/ 2506
1 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
n’a pas peu contribué à séparer ce qu’il ne fallait pas désunir, et à produire ainsi une fausse interprétation des faits. Les su
le début susceptibles d’être isolés. Par exemple, nous pouvons faire produire à l’index un mouvement indépendant, tandis qu’ave
olés et rendus indépendants. Enfin, il faut toujours que le mouvement produit volontairement ait été précédé d’un mouvement spo
nés donnent naturellement naissance à un plaisir ou à une douleur. Se produit -il un plaisir ? Alors, comme il y a accroissement
un plaisir ? Alors, comme il y a accroissement d’énergie vitale, cela produit un nouvel accroissement de mouvement et par suite
duit un nouvel accroissement de mouvement et par suite de plaisir. Se produit -il une douleur ? la douleur diminuant l’énergie v
que la concurrence fortuite d’un plaisir et d’un certain mouvement se produise plusieurs fois, et bientôt, sous l’influence de l
approprié. En résumé donc, la spontanéité ou le hasard doit toujours produire d’abord les actions liées à nos sensations et sen
sensations et sentiments : l’activité consciente et intelligente les produit ensuite. III Les bases du pouvoir volontair
ge mûr, alors que nous semblons capables sur le plus petit souhait de produire un acte, est le résumé et le comble d’un vaste en
est impossible de dire combien il faut de conjonctions fortuites pour produire une adhésion assez forte pour nous élever au-dess
r inflige une douleur pour les conduire au but qu’on désire. L’animal produit plusieurs mouvements et voit que l’un d’eux n’est
ue l’un d’eux n’est pas suivi de coups ; ces deux faits, un mouvement produit et l’absence de coups, se lient dans son esprit,
térieure d’un sentiment, à éveiller ainsi les courants nerveux qui la produisent , et finalement à produire les sentiments eux-même
veiller ainsi les courants nerveux qui la produisent, et finalement à produire les sentiments eux-mêmes. Ainsi quelquefois en do
f de leur nature qui puisse les neutraliser. L’acte volontaire qui se produit sous une concurrence ou complication de motifs es
l’air inspiré le sont à l’organisme vivant ; et la conscience qui se produit du pouvoir dépensé n’est pas plus la cause de ce
e point d’être épuisé. » Dans l’organisme animal, l’énergie peut être produite sans conscience aussi bien qu’avec conscience, ma
t ou de l’idée pour exprimer le phénomène en question. » Nous pouvons produire tout un mystère, toute une inextricable difficult
lequel il n’a rien de commun. Une métaphore relative à la vertu ayant produit cette question, on aurait pu tout aussi bien se d
te. Par le mode d’exposition, la méthode, l’impression générale qu’il produit sur le lecteur, le livre de M. Bain ne peut guère
la meilleure histoire naturelle de l’esprit humain qui ait encore été produite , c’est la plus précieuse collection de matériaux
2 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
nce. La seconde fonction de la mémoire est le rappel des souvenirs produit par l’association des idées. On sait toute l’impo
ectrique par lesquels un courant exerce son influence sur un autre et produit une aimantation. Le cerveau est à l’état de tensi
que pensée particulière suppose une décharge cérébrale qui ne peut se produire sans altérer les tensions de toutes les autres pa
indéfinie d’autres décharges dans une direction déterminée75. L’effet produit sur un point est, à chaque instant, fonction du c
établi, où les inductions électriques sont perpétuelles, de manière à produire des irradiations sur des points continuellement c
tre eux comme le sont nos idées, c’est-à-dire qu’en réalité ils ne se produisent pas l’un l’autre, mais sont produits l’un après l
dans une conscience, ne pourra devenir un lien que si elle réussit à produire , comme telle, quelque effet déterminé dans le cer
e. Deux idées ne sont donc vraiment contiguës que quand elles se sont produites simultanément ou en succession immédiate dans not
ate dans notre conscience ; et deux idées sont similaires quand elles produisent dans notre conscience des effets qu’elle reconnaî
omme l’électricité et la foudre ; 2° la force qui avait primitivement produit dans la mémoire une union et une cohésion des deu
x : la raison ne saurait engendrer la mémoire ni mouvoir les idées et produire leur rappel ; elle est obligée, pour entrer en ex
ier de la caverne, elle doit attendre que la procession des ombres se produise pour pouvoir spéculer sur leurs rapports77. Le pr
nées. Ainsi vont à la rencontre l’une de l’autre les deux ondulations produites dans une masse d’eau par deux pierres tombées à u
e la suit dans la conscience, mais parce que le centre cérébral où se produit une vibration due à l’éclair est en communication
communication, dans l’espace, avec le conduit auditif où le tonnerre produit une vibration. Ainsi s’établissent entre les voie
ent, qui se transmet toujours à des parties contiguës. Tout mouvement produit tend à se dépenser d’une manière ou d’une autre ;
e de la nature sur l’homme. Les rencontres fortuites d’impressions ne produisent un lien durable que si elles aboutissent ainsi à
e merveilleuse machine à calculer. Grâce à l’organisation du cerveau, produit de l’accumulation des siècles, chaque impression
umière passe de l’un à l’autre. Les cellules cérébrales où l’exercice produit la combustion sont comme ces grains de poudre. Le
l’orchestre ont de la force. C’est que la région cérébrale occupée à produire la conscience des sons actuels n’est plus entière
même leur permet de rester en relation avec d’autres représentations produites par d’autres régions cérébrales. La division du t
rrélation. En même temps que ces phénomènes d’attraction sensible, se produisent des phénomènes simultanés de répulsion : la tenda
tend à resserrer ce lien : c’est la loi de l’épuisement nerveux, qui produit la fatigue. Le plaisir, quand l’excitation a duré
larité, en permettant la plus grande activité avec le moindre effort, produit par cela même du plaisir : le seul fait qu’une no
à la conscience d’embrasser d’un même regard une foule d’objets et de produire le plus grand travail avec le moindre effort. Si
similarité, le fait même d’apercevoir la similarité ou la contiguïté produit un lien nouveau. Ce lien est psychologique et phy
3 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
hétiques, comme celles de la musique ; que l’amour de la propriété se produit tard, et est, par conséquent, un sentiment ultéri
jectives étant anesthésiques par nature. L’exercice de l’intelligence produit un certain nombre d’émotions, tandis que les asso
titude ou mouvement corporel, quand nous voyons une autre personne le produire . La seconde, c’est la tendance à prendre un état
prédispose aux sensations par sympathie et aux faits bizarres qui se produisent dans le sommeil magnétique. Il serait inexact de
l’étude des phénomènes internes, c’est-à-dire des effets que le beau produit sur nous. Il y a un certain nombre de sentiments
joie céleste, après leur banquet quotidien. Il semble que tout ce qui produit une augmentation de gaieté, en nous affranchissan
nt d’une contrainte ou en accroissant la conscience de notre énergie, produit une émotion agréable dont le rire est une manifes
nt est causé par une disconvenance (incongruity) ; qu’il faut pour le produire au moins deux choses ou qualités ayant entre elle
lles quelque opposition de nature. Mais il y a des disconvenances qui produisent toute autre chose que le rire ; un vieillard sous
travail et de l’effort ; l’abandon, la liberté ; le laisser-aller se produisent d’eux-mêmes : aussi ont-ils un air de gaieté qui
uand nous sommes frappés d’un contraste inattendu entre des idées, se produit -il une contraction particulière des muscles de la
l’une des manières suivantes ; L’excitation nerveuse tend toujours à produire le mouvement musculaire, et elle le produit toujo
nerveuse tend toujours à produire le mouvement musculaire, et elle le produit toujours quand elle atteint une certaine intensit
ent de lire les sentiments des autres. La décharge nerveuse peut même produire des effets extraordinaires, comme chez les paraly
elque émotion violente. Les émotions et les sensations tendent donc à produire des mouvements corporels, en proportion de leur i
excitation à quelque autre partie du système nerveux. C’est ce qui se produit quand nos pensées et nos sentiments sont calmes ;
une nécessité que la force nerveuse existant à chaque instant, et qui produit d’une manière inexplicable ce que nous appelons s
s directions : exciter de nouveaux sentiments, agir sur les viscères, produire des mouvements. Des faits bien connus viennent à
que l’excitation nerveuse éveille des idées mélancoliques, au lieu de produire des manifestations extérieures. Ceux qui cachent
il y a donc un surplus d’émotion qui doit s’écouler ; la décharge se produit par le canal qu’elle trouve ouvert et produit le
couler ; la décharge se produit par le canal qu’elle trouve ouvert et produit le rire. Si nous examinons, à titre de contre-épr
nous examinons, à titre de contre-épreuve, les disconvenances qui ne produisent pas le rire, comme un vieillard sous un lourd far
u d’en être la cause ; ils sont si peu antérieurs à eux, qu’ils ne se produisent qu’après eux et par eux. Le fait fondamental, c’e
mesure ? Comment, par la composition d’éléments simples, a-t-il pu se produire pour l’homme des émotions morales nouvelles ? La
4 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
un point d’appui. Elle n’est qu’un appareil de perfectionnement et un produit de la civilisation. L’attention, sous ses deux fo
dans des conditions défavorables, chacun sait par expérience qu’il se produit une obnubilation de l’esprit toujours croissante,
rapporte à elle et rien d’autre, ne permettant aux associations de se produire que dans des limites très étroites et à condition
Un fort mal de dents, une colique néphrétique, une jouissance intense produisent une unité momentanée de la conscience que nous ne
t son attention qu’à ce qui le touche, à ce qui l’intéresse, à ce qui produit en lui un état agréable, désagréable ou mixte. Co
n étudiant avec beaucoup de soin les changements graduels de pression produite sur le bout du doigt, a constaté que la perceptio
ait plus juste de dire une série de réflexes. Une excitation physique produit un mouvement. De même, une stimulation venant de
ique produit un mouvement. De même, une stimulation venant de l’objet produit une adaptation incessamment répétée. Les cas prof
fet du ralentissement de la respiration. Souvent, en pareil cas, nous produisons une inspiration prolongée, pour renouveler amplem
ion d’un seul muscle pour exprimer une émotion ; chaque état affectif produit une modification locale unique. Ainsi, pour lui,
gement. Chez les enfants et chez beaucoup d’adultes, l’attention vive produit une protrusion des lèvres, une sorte de moue. Pre
ide, une course accélèrent ie cours des idées et de la parole ; elles produisent , comme dit Bain, une ivresse mécanique. Les reche
e qu’il ne comprend rien à la musique, devient tout attention s’il se produit un brusque changement de décor, c’est-à-dire que
brusque changement de décor, c’est-à-dire que l’impression visuelle a produit instantanément une adaptation des yeux et de tout
s mouvements sympathiques subordonnés13 » ; en d’autres termes, il se produit une réflexion de mouvements. Enfin résumons, avec
s que par leurs concomitants physiques. Si l’état intellectuel qui se produit est faible, court, sans expression saisissable, c
e de lui. La surprise, à un plus haut degré l’étonnement, est un choc produit parce qui est nouveau et inattendu : si, par exem
e II,  L’attention volontaire Comment elle se forme : elle est un produit de l’art. — Trois périodes principales dans sa ge
tuel, son côté moteur L’attention volontaire ou artificielle est un produit de l’art, de l’éducation, de l’entraînement, du d
r appelle l’« émotion d’étonnement ». À son plus haut degré, cet état produit l’immobilité temporaire des muscles. Suivant le D
ibilité de retenir l’esprit sur des objets non attrayants, ne peut se produire que par force, sous l’influence de l’éducation, q
taine attitude, un certain milieu, entraîne le reste ; l’attention se produit et se maintient moins par des causes actuelles qu
t jamais cette troisième période ; chez eux l’attention volontaire se produit rarement, par intermittences, et ne peut devenir
imaux le passage de l’attention spontanée à l’attention volontaire se produit de même sous l’influence de l’éducation, du dress
r un travail répugnant s’évanouit, parce qu’il n’y a plus rien que la produise et la soutienne. Je conviens que cette genèse de
rès de l’intelligence. Elle est un appareil de perfectionnement et un produit de la civilisation. Le même progrès qui, dans l’o
la lutte pour la vie. Dès que, par des causes quelconques qui se sont produites en réalité, puisque l’homme est sorti de la sauva
possibilité de l’arrêt qu’est tout le problème. Comment pouvons-nous produire un arrêt, une inhibition ? Nous entrons ici dans
s, c’est ce que l’expérience prouve à chaque instant. Mais comment se produit l’équivalent de cette inhibition dans l’ordre men
ation motrice ; ils sont donc modérateurs et dépensent leur énergie à produire des changements dans les centres d’exécution motr
ts24 ». « Toutes les fois qu’on excite un nerf, dit M. Beaunis, il se produit dans ce nerf deux sortes de modifications de sens
; mais outre ce phénomène, le plus apparent et le mieux étudié, il se produit aussi un état contraire qui tendra à enrayer la s
état contraire qui tendra à enrayer la secousse ou à l’empêcher de se produire . Il y aura à la fois dans ce nerf des actions mot
maxima ; mais à la deuxième excitation l’action d’arrêt, tendant à se produire , diminue l’amplitude  Dans une expérience de Wund
ce de Wundt, « quand on excite un nerf par un courant constant, il se produit à l’anode une onde d’arrêt qui se reconnaît à la
qui se propage lentement des deux côtés de l’anode : en même temps se produit au cathode une onde d’excitation qui se propage d
rieur. La volition sous sa forme positive, impulsive, la volition qui produit quelque chose, est la première dans l’ordre chron
forme très humble de l’arrêt des évacuations naturelles. Mais comment produisons -nous un arrêt ? Nous ne pouvons répondre à cette
est exactement la même qu’en face de la question contraire : Comment produisons -nous un mouvement ? Dans la volition positive, le
t que deux choses : le départ et l’arrivée ; le « Je veux » et l’acte produit ou empêché. Tous les états intermédiaires lui éch
ton, rapportées dans le précédent chapitre, sur les mouvements qui se produisent dans un auditoire fatigué  Attention signifie don
oit l’œuvre des muscles volontaires. Quels sont les mouvements qui se produisent lorsque je me représente un cercle ou que je pens
il est évident que l’attention est un arrêt ; et cet arrêt ne peut se produire que par un mécanisme physiologique qui empêche la
de mouvements à l’état naissant dans la réflexion : car le mouvement produit , c’est la restitution au dehors, c’est l’évanouis
st l’évanouissement de l’état de conscience, la force nerveuse qui le produit se transformant en impulsion motrice. « La pensée
flexes acquis, secondaires, fixés par la répétition et l’habitude, se produisent sans choix, sans hésitation, sans effort, et peuv
ut s’accompagne de fatigue. L’observation journalière montre qu’il se produit tout d’abord uu grand nombre de mouvements inutil
e diffusion et, par des associations et dissociations appropriées, de produire le maximum de travail utile avec le minimum d’eff
n effort soutenu. D’où viendrait-il, sinon de l’énergie dépensée pour produire les actions d’arrêt ? car le cours ordinaire de l
s le domaine physiologique, qu’il s’agisse de faire ou d’empêcher, de produire un mouvement ou un arrêt. L’attention est un état
ale, antérieur au mouvement), c’est qu’il y a en réalité un mouvement produit dans l’autre partie du corps, dans le membre corr
ensoriels ne me paraît être qu’un sentiment musculaire (Muskelgefühl) produit en mettant en mouvement, par une sorte d’action r
le, me représenter vivement un objet ou une personne, ils semblent se produire pour moi d’autant plus vifs que je tends mon atte
autre manière. La même opération, plus faible, à l’état naissant, se produit dans la vision intérieure qui accompagne la réfle
tat ordinaire à l’état d’attention sensorielle ou de réflexion, il se produit une augmentation de travail. L’homme surmené par
à sa nature et à son énergie, mais non quant au temps où elle doit se produire . Tantôt l’impression est complètement déterminée
Dans certaines expériences, deux impressions presque simultanées sont produites , il s’agit de déterminer laquelle est antérieure
n considère le côté moteur de l’attention expectante, on voit qu’elle produit une innervation préparatoire des centres nerveux
t se convertir en impulsion réelle. La représentation seule peut donc produire une réaction, sans cause extérieure. Cet état exp
nc produire une réaction, sans cause extérieure. Cet état explosif se produit surtout dans les cas où l’impression attendue est
rvation motrice se partage entre tous les domaines sensoriels : il se produit alors un sentiment d’inquiétude et de malaise, de
édés différents ou pour des excitations différentes, il faut qu’il se produise un changement dans les centres qui produise un ch
érentes, il faut qu’il se produise un changement dans les centres qui produise un changement dans la direction des voies nerveus
peut se maintenir ni souvent même se constituer. Cette défaillance se produit dans deux circonstances principales. Tantôt le co
ominance, d’abord inoffensive, s’accroît par les effets mêmes qu’elle produit . Un centre d’attraction s’est établi, qui peu à p
cerveau travaille tout entier : c’est une activité disséminée. Il se produit des décharges d’un groupe cellulaire à un autre,
relles ne leur causaient aucune douleur41. » Le fanatisme politique a produit plus d’une fois les mêmes effets : mais partout e
vocale ». J’interprète : la prière à haute voix, la parole articulée produit un premier degré de concentration, ramène dans un
e quiétude » introduit dans la quatrième demeure, et alors « l’âme ne produit plus, elle reçoit » ; c’est un état de haute cont
je le répète : Un état intellectuel ne peut prédominer, ni durer, ni produire une adaptation suffisante. Cet épuisement cérébra
ces conditions sont ici absentes ou défaillantes et qu’il ne peut se produire que des essais d’attention, faibles ou sans durée
capable d’attention et surtout de réflexion ? L’état de verve qui se produit alors chez certains hommes est le contraire de l’
lité est incapable d’attention, d’effort, de travail. Mais le travail produit ne vient pas de rien, il ne tombe pas du ciel, il
déroulent, pendant les rêves, d’un cours rapide et désordonné. Il se produit alors un moment d’arrêt ; nous avons même le sent
bord il faut retrancher une catégorie de cas que l’on serait tenté de produire comme des exemples affirmatifs. Telles sont les s
ée dans une région limitée du cerveau, le reste étant inactif, ce qui produit la perte de la volition ». D’après sa comparaison
que48 et paraît difficilement applicable à tous les cas. L’hypnotisme produit chez des poules et des écrevisses par le P. Kirch
tisé est bien préparé au monoïdéisme ; mais cet état artificiellement produit par suggestion est-il assimilable à l’attention p
ligence jusqu’à la simple faiblesse d’esprit, selon le point où s’est produit l’arrêt de développement. Quelques imbéciles ont
r suite d’une nutrition très incomplète dans les premiers mois, il se produit des troubles digestifs, circulatoires,  sécrétoir
que je viens d’énumérer sont d’une nature trop physiologique, je peux produire le groupe des impulsions irrésistibles : l’invinc
les résultats de ce travail inconscient. Ces besoins irrésistibles se produisent sous des formes très dissemblables. Les plus friv
intellectuel exige une grande dépense de force physique, qui doit se produire dans des conditions particulières. Rappelons enco
gie actuelle. Tout travail physiologique dérive des actions chimiques produites dans l’organisme, qui elles-mêmes ont pour origin
, le travail de réserve fasse défaut et que par suite l’épuisement se produise à bref délai. Même chez les mieux doués, le capit
5 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
roducteurs en parfait état ; néanmoins, quand on les croise, elles ne produisent que peu ou point de postérité. Les hybrides, au c
sements. En ce cas, il compare toujours le nombre maximum des graines produites par les deux espèces croisées et par leur postéri
espèces croisées et par leur postérité hybride, avec le nombre moyen produit par les deux espèces pures à l’état de nature. Ma
e gousse de Crinum capense, fécondé par le C. revolutum, chaque ovule produisit une plante, « ce que je n’ai jamais vu, ajoute-t-
qu’à la fécondation naturelle. Ainsi, un bulbe d’Hippeastrum aulicum produisit quatre fleurs, dont trois furent fécondées par W.
té croisées de mille manières, et cependant plusieurs de ces hybrides produisent régulièrement des graines. W. Herbert affirme qu’
minant les fleurs des Rhododendrons hybrides les plus stériles qui ne produisent aucun pollen, et dont les stigmates sont cependan
t en diverses provinces de ce pays ; et, comme on les garde pour leur produit , dans des endroits où ni l’une ni l’autre des esp
croisement. À ce point de vue, les espèces originales devraient avoir produit tout d’abord des hybrides parfaitement féconds, o
s diverses espèces originelles aient tout d’abord croisé librement et produit des hybrides parfaitement féconds. De même nous s
espèces du même genre déposé sur le stigmate de l’une de ces espèces produit un nombre de graines qui varie de manière à donne
écondité supérieure à celle que le pollen de la plante elle-même peut produire . De même, parmi les hybrides, il y en a qui n’ont
eut produire. De même, parmi les hybrides, il y en a qui n’ont jamais produit et probablement ne produiront jamais une seule gr
i les hybrides, il y en a qui n’ont jamais produit et probablement ne produiront jamais une seule graine féconde, même sous l’acti
une des deux espèces pures. Mais quelquefois on voit en pareil cas se produire une première trace de fécondité : c’est-à-dire qu
espèces qui peuvent être croisées avec la plus grande facilité et qui produisent de nombreux hybrides ; et cependant ces hybrides
urquoi quelques espèces croisent-elles avec facilité, et cependant ne produisent que des hybrides stériles, quand d’autres espèces
hybrides stériles, quand d’autres espèces, très difficiles à croiser, produisent des hybrides très féconds ? Pourquoi une si grand
ides est possible ? Douer les espèces de la faculté toute spéciale de produire des hybrides et ensuite arrêter la propagation su
âle peut encore atteindre l’élément femelle, mais il est impuissant à produire le développement de l’embryon : tel semble avoir
t nourri dans la matrice, dans la graine, ou qu’il demeure dans l’œuf produit par sa mère, il peut être placé sous des conditio
ture, comme des groupes entiers d’espèces ont une disposition innée à produire des hybrides stériles. D’autre côté, une seule es
ité diminue ; et de même, certaine espèce d’un genre peut quelquefois produire des hybrides d’une fécondité extraordinaire. Nul
également nul ne peut dire, avant preuve, si deux espèces d’un genre produiront des hybrides et si ces hybrides seront plus ou mo
-ci au premier. Pendant la convalescence des animaux, l’heureux effet produit par le moindre changement dans les habitudes est
i sont devenus très différents, ou même spécifiquement différents, ne produisent que des hybrides plus ou moins frappés de stérili
tion est hérissée de difficultés, car en ce qui concerne les variétés produites à l’état sauvage, dès que deux formes, jusque-là
dans un cercle vicieux, il est certain que la fécondité des variétés produites à l’état sauvage devra être accordée. Si nous étu
es nouvelles races d’animaux domestiques et de plantes cultivées sont produites par la sélection méthodique ou inconsciente de l’
riétés jaunes et blanches de la même espèce, étant croisées ensemble, produisent moins de graines que ces mêmes variétés, fécondée
es d’espèces distinctes, les croisements entre fleurs de même couleur produisent plus de graines qu’entre des fleurs de couleur di
caractères extérieurs, mais n’a jamais et ne peut avoir pour objet de produire des différences cachées dans les fonctions du sys
moins incapable de remplir ses fonctions d’une manière normale et de produire une postérité identique à la forme mère. Or, les
sposition beaucoup plus forte que l’autre à léguer sa ressemblance au produit commun, que le croisement s’opère entre espèces o
s fréquentes chez les métis descendus de variétés qui se sont souvent produites , soudain et parfois à demi monstrueuses dans leur
ces comme provenant d’actes créateurs spéciaux, et les variétés comme produites par le jeu des lois secondaires, cette identité s
donne une vigueur et une fécondité toute particulière à la race qu’il produit , de même de légers changements dans les condition
6 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
méninges et de l’écorce corticale. Les déchets de la désassimilation produisent alors une irritation des centres nerveux qui abou
régulières des idées et le pouvoir inhibiteur de la volonté. Ainsi se produisent soit les folies passagères de l’ivresse, soit les
au. Quand le sommeil est profond, un réflexe de ce genre ne peut être produit que par un stimulus intense ou offrant un intérêt
rêt ou « inhibition ». L’excitation du cerveau sur un point déterminé produit le plus souvent un arrêt sur d’autres points du c
réflexe de la moelle épinière sera augmentée ; la moindre excitation produira des convulsions énergiques. De même qu’il y a ain
tripète de la sensation rencontre une forte résistance à vaincre pour produire l’onde de mouvement centrifuge. On a comparé l’éc
directeur ou suspensif de la volonté, il en résulte que l’hypnotisme produit , dans l’écorce cérébrale, l’inhibition de la fonc
omènes caractéristiques de l’hypnose. Le sommeil hypnotique peut être produit par des causes physiques, telles que la fixation
hique. La fixation du regard, étant une fixation de l’attention même, produit une sorte d’idée fixe ou de « monoïdéisme » artif
hit à la fin l’organisme. Il y a une façon d’hypnotiser manifestement produite par l’influence fascinante de l’idée, et c’est la
s ou de la fixation : il suffit alors du commandement : Donnez ! pour produire le sommeil. Même les sujets neufs peuvent être en
de réparation, ce malaise avec celle tendance au bien-être, il ne se produirait aucun arrêt dans l’activité du cerveau. Au point
n sommeil extraordinaire, dû au pouvoir merveilleux d’un magnétiseur, produit son effet de vertige sur celui même qui y résiste
y a d’original dans la condition physiologique de l’hypnotisé. Il se produit alors un changement dans l’équilibre nerveux qu’o
c admettre que l’activité spéciale d’une partie quelconque du cerveau produit un plus grand afflux de sang dans cette partie. C
la direction du mécanisme vaso-moteur par la portion du cerveau où se produit une représentation offrant un certain intérêt. A
la conscience demeure encore possible sur un point déterminé, ce qui produit sur ce point comme une persistance de la veille a
en causant la fatigue et la stagnation de l’activité mentale, tend à produire le sommeil : si donc vous abandonnez le sujet à l
sang dans le cerveau montrent que la dilatation des capillaires, qui produit l’hypérémie, implique une moindre rapidité du cou
ra aucun effet appréciable ; il faut que, dans l’écorce cérébrale, se produise une inhibition comparable à l’arrêt, du cœur sous
issement du champ de la conscience. On ne peut donc savoir s’il ne se produit pas des phénomènes vraiment analogues à l’aimanta
ac n’a point deviné le phénomène principal que cette sensation allait produire  : il n’a pas vu qu’à chaque sensation nouvelle la
nt. Que, dans une conscience vide, survienne une sensation quelconque produite par un procédé quelconque, et aussitôt il y aura
le « vouloir-vivre ». Nous ne pensons pas qu’une sensation puisse se produire dans un être vivant sans affecter l’appétit vital
onté, non un état de sensation passive. Le mouvement simultané qui se produit dans le bras tendu est la manifestation externe d
utrement. Si le cerveau n’est pas complètement engourdi, l’excitation produite par la vue d’un mouvement, au lieu de se dépenser
ience, une direction générale de la volonté. Celle-ci enfin, une fois produite , tend à persister et à s’exprimer au dehors. L’en
tion est donc suscité par la sensation des mains jointes et, une fois produit , il devient le mobile de toute une scène où les a
uand elles sont faibles, sont encore relativement assez intenses pour produire , au milieu du vide cérébral, l’effet d’une réalit
uille de papier, verra une croix verte. La vibration cérébrale a donc produit , par contagion, une sorte de courant centrifuge d
sur la vie organique atteint dans l’hypnotisme son plus haut degré et produit les effets les plus curieux, les plus propres à m
ssent point, comme chez nous, d’une façon tout automatique : elles se produisent , à des intervalles plus ou moins réguliers, sous
utomatique de la respiration. Nous ne remarquons point les sensations produites par les battements normaux du cœur et par la resp
allucination, obscurcit la douleur, devient une idée-force capable de produire à la longue des effets physiologiques en rapport
e forme de mouvement dans le cerveau et un dessin cérébral, peut donc produire par induction, du côté de la périphérie, cette mo
l’action vaso-motrice et secrétoire du système nerveux. De même qu’on produit , par la suggestion de l’idée, les effets d’un vés
te pas, ou qu’il n’est pas grave. L’idée du mal, au contraire, tend à produire et à aggraver le mal. M. Del-bœuf a insisté avec
our toute autre oreille. Il est clair, cependant, que ce chuchotement produit son effet dans la conscience de tous les assistan
e permanente de l’hypnotiseur, avec l’impression particulière qu’elle produit , tout ce qui est en relation avec cette impressio
d’oiseaux qu’elle caresse. Chose curieuse, cette hallucination ne se produit que si M. Janet lui touche la main. Si une autre
i touche la main. Si une autre personne que lui la touche, rien ne se produit  ; mais si M. Janet touche lui-même cette seconde
ntre non seulement sa pensée, mais encore sa volonté sur le sommeil à produire . D’après MM. Pierre Janet, Héricourt et Dusart, l
pour réaliser le sommeil même. Il faut les deux idées à la fois pour produire le sommeil. Ces idées n’ont pas besoin d’être cla
s les autres, on comprend que l’effet, à distance, puisse et doive se produire dans les éléments subconscients ou, en quelque so
re une certaine tension cérébrale, nerveuse et musculaire, capable de produire une orientation de la force nerveuse dans une seu
instable et habitué, sous leur influence, à tomber dans le sommeil, y produisent leur effet habituel malgré la distance. Faites ré
cette transmission a lieu à la région subconsciente du cerveau, où se produit d’ordinaire le somnambulisme ; l’individu doué de
ction. Cette sympathie à distance serait la vraie télépathie. Elle ne produirait pas toujours des hallucinations complotes ; parfo
e anglais sont amusants, mais est-il probable que l’extraordinaire se produise à propos de choses si ordinaires ? Dans la majori
transmettre au loin par un conducteur dont nous ignorons la nature et produire un effet sensible sur des cerveaux particulièreme
eur commune orientation. Toutes les fois qu’une sensation ou image se produit , non seulement elle s’associe à d’autres images s
le mouvement. De là, on s’en souvient, l’état de catalepsie. Ainsi se produit la désagrégation intellectuelle. Dans les états d
bli au point d’être pratiquement comme s’il n’était pas. C’est ce qui produit une apparente mutilation de la personne, parallèl
chez ces demi-somnambules qu’on appelle les médiums. En un mot, il se produit des apparences de personnalités successives ou si
ots), aphasie graphique (on ne sait plus les écrire). Une même lésion produit donc des effets très différents sur l’intelligenc
jet qui se sert de ces images visuelles. Selon M. Pierre Janet, il se produit chez les hystériques et les somnambules quelque c
attachant mon esprit sur cette idée que la sécrétion salivaire ne se produirait pas, j’ai pu la suspendre pendant un temps relati
7 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
comme dans le ver coupé en deux ; chez les animaux supérieurs, il se produit une sélection et une fusion finale des impression
en effet, que le plaisir ? « Une manière d’être que nous cherchons à produire dans la conscience et à y retenir », répond Spenc
lié aux actions nuisibles, la douleur aux actions utiles. Il a dû se produire à l’origine des êtres de ce genre, grâce aux jeux
avis, les exagérations de la théorie darwiniste. Sans doute, une fois produit un mécanisme de plaisirs utiles à la vie, il s’es
ce passage graduel des races inférieures aux races supérieures, il se produit encore une foule d’anomalies ; aussi chez les hom
biologique se montre insuffisante, chez les espèces supérieures, pour produire l’harmonie constante du plaisir ou de la peine av
qui se rencontrent comme les atomes de Démocrite et se combinent pour produire les plaisirs ou les peines, étincelles fugitives
s immédiates, indépendamment des actions et réactions ultérieures que produira la lutte pour la vie ? Voilà le vrai problème psy
ieur, son, lumière, choc, vient-il exciter un nerf, l’équilibre rompu produit un mouvement de dépense nerveuse, qui excite un m
erveux avec la peine et la douleur ? — C’est ici que la divergence se produit entre les physiologistes. Essayons d’abord d’écla
pense de force ; comment la dépense, qui est une perte, pourrait elle produire le plaisir ? Ce dernier doit avoir pour cause, au
a donc point ici perte sèche et définitive. De plus, l’exercice même produit l’habitude en diminuant les résistances et les ob
ité entre l’énergie dépensée et l’énergie accumulée, entre le travail produit et la nutrition : 1° un excédent d’acquisition av
la nutrition : 1° un excédent d’acquisition avec dépense insuffisante produit la peine négative du besoin : l’enfant bien nourr
ité ; 2° un surcroît de dépense succédant à un surcroît d’acquisition produit le plaisir positif de l’exercice : l’enfant est h
de jouer ; 3° un surcroît de dépense avec insuffisance de réparation produit la fatigue et la douleur positive : une course tr
ongée amène la lassitude ; 4° l’absence de dépense après l’épuisement produit le plaisir négatif du repos. Nicolas Grote a bien
e plus efficace. Si l’excès de mouvement musculaire, comme le manque, produit de la douleur, c’est qu’en ne proportionnant pas
tendu accroissement d’activité est alors une diminution. C’est ce qui produit le danger des stimulants comme les alcooliques, o
et les circonstances de nos plaisirs ou de nos peines : l’impression produite par le même objet sur la sensibilité « est tantôt
qu’elles sont immédiatement compensées par un petit plaisir qu’elles produisent une pulsation voisine de l’indifférence. Alors l’
u plaisir ou de la peine, et qui, en se combinant de diverses façons, produirait le plaisir ou la peine. Selon nous, c’est au cont
nous, c’est au contraire le plaisir et la peine qui, en se combinant, produisent l’état d’excitation ; et quand l’excitation est v
oduisant une conscience plus vive de l’action et de son indépendance, produit aussi du plaisir. Des mouvements passons aux sens
intenses. On peut faire observer, à ce sujet, que les saveurs amères produisent probablement, sur les cellules du palais, un comm
, doit toujours se trouver en rapport avec la forme même des organes, produit de la sélection naturelle. Il faut donc toujours
un mot tout ce qui tend à arrêter et à anéantir une fonction des sens produit gêne ou peine. Il en est de même pour les fonctio
qui arrête le regard de la pensée et tend à supprimer la pensée même, produit un commencement de déplaisir. Pourquoi le sentime
Kant et Schopenhauer. La lutte des êtres, au milieu de laquelle se produit la sélection naturelle, est-elle simplement une l
rélation intime des organes et à leurs variations symétriques, qui se produisent indépendamment de l’utilité, par une nécessité to
ésuppose évidemment un ressort interne, nécessité ou spontanéité, qui produit , avec la vie, l’élan vers une vie supérieure, l’é
rps ne fût pas bien disposé » ; c’est le sentiment de cette force qui produit en nous le plaisir. Au contraire la douleur, vena
r de l’état neutre dans la direction du plaisir sont trop légers pour produire une véritable jouissance : il faut, pour y obteni
dantes, une lumière éblouissante, une odeur désagréable, ne sauraient produire une douleur de l’audition ou de la vision compara
plaisir serait impossible : je ne pourrais jamais que combler le vide produit par la peine, emplir le tonneau des Danaïdes de l
la volonté échappe par elle-même à la conscience », parce qu’elle ne produit aucun étonnement ; la volonté ne ressent que les
laton dans le Philèbe ? — S’il en était de la sorte, l’équilibre même produirait un état neutre de la sensibilité et de la conscie
récédent, il y a un surplus : de là un mouvement de progression où se produit un continuel excès par rapport à ce qu’on venait
est constituée par la suppression de la peine, plus un excédent, qui produit un progrès et non un repos de l’activité. L’état
e sur ces rudiments de la peine, et, selon la remarque de Leibniz, il produit quelque chose d’analogue au mouvement accéléré d’
laisir est au contraire le complément d’une action assez intense pour produire tout son effet et « actualiser toute sa puissance
à appropriés que nous éprouvons plaisirs et douleurs ; alors aussi se produit le développement de l’être, l’évolution vers des
par excellence et réalise le charme suprême : la grâce. La grâce est produite par une surabondance qui a pour résultat l’affran
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
a un ouragan nerveux. Aucun changement dans la conscience ne peut se produire sans des mouvements corporels qui le précèdent, l
externes : la colère agite la lace, le cœur, les membres ; la terreur produit des effets de paralysie. Le sentiment, étant ains
pas l’émotion, par exemple la frayeur causée par une bête féroce, qui produit le mouvement précipité ou l’arrêt des représentat
e. L’émotion n’est plus alors, selon lui, en son origine, que l’effet produit par le sentiment sur l’attention53. Aussi Wundt a
hétique éveillé par une forme géométrique simple vis-à-vis de l’effet produit par une œuvre d’art. » Wundt aurait pu ajouter, d
nnement est antérieur à toutes les autres passions, puisqu’il peut se produire avant que nous sachions aucunement si tel objet n
si cette haine agit sur son corps. » Les sentiments trop faibles pour produire au dehors une expression visible n’en ont pas moi
eut comparer notre corps à une masse d’eau où les pierres qui tombent produisent toujours des ondulations, capables de s’étendre i
osso, si un avantage aussi léger que la contraction des sourcils a pu produire par sélection un appareil musculaire compliqué, c
lle n’ait point trouvé un remède au désavantage bien plus sérieux que produit , dans la crainte, la dilatation de la pupille ave
d’équivalence. Les émotions très violentes, par la réaction qu’elles produisent sur les parties centrales de l’innervation, entra
sculaires ; les faibles ébranlements de la sensibilité, au contraire, produisent une surexcitation qui n’est que plus tard remplac
d’admettre, avec Wundt, que toute émotion, excitant vivement le cœur, produit dans les vaisseaux de la tête une réaction due à
artiellement détruit : qu’un étranger entre, qu’un bruit inattendu se produise , le pouls cérébral s’élève immédiatement. Sous l’
s matériaux contenus dans le sang. De là ces effets de bascule qui se produisent dans toutes les émotions et qui résultent de leur
nerfs ganglionnaires, de la circulation et de la nutrition, l’émotion produit une excitation également générale des nerfs moteu
dans toute passion, des mouvements qui expriment l’effet intellectuel produit sur les organes des sens et sur les centres céréb
forte avec le cours antérieur des sentiments et des mouvements ; elle produit donc un choc trop violent qui peut avoir son côté
la douleur qui abat, du moins quand elle est massive, on voit donc se produire les signes de l’effort. Souvent cet effort est sp
ne peut manquer d’amener bientôt la prostration. Pendant l’effort se produit ce phénomène expressif de la contraction des sour
rdinaire négligées, qu’on peut emprunter à la sociologie. Quand s’est produite dans le cerveau la série d’ébranlements qui a pou
cerner les rayons des étoiles, mais ne les empêche ni d’exister ni de produire leur effet propre dans la lumière du jour ; cet e
e votre bouche est la traduction pour l’oreille de l’alarme qui s’est produite non seulement dans votre cerveau, mais jusque dan
a défense de la vie, par exemple tels mouvements agressifs ; quand se produit un état d’esprit directement inverse, l’animal ac
ue cette joie, plus vive que celle du chat, qui est moins affectueux, produit un besoin de mouvement, des sauts, des gambades,
nté. Un lien organique a dû s’établir entre ces opposés, de manière à produire une bifurcation perpétuelle des mouvements. Il n’
Nouvel exemple de l’équivalence ou de la mutuelle compensation qui se produit entre les différentes manifestations de la force6
tion électrique avec une batterie : les vibrations de la voix qui ont produit impression sur le disque récepteur du premier ins
qui la transmet, semblable au système nerveux, enfin une partie où se produit l’expression. C’est l’image mécanique de la sympa
ication établie entre un plus grand nombre de disques, de manière à y produire une série d’impressions et d’expressions, vous au
ue, entre le cri de détresse et la détresse même. Ce cri, à lui seul, produit un mode d’ébranlement nerveux qui, par lui-même,
ont réussi, par une combinaison de gaz et d’appareils de pression, à produire ce qu’on appelle des « flammes sensitives » c’est
bat la mesure au tic-tac d’une montre. Les moindres vagues que le son produit dans l’air, même à une assez grande distance, peu
l’idée de l’univers il vit de la vie universelle. Ainsi tendent à se produire , avec le désintéressement, la moralité et l’art.
quité et de la renaissance, comme Leonard lui-même. 55. La paralysie produite par la peur, ou la cataplexie, n’est pas non plus
eau. 57. Les pleurs sont rares chez les animaux ; cependant ils s’y produisent parfois. L’éléphant indien pleure assez souvent a
sement des poils ne fut-il pas primitivement défensif, mais seulement produit par les effets réflexes liés au mouvement général
contraction des vaisseaux sanguins, quelle qu’en soit la cause, il se produit une contraction des muscles de la peau et les poi
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
’ont remarqué avec justesse Hooker et Asa Gray, ce n’est pas nous qui produisons directement les variations que l’on constate jour
ques. Nous ne pouvons ni causer les variations, ni les empêcher de se produire , mais seulement conserver et accumuler celles qui
r de se produire, mais seulement conserver et accumuler celles qui se produisent . Le plus souvent sans intention nous exposons les
onditions d’existence ne peuvent-ils avoir lieu à l’état de nature et produire les mêmes effets ? Nous avons vu aussi combien le
omme de différentes manières ; il y a donc toute probabilité qu’il se produit quelquefois, dans le cours de plusieurs milliers
tres au sujet de leurs moyens d’existence. Ces variations venant à se produire , si d’autre part il est vrai qu’il naisse toujour
ion, si peu nuisible qu’elle soit aux individus chez lesquels elle se produit , causera inévitablement leur destruction. Or, cet
mal compris. Quelques-uns se sont imaginé que la sélection naturelle produisait la variabilité, lorsqu’elle implique seulement la
le implique seulement la conservation des variations accidentellement produites , quand elles sont avantageuses aux individus dans
iduelles qu’ils choisissent dans un but particulier doivent avoir été produites préalablement par la nature. D’autres ont objecté
cas, toute modification légère qui dans le cours des âges pourrait se produire , aurait toute chance de se perpétuer, pourvu qu’e
t ou un isolement complet, rendant impossible toute immigration, pour produire dans l’économie d’une contrée de nouvelles lacune
à résister à cet envahissement de leur domaine. Puisque l’homme peut produire et qu’il a certainement produit de grands résulta
e leur domaine. Puisque l’homme peut produire et qu’il a certainement produit de grands résultats par ses moyens de sélection m
e ce qu’elles étaient autrefois. Pour que de grandes modifications se produisent dans la succession des siècles, il faut qu’une va
truction accidentelle des individus de couleur particulière ne puisse produire que peu d’effet sur une race. Nous avons déjà vu
le et de l’action accumulatrice de la sélection naturelle, il peut se produire par l’effet de ces lois les modifications corréla
isséminées par le vent, il est aussi aisé à la sélection naturelle de produire un semblable perfectionnement, qu’au planteur d’a
naturelle mettra obstacle à ce que ces modifications, qui peuvent se produire ultérieurement et à une autre époque de la vie pa
nos Culbutants, un bec très court, cette modification ne pourrait se produire que très lentement ; et une sélection rigoureuse
sexes, et deviennent héréditaires chez celui-là seul. Le même fait se produit probablement à l’état de nature ; et, s’il en est
plus beaux ou ceux dont la voix est la plus mélodieuse, ne pourraient produire un résultat semblable. Quelques lois bien connues
r toutes les différences sexuelles à cette cause ; car nous voyons se produire chez nos races domestiques des singularités qui d
our chacune de ces espèces ; il dut en résulter que les individus qui produisirent une quantité de pollen de plus en plus grande et
mâles pourvues d’un pistil rudimentaire et de quatre étamines qui ne produisent qu’une petite quantité de pollen. D’autres indivi
et quatre étamines avec des anthères recroquevillées qui ne sauraient produire un seul grain de pollen. Ayant trouvé un arbre fe
porté de fleur en fleur, une autre série de faits peut commencer à se produire . Il n’est pas un naturaliste qui révoque en doute
impuissants. Or, si nous supposons que des cas analogues puissent se produire quelquefois à l’état de nature, comme le pollen e
la fécondation. Mais qu’on ne suppose pas pour cela que les Abeilles produisent une multitude d’hybrides entre espèces distinctes
expérience qu’un sujet, soigneusement défendu contre leurs atteintes, produisait un nombre complet de siliques. Si donc des variét
robable que des différences purement individuelles lui suffisent pour produire de grands résultats. Un grand nombre d’individus,
oisements, pour entraver l’action sélective de la nature. Je pourrais produire une longue liste de faits montrant que, dans une
ntinues et, ce qui est plus important, c’est que les nouvelles formes produites en de vastes contrées, ayant déjà triomphé de nom
s lacunes proviennent de changements physiques, en général lents à se produire , et des obstacles qui s’opposent à l’immigration
esque tous les autres en sont troublées. Enfin aucun effet ne peut se produire , à moins que des variations favorables ne survien
r plus loin : de nouvelles formes étant continuellement en voie de se produire , à moins qu’on n’admette que le nombre des espèce
s nombreuses en individus ont aussi plus de chances que les autres de produire des variations individuelles favorables dans un m
res différences qui séparent les variétés s’accroissent-elles jusqu’à produire les différences plus grandes qui distinguent les
s générations successives de variations semblables n’aurait jamais pu produire des races aussi différentes que nos Bœufs à petit
du même sol, ensemencée de plusieurs genres d’herbes très distincts, produit un plus grand nombre de plantes et un poids plus
ns s’accumulent par sélection, bien que cette variété nouvelle, ainsi produite , ne diffère pas autant de l’espèce mère que des e
tits étangs d’eau douce. Les cultivateurs savent qu’ils obtiennent un produit total plus considérable par une rotation d’essenc
it dix mille. On suppose donc qu’après mille générations l’espèce A a produit deux variétés bien tranchées, représentées par a1
vantes. Après ce laps de temps, la figure suppose que la variété a1 a produit la variété a2, qui, grâce au principe de divergen
faisait la variété a1. De même, on peut supposer que la variété m1 a produit deux variétés, c’est-à-dire m2 et s2, plus différ
iblement. Une forme intermédiaire peut se perpétuer longtemps et peut produire plus d’un descendant modifié ; car la sélection n
dix mille générations, on peut donc considérer l’espèce A comme ayant produit trois formes, c’est-à-dire a10, /10 et m10. Ces t
e espèce varie. Sur la figure, j’ai supposé qu’une seconde espèce I a produit de même, après dix mille générations et par un pr
tes par leur structure ou leurs habitudes qui tendront généralement à produire le plus grand nombre de descendants modifiés, par
que nous considérons, peuvent continuer pendant une longue période à produire des descendants inaltérés : c’est ce que la figur
aturelle, qui implique seulement que des variations, accidentellement produites dans une espèce quelconque entre toutes, se conse
tion. Mais il n’est pas probable que toutes ces différences se soient produites à la fois, et les lois mystérieuses de la corréla
irai seulement que, si deux espèces ou deux genres étroitement alliés produisent un grand nombre d’espèces nouvelles et divergente
onditions de vie ; il serait extraordinaire qu’aucune variation ne se produisît jamais à leur. propre avantage, de la même manièr
e produisît jamais à leur. propre avantage, de la même manière que se produisent les variations utiles à l’homme. Mais si des vari
l’homme. Mais si des variations utiles aux êtres vivants eux-mêmes se produisent parfois, assurément les individus chez lesquels e
10 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
e la sensation. Parfois l’image suit immédiatement la sensation et se produit dans l’organe même du sens. Un coup de cloche ret
in du clocher et dans un tout autre milieu, l’écho affaibli pourra se produire encore à l’occasion d’une simple représentation d
ante fatigue le nerf optique : cette idée implique donc une force qui produit ses effets dans les organes. On sait que la perce
egré, quelque chose de l’état cérébral et mental que la couleur rouge produit . Mais nous disons seulement quelque chose ; nous
lointaines avec cette persistance des vibrations cérébrales une fois produites . Selon le docteur Luys, qui s’est trop contenté d
as ; « cette traduction est la chose merveilleuse, et c’est ce qui se produit sans cesse dans le cerveau ». Ni l’hypothèse des
ertains animaux, la sélection pourra développer des organes qui ne se produiront pas chez d’autres, par exemple, un organe excitab
ion extérieure est suivie d’un mouvement de contraction qui, une fois produit , est plus facile à reproduire ; au point de vue p
ffort volontaire pour la conserver ou l’écarter, effort qui, une fois produit , est plus facile à reproduire. En effet, ayant un
raire, l’image mnémonique primaire reproduit les mêmes apparences que produit l’œil ouvert ; elle projette les objets dans l’es
ire, sont des impressions venant du dehors et toutes passives, qui se produisent nécessairement, sans notre concours et sans notre
urez une montre marquant exactement l’heure. L’habitude et la mémoire produisent dans le cerveau quelque chose d’analogue : à l’or
inctions nécessaires à établir. Il est très vrai que l’émotion sert à produire le souvenir, mais pourquoi ? parce que l’émotion
r notre attention et sans laisser de trace. Mais, si l’émotion sert à produire le souvenir en ouvrant des voies à la réaction vo
ble reproduction d’un mal de dents passé, d’une brûlure, d’un frisson produit par une eau glacée, du mal de tête, etc. Voici l’
ue au souvenir de la douleur, car ce souvenir n’est qu’une excitation produite par une image et non plus par un objet réel : auc
, émotion psychique, — et c’est alors seulement que je puis arriver à produire incomplètement l’état agréable ou pénible. Nous n
rveux ; de là résulte un contraste marqué entre la sensation actuelle produite par un objet et la sensation-sou-venir produite p
la sensation actuelle produite par un objet et la sensation-sou-venir produite par une association. Le contraste est nécessairem
le idée, causée par l’excitation des centres et non de la périphérie, produit toujours une certaine réaction émotionnelle, plus
lle, plus ou moins faible ; si l’idée est intense, vive, claire, elle produit une émotion plus intense et plus vive. Cette forc
istincts. L’idée d’un objet qui agace les dents peut facilement aussi produire l’agacement même. « Je ne puis penser, dit Spence
une ardoise avec une éponge rude, sans sentir le même frisson qui se produirait si cela se passait en réalité. » Spencer aurait p
e mouvement des états de conscience, 2° le mouvement organique, et de produire ainsi émotion et motion. Les idées mêmes de telle
émotions et des volitions ; ce sont aussi celles qui peuvent le mieux produire dans l’organisme des traces et des trajets propre
ns le même courant d’idées : c’est qu’ici ce sont les idées mêmes qui produisent les sentiments. Un autre problème, voisin du préc
formation de la mémoire, voyons-en la dissolution : le mécanisme qui produit l’oubli sera la contre-épreuve du mécanisme qui p
mécanisme qui produit l’oubli sera la contre-épreuve du mécanisme qui produit la conservation des idées. S’il est vrai, comme n
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
eux, et Téthys, leur mère ; donnant à entendre que toutes choses sont produites par le flux et le mouvement ? » À cette mobilité
re sensibilité, la déterminent d’une certaine façon régulière ; ils y produisent une contrainte au moyen de laquelle les représent
mêmes ont un effet dans la conscience ; elles doivent s’y refléter, y produire enfin les relations qui existent entre nos sensat
que cette forme de carré ? Est-ce une idée platonicienne ? Est-ce un produit purement intellectuel et spontané ? N’est-ce pas
lmholtz voit « l’œuvre d’une activité originale de l’esprit », est le produit nécessaire et même mécanique de l’association sou
armoniques d’un son se fondent dans le timbre ; ainsi les impressions produites par une roue aux sept couleurs qui tourne avec ra
et aboutissent à la sensation du blanc ; ainsi encore les sensations produites par les deux parties d’un compas qu’on rapproche
II Soit, dira-t-on, les relations de nos états de conscience sont produites par celles de leurs objets extérieurs ; mais la c
les, différentes ou semblables, dans l’impression spécifique qu’elles produisent en vous, quelque signe d’égalité ou d’inégalité,
Je suis affecté par le contraste des objets, au moment même où il se produit , d’une autre manière que par la continuation d’un
mixtes ou composés. Le mélange de deux sentiments simples différents produit un sentiment de différence. » Le sentiment transi
, existent simultanément ; l’état composé de conscience qui en est le produit est une sensation de différence97. » Cette théor
moins qu’ils ne sont pas absolument exclusifs l’un de l’autre. Il se produit alors comme une rencontre de deux ondes nerveuses
réfléchis pas passivement les deux choses comme un miroir, ce qui ne produirait qu’un mélange des deux en une teinte intermédiair
emi-jour et demi-obscurité. Une seconde bougie ajoutée à une première produit une quantité de lumière plus forte, et voilà tout
r éveil de l’intelligence, c’est la douleur. Or, la différence qui se produit dans le passage du plaisir à la douleur est une r
ns alors à la fois la différence subie comme douleur et la différence produite comme effort. Dans toute sensation, il y a nécess
dissimilitude. En résumé, c’est le rapport dynamique d’opposition qui produit l’idée de l’autre. L’autre, c’est ce qui résiste,
e non seulement d’être affecté, mais encore de réagir, qui ne peut se produire qu’après deux états comme un troisième état diffé
’elle-même dans l’imagination. De plus, nous agissons nous-mêmes pour produire du changement ; nous passons activement d’un état
nt se fait-il, demande-t-on encore, que nous nous sentions changer et produire nous-mêmes des changements en faisant effort ? — 
avoir conscience à la fois de plusieurs états et d’un troisième état produit par le conflit même des deux autres, en même temp
rsque le sentiment de différence a eu plusieurs fois l’occasion de se produire . En ce cas, le résidu des sentiments antérieurs d
ière à la seconde, puis revient de la seconde à la première. Il s’est produit en lui deux changements en sens inverse ; ces deu
ain mode de sentir. Nos platonisants profitent de ce que l’impression produite par des objets semblables est un sentiment de ret
hme entre jouir et souffrir. Toutes les fois que ce rythme a lieu, il produit dans la mémoire de l’animal deux séries de représ
rète. Si je regarde un carré, il y a dans les impressions mêmes qu’il produit , dans les résidus de ces impressions au sein de m
qui en résulte, il y a là, dis-je, tous les éléments nécessaires pour produire un sentiment d’égalité, de répétition symétrique.
magination sans que j’aie besoin de mètre ; le sentiment d’égalité se produit comme résultat au bout de ce travail. Pour se cha
en fait ou différents en fait : le mécanisme de la vie suffisait pour produire des mouvements semblables dans des circonstances
un enfant) fait impression sur le système nerveux ; une excitation se produit et rayonne dans tous les rameaux du système nerve
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
bniz, qui paie l’honneur de tout refléter par l’obligation de ne rien produire lui-même. Nos plaisirs et nos peines ne sont plus
ous ne saurions admettre que ce soit cette représentation même qui le produise et le constitue. Ce n’est pas la représentation d
rande vraisemblance, on a prétendu que l’opération intellectuelle qui produit le sentiment est inconsciente. Nicolas Grote, par
st inconsciente. Nicolas Grote, par exemple, fait des sentiments « le produit conscient d’une estimation inconsciente de certai
de désir. En ce cas, ce sera l’accord ou le conflit des tendances qui produira les émotions agréables ou désagréables ; ce ne se
aires qui se retrouvent au fond des autres et qui, en se compliquant, produisent les sentiments supérieurs. Ces plaisirs et ces pe
de perdre un ami, comment comprendre que ces deux événements pussent produire dans la douleur une si grande différence, même d’
s excite à un haut degré ; d’autres sensations visuelles ou auditives produisent un effet déprimant ; toutes semblent provoquer de
n plus dépouillés de leur caractère affectif et émouvant. Ainsi s’est produite à la longue l’antithèse souvent remarquée de la s
. Grâce à une longue évolution des organismes, on voit aujourd’hui se produire les résultats suivants : 1° l’élément affectif du
arence, l’état représentatif et perceptif. Par exemple, une sensation produite par une couleur peut, à un certain moment, être a
s été antérieurs à tout le système télégraphique, fort compliqué, qui produit aujourd’hui ces sensations rapides ; le caractère
dans la saveur, dans l’odeur. Les plaisirs mêmes de la vie organique produisent un sentiment de vitalité profonde qui, contrairem
des tendances sur les sentiments particuliers, c’est qu’elles sont le produit de l’hérédité et de la sélection naturelle. Nous
révèle les affinités de la base. Une loi importante et fondamentale a produit les relations particulières qui existent aujourd’
’est établie, ou n’a subsisté par sélection naturelle, que quand elle produisait une réaction utile des muscles volontaires, qui p
e besoin d’un système sensitif plus ou moins centralisé, de manière à produire le plaisir et la peine. Bref, le sentir est intim
n. Seulement, l’implication mutuelle des deux grandes sortes de nerfs produit des anomalies, et elle sert aussi à les expliquer
ouvent, selon nous, que la délicatesse plus grande du système nerveux produit à la fois une plus grande sensibilité et une plus
13 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
oût d’un fruit ; — soient a et b les sensations visuelle et gustative produites dans l’organisme par ce fruit : tant que nous n’e
éléments primitifs, M. Herbert Spencer pense que toute sensation est produite par une intégration, une fusion de choc » nerveux
me l’idée est une série intégrée de sensations semblables. L’idée est produite par une fusion de résidus, par la fusion d’un éta
ître les séquences de jour et de nuit ; puis les séquences mensuelles produites par la lune ; puis le cycle annuel du soleil ; pu
petites. Dans l’évolution de la faculté visuelle, par exemple, il se produit une aptitude toujours croissante à distinguer les
ifs. Tandis que les phénomènes qui sont l’objet de la physiologie, se produisent sous la forme d’un nombre immense de séries diffé
es phénomènes qui sont l’objet de la psychologie, au contraire, ne se produisent que sous la forme d’une simple série. Il suffit d
tion, la sécrétion, etc., dans toutes leurs subdivisions diverses, se produisent en même temps et dans une dépendance mutuelle. La
se distingue pas ainsi de l’autre ; mais que cette distinction ne se produit que dans le cours de cette progression par laquel
de conscience exclut nécessairement tout autre, ces états doivent se produire sous la forme d’une simple série. Cette tendance
tie qui lui est propre ; par suite, les changements psychiques qui se produisent chez l’animal se localisent simultanément, dans l
ntinuera d’avancer par la seule action des pieds, et la même chose se produira dans les parties séparées si le corps est partagé
’est de terminer la loi de leur succession. Que ces changements ne se produisent pas au hasard, c’est ce qui est manifeste. Qu’ils
ous distinguons sous le nom d’instinct, une combinaison d’impressions produit une combinaison de contractions ; et dans la form
degré dans cet état psychique que la présentation de la couleur rouge produit . Se rappeler un mouvement fait avec le bras, c’es
, une impression. Mais quand l’instinct devient trop complexe pour se produire avec la sûreté automatique qui lui est propre, il
lles, la plupart naissantes, que résulte l’émotion qu’un beau paysage produit en nous. » De là, il faut conclure que les émotio
u’il renferme, il faut ajouter d’abord ces impressions très complexes produites par la beauté d’une personne, et autour desquelle
i diverses, et souvent si rares qu’elles ne peuvent plus désormais se produire avec précision et sans hésitation ; quand après l
priés à quelque impression intimement unie à la précédente ; alors se produit un état de conscience qui, quand il aboutit final
, comme de quelque chose distinct du groupe d’états psychiques, qui a produit l’impulsion, il tombe dans l’erreur de supposer q
même moment, on peut dire aussi, en un sens, que « c’est le moi qui a produit l’action. » En d’autres termes, nous disons qu’un
assification suppose un raisonnement. Un simple exemple suffit. Il se produit sur ma rétine l’image d’un fruit jaune et sphériq
de la part des deux : 1° Si, tandis que le sujet est passif, l’objet produit un effet sur lui (ex. : rayonnement de chaleur, é
is une étendue vide, simplement possible, un espace, il faut qu’il se produise en nous, à l’état naissant, l’idée des diverses s
même de couvrir un acre de terrain. Maintenant l’état dans lequel se produisent ces phénomènes, est un état d’activité nerveuse e
ance depuis longtemps oubliés. Et si nous considérons quel effet doit produire sur notre conscience de l’espace, une excitation
donc, la conscience ne peut ni naître ni se maintenir, sans qu’il se produise dans son état des différences. Elle doit toujours
titutifs. Mais nous avons vu aussi que les états de conscience qui se produisent successivement ne peuvent devenir des éléments de
S’il n’est pris aucune note des différents états, à mesure qu’ils se produisent , s’ils traversent la conscience simplement comme
général de la pensée. La petite différenciation et intégration qui se produisent de moment en moment, aboutissent à ces différenci
atériaux qui lui sont fournis par le sang. Aucune fonction ne peut se produire sans les différenciations du tissu qui la produit
onction ne peut se produire sans les différenciations du tissu qui la produit , et aucun tissu ne peut accomplir sa fonction que
e la vie qui demanderaient des encyclopédies pour les décrire. Cela a produit naturellement un culte de la raison qui conduit q
lui : 1° la priorité : nos premières affirmations telles qu’elles se produisent chez l’enfant, le paysan, sont réalistes, la conc
me consiste à montrer que l’antithèse du sujet et de l’objet « est un produit d’actes réguliers de la pensée comme ceux qui éta
i se passe dans l’acte de perception. Le groupe des effets subjectifs produit est totalement différent du groupe des causes ; l
néralité, en complexité ; elle coordonne enfin ses divers éléments et produit ainsi une intégration, c’est-à-dire une fusion d’
coexistence diffère en ceci, que quoique l’un des deux changements se produise , sans aucun sentiment d’effort, l’autre ne le fai
14 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
ologiques. Comment la liberté est un objet de désir. Comment le désir produit la réalisation approximative des divers éléments
’a pas le droit de qualifier liberté plutôt que hasard. Qu’un acte se produise sans cause et sans raison, ou tout au moins sans
gie, car elle est la négation même de la psychologie : au point où se produit ce phénomène sans cause, le psychologue n’a plus
moi d’expérience, que le sujet aperçoit, est en réalité un objet, son produit en même temps que le produit des choses extérieur
t aperçoit, est en réalité un objet, son produit en même temps que le produit des choses extérieures : il n’est pas le sujet lu
pas dire avec Spinoza que c’est simplement l’ignorance des causes qui produit l’apparence du libre arbitre, puisque nous n’attr
llement réalisée par le fait même qu’elle est conçue et désirée, nous produit l’effet d’une indépendance complète. Nous érigeon
maintien ne serait quelque chose de nouveau que si l’intensité qui le produit sortait tout d’un coup du néant. Et c’est en effe
sme et à l’indéterminisme, à la théorie qui veut que les mêmes causes produisent les mêmes effets et à la théorie qui veut que les
ent les mêmes effets et à la théorie qui veut que les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets, en soutenant que,
ord que l’intervention d’un nombre immense de lois pourrait elle-même produire un phénomène original, qui ne s’exprimerait plus
te pas, comme on se l’imagine, à dire simplement que les mêmes causes produisent les mêmes effets, mais à dire qu’un effet quelcon
connaître, elles étaient déterminées au moment même où elles se sont produites et comme elles se sont produites. Quant à savoir
nées au moment même où elles se sont produites et comme elles se sont produites . Quant à savoir si elles auraient pu être autreme
les atteindre, mais chez les êtres vivants et conscients, où la durée produit un changement perpétuel. « Une sensation, dit-on,
nditions organiques ayant changé et une accumulation d’effets s’étant produite , de nouvelles sensations se produisent aussi et s
ne accumulation d’effets s’étant produite, de nouvelles sensations se produisent aussi et sont déterminées ; le temps n’y est pour
e que « une cause interne profonde donne son effet une fois, et ne le produira jamais plus » ? Si nouveauté, hétérogénéité, orig
’un « état psychique » soit « unique en son genre et ne doive plus se produire jamais en nous » pour que cet état soit libre, al
la conscience. Il y a des raisons organiques qui font que la douleur produit des vagues de mouvements réflexes et de mouvement
la résistance possible pour le moi, par le seul fait qu’elle surgit, produit déjà un certain ralentissement dans l’impulsion q
ons l’opposition possible à cette impulsion : par le fait même, il se produit déjà une certaine opposition réelle. Si, de plus,
puissance, surtout s’il s’y joint la conviction de la puissance même, produisent donc des effets dynamogènes. Il est bien clair qu
puissance. L’idée, ici, n’est pas encore omnipotente, mais elle peut produire des accroissements successifs d’énergie interne.
ême coup, elle enlève de leur force à toutes les idées adverses, elle produit un effet d’arrêt sur les mouvements contraires à
dra pas possible. Toutefois je pourrai encore agir sous cette idée et produire certains effets qui auront à coup sûr une cause,
L’idée de spontanéité doit donc aussi avoir une action. De fait, elle produit un effet inhibiteur sur tout ce qui nous apparaît
intelligibilité : la cause rend raison de l’effet en tant qu’elle le produit , mais elle n’en rend pas raison en tant qu’elle l
qu’elle le produit, mais elle n’en rend pas raison en tant qu’elle le produit tel et non tel. Par-là la spontanéité devient con
isables. L’idée de l’indétermination de la volonté pourra-t-elle donc produire des effets ? — Cette idée, objectera-t-on, n’est
i, qui mérite de s’appeler une liberté relative et qui, pratiquement, produit les résultats attribués au libre arbitre par le v
15 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
le soit en quelque degré avantageuse à l’individu dans lequel elle se produit en le favorisant dans ses relations complexes ave
ue l’homme, à l’aide de cette méthode de sélection, peut certainement produire de grands résultats et peut adapter les êtres org
utôt mieux vaudrait dire qu’elle dépend de l’humidité. Une plante qui produit annuellement un millier de graines, parmi lesquel
ltiplier. Chacun de ces êtres qui, durant le cours naturel de sa vie, produit plusieurs œufs ou plusieurs graines, doit être ex
ultiplication ultérieure. Linné a calculé que, si une plante annuelle produit seulement deux graines, et il n’est point de plan
si peu féconde, si ces deux graines, venant à germer et à croître, en produisent chacune deux autres l’année suivante, et ainsi de
dans leur nouvelle patrie. À l’état de nature, presque chaque plante produit des graines, et parmi les animaux il en est peu q
n pérît un grand nombre. La seule différence entre les organismes qui produisent annuellement des œufs ou des graines par milliers
t annuellement des œufs ou des graines par milliers, et ceux qui n’en produisent qu’un petit nombre, c’est que les plus lents repr
si étendue qu’elle fût, les circonstances étant favorables. Le Condor produit une couple d’œufs, et l’Autruche une vingtaine ;
n animal est capable de protéger ses œufs ou ses petits, il peut n’en produire qu’un petit nombre, et cependant le contingent mo
œufs ou de petits sont exposés à être détruits, il faut qu’il en soit produit une grande quantité, autrement l’espèce s’éteindr
es, vivant mille ans en moyenne, il suffirait qu’une seule graine fût produite en ces mille ans, supposant que cette graine ne f
end que très indirectement du nombre des œufs ou des graines que peut produire chacun de ces individus. Lorsqu’on observe la nat
ns la plantation et ne se trouvaient pas dans la lande. Le changement produit dans la population des insectes devait encore avo
out à l’heure dans le comté de. Stafford ; et ainsi de suite, l’effet produit croîtrait toujours en s’agrandissant suivant des
leterre, il résulte de sa structure particulière qu’il ne peut jamais produire de graines. La visite des papillons est absolumen
en donnèrent pas une. De même 100 têtes de Trèfle rouge (T. pratense) produisirent 2, 700 graines, mais le même nombre de têtes prot
duisirent 2, 700 graines, mais le même nombre de têtes protégées n’en produisirent aucune. Les Bourdons visitent seuls le Trèfle rou
16 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
e sucre dans l’organisme animal. — Il existe une fonction animale qui produit du sucre, et dont le diabète n’est qu’un état pat
me temps des observations ou des expériences défectueuses qui se sont produites à cette occasion, ainsi que cela arrive presque c
digestion, soit qu’elles regardent cette substance comme anormalement produite dans l’intestin ou l’estomac, reposent toutes sur
ppartenant au règne animal sont : les sucres de lait, le sucre normal produit par le foie, le sucre de l’œuf, celui de l’allant
ue à la chaux, je chauffe et vous voyez ce mélange bouillir. Il ne se produit aucune modification dans le liquide, qui reste pa
ine de diabétique sucrée du sulfate de cuivre et de la potasse, il se produisait par l’ébullition une réduction du sel métallique
e canne bien pur ; je fais bouillir. Vous pressentez déjà qu’il ne se produira rien, et vous voyez, en effet, le liquide rester
négatif, c’est-à-dire que l’on peut affirmer que toute liqueur qui ne produit pas avec eux les réactions indiquées ne contient
nin, la cellulose (coton), l’acide urique, le chloroforme, peuvent la produire à divers degrés ; il faut donc alors s’en référer
de absolue dans la fermentation au contact de la levure de bière, qui produit le dédoublement du sucre en alcool et en acide ca
es et organes animaux avant d’entrer dans l’examen de la fonction qui produit cette matière dans l’organisme animal, et dont no
e dans ces derniers temps, que le règne végétal était seul capable de produire du sucre, et que les principes immédiats en génér
saient que les puiser pour se les assimiler directement ; que les uns produisaient ce que les autres ne faisaient que détruire. Sans
lement égales. Cela tient, Messieurs, à ce qu’il y a une fonction qui produit chez tous ces animaux de la matière sucrée, indép
us occupe. Il y a dans l’homme et dans tous les animaux un organe qui produit le sucre, c’est le foie ; et comme tous les organ
t le foie ; et comme tous les organes qui sécrètent sont imprégnés du produit de leur sécrétion, comme le rein est imprégné d’u
sulte de la décoction du foie est le seule où la fermentation se soit produit , et déjà le tube est rempli en grande partie par
général existant dans toute la série animale, et que la fonction qui produit cette substance appartient à toutes les espèces,
ées ou féculentes fournies par l’alimentation, il y a du sucre qui se produit dans l’individu vivant. Le moyen le plus simple q
foie ; cette matière disparaît bientôt quand on empêche le foie d’en produire . — La quantité de sucre ne varie pas dans le foie
, comme conclusion naturelle et nécessaire des faits, que le sucre se produit dans le foie. Cependant nous avons accumulé des p
ntité de matière sucrée formée dans le foie, tout en l’empêchant d’en produire de nouvelle. On démontre ainsi que le sucre n’exi
and l’animal est dans l’état physiologique, et que la fonction qui le produit peut s’interrompre et s’anéantir comme toutes les
dément troublées, la fonction du foie elle-même s’arrête, et il ne se produit plus de sucre, aussi n’en trouve-t-on jamais sur
u’il y a des sécrétions internes, c’est-à-dire des sécrétions dont le produit , au lieu d’être déversé à l’extérieur est transmi
n et qu’elle s’échappera de la vésicule au fur et à mesure qu’elle se produira . La vésicule, n’étant plus alors distendue par l’
e, relativement à la formation du sucre, il faudrait faire marcher ce produit d’une manière inverse à la bile, c’est-à-dire de
celle de la bile ; l’autre interne, celle du sucre. — Le sucre est un produit de sécrétion et non d’excrétion. — Il ne sort pas
deux fonctions de la nature des sécrétions. L’une, sécrétion externe, produit la bile qui s’écoule au dehors ; l’autre, sécréti
toujours en vue. Mais auparavant, nous croyons devoir nous occuper du produit sécrété, le sucre, pour chercher ce qu’il devient
ce sera là une nouvelle preuve que nous avons réellement affaire à un produit de sécrétion dont le caractère est d’être formé p
é par l’exercice même de sa fonction. Le sucre, en effet, en tant que produit de sécrétion, ne sort jamais de l’économie en nat
i que nous le verrons plus tard, empêchent de semblables effets de se produire à travers les membranes. Vous voyez donc, Messieu
sang de la plupart des vaisseaux en proportion égale, bien qu’il s’en produise des quantités assez considérables, il faut qu’ell
re jamais de sucre en deçà du foie, ni au-delà du poumon. Le sucre se produit dans le premier de ces organes, et il disparaît d
ntraire, une très évidente. Cette exubérance de matière sucrée qui se produit ainsi dans l’organisme, au moment de la digestion
ysiologique de cette substance, car, de même que l’animal, le végétal produit du sucre pour sa propre consommation, et il le dé
mesure que la tige va s’élever et que les bourgeons se formeront pour produire des fleurs et des fruits, on verra le sucre monte
a maladie à laquelle on donne le nom de foie gras 7, et que l’on peut produire artificiellement sur des oies et des canards en l
quoique nous ayons établi qu’il y a dans l’organisme une fonction qui produit du sucre indépendamment de la nature de l’aliment
s et gazeuses, par les glandes salivaires, les reins et le poumon, se produisent encore pendant un certain temps. La sécrétion du
e, car, ainsi que nous l’avons démontré ailleurs, après la mort il se produit une endosmose de la matière sucrée dans la bile e
rouver une autre origine à cette matière sucrée, qui ne peut pas être produite dans l’intestin par les phénomènes digestifs. L’e
ais de matière sucrée d’aucune espèce. Ni la gélatine ni la viande ne produisent de matière sucrée dans le tube intestinal par les
. Ainsi, en définitive, l’animal absorbe du sucre de fécule qui s’est produit dans l’intestin, et qui passe dans le sang de la
a teinture d’iode et l’ébullition avec le liquide cupro-potassique ne produisent aucun résultat. La matière recueillie à la fin du
es plus délicats de la fonction glycogénique. Nous savons que le foie produit du sucre indépendamment de la nature de l’aliment
la quantité de sucre dans le tissu hépatique, et la matière sucrée se produit constamment chez les animaux exclusivement nourri
assimiler, tels que des petits cailloux, par exemple. Le foie de même produit à l’état physiologique du sucre sous l’influence
ait, etc., n’a point les mêmes caractères physiologiques que le sucre produit par le foie ; il est bien moins fermentescible ;
n faisait prendre à un animal avec ses aliments, mais ce phénomène se produit chez des animaux qui ne prennent que des féculent
incipes que contient le sang. C’est encore dans ce même lobule que se produit la bile qui est recueillie par les canaux biliair
ant dans le foie, reflue dans la veine porte et dans la rate ; ce qui produirait , suivant certains auteurs, le point de côté.   F
ysiologiques variables des fonctions qu’on examine. M. J. de Becker a produit aussi un phénomène purement physique, au lieu d’u
l’activité de ce système peut être exagérée ou ralentie de manière à produire des troubles relatifs à l’affection diabétique. A
s les organes, mais encore au point de vue purement anatomique ; elle produit des déformations dans les tissus organiques, elle
8 degrés. Il ne faut pas plus d’une heure et demie à deux heures pour produire cet abaissement quand l’animal n’est pas mouillé.
e l’action du froid a été prolongée suffisamment. En même temps il se produit une influence sur la respiration ; celle-ci dimin
d, au lieu d’agir avec le froid, on soumet un animal à la chaleur, on produit des phénomènes un peu différents. Si l’on met un
pour établir s’il y a ou non une différence dans la quantité de sucre produit chez les mâles ou les femelles, parce qu’elles n’
dernière espèce de sucre se sécrète dans la mamelle, organe chargé de produire du sucre dans le cas spécial de son fonctionnemen
ui se passent dans le foie et les conditions dans lesquelles elles se produisent . Vous avez vu que le foie doit être considéré com
tes les actions chimiques. L’élévation de la température est aussi un produit vital, qui a son rôle dans l’organisme, et dont l
le, à cause de la situation profonde du tronc brachio-céphalique ; on produit des désordres très graves qui nuisent à la certit
areil. Et vous voyez que chez ce lapin, où nous l’injectons, il ne se produit aucun mouvement ni aucun cri indiquant une sensat
ucre et qui l’injecte peu à peu dans le sang. Les phénomènes que nous produisons avec une seringue chargée de la matière sucrée, l
Lorsqu’un animal est à jeun depuis un certain temps, le sucre qui se produit dans le foie arrive au poumon, où il peut être al
ement dans tout ce sang, et même dans l’urine. Le phénomène peut être produit d’une façon tout à fait mécanique au moyen d’une
e en excès, qui est alors passé dans tout le système circulatoire. On produira un effet analogue en retirant une grande quantité
O = C12H12O12. Or, dans l’organisme, la fermentation alcoolique ne se produit jamais, parce qu’il n’y a pas le ferment qui lui
savoir au juste à quoi peut servir le sucre dans l’organisme. Il s’y produit constamment dans le foie depuis une certaine époq
c’était au moment surtout de la formation du sucre que la chaleur se produisait dans le foie, et que, par conséquent, le maintien
cent par être formés de cellules qui, dans leur évolution ultérieure, produisent les diverses espèces d’organes et de tissus. Or,
ement. Nous n’avons pas à rechercher pourquoi cette cellule primitive produit un être plutôt qu’un autre, un tissu plutôt qu’un
tions il se passe. Il nous importe peu de savoir pourquoi tel embryon produit tel être, mais nous sommes très intéressés à conn
aucun grain de ferment, tandis que des globules de levure de bière se produisaient dans la seconde, en plus ou moins grande abondanc
sucre, je l’ai laissé à une température de 15 à 20 degrés ; il ne s’y produisait rien, et il se putréfiait au bout de quelques jou
de ces cellules particulières que des cellules de levure de bière se produisent à leur tour. Si l’on ajoute alors, sous le micros
re à l’état naissant, est sans doute éliminé, transformé aussitôt que produit , et ne peut pas alors être décelé, mais au moment
’est que cette propriété, que possèdent les poumons et les muscles de produire de la matière sucrée, n’existe que dans l’état em
yonnaires. L’animal a donc en lui tous les matériaux nécessaires pour produire du sucre, et certes on ne dira plus ici que cette
faites cuire ces mêmes tissus, vous leur ferez perdre la propriété de produire du sucre, parce que vous aurez détruit la matière
de doute sur l’origine animale du sucre, malgré les tentatives qui se produisent actuellement de la part de quelques personnes, en
re azotée insoluble préexistante, et une fermentation lactique qui se produit aux dépens de la matière sucrée elle-même. À l’ai
re cesse de se rencontrer dans les urines, comme il cesse aussi de se produire dans les muscles et dans les poumons. À cette épo
ui préexiste au sucre, se dédouble de manière à donner naissance à ce produit , c’est à ce moment, dis-je, que naissent les élém
s organiques qui doivent ultérieurement accomplir leur évolution pour produire la rénovation des tissus de l’individu. Il faut b
rincipaux usages du sucre s’accomplissaient bien plus au moment où ce produit prend naissance, qu’au moment où il se détruit. N
était aux dépens des substances albuminoïdes que la matière sucrée se produisait . Nos expériences physiologiques avaient été répét
aux, qui ont une vie bien plus complexe que les végétaux, ne puissent produire tout ce que font ces derniers. Mais il est clair
te à jeun tous les deux, et que l’on empêche dans l’un le sucre de se produire , en lui coupant, par exemple, les pneumo-gastriqu
contredit ; nous avons toujours l’expérience si nette que nous avons produite devant vous, et à laquelle nous nous reportons co
n terminant, un fait curieux, au point de vue des méthodes, qui s’est produit dans cette discussion. Le travail que nous avons
il a pour but, en effet, de décider s’il y a ou non une fonction pour produire le sucre. Celui-ci est fait par un physiologiste
s aux dépens de l’aliment ; il y a toujours entre la nourriture et le produit sécrété un intermédiaire inévitable, qui est le f
er et qui vous convaincra, c’est que, quand on empêche le sucre de se produire , on n’en trouve plus au bout de très peu de temps
t donc qu’en ce que l’un fait toujours du sucre, tandis qu’il ne s’en produit plus du tout chez l’autre. Nous constaterons tout
ite comme elle aurait dû l’être, on sera heureux de n’avoir pas vu se produire le phénomène qui contrarie, et l’on déclarera qu’
ze ans il s’évertue à démontrer, sans tenir compte des travaux qui se produisent autour de lui, que la salive, que la bile, que le
centres nerveux, la destruction seule continuant, tout ce qui s’était produit antérieurement ne tardera pas à disparaître, et a
nsité fonctionnelle que nous pouvons agir sur le foie, pour lui faire produire plus ou moins de glucose, mais nous pouvons aussi
s pouvons la pervertir et la modifier profondément, de façon qu’il se produise une matière qui ne sera pas du sucre, mais qui po
L’augmentation de la production du sucre dans l’organisme de façon à produire un diabète artificiel, peut s’opérer en agissant
st en rapport avec les phénomènes de la sensibilité, et sa section ne produit que des troubles de sensibilité au moment où on l
de mouvement, n’a aucune espèce d’action sur le foie, mais sa lésion produit des convulsions et des mouvements désordonnés qui
é du bulbe-et les corps olivaires ; c’est cette partie dont la lésion produit plus spécialement l’apparition du sucre, et qu’on
blessure peut aussi quelquefois porter plus haut ou latéralement, et produire l’apparition du sucre ; mais le point que j’ai li
e moindre mouvement de l’animal pourrait faire varier l’instrument et produire des dilacérations graves qui amèneraient la mort
ura seulement été traversée par la pointe de l’instrument, ce qui n’y produit aucun désordre grave. Vous comprenez maintenant l
de l’acide acétique, vous voyez encore qu’aucune modification ne s’y produit , tandis que, s’il y eût du prussiate jaune, on eû
lle soit légèrement augmentée pour que les symptômes glycosuriques se produisent . Ce sont les conditions dans lesquelles nous avon
’être par tout autre organe. Cette sensibilité de la glande salivaire produit un phénomène très intéressant au point de vue pat
e de ces réactions caractéristiques. Vous avez donc vu, Messieurs, se produire sous vos yeux, par une simple lésion de la moelle
ne du diabète. Par quel mécanisme physiologique ce phénomène s’est-il produit  ? C’est ce que nous aurons à vous expliquer dans
du rocher et des os du crâne, et qu’à la suite de ces fractures il se produit quelquefois un écoulement plus ou moins abondant
ait opéré une lésion de la moelle allongée, et que cette lésion avait produit le même effet que nous obtenons en piquant un ani
ui avait cessé de l’être quand il fut guéri de la plaie de tête. Nous produirons également devant vous des diabètes artificiels pr
artrate cupro-potassique. La piqûre que nous lui avons faite n’a donc produit qu’une glycosurie temporaire, et quand l’opératio
carde dont la sérosité était sucrée. Chez les animaux sur lesquels on produit des hydropéricardes par la section des nerfs symp
glycogénique est interrompue dans le foie. Je voulus alors tenter de produire le cas inverse, c’est-à-dire l’exagération de cet
le pneumo-gastrique, de piquer l’origine de ce nerf, et de voir si je produirais un effet analogue à celui que j’avais vu se manif
tation qui part des centres nerveux pour déterminer la sécrétion à se produire . Car si, avant de pratiquer la piqûre de la moell
e séance. Mais je vous ai dit que cela n’empêchait pas le sucre de se produire en plus grande quantité qu’à l’ordinaire, et l’an
tinction de la sécrétion et de l’excrétion. Messieurs, On peut donc produire le principal symptôme du diabète, c’est-à-dire l’
n’avons pas, il est vrai, conscience de cette sensation organique que produit l’air, mais elle n’en existe pas moins, et se tro
rouve arrêtée comme précédemment, et cependant le sucre continue à se produire comme à l’ordinaire. C’est donc du poumon que par
tôt, au contraire, une perversion dans la production des matières que produit le foie. Cette question devra être examinée avec
de quelle façon la piqûre d’un point de la moelle allongée agit pour produire ce phénomène singulier auquel nous avons donné le
us savez déjà que l’augmentation, dans la quantité du sucre, que nous produisons chez un animal au moyen d’une piqûre de la moelle
a formation de cette substance, en supposant que les matériaux qui la produisent sont eux-mêmes apportés en quantités plus considé
r déterminer cet effet ? Eh bien, Messieurs, nous avons un moyen pour produire dans un organe une circulation beaucoup plus acti
longée. Nous vous avons montré, en effet, que ce dernier phénomène se produit aussi d’autant plus facilement que les animaux so
, ainsi que vous le verrez dans les séances suivantes. Nous voudrions produire quelque chose d’analogue sur la circulation du fo
, on n’en trouve aucune trace dans le sang qui entre : le sucre s’est produit là aux dépens d’autres matières dont le foie a di
ns indiqué un moyen d’augmenter l’activité glycogénique du foie et de produire par là un diabète artificiel en piquant un point
phénomènes soient nécessairement liés l’un à l’autre, de manière à se produire toujours simultanément. Vous savez que, s’il est
Dans nos recherches physiologiques, nous avons vu les mêmes faits se produire . Il nous est arrivé souvent, dans les très nombre
énomènes, et à déterminer le point où il fallait piquer l’animal pour produire l’un ou l’autre à volonté. D’après un certain nom
ne des nerfs acoustiques et l’origine des nerfs pneumo-gastriques, on produit à la fois l’exagération des deux sécrétions hépat
ns hépatique et rénale ; si la piqûre atteint un peu plus haut, on ne produit très souvent que l’augmentation dans la quantité
e cas le plus fréquent, on les blesse tous deux ensemble, et que l’on produise les deux effets simultanément ; de sorte que l’an
et de l’autre l’abondance des urines. Il semble possible d’arriver à produire isolément l’un ou l’autre de ces phénomènes, suiv
ce n’est pas seulement en piquant la moelle allongée que nous pouvons produire ce phénomène : nous avons été conduit dans nos re
échapper à cette loi ; et, en effet, c’est ce qui arrive : le sucre, produit en plus grande abondance, passera d’abord dans le
rons en constater la présence qu’environ dans deux heures. Comment se produit donc ce phénomène que vous voyez ici ? Eh bien, M
isse agir sur les sécrétions, c’est un effet purement traumatique qui produit le diabète artificiel. Il pourrait se faire, à la
ificiel. Il pourrait se faire, à la rigueur, qu’un épanchement se fût produit , et ait agi mécaniquement comme dans les cas de d
rales ou locales portées sur le système nerveux ; nous pouvons encore produire le même phénomène en agissant d’une manière direc
placées dans l’intestin et absorbées par les veines mésaraïques, et y produire les mêmes effets. C’est ce que M. Lecomte a obser
alation de l’éther, pensait que dans ces cas le diabète artificiel se produisait par un défaut d’oxygénation. Au lieu de placer la
quer. Ce n’est pas, d’ailleurs, l’accès de l’oxygène dans le sang qui produit la destruction du sucre, car cette destruction en
ures des animaux dans un état de suffocation imminente sans pour cela produire le diabète, et cependant dans ces cas l’air n’arr
qu’il fût bien prouvé que c’est l’insuffisance de la respiration qui produit le diabète, on devrait, dans tous les cas, rendre
a moelle allongée, en disant qu’il y avait une gêne de la respiration produite par suite de la lésion de ce point de la moelle a
expérience directe ne prouve pas qu’il y ait moins d’acide carbonique produit chez les animaux dont on a piqué la moelle que ch
xplication, puisque les phénomènes physiologiques prouvent qu’on peut produire le même symptôme d’une foule de manières différen
s, et nous voulons obtenir un effet continu tel que nous le voyons se produire chez l’homme. Nous vous avons dit de quelle matiè
tive et une température plus élevée qu’à l’état normal. Pourrons-nous produire les mêmes effets dans le foie ? C’est ce que l’ex
à différents organes, nous avons amené des inflammations intenses qui produisaient une fièvre générale et se terminaient par la supp
tre alors exagérée, se trouverait complétement anéantie. Il nous faut produire une simple excitation permanente comme celle qui
dernière leçon, nous avons montré des exemples de diabète artificiel produit par des procédés qui consistent à anéantir par le
ore y aura passé alors en grande quantité. L’action que vous voyez se produire sous vos yeux chez cet animal empoisonné, sur leq
s pourrions encore, Messieurs, vous citer bien d’autres procédés pour produire le diabète artificiel par une excitation du systè
asser certaines limites sous peine d’agir d’une manière inverse et de produire la dépression ou même l’anéantissement complet de
mite tranchée, mais qui cependant doivent être distingués, puisqu’ils produisent des effets diamétralement opposés. L’un serait l’
’abord, et le suc gastrique sortait en abondance des glandules qui le produisent , comme cela a lieu quand il y a des aliments dans
un corps dur et rugueux, les choses changeaient de face ; au lieu de produire une plus grande abondance de suc gastrique, on fa
dépassée, le rapport devient inverse, et l’accroissement de l’action produit un effet d’autant moindre. Ajoutons que ces limit
les-mêmes peuvent encore changer, car la quantité d’action qu’il faut produire pour déterminer une excitation ou une irritation
se refroidira en même temps que les mouvements réflexes qu’on pourra produire dans son tronc deviendront plus faciles à exciter
ons dit que la section de la moelle au-dessous du renflement brachial produit purement et simplement la disparition du sucre da
rvical du grand sympathique lui-même, de sorte que cette action qu’on produit sur la pupille émane en réalité de cette portion
t le premier thoracique, nous n’avons pas alors observé ces effets se produire . Si l’on voulait analyser le phénomène plus profo
que, lorsqu’on fait bouillir le foie, on empêchait cette action de se produire , tandis que, lorsqu’on n’avait pas coagulé les ma
toutes ses fonctions nutritives sont exagérées, et ses sécrétions se produisent en abondance. Nous lui avons placé des tubes dans
e vertèbre cervicale, à peu près entre le sommet des deux épaules, on produisait dans le foie une modification toute particulière,
e la matière albuminoïde, qui donne naissance au sucre, et ce dernier produit , il y a une série de passages successifs, qui nou
carbonique et de l’alcool, sans avoir employé la substance qui est le produit final qu’on a pour but de rechercher. Nous avons
en juger tous. Si nous n’avions pas retiré le sucre à mesure qu’il se produisait , bientôt il se serait formé dans la liqueur une r
que la fermentation marche ainsi lentement, quand on veut obtenir ce produit . Si la température est trop élevée et la fermenta
mais ils le sont bien plus pour le physiologiste, parce qu’ils ne se produisent que pendant un temps déterminé de la vie embryonn
constater ce fait très important : c’est que nous voyons du sucre se produire sur place aux dépens de matières neutres, albumin
te matière à la distillation sèche, qu’elle donnait lieu d’abord à un produit acide, et que ce n’est qu’ensuite, lorsque la tem
s avons observé de semblables transformations. Les réactions que nous produisons dans nos laboratoires avec des agents chimiques é
cette période primitive de la vie. Nous avons vu que cette matière se produit dans la gangue des tissus et qu’il y a là une sor
qu’il cessait de s’y manifester, le foie commençait au contraire à en produire . Nous voyons ainsi que, primitivement, tous les i
raît se former sans se détruire, l’autre pendant laquelle le sucre se produit et se détruit. En effet, dans les premiers temps
s le sucre se former et des cellules analogues aux globules blancs se produire en très grande quantité, ainsi que le démontrent
onches, et bientôt la circulation est impossible. Les mêmes choses se produisent pour les reins et le système capillaire des membr
nts de sa vie, le sucre existe dans ses tissus, bien que le foie n’en produise pas encore, et l’on en trouvera jusqu’à la mort.
a plus. C’est peut-être pour suppléer à l’absence du sucre, qui ne se produit plus dès que la fièvre survient chez les malades,
r laquelle nous devons démontrer que la section des pneumo-gastriques produit des effets différents sur la sécrétion du sucre,
trer actuellement que la section de ces nerfs au-dessous du poumon ne produit pas le même effet. Voici un animal que nous avons
tion des filets du grand sympathique, comme vous avez vu cet effet se produire dans la tête après la section du filet cervical d
e fût pas augmentée, car toutes les parties du système sympathique ne produisent pas cette exagération de calorification que nous
e ce nerf. La section de la partie thoracique du grand sympathique ne produit aucunement les mêmes effets, sans que nous connai
onnaissions la cause de cette différence. D’autre part, nous pouvions produire une activité de circulation telle, qu’une inflamm
une exagération physiologique de la fonction du foie, nous n’eussions produit qu’une péritonite et une hépatite amenant en même
tard. Ici, par exemple, contrairement à nos prévisions, nous n’avons produit ni diabète ni péritonite ; l’animal paraît être e
une alimentation spéciale ; nous savons qu’on pourrait, à la rigueur, produire le même effet, en ingérant de grandes quantités d
rare. Jusqu’à présent nous n’avons pas pu réussir physiologiquement à produire un diabète continu. La piqûre rend les lapins dia
sur l’homme sain. On voit par ce tableau que la quantité de sucre produit par un poids égal de tissu hépatique ne diffère p
ces qui sont ici comme 1 est à 2, et l’on voit les quantités de sucre produit proportionnelles à cette masse. Mais il arrive so
ques, et que, au moment de la plus grande intensité du phénomène qu’a produit la piqûre de la moelle allongée, on les sacrifie
st donc le foie qui est l’organe affecté ; mais, où est la lésion qui produit cette exagération de la fonction glycogénique ? É
t d’une manière plus énergique sur l’organe devenu plus irritable, et produisent ainsi le diabète. Nous vous avons dit, en effet,
t respirer à l’animal les mêmes vapeurs irritantes qui tout à l’heure produisaient le diabète, on n’obtient plus rien de semblable,
c se faire que le poumon fût plus excitable, et que l’action de l’air produisît sur lui une impression plus vive qu’à l’état norm
une conséquence, c’est ce qu’il serait difficile de déterminer. Pour produire le diabète, il y aurait donc deux ordres de lésio
il avait ingéré une solution concentrée de sucre de canne. Il peut se produire dans ces cas quelque chose d’analogue à ce qui a
ar les convulsions une plus grande quantité de sucre du foie, soit de produire cette apparition par un autre mécanisme ; mais, d
e l’urée peuvent servir à faire le sucre, et que la quantité de sucre produite serait d’autant plus grande que la quantité d’uré
la physiologie appuie cette dernière manière de voir, en ce que l’on produit quelquefois, comme nous l’avons dit, par la piqûr
ier cas n’arrive que lorsque la lésion traumatique porte plus haut et produit des désordres plus graves, de sorte que les anima
raves, de sorte que les animaux meurent généralement de la lésion qui produit ces deux symptômes à la fois. Enfin, nous termine
mme toutes les autres, et le sucre cessait alors momentanément d’être produit en aussi grande abondance. Il ne faut donc jamais
plète. Aujourd’hui nous pensons que la plupart des objections se sont produites qui nous allons les reprendre devant vous ; et ce
ns suivantes : 1° Le sucre des urines doit-il être considéré comme un produit anormal du sang, ou comme un produit qui y existe
doit-il être considéré comme un produit anormal du sang, ou comme un produit qui y existerait normalement comme l’urée ? 2° Le
airement dérivée du règne végétal, il la considère avec nous comme un produit de l’organisme animal. Seulement c’est sur le lie
ujet : Il est évident, d’après cela, que l’alimentation graisseuse produit pour le sucre un effet sensiblement analogue à ce
dans la vie embryonnaire, et celle de cette perversion singulière que produit la section de la moelle épinière sur la sécrétion
ue, il y a six ans, j’annonçai aux physiologistes que le sucre est un produit normal de sécrétion chez l’homme et les animaux,
tions considérables, il faudra bien admettre que la matière sucrée se produit dans le foie, car on ne saurait échappera cette c
ences s’enchaînent naturellement pour établir que le sucre, véritable produit d’une sécrétion intérieure, à laquelle j’ai donné
.   Fig. 21. Le foyer de la matière sucrée est dans le foie F qui la produit , et dont le tissu en renferme constamment. Le foi
s d’albumine que le sang qui y entre. Corollaire. Le sucre semble se produire dans le foie aux dépens des matières albuminoïdes
de, la fonction glycogénique s’exagère ou s’anéantit. Son exagération produit le diabète. Son anéantissement a lieu sous l’infl
e quantité notable de glucose, et qu’il n’existe que des traces de ce produit dans le sang qui sort du foie, bien que ce dernie
ir s’échapper d’un foie gorgé de sucre un sang presque dépourvu de ce produit  ! Mais lorsque, dans la seconde expérience, on a
ir s’échapper d’un foie gorgé de sucre un sang presque dépourvu de ce produit  ! » Or, si l’auteur a vu sur un chien le sang s’é
e tube rempli de mercure, et servait à prouver que la levure seule ne produisait pas de gaz. Après dix-huit à vingt-quatre heures,
oolique sec, 13,74. Cet extrait ne donna rien par la fermentation. Le produit resté dans la toile, séché à 100 degrés, pesait 3
mme le résultat de ces recherches vient aussi prouver que le foie qui produit du sucre ne saurait être comparé aux reins qui ex
nt exhalé 0,457 gr., et 100 grammes de grenouilles sans foie n’en ont produit que 0,332 gr. On voit donc que l’excision du foie
17 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
ité confuse, sur laquelle tombe une excitation venue du dehors, il se produira dans cette masse un mouvement, et ce mouvement se
munication s’établira donc entre certains points par le mécanisme qui produit l’habitude. Le long de ces lignes finira par se d
nité d’impressions venues du monde extérieur, et où peu à peu se sont produites des différences, c’est-à-dire des perceptions plu
plique une différenciation d’organes préexistants et qu’il ne peut se produire tout d’un coup un nouvel organe sensitif. Il a fa
sein d’une masse de protoplasma d’abord presque homogène que se sont produites les différenciations progressives. Aujourd’hui no
s qu’à ouvrir les volets. L’enfant naît avec des oreilles ; un son se produit , et il entend. Il naît avec des narines ; on en a
cide, comme celle du vitriol, excite en nous, par la réaction qu’elle produit , le sentiment confus d’un conflit de forces et de
les yeux sentent aussi l’intensité de la lumière. Ainsi, la sensation produite par la lumière de la lune est un certain nombre d
ion arrêtée, une action qui n’aboutit pas, une appétition qui ne peut produire son effet accoutumé. Il y a bien une sensation pa
est dans cette conscience que je puise l’idée d’intensité, lorsque se produit un conflit entre mon vouloir et un obstacle. Je t
rt réciproque : car, si les sensations de tension et de résistance se produisent en proportion de nos sentiments d’effort et d’app
ir et à la peine, plus ou moins mêlés en proportions diverses jusqu’à produire parfois une apparente indifférence. Nous admetton
s ? Y a-t-il une unité qui, multipliée et combinée de mille manières, produit la variété des sensations, de même que, mutatis m
atis mutandis, l’azote combiné avec l’oxygène en proportions diverses produit le protoxyde d’azote, le bioxyde d’azote, l’acide
ncer appelle le choc nerveux, c’est-à-dire le coup, le tressaillement produit par l’action mécanique d’un objet. Un choc ou un
nous entendons les renflements et diminutions successifs du son, qui produisent une série de pulsations. Un phénomène analogue a
ndes innombrables. La sensation de lumière relativement simple serait produite par un point lumineux excitant un seul cône ou bâ
distingue plus les éléments. Si nous avions un microscope capable de produire le grossissement des sensations, nous verrions le
Une durée plus longue est aussi, en beaucoup de cas, nécessaire pour produire une sensation de telle couleur que pour produire
cas, nécessaire pour produire une sensation de telle couleur que pour produire une sensation simple de lumière ou de brillant ;
n état général de conscience ; et, 2° quand une sensation nouvelle se produit , la conscience n’y est point tout entière passée
, dans la réalité, l’énergie d’une action exercée sur notre organisme produit dans la conscience un effet particulier d’intensi
a recherche minutieuse des conditions dans lesquelles la sensation se produit . A la vérité, nous savons que des ondulations éth
s ondulations éthérées d’une certaine longueur, en tombant sur l’œil, produisent la sensation du rouge ; mais ces ondulations ne s
ne stimulation consciente. Selon lui, pour que la sensation puisse se produire , il doit y avoir une stimulation précédente dont
de deux stimulations, qui, seulement par leur coopération, amènent le produit  : sensation. Toute sensation est un processus par
N’est-il pas plus naturel de dire que je saisis la différence d’état produite par la stimulation nouvelle (comme une étincelle
jours pour antécédent nécessaire un mouvement. Ce mouvement, une fois produit , ne peut disparaître. Ce n’est pas lui qui se cha
ents non sentis. Au cas où ces mouvements eussent été suffisants pour produire les mêmes effets qui aujourd’hui se produisent, p
sent été suffisants pour produire les mêmes effets qui aujourd’hui se produisent , pour préserver les êtres organisés contre les in
de l’existence, les sensations, étant inutiles, ne se seraient point produites , et les phénomènes mécaniques n’auraient pas épro
lent les plus insensibles ; que la sensation distincte, au lieu de se produire à côté et à part du mouvement, dans je ne sais qu
18 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
monde de la matière. Il est remarquable que cette découverte se soit produite si tard. Rien de plus simple, en apparence, que d
st-ce pas associer des idées ou sentiments acquis antérieurement pour produire quelque construction qui ressemble à la réalité ?
comprendre la pensée de l’auteur, remarquons que la conscience ne se produit que par le changement. Tant que l’être vivant n’a
même sensation, moins encore, une différence d’intensité, alors il se produit une conscience plus ou moins claire : la vie psyc
constamment, sans variations, cesse de nous affecter ; mais s’il s’en produit une autre et que cette première impression revien
à ce pouvoir de reconnaître le semblable dans le dissemblable, que se produit ce que nous appelons idées générales, principes.
de la façon suivante : « Des actions, sensations, sentiments qui se produisent ensemble ou se succèdent immédiatement, tendent à
durant la première enfance, de grandes difficultés. Chacun d’eux est produit séparément, avec effort. C’est par l’association
que des séries ou agrégats de mouvements mécaniques en viennent à se produire rapidement. Tels sont ceux nécessaires pour écrir
dans les hémisphères cérébraux que la cohésion des actes associés se produit  : deux courants de force nerveuse font jouer deux
ssion réelle venant du dehors. « La tendance de l’idée d’une action à produire le fait, montre que l’idée est déjà le fait sous
un souvenir, imagination ou idée, à l’action qu’ils représentent, — à produire l’acte et non pas seulement à le penser, — c’est
ement un acte aussi simple qu’il semble au vulgaire ; pour qu’elle se produise , il faut qu’un grand nombre d’éléments, d’abord d
nécessité, inhérente à toute idée, de se compléter par son contraire produit l’amour de la contradiction dans les discussions.
r une association constructive que vous pouvez imaginer l’effet qu’il produira , quand le nouveau plan sera réalisé. De même pour
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
c’est avoir le penchant à prendre, à tuer et à dévorer. Le penchant à produire un acte n’est autre que l’excitation naissante de
s le désir, est double. Il y a d’abord la peine du manque, qui tend à produire un changement d’état ; en second lieu, il y a l’i
ter la corde et le saut pour actualiser pleinement les sensations que produirait la corde enveloppant le corps de son cercle mouva
mouvement, l’idée est impuissante pour réaliser les sensations ; elle produit donc à la fois : 1° un sentiment vif de puissance
eu d’être un simple effet de l’idée, tend au contraire elle-même à la produire ou à la maintenir, et à la réaliser au dehors par
, nihil appetimus uni sub specie boni , n’est applicable qu’au désir produit par l’anticipation d’un plaisir dans notre pensée
 ; nous faisons attention parce que nous désirons. C’est l’appétition produite par le sentiment présent de malaise ou de bien-êt
rième, qui est la nôtre, nous paraît être la plus fondamentale. Il se produit certainement dans l’être animé, surtout dans un ê
ouffrir, et immédiatement il réagit ; cette. réaction, immédiatement, produit un mouvement répulsif. Après cela, une fois le br
ésulte ce problème : lesquels survivront et se propageront ? Alors se produit un triage tout mécanique et dû au hasard, c’est-à
tenant que, parmi les divers mouvements spontanés, il y en ait un qui produise un contact douloureux, comme quand on heurte une
l’aversion. James Ward remarque avec raison que ce résultat suspensif produit par la peine sert à ce qu’on pourrait appeler l’é
t est trié par sélection. Dès que la douleur revient, ce mouvement se produit et, cette fois, pour l’écarter ; au mouvement spo
e la sensation n’est pas le même dans les divers cerveaux, que ce qui produit un orage dans l’un laisse l’autre calme. Mais cet
as quelque conscience de ce qu’on sent, de ce qu’on fait, de ce qu’on produit  ? Nous arrivons donc à ce cercle : « Il faut agir
20 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
ou, si l’on aime mieux, que les mêmes causes mettent le même temps à produire les mêmes effets. Et c’est là au premier abord un
V Mais ce n’est pas tout. Dans la réalité physique, une cause ne produit pas un effet, mais une multitude de causes distin
as un effet, mais une multitude de causes distinctes contribuent à le produire , sans qu’on ait aucun moyen de discerner la part
le pendule. Dans ces conditions, il est clair que les causes qui ont produit un certain effet ne se reproduiront jamais qu’à p
inition. Au lieu de dire : « Les mêmes causes mettent le même temps à produire les mêmes effets. » Nous devons dire : « Des caus
es causes à peu près identiques mettent à peu près le même temps pour produire à peu près les mêmes effets. » Notre définition n
a dans le ciel une étoile nouvelle. Une immense conflagration s’était produite dans quelque astre très lointain ; mais elle s’ét
s’était produite dans quelque astre très lointain ; mais elle s’était produite longtemps auparavant ; il avait fallu pour le moi
cette définition ne saurait convenir pour deux faits physiques qui se produisent à de grandes distances l’un de l’autre, et que, e
bien que c’est B qui est la cause de C, puisqu’on voit toujours B se produire avant C. Ces deux phénomènes, quand on est témoin
se passent dans un certain ordre ; quand des phénomènes analogues se produisent sans témoin, il n’y a pas de raison pour que cet
ues B et C ; ce que nous connaissons, ce sont des sensations B′ et C′ produites respectivement par B et par C. Notre conscience n
diction n’ait pas lieu et que les petites discordances qui peuvent se produire puissent s’expliquer facilement. Le postulat, en
21 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
stique : nos plus anciennes plantes cultivées, telles que le froment, produisent encore aujourd’hui des variétés nouvelles ; et no
s ; tandis que les oiseaux Rapaces, sauf de très rares exceptions, ne produisent presque jamais d’œufs féconds. Beaucoup de plante
uand il agit à l’état de réclusion, n’agisse pas régulièrement, et ne produise pas des petits parfaitement semblables à leurs pa
s, à mon point de vue, nous devons la variabilité à la même cause qui produit la stérilité ; et la variabilité est la source de
, de la nourriture, etc., etc. J’estime que de tels agents ne peuvent produire que de très petits effets en ce qui concerne les
n bien des cas des circonstances extérieures tout à fait opposées ont produit des changements identiques. Néanmoins on peut, je
ui révoque en doute la force des tendances héréditaires. Le semblable produit le semblable : tel est leur axiome fondamental. L
des différences constatées entre nos diverses races de Chiens se soit produite entièrement à l’état de domesticité ; je pense, a
c., il nous faut admettre que de nombreuses races domestiques se sont produites en Europe ; car, d’où pourrions-nous les croire d
rs espèces sauvages, on ne saurait douter que là encore il ne se soit produit une somme immense de variations héréditaires. Qui
n a souvent répété oiseusement que toutes nos races de Chiens ont été produites par le croisement de quelques formes originales ;
er, le Bouledogue, etc., à l’état sauvage. De plus, la possibilité de produire des races distinctes à l’aide de croisements a ét
les Grosses-Gorges et les Pigeons-Paons le sont aujourd’hui, puissent produire des hybrides féconds entre eux, cela me semble d’
Considérons maintenant par quels moyens nos races domestiques ont été produites , soit qu’elles dérivent d’une seule espèce, soit
sage54. Quelques variations qui lui étaient utiles se sont sans doute produites soudainement, en une seule fois : beaucoup de bot
que le Chardon à foulon, avec ses aiguillons que ne peut égaler aucun produit mécanique, est seulement une variété du Dipsacus
variété du Dipsacus sauvage, et que cette transformation peut s’être produite dans un seul semis. Il en a probablement été ains
Nous ne saurions supposer que toutes ces races aient été soudainement produites , avec toute leur perfection et toute l’utilité qu
John Sebright, avait coutume de dire des Pigeons « qu’il répondait de produire quelque plumage que ce fût en trois ans ; mais qu
e discuter ; mais son importance consiste surtout dans le grand effet produit par l’accumulation dans une direction déterminée,
s légères, spécialement dans les feuilles, les fleurs ou le fruit, ne produise des races qui diffèrent les unes des autres plus
s essayent par une sélection méthodique, et dans un but déterminé, de produire une nouvelle lignée ou sous-race supérieure à tou
anglais a augmenté en poids et en précocité, relativement à celui que produisait anciennement le pays. Si l’on rapproche les docum
rsuivies, par cette raison que les éleveurs ne pouvaient s’attendre à produire ni même désirer le résultat obtenu, c’est-à-dire
Dahlia de la graine d’une plante sauvage. Nul ne pourrait espérer de produire une poire fondante du premier choix avec le pépin
culture s’étonnent de la merveilleuse habileté des jardiniers qui ont produit de si magnifiques résultats avec d’aussi pauvres
la tendance constatée par M. Darwin lui-même chez toutes les races à produire des sujets huppés et pattus, caractères que la C.
u’à chaque génération il a une tendance, si faible que ce soit, à les produire  ; ou bien que le sang d’une autre espèce de Colom
ne d’elles, plusieurs ou toutes ensemble, aient eu quelque tendance à produire des Pigeons huppés et pattus, soit par suite de q
’inctinct moins sûr, mais l’emporte encore à cet égard sur le Setter, produit croisé du Chien d’arrêt anglais (English Pointer)
22 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
de l’utile. En même temps que le passage de l’homogène à l’hétérogène produit une différenciation progressive dans tout agrégat
de matière en voie ascensionnelle, le passage de l’indéfini au défini produit une concentration progressive. Ce nouveau princip
Dans une foule rassemblée sur une place, si quelque danger vient à se produire sur un point, les mouvements de recul pourront êt
sistance toutes tracées, est évidemment un héritage de l’espèce et un produit de la sélection naturelle. Mais ce fait même prou
itive est une ; la volonté raisonnable est un fractionnement apparent produit par la réflexion de l’intelligence, qui, elle, a
s constituent l’appétit proprement dit. Elles supposent une sensation produite par le contact d’un objet, une émotion de plaisir
ne reste qu’une conscience spontanée qui passe comme un éclair et ne produit pas de changement appréciable dans la cœnesthésie
la tête du même côté et à suivre les autres : c’est là une impulsion produite par une perception. Ce genre d’impulsions est le
ambe, dit Spencer, c’est que, tandis que le mouvement involontaire se produit sans conscience antécédente du mouvement à faire,
ience antécédente du mouvement à faire, le mouvement volontaire ne se produit qu’après qu’il a été représenté dans la conscienc
que opposition du désir et de la volition. — Nous sentons le désir se produire en nous, dit-on, et s’imposer à nous ; nous ne no
re en nous, dit-on, et s’imposer à nous ; nous ne nous sentons pas le produire  ; au contraire, quand nous voulons, nous sentons
contraire, quand nous voulons, nous sentons que c’est nous-mêmes qui produisons la volition, que c’est nous qui la faisons arrive
ient le motif directeur de l’acte : la conscience du moi se voit donc produire elle-même la volition, au moins dans ce qu’elle a
re moi indépendant. Il n’est donc pas étonnant que le désir sensitif, produit par tout ce qui n’est pas la réflexion même du mo
même du moi, soit dans un rapport inverse avec le désir intellectuel, produit par cette réflexion du moi ressaisissant sa puiss
uvoir personnel. Il n’est donc pas étonnant que la volition énergique produise une conscience énergique de la personnalité, puis
: je me représente le mouvement de translation avec mon pouvoir de le produire  ; je juge ce mouvement utile comme moyen de telle
ilitude de fait, qui existe entre les deux sensations, similitude qui produit un courant nerveux dans le même sens. Puis, prena
il agit sous l’idée de cette similitude, en jugeant que la même épine produit la même piqûre. Enfin, lorsqu’il sait parler, il
haïr celui qui m’a fait du mal. » Voilà un jugement qui, dès qu’il se produit , a un effet sur ma haine : il la modère du coup,
. Enfin et surtout il faut considérer le caractère. Nos actes sont le produit non d’une détermination partielle, mais d’une dét
onale. Si l’on coupe un bras d’une astérie et qu’on l’irrite, ce bras produira , à lui seul, les mêmes mouvements que chacun des
23 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
dente. Une certaine cause externe, dont la nature échappe à nos sens, produit sur nos organes un certain effet que l’on appelle
de chaleur, et par suite on a donné le nom de chaleur à la cause qui produit cet effet ; mais cette cause est très-différente
effet ; mais cette cause est très-différente de la sensation qu’elle produit . Le feu n’a pas chaud, la glace n’a pas froid ; o
de mouvement. La machine qui absorbe une certaine quantité de chaleur produit une certaine quantité de mouvement, et dans tous
sont égales. En un mot, une même cause peut, selon les circonstances, produire tantôt la sensation de chaleur sur un sujet senta
Tout ce qui résulterait de là, ce serait donc qu’une même cause peut produire sur deux substances différentes deux effets diffé
chaleur objective étant déjà un mouvement, comment s’étonner qu’elle produise des mouvements ? Seulement, ce mouvement impercep
uvement imperceptible de l’éther, tantôt se communiquant à nos nerfs, produit dans le moi ou dans l’esprit la sensation de chal
e chaleur, et tantôt, se communiquant aux corps qui nous environnent, produit des mouvements visibles à nos sens. Il n’y a pas
pas là la moindre métamorphose, la moindre sorcellerie. Le mouvement produit du mouvement, il ne produit pas autre chose. À la
ose, la moindre sorcellerie. Le mouvement produit du mouvement, il ne produit pas autre chose. À la vérité, il reste toujours à
’on leur demande comment le cerveau, qui est un organe matériel, peut produire la pensée, c’est-à-dire un phénomène essentiellem
24 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
t que des combinaisons purement mentales, il semble qu’ils doivent se produire d’eux-mêmes dès qu’on en a l’idée, si, du moins,
oir le désir ni la volonté. Encore faut-il que des forces capables de produire cette force déterminée, que des natures capables
ables de produire cette force déterminée, que des natures capables de produire cette nature spéciale, soient données. C’est à ce
plus grande diversité de goûts et d’aptitudes, devait nécessairement produire ce premier résultat. Mais de plus, ce n’est pas d
ernières qui devaient inévitablement céder à chaque poussée qui s’est produite . Ainsi on ne revient pas, même partiellement, au
mène social, il faut rechercher séparément la cause efficiente qui le produit et la fonction qu’il remplit. Nous nous servons d
ociaux n’existent généralement pas en vue des résultats utiles qu’ils produisent . Ce qu’il faut déterminer, c’est s’il y a corresp
u envers lui-même la base de l’éthique. De la religion ? On y voit un produit des impressions que les grandes forces de la natu
sent ou pense socialement, le domine à ce point, c’est qu’elle est un produit de forces qui le dépassent et dont il ne saurait,
ion est bien, si l’on veut, le moyen par lequel la contrainte sociale produit ses effets psychiques ; elle n’est pas cette cont
traire, la source de toutes les nouveautés qui se sont successivement produites au cours de l’évolution générale des choses ? Que
écifique qui a ses caractères propres. Sans doute, il ne peut rien se produire de collectif si des consciences particulières ne
ler chercher les causes prochaines et déterminantes des faits qui s’y produisent . Le groupe pense, sent, agit tout autrement que n
congénital du genre humain. Il est beaucoup plus naturel d’y voir un produit de la vie sociale, qui s’est lentement organisé e
on psychologique de l’homme, on ne voit pas comment elle aurait pu se produire . Car, alors, il faudrait admettre qu’elle a pour
mentaux, on n’a pas fait comprendre pour autant comment elles se sont produites . Le fait qu’elles étaient utiles ne nous apprend
t impuissantes à rejoindre les faits ; et c’est, sans doute, ce qui a produit , en partie, la défiance que l’histoire a souvent
ette élaboration elle-même n’est pas sans analogies avec celle qui se produit dans chaque conscience individuelle et qui transf
est certainement un facteur de ce genre ; car les changements qui s’y produisent , quelles qu’en soient les causes, se répercutent
s entre lesquels il n’existe pas de lien causal. L’état antécédent ne produit pas le conséquent, mais le rapport entre eux est 
ture, puisqu’elle est destinée à lui faire violence en l’empêchant de produire ses conséquences anti-sociales. C’est une œuvre d
au réel ; elle sort des entrailles mêmes de la réalité ; elle est le produit nécessaire de causes données. Aussi, pour amener
spect de la contrainte, nous admettons avec les autres qu’elle est un produit spontané de la réalité ; et ce qui relie logiquem
25 (1890) L’avenir de la science « XXI »
ns est peu favorable au travail de l’esprit, que la littérature, pour produire des chefs-d’œuvre, a besoin de calme et de loisir
de cette vie accidentée à l’infini, n’était jamais sûr du lendemain, produisait avec une spontanéité qui nous étonne. Concevons-n
temps comme ceux-ci ? Il faudrait de la sécurité. On n’a goût à rien produire , quand tout est mis en question. » Mais songez do
château et n’en écrivait pas moins ses Essais. La littérature romaine produisait ses œuvres les plus originales à l’époque des pro
inales et les plus contradictoires. La même révolution n’a-t-elle pas produit parallèlement, d’une part, la vraie formule des d
t pas de maîtres comparables à ceux d’aujourd’hui. Et pourtant elle a produit une admirable génération ; et la nôtre, qu’a-t-el
nt elle a produit une admirable génération ; et la nôtre, qu’a-t-elle produit  ? Une institution n’a sa force que quand elle cor
e, quand viendra la période de calme et d’organisation paisible, elle produira des merveilles. Erreur : les petits perfectionnem
ait pas besoin d’être réglée, car elle était spontanée. La peinture a produit des chefs-d’œuvre avant qu’il y eût des expositio
efs-d’œuvre avant qu’il y eût des expositions annuelles. Donc elle en produira de plus beaux quand il y aura des expositions. Le
pas, au XVIIe et au XVIIIe siècle, de la dignité convenable. Donc ils produiront beaucoup plus quand ils auront conquis la place q
oute fantaisie. Chacun a éprouvé l’effet humiliant et désagréable que produit toute consigne prohibitive, lors même qu’on la sa
26 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
la plupart des variétés qui ont donné lieu à des expériences ont été produites à l’état de domesticité ; or, comme la domesticit
uer la stérilité, nous ne pouvons nous attendre aussi à ce qu’elle la produise . La stérilité des hybrides est un cas très différ
ne peut guère manquer d’avoir été troublée par ce fait qu’elle est le produit de deux organisations distinctes. Ces analogies s
s à autre parmi nos produits domestiques les plus anciens. L’homme ne produit pas la variabilité ; il expose seulement, et souv
et ce que nous faisons, c’est de choisir les variations que la nature produit et de les accumuler dans la direction qui nous pl
peut être obtenu systématiquement ou même sans conscience de l’effet produit  : il suffit que, sans avoir aucunement la pensée
iques les plus distinctes et les plus utiles. Que plusieurs des races produites par l’homme aient, dans une large mesure, le cara
ement sur des caractères extérieurs, et souvent capricieusement, peut produire dans un laps de temps assez court un grand résult
autant d’actes créateurs, et les variétés, qu’on reconnaît avoir été produites par des lois secondaires. De même, nous pouvons c
e fait que, dans toute région où plusieurs espèces d’un genre ont été produites et où elles florissent actuellement, ces mêmes es
ulant des variations favorables, légères et successives, elle ne peut produire soudainement de grandes modifications ; elle ne p
. Dans l’un et l’autre cas, les conditions physiques semblent n’avoir produit directement que peu d’effet. Cependant, lorsque d
espèces avaient été indépendamment créées et les variétés simplement produites par des causes secondes. En admettant que le témo
ères extérieurs de véritables espèces. Ils admettent qu’elles sont le produit d’une suite de variations ; mais ils refusent d’é
les formes créées et quelles sont celles que les lois secondaires ont produites . Ils admettent la variabilité comme vera causa da
ivants ? Croient-ils que chacun de ces actes de création supposés ait produit un seul individu ou plusieurs ? Le nombre infini
les plantes et les animaux ; de même, le poison sécrété par le Cynips produit des excroissances monstrueuses sur la Rose sauvag
rtielles dont chacune a été utile à l’individu chez lequel elle s’est produite , à peu près comme nous voyons dans toute grande i
es des autres par une série de rapports si compliqués, ont toutes été produites par des lois qui agissent continuellement autour
e. Mais un seul des points de sa surface aurait-il eu le privilège de produire des germes ? Ou faut-il croire qu’ils se soient é
application. Mais la multiplicité infinie des germes a nécessairement produit dès l’origine la multiplicité infinie des races.
’être absolu et que les tendances héréditaires ont dû plus d’une fois produire la convergence des lignées généalogiques collatér
aisceaux divergents entre eux et plus ou moins nombreux, de manière à produire les embranchements, puis les classes, puis les or
s races, indépendantes bien que parallèles, eût gardé le privilège de produire des formes capables de s’allier entre elles, tand
s possibles du type primitif, de sorte que les variétés eussent pu se produire et se multiplier sans empêchement Si, au contrair
27 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
tous les antécédents en vertu desquels un conséquent donné pourra se produire . Je devrais d’abord décrire toutes les conditions
ercer une influence plus ou moins grande sur le phénomène qui doit se produire à l’instant t + dt. Or il est clair qu’une pareil
ire : si telles et telles conditions sont réalisées, tel phénomène se produira  ; on pourra dire seulement : si telles et telles
elles conditions sont réalisées, il est probable que tel phénomène se produira à peu près. Prenons la loi de la gravitation qui
ous, elle viendrait tout à coup passer près de nous. À coup sûr, elle produirait dans notre système solaire des perturbations énor
pour que cette évolution puisse avoir des témoins. Le même antécédent produira par exemple des conséquents différents à l’époque
’est que tel antécédent, accompagné de telle circonstance accessoire, produit tel conséquent ; et que le même antécédent, accom
e même antécédent, accompagné de telle autre circonstance accessoire, produit tel autre conséquent. Le temps ne fait rien à l’a
l informée l’aurait énoncée, et qui aurait affirmé que cet antécédent produit toujours ce conséquent, sans tenir compte des cir
on. Nous devons donc modifier l’énoncé et dire : si un antécédent A a produit une fois un conséquent B, un antécédent A′ peu di
roduit une fois un conséquent B, un antécédent A′ peu différent de A, produira un conséquent B′ peu différent de B. Mais comment
aucun moyen de le vérifier. Supposons qu’une cerise et un coquelicot produisent sur moi la sensation A et sur lui la sensation B
sensation A et sur lui la sensation B et qu’au contraire une feuille produise sur moi la sensation B et sur lui la sensation A.
stater c’est que, pour lui comme pour moi, la cerise et le coquelicot produisent la même sensation, puisqu’il donne le même nom au
28 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
rs pensent que le système reproducteur a tout autant pour fonction de produire des différences individuelles ou de légères varia
et direct que les différences de climat, de nourriture, etc., peuvent produire sur un être quelconque ? C’est une question bien
tains organes tend à les développer ; tandis que le défaut d’exercice produit au contraire leur diminution et peu à peu leur at
n point de comparaison d’après lequel nous puissions juger de l’effet produit par un constant exercice ou une longue inactivité
s ont attribué ces différences à la pression, et la forme des graines produites par les fleurons complets de quelques Composées s
aduellement ailées par sélection naturelle, que si les fruits qui les produisent s’ouvrent d’eux-mêmes. Dans ce cas, seulement, le
eux-mêmes. Dans ce cas, seulement, les plantes qui, individuellement, produisent les graines les mieux conformées pour être emport
re emportées au loin par le vent, ont quelque avantage sur celles qui produisent des graines moins propres à se disperser ; mais c
ion sélective va se continuant, on peut toujours s’attendre à voir se produire des variations fréquentes dans l’organe en voie d
surpris de voir l’une des espèces à fleurs bleues varier de manière à produire des fleurs rouges ou réciproquement. Mais si tout
et dans les contrées les plus distantes, sont toutes susceptibles de produire des sous-variétés portant une houppe de plumes re
u genre Brassica que plusieurs botanistes rangent comme deux variétés produites par la culture et procédant d’un parent commun. S
exemple, il est probable qu’à chaque génération le Pigeon Barbe, qui produit le plus rarement de tous des oiseaux bleus barrés
plus qu’on a pu constater quelquefois une pure tendance héréditaire à produire quelque rudiment d’organe. Par exemple, chez le M
si souvent, que cette plante doit avoir une tendance héréditaire à la produire . Comme, d’après ma théorie, il faut supposer que
riant ait assumé quelques-uns des caractères de l’autre, de manière à produire des formes intermédiaires. Mais la meilleure preu
l point, que nul ne voulait croire tout d’abord qu’elle ne fût pas le produit d’un Zèbre ; et M. W. C. Martin, dans son excelle
cées que chez le pur Couagga ; et même chez la postérité de race pure produite ensuite par la même jument avec un étalon arabe n
s du genre ; et qu’elles ont toutes été douées d’une forte tendance à produire , en cas de croisements avec des espèces habitant
pprochements et de comparer, les mêmes lois paraissent avoir agi pour produire , soit les moindres différences qui distinguent le
la tendance de réversion à un état moins modifié, soit la tendance à produire des variations ultérieures. Mais lorsqu’une espèc
a nature. Quelle que puisse être la cause de chaque légère différence produite dans la postérité de communs parents, nous pouvon
es et qui ont été élues et perpétuées. Or, le climat ne peut en effet produire que des variations lentes, mais en général utiles
e croissance et de l’hérédité ou des croisements qui peuvent aisément produire des variations considérables, rapides, souvent nu
tincts chez toutes les espèces uni-sexuelles ; ces croisements devant produire nécessairement des caractères nouveaux par le mél
fût libre. (Trad.) 83. On peut supposer cependant qu’une fleur qui produit deux sortes de graines de différentes formes a do
férentes, plus ces chances heureuses augmentent pour l’espèce qui les produit . (Trad.) 84. C’est que ces deux effets ont enco
quelque caractère d’une espèce alliée, ou que dans deux espèces il se produit des variations analogues, c’est toujours par une
elles la contrarient, la tendance de réversion devient une tendance à produire des variations analogues. En tout cas on peut dir
ations analogues. En tout cas on peut dire que toute variation qui se produit chez un jeune individu et qui l’éloigne du type d
29 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
de notre intérêt propre, quelle est la nature des changements qui le produisent . Les physiologistes allemands ont très bien établ
que ; par des différenciations successives et presque infinies, il se produit cette combinaison complexe de tissus et d’organes
espace inoccupé qu’elle remplissait auparavant. En même temps se sont produites des différences dans la densité et la température
subdivisions civilisées de l’espèce que l’hétérogénéité s’est le plus produite  ; que l’espèce est devenue plus hétérogène en ver
niverselle de l’homogène en hétérogène, la voici : Toute force active produit plus d’un changement, — toute cause produit plus
oici : Toute force active produit plus d’un changement, — toute cause produit plus d’un effet. Un corps frappe un autre ; à nos
is c’est là une opinion très incomplète, car il y a eu de plus un son produit  ; des vibrations imprimées à l’air, non-seulement
a ségrégation : les forces en causant cette multiplication des effets produisent du mouvement en sens divers d’où résulte la conve
e chefs investis de l’autorité. Certains zoophytes, comme l’hydre, en produisent d’autres par un procédé de gemmation ; une tribu
hydre, en produisent d’autres par un procédé de gemmation ; une tribu produit aussi ses boutures ; les jalousies, les querelles
nous y retrouvons encore la continuité dans le développement. Elle se produit organiquement ; sa genèse est l’œuvre d’un progrè
s venons de voir, dans la perception et classification des objets, se produit de même dans la genèse du raisonnement. Classer,
gnes, angles, poids, températures, sons, couleurs), sont celles « qui produisent en nous des sensations qu’on ne peut distinguer l
ue nous avons rencontrée déjà. En même temps et de la même manière se produisent des idées distinctes du nombre. Nombre, égalité,
r dit que l’ordre de généralité décroissante est celui dans lequel se produisent historiquement les sciences. En effet, l’algèbre
30 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
ut ordre, soit très vives et précises, soit plus vagues et idéales, à produire chez ses lecteurs ou ses auditeurs une sorte spéc
et en le lisant, est sa fin ; cette émotion se distingue de celle que produirait le spectacle réel substitué au spectacle représen
re que l’œuvre littéraire est un ensemble de signes écrits destinés à produire des émotions inactives3, et la première tâche de
ture, la particularité, à la fois des moyens employés et des émotions produites par l’auteur. Il devra envisager ce double problè
n aucun l’apport avec la différence des deux pièces. L’une et l’autre produisent surtout de l’intérêt, quelque transport, de l’ent
ont les genres tragiques ; les plus grandes œuvres que l’art humain a produites , sont des œuvres montrant des images tristes et d
ocier au forni originel, le colorer ou le timbrer pour ainsi dire, et produire la peine ou la joie proprement dites, quand elles
irait à rien de mesurer par un artifice, l’excitation diffuse qu’elle produirait sur une personne donnée. Car cette mesure fournir
ccomplie, il faut entreprendre de dégager les éléments de l’œuvre qui produisent plus particulièrement ces émotions ; il reste à d
’on a coutume d’y introduire, n’appartiennent pas au genre. L’émotion produite par un roman dépend du décor où il se passe, des
on de leur caractère esthétique, de l’effet émotionnel qu’ils peuvent produire , mais en raison de leur vérité, c’est-à-dire pour
tudes, ni en raison du but qu’il poursuit. Pour ces œuvres, l’émotion produite ne dérive des idées qu’elles expriment, que dans
nt à des analogies plus lointaines, étant donné que toute œuvre d’art produit une émotion causée, soit par les moyens d’express
personnel, par le fait même qu’il admettra que telle ou telle œuvre a produit tel ou tel effet. La définition de l’œuvre d’art
au : « Le beau est une perception ou une action qui stimule la vie et produit le plaisir par la conscience rapide de cette stim
31 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
omparative. Ainsi, on dit couramment que le crime peut être également produit par les causes les plus différentes ; qu’il en es
mmun qui se retrouve dans tous ces antécédents et en vertu duquel ils produisent leur effet commun 84. II Toutefois, si les
autre. Car il peut se faire, ou bien que la cause ait été empêchée de produire son effet par l’action de quelque cause contraire
d’abord, à l’aide de la déduction, comment l’un des deux termes a pu produire l’autre ; puis on s’efforcera de vérifier le résu
eux-mêmes compris dans d’étroites limites. Il est vrai qu’il s’en est produit de plus importants dans la suite de l’évolution z
imales. De plus, il existe une multitude de phénomènes sociaux qui se produisent dans toute l’étendue de la société, mais qui pren
de faits, de nouvelles séries de variations, en dehors de celles que produit l’évolution historique. Si donc le sociologue ne
a, pour la mettre en œuvre, d’incomparables ressources. Mais elle ne produit les résultats qu’elle comporte que si elle est pr
ée. Ce qui lui est ainsi transmis n’est, au cours de son histoire, le produit d’aucun développement, par conséquent ne peut êtr
ts, comparés à ceux que le passé nous a légués. Les nouveautés qui se produisent ainsi ne sauraient donc se comprendre si l’on n’a
ent comparé ce qui se passe au déclin de chaque espèce avec ce qui se produit au début de l’espèce suivante. En procédant ainsi
32 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
vail en coopération. La question ici est de savoir si l’individu peut produire isolément autant que quand il est associé. La rép
est associé. La réponse n’est pas douteuse. L’individu isolé ne peut produire autant qu’associé74. En se solidarisant, les anim
s civilisés accomplissent des œuvres qu’ils ne seraient pas arrivés à produire s’ils étaient restés isolés. L’antinomie se résou
vons déjà signalée à propos de la production. — La richesse, une fois produite , chacun de ceux qui ont collaboré à sa production
on, capitaliste ou travailleur, cherche à se tailler dans la richesse produite la part la plus large possible, fût-ce au détrime
idualiste aristocrate admet que la société n’ayant d’autre but que de produire des hommes supérieurs, il est naturel et légitime
’allier à l’égalité économique. En face de ceux qui disent qu’on doit produire des objets de luxe à l’usage des privilégiés, on
l’usage des privilégiés, on trouve ceux qui soutiennent qu’il ne faut produire que des utilités communes à tous. La consommation
nt un aréopage de socialistes pour savoir si on peut lui permettre de produire son invention, comme autrefois on faisait compara
bien vague. Il est louable d’aspirer à une culture « organique » qui produirait des individualités harmonieuses, complètes, saine
ls moyens, à se tailler la part du lion ou du renard dans la richesse produite . Il y a un autre individualisme qu’on peut appel
cun se rendant compte qu’il bénéficie des inventions et des richesses produites collectivement et qu’ainsi il vaut mieux être un
ses définitions que le socialisme a exploitées. Sous le même vocable, produit , par exemple, on range à la fois les produits mat
ividus auront intérêt à ce que l’augmentation supposée de richesse se produise  ; 2° les uns reçoivent plus ; les autres moins qu
individu dont se compose la société voit sa richesse augmenter, il se produise une opposition d’intérêts. Certains individus rec
33 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
lons-nous d’abord que nos sensations, nouvelles au moment où elles se produisent , ne demeurent point détachées dans la conscience 
des idées-forces, c’est-à-dire les états de conscience en train de se produire et de changer. Par-là, ils méconnaissent le senti
ge qui, au lieu de recevoir l’éclair, comme le reçoivent mes yeux, le produit et le tire de son sein, parce qu’il y a en lui un
t des sensations isolément passives et indifférentes, qui, combinées, produiraient  : 1° l’apparence de l’activité ou de la volonté,
étendue ; elle peut n’embrasser qu’une faible quantité de nerfs et ne produire qu’une irradiation nerveuse peu intense ; telle e
nerveuse peu intense ; telle est, par exemple, la sensation visuelle produite en moi par une tache grise et indifférente sur le
ue par le souvenir des sensations musculaires, tactiles, etc., qui se produisent pendant que ce membre est mû : nous accordons don
périphérique ». Plus la résistance du fardeau soulevé est intense et produit des sensations intenses, plus la réaction cérébra
peuvent le prononcer ; en même temps, elles conservent la faculté de produire les mouvements et de prononcer le mot, lorsqu’ell
es de la volonté151 » ; et il s’empresse de conclure que la force qui produit « les contractions musculaires » n’est autre que
ue la volition rencontre, non seulement pour s’exécuter, mais pour se produire , il y a un sentiment d’effort mental et cérébral
t le long du trajet des nerfs. Enfin, quand l’exécution musculaire se produit , les sensations musculaires atteignent leur maxim
autres centres en question, le coup donné par le mouvement centripète produirait en réponse un mouvement centrifuge sur la même li
amener une interférence et se neutraliser. Deux ondes sonores peuvent produire le silence ; deux ondes lumineuses, l’obscurité ;
pas la place du cerveau où elle peut agir, ni le moyen d’y agir pour produire le mouvement ; il faut donc qu’il y ait une volit
34 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
est d’imiter la vie pour nous faire sympathiser avec d’autres vies et produire ainsi une émotion d’un caractère social. — Elémen
ur de la vie et moyen de l’art. — Le but le plus haut de l’art est de produire une émotion esthétique d’un caractère social. Res
me et même dans la pure surexcitation du système nerveux. Elle semble produire jusque chez les individus normaux des effets que
it dans une chambre voisine, on voit des mouvements de déglutition se produire sur la gorge de Mme B… Ce réglage des deux organi
’un être aimé. Ce n’est là que le grossissement d’un phénomène qui se produit , infiniment moindre, toutes les fois que la vie e
tuelle, des émotions humaines ; les organes à l’aide desquels elle se produit surtout, sont les yeux et les oreilles : préservé
agrégés : une vibration légère comme le rayon ou l’onde sonore qui la produit , une excitation qui peut s’arrêter à telles fibre
, la vision d’un mouvement commence en nous-mêmes ce mouvement. Il se produit ce qui a lieu dans le phonographe, où la plaque,
lifier à l’excès. La morsure même peut être encore une caresse. Il se produit ici des phénomènes mentaux très analogues au phén
e vivants, ont besoin de vibrer sympathiquement et solidairement pour produire la conscience générale, la cœnesthésie. La consci
quilibre général de l’organisme et altérer les centres nerveux : elle produit fréquemment l’aliénation mentale ; des individus,
ès à présent, satisfaire la sensibilité ; quand ce triple résultat se produit , quand l’utile nous transporte d’avance au terme
lle que cause l’art ? L’art est un ensemble méthodique de moyens pour produire cette stimulation générale et harmonieuse de la v
on entre les êtres. Aussi tous les arts se résument-ils dans l’art de produire ou de simuler le mouvement et l’action, et par là
ne vie plus large et universelle. Le but le plus haut de l’art est de produire une émotion esthétique d’un caractère social.
35 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
, et ces lacunes comme ces altérations sont justement celles que doit produire le manque de la sensation élémentaire. — Enfin un
voit les trois variations différentes de leurs intensités respectives produire les diverses couleurs du spectre84. — Les ondes l
la sensation élémentaire du rouge et faiblement les deux autres ; le produit est la sensation du rouge spectral. — Plus bas, a
aires excitées par le second. En ce cas, les deux couleurs spectrales produites par les deux rayons sont dites complémentaires l’
lus grande distance possible, le rouge et le violet ; leur assemblage produit une sensation de couleur distincte, celle du pour
, leur distance sur le spectre, comparée à cette distance moyenne qui produit le blanc, en diffère d’une quantité plus ou moins
stance moyenne et approchera de l’écartement extrême, plus la couleur produite par le mélange sera voisine du pourpre qui est pr
us la couleur produite par le mélange sera voisine du pourpre qui est produit par l’écartement extrême ; au contraire, plus ell
a distance moyenne et approchera de l’écartement nul, plus la couleur produite par le mélange sera voisine de la couleur intermé
tone qu’une lumière comme celle de l’étincelle électrique suffit pour produire une sensation sur la rétine ; que cette lumière e
l’ondulation aérienne, il suffit de deux vibrations successives pour produire une sensation perceptible encore à la conscience 
me en transmettent les nerfs non spéciaux ; l’ammoniaque en vapeur en produit un pareil sur la conjonctive. Ce picotement pourr
et pour les désigner nous sommes obligés, de nommer le corps qui les produit . Quant au goût, ce que nous appelons ordinairemen
t ; elle n’a pas besoin, comme l’autre, d’une action chimique pour se produire  ; un simple contact l’excite ; une barbe de plume
ement les sels, présentent ce fait très remarquable, que la sensation produite par eux sur les parties antérieures de la langue
u contact d’une fibrille olfactive ou d’une papille gustative ; là se produit dans la molécule un système de mouvements atomiqu
u même point ; un second système semblable de mouvements atomiques se produit , et dans la même fibrille une seconde action corr
gle ; mais, si au même endroit on enfonce l’épingle, la douleur ne se produit pas. « Je sens bien, dit l’un d’eux, que vous me
de douleur est sujette à une condition particulière ; pour qu’elle se produise , il faut que la circulation du sang, et partant l
on et de contact. — On voit que la sensation de douleur exige pour se produire une condition de plus que la sensation de contact
ours trouvée abolie en même temps que le tact ». Et, de fait, quoique produite par un contact en apparence faible, elle est prod
e fait, quoique produite par un contact en apparence faible, elle est produite par un contact effectivement excessif ; la barbe
sensation de l’accord ut mi, un composé du cinquième degré, comme tel produit en chimie organique. — Pareillement, la sensation
mais la langue s’est couverte d’un enduit muqueux ou bilieux, et tout produit sur elle une impression fade ou amère. » Muellet
36 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
ui, soumise à l’élaboration des opérations intellectuelles, finit par produire le concept de l’espace. C’est la théorie extensiv
tion a nécessairement une intensité, car toute sensation est un effet produit sur l’appétit de l’être vivant, et cet effet, qui
, de ton sensitif, cadre indifférent, morne et mort. Une sensation se produit , par exemple une brûlure : comment, au moyen du s
e dans quelles conditions de temps, d’espace et de mouvement elles se produisent et nous apparaissent. Pourquoi ne voyons-nous pas
e est uniforme et invariable. — L’espace abstraitement conçu, dernier produit du travail mental sur les sensations, oui ; mais
À quoi sert donc, encore une fois, votre forme a priori, votre moule produit par une pensée distincte de la sensation ? Il en
qui n’en sont que les différenciations et subdivisions, — ne peut pas produire à la fin l’idée proprement dite de l’étendue, laq
un certain nombre de sensations simultanées. En fait, une impression produite sur un point de notre corps ne peut rester absolu
r. Lorsque cette excitation de plusieurs points par irradiation s’est produite un certain nombre de fois, l’habitude établit une
appelle sensation de mouvement, c’est-à-dire impression particulière produite subjectivement par une chose qui, extérieurement,
tions éléatiques n’empêcheront pas cette sensation de mouvement de se produire , de nous révéler l’action de quitter un lieu pour
de particulier de transition que nous saisissons immédiatement et qui produit en nous-mêmes une transition d’un genre particuli
hérie. Il y a dans l’impression du mouvement, quand c’est nous qui le produisons , une détente de ressort, un déclenchement, un pas
our que les deux extrémités d’un compas, placées sur ces deux points, produisent une seule impression ; puis, entre ces deux point
t même, s’il n’y avait pas encore en elles des différences de coloris produites par le rapport vaguement senti de chaque position
sensations de toucher passif, ayant aussi leurs signes locaux. Il se produit nécessairement des intégrations et différenciatio
germe. Toutefois les sensations visuelles seules ne suffiraient pas à produire une idée nette de l’espace, pas même les sensatio
ecevant des impressions de couleur la sensation de température qui se produit quand, dans notre corps refroidi, nous sentons pé
nt arrivent à discerner les largeurs ou longueurs en divers sens, qui produisent des impressions sensibles diverses et surtout pro
e saurions donc accorder aux kantiens que la « profondeur » soit « un produit spontané de notre pensée118 ». Un élément importa
rie de degrés continus qui est inhérente aux séries d’efforts, et qui produit une série de sensations changeantes, la direction
de plus en plus dans des parties spéciales et différenciées, et il se produit ainsi ce que Sergi appelle une localisation centr
on avec un lac : c’est l’image du nerf et du cerveau ; si une onde se produit à l’issue du canal dans le lac, elle ne se propag
irection des parties du corps excitées et des causes externes qui ont produit l’excitation. De plus, l’excitation extérieure ét
37 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
eils. « On s’est convaincu qu’il fut un temps où la nature n’avait su produire à sa surface que des végétaux, végétaux immenses
mé le philosophe, formèrent sa philosophie ; son système du monde fut produit par l’état de son âme ; sans le savoir ni le voul
e découverte de la raison intuitive. Il n’est pas la dépendance et le produit de l’observation ; il est le guide et le gouverne
t donné un fait il y a toujours une cause, force ou nécessité, qui le produit  ; sans cela, il ne se produirait pas. Si le bœuf
s une cause, force ou nécessité, qui le produit ; sans cela, il ne se produirait pas. Si le bœuf n’était pas construit de manière
les avez appelés destinée. Vous avez conclu que les tendances qui les produisent peuvent les produire. Vous avez remarqué que le t
ée. Vous avez conclu que les tendances qui les produisent peuvent les produire . Vous avez remarqué que le terme vers lequel se p
a vie. Or, un fait est toujours périssable. S’il y a une force qui le produit , d’autres forces peuvent le détruire. S’il vient
être sont sa destinée ; donc il y a en lui des forces capables de les produire  : donc il y tend et ils composent son bien. — Nou
y tend et ils composent son bien. — Nous ne sommes pas sûrs qu’il les produise  ; car, à titre de faits, ils sont précaires et dé
onsidérait d’abord la destinée, en naturaliste, comme un fait, simple produit de l’organisation et des tendances ; il la consid
plus profond du ciel, hors des prises de toute science, incapable de produire une morale naturelle, capable de produire une rel
toute science, incapable de produire une morale naturelle, capable de produire une religion positive, et qu’il eût repoussé s’il
le universelle du bien. Une série analogue d’opérations semblables va produire l’ordre mathématique des sentiments moraux. L’att
38 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
, et alors qui décidera en dernier ressort ? Et quand même cela ne se produisait pas, comment des pièces, des lambeaux de philosop
, pour lui donner force de loi, il faut la vérifier : c’est là que se produit l’opération caractéristique de cette méthode : l’
confirment ou non la supposition de l’esprit. Si oui, si les faits se produisent tous comme ils le doivent faire dans l’hypothèse
montrer que cette théorie ne saurait être admise. De nos jours s’est produite une autre idée : on a soutenu que la philosophie
iologique lui-même. Nous n’avons pas conscience des mouvements qui se produisent entre une partie de notre corps blessée et l’âme,
se les attribue. Si l’on se blesse, la cause de l’état de conscience produit n’est pas le moi, mais la souffrance appartient é
ce qui fait sa base même. De quel droit prétendre que si la sensation produite par la plus petite différence perceptible vaut 1,
oduite par la plus petite différence perceptible vaut 1, la sensation produite par deux fois la plus petite différence perceptib
était un milieu sans action qui transmit sans altération l’excitation produite à l’âme, on pourrait le négliger comme le fait la
le plaisir et la douleur peuvent bien résulter d’actions, mais ils se produisent en nous sans que nous le voulions. Dans les phéno
plaisir et la douleur sont des phénomènes affectifs, c’est-à-dire se produisent en nous sans que nous intervenions. Quand nous le
genre. 2. Le second caractère de ces faits est leur nécessité. Ils se produisent fatalement. Nous ne pouvons les empêcher de naîtr
mencement l’activité ne rencontre pourtant d’obstacle. C’est que pour produire le plaisir l’activité doit être encore non seulem
u désagréable. Suivant que l’inclination est satisfaite ou non, il se produit du plaisir ou de la douleur. Mais plaisir et doul
s. Alors, si nous croyons pouvoir un jour atteindre cet infini, il se produit en nous un certain sentiment d’inquiétude où domi
timent d’inquiétude où domine le plaisir. L’objet approche. Alors se produit une autre émotion, l’espérance, qui va en augment
oit pas sûre, que nous craignons de voir cet objet disparaître, il se produit alors le sentiment pénible connu couramment sous
, on évite toute équivoque. Prenons un exemple : Je me blesse ; il se produit une affection douloureuse. Ce n’est pas là la sen
objet dans notre voisinage. C’est évident. Cependant la perception se produit quelquefois en l’absence de l’objet : on dit alor
es d’unité. Ce n’est que grâce à l’intervention du moi que l’unité se produit dans la perception. Telles sont les conditions de
les et les sensations actuelles. Trois [illisible] sensations se sont produites à la suite, l’une de l’autre, dans le même ordre,
logique. Soient deux phénomènes, A et B. Si toutes les fois que A se produit , B se produit également, il y a une très forte pr
nt deux phénomènes, A et B. Si toutes les fois que A se produit, B se produit également, il y a une très forte présomption que
très forte présomption que A est la cause de B. Inversement, si A se produit régulièrement sans que B se produise, il y a très
cause de B. Inversement, si A se produit régulièrement sans que B se produise , il y a très forte présomption que A n’est pas la
ion devient une certitude si l’on établit que rien n’empêcherait A de produire son effet. Appliquons ce principe à l’étude qui n
ne par A B C ces divers états de conscience. Tout à coup, un son D se produit . Voilà une nouvelle sensation : quelle en est la
ience A B C et ces états de conscience ont persisté après que D s’est produit . L’empêchement n’aurait donc pu venir que du deho
ment n’aurait donc pu venir que du dehors. Que le phénomène D ait été produit par une cause extérieure, ou empêché un certain t
eut également employer pour cette démonstration. Si un phénomène B se produit sans être précédé par un autre phénomène A, A n’e
états de conscience n’existe plus dans la seconde expérience où D se produit pourtant. Aucun d’eux n’est donc la cause de D. L
les conditions de la perception intérieure. Il faut d’abord qu’il se produise une modification du moi. Tout phénomène est une c
ge. Nous n’entendons que le bruit total. Mais pour que ce résultat se produise , il faut que le moi ait subi une modification. Ce
mme des modifications élémentaires. Ces modifications élémentaires se produisent donc, et nous ne les percevons pas. Voilà un prem
percevait le bruit sans en avoir conscience. Une grande passion peut produire le même résultat. Un soldat blessé, au milieu du
blessure que la bataille une fois terminée. La douleur s’est pourtant produite , a été perçue, mais inconsciemment. Si l’on est l
lle a cependant réellement lieu, c’est que si un mouvement vient à se produire , on s’en aperçoit immédiatement et l’on a alors c
mme d’elle-même à l’esprit. Il y a donc eu travail inconscient. Il se produit la même chose pour la solution d’un problème que
ensuite de ce travail lent dont on n’avait pas conscience quand il se produisait . Prenons l’exemple d’une citation ou d’une soluti
les philosophes qui ont engagé cette genèse, M. Taine est celui qui a produit la plus parfaite et la plus systématique. Voici s
nt, qu’il soit un et identique. Il faut de plus que les actions qu’il produit émanent de lui et rien que de lui. En effet, c’es
sprit. Il reste indépendant, et conçoit facilement qu’ils se puissent produire autrement qu’ils ne le font. Voici maintenant une
es autres, d’où nous viennent-elles ? Elles doivent nécessairement se produire en nous indépendamment de l’expérience car sans c
nous le montre en nous faisant voir comment la cause que nous sommes produit ses effets. D’après la raison, l’idée de fin n’es
e selon lui par deux moments : 1. Un phénomène A et un phénomène B se produisent plusieurs fois dans le même ordre. L’esprit de l’
ndance à reproduire B après A. Si A précède toujours B, sans qu’il se produise aucune exception, l’esprit ne pourra plus suppose
trons que la tendance à associer les idées qui se sont plusieurs fois produites ensemble est incontestable. Mais va-t-elle jamais
ieu sont perpétuelles, l’être changera sans cesse. C’est ainsi que se produisent les transformations. Mais, peut-on objecter, puis
, peut-on objecter, puisque ces heureuses modifications ne peuvent se produire chez tous, comment se fait-il qu’elles se fixent
fication est absolument nécessaire à la vie, ceux chez qui elle ne se produit pas disparaîtront. Si elle n’est qu’avantageuse,
ire disparaître toute trace des objets réels ? La connaissance est le produit de deux facteurs, l’objet et le sujet. Dans ce pr
issance est le produit de deux facteurs, l’objet et le sujet. Dans ce produit nous devons retrouver les deux facteurs. L’empiri
facteurs. L’empirisme explique la connaissance en disant qu’elle est produite uniquement par l’action des choses sur l’esprit.
est l’unique agent de la connaissance. Pour Kant, la connaissance est produite uniquement par l’action de l’esprit sur les chose
e phénomène se reproduira à telle époque — et le phénomène annoncé se produit . Les choses ont donc suivi la même marche que l’e
e leur ressemblance, nous sentons très bien que la ressemblance seule produit l’association. Il faut donc admettre au moins deu
is il n’en est pas moins certain que l’association des idées arrive à produire parfois les mêmes effets que l’association logiqu
ous apparaît comme passé. Nous reconnaissons qu’il ne vient pas de se produire pour la première fois. C’est ce qu’on appelle le
i reconnaissons-nous, dans cette théorie, que le phénomène s’est déjà produit  ? M. Taine répond : L’état de conscience qui vien
sé, attiré par les états de conscience avec lesquels il s’est d’abord produit . Il s’y arrête, et c’est alors que le souvenir se
tère qui ressemble assez à celui de l’habitude, est très probablement produit par l’association des idées. L’oubli, au contrair
ement produit par l’association des idées. L’oubli, au contraire, est produit par la disparition d’une des deux causes de la mé
ginative n’est pas passive, car aucune faculté ne l’est. Mais elle ne produit rien, ne crée rien de nouveau. Elle ne fait que r
ent d’elles-mêmes dans un ordre différent de celui où elles s’étaient produites . C’est le cas de la rêverie, quand elle a un cert
s perceptions. Commençons par le rêve, qui est le plus commun. Il est produit par des conditions physiologiques assez mal déter
is de cas où le corps soit absolument engourdi. Le sommeil n’est donc produit ni par un relâchement unique de la vie psychologi
nnent alors libre carrière. Elles n’ont plus de contrepoids. Ainsi se produit le rêve. Le rêve est produit par l’attraction qui
lles n’ont plus de contrepoids. Ainsi se produit le rêve. Le rêve est produit par l’attraction qui rattache les idées les unes
ous cessons de la surveiller, du jour où nous la laissons agir seule, produit des maladies de l’esprit. Volonté et personnalité
essentielles : ou bien c’est l’objet qui attire à lui l’intelligence, produit l’attention, sans presque que notre volonté ait b
beau est d’un genre particulier. Une bonne chère est agréable, et ne produit en nous aucune impression esthétique. Le beau n’
t le beau se révèle à l’homme, et quand il se révèle, quels effets il produit sur nous. Puis les effets constatés, nous essaier
ous ne pourrons le dire qu’après avoir analysé les effets que le beau produit sur nous. Le beau donne des sensations agréables
lité de nous être agréable. Quand nous le voyons, immédiatement il se produit en nous une arrière-pensée intéressée ; nous voul
intéressée ; nous voulons garder pour nous cet objet. Or, le beau ne produit rien de pareil : c’est donc qu’il n’est pas réel.
e l’émotion esthétique était un plaisir. Or, le plaisir chez nous est produit par l’action sur notre esprit d’un objet conforme
est donnée par la passion. — Dans l’Intelligence, la multiplicité est produite par les sensations, les états de conscience diver
ime est mêlé de douleur. Quand nous avons contemplé le sublime, il se produit en nous, selon Kant, une légère douleur, une sort
u sublime que l’esprit ne peut embrasser tout entier. C’est là ce qui produit cette gêne, agréable cependant ; car cet effort p
en général. L’instinct L’activité est la faculté par laquelle nous produisons nos actions. Elle se présente à nous sous trois f
par étudier l’instinct. L’instinct est la faculté que nous avons de produire des actions non déterminées par une expérience an
aux qui y sont soumis. 4. Spécialité. L’instinct n’est pas capable de produire un nombre indéterminé d’actions différentes. Chaq
se de l’activité. L’instinct est spécial, a une forme déterminée ; il produit toujours la même action. 5. Généralité. L’instinc
e théorie. Nous voyons sans cesse, sous l’influence de l’instinct, se produire des actions des animaux qui ne peuvent avoir pour
croît. Les plus solides survivent seuls : la sélection naturelle est produite par cette lutte. C’est ainsi que naît l’instinct.
t plus forte que l’acte a été plus souvent répété ; mais un acte seul produit l’habitude ; après une seule production de cet ac
ner ces éléments, pour l’examiner à son état normal, telle qu’elle se produit après un seul phénomène. Ainsi considérée, l’habi
faculté de conservation. 2. Pour expliquer la tendance de l’acte à se produire il faut admettre qu’il se développe en dehors de
ines de nos actions ; c’est grâce à elle que certains de nos actes se produisent sous notre impulsion, émanent de nous et de nous
La décision prise, il nous reste à l’exécuter au dehors ; la volonté produit son effet. Ce dernier moment est l’exécution ou l
raire, forme le premier terme d’une série. À ce qu’il semble, elle se produit sans être déterminée par aucun fait précédent. No
accomplies sous l’influence des mobiles sont déterminées, celles que produisent les motifs sont libres. Il y a donc des actions l
it constaté par la science que nul phénomène psychologique ne peut se produire sans être accompagné d’un phénomène physiologique
me. Ainsi, par exemple, pour qu’une volition ou acte de la volonté se produise , certaines modifications cérébrales sont nécessai
la liberté peut s’introduire dans le monde extérieur, par où peut se produire le changement. Voilà comment se peuvent concilier
capitale qui se pose à propos de la certitude est de savoir ce qui la produit . On y répond immédiatement que c’est la vérité :
il semble donc y avoir un signe qui distingue la vérité, puisqu’elle produit la certitude. Ce signe qui en serait la vraie cau
as telle que nous venons de l’entendre. l’évidence de Descartes ne se produit que si la volonté dirige d’une manière convenable
e des opinions. Si l’évidence est inhérente aux jugements, elle devra produire la certitude chez tous les esprits ; et pourtant,
deux formes de certitude à examiner, et à chercher ensuite comment se produit l’évidence qui en est la cause pour chacune d’ell
ant les diverses causes de certitude. 1. La certitude mathématique se produit toujours à la suite d’un raisonnement déductif. T
is en affirmant qu’il y a là un fantôme. L’évidence physique est donc produite par le simple fait. Leçon 40 De la certitude (
entendement. De là, la diversité des opinions. Mais alors, comment se produit cette certitude ? Évidemment, la cause n’en peut
l côté, affirme ou nie avec certitude. Cette dernière n’est donc plus produite par l’action du jugement sur l’esprit, mais au co
i, non pour un théorème ; nos différences de sensibilité, de volonté, produisent l’infinie diversité de ces sortes d’opinions. Nou
te pas l’évidence mathématique ou physique. Or la première ne peut se produire que dans la mathématique, car là seulement on peu
’est donc qu’un chapitre de la théorie de la certitude. Qu’est-ce qui produit l’erreur ? D’après une théorie dont Spinoza est l
lité est nécessaire à l’acquisition d’idées nouvelles ; mais une fois produites , l’entendement est seul maître pour les juger, le
nes qui précèdent toujours A. Si B disparu, C et D ne suffisent pas à produire A, on pourra en conclure que B est cause de A. Ai
duire A, on pourra en conclure que B est cause de A. Ainsi, le son se produit dans l’air, et ne se transmet plus si on fait le
omène donné tout ce qui, en vertu d’inductions antérieures, peut être produit par des causes déjà connues, ce qui restera sera
ent qu’une même cause, toutes les circonstances étant les mêmes, doit produire les mêmes effets. En effet dans ce cas, rien n’em
produire les mêmes effets. En effet dans ce cas, rien n’empêche A de produire B ; la non apparition de l’effet n’aurait donc pa
rvation consiste dans la simple constatation des faits tels qu’ils se produisent . Avant d’expliquer les phénomènes, il faut les co
cherche les analogies sous les différences. C’est cette méthode qui a produit la science qu’on appelle Philologie comparée. Les
e et des conditions de l’existence quels sont les actes qui tendent à produire le bonheur, et quels sont ceux qui produisent le
t les actes qui tendent à produire le bonheur, et quels sont ceux qui produisent le malheur. Cela fait, ces déductions doivent êtr
les sciences physiques : il cherche quelles sont les causes propres à produire le bonheur. Tel est le développement qu’a reçu à
rdien du droit, le soustraira aux fantaisies, aux défaillances qui se produiront dans la masse des individus. Ainsi donc, d’après
itude de ne jamais se détourner de son premier but quand bien même se produiraient des circonstances nouvelles. Il faut savoir chang
chose dont nous ne sommes pas chargés. En outre la peine est loin de produire toujours l’amélioration. Faire souffrir l’homme d
ait à tout instant menacée de dissolution : une sécession pourrait se produire à chaque instant. Mais ceci n’est qu’une considér
e. Respecter l’homme dans son intelligence c’est le laisser penser et produire librement ses pensées : c’est la tolérance. Respe
nt pour ainsi dire nos actions, les empêchent de disparaître une fois produites . Ils sont donc une condition indispensable du dév
cherché à déterminer quels étaient les phénomènes physiologiques qui produisaient la pensée, et l’on a fait voir, en étudiant le ce
cause et de condition. La condition est ce sans quoi la cause ne peut produire son effet mais ce n’est pas la cause. Nous envoyo
l’unité. Quand Dieu suscite en nous tel sentiment, telle volition, il produit dans notre corps les mouvements correspondants. I
éjà réfutée. Il semblerait en effet d’après lui que nos idées fussent produites en nous par l’action d’un objet extérieur. Que ce
me n’aurait pas de cause. Mais a-t-on dit, cette première cause s’est produite elle-même. Le principe de causalité n’en est pas
contingente. 3. Il existe donc une ou plusieurs causes sages qui ont produit le monde non comme une force qui engendre fatalem
toutes les combinaisons possibles, celle que nous connaissons se soit produite . Logiquement les atomes peuvent se grouper d’une
par une intelligence. Les mécanistes affirment que ce rapport a pu se produire autrement : il dérive pour eux de la nature même
autrement : il dérive pour eux de la nature même des choses. Le moyen produit fatalement ses résultats : il ne pourrait en être
est au moyen de ce que Spencer appelle la ségrégation. L’adaptation a produit des agrégats d’éléments hétérogènes : or, « si un
qui réunit les semblables en systèmes distincts : c’est ainsi que se produisent l’ordre et l’unité. Tels sont les principes de l’
ses théories ont de fondé. L’harmonie entre l’être et son milieu est produite , dit Spencer, par une adaptation nécessaire et mé
. Mais comment admettre que le seul besoin qu’il a de ces organes les produise  ? Et en fût-il ainsi, ne serait-ce pas plutôt une
ue déplacée ; ou les modifications nécessaires à l’adaptation ont été produites par le hasard ; les choses se sont produites de t
s à l’adaptation ont été produites par le hasard ; les choses se sont produites de telle façon et non de telle autre parce que ce
considérer Dieu comme cause du monde mais de quelle façon cette cause produit -elle son effet, voilà ce qui est en question. D’a
conséquence d’un bien pour le monde entier. Ainsi, les lois du monde produisent un cataclysme qui fait souffrir quelques hommes,
d’opinion personnelle. Le plaisir n’est donc pas in medio, prêt à se produire chez tous les hommes en quantité supérieure à la
39 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
férentes ? Pouvons-nous croire que la sélection naturelle réussisse à produire , d’un côté, des organes de peu d’importance, tels
ouvons-nous expliquer que les espèces croisées soient stériles, ou ne produisent qu’une postérité inféconde, tandis que la fertili
originelle, ainsi que toutes les variétés transitoires qui ont dû se produire successivement entre son état passé et son état p
en jusqu’à ce que des variations favorables se présentent et qu’il se produise dans l’économie naturelle de la contrée une lacun
ues-unes des anciennes espèces indigènes : les nouvelles formes ainsi produites et les anciennes qui ont persisté agissant et réa
ce sens étant utile et ayant toute chance de se propager, aient enfin produit un Écureuil volant parfait. Considérons maintenan
ensibles à la lumière, et de même à ces vibrations moins subtiles qui produisent le son. Dans la recherche des degrés successifs d
naturelle, constamment à l’affût de toute altération accidentellement produite dans les couches transparentes, pour choisir avec
s diverses, peuvent, de quelque manière et en quelque degré, tendre à produire une image plus distincte. Nous pouvons supposer e
ssitôt abandonnée et détruite. Chez les êtres vivants, la variabilité produira les modifications légères de l’instrument naturel
ent quelquefois plus fertiles que les autres. Si la plante cessait de produire des fleurs normales, et l’on a observé ce phénomè
e des femelles. Au surplus, quand une modification de structure s’est produite pour la première fois par l’une des causes que je
a parturition. En général, nous ne savons rien des causes qui peuvent produire ces variations légères et de peu d’importance qui
estiques, que cependant nous considérons généralement comme ayant été produites par voie de génération ordinaire, nous ne devons
l’organisation tout à fait indépendamment du bien qu’elles pouvaient produire . La corrélation de croissance a sans doute joué u
ions utiles dans un seul organe auront eu souvent pour conséquence de produire dans les autres divers changements sans utilité d
d’aucune utilité. Les effets de la sélection sexuelle, lorsqu’ils ne produisent qu’une beauté extérieure qui plaît aux femelles,
eur offre l’organisation des autres. Mais la sélection naturelle peut produire et produit souvent des organes directement nuisib
organisation des autres. Mais la sélection naturelle peut produire et produit souvent des organes directement nuisibles à d’aut
sur un tel sujet et sur d’autres analogues. La sélection naturelle ne produira jamais chez un être rien qui lui soit nuisible, c
our le bien de chaque individu. Ainsi que l’a remarqué Paley, elle ne produira donc jamais un organe ayant pour but de causer de
antes et d’animaux venant d’Europe. La sélection naturelle ne saurait produire la perfection absolue ; et, autant que j’en puis
venin originairement destiné à remplir un tout autre but, tel que de produire des excroissances sur les tissus végétaux, soit d
aucoup d’organes et leurs états intermédiaires montrent qu’il peut se produire d’étonnantes métamorphoses dans les fonctions. Pa
ncurrence que ses habitants se font les uns aux autres ; elle ne peut produire qu’une supériorité relative dans la bataille de l
élevé d’autant. Mais la sélection naturelle ne saurait nécessairement produire la perfection absolue ; et, autant que nous en po
du bec des oiseaux en général ; et le bec membraneux d’un autre a pu produire quelque chose d’approchant du bec du canard ou de
ne sélection sévère des variations les plus extrêmes, procédé qui put produire , dans un laps de temps relativement assez court,
le savant physicien, réside dans les états électriques opposés qui se produisent par les actions chimiques de la nutrition du musc
le, et même tout tissu organisé a pu être plus ou moins électrique et produire de faibles décharges, de même que chez les animau
ion des organes, la plupart des muscles ont pu perdre leur faculté de produire des courants, tandis que cette faculté se concent
ent lié à sa vie. De même que l’organe électrique, séparé du poisson, produit encore des décharges électriques, de même les seg
nnent lumineux, et cette cause-ci pourrait encore, dans quelques cas, produire une certaine phosphorescence sur la mer ; le peu
40 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
ion, une façon de sentir, de penser ou d’agir qui ne s’est pas encore produite . Elle est une systématisation nouvelle d’un certa
organisé déjà préexiste, en un sens, à toute invention. Le besoin de produire une œuvre n’est pas moins réel chez un artiste qu
néral de manger un mets savoureux qui préexistait à elle et tend à la produire . Il se forme ainsi chez lui, si l’expérience réus
e jeu d’idées, d’images et de désirs qui accompagne l’invention ou la produit , avec ses décompositions et ses recompositions, d
st pas arrivé à comprendre comment les variations supposées ont pu se produire , il lui manque l’explication, le lien logique qui
n n’en demeure pas moins identique. Toujours une synthèse nouvelle se produit , qui élimine certaines parties des éléments en pr
est déterminée en partie, dans ce cas, par une réaction. Le besoin de produire une œuvre, le désir de plaire aux lecteurs, le se
aintenant les systèmes se succèdent simplement autour de l’impression produite  ; l’identité ou l’analogie du sentiment suggéré p
entiment suggéré par l’événement extérieur et du sentiment que tend à produire la tendance qui doit se compléter par la création
propre, comme l’émanation logique de l’esprit, de la tendance qui la produit et qui vibre selon sa nature sous le choc extérie
t : « Je me souviens de cette matinée comme si c’était hier. » Il se produit ainsi très souvent, à l’origine des œuvres d’art
it, à les trouver semblables au type idéal qu’il s’est formé. Cela se produit au moins assez fréquemment. L’illusion artistique
as nécessaire que l’idée neuve qui apparaît dans une conscience doive produire à la longue une œuvre d’art ou un système scienti
gré de difficulté du travail, c’est la tristesse ou le plaisir qui se produit . Encore faut-il que le trouble atteigne pour cela
est généralement pas elle qui les évoque. Ils sont en bien des cas le produit du jeu spontané, quoique surveillé, des idées et
nt la tendance dominante est spécialisée par l’invention même qu’elle produit . Nous voyons que la forme de l’ensemble ne se des
tion nous montrera tout à l’heure comment cette influence des détails produit parfois des transformations et des déviations de
ne se manifestait pas à la conscience, c’est l’analogue de ce qui se produit dans une tendance organique, quand la vue d’une b
araît intervenir d’une manière efficace pour permettre à l’idée de se produire et pour l’éprouver une fois produite. La réponse
ce pour permettre à l’idée de se produire et pour l’éprouver une fois produite . La réponse n’est pas toujours la conclusion logi
s éléments et ne faisait un choix parmi les produits de ce jeu, il se produirait des divagations sans lien entre elles, des éparpi
on. Chapitre V. Invention, imitation et routine L’invention ne produit pas toujours une œuvre d’art ou de science. Elle
tous de la routine, si, ainsi qu’il est permis de le croire, il ne se produit jamais ni un commencement, ni un recommencement a
ont se sert l’inventeur pour réaliser son invention, pour incarner et produire sa pensée, il est bien obligé de les prendre tels
instruments et bien des choses encore. Leurs auteurs ne pouvaient les produire qu’en s’assimilant une foule d’invention faites a
l’imitation se rapproche beaucoup plus de la routine, lorsqu’elle se produit à la façon des réflexes (par exemple dans l’échol
associations d’idées ordinaires et créer une conception neuve, il se produit un phénomène spécial plus ou moins net et plus ou
restait incertain et impuissant devant l’idée, jusqu’au moment où se produit la crise, parfois accidentelle, qui représente, d
va devenir le principe d’un automatisme nouveau, comme l’invention va produire une méthode assujettissante. Et comme il est des
dit et se développe lentement et sûrement, puis on la voit un jour se produire au dehors dans un long ouvrage où l’imprévu fait
ment. Mais déjà, d’une manière moins forte, le même phénomène s’était produit . La surprise de Darwin en remarquant les rapports
ion le chemin que l’esprit devait parcourir. Pendant des années il se produit beaucoup de faits, plus ou moins importants, qui
ë, la première de toutes les considérations, c’est celle d’un effet à produire . Ayant toujours en vue l’originalité car il est t
donc fait choix d’un sujet de roman et ensuite d’un vigoureux effet à produire , je cherche s’il vaut mieux le mettre en lumière
rcément amené à choisir les dimensions de son poème et l’impression à produire , l’usage du refrain, la nature de ce refrain et s
ndre beaucoup trop l’influence du raisonnement. Si le raisonnement ne produit pas toujours l’idée, au sens où pourrait l’entend
it de négation. Mais il faut aller plus loin ; le raisonnement tend à produire l’invention parce que les idées qu’il présente à
ous ceux-là l’invention même a relativement, plus que l’esprit qui la produit , le caractère de l’originalité. Il n’en est pas d
nt expliquer ou simplement raconter leurs créations, comme elles sont produites par un mécanisme bien systématisé et qu’ils sont
hommes ; de là l’intérêt singulier qui s’attache aux synthèses qu’ils produisent . L’évolution de l’invention cesse alors de ressem
aît en différer si fort. Et ici l’invention se présente bien comme le produit d’un véritable instinct. Nous avons parcouru la s
mpression lumineuse, vision d’un paysage que je regarde, ou phosphène produit par une pression, mon invention n’est pas considé
appréciable, comme fait le nerf optique par exemple, et paraît ainsi produire spontanément des inventions qui ne seraient que l
st un pas identique, en lui-même, au premier, et qui requiert pour se produire , des conditions analogues, que le développement d
t la tendance organisée, à fonctionnement presque inconscient, qui la produit  ; mais précisément pour qu’il y ait invention il
ne soit pas tout à fait habituel ou instinctif, et qui aboutisse à un produit ne ressemblant aux produits précédents que par de
réparés dans l’esprit ou ne se présentent pas au bon moment. Il ne se produit pas précisément ou il ne se produit pas régulière
ntent pas au bon moment. Il ne se produit pas précisément ou il ne se produit pas régulièrement des raisonnements qui ne laisse
es de M. Roger Dumas que j’ai déjà citées, on peut voir comment s’est produite l’évolution d’une pièce de vers. Au début une imp
evient une cause d’associations systématiques nouvelles, d’inventions produites toujours par le même procédé. Le jeu plus ou moin
n long processus tout à fait analogue à celui par lequel d’autres ont produit des théories ou des œuvres d’art, avec les mêmes
ème qui vient succéder au premier, c’est une anarchie générale qui se produit . Résultat et expression de l’absence d’une direct
qui composent soit la tendance primitive, soit l’œuvre même qu’elle a produite , soit les matériaux qui vont être assimilés, etc.
inspirée pourront se transformer. Sans eux c’est un avortement qui se produirait ou même une continuation hypocrite du premier dév
ne, ou avec ce qui le suit, c’est le développement régulier qui va se produire , ou c’est la transformation. Il ne faut pas, bien
n entendu, ne voir que de l’invention dans tous les phénomènes qui se produisent ainsi ; l’invention est partout, mais nous avons
avec eux dans un tout mal systématisé, c’est une déviation qui s’est produite . L’œuvre a évolué, s’est développée, mais il s’es
ance déjà affermie, à quelque sentiment assez fort, si elle n’est pas produite plusieurs fois de suite dans l’esprit par une com
ur achever une page sans avoir été distrait, et mes distractions sont produites par mes rêveries… Chaque fois que je cherche à fi
la vie indépendante des éléments psychiques, nous voyons comment elle produit à chaque moment des arrêts et des déviations, et
sait à l’esprit des éléments, qui, saisis par l’idée directrice, vont produire un germe ou un développement d’invention. La déco
’elles le paraissent. Au fond c’est toujours la même opération qui se produit . D’une part le jeu indépendant des éléments psych
non seulement à ne pas se laisser entraîner par les déviations qui se produisent à chaque instant, mais encore à les provoquer, à
ppement ou l’avortement que la transformation ou la déviation peuvent produire , se traduit toujours, sous ses diverses formes, p
ation de leurs rapports. Souvent le développement et son contraire se produisent à des degrés divers dans un même ensemble psychiq
lièrement entre elles et avec la première, c’est une évolution qui se produit , sinon c’est un développement par transformation
jusqu’à considérer l’invention comme une déviation de la routine qui produira plus tard une nouvelle routine supérieure à la pr
u’elles ont eu fait toutes les provisions nécessaires n’ont jamais su produire l’idée capable d’en profiter Quelques-unes peut-ê
au sens le plus général du mot, à la nouveauté des phénomènes qui se produisent . Réciproquement un esprit inventeur présentant na
, en grande partie, une répétition, une routine, où la finalité s’est produite peu à peu, où l’invention se réduit à un minimum,
onique. Dans les analyses qu’elle nécessite, dans la synthèse qu’elle produit , presque toujours quelque élément disparaît qui d
tout à fait différentes. On sait ce qu’un germe d’idée est capable de produire quand on l’a éprouvé avec des cerveaux d’ignorant
41 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
liquée, la synthèse chimique sont des arts. Si le savant peut parfois produire quelque chose de matériellement nouveau dans le m
naîtra viable, et de même si le cerveau d’un poète ou d’un romancier produira un type viable, un être d’art capable de subsiste
enne ainsi un travail ; tout jeu, dès qu’il est raisonné et cherche à produire un résultat donné, constitue lui-même un travail
cieuse, c’est mener la vie de courtisane occupée à sa fantaisie, mais produire  ! mais accoucher ! mais élever laborieusement l’e
s qu’aucun d’eux soit une simple reproduction, une copie de lui-même. Produire par le don de sa seule vie personnelle une vie au
cultés, surtout des facultés synthétiques (imagination et amour), qui produisent l’invention, soit par le développement extraordin
des espèces par un accident dans la génération individuelle qui s’est produit en un sens favorable aux conditions de la vie ; l
orable à la nouveauté et à l’invention de choses nouvelles ; une fois produit , cet accident heureux n’aboutit pas à une transmi
l et intellectuel préexistant, il n’est pas lui-même le pur et simple produit du milieu. Le propre du talent médiocre, c’est d’
e toutes ces circonstances s’expliquent par les raisons mêmes qui ont produit l’œuvre : le génie intimement lié avec le caractè
re, et la matière conditionne toujours la forme. Pourtant, elle ne la produit pas ni ne l’impose entièrement ; la marque du gén
lure d’une œuvre donnée à la société au milieu de laquelle elle s’est produite , si on veut sortir des généralités et des banalit
roupe ; une littérature exprime une nation non parce que celle-ci l’a produite , mais parce que celle-ci l’a adoptée et admirée,
nt admirées, et de l’organisation particulière des hommes qui les ont produites . L’histoire littéraire et artistique d’un peuple,
éussi des chaînes de phénomènes préexistants, encore faut-il qu’il se produise des conséquences nouvelles, originales, des accid
ptions fécondes dues à la rencontre des lois générales et destinées à produire elles-mêmes, par la répétition, par l’imitation e
a mis au jour Hegel et Gœthe, comme un même moment du génie anglais a produit le théâtre brutal de Wycherley, les grossières sa
42 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
s ondes réfléchies rencontrent de nouvelles vagues qui arrivent et le produit des deux est une vague stationnaire, formant pour
e est toujours un processus triple. Chaque processus psychique est le produit d’un travail sensoriel, d’un travail cérébral et
rellement que l’impression, tant qu’elle n’atteint pas le cerveau, ne produit aucune sensation ; et si un animal privé de cerve
point réellement des sensations, mais des impressions sensitives qui produisent des actions réflexes, sans conscience de la part
nt constamment mélangées, qu’on s’étonne d’entendre dire que l’une se produit sans l’autre247. En dépit des difficultés verbale
tre dans l’esprit que toute excitation d’un centre nerveux quelconque produit une sensation, et que la totalité de ces excitati
xe, plus la transmission d’une impression au cerveau, et c’est ce qui produit la sensation ; dans l’animal décapité, nous voyon
prouve rien ou prouve trop. Une action peut être sensationnelle, sans produire ce sentiment secondaire, ordinairement appelé « c
faits, dit M. Lewes261, mais je fais remarquer que dans ce cas il se produit une division de l’axe cérébro-spinal en deux cent
tivité sensitive, et ont souvent parlé de l’esprit comme étant un pur produit des cinq sens. » L’exemple le plus frappant est l
ie est la somme de l’organisme vital ; que les divers organes peuvent produire séparément des fonctions spéciales, soit vitales,
s bien des années de méditation, et avec cette hésitation naturelle à produire tout ce qui n’est pas susceptible de preuve265. »
re a disparu. Pour que ces sensations ne soient pas considérées comme produites par des objets réels, présents, que faut-il ? une
fants, la postérité des hommes de génie si souvent médiocre. Périclès produit un Paralos et un Xanthippos. L’austère Aristide p
cre. Périclès produit un Paralos et un Xanthippos. L’austère Aristide produit l’infâme Lysimaque. Le puissant esprit de Thucydi
deux scrofuleux engendrent un enfant sain, que des parents irascibles produisent un caractère doux, que deux idiots donnent naissa
il n’y a absolument aucune preuve que ce processus nerveux précède et produise sa sensation. Si cela était, la loi de conservati
se transforme en sensation, sans spécifier où le nouveau phénomène se produit  ; il le laisse flottant dans le vague et se conte
43 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
n nous nos diverses sortes de connaissances. II. Exemples. — Illusion produite par le théâtre. — Illusions d’optique. — Illusion
apparence. Deux procédés principaux sont employés par la nature pour produire les opérations que nous appelons connaissances :
édiaire et porte sur l’antécédent. Pour que le jugement affirmatif se produise , il suffit que l’intermédiaire se produise ; peu
le jugement affirmatif se produise, il suffit que l’intermédiaire se produise  ; peu importe que l’antécédent existe ou n’existe
cédents ne précèdent la sensation que d’ordinaire. Si la sensation se produit en leur absence, la perception affirmative naîtra
final que d’ordinaire ils provoquent en nous par un intermédiaire se produit en nous sans qu’ils existent. Leur intermédiaire
obstacle ultérieur, pour que la perception ou jugement affirmatif se produise , il faut et il suffit que la sensation ou action
faut et il suffit que la sensation ou action des centres sensitifs se produise . — En ceci, les opérations mentales ressemblent a
ance au même fantôme interne, et le simulacre de tête de mort, qui se produit en nous pendant l’hallucination proprement dite,
t, qui se produit en nous pendant l’hallucination proprement dite, se produira aussi en nous pendant la perception extérieure, a
i les sensations visuelles, auditives et tactiles qui en ce moment se produisent en nous par l’entremise des nerfs, se produiraien
qui en ce moment se produisent en nous par l’entremise des nerfs, se produiraient toutes dans le même ordre, mais sans l’entremise
ouer sur un instrument de musique un air déterminé, alors qu’il ne se produit aucun son ». La parole évoque dans le patient les
les et musculaires que j’emploierais pour reconnaître l’endroit où se produit l’ébranlement nerveux. Il suit de là que, dans to
le retour de la raison. Mais elles n’étaient plus continues et ne se produisaient guère que le matin, aussitôt après le lever. « Mo
44 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
ns tour à tour tous nos organes de la manière la plus complexe, il se produirait en nous une sorte de pléthore nerveuse, suivie d’
icien, le peintre éprouvent un plaisir suprême à créer, à imaginer, à produire ce qu’ils contemplent ensuite. L’auditeur lui-mêm
rer ? — Pour notre part nous croyons qu’un désir, un amour quelconque produit dans tout notre être une excitation diffuse qui e
ussi est-elle d’une utilité encore lointaine et générale, car elle ne produira son effet que quand l’heure du désir sera venue.
r, besoin réel non moins que jeu et virtuosité. Aussi l’art tend-il à produire des actions de même nature que celles qu’il expri
ours de Mirabeau ou de Danton, improvisé dans une situation tragique, produisait moins d’effet esthétique sur l’auditeur qu’il n’e
agique, produisait moins d’effet esthétique sur l’auditeur qu’il n’en produit sur nous. Nous aurions plus de plaisir à traduire
os jours, fabriqué des corps nouveaux ; si l’art humain pouvait ainsi produire des êtres vivants au lieu de peindre la vie, il n
art supérieur qui agit sur des êtres vivants, n’a qu’un but, celui de produire les types les plus parfaits, les plus irréprochab
ssifs en avant et en arrière, des lignes plus ou moins ondulantes qui produisent le rythme. Le rythme ou l’ordre n’est donc pas, à
grâce, en effet, suppose une certaine détente des muscles, qui ne se produit guère chez l’animal qu’à l’état de repos, de vie
ntiment esthétique, l’art est tout autre chose que la morale : il s’y produit ce qui se produirait dans la musique si la musiqu
, l’art est tout autre chose que la morale : il s’y produit ce qui se produirait dans la musique si la musique s’adressait à des g
admirons davantage. Au contraire, le mépris moral ne tarderait pas à produire le dégoût esthétique si, par une réaction nécessa
thétiques, comme celle de la vue et de l’ouïe, sont la ride passagère produite par un caillou jeté du bord. Ne semble-t-il pas a
es si désagréables, c’est que, comme l’a montré Helmholtz, elles sont produites par un croisement des ondes sonores, qui se détru
t au point d’intersection ; de là des intermittences dans le son, qui produisent sur l’oreille un effet analogue à celui que produ
ns le son, qui produisent sur l’oreille un effet analogue à celui que produit sur l’œil la vacillation d’une lampe ou le passag
rnit-elle un plaisir plus délicat, plus esthétique que la faim ; elle produit , en effet, une réparation plus immédiate ; lorsqu
mais regardé de tableau, la riche gamme de couleurs d’un Delacroix ne produira qu’une impression simple et confuse. Cependant, t
x. Mais les poètes sont moins systématiques que les philosophes. Pour produire le maximum de l’émotion esthétique, loin de se se
: par exemple, un instrument tranchant qui pénètre dans les chairs ne produit tout d’abord qu’une vive sensation de froid18 ; l
ses trois formes à la fois (sensibilité, intelligence et volonté) et produit le plaisir par la conscience rapide de cette stim
tablir la règle pratique suivante pour l’art et la poésie : l’émotion produite par l’artiste sera d’autant plus vive que, au lie
ion par le poète d’une sensation visuelle, indifférente en elle-même, produise tout son effet sur l’esprit du lecteur, il faut a
culier, ayant pour fin la vue. Dans la poésie, l’image fournie est le produit de la coopération de tous nos sens et de toutes n
u’une simple différence de degré et d’étendue, voici ce qui tend à se produire et se produira toujours davantage dans l’évolutio
fférence de degré et d’étendue, voici ce qui tend à se produire et se produira toujours davantage dans l’évolution humaine La jo
e l’âme, dans la sphère des instincts sympathiques et sociaux, ils ne produisent qu’une jouissance trop étroite. Mais nous pouvons
en viendrez à comprendre qu’une sorte de sélection à rebours pourrait produire l’infirmité et la laideur. L’organe actif par exc
re que les langues anciennes et méridionales, naturellement colorées, produisaient naturellement « poètes et peintres », tandis que
ut se passer des périodes de fermentation sourde qui l’ont précédé et produit . Loin de blâmer l’existence des arts populaires,
que entre les hommes ; cette égalité politique et économique tendra à produire une égalité intellectuelle, une élévation des pet
prouvent nullement, c’est que l’égalité des droits politiques tende à produire l’égalité des cerveaux et des aptitudes. Examinon
convulsions aux électeurs encore naissants. Le jour où la démocratie produirait chez le peuple qui en aura fait sa forme de gouve
ous devons examiner. L’artiste demande avant tout, pour travailler et produire , la liberté : il l’a sous un gouvernement démocra
tements et les dépenses inutiles de la force, cherche par cela même à produire la continuité et l’aisance dans les mouvements de
dans la vie que la force est le plus épargnée, c’est là le foyer qui produit le plus en dépensant le moins ; or la vie est l’i
’où nous étions habitués à regarder les hommes et les choses, qu’elle produise ainsi des effets de lumière nouveaux, nous étonne
ts profonds et durables qui dominent ces faits et ont contribué à les produire . Ne retrouve-t-on pas, exprimés dans les légendes
force qui réunit ses éléments était tout à coup mise en liberté, elle produirait un éclair ! Un simple tas de neige devient une me
calcul, la patience, la méthode, la bonne volonté sont impuissants à produire une grande œuvre : dans la morale, la bonne volon
l’instinct au génie poétique et affirmer avec M. Renan que l’art, ce produit spontané des premiers âges de l’espèce humaine, t
er « traversé par des lignes de forces » dont le tremblement sans fin produit la lumière et la chaleur à travers « l’immensité 
conditions dans lesquelles l’œuvre des Raphaël et des Rubens a pu se produire  ; mais la plus essentielle de ces conditions, apr
des sentiments humains L’imagination et l’instinct du génie, pour produire , doivent être excités et fécondés par le sentimen
tobiography), reconnaît que l’analyse a une « force dissolvante » qui produisit en lui une crise bien connue de désespoir : « L’a
ler, Lamartine ou Hugo27. Comment la vue du ciel étoilé, par exemple, produirait -elle la même impression morale sur un moderne que
il éveillera notre pitié. Déjà, au dix-septième siècle, tendait à se produire cette généralisation du sentiment, non moins poét
deur de l’amour, pour Musset, se mesure à la douleur même que l’amour produit et laisse en nous : aimer, c’est souffrir ; mais
ne une forme. L’idée, loin d’étouffer l’image, contribue souvent à la produire  ; la science établit sans cesse entre les choses
èce. À une période ultérieure, une sorte de division du travail s’est produite dans la pensée humaine. On a vu des poètes qui n’
expressions figurées, de mots images que ce dernier avait contribué à produire . Ce sont des tempéraments de poètes qui ont accom
temps que le rythme épargne ainsi de l’effort pour l’intelligence, il produit un plaisir spécial pour la sensibilité. On sait l
s blancs une harmonie incontestable, elle est encore trop vague : ils produisent sur l’oreille une impression très analogue à cell
corneille, j’ai faim avec génovéfain, etc. Ajoutons que l’impression produite par le rapprochement de mots disparates, rapproch
phrases mal équilibrées où les consonances sembleront nécessairement produites par le hasard. Si le propre du vers, comme nous l
propre du vers, comme nous l’avons vu plus haut, est d’exprimer et de produire l’émotion, d’aller au cœur, il est clair que le c
ntre-temps ne supprime en aucune façon la mesure ; l’impression qu’il produit vient précisément de ce que l’oreille, ayant le s
e chose de nouveau se trouve dans ce vers : une image, une idée a été produite par un procédé tout musical, sans le secours des
u puits, son œil s’y plonge50… Dans ces exemples, où le contre-temps produit au milieu du vers une harmonie nouvelle, nous obs
. (Malherbe.) Si un vrai poète s’emparait de ce rythme, il pourrait produire le plus grand effet ; car ces deux césures se suc
jours l’air d’un alexandrin manqué ; l’inégalité des deux hémistiches produit l’effet d’une dissonance revenant sans cesse. Pou
rimant que deux à deux : ces vers, s’ils rimaient tous entre eux, ne produiraient -ils pas meilleur effet ? Le vers de quatorze pied
ées, les fraternisées, les batelées, les couronnées et tant d’autres, produisaient de charmantes surprises pour l’oreille et pour l’
rrespondants, mais à l’hémistiche de tout autre vers placé entre eux, produisait de jolis effets d’harmonie, et en même temps elle
revenir. Presque toujours, dans les périodes où l’art vieillit, il se produit un retour vers l’enfance même de l’art59. Tandis
gulier, à les faire disparaître et revenir tour à tour, comme cela se produirait si l’on faisait tourner devant nous un disque bar
s posé, nous comprendrons vite comment l’identité des voyelles tend à produire l’identité de la consonne qui suit. Si je prononc
le but essentiel de la rime. La voyelle émise, avec l’accord qu’elle produit , l’esprit reste sur une idée de ressemblance plut
cord parfait après une série d’accords de septième ; de même, rien ne produit plus d’effet que tel vers de Musset éclatant par
poète une influence psychologique qu’il est curieux d’étudier ; elle produit sur son esprit plusieurs effets distincts, que no
ose de supérieur encore à l’admiration : c’est l’émotion, et il ne la produit qu’en s’oubliant lui-même, en ne faisant plus sen
la rime, le poète rapproche deux images qui semblent discordantes, il produit souvent ainsi des contrastes de couleur qui donne
les, où le heurt d’images rapprochées par le simple hasard de la rime produit des couleurs crues comme certains paysages d’Orie
’une, on peut prévoir l’autre : comment cette monotonie de la rime ne produirait -elle pas une monotonie, une banalité de la pensée
latine ou de notre propre poésie classique, un fait analogue s’était produit  : la recherche du mot avait remplacé celle de l’i
re quelque chose de contradictoire et de choquant, puisque, fait pour produire l’émotion par sa forme rythmée, il tend à la détr
 de Banville, mais elle le raccourcit67. Ensuite, si l’émotion tend à produire un rythme dans le langage, elle tend à rythmer la
qui fait le moins d’effet : mille pieds de terrain plat sont loin de produire , comme le remarque M. Fechner et comme l’avait dé
beaux-arts, p. 80). 16. Déjà, dans le protoplasma, des réactions se produisent sous l’influence de la lumière. Toute matière ani
i bien doués, et de diverses races, si l’explosion de l’admiration se produirait aussi vite chez eux, devant une beauté incontesta
qui charme le plus. Le Niagara même, vu dans la première jeunesse, ne produit guère une aussi forte impression que la petite ca
’est juste le contraire qui serait à craindre : Swallow-Fall pourrait produire l’impression du Niagara. Chez un tempérament comm
érament comme celui de M. Grant Allen, l’émotion esthétique, étant le produit de comparaisons et de réminiscences à demi-consci
elles que le romancier nous les montre, immobiles et démesurées, nous produisent aussitôt une impression plus morale encore que se
de la laideur du visage. Ce sont : 1° la proéminence de la mâchoire, produite dans une race par l’usage exagéré de cet organe ;
ourd’hui, aucun de nous n’est capable de se représenter l’effet qu’il produisait exactement sur l’oreille : les hexamètres alleman
rses positions de la bouche suffisent à modifier le timbre de la note produite , en amenant avec des différences d’intensité les
être respectée dans la rime, précisément parce que la rime cherche à produire sur l’esprit l’impression du semblable. Ajoutons
45 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
de preuves tout à fait décisives que la méthode expérimentale, qui a produit de si beaux résultats dans la physique et dans la
ondes sont celles où le savant passe de l’observation à l’expérience, produit lui-même les phénomènes qu’il veut étudier, en ch
quels sont ces phénomènes élémentaires et à quelles conditions ils se produisent . Il faut bien distinguer deux opinions : l’une ve
celle qui lui est essentiellement liée ; quand elle l’a trouvée, elle produit ou supprime le phénomène à volonté, ce qui n’aura
ictoires, car une même cause dans les mêmes circonstances ne peut pas produire deux phénomènes contraires. Lorsque deux expérime
t sous l’influence de certains excitants ; mais jamais on ne verra se produire chez eux un mouvement absolument spontané. La fib
nchaînement, ce milieu intérieur, si nécessaire à l’organisme, est le produit de l’organisme. C’est le corps vivant qui se fait
oit, il est certain que dans l’être vivant aucun phénomène ne peut se produire sans certaines conditions physico-chimiques, et q
énomène physico-chimique sans lequel aucun phénomène vital ne peut se produire . Il y a donc un circulus vital, mais qui n’a pas
éterminante. Un phénomène dont on ne pourrait donner la raison serait produit par le pur hasard. Il ne suffit pas même d’admett
int un phénomène qui ne serait le phénomène de rien, ou qui ne serait produit par rien. Il lui faut un au-delà, un noumène, com
ité productrice, tandis que les phénomènes ne sont que des apparences produites . Quant à la réduction possible et ultérieure de t
sa propre science tout est déterminé, c’est qu’aucun phénomène ne se produit sans une condition précise, toujours la même pour
46 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
en vertu de sa constitution, et par une nécessité intérieure ; il en produit d’autres qui le remplacent, et ainsi de suite. Ce
. On peut donc dire qu’il est leur substance. Il est la force qui les produit  : on peut donc dire qu’il est leur cause. Supposo
s géométriques, en dehors du temps et de l’espace. Chaque bluet qu’il produit est limité, puisqu’il est distinct de tous les au
du bluet. Il est créateur, et tire de lui-même tous ces bluets qu’il produit  ; car c’est lui-même qui devient chacun d’eux. Ce
eloppement, entre dans la variété, dans le fini, dans l’imparfait, et produit tout ce que vous voyez autour de vous36. » 2° Pré
tant que cause absolue, à ce titre, selon moi, il ne peut pas ne pas produire , de sorte que la création cesse d’être inintellig
’a pas manifestée, c’est une unité stérile. Mais aussitôt qu’elle l’a produite , c’est une unité riche de ses propres fruits, dan
accumulées depuis trente ans. Puisque nous n’avons d’autre but que de produire la perfection morale, nous dirons qu’il n’y a d’a
o, Gorrége, le Titien, Rembrandt et Rubens. Cette morale qui vient de produire toute notre philosophie, nous allons la fonder su
a véritable souveraine, qui essaye d’anéantir tout ce que sa rivale a produit . Les forces qui gouvernent l’homme sont semblable
47 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
aime à croire qu’il reste ce qu’il est pendant tout le temps qu’il se produit . Pourtant, un léger effort d’attention me révèler
évoir exactement ce que serait le portrait, car le prédire eût été le produire avant qu’il fût produit, hypothèse absurde qui se
erait le portrait, car le prédire eût été le produire avant qu’il fût produit , hypothèse absurde qui se détruit elle-même. Ains
orme, en tout cas se modifie, sous l’influence même des oeuvres qu’il produit , ainsi chacun de nos états, en même temps qu’il s
des cellules dites sexuelles, à peu près indépendantes, le pouvoir de produire à nouveau le tout. Mais quelque chose de ce pouvo
ant elles font partie intégrante de notre vieillissement. Si elles se produisent à un âge déterminé, et en un temps qui peut être
s, par exemple, en montrant que des variations importantes peuvent se produire brusquement et se transmettre régulièrement, font
de ces causes, on arriverait à expliquer par elles la forme qui s’est produite  : de la prévoir il ne saurait être question 8. Di
l’on connaissait, dans tous leurs détails, les conditions où elle se produira  ? Mais ces conditions font corps avec elle et ne
ce une situation qui est unique en son genre, qui ne s’est pas encore produite et ne se reproduira jamais ? On ne prévoit de l’a
se juxtaposent simplement des éléments censés immuables, où il ne se produit que des changements de position, où il n’y a pas
d sur elle, comment pourrait-on se la figurer donnée avant qu’elle se produise  9 ? Tout ce qu’on peut dire est qu’elle s’expliqu
produise 9 ? Tout ce qu’on peut dire est qu’elle s’explique, une fois produite , par les éléments que l’analyse y découvre. Mais
énéralité pour qu’elle donne naissance à une espèce nouvelle, elle se produit à tout moment, continue, insensible, dans chaque
cherche le même, afin de pouvoir appliquer son principe que « le même produit le même ». En cela consiste la prévision de l’ave
imie étudient, deviendraient, par rapport à ce mouvement vital qui se produit en profondeur, qui est transformation et non plus
hèses, ni celle qui affirme ni celle qui nie la possibilité de jamais produire chimiquement un organisme élémentaire, ne peut in
telligence, faculté de lier le même au même, d’apercevoir et aussi de produire des répétitions, cette réalité est sans doute cré
ardent les mêmes souvenirs d’enfance. Des bifurcations ont eu beau se produire , des voies latérales s’ouvrir où les éléments dis
’y avait pas trace de ces appareils au moment où la bifurcation s’est produite . Cette similitude serait naturelle, au contraire,
. Une accumulation de variations accidentelles, comme il en faut pour produire une structure compliquée, exige le concours d’un
iment compliqué ? Le principe du mécanisme est que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ». Ce principe n’implique pas to
as particulier où les causes demeurent visibles dans l’effet qu’elles produisent et en sont les éléments constitutifs. Que deux pr
t de transformation. Quand arrive la période de « mutabilité », elles produiraient des formes inattendues 27. Nous ne nous hasardero
il est trop évident qu’elles ne s’entendront pas entre elles pour se produire dans toutes les parties de l’organe à la fois, de
pas davantage, tant que les variations complémentaires ne se sont pas produites  : dès lors, comment se conserverait-elle par l’ef
t que les mêmes petites variations, en nombre incalculable, se soient produites dans le même ordre sur deux lignes d’évolution in
la vision, ait survécu. Encore faut-il que cette combinaison se soit produite . Et, à supposer que le hasard ait accordé cette f
une série de simples « accidents », ces variations brusques se soient produites les mêmes, dans le même ordre, impliquant chaque
ant des effets déterminés. Agissant d’une manière continue, elle a pu produire une variation continue dans une direction constan
gmentaire des organismes inférieurs : cette tache a fort bien pu être produite physiquement par l’action même de la lumière, et
isibles. Or, on n’aura pas de peine à me montrer que, si la lumière a produit physiquement une tache de pigment, elle peut déte
tes, Vanessa levana et Vanessa prorsa : une température intermédiaire produit une forme intermédiaire. On pourrait rapprocher d
des Mollusques, nous ferons remarquer que la rétine des Vertébrés est produite par une expansion qu’émet l’ébauche du cerveau ch
ourd’hui un certain nombre de biologistes. La variation qui aboutit à produire une espèce nouvelle ne serait pas une variation a
e ce que nous appelons d’ordinaire un effort, car jamais l’effort n’a produit devant nous la moindre complication d’un organe,
épilepsie sont suivis de l’élimination d’un corps toxique, capable de produire chez les animaux, par injection, des accidents co
echerches de Charrin ont abouti à montrer que le même effet peut être produit , par un mécanisme analogue, sur les spermatozoïde
ent de différences, à supposer que des efforts individuels eussent pu produire chacune d’elles en particulier. C’est dire que le
ation. J’entends par là que le fabricant retrouve exactement dans son produit ce qu’il y a mis. S’il veut faire une machine, il
nt. En réalité, la cause est plus ou moins intense, mais elle ne peut produire son effet qu’en bloc et d’une manière achevée. Se
48 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
re, et je le ferai naître en observant les cas particuliers où il se, produit . Regardez les dents, la langue, les glandes saliv
inition ses conséquences. Cette nécessité ou force amène, entraîne et produit des opérations, comme elle amène, entraîne et pro
ne, entraîne et produit des opérations, comme elle amène, entraîne et produit des conséquences. Qu’est-elle ? Un rapport. Un ra
t nécessaire, ce qu’on exprime en disant que le premier a la force de produire le second. La force n’est que la liaison ou dépen
s et distinctifs. Partout enfin la conclusion sera la même, et le mot produit par l’analyse désignera une portion, une combinai
e prouver, le réfuter et le limiter. « Le ciel de l’Italie inspire et produit les artistes. » Cela est douteux ; il n’est pas s
religion, l’aspect du sol et du ciel, on sait que cet amas de causes produit des gens d’imagination, ayant le don d’inventer e
t-elle appliquée sur lui ? Quelle espèce de transformation y a-t-elle produite  ? Vous voyez que ma traduction n’était pas complè
es ? Quelles facultés personnelles et quelles mœurs environnantes ont produit ce géant en goguette, ce métaphysicien ivre, cett
: voilà une partie du groupe moral qui entoure le fait physique et le produit . Chaque fait en histoire traîne après soi une sem
agissant, il a fini par découvrir les divers genres de sentiments qui produisent les divers genres de phrases, de formes, d’attitu
49 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
ardi lui aussi, mais il garde toujours un solide capital qu’il pourra produire à l’occasion pour couvrir ses billets ; et il sai
et de l’expérience de la race. Prétendre que l’expérience, qui est le produit de sa sensation et des lois de la conscience, pro
nce, qui est le produit de sa sensation et des lois de la conscience, produit elle-même ces lois, cela semble d’abord une absur
la sensation. » Et cela n’est point surprenant : la sensation est le produit d’une partie distincte du système nerveux, le cer
l’organisation de la rétine et de la peau qui veut que les vibrations produisent sur l’une la sensation de la lumière, sur l’autre
xprime seulement un rapport entre nous et le feu, un effet que le feu produira sur nous. Nous entendons le tonnerre : notre sens
n n’est pas une copie du phénomène ; elle exprime simplement un effet produit en nous par une certaine vibration de l’air. Il e
e par le feu n’est pas une copie du feu, soutiendront que l’apparence produite sur les yeux par le feu, est l’apparence réelle d
nce que nous nommons feu avec certaines sensations que nous voyons se produire , quand nous nous en approchons. Le monde considér
ai une connaissance certaine et immédiate. Mais, quand du changement produit j’infère l’existence de quelque chose qui n’est p
conduirait à soutenir que la conscience n’est rien que ces sensations produites dans l’organisme par les influences externes ; et
ps ou de l’âme. « Je n’entends pas, dit-il, que nos facultés sont, un produit de l’organisation, car ce serait confondre les co
a à résoudre. Comment déterminer si une manifestation mentale est le produit direct d’une faculté ou le produit indirect de de
i une manifestation mentale est le produit direct d’une faculté ou le produit indirect de deux ou plusieurs facultés ? Comment
tenu quelque temps la position d’une école. « Il est mort, mais il a produit quelques bons résultats, par le mouvement qu’il i
50 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
tomistes, donner le nom de glandes salivaires à toutes celles dont le produit se verse dans la cavité buccale. Car chez les ani
par une cloison appelée voûte palatine, la glande lacrymale verse son produit directement dans la bouche ; les glandes nasales
livaires postérieures, d’après le point où elles viennent déverser le produit de leur sécrétion. Selon une classification qui r
idienne est remarquable en ce qu’elle a lieu spécialement quand il se produit des mouvements de mastication. On a fait cette ob
perdition. C’est pour cette même raison encore que souvent la saignée produit le sentiment de la soif. Je dois signaler encore
s principaux de la sécrétion parotidienne, il nous reste à étudier le produit de la sécrétion en lui-même, c’est-à-dire la sali
ssion du liquide retenu dans ces conduits, de suintement salivaire se produire par la peau, comme cela a lieu chez l’homme. Peu
s n’avaient pas eu la salive parotidienne pure, mais mélangée avec le produit visqueux de glandules de la joue qui se déversent
s les conduits d’autres glandes et sur les parois de l’estomac, il se produit également, pendant le repos de l’organe sécréteur
se forme le plus souvent immédiatement après son écoulement, et il se produit en même temps une pellicule blanchâtre à sa surfa
ions dans les muscles masticateurs, on voit la sécrétion salivaire se produire aussitôt du côté correspondant. Ainsi, quand on e
ans la cavité buccale se distingue également par la spécialité de son produit et par les nerfs qui président à la sécrétion.
x autres, en raison de la conformité de structure des organes qui les produisent , qu’on ne s’était même pas donné la peine de véri
n galvanise le facial ou la portion motrice de la cinquième paire, on produit une sécrétion salivaire dans la parotide seulemen
une sécrétion salivaire dans la parotide seulement. On peut également produire une sécrétion salivaire dans la glande sous-maxil
omène, elle paraît bien simple : en galvanisant le bout central, nous produisons quelque chose d’analogue à l’impression gustative
n agit directement sur les filets qui se rendent dans le ganglion, on produit à l’instant une sécrétion très abondante. Au lieu
tre branche du nerf lingual, et nous galvanisons le bout central sans produire de sécrétion salivaire, tandis que le contact du
ns produire de sécrétion salivaire, tandis que le contact du vinaigre produit l’écoulement de la salive ; ce dernier effet a li
let glandulaire, nous avons coupé les nerfs de retour par lesquels se produisait l’action réflexe ; tandis qu’en excitant le bout
on déterminerait par là l’écoulement de la salive. Mais je n’ai rien produit . Cela prouverait-il qu’il faut absolument agir pa
déterminer une sécrétion de suc gastrique par action réflexe et l’on produit également une sécrétion de la glande sous-maxilla
us-maxillaire. Quand on pique certaines parties du pont de Varole, on produit aussi une sécrétion salivaire très abondante, et
, par exemple, qu’en piquant le plancher du quatrième ventricule pour produire le diabète artificiel, il arrive souvent, quand l
ube n’étaient pas parfaitement transparentes. Ainsi le vinaigre avait produit une sécrétion salivaire abondante, mais très inég
obstruction de ce canal. Nous ne voulons pas juger si l’affection se produit toujours par le même mécanisme, seulement nous vo
ulement nous voulons dire que, chez les animaux, il est impossible de produire des dilatations circonscrites du canal de Wharton
entique avec la sécrétion parotidienne, parce que les glandes qui les produisaient paraissaient avoir une structure anatomique analo
es glandes salivaires proprement dites, il faudrait pouvoir isoler le produit des différentes glandules buccales qu’on a dénomm
i les glandes mucipares. La glande de Nuck est dans le même cas, elle produit également un liquide visqueux, gluant, analogue à
Nuck. Le liquide qu’on trouvera alors dans la bouche sera évidemment produit par la sécrétion des autres petites glandes.   F
e liquide ainsi obtenu, seulement ils avaient négligé de détourner le produit de la glande de Nuck. Quoiqu’il en soit, voici le
e de 10 grammes d’eau distillée. Cette injection, faite lentement, ne produisit aucun accident, et la sécrétion salivaire recueil
e, vont nous servir à distinguer les tissus mêmes des organes qui les produisent , et à former des salives artificielles de même qu
pite un animal et qu’on vienne à exciter les nerfs de ces glandes, on produit encore une sécrétion abondante, alors qu’évidemme
rotidien ; ce qui prouve que ces deux glandes, bien qu’ayant l’une un produit de sécrétion visqueux, l’autre un produit de sécr
des, bien qu’ayant l’une un produit de sécrétion visqueux, l’autre un produit de sécrétion non visqueux, absorbent également bi
nt pas de prussiate de potasse. On observa toutefois que cette glande produisait moins de salive que celle du côté opposé dont le
une sorte d’altération que l’injection du prussiate de potasse aurait produite dans le tissu de la glande. En effet, l’animal ay
i encore qu’il y a des substances injectées qui ne s’absorbent pas et produisent la mortification de la glande : telle est la grai
réellement modifiée et la quantité de la substance est susceptible de produire des accidents. C’est ce que semble démontrer l’ex
précipitée par les eaux de chaux et de baryte, tandis que la seconde produit une vive effervescence par les acides et est abon
le de la muqueuse buccale, par la suppression de la cause qui l’avait produite . Dans cette dernière opinion, les phosphates terr
e de substance étrangère, et injectée dans les veines des animaux, ne produit aucun accident fâcheux. Eberle16 prétend que la f
rs, il se liquéfie. L’ébullition ne lui enlève pas sa viscosité et ne produit sur lui aucun changement. L’acide azotique concen
difier ; il en est de même du bichlorure de mercure. L’eau de chaux y produit des flocons blancs. Relativement à la quantité du
effet, la ligature du canal œsophagien au-dessous de la plaie n’avait produit rien de semblable, et les aliments sortaient touj
ve sur la fécule, et la comparer à la matière qui, dans les végétaux, produit la transformation de la fécule en sucre ; on a di
e, car le mélange de ces trois salives ne contenait évidemment pas le produit et la sécrétion des petites glandes buccales. Pou
es mêmes animaux opérait cette transformation, quoique cependant elle produisît une action moins énergique que la salive mixte de
mées en sucre, se changent bientôt en acide lactique ou butyrique, et produisent des éructations acides qu’on observe dans certain
ans que l’autre entrât en jeu. Ainsi, quand la sécrétion salivaire se produit , la sécrétion gastrique ne tarde pas à la suivre 
’on applique le galvanisme sur le bout inférieur du nerf coupé, on ne produit rien dans les glandes salivaires ; mais si l’on g
ec le conduit biliaire ; — k, pli de Vater ; — d, duodénum et saillie produite par les glandules de Brunner.   La disposition
ntermittente, comme la plupart des sécrétions intestinales. Ce suc se produit au moment où la digestion stomacale commence. Cet
et l’animal abandonné à lui-même, on entendit un bruit de soufflement produit par l’entrée et la sortie alternative de l’air, p
omen où le tube d’argent avait été placé. Voici par quel mécanisme se produisait ce phénomène. Les muscles abdominaux avaient été
r par la plaie, dont les lèvres rapprochées entraient en vibration et produisaient ce bruit de soufflet alternatif. Toutefois cette
urs par la plaie, et la présence de ce liquide prompt à se décomposer produisit un érythème avec excoriation de la peau du ventre
e l’opération, qui consiste à tirer au dehors une partie du pancréas, produit dans l’organe un état morbide qui change ordinair
édés que nous avons décrits plus haut, l’irritation persistante qu’on produit sur le pancréas donne souvent à la sécrétion un t
i eu l’occasion de rencontrer des chiens chez lesquels l’opération ne produisit pas de troubles dans les phénomènes de la sécréti
rique, étendus, ne coagulent pas le suc pancréatique. Les alcalis n’y produisent non plus aucun précipité, et ils redissolvent sa
recherches que nous avons faites à ce sujet, que la coloration était produite par la matière organique pancréatique, mais seule
s parois de l’intestin, mais reconnaissables à ce double caractère de produire la bile et le sucre. Il en est de même du pancréa
n arrive par suite d’une décomposition spontanée. Cette matière rouge produite par la décomposition du suc pancréatique persiste
cessivement fétide, a été traité par le sous-acétate de plomb qui y a produit un précipité abondant ; on a filtré, et le liquid
deur très putride. On y a ajouté alors du sous-acétate de plomb qui a produit un précipité brun, à cause de la formation du sul
ion une coloration rouge très intense par le chlore. Cette coloration produite par l’addition directe du chlore allait en diminu
parvenu à trouver que c’était la présence des carbonates alcalins qui produisait cet effet : car nous avons pris du suc pancréatiq
ndant les substances qui ont une action analogue à celle du chlore ne produisent pas le même effet sur le liquide pancréatique ; l
rfaitement purs, et nous avons vu alors que l’acide sulfurique pur ne produisait pas le même phénomène que nous obtenions avec l’a
furique impur ; nous avons vu ensuite que l’acide chlorhydrique impur produisait le même effet que l’acide sulfurique ordinaire, t
suc pancréatique qui est très ancien, l’addition de l’acide azotique produit un dégagement de gaz et l’apparition de la colora
y a pas à craindre, avec l’acide azotique, de dépasser le point où se produit la coloration, comme avec le chlore. Il est conve
ou naturellement fluide, comme de l’huile, nous verrons l’émulsion se produire d’une manière instantanée. Nous allons faire l’ex
mer un léger mouvement au mélange, pour que vous voyiez l’émulsion se produire aussitôt : et cette émulsion ne ressemble en rien
nt acide, furent additionnés de 1 gramme d’huile d’olive. L’agitation produisit un mélange momentané du suc gastrique avec l’huil
de l’eau. Cette émulsion par les alcalis n’est pas comparable à celle produite sous l’influence de la matière organique coagulab
caractéristique d’acide butyrique. Ceci peut faire penser qu’il s’est produit un dédoublement de la butyrine en acide butyrique
ryte cristallisé. Ce sel répond précisément à l’acide butyrique libre produit par l’action du suc pancréatique sur la butyrine.
ctères, joints à la dissolution de l’oxyde de plomb et à l’origine du produit , s’accordent avec l’existence de la glycérine. (d
s intacte, car il est impossible d’enlever cette seconde portion sans produire des désordres de nature à amener la mort de l’ani
s mêmes résultats ; c’est-à-dire que, si l’on détruit le pancréas, on produit toujours une apparition de matière grasse dans le
gane pancréatique. Seulement il faudrait trouver une substance qui ne produisît pas de péritonite aussi facilement que la graisse
s et juger ainsi de ses fonctions par les troubles que sa destruction produit . Sur un chien de taille moyenne, et à jeun depuis
créas avait repris ses fonctions, parce que l’injection d’air n’avait produit qu’une inflammation passagère. Sur un autre chien
fut pas complète. J’ai encore injecté de l’éther dans le pancréas. On produit ainsi quelquefois l’éthérisation. Il en résulte s
lement l’injection de graisse ou pour trouver une autre substance qui produise la destruction du pancréas. Jusqu’à présent, c’es
du liquide avec la graisse qui bientôt cessait d’exister, et il ne se produisait jamais une émulsion persistante comme celle que d
art le pancréas ou les glandes duodénales de Brunner ; car le foie ne produirait pas un liquide de cette nature, non plus que les
osmose. Toutefois, il est resté cette difficulté que jamais on n’a pu produire un courant endosmotique avec des émulsions quelco
tre deux espèces : le chyle brut chargé d’éléments hétérogènes qui se produit dans l’acte de la digestion ; le chyle élaboré, c
, pour parvenir dans le vaisseau chylifère central, et cela serait le produit d’une action des cellules d’épithélium, chargées
mme on l’avait cru, la quintessence de l’alimentation, car on peut le produire sans introduire tous les aliments dans les voies
enne, on constate que par cette voie les phénomènes d’éthérisation se produisent assez difficilement, et si l’on sacrifie l’animal
, qui annonçait la découverte de l’agent qui digérait les corps gras, produisit quelque sensation parmi les physiologistes, et so
ssu pancréatique se comporte vis-à-vis des matières grasses comme son produit de sécrétion. — Cette propriété le caractérise. —
pour le pancréas, comme pour les autres glandes, la matière active du produit de sécrétion ne réside pas dans le sang, mais bie
ns. Avec ce réactif, comme avec les autres, le tissu du pancréas seul produit l’acidification du corps gras et le changement de
dans les premiers jours de l’infusion du tissu pancréatique ; elle se produit , comme on le voit, par une décomposition, sans do
du tissu pancréatique, empêchant sa décomposition, le rend impropre à produire la matière colorante spéciale que nous signalons
evenue très alcaline. J’ai pu croire que l’excès d’alcali qui s’était produit empêchait le chlore de faire apparaître la matièr
raisemblablement de l’acide lactique, que l’on doit regarder comme le produit des métamorphoses que subissent, sous une chaleur
quelques gouttes de suc gastrique à évaporer, le liquide acide qui se produit donne, par les sels d’argent, un précipité manife
aître l’acide nitrique concentré. Il n’est pas douteux que ce dernier produit soit de l’acide chlorhydrique, mais il resterait
gastrique, ou si, dans les circonstances de l’opération, il n’est pas produit par la décomposition d’un chlorure. Lorsqu’on ajo
ans le suc gastrique, tandis qu’une égale quantité du même réactif ne produit aucun trouble dans de l’eau contenant 2 millièmes
ans cette opération une analogie frappante avec les phénomènes qui se produisent dans la distillation du suc gastrique, savoir : q
i, lorsqu’on introduit de la limaille de fer dans l’estomac, qu’il se produit une réaction qui décompose l’eau en attaquant le
action. Les modifications dont nous venons de parler sont celles que produit le suc gastrique agissant isolément sur les alime
es propriétés de la surface qu’ils recouvrent. Les solutions acidules produisent cet effet sur la peau des grenouilles, l’épithéli
que la vie n’est pas un obstacle à l’action du suc gastrique, qui se produit énergiquement sur des parties où la circulation a
s avons dit que le suc gastrique hydrate la fécule ; l’eau bouillante produit absolument le même effet. Nous avons dit que le s
première espèce en sucre de deuxième espèce ; l’ébullition prolongée produit le même résultat. Voyons maintenant si la compara
ar un tissu susceptible de donner de la colle. L’ébullition prolongée produit exactement le même effet : ainsi, quand on fait b
de la gélatine par leur dissolution, et nous voyons que l’ébullition produit exactement le même effet, en sorte qu’en définiti
es substances alimentaires serait de leur faire éprouver l’action que produit l’ébullition prolongée (fig. 59.) Dix-septième
vaut encore mieux, malgré l’inconvénient d’une pureté moindre dans le produit obtenu, en provoquer la sécrétion en faisant aval
agrégation de la viande aura été complète, tandis que rien ne se sera produit dans le premier. Par suite de son mélange avec la
ue, lorsqu’il est pur et bien préparé, on peut le faire bouillir sans produire en lui la moindre décomposition ; mais si l’on y
nce du sucre était spéciale au suc gastrique tenant en dissolution ce produit vague qu’on désigne sous le nom d’albuminose. D’o
action n’appartient pas exclusivement à l’abuminose regardée comme un produit alimentaire sur lequel le gaz gastrique aurait ag
voir que la réduction du sel et du cuivre n’a plus lieu. L’ébullition produit dans le mélange une coloration violette, mais ell
e fussent pas obtenus dans de très bonnes conditions, car l’opération produisait une inflammation dans le duodénum, et par conséqu
n arrêt de la respiration, ainsi que je l’ai dit depuis longtemps. On produit également cet arrêt de la respiration lorsqu’on f
iration est un phénomène réflexe qui arrive par suite d’une sensation produite dans le larynx, sans qu’il y ait réellement obsta
’il y ait réellement obstacle à l’entrée de l’air. On peut même ainsi produire une espèce d’asphyxie incomplète sur l’animal qui
et le pneumogastrique lui-même, il faut savoir si les effets que nous produisons sur la respiration et la déglutition appartiennen
l’expérience qui suit. Pour étudier quels étaient les phénomènes que produit sur l’estomac la section des pneumo-gastriques, n
s aliments furent parvenus au niveau du larynx. La même expérience se produit chez les lapins, et l’œsophage se remplit de mati
galvanise les bouts inférieurs des pneumo-gastriques coupés, on peut produire des mouvements péristaltiques dans l’estomac. Tou
le. En effet, en galvanisant le bout supérieur tenant au ganglion, on produisit les effets précités, tandis que, en agissant sur
effets précités, tandis que, en agissant sur le bout inférieur, on ne produisit rien. J’ai observé qu’on peut obtenir, en agissan
i semblerait prouver que le mélange de la bile et du suc pancréatique produit un liquide mixte à propriétés particulières. C’es
nouveau liquide doué de propriétés tout à fait spéciales. Nous avons produit ce liquide, soit à l’aide de la bile et du suc pa
nal digestif, ainsi que les propriétés des glandes qui y versent leur produit . Nous avons dit ailleurs que le foie chez les fœt
tion se faisant toujours avec une réaction inverse de celle qu’aurait produite leur décomposition spontanée, et où les parties q
ofesse depuis longtemps que, dans les sécrétions proprement dites, le produit caractéristique et actif de la sécrétion doit êtr
obtenu, et qui servit aux expériences suivantes : 1° L’acide azotique produisit la coagulation en masse du suc pancréatique ; en
êmes fonctions dans l’animal vivant, et qu’il doit servir également à produire l’émulsion des matières grasses et à favoriser le
extrémité d’un conduit excréteur. Et d’ailleurs ne pourrait-il pas se produire un organe glandulaire sur une surface muqueuse, c
r le pancréas, qu’il fallait absolument avoir recours aux qualités du produit ou du tissu de l’organe sécréteur. Chez les anima
des vertébrés. Il y a donc lieu de penser que le suc pancréatique se produit là par un organe analogue dans ses fonctions et m
ou sucrées ; 3° Les matières grasses. Or, on a pensé qu’il y avait un produit ultime de la digestion répondant à chacun de ces
rme de nutrition directe des animaux à celle des végétaux capables de produire avec des éléments des principes immédiats. Une do
ns énoncés dans le semestre dernier, que les animaux sont capables de produire des principes immédiats ; de sorte qu’il n’est pa
res nouvelles ; qu’un animal nourri exclusivement de matières azotées produit du sucre, etc. ; que pendant ces métamorphoses de
cune preuve, et qui est donnée pour expliquer comment le végétal peut produire des quantités quelquefois si considérables de cer
51 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
e, etc. En dehors même de ces cas de folie, nous voyons que la lièvre produit le délire, que le sommeil change les conditions d
que le sommeil change les conditions de la pensée, que la catalepsie produit des états intellectuels anormaux. En outre, parmi
que le trouble initial ne soit dans l’ordre moral ? C’est là qu’il se produit , qu’il continue, qu’il s’étend, qu’il s’invétère,
intervenir une cause organique pour comprendre que le chagrin puisse produire la folie. Le lien entre ces deux faits est immédi
uspendu, que mes idées, affranchies de leur discipline habituelle, se produisent fatalement, suivant une sorte d’automatisme : me
le désordre intellectuel ou affectif peut être un de ces faits qui se produisent spontanément dans l’âme, ou du moins dont la caus
a folie est avant tout un trouble intellectuel et moral qui peut être produit par des causes diverses. C’est ainsi que dans l’é
phénomène du même ordre que l’excitation de l’esprit, et il peut être produit par les mêmes causes. Sans vouloir toutefois rien
52 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
endre compte, le plus exactement que nous le pourrons, des effets que produit sur nous la poésie, et du travail intérieur par l
peu déplacé. L’usage est venu d’appeler poétiques tous les objets qui produisent sur nous une impression analogue à celle que prod
es objets qui produisent sur nous une impression analogue à celle que produisent les beaux vers ; en eux tous nous disons qu’il y
ns enfin, par le même procédé de comparaison, le degré d’illusion que produisent les images de la rêverie. Quand nous sommes à l’é
les choses, que rien ne peut plus rectifier l’illusion qui tend à se produire . Comment discernerions-nous le caractère idéal et
e rêver ? Sans nier la possibilité du fait, je crois qu’il ne doit se produire que lorsqu’on se réveille à demi, ou encore dans
état de conscience poétique, nous n’avons signalé que la modification produite dans le fonctionnement de l’intelligence. Nous de
miné l’ensemble des conditions nécessaires et suffisantes pour que se produise l’impression poétique. Toute poésie est rêverie e
ntion de l’utiliser dans une œuvre artistique quelconque. Elle est le produit le plus spontané de la rêverie. C’est elle qu’il
les choses à sa façon, travaille à se les représenter, et qu’ainsi se produit spontanément un afflux d’images, plus ou moins ap
nditions. Puisque nous ne composons pas nos rêveries, puisqu’elles se produisent spontanément, il n’y a aucune raison pour qu’elle
ucune observation authentique ne nous autorise à affirmer que cela se produise en fait. Il nous arrive sans doute, dans nos rêve
gence, il est impossible que n’apparaissent pas les images ; elles se produisent , évoquées spontanément par association d’idées, à
e n’est pas en présence des objets réels que cette illusion tend à se produire . L’objet perçu dans sa réalité se prête mal à ces
ur le papier, nous reconnaissons un visage humain ; à l’instant où se produit cette interprétation, nous ne les voyons plus du
s œuvres d’art il serait difficile de préciser le degré de l’illusion produite . Il peut varier beaucoup, selon les dispositions
stique ne peut atteindre à la plénitude, à l’intensité des effets que produit la nature. La nature dispose de moyens autrement
ous puissions la prolonger indéfiniment sans ennui. Comment l’artiste produira-t -il cet effet ? Ce sera quelquefois par la facture
Si la valeur d’un art se mesurait à la force des émotions qu’il peut produire , l’art dramatique tiendrait sans concurrence poss
rand effort d’abstraction pour nous rendre compte de l’effet que peut produire le drame en soi, indépendamment de sa réalisation
entation, le symbolisme des drames d’Ibsen ? Quel effet poétique peut produire le fondeur de boulons qui propose à Peer Gynt de
vec plus de finesse la condition requise pour qu’une pièce de théâtre produise un effet poétique. Mais on sait aussi combien cet
e point de vue. Nous arriverons même, en analysant les effets qu’elle produit , à constater que vraiment elle est plus poétique
qui accompagne leur évocation. On s’explique ainsi que le vers chanté produise un effet poétique que la simple lecture ne lui do
laisir un air joué sur un instrument un peu faux16. Même phénomène se produit pour toute imitation musicale. Il nous suffit de
le de la nature donne une impression de poésie comparable à celle que produisent certaines œuvres musicales, dont pourtant il sera
en caractérisée, au cours d’une audition musicale. Ce jour-là s’était produit ce phénomène bien connu, cette émotion intense qu
er quelque temps avant de comprendre ; mais dès que l’intellection se produit , c’est une illumination brusque, instantanée. C’e
me les mots que je lis. Mais bientôt la suggestion poétique tend à se produire . Des images m’apparaissent, encore vagues et indé
e simples représentations. C’est à un degré à peine atténué ce qui se produit dans la somnolence d’une lourde après-midi d’été,
ec quelle force une œuvre littéraire doit agir sur l’imagination pour produire l’effet le plus poétique. Entre les œuvres pureme
able ? Examen fait, on reconnaîtra que c’est le degré moyen, où ne se produit que l’illusion consciente et lucide, caractéristi
poème très dramatique, vous reconnaîtrez que l’impression poétique se produit surtout dans les instants où l’action se ralentit
l’imagination de préférence, mais elle est toute dans l’effet qu’elle produit sur l’imagination. Elle est pure rêverie. Cette t
fonction du poète le même idéal, et par conséquent des divergences se produiront toujours quand il faudra décider si telle œuvre d
e de s’entendre. Il est clair que chacun, jugeant des effets que doit produire la poésie d’après les impressions qu’il reçoit de
continu. Etant plus varié, il fatiguera moins. Etant plus complet, il produira une impression esthétique plus puissante. Tout ce
sur l’imagination ; mais qu’elle consiste exclusivement dans l’effet produit sur l’imagination, cela paraît paradoxal et inadm
un comprend qu’il la doit chercher spécialement dans les passages qui produisent à son plus haut degré l’impression poétique, par
lus haut degré l’impression poétique, par opposition à ceux qui ne la produisent à aucun degré. On conçoit plus facilement que cet
prême de son art. La valeur d’une œuvre se mesurera à l’effet qu’elle produit sur le sentiment. Ce sont là des idées courantes.
rais une émotion aussi intense. Dégager de l’ensemble des suggestions produites , par une sorte d’abstraction, la tristesse que l’
’un danger terrible, mais évitable, et surtout d’un danger personnel, produirait un effet beaucoup plus dramatique, mais beaucoup
poétique du dehors, cherchant à nous rendre compte de l’effet qu’elle produit au cours de la lecture sur notre imagination. Ess
naturelle de la pensée qui se laisse aller à l’inspiration. L’effet à produire sur l’esprit du lecteur étant de l’amener à l’éta
ui échappe aux aperçus conscients de l’intelligence que l’œuvre d’art produirait son effet esthétique. Nous reconnaîtrons volontie
t à fait l’imagination à elle-même. Une œuvre poétique, qui prétend à produire une impression d’art, doit être composée. Si nous
es ruses, des artifices de composition destinés à ménager un effet, à produire un contraste, à tenir la curiosité en suspens. Le
e suit le cours de la pensée, énonçant les idées à mesure qu’elles se produisent , une à une, en série linéaire, n’usant jamais que
es effets, tenir en réserve les mots de valeur jusqu’au moment où ils produiront l’impression la plus forte, briser les expression
CHOR, Les Mystères d’Eleusis. Le génie, c’est un grand effort. Il se produit d’ailleurs, à la suite d’efforts cérébraux intens
en43 ». Selon A. Daudet et quelques autres écrivains, ce phénomène se produirait soudainement, comme une crise. « Tout à coup, bru
ns tentés de répondre immédiatement : de leur contenu poétique. S’ils produisent un tel effet esthétique, n’est-ce pas par la vert
lle de Minos et de Pasiphaë ! où est la poésie ? Peut-être la poésie produit -elle plus d’effet dans les vers que dans la prose
de vers, toutes différentes de l’alexandrin régulier, et capables de produire des effets équivalents ? Rien ne coûte d’essayer,
ifs ? Ce sont donc les formes de vers les plus fortement rythmées qui produiront la plus puissante émotion esthétique. Ce sont ell
ttent le mieux en évidence la beauté propre du vers, l’effet qu’elles produisent étant tout à fait spécial, et tel que l’on ne sau
n est permise dans l’art, mais elle y est obligatoire si l’on tient à produire un effet poétique. Il faut que l’on garde cette i
est généralement pas elle qui les évoque. Ils sont en bien des cas le produit du jeu spontané, quoique surveillé, des idées et
our faire nombre. Les personnages principaux sont presque toujours le produit d’une élaboration artistique, où la réflexion int
oète comme une formule abstraite, comme une sorte d’être schématique, produit de la réflexion, qu’il complétera ensuite, et auq
l’image qui le développe… Le sentiment de l’effort d’intellection se produit toujours sur le trajet du schéma à l’image... Tra
53 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »
ophie l’a élaboré ; elle analyse avec beaucoup de sagacité le dernier produit intellectuel de la civilisation chrétienne, mais
e, mais sans portée pour nous expliquer la formation antérieure de ce produit , sans puissance pour le féconder et le transforme
spiration diffère ; la voir invariablement sous certaines formes déjà produites , c’est ne pas aller au fond et en prendre une pau
sont là des symptômes variables, des accidents nerveux qui doivent se produire beaucoup moins fréquemment aujourd’hui que la nat
on le sait, une des conditions principales pour que ces accidents se produisent , c’est qu’on en ignore la nature. Quand donc ces
passé dans une autre vie ; le fait essentiel de toute religion est de produire un nouveau rapport plus parfait entre l’homme et
n cas une religion ne se fait toute seule ; un homme la conçoit et la produit  ; la conception primitive ainsi produite se crée
e ; un homme la conçoit et la produit ; la conception primitive ainsi produite se crée d’autres hommes qui la transforment encor
fs : 1° parce que, selon lui, les diverses religions du passé se sont produites à l’origine sous une forme populaire, naïve et ac
54 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
outes ces combinaisons dont les variétés sont innombrables : elles se produisent par l’association des idées. Chez tous les philos
eut-on y découvrir un ordre ? Remarquons d’abord que l’association se produit , soit entre des sensations, soit entre des idées2
loi générale de l’association des idées. Quand les sensations se sont produites simultanément, les idées s’éveillent aussi simult
t pour qu’il y ait mémoire, il faut qu’il y ait idée. Mais comment se produit l’idée qui fait partie de la mémoire ? par associ
idées sont liées entre elles par l’association. Mais la même chose se produit dans l’imagination où il y a aussi des idées liée
diaires entre le moment du souvenir et le moment où l’événement s’est produit , et c’est par ce mouvement rapide qu’un fait nous
i l’idée de tout fait éveille l’idée d’un antécédent constant (qui le produit ) et l’idée de conséquents constants (qu’il produi
t constant (qui le produit) et l’idée de conséquents constants (qu’il produit ). Cette grande loi de notre nature nous montre im
e nous montre immédiatement de quelle manière notre idée du futur est produite . La nuit a été toujours suivie par le malin. L’id
 en d’autres termes des vérités verbales. » Le procédé par lequel est produite cette croyance s’appelle le jugement. La proposit
55 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
ons de notre corps ; telles sont les sensations de température qui se produisent lorsqu’un certain degré de chaleur est ajouté ou
ns l’examen de la perception extérieure, comment l’éducation des sens produit ce recul apparent. En attendant, il doit, pour bi
itions, et non sur elles. Qu’on me définisse le mouvement moléculaire produit dans les glossopharyngiens et cet autre mouvement
, mais les sensations de deux sens différents, même lorsqu’elles sont produites par la même cause extérieure, par exemple le chat
cause extérieure, par exemple le chatouillement de la peau et le son produit par les mêmes vibrations de l’air, la sensation d
es vibrations de l’air, la sensation de douleur et le cercle lumineux produit par la même compression de l’œil, les sensations
ions de lumière éclatante, de son sifflant, de choc ou de picotement, produites par la même électricité appliquée aux différents
st obligé de désigner par le corps et la condition extérieure qui les produisent , son d’un marteau, d’une vitre, d’un morceau de b
n outre, les mathématiques montrent que, dans les deux séries d’ondes produites par deux sons chantés à l’unisson, les condensati
s fortes ; ce qui explique pourquoi, dans les sensations de son ainsi produites , les intensités s’ajoutent et deviennent deux foi
ons des dissemblables ; n’ayant pas de rapport fixe entre eux, ils ne produisent que le chaos. On voit maintenant en quoi consiste
56 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
himiques (combustion, fermentation) qui président à la nutrition, qui produisent de la chaleur au dedans des organismes, qui entre
’est pas inutile de rappeler que, pendant que ce mouvement d’idées se produisait en France, les nations voisines, qui ont si bien
et de développement scientifiques, en un mot, par la culture qui fait produire aux germes créés par le génie inventif les fruits
a vie. Les signes en sont évidents, éclatants : quand le mouvement se produit , qu’un muscle se contracte, quand la volonté et l
ture entraîne un abaissement de la sensibilité, de l’intelligence, et produit un engourdissement de la vie. Par la dessiccation
e qui la gouvernerait. C’est qu’en effet la force vitale ne peut rien produire sans les conditions physico-chimiques : elle rest
e métaphoriquement : la force vitale dirige des phénomènes qu’elle ne produit pas ; les agents physiques produisent des phénomè
e dirige des phénomènes qu’elle ne produit pas ; les agents physiques produisent des phénomènes qu’ils ne dirigent pas. La force
lesquelles nous pouvons atteindre les phénomènes, les supprimer, les produire ou les modifier. Ce principe suffit à l’ambition
t des siècles, et qui, après cette longue inaction, peuvent germer et produire une végétation nouvelle. Ces graines sont restées
on leur fournit l’humidité qui leur manque, bientôt la germination se produit . J’ai consulté à cet égard mon savant collègue M.
etour. Il y a donc une sorte d’anesthésie ou plutôt d’engourdissement produit par une température trop élevée comme par une tem
ler ces alternatives un assez grand nombre de fois, et le résultat se produira toujours de même. La faculté de vie latente ne di
on la fait intervenir après humectation prolongée, la reviviscence se produira dans des temps sensiblement égaux. Pour réaliser
L’indifférence ou l’inertie apparente de l’œuf n’est qu’une illusion produite par la lenteur, l’atténuation ou l’obscurité des
t conservée depuis deux ans ; elle s’est peu à peu imbibée d’eau et a produit la fermentation alcoolique quand on y a ajouté du
et demi. Elle s’est également imbibée d’eau peu à peu et a très bien produit ensuite la fermentation alcoolique. Dans une autr
nt nous cherchons à nous rendre compte des mécanismes par lesquels se produit l’état de vie latente et se fait le retour à la v
nelles de l’être vivant ; il en est de même des autres conditions qui produisent la vie latente. Les propriétés physiques des tiss
tres : leur élasticité a diminué au point que si on les courbe, il se produit des déchirures, des ruptures, et le tissu est dés
ec : il peut être mis en contact avec l’amidon desséché sans qu’il se produise aucune action. Si l’on ajoute de l’eau, la transf
aucune action. Si l’on ajoute de l’eau, la transformation en sucre se produira rapidement à la température convenable. Le fermen
es, s’étendent dans le sol ou dans l’air. Dans le règne animal, il se produit des phénomènes analogues. Tous les invertébrés et
des exemples. C’est ordinairement l’abaissement de la température qui produit cette diminution de l’activité vitale. Quelquefoi
t au contraire d’une activité extrême. On doit se demander comment se produit l’engourdissement sous l’action du froid, et par
nt que le cas de la vie latente. L’influence des conditions cosmiques produit d’abord la suppression incomplète des phénomènes
ns sont considérablement réduites dans les autres tissus ; la chaleur produite est faible, l’acide carbonique est excrété en pet
phénomènes morphologiques, les cicatrisations, les réintégrations se produisent encore très activement. Nous aurons plus tard à e
ces deux voies. On n’a pas réussi à démontrer que l’organisme animal produisît réellement de l’eau ; l’opinion contraire paraît
nerfs vaso-moteurs que j’ai fait connaître et dont le fonctionnement produit tantôt une élévation, tantôt un abaissement de te
vitales. 3° L’oxygène. — Les manifestations de la vie exigent pour se produire l’intervention de l’air, ou mieux de sa partie ac
a pas ; il n’assimilera pas, il dépérira. Quelque chose d’analogue se produit dans le cas où l’animal est en état de fièvre : i
te, l’être vivant paraît libre et les manifestations vitales semblent produites et dirigées par un principe vital intérieur affra
ncevoir autrement un être doué de la vie. En effet, ces phénomènes se produisent simultanément chez tout être vivant, dans un ench
ns l’intimité des tissus. Les pertes se réparent à mesure qu’elles se produisent et, l’équilibre se rétablissant dès qu’il tend à
rties vertes des plantes, sous l’influence des rayons solaires, il se produit au contraire une absorption d’acide carbonique et
par les végétaux. Les premiers consomment de l’oxygène ; les seconds produisent de l’oxygène. Les premiers brûlent du carbone, le
produisent de l’oxygène. Les premiers brûlent du carbone, les seconds produisent du carbone. Les premiers exhalent de l’acide carb
une plus grande proportion d’oxygène que les aliments ingérés. Il se produit donc dans l’organisme animal une combustion conti
’on obtient d’une machine à vapeur, et la quantité de chaleur qu’elle produit sont en proportion stricte de la quantité de char
t résumés, a dit M. Tyndall, dans cette loi générale : le végétal est produit par l’élévation d’un poids ; l’animal par la chut
a été offerte et possède les caractères propres à l’organisme qui l’a produite , il faudra bien conclure qu’il n’y a pas eu simpl
rès différents qu’on lui fournit. J’ai prouvé de plus que le sucre se produit dans l’animal par un mécanisme identique à celui
comme l’animal absorbe de l’oxygène, exhale de l’acide carbonique et produit de la chaleur ; le fait n’est pas douteux lorsque
avons-nous dit, que les animaux et les plantes ne soient capables de produire les mêmes principes immédiats ; on ne peut plus n
untées à l’énergie solaire, tantôt elles sont empruntées à la chaleur produite par les combustions. La force vive vient du solei
poule n’est pas pondu pour servir d’aliment à l’homme, mais bien pour produire un poulet, etc. Toutes ces finalités utilitaires
, supposant que la combustion est directe, admettaient que la chaleur produite dans le corps est représentée par la chaleur de c
entations, selon la nature soluble ou insoluble du ferment : les unes produites par l’intervention d’un ferment organisé ou figur
duites par l’intervention d’un ferment organisé ou figuré, les autres produites par les ferments non figurés, liquides, produits
ssent à la façon des acides minéraux : d’autres ont le même effet que produirait un alcali ; de ce nombre est le ferment des matiè
lier ces exemples, de signaler la fermentation du myronate de potasse produite par la myrosine, la fermentation des acides bilia
tres organisés. Le type de ces actions est la fermentation alcoolique produite par la levure de bière. C’est dans ce groupe de p
entation ou destruction, opération capable d’engendrer la chaleur, de produire l’énergie calorifique dépensée dans le fonctionne
on identique. On a signalé, en effet, que certaines plantes d’Afrique produisent de l’alcool dans leurs racines. MM. Lechartier et
ntaires. À ce titre ces ferments rentrent dans notre étude puisqu’ils produisent la destruction, le dédoublement des matières plus
tement employé : il n’est pas fixé directement. Un muscle en activité produit une quantité d’acide carbonique supérieure à la q
ande d’oxygène. Et cependant c’est pendant le fonctionnement qu’il se produit la plus grande quantité d’acide carbonique, que l
, une combinaison d’éléments séparés ; tandis que le phénomène qui se produit est probablement au contraire un dédoublement, un
éritable destruction organique, d’un dédoublement analogue à ceux que produisent les fermentations. Ces fermentations sont d’aille
M. Pasteur a distingué deux ordres de putréfactions, les unes qui se produisent à l’abri de l’oxygène et qu’il a appelées ferment
ent. Dans les circonstances ordinaires, les deux espèces d’actions se produisent simultanément ou successivement. Une substance al
le tombe au fond. De nouvelles bactéries se reforment à la surface et produisent la putréfaction ou combustion lente ; puis le mêm
uveraient les mêmes transformations et les mêmes dédoublements qui se produisent dans la putréfaction. Qu’y a-t-il de particulier
ène ou de composés plus hydrogénés. Tous les autres phénomènes qui se produisent sont primés et conditionnés par celui-là : ce son
te coloration rouge, que M. Prat étudie en ce moment, serait due à un produit de la putréfaction mal connu. Conclusion Sa
la théorie du blastème ou de la génération équivoque des cellules, se produisit la théorie cellulaire qui peut se formuler dans l
ui n’en ont point. « Les premières seules sont en état de croître, de produire de nouvelles combinaisons chimiques, de former, d
ce homogène, sans structure appréciable. En 1870, une modification se produisit dans les idées et l’on vit naître la théorie plas
é originelle du protoplasma, et à la condition de ramener à l’état de produit la chlorophylle qui y est mêlée, il est pratiquem
lution véritable. Les botanistes admettent que cette substance est un produit de l’activité du protoplasma ; car dans les grain
es s’accompliraient les phénomènes inverses exactement de ceux qui se produisent dans les parties vertes. C’est en effet une tenda
de tous les autres. Quel est le rôle de ce protoplasma ? Il pourrait produire toutes les substances qui existent dans les anima
absence de toute matière verte, à l’obscurité, la graine de mycoderme produit dans ce milieu une quantité considérable de cellu
 Pasteur, qui prend pour champ de culture des produits minéraux et un produit de laboratoire, l’alcool, redresse ce que cette v
ormer du cyanogène, et il montre toujours le feu comme la force qui a produit par synthèse les constituants de la molécule d’al
ute par cette phrase : La chimie organique traite des matières qui se produisent dans les organes sous l’influence de la force vit
n en sucre sans acide, à l’aide d’un ferment (la diastase) qui est un produit de l’organisme. La graisse se saponifie dans l’an
apeur d’eau surchauffée, mais à l’aide du suc pancréatique qui est un produit de sécrétion donné par une glande. Chaque laborat
ucre, le dédoublement de la graisse en acide gras et en glycérine, se produisent dans les deux cas par un mécanisme chimique ident
e synthèse est le protoplasma d’une cellule. Cette cellule capable de produire le glycogène, réside dans le foie chez l’adulte ;
édifiée que pour être détruite ; sa destruction est une oxydation qui produit de la chaleur et contribue ainsi à l’entretien de
ire que pour la première phase, c’est-à-dire la genèse synthétique du produit immédiat ; mais la combustion destructive peut s’
qu’elle a reçu, la cellule glandulaire en élaborant et en évacuant un produit spécial de sécrétion, le cil vibratilé, en s’infl
ropriétés spéciales. Dans certaines cellules, l’irritation extérieure produit des synthèses de matières ternaires, quaternaires
du protoplasma qui a été mise en jeu ; ailleurs, l’irritation externe produira une multiplication de cellules et mettra en activ
’action de la lumière et de la chaleur ; d’autres, enfin, semblent se produire spontanément sous l’action de causes internes. No
ou moins loin suivant qu’elle est plus ou moins vive. Elle peut être produite par la plupart des agents que l’on connaît pour ê
les ne détermine plus leur abaissement, tandis que la même excitation produit une contraction immédiate des folioles f sur une
re peu, définitivement s’il est prolongé. Et ceci, nous l’avons vu se produire partout où l’irritabilité existe, dans les plante
e l’élément nerveux : il coagule le contenu de la fibre musculaire et produit une rigidité musculaire analogue à la rigidité ca
arrêtés par les anesthésiques ; fermentations non-protoplasmiques ou produites par des agents qui ne sont pas doués de vie et qu
arbonique. Une tranche de jambon cuit mise sous une cloche respire et produit de l’acide carbonique. On pourrait donc, à l’aide
phiques, sécrétoires, plus difficilement appréciables (ictère, pâleur produite par une émotion, etc.). Ainsi, le phénomène de se
que dans la production des réactions motrices ; si nous les voyons se produire chez un animal, nous affirmons que la sensibilité
s à des artifices. Mais alors même qu’aucune réaction manifeste ne se produirait , on ne serait pas obligé de caractériser la sensi
que ceci : la faculté de transmettre, en la modifiant, la stimulation produite en un point, de manière à provoquer dans chaque é
mais bien le protoplasma, qui est matériel. L’éther ou le chloroforme produisent par leur contact avec le protoplasma nerveux une
mmence, la chimie proprement dite cesse. Les matières que l’organisme produit ou met en œuvre ne sont donc pas seulement consti
e plus général de tous. Le plus grand nombre des éléments végétaux se produit de cette façon. Quant aux éléments animaux, on a
art la cellule embryogène ou androblaste. Ce dernier ne serait pas un produit de l’organisme maternel déjà constitué, mais il e
pétition latérale et répétition de haut en bas, c’est-à-dire qu’il se produit des organes identiques qui partent des deux côtés
es demeurent ouvertes et se transforment en membres. Le développement produit ici des parties identiques émanant des deux côtés
érisé par le nom d’evolutio contorta. Il exprime que le développement produit des parties identiques courbées autour d’un espac
in omnibus partibus). Le développement se fait autour d’un centre et produit des parties identiques dans un ordre rayonnant, s
rien. Si vous empêchez l’embryon d’apparaître, l’area vasculosa ne se produit pas moins, quoique sa fonction soit devenue tout
e nous avons appelées dormantes ou expectantes, qui n’empêchent ni ne produisent aucun phénomène vital, qui n’agissent pas et sur
raison qui fait que la poule couve ses œufs n’est pas actuellement de produire le développement du jeune animal. Donnez-lui un œ
ue ce soit, physique ou chimique. Les diverses tentatives qui se sont produites dans l’histoire de la science, dans le but de déf
ue pour l’esprit ; dans la nature, ils sont étroitement unis ; ils se produisent , chez tout être vivant, dans un enchaînement qu’o
semble ; il est, d’autre part, lié à l’ensemble par sa fonction ou le produit de cette fonction. Une comparaison fera mieux com
raire dans l’espace métatarsien qui avait été évidé, un os nouveau se produit et persiste, remplaçant l’os enlevé, parce que là
ution de cyanate d’ammoniaque. La transformation de ce sel en urée se produit par un simple jeu d’isomérie. On lui a plus tard
d’un mélange de benzoate et de formiate de chaux. Cahours a formé un produit entièrement identique à l’huile de Gaultheria pro
e, par l’union directe de l’oxyde de carbone et de ces alcalis. Il se produit , dans ces circonstances, un formiate dont on isol
substance organique au moyen de ses éléments constituants. On n’a pu produire jusqu’ici que des synthèses indirectes. C’est ain
fixant de l’eau, donne naissance à l’alcool. La synthèse de l’alcool, produit organique, est donc un exemple de ces synthèses i
57 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
uis, sur une surface brillante, faire attention à un point obscur qui produit une sensation très faible. La direction de la pen
ntion à un objet que je regarde, écoute, palpe, flaire ou savoure, je produis des efforts musculaires dans la direction de mes
ologique, un phénomène d’innervation motrice. C’est pour cela qu’elle produit , comme l’expérience le prouve, un afflux sanguin
psychique de l’attention n’était que du superflu, il ne se serait pas produit . En vertu même de la théorie de l’évolution, tout
rps violemment atteint et pour diminuer ainsi la douleur. L’attention produit de même ce que les physiologistes appellent un ef
lle se porte vers un autre objet, tout comme je puis, par ma volonté, produire pendant quelques instants un effet suspensif sur
adier ; il arrive qu’après un certain temps l’association cherchée se produit spontanément, par l’effet d’un désir général de t
devient un centre d’attraction irrésistible pour les autres idées et produit ainsi parmi elles une sélection intelligente. Out
rande rapidité dans l’achèvement. Quelquefois même l’attente suffit à produire la sensation attendue, qui devient ainsi hallucin
choses, de leurs différences, des changements qu’elles impliquent ou produisent  : ce qui se remue, ce qui mord, ce qui blesse, ce
ons ou synthèses de jugements et de raisonnements. Une fois les idées produites , elles peuvent servir de base à leur tour pour de
ensée est lié aussi dans les objets mêmes. Pour comprendre comment se produit l’affirmation ou la croyance, il faut donc cherch
ésulte. Ce lien n’est autre que l’actualité, l’actuation. Tout ce qui produit un processus sensoriel, appétitif et moteur, est
e réaction appétitive et motrice déterminée par l’état émotionnel que produit l’état intellectuel. On peut, par le langage, mal
es occupent, dans la conscience, le champ de la vision indirecte et y produisent le sentiment de la pluralité, comme quand l’œil f
t motrice au lieu d’être des représentations à l’état statique. Il se produit alors dans le cerveau un courant éminemment induc
é est un extrait 1° du sentiment de ressemblance, 2° de la tendance à produire des mouvements semblables sous des excitations se
xpérience a réuni dans l’esprit de l’enfant la brûlure à la flamme et produit ainsi une certaine direction de la pensée en même
ncipe dynamique du raisonnement. Le mouvement de transport à l’avenir produit une force de tension mentale qui, psychologiqueme
res termes, tout changement a une cause empirique et les mêmes causes produisent les mêmes effets. Tout est apparemment le même au
tuites et passagères des coïncidences invariables. Un effet peut être produit par la rencontre passagère de séries de causes in
te dans la solution a été le sel de mercure ; donc c’est ce sel qui a produit immédiatement la série de phénomènes aboutissant
vertu du principe de contradiction, que les phénomènes du pendule se produisent . Les variations correspondantes de la longueur du
58 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
le. On connaît des exemples frappants de cette reconnaissance, qui se produit parfois après de longues années. Abercrombie raco
un coup réel si elle était seule, si sa force propre et sa tendance à produire des mouvements n’était pas contrebalancée par la
elley, au contraire, fut au moins une fois victime des sollicitations produites par ses idées, qui finissaient par agir en lui co
aire. C’est la réaction volontaire et motrice plus ou moins énergique produite par les idées ou images qui nous les fait projete
vant lequel passeraient les choses les plus disparates, sans qu’il se produisît pourtant rien de semblable à ce que nous nommons
on une mémoire. A la bonne heure ! mais que faut-il donc ajouter pour produire la conscience ? S’il fallait en croire Spencer, i
ortiori une mémoire. Il ne suffit pas de mouvoir un kaléidoscope pour produire la conscience du mouvement et du changement, même
le, la première idée s’adapte à l’autre sans effort : la ressemblance produit une facilité de représentation et d’ajustement qu
qui prouve que la reconnaissance est bien un jeu tropique intérieure produit par des opérations appétitives et sensitives, c’e
rmale. Parfois enfin le sentiment de familiarité et de reconnaissance produit par une impression nouvelle vient de ce que nous
e, forte ou faible, provoque un effort moteur. Le mouvement, une fois produit , se creuse mécaniquement un canal dans la masse c
té, d’efficacité, c’est qu’il fait partie des forces qui concourent à produire le développement de la vie. Bien plus, la conscie
possible pour l’animal… Il est vraisemblable que la conscience s’est produite comme toute autre manifestation vitale, d’abord s
on passé au profit de son avenir, une chance nouvelle de survie s’est produite . À l’adaptation inconsciente, aveugle, accidentel
59 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
homme véritable, j’entends le groupe de facultés et de sentiments que produit le reste. Voilà un nouveau monde, monde infini, c
tique ou mythologie, c’est par cette voie qu’on travaille à lui faire produire de nouveaux fruits. Entre tant d’écrivains qui, d
la crise de conscience qu’il provoque et la rénovation du cœur qu’il produit . Voilà la conception maîtresse, qui consiste à ér
’âme, soit innée et attachée naturellement à la race, soit acquise et produite par quelque circonstance appliquée sur la race. C
omique ; condition nouvelle qui, combinée avec leur effort renouvelé, produit une autre condition, tantôt bonne, tantôt mauvais
ces primordiales. La race. Trois sources différentes contribuent à produire cet état moral élémentaire, la race, le milieu et
u’elles ont déjà faite ensemble, et cette œuvre elle-même contribue à produire celle qui suit ; outre l’impulsion permanente et
une plante : la même séve sous la même température et sur le même sol produit , aux divers degrés de son élaboration successive,
terminé tout entier par la grandeur et la direction des forces qui le produisent . La seule différence qui sépare ces problèmes mor
s, on peut dire que dans les unes et dans les autres l’effet final se produit d’après la même règle. Il est grand ou petit selo
vivante. C’est cette concordance secrète des forces créatrices qui a produit la politesse achevée et la noble littérature régu
et Gœthe. C’est cette contrariété secrète des forces créatrices qui a produit la littérature incomplète, la comédie scandaleuse
pandus dans l’un que dans l’autre. Tout ce qui dans un de ces couples produit , altère, ou supprime le premier terme, produit, a
dans un de ces couples produit, altère, ou supprime le premier terme, produit , altère ou supprime le second par contre-coup. To
ne société, un art, telle classe d’arts, quel est l’état moral qui la produit  ? et quelles sont les conditions de race, de mome
ont les conditions de race, de moment et de milieu les plus propres à produire cet état moral ? Il y a un état moral distinct po
60 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
able ou l’idée de cette sensation, jointe à l’idée de la cause qui la produit , engendre pour cette cause de l’affection ou amou
e plaisirs, et qu’ils soient répétés pendant de longues années, il se produira une affection solide, résultant d’une masse de se
les. Toutes les fois qu’un homme est placé dans des circonstances qui produisent ces associations, il ressent l’affection paternel
chute d’une cataracte, le son de l’orgue. Des sons d’une autre nature produisent le sentiment du beau : une chute d’eau, le murmur
manant de nous (cause) s’associe à l’idée d’un plaisir (effet), il se produit un état d’esprit particulier, caractérisé par la
en s’associant dans notre esprit avec les plaisirs et peines qu’elles produisent , deviennent d’abord agréables, ou désagréables en
ées qui se termine à un plaisir. Ainsi, nous appelons prudence ce qui produit un bien ou évite un mal ; le courage est l’acte d
ue des conséquences pratiques, il demande que l’éducation s’attache à produire des associations d’idées, telles qu’il en résulte
61 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
’irradiation des mouvements cérébraux dans les parties similaires qui produisent des impressions similaires. C’est une différencia
pas seulement, comme on l’a dit parfois, l’association des idées qui produit le moi : c’est la permanence du même organisme, d
d’un courant électrique qui, dans le mécanisme d’une pile compliquée, produit ou suspend les inductions, aimantations, mouvemen
disciple de Kant, Riehl, que le moi intellectuel soit tout entier un produit des relations sociales, car ces relations ne peuv
orte de moi intemporel et rationnel, quand ce moi est au contraire le produit du temps, des relations sociales, enfin de cette
gage. III. — L’idée de la simplicité du moi, en se concevant, tend à produire une approximation de cette simplicité, une concen
même, chez un être sensible, la plus parfaite unité de forces vitales produit un sentiment de vie plus intense, c’est-à-dire un
s’établit bientôt, par le seul jeu des lois mécaniques ; un rythme se produit , une forme quelconque qui permet la distribution
e la dent subsiste avec celle de la douleur, le mouvement de fuite se produira et, l’identité se projetant du passé à l’avenir,
62 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
es animaux ou de l’homme, certaines petites particularités peuvent se produire , grâce à quelque « jeu de la nature », et parmi c
ue la structure cérébrale n’est pas due seulement à des modifications produites par l’exercice et l’habitude, mais qu’elle est du
ar les objets extérieurs, qui, par le canal des cinq sens, arrivent à produire dans un cerveau des copies plus ou moins exactes
t proprement désigner que l’adaptation directe de l’espèce au milieu, produite par l’habitude et par l’association des idées, no
’habitude et par l’association des idées, non l’adaptation indirecte, produite par un accident de la période embryonnaire fixé d
adage semblable au monde des idées : la nature, par un de ses jeux, a produit un cerveau qui mieux que les autres lui servait d
nimal qui croirait les effets sans causes ou la différence des effets produite par les mêmes causes, et qui agirait en conséquen
dans tout acte intellectuel, la relation de sujet à objet demeure et produit un certain mode d’unité spécifique, propre à la p
qu’intellectuelle. « J’éprouve telle émotion, quel mouvement faut-il produire  ? Je souffre, que faut-il faire ? » Ainsi peut se
fussent soumis aux conditions de la pensée ; elle serait la cause qui produit réellement, sans être la raison qui explique inte
uleur et le plaisir que cette loi se révèle. Un changement pénible se produit chez ranimai, par exemple la douleur d’un choc ;
aque son a nécessairement son écho, où jamais un son isolé ne peut se produire . De là notre tendance constitutionnelle à attendr
s conséquents aux mêmes antécédents. En effet, tout changement qui se produit dans des phénomènes, par exemple un son subit au
uel éveille l’idée d’un changement précédent, toute différence qui se produit implique pour nous une autre différence. Au contr
férence de temps ; d’autre part, nous voyons que les mêmes causes ont produit les mêmes effets a, b, c… pendant un certain laps
vérités, qui présuppose l’ordre réel des choses et ne suffit pas à le produire . En d’autres termes le réel ne s’explique pas seu
i s’extérioriser. Quant à l’action transitive et au lien avec l’effet produit en dehors de l’agent même, il n’est pas étonnant
une séquence constante, mais nous ne voyons pas comment notre action produit l’effet extérieur. C’est dans l’effort mental, no
ons-nous représenter leur réalité que comme une action, car ce qui ne produit pas sur nous un effet quelconque n’existe pas pou
sans que rien ne durât, si, à l’instant présent, tout était à la fois produit et anéanti, pour laisser place dans l’instant sui
63 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
e passion profonde, une fois contractée, à ce que les mêmes objets ne produisent plus sur vous la même impression ? Toutes vos sen
saine méthode d’étudier d’abord le beau dans les oeuvres où il a été produit par un effort conscient, et de descendre ensuite
un sujet habitué obéit au geste du magnétiseur. Et cette sympathie se produit en particulier quand la nature nous présente des
rez ne pas remuer le doigt, ne contracter aucun muscle de la main, ne produire aucun mouvement apparent, et sentir pourtant que
objets lui paraissent fuir à droite, et puisque l’acte de volonté n’a produit aucun effet, il faut bien, disait Helmholtz 5, qu
mier cas, il y a effort intellectuel ou attention ; dans le second se produisent des émotions qu’on pourrait appeler violentes ou
ffort d’attention, dans un organe des sens, au sentiment musculaire «  produit en mettant en mouvement, par une sorte d’action r
gement. Chez les enfants et chez beaucoup d’adultes, l’attention vive produit une protrusion des lèvres, une espèce de moue. »
omme on le croit d’ordinaire, n’indiqueraient pas aussi ce qui va s’y produire , ce qui tend à s’y passer. Il semble en effet ass
par l’intermédiaire de la conscience. Si le plaisir et la douleur se produisent chez quelques privilégiés, c’est vraisemblablemen
utoriser de leur part une résistance à la réaction automatique qui se produirait  ; ou la sensation n’a pas de raison d’être, ou c’
les plus violents et les plus variés pour échapper à la cause qui la produit … Dans la souffrance intense, la bouche se contrac
e physique, l’attraction sert à expliquer le mouvement plutôt qu’à le produire . Nous avons étudié à part les sensations affectiv
s savez aussi jusqu’à quel point vous auriez à enfler votre voix pour produire un son analogue, et l’idée de cet effort se prése
s d’autres. Il est incontestable que les notes aiguës nous paraissent produire des effets de résonance dans la tête, et les note
en haut, il attribuera la même direction au son que le courant d’air produit  ; c’est donc par un mouvement de bas en haut que
it qualité pure, si nous n’y introduisions l’effort musculaire qui le produirait , ou la vibration qui l’explique. Les expériences
musculaires, dont chacune représente par sa nuance le lieu où elle se produit , et par sa coloration la grandeur du poids qu’on
blanc et le noir. Supposons deux de ces teintes grises simultanément produites sur deux anneaux, et maintenues invariables ; nou
toute notre expérience passée, la succession des teintes grises s’est produite à propos d’une augmentation ou d’une diminution p
’il faut ajouter à la première pour qu’une sensation de différence se produise , on aurait : ΔE/E=const. Cette formule a été prof
citation la fait changer. Or, si une quantité déterminée d’excitation produit une nuance déterminée de sensation, il est clair
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
iate. Quoique l’ensemble de ses arguments ne paraisse pas de nature à produire la conviction, il faut reconnaître qu’il a produi
e pas de nature à produire la conviction, il faut reconnaître qu’il a produit des faits difficiles à expliquer dans l’opinion c
qui nous déterminent à vouloir, comme il y a des causes physiques qui produisent les divers faits matériels. Il y a quarante-trois
emblable ; il n’y a point de nécessité dans ce cas ; elles peuvent se produire ou ne pas se produire. Il y a une sorte de latitu
int de nécessité dans ce cas ; elles peuvent se produire ou ne pas se produire . Il y a une sorte de latitude qui prévaut, et nou
vous feriez ou même que je sois cause que vous désiriez le faire ? Je produis en vous le désir de faire une chose, — ce qui imp
65 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre quatrième. L’aperception et son influence sur la liaison des idées »
vec l’attention et l’appétition. — II. L’aperception est-elle libre ? Produit -elle des associations d’idées non réductibles à l
ctrine de Wundt. L’attention est un état spécial de l’appétition, qui produit en effet l’entrée de l’objet au point de fixation
me les objets entre eux. Cette réaction intellectuelle est d’ailleurs produite par un intérêt quelconque que le sujet sentant et
tions, en vertu de leur rapport à son état total ; l’intérêt sensible produit une concentration de l’activité intellectuelle da
’action favorable ou défavorable. II La réaction appétitive qui produit d’abord l’attention ou réaction volontaire, puis
ffet, il attribue à « l’acte d’aperception » le pouvoir mystérieux de produire spontanément des liaisons d’idées irréductibles a
66 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
mme pleins. L’animal ne peut donc ni sentir ni se mouvoir, s’il ne se produit des vibrations dans ses nerfs, sa corde spinale e
ux « des miniatures de la vibration. » Ainsi, en résumé, la vibration produit d’abord la sensation, puis la vibrationcule qui,
produit d’abord la sensation, puis la vibrationcule qui, à son tour, produit les images. Tels sont les seuls éléments à l’aide
Mais les vibrations motrices, tout comme les vibrations sensorielles, produisent par la répétition des vibrationcules, qui sont la
iation d’un état de conscience et d’un mouvement ; nous la verrons se produire dans la deuxième période de notre Ecole. 14. Le
67 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
t ce qui attache, excite la curiosité, ce qui soutient l’attention et produit dans l’âme les différents mouvements qui l’agiten
ur que par ambition. Comment le froid amour d’un scélérat pourrait-il produire quelque intérêt ? Que le forcené Ladislas, emport
le les trois autres sont inutiles, et qui toute seule pourrait encore produire un grand effet : c’est l’unité d’intérêt, qui est
e de la langueur. On peut ajouter aux réflexions ci-dessus, que, pour produire l’intérêt nécessaire à la tragédie, les moyens le
fin. Le dénouement vient ensuite calmer l’agitation où l’on a été, et produit une certaine satisfaction de voir finir une avent
préceptes et les beautés ; mais le nœud et le dénouement bien ménagés produisent leurs effets également sur tous les spectateurs e
arrivent et se passent derrière le théâtre depuis l’action commencée, produisent toujours un bon effet, parce qu’elles sont attend
la scène d’une manière imprévue, qui change l’état des choses, et qui produit de grands mouvements dans l’âme des personnages e
un père tel que moi. Dans les Horaces, c’est un simple messager qui produit un coup de théâtre terrible. Horace époux de la s
avec la paix, son cœur, de votre main. La générosité d’un personnage produit encore des coups de théâtre d’un grand effet. Dan
es reconnaissances, lorsqu’un personnage dit à un autre une chose qui produit un effet contraire à ce qu’il attendait ; ainsi,
s sur son cœur. Il est nécessaire que chaque incident ait le temps de produire son degré de crainte, de terreur ou de ridicule,
être. On répond qu’il doit être terrible ou pitoyable, c’est-à-dire, produire la terreur ou la pitié. Tout ce qui se présente,
cher à la belle scène de l’entrevue de Sertorius et de Pompée, qui ne produit rien dans la pièce. « Si elle faisait naître, dit
apprirent comment il fallait traiter l’amour. Les grands effets qu’il produisit au théâtre, firent croire qu’une pièce ne pouvait
L’amitié, sans être une passion comme l’amour, l’ambition, etc., a produit , dans certaines âmes, de si grands effets de géné
iratif ; et les deux amis peuvent être placés dans des situations qui produisent des beautés non moins dramatiques que celles de l
r des sacrifices, est encore ici nécessaire : l’amitié seule, ne peut produire de grands mouvements au théâtre que quand un ami
le tutoie, et à qui il répond avec un respect qui nuit à l’effet que produirait le spectacle de leur amitié. Il serait beau de vo
est fâché que l’amitié d’Antiochus et de Séleucus, dans Rodogune, ne produise pas plus d’effet. Corneille s’est privé lui même
onnaissance des deux frères. On voit ce que l’amitié fraternelle peut produire , au théâtre, par le plaisir qu’elle fait dans Rha
n de la tragédie des anciens. L’unique objet de leurs poètes était de produire la terreur et la pitié ; ils chérissaient un suje
nous craignons à la vue de cet événement. La terreur, que la tragédie produit en nous, nous est donc quelquefois étrangère ; et
ons de morale par leur moyen. En effet, quelle terreur salutaire peut produire la vue d’un Œdipe, qui, sans le savoir, sans le v
des remords aussi grands que ses attentats, et quand cette situation produit de grands mouvements. Il ne faut émouvoir les spe
tion sans intérêt, et que ce sentiment cesse avec la surprise qui l’a produit . Personnages principaux dans la tragédie. L
he plus à faire illusion aux sens qu’à l’esprit ; il cherche plutôt à produire un spectacle enchanteur, qu’une action où la vrai
ers ou parmi les ombres fortunées de l’Élysée. Mais quelque effet que produisent sur les sens l’appareil pompeux et la diversité d
la diversité des décorations, le poète doit encore plus s’attacher à produire , dans les spectateurs, l’intérêt du sentiment. Le
rs que l’amour est vraiment un enfant : simple comme la nature qui le produit , il plaît sans fard et sans déguisement, il bless
Tout être vivant est sollicité, par le sentiment de son existence, à produire , en de certains moments, des accents plus ou moin
: il serait inutile d’employer l’instrument le plus puissant, pour ne produire que des effets médiocres. Si la tragédie de Mérop
ra en un instant plus d’effet, que le divin Racine n’en pourra jamais produire avec toute la magie de la poésie. Opéra Italie
68 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
ne peuvent s’expliquer que par des associations intermédiaires qui se produisent sans conscience. M. Mill, après avoir critiqué l’
Selon toute probabilité, la notion du moi et celle du non-moi ne se produisent pas dès le début. Nous n’avons la notion du non-m
n éprouve de la difficulté à le croire, c’est que l’œil contribuant à produire notre notion actuelle de l’étendue, en altère bea
a tâche très difficile, c’est que l’action réunie des diverses causes produit quelquefois des combinaisons où il est difficile
chacune. Au contraire, la combinaison chimique de deux substances en produit une troisième dont les propriétés sont complèteme
de chimie mentale où il est plus exact de dire que les idées simples produisent les idées complexes, que de dire qu’elles les com
ent entre elles. Or cette prédominance des associations synchroniques produit une tendance à concevoir les choses sous des form
, que plus tard l’une rappelle l’autre108. Le vrai raisonnement ne se produit que quand nous saisissons, au lieu de successions
ssociées constamment dans l’expérience et dans la pensée, avec ce qui produit le bonheur, deviennent elles-mêmes un objet d’app
t nous procurer. L’amour de l’argent est donc un sentiment secondaire produit par une association d’idées entre lui et ce qu’il
-même. De même, la vertu est bonne primitivement parce qu’elle tend à produire le bonheur. Par suite il se forme dans la pensée
ence, quelles sont les espèces d’actions qui tendent nécessairement à produire le bonheur et quelles sont les espèces d’actions
69 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
aires fort différentes. Les mouvements lents amènent le sommeil ; ils produisent le calme après une agitation morbide ; ils inspir
ion qui s’y rattachent, le plaisir de respirer un air pur, le malaise produit par une atmosphère confinée influe beaucoup sur n
par les mouvements qu’elles causent en nous ; les sentiments qu’elles produisent sont des sentiments de mouvement ou d’état des mu
ec M. Bain qui le cite : « La chaîne des états de conscience de A à Z produite par le mouvement d’une jambe ou de quelque chose
ant à l’œil deux images dissemblables : par là, il imite la nature et produit les mêmes effets qu’elle ; tandis que la peinture
ion mentale qui seule constitue la vision proprement dite, « qu’il se produit dans l’esprit, à la vue d’un objet extérieur, un
de la combinaison des effets optiques et des sensations de mouvement, produites par les muscles du globe de l’œil. Ici, de même q
’il faut la chercher167. Ce physiologiste fait remarquer que le fœtus produit des mouvements qui ne peuvent évidemment dépendre
70 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
l’énergie même du travail dont il se trouve ainsi chargé, le cerveau produit un effet inhibiteur sur les autres centres nerveu
e ou un malaise rudimentaire, une émotion infinitésimale qui suffit à produire des impulsions infinitésimales ; et celles-ci, en
Outre une certaine intensité, une certaine durée est nécessaire pour produire la sensation d’une couleur déterminée : le spectr
l’habitude : la plus petite excitation du premier anneau de la chaîne produit une déchargé le long des autres anneaux, mais cet
forts et plus distincts. Et cette association est un phénomène qui se produit sans cesse dans la vie normale. Quand une idée en
ct pour que le moi puisse le remarquer à part n’en suffit pas moins à produire la décharge nerveuse sur les centres moteurs immé
ravail puissent s’opérer entre les deux hémisphères. Il peut aussi se produire des cas de corrélation défectueuse entre l’énergi
71 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
on sçait bien qu’ils entrent en une espece d’entousiasme, lorsqu’ils produisent leurs idées. Aristote parle même d’un poëte qui n
aire de beaux vers. Mais la fermentation du sang la plus heureuse ne produira que des chimeres bizarres dans un cerveau composé
ommes d’esprit, qui avoient copié plusieurs fois ce que la peinture a produit de plus sublime, vieillir le pinceau et la palett
point de ceux, s’il est permis de parler ainsi, qui ne sçauroient se produire que sous le bon plaisir de la fortune. Elle ne sç
, dit Seneque, comme des graines. La qualité du fruit que les graines produisent , dépend principalement de la qualité de la terre
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53
dans lequel elle a été composée, et à l’effet qu’on a voulu lui faire produire , se peut partager en musique qui nous porte à l’a
appaisent et les calment ! N’est-il pas évident que ces symphonies ne produisent des effets si differens, que parce qu’elles sont
d’un caractere opposé. Les unes ont été composées pour être propres à produire un certain effet, et les autres pour être propres
ropres à produire un certain effet, et les autres pour être propres à produire un effet contraire. à la guerre, lorsqu’il faut f
ment de cet art la même idée qu’en avoit Lulli. Puisqu’on ne sçauroit produire les symphonies des anciens, perduës par l’injure
73 (1890) L’avenir de la science « XX »
s’adresse guère qu’aux classes privilégiées de la fortune. L’art grec produisait pour la patrie, pour la pensée nationale, l’art a
isait pour la patrie, pour la pensée nationale, l’art au XVIIe siècle produisait pour le roi, ce qui était aussi, en un sens, prod
XVIIe siècle produisait pour le roi, ce qui était aussi, en un sens, produire pour la nation. L’art, de nos jours, ne produit g
t aussi, en un sens, produire pour la nation. L’art, de nos jours, ne produit guère que sur la commande expresse ou supposée de
ux travaux que Bopp ou Lassen, ne pourrait en aucune manière vivre du produit vénal de ses œuvres. J’appelle ploutocratie un ét
74 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
tue le génie, ce n’est pas l’enthousiasme (car l’enthousiasme peut se produire dans les esprits les plus médiocres et les plus v
sé plus haut toutes leurs divergences. Si de pareilles divergences se produisent sur la cause organique de la folie, là où il est
croit entendre des concerts divins : elle va même quelquefois jusqu’à produire des vers avec facilité et avec verve, ce dont ell
ait devenue créatrice. Mais il resterait à savoir si les idées qui se produisent dans ces circonstances sont vraiment des idées or
Or, s’il y a quelque chose de certain, c’est l’impuissance des fous à produire rien qui vaille par imagination. Que l’on nous ci
lucidité, rencontre précisément le degré de vibration nécessaire pour produire de grandes choses ? Or, c’est ce qui n’arrive jam
itation cérébrale, qui constitue la folie ou qui y conduit, peut bien produire accidentellement un réveil de la mémoire et de l’
extraordinaires. Je n’en citerai qu’un exemple : M. Moreau (de Tours) produit , comme un fait acquis à l’histoire, la singulière
ent la folie tout aussi bien chez un autre que chez lui, si elles s’y produisaient . En outre, j’admets que l’abus du travail intelle
75 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IV. Des changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre littérature nationale » pp. 86-105
t changer rien à l’état des choses. Les conceptions littéraires, pour produire le même effet qu’elles auraient produit autrefois
onceptions littéraires, pour produire le même effet qu’elles auraient produit autrefois, pour jouir de la même estime, pour exe
usseau, et dont madame de Staël fut le dernier comme le plus brillant produit . Il faudrait également que je caractérisasse à la
ement général de l’Europe, cette Italie, si une d’esprit et de mœurs, produira un troisième siècle littéraire dont il n’est pas
ervices qu’a rendus l’école d’Alexandrie, on peut remarquer qu’elle a produit seulement une imitation servile de la littérature
les fonctions du chœur, enfin tout cet ensemble qui fut imaginé pour produire l’effet qu’il devait produire ? Lisez Pindare, mê
tout cet ensemble qui fut imaginé pour produire l’effet qu’il devait produire  ? Lisez Pindare, même dans la langue harmonieuse
76 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »
particularités presque insignifiantes a l’énergie de la réalité et en produit l’impression. Chacun de ces détails enfonce insen
dans un instant indivisible, une action impossible à décomposer s’est produite  : ce qui en fera sentir la grandeur, c’est l’oppo
, par où le drame est conclu. Dans Corneille, des faits de conscience produisent des actes, qui donnent naissance à de nouveaux fa
ment préparé de longue date par des ancêtres, qui furent eux-mêmes le produit fatal de la combinaison d’autres tempéraments ave
Parce qu’elle est détestable. — La philosophie de Descartes a-t-elle produit , comme on l’a soutenu, la littérature classique ?
e on l’a soutenu, la littérature classique ? N’est-ce point plutôt un produit parallèle de la même cause ? Et cette cause n’est
77 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
ations et des sentiments ; il faut, pour assurer la synergie sociale, produire la sympathie sociale : c’est le rôle du grand art
En premier lieu, il faut que les sensations et sentiments dont l’art produit l’identité dans tout un groupe d’individus soient
t eux-mêmes de la nature la plus élevée ; en d’autres termes, il faut produire la sympathie des sensations et sentiments supérie
es sentiments supérieurs, c’est-à-dire la sympathie sociale que l’art produit , doit s’étendre au groupe d’hommes le plus vaste
« on ne donne après tout la vie qu’en empruntant à son propre fonds… Produire par le don de sa seule vie personnelle une vie au
i ne serait qu’individuel et n’exprimerait rien de typique ne saurait produire un intérêt durable. L’art, qui cherche en définit
La part croissante des idées scientifiques dans les sociétés modernes produira , selon Guyau, une transformation de l’art dans le
te valeur ; mais il y a là un danger que Guyau met en évidence. Il se produit , en effet, une certaine antinomie entre l’élargis
t analyse des actions dans leurs rapports avec le caractère qui les a produites et avec le milieu social ou naturel où elles se m
sens vrai, qui désigne « l’effet significatif et surtout suggestif » produit , par l’entière adoption de la forme au fond, du r
78 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
comment ces mouvements sont appropriés au genre d’action qu’elle doit produire . La vraie science du cerveau devrait donc compren
e à la reproduire de nouveau. Supposons qu’une nouvelle impression se produise , la cellule est de nouveau excitée et modifiée ;
e des états antérieurs. Par exemple, un éclair ou un coup de tonnerre produira en moi un ébranlement très-vif qui, je l’accorde,
primées dans notre cervelle peuvent être perçues de notre esprit ou y produire des images, mais, quelque délicates que soient no
veau, rien des phénomènes dont il est le théâtre lorsque la pensée se produit dans l’esprit. Nous savons encore moins à que éta
79 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
f fût toujours spontanée, comme elle l’est parfois ; si son action se produisait encore selon l’ordre et avec les degrés ordinaire
nc, lorsque à la suite d’une excitation terminale une sensation s’est produite , le nerf a fonctionné dans tous ses segments et s
nt l’irritation du nerf sensitif se propage le long du nerf moteur et produit des contractions musculaires ; de l’autre côté, t
mblables et qui sont le théâtre de phénomènes électriques semblables, produisent , suivant l’appareil qui les termine, tantôt un co
immédiate de la sensation se trouve dans les centres nerveux ; il s’y produit un mouvement moléculaire inconnu sans lequel la s
c’est-à-dire des sensations spontanées avec leurs images associées se produisent  ; c’est ce qui arrive quand l’encéphale est enfla
s avaient perdu un œil par phtisie du globe, et les hallucinations se produisaient chez eux aussi bien de ce côté que du côté sain. 
influence de quelque congestion temporaire de ses vaisseaux, comme en produit l’usage prolongé du microscope ou l’introduction
uvements systématiques et automatiques qu’on appelle réflexes, et que produisent les divers segments de la moelle sans l’intervent
orsque le reste de l’encéphale manque, elle agit encore, et le cri se produit , sans qu’une sensation l’ait provoqué. — Au contr
aibli ». — D’autres atteintes portées au cerveau par un intermédiaire produisent des effets semblables ; on connaît l’évanouisseme
nt. Tout cela s’accorde avec la doctrine physiologique. Une action se produit dans les centres sensitifs proprement dits, protu
ion nouvelle des centres sensitifs, une action différente vienne à se produire dans un des éléments corticaux ; selon la loi de
cal ne peut pas être à la fois dans deux états différents, ni partant produire à la fois deux actions différentes. Les éléments
secondes à ce poste privilégié. En ce cas, un événement singulier se produit  : tout de suite elle se transforme en impulsion,
nsmises, et un point de départ pour des excitations renvoyées. Il s’y produit , comme dans l’encéphale, un mouvement moléculaire
triton mutilé va pareillement mettre en œuvre. Vous voyez en effet se produire un mouvement du membre postérieur du côté irrité.
s de combinaisons distinctes et de circuits indépendants puissent s’y produire . Selon que le premier choc du manche de la serine
l’usure et la réparation ne sont si rapides153 ; nulle part il ne se produit un travail si actif et un si grand dégagement de
résente cette qualité particulière qu’on appelle le timbre et qui est produite par l’accolement de quelques petites harmoniques
de familles différentes, l’une tient à l’autre ; quand la première se produit , la seconde surgit par contrecoup ; les deux form
s clichés fixes qu’il transcrit en lettres mobiles ; et l’œuvre qu’il produit à la lumière est une combinaison continue des mot
4, 25. 109. Mueller, ibid., II, 472, 260, 490. 110. Ce mouvement se produit dans le filament central du nerf, appelé cylindre
nt le bruit, parfois elle s’enfuit plus loin; chez la deuxième, il se produit un léger soubresaut, mais elle ne bouge pas. Si j
80 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
oralistes, ni philosophes ; et leurs efforts, pour être éloquents, ne produisent que de l’exagération32. Néanmoins, comme il est d
a littérature allemande. Mais, en Italie, cette subdivision n’a point produit son effet naturel ; le despotisme des prêtres, pe
irs d’une grandeur passée, sans aucun sentiment de grandeur présente, produisent le gigantesque. Les Italiens auraient de la digni
des autres hommes. Il écrit comme pour lui seul ; l’effet qu’il doit produire ne l’a jamais occupé. On dirait qu’il ne songeait
alliance de la morale et de la religion. Tel est l’effet que doivent produire sur un peuple des préjugés fanatiques, des gouver
vous fait trembler dans cette strophe ; et les beaux airs de Iomelli produiraient sur vous un effet à peu près semblable. Voilà l’a
ent sur l’âme, pour être d’accord avec l’impression profonde que doit produire un tel événement. La foule d’improvisateurs assez
on philosophique peut se communiquer des pays étrangers en Italie, et produire quelques écrits supérieurs ; mais la nature des g
81 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
I M. Cousin appelle raison la faculté ou pouvoir qu’a l’esprit de produire les axiomes et les idées des objets infinis. Les
lui-même, car on ne voit pas une idée sans voir l’intelligence qui la produit . Si j’écris des formules d’algèbre pendant une he
iversellement et nécessairement, le quatrième nombre inconnu égale le produit du deuxième par le troisième, divisé par le premi
observations de conscience, de deux abstractions ayant pour effet de produire deux idées générales, et d’une analyse ou abstrac
se ou abstraction pratiquée sur ces deux idées. Il suffira donc, pour produire un axiome, d’employer l’expérience et l’abstracti
rmé. Récapitulez, et vous trouverez que les seules facultés qui l’ont produit sont l’expérience et l’abstraction. Or, tous les
n forme une idée générale, en tire une loi générale, et par cette loi produit en nous l’idée d’un infini. — Nos yeux sont plus
e raisonnement, qu’il suffit de l’expérience et de l’abstraction pour produire l’idée de l’espace infini. Je conclus contre M. C
82 (1757) Réflexions sur le goût
célébré chez une partie de notre nation, et si décrié par l’autre, a produit dans les sciences et dans les belles-lettres des
de sublimes, qui saisissent également tous les esprits, que la nature produit sans effort dans tous les siècles et chez tous le
les sont néanmoins celles qui demandent le plus de sagacité pour être produites , et de délicatesse pour être senties ; aussi sont
ut bornée à l’harmonie de la prose, soit qu’un talent naturel lui fit produire de la prose harmonieuse sans qu’il s’en aperçût,
, et de ne pas attribuer notre plaisir à une cause qui ne l’ait point produit . C’est sans doute sur les ouvrages qui ont réussi
t aucune contrainte ; qu’il aime à courir sans frein et sans règle, à produire le monstrueux à côté du sublime, à rouler impétue
83 (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88
endre à chaque instant de l’éternité, et qui n’attendent pas, pour se produire toujours nouveaux, qu’un œil ou une oreille soien
auté n’en aurait pas moins contenu virtuellement l’art, qui devait se produire quand, par la série du progrès et la marche conti
ieu l’a mis sur la terre en lui disant : Crée, et il crée. Quand il a produit son œuvre, il demande au public : Est-ce bien ou
extérieur doivent avoir un caractère tout autre que les actes qui se produisent dans notre propre vie. L’industrie a pour objet n
ion dans un sens absolu. Il n’a donc pas d’autre moyen de réaliser le produit de sa vie intérieure que de l’incarner dans ce qu
serait encore la nature et pas autre chose, rien de nouveau, rien de produit , rien de créé, mais un monstre qui nous tromperai
t que quelques-uns l’imaginent. Quel sera mon criterium pour juger un produit de l’art, un tableau, une statue, un poèmed ? Cer
tableaux et des caractères. C’est l’Amérique, c’est l’Écosse qui ont produit Cooper et Walter Scott. Jamais homme d’un génie é
endre un long soupir, que Cooper a écouté et a su rendre ; l’Écosse a produit le génie observateur et pittoresque de Scott, qui
ée, pédante et aristocrate quand on regarde sa civilisation exotique, produise la poésie de son ciel et de ses forêts, en contra
aire antithèse avec Goethe et Byron ? Comment, nés dans le pays qui a produit la philosophie la plus audacieusement sceptique,
souvent ils se continuent. C’est peut-être parce que la France avait produit la Philosophie du Dix-Huitième Siècle et la Révol
la combattre, sont un Anglais et un Allemand ; tandis que la France a produit , depuis trente ans, une nombreuse couronne de pen
ie du Dix-Huitième Siècle et de la Révolution Française ; elle est le produit le plus vivant d’une ère de crise et de renouvell
jusqu’à ce que le voile retombe en pluie froide dans le sein qui l’a produit . 1. Racine analyse des sentiments, comme Co
84 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
euse étaient animés antérieurement. Mais le phénomène inverse peut se produire  ; et les mouvements moléculaires dont le système
lle vérité. Mais la pensée du déterminisme physique, telle qu’elle se produit de notre temps, est loin d’offrir la même clarté,
nécessaire de nos états de conscience par les circonstances où ils se produisent . Dès lors il n’hésite plus à tenir la pièce qui s
sant de nouveau sur les mêmes personnes, et à conclure que ces causes produiraient encore le même effet. Nous nous proposons de mont
moment où l’acte va s’accomplir, il n’est pas rare qu’une révolte se produise . C’est le moi d’en bas qui remonte à la surface.
osant par avance l’action accomplie, il prétend qu’elle ne pouvait se produire autrement. Les adversaires du déterminisme n’hési
tain nombre de simultanéités ; ces simultanéités, ces coïncidences se produiraient encore en nombre égal ; seuls, les intervalles qu
précis de l’espace et après combien d’unités de temps ce phénomène se produit  ; il suffira ensuite de restituer à ces unités le
miné par ses conditions, ou, en d’autres termes, que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il faudra donc, ou que l’acte s
ui ont été examinées précédemment. Dire que les mêmes causes internes produisent les mêmes effets, c’est supposer que la même caus
déduisant de la prétendue similitude des deux états que la même cause produit le même effet. Bref, si la relation causale exist
s appelons causalité dans la nature. Pour le physicien, la même cause produit toujours le même effet ; pour un psychologue qui
logies, une cause interne profonde donne son effet une fois, et ne le produira jamais plus. Et si, maintenant, on allègue que ce
. En vain nous ajoutons que, même sous cette forme « les mêmes causes produisent les mêmes effets », le principe de la déterminati
des phénomènes a, b, c, d précédemment perçus sont susceptibles de se produire de nouveau sous la même forme ; 2° Qu’un certain
le. Le mouvement dont on parle ici n’est donc pas un mouvement qui se produit , mais un mouvement que l’on pense ; c’est un rapp
te idée, plus il nous semble absurde de supposer que la même cause ne produise pas aujourd’hui le même effet qu’elle produisait
r que la même cause ne produise pas aujourd’hui le même effet qu’elle produisait hier. Nous sentons bien, il est vrai, que si les
ortant mécaniquement, et par suite nécessairement, de la force qui la produit . Que cette fusion de deux idées différentes, pres
coulé ; non, si vous parlez du temps qui s’écoule. Or l’acte libre se produit dans le temps qui s’écoule, et non pas dans le te
85 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 8-23
e conclure de là contre ma derniere observation ? Car l’âge où Racine produisit Athalie, répond précisément à l’âge où Corneille
où Racine produisit Athalie, répond précisément à l’âge où Corneille produisit Œdipe ; & par conséquent la vigueur d’esprit
baïde & dans Alexandre, contribua encore aux vraies beautés qu’il produisit dans la suite. Boileau enfin, par sa sévérité, le
t, & dont on veut se faire des Panégyristes, ne sont propres qu’à produire des hommes vains & médiocres.   *. Ingeniu
représenter le plus grand nombre de ses Pieces, avant qu’Euripide se produisît sur la Scene.
86 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »
part dans la récolte, part inviolable, qui est d’environ la moitié du produit brut, et de laquelle on ne peut rien distraire sa
oursée qu’on peut toucher au reste, qui est le bénéfice véritable, le produit net. Or, dans l’état où est l’agriculture, le déc
ù est l’agriculture, le décimateur et le roi prennent la moitié de ce produit net si la terre est grande, et ils le prennent to
y a telle élection, celle de Tulle, où il prélève 56 1/2 pour 100 du produit  ; il n’en reste à l’autre que 43 1/2 ; par suite
de culture ». En Auvergne663, la taille monte à 4 sous pour livre du produit net ; les accessoires et la capitation emportent
tes sur des biens abandonnés que les collecteurs afferment et dont le produit souvent ne suffit pas pour le payement de l’impôt
a récolte. — Dans un vignoble à Epernay690, sur quatre pièces de vin, produit moyen d’un arpent et valant 600 francs, elle perç
le est l’histoire du vin sous l’ancien régime. Depuis le vigneron qui produit jusqu’au cabaretier qui débite, que de gens vexés
rreurs infinies… La vérification de 4 902 paroisses a démontré que le produit des deux vingtièmes, qui est de 54 millions, devr
9 mai 1783) et de l’archevêque d’Aix (15 juin 1783). — La Provence ne produisait de blé que pour sa consommation pendant sept mois
fre à peu près semblable. — La dîme flotte du dixième au trentième du produit brut, et ordinairement se rapproche plus du dixiè
st, à mon avis, du quatorzième, et, comme il faut défalquer moitié du produit brut pour les frais de culture, elle est du septi
87 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
quelle est la route que l’imagination doit se tracer à l’avenir pour produire de nouveaux effets. Il est de certains moyens de
re est le plus sublime modèle de ce talent supérieur. Voltaire n’a pu produire en ce genre aucun effet théâtral, quelque piquant
t les mœurs qui en dépendent. Les sujets antiques et leurs imitateurs produisent moins d’effet dans la république que dans la mona
oppement des caractères et la combinaison des événements naturels qui produisent un semblable effet au théâtre ; et c’est en prena
erdisent des expressions qui, dans telle situation donnée, pourraient produire un grand effet. Les véritables convenances du thé
de l’imitation ; c’est peindre la nature à travers l’effet qu’elle a produit sur d’autres hommes. Quand les anciens personnifi
lques instants ; l’âme se complaît dans la sensation inexprimable que produit en elle ce qui est noble et beau ; et les bornes
la raison : c’est ainsi que cette imagination philosophe peut encore produire de grands effets. Il faut qu’au milieu de tous le
ale que sous le rapport littéraire, il est vrai de dire qu’on ne peut produire aucun effet très remarquable par les ouvrages d’i
88 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »
renouveler les sentiments mêmes. III. Le but dernier de l’art est de produire la sympathie pour des êtres vivants. — A quelles
r au conventionnel. L’art poursuit deux buts distincts : il cherche à produire , d’une part, des sensations agréables (sensations
’acoustique et à la physiologie. Si l’art était ramené à ce seul but, produire des sensations agréables, son domaine serait rela
aux lois qui ont rapport aux conditions objectives dans lesquelles se produit la vie, elles sont pour la plupart inconnues, et
endamment de ce qu’il dit, — des matières qu’il traite, — ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages,
vocateur, qui agit par suggestion. L’objet de l’art, en effet, est de produire des émotions sympathiques et, pour cela, non pas
el objet de l’art aboutissent à déterminer dans quelles conditions se produit l’émotion sympathique ou antipathique. Le but der
ur est comme celle de la lumière : elle se communique tout alentour ; produisez en moi l’émotion, cette émotion, passant dans mon
i ne serait qu’individuel et n’exprimerait rien de typique ne saurait produire un intérêt durable. L’art, qui cherche en définit
89 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
ou conçus comme contigus dans le temps ou l’espace. Les associations produites par la contiguïté deviennent plus certaines et pl
ennent plus certaines et plus rapides par la répétition ; et ainsi se produit l’association inséparable ou indissoluble. Quand
tient qu’il y a des associations naturellement et même nécessairement produites par l’ordre de nos sensations et de nos réminisce
’existât dans la conscience aucune intuition d’un monde extérieur, en produiraient inévitablement la croyance et le feraient regarde
éel comme les sensations elles-mêmes, et que ce ne soit pas un simple produit des lois de la pensée, sans rien qui y correspond
que les autres objets de la nature. L’habitude est le principe qui a produit cette correspondance125. » Ce même philosophe a d
90 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
seule amélioration possible de la dure condition humaine. Selon lui, produire , — et nous dirons plus tard comment il entend la
lus tard comment il entend la production, du moins pour notre pays, —  produire encore, produire toujours, voilà la fin de la mis
il entend la production, du moins pour notre pays, — produire encore, produire toujours, voilà la fin de la misère. Selon nous,
en plus la diminuer et l’effacer. Dans le mouvement d’idées qui s’est produit depuis quelque temps, cette grande question a été
rté, mais la liberté ne s’explique que par la douleur. L’homme est le produit de sa force. Il est le fils de l’obstacle. Retire
e, ne change rien à la solution connue et au mot d’ordre de l’école : produire dans l’ordre matériel. En d’autres termes, faire
91 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
’existent pas à ses yeux. Elle peut bien nous dire comment les causes produisent leurs effets, non quelles fins doivent être pours
vélant les causes des phénomènes, elle nous fournit les moyens de les produire à notre guise et, par suite, de réaliser les fins
e un affaiblissement de l’organisme. Seulement elle n’est pas seule a produire ce résultat. Les fonctions de reproduction, dans
sociologue, enveloppés de mystère. D’ailleurs, les événements qui se produisent au cours de la vie sociale et qui se répètent à p
les ne se rencontrent que chez la minorité, mais, là même où elles se produisent , il arrive le plus souvent qu’elles ne durent pas
ordre de variations dont il importe de tenir compte parce qu’elles se produisent régulièrement dans toutes les espèces, ce sont ce
disant qu’elle ne dérive pas de la nature des choses, qu’elle est le produit d’une sorte de contingence immanente aux organism
é, considéré à une phase déterminée de son développement, quand il se produit dans la moyenne des sociétés de cette espèce, con
iété. D’ailleurs, l’absence même du crime contribuerait directement à produire ce résultat ; car un sentiment apparaît comme bea
, malgré sa généralité, qui constitue une déviation de l’état normal, produite par la violence et l’artifice. Au contraire, pour
sponsabilité, telles qu’elles existent dans l’histoire, ne sont qu’un produit de l’ignorance et de la barbarie, à quoi bon s’at
92 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »
er que dans ces cerveaux affaiblis, où les réactions sont lentes à se produire , une image forte se fixe aisément et devient faci
, si le jour vient ou s’il s’en va. L’essentiel, c’est qu’une société produise des génies ; ils pourront paraître décadents sur
aître le théâtre classique ; mais, d’autre part, notre siècle a vu se produire un fait qui n’aura peut-être pas un jour moins d’
us, réagisse contre les influences stérilisantes ; de vrais poètes se produisent , entraînant avec eux toute leur génération. Ainsi
ération. Ainsi en a-t-il été pour les romantiques. Les classiques ont produit des chefs-d’œuvre que nous avons tous encore dans
saillant, au point de vue biologique, le déclin de l’activité vitale produit par le ralentissement des échanges et de la circu
, un Fronton sont de véritables impuissants, s’évertuant pour ne rien produire , incapables d’aucune invention, d’aucune création
sé par un accroissement de l’énergie intérieure. Le même phénomène se produit dans les sociétés en décadence et chez leurs écri
eviennent étrangers. Le sentiment qu’il a de ce qui lui manque encore produit l’envie, cette discorde commençante, entre les in
r se croire supérieure à la littérature vraiment féconde, à celle qui produit au lieu d’analyser. Mais le comble, c’est de voir
e, et sur certains tempéraments ces idées, encore nouvelles, devaient produire des effets tout particuliers. C’est ainsi, pour d
à des — impressions, aux impressions de toutes sortes que les choses produisent en nous, — qu’à ces choses elles-mêmes. Dante Gab
orte de purgation et de purification esthétique, χάθαρσις, peut aussi produire une tendance vers telle passion, un accroissement
perdent parfois leurs facultés d’action. Enfin l’art, ayant besoin de produire une certaine intensité d’émotions, — surtout l’ar
es classes et des individus pour expliquer les « détraquements qui se produisent dans la société et dans l’homme ». Cela l’oblige
èque et immanente, qui n’est pas le résultat d’un calcul, mais qui se produit en dehors de tout calcul et de toute recherche de
93 (1886) De la littérature comparée
e savon pour des étoiles. Chaque époque — la nôtre comme les autres — produit , à côté d’une foule d’œuvres qui dépendent de la
tant plus utilement, que l’époque est passée où les grandes œuvres se produisaient inconsciemment, comme par l’effet de quelque myst
prits » les « lettrés », le « public ». Ainsi comprise, la critique a produit , en France surtout, toute une littérature, dans l
e. Et l’œuvre littéraire ou l’œuvre d’art cessa d’apparaître comme le produit spontané d’un homme de génie, renfermant en soi t
ne société, un art, telle classe d’arts, quel est l’état moral qui le produit  ? et quelles sont les conditions de race, de mome
ont les conditions de race, de moment et de milieu les plus propres à produire cet état moral ? Il y a un état moral distinct po
patience des humanistes, quoiqu’il vînt du dehors et ne fût point un produit spontané, naturel de la société moderne, devait d
spontané, naturel de la société moderne, devait durer trois siècles, produire un nombre énorme de chefs-d’œuvre, et finir par s
94 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 301-304
ûr de corrompre l’Univers. Ils ont beau dire, que le choc des Esprits produit la lumiere, il est certaines matieres sur lesquel
lumiere, il est certaines matieres sur lesquelles le choc des Esprits produit l’embrasement. Qu’on imprime des inepties, à la b
nce qu’avec indignation. L’intolérance, à cet égard, peut-elle jamais produire la millieme partie des maux qu’une indulgence fun
95 (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30
ans la société, il y a un possesseur, et il est juste que la richesse produite ne se trompe point, qu’elle n’aille point presque
bles besoins d’une société soient abondamment satisfaits pour qu’elle produise ce double luxe de l’esprit, des écrivains et des
pourquoi non ? Le talent d’écrire est une propriété ; un livre est un produit , qu’on peut acheter et vendre. Quoi de plus beau
vous répondra que s’il faut vendre beaucoup pour s’enrichir, il faut produire du bon pour vendre beaucoup ; ainsi l’intérêt des
s. L’intelligence n’est point une machine ; elle n’est pas faite pour produire sans relâche : ses œuvres se pèsent et ne se mesu
mesurent pas. Le génie n’est souvent qu’une seule grande idée, qui se produit dans plusieurs épreuves successives, jusqu’à ce q
rayon de miel ; mais que de fleurs de toute espèce employées pour le produire  ! Leurs livres n’étaient que la meilleure partie
gard de toutes ; il les accepte au hasard, suivant l’effet qu’il veut produire . Il leur demande non d’être justes, mais d’être f
e justes, mais d’être frappantes ; non d’exprimer une vérité, mais de produire une belle page. Le talent de nos écrivains porte
, son style serait toujours plein, vrai, naturel. Il attendrait, pour produire , ce que Buffon appelle « le point de maturité de
96 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
arce qu’on se trouve meilleur ; la tristesse délicieuse et douce, que produisent en nous un discours, un tableau touchant, nous do
toute contrainte, et bravant quelquefois les règles mêmes, la nature produit alors ses plus grands miracles ; on éprouve alors
és dans le genre pathétique : qu’on imagine l’effet qu’elles devaient produire dans la bouche de ce grand homme ; qu’on se repré
oquence excite dans les âmes froides ; impression purement mécanique, produite par l’exemple ou par le ton qu’on a donné à la mu
ans le sujet ; et le caractère du sujet, ou plutôt du sentiment qu’il produit , passe de lui-même au discours. L’éloquence ne ‘c
 ; mais il resterait à examiner si l’observation de cette loi n’a pas produit plus de mauvais vers que de bons, et si elle n’a
elquefois une syllabe de plus ou de moins dans le corps de la phrase, produisent de différence dans l’harmonie. L’étude réfléchie
cueil continuel de l’harmonie. L’habitude et l’usage d’écrire en vers produit souvent dans la prose cette empreinte d’affectati
étrés de ce qu’ils annoncent ; et leur élocution brusque et grossière produit son effet sur l’espèce d’hommes à qui elle est de
97 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1826 »
de rhétorique. Il ne faut pas croire pourtant que cette liberté doive produire le désordre ; bien au contraire. Développons notr
euves, qui feront des mers ; les semences choisissent leur terrain et produisent une forêt. Chaque plante, chaque arbuste, chaque
chaque arbuste, chaque arbre naît dans sa saison, croît en son lieu, produit son fruit, meurt à son temps. La ronce même y est
ugés scholastiques, la contagion de la routine, la manie d’imitation, produisent le même effet. Si vous y ensevelissez vos faculté
98 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190
frappé de cette stérilité soudaine : « La nature fatiguée après avoir produit tant de beaux génies sembla vouloir se reposer. »
s cultive y sera reçu en payant au propriétaire le revenu quelles lui produisaient .  » Massillon prêche contre la guerre, demande ce
étude des rapports, voulez-vous voir un autre exemple des effets que produit la misère ? Remontons plus haut encore dans le co
ses Bergeries. A un siècle et demi de distance, les mêmes causes ont produit les mêmes effets ; tant il est vrai qu’une sociét
me de lettres s’est trouvé tiraillé entre deux directions opposées. — Produis vite et beaucoup, ordonne le Métier. Il faut vivr
n chef-d’œuvre, comme les Maximes de La Rochefoucauld, n’aurait guère produit , au taux actuel, que sept à huit cents francs : c
le théâtre était encore un genre littéraire. Dans le roman, il s’est produit une profusion d’œuvres malsaines, flattant les ap
répartition des biens de la terre, une part si petite à ceux qui les produisent , une part si grosse aux autres ? Dès lors que de
sortir le contraste poignant de ces pauvres, condamnés de naissance à produire pour d’autres tant de richesses. Est-il besoin de
la question, j’entends la série des effets que leur position sociale produit sur la nature de leurs œuvres. Il est à peine bes
ne sont pas toujours les plus laborieux ; comme il leur est permis de produire peu, ils sont enclins à une certaine nonchalance 
entraînent leur bailleur de fonds. Si l’on essaie de résumer l’effet produit sur l’esprit des écrivains par la tutelle des pui
l’éditeur fournit le capital pour la publication de l’ouvrage ; et le produit de la vente est partagé entre eux, bien souvent d
99 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
e qu’elle est une force en ce sens qu’elle peut, nous allons le voir, produire la conscience du temps. Puisque, pour la percepti
B, comme le soutenaient les éléates, et on ne comprendrait pas ce qui produit la transition du point A au point B : il faut don
tense de l’avenir donne l’illusion du présent ? C’est que l’intensité produit alors, comme première conséquence, la substitutio
esoin contrarié, puis satisfait, etc., que la perspective du temps se produit dans la conscience. Nous avons vu que les psychol
le résultant de l’éloignement dans le temps d’avec l’intensité faible produite par un original rapproché et même immédiat, mais
vent violent, fenêtre ouverte, bougie éteinte, obscurité, — une fois produites dans mon expérience, tendront à se reproduire dan
ur simultanéité dans la cœnesthésie et des courants simultanés qu’ils produisent dans le cerveau. 3e moment. — Sensation intense d
état d’« involution ». On voit maintenant quelle perspective devra se produire dans la conscience : image intense de la fenêtre,
a gravure soit, à cette occasion, éveillé avec assez d’intensité pour produire le développement des intermédiaires, vent et boug
sentation purement imaginative d’une proie, chez l’animal qui a faim, produit bien un commencement de mouvements relatifs à l’a
, ce phénomène de mécanique et de logique tout ensemble contribuera à produire l’alignement des images sur une ligne idéale, qui
de visions ; le contraste des résidus avec les impressions actuelles produit alors la projection dans une sorte de quatrième d
élodie il y a le souvenir de l’impression qualitative et émotionnelle produite par l’ensemble, mais il y a aussi le souvenir et
individu naît avec une organisation du cerveau héréditaire qui tend à produire la notion de durée : nous avons vu que notre cerv
psychiques et physiques de l’idée. De nouveaux genres d’adaptation se produisent  : adaptation à l’avenir, adaptation au passé. Che
ans certaines conditions de changement interne et externe qui se sont produites , et cette idée à son tour, une fois née, devient
uniforme, identique pour tous les êtres. Cette notion du temps est un produit raffiné de la réflexion humaine, comme les notion
100 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
alités de température, et dans le liquide des courants intérieurs qui produisent les mouvements dont on nous parle. M. Gouy eut l’
n’avons aucun moyen de nous en apercevoir. Tous les phénomènes qui se produiront en A par exemple seront en retard, mais tous le s
ans le milieu que nous nommons éther. Les mouvements de ces électrons produisent des perturbations dans l’éther avoisinant ; ces p
tz avec ses plus petits excitateurs, afin de renvoyer toute l’énergie produite dans une seule direction. Qu’arrive-t-il alors, d
umière qu’il envoie était un projectile. Quelle est la force qui doit produire ce recul ? C’est ce qu’on a appelé la pression Ma
n d’énergie énorme, mais non inépuisable. La transformation du radium produirait alors un million de fois plus de chaleur que tout
/ 2506