successivement ; qui, panégyriste, ne parla jamais que pour dire aux
princes
les vérités les plus nobles ; à qui l’admiration
na à Byzance. Les philosophes voyageaient pour venir l’entendre ; les
princes
étaient curieux de le voir ; et les oracles, dans
en les persécutant ; mais il n’y a plus de mérite à les protéger. Le
prince
est, pour ainsi dire, forcé par son siècle ; la v
dans l’histoire de l’esprit humain, le respect et l’enthousiasme des
princes
pour les vrais philosophes. Il s’en faut beaucoup
il nous reste une grande partie de ses harangues, ou panégyriques de
princes
. Ils sont au nombre de vingt. Il a donné à ce gen
hoisirai, dans tous, les idées éparses sur les philosophes et sur les
princes
; car ce sont les deux objets dont il s’occupe sa
e sans cesse. L’orateur cherche d’abord dans la divinité le modèle du
prince
. Il trouve que le principal caractère de Dieu est
tant à cheval avec grâce, et en maniant les armes avec adresse, qu’un
prince
puisse imiter cet être sublime ? Ce n’est pas mêm
’avoir entre ses mains le bonheur des hommes, et de faire ce bonheur.
Princes
, s’il nous arrive de vous donner le nom de dieu,
; et l’insensé ne pensait pas même à faire du bien aux hommes. Si le
prince
veut un culte, au lieu de se faire consacrer une
Dieu, il ne suffit pas d’usurper ses honneurs, il faut l’imiter. « Le
prince
qui aime les hommes, dit-il ailleurs, aura toutes
les tremblements de terre, sont faits pour détruire les hommes ; les
princes
pour les conserver. « J’ai perdu un jour, disait
tus, car je n’ai fait aujourd’hui de bien à personne. Que dites-vous,
prince
, s’écrie l’orateur ? non, le jour où vous avez di
ni plus utile à la terre. » De ce sentiment d’humanité naît, dans le
prince
, le devoir d’adoucir la sévérité de la loi. « Car
ant, pour ainsi dire, une injustice juste. Il n’en est pas de même du
prince
: il est la loi qui parle et qui respire, et non
ommes menés par la loi aux portes de la mort, ramenés à la vie par le
prince
; car de tous nos empereurs, tu es celui qui resp
ssassins, ou à des ingrats. » Il vante ce pouvoir magique qu’ont les
princes
, de changer les âmes par leurs bienfaits. « Il ne
et d’apprivoiser la fureur. » Dans un autre discours adressé au même
prince
, après la cinquième année de son règne, on trouve
être humain, dit l’orateur, sans être libéral ; mais la libéralité du
prince
ne consiste pas à donner aux uns, sans accabler l
est-à-dire pour verser quelques gouttes inutiles dans des fleuves. Le
prince
donne d’autant plus, qu’il exige moins. » Et s’ad
aque année ajoutait au poids de l’année qui avait précédé. C’est toi,
prince
, qui as arrêté cette maladie de l’État. Sais-tu p
rations qui sont faciles, celles qui ne le sont pas. Seul de tous les
princes
, tu n’as pas mis ceux qui manient les deniers de
un tribut de reconnaissance et de tendresse ; c’est le plus digne du
prince
. Au lieu des moissons et des fruits de la terre q
jets ? etc. » L’orateur veut étendre ce sentiment d’humanité dans le
prince
, des sujets de l’État, aux ennemis mêmes de l’Éta
hit l’empereur : l’éloquence donna la paix au monde. « Je fis voir au
prince
, dit l’orateur, que c’est en sauvant, et non en é
n, parce qu’il avait fait de la Macédoine un vaste désert ; mais toi,
prince
, je veux que tu tires ton nom de la nation que tu
es premiers devoirs, l’orateur parcourt toutes les autres qualités du
prince
. Il dit à Constance : « L’athlète des jeux olympi
i-même, s’interdit tous les plaisirs qui pourraient l’énerver ; et le
prince
qui est, pour ainsi dire, l’athlète de l’univers,
gliger aucun des soins du gouvernement. « Il y a eu, lui dit-il, des
princes
qui prenaient grand soin de leur chevelure, mais
statue, on efface un tableau qui ne ressemble point à son modèle : le
prince
serait-il donc moins attentif à ceux dont le devo
de le représenter auprès des peuples ? » « L’influence de la vertu du
prince
, dit-il à Théodose, ne se borne point à la terre.
de l’éloquence et de la raison. Ainsi cet homme vertueux parlait aux
princes
, sous prétexte de les louer. Il avait donc raison
erniers discours à Théodose, il s’interrompt tout à coup : « Tu vois,
prince
, lui dit-il, que je ne suis pas venu ici pour te
ettres avec dignité ; il fait voir qu’elles ont été chères à tous les
princes
qui ont été grands ; il cite Aristote comblé de b
poids des ans, mais ranimant ses forces languissantes, pour former ce
prince
destiné à commander un jour au monde : « Viens mo
d’un faible vieillard, recevoir les leçons que la sagesse destine aux
princes
; ce sont celles que reçut Antonin, Numa, Marc-Au
s bienfaits de l’usurpateur qui voulait le protéger. La colère de son
prince
lui a paru préférable à l’humanité d’un rebelle ;
e rien ne peut arrêter. Toujours l’histoire jugera les peuples et les
princes
; toujours la vérité éloquente et sage parlera au
1867. On ne saurait dire sans une grande impropriété de termes que le
prince
comte de Clermont ait été l’un des lieutenants du
rie de condition sociale, que le personnage est curieux à connaître :
prince
du sang, abbé, militaire, libertin, amateur des l
, les plus familières, qui trahissaient les mœurs et les habitudes du
prince
, il les a données, et il y a joint tout ce qu’il
t bien gardé d’intituler Eloge), a raconté une singulière idée que le
prince
mita exécution quand il eut vingt ans : « Il ava
tres. Ce trait seul suffirait pour juger à quel point la confiance du
prince
fut mal servie dans cette occasion par ceux qu’il
des convulsions qui attiraient la foule : « M. le comte de Clermont,
prince
du sang, y alla l’autre jour avec des grisons (la
it philosophique. Ses galanteries ; mises en relief par sa qualité de
prince
du sang et par le contraste avec son état d’abbé,
Berny). Elle tenait même la feuille des bénéfices à la nomination du
prince
et lui désignait les sujets : passe encore quand
de Lhuynes nous apprend que certain jour il prétendit, ainsi que les
princes
du sang, ne pas devoir payer ses ports de lettres
tous les cas et même en en rabattant, il est certain que les gens du
prince
jouèrent un peu trop du fouet à l’égard d’un comm
aire de ses commandements et pour conseiller Moncrif, et, par lui, le
prince
se trouva mis en relation avec Voltaire. Le poète
aimable comme s’il n’était qu’un particulier… Je crus n’y voir qu’un
prince
et j’y rencontre un homme. » Le comte de Clermon
me tant d’autres noms éphémères, à l’édition définitive. Cependant le
prince
était du sang de Condé ; il se sentait brave, et,
mble et généralissime pour son coup d’essai. Il recourut à la mère du
prince
, Madame la Duchesse, pour l’empêcher de faire ce
ffet ; mais il y perdit la faveur, et un soir qu’il rentrait chez son
prince
, le suisse lui apprit que l’hôtel lui était dorén
ace l’influence du marquis de Valfons, quelque temps major général du
prince
: dans ses Souvenirs publiés et qu’on a lus avec
l ne s’est pas oublié ; on y prend une idée fidèle de l’état-major du
prince
, de son caractère indécis, de sa bienveillance un
, sa maîtresse ? Le public sera le sol de cette affaire, car quand un
prince
est brave et s’expose, lui qui pourrait s’en disp
les seuls qui entrassent dans la chambre du roi, au grand murmure des
princes
du sang et des grands officiers exclus, qui atten
t de lui dire « qu’il ne pouvait croire que son intention fût que les
princes
de son sang, qui étaient dans Metz occupés sans c
e cette campagne, était aide de camp du duc de Chartres, demanda à ce
prince
, au moment où il repartait pour Paris à la suite
mbeau, je me trouvai dans une société qui m’était fort étrangère ; ce
prince
était entouré d’aides de camp qui lui avaient été
t ne voulaient les fatiguer que quand ils étaient commandés ou que le
prince
montait à cheval. Je débutai par lui demander la
il et des occasions de s’instruire. Au retour de ces détachements, le
prince
me faisait rendre compte des détails et de la nat
i caractérise bien les mœurs et procédés militaires de l’époque ; les
princes
du sang y conservaient jusque dans les hasards de
al, sous le même titre de sauvegarde. Au moyen de ces précautions, le
prince
fut tranquille dans sa maison au milieu de tous l
s les détachements des troupes légères ennemies. Deux jours après, le
prince
hors de danger m’envoya au maréchal de Saxe porte
apitaine et de 50 maîtres, pour lui servir de garde et d’escorte ; ce
prince
est hors d’état d’être transporté, et je lui dois
s d’état d’être transporté, et je lui dois tous les respects dus à un
prince
du sang du roi mon maître. Les règles militaires
e m’arrêter sur rien qui puisse nuire au service ; ainsi je laisse ce
prince
à son camp de Saint-Paul avec une garde de 50 maî
avec le maréchal de Saxe, et il en donne un récit assez agréable. Le
prince
, à souper, s’était égayé sur le compte des mœurs
it pas, dans les ordres journaliers de service, les petits dégoûts au
prince
. Celui-ci, outré, pensait déjà à quitter l’armée,
, dans un fourrage qu’il faisait le lendemain non loin du quartier du
prince
, rabattit de son côté comme par hasard, et y trou
e doit probablement se rapporter au mois de juin ou juillet, quand le
prince
était au camp d’Hovorst, avant sa maladie. Il sem
pour chaque observation il n’attend pas de réponse. On ne saurait de
prince
plus attentif et plus subordonné à son général en
int du jour rendre compte de son évacuation complète : l’évêque et le
prince
avaient passé une fort mauvaise nuit, et tout le
rands éloges et ne laissent certainement rien à désirer. » A quoi le
prince
répondait : « Être loué par vous, cela me donne b
à de beaux raisonnements, dit Lœwendal ; mais vous êtes aux ordres du
prince
, et je suis votre ancien. » — « Oui, dit le comte
irant furieux de colère. J’entendis toute cette dispute, et le pauvre
prince
fut comme un écolier qui laisse toujours parler s
pigrammes sur les deux Clermont, mais cette fois tout à l’avantage du
prince
. Il n’y eut, d’ailleurs, que les témoins très rap
e, il lui échappa de répondre tout naturellement : « Il n’y a que les
princes
qui partent ; moi je reste. » Mais c’est assez,
inuer quand il eut procuré le mariage d’une nièce du cardinal avec le
prince
. Payé à vingt-quatre ans de ce service par un bon
Monsieur des conseils virils et dignes de sa royale naissance, que ce
prince
puéril ne suivait que par accès et faiblement. Il
qui pensait alors à être d’Église et cardinal, « comme étant le seul
prince
ecclésiastique qui pût faire la fortune d’un abbé
nti, a d’abord à essuyer plus d’un dégoût ; il n’est pas distingué du
prince
: Cet abbé (dit de lui Choisy), sous une figure
a vie de cour le retiennent, et il finit par forcer l’intimité de son
prince
, et par s’y faire une place qu’il saura disputer.
ace de favori, et avec qui il faut jouer serré. Sarasin, intendant du
prince
, ne paraît pas un comptable très exact ni très pr
éclat et sans bruit, par mon zèle et par ma complaisance. » Quand le
prince
est malade, ce qui lui arrive souvent, Cosnac est
tte place était de la plus grande importance à ses yeux, parce que le
prince
, presque toujours malade ou très délicat, passait
si, dans ses courtes absences, quelqu’un parlait un peu privément au
prince
, les domestiques, je me trompe, les valets, l’en
ur faire un grand homme ni même un bel homme : il en était résulté ce
prince
chétif, rachitique, spirituel, muable de volonté,
et de ces écueils qui se rencontrent à chaque pas dans la chambre du
prince
, Cosnac se ménage, et quelquefois se dérobe et s’
la princesse de Condé, en Espagne, Cosnac rendit un service et à son
prince
et au roi, et ici sa vue s’élève un peu ; on entr
, comme dit Choisy, pour contenir les idées de l’abbé de Cosnac ». Ce
prince
léger, au sortir de Bordeaux, voit en passant l’a
ntrant de cette revue et obligé par fatigue de se mettre au lit, « ce
prince
était tellement plein de cette armée qu’il ne nou
gloire à bon marché ». Pour devenir général, il ne s’agissait pour le
prince
que d’une chose, faire ce qui était le plus agréa
in lui jeta la semence, ne manqua pas de lever en peu de temps : « Ce
prince
, ajoute Cosnac qui le connaît jusque dans le fond
ons quelqu’un qui, à cette distance, nous intéresse plus que tous les
princes
de Conti avec leur cour, je veux dire Molière. Ce
Pézenas, qui était celle de Cormier. L’impatience naturelle de M. le
prince
de Conti, et les présents que fit cette dernière
mont, engagèrent à les retenir. Lorsque je voulus représenter à M. le
prince
de Conti que je m’étais engagé à Molière sur ses
us jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beaucoup de justice ; mais M. le
prince
de Conti avait trouvé bon de s’opiniâtrer à cette
manquer de parole. Comme ils étaient prêts de jouer à la ville, M. le
prince
de Conti, un peu piqué d’honneur par ma manière d
ntation au gré de Mme de Calvimont, ni par conséquent au gré de M. le
prince
de Conti, quoique, au jugement de tout le reste d
ore, et Sarasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M. le
prince
de Conti qu’il fallait retenir la troupe de Moliè
te de le recevoir. M. d’Aubijoux est un homme de plaisir qui lance le
prince
dans une suite de régals, festins, ballets, coméd
ce le prince dans une suite de régals, festins, ballets, comédies. Le
prince
y devient amoureux d’une Mlle Rochette qui le déc
n visage riant et me demanda avec empressement quand arriverait M. le
prince
de Conti. Je répondis d’un air fort sérieux que j
bondance de larmes, que je fus persuadé qu’elle aimait sincèrement ce
prince
; mais, peu après, elle m’épargna toutes les paro
dire que je lui en ferais donner davantage, ne doutant pas que M. le
prince
de Conti ne me sût fort bon gré de l’avoir fait p
ais adieu, elle recommença à pleurer, et me pria fort d’assurer M. le
prince
de Conti que ses premières et secondes larmes ne
réflexion. Je lui dis adieu encore une fois, et j’arrivai chez M. le
prince
de Conti, dans le temps qu’il venait seulement de
morale y trouveraient leur place. Cosnac, qui a gagné, au mariage du
prince
avec une nièce de Mazarin, d’être évêque de Valen
rompait du tout au tout, et il eut affaire, dans Monsieur, à un jeune
prince
qui était infiniment au-dessous de ce qu’avait pu
t et le sérieux de l’empire. À la mort de sa mère, pourtant, le jeune
prince
eut comme un éclair de zèle et d’ambition, et il
nna en cette occasion et depuis étaient de ceux qui auraient formé un
prince
estimable, un digne frère de Louis XIV, soumis ma
aient à secouer le joug. Ils demandaient à la France du secours et un
prince
, ils demandaient Monsieur. Cosnac écoute les agen
anchée. » Et il l’y pousse, il l’y conduit, faisant distribuer par le
prince
ou distribuant en son nom de l’argent aux soldats
intimes. Vers ce temps, Cosnac, découragé de son zèle pour un indigne
prince
, se résout à partir pour son diocèse. Il demande
Chapitre XII. Des panégyriques ou éloges des
princes
vivants. Chez un ancien peuple, il y avait une
ver sur un monument public, toutes les grandes actions que faisait le
prince
; on élevait une colonne dans le temple, on la mo
le prince ; on élevait une colonne dans le temple, on la montrait au
prince
le premier jour de son règne, et on lui disait :
ton bonheur et le nôtre. » D’abord on n’y grava rien que de vrai ; un
prince
eut le malheur de ne faire aucun bien à ses peupl
r orateur se présenta pour prononcer le premier panégyrique devant un
prince
, même vertueux, un citoyen plein de courage se mî
ême vertueux, un citoyen plein de courage se mît tout à coup entre le
prince
et l’orateur, et élevant sa voix avec force, s’éc
prononcé devant toi, serait plus éloquent ! » On ne peut douter qu’un
prince
ami de l’humanité, si on avait eu le courage de l
vu cet honneur accordé quelquefois à des monstres, quelquefois à des
princes
qui le méritaient ; mais quand on est puissant, o
e vint que par degrés. On commença par rendre des actions de grâce au
prince
, lorsqu’on était nommé consul. Quand on remercie,
t être, c’est-à-dire, qu’on y louait toujours un peu plus les mauvais
princes
que les bons. On était souvent en guerre ; l’empe
énéral, et on prononçait dans le sénat un panégyrique en l’honneur du
prince
; mais si par hasard l’empereur sortait de Rome e
ernant le monde, aimait les fêtes, et on les lui prodiguait. Quand un
prince
avait régné vingt-quatre ans, il fallait célébrer
ire ; c’était alors des jeux pour le peuple et un panégyrique pour le
prince
. On trouva bientôt l’époque trop reculée ; de vin
us dit Pline, on jouait, on chantait, on dansait des panégyriques des
princes
, et l’empereur était loué en même temps dans le s
0. Outre les orateurs qui, dans toutes ces fêtes, parlaient devant le
prince
, et mentaient, pour ainsi dire, au nom de l’unive
campagne recommença de bonne heure en Flandre (fin de mars 1747). Le
prince
était aux ordres du maréchal de Saxe dès les prem
us soyez persuadé de mon attachement. M. de Saxe. » Et à son tour le
prince
, ripostant sur le ton le moins officiel, répliqua
it le lieu, à faire quelques remarques sur le style particulier de ce
prince
du sang, style médiocre, délayé, imagé pourtant,
populaire et jusque sur le théâtre de la Foire. Il n’était que d’être
prince
pour se permettre de ces trivialités. La première
excellent major général, le Chanlay du règne de Louis XV, écrivait au
prince
, du camp de Malines, le 14 juin : « Permettez-mo
Rochambeau, l’un des colonels blessés, qui nous donne le chiffre. Le
prince
présent au feu encourageait ses brigades : il pay
c libéralité. Cette autre lettre est adressée à l’un des familiers du
prince
, M. d’Élèvemont (ou Delvemont), qui sera l’un de
vement, traîne avec lui toute une ménagerie d’animaux : c’est bien du
prince
qui, à l’âge de quatorze ans, avait ce singe favo
tte préoccupation de prérogative et d’amour-propre, il était redevenu
prince
, il avait cessé d’être le soldat que nous avons v
ut aussi appelé à Berny. Il raconte, de son ton caustique, comment le
prince
le consulta un jour sur une pièce dont il se croy
èce, en sorte qu’elle a été jouée autant sous le titre de la pièce du
prince
que sous celui de Barbarin. » Le prince en reçut
sous le titre de la pièce du prince que sous celui de Barbarin. » Le
prince
en reçut des compliments de tout le monde, y comp
quelque émissaire de Berny, se mit à la tête de ceux qui portaient le
prince
: il jouissait de faire pièce à son bon ennemi d’
séance du 1er décembre. On avait tenu la chose exactement secrète. Le
prince
était allé la veille à Versailles demander au roi
t la Compagnie d’avoir songé à elle. Il y eut des figures longues. Le
prince
fut élu, très probablement à l’unanimité : le reg
orte de triomphe pour les lettres que cet hommage que leur rendait un
prince
du sang, honoré jusqu’alors pour ses succès milit
battre les objections de ses entours, de ses hauts parents les autres
princes
. Quoi ! un des leurs faire acte et profession d’é
espèce de conjuration domestique. Il y eut un mémoire écrit au nom du
prince
sur la question, et une réponse catégorique et fo
it empressée d’accueillir, la Compagnie ne reçut point un affront. Le
prince
dans l’embarras s’en tira par un demi-parti et un
son apparition, il ne quitta point le fauteuil pour le lui donner. Le
prince
, tout timide qu’il était et aussi incapable de pa
le vœu de la Compagnie, et la démarche eut son effet39. En un mot, le
prince
fit tout pour dédommager en détail ses confrères,
it d’autant mieux dans cet exemple et le peu de caractère de ce brave
prince
, et surtout la tyrannie du préjugé d’inégalité. E
hesse du Maine, au défaut de la duchesse qui ne s’y trouvait pas, les
princes
ses fils, le prince de Dombes et le comte d’Eu lu
il s’éloigna dans le moment que le roi se mit à table, pour que M. le
prince
de Dombes pût présenter la serviette à Sa Majesté
moments, et en désespoir de cause, de donner raison aux Chamfort ! Le
prince
, bonhomme au fond, associait en lui bien des cont
fait de l’y faire étriller. » Un tel méchant propos ressemble peu au
prince
. Quoi ! Monseigneur, traiter Jean-Jacques comme l
fait évangéliste (vérificateur du scrutin), M. le comte de Clermont,
prince
du sang, a eu la pluralité des suffrages, tant pa
re des fleurs là où il n’en vient pas. D’une telle éducation, avec un
prince
qui était plein de zèle, d’émulation et d’esprit,
ne qui, dévot alors et bien près de sa fin, fut admis auprès du jeune
prince
et reçut de ses bienfaits ; il parle comme l’abbé
a Fontaine meurt, on trouve parmi les thèmes ou les versions du jeune
prince
un très joli morceau sur cette mort (in Fontani m
venait de composer son poème de l’Anti-Lucrèce, souhaita que le jeune
prince
le lût en manuscrit. Le duc de Bourgogne l’admira
à la suite de son livre, des conférences de philosophie avec le jeune
prince
, et Fénelon se plut à laisser faire cet auxiliair
ière, histoire ecclésiastique, histoire profane, géographie, le jeune
prince
excellait par des compositions heureuses, dont qu
elon écrivait cela au duc de Chevreuse, quinze jours avant la mort du
prince
qui était dans sa trentième année ; c’est un dern
précepteurs et plus clairvoyant, voudrait le voir un homme, un grand
prince
, ouvert, sociable, accessible à tous, non étroit
r être guéri non sans peine de « ses défauts les plus choquants », le
prince
ne lui paraît nullement arrivé à la perfection hu
se habituel à Saint-Simon : « Il ne faut point d’autre éloge pour un
prince
prêt à régner suivant le cours ordinaire de la na
it associé par la volonté du roi son aïeul, aussitôt après la mort du
prince
, fils unique du monarque, père de celui qui, aux
t dont il se déchargeait sur lui en grand nombre. Ce fut alors que ce
prince
, si éclairé et déjà si instruit, s’instruisit et
s mécaniques de constitution. M. Léopold Monty, dans une Étude sur ce
prince
et qui remonte à dix-huit années déjà19, a souten
et et même tout chargé qu’il était de connaissances particulières, ce
prince
avait la science proprement dite, la philosophie,
qui doivent occuper un roi, c’est de peupler ses États de savants. Le
prince
qui n’adopte ces principes qu’avec réserve, n’est
Or, ce nombre se trouvera toujours, sans qu’il soit nécessaire que le
prince
emploie des moyens extraordinaires pour le prépar
excès de prudence ni que je la trouve déplacée sous la plume du petit
prince
, mais parce qu’elle jure étonnamment avec l’espri
eur succédant à un si long étouffement, et la guerre entre le nouveau
prince
et l’esprit de la société nouvelle commençait dès
is, dans les Recueils divers que des témoins dignes de foi et amis du
prince
ont publiés de ses vertus, des détails tels que c
ont publiés de ses vertus, des détails tels que ceux-ci : « Ce grand
prince
ne faisait pas seulement sacrifice de son argent,
ue les comédiens, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à notre
prince
l’honneur de sa protection, surtout pour obtenir
rançaise) et les autres spectacles ? » — « Bien des gens, répondit le
prince
, prétendent que, s’il n’y en avait point, il y au
même là votre roi ! Le Dauphin rétrogradait sur Louis XIV. Certes un
prince
ainsi disposé, devenu le maître, et nonobstant to
étrant, précoce aux choses littéraires, ayant tous les défauts et des
princes
et des gens-de lettres. « Fénelon, né lui-même ém
« Le plus souvent pourtant, c’est Fénelon qui est le militaire, et le
prince
semble le prêtre. Fénelon l’anime et le pousse. I
lante éducation. Il n’avait eu ni l’une ni l’autre… « Les réponses du
prince
(à Fénelon) sont fort touchantes, mais elles donn
sa nature. « Il se renferme, prie et lit. » « Ainsi, dans cet aimable
prince
, l’un des meilleurs hommes du temps, se trahit l’
ut pris. Chez Saint-Réal, l’amour de la reine Elisabeth pour le jeune
prince
son beau-fils, et de celui-ci pour elle, faisait
ssité où l’électeur Maurice le mit de s’enfuir (à Inspruck), le jeune
prince
lui déclara qu’il était content de ce qu’il venai
lettre à l’empereur où il rend compte du régime et de l’éducation du
prince
, le montre en bonne santé à cet âge, « quoique n’
nt, retiré à Yuste, pour qu’il y laissât venir quelque temps le jeune
prince
; on espérait que l’autorité de l’aïeul aurait qu
araît bien informé, écrivait vers ce temps au Sénat de Venise : « Le
prince
don Carlos est âgé de douze ans. Il a la tête dis
va lui faire de ces protestations dont on use ordinairement avec les
princes
, il les reçoit, et, le prenant à part, il le forc
la nouvelle reine fut reçue par don Carlos, et, à la vue de ce jeune
prince
déjà malade de la fièvre et tout exténué, cette j
es représentants de la nation reconnussent pour son futur héritier le
prince
des Asturies, ce don Carlos déjà si compromis de
La prestation solennelle du serment eut lieu le 22 février 1560 ; le
prince
était dans sa quinzième année. Vêtu avec magnific
e à son neveu, elle voulut, en revenant à sa place, baiser la main du
prince
: il refusa, par respect, de la lui donner et l’e
le serment, et comme au retour il allait oublier de baiser la main du
prince
, don Carlos le lui rappela par un regard de mécon
a par un regard de mécontentement et de courroux. Le duc s’excusa, le
prince
l’embrassa ; mais le mouvement avait été remarqué
sait à l’ambassadeur de Florence, quelques jours après, que « voir le
prince
dans son lit, la pâleur de la mort sur le visage,
père ni personne dans l’État ne désespérait encore du moral du jeune
prince
âgé de dix-sept ans, et ce fut, par toute l’Espag
fois son poids en argent à plusieurs maisons religieuses. » La vue du
prince
qui leur était rendu fit éclater parmi les grands
e put se rendre à Monzon ; les cortès ne voulurent pas reconnaître le
prince
par procuration. Don Carlos étant retourné à Alca
: ce n’étaient pas les bons mouvements qui manquaient à ce malheureux
prince
, mais c’était la suite, la force de les régler, d
écrite dès son arrivée (22 avril 1564), et avant d’avoir vu le jeune
prince
: « Les informations que j’ai obtenues jusqu’à p
eut ne pas l’être. » Et le 29 juin suivant, après l’avoir vu : « Le
prince
se porte maintenant assez bien. Le portrait que j
es. Est-il habile ou non au mariage ? On se posait la question, et le
prince
avait pour lors dix-neuf ans. La conclusion prude
oute politique du baron de Dietrichstein était : « Don Carlos est un
prince
infirme et faible ; mais, en revanche, il est le
r côté à leur Sénat, avec encore moins de façons et d’ambages : « Le
prince
don Carlos est très petit de taille. Sa figure es
manger toutes devant lui, en sa chambre, de cette façon. » Quand un
prince
de dix-neuf ans en est là, il me semble qu’il est
beth, dont la bonté compatissante et gracieuse l’avait touché. Jamais
prince
d’ailleurs ne ressembla moins à son père. M. Gach
de liberté à son agitation turbulente. Les incartades publiques de ce
prince
se multipliaient de jour eu jour. Une des plus éc
commander aux Pays-Bas, ne put se dispenser d’aller prendre congé du
prince
à Aranjuez, où il était alors. Mais, à sa vue, do
es mauvais bruits qui couraient sur son inhabileté au mariage. Un tel
prince
, héritier reconnu du trône, était un scandale pou
ête, une armure sous sa robe et une épée sous le bras.D’ordinaire, le
prince
s’enfermait, et la porte ne s’ouvrait que moyenna
e, ni dans un but de châtiment, de correction et d’amendement, que le
prince
est enfermé, et qu’il ne l’est point, par conséqu
’impression superficielle se mirent aussitôt à regretter à l’excès un
prince
que chacun bafouait la veille, et dont l’existenc
eux victimes, à cet enthousiasme de philosophie et de liberté dont le
prince
espagnol aurait été le complice et le martyr, est
ostérité, on trouve enfin un nom célèbre, c’est celui de Julien. Tout
prince
qui écrit est presque sûr d’intéresser les hommes
t, d’un côté, entre le caractère, les principes, le gouvernement d’un
prince
, et de l’autre, son imagination, son style et la
on imagination, son style et la manière de peindre ses idées. Plus le
prince
a de réputation, plus cet intérêt augmente ; on a
s mérite ; mais on est fâché d’en trouver deux consacrés à Constance,
prince
soupçonneux et lâche, timide et cruel, qui, mêlan
t un tribut que la politique paya à la crainte. Jusqu’au moment où ce
prince
monta sur le trône, il fut presque toujours en da
’être cités. Tel est, dans le premier, un morceau sur l’éducation des
princes
, où Julien parle de la nécessité de former leur c
est un autre endroit sur l’utilité de mettre de bonne heure un jeune
prince
en action ; de familiariser et ses yeux et son âm
moyen pour qu’ils vaillent mieux que le reste des hommes ! Pour être
prince
, il faudrait commencer par mériter de l’être. On
se joint à l’éloquence, est le tableau des qualités que doit avoir un
prince
, pour être digne de commander aux hommes. Je croi
ment et l’esprit et l’âme de l’orateur54. « La première qualité d’un
prince
, dit Julien, est le respect pour les dieux, et l’
tre les ravisseurs et les meurtriers du troupeau qu’ils défendent. Le
prince
, en exerçant leur courage, l’assujettit au frein.
fuyant l’inaction, qu’il prétend commander ; en effet, à quoi sert un
prince
dont la vie n’est qu’un sommeil ? « Défenseur de
, il en est qui peuvent se réconcilier avec la vertu et les lois : le
prince
peut les juger. Il en est d’autres qui n’ont plus
nsi que Dieu a des génies qui exécutent ses ordres dans l’univers, le
prince
a des hommes qui commandent sous lui dans ses Éta
oit pas, ou la précipitation qui ne se donne pas le temps de voir. Le
prince
, dans le choix des hommes, doit échapper à tous c
r ce qui concerne les magistrats et les lois ; ensuite les regards du
prince
se fixeront sur le commun des citoyens. Sons lui
le mensonge, ni par la flatterie, mais par la vérité. Ils comblent le
prince
de tout ce qu’ils peuvent accorder à l’homme ; et
n, la justesse et la vérité. Julien, en traçant ce que devait être un
prince
, annonce ce qu’il voulait être lui-même. On voit
esse peu. Que nous font aujourd’hui Eusébie et Constance ? tant qu’un
prince
est vivant, tous les regards sont fixés sur lui ;
enne société et sur le déclin de l’antique monarchie que celle de ces
princes
de Conti, nés proche du trône, à distance suffisa
our en avoir été informé par des personnes de la maison : « Le jeune
prince
, dit-il, avait alors de treize à quatorze ans et
a roide mort le Père du Cerceau qui était vis-à-vis de lui. Le jeune
prince
fut tellement épouvanté de cet accident, qu’il co
peu effacé, qui sent son pastel et qui en a aussi la finesse : « Ce
prince
, nous dit-il, né sauvage et en même temps si bien
ope et qui avait en soi bien des termes de comparaison, a parlé de ce
prince
dans le même sens que le président Hénault : « M
lé de ce prince dans le même sens que le président Hénault : « M. le
prince
de Conti était l’un des plus aimables et des plus
prince de Conti auquel elle le présenta. Dès ce premier entretien le
prince
lui fit plusieurs questions sur les raisons qu’il
passant en Angleterre. Quand Dutens eut fini d’exposer ses motifs, le
prince
se tourna vers Mme de Boufflers en disant : « Ma
te et plus familier : « C’était le mieux loti et le mieux pourvu des
princes
. Il n’avait du premier rang que ce qu’il en voula
a femme après sa mort. Diderot, conduit par Dutens, alla remercier le
prince
; celui-ci, déjà malade de la maladie dont il mou
tenant pas sur sa chaise, se mit, tout en discutant, à s’approcher du
prince
et à s’asseoir sur le lit. On parlait des affaire
rs le Parlement (1776), et Diderot, dans sa chaleur, voulant louer le
prince
: « Monseigneur, dit-il, il paraît que vous êtes
aît que vous êtes bien entêté ? » — « Halte-là ! repartit vivement le
prince
, entêté, non, ce mot n’est pas dans mon dictionna
oiseul tint bon, quoiqu’il ne fût pas d’usage de refuser là-dessus un
prince
du sang. Le comte, blessé du procédé, ayant consu
e sur ce qu’il devait faire à cet égard : « Mon fils, lui répondit le
prince
, il faut savoir si le refus de M. de Choiseul est
i. » Tel était, sur ces dernières pentes de l’ancienne monarchie, un
prince
du sang, philosophe faute de mieux et comme pis-a
rande dame déclassée. Un jour, oubliant qu’elle était la maîtresse du
prince
de Conti, il lui échappa de dire qu’elle méprisai
ire qu’elle méprisait une femme qui avait (c’était le mot d’alors) un
prince
du sang. Comme on lui faisait sentir l’inconséque
livra à une violente espérance bientôt déçue. Sera-t-elle épousée du
prince
, ou ne le sera-t-elle pas ? c’était la question q
ne plus haute idée des louables et nobles principes de votre ami] (le
prince
). La réalisation d’une telle pensée, disait-il, n
e, et pour en ôter tout ce qui peut l’irriter et l’envenimer : « Les
princes
, plus que les autres hommes, remarque-t-il, sont
but leur est imposé comme une sorte de représailles par le public. Le
prince
en particulier dont il s’agit est, à tous les poi
e, que vous en veniez à diminuer graduellement votre intimité avec le
prince
, que vous soyez moins assidue dans vos visites, q
en trouva pas la force ; elle resta jusqu’à la fin aussi liée avec le
prince
, aussi assidue, aussi dévouée : elle souffrit et
mence à peu près en 1547, c’est-à-dire, à la mort de François Ier. Ce
prince
, qui eut bien plus l’éclat et les vertus d’un che
’opinion et dirigeaient déjà la renommée, durent célébrer à l’envi le
prince
qui les honorait. Ses malheurs même et la bataill
i leur main vient à s’armer, et frappe au hasard ; qu’enfin, tous les
princes
qui avant lui avaient obtenu l’estime de leur siè
et les lettres reconnaissantes ordonnèrent à l’Europe de célébrer ce
prince
, et de placer le vaincu à côté du vainqueur. Aprè
dessinent avec énergie les caractères, soit en bien, soit en mal, ce
prince
donna beaucoup de mouvement à l’Europe, sans acqu
l’Europe. Il n’est pas inutile d’ajouter que l’oraison funèbre de ce
prince
fut comparée dans le temps à la Cyropédie, le roi
rique en l’honneur de Charles IX. On y vante les grandes actions d’un
prince
de vingt ans, qui n’avait pu encore que prêter so
se trouva des orateurs pour le louer. J’ai lu l’oraison funèbre de ce
prince
, que Muret prononça à Rome, en présence du pape G
teur alors n’était que l’interprète de la voix publique. Le nom de ce
prince
avait de l’éclat en Europe ; et tant qu’il ne rég
our-propre de chaque citoyen protège pour ainsi dire la réputation du
prince
; et c’est ce qui arriva à Henri IV. On peut dire
éfendre d’un attendrissement involontaire, lorsqu’il voit s’élever un
prince
qui n’a d’autre passion et d’autre idée, que cell
ns pour quelques moments, sur ce globe infortuné qu’on habite. Peu de
princes
dans l’histoire ont eu ce caractère de bonté, com
mmes bien plus touchés de la bonté d’un grand homme que de celle d’un
prince
qui a de mauvais succès et des fautes à se faire
e son siècle, on ne trouve presque aucune des oraisons funèbres de ce
prince
, où il n’y ait quelque mouvement éloquent sur sa
he de ne pas s’être laissé attendrir par les vertus d’un si excellent
prince
. Il peint la haine et la fureur du peuple, qui au
de s’interrompre. Il parle des bienfaits qu’il a lui-même reçus de ce
prince
dont il était aimé ; il joint sa douleur particul
de toute la France, et il finit par faire à son bienfaiteur et à son
prince
, les adieux les plus passionnés, comme l’ami le p
evoirs à Henri IV ; qu’il ait sous ses yeux le corps de ce malheureux
prince
; que peut-être, le poignard, instrument du parri
mmes assemblés, et dans un moment où le spectacle seul du corps de ce
prince
, sans être aidé de l’éloquence de l’orateur, suff
à l’instant de sa mort, ne furent point semblables à tant d’éloges de
princes
ou d’hommes puissants qui, après avoir retenti so
e pays en pays et de siècle en siècle. On peut dire qu’aujourd’hui ce
prince
a une espèce de culte parmi nous ; tous les talen
e magnifique en l’honneur de Ronsard. Le roi y envoya sa musique. Des
princes
du sang, une foule de gens de la cour, et tous le
il à d’autres égards. Jusque dans les louanges que le consul donne au
prince
, il y a un détail minutieux de petits objets ; j’
xclus. On n’osait approcher ; on n’osait même adresser la parole à un
prince
toujours caché dans l’ombre, et fuyant les regard
i puisse encourager les pauvres à devenir pères. Que les bienfaits du
prince
soutiennent ceux que la confiance de ses vertus a
l’espérance de la liberté et de la sûreté peuvent encore plus. Que le
prince
ne donne rien, pourvu qu’il n’ôte rien ; qu’il ne
age, dans ceux qui ne méritaient en effet que d’être esclaves34. « Le
prince
qui permet d’être vertueux, fait peut-être plus p
plus pour les mœurs, que celui qui l’ordonne35. « Du moment qu’on est
prince
, on est condamné à l’immortalité ; mais il y en a
talité ; mais il y en a deux, celle des vertus et celle du crime ; le
prince
n’a que le choix36. « Prince, pour juger des homm
e entier, et un peuple entier n’a jamais trompé personne37. « Sous un
prince
plus grand que ses aïeux, ceux qui ont créé leur
’en abaissant sa propre grandeur39. « Trop longtemps les sujets et le
prince
ont eu des intérêts différents ; aujourd’hui le p
s sujets et le prince ont eu des intérêts différents ; aujourd’hui le
prince
ne peut plus être heureux sans les sujets, ni les
s, l’amour est le plus fier, le plus indépendant et le plus libre. Un
prince
peut-être peut inspirer la haine sans la mériter
mpre le goût, il vaut encore mieux ne pas corrompre les hommes et les
princes
. 27. Nec salutationes tuas fuga et vastitas se
1. Elle a été galante, elle a été légère, elle a ébloui les yeux des
princes
et de ceux qui sont devenus rois ; elle n’a pas c
ider dans leur pieuse recherche. Que dire encore ? cette maîtresse de
princes
a mérité la bénédiction de M. de Malesherbes prêt
la Bastille, le 12 juillet, elle était à dîner au Raincy, château du
prince
. En revenant le soir à Paris pour aller à la Comé
l monta dans ma voiture et me pria de le faire descendre au Salon des
princes
, club fréquenté par toute la noblesse, où il espé
ice, et les périls de la Cour, où l’appellerait sa qualité de premier
prince
du sang ? C’est la question qui s’agite à Monceau
soir même, qui s’agitera encore les jours suivants. Les familiers du
prince
qui ont toute sa confiance, c’est le duc de Biron
avec le jugement que les meilleurs esprits ont porté de ce déplorable
prince
; Ainsi, il résulte du récit de Mme Elliott que c
ayant même présenté au roi la chemise selon son privilège de premier
prince
du sang, et ayant profité de ce moment pour dire
presque dans les mêmes termes que le correspondant de Mirabeau : Ce
prince
était un homme de plaisir, qui ne pouvait support
de La Marck, et selon son rôle de femme, sur les qualités sociales du
prince
et son amabilité superficielle ; mais pour le fon
instants, qu’un criminel par faiblesse. La vraie explication est là :
prince
faible, inappliqué, dissolu ; mortellement blessé
tais une orgueilleuse Écossaise qui n’aimait rien que les rois et les
princes
. Il existe un témoignage naïf des illusions qu’o
du 10 août. Le trône écroulé, le roi arrêté et mis en jugement, lui,
prince
du sang, il se figurait qu’il allait continuer de
l’aveu perpétuel et le refrain à voix basse de ce triste et abandonné
prince
. Il rappelle, à bien des égards, ce Gaston d’Orlé
bien des égards, ce Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, cet autre
prince
si lâche de volonté, si misérable de conduite, av
« Certainement, répondit-il, et pour ma propre mort ! » Je vis que le
prince
était en colère, et le duc de Biron dit : « Le du
r pareille à celle que j’éprouvai en ce moment pour la conduite de ce
prince
. Nous étions tous dans une profonde affliction et
é par affection pour le pauvre Biron, quoique de cœur il fût avec les
princes
. Quand ma voiture vint, je retournai chez moi, ma
torique de ce petit volume, ce qui sert à expliquer le caractère d’un
prince
que l’histoire ne peut éviter. Le reste n’est qu’
Michelet n’a pas été injuste, et je lui en sais gré, envers ce jeune
prince
qui aurait eu bien de la peine à devenir un grand
e-huit ans, lorsque le duc de Beauvilliers, nommé gouverneur du jeune
prince
et chargé en chef de son éducation (1689), ne l’a
l’associer intimement dans cette tâche délicate. Jamais éducation de
prince
(et en parlait ainsi, je me souviens de celle du
r ; et le reste choisi à l’avenant. L’œuvre était difficile. Le jeune
prince
qu’il s’agissait d’élever n’était pas une nature
aut dire tout d’abord, nous apprend cet admirateur si fervent du même
prince
corrigé et morigéné, que Mgr le duc de Bourgogne
ls encore plus significatifs sur les fougues et les passions du jeune
prince
, ses instincts précoces de libertinage, ses pench
à fait comme M. Michelet qui veut chercher dans les parents du jeune
prince
, et jusque dans les mystères de la génération, le
st que lorsque Fénelon reçut entre les mains, pour l’élever, ce jeune
prince
âgé de sept ans, il en fut effrayé à première vue
n, soupçonner quelque chose du naturel équivoque et menaçant du jeune
prince
. Voici un portrait que son précepteur a fait de l
demain sans se corriger. » Il était difficile de présenter au jeune
prince
un portrait de lui en laid plus saillant et plus
i horrible. Les uns et les autres conviennent qu’il s’agit d’un jeune
prince
éblouissant, qui promettait beaucoup, et dont tou
s projets d’études et les plans de lectures qu’il trace pour le jeune
prince
, Fénelon n’oublie pas de dire : « S’il s’ennuyait
’une parole douce, d’un toucher de main délicat. Un jour que le jeune
prince
, en récitant sa leçon de Virgile ou d’Ovide, n’av
veil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune
prince
, les yeux encore tout endormis, était de mauvaise
ingénieuse ; elle est proportionnée au chagrin et à la contrariété du
prince
qui, très probablement, cette fois, n’avait été q
Énée de les émouvoir et de les conduire en les ennoblissant. Un grand
prince
, de nos jours, est allé choisir par goût et a tra
ent dans ces détails beaucoup trop particuliers ; mais, en jugeant un
prince
qui est mort si jeune et qui n’a laissé que des e
t noté par Saint-Simon, dans ce portrait précédent qui nous montre le
prince
habile, jusque dans sa colère, à apercevoir le fa
, est celui du petit comte de Billy. Fils orphelin de l’ancien ami du
prince
, du premier gentilhomme de sa chambre, il était c
ré et avec la disproportion des âges, ne laisse pas de surprendre. Le
prince
l’avait baptisé Cupidon ; il le mettait de toutes
édire et de réserver sa fille pour quelque marquis moins mal noté. Le
prince
, là-dessus, demanda au ministre de la guerre la c
n peu cabotin, qui d’ailleurs s’était bien battu en Flandre à côté du
prince
, mourut épuisé à vingt ans ; et, pour couronner l
avait ordre, en arrivant à l’armée, d’écrire à tous les Électeurs et
princes
de l’Empire avec lesquels on n’était point en gue
eutenants de Frédéric, le duc Ferdinand de Brunswick, et son neveu le
prince
héréditaire, un héros dans toute l’ardeur de la j
ntôt l’attaque rapide se dessina vers les quartiers de gauche, où les
princes
de Brunswick portaient leur effort. Ce fut une su
eût couvertes ; l’honneur du comte de Clermont eût été sauvé. Mais le
prince
fit dans cette dernière position, et sur une éche
e cette manœuvre et pour lui donner à entendre qu’il se méprenait, le
prince
adressa à Mortaigne un de ces dictons vulgaires e
de m’envoyer un tuteur ; j’en aurais bien fait autant tout seul. » Ce
prince
, quand il parlait ainsi, n’avait plus rien de cet
n avec lui pendant trois quarts d’heure comme à l’ordinaire. » Roi et
prince
du sang, voilà des gens assurément d’humeur commo
es dettes où tant de spectacles et de violons à payer avaient jeté le
prince
, il n’y avait plus moyen, comme auparavant, de ve
ale pour le Parlement-Maupeou. Cependant il put, ainsi que les autres
princes
du sang, engagés dans la même opposition parlemen
ier lieu par M. Jules Cousin, et qui témoigne en effet de la bonté du
prince
. Louvigny, son capitaine des chasses, avait, dans
sur tous les points avec tant de franchise et de promptitude, que le
prince
non seulement le fit remettre en liberté, mais lu
Mr le comte de Clermont, qui se publia à Paris l’année de la mort du
prince
. C’est ainsi que le comte de Clermont aimait à se
votre c… pour vos chausses. » Sans doute, ajoute M. de Voyer, que ce
prince
sentit l’absurdité de tirer d’un point aussi éloi
s les autres orateurs qui ont fait l’éloge de Julien. Jugement sur ce
prince
. Nous venons de voir Julien écrivain et panégyr
Ce fut lui qui servit de modèle à Julien. On avait défendu à ce jeune
prince
de le voir, et il se faisait apporter en secret t
t de cette espèce de gloire qui est indépendante de la fortune et des
princes
. Julien lui offrit une fortune qu’il dédaigna. Po
ple, le vit dans la foule, et fut étonné qu’il ne vînt pas à lui. Les
princes
et tous ceux qui, sans être princes, ont ou croie
onné qu’il ne vînt pas à lui. Les princes et tous ceux qui, sans être
princes
, ont ou croient avoir quelque supériorité sur les
s ; cette classe d’hommes dont l’oisiveté s’engraissait aux dépens du
prince
, ne lui parut qu’onéreuse sans être utile, et fut
idité aux bornes de la terre, demandant, au nom et sous l’autorité du
prince
, tout ce qui flattait leurs désirs, sans qu’il fû
’hommes qui, voués par état à des emplois obscurs, mais approchant du
prince
, ou paraissant en approcher, imprimaient de loin
imable de la philosophie, protecteur et ami des dieux de l’empire ; ô
prince
! reçois ce dernier hommage d’une éloquence faibl
quand son ami fut sur le trône. Cet éloge, où un particulier loue un
prince
avec lequel il a quelque temps vécu dans l’obscur
l prononça aussi un panégyrique pour remercier son bienfaiteur et son
prince
; mais il y a bien plus de distance entre les deu
rité. Il s’égara dans la religion, voyons du moins ce qu’il fut comme
prince
; en détestant son crime, discutons ses vertus :
ira peut-être que ce sont là plutôt des vertus d’un cénobite que d’un
prince
; on se trompe ; on ne pense point assez combien,
les autres ; en rendant la justice, il tempéra, par l’indulgence d’un
prince
, l’équité d’un juge. On sait qu’à l’humanité de d
n les refuse ; il se venge, il est vrai, plus en homme d’esprit qu’en
prince
irrité qui commandait à cent mille hommes, mais i
uples et les gens de guerre feront des vœux pour avoir à leur tête un
prince
qui lui ressemble. 56. Voici ses dernières paro
le plus vil des meurtriers, et pendant l’autre, le plus politique des
princes
, eut, comme presque tous les Romains célèbres de
ernier éloge, il demanda aux dieux la faveur de mourir comme ce jeune
prince
, en combattant avec gloire pour le peuple romain.
t ne versa jamais que le sang des citoyens. Outre ces deux éloges, ce
prince
prononça encore celui d’Octavie sa sœur, et il le
orgueil à travers les ruines de leur pays. Germanicus, le modèle des
princes
; Germanicus qui eut le tort d’être vertueux dans
ssez curieux ; l’orateur commença par vanter beaucoup les ancêtres du
prince
mort, comme si Claude avait rien de commun avec s
sé eux-mêmes tous leurs discours ; pour lui il s’était persuadé qu’un
prince
a mieux à faire que d’être éloquent, et le maître
une vie efféminée ; Vitellius, qui fut le plus vil des hommes et des
princes
. Tous trois d’ailleurs périrent dans les guerres
un outrage, et sa douleur pour une hypocrisie barbare. On sait que ce
prince
voulut étouffer toutes les vertus, avec tous les
d’Antonin, ce fut là sans doute le plus grand. On avait décerné à ce
prince
un culte et des autels ; mais les Romains profanè
t la gloire de leur pays, ont été tout à la fois grands et cruels. Le
prince
dont il fit l’oraison funèbre était Pertinax. Quo
’éloges d’empereurs prononcés par des empereurs. Sur une trentaine de
princes
qui régnèrent de Septime Sévère à Constantin, prè
lise. Il mourut le plus tolérant des pontifes et le plus regretté des
princes
. Les règnes suivants furent sans caractère et san
e, futur empereur et époux de l’immortelle Marie-Thérèse. XV Un
prince
philosophe, Léopold, grand-duc de Toscane, précur
e main flexible les rênes de l’administration et de la diplomatie. Le
prince
don Neri Corsini, son élève et son émule, lui suc
urs années à cette cour, et d’assister, dans la familiarité intime du
prince
, à tous ses actes, à toutes ses intentions, à tou
ts contre sa famille. L’option, quoique nécessaire, était cruelle. Le
prince
eut le tort d’hésiter : il fallait ou trahir son
se retirant dans une neutralité commandée par cette double qualité de
prince
de la maison d’Autriche et de souverain d’une par
t de souverain d’une partie de l’Italie en guerre avec l’Autriche, le
prince
préservait sa dignité personnelle et peut-être so
, appela l’Italie aux armes. La Toscane voulut répondre à ce cri ; le
prince
hésita encore ; un soulèvement respectueux du peu
ssadeur s’immisçant, à l’abri du droit des gens, dans les affaires du
prince
auprès de qui il représente l’alliance et l’amiti
e ; le conseil des Dix fut aussi implacable et aussi cruel envers les
princes
lombards de la Scala. Leur héritage, comme celui
tinople s’immisçait dans les affaires de l’empire grec, délivrait des
princes
de captivité, en inaugurait d’autres, fortifiait
er au protectorat de la France : c’était sous Charles VI, leur allié,
prince
dont la faiblesse d’esprit ne ferait jamais un ty
erté aux Génois. Ils la perdent de nouveau sous les successeurs de ce
prince
. André Doria, leur concitoyen, le plus illustre d
indigner contre ces traités de 1815, traités qui rendent le trône aux
princes
de la maison de Savoie, et qui, au nom de la légi
ontagnes qui servent de limites aux empires des grands peuples4. Ces
princes
régnaient sur une peuplade de braves et pauvres A
e les conservait dévoués à la bonne ou à la mauvaise fortune de leurs
princes
; leur intrépidité froide les rendait solides com
r vaincre ou mourir. Ils avaient deux religions dans leur cœur, leurs
princes
et leurs prêtres ; superstitieux chez eux, héroïq
uels on inféodait leur sang pour des causes toutes personnelles à ces
princes
. XXVII On a vu ces princes se glisser pres
es causes toutes personnelles à ces princes. XXVII On a vu ces
princes
se glisser presque furtivement en Italie, quoique
ernelle des deux premiers rois, vieillis dans l’exil de la Sardaigne,
princes
d’un naturel patriarcal, adoucissait ce régime et
in, et presque exclusivement parmi la jeunesse noble et militaire. Le
prince
de cette jeunesse était le prince de Carignan, de
jeunesse était le prince de Carignan, depuis Charles-Albert. Ce jeune
prince
, issu d’une branche indirecte de la maison de Sav
sans enfants aussi, avait acquiescé à cette adoption. Ces deux vieux
princes
devaient attendre de leur jeune parent, associé a
e de Carignan, fut porteur de cette déclaration menaçante adressée au
prince
. Le prince de Carignan, troublé par une si nette
e restée inébranlablement fidèle au roi sous le général de Latour. Le
prince
allait-il à Novare pour y désavouer ses actes et
e de son oncle. La révolution, déconcertée par ce revirement du jeune
prince
, s’agita à Gênes, qui voulut en profiter pour rec
gri son âme ; il voyait en lui le premier conspirateur du royaume. Le
prince
, ne pouvant répondre de ce qu’il avait fait de co
ontre l’Autriche, était un témoignage suffisant de la résipiscence du
prince
. Nous le vîmes alors profondément humilié et du r
; elle prouve à quel degré de suspicion et de crainte de son ombre le
prince
royal de Piémont, le futur Charles-Albert, était
palais Pitti, le palais de Léopold, le premier et le plus libéral des
princes
législateurs avant que le mot de libéralisme fût
timité, s’opposa à la déposition du prince de Carignan. On proposa au
prince
une expiation plus douce : ce fut d’aller servir,
sa douleur en Portugal. Infidèle à tous les partis et à lui-même, ce
prince
ne fut un héros que sur le champ de bataille. Son
selle de toutes les Italies, malgré la France qui les déconseille, un
prince
sans peur, un roi d’avant-garde, comme disait Mur
les anciennes traces des mœurs romaines. Un édit ordonna d’adorer le
prince
. On multiplia tout ce qui en impose au peuple, et
t parvenir à épuiser, même en abusant de tout, firent naître dans les
princes
je ne sais quel désir de l’extraordinaire qui fut
voici ce qu’ordonne notre Seigneur et notre Dieu 50 ; et quand les
princes
, par les longs séjours et les guerres qui les ret
gage ne fût point au-dessous des autres arts. Dès qu’il s’agissait du
prince
, le peintre, le sculpteur, l’architecte, faisaien
s ; ce furent Eumène, Nazaire et Mamertin, tous trois panégyristes de
princes
, et tous trois comblés de bienfaits par les emper
ler que Maximien, d’abord paysan, ensuite simple soldat, quand il fut
prince
voulut avoir un nom, et prit celui d’Hercule. En
t curieux, surtout par la manière dont on y traite l’abdication de ce
prince
, et son retour à l’empire. Il semble que l’univer
rs ». Ensuite on représente Rome désespérée d’avoir perdu un si grand
prince
; Rome suppliante et à genoux, lui tendant les ma
, je crois, de porter plus loin la démence de l’adulation. Comment un
prince
n’était-il pas révolté de ces lâches mensonges ?
principalement sur sa conquête en Angleterre. Nous y apprenons que ce
prince
, en abordant, pour se réduire à la nécessité de v
Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce
prince
. Nous voici à l’époque de Constantin, c’est-à-d
e prince. Nous voici à l’époque de Constantin, c’est-à-dire, un des
princes
qui ont eu le malheur d’être le plus loués de leu
nfaiteur de l’une, il était pour l’autre un homme tout-puissant et un
prince
qui avait eu de grands succès. Son goût pour les
is sans doute qu’un orateur romain a donné des leçons de lâcheté à un
prince
. C’est bien le moins, quand on fait la guerre pou
eur rapporte de très bonne foi et propose à Constantin l’exemple d’un
prince
qui, du haut d’une double échelle, avait regardé
éloges, ne point maudire jamais et l’orateur qui les a donnés, et le
prince
qui les a soufferts ? Il faut l’avouer, presque t
ntin : on peut juger à peu près de tous les panégyriques latins de ce
prince
, par celui-là. On en compte quatre autres écrits
s un poète obscur et très digne de l’être, composa en l’honneur de ce
prince
, qui l’avait exilé, un long panégyrique en vers q
ence, fut très bien payé. Avant Constantin, Alexandre et vingt autres
princes
en avaient fait autant. Cela est juste ; c’est la
ces, se suffit à lui-même. J’aime encore mieux pourtant ce trait d’un
prince
arabe, qui, ayant reçu un mauvais panégyrique en
t du roi, lorsqu’elle aurait perdu ce qui lui restait d’empire sur ce
prince
. Madame Scarron faisait toujours plus remarquer s
portion de ce que celle-ci perdait. Malgré la légitimation des petits
princes
, on ne les montrait point encore. Madame de Sévig
fille, dans sa lettre du 1er de l’an : « On ne voit point encore ces
princes
; l’aîné a été trois jours avec père et mère. Il
elle offense se préparait à la reine ! être obligée de recevoir comme
princes
de la maison royale les fruits des infidélités du
, madame de Sévigné écrivait : « On ne voit point encore les nouveaux
princes
. Il y en a à Saint-Germain, mais ils n’ont pas en
qui faisait qu’on la voyait un peu. C’est aussi dans ces temps où les
princes
ne se montraient qu’à moitié, que le roi s’amusan
e 18 avril 1674100 : « Madame, notre voyage a été fort heureux, et le
prince
se porte aussi bien que la marquise de Suger, tou
e nous avons eu dans la route, c’est-à-dire le plus beau du monde, le
prince
est assez gai. Il a bon appétit et dort tranquill
la même, Anvers, 20 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le
prince
. Il parla de fort bon sens sur son incommodité, i
de l’aimer avec excès. » Peu après le retour d’Anvers, les nouveaux
princes
furent enfin reçus chez la reine ; alors on les é
, comme vous savez, et les jours y passent fort vite. Tous mes petits
princes
y sont établis, et je crois pour toujours : cela,
usera point ce qu’on pourra vous accorder. Je me porte fort bien. Les
princes
sont toujours malades. Le petit duc parle souvent
rre. Le maréchal Marmont y était invité ; il fut prévenu que le jeune
prince
désirait y causer avec lui. Et en effet, le duc d
t quelquefois les mercredis, des conférences régulières avec le jeune
prince
, depuis onze heures du matin jusqu’à une heure.
. Quand Marmont eut raconté tout d’une suite et d’une teneur au jeune
prince
l’histoire de son père jusqu’à la fin de la premi
s deux extrémités les plus décisives et les plus glorieuses. Le jeune
prince
comprit à l’instant les grandeurs et les faibless
rlitz, d’Iéna, de Wagram, de Russie : il recommanda vivement au jeune
prince
, pour cette dernière, l’Histoire de M. de Ségur,
de cours par un récit des événements de 1830. Les réflexions du jeune
prince
se mêlaient sans cesse à celles du maréchal et so
annonça qu’il n’aurait plus l’honneur de voir aussi régulièrement le
prince
; celui-ci lui fit promettre pourtant de revenir
… Le premier vers avait été un peu changé et, selon moi, gâté par le
prince
: il avait substitué le mot arrivé au lieu d’atta
our plaire quand il le voulait. Le maréchal continua de voir le jeune
prince
de temps en temps ; il lui donnait de bons consei
prince de temps en temps ; il lui donnait de bons conseils : le jeune
prince
, en plus d’un point, les aurait devancés. Il étai
ide de camp du maréchal, M. de La Rue, était allé à Vienne ; le jeune
prince
s’entretenait avec lui et lui faisait raconter ce
un général, on le fait soldat : en France, quand on veut glorifier un
prince
, on le nomme grenadier. » Et faisant un geste, il
mme à toutes les personnes avec qui il parlait de la France, le jeune
prince
exprimait l’idée qu’il ne devait, dans aucun cas,
s, comme il en parlait à une personne de la Cour, il sut que le jeune
prince
avait été informé par elle de cette conversation
ercher plus tard à Vienne, dans la crise de 1839. Marmont apprécie ce
prince
remarquable avec équité, avec une haute estime ex
s M. le duc d’Aumale 57 Ce doit être une chose agréable que d’être
prince
, non pas roi ou empereur (ceux-là ont de trop lou
lus intenses), mais grand seigneur porteur d’un grand nom historique,
prince
en retraite dans une démocratie et, si vous voule
e le commun des hommes ne sort de l’enfance ». Il s’est rencontré des
princes
d’une nullité incontestable, même aux yeux de l’o
la postérité, la mention de leurs noms dans les annales futures, les
princes
en sont sûrs par cela seul qu’ils sont venus au m
rivilégiée. Mais ce doit être aussi une chose bien désagréable d’être
prince
. Leur nom les opprime autant qu’il les soutient.
er et très étroit, et dans une attitude de respect ou de défiance. Un
prince
ne peut pas vivre en pleine mêlée humaine, vivre
vec des gens de toute classe. Presque partout il gêne ou est gêné Un
prince
ne peut, à vingt ans, publier des vers. Il n’a ni
ncore il n’a jamais ses coudées franches. Oui, cela est triste d’être
prince
. On vit et on meurt isolé de l’immense humanité.
les deux nouveaux volumes qui viennent de paraître de l’Histoire des
princes
de Condé ? Car elles n’y ont, je l’avoue, que peu
permis de dire, c’est d’abord que certaines parties de l’Histoire des
princes
de Condé ont forcément plus d’intérêt pour l’aute
rtaines timidités, à certaines habiletés aussi, que l’histoire de ces
princes
a été écrite par leur cousin et leur héritier, qu
ez qu’il est arrivé à des bourgeois, écrivant sur les rois et sur les
princes
, d’apporter dans leur étude un respect beaucoup p
siste à une enfance comprimée, studieuse, sérieuse et docile de jeune
prince
qu’on chauffe et qu’on pétrit de bonne heure et d
près tout, cette histoire du dur dressage d’un enfant à son métier de
prince
et de général est fort intéressante en elle-même,
ec une sorte d’admiration mêlée de pitié ce récit de l’éducation d’un
prince
. A peine né, son père l’enlève à sa mère, craigna
, sans broncher, sans dormir, déjà redressé et roidi dans son rôle de
prince
— à quatre ans et demi ! Peu après commence pour
ieur habile et savant, et nous le croyons sans peine. L’Histoire des
princes
de Condé s’arrête à la bataille de Nordlingen : l
as mieux ; mais que ce soit à bonnes enseignes ! 57. Histoire des
princes
de Condé pendant les XVIe et XVIIe siècles par M.
e personnelle de Louis XIV. — Des qualités de corps et d’esprit de ce
prince
, et comment on reconnaît son image dans les écrit
ût connu son goût. Mais jusqu’au moment où se révéla l’autorité de ce
prince
, il n’était sorti d’aucun de ces écrivains un ouv
en servir le roi. Il contentait la première ardeur de gloire du jeune
prince
par toutes les réformes et toutes les créations d
depuis François II, devint, dit Voltaire, une émulation de servir le
prince
. L’Etat fut un tout régulier, dont chaque ligne a
ne virent plus en face d’elles, dans les rangs ennemis, des Français,
princes
ou grands seigneurs, et où la France fut toute se
térité n’ait ratifié. Au reste, le plus bel éloge qu’aient fait de ce
prince
les écrivains ses contemporains, ç’a été de réflé
ue Balzac prête à Louis XIII sont celles qu’on eût voulu voir dans ce
prince
, pour que Richelieu fut moins nécessaire. La vain
et l’idéal rêvé par tout le monde apparut dans la personne d’un jeune
prince
qui, comparé aux autres hommes, était lui-même un
yale, comme cette majesté était elle-même sans roideur. Tout, dans ce
prince
, sa marche, son port, sa contenance, tout, jusqu’
t de poids à ses paroles, soit dans ses réponses aux ambassadeurs des
princes
, soit dans les conseils, étaient tempérées, dans
n même de la majesté, c’est le naturel. Je ne m’étonne donc pas qu’un
prince
que Molière qualifie de roi judicieux 203 eût du
ère l’a dit, dans une réflexion sur ce goût de comparaison qu’ont les
princes
, sans autre science ni autre règle : « Tout ce qu
omprimée par Mazarin, sous le joug duquel il commençait à pointer, ce
prince
, dit-il, sentit l’amour. Ce ne fut donc pas seule
ité des mœurs d’alors, il ne se trouva personne pour s’indigner qu’un
prince
jeune, charmant, adoré, après avoir accepté, pour
its distingués en devenaient plus délicats. Enfin, sous le règne d’un
prince
dont le premier acte politique avait été de faire
pas. Nul n’était plus capable de saisir les travers au passage que le
prince
qui, selon l’expression fort juste de la Harpe, a
table, et l’a servi lui-même ? C’est qu’on ne doute pas que ce grand
prince
ne fût capable de se mettre au-dessus de l’étique
qu’excusaient, aux yeux indulgents des contemporains, la jeunesse du
prince
, la froideur d’un mariage politique, le sérieux d
vec sa faveur, sa place dans une société où chacun tenait son rang du
prince
; on perdait sa fonction dans l’Etat, et, pour ai
les ; en sorte qu’il y eut tout à la fois, dans l’esprit français, du
prince
sans l’étiquette de cour, du grand seigneur sans
à Louis xiv. — Motifs de la constante faveur de Boileau auprès de ce
prince
. J’ai parlé, au chapitre sur Boileau, du secou
s poètes pour les observer, les décrire et les régler, et deux grands
princes
pour protéger les deux poètes. La faveur dont Lou
devint-il compétent ? Je l’ignore ; mais ce qu’on peut affirmer d’un
prince
si sensé et si bon juge des hommes, c’est qu’il c
nt sur lequel il pouvait être périlleux de ne pas louer Louis XIV. Ce
prince
s’était un jour piqué de bel esprit, et avait eu
récit de guerre ou parlant d’une marche en arrière, commandée par ce
prince
pour tromper l’ennemi, il se servait du mot rebro
en remontrât en fait de vers et de grammaire, quelle apparence, qu’un
prince
, assez éclairé de son seul fonds pour se croire,
s agréable au roi. C’est d’ailleurs le sort de telles paroles, que le
prince
qui a le cœur assez haut pour ne pas s’en fâcher
rtège à Louis XIV, aucun ne fut en faveur plus constante auprès de ce
prince
que celui dont il eut le plus souvent à entendre
ibre que la chaire sous le règne de Louis XIV. Ce serait calomnier ce
prince
que de prétendre qu’elle ait retenu par crainte a
d’un sujet, mais aussi avec la liberté d’un prédicateur. » A ce jeune
prince
si porté à la tendresse, si bien fait, si magnifi
du respect, lui aurait été funeste. Ce lui fut donc, de la part de ce
prince
, un double secours, de ne lui rien retrancher des
, fut celui dont le génie s’ajusta le mieux au génie de Louis XIV. Ce
prince
ne lui offrit pas seulement dans sa personne une
lui donna le moyen de parler de plus haut. La grandeur personnelle du
prince
, celle que tiraient de lui, non seulement la roya
des grands écrivains du siècle de Louis XIV n’a d’ailleurs reçu de ce
prince
des impressions plus fortes que Bossuet. Aucun n’
le n’est pas une certaine prestance, dit-il, qui est sur le visage du
prince
et sur tout son extérieur, mais un éclat plus pén
… Qui veut entendre combien la raison préside dans les conseils de ce
prince
n’a qu’à prêter l’oreille, quand il lui plaît d’e
énie qui ne sent rien médiocrement. Au reste, c’est à la gloire de ce
prince
que plus les témoins de son règne sont illustres,
les grands hommes de son siècle ; il semble que l’admiration pour le
prince
y ait été en proportion du génie et de la gloire.
instinct, et par un sentiment d’équité, que la France a rapporté à ce
prince
la grandeur littéraire de son temps. Le titre de
oins le courage qui sied à un historiographe faisant campagne avec le
prince
dont il écrit les annales. Louis XIV disait à Boi
ls en ressentent plus d’ennui que d’orgueil. Pensez-vous que S. A. le
prince
de Galles soit fort impatient de devenir roi d’An
soupçonne que cela le gênerait infiniment. Voilà quarante ans que ce
prince
philosophe fait, autant dire, partie du tout-Pari
du Golgotha, c’est là un grand signe. Non seulement la plupart des
princes
vivent comme nous (et s’ils gardent autour d’eux
et de mort, ont rempli pendant des mois nos gazettes bourgeoises. Un
prince
, qui fut un grand artiste décadent et qui eût été
’est noyé une nuit, dans un lac des Niebelungen, parmi ses cygnes. Un
prince
impérial s’est suicidé avec sa maîtresse. Ce sont
ésentent. Et cela est bien différent. Que dis-je ! On voit déjà des
princes
qui volontairement se retirent et à qui la rentré
chiduc demandait à l’empereur son parent la permission de n’être plus
prince
, et s’embarquait, sous un nom roturier, comme lie
s ce qui s’est passé dans l’esprit de l’archiduc Jean ? Si les autres
princes
n’ont plus guère d’illusions, ils ont gardé des p
ses quatre fils. Après la messe se tint un grand conseil composé des
princes
et grands seigneurs, pour savoir ce qu’on allait
né, sur le corps du duc de Normandie, qui est rangé au pied. Quant au
prince
en personne, avec le gros de ses forces, il se te
sentant que le moment décisif est venu : « Sire, dit Jean Chandos au
prince
, Sire, chevauchez avant ; la journée est vôtre. A
aire le roi de France, car là gît tout le fort de la besogne. » Et le
prince
répond : « Jean, allons, allons ! Vous ne me verr
e lui-même il honora un vaincu si plein de vaillance. Au moment où le
prince
et sa bannière chevauchent « en entrant en ses en
ennemis », un piquant détail nous reporte au cardinal de Périgord. Le
prince
, en effet, rencontre là des gens de ce cardinal r
îchir, On dresse là un petit pavillon vermeil ; on apporte à boire au
prince
et aux seigneurs qui sont près de lui. Cependant,
est couché en une litière assez près d’ici. » — « Par ma foi ! dit le
prince
, suis-je très fortement fâché de sa blessure, et
t, je l’irai voir. » Messire Jacques d’Audelée apprenant ce désir du
prince
, appelle huit de ses varlets et se fait porter pa
t se fait porter par eux en sa présence : « Messire James, lui dit le
prince
, je vous dois bien honorer, car, par votre vailla
it faire moins sans honte, n’ayant fait qu’accomplir un vœu ; mais le
prince
insiste sur la louange : « Messire James, moi et
esquels il a pu tenir son vœu : Car, cher Sire, dira-t-il ensuite au
prince
, je ne suis qu’un seul homme, et ne puis que ce q
uyers, lui octroie à lui-même en sus six cents marcs. C’est, entre le
prince
et son sujet, une suite d’assauts de courtoisie,
oi de France, lequel présent fut bien reçu comme l’on peut croire. Le
prince
s’incline très bas en l’accueillant, et fait appo
ie des comtes et des barons de France qui étoient prisonniers ; et le
prince
fit asseoir le roi de France et son fils, et mons
autres barons et chevaliers aux autres tables. Et toujours servoit le
prince
au-devant de la table du roi, et par toutes les a
telle valeur qu’il lui appartînt de s’asseoir à la table d’un si haut
prince
et d’un si vaillant homme comme étoit la personne
entendre, et tous, François et Anglois, se disoient entre eux que le
prince
avoit très noblement parlé et à propos ; et ils c
qui ne permet pas aux plus heureux d’accomplir tout leur bonheur :-ce
prince
si brillant, et à qui tous souhaitent vie, ne rég
poétique et romanesque qui nous est ouvert sur l’histoire. Ces jeunes
princes
, objets de tant de vœux et d’espérances et qui n’
ent développées et les mérites supérieurs qu’on a loués dans ce jeune
prince
; soit qu’à titre d’ancien précepteur, il ait été
de ces lettres qui se rapportent aux huit derniers mois de la vie du
prince
. Ce n’est que dans une lettre du 27 juillet 1711
vie du prince. Ce n’est que dans une lettre du 27 juillet 1711 (et le
prince
mourut le 18 février 1712) que Fénelon, écrivant
tenu par elle… Dans les nombreuses lettres de Fénelon où il parle du
prince
, il y a deux parts à faire, celle de l’opinion mê
ce qu’il rapporte, mais il juge de son devoir d’en informer le jeune
prince
, pour qu’il avise à conjurer ces faux bruits et à
ique, car, dans l’un des cas, il fait de Saumery, qui était à côté du
prince
, une sorte d’espion et d’Argus farouche, tandis q
’âme délicate et fière de Fénelon. Celui-ci aurait voulu que le jeune
prince
fît face à l’orage, qu’il demeurât à la tête de l
i sent la générosité de conduite dans tous les sens : Quand un grand
prince
comme vous, Monseigneur, ne peut pas acquérir de
’étendue des pouvoirs qu’il a en main, pour le bien du service : « Un
prince
sérieux, accoutumé à l’application, qui s’est don
nourricier et de maître, dans son patriotisme de citoyen, de voir un
prince
qui devrait être si cher à tous les bons Français
, et, quand on le perdra quelques mois après, il sera pleuré comme un
prince
irréparable, les délices trop tôt ravies du genre
résonner le même son : soutenir, redresser, élargir le cœur du jeune
prince
; il lui voudrait et il demande pour lui au ciel
ression. Un jour il apprend que le duc de Bourgogne, parlant moins en
prince
et en fils de roi qu’en pénitent et en homme qui
it de Dieu qui voulait nous faire expier nos fautes passées : « Si ce
prince
a parlé ainsi, écrit Fénelon au duc de Chevreuse,
atrie auprès du pape, du roi de France, du roi de Naples, de tous les
princes
et principautés d’Italie ; il a réussi partout à
vra pas vous déplaire ; et elle pourrait être acceptable surtout à un
prince
nouveau (allusion aux Médicis, rentrés maîtres de
ir préféré le mal au bien dans ce commentaire sur les entreprises des
princes
: son crime fut son indifférence apparente, sa ne
omme d’autres le disent, une froide leçon de tyrannie pour donner aux
princes
la théorie des crimes heureux ? Des centaines de
ée d’un commentateur. Machiavel, voulant donner à Laurent de Médicis,
prince
nouveau, des leçons de la politique du succès (fa
te, mais en politique, pour Laurent de Médicis. Il ne dit point à son
prince
: Faites ceci ; mais il lui dit : Voilà comment C
En quelques lignes voici l’analyse de ce livre. Machiavel divise les
princes
en princes héréditaires et en princes nouveaux. I
s lignes voici l’analyse de ce livre. Machiavel divise les princes en
princes
héréditaires et en princes nouveaux. Il se déclar
ce livre. Machiavel divise les princes en princes héréditaires et en
princes
nouveaux. Il se déclare pour le principe des gouv
l’honnête et pour le bien public. Les provinces annexées aux États du
prince
nouveau, dit-il, ne peuvent y rester longtemps at
onclu que Machiavel conseillait le meurtre des anciennes familles des
princes
vaincus. « Il faut de plus, ajoute-t-il, que le
des princes vaincus. « Il faut de plus, ajoute-t-il, que le nouveau
prince
vienne résider dans ses nouvelles conquêtes, et q
ie : il y ruina les puissances faibles, il y accrut la puissance d’un
prince
puissant, il y introduisit un prince étranger trè
s, il y accrut la puissance d’un prince puissant, il y introduisit un
prince
étranger très fort, il n’y vint pas résider, et i
arme, Modène, les États romains, bientôt Naples ; elle y introduit un
prince
très puissant déjà, le roi de Sardaigne, et l’Ang
histoire quand elle présente ainsi la ruse ou le meurtre à l’âme d’un
prince
, sans avertir au moins ce prince que la ruse est
i la ruse ou le meurtre à l’âme d’un prince, sans avertir au moins ce
prince
que la ruse est une bassesse et que le meurtre es
on de ce principe de la corruption générale, qu’il dit ailleurs à son
prince
: « Il vaut mieux dans un pareil monde être aimé,
tre l’un et l’autre. » On ne peut pas excuser de même son conseil au
prince
de ne pas tenir sa parole lorsque les circonstanc
, tant qu’ils étaient satisfaits des républiques, des papautés et des
princes
qu’ils servaient en Italie ; le lendemain du jour
in du jour où ils étaient méconnus ou exilés par ces États ou par ces
princes
, ils invoquaient l’empereur d’Allemagne pour qu’i
habile politique, le premier des condottieri et le plus ambitieux des
princes
lieutenants de la papauté. Ce n’étaient pas les a
res, passent, selon le poids de l’or qu’on leur paye, du service d’un
prince
au service d’une république. Princes ou républiqu
qu’on leur paye, du service d’un prince au service d’une république.
Princes
ou républiques se liguent tantôt avec les papes,
rannies lombardes. Les marquis de Montferrat et les comtes de Savoie,
princes
des montagnes des Alpes, descendaient de temps en
vait en grâce féminine. Elle dominait son mari, le roi Ferdinand ; ce
prince
, très spirituel (quoi qu’on en ait dit), mais ind
III. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce
prince
. Si on louait ainsi des hommes célèbres qui n’é
l’exil, à plus forte raison devait-on louer Louis XIV, et vivant, et
prince
, et conquérant, et absolu. Aussi les éloges ne fu
douze siècles. On ne le louait pas seulement, comme on loue tous les
princes
, par intérêt, par reconnaissance, par flatterie,
n passant, les exploits, les merveilles et la sagesse étonnante de ce
prince
. Si des orateurs de ce mérite donnaient un tel ex
nt. Dès 1663, panégyrique sur Louis Dieu-donné : c’était le nom de ce
prince
, dont la naissance fut regardée comme une faveur
resse passionnée, et de sa profonde admiration pour le plus grand des
princes
, qui n’en voulut jamais rien croire. Tout le mond
e l’ancienne grandeur. S’il est vrai, comme on le dit, qu’en 1709, un
prince
, ennemi de Louis XIV, maître de Bruxelles, y donn
ent leurs derniers hommages sur sa tombe. Par une loi éternelle, tout
prince
doit naître, vivre, mourir, et être enterré au br
V ; essayons, s’il est possible, de la fixer. Mais pour bien juger ce
prince
, il ne faut consulter ni les éloges même qui, adr
égoûts, et fut rendu inutile à son pays, qu’il aurait pu défendre. Ce
prince
eut deux ministres célèbres ; Colbert, qui enrich
cette époque tout change. Je ne parle pas des dernières années de ce
prince
; je plains tant de grandeur suivie de tant de dé
XIV produisit cet effet. En donnant de la consistance à la nation, ce
prince
lui donna de la grandeur. Notre esprit naturel de
sera donc le rang que Louis XIV occupera parmi les rois ? Celui d’un
prince
qui, placé dans une époque où sa nation était cap
tel de Livry, hôtel du comte de la Marche, hôtel de Broglie, hôtel du
prince
de Tingry, hôtels d’Orléans, de Châtillon, de Vil
is XIV lui-même, on en faisait tantôt un champ de cavalcades pour les
princes
, tantôt une salle de théâtre, et tantôt un salle
XVI fait des réformes, la cour dit qu’il agit en bourgeois. Dès qu’un
prince
ou une princesse est d’âge, on lui forme une mais
rince ou une princesse est d’âge, on lui forme une maison ; dès qu’un
prince
se marie, on forme une maison à sa femme ; et par
ne point s’écarter quand il passe ». Joignez-y les capitaineries des
princes
jusqu’à Villers-Cotterets et Orléans ; cela fait,
les appendices dont elle use ou dont elle pourrait user Ainsi chaque
prince
, chaque princesse a sa faculté, sa chapelle157, i
ble du grand maître, pour celle du grand chambellan et pour celle des
princes
et princesses qui logent chez le roi ; la troisiè
ons et provisions, il faut 50 chevaux loués 70 591 francs par an. Les
princes
et princesses du sang, ayant le droit « d’envoyer
es ducs d’Ayen, de Villeroy, de Brissac, d’Aiguillon et de Biron, les
princes
de Poix, de Luxembourg et de Soubise ; prévôt de
e du temps, cela s’appelle « rendre ses devoirs au roi ». Aux yeux du
prince
, l’absence serait une marque d’indépendance autan
ou de son regard. « Qui considérera, dit La Bruyère, que le visage du
prince
fait toute la félicité du courtisan, qu’il s’occu
rir que d’être deux mois sans le voir. » Le vrai courtisan suivait le
prince
comme l’ombre suit le corps ; tel fut sous Louis
en passé quarante-cinq sur leurs pieds dans l’antichambre du roi, des
princes
et des ministres » « Vous n’avez que trois chose
uera, et asseyez-vous quand vous pourrez. » C’est pourquoi, autour du
prince
, il y a toujours foule. Le 1er août 1773, la comt
ns » D’abord on introduit « l’entrée familière », enfants de France,
princes
et princesses du sang, outre cela le premier méde
est réservé aux fils et aux petits-fils de France, à leur défaut aux
princes
du sang ou légitimés, au défaut de ceux-ci au gra
an ou au premier gentilhomme ; notez que ce dernier cas est rare, les
princes
étant obligés d’assister au lever du roi, comme l
uronne a perdu son plus beau fleuron. VI. Autres vies analogues. —
Princes
et princesses. — Seigneurs de la cour. — Financie
s d’abord, autour de la cour, une douzaine de cours princières chaque
prince
ou princesse du sang a, comme le roi, sa maison m
se du Maine, sont « le particulier d’une princesse194 ». Le train des
princes
est si inséparable de leur personne, qu’il les su
rable de leur personne, qu’il les suit jusque dans les camps. « M. le
prince
de Condé, dit M. de Luynes, part demain pour l’ar
cour ni à la ville qui ne lui rendît des devoirs. Les ministres, les
princes
du sang eux-mêmes lui en rendaient. Il recevait d
-James, et autres bourreaux d’argent dont l’attirail efface celui des
princes
. Considérez un simple associé des fermes, M. d’Ep
Cambrésis et président-né des États provinciaux, la plupart sont des
princes
; ne faut-il pas qu’ils représentent en princes ?
, la plupart sont des princes ; ne faut-il pas qu’ils représentent en
princes
? C’est pourquoi ils chassent, ils bâtissent, ils
l’occasion, présenter ses devoirs au grand seigneur son voisin ou au
prince
qui est de passage Ainsi l’état-major féodal s’e
ec un corps de noblesse qui pouvait faire 300 gentilshommes ; MM. les
princes
avaient près de 1 000 gentilshommes avec eux. » —
ée à Versailles (1786) on y comptait 150 pages, sans compter ceux des
princes
du sang qui résidaient à Paris. Un seul habit de
00 000 l. ; les traitements conservés aux personnes qui ont servi les
princes
montent à 228 000 l. Total 33 240 000 livres À q
t ajouter la maison militaire du roi et les 2 millions en apanage des
princes
. (Compte général des revenus et dépenses fixes au
ent leur cour à l’heure de la toilette. « Cette entrée comprenait les
princes
du sang, les capitaines des gardes, et la plupart
zaines de bouteilles, et 80 douzaines pendant la visite du roi et des
princes
. 200. Duc de Luynes, XIV, 149. 201. L’abbé Geor
qu’on ne sçauroit faire monter présentement sur la scene tragique un
prince
qui ait regné depuis cent ans dans un état voisin
e, ont masqué leurs personnages sous le nom des anciens romains ou de
princes
grecs, ausquels personne ne prend plus d’interêt.
cene des souverains morts depuis peu de tems, et quelquefois même des
princes
vivans. Mais ces poëtes avoient été élevez dans l
seul. C’étoit un moïen d’y réussir que de répresenter les rois et les
princes
avec un caractere vicieux, dans des spectacles qu
malheureux et poursuivi des furies, quoique les historiens citent ce
prince
pour avoir vêcu et regné long-tems et heureusemen
sont vantez de toutes les nations pour respecter naturellement leurs
princes
: ils font même davantage, ils les aiment. Aussi
nta dans Paris une tragedie dont le sujet étoit la mort funeste de ce
prince
; Louis XIII qui regnoit alors, faisoit lui-même
ége, se mûrit par les années, se corrige par l’expérience, devient un
prince
accompli, et voyant régner, dans les contrées qu’
i ce livre était-il destiné à être, au moment de l’avénement du jeune
prince
à la couronne, la proclamation d’une politique no
our avoir peint un pareil portrait. » On vit une satire sanglante des
princes
et du gouvernement dans les récits et dans les th
païen. La malignité publique se complut à voir la figure du roi, des
princes
, des ministres, des favoris et des favorites, dan
on, l’injustice et l’adversité attachaient davantage à son maître. Ce
prince
, pour échapper à la jalouse tyrannie de son grand
at, sa rare correspondance avec son ami. « Enfin, lui écrit le jeune
prince
, je trouve une occasion de rompre le silence que
il s’approcha de la chaise de son pupille, dès qu’il arriva. Le jeune
prince
ne put retenir sa joie, en apercevant son précept
tenu jusque-là dans l’ombre son petit-fils, retint un matin le jeune
prince
dans son cabinet au moment du Conseil et ordonna
es d’aller travailler chez le duc de Bourgogne toutes les fois que ce
prince
les appellerait, et, dans le cas où il ne les app
e. Ce changement était l’œuvre de madame de Maintenon, à qui le jeune
prince
, conseillé par Fénelon, avait témoigné une défére
igeant est donné au monde pour montrer aux hommes éblouis combien les
princes
, si grands en apparence, sont petits en réalité.
n peuple. La Providence allait renverser, dans la tombe prématurée du
prince
, les idées, les plans, les rêves, l’ambition, l’e
corrigé et achevé dans cette âme l’œuvre ébauchée par la nature d’un
prince
accompli. Or ce prince, ces vertus, ces saintetés
cette âme l’œuvre ébauchée par la nature d’un prince accompli. Or ce
prince
, ces vertus, ces saintetés, ces espérances montré
ppé d’horreur et malade sans maladie, de saisissement. En pleurant le
prince
mort, je m’alarme pour les vivants. Il faut que l
non-seulement pour l’État, mais encore pour les enfants de notre cher
prince
, qui vit plus en moi encore que pendant sa vie. »
lieues ; Antoine de Lève qui, de simple soldat, parvint à être duc et
prince
, et plus que cela grand homme de guerre ; Pierre
d’un grand homme fils d’un grand homme ; en Épire, Scanderberg, grand
prince
dans un petit État ; et parmi les Orientaux, ce S
rrible des hommes, et ensuite le plus malheureux ; Amurat II, le seul
prince
turc qui ait été philosophe, qui abdiqua deux foi
vait conquis l’Arabie. À la suite de tous ces noms de guerriers ou de
princes
rassemblés des trois parties du monde, c’est un s
fort singulier que ce panégyriste, ayant loué près d’une centaine de
princes
grecs, idolâtres, musulmans et chrétiens, n’ait p
n et évêque. Je remarquerai ensuite qu’il a fait l’éloge de plusieurs
princes
qui étaient encore vivants, et dans ces articles
ues et quatre-vingt-quatorze citoyens des plus distingués. Quoique ce
prince
fût encore vivant, Paul Jove ose l’appeler de son
ur le trône, ce qui est arrivé quelquefois, ne redevînt un très grand
prince
. Enfin, pour connaître l’esprit de ce temps-là, i
où les artistes étaient admis sur un pied de familiarité décente. Le
prince
embellissait ses jardins, y créait des accidents
! Il se voyait renaître en lui, tel qu’il aurait voulu être. Ce jeune
prince
, âgé de dix-neuf ans et cinq mois, tomba malade d
lupart des gens du monde ; enfin, mon cher frère, je voyais en lui un
prince
qui soutiendrait la gloire de la maison. Je me pr
erlin le 30 décembre 1767, jour anniversaire de la naissance du jeune
prince
? Il y montre qu’il avait lu Bossuet et qu’il che
mortalité… J’entrevois déjà la fin de ma carrière, et le moment, cher
prince
, où l’Être des êtres réunira à jamais ma cendre à
e. En 1770, après un voyage en Suède auprès de la reine leur sœur, le
prince
alla en Russie, où il était désiré et demandé par
utres n’étaient que pour lui seul. Au moment du départ, et lorsque le
prince
était encore en Suède, Frédéric lui écrivait (12
ion violente de la Bavière par l’Autriche et ce mépris des droits des
princes
de l’empire ; il avait de la plupart de ces derni
À un moment, Frédéric s’étant plaint de n’être pas bien secondé, le
prince
, piqué, envoie à son frère sa démission. Il entre
lui est propre, bien des choses faites pour provoquer les réponses du
prince
. Ces réponses, on ne les a pas, mais on les devin
tableau cependant ne peut guère être imité : il faudrait toujours des
princes
doués de votre génie, et qui eussent vos connaiss
ons militaires durant la guerre de Sept Ans : La campagne de Saxe du
prince
Henri a été beaucoup trop vantée, dit Napoléon ;
é de vrais talents militaires… Dans cette campagne (celle de 1762) ce
prince
a constamment violé le principe que les camps d’u
de manière à pouvoir se soutenir… La campagne de 1761 est celle où ce
prince
a vraiment montré des talents supérieurs. 56.
Sabran me présenta chez elle au frère du grand Frédéric, je voyais ce
prince
pour la première fois, et je ne saurais dire comb
quinze jours de moins que lui. En souscrivant à ce mariage, le jeune
prince
avait sacrifié son inclination pour Marie Mancini
tent encore. Madame était belle, aimable, coquette. Monsieur était un
prince
efféminé, de petit esprit, de petite stature, d’u
ronter. L’exemple de François Ier, celui des quatre successeurs de ce
prince
, celui de Henri IV, lui avaient persuadé que la F
e lui paraît déjà nécessaire pour préparer les peuples à respecter un
prince
appelé à es gouverner. Il nomme la duchesse de Mo
désigné d’avance pour être son gouverneur, quand, âgé de sept ans, le
prince
passera des mains des femmes en celles des hommes
ant qui avait tenté de séduire cette jeune favorite58. On voit que le
prince
n’était point en retard de marcher sur les traces
mon, dans sa juste animadversion pour l’injure que fit aux pairs, aux
princes
, à la nation entière, à son droit public, à ses m
el et au plus injuste mépris pour madame de Maintenon, à qui le jeune
prince
devait le mérite précoce et distingué qui avait f
le prodige de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier
prince
du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, e
e du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les
princes
du sang jouissent et pourront jouir, n’ait pas ét
u’on voit ici par leurs établissements et a l’état et rang entier des
princes
du sang, avec la même habileté de succéder à la c
ntinuel d’abus de puissance, de violence, d’injustice ; mais une fois
prince
du sang en tout et partout, il n’y a plus qu’un p
’un pas à faire ; et il est moins difficile donner la préférence à un
prince
du sang sur les autres, pour une succession dont
on se prétend maître de disposer, puisqu’on se le croit de faire des
princes
du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de
aire des princes du sang par édit, qu’il ne l’est de fabriquer de ces
princes
avec de l’encre et de la cire, et de les cendre a
i IV, prix d’un dévouement sans réserve, et par la familiarité que le
prince
lui permettait avec lui, au risque de voir quelqu
ut zélé protestant, sans que la conversion de Henri le détachât de ce
prince
. Il était fils d’un protestant d’un grand caractè
e d’Agrippa d’Aubigné, le compagnon de Henri IV, qui osait dire de ce
prince
, sans le fâcher, qu’il était un ladre verd, parce
lle se sentait autorisée à rappeler sur elle, par l’aveu secret de ce
prince
pour l’éducation de ses enfants naturels. C’est d
roie encore moins que c’est le désir d’attirer sur moi les regards du
prince
. » Ici la précaution me semble d’autant plus marq
admiration qu’il est si agréable aux Français de satisfaire dans leur
prince
. Combien de séduction pour cette femme dont la co
une femme qui lui convenait. Pour la seconde fois, il choisissait en
prince
qui se respecte et veut assurer le respect public
nêteté que sa conduite semblait braver. On voit en cela le fond de ce
prince
. La position de madame Scarron était honorable da
re son inclination pour le roi, dans le cas où la bienveillance de ce
prince
, réputé si galant, viendrait à passer avec elle l
isgraciée ? À quoi aurait servi d’opposer son honneur aux désirs d’un
prince
, source de tous les honneurs, et habitué à croire
mêmes où il les abaisse ? Comment opposer l’intérêt de cet honneur au
prince
qui donne son propre honneur pour garant d’un inv
obtenir de lui un sentiment contraire. Pour conserver l’affection du
prince
en même temps que son estime, pour ne pas mentir
de l’Église, il invoquait, en faveur de la foi conjugale violée parce
prince
, les lois de l’honneur elles intérêts de la gloir
s’exprime ainsi lui-même dans sa correspondance sur Alphonse : « Ce
prince
me releva avec la main de mon obscure fortune, au
éjà par les promesses de son génie, honoré de la faveur intime de son
prince
, admiré de cette sœur d’Alphonse que toute l’Ital
age de son oncle ; il y passa l’hiver de 1572 à 1573. L’absence de ce
prince
laissa le Tasse à Ferrare dans une familiarité pl
ontre la faim, pendant ses misères. Le Tasse revint à Ferrare avec le
prince
et la princesse, pour assister au second départ d
d’Alphonse par des lettres tombées dans ses mains, fit redouter à ce
prince
que le Tasse n’eût l’intention de passer au servi
onse soupçonna cette défection de son poète favori, la conduite de ce
prince
envers le Tasse changea ; la défiance et la froid
ue, artistique ; la renaissance des lettres avait ennobli le cœur des
princes
et des peuples. Un peintre, un architecte, un scu
sse avec les Médicis. La duchesse d’Urbin s’efforça de réconcilier le
prince
et le poète ; Léonora, plus tendre et plus active
on pour le duc de Ferrare, qu’elles sont écrites hors des États de ce
prince
, et adressées à un de ses ennemis, Scipion Gonzag
l n’en est rien. Je suis poursuivi plus que jamais par elle ; ô grand
prince
! obtenez-moi cette absolution, et je me soumettr
, toujours odieuse, d’être le geôlier du génie. L’indifférence que ce
prince
montra bientôt après à l’éloignement ou au retour
hangea de caractère, et qu’une aigreur cruelle parut succéder dans ce
prince
à la pitié. XI Quoi qu’il en soit de cette
ment d’Alphonse en intéressant à sa cause les deux ambassadeurs de ce
prince
résidant à Rome. Ces ambassadeurs, ainsi que le c
ent et qui sont entre les mains de Coccapani (ami du Tasse, écuyer du
prince
) lui soient adressées, et il peut écrire sur cela
ssait pas dans le Tasse l’audace d’aimer sa sœur Léonora ? Comment ce
prince
, s’il avait eu l’arrière-pensée de torturer le Ta
un crime si monstrueux et si irrémissible aux yeux d’Alphonse. Si ce
prince
avait eu sur les sentiments de sa sœur une si inq
lui conseillèrent de s’éloigner pour éviter le juste ressentiment du
prince
. Il fit un voyage à Mantoue, où il avait des pare
du duc de Mantoue le combla d’enthousiasme et de déférence ; mais ce
prince
, encore enfant, ne pouvait puiser dans le trésor
a répudiait si cruellement. Il s’oublia néanmoins jusqu’à supplier ce
prince
d’être son asile et son port, comme il l’avait di
nommais, cela ne vous apprendrait rien ; je fuis la persécution d’un
prince
et de la fortune, et je vais chercher un refuge e
r un refuge en Savoie. Vous vous retirez, dit-il, dans les États d’un
prince
juste, magnanime et affable. Après avoir parlé ai
Bourgogne, alors âgé de huit ans. On avait ménagé la protection de ce
prince
à l’auteur des fables, déjà vieux, presque sans f
u des sentimens contraires à la morale énoncée dans leurs livres, les
princes
croiront toujours que la dédicace a raison et que
es ris et les amours ont à faire dans une pièce de vers adressée à un
prince
de huit ans, élevé par le duc de Beauvilliers et
n auteur pour approprier la morale de ce conte à l’âge et à l’état du
prince
auquel il est adressé ; mais l’auteur italien n’e
s vingt ans quoiqu’elle n’en vaille pas la peine, de ton fils que les
princes
voisins vont dépouiller, de gouverner tes sujets
a voulu dire, et n’est pas obligé de s’en rapporter aux lumières d’un
prince
âgé de huit ans. Fable III. V. 1. Un homme
; mais je n’aime point l’habit de deux paroisses. Fable XII. Le
prince
à qui cette fable est dédiée, était le prince Lou
ire. Ce pronostic fut malheureusement bien démenti, puisque ce jeune
prince
mourut en 1685, deux ou trois ans peut-être après
plaisante de Scarron, je crois. La voici : Des aventures de ce jeune
prince
à l’histoire de ma vieille gouvernante, il n’y a
fie, nous avons vu qu’il n’était pas si heureux dans l’éloge de M. le
prince
de Conti et de madame Harvey. Au reste, toute cet
aite : et quelle force de sens dans ces vers-ci : V. 60. Magistrats,
princes
et ministres, …………………………………………… Que le malheur ab
qui partagent sa considération dans le public, ni sa faveur auprès du
prince
. Il y eut de mauvais plaisans qui parièrent que c
oit injurieux à sa majesté, qu’on l’y « comparoit lui-même aux petits
princes
Allemands, & qu’on traitoit ses courtisans de
blé de bienfaits les gens de lettres, par les mêmes principes que les
princes
Allemands comblent de bienfaits un bouffon &
amp; sur lesquelles on ne sçait rien de certain. On a prétendu que ce
prince
, en disgraciant l’homme de génie qu’il avoit le p
rds, se voyant ainsi la victime de la jalousie, & sacrifié par un
prince
dont l’histoire parlera longtemps, & pour leq
jours à des conditions très-flatteuses pour lui. Son entrevue avec le
prince
en le quittant fut intéressante & singulière.
d’estime & d’attachement qu’il n’eut données à M. de Voltaire. Ce
prince
avoit auparavant entretenu avec lui, quinze ans e
cabale. » Etant encore à Léipsig, il fut invité, par la plupart des
princes
d’Allemagne, à venir à leur cour. Une sœur du roi
tirant à aucune conséquence a, & un livre de poësies de ce même
prince
, qui, après en avoir fait tirer quelques exemplai
à peu près) qu’ayant à choisir entre les grâces mêmes et la vertu, le
prince
n’avait cherché que cette dernière. Sur quoi Made
it que de la droiture et de la vertu. II. Elle avait affaire aussi au
prince
le plus gâté d’avance par le pire des défauts che
sa tète. Cette manière était noble sans être exagérée, et quoique ce
prince
fût naturellement timide, il avait assez travaill
e solliciter l’affection de ceux auxquels il parlait. La taille de ce
prince
, quoiqu’un peu au-dessus de la médiocre, était sa
e qu’ils avaient de la défiance et de la profonde dissimulation de ce
prince
: on ne sait si elles lui étaient naturelles ou s
u commun et ce qu’on appelle proprement un galant homme. Si, étant né
prince
, il eût reçu une bonne éducation, s’il se fût tro
ltés que la nature lui avait données, il est vraisemblable que peu de
princes
eussent mieux mérité du genre humain par la bonté
s de plus que le roi), ce fut de voir tomber, presque en arrivant, le
prince
ministre qui l’avait appelée, à qui elle devait r
eur de votre destinée, Contempler la bassesse où vous avez été, Et du
prince
qui m’aime admirer la bonté ; Qui de l’état obscu
arrangeait pour être toujours chez le roi une demi-heure avant que le
prince
y arrivât. Un jour M. le Duc essaya de tourner la
r les formalités. Cela était nécessaire pour vaincre la timidité d’un
prince
encore novice, que la moindre réserve eût effarou
sans peine qu’on parvint à établir une familiarité complète entre un
prince
excessivement timide et une femme à laquelle sa n
ens ne s’entendaient pas plus entre eux que le Roi de France avec les
princes
, que les princes avec la cour, et la grande noble
ent pas plus entre eux que le Roi de France avec les princes, que les
princes
avec la cour, et la grande noblesse avec la petit
ement et du sacrifice, l’égoïsme ne se leva même pas ! Les misérables
princes
qui gouvernaient l’Europe parlèrent beaucoup de s
is traîtres à leur couronne ?… Il tâchait d’armer de son âme tous ces
princes
sans âme… Mais il ne, se fiait guères qu’à une se
mais qu’il ne put jamais faire flamber, il n’en jugeait pas moins les
princes
indignes auxquels il avait affaire, et par-dessus
igneur, si sobre, si mesurée et si polie. « Après la mort du Roi, les
princes
vont faire mille bêtises », — dit-il sans adoucir
t-il sans adoucir le terme. Et ailleurs : « La conduite imbécille des
princes
leur a toujours fait repousser les gens utiles et
ard, et grâce à l’argent de son pays, que Pitt fit cette coalition de
princes
possible contre l’Empereur, mais impossible pour
à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. Un
prince
disait à son fils en mourant : « Je te lègue tout
re fut loué à titre de grand homme et le fils trop souvent à titre de
prince
; ce n’est pas que Louis XIII n’eût des qualités
osante et quelquefois si terrible au-dedans. Tel fut Louis XIII comme
prince
; dans le particulier, on vit des contrastes auss
e doute bien quel devait être le ton de cet ouvrage. Flatter un jeune
prince
sur des qualités qu’il n’a point encore, c’est pr
épidité froide, qui dans les dangers honorerait tout autre même qu’un
prince
; mais il fut plus aisé à Louis XIII d’avoir des
que sous ce règne la gloire environna le trône sans parvenir jusqu’au
prince
. Cette gloire se porta tout entière vers Richelie
n de la force principale, d’autant plus terribles qu’en combattant le
prince
, elles pèsent sur le peuple ; qu’étant précaires,
ur le moment, nuire par la suite à la nation et aux vrais intérêts du
prince
; si ce n’était pas préparer de loin le relâcheme
puis il dissimula, mais pas aussi bien qu’il le lit plus tard. « Ce
prince
, disait dès lors un bon observateur, est naturell
té dont à peine elle s’est relâchée depuis quelques mois… » Le jeune
prince
en était dès lors à éprouver pour sa mère un sent
ès avoir exalté toutes les vertus de la mère, y célèbre dans le jeune
prince
— « Le rayon divin qui brille avec tant d’éclat s
pe fort beau et fort charmant. Vis-à-vis de la princesse est le jeune
prince
, beau comme un ange, d’après nature aussi, entour
sont en l’air, qui l’attendent avec des couronnes. Sous les pieds du
prince
, c’est un vers de Virgile : Matre dea monstrante
également le chagrin et la gaieté de M. le duc de Savoie. » Le jeune
prince
, une fois majeur, n’eut plus qu’une pensée : pren
ajoutant : « Qu’il ne pouvait, croire que le roi voulût empêcher un
prince
légitime de gouverner ses États ; qu’il lui enver
dans la tête de mériter son estime. » — « Mais, lui répondait-on, les
princes
comme Votre Altesse Royale n’ont point accoutumé
uis XIV, touché à l’endroit chatouilleux, s’adoucissait pour le jeune
prince
, dont les effusions lui arrivaient par le canal d
temps : « L’on doit cette justice à M. le duc de Savoie que c’est un
prince
qui a beaucoup d’esprit, qui est fort éloigné de
aux yeux de tous, ce qu’il est bien réellement quand il ose, un jeune
prince
glorieux, fier et obstiné. Catinat, à la tête d’u
f aussi de la gloire, ou du moins de cette considération qui, pour un
prince
, s’acquiert surtout l’épée à la main. Il a hâte d
a crise et du degré de danger pour la conjuration duquel il fallut un
prince
aussi vaillant, aussi habile et aussi heureux. Év
Les succès de Henri IV dans cette première campagne, en prouvant aux
princes
lorrains leur impuissance quand ils étaient seuls
seule chose à la fois. Aussi certes, aux actions présentes, c’est le
prince
du monde qui a fait le moins de fautes, que je pe
e société, et qui ne doivent leur éducation qu’à eux-mêmes. C’est le
prince
du monde, continue Du Fay, qui a le plus de créan
être avare, et à la vérité il était malaisé autrement, succédant à un
prince
qui était par-delà le libéral… L’un pourvoyait à
est en lui, puisque j’ai touché ses fautes. Il a une pièce que peu de
princes
ont eue, et jamais nul ne l’eut qu’il ne fût gran
que peu de princes ont eue, et jamais nul ne l’eut qu’il ne fût grand
prince
: il sait souffrir qu’on lui dise vérité. Je dis
ne les pouvait plus reconnaître. Ils étaient au coucher, au lever du
prince
, à son dîner, à sa chambre, à son cabinet et à to
ux ouvrage, le Théâtre de l’agriculture et ménage des champs. Lui, le
prince
le plus impatient et le moins capable de lecture
d’une infinité de maux, quand une Furie enragée ôta la vie à ce grand
prince
. Il y a, dans les derniers chapitres de La Mare-
comme forcenés à travers les champs. Ce regret venait du soin que ce
prince
avait eu de les faire vivre en paix37. On racont
tables, et surtout par la bonne humeur et une sorte de familiarité du
prince
, de se dessiner et de former institution. L’incon
; mais si quelques descendants de cet ordre, qui était le préféré du
prince
dans l’État, pouvaient, dans des considérations r
se ; rien n’est plus simple. Cela doit bien faciliter l’éducation des
princes
; je suis même étonné que cette réflexion ne l’ai
rale pour être mis en maxime. D’ailleurs, pourquoi le dire à un jeune
prince
? pourquoi lui donner cette mauvaise opinion des
ent : c’est qu’il est inutile ou même absurde de parler de morale aux
princes
, tant qu’on leur dira de ces choses-là. V. 20. T
ciences, l’histoire ! Tout cela c’est la mer à boire. D’ailleurs, un
prince
est moins obligé qu’un autre homme, de savoir tou
voir tout. Quand il connaît ses devoirs aussi bien que la plupart des
princes
connaissent leurs droits, quand il sait ne parler
u tous les génies, ou toutes les fées qui se réunissent pour doter un
prince
de toutes les qualités possibles, est une vieille
cette qualité lui eût épargné bien des dégoûts. C’était d’ailleurs un
prince
très-instruit en littérature d’agrément. Il s’amu
ime, parurent plusieurs autres panégyriques latins en l’honneur de ce
prince
. Nous venons d’en voir un d’un orateur gaulois ;
lle de Marc-Aurèle et de Trajan. À examiner en général le règne de ce
prince
, ses succès, ses triomphes, son application au go
mœurs plus douces à l’emportement d’un guerrier, et à la fierté d’un
prince
; mais souvent le lion rompait sa chaîne, et cett
l en soit, avant de prononcer tant de panégyriques en l’honneur de ce
prince
, il eût peut-être fallu en demander la permission
ts manquèrent, que les écrivains d’un parti ont comparé aux meilleurs
princes
, que ceux du parti contraire ont comparé à Néron
sé, en tout pays, à chercher les hommes célèbres pour l’éducation des
princes
. Valentinien le donna pour précepteur à son fils.
j’acquitte. Ausone, pour remercier son bienfaiteur, son élève et son
prince
, prononça alors le panégyrique de Gratien. Il s’e
commun. Ô Rien de plus Et toutes ces façons sont bonnes, et celle du
prince
est particulièrement intéressante, parce qu’il es
petits faits entassés par M. Taine dans presque tous ses ouvrages, le
prince
ne voit que le nombre, il ne voit pas la puissanc
s ne sont qu’une mosaïque ; on n’y sent aucune unité de travail. » Le
prince
est dupe, cette fois, d’une apparence typographiq
ographique, de la multiplicité des guillemets. J’ai peur aussi que le
prince
ne s’entende pas toujours très bien dans ces page
sembles de faits et de les ramener les uns dans les autres Enfin, le
prince
ne peut contenir son indignation contre cet « ana
. Tous ces témoins avaient des raisons pour ne pas dire la vérité. Le
prince
en conclut qu’ils ne l’ont jamais dite. C’est peu
de ses Lettres. Ici l’empereur est malmené, là glorifié. Sur quoi, le
prince
triomphe. C’est évidemment dans les Lettres, dit-
« Vives et spontanées ? » Jugez plutôt. Voici une lettre citée par le
prince
: « Quel empire, mon ami, que cette étendue de pa
le dit la vérité ? C’est une autre question et dont chacun décide, le
prince
aussi bien que M. Taine, par des impressions pris
pas moins suspects, pour d’autres raisons. Alors ?… Le parti pris du
prince
est pour le moins aussi imperturbable et aussi ar
léon « d’avoir séduit ses sœurs l’une après l’autre » : « Ici, dit le
prince
, je n’éprouve pour l’écrivain qui reproduit de te
ant qu’on n’ait pas donné toute la correspondance de Napoléon Ier, le
prince
répond : « En principe, j’établis qu’héritiers de
st justement de cela que M. Taine se plaint. Mérimée, nous raconte le
prince
, s’en plaignait aussi. Il est vrai que Mérimée ét
sceptique et un cynique ». Dans les dernières pages de son livre, le
prince
excuse le meurtre du duc d’Enghien par la raison
aiment, c’est là de l’histoire écrite pour les images d’Epinal. Et le
prince
, à force de défendre son oncle, le diminue. A le
homme de guerre et d’un grand conducteur de peuples. Qu’est-ce que le
prince
nous dit donc, que M. Taine « arrive à cet extrao
urs ; ils arrivaient à Rome précédés par leur renommée, et souvent le
prince
leur accordait des privilèges, des exemptions de
; mais ce qui le touchait encore plus, c’était la tendre amitié de ce
prince
; car les honneurs ne sont que le besoin des âmes
s, auteur de plusieurs autres éloges, avait fait le panégyrique de ce
prince
; mais rien de cet orateur ne nous est resté que
ur son travail, de ce qu’il n’avait point vu l’empereur la veille. Ce
prince
lui proposa un sujet, et il fut charmé de son élo
et de ne pas faire mieux. Il y a apparence que dans le même temps ce
prince
fut loué par un homme plus digne de lui ; c’était
car louer des vivants, est intérêt ou faiblesse, et surtout louer les
princes
, dont on espère, dont on craint, qui peuvent donn
outes les grâces. Il se moquait hautement de tous ces panégyriques de
princes
; et pendant treize ans qu’il régna, il ne voulut
angereux : mais dans ses moments de loisir, il célébrait lui-même les
princes
les plus vertueux qui avaient régné à Rome. Il ch
itres, où il a si vivement raconté les exploits et les malheurs de ce
prince
, par l’éclat de son arrestation ignominieuse à Pa
l’approuvât point, disait-il, se chargea de ménager une entrevue. Le
prince
arriva tard, à minuit, accompagné ou plutôt soute
souciait pas d’aller. Le mépris que cette entrevue fit naître pour ce
prince
mit fin au dessein qu’on avait de se servir de lu
moins à maintenir la race pour alimenter les espérances du parti. Le
prince
n’était pas marié. On l’avait depuis quelques ann
ançais successeur de M. de Choiseul, le duc d’Aiguillon, fit venir le
prince
à Paris, en 1771, et lui garantit une pension de
mettaient un vif intérêt. On brusqua l’affaire, et c’est ainsi que le
prince
ivrogne, âgé de cinquante et un ans, épousa une j
me d’honneur, amie de la reine ; moi je le devins de la reine. » Le
prince
, à cette époque, avait encore, à ce qu’il paraît,
entième… « Je me souviens de l’impression que me firent les récits du
prince
; j’étais étonné de l’entendre parler sans fiel d
et son air un peu Don Quichotte devaient en faire une caricature. Le
prince
avait le tic de dire, presque à chaque phrase : H
n avec un fâcheux et dangereux époux. On ne dit point pourtant que le
prince
, en tout ceci, ait été jaloux d’Alfieri, lequel a
puis et ont mis en circulation. Mme de Staël en 1809, et du vivant du
prince
, a donné un choix de ses Lettres et de ses Pensée
les mœurs avaient de la roideur antique, en revanche, du temps que le
prince
écrivait ces lignes légères, cette mode avait bie
’impertinence. On plaisantait de tout, et l’on voudrait que l’aimable
prince
eût l’air lui-même de moins badiner sur ces senti
, dit à peu près la même chose ; parlant de la lettre adressée par le
prince
à Jean-Jacques Rousseau en 1770, lettre dans laqu
ieux) ce culte de religion militaire, qui transportait tout enfant le
prince
pour la gloire des Eugène et des Maurice de Saxe.
, était grand, régulier, dans le genre de Le Nôtre, venait du père du
prince
: lui, il s’occupa d’y jeter le varié et l’imprév
iante : « Ce petit ruisseau qui travaille à s’échapper a fait, dit le
prince
, mon bonheur à exécuter encore plus qu’à le lire.
ircule dans tout ce qu’a écrit le prince de Ligne sur les jardins. Le
prince
a le style le plus contraire à celui de certaines
r. Il y en a un sur le choix des semences aux environs des parcs ; le
prince
suppose toujours qu’ils ne sont point enclos de m
a que je compte toujours travailler. Ces aperçus et bien d’autres du
prince
, qui sont juste de la date du poème des Jardins d
ne plus cesser de l’être. 33. [NdA] Voici une lettre de ce fils du
prince
à son père, dans la guerre des Turcs, après la pr
vous trouve passablement défait. » Il disait encore très joliment du
prince
royal de Prusse qui s’était trouvé indisposé et p
issement à une séance de l’Académie des sciences à Pétersbourg : « Le
prince
, au milieu de l’Académie, s’est trouvé sans conna
us donne, prince de Ligne, le territoire contesté. » On ajoute que le
prince
, se voyant assez près de terre, se jeta à l’eau c
s politiques se mêlent à ces jolies peintures. La littérature même du
prince
y trouve son compte ; lorsqu’il lira plus tard le
endus. Cet aperçu (à moi presque aussi ignorant, il est vrai, que le
prince
) me paraît, à cette date, la justesse même. Cepen
s que les tonneaux », allusion aux Du Barry et à Mirabeau-Tonneau. Le
prince
a une manière gaie et parfois polissonnante (c’es
nd : « Il est bien difficile de n’être pas sérieux au fond, disait le
prince
en une de ses Pensées, si ce fond n’est pas, comm
il tire volontiers toute l’histoire de son côté. Il y a une lettre du
prince
à un émigré des plus distingués, M. de Meilhan, a
e ! accents échappés du cœur ! voix de la nature ! pourquoi l’aimable
prince
ne se les accorde-t-il que si rarement ? Lorsque
roles mêmes, autant que possible, avec les expressions et les mots du
prince
: dans ce travail M. de Reiffenberg, à qui l’on a
un grand roi et le meilleur guide de la monarchie prussienne par les
princes
ses frères. Le prince Henri lui fut toujours oppo
ls du service militaire, sur lequel il ne plaisantait pas. Les jeunes
princes
s’unirent, ils s’accoutumèrent à rester liés et u
ix avec la France. » On disait cela surtout dans le cercle des jeunes
princes
Auguste-Guillaume et Henri, et l’on se croyait pa
le porter aux études sérieuses, à l’application si nécessaire chez un
prince
qui peut être appelé à régner. Il se plaint de ne
dance qu’on vient de publier et des divers témoignagnes, me paraît un
prince
raisonneur, réfléchi, méthodique, quelquefois jus
t nullement jaloux de Henri, quoi qu’en aient dit les partisans de ce
prince
. Bien au contraire, il cherche constamment à le p
vait dans sa correspondance de Berlin en 1786 : « Encore une fois, ce
prince
est, il sera et mourra Français. » — Dans les deu
dit-il (mai 1759), apprendra à vous connaître non seulement comme un
prince
aimable, mais encore comme un homme qui sait cond
l’une de ses causes les plus durables de rancune contre son frère. Le
prince
avait réussi en Saxe, par des combinaisons habile
e de la bataille de Kunersdorf contre les Russes, arriva à l’armée du
prince
et dérangea des plans qu’il jugeait insuffisants
ps dans cette correspondance, et chaque fois Mallet parle de ce jeune
prince
avec une remarquable estime, avec une prévision s
egonde : Je ne vous rendrai pas la fortune immense qu’a faite ici le
prince
, soit auprès des Anglais, soit auprès de tous les
r roi qui s’arrangera avec eux. Je vous proteste que, s’il y avait un
prince
étranger assez riche, assez habile, assez audacie
ce. L’indépendance de Mallet du Pan dans les conseils qu’il donne aux
princes
de la maison de Bourbon est donc manifeste : elle
yant été mêlé en 1794 dans un projet de conciliation qu’offraient aux
princes
émigrés les constitutionnels de la nuance de MM.
ous êtes le maître, monsieur, de faire part de mes sentiments à M. le
prince
de Condé et à qui vous semblera bon. Tant pis pou
s et faisant corps contre la Convention. Mallet ne pardonne point aux
princes
émigrés de ne pas comprendre ce mouvement spontan
itif. C’est qu’à cette date il n’avait plus rien à apprendre sur les
princes
émigrés et sur leurs irrémédiables chimères, et q
1793, nous l’avons vu s’adresser plutôt aux chefs des cabinets et aux
princes
français qu’à la France même : ici, c’est le cont
ue tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son
prince
, sa patrie, ses lois ; qu’on pût mieux sentir son
beaucoup senti, je me fis un plaisir d’être toujours auprès de M. le
prince
de Marcillac, quand il y allait la nuit avec beau
ivres. Mais bientôt la somme, à peu près entière, passa au service du
prince
. Voilà bien Gourville, le plus honnête des domest
e contre M. de Witt et à l’y applaudir ; et plus tard, quand l’habile
prince
a pris le dessus et est devenu seul arbitre dans
it sa recette, la lui prend pistolet au poing au nom de Messieurs les
princes
, et lui laisse pour toute consolation une quittan
es infatigables qu’il faisait à travers la France pour le service des
princes
, Gourville a un moment de réflexion bien naturel
Conti, dont il eut à déjouer la cabale favorite. Il fit comprendre au
prince
, par son attitude à la messe, qu’il avait à lui p
avait maîtrisé Bordeaux, et, pendant un temps, maintenu le parti des
princes
. » À son second retour de Bordeaux, Gourville s’a
elles, en Angleterre, en Hollande, accueilli et recherché partout des
princes
et des premiers de l’État, donnant à chacun en pa
roi en Allemagne, et fut chargé de négociations délicates auprès des
princes
de la maison de Brunswick. Ces contradictions son
ndirectement par Louvois de se détacher du service particulier de ces
princes
pour être tout à fait au roi, il refusa en sage e
Il me semble ici que le rôle des deux côtés est beau : de la part du
prince
, on aime à voir une dernière fois ce regard étinc
a plainte fut faite et la punition ordonnée ; et, comme il vit que le
prince
se mit à parler assez gaiement de l’arrêt qu’il v
de deux millions d’extorsions durant la première année du règne de ce
prince
; lequel étant venu jeune à la couronne, les gouv
er de plusieurs choses, les unes vraies et les autres fausses, que le
prince
écouta assez aigrement. L’audience finie, le roi
il passe fort rarement, parce qu’il est le plus éloigné du sérail. Le
prince
trouva le cheval du premier ministre tout contre
it pas tué ; il leur dit d’une voix basse: « Que vous ai-je fait, mes
princes
, et que me faites-vous sur mes vieux jours ? » Ja
tant pas le jugement, mais lui répondit fort prudemment pour un jeune
prince
, quoique en tremblant: « Janikan ! que ta main so
et, en approchant tendrement de sa personne, elle lui dit: « Mon cher
prince
, pourquoi êtes-vous troublé comme je vous vois ?
beaux tapis d’or et de soie dont la salle était couverte, aux yeux du
prince
et de toute la cour. Dans le même temps, d’autres
our à sa boutique, avec la familiarité qui était naturelle à ce grand
prince
, et il lui dit: « Il y a longtemps que je vous co
ant debout contre, ils prient Dieu à haute voix pour la prospérité du
prince
. Le roi, par respect, ne la passe jamais à cheval
faite par Abas le Grand ; et, comme le fonds est un bien d’Église, le
prince
en prit un bail perpétuel à deux cents tomans de
à deux cents tomans de rente annuelle, qui font neuf mille francs. Ce
prince
prenait tant de plaisir à faire faire cette belle
grands du conseil avaient bien sujet de prendre garde à eux ; que le
prince
, quelques moments avant sa mort, s’était plaint à
de ses ministres. Leur conclusion fut que, comme ils voyaient que le
prince
aîné ne pouvait pas vouloir du bien aux grands, q
faire tomber leur élection sur le puîné, Hamzeh-Mirza ; que ce jeune
prince
promettait beaucoup et donnait pour l’avenir de g
mage de mort moins horrible que si elle eût été véritable, lorsque le
prince
qui succéderait à l’empire voudrait l’appuyer ; q
t, tant pour ne laisser davantage dans une condition privée celui des
princes
à qui la Providence avait destiné la couronne, qu
résolution qu’ils avaient prise d’élire pour monarque un de ces deux
princes
, son sentiment était qu’ils devaient céder à une
ait toujours tenue à celui-ci ; qu’il y avait à craindre que ce jeune
prince
ne fût du moins privé de la vue ; que le bruit en
ts ; que ces ordres ne pouvaient aller qu’à faire trancher la tête au
prince
son fils, ou lui arracher les yeux pour le rendre
, et d’aller dès ce moment élever ce favori du ciel au trône sacré du
prince
du monde. » Après que le premier ministre eut pro
eur parla en ces termes: « Cette proposition que vous venez de faire,
princes
, seigneurs des seigneurs, d’exclure de la couronn
ous pourrez exercer une puissance absolue: car ce que l’on allègue du
prince
aîné, que sans doute il est privé de la vie ou de
i toujours suivi partout, et qui ai, outre cela, la conduite du jeune
prince
? Si cet eunuque qui fut envoyé en poste, il n’y
moi et à la lumière des femmes, à la duchesse, dis-je, mère du jeune
prince
? Et quand il me l’aurait voulu celer, ne m’aurai
ces seigneurs les rend naturellement timides ; tout illustres et tout
princes
qu’ils paraissent, ils ne sont en effet que des e
évergondage, leur insolence, leur politique servirent de prétexte aux
princes
de Condé, aux princes de Vendôme, aux ducs de May
lence, leur politique servirent de prétexte aux princes de Condé, aux
princes
de Vendôme, aux ducs de Mayenne, de Longueville,
décapitée et brûlée. L’histoire n’a pas expliqué comment Louis XIII,
prince
si doux, si timide, si jeune encore, a pu se lais
nt fait la révérence, comme de coutume : J’aimerais mieux, va dire ce
prince
tout brusquement, qu’on ne me fît point tant de r
Cependant, il continua de jouer dans les allées. M. de Souvray et le
prince
demeurèrent à se reposer, attendant que le cidre
venu. On apporta deux bouteilles et deux verres ; M. de Souvray et le
prince
burent de furie de ces bouteilles. Le roi arrivan
riques. Des orateurs, aujourd’hui très inconnus, firent les éloges de
princes
plus inconnus encore. Papes, évêques, cardinaux,
es éloges de princes plus inconnus encore. Papes, évêques, cardinaux,
princes
d’Italie, princes d’Allemagne, ducs, margraves, é
es plus inconnus encore. Papes, évêques, cardinaux, princes d’Italie,
princes
d’Allemagne, ducs, margraves, électeurs, abbés mê
es panégyriques, prononcés dans de petites cours, pour de très petits
princes
, les éloges consacrés à quelques grands hommes de
en assez d’austérité dans ses mœurs, et sa cour était plus celle d’un
prince
que d’un pontife ; mais le protecteur de Raphaël,
des intrigues et des petites passions qui trop souvent entourent les
princes
, on sait combien elle mettait l’art de s’éclairer
ce serait en même temps et l’honneur des lettres et l’instruction des
princes
. Outre les éloges et les panégyriques que je vien
s Barbares, le mélange des peuples, le despotisme ou l’incapacité des
princes
, la terreur des sujets, l’esprit d’esclavage, le
se donner la peine de faire deux mille vers en l’honneur d’un pareil
prince
. Pour excuser le panégyriste, il faut pourtant co
du moins de la grandeur. Le talent du ministre couvrait l’enfance du
prince
. On peut dire qu’Honorius et son frère ressemblai
es suivants. Cette pompe étrangère disparaît, et jamais la faveur des
princes
n’a corrompu la postérité sur des ouvrages. Colle
les Grecs et les Perses. Il est affreux qu’il n’y ait presque pas un
prince
célèbre qui n’ait des taches. Alexandre fut désho
Rome sous le règne d’Auguste, quinze ou seize ans avant la mort de ce
prince
. Peu de temps après, Helvia s’y rendit avec sa sœ
r des bibliothèques les ouvrages et les statues des deux derniers. Ce
prince
, d’un goût si délicat, faisait transporter de la
ier romain, se promit plus de crédit de l’administration des biens du
prince
que de l’exercice de la magistrature, et préféra
t de ses récentes invectives, n’y répondit que par un mot qu’un grand
prince
de nos jours a ingénieusement parodié31 : « Tu me
se garde bien d’embrasser et de professer à la cour voluptueuse d’un
prince
dissolu. La philosophie du courtisan, ainsi que l
moi. On pouvait redouter la puissance impériale entre les mains d’un
prince
qui n’écoutait que ses caprices : assurez le séna
e savent comment assurer leur bonheur à venir. Le cadavre sanglant de
prince
assassiné se présente à leur imagination : ils do
publie deux édits tels qu’on aurait pu les attendre du plus sage des
princes
: l’un assurait aux enfants la succession de leur
e par son ambition. Bientôt on ne retrouve ni l’homme équitable ni le
prince
clément : Claude, subjugué par Messaline46, entou
e publiquement son amant Silius. Le consul désigné54, et la femme du
prince
, au centre d’une ville où tout se fait et se dit,
uit ensemble, livrés à toute la licence du lit conjugal. La maison du
prince
en frémit d’horreur ; les affranchis concertent c
lib. XII, cap. XLI) et les tribuns que la pitié intéresse à ce jeune
prince
spolié de ses droits à l’empire, sont écartés ou
nger et nous montrer le philosophe Sénèque à côté du plus méchant des
princes
, dans la cruelle alternative d’encourir le soupço
il reste à la cour ; ou le reproche d’avoir manqué à son élève, à son
prince
, à sa patrie, à son devoir, et sacrifié inutileme
il exercera l’autorité proconsulaire hors de la ville, on le nommera
prince
de la jeunesse. Les jeux de la jeunesse, ou troye
e cirque ; et celui qui présidait à cet exercice militaire s’appelait
prince
de la jeunesse, titre qu’on n’accordait qu’au suc
-LXIX) ; les consuls et les prêtres font des vœux pour la santé d’un
prince
déjà. mort. Agrippine semble succomber à la doule
sieurs vices contradictoires. Sans la fermeté, les autres qualités du
prince
sont inutiles ; sans la dignité, il descend de so
mais lorsqu’il en vint au bon jugement et à la profonde politique du
prince
, personne ne put s’empêcher de rire ; cependant l
conjecture soit fausse ou vraie, quelle tâche que le panégyrique d’un
prince
vicieux ; d’avoir à prononcer le mensonge dans la
de ces sages Égyptiens, qui exposaient sur la terre le cadavre nu du
prince
décédé et qui lui faisaient son procès75 ! A qui
ur la vertu, bien édifiants pour l’auditeur, bien instructifs pour le
prince
régnant. La vertu obtint sans doute le premier él
mme d’État, et qu’il n’ignorait pas en quoi consiste la grandeur d’un
prince
, la splendeur d’un règne, et la félicité d’un peu
rs se sont développés, il veut se retirer. Trajan82 disait que peu de
princes
pouvaient se flatter d’avoir égalé Néron pendant
nières années de son règne ; et rien n’est plus vrai. Mais comment ce
prince
put-il renoncer à un bonheur aussi grand, après e
s pas : à moins que ce ne soit dans un âge avancé, lorsque l’âme d’un
prince
s’est affaiblie ; lorsqu’après une longue prospér
t où celle de Néron cesse d’en offrir. Le choix de l’instituteur d’un
prince
devrait être le privilége de la nation entière qu
eurs autres, justifiera bien les sages institutions qu’il donne à son
prince
, en même temps qu’il montrera sa supériorité dans
a résistance de Rurrhus et de Sénèque. Ces deux instituteurs du jeune
prince
réunissaient pour le bien85, chose rare, un crédi
Sénèque était chargé des affaires du cabinet ; il était l’orateur du
prince
; il dressait les édits, minutait les lettres cir
courir (TACIT., loc. cit. ; Annal, lib. XII, cap. vi) : « Comment un
prince
à peine sorti de sa dix-septième année pourrat-il
e sait quel parti prendre90. Alors Sénèque s’approche de l’oreille du
prince
, et lui dit : « Allez au-devant de votre mère. »
ne autre : c’est l’audience publique que Néron accorde à Tiridate. Ce
prince
met un genou en terre, et dit à César : « Seigneu
important de distinguer. Il ne se hâta point de désespérer d’un jeune
prince
qu’il avait placé et qu’il se promettait de ramen
le bonheur des contrées dont il t’a confié l’administration. Plus un
prince
est inappliqué, ignorant, dissolu, faible ou féro
pour leur répondre95. XLVII. Dans l’impossibilité d’inspirer au
prince
dissolu l’austérité de mœurs qu’ils professaient,
ent être le fruit de leur exemple et l’effet de leurs discours sur un
prince
mal né, et d’ailleurs environné d’esclaves corrom
rs déplacées, elle aliène l’esprit de son fils ; et Sénèque, à qui le
prince
semble se livrer dans cette conjoncture, jouit d’
s. « Et comment supposer que Sénèque n’ait pas approuvé la passion du
prince
? » Et pourquoi joindre deux rôles qui peuvent êt
and en invectives, en menaces, qui retentissent jusqu’aux oreilles du
prince
: « Britannicus100 est en âge de régner : c’est l
toïque l’édit hypocrite qui excusait la précipitation des obsèques du
prince
: comme si cet édit n’était pas plutôt de la fonc
nat et le peuple romain devaient redoubler d’attention en faveur d’un
prince
resté seul d’une maison destinée à gouverner l’un
ivant vit également vénal, plus puissant, et jouissant de l’amitié du
prince
dont il fit, sans revers, un long et jamais un bo
a été questeur de Germanicus ; Sénèque, corrupteur de la maison de ce
prince
. Recevoir de la gratitude d’un client la récompen
e premier châtiment du vice. « Mais Suilius articulant en présence du
prince
, du sénat et du peuple, des faits calomnieux, n’e
ait comme corrupteur de la famille impériale, le peuple, le sénat, le
prince
entendirent une fausse accusation qui diffamait a
e son oppresseur connaît le sort qu’il mérite, et qu’il a peur. Si le
prince
est bon, ces édits sont inutiles ; s’il est mécha
ontre au milieu de la joie tumultueuse d’un festin et de l’ivresse du
prince
et de ses convives. Elle se jette entre les bras
t ; elle le doit, sans doute, à la bonté des dieux et à la fortune du
prince
; qu’il se tranquillisât et qu’il ne vînt point,
notre destruction ? Existe-t-il, a-t-il jamais existé sur le trône un
prince
qui eût balancé dans cette conjoncture ? — Vous
éral de la nation, qui ignore quel est le prix de la sécurité pour un
prince
, combien il est jaloux de son autorité ; et les r
e leur mauvais destin avait approchés de Néron, si l’on oublie à quel
prince
ils avaient affaire ; qu’on ne s’explique pas ave
à quel prince ils avaient affaire ; qu’on ne s’explique pas avec son
prince
comme avec son ami, ni avec un Néron comme avec u
c son prince comme avec son ami, ni avec un Néron comme avec un autre
prince
. Burrhus et Sénèque en dirent assez pour marquer
nstituteur ; son élève était un empereur. Il y a peut-être encore des
princes
dissolus et méchants : je voudrais bien savoir qu
le peuple, après le meurtre de Caligula. Il importait beaucoup que le
prince
qui tenait le sceptre, le gardât, surtout dans l’
anoui plus promptement qu’il ne s’était formé, si le plus méchant des
princes
n’avait pas été en même temps le plus lâche des h
pects à un tyran ombrageux, et que leurs vertus rendaient odieux à un
prince
dissolu. Lorsqu’on ajoute : Et que ne persuadaien
f intérêt qu’ils avaient pris au péril de l’autre, et la politique de
princes
moins féroces qui ont sacrifié leur propre sang à
combla, Si l’on convient de la vérité de cette réflexion, combien de
princes
, moins féroces, ont été d’ailleurs aussi coupable
ce un fait démenti même par les infâmes courtisans du plus infâme des
princes
, qui, pour perdre Sénèque, l’accusaient du rôle o
de s’en délivrer par l’exil ; des âmes sanguinaires, par la mort. Le
prince
, quand il n’est pas une bête féroce, prend le pre
p. xv.) Malheureuse condition des gens de bien qui vivent à côté d’un
prince
vicieux ! Combien de fois ils sont obligés de fai
ue garde une place dangereuse et pénible, où il peut encore servir le
prince
et la patrie, et on ne lui pardonne pas ! Quels c
(TACIT. Annal, lib. XV, cap. xxxviii), d’autres à la méchanceté de ce
prince
; mais, certes, le plus étendu et le plus terribl
médiocrité assez rassurante, pour jouir sans trouble de l’intimité du
prince
? On intenta contre lui différentes accusations.
la faveur des citoyens ; peu s’en fallait qu’il ne l’emportât sur le
prince
par les délices de ses jardins et la magnificence
ais nous avons comblé la mesure ; vous, en m’accordant tout ce que le
prince
peut accorder à son ami ; moi, en recevant tout c
r à son ami ; moi, en recevant tout ce qu’un ami peut accepter de son
prince
. L’excès irrite l’envie : à la hauteur qui vous p
vous me restituez mes dons, ni de votre repos, si vous quittez votre
prince
; c’est de mon avarice, c’est de l’effroi de ma c
pas, pour pallier celui qu’on lui reprochait, la cruauté. Ensuite ce
prince
, disposé par caractère174 et exercé par habitude
sa complaisance183. XCIV. Cependant le tribunal sanguinaire du
prince
, les conseillers intimes de ses fureurs, Poppée e
it encore. Mettra-t-on sur la même ligne un Sénèque, l’instituteur du
prince
, son ami, l’âme de ses conseils, avec un Pallas,
a cour la plus dissolue, et qui osait adresser des vérités dures à un
prince
dont le sourcil froncé et l’œil serein n’étaient
ouverain, et il ne doit point entrer dans le plan de l’éducation d’un
prince
! Ce conseil d’Agrippine est celui que donneront
romain ; qui firent, pendant cinq années sur un règne de quatorze, du
prince
le plus malheureusement né, un des meilleurs souv
tait qu’un simple particulier, songeât à la perdre dans l’esprit d’un
prince
incapable d’écouter un sage conseil et d’en profi
. in Caligul., cap. XXXIV. Voyez, là même, le jugement absurde que ce
prince
porte de ces auteurs. (D.) 20. Le reproche que
e à faire, surtout dans les circonstances présentes. La politique des
princes
, dit-il, a quelque chose de bizarre : ils font to
ent : car, si l’on songeait aux conséquences pour l’avenir, jamais un
prince
no contribuerait un sou ni une parole en faveur d
plus fortes et des plus terribles images de l’enthousiasme populaire.
Princes
de la terre, attachez-y vos regards, et entendez
e du sénat de louer l’empereur pour le bien public, afin que les bons
princes
entendissent dire ce qu’ils faisaient, et les méc
t qu’ils songeaient principalement au bien public en élevant ce jeune
prince
, qui, sous de tels maîtres, serait devenu un empe
ées. Elles prouvent que Sénèque connut bientôt le caractère féroce du
prince
dont on lui avait confié l’éducation, et qu’il n’
oment de la punition. Suilius revenait pour s’emparer de la faveur du
prince
. Eh ! pourquoi no pas laisser l’infâme dans son a
es les nations plus ou moins, et que la domination des concubines des
princes
n’est pas un sujet d’indignation pour ceux qui li
d’avocat à la préture, de la préture au consulat, à l’institution du
prince
, de l’institution du prince à l’administration de
a préture au consulat, à l’institution du prince, de l’institution du
prince
à l’administration des provinces ; Sénèque, que s
r avoir pleuré la mort de son fils, et que l’inquiétude ombrageuse du
prince
avait proscrit par un édith les témoignages usuel
e Sénèque relativement aux bienfaits qu’il consentit à recevoir de ce
prince
sanguinaire, qu’on ne peut guère douter qu’il ne
ans le second livre de la Clémence, chap. ii. — Après avoir fait à ce
prince
, jeune encore, un tableau touchant de la prospéri
de trois cent vingt chevaliers, et une multitude d’autres ? Voilà le
prince
dont il fallait respecter la mémoire ! Ce n’est p
sure. D’une part, il s’en était tenu aux généralités, aux rapports du
prince
avec les sujets, laissant les affaires à ceux qui
ront, outre une médaille, un anneau d’or au doigt avec le portrait du
prince
. Ceux du second rang seront vêtus de bleu, avec u
paraît le livre des tyrans, comme le Télémaque paraît celui des bons
princes
et des peuples libres. Et pourtant, lu sans préve
e plus saillant, c’est un blâme violent de toutes les conquêtes de ce
prince
. « Le bien d’autrui, dit Fénelon, ne nous est jam
e ! Comme si la véritable nouveauté n’eût pas consisté à dire que les
princes
ne peuvent avoir de guerres personnelles, ni prét
re-cœur, et par pur dévouement, « par d’honnêtes gens, dit-il, que le
prince
obligerait malgré eux à veiller, à observer, à sa
injure, même pour un roi malhonnête homme. Par exemple, examinant le
prince
sur les raisons qui l’auraient porté à éloigner d
son respect pour la personne du pénitent ; n’attaquant les vices des
princes
que sur l’autorité des livres saints, dont la har
l’élève, qu’à lui faire honneur des victoires remportées par ce jeune
prince
sur son naturel. La recherche est délicate ; mais
sent le cœur et avilissent l’homme. » Qui donc parlait ainsi du jeune
prince
? Fénelon lui- même162. Et c’est au duc de Bourgo
nt plus avant. « Allez à l’armée, lui écrivait-il, non comme un grand
prince
, mais comme un petit berger, avec cinq pierres co
et amoureuse de Dieu ranime tout l’homme et calme ses passions. » Le
prince
qui recevait ces étranges conseils avait alors vi
oses de plus près ; il faut placer chaque trait de caractère du jeune
prince
en regard de chaque particularité de son éducatio
lier sans bornes. Fénelon ménage-t-il du moins la conscience du jeune
prince
sur les querelles théologiques du temps ? Point.
quoi Saint-Simon loue-t-il le plus le duc de Bourgogne ? De ce que le
prince
est d’accord avec lui sur la part qu’il faut fair
ent Louis XIV à travers Idoménée, auraient suffi pour donner au jeune
prince
cette délicatesse sur la gloire de son aïeul, et
; la plupart même ne nous sont connues que par ses plaintes, soit au
prince
, soit à ses amis. Il sentait mieux que nul autre
re ouvrage. Il conseilla une piété moins disproportionnée à l’état du
prince
, il critiqua ses habitudes d’isolement, il l’exho
à Mars vengeur, à Apollon, à Jupiter tonnant ; où pour complaire à ce
prince
, de riches citoyens construisaient le temple d’He
e nous trouvons un peu froide, était heureuse et appropriée. Le jeune
prince
avait l’imagination accoutumée aux dieux d’Homère
fait excuser pareillement le mélange des deux morales. L’âge du jeune
prince
et son peu de savoir l’empêchant de voir ce manqu
de fortune, ramené en triomphe à Salente, où il retrouve la faveur du
prince
et la puissance, et ne s’en sert pas contre ses e
pour la mort du duc de Bourgogne. — Mémoire sur l’éducation du jeune
prince
. — Mémoire sur le conseil de régence. — Mémoire s
s l’oraison funèbre de Henriette d’Angleterre, il dit, en parlant des
princes
, « Qu’ils s’imaginent avoir un ascendant de raiso
ond, d’océan qui se déborde, d’aigle, d’aiglon, d’apostrophe au grand
prince
ou à la grande princesse, ou à l’épée flamboyante
r dans la poussière avec les grands de la terre, avec ces rois et ces
princes
anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la place
l de pathétique et de sublime. Il invite tous ceux qui sont présents,
princes
, peuple, guerriers, et surtout les amis de ce pri
sont présents, princes, peuple, guerriers, et surtout les amis de ce
prince
, à environner son monument, et à venir pleurer su
tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô
prince
! le digne sujet de nos louanges et de nos regret
in à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand
prince
, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la
s comme des fiefs et des héritages, où les guerres étaient guerres de
princes
et non de peuples. Ce colosse, cet homme redoutab
lement inutile n’en est pas moins significatif. Je ne crois pas qu’un
prince
ait jamais affirmé plus hautement ses devoirs et,
mé plus hautement ses devoirs et, parmi ses devoirs, celui auquel les
princes
pensent généralement le moins. Et, ce qui est tou
ngers, et qui n’a guère été connu, dans sa plénitude, que de certains
princes
religieux du moyen âge. Or et nous entrons ici d
ndrait à cela les lumières auxquelles est parvenue, depuis ces grands
princes
, la conscience de l’humanité ? Il ne serait pas d
on siècle, Lucain, Perse & Juvénal. Comment arrive-t-il que des
princes
, décriés par leur barbarie, soient touchés de l’a
faveur, ni lui faire oublier un vers* d’autant plus offensant pour ce
prince
, qu’il étoit louche, & qu’il avoit le regard
le vivacité il peint la cour de Néron ! Quel ridicule il jette sur ce
prince
; sur son affectation à composer des vers emmiell
s satyres. Les Romains, excédés du fréquent récit des poësies de leur
prince
, le reconnoissoient aisément à ces vers, de même
é le Pédant, fut méprisé de ses sujets. Il n’a été donné qu’à un seul
prince
d’écrire aussi bien qu’il gouverne, de mêler les
et jaloux de l’autre. Les deux amants blasés s’entendirent contre le
prince
: le comte pour lui vendre cher la place, et la d
etits vers, sonnaient sans cesse dans la conversation aux oreilles du
prince
, et l’enivraient d’une tendresse pleine d’estime.
le poursuivant de son rival trouvait moyen de l’attendrir. Le pauvre
prince
n’y tenait plus ; il accorda tout pour tout obten
se de vingt ans : bref, il se fit. Madame de Montesson eut le premier
prince
du sang ; M. de Guines, l’ambassade de Berlin ; c
rs magazins, se le seroient approprié par une traduction. Un de leurs
princes
l’eût fait traduire en grec, ainsi qu’on dit qu’u
ainsi qu’on dit qu’un des Ptolomées y fit mettre la bible, quoique ce
prince
païen ne la regardât que comme un livre que des h
ce poëte illustre. Ta lyre qui ravit par de si doux accords… etc. Ce
prince
fit le célebre Jacques Amiot, fils d’un boucher d
étoit mort. Le Brun avoit déja quarante ans, et si la magnificence du
prince
l’a excité à travailler, ce n’est point elle qui
causes physiques dénioient leur concours aux causes morales. Ainsi ce
prince
n’a pû voir en France une école comme celles qui
s. Le roïaume de Naples fut conquis quatre ou cinq fois par differens
princes
, et l’état de Milan changea de maître encore plus
sculpture et l’architecture étoient déja déchuës sous le regne de ce
prince
et de ses enfans. Tout le monde sçait que les bas
liefs du plus grand des deux arcs de triomphe élevé à l’honneur de ce
prince
. Les médailles romaines, frappées après le regne
utant pour instruire la postérité des vertus et des belles actions du
prince
sous le regne de qui l’on les frappoit, qu’à serv
t, et nous voïons aussi par l’arc de triomphe élevé à l’honneur de ce
prince
, qui subsiste encore à Rome aujourd’hui, que sous
mpire qui calma le tumulte, il parle si nettement de la famille de ce
prince
, qu’on ne sçauroit hésiter sur l’application de c
reurs magnifiques et qui les cultivoient eux-mêmes. La plûpart de ces
princes
se piquoient d’être orateurs, et plusieurs d’entr
e celui d’un fils qui succede à son pere, étoient à la fois de grands
princes
et de bons princes. Leurs regnes contigus compose
ui succede à son pere, étoient à la fois de grands princes et de bons
princes
. Leurs regnes contigus composent presque un siecl
e les guerres civiles, par le moïen desquelles un grand nombre de ces
princes
parvint à l’empire ou le perdit, furent très-fréq
provinces avec autant de soin qu’on ménage dans les guerres, que nos
princes
chrétiens ne se font que trop souvent, les païs q
t d’autre risque que celui de changer de maître, et d’appartenir à un
prince
chrétien plûtôt qu’à un autre, ne peuvent tout au
s grands exploits ne faisoient-ils pas avec de petites armées ? Quels
princes
que Philippe roi de Macedoine et son fils. Qu’on
l’exception de deux ou trois, fleurirent dans le siecle d’Auguste. Ce
prince
a vû, ou du moins il a pû voir, Virgile, Horace,
homme devoit être Agrippa qui fit une fortune si prodigieuse sous un
prince
aussi bon juge du mérite que l’étoit Auguste. Com
sait qu’il faut, après tout, des ressorts à toutes les âmes, et qu’un
prince
qui douterait de lui-même, un roi sceptique, sera
ance : Dans cette maladie, le roi parut à ceux qui l’approchaient un
prince
tout à fait porté à la douceur et à la bonté. Il
e Mme de Motteville, que dans ses jeux et dans ses divertissements ce
prince
ne riait guère. » On a une lettre par laquelle il
Qui veut entendre combien la raison préside dans les Conseils de ce
prince
, n’a qu’à prêter l’oreille quand il lui plaît d’e
us étendues et plus variées qu’il n’a su les tenir55. Il veut que les
princes
véritablement habiles sachent se transformer et s
former et se renouveler selon les conjonctures. Il ne suffit pas à un
prince
, pour être grand, de naître à propos : « Il y en
de la variété dans la gloire comme partout ailleurs, et en celle des
princes
plus qu’en celle des particuliers ; car qui dit u
and art et c’est peut-être le premier talent du souverain. Il est des
princes
qui ont raison de craindre de se laisser aborder
scours sur la gloire et sur les mobiles qui remplissaient l’âme de ce
prince
à ce moment. Il s’était exposé à une affaire deux
ment et réflexion ; il se prend naturellement comme type et figure du
prince
accompli ; il se voit en pied déjà et en attitude
out mérité qu’il était, aurait pu être regardé comme un tribut que ce
prince
payait à la coutume, s’il ne l’eût fait suivre pa
dans l’état de décence qu’il fallait, on en donna avis au roi, et ce
prince
, s’y étant transporté, y fit en personne toutes l
dont il caresse et couronne la vertu obscure, il foudroie les mauvais
princes
sur leurs trônes et les ensevelit sous les ruines
vertus naturelles, sociales, civiles et religieuses. Les exemples du
prince
, selon ses principes, sont le premier et le plus
end ordinairement le texte des discours qu’il adresse aux grands, aux
princes
, aux peuples de son empire. Les ministres et les
é en fut affaiblie. » « Le précepteur dont parle Kang-hi fit pour ce
prince
les excellentes gloses des livres de Confucius et
ouvrage également curieux et instructif sur la manière dont ce grand
prince
présida aux études de ses enfants et les dirigea.
nent registre secret des actes du gouvernement dans le palais même du
prince
. Ces registres ou journaux sont la censure la plu
censure la plus impartiale, la plus efficace et la plus redoutée des
princes
. Comme les faits y sont racontés en peu de mots e
s de ressource contre cette espèce de censure. Ce n’est pas tout : un
prince
y voit une infinité de choses qu’on tâche de lui
raisonnée de ce gouvernement par la persuasion. Voici ce manifeste du
prince
, ou plutôt cette confidence impériale du père ave
ands et les basses complaisances de tous ceux qui approchent le jeune
prince
, dont ils attendent leur élévation ou l’accroisse
doute, serait d’imiter la conduite d’Yao et de Chim. Ces deux grands
princes
ne choisirent point dans leur propre famille celu
onde lorsqu’on avait le moins lieu de s’y attendre. Voilà donc quatre
princes
héréditaires que j’aurais fait installer solennel
qui servent dans le ministère, sans cependant leur faire connaître le
prince
sur qui j’avais fait tomber mon choix. En offrant
ne épouse ? Me donnerais-je le ridicule de demander une des filles du
prince
mantchou, pour la placer à côté de moi à la tête
sent et se rapetissent quand on les compare à ce qui y est dit sur le
prince
du sang et les princes titrés, les hommes publics
quand on les compare à ce qui y est dit sur le prince du sang et les
princes
titrés, les hommes publics et les simples citoyen
peu mollement en Piémont, fut remplacé par le comte d’Enghien, jeune
prince
de qui l’on attendait beaucoup et qui rendit à l’
ours qu’il prononce en différentes occasions, soit dans le conseil du
prince
comme en ce moment, soit dans les conseils des vi
s que s’il eût été le moindre gentilhomme de son royaume. Le Dauphin,
prince
guerrier aussi et d’humeur vaillante, qui était d
se dépêcher s’ils veulent « en manger » et être de la fête. Il n’y a
prince
au monde, remarque-t-il à ce propos, qui ait la n
charges de cavalerie d’arrêter le bataillon des victorieux. Ce jeune
prince
était si fort au désespoir, « que deux fois il se
i-ci, pour l’avoir été en ce jour de bataille, et de la main d’un tel
prince
. » Un mécompte amer suivit de près cette joie ; M
compte amer suivit de près cette joie ; Montluc demanda pour grâce au
prince
d’être chargé de porter la nouvelle de la victoir
che au guerrier et ne peut que procurer honneur aux capitaines et aux
princes
comme aux soldats. Le premier, s’il le faut, il n
je veux être le vôtre. » — « Monsieur, dis-je, soyez le bienvenu ! un
prince
ne doit point dédaigner au besoin de servir de pi
e Louis XI, Commynes était donc attaché à l’héritier de Bourgogne, au
prince
qui allait être Charles le Téméraire. Louis XI, e
ces de la noblesse, qui sentait d’instinct qu’elle avait affaire à un
prince
non chevaleresque. Ces ambitions féodales se ligu
is convenir d’une fatigue, ni témoigner une incertitude. Tel était le
prince
auprès duquel il se trouva placé, presque au reto
lient pas. Commynes s’élève en maint endroit contre la bestialité des
princes
, et sans cesse il oppose les insensés aux sages.
autres ; il a horreur des rois bêtes, incapables de conseil ; de ces
princes
« qui n’ont jamais doute ni crainte de leurs enne
le de voir, du premier moment qu’il parle de celui-ci, que ce sera le
prince
de son choix. Charles et les siens sont venus met
nt entraîne en cas de guerre, est bon et profitable ; que les rois et
princes
, quand ils n’entreprennent rien que du conseil de
qu’il joint à son récit, sur la misère des hommes et spécialement des
princes
, a su atteindre aux considérations morales les pl
lui eût-il pas mieux valu, dit-il de Louis XI, à lui et à tous autres
princes
, et hommes de moyen état qui ont vécu sous ces gr
ge l’accomplissement des promesses de son fils, et qui somma ce jeune
prince
, que la bonne fortune avait rendu ingrat de tenir
clore une poésie héritière de la poésie mourante des troubadours. Des
princes
figurent aux premiers rangs sur cette liste de de
is la prise de Constantinople, tous les chevaliers comptaient devenir
princes
. A la foi qui entraînait les seigneurs en Orient,
s. Louis IX entreprit la dernière sans la nation. Après la mort de ce
prince
, Joinville vit successivement deux règnes et le c
cha de Louis le Hutin, et ce fut à la prière de la reine, femme de ce
prince
, qu’il dicta ses mémoires, étant plus que nonagén
des plus fortes que les pensées et les volontés y font ressembler les
princes
à des champions qui se disputent le prix de la va
ou elle s’amuse des fêtes, sans voir plus loin dans l’avenir que les
princes
qui s’y disputent l’empire. Ce travail lent et in
ant des récits pour ses chroniques. Il vit « plus de deux cents hauts
princes
», qui presque tous avaient figuré dans les guerr
hevauchant, querant de tous côtés nouvelles », souvent appelé par les
princes
ou les barons, qui lui demandaient une place dans
forfanterie de quelque homme de guerre, ou payer le bon accueil d’un
prince
? Il ne faut pas juger ces chroniques comme on fe
its et bonnes mœurs du roi Charles V. Le duc de Bourgogne, père de ce
prince
, en donna, dit-on, l’idée à Christine de Pisan. C
yer innocemment à la vérité historique les frais de l’hospitalité des
princes
qui l’hébergent, ni l’Indiciaire officiel, qui fa
té, et qu’il n’ait jamais eu complétement sa faveur, il juge ce jeune
prince
avec indulgence, et ne lui « sait pas mauvais gré
’estoit en sa jeunesse, et qu’il ne venoit pas de lui. » De ces trois
princes
, celui qui devait le plus l’occuper, c’est Louis
e l’historien égale la dissimulation de son héros. Comines a connu ce
prince
, qui se déroba toute sa vie à tout le monde ; qui
il le voit du moins dans les revers, qu’il attribue à l’ignorance des
princes
et à leur peu de foi. Il reconnaît la main de Die
n magistrat qui avait vendu les lois : tout était simple et vrai. Les
princes
eux-mêmes étaient soumis au jugement, comme le re
Il est juste que la tombe soit une barrière entre la flatterie et le
prince
, et que la vérité commence où le pouvoir cesse. N
des tombeaux qu’ils s’étaient eux-mêmes construits. Lorsqu’un de ces
princes
était mort, et que le peuple était assemblé, il p
a tombe, et que sa froide cendre pût frissonner. Mais aussi lorsqu’un
prince
humain et bienfaisant, tel qu’il y en eut plusieu
a grossièreté des soldats, de l’humiliation du condamné. Il aborda le
prince
avec une contenance respectueuse et attendrie. «
e cortège. Le char roulait lentement. Tous les regards cherchaient le
prince
, les uns comme une vengeance, les autres comme un
jour suprême la noblesse et la dignité de son rang. Il était redevenu
prince
par le sentiment de mourir en citoyen. Il portait
s’abrège, le but approche, songe à ta conscience et confesse-toi.” Le
prince
, sans répondre, regarda longtemps les fenêtres de
ce bruit ? Est-ce là le lieu du repentir ou du courage ? répondit le
prince
. — Eh bien, répliqua le prêtre, confesse-moi cell
on tardive de l’échafaud, dont chaque tour de roue le rapprochait, le
prince
s’inclina devant le ministre de Dieu, et murmura
s de l’échafaud d’où Louis XVI avait envoyé le sien à ses ennemis. Le
prince
était vêtu avec élégance et avec cette imitation
ône pour quelques gouttes de sang ? Tout est resté inexplicable de ce
prince
. Sa mémoire elle-même est un problème qui fait cr
naie de trafic entre les mains des vivants. « Comme républicain, ce
prince
a été, selon nous, calomnié. Tous les partis se s
odieuses ingratitudes de la république ; le peuple, parce qu’il était
prince
; les aristocrates, parce qu’il s’était fait peup
ud. « Il subit toutes ces phases de sa fortune avec le stoïcisme d’un
prince
qui ne demande à sa patrie que le titre de citoye
arrêt historique. Quelques jours après l’apparition des Girondins, ce
prince
, que je ne voyais pas, mais avec qui j’avais quel
s le palais même de Saint-Cloud et dans la familiarité des enfants du
prince
, du même âge qu’elle, avait des occasions quotidi
l’amabilité, de l’élégance et de la bonté familière de ce malheureux
prince
; et, tout en déplorant, comme royaliste, les ent
’une armée de Germains, provoquée par l’inquiétude patriotique de ces
princes
! Pendant ce demi-siècle, où la France a occupé l
e à leur mission surnaturelle ; comme souverains, ils représentent un
prince
électif possédant de droit immémorial la ville et
at romain au centre de l’Italie. Ces deux caractères de pontife et de
prince
dans un même homme ne se confondent pas, quoi qu’
fondent pas, quoi qu’on en dise avec plus de politique que de foi. Le
prince
pourrait subsister sans être pontife ; le pontife
subsister sans être pontife ; le pontife pourrait subsister sans être
prince
. Le prince est prince de droit public, le pontife
ans être pontife ; le pontife pourrait subsister sans être prince. Le
prince
est prince de droit public, le pontife est pontif
ntife ; le pontife pourrait subsister sans être prince. Le prince est
prince
de droit public, le pontife est pontife de droit
xtion du pontife dans les affaires ecclésiastiquement temporelles des
princes
ou des républiques de l’Europe, ces princes et ce
tiquement temporelles des princes ou des républiques de l’Europe, ces
princes
et ces républiques ont dû chercher dans les ponti
, de soulèvements des populations contre ces républiques ou contre ce
prince
temporel ? Le véritable souverain serait évidemme
le. Le danger d’un tel état de choses a dû frapper de bonne heure les
princes
et les peuples : quel remède ? se sont-ils dit. U
nous puissions le modérer, le saisir et le punir temporellement comme
prince
, s’il viole envers nous les limites de son droit
choses ; c’est par la main du Piémont que l’Angleterre violentera les
princes
, les peuples, les rois, les républiques, les pape
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit
prince
a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir
nt plus rien au-dessus de sa tête. « Qui considérera que le visage du
prince
fait la félicité du courtisan, qu’il s’occupe et
acun l’était, depuis Lafeuillade, qui faisait le tour de la statue du
prince
« avec les génuflexions et les prosternements qu’
stes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu’il plaît au
prince
, ou, s’ils ne peuvent l’être, Tâchent au moi
st morte, et chacun d’accourir. Ils viennent en mante complimenter le
prince
; la longue file des figures officiellement trist
douleur non compassée messiérait. « Jugez si chacun s’y trouva. » Le
prince
sanglota et les courtisans se mouchèrent, chacun
as, comme le singe, approuver trop les exécutions, louer la griffe du
prince
, les boucheries et leur odeur, « dire qu’il n’y a
enir. » Les moyens violents lui sont naturels ; le premier geste d’un
prince
est toujours l’appel aux baïonnettes. Le renard «
t est devenu médecin, pose des principes, disserte, démontre :49 « le
prince
ne manque que de chaleur, le long âge en lui l’a
Fontaine et dans les Mémoires de Saint-Simon. III, la noblesse [le
prince
du sang, le hobereau, le marquis] Il n’y a pas
Il n’y a pas même besoin d’être querelleur ; il suffit d’approcher du
prince
. Fussiez-vous un chien, et le chien d’une drôless
ents ordres et de différents caractères. Au premier rang est le petit
prince
provincial, glorieux d’être parent du roi, et qui
e. Pareillement la mouche « hante le palais, s’assied à la table » du
prince
. La mouche, parmi ses titres de gloire, annonce q
et pour toute réclamation se dit piteusement que « ce sont là jeux de
prince
. » Mais « on le laisse dire. » Le vilain est touj
ent massif, courant avec un grand valet qu’il avait à la rencontre du
prince
, ayant chacun une grande fourche ferrée à la main
nous en tenir sur l’esprit militaire de la bourgeoisie : à la vue du
prince
elle rentre dans son trou. Qu’elle y reste, car e
vec plus de compassion, et de la vie avec plus de tristesse, que « le
prince
des moqueurs », Voltaire ? Candide est une plaint
onjugale, les leçons maternelles, le devoir des rois, l’éducation des
princes
. Sa tourterelle était une ménagère sentimentale10
n, Suivi des tours de Fagotin. 32. Par ce trait de magnificence Le
prince
à ses sujets étalait sa puissance. 33. Princes
e du lion mourut. Aussitôt chacun accourut Pour s’acquitter envers le
prince
De certains compliments de consolation Qui sont s
cérémonie Et pour ranger la compagnie. Jugez si chacun s’y trouva. Le
prince
aux cris s’abandonna, Et tout son antre en résonn
te sévérité, Et, flatteur excessif, il loua la colère Et la griffe du
prince
, et l’antre, et cette odeur Il n’était arbre, il
e Phénix. 109. Retournons à la cour, nos travaux sont finis. Cher
prince
, malgré moi cependant je gémis, Je pleure ; pardo
u’un simple citoyen d’Athènes est devenu plus célèbre que beaucoup de
princes
qui, les armes à la main, ont changé une partie d
sénat de vieillards servait de contrepoids au peuple et de conseil au
prince
; où enfin tous les pouvoirs étaient balancés, et
ernement et pour les vertus, avait suivi Agésilas en Asie, lorsque ce
prince
y alla combattre et vaincre. Il vainquit avec lui
Dans la suite il célébra les vertus dont il avait été le témoin : ce
prince
, par un sentiment ou bien vain ou bien grand, ava
écit historique ; l’orateur parcourt toutes les grandes actions de ce
prince
, ses guerres, ses victoires et les principaux évé
ands hommes ; je veux les voir et converser avec eux, disait un jeune
prince
plein d’imagination et d’enthousiasme, à une Pyth
8 octobre, madame de Maintenon écrivait à madame de Saint-Géran. « Le
prince
(le duc du Maine) est l’idole du roi. Plus sa ten
le besoin, l’espérance de plaire commençaient à se faire sentir ; le
prince
, jeune et ardent, était désespéré ; le prince, ai
à se faire sentir ; le prince, jeune et ardent, était désespéré ; le
prince
, aimable et charmé, n’était pas rebuté, ou ne se
ait pas rebuté, ou ne se rebutait pas. Mais en 1680, à Versailles, le
prince
galant et libertin était affligé ; le prince aima
n 1680, à Versailles, le prince galant et libertin était affligé ; le
prince
aimable et amoureux était aimé, il savait l’être,
voir royal. Ils frappaient ainsi deux ennemis à la fois. L’orgueil du
prince
le plus jaloux de son autorité étant intéressé pa
ésent à madame la dauphine. Il a en ce moment entre ses bras le petit
prince
; il a félicité monseigneur comme un ami ; il en
u rang de femme légitime d’un puissant roi : ce fut d’avoir ramené ce
prince
à ses devoirs envers la reine dont il faisait le
e, marque d’une sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le
prince
, et le prince adorer Dieu. » Les mœurs dévotes n
e sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le prince, et le
prince
adorer Dieu. » Les mœurs dévotes ne seront pas m
ris le parti d’abdiquer et de remettre le gouvernement à son fils, le
prince
héréditaire, plus propre que lui à se compromettr
avec les révolutionnaires, soit contre les puissances étrangères. Ce
prince
, encore jeune, mais habile et déjà expérimenté de
es et les plus loyaux, me découvrit dans mon hôtel ; il annonça à son
prince
mon arrivée, et revint de sa part me demander une
ce révolutionnaire, et qu’il laisserait l’Italie conquise et tous les
princes
, ses collègues et ses parents, chassés par son fi
rti très habile du malheur de la monarchie et de la fréquentation des
princes
pendant leur exil. Les disgrâces même, du sort so
lui-même, de leur maître Léopold. La peine de mort, supprimée par ce
prince
, n’avait été rétablie que pour la forme par l’adm
m’emmener dans son appartement. Là, j’avais l’honneur d’avoir avec le
prince
des entretiens confidentiels sur la politique, qu
rent s’asservir à des rois chevelus de caserne, au lieu de chérir des
princes
philosophes qui ne leur demandent que d’être heur
à ces entretiens. J’en sortais pénétré d’une véritable estime pour le
prince
, d’une vénération enthousiaste pour la princesse.
entièrement désintéressé. Je n’aimais rien d’eux qu’eux-mêmes. Si ce
prince
, maintenant méconnu et exilé, lit par hasard ces
tances de Charles-Albert et en opposant à ses empiétements contre les
princes
, ses anciens hôtes, ses parents et ses alliés, l’
ce excusable dans un héros découragé : l’ivresse, mère de l’oubli. Le
prince
avait été séduit par la jeunesse, la beauté et le
oète aristocrate piémontais Alfieri, présenté à Florence à la cour du
prince
, n’avait pas tardé à plaindre la jeune victime d’
ur. Un soir que les deux époux devaient aller ensemble au théâtre, le
prince
était parti le premier et se croyait suivi dans u
violence, à contresens de la nature, en détournant les peuples et les
princes
d’une puissante et naturelle confédération italie
ait celle du colonel Pepe. On le recherchait. J’écrivis au grand-duc,
prince
d’une âme grande et noble, qui m’honorait de son
’abaisser au badinage, c’était avec la condescendance et la mesure de
princes
nés académiciens. Nous avions honte de penser à e
hez le roi, faisait antichambre à la porte. Nous ne savions pas qu’un
prince
eût l’âme et les mœurs d’un laquais. Celui-là est
avec des injures qui embarrassaient et divertissaient encore plus les
princes
et les princesses, qui lui emplissaient ses poche
par derrière se dressent sur leurs pieds pour accrocher un regard. Un
prince
lui offre la chemise. On regarde avec une envie d
ni trônant sur sa chaise percée. — Ô imprudent que je suis ! voir les
princes
, sans avoir vu d’abord les ministres ! Vite chez
llefond, qui en avait déjà une pareille, et, à force de cris de M. le
prince
de Conti, une de 60,000 livres au comte de la Mar
imagine : « Il faut donner à M. le duc du Maine « le bonnet comme aux
princes
du sang qui depuis longtemps ne l’est plus aux pa
forme ni du cérémonial, pour en laisser une entière à l’avantage des
princes
du sang qui n’en prêtent point ; et pareillement
aire entrer et sortir de séance tout comme les pairs, au lieu que les
princes
du sang traversent le parquet ; l’appeler par son
avis, mais avec le bonnet à la main un peu moins baissé que pour les
princes
du sang qui ne sont que regardés sans être nommés
uissier à chaque fois qu’il viendra au Parlement, à la différence des
princes
du sang qui le sont par deux, et des pairs dont a
roi, la ferme croyance que les ducs et pairs sont médiateurs entre le
prince
et la nation, et par-dessus tout l’âpre volonté d
faix de la véhémence » ; une licence d’expressions qui, en face d’un
prince
du sang, se déchaîne jusqu’aux insultes, « person
voit les dames en déshabillé de nuit, par terre, autour du canapé des
princes
, les unes en « tas », d’autres approchant du lit,
tiers de la vérité, ne tiennent jamais ce qu’ils promettent ; que les
princes
les meilleurs ne recueillent que l’assassinat, co
rnelle. La mère de ma mère était sous-gouvernante de ces enfants, des
princes
du sang et de la fille du vénérable duc de Penthi
’en être reçu avec distinction dans mon adolescence. La protection du
prince
et de sa sœur ne me fut néanmoins d’aucun secours
à leurs yeux, quoique innocente des antécédents, la responsabilité du
prince
complice de 1793, puni d’un vote fatal par la hac
e confiance à des épanchements téméraires dans la bouche d’un premier
prince
du sang, il comblait de toutes ses faveurs, de to
itude ambidextre m’inspirait plus d’éloignement que d’attrait pour ce
prince
. Ce fut le motif qui m’empêcha de solliciter de l
diplomatique ; il m’eût semblé peu loyal de me servir du crédit d’un
prince
du sang dont les opinions me répugnaient, pour m’
désapprobateur en dedans, poli, mais réservé, honorant la personne du
prince
, mais adversaire de son parti. Une circonstance
essé le manuscrit du poème connaissait ces vers. J’ignore comment le
prince
, très attentif apparemment à ce qui pouvait touch
prière du duc d’Orléans. Je n’hésitai pas : les vers et la requête du
prince
étaient secrets, il n’y avait aucune vile complai
aucune vile complaisance à moi de sacrifier, aux susceptibilités d’un
prince
que je n’avais pas eu l’intention de blesser, que
te allusion à ce fâcheux souvenir. Tout paraissait donc fini. Mais le
prince
avait dans les journaux ennemis des Bourbons des
ation future, parut le lendemain du jour où j’avais reçu la prière du
prince
et où j’y avais convenablement condescendu. Cet a
uelle j’avais accédé. « Dites à M. de Lamartine, me faisait écrire le
prince
, que, s’il persiste à insérer ce passage dans son
dans son poème, il saura ce que c’est que le ressentiment du premier
prince
du sang. » XXIII À la lecture de l’article
rrier, l’autorisation de supprimer les vers concédés, et j’écrivis au
prince
les motifs qui me faisaient une loi de lui désobé
vulgation de sa menace. À la fin, une négociation, conduite au nom du
prince
par madame la comtesse de Dolomieu, première dame
rapporté par cet ami de la cour, ne me laissa pas douter des vues du
prince
sur moi, si j’avais consenti à briguer ou à accep
er ou à accepter seulement sa confiance. « Pourquoi, dit un jour à ce
prince
un des députés orléanistes admis dans les soirées
ut œil clairvoyant une chute sinon prochaine, du moins inévitable. Ce
prince
en ce moment faisait pitié même à ses ennemis. Un
u palais Pitti à Florence, j’avais souvent feuilleté à loisir avec ce
prince
lettré les manuscrits inédits de la main du Tasse
n Italie parvint jusqu’à Ferrante Sanseverino, prince de Salerne ; ce
prince
lettré appela Bernardo à sa cour. Le poète redeve
ne vaine ambition de grandeur, ou par un attachement trop grand à mon
prince
, l’avoir abandonnée ainsi que mes petits enfants
ls Francisco. Un maître illustre, Corrado, présidait à l’éducation du
prince
et du gentilhomme. Une amitié qui survécut au mal
de sa faveur et de ses bienfaits, Bernardo Tasso ne reçut des autres
princes
de France et d’Italie, auxquels il adressa son œu
e courtisan officiel parmi les familiers du cardinal d’Este, frère du
prince
régnant à Ferrare. XIV Les princes de la ma
du cardinal d’Este, frère du prince régnant à Ferrare. XIV Les
princes
de la maison souveraine d’Este, une des plus puis
dans leur maison, leurs richesses enfin, faisaient de la cour de ces
princes
, à Ferrare, une autre Rome, une autre Florence. L
s deux clients de ces grands Mécènes du seizième siècle à Ferrare. Le
prince
régnant à Ferrare, au moment où le Tasse entrait
cinq cents chevaliers, courtisans, officiers ou serviteurs. Ce jeune
prince
, que Torquato Tasso avait connu dans son adolesce
ait. Cependant, ajoute Manso, il ne parlait pas en public, devant les
princes
ou devant les académies avec autant de force, d’a
e : elle était la divinité cachée de tous les courtisans, de tous les
princes
, de tous les poètes de Ferrare ou de l’Italie. So
ées bénéfices, interrompit encore cette félicité. Le Tasse suivit son
prince
à la cour de Charles IX, il s’y lia d’une amitié
Rome en pitié, si elle n’a pas encore résolu d’anéantir le monde, ce
prince
, envoyé pour consoler l’univers, sera aussi sacré
ème, il faut se souvenir que Néron ne fut pas toujours un monstre. Le
prince
qui dit, Je voudrais ne point savoir écrire , n’
autre où, selon son expression, il adore le dix-septième consulat du
prince
; le troisième, où il rend grâces de ce qu’il a
eureux, ni de succès si brillants, ni tant de liberté accordée par le
prince
aux citoyens, ni tant d’amour des citoyens pour l
rdée par le prince aux citoyens, ni tant d’amour des citoyens pour le
prince
, que sous Domitien. On croirait qu’il est impossi
ec une telle passion la faveur de s’éloigner à jamais du séjour de ce
prince
, peut-on considérer sa démence comme une calomnie
préoccupation de cette noce et de ces fêtes, au milieu du concours de
princes
et de princesses accourus de toute l’Italie pour
prison aux coupables, de refuge aux insensés. C’est de ce jour que le
prince
, jusque-là indulgent et même généreux, mérita et
publicité, au milieu des fêtes d’un mariage, en présence de tous les
princes
et de tous les ministres d’Italie rassemblés à Fe
citée contre le Tasse dans l’esprit du duc de Ferrare. Le crime de ce
prince
fut de vouloir, ou punir un insensé qui n’avait p
ouvait être guéri que par la douceur, la compassion et la charité. Le
prince
, en agissant ainsi, fut plus insensé que le poète
nature et par la Providence. Dieu, qui a donné le génie en garde aux
princes
ou aux nations, ne le donna pas comme un jouet qu
de aux princes ou aux nations, ne le donna pas comme un jouet que ces
princes
ou ces nations peuvent rejeter ou briser selon le
is comme un dépôt dont ils doivent compte à la postérité. Malheur aux
princes
ou aux républiques qui méconnaissent, qui persécu
t à Ferrare, et passa chaque jour plusieurs heures dans sa prison. Ce
prince
, charmé du rétablissement du poète, demanda le Ta
utre cour. Les Gonzagues, alliés aux Médicis, étaient précisément les
princes
dont il aurait eu le plus à redouter le patronage
à Mantoue, écrit-il à son ami Licinio, logé auprès de l’illustrissime
prince
, servi par ses domestiques de tout ce que je puis
ster à Mantoue, parce que mon appartement y est magnifique, et que le
prince
m’y comble de courtoisie ; j’y veux jouir d’abord
tto pour y implorer un nouveau prodige de la Vierge. « Le sérénissime
prince
, dit-il, me laisse bien circuler dans toute la vi
rince de Mantoue, son ami, le rappelèrent encore dans cette ville. Ce
prince
s’efforça, même par des refus d’argent, de le dét
ples assister aux plaidoiries ; ses avocats réclamaient pour lui, des
princes
d’Avellino, la moitié du palais Gambacorti, qui a
père déjà glorieux, recueilli dans la fleur de son adolescence par un
prince
qui lui ouvrit pour ainsi dire sa propre famille,
a propre famille, protégé, aimé peut-être par la sœur charmante de ce
prince
, qui fut pour lui, sinon une amante, du moins une
er : Maximilien de Béthune, chevalier, duc de Sully, pair de France,
prince
souverain de Henrichemont et de Boisbelle, marqui
politiques et militaires de Henri le Grand, l’exemplaire des rois, le
prince
des vertus, des armes et des lois, et le père en
rvice duquel je vous commande de vivre et mourir. Ce maître était le
prince
, bientôt roi de Navarre, le futur Henri IV, dont
élève, de six ans plus jeune que Henri de Navarre, était né, comme ce
prince
, le 12 ou 13 décembre, jour de Sainte-Luce, l’ava
Luce, l’avait plus d’une fois assuré, avec de grands serments, que le
prince
, après maint labeur, serait un jour roi de France
é de le venir servir, Rosny ne manquait pas à son devoir ; lorsque le
prince
était retenu en prison et séparé de ses serviteur
des Valois arrive avec le dessein, qui lui a été suggéré par de sages
princes
et conseillers qu’il a vus au passage (en Autrich
s, où il est en altercation assez vive avec Henri, et où la colère du
prince
qui est prompte rencontre l’humeur de Rosny qui n
la famille de Béthune restées catholiques : il semble alors que si ce
prince
, duc d’Alençon, avait valu un peu mieux, il aurai
ute à l’intention de l’illustre solitaire. À quelques jours de là, le
prince
lui ayant envoyé un panier de gibier, Rousseau le
it une lettre rogue à Mme de Boufflers : « J’aime mieux, disait-il du
prince
, sa conversation que ses dons. » Voilà l’homme. I
que peine. Je vous ai mandé en deux mots la substance de ce que M. le
prince
de Conti voulait me charger de vous dire. Il vous
t qui tire à conséquence quelques pièces de gibier envoyées par M. le
prince
de Conti ? Ce sont de simples marques de son esti
en de vous, en arrivant à Paris, on m’a remis votre lettre pour M. le
prince
de Conti. Il a eu la bonté de me la montrer ; maa
s fois qu’elle en aura besoin et que je pourrai lui être utile. M. le
prince
de Conti l’a envoyé chercher. Vous auriez été att
rompus, et les seules apparences de ce sentiment le sont aussi. M. le
prince
de Conti, Mme la maréchale de Luxembourg et moi,
ait qu’à lui de jouir en paix, dans le château de Trie appartenant au
prince
. Si l’on examine de près et que l’on récapitule l
à la bonté, à l’extrême bonté, lui qui admire Alexandre, parce que ce
prince
croyait à la vertu, y croyait au péril de sa vie
de Boufflers, qui a été en Angleterre, est une savante, maîtresse du
prince
de Conti, et qui a grand désir de devenir sa femm
ienfaisance efficace et pratique ; elle usait de son crédit auprès du
prince
, et de sa faute même, pour se dédommager et se re
un grand changement dans son existence. Elle avait entouré la fin du
prince
des soins les plus constants et les plus tendres.
par son talent sur la harpe ; on donnait de petits concerts autour du
prince
malade. Sa mort plongea Mme de Boufflers dans la
, doit exister et serait intéressante à connaître en entier. Le jeune
prince
avait passé quelque temps chez elle à Auteuil, à
es siècles, s’était attachée, par les liens durables de l’estime, des
princes
et des monarques, des philosophes et des lettrés
a passion, des deux côtés, était depuis longtemps bien amortie ; ; le
prince
avait, depuis dix ans au moins, d’autres maîtress
parente. Je fus confirmé dans mon opinion en la voyant, après que le
prince
lui eut parlé, faire le tour du cercle, en faire
élités extérieures, Mme de Boufflers n’était pas moins restée pour le
prince
l’amie essentielle et honorable, celle de tous le
r de vous cette foule de parasites et de flatteurs dont les cours des
princes
sont remplies. Séduit par la vaine gloire que la
e Lombez. Jacques Colonna donna Pétrarque à son oncle le cardinal. Ce
prince
romain logea Pétrarque dans son palais d’Avignon,
tribua plus encore à décider Pétrarque pour Rome. Robert était un des
princes
d’Italie qui demandaient avec le plus d’autorité
rs, et se signala énergiquement parmi leurs partisans politiques. Ces
princes
, fiers de son amitié, lui donnèrent part à leur g
loquacité, dit-il, et de la turbulence de ses sauvages habitants. Les
princes
de la maison de Corrége lui firent donner la plac
Siège dans ses murs. En passant à Parme, cette nombreuse ambassade de
princes
romains s’adjoignit Pétrarque comme orateur de Ro
élices d’Avignon aux luttes qu’il aurait à soutenir à Rome contre les
princes
, presque tous armés et fortifiés, des États romai
Italia mia beneche il parlar sia indarno ! etc., pour conjurer les
princes
d’Italie à la concorde et à l’union. Cette adjura
le aux yeux du pape, dont il affectait de rétablir l’autorité sur les
princes
romains ; citoyen libérateur aux yeux du peuple,
llègue. Rienzi régna avec un pouvoir absolu sous le nom du pape ; les
princes
romains, conduits par le prince Colonna, vouluren
ation du monde romain. Les titres qu’il prenait dans ses dépêches aux
princes
et aux peuples étaient ceux-ci : Nicolas le sévè
on sens, la démence et la fureur, avait fait jeter les Colonne et les
princes
romains dans les cachots du Capitole ; puis, aprè
e romain ; le peuple avait applaudi à la grâce comme au supplice. Les
princes
délivrés avaient accompagné le tribun comme un tr
né le tribun comme un triomphateur dans les rues de Rome. Bientôt les
princes
sortis de prison étaient rentrés dans leurs ville
rêves, se tournait contre le prétendu libérateur ; cependant les cinq
princes
de la maison des Colonne périrent le même jour da
le bourbier rempli d’eau et de sang où le corps du plus jeune de ces
princes
gisait encore. Il prit cette eau sanglante et fét
ssé dans l’obscurité. Elle a fait suivre par une camériste dévouée le
prince
qui l’a quittée, la veille, en lui disant qu’il a
compartiment des fumeurs. A Rouen, la bifurcation s’est rejointe. Le
prince
et la comtesse sont montés dans la même voiture e
éverine a recouvré la paix de son cœur ; elle croit et elle aime ; le
prince
lui a même fait promettre de recevoir, madame de
yeux, rusant des deux mains, tantôt pour la princesse, tantôt pour le
prince
, vient lui apprendre que M. de Terremonde, après
neur, que nous voyons déchoir et tomber si bas ! En vérité, devant ce
prince
si monstrueusement dégradé, je me rappelle Saint-
ns une orgie de la Régence. Prise d’une nausée amère, à la vue de ces
princes
du sang, de ces grands seigneurs avilis par l’ivr
seigneurs avilis par l’ivresse et par la luxure, elle s’écria que les
princes
et les laquais « avaient été faits de la même pât
ardonner, — et le pardon est pour elle l’abjuration de son être, — le
prince
aura beau se repentir, — et il paraît incapable d
Talleyrand, qui se servait de lui pour ses affaires d’argent avec les
princes
d’Allemagne. Ce fut par ce moyen que les princes
es d’argent avec les princes d’Allemagne. Ce fut par ce moyen que les
princes
de Schwarzbourg, de Waldeck, de Lippe et de Reuss
cette royale famille espagnole, de ce brave homme ou benêt de roi, du
prince
des Asturies, de la reine, de ce méprisable et in
ble prince de la Paix qui, disait-il, avait l’air d’un taureau : « Le
prince
des Asturies est très-bête, très-méchant, très-en
physionomie, c’est vous en dire assez. » Il ne lui eût pas confié ces
princes
en personne et ne les lui eût pas donnés tout d’a
crit point dans ces termes à qui ne l’a point mérité : « Monsieur le
prince
de Bénévent, j’ai reçu votre lettre. Sa lecture m
er. J’envoie le billet à l’heure du réveil, et pour ne pas laisser au
prince
le temps de réfléchir, d’hésiter à me recevoir ou
on je suis la lettre à cinq minutes de distance. On m’introduit. — Le
prince
était orné de quatorze bonnets superposés les uns
time qu’elles méritent. On s’est moqué de quelques mauvais vers de ce
prince
métromane, lesquels ne sont pas plus mauvais aprè
e côté quelques essais et quelques saillies de Frédéric très jeune et
prince
royal ; mais, du moment qu’il conçut son rôle de
es, un mot qu’il n’ait justifié dans sa conduite et dans sa vie : Un
prince
, disait-il et pensait-il, est le premier serviteu
t unir le cœur et les mérites d’un grand roi », en nous parlant de ce
prince
« l’honneur et la gloire de sa maison, le défense
son idéal et son modèle : ce que le Grand Électeur a été comme simple
prince
et membre de l’Empire, lui il le sera comme roi.
il avait à gagner ses éperons comme roi. Sa première pensée fut qu’un
prince
doit faire respecter sa personne, surtout sa nati
pre maxime : « La réputation de fourbe est aussi flétrissante pour le
prince
même, que désavantageuse à ses intérêts. » Mais i
Si cette grande entreprise avait manqué, le roi aurait passé pour un
prince
inconsidéré, qui avait entrepris au-delà de ses f
n Angleterre et en Hollande, il attira l’attention de Frédéric, alors
prince
royal, qui se l’attacha. Il fut, dès 1736, un des
ai 1738, avant que Frédéric soit devenu roi ; ce sont des vers que le
prince
lui envoie à corriger et à raturer, des plaisante
: « J’aime la guerre pour la gloire, dit-il ; mais si je n’étais pas
prince
, je ne serais que philosophe. Enfin il faut dans
mi. » Jamais on n’a mieux vu le parti pris à l’avance d’être un grand
prince
, et le ferme propos de faire supérieurement tout
ut à côté, dira-t-on, des railleries et des sarcasmes appelés jeux de
prince
, des coups de griffe du lion qui compensent bien
dan, fils d’un réfugié français ; il avait de bonne heure témoigné au
prince
royal beaucoup d’affection et de dévouement, avai
re que par ses sentiments : « Ce qui vous distingue, Sire, des autres
princes
, c’est que vous faites tant de bien à un homme qu
ut le mal qu’on dit de moi. Ce sont des armes indignes que les grands
princes
ne devraient jamais employer contre leurs égaux :
avoit reçu l’honneur d’être l’épouse d’un des plus vaillants et sages
princes
du septentrion, souffrit de s’abaisser jusqu’à te
des caresses et mignotises de la demoiselle envoyée par son oncle. Le
prince
, ému de la beauté de la fille, fut par elle assur
toient la mort de Amleth et la commandoient à l’Anglois. Mais le rusé
prince
danois, tandis que ses compagnons dormoient, ayan
nce avec laquelle le malin esprit abuse les hommes, et avertissoit le
prince
des choses déjà passées. Il y auroit fort à disco
le prince des choses déjà passées. Il y auroit fort à discourir si ce
prince
, par la violence de sa mélancolie, recevoit telle
t Hamlet qui, dans ce récit, a frappé et séduit Shakespeare. Ce jeune
prince
, fou par calcul, peut-être un peu par nature, rus
que la préméditation obstinée ou l’exaltation mélancolique d’un jeune
prince
du moyen âge, placé dans une situation périlleuse
s meurent, les innocents comme les coupables, la jeune fille comme le
prince
, et plus folle que lui : tous vont rejoindre le s
Charles Ier, les libertés de son pays, il se rallia à la cause de ce
prince
lorsqu’elle devint celle de la justice ; et minis
toriens, Shakespeare nous semble avoir deviné le vrai caractère de ce
prince
, qui avoua lui-même, en mourant, qu’il avait port
ure », dit la chronique, « quelque peu cruel ». Duncan, au contraire,
prince
peu guerrier, poussait jusqu’à l’excès la douceur
t la chronique de Hollinshed, « être compté au nombre des plus grands
princes
qui eussent jamais régné. » Mais ce n’était, cont
par la reconnaissance qui a lieu devant un tribunal auquel préside le
prince
. Shakespeare a eu l’art de motiver son exposition
it sa cour à Messine, un certain baron, Timbrée de Cardone, favori du
prince
, devint amoureux de Fénicia, fille de Léonato, ge
sseins sur la sœur qui demande la grâce de son frère. Condamné par le
prince
à être puni de mort, après avoir épousé la jeune
l même il ne reste plus cet instinct conservateur de l’existence ! Le
prince
, qui veut être la Providence mystérieuse de ses s
à fait contemplatif ; il pense et ne fait rien, dit Hazlit. C’est le
prince
des philosophes nonchalants ; sa seule passion, c
ue du temps de Shakspeare. On y voit Adam dignement récompensé par le
prince
. Les emprunts que le poëte a faits au romancier s
, roi de Sicile, son ami, vint le féliciter sur la naissance du jeune
prince
. Pendant le séjour qu’il fit à la cour de Bohême
bergère qu’il aimait, s’enfuit secrètement avec elle. Le confident du
prince
était un nommé Capino qui allait tout préparer po
pour faire la cour à sa fille adoptive, Porrus avait enfin reconnu le
prince
, et, craignant le ressentiment du roi, venait lui
vant géographe que le romancier. Redoutant la cruauté de Pandosto, le
prince
résolut d’attendre incognito sous le nom de Méléa
a lettre d’Anne Boleyn au roi avant son exécution. Mamilius, le jeune
prince
, personnage inutile, qui meurt dans l’enfance, ne
à Jérusalem, monta sur le trône de la Bretagne Leir, fils de Baldud,
prince
sage et puissant, qui maintint son pays et ses su
à la beauté du paysage dans lequel Shakspeare a placé les deux jeunes
princes
. Les autres caractères de la pièce ne manquent pa
é de plus d’une manière : on voit en lui la sottise et l’orgueil d’un
prince
privé d’éducation ; mais il semble que Shakspeare
plus communes ; soit que le poëte ait voulu insinuer que le rôle des
princes
leur est souvent tracé d’avance dans les grandes
sont tous les honneurs de la fête. Cette idée d’un paysan ivre, qu’un
prince
s’amuse à métamorphoser en grand seigneur, n’est
ite plusieurs autres histoires de Périclès, tantôt appelé roi, tantôt
prince
, et plus souvent Apollonius que Périclès : nous n
rguait, au milieu de ses affidés, de la liberté dont il usait avec le
prince
; et l’affront public qui lui sert de punition à
s des deux pièces. En un mot, l’action commencée entre Falstaff et le
prince
dans la première partie, est suivie sans interrup
stification de cette gasconnade du plus lâche et du plus insolent des
princes
. Dans le reste du drame, l’action même et l’indic
eussent pas été plus d’accord avec le caractère réel de ce méprisable
prince
qu’avec la manière adoucie dont le poëte l’a trac
t de Richard II, elle ne comprend que les deux dernières années de ce
prince
, et ne contient qu’un seul événement, celui de sa
t une de ce genre ; mais la peinture des égarements de la jeunesse du
prince
n’en forme pas moins la partie la plus importante
t déplacé. Il eût été fort moral, sans doute, de faire porter, sur le
prince
qui s’avilit, le ridicule de cette inconvenance ;
nous amuser, n’est admis dans la pièce que pour le divertissement du
prince
. Fait pour être un homme de bonne compagnie, Fals
r, portaient naturellement la nation à tourner les yeux vers un jeune
prince
dont, en ce temps de désordre, les dérèglements c
on fils, mais encore les bruits odieux répandus sur la conduite de ce
prince
. Il rapporte une occasion où le prince, ayant à s
répandus sur la conduite de ce prince. Il rapporte une occasion où le
prince
, ayant à se défendre contre certaines insinuation
gêne des mouvements d’un homme vêtu d’une manière si inquiétante, le
prince
se jeta aux pieds de son père, et, après avoir pr
oua ses soupçons, et déclara en même temps qu’ils étaient effacés. Le
prince
demanda la punition de ses accusateurs ; le roi r
Mais il paraît que l’opinion générale vengeait suffisamment le jeune
prince
; et sans croire précisément avec Hollinshed, qui
ait ôté sa couronne de dessus son chevet, et apprenant que c’était le
prince
qui l’avait emportée, le fit venir et lui demanda
le fit venir et lui demanda raison de cette conduite : « Sur quoi le
prince
, avec un bon courage, lui répondit :--Sire, à mon
c un grand soupir, quel droit j’y avais, Dieu le sait !--Bien, dit le
prince
, si vous mourez roi, j’aurai la couronne, et je m
t, et bientôt après s’en alla à Dieu. » Peut-être la réponse du jeune
prince
, rendue comme un poëte l’eût su rendre, aurait-el
grandes beautés, ainsi que celles qui suivent entre Gascoygne et les
princes
. En tout, Shakspeare paraît avoir voulu racheter
taff est parvenu, il a une pension, des grades ; ses rapports avec le
prince
sont moins fréquents ; son esprit ne lui sert don
on ne peut nier qu’il n’y ait du mérite dans la peinture de Henri, ce
prince
dont les sentiments pieux et la constante bonté p
ronqua la plupart des vers, & récita les autres à contre-sens. Le
prince
en avoit demandé la lecture avec empressement ; &
eurs. L’idée d’avoir manqué sa fortune, d’avoir perdu l’estime de son
prince
& l’espoir de ses libéralités, faisoit son to
sse Devant moi-même, je délaisse Ce dépit qui m’ardoit le cœur. Les
princes
du Parnasse étant réconciliés, tout le reste semb
contre tous les traits de la critique. « Ce grand Ronsard, dit-il, ce
prince
des poëtes François, l’ornement non seulement de
aborateur et un peu son complice dans ses traités et marchés avec les
princes
allemands, le baron de Gagern. Ce diplomate, dont
ident, et Mignet, secrétaire perpétuel. Quand l’huissier annonça « le
prince
» (car il était prince, même à l’Académie), ce fu
taire perpétuel. Quand l’huissier annonça « le prince » (car il était
prince
, même à l’Académie), ce fut une grande attente. M
t. Après la lecture du procès-verbal, le président M. Droz demanda au
prince
s’il n’était pas fatigué, et s’il ne voulait pas
qu’elle ajoute à la confiance. « Dominé par l’honneur et l’intérêt du
prince
, par l’amour de la liberté fondée sur l’ordre et
me la dignité et la candeur de M. Mignet prenait garde de peur que le
prince
ne fît un faux pas. Ah ! ce jour-là l’on vit bien
e petite demi-heure en tout), l’enthousiasme n’eut pas de bornes ; le
prince
eut à passer, au retour, entre une double haie de
et, lorsque j’y entrai le soir, je trouvai ce même fauteuil, d’où le
prince
avait si souvent lancé en ma présence une plaisan
es de sa politique auprès des jeunes générations dont ils étaient les
princes
par le talent. Il les soignait en conséquence. Un
tement, aussi bien pour ce qui regarde les Nassau que pour les autres
princes
nombreux que je fis entrer dans la Confédération
e choses et le souffrait. C’est un fait qu’à Mayence, il demanda à un
prince
très haut placé : Combien Talleyrand vous a-t-il
ambre haute, il tient les cordons de la bourse publique et empêche le
prince
d’y puiser trop avant. Tel est le régime dans les
môniers, chapelains, précepteurs ou lecteurs du roi, de la reine, des
princes
et princesses ; l’un d’eux, l’abbé de Vermond, a
et anecdotes pris, entre mille, sont d’une rare éloquence115 « M. le
prince
de Pons avait 25 000 livres de pension des bienfa
La famille a représenté au roi le mauvais état des affaires de M. le
prince
de Pons, et Sa Majesté a bien voulu accorder à M.
de M. le prince de Pons, et Sa Majesté a bien voulu accorder à M. le
prince
Camille, son fils, 15 000 livres de la pension va
ancas, mère de la précédente, etc. » En tête de ces sangsues sont les
princes
du sang. « Le roi vient de donner un million cinq
g. « Le roi vient de donner un million cinq cent mille livres à M. le
prince
de Conti pour payer ses dettes, dont un million s
faire les représentants du public, ils ont voulu être les favoris du
prince
, et ils tondent le troupeau qu’ils devraient prés
’oisiveté, ni la toute-puissance ne sont conformes à sa nature, et le
prince
absolu qui peut tout faire, comme l’aristocratie
riété, un héritage, et ce serait infidélité, presque trahison chez un
prince
, en tout cas faiblesse et bassesse, que de laisse
qu’aux objets sanctionnés par l’Assemblée de la Nation ». Réduire le
prince
à une liste civile, mettre la main sur les neuf d
être homme ; on est humain, on se familiarise avec ses inférieurs. Un
prince
, passant une revue, dit aux soldats en leur prése
ciel, correspond l’idylle qu’on pratique sur la terre. Du public aux
princes
, et des princes au public, en prose, en vers, par
d l’idylle qu’on pratique sur la terre. Du public aux princes, et des
princes
au public, en prose, en vers, par les compliments
ments éclatent au théâtre lorsqu’un vers fait allusion à la vertu des
princes
, et, un instant après, quand une tirade exalte le
un instant après, quand une tirade exalte les mérites du peuple, les
princes
prennent leur revanche de politesse en applaudiss
de l’intelligence et de la volonté sont encore plus grandes chez les
princes
que chez les nobles Contre l’émeute sauvage et g
Au moment où Mlle Vestris a prononcé ces vers : Le Français dans son
prince
aime à trouver un frère, Qui, né fils de l’État,
ardinal de la Valette, deux des chefs les plus marquants du parti des
princes
. Balzac est animé contre les huguenots de 1631 du
ence vraiment chrétienne. » Le public resta froid. Cette théorie d’un
prince
parfait d’après un idéal rêvé dans la solitude, l
fait d’après un idéal rêvé dans la solitude, loin des affaires et des
princes
, et dont Balzac, à la fin de chaque chapitre, rap
ui rendre un mauvais office. Quoi de moins ressemblant au portrait du
prince
que Machiavel a tracé d’après nature, et dont cha
ue hyperbole, soit par cette perfection impossible qu’il exige de son
prince
, soit par la comparaison qu’il y fait de Louis XI
yant manqué, il l’ait néanmoins aperçu. Ce sujet, c’était en effet le
prince
, mais le prince considéré au point de vue de l’un
l’ait néanmoins aperçu. Ce sujet, c’était en effet le prince, mais le
prince
considéré au point de vue de l’unité monarchique,
sucre. » Voiture, doué d’un esprit vif et ingénieux, très goûté des
princes
et des gens de la cour, agréable au grand Condé e
Balzac, qui rêvait, dans son orgueilleuse solitude, des cours et des
princes
imaginaires, l’avantage de voir de très près la c
s princes imaginaires, l’avantage de voir de très près la cour et les
princes
de son époque, Voiture aurait pu employer sa fine
e de la destruction de la ligue par Henri IV dont la conversion de ce
prince
, suivie de la reduction de Paris, seroit naturell
ux grecs et aux latins, qu’on ose donc en faire de nos rois et de nos
princes
. Homere n’a pas chanté les combats des éthiopien
n de saint Louis à Henri IV la veille de la bataille d’Yvri, quand ce
prince
, l’honneur des descendans de notre saint roi, fai
la marque de l’honnêteté se fait sentir ; c’est par les bons côtés du
prince
, par ses parties louables, intègres et tant calom
auprès du duc de Bourgogne, et l’on sait, par une lettre de ce jeune
prince
à Fénelon, que c’était un homme dévoué et sûr. Qu
pléoit par de l’argent, et l’intimité de son fils et de lui, de M. le
prince
de Conti et d’Albergotti, portoit presque toute s
pérances qui s’opère à vue d’œil cette nuit-là dans tout ce peuple de
princes
et de courtisans, et cette autre scène non moins
s duchesses, comme étant préjudiciable au rang des ducs vis-à-vis des
princes
, le roi se fâcha, et un orage gronda sur l’opiniâ
ât aucun désaccord, aucun point de dissentiment entre lui et le jeune
prince
qui allait comme de lui-même au-devant de ses idé
a reconstitution de la monarchie française toute prête. Certes, si un
prince
était capable d’entrer dans quelques-unes de ces
ui, le jour venu, dans la plénitude de son installation, sera même le
prince
. La mort subite du duc de Bourgogne vint porter l
écisément d’être l’homme des transactions et des moyens termes, et le
prince
à son tour, disait, de son ardent et peu commode
; si on les laissait faire, ils se regarderaient comme supérieure aux
princes
du sang, et la plupart d’entre eux ne sont pas mê
epris un de nos ducs. Comme il se mettait à la table du roi devant le
prince
des Deux-Ponts, je dis tout haut : « D’où vient q
haut : « D’où vient que monsieur le duc de Saint-Simon presse tant le
prince
des Deux-Ponts ? A-t-il envie de le prier de pren
et des mille ambitions flatteuses mises en mouvement par une mort de
prince
: « Tout cela, et tout à la fois, se sentait comm
nation Angloise contre l’infortuné Charles I. On peut appliquer à ce
prince
l’épitaphe qu’on fit à la malheureuse reine d’Eco
r la constitution des états. Charles II étoit plus intéressé qu’aucun
prince
à la réfutation de ces abominables libèles. Aussi
ir être plus mauvais. Le temps & les circonstances empêchèrent ce
prince
d’avoir recours à plusieurs beaux-esprits, qui de
reprocher qu’il en avoit fait de meilleurs pour Cromwel, répondit au
prince
: Nous autres poëtes, nous réussissons mieux dan
rique d’Agricola. Quoique Tacite n’ait composé aucun panégyrique de
prince
, Cependant l’ordre des temps, la liaison des idée
re des vieillards, des philosophes, des citoyens, des courtisans, des
princes
. Il console des hommes, celui qui en est loin ; i
cé pour lui de son vivant. Sa pompe funèbre, ajoute-t-il, a honoré le
prince
, son siècle, Rome et la tribune romaine ; et il n
que ceux qui n’admirent que l’excès sachent que même sous de mauvais
princes
, il peut y avoir de grands hommes, et qu’une vert
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