/ 1981
1 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
i ne se séparent point et que nous n’avons point séparées, quoi qu’on prétende . Il ne s’agit pas de dire : « Taine a écrit en co
ensuite comme il les avait vues. Cela va de soi. Nous n’avons jamais prétendu qu’on peut se créer une faculté par un simple act
peut se créer une faculté par un simple acte de volonté. Ce que nous prétendons , c’est que c’est la volonté qui développe, forme
leur style par cela seul qu’ils l’ont voulu, et c’est une naïveté de prétendre que, s’ils y sont parvenus, c’est qu’ils avaient
2 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et M. de Maupertuis. » pp. 73-93
 M. de Maupertuis, dans une brochure intitulée, Essais de cosmologie, prétendit que la seule preuve de l’existence de dieu est A
i, avoit mal parlé du qu’En dira-t-on & de l’auteur ; qu’il avoit prétendu que cet ouvrage étoit injurieux à sa majesté, qu’
humaine . Le même docteur ne conçoit pas le natif de S. Malo, d’avoir prétendu qu’on modifie l’ame avec de l’opium , qu’on fait
eaucoup varié, & sur lesquelles on ne sçait rien de certain. On a prétendu que ce prince, en disgraciant l’homme de génie qu
is actuellement je suis une de vos plus anciennes connoissances. » On prétend que, lorsqu’il le sçut en chemin pour la Prusse,
faussement qu’il étoit Prussien. De-là cette exclamation : « Peut-on prétendre sérieusement que l’auteur du Siècle de Louis XIV
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
on au moi et celle de causalité. On oppose la question préalable ; on prétend que, la causalité impliquant le déterminisme, la
logue n’arrivera devant un tel gouffre ; jamais il n’aura le droit de prétendre que ce qu’il n’a pu expliquer soit pour cela inex
ôté de l’avenir, d’être déterminée du côté du passé. Aucun de nous ne prétend agir sur le cours des astres, parce que ce cours
tièrement déterminé indépendamment de nos idées et désirs ; mais nous prétendons tous influer sur les mouvements de notre plume au
a liberté d’indifférence. D’autres partisans du libre arbitre, qui se prétendent en même temps adversaires de la liberté d’indiffé
ntentons-nous de dire : il est donné ou il est ; cela suffit. Si vous prétendez qu’il est librement, tandis que d’autres disent n
ire autant de chaque état du monde, à chaque instant ; si vous voulez prétendre que cet état est libre, à votre aise ; il est ce
hasard vivant. Ce serait le triomphe de cet indéterminisme auquel on prétendait échapper. L’indéterminisme ne consiste pas seulem
on prétendait échapper. L’indéterminisme ne consiste pas seulement à prétendre que les mêmes effets ne s’expliquent pas par les
bsolue qu’on imagine dans la conscience est chimérique. Nous n’avons, prétend -on, aucune raison de conserver à un sentiment « s
, prenant ainsi un aspect nouveau sans changer d’essence rationnelle. Prétendra-t -on que de tels problèmes soient factices et qu’un
complet équivalent de la liberté même. Il ne suffit pas, comme on l’a prétendu , d’envelopper dans une même unité de conscience l
onible, suffisante pour faire équilibre à tous les motifs173 », et on prétend que nous avons « conscience » de ce pouvoir. Cert
ne ce moi : j’agis sous l’idée de moi-même et de ma causalité propre. Prétendre que cette auto-détermination, pour laquelle l’ave
4 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 489-492
préjugé pour la leur, ce qui seroit bien plus vraisemblable. Nous ne prétendons pas l’apprécier, pour cela, d’après les Satires d
e le grand Jupiter à attacher ce boudin au nez d’une Héroïne, n’a pas prétendu travailler pour les Gens de goût, encore moins se
au mérite de faire de bons Ouvrages ; mais sont-ce-là des titres pour prétendre aux honneurs de la Philosophie ? Le génie de la p
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies » pp. 132-142
n peu desobligeantes pour les poëtes tragiques françois. Cet écrivain prétend que l’affectation à mettre de l’amour dans toutes
ient à Phoenix son confident. L’auteur anglois qui réprend la parole, prétend que nos poëtes, afin de pouvoir mettre de l’amour
é. Ce qui prouve seul qu’ils ne sont pas veritablement amoureux ; ils prétendent mettre d’accord l’amour avec la raison, deux chos
re portrait, peindre Caton galand et Brutus dameret. L’auteur anglois prétend que l’ancienne chevalerie et ses infantes ont lai
6 (1932) Le clavecin de Diderot
alytique des vieilles formes culturelles, à quoi s’obstinent ceux qui prétendent consacrer leur vie à l’étude de l’humain, quel él
l ne leur conteste une magnificence archiépiscopale. Et même ceux qui prétendent ne point tomber dans le piège des confusions mélo
. Alors, l’abbé Bremondq croupier de la grande roulette bondieusarde, prétendit mettre dans son jeu, dans sa poche, la poésie tou
min, qui, d’ailleurs, se termine toujours en cul-de-sac. On a beau se prétendre explorateur, on ne s’en cogne pas moins à des thé
isation ampute et ampute de cela même, au nom, au profit de quoi elle prétend amputer. Après l’humanisme, le réalisme San
le bazar de la Réalité capitaliste et cléricale, de cette Réalité que prétendait nous imposer, à jamais, le réalisme à forme agres
illénaires, encombrer ce monde, qu’un abominable malentendu avait osé prétendre désexuer. La croix-squelette de pénis-vampire. Et
la femme se venge de ce par quoi, l’homme en vie, en vit, l’asservit, prétendit l’asservir, au moins la cloua sur sa paillasse. C
sépulcre, c’est sous sa protection que les hommes enjuponnés avaient prétendu mettre notre enfance. Elle avait la meilleure pla
otre-Dame du coup de pied dans le bas-ventre, par ce joli geste, elle prétendait venger Adam et Eve, le premier couple, le Couple.
diable, hideux, certes, mais dont la hideur se riait du couvercle qui prétendait l’écraser. Après lui, vint Oreste. En fait de fam
comme de m’entendre dire que je cachais ma pensée intime, lorsque je prétendais avoir préféré à mon frère aîné les sœurs qui m’ét
de la créature rassasiante, juge, au contraire de tout ce que peuvent prétendre les psychanalystes, miraculeuse la naissance du b
s, niait-il que le diable fût vivant là où le clergé a, si longtemps, prétendu qu’il s’incarne, alors, on se contentait de raval
int par les voies de la pure intellectualité, quoi qu’ils en aient pu prétendre , qu’aboutirent au dilettantisme anarchisant, les
un particulier que pour un général, il ne saurait être question de se prétendre au-dessus de la mêlée. La pensée, mais où irait-e
e de qui, instruisant un procès, demeurerait froid de ce froid à quoi prétendent les magistratures assise et debout, comme si la g
teraient-ils de les voir balayées par le souffle du devenir ? Ils ont prétendu enchaîner les quatre vents de l’esprit, et le mou
s, rétines, tympans assez exténués ou experts en hypocrisie pour oser prétendre ne s’être point aperçu de ce qu’ils ont perçu. Un
sans savoir, il batifolait, il ne lui en faudra point davantage pour prétendre que sa route a suivi quelque impondérable arc-en-
phatrice de la vieille psychologie, analytico-métaphysique) qui, sans prétendre , par démagogie, à l’humain, à l’humanisme, aux hu
t à moi, d’un simple rêve pour savoir que cette lumière, dans quoi on prétend nous baigner, nous laver, devient aussi fausse qu
e que le clair-obscur antérieur, dont les spécialistes hâtifs osaient prétendre qu’ils allaient le corriger. Voici les faits : En
sent tourner en terrain vague, ou si, tout au long des avenues qui se prétendront modernes, poussent des gratte-ciel scolastiques.
ncyclopédie apparaît vraiment à refaire. D’autre part, quoi qu’en ose prétendre , tel soi-disant psychanalyste, la réaction colére
e intérieure, on a conseillé au vivant le silence, l’immobilité. On a prétendu ceux de la pensée, les attributs mêmes de la mort
stématique des problèmes culturels n’est pas mieux tolérable chez qui prétend travailler de toute sa violence à la résolution d
la bourgeoisie qui s’est donné pour mâle ce penseur à son image, elle prétend fruit de ses entrailles, de ses seules entrailles
7 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
ea en preuves. Le même historien ajoute que quelques autres écrivains prétendaient qu’Hermolaüs, dans son discours, avait reproché à
e avait été appliqué à la torture, ensuite mis en croix. Quelques-uns prétendaient que, ayant été renfermé dans une cage de fer, on
d’Alexandre à Olympias subsiste, et elle disculpe assez Alexandre du prétendu supplice du philosophe athénien, inventé par les
dans le temps d’Aristote, Rousseau et les utopistes de nos jours, ont prétendu s’inscrire en faux contre ce fatum des choses, et
individuelle qui nous assure ce bonheur-là. « On le détruit, quand on prétend établir cette unité excessive de l’État, de même
le ; car il est toujours à la veille de ne plus être. Autant vaudrait prétendre faire un accord avec un seul son, un rythme avec
oureurs. « Il a beau interdire tous plaisirs à ses guerriers, il n’en prétend pas moins que le devoir du législateur est de ren
les défenseurs mêmes de la cité ne sont pas heureux, qui donc pourra prétendre à l’être ? Ce ne sont point apparemment les artis
pas qu’il faut bannir ou chasser le citoyen qu’elle distingue. On ne prétendra pas davantage qu’il faut le réduire à l’obéissanc
ne prétendra pas davantage qu’il faut le réduire à l’obéissance ; car prétendre au partage du pouvoir, ce serait donner un maître
r but de donner la suprématie politique à ces citoyens éminents, on a prétendu , par suite, que les oligarchies se composent en m
ns l’application. La démagogie est née presque toujours de ce qu’on a prétendu rendre absolue et générale une égalité qui n’étai
ient l’être d’une manière absolue. L’oligarchie est née de ce qu’on a prétendu rendre absolue et générale une inégalité qui n’ét
on en vigueur, la garde telle qu’elle la trouve ; mais les vainqueurs prétendent gouverner personnellement, en observant cette con
au contraire, on trouvera des masses de pauvres. Il est dangereux de prétendre constituer l’égalité réelle ou proportionnelle da
8 (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296
réputation qui incommode jusqu’à ceux qui sont le moins à portée d’y prétendre . L’autre espece de public, qui par son petit nomb
a reprocher. Mais ce n’est véritablement qu’une inattention, elle n’a prétendu parler que de nôtre orient qui lui paroît plus fa
lus beaux endroits d’Homere, aucun ne lui peut échaper. quelques gens prétendent que c’est-là la fine ironie de Platon. Il n’y a r
droit donc plus crier, il ne sçait pas le grec, et il juge Homere, et prétend l’imiter ; ce sophisme séduit bien des gens ; c’e
pour m’attribuer là-dessus la gloire frivole de la nouveauté. Je n’ai prétendu remarquer dans Homere que les défauts les plus ap
de nôtre avis ; tous les hommes sont d’accord là-dessus : vous qui le prétendez , recueillez les voix, l’univers déposera de son e
ingt noms anciens et un nom moderne. Car, selon Me D il ne faut point prétendre à avoir aucune autorité de son temps : en vain le
au-delà des faits ? J’ai trouvé plusieurs défauts dans Homere ; Me D prétend que ce sont autant de beautez ; le lecteur n’a au
est pour nous. Le pere Rapin qui a éxaminé à fonds Homere et Virgile, prétend que le poëte grec a déshonoré son pays, par le ch
i selon moi, nous fait rentrer dans tous les droits de l’examen. Me D prétend qu’il n’en est pas ainsi ; que l’affaire est vuid
’esprit. Mais j’aime mieux croire que les anciens ont éxaminé ; et je prétends seulement que ce droit n’est pas éteint pour nous
e grand interest d’un parti est la bonne intelligence. Je n’ai point prétendu qu’on ne pût tirer cette vérité de l’iliade, quan
des poëmes épiques, à prendre ce terme dans toute sa rigueur. En vain prétend -on qu’Homere doit passer pour parfait dans ce gen
découvrir. Ces deux poëmes ne manquent d’aucune des conditions qu’on prétend essentielles à l’épopée. Ils sont l’un et l’autre
ncore quelques exemples ; ils sont plus sensibles que les raisons. On prétend que Jupiter n’éxauce point les desirs injustes. Q
c que les héros de l’iliade sont de fort malhonnêtes gens ; mais elle prétend qu’on n’a pas droit de le reprocher à Homere ; pa
l’invention, aussi-bien que de la grossiereté de son siecle ; je n’ai prétendu combattre que cette admiration sans discernement,
ez les iroquois et chez les sauvages. Je distingue dans le luxe qu’on prétend que je louë scandaleusement, ce qui fait honneur
sont livrez sans luxe à tous les desordres et à tous les crimes qu’on prétend que le luxe amene. Telle est la grossiereté des p
ire qu’Ulysse fit à Achille le détail des offres de son général. Me D prétend qu’il faloit répéter le discours qu’on vient de l
-semblable ? Que quand on dit qu’une chose n’est pas naturelle, on ne prétend pas absolument qu’elle ne puisse tomber dans la t
Les choses seroient d’un côté, les mots de l’autre ; et ce seroit au prétendu ignorant à juger des auteurs, que le sçavant pren
e plus court, à celui qu’il a fait à ses troupes dans le second. J’ai prétendu que de ces deux discours l’un étoit simulé, et l’
que de ces deux discours l’un étoit simulé, et l’autre sérieux. Me D prétend qu’ils sont tous deux simulez ; que si le second
rs. à l’égard de l’expression, nous sommes d’accord Me D et moi. Elle prétend qu’Homere excelle en cette partie, et j’en convie
re raison de mon poëme dans ma troisiéme partie, où je tâcherai, sans prétendre m’ériger en maître, de donner quelques idées de p
éja juger entre Me D et moi. L’iliade est-elle parfaite comme elle le prétend  ? Est-elle défectueuse comme elle me l’a paru ? N
e soutenois qu’il n’y a aucune beauté dans l’iliade ; mais loin de le prétendre , j’y en ai reconnu de tous les genres ; je crois
u’Homere ne sçauroit que perdre en françois, et elle juge que loin de prétendre à l’embellir, je n’ai pas dû me flatter de conser
ce miel qui coule de sa bouche est aussi doux et aussi fort qu’on le prétend  ; car la douceur du miel, dit là-dessus Me D est
ulager, que je ne me suis point engagé à imiter tout Homere, que j’ai prétendu seulement choisir dans l’iliade, ce qui m’en paro
e j’ai retranché bien des sentences des discours de l’iliade. Et Me D prétend que j’en ai ôté par-là toute la morale ; mais il
es raisonnemens que j’ai déja employez avec elle. Il est vrai qu’il a prétendu fortifier le sentiment de cette illustre sçavante
tante. Il convient qu’il n’y a pas trop de prise aux allégories qu’on prétend trouver par tout dans l’iliade, et que la plûpart
e sans elles, si j’allois prouver que cela même n’en est pas une ? Je prétends donc qu’on ne sçauroit prendre cet endroit qu’à l
é pour ma défense ; en ne condamnant dans ce que j’ai dit que l’excès prétendu qu’il a cru y voir, il a confirmé tout le reste ;
9 (1762) Réflexions sur l’ode
écepte, et n’a pas donné l’exemple dans son ode sur Namur. La Motte a prétendu que ce qu’on appelle dans l’ode un beau désordre,
ni fureur poétique, ni invocation, ni que vois-je, ni que sens-je, ni prétendu beau désordre. Vous en verrez d’excellentes, chac
nt dans la nôtre. Je suis bien éloigné, en hasardant ce parallèle, de prétendre affaiblir la juste admiration qu’on doit à ce poè
e évitent deux écueils où il leur arrive de tomber. Le premier est de prétendre surpasser les anciens en apercevant leurs fautes 
10 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32
t, & plusieurs autres illustres dont la Philosophie s’honore ; il prétend de l’autre, que j’ai beaucoup trop loué Jacques A
ie, il dit beaucoup de mal de presque tous les hommes de génie, & prétend que le plus grand honneur qu’ait pu recevoir Corn
destruction…… Voilà pourtant, Monsieur, les Libellistes auxquels vous prétendez que je dois répondre : voilà pourtant les hommes
11 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 133-139
ammes dont le fond n'est jamais de lui. Par qui M. de Voltaire a-t-il prétendu faire adopter un semblable paradoxe ? C'est mécon
gement toute espece d'autorité, décrier ses propres sentimens, que de prétendre affoiblir une gloire qui ne déplaît peut-être à s
né des excès auxquels lui-même s’est porté ?   *. Plusieurs Auteurs prétendent qu'il est né en 1669 ; mais cette date est fautiv
12 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
s auteurs être de nature à satisfaire aux conditions du concours et à prétendre aux primes proposées ; quatorze seulement ont été
été envoyés et admis. Et en effet il ne suffit pas pour qu’un ouvrage prétende à un renom et à une récompense de moralité dans l
lexion et de la leçon soit venu. En médecine, il est une doctrine qui prétend guérir les semblables par les semblables ; en mor
e manière contraire à la vérité des choses ni au goût, et qu’un genre prétendu honnête mais faux, comme en d’autres temps, n’ail
13 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155
Ecrits sur lesquels il fondoit sa réputation. C’est ainsi qu’on peut prétendre à des succès solides. Trop heureux, si, en choisi
milieu d’une dégradation sensible & journaliere, qu’ils pourront prétendre au respect & à la gloire destinée à payer les
Lecteur, & le forcent à se demander à lui-même ce que l’Auteur a prétendu établir. La plume de Rousseau n’a pas dédaigné de
s nous soumettent impérieusement à leurs décisions tranchantes, & prétendent nous donner, pour les vrais principes des choses,
14 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 261
nasse, & d’un Essai critique sur les Ouvrages de M. Rollin, où il prétend prouver que cet Ecrivain célebre n’entendoit pas
s, qui sont d’une utilité reconnue. M. Rollin étoit trop modeste pour prétendre aux honneurs de l’érudition, auxquels il avoit ce
15 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 510
ettant au jour. Rien de si extravagant que le Systême de Peyrere, qui prétend prouver, par quelques passages de Saint Paul, l’e
de son opinion, en l’abjurant publiquement, quoique plusieurs Auteurs prétendent qu’il y a persisté jusqu’à sa mort. Les plus esti
16 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 563-564
doit empêcher d’écrire quand on ne sait être agréable ni instructif. Prétendre égayer un Lecteur, en faisant dire par un Sultan
décence. Madame de Puisieux a composé un Livre de Caracteres, où l’on prétend qu’elle n’eût pas dû oublier celui de la Femme Be
17 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27
de l’Odissée. Toute l’Angleterre souscrivit pour cette traduction. On prétend que l’auteur y gagna près de deux cent mille écus
charnés à lui nuire. Ils attaquèrent sa taille & sa figure, & prétendirent qu’il n’entendoit point le Grec, parce qu’il étoi
pour réussir dans tout ce qu’il embrasse, tout lui fait ombrage. « Il prétend règner seul sur le parnasse. Il ne veut, ainsi qu
18 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »
rites de Télémaque que je trouve banales, on les juge excellentes. On prétend que je ne prouve rien quand j’affirme que ces cor
n voudrait avoir grand air ; il n’est que puéril. Nous n’avons jamais prétendu que des chefs-d’œuvre comme les Provinciales, Ser
ement de nos contradicteurs.‌ Pour finir de réhabiliter Télémaque, on prétend que Fénelon a écrit comme on écrivait de son temp
et nous accuse d’avoir fait dire à M. Faguet plus qu’il n’a dit ; il prétend que rien dans le langage de M. Faguet « n’indique
19 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
et que la perversité du genre humain Système social, l’art. I.. Elle prétend avoir démontré que les devoirs que la Religion im
ame sentira, pensera, jouira, souffrira après la mort du corps, c’est prétendre qu’une horloge brisée en mille pieces peut contin
perboliques, lilencieux, qui la dégradent tous les jours ; mais qu’on prétende établir sur des Ecrits que la raison réprouve aut
s bourgeois, à M. Palissot ; celui de la Lettre d’un pere à son fils, prétend , de son côté, que les Trois Siecles ont été fabri
sophique des établissemens des Européens dans les deux Indes, où l’on prétend que les Peuples seront plus heureux, lorsqu’ils n
e], qui ont appelé la satire un métier facile & méprisable, & prétendu que le plus grand honneur qu’ait pu recevoir Corn
rrogent non seulement le privilége de diffamer leurs adversaires, ils prétendent encore que c’est-là faire une action juste &
20 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
aducteurs, de relever l’excellence de l’auteur qu’ils traduisent. Ils prétendent justifier leur goût, en prouvant la perfection de
use et intéressante de la guerre de Troye : les autres, qu’il n’avoit prétendu qu’exciter l’admiration de ses lecteurs pour la v
Le poëte le pensoit apparemment ainsi, répondent hardiment ceux qu’on prétend déconcerter par cette objection. Il étoit ébloüi
a varieté des épisodes. Il y a même des circonstances contraires à ce prétendu dessein, puisqu’Ajax auroit tué Hector en l’absen
devenu indifférent, dès que les points essentiels en sont connus. On prétend que la gravité du poëme l’exige ainsi : car c’est
exactement ses hardiesses à leurs lumieres. Seroit-il raisonnable de prétendre amuser des hommes faits par les mêmes fictions qu
chimériques ; eh ! Qu’est-ce qu’on ne justifieroit pas avec cela ? On prétend que cette foule de dieux dans l’iliade, ne blesse
redisent mot pour mot, les discours qu’ils sont chargés de faire. On prétend que cette exactitude est de leur devoir : mauvais
cisément les mêmes ? Madame Dacier a bien senti la difficulté ; elle prétend , pour la résoudre, que ces deux discours sont l’u
les personnes que les noms propres : encore n’a-t’on pas raison de le prétendre . Homere se passe souvent de ces attributs ; ils n
digressions. On ne sçait ce qui blesse le plus dans le discours de ce prétendu sage, ou l’envie demesurée de parler, ou la vanit
la plus grande partie de l’iliade, et qui l’avouent franchement sans prétendre la condamner ; ils y trouvent même beaucoup de be
ner tout à la fois. Je me déclare sans honte, de ces derniers ; et je prétends que l’admiration de tous les siécles ne fait rien
 ; c’est ce qui met de la grace et de l’harmonie dans le discours, je prétends seulement qu’on peut avoir cet égard en françois
trainte et plus uniforme. Mais avec tout cela, l’on n’a pas raison de prétendre que la versification ne puisse suivre par des équ
es poëtes cessent d’être poëtes, quand ils sont traduits en vers. Que prétend-t -on dire par ce paradoxe ? Entend-t-on que le poët
s que je me suis prescrites dans les endroits de mon ouvrage, où j’ai prétendu traduire Homere ; car je me regarde comme simple
e le plus méthodique et le plus judicieux que le préjugé ait produit, prétend que tout le dessein de l’iliade n’est que de fair
mot, je n’ai été plus court, qu’afin de dire plus nettement ce qu’on prétend qu’Homere a voulu dire. La seconde condition que
uccombe du moins glorieusement. Si ces corrections sont bonnes, je ne prétends pas en tirer vanité. Le défaut étoit si sensible,
21 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Latine. » pp. 147-158
le Cicéronien. Les sçavans d’audelà des monts, idolâtres de ce stile, prétendirent que, pour être bon Latiniste, il ne falloit écrir
e de Feltre. L’auteur se propose d’y montrer le ridicule qu’il y a de prétendre bien écrire en latin, bien parler & bien ente
un doit s’attacher uniquement à bien écrire en sa propre langue, sans prétendre enrichir de ses ouvrages celle des Romains, quelq
22 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghéon, Henri (1875-1944) »
de de l’été : M. Henri Ghéon est l’un de ces poètes qui retournent ou prétendent retourner à la nature, et s’il mène à bien la sér
tisme soit clos à jamais ; c’est une conception contradictoire que de prétendre en même temps à l’exactitude scientifique et à la
23 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 207-209
culier & en public. Sans s'inquiéter des regles de la Logique, il prétendit réfuter la Déification, en soutenant que Saint-Hy
avagances, dont l'excès & le ridicule devroient corriger ceux qui prétendent s'élever au dessus des autres par leur savoir, &a
24 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
roman qui porte son nom ; le livre tout entier, d’un bout à l’autre, prétend n’être que son histoire, sa vie, sa biographie. C
istance, une exacte vérité dans le détail ; car un lecteur à qui l’on prétend tout dire et ne rien dérober est exigeant. Dès l’
, elle entre en colère contre sa gouvernante qui, au bord d’un étang, prétend l’empêcher de monter sur un cygne ; car Sibylle v
égende, mais comme une histoire. Si c’est une histoire, et comme elle prétend évidemment enseigner quelque chose, quel est cet
une mythologie inverse, ne faites pas tout le contraire. Qu’avez-vous prétendu au juste dans ce portrait de pure et angélique en
25 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 76-79
vant. Cet Ecrivain eût donc mieux fait de ne jamais mettre au jour un prétendu Eloge de M. de Crébillon, où ses mœurs ne sont pa
vrant au sien, étoit digne d’un genre de gloire, auquel il ne pouvoit prétendre lui-même, malgré ses efforts ? C’est renverser le
26 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
une vérité d’ordre tellement extra-humain, qu’il serait téméraire de prétendre l’expliquer. « Quand donc elle a marqué un enfant
ette les creuses formules qui lui furent imposées ; quant à celui qui prétend obéir à une règle qui lui prescrit la chasteté, t
par excellence, le guide nécessaire. Ce qui est passif par nécessité prétend animer ce qui est actif par essence. Le hors natu
ion, qui a érigé l’ignorance en principe moteur universel, il ne peut prétendre en imposer à d’autres qu’aux pauvres d’esprit : s
Comment ceux qui se placent d’eux-mêmes en dehors de toute humanité, prétendraient -ils la conduire ? Comment ceux qui sont fermés à
son, et que ces voix seront écoutées, l’humanité ne pourra évidemment prétendre à un sort meilleur. L’absorption du prêtre par l’
27 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
, des rapports intrinsèques et essentiels du cerveau et de la pensée. Prétendrait -on connaître la nature ou l’action d’une locomoti
es centrales ou de leur noyau relativement à leur périphérie, si l’on prétendait que la réunion des conceptions en une pensée ou e
et d’une action des prolongements qui les unissent ensemble ; si l’on prétendait que l’association des idées dépend de l’action so
28 (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432
l y aura les petits saints et les grands. Tout le monde ne pourra pas prétendre à une place d’honneur : on distinguera jusqu’en c
naturalisme, il faudrait avouer qu’il vient bien tard. La porte qu’il prétend enfoncer est ouverte depuis longtemps. Il y a déj
du moins devrait les rendre modestes. Il n’est sage à aucun d’eux de prétendre qu’il embrasse la réalité tout entière et que rie
celui de sa femme, il comprend tout, et se suicide. Quelques initiés prétendent que les deux auteurs dont je viens de parler ne p
nature douce et triste, faite pour les sacrifices, aime en secret le prétendu de sa sœur. Un oncle leur a laissé par testament
’applique à les mettre en œuvre. Il n’est point exact, ainsi qu’il le prétend , qu’il ait le premier essayé de se mettre en face
e chose. Il y a deux cents ans passés que Boileau, l’homme qui certes prétendit le moins à l’honneur d’avoir inventé quoi que ce
29 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 58-61
é, sont les seules qualités qu’il admet. Sans cela, on ne doit jamais prétendre au titre d’Historien. M. de Raynal n’a peut-être
ient-ils avoir pour défendre l'Etat » ? Et, dans un autre endroit, il prétend prouver, par l'exemple des Quakers, que les homme
30 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
e qu’elle pense… Une observation importante : nous n’avons aucunement prétendu assigner aux trois époques de la poésie un domain
la tendance qu’on a fatalement de plier les faits à un système. Je ne prétends pas avoir vu toutes les difficultés ; et pour plu
e ces catégories, que de parler d’une évolution des genres, et que de prétendre en fixer les lois. — Or, nul ne saurait rester in
nement scientifique, ont quelque chose de brutal et de factice ; nous prétendons établir, en classifiant, des catégories aux clois
es individualités, on s’expose à des erreurs parfois ridicules. Je ne prétends pas avoir évité toutes ces erreurs ; je sens comb
31 (1875) Premiers lundis. Tome III « Armand Carrel. Son duel avec Laborie »
ement à la liberté était sans calcul et sans mesure. Avant de pouvoir prétendre à aucune célébrité, à aucune importance dans son
épendance de l’écrivain, en leur portant le défi d’exercer sur lui le prétendu droit d’arrestation préalable. Cette fois encore,
32 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180
ctrices. Et il y a une incontestable pose dans le goût des femmes qui prétendent n’aimer plus Bourget. Pour nous, plus que la triv
c la petite Adèle, etc. » Le prototype de ces phrases (un de mes amis prétend l’avoir découvert dans un roman de Bourget) serai
t se documenter sur elles. — Remarque judicieuse ; mais aussi bien ne prétend -il pas connaître ces vierges. Il connaît les peti
33 (1824) Épître aux muses sur les romantiques
s ! C’est là du romantique ; il est charmant, divin ! Cet auteur doit prétendre au plus noble destin. Je voulus sur un vers essay
espréaux est traité : Ce rimeur, se traînant dans l’ornière d’Horace, Prétendait à son tour régenter le Parnasse, Aux lois du sens
ibraire élève mes écrits À treize éditions, dussé-je en payer dix. Je prétends qu’à tout prix on me fasse une gloire ; Que dans
34 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
cience ne vaut qu’autant qu’elle peut rechercher ce que la révélation prétend enseigner. Si vous lui enlevez ce qui fait son pr
ctement contraires au véritable esprit scientifique. Dieu me garde de prétendre qu’il n’y ait eu parmi les plus sincères croyants
science et de son objet ; chez d’autres, comme chez Descartes 31, qui prétendait bien tirer de la raison les vérités essentielles
tendant ses moments de défaillance, pour la recevoir dans ses bras et prétendre ensuite que c’est l’humanité qui s’est donnée à e
ierons pas ; nous tiendrons ferme comme Ajax contre les dieux ; s’ils prétendent nous faire fléchir en nous frappant, ils se tromp
nie prend son île pour le monde. Plus téméraires encore sont ceux qui prétendent enserrer de lignes l’infini. Voilà pourquoi de to
ne ironie de la nature humaine, qui n’aboutit qu’à la superstition et prétend guérir Byron, en lui prêchant le pape. On parle b
-sens. Il faut s’entendre. Si la révélation est réellement ce qu’elle prétend être, la parole de Dieu, il est trop clair qu’ell
est-elle la parole de Dieu ? Et qu’on réponde oui ou non, le problème prétendu de l’accord de la foi et de la raison, supposant
35 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »
s seraient à peine suffisantes pour remplir l’objet que celle Société prétendait embrasser toute seule. D’ailleurs les rédacteurs
gerie à l’astronomie, la fabrique des lunettes à l’optique ; mais ils prétendaient encore, qu’on nous passe cette expression, accole
. » Avec cela, le Journal de Lhuynes nous apprend que certain jour il prétendit , ainsi que les princes du sang, ne pas devoir pay
i dit qu’il avait tort et qu’il devait les payer comme les autres. Il prétendait aussi ne point payer de droits d’entrée pour ses
campagne à la fin de 1733. Là encore il s’annonça par un travers : il prétendit tout aussitôt, pour commencer, au commandement de
36 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
ystaspe. Quelques jésuites ont vanté l’antiquité de Confucius, et ont prétendu avoir lu des livres imprimés avant Jésus-Christ ;
e perdit dans celui de la seconde. Mais les Chaldéens ont été jusqu’à prétendre qu’ils avaient conservé des observations astronom
t mille ans. Josèphe17 a cru à ces observations antédiluviennes, et a prétendu qu’elles avaient été inscrites sur deux colonnes,
récède est confirmé par le témoignage du peuple Hébreux lui-même, qui prétendait qu’à l’époque où parut la version des Septante, l
37 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet. (suite et fin.) »
n’obéit pas et ne se dresse pas à votre voix, si le nom par lequel on prétendait l’évoquer n’est pas le plus juste et le plus frap
nt pas des plus triomphantes pour le glorieux monarque. Mais pourquoi prétendre que ce moment est celui qui le montre le plus à n
38 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l’ordre d’idées que je vous soum
donc ! quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moye
39 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205
ase avec son piédestal est d’une belle forme. O, le joli morceau ! On prétend que la femme assise a l’oreille un peu haute ; je
uai de la ferraille. Mais encore un mot sur la Marchande de modes. On prétend que les Anciens n’en auraient jamais fait le suje
40 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174
cet avis. Toute la différence qui se trouve entr’eux, c’est que l’un prétend qu’il est de toute nécessité de réduire en pratiq
il semble avoir voulu se former lui même, ainsi que d’après Lamotte, prétend que Fontenelle ne ressemble à personne ; qu’il n’
tint la négative dans une dissertation lue à l’académie Françoise. Il prétend qu’on ne peut, ni qu’on ne doit fixer cette langu
41 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441
s ans soient beaucoup dans la vie d’un siècle, il serait téméraire de prétendre décider de sa physionomie générale à cet âge de s
le, nous sommes à cet âge qui est censé celui de la maturité, nous ne prétendons aucunement engager l’avenir littéraire ni préjuge
es points essentiels et à les caractériser. La critique ne peut guère prétendre à plus pour éclairer et pour avertir. Que s’est-i
moins pour l’un des deux), n’est pas près de s’épuiser encore. Je ne prétends pas du tout évaluer ici ces deux faits en eux-mêm
s, en réunissant des traits que je crois vrais de toute vérité, je ne prétends pas former un tableau. Il y a surtout à dire, à r
42 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — II. (Fin.) » pp. 308-328
ssance des événements historiques a posteriori, les principes dont il prétend les déduire ne lui en feraient pas deviner un seu
i paraissait dans le même cas pour son système sur l’état sauvage, ce prétendu âge d’or de félicité et de vertu. Tout en s’étonn
tion et des arts, il croit un seul grand siècle dans une nation. Sans prétendre à en pénétrer les causes, il lui semble qu’une ex
orce de génie, et, l’esprit même devenu plus général, tout le monde y prétend bientôt ; de là le bon esprit devient rare, et la
t excessive ; il s’applique à réfuter et à rectifier l’idée. Rousseau prétend toujours ramener l’homme à je ne sais quel âge d’
43 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
t me place avec lui au point de vue de l’absolu, au moment même où il prétend m’en exclure. — Non pas ; il se place au point de
lane, n’enveloppait pas la richesse incalculable de ses ondes ? Notre prétendu parfait ou achevé est précisément l’inachevé et l
a une, est absolument inconnue et inconnaissable. Il ne faut donc pas prétendre expliquer la conscience même, le sentiment et la
ible et de scientifique, à des éléments plus primordiaux. Ce principe prétendu  a priori est une simple conséquence du principe d
ue chose de donné dans notre constitution mentale. Seulement, peut-on prétendre avec lui « qu’il y ait une vérité donnée dans cet
44 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
qu’il semble, entre la vérité et l’erreur : dans cette science, on ne prétend pas seulement découvrir des vérités, mais on croi
out ce qui est acquis sans renoncer à y ajouter ; mais la science qui prétend atteindre au fond des choses ne peut pas admettre
e, c’est une création dans la création. Le métaphysicien au contraire prétend représenter la nature des choses. Si son œuvre n’
nt chimériques est également un fait bien difficile à comprendre, car prétendre que l’homme cherche le secret des choses, mais qu
et l’image fidèle de la raison tout entière. Dans une théorie où l’on prétendrait qu’il n’y a pas de choses en soi, les systèmes eu
45 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261
es points le trop d’esprit. Ce n’était pas le compte de Voltaire, qui prétendait , et avec raison, peindre, animer ses tableaux, te
le d’honnête homme austère et impitoyable qu’il est bien ambitieux de prétendre tenir, qui suppose dans celui qui l’exerce de bie
e 1754. Duclos s’y singularise par une orthographe particulière qu’il prétend soustraire aux irrégularités de l’usage et rendre
t un degré d’intimité au-delà duquel il n’est pas permis à l’homme de prétendre dans l’étude de son semblable : c’est un secret q
46 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
es ouvrages de la nature. » Et continuant de développer sa pensée, il prétend que ces discours, qui tendent à démontrer Dieu da
ce grand et important sujet, le cours de la lune ou des planètes, et prétendre avoir achevé sa preuve avec un tel discours, c’es
ecture faite dans cette dernière édition des Pensées, c’est de ne pas prétendre trop pénétrer dans le Pascal particulier et jansé
elque part contrepoids ; que, dans quelques cabinets solitaires, sans prétendre protester contre le mouvement du siècle, des espr
47 (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105
toujours dans le débat. — L’art, c’est l’idéalisation de la nature ! prétendent les uns. — Non pas, ce n’en est que le miroitage 
lementation du dehors. Des goûts ni des couleurs il ne faut discuter, prétend le proverbe ; ce qui revient à dire qu’en fait d’
dis-je, mais je ne m’avise pas de vouloir les imposer, ce qui serait prétendre à l’impossible. Cent hommes, même compétents, mis
d’un enterrement ; d’où je conclus que tout ce à quoi un artiste peut prétendre , c’est, non pas de nous faire voir les choses tel
t fort évident que les bonnes œuvres d’alors auront aussi le droit de prétendre l’être à leur propre guise, et d’une tout autre m
ez belle pour se passer de charmes imaginaires et surérogatoires. Ils prétendent qu’en dehors de ce qui est, on tombe dans le faux
nt un cimetière, — le cimetière d’Ornans, — était le berceau. Nous ne prétendons pas dire que l’école réaliste n’est pas née viabl
s sommes aujourd’hui les modernes ; à ce titre nous avons le droit de prétendre vivre notre vie personnelle, mais demain d’autres
fants à l’hospice, faute de courage pour avouer qu’il était, à ce que prétend M. H. Heine, assez étranger au fait de leur naiss
tants critiques (et nous ne sommes pas sur des roses !), M. Toussenel prétend que ce sont les nez rouges qui ont sauvé la Franc
nouveau-nés la paysanne la plus joufflue qu’ils peuvent trouver. On a prétendu que les roturiers n’avaient pas qualité pour pein
ositif. L’humanité étant bâtie tout d’un bloc, il serait singulier de prétendre qu’à l’instant où d’autre part tout devient pour
e main en le repoussant de l’autre. — L’idéalisme est une tricherie ! prétendez -vous, Messieurs. Belle recommandation en vérité p
dit, il faut bien que ce soit vrai. Voilà qui est entendu. Et moi je prétends qu’une œuvre d’art n’est et ne veut être, si parf
mien. Chaque homme a le sien. Vous voilà satisfaits, j’espère ; mais prétendre que pour être de recette, il faut absolument que
on toute simple que celle-ci est la propriété de tout le monde. Je ne prétends convertir personne, mais seulement exhiber les mo
les Peintres de Laon et Saint-Quentin. Total : 13 volumes. 11. On a prétendu , au contraire, que les types de Balzac ne sont vr
grandes généralisations de Balzac. Mais est-il bien sûr qu’au lieu de prétendre résumer ainsi toute une espèce dans un type qui e
48 (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40
aussi pour celles qui se sont moins éloignées de la pure nature. Vous prétendez que les premiers offrent des situations touchante
l doit craindre d’affaiblir, et dont il ne restera rien du tout, s’il prétend nous transporter à sa guise sur tous les points d
onventions que celles qui tiennent à la nature même de l’art que vous prétendez exercer. Changez d’art, faites un roman ; je souf
ses attentats ont exterminée, l’environne ; il n’y a là personne qui prétende ne pas la voir, et c’est une invraisemblance de m
rs, mais aussi en vers et en très beaux vers. Est-ce, ainsi qu’on l’a prétendu , est-ce uniquement afin que le poète ait le mérit
es pénibles font mieux remarquer l’objet ignoble ou vulgaire qu’elles prétendent voiler ; et le ridicule sous-entendu devient plus
49 (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »
relativement à notre Europe, se conçoivent aisément ; l’auteur, sans prétendre jamais résoudre à l’avance ce que recèle l’avenir
cun de ces petits centres concourt à la stabilité de l’ensemble. Sans prétendre conclure de là directement à l’Europe, M. de Tocq
créer une Assemblée héréditaire et une autre élective ; ils n’ont pas prétendu faire de l’une un Corps aristocratique, et de l’a
50 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42
n’y a plus de rire, si le désavantage de l’homme aux dépens duquel on prétendait nous égayer, nous fait songer, dès le premier mom
rde un certain degré d’estime à la personne aux dépens de laquelle on prétend me faire rire. Je prise beaucoup le talent de M. 
mépris de tous les critiques. Ces pauvres gens, impuissants à créer, prétendent à l’esprit, et ils n’ont point d’esprit. Par exem
51 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274
poëtique & plus agréable que les plus beaux vers. On alla jusqu’à prétendre que la mesure eût gâté le chef-d’œuvre de Fénélon
a tête de cette tragédie imprimée avec ses autres œuvres dramatiques, prétendre qu’elle fut interrompue au milieu du plus grand s
son systême à l’ode. Il en publia deux en prose : il en vint jusqu’à prétendre que la prose étoit du ressort de tous les genres
52 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »
le fond de la littérature ; et je tiens que l’on se moque, lorsqu’on prétend qu’on ne doit peindre ni faux déraillement, ni fa
e je n’ai pas été le moins du monde « privé de la réalité », comme le prétend M. de Gourmont, qui, entre parenthèses, ne trouve
otographies du monde extérieur », je ne crois pas que quelqu’un l’ait prétendu  ; mais que les descriptions d’Homère soient vivan
53 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 50, de la sculpture, du talent qu’elle demande, et de l’art des bas-reliefs » pp. 492-498
s, dessinées sur la superficie du marbre par de simples traits. Je ne prétend pas loüer l’Algarde d’avoir tiré de son génie la
tribuera encore tout ce qui peut avoir été dit d’ingénieux sur ce roi prétendu qui ne porte point d’aiguillon. Je ne disconviens
54 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XII »
nt de mettre à point quelques-unes de ses opinions. M. Ernest Charles prétend que mon premier livre « donne en peu de préceptes
is la forme d’une phrase… » (C’est notre avis, et nous n’avons jamais prétendu le contraire. Nous avons rnême affirmé (Travail d
55 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIII »
sottise. Répétons-le donc pour la centième fois : nous n’avons jamais prétendu que le travail donnait du génie et qu’il suffisai
savoir ce que vous trouverez, ce qui en résultera, et je n’ai jamais prétendu , corrigées ou non, que vos pensées vaudront celle
56 (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146
t pas attendre la poussée des feuilles et la maturité des fruits. Ils prétendent aux fruits, mais il faut qu’ils les aient sur l’h
pour aussi coupables que beaucoup de gens les font. Néanmoins nous ne prétendons pas, tant s’en faut, donner à la littérature une
, on s’étonne car André Chénier, sauf de rares exceptions, n’a jamais prétendu lui-même à reproduire le côté sérieux de l’esprit
que la Coupe et les lèvres, par exemple, seraient assez étendues pour prétendre à donner un dernier mot ; mais c’est ce qu’elles
admettre donc que les méditations nuageuses soient de nos jours, nous prétendons qu’elles leur appartiennent moins qu’à tout autre
u lecteur par des peintures de faits matériels. Ce n’est pas que nous prétendions ici nous montrer méprisants pour l’exactitude des
voir qu’ils boivent du vin en secret, et prêchent l’eau en public. Il prétend , lui, chanter autre chose que les dictons rebattu
es circonstances dont il n’est pas sorti aussi immaculé qu’on le veut prétendre . Aussi, toutes les conversations sur ce point dél
C’est presque aller chercher l’occasion d’un tour de force que de prétendre parler avec impartialité du critique des Débats.
tention, on aurait mis moins de mauvaise humeur à écouter le critique prétendu , et c’eût été avec simplicité de cœur et naïveté
oint la qualité dont elle se targuait le plus était peu en elle. Elle prétendait à une naïveté poussée jusqu’à la sauvagerie et se
fficile que de prouver la descendance illustre d’un homme nouveau. On prétend que, dans une pareille besogne, les chercheurs de
l’expression d’un sentiment suffit à dénaturer tout à fait ce qu’elle prétend rendre et quand traduire exactement est déjà si d
us les voiles qui nous cachent les grâces attiques, et lui n’a jamais prétendu qu’à nous donner le secret de quelques perfection
57 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
me résolution qu’elle prend de se tuer après avoir épousé Pyrrhus. Il prétend qu’elle expose témérairement les jours d’Astyanax
st scandalisé que la reine d’Argos demande le sang de sa nièce. Je ne prétends point ici soutenir l’humanité de Clytemnestre ; e
feint d’accepter la condition ; mais elle a bien d’autres vues : elle prétend sauver son fils, sans qu’il lui en coûte rien ; e
s : elle prétend sauver son fils, sans qu’il lui en coûte rien ; elle prétend donner un père à son fils sans donner la mère ; e
extrêmement borné dans ses idées ; ils le reléguaient au cabinet, et prétendaient que Voltaire devait régner seul au théâtre. II
et[pour le sénat, il se prive de ce qu’il aime. Le courtisan français prétend qu’il aurait pu donner des leçons d’amour à l’emp
Ce qui est bien peu philosophique, c’est que le vertueux Jean-Jacques prétend que Titus serait plus intéressant s’il sacrifiait
dre le véritable amour, qui presque toujours exclut la galanterie. On prétend que Corneille, assistant à une représentation de
aisse bien loin derrière elle tous les phosphores dramatiques qu’on a prétendu nous faire admirer depuis : on fera l’intervalle
-il ordonné aux personnages tragiques de ne rien faire que de noble ? Prétendrait -on que ce vieux Mithridate, plein de passions et
er rang : Voltaire, en vingt endroits de ses discussions littéraires, prétend que c’est ce dont on se passe le mieux dans une t
sont appelantes et réappelantes au tribunal de la chevalerie : elles prétendent à la souveraineté, et se l’adjugent provisoiremen
l’intérieur. C’est par ce partage de la souveraineté que les femmes prétendent terminer la dispute ; mais On ne partage point l
qui est l’agresseur ; il vient demander compte à un père de ce qu’il prétend faire de sa fille : il devrait peut-être penser q
entreprend de forcer Iphigénie par la peur à désobéir à son père ; il prétend la protéger malgré elle, l’enlever et la conduire
eut-il quelque raison de dire : Parce que Racine fait bien des vers, prétend -il m’apprendre à gouverner ? Mais le plus grand t
s sa fureur il eût repoussé comme inutile à sa conviction. On n’a pas prétendu donner dans cette pièce Thésée comme un modèle de
ou comme le sont tous les hommes possédés d’une passion violente. On prétend , dit M. de La Harpe, que les petitesses de l’orgu
s personnages de sa pièce. Un philosophe du temps alla plus loin ; il prétendit que Racine n’avait jamais peint que des Juifs, ou
ivine ; mais ceux qui ne la regardent que comme un recueil de contes, prétendent que Dieu ne peut être fourbe, et qu’il est au-des
e raison, elle en avait conservé l’habitude sur le trône : au lieu de prétendre que tout pliât sous ses volontés, elle se fit tou
de la communauté. Ce n’était qu’une simple répétition. Racine le fils prétend que la pièce ainsi déclamée, sans apprêt et sans
peuple dans la Palestine, Dieu lui-même s’établit leur souverain, et prétendit les gouverner en personne : c’était donc Dieu qui
eligion. IV 29 mars 1809 On a accusé Racine de plagiat ; on a prétendu qu’il avait pris quelques-uns des plus beaux vers
rruque enhuilée. Enfin, ce qui est décisif, c’est que les vers qu’on prétend avoir été imités par Racine, ne se trouvent point
, qu’il ne faisait pas mal des vers pour son temps. Les vers que l’on prétend avoir été imités par Racine se trouvent dans cett
audit et se caresse lui-même dans sa petite et sotte présomption : il prétend effacer tous les siècles qui l’ont précédé : si o
 : toutes les deux, n’en ayant point de nouvelles depuis huit ans, se prétendent veuves : enfin le mari cru mort revient assez à p
e Quinault ne veut point entendre parler de couvent pour sa fille, et prétend la garder auprès d’elle, afin de pouvoir aller dé
nes de la pièce, quoi qu’en dise l’auteur du Cours de Littérature. Il prétend que le repentir soudain de Rodhope a toujours fai
ridicule d’un vieux bossu, qui aime une jolie fille, et, qui pis est, prétend en être aimé. La scène du vieux avare, qui veut ê
t pris un grand plaisir ; et Montfleury, dans son épître dédicatoire, prétend très sérieusement qu’il était impossible que son
gereux que ceux qu’on voudrait lui interdire. Dans ce temps-là, on ne prétendait pas que les spectacles fussent une école de mœurs
rgeoises pour les gens d’épée, et la grossièreté des gens d’épée, qui prétendaient que la brutalité avec les femmes était le fin de
s et les prêtres, ils ont nié hautement la divinité du sexe ; ils ont prétendu qu’on l’ennuyait beaucoup par une adoration super
ressusciter comme pour donner un démenti aux juges de Châtillon, qui prétendaient avoir la preuve légale de sa mort. La justice n’a
n’était bon que pour amuser les libertins et les femmes perdues. Sans prétendre justifier ici Dancourt, il est évident que ceux q
ant de la barbarie, et commençant à cultiver les lettres avec succès, prétendrait l’emporter sur les Français dans la tragédie, quo
e, ne tarit point sur les louanges de cet excellent original, dont il prétend ne pouvoir donner qu’une faible copie ; et malheu
obriété dans nos comédies : elles laissent les spectateurs à jeun. On prétendait que les auteurs, pour avoir des partisans donnaie
aussi plus varié. C’est tout le contraire chez nous : notre Euripide prétendu est beaucoup plus régulier que notre soi-disant S
ensonges. C’est dans l’une de ces sources impures que l’on a puisé un prétendu jugement de Boileau sur Rhadamiste et Zénobie ; j
e les grandes passions justifient les grands crimes ; et ceux qui ont prétendu tirer ce résultat de la morale du théâtre, l’ont
usqu’aux goujats de l’Encyclopédie, quelque peu élevés qu’ils soient, prétendaient prouver par leur harangue que la tragédie d’Atrée
ts, ou qu’il est lui-même encore plus sot que ses lecteurs, puisqu’il prétend leur faire accroire que je suis toujours en fureu
cour l’objet de sa passion soudaine. Thaler suit Chriséis, comme son prétendu père. Démocrite, sottement amoureux de la petite
se veut un roi pour époux ; le roi ne veut point de la princesse ; il prétend épouser la petite paysanne. Il faut bien que l’au
n, Le prit en sa possession. III 10 novembre 1813 Démocrite prétendu fou est le chef-d’œuvre d’Autreau, et vit en phil
l s’enflamme lui-même : il est atteint du mal qu’il vient guérir ; il prétend épouser Sophie, quoique affaibli par l’âge et par
er pour un maître d’italien ; elle ne doit pas souffrir que ce maître prétendu donne la leçon devant elle ; elle doit le chasser
dont la vie avait été remplie par des incidents fort étranges : on a prétendu qu’il était mort d’une médecine de cheval qu’il a
une scène où le marquis faisait de la philosophie avec la baronne, et prétendait lui prouver que l’univers était l’effet du hasard
er dans une pièce des qualités dont le public se passe si bien, et de prétendre qu’on leur fît de bons ouvrages, lorsque l’art d’
sur ce qu’on désire savoir, il y a des chercheurs d’anecdotes qui ont prétendu que Destouches avait présenté son Dissipateur aux
ufresne, qui venait de jouer le Glorieux avec tant de succès. Ils ont prétendu que cet orgueilleux Dufresne avait trouvé le rôle
onscience tous les trésors de Timon : il n’est pas plutôt riche qu’il prétend tout avoir avec son or, noblesse, talent, gloire,
Le Philosophe marié I 6 ventôse an 11 (25 février 1803) On a prétendu que Destouches s’était joué lui-même, et que le m
sophe exprime un être libre, indépendant, supérieur aux préjugés, qui prétend réunir aux avantages de l’ordre social les privil
mpe pas ? Voltaire, qui ne croyait pas à l’infaillibilité du pape, ne prétendait pas sans doute être lui-même infaillible. Ce qui
lui-même et de son mérite. Quoique les caractères soient épuisés, il prétend qu’il lui en reste encore plusieurs à traiter ; e
rme s’il était véritablement aussi instructif et aussi utile qu’on le prétend , il y a longtemps que nous serions les hommes les
e leur nature, s’il faut en croire J.-J. Rousseau ? car ce philosophe prétend que tout Monime qui paie est traité comme un mari
elle est indigne du marquis de Moncade : aussi l’auteur n’a-t-il pas prétendu nous montrer un seigneur, honnête et vertueux, ma
s depuis longtemps. D’Alembert, qui semble l’avoir assisté à la mort, prétend qu’il en a eu une contrition sincère, qu’il en a
e figure. Rien n’est plus futile que la remarque de d’Alembert sur un prétendu ménagement de Boileau à l’égard de l’Académie, le
de la conjuration, paraît au censeur fort peu tragique . Ailleurs il prétend que cette faiblesse fait toute la pièce , qu’ell
58 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — III. (Fin.) » pp. 162-179
a guerre ; mais, en montrant qu’il n’en était pourtant pas ennemi, il prétendait obtenir pour les Hollandais une paix plus forte,
le roi d’Espagne aurait voulu exclure les Hollandais, et que ceux-ci prétendaient bien conserver. On pourvut à cet article délicat
ec des États libres sur lesquels le roi d’Espagne et les archiducs ne prétendent rien ; que si l’on sait bien profiter de cette tr
Pôle-Nord. Plancius soutenait que le passage devait exister ; mais il prétendait aussi qu’au-delà d’un certain degré plus on appro
59 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »
à eux tout d’abord, indépendamment de la moralité finale que l’auteur prétend tirer de leurs actions. On n’a pas besoin de song
Barataria, est plus méditée, plus réfléchie que la première, et sans prétendre rien ôter à la grâce de celle-ci ni à sa charmant
ni si indigne de la première partie du Don Quichotte à laquelle elle prétendait s’adjoindre et succéder. M. G. de Lavigne a fait
et de ce spleen à couper au couteau. Le système d’interprétation qui prétendait découvrir et démasquer en Don Quichotte une satir
60 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
lgariser » la langue, et — très faussement, très dangereusement — ils prétendirent se faire un vocabulaire exquis, séparé du vocabul
ou trente ans ». Mais s’il ne se flattait pas d’arrêter la langue, il prétendait la régler : et s’il prétendait la fixer, ce n’éta
e flattait pas d’arrêter la langue, il prétendait la régler : et s’il prétendait la fixer, ce n’était pas dans la multiplicité de
61 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
ces accords, contribuë encore à l’expression du bruit que le musicien prétend imiter. La basse continuë et les autres parties a
onsiste dans la ressemblance de cette symphonie avec le bruit qu’elle prétend imiter. Il y a de la verité dans une symphonie, c
on n’ait jamais vû la nature dans les circonstances où ces symphonies prétendent la copier. Ainsi, bien que ces symphonies soient
62 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVII. Sort des ennemis de Jésus. »
eux Juda de Kerioth, des légendes terribles coururent sur sa mort. On prétendit que du prix de sa perfidie il avait acheté un cha
es, les évêques ont été des princes et le pape a été un roi. L’empire prétendu des âmes s’est montré à diverses reprises comme u
63 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »
blâme, de réprobation et de mésestime pour cette classe d’esprits qui prétendent ne relever que du droit d’examen et qu’on appelle
tables, plus désirables que d’autres ; mais ces doctrines-là, si vous prétendez les imposer et les exiger, vous les ferez fuir et
à fait justice des assertions peu précises sur lesquelles la pétition prétend s’appuyer. Le pétitionnaire n’a voulu, dit-il, dé
auteur, à la suite de ses maîtres, abuse dans les conséquences qu’il prétend tirer. Mais n’est-il pas étrange, messieurs, que
irconstances, accueillie par lui comme alliée et auxiliaire, laquelle prétend établir un moyen terme entre le symbole religieux
prélats de France, il trouve moyen d’insulter un de vos ministres il prétend vous imposer sa destitution : ce qui ne s’était j
ut l’enseignement : là même où il n’est pas et où il n’a pas pied, il prétend en dicter les règles, en circonscrire la portée,
64 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
anceler sur leurs bases. Ces codes absolus, audacieuses synthèses qui prétendaient prévoir le génie et l’emprisonner d’avance dans l
ent le mérite et l’éclat de l’histoire littéraire et des théories qui prétendent sonder la base des beaux-arts, la critique qui s’
qu’il a d’enivrant et de grossier, se souciant peu de la critique qui prétend introduire de la distinction dans ses plaisirs. P
ontre qu’il ne faut pas « forcer notre talent » ! Quand le feuilleton prétendait m’instruire, je me résignais à l’écouter dans l’e
ible, un critique mesurât sa juridiction sur ses études, et que, sans prétendre tout connaître, il se piquât principalement de sa
odestes pour y aspirer eux-mêmes ou assez clairvoyants pour n’y point prétendre . Ils méritent une gloire brillante encore : car,
s critiques que chez les autres gens de lettres. Je sais bien qu’on a prétendu que certains arbitres de la renommée tarifaient l
65 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » pp. 572-580
ires les défauts de quantité d’Ecrivains de notre Siecle, je n’ai pas prétendu pour cela ôter à ces Ecrivains le mérite qu’ils p
ces Ecrivains le mérite qu’ils peuvent avoir d’ailleurs. Je n’ai pas prétendu , dis-je, par exemple, qu’il n’y eût point d’espri
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 44, que les poëmes dramatiques purgent les passions » pp. 435-443
te ombre de difficulté, s’ils avoient daigné le chercher. La tragédie prétend bien que toutes les passions dont elle fait des t
nce, laquelle est capable de porter à des excès si funestes. Le poëte prétend seulement nous inspirer les sentimens qu’il prête
67 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
les symbolise, il n’a rien d’inconciliable avec les doctrines qu’il a prétendu remplacer, même avec celle des créations séparées
i pour la vie et pour les phénomènes physico-chimiques en lesquels on prétendrait la résoudre. L’analyse découvrira sans doute dans
n. Mais tout au plus peut-on rêver une pareille intégration ; nous ne prétendons pas que le rêve devienne jamais réalité. Nous avo
tion mécanistique de la vie. De cette conception mécanistique nous ne prétendons pas, sans doute, apporter une réfutation mathémat
l’avenir et le passé comme calculables en fonction du présent, et de prétendre ainsi que tout est donné. Dans cette hypothèse, p
rente des choses, il met en avant de nous la lumière avec laquelle il prétend nous guider, au lieu de la placer derrière. Il su
totalité des vivants par d’invisibles liens. C’est donc en vain qu’on prétend rétrécir la finalité à l’individualité de l’être
ent. Telle est la philosophie de la vie où nous nous acheminons. Elle prétend dépasser à la fois le mécanisme et le finalisme ;
mple dont elle subit l’influence. Mais c’est précisément de quoi l’on prétend se passer. On veut que la physique et la chimie n
à peu près indépendantes des cellules somatiques. Partant de là, on a prétendu et beaucoup prétendent encore que la transmission
tes des cellules somatiques. Partant de là, on a prétendu et beaucoup prétendent encore que la transmission héréditaire d’un carac
èse de la transmissibilité des caractères acquis, en supposant que le prétendu caractère acquis ne soit pas, dans la plupart des
onde organique ne doit pas être prédéterminée dans son ensemble. Nous prétendons au contraire que la spontanéité de la vie s’y man
tout la même histoire. Où nous nous séparons d’Eimer, c’est lorsqu’il prétend que des combinaisons de causes physiques et chimi
font dispenser en une seule fois par la cause finale ; les mécanistes prétendent l’obtenir petit à petit par l’effet de la sélecti
68 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
river, vous désirez encore ce plaisir ; quand vous contemplez l’objet prétendu indifférent, vous désirez le connaître, vous tend
t. Où, encore une fois, puisons-nous ce sentiment irréductible ? Sans prétendre l’expliquer par réduction à quelque chose de plus
qualité, autre mode ou processus d’existence et d’apparition. Dans le prétendu espace sans qualités, il y a trois dimensions, il
ions, il y a du haut ou du bas, du droit et du gauche, etc. On a beau prétendre qu’on a dépouillé l’espace de toute qualité pour
ue les dieux d’Epicure ; ou il n’y a dans l’expérience, comme vous le prétendez , que des états présents impossibles à se représen
otions de l’infini, de l’immensité, de la causalité universelle, etc. Prétendre que, pour avoir des représentations quelconques,
pprend (comme s’il y était allé voir) que le temps s’évanouirait ; ce prétendu objet pur d’une intuition pure finit donc par êtr
e et le temps « les forteresses imprenables de l’apriorisme », et ils prétendent que les partisans de la genèse expérimentale veul
ne intuition transcendante : irréductibilité n’est point, comme on le prétend , apriorité. Ceux qui le croient (parmi lesquels M
69 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
l’histoire ancienne pour le faire parler dans sa langue ; mais, sans prétendre à son nerveux et sublime langage, laissons parler
fait des départements subalpins de ce Piémont inaperçu alors, et qui prétend régner seul aujourd’hui sur vous au nom des secou
ontre tous ! car voilà exactement Rome antique. Est-ce là ce que vous prétendez ressusciter ? Alors restituez les Gaules à ces lé
à la petite Italie, à l’Italie du moyen âge, à l’Italie d’hier : qui prétendez -vous ressusciter dans ces huit ou dix Italies inc
caine de l’Italie ! VIII Est-ce la Toscane des Médicis que vous prétendez ressusciter ? Mais la Toscane, ce merveilleux phé
e militaire et politique des nations. IX Est-ce Venise que vous prétendez ressusciter telle qu’elle éblouit l’Europe, assuj
70 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
trouve quelque instruction, elle n’y est qu’à titre d’ornement. On a prétendu prouver qu’Homere s’étoit proposé d’instruire dan
cette régle est générale : mais si elle étoit aussi générale qu’on le prétend , le début des plus belles odes seroit vicieux, on
idées poëtiques ne sont pas assez familiéres ; car enfin un poëte ne prétend parler qu’aux gens d’esprit ; et à moins que d’en
aucoup de chansons de son goût, dont les auteurs n’ont jamais lû leur prétendu modéle. Pour moi, j’ai tâché véritablement de lui
ui fit naître ce proverbe : cela s’entend moins qu’un dithyrambe . On prétend même qu’Aristophane a voulu railler ces poëtes, e
des géans. J’ai suivi une excellente remarque de Monsieur Dacier. Il prétend que toutes ces fables qu’Horace rassemble ne sont
71 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
emièrement, en parlant de la perfectibilité de l’esprit humain, je ne prétends pas dire que les modernes aient une puissance d’e
a pas paru assez sûre pour le citer jamais comme une autorité. L’on a prétendu que j’avais pris quelques idées de mon ouvrage, o
t qui soit haut, Et femme qui compose en sait plus qu’il ne faut ; Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime, Même ne sa
72 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
s 1. L’Académicien. — À Dieu ne plaise que nous ayons l’absurdité de prétendre que la durée fictive de l’action doive correspond
r Racine ? Le Romantique. — D’abord, il n’y a que des charlatans qui prétendent enseigner l’algèbre sans peine, ou arracher une d
cêtres les Gaulois, on a inventé la poudre à canon ? Tout ce que nous prétendons , c’est que si César retenait au monde, son premie
73 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441
mais je ne m’arrêterai qu’aux principaux, à celui du partage réel ou prétendu de la récitation & du geste, & à celui de
iment de l’abbé Dubos & celui des musiciens qu’il a consultés. Il prétend que, si l’usage des notes déclamatoires a eu lieu
doit pas être donné pour une règle générale. Il va plus loin, & prétend que, quand même il seroit possible de noter la dé
74 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
e est le véritable lieu de l’infini pour l’espèce humaine. Selon moi, prétendre faire commencer le langage par l’interjection et
commencer le langage par l’interjection et l’onomatopée, c’est comme prétendre faire commencer la religion par le fétichisme ; e
dinaire sur des bases incontestables ? Pour expliquer comment il a pu prétendre à établir une telle opinion, comment il est arriv
75 (1903) La pensée et le mouvant
ou moins artificiel de concepts, une construction hypothétique. Elle prétendait dépasser l’expérience ; elle ne faisait en réalit
t vaudrait disserter sur l’enveloppe d’où se dégagera le papillon, et prétendre que le papillon volant, changeant, vivant, trouve
r la réalité dans la mobilité qui en est l’essence. Une intuition qui prétend se transporter d’un bond dans l’éternel s’en tien
lligence est spécialement destinée à l’étude d’une partie, et si nous prétendons néanmoins l’employer à la connaissance du tout. M
re illusoire. À ceux qui déclarent notre science relative, à ceux qui prétendent que notre connaissance déforme ou construit son o
dehors, peut encore s’exercer sur celles du dedans, pourvu qu’elle ne prétende pas s’y enfoncer trop profondément. Mais la tenta
ecte, tandis que le terme abstrait, qui est d’origine spatiale et qui prétend exprimer, nous laisse le plus souvent dans la mét
eux termes usuels, c’est-à-dire deux habitudes sociales. Mais si l’on prétend faire davantage, saisir des réalités et non pas m
physique, le physique en mathématique. Or, une logique simple a beau prétendre que la ressemblance est une identité partielle, e
x-ci étaient dupes, en effet, de la mauvaise métaphysique qu’on avait prétendu tirer de la science et qui, revenant à la science
issance de l’esprit, nous ne retirons rien à l’intelligence, car nous prétendons que la métaphysique qui était œuvre d’intelligenc
olontiers à l’intelligence si l’intelligence tient à la garder ; nous prétendons seulement qu’il y en a une autre. Sur aucun point
faites et prendre contact avec la chose, on oppose la solution qu’on prétend « raisonnable ». Le vrai chercheur devrait protes
ppelions l’attention sur la mobilité qui est au fond des choses, on a prétendu que nous encouragions je ne sais quel relâchement
iment rénovateur de la nature. L’erreur commence quand l’intelligence prétend penser un des aspects comme elle a pensé l’autre,
passé et travailler ainsi à reculons dans le temps, je ne l’ai jamais prétendu . Mais qu’on y puisse loger du possible, ou plutôt
une acquisition d’existence, est donc illusion pure. Autant vaudrait prétendre que l’homme en chair et en os provient de la maté
ainsi : « la matière est un ensemble d’idées ». La seconde consiste à prétendre que les idées abstraites et générales se réduisen
e un élément qui leur soit commun avec celles du toucher. Que si vous prétendez abstraire des unes et des autres quelque chose qu
ure, d’ériger la philosophie en synthèse des sciences positives et de prétendre , par la seule vertu de l’esprit philosophique, s’
uit, en elle-même, à une série d’oscillations extrêmement rapides. Ce prétendu mouvement d’une chose n’est en réalité qu’un mouv
e matière dure, on ne lui attribuait pas précisément la mémoire qu’on prétend expliquer par elle ! Quoi que nous fassions, même
a métaphysique est cela même. La métaphysique est donc la science qui prétend se passer de symboles. Il y a une réalité au moi
on à l’analyse, qui en est la négation même. Ils cherchent le moi, et prétendent le trouver dans les états psychologiques, alors q
ici plutôt que là, qui dépasse chacune des limites successives qu’on prétend lui assigner, qui va toujours s’élargissant et qu
distance est donc beaucoup moins grande qu’on ne le suppose entre un prétendu « empirisme » comme celui de Taine et les spécula
antérieur au mouvement ! Comme si le mystère ne tenait pas à ce qu’on prétend aller des arrêts au mouvement par voie de composi
mobilité, où nous trouvons un point d’appui pour la pratique, et nous prétendons recomposer la mobilité avec elle. Nous n’obtenons
us haute antiquité viennent de là. Elles tiennent toujours à ce qu’on prétend aller de l’espace au mouvement, de la trajectoire
que les philosophes voient si souvent fuir devant eux l’objet qu’ils prétendent étreindre, comme des enfants qui voudraient, en f
prendre sur la durée en général deux vues opposées avec lesquelles je prétendrai ensuite la recomposer. Cette combinaison ne pourr
en arithmétique, une addition de nombres donnés. Mais si, au lieu de prétendre analyser la durée (c’est-à-dire, au fond, en fair
erser avec lui les positions immobiles. Elles viennent de ce que nous prétendons reconstituer la réalité, qui est tendance et par
le plus souvent à leur pensée. Elle vaut contre une métaphysique qui prétend nous donner un système unique et tout fait de cho
orie platonicienne des Idées, ou d’un temple grec. Si la métaphysique prétend se constituer avec des concepts que nous possédio
alité mais ne s’emboîtent pas toujours les unes dans les autres, elle prétend être une immense mathématique, un système unique
s où Claude Bernard critique l’hypothèse d’un « principe vital », ont prétendu qu’il ne voyait rien de plus, dans la vie, qu’un
s à une succession de doctrines dont chacune, à prendre ou à laisser, prétend enfermer la totalité des choses dans des formules
rçons notre entendement ; brisons, s’il le faut, nos cadres ; mais ne prétendons pas rétrécir la réalité à la mesure de nos idées,
d’un philosophe éminent, occupant une chaire d’Université, aurait pu prétendre à cet honneur. M. Duruy aima mieux s’adresser à M
s que la géométrie fournit ; ou bien c’est l’art proprement dit qu’on prétend enseigner, mais alors l’expérience montre que l’a
dehors du calcul, renoncerait à son essence à l’instant même où l’on prétendrait en constater l’existence. Il faudrait en effet, d
76 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
es plus ou moins distinctement. Est-ce à dire, comme M. de Falloux le prétend , que ce déchiffrement « a exigé des prodiges de s
le, elle en veut comme d’une aile puissante et incorruptible. Elle ne prétend à rien moins qu’à réhabiliter la vieille femme ;
ste, il faut peu de chose pour que, partant de l’unisson, on arrive à prétendre à l’unité. » Et, jusqu’à l’article de la mort, pr
ntir. Je n’ose dire pourtant, après cela, qu’on la connaît ; car elle prétend absolument « qu’il faut aimer pour connaître », e
77 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
ons, sous quelque prétexte que ce fût, et de revendiquer le droit que prétendaient les nouveaux évêques sur tous ces anciens vassaux
ête des évêques, abbés, etc., les maires et échevins des lieux qu’ils prétendent leur avoir été usurpés par les ducs de Lorraine o
i, en peu de temps, l’on aura fait assigner tous les lieux qu’on peut prétendre avoir été autrefois desdits évêchés. » La tactiq
ns, qui s’étaient abandonnés à leur foi, furent trompés ; les Romains prétendirent que la signification de ces mots, s’abandonner à
78 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Legkzinska »
ertie, la mollesse, une timidité qui allait jusqu’à la lâcheté. Je ne prétends pas dénigrer Louis XV, ni ajouter au mal qu’on a
ement engagé, entre le duc de Bourbon et l’évêque de Fréjus. Celui-ci prétendait être toujours présent quand M. le Duc travaillait
t quand M. le Duc travaillait avec le roi, et M. le Duc, de son côté, prétendait avoir des audiences particulières, ce qui était a
îtresse qui eût du caractère et le désir de se mêler des affaires. On prétend qu’il fit choix lui-même de la comtesse de Mailly
79 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »
dain, après une aventure qu’on n’a pas oubliée, il disparaît. Les uns prétendent qu’il s’est retiré chez les trappistes de Staouél
’y mêle la joie d’une perversité et d’une protestation contre l’ordre prétendu de l’univers. Ajoutez que, considérée par l’extér
ctés d’esprit religieux ? Il est bon, là, ce rhéteur mal embouché qui prétend affranchir nos intelligences ! Comment n’a-t-il p
ahib  Maurice Dreyfous. 69. Je ne parle pas de Braves gens, et je ne prétends pas, du reste, que M. Richepin ait dit son dernie
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
maladroitement employées, que peu conformes à la bonne logique. « On prétend , dit-il*, que les Articles Ame & Dieu sont de
de la Nature, & celui du livre de l'Homme & de ses Facultés, prétendent , d'un côté, que le joug de la foi contredit &
nre de misere auquel la Religion n’ait pas tâché de remédier. Nous ne prétendons pas dire qu’elle soulage tous les maux : le table
faveur de la Religion ! Fût-elle plus austere que nos Philosophes le prétendent , son joug n'est-il pas infiniment avantageux, pui
rouve tous fiers, affirmatifs, dogmatiques, même dans leur septicisme prétendu , n'ignorant rien, ne pouvant rien, se moquant les
81 (1899) Le roman populaire pp. 77-112
our une coterie même, et pour trois amis si l’on veut. Tout ce que je prétends , c’est que la majorité des œuvres contemporaines,
e soif et de faim, de poursuite et d’attente du pain quotidien. Je ne prétends pas qu’on ne puisse pas nommer d’autres œuvres qu
de légal. » Ainsi du roman populaire. Une école, nombreuse et forte, prétend que la littérature et l’art s’adressent et s’adre
rop de recherche, de subtilité et d’habileté desséchante ? On peut le prétendre . Quand un homme écrit en vue d’un public détermin
s lecteurs, comme il arrive, connaissent mieux le monde que celui qui prétend le mettre en scène ; soit qu’ils aient, de la van
82 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
sont là des remarques bien superficielles. Il serait aussi inexact de prétendre que les progrès de l’industrie, les magnifiques p
de toutes les tractations de ce genre. Quels sont ceux, en effet, qui prétendent qu’on doit prêter aux lettres qu’on écrit une att
tre, du vivant de leur auteur, leur commerce. Cependant les juristes prétendent que les lois actuelles protègent parfaitement les
tages de propriétés foncières, ne veut pas tenir compte. Les juristes prétendent , il est vrai, que les lois interdisent en princip
paresse apparaîtra plus fort encore d’avoir su les vaincre. Ceux qui prétendent que la vérité, même poursuivie dans ses plus humb
pelées à se dissiper au premier choc avec le monde extérieur. Ceux-là prétendent que la vérité peut abîmer les belles choses, parc
-t-il paraître le texte intégral ? Pas du tout. Il est de son devoir, prétend -il, de les soumettre à sa censure personnelle. Et
estataires11. Ce qui montre l’inanité de toute objection basée sur le prétendu respect dû aux « tiers », c’est le cas typique du
ils tremblent devant des révélations possibles, qui compromettraient, prétendent -ils, leur dignité. Pires que les avares légendair
connue et transmissible aux héritiers. Sous l’Ancien Régime, quoi que prétendent quelques journalistes de parti plus ou moins soph
Valery Larbaud a trouvé dans ce catalogue une dizaine de lignes qu’on prétend être de lui, et au sujet desquelles ses souvenirs
onnage. Mais ce quelqu’un garde non moins le droit de s’étonner qu’on prétende l’empêcher de parler de gens dont la vie fut publ
83 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
En croyant par là concevoir le réel de la sensation de son, comme le prétendent Maudsley et Spencer, nous concevons simplement de
vement une sensation. Or, c’est ce qu’il est difficile de nier. Si on prétend que la conscience de l’appétition est elle-même u
eine, enfin appétition, — nous avons le droit de les distinguer, sans prétendre pour cela ni les séparer l’un de l’autre, ni les
d’avoir conscience ; et cette action n’est pas, comme Münsterberg le prétend , une pure forme où il n’y a de discernable que le
flexion ? Est-ce un acte nouveau et original de l’esprit, comme on le prétend d’ordinaire, ou n’est-ce qu’une combinaison de fo
ent réserver l’intensité aux objets extérieurs, qui vont même jusqu’à prétendre , comme on l’a fait récemment, que les états menta
appropriés ; les réflexes purement mécaniques, au contraire, que l’on prétend primitifs, sont presque absents chez les animaux
84 (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919
ence. Vite, il se détourne et s’enfuit. Il n’est presque pas d’esprit prétendu libre, en cette époque si profondément timide, ch
cif doctrinaire et pompier, d’une fibre, d’une qualité unique, car il prétend à l’innovation, à la singularité, à la hardiesse.
bliothèques de la contenance de celle d’Alexandrie. Car tout le monde prétend plus ou moins à écrire, résumer, juger, expliquer
des hommes de bonne volonté ? Ce serait une forte injustice que de le prétendre . Mais les hommes perspicaces n’eurent pas, en gén
i que le renégat ajoute à l’amertume de la catégorie sociale, dont il prétendait vouloir le bonheur et par qui il a fait sa fortun
Parlement, Chambre et Sénat, avec ses groupes, ses commissions et son prétendu contrôle ? C’est un immense trompe-l’œil. Je le s
l existe déjà et il est sensible dans le vieillissement précoce de ce prétendu sublime, qui émut si vivement nos pères et nos gr
onception romantique et très XIXe siècle. Mais, de même que Bonaparte prétendait faire le bonheur du peuple français, en le mainte
n état de guerre et de tueries perpétuelles, de même Hugo et Michelet prétendaient faire le bonheur de l’humanité, à l’aide de métho
est plutôt une amusette, un hors-d’œuvre, qu’une nourriture, et il ne prétend plus à l’éducation, ni à l’évangélisation des mas
e de lui un écrivain de génie et un penseur de premier plan. Ceux qui prétendent cela sont au même niveau intellectuel que le proc
acettes ; et il est fort amusant de constater qu’une philosophie, qui prétend s’étayer avant tout sur les faits (sur la poussiè
ssons à l’enseignement, il n’est pas niable, une seule minute, que le prétendu enseignement laïque du dernier quartier du XIXe e
Alfred), vigneron comme lui, épelait, dans une feuille quelconque, le prétendu progrès du socialisme, ou de n’importe quoi en is
é, spécial aux époques de décomposition intellectuelle et morale, qui prétendent donner le ton, et dicter la loi, en matière d’int
catégorie du corps féminin. On n’imagine rien de plus affreux que ce prétendu Beau selon l’Ecole. Le fait d’avoir produit un te
e constater qu’il n’est pas avec ces « énergumènes » de droite, qu’il prétend confondre avec ceux de gauche, mais qu’en fait il
en son universalité, que la théorie contraire du génie demi-Dieu. On prétendit qu’Hercule était un fou, chargé de tares épouvant
lus déplaisante — et plaisante— façon. L’excrément Zola, par exemple, prétendit être un excrément sérieux : « Je n’ai pas d’espri
rges taches rouges, semble jeté sur le XIXe siècle français. Chacun y prétend enseigner son voisin. Chacun éprouverait quelque
te de ces destinées, appuyées, l’une sur la tradition, l’autre sur le prétendu progrès, donne tristement à réfléchir. De même, i
à réfléchir. De même, il est comique de songer que les colonisateurs prétendent apporter le progrès à des populations raffinées,
t avec le dépérissement de l’intelligence. L’époque 1860-1900, qui se prétendit observatrice et expérimentale, fut ainsi, au poin
, sous-jacente aux déclarations et proclamations émancipatrices et de prétendu libre examen, a mis dans les bouches de nos bisaï
ction sexuelle et de la lutte pour la vie, comme agents principaux du prétendu transformisme. Ce ne sont là que deux procédés, e
les templa serena et les tours d’ivoire. Nul n’y échappe et ceux qui prétendent s’y soustraire en sont quelquefois les plus profo
contradiction de deux notions fortes et universellement répandues. Je prétends que l’illusion du poids de la chaîne héréditaire
disent pacifistes, aboutissent à déchaîner les tueries énormes qu’ils prétendent conjurer, de même l’affirmation solennelle des Dr
ste-t-elle point à aller donner précisément dans les écueils que l’on prétendait éviter ? C’est par une telle voie contrariée que
lliers et des milliers d’exemplaires, n’a pas prolongé le mal qu’elle prétendait définir et combattre. Il faut tenir compte, en ef
e qui connaissait l’homme. Il est bien entendu que jamais Pasteur n’a prétendu apporter un système, complet et définitif, de gué
brandissent quelque chose : admonestation, mensonge ou menace ; tous prétendent , eux aussi, ériger leur point de vue en maxime un
lement une pensée, mais une doctrine ! L’intangibilité du penseur, ou prétendu tel, a ainsi déchaîné sur la société une nuée d’e
comme pilote et fut accepté, Napoléon, était lourd des erreurs qu’il prétendait réparer, et dont il augmenta les ravages. Ensuite
85 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
imie ? n’y a-t-il pas pour le philosophe quelque chose de plus ? Sans prétendre , comme l’ont cru les saint-simoniens, que la phil
ccorderons, si vous voulez, que les nôtres le sont également, car qui prétend posséder la science absolue ? Mais, au nom du cie
sement le docteur Reid (qui n’est pas un philosophe aussi naïf que le prétend M. Taine), le jour et la nuit se succèdent consta
ors de moi, sans savoir si elles me viennent de Dieu, et surtout sans prétendre qu’elles soient Dieu lui-même. La seule question
iple de Condillac et de Laromiguière, non de Hegel, quoi qu’il puisse prétendre . Il est vrai que M. Taine nous dit qu’une, fois e
là de pures métaphores qui ne signifient rien pour l’esprit. Quoi que prétende Spinoza, le cercle et l’idée du cercle sont deux
idées les plus confuses et les plus imparfaites sur la science qu’ils prétendent abolir et remplacer. Rien de plus facile que d’él
’être une philosophie des sciences, au lieu de vouloir, comme elle le prétend hautement, être la philosophie tout entière. Mais
contraire vous êtes assuré que le cerveau pense, pourquoi affecter ce prétendu désintéressement entre le matérialisme et le spir
que c’est encore là le domaine du relatif, tandis que la métaphysique prétend connaître l’inaccessible, c’est à-dire l’absolu,
ses instincts, à ses sens, à ses appétits, à ses imaginations ! Nous prétendons qu’il y a quelque autre chose, c’est la pensée. E
au-dessus de la raison vulgaire et prendre le titre de sciences. Nous prétendons qu’elles en ont le droit : vous le contestez, soi
s un athée », non-seulement par politesse, mais encore par équité. On prétend que l’idéal ne suffit pas à distinguer une doctri
a même chose divers noms suivant ses rapports extérieurs ; mais je ne prétends point, par ces divers noms, exprimer des choses r
86 (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93
stialiser ses héros ! Ah ! certes, s’il avait pour juges ceux qu’il a prétendu glorifier, il en serait singulièrement renié et h
l’histoire naturelle ? Ils exclameraient « Quoi ! c’est nous qu’on a prétendu représenter ! » Et ils jetteraient leur chantre p
italité de son esprit. Quant à la physiologie sur laquelle les jeunes prétendent se baser pour innover dans les lettres, comment p
le traduire fidèlement. De là, on est en droit d’inférer que ceux qui prétendent qu’en art et en littérature, il est possible de s
la nature des écrits et des publications à la mode, non pas que nous prétendions porter atteinte à la liberté de parler et d’écrir
ncêtres, des prédécesseurs, Diderot en tête, duquel ses représentants prétendent procéder. Dire que l’école naturaliste, y compris
tant donné, trouver sa fonction. » Ce problème, le maître naturaliste prétend le résoudre. « Étant donnés une famille, un grou
ées, alambiquée. En voici quelques spécimens. Dans la Curée, l’auteur prétend que la chevelure d’une blonde a des tons beurre f
la politique, la proscription, la halle et la charcuterie ? M. Zola a prétendu qu’en intitulant son roman le Ventre de Paris, il
. Elle veut augmenter la somme du génie national ; et pour cela, elle prétend procurer à chaque individu les moyens d’atteindre
87 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
e sorte de consentement public, c’est-à-dire si les individus qu’elle prétend soumettre la même loi ont bien la volonté de vivr
oup d’autres, qui favorisent le succès de ces tendances. Déjà nous ne prétendons pas que l’ensemble des différentes formes sociale
 : il peut être vrai à la fois que les sociétés unifiées, comme il le prétend , oppriment les individus, et, comme nous le préte
iées, comme il le prétend, oppriment les individus, et, comme nous le prétendons , les égalisent, — puisqu’il est vrai peut-être qu
88 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341
voir rassemblé les membres du grand poëte dispersé. Elle-même n’a pas prétendu faire autre chose, et il faut convenir qu’elle au
résultats extrêmes qu’on tirait de sa découverte ; il n’avait jamais prétendu à tant de bouleversement. Comme ces dignes Parlem
hapsodes, qui l’ont récité, copié, amplifié ; c’est à quoi Pisistrate prétendit mettre ordre. Mais qu’entre ces seconds chanteurs
89 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
rceau. Je gage que l’esquisse en était très-belle. Voici comment l’on prétend que Bounieu ordonne sur sa toile. Il place d’abor
avoir six vessies. Grande tache de blanc sale ; figure comme Gauthier prétend que le sperme rendu chaud en engendre dans l’eau
ue la superstition régnante soit aussi ingrate pour l’art que Webb le prétend , c’est ignorer l’art et l’histoire de la religion
90 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
pourrait sembler considérable ; mais nous sommes trop accoutumés à ce prétendu tour de force de la production toujours prête, qu
tholique est presque honteuse, et semble donner raison à ceux qui ont prétendu un instant qu’il n’avait pas été baptisé. Gozlan
t acquisition tout à la fois. Ceux qui ont vécu longtemps avec Gozlan prétendent qu’il n’avait pas que l’ignorance des choses reli
91 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
lieu, Grotius procède indépendamment du principe d’une Providence, et prétend que son système donne un degré nouveau de précisi
es. — Ensuite vient Selden, dont le système suppose la Providence. Il prétend que le droit des enfants de Dieu s’étendit à tout
passage celui qui y correspond dans la première édition : « Grotius prétend que son système peut se passer de l’idée de la Pr
92 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre III. De la sécheresse des impressions. — Du vague dans les idées et le langage. — Hyperboles et lieux communs. — Diffusion et bavardage »
ouve le jugement détestable. Le M. — Quoi ? Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ? D. — Oui, je prétends la s
Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ? D. — Oui, je prétends la soutenir. Le M. — Parbleu ! Je la garantis dé
93 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre II. « Faire de la littérature » » pp. 19-26
man populaire, le théâtre en gros, les manuels, les prospectus. Je ne prétends pas inclure dans les catégories précitées tout ce
les et en même temps dangereux. C’est ainsi que l’assemblage, dans le prétendu domaine commun de la littérature, d’objets artist
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
prévaricateur, mais le galant magnifique et téméraire, qui avait osé prétendre au cœur de la maîtresse du monarque et essayé de
l’Égypte, l’Arabie. Alors Cynéas reprend : Mais de retour enfin, que prétendez -vous faire ? — Alors, cher Cynéas, victorieux, co
95 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’Empereur Néron, et les trois plus grands poëtes de son siècle, Lucain, Perse & Juvénal. » pp. 69-78
soupçon qu’on eut de cette conjuration, on arrêta Lucain. Ses ennemis prétendent que, pour échapper au supplice, il chargea sa mèr
tre Lucain & Perse, Juvénal s’éleva dans la suite contre le tyran prétendu bel-esprit. On connoît la passion de Néron pour l
96 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
chants sur la musique, où l’on trouve beaucoup d’esprit et de talent, prétend que lorsque le genre humain commença, vers le sei
cle, et païoit alors le même tribut à l’art des ultramontains qu’elle prétend recevoir aujourd’hui de tous les peuples de l’Eur
97 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
ainsi par les facultés humaines ? A quelle universalité peuvent-elles prétendre  ? Hume intervient, et explique que nous possédons
tiques a priori. Sont-elles dérivées de l’expérience ? Les anciens ne prétendaient tirer de l’expérience que le général et le probab
elle n’aurait à peu près rien de commun avec l’induction ancienne, on prétend tirer du contingent l’universel, du particulier l
pas, comme Descartes, d’explications simplement possibles, mais qu’il prétend découvrir les causes réelles et effectives, des c
es, tous les éducateurs, tous ceux qui s’adressent à la conscience et prétendent régler la conduite, affirment l’existence du libr
istance. Purement expérimentales, les lois de déterminisme ne peuvent prétendre à l’exactitude et à la rigueur absolues. Elles ne
comme science de l’être, atteindra celle-là. Mais la théorie atomique prétend , avec quelques philosophes qui l’embrassent, atte
sans doute la meilleure que nous possédions, mais qu’elle ne saurait prétendre à déterminer métaphysiquement la nature même des
ité absolue. Mais la métaphysique vient à l’appui de cette théorie et prétend lui apporter le secours que la science ne peut ni
s la vérité des idées claires et dans leur rapport à la réalité. Nous prétendons que notre intelligence, dans son usage suprême, s
doctrine moderne de l’évolution poursuit des lois de causalité ; elle prétend atteindre à l’origine et non pas seulement aux ra
it, le darwinisme reste un système principalement scientifique. Il ne prétend pas tout expliquer et être exempt de lacunes. L’é
eut trouver d’indivisible corporel ? Et si l’on soumet à l’analyse ce prétendu donné, l’idée des idéologues, n’y trouve-t-on pas
Que vaut la doctrine, si ses principes supposent cela même dont elle prétend se passer ? Ainsi raisonne la seconde catégorie d
ogie ? Les fondateurs, Helmholtz et Wundt, sans parler de Fechner, ne prétendent pas à l’élimination de tout élément à priori. Hel
re au sujet des négations impliquées par une psychologie physique qui prétendrait être radicale. Examinons maintenant le côté posit
Nulle connaissance empirique ne pouvait, comme telle, pour Aristote, prétendre à l’universalité et à la nécessité. L’expérience
98 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
on invoquera le témoignage de la conscience, mais qui ne peut encore prétendre à une rigueur scientifique. Il semble naturel que
par là de leur précision ni de leur rigueur géométrique, comme on l’a prétendu dans ces derniers temps ; il demeurerait seulemen
eptions de la durée qui, selon nous, diffèrent profondément. Bref, le prétendu déterminisme physique se réduit, au fond, à un dé
de l’acte futur ; tantôt, supposant par avance l’action accomplie, il prétend qu’elle ne pouvait se produire autrement. Les adv
issance d’opter pour le parti contraire. Inversement, le déterminisme prétend que, certains antécédents étant posés, une seule
l ne saurait la prendre. Et le même symbolisme grossier sur lequel on prétendait fonder la contingence de l’action accomplie about
es. Si le principe de causalité ne nous disait rien de plus, comme le prétendent les empiristes, on accorderait sans peine à ces p
rrière ces phénomènes hétérogènes, un mécanisme mathématique. Nous ne prétendons pas que le sens commun ait l’intuition (les théor
ment le progrès en chose, et la durée en étendue. Par cela seul qu’on prétend décomposer le temps concret, on en déroule les mo
99 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
èles, comme ils me sont acquis, je ne m’en inquiète guère. Le diable, prétendait plaisamment l’auteur, croyant n’être entendu de p
ours en Poitou, chez un de ses amis, abbé à Saint-Maixent. Ce fut là, prétend Rabelais, que pour s’égayer dans sa retraite, et
écieux, J’ai fait la guerre aux rois, je l’eusse faite aux dieux. On prétend que le prince de Condé, interrogé par un de ses a
puis bientôt après des pièces dramatiques, pour aider sa famille. On prétend que son libraire lui donnait un petit écu par feu
la nomenclature de leurs défauts par le chapitre de la malpropreté et prétend qu’il a trouvé les siennes se peignant au-dessus
réation de Corneille, cependant ce dernier lui préférait Rodogune. On prétend que Louis XIV dit un jour, en sortant du théâtre
agédie de Pompée : Ah ! ciel, que de vertus vous me faites haïr. On prétend que le futur maréchal avait alors pour rival préf
oison d’or en 1662. Sertorius a des scènes d’une grande beauté, et on prétend que Turenne, après avoir entendu cette tragédie,
sont encore de nos jours. C’est à tort que l’auteur de l’Art poétique prétend que Thomas Corneille ne fit jamais rien de raison
Mon ami, lui dit-il, pensez à Dieu et récitez votre Benedicite. » On prétend que l’une des disgrâces qu’il éprouva fut due à u
dres, laissa échapper quelques larmes, aussitôt l’abbé Bois-Robert de prétendre qu’il s’acquitterait encore mieux du rôle que Mon
ormandie en 1602. Fils d’un procureur de Gisors, il eut le travers de prétendre à la noblesse. Destiné d’abord à l’autel, il jeta
avait pour la poésie les plus heureuses dispositions. Ses tragédies, prétendait -il, lui coûtaient moins de temps et de peine à éc
ain à cette encyclopédie digne de son génie immense. Un beau jour, il prétendit que la poésie dramatique était au-dessous de ses
ir tenir : Je suis libre, Timante, et ne veux point de maître. Je ne prétends jamais dépendre que de moi. Eh ! t’avais-je promi
tc. Montauban, ami de Boileau, de Chapelle et de Racine, et que l’on prétend même avoir travaillé aux Plaideurs de ce dernier,
tre que son Manlius Torquatus, joué cependant avec succès en 1662. On prétendit , dans le temps, que l’abbé d’Aubignac n’était pas
productions de son esprit étaient, oui ou non, aussi médiocres que le prétendait son détracteur. Ce qu’il y a de plus original dan
res par la tragédie de la Thébaïde ou les Frères Ennemis, en 1664. On prétend que le sujet lui en fut donné par Molière et que
ui répandaient partout que cette tragédie était plus que médiocre. On prétend même qu’à cette époque il était de bon ton de la
es admirateurs outrés et des détracteurs de mauvaise foi. Les uns ont prétendu qu’il avait seul pu faire oublier la retraite de
uccès, il composa Oreste et Pilade, en 1697, tragédie à laquelle on a prétendu que Racine avait travaillé à la prière de la prin
t des compliments. Un ami d’Autreau lui dit : « Voilà Monsieur qui se prétend l’auteur de tels couplets. — Eh bien ! répondit A
que ses tragédies n’étaient pas de lui, se répandit de toute part. On prétendit qu’elles devaient le jour à un Chartreux, son pro
t en disant : « Tiens, la voilà, parterre ! tu la mérites bien ! » On prétend que ce trait énergique imposa silence. Cela prouv
donna lieu à un conflit entre Voltaire et Le Franc de Pompignan, qui prétendit avoir remis cette tragédie entièrement faite entr
tel Racine de ceux qui, pendant le règne de Crébillon, le poëte noir, prétendaient que l’auteur d’Athalie n’eût pas eu de succès au
es Qui du sort des humains rendent les rois arbitres, Chacun pourrait prétendre à ce sublime honneur : Et le premier des rois fut
able pour être imputée à Racine. L’auteur ayant gardé l’incognito, on prétendit pendant quelques jours que les Machabées étaient
eprésentée en 1723, fut fabriquée, dit-on, d’une façon singulière. On prétend que l’auteur commença par faire une composition d
ans cette tragédie. Cela fut trouvé fort ridicule par le parterre. On prétend que mademoiselle Duclos, qui jouait Inès, s’arrèt
emier coup au Théâtre-Français et jamais ne se releva. Le même auteur prétendit avoir part à la spirituelle comédie des Adieux du
procès avec son médecin, qui réclamait des honoraires que ce comédien prétendait avoir payés. Dubois demandait en justice qu’il fû
e médecin avait répondu en faisant imprimer un Mémoire dans lequel il prétendait qu’un comédien ne pouvait être admis à faire serm
t la farce de l’Avocat Pathelin à Villon, il est quelques auteurs qui prétendent qu’elle fut faite par Pierre Blanchet, né à Poiti
100 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
’Auteur avoit censuré, & ne trouva lui-même aucuns censeurs. On a prétendu que nous tenions de l’Espagne l’invention des Rom
é d’en faire. Il seroit donc possible qu’elle nous dût le genre qu’on prétend que nous lui devons. Au moins ne doit-on pas rega
aires. Toutes ne semblent pas faites pour lui ; mais il peut au moins prétendre à quelques-unes. Celle du Roman est, sur-tout, de
onse de M. l’Abbé, & cette réponse devient aussi la mienne. Je ne prétends pas, toutefois, justifier quelques-unes de nos pr
ve Doris, Smyrna Reine des Amazones, la Princesse Arfinoé. On a aussi prétendu que notre vieux Roman d’U-l’Espiegle étoit tradui
/ 1981