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1 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
le langage le plus comun. Qu’est-ce donc que les figures ? Ce mot se prend ici dans un sens métaphorique. figure dans le sen
tion des tropes Les tropes sont des figures par lesquelles on fait prendre à un mot une signification, qui n’est pas précisé
ropes du grec (…), etc. Elles sont ainsi apelées, parce que quand on prend un mot dans le sens figuré, on le tourne, pour ai
les distingue des autres figures : elle consiste en ce qu’un mot est pris dans une signification qui n’est pas précisément
de la maniére dont un mot s’écarte de sa signification propre pour en prendre une autre. Les Pyrénées dans le sens propre sont
ifiée : c’est une métonymie. Neptune étoit le dieu de la mer, il est pris dans le même exemple pour l’ocean, pour la mer de
liquer encore ici les autres sens dans lesquels un même mot peut être pris dans le discours. Article 5, le traité des tro
des començans, aussi-bien que les autres livres, sont pleins de mots pris dans des sens détournés et éloignés de la premiér
es déesses qui inspiroient les poétes et les musiciens, ainsi muse se prend ici pour la chanson même, c’est la cause pour l’é
propre d’un mot, c’est la première signification du mot : un mot est pris dans le sens propre, lorsqu’il signifie ce pourqu
re, tous ces mots-là sont dans le sens propre. Mais, quand un mot est pris dans un autre sens, il paroit alors, pour ainsi d
de masques que de visages : masques est là dans un sens figuré, et se prend pour persones dissimulées, pour ceux qui cachent
aiguë, flexible, grêle, cassée, etc. En toutes ces ocasions voix est pris dans le sens propre, c’est-à-dire, dans le sens p
la vérité dans le fond de nos coeurs, alors voix est au figuré, il se prend pour inspiration intérieure, remords, etc. On dit
, les tropes en font le principal ornement : tombez, voiles, couvrez, prenez le glaive, coupez jusqu’aux racines, croitre, lie
un mot, ils ont fait leurs observations sur le langage des homes. Je prendrai la liberté à ce sujet, de m’arêter un moment sur
comuns et qui reviènent souvent dans le discours, sont ceux qui sont pris le plus fréquemment dans un sens figuré, et qui o
isent que (…) ; car enfin les latins crioient (…), quand le feu avoit pris à la maison, et nous crions alors au feu, c’est-à
la pensée à notre manière ; (…) etc. On dit dans le sens propre, (…), prendre le gouvernement d’une province, en être fait gouv
écart que certains mots font de leur premiére signification, pour en prendre une autre qui y a quelque raport, et c’est aussi
, briguer le consulat ; (…), rechercher une persone en mariage. aler prendre  ; (…). aler vers quelqu’un ; et en conséquence l
à-dire, qu’ils condânoient au fouet les citoyens. Remarquez qu’(…) se prend alors dans le sens de colère. (…). Ces sortes d’e
çois ou alemand, qui répond au mot latin, selon le sens propre, ne se prend pas toujours en françois ou en alemand dans le mê
eu d’argent dont-il puisse vivre en le metant à profit : ce mot ne se prend plus aujourd’hui dans sa signification primitive 
ures ce que nous apelons les saisons. Herodote dit que les grecs ont pris des babiloniens l’usage de diviser le jour en dou
babiloniens l’usage de diviser le jour en douze parties. Les romains prirent ensuite cet usage des grecs, il ne fut introduit
quoi vous êtes destiné. Notre verbe auxiliaire avoir, que nous avons pris des italiens, vient dans son origine du verbe hab
e même sens avoir les fermes tenues à bon marché, c’est-à-dire, avoir pris les fermes à bon marché, les tenir à bas prix. Da
général : il y a des homes qui disent, (…), dans la bone latinité on prend un autre tour, come nous l’avons remarqué ailleur
s uns avec les autres ; que par la dificulté que les homes trouvent à prendre les idées précises de ceux qui parlent, ils retra
tous les autres tropes ; car dans tous les tropes, un mot n’étant pas pris dans le sens qui lui est propre, il réveille une
re, et enseigna aux homes l’art de faire de l’huile ; ainsi Pallas se prend pour l’huile, come Bacchus pour le vin. On raport
ce de figure les façons de parler où le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose à quoi ils présidoient, quoiqu’ils
présidoient, quoiqu’ils n’en fussent pas les inventeurs : Jupiter se prend pour l’air, Vulcain pour le feu : ainsi pour dire
ert de Vulcain pour dissiper l’humidité du vin doux. (…). Neptune se prend pour la mer ; Mars le dieu de la guerre se prend
ux. (…). Neptune se prend pour la mer ; Mars le dieu de la guerre se prend souvent pour la guerre même, ou pour la fortune d
nd l’avantage est tantot d’un côté et tantot de l’autre. C’est encore prendre la cause pour l’éfet que de dire d’un général ce
criture sainte Jacob, Israel, Juda, qui sont des noms de patriarches, pris dans un sens étendu pour marquer tout le peuple j
r les caractères de l’écriture et de la manière de composer. plume se prend aussi pour l’auteur même, c’est une bone plume, c
reconoit un home à sa voix, à ses gestes, et à sa démarche. stile se prend encore pour les diférentes manières de faire les
Didon ayant présenté à Bitias une coupe d’or pleine de vin, Bitias la prit et se lava, s’arosa de cet or plein ; c’est-à-dir
t-à-dire, de la liqueur contenue dans cette coupe d’or. (…). auro est pris pour la coupe, c’est la matière pour la chose qui
ciel, où les anges et les saints jouissent de la présence de Dieu, se prend souvent pour Dieu même : implorer le secours du c
le ciel et contre vous, dit l’enfant prodigue à son pére. le ciel se prend aussi pour les dieux du paganisme. la terre se tu
iens de chasse mettoient une forest en mouvement ; où l’on voit qu’il prend la forest pour les animaux qui sont dans la fores
l prend la forest pour les animaux qui sont dans la forest. Un nid se prend aussi pour les petits oiseaux qui sont encore au
home qui mérite la prison. Le nom du lieu, où une chose se fait, se prend pour la chose même : on dit un Caudebec, au lieu
ances en Holande, à Nevers, à Rouen, etc. C’est ainsi que le lycée se prend pour les disciples d’Aristote, ou pour la doctrin
pour la doctrine qu’Aristote enseignoit dans le lycée. le portique se prend pour la philosophie que Zénon enseignoit à ses di
qui du nom de son fondateur est apelée sorbone : le nom de sorbone se prend aussi par figure pour les docteurs de Sorbone, ou
me bien aquiter des soins que demande la royauté. Ainsi le septre se prend pour l’autorité royale ; le bâton de marêchal de
l, et même simplement le chapeau se dit pour le cardinalat. l’épée se prend pour la profession militaire ; la robe pour la ma
vous n’avez pas encore assez d’expérience. (…) les cheveux blancs, se prend aussi pour la vieillesse. (…). Les divers symbol
alme du martire. Il y a dans cette expression une métonymie, palme se prend pour victoire, et de plus l’expression est métaph
oin, a fait aprendre aux pies et aux corbeaux à parler. La cervèle se prend aussi pour l’esprit, le jugement ; ô la belle têt
d’un entêté. la langue, qui est le principal organe de la parole, se prend pour la parole : c’est une méchante langue, c’est
a parole, c’est parler facilement. Le nom du maitre de la maison se prend aussi pour la maison qu’il ocupe : Virgile a dit,
maison qu’il ocupe : Virgile a dit, (…), c’est-à-dire, le feu a déja pris à la maison d’Ucalégon. On done aussi aux pièces
artager. Le sort précède le partage ; delà vient que sors en latin se prend souvent pour la partage même, pour la portion qui
e devoit être plaidée : ainsi quand on a dit sors pour jugement, on a pris l’antécédent pour le conséquent. sortes en latin
gement, on a pris l’antécédent pour le conséquent. sortes en latin se prend encore pour un oracle, soit parce qu’il y avoit d
esir, le regret sont le conséquent. Or, en latin (…) être souhaité se prend pour être mort, être perdu, être absent, c’est le
re années. Ainsi le nom des diférentes opérations de l’agriculture se prend pour le tems de ces opérations, c’est le conséque
ces opérations, c’est le conséquent pour l’antécédent, la moisson se prend pour le tems de la moisson, la vendange pour le t
t qu’on prononce l’oû, alors le tems dans lequel une chose se fait se prend pour la chose même, et toujours à cause de la lia
èlent aussi (…) tout ce qui se fait avec une certaine proportion. Se prend encore en particulier pour les vers ; parce qu’en
t, qui dans le sens propre ne signifie qu’une espèce particulière, se prend pour le genre ; c’est ainsi qu’on apèle quelquefo
est ainsi qu’on apèle quelquefois voleur un méchant home. C’est alors prendre le moins pour marquer le plus. Il y avoit dans la
La partie pour le tout, et le tout pour la partie. Ainsi la tête se prend quelquefois pour tout l’home : c’est ainsi qu’on
t en françois cent voiles, pour dire cent vaisseaux. (…), le toit, se prend en latin pour toute la maison : (…). la porte, et
ur marquer la chose qui en est faite, le pin ou quelqu’autre arbre se prend dans les poètes pour un vaisseau ; on dit comuném
unément de l’argent pour des pièces d’argent, de la monoie. le fer se prend pour l’épée : périr par le fer. Virgile s’est ser
a dit l’airain pour dire les canons : etc. l’airain en latin (…), se prend aussi fréquenment pour la monoie, les richesses :
qui est entre nos mains, nos dettes, ce que nous devons. Enfin (…) se prend pour des vases de cuivre, pour des trompètes, des
ndue en notre langue. Mais il ne faut pas croire qu’il soit permis de prendre indiférenment un nom pour un autre, soit par méto
es pour cent vaisseaux, on se rendroit ridicule : chaque partie ne se prend pas pour le tout, et chaque nom générique ne se p
ue partie ne se prend pas pour le tout, et chaque nom générique ne se prend pas pour une espèce particulière, ni tout nom d’e
cueil général de loix. La seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un nom propre pour un nom comun, ou pour un adjec
sant à ceux à qui il parle, paroit se comuniquer, s’ouvrir à eux, les prendre eux mêmes pour juges ; par exemple : en quoi vous
imer ce que nous voulons dire ; nous nous servons de mots, qui, à les prendre à la lettre, vont au-delà de la vérité et représe
convient qu’en vertu d’une comparaison qui est dans l’esprit. Un mot pris dans un sens métaphorique perd sa signification p
ot pris dans un sens métaphorique perd sa signification propre, et en prend une nouvèle qui ne se présente à l’esprit que par
la par comparaison entre le sens propre de couleurs et les dehors que prend un home qui nous en impose sous le masque de la s
d’une sincérité aparente, et dans le tems qu’un imposteur ne fait que prendre les dehors d’home sincère, nous croyons qu’il nou
ncérement. Quand on dit la lumière de l’esprit, ce mot de lumière est pris métaphoriquement ; car come la lumière dans le se
onc une espèce de trope, le mot dont on se sert dans la métaphore est pris dans un autre sens que dans le sens propre, il es
ar exemple, quand on dit d’un home en colère, c’est un lion, lion est pris alors dans un sens métaphorique, on compare l’hom
mesurent quelque quantité, ainsi on dit par métaphore qu’ils ont bien pris leurs mesures. Par la même raison on dit que les
à-dire, que ce sont come autant de célules où tout le monde peut aler prendre , pour ainsi dire, la matière d’un discours, et de
s, pour dire s’afermir. calus, dureté, durillon, en latin callum ; se prend souvent dans un sens métaphorique : (…), dit Cicé
, j’ai étudié son humeur ; je suis acoutumé à ses manières, je sai le prendre come il faut. vue se dit au propre de la faculté
refois en larmes le plus savant peuple de la Grèce. Il en est du gout pris dans le sens figuré, come du gout pris dans le se
de la Grèce. Il en est du gout pris dans le sens figuré, come du gout pris dans le sens propre. Les viandes plaisent ou dépl
luge universel fut la lessive de la nature. Quand elles sont forcées, prises de loin et que le raport n’est point assez nature
es poètes latins que de trouver (…) pour les yeux ; mais ce mot ne se prend point en ce sens dans la prose. On peut quelque
e sujet, come on vient de le voir dans l’exemple précédent : enté est pris de la culture des arbres ; soutient, base, sont p
édent : enté est pris de la culture des arbres ; soutient, base, sont pris de l’architecture ; mais il ne faut pas qu’on les
es s’arêtent, s’atachent, s’amusent, conviènent fort bien avec écorce pris au propre ; mais vous ne diriez pas au propre fon
e espèce de métaphore ou de comparaison, par laquelle un même mot est pris en deux sens dans la même phrase, l’un au propre,
fausse ; car Despautère savoit fort bien décliner (…). Que si l’on ne prend point (…) matérièlement, et qu’on le prène pour c
s’exprime en ces termes : qu’est-ce en éfet pour toi, etc. saules est pris dans le sens propre, et laurier dans le sens figu
qu’on dit : ainsi les mots dont on se sert dans l’ironie ne sont pas pris dans le sens propre et litéral. M. Boileau, qui
-il de Cicéron, d’Horace ? Il n’y a point là d’ironie ; les mots sont pris dans le sens propre : parle-t-il de Zoïle ? C’est
let ; on leur done d’autres noms plus honètes qui ne doivent pas être pris dans le sens propre. C’est ainsi que le bourreau
I le malheur qu’il a eu d’avoir été volé par son valet, qui lui avoit pris son argent, ses habits, et son cheval : ensuite i
le sujet de la proposition, c’est le nominatif du verbe : en latin on prend un autre tour, les termes de la proposition ont u
llage dans ces vers de l’ode 17 du l. I. (…). C’est-à-dire, que Faune prend souvent en échange le lucrétile pour le lycée, il
es. upupa, etc. Cette figure n’est point un trope, puisque le mot se prend dans le sens propre : mais j’ai cru qu’il n’étoit
que de la matière pour la chose qui en est faite, ensuite la coupe se prend pour la liqueur qui étoit contenue dans cette cou
re conoitre ou remarquer quelque chose : mais lorsque nota, (note) se prend pour dédecus, marque d’infamie, tache dans la rép
e qui peut se raporter à la synecdoque et à la métaphore. chair ne se prend point alors dans le sens propre, ni dans toute so
nd point alors dans le sens propre, ni dans toute son étendue ; il se prend pour le corps humain, et surtout pour les passion
ont quelquefois servis d’expressions figurées qui ne doivent pas être prises pour modèle. Les règles ne doivent point être fai
ière de cette troisième partie. Subst., adj., adv. substantifs pris adjectivement, adjectifs pris substantivement, su
. Subst., adj., adv. substantifs pris adjectivement, adjectifs pris substantivement, substantifs et adjectifs pris ad
jectivement, adjectifs pris substantivement, substantifs et adjectifs pris adverbialement. un nom substantif se prend quelqu
t, substantifs et adjectifs pris adverbialement. un nom substantif se prend quelquefois adjectivement, c’est-à-dire, dans le
ge qu’on en fait. Quand ils sont le sujet de la proposition, ils sont pris substantivement ; quand ils sont l’atribut de la
ubstantivement ; quand ils sont l’atribut de la proposition, ils sont pris adjectivement. Quand je dis le roi aime le peuple
du qui est roi : mais quand je dis que Louis Quinze est roi, roi est pris alors adjectivement ; je dis de Louis qu’il est r
royale. Il y a quelques noms substantifs latins qui sont quelquefois pris adjectivement, par métonymie, par synecdoque ou p
re le caractère de tous les grecs. Térence a dit etc. Un adjectif se prend aussi quelquefois substantivement ; c’est-à-dire,
t de la proposition : etc. Il y a quelques noms substantifs qui sont pris adverbialement, c’est-à-dire qu’ils n’entrent dan
’atribut, en vertu de quelque préposition sous-entendue ; etc. (…) se prend aussi adverbialement, come nous l’avons remarqué
tes de mots, on peut se contenter de dire que ce sont des substantifs pris adverbialement. Les adjectifs se prènent aussi fo
t vraies dans un sens étendu (…), et fausses lorsque les mots en sont pris à la rigueur, (…) : nous en donerons des exemples
sif, neutre actif vient de (…), pousser, agir, faire. Un mot est pris dans un sens actif, quand il marque que l’objet q
t le terme d’une action ou d’un sentiment. Pierre bat Paul ; bat est pris dans un sens actif, puisqu’il marque une action q
tif, et le peuple est le terme ou l’objet de ce sentiment. Un mot est pris dans un sens passif, quand il marque que le sujet
ond, il écrit, il dort, il chante, il danse ; tous ces verbes là sont pris alors dans un sens neutre. Quand Virgile dit que
lexis éperdument, se sert de cette expression, (…), alors ardébat est pris dans un sens actif, quoiqu’on etc. (…), se repose
reposer, être oisif, être en repos, est un verbe neutre. Virgile l’a pris dans un sens actif lorsqu’il a dit : (…) : les fl
pensée, ne le sont pas etc. que fait monsieur ? Il joue : jouer est pris alors dans un sens neutre : mais quand on dit, il
ns un sens neutre : mais quand on dit, il joue gros jeu ; il joue est pris dans un sens actif, et gros jeu est le régime de
que des anciens grammairiens. Sens absolu et relatif Un mot est pris dans un sens absolu, lorsqu’il exprime une chose
est vrai en parlant des femmes en général ; ainsi le mot de femme est pris là dans un sens collectif ; mais la proposition e
vons dans la bouche. Dans la suite d’un raisonement, on doit toujours prendre un mot dans le même sens qu’on l’a pris d’abord ;
sonement, on doit toujours prendre un mot dans le même sens qu’on l’a pris d’abord ; autrement on ne raisoneroit pas juste ;
turèlement à l’esprit. Entendre une expression litéralement, c’est la prendre au pié de la lettre. (…) ; c’est le sens que les
métaphorique et figurée. Il faut bien se garder, dit S. Augustin, de prendre à la lettre une façon de parler figurée, et c’est
doner leur véritable sens, que de les entendre selon le sens litéral pris à la rigueur ; elles doivent être entendues selon
aines expressions ou formules de politesse, qui ne doivent point être prises dans le sens litéral-étroit. j’ai l’honeur de… je
ens allégorique. Le sens allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son sens propre, signifie toute autre chose 
es des saints et dans les oraisons funèbres, le texte du discours est pris ordinairement dans le sens dont nous parlons. M. 
s mémorables, exploits militaires ; et dans les plaideurs exploits se prend pour les actes ou procédures que font les sergens
s ou de plusieurs passages empruntés d’un ou de plusieurs auteurs. On prend ordinairement la moitié d’un vers et on le lie pa
le du sujet, et celle de la propriété. Tous les substantifs qui sont pris adjectivement sont alors des termes concrets, etc
aveugle. des termes abstraits. dans le langage ordinaire abstrait se prend pour subtil, métaphysique : ces idées sont abstra
françoise. Je ne ferai guère ici qu’un extrait de ses raisons, et je prendrai même la liberté de me servir souvent de ses terme
lles font voir les diférences qu’il y a entre plusieurs mots que l’on prend comunément pour synonimes. Quelques auteurs moder
2 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
r les farces du Médecin malgré lui ou de M. de Pourceaugnac ; mais il prend l’œuvre entière de ces deux grands hommes, et il
u boucher au bourreau, il n’y a de différence que dans la victime. Il prit le goût de la tragédie sur l’étal, l’instrument d
ouce pour la jeune fille. Elle lui servit de secrétaire intime ; elle prit , avec lui, le goût de la haute littérature et de
n et le Platon des premières années de la Restauration, le connut, le prit en estime et en affection, et le fit parvenir pro
re des événements de sa vie, jusqu’ici triomphe où la mort jalouse le prit et l’enleva pour l’immortalité. Voici sa carrière
ne, et en avait eu une fille, qu’elle élevait auprès d’elle et qui se prit d’une vive affection d’enfant pour Molière. Ce fu
ut gâté de lui déclarer le dessein qu’il avait d’épouser sa fille. Il prit le parti de le faire sans rien dire à cette femme
a de l’en désabuser ; au contraire, les soins extraordinaires qu’elle prenait de sa parure, à ce qu’il lui semblait, pour tout
pas moins pour s’assurer des acteurs. On le voit dans les soins qu’il prit du jeune Baron, enfant de douze ans, amené à Pari
e. Ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits coméd
pris du jeune acteur que l’était le public, surtout la Duparc, qui le prit tout d’un coup en amitié, et qui bien sérieusemen
r toutes les qualités nécessaires pour profiter du soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendr
soin qu’il voulait prendre de lui ; il n’avait garde d’ailleurs, à le prendre du côté du bon esprit, de manquer une occasion si
à son service, en lui donnant une pension de sept mille livres. Elle prit alors le titre de troupe du roi, qu’elle a toujou
et Mondorge celui de comédien, se trouvant dans une triste situation, prit la résolution d’aller à Auteuil, où Molière avait
auprès de Molière, que l’urgente nécessité où il était lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en éta
elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande. Je prends cette négligence pour du mépris ; je voudrais des
uper, et tous les courtisans la mettaient en morceaux. « Molière nous prend assurément pour des grues, de croire nous diverti
e pauvre homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber ; cet homme-là donne dan
1670, que l’on représenta le Bourgeois gentilhomme à Paris, le nombre prit le parti de cette pièce. Chaque bourgeois y croya
nt dans la cérémonie burlesque de son Malade imaginaire, il se sentit pris d’une légère convulsion qu’il contint jusqu’à la
, où il logeait. Quand il fut dans sa chambre, Baron voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Molière avait toujours provi
corps, dit-il, je l’éprouve volontiers ; mais les remèdes qu’il faut prendre me font peur ; il ne faut rien pour me faire perd
ur me faire perdre ce qui me reste de vie. » Un instant après, il lui prit une toux extrêmement forte, et après avoir craché
Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine et prendre du bon temps. Votre sexe n’est là que pour la dép
es Dont par toute la ville on vante les fredaines, Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, C’est-à-dire d’ouïr aucun j
ures, De voir qu’avec le vice on garde des mesures ; Et parfois il me prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’
voir paraître, En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont ; J’acco
és ensemble, Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, Vous avez pris chez lui ce qui charme vos yeux ; Et ce qui me su
nt dans le cœur du Misanthrope. « Nous désirions de voir Alceste aux prises avec Célimène ; nous étions impatients d’assister
elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande. Je prends cette négligence pour du mépris ; je voudrais des
ureux que je n’eusse voulu. Vous pouvez bien penser quel parti je sus prendre  ; Je fis ce que je pus pour vous pouvoir défendre
r d’accord Que l’air dont vous vivez vous faisait un peu tort ; Qu’il prenait dans le monde une méchante face ; Qu’il n’est con
re pour soi. Madame, je vous crois l’âme trop raisonnable Pour ne pas prendre bien cet avis profitable, Et pour l’attribuer qu’
up de grâces à vous rendre. Un tel avis m’oblige ; et, loin de le mal prendre , J’en prétends reconnaître à l’instant la faveur
ais elle a de l’amour pour les réalités. » Pour moi, contre chacun je pris votre défense, Et leur assurai fort que c’était m
combattirent le mien, Et leur conclusion fut que vous feriez bien De prendre moins de soin des actions des autres, Et de vous
mis le soin. Madame, je vous crois aussi trop raisonnable Pour ne pas prendre bien cet avis profitable, Et pour l’attribuer qu’
ous qu’avec le même zèle Nous ne continuions cet office fidèle, Et ne prenions grand soin de nous dire, entre nous, Ce que nous
Il en est une aussi propre à la pruderie. On peut, par politique, en prendre le parti, Quand de nos jeunes ans l’éclat est amo
vous déchaîner sur moi. Faut-il de vos chagrins sans cesse à moi vous prendre  ? Et puis-je mais des soins qu’on ne va pas vous
retien, Il pousserait trop loin votre esprit et le mien ; Et j’aurais pris déjà le congé qu’il faut prendre, Si mon carrosse
n votre esprit et le mien ; Et j’aurais pris déjà le congé qu’il faut prendre , Si mon carrosse encor ne m’obligeait d’attendre.
ui simule la sainteté, et finit par s’introduire dans la famille et y prendre un empire absolu. Les premières scènes se bornent
en enfin ; Et je vais à madame annoncer, par avance, La part que vous prenez à sa convalescence. SCÈNE VI ORGON, CLÉANTE. CLÉA
on frère, vous seriez charmé de le connaître ; Et vos ravissements ne prendraient point de fin. C’est un homme… qui… ha ! un homme…
 ! ORGON. Ah ! si vous aviez vu comme j’en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l’amitié que je montre. Chaque jour à l’
ble y prospérer. Je vois qu’il reprend tout, et qu’à ma femme même Il prend , pour mon honneur, un intérêt extrême ; Il m’aver
le scandaliser, Jusque-là qu’il se vint l’autre jour accuser D’avoir pris une puce en faisant sa prière, Et de l’avoir tuée
ez-vous ? Vous dire…Ah ! mon Dieu, je vous prie, Avant que de parler, prenez -moi ce mouchoir… DORINE. Comment ? TARTUFFE. Com
amour inspire ! ELMIRE. Je suis fort obligée à ce souhait pieux. Mais prenons une chaise, afin d’être un peu mieux. TARTUFFE, a
entraîne, Et d’un pur mouvement… ELMIRE. Et d’un pur mouvement…Je le prends bien ainsi, Et crois que mon salut vous donne ce
:40 Et, lorsqu’on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Je sais qu’un tel discours de
e ; Et, si vous condamnez l’aveu que je vous fais, Vous devez vous on prendre ù vos charmants attraits. Dès que j’en vis brille
scret Avec qui, pour toujours, on est sûr du secret. Le soin que nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la pers
l’on n’est pas aveugle, et qu’un homme est de chair. ELMIRE. D’autres prendraient cela d’autre façon peut-être ; Mais ma discrétion
hante: elle en est si persuadée elle-même, que l’on voit bien qu’elle prend autant de divers tons qu’elle a de rôles différen
que vous n’auriez pas si c’était une maîtresse ; et la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière, et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
mprendre combien on est peu maître de soi-même, quand elle a une fois pris sur nous un certain ascendant que le tempérament
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements: aussi le mariage ne ralen
qui, par cette raison, n’en conservait plus depuis son infidélité. Je pris , dès lors, la résolution de vivre avec elle comme
sse contre ses plus chers intérêts. Préoccupé des précautions qu’il a prises , il croit, sans examen, qu’Agnès est aussi stupid
comme grand poëte dans la satire qu’il lui a adressée. 25. Molière a pris la peine de répondre lui-même, dans la Critique d
tuffe n’est plus douteuse. Lorsque la crainte et l’espérance sont aux prises , la passion l’emporte toujours ; c’est la marche
Nous verrons plus tard qu’elle n’a oublié aucun des avantages qu’elle prend ici. 40. On a cru que ce vers était une parodie
me che io sia abbate, in sono uomo come gli altri. » (B.) — Molière a pris tout ce passage dans la huitième nouvelle de la t
3 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Avellaneda »
. La plupart des traducteurs sont les Pygmalions des statues dont ils prennent l’empreinte. Ce sera une question longtemps encor
nous, le Don Quichotte de Cervantes est une œuvre de vieillard, qui a pris en dérision les préoccupations de sa jeunesse et
du siècle monter autour de lui comme une glaise froide qui commence à prendre sa poitrine et qui va bientôt l’étouffer. Mais, t
là précisément ce qui manque à l’œuvre de son continuateur. Il a tout pris , le malheureux ! Il a pris comme on prend au coin
e à l’œuvre de son continuateur. Il a tout pris, le malheureux ! Il a pris comme on prend au coin d’un bois ou dans une sier
son continuateur. Il a tout pris, le malheureux ! Il a pris comme on prend au coin d’un bois ou dans une sierra, quand on es
d’un bois ou dans une sierra, quand on est armé d’une escopette. Il a pris le cadre ; il a pris les aventures ; il a pris le
sierra, quand on est armé d’une escopette. Il a pris le cadre ; il a pris les aventures ; il a pris les personnages : Sanch
d’une escopette. Il a pris le cadre ; il a pris les aventures ; il a pris les personnages : Sancho, le barbier, le curé, Du
rsonnages : Sancho, le barbier, le curé, Dulcinée du Toboso. Il les a pris tous ; mais il n’a pas pris Don Quichotte, tant i
er, le curé, Dulcinée du Toboso. Il les a pris tous ; mais il n’a pas pris Don Quichotte, tant il l’a contrefait, gâté, mal
lui rêve toutes les perfections. Il invente à Cervantes un rival. Il prend à ce vieux aigle la moitié de son aire. Thaumatur
4 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »
it net. Or, dans l’état où est l’agriculture, le décimateur et le roi prennent la moitié de ce produit net si la terre est grand
rennent la moitié de ce produit net si la terre est grande, et ils le prennent tout entier si la terre est petite657. Telle gros
l’Église, et 114 au propriétaire. Dans une autre, en Poitou, le fisc prend 348 livres, et le propriétaire n’en reçoit que 23
réparation et d’entretien ; à quoi il faut ajouter la capitation, qui prend environ un dixième du revenu, la dîme qui en pren
la capitation, qui prend environ un dixième du revenu, la dîme qui en prend un septième, les rentes seigneuriales, qui en pre
u, la dîme qui en prend un septième, les rentes seigneuriales, qui en prennent un autre septième, l’impôt en remplacement de la
oyaux, le don gratuit, les charges locales et les frais de perception prennent encore 1 sou 1 denier : total, 11 sous et 7 denie
ctions, on trouvera que, sur 100 francs de revenu net, l’impôt direct prenait au taillable664 53 francs, plus de la moitié. C’e
ons, le propriétaire, même privilégié, qui les emploie, est obligé de prendre à son compte une partie de leur cote ; sinon, n’a
e un « homme bleu », un garnisaire, dont ils payent la journée et qui prend domicile dans leur logis. Mercier cite un ouvrier
les hommes valides s’expatrient l’hiver pour chercher du travail, on prend les femmes672 : dans l’élection de Saint-Flour, i
agissent en conséquence. « Quelques défenses qu’on leur fasse de rien prendre , de se faire nourrir par les habitants ou d’aller
tants ou d’aller dans les cabarets avec les collecteurs », le pli est pris , « l’abus continuera toujours680 ». Mais, si pesa
es a décuplé. Dans l’Ile-de-France701, sur 240 livres de revenu, elle prend au taillable 21 livres 8 sous, au noble 3 livres,
es assemblées provinciales, ce que dans chaque province la capitation prend à chacun de deux groupes : dans le Lyonnais, aux
une surcharge d’un quart ajoutée au principal de la taille, et, pour prendre un exemple, en Champagne, sur 100 livres de reven
pour prendre un exemple, en Champagne, sur 100 livres de revenu, elle prend au taillable 6 livres 5 sous. « Ainsi, dit l’asse
mmissions ou par le crédit qu’ils ont auprès des élus, de sorte qu’on prendrait pour de vrais mendiants les collecteurs de Nevers
s villages dont les collecteurs ne soient plus solvables, puisqu’on y prend des métayers ». À Angers, indépendamment des jeto
VIII. Plaintes des cahiers. « Je suis misérable, parce qu’on me prend trop. On me prend trop, parce qu’on ne prend pas
des cahiers. « Je suis misérable, parce qu’on me prend trop. On me prend trop, parce qu’on ne prend pas assez aux privilég
isérable, parce qu’on me prend trop. On me prend trop, parce qu’on ne prend pas assez aux privilégiés. Non seulement les priv
aux. « Fasse le ciel, dit un village de Normandie726, que le monarque prenne entre ses mains la défense du misérable citoyen l
finirait, mais tous les ans cela devenait plus fort. Nous ne nous en prenions pas à vous, tant nous vous aimions, mais à ceux q
s pauvres chaumières que nous habitons, la pauvre nourriture que nous prenons , vous en seriez touché ; cela vous dirait mieux q
terrage, etc. Le propriétaire a la quatrième partie, le décimateur en prend la douzième, l’impôt la dixième, sans compter les
vre dans la hutte où il est né ; sinon, lorsqu’il mourra, le seigneur prendra son pécule. Plus de prélats absents, ni d’abbés c
ahier de la paroisse d’Epreville : sur 100 francs de rente, le Trésor prend 25 livres pour la taille, 16 pour les accessoires
Cahier du Bugey. « Le sel revient à l’habitant des campagnes, qui le prend chez les revendeurs au détail, depuis 15 jusqu’à
5 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
était jeune. « Que retira-t-elle de sa main ? Une bague d’or rouge. —  Prends , dit-elle, brave pêcheur, cette bague d’or rouge.
rends, dit-elle, brave pêcheur, cette bague d’or rouge. — Alors, elle prit son amant dans ses bras et le baisa à la bouche.
nt sous cette ente : — C’est ici qu’il faut mourir ! (8) Le Rossignol prend sa volée, (7) Au château d’Amour s’en va. (8) J’a
a, il vena : J’ai descendu dans mon jardin Cueillire la lavande… Je prends mon échalette (échelle). Mon panier sous mon bras
M’en vais de branche en branche, Les plus belles, je cueillas… Il la prit par sa main blanche, Dans son jardin la menit….
trois capitaines Ont voulu faire l’amour. Le plus jeune des trois La prit par sa main blanche : — Soupez, soupez la belle,
ssignolet. On veut me marier Avec une autre fille. La fille que vous prenez , Est-elle bien jolie ? Ô beau rossignolet. La fil
s prenez, Est-elle bien jolie ? Ô beau rossignolet. La fille que vous prenez Est-elle bien jolie ? Pas si jolie que vous Mais
ignolet, Oh ! si vous y venez Venez-y bien parée. Quel habit veux-je prendre Est-ce ma robe verte ? Ô beau rossignolet, Quel h
prendre Est-ce ma robe verte ? Ô beau rossignolet, Quel habit veux-je prendre Est-ce ma robe verte ? Oh ! la couleur violette
rossignolet, Non pas la mariée, Car je la devrais être. Le marié la prend Pour faire un tour de danse, Ô beau rossignolet,
la prend Pour faire un tour de danse, Ô beau rossignolet, Le marié la prend Pour faire un tour de danse. Au premier tour de
t, Au troisième tour de danse La belle est tombée morte. Le marié la prend , Dessus son lit la porte, Ô beau rossignolet, Le
ié la prend, Dessus son lit la porte, Ô beau rossignolet, Le marié la prend , Dessus son lit la porte. Apportez de l’eau de r
6 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
vois et il se voit lui-même en vraie grandeur. Mais Paul s’éloigne et prend , aux yeux de Pierre et aux miens, la dimension d’
igne et uniforme par rapport au système Terre, avec une vitesse v. Je prends , pour fixer les idées v = 259 807 km/sec, de sort
ais de lui un physicien comme Pierre, par là même je suppose qu’il se prend lui-même comme système de référence, par là même
et conscient. Mais, à ce moment précis, Paul serait le physicien ; il prendrait son système pour système de référence et l’immobi
roduisent pas, symétriquement, dans le système censé immobile qu’on a pris pour système de référence. S’il s’agit d’un train
ui l’est d’ailleurs effectivement, un temps réel. Maintenant, si nous prenons S′ comme système de référence, c’est en S′ que va
ciale que présente, dans ce cas, la théorie de la Relativité. Nous la prendrons dans un livre récent qui fait déjà autorité, dans
maginer dans l’Espace-Temps une infinité de lignes d’Univers réelles… Prenons l’une quelconque de ces lignes d’Univers ; il suf
, a nécessairement subi une accélération entre les événements A et B. Prenons deux époques t et t + dt du temps du système S, c
chable : le physicien met sur la même ligne les mesures effectivement prises dans un système et celles qui, de ce système, app
ystème et celles qui, de ce système, apparaissent comme effectivement prises dans un autre. C’est avec ces deux espèces de mes
S″ au système S. Dans ce système S on a supposé un observateur qui le prend pour système de référence. Mais, encore une fois,
end pour système de référence. Mais, encore une fois, si le physicien prenait réellement ce système pour système de référence,
stème S en mouvement, il se borne à se représenter un observateur qui prendrait S pour système de référence. Bref, nous avons en
avons en S ce que nous appelions un observateur fantasmatique, censé prendre pour système de référence ce système S que le phy
ns l’un et l’autre cas il y a réciprocité parfaite, — pourvu que l’on prenne comme tous deux référants, en s’y transportant to
transportant tour à tour, les systèmes que l’on compare, ou qu’on les prenne tous deux comme référés en les abandonnant tour à
st clair que cette dissymétrie ne concerne pas les mesures réellement prises en S ni les mesures réellement prises en S′, mais
erne pas les mesures réellement prises en S ni les mesures réellement prises en S′, mais celles qui, du point de vue de S″, so
cessivement, immobiles. C’est d’ailleurs le parti que nous aurions pu prendre tout de suite, sans passer par un si long détour,
. Tous les systèmes viennent alors se placer sur la même ligne ; tous prennent la même valeur ; celui où l’on a équation n’est
illeurs restée pendant le voyage pour un observateur réel. Elle n’eût pris alors aucun retard. Et c’est justement pourquoi e
un Temps fictif, qui ne pourrait être vécu par rien ni par personne. Prenons un cas simple, choisi par Einstein lui-même 67, c
point O. Mais l’horloge qui, partant du point O, commence aussitôt à prendre du retard est une horloge devenue, dès ce moment,
ue, rentrera en O telle quelle, marchant comme elle marchait, n’ayant pris aucun retard. La théorie de la Relativité exige s
l considère, quel qu’en soit le mouvement, pourvu que ce système soit pris en lui-même et non pas dans la représentation per
tion, qui nous avait occupés jusqu’à présent, du retard que l’horloge prendrait du seul fait de quitter son siège et d’y revenir.
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
lui plaire, le tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins qu’il a pris pour lui plaire lui-même ; Agnès lui répond : V
faisait-il point aussi quelques caresses ? Agnès. — Oh tant ! il me prenait et les mains et les bras, Et de me les baiser il
as, Et de me les baiser il n’était jamais las. — Ne vous a-t-il point pris , Agnès, quel qu’autre chose ? — Il m’a… — Quoi ?
a-t-il point pris, Agnès, quel qu’autre chose ? — Il m’a… — Quoi ? —  Pris … — Eh ! — Le… — Plaît-il ? — Je n’ose. Et vous vo
it. — Mon Dieu, non. — Jurez donc votre foi. — Ma foi, soit. — Il m’a pris … vous serez en colère ! — Qu’est-ce qu’il vous a
soit. — Il m’a pris… vous serez en colère ! — Qu’est-ce qu’il vous a pris  ? — Il… — Je souffre en damné. — Il m’a pris le r
— Qu’est-ce qu’il vous a pris ? — Il… — Je souffre en damné. — Il m’a pris le ruban que vous m’avez donné. On conçoit diffi
de la pièce, rien de si ridicule que cette délicatesse d’honneur qui prend tout en mauvaise part, donne un sens criminel aux
e et non pas elle, puisqu’elle parle seulement d’un ruban qu’on lui a pris . » Il y a peu de bonne foi dans cette réponse. D’
ements de la cour, était absous d’avance de toutes les libertés qu’il prenait avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Crit
8 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
aya, ou de la Chine ; mais enfin il passe pour le Père de l’histoire, prenons -le pour tel un moment, et faisons semblant de le
encore revenus des champs. Les deux jeunes gens, surpris par l’heure, prennent la place des animaux, et, se mettant eux-mêmes so
jours aller à la place publique, et en revenir ? Quelle opinion vont prendre de moi mes concitoyens ? Quelle idée s’en fera ma
meurtrier. Dans son désespoir, il invoquait Jupiter Expiateur, et le prenait à témoin du crime de l’étranger qu’il avait admis
ré l’excès de ses malheurs domestiques, touché des cris d’Adraste, en prit pitié, et lui dit : « Ô malheureux hôte, tu satis
à d’autres, d’attirer par la suite de grands malheurs sur ta tête. Va prendre l’enfant de Mandane, porte-le chez toi ; et, aprè
nt ainsi, c’est à moi d’obéir. » « Après cette réponse, Harpagus alla prendre l’enfant condamné à périr, qu’on lui remit paré d
fut arrivé, Harpagus lui parla en ces termes : « Astyage t’ordonne de prendre cet enfant et de l’exposer dans le lieu le plus d
au surplus, de m’assurer si tu as obéi. » « Le pâtre, ayant entendu, prit l’enfant et retourna avec lui dans sa rustique de
de vêtements précieux. Lorsque Harpagus m’aperçut, il me commanda de prendre cet enfant, de l’emporter avec moi et de l’expose
La femme, considérant sa taille, touchée des grâces de sa figure, se prit à pleurer et, embrassant les genoux de son mari,
vais t’indiquer. Je viens aussi d’accoucher, et mon enfant est mort ; prends -le, va l’exposer, et à sa place nous élèverons le
u palais, le roi, resté seul avec le pâtre, lui demanda « où il avait pris cet enfant ? qui le lui avait donné ? » Le pâtre
le sang de votre fille et le vôtre même. Voici donc le parti que j’ai pris  : j’ai fait venir ce pâtre, je lui ai donné l’enf
s de mes eunuques ; ils m’ont rapporté le corps, que j’ai vu, et j’ai pris soin moi-même de lui faire donner la sépulture. C
omme, couverte d’un voile, et lui dit qu’il pouvait lever ce voile et prendre ce qu’il voudrait de ce qu’il trouverait dessous.
t, et, après y avoir mûrement réfléchi, dites quelles mesures il faut prendre pour garantir dans l’avenir la stabilité de ma ma
s du côté des Perses, bientôt la majeure partie de l’armée faiblit et prit la fuite. « Les Mèdes furent ainsi honteusement d
songes, qui lui avaient conseillé de renvoyer Cyrus. Il fait ensuite prendre les armes à tous les habitants d’Ecbatane, jeunes
ans le trésor, fut frappé d’étonnement en voyant le corps d’un voleur pris au piége, mais n’ayant pas de tête, et de trouver
e qu’elle exigeait de lui, se détermina à tenter de la satisfaire. Il prit un certain nombre d’ânes, sur chacun desquels il
i obéit ; mais le voleur, se doutant par quel motif Rhampsinite avait pris cet étrange parti, voulut l’emporter sur le roi e
s hardi et de plus criminel était d’avoir coupé la tête de son frère, pris à un piége tendu dans le trésor du roi ; et que c
la plus nombreuse de l’Europe. « J’ai déjà parlé des Gètes, qui ont pris le surnom d’immortels. Les Trauses ont, dans le p
et remit les lettres de Darius à Mégabaze, qui, après les avoir lues, prit des guides en Thrace et marcha contre les Péonien
taient rassemblés et qu’ils défendaient l’entrée du pays vers la mer, prirent , avec le secours de leurs guides, et à l’insu des
mme, et il peut en épouser plusieurs, à fournir trois de ces pilotis, pris dans une montagne nommé l’Orbélus. Voici actuelle
rent ; mais, à peine y étaient-elles, que les Perses, pour la plupart pris de vin, portèrent leurs mains sur le sein de ces
ent leurs mains sur le sein de ces femmes, et essayèrent même de leur prendre des baisers. « Amyntas, témoin de ces insultes, q
sse avec laquelle il ne vous convient pas de vous commettre, et allez prendre quelque repos ; donnez ordre seulement qu’on n’ép
re eut cessé de parler, chacun des Macédoniens, qu’il était facile de prendre pour une femme, alla s’asseoir à côté d’un des dé
vous y refusez pas, si vous ne voulez contraindre les Lacédémoniens à prendre quelque résolution rigoureuse contre vous-même. N
me : continuez à être pour elle ce que vous avez été jusqu’ici ; mais prenez -en une seconde qui puisse vous donner des enfants
À sa mort, les Lacédémoniens voulurent, comme la loi le prescrivait, prendre pour roi l’aîné de ces enfants ; mais, ne pouvant
auquel il leur convenait de s’arrêter ; et la pythie leur ordonna de prendre les deux enfants pour rois, mais cependant de ren
ci sont demeurés chez eux, il n’est alors aucune autre nation qui ose prendre les armes contre vous, dès que vous vous serez me
Démarate, lui demanda : « comment une si petite poignée d’hommes s’y prendraient pour combattre contre toute son armée ? — Ô roi,
erses, à qui le roi a donné le nom d’Immortels, commandé par Hydarne, prit leur place, comme la troupe la plus propre à term
orants. De temps en temps, ils tournaient le dos comme s’ils allaient prendre tous la fuite, et les barbares, voyant ce mouveme
es, qu’il leur était impossible de s’emparer d’aucun point du défilé, prirent le parti de se retirer. « On rapporte que le roi,
ntrèrent dans leur camp. « Tandis que Xerxès balançait sur le parti à prendre , un Mélien nommé Épialte, fils d’Eurydémus, étant
e de Trachis, et l’on sait de plus que ce fut par ce motif qu’Épialte prit la fuite. Il serait à la vérité possible qu’Onétè
gné ; tout cela était vieux, lui seul était jeune. Il vaudrait autant prendre aujourd’hui Voltaire pour le père de l’histoire m
9 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »
que de cuves. On se dispute, on s’arrache le dieu indécis ; chacun en prend un membre et croit l’avoir tout entier. Les ancie
s de l’air. Je suis enivré de Soma. — Orné par le sacrifice, je viens prendre l’holocauste que je porte aux dieux. Je suis eniv
d’une peau de chèvre noire. Un jour il fit un roi à Athènes, et il le prit parmi les bergers. Bacchus se montre déjà, à cett
s sauvages, ainsi qu’Achille enfant sur les armes. Le vieux Silène le prend et le balance comme une petite amphore, dans ses
e roule sur les feuilles, avec la panthère familière dont ses Ménades prendront plus tard les poses renversées. Tout est danse, m
voilà roi, il se forme une cour, un Thiase ; il monte sur un char et prend son élan. Quatre panthères accouplées le traînent
orces de la nature naturante, toutes les obscénités du rut universel, prennent forme et souffle, figure et costume, pour se grou
rtent péniblement les buveurs : ils trébuchent sur leurs pieds encore pris dans le moule du socle, comme des cruches mal équ
st irrésistible sur elles, il les trouble et il les enchante ; il les prend par sa beauté et par son mystère, par la vapeur d
de leurs antres, comme à l’appel d’une troupe de charmeurs. Un Satyre prend un tigre par la peau froncée de sa nuque, et l’em
, le fond des forêts ; elles égorgent les lionceaux et les chevreuils pris au gîte, et se taillent des robes dans leurs peau
mélodieuse chante encore, ira rouler dans les eaux du fleuve. Bacchus prend quelquefois part aux pompes et aux ébats de ses f
ravisseurs sautent sur la plage, ils saisissent Bacchus qui se laisse prendre , et l’attachent avec des liens d’osier, sur un ba
oyage et qui combat avec lui, se ramifie sur la terre entière ; il la prend sous ce filet ruisselant. Son thyrse, moitié jave
Indiens, le rajah suprême, monté sur un proboscide colossal, Bacchus prend toutes les formes et revêt toutes les apparences 
Rien n’est curieux comme de voir, dans l’épopée de Nonnos, l’Inde aux prises avec le génie hellénique qu’elle absorbe en le co
ecours de l’époux de Sita ? Quoi qu’il en soit, Bacchus, dans l’Inde, prend vite l’air d’un dieu du pays. Alcibiade, réfugié
t parfois de le supplanter, et que les Grecs eux-mêmes acceptaient ou prenaient pour lui. Osiris qui portait, comme Bacchus, les
tes images de la vie. Non content d’avoir détrôné Pluton, Bacchus lui prend sa sombre et douce Perséphone, oubliant qu’il est
t, ceinte des cornes lunaires, à la recherche de l’amant perdu ; elle prenait sur ses genoux le gracieux cadavre, le couvrait d
mé, le couronne de fleurs, et fait de lui toutes ses joies. » — Zeus, pris pour arbitre, décida qu’Adonis appartiendrait qua
ar le goût attique : Cypris vint, à son tour, comme sa sœur de Syrie, prendre entre ses bras le corps de « l’Époux » : mais, au
s’ouvre au milieu de Rome terrifiée. Cinq fois par mois, les initiés, pris avant vingt ans, se réunissaient. On leur apprena
tiques, hallucinés sans doute par des breuvages incendiaires, étaient pris de contorsions furibondes, et se mettaient à prop
ore, parce que le soufre vif y était mêlé à la chaux. Symbole du dieu pris pour le soleil, qui descend dans les ténèbres, po
riard d’un chœur aviné. Cependant un des conviés, Vettius Valens, est pris de cette folie sardonique, signe des mauvais prés
nne d’apparat, s’implantent dans son front ; son beau visage obscurci prend les traits du bouc de ses sacrifices. Un sinistre
ux et recourbés en griffes d’oiseau de proie. — Quelquefois aussi, il prend l’aspect d’un tronc d’arbre sans pied, surmonté d
forme de son effigie pastorale. Mais, quelle que soit la figure qu’il prenne , les historiographes du Sabbat constatent tous sa
10 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17
les lettres, faisant de mauvais vers et goûtant les bons ; Boileau le prit sur l’étiquette et le caressa même par son faible
et ses travers. Dans les notes qu’il ajoute à Dangeau, Saint-Simon ne prend pas toujours sa revanche, et il y a des cas où il
oubliées. » Et un autre jour, après avoir marqué le désir d’en faire prendre des extraits sur ce qui la concerne : Remerciez
imon aurait quelquefois l’éblouissement et le vertige, ou bien il lui prendrait des accès de témérité qui-lui feraient faire bien
t mieux, il y avait de l’exactitude du physicien, du statisticien qui prend note chaque jour de certaines variations du temps
ctitude, de cérémonial et de purisme. Il est très vrai que ces notes, prises sur quantité de faits et de points de régularité
hoses, des minuties telles que celles qu’il enregistre : Monseigneur prit médecine et me donna deux petits tableaux de sa p
 la Dauphine se fit saigner et garda le lit tout le jour. Monseigneur prit médecine, etc. — Monseigneur le duc de Bourgogne
e. Laissons donc Dangeau dresser son procès-verbal comme il l’entend, prenons ses carnets comme ils sont : à nous de faire le c
dinaire, s’en alla le soir toute seule à Rambouillet ; elle n’a voulu prendre congé du roi ni de personne. » On aura d’autres n
la tirer dans son parc ; Monseigneur courut le loup ; Mme la Dauphine prit médecine. Monseigneur alla le soir à sa comédie. 
inent de la sorte. Nous savons à point nommé le jour où Monseigneur a pris le plus grand loup qu’il ait pris de sa vie (jeud
oint nommé le jour où Monseigneur a pris le plus grand loup qu’il ait pris de sa vie (jeudi 24 octobre 1686, à Fontainebleau
e dans le parterre de l’Amour la curée du loup que les chiens avaient pris  : « Il la voyait de son lit. » Il est homme à cou
tent si fort ses officiers sur les dents, qu’il est obligé un jour de prendre la résolution de ne plus courre que deux fois la
e, une fois le loup et une fois le cerf. Vers le temps où Monseigneur prend cette résolution, on remarque chez Dangeau une ph
11 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
ce qui intéresse son honneur. Je désire que mes maîtres, après avoir pris congé, se rendent à la cour d’Etzel. « Nous cheva
Jamais je n’agis par crainte. Accomplissez, ô héros, ce que vous avez pris la résolution de faire. Je vous accompagnerai vol
elles le virent ! Elles étaient fières de lui avoir échappé. Le héros prit leurs vêtements et ne leur fit nul autre mal. L’u
ue devait être le voyage dans le pays d’Etzel. L’autre femme des eaux prit la parole, elle s’appelait Siglint: « Hagene, fil
se mit à appeler à haute voix jusqu’au-delà du fleuve: « Viens ici me prendre , dit le brave guerrier, et je te donnerai pour sa
ssance de sa voix ; car le héros était excessivement fort: « Viens me prendre , moi, Amelrîch. Je suis un des hommes d’Else qui
Le roi Gunther, voyant couler le long du bateau le sang encore chaud, prit la parole: « Dites-moi, sire Hagene, qu’est-il ad
agi de la sorte, vous en seriez affligé. Pour quelle faute avez-vous pris ce prêtre en haine ? » Le prêtre nageait bien ; i
ints boucliers neufs et des hauberts éblouissants. Que celui qui veut prendre mon or, pense à mes afflictions, et je lui serai
ecevoir les Nibelungen avec une âme fausse. Elle baisa Gîselher et le prit par la main. Voyant cela, Hagene de Troneje attac
semblables salutations, dit Hagene, de rapides guerriers peuvent bien prendre souci: on salue différemment le Roi et ses hommes
sur ses ennemis des regards furieux. En ce moment, deux guerriers se prirent par la main. L’un était le seigneur Dietrîch et l
ôte à côte, ces deux hommes vaillants. Ce que voyant, le roi Etzel se prit à interroger: « Je voudrais bien savoir, dit le R
fligée à leur vue. Cela la faisait penser à ses souffrances ; elle se prit à pleurer. Les hommes d’Etzel s’étonnaient de ce
it l’âme ulcérée: « Je sais bien que c’est pour m’attaquer qu’ils ont pris en main leurs armes brillantes ; mais je puis enc
nous ait invités si gracieusement. » Ceux qui n’avaient point d’épée prirent les bancs et soulevèrent de dessous les pieds mai
le fils d’Aldriân. Maintenant reculez, guerriers Hiunen ! Laissez-moi prendre de l’air ; que le vent me rafraîchisse, car je su
rop de mal ici au pays des Hiunen. » Quand il entendit cela, Dietrîch prit à son bras la noble reine, dont l’angoisse était
aints superbes guerriers l’accompagnèrent. Le noble margrave Ruedigêr prit la parole: « Si quelqu’un de plus parmi ceux qui
ite à Hagene de Troneje, durant le combat: c’est pourquoi la Reine se prit à le remercier hautement. « Que Dieu te récompens
l’armure de Hagene rougie de son sang. » Kriemhilt reconnaissante lui prit elle-même le bouclier de son bras. « Remerciez-le
is qui avait pénétré dans sa tête. La mort approchait. Ses parents se prirent à verser des larmes ; leur affliction était profo
temps pourrions-nous résister dans cette mêlée ? » Le jeune Gîselher prit la parole: « Ô ma très-charmante sœur, je m’atten
nous vous le ferons bien sentir, je vous le dis en vérité. » La Reine prit la parole: « Vous, guerriers adroits, approchez-v
fait tomber sur nous sa colère d’une façon effroyable ! » L’un d’eux prit la parole: « Nous devons succomber ; à quoi nous
de Worms, frère de Kriemhilt. Le seigneur Dietrîch, chef de Vérone, prit lui-même son armure, et le vieux Hildebrant l’aid
osa à terre son bon bouclier. Plein de douleur et de soucis, Dietrîch prit la parole: « Pourquoi avez-vous agi ainsi, Gunthe
vous, on ne voit personne que le seul Hildebrant. » Maître Hildebrant prit la parole: « Dieu sait, seigneur Hagene, que cett
si il parvint à dompter l’homme hardi. À cette vue, le roi Gunther se prit à gémir. Dietrîch lia Hagene, le conduisit à Krie
détresse. Je serai toujours prête à t’obliger. » Le seigneur Dietrîch prit la parole: « Il faut le laisser vivre, noble rein
, où nul ne put voir le prisonnier enfermé. Gunther, le noble roi, se prit à crier: « Où donc est allé le héros de Vérone ?
aient tué tous ceux qu’ils auraient rencontrés. Dietrîch de Vérone le prit par la main et le mena garrotté devant Kriemhilt.
z à Hagene et à moi que de très-funestes saluts. » Le héros de Vérone prit la parole: « Femme du très-noble roi, jamais pris
avec haine au guerrier: « Si vous voulez me rendre ce que vous m’avez pris , vous pourrez encore retourner au pays burgonde. 
le plus grande déloyauté fut jamais ! Il craignait qu’après lui avoir pris la vie, elle ne laissât retourner son frère en so
la noble femme gisait là presque coupée en deux. Dietrîch et Etzel se prirent à verser des larmes. Ils pleuraient amèrement leu
s et nobles varlets pleurer la mort de ceux qu’ils avaient aimés. Ici prend fin ce récit. C’est là la détresse des Niebelunge
12 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
est le déplacement réciproque de la Terre et du Soleil, nous pouvons prendre pour système de référence le Soleil ou la Terre o
grale de l’univers, il n’utiliserait les mesures d’espace et de temps prises par son confrère du système S′ qu’après leur avoi
rs, il tiendrait pour exactes et définitives les mesures qu’il aurait prises lui-même à l’intérieur de son système, mais il co
rigerait selon les formules de Lorentz toutes celles qui auraient été prises par le physicien attaché au système S. Ainsi sera
fférence est d’ailleurs la condition même de cette identité. Quand on prend diverses photographies d’un objet en tournant aut
la Relativité. Nous devons nous demander dans quel sens les mots sont pris . Considérons d’abord la pluralité des Temps, et r
n second physicien placé en S′. Il se juge immobile, ayant coutume de prendre son propre système pour système de référence. Le
t, vivant sa propre durée et la mesurant, par là même il verrait Paul prendre son propre système pour système de référence, et
ue c’est le système de Pierre, et non pas le système de Paul, qui est pris pour système de référence ? Je suis peintre, et j
présentée dans la conscience de Pierre. Mais Paul vivant et conscient prend évidemment pour système de référence son boulet :
forme 25. Mais cette manière de procéder est propre au philosophe qui prend la thèse d’Einstein dans son intégralité et qui s
urent d’une équivalence entre toutes les représentations de l’univers prises de tous les points de vue qu’il a le droit absolu
des mortels. En tant que physicien, il est intérieur au système où il prend ses mesures et auquel il rapporte toutes choses.
 32. Le personnage qui règle des horloges les unes sur les autres les prend nécessairement à l’intérieur de son système : ce
dérons deux systèmes S et S′ en mouvement par rapport l’un à l’autre. Prenons d’abord S comme système de référence. Par là même
système, il est clair que la même chose va se passer. Cet observateur prend S′ pour système de référence. Il le rend donc imm
rien d’artificiel ni de conventionnel dans la simultanéité, qu’on la prenne dans l’un ou dans l’autre des deux systèmes. Mais
qui ? Nécessairement par le physicien du système S. Du moment qu’on a pris S pour système de référence, c’est de là, et de l
successions et de simultanéités uniquement définies par l’aspect que prennent les deux trajets P et Q : l’observateur en S′ ne
verra donc la première plus tôt que la seconde. Les observateurs qui prennent le chemin de fer comme système de référence arriv
araison utilisé pour la mesure du temps » 34. Ce passage nous fait prendre sur le vif une équivoque qui a été cause de bien
système est plus considérable. Ici encore la théorie de la Relativité prend au premier abord un aspect paradoxal, qui frappe
héoriciens de la Relativité l’ont implicitement admis, puisqu’ils ont pris soin de nous rassurer sur les conséquences d’un t
ultanés au présent de N. Maintenant, S′ se déplace par rapport à S et prend par exemple des vitesses croissantes. Mais pour l
n présent une partie de l’avenir du lieu P′, mais qu’il ne saurait en prendre ni en donner connaissance, et que par conséquent
son présent, quelque chose de l’avenir du lieu P′, il ne peut pas en prendre connaissance, ni l’influencer ou l’utiliser en au
que ou mathématique ; mais grande serait l’illusion du philosophe qui prendrait au mot le physicien. Il n’y a donc pas, en M′ et
le était nul. Et il est nul en effet : c’est du néant dilaté. Mais il prend l’aspect d’un intervalle par un phénomène d’optiq
est référant et non pas référé, immobilise son système. Chacun d’eux prend à l’état de repos la longueur qu’il considère. Le
lus absolument, l’égalité des deux longueurs AB et A′ B′ ? Égalité ne prend un sens absolu, supérieur à toute convention de m
Quelle ne serait pas ma confusion si le concept d’immobilité absolue prenait tout de même un sens, et s’il se révélait quelque
un spectateur extra-terrestre ne me fera de reproche, jamais il ne me prendra en faute, parce que, considérant mes unités de me
s telles que je les avais comptées moi-même. Je serai censé avoir mal pris mes mesures, tout le long des opérations. Mais pe
isant leur représentation de l’univers, modifiant les mesures qu’il a prises sur la Terre, obtenant par là même une physique i
pourtant il le peut dans l’hypothèse de la Relativité : l’affirmation prend ici un sens très net, et devient certaine, quand
tiligne et uniforme dans chacun des deux trajets d’aller et de retour pris isolément. C’est tout ce qui est requis pour la v
emps. En Relativité généralisée, il est incontestable qu’on tend à ne prendre aucun système de référence, à procéder comme pour
13 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Fontenelle, par M. Flourens. (1 vol. in-18. — 1847.) » pp. 314-335
rnes académiciens décédés. Nous avons le plaisir et la facilité de le prendre cette fois pour guide dans ce que nous essayerons
c subtilité et à outrance ; ils parlent de tête ; le cerveau chez eux prend la place du cœur ; ils raffinent et quintessencie
savez que, quand on paye, on est bien aise d’en tirer quittance ou de prendre acte comme on a payé. Je m’acquitte de l’amour qu
de Fontenelle les a plus tard recouverts et fait oublier. — Non pas. Prenez le Fontenelle dans le moment le plus élevé et le
moment le plus élevé et le plus majestueux qu’il vous sera possible, prenez -le faisant l’éloge de Newton, dans ce morceau cap
qu’ils peuvent rapporter en plaisirs ou en peines, et qu’on ne laisse prendre des droits sur soi qu’aux objets dont, tout compt
des lettres de consolation, ou sur une absence, il les entreprendra ; prenez -les toutes faites et entrez dans son magasin, il
ne connaissait aucun sentiment vif. Je me permettrai d’ajouter, pour prendre le ton du sujet, que, s’il n’avait jamais fait ah
vait jamais couru ; et, comme il ne faisait rien par sentiment, il ne prenait point les impressions des autres. Il n’avait jama
l n’aurait pas ajouté ni ôté un clou. » Rien ne lui faisait de ce qui prend et divertit les autres hommes ; belle musique, be
se permettait de juger son maître, il comprit qu’il y avait un rôle à prendre , un milieu à tenir entre les gens du monde et les
udéry ; mais ici le mauvais goût a beau faire, la vérité l’emporte et prend le dessus. Boileau et La Bruyère peuvent rire dés
ez ailleurs vos philosophes. » Pourtant il serait bien fâché qu’on le prît au mot, car c’est précisément dans ce mélange de
sans avoir affaire aux théologiens du temps, qui n’avaient pas encore pris leur parti de bien des choses. Chez Fontenelle, l
ément des écrivains frivoles qui traitent des sujets graves et qui ne prennent point la vérité en elle-même. Il appartient décid
éable a été donné par Fontenelle dans ses Mondes et ailleurs. Si l’on prenait Fontenelle dans ses autres écrits, vers cet âge d
s épurée, plus contenue, plus sérieuse : le grand esprit va désormais prendre le pas sur le bel esprit, ou du moins ne plus per
e, le jet de source. Fontenelle, avec La Motte, était sur le point de prendre le sceptre sous la Régence, et de donner le ton à
14 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
une force militaire de dix mille hommes ; nul, à un moment donné, ne prit Louis XIV plus en flanc, au défaut de la cuirasse
va-t-il en eux ? Madame Royale (ainsi nommait-on la duchesse mère qui prit en main la Régence) tint toute la première, à l’é
é dans une hôtellerie sur le territoire français. Ce traître Mattioli pris au piège (Catinat présent), arrêté, bâillonné, ga
n observateur, est naturellement caché et secret ; quelque soin qu’on prenne de pénétrer ses véritables sentiments, on les con
peu avant son départ avec un autre enfant de qualité du même âge, se prit de querelle avec lui par trop de vanterie ; les c
emporté ; cette physionomie haute, sérieuse et rassise qu’on lui voit prendre dans les fonctions publiques, et qui donne un nou
avoie. » Le jeune prince, une fois majeur, n’eut plus qu’une pensée : prendre le pouvoir, mais aussi cacher ses desseins. A cha
jeta tout d’un coup son déguisement, redevint homme de guerre et alla prendre possession du gouvernement de Casai. C’était là a
soit et sur l’heure même, entre Casai et Pignerol, Turin se trouvait pris entre deux feux, et toute indépendance anéantie.
elle voulait garder le pouvoir, elle se mît au plus tôt en mesure et prit ses sûretés en se donnant toute à la France ; il
oires écrits, détaillés, utiles, et, tout bien posé, tout balancé, il prit le parti de conter toute l’intrigue à sa mère. Pi
: « Eh bien ! s’écriait-il, si l’on veut me perdre auprès du roi, je prendrai la poste, j’irai le trouver ; je m’assure qu’un s
t ne voyant aucun moyen présent et actuel de résister à l’injonction, prend le parti de céder et d’obéir. Mais il ne peut agi
rsqu’ils se voient surpris étant les plus faibles. Ceux que l’on peut prendre les armes à la main, et qui ne sont pas tués, pas
ire, avec toute sa Cour, un voyage d’agrément à Nice. On dirait qu’il prend plaisir à taquiner et à harceler Louis XIV par le
s gages et des garanties contre ce souverain suspect ; il voulait lui prendre ses troupes pour les avoir à son service et faire
bref, posait son ultimatum. Poussé à cette extrémité, Victor-Amédée a pris son parti ; il feint une dernière irrésolution, e
15 (1829) De la poésie de style pp. 324-338
nts de l’empire, force gibier de toute espèce, et de chaque animal on prenait seulement la cervelle, ou quelque autre partie dé
ent d’abord, et nous font mal au bout de quelques instants. » À tout prendre , ce petit livre est donc un présent dont nous dev
tère commun à tous les écrits de Jean Paul. Quelque déguisement qu’il prenne , cette pensée est toujours sa pensée favorite et
plus belles ; mais elles tiendraient trop de place. En voici que nous prenons parmi les plus brèves : La guerre est la mue de
langue. On les cite comme modèle d’un style figuré et plein d’images. Prenons une comparaison célèbre qui s’y trouve :       
le allégorique ; le contraste disparaîtra, et l’effet sera nul. Nous prendrons dans les poésies de M. Hugo un exemple de compara
’est plus clair que cette pensée en images. Voilà le symbole. Nous en prendrons un autre exemple dans René : « Souvent j’ai suiv
style qui ne développe jamais l’idée morale en termes abstraits, mais prend toujours un emblème de cette idée, et pour elle d
engendré. Après cela, mille causes accessoires y ont concouru : on a pris goût au style poétique de la Bible, qui était pou
la Bible, qui était pour Voltaire un sujet d’ineffables risées ; on a pris goût aux littératures étrangères ; on a étudié l’
u’ici inconnus, et c’est là aussi ce qui le fait tomber dans ce qu’on prendrait pour de misérables jeux de mots10. On pourrait dé
rit avec un soin égal et en très beaux vers. Et par cela même qu’il a pris deux objets de comparaison, il montre assez qu’il
rle des accès d’une sainte manie , de l’ardeur qui le possède  ; il prend ses figures à toutes sources : rien n’est suivi ;
ait en quelque sorte l’intérieur, l’âme. Ainsi la statue de Pygmalion prend vie et devient Galatée sans changer de forme. Ce
eds d’acier , les froides ailes , toutes les expressions qui étaient prises au propre reviennent au figuré. Toutes les partie
t notre prose et notre poésie : car il est évident que la prose avait pris les devants sur la poésie ; et peut-être trouvera
termes saisir des rapports et leur substituer des rapports identiques pris dans un autre ordre d’idées, de même que le géomè
16 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. »
supprimer, le gouvernement avec ses nécessités à certaines heures. Il prit donc parmi eux des ministres, des préfets surtout
ésuites ; mais l’enfant ne voulait pas apprendre. Un jour, le père le prit par la main, et le conduisit au chef de son ateli
fut d’abord nommé pasteur à Castres où il se maria. C’est alors qu’il prit le nom de Saint-André sous lequel il resta connu.
t-André sous lequel il resta connu. Les pasteurs protestants français prenaient ainsi,à leur entrée en fonction ; un nom nouveau
son collègue s’étant trouvé mal en chaire après son exorde, Jean-Bon prit sa place immédiatement, et sur le plan même que l
levé d’indignation la ville de Bordeaux dont la garde nationale avait pris les armes et s’était portée sur Montauban. Qui di
t de ces villes du Midi, les haines civiles, religieuses, partout aux prises et exaspérées. Après cela, peut-on s’étonner que
, et qu’il lui soit échappé de dire à Mathieu Dumas, en le sommant de prendre quelques mesures dans un intérêt patriotique : « 
nna bientôt de se trouver au milieu de partis divisés, irrités et aux prises sur des questions personnelles. Les Girondins, av
ie politique et étaient chaque jour en scène, avaient des engagements pris , des liaisons, des antipathies vives, des amis et
ir perdu bien du temps à des querelles jalouses : il avait hâte qu’on prît les grandes et décisives mesures pour la défense
res les plus actifs et les plus employés. Ayant navigué autrefois, il prit pour son département la marine et s’en tira, somm
te. Envoyé bientôt à Brest avec le même Prieur (septembre 1793), il y prend le rôle qu’il ne quittera plus qu’à de rares inst
hommes couvrit tout. Les deux vaisseaux amiraux furent longtemps aux prises . Jean-Bon, si ardent à l’attaque, fut accusé d’av
n’est pas très bon juge à distance de ces sortes de reproches. Ayant pris sur lui d’ordonner le combat, il n’avait pas tard
cette physionomie veut dire sévérité, vigilance, fermeté. Jean-Bon ne prit point de part directe au 9 thermidor, et il en ap
17 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
le de traits empruntés au maître, et si l’on en retirait ce qui a été pris à L’École des femmes, au Misanthrope et au Tartuf
pour un temps à l’école de Molière. Il traduisit ses œuvres, non sans prendre de grandes libertés d’arrogance, et les fit jouer
du dialogue. Croyez-vous qu’ils s’en battront moins bien, pour avoir pris , entre deux nuits passées aux avant-postes, cette
doute, appliqué à des Allemands, qui vont au fond des choses, et les prennent fortement, par leur côté sérieux et mélancolique.
isait le poète, chose légère et qui vole à tout objet ; c’est qu’elle prend gaiement son parti de tout, et se hâte, comme Fig
oi ! si Molière était resté Poquelin, fils du père Poquelin, s’il eût pris la succession de son père, s’il fût devenu un bon
uis Veuillot, il n’y a qu’à ouvrir le volume de M. Lapommeraye, qui a pris la peine de le suivre pied à pied et d’opposer à
te a dû sourire tout bas de l’innocence de son contradicteur, qui l’a pris au sérieux et s’est donné tant de mal en pure per
le tonnerre de l’éloquence sacrée va éclater sur leurs têtes. Ils en prennent leur parti de bonne grâce. Louis XIV lui-même, ce
ndait viser : — Mon père, lui dit-il, en l’interrompant, je veux bien prendre ma part des sermons que l’on me débite ; je n’aim
continuent d’être mauvaises, on pourrait, avec un peu de malice, s’en prendre à lui de l’inutilité de ses efforts. C’est le pré
a été la plus haute expression de ce génie national. Du jour où il a pris possession de lui-même, il a commencé cette crois
femmes savantes, les prétentions des bourgeois jouant à la noblesse ; prenez toutes ses pièces, vous y verrez presque toujours
up qui écrivent proprement, élégamment, spirituellement, éloquemment, prenez tous les adverbes qu’il vous plaira, et qui ne pa
e, tant sa prose et son vers se plient à l’allure de la conversation. Prenez , ajoutait-il, prenez le passage qui au premier ab
on vers se plient à l’allure de la conversation. Prenez, ajoutait-il, prenez le passage qui au premier abord semble le plus en
l’idée s’accroît de cette puissante vibration de l’alexandrin ! J’ai pris là, pour l’analyser, un des moindres passages de
rtificielles, ou aventurières et à la mode, est prompt à s’évanouir ? Prenons des exemples dans le théâtre de notre époque : Du
ui se composait de termes détournés de leur signification première et pris par métaphore dans un sens imprévu ; d’alliances
faire la même remarque sur une foule de pièces plus modernes encore ; prenez les quelques scènes de La Famille Benoiton où ces
onversation ordinaire ; les autres ont passé à l’état d’antiquailles. Prenons des exemples, car il n’y a jamais rien de tel pou
que de repas ? Aujourd’hui, quand Trissotin prononce ces vers, on n’y prend pas trop garde, c’est une métaphore un peu trop e
on voudra, à mesure qu’elle se développait, emplissait certains mots, pris un peu au hasard par elle, d’images ou libertines
l s’est empli peu à peu d’images égrillardes ou même brutales qui ont pris le dessus. Le mot fille, si nous n’y prenons gard
le dessus. Le mot fille, si nous n’y prenons garde, ne tardera pas à prendre une vilaine couleur. Il en sera de lui comme d’un
à débattre, puisque nous n’y pouvons rien. C’est un fait ; il faut le prendre tel qu’il est. Le contester, ce serait vouloir en
seizième siècle, pour peu que vous ayez lu nos vieux auteurs, et vous prenez pour un instant les façons de voir et de sentir d
re ou cinq personnes que je ne blâme pas d’ailleurs, tout le public a pris sa part de ce rire honnête et sain que provoquent
uailleurs que Molière a empruntés à la comédie italienne et qu’elle a pris elle-même au théâtre antique. Sa joyeuse figure,
l est fait pour la scène. Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au feu de la rampe du relief et de la couleur. Te
de théâtre particulier. Leslie n’est point un étourdi au sens où nous prenons le mot aujourd’hui. La pièce italienne, d’où cell
s ; les porteurs de chaise lui réclament le prix de la course ; il le prend de très haut avec eux ; ces manants le menacent d
e à quelque musicien célèbre du temps, Charpentier ou Lulli ; il aura pris quelque pont-neuf en vogue de ce temps-là. La mus
vous avancez ? — Je l’ai vérifié moi-même. Dugazon et Dazincourt ont pris ces libertés avec la prose de Molière, car vous s
il ne parlait plus d’aller au Louvre, au petit coucher, mais d’aller prendre des glaces au Palais-Royal. De même, Dazincourt.
est un fâcheux de naissance. Il l’est, non pas seulement parce qu’il prend grand plaisir à parler de lui, de ses petites aff
. Éraste est toujours ennuyé ; mais il ne l’est pas de la même façon. Prenons un exemple. Il est abordé par deux jolies femmes,
vé doucement sans rien dire… quel relief et quelle couleur tout cela prendrait tout de suite ! Il faut absolument, lorsqu’on dit
les donnent à la diction un ton d’affectation et de pédanterie. Ainsi prenez ce vers : Et comblé de laquais et devant et derr
uais et devant et derrière. Il est clair qu’en le prononçant il faut prendre un instant haleine sur cet hémistiche superbe « e
: Vous savez, ami public, et je ne l’ignore pas non plus, que laquais prend une s à la fin du mot ; je ne peux pas vous faire
t dans ce rôle. M. Boucher, que M. Perrin avait, je ne sais pourquoi, pris en grippe et écarté de la scène, y reprendra la p
eine, ne s’interrompant qu’aux endroits marqués par le poète : …… Je prends en diligence Mon cheval alezan ; tu l’as vu ! Ce
ligence Mon cheval alezan ; tu l’as vu ! Ce « tu l’as vu » permet de prendre haleine un instant ; c’est une note familière qui
; si ce n’est que c’est une vieille pièce et d’un nommé Molière. J’ai pris ma stalle à l’orchestre ; le rideau se lève. Un b
qui grisonne ; et Chrysale a raison quand il s’étonne de voir son ami prendre femme si tard ; et quelle femme ! un tendron de s
n’est pas entrée dans ses calculs. Chose bizarre ! Si Arnolphe avait pris garde à ce détail et qu’il eût été philosophe, sa
et qu’il eût été philosophe, savez-vous ce qu’il aurait fait ? Il eût pris juste le contrepied du parti auquel il s’est arrê
s les civilisations très avancées, qu’une jeune fille de seize ans se prenne de passion pour un homme de cinquante. Je ne parl
mme qui pourrait être son père. Ces raisons, croyez-vous qu’il lésait prises dans l’instinct du sexe, dans l’ingénuité et l’ig
ant de toute éducation, on l’a livrée en proie à la nature, qui va la prendre tout entière et l’emporter sans résistance aucune
i, pour lui, est la plus cruelle de toutes, et, pour s’en parer, il a pris la nature corps à corps ; il a chassé l’amour de
outes les comédies passées, présentes et futures, les précautions que prend un des personnages se retournant contre lui, déco
a fait sortir du fond même de la situation. Voyons comment il s’y est pris dans la pièce dont il s’agit. Toute disproportion
ucoup observé les femmes, et au lieu de les aimer, il les méprise. Il prend donc, pour s’en faire aimer, les moyens les plus
sorte il prétende en être aimé. L’événement lui donne tort ; Agnès se prend tout naturellement d’amour pour Horace ; non pas
amour. Arnolphe s’en aperçoit, et l’idiot qu’il est ! au lieu de s’en prendre à lui-même, au lieu de se dire : « C’est ma faute
On a feint d’admirer beaucoup cette invention de Molière, qui met aux prises un simple homme du peuple, pétri de préjugés, ave
et quatre-vingts fois certaines pièces de Molière, et j’y ai toujours pris le même plaisir. Don Juan m’énerve. La représenta
d’elles croit avoir des droits, ne lui laissent pas le loisir de les prendre à part, de leur parler à l’oreille ; elles s’aper
e consulter que la réalité de la vie ordinaire, qu’elles s’y laissent prendre . Mais c’est que la scène est vraie d’une vérité p
ues, dans L’Avare, faisant le brave, et forçant à reculer Valère, qui prend le bâton à son tour, rabat le caquet du bravache
t ; on déclare que l’adultère est le pire de tous les crimes, et l’on prend la femme de son voisin ; et l’on a pour soi l’ass
ur chemin, sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Molière ne l’a mis aux prises qu’avec les détails un peu mesquins de la vie des
té mes vœux dès le premier abord ; Mon cœur n’aurait eu droit de s’en prendre qu’au sort. Mais d’un aveu trompeur voir ma flamm
r ne pas le voir, quoiqu’il soit trop amoureux pour ne pas se laisser prendre , et rien n’est plus plaisant et plus triste à la
finirait par dire, la main sur son épée : Mais, mon petit Monsieur, prenez -le un peu moins haut. La scène n’en était pas mo
ngue, réservées à la seule poésie :                Mais je m’en vais prendre mon voile, Je n’ai garde sans lui de paraître à s
r qui ne marque l’intention de faire œuvre de poésie. Car jusques ne prend point l’s en prose. Ajoutez que le langage est ca
s n’ont pas besoin d’un autre langage que celui de la prose. Ainsi je prends la dernière scène. Don Pèdre, furieux de sa pupil
plaisant trop au bercement de la mélodie. Il y a là un juste milieu à prendre , on ne peut l’attraper et s’y tenir qu’après de l
 ! Est-il si étranger que Jupiter soit un peu jaloux de celui dont il prend la place et qu’il sent seul aimé. C’est pour son
a grosse, de son air maussade et de sa voix monotone. Il semble avoir pris le rôle en grippe. Il a tort. C’est que, voyez-vo
s n’en seront pas moins de gigantesques et réjouissantes caricatures. Prenez maintenant M. et Mme de Sotenville ; supposez que
un état dans le monde, un rang à soutenir, en mettant son avarice aux prises avec sa condition sociale. Tel qu’il nous est pré
est moins lettré, et se laisse mieux, comme disait Molière lui-même, prendre par les entrailles. Et je ne laisserai pas Weiss
ope, L’Avare et tant d’autres comédies du maître. Je me chargerais de prendre n’importe où, n’importe qui et de mettre Tartuffe
st le pivot du drame. Il fallait donc l’établir si fermement qu’il ne prît à aucun spectateur la tentation de la discuter ou
La Bruyère a hasardée du Tartuffe, en peignant son Onuphre. À quoi se prend -il en effet dans le Tartuffe de Molière ? Un faux
prit, ou encore à la façon dont vous étiez disposé en ce moment-là, a pris à vos yeux une importance extraordinaire et fait
ance reste inébranlée. Sur quoi repose-t-elle ? L’auteur n’a pas même pris la peine de le dire. Sur tout et sur rien. — Sur
lui-même : Non ! cela n’est pas possible ! Jamais je ne me laisserais prendre à des pièges si visibles, si imprudemment tendus 
nstruit, Qui, pour servir son prince, a montré du courage se laisse prendre pour dupe à ces vaines simagrées. Comment Molière
mot trois ou quatre fois, tandis que sa servante lui rit au nez. À ne prendre la scène qu’au point de vue d’une vraisemblance é
c son frère ; et ce frère qui est philosophe, qui sait raisonner, s’y prend avec lui comme on fait dans le monde avec tous le
ssé duper à des affectations niaises d’allures dévotes, il est encore pris cette fois à un piège si grossier que personne ne
d’un sentiment vrai, de s’amuser d’une douleur sincère. La voilà aux prises avec Tartuffe. Elle sait fort bien, quand elle en
vous retirer dans les lieux communs de la conversation générale, et à prendre congé en saluant. Or, Tartuffe continue, et ce n’
l faut donc qu’Elmire ne lui ait pas parlé ainsi. Et, de fait, elle a pris ce manège pour ce qu’il vaut, en femme qui en a v
temps qu’avec l’onction pénétrée d’un dévot, et il faut qu’Elmire le prenne sur un ton de joli badinage, sans émotion, en fem
l’on adopte ! l’une ou l’autre de ces deux interprétations, la scène prend une physionomie toute différente, et elle doit êt
Mon frère vous seriez charmé de le connaître, Et vos ravissements ne prendraient point de fin. C’est un homme qui… ah !… un homme…
oi aussi, je ne donne pas plus de trente-cinq ans à Toinette. J’avais pris soin de le déclarer en propres termes quand j’ava
renne le français, en écoutant ce qui se dira autour d’elle ; qu’elle prenne peu à peu, grâce à la confiance qu’elle inspirera
l’accoutumance nous rend tout familier et commode. Et si le feu avait pris  ? Jamais cette idée n’était venue à personne. Le
eu avait pris ? Jamais cette idée n’était venue à personne. Le feu ne prenait pas, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jama
u ne prenait pas, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jamais tant pris dans les théâtres que depuis qu’on a multiplié le
rement fait, je vous le jure. Mais, à présent, me sera-t-il permis de prendre texte de cet exemple offert par le hasard d’une c
les accessoires qui en avaient, jadis, relevé la saveur. Il aimait à prendre pour exemple, précisément, Le Bourgeois gentilhom
aire d’archéologues ; le grand public n’a plus rien à y voir. Et pour prendre un exemple : Le Bourgeois gentilhomme est, j’en
telle qu’il l’a vue et représentée sur la scène. Mais on peut encore prendre ce rôle d’une autre façon. Dorimène peut fort bie
gue a survécu pourtant : on se lève le matin en se demandant qui l’on prendra dans ses filets ; on est bien aise d’avoir pour a
rait battre des montagnes, et l’on pétillerait de joie à les voir aux prises . Dorimène est invitée par son amant, un franc esc
lière et M. Thierry avaient gain de cause. C’est Corneille qui allait prendre la parole, et le vieux tragique ne devait pas êtr
it de grandes dépenses par pur amour de l’art ; pour M. Thierry qui a pris une initiative hardie et une responsabilité dange
mes lecteurs, dans une lettre qui affecte la longueur d’un mémoire, a pris la peine de noter un par un tous les changements
rois sortent, et les deux jeunes gens, comme il serait de droit, vont prendre le pas devant. Mais, d’un geste souverain, Scapin
it composé une dissertation philosophique sur ce thème ; Soit mis aux prises deux personnages le discutant avec plus ou moins
du rôle, au reste, même alors qu’il se fâche et qu’il s’est résolu à prendre le dessus, on voit, on sent en lui l’homme que sa
e ; c’est qu’il le mettra en pleine lumière ; c’est que ce petit coin prendra , grâce à lui, une importance extraordinaire. Et j
n’est pas artiste. Mais, si c’est un comédien supérieur, il essaye de prendre dans l’idée de Molière ce qui va le mieux à son t
lade imaginaire une simple farce de tréteaux. Il y a tel moment où il prend sa fille à bras-le-corps et exécute avec elle un
Toinette, comme le texte l’exige : — Donnez-moi mon bâton… Et l’ayant pris , au moment de partir, s’arrêtait, croisait la jam
t-Léon tînt ce jeu de scène de Molière lui-même. Peut-être l’avait-il pris simplement dans l’observation de la nature. Au mo
façon assez malpropre, si vous courez assez vite aux cabinets. Chacun prend les grands rôles par où il peut. Vous m’annoncez
oirus une petite chaise d’enfant, qui le pincera, le lutinera, et qui prendra sa thèse de médecine, la trouvant bonne pour l’im
ut : c’est une imagination fantasque qui lui passe par la tête. Sitôt pris , sitôt pendu. — Une idée !… Monsieur mettez-vous
amuse. Elle se la donne à elle-même pour son propre plaisir ; elle en prend sa part ; elle en rit la première, Mme Argan ne s
On pourrait se méfier de Mlle Dinah Félix, comment ne pas se laisser prendre au ton de Mlle Brohan ? Tout le monde se rappelle
rôle d’Angélique. Elle a fort bien dit la scène où la jeune fille se prend de pique avec sa belle-mère ; c’est au dernier ac
e bon. J’avoue qu’au fond elle a de bonnes raisons à alléguer pour le prendre ainsi. C’est la situation qui le veut. Angélique
tel aux douze cents personnes à qui il s’adresse. C’est-à-dire qu’il prend son point de départ non dans la nature, mais dans
 ; voilà M. Baillet qui nous fait Valère après Leroux et Delaunay. Il prend le joueur au sérieux ; il tâche de nous rendre, e
faut que nous montre aujourd’hui l’artiste qui nous joue Valère. Et, prenez bien garde : on ne doit pas le prendre au sérieux
de deux frères jumeaux se ressemblant assez de visage pour qu’on les prît l’un pour l’autre, les quiproquos qu’il en ferait
entin, le valet du chevalier, lui dit qu’il faut changer de costume, Prendre d’un héritier l’habit et la figure, L’air entre t
revenu. On demande à Ménechme ce qu’il a l’intention de faire, s’il prendra charge à la cour ou à l’armée. Et il répond avec
és l’un sur l’autre ; il est certain que dans la vie ordinaire on les prendra l’un pour l’autre, et que cette confusion pourra
ons ici en présence d’une impossibilité de fait ; vous pourrez vous y prendre de toutes les manières, jamais vous ne ferez qu’A
cette dissemblance est plus ou moins grande ; il en a, dès l’avance, pris son parti. L’auteur lui a dit au début de sa pièc
rères Lionnet qui sont si exactement semblables d’extérieur qu’on les prend l’un pour l’autre. Vous pensez bien qu’à moins de
eur qu’on les prend l’un pour l’autre. Vous pensez bien qu’à moins de prendre les frères Lionnet eux-mêmes je ne peux pas, au t
nte. Mais le public a signé ; il a dit : — C’est bien ; je m’engage à prendre pour exactement semblables les deux acteurs charg
n avant ! dit le poète. Et tout aussitôt il met chacun des frères aux prises avec les mêmes situations et il les rend plus piq
le duc de Richelieu doit, dans un moment bien délicat, se tromper et prendre la marquise de Prie pour Mlle de Belle-Isle. S’es
us ; descendez, mon ami, mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu prè
ièce y eût au contraire beaucoup perdu pour le reste du public, qui a pris son parti de cette invraisemblance, car le meille
rôles d’où ils espèrent tirer grand honneur et tous deux se laissent prendre à cette vue fausse, tous deux s’entendent pour né
Palais-Royal, pour jouer le rôle du Ménechme provincial, je l’aurais pris tout de suite, et j’aurais donné le rôle de l’aut
d’ombre, tout cela n’est pas de la fantaisie, et l’excellent Clerh le prend fort au sérieux ; aussi est-on choqué de voir la
ataire, acte II, scène iii.) Ceci d’Andromaque : Nos affaires vont prendre une place nouvelle. (Le Légataire, II, vii.) Des
, si nous voulons à toute force d’une pièce de Regnard au répertoire, prenons Le Joueur : là il y a au moins un effort sincère
Deux ans encore après j’accouchai d’un posthume. Rien que neuf ! À prendre les choses au pied de la lettre, rien de plus abs
et les notaires, et le public ! Tout le monde sait qu’il ne faut rien prendre de tout cela au sérieux. Il n’y a plus dans les r
c l’idée de s’abandonner tout entier au libre génie du poète. Il sera pris comme les autres. Et d’autant mieux que Le Légata
-là. « Chez lui l’esprit et le mauvais goût sont continuellement aux prises  ; sans cesse il se tourmente pour se défigurer lu
ec un coloris d’une fraîcheur un peu fardée des figures de convention prises à ce monde de marquis, de chevaliers, de comtesse
de Marianne, On ne badine pas avec l’amour, Il ne faut jurer de rien, prit le goût de ces analyses délicates et subtiles de
s jeunes filles et qui font battre mystérieusement leur cœur. Tenez ! prenez La Mère confidente. Quelle est la jeune fille qui
s noms. Il y a dans ce jugement quelque exagération ; mais si l’on ne prend que ses chefs-d’œuvre, il est certain que l’on tr
œud très léger qu’il agite et qu’il tourmente, il ne faudrait que s’y prendre d’une certaine manière pour le dénouer à l’instan
rase de la marquise : « Ah ! ah ! s’écrie-t-elle en riant, nous avons pris un plaisant détour pour arriver là ! » Ce mot, aj
res et en faire presque au théâtre un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plaisir à citer les pièces où Marivaux, comme dan
tainement perdu son caractère primitif. Les héritiers des Italiens en prenaient fort à leur aise avec le texte de la pièce et les
rtout ». Aux premières représentations, stylée par son auteur, elle «  prenait assez bien l’esprit de ses rôles », nous disent l
ur ne citer dans Le Jeu de l’amour et du hasard qu’une de ces scènes, prenez celle qui termine le premier acte. Pasquin a fait
que moi non plus je n’avais pas été bien satisfait de Truffier. Il a pris le contrepied de la tradition et de la vérité. Il
minute à cette plaisanterie. Hélas ! il faut bien que M. Larroumet en prenne son parti : le personnage de Pasquin ne sera jama
repassé en ont fait saillir des mots auxquels l’auteur n’avait point pris garde, y ont découvert des effets inattendus. Il
et avec un joli babil d’échappée de couvent, qui, pour deux remarques prises à la volée, tranche du La Rochefoucauld, la voilà
onomie si aimable que nous lui voyons et qui n’est qu’un masque qu’il prend au sortir de chez lui. » Oh ! que je haïrais la c
mme si c’était Le Prince d’Aurec ! Ces abstractions sont impossibles. Prenons -en notre parti ; je vous disais donc que Marivaux
ysage et marchent entourés de leur atmosphère. On a laissé Sylvia aux prises avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sen
Sylvia, un étonnement mêlé de rêverie. Elle est surprise du tour que prennent les choses : « Je voudrais bien savoir comment il
arrive et qui donne des coups de bec à tort et à travers ; elle s’en prend à tout le monde de ce qu’elle éprouve ; elle s’en
 ! Point de grands éclats de colère ! Non, elle boude comme un enfant pris en flagrant délit de vol de confitures. Son frère
es lancer d’un train rapide, à coups pressés de piston. Ce n’est pas, prenez -y bien garde, vous, mes amis, qui êtes élèves au
é. Supposez que vous jetiez vingt-cinq vers ou lignes d’affilée, sans prendre haleine, avec une précipitation extraordinaire, l
ng ! Il n’est pas allé assez vite. Supposez en revanche qu’au lieu de prendre deux minutes pour ces vingt-cinq lignes un acteur
nde, jury et public, était horriblement harassé ; on ne songeait qu’à prendre son chapeau et à partir ; on donnait au diable la
de Mlle Mars pâlit et s’efface. Mme Allan est revenue de Russie et a pris possession de la Comédie-Française. Nous sommes e
que charmant nous paraît poétique. Et pour ne pas sortir de Marivaux, prenons encore un exemple. Mlle Judith venait de reprendr
ur du jeune homme ! que la seule chose qui lui pût coûter, c’était de prendre un parti ! Elle avait conscience qu’il lui faudra
umes étincelantes ; mais il n’en a pas inventé une ; et bien lui en a pris  ; car s’il eût prêché un Évangile nouveau, il eût
l’envie de discuter, au lieu de se laisser tout bonnement émouvoir et prendre par les entrailles. L’écrivain de théâtre ne doit
Voltaire, Montesquieu et Diderot. Il y a beaucoup de vrai là-dedans. Prenez tous ces mots qui ont fait la fortune du Mariage
s révolutionnaire, au vrai sens du mot. Il était homme de théâtre. Il prenait des mains de tout le monde l’or en fusion des vér
ie reluisante et sonore, qui en faisait surtout une monnaie courante. Prenez l’un après l’autre tous les mots dont cette pièce
du moment que cette idée est rendue visible, qu’importent les moyens pris pour arriver au but ? Tenez, dans ce même acte, i
Sardou se rattachaient à l’œuvre du maître. C’est chez lui qu’ils ont pris ce merveilleux art d’intrigue, et ce goût des pet
réalité, il ne fait rien. Le public le croit sur parole et se laisse prendre à ces faux semblants d’activité incessante. Et co
qu’il est tout en tirades et en mots, et que Figaro n’est, à le bien prendre , qu’un raisonneur de l’ancienne comédie, mais un
le contraire à l’essence même de l’art dramatique, cet art consiste à prendre soit une situation, soit un caractère, une force
ersonnage dont l’allure reste aussi incertaine et l’allure peu nette. Prenez les tous l’un après l’autre, il vous sera impossi
aronne-là exprime le sentiment du public. Oui, ou finit par se sentir pris de compassion pour ce Turcaret, qu’un tas de gred
qui vit des femmes tout comme son ami le chevalier, quand le marquis prend à partie M. Turcaret et le raille avec un si outr
être assez sotte, elle qui est si sujette à caution, pour s’en aller prendre une femme de chambre qui connaît des prudes de ce
sir d’offrir une curiosité intéressante à trois mille amateurs qui ne prendront peut-être pas même la peine de témoigner un peu d
e a paru ne rien comprendre à la pièce. Il est vrai que, si vous n’en prenez que la contexture, elle est tout ensemble peu cla
moi je jette en bronze. » On s’amusa beaucoup de cette saillie qu’on prit pour la rodomontade d’un vaniteux écrivain, et le
t me gagne ainsi qu’eux tous ; Je le sens, j’entre en verve et le feu prend aux poudres ; Il part de moi des traits, des écla
arrose de vinaigre. Le Méchant de Gresset, par un procédé contraire, prend la blague parisienne, et la déporte dans un milie
ment, parce qu’il était un homme d’esprit, mais qu’il avait très vite pris en aversion, parce qu’il possédait un fond de pri
ant un cigare. La conversation tombe sur les parents. En voici un qui prend parole ; que dit-il ? justement ce qui est le fon
olière n’eût pas manqué de faire. Valère, ébloui de son Cléon qu’il a pris pour modèle, commence par avoir une peur horrible
ne du grand Soliman. Si le rôle est conçu de cette façon, la pièce en prend plus d’intérêt et de piquant. Vous avez eu beauco
é sur son cheval.     Mettant le pied à terre,     Entre ses bras la prend  : « Embrasse-moi, la belle enfant. »     « — Héla
u, la veille, une altercation avec un officier, dans un café, et il a pris jour pour se battre. Ce jour est précisément celu
ut, il finit par lui conter l’histoire de sa querelle, le rendez-vous pris , et la nécessité pour lui de s’y trouver au momen
demment que ces trois partis-là, et il faut qu’il choisisse, qu’il en prenne nettement, hautement, résolument un des trois. C’
actère, que vous m’avez soigneusement décrit ; vous me le montrez aux prises avec une situation arrangée exprès pour mettre ce
r appris ce que je tenais à savoir, c’est à vous, auteur, que je m’en prend  : car vous témoignez par là ne pas savoir votre m
t écrit les lettres de recommandation pour l’Angleterre, et qu’il eût pris ses précautions pour des relais en cas de fuite.
n tendre pour la censure en ce temps-là ! Pauvres censeurs ! toujours pris entre l’enclume et le marteau : ou destitués, s’i
visible qu’elle ne touchait pas, qu’à aucun endroit le public n’était pris par les entrailles. Peut-être même quelques-uns s
naturel, à cette heure, qu’un jeune homme, qui est militaire et qui a pris querelle dans un café, se batte en duel, et nous
18 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
, dit-il, je trouvai que j’avais battu les buissons, et mes camarades pris les oiseaux. » Aux bonnes et obligeantes paroles
nombreuse, et la sienne trop peu, pour risquer aucune affaire et pour prendre l’offensive. Louis XIV et lui n’étaient nullement
ne devant vous ; mais vous n’êtes point assez faible pour lui laisser prendre Landau sans y mettre quelque obstacle, ce qui se
une explication aussi naturelle, qui vous servira à vous fortifier à prendre des résolutions honorables ; car, pour le reste,
oyens de rendre le siège de Landau difficile, ou, en cas de perte, de prendre sa revanche sur Kehl, ou de pourvoir tout au moin
, Monseigneur, je vois M. le maréchal de Catinat persuadé que, Landau pris , les ennemis pourront songer au siège de Sarre-Lo
me saurait tirer de la peine où je suis, que de vous voir déterminé à prendre un parti de vigueur. L’ordre que vous avez donné
treprise, n’appréhendez point que je vous rende garant du succès ; je prends sur moi tous les événements, et vous donne un ple
Tout cela bien examiné et discuté, je ne vois pas de meilleur parti à prendre que de soutenir et de renforcer le marquis de Vil
ouva fort ridicule l’envoi du comte d’Ayen pour apporter les drapeaux pris , et qu’il en eût accepté la commission, ne s’étan
les et par un général nouveau qui se déclare, il est fâcheux de ne la prendre aussitôt que par un petit côté et par le ridicule
de janvier 1703, pour voir sa femme et un fils qui lui était né. Il y prend les ordres du roi et repart treize jours après av
rdu depuis MM. de Turenne et de Créqui pour les campagnes d’hiver. Il prenait tout le premier sa part à la peine en ne quittant
fais des contes, je leur dis qu’il n’y a que les Français qui sachent prendre les villes l’hiver. Je n’en ai pas fait pendre un
iers généraux, il crut devoir se justifier auprès du ministre d’avoir pris Kehl trop cavalièrement, sans avoir observé toute
ible d’entreprendre sa jonction avec l’électeur avant le mois de mai, prit sur lui de ramener son armée sur la rive gauche d
lut consiste à les chercher partout, et je désire seulement qu’ils ne prennent pas le parti d’éviter le combat. » Louis XIV fut
er l’honneur de sa confiance par une très grande exactitude à ne rien prendre sur moi ; il est vrai que, depuis que sa bonté a
-même, et à quelle fumée d’ambition il est le plus homme à se laisser prendre . Car nul cœur n’a senti plus au vif que Villars l
écrire à son ministre, j’aurai l’honneur de vous dire que vous vous y prenez très mal. On commence par me gronder : j’ai abusé
19 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
cette impuissance. Aveuglant leur jugement, il les met en posture de prendre le change sur eux-mêmes et de s’identifier à leur
conseillés par une prudence secrète, fondent l’opinion qu’ils veulent prendre d’eux-mêmes par la seule parodie. L’homme est vid
: mais, soutenu par l’instinct de conservation qui lui interdit de se prendre , en mépris, il parvient à représenter son personn
u génie. Ii est républicain et patriote, il hait l’Angleterre et veut prendre le Rhin. Il prétend se connaître en artillerie, e
’autres personnages de L’Éducation sentimentale qui, parce qu’ils ont pris le change sur leur véritable personnalité, sont c
, il est devenu acteur de drame. Les personnages qu’il représente ont pris place dans le vide de sa personne. C’est le cabot
e pourvu d’une énergie plus forte. Aussi la fausse conception qu’elle prend d’elle-même va-t-elle se traduire par de toutes a
principal dans son rêve sentimental. Or, si elle parvient en effet à prendre le change sur elle-même, son pouvoir de déformati
te la signature de son mari sur les billets qu’elle souscrit. Mis aux prises avec cette nouvelle réalité, son pouvoir de s’ima
es diverses de la personne humaine. L’homme peut en effet tour à tour prendre le change sur la nature et le degré de sensibilit
agination. Aucune réalité qui lui soit assimilable sans cet apprêt. À prendre le mot au sens strictement philosophique, Mme Bov
véritable, après en avoir fait un signe, elle eût su ne le mettre aux prises qu’avec d’autres signes également imaginés par el
ontraindra à répudier son propre rêve, s’il venait, par impossible, à prendre lui-même la forme d’une réalité. Cette haine, con
l’autre. Il semble en effet parfois que la fausse conception qu’elle prend d’elle-même et des choses suffise à causer son av
Bouvard et Pécuchet, ce don de métamorphose qui permet aux hommes de prendre le change sur eux-mêmes et parfois semble les y c
présentants, quelques-uns des plus médiocres parmi les derniers venus prennent le change sur leur propre valeur ; ils se gonflen
ns tous les rôles créés par l’activité des hommes. Mais le pouvoir de prendre le change sur soi-même apparaît chez eux dégagé d
tenir le dernier mot des choses. Les causes s’enchaînent sans fin, il prend patience, met des noms sur les phénomènes, des no
éterminisme causal, dans lequel l’esprit humain a placé sa confiance, prît son point d’appui sur une cause première, que la
la cause première. L’intelligence est dupe ici de ses procédés : elle prend pour une route tracée vers un but fixe auquel ell
20 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite.) »
vènement au trône (1745-1762), deux périodes distinctes : celle où il prenait sa femme pour confidente, où il la consultait et
comme les chasseurs ; il n’interrompait cet exercice furieux que pour prendre son violon et en racler avec violence ; puis il r
d’amadou et de cire, qu’il rangeait sur des tables fort étroites qui prenaient toute une chambre ; entre ces tables à peine pouv
chaque jour on relevait la garde, c’est-à-dire que de chaque table on prenait les poupées qui étaient censées monter la garde ;
ée avec une des frailes ou dames d’honneur (Élisabeth Woronzoff), qui prit sur lui un empire absolu, et qui le poussait au d
’Homère appelle l’Imprudence. Catherine a lu dans l’avenir, et elle a pris son parti de bonne heure ; on l’entrevoit d’après
itude (après ses couches) j’avais fait mainte et mainte réflexion, je pris la résolulion de faire sentir à ceux qui m’avaien
expression ?), elle résolut une bonne fois de l’en punir, et elle s’y prit pour cela comme les dames de la cour de Philippe
s’y prit pour cela comme les dames de la cour de Philippe le Bel s’y prirent , dit-on, avec le poëte Jean de Meung leur insulte
en allai trouver sa belle-sœur, à laquelle je dis qu’il fallait aller prendre une bonne poignée d’orties et en fouetter cet hom
ce qu’il lui plairait de disposer pour ou contre elle ; ou enfin, 3°, prendre une route indépendante de tout événement ; mais l
n est encore plus gaulois que français : « Du reste, mon parti était pris , et je regardais mon renvoi ou non-renvoi d’un œi
uivais le plus volontiers. Si j’ose me servir de cette expression, je prends la liberté d’avancer sur mon compte que j’étais u
21 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »
on dit des sottises. Ce qui peut arriver de plus heureux, c’est qu’on prenne pour nouveautés des vieilleries hors d’usage, qu’
de la course de nos devanciers : il faut repasser sur leurs traces et prendre notre point de départ à leur point d’arrêt. Sinon
la découverte de Christophe Colomb. Il n’est permis qu’aux enfants de prendre le bois de Boulogne pour une forêt vierge et d’y
rcourent l’antiquité. S’ils ignorent le grec et le latin, qu’ils n’en prennent pas prétexte pour s’endormir dans l’incuriosité e
’intelligence n’exige pas une forte préparation archéologique. Qu’ils prennent donc des traductions, celles plutôt qui sont fidè
nelle, et n’ayant plus pour leurs oreilles le son de la voix humaine, prend par ce détachement l’apparence d’une vérité qui t
ans l’âme, ne se mêle pas à sa substance, ne s’y fond pas. Les idées, prises par autorité, comme des dogmes, ne sont plus à l’
n siècle, à reconnaître la couleur et la forme accidentelles que peut prendre une vérité universelle. Mais ils se mettraient su
a pièce qui, par réaction, vous fera mieux lire dans votre cœur. Vous prendrez donc une idée de l’amour maternel, où Racine four
oir les faits moraux. On pourra parler de l’homme : on ne sera jamais pris au dépourvu sur ce chapitre. On ne saurait manque
era à leur feu, et l’on tâchera de glaner où ils ont récolté. On leur prendra des idées, qui serviront à diriger nos expérience
des surfaces. Pour se faciliter la tâche, il ne serait pas mauvais de prendre de ces livres comme il y en a — et d’admirables p
le parti pris, vous contraindront à une réflexion attentive : il faut prendre le morceau phrase par phrase pour démêler cet éch
22 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
génie, un être déséquilibré, dans lequel une faculté spéciale aurait pris , au détriment de toutes les autres, un développem
t avec une égale puissance, les rendait avec une égale énergie1. » Je prends un autre volume. Il s’agit de Meissonier. L’auteu
e tempérament d’un peintre : il n’est pas de manière qu’on n’arrive à prendre en se soumettant à une certaine discipline ; et s
s, que peut-être réussira-t-il à leur faire illusion à eux-mêmes et à prendre rang parmi eux. Mais je dis qu’il ne sera pas de
us avons été obligés de lui mettre le crayon en main. L’artiste-né le prendra de lui-même. Enfant, il n’attendra pas qu’on le m
e extérieure. Il n’en est pas de même de la vocation artistique. Elle prend l’enfant ou le jeune homme dans un milieu social
cela. Parfois, au cours de cette contemplation méditative, le regard prendra une étrange fixité, une expression d’extase, comm
ranges sur lesquelles le regard ne sait comment se poser, qui parfois prennent un relief hallucinant et l’instant d’après ne son
ignent et ne font plus l’effet que d’un souvenir ; images de rêve qui prennent des couleurs plus vives et des contours plus nets
comme des ombres qui voudraient revenir à la vie et réussiraient à en prendre quelques apparences, sans y parvenir tout à fait.
e faut pas se figurer qu’il soit dispensé de tout effort d’invention. Prenez la plus brillante description du plus pittoresque
pe-l’œil ; des scènes familières, inventées pourtant, que l’on dirait prises sur le vif et fixées sur la toile par je ne sais
légendaires et mythologiques qui dans la peinture et la sculpture ne prennent la consistance, la précision de contours, l’évide
t de choses vues. Nous avons montré qu’il ne fallait pas nous laisser prendre à ces apparences, puisque nous avions devant nous
oute une cavalcade défilera sur la frise d’un temple. Ici encore j’ai pris à dessein mes exemples dans des œuvres d’inspirat
ge serait donc de ne rien décorer du tout. Le décorateur au contraire prend plaisir à multiplier les ornements, à dénaturer l
tissu. Les pieds de la table, les chenets, la pelle et les pincettes prendront des formes animales ; ailleurs ce seront des figu
, et ne demanderait pas mieux que de modeler. S’il est imaginatif, il prendra plus de plaisir à ce jeu, il y réussira plus vite
dmirées dans la nature, ou conçues dans un rêve ; ces visions veulent prendre le plus haut degré de réalité possible. S’il disp
fet que quelques artistes, ceux en qui la faculté de vision mentale a pris un accroissement extrême, ont une tendance à se c
en peut avoir qu’une idée très indistincte ; et c’est pour cela qu’il prend ses pinceaux ou son ébauchoir. Il n’aura ni repos
uit-elle par contrecoup sur l’imagination du spectateur ? Comment s’y prend -elle pour remanier ainsi la nature ? Ne risque-t-
n, jusqu’au délire. En même temps on verra l’œuvre d’art se modifier, prendre à chacun des degrés de ce développement un caract
. Il est dans la nature des effets trop fugitifs pour qu’on puisse en prendre copie ; et ce sont souvent les plus pittoresques.
nt souvent les plus pittoresques. Certains sites, même insignifiants, prennent parfois sous un jour favorable un intérêt inatten
t, attentifs aux diverses phases du phénomène, épiant le moment où il prendra son maximum d’effet esthétique : alors, d’un brus
t, pour se documenter d’observations de nature. Comment Turner a-t-il pris ces ciels d’une remarquable variété et si justes
let, qui jamais, dit-on, n’a dessiné un arbre d’après nature. Je n’ai pris mes exemples que dans le paysage. La mémoire pitt
r la toile qui dans le tableau fait l’effet d’un carré, l’ellipse qui prend l’aspect d’un cercle. Les nuances mêmes, qui semb
, je me rends compte que ce sont là de simples représentations, et je prends un plaisir particulier à contempler cet objet étr
e de vraie faïence où rampe un lézard imaginaire. Parfois encore nous prenons plaisir à provoquer l’illusion et à la faire disp
ons tant de charme. Parfois ce seront des figures complexes que l’œil prendra plaisir à décomposer en leurs éléments. Supposons
r le motif principal : et chaque fois les lignes considérées semblent prendre une netteté plus grande, se détacher en relief, t
noirs. Un musicien jette les yeux sur cette page. Aussitôt il se sent pris dans un mouvement rythmique qui l’entraîne. Une m
a, par exemple, une vieille paysanne vue de profil, dont il s’agit de prendre rapidement un croquis. Il la regarde. Mais déjà,
’à ce qu’il ait arrêté dans son esprit ce qu’il en veut faire : il en prend ainsi une image artistique, représentation antici
nt une imagination visuelle exceptionnellement puissante. Leur dessin prendra de la couleur, du mordant ; le trait, moins pur s
vant eux, c’est l’espace. Leur modèle fera le geste qu’il doit faire, prendra l’attitude qui convient à la situation. Ils ne s’
inquiéteront pas des raccourcis les plus audacieux. Le Corrège a-t-il pris garde que les deux jambes de son Antiope, étant v
L’artiste doué à un degré éminent de la faculté de voir dans l’espace prendra même plaisir à l’exercer ; il recherchera, par un
et plus intense à chaque coup de pinceau : d’elles-mêmes vos touches prendront le sens voulu pour faire ressortir la forme en to
inconvénients. Un peintre ainsi doué aura parfois de terribles partis pris . S’il est décidé à voir les choses d’une certaine
e s’opère ; tout dans ce fusain et jusqu’aux accidents de l’exécution prend un sens objectif, vous représente quelque chose.
olontiers il en restera là. Par cela même qu’il est un imaginatif, il prendra plaisir à exercer cette faculté de vision. Or c’e
el est son principe d’art. Il l’a suivi en toute rigueur. Ce que vous prenez pour une ébauche est un achèvement. De telles œuv
De telles œuvres font bloc, elles ne se retouchent plus, il faut les prendre telles qu’elles sont. » Ce malentendu s’explique
nation visuelle auxquels il se prête. Si par surcroît le décorateur a pris soin de nous pousser dans la voie de l’hallucinat
sera complet, et les images que nous avons réellement devant les yeux prendront un aspect irréel, une beauté d’apparition et de m
ique ; ce n’est point la nature, c’en est le songe. La lumière voilée prend des teintes moelleuses, une sorte de velouté aéri
illet, de Cazin, de Jules Breton. Sans doute, quand la figure humaine prend dans l’œuvre du peintre une telle importance, la
de tristesse ; c’est comme un accord douloureux et prolongé dont nous prenons l’unisson moral. Certains tableaux très réalistes
nsées du soir en si parfaite harmonie avec le ton du ciel qu’elles en prennent la couleur et lui donnent leur mélancolie. Mais p
images trop légères pour être fixées sur la toile, trop idéales pour prendre une forme concrète et matérielle : il emploie un
quelconques, nous verrions et nous expliquerions comment elle peut en prendre par association la qualité sensible. N’y a-t-il p
distinguer l’apport effectif de chaque sens. Les sons de la trompette prendront quelque chose de l’éclat et de la couleur du cuiv
marquera en effet que dans toute phrase métaphorique, à côté des mots pris au sens figuré, il s’en trouve toujours quelques-
ouge, sans autre indication, il est clair que rien ne nous invitera à prendre ces couleurs au sens symbolique, et à y chercher
s engager à fond dans la théorie. Voyons comment les couleurs peuvent prendre une expression sentimentale : correspondances plu
nées de tout un cortège d’images gracieuses et souriantes, dont elles prennent le charme et la gaîté. Les couleurs foncées, nous
soir, après une journée pluvieuse ; que ce vert s’aigrisse un peu, il prendra une expression équivoque et perfide par un vague
ion du tableau sera augmentée de toute l’expression de la couleur, et prendra une intensité singulière. Gœthe remarquait que, q
ur éviter toute exagération de doctrine. On peut même dire qu’elle ne prend une telle valeur que par exception. D’ordinaire l
ier d’une manière systématique la teinte des objets. De là des partis pris de coloration, à la signification desquels on pou
figuration plus réaliste nous déconcerterait ; nous serions tentés de prendre l’œuvre au sens littéral : il faut bien que ce qu
avaient été plus condensées. On conçoit quelle valeur esthétique peut prendre une œuvre d’art grâce à ce symbolisme. Sa force d
souvenirs qu’elle évoque, et grâce à cette sorte de résonance mentale prend dans notre imagination une singulière ampleur, co
suggestion irrésistible, notre pensée va plus loin encore. L’œuvre va prendre un sens nouveau, plus large que le premier. Nous
ute guerre suscite des tableaux symboliques dans lesquels on voit aux prises , non les nations ou les souverains, mais les anim
e notre imagination a une tendance à lui attribuer à elle-même ; elle prend ainsi une expression morale qui la rend propre à
de sa rêverie. Les images qui lui apparaissent ne peuvent manquer de prendre dans une certaine mesure les allures et le rythme
l’esprit au moment de la création ; il se le chantait à lui-même, et prenait plaisir à en traduire la couleur et la sonorité m
ttention, d’elles-mêmes, par instinct d’harmonie, ses visions eussent pris le ton de cette chanson intérieure et en eussent
images et des symboles ? Ils sont un prétexte à beaux linéaments. Ils prennent , par association d’idées, l’éclat, la coloration,
lui comment on pourrait l’éviter. L’idéal serait que l’œuvre, à ne la prendre qu’au sens propre, eût un sens complet. Celui-là
croît un sens profond, sans rien perdre de sa beauté formelle l’œuvre prendra un caractère idéal qui portera notre admiration à
uiétude et de vague angoisse, là de joie et d’orgueil. Ces sentiments prendront en chacun de nous, selon la force et la nature de
un simple décor de convention : elles seront intéressantes encore. —  Prenons un autre exemple. Voici la grande composition déc
e fumée tourbillonnante. Que peut vouloir dire tout cela ? L’auteur a pris la précaution de nous donner lui-même la clef de
eugle, et incapable de tracer correctement une ligne. Le seul fait de prendre plaisir à dessiner ou modeler dénote une aptitude
ulpteurs, vous cherchez des poses plus ou moins plastiques, vous vous prenez la tête à deux mains pour en faire sortir par un
ons non plus lui attribuer aucune valeur artistique. En fait, si nous prenons plaisir à contempler en peinture ou en sculpture
e passer sur la toile. On vous avertit qu’il y a méprise. Ce que vous preniez pour un portrait n’est qu’une tête de fantaisie.
çon dont le cadre coupe les figures, ou le grossissement démesuré que prennent certaines images quand l’objet est trop rapproché
main ce sera exercée et sera devenue capable d’exactitude, an pourra prendre plaisir à l’imitation littérale. C’est alors seul
si le pinceau ou l’ébauchoir ne rend pas exactement son idée, elle en prend trop facilement son parti. Le réalisme au contrai
e dans son œuvre ? Il la laisse chez elle et reste chez lui. Ce qu’il prend plaisir à modifier et transfigurer, ce ne sont pa
rré. Il n’osera rien changer à son modèle. Tandis que les imaginatifs prennent plaisir à repétrir puissamment et largement les f
t est privée de lumière, plutôt qu’une imitation de la teinte qu’elle prend dans l’ombre. Il s’efforcera enfin de rendre avec
départir, quand on se trouvera en présence du modèle on sera toujours pris au dépourvu. Pour rendre chacune des particularit
tit à regarder les arbres d’un parc à travers un vitrail coloré, nous prenons plaisir à reconnaître la nature sous ces teintes
e l’accoutumance nous empêche de percevoir ; réagir contre les partis pris de la routine et contre les caprices de la mode,
mment s’obtient cette habileté technique ? Ce n’est pas une routine à prendre  ; ce sont des méthodes à découvrir. Il faut s’ing
place, qui continuellement stimulent l’imagination en la mettant aux prises avec le hasard. De nos jours un certain nombre de
r leur secret. Mais quel délire, quel sursaut d’orgueil quand le grès prend enfin le ton voulu, quand l’émail blanc recouvre
onsistance et pour ainsi dire de densité. I. La flore décorative Prenons nos premiers exemples dans la flore décorative. L
composer un décor il suffise de s’installer devant un modèle et d’en prendre la copie, ou bien d’extraire de ses cartons une é
ements et de ses attitudes ne peut avoir été faite d’après nature. Je prends pour exemple le Lion au serpent de Barye. Le stat
statuaire a-t-il assisté à cette scène ? A-t-il vu la bête puissante prendre cette expression de surprise, de colère et de dég
uppose un tel résultat ! À voir les dessins cotés dans lesquels Barye prenait note de ses observations, on eût pu croire que so
ous le voyez se mouvoir, et à chaque mouvement qu’il fait ses membres prennent les inflexions voulues ; il va de son allure cara
l’artiste ait commencé par se documenter d’innombrables observations prises sur le vif. Il faut qu’il ait étudié le corps nu,
dans la recherche de la pose. Enfin les grands cartons, où l’image a pris sa forme définitive. L’ordre dans lequel se prése
pouvoir être étudiés d’après nature. À supposer que le modèle puisse prendre un instant sur indication la pose voulue, il ne l
mplit pas en réalité, et par conséquent ne le pose pas à fond ; il en prend seulement l’attitude ; il fait l’effort à vide, d
différence. Dans la représentation de la figure humaine, l’expression prend une importance exceptionnelle. Ce problème se pos
s que chacun d’eux exprime par une émotion particulière la part qu’il prend à l’action. Nos exigences vont plus loin. Nous n’
mie correspondant à un sentiment donné, nous ne savons comment nous y prendre , ni par quoi commencer ; nous ne trouvons qu’une
et qui a ses avantages particuliers. Les uns inventent de tête, et ne prennent le crayon que pour rendre l’image qui s’est compl
ôt encore que dans l’esprit, et voilà une figure qui apparaît. Elle a pris un certain caractère ; ils l’accentuent, complète
er toujours sur le même geste machinal, il lui est facile, quand elle prend son temps, de rompre cette routine. D’une image t
Carriès on trouvera des jeux de physionomie que certainement il a dû prendre lui-même pour les traduire, ou dont il ébauchait
de telles dispositions représente assez bien le masque cherché. J’ai pris mes exemples, pour la commodité de l’exposition,
déal même ? Vous sentez qu’elle en est encore bien loin. — Mais si je prends un crayon, je pourrai, par tâtonnements, arriver
en qu’ils en aient l’idée, puisqu’ils la réalisent. Où Phidias a-t-il pris le type de son Jupiter ou de sa Minerve ? En lui-
ne pouvaient plus s’empêcher de revenir ; c’est comme un pli qu’avait pris leur imagination. Quand, au contraire, on se met
diant ces élégantes variations du type humain, comprendra comment s’y prend la nature pour diversifier ses productions en leu
mation est telle que le goût le plus délicat pourrait s’en contenter. Pris d’émulation, brûlant d’enthousiasme à la vue de t
our le dégager des variations accidentelles de l’organisme humain, il prendra le juste milieu entre les extrêmes, éliminera de
er l’attention par aucune particularité individuelle. Mais de ce type pris comme matière première, en le modifiant avec méth
ont des divinités. Sans doute ces représentations ne doivent pas être prises à la lettre, mais plutôt dans un sens figuré. Ell
s en forme humaine, ces « géants enchaînés et muets sous des voiles » prennent , quand on les a longuement contemplés, une expres
au moyen âge les artistes et surtout les sculpteurs se trouvèrent aux prises avec un des plus beaux problèmes de l’art. « Il s
tes clapotant autour d’un galet ; ils grandissent dans l’imagination, prennent l’aspect de vagues furieuses poussées par un vent
sirènes qui se jouent dans ces vagues et peut-être les personnifient prennent une grandeur apparente proportionnée. Faites pour
e de charmants petits monstres marins, figurés en grandeur vraie, qui prennent leurs ébats dans un océan en miniature. Le specta
bres, elle disparaît absolument. Dans la décoration, au contraire, on prendra plaisir à la marquer fortement, comme dans les vi
la main de l’artiste qui trouvera d’elle-même la courbe heureuse, qui prendra plaisir aux changements de direction, aux raccord
es esquisses que la pensée achève et complète, et où le spectateur se prend à voir un monde de choses qui flottent au gré de
l’impression que produit le fantastique chinois. Où l’artiste a-t-il pris ces fleurs innommées, ces papillons invraisemblab
un des plus curieux artifices de l’art décoratif. Il nous empêche de prendre trop au sérieux des images de pur caprice, d’insi
histoire et l’archéologie nous obligent à nous représenter nettement, prend un dur réalisme ; nous ne pouvons plus y projeter
ce de la nature, à exprimer quelque idée d’ordre moral ; avant d’être pris au sens réel et regardés vraiment comme des monst
ien même les monstres ne lui représenteraient rien de merveilleux, il prendrait plaisir encore à les dessiner et à les modeler po
ation des créateurs de monstres, c’est la tentation de saint Antoine. Prenons l’estampe célèbre de Callot. C’est un fourmilleme
23 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
ans sa préface : Le lecteur doit comprendre maintenant pourquoi j’ai pris la résolution de traduire les Récits d’un Chasseu
ontre des paysans vivant sous une double oppression ; on les voit aux prises avec un intendant hypocrite et brutal, comme il y
ffle de liberté, comme l’herbe flétrie que frappe un rayon de soleil. Prenons les hommes que l’auteur nous montre dans la nouve
enfants », — dit-il à ce propos ; — « l’ignorance, mon cher, il faut prendre cela en considération 3. » Lorsqu’il se trouve da
ais pourtant recommandé, mon cher. » Ou encore : — « Qu’est-ce qui te prend , mon ami ? Reviens à toi. » Mais en prononçant ce
ar cœur quelques passages de la Lucie et de la Somnambule mais il les prend ordinairement un peu trop haut. C’est à Pétersbou
é et les yeux noyés dans la graisse, se présenta devant nous. — Qu’on prenne les dispositions nécessaires.… relativement à Thé
urnée à chasser et reviendrez le soir chez moi. Ce sera charmant ; je prendrai un cuisinier, nous souperons ensemble et vous cou
vlitch aimait parfois, comme il le disait lui-même, à se dorloter. Il prit en conséquence une telle quantité de linge, de vê
r, qui était arrivé quelques minutes avant nous, avait eu le temps de prendre toutes ses dispositions et de prévenir de notre a
urs demeures respectives, qu’ils ne quittaient plus. Les poules mêmes prenaient le trot et allaient se réfugier dans les cours. U
t il s’apprêtait même à chanter, lorsque tout à coup il se troubla et prit la fuite à son tour. La maison du bourgmestre éta
vous fasse faire connaissance avec mon compagnon. Tourgueneff avait pris pour compagnon un chasseur, paysan des environs,
ssitôt : — Coco, c’est-à-dire vous comprenez : elle m’appelle ainsi ; prenons cette petite fille à Pétersbourg ; elle me plaît.
e ainsi ; prenons cette petite fille à Pétersbourg ; elle me plaît. —  Prenons -la, — lui répondis-je ; je ne demande pas mieux.
dra sans doute, c’est qu’elle fit des progrès étonnants ; ma femme la prit tout bonnement en adoration et daigna enfin l’att
illez rester assis. Le forestier s’approcha de mon cheval, et l’ayant pris par la bride, il le fit avancer. Nous nous mîmes
t baissé la tête pour en franchir le seuil, entra dans la chambre. Il prit la lanterne qui était posée à terre et s’approcha
’est pas tout que de manger le pain du maître, il faut le mériter. Il prit la hache qui était passée à sa ceinture, s’assit
et il se détourna. Je me tus… Il leva la tête et me regarda. — Elle a pris la fuite avec un bourgeois qui passait, — me dit-
éveilla et se mit à crier. La petite s’approcha du berceau. — Tiens ! prends -le, — lui dit Birouk en lui tendant un biberon co
e odeur âcre, qui est particulière aux lieux où la fumée séjourne, me prenait à la gorge. La petite fille se tenait immobile et
s le désirez, je vais vous conduire hors du bois. Je me levai. Birouk prit son fusil et se mit à examiner la batterie. — Pou
Birouk prit son fusil et se mit à examiner la batterie. — Pourquoi le prends -tu ? — lui demandai-je. — On fait des sottises da
Soit, — dit-il en faisant reculer le cheval. — Nous l’aurons bientôt pris  ; je vous reconduirai ensuite. Allons ! Nous part
neille 22, — dit-il d’un ton rude. — Voilà, là-bas, ma petite hache : prenez -la, — balbutia le paysan. — Il ne faut pas la per
nge pas, — répondis-je. Le paysan me regarda sans relever la tête. Je pris la ferme résolution de délivrer le pauvre diable,
devant les fenêtres de l’isba. — Ah ! je le.. Une demi-heure après je prenais congé de lui sur la lisière du bois. V Les
iance aveugle dans les mérites de ses amis, exaltait leurs talents et prenait leur défense avec le plus d’ardeur ? c’était enco
étaient pas dignes de dénouer les cordons de tes souliers. Lorsque tu pris congé de tes amis, ton émotion était profonde ; d
nt le renvoyer, mais il ne lui donnait plus d’appointements. Il avait pris un autre maître pour Zuzu ; quant à Fofa, on vena
kooumoff aimait à savoir où l’on en était… Il lui arrivait parfois de prendre à part un de ses anciens camarades et de lui dema
nsevelir, on trouva un rouble d’argent sous son oreiller ; elle avait pris ses précautions d’avance, et se proposait de paye
e Russie, où toutes les figures et toutes les ruses de maquignon sont prises sur le fait. Le récit d’une nuit passée au milieu
assure ; je me bornerai aux pages qu’il vient de lire ; mais avant de prendre congé de lui, je ne puis m’empêcher d’ajouter enc
avancez, — vous passez devant l’église, vous descendez la colline et prenez à droite, en suivant la digue… ; l’étang commence
anler ; ne serait-ce point le tonnerre. Vous sortez du ravin… Le ciel prend à l’horizon une teinte de plomb. Est-ce la chaleu
ieu de la vapeur qui est uniformément répandue dans les airs… Vous la prenez pour un rideau de bois ; vous approchez, et le bo
te et générale qui dit : Me voilà ! Jugez-moi ! Tourgueneff aurait pu prendre la poésie pour langue, lui, admirateur, selon moi
oulignées sont en français dans le texte russe. 4. Domestiques serfs pris parmi les paysans. Ils forment une classe à part,
24 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
la grâce de la jeunesse des peuples. C’est alors aussi que la Russie prend sa place dans la famille littéraire de l’Europe,
Russie centrale. Des motifs particuliers l’obligeaient, disait-il, à prendre cette décision, et ces motifs n’étaient point d’u
égligée, sa métairie en désordre, sa maison dégradée. Il commença par prendre un autre staroste, diminua les gages de ses gens,
litch, au contraire, balbutiait à peine quelques mots de français, ne prenait un livre entre ses mains que lorsqu’il y était en
oulu de moi. Vous qui êtes dans des conditions meilleures, vous devez prendre un parti. Quelle vie que celle du célibataire ! V
Pierre, en l’observant, ne fit que proférer une légère exclamation et prit son chapeau. Boris but un demi-verre d’eau-de-vie
i… mais… — N’ayez pas peur. Je fume aussi. » À ces mots elle se leva, prit sur la table une boîte en argent, en tira des cig
idement d’un sujet à l’autre, sans se fixer sur aucune question, sans prendre aucun caractère décisif. On en vint à parler du m
de ses inconvénients, et de la destinée des femmes en général. Sophie prit le parti d’attaquer le mariage, et peu à peu s’an
, d’action ? — Permettez ! répliqua Pierre, dont la physionomie avait pris depuis quelques instants une expression marquée d
du thé ou du café. Boris accepta une tasse de thé, et, après en avoir pris une cuillerée, regretta de n’avoir pas demandé du
fé n’était pas meilleur. Pierre, qui en avait demandé, le laissa pour prendre du thé, et renonça également à boire cette autre
ois de salon et de salle à manger, car il y recevait ses visites et y prenait ses repas. L’ameublement de cette pièce n’était p
i se trouvait sur la table, il continua sa promenade. Boris et Pierre prirent un peu d’eau-de-vie, puis s’assirent sur le canap
ssirent sur le canapé, si flexible et si commode que, dès qu’il y eut pris place, Boris s’y trouva établi comme s’il faisait
doux et calmes. Nous ne dînerons pas avant une heure et demie. — J’en prendrai une tasse avec plaisir, répondit Boris. — Et vous
moi seul qui ai été l’instigateur de l’affaire ; plus d’un autre y a pris part, comme je l’ai démontré. — Sans aucun doute.
 » L’entretien se continua quelque temps sur ce même ton. Étienne n’y prenait aucune part et continuait à se promener dans sa c
e, parce qu’il y a encore des gens plus mauvais que toi, et qu’à tout prendre , tu es, dans ton genre, un honnête homme. — C’est
éra. Boris, en le rencontrant dans la maison d’Étienne, avait d’abord pris plaisir à le voir. Mais, lorsqu’il remarqua avec
e. — Pas possible ! — Quel homme !… Crois-moi donc. » Pierre se leva, prit à la hâte ses pantoufles, sa robe de chambre, cri
troublé. Sur la table était un numéro de la Gazette de Moscou. Il le prit et essaya de le lire, mais il ne comprenait pas u
mais il me semble que je ne suis pas votre égale. » Il essaya de lui prendre la main, mais elle la retira et disparut. « C’est
mme on n’en a jamais vu ; des centaines et des centaines de roubles à prendre en un seul coup de râteau. En résumé, il m’a empr
chel à voix basse. Michel baissa la tête, s’approcha de la table et y prit un morceau de pain et de fromage. Quelques instan
Michel fut le seul qui parlât pendant le dîner. Vers le soir, Étienne prit Boris par la main et le conduisit dans une autre
une femme n’exigeait pas que son mari s’occupât d’elle, ni même qu’il prît à tâche de s’entretenir avec elle ; mais ce qui l
me quand elle était seule. Pierre s’éloigna sur la pointe du pied. Il prenait à tâche constamment de ne pas lui laisser deviner
rrible gardien. Les voisins le respectaient, et les gens de la maison prenaient à tâche de vivre avec lui, sinon amicalement, au
ansmis ; mais il connaissait ses droits, et personne n’aurait osé lui prendre sa place à table. Avec son caractère ferme et gra
arrivait de se livrer à une telle incartade, en un clin d’œil, il les prenait par les pattes, les faisait tournoyer en l’air et
enivré, reprit Gabriel. — Pour fortifier ma santé, je suis obligé de prendre quelques spiritueux. — Pour fortifier ta santé… A
et pour mon propre compte, je suis prêt avec le plus grand plaisir à prendre une épouse. — Bien ! répliqua Gabriel… et en lui-
nt l’espoir de Gabriel ne se réalisa pas. La baruinia avait tellement pris à cœur son idée de marier le cordonnier et Tatian
si effrayée qu’elle en chancela encore davantage. Tout à coup, il la prit par la main, lui fit rapidement traverser la cour
devait emmener cet artiste méconnu était prêt à partir, où le cocher prenait ses rênes et n’attendait pour fouetter ses chevau
son lit, l’enveloppe dans sa lourde couverture, puis court à l’écurie prendre une botte de paille, ensuite à la cuisine cherche
un mouvement pour laper la boisson placée devant elle. Guérassime la prit délicatement par la tête, lui inclina le museau s
à peu, grâce aux soins attentifs de son sauveur, elle se développa et prit une tout autre physionomie. C’était une chienne d
mbour d’enfant. Étienne suivit la chienne, et de nouveau essaya de la prendre , et de nouveau elle lui glissa des doigts. Guéras
nde, Guérassime parut inquiet. Cependant il ne pouvait y résister. Il prit Moumou entre ses mains et la remit à Étienne qui
de basse-cour ? — Sans doute : le vieux Voltchok. — Pourquoi donc en prendre encore un ? C’est là ce que j’appelle du désordre
rentra dans la maison par un passage dérobé. Il n’avait pas besoin de prendre tant de précautions : Guérassime n’était pas dans
ait passé ; d’autres, mieux instruits, riaient sournoisement. Gabriel prit un de ses grands airs et se mit à crier contre le
à son cou. Un long cri de joie s’échappe des lèvres de Guérassime. Il prend sa fidèle chienne dans ses bras, et elle lui lèch
teau d’argent le remède qu’il employait si souvent. La baruinia ayant pris cette potion, recommença d’une voix lamentable à
ère les fenêtres. Il eut le pressentiment du malheur qui le menaçait, prit Moumou sous son bras, s’enfuit dans sa cellule et
aruinia ne s’éveilla que très tard. Gabriel attendait son réveil pour prendre des mesures énergiques contre l’obstination de Gu
us a fait une promesse, il la tiendra. Voilà comme il est. Quand il a pris un engagement, on peut s’y, fier. En cela il n’es
-t-il en s’adressant à un pâle garçon, vêtu d’une jaquette jaune, qui prenait le titre de jardinier… prends un bâton, assieds-t
garçon, vêtu d’une jaquette jaune, qui prenait le titre de jardinier… prends un bâton, assieds-toi là, et dès qu’il arrivera q
dans la cour d’un édifice où l’on faisait une nouvelle construction, prit sous son bras deux briques, et s’avança sur la ri
iques qu’il avait apportées, les lia ensuite au cou de sa chienne, la prit entre ses bras, la contempla encore une fois. Ell
entré dans sa chambre, il avait mis quelques hardes dans une sacoche, pris cette sacoche sur son dos et il était parti. Le d
de côté et d’autre, haussa les épaules, puis pensa que le muet avait pris la fuite, ou qu’il avait été rejoindre son miséra
25 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
cune d’elles, d’un effort créateur. La vérité est qu’on peut toujours prendre la dernière, la définir par un concept, et dire q
tes étaient par conséquent un acheminement à elle. Mais les choses ne prennent cette forme que rétrospectivement ; les changemen
à la société close. Mais de même que l’aspiration morale nouvelle ne prend corps qu’en empruntant à la société close sa form
hysique pour se donner un corps ; mais elle aurait pu à la rigueur en prendre un autre, et même n’en prendre aucun. L’erreur es
 ; mais elle aurait pu à la rigueur en prendre un autre, et même n’en prendre aucun. L’erreur est de croire qu’on passe, par ac
s aussi différents, c’est probablement qu’aucun des principes n’était pris dans ce qu’il avait de spécifique. Le philosophe
eprendre ce qu’elle avait prêté. La thèse philosophique indémontrée a pris un faux air d’assurance scientifique en passant p
l’éducation. Or, ils n’y réussiront que dans la mesure où ils auront pris en considération la nature. Cette nature, l’human
iété humaine naturelle, vaguement préfigurée en nous, que la nature a pris soin de nous en fournir par avance le schéma, tou
les habitudes d’une espèce en ne s’adressant qu’à l’embryon. Il faut prendre la société au moment où elle est complète, c’est-
force, grâce à la discipline qu’elle s’impose, et aux mesures qu’elle prend pour empêcher la classe inférieure de s’organiser
, exigent de la part de tous une fidélité inaltérable au devoir. Elle prend donc pour matière un homme idéal, respectueux des
u’elles sont meurs, en mettant au-dessus de tout la fraternité. Qu’on prenne de ce biais la devise républicaine, on trouvera q
e la nature n’a rien voulu, si l’on entend par volonté une faculté de prendre des décisions particulières. Mais elle ne peut po
s’en sert. Mais puisqu’ils sont détachés de lui, ils peuvent lui être pris  ; les prendre tout faits est plus facile que de l
Mais puisqu’ils sont détachés de lui, ils peuvent lui être pris ; les prendre tout faits est plus facile que de les faire. Surt
n justifiera ce qu’on aura fait. Mais peu importent la chose que l’on prend et le motif qu’on se donne : l’origine de la guer
horreurs de la guerre, surtout chez les peuples jeunes. — La nature a pris de ce côté d’autres précautions encore. Elle a in
À moins qu’ils ne se décident, entraînant avec eux leur pays, à aller prendre ce qu’on leur refuse. Ce sera la guerre. Il va sa
at aurait le droit d’intervenir, de rechercher la paternité, enfin de prendre des mes-ares qui seraient en d’autres cas inquisi
intacts pendant tout le temps qu’il n’y avait pas de responsabilité à prendre  : les principes siègent dans l’opposition. En réa
ue des volontés suffisamment tendues ne puissent briser, si elles s’y prennent à temps. Il n’y a donc pas de loi historique inél
té, que si on la considère rétrospectivement, quand des vues diverses prises après coup sur son indivision passée la composent
nt, que devant l’imminence d’une catastrophe. La tendance antagoniste prend alors la place restée vide ; seule à son tour, el
e est ce même par quoi doit se définir la modération, le seul fait de prendre toute la place communique à chacune d’elles un él
ociation, de tendances qui n’étaient d’abord que des vues différentes prises sur une tendance simple. Et nous proposerons alor
yeux ? N’y aurait-il pas quelque autre frénésie, dont celle-ci aurait pris la suite, et qui aurait développé en sens opposé
Il est permis de présumer qu’elles correspondent à deux vues opposées prises sur une tendance primordiale, laquelle aurait tro
s autant que moi, ne peut aujourd’hui regarder de la viande sans être pris de dégoût. On dira que nous avons raison l’un et
est que la science a donné ce qu’on lui demandait et qu’elle n’a pas pris ici l’initiative ; c’est l’esprit d’invention qui
ique dans une certaine mesure les résistances qu’elle rencontre. Elle prend son point d’appui dans le témoignage humain, touj
laisir : on n’y tiendrait pas à ce point si l’on n’y voyait autant de pris sur le néant, un moyen de narguer la mort. En vér
ière sur ce point. Nous choisissons l’exemple de la viande comme nous prendrions celui de tout autre aliment habituel. 25. Nous
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ion, il invite Arlequin à lui conter quelque jolie histoire. Le valet prend un siège, vient s’asseoir familièrement à côté du
les hommes n’étaient qu’un homme, ah ! quel homme ! Si ce grand homme prenait ce grand couteau, pour en donner un grand coup à
e avec Pantalon. Resté seul avec Arlequin, Don Juan lui dit qu’il n’a pris le manteau d’Ottavio que pour tromper plus aiséme
uras la somme promise et la grâce de quatre bons camarades.” Arlequin prend la parole et dit : “C’est… c’est… c’est Pantalon.
our qu’il leur découvre la retraite où son maître est caché. Arlequin prend la bourse et leur donne de fausses indications. «
il défoncé, tenant sa lanterne élevée, Arlequin paraît sur les flots, prend terre, fait une culbute, et se trouve sur ses pie
til, d’une agréable physionomie, de mœurs douces, dans sa taille bien pris , conçut tant d’amitié pour le petit cochon, qu’au
croit coupable du tour qu’on vient de lui jouer. Il court au buffet, prend une assiette, l’essuie à son derrière et la prése
stant pour aller au rendez-vous qu’elle vient de lui donner. Don Juan prend feu là-dessus, et lui permet de s’asseoir à son c
r parole. » Arlequin fait encore une infinité de facéties. Ainsi, il prend la salade, y verse un pot de vinaigre, quatre sal
alet y court, revient saisi d’épouvante et culbute Arlequin. Celui-ci prend un poulet rôti d’une main, un chandelier de l’aut
27 (1802) Études sur Molière pp. -355
 XIII à Paris, à Narbonne, dans les camps ; partout il voit l’intérêt prendre les masques variés du courtisan ; son œil philoso
nfin, riche de plusieurs pièces dramatiques, et dominé par son génie, prendre la résolution de s’y livrer entièrement, comme au
eur amoureux. Le roi satisfait des nouveaux comédiens, leur permit de prendre le titre de, la troupe de Monsieur, et de jouer a
upait le terrain où se trouve maintenant la façade du Louvre. Molière prit les mardis, les vendredis, les dimanches ; et peu
he cet usage de ses fondateurs. Nous touchons au moment où Molière va prendre l’essor le plus rapide. S’il est vrai qu’un auteu
aris le 3 novembre, on y reconnaît des détails, des projets de scène, pris chez Plaute, Térence, dans un conte de Douville,
voir un précis de l’italienne, ne fût-ce que pour avoir le plaisir de prendre notre auteur sur le fait, à mesure qu’il tentera
ppelle son jeune maître, qui, craignant de gâter encore ses affaires, prend la fuite ; Scapin le ramène malgré lui, et le for
’on verra que le héros de la pièce italienne, en passant en France, a pris cette grâce, cette amabilité, cette galanterie si
naissent même que sous ce dernier rapport ; aussi les auteurs ont-ils pris soin d’indiquer les jeux de théâtre les plus impo
de la pièce, puisqu’elle tire son comique et sa vivacité du soin qu’a pris l’auteur de n’avertir jamais l’amant de ce que va
u temps de Molière, ce retranchement se faisait de son aveu. J’aurais pris la liberté de dire à Molière lui-même, ces quatre
pièce de Molière. Des imitations. Molière a, comme on le voit, pris du canevas italien jusqu’à ses défauts : même inv
aractérisaient les femmes les plus célèbres de Paris, pouvaient avoir pris naissance dans la province ? n’est-il pas plus vr
ait du goût et du véritable esprit : le galimatias allait pour jamais prendre leur place, si Molière en foudroyant l’idole n’eû
quelque temps avant celle de notre auteur ; je pense, moi, qu’il n’a pris ses matériaux que dans le grand livre du monde. S
r la consolation d’oser se plaindre. Ménage est d’entre eux celui qui prit le plus galamment son parti, en leur disant : « N
oint. Eleonora, seule sur la scène, se plaint de l’absence de Celio, prend son portrait, s’attendrit, se trouve mal, et lais
arrive Celio, qui, voyant son portrait, demande à Arlequin où il l’a pris , celui-ci dit que c’est dans les mains de sa femm
user le Docteur, puis, se repentant bientôt de sa promesse, elle veut prendre la fuite ; Arlequin, de son côté, voulant fuir sa
abelle24 ? De la tradition. Dans toute cette pièce, Molière a pris soin d’indiquer exactement la pantomime ; et la t
e ; mais que dire des valets qui l’ouvrent, cette boîte, feignent d’y prendre du tabac, et d’en offrir aux personnes dont ils s
r de sa perruque, l’âge qu’il se donnait, la mine, le caractère qu’il prenait  ; j’entends même jusqu’au son de sa voix. Oui ; j
our son âge, puisque je lis : C’est un étrange fait du soin que vous prenez , À me venir toujours jeter mon âge au nez, Et qu’
lle qu’en moi sans cesse je vous voie blâmer l’ajustement […] Baron prenait un ton doux, affable, caressant, puisque je lis :
avais pas voulu la jouer. Il y a grande apparence que notre comique a pris l’idée de sa pièce, de sa première scène surtout,
lière son mari, s’était familiarisée avec le projet de lui en laisser prendre les droits ; mais sa mère, désapprouvant ce maria
s supprimons, et qui lui donnent très mauvaise opinion des femmes. Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innoc
Cependant, d’après ce dernier vers, l’actrice doit bien se garder de prendre le ton et les manières d’une jeune personne tout
tent pour ainsi dire tous les rôles, et que Molière n’a pas oublié de prendre cette précaution pour celui d’Agnès ; témoin ces
pas demander pourquoi ses cheveux sont frisés en crochets, et où elle prend de quoi acheter des35 boucles d’oreilles, des col
, au lieu de parler humainement à votre capitaine des gardes, vous ne preniez pas un ton démoniaque. Peut-être servirait-on l’a
tés, on se fût permis, contre l’auteur, des personnalités ; ce prince prit les intérêts de Molière si fort à cœur, qu’il lui
a guerre déclarée entre les deux troupes ! mais les auteurs tragiques prennent le parti des comédiens, qui, malgré leur prononci
le mît à terre devant le couvent des Bons-Hommes, et alla modestement prendre sa besace sous les jambes du batelier. Chapelle é
sa besace sous les jambes du batelier. Chapelle était furieux d’avoir pris un frère quêteur pour un savant ; Molière, mettan
le théâtre du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèdes, elle prit le titre qu’elle porte à présent. C’est à tort qu
de se battre pour se venger de l’insulte, ou d’épouser bien vite ; il prend bravement le dernier parti. Lisez la pièce de M
donner le précis, c’est prouver que Molière a bien fait de ne pas la prendre en entier. Arlequin et un Docteur très bavard se
plus loin, et ajouter : Alcidas, en parlant d’un ton doucereux , ne prendra pas un air insultant ; Alcidas, en parlant d’un
n, pour faire sa cour aux deux reines, espagnoles de naissance, qu’il prit son sujet dans le théâtre de leur nation. La Pri
e, plus vaine que fière de ce titre, elle se crut une grande dame, en prit le ton, les manières, la parure, et ne ferma plus
arter les soupçons jaloux de son mari qui, le désespoir dans le cœur, prit le parti de se concentrer dans son cabinet, où il
ruit que dom Octave doit passer la nuit avec la duchesse Isabelle, va prendre la place de l’amant favorisé ; la belle ne s’aper
s la chambre de la jeune épouse, lui dit que son mari lui a permis de prendre sa place, elle lui demande un serment, il consent
as oublié lui-même où il avait placé la scène ? — Affaire de costume, prenez celui de la Sicile, et tout sera réparé. — Tu en
ver, de printemps, de cour, de ville, de campagne, de deuil, tous ont pris l’air : Montrez-nous des talents, et non pas des
mais remarquons qu’ici c’est le maître lui-même, et non le valet, qui prend l’habit de docteur pour s’introduire auprès de ce
sa malignité, n’échappât à son favori ; pour inspirer l’autre, elle a pris son masque le plus grotesque ; quant aux deux der
iqué, dit-on, lorsqu’on lui prouva qu’il avait applaudi des sottises, prit de l’humeur, et la pièce s’en ressentit ». Ajouto
ersonnes ont dit que Molière, bien loin de ses premiers essais, avait pris dans cette pièce le style d’Aristophane ; d’autre
loyale et franche galanterie qui fait la beauté de mon rôle, et si je prends un ton mielleux en disant à Célimène : Oui, je v
de ménager ses rivaux, et qu’elle lui disait en minaudant : Dois-je prendre un bâton pour les mettre dehors, il ne manquait
er ? et que ce vers : Non, ce n’est pas, madame, un bâton qu’il faut prendre , ne doive pas être prononcé avec le ton le plus
ilosophe autant que votre bile ; En philosophant avec mon ami, je ne prendrais pas un ton moqueur ; et, dans la scène où la coqu
té d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ; mais je le crois plutôt pris dans un conte, Le Vilain Mire, titre que l’on don
ile à notre auteur de prouver le contraire, en avouant qu’il en avait pris l’idée dans une comédie de Larivey. Une femme y c
e son sujet. La sérénade que fait exécuter Adraste, le prétexte qu’il prend pour s’introduire auprès de sa maîtresse, le dégu
èce de Molière. Des imitations. Nous avons vu ce que Molière a pris dans Les Hypocrites de Scarron ; mais nous ne pou
Ah ! pour être Romain, je n’en suis pas moins homme. Notre auteur a pris , dans la huitième nouvelle de la troisième journé
ts : Et lorsqu’on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Dans la nouvelle italienne,
z moi un jeune homme ; il avait son portefeuille sous le bras ; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! c’était l’auteu
à une représentation du Tartuffe ; et la pièce finie, nous voilà aux prises dans le foyer. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’
désabuser. Pourquoi s’obstiner à voir au-delà, et pourquoi surtout prendre le ton du persifflage et de la légèreté ? peut-il
e, mais je vois, par ce qu’il m’en coûte, qu’il est très dangereux de prendre ses intérêts ». La Bruyère lâche aussi son petit
de deux époux nouvellement réconciliés ; Sosie arrive, Amphitryon le prend pour le téméraire qui l’a insulté, et veut le tue
e qui remercie Jupiter de ce qu’il a bien voulu se donner la peine de prendre sa place ; l’Amphitryon français gémit en secret,
ec les mêmes égards les Alceste, les Clitandre, etc. ? Depuis qu’il a pris fantaisie à quelques dieux de se faire hommes, il
cour, faisait dire au duc, au marquis : « Molière est-il fou, et nous prend-t -il pour des grues, de nous faire essuyer cinq act
rt pauvre, et ne consent à promettre Phédrie, qu’en exigeant qu’on la prendra sans dot. Cependant un malheureux coq gratte la t
: d’un autre côté, il tremble de quitter son cher trésor ; quel parti prendre  ? La situation n’est-elle pas excellente ? Molièr
it pour cela ? Il a associé l’usure à l’avarice, et mis l’avarice aux prises avec l’amour. Oh Molière ! Molière ! De la tra
era la plus absurde des traditions. Cher parterre, quelques Laflèche prennent des lunettes pour lire à Cléante le mémoire de so
au, représentant le puits. On ne peut douter encore que Molière n’ait pris , dans la seconde nouvelle, les divers caractères
quer son ordre ; mais Molière, toujours inébranlable, dès qu’il avait pris une résolution, insista pour qu’il fût maintenu.
nte pistoles sur une bague, s’adresse à un chevalier d’industrie, qui prend la bague et la met entre les mains d’un filou dég
e, bien excédé, bien mortifié, bien alarmé, se trouve trop heureux de prendre la fuite, en payant le fripon qui, sous le nom d’
ce de se joindre aux burlesques médecins qui exhortent Pourceaugnac à prendre des lavements ; le croirait-on ? Faute d’entendre
u de s’être fait expliquer ces mots, piglia losu , qui veulent dire, prenez -le vite, il les prononça constamment avec l’air,
cet aveu, lui écrit : « je vous envoie un ordre du roi, de l’argent, prenez la poste, venez me joindre ». Et voulant devancer
Boileau, Mignard, Chapelle, etc., et à la suite duquel les convives, pris de vin, résolurent d’aller se jeter dans la riviè
aisir de mourir ensemble. Tout le monde sait que Molière, après avoir pris son lait en présence de ses amis, était allé se c
lles fantaisies ! Mais nous examinerons s’il est vrai que Molière ait pris au grand Corneille l’intrigue de son Don Sanche.
de choisir entre eux, remet sa bague à Carlos, et lui dit : Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marque, Au plus digne
nt avec emphase la fausse divinité qui ordonne à la princesse mère de prendre pour gendre son libérateur, imaginait en même tem
souper ; tous les courtisans la mettaient en morceaux ; Molière nous prend assurément pour des buses, de croire nous diverti
son héros dans une classe qui, grâce à sa fortune, peut le mettre aux prises avec les charlatans de tous les états, depuis l’h
urdain, bien battu, bien trompé par sa femme, sa fille et son gendre, prendra toutes ces petites gentillesses ? Les divertissem
proche parent. D’un autre côté, Phedria, fils de Chremès, se laisse prendre par les charmes d’une chanteuse trop exactement g
e droit de dire : « Cela est bon, cela m’appartient, il est permis de prendre son bien où on le trouve. » Le sac si reproché à
pour l’introduire chez la demoiselle. Soudain Lucas arrive des Indes, prend le sac pour un ballot de marchandises, l’ouvre et
ent, Rodomont leur persuade qu’il a caché dans le sac un voleur, tous prennent un bâton et rossent Lucas avant qu’il puisse se f
un sujet propre à amener des divertissements qui tinssent du miracle, prend dans la fable de Psyché l’instant le plus favorab
cène iii , une matrone donne ce conseil à un amoureux : Un galant ne prend nullement garde à ce qu’il donne ni à ce qu’il pe
vantes ; que la princesse de Montpensier et madame de Rohan n’osèrent prendre le parti de celui qu’elles avoient appelé leur am
laudissements à l’auteur, et d’en mériter soi-même ; mais si l’acteur prend sur lui d’y ajouter les moindres grimaces, les mo
le lecteur y trouvera des choses propres à satisfaire l’intérêt qu’il prend à notre auteur. Pésenas, 7 ventôse an 7.   Je n
s barbiers que se débitaient les nouvelles, que l’historiette du jour prenait du crédit, et que la politique épuisait ses combi
t l’on ne sait ce qu’elle est devenue. Les informations que j’ai fait prendre à Marseillan, détruisent absolument ce qui vous a
ation. Montaigne a dit, dans son Essai sur l’Homme : « J’en ai vu prendre la chèvre, dès qu’on leur trouvait le visage frai
édecin, pour servir les amours de son maître ; chez Molière, Toinette prend l’habit de médecin pour conseiller à Argan de fai
surtout le clystère ! Purgon l’a ordonné, ce clystère précieux, il a pris plaisir à le composer lui-même ; Argan refuse de
écieux, il a pris plaisir à le composer lui-même ; Argan refuse de le prendre  ; Purgon furieux, vient accabler son malade de re
ous eussions pu montrer les acteurs de tous les théâtres affectant de prendre les défauts de leurs prédécesseurs, même ceux aux
es beaux côtés qu’il lui faut ressembler ; Et ce n’est pas du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de crache
r que, dans vos divers articles sur la tradition, vous aviez tâché de prendre le ton de la pièce dont vous parliez : d’après ce
alade imaginaire, et pour ne compromettre ni ma figure ni ma voix, je prends le rôle d’apothicaire ; qui veut celui de Cléante
e rappeler scrupuleusement jusqu’à ses moindres intentions, et de les prendre pour autant de leçons ? Car, certainement, nous n
re parti pour un de ses enfants chéris, pour ce clystère qu’il avait pris plaisir à composer lui-même . L’élève. Après un
inir le rôle d’Argan, et en prononçant juro dans la cérémonie, il lui prit une convulsion qu’il voulut en vain déguiser par
mme à qui la Grèce eût accordé des autels84 ! » fut bientôt forcée de prendre un ton suppliant ; encore n’aurait-elle peut-être
près sa mort, que je fais cas de ses commentaires, je me propose d’en prendre tout ce qui pourra m’être utile. 5. Boulanger,
M. de Modène, gentilhomme d’Avignon ; cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’appeler Molière son mari. 8. Deux p
i en était l’auteur. 66. Grandménil, m’entendant lire cet article, prit le parti de Molière, et dit : « La scène se passe
gtemps par le désir de posséder Molière dans son sein, avait, dit-on, pris son parti, et se proposait de donner la première
le Tartuffe ! 77. C’est dans les Œuvres même de Cotin que Molière a pris , mot à mot, et le sonnet et l’épigramme que débit
out de feu ; Elle avait un mari d’esprit, qu’elle aimait peu, Elle en prend un de chair, qu’elle aime davantage. 85. Parmi
28 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
mêler de poésie sans être poète, de religion sans être théologien, et prendre ces grandes choses tour à tour par le côté extéri
e blessé, son Clovis réimprimé. Un Discours au roi, en tête du poème, prenait Louis XIV à témoin « qu’il n’y avait pas de préso
depuis le glorieux avènement des sciences dans les temps modernes, a pris les proportions d’un travers de l’esprit humain ;
es créations ; les règles ne sont que les raisons du plaisir que nous prenons aux beautés des lettres. Appliquer la méthode sci
r. Il a fallu, pour en juger autrement, que Perrault et ses partisans prissent pour la raison le raisonnement. Nous connaissons
valent pas les Provinciales. Voilà qui paraît moins mal jugé ; mais, prenons -y garde, Perrault est janséniste : dans son jugem
égée de l’Iliade. Le vieux poète, à l’en croire, y aurait été si bien pris qu’il lui serait échappé de dire, sous le charme,
ère français que d’être Homère lui-même. » Évidemment il n’y a ici de pris que Lamotte. En tout cas, à l’époque où il se par
le fortune, s’il réussissait à endormir leur vigilance ! Il s’y était pris avec eux comme avec Boileau et Fénelon. Au mari,
ère d’assez bonne grâce. Aussi, bon nombre de gens s’y laissèrent-ils prendre . Au lieu des bravades de Desmarets et des légèret
dernier regard de travers ; et quand on lui annonce sa mort, « il n’y prend , dit-il, d’autre intérêt que celui qu’on prend à
once sa mort, « il n’y prend, dit-il, d’autre intérêt que celui qu’on prend à la mort de tous les honnêtes gens5. » La différ
re en le traduisant et en le jugeant, Fontenelle, à petit bruit, sans prendre à partie aucun des anciens ni aucun de leurs défe
errault et Desmarets d’épigrammes dont Fontenelle était bien forcé de prendre sa part. Il se vengea sur les anciens des dédains
surprise après laquelle on refaire dans l’indifférence ; c’est s’être pris pour la beauté littéraire d’un amour qui ne doit
sera pas reniée par les femmes du nôtre. Fontenelle lui-même n’a pas pris la peine de se déguiser dans ce tête-à-tête demi-
anterie ; mais il tient plus qu’il n’avait promis. Le soin même qu’il prend de cacher, sous la forme de conjectures, sa foi s
a conservé les vieilles modes ; c’est un moindre travers que d’avoir pris les nouvelles. Des quatre champions des modernes,
urs le droit de chercher la vérité, ne blâme que les persécuteurs, et prend plaisir à tout. L’examen de toutes ces croyances
de leur hôte. Plusieurs parmi les meilleurs chrétiens, se laissèrent prendre aux aimables avances de son doute. Témoin Boileau
utôt que négligé, assez négligé toutefois pour qu’on ne se sentît pas pris dans un filet en apparence si lâche, et vous vous
Il est vrai qu’à la différence des autres sceptiques, s’il veut nous prendre notre raison, c’est pour nous donner sa foi, et l
incrédulité, du conseil de s’abêtir. Plus tard, quand les préventions prirent fin avec les polémiques, cette même raison faisan
. C’est bien pis si les gouvernements s’en mêlent. L’intérêt qu’ils y prennent passe facilement pour une violence faite aux cons
s des Pères de l’Église, où toutes les querelles religieuses allaient prendre des armes. Par dégoût de textes prostitués à tant
29 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
e, il fait lui-même aller et venir sur la scène le fantoche dont il a pris en main les ficelles. Toutefois cette dernière co
ive dans les cas où un personnage oscille entre deux partis opposés à prendre , chacun de ces deux partis le tirant à lui tour à
miner déjà vers la forme d’une scène comique. Voici par exemple (j’ai pris au hasard une « série d’Épinal ») un visiteur qui
pparents, peu importe) qui distinguent le vivant du simple mécanique. Prenons -en le contre-pied : nous aurons trois procédés qu
un personnage qui prépare les filets où il viendra lui-même se faire prendre . L’histoire du persécuteur victime de sa persécut
e seul. Au lieu de deux séries contemporaines, on pourrait aussi bien prendre une série d’événements anciens et une autre actue
épendantes et s’amuse ensuite à les faire interférer entre elles : il prendra un groupe fermé, une noce par exemple, et le fera
ême : obtenir ce que nous avons appelé une mécanisation de la vie. On prendra un système d’actions et de relations, et on le ré
us souvent encore à tout le monde, je veux dire au sens commun, qu’il prend à partie en tournant au paradoxe une idée courant
voulait pas dire et qu’il vienne lui-même, en quelque sorte, se faire prendre au piège du langage. Mais le thème du « voleur vo
ant, pour ainsi dire, la formule pharmaceutique. Voici cette formule. Prenez le mot, épaississez-le d’abord en scène jouée, ch
et la fugitive indication d’une scène à faire. Autant le comique peut prendre de formes, autant l’esprit aura de variétés corre
es mots présentent un sens physique et un sens moral, selon qu’on les prend au propre ou au figuré. Tout mot commence en effe
traite ou en idée pure. Si donc notre loi se conserve ici, elle devra prendre la forme suivante : On obtient un effet comique q
 Tous les arts sont frères » : dans cette phrase le mot « frère » est pris métaphoriquement pour désigner une ressemblance p
es arts sont cousins », parce que le mot « cousin » est moins souvent pris au figuré ; aussi ce mot se teindrait-il ici d’un
n’en eût été que le commencement, parce que le terme « attraper » est pris au figuré presque aussi souvent que le terme « co
il exprimerait le contraire de sa pensée et où il viendrait se faire prendre lui-même, pour ainsi dire, au piège de son discou
e nous faisons là ? Car enfin, ces malheureux actionnaires, nous leur prenons l’argent dans la poche… Et dans quoi voulez-vous
ons l’argent dans la poche… Et dans quoi voulez-vous donc que nous le prenions  ? » Aussi obtiendra-t-on un effet amusant quand o
oranges », dit Giboyer. Mais nous n’en finirions pas si nous devions prendre une à une les diverses lois que nous avons énoncé
terférence. Nous allons voir qu’il en est de même des séries de mots. Prendre des séries d’événements et les répéter dans un no
s mots ; on profite simplement de la diversité de sens qu’un mot peut prendre , dans son passage surtout du propre au figuré. Au
t non plus à leur grandeur. Exprimer honnêtement une idée malhonnête, prendre une situation scabreuse, ou un métier bas, ou une
ction que pour nous dégoûter ; et l’humour, au sens restreint où nous prenons le mot, est bien une transposition du moral en sc
30 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Balzac, et le père Goulu, général des feuillans. » pp. 184-196
u sujet des moines, sans aucun dessein formé de les décrier, leur fit prendre l’allarme à tous. Il avoit mis dans un de ses ouv
général, le P. Goulu, homme violent & despotique dans l’ordre, en prit la défense. Le P. Goulu ne s’étoit fait religieux
p de massue. Le général remercia dom André de ses bons offices, & prit lui-même la plume. Sous le nom de Phyllarque ou p
’un religieux, auroient dû révolter le public. Mais elles furent bien prises de tout le monde, graces à la haine qu’on portoit
de ceux de sa faction sortir tous les matins de leur quartier, & prendre leur département de deux en deux, avec ordre de m
e bibliothèque, je suis presque bien aise qu’elle se grossisse, & prends plaisir à faire un mont-joie des pierres que l’en
sque & correct, que d’être né trente ans plus tard, & d’avoir pris le goût des grands écrivains du siècle de Louis X
qui, selon Théodore Agrippa d’Aubigné, ne vouloit point que sa femme prît en pension ceux qui étudioient aux loix, mais bi
en les petits grimaux . On lui fit ce quatrain : Du Goulu sçavant ne prend guères Les barbus pour pensionnaires ; Il choisit
31 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
seules qu’il soit aveugle à la grossièreté des ruses où il se laisse prendre . L’Avare nous montre avec son mal une hypertrophi
dont il diffère, il entreprend les tâches où celui-ci triomphait. Aux prises avec ces réalités positives son inaptitude, sa fa
Ces ressentiments extrêmes, en raison même de leur intensité, ont été pris pour modèles en la plupart des sociétés humaines.
pas. Le point d’honneur, tel que le fixe la coutume de chaque nation, prend sur la plupart des consciences individuelles un e
rive que le hardi chasseur, à l’affût derrière un tronc d’arbre, soit pris de panique, à entendre le rugissement du tigre qu
le briser. Peut-être faut-il penser que les fausses vocations, où il prend le change sur lui-même, sont un dérivatif et qu’a
a plus haute explique d’autre part comment l’homme de génie risque de prendre le change sur son destin. L’absence du sentiment
ans sa propre conscience autre qu’il n’est, revêtu d’apparences où il prenne le change sur sa propre personne. Il ne peut être
part : outre qu’à se voir isolé du vulgaire il pourra croire qu’il a pris au-dessus de lui son essor, l’instinct secret de
rable en vérité, il peut se faire que des hommes éminents se laissent prendre à sa mimique. Car le snob ne se risque pas à disc
à son but. Le snob n’est rien moins qu’un intrigant intéressé à faire prendre aux autres afin de les exploiter, une fausse opin
des leurs, tiennent pour de grands esprits ces faux petits-maîtres et prennent meilleure opinion d’elles-mêmes parce qu’elles on
t, parce qu’elle implique l’étonnante sensibilité de cette faculté de prendre le change en quoi consiste le Bovarysme. Il a sem
nte, en même temps qu’une très stricte dépendance. Le snobisme a tout prendre est un Bovarysme triomphant, c’est l’ensemble des
32 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »
tier du rêve, il en sort un fantôme, plus réel qu’eux tous, don Juan. Prenez les usuriers un à un, aucun d’eux n’est ce fauve
mpt quinze jours d’avance ; s’il ne paye pas, je veux avoir son cœur. Prenez les usuriers en masse, de leur foule se dégage un
r la bouche de Gros-René, et dans Homère ils disent à Minerve qui les prend aux cheveux : Que me veux-tu, déesse ? Une surpre
r l’action de son poëme, il n’a été chercher personne. Il a seulement pris Virgile pour comparse. Du reste, il s’est fait ép
ns. Prométhée a fait sur l’Olympe ce qu’Ève a fait dans l’Éden ; il a pris un peu de science. Jupiter, d’ailleurs identique
hello est la nuit. Et étant la nuit, et voulant tuer, qu’est-ce qu’il prend pour tuer ? le poison ? la massue ? la hache ? le
mettre cette rassurante vision ? Dans un siècle obscur. Shakespeare a pris l’an 3105 du monde, le temps où Joas était roi de
terrain adopté, ce heu de scène désigné, cette fondation creusée, il prend tout, et il bâtit son œuvre. Construction inouïe.
reusée, il prend tout, et il bâtit son œuvre. Construction inouïe. Il prend la tyrannie, dont il fera plus tard la faiblesse,
Il prend la tyrannie, dont il fera plus tard la faiblesse, Lear ; il prend la trahison, Edmond ; il prend le dévouement, Ken
fera plus tard la faiblesse, Lear ; il prend la trahison, Edmond ; il prend le dévouement, Kent ; il prend l’ingratitude qui
ar ; il prend la trahison, Edmond ; il prend le dévouement, Kent ; il prend l’ingratitude qui commence par une caresse, et il
nde appelle Gornerille, et Regane, que la légende appelle Ragaii ; il prend la paternité ; il prend la royauté ; il prend la
et Regane, que la légende appelle Ragaii ; il prend la paternité ; il prend la royauté ; il prend la féodalité ; il prend l’a
nde appelle Ragaii ; il prend la paternité ; il prend la royauté ; il prend la féodalité ; il prend l’ambition ; il prend la
prend la paternité ; il prend la royauté ; il prend la féodalité ; il prend l’ambition ; il prend la démence qu’il partage en
l prend la royauté ; il prend la féodalité ; il prend l’ambition ; il prend la démence qu’il partage en trois, et il met en p
33 (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212
disois-je en moi-même, que cette promptitude avec laquelle tout Paris prend feu pour les nouvelles du jour. Pour peu qu’elles
avocats commencerent par les mettre en vogue, & les particuliers prennent la même allure. Pour moi, qui ne m’amusai jamais
emporte. Fort bien, lui répliquai-je, & de propos en propos nous prîmes l’Europe entiere pour en faire le sujet de notre
devroit en instruire le public, qu’au moment de la proclamation. Nous prîmes le parti de nous asseoir autour de ces petits cab
nt sacrées, soit qu’elles aient été des acquêts, ou des dons, mais de prendre sur les revenus des plus riches, pour secourir le
e monde se plaint, & dont tout le monde se rend l’esclave ; car à prendre depuis le duc, jusqu’à l’artisan, il n’y a person
t. Les écoliers n’y paroissent que deux ou trois fois l’année, pour y prendre des inscriptions, & on leur donne les attesta
cience du droit, & qu’on a le bonheur de la posséder, dès qu’on a pris la robe & le bonnet de docteur. Eh pourquoi,
périls à courir ; & vous ne dites pas, nous crioit un abbé que je pris pour un janséniste, car il étoit extrêmement rigi
même en gagnant. Tout rapporteur qui auroit un secrétaire capable de prendre une seule obole, perdroit sa place, & le suba
moyens qui seront d’une grande utilité. Il n’y a que l’égoïste qui ne prend nul intérêt au sort de sa patrie. Le galant homme
nt de juger, & qui ne savent rien, par des esprits de travers qui prennent le beau pour le médiocre, & qui sont insensib
x intentions les plus pures & les plus sages. La fievre chaude me prend , dit le poëte, toutes les fois que je livre au pu
t, des difficultés qu’on vous fera sur une phrase, sur un terme qu’on prendra souvent à contre-sens. Vous ne parlez pas de l’im
s écoutera, du rôle de suppliant qu’il faudra faire, pour l’engager à prendre votre manuscrit, qu’il jugera sans l’entendre, ou
question demeura sans réponse, comme on peut le présumer, & nous prîmes plaisir à nous repaître de douces illusions sur c
aux talens. Cela ne vaut gueres mieux que les châteaux en Espagne, (à prendre les choses littéralement) mais cela fournit des i
, que nous cherchons maintenant midi à quatorze heures, au lieu de le prendre à douze. Quoi qu’il en soit, un auteur estimable,
, lorsqu’il arrivera, tant on a de moyens à sa disposition pour faire prendre le change. On m’a dit, ajoutai-je, & je n’en
remarqué, dit le comte, dans une grande assemblée de jeu, des femmes prendre leur éventail pour cacher le mouvement des levres
uvent faire usage sans qu’on les devine. Eh comment ne pas se laisser prendre à des symptômes tels que la rougeur, la défaillan
ue par notre inconstance, par notre air impérieux, nous les forçons à prendre toutes ces nuances différentes. On veut souvent n
aut prendre garde aux méprises ; il n’arrive que trop souvent qu’on y prend des femmes distinguées pour des femmes à bonne fo
trois personnes aimables, dont la conversation me plut infiniment. On prit des chaises, on fit cercle, le temps ayant repris
ent beaucoup perdu de leur pompe & de leur solemnité. Quand on se prend comme devant bientôt se séparer, le mariage n’est
t charmer les oreilles, & faire resonner les échos. Ce plaisir se prend à Rome plus qu’ailleurs, où le murmure de cent mi
nous apperçûmes qu’elle se rapprochoit de nous, & qu’enfin ayant pris une chaise, elle commençoit à se dérider. Nous l’
rtune pour suivre la mode & le torrent des frivolités, elle avoit pris ce rôle dont il falloit s’acquitter ; elle ajouta
encontre autant de pieges que de colifichets. Eh ! qui n’y seroit pas pris , depuis que le sage, & le très-sage Almador,
que donna notre poëte célebre. Il avoit alors la fievre, & il en prit occasion de s’emporter très-sérieusement contre u
on élément & sa vie, & dès qu’elle vous rencontre, vous voilà pris de maniere à subir une conversation de quatre à c
s, & de dîner éternellement chez un restaurateur. Moyen assuré de prendre un mauvais ton, de ne connoître Paris que par ext
e différence. Alors ne trouvant aucune diminution dans la chaleur, il prend un moyen infaillible de se rafraîchir. Il se jett
es plus facétieuses, & tantôt les romans les plus ingénieux. Il a pris l’esprit de tout le monde ; & celui que vous
e des effets de l’astuce, qui modifiée de mille façons différentes, a pris toutes sortes de formes. Nous connoissons tous ce
journaliste le plus savant & le plus impartial, y est quelquefois pris . Il n’est pas possible de se tenir toujours en ga
ls prévu ? Ses amis l’eussent-ils soupçonné ? il faut aujourd’hui s’y prendre dès la veille pour arriver jusqu’à lui. Il ne se
ais de charatanisme comparable à l’industrie, que celui qui l’emploie prend toutes les nuances pour tromper, & qu’on doit
té. Je vous proteste, je vous jure, & qu’est-ce qui ne seroit pas pris à des termes si énergiques ! ces mots répétés à p
parfaitement joués sur la scene du monde par des valets mêmes qu’on a pris pour des seigneurs, par des filles publiques qui
duchesses, & qu’on a cru telles, d’après le ton qu’elles savoient prendre . Il n’y a point de pays, point d’année, & peu
stent pas moins. Si je n’étois pas anglais, je dirois qu’il faut s’en prendre à la légereté des têtes. Ah ! de grace, mylord, é
dépenses. Je vous répondrois qu’il faut qu’elle en trouve cela fût-il pris sur le revenu de vos gros abbés commendataires, q
rateurs, pour vous prouver qu’on ne peut toucher à leurs revenus sans prendre l’encensoir, & sans se rendre coupable de tou
mins, qu’ils deviennent des précipices, à raison du peu de soin qu’on prend de les bomber & de les ferrer. J’ai vu la pla
amp; d’ailleurs, madame la comtesse, on vous feroit l’honneur de vous prendre pour folle. Sachez, messieurs, répondit-elle, que
mais j’y logerai. Dans le moment il appelle un de ses gens, qu’on eût prit pour un seigneur, & il lui ordonne de déménag
vec mépris. Ma foi, dit une femme aimable, au moment que nous allions prendre une tasse de chocolat, je suis charmée de médire
e les humilie. Mais il faut les entendre parler d’un dîner qu’ils ont pris chez quelque grand Seigneur, qu’ils ne connoissen
ots les croyent sur parole, quelquefois même les gens d’esprit y sont pris . Il suffit de s’ériger en juge, & de prononce
plus petit mérite, l’esprit le plus mince, se donnent des airs, & prennent des tons… On ne sauroit croire combien la finance
nné quelqu’un ? Outre que cela n’est pas dans les mœurs des français, prendroit -on la précaution de ne laisser aux prisonniers ni
envoie pour intimer ses volontés, & pour anéantir ceux qu’il aura pris en aversion. Au reste, quelque chose qui arrive,
e la campagne, & lui donner plus de vigueur & plus de suc. Il prit ma réflexion au sérieux, & il partit de-là po
étonne que le profit qu’on en tire n’engage pas des cultivateurs à la prendre sous leur protection. Il y a nombre de terres inc
e, j’aborde un savantasse qui perd sa vie dans les in-folio, pour n’y prendre que ce que tout le monde a dit, & pour faire
e édition qui n’est ni corrigée, ni augmentée, car il a le bonheur de prendre les choses comme il les trouve, & de les répé
les anglais si opposés aux français par caractere & par jalousie, prennent ainsi notre habillement pour s’en revêtir… S’ils
re égard, & qu’ils vinssent à nous rendre tout ce qu’ils nous ont pris dans ce genre, leur langue ne seroit plus qu’un s
cisé, au lieu que les Anglais ont laissé nos mots tels qu’ils les ont pris , c’est-à-dire, tels que sont les termes grecs don
a je vous répondrai, messieurs les érudits, que vous ne devez vous en prendre qu’à vous-mêmes. Pourquoi vos professeurs sont-il
s’accorder que comme une récompense. Je connois un jeune homme qui a pris dans une telle aversion les livres classiques, qu
bé Girard, quoique j’aime cet ouvrage avec passion, qu’il ne faut pas prendre pour modele. Après l’avoir lu, disoit du Clos, on
cousu, où des phrases posées çà & là, forment une bigarrure qu’on prendroit pour un ouvrage en musique. Ce ne sont que des pi
Les académies ont coutume d’enrôler les auteurs qui les décrient…. Me prendriez -vous donc pour un lâche ou pour un ambitieux ?….
lant se faire servir en despote. Il semble que tout ait été crée pour prendre ses ordres. Il condamne tout, il réprouve tout ;
éservé d’un pitoyable ouvrage ; plus d’une fois un commis de bureau a pris un air honnête, & ces efforts vous ont épargn
, vengeurs de la patrie & du bon sens…. D’après cela vous devriez prendre un uniforme, une cocarde, former un régiment, &am
il est à remarquer que le frondeur a presque toujours quelqu’un qu’il prend en grippe, & qu’il se fait un mérite de contr
qu’il faut être quelque chose, & qu’on ne peut être que cela. On prend un auteur en grippe, parce qu’il n’a pas vu les c
r, consiste à travailler nous-mêmes nos étoffes, de maniere à ne rien prendre chez nos voisins. Nous avons la matiere, & l’
Français. Ce qu’il y a de sûr, c’est que dans ce siecle le commerce a pris une telle faveur, que des manufactures en tout ge
nous devons nous affliger de voir le nôtre dépérir…. Eh ! comment ?…. Prenons Paris pour exemple. On ne sauroit croire combien
rchandises s’y donnent à très-bon marché, & il n’y a que ceux qui prennent à crédit qui achetent chez les débitans ; & c
ommerce ait ses douceurs, & que celui qui travaille sans relâche, prenne enfin du repos. Ce pourroit être à la vérité sur
ire, qu’il y eut deux avocats contre deux, & qu’on voulut bien me prendre pour arbitre. Après avoir long-temps disputé sur
à qui veut le cultiver, & qu’on peut être bon médecin, sans avoir pris des degrés. Les autres sociétés moins chatouilleu
l est bon où mauvais ? Sans doute, vous aurez beau dire, monsieur, on prendra toujours plaisir à parcourir le journal de France
ouvrage, il en vaudra beaucoup mieux… Nous nous déflâmes qu’on avoit pris cette tournure pour le critiquer, & la chose
ionnaire encyclopédique, que le moyen de ne pas se tromper consiste à prendre tous les ouvrages qu’ils décrient, & à rejete
il soutenoit une mauvaise these, & nous ne lui aurions pas laissé prendre l’octave. Les esprits les plus turbulens se taise
mmes quelques quintaux de gloire à distribuer, que les uns en avoient pris quelques drachmes, les autres quelques onces, &am
e, qu’elle rougiroit des colifichets dont elle se pare, & qu’elle prendroit un costume plus raisonnable. Elle me répondit, en
un Brouhaha remplit le jardin de cris confus. Trois originaux avoient pris querelle ; ils alloient se tuer, quand ils finire
t exprès pour grossir les ridicules du lieu ; mais, juste ciel ! elle prend du tabac comme un grenadier, & il ne lui manq
ssion. Scaron eût pu en faire quelque chose ; mais il eût fallu qu’il prît un vol moins élevé. La tour de Strasbourg aura, s
des hommes de son temps ne rougissoient pas de porter. La marquise en prit occasion de crier contre le ridicule de certains
touchent, & qu’une parodie n’est jamais meilleure que lorsqu’elle prend pour sujet une chose grave ou majestueuse, ainsi
e chose de gauche & de contraint dans tout ce qu’ils font ; s’ils prennent un livre, ils le laissent tomber ; s’ils offrent
anson au dessert dans ces maisons bourgeoises, où l’on a point encore pris le ton seigneur, madame ou mademoiselle se fait p
t au plus, qu’on puisse nommer bonnes. Je le sais ; mais il faut s’en prendre à ceux qui le tourmentoient sans cesse pour avoir
arle de la cour, autre embarras. Personne n’ignore que Moliere ne put prendre le temps qu’il desiroit pour perfectionner ses co
ui-là. Nous finîmes par faire une recrue de quelques amis, pour aller prendre un repas agreste à Madrid, où nous rappellant que
plaît infiniment par sa variété. Je suis naturellement gai, & je pris plaisir à entendre un personnage aussi singulier,
te, il est rentré par la fenêtre ; enfin on lui a tendu la main, il a pris un ton, il s’est dit habile, & on l’a cru nob
u’avec un grand air de probité, les autres n’auront rien, & qu’il prendra tout. C’est la coutume du siecle, & l’on ne v
t beaucoup plus connus que dans l’étendue d’un royaume, lorsqu’il est pris collectivement, les secours seront plus prompts &
e, en créant de pareilles assemblées, n’a point eu d’autre but que de prendre des instructions relatives aux besoins des peuple
us voyons, en conséquence de cet inconvénient, presque tous les corps prendre le plus mauvais parti, & le soutenir avec opi
voulez-vous dire ? lui répliquai-je avec vivacité ; que le souverain prendra ma terre, qu’il percevra le produit de mon emploi
ble, & à qui nous avons les plus grandes obligations, comme ayant pris soin de notre enfance ; mais il y auroit une taxe
êtres inutiles, iroient à pied, à moins que l’âge ne les autorisât à prendre une brouette. Quelle nécessité y a-t-il qu’on ait
34 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Lettres inédites de Michel de Montaigne, et de quelques autres personnages du XVIe siècle »
le autre piquante et singulière, telle autre futile ? Il faut donc en prendre son parti et laisser faire les curieux, les laiss
Depuis lors, M. de Laferrière est passé à l’histoire pure, en allant prendre copie en Russie des nombreuses lettres de Catheri
naissances et à ses plaisirs : et en général, il semble n’avoir voulu prendre de chaque état nouveau, de chaque profession ou f
pas plus que ce ne fut un grand citoyen et maire de sa ville ; il ne prenait pas assez les choses du dehors à cœur pour y prim
s assez les choses du dehors à cœur pour y primer et exceller ; il ne prenait à cœur que les choses de l’homme en général, et c
ait nécessaire, et qu’en devenant le premier magistrat de sa cité, il prenait , comme nous dirions aujourd’hui, une responsabili
onorable et considérable que d’être maire de Bordeaux. Le maire était pris d’ordinaire parmi les nobles de haute qualité, « 
vait fait avec les princes qui, durant ses séjours à Paris, l’avaient pris pour médiateur et négociateur : il ne se donna pa
ernant lui-même, il ne s’agit que de le bien entendre et de ne pas le prendre au mot sur tous ses aveux. Ces gens de goût, Mont
abituellement, non : « Je ne veux pas qu’on refuse aux charges qu’on prend l’attention, les pas, les paroles et la sueur, et
atique. Ce ne sont que des rôles que nous jouons dans la vie ; ne les prenons que comme des rôles. Que l’homme demeure sous le
u contre, il y a un point principal, un nœud du débat qui le décide à prendre un parti plutôt qu’un autre. ; hors de là, il res
et tous les genres de difficultés et de périls. Le duc de Guise avait pris les armes ; la Ligue se formait et s’étendait : H
conciliant, et nous prouvent qu’on aimait en toute circonstance à le prendre pour témoin et garant des intentions, comme quelq
c’est-à-dire à Feuillasse, si le mal n’y est arrivé. » On voit qu’il prend toutes ses précautions avant de communiquer avec
des tourments, mais sans s’attacher toutefois à une réforme, sans la prendre à cœur et s’y vouer par zèle pour l’humanité et l
35 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — II. (Fin.) » pp. 63-82
ons à demi fabuleuses : Montesquieu ne la fait pas. De ce que Romulus prit , dit-on, le bouclier des Sabins, qui était large,
enant à terre ceux qu’il trouvait abattus. Ce mot, consternaient, est pris ici dans l’acception propre, ce que Montesquieu f
les rois dans le silence et les rendit comme stupides. » Stupides est pris là aussi dans le sens latin et primitif pour sign
andes entreprises qu’ils n’étaient lorsque, par cette puissance qu’on prenait sur soi-même, on pouvait, à tous les instants, éc
ferait un extrait piquant de ces sortes de prédictions ou d’allusions prises de ses œuvres. Gardons-nous de cette méthode qui
ent plus à conséquence, il est propre à induire en erreur ceux qui le prendraient au mot pour l’avenir. Né sous un gouvernement dou
et, qui craint en causant d’en laisser échapper quelque chose, et qui prend le bras de celui qui l’écoute. Tel était volontie
e critiquer L’Esprit des lois : il y faudrait plusieurs volumes et le prendre livre par livre, chapitre par chapitre. Je connai
ervent de l’érudition sans pouvoir s’y assujettir ni la maîtriser. On prend , en lisant, une note avec esprit, avec saillie, e
is il doit savoir au-dedans à quelles conditions cela est possible et prendre ses précautions en conséquence. Non seulement Mon
beau dire ensuite à ses compatriotes : Ne l’imitez pas ! c’est à qui prendra bientôt à l’envi la mode de Lycurgue. Quand on a
n a beaucoup lu Montesquieu et qu’on est Français, une tentation vous prend  : « Il semble, a dit de lui un critique sagace17,
t téméraire : mais Montesquieu, qui n’en veut pas, est-il prévoyant ? Prenons L’Esprit des lois pour ce qu’il est, pour une œuv
a remarqué qu’il attendait volontiers que la balle lui vînt, pour la prendre au bond ; il avait naturellement du trait. Parlan
ez parler comme vous, je veux que vous parliez comme moi. » — Va-t-on prendre l’essor, ils vous arrêtent par la manche. A-t-on
l’ôte à coups d’épingle. Vous élevez-vous un peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, lèvent la tête, et vous
36 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
résider dans le passage d’un état à l’état suivant : de chaque état, pris à part, j’aime à croire qu’il reste ce qu’il est
nt, si un état d’âme cessait de varier, sa durée cesserait de couler. Prenons le plus stable des états internes, la perception
ce n’est plus sur la même personne qu’elles agissent, puisqu’elles la prennent à un nouveau moment de son histoire. Notre person
e. En dirait-on autant de l’existence en général ? Un objet matériel, pris au hasard, présente les caractères inverses de ce
les mêmes. C’est pourquoi l’on pourrait supposer que le flux du temps prît une rapidité infinie, que tout le passé, le prése
a réalité même. Maintenant, nous avons considéré des objets matériels pris au hasard. N’y a-t-il pas des objets privilégiés 
ation. Comme l’univers dans son ensemble, comme chaque être conscient pris à part, l’organisme qui vit est chose qui dure. S
différentielles dans lesquelles le temps (au sens où le mathématicien prend ce mot) jouerait le rôle de variable indépendante
solaire, elle est sortie peu à peu d’une certaine métaphysique qui a pris une forme plus précise depuis les découvertes phy
onc enfin du présent seulement qu’il est question, d’un présent qu’on prend , il est vrai, avec sa tendance. Et, de fait, les
ain moment, en certains points de l’espace, un courant bien visible a pris naissance : ce courant de vie, traversant les cor
on originalité à ses éléments, c’est-à-dire aux vues partielles qu’on prend sur elle, comment pourrait-on se la figurer donné
s, à proprement parler, des parties ; ce seraient des vues partielles prises sur le tout. Et, avec ces vues partielles mises b
igne droite. Il ressemblera d’autant plus à une ligne droite qu’on le prendra plus petit. A la limite, on dira, comme on voudra
par rapport auquel ils deviennent des vues instantanées et immobiles prises de loin en loin sur la continuité d’un mouvement.
ple, sur lequel la durée glisse sans le pénétrer. Et la démonstration prend sa plus grande force quand elle porte sur l’évolu
ments qu’on voudra lui en imprimer. La philosophie mécanistique est à prendre ou à laisser : il faudrait la laisser, si le plus
a jamais réfutée définitivement. Si l’on en écarte une forme, elle en prendra une autre. Son principe, qui est d’essence psycho
t pourquoi il importe d’indiquer avec précision ce que nous allons en prendre , et ce que nous entendons en laisser. Disons tout
diraient aussi bien le contraire. La nature met les êtres vivants aux prises les uns avec les autres. Elle nous présente parto
ni de l’ensemble de la vie, ne serait-il pas vrai de chaque organisme pris à part ? N’y remarque-t-on pas une admirable divi
sprit l’idée de la causalité efficiente, plus la causalité efficiente prend la forme d’une causalité mécanique. Cette dernièr
ssé. Mécanisme et finalisme ne sont donc ici que des vues extérieures prises sur notre conduite. Ils en extraient l’intellectu
principal sans doute, mais non pas le seul ; en et point même nous ne prenons pas tout ce qui s’y trouve, car nous ne retenons
a vérité est que ce ne serait pas trop, ce ne serait pas assez ici de prendre l’intelligence entière. Il faudrait encore rappro
donnés en elle par avance, et par conséquent elle ne pouvait pas les prendre pour fins, encore qu’une fois produits ils compor
e. L’endroit où l’on arrive ne dessine pas la forme du chemin qu’on a pris pour y arriver, au lieu qu’une structure organiqu
es encore dupes des mots, et que l’artifice de la solution consiste à prendre le terme « adaptation », en même temps, dans deux
s un même verre, tour à tour, de l’eau et du vin, les deux liquides y prendront la même forme, et la similitude de forme tiendra
re, et qu’on se réfugie dans le premier toutes les fois qu’on va être pris en flagrant délit de finalisme dans l’emploi du s
d’éléments sont coordonnés à l’unité de la fonction. Mais il faudrait prendre la fonction à son origine, chez l’Infusoire, alor
second, comme l’exigerait la thèse de la finalité. Mais la discussion prendrait une tout autre tournure, croyons-nous, si l’on co
divers auteurs, notamment par Bateson dans un livre remarquable 26, a pris une signification profonde et acquis une très gra
et d’autre, les mêmes dans le même ordre, alors que chacune d’elles, prises à part, n’était d’aucune utilité ? Passons donc à
survenant tout à coup dans les diverses parties de l’œil, le mot est pris dans un sens tout nouveau : il s’agit cette fois
n revient alors au mécanisme, en effet ; mais c’est à la condition de prendre le mot « corrélation » dans un sens nouveau, cett
l’influence directe des conditions extérieures. Voyons comment on s’y prendrait pour rendre compte de la similitude de structure
rconstances, que de s’y adapter d’abord passivement : là où elle doit prendre la direction d’un mouvement, elle commence par l’
l’occasion plutôt que la cause. Or, est-ce dans le premier sens qu’on prend le mot cause quand on dit que la salure de l’eau
egré de température détermine la couleur et les dessins des ailes que prendra une certaine chrysalide en devenant papillon ? Év
des deux formes n’a pas pu être chimiquement identique à celle qui a pris l’autre direction, que néanmoins, sous l’influenc
qu’une solution. Reste à savoir si le terme « effort » ne doit pas se prendre alors dans un sens plus profond, plus psychologiq
transmissibilité des caractères acquis ; encore moins voudrions-nous prendre trop nettement parti dans une question qui n’est
’hérédité des caractères acquis, son évolutionnisme aurait sans doute pris une tout autre forme. Si (comme cela nous paraît
nsi, rien ne prouve que la Taupe soit devenue aveugle parce qu’elle a pris l’habitude de vivre sous terre : c’est peut-être
lique : celle-ci passe sans doute du père aux enfants, mais elle peut prendre chez chacun des enfants une forme différente, et
rection précise. Mais la réalité sur laquelle chacune de ces théories prend une vue partielle doit les dépasser toutes. Et ce
rectement par la sélection des mieux adaptés. Mais, quelque forme que prenne cette thèse, à supposer qu’elle vaille quelque ch
le développement d’un embryon lui eût pourtant montré que la vie s’y prend tout autrement. Elle ne procède pas par associati
alors à l’objet même, et l’infini de complication à des vues que nous prenons sur l’objet en tournant autour de lui, aux symbol
rganisme ; encore n’est-ce qu’une faible portion du spermatozoïde qui prend réellement part à l’opération. Mais ce ne sont là
é l’affirmation que le mécanisme pur est insuffisant, affirmation qui prend une grande autorité quand elle émane d’un savant
e, mais l’idée de mutation, ou de variation brusque, n’en a pas moins pris place dans la science. 28. Darwin, Origine des
37 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
t cette idée a été la fantaisie, qui l’a prise ou plutôt s’est laissé prendre par elle, et n’a pu s’en débarrasser qu’en la jet
ci ni livre anglais, ni livre américain, ni livre chinois. L’auteur a pris l’idée du Dernier Jour d’un Condamné, non dans un
e d’aller chercher ses idées si loin, mais là où vous pouviez tous la prendre , où vous l’aviez prise peut-être (car qui n’a fai
et alors il sembla que toutes ces entrailles de législateurs étaient prises d’une subite et merveilleuse miséricorde. Ce fut
énéneux, le plus nécessaire à extirper. Cette espèce de guillotine-là prend racine dans le pavé, et en peu de temps repousse
te ; enfants déshérités d’une société marâtre, que la maison de force prend à douze ans, le bagne à dix-huit, l’échafaud à qu
olir, non pour l’abolir, mais pour sauver quatre malheureux ministres pris la main dans le sac des coups d’État ! Qu’est-il
fâché contre toute la question en masse, et, chose remarquable ! il a pris fait et cause pour cette peine de mort dont il su
’est comme cela que cela se fait. Arrivé à l’échafaud, le bourreau le prend au prêtre, l’emporte, le ficelle sur la bascule,
le coup et secoua sa tête vivante en criant grâce ! Le peuple indigné prit des pierres et se mit dans sa justice à lapider l
illet, comme on a peur, comme on est lâche, voici ce qu’on fait. On a pris dernièrement à Bicêtre un homme, un condamné à mo
e chose bien redoutable qu’un condamné à mort, pour que la société le prenne en traître de cette façon ! Soyons juste pourtant
istes, et non aux lettrés bavards. Nous savons qu’il y a des gens qui prennent l’excellence de la peine de mort pour texte à par
bien faites comme en Angleterre. En Angleterre, pays de commerce, on prend un contrebandier sur la côte de Douvres, on le pe
ommagez le maître, et vous n’indemnisez pas la famille ! Ici aussi ne prenez -vous pas un homme à ceux qui le possèdent ? N’est
soie-t-il pas comme une corvée son œuvre sublime ? Est-ce que vous le prenez pour un prêtre, ce bonhomme qui coudoie le bourre
es « raisons sentimentales », comme disent quelques dédaigneux qui ne prennent leur logique que dans leur tête. À nos yeux, ce s
it prostituée depuis trois siècles à tous les échafauds, la pudeur la prend . Elle a honte de son ancien métier. Elle veut per
38 (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343
moment, la charge du quart était lourde, et c’était à mon tour de là prendre . Pas de phrases ; des faits, rien que la vérité,
partir : Alors le vicomte, de sa voix ordinaire, demanda : « Vas-tu prendre quelque chose ? » Jeanne ne répondit point, ignor
ntra ; il avait dîné ; et, de nouveau, il demanda : « Tu ne veux rien prendre  ? » Sa femme fit « non » de la tête. Il s’assit d
approchant de Jeanne : « Veux-tu rester seule maintenant ? » Elle lui prit la main dans un élan involontaire : « Oh ! oui, l
on lui fit mal, la navra comme une ironie. Elle revint auprès du lit, prit une des mains inertes et froides et se mit à cons
s, s’exhalant en plaintives et douces harmonies. Ce travail lui avait pris trois ans et tous les deux sentaient pour cette m
n acuité. Les incidents de la rue lui étaient moins indifférents ; il prenait souci de ses recettes, songeait à mettre quelques
tellement sur ses pattes molles, que souvent quelqu’un de la maison, pris de pitié, l’aidait, le soutenait une minute, afin
une exception, et il faut le dire bien vite, pour que la postérité ne prenne pas trop en mépris ou en pitié notre pauvre monde
éunir des hémistiches, fortune et honneurs. Le tout est de savoir s’y prendre . Nous avons le poète qui passe sa vie à réciter s
tit !… » Alors lui, d’un bel élan, bien de son âge et de son Midi, la prit , l’emporta comme un enfant, car il était solide e
e atroce chose que ces ruptures !… Et sa voix tranquille et railleuse prenait une expression de douceur, de pitié infinie… On a
re, confondu ses rêves, sa sueur. On s’est tout dit, tout donné. On a pris des habitudes, des façons d’être, de parler, même
rait : “Reste…” Je ne m’en irais pas… ; Et voilà pourquoi, quand j’en prends une, ce n’est jamais qu’à la nuit… Pas de lendema
usicales de l’hôte ! et la jobardise de ces pauvres rastaquouères qui prenaient la gérante pour une femme du monde tombée dans le
elle les avait chantées, la sérénité du mari accompagnant à la tierce prenait une extraordinaire grandeur. Le mot du grenadier
e de sang qui revenait toujours, inépuisable, — son regard m’a semblé prendre une expression indignée et terrible… Une malédict
ssant sur son fauteuil, qu’est-ce que tu me dis là ? Mais pour qui me prends -tu ? Mais je serais cent fois plus méridional que
e maison, il s’éloigna doucement ; je le suivis de salon en salon, je prenais un malin plaisir à voir son embarras jusque dans
crit cette lettre que je ne regrette pas, je le jure. — Ma foi, si tu prends les choses à ce point de vue, tu aurais bien souf
parfait ? Non. Mais il est écrit d’après la nature, et comme elle, il prend d’en haut ses coups de lumière et c’est de là qu’
ndré, qui serrait toujours la hampe mutilée dont le drapeau avait été pris comme trophée par les Français. — Voilà une belle
, ne l’avait jamais si absolument aimée. Il lui fallait sans cesse la prendre contre lui, la serrer dans ses bras. Un infini be
paysage avant cette minute. » Et, quand ils marchaient, c’est lui qui prenait le bras de Thérèse et qui s’y appuyait câlinement
de reconnaissance. Ah ! continua-t-elle, comment a-t-on pu ne pas te prendre à moi par avance, mon ange, et comme je suis indi
destinée. Telle est la note dominante de ce livre qui, certainement, prendra dans notre littérature une place près de ces bell
iter de la victoire. X. Émile Zola. Germinal. — 1885. M. Zola a pris encore cette fois la nature brute et terrible pou
s les blés, par une journée de beau soleil. — Hein ? fait-il chaud !… Prends -moi donc, restons ensemble ; oh ! toujours, toujo
e nez en l’air, à nous écouter respirer, avec la grosse envie de nous prendre  ? Il fut gagné par sa gaieté, il plaisanta les so
sauvez-moi… Dites ce qu’il faut faire, allez chercher le médecin… Je prendrai ce qu’on voudra… Je ne veux pas… Je ne veux pas…
r un peu. Il revint une heure plus tard. Mme Forestier refusa de rien prendre . Le malade n’avait point bougé. Il traînait toujo
a jeune femme était assise dans un fauteuil, au pied du lit. Duroy en prit un autre à côté d’elle ; et ils attendirent en si
ite Made, veux-tu venir jusqu’au Bois ? — Mais oui, certainement. Ils prirent un fiacre découvert, gagnèrent les Champs-Élysées
e sentirent eux-mêmes gagnés par la contagion de la tendresse. Ils se prirent doucement la main, sans dire un mot, un peu oppre
sme qu’a écrite M. Guy de Maupassant. Pour être juste, il lui a fallu prendre le bon et le mauvais de cette profession, que mal
mauvais de cette profession, que malheureusement, n’importe qui peut prendre sans l’avis d’un syndicat. C’est là ce qui fait q
rriver à la fortune, se déclare prêt à tuer le mandarin ! Le type est pris sur le vif ; on reconnaîtrait facilement tels ind
ue, elle dit : — Voilà ! Jean s’était précipité sur ces billets qu’il prit entre ses doigts avec des frissons de volupté. Ét
-ce pas ? — Aveugle, oui, Mais il entendait ! La voix de Lucie avait pris , en disant cela, une expression farouche ; et, sa
épaule, là… une main maigre qui s’enfonçait comme une griffe… J’avais pris les billets, puisqu’il fallait les prendre… C’éta
ait comme une griffe… J’avais pris les billets, puisqu’il fallait les prendre … C’était plus fort que moi… Quelque chose me disa
es prendre… C’était plus fort que moi… Quelque chose me disait de les prendre puisqu’il les avait volés… n’est-ce pas, il les a
s je suis sortie ! — Sortie ? Comme cela ? — Oui ! vous m’avez dit de prendre , j’ai pris ! Vous m’avez dit de rapporter. C’est
ie ! — Sortie ? Comme cela ? — Oui ! vous m’avez dit de prendre, j’ai pris  ! Vous m’avez dit de rapporter. C’est fait ! — Ma
principales surprises de leurs jeunes sens : « Le premier bock que je pris en sortant du collège me parut excellent », écriv
uverait ridicule de laisser exposé à d’autres le bon jeune homme qui, pris par le désir de la chair, emmène la chair dans so
é sur ses mains, il assembla toutes ses idées, qui ne tardèrent pas à prendre la forme du dilemme suivant : « De deux choses l’
 ; « Ah ! se disait-il, je n’ai pas le droit de l’abandonner… Mais le prendre avec moi ? Le priver de sa mère ?… » Le tragique
que par la force de la vérité. Dès les premières lignes, l’écrivain a pris possession du lecteur ; il l’a transporté dans le
un air d’importance, quand elle lui eut dit son nom, il se leva pour prendre , dans un casier, des pièces timbrées. Il y en ava
tificats et la boîte contenant la médaille militaire. Gauchement elle prit tout cela, avec ses doigts qui restaient ouverts,
tion à l’avertissement ; pour mieux définir l’intérêt de ce livre qui prendra une belle place auprès des récits de Silvio Pelli
e que ce mot a reçu depuis lors en Russie. En tout cas, Dostoïevsky y prit la moindre part ; toute sa faute ne fut qu’un rêv
on seulement d’un peintre un musicien, d’un sculpteur un littérateur, pris la tête de celui-ci pour la mettre sur le corps d
mps. Et, toujours muette, nue et vierge, elle se coucha sur le divan, prit la pose, un bras sous la tête, les yeux fermés.
s de pages, de phrases, de mots, si bien que les virgules elles-mêmes prennent des laideurs dont je souffre. Et, quand il est fi
n oiseau, un chat, un insecte, n’importe quoi de vivant, qu’il ne fût pris aussitôt du désir étrange de le détruire. Il fais
dit mon père, très bas : va vite me chercher mon fusil… fais le tour… prends bien garde qu’il ne te voie. Et, s’accroupissant,
ire. « Criquette ne résista pas à la mort, qui lui fut clémente et la prit doucement. » Telle est la fin de Criquette. Voilà
sol en le frappant, Ils avaient descendu le chemin de la Fontaine et prenaient à droite la traverse de Bonneveine, lorsque Loube
emment. Blotti contre elle dans un mouvement de frayeur, il avait été pris par le sommeil ; son petit bras potelé et sa main
charme de la nature. Aussi, n’est-ce point à la forme qu’il faut s’en prendre , mais parfois au fond même de l’idée. Malheureuse
et le déjeuner commence. Silence prolongé.) MONSIEUR D’ALALY. Vous ne prenez pas un second œuf, maman ?… MADAME D’ALALY. Je vo
aly.) Le bifteck était cru… MONSIEUR D’ALALY. Habituellement, nous le prenons ainsi, alors… MADAME D’ALALY. Les pommes de terre
la flânerie est son grand moyen d’observation, c’est par elle qu’il a pris une saveur littéraire toute particulière ; donc,
faire comprendre qu’il trouvait la voiture légère quand elle y avait pris place. Mais, pour y entrer, cette belle aux gants
es souvenirs de sa dernière pensée. M. de Frémeuse, à ce moment, alla prendre sur une table un coffret d’ébène qu’il y avait dé
espirer Mme de la Pave. Dès qu’il la vit un peu remise, il se leva et prit respectueusement congé. — Merci, Monsieur ! dit-e
je vous jure que je le veux !… je vous l’ordonne ! — Adieu ! Elle lui prit les deux mains, et lui tendit son front. Maurice
poitrine doucement soulevée respire. Une puissance émanait d’elle et prenait tout ce qu’elle rencontrait d’attention. La foule
s fort autour du comptoir. C’est à qui aura de ces fleurs. Le général prend des ciseaux et, avec des précautions infinies, tr
, avec des précautions infinies, travaille à la dépouiller. « Puis-je prendre ce bouquet, Mademoiselle ? — Qui, Monsieur. — Et
— Qui, Monsieur. — Et celui-là ? — Oui, Monsieur. — Il faut donc tout prendre  ? — Certainement, Monsieur. — Je ne vous pique p
ntra dans le salon avec un air de bonté qui m’encouragea un peu. Elle prenait quelquefois, au milieu des hommes, l’air d’une re
urs : — Maman… maman… au secours !… Elle le tenait. Oh ! on ne le lui prendrait plus maintenant ! Soudain, l’un des matelots qui
us maintenant ! Soudain, l’un des matelots qui escortaient Erhmann la prit à bras-le-corps. Elle perdit l’équilibre et tomba
mbre, qu’on avait gagné, s’était présenté chez Mme Van den Leghe pour prendre l’enfant. On le lui avait donné sans méfiance. À
u doigt, et courant à un casier à musique placé auprès du piano, elle prit dans un tiroir, cachée sous un amas de musique, u
t des cochonneries ; Mais, ô reine des étoiles fleuries ! Chaste Lis, prends en pitié mon néant. Si tous les huit jours je t
obles lèvres. Un ignoble goujat y a laissé la trace de ses mâchoires. Prends ce fruit, Xavier, et finis-le ! Et il lui tendit
ier eut un mouvement instinctif de recul. Interdit, il fit un effort, prit la poire et la regarda. — Pouâh ! dit-il. Et il l
a jeta devant lui. — Je n’ai plus rien à te dire, observa Maxime, qui prit son chapeau et sortit. Xavier ne trouva pas un mo
nnes ? — Est-il possible ? se disait-il. Qu’est-ce que j’ai donc ? Il prit un couteau à papier sur le bureau de Maxime, et i
s’inquiètent guère des fureurs de la brave dame, et leur amour, qui a pris une forêt pour cadre, s’y écoule de la façon la p
as Blitz : — Vous n’ignorez pas, dit-il enfin, qu’il m’est défendu de prendre votre argent ; la loi veut que l’État hérite de v
l’État hérite de vous. — Oui, monsieur le docteur. — N’importe, je le prendrai tout de même ; vous avez eu raison de compter sur
e trace insaisissable ; mais, devant le solitaire pensif, il se fixe, prend du relief et grandit. Il le hante chaque jour ave
mais à cette halte. Elle avait vu : son éternelle amie l’Espérance la prend par la main et l’entraîne en avant pour revoir. O
it ; mais cette fois, sous l’empire des émotions amassées, la réalité prend des proportions surnaturelles ; on la divinise. L
hasard, et j’y une pièce intitulée l’Œuvre commençant ainsi : Oh ! prendre une montagne en ses mains magistrales ! La pétrir
ous expliquerez le rang que ses œuvres, une à une et à hauteur égale, prennent dans la littérature contemporaine. L’idée de la M
utre, et que, même à l’heure qu’il est, beaucoup de femmes pourraient prendre avec avantage des leçons des jeunes filles sur to
regagnait ses cinquante louis au baccarat. Après quoi, elle soupait, prenait un bock, se plantait une fleur dans les cheveux,
sion d’une aventure vécue, comme on dit. La preuve en est qu’une fois pris dans l’engrenage des événements tour à tour gais,
boulevard Malesberbes, Robert Guérin s’éveilla, ouvrit les yeux et se prit à méditer. La grande affaire était vraiment de sa
u’il estimait, non sans orgueil, devoir faire quelque bruit, il avait pris soin de ne point tracer une seule fois, de peur d
sonnait. L’ange au front de qui l’aube éblouissante naît La vit, la prit , et dit, l’œil sur le ciel sublime : — Seigneur,
celle. Alors un bruit sortit de l’ombre universelle, Le jour se leva, prit son flambeau qui blêmit, Et vint ; le vent, clair
a Grand’-Rue, qui, folle aussi par suppression de sentiment maternel, prenait une bûche, l’emmaillotait de chiffons, lui mettai
s voix d’un autre monde. Aux approches de la vieillesse surtout, j’ai pris plaisir, pendant le repos de l’été, à recueillir
pas cette pudeur pour les plus saintes affections de la vie. Qu’on ne prenne pas ceci pour un compliment, le caractère familia
où il y a quelque chose à glaner, à observer. Voici quelques détails pris à droite et à gauche : Ma femme rentra un jour à
d’omnibus, et qu’il m’a rendu deux schellings et trois pence. Il aura pris ma pièce pour une demi-couronne. Pauvre homme ! P
Dans le chapitre consacré aux travaux et aux idées du philosophe, je prends encore ces deux paragraphes : il s’agit du redout
aissance est bornée par l’expérience positive, et quand ce dogme aura pris place dans les habitudes mentales des générations
st, dans la famille d’un Mormon ; il y pénètre avec un chapelain et y prend les notes suivantes : La pièce où nous sommes, é
ndit par sourire d’assentiment. Satisfait de cette explication, je me pris à regarder les physionomies qui m’environnaient.
du jeune mormon se trouvait une petite fille d’environ dix ans. Je la pris sur mes genoux (j’ai un certain faible pour les p
orent absolument ce qui se passe dans le monde, que de critiques même prendraient ces vérités pour des plaisanteries et s’indignera
ivre, sans être émus. Parmi les nombreux récits qui y fourmillent, je prends celui-ci, un peu au hasard : À côté de la grande
e sentis s’éveiller en moi aucune curiosité indiscrète ; j’étais trop pris par la compassion. Comment une pareille exécution
isté à notre congrès de Versailles. La créatrice de cette revue qui a pris le premier rang, la fondatrice de la Nouvelle Rev
salue un être imaginaire, comme pour le remercier d’une faveur, et il prend aussitôt à deux mains, les bras tendus, la taille
la publication qu’on me pressait d’entreprendre, j’avoue que je n’ai pris dans l’exécution d’autre conseil que de moi-même.
la méthode et les classifications d’un cours de littérature, j’aurais pris la responsabilité d’une entreprise qui n’avait pa
ouée renfermait un embryon qui, fécondé par des soins plus habiles, a pris et gardé sa place au soleil de la rampe. Beaucoup
est indigné en lisant, depuis deux jours, les décrets que l’on daigne prendre à la dernière heure, pour réprimer des abus que t
te politique il se cache ; Je crois les d’Orléans trop prudents pour prendre la place, elle n’est pas bonne ! elle restera peu
l’eau et du soleil. Voilà tout ce qu’il me faut. Ces quelques pages prises au hasard ne sont-elles pas étonnantes de grandeu
rquer et alourdir, pour se les approprier, les idées et maximes qu’il prend à La Rochefoucauld, à Chamfort, à Helvétius, au P
rançais, en même temps que le dernier Père de l’Église. Ici encore on prend sur le fait le mélange prodigieux du grandiose et
étonnant écrivain, qui n’avait certes pas besoin de la politique pour prendre rang parmi les représentants de l’esprit français
’un monarque qui, forcé par l’armée ennemie d’abandonner son royaume, prend juste le temps de réunir un estimable magot, et v
s, Mmes de Clermont, de Soran, et de La Guiche. Le lieutenant-colonel prenait ses repas à la table de famille et passait ses jo
s à leur grand étonnement. Ainsi que je l’ai dit, notre colonel russe prenait ses repas avec toute la famille, si nombreuse en
urgeois gentilhomme. Le jeune Hély de Chalais et l’auteur de ce livre prenaient des leçons de déclamation avec Michelot de la Com
faire entendre quand nous paraîtrions à la tribune. M. Michelot avait pris sa mission très au sérieux, et rien ne fut plus c
l vient de prononcer à la réception de maître Rousse, avocat. Achille prend du bon côté les choses de la vie. Il met la nappe
nnes ; pauvre Rabelais, pauvre grand homme que la génération actuelle prend , comme je le disais l’autre jour, pour un « joyeu
s vocation : — Pourquoi restez-vous là ? L’armée approche. Vous serez pris et fusillé. Tenez-vous à mourir pour la Commune ?
airement que j’ai ce fusil ! Je suis du quartier du Panthéon ; on m’a pris de force. Je voudrais bien que ce fût fini… avant
, ainsi qu’à la part non encore nettement définie par l’histoire qu’y prirent trois généraux français : Pichegru, Dumouriez, Vi
e cinq et six heures du matin, notre gauche était battue, notre canon pris . La Ferté prisonnier, L’Hôpital hors de combat, L
que la cavalerie d’Albuquerque et celle du duc d’Anguien étaient aux prises . Les yeux, les esprits, les cœurs étaient tout en
u des horions, quelques-uns ont été bousculés ; ils sont hésitants et prennent au mot les injonctions de La Vallière, qui croit
soit malentendu, soit accident, plusieurs coups de feu partent, sont pris pour un signal et suivis d’une décharge à laquell
39 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — II. (Fin.) » pp. 213-233
de compilateur sans aucune idée défavorable et en se contentant de le prendre par opposition aux écrivains de mémoires et de pr
dissimulation et ses entrecroisements d’artifices où souvent elle se prend elle-même, ambitieuse du souverain pouvoir sans e
ui le jette d’abord du côté des réformés ; mais bientôt son esprit se prend tout de bon à leurs opinions, et il s’y glisse du
désabuser. C’est en vertu de ce coin de fanatisme qu’on voit Coligny prendre intérêt à Poltrot qui doit assassiner le duc de G
s esprits à cette époque critique où le parti des protestants faillit prendre le dessus dans le royaume. On voit très naïvement
permettait qu’il fût évité, les choses pourraient se mieux tourner et prendre toute une autre pente. Au moment où dans Paris l
lle et à la Cour que des bruits confus de diverses résolutions qui se prenaient , et peut-être qu’à l’heure il ne s’en était encor
s qui se prenaient, et peut-être qu’à l’heure il ne s’en était encore pris aucune. Henri III, qui n’était pas toujours crue
lité et de silence, aux heures d’intervalle d’une société apaisée, se prennent à méditer sur l’éternelle ressemblance de ces éte
Histoire, mais il faut se borner et laisser quelque chose à ceux qui prendront le même chemin. Mézeray, qui venait de publier ce
st de ceux qui se disent mon cher, qui se tutoient volontiers, qui ne prennent pas la perruque, et qui même, jusqu’à la fin, iro
zeray était plus porté à exagérer qu’à diminuer. Colbert, après avoir pris connaissance par lui-même de l’ouvrage, envoya so
ous réitérer par cette seconde lettre les mêmes prières que j’ai déjà pris la hardiesse de vous faire par ma première, dont
t un recueil de ses singularités. Il se mettait si mal qu’on l’aurait pris parfois pour un vagabond et presque pour un galér
isait, lumière en main, les visiteurs jusqu’au grand jour. Il s’était pris d’amitié dans les dernières années pour un cabare
40 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
gesse. Et, surtout, évite ces trois choses : de devenir trop gras, de prendre des actions industrielles, et de te marier. Avec
ur jambon, les meilleures andouilles, et le meilleur vin du pays ; il prit régulièrement ses cinq chopes de bockbier à la br
de rire qui n’en finissait plus. Du reste, ayant toujours eu soin de prendre un exercice modéré, Fritz se portait de mieux en
lancher. Il fit cela lentement, gravement, avec amour. Après quoi, il prit une pile d’assiettes plates et la posa sur la che
vertes, sur le ciel bleu du printemps ou de l’automne ! Et quand vous prenez le grand couteau à manche de corne pour découper
Hâan ! Hâan ! une enfant… une véritable enfant ! Allons, Sûzel, viens prendre le café avec nous. Katel, apporte une tasse pour
d je veux m’asseoir et dormir, je m’assois et je dors ; quand je veux prendre une chope, je la prends ; si l’idée me passe par
rmir, je m’assois et je dors ; quand je veux prendre une chope, je la prends  ; si l’idée me passe par la tête d’inviter trois,
tel. — Ta vieille Katel a fait son temps comme moi. Tu seras forcé de prendre une autre servante qui te grugera, qui te volera,
d’aviser. En attendant, je suis heureux, parfaitement heureux. Si je prenais maintenant une femme, et je me suppose de la chan
ieu de Dieu ! quel dîner nous venons de faire ! » Tous se levèrent et prirent leurs chapeaux ; le gros percepteur Hâan et le gr
z en donnant une poignée de main au brave homme ; l’idée de venir m’a pris tout à coup, et me voilà. Hé ! hé ! hé ! je vois
res octogones s’ouvraient sur la vallée ; une autre petite, derrière, prenait jour sur la côte. Le long des fenêtres s’étendait
ensemble, puis allaient voir les travaux, qui marchaient très-bien et prenaient une belle tournure. Après cela, le fermier retour
s il descendait, afin de jouir de ce spectacle, car il avait fini par prendre goût au bétail, et c’était un véritable plaisir p
ouleaux. Il jetait le filet sur ces fonds de sable ; mais rarement il prenait quelque chose, et, toujours en ramant pour remont
rvoir ; d’un coup de filet, je vais avoir plus de poisson que je n’en prendrais en quinze jours dans la rivière. » Ainsi s’écoula
ma femme. On n’a jamais eu besoin de lui dire : « Sûzel, il faut s’y prendre de telle manière. » C’est venu tout seul, et voil
rci, monsieur Kobus », dit-elle. Et comme Fritz insistait, disant : «  Prends donc cela, Sûzel, tu l’as bien gagné… » Elle, dét
donc cela, Sûzel, tu l’as bien gagné… » Elle, détournant la tête, se prit à fondre en larmes. « Qu’est-ce que cela signifie
toujours sur l’article du mariage : Avant de répondre, David Sichel prit un air grave : « Kobus, dit-il, je me rappelle un
rien, David. — Non : seulement, il vaut mieux se marier jeune, que de prendre sa servante pour femme, comme font tous les vieux
, je lui ai dit : « J’irai demain ! et ce matin au petit jour, elle a pris l’échelle et elle est allée les cueillir. » Fritz
sa la corbeille sur le lit, entre ses genoux, et, tout en causant, il prenait de temps en temps une cerise et la savourait, les
sommes tombés d’accord à trois cent cinquante florins. Il devait les prendre le 1er juin, ou me payer un florin pour chaque jo
lus le regarder. Il monta quatre marches, écarta la guirlande, et lui prit la main en disant tout bas : « Sûzel, veux-tu dan
sauta brusquement au coude, comme pour l’empêcher de s’échapper. Ils prirent donc leurs distances, pour se promener autour de
r, que Iôsef s’écria : « Kobus, y es-tu ? » Pour toute réponse, Fritz prit Sûzel à la taille du bras gauche, et lui tenant l
tendre. Ainsi débuta Iôsef, ayant bien des fois, dans sa vie errante, pris des leçons du chantre de la nuit, le coude dans l
Kobus, et malgré tout le plaisir que j’aurais à rester, je ne puis le prendre sur moi ; il faut que je parte… et je venais just
s rentré que vers dix heures. Si je restais, ma femme croirait que je prends de mauvaises habitudes ; elle serait inquiète. Fr
it inquiète. Fritz était tout déconcerté. Ne sachant que répondre, il prit Christel par le bras, et le conduisit dehors, ain
bon emmener Sûzel ? Vous pourriez bien me la confier ; l’occasion de prendre un peu de plaisir n’arrive pas si souvent, que di
donc, puisque c’est impossible, n’en parlons plus. Mais au moins vous prendrez un verre de vin avec nous au Mouton-d’Or. — Oh !
arger Andrès de diriger ton orchestre, dit-il à Iôsef, et tu viendras prendre quelques verres de bon vin avec nous. » Le bohémi
ez-vous, répondit Fritz. Tiens, Sûzel, voici ta chaise à côté de moi. Prends un de ces verres. — À la santé de ma danseuse ! »
t en trois mois ! XIII Il rentre tout joyeux à la ville ; il a pris la résolution d’aller passer six semaines à la fe
41 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
eu quand on est en colère. Mais on ne saurait les louer de même de ne prendre pas son saint nom en vain, l’ayant à toute heure
itions sont infectés de ce sale vice. Leurs paroles sales sont toutes prises des parties du corps que la pudeur ne veut pas qu
taient retirés. De chaque famille où il y avait quatre enfants, il en prenait un ; c’était le plus pitoyable spectacle du monde
ant les choses en ce misérable état, si éloignées d’accommodement, je pris la résolution de passer en Géorgie, de quelque ma
rir un danger connu, quelque petit qu’il soit. Enfin, je fus réduit à prendre la voie de la mer et de la Turquie, c’est-à-dire
ne selle faite exprès pour cacher des bijoux, et dans un oreiller. Je pris un valet pour m’accompagner, celui-là même que j’
i-même bien résolu à m’en charger ; mais la fortune voulait que je le prisse , et je ne pus l’empêcher. Les raisons qui me port
le jour précédent, de nuit, on avait enfoncé la porte de son église, pris ce qui y était, ouvert le sépulcre qui était deda
tait rien d’entier que la muraille. On peut croire l’épouvante que je pris à cette nouvelle, ayant laissé plus de sept mille
jà allé à la maison des théatins pour savoir quelle part nous devions prendre à la mauvaise aventure, laquelle il avait apprise
ât. On lui conseillait de s’enfuir en Mingrélie ou de se cacher. Elle prit une voie contraire: car, étant bien assurée qu’il
sinage, et en était extrêmement aimée. La mère le savait bien ; elles prirent résolution de lui faire part de leur malheur. On
aient plus échapper, elles se sauvèrent à Acalziké, dont le pacha les prit sous sa protection. La crainte qu’on a en Géorgie
e poursuivit et lui tua plus de vingt hommes. Elle avait un frère, il prit sa querelle contre Sizi. Le prince et toute la co
-lieue d’une haute montagne. Sa figure est un carré long, sa longueur prend de l’orient à l’occident. Elle a quinze mille mai
ration est empêchée dans ces pots, l’eau s’y empuantit, et il en faut prendre de neufs. Il y a en cette ville quantité de profo
garde le trône du second Salomon. » Les lettres de ces derniers mots, prises pour chiffres, font mille cinquante-sept ans. Cel
et Arméniens avec qui j’avais fait amitié à mon premier voyage, et à prendre connaissance sur mes affaires. La cour était fort
es affaires et de tous ceux qui y sont employés: je veux dire, qui je prendrais pour me donner les premières entrées. On me conse
es bontés qu’il avait eues pour moi, il y avait six ans, me faisaient prendre la liberté de m’adresser à lui pour me produire a
in de me disposer à donner à bon marché, à faire bien des présents, à prendre bien de la peine et à avoir beaucoup de patience 
le roi. Le capitaine de la porte, qu’on appelle Ichic-Agasi-Bachi, le prit là, et le conduisit au baiser des pieds du roi. O
asser ces présents un quart d’heure après que les ambassadeurs eurent pris séance. Ceux de l’ambassadeur de Moscovie passère
, au même instant, les lutteurs, les gladiateurs et les escrimeurs se prirent ensemble. Les geôliers des bêtes féroces les lâch
ent les boucs et les taureaux dressés à s’entre-battre les mirent aux prises . C’est un carnage plutôt qu’un combat que ce que
ment ; mais, après tout, il fut contraint d’avancer à pied et d’aller prendre ses chevaux au lieu où il les avait laissés. Voil
ange à terre, et non sur des tables, il faudrait trop se baisser pour prendre du bouillon si les cuillères n’étaient aussi long
it besoin de son argent comptant, mais qu’elle me donnait le choix de prendre une assignation à deux mois de terme, ou de l’or
e assignation à deux mois de terme, ou de l’or en plat. J’acceptai de prendre de l’or, et on me remit au soir. Dès que j’eus co
que je crus être obligé de le rapporter à cet envoyé, afin qu’il pût prendre plus sûrement ses mesures. Je le trouvai prévenu
és l’ont fait monter à près de vingt-cinq. Le grand maître d’hôtel en prend dix, lesquels de droit il faudrait qu’il partageâ
Hollandais les ont aussi en vertu de six cents balles de soie qu’ils prennent tous les ans du roi, à un tiers plus cher qu’elle
mpons pour tenir les tuiles. Le dessus était doré si épais, qu’on eût pris la tuile pour de l’or massif ; chaque tuile consu
ut l’habillement, jusqu’à la chemise et aux souliers. Il y en a qu’on prend dans la garde-robe particulière du roi, et entre
e le roi fait. Si c’est en argent comptant, le surintendant du trésor prend cinq pour cent, qui se partagent en plusieurs off
inèrent trois fois en terre et se relevèrent. En même temps, le nazir prit des mains du premier ministre la réponse du roi à
des eunuques aussi. La chambre des comptes ni le premier ministre ne prennent point connaissance de ce qui y est renfermé ; c’e
42 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
pes mémorables de l’Italie, et les François Ier au quinzième siècle ? Prenez ce télescope qui rapproche les âges et qui vous i
ourgeoise et artiste de la Toscane, naquit en 1500. Mon père, dit-il, prit le même état d’architecte que le sien ; et comme,
ous n’attendez pas. Mon père, qui était philosophe, lui répondit : Je prends avec plaisir ce que le ciel m’envoie ; et, ayant
ans tous les principes de la vertu, ne voudras-tu pas, mon cher fils, prendre quelquefois ton cor et ta flûte, pour me récompen
oisir ; et mon maître, qui venait souvent me visiter dans ma chambre, prenait tant de plaisir à voir que mon temps était bien e
ec lui, et lui tint, en ma présence, mille propos injurieux ; mais je pris sa défense, en disant que j’étais né libre, que j
ne de Saint-Marin, le premier orfèvre de Rome. Il écouta mes raisons, prit ma défense, et me fit payer. La querelle fut asse
mp je lui en fis un petit dessin, et je le fis d’autant mieux, que je prenais plaisir à m’entretenir avec une si belle et si ai
res voisins qui étaient curieux de voir la fin de notre contestation, prit son sac avec un sourire moqueur, et le versant av
on d’un heureux mariage. « Quand j’étais occupé de mon vase, j’avais pris , malgré moi, un jeune apprenti pour faire plaisir
mante figure un peu mélancolique, je jouais souvent de la flûte. Il y prenait tant de plaisir, et son visage alors s’embellissa
que je lui répondais : Mon cher père, cela m’est impossible. Alors il prit une figure terrible, en ajoutant : Choisis donc e
ces bêtises que vous avez promis de faire de votre côté. Lucagnolo le prit par la main, le regarda beaucoup, et lui répondit
mots le mirent tellement en fureur qu’il mit la main à son épée ; je pris une arme de mon côté, en disant hardiment à cet h
ua de l’éperon un genêt d’Espagne sur lequel il était monté, et qu’il prit la fuite à toute bride. « Tous les voisins accour
ontinuellement à l’étude du latin. « Je le fis appeler et consentir à prendre des habits de femme, que j’avais fait préparer to
la portée de ses pièces en coupant en deux un colonel espagnol qu’il prit pour but à sa couleuvrine. Puis, se jetant à ses
ous de ce péché et de tous ceux que tu peux avoir commis, m’eusses-tu pris la valeur d’une de mes trois couronnes. — Très-Sa
mes trois couronnes. — Très-Saint-Père, lui répondis-je, je n’ai pas pris autre chose, et cela ne vaut pas cent cinquante d
ose-t-il montrer sa tête ! — Il a beau se cacher, répondis-je ; si je prenais mon arquebuse, je ne le manquerais pas. Ils me dé
eule chose que je visse de ce pauvre oiseau ; et, le pari accepté, je pris mon merveilleux brocard (c’est ainsi que j’appela
it un de mes protecteurs. Que l’on juge, d’après cela, des moyens que prend la fortune lorsqu’elle veut perdre un homme ! « L
’assassiner ; il est temps de me prêter ton secours. Ces soins qu’ils prennent de pourvoir à toutes mes dépenses me confirment d
x que je fasse. Alors je lui prescrivis la manière dont il devait s’y prendre , qui ne pouvait manquer de réussir ; et au moment
st la nature des bons chiens de deviner les malheurs de leur maître : prenez des bâtons pour l’écarter, et vous, attachez Benv
beaucoup de ménagement, à cause de ma jambe, au lieu où ils m’avaient pris . « Le châtelain vint bientôt m’y trouver en s’y f
coutumée à ce purgatoire. « Je lisais tous les jours la Bible, et j’y prenais tant de plaisir, que je n’aurais fait autre chose
mon âme ! le ciel m’a-t-il joint avec toi Pour me quitter, s’il t’en prenait l’envie ? Ne pars point, sa rigueur semble s’être
je n’y eusse jamais eu de mal. Ces hommes armés qui étaient venus me prendre me redoutaient comme si j’eusse été un vrai drago
me tirèrent de cette caverne, et me remirent au lieu où ils m’avaient pris  ; et devant eux, en revoyant la figure de mon Die
dant que j’eusse trouvé mes pantoufles, et que je fusse de retour. Je pris ensuite un petit couteau, et j’allai mettre en pi
43 (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368
ments dans lesquels figurent plus de soixante personnages, on se sent pris aussi d’un peu de vertige, et on se demande comme
lement l’histoire du terrible krach de l’Union générale que M. Zola a pris pour sujet de son nouveau roman. Les chiffres me
financière dans laquelle on était plongé ; je m’explique : Saccard a pris pour maîtresse la baronne Sandorff, laquelle a po
la baronne trompait le procureur avec Saccard, mais comment elle s’y prenait pour le tromper. Les détails sont dans le livre d
rtie des plus éloquentes contre les libertés du naturalisme, l’auteur prend pied de là pour nous faire suivre dans sa vie et
copiés et l’on n’y peut croire, même en les relisant. M. Huysmans n’a pris ce personnage monstrueux à tous les points de vue
là qu’une boutade, mais j’ai tenu à donner dans ces courts extraits, pris aux deux pôles du livre, une idée de la logique e
ble produit un charme nouveau ; l’auteur rompt ainsi la monotonie que prendrait forcément la conversation de deux êtres jeunes et
sa femme et d’un père à son enfant. Je ne saurais mieux faire que de prendre l’exposé du roman dans la bouche de son héros :
dernière condamnation, c’était un sac de pommes de terre que j’avais pris dans un champ, avec un fouet de roulier et un gir
, qui avait oublié ce vieux, repassa par hasard près de lui. — Tenez, prenez -la, vous, lui dit-il d’une voix toute changée, en
ères qui sont si tranquilles ! (Elle sort.) Le Père, il réfléchit, prend sa montre posée sur la table de nuit et la remont
d’un livre écrit avec beaucoup de talent et de tact, et qui pourrait prendre rang parmi les meilleurs romans psychologiques pa
s, analyse sans sécheresse, faite sur des êtres réellement vivants, y prend la grande part, et que, comme il ne s’agit guère
les deux attendris. Des larmes leur montèrent aux yeux. Alors, Serge prit Aline par la main ; il l’entraîna dans l’allée, o
es n’évoquent-elles pas quand on pense qu’il est des hommes qui osent prendre sur eux de faire s’entrégorger de pareilles gens 
entrégorger de pareilles gens ! Cette nouvelle m’a d’abord suffi pour prendre bonne opinion du livre de M. Margueritte ; le res
nête homme qui s’aperçoit que sa femme en aimait un autre avant de le prendre pour mari. Que faire ? aller au plus court, comme
ne sorte d’exaltation les paroles de dévouement et de devoir : — Vous prenez cet homme dans la bonne comme dans la mauvaise fo
ts observés, la manifestation de caractères très nettement définis et pris dans la vie même. Pour me résumer, je dirai que d
nêtre de sa chambre, le drapeau placé sur un monument public et qu’il prend pour celui de son régiment entrant dans la mêlée
blasphème qui serait un acte de folie chez des vainqueurs et qui peut prendre un autre nom dans la bouche des vaincus. Qu’on ne
tres lui ont été adressés par de jeunes soldats instruits qui avaient pris des notes étape par étape. De ce nombre se trouva
e sang sur les corbeilles de marguerites du jardin, où la nausée vous prend aux odeurs du sang et du chloroforme. Mais ces ho
lication plausible ?   Tel est le livre de M. Émile Zola, livre qui a pris aujourd’hui un sens spécial qu’il n’aurait pas eu
vent des récits de cauchemars enfiévrés. Une remarque curieuse que je prends au passage : La morphine, en définitive, a tous
des raisons auxquelles on est quelque fois sur le point de se laisser prendre , quoiqu’on sache pourquoi et comment ils se trouv
nd du jardin, et Marc venait de l’y rejoindre, brusquement comme s’il prenait un parti. Ils ne revenaient point, et cela donnai
ce me manque pour citer une de ces exquises petites comédies et je ne prends que l’indication scénique de l’une d’elles. Celle
un jeune homme de province élevé par des femmes, et ayant avec elles pris ces tendresses de cœur qu’elles communiquent sans
e temps a passé, et son cœur, qui ne suit pas toujours sa raison, est pris par un amour nouveau. Tout à coup, dans sa retrai
er de moi ? murmura-t-elle. Je ne vis déjà plus… La mort devrait nous prendre tout d’un coup et ne pas faire de nous une ruine
usement, ne saurait être assez discret pour n’être point remarqué, je prends cette phrase que M. Barrès prête à Renan, dans un
n a donné une juste note, et c’est par le tact et la mesure qu’elle a pris sa valeur ; une phrase relative à Bérénice, qui é
nature saine ou malsaine. Je m’explique. Le héros de la Femme-Enfant prend pour maîtresse une femme qui lui a servi de mère,
un tout petit mouchoir en batiste bordé d’un ourlet rose, l’ouvrit, y prit un mignon miroir d’écaille et une houppette à pou
s n’ont pas mangé depuis longtemps, que depuis six mois ils n’ont pas pris l’absinthe au café Louis XIV, oublient qu’ils n’o
de la duchesse. — M. le duc fait dire à madame que ce n’est pas pour prendre du thé qu’il vient… et qu’il n’a pas le temps d’a
les visions d’Ézéchiel, ni les rêves de l’Apocalypse. Le vertige vous prend et c’est dans un éblouissement qu’on voit tout ce
sée par des gouttes d’eau tombant pendant des milliers de siècles. Je prends une des vingt explications du poète, la moindre :
n tas de fange, Quelque étrange géant, fils de Cham ou de Bel, A-t-il pris brusquement et retourné Babel, Et l’a-t-il appuyé
re, laquelle est affligée d’un nez d’une longueur invraisemblable qui prend des frémissements de trompe dans la joie, et des
si, transmit intégralement la poussée à Rotsec. Mais le commandant le prit mal d’abord et se révolta qu’on donnât tant d’imp
aussi naturel. Il soutint que la vérité était toujours bonne à dire, prit ensuite à témoin successivement tous les invités
ot, vous étiez digne de moi et ainsi qu’on dit dans le commerce, vous preniez la suite de mes affaires. J’étais ravi. Tout à co
On sait que M. H. de Régnier fait partie du bataillon de poètes qui a pris pour mission de donner une nouvelle forme aux ver
et reste, tout y a son chapitre, et il semble que ces notes aient été prises au jour le jour, tant l’auteur a conservé vives l
propres à nous faire frémir jusqu’en la moelle de nos os. « Dieu l’a pris à l’improviste, dit le religieux ; hier, il riait
on Vanier), quel titre et quel livre ! Le frisson de l’épouvante vous prend à lire avec quelle philosophie, prise par l’habit
est moins sage, moins limpide, mais renferme parfois un grand charme pris à l’indépendance de la forme. Je trouve dans la p
s : la Beauté et la Mort. Qui es-tu ? lui demanda l’ascète se sentant pris par l’enchantement : — « J’ignore qui je suis e
ugeait plus ; mais d’un regard humain Contempla le grand dieu qui lui prenait la main, Et bien qu’il fût la mort, se mit à lui
la corde. Entrez, je vous en prie, entrez… et sans payer. Oh ! je ne prendrai pas votre argent, bien sûr. Vous savez, toutes le
compagnaient les enfants étaient également satisfaites. Elles avaient pris un certain plaisir à écouter cette scène d’amour 
b, La plus belle, Noiraud et Deux cyclones, sont de charmantes études prises dans les milieux artistiques et mondains. XVII
est, hélas ! dangereux dans la médication des âmes, et le tout est de prendre juste la dose, ni plus ni moins, c’est affaire de
ate d’une jeune femme qui maudit d’abord le service militaire qui lui prend son mari ; elle supplie celui-ci de revenir dès q
dances réelles du livre : J’ai retiré ma fille de son berceau ; j’ai pris dans mes mains ce rouleau de chair et de langes ;
adre dans lequel tient le tableau a une telle importance que le sujet prend forcément la seconde place. Malgré le dramatique
ice Montégut a, comme les peintres, fait son tableau avec des croquis pris d’après nature, car la mémoire seule ne peut cons
ueur ne me permet malheureusement pas de citer ; je me contenterai de prendre le plus court de ces petits contes pour donner id
de Voragine ou de quelque Père de l’Église. Nul mieux que lui ne sait prendre les idées, la langue d’un temps, vivre dans l’au-
s l’église un prêtre comme un étudiant appelle un garçon au café pour prendre un bock ! Puis suivent d’autres évocations d’une
véritables fac-similés de mémoires, si réussis que l’inquiétude vous prend en pensant à la multitude de ceux qui sortent de
ité. À quatorze ans, il prévoit la mort ou l’internement de son père, prend ses dispositions, complote avec des ministres étr
un sentiment qui ressemble à de l’amour, mais son cœur n’y a pas été pris tout entier ; c’est sa tête d’écolier et de jeune
ettres, y est devenu un écrivain à succès, a dirigé une revue où il a pris comme collaborateurs : Théophile Gautier, Gérard
aire une physionomie à, une époque où toutes les physionomies étaient prises . Qu’on fasse le dénombrement des hommes remarquab
n sent le rôle qu’ils jouent dans notre société et pourquoi ils y ont pris leur importance ; il y a de tout, je le répète, d
onner des copies d’après nature, l’écrivain laisse des portraits qui, pris sous un aspect accidentel et souvent exceptionnel
mpathique, il n’est pas question ; donc le portrait est incomplet et, pris sous cet éclairage seulement, reste insuffisant.
Marbot, fils du général qui mourut héroïquement au siège de Gênes, a pris part au plus grandes batailles de la Révolution e
, dit-il, d’une médiocrité plus qu’ordinaire et leur courage si vanté prenait source dans la peur qu’ils avaient les uns des au
it mesurer des montagnes éloignées de plus d’une lieue ne pouvait lui prendre mesure d’une paire de bottes à lui « qu’il avait
ndait que le bruit de la mer. Le jardinier, qui était un nègre, a été prendre de l’eau dans un vieil arrosoir et il l’a répandu
’espoir qu’il vivrait longtemps. Le dimanche, à cinq heures, il a été pris de délire et s’est mis à faire tout haut le scéna
demain, j’ai été chercher ma mère à Serquigny. Hier, j’ai été à Rouen prendre tous ses papiers ; aujourd’hui, j’ai lu les lettr
re, on se croyait ou mieux ou plus mal, mais point ainsi ; il faut en prendre son parti, tout comme on le prend quand on a tour
al, mais point ainsi ; il faut en prendre son parti, tout comme on le prend quand on a tourné quelques pages de ce livre qui
l’ancienne antipathie, qui faisait verser jadis des flots de sang, a pris maintenant la forme d’une jalousie réciproque. Au
grisez autrement ; votre vin est plus sain que notre bière, mais vous prenez des spiritueux ; il est vrai que, sous le rapport
rre bouillies. Tel est le résumé d’une de ces pages bourrées de notes prises sur toutes choses. Je regrette de ne pouvoir donn
mathématiques au théâtre. Voilà un passage que j’emprunte à des notes prises , pour ainsi dire, sous la dictée de Scribe, par u
nouvelles de deux pièces que je lui avais envoyées, espérant qu’il en prendrait au moins une. Je fus reçu après cinq minutes d’an
chambre dans une petite pièce (il demeurait alors rue Olivier) que je pris d’abord pour une bibliothèque. De grands volumes,
is, ne vous aventurez pas. Tenez, Bressant m’a apporté une idée qu’il prenait pour, un sujet et qui était absolument impraticab
ne fois que les gens sont assis dans un fauteuil qu’ils ont payé, ils prennent des idées tout autres que celles qu’ils ont chez
es sentiments plus hauts que nature. Très logiquement, le public, qui prend des lorgnettes pour mieux distinguer, exige aussi
ois, est bon, mais vous n’avez pas su de quel côté il vous fallait le prendre . Bien d’autres que vous seraient embarrassés, car
z demandé un conseil et je vous le donne. » Ici s’arrêtent les notes prises , ce jour-là, par le collaborateur en sortant de c
: Si Joinville continue à s’amuser à la dévastation, il me forcera à prendre des mesures sévères pour l’en corriger. Il ne doi
iant chaleureusement à cette pensée, cherchait comment on devrait s’y prendre pour cela, lorsque le comte de Montalivet (de qui
que Louis-Philippe soit parti en fiacre. Les voitures qui vinrent le prendre avec sa famille auprès de l’obélisque étaient deu
ance. Selon lui, il faut être prêt, archi-prêts à entrer en guerre et prendre l’offensive dès qu’on le pourra. Sur le premier p
ur la France : Les mots : sympathie pour la France, finissent par me prendre sur les nerfs, tant on nous les répète. Le vent s
s éclaircissements de toutes choses. Forcément l’énigme de Tartuffe g prend une grande partie de l’étude ; en même temps que
ls sont déconcertants. On est sûr que, quoi qu’on leur dise, ils vous prendront en pitié. On est aussi embarrassé pour leur parle
en paraissant les effleurer seulement. Pour donner idée du livre, je prendrai cette page du chapitre consacré aux comédiens et
x, comme l’arrestation d’Érasme à Rome parce que les passants avaient pris son rabat blanc pour le linge de cette couleur qu
é fait pas la simple pensée, sans qu’il y mît la main. Cette fois, il prend lui-même de la boue entre ses doigts ; il la modè
ue ta volonté soit faite ! Je me lèverai et, dominateur solitaire, je prendrai possession, sous ton regard, du jardin d’élection
nuant d’occuper la place que des jeunes gens de génie sont pressés de prendre  ! J’ai peur d’être bientôt sommé de tenir parole 
Qu’adviendra-t-il du conflit des nationalités européennes ? Quel tour prendront les questions sociales ? Sortira-t-il quelque cho
re des témoins, sera un tissu d’iniquités. Voici un exemple de plus, pris par M. Renan quand il assista au 18e centenaire d
t pas la peine. » Mais la guerre continue, guerre acharnée, qui vient prendre pour terrain Paris même. Rien ne saurait donner u
urets, le maître à danser sont toujours respectés. Témoin les lettres prises dans les documents inédits ; celle-ci adressée au
ent de notre temps ; il nous le montre fort ému en voyant un étendard pris au Roi et le renvoyant aussitôt ; quel tableau !
a eu hier une fort belle bataille à Pantin et à Montmartre ; j’ai vu prendre cette montagne. Tout le monde s’est bien conduit
llente préface qui a pour titre : « Edmond About journaliste ». Il le prend dans le journalisme, dès son entrée au Figaro jus
t offert, j’ai tout accepté, je n’ai rien reçu. » S’il eut le tort de prendre ainsi pour argent comptant les promesses de la po
t qu’elles produisirent à leur apparition et de l’importance qu’elles prennent aujourd’hui. M. E. Spuller a joint à cette étude
je le voyais sortir ; il allait ou faire sa promenade accoutumée, ou prendre une leçon d’escrime, car on disait que ce vieilla
e je ne changerais pas contre celles que j’ai faites à l’ennemi, j’ai pris un drapeau en Portugal ; le général en chef m’ava
s, la vérité reprend alors sa place avec ses droits. » Ce passage ne prend -il pas une singulière signification au lendemain
d’hui parce que M. de Bismarck, justement suspect à son souverain, se prend de colère à voir que tout passe, et tient à prouv
d’un homme que lorsqu’on l’a entendu raisonner de sang-froid, qu’il a pris le temps de la réflexion ; ce n’est pas quand son
nnels sont enjeu qu’il faut l’écouter, et l’on doit bien se garder de prendre à l’heure même, pour les véritables cris de sa co
oint. Ouvrons le livre et feuilletons-le, cherchons-y les bons élans, pris même dans la colère, laissant passer bien des tra
valeur mieux que de complaisants applaudissements. La correspondance prend un autre ton quand arrive la guerre civile. « Ces
désirable. On a le regret de voir que sous certaines impressions ils prennent des formules qui les satisfont et qu’ils transcri
ur titre : Les Dernières Années de La Fayette (1792-1834). L’auteur a pris le héros de la Révolution l’amant sincère autant
parla si éloquemment de la gloire et de la France que La Fayette lui prit la main. Pourtant, au cours de la conversation,
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
mment, quand il s’agit de Mme de Maintenon, par exemple, qui évite de prendre hautement parti, qui s’abstient volontiers et se
e sont pas, un seul instant, à l’état de rêves et de chimères ; elles prennent forme aussitôt et consistance, et ont, en naissan
: Je ne dois, madame, vous laisser ignorer aucune des mesures que je prends pour faire réussir mon projet, puisque vos consei
ce pays-là, que le roi me fît l’honneur de me confier l’emploi que je prends la liberté de lui demander. Si vous croyez que la
ai déjà dites, à moins que du côté de la Cour on n’ait la liberté de prendre quelques mesures pour cela avec lui. Celles que j
berté de prendre quelques mesures pour cela avec lui. Celles que j’ai prises devraient réussir ; je ne sais cependant quel eff
rmer sur ce qui pourra venir à votre connaissance, afin que je puisse prendre mes mesures de bonne heure. » Mais bientôt elle a
en (26 avril 1701) : Je vous ai marqué par mes dernières que j’avais pris la résolution d’écrire à M. le duc de Savoie sur
barras que je ne puis prévoir. Je ne sais plus quelles autres mesures prendre pour assurer davantage la réussite de cette affai
charge. Dites-lui, je vous supplie, que c’est moi qui ai l’honneur de prendre la robe de chambre du roi d’Espagne lorsqu’il se
de la lui donner avec ses pantoufles quand il se lève, — jusque-là je prendrais patience — ; mais que tous les soirs, quand le ro
un moment les bonnes amies de France ; mais, pour ne pas s’y laisser prendre , qu’on lise aussitôt après, par contraste, les ad
endôme n’était point maréchal de France ; M. de Turenne n’en a jamais pris le titre. » C’était parce que M. de Turenne avait
ome, Mme des Ursins avait beaucoup vu le cardinal de Retz et avait pu prendre de lui ses premières leçons de politique ; il ne
45 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XIII »
il. L’entrevue semble périlleuse ; car la dame, comme pour un duel, a pris un témoin. Un ami dévoué, de tournure peu comprom
voilà qui, tout en chantant l’épithalame de son bonheur conjugal, se prend à renier et à insulter l’amour coupable dont il a
tte révélation, Cygneroi s’indigne ; un accès de jalousie posthume le prend pour cette femme qu’il se vantait, tout à l’heure
ir l’amour qu’il avait brisé dans son cœur. Maintenant, son parti est pris , sa dernière larme est tombée. Elle s’arrange de
. La cure opère, comme un vomitif. Cet homme qu’elle a aimé et qui la prend pour une prostituée, ne lui inspire plus maintena
femme sincère et fidèle, ne dégèle et ne s’enflamme que lorsqu’il la prend pour une pécheresse éhontée. Ce n’est pas quoique
ant de la reconnaître. Elle est montée dans le wagon des dames ; il a pris le compartiment des fumeurs. A Rouen, la bifurcat
er. Et cet amour qui est sa vie, son bien, son trésor, on veut le lui prendre en brisant son être ! Non, elle luttera, elle se
son mari, le comte de Terremonde, une espèce de sanglier d’Érymanthe pris d’un coup de filet. En quelques mois, elle a dépe
a la froideur du vampire. Absorbante et vide, comme un gouffre, elle prend tout et elle ne rend rien, pas même la volupté qu
absente de son corps superbe. Sa corruption est si naturelle qu’elle prend l’irresponsabilité d’un instinct. Elle a besoin d
’un instinct. Elle a besoin de luxe, comme on a besoin d’air. Elle en prend n’importe où, sans remords, dans la prostitution
sée qui veut rester pure. C’est bien ! elle avisera, elle verra, elle prendra une résolution extrême et suprême. Elle se fera j
M. de Terremonde venant nous apprendre qu’il a tué le petit Fondette, pris eu flagrant délit d’escalade galante ? Les coups
46 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
t province en France, dit-il, où nous n’ayons fait voyager ». Il s’en prend aux fils et héritiers des capitaines jadis en ren
la main droite à ma couronne… » Et Biron de ce pas et sans phrase va prendre le serment des Suisses. Cependant d’O, à la tête
us êtes ici consentiez à tous les points que je viens d’entendre : me prendre à la gorge sur le premier pas de mon avènement !
re sur cette conclusion, ajoute d’Aubigné, et avec son agréable façon prit la jambe du roi, et puis sa main, dit tout haut :
l faut en revenir au caractère et à l’humeur de l’homme. Cette humeur prenait souvent en d’Aubigné la forme de la conviction et
air de défi qu’il vous jette à la tête, en sous-entendant à peine : «  Prenez -le comme vous voudrez. » Et puisque j’en suis à
a race qui écrit et qui imprime. Après la mort de Henri IV, d’Aubigné prit tout à fait l’attitude de mécontent, d’homme en d
ieillesse seyait à ce visage de plus en plus altier et chagrin. Ayant pris part à toutes les menées et révoltes du parti qui
e F… (Le Baron de Fœneste), augmenté de nouveau, qui n’a pas été bien pris en ce lieu-ci, où les personnes pensent trois foi
es et des traverses qu’ils ont eu à supporter dans leur vie ; qui les prend , quand elle a à s’occuper d’eux, par leur ensembl
gens qui de père en fils sont apprivoisés à la mort. » D’Aubigné, qui prend au pied de la lettre la réponse du duc de Mayenne
47 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
iste, homme d’esprit sous toutes les formes, M. Saint-Marc Girardin a pris soin de recueillir quelques-unes de ses meilleure
lieu d’où il cause si familièrement et si à son aise. Il semble avoir pris tout aussitôt pour devise ce mot de Vauvenargues 
e sujet de son Cours, est la poésie française. Il s’est bien gardé de prendre ce mot dans le sens qu’un amateur des modernes lu
poésie dramatique, celle qui présente les passions du cœur humain aux prises dans les diverses variétés sociales, celle-là il
ppliquer sa propre méthode pour le caractériser, voici comment je m’y prendrais . D’ordinaire, quand il veut triompher sur une lig
riompher sur une ligne, en tacticien habile il choisit ses points. Il prend ses termes de comparaison chez les Grecs, chez le
, en ce qui concernait les moindres artifices de style et de diction, prenait chez les anciens une importance dont personne ne
les, on descend de haut : la critique, en ces belles époques, n’a pas pris tout son développement et son essor, elle se cont
re de sa méthode littéraire, et sur Fénelon et sur Voltaire, à ne les prendre tous deux que comme simples critiques et gens de
t ne nous laissons pas séduire à ces apparents avantages. Et alors je prendrais pour exemple M. Saint-Marc Girardin lui-même, c’e
régulières et simples, des devoirs et des intérêts de tous les jours. Prenez un état, mariez-vous, ayez des enfants. Il n’est
48 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
ssait difficile, même téméraire. Villars, malgré son vif désir, n’osa prendre sur lui l’événement contre l’avis de ses officier
nconvénient de n’avoir pas osé attaquer ce jour-là. Grondé pour avoir pris sur lui de repasser sur la rive gauche du Rhin, i
onnaissait l’électeur de longue main, croyait que le meilleur parti à prendre avec lui était celui de la hauteur pour lui impos
qui seront importantes, mais lui représenter avec honnêteté ; et vous prendrez plus d’autorité sur lui par cette conduite que vo
écrivait Mon frère, Louis XIV n’entendait pas que même son général le prît sur un autre ton que celui du respect. Les contri
égarnie de troupes, et, si une partie de ces troupes s’y était laissé prendre , de marcher sur Vienne : « Je dois connaître cett
tat-major savants et modestes qu’il consultait n’étaient pas hommes à prendre l’initiative de semblables conseils, et à inaugur
la guerre, Sire, écrivait Villars, il n’y a que de certains moments à prendre et la diligence, sans quoi, au lieu d’avantages,
e, disait-il gaiement, là où les médecins ordinaires ont échoué. » Il prit d’ailleurs sa mission très au sérieux, et eut dès
enir. Cinq des principaux officiers du chef camisard Roland ayant été pris , on les exécuta avec tout l’appareil effrayant de
mais d’autres n’eussent point mis la leur en tel lieu, et si on l’eût pris au mot, la sienne était utile à l’État. Laissons
us, y raffermit la discipline. Bien préparé, bien fixé sur le poste à prendre , et s’attendant d’un jour à l’autre à avoir affai
nt, alors je ferai des ouvrages qui me donneront toujours le temps de prendre mon parti, si je ne m’en tiens pas à celui de les
affaires, par le parti que vous avez obligé le duc de Marlborough de prendre , lui écrivait Louis XIV satisfait, sont au meille
au, qu’il savait, à un moment, dégarni d’artillerie et qu’il comptait prendre en dix jours, lorsque la nouvelle du désastre de
t m’excuser dans le public sur quelques attaques de la goutte, qui me prit très violemment il y a un an dans cette même sais
49 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
anière, savante, manœuvrière, pied à pied. On fit des sièges. Catinat prit en mai Veillane qu’on avait manquée en janvier ;
l en chef qu’il était, les jours d’action il aimait à être au feu. Il prit encore Carmagnole. On manqua en revanche Coni, do
 ; il dut être porté à en devenir plus circonspect encore. Louis XIV, pris au dépourvu, envoyait Chamlay, un militaire de co
nir sur la défensive, et il parut, dans le reste de cette campagne, «  prendre continuellement la leçon de ses adversaires et ne
ne pouvait soutenir et que l’on voulait quitter. Les mesures ont été prises juste pour se défaire de la cavalerie que l’on ne
e écouté, et sur la fin on ne l’écoutera pas assez, et lui-même il ne prendra plus guère la peine de s’ouvrir et de s’expliquer
fort persuadé de votre application : que vous voyez tout et que vous prendrez tous les partis qui seront les plus avantageux po
même descendu dans la plaine du Dauphiné sans la petite vérole qui le prit à Embrun et dont il fut fort mal. Catinat, asserv
us le témoigner qu’en vous faisant maréchal de France. Vous pouvez en prendre la qualité et en recevoir les honneurs. Vous en p
alement raison. Le duc de Savoie avait bloqué Pignerol ; il venait de prendre le fort de Sainte-Brigitte tout proche et au-dess
t convenir au roi à l’égard de ses inférieurs ; mais que M. de Savoie prenne avec le roi, pour une ville qu’il ne peut pas ass
pour une ville qu’il ne peut pas assiéger, les mêmes airs que le roi prend avec une république, c’est ce que Son Altesse doi
yé le temps à se mettre en mesure, sentit que le moment était venu de prendre sa revanche et de jouer vaillamment de l’épée. Il
ur place, et au-delà ; nous en eûmes 2000 au plus hors de combat ; on prit 30 pièces de canon, 99 drapeaux et 4 étendards. O
t plantés en manière de trophée pour décorer son triomphe. On n’avait pris que quatre drapeaux à Staffarde : ici on en eut d
aura déjà remarqué que, dans sa langue inélégante mais saine, Catinat prend volontiers les mots dans une acception un peu plu
50 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61
, il salua sa délivrance inespérée avec bonheur : la leçon des choses prit le pas dans son esprit sur la lettre des livres ;
critique issue en droite ligne de la philosophie du xviiie  siècle se prenait surtout aux mots, je sais bien que parmi ces mots
ant. Dans cette direction exacte que je tâche de définir, et à ne les prendre que comme critiques, il faut nommer Mme de Staël,
nt il s’agit, écrivait Mme de Staël, est peut-être le premier qui ait pris vivement la couleur d’un nouveau siècle. » Cette
nt su combiner avec des opinions très-marquées, et presque des partis pris , de hautes qualités de science et de clairvoyance
s en de savants résumés qui eussent pu aussi se dérouler autrement et prendre couleur. En un mot, le talent supérieur qu’on a v
ercle du récit se trouve renfermé dans des limites précises. Le sujet prend une sorte d’unité qu’il n’aurait pas si je l’avai
M. de Barante voyait surtout une manière ingénieuse de découper et de prendre de biais un large pan de l’histoire de France. Or
faire tort et presque contre-sens à la méthode de l’auteur que de se prendre ainsi à des morceaux, là où il a voulu surtout le
Et n’est-ce pas un peu ainsi que le bon sire de La Laing faisait, aux prises avec le chevalier anglais, en ce galant tournoi d
is indiqués, où l’historien intervient à bon droit dans le fait et le prend en main ; et, quand le lecteur sent qu’il a affai
titre d’appendice, d’excellentes dissertations de M. de Gingins, qui prennent ces événements fameux par un revers assez inatten
Suisses. Comment donc expliquer le brusque revirement qui les mit aux prises  ? Les intrigues de l’archiduc Sigismond pour récu
enir, d’une jeune personne, fille d’un médecin d’aliénés, laquelle se prend à vouloir guérir l’un deux, l’un des moins attein
ne pas assister de près aux déchirements de ces mêmes amitiés, de n’y prendre aucune part, de les pouvoir garder toutes en lui
politique et qui sied à l’ami des lettres. Toutes les fois qu’il a dû prendre la parole dans des solennités publiques (et il l’
51 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144
cluait l’idée de camarade : cela déplaisait, et, même avant qu’il eût pris le sceptre ou la férule au Mercure et ailleurs, o
, et « qui est, dit Collé, un des auteurs les plus mal à l’aise », de prendre femme vers ce moment de Timoléon. « Il vient de s
ré mal gré, emporte avec soi dans l’avenir. Mais de tous ceux qui ont pris La Harpe à partie, nul ne l’a fait avec autant de
la limite de ce qui est permis ou interdit en ce genre, il arrivait à prendre La Harpe pour exemple dans ce passage excellent,
ment universel, et, à partir de là, tout le discours de Marmontel fut pris comme un persiflage, et tourné contre le nouvel é
contenance, bien qu’il ait dit depuis qu’à un moment il fut tenté de prendre la parole et d’apostropher le public. La scène al
elant ce mot, essaye de l’appliquer à La Harpe, et il dit « qu’à tout prendre , c’était un homme ». Certes, à tout prendre, et s
pe, et il dit « qu’à tout prendre, c’était un homme ». Certes, à tout prendre , et surtout pour les contemporains, c’était quelq
ût, au 2 septembre, au 21 janvier. On a recueilli une suite de textes pris dans ses articles du Mercure, desquels il résulte
Seigneur n’abandonnera pas les siens. — Vous me forcerez peut-être à prendre le café (c’est du moka, sans doute) : au moins qu
se à penser si les rieurs se tinrent pour battus. La Harpe, au reste, prit ce second échec conjugal et cet affront en toute
qui verront le règne de la raison… Un seul des convives n’avait point pris de part à toute la joie de cette conversation, et
original, mais malheureusement infatué des rêveries des Illuminés. Il prend la parole, et du ton le plus sérieux : « Messieur
tendu sur le pavé d’un cachot ; vous mourrez du poison que vous aurez pris pour vous dérober au bourreau, du poison que le b
vient le tour des femmes. La duchesse de Grammont, présente au dîner, prend la parole : « Pour çà (dit-elle), nous sommes bi
s ne nous en mêlions toujours un peu ; mais il est reçu qu’on ne s’en prend pas à nous, et notre sexe… » — « Votre sexe, mesd
52 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522
se rappelait avec fierté les deux grandes guerres auxquelles il avait pris part depuis 1688 jusqu’en 1714, celles de Hongrie
naissance où il avait été des conseils et des résolutions importantes prises par les plus grands personnages politiques dans t
féodale avaient cessé : Monsieur, j’ai reçu la lettre que vous avez pris la peine de m’écrire au sujet des comptes du Biél
me que parce qu’ils savent trop bien compter. Bonneval, hors de lui, pris dans son tort, ou tout au moins provoqué dans son
ince même et la patrie : Monsieur, j’ai reçu la lettre que vous avez pris la peine de m’écrire, où vous me mandez que je cr
mise à accueillir vivement tout ce que Louis XIV avait disgracié, se prit d’enthousiasme à ce moment pour le général Bonnev
fut. Sa famille profita de ce passage à Paris pour le marier ; on le prit comme au vol. Il avait alors quarante-deux ans. S
revue depuis. Quant à Mlle de Biron, comtesse de Bonneval, elle ne le prit pas si légèrement : il ne lui avait pas fallu un
noms, pense-t-elle, et qu’on est née avec la gloire de le sentir, on prend patience sur les choses auxquelles il n’y a pas d
r ; et lorsqu’elle vous fera exposer votre vie, je devrais vous faire prendre les précautions qu’elle permet. Faites donc réfle
mme de peu et créature du prince Eugène, s’enflamme (22 août 1724) et prend fait et cause pour la vertu de cette petite reine
détention au château d’Anvers (16 septembre 1724) ; le moyen que j’ai pris et mes mesures m’y conduisant tout droit, il n’im
Eugène. Il noua des intrigues avec l’Espagne ; puis, craignant d’être pris et enlevé par ordre de l’empereur, et à bout de f
mpte sous ce turban de quatre livres qui lui pesait, et qu’il n’avait pris que comme un bonnet de nuit ; il avait beau plais
t à vous demander conseil, comme au chef de la maison, sur un parti à prendre . » Le marquis lui répondit cette fois en frère, l
prendre. » Le marquis lui répondit cette fois en frère, l’engageant à prendre le parti le meilleur et lui promettant de tout so
53 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — I. » pp. 381-397
s hauts barons de France, Simon de Montfort et Renauld de Montmirail, prirent aussi la croix, et le bruit s’en répandit avant d
ire duc, nous sommes à vous venus de par les barons de France qui ont pris le signe de la croix pour venger la honte de Jésu
ient vus. Alors, Geoffroy de Villehardouin, le maréchal de Champagne, prit la parole par l’accord et par la volonté des autr
ants nous ont vers vous envoyés, et vous crient merci pour qu’il vous prenne pitié de la cité de Jérusalem, qui est en servage
la puissance des Sarrasins ; c’était la route que saint Louis devait prendre plus tard. Les chartes et traités ayant été dress
tout n’est pas payé, propose un expédient : Le roi de Hongrie nous a pris , dit-il à son peuple, Zara en Esclavonie, qui est
d’argent, ils se firent payer des croisés en corvée et en nature. Ils prirent Zara comme fin de solde, en attendant qu’ils gagn
s siècles, tombent sous l’œil de l’observation humaine. Le vieux doge prend la croix ; assistons à la scène fidèlement racont
ils demeurât dans le pays en ma place pour le garder et gouverner, je prendrais maintenant la croix et irais avec vous vivre ou m
et les Vénitiens avec leurs galères par mer. Le port de la ville est pris  ; on se prépare à livrer l’assaut, à escalader le
d’appliquer des échelles ; mais les galères ne savaient et n’osaient prendre terre. Le témoin narrateur continue : Or, pouve
Et ils firent aussitôt à son commandement, car la galère où il était prit terre sur l’heure. Et ceux qui étaient dedans s’é
ens virent ce gonfanon ainsi que la galère de leur seigneur qui avait pris terre, chacun se tint pour honni s’il n’en faisai
54 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Les regrets. » pp. 397-413
e, les mêmes hommes, après le premier étourdissement passé, ont assez pris leur parti, qu’ils ont assez bien vécu et n’ont p
e cela. Dans ce moment, même, qu’ils daignent, je les en prie, ne pas prendre ou donner le change sur ma pensée : je ne viens p
nous paraissaient plus ou moins d’un autre âge : ils avaient cessé de prendre la société de droit fil ; ils avaient contracté l
l ou tel jour de secousse violente ! Tâchons donc, même quand nous ne prendrions aucun plaisir au temps qui passe, de remonter not
terrible et rebelle à guérir, une maladie non décrite et qui n’a pas pris place encore dans les livres de médecine ; je l’a
s longtemps elle a été limitée à un petit nombre de cas, ou bien elle prenait une autre forme. Du temps de la monarchie et de l
e, et il y a des moments où elle a le caractère d’une épidémie. Ne la prenons que dans les exemples saillants et dignes d’être
images de l’ambition politique, a écrit, comme pour s’en dégoûter : Prenez -y garde ! Qu’est-ce autre chose d’être surintenda
us soutient, j’aime à le croire : en attendant, les actions vaines ne prennent pas moins de place. Les affaires et les gens vous
semblent pas ? Dans le vieux temps, Sully, après la mort de Henri IV, prenait le bon parti, celui qui sied aux ministres surviv
en ministre de la Guerre sous Louis XV, et renvoyé en 1757 pour avoir pris parti contre Mme de Pompadour au moment de l’assa
emarquer dans ce vif et véridique tableau, notamment celui-ci qui est pris sur nature, lorsque d’Argenson se reproche de n’a
assez de latin pour goûter seulement Virgile, Horace et Tacite (je ne prends que ces trois-là), vaudra tout autant pour la soc
55 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134
prohibition du mariage entre parents, des habitudes particulières de prendre certains aliments ou de s’en abstenir, peuvent pa
d’infatuation que de préjugés. § 3 S’il ne faut pas toujours prendre pour des erreurs les divergences morales des diff
ccommode infiniment mieux de l’incohérence que de la mort. Et il faut prendre — non pas toujours, car il s’en faut que l’instin
yens qui lui plaisent, le juge suprême. Que de là, selon l’idée qu’on prend du dieu créateur, on arrive à l’ascétisme cruel,
bien souvent aussi, ce qui nous conviendrait à nous. L’âme sociale a pris des habitudes et des manies, elle nous les impose
celui qui s’est produit. Dans une lutte de parti, celui qui succombe prend le rôle d’un factieux, celui qui triomphe, s’il s
car elle a sa beauté esthétique et sa grandeur, mais il faut bien la prendre pour ce qu’elle est. Encore la voyons-nous ici so
s autres qu’il agit pour le mieux. Souvent une lutte de ruses met aux prises , dans l’individu, l’âme individuelle et l’âme soc
chit un peu, les moyens de la satisfaire. La fin acceptée, les moyens prennent un caractère d’obligation. Du devoir en général,
st que, dans la morale de l’honneur, l’individualisme a sournoisement pris sa revanche sur l’instinct social. Tout en accept
is la déviation est souvent peu apparente, et sait fort bien se faire prendre pour le contraire de ce qu’elle est. Sous l’influ
des déviations, l’usurpation d’un élément d’importance variable, qui prend la première place et veut se subordonner tous les
livres, non qu’il lutte avec énergie et succès contre la tentation de prendre l’argent de la caisse pour satisfaire ses désirs
leure que la nôtre, elle se transformerait. Une conception plus saine prendrait sa place, qui existe déjà d’ailleurs et quoique m
pourrait exister. Pour mieux faire ressortir l’attitude de l’esprit, prenons des points de comparaison dans l’organisme et dan
d’années, une crise dangereuse et extrêmement intéressante a mis aux prises — pour ne rien dire des intérêts individuels, des
raisons qui excusent l’existence des philosophes, que le soin qu’ils prennent de les critiquer. § 17 Certaines imperfec
répondre à ce qu’on doit attendre d’elle. Ainsi nous sommes forcément pris entre une morale traditionnelle, organisée, offic
ations nombreuses, l’ébauche encore informe d’une morale nouvelle qui prend une répugnante livrée d’immoralité aux yeux de ce
. J’ai indiqué déjà ce qu’elle devrait être, et le sens que devraient prendre les notions dont elle se compose. Elle devrait êt
s derrière l’opacité des ténèbres. C’est un plaisir d’artistes qui se prennent pour des ingénieurs. Quelle grande conception mor
ité des existences opposées, c’est le mensonge de toute morale qui ne prend pas le néant comme le terme logique de l’évolutio
es conditions de leur vie ont façonné ses ancêtres. Actuellement il a pris l’apparence d’un être avorté, tiraillé entre des
56 (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398
irant composer un bouquet littéraire aussi complet que possible, j’ai pris d’abord les plus belles fleurs, les plus rares, l
nature contre laquelle la créature humaine ne peut rien. Il faut donc prendre son parti de cet inconvénient, à moins d’être un
ais, et notre pays n’eût pas été éclairé des lueurs de leur génie. Je prends des exemples n’importe où, au hasard : quand Meye
insister sur la façon dont ont été écrites ces revues, notes rapides, prises au jour le jour, et auxquelles j’ai voulu conserv
ution n’a pas été à la hauteur de ma volonté. Mais je désire qu’on ne prenne pas cette impartialité voulue pour de l’indiffére
e belle réclame au livre, de révéler que, Roumestan, c’était Gambetta pris sur le vif. Daudet protesta, et il advint de sa p
lque part ? — La vérité, répondit Daudet, c’est qu’il y en a que j’ai pris au vol, mais j’en ai fait moi-même le plus grand
pas, je ne pense pas ! » qui est tellement de notre pays, où l’as-tu pris  ? — Il est de moi ! — Eh bien ! c’est très drôle 
degré de son empire sur lui-même, et il me tendit une main que je ne pris pas. Cet étrange refus opposé à son geste d’accue
née, et, croisant les bras, me regarda de cet air altier qu’il savait prendre , et dont il m’avait humilié tant de fois, durant
ère s’était défendu, à sa manière, comme il se défendait lui-même. Il prit sa tête dans ses mains, tandis que j’achevais de
un suprême effort passa dans ses yeux, il se tourna vers la table, il prit une plume qu’il eût encore l’énergie de plonger d
nt à cet épisode de la vache et du taureau qui vous offusque, je l’ai pris à un bas-relief antique ! — Ce que vous n’avez pa
sque, je l’ai pris à un bas-relief antique ! — Ce que vous n’avez pas pris au bas-relief antique, qui d’ailleurs figurerait
u’il puise dans son amour pour la terre tous les mauvais sentiments ; prenez un à un mes personnages, ils ne naissent pas crim
défendant, j’en suis certain, s’est formée autour de vous et qui n’a pris que vos défauts, a trop maladroitement souligné c
, et que je comprends mieux le géant de Victor Hugo, se dressant pour prendre des aigles dans les airs, que se baissant pour ét
ité, il ne put mettre la main sur sa calotte et sur son bourgeron. Il prit son képi, son dolman qu’il venait d’enlever, et d
euse douleur qui dilatait son gros œil rond, à fleur de tête. Miserey prit le bout du bridon, dit à Claveyrolas : « Va-t’en 
Dieu ! Oh ! mon Dieu ! » Et ne sachant que faire pour le soulager, il prit une poignée de paille, le frotta encore. Ses flan
erey, comme ceux qui n’osent plus rien refuser à un malade désespéré, prit le bout du bridon, l’emmena dans la cour. Ils tou
gligemment ; il se retourna : Dallas venait de s’abattre. Une rage le prit . Il eut un accès de colère brutale. Il tapa dans
« Ah ! tu me refuses les bulletins du commandant, toi ? Eh bien ! je prendrai ceux de Garousse. » Et comme Garousse a fait un j
ême, décrit une croix sur le front du sorcier, que la face de Galabru prit des tons plombés, s’altéra, eut une immobilité in
heurs d’Islande et de nouvelles qui révélaient un écrivain qui venait prendre sa place au premier rang des meilleurs. Aujourd’h
adame Chrysanthème, je crois intéressant de reproduire quelques notes prises sur Pierre Loti qui, on le sait, n’est autre que
it alors. — Autrefois, me disait-il dernièrement, je me contentais de prendre des notes pour moi tout seul, n’ayant aucune idée
n que ne faisant que dépouiller des notes de calepin, des impressions prises au jour le jour, il lui était nécessaire de faire
. Il me répondit avec la même franchise : — Aujourd’hui je continue à prendre des notes ; mais ce n’est plus avec la candeur d’
t cela jusqu’à ce que, l’ayant profondément ennuyée, tourmentée, elle prenne très franchement un amant. On croirait que notre
e donc fait, dis, pour être si malheureuse ! Et tante Aline lui avait pris les mains dans les siennes, se mordillait les lèv
contre la gauche de l’infanterie de marine ; un escadron de gendarmes prit à son tour la gauche des artilleurs ; et ainsi ré
out beau ! à leur passion, et se mettent à éplucher leurs sensations. Prenons -en un qui n’est que le résumé de cinquante : Il
uvrit mon étui de galuchat, offrit une cigarette à son acolyte, et en prit deux pour lui d’un air capable et autorisé. J’adm
délicates beautés de la femme, corrompue comme un vieux diplomate, a pris le jeune poète René dans ses filets ; elle l’a ar
tour, il va jusqu’à frapper, ivre de colère, d’outrages, celle qui a pris sur lui ce terrible empire. Pour guérir René de s
n ami un billet qu’il avait, ouvert devant lui, sur sa table. René le prit machinalement, et il put lire les lignes suivante
les défaillances de notre société, après avoir maudit ces poupées qui prennent l’amour et l’honneur des hommes sans pouvoir leur
tte et innocente comme la Cécile d’Il ne faut jurer de rien. La fable prend son intérêt d’intensité dans sa simplicité, et c’
sels, la Légende dorée de Voragine, la jeune fille, inconsciemment, a pris l’habitude du merveilleux, elle a senti voler aut
que je n’aurais jamais vu qui viendrait un soir, au jour tombant, me prendre par la main et m’emmener dans un palais… Et ce qu
— Accipe lampadem ardentem… — Amen, répondit l’abbé. Angélique avait pris le cierge allumé, et d’une main ferme, elle le te
t. Une voisine qui les soignait, se sentant soudain indisposée, avait pris la fuite la veille même, laissant ouverte la port
lle ? Elle répondit d’une voix basse, accablée : — Dans le buffet. Il prit la lumière et m’emmena au fond de l’appartement,
it elle se tourna sur la face pour se cacher dans la paillasse. Je la pris par les épaules, et le docteur, la forçant à mont
des femmes, de leurs droits et de la place nouvelle qu’elles veulent prendre dans la société : Les uns approuvaient, d’autres
ssé deux heures. Les cases qui s’espaçaient du fort aux faubourgs les prenaient . Là, des mulâtresses, des quarteronnes, des fille
it point, longeant seulement les cases à l’heure où les belles filles prenaient le frais aux portes, à l’heure où les lucioles se
de là-bas les font chèrement payer ! Le pauvre garçon, lui aussi, est pris par la maladie qui ne pardonne pas ; le voilà à l
lait pour en confectionner les fleurs artificielles du mois de Marie. Pris d’expansions folles, lui contait ses rêves, lui p
dans la nature même qu’il a puisé ses nouvelles inspirations, qu’il a pris ses nouveaux modèles. Outre la fable très intéres
se dégage de lui-même par les faits, sans que l’auteur ait besoin de prendre solennellement ses conclusions. Le roman n’y perd
antinet vers les mécontents quand même, mais elle sait être variée et prendre ses impressions un peu partout. Le recueil intitu
, mais je puis affirmer qu’ils n’y sont pas. Certainement, l’auteur a pris à celui-ci un geste, à tel autre un regard, un ti
d’en être qui les brûle toutes. Éplorées et tragiques, on pouvait les prendre pour de proches parentes. Tout à coup une voiture
ous reconnaissent plus. Mais il n’eut pas le temps de s’en attrister, pris par la bousculade à deux mouvements qui agitait l
elle le laisse s’agiter, barboter… Voyons, toi, pêcheur, quand tu as pris une belle perche, un brochet de poids, et que tu
être étranger à un enterrement de pauvre. Le dénouement, dramatique, pris aussi dans la vérité, car en 1829 un secrétaire p
hémiplégie, était à toute extrémité. Je courus aussitôt à la gare, y pris un train qui chauffait, et le lendemain dans la m
lumineux trépassé. De guerre lasse et fort endolori, je m’apprêtais à prendre congé du très serviable bureaucrate qui s’était e
’à chacun suffirait peut-être, pour échanger toute pensée humaine, de prendre ou de mettre dans la main d’autrui en silence une
soir d’avril aux tresses des fileuses. * *   * Les papillons sont pris en les fils des rouets ! Et la Ville est fatale a
és Par le vieux mal de vivre aux destins de misères. Les papillons se prennent aux rets des rouets Et le soir tombe sur la Ville
toujours le comprendre. M. Francis Poictevin est un plastique ; il a pris à tâche de peindre les moindres choses et d’en re
nsée et ma volonté d’homme me somma de parler. Aussi, quelque soin de prendre date pour le prime salut, là-haut donné, à quelqu
un chapitre intitulé : le Naturel ; les anecdotes qu’il contient sont prises sur le vif ; c’est un député qui, ancien chef de
les rendre nets et brillants. Après quoi, avec un grand soupir, elle prit ses vêtements pour les remettre à nouveau et pour
e de l’Affaire Froideville, nous a peint un charmant tableau de genre pris sur le vif de l’intérieur de l’un de nos ministèr
nt. De fines observations sont semées à chaque page, et l’auteur a dû prendre bien des notes, s’il n’a été autrefois employé lu
le s’emplissent de visiteurs, depuis le sénateur ou le député, qui le prend de très haut avec l’huissier, et qui est reçu d’e
pas par la froide raison qu’il pèche, lui ! Mon préambule terminé, je prends le livre au beau milieu, et le hasard m’y fait tr
rcée il est mal de courir au secrétaire, d’y laisser les titres et de prendre l’or et les billets de banque avec lesquels on pe
:   Élevé par sa mère, veuve, le jeune Gerbier, demi-poitrinaire, est pris par une bourgeoise, qui mêle à la corruption de M
corruption de Messaline la férocité de Marguerite de Bourgogne. Elle prend et jette des amants de son lit à la tombe, comme
i douloureux qu’il nous est dépeint dans la Première Maîtresse, il ne prendrait et surtout ne garderait personne. Un garçon sensé
is vint le moment où elle ne les ouvrit plus du tout. Alors le savant prit une note ! En quoi pourra-t-elle bien servir à l’
« Bien observé » ; et comme le talent force même les croyances, on se prend à plaindre ou mépriser ceux qui semblent avoir po
plus pénétrants ; en parcourant le Satyre, je trouve ce petit tableau pris dans un coin de cour d’assises : Il ne put trouv
 : le Chat noir (pourquoi ne pas appeler par son nom ce journal qui a pris son titre de la grande brasserie artistique de la
sans dieu de la machine, s’aperçoit qu’il n’y a rien de mieux que de prendre le bonheur que le ciel nous met sous la main. C’e
ur est la nourriture nécessaire. Rien ne venant d’eux, il faut qu’ils prennent aux autres ; impuissants, ils n’ont pas assez de
a vie intime. Le tout est raconté de la façon la plus séduisante ; je prends au second chapitre ce joli tableau de genre : Qu
qu’un moucheron. Et ces touchantes épitaphes d’enfants qui semblent prises à l’anthologie grecque : Enfant, que je te port
bre dans les bois, Et que je m’amusais, errant près des chaumières, À prendre des bourdons dans les roses trémières En fermant
fermant brusquement la fleur avec mes doigts. Un tableau charmant, pris dans un cimetière : Je priais, recueilli dans m
ux terminer par cette belle et patriotique page où le poète, indigné, prend le vers des Châtiments pour flageller à leur tour
: — Vous vous êtes trompés comme se trompait Rome. Ce que vous avez pris pour la gloire d’un homme, C’est la gloire d’un p
primitif, est une monstruosité pour l’homme civilisé. M. Hector Malot prend un fils de paysans assez près encore de la nature
exemple tiré de l’œuvre qu’il veut louer ou blâmer. C’est pourquoi je prends ces quelques pages qui me semblent le mieux résum
-je ma délivrance Et l’aménité de ces lieux ? ……………………………… L’oiseau pris auquel on fait grâce Un moment plaine dans l’espa
e son cocher, au lieu de rentrer à Passy par le chemin le plus court, prenait le plus long, c’est-à-dire l’avenue de la Grande-
t où Berthe de Viviane allait l’interroger, il s’élança sur elle, lui prit la tête pour étouffer ses cris et la rejeta dans
n. Il est atteint dans son amour paternel. Son fils, un de nos crevés pris sur le vif, se compromet dangereusement. Il est a
c. Des chemins comment suivre le fil Il se dit, effaré : Quelle route prendrai -je ? Les oiseaux qui sous bois pour la nuit son
l’état mental d’une femme qui va mourir en regardant le soleil. » Il prit ensuite chaque mot l’un après l’autre en extrayan
nieux traducteur, que je ne sais, malgré ma bonne volonté, par où m’y prendre pour trouver dans ces huit vers ce qu’il y voit.
éder la dernière, et je trouve regrettable qu’une main amie n’ait pas pris soin de réunir un jour ses œuvres éparses, lettre
fin d’être cherché. Il renouvela indéfiniment cet enfantillage et fut pris d’un fort étonnement quand il s’aperçut que sa po
suppose, il lui est arrivé ce qui arrive au collégien qui, pour avoir pris un ou deux bocks, jouant au viveur ivre, finit pa
artout, dans la rue, au tribunal, dans les cachots ; partout aussi il prend des notes exactes et précises. M. de Montalivet l
Rien de plus curieux que le récit d’une rencontre avec Béranger ; j’y prends ces quelques lignes d’une boutade du chansonnier
je ne savais seulement pas son nom, — qui vient tous les soirs. Il me prend la tête sur sa poitrine et puis il me parle douce
le dedans du cercueil de Napoléon. Il est permis à tout le monde de prendre des notes et de les rédiger, il n’était donné qu’
d’Aurevilly. Je ne saurais mieux terminer que par ces quelques lignes prises dans l’étude consacrée à M. Athanase Renard. Re
ente préface de M. Jules Simon, de laquelle je regrette de ne pouvoir prendre que ces quelques lignes qui expliquent bien les r
nd ils virent un cadavre dans leurs rangs, ils devinrent enragés. Ils prirent leurs nobles et leurs prêtres avec eux, et se mir
urieux sont joints des dessins faits d’après des vues photographiques prises au cimetière Sainte-Marguerite. VI. Le prince
qu’à la fameuse sirène qu’ont le bonheur d’ignorer ceux qui n’ont pas pris la mer pour les grands voyages. Elle n’a l’air d
qui nous entourent veulent aussi donner signe de vie, faire du bruit, prendre leur part de la fête. Et, comme sur un signal, vo
la fiction, quand Balzac y met un personnage historique en scène. Je prends quelques notes au hasard ; voici, par exemple :
. Je n’eus plus de repos qu’on n’eût mis la Grise sur mon lit ; je la pris dans mes bras, je l’embrassai, je lui baisai les
ibué à l’auteur du Petit Jehan de Saintré, mais combien peu aussi ont pris la peine de l’ouvrir ! il en vaut cependant la pe
M. D. Jouaust, et précédé d’une préface de Louis Ulbach, ce livre va prendre enfin le rang qui lui est assigné sur les tablett
ée pour y mourir ; mais qui voudrait d’un invalide ? Si la mort ne le prend , il se donnera à la mort. Cette joye a été souven
in ; puis, comme tout s’arrange dans le théâtre contemporain, Pierrot prenait son courage et son sabre de guerre à deux mains,
café de la Régence, on se demandait les uns aux autres. — Allons-nous prendre Grévy ? Et Musset répondait : — Oui, c’est un bon
lle, qui ne fera concurrence à aucune des revues existantes, mais qui prend seulement une place libre, va paraître dans de ra
tels qu’il ne faut pas chercher à se défendre contre l’émotion. J’en prends ces lignes charmantes : « La veille de ce jour m
anté l’Europe et qu’on aurait dévalisé des gens qui n’ont, en résumé, pris la place des gros banquiers que parce que leur in
rvation de leur race leur ont mis en main ce que nous n’avions pas su prendre  ? Soyons plus intelligents qu’eux si nous pouvons
n, étaient tous catholiques ; qu’importe ! il restera Juif pour avoir pris tel ou tel arrêté. Le grand défaut du livre, je l
quement à cette mère et lui dit : « Quel joli enfant vous avez là ! —  Prenez -le vite ! » répond à voix basse la mère, qui comp
se la mère, qui comprend tout d’un mot et d’un regard. Mme de Custine prend l’enfant dans ses bras, l’embrasse, et les tricot
ne chose… — À laquelle, ma chère petite femme adorée ? — Si tu allais prendre un bain ? Conseil de quêteuse : — Donnez plus s
importance de la médecine au dix-neuvième siècle : — Vous pouvez les prendre avant, pendant ou après le repas, ça ne fait rien
’une vertu qui tente de résister : — Mais à la condition que vous la prendrez découverte ! Scène toute féminine et maternelle 
ternelle : — Regarde, regarde, ma chère, comme il me va, comme il me prend bien la taille. Laisse-moi l’emporter, veux-tu, p
le héros oriental en paraîtra toujours souillé. Quelques paragraphes pris au hasard ; voici une sorte de portrait de l’homm
n s’enthousiasme pour sa cause. Sa façon de se rendre indépendant, de prendre une ville, de défier la Syrie tout entière, const
de terre. Il revêt son costume des grands jours, tout brodé d’or ; il prend lui-même, dans un coffre, son plus beau sabre, ce
57 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — II. (Fin.) » pp. 513-532
auraient dû garder du leur pour le bien employer en temps et lieu, se prirent à donner les grands mangers et les outrageuses vi
hambres des damesx.” » Voilà bien un propos noble et militaire. Mais prenez -y garde : la seconde chevalerie est déjà néey, la
t village situé à trois ou quatre lieues de la Massoure, et où il fut pris  ; mais avant que les ennemis le pussent avoir, « 
outes les fois que les Sarrasins l’approchaient, monseigneur Geoffroi prenait son épieu (sa pique) qu’il avait placé entre lui
resses ! Joinville, de son côté, a ses aventures et sa manière d’être pris . Il était de ceux qui s’étaient mis en route par
r devient inévitable : on n’a qu’à choisir entre l’alternative d’être pris sur l’eau en se rendant aux galères du Soudan, ou
aïveté champenoise se sent agréablement dans tout son récit. Le voilà pris et conduit devant l’amiral des galères. Interrogé
de sa demeurance, seront délivrés les pauvres prisonniers qui ont été pris au service de Dieu et au sien, lesquels n’en sort
es amis en prison ; par quoi nul ne me reprit, dit Joinville, mais se prirent tous à pleurer. » Il se livrait donc en leur cœur
sur la morale ou sur le symbole ; il s’amuse parfois à le mettre aux prises avec Robert de Sorbon et autres gens de scienceak
ix (1270). Cet invincible et maladif désir d’une croisade dernière le prit comme prend à d’autres, après une longue absence,
Cet invincible et maladif désir d’une croisade dernière le prit comme prend à d’autres, après une longue absence, le désir de
et voulant continuer de combattre, il assimile les élancements qui le prennent tout d’un coup et ne lui laissent pas de répit à
La parenthèse est un ajout de la 3e édition. aa. [1re éd.] Geoffroi prenait son épée qu’il avait placé à l’arçon de sa selle,
l pourra poursuivre la délivrance des pauvres prisonniers qui ont été pris au service de Dieu et au sien, lesquels n’en sort
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — I » pp. 139-158
camarades plus âgé qui, le voyant si craintif et si sensible, l’avait pris pour souffre-douleur. Un mal d’yeux interrompit q
société, badin, d’une espièglerie spirituelle et vive, semblant avoir pris pour devise ce mot d’un poète : « Dilecto volo la
bres ; il lui avait fait des prévenances et s’était invité lui-même à prendre le thé avec lui pour l’après midi. Cowper, en cau
océan insondable des tempêtes et des volontés divines, le vertige le prenait malgré lui, et il avait beau adorer l’arbre du sa
privoiser de jeunes lièvres. On lui en avait donné un auquel il avait pris plaisir, et, quand on le sut, il lui en vint de p
ommune, et, à la nuit, chacun se retirait dans son lit et sans jamais prendre celui d’un autre. Puss s’apprivoisa et devint au
rière et mordillait le bout de mes cheveux. Il se laissait volontiers prendre et emporter dans mes bras, et plus d’une fois il
n toute semblable. Le trouvant tout à fait doux et traitable, j’avais pris l’habitude de l’emporter toujours après déjeuner
i cette rhétorique ne lui réussissait pas assez vite, il se mettait à prendre le pan de mon habit entre ses dents et à le tirer
part à mes soins et à mon attention ; mais si, après sa guérison, je prenais la liberté de le caresser de la main, il grognait
stris de la bande… De ces trois lièvres, Puss est celui que Cowper a pris le plus soin d’immortaliser. Il le garda pendant
), je ne reconnaissais point de supérieur. J’eus même la hardiesse de prendre eu main le crayon, et j’étudiai toute une année l
es. Pour avoir élevé deux ou trois petits arbres verts, l’ambition me prit d’avoir une serre, et en conséquence je me mis à
et de l’aubépine, il pensa à le mettre dans son gosier. Le ver, avant pris garde à son intention, le harangua ainsi très élo
aros, traduite par André Chénier, et dans laquelle une cigale est aux prises avec une hirondelle : c’est la différence du sent
59 (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175
est un appartement non meublé. Alidor se fournit chez les autres, il prend publiquement la responsabilité des mots que les a
i reprochait un abus de confiance de ce genre : — Eh bien, après ? Je prends ton bien où je le trouve ! C’est lui qui, au coll
yphoïde le lui reprit. Jusque-là, rien que de très naturel. Madame D… prit le deuil du défunt. Cela est moins commun. En mê
a est moins commun. En même temps que le deuil du premier — madame D… prit un second amant. Ici nous rentrons dans la vraise
, elle n’eut pas le temps de passer chez le grand brun. Le remords la prit à la première station. En vain elle cherchait le
ie sa malédiction… — Pauvre garçon !… Enfin, que veux-tu ? Il faut en prendre son parti. — Encore, reprend Balochard avec un so
du parallélogramme et du trapèze, se transformait soudain : les yeux prenaient de l’esprit, la bouche de la finesse. C’était alo
e voix effrayante. — Mais malheureux, ne sortez donc pas : on va vous prendre pour un rassemblement ! Les dernières Calinodi
que, faisant tout à coup volte-face : — Un conseil, mon cher Calino : prenez bien garde de faire du bruit en dormant — de peur
! sans les mauvaises habitudes ? * *  * J’ai la mauvaise habitude de prendre , chaque soir, un verre de chartreuse ; cette mauv
60 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
’histoire véridique nous a transmis par ses acteurs secondaires ; qui prend ses héros non parmi les grands hommes et les héro
demeure là-bas dans la rue des Capucins ? » Mais lorsqu’il les voyait prendre le chemin de la rue, en donnant des poignées de m
encore mille fois plus boiteux, car, dans ce temps, on avait d’abord pris les garçons, puis les hommes mariés sans enfants,
sur le front : c’était Napoléon : il tenait la main levée comme pour prendre une prise de tabac, et dit quelques mots brusquem
er qui galopait à côté de la portière se pencha pour lui répondre. Il prit sa prise et tourna le coin, pendant que les cris
croyez, monsieur Goulden, lui disais-je dans un grand trouble, qu’on prendra les boiteux ? — Non, non, faisait-il avec bonté,
mme nous travaillions en silence, la lampe entre nous, tout à coup je pris ma résolution et je dis : « Vous savez, monsieur
rgent ; j’aimerais autant laisser la montre. » Il ne dit plus rien et prit les trente-cinq francs ; puis il ouvrit son tiroi
pondais pas ; je regardais de loin si le feu s’allumait : les braises prenaient bien ; on entendait le fourneau tirer, et d’un se
nts ? Mais tu serais mort à moitié chemin. Entre dans mon cabinet, tu prendras le grand manteau, les moufles et les souliers à d
e, et seulement à la fin, nous étant assis l’un à côté de l’autre, je pris la montre et je dis : « Cette peinture, tante Gré
offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre . » Quand la tante Grédel eut bien vu la montre, e
bai presque en faiblesse, car je me dis en moi-même : « Maintenant on prend tout : les pères de famille depuis 1809 ; je suis
là ce qui s’appelle un beau sang. » Alors moi, voyant qu’on allait me prendre si je ne disais rien, je répondis : « J’ai bu du
qu’aux infirmes ! Il leur faut tout ! Qu’ils viennent donc aussi nous prendre  ! » Les gens se réunissaient, et le boucher Sépel
et nos sanglots redoublèrent. La tante Grédel dit : « Les gueux l’ont pris . — Ce n’est pas possible ! fit M. Goulden, dont l
 ! » La mère Grédel s’assit ; comme je me baissais vers elle, elle me prit la tête entre ses mains, et m’embrassant, elle cr
portait un cuveau de bois, et le posant à terre près de ma chaise : «  Prenez un bain de pieds, me dit-elle, cela vous fera du
à sa femme : « Va donc chercher une de nos galettes ; ce jeune homme prendra un verre de vin, et nous le laisserons ensuite do
ieillesse, qu’elle m’aurait toujours devant les yeux, et qu’elle n’en prendrait pas un autre. La pluie s’était mise à tomber vers
le cheval en le voyant se mit à souffler d’une façon terrible ; il le prenait peut-être pour un loup, et le chien se sauva. Ap
l, les voitures de l’ambulance vont passer dans une demi-heure… on te prendra . » Mais je savais bien ce que cela voulait dire e
erie. Sur les fourgons j’apercevais quelques malades et je criais : «  Prenez -moi !… prenez-moi !… » Mais personne ne faisait a
fourgons j’apercevais quelques malades et je criais : « Prenez-moi !… prenez -moi !… » Mais personne ne faisait attention à mes
toi, mon bon Joseph ! » fit-il en sautant à bas de son cheval. Il me prit dans ses bras comme un enfant en criant aux homme
nol, l’Anglais, maîtres de la France, tenir garnison dans nos villes, prendre dans nos forteresses ce qui leur convenait, insul
avec leurs vieilles idées, et l’empereur n’attendait que le moment de prendre sa revanche. Tout cela devait nous amener encore
61 (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388
aisonnablement contester la convenance et l’opportunité de mettre aux prises , dans l’enceinte d’un théâtre les haines des part
hir la scène, se contente de la comédie moyenne ou nouvelle ; qu’elle prenne les caractères existants en changeant les noms, o
Il quitta Londres pour aller s’établir dans son nouvel héritage ; il prit un équipage, une livrée brillante, des chevaux de
é dans une écurie ou eût été un coureur de mauvais lieux, on l’aurait pris pour un génie, et l’on eût désiré qu’il eût reçu
n couvert, ne respectèrent pas davantage cette fière indifférence, et prirent eux-mêmes des sièges. Alors il s’occupa des fonct
, ainsi que sa fille aînée ; quelques amis m’accompagnèrent, d’autres prirent congé de moi, et j’entendis faire sur ma fermeté
e l’élément individuel, le portrait et l’analyse de l’âme humaine aux prises avec les mille obstacles de la vie familière et q
sans réserve. À de pareilles âmes l’amitié ne suffit pas. Maturin se prit d’amour pour Henriette Kingsburg, sœur de l’archi
école avant d’être le secrétaire du Protecteur, il ouvrit une classe, prit des pensionnaires, et cette nouvelle industrie, b
épondre pour les dettes d’un ami ; au jour de l’échéance, le débiteur prit la fuite, et souffrit lâchement qu’on menaçât de
rison ceux qui lui avaient servi de caution : Olivier Goldsmith avait pris gaîment une pareille aventure ; mais il n’était p
ce Aristophane, et qui, dans la lecture naïve d’un latin mal imprimé, prend un manteau pour une courtisane. Le lendemain, c’e
is les mêmes idées, qui dans Schiller ressemblent à une dissertation, prennent dans Maturin la forme vivante et animée d’une lég
uple à peuple, mais ne se greffent pas comme les fruits ; chacun n’en prend que ce qu’il veut. Quant aux imitateurs, ils ne s
die est avant tout une épopée satirique ; bien que le poète florentin prenne pour guide et pour conseil l’ami et le courtisan
ssent peu en harmonie avec ces occupations fastidieuses, cependant il prit sur lui-même de les suivre assidûment, et en 1765
de tableaux familiers, de révélations personnelles ; on voit qu’il a pris plaisir à raconter minutieusement les souvenirs d
uvement qu’ils ont continué. Si l’ami de madame Du Châtelety avait pu prendre sur lui de restreindre sa dévorante activité dans
uction de la fable et l’enchaînement des scènes, mais les caractères, pris en eux-mêmes, n’ont pas assez de réalité pour com
rsqu’il s’agit du passé. Je conçois à merveille que le poète qui s’en prend à son temps, qui choisit autour de lui les acteur
rocher à Sterne l’irrévérence et la liberté de ses inventions ; je le prends à de certaines heures, comme Rabelais et Béroalde
le devait se terminer par la chute et l’exil d’une dynastie. Il avait pris et remplissait avec assez d’habileté le rôle d’en
e de quelques mois. L’émigration, malgré son aveuglement, n’avait pas pris le change. Son entêtement qui avait tenu bon cont
en peu de jours de l’inutilité de ses recherches, il n’aurait eu qu’à prendre les journaux de la semaine ; au lieu d’y lire, co
’éducation de son fils, seule et sans conseil, ou daigne tout au plus prendre quelquefois l’avis d’un oncle du héros, qui a écr
outes les françaises sont rousses. » Depuis quinze ans, nos mœurs ont pris un caractère nouveau. Nous ne sommes plus avantag
ays impose au voyageur. Mais ici encore, il me semble que M. Bulwer a pris ailleurs que dans la nature les traits de son tab
ité, du premier moyen qui se présente à leur imagination, ils avaient pris plus de souci du plan et de l’expression dans leu
Les romans de high life, auxquels M. Bulwer paraît avoir renoncé, ont pris un caractère nouveau, plus grave est plus direct,
é réelle, pendant la lecture des deux premiers volumes, l’imagination prend le change sur le mot de l’énigme. On espère toujo
Harold ? La question, à mon avis, ne saurait être douteuse. Si je ne prends que le second et le sixième ouvrage de M. Bulwer,
plus reprendre, déguiser, dissimuler, par une parole nouvelle, un mot pris en flagrant délit de négligence, alors la questio
rouver, pour ses idées, un vêtement solide et juste, éclatant et bien pris , sans plis et sans grimace, tel qu’on puisse décl
tout naturel qu’il jette à la hâte ses idées sur le papier, et qu’il prenne pour nécessaire une expression soudaine. Mais par
t pour conclure, il serait fort à souhaiter que M. Bulwer voulût bien prendre sur lui d’écrire à l’avenir d’un style plus serré
ante contre la séduction d’un amour royal ; si au lieu d’Agrippine on prend Junie ; si la poésie, cherchant dans le développe
d’or ; si, pour dessiner l’énergie et la grâce de son attitude, elle prend la cotte de mailles ou la toge, il y aurait de l’
he insensiblement du style ordinaire et général de la pièce, avant de prendre un mouvement particulier. À ces conditions, le mo
té du plan, l’unité de l’action, la concentration de l’intérêt. Qu’on prenne dans le théâtre grec, ou dans Racine et Alfieri,
t lui est bon pour esquisser à grands traits le siècle auquel il s’en prend . Il entre aux conseils des rois, nous assistons a
ue l’importance relative d’une scène ordinaire ; le drame tout entier prend une espèce d’unité involontaire et fatale, unité
nt Marseille. François Ier le chasse, et repasse dans le Milanais. Il prend Milan, que la peste décime, et tient conseil avec
emble a mises dans leur bouche. C’est à cette époque que François Ier prit une nouvelle maîtresse, Anne de Pisseleu, qu’il n
in, écrire et retracer ce qu’on a vu presque au moment où on le voit, prendre sur le fait les physionomies et les caractères qu
sans gaîté menteuse et coquette. J’imagine que Van Dyck et Velasquez prenaient leurs séances sans prévenir les rois et les princ
s les traits du monarque ; tout cela, croyez-vous que Van Dyck en ait pris le secret dans une séance officielle ? assurément
Diderot et l’imagination capricieuse et maladive d’Hoffmann, il avait pris parti entre l’encyclopédie et le violon de Crémon
irer des leçons et des poèmes enfouis ? Je me résigne difficilement à prendre pour l’expression d’une fausse modestie les très
dans un dédain si sûr de lui-même, que je suis volontiers tenté de le prendre au mot. C’est donc un mauvais livre, un livre qui
ai 1832, en saluant te port de Marseille : Je vais savoir comment s’y prennent les monarchies pour s’user en trois siècles ; je
nce par déclarer franchement mon incrédulité. Je ne puis me décider à prendre pour un journal de voyage les descriptions pittor
rs à l’avis d’Alceste : le temps ne fait rien à l’affaire. Mais, pour prendre ici le change, il faudrait une singulière inexpér
de M. de Lamartine ; ils servent de commentaire à des poèmes achevés. Prenez au hasard dans ce journal informe, déchiré par la
s, quels enseignements ou quels poèmes nous a-t-il rapportés ? A-t-il pris parti pour la réflexion ou l’invention ? A-t-il r
oyage que cette théorie se montre franchement, c’est là qu’il faut la prendre . En voici les principales propositions : 1º. L’As
i ce que ces deux philosophes ont demandé à plusieurs reprises ; elle prend par la main le type idéal de la réforme sociale,
une seule famille. C’est un dessein très louable à coup sûr, mais qui prendra sa place à côté de la langue universelle de Leibn
toutes les royautés ne sont rien ? Quel acteur assez hardi voudra le prendre ou l’essayer seulement ? De quel masque d’airain
Dieu seul serait en scène. C’est donc le rôle de Dieu que vous voulez prendre  ? Orgueil ou folie, votre ambition ne mérite pas
ents, en recueillant les souvenirs de son voyage en Orient, n’ait pas pris soin de les féconder par la lecture, ou de les or
poème sur l’Orient, et le Voyage, qui par lui-même est insignifiant, prendra une valeur inattendue, et servira de commentaire
des impressions personnelles. Les épisodes dont se compose ce journal prennent dans la bouche de Jocelyn une grâce et une onctio
mne agenouillé toutes les splendeurs de la création. Il interpelle et prend à témoin de sa gratitude les rochers courbés en v
e elle n’a jamais été ni comprise ni célébrée ; et, lorsque la beauté prend le nom d’une femme, il est tellement sanctifié pa
i, et mesurer l’avenir dont il se dépouille : son séjour au séminaire prendrait alors une grandeur nouvelle. Le détachement auque
a longuement médité sur le danger, ne renonce pas à la défiance et ne prend pas le qui-vive pour une lâcheté. Avant de s’aven
elquefois les verbes qui expriment par eux-mêmes une action complète, prennent un régime inattendu : La terre germe des fruits.
ssent et viennent au-devant du lecteur, elles sont vaillantes et bien prises , elles se meuvent avec souplesse, elles sont plei
t fut dit, ou, pour parler plus nettement, tout fut oublié. Le volume prit sa place dans les bibliothèques, mais il ne se fi
uva de bonnes gens, ne lésinant jamais sur une crédulité de plus, qui prirent l’éditeur au mot, et s’imaginèrent bravement qu’i
n’en auraient pas voulu pour leur fille ou leur femme ; mais, à tout prendre , ils la trouvaient amusante et gaie. Le petit nom
èvement et la réalité des détails. Il n’y a pas un chapitre du roman, pris en lui-même, qui ne soit plus patiemment et plus
que Prosper Mérimée n’ait pas franchement abordé 1572 ; qu’au lieu de prendre la date, il n’ait pas pris le sujet ? Je ne sais.
franchement abordé 1572 ; qu’au lieu de prendre la date, il n’ait pas pris le sujet ? Je ne sais. Peut-être son amour excess
e dénouement ne dénoue rien : autant vaudrait Deus ex machina. À tout prendre , c’est un récit plein de coquetterie, de papillot
rès inutile, de la part du narrateur, de s’excuser du plaisir qu’il a pris aux combats de taureaux, de citer saint Augustin,
qu’il a été reçu avocat, qu’il n’a jamais plaidé, et les journaux ont pris soin de nous apprendre qu’il est aujourd’hui secr
ires ; si depuis qu’il a comparé son premier livre à la réalité, il a pris en pitié toutes les tentatives poétiques, il faut
ctères, l’aisance dégagée de dialogue, l’habile combinaison de traits pris sur le fait. — Et nous ne serons pas les derniers
upation ; ce n’est jamais une pensée sérieuse : c’est un jouet qu’ils prennent et rejettent à leur gré, sans interrompre d’une f
qu’à mademoiselle de Scudéry, l’intérêt romanesque a presque toujours pris sa source dans l’amour de tête. Je ne veux pas le
ès avoir assuré tous les éléments de la vie individuelle, après avoir pris le rang qui leur appartient dans la société, ne s
ement par la révélation assidue de leurs douleurs ; elles espèrent et prennent courage. La vie, incomplète jusque-là, prend un a
s ; elles espèrent et prennent courage. La vie, incomplète jusque-là, prend un aspect nouveau, et s’enrichit de perspectives
comédie qui se joue sous nos yeux, c’était le moyen le plus sûr de ne prendre aucun intérêt à la pièce ; mais il n’a voulu écou
prétendit établir les lois que l’on doit suivre, et les précautions à prendre , dans le cours des répétitions, pour préparer un
dans le cours des répétitions, pour préparer un succès public. On le prenait pour un homme corrompu, pour un cœur gangrené, et
; mais je le plaindrai de toutes mes forces le jour où il se laissera prendre à une ambition sincère, à un amour sérieux ; car
si librement, avec une délicatesse si déliée et si subtile, l’art de prendre et de n’être pas pris, il tombera dans une profon
élicatesse si déliée et si subtile, l’art de prendre et de n’être pas pris , il tombera dans une profonde confusion : il lui
it d’une jeune fille qui passait : La jambe n’est pas bonne. On avait pris pour du mépris l’expression froide et austère de
s’appelle mépris ; l’affection, même la plus vive et la plus sincère, prend le nom d’estime. Sa préoccupation de l’idée, en t
n tant qu’idée, l’entraîne souvent dans de singuliers égarements ; il prend le vice ou le crime comme matière à discussion :
son mépris, il explique assez finement comment la dupe aurait dû s’y prendre pour tromper à coup sûr. S’il écrit ce qu’il a vu
s fera voir toutes les attitudes qu’un désir ignoble ou généreux peut prendre avant de se montrer : ce sera probablement une pe
s simple action extérieure lui semble pénible et laborieuse. Ce qu’on prend pour de la gaucherie, pourrait bien n’être qu’un
sans d’horribles tortures. Tout ce qui se passe autour de nous avait pris un aspect nouveau, un sens imprévu. Habitués que
i un objet de pitié. S’il aimait une autre femme, s’il s’était laissé prendre à une affection passagère, je concevrais le pardo
imer historiquement l’école poétique de la restauration, que la foule prenait pour une invasion d’usurpateurs ; il a tiré de la
, de Memphis et d’Athènes, et de confesser tant de religions qu’on le prendrait pour un impie. Non, cette perpétuelle mobilité n’
ordinaire ne mûrissent que sous les fronts chauves et ridés ; ceux-là prenaient la volupté par son côté impitoyable et terrible :
lté d’aimer. Mais ce n’est pas à cette volupté réfléchie que s’en est pris Sainte-Beuve ; il sait bien que le plaisir ainsi
ettes et les tons du style, lui ôte une partie de son unité. La prose prend alors un aspect chatoyant qui fatigue l’œil et dé
fait du mariage une institution sérieuse. Avant que l’Évangile n’eût pris possession du trône des Constantins, le mariage n
aleries de Chambord pour les monotones solennités de Versailles, il a pris un aspect nouveau. Sous Louis XIV, l’adultère n’é
hoisir entre deux partis, la curiosité ou la coquetterie. Si elles ne prennent intérêt à rien ni à personne, si, pour se dispens
d’abord le rôle qui lui est destiné : en joueur habile et prudent, il prend de la société tous les plaisirs qu’elle peut lui
s. En attendant, ne fût-ce que pour ne pas désapprendre, Raymond s’en prend à Noun, délicate et ardente jeune fille, née sous
Noun ne résiste pas longtemps, et se livre à Raymond. Cette liaison, prenez -y garde, bien qu’elle manque d’élévation et de po
rimé douloureusement, il double ses forces ; et, quand il déborde, il prend un caractère singulier d’animosité : on dirait al
rmière que Bénédict doit épouser, est un portrait plein de fraîcheur, pris sur le fait et copié sur la nature avec une fidél
a connu, pendant quelques années seulement, les cercles de la ville, prenne pour un être supérieur à lui, une jeune fille de
. L’aveu de Louise à Valentine est terrible et d’un bel effet. À tout prendre , Valentine mérite plus de réprimandes et plus d’é
Dieu et la vérité, après avoir déserté les églises et les écoles, se prend au cœur et lui dit que ses rêves sont des folies.
ue d’abord elle n’accordait qu’à regret. Lélia, chaste et contenue, a pris l’ardeur dévorante de son âme, pour l’effronterie
eu de sa naissance, il se glorifie dans sa jeunesse et sa beauté ; il prend possession du monde où il vient d’entrer, comme s
de l’un des deux. Sténio espère et se confie. Lélia ne croit plus, et prend en pitié tous ceux qui persévèrent. Aux questions
créations de notre langue. L’apostrophe de Sténio à don Juan, qu’il a pris pour modèle et pour maître, réfute éloquemment le
ées avec les rigueurs de la logique la plus précise, ou bien s’il lui prend fantaisie de s’ébattre et de se jouer dans les mi
cette tristesse incrédule et défiante qui raille les passions et les prend en pitié ; s’il n’avait puisé dans la mémoire tou
u’il en arrive. Il se consultera longtemps avant de s’engager ; il ne prendra pas pour un entraînement sérieux, pour une passio
bîme de doute où s’agitent les vérités les plus évidentes, quel parti prendra donc ce caractère généreux qui se croyait sûr de
e ? Tel qu’il est, fatigué par une affection répudiée, il se laissera prendre aux événements, sans pouvoir les corriger et les
. Au lieu d’intercéder pour Octave, comme elle devrait le faire, elle prend plaisir à parler d’elle-même et de son abandon. Q
retranchements, se conduira avec la science consommée de Lovelace. Il prendra tout à Fernande hormis elle-même ; il éveillera l
s tremblants et à lire dans ses yeux le regret du mort dont il aurait pris la place ? Il y a, je le sais, des hommes qui ne
vrai s’élève jusqu’à l’abnégation. Jacques demande à Octave s’il veut prendre sur lui l’avenir de Fernande ; il reçoit sa prome
e, la férocité qui reprend le dessus. S’il avait soif de sang, que ne prenait -il celui d’Octave ? Non, c’est un sentiment plus
que les œuvres de George Sand ; quoique, selon toute apparence, il ne prenne pas grand souci des questions littéraires qui s’a
62 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »
Pour renouveler moi-même l’étude, il m’est venu la pensée de ne plus prendre seulement Eugénie de Guérin en elle-même, mais de
rré que j’aime, ces contrastes sont déjà trop lointains, et j’en veux prendre un plus à notre portée. Je le trouve dans une per
simple trait de signalement et de caractère. On est consacré. On est pris et pour ce qu’on a été réellement en soi, et surt
ns de premiers vers qui recèlent un sentiment tendre. Ce sentiment ne prit point corps ni figure : Maurice, pauvre et n’ayan
une jeune fille riche, une de ses élèves créole, se rencontra qui se prit de goût pour lui ; il se maria pour mourir presqu
fleur pâlir et se décolorer déjà, avant qu’un mariage sérieux la vînt prendre et enlever à sa terre natale. Eugénie, plus âgée
 ; si l’on s’ennuie, on prie ; si on regrette le monde, si notre tête prend le chemin des fêtes, des bals, on l’arrête en pen
ne nous occuper que do ce monde, de nous amuser à des bagatelles, de prendre racine ici-bas, comme si l’éternité nous y était
e Maurice avait un génie égal, sinon supérieur à celui de son frère : prenez génie dans le sens le plus naturel et le plus sim
s’étend sur ce qu’elle voit ; elle change comme les horizons, elle en prend la forme… » C’est joli et gracieux sans doute,
aille gagnée. « La terre reste nue, on n’attend rien d’elle ; le ciel prend toute sa valeur. De l’orient à l’occident, la cou
et de s’accuser par des mots qui sont purement du métier : « Le ciel prend toute sa valeur » ; — sa valeur au sens pittoresq
63 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »
41. Et osera-t-on bien comparer aussi, du plus loin qu’on veuille s’y prendre , à cette dame plus que vulgaire de Tourvoie, Mme 
employée. J’aurais aimé encore être en villégiature à l’Isle-Adam, à prendre le thé dans ce salon que nous a peint Olivier, à
e moine au haut du Monte del Toro que de rentrer en France sans avoir pris Mahon. » Le succès répondit à l’audace. Il est bi
s du xviiie  siècle. La tête d’une société est bien malade quand elle prend pour son idéal de pareils Don Juans, dont le vice
s précipitées. Vers la fin de mars, le comte de Clermont lui-même fut pris d’une esquinancie qui le mit à toute extrémité. L
à mort d’un coup de feu à la haie44. Les dispositions étaient si mal prises ou plutôt si totalement absentes, qu’on ne s’aper
e et retirer la grosse artillerie, ce furent des officiers qui durent prendre sur eux de l’escorter et de faire l’arrière-garde
on conseiller, au moment où il le laissait maître absolu d’agir et de prendre le mauvais parti. Il lui arriva de dire un peu pl
il parlait ainsi, n’avait plus rien de cet aiguillon de la gloire qui prend au cœur les nobles natures et les laisse dévorées
a nullité. Notre armée frémissait de rage. Le comte de Clermont avait pris son parti de tout. Rappelé sur le coup et relevé
ers étaient coupés. Les épigrammes et les refrains satiriques avaient pris le dessus. Le général des Bénédictins, comme on l
sse Sérénissime répondit tout en piss… : « Mortaigne, prenez garde de prendre votre c… pour vos chausses. » Sans doute, ajoute
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
. Ils obtinrent d’alterner de nouveau avec la troupe de Molière ; ils prirent à leur tour les jours extraordinaires, et, sur l’
la main, s’écrie qu’il est blessé. Aurelia rentre chez elle, Valerio prend la fuite ; le Docteur et Pantalon, accourus, s’af
ur se cacher dans l’épaisseur du bois ; il voit l’habit de paysan, le prend , met le sien à la place, bien sûr de se sauver pl
alerio qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne et d’aller à la ville ; de cette façon il
ndre des nouvelles d’Aurelia, et rendre service au malheureux qu’on a pris pour lui. (Une chambre.) Le Docteur dit à Pantalo
de feindre encore, et lui promet de le récompenser. Le geôlier vient prendre son prisonnier pour le conduire devant les juges.
plus grands rois et des gens du meilleur goût ; c’est un caméléon qui prend toutes les couleurs. » Arlequin, s’il n’était jad
s : nouvelle surprise ; enfin, on lui remet la sienne en place. Il la prend , commence à en jouer : pendant ce temps-là. Arleq
ue les autres en mettent aussi et se tiennent en pareille posture. Il prend un sifflet, une sonnette, etc. Les autres font de
ui fait le médecin, et lui demande un remède pour le mal de dents : «  Prenez une pomme, répond Arlequin, coupez-la en quatre p
ion, vous ne la trouverez pas toujours si commode. » Ces traits sont pris parmi les meilleurs que l’on puisse glaner dans l
t qu’elle avait toutes les peines du monde à se défendre. Scaramouche prend la fuite ; il reparaît ensuite couvert d’une peau
65 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
résultats qu’elles peuvent nous faire prévoir. En un mot, nous devons prendre , pour le moment, ces théories beaucoup plus comme
s admis que ce filet du grand sympathique, sur lequel nous avons agi, prend naissance dans la moelle épinière et monte le lon
tance purement directrice et provisoire des théories. Nous devons les prendre comme des instruments intellectuels, prêts à les
ent jamais. Permettez-moi encore, Messieurs, de vous citer un exemple pris parmi les faits les plus simples, afin que vous s
us simples, afin que vous soyez bien convaincus de cette vérité. Nous prenons un lapin, de la vessie duquel nous extrayons de l
a tendance de faire découler les seconds des premiers. Nous pourrions prendre des exemples dans le passé pour vous montrer l’he
moins de ces caractères différentiels des sucres par l’expérience. Je prends dans un tube de verre bouché par un bout un peu d
, et je fais bouillir ; vous voyez la liqueur se colorer en jaune, et prendre successivement une teinte brune de plus en plus f
e sucre de fécule. Maintenant, pour constater l’action des acides, je prends dans un troisième tube un peu de notre première d
M. Peligot, qui lui a donné le nom d’acide mélassique. Si, au lieu de prendre du sucre de raisin ou du sucre de fécule, nous pr
Si, au lieu de prendre du sucre de raisin ou du sucre de fécule, nous prenons du sucre de diabète, et que nous le chauffions av
imple, seulement un peu moins économique ; il suffirait, en effet, de prendre du tartrate de cuivre et de le dissoudre simpleme
, s’est oxydé ; mais qu’au lieu d’emprunter l’oxygène à l’air, il l’a pris au deutoxyde de cuivre, qui s’est trouvé réduit à
la quantité de sucre contenu dans le mélange. Si, au contraire, nous prenons un liquide sucré très riche et une très faible pr
nd nous avons peu de liquide sucré à notre disposition. Il consiste à prendre , comme vous le voyez ici, un tube T de 1 centimèt
on alimentation ; que l’on devait en trouver chez les herbivores, qui prennent en abondance des matières féculentes aisément tra
tat normal, présente ce caractère. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre le tissu du foie d’un animal quelconque, récemmen
s. Voici un foie de bœuf frais récemment apporté de l’abattoir, on en prend un morceau, on le broie, après quoi on le fait bo
a comprendre mieux que toutes les descriptions la manière dont on s’y prend pour doser le sucre dans le foie. Nous avons là u
cette présence du sucre dans le foie, dans la série animale, et j’ai pris , autant qu’il m’a été possible, des exemples dans
urris par l’alimentation mixte. Des oiseaux, de proie, des Chouettes, prises dans leurs nids et nourries exclusivement avec du
us avons laissé à jeun pendant trente-six heures, et auquel on a fait prendre , il y a trois heures environ, un repas copieux, c
digestion. C’est à cette époque et dans ces conditions qu’il faut le prendre , parce qu’au-delà de ce temps, l’expérience réuss
ne contiennent elles-mêmes aucune trace de sucre, il nous suffit d’en prendre une certaine quantité et de les jeter sur un filt
oindres traces de matière sucrée. — Il n’est pas étonnant que le sang pris dans les rameaux V′, P′, et le tronc V, P, de la
ériode de la vie fœtale. Vous pouvez constater que des petits poulets pris dans leur coquille présentent du sucre dans leur
avons fait la même observation sur des crécerelles et des chouettes, prises également au sortir de leur coquille, nourries ex
s ; nous allons vous convaincre que leur foie est également sucré. On prend un morceau de foie de ce fœtus qui peut avoir de
a production du sucre dans le foie est une véritable fonction, qui ne prend naissance qu’à une certaine époque de la vie intr
eu toujours, sont remplis d’un liquide légèrement jaune et filant. On prend , comme dans l’expérience précédente, un morceau d
es observations concordent pour indiquer que la fonction glycogénique prend naissance pendant la vie intra-utérine et que la
le qui se forme normalement. Nous ouvrons l’abdomen de ce lapin, nous prenons un morceau de son foie, nous le traitons par les
fait de nombreuses expériences sur des limaces grises (Limax flava), prises dans les regards des conduits d’eau du Collège de
parfaitement analogues aux cellules du foie des Vertébrés, et si l’on prend le liquide qui humecte les parois intestinales, e
r. Dans le centre de cette agglomération de cellules ou de ce lobule, prend naissance la veine hépatique ; à sa périphérie se
cillations à l’état normal et pathologique. — Expériences sur le sang pris dans différents vaisseaux, chez des chiens à jeun
tre sacrifié, elle ne renferme pas de traces de matière sucrée ; nous prenons actuellement l’urine dans la vessie chez ce même
le sucre ne se trouve jamais qu’entre le foie et le poumon. Quand on prend un animal, carnassier par exemple, à jeun, ou dan
ent de cette espèce, et que, d’un autre côté, le sucre qu’ils peuvent prendre ne passât dans les urines que par suite d’une sur
de sucre dans le sang qui arrive au foie, nous avons eu bien soin de prendre l’animal à jeun ou à une époque assez éloignée de
’aliments. Sur la ligne OZ, ou sur des parallèles à cette ligne, nous prenons des longueurs proportionnelles aux diverses quant
laisser aucun doute sur les phénomènes que je vous ai annoncés. Nous prenons le premier animal, c’est-à-dire celui qui est à j
er qu’il n’y a de sucre qu’entre le foie et le poumon. Pour cela nous prendrons du sang dans le cœur droit d’abord. L’animal étan
s et ratatinées, et un liquide entièrement décoloré s’en sépare. Nous prenons ces liquides et nous les faisons bouillir avec le
l n’est pas non plus dans le système veineux général. Maintenant nous prenons l’autre chien auquel on a fait faire, il y a cinq
tête de mouton cuite). Nous opérons de même que sur le premier ; nous prenons d’abord le sang du cœur, puis le sang de l’artère
férences dans la composition du sang, car nous verrons que le fluide, pris dans le système circulatoire général, varie beauc
e laps de temps peut devenir moindre, si pendant l’abstinence on fait prendre de l’exercice aux animaux, ou bien il peut être p
n féculente, qui a un intérêt tout particulier, en raison du soin que prennent tous les médecins d’écarter toute trace de fécule
un filtre. Le liquide, qui passe parfaitement limpide, est acide, et prend une coloration bleue très intense par l’addition
ation : c’est ce que j’ai constaté sur des chevaux à qui j’avais fait prendre de très grandes quantités de sucre de canne. J’ai
section du bulbe rachidien. L’appareil digestif a été mis à nu : nous prenons un morceau du foie de chacun de ces animaux, et n
éliminé en partie au moins par les urines. Pour cette expérience nous prenons deux lapins, en digestion. Au reste, ces animaux,
té une certaine quantité de prussiate jaune à cette dissolution. Nous prenons maintenant l’autre lapin, et, à l’aide d’une canu
t nullement en proportion avec la quantité de graisse en nature qu’il prend  ; que, tout au contraire, les animaux qui ne mang
parence était nécessairement due à la matière grasse que l’on faisait prendre à un animal avec ses aliments, mais ce phénomène
ec ses aliments, mais ce phénomène se produit chez des animaux qui ne prennent que des féculents exempts de matières grasses, co
ques de cette matière chyleuse, voici ce que nous avons constaté : On prend ici la décoction d’un foie de chien nourri depuis
étudié la part que les différentes substances contenues dans le sang prennent à la production du sucre dans le foie, nous allon
par exemple, quand, étant à jeun depuis un certain temps, on vient à prendre une grande quantité de sucre. L’absorption intest
nce ou dans l’état de digestion. Il n’est pas indifférent non plus de prendre une dissolution plus ou moins saturée. Si l’on em
fforts pour se mettre dans des conditions identiques ; seulement il a pris une précision en dehors des conditions physiologi
injecté notre dissolution de sucre et de prussiate sous la peau. Nous prenons de ses urines, elles sont toujours troubles ; j’e
peau. Nous prenons de ses urines, elles sont toujours troubles ; j’en prends une portion, à laquelle j’ajoute du perchlorure d
un foie d’homme, apporté ce matin du pavillon de l’École pratique, et pris au hasard ; nous pouvons dire d’avance, avec beau
orceau, on le broie et on le fait bouillir avec un peu d’eau. Si nous prenons maintenant le liquide et la décoction, et que nou
fonction dont nous nous occupons existait chez l’homme, avons-nous dû prendre des foies d’individus morts en état de santé, des
le cas particulier qui nous occupe, lorsqu’un individu diabétique est pris d’une maladie aiguë ou chronique, les choses se p
ura disparu. M. Rayer a insisté sur ce fait que, si un diabétique est pris d’une maladie aiguë, d’une pneumonie ou d’une var
, ainsi que nous vous le ferons voir bientôt, nous aurons soin de les prendre aussi vigoureux que possible, car nous n’obtiendr
nombre des caractères physiologiques qu’on retrouve dans les organes pris sur des individus morts dans un état de santé ; e
ne peut pas toujours par conséquent conclure, de l’examen d’un organe pris chez un individu mort de maladie, à ses propriété
exemple, qu’on n’a bien connues qu’en les étudiant sur des individus pris en état de santé et au moment où les organes fonc
id, le sucre disparaît dans son foie. Pour faire cette expérience, on prend de préférence des petits animaux qui, en raison d
est maintenant à 30 degrés environ. Nous avons donc ici trois animaux pris dans les mêmes conditions, dont l’un a été tué sa
ucre, qu’on ne trouve jamais dans le sang de la veine porte, quand on prend un animal à jeun depuis un certain temps, ou nour
artériel en passant deux fils sous chacun de ces vaisseaux. Alors on prend la température avec le thermomètre, qu’on commenc
ns eu soin de chasser tout l’air de l’instrument. Si l’on n’avait pas pris cette précaution, il faudrait se garder d’injecte
coupons les fils et nous mettons notre animal en liberté. Nous avons pris l’urine avant l’opération ; nous en reprendrons e
L’animal n’éprouve aucun inconvénient de cette injection ; nous avons pris son urine avant, nous en reprendrons dans une dem
port avec la quantité de sang contenue dans l’organisme ; car si l’on prend deux lapins de même taille et dans des conditions
ces, le sucre n’apparaissait pas au dehors. Si, au lieu de cela, nous prenions 1 gramme de sucre dissous dans 8 centimètres cube
sel marin, peuvent changer la limite de destruction du sucre. Si nous prenons un lapin, et qu’au lieu de lui injecter sous la p
t tuée, tenant encore à son membre, on voit immédiatement les muscles pris de mouvements tétaniques. Le sulfate de soude, au
ans le sang après être sortie du foie doit être limitée ; car si l’on prend un animal et qu’on lui injecte une solution sucré
n contenir le sang, le foie, sous certaines influences, vienne à être pris de contractions, qu’il soit comprimé par exemple,
Nous choisissons un animal, un chien ou un lapin, en ayant soin de le prendre dans un moment convenable, dans l’intervalle de d
s la veine jugulaire d’un animal à jeun, que dans le sang d’un animal pris en digestion et contenant du sucre, ce qui veut d
on ne rencontrait plus de sucre dans aucun des deux sangs. Lorsqu’on prend du sang sucré et qu’on le met au contact de diffé
en opérant comme dans les circonstances précédentes, et avec du sang pris dans les mêmes conditions, et à la température am
Voici, à ce sujet, une expérience directe qu’on peut répéter. Si l’on prend du sang sucré des veines hépatiques, et que l’on
evant vous les expériences que nous avons faites chez les animaux. On prend un morceau du tissu hépatique, on le broie, on le
aiblement opaline, car cet individu était presque à jeun : il n’avait pris le matin qu’un peu de chocolat et d’eau-de-vie. N
pu conduire à faire croire que c’était en se détruisant, après avoir pris naissance dans le foie, que cette substance rempl
vations sur les conditions d’existence des êtres les plus simples. Je pris pour cela ces végétaux cellulaires microscopiques
ferment, qu’elle formait le milieu nécessaire à son développement. Je prenais de la levure de bière ordinaire que je délayais d
ope. J’ai ensuite fait des expériences sur des liquides animaux. J’ai pris du sérum du sang, qui, dans l’état normal, ne con
ait rien, et il se putréfiait au bout de quelques jours ; mais, si je prenais du même sérum et que j’y ajoutasse un peu de mati
ules blancs du sang ; ces cellules adhèrent les unes avec les autres, prennent naissance en très grande quantité dans certaines
ale, qui forment la levure de bière. Mais ces cellules, qui ont ainsi pris naissance, ne vont pas plus loin dans leur évolut
re pendant la vie fœtale ; si le milieu sucré, dans lequel j’avais vu prendre naissance une cellule très analogue à un élément
continue dans l’animal, où tout commence encore par une cellule ? Je pris donc des fœtus de veau dans les abattoirs de Pari
, s’il n’y avait pas de matière sucrée. De quelque manière que je m’y prisse , je n’obtins rien immédiatement ; mais j’observai
plis, au moment où elle se détruit dans le sang, mais bien quand elle prend naissance dans le foie. C’est au moment où la mat
x usages du sucre s’accomplissaient bien plus au moment où ce produit prend naissance, qu’au moment où il se détruit. Nous no
nt : ce n’est donc point à celles-ci que nous nous adressons. Si nous prenons leur travail pour texte de discussion, c’est simp
nt le caractère de toute fonction vitale. Chacun sait, en effet, pour prendre quelques exemples, que la sécrétion parotidienne,
mpêcher le reflux du sang venu du foie dans la veine porte, puis nous prenons alors du sang de cette même veine ; nous ouvrons
enons alors du sang de cette même veine ; nous ouvrons la poitrine et prenons du sang des veines hépatiques. On va traiter ces
faire la découverte de faits établis déjà depuis longtemps, et l’on a pris pour général ce qui n’est qu’un cas particulier,
miste qui instituerait seul une analyse sur un cas particulier, qu’il prendrait pour un fait général, ignorerait, le plus souvent
é, le sucre se généralise dans tout l’organisme. Dans le sang de bœuf pris dans les abattoirs, quand il est frais, on en tro
ontienne des qualités notables de sucre ; et toutes les fois que j’ai pris du sang venant de l’abattoir, j’ai constaté le mê
uantités nouvelles ; et la physiologie sait, d’ailleurs, que, si l’on prend deux animaux de même espèce, qu’on les mette à je
a Gazette hebdomadaire. Il règne, dans toute cette nouvelle forme que prend l’argumentation, une insinuation perpétuelle pour
e. Nous tuons les deux chiens par la section du bulbe rachidien, nous prenons sur l’un et sur l’autre du sang de la veine porte
s le foie, pour empêcher le reflux du sang des veines hépatiques ; on prend un morceau du foie qu’on va faire cuire dans un p
du foie, dont le précipité est encore plus abondant que le précédent. Prenons maintenant l’animal qui était à jeun comme le pre
des proportions plus ou moins notables. Les expériences sur l’animal pris en état de santé donnent des résultats compléteme
t-dernière leçon est complétement erronée. Comme nous avons besoin de prendre cette salive avant l’injection, vous allez voir q
pparaît aussitôt. Le sucre n’a donc pas passé dans la salive. Si nous prenons la seconde portion et que nous y ajoutions du per
e substance n’a pas passé non plus dans la salive. Si maintenant nous prenons la troisième portion du liquide recueilli et que
ait aussi s’y rencontrer : or, quelle que soit l’époque à laquelle on prenne la salive après l’injection, jamais on ne rencont
rganes pour telles ou telles substances, qui, néanmoins, doivent être prises en grande considération, parce que c’est dans ces
dra rendre un animal diabétique, il faudra encore avoir le soin de le prendre en pleine digestion, c’est-à-dire quand la quanti
t une excrétion de matière sucrée, nous avons voulu, par des exemples pris en dehors de la fonction qui nous occupe, vous do
trois quarts d’heure, et qu’il ne paraît pas en souffrir. Nous allons prendre ses urines, et nous y constaterons la présence du
ouvait du sucre, même à l’état de sucre de canne, tel qu’il avait été pris , car tout n’avait pas été changé en glucose. Mais
t qui pourrait induire en erreur si l’on n’en était prévenu. Quand on prend le chyle dans le canal thoracique qui reçoit la l
e dans le canal thoracique, même chez des animaux carnivores qui n’en prennent pas la moindre trace avec leurs aliments. C’est q
de quantité qu’à l’ordinaire, et l’animal de devenir diabétique. Nous prenons ses urines : elles sont, comme vous le voyez, tra
facilement. Après une heure on galvanisa de nouveau l’animal, et l’on prit aussitôt après ses urines en le sondant. Les urin
triques entre le foie et le poumon. Pour faire cette expérience, nous prenons un chien de petite taille. Nous le chloroformons,
te l’aorte qu’on reconnaît à ses battements. Il faut, on le comprend, prendre un chien d’une taille assez petite, comme celui q
vait rendu malade, vous verriez aussitôt tout le côté de la tête être pris d’inflammation et de suppuration. C’est là l’écue
nsufflation pour que les fonctions organiques ne s’arrêtent pas. Nous prendrons ses urines à la fin de cette leçon et vous verrez
l’irritation proprement dite. Ainsi, pour vous en donner un exemple, prenons , si vous voulez, une fonction bien connue, la séc
ment entre des individus différents, mais aussi pour le même individu pris à différentes époques de sa vie et dans des condi
irritabilité intense qu’on observe chez les animaux à sang froid. On prit alors un morceau du foie, on le broya avec de l’e
sentait une teinte opaline et était neutre ou légèrement alcaline. On prit encore à ce moment la densité du liquide rougeâtr
ore arrivé à son état de plus grande saturation de matière sucrée, je pris un même poids de foie dans une même quantité d’ea
z qu’elle contient maintenant énormément de matière sucrée. Si, ayant pris le tissu du foie de ce même animal au moment de s
ire et pulmonaire deviennent très acides, tandis que les mêmes tissus pris sur un animal adulte fournissaient facilement des
xpériences sont très simples à faire et à répéter ; il suffit d’aller prendre dans les abattoirs des fœtus de veaux qui y sont
emple, un morceau de muscles de fœtus dans de l’eau alcoolisée. Si je prends le liquide de macération, j’y ajoute du tartrate
est le produit final qu’on a pour but de rechercher. Nous avons donc pris des poumons ou des muscles de veau que nous laiss
es produits de la décomposition des chairs musculaires et pulmonaires prises à différents âges. Dans le fœtus, cette décomposi
oluble dans l’eau, dans l’alcool et dans l’éther. Ainsi, nous pouvons prendre des tissus de poumons ou de muscles de fœtus, soi
aît également de l’urine. Voici, par exemple, du liquide allantoïdien pris sur un veau qui avait au moins six mois de vie in
quide amniotique, de même, ne contient aucune trace de sucre, et il a pris une consistance gluante et visqueuse. On dirait q
nt les éléments qui constituent le sucre, que les cellules organiques prennent naissance. Nous pourrons rapprocher cette hypothè
que la fièvre survient chez les malades, qu’on leur donne, et qu’ils prennent avec plaisir et par instinct, des tisanes sucrées
qui d’ailleurs peut être reproduit directement avec facilité. Si l’on prend , par exemple, deux lapins et qu’on les rende tous
considérable de matières sucrées. Quand les diabétiques, par exemple, prennent du sucre de canne, ils rendent toujours du sucre
tte même croyance que MM. Vauquelin et Ségalas ont eu l’idée de faire prendre de l’urée aux diabétiques pour en faire revenir d
érience ne répondit pas à leur prévision, et chez les diabétiques qui prenaient des quantités considérables d’urée, on n’en trouv
aux, et que les malades en question, au lieu d’absorber de l’urée, ne prenaient , en réalité, que du carbonate d’ammoniaque. La mê
part des malades, qui n’accusaient pas la moitié des boissons qu’ils prenaient . Pour éviter cette source d’erreur, M. Nasse enfe
ividu mange énormément, il maigrit comme un homme mal nourri. Le foie prend en quelque sorte la ration des autres organes, qu
ndant tout le temps que dure l’altération. Sitôt qu’un diabétique est pris de fièvre, il cesse d’avoir du sucre dans ses uri
s avons déjà dit quelques mots de cette discussion à l’époque où elle prit naissance, mais nous avons voulu la laisser se dé
sse être localisée dans un organe spécial, mais que ces deux produits prennent naissance partout, par suite des changements molé
du liquide sanguin diminue dans l’organisme. C’est ainsi que, si l’on prend une artère ou la veine porte sur un animal à l’ét
is, de plus, cette objection peut être levée directement, car si l’on prend un des rameaux de l’artère hépatique à son entrée
mise dans mon premier Mémoire, que le sucre qui se forme dans le foie prend naissance de la fibrine. 3° Graisse et globules s
riel. (Toutes ces comparaisons ont été faites avec des sangs toujours pris sur le même cheval.) — Le sang qui sort du foie p
nt formée dans l’organisme, qu’elle ne vient pas du dehors et qu’elle prend naissance surplace dans le foie où on la trouve,
une sécrétion intérieure, à laquelle j’ai donné le nom de glycogénie, prend naissance dans le foie aux dépens des éléments du
andis qu’il en contient beaucoup en HS. Il faut bien que ce sucre ait pris naissance dans le foie F. Le sang sucré de la vei
travail, dans lequel on crut convenable, pour faire plus d’effet, de prendre exactement le contre-pied des analyses de M. Lehm
duit l’analyse chimique comparée du sang de la veine porte et du sang pris au-dessus du foie. Sang de la veine porte. Ce sa
mait aussi du sucre, mais la proportion n’en a pas été dosée17. Sang pris au-dessus du foie. Le poids de ce sang était de 2
ltérée par l’affusion de la presque totalité du liquide. Dans le sang pris au-dessus du foie, deux heures après le repas, il
incision, le sang de la veine porte. La poitrine étant ouverte, on a pris le sang du ventricule droit et celui de la veine
-potassique titrée, qu’il renfermait 0,231 pour 100 de glucose. Sang pris au-dessus du foie. Ce sang pesait 25 grammes. Le
’auteur n’a sans doute pas voulu désigner par cette expression : sang pris au-dessus du foie, le sang du cœur droit provenan
es hépatiques, immédiatement à la sortie du tissu du foie, qu’il faut prendre le sang sus-hépatique pour le comparer au sang de
atiques. » D’après tout cela, je crois bien que notre contradicteur a pris du sang des veines hépatiques et du sang de la ve
e proportion de sucre dans le sang de la veine porte que dans le sang pris au-dessus du foie. L’assurance avec laquelle une
idu par l’eau, qu’on soumet alors à la fermentation. Mais, soit qu’on prenne directement le sang des veines portes et des vein
ur que ce sang soit dans des conditions physiologiques, il ne faut en prendre qu’une petite quantité ; car, si l’on fait mourir
es ; puis il fit un repas composé de 1250 grammes de viande crue ; on prit 61 grammes de sang de la veine porte et 51 gramme
intacts et ceux qui avaient subi les deux genres d’opération, étaient pris le même jour dans les fossés et marais de nos env
66 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
u’elle préfère ; et c’est preuve aussi d’une nature exclusive, qui ne prend plus aux choses et qui a sa fatigue intérieure. M
attentive et si initiée, comme on sent chez l’autre une personne qui prend naturellement le dessus, et qui mène le tout, hau
un esprit naturellement élevé au-dessus des petites choses, et qui ne prend jamais les affaires par leurs petits côtés ni par
iraient que courage et espérance ; mais, à partir de ce moment, elles prennent une teinte marquée d’enjouement et de raillerie b
ne réverbération qui la rendra plus vive : vu dans ce miroir, l’objet prendra plus de mouvement et de relief que dans la réalit
actions, je m’étonne que, dans les premiers moments de sa joie, il ne prît pas quelque dame pour une bille, et qu’il ne lui
peinture que je ne pourrai m’empêcher de lire aux personnes qui y ont pris part. Dans toutes ses lettres de ce temps-là, Mm
noirceurs pour tristesses. Ce sont de ces mots qui peignent, qui sont pris à la source même, et qui sont agréables par un ce
ents, Mme de Maintenon (on la voit d’ici) se tire et se fronce ; elle prend un air mortifié et de victime : « Je suis accoutu
oi s’avança à sa rencontre sur le chemin de Burgos, et Mme des Ursins prit elle-même les devants jusqu’à une petite ville ap
e flatter, la reine, qui avait écouté assez tranquillement jusque-là, prit feu à ces dernières paroles, et répondit qu’elle
ue j’ai coutume de faire. Je n’ai pas oublié, dans le détail que j’ai pris la liberté d’écrire au roi (à Louis XIV), que je
n dont il n’osait s’affranchir, donna l’ordre à sa nouvelle épouse de prendre tout sur elle ; et cette dernière qui, ainsi qu’A
’habileté dans les conjonctures difficiles, on est trop heureux de la prendre où elle se rencontre. Et cependant, en quittant c
67 (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458
s qui ne pensoient point à lui. Dès qu’il le fait, on peut dire qu’il prend qualité lui-même, qu’il se donne pour homme de ta
crete et démonstrative, c’est qu’il a travaillé dans le genre dont il prend les interêts ; et se flatant d’y avoir pleinement
la tragédie ; et je n’ai qu’à rendre compte de la maniere dont je m’y prends . J’ai choisi mes piéces pour l’occasion de mes pe
le défaut d’un seul endroit ; encore le peu d’interêt qu’on y auroit pris m’auroit-il tenu lieu d’obscurité : mais le publi
ffet total d’un ouvrage, mille petites attentions à faire, qui toutes prises ensemble, ne sont pas moins importantes que les g
ois le ridicule de s’y méprendre ? Il en est ainsi de tout ; et on ne prend jamais bien ses mesures que sur le terrain même.
seroit à recommencer pour faire renaître en nous l’interêt que nous y prenions en le travaillant : le mal est que cette vivacité
ant en même-tems plus grande et plus pathetique. Un auteur attentif à prendre ses avantages ne sçauroit être trop soigneux de l
désocupée ajoûte encore à leur penchant. Quelle part veut-on qu’elles prennent dans les fureurs d’une conspiration, ou dans les
bien supérieur à Racine. Celui-ci plus attentif au succès a toujours pris la route la plus sûre pour réüssir, sans s’embara
déterminée, ni pour l’action, ni pour les personages, il est prêt de prendre pour vrai ce qu’il plaira au poëte de lui exposer
ns de supléer à un silence si respectable. Je me serois bien gardé de prendre le premier une pareille licence ; mais j’en avois
re, qui le fait resister aux promesses les plus séduisantes ; et j’ai pris garde sur tout que dans le cours de l’action, ni
vrage de la langueur. Loin que l’unité de lieu soit essentielle, elle prend ordinairement beaucoup sur la vraisemblance. Il n
d’y perdre n’en devient que plus forte ; et cela prouve bien que nous prenons les plis qu’il nous plaît, et que nous nous faiso
sse à la rigueur comme l’unité de lieu : car en ce cas il ne faudroit prendre pour l’action que le tems de la représentation mê
uccès que le lendemain ; je sais qu’on courreroit de grands risques à prendre de pareilles libertés, mais je sais aussi que ce
pendant cette licence n’émousse pas le moins du monde l’interêt qu’on prend aux personages. Le coeur n’est point esclave des
ferme ? il lui demande si la résolution que son inconstance lui fait prendre est bien arrêtée. et ce reste de feu que j’avois
tir de figures bisares et d’allusions éloignées : de sorte qu’ils ont pris deux peines pour une ; l’une, de penser sensément
e me reste plus que la seule rougeur. Il se joüe encore des mots : il prend le brasier pour l’amour et la rougeur pour la hon
et d’avoir allié des sentimens qui ne s’accordent pas ensemble ; mais prenez toujours le personnage pour ce qu’on le donne, qu
de tenter plus d’une fois une entreprise si difficile. Il vaut mieux prendre ses avantages d’abord, et employer les plus grand
cache dès le commencement, de maniere qu’on ne s’apperçoive pas qu’il prend ses avantages, et que c’est lui qui s’arrange, pl
u’il s’est promis ; et, justement ou non, c’est à l’auteur qu’il s’en prendra de s’être mécompté. Entre les situations, celles
onnu son maître, ils raisonnent ensemble sur les mesures qu’ils ont à prendre . Quand Ulisse a reconnu son fils, ils en font de
e sa férocité : Albe vous a nommé ; je ne vous connois plus. Si l’on prend ce vers dans la précision rigoureuse des termes,
ans la précision rigoureuse des termes, comme plusieurs acteurs l’ont pris , Curiace a raison de s’écrier : je rends graces a
s de variété : car la vertu est une, et sa marche est uniforme : elle prendra toûjours les mêmes partis dans les mêmes circonst
exceptant les hommes animés du zele de la religion, c’est Regulus. Il prend toûjours, sans balancer, le parti le plus héroïqu
pour exprimer l’excès de la confiance). Les critiques ont affecté de prendre ce fanatisme pour fanfaronade : mais ils se tromp
s témoin moi-même à la premiere représentation du grand intérêt qu’on prit à ce personnage. J’avois voulu entendre ma piece
 ; et ce qu’il y a de plus singulier, c’est que toutes ses foiblesses prennent un air de grandeur par la fermeté qu’il témoigne,
isonnera pas dans le scélérat comme dans le vertueux : il ne fera pas prendre le même parti au vaillant, qu’au timide ; et ains
on pas dans celles qu’on nous donne pour raisonnables. Racine n’a pas pris ce mouvement du caractere du personnage, il ne se
nsent à tout perdre plutôt qu’à se désaisir de l’autorité. Le préjugé prendra toûjours cette ambition intrépide pour le témoign
ble alors que le poëte se soit réservé ce morceau de parade, et qu’il prenne la place de celui qui raconte : tantôt ils sont t
que cette cérémonie nuptiale faite à la vûë des peuples que Cleopatre prend à témoin ? Cette coupe suspecte qui fait naître t
vais goût, produisent la précipitation des jugemens, et accoutument à prendre de bons mots pour des raisons. Combien de gens, d
se a écouté Henrique qui, malgré les obligations qu’il a à dom Pedre, prend contre lui le parti de la justice et de la tranqu
ntre dans le palais les armes à la main, et qui a laissé son pere aux prises avec les révoltés. Le critique taxera cette condu
pas qu’elle l’exposât à une mort certaine. Le parti vertueux qu’elle prend satisfait à tout. Elle presse dom Pedre d’aller d
e préjugé, ce n’est pas à la nature, c’est aux poëtes qu’il faut s’en prendre  : ou ils n’ont pas mis des époux dans des situati
sant sentir les illusions de son amour ; et par le ton imposant qu’il prend avec lui, il contribuë beaucoup à l’effet de la s
de se dérober au crime par la mort ; et quand le crime est fait, elle prend sur elle d’en accuser Hypolite, ce qui par l’impo
r ménageant quelque passion personnelle qui influë sur les partis que prennent les acteurs dominans ? Hors de là, les scenes de
et se conseiller eux-mêmes, sans articuler tout ce qu’ils pensent. Où prendre encore un coup les originaux de semblables discou
et ce stile alors est supposé le langage commun : mais Corneille en a pris quelquefois occasion de faire des odes régulieres
ours une action, et ne sente jamais un ouvrage : car dès que l’auteur prend ses avantages aux dépens de la moindre vraisembla
que ce qu’il auroit dû dire, eût préparé suffisamment le parti qu’il prend dans la suite. Il y a encore un autre endroit dan
Le premier que la rivalité sembleroit intéresser à la mort du prince, prend sa défense avec chaleur, et ne conçoit pas même q
qu’on puisse hésiter à lui faire grace. L’autre qui lui doit la vie, prend cependant contre lui les intérêts de la justice e
op les multiplier. Mais il n’est pas toûjours nécessaire qu’un acteur prenne la parole pour avoir part au dialogue ; il y peut
jets dans leurs reproches à une légereté plus imprudente encore ; ils prennent souvent pour contradiction, ce qui ne l’est pas :
; et le seul appui qui lui reste, c’est de déclarer l’intérêt qu’il y prend . S’il dissimuloit alors, on s’autoriseroit de sa
s dénaturé, qui, pour les intérêts d’une maîtresse, n’a pas craint de prendre les armes contre son pere. Les choses sont bien c
circonstances d’une piece, en conséquence desquelles l’action devroit prendre un autre cours que celui qu’on lui donne ; et en
qui puisse repousser ou affoiblir l’intérêt qu’il a dessein d’y faire prendre . Cette faute n’est pas sans exemple ; et l’on y t
dont ils devroient être instruits dès long-tems, ou qu’ils n’ont pas pris les mesures, qu’exigoient les événemens qu’ils ra
n qui ne marche qu’à ce prix, et où l’on sent toûjours que le poëte a pris ses avantages, aux dépens de la vraisemblance, pe
t avoir été tellement trompés, qu’ils n’eussent point eu de mesures à prendre , pour venger sa mort. De là m’est venu l’expedien
ai été surpris de l’apercevoir dans les précautions mêmes que j’avois prises pour la prévenir. Polemon devoit d’abord donner
ns par la satisfaction de ses progrès, qui, comparés à l’état où il a pris les choses, lui doivent paroître la perfection mê
i osé heurter un préjugé si établi ; d’un côté, c’est prudence ; j’ai pris le plus sûr, pour réussir ; mais de l’autre, c’es
leur intelligence ; ils en discernent plus aisément le sens ; ils en prennent mieux les tons, et ils les soutiennent davantage 
e titre déclare que vous combattez mes sentimens sur la poësie ; mais prenez -y garde, je n’ai pas dit un mot contre elle : j’a
a-t’il pas long-tems chancelé sur les principes ? Et depuis qu’il eût pris son essor dans le Cid, n’apprit-il rien de la cri
la vivacité des passions n’intéresse que foiblement le spectateur. Il prit une nouvelle route dans Andromaque : il mit ses a
en faire changer, n’auroit pas moins besoin d’adresse que de courage. Prenez -y garde. Ce n’est qu’en me supposant des desseins
c’est la présence fréquente des personnages pour qui le spectateur a pris parti. On est bien plus touché quand on les voit
ce que le genre comporte, nous consoleroit de l’absence des vers. Qui prendra ma pensée dans toute sa modération trouvera peut-
s des vers : j’aime à vous voir encore dans l’yvresse : le génie n’en prendra qu’un plus grand essor : mais enfin cela ne presc
oute. En laissant à part la petite faute de langue dont on ne peut se prendre qu’à la mesure, ont l’esprit mieux tourné que n’a
e n’étoit du plaisir que nous font les vers par eux-mêmes. Au lieu de prendre ma pensée, je prétens, à ce que vous dites, qu’un
ux que la rime quinteuse disoit noir, quand vous vouliez dire blanc ? Prenez -y garde en passant, la prose dit blanc dès qu’ell
gloire à la peine qu’ils se donnent, puisqu’autrement personne ne la prendroit  : mais comme il y a aussi des gens raisonnables à
68 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239
était humide, et bientôt, la fraîcheur me portant au cerveau, je fus pris d’un violent éternuement dont le bruit fit partit
oins, lorsqu’il chante, il tient sa queue baissée. En hiver, quand il prend possession de sa pile de bois sur la ferme, non l
egré de passion qui les anime. — En rase campagne, on peut facilement prendre un jeune troglodyte à la course ; et j’ai aussi e
t été placé sur une surface plate, en dessous d’un banc, sa base en a pris naturellement la forme, et se compose de fougère
sais à suivre de l’œil les évolutions d’un couple de poules d’eau qui prenaient leurs ébats, au bord de ces grands roseaux si com
autant de zèle et d’activité qu’auparavant. Cette fois, néanmoins, il prit si bien ses précautions et fit tant et tant de dé
pour tout autre que moi, la manière délicate dont le mâle savait s’y prendre pour plaire à sa femelle, m’empêchaient d’en déta
is soudain se renvolait, pour revenir bientôt avec un insecte qu’elle prenait de son bec avec un air de reconnaissance. Environ
rda de côté sous elle, puis s’envola suivie de son époux attentif, et prit son essor haut dans les airs, en accomplissant de
verne en poussant ses notes plaintives et gémissantes, puis il revint prendre son poste. En ce même temps, un second nid de pew
l’un des rochers de la caverne. Fréquemment je m’enhardissais jusqu’à prendre les jeunes dans ma main ; plusieurs fois même, j’
s ne pût le défaire. Seize jours s’étaient écoulés, lorsque la couvée prit l’essor. Les vieux oiseaux, mettant le temps à pr
quelques hangars qu’on y avait construits pour serrer le foin. Ayant pris un certain nombre de ces oiseaux sur le nid, je r
rsqu’elle date de plusieurs années. On en a vu, dans l’État du Maine, prendre possession du nid de l’hirondelle républicaine (h
ent la portée que, se tournant vers moi, il me dit : « Voici, maître, prenez mon grand couteau ; tandis que, vous le voyez, mo
usil. » Lecteur, je restai confondu ! c’en était trop : je refusai de prendre son couteau, et lui dis de garder son fusil en ét
retirèrent dans un coin, comme autant de jeunes ratons qu’on vient de prendre . Mais le fugitif, plus hardi et paraissant heureu
ent humblement à faire honneur aux mets qui étaient devant nous, j’en pris ma part d’aussi bon cœur que je l’aie jamais fait
e et le gibier et les emporta chez lui. Ses amis de la plantation s’y prirent de manière à lui procurer quelques munitions, et
ne doutais pas de leur obtenir un plein pardon. Je leur conseillai de prendre leurs enfants avec eux, et leur promis de les acc
ment remarquable ses anciennes retraites dans le creux des arbres, et prendre possession de nos cheminées, ce qui, sans aucun d
nnerre. Jamais ils ne se posent sur les arbres ni sur le sol. Si l’on prend une de ces hirondelles et qu’on la mette par terr
parfois, la nuit, il arrive aux parents de s’envoler et aux jeunes de prendre de la nourriture : car j’ai entendu le frou-frou
ai tout au travers un passage d’environ six pieds. Cette opération ne prit pas mal de temps, et comme je savais par expérien
nt toute la surface interne. Avec le moins de bruit possible, nous en prîmes et tuâmes plus d’un cent que nous fourrâmes dans
de femelles et de jeunes que de mâles sur une cinquantaine qui furent pris et ouverts. Jour par jour, j’y revins : le 13 aoû
69 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
appel plus ou moins fidèle de nos impressions antérieures. Il faut en prendre notre parti. L’expérience personnelle, quels que
que peu flottant, il est bon d’indiquer en quel sens nous comptons le prendre . Le mot de poète a été pris à l’origine dans un s
indiquer en quel sens nous comptons le prendre. Le mot de poète a été pris à l’origine dans un sens assez restreint, pour dé
s nous disons qu’il y a de la poésie. C’est en ce sens large que nous prendrons le mot ; autrement dit, c’est de cette poésie-là
reconnaîtrons qu’elle se caractérisait par l’allure particulière que prenait notre pensée. Cette disposition intellectuelle es
voir, d’entendre ou de lire, à ce que l’on doit faire, au rendez-vous pris , à la lettre qu’il faut écrire, aux préoccupation
imagination ne s’en tient plus aux souvenirs ; elle s’émancipe ; elle prend le pas sur la mémoire. Si nous évoquons quelque é
sont d’ordinaire discontinues ; on dirait que la mémoire ne sait bien prendre que des instantanés. Quant à la suite des événeme
er, au gré d’associations fortuites, des composés nouveaux. La pensée prend ainsi une plasticité étonnante. Un peu plus, elle
ns du poète. Dans cette tendance à penser par mythes et par images, à prendre les fables au sérieux, à faire entrer l’imaginair
bjecte ignorance. Si la mémoire est abolie, en revanche l’imagination prend une aisance surprenante ; on invente constamment,
r lequel nous évoquons l’image ; pas un instant nous ne songeons à la prendre pour un objet réel ; elle nous apparaît comme un
vrai, nous nous oublions dans notre rêverie ; en se prolongeant, elle prend peu à peu les caractères du véritable rêve. Alors
es expressives, cet excès d’émotion. Quand cet état contemplatif aura pris fin, les images qu’il aura fait passer dans notre
te ou des désespoirs, des prostrations absolues ; toutes les passions prendront le ton lyrique. La poésie nous apparaît donc comm
par les deux mots de poésie et de beauté. L’habitude s’est établie de prendre plutôt le mot de beauté dans un sens assez restre
ici accompagnée d’émotions diverses, elle-même sera plus émue ; elle prendra la teinte pathétique de ces sentiments. Il ne fau
un caractère propre. Ainsi, quand ce seront nos propres rêveries qui prendront une tournure poétique, nous en serons plutôt char
èlent, par leur originalité, par leur caractère idéal ou merveilleux, prennent une haute valeur esthétique. Cette seule remarque
cre pourra se transfigurer dans la contemplation poétique au point de prendre un caractère idéal, une sorte de beauté de rêve ;
et à demi-volontaire, le faire-semblant, le parti pris de se laisser prendre à des événements fictifs comme s’ils étaient réel
s belles heures de contemplation rêveuse, nous les recherchons ; nous prenons nos dispositions pour que rien ne vienne les gâte
ns la sérénité et la joie, entourés de gracieuses images, nos pensées prendront d’elles-mêmes une allure esthétique. La culture a
orsque nous nous en donnons la vision mentale. Un objet même vulgaire prend une certaine poésie dans le souvenir : c’est qu’a
angement l’état d’esprit des poètes primitifs, que de supposer qu’ils prenaient tout à fait au sérieux et dans un sens réaliste l
y mettaient eux-mêmes d’imagination en les développant. S’ils avaient pris cette légende dorée pour de l’histoire, ils s’en
’a chantées Richepin, reparaît jusqu’à l’obsession la forme féminine. Prenez une phrase poétique quelconque impliquant une per
d s’y est fait, l’harmonie s’est rétablie. Ces disgracieux objets ont pris quelque chose de la poésie des grandes plaines au
ie étant subjective, et consistant dans une attitude mentale que nous prenons en présence des choses plutôt que dans une qualit
tte interprétation, nous ne les voyons plus du même œil ; nous ne les prenons plus au propre, mais au figuré ; ce trait indique
ir être observées, les diverses phases de cette évolution mentale. Je prendrai pour exemple la contemplation d’un tableau. Le pr
en, sous le coup de l’émotion que nous venons d’éprouver, nos pensées prendront une teinte triste ; nous nous enfoncerons à plais
nsfiguré jusqu’à un certain point par son rôle et que sur la scène il prenne quelque chose de l’idéalité de son personnage, no
vaient dans l’esprit du dramaturge, mais qui figurées sur la scène et prises au sens réel déconcertent le spectateur par leur
sitions physiques et morales, les images surgissent d’elles-mêmes, et prennent le charme de la mélodie qui accompagne leur évoca
sérieuses, l’ont pratiquée. L’imitation musicale est possible, nous y prenons plaisir et nous sommes libres. Il n’est donc pas
nt nous apparaîtront se mettront en accord avec la mélodie ; elles en prendront l’allure, le caractère, la teinte sentimentale ;
en entendu n’est pas obligatoire. Nous avons parfaitement le droit de prendre la musique au sens propre, d’en goûter la facture
it produit ce phénomène bien connu, cette émotion intense qui parfois prend un auditoire et revient aux exécutants, dont le j
tique. L’allure qu’elle donnera à ma pensée sera toute différente. Je prendrai à dessein mes exemples dans des œuvres très connu
n pensait, on imaginait volontairement. À partir de ce moment, on est pris , saisi, entraîné. On entre dans l’état second, da
re double, comme dans un Moi qui nous serait extérieur. Notre rêverie prend absolument les caractères du songe ; nous sommes
r tout effort ; il procède par suggestions si délicates que nous n’en prenons même pas conscience ; d’un mot, d’une inflexion d
urtout dans les instants où l’action se ralentit, et laisse la pensée prendre l’attitude contemplative : par exemple dans les d
pages vraiment poétiques que nous avons pu lire, en prose ou en vers, prenons les plus délicates, les plus exquises, celles qui
donner que le spectacle. Nous faisons les mêmes songes, mais sans les prendre tout à fait pour notre compte, puisque nous les r
rètes ; souvent une réflexion s’achève en rêverie, et finit ainsi par prendre le caractère poétique. L’idée générale est si l’o
poétique n’est pas contenue dans le vers comme dans un vase dont elle prendrait la forme plus ou moins élégante ; elle est simple
ous imaginions assister à la réalité même. Personnellement il ne doit prendre la parole que le plus rarement qu’il peut ; car c
ssionnés. On peut jouer magistralement du cœur humain sans se laisser prendre soi-même à ce jeu. Mais cette sorte de ruse est-e
e s’ils craignaient qu’on ne s’y trompât. Quant à ce ton d’ironie que prennent parfois les poètes les plus impressionnables pour
. Le plus souvent même, nous en restons là. Nous n’allons pas jusqu’à prendre à notre compte tout ce pathétique ; il reste pour
t d’autres sentiments à l’infini. De là cette magnifique sonorité que prend leur voix, comme si toujours un chœur invisible c
libre rêverie : alors il nous suffira d’en suivre le mouvement, d’en prendre l’unisson. En le lisant, nous n’y sentirons aucun
finition verbale, à une brève formule, achèvera de se déterminer ; il prendra la complexité de la vie. L’œuvre s’enrichira donc
ans de conscience différents », de l’abstrait au concret. Où le poète prend -il les images qui développent son idée ? Le plus
rme qui doit le plus frapper l’imagination, il y a progression ; nous prenons plaisir à voir la pensée s’enrichir, l’imaginatio
ncomplète, ou bien elle est confuse, enveloppée, enchevêtrée. Elle ne prendra une forme arrêtée que lorsqu’elle se sera moulée
nt dite ; travail d’invention supplémentaire. Entre le moment où nous prenons la plume pour exprimer notre idée, et celui où no
ux lecteurs toutes les indications nécessaires pour leur permettre de prendre de l’objet décrit une connaissance exacte. Mais c
est comme un surcroît de chaleur vitale qui monte au cerveau ; on est pris , envahi par son sujet et on se met à écrire avec
t pas à trouver si rigoristes, Fénelon par exemple, ou Renan, ont été pris de scrupule quand ils ont pensé aux pures éléganc
ngereux, c’est qu’il couvre toutes les négligences ; quand le poète a pris un mot pour l’autre, il en est quitte pour dire q
n à la lettre ; la pensée se trouve ainsi délivrée de l’obligation de prendre une forme définie ; l’idée reste flottante, indéc
ujetties à aucune cadence prédéterminée, ont cependant une tendance à prendre une longueur moyenne, et à se construire suivant
eur, est entraîné, porté par ce mouvement sonore ; son être entier en prend la cadence ; de chaque vers il reçoit un élan ; e
rceptions auditives, c’est notre activité cérébrale toute entière qui prend la forme périodique et s’ordonne suivant un rythm
puisqu’il oblige le lecteur à articuler chaque syllabe ; il lui fait prendre des temps. Dans la stance lyrique, le poète nous
ute forme artificielle, et de donner à sa pensée l’expression qu’elle prend le plus naturellement. Oui, s’il s’agissait d’arr
ses sentiments en vers n’en fait-il pas une sorte d’objet idéal ? Ne prendront -ils pas, dans cette transcription d’art, une appa
tions aussi bien que par leurs rencontres. Quelle valeur incomparable prennent les mots par la façon dont ils tombent en mesure
l’on ne s’en est pas fait faute50. Dans la fièvre de rénovation qui a pris depuis vingt ou trente ans nos versificateurs, qu
lus franchement, aux formes très artificielles, qui pas un instant ne prennent l’allure de la prose. Ainsi notre grande strophe
choquée ; ces rythmes impairs la déconcertent : nous avons peine à en prendre la cadence. Un signe quelconque, qui nous indique
paré en mille et mille brillantes pierreries ; la vieille, en voulant prendre sa corbeille, l’avait heurté par mégarde, et l’on
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368
général pourtant, les esprits les plus distingués entre ceux qui ont pris part aux grandes choses, mettent leur honneur et
la ligne qui sépare les uns des autres se confond souvent, et si l’on prend , par exemple, les noms des grands capitaines, des
eux, et les ennemis qui le savent s’embusquent dans un moulin pour le prendre au passage, s’il se hasarde à courir vers la dame
t du maréchal de Matignon ; on comptait bien le tenir enveloppé et le prendre au passage de la Garonne, à son retour du Béarn,
onsieur de Batz, ils m’ont entouré comme la bête, et croient qu’on me prend aux filets. Moi, je leur veux passer à travers ou
à la vue comme dans les noms. » Laissons les environs de Paris, et ne prenons que les autres lieux de la « douce France », comm
des ennemis qu’il avait fait mettre à part pour lui être envoyées. Il prit pour prétexte de ce voyage l’affection qu’il port
en suis rendu digne, j’y ai fait tout ce que j’ai pu. Les ennemis ont pris l’île de Marans devant mon arrivée, de façon que
ité des amants, est devenu le théâtre de la guerre. Les ennemis l’ont pris  ; Henri le reprendra. Et cependant l’amour de la
, pas trop jalouse et d’agréable humeur, douce à vivre, et sachant le prendre , comme on dit. Il ne rencontra rien de cela dans
ation. De telles occasions n’étaient pas une gêne pour d’Aubigné, qui prit la balle comme elle lui venait, et qui fit ici le
maîtresse obscure. Le charme pour elle n’existe plus du tout, et elle prend l’habitude, dans son irritation, d’annoter les le
a maison que m’avez promise près de Paris, que je songerai d’en aller prendre la possession, et de vous en dire le grand merci.
71 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »
sont que la seconde épreuve, fort belle encore, mais retouchée. Et je prendrai tout d’abord pour exemple cette Anthologie même q
ce nombre si considérable d’épigrammes ; mais, en général, et à n’en prendre que la meilleure partie, tous les érudits gens de
questions de sa compétence, — les simples questions de grammaire, — a pris les devants. Dans un article intitulé l’Idolâtrie
octeur ès-lettres, licencié ès-sciences, un esprit précautionné qui a pris ses degrés et qui est sûr de son fait, a tancé d’
et qu’iln’a cessé de revoir et d’améliorer depuis, s’est placé, sans prendre de parti, à une sorte de station moyenne qui lui
’État lettré, avec lequel il n’avait guère jamais eu d’entretien pour prendre ses ordres sans qu’après l’affaire traitée il ne
is sans doute le plus fort et le plus beau des enfants de la lumière, prend possession de cette terre bénie qui fut depuis la
ble entretenue avec les sources, je suis moins rassuré, et je ne m’en prends de cela à personne ; je considère simplement les
me on faisait autrefois quand on voulait s’approcher des mystères, de prendre toute une semaine de retraite, de demi-ombre et d
j’y ai souvent pensé : de même qu’autour d’un vaisseau menacé d’être pris par les glaces, on est occupé incessamment à bris
devrait être occupé à briser dans son esprit le moule qui est près de prendre et de se former. Ne nous figeons pas ; tenons nos
l’art des arts, la poésie. Ô vous qu’un noble orgueil anime, qui avez pris à votre tour possession de la vie et des splendeu
ieux. Nous avons une morale pratique plus largement humaine, qu’on la prenne chez saint Vincent de Paul ou chez Franklin. Mais
72 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M. Mérimée » pp. 371-388
xpliqué jusqu’ici le duel gigantesque de Marius et de Sylla. Il s’est pris ensuite à Catilina, après Salluste (1844). Dans l
ntagnes avant de les faire descendre dans la plaine. Aujourd’hui nous prendrons idée de son procédé dans l’histoire du faux Démét
Fédor, débile de corps et d’esprit, incapable de régner par lui-même, prit pour Premier ministre ou régent de l’empire un bo
émétrius, la tsarine douairière, fut reléguée dans un couvent où elle prit le voile ; les oncles de l’enfant furent exilés ;
alade désespéré, il reçut les sacrements, et, selon l’usage du temps, prit un nom de religion. Le même jour il expira entre
allé au Kremlin, tout change de face, et l’inconstance du peuple s’en prend à Démétrius des qualités mêmes par lesquelles il
faites à la main ; on n’y marche que sur le sol et sur le roc. Si on prend les deux études qu’il a publiées jusqu’ici sur l’
out autre chose, il arrive pourtant tout naturellement que mon visage prend le hâle : et c’est ainsi que lorsqu’à Misène (car
livres des historiens, je sens, comme à leur contact, que mon langage prend de la couleur (sentio illorum tactu orationem mea
ion à travers les scènes dégradantes où il nous conduit. M. Mérimée a pris son parti plus franchement, ou du moins de propos
fèrent, dans ce genre où ils passent tous deux pour avoir excellé. Je prends pour points de comparaison chez M. de Musset Emme
le, et elle-même l’agrée et l’accueille du premier jour ; mais ils se prennent , se quittent plus d’une fois, puis se retrouvent
ette vive, espiègle et rieuse personne, et qui pourtant a un cœur, se prend d’un premier amour de jeune fille, qui la rend mé
73 (1853) Propos de ville et propos de théâtre
nformait, auprès d’un de ses amis, du plus court chemin qu’il fallait prendre pour aller à Clichy. — Prenez par mademoiselle M
s, du plus court chemin qu’il fallait prendre pour aller à Clichy. —  Prenez par mademoiselle M…, lui répondit-on. *** — Que
st venue au monde avec la prudence du serpent. Aussi crut-elle devoir prendre des renseignements sur son galant départemental,
mme qui a du foin dans son assiette. *** M. R… habitué des Variétés, prenait des renseignements sur une demoiselle qui a début
une composition, il va la soumettre à un journaliste de ses amis pour prendre son avis. Dimanche dernier, il lui apportait un m
re mesure, pour se faire monter le sang à la tête. Quant au blanc, il prend celui du billard, ou gratte les murs de sa loge.
brement et où les garçons, ne pouvant servir tout le monde à la fois, prennent le parti de ne servir personne. Un dimanche, il é
éposée aux mathématiques ; cette dame lui répondit qu’elle ne pouvait prendre sur elle de changer les prix de la maison. *** Un
is dans la boîte aux oublis, le philosophe se rend au journal pour en prendre des nouvelles. — Que diable voulez-vous que j’im
ù sont donc les chiens ? demande-t-il. — Je ne sais pas ce qui leur a pris , répondit l’ami, qui saluait la dame de la maison
de ses duels, H… ., réveillé le matin par ses témoins qui venaient le prendre , ne se rappelait plus le motif de cette visite ma
endait pas, continuait à causer avec son voisin. Son ami, impatienté, prend un fusil et le décharge par la fenêtre de la sall
ier dernier, M. Édouard Thierry, qui est un des intimes de la maison, prenait Victoire à part pour lui faire son compliment. — 
de cette anecdote, Adolphe, initié subitement aux lois du bien-vivre, prenait un coupé et venait, vêtu comme un parfait notaire
reil honneur m’arrive, disait-il à un de ses camarades, mon parti est pris , — je tutoierai M. Lafontaine. *** L’influence d
sont assiégées du matin au soir, et se trouvent dans l’obligation de prendre des employés supplémentaires. On en cite une, dan
nt, mademoiselle *** oublie un soir qu’elle était dans le monde, elle prend le lustre pour la rampe, le parquet pour les plan
maîtresse de la maison, voulant mettre un terme à ce petit scandale, prit l’actrice à part : — C’est sans doute une erreur
à vous petit papier timbré. Comme la discussion menaçait de ne point prendre fin, l’acteur L…, un des meilleurs comiques de Pa
onnaissance, vint sur-le-champ lui offrir une prise— sachant qu’il ne prenait pas de tabac. À la satisfaction du public, qui ne
arton, qui était sur le théâtre, en est même tellement effrayé, qu’il prend la fuite. — L’Asiatique, satisfait, ouvre sa taba
ncle Tom. À la fin, — comme il fallait lever le rideau, — l’Asiatique prend un parti vif et animé. — Rideau, — commencez act
ctorial dont il voit la fenêtre ouverte. En une seconde son parti est pris . Un servant de maçons se disposait à monter la tr
 » Le comité fut tellement attristé par ce dénoûment, que son vote en prit le deuil dans un scrutin tout en boules noires. *
aines, jalouse d’assurer la sécurité aux voyageurs, vient, dit-on, de prendre la décision suivante : « À l’avenir chacun des tr
bras. — Allons donc, fit le mendiant en repoussant l’offrande, on me prendrait pour un maçon ! *** Un rapin, qui redoublait sa
je l’ai rencontré dernièrement avec mon mari, et je n’ai pas songé à prendre cette précaution. — Puisque tu étais avec ton mar
* renia sa parenté et se jeta dans cette société de gentilshommes qui prennent leurs parchemins et leurs habits à la Belle Jardi
a ligne. En cas de refus, ils déclaraient que leur intention était de prendre du service à la Revue des Deux Mondes. Le tonnerr
it cependant remplacer les déserteurs, on fit appel à des volontaires pris dans la catégorie des gens dits du monde, et des
t pas en rapport avec les bénéfices actuels du journal, mais qu’on en prenait note pour l’avenir. — Il s’engagea même, sur l’ho
es dames ne pouvant se prolonger au-delà, le marquis de L… se leva et prit la parole en ces termes : Mesdames, je comprends
ortis de table parfaitement ruiné ; il ne me restait même pas de quoi prendre un fiacre. L’une de vous eut l’obligeance de m’of
du marché se trouvent autographiées dans un cahier dont vous pourrez prendre connaissance. — À tout à l’heure. Et le marquis
ur son agenda, leva la main. — Dix jours, dit-elle. Mademoiselle C… prit à son tour son agenda, fit aussi des calculs. — 
à la tribune avait à peine ouvert la bouche, qu’il était soudainement pris d’une quinte de toux. Ce n’était plus une académi
hemin, — dit-elle, la menteuse, — histoire de vous dire bonjour et de prendre un petit air d’amour. — Elle babille, elle frétil
Paris s’est ennuyé jusqu’ici ; — le carnaval lui-même a l’air d’avoir pris médecine ; — il a déclaré qu’il retournerait à Ve
apeau sur la tête, n’éteignent pas leur cigare en entrant et viennent prendre un billet— comme ils iraient acheter la Patrie, a
ens homicides qui ne pardonnent pas. Cette monomanie de suicide avait pris bientôt une telle proportion, que l’administratio
Saint-Honoré de toutes les parties du monde, — et qu’enfin, s’il lui prenait fantaisie de publier ses mémoires, comme Casanova
’il aurait l’honneur de l’accompagner au spectacle, et qu’il irait la prendre le soir même chez elle. — L’actrice répondit qu’e
fut placé dans les archives du personnage, qui, le soir même, allait prendre sa conquête dans une voiture attelée de deux cour
ave d’une très-bonne maison. M*** n’en entendit pas davantage ; — il prit sa canne et son chapeau, et oublia totalement le
mme n’existerait plus pour lui, et pria seulement mademoiselle *** de prendre sur son compte tous les suicides que causerait sa
bligeant à tenir rigueur à une foule de malheureuses. Rendez-vous fut pris , à quinze jours de là, pour une heure à laquelle
eprésentation, la recette était devenue si maigre, qu’on aurait pu la prendre pour mademoiselle *** qui sert de modèle dans les
ingt-cinq heures. — Dis-moi bien vite où il se trouve, — que j’aille prendre mon passe-port et faire ma malle ! s’écria C… — 
onnage qui mériterait à lui seul une biographie. — Quelques ignorants prennent ce perroquet pour un oiseau, mais un savant métem
oreille une gamme de cris tellement assourdissants, que le personnage prend à la fois son chapeau et le parti de s’en aller.
e engence ? ajoutait madame D… Ennuyé de ces plaintes, le directeur prit un jour les deux artistes à part : — Vous êtes t
le funeste abus d’une substance malfaisante. Quel plaisir pouvait-on prendre à mâcher une plante amère, endormant les facultés
nuit pour se livrer à cet exercice. — Dès qu’elle a fait un mot, elle prend une voiture et court au galop le répéter à tous s
qui promène dans les groupes l’obèse majesté de son omnipotence ; il prend le bras du moyen feuilleton, et le félicite sur l
it pas consentir à faire les coupures qu’il lui indiquait. — Il lui a pris son manuscrit de force et l’a emporté chez lui po
ur son feuilleton. — Il a bien envie de l’envoyer promener. — Chose a pris depuis quelque temps la fâcheuse habitude de le c
sif ; car cette manie n’est qu’un des innocents déguisements que peut prendre la vanité d’un homme désœuvré. — Mais il arrive p
ez au prote, qu’ils assomment de leurs recommandations saugrenues. —  Prenez bien garde à cet alinéa ; il est de la dernière i
Il existe, à Paris, un grand nombre de ménages peu fortunés, où l’on prend une bonne pour tout faire. Les servantes qui acce
ne des matières que sa feuille est appelée à traiter, le propriétaire prend un rédacteur pour tout faire. C’est ordinairement
trouver également jolis. Tous les jours il va à la Bibliothèque, et y prend un picotin d’érudition, pour les besoins de la ma
r de près ou de loin le but auquel ils se proposaient d’atteindre. —  Prenez au hasard, dans le tas, le plus braillard d’entre
s de l’art : — Ô muse marâtre ! Quelque âme charitable, se laissant prendre à cette comédie, consent quelquefois à patroner l
oche le crêpe qu’ils avaient apporté, dans la charitable intention de prendre le deuil de l’ouvrage en cas de décès. — D’aucuns
tendais le moins, m’ayant rencontré sur le boulevard, tu m’as prié de prendre ta place parmi la députation des journalistes et
oite demande du thé. Mon voisin de gauche se mouche— trop tard. Nous prenons le large, et la Panthère, se croyant à Mabille, c
i s’était endormi, se réveille au moment où il rêvait qu’il venait de prendre une purgation. — Il demande à être monté sur le p
e je rencontrerais à l’hôtel rival, — j’eus la bonhomie de me laisser prendre à cette supercherie, qui obtint le succès que son
ue, pour être sûr d’y trouver une place, ce n’est pas imprudent de la prendre la veille en location. Si M. de Rambuteau eût été
ui était au sein de sa nourrice, a interrompu son repas pour venir me prendre mon mouchoir dans ma poche. Je dois au reste décl
les aptitudes des élèves en leur apprenant l’art de ne pas se laisser prendre — ou pendre. — Le Conservatoire des voleurs de Lon
les cheveux, — distraction qui ne nous est plus permise, — puis nous prîmes en collaboration le parti de passer cette banquer
bêtes-là ! Mais puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle. J’ai cependant vu le moment o
gleterre, et Nadar, croyant qu’il lui en demandait la monnaie, allait prendre la pièce, lorsque le docteur Delisle l’arrêta sou
une lampe. *** Un soir, le mécanicien invite deux de ses amis à venir prendre le thé chez lui, et, désignant la chambre voisine
nt su les retenir jusqu’à une heure assez avancée, il leur proposa de prendre des actions pour l’exploitation d’un nouveau syst
leur habit noir à l’Opéra, il peut arriver qu’un policeman les emmène prendre le thé dans une maison où ils sont reçus même en
dernier drame de l’Ambigu. *** Aujourd’hui, à quatre heures, j’ai été pris dans la rue d’une attaque de spleen foudroyant. C
t amassé une assez belle recette, le balayeur, ayant quitté la place, prit son balai, et se mit à détruire son travail du ma
oque. — Une destinée favorable ne permit point cependant que ce début prît les proportions d’un événement. — Si mademoiselle
74 (1900) Molière pp. -283
es journalistes, des étudiants, des curieux, des hommes instruits qui prenaient à l’Athénée plus de plaisir qu’au théâtre. C’est
es mœurs de civilisation avancée qu’elles partagent, et dont elles ne prennent pas le meilleur ; pétries de caprice, d’artifice
santé est irréparablement atteinte. C’est dans cette même année qu’il prend à l’auteur de La Jalousie du Barbouillé et de Sga
s son cerveau, et plus tard son imagination se charge de les colorer. Prenez , par exemple, La Jalousie du Barbouillé, et Georg
a Gascogne, et qui plus tard deviendra George Dandin. Mais si Molière prit en province de bonnes idées comiques, il faut con
rer pour toute sa vie un homme infiniment moins patient que Molière ! Prenez la préface des Précieuses, sa première pièce fait
’impression de ma pièce), j’aurais pu mieux songer à moi, et j’aurais pris toutes les précautions que prennent messieurs les
is pu mieux songer à moi, et j’aurais pris toutes les précautions que prennent messieurs les auteurs, à présent mes confrères. »
qu’il a dévorées jadis sans espoir de vengeance. Eh bien, maintenant, prenez -le dans ses années glorieuses : est-ce que vous c
dira jamais qu’il a exposé régulièrement ce qu’on appelle une action. Prenez par exemple la pièce de Sganarelle ; rien de plus
x le ramasse, toute la pièce tourne là-dessus, la voilà tout entière. Prenez L’École des maris : le stratagème par lequel l’œu
t toute l’intrigue et le dénouement du Dépit ? Est-ce vraisemblable ? Prenez L’École des femmes : c’est admirable ; et cependa
ous trouverez accumulés nombre de ces exemples de sujets tout entiers pris par Molière à ses voisins. Dans Les Fourberies de
ans Les Fourberies de Scapin, par exemple, il y a des scènes qui sont prises à Cyrano de Bergerac et à Tabarin, ses contempora
temporains, et ce ne sont pas les plus mauvaises ; ces scènes ont été prises , et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène
le est empruntée à un conte de Scarron intitulé Les Hypocrites ; il a pris tout cela sans scrupule ; tant pis pour Scarron !
t ses Hypocrites de façon à ce qu’ils fussent impérissables ? Molière prend son bien où il veut, et nous sommes bien heureux
madame de Maintenon n’aurait pas fait de procès à Molière pour avoir pris à Scarron, dont elle était veuve, la scène du Tar
conte intitulé Annette et Lubin, et c’est dans ce conte que Favart a pris son opéra-comique d’Annette et Lubin.  Marmontel,
elconque que Favart se soit excusé auprès de Marmontel pour lui avoir pris son idée ; mais en revanche, ce que nous avons, c
es procédés du génie ; c’est ce que nous ferons aujourd’hui ; il faut prendre ensuite les trois ou quatre grandes œuvres capita
ai dit que sa phrase était périodique, enveloppée, pénible ! Eh bien, prenez le langage de l’homme de cour dans Dom Juan, et v
vous jureriez que vous êtes en Languedoc et en Picardie ; vous pouvez prendre dans L’Étourdi la scène où Mascarille se fait Sui
tte fascinée et séduite d’avance par le beau langage de Dom Juan ? Il prend la circonstance la plus vulgaire, celle de tous l
on, c’est-à-dire que voulant peindre la passion et ses crédulités, il prend un trait ici, un autre là, les assemble, les rapp
and défaut de Molière traçant des caractères de femmes, c’est qu’il a pris , non pas autant qu’on pourrait le croire, la femm
ue les parties qui ne sont ni les plus belles ni les meilleures. Il a pris de la nature féminine uniquement les instincts au
Nous n’accepterons pas ces mauvais discours sur Elmire ; mais je la prendrai dans la scène capitale où les commentateurs la va
chais a parfaitement pillé Molière dans cette circonstance ; il lui a pris l’expédient, la ruse, le maître de chant ; mais i
de cet avare si insensible, d’Harpagon, la scène où l’on vient de lui prendre sa cassette ; il n’y a rien de plus tragique : A
iens de le dire, n’est pas l’homme le plus intéressant du monde. Il a pris une pauvre fille qui lui a été confiée, il l’a fa
veux ; Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme31 ! On est pris de pitié. Un grand acteur mort récemment, Provost
de ces armes ? » il répond en tremblant que c’est un vêtement qu’il a pris pour se mettre à couvert de la pluie. En sa quali
e les sauvent pas du tout, comme Pierrot, quand Dom Juan vient de lui prendre Charlotte : il le menace de le battre, tout unime
que Pierrot se vengera sans merci, le jour où il sera le plus fort ! Prenez un de ces personnages domestiques de Molière, Maî
sa vie privée et particulière, mais encore dans sa vie de poète ; il prit femme, et dans les conditions les plus inattendue
ivait, son guide par conséquent, « son seigneur et son maître », pour prendre les expressions de L’École des femmes, poussée da
un de ces coups d’audace et de brutalité qui lui sont familiers ; il prend les trois médecins les plus en crédit de Paris, l
avait fléchi aux premières atteintes de la maladie. Nous n’avons qu’à prendre Argan, le Malade imaginaire lui-même, ce n’est pa
mi les directeurs de conscience de ce temps-là ; et Molière a si bien pris les plus générales et les plus durables, que je c
s à le définir. Il a aujourd’hui un sens tout à fait honorable, on le prend à chaque instant pour personne pieuse ou personne
es, et signifiait simplement faux dévot, ou dévot intéressé. Je ne le prends dans aucun de ces deux sens, ou plutôt je mêle le
r ressentiment, D’autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu’ils prennent contre nous des armes qu’on révère, Et que leur p
t bruit. Que si je viens à être découvert, je verrai, sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défen
vait pas pensé ». Monsieur (dit-il à Dom Juan), quel diable de style prenez -vous là ? Ceci est bien pis que le reste, et je v
x que, comme le dit le prince de Conti, il n’y ait que Sganarelle qui prenne la cause de Dieu dans Dom Juan ; il y a bien d’au
e la cause de Dieu dans Dom Juan ; il y a bien d’autres personnes qui prennent la cause de Dieu : il y a Dona Elvire ; il y a Do
un certain temps ; mais celui-ci est ici tellement en saillie, qu’il prend un sens énorme ; et je ne crois pas qu’il soit av
humaine ; vous n’y trouvez pas le mot humanité. Où Molière a-t-il pu prendre un pareil mot, avec un sens pareil à celui que lu
téméraire et la philosophie la plus saine de notre temps ? Où il l’a pris  ? Si je voulais chercher l’explication des œuvres
 la race, le milieu et le moment », je ne pourrais pas dire où il l’a pris , ce mot. Ce n’est pas dans son milieu : personne
e, malgré toutes les précautions que le Code civil de la Révolution a prises en faveur des femmes et des enfants, que, dans le
aint-Simon ; on y voit que les femmes et les jeunes gens de la Cour y prenaient suffisamment de liberté ; mais c’étaient les mœur
sie parisienne et provinciale. À mon avis, plus les femmes de la Cour prenaient de liberté, plus cette licence témoigne de l’excè
funeste que l’on ne croyait pas qu’elle aurait jamais donné. Je vais prendre le plus universel des sentiments, l’amour materne
res : voilà bien un sentiment qui paraît toujours uniforme : eh bien, prenez une mère spartiate, et une mère française, allema
Pas beaucoup de choses. Qu’y a-t-il de plus éternel que l’amour ? Prenons un ancien, celui qui aura le plus disserté ce sen
ment fraternel aux deux époques ; il ne se ressemble plus du tout. Je prends une comédie quelconque : Le Distrait de Regnard.
d’ailleurs assez froide, La Réconciliation normande. Non ; Regnard a pris la sœur et le frère à l’état normal ; l’un et l’a
cœur ; mais le droit d’aînesse a tué entre eux l’amitié fraternelle. Prenez les pièces de Regnard et celles de Molière, — on
embert sur les Spectacles, où il a si constamment, si continuellement pris à partie Molière. J’ai dit que Molière, poète mon
s femmes, dans cette Lettre à d’Alembert. Toute femme, selon lui, qui prend quelque soin de ne pas paraître absolument laide,
atriarcal, présidé par le plus ancien magistrat de la République, qui prend ce jour-là le titre glorieux et la charge de Seig
ucoup plus cependant que le premier ; l’honneur en revient à Molière. Prenez les types des professions savantes que vous avez
pes des professions savantes que vous avez sous les yeux maintenant ; prenez les mêmes types dans Molière, ou dans les comédie
mposer des lignes de conduite, à faire des discours et des systèmes ? Prenez -y bien garde ! Vous, pères de famille, très dévou
os propres yeux sous les prétextes les plus saints ; c’est une faute, prenez donc garde. Je sais bien que les fils et les fill
’aviez pas besoin d’aller chercher si loin votre femme, au lieu de la prendre dans la boutique ou l’usine d’à côté ! Malades pa
à preuve, quand il arrive un docteur, blanc ou noir, qui, sans avoir pris ses grades, se pique de guérir les cancers, vous
es et quelquefois fâcheuses qu’il ne l’était, on m’a reproché d’avoir pris trop au sombre ses passions violentes. Il faut ma
cupidité, sont réunis ? La gaieté est pour nous, qui voyons Tartuffe pris au piège, Turcaret écrasé sous son impertinence ;
subi l’affreuse vision avant de les dominer à leur tour, avant de les prendre , de les saisir dans la griffe du génie pour nous
icieux souvenir : le jeune professeur (il avait alors vingt-huit ans) prenait la parole devant une assemblée composée d’avocats
ce qui lui est propre, si vous supposez qu’une bonne nourriture, pour prendre le terme expressif du xvie  siècle, la tient à ég
ux, qui fait la doctoresse et remontre à l’esprit comment il faut s’y prendre pour être spirituel. Lui, stupéfait, l’écoute, ne
rage agitent l’air : le marquis, le bourgeois et le valet. Et pour ne prendre qu’un seul des trois, quelle distance de Scapin,
nelon et de Montesquieu, Weiss met en scène de grands génies, qu’il a pris à sa manière et selon son goût, non sans leur prê
Alexandre et Napoléon arrivent d’un côté. César de l’autre. ALEXANDRE Prenons pour juge César. NAPOLÉON Il prononcera en ma fav
mme simple et ignorant ; elles s’emparent de lui, ou plutôt elles lui prennent tout son cœur en lui laissant sa personne ; et el
tait alors qu’un épicier et M. Fleurant ne s’offensait point qu’on le prît pour un apothicaire. Aujourd’hui la boutique s’in
75 (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146
nul doute, et en tous cas, nous sommes persuadés que si l’envie nous prenait de descendre dans l’échoppe du dernier artisan pa
es de l’art, qu’ils ne connaissent point le bon style ; enfin elle ne prendra pas avec tous indistinctement un ton solennel qui
it l’esprit de tous les espions patentés et émérites de Paris mis aux prises avec le célèbre Vautrin, l’action circule avec pe
açon de l’histoire du Comte de Sainte-Hélène : le digne Vautrin qui a pris pour Lucien la plus belle passion du monde, enlèv
mais comme une idole ; c’est une sorte de jeune premier auquel on ne prend guère d’intérêt, tant il est inerte et adoré, et
urd’hui est ainsi fait, que malgré ses airs dédaigneux, il ne saurait prendre plaisir qu’aux productions d’une littérature médi
uvenir ; de l’autre elle est très pressée d’aimer, mais elle voudrait prendre ses précautions. La position est difficile, on en
e d’offenser la duchesse de Chaulieu, sa tendre protectrice, le poète prend son parti en brave, et laisse le champ libre à se
sur la pureté de la forme et en ternit le cristal ; mais ce défaut ne prend des proportions funestes que dans les dernières p
ne plus aimante que les autres, qui vendue de même s’afflige ; il n’y prend point garde et voilà tout le poème, repas bien si
coquette ou simple, éprise d’un seul homme ou livrée à qui voudra la prendre  ? Impossible de le savoir ; c’est suivant le temp
u un habit français. Le dégoût nous saisit, et involontairement on se prend à juger avec plus de rigueur les fantômes qui vie
fantômes qui viennent solliciter votre sympathie. Cette femme à tout prendre n’est pas celle à qui nous pouvons désormais nous
s plus vivants et plus généreux, et de suite vous verrez comme tout y prendra du charme. On sent, en lisant ces pages, que la g
côté sérieux de l’esprit antique. Tout le butin du charmant poète est pris dans les trois volumes des Analecta de Brunck, da
trop reconnaissables, mais aussi un peu trop défigurées. La peur vous prend  ; vous vantez des pages, vous êtes arrêté par une
poète de s’attacher presqu’exclusivement à la nature de l’homme et de prendre en elle ses sujets. Il ne s’arrête pas au placage
a raison du monde ne sauraient suffire à produire une bonne nouvelle. Prenez plutôt un sujet absurde, comme a fait Boccace et
Et c’est avec justice. Ce que nous allons chercher, nous le trouvons. Prenons Lorenzaccio la pièce capitale du livre, celle qui
ander s’il avait suffisamment étudié Guichardin ou Machiavel avant de prendre la plume. Suivant nous, il est assez indifférent
ne nous apparaît donc point comme une œuvre bien forte ; mais à tout prendre composition d’élite dont peu de gens aujourd’hui,
immortelle. On voudrait voir l’imagination du poète se développer et prendre plus de forces, on se fâche de ne pouvoir, avec l
l’autre sous les drapeaux du romantisme, ces deux individualités ont pris , chacune une armure à leur guise, et se sont aven
troupeaux, on n’avait pas tout à fait tort ; seulement la peine qu’on prenait était trop grande, et il aurait suffi de prouver
i les livres de M. Théophile Gautier, aucun n’a des droits certains à prendre le pas sur les autres, nous allons saisir au hasa
éduits à de très petites proportions. Se montrer dans leurs costumes, prendre quelques attitudes dont la statuaire ou la peintu
er, si nous venions à nous appesantir sur Mlle de Maupin ! Comme il a pris dans ce livre la divagation pour le naturel, la d
pénible à voir toute une école, invoquer de concert la guillotine et prendre pour muse, Théroigne de Méricourt. Comme applicat
orissant de santé ; ses yeux brillaient comme des turquoises ; on eût pris ses joues pour des roses, ses lèvres pour des cer
son affaire, à celle qui fait que vous êtes là à l’écouter. Alors il prend son livre ou sa comédie et il commence… Ah ! à pr
a production littéraire ; mais dirait-on, quand on en veut un, que ne prend -on une tâche quelconque, un fait historique à exp
ment M. Janin, rien de tout cela n’est précisément son fait. Si je le prenais pour un sage ou pour un penseur, il serait, je ga
e nouvelle. M. Janin se disait critique à toute force ; on voulait le prendre pour tel. Lui tenant bien moins de compte de ce q
plaisant, c’est que M. Janin se permet quelquefois la pédanterie ; il prend la robe et le bonnet carré et entre deux pétarade
nt de faire une culbute, et tout à coup il s’arrête, baisse les yeux, prend un air posé, et le voilà qui cite Homère, qui cit
me, c’est qu’elle jugea ces caractères de l’humanité primitive bons à prendre pour renverser une littérature d’affèterie, trop
it de vrai à dire en leur faveur a été dit, et quelque chose en plus. Prenons donc l’autre côté de la question et convenons que
Ainsi qu’il arrive pour tous les efforts difficiles, M. Sainte-Beuve prit son système en passion. Chacun de ses articles cé
n pauvre poète fût bien obscur, bien méconnu pour que M. Sainte-Beuve prît subitement sa mémoire en vénération, le débarboui
trompe pas quelquefois ; le contraire serait à peine croyable ; mais prenons qu’il erre souvent et tombons d’accord aussi qu’i
M. Sainte-Beuve s’est tourné vers l’étude de l’antiquité. Il s’y est pris un peu sur le tard, et lorsque son esprit bien im
rop estimer les mérites de ce juge excellent, toutes les fois qu’il a pris un sujet en rapport avec ses facultés. Il n’est p
76 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
₂, y′₂, il est clair que nous aurions [équation] Nous pourrions alors prendre tout autre système d’axes immobiles par rapport a
é mettre sur le même rang tous les systèmes où sont censées avoir été prises toutes les mesures. Le mathématicien et le physic
s est cette interprétation même. Nous devions donc partir des mesures prises dans le système S′ par l’observateur en S′, — seu
elles attribuables à un observateur réel, — et considérer les mesures prises dans les autres systèmes comme des altérations ou
fférence de nature eût encore été abolie entre les mesures réellement prises par l’observateur en S′ et les mesures simplement
prises par l’observateur en S′ et les mesures simplement pensées que prendraient des observateurs extérieurs au système. Mais peu
si la conception courante d’un espace accompagné de temps spatialisé prend tout naturellement pour l’esprit la forme d’un mi
, par exemple une circonférence, à partir d’un certain point que nous prendrons pour origine. Nous qui habitons un monde à trois
mps par une quatrième dimension de l’espace. D’une part, on risque de prendre le déroulement de toute l’histoire passée, présen
oisième dimension comme les autres. » Maintenant, je suppose qu’on me prenne pour arbitre entre les deux camps. Je me tournera
e en soi, encore que concevable mathématiquement. Un surhomme, que je prendrais à mon tour pour arbitre entre eux et moi, nous ex
ôt enrichir son passé. Seulement, voici ce qui me frappe encore. J’ai pris des images quelconques, ou mieux des pellicules s
re conviction, — du moment qu’on devrait théoriquement être à même de prendre celle qu’on voudra dans la partie du tas qui est
que l’avenir est réellement ouvert, imprévisible, indéterminé. Ne me prenez pas pour un métaphysicien, si vous appelez ainsi
 50. Mais nous devons maintenant nous occuper de l’aspect spécial que prend la quatrième dimension dans l’EspaceTemps de Mink
rtie Espace, diminué du carré de leur partie Temps (on est convenu de prendre pour unité de temps la vitesse de la lumière) don
nne au Temps et le Temps à l’Espace dans la théorie de la Relativité. Prenons maintenant le cas plus général où les événements
le Temps d’aucun physicien réel ou conçu comme tel. Le physicien réel prend ses mesures dans le système où il se trouve, et q
à la rigueur, comme on le voit, dans la théorie courante, quitte à y prendre un aspect différent. 49. EDDINGTON, Space, time
77 (1910) Rousseau contre Molière
jeu. » Quels moyens ? De quels moyens parle Rousseau ? Des moyens que prendra Molière pour rendre Alceste ridicule quelquefois.
e tenant point compte de cet orgueil d’Alceste dont j’ai parlé et qui prend « un secret plaisir à démêler la corruption des h
qu’il soit, le sincère bien élevé ; de sorte que les ménagements que prend Molière pour tenir Alceste loin du ridicule sont
rend Molière pour tenir Alceste loin du ridicule sont ce que Rousseau prend pour des adresses à le faire moquer. Il n’y a pas
contienne une vue générale très juste : les comiques sont entraînés à prendre leurs plus grands personnages par le petit côté ;
le s’adresse à lui, et tout de suite c’est au vice général qu’il s’en prend  : Eh ! Madame, l’on loue aujourd’hui tout le mon
de un peu sombre. Il commence. Molière a eu parfaitement raison de le prendre à ce moment, parce que le moment le plus intéress
même, s’il veut, il peut bien vous instruire De ce que là-dessus j’ai pris soin de lui dire.   Et cela n’est point du tout
faut que le cœur se brise ou se bronze. » Le sien s’est bronzé. Il a pris son parti des imperfections humaines, non en leur
voir paraître, En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J’accou
oujours est-il qu’il est taquin, à quoi Rousseau n’a rien compris. Il prend pour des « maximes » et « maximes de fripon » les
l court, il s’agite ; il commence à comprendre qu’il faut quelquefois prendre intérêt à la maison qu’on habite, quoiqu’elle ne
u tout de Philinte un égoïste, ce que je crois avoir démontré, mais a pris d’extrêmes précautions pour qu’on ne le prît pas
s avoir démontré, mais a pris d’extrêmes précautions pour qu’on ne le prît pas pour tel et pour que l’on ne s’y trompât poin
philosophie ! » Molière a prévu l’objection. Il s’est dit : « il faut prendre nos précautions contre le préjugé que pourra pren
dit : « il faut prendre nos précautions contre le préjugé que pourra prendre le public de mon personnage, contre l’idée superf
le n’a pour Pyrrhus que de la haine : « Comme cela, dit-il, ils ne la prendront pas, j’espère, pour une coquette ! » Ils n’ont pa
dront pas, j’espère, pour une coquette ! » Ils n’ont pas laissé de la prendre pour cela, la plupart, car les habitudes d’esprit
’esprit sont terriblement contraignantes, mais cependant Racine avait pris des précautions assez véhémentes, si je puis dire
utions assez véhémentes, si je puis dire, pour que quelques-uns aient pris Andromaque pour ce qu’elle était. De même Molière
que pour ce qu’elle était. De même Molière a parfaitement prévu qu’on prendrait Philinte pour un égoïste, et comme il n’était poi
du monde. » Sans doute ; mais je parle des précautions que Molière a prises pour qu’on ne se trompât point sur son personnage
és et que je considère maintenant comme des précautions que Molière a prises pour que l’on ne pût, décidément, pas tenir Phili
ent que personne ne pût se tromper sur Philinte et que personne ne le prît pour un intéressé. Ce qu’il a mis peut-être de tr
de l’auteur était de rendre Alceste ridicule, Molière aurait bien mal pris ses intérêts propres, car je crois avoir montré q
, mais non pas qu’on en rie ; car voyez toutes les dispositions qu’il prend pour cela. De prime abord et d’emblée, et l’on sa
ire. Mais Fabre ne s’en indigne pas moins et s’écrie : « Quand on s’y prend de cette manière et qu’on est parvenu à ce comble
celui-ci. Survient Alceste. Dans la solitude où il s’est retiré, il a pris parti pour un pauvre homme qui était molesté par
i Alceste, et forcé de fuir ; il ne fait que passer par Paris, pour y prendre un avocat qui soutiendra sa cause et tous ses int
y échapper par l’officiosité à l’égard d’autrui. Leur caractère, à le prendre dans tout son registre et à en observer les nuanc
s si je devais dire quelques mots des caractères du Philinte de Fabre pris en eux-mêmes pour rendre à cet auteur la justice
eux-mêmes pour rendre à cet auteur la justice qui lui est due, à les prendre en eux-mêmes je me suis écarté de mon sujet, qui
n’a que le tort de faire d’une façon bouffonne une chose raisonnable. Prenez un homme, il y en a beaucoup comme cela, qui n’ai
oujours l’honnêle homme de la pièce. Et, d’ordinaire, il est enclin à prendre pour l’honnête homme de la pièce celui qui est op
ou feignant de l’être, a voulu absolument qu’il y en eût un, et il a pris le procédé habituel du public : « Qui est opposé
, ce qui ne l’empêche pas de mépriser Dorante. Ajoutons que Molière a pris quelques précautions, dont je me passerais, pour
passerais, pour mon compte, très aisément, mais dont, puisqu’il les a prises , Rousseau aurait dû tenir un peu compte. Sans dou
il y a une honnête femme ; c’est Mme Jourdain. Pourquoi, puisque vous prenez pour l’honnête homme de la pièce celui qui est op
e homme de la pièce celui qui est opposé à celui dont on se moque, ne prenez -vous pas pour l’honnête homme de la pièce Mme Jou
? J’en suis un peu surpris. Je ne suis pas sans l’approuver un peu de prendre le parti de M. Jourdain, pour les raisons que j’a
comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre , c’est de s’aller jeter dans l’eau, la tête la pr
e fils ? Ne peut-il pas les haïr et les mépriser tous les deux ? — On prend toujours parti, me répondra-t-on ; quand deux hom
que c’est un très grand honneur qu’il y porte réellement, et, à bien prendre les choses, Nous vous faisons, étant seigneur, E
’il y en avait d’autres… Il est possible même que Rousseau n’ait pas pris Don Juan très au sérieux, Don Juan, pièce tirée d
 : Molière veut attaquer la religion, et l’on conviendra bien qu’à le prendre d’ensemble, comme l’Avare est une famille disloqu
Juan, la querelle lui a paru querelle de dévots qu’il ne voulait pas prendre à son compte ; et dans cette hypothèse la considé
aire encore à sa façon ordinaire d’argumenter et l’eût contraint à en prendre une autre ; car mépriser également les honnêtes g
ue l’on voit les scélérats leur tendre. La leçon de la comédie, à la prendre de ce biais, serait celle-ci : « Le monde est un
té de parler des pièces de Molière sur lesquelles il aurait eu peu de prises , en tant que son principal grief contre Molière s
ridicule et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt », il s’arrange de manière que « l’honneu
ue, non plus que La Bruyère. Remarquez-vous que, quand il est bon, il prend un détour ? La Fontaine, qui avait une grande bon
é accompagnée d’esprit satirique, a ridiculisé les hommes après avoir pris le soin de les habiller préalablement en animaux.
ime toujours sa berne. Tout au moins il en a « l’air » comme Rousseau prend la précaution de le dire. Il en a l’air, et cela
s avertir, c’est les instruire, c’est leur montrer le péril, et il ne prend pas les coquins pour instruments à torturer les s
en se moquant de vous et en vous rendant ridicule. Moi aussi, je vous prends par cette anse et j’intéresse votre vanité, par l
de rien. Grand bien vous fasse ; mais, comme en ce monde il faut bien prendre intérêt à quelque chose et se divertir de quelque
mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages par tout ce
plaisanter et faire rire des honnêtes gens. » — Il est possible, mais prenons le texte tel qu’il nous a été transmis. Il veut d
simple marionnette dont on n’a pas assez d’horreur parce qu’on ne le prend pas assez au sérieux. Dans Don Juan seul, il a pe
doit s’occuper. A se guinder jusqu’à la satire, elle se dénature ; à prendre le rôle de la religion, elle est bien ambitieuse 
ble de tous les crimes. Sur ses premières démarches le public l’avait pris pour un anarchiste et l’avait accueilli avec chal
re odieux, je ne vois pas ce que cet art a de si admirable et l’on ne prend là-dessus que trop de leçons sans celle-là. Osera
On a fait la même chose dans la tragédie pour suppléer aux situations prises dans les intérêts d’état qu’on ne connaît plus et
ellement, Rousseau se sent écarté de Molière toutes les fois qu’il le prend en main ou toutes les fois seulement qu’il y song
ns populaire » est bien tout simplement celui de l’auteur, qui aime à prendre ce truchement ! On le voit sous l’habit de Sganar
as. » — Sganarelle : « Va, va, jure un peu ; il n’y a pas de mal. » «  Prends , le voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. » —
 : « Va, va, jure un peu ; il n’y a pas de mal. » « Prends, le voilà, prends , te dis-je, mais jure donc. » — « Non, Monsieur,
s Dont par toute la ville on chante les fredaines, Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, C’est-à-dire d’ouïr aucun j
fesser non seulement par Elmire, mais, conformément à son habitude de prendre pour truchement de lui-même les servantes-raisonn
e énorme à Molière, surtout à considérer l’époque où il écrit, que de prendre pour truchement de sa pensée, pour porte-parole d
e que ce soit en dehors de la famille d’Orgon qu’il est forcé d’aller prendre les modèles et les exemples de la piété telle qu’
ante et demandons-nous un peu quelle est, à le bien voir et à le bien prendre , la religion de ce très parfait honnête homme, la
nt ; Ils attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre , avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel plus
s ne seriez ni plaint ni estimé par les gens raisonnables et droits. Prenez tout doucement les hommes comme ils sont. Et soy
compagnie, ce qui est une ambition louable, elles ne réussissent qu’à prendre des laquais pour des gentilshommes. Sganarelle, d
une ménagère de petit bourgeois ; voilà qui est honorable ; mais elle prend fausse science et philosophie de pacotille pour s
je croi, D’avoir toute sa vie une bête avec soi, Pensez-vous le bien prendre , et que sur votre idée La sûreté d’un front puiss
t perdre dans ces hantises Les semences d’honneur qu’avec nous elle a prises  ; Et pour l’en empêcher dans peu nous prétendons
is présage ; Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens Pour avoir pris les leurs avec trop de talents. Moi, j’irais me c
e son amant fit voir qu’il n’avait que cinquante-six ans, et qu’il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. HARPAGO
ris pour la lésine, ou plutôt, car elle est avare, le plaisir qu’elle prend à ce qu’on ne la prenne pas pour telle et à ce qu
plutôt, car elle est avare, le plaisir qu’elle prend à ce qu’on ne la prenne pas pour telle et à ce qu’on offre à ses mépris d
t un homme d’esprit dans beaucoup d’endroits, c’est qu’Arnolphe a été pris ainsi par la majorité du public.   La preuve en e
apostrophe de La Bruyère sur l’ignorance des femmes : « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savan
à des puérilités pour rester plus facilement les maîtres. Elles s’en prennent à nous des défauts que nous leur reprochons. Quel
isiblement travailler à leur préjudice ». Aussi voudraient-elles bien prendre nos qualités et nos avantages sans perdre ni leur
ri mais son disciple ; loin de vouloir l’assujettir à ses goûts, elle prendra les siens. Elle vaudra mieux pour lui que si elle
usseau passe du rôle d’Arnolphe à celui de Chrysalde ou, du moins, il prend en grande considération ce que dit Chrysalde : M
e Rousseau n’a pas voulu perdre, mais qu’on voit ensuite que Rousseau prend très au sérieux comme article du programme de l’é
amants, elle les rebuterait tous. Dans la société, les manières qu’on prend avec tous les hommes ne laissent pas de plaire à
a de l’autre. Or, si cette femme leur témoignait la même confiance et prenait avec eux la même familiarité, comment seraient-il
rait-elle pas qu’ils ont les mêmes droits sur elle ? Oh ! qu’elle s’y prend bien mieux que cela ! Loin de les traiter de la m
re « être servi », être amusé. C’est un rêve où il n’entre, à le bien prendre , aucune générosité ni même aucune idée générale ;
parfaitement bien composé, c’est qu’avec tous les soins que vous avez pris , vous n’avez pu parvenir encore à gâter la bonté
que vous n’êtes point crevé de toutes les médecines qu’on vous a fait prendre … Si vous n’y prenez garde, M. Purgon prendra tant
ecines qu’on vous a fait prendre… Si vous n’y prenez garde, M. Purgon prendra tant de soins de vous qu’il vous enverra en l’aut
ni l’ambition ni la débauche ! « C’est ainsi qu’il ne s’en est point pris au libertinage ou à la débauche ; il ne s’en est
est point pris au libertinage ou à la débauche ; il ne s’en est point pris à l’ambition ; on ne voit même pas qu’il ait mani
, s’il vous plaît, de quelques beaux jours que m’offre la jeunesse et prendre les douces libertés que l’âge me permet. » C’est
que Rousseau raisonne souvent ainsi et que sa méthode courante est de prendre le personnage de Molière qui lui déplaît le plus
chose par la bouche de Philinte, l’honnête homme du Misanthrope : Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, etc. A
rtage Alceste et Philinte [c’est-à-dire, comme l’indique le contexte, prend , interprète de Molière, entre Alceste et Philinte
trarier, et, pour cela, de ne rien mêler à ses opérations qui ne soit pris ou tiré d’elle-même, si je puis ainsi dire, et pu
, et ne s’abandonne pas à la bonne loi naturelle et qui s’en défie et prend ses précautions contre elle, qu’est-ce que c’est
, si Molière n’a eu que le sens commun de 1665… — Oui, mais Molière a pris magnifiquement ses précautions du côté de la post
des idées, d’une part Molière, du sens commun de son temps, n’a guère pris que ce qu’avec un flair très fin, il sentait sens
se sont trouvées assez souvent dans le sens de l’avenir. Il n’a guère pris du sens commun de son temps que ce qui est toujou
ial ne diffère du sens commun qu’en ce qu’il est le sens commun ayant pris conscience de lui-même et s’étant dit qu’il est l
ous a données, sur l’homme, l’homme contemporain. Partant de là, vous prenez pour les mouvements naturels de l’homme, pardonne
me pas être dérangé dans ses habitudes, ensuite l’homme de génie, qui prend ce sens commun lui-même, pour en faire des chefs-
; mais que, peut-être, à se regarder peinte ainsi d’après nature et à prendre le dégoût de soi, elle pourrait, se fuyant elle-m
netière, pour montrer que « le raisonneur » ne peut pas être toujours pris pour le porte-parole de Molière, nous dit, non sa
78 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »
s, et le cœur malade, tressaillant à chaque mouvement, avait fini par prendre en dégoût tous ses plaisirs et en horreur tous se
honte ne peuvent être portés que par des gens sérieux, et Grammont ne prend rien au sérieux, ni les autres, ni lui-même, ni l
la sienne : le point important est gagné, puisqu’on s’est amusé à le prendre et qu’on s’amuse à le dépenser. L’odieux et l’ign
roi, lui a promis mariage. Voici les paroles de ce tendre père ; il a pris soin lui-même de nous les transmettre. « Le chanc
s communes, sir John Coventry, avait laissé échapper une parole qu’on prit pour un blâme des galanteries royales. Le duc de
je veux que vous sachiez que je ne querelle jamais que je ne frappe. Prenez cela pour une de mes règles. —  Comment, dit Tom
femmes. Il s’introduit déguisé en vieille chez un bonhomme avare, lui prend sa femme, qu’il passe à Buckingham. Le mari se pe
’épigrammes dévergondées, il s’emportait et les laissait faire. Il se prenait de gros mots avec sa maîtresse publiquement ; ell
3. » Il se laissait tromper par elle aux yeux de tous ; une fois elle prit deux acteurs, dont un saltimbanque. Au besoin, el
te ! vous le reconnaîtrez. » Là-dessus, il reconnaissait l’enfant, et prenait pour se consoler deux actrices. Quand arriva sa n
es crampons de fer. Point de nuances, nul mot fin ou recherché. Il ne prend que les plus familiers de l’usage commun et durab
de cabaret, ces rôles de femmes joués par des hommes, l’illusion les prenait . Ils ne s’inquiétaient guère des vraisemblances ;
’homme ce qu’il y a de plus exalté et de plus exquis. Des viveurs ont pris leur place. Ils sont riches, ils ont tâché de se
airement d’un père ou d’un mari qu’on trompe. Les beaux gentilshommes prennent comme l’écrivain le parti du galant, s’intéressen
», et se console mal avec les Allemandes. C’est avec ce sérieux qu’il prenait ses fonctions d’ambassadeur. Un jour, ayant trop
e et sombre, répugnait à l’insouciance aisée et aimable qui permet de prendre la vie comme une partie de plaisir. Son style est
t en les jugeant nauséabondes, il les savoure. En fait de plaisir, on prend ce qu’on trouve : les ivrognes de barrière, à qui
—  « Une demi-guinée ! » dit la vieille. —  « Je t’en prie, va-t’en ; prends l’autre guinée aussi, deux guinées, trois guinées
elle crie, la mère et des gens apostés enfoncent la porte ; Gripe est pris au piége, on le menace d’appeler le constable, on
oi.581 » Ce sont là les morceaux les plus doux, jugez des autres ! Il prend à tâche de révolter même les sens ; l’odorat, les
esse naïve en instinct éhonté et en confessions scandaleuses583. S’il prend la Viola de Shakspeare584, c’est pour la traîner
ourtisane déclarée. Amoureuse dès la première vue de Fidelio, qu’elle prend pour un jeune homme, elle se pend à son cou, « l’
assé pour une femme ? —  Comment ! vous voyez bien que votre mari l’a pris pour une femme ! —  Qui ? —  Mon Dieu ! mais l’ho
r son gaillard d’arrière : « Silence, bouffons de foire ! » et il les prend au collet. « Pas de caquetage, babouins ! dehors
aime et qui le renvoie. La pauvre Fidelia, déguisée en homme et qu’il prend pour un adolescent timide, vient le trouver penda
épouse. Toutes ces actions paraissaient alors convenables. Wycherley prenait dans sa dédicace le titre de son héros, Plain dea
otestations de fidélité soumise, mais comptant tout bas les épées qui prendront leur querelle et les hommes sûrs qui font sentine
re la dédaigneuse, « qui, surprise apparemment pour avoir mal compté, prend la liberté d’accoucher au milieu de la cour. » On
En même temps que les situations reçoivent un nouveau tour, la pensée prend une nouvelle forme. La Renaissance finit, l’âge c
discrétion convenable, du caractère qu’il possède et du parti qu’il a pris . « Je me suis souvent étonné, dit-il, qu’Épicure
ien, ils sont comme un geste aristocratique, comme une façon noble de prendre du tabac ou secouer la dentelle de sa manchette.
œurs oratoires et polies qui peu à peu, à travers l’orgie, percent et prennent l’ascendant. Insensiblement le courant se nettoie
e méchant rhume l’empêche de chanter : maudit hiver ! Et là-dessus il prend l’hiver à partie, l’apostrophe longuement. Vous r
Vous reconnaissez les amusements littéraires de la vie mondaine. On y prend tout légèrement, gaiement, l’amour d’abord, et au
s infidèles si nous ne vous écrivons point à chaque poste. Nos larmes prendront une voie plus courte ; la marée vous les apporter
ne réponse, couplet pour couplet, à des vers de sir John Suckling. Il prend au vol les frivolités, les nouvelles, les bienséa
ment au fond, et beaucoup à la forme. En effet, c’est la forme qu’ils prennent pour sujet dans presque toutes leurs poésies séri
ix chants sur l’amour divin. Ce sont des exercices de style. Ces gens prennent une thèse de théologie, un lieu commun de philoso
m tirent toutes leurs couleurs poétiques ; les objets, les événements prennent sa teinte, parce qu’ils sont contraints de la tra
rieure. « Ah ! si ma vie pouvait couler comme ton onde, si je pouvais prendre ton cours pour modèle comme je l’ai pris pour suj
e ton onde, si je pouvais prendre ton cours pour modèle comme je l’ai pris pour sujet, limpide, quoique profond, doux et non
et Farquhar ; rien de plus galant que le nom « de capitaine » qu’ils prenaient , les récits militaires qu’ils rapportaient, et la
intenir dans la voie tracée. Arrivés au terme, un second courant nous prend et fait de même. Il est composé comme le premier
violentes, au fort des pires embarras. Un bretteur de qualité veut le prendre pour témoin de son duel ; il réfléchit un instant
es, et n’a pas la maladresse d’étaler une poétique hors de propos. Il prend dès l’abord le ton des circonstances ; il sent du
dame qui ne veut pas se remarier, elles vous diront qu’il ne faut pas prendre à bail fixe une maison qu’on peut louer pour troi
oure et les personnages qu’il produit ; car c’est dans ce monde qu’il prend les matériaux dont il les fait. Les sentiments qu
ussi torchonnée que moi, les deux cochons font la paire643. » Il veut prendre la théière dans une armoire, enfonce la porte d’u
e la porte soit ouverte645. » Vous remarquez que dans cette maison on prend des précautions à l’endroit des filles. —  Sir Tu
mbrasse les dames, il chante, il essaye de danser. « Voilà ma fille ; prenez , tâtez, je la garantis, elle pondra comme une lap
le vrai futur se présente, et Tom se sauve. À l’instant son parti est pris , elle dit à la nourrice et au chapelain de tenir
fouet de chiens à la ceinture », et « qu’il la secouera ferme. » Elle prend ses précautions en conséquence : « Dites donc, no
plutôt à pêcher quelque odieux mari, homme de qualité pourtant, et je prendrais le pauvre Heartfree seulement pour galant664. » C
t le caquetage étourdissant d’une jeune pie qui pour la première fois prend sa volée. Tattle, resté seul avec elle, lui dit q
mais vous n’auriez pas dû me le donner, vous auriez dû me le laisser prendre . —  Ah bien ! nous recommencerons666. » Elle fait
as. Je ne veux pas le savoir. Je veux être surprise. Je veux qu’on me prenne par surprise. Et quel air ai-je, Foible ? —  Un a
sommes aussi perverses que les hommes, dit lady Brute, mais nos vices prennent une autre pente. À cause de notre poltronnerie, n
éduit de parti pris la femme de son ami ; un autre, sous un faux nom, prend la fiancée de son frère. Tel suborne des témoins
des images plus neuves, des comparaisons plus pittoresques ; on peut prendre à l’un un caractère, à l’autre une situation, emp
de plus brillant dans l’art, de plus élevé dans le monde, il l’avait pris et comme par droit de naissance. Le pauvre jeune
al du duché de Cornwall, trésorier de la flotte. En toute carrière il prenait la tête. « Quelque chose que Sheridan ait faite o
huissiers se succédaient, et les gens de loi avaient depuis longtemps pris possession de sa maison. À la fin, un recors arrê
nant chaque jour davantage, l’illumination d’un dernier succès ? Il a pris deux personnages de Fielding, Blifil et Tom Jones
a pas de quoi bâtir un drame ; et les grandes situations que Sheridan prend à Molière perdent la moitié de leur force en s’ap
ppléer à tout, même au génie ! comme le spectateur rit de voir Joseph pris dans son sanctuaire ainsi qu’un renard dans son t
armi les huées et les cris ! Et comme en même temps, tout à côté, les prises de bec de sir Peter et de sa femme, le souper, le
her lust. 553. Pepys. 554. « Je ne sais où ce fou de Crofts avait pris que les Moscovites avaient tous de belles femmes,
lière : « Je veux vous écrire, et je suis bien en peine par où je m’y prendrai . J’ai des pensées que je désirerais que vous suss
79 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
l se meut le protagoniste, du monde qui l’entoure, des intérêts qu’il prend du département de la vie commune auquel il partic
re à une de ses œuvres, éprouvait le besoin de parcourir la ville, de prendre un bain de foule, donne de cette désolante et mon
fantastique, déformée, poussée au grotesque et à l’amusant, qu’on la prendrait , dans ses livres, pour quelque double grossi et e
hez toute une catégorie d’êtres plus émotifs que raisonneurs. Si l’on prend le mot humour dans son sens étymologique, véritab
e à retenir, comme il ne néglige guère, quand son émotion déborde, de prendre la parole lui-même pour dire ce qu’il faut penser
e excellemment défini et se grave forcément dans la mémoire. Que l’on prenne dans David Copperfield la scène où le distingué e
onnera le lecteur par ses attitudes d’effarée vieille poule. Que l’on prenne dans Martin Chuzzlewitt les filandreux bavardages
ances ; le rude et sombre récit que cet homme fait de sa vie pourrait prendre rang à côté des grandes pages de Balzac. Ce sont
récit du mémorable dîner où M. Micawber, à l’instigation de sa femme, prend la résolution de jeter le gant à la société, la s
e Carker, est à rapprocher du joyeux et bizarre quiproquo qui met aux prises l’onctueux Pecksniff et la digne Mme Gamp, l’une
ut l’existant ; il a commencé, d’abord comme tous ses congénères, par prendre ce qu’il est convenu que l’on dédaigne ; il s’en
re des villégiatures dominicales des bourgeois, les environs de Paris prennent dans ses lithographies des airs de Sahara. Ses en
ut propre, à tourner en dérision les choses qui l’indignent. Que l’on prenne dans Olivier Twist la massive et redoutable figur
r la police, il se laisse choir du toit où il s’était réfugié, le cou pris dans la corde dont il voulait s’aider pour descen
édition nocturne dans laquelle l’un d’eux se noie, le cou étrangement pris dans un cordage flottant. C’est ailleurs, la pour
qui revient malgré le péril, enrichi, cauteleux, redoutable, endurci, pris d’affection pour l’enfant qui lui a montré autref
tuer lentement les parents qu’il a d’abord fait s’assurer ; que l’on prenne encore l’effrayant suicide de Nicolas Nickleby et
era sans cesse ces humbles en exemple ; il sourit à leurs manies, les prend sous sa protection spéciale et grossit encore leu
is. Les préceptes religieux qui sont généralement de cet ordre ont pu prendre l’imagination, modifier nos spéculations, inspire
indications au lecteur, les exubérances, les prosopopées, les partis pris du style, qui procède par épisodes au gré d’une c
ses antipathies la règle de sa conduite et, s’il est écrivain, s’il a pris l’habitude de communiquer au public ce qui l’émeu
anglais au plein développement de l’intelligence, et qu’elles en ont pris , du même coup, quelque futilité puérile. Mais sa
inconsidérément souvent, dans une lutte acharnée contre tout ce qu’il prenait pour des abus, l’institution pourtant utile des w
eul, abandonné toute la semaine, logé la nuit chez une vieille qui ne prenait aucun soin de lui, et achetant lui-même ses maigr
80 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
foule de rôles, des interprètes imaginaires5. M. Bazin s’y est laissé prendre , et croyant faire de l’histoire, il a composé un
e Molière a faite et que S. M. lui a défendu de représenter . C’était prendre le nom d’un port pour un nom d’ouvrage. Mais ne v
te d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre. Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce de le ret
tirer du théâtre, il résiste, et semble toutefois se repentir d’avoir pris ce parti ; il détourne plus tard un jeune homme d
ans l’édition posthume. Louis XIV accorde une pension à sa troupe qui prend le titre de Comédiens du Roi. L’Amour médecin. Mo
ur ignorance au dix-septième siècle. Il est faux que Molière ait fait prendre aux acteurs des masques représentant les traits d
ant, s’obstine à jouer le jour de la quatrième représentation. Il est pris d’une convulsion sur la scène. Ramené chez lui, i
n des théâtres. Le grand-père maternel du jeune Poquelin, qui l’avait pris en affection, le menait quelquefois aux représent
on poétique du chantre des moutons, madame Deshoulières ; Hesnaut qui prit , par reconnaissance, la défense de Fouquet contre
deux scènes aux Fourberies de Scapin. Molière disait à ce sujet qu’il prenait son bien où il le trouvait : en effet, de tels la
e eurent du succès, chacun dans sa profession, et qu’enfin, lorsqu’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour mo
ement assidu du fameux Scaramouche ; on a même été jusqu’à dire qu’il prit des leçons de ce farceur napolitain.”/> Cette
-Germain, dans le jeu de paume de la Croix blanche, rue de Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». C
e ne fut pas par une folle vanité, que ce ne fut pas Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ; mais bien évidemment
les ris qu’ils excitèrent, Hugues Guéru, Legrand et Robert Guérin, à prendre dans le comique noble les surnoms de Fléchelles,
veillance pour ses camarades, dont il était le seul appui, lui firent prendre la dernière résolution. Il ne fallait rien moins
père est un avocat assez à l’aise. — En ce cas, je vous conseille de prendre sa profession : la nôtre ne vous convient point ;
i, encore une fois, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris . » En vain Chapelle, qui survint pendant cette s
sa femme, s’occupèrent peu de l’éducation de leurs enfants, qui tous prirent le parti du théâtre. Malgré l’incurie de leurs pa
ville possédait depuis quelque temps, et dont les principaux acteurs prirent le parti de passer au nouveau. Parmi eux se trouv
ar les efforts qu’il fit pendant quelque temps pour le dissimuler. Il prit à la fin le parti de le confier à mademoiselle De
ans, ne peut être longtemps reléguée au rôle de confidente : aussi en prit -elle bientôt un plus actif, qu’elle n’interrompit
ière. On ne songeait alors qu’à ce divertissement, auquel moi seul je prenais peu de part. » Il y a moins de trente ans, en f
s barbiers que se débitaient les nouvelles, que l’historiette du jour prenait du crédit, et que la politique épuisait ses combi
s, beaucoup de gens devant lesquels il faisait fort le triste ; il me prit même à témoin des larmes qu’il n’avait pas versée
ui. Quoi qu’il en soit, son mal commença par une grosse fièvre qui le prit au milieu d’un bal, en dansant devant M. le princ
pier, Martin-Melchior Dufort, et à un nommé Joseph Cassaignes, qui le prirent « à leurs risques et périls », c’est-à-dire en re
rouver engagée par le laisser-aller de quelques-uns de ses collègues, prit , à la date du 6 décembre 1656, la délibération su
verrons aimé du public. Du Parc était un comique fort gai, qui avait pris le surnom de « Gros-René », auquel il laissa du l
oble. Quant à mademoiselle Hervé, sœur de Madeleine Béjart, qui avait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on
mpli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient , que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’
r le divertissement qu’ils y prenaient, que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compag
t les classes un peu élevées de la capitale se faisaient un devoir de prendre le ton et les manières, et que la province elle-m
de Catherine n’avait rien de galant ni de poétique. Le vieux Malherbe prit à tâche de réparer les torts qu’un parrain peu ro
M. de Montausier, renommé par une sincérité poussée si loin, qu’on le prit pour l’original du rôle du Misanthrope ; M. de Mo
out en s’excusant de le faire, il raille encore les originaux qu’il a pris pour modèles, il crut devoir cependant, pour déto
pouvait être pour son esprit, car Tallemant raconte que le feu ayant pris un jour dans sa chambre, elle jeta un grand miroi
uve d’un roi, n’avait plus à s’unir qu’à son Dieu. Toutefois, elle ne prit pas immédiatement ce parti, et attendit qu’elle f
moment de la publication. Mais un corsaire littéraire se préparait à prendre les devants, ainsi que plus tard, dans la même an
on, soit plutôt qu’il désespérât de mettre les rieurs de son côté, il prit le parti de garder le silence et de ne pas retour
Il justifie auprès de lui son procédé en alléguant que, s’il n’avait pris le parti de publier cette leçon très exacte, il e
la comédie commença, et La Grange, qui faisait Éraste, se trouva aux prises avec les Fâcheux. La pièce, rendue avec beaucoup
ont nous avons énuméré les merveilles. Le rôle qu’on l’avait forcé de prendre lui fit un devoir de s’y rendre. Le luxe qu’il re
rrir cette flamme que la reconnaissance de cette jeune fille, dont il prenait souvent la défense contre sa sœur aînée. Et comme
mademoiselle Béjart aînée pour maîtresse, brise bientôt sa chaîne et prend celle de mademoiselle De Brie. N’en était-ce pas
venir jamais à bout De ce qu’un grand dieu n’a su faire. On pouvait prendre pour le mari les conseils que Chapelle semble ne
onarque lui fit faux bond les premières semaines. La rougeole l’avait pris à son tour. La Gazette du 9 juin 1663 annonça à l
poète, ne fut peut-être pas étrangère à la détermination que celui-là prit plus tard d’autoriser la représentation de ce che
dit Molière au commencement de sa pièce, et, cette fiction posée, il prend toute liberté pour contrefaire quelques acteurs d
s marquis. « Oui, toujours des marquis. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marqui
autre représentation incertaine. Oui, Molière tint parole ; il y vint prendre une place sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, e
ation religieuse, ajoutant : Et de quelque façon que le sens en soit pris , Pour ce que l’on respecte on n’a point de mépris
ne, auquel l’ouvrage avait été donné. Boursault, quelque temps après, prit sa revanche avec bien de l’avantage. Ayant appris
rgogne. La rivalité entre cette troupe et celle du Palais-Royal avait pris depuis longtemps un caractère d’hostilité latente
er du fondement de ces accusations, si cet acteur n’eut semblé depuis prendre à tâche de les justifier lui-même par sa fin trag
i paraît constant, c’est que Molière, peu satisfait du parti qu’avait pris Racine, l’encouragea à avoir confiance en ses pro
t que la meilleure réponse qu’il pût faire à son antagoniste était de prendre contre lui le rôle infâme de calomniateur : il pr
nt la volaille et invitant Molière à s’asseoir, lui sert une aile, en prend en même temps une pour lui, et ordonne qu’on intr
romesses qu’il avait faites à la famille de mademoiselle Hamilton. Il prit donc la poste un beau matin, et, oublieux de la f
e distingua Baron, et Raisin étant venu presque aussitôt à mourir, il prit le petit acteur avec lui, et apporta à son éducat
te ». Le mardi 13, on joua la comédie du Mariage forcé, « puis le Roi prit le chemin de Fontainebleau le mercredi xive  ». N
souffrir cette ressemblance du vice avec la vertu, qui pouvaient être pris l’un pour l’autre ; et, quoiqu’on ne doutât point
s plus mutins de ceux sur qui pesait cette défense résolurent de s’en prendre aux comédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se re
re où il était. » La troupe alla aux voix sur le parti qu’on avait à prendre . La frayeur portait la plupart à voter pour qu’on
e de Molière, auquel celui-ci avait ordonné d’accommoder sa perruque, prit un cahier de cette traduction pour faire des papi
il était l’objet. « À quoi songiez-vous, Molière, dit un anonyme qui prit alors sa défense, quand vous fîtes dessein de jou
n’avait été que la troupe de Monsieur. Les acteurs qui la composaient prirent dès lors le titre de Comédiens du Roi : noble rép
me siècle, et l’exactitude du portrait est telle qu’aujourd’hui on le prendra peut-être pour une épigramme : Affecter un air p
t. Il est faux toutefois que Molière ait, comme on l’a prétendu, fait prendre aux acteurs chargés des rôles de ces quatre médec
de les guérir ; enfin, depuis que la raison, fortifiée par l’étude, a pris la place du charlatanisme. Mais quelle foi ajoute
que vous n’auriez pas si c’était une maîtresse ; et la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur ou
que vous n’avez encore rien aimé, lui répondit Molière ; et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. Je ne vou
ire comprendre combien on est peu maître de soi quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le tempérament lui donne
voulu que l’innocence de mon choix me répondît de mon bonheur : j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau, je l’ai
ons, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements. Aussi le mariage ne ralen
qui, par cette raison, n’en conservait plus depuis son infidélité. Je pris dès lors la résolution de vivre avec elle comme u
ademoiselle De Brie ne l’avait pas quitté, et l’intérêt qu’elle avait pris à ses tourments avait vivement excité sa reconnai
connais, répondit Molière, j’y suis accoutumé, et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections
ille. Elle fut accueillie par plusieurs salves d’applaudissements, et prit le parti de conserver ce rôle jusqu’à la fin de s
qui « ignorait en écrivant le travail et la peine », ne voulait point prendre celle de faire disparaître ce que son ami trouvai
vres en sa faveur. L’abbé Le Vayer accepta la gageure, et Molière fut pris pour juge. Il refusa de prononcer la sentence ; e
usait beaucoup des discussions de ses aimables commensaux ; mais il y prenait rarement une part active, et se bornait presque t
à leur profond savoir ; mais, avant que de sortir du bateau, il alla prendre , sous les pieds du batelier, la besace qu’il y av
divertit nos yeux, Ses bons mots ont besoin de farine et de plâtre ; Prenez -le tête-à-tête, ôtez-lui son théâtre, Ce n’est pl
eur est de ne point naître, et le second de mourir promptement », ils prirent l’héroïque résolution d’aller sur-le-champ se jet
tout à l’entour faire un fossé bourbeux, Et de monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux, et que ces vers firent naître la
ierre Corneille. Son frère avait en effet, pour se distinguer de lui, pris le nom assez banal de de l’Isle. Mais cette perso
illage de Brécourt, en les lui donnant pour son ouvrage. Mais elle ne prit point le change ; et, après avoir entendu la lect
ins, pour disculper Racine, ont prétendu qu’il ne s’était déterminé à prendre ce parti qu’après avoir vu les comédiens de Moliè
e qu’il y a d’évidemment faux dans ce récit et le soin manifeste qu’a pris l’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de fai
-il, ressemblent beaucoup à celles des fripons. » Fabre d’Églantine a pris ces déclamations pour point de départ. Il est une
nthrope ; ce n’est que le rôle d’Alceste mal saisi qui a pu lui faire prendre le change. Mais l’intention de l’auteur est trop
elle-même sans les corriger : c’est un or qui a besoin d’alliage pour prendre de la consistance et servir aux divers usages de
s épitres dédicatoires un ton d’humilité obséquieuse, il ne s’en faut prendre qu’au protocole du temps, auquel il se conformait
; mais n’anticipons pas sur les événements. Le Sicilien vint ensuite prendre également place dans Le Ballet des Muses. Cette p
la douleur en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des myst
es poisons funestes qui étouffent la pudeur et la honte ; après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux fil
comme le défenseur de ce que la religion condamne, encore qu’elle n’y prenne point de part et qu’il soit aisé de juger qu’elle
porté par aucun détail à supposer que l’auteur eût eu l’intention de prendre son original parmi les ministres des autels. Croy
cela même généralement accréditée. C’est cependant le parti que nous prendrions , si cette popularité ne nous faisait un devoir d’
urs jusque-là les plus constants, l’abandonner et le laisser seul aux prises avec la cabale. Nous avons tout lieu de croire qu
tait un prélat de conséquence. » Nous avons indiqué où Molière avait pris son modèle, il nous reste maintenant à faire conn
e et ornée comme si vous alliez à une fête. Déshabillez-vous vite, et prenez un habit convenable à la situation où vous devez
rd’hui impossible : il n’est guère d’acteurs qui eussent le droit d’y prendre un rôle. L’anecdote suivante fait connaître les q
Champmêlé crut qu’il tombait en démence, et ne savait trop quel parti prendre  ; mais Molière, qui s’aperçut de son embarras, lu
t, lorsqu’il l’eut fini, elle se leva et déclara à haute voix qu’elle prenait , en présence de l’Église et des assistants, Beauv
en était donc de chercher à déguiser son style : c’est le parti qu’il prit en cette occasion. Mais quiconque aura étudié la
l’avaient traité ; et, si l’on en croit le colonel Dow, cette fable a pris naissance chez les brachmanes. Voltaire donne la
 : « Molière est-il fou, disait le grand seigneur bel esprit, et nous prend -il pour des benêts de nous faire essuyer cinq act
le style. C’est encore aux intentions morales de l’auteur qu’il s’en prend à l’occasion de L’Avare : « C’est un grand vice d
ion à lui et aux siens ; il se plaint à Frosine de sa toux, « qui lui prend de temps en temps » ; et dit, en parlant de La Fl
se faire pour ainsi dire pardonner la sienne par les spectateurs. Il prit la même précaution pour Béjart cadet. Cet acteur,
ints anathèmes, à leurs délations monarchiques, et il semblait qu’ils prissent à tâche, par leur apparence de désintéressement,
n n’honore pas plus que ses diatribes contre le grand homme dont nous prenons ici la défense. Dans ses Maximes et réflexions su
bras de deux religieuses, sœurs de la charité, dont il avait toujours pris soin, qui furent inconsolables de sa perte, et qu
se faire intenter des procès77, avait, depuis un certain temps déjà, pris le bon parti de se rendre éditeur avoué et légiti
artiste célèbre ne grossissait pas la foule de ses flatteurs. Molière prend à tâche de justifier la conduite de son ami dans
it pas son crédit s’écrouler entièrement par le démenti que la nature prit sur elle de lui donner en laissant vivre le conda
tant d’empires ! Outre le plaisir obligé que les courtisans devaient prendre en écoutant un ouvrage dont l’idée première appar
de cette dernière production avait encouragé l’avantageux Benserade à prendre des airs de hauteur avec son collaborateur plus m
clater son dépit et sa fureur, « Molière, disait ce zoïle titré, nous prend assurément pour des grues, de croire nous diverti
e pauvre homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber dans la farce italienne 
e Corneille, presque simultanément mise à la scène, faisait également prendre le même chemin84. Bientôt après, il n’obtint pas
ecours et désespérant de pouvoir vaincre l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre et de
est risible que ce philosophe fût exposé à de pareilles aventures et prit sur lui les personnages les plus comiques. » Il
assigné, et n’ayant encore mis que la première main à son ouvrage, il prit le parti de s’adjoindre deux collaborateurs, Corn
de cette pièce, à l’exception du premier, qui est de Lulli, semblant prendre à tâche de justifier d’avance, dans ses compositi
ime, madame de Sévigné, Bussy-Rabutin et tant d’autres eussent-ils pu prendre sur eux de s’asseoir à côté d’un comédien ? La ve
aux Coteaux donne la comédie92. Ce libelle parut en 1666, et Molière prit encore le parti de ne pas répondre à un homme don
et crut qu’ils lui avaient, par leurs attaques, donné le droit de les prendre pour modèles des beaux esprits, et de les livrer
eur du Misanthrope devait laisser aux comiques grecs le soin de faire prendre à l’acteur un masque reproduisant les traits de l
rsonne, à même d’user de cette sorte de vengeance, n’ait pas toujours pris cette maxime pour règle de conduite. Mieux eût va
é plus abondamment et plus directement déversé, fut tellement loin de prendre aussi bien la chose, « qu’il demeura, dit Bayle,
compilateurs d’anecdotes sous la plume desquels le récit le plus vrai prend toujours, par les détails, l’apparence d’un roman
sa poitrine devint plus inquiétant chaque jour ; le parti qu’il avait pris pour complaire à sa femme de se soustraire au rég
t résulter du nom donné à un personnage. Monteil le soupçonne d’avoir pris celui de George Dandin sur l’enseigne d’un sellie
rôle. Dans la cérémonie, au moment où il prononça le mot juro, il lui prit une convulsion qui put être aperçue par quelques
eurs laquais portant des flambeaux de cire blanche allumés. Le corps, pris rue de Richelieu, devant l’hôtel de Crussol, a ét
lein de feu. Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de chair qu’elle aime davantage. Leur mariage
agrément de la scène jusqu’au 14 octobre 1694, époque à laquelle elle prit sa retraite avec une pension de mille livres. Ret
us de solennité à cette réparation posthume, l’Académie Française fit prendre , le jour de la lecture publique de l’Éloge de Cha
ra choisir ses patrons dans les fastes de notre gloire littéraire, et prit le titre de Section armée de Molière et de La Fon
sprit, qui crache au plat pour en dégoûter ses convives ». Mais qu’on prenne un seul instant la peine de rapprocher Molière de
nne foi le critique de Nicolas, comme l’appelait Voltaire ; mais nous prendrons sur nous d’affirmer que notre satirique n’appréci
censurés, ce n’est point à lui, c’est au cœur humain qu’il faut s’en prendre . On a comparé avec raison les ridicules aux modes
abit d’été, Fut pour lors assez effronté Pour, je ne sais comment, le prendre , Et de plus pour le faire vendre. Il a bien même
r le faire vendre. Il a bien même été plus loin, Car l’on dit qu’il a pris le soin De l’afficher à chaque rue. De plus, l’on
chaque rue. De plus, l’on a fait La Cocue Imaginaire, dont un sot A pris avec soin mot à mot L’expression et la matière Da
ce administrative du duc d’Épernon avec les jurats, qu’il a récemment pris le soin de compulser, n’en eût rien dit. 13. Tou
ant ci-devant composé quelques autres, aucunes d’icelles auraient été prises et transcrites par des particuliers qui les aurai
nt d’un caractère très entier. On en jugera par les mesures qu’il fit prendre , et qui nous montrent comment était comprise alor
vons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. » Boursault prend durant trois pages cette dédaigneuse plaisanterie
0. Omis ensuite dans l’édition du même Recueil de 1741, ce sonnet n’a pris place que longtemps après dans les Œuvres de Moli
81 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
ais vu des sacres de rois ou d’empereurs, des cérémonies royales, des prises de villes, des généraux, des princes, des grands
seigneurs, des figures sottes ou insolentes, quand tout à coup je me pris à me demander : Où est donc la place de l’esprit 
pa à ses ennemis que parce qu’il plut à quelques petits princes de le prendre sous leur protection. Si quelque chose prouve la
adition, d’un cœur agité, au milieu des craintes et des angoisses, on prend en meilleure estime cette nature humaine, capable
VIIe siècle ; il est temps de revenir à la vérité des mœurs antiques. Prenez Platon, Socrate, Alcibiade, Aspasie ; imaginez-le
ire sans délicatesse, cette face plate et prosaïque, cette manière de prendre la vie comme une affaire, qui est celle de la bou
ccepte comme des thèmes donnés, mais, quoi qu’en dise Voltaire, il ne prend envie à personne en lisant Rousseau de marcher à
tacle de marionnettes, c’est de ne pas apercevoir le fil. Les simples prennent la chose au sérieux, à peu près comme si ces pant
in et de dire aux simples : Ah ! que vous êtes bons de vous y laisser prendre . Alors il faut y aller simplement et ne réclamer
né trouve niaises les choses auxquelles le peuple et l’homme de génie prennent le plus d’intérêt, les animaux et les enfants. Le
on est le mot sous lequel s’est résumée jusqu’ici la vie de l’esprit. Prenez le chrétien des premiers siècles ; la religion es
 ; les voyages sont des pèlerinages ; les guerres sont des croisades. Prenez , au contraire, un chrétien, même des plus sévères
out contenir, maudit ce qui lui échappe. Je suis sûr que Beauvilliers prenait un plaisir très délicat aux tragédies de Racine,
els ou des cœurs faibles, qui, le christianisme étant admis, puissent prendre intérêt à la vie, à la science, à la poésie, aux
i a ses racines dans l’âme de l’homme, elle ne serait qu’une façon de prendre la vie entière en voyant sous toute chose le sens
bon droit s’appeler du même nom. Que si l’on s’obstinait absolument à prendre ce mot dans un sens plus restreint, nous ne dispu
modifient sans cesse. Semblable à ces roches granitiques qui se sont prises en englobant dans leur masse encore liquide des s
que tu sois, m’écriai-je dans mon cœur, ô Dieu des nobles âmes, je te prends pour la portion de mon sort. Jusqu’ici je t’ai ap
positions analogues de Cicéron, de Lucien et de tant d’autres, qui ne prennent le dialogue que comme une forme factice pour revê
de sacristie. En cela Mme de Staël lui est bien supérieure. 206. Je prendrais volontiers la formule de Malebranche : Dieu est l
82 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121
oraliste, se rejoignent dans Tacite, et c’est sa gloire. Mais si vous prenez les facultés dans ce qu’elles ont d’extrême, le c
autres ; ils ne faisaient que s’effacer mutuellement. » Au contraire, prenez un pur historien, Tillemont : tout enfant, dès l’
e Roi Arthur, Sire Tristram et l’Archevêque Turpin ; non pas qu’on le prît pour un romancier auteur de fables, mais bien par
le prît pour un romancier auteur de fables, mais bien parce qu’on les prenait , eux tous, pour de vrais et authentiques historie
z, il ne triait pas beaucoup dans ce qui venait à sa connaissance, il prenait un peu de toutes mains. Les seigneurs et chevalie
sire Jean de Clermont, maréchal de France, et, se rencontrant, ils se prennent de paroles comme deux héros d’Homère. Mais si les
de l’armée. Jean de Clermont, maréchal de France, le même qui s’était pris de paroles la veille avec Jean Chandos, y est tué
nt envers leur seigneur tous ceux qui demeurèrent à Poitiers morts ou pris , qu’encore en sont les héritiers à honorer et les
er à plus faire ce jour-là : Doncques, sur la fin de la bataille, le prirent les quatre écuyers qui le gardoient, et l’emmenèr
’un écuyer de Picardie, qu’on poursuivait, et qui sur le point d’être pris , par un coup de fortune et d’adresse, firent pris
comme ses chevaliers. Mais bientôt il se dégage. La manière dont est pris le roi Jean est bien contée. C’est à un Français
est à qui se ruera à l’entour du roi en criant à tue-tête : « Je l’ai pris  ! je l’ai pris ! » À cette heure, le prince de G
era à l’entour du roi en criant à tue-tête : « Je l’ai pris ! je l’ai pris  ! » À cette heure, le prince de Galles est assez
t en tête, semblable à un lion cruel et furieux, et qui ce jour avoit pris grand’plaisance à combattre et à pourchasser ses
er dans la discussion du fond. Après le grand tableau, il faudrait le prendre dans l’épisode, dans l’anecdote militaire et chev
t les premières batailles données en France dont les historiens aient pris soin de nous apprendre la disposition avec quelqu
83 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »
des beaux-arts que des compagnies de commerce maritime, Colbert avait pris , disait-on, l’ombre pour le corps. Il se rencontr
C’est un de ces cas où la fin justifie les moyens. Mais le moyen qu’a pris Voltaire est-il donc si mauvais ? A un récit comp
é d’être bon. § III. De quelques-uns des tableaux du Siècle. Je prends pour exemple le tableau des guerres, et parmi ces
rands maîtres, dont le crayon ne laisse plus rien à faire au pinceau. Prenons un second tableau, d’un genre tout différent, cel
çais de la Fronde, mais qui se paye de ses services par des mains qui prennent tout ; que va-t-il demander à l’historien de cett
En arrivant à ces chapitres, d’ailleurs si piquants, son parti était pris . « On va parler, dit-il, de ces dissensions qui f
ités de ce qu’on pouvait appeler, malgré lui, ses vertus, lui faisait prendre plaisir à cet avilissement systématique de la nat
tes ses opinions. Dans son poème sur la Loi naturelle, Voltaire avait pris la défense du remords comme preuve de la liberté
parti. Il ne laisse pas aux lecteurs à conclure, de peur qu’ils ne le prennent trop froidement ; il conclut lui-même. Il est vra
gé, confus, d’où le mieux doit sortir, à peu près comme quelqu’un qui prendrait pour un mal les douleurs de l’enfantement. Dirai-
uire, et l’on est près de se reprocher son amusement comme un plaisir pris hors de saison, dont on est médiocrement obligé à
mue où d’autres auraient mis de la rhétorique. La pensée qui lui fait prendre la plume est de railler des abus ; mais s’il s’en
railler des abus ; mais s’il s’en présente un par trop criant qui le prenne aux nerfs, il éclate, et l’on entend le cri de la
e vertu ! Voltaire y réussit, et sa vertu ne sent pas la peine. Il ne prend pas tout ce qu’on lui donne ; bon moyen de s’assu
ut ce qu’on lui donne ; bon moyen de s’assurer d’autant plus ce qu’il prend . Quand nous louons les gens, nous aimons qu’ils y
erreurs de cet esprit si juste sont des jugements intéressés où il a pris sa commodité pour règle. S’il n’admire pas Homère
84 (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523
er sous silence et qui à nos yeux est bien autrement grave. M. Quinet prend pour une stance, pour un sixain, six vers à rime
plus la force de contempler le paysage placé à ses pieds, car il est pris de vertige. Le vertige ! c’est un mot terrible et
t aussi les mouvements désordonnés de la passion. C’est la raison aux prises avec le cœur, hautaine, impérieuse, défiant les v
a défense de Célimène comme un précepteur les excuses de son disciple pris en défaut ; mais l’amant avait disparu, la passio
, comme si chaque syllabe devait élargir la gloire de son nom. Elle a pris de la science le côté orgueilleux, égoïste, insoc
d’autre devoir que le bonheur de la famille où elle est placée. Elle prend sur Henriette l’autorité des nourrices de la trag
dérobe pas aux romans ces phrases ambitieuses auxquelles se laissent prendre quelques niaiseries de province, il n’est pas pou
omme une cuirasse d’airain contre les traits de la critique ; ils ont pris place entre l’évêque de Grenade et le docteur San
il a vécu dans le célibat jusqu’à cinquante ans, il s’est contenté de prendre en pitié les malheurs domestiques dont il était l
és à la lutte qu’ils commencent par plusieurs années de réflexion, ne prennent pour confident de leur passion que leur seule con
xte s’il vous plaît ? Parce qu’il n’oblige pas son jeune premier à se prendre lui-même pour sujet d’une leçon psychologique, pa
rôle ; mais elle est jeune, et les paroles en passant par sa bouche, prennent un caractère indépendant de sa volonté. Toute l’h
té qui rappelle Juvénal en ses meilleurs jours. Le public a très bien pris son plaisir en patience ; il n’a pas murmuré un s
nt pour la scène. Il a des ateliers pareils à ceux de Birmingham, qui prennent l’invention à des heures diverses, qui la dégross
r monétaire. Il n’est pas très scrupuleux sur le choix des sujets, il prend de toute main : roman, nouvelle, proverbe, tout l
bien. Il a trouvé moyen d’échapper à la critique, de la défier, de la prendre en pitié, de la museler, de lui fermer la bouche,
e a fait les frais de plus d’un vaudeville final ; elle se sera dit : Prenons le coupletier, et les couplets se tairont ; c’est
e de Laujon, et a commencé une biographie de la chanson. M. Scribe se prend très sérieusement pour un chansonnier, et c’est p
sujet de sa réponse. M. Villemain n’est pas un esprit original et ne prend guère sous sa responsabilité la promulgation des
i même la certitude qu’une grande partie de l’auditoire s’est laissée prendre aux paroles de M. Villemain, et n’a pas songé à d
dix-huitième siècle pour prévenir la moquerie des philosophes ; elle prend l’initiative, et se moque d’elle-même. Elle se fa
dents ; mais elle ne prévoit pas qu’un jour la foule s’avisera de la prendre au mot, et sera sans respect pour un corps littér
s, et d’amnistier le présent au nom du passé. Pourquoi les vieillards prennent -ils à tâche d’effacer les traces glorieuses de le
nti pleurer sur ses joues la tête de son père. Ce jeune prince que je prendrai , si vous le voulez bien, pour le héros de la trag
i assistaient à cette solennité, j’en ai bien compté quinze cents qui prenaient leur plaisir en patience. Ni l’un ni l’autre de c
inaient la société française, parce qu’ils la comprenaient. S’ils ont pris tour à tour pour modèle la Grèce, l’Espagne ou l’
mais je lui demanderai si le duc de Glocester, qui n’a pas craint de prendre pour marchepied deux têtes de rois, qui a éclairc
ur où l’auteur des Messéniennes s’aventura malencontreusement jusqu’à prendre en main le fouet d’Aristophane, de Junius et de B
ction spiritualiste dans toutes les formes de l’art littéraire ; car, prenez -y garde, l’esprit, l’imagination et le style de M
che pour l’attendre et se laisse enfermer, Bientôt dona Florinde, aux prises avec Philippe II, qui n’est autre que le comte de
e prison d’état, si le moine auquel il doit sa liberté, celui qu’il a pris pour confident et pour auxiliaire, sans lui deman
om de Santa-Fiore. Pour peu que don Juan connaisse sa langue, il doit prendre le nouveau venu pour un étranger, car il ne peut
orique, ne sommes-nous pas émus de pitié pour cet ouvrier patient qui prend un bloc de marbre et qui, au lieu de l’équarrir h
r littéral. C’est sans doute par la même raison qu’il n’a pas songé à prendre un costume plus élégant et mieux caractérisé. Gef
rer sinon avec sa volonté, du moins avec sa pensée. Nous savons qu’il prend son art au sérieux ; il s’attache à composer ses
ais elle se prépare trop visiblement à les lancer : on dirait qu’elle prend son élan. Le défaut capital de mademoiselle Anaïs
lle récitait n’avaient pas grande valeur ; mais, dans sa bouche elles prenaient une sorte de nouveauté. Mademoiselle Anaïs faisai
erai que la pièce et les acteurs ont été fort applaudis ; le public a pris son plaisir en patience. IV. Une famille au te
religieuse. Il croit ce que croyaient ses pères ; loin de se laisser prendre aux enseignements d’un moine hautain, il trouve d
it bientôt et rentrerait dans le silence et l’immobilité ; mais Luigi prend la défense de Paolo, il veut excuser son frère qu
entôt terminées. Nous ne tardons pas à être détrompés. Luigi et Paolo prennent l’attitude et le langage d’Étéocle et de Polynice
le poids du remords, trahissent leur faute par les soins même qu’ils prennent pour la cacher. Amélie, dont les yeux se dessille
. Quelquefois il lui arrive de se méprendre sur l’attitude qu’il doit prendre . Quand il a découvert la trahison d’Arthur, au li
ve volontiers naturelle et prudente ; mais la manière dont Alfred s’y prend pour se débarrasser de sa maîtresse, me semble un
qu’elle sera fière de porter son nom : rien de mieux ; mais qu’il lui prenne et lui baise les mains, qu’il lui presse les geno
place dans sa calèche pour retourner à Paris. Dès ce moment, Alfred a pris son parti ; il épousera madame de Gaston. Ici je
le premier acte, la violation des convenances. Où sont les femmes qui prennent dans leur chaise de poste, un homme qu’elles conn
ec Alfred. Il me semble que la jalousie de madame de Gaston aurait dû prendre l’éveil en voyant son amant engagé dans un dialog
quelques tirades sur la révolution de juillet, mais qui d’ailleurs ne prend aucune part au drame. Les trois premiers actes so
quoi s’en tenir sur la révolution poétique de 1829 ; mais M. Dumas a pris au sérieux les éloges dont il a été comblé, et au
e d’un coup de cornet la maîtresse de don Sandoval, qu’il le tue pour prendre possession de l’enjeu gagné, je le veux bien enco
. 1832[1832.] Ouvrez au hasard les histoires et les biographies ; prenez , dans les récits du passé qui sont venus jusqu’à
des formes poétiques, portèrent plus de dommage que de profit à l’art pris en lui-même et pour lui-même. Si la régénération
onnification de la tristesse intelligente et recueillie, du génie aux prises avec l’obéissance ignorante et aveugle. Quand le
ions que le lecteur. Pour le surprendre et l’attacher, il ne faut pas prendre la vérité à la lettre. Il faut l’exagérer à propo
r des lecteurs sérieux, il y a autre chose dans un livre que le sujet pris en lui-même. La forme littéraire n’est pas non pl
t dans sa famille. Dès que la renommée fut venue à lui, son parti fut pris de quitter ses parents pour une fortune incertain
renvoyer les poèmes de Rowley. Trompé dans son espérance, au lieu de prendre une résolution courageuse, et de s’avouer tout si
ais il ne gagne à cette apostasie que le mépris des deux partis. Il a pris soin de nous expliquer lui-même, dans une lettre
é n’a rien à faire avec l’intérêt scénique : c’est l’homme qu’il faut prendre , et non pas le poète ; car le génie de Chatterton
a tenté l’impossible ; mais s’il eût trouvé dans le génie méconnu aux prises avec la misère les ressorts d’un poème dramatique
les plus purs, ne peuvent suppléer cette virilité, qui n’est, à tout prendre , que l’action elle-même. Et je n’ai pas besoin d’
telle que nous la montrent les récits du seizième siècle, il n’a rien pris  ; entre toutes les aventures du roi François Ier,
ndu reproduire et développer aucun événement authentique, puisqu’il a pris au-dedans de lui-même, dans les profondeurs de sa
a dû, avant tout, baptiser les trois idées qu’elle voulait mettre aux prises . Elle a nommé le roi, François Ier, la jeune fill
Évreux, selon l’ordre de son père. J’aborde maintenant les caractères pris en eux-mêmes ; car, en conscience, je ne vois pas
ignorer qu’elle est la fille de son fou, et, dans ce cas, comment ne prend -il pas de lui-même le parti de la faire enlever,
de Magdelonne disent assez ce qu’elle vaut, et d’ailleurs son frère a pris soin de l’expliquer au second acte ; mais il semb
liquer au second acte ; mais il semblerait tout naturel que le roi la prît au moins sur ses genoux : il est bien entendu que
ues noms consignés aux pages de Mézeraym ou de Sismondi. Un poète qui prend son art au sérieux, et M. Hugo est du nombre, ne
admirons sa patience curieuse, son savoir, son adresse. Mais nous ne prendrons jamais les États de Blois pour un poème dramatiqu
erminé son rôle. Eh bien ! Didier, Hernani, Triboulet, Saint-Vallier, prennent trop souvent la parole comme il conviendrait au c
au gré de sa fantaisie ; qu’il lui arriverait rarement de consentir à prendre , dans les récits du passé, l’horizon ou le cadre
éterminée, spéciale, qui relevait des temps et des lieux. — M. Hugo a pris le quinzième siècle de France, et avec quelques l
ci ce qui est arrivé : dans sa solitude volontaire et constante, il a pris en dégoût l’étude des faits qui ne l’atteignaient
pas. Une fois venu au dédain de la réalité, il ne devait pas tarder à prendre en pitié les idées qui en dérivent. Et en effet,
pour compléter l’identité extérieure. Cette fois-ci encore, M. Hugo a pris dans l’histoire le baptême de son idée. Mais sa c
d’inventeur. J’étudie, je compare, je propose mes doutes ; qu’on les prenne pour ce qu’ils valent. Si j’étais capable d’affir
n les prenne pour ce qu’ils valent. Si j’étais capable d’affirmer, je prendrais un parti décisif, j’imaginerais. Puisque je m’en
les Savelli, pouvaient-ils arrêter longtemps un homme qui, lorsqu’il prit la tiare à soixante ans, savait son Europe comme
l sut mettre à profit toutes les faiblesses de ses adversaires, qu’il prenait au besoin pour alliés, en attendant qu’il pût les
risonné par son ordre, mourut de frayeur au bout de deux jours. César prend Faenza, les duchés d’Urbin et de Bologne, tandis
as de découper le diarium de Burchard, ou la chronique de Tomasi pour prendre rang entre Shakespeare et Schiller ; mais au moin
rmède, entre la signature d’un traité et le gain d’une bataille. S’il prenait le drame domestique, il pouvait s’en tenir au meu
ice ; mais au moins c’est le gisement d’une carrière où l’on pourrait prendre les pierres du portail et de la nef. De tout cela
dans le même poème, trois moyens, dont un seul suffisait, M. Hugo eût pris un parti, mais un parti unique, assurez-vous qu’i
us féconde. Si, au lieu du spectacle extérieur et puéril du crime aux prises avec la destinée, il eût cherché le spectacle int
l nous montre la brise qui se joue dans les boucles dorées, et semble prendre plaisir à lutter de richesse et de profusion avec
nceau de Rubens. S’il veut nous révéler la beauté d’une vierge, il ne prendra , soyez-en sûr, ni les mystiques expressions de Kl
teur ; Didier ne ressemblait pas aux héros de la Fronde. Mais, à tout prendre , le roi, la courtisane et l’aventurier étaient de
les arrêts, les marchés conclus entre les barons et les communes ; il prit les hauberts et les cottes de mailles, les dagues
ome de la chute de Byzance. Non ; mais pour les poétiser, il faut s’y prendre autrement. Émouvoir est un art difficile et labor
olue, personnelle, inébranlable ; la discussion et l’analyse, pour se prendre à ses œuvres, pour en deviner l’intention, pour e
ne le traînent pas par les rues ; le défend-on volontiers quand on a pris soi-même la peine de le salir ? Au lieu donc d’en
ancelier et toute la cour pour publier une mésaventure d’alcôve ; qui prend toute l’Angleterre à témoin de ses déportements !
e conscience tous les noms splendides qui depuis soixante siècles ont pris place dans la famille humaine ; humiliez-vous dev
ris place dans la famille humaine ; humiliez-vous devant votre néant, prenez en pitié le passé où M. Hugo n’était pas, en espé
enture désormais dans le guêpier de la discussion, elle ne devra s’en prendre qu’à elle-même. Pourtant il y a parmi nous plus d
patrie, il n’a pas créé de toutes pièces les sentiments qu’il met aux prises . La trame où il promène son aiguille est de laine
as de peine à le comprendre ; que des esprits jeunes et enthousiastes prennent la volonté pour la puissance et se dévouent à la
t apaisées. Celui qui appelait à la conquête ses disciples dévoués, a pris en lui-même une confiance plus entière et plus se
de style en changeant de puissance, et que la parole du novateur ait pris avec les années le ton du commandement et presque
les données les plus évidentes de l’histoire, après les aveux qu’il a pris soin de nous faire. Puisqu’il ramène toutes les l
m’étonne pas que M. Hugo, dans sa vie laborieuse et active, n’ait pas pris le temps de les acquérir ; seulement, je regrette
jusqu’à dispenser de l’étude. Il faut donc regretter que M. Hugo ait pris Lamennais comme un thème oratoire, sans se donner
e, des essais littéraires de sa jeunesse. Je consens de bon cœur à le prendre au mot ; mais alors je m’explique difficilement p
ses détachées. J’avais peine à croire du premier coup que M. Hugo eût pris pour thème des questions politiques et sociales s
« Napoléon disait : Je ne veux pas du coq, le renard le mange ; et il prit l’aigle. La France a repris le coq. Or voici tous
oléon, mais je n’ose m’y ranger ; je laisse à de plus fins le soin de prendre un parti. « Octobre 1830. Les têtes comme celle
e culte de soi-même, il ne reste plus qu’une chose à faire : c’est de prendre à toutes les heures de la journée la silhouette d
sait de flatterie, après la tragédie allusive de la restauration, qui prenait pour le dernier terme de la poésie dramatique les
enfantines, pour les carrousels dorés, qui montent sur le théâtre et prennent la place de l’histoire ; surtout elle répudiera d
tes de mailles qui reluisent au soleil, mais qui sont vides ; elle ne prendra pas un juron pour une date, ni un tabard pour un
irateurs ; sa générosité ne lui coûterait rien. Et puis elle pourrait prendre sa revanche. Par exemple, elle n’aurait qu’à choi
d’exiger l’échange. Que mademoiselle Mars prête Clotilde, et qu’elle prenne Marion Delorme, qui lui était destinée aussi bien
haque jour admirer les blonds cheveux d’Anne d’Autriche, s’est laissé prendre par cette pauvre fille, si malmenée dans les mémo
ns vitales de toute entreprise dramatique. Si mademoiselle Mars avait pris le parti qu’on pourrait lui attribuer, et auquel
de nous de se retremper dans la lecture d’Hérodote ou d’Homère, et de prendre parmi les familles héroïques le thème de ses créa
’Elizabeth. C’est une méprise étrange, mais qu’on ne peut nier : on a pris le cadre pour le tableau, le vêtement pour l’homm
’échappe jamais au ridicule ; obliger les personnages de l’histoire à prendre le caractère d’Alceste ou d’Arnolphe, d’Elmire ou
rnes à ses caprices ; s’il ne pouvait obtenir la louange publique, il prendrait la docilité du silence pour la solennité du canti
s Nuées, la multitude regretta son plaisir, mais les esprits sages ne prirent pas la prévoyance pour la tyrannie. La satire, ba
l a sous la main une fortune toute prête ; un pli du visage, un geste pris sur la nature, parlent plus haut qu’une image ou
la méthode historique, faute de pouvoir la désigner plus clairement, prend dans le passé une époque féconde en chefs-d’œuvre
sent du nom d’immortel et d’inimitable un siècle de prédilection, qui prennent pour dernier terme du génie humain l’âge d’Élisab
elle ne daigne pas écarter les ronces qui embarrassent le chemin, la prendrons -nous pour guide ? Si elle s’assied au bord de la
nce, épelons les noms splendides et sonores qui depuis quinze ans ont pris place dans l’histoire ; quelle richesse, quel écl
lieu des orages tumultueux qui ont accueilli votre passage, vous avez pris pour guide plus d’une fois cette étoile radieuse
aucune chance de victoire ou de défaite. Chaque pas qu’il fait, il a pris soin de l’assurer. Aussi comme il va droit au but
voici pourquoi. En nous parlant de l’Orient, vous aviez deux partis à prendre . Ou bien vous pouviez nous le montrer au milieu d
x. Hafiz et Djamy vous avaient prêté leur langage embaumé, vous aviez pris dans les poèmes suspendus à la voûte de la Mecque
ourra méconnaître volontairement le caractère général du siècle où il prend son héros ? Je ne le crois pas. À quoi bon élire
elle-même, et ne prévoyait pas que le peuple imiterait son exemple et prendrait sa place. À deux siècles de distance nous pouvons
Diane est une hardie jouteuse qui mène vaillamment une aventure. Elle prend pour elle le rôle que Bernard n’ose pas essayer.
s et d’incidents que vous avez semée dans ce beau livre. Vous semblez prendre plaisir à compliquer l’entrelacement des fils de
zième siècle. La tâche était grande, l’avez-vous réalisée ? Vous avez pris pour centre de votre composition la cathédrale de
u’il faut tolérer, c’est un bourdonnement inutile dont il ne faut pas prendre souci. Qu’ils se taisent ou qu’ils parlent, peu i
r garde fidèlement le silence auquel il s’est engagé : il pourra bien prendre en dégoût la lutte politique ; mais il ne pourra
ement. Non, le changement que je prévois est d’une autre nature. Vous prendrez à la lutte sociale une part plus directe et plus
choses à faire avant de reprendre l’histoire. Il faut d’abord qu’ils prennent l’homme de leur temps pour le soumettre aux métam
ans l’histoire l’application d’une méthode pareille. Par exemple, ils prendront une époque bien circonscrite, soit le règne de Lo
m’avez retenu. Voilà ce que vous avez gagné par votre indulgence. Je prends en main votre cause ; laissez-moi faire : je saur
avant tout, c’est de ne rien déranger dans sa vie. Chaque fois qu’il prend la plume, il met son bien-être au-dessus de la vé
ntier, acte par acte, scène par scène : comme une cire obéissante, il prendra fidèlement l’empreinte du spectacle sur lequel il
quel il a superposé son intelligence. Mais ne lui demandez pas s’il a pris plaisir à ce qu’il raconte ; ne lui demandez pas
de l’invention était aussi précise que la géologie ; chacun savait où prendre les idées primitives et les idées d’alluvion : po
qu’il ne sera jamais permis de faire une halte durable ? Au train que prennent les choses, il est impossible de prévoir où nous
à page ; il va nous emmener avec lui dans ses lointaines exclusions. Prenez son bras et suivez-le ; surtout, faites provision
oulez-vous ? aujourd’hui on ne lit rien. Nous autres érudits, on nous prend volontiers pour des bêtes carieuses ; on s’amuse
ingrat, ce qu’ils usent d’intelligence dans cette divination, qu’ils prennent pour le génie, mérite vraiment plus de compassion
ut la popularité. Or, ici la critique intervient de droit et de fait. Prenez le roman le plus beau, la plus belle tragédie, Iv
prévoir les objections qui ne devaient pas manquer à ce travail. Il a pris à tâche de multiplier les problèmes, de les poser
fiant, pour autoriser son caprice, à quelques paroles de Pellissony, prend plaisir à nous expliquer pourquoi et comment l’Ac
s de l’Académie, qui voulait constituer la langue, et ne savait où la prendre pour la régler. Il nous montre les pierres se dés
re aise des étymologies de Platon ; commentez joyeusement le Cratyle, prenez en pitié les efforts de Socrate pour tirer la lan
animaux domestiques. Qu’est-ce qu’un chat ? Un animal domestique qui prend les rats et les souris. Par une inconséquence que
la patience vous a manqué pour organiser des régiments, et vous avez pris à votre service des bandes indisciplinées. Les ph
ur des phrases usuelles ; mais où commence, où finit l’usage que vous prenez pour guide ? à quelles conversations empruntez-vo
de jour en jour à se constituer sur des bases inébranlables ; elle a pris un rang irrécusable parmi les plus belles applica
malheur n’est pas difficile à deviner, c’est que le narrateur n’a pas pris le temps de voir, encore moins de regarder. Est-c
e siècle les lumières et la sagacité de Gibbon ou de Raumer, mais qui prend la chronique monacale ou chevaleresque, écrite à
écanisme intérieur ; c’est le développement du caractère national aux prises avec les intérêts politiques et les sentiments re
le n’est plus chevaleresque, elle est bourgeoise. Avec Montaigne elle prend une autre allure ; elle se retrempe aux sources g
grecques et latines, mais avec tant de bonheur et d’adresse, qu’elle prend l’éclat de l’acier sans perdre la souplesse qu’el
ne cesse pas d’être gauloise ; elle sait très bien le chemin qu’elle prend , et cependant elle ne s’interdit pas les détours
cieuse des Essais, se transforme entre les mains de Pascal. La phrase prend un contour plus sévère et plus précis ; elle enfe
ir et se décider. Mais il semble jusqu’ici que chacun des deux partis prenne plaisir à embrouiller la question. Les poètes cri
il arrive souvent que la volonté se développe isolément, ou du moins prend un tel accroissement, que la faculté d’aimer et d
s se résolvent dans l’abandon ; l’exaltation est chose passagère ; je prendrai les devants, et je ne me dévouerai pas. Je m’abst
u’il a cherchée pendant longtemps. Il est possible en effet, avant de prendre la plume, d’arrêter par la réflexion non seulemen
ment les résultats de cette méthode. Des talents du premier ordre ont pris soin de résoudre la question et d’épuiser l’évide
t que nos yeux éblouis imposeraient silence à notre pensée ; que nous prendrions plaisir au spectacle comme des enfants à la lectu
t les fils de l’action. Non ; il procède par une voie plus facile. Il prend dans le passé le premier nom venu. Il ne délibère
esse de Virginius. Rien ne lui coûtera pour accomplir son caprice. Il prendra Messaline pour amener sur sa bouche la plus divin
85 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — I. » pp. 301-321
du plaisir et de la beauté, il acheva son éducation véritable, et il prit la forme intérieure qu’il ne fera plus que dévelo
bles, a-t-il dit, où la conversation est gaie, anecdotique et où l’on prend du punch léger à minuit et demi73, est l’endroit
s haines politiques, se mit à courir le monde. » Malgré le soin qu’il prit quelquefois pour le dissimuler, ses quatorze ans
ne jamais donner de démission absolue et de recommencer toujours ? Je prends Beyle en 1814, et dans le premier volume qu’il ai
l ajoute : « La France produit les meilleurs grenadiers du monde pour prendre des redoutes à la baïonnette, et les gens les plu
u ridicule, qu’est-ce que cela nous fait ? Quelle duperie ridicule de prendre les soucis de la grandeur, et seulement ses souci
la dit, il faut, pour être juste, reconnaître que le théâtre moderne, pris dans son ensemble, n’a pas été sans mérite et san
Racine et Shakespeare (1823-1825). Quand je dis campagne et quand je prends les termes de guerre, je ne fais que suivre exact
roient à rien qu’à la mode… » Hélas ! nous sommes bien revenus de ces prises à partie du public par les auteurs. Ce public, te
de Beyle si leste et si cavalièrement menée. Quand il ne fait que se prendre corps à corps aux adversaires du moment, à ceux q
el, tel que le pratique Beyle, me semble assez de cette espèce-là. Il prend son disciple (car il en a eu) et il le soumet à c
auteur très connu en Allemagne, et qu’on a eu le tort, en France, de prendre pour un nom supposé. Outre des ouvrages relatifs
ans l’original. Les quatre premiers seulement contiennent des détails pris dans Schlichtegroll ; les trois derniers sont rem
e trouve dans Beyle, à partir de la page 329 jusqu’à la page 354, est pris dans cette brochure. (Note de M. Anders.) 75.
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
ue les princes manquant, ce furent les grands les plus rapprochés qui prirent leur place, qui eurent l’initiative et le command
esprit de faction) de quoi se relever de l’engagement qu’il venait de prendre , et de quoi s’absoudre en dernier ressort. Réfugi
travers tout, être resté un bon Français ; il a toujours l’air de ne prendre les armes que malgré lui, à son corps défendant,
manquer à son devoir et au bien des Églises. Mais les armes une fois prises , il ne les dépose que lorsqu’il n’y a plus moyen
ohan, qui était d’accord de tout avec lui, mais qui n’avait pas voulu prendre les armes jusque-là, et qui même s’était prêté à
qui avait laissé son mari, avec un conseil ou abrégé d’assemblée, dut prendre sur elle, dans l’embarras de ses conseillers, de
mopyles. Il est ensuite obligé de raconter la défaite de Soubise, aux prises dans l’île de Ré avec les forces royales, sa rési
on pas de périr les armes à la main de la mort du soldat, mais d’être pris et d’aller finir sur un échafaud en rebelles. Leu
me, dit-il dans un sentiment de généreux orgueil, n’eût peut-être pas pris ce chemin qui, étant le meilleur pour les affaire
oute, sachant bien « que toute la prudence politique ne consiste qu’à prendre l’occasion la plus avantageuse qu’il se peut de f
-réussite qui constitue son étoile : « Je considérais quel fardeau je prenais sur mes épaules pour la troisième fois ; je me ra
, ce sont deux génies, deux âmes rivales et antagonistes qui sont aux prises , et tous les défauts, toutes les complications et
re pierre d’achoppement. Celui-ci avait promis au roi d’Angleterre de prendre les armes après que l’armée anglaise aurait fait
des îles, s’efforçaient à l’encontre et s’opposaient à ses desseins… Prendre La Rochelle avant toute chose, promptement et san
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
ravement le maréchal, M. de Turenne est un homme inimitable » ; et il prit les clefs. — Il eût désiré parfois plus de résist
ui devenaient déserts à leur approche. Villars, ici, eût encore voulu prendre l’essor, et, pour peu qu’on s’y fût prêté à Versa
uait le sort du royaume. Les affaires d’ailleurs, au moment où il les prit en main, étaient dans la situation la plus déplor
les rangs, je caresse le soldat, je lui parle de manière à lui faire prendre patience, et j’ai eu la consolation d’en entendre
ois cependant que l’habitude de ne pas manger n’est pas bien facile à prendre . Enfin il avait si bien réussi à redonner du ton
ion de la veille était bonne ; s’il n’eût pas mieux valu pour Villars prendre les devants et attaquer résolument le 9 ou le 10,
détruits. » Enfin, quoiqu’on n’ait pu empêcher Mons d’être assiégé et pris comme l’avait été Tournai, le royaume ne fut pas
te pour perdre Béthune, Saint-Venant et Aire. Ennuyé pourtant de voir prendre tant de places sous ses yeux sans qu’il lui fût p
ient un peu engourdis ; ils se contentèrent pour principal exploit de prendre Bouchain. Il était temps que cette méthode rétrog
us commandez, quel serait votre sentiment sur le parti que j’aurais à prendre pour ma personne ?… Je sais les raisonnements des
ependant marquée encore par des revers : le prince Eugène assiégea et prit le Quesnoy, qui se défendit mal. Mais le duc d’Or
mais Villars, profitant de son succès, se porta sur Marchiennes qu’il prit en quatre jours (30 juillet), et s’y empara de to
était le spectateur forcé des pertes de l’empire. Villars assiégea et prit Landau, Fribourg ; enfin il conquit de ce côté la
ette question bien simple : Où en était la France si le prince Eugène prenait Landrecies ? M. Guizot a même fait un mot à ce su
88 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »
. Votre Excellence m’obligera très particulièrement si elle veut bien prendre quelque intérêt au succès de cette demande. » Et
e lettre dont on n’a pas le texte, mais dont le sens était « qu’ayant pris la carrière des armes dans l’espoir qu’un jour il
uite de l’armée anglaise commandée par Moore, Ney, tenté un moment de prendre la meilleure direction, n’ose le faire de son che
t. Abandonnés à eux-mêmes, les uns, comme Soult, sont disposés à trop prendre sur eux, tandis que Ney, devenu plus incertain et
n aide contre Wellesley (Wellington), au cas où ce général, qui avait pris pied en Portugal, se porterait de la vallée du Ta
cticiens ! s’écria l’Empereur42 ; ils supposent toujours que l’ennemi prendra les résolutions les plus habiles, les plus savant
ls n’ont pas tant de troupes à aventurer sur le continent. » — Jomini prit la liberté de répliquer que « s’il était puéril d
eté à la suite de l’état-major général, réduit à l’inutilité, ayant à prendre les ordres de l’adjudant du prince, « M. Bailly d
sachant que je me retire brouillé avec lui ? Le parti qui me reste à prendre n’est pas difficile à préjuger : je dois soutenir
avait fait tant de fois son triomphe, ne trouvait plus ici à quoi se prendre et s’évanouissait. Laissé d’abord à Wilna, Jomini
pays et savait les endroits moins ravagés, les chemins qu’on pouvait prendre pour avoir chance d’éviter l’ennemi, ou du moins
ponts sur la Bérésina et surprendre le passage. Il faillit y rester. Pris d’une fluxion de poitrine et d’une fièvre ardente
pour se refaire ; mais, mandé de nouveau à Paris par Berthier pour y prendre les ordres du ministre sur sa destination ultérie
mieux mon zèle et mon dévouement. Je prie Votre Excellence de daigner prendre ma demande en considération et me recommande à sa
89 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — I. » pp. 224-245
connaissance pour les bienfaits du cardinal, avait voulu, cette fois, prendre son personnage et se masquer sous son nom, et l’o
le à l’esprit de son rôle. Quelques bons juges ne se laissèrent point prendre à de si pauvres raisons, et ils reconnaissaient l
elieu, dont on n’avait que des lambeaux, se rejoignirent, ses paroles prirent toute leur autorité et leur accent : on reconnut
’État qui, comme on sait, n’étaient que ses premiers commis, venaient prendre ses ordres, faisaient exécuter, chacun dans ses b
it pourvu de l’évêché de Luçon, s’étant fait chartreux, Richelieu dut prendre la soutane pour ne pas laisser échapper cet évêch
l voudrait une maison à lui, par convenance et décorum, plutôt que de prendre des chambres garnies. Il consulte cette même Mme 
par votre lettre, que vous étiez en mauvaise humeur lorsque vous avez pris la plume ; pour moi, j’aime tant mes amis que je
re et tout remettre en suspens. La haute fortune de Richelieu dut s’y prendre à deux fois avant de réussir : « Il y a des temps
ître. Les princes et les grands, de tous côtés, relevaient la tête et prenaient les armes ; les protestants ressaisissaient l’occ
ler, et sa raison fut que, s’il le faisait, le comte de Soissons s’en prendrait à lui et le tuerait. « Il fallait, en cette occas
ourage. Les grands seigneurs complices du prince de Condé, le voyant pris , se sauvent et sortent de Paris à l’instant. Il e
qu’il avait de se sauver était plus grande que n’était l’envie de le prendre en ceux qu’on avait envoyés. L’infidélité et le p
ands seigneurs dans les provinces continuent leurs intrigues et leurs prises d’armes ; l’un d’eux, le duc de Bouillon, a la ha
été reconnu avantageux au service du roi et au bien de l’État, était pris en mauvaise part et envenimé par les mécontents ;
90 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »
éclat à la guerre contre Guillaume. Puis ce désir d’« intégration » a pris une autre forme, car mon socialisme procédait de
à la peine, ce vaillant, nous n’allons pas lui chicaner son droit de prendre son réconfort où il le trouve ; admirons plutôt q
u. » Roger Cahen, qui aimait lire Virgile dans sa tranchée, aurait pu prendre pour devise Trahit sua quemque voluptas. Telle ét
la première partie de la vie, avant la guerre. Maintenant le pli est pris . Délivrance de toute tension. La vie me paraît si
s enracinées par des générations dans le sol de France aimeront mieux prendre pour héros exemplaire et pour étendard, le grand-
t 1914 (un samedi, le jour saint des juifs), l’ambulance du 14e corps prend feu sous le tir des Allemands, Les brancardiers e
ucifix. Il le demande à M. Abraham Bloch, l’aumônier israélite, qu’il prend pour l’aumônier catholique. M. Bloch s’empresse :
t (jusqu’à ces derniers temps) dans la proportion d’un quart. Ils ont pris part aux combats de Belgique, de la Marne (partic
yant et attaché à ma religion… » J’en détache quelques fragments :‌ «  Prenons comme exemple, me dit cet officier, un israélite
a soutenu, m’a donné le calme. Chaque fois que j’avais une décision à prendre , je pensais à Lui et j’étais tranquille.‌ » Au mo
s apporter des « textes » qu’en vous demandant formellement de ne les prendre que comme anonymes. Par modestie d’abord, et par
33 ans, sergent au 360e régiment d’infanterie, ce soldat israélite a pris part aux combats de Réméreville, Crévic, Bois Sai
jours de sa vie. Tout à coup on ne le vit plus parce que Dieu l’avait pris . » Et encore : « Pour moi, je sais que mon Rédemp
érents de religion, dans lequel votre fils croyait (il me l’a dit), a pris auprès de lui, je l’espère, l’âme droite et loyal
91 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
 » ou de « télépathie », que vous avez senti de loin l’intérêt que je prenais à vos investigations, et que vous m’avez aperçu,
se en vertu de sa force intrinsèque et se trouve être, sans qu’on ait pris la peine de réfuter personne, la meilleure des ré
ue, chimique, ou biologique. Or, ce n’est point ainsi que vous vous y prenez — force vous est de recourir à une méthode toute
dant plus de trente ans, quand je pense aux précautions que vous avez prises pour éviter l’erreur, quand je vois comment, dans
pas scientifique ; et comme le « phénomène psychique » n’a pas encore pris la forme simple et abstraite qui ouvre à un fait
ui fut un de nos grands savants. Après avoir écouté attentivement, il prit la parole et s’exprima à peu près en ces termes :
que c’est impossible, parce qu’une scène où des personnes déterminées prennent des attitudes déterminées est chose unique en son
ici ; le cas unique qu’on me présente me suffit, du moment que je le prends avec tout ce qu’il contient. C’est pourquoi, si c
ion. En quoi consista la création de la « méthode expérimentale » ? À prendre des procédés d’observation et d’expérimentation q
t acquis assez de force et de souplesse pour enlacer la réalité et la prendre dans le filet de ses calculs. D’abord parurent l’
ève. J’ai montré ailleurs qu’elle se contredit elle-même dès qu’on la prend au mot. J’ajoute que la nature n’a pas dû se donn
ènes d’endosmose. Si cette inter-communication existe, la nature aura pris ses précautions pour la rendre inoffensive, et il
rs ; et il ne l’eût pas été si la science moderne, à l’origine, avait pris les choses par l’autre bout. En même temps que ce
, ou plus généralement par influence de l’esprit sur l’esprit, eût pu prendre des formes et des proportions que nous ne soupçon
92 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »
lacé la Providence, si la Providence s’était éclipsée pour moi ; elle prenait à mes poésies, qui n’avaient pas encore paru, un
n’avaient pas encore paru, un intérêt partial, passionné, que je n’y prenais pas moi-même ; elle me comparait à Racine enfant 
entilhomme riche de l’Est de la France. On la lui avait accordée sans prendre des informations suffisantes. Peu de temps après
rencontré et engagé à monter à cheval avec moi. L’Hôtel de ville fut pris et les chefs des factieux furent faits prisonnier
es élégances pendant qu’il continuait à y vivre. Il venait souvent me prendre dans sa calèche pour nous promener au bois de Bou
vec lui et ses amis quelques jours. Je ne m’y refusai pas. Il vint me prendre un matin, seul, en poste, dans sa calèche de voya
nous parcourûmes en groupes ces divers cabinets. M. Royer-Collard me prit à part dans l’embrasure d’une des douze portes et
, pour défier, une occasion constitutionnelle qui avertît le roi sans prendre l’initiative d’attenter à l’esprit de la Constitu
an, qui était devenu déjà archevêque de Besançon et cardinal, vint me prendre dans sa voiture, en se rendant aux Tuileries, pou
importance à cet engagement que je devais faire pour ou contre eux. «  Prenez -y garde ! me dit-il à la fin de sa conversation ;
le prédicateur prêche plus pour lui-même que pour Dieu. Mais l’amour prend tous les masques innocemment, même celui de la ve
ita avec lui la guerre d’Espagne. Revenu à Paris, M. de Chateaubriand prit la place de son ami ; cette ingratitude, qui avai
93 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre I. L’esprit gaulois »
arler de La Fontaine, faire comme lui quand il allait à l’Académie, «  prendre le plus long ». Ce chemin-là lui a toujours plus
l’issue, bien des gens trouvent qu’il n’avait pas tort. Laissez-nous prendre comme lui le chemin des écoliers et des philosoph
n ; encore ce vin est-il léger, si léger que les gens du Nord, pour y prendre plaisir, le chargent d’eau-de-vie. Ceux-ci n’iron
e : c’est là tout l’homme, esprit et corps, en sorte que tout l’homme prend et garde l’empreinte du sol et du ciel ; on s’en
r cette douce rosée qui est un si pur innocent », et puis c’est tout. Prenez un fabliau, même dramatique : lorsque le chevalie
Non qu’ils peignent la volupté comme les Italiens et Boccace. Boccace prend le plaisir au sérieux ; la passion chez lui, quoi
sance. Il est égrillard et non voluptueux, friand et non gourmand. Il prend l’amour comme un passe-temps, non comme une ivres
la savoure ; il a l’air de s’impatienter contre le pauvre sot qu’il a pris au lacs, l’appelle orgueilleux, se plaint de ce q
le sans venin : un instant après, il n’y pense plus ; au besoin il se prendra lui-même pour objet de plaisanterie ; tout son dé
Béclard, Broca, Follin, Verneuil. 2. Un baiser doux et savoureux Ai pris de la rose erramment… Oncques mais ne fus si aise
94 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »
nu dans notre traduction les Mémoires d’un seigneur russe, c’est pour prendre avec ce titre le caractère du témoignage de l’ari
et venus à propos qui agissent fortement sur les idées d’un peuple et prennent date dans son histoire , méritent fort peu ce gra
date dans son histoire , méritent fort peu ce grand fracas, et s’ils prennent date quelque part, ce ne sera pas dans l’histoire
lus ou moins de talent, ces têtes étranges dans lesquelles l’humanité prend des plis et des creux que l’on n’oublie plus dans
chose humaine qu’il se préoccupe. Seulement, il est bien obligé de la prendre , cette chose, où elle se trouve, pour lui qui n’e
lle se trouve, pour lui qui n’est pas un voyageur, c’est-à-dire de la prendre dans le milieu où Dieu l’a placé. Voir plus que c
sible en seigneur russe écrivant visiblement ses Mémoires, et à faire prendre à son livre, sans craindre la réfutation par le l
t froid, dont le style est pâle et manque de relief. Mais quand on se prend dans sa traduction même, on trouve tout à coup un
95 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »
subjugué, c’est pour les nations comme pour les hommes ! Nous sommes pris surtout par les contrastes, et c’est ce qui devra
able. Au contraire ! Lui, le critique attitré du théâtre de Hambourg, prit acte des pièces qu’on y jouait pour les faire pas
 ; car je ne puis donner une idée de sa critique que par cette image. Prendre une pièce de théâtre, comme Rodogune, par exemple
peu bourgeoise de l’auteur du Fils naturel et du Père de famille. Ne prenons que les deux théoriciens. Diderot a, beaucoup plu
ieille idole japonaise qui avait tourné la tête à l’Europe ! Comme il prend ses pièces, — Sémiramis, Mérope, Zaïre, — et leur
et il est lui-même aristotélicien : « Je suis capable — dit-il — de prendre Rodogune, par exemple, et en lui appliquant les r
ons tapis dans le pli de pourpre de quelque célébrité ! M. Mézières a pris Shakespeare. Seulement il a bien voulu, par excep
Shakespeare. Seulement il a bien voulu, par exception, condescendre à prendre une sucée de sang à Lessing. C’est encore cela !
96 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Gères. Le Roitelet, verselets. »
it donc, sans avertissement, comme une tuile. Néanmoins, nous l’avons pris et nous l’avons ouvert. Nous l’avons ouvert avec
est un pesant fardeau ! Mais celui-ci pesait si peu qu’on pouvait le prendre sur le poing encore plus aisément qu’un faucon et
uvenir ! L’auteur du Roitelet a cela de caractéristique que, moins il prend dans la langue, plus il prend dans la pensée. Plu
a cela de caractéristique que, moins il prend dans la langue, plus il prend dans la pensée. Plus les pièces sont courtes, plu
ques anciennes, Troué d’accrocs, cousu de reprises, d’ennui, Qu’on ne prend pas usé sur l’épaule d’autrui, Mais qu’il faut us
t mûrs, De sa vigilante lumière Attise nos esprits obscurs. L’avenir prend de l’importance, L’horizon paraît s’élargir, On e
sions plus n’est besoin. Pressentant la sphère natale, De ce monde on prend moins de soin ! Ainsi la sentence fatale Frappe d
mort, — que le mourant envie — N’est pas toute dans un instant ! Elle prend le tiers de la vie ! Telle, mais d’un effort cer
97 (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299
froid de l’acier. Je pourrais leur dire que le fait seul de les avoir pris pour sujets d’étude prouve l’estime où je les tie
re à être de plus en plus précise, scientifique, impartiale, ou, pour prendre un mot qui est presque devenu français, objective
puissant. De quelle façon s’est-il formé ? Pourquoi son talent a-t-il pris cette forme plutôt qu’une autre ? Par quel concou
qu’il ne pense pas comme moi. Quelques-uns de ces écrivains de combat prennent le titre de critiques ; ils ne le méritent pas ;
en menue monnaie le meilleur de lui-même ; alors je suis tenté de le prendre en pitié et je souhaite à mon critique modèle une
duction courante, frôlé les cénacles, fréquenté les auteurs en vogue, pris part aux querelles littéraires. On est riche de s
e son temps et son pays. Le voyez-vous s’extasier sur une copie qu’il prendrait pour un original, sur une vieillerie qui lui para
s fonctions. Que fera-t-il, par exemple, quand deux écoles seront aux prises  ? Et le cas est des plus ordinaires en notre sièc
inutilement toute discussion de principes. Du moment qu’il adopte et prend à son compte les opinions populaires, on a le dro
Hélas ! dit-il, je suis si peu un critique que, lorsqu’un écrivain me prend , je suis vraiment à lui tout entier, et, comme un
n me prend, je suis vraiment à lui tout entier, et, comme un autre me prendra peut-être tout autant et au point d’effacer presq
libre de choisir entre elles ; ou, si vous êtes philosophe, vous les prendrez toutes à la fois, précisément parce qu’elles sont
veut, aboutir à un jugement précis : mais, le plus souvent, il semble prendre à tache de laisser flotter sa conclusion, quand i
estement en ayant l’air de se livrer ? Un adversaire ne saurait où le prendre . Il apparaît comme un être ondoyant, glissant, in
assé depuis ses débuts ? D’abord, il s’est fixé à Paris où il a voulu prendre et où il a pris l’accent du pays. Or savez-vous c
uts ? D’abord, il s’est fixé à Paris où il a voulu prendre et où il a pris l’accent du pays. Or savez-vous ce qu’est l’accen
, ce sceptique retrouve un reste d’espérance, cet indifférent se sent pris de pitié devant les misères de la foule ignorante
en faute (j’entends dans l’histoire ou dans une œuvre littéraire), il prend toujours parti pour elles et les aime doublement
couleurs. Il préfère Racine à Corneille, Musset à Victor Hugo ; ne le prenez pourtant pas pour un de ces dégoûtés dont la bégu
e roi. Il avoue bien haut que les plus belles pages d’un ancien ne le prennent pas aux entrailles comme un bon livre d’aujourd’h
iosité du lecteur, pour se donner le mérite de la satisfaire ; ils le prennent par l’attrait puissant d’un récit ou d’une action
l’air embarrassé de parler sans avoir rien à dire. Mais voyez-le aux prises avec une œuvre qui vaille la peine d’une étude sé
professorale ; mais c’est merveille comme il s’est allégé, comme il a pris des ailes. Ô la confiance allègre que donne le su
qui craquent ! Adieu tout le bagage qui les empêchait de courir et de prendre leur vol ! En même temps, le provincial devenu Pa
velours et même de finir par une caresse. Est-ce une revanche du cœur pris de compassion, ou bien une innocente rouerie pour
urd’hui. — Alors j’ai perdu mon pari ? — Je le crains. » Informations prises , M. Brunetière est né vers 1850, et, à moins qu’i
nous un homme qui a le sentiment de l’ordre et de la hiérarchie, qui prend la vie par son côté grave et triste : nous ne nou
ibertin, simplement égrillard. En vain reconnaît-il que l’habitude de prendre en riant certaines choses est inhérente au caract
homme n’a pas été uniquement inspirée par l’envie. Mais mettez-le aux prises avec un révolutionnaire, non plus d’autrefois, ma
! Le critique est pour eux tout miel. Il se plaint des historiens qui prennent à tâche de dédorer ces idoles et il travaille de
dans une langue plus voisine du français ; l’idée seule qu’on puisse prendre Stendhal pour un psychologue fait rire, n’est-il
trement que du bout des lèvres. J’ai trouvé le duc d’Aumale (bien lui prend d’être de bonne famille) : le duc de Broglie, qui
ter, dessous, l’identité du fonds primitif. Je pourrais le mettre aux prises avec d’autres critiques qui ne sont pas les premi
du sujet est un si mince mérite. Molière n’a-t-il pas pu dire : « Je prends (ou je reprends) mon bien partout où je le trouve
vre qu’il a choisie comme type de perfection. C’est leur goût qu’il a pris comme unité de mesure. Nous tenons ici la clef de
il dit, coupables, dont nos classiques ont été victimes ! Comme il a pris plaisir à pousser dans le sens opposé ! Comme il
Mais une chose m’inquiète : cet accord parfait avec le xviie  siècle. Prendre en bloc les principes littéraires d’une époque et
e nouveau jusqu’à ne pouvoir plus jouir des formes diverses que l’art prend nécessairement suivant les temps, les pays, les é
rdinaire il s’avance avec ordre, lenteur, solennité ; il s’espace, il prend du champ ; il se plaint de n’avoir jamais assez d
re quelque passage d’un auteur. Il nous fallait deviner d’où il était pris . Et quelle était la joie triomphante du brave hom
lige çà et là d’être correct. C’est bien lui qui écrit : « La plupart prennent pour l’amour ce qui n’est que le désir d’aimer, à
de faire l’apologie de la casuistique, si mal famée qu’elle fût. Il a pris corps à corps, pour les renverser, les réputation
ne extrême à retenir au bout de sa plume le mot de blâme qui aspire à prendre son vol. Sentez-vous cet effort impuissant dans l
e ajoute : L’honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes, Et ses v
sée. C’est le rôle qu’il joue à l’égard de l’opinion courante ; il en prend le contre-pied. Quel contraste piquant de se fair
étant œuvre laïque, il est avocat plus que sermonnaire. Ses articles prennent d’eux-mêmes la forme du plaidoyer et surtout du r
une pareille enveloppe. Je gagerais que plus d’un parmi ceux qu’il a pris à ses pièges de logicien s’en est vengé en le tra
cherai-je même pas de se confesser avec une modestie exubérante. Il y prend tant de plaisir ! Sans compter que ce serait manq
isinière qui est Bretonne, de sa petite fille et de l’intérêt qu’elle prend à Peau d’Âne, de l’invalide à jambes de bois dont
discipline d’Épicure ; cet homme qui ne sait pas si le monde existe a pris la peine d’en étudier avec soin les lois ; il par
oute un autre principe directeur. Véritable Grec par métempsycose, il prend pour guide dans la vie l’amour de la beauté ! Il
latin, d’y encadrer de longs passages de l’Imitation de Jésus-Christ pris à la page « où elle s’ouvre toute seule ». Quelqu
r son avis sur les œuvres nouvelles : et comme il a trouvé commode de prendre son sentiment pour unité de mesure, comme il ne c
e qu’on avance et même à quoi que ce soit. Fi donc ! on pourrait être pris pour un homme à convictions. C’est bon pour un pr
ur l’autel de l’art. Ils en ont été « l’hostie et la victime. Ils ont pris la plume et le papier comme on prend le voile et
« l’hostie et la victime. Ils ont pris la plume et le papier comme on prend le voile et le scapulaire ». Étonnez-vous ensuite
uance particulière de sa philosophie. On sait que la philosophie peut prendre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ; elle peut
ophe ? V. L’auteur de cet article reprend ici la parole. Il est pris d’un doute et d’une inquiétude. « Nous sommes tou
un attaché militaire qui suit les manœuvres des armées étrangères, il prenait de l’expérience aux dépens des autres, et, à la f
quelques chances d’un beau mariage, Sapho ne me choque pas. » Il a su prendre intérêt au vaudeville comme à la tragédie ; il a
sans âme ! Honneur au véritable artiste qui sait créer et mettre aux prises des êtres de chair et de sang ! « La vie et l’exp
s’il pousse l’art dans la direction momentanée que l’art a besoin de prendre . Or M. Ganderax prouve sa bonne foi en appliquant
et la bonne grâce, d’être en même temps droit et adroit. Qu’un autre prenne à tâche de se dérober, de louvoyer, de se contred
us pouvez être en désaccord avec lui : mais vous savez du moins où le prendre , s’il vous plaît de discuter. Ce n’est pas un adv
nt la vérité à un bon mot. Il a le courage, toujours rare à Paris, de prendre le parti du bon sens contre l’esprit. Il réduit l
orce d’exercer leur jugement. Seulement l’art, pratiqué par eux, doit prendre un caractère particulier. Musset disait déjà de n
nt assez bien. À ses yeux, la qualité la plus nécessaire à quiconque prend pour sujet d’études les œuvres de littérature, c’
i, a fait surtout porter ses recherches sur la seconde question. Il a pris l’individu pour point de départ et il s’est donné
i est d’ordinaire plus facile à étudier que le présent, parce qu’il a pris l’immobilité de la mort et qu’il permet à l’obser
ences subies par lui devaient avoir agi sur beaucoup d’autres et il a pris pour sujets d’études les écrivains qui l’avaient
mais en prenant, grâce à lui. pleine conscience d’elles-mêmes, elles prirent une force nouvelle ; et par suite, au sein de la
s, comme firent les bons fils de Noé, quand le patriarche vint à être pris de vin ; il couvre leur nudité d’un voile respect
quiconque se mêle d’apprécier les hommes et les livres ? M. Bourget a pris la peine d’avertir les gens, dans une de ses préf
fait ce qu’on peut appeler proprement de la critique. Faut-il donc le prendre au mot ? Et pourtant, le tort de cacher les défau
ux qui enseignent l’art de fouiller les replis des consciences ; il a pris des leçons de psychologie dans les livres des mei
Amiel ? M. Bourget a quelquefois les naïves extases du médecin qui se prend d’admiration et d’affection pour un patient attei
a polémique littéraire. On s’étonnera moins encore qu’il n’ait jamais pris une part active à la lutte, je devrais peut-être
urs posé sur l’horizon », et alors, devant ce mystère éternel, il est pris , comme une âme endolorie de femme, d’une poignant
98 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 5, que Platon ne bannit les poëtes de sa republique, qu’à cause de l’impression trop grande que leurs imitations peuvent faire » pp. 43-50
uent si dangereuse à Platon, qu’elle est cause de la resolution qu’il prend de ne point souffrir l’imitation poëtique, ou la
oëtes sçavent si bien que c’est l’agitation d’un acteur qui nous fait prendre plaisir à l’entendre parler, qu’ils font disparoî
d’un amant forcé, après bien des combats, à quitter une maîtresse qui prend trop d’empire sur lui. Il l’appelle ailleurs le p
que les arts superflus et dangereux en même tems, et se contenter de prendre des précautions pour empêcher les arts utiles d’y
rdres, et quoique les attraits de cette liqueur engagent souvent d’en prendre au-delà du besoin. Le bon usage que plusieurs poë
poësies françoises, comme nous le dirons dans la suite, ne sçauroient prendre le même empire sur les hommes que celles dont Pla
99 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
eux bouts, à droite et à gauche. Ce fleuve de Zenderoud (Zendéh-roùd) prend sa source dans les montagnes de Jayabat, à trois
maître ne peut pas plus lui convenir qu’un habit dont on n’aurait pas pris la mesure. Le premier beau palais que Chardin ren
econnu capable de quelque chose de plus que de porter le mousquet, le prit pour son secrétaire ; mais il n’eut pas été là tr
de l’arrêt qu’il venait de donner, et en souriait en le regardant, il prit la liberté de lui dire en riant: « En vérité, sir
it, car on le raconte diversement ; mais, quoi qu’il en soit, Janikan prit la réponse du roi pour un ordre de faire mourir l
maître de l’artillerie, il leur dit qu’il avait ordre du roi d’aller prendre la tête du premier ministre, et les pria de l’acc
rendre la tête du premier ministre, et les pria de l’accompagner. Ils prirent encore avec eux d’autres gens de leur cabale qu’i
nikan, et d’un autre coup lui coupa le corps presque en deux. Janikan prit la tête par la moustache et, s’avançant sur le bo
à la vengeance. Il y était bien résolu, mais il ne savait comment s’y prendre . La princesse, désespérée de ce qu’il ne servait
environ huit mois de l’année, pour être plus fraîchement, et où l’on prend le frais à l’ombre durant le jour. Chaque chambre
’est proprement à eux d’en répondre, parce que c’est à eux qu’il s’en prend . Le soir, on voit dans cette place des charlatans
ces boutiques quatre ans avant sa mort, sur ce que l’envie lui ayant pris un jour de passer au travers de la place, sans en
romains, et des livres d’histoire et de mathématiques ; les premiers pris apparemment au sac d’Ormus, et les autres ramassé
mans était une courtisane, à qui on avait donné ce nom, parce qu’elle prenait cette somme la première fois qu’on venait chez el
incommoder, à cause que je voyais trop de monde, je fus contraint de prendre une maison. J’en demandai permission à la cour, l
plus: elle alla en pèlerinage à la Mecque, d’où étant de retour, elle prit des filles qu’elle prostituait chez elle ; car la
aient des petits-maîtres passionnée que rien ne pouvait retenir. Elle prit un poignard et en porta un coup au premier qui la
a, durant une nuit obscure qu’Abas, qui allait avec le sérail, voulut prendre les devants. Il trouva une file de chameaux arrêt
u balustre autour où dix personnes peuvent être assises à l’aise pour prendre le frais. Les jardins qui sont à côté s’appellent
et tapissés, au devant de l’entrée des jardins, beaucoup de gens qui prennent du tabac, et beaucoup de beau monde qui va et qui
Abas le Grand ; et, comme le fonds est un bien d’Église, le prince en prit un bail perpétuel à deux cents tomans de rente an
cents tomans de rente annuelle, qui font neuf mille francs. Ce prince prenait tant de plaisir à faire faire cette belle allée,
ralissime des armées de ce grand conquérant, son grand ami et favori, prit pour sa tâche le bâtiment du pont, qui est une tr
ant à des arcades, par lesquelles on a vue sur la rivière, et où l’on prend le frais. Il y a quarante de ces ouvertures à cha
près cela s’était augmentée, et que deux remèdes réitérés qu’il avait pris par l’ordonnance des médecins ne l’avaient point
arer la qualité des deux derniers médicaments qu’ils lui avaient fait prendre , ils entrèrent dans des matières plus importantes
and il ne se croirait pas avoir été offensé par eux, le plaisir qu’il prendrait à faire le maître le porterait à d’étranges résol
e ceux-ci se soient trouvés en cette assemblée. Le premier ministre y prit le premier la parole, et leur exposa ce que le gr
n leur naturel, dans la croyance que nous avons eue que les savants y prendraient plaisir. Ce premier ministre ayant prononcé ces p
ons reconnu pour notre roi qu’après que son frère n’a pu le devenir ? Prendra-t -il plaisir à recevoir de nos mains une couronne q
eur entreprise. Cet eunuque, qui rompit toutes les mesures qu’avaient prises ces seigneurs, fut Aga-Mubarek, fort considéré en
que les autres du conseil y prêtaient leur consentement. Sur quoi il prit une résolution digne de cette ancienne et constan
nait à conjecturer, soit qu’il craignît qu’à son défaut quelque autre prît la parole, ce qui l’eût rendu criminel, puisqu’il
100 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 23, quelques remarques sur le poëme épique, observation touchant le lieu et le tems où il faut prendre l’action » pp. 179-182
r le poëme épique, observation touchant le lieu et le tems où il faut prendre l’action Un poëme épique étant l’ouvrage le plu
’il ne leur parle point des personnages et des évenemens ausquels ils prennent déja un interêt, s’il est permis de parler ainsi,
qui sont memorables, ne nous interessent pas même également. Nous ne prenons un grand interêt qu’à ceux dont la memoire est en
s raisons que nous avons alleguées pour montrer qu’on ne devoit point prendre une action trop recente pour le sujet d’une trage
tre en parlant de notre religion, la même liberté que Virgile pouvoit prendre en parlant de la sienne. Que ceux qui ne voudroie
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