lourdes et avides, propres seulement aux grossiers labeurs terrestres : les
21 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
er. De l’union des deux antiquités dans Bossuet. — § II. Du caractère propre et distinctif de ce grand homme. — § III. Comment
les illusions du mysticisme et de l’ascétisme. § II. Du caractère propre et distinctif de Bossuet. Le caractère propre
§ II. Du caractère propre et distinctif de Bossuet. Le caractère propre et distinctif de Bossuet, c’est le bon sens. La d
as privé la vérité de ses preuves les plus sensibles, et éteint de sa propre main une des plus vives lumières auxquelles s’écl
holocaustes de la gloire humaine, et nul n’en a tracé des images plus propres à la faire aimer. Chrétien orthodoxe, il tient co
les mâles beautés de sa langue, avertissaient le futur orateur de son propre génie. De 1652 à 1659, ses années sont remplies p
ombien qui de bonne foi s’ignorent, qui sont pris aux pièges de leurs propres fautes, et qui confondent le mal avec le bien ! L
saints un texte où ce vice est caractérisé avec la force de peinture propre à ces livres. Il ajoute à cette première condamna
sien, par la connaissance des mouvements qu’il a pu réprimer, par ses propres fautes peut-être ; car telle est la faiblesse hum
s dont on a le soin, on s’éclaire, on s’avertit, on s’éprouve sur son propre esprit. On sent jusqu’où l’on peut être hardi san
d’accorder deux vérités contradictoires, mais également évidentes, sa propre prescience et la liberté humaine. C’est pour cela
les affaires de l’univers. On y voit chaque nation avec son caractère propre , ses révolutions, ses accroissements, sa ruine ;
rselle. Il a, dans chaque ordre d’idées, le langage à la fois le plus propre et le plus élevé. Condé n’eût pas mieux caractéri
ienne, ni le choc de la légion romaine ; il n’eût pas mieux peint ses propres modèles, les Alexandre, les Ahnibal, les Scipion,
bal, les Scipion, les César. Colbert n’aurait pas jugé en termes plus propres et plus précis, ni vu de plus haut la sage admini
rité de la matière ; ce qui prouve que les genres ont leurs richesses propres et que les grandes qualités de Bossuet lui vienne
utes les vicissitudes humaines, à la persécution, aux hérésies, à ses propres succès ; le seul empire qui se soit affermi par s
faits et les actes authentiques. Il battait les protestants par leurs propres paroles, par des actes de foi publique, par des c
ition, l’un par les petites raisons ingénieuses et captieuses du sens propre , l’autre par les grandes et invincibles raisons d
ce qui est de la théologie. Défenseur de la tradition contre le sens propre , il ne fait pas un pas au hasard, ne quittant pas
es ; il y faut chercher leurs contradictions, nées de l’excès du sens propre  ; leurs repentirs, toujours trop tardifs ; leurs
ements de plume ; le génie même de la tradition en lutte avec le sens propre d’un homme médiocre, chargé par son parti de fair
personnes instruites citer ce passage comme de Bossuet exprimant ses propres sentiments, et cédant à un moment de colère contr
dre à la fois plus claire la doctrine du théologien protestant, et sa propre réfutation plus éclatante. Il n’y a là qu’une fic
du particulier contre le général, de ce que Fénelon appelait le sens propre contre ce que Bossuet appelle la tradition et l’u
rieuse de la liberté, le général du particulier, la tradition du sens propre . Aussi bien ces victoires n’ont pas été meurtrièr
ombrages de Louis XIV, qui ne sut l’affaire que fort tard, mais à ses propres scrupules religieux, éveillés et commandés par ce
e à la fois le docteur de la tradition et le mystique de l’expérience propre , le chrétien actif et le parfait. Doué d’une imag
se combine, dans des proportions décroissantes, un mélange d’intérêt propre , et dont le dernier est cet amour entièrement dés
rêt de la compagnie et qui favorisait toutes les imaginations du sens propre , pour la prise que lui donnaient ces excès sur le
utenue par l’idée même de son bonheur, pour éviter le désespoir de sa propre destruction144. » La pièce la plus piquante du r
l’histoire de notre littérature. Chacun y déploya, outre les qualités propres à son génie, les qualités de sa cause ; mais la s
èrent avec éclat. Pendant que Rome examinait ce livre avec la lenteur propre au saint-siège, la guerre de plume commença. Les
, rendu sanglant par les passions qui s’y mêlent, du principe du sens propre , d’où naît l’activité et l’invention, et du princ
’à la condition de ne rien exclure, s’enrichit des inventions du sens propre , tout en lui faisant contre-poids. Dans la querel
le entre Bossuet et Fénelon, la transaction était impossible. Le sens propre n’y apportait que les pires de ses excès, des sub
qu’il y eût autre chose qu’illusion et ténèbres. Le défenseur du sens propre , Fénelon, est tout entier de sa personne dans ses
me quand il est paré de tant de grâces, remplit sa polémique. Le sens propre , l’expérience disent, en effet : Moi. De là vient
n intérêt médiocre pour le plus grand nombre et qu’il traite comme sa propre chose, les adoucissant, les atténuant, les modifi
’une main respectueuse. Je reconnais là les formes qu’affecte le sens propre , et je les note dans Fénelon, parce qu’elles sont
échappatoires pour se dérober aux décisions ! Encore un trait du sens propre  : c’est d’adoucir le refus de ce qu’on nous deman
ui pouvaient s’y méprendre. Qu’offre-t-il ? De brûler Mme Guyon de sa propre main, et de se brûler lui-même ; ce qui fait dire
et trouva tout ce que peut suggérer de plus solide la défense du sens propre . Il voulait faire sortir du concours de certains
uet s’émeut non contre la personne, mais contre la diplomatie du sens propre  ; il s’impatiente à la poursuite de ces raisons q
re voir clair aux autres là où il confesse et s’attribue à mérite ses propres ténèbres. « Vous croyez, dit-il aux pieuses fille
22 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
re avec plus de précision que nous ne l’avons fait jusqu’ici le sujet propre de la classification proposée. (1) Tous les trava
ordre que nous puissions concevoir avec facilité (ce qui est l’objet propre de toutes les théories scientifiques) est telleme
y ait encore à cet égard beaucoup de confusion. Le corps de doctrine propre à cette classe nouvelle, et qui doit constituer l
a formation systématique de cette philosophie, les théories générales propres aux différents arts principaux doivent, au contra
stinction importante, qui achèvera de circonscrire nettement le sujet propre de l’étude que nous entreprenons. (6) Il faut dis
os études dans ce cours ; les autres, quelle que soit leur importance propre , ne sont réellement que secondaires, et ne doiven
terrestre, et sous l’influence des seules circonstances qui lui sont propres . Ce qui montre clairement la différence du point
ître ici, en effet, une nouvelle propriété essentielle de cette étude propre des généralités de physique abstraite ; c’est de
t que puisse nous présenter la physique concrète. III. Le sujet propre de ce cours étant par là exactement circonscrit,
ais cette étude doit être conçue comme entièrement séparée de l’étude propre et dogmatique de la science, sans laquelle même c
n caractère nettement distinct, de manière à ne pas altérer la nature propre de notre travail principal. (4) La discussion pré
de cas est, par cela même, dégagé le plus possible des circonstances propres à chaque cas séparé. C’est donc par l’étude des p
électriques et chimiques, modifiés par la structure et la composition propres aux corps organisés, notre division fondamentale
la gravitation universelle, plus quelques autres effets qui leur sont propres , et qui modifient les premiers. Il s’ensuit que,
leur, de l’électricité, etc., et présente, en outre, quelque chose de propre qui modifie l’action des agents précédents. Cette
le doit être fondée sur un corps d’observations directes qui lui Soit propre , tout en ayant égard, comme il convient, à son in
e vue général ; les chimistes qui, avant de s’occuper de leur science propre , n’ont pas étudié préalablement l’astronomie et e
ence fondamentale a donc, sous ce rapport, des avantages qui lui sont propres  ; ce qui prouve clairement la nécessité de les co
estituer à cette série son véritable premier terme, dont l’importance propre exigeait un examen spécial plus développé. On voi
23 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
un mauvais gouvernement, la France a copié, avec l’ardeur qui lui est propre , tantôt les défauts du peuple conquis, tantôt ceu
s et compris de tous. Vous ne le reconnaîtrez pas dans cette ambition propre à notre temps, qui prétend réunir toutes les qual
sens qui appartient à ce mot, c’est l’ensemble des procédés les plus propres à exprimer cet idéal sous des formes durables. De
blesse de vue qui ne peut pas percer les nuages qui nous dérobent nos propres pensées, y jouit d’un domaine sans limites. La su
tage. Il nous manque peut-être une certaine espèce de rêverie solide, propre aux grands poëtes du Nord ; une certaine richesse
opre aux grands poëtes du Nord ; une certaine richesse d’imagination, propre à ceux du Midi. Notre imagination, à force d’être
s, comme chez nos voisins, comme autrefois dans la Grèce, son domaine propre , son pays de chimères ingénieuses et charmantes ?
ui, entre toutes les langues littéraires modernes, la rendent la plus propre à exprimer des idées générales. Il suffit de cons
constitution physique du pays ; l’autre dépend du tour d’imagination propre à ce pays. Notre langue coule des lèvres sans con
. Je veux bien n’y pas voir un privilège ; mais si ce caractère n’est propre qu’à elle, et si d’ailleurs il n’a pas empêché qu
rts pour être clair, simple, précis, pour ne se servir que des termes propres , c’est-à-dire, pour n’être pas un méchant écrivai
quoi c’est à l’inspiration de les en tirer, et de les animer de notre propre vie dans la composition, afin qu’en même temps qu
le monde, par l’emploi que nous en faisons ils nous appartiennent en propre . Ainsi l’écrivain doit réunir deux qualités qui s
plus de tours incertains et équivoques qui sont goûtés comme l’allure propre à l’écrivain ; plus de nuances infinies : ne sera
ite et cette logique que nous voulons dans nos écrivains contre notre propre naturel en quelque sorte, lequel n’est ni si aust
t regardée successivement dans les images vraies ou prétendues de son propre esprit. Dans les unes, elle ne s’est pas reconnue
24 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
la pensée, de cette faculté inexplicable dont l’examen suffirait à sa propre occupation, si au lieu de se développer successiv
qu’il tient d’elle. On peut proposer au génie, de se plaire dans ses propres progrès, au cœur, de se contenter du bien qu’il p
étude et la méditation des sciences et des idées. Il semble que notre propre destinée se perde au milieu du monde qui se décou
dont la mélancolie est plus facile à supporter que le tourment de ses propres peines. Le joug d’une loi commune à tous, ne fait
à spiritualiser son être. Toutes les époques de la vie sont également propres à ce genre de bonheur ; d’abord, parce qu’il est
t à les mesurer, et ne laissent à l’homme aucun juge intérieur de son propre affaiblissement. Dans la carrière de l’étude tout
vie. C’est là que l’on voit l’homme véritablement aux prises avec ses propres forces. Nul être vivant ne le secourt, nul être v
25 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53
lles sont d’un caractere opposé. Les unes ont été composées pour être propres à produire un certain effet, et les autres pour ê
our être propres à produire un certain effet, et les autres pour être propres à produire un effet contraire. à la guerre, lorsq
es de Quintilien et de Longin qu’on vient de lire, mais il m’a semblé propre à fermer la bouche à ceux qui voudroient douter q
Macrobe qui parle, qu’on fait jouër aux instrumens militaires un air propre à rechauffer le courage, lorsqu’il faut aller à l
os chagrins et notre mauvaise humeur : chacun en est convaincu par sa propre experience. Je sçai bien que les circonstances où
ur le dire en passant, ce point là n’est pas le seul sur lequel notre propre experience les ait défendus contre l’accusation d
26 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
la cité » le « Volksgeist », l’« esprit du temps » aurait ses pensées propres . Et ce seraient les pensées de ce mystère, les rê
même de leurs théories, et, en suivant le fil des idées qui leur sont propres , de rencontrer, en lieu et place de l’unanimité c
point : le socialisme et l’individualisme discutent sur les pratiques propres à réaliser les principes égalitaires moins que su
abord le premier postulat qui leur est commun est l’idée de la valeur propre l’individu. N’est-ce pas à cette idée qu’obéit le
té en général nous a paru être, en même temps que l’idée de la valeur propre à la personne, une des pierres angulaires de l’ég
modernes, elles reconnaissent aux hommes en tant qu’hommes une valeur propre . Et sans doute ces tendances humanitaires, comme
t de l’histoire ait préalablement ramené la combinaison de conditions propre à le susciter. Quant aux faits qu’on allègue, et
part, est-il même permis d’affirmer qu’elles reconnaissent des droits propres à leurs membres, comme à des personnes distinctes
est l’histoire des longs efforts de l’individu pour posséder enfin en propre . — Mais le gouvernement n’est pas réservé à une c
est primitive, ce sera justement l’absence de cette idée de la valeur propre à l’individu qui nous a paru si nécessaire à la c
cette église, est-il vrai que nous rencontrons notre idée des droits propres à l’individu ? L’analyse des institutions civiles
e fait jour qu’il existe une humanité, dont chaque membre a sa valeur propre  : ce sont bien nos théories égalitaires qui brill
n de l’idéal est à distinguer de la recherche scientifique des moyens propres à le réaliser. 5. Cf. ce que dit M. Jaurès dans
27 (1759) Observations sur l’art de traduire en général, et sur cet essai de traduction en particulier
nner tout ce qu’elle peut avoir. D’ailleurs, si les finesses de notre propre langue exigent de nous tant d’étude pour être bie
te foule de latinistes modernes, dont la plupart, insipides dans leur propre langue, nous en imposent dans une langue qui n’es
point de caractère qui les distingue : mais si toutes sont également propres à chaque genre d’ouvrage, elles ne le sont pas ég
mitation servile ; le traducteur copie avec des couleurs qui lui sont propres . Le caractère des écrivains est ou dans la pensée
galanterie, et de ces riens agréables que la langue italienne est si propre à rendre, et qu’il faut lui laisser ; enfin les L
e pouvaient rendre, des idées également heureuses et prises dans leur propre fonds, de suppléer aux vers d’image par des vers
les hommes de génie, les idées naissent sans efforts, et l’expression propre à les rendre naît avec elles ; exprimer d’une man
e à les rendre naît avec elles ; exprimer d’une manière qui nous soit propre des idées qui ne sont pas à nous, c’est presque u
il s’est réfugié ; ce n’est pas au moins faute de modèles dans notre propre langue, qui ne cèdent en rien aux anciens. Pour n
e qui mérite davantage d’être retenu ? Par ce moyen ils se rendraient propre , non tout ce que les anciens ont pensé, mais ce q
28 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre II. Amour passionné. — Didon. »
mpêtres, ne mêlant aucun autre prestige au sien, il est à soi-même sa propre illusion, sa propre folie, sa propre substance. I
ucun autre prestige au sien, il est à soi-même sa propre illusion, sa propre folie, sa propre substance. Ignorée de l’artisan
ge au sien, il est à soi-même sa propre illusion, sa propre folie, sa propre substance. Ignorée de l’artisan trop occupé, et d
; plus on est de bonne foi, plus on souffre ; on est le martyr de ses propres défiances : vous le savez, et ce n’est pas à moi
mante, elle n’implore le fils de Vénus que par des larmes, que par la propre main du perfide. Si elle y joint le souvenir de l
29 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
qu’il rassemble ; à chacune de leurs formes correspondent des effets propres . Et d’abord, c’est du nombre même et des rapports
istiques des sociétés primitives, auxquelles manque l’idée d’un droit propre aux individus, s’il en est un qui semble établi,
Chacun fabrique pour lui-même ce dont il a besoin, chacun a ses dieux propres , qui sont ses ancêtres. La famille antique idéale
isent des divisions nouvelles. C’était, semblait-il, le moyen le plus propre à affaiblir l’esprit aristocratique : « Si l’on v
utefois, sans parler encore de tout ce qui peut limiter ces exigences propres , est-il vrai que ces influences soient, partout e
rquer ce qu’ajoutent, à ces influences déjà analysées, les caractères propres à la forme sociale que nous venons de définir. Si
sons pour lesquelles l’émancipation des hommes devait être la mission propre des sociétés occidentales. De quelque nature qu’e
tout ses prétentions ; elle est faite pour mettre en relief la valeur propre à la personne. Lorsqu’un individu n’appartient qu
ses, et invite l’esprit à en faire abstraction pour mesurer la valeur propre aux individus. On dira peut-être que, pour divers
as, au contraire, porté à juger a priori, indépendamment de ses actes propres , de la valeur d’un individu par la place qui lui
es esprits qui, pour être idéale, n’en devait pas moins, par sa forme propre et la situation qu’elle occupait au milieu des au
es grades, au-dessus des autres, s’ils l’on mérité par leurs qualités propres de fonctionnaires185.. Les salons du xviiie  sièc
par là même à diminuer, en même temps qu’augmente l’idée de la valeur propre à l’individu. On nous dit ; que quand tous les ci
s, et leurs titres n’empêchent plus de mesurer la valeur qui leur est propre . Ainsi, par la variété aussi bien que par la mult
30 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
de lui-même, ou dont il ne se seroit avisé que bien tard. On se rend propre en un jour des tours et des façons d’operer, qui
ns hardi que Le Florentin, ne seroit jamais parvenu, en volant de ses propres aîles, au sublime de cette idée. Du moins n’y ser
Le peintre a très-bien conservé à chacun des assistans son caractere propre  ; mais sur tout l’on voit avec plaisir le genre d
ns les ouvrages faits avant eux les frappent vivement. Ils se rendent propre facilement la façon de tourner les vers et la méc
rfection dont elles sont susceptibles. Il croit reconnoître ses idées propres dans les beautez d’un chef-d’oeuvre consacré par
ar l’impression que ces ouvrages feroient sur lui. La balance est peu propre à décider du prix des perles et des diamans. Une
ivité de son génie. Le monde n’est pour lui qu’un assemblage d’objets propres à être imitez avec des couleurs. Ce qu’il trouve
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
constituë le plagiaire, c’est de donner l’ouvrage d’autrui comme son propre ouvrage. C’est de donner, comme étant de nous, de
, pour faire un larcin en galant homme. Trouver en sa langue les mots propres , et les expressions équivalentes à celles dont se
des anciens ? Moliere a fait souvent la même chose, et riche de son propre fonds, il n’a pas laissé de traduire dix vers d’O
rence entre emporter d’une gallerie l’art du peintre, entre se rendre propre la maniere d’operer de l’artisan qu’on vient d’ad
s figures. Un homme sans génie n’est point capable de convertir en sa propre substance, comme le fit Raphaël, ce qu’on y remar
as bien lui-même, comme ils n’ont pas encore un stile formé, qui soit propre au caractere de leur génie, et convenable pour ex
grands artisans. Au lieu que les artisans sans génie, qui sont aussi propres à être les éleves du Poussin que du Titien, demeu
32 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
n fit des passions humaines. De cette idée dut naître le noble effort propre à la volonté de l’homme, de tenir en bride les mo
cipe, nous établissons que l’homme dans l’état bestial, n’aime que sa propre conservation ; il prend femme, il a des enfants,
celle de sa famille ; arrivé à la vie civile, il cherche à la fois sa propre conservation et celle de la cité dont il fait par
vaine curiosité d’en demander d’antérieures ; ce qui est le caractère propre des principes. Alors s’expliquera la manière part
nature (axiome 14) ; or l’explication de la nature des choses est le propre de la science. Enfin cette explication de leur na
irer de la chronologie et de la géographie métaphysiques qui lui sont propres , la science nouvelle applique une Critique pareil
ire des choses exprimées par les mots, en examinant d’abord leur sens propre et originaire, et en suivant le progrès naturel d
33 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
’une collectivité. Toute cette part de son œuvre est merveilleusement propre à mettre en relief, sous son jour le plus néfaste
arent suivant lequel un groupe social est contraint de renoncer à ses propres manières d’être pour se soumettre à celles d’un g
proprement une attitude d’utilité, c’est-à-dire un moyen de créer sa propre réalité par la discipline d’un commandement qui s
e, du lieu commun ou de la vérité rationnelle, une attitude d’utilité propre à une physiologie sociale différente. Ce Bovarysm
dire d’un pouvoir de réduction des forces extérieures à la loi de son propre mécanisme, ou selon qu’elle est flexible et mallé
rire son nom sur des phénomènes différents engendrés par son activité propre . Il exploite ainsi le prestige de l’idée à son pr
t d’abord un cas singulièrement typique d’une attitude d’utilité qui, propre à une physiologie collective déterminée, se propo
intervenue parmi ces ferments d’énergie forcenée que comme un poison propre à les engourdir et à les atténuer, et il s’est tr
idée générale, détachée d’une attitude d’utilité autre que la sienne propre  ; chacune de ces sociétés en se concevant chrétie
ue une attitude d’utilité préparée par une autre nation en vue de ses propres besoins. De fait il semble que, sous couleur d’an
évangélique et déprimante. Tandis qu’il déprécie les mobiles qui sont propres à susciter notre énergie, il ne procure pas, en c
idéal humanitaire et cosmopolite est donc bien une attitude d’utilité propre au groupe des nouveau-venus dans tout état organi
ndre pour une vérité d’application universelle une attitude d’utilité propre à une autre collectivité déterminée. C’est parce
auxquels son anatomie ne serait plus adaptée, ou qui ne seraient plus propres à le servir dans un milieu modifié. Si Ibsen a ex
et les Romains des premières périodes historiques appliquèrent à leur propre gouvernement des règles et des maximes instituées
34 (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387
e du beau jusque dans les œuvres destinées à représenter à l’homme sa propre laideur morale et physique ! Et, chose non moins
t cette découverte le physiologiste se fût mis à rire en pensant à sa propre supériorité. Aussi, il fallait dire : Le rire vie
e supériorité. Aussi, il fallait dire : Le rire vient de l’idée de sa propre supériorité. Idée satanique s’il en fut jamais !
Or, il est notoire que tous les fous des hôpitaux ont l’idée de leur propre supériorité développée outre mesure. Je ne connai
ura baissé d’un degré en pureté, elle commencera à avoir l’idée de sa propre supériorité, elle sera plus savante au point de v
ofondément humain. Il est dans l’homme la conséquence de l’idée de sa propre supériorité  ; et, en effet, comme le rire est es
dans l’objet du rire. Ce n’est point l’homme qui tombe qui rit de sa propre chute, à moins qu’il ne soit un philosophe, un ho
u Sage. Comme le comique est signe de supériorité ou de croyance à sa propre supériorité, il est naturel de croire qu’avant qu
l’adjectif. Ainsi, tel artiste allemand ou anglais est plus ou moins propre au comique absolu, et en même temps il est plus o
bsolu et significatif, et de caractériser brièvement l’esprit comique propre à quelques nations principalement artistes, avant
manie irrésistible du vol, se dressait, escamotait victorieusement sa propre tête, comme un jambon ou une bouteille de vin, et
velopper chez le spectateur, ou plutôt chez le lecteur, la joie de sa propre supériorité et la joie de la supériorité de l’hom
35 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
stence phénoménale puisqu’elle ne lui donne d’autre aspiration que sa propre suppression. En dehors de ces deux tentatives d’e
deux attitudes selon lesquelles l’être parvient à se représenter à sa propre vue : l’attitude active de l’objet, l’attitude co
que antérieure au phénomène, quelque vague ressouvenir d’avoir été le propre impresario et le propre artisan de sa destinée. M
ène, quelque vague ressouvenir d’avoir été le propre impresario et le propre artisan de sa destinée. Mais le sentiment même de
ur qu’il en retire. C’est cet espoir d’un bonheur à conquérir pour sa propre personne ou d’une douleur à s’épargner, qui donne
é, avec le héros qui, parvenu à l’émotion esthétique, se reconnaît le propre créateur de la suggestion qui lui fit accomplir s
36 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
leurement. C’est ce monde souterrain qui est le second objet, l’objet propre de l’historien. Quand son éducation critique est
d’une narration décente, reparaissent au jour chacun avec sa saillie propre et ses diversités innombrables ; comment, sous de
avec son génie, si pliant, si large, si prompt aux métamorphoses, si propre à reproduire les plus lointains et les plus bizar
tats de la pensée humaine ; l’Angleterre avec son esprit si exact, si propre à serrer de près les questions morales, à les pré
est le second pas ; nous sommes en train de l’achever. Il est l’œuvre propre de la critique contemporaine. Personne ne l’a fai
e ; on est tombé sur quelque disposition primitive, sur quelque trait propre à toutes les sensations, à toutes les conceptions
sources, pendant une multitude de siècles, sont venues entasser leurs propres eaux. Le milieu. Lorsqu’on a ainsi constaté la st
ment commun reçoive du milieu, du moment ou de la race des caractères propres , il est clair que tous les groupes où il entre se
art et la philosophie seront différents. Si l’homme est naturellement propre aux plus larges conceptions universelles, en même
té, aptitude, disposition efficace et notable qui, ayant un caractère propre , l’introduit avec elle dans toutes les opérations
elle disparaît ; la faiblesse ou l’intensité de cette cause mesure sa propre intensité ou sa propre faiblesse. Elle lui est li
blesse ou l’intensité de cette cause mesure sa propre intensité ou sa propre faiblesse. Elle lui est liée comme un phénomène p
quelles sont les conditions de race, de moment et de milieu les plus propres à produire cet état moral ? Il y a un état moral
péciale qu’il faut faire ; c’est le tableau complet de ces conditions propres qu’il faut aujourd’hui travailler à composer. Rie
sont différentes ; chacun d’eux a son histoire morale et sa structure propre , avec quelque disposition maîtresse et quelque tr
dans ses livres qu’on trouvera encore aujourd’hui les essais les plus propres à frayer la route que j’ai tâché de décrire. Nul
e rend les sentiments visibles, plus il est littéraire ; car l’office propre de la littérature, est de noter les sentiments. P
37 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie Stuart, par M. Mignet. (2 vol. in-8º. — Paulin, 1851.) » pp. 409-426
uissant de l’entretien de ses poètes et leur faisant rivalité avec sa propre poésie. L’Écosse, durant tout ce temps, ne lui pa
n épousant ce jeune homme, son vassal, mais du nom de Stuart et de sa propre famille (29 juillet 1565), Marie échappait aux di
n David Riccio, homme de trente-deux ans pour lors environ, également propre aux affaires et aux plaisirs, qui la conseillait
et la servait comme secrétaire, et qui avait ce talent de musicien si propre à en recouvrir et à en introduire quelque autre a
contient ses mouvements. Elle ne devient politique, comme cela est le propre des femmes passionnées, que dans l’intérêt de sa
à les désavouer, et achève ainsi de l’avilir et de l’abîmer dans son propre esprit. Elle s’en tient là avec lui tant qu’une n
resbytère peu convenable pour recevoir un roi et une reine, mais très propre au crime qu’on voulait commettre. Darnley y périt
positions des témoins, et par les confessions des acteurs, et par les propres lettres de Marie Stuart, dont M. Mignet, dans un
ulait l’entendre, « qu’elle quitterait la France, l’Angleterre et son propre pays, et le suivrait jusqu’au bout du monde, vêtu
udent abandon de sa personne aux mains d’Élisabeth, semblent bien peu propres à faire de Marie Stuart l’héroïne touchante et pa
38 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »
xiste en nous comme le principe de la vie, sans être l’effet de notre propre volonté ; elle semble un don du ciel comme toutes
s se connaître, et ce n’est que par la comparaison qu’elle apprend sa propre valeur. Jusques à ce qu’il eût rencontré le mécha
croire à la possibilité d’une manière d’être différente de la sienne propre . La triste connaissance du cœur humain fait, dans
her aux plaisirs que nous a valu la bonté. L’amour pleure souvent ses propres sacrifices, l’ambition voit en eux la cause de se
ance remplit le cœur comme l’étude occupe l’esprit ; le plaisir de sa propre perfectibilité s’y trouve également, l’indépendan
livrer aux douces émotions du cœur, et de vivre ailleurs que dans sa propre destinée : enfin, tout ce qu’il y a de généreux d
39 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
d’une coutume étrangère au lieu de subir la suggestion de la coutume propre à son groupe. Voici dès lors la collectivité divi
ion plus puissant ne fut projeté dans les consciences, ni ne fut plus propre à détourner de leur propre voie des activités en
ojeté dans les consciences, ni ne fut plus propre à détourner de leur propre voie des activités en formation. Sous l’influence
e se concevoir différent de soi-même. Il méprisa quelques-unes de ses propres aspirations pour s’attacher à un idéal en partie
oir perdu à cette, contemplation aucune des qualités qui leur étaient propres . Pour ce qui est de l’art de construire, si une m
difformité les œuvres d’une sensibilité qui a perdu conscience de ses propres manières d’être et se conçoit à l’imitation de mo
40 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Œuvres de Louis XIV. (6 vol. in-8º. — 1808.) » pp. 313-333
de ses écrits, et surtout de ceux qui datent de sa jeunesse, est bien propre à redoubler pour lui le respect. Le sourire, que
i-même pourquoi un autre lui doit commander jusqu’à ce que son besoin propre le lui fasse sentir. Mais ce besoin même, aussitô
t c’est par là qu’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et sa propre tranquillité. Voilà ce qu’écrit
’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et sa propre tranquillité. Voilà ce qu’écrit, ce que dicte Lo
sa supériorité souveraine. Laissons à chacun le nom qui le désigne en propre . Saint-Simon était un grand peintre et un profond
ommis qui, par art et flatterie, surent lui faire adopter comme de sa propre impulsion ce qu’eux-mêmes ils désiraient. Mais au
écipitation ; et il arrive même souvent que nous retardons, par notre propre impatience, ce que nous avions voulu trop avancer
esprits, et l’application de chacun à l’emploi auquel il est le plus propre et le plus utile au public, c’est là proprement l
i d’être léger et irrévérent à son égard. De temps en temps, dans ses propres discours, on le voit qui s’arrête et se retourne
atisfaction que doit avoir une âme généreuse quand elle a contenté sa propre vertu. » Parlant de ces six volumes de Mémoires
té, et finalement de moralité, qui est aussi celui qui règne dans ses propres écrits et dans l’habitude de sa pensée3. 54. [
41 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 169-178
persuadé que l’obscurité dans les pensées & dans le style seroit propre à donner du prix à ses Productions ? Mais on a dé
n ne croye cependant pas que ce Génie mystérieux ait tout tiré de son propre fonds : le plus souvent il n’a fait que copier le
er cet enthousiasme avec la haute opininion que notre siecle a de ses propres lumieres ? Sera-t-il croyable qu’en se laissant a
Philosophie n’est-elle pas déjà venue au point de se décrier par ses propres Ouvrages ? & ses Zélateurs ne sont-ils pas à
er que le nom de Sophistes, le seul que dans tous les temps on a jugé propre à les caractériser ?
42 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
ur originalité consiste précisément à attribuer aux hommes une valeur propre , différente de la valeur des choses. La notion de
if de l’égalitarisme, c’est l’affirmation que l’humanité a une valeur propre , et que par suite tous les hommes ont des droits.
s établies par l’expérience ? Au contraire, le sentiment de la valeur propre à l’individu nous paraît être un élément essentie
dépendants et originaux. Et c’est justement le sentiment de la valeur propre à la personne qui interdit de parquer les personn
s n’écarte nullement, mais appelle, au contraire, l’idée de la valeur propre à l’individu. Si donc l’idée de l’égalité exclut
43 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 8-23
us ; qui osera lui disputer celle de s’être fait un genre qui lui est propre , d’avoir égalé, surpassé même, à quelques égards,
également supérieur lorsqu’il s’agissoit de leur donner les couleurs propres à les embellir. Par-tout une poésie noble, tendre
ppée avec ses diverses nuances, manifestée par le langage qui lui est propre , sans s’écarter en rien de la Nature. Aucun Poëte
ts leur auroient manqué, ils eussent dédaigné tout ce qui n’étoit pas propre à repaître & à soutenir l’élévation de leur a
des fautes où peut conduire un instinct aveugle ; il est riche de son propre fond, &, avec le secours de l’imitation, maît
qui commencent, & dont on veut se faire des Panégyristes, ne sont propres qu’à produire des hommes vains & médiocres.  
44 (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]
e suis ennemie jusqu’à ce point, ni du plaisir des autres, ni du mien propre . Je me souviens même d’avoir lu, il n’y a pas bie
plus de mérite pour être mises en beaux vers, parce qu’à leur mérite propre elles en joignent deux autres, celui de la diffic
les poésies de pur agrément, pourvu qu’elles contiennent des beautés propres à l’auteur, et par conséquent nouvelles ; je dira
ges sont l’âme de la poésie. On dit et on nous répète partout, que le propre du poète est de peindre, que la poésie est une pe
ées heureuses ou neuves ; c’est en second lieu quand l’expression est propre et juste sans être commune. C’est là le grand mér
plus la vraie langue française, les tours et la manière qui lui sont propres  ; que les ouvrages de Despréaux sont le code du b
peut jamais savoir parfaitement qu’une seule langue ; c’est la sienne propre  : encore cela est-il rare ; et je me souviens que
45 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
bles à définir et d’autant plus clairs qu’ils brillent de leur clarté propre , c’est chose incontestable : tel est le fait de l
a volonté raisonnable deux idées directrices : l’idée de sa causalité propre et l’idée de sa finalité. La liberté sera réelle
nt qu’elle a pour ressort : 1° notre caractère même ; 2° l’idée de sa propre causalité. Mais, comme nous ne pouvons prendre un
ainsi déterminé le vouloir, sous l’idée elle-même déterminante de sa propre autonomie, nous finissons par prendre cette déter
e sera, en d’autres termes, un déterminisme modifié par l’idée de son propre contraire et de ses propres limites, façonné par
un déterminisme modifié par l’idée de son propre contraire et de ses propres limites, façonné par l’idée d’une puissance d’ind
tre a beau se trouver déterminé par quelque chose de soi, à savoir sa propre douleur, il est évident qu’il n’est pas libre. On
e reflet et qui, en tout cas, contribuent à lui donner sa physionomie propre , son caractère d’agitation et de « perturbation »
c notre moi lui-même et nous soit ainsi vraiment inférieure, vraiment propre et personnelle ; c’est ce qui constitue la sponta
me mettra dans des conditions favorables à l’exercice de ma puissance propre . Il peut même arriver que toute ma puissance rési
produit un effet d’arrêt sur les mouvements contraires à sa direction propre . En somme, est incomplète toute analyse qui consi
aît comme contrainte, soit externe, soit interne. Elle est éminemment propre à développer l’instinct de résistance à l’égard d
lors qu’elle est l’intelligence exerçant son action sous l’idée de sa propre causalité. Par cela même, la liberté n’est pas « 
r cela même, la liberté n’est pas « sans lois », mais elle a des lois propres , très différentes par leur nature des lois physiq
pas voir que le moi, en se concevant lui-même, arrive à concevoir sa propre indépendance, sa propre liberté, et à la vouloir 
se concevant lui-même, arrive à concevoir sa propre indépendance, sa propre liberté, et à la vouloir ; qu’ainsi le sujet pens
détermine ce moi : j’agis sous l’idée de moi-même et de ma causalité propre . Prétendre que cette auto-détermination, pour laq
46 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
posture de prendre le change sur eux-mêmes et de s’identifier à leur propre vue avec l’image qu’ils ont substituée à leur per
mi des péripéties de roman. Il lui faut donc, après avoir falsifié sa propre sensibilité, falsifier les conditions extérieures
onnages, c’est un défaut essentiel de caractère fixe et d’originalité propre , en sorte que, si l’on peut formuler que sous l’i
t choisit, parmi les circonstances qui l’environnent, celles qui sont propres à, satisfaire sa tendance. Ce besoin de se concev
’elle est contrainte de transformer afin de les percevoir, figure son propre moi, sa propre personne. Elle ne tient compte d’a
ainte de transformer afin de les percevoir, figure son propre moi, sa propre personne. Elle ne tient compte d’aucun de ses ins
si forte chez Bovary, qu’elle pourrait la contraindra à répudier son propre rêve, s’il venait, par impossible, à prendre lui-
toute réalité. Ayant exilé de son âme tous les sentiments qu’elle est propre à éprouver, s’en étant attribué d’autres qui sont
stances qui semblent le déterminer, il révélait une source d’activité propre . Par cet exemple, ce fait de se concevoir autre,
e moderne : à celui-ci, la vulgarisation de l’enseignement, phénomène propre à notre temps, ouvre des perspectives illimitées
s plus médiocres parmi les derniers venus prennent le change sur leur propre valeur ; ils se gonflent, comme d’un mérite indiv
’avec l’universalité des modes de la connaissance, l’homme se conçoit propre à atterrir en des régions qui lui demeurent inacc
47 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
l’idéal érigé en Dieu par Aristote, — la pensée suspendant tout à ses propres lois et se repliant sur soi dans la pensée de la
ie qu’elle réalise entre nos puissances, n’a besoin que de suivre son propre élan, de se dégager des entraves extérieures et d
métaphysique, comme la morale, l’art enlève donc l’individu à sa vie propre pour le faire vivre de la vie universelle, non pl
l’artiste, car « on ne donne après tout la vie qu’en empruntant à son propre fonds… Produire par le don de sa seule vie person
n sent, avant de se demander le pourquoi et de chercher à utiliser sa propre existence. C’est s’arrêter à la superficie des ch
des masses, les prêtres d’une religion sociale sans dogme. « C’est le propre du vrai poète que de se croire un peu prophète, e
t-il tort ? Tout grand homme se sent providence, parce qu’il sent son propre génie. » On retrouvera dans ce livre les qualités
ême, sa plus haute et dernière expression ; quant à son individualité propre , elle comptera pour peu de chose. Nul ne pouvait
os membres, et ce qu’il faut avant tout sauver dans la vie, c’est son propre cœur12. » Voilà pourquoi le savant, par exemple,
e pour traverser et animer la nature entière ; il n’écoute battre son propre cœur que pour sentir venir jusqu’à lui quelques-u
laire » ; et il ajoute ces belles paroles, qu’on peut appliquer à son propre ouvrage sur l’art : « Le livre ami est comme un œ
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
rde les mots du côté de leur signification qui les rend plus ou moins propres à reveiller en nous certaines idées, la mécanique
ont point de tort. Ainsi, après avoir fait voir que le latin est plus propre à faire des images que le françois, à cause de sa
atin qui sçait mal cette langue ne rencontrant point assez-tôt le mot propre pour signifier le mot françois qu’il veut rendre,
naval ou d’une séance du parlement a eu sous sa main tous les termes propres qui sont necessaires à sa narration, ne peut trou
dont le traducteur doit parler, les romains n’avoient point de termes propres pour les signifier. Ils n’avoient point de mots p
int de termes propres pour les signifier. Ils n’avoient point de mots propres pour dire un mortier, et l’angle saillant d’une c
ts pour lesquels les deux langues sont également avantagées de termes propres . Or rien ne sert plus à rendre une phrase énergiq
par rapport à la poësie du stile ; mais il est encore infiniment plus propre que le françois pour réussir dans la mécanique de
agnon que de celui de collegue en une phrase où collegue étoit le mot propre . Il s’est prévalu de la maxime de Ciceron, qui pe
valeur des sons, la combinaison des syllabes ; l’arrangement des mots propres à produire de certains effets, ni le rithme qui p
oreille du poëte à chercher quel étoit le mélange de ces sons le plus propre à produire une harmonie agréable et convenable au
49 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
s autres corps en mouvement ; la mesure étant d’abord empruntée à nos propres mouvements. II Abordons maintenant l’étud
culier dans les viscères, elles n’ont point d’organes qui leur soient propres . Leur action sourde, obscure, mais continue, exer
stème musculaire. Le système nerveux n’est pas seulement l’instrument propre de la faculté de sentir, il a aussi des sensation
es conditions d’un sens ; un objet externe, la nourriture ; un organe propre , le canal alimentaire. Nous lui devons les sentim
roites ? elle montre qu’on s’est complètement mépris sur les procédés propres au sens de la vision. Nos idées de haut et de bas
ivoque. On peut croire d’abord qu’il s’agit de ces phénomènes curieux propres aux animaux inférieurs dont l’origine et la cause
ontanéité s’arrête donc en deçà de ce qu’il faudrait faire pour notre propre conservation. La volonté, au contraire, connaît l
e Corps, et M. L. Peisse, la Médecine et les Médecins. Les sensations propres à la migraine, à l’indigestion, aux palpitations,
50 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VIII. Quelques étrangères »
rminable tremblement heureux, caressent sur le corps des lévriers son propre prurit de tuer. Et, cependant qu’il explique « l’
e sorte que l’avenir ne trouvera rien de plus comique chez lui que sa propre grandiloquence. Car on apercevra dans cinquante a
que de telles absences d’âmes nient toute l’âme, il ne prouve que son propre vide intérieur. En vain son âpre volonté de beaut
actère, son tempérament, son sang, ses nerfs ; en la persuadant de sa propre bonté, de sa propre vertu, de sa propre supériori
ent, son sang, ses nerfs ; en la persuadant de sa propre bonté, de sa propre vertu, de sa propre supériorité ». Le plaisant, c
erfs ; en la persuadant de sa propre bonté, de sa propre vertu, de sa propre supériorité ». Le plaisant, c’est que Matilde Ser
uzanne, quelquefois par celle des autres personnages, et aussi en son propre nom, Thomas Hardy fait une critique victorieuse d
51 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
e connaître les types vivants conçus par l’auteur en analogie avec sa propre vie et sa propre nature : nous verrons alors jusq
ypes vivants conçus par l’auteur en analogie avec sa propre vie et sa propre nature : nous verrons alors jusqu’à quel point il
ez la personnalité des œuvres, leur ordonnance intérieure et leur vie propre . « Vous me parlez, écrit Flaubert, de la critique
ition. Dans ces moments-là, le maître devient, pour ainsi parler, son propre disciple. On a dit encore43 que « la critique des
fait pas bonne moisson : le critique est jugé par la stérilité de sa propre critique. Quant à espérer mieux comprendre le gén
une si capitale importance aux opinions de l’Académie, et aux siennes propres  ! Celui qui se fâche a tort, même s’il a raison,
u où tel chef-d’œuvre a pris naissance, pour nous dépouiller de notre propre esprit et de nos préjugés personnels. Nous consid
52 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VIII. Des romans. » pp. 244-264
t en garde les ames vertueuses, qui ne veulent faire que des lectures propres à leur former l’esprit sans corrompre le cœur. J’
dont l’histoire nous raconte la chûte, accablés sous le poids de leur propre grandeur. Le Polexandre du verbeux Gomberville ;
timens sont délicats ; les passions y parlent le langage qui leur est propre . Il y regne le ton du monde & d’un monde poli
réables. La peinture trop peu voilée de certaines foiblesses est plus propre à inspirer le vice, qu’à le corriger. L’auteur a
rcevoir la morale dans la lecture. Leur mérite particulier est d’être propres à être accommodés au théâtre : aussi depuis qu’il
vêtues de ce style enchanteur, & contées avec cette grace qui est propre à M. de Voltaire. Les Contes philosophiques &
le désavoua, & pour qu’on ajoutât foi à ce désaveu, il réfuta son propre ouvrage dans une assez plate production intitulée
53 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102
tend se servir pour exciter la terreur et la compassion, sentimens si propres à purger les passions. Par langage préparé pour p
veux dire du choix des accens ou des tons convenables aux paroles et propres par conséquent à toucher le spectateur. C’étoit d
lus grande passion. Il répond à cette question que ces deux tons sont propres à l’expression des passions emportées des hommes
de certaines passions, comme il y a des modes dans notre musique plus propres que d’autres à les bien exprimer. Ce que les grec
originairement signifioit autre chose, et d’ailleurs il étoit le mot propre pour signifier la déclamation, et détermine encor
e rapportez, et où il veut dire simplement des vers, la signification propre de ce mot leur a échappé, et faute d’en avoir eu
54 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
erdu. Ce temps serait bien mieux employé à apprendre par principes sa propre langue, qu’on ignore toujours au sortir du collèg
ude de l’histoire, c’est peut-être l’enfance qui est le temps le plus propre à l’apprendre. L’histoire, assez inutile au commu
ntes études, celle des beaux-arts, et surtout de la musique, étude si propre pour le former le goût et pour adoucir les mœurs,
. Ce vice naît toujours d’un défaut de logique, quand on écrit de son propre fonds ; ou d’ignorance soit de la matière, soit d
ué du dictionnaire historique, en ce qu’il exclut les faits, les noms propres de lieux, de personnes, etc. ; et il est distingu
nous parlons, il faudra observer de placer les mots suivant leur sens propre et primitif, et non suivant leur sens métaphoriqu
ire du sens précis, par rapport au sens vague, nous le dirons du sens propre par rapport au sens métaphorique ; la définition
ns métaphorique ; la définition ne doit jamais tomber que sur le sens propre , et le sens métaphorique ne doit y être ajouté qu
ble des mots y est employée dans le sens métaphorique, et que le sens propre des mots ainsi employés dans un sens métaphorique
us en usage, la définition doit néanmoins toujours tomber sur le sens propre , en avertissant qu’on y a substitué le sens figur
ns chaque phrase. Le sens qu’on attachera à ces mots sera, ou le sens propre , ou le sens figuré : dans le premier cas, on aura
’idée commune qu’ils peuvent renfermer, et cette idée donnera le sens propre et primitif. Il est certain qu’on pourrait appren
sonnement et d’analyse. Je reviens à la distinction du sens précis et propre des mots d’avec leur sens vague et métaphorique :
r l’autre. On nous permettra d’observer ici qu’un des moyens les plus propres pour se former à cet égard le style et le goût, c
ctionnaire de langue. Premièrement on doit en exclure, outre les noms propres , tous les termes de sciences qui ne sont point d’
ue la prose et la poésie admettent également, d’avec ceux qui ne sont propres qu’à l’une ou à l’autre ; les mots qui sont emplo
ils ont un pluriel ou s’ils n’en ont point ; distinguer les adjectifs propres , c’est-à-dire, qui doivent être nécessairement jo
r un même mot, à moins qu’on ne distingue exactement la signification propre et précise d’avec celle qui n’est qu’une extensio
sse distinguer le mot pousser de tous les autres, comme étant le sens propre . On peut faire cette distinction en deux manières
r ; mais je crois qu’il vaudrait mieux encore s’en tenir au seul sens propre , sans y joindre aucun autre ; c’est charger, ce m
it suffira toujours pour déterminer si la signification du mot est au propre ou au figuré. Les enfants, dira-t-on peut-être, y
les égaux, et l’espèce de monotonie qui y règne rendaient cette forme propre à exprimer l’abattement et la langueur qu’inspire
s pentamètre qui y entre, aurait une sorte de légèreté et de facilité propres à exprimer la joie ? serait-ce qu’à mesure que le
l’orateur ni au musicien du talent et de l’oreille ; mais elles sont propres à l’aider. Ouvrez le traité de Cicéron intitulé O
ns, donnons en peu de mots, d’après les grands maîtres et d’après nos propres réflexions, les principales règles de l’élocution
autres la rendent et la font saisir avec justesse par une expression propre . De la propriété des termes naissent trois différ
donc la convenance du style au sujet ? 1°. à n’employer que des idées propres au sujet ; c’est-à-dire, simples dans un sujet si
tes dans un sujet agréable ; 2°. à n’employer que les termes les plus propres pour rendre chaque idée. Par ce moyen, l’orateur
sie des anciens, cependant elles ont chacune une mélodie qui leur est propre  ; peut-être même celle de la prose a-t-elle un av
, trop difficiles à suppléer, à rendre enfin chaque idée par le terme propre  : par ce moyen on évitera toute répétition et tou
Tacite. Il ne suffit pas au style de l’orateur d’être clair, correct, propre , précis, élégant, noble, convenable au sujet, har
en général les opinions avancées ou soutenues ailleurs que dans leurs propres articles, puisque tout est libre dans cet ouvrage
55 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421
prédilection, que je serais embarrassé aujourd’hui d’y revenir, si le propre de ces grands et féconds esprits n’était pas d’ex
général, n’a rien de beau. Toutefois, après qu’on s’est emparé de ses propres aveux à lui-même, après qu’on a écouté sur son co
nce que son empereur mettait en lui. Tant que l’homme n’a pas, de son propre mouvement, dépouillé et disséqué sa fibre secrète
s à faire ton bonheur du salut d’autrui, au prix de ta gêne et de ton propre sacrifice, ô égoïste sublime ! » — Que dis-je ? n
ne peut plus être défini que le principe intime d’action et d’attrait propre à chaque être. L’inconvénient du système de La Ro
goût d’emboucher ainsi la trompette à tout moment et de proclamer sa propre gloire en si tendre sujet. Pourquoi la trompette
ses 6. Le défaut, précisément, de M. Cousin est l’exagération, et le propre de cette belle époque est la mesure. Au moment où
temporains, par ces oppositions manifestes, ne font que déclarer leur propre nature, proclamer ce qui leur manque, et deviner
sité des conditions et des vocations : « Chacun tient de Dieu son don propre , l’un d’une façon, l’autre d’une autre. » (Premiè
56 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
mes sont tout d’une pièce… M. Saint-Marc Girardin pratiqua, pour son propre compte, ce conseil si juste, et prêcha d’exemple.
i sauter au cou en l’embrassant. Or, le dirai-je ? c’est ce mouvement propre au poète que je ne sens jamais dans le spirituel
renouvelé en l’appliquant ; il se l’est rendu tout à fait original et propre . L’échelle qu’il parcourt est des plus étendues,
avec lui des termes d’un éloge continu. Si j’osais lui emprunter son propre langage ou du moins essayer de lui appliquer sa p
emprunter son propre langage ou du moins essayer de lui appliquer sa propre méthode pour le caractériser, voici comment je m’
elle a ses perpétuels changements à vue. Elle dissimule l’inquiétude propre aux modernes sous la mobilité, sous une agilité s
Là où il me paraît tout à fait à l’aise et dans le milieu qui lui est propre , sans effort, avec une bonne grâce et une mesure
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210
personnage, ils pensoient qu’ils devoient donner le dessein du masque propre à le représenter. Ils plaçoient donc après la déf
ollux dans l’ouvrage que nous citons, dit quelque chose qui me paroît propre à confirmer la conjecture ingénieuse et sensée do
i ressembloit lors qu’Aristophane lui fit joüer un personnage sous le propre nom de Socrate dans la comédie des nuées. Ce même
e pût être autre chose que la commodité d’y mieux ajuster les cornets propres à rendre plus forte la voix des acteurs. Nous voï
’apprenons dans les vers que prudence a fait contre Symmaque, étoient propres à recevoir cette incrustation. Ceux qui récitent
e nous dit sur la maniere d’y placer des echaea ou des vases d’airain propres à servir d’échos. Cet auteur, en parlant de l’arc
r toutes ces choses, s’ils avoient négligé de chercher des inventions propres à faire faire aux masques de théatre l’effet, qui
58 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
poèmes seront peut-être accusés d’archaïsme et d’allures érudites peu propres à exprimer la spontanéité des impressions et des
stériles, impuissants que vous étiez à exprimer autre chose que votre propre inanité. Instituteurs du genre humain, voici que
lligent et de plus triste que cette excitation vaine à l’originalité, propre aux mauvaises époques de l’art. Nous en sommes à
traditions oubliées, qu’il fera revivre dans les formes qui lui sont propres . Au milieu du tumulte d’idées incohérentes qui se
ignorance des traditions mythiques et l’oubli des caractères spéciaux propres aux époques successives ont donné lieu à des mépr
arrive donc que nous ne devions plus rien produire qui soit dû à nos propres efforts, sachons garder le souvenir des œuvres vé
us eu de raison d’être du jour où les races ont perdu toute existence propre , tout caractère spécial. Que sera-ce donc si elle
beauté visible, et qu’il le concentre et l’enchâsse dans l’expression propre , précise, unique. Il porte à la majesté de l’art
, à la grande poésie anglaise, allemande, orientale, ainsi qu’à notre propre renaissance littéraire, Béranger, on peut l’affir
; la langue dans laquelle elles sont exprimées n’a point de caractère propre  ; les vers différent peu de la prose courante et
nt de la critique sans recul, sans arrêt, et qui assiste encore à son propre triomphe, plus fort qu’aux heures orageuses de sa
émoigneraient seuls, au besoin, de l’exactitude du fait, si son œuvre propre ne le démontrait surabondamment. Le vers des Médi
e qu’il est. Les piqûres envenimées, les insultes, les négations, ses propres efforts au besoin, ne le transformeront pas. On n
t parler. Il faut réduire à ce qu’elle vaut cette prétention comique, propre aux Français, de penser et d’exiger qu’on pense.
des vertus d’art souvent refusées au poète ; mais celles qui lui sont propres et qui ne lui font jamais défaut, l’élévation, la
e l’homme, et de se pénétrer à son gré des sentiments et des passions propres aux époques et aux races disparues. Si poète veut
tel que la révolution de 1830, par exemple ; s’il possède les vertus propres à la poésie, c’est-à-dire la puissance de général
es. C’est à ce prix qu’on sauvegarde la dignité de l’art et la sienne propre . Quant à ceux qui s’enorgueillissent de n’être qu
mécaniques. Cette ardeur indécente et ridicule de prosélytisme moral, propre aux vertueuses générations parmi lesquelles la nô
oque et qu’il y revécût exclusivement, au lieu d’y choisir des thèmes propres au développement des idées et des aspirations du
semblait méconnaître ainsi la nature essentielle de l’art qui est son propre but à lui-même, du moins n’a-t-il jamais oublié q
s reconnaître qu’il ne doit sa magnifique conception du beau qu’à son propre génie, comme ses élans de bonté et de vaste indul
ropre génie, comme ses élans de bonté et de vaste indulgence qu’à son propre cœur. Mais qu’importe ! Cette foi, faite d’ébloui
59 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »
ue des idées de durée et de vie. La médiocrité, non plus, n’est guère propre à faire naître en nous un sentiment d’espèce si d
endu et lucide, d’une vaste mémoire, inépuisable en œuvres, également propre aux histoires sérieuses et aux amusantes, renommé
mbre qui en éclipsent le vrai règne, elle peut garder au fond sur son propre sort cette indifférence folâtre et languissante q
le aisément sans les tenir ; elle avait puisé dans l’ingénuité de son propre fonds et avait développé en elle, par l’excellent
is ils étoient morts comme moi ! » L’étude en effet, qui, suivant sa propre expression, a des douceurs, mais mélancoliques et
nt à la vie d’un dom Martenne, non à celle de dom Prévost. Il y était propre toutefois, mais il l’était aussi à trop d’autres
n accepter toutes les conséquences. Riche de savoir, rompu à l’étude, propre aux langues, regorgeant, en quelque sorte, de sou
ins inconnues, le marquis raconte les malheurs de son père, les siens propres , ses voyages en Angleterre, en Allemagne, sa capt
ce sur le grand étang du monde. Ce genre de vie, auquel il est si peu propre , l’engage au milieu des situations les plus amusa
Verdun. En retour, quand Prévost a eu à parler de lui-même et de ses propres livres, il l’a fait de bonne grâce, et ne s’est p
il pas écrit ainsi, sans plus de façon, des articles d’éloges sur ses propres romans ? 100. On peut lire à ce sujet une gracie
60 (1694) Des ouvrages de l’esprit
ontre les modernes ; mais ils sont suspects et semblent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont faits sur le goût
raits ainsi corrompus et défigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées et leurs expressions, ils les exposent à
angements, aux Bérénices et à Pénélope : il en faut aux Opéras, et le propre de ce spectacle est de tenir les esprits, les yeu
aleur à défendre leurs préventions, et à la faction opposée et à leur propre cabale : ils découragent par mille contradictions
ivre qui dort ou qui vomit : y a-t-il rien de plus naturel ? c’est le propre d’un efféminé de se lever tard, de passer une par
paraison, et les marquer l’un et l’autre par ce qu’ils ont eu de plus propre et par ce qui éclate le plus ordinairement dans l
re nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau,
oses : l’on doit avoir une diction pure, et user de termes qui soient propres , il est vrai ; mais il faut que ces termes si pro
rmes qui soient propres, il est vrai ; mais il faut que ces termes si propres expriment des pensées nobles, vives, solides, et
es tout ce qu’ils expriment sur le papier ; dangereux modèles et tout propres à faire tomber dans le froid, dans le bas, et dan
61 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496
cieuses, ont été la vraie cause de l’abus qu’il a fait de ses talens, propres d’ailleurs à le faire estimer. La candeur, la bie
u, les illusions de sa Philosophie. Nous pouvons assurer, d’après nos propres observations, qu’elle étoit dans lui une espece d
indigeste ; une triste doléance de M. de Voltaire, qui y parle en son propre nom. Et que dit-il ? Il m’impute ce à quoi je n’a
que méritoit un tel procédé, ni l’empêcher de me dire le lendemain en propres termes : Ces vilains Philosophes dégradent perpét
62 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 17, s’il est à propos de mettre de l’amour dans les tragedies » pp. 124-131
ours qui nous ramenent à nous-mêmes, et qui nous entretiennent de nos propres sentimens, ont pour nous un attrait particulier.
des mouvemens naturels du coeur en general, par les mouvemens de son propre coeur. Ainsi ceux qui n’ont point de pente vers u
ne veritable demence. Suivant leur sentiment ce sont des hommes moins propres à joüer un rolle sur la scene, qu’à être reclus d
tage, peuvent donc bien interesser vivement ceux qui sçavent par leur propre experience que la passion que le poëte dépeint pe
63 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
ls, elle lui permit de grandir par lui-même, de se développer sur son propre fonds, d’écouter la muse inconnue dans la solitud
le prouver, il suffirait d’opposer à M. de Chateaubriand lui-même ses propres souvenirs et ses témoignages, qu’il a consignés d
et Bernardin de Saint-Pierre, il n’a guère plus d’indulgence pour sa propre postérité, pour ses propres enfants en littératur
re, il n’a guère plus d’indulgence pour sa propre postérité, pour ses propres enfants en littérature. Il faut voir comme il se
sans le nommer et sans lui en faire honneur ; il ajoute que, dans sa propre jeunesse, le Werther de Goethe, les Rêveries de R
r combien, à ce miroir brillant, il s’est inexactement souvenu de ses propres impressions antérieures, et comme il leur a subst
composés en vue d’un effet présent. Ne me fiant pas entièrement à ma propre impression sur ces Mémoires d’outre-tombe, j’ai v
 ; qui a des étonnements, des attendrissements sur elle-même, sur ses propres fortunes ; qui, à chaque chance humaine qui lui a
que beauté avec le sentiment moderne, c’est-à-dire le genre de beauté propre à M. de Chateaubriand, celle où il est véritablem
64 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — II. (Fin.) » pp. 246-265
ire assassiné par ordre de son maître, Richelieu, qui se reporte à sa propre situation de ministre calomnié et sans cesse mena
illier, se remuent, et font songer à lui comme au négociateur le plus propre pour ramener et adoucir l’esprit de la reine, à l
, pour n’en pas être, mais il en est encore d’une manière qui lui est propre . Les grands et les seigneurs, qu’il avait autrefo
même, homme d’autorité et d’établissement, ne venait bientôt, par son propre exemple, les combattre et les corriger. Mais pour
. » Dans toute cette peinture, Richelieu nous livre indirectement ses propres pensées, et, en nous représentant ainsi le favori
à une certaine grandeur morale dans les choses publiques, à une vertu propre en chaque ordre de l’État, à une rectitude élevée
s de former des doutes que de les résoudre, et beaucoup seraient plus propres à s’opposer aux vérités qu’à les défendre. » Il c
esseurs excellents, et qu’ils ne se remplissent que de dignes sujets, propres à conserver dans sa pureté le feu du temple. Le r
scrire ici, il semble encore aujourd’hui qu’on puisse mettre des noms propres au bas des qualités et des défauts : Les plus gr
65 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
Égypte, des catacombes immenses et élevées dans le flanc des rochers, propres à contenir des populations entières. On ne peut l
il plane sur les ailes de son religieux enthousiasme au-dessus de ses propres déchirements ; du fond de son désespoir il justif
devenue juge par l’impersonnalité sublime de la raison, célébrant son propre supplice et jetant comme le Brutus des Romains le
eur silence, leur physionomie sont pour Job un miroir dans lequel ses propres misères se réfléchissent et lui paraissent plus t
rraché de la terre, Je vais d’où l’on ne revient pas. Mes vallons, ma propre demeure, Et cet œil même qui me pleure, Ne reverr
s : « Vous ai-je priés de venir ? » Il s’attendrit de nouveau sur son propre supplice ; il amollit son discours ; il a pitié d
t. Il condense les eaux dans les nuées, et les nuées soutiennent leur propre poids, etc. » Puis, comme se repentant aussi d’a
a dégradation et perverti par sa misère, il s’enfle du souvenir de sa propre vertu. « Qu’on ose m’accuser ! » dit-il avec orgu
rend sa place dans l’esprit du poète arabe, à la voix de Dieu dont sa propre parole est l’écho. La douleur crie, l’orgueil mur
destructible, se lève de lui-même et fait parler la conscience par sa propre voix ; la création tout entière se lève en témoig
. Pour nous en rendre bien compte, résumons-nous, en nous-même, notre propre philosophie naturelle, abstraction faite de ce qu
est l’intelligence. Et que vous dit de plus cette intelligence sur sa propre existence ? sur le monde intérieur et sur le mond
ait cessé d’être méritoire. L’homme n’aurait plus eu sa part d’action propre dans sa propre destinée ; en cessant d’être libre
e méritoire. L’homme n’aurait plus eu sa part d’action propre dans sa propre destinée ; en cessant d’être libre il aurait cess
ité ! » Il y a un amer plaisir et un âpre orgueil à chanter ainsi son propre avilissement et sa propre honte. On se venge du s
isir et un âpre orgueil à chanter ainsi son propre avilissement et sa propre honte. On se venge du sort qui nous a fait fange
venge du sort qui nous a fait fange en se barbouillant soi-même de sa propre boue et en lui disant, ainsi défiguré : « Je te d
66 (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle
Mais c’est une habitude de l’esprit humain de projeter au dehors ses propres états d’âme. Cette habitude naïvement égoïste exp
naïvement égoïste explique que les Français attribuent au siècle leur propre sénilité et parlent de « fin de siècle » là où, e
carner un modèle quelconque de l’art qui n’a aucune parenté avec leur propre schéma et souvent même lui est violemment opposé 
rminé passe pour suranné, lourdement provincial ; et quant à un style propre , l’époque ne l’a pas encore produit. L’unique ten
ordinaires ou amènent sur leurs visages cette expression de courroux propre à l’homme qui se croit mystifié, et qu’elle se hâ
iété qui possède, comme toutes les autres, la faculté de léguer à ses propres descendants, à un degré qui s’accroît de plus en
nant la pensée entière, il assigne des motifs rationnels à toutes ses propres décisions. Déjà Spinoza a exprimé cela d’une joli
’action et se complaît dans l’inactivité ; et pour se justifier à ses propres yeux, il se construit une philosophie de renoncia
rnier, c’est le mysticisme. « De toutes les manifestations délirantes propres aux héréditaires », dit M. Henri Colin, « il n’en
e ultérieurement. Ils dirigent également l’humanité, par des sentiers propres qu’ils ont trouvés eux-mêmes, vers des buts nouve
de ses folles fantaisies jusqu’à ce qu’une suggestion nouvelle, soit propre , soit émanant d’un tiers, ait chassé la précédent
eille mesure, il s’en faut même de beaucoup, chez les gens sains. Son propre « moi » apparaît gigantesque à l’œil intérieur de
lie d’acheter. On ne doit pas le confondre avec le plaisir d’acheter, propre aux malades dans le premier stade de la paralysie
ours personnel. Ce qu’il rend dans ses créations, c’est lui-même, ses propres vues et ses sentiments, et non pas les dogmes app
yeux le tableau d’ensemble de cette époque et y établissent pour leur propre commodité des sections et des classes, afin de se
hallucinée avait elle-même vu l’apparition, mais tous virent de leurs propres yeux la Sainte Vierge. M. Edmond de Goncourt raco
fonctionnelle de plus en plus grande, qu’ils se développent par leur propre activité et peuvent répondre à des exigences pour
t. Et ces symptômes certains et non équivoques d’épuisement sont bien propres à éclairer les profanes qui pourraient croire à p
cinquante-cinq ans… ». M. Gritchett (un éminent oculiste) dit : « Ma propre expérience, qui s’étend maintenant sur un quart d
jadis. Le Dr Lieving assure que la calvitie précoce est « surtout le propre des gens de tempérament nerveux et d’esprit actif
e coup noue mille entrecroisements. La faculté du souvenir n’est pas propre à la cellule nerveuse seulement, mais aussi à la
insi pour prémisse une volonté forte, et celle-ci, à son tour, est le propre d’un cerveau normalement construit et non fatigué
immuable78 ». Le lecteur ou l’auditeur sain, qui a confiance en son propre jugement et examine les choses en pleine clarté e
intellectuelle déterminé par la seule association d’idées sans frein, propre au mystique ; il éveille aussi en eux ses représe
tusion, il peut y avoir de l’hyperexcitabilité, et celle-ci peut être propre à tout le système nerveux et au cerveau ou seulem
notes musicales le fait aussi. Un mot inconnu, un mot baroque, un nom propre , un air raclé sur un crin-crin, font penser aussi
a conscience le souvenir d’une aperception acquise par une perception propre , ou celui d’une notion composée d’aperceptions se
gmenter son fonds d’aperceptions de pleine valeur par des perceptions propres et une observation attentive. Et comme l’homme n’
nt, les phénomènes du monde, et qui, avec la satisfaction de soi-même propre aux imbéciles, présente son défaut comme une qual
et il possède par cela même à un haut degré le besoin de connaissance propre à l’homme normal vigoureux. Il a de tout temps re
radoxe, à la négation, à la singularité, qui est, nous l’avons vu, le propre de l’imbécile. La théorie de Ruskin en soi est em
erait indifférente si elle ne leur était pas présentée par les moyens propres à la peinture, mais simplement racontée, par exem
es, et dans laquelle le tableau ne doit pas agir par lui-même, par sa propre perfection artistique, mais par son contenu intel
ui de changer les œuvres de Dieu suivant son bon plaisir, de jeter sa propre ombre sur tout ce qu’il voit. Toute modification
e ma critique des moyens par lesquels Rossetti cherche à exprimer son propre état d’âme rêveur et à le communiquer au lecteur,
Sparte dans le temple de Vénus, et, enivrée de la magnificence de son propre corps, supplie avec ferveur la déesse de la donne
ême le lecteur, qui voit encore à Sparte la jeune reine enivrée de sa propre beauté, doit avoir en même temps présent à l’espr
e comprendre la strophe, tandis qu’en fait il interprète seulement sa propre émotion d’après son degré de culture, son caractè
sur les écrivains reconnus et faisant de l’argent, et vantaient leurs propres talents, encore inconnus du monde. Ceux qui y ten
aibles d’esprit : la vanité sans bornes et l’opinion exagérée de leur propre mérite, la forte émotivité, la pensée confuse et
été et la civilisation, et il éprouve le besoin de se justifier à ses propres yeux. Il le fait en attribuant une haute importan
’elle lui avait dérobé, mais peut-être bien aussi quelque chose de la propre part de la science. La réaction contre les négati
ne et prolonge la vie de l’individu qui ne la contrecarre pas par ses propres folies anti-hygiéniques, en supprimant les causes
iques, connu et estimé de peu de gens, travaillant uniquement pour sa propre conscience, sans autre ambition que celle d’établ
te pas d’un sentiment de hautaine virilité et d’une affirmation de sa propre valeur, mais d’une basse envie et d’une intoléran
es qui, dans ces dernières années, se sont appliqués à inculquer leur propre manière de penser à la jeunesse dorée de France à
tinct poétique et artistique, ils veulent naturellement exprimer leur propre état d’esprit. Ils ne peuvent employer de mots pr
mots précis à signification claire, car ils ne trouvent pas dans leur propre conscience d’aperceptions nettement dessinées et
parle, mais lui permet de s’abandonner librement au vagabondage de sa propre rêvasserie, de même que son propre langage n’a pa
ner librement au vagabondage de sa propre rêvasserie, de même que son propre langage n’a pas pour but de communiquer une pensé
de Verlaine est enveloppée de mystère, mais on sait pourtant par ses propres aveux qu’il a passé deux années en prison. Dans l
ns vers la Beauté dans la Vérité. Dieu, c’est par excellence LE « mot propre  », — le mot propre, c’est-à-dire ce verbe inconnu
ans la Vérité. Dieu, c’est par excellence LE « mot propre », — le mot propre , c’est-à-dire ce verbe inconnu et certain dont to
ier, quoique emprunté au domaine d’un autre sens, que de créer un mot propre pour la perception particulière. Mais même cet em
aque figure humaine ne doit pas seulement signifier son individualité propre et sa destinée contingente, mais représenter un t
nce. Ils prouvent, d’ailleurs, qu’ils ne comprennent pas du tout leur propre formule, car ces mêmes théoriciens de l’école, qu
enseignement religieux, et ne rectifie que rarement plus tard par ses propres réflexions les erreurs qui lui ont été inculquées
rche alors lui-même dans la foi des éclaircissements sur le but de sa propre existence. « Je fus amené au christianisme », rac
s canoniques qu’en offrent les Fragments physionomiques « tirés de sa propre tête » par « le joyeux petit maître d’école Maria
ré de toute sa vie, n’est donc que brouillard, incompréhension de ses propres questions et réponses, et verbiage creux. Il n’en
positif : on doit aimer tous les hommes, leur sacrifier tout, même sa propre vie, leur faire du bien quand on le peut. « Il es
re un être humain), est un instinct égoïste qui cherche uniquement sa propre satisfaction, et non celle de l’être aimé ; à un
ésentation de souffrances, même de celles qui ne sont pas les siennes propres , provoque chez ce même homme sain une douleur plu
elles directes sont les plus vives, les souffrances qu’il voit de ses propres yeux lui procurent la douleur la plus aiguë, et,
se propose d’autre but que de s’éviter la douleur et d’accroître ses propres sentiments de plaisir. Au contraire, l’amour du p
et lui fait véritablement du bien. On doit complètement sortir de ses propres habitudes et idées, et s’efforcer d’entrer dans l
qui serait agréable et utile au pauvre diable ; il n’a pensé qu’à ses propres émotions, à sa colère, à son mécontentement. Ce p
ue un anthropomorphisme sentimental. Il transporte sans hésitation sa propre manière de sentir sur d’autres êtres qui sentent
œur et non seulement à la femme étrangère, mais aussi et surtout à sa propre femme152 ». Tolstoï en qui, comme dans tout dégé
ou153 ». Mais dans son Court Exposé de l’Évangile, où il parle en son propre nom, il développe la même doctrine, quoique avec
mmodant ainsi Bouvard et Pécuchet, se vengeait de la niaiserie de ses propres tentatives pour conquérir la science comme un lie
qu’il y a de curieux dans ce système, c’est qu’il ne remarque pas sa propre superfluité. S’il se comprenait lui-même, il se l
des sculpteurs, mais réalisent leurs inspirations plastiques par leur propre corps. C’est ainsi que Wagner a arrangé à son usa
se superficiellement, non l’idée de l’auteur, mais un reflet de leurs propres rêveries vagabondes. Ceux qui ont observé d’un œi
raduit en paroles virulentes, menaces sauvages et rage de destruction propre aux bêtes fauves. Wagner est un bon échantillon d
eusement, afin de délivrer de la puissance du mal les hommes, dont la propre force ne suffit pas pour atteindre ce but. Ainsi
ourtant l’a inspirée. Amfortas a besoin d’être rédimé par suite de sa propre faiblesse et de sa faute, non par suite d’une fat
doit même employer toute sa force de volonté à rendre impossible son propre salut. Car sa rédemption dépend de ceci : qu’elle
 ? Nous sommes ici en face du même manque d’auto-compréhension de ses propres hypothèses qui nous a déjà frappés chez Dante-Gab
spiration pour les scènes du Graal et y a vulgarisé la liturgie à son propre usage, à la façon de la Biblia Pauperum, de même
désespérée, et finalement victorieuse. Ce n’est toutefois pas par sa propre force que l’homme s’arrache au charme paralysant
le a beau être la femme d’un autre, il a beau la reconnaître comme sa propre sœur, cela ne l’arrête pas un instant. Ces consid
ave de l’amour entraîne, en périssant, tous les dieux du ciel dans sa propre perdition. Tristan et Iseult est l’écho de cette
lieu d’asservir l’homme, se dépouillerait, en esclave aimante, de sa propre nature, pour se fondre dans la sienne ; en un mot
male lui est refusée. Il tire le fond émotionnel de ses pièces de ses propres émotions mystico-érotiques, et les faits extérieu
es dessins existants, et les colorier ensuite subjectivement avec ses propres émotions. Il ne voit la vie que si elle est couch
comme on l’observe chez tous les dégénérés, ne vit pas clair dans son propre être. Il ne comprit pas ses impulsions naturelles
comme partie d’une action, ils se justifient artistiquement par leur propre beauté, qui en fait des manifestations esthétique
. Tout pareillement, Wagner veut dépouiller la musique de son essence propre , et, de transmetteuse d’émotion, la rendre transm
tternich, fille du comte Sandor, cet original bien connu, et dont les propres excentricités ont défrayé la chronique de la cour
die sans fin répondait complètement à la rêvasserie vagabonde de leur propre pensée. Une mélodie claire éveille et exige l’att
mysticisme maladif, trouvât chez lui des satisfactions, rien n’étant propre à évoquer des « pressentiments », c’est-à-dire de
Puis on rencontre en latin une « prière de saint Thomas d’Aquin, très propre à prémunir le lecteur contre les erreurs possible
la Bible, et une fois cette idée née, il trouva dans le galbe de son propre visage, dans la couleur de ses cheveux et la form
ctuerait sainement. C’était une erreur. Il n’y a pas de monomanie. Le propre élève d’Esquirol, Falret père, l’a suffisamment d
rants », remarque Lombroso, « sont très épris et très occupés de leur propre moi216 », et Sollier écrit au sujet de leurs anti
sance immédiate seulement des transformations qui ont lieu dans notre propre organisme. Si, malgré cela, nous sommes en état d
troubla pas de contredire constamment dans toutes leurs actions leur propre verbiage, de se livrer, de leur naissance à leur
e idée de leur « moi », puisqu’ils ne sentent ni ne reconnaissent les propres parties de leur corps comme parties constitutives
ui naturellement n’a pour objet que les processus se passant dans son propre organisme. Dans le cours de son existence, et cel
représentation de mouvement qui n’a pas exclusivement pour objet nos propres muscles. Nous voulons, par exemple, lever le bras
tre conscience élabore une représentation de mouvement impliquant nos propres muscles et la pierre. Quand nous exécutons le mou
état, non un état même, et ensuite parce que la cellule accomplit ses propres fonctions par sa propre force, ce qui rend inutil
t ensuite parce que la cellule accomplit ses propres fonctions par sa propre force, ce qui rend inutile l’intervention du cerv
perçoit d’abord directement comme représentation et acte volitionnel propres , comme image de mouvement élaborée dans les centr
exécuté. Elle s’habitue à rattacher les mouvements musculaires à ses propres actes, à ses représentations de mouvements élabor
e une substance spéciale et une, prétend que ce « moi » considère son propre corps comme quelque chose de non identique avec l
onde extérieur qui lui sont transmis par les nerfs sensoriels, et ses propres états remplissent à peu près complètement sa cons
onscience prend de moins en moins garde aux processus vitaux dans son propre organisme, et de plus en plus aux excitations de
nde extérieur et s’occupe seulement des processus organiques dans son propre corps. Il est plus qu’égoïste, il est maladivemen
même qui mangent des ordures ou des choses repoussantes, … même leurs propres excréments… Les mêmes remarques s’appliquent à l’
saire de la préoccupation exclusive des processus se passant dans son propre organisme. Le rapport naturel sain entre les sens
e. L’égotiste doit nécessairement exagérer de façon extraordinaire sa propre importance et celle de tous ses actes, car il n’e
ontraignent la conscience à consacrer constamment son attention à son propre « moi » somatique ; plus spécialement, l’activité
nent. Le malade s’explique l’importance que son « moi » obtient à ses propres yeux, par l’invention d’une grandiose situation s
l n’a pas besoin du monde et de son appréciation pour justifier à ses propres yeux qu’il est lui-même l’objet de son unique int
fait pour aboutir à un beau livre ». Cette exagération absurde de nos propres occupations et intérêts donne en littérature les
ue fois qu’il peut agir d’après son penchant, et lui trouve la beauté propre que l’homme sain trouve au bien. Suivant la class
’aise ou dans une situation dominante, il commet des méfaits qui sont propres aux classes supérieures et n’ont pas pour but la
us arrangeons de façon que les tendances des forces naturelles et nos propres désirs coïncident. Nous construisons la roue là o
mêmes et en dehors du sens qu’ils expriment, une beauté et une valeur propres , comme des pierres précieuses qui ne sont pas enc
firmation de Th. Gautier, « ont en eux-mêmes une beauté et une valeur propres  ». Un autre parnassien éminent, Théodore de Banvi
des mots que vous savez et vous renseigner sur leur acception exacte, propre ou figurée. Une fois votre tête ainsi meublée, vo
tance de la forme, notamment de la rime, pour la poésie, de la beauté propre du son des mots, du plaisir sensuel que peuvent d
uetis de rimes dénué de sens et une kyrielle de soi-disant beaux noms propres , c’est déjà là une sotte suffisance dont on ne pe
ais ce qui les tourmente ou les enchante, ce sont exclusivement leurs propres états, leurs propres expériences vitales. L’uniqu
nte ou les enchante, ce sont exclusivement leurs propres états, leurs propres expériences vitales. L’unique fond de leur poésie
omber gravement malade, pour pouvoir se repaître dans la glace de ses propres contorsions248 ». Ainsi nous reconnaissons, à la
de style qui ne permettent pas de douter un instant qu’il exprime sa propre opinion, le raisonnement suivant : « Nous nous dé
té des centres cérébraux, pour satisfaire le besoin de fonctionnement propre aux centres cérébraux comme à tous les autres org
crains bien que Giosuè Carducci lui-même, d’ailleurs si riche de son propre fonds et si personnel, n’ait coulé des regards ve
rgogne, aux livres du marquis de Sade ; ce qui seul lui appartient en propre , c’est la tournure catholico-théolologique qu’il
transformée et préparée pour la vie spirituelle, — est singulièrement propre à exprimer la passion telle que l’a comprise et s
ans. La vérité est que ces dégénérés ont attribué arbitrairement leur propre état d’âme aux auteurs de la décadence romaine et
un Prudence, à un Sidoine Apollinaire, etc., et ont créé d’après leur propre modèle ou leurs instincts maladifs un « homme idé
e idéal et Chateaubriand l’Indien idéal, et l’ont transporté par leur propre imagination dans un passé fabuleux ou dans un pay
monotones à peine modulées, donne à l’auteur prétexte d’exprimer ses propres idées sur toutes les choses possibles : sur Léona
. M. Barrès ne cache nullement que, dans ses romans, il a dépeint son propre être et qu’il se tient pour le représentant typiq
tendue, du jugement, et comme celui-ci n’est jamais capable, par ses propres ressources, de résister à une forte cohue d’insti
furieux ou un idiot. M. Barrès contredit d’ailleurs à chaque pas ses propres théories. Tandis qu’il prétend croire que les ins
s de sentir, alourdis d’opinions qui ne sont pas dans le sens de leur propre fonds, réapprendraient du chien la belle aisance,
te espèce pourrait-il se rendre compte du trouble pathologique de son propre cerveau, quand il ne perçoit pas même que Louis I
adotage, que c’est une preuve d’indépendance distinguée de suivre son propre goût sans s’astreindre à la réglementation philis
vie indépendante comme l’idée, et se développe exclusivement vers ses propres buts… Secondement : tout mauvais art provient du
« esthètes » affirme, avec les parnassiens, que l’œuvre d’art est son propre but ; avec les diaboliques, qu’elle n’a pas besoi
ossible, que le lecteur attentif pourra sans peine développer par ses propres réflexions. Les bonzes de l’art qui proclament le
elle de ceux-ci est l’émotion284. L’activité artistique n’est pas son propre but, mais elle a une utilité directe pour l’artis
en société et ayant parfois besoin de celle-ci, à faire partager ses propres émotions à ses semblables, comme lui-même ressent
les actions elles-mêmes reçoivent un autre but que leur but théorique propre , l’artiste, il est vrai, n’a plus uniquement l’in
rs scientifiques. Même dans l’état monarchique qui, conformément à sa propre nature atavique, mesure l’importance du guerrier
l nomme le beau « la présence de l’idée en phénomène limité ». Par sa propre compréhension profonde de la loi naturelle, l’art
ous l’avons vu, ne résiste à la critique. L’œuvre d’art n’est pas son propre but, mais elle a une tâche individuellement organ
ouvrir à l’usage des marins une auberge à femmes, engage justement sa propre fille à entrer comme odalisque dans son « établis
ssurer contre l’incendie l’asile qu’elle vient de fonder ? « Pour mon propre compte, dit-il, je ne verrais aucun inconvénient
éclaterait parmi les baigneurs. Et à cela, le préfet de la ville, le propre frère du docteur, lui répondrait (p. 201) : « La
d le dénouement commencera » (p. 216). Le Dr Rank souffre, d’après sa propre déclaration, d’une maladie de la moelle épinière
s et des souvenirs de lectures, il est nécessaire qu’il ait vu de ses propres yeux chaque cas représenté, pour le présenter exa
Wagner. Mais que prouve cela ? C’est qu’il ne voit pas clair dans sa propre pensée et dans sa propre manière de sentir. « C’e
cela ? C’est qu’il ne voit pas clair dans sa propre pensée et dans sa propre manière de sentir. « C’est chose curieuse, dit He
dissimuler sans cesse. Il est forcé de porter un masque même dans sa propre famille : oui, devant sa femme et ses enfants ».
actes. Moi-même je n’ai pas, je l’avoue, travaillé toujours pour vos propres intérêts ; je me rends compte maintenant que le d
ment, à tuer le canard, et elle préfère tourner le pistolet contre sa propre poitrine, rachetant ainsi la vie du volatile par
contre sa propre poitrine, rachetant ainsi la vie du volatile par sa propre vie. Cette conclusion cruelle est douloureuse et
Mlle Bernick a élevé Dina, fruit d’un adultère, et lui a consacré sa propre vie (p. 66) : « Mlle Martha. J’ai été une mère po
e l’aurais perdu quand même, je le sens. Il voulait déjà voler de ses propres ailes, et c’est pour cela que je lui ai fait croi
ffrir au pasteur Manders et faire l’entremetteuse entre Régine et son propre demi-frère ? Ou bien la loi morale est-elle valab
fend rageusement cette thèse, que l’individu obéisse seulement à « sa propre loi », c’est-à-dire à chacun de ses caprices, à c
comme un aveu. Dans Le Canard sauvage, il raille très abondamment son propre dogme. Il y a là un candidat, Molvik, qui obéit a
onté de s’épanouir », comme « liberté d’un esprit qui n’obéit qu’à sa propre loi », et la recommande comme unique règle d’exis
avec Relling, envisager comme pieuse et charitable, et il croit à ses propres simagrées. Généralement, dis-je, mais pas toujour
ses inventions sa profonde horreur des hommes qui « obéissent à leur propre loi pour s’épanouir ». Il punit le chambellan Alv
contraire, repliés dans la mort, parce qu’ils n’ont pas obéi à « leur propre loi », mais à la loi des autres, à la loi morale
faux dont elle s’est rendue coupable, il ne songe avant tout qu’à sa propre réputation, c’est-à-dire au « devoir envers lui-m
dissimuler sans cesse. Il est forcé de porter un masque même dans sa propre famille : oui, devant sa femme et ses enfants. Et
toutes ses pièces il revient là-dessus avec la monotonie qui lui est propre . Tout le malheur de Mme Alving s’explique (Les Re
i. Si elle ne se sentait pas libre en se mariant, c’était, d’après sa propre explication, parce qu’à ce moment elle était pauv
t accoupler hors mariage, par l’entremise de la mère, le fils avec sa propre sœur, et en mettant en outre dans la bouche d’Osw
innocent habitant d’une petite ville norvégienne n’a jamais vu de ses propres yeux une « union libre » et a tiré l’idée qu’il s
ndonné au plaisir de la chair en dehors du mariage, est puni dans son propre corps et dans ses enfants Oswald et Régine. Cela
rse le monde sans le voir, et son regard est toujours plongé dans son propre intérieur. Contrairement au mot du poète, « tout
au mot du poète, « tout ce qui est humain lui est étranger », et son propre « moi » seul l’occupe et captive son attention. C
les voûtes du cœur et du cerveau. Être poète, c’est comparaître à son propre tribunal316 ». « Le spectre qui habite les voûtes
ieur ; et qu’une poésie qui n’est qu’« une comparution du poète à son propre tribunal » ne puisse refléter l’existence humaine
ntelligible à d’autres. Brand croit que la force qui le pousse est sa propre volonté inflexible. Cette force est en réalité so
volontés… Je veux les réveiller. C’est à eux d’agir ensuite… par leur propre force. Il n’en existe pas d’autre… Les esprits on
les emploie ou bien invente librement ou auxquelles il donne un sens propre s’écartant de l’usage habituel, est un des phénom
liberté n’a pas pour but la conquête de la liberté, mais elle est son propre but. Lorsque l’on croit posséder la liberté et qu
risque d’être prolixe et lourd, je l’ai toujours caractérisé avec ses propres paroles, afin que le lecteur ait sous les yeux la
Relling le mot « démoniaque » absolument dépourvu de sens, d’après sa propre déclaration, comme lui-même emploie son verbiage
ance. Ensuite, sa doctrine du droit de l’individu de vivre suivant sa propre loi. Est-ce véritablement là sa doctrine ? On doi
r particulier les brebis expiatoires qui ne sont que négation de leur propre « moi », que suppression de leurs instincts les p
rté de l’individu ! Le droit de disposer de soi-même ! Le « moi » son propre législateur ! Quel est ce « moi » qui doit se don
de cellules ou organes qui ont tous leurs fonctions et leurs besoins propres . Ils se sont associés dans le cours de l’évolutio
, sa prévision est probablement nulle, sa faculté d’adaptation par sa propre force est si faible que, pour peu qu’elle soit no
’organe, a déjà une conscience plus étendue, ayant son siège dans ses propres ganglions nerveux ; sa fonction est plus compliqu
s désirs des organes, mais aussi dans le travail des sens et dans ses propres images rappelées. La « liberté » ibsénienne est l
losophe aussi individualiste qu’Herbert Spencer, dit : « Pour devenir propre à l’état social, il faut… que l’homme possède l’é
ologique, que l’on n’aperçoive pas ce qui ne s’accorde point avec nos propres penchants, et que l’on s’arrête seulement à ce qu
trine d’une façon aussi serrée que possible, le plus souvent dans les propres termes de l’auteur, mais sans le caquetage de ses
de noble ; mauvais, de vulgaire ; elle sentit comme bonnes toutes ses propres qualités comme mauvaises, celles de la race assuj
ivations et dévoré de la nostalgie du désert, qui devait créer de son propre corps une aventure, un lieu de torture, une solit
utonome surmoral (car autonome et moral s’excluent), bref, l’homme du propre long vouloir indépendant ». Cette même idée est e
x et la soumettre à la critique, avant de mettre en regard d’elle les propres affirmations de Nietzsche directement opposées. D
qu’il est glorieux pour un homme de se dépouiller complètement de son propre « moi », de ne connaître l’honneur que comme refl
t empêchés de s’abandonner à leur instinct ; précisément chez eux, le propre déchirement par les remords de conscience devrait
méchant. Cette première et stupéfiante façon de ne pas comprendre son propre point de vue est déjà un bon exemple de sa « prof
es professeurs de morale qui ordonnent à l’homme de se mettre sous sa propre puissance, amènent ainsi sur lui une étrange mala
e jamais à l’étranger, à l’homme du dehors, les mêmes droits qu’à ses propres membres. Droit, coutume, égards ne s’étendent pas
-devant de sa Gaie Science l’épigraphe suivante : Je demeure dans ma propre maison, Je n’ai jamais rien imité de personne, Et
volupté et de méchanceté » (La gaie Science, p. 226). « Le sentier du propre ciel passe toujours par la volupté du propre enfe
p. 226). « Le sentier du propre ciel passe toujours par la volupté du propre enfer » (Ibid., p. 249). « Comment se fait-il que
r, en partie pour critiquer le bavardage de son « prophète », par son propre bavardage390. Une série d’imitateurs s’efforce ac
secrets en soi-même et d’épier ce qui se passe dans les recoins de la propre âme, etc. » Intuition psycho-physique ! Prêter l’
rche de ses idées… Il continue à exercer la critique à l’égard de son propre état et prouve sa conscience pour son état anorma
oyai jamais au-dessus de moi des cieux silencieux et m’envolai de mes propres ailes dans mes propres cieux… Si ma méchanceté es
e moi des cieux silencieux et m’envolai de mes propres ailes dans mes propres cieux… Si ma méchanceté est une méchanceté riante
qu’il mêle à sa fuite d’idées. « Je suis trop chaud et brûlé par mes propres idées ». « Ah ! la glace m’entoure ; ma main se b
 ». « Comme couvant, le soleil de mon amour pesait sur moi ; dans son propre jus cuisait Zarathoustra ». « Prenez soin que j’a
ière… mais c’est ma solitude, d’être ceint de lumière… Je vis dans ma propre lumière, je rebois en moi les flammes qui s’élanc
nt toutes les échelles te manquent, tu dois apprendre à monter sur ta propre tête : autrement, comment voudrais-tu monter ? »
inente et la plus choquante pour le goût de la vieille Europe — à son propre insu… Et aussi à l’insu des bons Allemands, qui a
sacrifices aussi qu’il ne peut accomplir sans perte destructive de sa propre estime : à savoir des sacrifices de jugement, de
ouver clairement exprimées, dans l’aristocratisme de Nietzsche, leurs propres idées obscures sur la nécessité de natures d’élit
ective du phénomène, est interdit même aux beaux-arts par leur nature propre , à combien plus forte raison ne l’est-il pas à la
out ce qu’il a perçu, mais ils se succèdent, et le poète doit, de son propre intellect, leur assigner des limites, il doit déc
e d’expériences d’un paysan qui décrit, avec un réalisme honnête, son propre monde, et donne aux figures et aux circonstances
d’hypothèses scientifiques inachevées, les compléter au moyen de ses propres lubies fantastiques, et enseigner : « Voyez-vous 
 Zola pose aussi des questions. Mais à qui ? A la nature ? Non : à sa propre imagination. Et ses réponses auraient une force d
té enferme dans le monde du papier et a puisé tous ses sujets dans sa propre âme, tous ses détails « réalistes » dans les jour
amais dirigés sur la nature et sur l’humanité, mais seulement sur son propre « moi ». Il n’a connaissance de rien par lui-même
e tient trop près, et où l’on ne peut distinguer que le reflet de son propre visage. M. Zola nomme la série de ses romans : « 
r à la nature la mesure de notre logique, de notre morale et de notre propre avantage, et la nommer déraisonnable, immorale ou
uper de ces dégénérés ou aliénés qui créent leurs œuvres d’après leur propre vie psychique morbide et trouvent eux-mêmes la fo
l’histoire de la propagation d’une contagion intellectuelle dans son propre pays a incontestablement de l’importance pour le
vement contemporain des esprits, sans s’arrêter aux frontières de son propre pays, celui-là n’a aucun doute que le réalisme al
s faibles et les plus timides de la bande reconnaissaient, outre leur propre génie, un autre génie encore. Bleibtreu n’a pas d
même pas assez d’originalité pour trouver un nom leur appartenant en propre , et qu’ils ont tranquillement plagié la désignati
rue, qu’il découvre, après des efforts à vous briser le cœur, dans sa propre maison, où elle a vécu depuis des mois à son insu
, « rendu du Havre en Egypte ». C’est qu’alors il aura frété pour son propre compte un bateau, car il n’y a pas de ligne de na
e de s’incliner sous une volonté étrangère, il renonçait à sa volonté propre  ; et d’ailleurs, depuis que l’autre le voulait, l
Hauptmann n’est vrai et vigoureux que là où il fait parler dans leur propre dialecte de pauvres gens de la classe la plus inf
té possédant une puissante organisation, ses journaux et ses éditeurs propres ainsi qu’un public enrôlé, et toujours prête à pr
isante pour des douzaines d’artistes différents, dont chacun joue son propre instrument. Aucun ne considère qu’après lui naîtr
ût du peuple, en tant qu’il ne s’appliquait pas exclusivement à leurs propres œuvres. Et de même que nous n’avons pas de Consei
re devient seulement dangereuse lorsque des aliénés qui suivent leurs propres chemins originaux ont auparavant empoisonné et re
ne leur reste pas de temps pour périr en une lente déchéance par leur propre incapacité de travail. L’homme normal à l’esprit
telligence saine et au cœur chaud comme Gœhre, qui dépeint d’après sa propre expérience l’existence d’un ouvrier de fabrique45
pteront aux conquêtes de la civilisation ou les subordonneront à leur propre capacité organique. Les aberrations de l’art n’on
réellement des sentiments de plaisir. Elles sont l’expression de leur propre trouble intellectuel et de la perversion de leurs
sion de leur propre trouble intellectuel et de la perversion de leurs propres instincts. Les demi-fous éprouvent, à la lecture
imer simplement et naturellement ; être jeune, c’est se réjouir de sa propre force et de sa santé, de l’existence de tous les
s bien tournées à l’aide desquelles il explique et justifie tout à sa propre satisfaction. 209. Walt Whitman, Leaves of Grass
que de sa vie exclusivement personnelle ; il n’agit plus qu’avec ses propres excitations, qu’avec le mouvement automatique de
ration constitue une dérogation aux lois qui régissent la sensibilité propre des organes et des facultés. Par ce mot nous ente
ons qui donnent aux organes de nouvelles qualités et les rendent plus propres à faire prospérer l’être vivant. Que l’impulsion
e beaucoup de costumes grotesques… Helmer. — … As-tu une idée de ton propre costume ? Rank. — Quant à cela, mon cher ami, c’
celui-ci est incontestablement inspiré par un obscur sentiment de son propre état d’âme. 383. Dr R. von Krafft-Ebing, Nouvell
. L’objection de Zerbst ne s’adresse donc pas au Dr Türck, mais à son propre maître Nietzsche. 388. Dr Hugo Kaatz, op. cit.,
o, dit de cette physionomie, qui a été inspirée à M. Zola, d’après sa propre déclaration, par L’Homme criminel : « M. Zola, d’
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
intensiviste. 2° L’espace est une forme engendrée par les ressources propres de l’esprit, pour recevoir et envelopper des sens
t de même de l’appétit, fond de la vie. Avant tout, l’appétit sent sa propre intensité, sa propre force interne, son énergie d
t, fond de la vie. Avant tout, l’appétit sent sa propre intensité, sa propre force interne, son énergie d’action, tantôt accru
répondant à l’intensité corporelle. Cette manière d’être et de réagir propre à la conscience n’est point une forme, ni une sor
inction de lieu précis, le caractère extensif qui, joint à sa qualité propre , permettra plus tard de construire l’étendue, et
, une forme vide, absolument uniforme, homogène, dépourvue de qualité propre , d’intensité, de ton sensitif, cadre indifférent,
ne perçoit que l’existence de quelque chose d’actif, différent de ses propres sentiments de passivité, et qu’en général il ne p
lect ? De même, dans les sensations, outre les éléments irréductibles propres à chacune, il y a un caractère irréductible qui a
inie de l’espace ; ce n’est point une chose qui n’aurait aucune unité propre et pourrait être divisée indéfiniment, capable d’
ant des diverses parties de notre corps et ayant chacune un caractère propre , une couleur locale. La cœnesthésie est un concer
e les sensations qu’ils nous fournissent et dont chacune a une nuance propre . Mais la qualité particulière de chaque sensation
abstraire et raisonner ; mais pour la voir, et la voir avec sa forme propre , il n’y a qu’à ouvrir les yeux. Si la ligne est u
usage, le côté des sensations auditives, olfactives, etc., qui serait propre à nous donner une représentation de l’étendue, de
ance nous révèle l’objectif, c’est-à-dire un objet différent de notre propre activité, l’étendue devient pour nous l’ordre des
est la réflexion individuelle par laquelle chacun de nous affirme sa propre vie et sa propre durée, et s’en distingue en les
individuelle par laquelle chacun de nous affirme sa propre vie et sa propre durée, et s’en distingue en les affirmant. La sec
68 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
sont introduites par imitation, par abus, ou catachrese. On a dit au propre , Pierre a de l’argent, il a de l’esprit ; & p
en rapport. 2. Que ce rapport est souvent marqué par la signification propre de la préposition même, comme avec, dans, sur, &a
elles indiquent quand elles sont prises dans leur sens primitif & propre , ne sont ensuite par figure & par extension,
ue les prépositions ne sont, ou ne paroissent pas prises dans le sens propre de leur premiere destination, & que par consé
eur au discernement que lui donne la connoissance & l’usage de sa propre Langue. Rapport de cause, rapport d’effet, d’inst
erre. Habile à dessiner, à écrire. Payable a ordre. Pareil à, &c. Propre à, &c. Semblable à, &c. Utile à la santé.
t plus savant que Pierre. Varron l’appelle cas latin, parce qu’il est propre à la Langue Latine. Les Grecs n’ont point de term
épitomes où l’on a réduit les Auteurs en gardant régulierement leurs propres termes & les expressions de leurs originaux,
res réels, il n’a pas été possible que chacun de ces êtres eût un nom propre . On a donné un nom commun à tous les individus qu
, la terre, la mer, cet homme, ce cheval, cette pierre, &c. notre propre expérience & le concours des motifs les plus
ais le mot qui exprime le concept, n’a pas hors de nous un exemplaire propre . Nous avons vû de l’or, & nous avons observé
re qu’il y ait eu des hommes assez déraisonnables pour réaliser leurs propres abstractions : mais entre autres exemples, on peu
esprit abstrait, c’est un esprit inattentif, occupé uniquement de ses propres pensées, qui ne pense à rien de ce qu’on lui dit.
ont souvent abstraits. Une nouvelle passion rend abstrait : ainsi nos propres idées nous rendent abstraits ; au lieu que distra
e si vous les retranchiez, le mot n’auroit plus la valeur qui lui est propre  ; alors ces syllabes n’ayant point la significati
n son particulier de la langue, on auroit dû donner à chacun un signe propre dans l’écriture. Pour suppléer à ce défaut, on s’
le point sur l’i, on donnât toûjours à l’e, dans l’écriture, l’accent propre à en marquer la prononciation ; ce qui seroit, di
es jettons ; coin ou coing est le fruit du coignassier. Outre le sens propre qui est la premiere acception d’un mot, on donne
i quels sont ces accidens. 1. Toute diction ou mot peut avoir un sens propre ou un sens figuré. Un mot est au propre, quand il
ion ou mot peut avoir un sens propre ou un sens figuré. Un mot est au propre , quand il signifie ce pourquoi il a été premierem
s de la foire, j’y ai vû un beau Lion ; Lion est pris là dans le sens propre  : mais si en parlant d’un homme emporté je dis qu
de plus chaque sorte particuliere de mots a ses accidens qui lui sont propres  ; ainsi le nom substantif a encore pour accidens
’égard des verbes, ils ont aussi par accident l’acception, qui est ou propre ou figurée : ce vieillard marche d’un pas ferme,
re ou figurée : ce vieillard marche d’un pas ferme, marcher est là au propre  : celui qui me suit ne marche point dans les téne
st que par le secours d’une périphrase, & non par une terminaison propre , que nous exprimons le sens passif. Ainsi en Lati
n. Couleur jaune. Coûtume abusive. Diable boiteux. Dîme royale. Dîner propre . Discours concis. Empire Ottoman. Esprit invisibl
e précèdent aussi les substantifs appellatifs, & suivent les noms propres  : le premier homme, François, premier, quatre per
es les nations qui écrivent leur langue, ont un alphabet qui leur est propre , ou qu’elles ont adopté de quelque autre langue p
eptieme, &c. Pour nous nous n’avons pas d’alphabet qui nous soit propre  ; il en est de même des Italiens, des Espagnols,
langue ; par exemple, les trois e devroient avoir chacun un caractere propre , comme l’ε, & l’η des Grecs. 2°. Que l’ancien
qu’on n’en remplit pas la fin, & qu’on ne prend point les moyens propres pour arriver à cette fin. Il est évident que notr
autres, quoique d’ailleurs différentes par des qualités qui leur sont propres . Ainsi le pié d’une montagne a quelque chose d’an
des Latins, ou si dice des Italiens : ce sont-là des façons de parler propres & particulieres à chacune de ces langues. Mai
tour de leur langue naturelle, mais qui ne sont pas conformes au tour propre à la langue originale qu’ils ont voulu imiter. Vo
ISME, s. m. (Gramm.) idiotisme Anglois, c’est-à-dire, façon de parler propre à la langue Angloise : par exemple, si l’on disoi
nt d’appellare, appeller, nommer. Le nom appellatif est opposé au nom propre . Il n’y a en ce monde que des êtres particuliers,
ste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre , & l’autre un nom appellatif, ensorte que ce
Latin articulus, diminutif de artus, membre ; parce que dans le sens propre , on entend par article les jointures des os du co
différentes manieres, & selon les divers mouvemens qui leur sont propres  : de-là par métaphore & par extension, on a d
même usage ; les Grees mettent souvent leurs articles devant les noms propres , tels que Philippe, Alexandre, César, &c. Nou
evant leurs substantifs, & qui ont chacun un service qui leur est propre . On pourroit les appeller prénoms. Comme la socié
autre. Il paroît donc que chaque être singulier devroit avoir son nom propre , comme dans chaque famille chaque personne a le s
entoient à moi, je les prenois comme j’ai pris dans la suite les noms propres . Cet animal à quatre pattes qui venoit badiner av
, par rapport au sujet principal dont nous avons à parler. 1°. Le nom propre , c’est le nom qui n’est dit que d’un être particu
s la sphere où cet être se trouve ; ainsi Louis, Marie, sont des noms propres , qui, dans les lieux où l’on en connoît la destin
iseaux des autres animaux, &c. Chaque espece a donc un caractere propre qui la distingue d’une autre espece, comme chaque
ou méthaphysiques ; c’est ce besoin, dis-je, qui, au défaut des noms propres pour chaque idée particuliere, nous a donné lieu
ts particuliers dont nous voulons parler, & qui n’ont pas de noms propres , se trouvent confondus avec tous les autres indiv
indétermination du nom d’espece, & en font ainsi une sorte de nom propre . Par exemple, si l’astre qui nous éclaire n’avoit
propre. Par exemple, si l’astre qui nous éclaire n’avoit pas son nom propre soleil, & que nous eussions à en parler, nous
rès quoi nous aurions recours aux mots qui nous paroîtroient les plus propres à déterminer singulierement cet individu d’astre 
acune de ces vûes particulieres de notre esprit : voyons donc l’effet propre ou le service particulier de ces prénoms. 1°. Tou
catif individuel de l’esprit de ce ministre ; on le regarderoit comme propre singulierement à la conduite des affaires du pays
ois bien que ce seroit le roi du royaume dont il s’agiroit. Des noms propres . Les noms propres n’étant pas des noms d’especes,
roit le roi du royaume dont il s’agiroit. Des noms propres. Les noms propres n’étant pas des noms d’especes, nos peres n’ont p
p; le bon ami ! on sousentend que tu es. Mais revenons aux vrais noms propres . Les Grecs mettent souvent l’article devant les n
ais noms propres. Les Grecs mettent souvent l’article devant les noms propres , sur-tout dans les cas obliques, & quand le n
prit qui se tourne vers un objet. N’importe que cet objet soit un nom propre ou un nom appellatif ; pour nous, nous ne mettons
f ; pour nous, nous ne mettons pas l’article, surtout devant les noms propres personnels : Pierre, Marie, Alexandre, César, &am
ici quelques remarques à ce sujet. I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de nom d’espece, & qu’on ap
à nos Tristans, & à nos Rotrous ; où vous voyez que tous ces noms propres prennent en ces occasions une s à la fin, parce q
Dieu des chrétiens, &c. II. Il y a un très-grand nombre de noms propres , qui dans leur origine n’étoient que des noms app
onvoisins. Il y a aussi plusieurs qualificatifs qui sont devenus noms propres d’hommes, tels que le blanc, le noir, le brun, le
vient des Italiens. Qu’il me soit permis d’observer ici que les noms propres de famille ne doivent être précédés de la préposi
rincipale terre que le chef de la maison possédoit avant que les noms propres de famille fussent en usage. Alors le nom est pré
décele tant l’homme nouveau & peu instruit. Quelquefois les noms propres sont accompagnés d’adjectifs, sur quoi il y a que
ît par les observations ci-dessus, que lorsqu’à la simple idée du nom propre on joint quelqu’autre idée, ou que le nom dans sa
de tous les êtres. Le monde, du Latin mundus, adjectif, qui signifie propre , élégant, ajusté, paré, & qui est pris ici su
ont tous les petits meubles dont elles se servent pour se rendre plus propres , plus ajustées & plus séduisantes : le mot Gr
incipes que nous avons établis, s’il trouve qu’il y ait lieu. Noms propres employés seulement avec une préposition sans l’ar
propres employés seulement avec une préposition sans l’article. Noms propres employés avec l’article. Royaume de Valence. L
ler est encore en usage en Flandre. Le substantif brin, qui se dit au propre des menus jets des herbes, sert souvent par figur
nt d’argent, de coeur, de charité, d’ambition ; parce que, dit-on, le propre de la négation est de tout ôter. (ibid.) Je convi
par similitude. Quand nous disons, j’ai un livre, &c. j’ai est au propre , & nous tenons le même langage par comparaiso
recs écrivoient les mots Latins où il y avoit un c, sur-tout les noms propres , Coesar, Καῖσαρ ; Cicero, Κικέρων, qu’ils auroien
C, condemnationis. (Asconius Pedianus in Divinat. Cic.) Dans les noms propres , le C écrit par abréviation signifie Caius : s’il
grammairiens Latins, Auctores linguoe Latinoe. Le C mis après un nom propre d’homme, ou doublé après deux noms propres, marqu
inoe. Le C mis après un nom propre d’homme, ou doublé après deux noms propres , marquoit la dignité de consul. Ainsi Q. Fabio &a
éviation. On entend par caractere littéral, une lettre de l’alphabet, propre à indiquer quelque son articulé : c’est en ce sen
primer des lettres ou des sons. Ainsi chaque nation auroit retenu son propre langage, & cependant auroit été en état d’ent
pté Ι, cela montroit que la lettre renfermée étoit le quintuple de sa propre valeur, comme [non reproduit]50, [non reproduit]5
ristique ou figurative, c’est-à-dire celle qui précéde la terminaison propre qui fait la différence des déclinaisons : par ex.
nt il s’agit, sans que par eux-mêmes ils en excitent l’idée. Ainsi la propre valeur de ces mots ne consiste que dans la désign
. I. sc. j. vers 1. Ainsi il faut bien distinguer en ces occasions la propre signification du mot, & les idées accessoires
CESURE, s. f. (Gram.) ce mot vient du Latin coesura, qui dans le sens propre signifie incision, coupure, entaille, R. coedere,
ans les langues où l’optatif n’a point de terminaisons qui lui soient propres , il est inutile d’en faire un mode séparé du subj
Anglois, du-moins celles dont j’ai en connoissance, ne m’ont pas paru propres pour nous donner une idée juste de la maniere de
aque mot d’un verbe comme un mot particulier, qui a une signification propre  ; par exemple, i am, je suis ; thou art, tu es ;
act. II. sc. 2. Après tout a-t-on besoin de ces connoissances pour sa propre conservation, & pour se procurer une sorte de
donne à l’air sonore une agitation & un trémoussement momentanée, propre à faire entendre telle ou telle consonne : voilà
et fournira de vent ou d’air, le tuyau rendra le son, qui est l’effet propre de l’état & de la situation où se trouvent le
ûte ; tant que celui qui en joüe y souffle de l’air, on entend le son propre au trou que les doigts laissent ouvert : le tuyau
r faire prendre à l’air qui sort de la trachée-artere la modification propre à exciter le son de telle ou telle voyelle. La si
ctere, telles que a, e, i, o, u, que celles qui, faute d’un caractere propre , sont écrites par plusieurs lettres, telles que o
s de la langue, donnent à l’air qui sort de la bouche la modification propre à faire entendre telle ou telle consonne. Or si a
parole fussent en même tems en deux états, qui ont chacun leur effet propre & différent. Ce que nous venons d’observer à
de consonne n’est point contestée. Nous devrions donner un caractere propre , déterminé, unique & invariable à chacun de c
t. chap. vj. Cette maniere consiste à nommer les consonnes par le son propre qu’elles ont dans les syllabes où elles se trouve
ans les syllabes où elles se trouvent, en ajoûtant seulement à ce son propre celui de l’e muet, qui est l’effet de l’impulsion
e, le cou, queue, querir, querelle. Comme je ne cherche que les sons propres de chaque lettre de notre langue, désignés par un
e mets pas ici la lettre x, parce qu’elle n’a pas de son qui lui soit propre . C’est une lettre double que les copistes ont mis
hon. Exhorter, eg-zhorter. A la fin des mots, l’x a en quelques noms propres le son de c s : Ajax, Pollux, Styx, on prononce A
lent. Voilà déjà quinze sons consonnes désignés par quinze caracteres propres  ; je rejette ici les caracteres auxquels un usage
x Pays de Coca-gne. lettres, quand elles gardent leur Allema-gne. son propre , comme dans gnomon, Ma-gnanime. magnus, il s’agi
mou-ill-er. Le son mouillé du l est aussi marqué dans quelques noms propres par lh. Milhaud ville de Rouergue, M. Silhon, M. 
sorte de construction, par une métaphore tirée de ce que dans le sens propre les louches semblent regarder d’un côté pendant q
a suite, & que d’ailleurs cette construction est le moyen le plus propre & le plus facile que la nature nous ait donné
C’est une vérité dont nous pouvons aisément nous convaincre par notre propre expérience. & sur-tout en nous rappellant ce
nt l’ordre successif de la construction simple. Cet ordre est le plus propre à faire appercevoir les parties que la nécessité
loye ce que l’art a de plus séduisant pour nous plaire, & de plus propre à nous toucher, nous applaudirons à ses talens ;
que de pouvoir être considéré comme ayant telle ou telle modification propre , ou bien tel ou tel de ces accidens qui donnent l
l est, ou qu’il fait, ou qu’il souffre, ou qu’il a, soit dans le sens propre , soit au figuré. Pour mieux faire entendre ma pen
e vexat ; à l’article de la mort les méchans sont tourmentés par leur propre conscience. Je dirai donc par analogie, par imita
ines occasions on dit, je l’ai vû de mes yeux, je l’ai entendu de mes propres oreilles, &c. je me meurs ; ce me n’est-là qu
est aussi usitée dans la même langue, sur-tout quand on passe du sens propre au sens figuré. On dit au sens propre, qu’un homm
successif de leurs rapports, nous les présente de la maniere la plus propre à nous faire appercevoir ces rapports & à fai
ce. In, préposition de lieu déterminée par civitate David. David, nom propre qui détermine civitate. David, ce mot se trouve q
eur en apprendra point d’antres que celles dont la nature & leurs propres lumieres leur feront sentir la vérité. Rien de pl
v. 22. ad Tutic. O vous que depuis mon enfance j’ai aimé comme mon propre frere. Il est évident que cognite est au vocatif,
it nubere alicui, ce dernier mot est au datif, parce que dans le sens propre nubere, qui vient de nubes, signifie voiler, couv
ut pas donner un ablatif à la langue greque. Quand on employe dans sa propre langue quelque mot d’une langue étrangere, chacun
bes changent de terminaison, & que chaque terminaison a son usage propre , & indique le correlatif du mot. Il en est de
par un effet du préjugé de l’enfance, ils ayent voulu adapter à leur propre langue les notions qu’ils avoient prises de cette
mot degré se prend alors dans un sens figuré : car comme dans le sens propre un degré sert à monter ou à descendre, de même ic
sage à Athenes ; l’ionique, qui étoit usitee dans l’Ionie, ancien nom propre d’une contrée de l’Asie mineure, dont res villes
onné lieu à nos Grammairiens de diviser les diphthongues en vraies ou propres , & en fausses ou impropres. Ils appellent aus
ire oi dans les mots François, croire, &c. comme si ai étoit plus propre que oi à représenter le son de l’e. Si vous avez
liées entr’elles de la même maniere qu’elles le seroient dans le sens propre . On a reproché à Malherbe d’avoir dit, Prends ta
sent à l’écorce. Ces verbes conviennent fort bien avec écorce pris au propre  ; mais on ne diroit pas au propre, fondre l’écorc
nnent fort bien avec écorce pris au propre ; mais on ne diroit pas au propre , fondre l’écorce : fondre se dit de la glace ou d
t que les auteurs de notre alphabet ne lui ont pas donné un caractere propre . Les lettres écrites qui, par les changemens surv
état, pour lesquels il n’y eût une sorte d’éducation qui leur seroit propre  ; éducation pour les enfans des souverains, éduca
hamp ne peut y faire travailler utilement, que lorsque le terrein est propre à ce qu’il veut y faire produire ; de même un per
inclinations, son goût, son caractere, & connoître à quoi il est propre , & quelle partie, pour ainsi dire, il doit te
us prévoyez qu’ils reconnoîtront dans la suite qu’ils n’étoient point propres . On doit, autant qu’on le peut, leur épargner les
qu’il entend ce qu’on lui dit, il devroit être regardé comme un sujet propre à être soûmis à la jurisdiction de l’éducation, q
ope ou de quelqu’autre piece de Moliere. Cette pratique est-elle bien propre à faire prendre intérêt à ce qu’on lit, à donner
remarqué, parce que l’enfant ne peut point encore avoir d’idée de sa propre individualité, ou du moi. Ce sentiment refléchi d
n, c’est le régime, la tempérance, la continence, l’usage des alimens propres à guérir chaque sorte de maladie de l’esprit (voy
noissance individuelle doit avoir sa cause particuliere, ou son motif propre . Ce motif doit avoir deux conditions également es
Il doit être extérieur, c’est-à-dire qu’il ne doit pas venir de notre propre imagination, comme il en vient dans le sommeil :
le sommeil : cogitare tuum nil ponit in re. 2°. Il doit être le motif propre , c’est-à-dire celui que telle connoissance partic
amp; nous, nous avons un motif légitime, un motif extérieur, un motif propre , pour assûrer qu’il y a des Antipodes. Ce Grec qu
consentement de l’esprit ; il n’avoit point de motif extérieur & propre  : ce qu’il pensoit n’étoit point en rapport avec
nombre d’exemples, pour faire voir la nécessité d’un motif extérieur, propre , & légitime dans tous nos jugemens, même de c
ent ; mais si dans une autre phrase la même enclitique suivoit un nom propre , elle cessoit d’être enclitique & gardoit son
ue & gardoit son accent ; car l’union de l’enclitique avec le nom propre , auroit rendu ce nom méconnoissabble : ainsi τι,
t de donner des épithetes aux personnes, qu’est venu l’usage des noms propres de famille. Quand le simple adjectif ajoûté à un
ple adjectif ajoûté à un nom commun ou appellatif le fait devenir nom propre , alors cet adjectif est un épithete : urbs, ville
e ; mais alors philosophe & poëte n’étant point joints à des noms propres , sont pris substantivement, & par conséquent
e de Grammaire greque, Le mot esprit, spiritus, signifie dans le sens propre un vent subtil, le vent de la respiration, un sou
nous fait voir ce qui est cause & ce qui est effet, ensuite notre propre réflexion nous fait observer la liaison & l’e
tre la cause & l’effet. Chacun tire plus ou moins de profit de sa propre expérience, selon le plus ou le moins de lumieres
aites avec l’esprit d’observation, & avoir sû mettre à profit ses propres fautes & celles des autres. La raison qui doi
qui donne plus de force au discours. Je l’ai vû, dis-je, vû, de mes propres yeux vû, Ce qu’on appelle vû. Moliere, Tartuffe,
témoignage d’un autre ; je l’ai vû moi-même ; je l’ai entendu de mes propres oreilles : & dans Virgile, au neuvieme livre
goge. Autre exemple : ces deux mots Céres & Bacchus sont les noms propres & primitifs de deux divinités du paganisme ;
primitifs de deux divinités du paganisme ; ils sont pris dans le sens propre , c’est-à-dire, selon leur premiere destination, l
guées l’une de l’autre par une conformation particuliere ou caractere propre qui fait leur différence ; c’est la considération
figurées ont encore chacune une modification singuliere qui leur est propre , & qui les distingue l’une de l’autre. On ne
amp; dans Tibulle dissoluenda pour dissolvenda. En françois Laïs, nom propre , est de deux syllabes, & dans les freres-lais
eres-lais, ce mot n’est que d’une syllabe ; & de même Créüse, nom propre de trois syllabes, creuse, adjectif feminin dissy
lle tropes, à cause du changement qui arrive alors à la signification propre du mot ; car trope vient du grec, τροπὴ, conversi
de Pyrénées ; personne ne prit ce mot à la lettre & dans le sens propre  : on ne crut point que le roi eût voulu dire que
les mots dont on se sert dans l’ironie, ne sont pas pris dans le sens propre & primitif. Ainsi, quand Boileau, satyre IX.
nt point des tropes, puisque les mots y conservent leur signification propre . Ce ne sont point des figures de pensées, puisque
expressions figurées ont chacune une forme particuliere qui leur est propre , & qui les distingue les unes des autres ; pa
a communication, quand l’orateur expose amicalement ses raisons à ses propres adversaires ; il en délibere avec eux, il les pre
ement en un seul mot. Les idées accessoires que l’on substitue au mot propre , sont moins seches & occupent l’imagination.
t le goût, ce sont les circonstances qui doivent décider entre le mot propre & la périphrase. L’hyperbole est une exagérat
arable de tout atome, j’ai recours à une troisieme idée qui me paroît propre à faire appercevoir cette connexion ou identité,
idées des êtres particuliers. Nous voyons ces êtres bornés par leurs propres limites & par l’étendue ultérieure qui les en
l fonds. Ce mot a plusieurs acceptions analogues entre elles, tant au propre qu’au figuré. Fond signifie premierement la part
rendre fond, c’est jetter l’ancre : couler à fond se dit dans le sens propre d’un vaisseau qui se remplit d’eau & s’enfonc
cre. On sonde quelquefois sans trouver fond. Un bon fond dans le sens propre , en terme de Marine, veut dire un bon ancrage, c’
eut dire un bon ancrage, c’est-à-dire que le fond de la mer se trouve propre à retenir l’ancre : bas-fond est un endroit de la
’on veut bien y faire attention. 3°. Fond se prend aussi dans le sens propre pour le terrein, pour ce qui sert de base. On a p
itive est toujours l’objet immédiat des diverses acceptions. 1. Sens propre , sens figuré. Il n’en est pas ainsi à l’égard des
d’être détaillées ; on dit alors que le mot est employé dans le sens propre , comme quand on dit, le feu brûle, la lumiere nou
rimitive sans aucune altération, c’est pourquoi ils sont dans le sens propre . « Mais, dit M. du Marsais, Trop. Part. I. art.
ignant les objets avec plus de circonstances que ne feroient les noms propres de ces objets, les peignent ou avec plus d’énergi
n figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre  ; elle est même ordinairement plus vive & plu
nne en quelque sens figuré, c’est-à-dire, éloigné de sa signification propre & primitive. Les mots les plus communs, &
; alors il doit avoir recours à quelqu’autre expression figurée de sa propre langue, qui réponde, s’il est possible, à celle d
ndre ma pensée par cet exemple. Porter se rend en latin dans le sens propre par ferre : mais quand nous disons porter envie,
’agit de traduire un mot latin ? Pourquoi joint-on à la fignification propre d’un mot, quel qu’autre signification figurée, qu
nos dictionnaires donnassent d’abord à un mot latin la signification propre que ce mot avoit dans l’imagination des auteurs l
de deux sortes. 1. Il y a un sens littéral rigoureux ; c’est le sens propre d’un mot, c’est la lettre prise à la rigueur, str
uand on dit d’un politique, qu’il seme à propos la division entre ses propres ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigue
res ennemis, semer ne se doit pas entendre à la rigueur selon le sens propre , & de la même maniere qu’on dit semer du blé 
met la main à la charrue & qui regarde derriere lui, n’est point propre pour le royaume de Dieu, on voit bien qu’il n’a p
un laboureur qui en travaillant tourne quelquefois la tête, n’est pas propre pour le ciel ; le vrai sens que ces paroles prése
ns allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son sens propre , signifie toute autre chose : c’est une histoire
es qui nous déplaisent malgré nous : & nous ne pouvons, par notre propre volonté, recevoir du plaisir & éloigner le ma
sens est infaillible, quand il n’est contredit dans nous ni par notre propre raison, ni par un témoignage précédent des mêmes
bsolument juger de la grandeur des objets ? Qui ne sait que son objet propre & particulier sont les couleurs ? Il est vrai
oprement de mesurer au juste la grandeur, en mesurant par son étendue propre la grandeur de l’objet auquel elle est appliquée.
nt relative, ils jugeroient chacun de la grandeur des objets sur leur propre étendue, dont ils auroient le sentiment : ils pou
’ils la mesurent chacun de leur côté, au sentiment qu’ils ont de leur propre étendue. On peut dire de nos sens ce que l’on dit
& uniforme, sur des objets différens du sentiment intime de leur propre perception ; jugement qui n’est point la conséque
les & aussi sûres que la regle tirée du sentiment intime de notre propre perception ; non pas qu’elle emporte notre esprit
ité des philosophes ou des astronomes, plutôt qu’au témoignage de ses propres yeux. Aussi n’a-t-on jamais vu de gens, même parm
approche. Ainsi les hommes les plus stupides sont persuadés que leurs propres yeux les trompent sur la vraie étendue des objets
l est celui que les termes du texte présentent à l’esprit, suivant la propre signification des termes. Ainsi quand on dit que
ui en ébranlant toute la machine, la met quelquefois en garde pour sa propre défense, & quelquefois hors d’état d’y pourvo
tion, ni la connoissance des choses, ni le sentiment interne de notre propre existence ne peuvent résider en nous sans la mémo
; la mémoire plus heureuse. Ceux qui sont devenus aveugles, sont fort propres à combiner à la fois un grand nombre d’idées. Pou
it plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre . Quand au lieu de dire d’un homme qu’il aime le v
voiles une signification plus étendue que celle qu’il a dans le sens propre  ; je prends la partie pour le tout. La synecdoque
e on donne une signification particuliere, à un mot qui, dans le sens propre , a une signification plus générale ; ou au contra
raire, on donne une signification générale à un mot qui, dans le sens propre , n’a qu’une signification particuliere. En un mot
aire la synecdoque de l’espece : c’est lorsqu’un mot qui dans le sens propre ne signifie qu’une espece particuliere, se prend
es hivers, c’est-à-dire, après quelques années. L’onde, dans le sens propre , signifie une vague, un flot ; cependant les poet
. Que la synecdoque fait entendre le plus par un mot qui dans le sens propre signifie le moins ; ou au au contraire elle fait
au contraire elle fait entendre le moins par un mot qui dans le sens propre marque le plus. 2°. Dans l’une & l’autre figu
69 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
a puissance. Après cette sublimité de vertu, qui fait trouver dans sa propre conscience le motif et le but de sa conduite, le
ir notre âme est l’amour de la gloire. Je laisse au sens de ce mot sa propre grandeur en ne le séparant pas de la valeur réell
du peuple, qui compte sur vos lumières, la plus vive attention à vos propres pensées ; les acclamations de la foule remuent l’
ermet pas d’atteindre à la célébrité. On ne sait pas au-dehors un nom propre du gouvernement de Venise, du gouvernement sage e
e une place au-dessus de tous les autres, à renoncer à l’usage de ses propres lumières pour le croire et lui obéir, qu’en lui s
de la surprise, et le doit aux résultats du talent, bien plus qu’à la propre valeur de ce talent même. Si les revers de la for
conquérir sur le passé : un jour de gloire est si multiplié par notre propre pensée qu’il peut suffire à toute la vie. Les plu
assion de la gloire excite le sentiment et la pensée au-delà de leurs propres forces ; mais loin que le retour à l’état naturel
70 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
ntité d’une énergie déterminée, — une énergie particulière, la sienne propre , qui ne relève jamais de ce concept. Il suit de l
e la façon la plus tragique, à cette fausse conception de soi-même sa propre personne et son instinct de conservation le plus
enfuie en courant vers les genoux de sa bonne. En faisant appel à ses propres souvenirs chacun peut se représenter combien est
elle est détournée de ses fins pendant la période où elle est le plus propre à s’amplifier et à se définir. En même temps que
pas jusqu’à Gœthe, qui ne donne quelques signes d’aveuglement sur son propre génie. On sait le prix qu’il attachait à ses trav
èle s’ingénie à la lui cacher. Il s’agit pour lui de se déguiser à sa propre vue derrière un masque de supériorité. Il faut qu
e derrière un masque de supériorité. Il faut qu’il se reflète dans sa propre conscience autre qu’il n’est, revêtu d’apparences
autre qu’il n’est, revêtu d’apparences où il prenne le change sur sa propre personne. Il ne peut être question pour lui d’acq
71 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
Mais cette hallucination qui le détournait de la satisfaction de son propre moi, ne parvenait pas à l’égaler au modèle qu’il
Il faut l’avouer, les exemples que l’on avait mis en scène n’étaient propres à illustrer qu’un cas particulier des effets de l
trie de l’humanité, et de hisser, par un raidissement de l’effort, sa propre et frêle personnalité jusqu’au plateau conquis et
convertie en notion en une première conscience individuelle, la voici propre . à se refléter dans toutes les intelligences et à
ortance du facteur de la durée, concevons qu’un bloc d’argile demeure propre à recevoir toutes les formes tant qu’un statuaire
oir duré, ait acquis des droits à vivre et à persévérer dans sa forme propre . D’ailleurs, ce moule dont le groupe nouveau va a
er l’empreinte n’est jamais si rigide que, par la vertu d’originalité propre qu’il possède, il ne le modifie à son tour. Aux p
et sanctionnée par la durée. Elle leur tenait lieu d’une, discipline propre à assembler et modeler les énergies désordonnées
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
s l’imitation des tons, des accens, des soûpirs, et des sons qui sont propres naturellement aux sentimens contenus dans les par
ale dans leur culte religieux. Tous les peuples ont eu des instrumens propres à la guerre, et ils s’y sont servi de leur chant
s en mouvement lorsqu’ils s’éveilloient, et pour se rendre ainsi plus propres à l’application. Pour le dire en passant, le prem
ntiment, nous trouvons en l’examinant par quelles raisons elle est si propre à faire l’impression que nous avons déja sentie.
et le raisonnement nous enseignent qu’il est des bruits beaucoup plus propres à le faire, que le silence même. Ces bruits sont
mouvement, que suivant une proportion lente et uniforme, soient plus propres à faire reprendre aux esprits ce cours égal, dans
73 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
morale, quelque chose qui, comme le platonisme ou le stoïcisme, soit propre à purifier ou à retremper les âmes ; on n’en a po
omme dans celle des individus, on peut considérer ce qui fait l’objet propre des études historiques, les événements politiques
ins intéressante pour un simple public de spectateurs, mais bien plus propre à fixer les regards de l’observateur curieux de s
me un Thucydide, a une noblesse, une beauté, une moralité qui lui est propre . C’est que là on voit l’homme agir de lui-même et
leur font jamais obstacle, n’étant que des personnifications de leurs propres volontés. La seule puissance qui domine les héros
rage, de leur vertu, de leur génie. Chacun a le sentiment de sa force propre , rarement de la force des choses qui le favorise
ne se doute, parmi les anciens, des vraies sources et des caractères propres de la poésie homérique. Dans les temps modernes j
ble, dans laquelle excelle l’esprit philosophique de M. Guizot, n’est propre ni à l’historien ni à sa manière d’expliquer plut
tilien, dans l’antiquité. La critique moderne y voit, à côté du génie propre de l’individu, le génie de la race, du peuple, de
tion sourde et invisible n’en est pas moins souveraine. Cela est bien propre à faire réfléchir sur le danger des entreprises t
a formule avec cette netteté et cette force d’expression qui lui sont propres . « Que les faits soient physiques ou moraux, il n
ouvent même de la légitimité de tous les faits qui ont pour caractère propre la puissance et la durée. C’est ainsi que Saint-S
t un grand mal”, disent les montagnards instruits plus tard par leurs propres calamités. Et nous, plus terroristes que les terr
tre temps, M. Renan, l’a dit avec cette sérénité d’esprit qui lui est propre  : « Le gouvernement des choses d’ici-bas appartie
la fatalité et la liberté, font chacune leur œuvre suivant leurs lois propres . La première obéit aux lois de la force, la secon
74 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
e et sombre, comme tous les sentiments qui, voués au secret par notre propre jugement sur leur nature, sont d’autant plus épro
erté dans le cœur, pour démêler et repousser les sentiments que votre propre pouvoir inspire : si vous voulez donc aimer les h
? Dans les situations communes de la vie, on se fait illusion sur son propre mérite ; mais un sentiment actif fait découvrir à
ent présent est une véritable douleur. On ne brave pas impunément ses propres qualités ; et celui que son ambition entraîne à s
el plus grand malheur que d’avoir mérité une réputation opposée à son propre caractère ! L’homme qui s’est jugé comme la voix
ses regrets. Mais l’ambitieux, privé du pouvoir, ne vit plus qu’à ses propres yeux : il a joué, il a perdu ; telle est l’histoi
itable force ; c’est une sorte d’ardeur qui ne peut se nourrir de ses propres ressources ; c’est le sentiment le plus ennemi du
75 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
amène autant à soi, mais il n’en est aucune qui vienne moins de notre propre mouvement, toutes ses impulsions arrivent du deho
resque une ressource qu’on trouve en soi, et cette crédulité dans son propre mérite a bien quelques-uns des avantages de tous
se, on ne peut s’y soumettre, on ne peut s’en affranchir, c’est à ses propres yeux que l’on rougit, c’est à ses propres yeux qu
’en affranchir, c’est à ses propres yeux que l’on rougit, c’est à ses propres yeux que l’on produit l’effet que le spectacle de
elles tous les événements, et les considèrent dans le rapport de leur propre influence, de leur intérêt individuel, alors à pe
lie personne, en déjouant ces distinctions, se flatte de signaler ses propres avantages. Une femme qui se croit remarquable par
e soumet aux lois, comme un moyen d’éviter l’éclat personnel des noms propres , et préserve une nation nombreuse et libre, lorsq
76 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
(1) Pour expliquer convenablement la véritable nature et le caractère propre de la philosophie positive, il est indispensable
es fondamentales de la seconde. Or, chacun de nous, en contemplant sa propre histoire, ne se souvient-il pas qu’il a été succe
à la parfaite convenance de la philosophie théologique avec la nature propre des recherches sur lesquelles l’esprit humain dan
n est de découvrir les lois des phénomènes, dont le premier caractère propre est précisément de regarder comme nécessairement
a dû se servir de conceptions intermédiaires, d’un caractère bâtard, propre , par cela même, à opérer graduellement la transit
, il nous sera maintenant aisé de déterminer avec précision la nature propre de la philosophie positive : ce qui est l’objet e
ogiques, méritent, soit par leur importance, soit par les difficultés propres à leur étude, de former une catégorie distincte.
plus important de présenter cet esprit sous un nouveau point de vue, propre à achever d’en éclaircir la notion générale. Dans
leur enchaînement, à résumer, s’il est possible, tous leurs principes propres en un moindre nombre de principes communs, en se
te, incessamment contrôlée par toutes les autres, ayant pour fonction propre et permanente de lier chaque nouvelle découverte
esprit humain, qui ont été recherchées jusqu’ici par des voies si peu propres à les dévoiler. Pour expliquer convenablement ma
main peut observer directement tous les phénomènes, excepté les siens propres . Car, par qui serait faite l’observation ? On con
mmense exception ? Ne tiendrait-elle pas à ce même caractère général, propre à tous les corps organisés, qui fait que, dans au
77 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
e serait possible. Le fait même qu’il n’y a point de vérité objective propre à servir de base à la vie implique la nécessité d
 ; car ils croient l’un et l’autre qu’il existe une vérité objective, propre , à l’exclusion de toute autre conception, à assur
u’elle n’exprime autre chose qu’un état de sensibilité particulier et propre à un temps donné. Ce qui importe, c’est de consid
c’est de considérer dans quelle mesure cette conception nouvelle est propre à s’agencer avec la réalité actuelle, à la fortif
dans quel sens précis elles agirent. Ces diverses connaissances sont propres à déterminer quelles transformations peut subir e
78 (1875) Premiers lundis. Tome III « Émile Augier : Un Homme de bien »
veulent à leur tour commencer quelque chose, marcher en tête de leurs propres nouveautés, avec musique et fanfares, et guidées
table et la limite sont principalement en nous, et que c’est avec son propre talent qu’on a surtout affaire, pour l’exercer, p
upidités et ses avarices, à la sourdine, et sans se dire tout bas ses propres vérités ? ou bien n’est-ce qu’un hypocrite, un ta
l en l’approfondissant, et soutient-il l’examen ? Est-il surtout bien propre au théâtre, et prête-t-il à la comédie ? Y a-t-il
79 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
etc. La pensée crée de toutes pièces la notion d’absolu en niant ses propres conditions, et en supposant que quelque chose est
bjectivité de la conscience sensible et l’érige en vérité. Même à nos propres états de conscience nous attribuons une vérité in
e empiriste, continue-t-on, parle lui-même de ce qui se passe dans sa propre conscience « comme de quelque chose de vrai en so
s, nous ne pouvons pas supposer une autre solution ni sortir de notre propre expérience. L’absolu est donc ici tout négatif. C
renant conscience de soi. Nous prenons simplement conscience de notre propre constitution intellectuelle, et nous concevons la
ellement complexe : c’est une combinaison ou synthèse de nos facultés propres , que nous supposons pouvoir être portées à l’infi
orité ; car, non seulement il est donné dans la constitution de notre propre conscience, mais il est impossible d’imaginer une
fisante. L’impossibilité pour la volonté et la pensée de sortir de sa propre nature crée la nécessité subjective, laquelle pro
onscience se projetant en toutes choses, imposant à toutes choses ses propres manières d’être et trouvant dans l’expérience ext
80 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Renaud, Armand (1836-1895) »
ntures d’une imagination aiguë et raffinée, en est venu à chanter ses propres chants, à pleurer ses propres larmes ; maître ach
et raffinée, en est venu à chanter ses propres chants, à pleurer ses propres larmes ; maître achevé du rythme, de recherches e
res d’une imagination aiguë ». Enfin M. Armand Renaud, « pleurant ses propres larmes », avait « épuisé la coupe ». Sans vouloir
81 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
ntité morale. — Chaque homme a sa physionomie singulière, ses nuances propres et particulières de caractère ; nous ne croyons p
ans, Boileau, en général, regarde le vers comme la forme originale et propre de la poésie. On sait combien il était sévère dan
e hiérarchie des genres, mais chaque genre a son idéal, sa perfection propre , absolue en soi ; et pour juger d’un ouvrage, il
considère en un mot dans leur valeur expressive et dans leur couleur propre , et il en marque le rapport à la nature d’une par
dition que l’on ne méconnaisse point les lois essentielles et l’objet propre de chaque genre, et qu’on ne fasse point retomber
ourtant eu pour Boileau ce bon effet de l’obliger à se représenter le propre et l’essence de chaque genre : et l’on peut s’ass
n ni une narration d’histoire, et que ce genre a son ordre, sa clarté propres et d’un caractère tout spécial. Boileau y arriva
de faire le tour d’un objet, et d’en coucher par écrit, sous leur nom propre , toutes les particularités visibles. L’art est un
que les exprimer par les moyens de l’art, et les couler dans la forme propre à chaque genre. C’est le vers, c’est le style, c’
ut être à l’égard de Louis XIV : si bien que la traduction par le mot propre est plus fausse que si on prend la périphrase : «
antôt au visage. » Mais par où donc sublime ? Par l’emploi des termes propres et simples. Enfin, voici le passage décisif, et q
82 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
gaux ou ses supérieurs ; et loin de prendre en soi le sentiment de sa propre valeur, on cherchait dans les regards des autres
s faiblesses d’un beau talent, trouble jusqu’à cette confiance en ses propres forces, dont le génie a souvent besoin ; et la pl
re ; il porte atteinte à la morale. On se permet de plaisanter sur sa propre bassesse, sur ses propres vices, de les avouer av
la morale. On se permet de plaisanter sur sa propre bassesse, sur ses propres vices, de les avouer avec impudence, de se jouer
es habitudes de tous les jours, qui font de la grâce et du goût votre propre nature, sans que la réflexion ait besoin de vous
urpation politique. Cette honorable mission dont on est revêtu par sa propre conscience, c’est la noblesse du caractère qui pe
urs fois qu’un incident ridicule pouvait distraire les hommes de leur propre malheur. Comment espérer que des pensées, qu’un o
par son rang, par sa naissance, par tous les avantages étrangers à sa propre valeur. Ce que j’ai dit pour les femmes peut s’ap
83 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
ire mutuellement respectueux de la pensée. Ils auront ce certain goût propre de la pensée sur lequel rien ne donne le change e
qui divise les hommes en barbares et en cultivés. Ils auront ce goût propre qui est en même temps une gourmandise et une pass
ssion profonde, à nulle autre pareille. Une passion d’un certain goût propre sur lequel, et sur laquelle rien ne peut tromper.
pectueux des personnes je dirai qu’ils en sont venus à respecter leur propre personne. Non point au sens kantien, naturellemen
st servi pour se faire beaucoup de mal. Et pour tenir constamment son propre examen de conscience. Tout ce qu’il peut faire c’
utres, il dit, il sait que le travail spirituel se paye par une sorte propre de fatigue inexpiable. Il trouve même que c’est j
e l’enfance ont laissé leurs difformités. Cette plume, son instrument propre , elle lui paraît un instrument dangereux. Il la d
mi). Un brevet d’être nouveau. Il y a dans l’écriture un durcissement propre . Il y a dans l’imprimé un vieillissement propre.
iture un durcissement propre. Il y a dans l’imprimé un vieillissement propre . Les jours où il ne peut pas travailler, l’homme
s de journaux.   Pris d’une sorte de profond effroi devant son métier propre et devant ce que ce métier est devenu et devant l
ce n’est pas dire la même chose. Et qu’il y a dans le vers une vertu propre , une destination propre. Tout ce que je voudrais
me chose. Et qu’il y a dans le vers une vertu propre, une destination propre . Tout ce que je voudrais retenir de cette admirab
u à la limite de l’habitude. Ou encore c’est du bois tout plein de sa propre mémoire et des résidus de sa mémoire végétale. Et
là qu’elle a reçu la promesse qu’elle ne succomberait jamais sous son propre vieillissement, sous son durcissement, sous son r
e du service de la création continuée. Les deux autres ont leur objet propre , mais sans elle, qui n’a pas d’objet propre, les
eux autres ont leur objet propre, mais sans elle, qui n’a pas d’objet propre , les objets propres des deux autres s’envaseraien
objet propre, mais sans elle, qui n’a pas d’objet propre, les objets propres des deux autres s’envaseraient graduellement dans
llement dans les amortissements de l’habitude. Elle n’a point d’objet propre précisément parce que son objet est tout. C’est l
ent de Dieu et au peu que nous rendons à Dieu), un certain traitement propre dont elle a le secret et qui est le traitement de
applique et qu’elle seule applique à tout l’objet. La foi a un objet propre qui est la créance. La charité a un objet propre
t. La foi a un objet propre qui est la créance. La charité a un objet propre qui est l’amour. Mais sans l’enfant espérance la
e moins besoin d’explications. (On dit que ces contradictions sont le propre de l’amour, et cette gaucherie, ce soin de parler
règles du jeu n’est pas seulement une fidélité de forme. Et c’est le propre de la fidélité que toute fidélité se tient et que
d initial étant tombé) est pareil à celui de duonus en bonus. Le nom propre Duilius est de même devenu Bilius. Dans perduelli
stice, (et peut-être dans la vérité), un secret de force, une vigueur propre , un jaillissement, une espérance et pour tout dir
ureuses victimes de leurs adversaires modernes. Car ils renient leurs propres vertus, et les plus chères filles de Jésus-Christ
lui qui se trahit lui-même et qui n’est pas fidèle à lui-même et à sa propre institution. Jeanne d’Arc était allée vers un che
ur du 21 janvier. Celui qui trahit sa race, son être, son institution propre , où veut-il que se prenne le respect. Où veut-il
gue pour l’honneur est une des nourritures les plus profondes de leur propre amour. Et leur amour est une nourriture profonde
ers Sévère. Il ne fait aucun doute qu’il a pour lui une considération propre . Il ne le traite pas seulement en galant homme, e
mme de la bonne compagnie. Il a pour lui un attachement et un respect propre , une sorte de fidélité dont les origines sentimen
profane et si je puis dire laïque, d’une humanité comme réduite à ses propres forces, et considérée indépendamment de l’introdu
ilosophique. Il l’aime comme un noble partenaire et il voit en lui sa propre figure. C’est une dilection et c’est une admirati
. Il est celui que l’on n’aura pas.   Polyeucte mesure Sévère. Car sa propre sainteté est fondée sur le dépassement et non sur
r le dépassement et non sur l’ignorance de l’héroïsme antique. Et son propre martyre est fondé sur le dépassement et non sur l
de Polyeucte n’exige pas que Dieu méconnaisse et ignore et méprise sa propre création, le monde sorti de ses mains. (En ceci e
avoir éprouvé l’ingratitude des hommes et d’avoir, qui sait, connu sa propre ingratitude (quelques-uns exceptés). Rien de cett
mmation, c’est un mandement. Ou plutôt c’est même un mandat. C’est le propre mandat qu’elle a reçu et qu’elle ne fait que fair
oldat qui ne se battrait pas seulement aux frontières, mais à qui son propre foyer serait une immense, une universelle frontiè
c’est bien. Mais se battre au cœur de sa maison, se dévorer dans son propre cœur, quel doublement. Cette différence et ce dou
es et un centre. (Le centre est Rome). Là aussi il y a l’ennemi et le propre foyer. Là aussi il y aura donc, en ce sens, deux
e la grâce. Mais dans toute guerre civile il y a un point de disgrâce propre . Et toute guerre étrangère ne sort point de la ca
’honneur. Mais dans toute guerre civile il y a un point de déshonneur propre . Et c’est encore un de ces cas où le plus innocen
ce et peut-être de nul exercice. (J’entends ici par exercice exercice propre (au sens de amour-propre) exercice par soi, pour
elonné de Dieu. Elle n’y introduit pas l’ombre d’invention d’exercice propre . Elle a bien autre chose à faire. Elle a assez de
Dieu. Son effort au contraire, sa haute méthode, son devoir mystique propre , sa science et son gouvernement c’est de garder t
.   Ainsi dans la sainteté de Jeanne d’Arc il faut balayer l’exercice propre , ces misérables inventions de l’homme, comme elle
ce, la promesse est la promesse et la tenue est la tenue. Ce sont des propres , des spécifiques. Ainsi la liaison de la promesse
non point seulement une liaison causale, mais une liaison spécifique, propre . Or c’est cette liaison même qui est la liaison
ministère chronologique. Le présent est un certain point d’une nature propre . Il est un point de nature et un point de pensée.
’est pas seulement spectateur et témoin. Il est un point d’une nature propre et tout passe par ce point et Jésus même, étant h
ue du futur sur le passé par le ministère du présent. Ce qu’il y a de propre et de libre dans cette advenue, dans cette surven
, dans cette survenue est au germe de ce qu’il y a de singulier et de propre dans l’événement, de ce qui n’était qu’une annonc
fois dans l’histoire du monde a attiré l’attention sur ce qu’avait de propre l’être même et l’articulation du présent. Quelle
eur. Ce qu’ils nomment méthode scientifique, c’est la méthode de leur propre établissement. Ce qu’ils nomment le progrès de la
Ce qu’ils nomment le progrès de la science, c’est le progrès de leur propre carrière. Ce qu’ils nomment sécurité, fixité, ét
établissement, c’est la sécurité, la fixité, l’établissement de leur propre carrière. Ce sont des fonctionnaires et des tranq
dable, vénal. Aussitôt raidi, aussitôt fixé il devenait tout cela. Le propre d’une unité de mesure est d’être fixe. Tant que l
sous toutes ses formes, et notamment sous la sienne), est l’invention propre du monde moderne. Les livres de débauche n’ont ja
dans les magasins de l’histoire. Elle sera même mieux. Elle sera plus propre . Il n’y aura plus cette gangue. Aujourd’hui, pen
qu’on n’a plus le présent. Qu’il y a dans le présent un certain être propre . Et qu’attendre pour le mieux connaître, et pour
à l’heure sera passé. Qu’aujourd’hui est aujourd’hui, un certain être propre , et non pas seulement, et même en un certain sens
assé déjà ou encore un peu futur. Qu’il est le présent, un temps très propre , un être très particulier, nullement un mélange n
u futur et le total ensevelissement du passé. Mais un certain passage propre . Et qu’il n’est ni d’une part un programme, ni d’
a de réponse à ce qu’ils disent et mon deuxième mot sera le mot de ma propre position. Et pour parler avec eux le langage de l
rait dépareillé, que cet ensemble manquerait de son caractère le plus propre s’il n’y avait les poteaux indicateurs et les bor
pas, ils ne le voient pas, ils ne se le représentent pas. Cette sorte propre de gratuité qu’il y a dans le catholique. Et nous
omplir un certain rite qui est un rite de la route. Une joie rituelle propre non interchangeable, inconnue de quiconque n’est
e peut pas se représenter, ne peut pas même penser. Une joie rituelle propre incommunicable aux autres. Une joie d’inutilité,
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
ntitulé l'Accord de la Philosophie avec la Religion, nous semble plus propre à augmenter qu'à diminuer le nombre des Incrédule
curiosité ? Seroit-ce cette indocilité d’esprit, qui n’admet que ses propres conceptions, abonde dans son propre sens, & r
té d’esprit, qui n’admet que ses propres conceptions, abonde dans son propre sens, & rejette tout ce qui s’oppose à sa tur
Foi si naturelle, n’exigeoient pas la croyance des peuples pour leurs propres discours : la Doctrine qu’ils prêchoient n’étoit
hiques, parmi ces ames enivrées d’elles-mêmes, concentrées dans leurs propres intérêts, & prêtes à tout sacrifier aux mouve
r rapport à lui ; dans ce qu'il bâtit, au physique comme au moral, sa propre commodité est le premier & souvent même l’uni
Chrétienne est celle dont les principes & la morale sont les plus propres à soutenir, entre vous & vos peuples, cet amo
à la Religion, & en humiliant le Criminel, cet aveu n'est-il pas propre à retenir par l'exemple ceux qui seroient tentés
, les adversités humaines. Comme l’ordre de la Société exige pour son propre soutien de la subordination, de la dépendance, de
hrétien n’est, aux yeux de sa foi, qu’un mal passager, & toujours propre à lui mériter des récompenses éternelles. Le mal
85 (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes
ps, d’étude et d’exercice, qu’on peut devenir un bon écrivain dans sa propre langue ; on sait même combien il est rare encore
lein de gallicismes ; aucun auteur n’est si riche en tours de phrases propres la langue française ; il est même, pour le dire e
t permis dans le genre moins élevé, mais sérieux, et ceux qui ne sont propres qu’au genre familier. Or voilà ce qu’il me paraît
d’entre eux se sont appliqués principalement à bien écrire dans leur propre langue ; imitons-les sur ce point. C’est déjà un
cuper entièrement. Les Grecs avaient l’avantage de n’étudier que leur propre langue, aussi nous voyons à quel point de perfect
e les soutienne pas en français. D’abord on y apprendrait à parler sa propre langue, qu’on sait pour l’ordinaire très mal au s
t à souhaiter qu’on n’écrivît jamais des ouvrages de goût que dans sa propre langue, autant il serait utile que les ouvrages d
d’un journaliste qu’il veut décrier, que c’est tout au plus un homme propre à panser la mule de Potius . 5°. De ne pas appele
e borner, dans ses critiques, à relever les erreurs de dates, de noms propres , d’une lettre mise pour une autre, d’une virgule
172) que des religieux, voués par état à la prière, doivent être plus propres par cette raison même à faire des progrès dans la
86 (1902) L’œuvre de M. Paul Bourget et la manière de M. Anatole France
Mais il y a en lui quelque chose qui, dès la première heure, lui fut propre  ; et il s’agit de quelque chose de remarquable, n
cette aptitude même l’a de bonne heure admirablement secondé ; et ses propres puissances s’en sont de bonne heure aussi fortifi
t de notre tragique misère. Adolescent, les plaisirs auxquels, de son propre aveu, il se livra immodérément, dans les disposit
propre aveu, il se livra immodérément, dans les dispositions les plus propres à activer l’épanouissement de ses vertus clairvoy
s dégénérescences, ce pouvoir va même jusqu’à contrarier les desseins propres du goût, nous admettons que l’on veuille en rendr
n autre en buttes à mille contrastes, auxquels ce ne peut être de son propre gré qu’il se rend ni, par conséquent, aisément qu
par idiopathie, qu’il a pu s’aventurer dans une métaphysique fort peu propre à s’accommoder d’une méditation sommaire, et qui
ivifiée emprunte à la phrase un élément indépendant ou étranger à son propre fonds. Au contraire, la pensée réellement autonom
voureux, à la nécessité toujours plus affirmative d’un modus vivendi, propre à calmer notre soif jamais étanchée de bonheur, c
87 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
émue par l’œuvre, intervient un grave élément de déformation : notre propre personnalité. Entre la sensation du poète et la n
bissons le contre-coup selon une façon à nous de ressentir pour notre propre compte les sentiments dont le poète a souffert ou
vre exprime l’auteur, puisque tout bon artiste ne fait jamais que son propre portrait. Voilà pourquoi Corot et Courbet peuvent
te double notion et l’affirmation que le poète ne fait jamais que son propre portrait ? Par la Beauté. Quand nous parlons de n
plication, un peu d’homme de lettres, mais brève : Dieu, c’est le mot propre . En réalité le mot propre n’existe pas — le mot p
de lettres, mais brève : Dieu, c’est le mot propre. En réalité le mot propre n’existe pas — le mot propre, c’est-à-dire le ter
, c’est le mot propre. En réalité le mot propre n’existe pas — le mot propre , c’est-à-dire le terme quelconque qui correspondr
ance de mots, restent vibrantes du rêve que nous avions fait d’un mot propre imaginaire. Il n’y a peut-être que lui qui n’exis
t aiguillonnée du désir de ne point déchoir et sûre d’ailleurs de son propre pouvoir, elle s’est laissé dérober en souriant, à
emple de l’humanité. Sans consulter d’autres documents que ceux de sa propre destinée, il accomplit le monument d’une œuvre pe
rompue. Les tergiversations mêmes de la philosophie quant à son objet propre , qui est la Vérité de Dieu, de l’Âme et du Monde,
ûrement, d’anciennes servitudes et surtout elles lui ont enseigné ses propres limites. Aujourd’hui, la philosophie, penchée ver
qui ne le dépassera jamais et ne s’élève que pour retomber. Dans leur propre histoire, dans l’histoire des lettres et des arts
ode ! En sorte, comme le disait avec l’accent délicieux qui lui était propre , Théodore de Banville, en sorte que « Grâce à l’é
« La vérité, disent-elles à l’homme, tu ne saurais la trouver par tes propres forces, et c’est chose d’essence étrangère à ta n
force de la doctrine révélée. La poésie se crée un mysticisme à elle propre dans la contemplation des mystères naturels de la
a vie. Est-ce à dire que le poète, dans la société rêvée, prendra, au propre , les guides et conduira le monde ? Comme auparava
88 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
, des Raphaëls, des Bembes et des Machiavels ? Tous les païs sont-ils propres à produire de grands poëtes et de grands peintres
glacées. Les arts naissent d’eux-mêmes sous les climats qui leur sont propres . Avant que les arts aïent pû être transportez, il
ance. Les arts naîtroient d’eux-mêmes dans les païs qui leur seroient propres , si l’on ne les y transportoit pas. Ils y paroîtr
t pas fleuri, sont les peuples qui habitent un climat qui n’est point propre aux arts. Ils y seroient nez d’eux-mêmes sans cel
me de lui-même, et devient bien-tôt un taillis, quand son terroir est propre à porter des arbres. Depuis deux siecles que les
ue les ouvriers anglois. Mais ils n’ont pas sçû jusques ici se rendre propre le goût de dessein que quelques ouvriers étranger
n Europe et sur les côtes voisines de l’Europe, ont toujours été plus propres que les autres peuples aux arts, aux sciences et
les égyptiens avoient nui beaucoup à cet art, en inventant des regles propres à en rendre l’apprentissage moins long et la prat
eaux que Marot a composé dans la sphere de son génie, qui n’étoit pas propre aux grands ouvrages, ils ne nous empêcheroient pa
ir sur le point de perfection où ils semblent s’être élevez par leurs propres forces. voilà ma premiere raison pour montrer que
s n’avoient point de génie ? C’est qu’ils ne reconnoissoient pas leur propre goût dans le Marc-Aurele et dans tous les ouvrage
ignez : des hommes sans précurseur, et qui étoient les éleves de leur propre génie. Venise se vit riche tout-à-coup en peintr
êmes. Ces grands hommes, qui pour ainsi dire, se sont formez de leurs propres mains, ne sçauroient former par leurs leçons ni p
irez des dépoüilles qui avoient paru dans un triomphe, et qui étoient propres pour orner l’arc qu’on dressoit afin d’en perpetu
l’arc qu’on dressoit afin d’en perpetuer la mémoire, n’étoient point propres pour embellir l’arc qu’on élevoit en mémoire d’un
élevoient pour les vendre, il ne s’en trouvoit pas quelqu’un qui fut propre à devenir un sculpteur habile. On peut imaginer a
ux qu’ils jugeoient capables d’exceller dans la sculpture l’éducation propre à perfectionner leur talent. Un esclave bon ouvri
89 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 100-103
de son goût ; & l’on peut dire que son travail est d’autant plus propre à lui faire honneur, que les morceaux où il s’est
voit pris Horace pour modele, avant de tirer des chef-d’œuvres de son propre fonds. Corneille & Racine ont puisé dans Soph
es Grands Hommes qui les avoient précédés, ils sont devenus eux-mêmes propres à seconder l’essor de quiconque voudroit s’élever
90 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
l’original qu’ils ont choisi ; et ils recommandent en même tems leur propre ouvrage, où ils se flatent d’avoir fait passer le
de peindre le vice et la vertu de leurs véritables couleurs, il n’est propre qu’à encourager les scélérats, et qu’à égarer les
émoire de ces dieux, qui n’ont pas toujours trouvé grace devant leurs propres adorateurs. Peut-être auroit-on abandonné Homere
s, et il voulut bien me faire confidence d’un sentiment qui lui étoit propre , quoique tout persuadé qu’il en étoit, il n’ait p
encore sans reproche, s’il les avoit toujours fait agir d’une maniere propre à soûtenir du moins l’estime et le respect de ceu
infléxible et capable de sacrifier tout à son ressentiment. Ajax mal propre aux délibérations, ne respire que les combats. Ne
es différends. Ainsi Homere donne à chacun de ses héros, des qualités propres et dominantes qui le distinguent ; mais malgré ce
vouloit encore en faire le personnage le plus intéressant et le plus propre à enlever l’admiration. Les avantages extérieurs
somptueuses : Agamemnon s’habille lui-même, et Achille apprête de ses propres mains le repas qu’il donne aux ambassadeurs d’Aga
dans le choix des circonstances. Il peut imaginer à son gré des faits propres à exciter l’admiration, la compassion, la joye, o
étoient pas moins essentiels pour désigner les personnes que les noms propres  : encore n’a-t’on pas raison de le prétendre. Hom
essaires ; et il ne lui restoit d’autre raison de les employer que sa propre négligence. Quel préjugé contre lui que cette nég
s histoires variées, où il étoit le maître de mêler des circonstances propres à soutenir et à réveiller l’attention ? Je n’ai g
ement ces discours, ils sont encore rangés avec art, et dans un ordre propre à augmenter toujours le plaisir du lecteur. Ulyss
r, pour faire sentir qu’Homere ne contraste pas assez le style de son propre recit, et celui des discours de ses acteurs : ce
ours ; la premiere, absolument hors de place, puisque c’est la sienne propre , qu’Achille devoit avoir entendue déja plus d’une
s d’un discours est l’éloquence, la fin doit en être le trait le plus propre à persuader. Cette regle est fort bien observée p
ertains chemins, pour finir indispensablement dans le ton qui lui est propre  ; autrement l’oreille est blessée. Il faut de mêm
bien parlé sa langue, et qu’il en ait fait un usage vif et ingénieux, propre à faire valoir ses fictions. Mais je crois aussi
nt. Si le poëte juge l’action odieuse, il ne choisit que des couleurs propres à exciter le mépris ou la haine ; s’il la juge be
d’un esprit poëtique ? C’est dans une imagination sublime et féconde, propre à inventer de grandes choses différentes entr’ell
randes choses différentes entr’elles ; c’est dans un jugement solide, propre à les arranger dans le meilleur ordre ; et enfin,
r ordre ; et enfin, dans une sensibilité, et une délicatesse de goût, propre à entrer avec choix dans les passions et dans les
’ouvrage me paroît aussi éloigné de la perfection, que l’auteur étoit propre à l’atteindre, s’il eût été placé dans les bons s
goût, s’ils n’en étoient charmés ; ainsi pour ne pas s’avilir à leurs propres yeux, ils s’excitent eux-mêmes à l’admiration, et
es. De la traduction Il s’agit à présent de rendre raison de ma propre entreprise ; j’ai mis en vers l’iliade, toute imp
littérales, et c’est à celles-là que le nom de traduction semble être propre  ; les autres plus hardies, et qui doivent plutôt
ngue ? Mais qu’y a-t-il qu’elle n’exprime avec la force et les graces propres au sujet ? Manque-t-elle de clarté dans les ouvra
91 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Charles-Quint après son abdication, au monastère de Saint-Just »
mé pour tous la plupart des nouveaux résultats et y a ajouté pour son propre compte, dans le grave et majestueux tableau qu’il
 ? ou de construire des horloges ? ou d’assister et de présider à ses propres funérailles ? — Toutes ces questions, sur lesquel
, il soupait, mangeant dans ces divers repas, toutes sortes de choses propres à engendrer des humeurs épaisses et visqueuses. »
ositifs à l’aide desquels chacun peut désormais se former un jugement propre . Il résulte assez clairement de cette lecture que
proie. Aussi Charles-Quint, à Saint-Just, racontant et commentant sa propre vie, la jugeant et la regardant du port, du derni
, dans ses derniers jours, la fantaisie lugubre de faire célébrer ses propres funérailles ? Grave et piquante question, fort ag
il dit au père Fray Juan Regia : “Je désirerais aussi faire faire mes propres obsèques, et les voir, et y assister vivant : que
cupé jusqu’à la fin et des intérêts de la monarchie et du soin de son propre salut, entouré de prélats et de religieux qui l’e
92 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
onnaient aux objets de leur admiration une existence analogue à leurs propres idées. C’est ce que font précisément les enfants
ons bientôt. Comme ils parlaient par signes, ils crurent d’après leur propre nature que le tonnerre et la foudre étaient les s
spirèrent pas cette crainte les uns aux autres ; ils la durent à leur propre imagination (ce qui répond à l’axiome : les fauss
dû naître ainsi, c’est ce caractère éternel et singulier qui lui est propre  : le sujet propre à la poésie c’est l’impossible,
c’est ce caractère éternel et singulier qui lui est propre : le sujet propre à la poésie c’est l’impossible, et pourtant le cr
la théologie civile, elle éclaire elle-même avec celles qui lui sont propres , les preuves que la philologie tire de l’histoire
93 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites,
et la propriété absolue de leurs acquêts. Ils les mariaient pour leur propre avantage, c’est-à-dire, pour faire entrer dans le
de famille nous est conservé par l’expression spondere, qui dans son propre sens, veut dire, promettre pour autrui ; de ce mo
ne perdent que lentement et le moins possible le sens qui leur était propre . Ainsi en changeant de forme de gouvernement, Rom
telle. Après avoir dans les premières tables établi les lois qui sont propres à une démocratie (particulièrement la loi testame
94 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »
par ses effets ; celui qui commence par haïr, inspire une irritation propre à faire mériter sa haine qui d’abord était injust
ion contre le crime étant d’abord ce qui est le plus apparent dans sa propre douleur, on croit, en satisfaisant ce mouvement,
physique qu’on peut abattre, et soi-même, comme un être moral que sa propre volonté seule doit diriger. S’il est une passion
nt pas assez criminels pour que le pardon même ne fût pas cru de leur propre cœur. Sans doute, ce serait un héroïque oubli, ma
95 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
prouve suffisamment que tous les hommes ne naissent pas avec un génie propre à les rendre peintres ou poëtes : nous en voïons
e en evidence sans être appellé aux emplois ausquels ce génie le rend propre , et il meurt souvent avant qu’on les lui ait conf
sses et par des vices. Il doit donc arriver que plusieurs génies, nez propres aux grands emplois, meurent sans avoir manifesté
tre le dégoût par l’attrait d’une profession à laquelle il se sentent propres , et par le progrès sensible qu’ils font dans leur
96 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Ackermann, Louise (1813-1890) »
tre par le sentiment qui respire dans les pièces où elle parle en son propre nom. Elle appartient à cette école des grands dés
ienne… Madame Ackermann a trouvé, en poésie, des accents qui lui sont propres pour exprimer le dernier état de l’âme humaine au
gueur et une sûreté de main qui indiquent que l’artiste, ici, est son propre maître, et sans excuse, comme Lucifer, qui ne tom
97 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 16, de quelques tragedies dont le sujet est mal choisi » pp. 120-123
rouvé bon de la revêtir, il n’auroit pas dû la choisir comme un sujet propre à la scene tragique. La gloire du succès ne répar
campagne qu’après un combat de douze heures, seroient honteux de leur propre victoire. Aussi quoique Berenice soit une piece t
qu’il eut bien empêché son ami de se consommer sur un sujet aussi peu propre à la tragedie que Berenice, s’il avoit été à port
98 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
est-à-dire les idées, et il y découvre des éléments dont le caractère propre est d’être évidents au regard de l’intuition inte
absolu : le principe de raison suffisante. Celui-là sera le principe propre du réel. Ce n’est pas tout : au sein même des cho
sprit humain, il ne saurait être évident que la nécessité qui lui est propre se trouve effectivement réalisée dans les choses.
ines. D’autre part, toute l’école empiriste met en doute la certitude propre des mathématiques. Et l’on peut dire que la disti
nt par élimination, il recueille les axiomes qui lui ont paru le plus propres à engendrer un développement fécond et exempt de
levée, il faut introduire des lois nouvelles douées d’une spécificité propre et irréductibles aux précédentes. Les lois mathém
mathématiques avec les lois des choses ; mais c’est l’examen des lois propres et concrètes de la nature qui nous apprendra jusq
de cette déduction même. Dans quelle mesure la nécessité qui leur est propre règne-t-elle dans les choses ? C’est ce que nous
ne force distincte, plus ou moins semblable à une âme, et comme telle propre à agir sur les corps. Cette vue se relie facileme
à la matière elle-même : un atome n’a pas le pouvoir de modifier son propre mouvement, mais il peut modifier le mouvement des
rs. Toutefois si les lois mécaniques ne sont connues, sous leur forme propre , ni a priori ni a posteriori, il ne s’ensuit pas
prête à des objections graves. Sur quoi se fonde-t-il ? Sur la clarté propre à l’idée d’étendue. Mais comment de cette clarté
ion mécanique, ou si elles ont leur originalité et leur signification propre . Le premier sentiment de l’homme fut de considére
lui, ne se ramène pas au mécanisme, mais est une propriété spéciale, propre aux êtres vivants ; elle est une forme inférieure
e qu’une métaphore et une façon de parler. Claude Bernard attribue en propre aux vivants les caractères suivants : organisatio
considéré comme individu, se sert de ce qui l’entoure pour assurer sa propre subsistance. L’action réflexe qui le caractérise
adaptation victorieuse aux conditions d’existence, ce choix de moyens propres à assurer la persistance de l’individu, cette ten
es. Chaque ordre de sciences suppose ainsi des postulats qui lui sont propre . Nous allons étudier maintenant, non plus l’être
totélicienne, est formé de deux éléments : une matière dont la nature propre est la mobilité sans loi, et un principe qui fixe
es êtres un instinct qui choisit plus ou moins confusément les moyens propres à assurer leur existence ? Quoi qu’il en soit, le
nes, celui de la pensée et celui de l’étendue. Ce dernier est l’objet propre de la science, tandis que l’esprit en est l’auteu
est une faculté, et elle se développe grâce à l’activité qui lui est propre . Cette activité consiste à s’analyser elle-même,
ence soient eux-mêmes connus dans le substratum matériel qui leur est propre . Et, suivant la méthode de Descartes, la psycholo
uelle qui se sert de ce mécanisme pour réaliser des fins qui lui sont propres . Plusieurs sont disposés à aller plus loin dans c
moins, laisser de côté les phénomènes moraux et tout ce qui paraît le propre de l’homme, pour s’en tenir à considérer les phén
que l’on attribue à l’être psychique ne sont pas de simples réflexes propres à réaliser la vie. Elles sont de nature à procure
vie : il est capable de se proposer une fin et d’imaginer des moyens propres à la réaliser. Il peut se proposer comme fin, non
ropres à la réaliser. Il peut se proposer comme fin, non seulement sa propre existence, mais une infinité d’objets qui n’y tie
ganisation pourra s’en déduire mathématiquement. Or, selon Hobbes, le propre de l’homme est d’être intelligent ; et son intell
impartialité. Mais la société conserve, aux yeux de Comte, une nature propre , irréductible aux formes inférieures de l’être. P
gie ne réclamerait-elle pas des postulats particuliers et une méthode propre , comme le pensait Auguste Comte ? Il ne suffit pa
storique, aimait à dire M. Zeller, est le discernement des caractères propres à chaque époque ; et l’on se trompe d’ordinaire q
ion de l’homme ; il faut le prendre avec sa nature, avec ses facultés propres d’intelligence et de volonté. Ce sont là peut-êtr
ont chacune, en même temps qu’elle tient aux autres, a sa physionomie propre . À mesure que de l’étude des mouvements des corps
99 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
s d’être applaudi, il s’agit d’être honnête et vrai. La fidélité à sa propre pensée, voilà le suprême devoir de l’écrivain. Qu
nes à tous. Les principes communs à tous les beaux-arts et les règles propres à un art distinct se prêtent une mutuelle lumière
forme, ils ont tellement répudié, en faveur du symbolisme, le charme propre de la peinture, que leurs tableaux ont réalisé, p
emière impression faite sur l’homme par la nature est par-dessus tout propre à être représenté par la poésie. Le premier cri d
se sont détachés de l’architecture, et ont commencé à vivre d’une vie propre . On n’eut pas d’abord la pensée d’isoler de l’édi
les arts divers qui dérivent de ces deux synthèses conquérir une vie propre . À des époques cependant très avancées et déjà pl
ois son indépendance contre le joug de l’ancienne unité, et son unité propre contre le morcellement. On ne voit aucun d’entre
re le morcellement. On ne voit aucun d’entre eux faire abandon de ses propres ressources pour empiéter sur un art étranger ; ai
n de toute sorte ; elle est surtout dans ce fait : que les caractères propres à la musique tendent à prévaloir autour d’elle da
prétend se passer des autres arts plus clairs, plus révélateurs, plus propres à l’enseignement, comme la peinture et la poésie.
gnification et d’action morale ; mais, si les caractères qui lui sont propres s’insinuent dans la peinture et dans la poésie, e
dans la poésie, elle fait perdre à ces arts leur valeur et leur sens propre et leur communique son matérialisme. Le procès de
t doit rompre avec la synthèse primitive pour conquérir son existence propre , et à quel point il commence à se détruire comme
faire copistes. Suivre la tradition des maîtres, c’est soumettre son propre génie aux mêmes lois générales, circonscrire son
art spiritualiste, pour se conformer à ces règles, n’a qu’à suivre sa propre pente ; et ces règles le mènent infailliblement v
a d’influence directe sur ses idées, et il n’appartint jamais qu’à sa propre inspiration. Sa pensée fut indépendante et sponta
e qu’à être amusé ; il recherche avidement tout ce qui lui retrace sa propre nature, tout ce qui flatte ses passions sans gran
s n’ont rien concédé aux préjugés de la foule, et rien refusé à leurs propres convictions ; ils ont obéi à tous leurs sentiment
isposés, il faut se préoccuper de leurs idées beaucoup plus que de sa propre inspiration, et rechercher l’effet avec plus de s
ie, sont artificielles comme son inspiration. Cette fidélité aux lois propres de sa nature, qui est le premier devoir du génie,
influa beaucoup sur la nature du génie de Ballanche. C’est d’après sa propre expérience qu’il a pu écrire du personnage d’Héba
’Hébal : il lui semblait que l’atmosphère fût l’organe général de ses propres sensations ; et tous les troubles qu’elle éprouva
plus remarquable degré. Ce n’est pas sans une liaison intime avec sa propre nature qu’apparaissent si souvent dans ses écrits
e vision et de prophétie. Sans nul doute, l’auteur d’Hébal a peint sa propre nature dans ce personnage doué d’une intuition si
t s’écoute elle-même, non point dans une égoïste contemplation de ses propres douleurs, mais avec une large sympathie pour les
pensée du poète ; il y avait plutôt comme un lointain souvenir de ses propres destinées dans l’amour sans bonheur, dans l’hymen
versé le sang de son frère, de son père, de quelqu’un de sa race, son propre sang, en un mot, emblème de l’établissement de l’
faut que toute créature parvienne à la perfection à laquelle elle est propre , à laquelle elle a droit par son essence même. Pa
t même qu’à partir de Bacon que la science naturelle a joui d’une vie propre et indépendante de la science morale ; il est cer
vec l’hôte familier, pour s’appliquer à de vulgaires calculs et à ses propres intérêts, dès qu’il s’agissait des intérêts d’aut
de tous. Mais, quelque usage que fasse un homme de son génie pour son propre perfectionnement moral, il est rare que l’action
nitiateurs sont chargés de répandre, il entre toujours un peu de leur propre sang. Le pain qu’ils nous offrent est toujours pé
et acte souverain de l’artiste qui contraint ces objets à exprimer sa propre pensée, entre ces deux genres d’imagination il y
rir. L’imagination, parmi nous, a d’autres ennemis à redouter que ses propres excès. Sous ce rapport comme sous tant d’autres n
ler en lui l’esprit de son temps avec plus de défiance encore que son propre génie. Les écarts d’imagination d’un homme de gén
utrui ne lui offre qu’un élément stérile, si par lui-même, si dans sa propre vie, il n’a pas connu tout ce qui peut ébranler f
d’allumer la fièvre dans ses veines, au lieu de s’entourer des objets propres à susciter dans son cerveau le tumulte des images
Grèce où la philosophie et les arts ont commencé à vivre de leur vie propre en se séparant des religions, où l’homme a fait s
x infini, au sein duquel la vraie notion de Dieu disparaît avec notre propre individualité. L’univers matériel dans sa totalit
sservies comme elle à un cours fatal, immobiles, sans action sur leur propre destinée, les sociétés qui précédèrent la société
a guerre ? Cette mansuétude inouïe avant le christianisme est si bien propre à la race athénienne, que l’invasion même des art
du droit et du devoir qu’a la raison de poursuivre la vérité par ses propres voies, et de sa capacité il la posséder. Et cette
llures qui sembleraient les plus inhérentes à son siècle et même à sa propre vie. Du moment où nous abordons la sphère de l’ar
. Or, cette beauté forte et paisible de la statuaire, c’est la beauté propre à la poésie, à toute la littérature des Grecs.
l’Orient dans les guerres médiques, eut conquis la perfection de son propre génie ; lorsqu’elle eut produit ses poètes, ses a
tre les mains d’un seul chef, pour attaquer et vaincre l’Asie sur son propre territoire et jusqu’au bord des fleuves mystérieu
odeler ; sa physionomie présente des contrastes, des dissonances très propres à l’effet, et, disons-le, beaucoup plus faciles à
ens convaincus qu’ils avaient découvert, que dis-je ? édifié de leurs propres mains les églises gothiques, et qui s’en sont emp
les ont découvert qu’il existe une poésie et des nuances de sentiment propres aux temps modernes ; vous, mesurez vos progrès da
ée, de liberté respectueuse. L’art a une vie et des lois qui lui sont propres  ; il n’existe pas encore quand l’artiste ne fait
une création. D’ailleurs ce charme des sens qui résulte des qualités propres aux vers, n’est point un effet purement physique,
lligence ne peut s’assimiler et retenir que ce qui est conforme à ses propres lois ; tout ce qu’elle rejette d’elle-même ou lai
re, ou du moins plus faciles à démontrer que ceux mêmes du rythme. Le propre de la poésie, c’est de parler par figures. Dans q
par l’observation des rythmes, et enfin par l’usage des symboles. Le propre des symboles dans la nature, c’est-à-dire le prop
des symboles. Le propre des symboles dans la nature, c’est-à-dire le propre de toutes les formes, de toutes les couleurs, de
, plus elle sera vraie. L’expression figurée et symbolique qui est le propre de la poésie a de plus que la formule abstraite l
forme un tableau. VI Cet emploi des images dans le style est le propre de la poésie ; c’est là ce qui distingue essentie
trer ses secrets, se rendre maîtresse de ses lois et l’asservir à ses propres volontés. Par cela même que l’homme a matériellem
ait indépendant de la vie du cœur, et que nous nommons la science. Le propre de la science et de l’intelligence pure, c’est de
symbole immense ; chacun de ses phénomènes, outre sa forme et sa vie propre , renferme une idée ; chaque objet visible a une s
n un mot, ils ne sont poétiques que parce qu’ils sont symboliques. Le propre de la beauté, c’est d’être un symbole ; le beau e
ment, du milieu social où il s’est développé. Comme elle a ses germes propres dans l’âme, la poésie a ses origines particulière
des misères morales s’applique à tout ce qui peut nous relever à nos propres yeux, nous pénétrer de la noblesse, de la grandeu
i positif que l’électricité ou le calorique ; la poésie existe par sa propre vertu, et non pas en vertu de la prosodie et de l
entiment, et abstraction faite des conditions de langage qui lui sont propres . La poésie est un état particulier de l’âme humai
ré et décrit les divers genres de style et les qualités qui leur sont propres . Le style est autre chose que la langue ; la lang
le, de la chimie, mais une langue courante, un style merveilleusement propre aux expositions scientifiques et à la vulgarisati
s contre tout ce qu’il y a dans notre système d’éducation commune, de propre à détruire l’énergie, la spontanéité, la vitalité
sciences et les lettres. Il s’agit de savoir lesquelles sont les plus propres à devenir la substance qui doit vivifier la perso
plus abstraites, les expressions moins pittoresques, et par là moins propres à se graver dans la mémoire ; en même temps la co
rde encore pourtant cette fleur de grâce simple et sereine qui est le propre d’une saine et robuste adolescence. « Cette litté
tre la superstition et contre les sophistes ne lui appartenait pas en propre  ; elle était si bien d’origine grecque, et aux ma
re que s’épanchera dans sa liberté et sa vigueur la sève de raillerie propre aux Latins. Dans l’énergique concision de Perse,
loise, emploieront encore la forme mélangée de sérieux et de moquerie propre à l’ironie des époques religieuses. En France, la
malsaine qui voient tous les objets de la même couleur, celle de leur propre fiel extravasé dans tous leurs organes. C’est le
ue, toutes les œuvres d’art où les choses sont envisagées par le côté propre à exciter le rire. Mais il des états plus élevés
oisième genre à qui nous ne savons pas trouver de nom, quoiqu’il soit propre à la poésie de notre siècle ; poésie triste et rê
rsonnifie avec un immense éclat cette forme transcendante de l’ironie propre à une société mûrie par le christianisme, et qui
ource de cette multitude d’œuvres d’un caractère si complexe qui sont propres à l’époque et à la poésie modernes, et qu’on a dé
nt pas le grotesque, parce qu’ils ignorèrent la mélancolie, et que le propre du grotesque, c’est le mélange du difforme au sub
moignage, de le parer avec ferveur de toutes les beautés qui lui sont propres , de le montrer à tous ce qu’il est réellement : s
nt, une conscience bien distincte de leurs facultés, des lois de leur propre nature. II Chaque nation, au point de vue l
ique risque de faire perdre au poète toutes les qualités qui lui sont propres , sans lui rien faire acquérir de ce qui manque à
d’une idée ; et comme la physiologie de l’homme est merveilleusement propre à servir l’étude de la psychologie et de la moral
ngendrent, cette langue n’offre pas de signes radicaux qui lui soient propres et sur lesquels aient germé des familles entières
ologique. Le latin fut la langue des jurisconsultes, merveilleusement propre à aider l’interprétation du préteur cherchant à é
les lois de l’accent ; son abondance en syllabes muettes la rend peu propre à être chantée, et dans la réalité la versificati
de la lettre morte. Chacune de ces formes de la pensée a sa fonction propre  ; celle de la prose s’agrandit chaque jour dans l
ons ; l’homme dans ses mille rapports avec ses semblables et avec son propre cœur ; la nature, œuvre de Dieu et dont chaque ph
à son mobilier. Cette noble invention est la seule qui appartienne en propre aux poètes et aux métaphysiciens de l’industrie m
à laquelle l’homme ne peut pas facilement appliquer par la pensée sa propre dimension pour mesure est étrangère à l’ordre du
ormes et dans ses perspectives, tout ce que l’homme peut mesurer à sa propre taille ; mais autre chose est le beau dans la nat
tatuaire et de l’architecture, dès qu’elle prétend les soumettre à sa propre inspiration et leur imposer ses fonctions diverse
faire obéir, voit sa maison inondée et tremble pour sa vie devant sa propre création. Ainsi les machines modernes, qui semble
la sphère d’action immédiate de l’industrie que la poésie qui lui est propre doit sortir, c’est peut-être du monde moral qu’el
a ferveur et la naïveté de la foi religieuse au besoin de vivre de sa propre vie, de se distinguer comme un pouvoir particulie
pur, ils s’inspirent de l’opinion plus souvent peut-être que de leur propre conscience. Nulle part le génie national ne domin
ns le préjugé et l’illusion de son histoire ; il se respecte dans ses propres œuvres, dans ses monuments, dans ses grands homme
dans le monde moral, aucune nation n’a fait autant de ruines sur son propre sol et n’a renversé avec plus de colère ce qu’ell
e de critique, d’ironie, de dissolution appliquée par une nation à sa propre histoire, à sa religion, à ses mœurs, à sa royaut
é en des sens si contraires, que ce don de critiquer si violemment sa propre inspiration, après l’avoir traduite en actes si é
ains esprits avaient rêvé d’imposer au style des formes exclusivement propres à frapper les sens. Dans tous les arts on prônait
et le sens moral, M. de Musset n’avait qu’à consulter sincèrement sa propre inspiration. Il en donnait la preuve à chaque nou
100 (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383
ocratie de la cohue, ramas de gens qui s’ingèrent de penser pour leur propre compte et, sans que ce soit leur destinée, de déc
 ! C’étaient les qualités de la Foule, et si elle ne les avait pas en propre , c’étaient les Grâces dont la vivifiait l’influen
n calembour. — Car à ce débordement de la Science hors de son domaine propre , nous devons une altération spéciale de la langue
oguer les inventions populaires. Ils ont eu le tort d’y ajouter leurs propres imaginations, leurs pénibles productions, toutes
s spectateurs veulent se reconnaître dans nos œuvres, y trouver leurs propres pensées avec un reflet même de la « vie courante 
ui espérons d’eux la manne de la vie, ou plutôt symbolisent-ils notre propre Idéal, et l’espoir de les contenter est notre mei
veau, envahisseur de la Littérature même sans, pourtant, passer leurs propres limites8. Enfin les Religions, immémoriales pierr
intime, de plus spécial, de plus inconnu aux autres hommes et à leur propre conscience pour en faire leurs romans. Et ces rom
ne grande volonté pénétrant toutes choses par l’intensité qui lui est propre . L’homme ne cède aux anges et ne se rend tout à f
et pourtant subtilisée par le doute, n’ayant plus la plénitude de sa propre maîtrise ni la pleine confiance d’autrefois en se
e raison. Cette discipline si rigoureuse pressentait et présageait sa propre décadence : on ne garde avec tant de soin que des
t dit — nous éloigne d’un Credo qui n’est plus, pensons-nous, que son propre simulacre et nous croyons suivre son originelle i
eflets. — Mais il se peut que la mer, à l’heure de son retour dans sa propre immensité, y rentre autrement colorée qu’elle n’é
çoit une coloration comme conséquente et qu’elle mire dans son action propre , dans son action philosophique et artistique : ma
ment, et plus sûrement alors, de tout ébranlement externe, par la vie propre dont elle porte en soi la secrète force d’expansi
même, en une fiction d’âme. Son étude psychologique dégage la passion propre qu’elle a choisie pour objet des autres accidents
dans une tragédie et sans doute ont-ils pour champ d’observation leur propre intuition, leur imagination ou leurs personnelles
ienne à concevoir l’invisible et formidable vie universelle où sa vie propre se perd comme l’unité dans l’infini ! Pythagore e
lement d’une certitude passionnée et qui, par là même, échappait à sa propre maîtrise. Et peu à peu, à mesure que s’entassaien
les opinions. À quels signes, donc, reconnaître ce qui appartient en propre au Romantisme et ce qu’il partage avec les écoles
il lui était donné de connaître Shakespeare, sans perdre ses qualités propres , sans l’imiter, lui emprunterait l’idée heureuse
e que pour le relever, qui ne lui fait toucher du pied le fond de son propre abîme que pour qu’il se hâte de remonter à la sur
s les poëtes du même instant vont reconnaître l’écho magnifié de leur propre cri. Elle ne s’explique que par la mode de révolt
qui lui ont bouleversé l’âme alors qu’il se demandait, exalté par la propre fumée de son génie et par l’électricité de l’air
hâtiments éternels est inutile à sa noblesse naturelle : « Dans leurs propres cœurs les bons trouveront toujours l’ardeur de l’
rêve le bonheur au lieu de se condamner à considérer stérilement son propre fantôme dans le miroir de son propre malheur : T
ner à considérer stérilement son propre fantôme dans le miroir de son propre malheur : Tum quoque se, postquam est inferna se
t pourquoi il a pu les suivre toutes, indifféremment. Son génie était propre à tout, sans préférence, — sans les préférences,
celui de Jésus ! et ses vers philosophiques ne sont faits que de noms propres . — Il est vrai qu’il a les prodigieux mérites de
ôt ces élans, ces transports sans langage Sont eux-mêmes l’écho de ta propre grandeur… Quelques-uns m’entendront ; quoique Al
rnation aimable, le reflet de sa grâce et jusqu’à l’indulgence de son propre accueil. Car nul effroi, dans ce jardin des doux
liberté, par le respect de la rime et l’enjambement. Il songea au mot propre , idéal illusoire, mais utile. Il inventa la prose
cielle (encore que cette qualité lui vienne plutôt, sans doute, de sa propre initiative que du consentement des camarades, et
e qu’en ses organes. Quand ils sont sincères, ils s’effrayent de leur propre conclusion et s’en reculent avec une secrète horr
ur d’eux, ils n’ont pas eu l’imprudence de ne s’en remettre qu’à leur propre expérience et à leurs yeux matériels. L’expérienc
’elle lui avait dérobé, mais peut-être bien aussi quelque chose de la propre part de la Science. La réaction contre les négati
qui nous ne pouvons voir des ombres qu’aux lumières, au reflet de sa propre clairvoyance, — le tort principal de Balzac est d
ppression du temps et de l’espace, par l’épanouissement du Rêve en sa propre patrie qui est sans heure et sans lieu, non pas l
équence et comme au serviteur de tel Évangile, mais en principe et en propre  ! La doctrine de Wagner, sur ce point, tout au pl
et comme un qui lui-même, par amour pour la Justice, prononcerait sa propre damnation. Baudelaire est un sensuel condamné au
t raisonnable et mûr, qui ne veut être ni la victime des autres ni sa propre dupe. Chez lui tout n’est plus que nuances. Les i
naître, qu’il a sans cesse au bord des lèvres. Ce mot, c’est le « mot propre  », — le mot qui n’existe pas, celui qu’emploie Fl
désintéressé. Ils ont été plus curieux de mettre en œuvre, pour leur propre compte, les trésors acquis déjà, que d’ouvrir des
ant leur vie personnelle, étrangère à l’humanité ainsi vaincue par sa propre victoire et impuissante à reconquérir ses ruines
aine beaucoup plus que par ses recherches de documents humains — plus propres à fausser l’ensemble par l’exagération du détail
e moderne ; il a pu, sans consulter d’autres documents que ceux de sa propre destinée, accomplir le monument d’une œuvre perso
tuel des esprits, ou n’ayant lui-même peut-être pas encore conquis sa propre et définitive maîtrise, il ne pouvait réaliser l’
entreprises géographiques répugne à la vraie nature de l’Art, qui au propre n’a que deux patries : l’âme et l’air — étant l’a
go, lieu commun de toutes les innovations, sans y rien ajouter de son propre , leur donne force de loi. — Les deux grands foyer
chacun des arts. Pour ce rêve où elle reconnaît le plus intime de ses propres désirs, la Littérature songe s’il ne serait pas p
st une aspiration. L’âme s’essore de soi par la musique et reprend sa propre conscience dans le silence solide de la peinture.
eune, homme, sans l’influence d’aucune révélation que l’éclair de son propre génie et de son art compris et aimé par-delà et m
isée103. Or, tous ces efforts qui correspondent si justement avec ses propres désirs, le Poëte les observe en tremblant. Vaguem
re réduite à sa médiocrité intime, qui se croit sensée pour avoir, au propre , perdu la tête. — Mais le fait même répugne à la
e l’âge mûr, n’ont pas encore accompli la formule personnelle de leur propre humanité ? « Il ne faut disséquer que les morts »
ba magistri. Je ne parlerai que de ceux qui, sincèrement et pour leur propre compte, cherchent la Vérité Nouvelle. Je ne les n
a jeune Littérature ? Le futur dira comme l’Église saura glorifier sa propre vitalité ou témoignera de sa mort, en laissant le
n des plus personnels qu’on ait écrits. D’une souplesse noble, par sa propre mélodie évocateur de toutes choses lointaines et
 Villiers de l’Isle-Adam, de ceux qui portent dans leur poitrine leur propre gloire, a puisé des beautés très nouvelles et trè
’elle s’est voulue, un danger social : que si le génie parvenait à sa propre et parfaite réalisation, c’est-à-dire à son propr
nie parvenait à sa propre et parfaite réalisation, c’est-à-dire à son propre avènement dans l’Absolu, cette étreinte d’un Homm
l’assouplir trop peu et de laisser croire qu’il ait l’illusion du mot propre , quand c’est d’âmes et de choses simples qu’il a
que la singularité d’un esprit personnel n’est autre chose que sa vie propre , et que la recherche, dirigée par la conscience d
que voudrait disparaître pour ne point gêner l’expert analyste de ses propres sentiments transposés en des choses de nature, le
naguère le conducteur d’hommes aussi, et le prêtre encore, divise sa propre personnalité, descend du trône, quitte l’autel :
les bienfaits des arts géométriques, mais en leur ajoutant les moyens propres de la poésie et des autres arts arithmétiques, qu
ton droit ne font qu’un : intrangressible, imprescriptible. C’est ta propre joie (et, par ainsi, tu symbolises à miracle les
is lire, où s’épanouirait ton cœur, où s’accomplirait ton esprit : ta propre joie. Mais n’oublie pas, puisque tu te sers d’un
ette initiale prudence d’éviter la précision, tu iras, Poëte, par tes propres intuitions restées indépendantes, plus loin dans
r, pour le Poëte, de chasser le souvenir, afin de mieux contempler sa propre pensée, devient un devoir, pour le lecteur lui-mê
te d’intime néologisme par les alliances de mots, par les passages du propre au figuré, par les retours aux origines. Ainsi le
as une émotion vraiment artistique ; — l’Art t’a parlé par ses signes propres , qui sont dans l’exemple choisi les lignes et les
ysique Établir d’abord que l’Art est une reprise, par l’âme de ses propres profondeurs, que l’âme s’y libère de toutes entra
onseil même de l’Infini ; aussitôt, l’âme acquiert la certitude de sa propre éternité dans cette solitude d’exception, et qu’i
mme, de la démesurée petitesse des socles brisés où il avait érigé sa propre statue, à la juste grandeur de la conscience parv
tion qu’il est entré dans un monde étranger au tous les jours et à sa propre vie, puisqu’il a désormais les souvenirs d’une vi
xprimer des choses leur reflet, elle pénètre en elles et devient leur propre voix. La suggestion n’est jamais indifférente et,
ns vers la Beauté dans la Vérité. Dieu, c’est par excellence le « mot propre  », — le mot propre, c’est-à-dire ce verbe inconnu
ans la Vérité. Dieu, c’est par excellence le « mot propre », — le mot propre , c’est-à-dire ce verbe inconnu et certain dont to
selon les hommes, je n’aurai dans l’oppression extérieure ou dans ma propre contrainte que l’éternel tourment d’une vie toujo
en plus encore selon la situation où elles le trouvent que selon leur propre nature. » 54. Parmi les plus beaux et les moin
Y a-t-il donc d’autres Vérités que le Rêve lui-même, en Art, le rêve propre de chaque artiste ? Mais j’entends très bien et t
suivant des lois naturelles, ils les réduisent aux lois de leur norme propre , lesquelles ne sont pas plus celles de la norme u
pour la conception esthétique entre toutes, la plus harmonieuse à mon propre Idéal. 102. Notons en passant que cette impuissa
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