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1 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
actement que possible, dans la leçon précédente, les considérations à présenter dans Ce Cours sur toutes les branches principales
déterminée par les affinités réelles et l’enchaînement naturel qu’ils présentent , de telle sorte que cette classification soit ell
r l’importance, à mesure que le développement naturel de ce cours les présentera . Mais il est clair que des conceptions jusqu’à pr
au moindre développement possible. La distinction précédente ne peut présenter aucune obscurité aux esprits qui ont quelque conn
iale de la terre, considérée sous tous les points de vue qu’elle peut présenter effectivement, exige la connaissance préalable de
nous borner à la physique abstraite, quelque intérêt que puisse nous présenter la physique concrète. III. Le sujet propre
uelque chose, sinon d’arbitraire, du moins d’artificiel, de manière à présenter une imperfection véritable. En effet, le but prin
on de nos connaissances, un principe général dont j’aurai plus tard à présenter de fréquentes applications. (2) Toute science peu
en adoptant, autant que possible, les mêmes voies. Par le second, on présente le système des idées tel qu’il pourrait être conç
nce, de toute nécessité, l’étude de chaque science naissante ; car il présente cette propriété, de n’exiger, pour l’exposition d
ravaux particuliers ont été refondus en un système général, pour être présentés suivant un ordre logique plus naturel, n’est appl
emps que nécessaire, parce que de nouvelles conceptions permettent de présenter les découvertes antérieures sous un point de vue
es sciences les plus avancées, dont le mode ordinaire d’exposition ne présente plus presque aucune trace de la filiation effecti
l’étude ne comporte qu’un ordre essentiellement historique, lequel ne présente pas d’ailleurs, dans ce cas, les inconvénients pr
que science les considérations historiques incidentes qui pourront se présenter auront un caractère nettement distinct, de manièr
ique des sciences. Quoi qu’on fasse, on ne peut éviter entièrement de présenter comme antérieure telle science qui aura cependant
ont, en effet, plus anciennes et constamment plus avancées que celles présentées comme postérieures. C’est ce qui doit avoir lieu
re les phénomènes généraux de l’univers, ou, en particulier, ceux que présentent les corps terrestres. D’où la physique céleste, o
mouvement d’un corps pesant, même quand il ne s’agit que d’un solide, présente réellement, lorsqu’on veut tenir compte de toutes
’influence de la pesanteur, de la chaleur, de l’électricité, etc., et présente , en outre, quelque chose de propre qui modifie l’
videmment la chimie comme ne pouvant marcher qu’après la physique, la présente en même temps comme une science distincte. Car, q
dans la science générale des corps organisés. Tous les êtres vivants présentent deux ordres de phénomènes essentiellement distinc
avons constamment suivi, puisque les phénomènes de la vie animale se présentent , en général du moins, comme plus compliqués et pl
aque science s’établir naturellement d’après le même principe, ce qui présentera tout le système des connaissances humaines décomp
ort négligée par les constructeurs d’échelles encyclopédiques, que de présenter comme distinctes les sciences que la marche effec
exécuter. Elles ont seulement rendu possible une telle opération, qui présente la différence fondamentale d’une conception ratio
lassification précédente. (3) En troisième lieu, cette classification présente la propriété très remarquable de marquer exacteme
’explication précédente, les diverses sciences doivent nécessairement présenter une précision très inégale, il n’en est nullement
sse employer dans la recherche des lois des phénomènes naturels. Pour présenter à cet égard une conception parfaitement nette et
2 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
us suivons et adoptons le mouvement par lequel il s’épanouit en image présente , émergeant des ténèbres au grand jour. C’est en v
étiseur qui donne la suggestion. Le raisonnement que nous critiquons, présenté sous cette forme, est donc déjà sans valeur proba
sant. Appesantissons-nous sur ce point. En l’opposant à la perception présente , nous comprendrons déjà mieux la nature de ce que
définir la marque concrète, acceptée par la conscience, de la réalité présente . Qu’est-ce, pour moi, que le moment présent ? Le
l, concret, vécu, celui dont je parle quand je parle de ma perception présente , celui-là occupe nécessairement une durée. Où est
oment précis il cessera d’être souvenir pour passer à l’état de chose présente , actuellement vécue ; et je ne lui restituerai so
etrouvera une influence qu’en empruntant la vitalité de la perception présente . Au contraire, l’avenir immédiat consiste dans un
nt les chambres que je vais traverser. Au contraire, mes souvenirs se présentent dans un ordre apparemment capricieux. L’ordre des
né de ces objets leur prête l’aspect d’une chaîne, dont ma perception présente ne serait plus qu’un anneau : cet anneau communiq
anciennes perceptions que celles qui s’organisent avec la perception présente pour concourir à la décision finale. S’il faut, p
la conscience, 2º la connexion logique ou causale de ce qui est ainsi présenté avec ce qui précède et ce qui suit. La réalité po
pellations possibles. Elle fait que nous nous adaptons à la situation présente , et que les actions subies par nous se prolongent
nvariablement renaissante de notre représentation, la partie toujours présente , ou plutôt celle qui vient à tout moment de passe
se prêtent un mutuel appui. D’un côté, en effet, la mémoire du passé présente aux mécanismes sensori-moteurs tous les souvenirs
le souvenir répond, et c’est aux éléments sensori-moteurs de l’action présente que le souvenir emprunte la chaleur qui donne la
assez docile pour suivre avec précision les contours de la situation présente , mais assez énergique pour résister à tout autre
ut entier caché parce qu’il est inhibé par les nécessités de l’action présente , il retrouvera la force de franchir le seuil de l
te ainsi aux objets qu’il désigne, encore faut-il que ces objets nous présentent des ressemblances qui, en les rapprochant les uns
rer en S à mesure que nous nous attachons plus fermement à la réalité présente , répondant par des réactions motrices à des excit
assez de l’idée pour qu’elles puissent concourir utilement à l’action présente . De cette conception de la vie mentale inférie
té de souvenirs qui tous ressemblent par quelque côté à la perception présente , et pourquoi un seul d’entre eux, — celui-ci plut
ence inerte et amorphe, il n’y a aucune raison pour que la perception présente attire de préférence l’un d’eux : je ne pourrai d
ci le vice radical de l’associationnisme. Étant donnée une perception présente qui forme tour à tour, avec des souvenirs divers,
totalité de nos souvenirs, entrait, indivisée, dans notre perception présente . Alors, si cette perception évoque tour à tour de
ce mécanisme, une association par ressemblance, puisque la perception présente agit en vertu de sa similitude avec les perceptio
sens, un souvenir quelconque pourrait être rapproché de la situation présente  : il suffirait de négliger, dans cette perception
e notre passé, exerce une poussée en avant pour insérer dans l’action présente la plus grande partie possible d’elle-même. De ce
tat sensori-moteur, ce qui, par conséquent, ressemble à la perception présente au point de vue de l’action à accomplir. En d’aut
-même, par lequel elle s’oriente vers la situation du moment pour lui présenter la face la plus utile. A ces divers degrés de con
dans un effort croissant d’expansion, par lequel la mémoire, toujours présente tout entière à elle-même, étend ses souvenirs sur
e l’autre : mais l’idée, pour être viable, devra toucher à la réalité présente par quelque côté, c’est-à-dire pouvoir, de degré
orde infiniment elle-même les sensations et les mouvements de l’heure présente  ; mais ces sensations et ces mouvements condition
e sensori-moteur du corps, c’est-à-dire son adaptation à la situation présente . Relâchez cette tension ou rompez cet équilibre :
lyses sont exactes, le sentiment concret que nous avons de la réalité présente consisterait en effet dans la conscience que nous
nctions sensori-motrices par lesquelles elle s’insère dans la réalité présente , l’équilibre intellectuel sera diversement troubl
3 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
On va voir que la demande ici fait la réponse. Elle la contient et la présente  ; en posant la difficulté, elle la résout ; en so
ppropriée à sa nature, et en vertu de cette observation que notre fin présente n’est pas appropriée à notre nature, il est néces
t parfait. III Voilà le bien défini, le devoir institué, la vie présente réglée, la vie future prouvée. L’enchaînement sem
re de l’homme est composée d’aspirations infinies que notre condition présente ne peut satisfaire : donc notre destinée présente
que notre condition présente ne peut satisfaire : donc notre destinée présente n’est pas de les satisfaire, mais d’atteindre la
re de l’homme est composée d’aspirations infinies que notre condition présente ne peut satisfaire : donc il y a pour nous une de
u bœuf est de vivre quinze ans et de se reproduire. Mais sa condition présente l’en empêche ; l’homme le coupe à six mois et le
n raisonnement au bœuf aussi bien qu’à l’homme. Or, dans la condition présente on coupe le bœuf à six mois et on le mange à troi
oupe le bœuf à six mois et on le mange à trois ans : donc sa destinée présente n’est pas de satisfaire l’inclination qu’il a pou
tion qu’il a pour vivre quinze ans et pour se reproduire, sa destinée présente est d’accomplir la seule chose qui soit absolumen
privé de liberté comme lui, cette chose n’est pas : donc dans la vie présente il n’a point de destinée du tout. Le raisonnement
xtérieures qui peuvent manquer. Ne dites pas non plus que la destinée présente est appropriée à la nature actuelle, et que, puis
s naturelles ne peuvent présentement être satisfaites, notre destinée présente n’est pas de les contenter. Que l’herbe soit mauv
irations infinies seront contentées, et ne peuvent l’être dans la vie présente , elles le seront dans la vie future ; il y a donc
et ne dépende que de nous-mêmes ; c’est la vertu. Donc notre destinée présente n’est autre que l’exercice de la vertu. Grâce à c
la famille. Addison, Pope, Swift, le visitaient ; plus tard, Hume lui présenta son Traité de la nature humaine. Pour rétablir sa
4 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
s servir, par où nous contrarier. Encore les notions ainsi formées ne présentent -elles cette justesse pratique que d’une manière a
e même nature. Si donc nous la tenons d’emblée, l’étude de la réalité présente n’a plus d’intérêt pratique et, comme c’est cet i
tre regardée comme représentative de l’humanité. Mais les faits ne se présentent pas avec cette extrême simplicité. Un peuple qui
e énonce comme une chose ce qui n’est qu’une vue de l’esprit. Elle se présente , en effet, comme l’expression d’un fait immédiate
. Mais cette nécessité toute logique ne ressemble en rien à celle que présentent les vraies lois de la nature. Celles-ci expriment
e sagesse pratique et, si l’on a pu, plus ou moins spécieusement, les présenter comme l’expression même de la réalité, c’est que,
aire de philosopher sur leur nature, de discuter les analogies qu’ils présentent avec les phénomènes des règnes inférieurs. Il suf
constituent le point de départ de la science. Les phénomènes sociaux présentent incontestablement ce caractère. Ce qui nous est d
s comme des choses extérieures ; car c’est en cette qualité qu’ils se présentent à nous. Si cette extériorité n’est qu’apparente,
t la satisfaction de voir les faits en apparence les plus arbitraires présenter ensuite à une observation plus attentive des cara
ra comprendre, sans exception ni distinction, tous les phénomènes qui présentent également ces mêmes caractères ; car nous n’avons
exemple, nous constatons l’existence d’un certain nombre d’actes qui présentent tous ce caractère extérieur que, une fois accompl
uel et équivoque. Il en résulte que l’évolution du mariage lui paraît présenter une incompréhensible anomalie, puisqu’il croit ob
ur décider si un précepte est moral ou non, nous devons examiner s’il présente ou non le signe extérieur de la moralité ; ce sig
u précepte. Toutes les fois que nous sommes en présence d’un fait qui présente ce caractère, nous n’avons pas le droit de lui dé
ces derniers et qu’ils en sont solidaires. Si un groupe donné d’actes présente également cette particularité qu’une sanction pén
p personnelles à l’observateur, pour retenir exclusivement celles qui présentent un suffisant degré d’objectivité. C’est ainsi que
peut aborder l’étude de la réalité sociale. Mais nous savons qu’elle présente cette particularité que, sans cesser d’être elle-
s sociaux, il doit s’efforcer de les considérer par un côté où ils se présentent isolés de leurs manifestations individuelles. C’e
on reconnaîtra autant de types criminologiques que cette organisation présente de formes différentes. Pour atteindre les mœurs,
he si, parmi les choses que connote confusément ce mot, il en est qui présentent des caractères extérieurs communs. S’il y en a et
5 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
car nous ne connaissons pas les formes mères. Mais beaucoup d’animaux présentent une structure qui ne peut s’expliquer que par l’a
, ils devinrent capables de percevoir vaguement les objets qu’on leur présentait , et commencèrent à clignoter. Il est difficile d’
u’il en est tout autrement. À l’égard seulement des insectes qu’elles présentent , Schiœdte affirme « que ce phénomène ne saurait ê
ns une caverne82. Un autre genre d’insectes aveugles, l’Anophthalmus, présente une particularité remarquable. Il est exclusiveme
rd’hui. Bien loin d’être étonné de voir certains animaux des cavernes présenter d’étranges anomalies, ainsi que M. Agassiz le fai
es premières phases de la vie fœtale sont semblables, sont sujettes à présenter des variations analogues. Ainsi, le côté droit et
t souvent leurs mouchetures de couleur sombre ; lorsque pareil cas se présente , le nectaire correspondant est complétement avort
encore plus frappantes : chez tous les autres Cirripèdes, la carapace présente un énorme développement des trois segments antéri
genres ; mais, dans les diverses espèces du genre Pyrgoma, ces valves présentent une étonnante diversité : c’est au point que les
bles de forme ; chez les individus de plusieurs de ces espèces, elles présentent de telles différences qu’on peut dire sans exagér
omparaison des degrés relatifs de cette variabilité. Lorsqu’un organe présente chez une espèce un développement considérable ou
ête chez les volailles Dorking, ou même la race tout entière cesse de présenter une presque uniformité de caractères. Elle est al
sion à un état moins modifié, compliquée d’une autre tendance innée à présenter des variations de toutes sortes, qui agit d’une p
à trouver ce qu’on pourrait appeler la variabilité générative encore présente et actuellement capable d’agir avec une certaine
urs groupes considérables de Coléoptères ont pour caractère commun de présenter un même nombre d’articles aux tarses ; mais chez
raire un organe, quelque développé qu’il soit, est peu variable, s’il présente ce même développement extraordinaire chez tout un
grande variabilité dans chaque espèce ; mais que ces mêmes caractères présentent aussi de grandes différences entre les espèces pr
urmonté la tendance de l’espèce à revenir à d’anciens caractères ou à présenter des variations nouvelles, que la sélection sexuel
à l’appui de mes opinions. Je ne puis qu’affirmer que de tels cas se présentent certainement et avec de remarquables circonstance
n pas en ce qu’il affecte aucun organe important, mais en ce qu’il se présente chez plusieurs espèces du même genre, en partie à
paules comme l’Âne. Chez le Cheval nous trouvons une forte tendance à présenter les mêmes caractères, partout où apparaît la tein
restées pures pendant des siècles, les faits observés parmi elles ne présenteront -ils pas des analogies frappantes avec les faits o
rier, soit à l’état de nature, soit à l’état domestique, de manière à présenter souvent les rayures qu’on observe chez d’autres e
urellement, lorsqu’elles sont exposées à des influences semblables, à présenter des variations analogues, et quelques-unes d’entr
n naturelle ne peut accumuler que les variations accidentelles qui se présentent . Or, toute variation ne peut avoir que trois caus
ont prise dans la production des variations accidentelles qui se sont présentées et qui ont été élues et perpétuées. Or, le climat
ela même que les caractères de grande utilité, et ceux-là surtout qui présentent le caractère normal d’un développement successif
rtout que l’entrée de la caverne est accessible à l’homme, ce fait ne présente aucune difficulté, et il s’agirait de savoir s’il
élection n’a jamais qu’à accumuler les variations avantageuses qui se présentent , laissant toute modification indifférente à l’éta
e de plus fréquentes occasions d’agir. C’est pourquoi les espèces qui présentent de grandes différences sexuelles doivent aussi, e
ces sexuelles doivent aussi, en ce qui concerne ces mêmes caractères, présenter de nombreuses variétés dans chaque espèce, et de
6 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
ire de la mémoire, l’utilisation de l’expérience passée pour l’action présente , la reconnaissance enfin, doit s’accomplir de deu
ne image passée et le rapprochement de cette image avec la perception présente  ? Ne consiste-t-elle pas plutôt dans la conscienc
lui-même, de vagues images du passé débordent peut-être la perception présente  ; on concevrait même que son passé tout entier fû
le passé sous forme d’image, il faut pouvoir s’abstraire de l’action présente , il faut savoir attacher du prix à l’inutile, il
justement l’exacte adaptation de notre système nerveux à la situation présente , n’écartait toutes celles des images passées qui
. Tout au plus certains souvenirs confus, sans rapport à la situation présente , débordent-ils les images utilement associées, de
r d’elle que ce qui peut éclairer et compléter utilement la situation présente  : ainsi se déduisent les lois de l’association de
ervices qu’elles peuvent rendre par leur association à une perception présente , les images emmagasinées par la mémoire spontanée
es mouvements ne serait-elle pas déjà dans notre esprit, invisible et présente  ? Dès la première récitation, nous reconnaissons
de ce qui a précédé ou suivi des situations analogues à la situation présente , afin d’éclairer son choix : en cela consiste l’a
ène mixte qui résulte de leur coalescence. Ce phénomène, étant mixte, présente par un côté l’aspect d’une habitude motrice, par
le sentiment du « déjà vu ». Pour les uns, reconnaître une perception présente consisterait à l’insérer par la pensée dans un en
ctuellement aperçu. Reconnaître serait donc associer à une perception présente les images données jadis en contiguïté avec elle 
de, que nous allons examiner. On suppose cette fois que la perception présente va toujours chercher, au fond de la mémoire, le s
fort bien ; ils ne peuvent cependant le reconnaître quand on le leur présente . La conservation, même consciente, d’un souvenir
ppression des anciennes images tient à leur inhibition par l’attitude présente , celles dont la forme pourrait s’encadrer dans ce
les peut franchir l’obstacle, c’est l’image semblable à la perception présente qui le franchira. Si notre analyse est exacte, le
’évanouir. Ce qui nous intéresse pour le moment, c’est que des cas se présentent où la reconnaissance n’a plus lieu, sans que la m
ner les traits saillants : alors les images analogues à la perception présente , images dont ces mouvements auront déjà jeté la f
à-dire où les souvenirs-images rejoignent régulièrement la perception présente , est-ce la perception qui détermine mécaniquement
: tantôt elles couperaient à ce souvenir ses attaches avec la réalité présente , c’est-à-dire que, supprimant la dernière phase d
e de l’esprit qui renonce à poursuivre l’effet utile de la perception présente  : il y aura d’abord une inhibition de mouvement,
ts ont déjà tracé l’esquisse. Elle crée ainsi à nouveau la perception présente , ou plutôt elle double cette perception en lui re
ui entre dans chacun de ces circuits, puisque la mémoire est toujours présente  ; mais cette mémoire, que son élasticité permet d
isit pour accomplir ses évolutions. C’est ordinairement la perception présente qui détermine l’orientation de notre esprit ; mai
n plus capables, dans leur banalité, de s’appliquer sur la perception présente et de la déterminer à la manière d’une espèce eng
ive où le souvenir ainsi réduit s’enchâsse si bien dans la perception présente qu’on ne saurait dire où la perception finit, où
e mémoire se contracte ou plutôt s’affile de plus en plus, jusqu’à ne présenter que le tranchant de sa lame à l’expérience où ell
des processus imaginatifs autant d’effets mécaniques de la perception présente  ; on veut que, par un progrès nécessaire et unifo
qui n’est que souvenir, peut modifier la matérialité d’une perception présente , et faire actuellement entendre aux uns ce que d’
9. Une émotion pourra produire le même effet 60. Toutefois des cas se présentent où il semble bien que ce soient des groupes de re
i l’attire. Impuissant, il emprunte sa vie et sa force à la sensation présente où il se matérialise. Cela ne revient-il pas à di
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
n observe dans les formes alliées vivant à l’état domestique. Il s’en présenterait , qu’elles ne pourraient se perpétuer que dans le
principe, aucun exemple de variation importante ne saurait jamais se présenter . Mais ces exemples sont assurément nombreux, au c
’on a nommés protéiques ou polymorphes. Les espèces qui les composent présentent des différences extraordinaires ; et à peine deux
elles qui, possédant jusqu’à un certain degré le caractère d’espèces, présentent cependant de profondes ressemblances avec quelque
première décrite, et range les autres comme ses variétés. Mais il se présente des cas que je ne veux pas énumérer ici, où il de
es ou l’Irlande. Quelques naturalistes soutiennent que les animaux ne présentent jamais de variétés ; en conséquence, ils considèr
ne aide précieuse sur cette question, m’eut bientôt convaincu qu’elle présente de nombreuses difficultés. Le docteur Hooker m’a
nt démontré que les plantes qui ont une grande extension géographique présentent en général de nombreuses variétés. On aurait pu l
ue les espèces des plus grands genres en chaque contrée doivent aussi présenter un plus grand nombre de variétés que les espèces
plus grands genres. De plus, parmi les espèces des grands genres qui présentent des variétés, le nombre moyen de ces variétés est
t où beaucoup d’espèces d’un genre se sont formées, les mêmes espèces présentent un nombre de variétés ou d’espèces naissantes au-
gés d’en déterminer le rang d’après la somme des différences qu’elles présentent , jugeant par analogie si elles sont, oui ou non,
n restreinte. Sous ces divers rapports, les espèces des grands genres présentent de fortes analogies avec les variétés. Et nous po
8 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
hénomènes qui se passent à l’intérieur de la société, pour peu qu’ils présentent , avec une certaine généralité, quelque intérêt so
cun d’eux. Voilà donc des manières d’agir, de penser et de sentir qui présentent cette remarquable propriété qu’elles existent en
urter à des oppositions de ce genre. Voilà donc un ordre de faits qui présentent des caractères très spéciaux : ils consistent en
où il y a organisation définie. Mais il est d’autres faits qui, sans présenter ces formes cristallisées, ont et la même objectiv
uement cette dualité de nature, c’est que ces deux ordres de faits se présentent souvent à l’état dissocié. En effet, certaines de
ns être actuellement appliquées. Sans doute, cette dissociation ne se présente pas toujours avec la même netteté. Mais il suffit
violence. Cependant, on peut le définir aussi par la diffusion qu’il présente à l’intérieur du groupe, pourvu que, suivant les
ou de sentir ou de penser. Mais, tout d’abord, ces divers phénomènes présentent la même caractéristique qui nous a servi à défini
ns doute, si les phénomènes d’ordre morphologique étaient les seuls à présenter cette fixité, on pourrait croire qu’ils constitue
a entre eux que des différences dans le degré de consolidation qu’ils présentent . Les uns et les autres ne sont que de la vie plus
9 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
renom et à une récompense de moralité dans le talent, qu’après avoir présenté des scènes plus ou moins vives et hasardées, empr
avec une sorte de sincérité et croire qu’il n’y a nul inconvénient à présenter hardiment les scènes d’un monde mélangé et corrom
r tout auteur qui se préoccupe du noble but qu’a en vue l’institution présente , c’est que la pensée morale préexiste dès l’origi
ssimulé : la grande difficulté littéraire que rencontre l’institution présente , c’est que le but moral qu’elle réclame avant tou
nément aux autres conditions indiquées. Le second Théâtre-Français se présentait en première ligne à l’examen de la Commission ; i
se présentait en première ligne à l’examen de la Commission ; il s’y présentait par un ouvrage déjà connu de tous et d’un but mor
donnée admise, donnée qui est antérieure au moment de l’action, nous présente une suite, un enchaînement de scènes vraies, touc
 : elle eût trouvé, sans doute, parmi les productions qui lui étaient présentées , à distinguer d’autres pièces encore pour des qua
10 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1828 »
en trois volumes. Pour fondre ces trois volumes en deux tomes dans la présente réimpression, divers changements dans la disposit
trois volumes in-18 en deux in-8°. Une distinction toute naturelle se présentait d’abord, celle des poëmes qui se rattachent par u
rangers. Cette double division répond à chacun des deux volumes de la présente édition. Ainsi le premier volume contient toutes
compter l’Ode à la colonne de la place Vendôme, ont été ajoutées à la présente édition. Il faut tout dire, les modifications app
qui lui ont paru importantes ; mais il a fallu pour cela qu’elles se présentassent naturellement, invinciblement, comme d’elles-même
11 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
e philosophique de décembre 1908. L’illusion sur laquelle nous allons présenter quelques vues théoriques est bien connue. Brusque
ccusés. L’illusion, au lieu de se dessiner sous sa forme complète, se présente souvent à l’état d’ébauche. Mais, esquisse ou des
ception et souvenir, quand surtout il se produit chez des gens qui ne présentent aucune autre anomalie, ait la même structure inte
eux, croyons-nous — où il y a affirmation très nette d’une perception présente et d’une perception passée qui aurait été identiq
s trouvions que nous avions eu autrefois une perception analogue, qui présentait quelques traits communs avec l’expérience actuell
directions indiquées le mécanisme de la mémoire. Mais nous voudrions présenter d’abord une remarque générale au sujet des faits
e reconnaissance est du nombre. Comme nous le verrons plus loin, elle présente un aspect sui generis, qui n’est pas celui de la
ura pas lieu de chercher, pour le phénomène morbide ou anormal qui se présente avec des caractères spéciaux, une cause active qu
ère sui generis des faits morbides. Comme ces faits sont complexes et présentent pourtant un certain ordre dans leur complication,
venu de tenter une explication. Comme nous l’annoncions d’abord, nous présentons notre thèse à titre de simple indication méthodol
lopper en même temps qu’elle. Mais la thèse qui fait de la perception présente un état fort et du souvenir ravivé un état faible
r, qui la suggère du fond de l’inconscient d’où il émerge à peine, se présente avec cette puissance sui generis de suggestion qu
e la très petite partie de nous-mêmes qui est insérée dans la réalité présente , qui la perçoit et qui agit sur elle. Nos percept
tensive, car l’image comprend un nombre déterminé de parties, et elle présente un certain degré de force. Considérons la premièr
es, soit par un sentiment de familiarité qui accompagne la perception présente , soit par l’évocation d’une perception passée que
sente, soit par l’évocation d’une perception passée que la perception présente semble répéter. Or, la fausse reconnaissance n’es
ans l’intervalle. Si donc les deux images sont les mêmes, elles ne Bc présentent pas dans le même cadre, et le vague sentiment de
esprits, occupés à voir passer des idées et des images. La perception présente attirerait alors à elle un souvenir similaire san
laisse passer, légalement, que ceux qui peuvent concourir à l’action présente , quoique beaucoup d’autres se faufilent à la fave
blance qu’il a bien fallu poser. Mais quoi de plus inutile à l’action présente que le souvenir du présent ? Tous les autres souv
y appliquée à l’ensemble du phénomène ; on ajoute que le phénomène se présente plus tard, quand on se le remémore, comme the hal
12 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
osophie naturelle, indiquées par le programme sommaire que je vous ai présenté . (2) Sans doute, la nature de ce cours ne saurait
s démonstration une loi de cette importance, dont les applications se présenteront fréquemment dans toute l’étendue de ce cours, je
e par le développement spontané des conceptions théologiques, qui ont présenté un point de ralliement à ses efforts, et fourni u
urs distances ; tandis que, d’un autre côté, ce fait général nous est présenté comme une simple extension d’un phénomène qui nou
à aller plus loin. Il serait aisé de multiplier ces exemples, qui se présenteront en foule dans toute la durée de ce cours, puisque
de ce cours, son but spécial. (4) Les conceptions que je tenterai de présenter relativement à l’étude des phénomènes sociaux, et
age d’une manière approfondie. Celles, d’ailleurs, dont les résultats présentent , au premier abord, un moindre intérêt pratique, s
ve. Ces considérations auront d’ailleurs l’avantage plus important de présenter cet esprit sous un nouveau point de vue, propre à
t. Il est clair, en effet, que toutes les considérations qu’on pourra présenter rentreront nécessairement dans l’un ou l’autre mo
alentir la décadence de leur prétendue science qu’en se ravisant pour présenter leurs doctrines comme étant aussi fondées sur l’o
positif (M. Cuvier), en métaphores prises pour des raisonnements, et présente quelque notion véritable, au lieu de provenir de
a fréquemment dans toute la durée de ce cours, et à l’égard duquel je présenterai spécialement de nouvelles considérations dans la
donc indispensable que les différentes sciences dont elle se compose, présentées à toutes les intelligences comme les diverses bra
lus longtemps qu’il ne serait nécessaire. Un tel inconvénient doit se présenter surtout pour les doctrines les plus essentielles
neusement, à mesure que le développement naturel de ce cours nous les présentera . J’en pourrais citer, dans le passé, un exemple é
suffiront pour justifier ce qu’une telle qualification paraît d’abord présenter de trop ambitieux. Ce n’est pas aux lecteurs de c
mme naturelle entre l’astronomie et la chimie. Aussi Laplace n’a-t-il présenté cette idée que comme un simple jeu philosophique,
pour achever de convaincre que le but de ce cours n’est nullement de présenter tous les phénomènes naturels comme étant au fond
13 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
point d’attache avec l’actuel, un moyen de reconquérir sur la réalité présente une influence perdue : mais en aucun cas le cerve
e d’évoquer toutes les perceptions passées analogues à une perception présente , de nous rappeler ce qui a précédé et ce qui a su
es de notre corps ou qu’elles créent le duplicat conscient de l’image présente . Mais il en est tout autrement pour la mémoire, c
s ou moins de peine à amener ses souvenirs au contact de la situation présente . C’est donc le mécanisme de ce contact qu’il faud
t, par des images-souvenirs qui se portent au-devant de la perception présente  ; mais alors il faut que ces souvenirs, au moment
rs, pour les matérialiser progressivement au contact de la perception présente . Mais qu’est-ce que cette mémoire pure, et que so
rait si simple de les juxtaposer aux états forts comme une expérience présente plus confuse à une expérience présente plus clair
ats forts comme une expérience présente plus confuse à une expérience présente plus claire ? La vérité est que la mémoire ne con
quelque chose de ce genre (puisqu’il ne correspond pas à une réalité présente et pressante), souvenir et perception deviennent
us, mais pourrait agir, ce qui agira en s’insérant dans une sensation présente dont il empruntera la vitalité. Il est vrai qu’au
— comme un vêtement de confection, — sur la nouveauté de la situation présente . Les adversaires de l’associationnisme l’ont d’ai
énérales. L’intérêt d’un être vivant est de saisir dans une situation présente ce qui ressemble à une situation antérieure, puis
moire, qui, selon qu’elle incline davantage à s’insérer dans l’action présente ou à s’en détacher, se transpose tout entière dan
ce immédiate, un nombre croissant de moments extérieurs dans sa durée présente , elle devient plus capable de créer des actes don
14 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
é que sur un point. — L’image survivante apparaît comme sensation non présente . — Causes de son recul apparent. — Toute image oc
est immédiate ou prompte. — Elle est l’œuvre commune de la sensation présente , des souvenirs liés et des prévisions ordinaires.
te l’ascendant aux images en le rendant aux sensations. — Mais ici se présente un phénomène nouveau : non seulement le fantôme p
es lobes cérébraux, la théorie physiologique de cette métamorphose se présente d’elle-même. De quelque façon que naisse la sensa
stitue la mémoire. À ce moment, et en vertu de la correction, l’image présente me paraît sensation passée ; c’est là proprement
tant après, à la réflexion, je saurai qu’il n’y a en moi qu’une image présente , que cette vive demi-vision interne de vagues ble
effet, ce qui constitue le souvenir ou acte de mémoire, c’est l’image présente qu’a laissée en nous une sensation passée, image
re, une chose autre que nous, et, dans le souvenir, une sensation non présente . Il faut avoir reconnu qu’il est hallucinatoire p
fet ; l’image, n’étant pas niée comme sensation, mais comme sensation présente , apparaît comme sensation non présente, et la nég
ensation, mais comme sensation présente, apparaît comme sensation non présente , et la négation qu’elle subit n’a d’autre conséqu
journée d’aujourd’hui, je me rappelle la journée d’hier. La sensation présente et l’image de la sensation précédente ont chacune
es mentalement a été un coup de bascule. Confrontée avec la sensation présente et avec la population latente d’images indistinct
ine, elle a glissé une seconde fois en arrière, au-delà de la journée présente , de la journée d’hier, de la journée d’avant-hier
mécanisme de la répression et aisé à constater. Deux cas extrêmes se présentent et résument tous les autres. — Dans le premier, l
15 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
rappeler toutes les formes sous lesquelles cette même combinaison se présente  ? Il y en a une dont on use assez souvent : c’est
efforts inutiles qui ne font pas rire. Mais si nos derniers exemples présentent une grande cause aboutissant à un petit effet, no
e la première. La disproportion entre la cause et l’effet, qu’elle se présente dans un sens ou dans l’autre, n’est pas la source
le et complète, des procédés de comédie réels et possibles. La vie se présente à nous comme une certaine évolution dans le temps
, tranchant ainsi sur le cours changeant de la vie. L’expérience nous présente déjà ce genre de comique, mais à l’état rudimenta
ore, mais plus extraordinaire. Telles sont les répétitions qu’on nous présente au théâtre. Elles sont d’autant plus comiques que
nt se classer sous la rubrique du « monde renversé ». Souvent on nous présentera un personnage qui prépare les filets où il viendr
à cause de l’extraordinaire variété des formes sous lesquelles il se présente au théâtre. Voici peut-être comme il faudrait le
tôt au quiproquo. Et le quiproquo est bien en effet une situation qui présente en même temps deux sens différents, l’un simpleme
l. Appliquons-la au langage. On pourrait dire que la plupart des mots présentent un sens physique et un sens moral, selon qu’on le
ur symbolique qu’à l’emblème. Dans un très joyeux vaudeville, on nous présente un fonctionnaire de Monaco dont l’uniforme est co
le calembour. Dans le calembour, c’est bien la même phrase qui paraît présenter deux sens indépendants, mais ce n’est qu’une appa
e langage qui sera comique. Point ne sera besoin, d’ailleurs, de nous présenter effectivement les deux expressions de la même idé
que portera l’effort d’invention comique. Dès que la seconde nous est présentée , nous suppléons, de nous-mêmes, la première. D’où
Les moyens de transposition sont si nombreux et si variés, le langage présente une si riche continuité de tons, le comique peut
ue en général par la dégradation. Le risible naîtrait « quand on nous présente une chose, auparavant respectée, comme médiocre e
re les autres, pas de langue enfin assez souple, assez vivante, assez présente tout entière à chacune de ses parties pour élimin
16 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
ltanément présents ou absents et de chercher si les variations qu’ils présentent dans ces différentes combinaisons de circonstance
rapport alors même que, dans certains cas, l’un de ces phénomènes se présenterait sans l’autre. Car il peut se faire, ou bien que l
et par l’action de quelque cause contraire, ou bien qu’elle se trouve présente , mais sous une forme différente de celle que l’on
èrement faite. Il est vrai que les lois établies par ce procédé ne se présentent pas toujours d’emblée sous la forme de rapports d
pendant une période de temps suffisamment longue, des variations que présente le même phénomène suivant les provinces, les clas
insi une nouvelle série de variations qu’on rapprochera de celles que présente , au même moment et dans chacun de ces pays, la co
à une espèce déterminée, on comparera les formes différentes qu’elle présente , non seulement chez les peuples de cette espèce,
espèce suivante, et suivant que, de l’une de ces étapes à l’autre, il présentera plus, moins ou autant d’intensité, on dira qu’il
17 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
— Tantôt les deux caractères liés sont simultanés. Alors deux cas se présentent . — Ou bien le premier caractère entraîne par sa p
e du second, et le second l’effet du premier. Alors aussi deux cas se présentent . — Ou bien le premier caractère provoque par sa p
miner. — Or telles sont les différences de deux cas qui tous les deux présentent le caractère, car les particularités par lesquell
r Mill méthode des concordances. Nous rassemblons beaucoup de cas qui présentent le caractère connu, et nous les choisissons aussi
t présent dans l’un et absent dans l’autre, sa condition inconnue est présente dans le premier et absente dans le second ; parta
ions précisément égales introduites dans la somme des résistances que présentent les obstacles environnants. Cela établi, il est p
tant de vapeur suspendue en l’air que peut en contenir sa température présente , tout abaissement de cette température portera un
 Le premier peut s’exprimer ainsi : si dans un objet telle donnée est présente , elle y est présente. — Le second peut recevoir c
primer ainsi : si dans un objet telle donnée est présente, elle y est présente . — Le second peut recevoir cette formule : si dan
econd peut recevoir cette formule : si dans un objet telle donnée est présente , elle n’en est point absente ; si dans un objet t
sente ; si dans un objet telle donnée est absente, elle n’y est point présente . — Comme les mots présent et non absent, absent e
; on peut l’énoncer en ces termes : dans tout objet, telle donnée est présente ou absente. — En effet, supposons le contraire, c
traire, c’est-à-dire que dans l’objet la donnée ne soit ni absente ni présente . Non absente, cela signifie qu’elle est présente 
e soit ni absente ni présente. Non absente, cela signifie qu’elle est présente  ; non présente, cela signifie qu’elle est absente
te ni présente. Non absente, cela signifie qu’elle est présente ; non présente , cela signifie qu’elle est absente ; les deux ens
eux ensemble signifient donc que dans l’objet la donnée est à la fois présente et absente, ce qui est contraire aux deux branche
l’une par laquelle il est dit que, si dans un objet telle donnée est présente , elle n’en est pas absente, et l’autre par laquel
dit que, si dans un objet telle donnée est absente, elle n’y est pas présente . — Maintenant, reprenons l’axiome d’alternative,
ainsi de suite, jusqu’à ce qu’une des deux soit épuisée. Deux cas se présentent . — Ou bien les deux collections sont épuisées ens
t soin dans ce transport de ne rien changer à la seconde. Deux cas se présentent , comme tout à l’heure. — Ou bien la seconde coïnc
alytique. Par elle, nous relions l’attribut au sujet ; nous la voyons présente dans les deux ; mais, avant de l’y voir, nous l’y
nt des théorèmes capables de preuve. Selon d’Alembert, les parallèles présentent une difficulté analogue. Sans doute, il est témér
mouvement, créait la première dimension. Telle est notre construction présente  ; elle engendre la plus simple des surfaces et, a
ition de la théorie ordinaire, je veux dire le postulat d’Euclide, ne présente plus de difficulté. Car nous avons prouvé non seu
courir est vide aussi ; que, la courte durée d’abord employée n’ayant présenté aucun événement modificateur, la durée infinie qu
un événement modificateur, la durée infinie qui reste à employer n’en présentera non plus aucun. Bref, nous concluons d’un lieu à
savoir quelle ligne il a tracée dans ce parcours. Deux cas peuvent se présenter , celui du mouvement uniforme et celui du mouvemen
optique, en acoustique, elle constate que certaines choses existantes présentent les caractères requis, ou du moins tendent à les
xistantes présentent les caractères requis, ou du moins tendent à les présenter , et les présenteraient si l’on pouvait pratiquer
nt les caractères requis, ou du moins tendent à les présenter, et les présenteraient si l’on pouvait pratiquer sur elles les éliminati
18 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
a théorie de descendance modifiée. — Une foule d’objections se seront présentées à l’esprit de mes lecteurs bien avant qu’ils soie
ériode de lent affaissement. Un tel concours de circonstances doit se présenter rarement, et seulement à de longs intervalles. Au
. Watson, le Dr Asa Gray et M. Wollaston, qu’en général, lorsqu’il se présente des variétés intermédiaires entre deux autres for
vidus aura toujours plus de chances, dans une même période donnée, de présenter des variations favorables dont la sélection natur
e même principe que les espèces les plus communes dans chaque contrée présentent , en moyenne, un plus grand nombre de variétés bie
sez vite à se définir et à se distinguer les unes des autres, pour ne présenter à aucune époque l’inextricable chaos de liens int
on naturelle ne peut rien jusqu’à ce que des variations favorables se présentent et qu’il se produise dans l’économie naturelle de
elles-ci, existant en beaucoup plus grand nombre, ont dû généralement présenter de plus fréquentes variations, progresser de plus
ontrer que, dans le même groupe, il existe des animaux carnivores qui présentent tous les degrés intermédiaires entre des habitude
forme qui soit adaptée seulement pour se soutenir dans l’air, et qui présente des caractères intermédiaires rattachant le Galéo
a meilleure possible dans toutes les conditions de vie qui peuvent se présenter pour eux. Il ne faut pas inférer de ces observati
parmi les individus de la même espèce. Lorsque l’un et l’autre cas se présentent à la fois, on conçoit qu’il puisse être aisé à la
vec ses nouvelles habitudes de vie ; tandis que le Pic de la Plata ne présente que des modifications très légères, relativement
e des lentilles convergentes. En somme, la structure de l’œil composé présente tant de diversité, que Müller en a fait trois cla
certaines Violacées, etc., portent deux espèces de fleurs ; les unes présentent la structure normale de la famille, et l’on obser
t des perfectionnements graduels ; cependant, sans aucun doute, il se présente des cas d’une difficulté toute particulière que j
un des plus graves est celui des insectes neutres, qui, très souvent, présentent , soit avec les mâles, soit avec les autres femell
en que l’apparence générale et les fonctions en soient identiques, il présente toujours dans l’une et l’autre espèce des différe
s par quelque variation que ce soit, et de la destruction de ceux qui présentent la moindre déviation défavorable dans leur organi
peuvent produire ces variations légères et de peu d’importance qui se présentent fréquemment chez les diverses formes de l’organis
tantes ne peut que bien rarement se former, et que toute forme qui se présente en de semblables circonstances peut presque à cou
urvu de ses nageoires et de ses ailes membraneuses, ce qui ne peut se présenter que très rarement, nous venons de le voir. Enfin,
scles de Mammifères et d’oiseaux cessent au bout de peu d’instants de présenter des signes sensibles de courant ; tandis que cell
scente aux pieds, et il est curieux d’avoir à noter l’analogie qui se présente entre l’odeur de la substance phosphorescente du
19 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
ces unités est grosse. Il est d’ailleurs probable que le nombre 3 se présente d’abord sous cette forme simple à notre esprit, p
s sont devenus des lignes, les divisions se sont effacées, l’ensemble présente tous les caractères de la continuité. C’est pourq
arément d’abord, simultanément ensuite, dans le milieu même où ils se présentent à notre observation. Il n’en est plus de même si
néantirez aussitôt les qualités, c’est-à-dire l’aspect sous lequel se présente à notre conscience la synthèse des parties élémen
naturel, et que ces deux déterminations de notre propre étendue, nous présentent bien alors une différence de qualité ; c’est même
e de sensations, qui ne se distinguent que par leurs qualités, et qui présentent un certain ordre dans le temps. D’autre part, l’e
une durée. Que si enfin je conserve, joint à l’image de l’oscillation présente , le souvenir de l’oscillation qui la précédait, i
quantité en tant que quantité, mais par la qualité que leur quantité présentait , c’est-à-dire par l’organisation rythmique de leu
roque sans succession : extériorité réciproque, puisque l’oscillation présente est radicalement distincte de l’oscillation antér
nt ou de mobilité. Un geste rapide qu’on accomplit les yeux fermés se présentera à la conscience sous forme de sensation purement
cité des états de conscience, envisagée dans sa pureté originelle, ne présente aucune ressemblance avec la multiplicité distinct
uel nous comptons des unités et en formons une multiplicité distincte présente un double aspect : d’un côté nous les supposons i
rappés a été perçu comme qualité, et non comme quantité ; la durée se présente ainsi à la conscience immédiate, et elle conserve
En d’autres termes, nos perceptions, sensations, émotions et idées se présentent sous un double aspect : l’un net, précis, mais im
temps homogène et en exprime les éléments par des mots, il ne nous en présente qu’une ombre à son tour : seulement, il a disposé
es. Les rêves les plus bizarres, où deux images se recouvrent et nous présentent tout à la fois deux personnes différentes, qui n’
ternes, le principe que nous énoncions d’abord : la vie consciente se présente sous un double aspect, selon qu’on l’aperçoit dir
mplissant comme elle a raisonné sur les faits accomplis, si elle nous présente le moi concret et vivant comme une association de
20 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
l’invention et par un stile plein de poësie, qui de moment en moment présente des images qui nous rendent attentifs et nous éme
ns à tout ce qu’on fait parler comme à exprimer par des figures, et à présenter sous des images capables de nous émouvoir, ce qui
r. Ce vers : tremblez, méchans, tremblez : voici venir la foudre. Me présente Cesar armé du tonnerre, et les meurtriers de Pomp
pénates, c’est la destinée des plus heureux. L’abbé De Chaulieu nous présente cependant cette pensée sous des images qui la ren
nce et de la continuité des images et des peintures que ses vers nous présentent . Le caractere de la poësie du stile a toujours de
21 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
trés dans la route de la démonstration géométrique ; et cette méthode présente seule des progrès réguliers et sans bornes. En pa
probabilités, quand il s’applique à un très grand nombre de chances, présente un résultat moralement infaillible ; il sert de g
mposent les sciences politiques. La table des morts et des naissances présente des résultats certains et invariables, aussi long
pelons des idées générales, ne sont que des faits particuliers, et ne présentent qu’un côté d’une question, sans en laisser voir l
ation ils sont susceptibles dans d’autres pays. On peut encore moins présenter comme une preuve des progrès de l’esprit humain e
objets, pour qu’il ne reste plus aux hommes véhéments l’espoir de les présenter sous des aspects différents, de former deux parti
e et le sentiment ; et le raisonnement, sous quelques formes qu’on le présente , ne peut jamais ni changer, ni modifier la nature
changer, ni modifier la nature des choses : il analyse ce qui est. On présente comme une vérité mathématique, le sacrifice que l
fait nouveau, tout à fait inattendu a été prévu par ceux qui lui ont présenté des maximes générales sur la conduite qu’il devai
22 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
ives, tandis que Schiller, dans sa Jeanne d’Arc, sujet français qu’il présentait à un public allemand, était sûr de rencontrer dan
se ; et cependant ces petites circonstances répandent dans le tableau présenté de la sorte beaucoup de vie et de vérité. Dans le
e l’accable, la soif la dévore ; un paysan, touché de compassion, lui présente un peu de lait : au moment où elle le porte à ses
allait chercher au fond de mon cœur mes propres pensées, pour me les présenter avec plus de précision, d’élégance et de force ;
, et une mélancolie enthousiaste et rêveuse, Werner, dans son Attila, présente à nos regards la cour nombreuse de Valentinien, s
e de mérite. La manière dont Schiller développe les motifs qu’on leur présente , et gradue l’effet que produisent sur eux ces mot
be récit de Théramène dans Phèdre. Racine ne pouvant, comme Euripide, présenter aux spectateurs Hippolyte déchiré, couvert de san
urs additions qui m’ont semblé nécessaires, font que l’ouvrage que je présente au public n’est nullement une traduction. Il n’y
rsonnages rien de ce qui constituait leur individualité. Ils nous les présentent avec leurs faiblesses, leurs inconséquences, et c
e sa passion malheureuse. L’isolement dans lequel le système français présente le fait qui forme le sujet, et la passion qui est
historique, mais un héros factice, une créature d’invention qu’on lui présente . En ne peignant qu’une passion, au lieu d’embrass
nts peuvent les dompter. Le sacrifice de leurs sentiments n’est point présenté comme impossible. Bérénice se résigne à vivre san
23 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
urce d’investigations nouvelles, ce qui a rarement lieu, quand on lui présente des résultats complets de travaux parfaitement ac
dans ce qu’elle a d’acquis et d’établi, mais dans les lacunes qu’elle présente , pour tâcher de les combler par des recherches no
’inconnu, vers l’avenir. Loin d’être achevée, la science de la vie se présentera donc à nous avec ses imperfections ; nous nous pr
pas d’attirer votre attention sur eux chaque fois que l’occasion s’en présentera . Tout ceci prouve, Messieurs, qu’il faut redouble
it une grande quantité d’urines, et qui en même temps maigrissait, et présentait le plus souvent un appétit extraordinaire et une
is qui, le premier, vers 1674, reconnut que les urines de diabétiques présentaient une saveur douce, sucrée, mais ce ne fut qu’en 17
plus tard. Maintenant, Messieurs, quel est le degré de certitude que présentent les réactifs potassique et cupro-potassique, et q
mpide, entraînant la matière sucrée, qui, comme vous pouvez en juger, présente avec le liquide cupro-potassique la réaction cara
gné de sucre, et il est le seul organe du corps qui, à l’état normal, présente ce caractère. Pour s’en convaincre, il suffit de
avons trouvé le foie très sucré. Vous voyez qu’aucun de ces tissus ne présente les réactions caractéristiques que nous avons obt
sons actuellement sur l’éprouvette le nombre de centimètres cubes que présente son contenu : ce nombre est de 169 centimètres cu
qui se produit dans l’individu vivant. Le moyen le plus simple qui se présente à l’esprit, c’est de supprimer les féculents et l
s le foie ne contient pas de sucre, tandis que le sang qui en sort en présente des quantités considérables. Chez un animal carni
Vous pouvez constater que des petits poulets pris dans leur coquille présentent du sucre dans leur foie. Nous avons fait la même
Je viens de vous montrer un fœtus de quatre à cinq mois, dont le foie présentait du sucre ; en voici un autre qui a environ deux m
u au même réactif cupro-potassique, qui reste parfaitement bleu et ne présente aucune trace de précipité. La fermentation avec l
us ne devons pas craindre de les accumuler, parce que chacune d’elles présente la question physiologique sous un jour nouveau. J
patique en dehors du système circulatoire. Quant à la bile, elle n’en présente jamais les moindres traces. Voici donc une glande
, la bile et le sucre. Comme toutes les sécrétions, celle du sucre ne présente pas une marche uniforme ; elle oscille constammen
re aussi concordantes que les expériences les mieux établies que nous présentent la physique et la chimie, mais sous la condition
ive au foie ne contient aucune trace de sucre, le sang qui en sort en présente des quantités considérables. Inversement, le sang
ang qui arrive au poumon contient du sucre, et celui qui en sort n’en présente plus de traces. Le sucre, dans cet état physiolog
qui sort du foie est telle, que le sang des veines sus-hépatiques en présente environ en nombre rond une proportion de 1 pour 1
’état physiologique signalé plus haut. Cette espèce d’oscillation que présente la fonction glycogénique est très importante à co
oujours à une plus grande distance de la ligne XY ; alors deux cas se présentent . Si la courbe représentant un état diabétique par
n et de destruction du sucre, sous quelque forme que cette matière se présente . On voit ainsi que dans ces deux règnes les phéno
’élément glandulaire du foie. Secondement, les modifications que peut présenter la circulation de l’organe, soit au point de vue
de sucre dans le tissu du foie. Le foie d’un canard ordinaire ne m’a présenté que 1,27 pour 100 de matière sucrée. On observe a
s le foie. C’est ainsi que des crapauds, des couleuvres et des carpes présentaient encore, cinq à six semaines après leur dernier re
perte complète d’appétit. L’animal refuse tous les aliments qu’on lui présente . La marmotte mâle qu’observa M. Valentin pesait 2
rapprochée du foie, tandis que la gauche, en étant plus éloignée, ne présentait pas de traces de sucre. Nous venons de voir le rô
ci une remarque à faire au sujet de la particularité d’absorption que présente la matière grasse. C’est à travers le foie, placé
aible quantité, de la matière grasse, mais que le sang qui en sort en présente beaucoup moins. Le sang de la veine porte renferm
ir musculaire la présence d’une matière qu’il appelle inosite, et qui présente la formule chimique du sucre, G12H12O12. M. Bouch
n animal nourri avec des matières exclusivement féculentes et sucrées présente toujours une apparence émulsive et laiteuse. Ains
azotées, en aussi grande quantité que chez les herbivores. Mais il se présente alors une question : que devient le sucre qui est
elles de l’animal chez lequel l’injection a été faite sous la peau en présenteront des quantités notables ; cependant les urines des
e structure tout à fait différente. On voit quelquefois la veine cave présenter des battements en ce point. Ce système musculaire
ystème nerveux, mais nous avons encore quelques considérations à vous présenter sur des actions extérieures du milieu ambiant. Ce
nd la mort arrive à la suite de ces affections, le tissu hépatique ne présente plus trace de matière sucrée. La mort emporte sou
ssement, les animaux commencent à s’engourdir ; on les retire, ils ne présentent plus que 19 degrés ; ils sont couchés sur le flan
mis à l’expérience, puisque celui que nous avons sacrifié à ce moment présente , ainsi que vous le voyez, du sucre dans son foie,
, et l’animal meurt au bout d’une heure à une heure et demie, sans en présenter la moindre trace dans le tissu hépatique. Il faut
t moins de matières solides. Au point de vue des matières solides que présentent le sérum et le caillot de chacun de ces deux sang
s, voici les résultats-que Lehmann a obtenus :   Ici les chiffres ne présentent pas de grandes différences, mais on aperçoit touj
des veines hépatiques, aussi bien dans le sérum que dans le caillot, présente une plus grande proportion d’éléments solides que
s préparons ces dissolutions du sucre du foie. Son extraction directe présente les plus grandes difficultés à cause du grand nom
urine de celui qui a été saigné contient seule du sucre, l’autre n’en présente pas la moindre trace. Deux jours après on expérim
pin saigné contient beaucoup de sucre, celle du lapin non saigné n’en présente que quelques traces. On a encore fait l’expérienc
de son degré de concentration et de l’état de combinaisons qu’il peut présenter avec les matières qu’il rencontre. Toutes ces nua
dans les tableaux qui précèdent. On comprend alors quelle difficulté présente l’application des calculs à des phénomènes physio
ie ne contient encore aucune trace de sucre. D’un autre côté, le foie présente dans son tissu des quantités de sucre de plus en
ercent l’une sur l’autre ; mais, au bout d’un certain temps, l’animal présente les phénomènes d’une maladie grave ; il en résult
es de l’organisme. Messieurs, Nous saisissons, à mesure qu’elles se présentent , toutes les occasions de vous rendre témoins des
nières de voir sur les phénomènes physiologiques, à mesure qu’il s’en présente de nouveaux, vous comprendrez mieux l’espèce de r
oduction de cellules organiques isolées, dont certaines d’entre elles présentaient quelques-uns des caractères des éléments animaux.
t pas de traces de sucre, tandis que le sang des veines hépatiques en présente des quantités considérables. Nous tuons l’animal
eumo-gastriques, de ces deux animaux tués au même moment, celui-ci ne présentera pas la moindre trace de sucre dans son foie, tand
e ces mêmes animaux carnassiers, soit à jeun, soit en digestion, n’en présente pas de traces quand on fait l’expérience convenab
sucre, tandis que celui des veines hépatiques et le foie lui-même en présentent des quantités considérables. La conclusion toute
au bout, et en examiner une autre face par laquelle la critique s’est présentée , quoique d’une manière beaucoup moins franche. Un
’ancienne théorie de la provenance extérieure du sucre de l’organisme présente sa défense. C’est une argumentation en deux point
a eu les pneumo-gastriques coupés ; ils sont parfaitement sains et ne présentent pas de traces de pneumonie : cela tient à ce que
t en train. En attendant qu’elle s’achève, et puisque l’occasion s’en présente à propos des discussions qui s’élèvent autour de
onne pas lieu non plus à la fermentation. La première question qui se présente , c’est de savoir par quel mécanisme s’opère cette
ici simplement comme éliminateur. Mais il y a ici une question qui se présente , et qui se rattache trop directement à l’histoire
té dans ces organes au moins trois semaines après que les urines n’en présentaient plus la moindre trace. Les évacuations alvines pe
Quant aux urines que nous avons extraites avant l’opération, elles ne présentent ni l’une ni l’autre de ces réactions caractéristi
uver quelquefois, il y a d’autres liquides normaux ou anormaux qui en présentent des quantités plus ou moins considérables : ce so
observer un diabétique qui était mort d’apoplexie en une nuit, et qui présentait un hydropéricarde dont la sérosité était sucrée.
até que cette lymphe ne contenait pas de sucre, tandis que le sang en présentait une certaine proportion, comme cela a lieu pendan
diane du plancher du quatrième ventricule ; vous voyez que cet animal présente des désordres de mouvements que n’offrait pas cel
ir ne peut pas pénétrer dans le thorax.   Fig. 19   L’opération ne présente aucun danger ; quand même il serait entré quelque
ons ouvert le ventre au moment où la surexcitation portée sur le foie présentait son summum d’intensité, nous avons vu qu’alors il
ette opération, tout le côté de la face correspondant à la section va présenter une activité de circulation beaucoup plus grande
s’il est très ordinaire que les diabétiques soient polyuriques, il se présente cependant des cas où l’on trouve du sucre dans le
re était simplement augmentée, et sous le nom de diabétiques ceux qui présentaient cette exagération dans la quantité des urines uni
tous les viscères qui ne sont pas soumis à l’influence de la volonté, présenter une activité plus grande que dans l’état normal.
enant beaucoup de sucre. Le sang de la jugulaire et de la carotide en présentait également des quantités notables. Il n’y a pas là
dans l’hypochondre droit, et qui, à la suite de cette blessure, avait présenté du sucre dans ses urines ; mais ce symptôme avait
opos, je dois encore vous signaler une cause d’erreur qui pourrait se présenter , si l’on employait le liquide cupro-potassique se
ion du nerf sympathique au cou, tout le côté correspondant de la tête présenter une circulation plus active et une température pl
on fit son autopsie : le foie contenait peu de sucre et l’urine n’en présenta plus du tout. Ainsi, chez ces deux lapins, outre
paralysé de tout le train postérieur au-dessous de la section, et il présentait des mouvements réflexes excessivement énergiques
duisaient pas sensiblement le réactif cupro-potassique ; la décoction présentait une teinte opaline et était neutre ou légèrement
le où s’insère le ligament cervical postérieur. La colonne vertébrale présente ici une inflexion vers la partie antérieure, en m
ente, et que nous avons tué le lendemain. Au moment de la mort, il ne présentait pas d’indice de sucre dans son foie. Voici, en ef
hèses nous auront fait découvrir. C’est précisément ici le cas qui se présente . Dès lors, donc, deux hypothèses sont possibles.
sous nos yeux, et qui aboutissent à la formation d’acide lactique, ne présenteraient pas comme intermédiaire la production d’une matiè
ent pas de trace de matière sucrée. Le lendemain, l’eau de macération présentait déjà une certaine proportion de sucre ; elle en é
s lactates de zinc, de cuivre et de chaux. Du reste, la liqueur acide présente toutes les propriétés physiques de l’acide lactiq
tandis qu’un muscle de la même partie du corps d’un fœtus très jeune présente du sucre en très grande quantité ; ce dernier liq
rté du sujet, de faire connaître ces tâtonnements inutiles. Mais cela présente alors, à l’esprit de celui qui ne fait que lire,
détermination des rapports entre les symptômes et les lésions qui se présentent dans un cas morbide. Quand on ne peut faire de te
ours. Il résulte donc de tout cela que le diabète sucré, tel qu’il se présente chez l’homme, avec sa gravité, est une maladie do
s les veines des animaux, les reins finissent par devenir malades. Je présentai , il y a trois ans, à la Société de biologie, les
ar conséquent avait dû éliminer l’excès de sucre injecté. Ces organes présentaient évidemment des traces d’inflammation, et dans le
es substances autres que le sucre, et peut-être même ces résultats se présenteraient -ils après des injections d’eau pure répétées long
sucre ? D’une part, par l’augmentation du volume de l’organe, qui se présente très gorgé de sang, et d’autre part, par la quant
sang, et d’autre part, par la quantité plus considérable de sucre que présente son tissu. Nous sommes porté à penser que chez le
tions, à faire son autopsie, le foie ne contient plus de sucre, et ne présente pas non plus de traces d’hypertrophie. J’ai fait
rts dans cet état, et le foie, comme dans la plupart des cadavres, ne présentait pas de sucre, et il n’y avait pas de différence s
cette autopsie et celle d’un phtisique ordinaire. C’est là ce qui se présente quand la phtisie est lente ; mais j’ai vu un cas
rouvé le pancréas excessivement petit et très atrophié, sans pourtant présenter d’autres altérations que cette diminution de volu
les mêmes conditions, on verra que celui qui a perdu tout son sang ne présente plus dans ces organes la moindre trace de sucre,
céphalorachidien, constamment sucré, même à l’état normal, paraissent présenter une plus grande proportion de sucre que le reste
la chorée, etc. On remarque, en effet, que la plupart des diabétiques présentent généralement quelques désordres émanant du centre
sucre dans les urines. Or, dans ces actions sympathiques, il peut se présenter deux cas qui deviendront deux causes de diabète :
qu’on leur donne des matières féculentes ou saccharoïdes, les urines présentent aussitôt de grandes quantités de sucre qui ne son
ns la vessie. Dans un cas, en examinant l’urine d’une femme qui avait présenté pendant l’accouchement des phénomènes d’éclampsie
bles de sucre, qui me parut être du sucre de lait, parce que ce sucre présentait tous les caractères du glucose, sauf la fermentat
ns lequel, non seulement le sucre est beaucoup plus abondant, mais se présente accompagné d’autres phénomènes. Il y a ici à fair
alades goutteux, dont les urines contiennent beaucoup d’acide urique, présenter tout à coup le symptôme des diabétiques, et les u
données physiologiques. En même temps que les urines des diabétiques présentent du sucre, elles offrent encore d’autres caractère
é ; il peut arriver alors que, pendant un certain temps, le malade ne présentera plus le symptôme de la glycosurie. Ainsi, je conn
e sucre par le noir animal, le liquide parfaitement limpide qui passe présente avec le réactif une réduction parfaitement éviden
étaient assurés de leur point de départ, ils auraient reculé avant de présenter des argumentations qui pèchent par la base d’une
nimaux nourris avec des substances végétales (pommes de terre cuites) présentent évidemment du sucre dans le sang de leur veine po
de chimie à la Faculté de médecine. Voici ce travail, tel qu’il a été présenté à l’Académie. Recherches sur la fonction glycog
24 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
ments de souvenirs brisés que la mémoire ramasse çà et là, et qu’elle présente à la conscience du dormeur sous une forme incohér
rrière les souvenirs qui viennent se poser ainsi sur notre occupation présente et se révéler au moyen d’elle, il y en a d’autres
Mais supposez qu’à un moment donné je me désintéresse de la situation présente , de l’action pressante, enfin de ce qui concentra
ceux qui pouvaient invoquer des rapports de parenté avec la situation présente , avec mes perceptions actuelles. Maintenant, ce s
accumulée, et que tu l’amènes, par un resserrement soudain, à ne plus présenter au son entendu qu’un seul de ses points, le souve
enfermer dans le très petit cercle que tu traces autour de ton action présente . Cela c’est veiller, c’est vivre de la vie psycho
autre effet de la même cause. En quelques secondes, le rêve peut nous présenter une série d’événements qui occuperait des journée
marque de l’effort. Telles sont les observations que je voulais vous présenter au sujet des rêves. Elles sont bien incomplètes.
st le souhait que je lui adresse en terminant.   9. L’idée que nous présentons Ici a fait du chemin depuis que nous la proposion
ud a consacré un si grand nombre d’études. À l’époque où fut faite la présente conférence, l’ouvrage de Freud sur les rêves avai
25 (1890) Dramaturges et romanciers
e volonté sur lui-même, de contrôle sur ses facultés. Je ne puis donc présenter ici du talent de M. Barrière que ce que j’en ai p
’art lui manquent absolument. Il ne sait ni combiner, ni composer, ni présenter ses sujets. Ses drames nous ramènent à l’enfance
ation n’a pas été amenée, et qu’il est terminé aussitôt qu’elle s’est présentée , fût-ce même dès la première scène. Dans Cendrill
ge de M. Plumet, il se trouve que la situation conçue par l’auteur se présente dès la première scène, de sorte que cette premièr
rêt, et qu’il n’y a qu’à copier toutes les formes que la réalité nous présente . Ainsi fait-il. Il descend bravement, le crayon e
époques antérieures, et si l’on comptait bien, on trouverait qu’elle présente — en menue monnaie, il est vrai, — une somme de t
outes nos observations et de toutes nos expériences. Quelques-unes se présentent sous une forme philosophique et didactique, ce so
it désintéressées et où notre âme n’est que spectatrice ; d’autres se présentent sous une forme romanesque, ce sont celles où notr
aviez dépensés, mais sur l’étiquette et l’étoffe du sac où vous aviez présenté vos trésors. Vous vous appeliez Prévost, et vous
aucun ordre de pensées et de sentiments dans leur ensemble, mais qui présentent des observations de détail avec une vérité souven
té cependant la précision, l’exactitude avec lesquelles ce détail est présenté sont pour faire souvent hésiter. Notre nouvelle l
premières. Chaque circonstance nous est expliquée à mesure qu’elle se présente , chaque secret de l’âme élucidé ; l’auteur nous f
nts du xixe  siècle ? Mais le châtiment ne se fait pas attendre et se présente sous la forme de l’hallucination. L’erreur de l’é
s et plus sûrs de s’insinuer dans de telles âmes ; le châtiment ne se présente pas à heure fixe sous la forme grossière et banal
ers une vingtaine de volumes, tout ce que nous avons cru digne d’être présenté au lecteur et recommandé à son attention, car ces
jusqu’aux limites du chimérique, car il est préoccupé tout autant de présenter un spectacle séduisant qu’un spectacle vrai. Amou
on originale, mais parce que la fantaisie errante de son esprit lui a présenté un sujet que son imagination peut exploiter. Ce d
Carnioli n’est pas un personnage moins vrai que Léonora, quoiqu’il se présente avec des allures un peu trop excentriques. Il rep
écit, combien cette coutume, aujourd’hui universellement répandue, de présenter la même idée sous deux formes aussi différentes q
remment à toutes les formes ; il est impossible qu’une idée qui s’est présentée à la pensée d’un auteur sous la forme d’un roman
uillet comme le premier des poètes et des romanciers de la génération présente . Décembre 1858. II. Sibylle M. Octave Feui
ge fatal ; M. Feuillet les détache adroitement de l’arbre et les leur présente d’assez près pour en faire admirer l’éclat et les
ne de ses thèses favorites est de montrer que ces caractères que l’on présente comme reposant sur un fondement faux ou comme per
u le difficile sujet qu’il avait choisi, l’image même de son héros se présente à la pensée, et l’on se dit que certes M. de Camo
tragédie, émouvante autant qu’elle est ancienne, que l’histoire nous présente sous mille formes différentes, que les poètes et
n des poètes et des romanciers, c’est à cause du caractère même qu’il présente , et qui le leur aura fait négliger comme incapabl
ous essayerons d’en sortir en quelques mots. Les poètes aiment à nous présenter de préférence les catastrophes amenées par le des
force contre laquelle il est vain de lutter ; la pitié, puisqu’elles présentent une victime innocente qui ne mérite en rien les m
dits auxquels s’adresse cette observation le phénomène instructif que présentèrent les longs siècles de Rome impériale. Plus la soci
mors au château du général de Campvallon jusqu’à la scène de l’orage, présente une suite de tableaux d’un coloris lin et gai, d’
élargissant encore le cadre de ce genre où il est passé maître, nous présente donc une troisième forme de son talent, qu’il ait
ation quotidienne ne nous montre jamais, et dont la vie mondaine nous présente tout au plus des ombres, celle que nous n’atteign
tique doit savoir reconnaître la beauté sous quelque forme qu’elle se présente à lui, que la valeur d’une œuvre est indépendante
our, notre tâche se trouve fort simplifiée. Nous nous contenterons de présenter ces idées au lecteur, et si de temps à autre nous
beauté de ce cheval. Et d’abord il se heurte contre l’obstacle qui se présente à la première inspection d’une grande œuvre d’art
nd qui caractérise les personnages de Léonard de Vinci s’est toujours présenté à mon esprit toutes les fois qu’il m’est arrivé d
voir peut seul répondre à des difficultés si nombreuses ; mais ici se présente une objection qu’on a déjà faite très souvent, et
sur une fausse image de leur emploi et de leur destination ? Ceux qui présentent cette objection, prenant certaines expressions mé
e qui n’offre aucun des caractères de l’effort personnel, mais qui se présente comme le résultat lent et naturel de l’éducation
ure qui ne nous laisse démêler une de ses obscurités que pour nous en présenter immédiatement une nouvelle : un Œdipe roi, un Ham
ne façon très particulière, et qui suffit à caractériser la situation présente . Ces nouveaux venus sont arrivés un à un, success
ieuse, et de ce nombre sont les trois noms que nous nous proposons de présenter particulièrement à nos lecteurs. Avant de se révé
ui doit reconnaissance, car elle ne pouvait rencontrer un peintre qui présentât d’elle une image plus aimable, plus épurée de tou
que son rival plus heureux a perdu par sa conduite coupable. Pour se présenter sans prétention, le personnage, vous le voyez, n’
ant aux deux genres de célébrité qu’elles procurent. Il en est qui se présentent tellement complètes, qui épuisent si absolument l
de grande composition à laquelle il pût prétendre, le Petit Chose en présentait donc le modèle parfait, aurait-on pu assurer sans
putation d’Alphonse Daudet. Certainement M. Daudet a eu Madame Bovary présente au souvenir pendant qu’il écrivait Fromont jeune,
ns qu’il ne faille nous contenter longtemps de romanciers qui ne nous présentent de notre état social actuel que des tableaux part
se accomplir sur lui-même. Pensez un peu : voici un personnage qui se présente devant vous, et sans qu’il s’annonce ni s’expliqu
s compreniez quels sont sa nature, son caractère, sa situation morale présente , ses ressources pour lutter avec les difficultés
upart de nos auteurs en vogue, y compris celui qui fait l’objet de la présente étude, l’ont jugée trop ardue, et qu’à l’imitatio
qu’aucune de ses actions ne démente le caractère sous lequel il s’est présenté devant le spectateur. Enfin, dernière et suprême
combien ses ressources sont plus variées ! Lui n’a pas qu’un moyen de présenter et de créer ses personnages, il en a trois : le d
ulance, où l’auteur réussit à produire l’illusion du scandale sans en présenter la réalité, et à faire crier au loup là où, vérif
inspiration, au risque de rester incompris et d’échouer lorsqu’il se présenterait devant le public. Le spectateur vient au théâtre
rs ou de cruelles lubies ? C’est avec ces qualités seules qu’il s’est présenté à l’origine devant le public ; point n’est besoin
er la moralité élémentaire des livres à l’usage de la jeunesse, et de présenter la bonne foi punie et le vice amnistié. J’indique
oidis par les affaires italiennes, lorsque la comtesse Séraphine vint présenter au Gymnase le spectacle de ses tardives dévotions
ez rajeuni en moi les sensations romantiques6 » ; je me permettrai de présenter le même compliment à M. Sardou. Ah ! que voilà do
t que ceux qui ont accordé leur admiration au tableau où M. Laurens a présenté d’une manière si saisissante les effets de l’exco
e. Nul mieux que lui n’excelle à s’emparer d’une idée dramatique déjà présentée sous une autre forme, à la repenser de nouveau, à
lan, une logique de déduction que ses œuvres précédentes n’ont jamais présentées à ce degré. L’intrigue a marché cette fois sans d
entrer dans l’analyse de cette œuvre, que tout Paris a vue à l’heure présente . Suivre le développement de l’action scène par sc
amatique en une seule fois et d’un jet heureux. Nous nous bornerons à présenter à l’auteur deux observations. Il nous semble qu’i
l en pouvait faire. Il tenait, s’il l’eût voulu, un caractère, il n’a présenté qu’un instrument d’action. Zicka pouvait et même
de tous nos auteurs dramatiques contemporains celui dont la nature se présente avec le plus parfait équilibre de facultés. D’aut
it littéraire, une fois créé tire profit de tous les incidents qui se présentent sans souci aucun des nuances, on aurait peine à c
elles étaient suffisamment solides pour résister ; mais le romantisme présentait des parties plus vulnérables que ses doctrines, p
s fleurs dont il a essayé de l’égayer, l’intérieur bourgeois que nous présente le poète est si morne, que cette peinture donne p
jeunesse comme sur les autres âges de la vie. Cela est vrai à l’heure présente , cela l’était bien davantage encore à l’époque où
les de sa proie, il était singulièrement aisé de forcer la note et de présenter ce plus immoral de tous les spectacles, un amour
it abandonné, se précipite avec désespoir dans le mariage qui lui est présenté , pendant que sa maîtresse, exaspérée en voyant to
e de M. Poirier. Ce n’est pas un phénomène transitoire dont elle nous présente le tableau, elle s’attaque à ce qu’il y a de plus
en hostilité difficilement conciliable ce que le Gendre de M. Poirier présente comme un malentendu effaçable par l’amour et la m
endant n’y a-t-il pas quelques discordances dans cette pièce qui nous présente le monde des aigrefins titrés de Maître Guérin et
n certain genre d’esprit que le reste du théâtre de M. Augier ne nous présente pas avec autant d’accent, il est assez naturel d’
plus futile circonstance, le naturel reprend le dessus. Un intrus lui présente des diamants, et, oublieuse de sa fortune nouvell
itent l’expression de bonshommes dont nous nous sommes servi pour les présenter au lecteur. Dans Maître Guérin au contraire, M. A
sans avoir pour cela un cachet d’individualité très exceptionnel, ils présentent un certain air de famille qui les fait au bout de
té de lui en donner un nouveau. Les personnages dont son théâtre nous présente la liste sont bien nombreux : il n’en est cependa
ui visent avant tout à la vérité. Voyons donc quelles images ils nous présentent de nous-mêmes, et quelles leçons nous pouvons tir
l’attester. Eh bien ! je doute que si quelque ingénieux ami leur eût présenté ce personnage de Montjoye comme un sujet bon à ex
personnage n’était qu’un objet de scandale, passe, nous pourrions le présenter au public ; mais il est encore, il est surtout et
s ne pouvons nous empêcher de poser un point d’interrogation avant de présenter au lecteur le personnage qui donne son nom au dra
on personnage principal et devant l’habileté avec laquelle il a su le présenter et le faire accepter du public. C’était une tâche
iques et dans le courant de notre époque. Les personnages qu’ils nous présentent sont placés à une telle distance du milieu de la
its. Cette espèce de vulgarisation du sacrifice que M. Vacquerie nous présente dans la personne de Jean Baudry serait mortelle à
actères vicieux et d’âmes perverses dont le théâtre contemporain nous présente la peinture, non plus que de ces situations vigou
disions-nous donc tout à l’heure que le théâtre contemporain ne nous présentait rien qu’il ne nous eût déjà montré depuis des ann
en qu’il ne nous eût déjà montré depuis des années ? Mais si, il nous présente quelque chose de très nouveau, le mari coupable e
eût une âme, nos dramaturges se sont obstinés pendant des années à la présenter comme la source et la cause de tous les désordres
s il y a une très grande différence dans les manières dont elles sont présentées , et dans cette différence le tempérament dramatiq
e vraiment noble, et ce n’est qu’une péronnelle sentimentale que nous présente M. Dumas. La morale véritable, celle qui ne s’ens
côté de parties vigoureuses et excellentes, ces drames n’ont-ils pas présenté des parties languissantes ou bizarres ? Il y a do
e l’ensemble du drame, qui dans sa confusion et par sa confusion même présente , sous ses formes bourgeoises et sa réalité trivia
26 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VII. Narrations. — Dialogues. — Dissertations. »
maginaires, à raconter, si l’on fait une narration, une difficulté se présente . Avant même qu’on y ait mis la main, la nature de
e indiquer le temps, le lieu, toutes les circonstances particulières, présenter les personnages, marquer les caractères, annoncer
e fond de leur âme sans en avoir l’air. De là vient la difficulté que présente à manier la forme du dialogue. S’il suit la réali
’est pas aisé d’y réussir : on voit des hommes de talent, au théâtre, présenter des personnages qui sont à tour de de rôle de pla
d’abord la solution ou les solutions de la question que d’autres ont présentées ou peuvent présenter, et que vous ne croyez pas d
u les solutions de la question que d’autres ont présentées ou peuvent présenter , et que vous ne croyez pas devoir accepter : en l
27 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
e du sein même de notre premier père une nouvelle créature, et la lui présente à son réveil : « La grâce est dans sa démarche, l
a est beaucoup moins surprenant. Quelles calamités cette tranquillité présente de la nature ne fait-elle point entrevoir dans l’
te raison, c’est la patience de Dieu. Lorsque la mère du genre humain présente le fruit de science à son époux, notre premier pè
’une pénible insomnie ( as from unrest ). C’est alors que le péché se présente à eux. « Qu’avons-nous fait ? s’écrie Adam ; pour
cents montent au séjour céleste, et le Fils se charge lui-même de les présenter à son Père. On admire avec raison dans l’Iliade l
28 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier (suite et fin.) »
ivée à Londres, elle poussa la curiosité jusqu’à désirer de plus être présentée à la Cour. On a, sur ce point, les détails les pl
ar suite de ce sens dessus dessous universel qui caractérise l’époque présente . Depuis ces deux derniers mois, le pape a été brû
a dîné avec le lord maire de Londres, et voilà la veuve du Prétendant présentée à la reine de la Grand-Bretagne. » Horace Walpol
quelques jours après à dîner par le prince de Galles ; elle avait été présentée à mistress Fitzherbert, maîtresse du prince. Hora
s. Elle baissa d’un cran. Un jeune peintre, élève de David, avait été présenté à elle et à Alfieri dans les dernières années : F
et volontiers paradoxal. Simond, l’auteur du Voyage en Italie, nous a présenté également Fabre sous cet aspect, — un connaisseur
en Italie d’illustre et de distingué allait à Florence et se faisait présenter chez Mme d’Albany. La quantité de lettres à elle
teaubriand, à son premier voyage d’Italie, vit la comtesse et lui fut présenté en 1803, dans le temps même de la mort d’Alfieri 
ait avec dignité et politesse. » Heureusement un autre poète, qui fut présenté à la comtesse en 1810 ou environ, et qui l’a revu
29 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
ganisme. Si, par exemple, un millier de rhumatisants, pris au hasard, présente une mortalité sensiblement supérieure à la moyenn
fet cette conséquence, il peut se faire que les inconvénients qu’elle présente soient compensés, et au-delà, par des avantages q
ées par des termes différents. Nous appellerons normaux les faits qui présentent les formes les plus générales et nous donnerons a
toujours possible de trouver quelle est la forme la plus générale que présente un phénomène dans une espèce déterminée. On voit
tte dénomination, il ne suffit pas d’observer sous quelle forme il se présente dans la généralité des sociétés qui appartiennent
es, c’est évidemment que, dans la moyenne des cas, les sujets qui les présentent ont plus de difficulté à survivre. La plus grande
, alors, que les apparences de la normalité ; car la généralité qu’il présente n’est plus qu’une étiquette menteuse, puisque, ne
augmentation est de près de 300 %. Il n’est donc pas de phénomène qui présente de la manière la plus irrécusée tous les symptôme
, il est inévitable aussi que, parmi ces divergences, il y en ait qui présentent un caractère criminel. Car ce qui leur confère ce
ins. De ce point de vue, les faits fondamentaux de la criminologie se présentent à nous sous un aspect entièrement nouveau. Contra
lacée. Ce serait donc dénaturer singulièrement notre pensée que de la présenter comme une apologie du crime. Nous ne songerions m
30 (1887) Discours et conférences « Appendice à la précédente conférence »
cheik afghan, remarquablement intelligent, de passage à Paris, ayant présenté dans le numéro du 18 mai 1883 du Journal des Déba
ur moi quand je comparais cette frappante apparition au spectacle que présentent les pays musulmans en-deçà de la Perse, pays où l
que l’Afghanistan est de toute l’Asie, le Japon excepté, le pays qui présente le plus d’éléments constitutifs de ce que nous ap
grande partie de leurs inconvénients. Tout cela est utopie à l’heure présente  ; tout cela sera réalité dans l’avenir. Comment c
31 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 484-486
elquefois énergique, & sur-tout une manière de concevoir & de présenter les choses, qui en fait un Auteur original. C’est
Christianisme. Il est vrai que la manière de procéder de Charron peut présenter d’abord l’idée de Scepticisme aux esprits superfi
mbien il étoit éloigné de ces ruses si rebattues aujourd’hui, où l’on présente les difficultés avec plus de complaisance que les
32 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 416-419
ipales des Saints que l’Eglise révere dans ses Fastes, mais encore de présenter dans l’ensemble de l’Ouvrage un tableau assez sui
mp; a le mérite d’être toujours proportionné aux divers objets qui se présentent à traiter. Cette Traduction nous a paru mériter u
Les faits qu’il raconte sont appuyés sur des preuves incontestables, présentés sans enthousiasme, & dirigés d’une maniere tr
33 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
ctuel ne comprend que ces événements, et, à l’analyse, ces événements présentent tous ce caractère commun qu’ils sont déclarés int
xprime aussitôt l’horreur et l’effroi. Les souvenirs ordinaires ne se présentent plus ou sont trop faibles pour exercer la répress
il se souvient à faux de meurtres qu’il n’a point faits. D’autres cas présentent l’illusion inverse. Cette fois, nous ne nous trom
alors en deux, parce que les deux séries partielles qui la composent présentent des caractères distincts ou même opposés. Parfois
n jeu. En premier lieu, ce qui constitue le souvenir, c’est une image présente qui paraît sensation passée et qui, par la contra
tatant les lois qui régissent la renaissance des images, ma sensation présente tend à évoquer l’image de la précédente qui lui e
; cette file s’oppose aux autres groupes, parce que tous ses éléments présentent un caractère constant qui, étant toujours répété,
Maintenant, par une suggestion forcée, lorsqu’un corps extérieur nous présente les conditions et les effets du nôtre, le groupe
pe d’images ; couples encore plus vastes dans lesquels une sensation, présente , avec son cortège d’images, refoule dans le passé
ental, quand son premier terme est répété exactement par la sensation présente , a pour second terme une prévision. Quel est le m
essuscitant de sensation visuelle, en d’autres termes, dans une image présente . Celle-ci apparaît comme sensation future et s’em
oin que nous remontions dans notre passé, la première ne s’est jamais présentée sans être suivie de la seconde, ni la seconde san
stérieur au premier. — Or, en ce moment, le premier est une sensation présente  ; donc le second doit nous apparaître comme posté
; donc le second doit nous apparaître comme postérieur à la sensation présente , c’est-à-dire comme futur. De cette façon, notre
a vie, n’améliore sa condition que par l’accord exact de sa prévision présente et de l’avenir prochain ou même lointain. — Si pa
34 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »
hui, avec leur libertinage raffiné et froid, où le thème scabreux est présenté toujours dans l’abstrait, hors de toute peinture
quises : il n’y en a nulle part d’aucune sorte que les Fables ne nous présentent dans une intensité ou une perfection supérieures.
is, selon la tradition du genre, les hommes ne sont pas à l’ordinaire présentés dans leurs formes et leurs actes d’hommes : toute
toutes les impossibilités deviennent vraisemblables ; les symboles se présentent déjà tout chargés de sens, et taillés à la mesure
mer le tableau merveilleux, d’une couleur si sobre et si intense, que présente le début de la fable. C’est en lui, non dans son
publie une traduction de l’Eunuque de Térence. Son parent Janmart le présente à Fouquet, qui le pensionne. Après la disgrâce de
l a raconté son voyage dans des lettres à sa femme. Plus tard, il est présenté à la duchesse de Bouillon, exilée dans sa terre d
35 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
ous nous proposons d’étudier l’idée de loi naturelle telle qu’elle se présente à nous aujourd’hui, de l’interpréter philosophiqu
s résultats. Nous prendrons les lois telles que les sciences nous les présentent , réparties en groupes distincts. Nous étudierons
considérées comme venant exclusivement de l’expérience : celle-ci ne présente pas de groupements analogues aux concepts, et le
coup sûr, le type le plus parfait de la nécessité absolue, mais elle présente un minimum d’objectivité. Elle régit la surface d
mathématiques ? Si elles étaient connues entièrement a priori, elles présenteraient une parfaite intelligibilité. Or, elles impliquen
athématiques, en dépit des difficultés que la réalisation de l’infini présente à l’intelligence : c’est de dire que la loi du ré
ées précisément pour lever autant que possible les contradictions que présentent les phénomènes. Selon d’autres, la substance des
notre vie intellectuelle. En fait, l’histoire de la philosophie nous présente aussi bien des esprits tournés vers le multiple e
oute de la pensée individuelle, mais de la pensée humaine universelle présente en chaque conscience individuelle ; et l’esprit i
ue la raison construit et unifie a priori. Mais on peut, semble-t-il, présenter une objection voisine de celle-là. Ou les lois qu
pas étrange si l’on se rappelle que ces concepts, soumis à l’analyse, présentent des éléments réfractaires à la pensée. Une troisi
orce, c’est-à-dire une essence métaphysique, laquelle, en définitive, présente une certaine analogie avec nos âmes. Mais ce syst
de suspendre l’efficacité du libre arbitre à des spéculations qui ne présentent pas une évidence parfaite. Mais une distinction i
r comme absolue. En effet, soit un ensemble de forces. Ou ce système, présente des solutions de continuité, ou il est clos de to
umière, à cause des difficultés graves et même des contradictions que présente la conception de l’éther lumineux. De même, dit-i
ir. D’une manière générale, ou soutient que l’atome est l’élément qui présente au plus haut degré possible la réunion de la réal
s analyser et de les répartir en catégories. Cette période analytique présente une grande analogie avec la période psychologique
ou chimique, et celles qui ne sont pas intelligibles ». Le mécanisme présente donc des lacunes ; certains aspects de l’être viv
mais, par un autre côté, qui est proprement le côté physiologique, il présente des caractères irréductibles. Chaque ordre de sci
e et ordonne cette matière instable et capricieuse. Comme les espèces présentent une stabilité et une harmonie frappantes, elles d
s cette vue, prendre en considération tous les caractères que peuvent présenter les animaux : caractères extérieurs, structure an
ité de l’ordre logique et de l’ordre historique. En France, Condillac présente son système de transformation comme historique au
e, non plus les éléments simples des choses, mais les phases qu’elles présentent dans le temps. Ces idées se firent jour en zoolog
ut vite un succès immense ; mais on ne tarda pas à s’apercevoir qu’il présentait des lacunes. Il ne remonte pas jusqu’aux causes d
ncipes, et se proposent surtout, dans leurs systèmes de la nature, de présenter le tableau des relations logiques qui relient les
saurait surtout attribuer une grande valeur à l’explication que l’on présente , tant qu’on s’en tient à la considération de l’ét
ransformisme, n’en font pas partie. Au contraire, le transformisme se présente à nous comme une philosophie grosse de conséquenc
du passé sur le présent, conformément à la loi d’inertie. L’hérédité présente une succession d’êtres relativement semblables en
s. Mais l’objection principale que soulève le darwinisme, c’est qu’il présente une lacune. Il identifie la sélection naturelle a
pliquer et être exempt de lacunes. L’évolutionnisme, au contraire, se présente comme un système complet, à la fois scientifique
es touts semblables pour l’essentiel aux objets que l’expérience nous présente . Or, soit que l’on suive la direction de Bacon, s
juxtaposant et se dissociant comme les pierres d’un édifice ? Ce qui présente des propriétés de ce genre, ce sont les mots et l
cité du vouloir comme tel. Cette négation est-elle légitime ? Elle se présente à nous tout d’abord comme une fin de non-recevoir
nt. Reste ensuite à appliquer ces principes aux différents cas qui se présentent dans le monde, comme le mécanicien applique les p
ce concrète qui doit être la base de toutes les autres, la mécanique, présente des éléments irréductibles aux pures déterminatio
36 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »
ner à Versailles, centre de toute abondance et de tout éclat. On en «  présente  » chaque année une centaine, hommes et femmes143,
e race. Un homme, pour suivre le roi à la chasse, une femme pour être présentée à la reine, doit établir au préalable, devant le
ier 1775 la reine « a compté au-delà de deux cents femmes qui se sont présentées pour lui faire leur cour ». En 1780, à Choisy, il
esprit-de-vin sur les mains dans une assiette de vermeil, puis on lui présente le bénitier ; il fait le signe de croix et dit un
chausse ses mules. Le grand chambellan et le premier gentilhomme lui présentent sa robe de chambre ; il l’endosse et vient s’asse
er flot. Il y a tout un règlement pour cette chemise. L’honneur de la présenter est réservé aux fils et aux petits-fils de France
, comme les princesses à celui de la reine178. Enfin voilà la chemise présentée  ; un valet de garde-robe emporte l’ancienne ; le
offre la soucoupe au roi, qui choisit. Enfin le maître de garde-robe présente au roi son chapeau, ses gants et sa canne. Le roi
combien d’autres, il a pour invités à demeure tous les gentilshommes présentés . Et ne croyez pas que cette suite soit mince183 :
as que cette suite soit mince183 : le jour où M. de Chateaubriand est présenté , il y en a quatre nouveaux, et « très exactement 
isposé et qu’on lui apporte un bouillon, s’il est malade et qu’on lui présente une médecine, « un garçon de chambre appelle tout
ts la moitié de ces résidences. Au Palais-Royal, toutes les personnes présentées peuvent venir souper les jours d’opéra. À Château
» — Deux ou trois cents maisons à Paris, à Versailles et aux environs présentent un spectacle semblable. Jamais de solitude ; c’es
it bleu-de-roi et sa croix de Saint-Louis pour pouvoir, à l’occasion, présenter ses devoirs au grand seigneur son voisin ou au pr
irie). 143. Waroquier, État de la France (1789). Liste des personnes présentées de 1779 à 1789, 453 hommes et 414 femmes, t. II,
e Chantilly, le 29 août 1687 ». 147. Mémoires, I, 221. Il avait été présenté le 19 février 1787. 148. Pour tous les détails s
l que pour le roi au sujet de la chemise. Un jour d’hiver, Mme Campan présentait la chemise à la reine ; la dame d’honneur entre,
37 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
lières ne peuvent différer entre elles qu’en degrés, suivant qu’elles présentent plus ou moins complètement les traits constitutif
les diverses manières dont ils se combinent dans les cas particuliers présentent des ressemblances assez franches et des différenc
ment est actuellement réduite à un segment unique, mais encore qui ne présente aucune trace d’une segmentation antérieure. La ho
era par classer les sociétés d’après le degré de composition qu’elles présentent , en prenant pour base la société parfaitement sim
que, au-delà des caractères les plus généraux et les plus simples, ne présente pas de contours aussi définis qu’en biologie57.
es caractères plus constants. L’état économique, technologique, etc., présente des phénomènes trop instables et trop complexes p
38 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
intelligence sont bornés : ils ne vont pas au-delà de la satisfaction présente des besoins les plus grossiers. « Pour tous ces ê
de l’humanité est ainsi divisée. Dans un temps donné une solution est présentée en rapport avec sa raison, à cette époque ; elle
es plus grands désordres auraient lieu si une nouvelle solution ne se présentait . Il faut donc travailler à la chercher. « Il ne p
ciété un certain nombre d’hommes ayant foi à la solution qu’elle leur présentait , et se dirigeant d’après cette croyance. Pourquoi
te action d’ensemble, toute coordination a cessé, et où la société ne présente plus qu’une agglomération d’individus isolés et l
39 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »
’auteur de ces Odes. Ce n’est pas sans une défiance extrême qu’il les présente à l’examen des gens de goût ; car, s’il croit à d
temps, parmi les clameurs des deux armées. Des conciliateurs se sont présentés avec de sages paroles entre les deux fronts d’att
s qu’il faudrait s’étonner, et d’un étonnement sans bornes ? — Ici se présente une objection spécieuse et déjà développée avec u
s de Jérusalem, et qui ne se tairont ni jour, ni nuit. La littérature présente , telle que l’ont créée les Chateaubriand, les Sta
il est inutile de les multiplier. Si de pareilles fautes de vérité se présentent fréquemment dans nos meilleurs auteurs, il faut s
40 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396
és. — Je ne vendais pas, et je ne vends pas, parce qu’il ne s’est pas présenté en dix ans et qu’il ne se présente pas même aujou
ends pas, parce qu’il ne s’est pas présenté en dix ans et qu’il ne se présente pas même aujourd’hui un seul acquéreur. Comment v
e sont, au contraire, des capitalistes hostiles et avides, ceux-là se présenteront encore moins pour acheter mes domaines à l’amiabl
que, quand on nomme ce peuple, sur-le-champ le personnage national se présente à la pensée et dit : « C’est moi. » Aussi rendez-
e son génie et par l’étendue de ses connaissances. Elle voit qu’on ne présente à l’empereur que des Mémoires écrits dans le styl
essus dans l’histoire ; et le lendemain ou surlendemain ce savant lui présente un Mémoire raisonné, où elle voit ce qui a réussi
eur ensemble, dont il lui est si aisé de se faire le commentaire, lui présentent un miroir où il se voit tel qu’il est et tel que
mmandé, pour ainsi dire, par les lois, parce que, quand quelqu’un est présenté à l’empereur pour être promu à un emploi, il doit
re grand-électeur de l’empire. Un lettré d’un ordre inférieur osa lui présenter sur le chemin une requête conçue en termes irresp
l’importante affaire de la succession à l’empire ; je l’ai sans cesse présente à l’esprit. L’année trente-huitième de Kien-long
ire, et qu’ils ne voulaient que jouir des prétendus avantages qu’elle présente , quand on a en vue une vaine prééminence sur les
viens de l’entretenir ; j’attendais, pour le faire, que l’occasion se présentât  ; elle s’est enfin présentée, et j’en ai profité.
endais, pour le faire, que l’occasion se présentât ; elle s’est enfin présentée , et j’en ai profité. « Lorsque je serai parvenu à
. J’ai fait cet écrit à l’occasion de l’insolente requête qui m’a été présentée par le lettré de Mouk-den. Outre les absurdités r
e connaissons pas en Europe, et que l’Amérique seule pourra peut-être présenter un jour à nos descendants, si le principe de la l
41 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
dividus d’origine identique, malgré les différences considérables que présentent souvent, soit les mâles et les femelles, soit les
peu de conséquence qu’elles soient au point de vue physiologique, se présentent constamment ensemble dans des groupes entiers et
té. Une pareille classification est toujours possible, et le cas s’en présente souvent, tant qu’un nombre suffisant de caractère
tions successives, il se fait que les plus anciennes formes de la vie présentent souvent des caractères jusqu’à certain point inte
Waterhouse a remarqué que, lorsqu’un animal, appartenant à un groupe, présente quelque affinité avec un groupe très distinct, ce
de quelque espèce très ancienne de l’ordre des Marsupiaux, qui aurait présenté des caractères jusqu’à certain point intermédiair
tous les caractères analogiques ou de pure adaptation qui peuvent se présenter , bien que ces mêmes caractères nous soient utiles
ainsi chaque animal et chaque plante. Au contraire, l’explication se présente d’elle-même dans la théorie de la sélection natur
es élémentaires d’un certain nombre de vertèbres, c’est-à-dire qu’ils présentent le même nombre de ces parties dans la même positi
que autre appendice plus simple, le fait étonnant que l’organe actuel présente de nombreuses ressemblances de structure avec l’o
re de trois jours, j’ai reconnu que ces derniers étaient bien loin de présenter les mêmes différences proportionnelles. Comme il
gers et des Culbutants. Quelques-uns de ces oiseaux, à l’état adulte, présentent des différences si considérables dans la longueur
et ont sécrété du lait. De même, chez le genre Bos la mamelle unique présente quatre mamelons développés et deux rudimentaires 
e-alliées qui possèdent toutes un même rudiment d’organe, ce rudiment présente quelquefois des degrés très divers de développeme
gie, nous devons nous attendre à y trouver, et lors même qu’ils ne se présentent que de temps à autre chez des individus monstrueu
dimentaires, imparfaits et inutiles, ou complétement avortés, loin de présenter des difficultés insolubles, comme ils le font cer
huppées ou à pieds pattus. En effet, si le développement de l’embryon présente en raccourci un tableau fidèle, ou du moins à peu
sentiellement aquatiques que les Cétacés, offrent la particularité de présenter un changement de dents fœtal. Les Baleines et aut
42 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 234-238
ration active, le tact de l’esprit subtil, une adresse merveilleuse à présenter ses idées, & par-dessus tout une dextérité de
our la faire mourir une seconde fois. Ailleurs ce sont des obscénités présentées sans ménagement, ou plutôt avec une complaisance
lles ? Ce ne sont pas des hommes de cette trempe que la Religion nous présente dans ses Maîtres & dans ses défenseurs. Les C
43 (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340
s deux vérités, c’est que les hommes avaient peur de lui lorsqu’il se présentait devant eux sous sa vraie figure et qu’il déclinai
? Une seule peut-être, celle de l’industrie et des spectacles qu’elle présente à chaque pas dans nos villes modernes. Cette dern
et qui s’est révélé avec toute la fraîcheur de l’aube, ne s’est plus présenté comme le résultat d’un effort volontaire, comme u
hé. Le grand poète Shakespeare a peint sans y songer le spectacle que présentent les âmes de notre époque en proie à leur frénésie
e, elle ne demande qu’à être sentie et à être aimée. Vous pouvez vous présenter pour écouter ses accents avec une âme toute neuve
. Les sentiments qu’elle exprime ont toujours la fraîcheur de l’heure présente et semblent s’écouler comme d’une région où les d
re plus éloignée que celle que peint la littérature espagnole et nous présentent un homme particulier encore plus différent de nou
ue nationale et exclusive qu’elle soit. Cet homme du moyen âge que me présente Shakespeare ne m’est ni étranger ni hostile. Il s
vre avec lequel tout artiste doit aimer à se mesurer, un livre qui se présente tout naturellement à la pensée comme un thème féc
sollicite de préférence à tout autre la fantaisie de l’artiste et se présente à lui avec mille promesses d’inspirations pittore
g hidalgo qui a dépassé le méridien de la vie, celui-là même que nous présente Cervantes ; tantôt c’est un homme qui a dépassé à
, fort intéressante sans doute, mais qui ne répond plus à la personne présente de l’invincible chevalier de la Manche. Il y en a
me, les bons témoignages de la calomnie et l’hospitalité des prisons, présente une ressemblance frappante, et qui dispense d’ins
amarades de Gil Blasd. Ou bien encore figurez-vous les contrastes que présente le faubourg d’une vieille ville d’Espagne, loin d
t bien ce don Quichotte que, dans le prologue de son livre, Cervantes présente si plaisamment au lecteur. « Ce fils maigre, rabo
es des enfants témoignent du tempérament malsain de leurs parents. Il présente , comme son père, le spectacle touchant et risible
, et, ainsi tiré en double sens, son maigre corps s’allonge encore et présente le tableau le plus comique qui se puisse concevoi
la grande époque auquel on puisse donner ce titre. Le phénomène qu’il présente est comparable à celui de la coque verte de la ro
uichotte, subi dans le cours du roman une transformation complète, et présente sous une autre forme le même admirable spectacle.
, nous surprenons maintes fois le profond pourquoi de tel fait qui se présente à nous comme une énigme indéchiffrable et absurde
en donnent pas une image fidèle. Mais si par hasard un vrai poète se présente , il prête l’oreille et surprend les murmures de t
sauvages : voilà son mode d’existence. Si dès la première scène il se présente à nous comme un personnage poétique, ce n’est pas
sions diverses qu’elle a revêtues successivement ; mais un exemple se présente à notre mémoire, qui éclairera encore mieux notre
grande, qu’on pourrait les prendre pour des allégories, et qu’ils se présentent aussitôt à l’esprit avec leurs étiquettes, — ambi
élange confus qu’on appelle non pas l’homme, mais des hommes, n’a été présenté avec une telle hardiesse. Ces personnages ne ress
t. Il ne fallait qu’une occasion pour terminer ce martyre, et elle se présenta heureusement. Nous disons heureusement, et en eff
ssi riche, mais il ne peut en jouir. Toutes les choses de la terre se présentent à lui décolorées. Il n’aime plus rien que Charlot
traité de morale, un sermon, un discours politique peuvent et doivent présenter cet enchaînement artificiel de pensées ; mais la
tative poétique est vaine lorsqu’elle n’a pas ses racines dans la vie présente de l’artiste ou qu’elle ne se rapporte pas à quel
de l’art, au lieu de nous en rapprocher ; le second, c’est qu’elle ne présente à l’artiste que les produits de l’art, au lieu de
lle ne présente à l’artiste que les produits de l’art, au lieu de lui présenter les éléments de la nature ; ou, si vous aimez mie
ésenter les éléments de la nature ; ou, si vous aimez mieux, elle lui présente non pas la nature vraie, mais une nature de secon
, elle pressent, elle regrette, elle désire, ou s’abandonne à l’heure présente avec une joie folle. Taciturne et silencieuse dan
e sa tâche. Partout le triomphe de la réalité, de l’action, de la vie présente . Beaucoup ont défini la poésie une aspiration, un
trouvé son vrai centre de gravité, s’il est bien lui-même en un mot, présentera un spectacle harmonieux, sur lequel l’imagination
plus que romanesque. Est-il spectacle plus pénible que celui qu’elle présente avec ses passions désordonnées, ses violences, se
son qu’un célèbre critique anglais a pu dire que cette seconde partie présentait plus de rapports avec la Reine des fées de Spense
toujours changeantes, la réalité, si vous savez bien l’observer, vous présentera telle association de personnes et de circonstance
ouvre en elle ni imperfections ni lacunes d’aucun genre. La nature se présente devant lui comme un tout harmonieux et parfait, d
r, le conseille cependant longtemps par la voix du sage Werner et lui présente la route du métier, de la profession, de la spéci
beaucoup plus nouvelle et beaucoup plus hardie qu’on ne pense que de présenter l’expérience comme le principe de la sagesse, car
un certain nombre de pièces ? Cependant une très forte objection se présente  : qui garantira la santé morale de l’individu con
nom qui n’est pas le sien, gloire, volupté, richesse, et Goethe nous présente dans le miroir des erreurs de son Wilhelm la séri
dépendance. Quoi de plus viril que le choix de ce sujet, où nous sont présentées les deux plus mâles figures du monde poétique mod
ndu à ce nom et concentré dans ce souvenir. Comme l’âme de Dante nous présente un autre spectacle ! Certes l’amour de Pétrarque
eurs ? Oserai-je dire qu’il n’y a pas de grand homme dont la jeunesse présente plus d’exemples d’étourderie que celle de ce Goet
ant le premier compagnon venu, pourvu que ce compagnon l’amuse ou lui présente un sujet d’intérêt, et donnant son amour à la pre
sinon l’histoire d’un homme doué, comme le Goethe que nous venons de présenter à notre lecteur, à la fois d’un cœur riche et cha
housiasme à la poursuite de l’idéal et de l’art et le Goethe que nous présente le livre de Poésie et vérité, le parallélisme s’é
t un véritable Wilhelm Meister, donnant dans toutes les doctrines qui présentaient quelque amorce à son enthousiasme, s’associant à
tte rencontre et ce rapprochement d’une scène évanouie et d’une scène présente me parurent comme le symbole de la vie qui venait
émontrer par les exemples de l’histoire, et par le spectacle même que présente le siècle le plus dédaigneux de la tradition qui
cieuses émotions de la vie, un poète plein de l’enivrement de l’heure présente , tout entier aux joies actuelles qu’il éprouve, e
on attention sur le caractère le plus saillant et le plus général que présentât la personne physique du chef arabe : je veux dire
rait ne manquait à ce visage, pas une nuance à cette physionomie pour présenter le parfait modèle du portrait si précieux qu’un a
anime. Nous disons cela et nous nous trompons grossièrement. Qu’il se présente parmi des hommes d’une même origine un de ces gro
ose était tout simplement un honnête Wallon nuancé de Flamand, qui ne présentait rien de bien particulièrement caractéristique : j
e monde, visible pour lui seulement, et la pensée du néant, qui ne se présente à l’esprit des autres hommes que pour en être cha
ngues journées solitaires et de vos veilles silencieuses, l’ennui, se présente à vous avec son véritable visage, imposant, solen
plation. Il agissait comme il pensait, selon ses doctrines de l’heure présente et ses préoccupations morales du moment. Contrair
ar j’imagine que tu n’es pas assez sot pour ignorer que ton concierge présente une surface sociale que tu ne présenteras jamais,
pour ignorer que ton concierge présente une surface sociale que tu ne présenteras jamais, et qu’il offre à nos semblables des garan
scrits, afin que, si le public me jugeait coupable pour avoir osé lui présenter de telles bizarreries, ma faute me fût plus aisém
44 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance »
e chez lui avec l’homme encore plus qu’avec l’auteur. Une occasion se présente . Le biographe de la comtesse d’Albany, M. Saint-R
sur les Champs ou les plaines ; après avoir montré les avantages que présente le val de Nievole pour tout ce qui est des terres
nes rappelle les idées les plus romanesques. Une nuit du mois de juin présente un coup d’œil différent et plus brillant peut-êtr
t pétillé de toutes parts. » « L’hiver, auquel la neige est inconnue, présente aussi ses beautés : le gazon conserve sa verdure 
’occupent sans cesse à les cueillir ou à les relever, et leur travail présente une tout autre image que celle de l’hiver. » J’a
tous les pays. Déjà introduit dans le monde de Mme de Staël à Coppet, présenté par elle à tout ce qui y passait de distingué, l’
oble ami avait vécu, lui écrit-il, c’est à lui que j’aurais voulu les présenter , c’est son suffrage que j’aurais ambitionné d’obt
de Staël reviennent sans cesse dans ces lettres de Sismondi et y sont présentés avec beaucoup de naturel et de vérité. Il est par
45 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
des et bien établies, telles que l’enseignement systématique peut les présenter , elles sont le plus souvent très chancelantes et
enseignement pour ainsi dire opposé au précédent, et qui, au lieu de présenter la science comme toute faite, dans un cadre régul
e, celui de montrer aux jeunes gens les difficultés particulières que présente l’expérimentation physiologique, lorsqu’on veut l
que des particularités sans raison d’être et sans but. Un exemple se présente par hasard sous ma main. Voici un petit instrumen
tructure les rapports et la forme des organes, les particularités que présente la fonction ; elle intervient dans l’explication
ordres de notions se combinent nécessairement. Mais l’expérimentation présente en physiologie plus de difficulté que dans toute
s. En 1521, JACOB BERENGER, qui le premier fit de l’anatomie humaine, présenta quelques données sur les conduits salivaires de W
fabrica, une bonne description de la parotide. 1609. JULIEN CASSERIUS présente quelques considérations sur le conduit de Wharton
r dans la catégorie des glandes dites en grappe. En effet, au lieu de présenter , comme chez les mammifères, un conduit excréteur
plus les animaux qui peuvent vivre à la fois dans l’air et dans l’eau présenteraient les deux espèces de cellules. J’ai examiné ces di
s ai fait, Messieurs, cette petite digression parce que l’occasion se présentait de vous montrer que la soif n’est pas une sensati
nces médicamenteuses ou toxiques. Les organes sécréteurs de la salive présentent la singulière propriété de laisser passer facilem
lactate de fer et à l’iodure de potassium. Mais, quelque intérêt que présente cette question, nous devons aujourd’hui nous cont
it en réalité à la salive sous-maxillaire. Voici les caractères qu’il présentait  : liquide limpide, légèrement rosé, visqueux, fil
re et l’on examina le liquide. Ce liquide coulait comme de l’eau sans présenter aucune viscosité. Il était neutre au papier de to
a partie supérieure de la glande avait échappé à cette destruction et présentait encore son aspect normal. La figure 16 représente
ne et claire, limpide et moins visqueuse ; 3° la partie inférieure se présente sous la forme d’un dépôt d’une substance gris bla
ves ; dans ces cas, j’ai vu souvent la membrane muqueuse de la bouche présenter une inflammation plus ou moins grande : la salive
ue, quand l’animal avait complètement recouvré la santé, la salive ne présentait que très peu de cellules épithéliales et de globu
recueille à la plaie œsophagienne chacun des bols alimentaires qui se présentent successivement, et on les exprime dans un linge b
récipité très abondant, insoluble dans l’eau et dans l’alcool, qui se présente sous la forme de flocons très petits, non transpa
tre principales glandes. La sécrétion recueillie par l’œsophage s’est présentée dans les mêmes proportions. En donnant aux chevau
cevoir les bols plus facilement. Chaque aliment est pesé avant d’être présenté au cheval ; à mesure que les bols sont lancés par
ux graver dans votre esprit les différentes conditions qui peuvent se présenter relativement à la sécrétion et à l’extraction du
a se coucher dans un coin du laboratoire, où il resta tranquille sans présenter aucun phénomène fâcheux. La petite vessie fut app
était gorgé de sang, ses vaisseaux étaient turgescents, et son tissu présentait une coloration rouge intense. Le duodénum contena
uide pancréatique qui fut recueilli ensuite était devenu incolore, et présentait à peu près ses caractères normaux ; toutefois sa
l’énumération des diverses circonstances accidentelles qui peuvent se présenter dans l’exécution des fistules pancréatiques. Nous
s’altère, et alors on ne peut plus compter sur les réactions qu’elle présente pour les expériences physiologiques. Cette altéra
état physiologique, est intermittente, devient à peu près continue et présente une augmentation considérable dans la quantité du
dénaturant. Toutefois nous devons insister sur une particularité que présente la sécrétion pancréatique même chez les chiens qu
enons de parler des différentes modifications que le suc pancréatique présente chez le même animal. Une autre question se présen
suc pancréatique présente chez le même animal. Une autre question se présente ici : celle de savoir si le suc pancréatique est
s : il a les mêmes caractères chez le chien et chez le cheval ; il se présente de même chez le lapin, ainsi que nous l’avons con
mal était tout à fait guéri. Il digérait très bien, ses excréments ne présentaient rien d’anormal en apparence ; les urines contenai
ous arrêterons quelque temps encore sur les particularités que nous a présentées la sécrétion pancréatique chez le chien (fig. 27)
mais souvent opalescent et quelquefois coloré en rougeâtre. Le fluide présente une saveur salée et nauséeuse en même temps ; sa
ent le précipité lorsqu’il a été formé. La sécrétion du pancréas peut présenter les caractères que nous venons d’indiquer pendant
ysico-chimiques en ce qu’il est très aqueux, a perdu toute viscosité, présente une odeur fade, nauséabonde, offre une saveur trè
atique recueilli que dans les premières. Enfin le suc pancréatique ne présente jamais le sulfocyanure de potassium que nous avon
e expérience que nous faisons devant vous ; ce précipité par l’alcool présente un caractère qui est particulier à la matière pan
alcalis qui les accompagnent, et l’eau dans laquelle on la redissout présente toujours une très légère réaction alcaline. Ce qu
is nous pouvons déjà constater que le suc pancréatique est le sel qui présente ce caractère parmi tous les liquides intestinaux
, ils prennent la propriété de rougir par le chlore. Ce caractère que présente le suc pancréatique de rougir par le chlore à l’e
ar la plaie le duodénum, dont les vaisseaux étaient gorgés de sang et présentaient un grand nombre de vaisseaux chylifères pleins de
lore au moment de l’écoulement du liquide, et qui alors n’avaient pas présenté de coloration rouge, étant restées pendant deux j
té de matière pancréatique ; on l’a laissé s’altérer jusqu’à ce qu’il présentât une odeur très putride. On y a ajouté alors du so
u résidu qu’il a laissé, on a ajouté un peu d’eau, et comme ce résidu présentait une réaction acide, on l’a saturé exactement par
se dans les excréments. Nous nous sommes demandé si la matière grasse présentait quelque chose de spécial par rapport au pancréas,
es cas précédents. Le lendemain le chien était mort, et le bas-ventre présentait les signes d’une péritonite très violente. 6° Sur
pancréatique d’abord un peu de beurre, puis du suif : l’opération ne présenta aucune particularité ; mais, deux jours après, l’
Une partie de ces excréments blancs de l’animal, ayant été desséchés, présentèrent à leur surface des matières graisseuses qui tacha
le papier joseph. Les excréments du même chien, avant l’opération, ne présentaient pas ce phénomène, bien qu’il fût soumis au même r
élangées avec de la graisse de porc. Les excréments rendus ce jour-là présentaient les mêmes caractères que la veille. Le quatorzièm
figeait autour d’eux par le refroidissement ; seulement cette graisse présentait une coloration légèrement jaunâtre due à la bile.
’intestin grêle : on recueillit dans le canal thoracique du chyle qui présentait ses caractères ordinaires. On ouvrit alors le can
e. Le conduit pancréatique principal était au contraire dilaté, et il présentait , de distance en distance, un certain nombre de gr
conservé pendant environ un mois et demi, et pendant tout ce temps il présenta toutes les apparences de la santé la plus parfait
ammation et l’obstruction des conduits du pancréas que l’animal avait présenté les symptômes signalés plus haut. On voit que les
pancréas, et saisir mieux les traits frappants de ressemblance qu’ils présentent . Un homme de quarante ans avait vu ses forces dim
t à se décolorer, et dans les cinq derniers mois de la vie, le malade présenta une coloration ictérique très prononcée. Vers la
pas de viscosité, ne se coagulait pas sensiblement par la chaleur et présentait une odeur nauséabonde. Abandonné à lui-même, ce l
s joues, était incolore, dépourvu de viscosité, assez transparent, et présentait toutefois un grand nombre de flocons muqueux. Sa
également sans effet. D’après ce que nous avons dit, ces fistules ne présentent donc pas les caractères des fistules pancréatique
es avaient amené à cette conclusion : que les vaisseaux chylifères ne présentaient pas d’orifices à leurs extrémités, et qu’ils étai
iculières sur ces doubles conduits pancréatiques chez le chat, et ils présentent diverses variétés. Tantôt les deux conduits sont
utant de la salive que nous avons voulu le dire, et que ce liquide ne présente pas une matière coagulable constante dans tous le
lorsqu’il est abandonné dans l’eau à la décomposition spontanée, peut présenter trois périodes : Dans la première période de déco
a première période de décomposition, l’infusion du tissu pancréatique présente une matière coagulable par les acides énergiques,
ir et filtrer pour obtenir un liquide limpide. On essaya si cette eau présentait la propriété de rougir avec le chlore. Dans toute
le foie de beaucoup d’animaux ; et le foie des poissons est celui qui présente ces caractères de la manière la plus énergique. E
que certains autres organes, tels que le foie, la rate, etc., peuvent présenter ce caractère à divers degrés. Toutefois, il y a c
y a certains organes qui à aucun des degrés de leur décomposition ne présentent ce caractère. Les glandes salivaires sont dans ce
d’établir une distinction entre les organes du corps dont les tissus présentent pendant leur décomposition l’apparition de cette
décomposition l’apparition de cette matière rouge, et ceux qui ne la présentent pas ; seulement je veux faire remarquer ici, que,
s chimiques de la digestion commencent réellement. La question qui se présente à nous est de savoir si un aliment arrivant dans
membrane muqueuse est recouverte par une couche de mucus grisâtre qui présente généralement une réaction alcaline. Au moment où
les premiers produits recueillis et essayés au papier de tournesol ne présentaient pas de réaction acide. Comme contre-épreuve, nous
r l’oxyde de zinc ; les liqueurs filtrées étaient neutres et nous ont présenté tous les caractères de la chaux et du zinc. Cette
lation et ne précipite pas les sels d’argent. L’acide lactique nous a présenté des caractères semblables ; nous avons soumis à l
encore plus complète, c’est-à-dire que nous avons vu la distillation présenter trois périodes distinctes, absolument comme pour
riences, nous voyons que l’acide lactique et l’acide du suc gastrique présentent pour caractères communs d’être fixes au feu, d’êt
ressemblent ; tandis que le suc gastrique du lapin et celui du cheval présentaient des caractères comparables à ceux du suc gastriqu
gastrique est semblable chez tous les animaux, en ce que chez tous il présente une réaction acide, on doit cependant admettre qu
u canal pancréatique, qui réagissent à la manière du pancréas, et qui présentent les caractères chimiques du tissu de cette glande
bile ; ce qui n’aurait pas lieu, si le liquide sorti de l’estomac ne présentait pas cette réaction acide. En effet, si l’on ouvre
rique lui-même. En effet, nous avons vu ailleurs que le suc gastrique présente des variétés dans son action chez les herbivores
es herbivores et chez les carnivores, tandis que le suc intestinal ne présente aucune différence appréciable ; le liquide ainsi
que vers le milieu de la vie intra-utérine. Les glandes salivaires ne présentent leur caractère de viscosité que beaucoup plus tar
le cœcum, y subissent alors une véritable décomposition spontanée qui présente cette fois une réaction inverse de celle de l’int
acide, quand ce sont les matières azotées. Le cœcum, avons-nous dit, présente une réaction inverse.   Fig. 68. — Chyme de lapi
ie du mélange, la présence d’un acide gras. 5° Le suc pancréatique se présente aussi chez les oiseaux avec les mêmes caractères
es animaux en digestion, le duodénum et le pancréas étaient rouges et présentaient une vive injection. Je cherchai les deux conduits
n 1 gramme 1/2 de suc pancréatique dans la vessie A de caoutchouc. Il présentait les mêmes caractères que ceux déjà indiqués plus
té s’était écoulé au dehors. Le suc pancréatique recueilli le 6 avril présentait les mêmes caractères que, la veille : il était to
nué, et il s’en séparait, par le repos, quelques grumeaux muqueux qui présentaient au microscope un aspect filamenteux, en même temp
s agit de la même manière que celui des mammifères et des oiseaux, il présente exactement le même caractère de pouvoir acidifier
de la raie, par exemple. Chez cet animal, le pancréas est volumineux, présente une structure glandulaire et vient s’ouvrir dans
ue chez les mammifères, les reptiles ou les poissons, où la digestion présente une lenteur de plus en plus considérable. Le panc
46 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lépicié » pp. 275-278
ist ordonne à ses disciples de laisser approcher les enfans qu’on lui présente . tableau ceintré de 7 pieds 9 pouces de haut, sur
gauche, sont plusieurs petits enfans, filles et garçons, qui lui sont présentés par leurs mères, leurs frères, leurs grand’mères.
sur des phénomènes et des expériences dont la mémoire ne nous est pas présente . Si les phénomènes nous étaient présens, nous pou
ience. La mémoire des expériences et des phénomènes ne nous étant pas présente , nous n’en jugeons pas moins sûrement, nous en ju
47 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
lité commune à tous les groupes de trente-six individus, qualité qui, présente devant nous, n’excite point en nous de tendance p
million, et un milliard, après mille milliards de divisions, il s’en présentera toujours de nouvelles, avec le même reste et le m
que si le champ de notre imagination, infiniment étendu, pouvait nous présenter à la fois toute la ligne infinie qu’on nomme le t
en rien à cette image, sauf par son emploi ; comme l’image, elle rend présente une chose absente, voilà tout ; mais elle n’a pas
’une loi générale. Dans une impression ou groupe d’impressions qui se présente un grand nombre de fois, notre attention finit pa
ous ne la remarquons plus ; nous n’en avons plus conscience ; quoique présente , elle semble absente. Telles sont les petites sen
48 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre V. Subordination et proportion des parties. — Choix et succession des idées »
plaît par un air de vérité : il l’accueille. Si bientôt une autre se présente , qui ne s’accorde pas avec la première, il ne la
es sont si jolies, elles feront tant d’honneur à l’écrivain, elles se présentent dans une forme déjà achevée et qui les fait si bi
cilité naturelle : ils reçoivent dans leurs ouvrages tout ce que leur présente leur fantaisie agitée, mais ils ne remarquent pas
t d’où l’idée rayonnera en quelque sorte sur l’œuvre entière, et sera présente , toutes les fois qu’il faudra, sans qu’on la répè
blable que par telle petite circonstance, qu’il faudra tenir toujours présente sous les yeux du lecteur : la dire une fois, ce s
e honorable. Vous avez tous vu qu’aux Lupercales je lui ai trois fois présenté une couronne royale, qu’il a refusée trois fois :
49 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
ges du songe, au contraire, nous font complètement illusion. Elles se présentent à nous toutes faites, comme le feraient des objet
ur le mettre dans notre définition, c’est ce caractère pathétique que présentent les images suggérées par la poésie. Disons donc,
a pas incompatibilité entre les deux caractères. Mais quand un objet présente à la fois ces deux caractères, on les distingue e
a nature nous permet de nous prononcer avec certitude sur la question présente . Toute poésie étant subjective, et consistant dan
l essaie de modeler ses traits et compose ses attitudes, pour nous en présenter l’effigie vivante. Tout ce qui se passe sur la sc
sommes en présence d’une simple représentation. Dans les œuvres ainsi présentées nous ne songeons même pas à distinguer quelle est
souvenir de ces heures exquises, c’est déjà beaucoup. Un cas peut se présenter d’ailleurs, où l’art nous révélera la poésie des
 ; il nous fera contempler la nature à travers ses rêves ; il nous en présentera une image transfigurée, toute pénétrée de poésie,
médiatement et complètement tout ce qu’elle peut nous dire. Elle nous présente , avec une sèche précision, quelque objet peu inté
notre imagination ; et son œuvre sera poétique dans la mesure où elle présentera ce caractère imaginatif. Une des attitudes que l’
cène il prenne quelque chose de l’idéalité de son personnage, nous en présente néanmoins une image trop précise encore, trop lim
Des tableaux rêvés par le dramaturge à ceux qui nous sont réellement présentés , il y a un déchet effrayant14. La moitié du Faust
s vraiment : l’image sonore que l’on veut nous suggérer est tellement présente à notre esprit, qu’à peine nous apercevons-nous d
es légères qui passent à sa surface ; mais la mélodie qui s’est alors présentée spontanément à son esprit était celle que l’on pe
étant de n’être pas musicaux ; elle les transposera ; elle ne nous en présentera qu’un équivalent. Et de même, ce sera par une tra
eut dans l’harmonie ; elle n’emploie que des combinaisons sonores qui présentent par elles-mêmes un caractère de beauté. La matièr
t pourtant agréable ; c’est une allure particulière des images qui se présentent par tableaux tout faits, comme des images colorié
re activité se réduit à la contemplation des images qui nous seraient présentées toutes formées dans l’œuvre même. C’est en effet
arle en son nom personnel, se met lui-même en scène ; parfois il nous présente quelque personnage imaginaire, dont il nous décri
imagination travaillent en synergie24. Il est très rare que l’idée se présente à l’état pur ; dans l’expression de la pensée la
paraissent vues du dehors : un miroir y suffirait. Il faut qu’il nous présente une œuvre vivante et passionnée, qui frappe l’ima
our laquelle a travaillé le poète ; ne voir, dans les vers qu’il nous présente , qu’un moyen d’exprimer cette émotion, ce serait
dées, et quand elles seront venues on fera un tri entre celles qui se présenteront , pour conserver celles qui sont le plus utilisabl
intellectuel, n’apporte aucune fatigue. Accueillir les images qui se présentent d’elles-mêmes, ce n’est pas un travail, c’est une
sombres, et il a commencé à écrire ; les premières images qui se sont présentées à lui en ont appelé d’autres à leur suite, plus l
ment elle ne serait artistique et vivante. Qu’une œuvre à composer se présente d’abord comme un problème à résoudre, soit. La ré
e par tâtonnement intellectuel, en choisissant parmi les idées qui se présenteront au hasard, dans cette méditation inconsciente qui
t par une suite de hasards, c’est-à-dire parce que ces images se sont présentées spontanément à lui au cours de sa méditation, et
, c’est une véritable angoisse, jusqu’à ce qu’enfin l’idée féconde se présente d’elle-même. (Ainsi Zola travaillant à grand-pein
aut mettre en ordre, disposer en série linéaire des idées qui se sont présentées à peu près au hasard, enchevêtrées l’une dans l’a
mets aussi une image ; et cette image, au moment où je l’exprime, est présente à mon esprit ; elle fait partie de ma pensée. La
ur une image. Il peut arriver que le poète renverse cet ordre et nous présente l’image la première ; mais ce ne sera que par exc
étant progressive, est esthétiquement supérieure. Si l’image nous est présentée la première, nous avons le regret de la voir se d
n prose, la source qui tarit et se perd dans les sables. Si l’on nous présente au contraire en dernier lieu le terme qui doit le
a supposa qu’elle est vraiment donnée, et l’on croit en effet l’avoir présente à l’esprit, puisqu’on cherche à l’exprimer ; mais
que. Nous avons remarqué que presque toujours les idées abstraites se présentent à nous avec leur enveloppe verbale. Le plus souve
moment. Ce changement se fait d’instinct. On accueille l’idée qui se présente , si elle est de tout point satisfaisante ; si ell
! Tous ces effets de rythme disparaissent si l’on n’a pas constamment présente à l’esprit la cadence du vers, surtout aux moment
nt en scène dans leurs livres, mais, dans les personnages qu’ils nous présentent et dans la façon dont ils nous les présentent, si
personnages qu’ils nous présentent et dans la façon dont ils nous les présentent , si minutieusement observés qu’ils soient d’aille
emble l’être moins ? C’est que chez le prosateur l’image ne sert qu’à présenter l’idée et s’efface devant elle. La poésie se sert
50 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
oujours d’un prodige. Le calcul des probabilités morales peut souvent présenter un résultat inflexible, tandis que, lorsqu’on cro
haque arbre, chaque fontaine. On ne pouvait refuser la pitié à qui se présentait avec une branche d’olivier ornée de bandelettes,
amatique s’en est accru ; le malheur a aussi sa fécondité. Eschyle ne présente aucun résultat moral : il n’unit presque jamais p
les écrivains modernes nous ont donnée de la douleur ; aucun d’eux ne présente une philosophie sensible, aussi profondément anal
les à imagination exigent de la rapidité dans les tableaux qu’on leur présente , ils se plaisent dans les détails, et se fatiguer
51 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vie de Jésus, par M. Ernest Renan »
lontaires, sont dans leur droit en combattant l’ennemi nouveau qui se présente et en cherchant à le pulvériser. Il y avait, au X
s et de vices. Je n’en ai jamais vu d’une autre étoffe. M. Renan nous présente un homme comme il n’y en a jamais eu, et au-dessu
-delà. II. Il faut bien savoir que, chez nous, en France, avant cette présente discussion que vient d’ouvrir et d’instituer l’ou
eunesse dorée ou dans le monde bohème, par ton et par genre ; le tout présentait un ensemble imposant et une ligne rangée qui défi
e. La question religieuse, la question chrétienne ne lui a jamais été présentée sous une forme qui fût d’accord avec cette dispos
par les historiens mêmes que l’on vient critiquer. Aussi, M. Renan ne présente-t -il son récit que comme probable et plausible, com
ur viendra où eux ou leurs fils regretteront cette Vie de Jésus ainsi présentée . Alors des esprits chagrins et sombres se seront
52 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
ou de grande importance physiologique, sont extrêmement fréquentes et présentent une diversité presque infinie. Le traité du docte
autres espèces du même genre, dans leur organisation générale, elles présentent souvent des différences extrêmes dans un seul de
l’on prend soin de choisir soigneusement les descendants croisés qui présentent le caractère désiré ; mais qu’on puisse obtenir u
ces correspondantes dans leur crâne. Le Messager, et surtout le mâle, présente un remarquable, développement de la caroncule aut
i variables. Le vol, et, en quelques races, la voix et les instincts, présentent des diversités remarquables. Enfin, en certaines
ulement deux ou trois autres espèces de Pigeons de roche, et elles ne présentent aucun des caractères des races domestiques. Il fa
urées inconnues. Or, un tel concours de circonstances extraordinaires présente le plus haut degré d’improbabilité. Quelques fait
s et marqués comme le Biset, bien que nulle autre espèce existante ne présente les mêmes caractères, de manière qu’en chaque rac
nce à la stérilité. D’après ce qu’on sait des Chiens, cette hypothèse présente un haut degré de probabilité, si on ne l’applique
seur, en couleur, en forme, en villosité ! et cependant les fleurs ne présentent que des différences insignifiantes ! Ce n’est pas
jabot d’une remarquable grosseur. Or, plus une déviation accidentelle présente un caractère anormal ou inusité, plus elle a de c
e bien définie. Quelqu’un conserve et fait reproduire un individu qui présente quelque modification peu sensible, ou prend plus
à produire des sujets huppés et pattus, caractères que la C. livia ne présente jamais, et que M. Darwin cite comme un exemple de
53 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Introduction » pp. 5-10
Introduction Même réduit aux proportions qu’il présente ici, un ouvrage sur la nouvelle littérature, fait
hésité à mettre de côté toute camaraderie, toute confraternité, pour présenter un tableau sincère et précis de cette « jeune lit
est fortifié. Sans pouvoir peut-être donner la côte de chacune, nous présentons ici les forces de la littérature de ce soir. Nous
54 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
x on peut causer. Et comme la tentation de la philosophie est la plus présente pour qui en a une fois pris le goût, ils parleron
arle. Il aime ce que l’on connaît si bien (la thèse adverse, toujours présente ). Et il connaît si bien ce que l’on aime, la chèr
e incoercible, une incapacité de cicatrisation, la contusion toujours présente d’une impérissable meurtrissure leur ont appris q
vers sa race. Cette muraille même, cette muraille de quatre, elle se présente , cette muraille d’illettrés, ce rang de quatre, i
lle se présente, cette muraille d’illettrés, ce rang de quatre, il se présente lui-même comme un mur de silence. Et il remonte,
trée en ce contact ne s’établissant pas, toute deuxième goutte qui se présente est comme une première goutte. Elle est comme la
uttes d’eau, successivement ou ensemble. Toute deuxième goutte qui se présente trouve une situation nette. Toute deuxième goutte
se présente trouve une situation nette. Toute deuxième goutte qui se présente trouve une situation entière. Toute deuxième gout
e présente trouve une situation entière. Toute deuxième goutte qui se présente trouve une situation inentamée. Toute deuxième go
présente trouve une situation inentamée. Toute deuxième goutte qui se présente est (comme) une première, se présente (comme) une
e. Toute deuxième goutte qui se présente est (comme) une première, se présente (comme) une première. Toute deuxième goutte qui s
mière, se présente (comme) une première. Toute deuxième goutte qui se présente trouve qu’il faudrait commencer. Et qu’elle ne pe
encer. Et qu’elle ne peut pas commencer. Toute deuxième goutte qui se présente trouve qu’il faudrait créer. Un phénomène compara
le rien indispensable, n’a pas lieu, n’opère pas, ne joue pas, ne se présente pas. Car toutes les théories de la causalité, et
stamment intacte leur fait un cuir et une cuirasse sans faute. Ils ne présentent point cette ouverture que fait une affreuse bless
erpétuellement masqué, une cicatrice éternellement mal fermée. Ils ne présentent point cette entrée à la grâce qu’est essentiellem
thèses qui sont en présence dans l’homme et dans le monde ne soit pas présentée à fond et avec toutes les ressources de l’être. I
re Dieu. La force et le génie ne veulent pas même gagner. Ils veulent présenter à Dieu dans leur force et dans leur plénitude, il
présenter à Dieu dans leur force et dans leur plénitude, ils veulent présenter dans leur beauté, (dans une beauté loyale et pour
extrinsèques. De là cette extrême attention d’un Corneille à toujours présenter les thèses dans le plein de leur exactitude et da
tisme des Curiaces. Une humanité les sépare. Mais chacun des deux est présenté dans le plein de son exactitude et dans le plein
convénients du gouvernement populaire d’avec le monarchique ne soient présentés dans une double procession symétriquement loyale
elle des valeurs. Dans le duel d’armes chacun des deux adversaires se présente dans son exactitude et dans son plein. Dans le du
e duel de pensée, qui est aussi un duel d’armes chacune des thèses se présente dans son exactitude et dans son plein. L’honneur
ct. Où veut-il que la fidélité s’attache. Et aujourd’hui si l’on nous présentait un roi qui fût de la catégorie de saint Louis tou
de la catégorie de saint Louis tout le monde en serait. Si l’on nous présentait un roi qui fût un bon roi de baronnage, tout le m
ui fût un bon roi de baronnage, tout le monde en serait. Si l’on nous présentait un roi qui fût un roi de chevalerie, tous les hom
roi de chevalerie, tous les hommes de cœur en seraient. Si l’on nous présentait un roi qui fût un roi de politique, tous les homm
n roi de politique, tous les hommes de tête en seraient. Mais on nous présente un roi qui serait le jouet des parlementaires. Et
-même un assez mauvais contemporain), que toute tragédie de Corneille présente un conflit entre la passion et le devoir, conflit
de la bonne cause n’aient pas peur. Il faudrait analyser, il faudrait présenter encore plus cette éclatante et unique beauté de P
nué. C’est un des plus beaux Romains que nous ayons. Lui aussi il est présenté dans son exactitude et dans son plein. Sérieux, h
insi dire ce qui pouvait tenir le coup au chrétien. Ce qui pouvait se présenter à la confrontation. Il a fort bien vu que de tout
t le monde antique le stoïcisme était seul digne. Que seul il pouvait présenter ses produits en comparaison. Que seul il avait pu
un défendra sa cause dans son exactitude et dans son plein. Chacun se présentera dans son exactitude et dans son plein. Et la pens
e et dans son plein. Et la pensée de Polyeucte c’est que celui qui se présente pour Dieu au moins ne se présente pas plus mal qu
de Polyeucte c’est que celui qui se présente pour Dieu au moins ne se présente pas plus mal que celui qui ne se présente pas pou
te pour Dieu au moins ne se présente pas plus mal que celui qui ne se présente pas pour Dieu. Polyeucte voit Sévère devant lui c
eurs comment donner un spectacle faussé, un spectacle truqué, comment présenter un spectacle frauduleux. À de tels assesseurs, de
e-du-camp juste comment ne pas donner un combat juste, comment ne pas présenter une comparaison juste. Il faut, pour Polyeucte, i
intégralement à égalité.   Il ferait beau voir que le tenant de Dieu présentât l’ombre d’une pensée frauduleuse en face du tenan
nonce au troisième siècle et dans Corneille il rassemble et résume et présente magnifiquement le système de pensée, la règle ind
soit pas frauduleusement éludée, pour que le problème demeure et soit présenté dans son exactitude et dans son plein il faut que
éclaration de l’honneur de la guerre. Il ne lui suffit pas qu’elle se présente munie d’un mandat de Dieu, investie d’un mandat i
t de Dieu, investie d’un mandat impératif. Il faut que ce mandat soit présenté dans les règles et ces règles ce sont les règles
ement d’un honorable combat. S’il ne tenait qu’à elle toute guerre se présenterait comme un immense combat de Dieu, et la décision d
qui est une lamelle du passé à la limite du passé. (À sa limite comme présente , à sa limite du côté du futur). On aboutit à une
révolution bergsonienne est partout, et qu’elle-même elle est partout présente . Installée au cœur du présent elle ne commande pa
e, tout le mécanisme, tout l’intellectualisme. C’est dire qu’elle est présente partout. Elle seule a rompu les sceaux et elle a
est lui. Quand on ne nomme pas, c’est lui que l’on nomme. Quand on ne présente pas, c’est lui que l’on présente. Quand on ne pen
’est lui que l’on nomme. Quand on ne présente pas, c’est lui que l’on présente . Quand on ne pense pas, c’est à lui que l’on pens
uite le battre en détail dans toutes les directions où il pourrait se présenter . Occuper instantanément un certain centre du comb
mble un brevet de raidissement et d’argent. Et on a bien raison de le présenter avec tant de cérémonie et comme un symbole et com
ut le raidissement du monde moderne est pour ainsi dire autorisé à se présenter comme une loi. Et il ne s’en fait pas faute. Lui
pour essayer de se substituer à la loi. Elle n’y manque pas. Elle se présente avec tout l’appareil. Ceux qui sont loin de l’ord
ordre. (C’est en ce sens qu’il a toujours été dit que l’antéchrist se présenterait comme un faux christ). Le livret décaissé d’éparg
ous a libérés de cette métaphysique du monde moderne qui entendait se présenter comme une physique. Tout ce qui sera perdu par Be
oderne, par cette fausse et frauduleuse et faussement physique qui se présente avec les innocences et les limitations et censéme
histoire du petit poucet n’est pas encore bien établi. Les manuscrits présentent beaucoup de variantes. — Grands dieux. — Des leço
55 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
t de tout le reste. Par suite, le groupe, considéré comme un tout, se présente à l’esprit comme permanent, caractère principal q
ent actuel, mais entre des groupes dont une partie seulement nous est présente actuellement. Par suite, nos idées de cause, de p
yance en Dieu n’a donc rien ni à gagner ni à perdre, si l’on admet la présente théorie. Il en est de même pour l’immortalité : i
u’elle est moins accommodée au langage courant, et que par suite elle présente quelquefois des contradictions dans les termes. «
re que le lien, « l’union organique », qui existe entre la conscience présente et la conscience passée, en constituant la mémoir
56 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
ition à petit nombre de l’Orphée, qui forme le quatrième volume de la présente publication. La préface de cette édition provisoi
comme addition au chapitre X. La question traitée dans ce chapitre se présentera encore par la suite ; toutes celles qui viennent
a encore par la suite ; toutes celles qui viennent d’être exposées se présenteront aussi de nouveau, sous différentes formes ; mais
anchir. Tout ce que l’on peut faire, c’est de poser le problème, d’en présenter toutes les conditions ; et je crois l’avoir fait.
mé de ma théorie de la révélation du langage. Il est de mon devoir de présenter , dans toute sa sévérité, l’objection de mon antag
57 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
rieur ; car les préoccupations qui ont pour objet ce qui est externe, présentent un caractère anesthétique. Les attributs primitif
naître ensemble, à adhérer de telle façon que quand plus tard l’un se présente à l’esprit, les autres sont aussi représentés. »
oue un grand rôle dans nos mouvements. Tous ceux qui sont volontaires présentent , durant la première enfance, de grandes difficult
-même serait une contradiction. Nous ne pouvons parler que d’un monde présenté à notre esprit. Par une illusion de langage, nous
mer des combinaisons ou agrégats, différents de tout ce qui lui a été présenté dans le cours de l’expérience. » L’étude sur l’as
ion constructive dans les beaux-arts, ou imagination proprement dite, présente une particularité : c’est la présence d’un élémen
58 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232
plusieurs orateurs formés sur de tels modèles. L’écriture, selon lui, présente , tout à la fois, aux prédicateurs les vérités qu’
apôtres & des pères. Il s’en faut bien que leur éloquence ne nous présente jamais qu’une majestueuse simplicité, qu’ils aien
à la hâte, sans préparation & sans méthode. Il nia que l’évangile présentât , tout à la fois, aux prédicateurs & les véri
; de ses dogmes, l’éternité de gloire & de supplices qu’elle nous présente , l’héroisme de ses généreux athlètes  ; toutes ce
La comparaison des organes évangéliques avec nos acteurs profanes se présente naturellement ; mais je la laisse faire à d’autre
ites ; nous vous écouterons toujours avec plaisir, tant que vous nous présenterez la raison. Mais point d’esprit. Tel de nous en me
59 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
r une explication, intégrale ; par conséquent, nous n’avons pas, pour présenter une explication sociologique du mouvement égalita
urir avec elle. Mais encore faut-il que ces autres explications ne se présentent pas, de leur côté, comme suffisantes, « totales »
s-aller. * ** L’explication idéologique semblera plus solide. Elle se présente à l’esprit comme la plus naturelle et la plus sim
même facilite sans doute notre action. Nous nous réjouissons donc de présenter le succès social de l’égalitarisme comme une preu
milation même. Le succès de l’égalitarisme ne doit plus dès lors être présenté comme la résultante pure et simple de mouvements
énomènes qui sont de son ressort. Seulement, par cela même qu’elle se présente comme une science abstraite de l’histoire, ce ser
60 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
religieuses et civiles, gardons-nous donc de penser que cette réalité présente , et qui entrait en guerre avec l’ancienne, fût pa
art qui existe entre le Grec et le Romain d’alors et l’image que leur présentaient d’eux-mêmes leurs rites et leurs lois. C’est que
la liberté individuelle, attachement aux biens immédiats et à la vie présente , — formes de l’égoïsme élémentaire, représentants
à cette haine du réel qui lui fait imaginer en face de toute réalité présente une réalité nouvelle et différente, symbolise ce
61 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et l’abbé Desfontaines. » pp. 59-72
saisir les beautés & les endroits foibles d’un ouvrage ; pour les présenter au public dans leur vrai point de vue, pour les l
our les présenter au public dans leur vrai point de vue, pour les lui présenter d’une manière élégante & enjouée ; un observa
qu’il se fut acquis un nom dans la république des lettres, il se fit présenter à M. de Voltaire par un ami commun. L’illustre po
contenoit un grand éloge de Piron. Celui-ci, pour se venger du mais, présenté d’une manière équivoque, fit contre Desfontaines
62 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
gorge ? Oui, bien pour vos yeux et les miens. Mais appelez la nature, présentez -lui ce col, ces épaules, cette gorge ; et la natu
es crayons ou son pinceau, ces maussades fantômes se réveilleront, se présenteront à lui ; il ne pourra s’en distraire et ce sera un
, vous réussirez à montrer dans la partie de l’objet que votre dessin présente , toute la correspondance convenable avec celle qu
ons de la société, toutes sortes de natures, en un mot. Les sujets se présenteront en foule à la porte de mon académie, si je les pa
63 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Lettre a monseigneur le duc de**. » pp. -
’est que je n’ai rien dit de moi-même, dans la production que je vous présente . Il s’agissoit de juger les Ouvrages & les Au
êler les sujets qui offrent quelques détails piquans avec ceux qui ne présentent que des notices séches, & qui ne peuvent guér
qui ne présentent que des notices séches, & qui ne peuvent guéres présenter autre chose. C’est en unissant ainsi ce qui peut
64 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
ême dans le mot qui la traduit, on trouvera l’image d’une contraction présente et par conséquent d’une dilatation future, l’imag
cette opération, qui paraît malaisée à déterminer. La solution qui se présente immédiatement à l’esprit, une fois engagé dans ce
écis, quoique confusément aperçu, quand nous affirmons d’un son qu’il présente une intensité supérieure ? Sans même aller aussi
ur. Et cette sympathie se produit en particulier quand la nature nous présente des êtres aux proportions normales, tels que notr
i ne s’accompagne de symptômes physiques ; et, là où ces symptômes se présentent , ils nous servent vraisemblablement à quelque cho
série des faits psychologiques. S’il est un phénomène qui paraisse se présenter immédiatement à la conscience sous forme de quant
t que ces derniers diffèrent surtout des précédents en ce qu’ils nous présentent , entre l’action extérieure qui en est l’occasion
nsation caractéristique, qui n’est pas encore de la douleur, mais qui présente des analogies avec l’éblouissement. A mesure que
tative doit s’entendre de la même manière. Les sensations de son nous présentent des degrés bien accusés d’intensité. Nous avons d
votre voix pour produire un son analogue, et l’idée de cet effort se présente instantanément à votre esprit quand vous érigez l
intensités lumineuses, on reconnaîtra que les diverses teintes grises présentées par M. Delbœuf à notre observation sont tout à fa
t synonyme d’identité. Mais c’est que tout phénomène, tout objet, s’y présente sous un double aspect, l’un qualitatif, l’autre e
que lorsque des surfaces de même couleur, plus ou moins éclairées, se présentent à nous simultanément. Non seulement il y a ici co
Pour résumer ce qui précède, nous dirons que la notion d’intensité se présente sous un double aspect, selon qu’on étudie les éta
65 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
ent leur existence. Le sentiment que nous avons de l’utilité qu’elles présentent peut bien nous inciter à mettre ces causes en œuv
e fins clairement ou obscurément senties, les faits sociaux devraient présenter la plus infinie diversité et toute comparaison pr
pour les premiers ; l’institution du mariage, par les avantages qu’il présente pour les époux et leur descendance ; la peine, pa
quelque chose d’autre et dont les propriétés diffèrent de celles que présentent les parties dont il est composé. L’association n’
. Tant donc qu’on ne sort pas de l’histoire, le fait de l’association présente le même caractère que les autres et, par conséque
t dans certaines circonstances sociales, ou, d’une société à l’autre, présentent de telles variations que le résidu que l’on obtie
le d’une société d’après le degré de concentration matérielle qu’elle présente . Les routes, les lignes ferrées, etc., peuvent se
e la vie collective dépend avant tout de conditions concomitantes qui présentent une certaine diversité. Si, au contraire, les pri
rme d’existence81. Si donc nous reconnaissons avec les uns qu’elle se présente à l’individu sous l’aspect de la contrainte, nous
78. Nous avons eu le tort, dans notre Division du travail, de trop présenter la densité matérielle comme l’expression exacte d
66 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
est une perception qui aurait pu, dans des circonstances favorables, présenter le même contenu — ou à peu près — si l’attention
mmence l’une et où finit l’autre. Toutefois, des cas exceptionnels se présentent où nous nous proposons d’apprendre une leçon comp
r, l’image de chacun des échiquiers avec ses pièces, telle qu’elle se présente au dernier coup joué. Or, de l’enquête faite par
écise, et en voyant avec quelle obstination le nom d’« Arbogaste » se présente aujourd’hui à mon esprit quand je pense à « Prend
auditives, ou même comme des images motrices toutes faites. Elles se présentaient surtout comme indiquant une certaine direction d’
ndre un discours, toujours ce sont des perceptions ou images qui sont présentées à l’intelligence pour être traduites par elle en
oppement du schéma en image est immédiat, parce qu’une seule image se présente pour remplir cet office. Et il en est d’autres où
il en est d’autres où des images multiples, analogues entre elles, se présentent concurremment. En général, quand plusieurs images
ires, correspondant par exemple à certaines lettres de l’alphabet, se présentent à mon esprit. Ces lettres cherchent soit à se com
trice. Il est, à l’état ouvert, ce que l’image est à l’état fermé. Il présente en termes de devenir, dynamiquement, ce que les i
67 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Appendice. Discours sur les prix de vertu »
arné dans un rapport préparatoire, que je regrette de ne pouvoir vous présenter , car il vous dispenserait du mien, — l’Académie a
: ceci est plus délicat. Il y a des actions qui nous arrivent si bien présentées , que l’on peut craindre que l’art et l’habileté d
tiré à Cazères (Haute-Garonne). Ses chefs, tant qu’il servit, nous le présentent comme « le type du vrai et excellent sous-officie
sieurs, et avoir qualité pour vous signaler avec précision en quoi la présente loi corrige et améliore la législation précédente
la veuve intéressante, la compagne unie et fidèle que nous vous avons présentée . Elle ne l’est pas davantage si elle se remarie,
dans l’état actuel de la législation, avant la promulgation de la loi présente , l’auteur, maître absolu de son œuvre sa vie dura
, assurément, une belle marge, répondrons-nous avec les auteurs de la présente loi. C’est un vrai bienfait. Et notez bien — hist
vœux personnels ou nos théories, heureux et reconnaissants de la loi présente . En ceci, comme en beaucoup de choses, gardons-no
68 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
’égard de celles exprimées par cantare, cantitare, canturire : canere présente l’action de chanter, dépouillée de toute autre id
gmentation ; cantitare, avec une idée de répétition ; & canturire présente cette action comme l’objet d’un desir vis. Les au
établies par l’usage pour exprimer les idées accessoires qui peuvent présenter l’idée principale, sous différens points de vûe r
; criailler est le mot françois qui y correspond : de même dormire ne présente à l’esprit que l’idée de dormir ; & dormitare
rise les verbes fréquentatifs. Il faut cependant avoüer que le détail présente quelques difficultés qui ont induit en erreur d’h
foible & l’autre forte, quoique l’orthographe semble quelquefois présenter le contraire. C’est par ce méchanisme que sorbeo
ison de placer dormitare dans la classe des desidératifs, parce qu’il présente quelquefois ce sens, & spécialement dans l’ex
culiere. Nous remarquerons donc que les huit futurs relatifs que l’on présente ici, ne se trouvent pas dans les tables ordinaire
ou coenavero cùm intrabis : caenabam marque l’action de souper comme présente , & coenaveram l’énonce comme passée relativem
e dans les deux autres tems ; coenabo marque l’action de souper comme présente , & caenavero l’énonce comme passée à l’egard
s de son souper au tems de l’entrée de celui à qui il parle, c’est de présenter son action de souper comme passée à l’égard de l’
r ; mais s’il avoit fait attention à la maniere dont ces idées y sont présentées , il l’auroit nommé au contraire prétérit-futur. V
ndétermination, & n’exprime qu’un avenir vague, & que l’autre présente une idée de proximité, & détermine un avenir
ble rapprocher l’avenir pour faire envisager l’action de battre comme présente  ; & le prétérit donne encore un plus grand de
e les autres : au lieu que dans la premiere, le mot incroyable qui se présente à la tête, contre l’usage ordinaire, paroît ne s’
s. (E. R. M.) GÉNÉRIQUE GÉNÉRIQUE, adj. Les noms établis pour présenter à l’esprit des idées générales, pour exprimer des
re des inviduels ; c’est la même division générale que nous venons de présenter sous d’autres expressions. Ensuite il soûdivise l
main. Quoi qu’il en soit, il résulte des principes que nous venons de présenter sur la composition & la décomposition des idé
ond cas dans les langues qui en ont reçu : son usage universel est de présenter le nom comme terme d’un rapport quelconque, qui d
’autre accessoire, indiquée par la terminaison is : cette terminaison présente ici le soleil comme le terme auquel on rapporte l
s, fluctûs paroît n’en être qu’une contraction. Le génitif de dies se présente dans les auteurs sous quatre terminaisons différe
mi, supp. filia. Il. D’autres fois il suit quelqu’un de ces adjectifs présentés sous la terminaison neutre, & réputés pronoms
usage, & en même tems le vrai motif de leur institution. Les noms présentent à l’esprit les idées des objets considérés comme
e vûe, elles ont aussi leurs noms comme les substances. Les adjectifs présentent à l’esprit la combinaison des modifications avec
els ils sont assujettis. Les verbes servent aussi, à leur façon, pour présenter à l’esprit la combinaison des modifications avec
distribution. Mais les membres de ces divisions doivent effectivement présenter des parties différentes de l’objet total, ou les
l’objet que nous prétendons leur faire désigner : à mesure qu’ils se présenteront , nous les expliquerons par leurs racines. Ainsi l
ce que nous pouvons avancer, c’est que nous n’avons rien négligé pour présenter les choses sous le point de vûe le plus favorable
l’approfondir de suite sans obstacle, parce que les premieres notions présenteront partout les secours qui sont dûs à l’une des part
e nous-mêmes ; & notre respect pour le public nous empêche de lui présenter des jugemens hasardés ou copiés. Nous dirons simp
ctitude dans la prononciation & dans l’orthographe, afin qu’on ne présente pas par mal-adresse un sens louche ou même ridicu
rimitif suppose nécessairement plusieurs caracteres, qui servent à en présenter l’idée individuelle sous tous les aspects exigés
s mots que sur les idées mêmes qu’ils expriment ; & il consiste à présenter sous un aspect renversé la corrélation des idées
ecourir à l’hypallage pour sauver le contre-sens que le françois seul présente . Mais le renversement de construction ne doit jam
e, si ce n’est dans toute son étendue, c’est au moins dans ce qu’elle présente d’abord à l’esprit de ceux qui savent la langue.
remier ; & l’on peut, sans aucun renversement extraordinaire, les présenter indifféremment sous l’un ou l’autre de ces deux a
à ces terminaisons, & ils plaçoient les mots selon qu’ils étoient présentés à l’imagination, ou selon que cet arrangement leu
VIII. cap. ij. Or ces trois especes d’hyperbate, telles que je les ai présentées d’après les notions ordinaires, combinées avec le
une maniere vague & sans application au sujet : la phrase commune présente le sujet tel qu’il paroît à l’esprit après le jug
à désigner les divers points de vûe sous lesquels l’ordre analytique présente l’idée principale de leur signification ; ainsi l
iles ; car enfin, puisque de leur aveu même l’infinitif est verbe, il présente apparemment la signification du verbe sous un asp
sujet déterminé avec lequel s’accorde le verbe, & le sujet vague présenté par le verbe sous l’idée de l’existence (voyez Id
elle sous un attribut, est la seule idée déterminative du sujet vague présenté par l’infinitif ; & cette idée abstraite deve
méthaphysiquement. … ce n’est pas de quoi il s’agit dans la question présente . Nous ne cherchons pas l’ordre dans lequel les id
elle de la nôtre. C’est une autre méthode de ranger les mots & de présenter les choses : dérangez-vous cet ordre, vous vous p
ier à cet egard ; mais il a une autre irrégularité plus fâcheuse ; il présente , au moyen du si répété, les deux évenemens réunis
ntier d’explication. Elle peche enfin contre la vérité, en ce qu’elle présente l’idée d’un vocabulaire plutôt que d’une langue.
é sentie par tous ceux qui ont parlé de l’usage ; mais une vérité mal présentée , quand on a dit que l’usage étoit le tyran des la
e Sicile & de Vitruve ». Cette maniere de penser sur la question présente , est moins hardie & plus circonspecte que la
une même source, & qui ne different que par la maniere de nous le présenter  : le canal de la révélation nous met plus près de
st contraint à la fin de les avouer insolubles. « La premiere qui se présente , dit-il, est d’imaginer comment les langues puren
-même qui fut le nomenclateur primitif des animaux, & qui nous le présente comme occupé de ce soin fondamental, par l’avis e
constances. Les mots du second genre sont indéclinables, parce qu’ils présentent toujours la même idée sous le même aspect. Les mo
n définie, ou une signification indéfinie. Ceux de la premiere classe présentent à l’esprit des êtres déterminés, & il y en a
nent par l’idée d’une relation personnelle. Ceux de la seconde classe présentent à l’esprit des êtres indéterminés, & il y en
vent dans quelques occasions régler leur marche arbitrairement. Il se présente ici une question assez naturelle. L’ordre analyti
μματα, peintures, quoique l’auteur de la méthode grecque de P. R. les présente comme synonymes ; mais il est bien plus naturel d
rançois trembler, dérivé de tremere, & nombre, dérivé de numerus, présentent le même méchanisme. La permutation est une opérat
es faits les plus éclatans ne vaudra pas le souvenir d’un verre d’eau présenté par humanité à celui qui avoit soif. (Epit. dédic
e perd sa signification propre, & en prend une nouvelle qui ne se présente à l’esprit que par la comparaison que l’on fait e
uand on manque de terme propre, ou par une raison de préférence, pour présenter une idée avec plus d’énergie ou avec plus de déce
tre ; de le presser, de comparer soudainement les deux idées qu’elles présentent , & de lui causer par les vives & promptes
res ou diffuses, ou fausses ; les principes seront mal digérés ou mal présentés  ; on aura omis des choses essentielles, ou l’on e
squ’ici, & qui seroient insensibles au motif que je viens de leur présenter , je les plains de cette insensibilité ; qu’ils me
&c. & les articles de chacune des lettres. La matiere que je présente paroit bien vaste ; mais il faut choisir & ré
les cas, les nombres, les genres, à remonter d’un cas oblique qui se présente au nominatif, & de-là à la déclinaison, d’un
s & disposées de maniere que les difficultés grammaticales ne s’y présentent que successivement. Ainsi on n’y trouveroit d’abo
périodes ménagées avec la même gradation de complexité. Il faudroit y présenter les tours elliptiques avec la même discrétion, &a
xclusive au style purement dogmatique : les bonnes maximes se peuvent présenter sous toutes les formes ; une fable, un trait hist
 : qu’elles interrompent souvent les propos commencés, parce qu’elles présentent rapidement à l’esprit des torrens, pour ainsi dir
ere son texte, & suivons sans résistance le cours des idées qu’il présente naturellement. J’en ferois ainsi la construction
cemens fait aux éleves l’analyse de la phrase de la maniere dont j’ai présenté ci-devant un modele sur un petit passage de Cicér
pour marcher plus surement, d’un dictionnaire latin-françois qui leur présentât uniquement le sens propre de chaque mot, ou qui n
réparée selon les vûes & par les moyens que j’ai détaillés. Je ne présente aux enfans aucun principe qui tienne à des idées
qu’il est indéclinable par tems, il est effectivement nom, puisqu’il présente à l’esprit l’idée de l’existence sous un attribut
en fasse partie ? Ce sont assurement deux modes différens, puisqu’ils présentent la signification du verbe sous différens aspects.
la signification formelle, c’est la maniere particuliere dont le mot présente à l’esprit l’objet dont il est le signe, laquelle
chaque espece de mot & même chaque mot ayant sa maniere propre de présenter l’objet dont il est le signe, la signification fo
lui faire signifier : & il est pris dans un sens figuré lorsqu’il présente à l’esprit une autre idée totale à laquelle il n’
ne l’excitent pas dans l’ame de celui qui les entend, elles ne lui en présentent que l’idée. Vous conversez avec votre ami que la
rien de trop : je continue. Si les quatre especes de mots déclinables présentent également à l’esprit des idées des êtres ; la dif
r dans l’esprit que des êtres déterminés : les noms & les pronoms présentent donc à l’esprit des êtres déterminés ; c’est là l
rapport d’identité qui suppose que les adjectifs & les verbes ne présentent à l’esprit que des êtres quelconques & indéte
fication fondamentale commune : nous avons déja vû qu’elle consiste à présenter à l’esprit les idées des êtres réels ou abstraits
rts fixes. Il suit donc encore de ceci que les noms & les pronoms présentent à l’esprit des étres déterminés. Au contraire les
pouvons donc en conclure encore que les adjectifs & les verbes ne présentent à l’esprit que des êtres indéterminés, puisqu’ils
ronoms ; & l’on en conclut également que les uns & les autres présentent à l’esprit des êtres déterminés, ce qui constitue
d’identité fondé sur le genre ; mais l’identité suppose un même être présente dans l’une des deux especes de mots d’une maniere
& indéfinie. Ce qui précede prouve que les noms & les pronoms présentent également à l’esprit des êtres déterminés : il fa
tres especes : les noms sont donc une espece de mots déclinables, qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée de leu
s corrélatifs. Il en résulte donc encore que ces deux especes de mots présentent à l’esprit des êtres indéterminés. 4°. La distrib
es natures. Les adjectifs & les verbes sont toujours des mots qui présentent à l’esprit des êtres indéterminés, puisqu à tous
itable notion des noms & des pronoms. Les noms sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée précis
utre division des noms en substantifs & abstractifs, selon qu’ils présentent à l’esprit des êtres réels ou purement abstraits.
els ou purement abstraits. Voyez Nom . Les pronoms sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée précis
erbes, qu’un caractere générique, savoir que les uns & les autres présentent à l’esprit des êtres indéterminés ; & il nous
x especes ? Revenons sur nos pas. Quoique les uns & les autres ne présentent à l’esprit que des êtres indéterminés, les uns &a
it être rapportée à la nature des êtres ? L’indétermination de l’être présenté à l’esprit par l’adjectif seul, nous indique une
ncours des deux parties d’oraison. Quand je dis, par exemple, loi, je présente à l’esprit un objet unique déterminé : j’en prése
exemple, loi, je présente à l’esprit un objet unique déterminé : j’en présente un autre également unique & déterminé, quand
resulte donc de ces observations que les adjectifs sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres indéterminés, désignés seule
ours la même signification spécifique ; ce sont toujours des mots qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée de leu
on que l’analyse nous donne des verbes : les verbes sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres indéterminés, désignés seule
p; incomplet ; ainsi les prépositions françoises avec, dans, pour, ne présentent un sens complet & clair, qu’au moyen des comp
, prudemment, ou cum prudentiâ, avec prudence. Cette remarque, qui se présente d’elle-même dans bien des cas, a excité l’attenti
s êtres, on peut l’appliquer sans changement à tous les sujets qui se présenteront dans l’occasion. Cette abstraction du terme antéc
de relation qui en fait envisager le sens tout autrement qu’il ne se présente dans le mot seul : aimer tendrement ou avec tendr
aités politiques & civils ; c’est l’obstacle le plus grand qui se présente dans la recherche de la vérité, & l’instrumen
s sens qu’ils y attachent eux-même ; inde mali labes. Les Philosophes présentent contre ce mal une foule d’observations solides, s
la signification formelle, c’est la maniere particuliére dont le mot présente à l’esprit l’objet dont il est le signe, laquelle
ême idée fondamentale : mais chaque espece ayant sa maniere propre de présenter l’objet dont il est le signe, la signification fo
erses nuances, pour ainsi dire, qu’il peut y avoir dans la maniere de présenter l’idée objective. Voyez Mode . 2°. Il faut encore
oires. Par exemple, amour & amitié sont des noms abstractifs, qui présentent également à l’esprit l’idée de ce sentiment de l’
amp; sans choix ; c’est surtout lorsqu’on ne veut & qu’en ne doit présenter dans le discours que l’idée principale, & qu’
nt entre les synonymes, parce qu’il n’est pas toujours indifférent de présenter l’idée principale sous un aspect ou sous un autre
vû appartenir à d’autres mots pris dans notre langue ; en outre, ils présentent également à l’esprit des êtres indéterminés, dési
prendre assez naturellement pour signifier les premieres idées qui se présentent  ; & l’on peut dire que l’idée de la parole es
comme un mode propre à sa pensée actuelle ; en un mot la négation ne présente point à l’esprit l’idée de cette absence comme po
arce que ni les uns ni les autres n’exigent jamais de complément pour présenter un sens fini : ainsi comme on dit sans complément
approchante de celle de la chose : car les noms sont des des mots qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée précis
s en appellatifs & en propres. Les noms appellatifs sont ceux qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée d’une
cun des individus de ces deux especes. Les noms propres sont ceux qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée d’une
emment la compréhension la plus complexe & la plus grande. Ici se présente bien naturellement une objection, dont la solutio
ue des êtres individuels & singuliers, & que les noms doivent présenter à l’esprit des êtres déterminés par l’idée de leu
avec celle-là parties élémentaires d’une nouvelle idée plus complexe, présenteront à l’esprit un concept d’une compréhension plus gr
n’en soit plus si grande. Ainsi excellens ouvrages, cette expression présente une idée moins générale qu’ouvrages, puisque les
de distinguer les sortes ou les especes dans la variété que l’univers présente , & que ce n’a été qu’au second pas qu’on a ch
sous deux terminaisons différentes : c’est comme le même mot, afin de présenter à l’esprit la même idée principale, l’idée de la
’où j’ai inféré (voyez Mot , art. I.), que ces quatre especes doivent présenter à l’esprit les idées des êtres soit réels soit ab
p; les verbes : j’ai appellé les premiers déterminatifs, parce qu’ils présentent à l’esprit des êtres déterminés, puisque c’est à
r les nombres ; j’ai appellé les autres indéterminatifs, parce qu’ils présentent à l’esprit des êtres indéterminés, puisqu’ils ne
ce qu’ils présentent à l’esprit des êtres indéterminés, puisqu’ils ne présentent à l’est-elle ou telle terminaison numérique que p
c’est le premier de tous, & avec raison, puisque c’est celui qui présente l’idée objective de la signification du nom sous
s noms : car les noms sont sur-tout nécessaires dans le langage, pour présenter à l’esprit d’une maniere distincte les différens
 ; & comme la principale cause de l’institution des noms a été de présenter à l’esprit les différens sujets dont nous apperce
nom qu’on lui a donné de cas direct, rectus. Les autres cas servent à présenter les êtres déterminés par les noms ou les pronoms
uelle on énonce l’existence d’un sujet sous un attribut, de maniere à présenter cette énonciation comme subordonnée à une autre d
per, toujours, perpétuellement ; l’allemand ie en est synonyme, & présente une image semblable. L’interjection latine eia, s
Saumur, avoit raison, sans doute, de desirer que ces modeles fussent présentés aux jeunes gens sous une forme agréable & pro
dition superflue dans les paradigmes latins : & si l’on ne veut y présenter aucun nom, sans en faire connoître le genre aux e
tout. Les pronoms personnels ego, tu, sui, peuvent & doivent être présentés sous le même aspect : & les adjectifs mêmes n
ins dans l’une, & les neutres dans l’autre : mais on fera bien de présenter aux enfans des paradigmes de différentes terminai
clinent comme les adjectifs de la premiere déclinaison. Il est bon de présenter ici les paradigmes de alius, a, ud, de uter, tra,
uterai ici une raison particuliere : c’est que les paradigmes doivent présenter les variations du mot sous les points de vûe les
jonctif, Suppositif . C’est la même méprise par rapport à amavi ; il présente toujours le passé sous le même aspect, & cons
j’adopte sur cette matiere, article Tems . Je me contenterai donc de présenter quelques tems du verbe amo, sous la forme que je
e) PARTICIPE, s. m. (Gram.) le participe est un mode du verbe qui présente à l’esprit un être indéterminé, désigné seulement
t sous le point de vûe qui caractérise la nature des adjectifs, qu’il présente la signification fondamentale qui le fait verbe ;
e craindrai) ; & ces expressions marquent toutes ma crainte comme présente à l’egard des diverses époques désignées par le v
ettement indiqué par scio, & justement reconnu par Lancelot. J’ai présenté ailleurs (Impersonnel) l’idée d’une conjugaison,
adaptés à cette idée commune. Ainsi, pour ne pas sortir de la matiere présente , le verbe allemand loben (louer), fait au supin g
e que la dénomination générique confond les especes, quoiqu’elles les présente sous un même aspect ; & M. Girard lui-même n’
dont il s’agit, loin d’être des particules dans le sens diminutif que présente ce mot, équivalent au contraire à deux parties d’
ts à laquelle convient exclusivement le nom de préposition : 2°. elle présente comme fondamentale l’idée de la position de ces p
e prépositive ou préfixe n’abuse du nom d’aucune espece de mot, & présente les idées dans leur ordre naturel. On ne sauroit
erbes, & aux verbes mêmes. On appelle pronoms personnels ceux qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée prise
e II. p. 426. c’est quitter une expression courte & simple qui se présente d’elle-même, pour en prendre une plus étendue &am
s plus assez de secours pour entendre parfaitement la locution qui se présente  ; & c’est d’ailleurs un hommage que nous devo
tte maniere de parler n’a lieu qu’à l’égard des noms appellatifs, qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée d’une
une signification incertaine & équivoque, & qui pourroit même présenter des sens contradictoires, selon la maniere dont o
dissentio, au lieu de le ponctuer conformément au sens naturel qui se présente d’abord, & que sûrement il vouloit faire ente
st possible, la vérité & l’unité de la pensée dont la parole doit présenter une image fidelle. C’est donc le cas d’employer l
er cas, la virgule indique la diversité des aspects sous lesquels est présentée la même idée, & le peu de liaison de l’incide
t. Théor. des sent. ch. iij. C’est ici l’idée générale de discordance présentée sous trois aspects différens ; & le tout form
t relatif à la soudistinction des sens subalternes, telle que je l’ai présentée ci-devant, qu’à la position du caractere distinct
rapport dont la préposition est le signe, ne peut être qu’un mot qui présente à l’esprit l’idée d’un être déterminé ; & tel
reçu des cas, c’est-à-dire des terminaisons différentes qui servent à présenter les mots comme termes de certains rapports : en l
es de certains rapports : en latin, par exemple, le cas nommé génitif présente le nom qui en est revêtu comme terme conséquent d
r le langage didactique : dès que l’on remarque qu’un terme technique présente une idée fausse ou obscure, on peut & on doit
nom appellatif, d’un adjectif, d’un verbe ou d’un adverbe. C’est donc présenter à l’esprit des idées fausses, que de dire, comme
à l’énergique briéveté de la phrase usuelle ; la plénitude analytique présente un tour insolite qui sent le barbarisme, & qu
son traité des pronoms. Le P. Buffier qui adopte le même système, le présente sous un jour beaucoup plus spécieux. « Tous les
jet dont on veut affirmer quelque chose, ou, en d’autres termes, pour présenter à l’esprit un être déterminé, soit réel, soit abs
ours le même effet que le nom, parce que les pronoms, comme les noms, présentent à l’esprit des sujets déterminés. Les noms sont d
nel & Vocatif . S’il n’y a de véritables pronoms que les mots qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée précis
nsible à l’égard des autres, en prouvant, par des exemples, qu’ils ne présentent à l’esprit que des êtres indéterminés désignés se
la nature de l’adjectif : si l’on se sert de celui avant que d’avoir présenté aucun nom, comme, celui qui ment offense Dieu, o
mposés, 2° incomplexes ou complexes. 1°. Le sujet est simple quand il présente à l’esprit un être déterminé par une idée unique.
à la vérité de la religion chrétienne : enfin ces mots craindre Dieu présentent encore à l’esprit un sujet déterminé par l’idée u
om, ou un infinitif, qui sont les seules especes de mots qui puissent présenter à l’esprit un sujet déterminé. Tels sont les suje
. Lis, dans le premier exemple, est suivi de ces mots, avec soin, qui présentent l’action de lire comme modifiée par un caractere
e s’appuie contre les dents insérieures, & la racine s’éleve pour présenter à l’air l’obstacle qui doit en procurer l’explosi
à la signification : si l’auteur a voulu dire autre chose que ce que présente la lettre, il s’est très-mal expliqué. Il devoit
oposé : il n’y a point d’équivoque, j’en conviens, parce qu’il ne s’y présente pas deux sens dont le choix soit incertain ; mais
ttachent. Ainsi, le nom qui exprime l’idée de l’Etre suprème, s’il se présente comme sujet de la proposition, c’est Deus ; comme
-à-dire qu’ils les assujettissent à certaines lois : il y en a qui se présentent d’un air soumis ; ils sont régis ou tenus de se c
ns y joindre l’expression d’un terme conséquent déterminé, c’est pour présenter à l’esprit l’idée générale de la relation, indépe
vec application à un terme conséquent déterminé, alors ce mot seul ne présente qu’un sens suspendu & incomplet, lequel ne sa
es adverbes, & des prépositions. 1°. Il y a des noms relatifs qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par la nature de
voir bien établi (article Pronom), que les pronoms sont des mots qui présentent à l’esprit des êtres déterminés par l’idée précis
mmairiens, il se met pour toutes les personnes : d’ailleurs ce mot ne présente à l’esprit aucun être déterminé par la nature, pu
t de commun avec tous les autres mots de cette classe : comme eux, il présente à l’esprit un être indéterminé, désigné seulement
tif οὗ τῷ μώλωπι ἰάθητε, cujus livore sanati estis : le texte grec ne présente le pléonasme, que parce que le traducteur n’avoit
ch. x.) l’a discutée avec beaucoup de soin ; M. du Marsais, qui en a présenté la cause sous un autre aspect que je ne fais ici,
la vérité. C’est ainsi qu’il faut ramener par l’analyse un même mot à présenter toujours la même signification, autant qu’il est
la signification formelle, c’est la maniere particuliere dont le mot présente à l’esprit l’objet dont il est le signe, laquelle
prit-de-vin : le mot esprit y a quatre acceptions distinctives qui se présentent sans équivoque à quiconque sait la langue françoi
dépendent de la maniere dont ils sont employés, & qui fait qu’ils présentent à l’esprit ou l’idée abstraite de la nature commu
dans l’esprit de ceux qui entendent une langue ; c’est le sens qui se présente naturellement à l’esprit. Entendre une expression
éral, c’est celui que les expressions figurées dont nous avons parlé, présentent naturellement à l’esprit de ceux qui entendent bi
ne laisse pas d’avoir un sens littéral, qui est un sens figuré qui se présente naturellement à l’esprit. La lettre ne doit pas t
la tête, n’est pas propre pour le ciel ; le vrai sens que ces paroles présentent naturellement à l’esprit, c’est que ceux qui ont
es autres passages de l’évangile, où Jesus-Christ dit, Mat. v. 39, de présenter la joue gauche à celui qui nous a frappé sur la d
te phrase met nécessairement de niveau l’amour & l’honneur, & présente l’un & l’autre comme également méprisables :
ingulier, ou au nombre pluriel. Par exemple, donner la main, c’est la présenter à quelqu’un par politesse, pour l’aider à marcher
persuade, le mot vrai est alors un véritable nom, parce qu’il sert à présenter à l’esprit un être déterminé par l’idée de sa nat
nt admis cette forme ; mais elle y est remplacée par un idiotisme qui présente uniquement à l’esprit cette addition ampliative &
f, l’ampliatif & le diminutif. Le sens positif est celui même qui présente la signification primitive & fondamentale du
it. I. period. iv. Or il est remarquable que le sens comparatif ne se présente pas sous la forme unique à laquelle on a coutume
ter les sens graduels aux mots qui en sont susceptibles, celle qui se présente la premiere aux yeux de la Philosophie, c’est la
st donc nécessaire que tout verbe, dont la signification individuelle présente à l’esprit l’idée d’une qualité susceptible de pl
ons peut-être pas de mériter la moindre attention de notre part, nous présente néanmoins l’exemple d’une dérivation bien plus ri
le texte puisse être le complement déterminatif ; & comme le sens présente toujours dans ce cas l’idée d’une supériorité uni
& que ce qui a donné la préférence à l’ablatif en u, c’est qu’il présente toujours l’idée fondamentale du supin ; l’idée si
herbes, fleurs, ruisseaux, troupeaux, habitans, &c. La copie doit présenter cette généralité de l’original. Il me semble auss
usage, ou du-moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre, se présente naturellement à l’esprit sans révolter la droite
es recueilleront les preuves de fait que leurs lectures pourront leur présenter dans nos meilleurs écrivains, de la différence ré
ent une existence, qui, dans le tems même de l’époque, est réellement présente , puisqu’elle est simultanée avec l’époque. Les pr
les usages des langues. On conviendra peut-être que le systeme que je présente ici, est raisonné, que les dénominations que j’y
, que l’on est aujourd’hui bien fondé à se défier de tous ceux qui se présentent avec les mêmes apparences de régularité ; une bel
rque pas la chose simplement & proprement comme faite, mais comme présente à l’égard d’une chose qui est déja néanmoins pass
ien passée au regard du tems auquel je parle, mais je la marque comme présente au regard de la chose dont je parle, qui est l’en
cet auteur, ce tems qu’il nomme prétérit, marque donc la chose comme présente à l’égard d’une autre qui est déja passée. Or quo
je pourrai dire, j’ai fini  : dans le second exemple, vous avez relu, présente l’action de relire comme antérieure à l’époque po
venu, sera passé lorsque son entrée, qui n’est pas encore venue, sera présente  ». La prévention pour les noms reçus fait toujou
celle de Varron par le développement du principe qu’il vient de nous présenter . Remarquons d’abord que dans la plûpart des langu
minations, & que l’on en juge par les idées que ces dénominations présentent naturellement, il faut en convenir, les censeurs
oir ; l’existance de mon chant & celle de mon départ sont égament présentées comme antérieures au moment où je parle ; voilà l
onséquent il est indéfini. C’est d’après cette correction que je vais présenter ici le système des tems de ce mode, un peu autrem
e, je ne pouvois réussir sans votre crédit. Il y a ici deux événemens présentés comme antérieurs au moment de la parole, la préca
même grammairien & de ses sectateurs. Ainsi je me contenterai de présenter ici le système entier des tems du participe, par
les principales idées du système que je viens d’exposer, & que je présentai sous le titre d’Essai d’analyse sur le verbe. M. 
ue je nomme prétérit indéfini positif) exprime plus souvent une chose présente qu’une chose passée ». Trop flatté du desir que
st que, hors les cas indiqués, il est presque toujours indifférent de présenter la chose dont il s’agit, ou comme antérieure au m
e forcé de convenir que notre prétérit exprime plus souvent une chose présente qu’une chose passée. (B. E. R. M.) THÊME
traduction est plus occupée du fond des pensées, plus attentive à les présenter sous la forme qui peut leur convenir dans la lang
par une sorte d’instinct toujours libre, & par sa matiere qui lui présente des idées qu’il peut accepter ou rejetter à son g
nous exprimons rarement avec simplicité ; l’objet qui nous occupe se présente à nous avec les idées accessoires qui l’accompagn
onsiderare & desiderare n’ayant rien de commun dans l’idée qu’ils présentent , ni dans l’affection de l’ame, & se trouvant
sibles & qui soient sous les yeux, dont l’image par conséquent se présente d’elle-même sans qu’on la cherche. La sagesse div
ns sacrés ne pouvoient donc pas choisir des choses dont les images se présentassent plus facilement à l’esprit des Israélites. 2°. L’
aturelle de ce que l’on n’exprime que sous le voile des tropes, ne se présente à l’esprit qu’après quelques réflexions ; on s’en
sont eux-mêmes. On ne doit donc se servir de tropes que lorsqu’ils se présentent naturellement à l’esprit ; qu’ils sont tirés du s
discours, voyez Mot , art. I. j’ai cru devoir le définir, un mot qui présente à l’esprit un être indéterminé, désigné seulement
. Ce genre est restraint à un autre moins commun, par la propriété de présenter à l’esprit un être : cette propriété ne convient
us en plus l’idée générique, que de dire que le verbe est un mot qui présente à l’esprit un être indéterminé ; car les noms &am
sente à l’esprit un être indéterminé ; car les noms & les pronoms présentent à l’esprit des êtres déterminés. Voyez Nom &
unicable de cette partie d’oraison. De ce que le verbe est un mot qui présente à l’esprit un être indéterminé, ou si l’on veut,
entelles que les usages ont attachées aux noms & aux pronoms, qui présentent à l’esprit des sujets déterminés : & alors la
un sujet à la seconde personne. Dominus est au nominatif, parce qu’il présente le seigneur comme le sujet dont on parle, quand o
arum suarum (Ezech. xiv. 4.). Mais Domine est au Vocatif, parce qu’il présente le Seigneur, comme le sujet à qui l’on parle de l
se trouve nécessairement comprise dans la signification du cas qui le présente , comme sujet de la proposition, lequel est par co
i lie les hommes par la bienveillance : mais à la voix active, il est présenté comme un sentiment dont le sujet est le principe 
a même langue, ou que deux constructions différentes des mêmes mots y présentent des sens qui quelquefois n’ont entr’eux aucune an
emporel, temporiser, où la lettre p est nécessaire ; c’est une raison présente pour la conserver dans le mot temps, plutôt que d
gie dans ces occurrences. Si un mot nouveau ou une phrase insolite se présentent sans l’attache de l’analogie, sans avoir, pour ai
re une élégance ; & quelle que soit l’autorité des auteurs qui me présenteront de pareils exemples, je ne les regarderai jamais
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191
rage, où parmi un fort grand nombre d’images très agréables, il vient présenter mal à propos aux yeux les choses du monde les plu
de bave… Ce qui paraît d’autant plus choquant que cette cave, ainsi présentée de si laide façon, devint chez lui tout aussitôt
hacun apportait son mets et son fruit : Thalie, de la part d’Apollon, présenta à son tour le melon, qui obtint le prix au jugeme
leaux de l’histoire des Hébreux ou de la vie de Moïse ne s’y trouvent présentés qu’en récit ou en songe. L’écueil du poème est d’
de Seine, où il s’était venu loger, et dans un état que la tradition présente comme voisin de la pénurie29. On peut dire qu’il
sais de nos jours, j’en ai rencontré plus d’un, même avant l’édition présente , qui est destinée à les rallier, à en accroître l
70 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »
as ce qui est, mais ce qu’elle suppose, c’est une sorte de fièvre qui présente toujours un but imaginaire qu’il faut atteindre a
cherai de contribuer à vous l’assurer ; mais le plus grand argument à présenter contre les passions, c’est que leur prospérité es
analyser les ressources que la raison et la sensibilité peuvent leur présenter  ; est un moyen plus sûr, parce qu’il est bien plu
ù je poursuis les passions comme destructives du bonheur, où j’ai cru présenter des ressources pour vivre sans le secours de leur
mélancolie ; les institutions politiques, les relations civiles vous présentent des moyens presque certains de bonheur ou de malh
rnement comme la disproportion entre les délits et les peines ; il se présente alors comme un ennemi, tandis qu’il doit paraître
71 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
s exposée dans un travail antérieur. La démonstration que nous allons présenter en est d’ailleurs indépendante. Nous ne nous prop
s termes conventionnels par lesquels nous désignerons, au cours de la présente étude, deux notations du réel, dont l’une impliqu
e nous l’accordera. Or, nous n’avons pas besoin d’autre chose pour la présente démonstration. Nous nous proposons d’établir les
s choses mêmes que ce qui est étalé ou étalable dans l’image qu’elles présentent . Il n’y a donc rien de plus dans un chassé-croisé
images, images mouvantes comme toutes les images, les centres nerveux présentent des parties mobiles qui recueillent certains mouv
isme donne le son fondamental. Nous avons simplement cherché, dans la présente étude, à dégager la contradiction inhérente à la
72 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
l’envie, et le fanatisme prenant d’elle la coupe empoisonnée pour la présenter à son maître. Depuis, il avait été témoin des hon
i pas de ceux que j’ai toujours suivis ; non, quand tout un peuple me présenterait comme des spectres menaçants la pauvreté, les cha
d’objet plus grand dans la nature : et tel est le spectacle que nous présente Platon, en décrivant la mort de Socrate ; il y jo
panégyristes comme Platon ? Enfin, dans tous les temps, il est bon de présenter aux hommes des exemples de courage. Quand Thraséa
73 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
e dans la conscience que ce qui est de nature à éclairer la situation présente , à aider l’action qui se prépare, à donner enfin
autant de l’existence en général ? Un objet matériel, pris au hasard, présente les caractères inverses de ceux que nous venons d
futures du système sont théoriquement visibles dans sa configuration présente . Toute notre croyance aux objets, toutes nos opér
question dans un travail antérieur. Nous y reviendrons au cours de la présente étude. Pour le moment, bornons-nous à faire remar
nts sur les systèmes isolés ont beau impliquer que l’histoire passée, présente et future de chacun d’eux serait dépliable tout d
i elle n’est contrariée par aucune autre tendance : comment ce cas se présenterait -il dans le domaine de la vie, où il y a toujours,
idualité, on peut dire que, si la tendance à s’individuer est partout présente dans le monde organisé, elle est partout combattu
isse se scinder en fragments viables. Il suffit que cet organisme ait présenté une certaine systématisation de parties avant la
sont légères, et qu’on, peut se demander si une même matière vivante présente assez de plasticité pour revêtir successivement d
me à sa limite : tel est le genre de probabilité que le transformisme présente . Admettons pourtant que le transformisme soit con
les formes pures seraient précisément ceux que le transformisme nous présente comme des rapports de filiation réelle entre des
t de pures apparences, où se reflètent autant d’ignorances. Ce qui se présente aux sens comme une histoire continue se décompose
e met les êtres vivants aux prises les uns avec les autres. Elle nous présente partout le désordre à côté de l’ordre, la régress
une seule indivisible étreinte. Cette vie commune à tous les vivants présente , sans aucun doute, bien des incohérences et bien
plie. Et, tout en réalisant une intention, elle diffère, elle réalité présente et neuve, de l’intention, qui ne pouvait être qu’
e la vérité. Là même où elle avoue ne pas connaître l’objet qu’on lui présente , elle croit que son ignorance porte seulement sur
urs d’autant plus grande que les chemins parcourus de part et d’autre présenteront des détours plus compliqués. Et elle deviendra im
parties essentielles, composées d’éléments analogues. L’œil du Peigne présente une rétine, une cornée, un cristallin à structure
tions extérieures. Pour ce qui est de la première, on sait qu’elle se présente aujourd’hui sous deux formes assez différentes. D
t décomposé lui-même à nos yeux en mille et mille petits carreaux qui présentent , en tant que recomposés, un admirable arrangement
nné d’un Oiseau, mais tous ces organes, de complication très inégale, présenteront nécessairement une égale coordination. C’est pour
ormes que la vie, en évoluant, sème sur son chemin. Mais cette action présente toujours, à un degré plus ou moins élevé, le cara
eant les résultats divergents de l’évolution, non plus dans ce qu’ils présentent d’analogue, mais dans ce qu’ils ont de mutuelleme
74 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
eurs habitants sont néanmoins essentiellement américains, bien qu’ils présentent parfois des espèces particulières. Nous pouvons r
sont produites à des époques comparativement récentes, cette question présente de grandes difficultés. Il est de même évident qu
mêlées à la terre de leurs pieds, ce qui est un cas assez rare. Il se présenterait , ne serait-ce pas un grand hasard, si les graines
’un grand nombre d’espèces soient identiques, cependant quelques-unes présentent des variétés, et beaucoup sont des espèces distin
terres des régions tempérées des deux hémisphères du nord et du sud, présentent quelquefois une parfaite identité, mais sont beau
roductions tropicales étaient en état de souffrance, et incapables de présenter un ferme front de défense contre les envahisseurs
aux effets du refroidissement de la période glaciaire, et avaient pu présenter un sûr refuge aux productions tropicales menacées
loin de supposer que ces hypothèses lèvent toutes les difficultés que présentent l’extension et les affinités des espèces alliées
t certain que les phénomènes de convergence des caractères doivent se présenter plus rarement que les phénomènes contraires de di
ais encore qu’elle explique les exceptions particulières que ces lois présentent . Il est donc évident d’après cela qu’une même esp
s de vie semblables ou équivalentes sous la même latitude, peut avoir présenté des variations identiques et également avantageus
me, et l’on en est réduit à rechercher parmi les hypothèses celle qui présente le plus de vraisemblance. M. Poisson a émis l’idé
aussi des lois de la mécanique que, si cet état de choses avait pu se présenter une fois, il n’y aurait pas de raison connue pour
ment temporaire de la température sur toute la surface de la terre ne présente aucune vraisemblance au point de vue astronomique
e moment donné ils ont toujours dû avoir à peu près le même climat et présenter des conditions de vie analogues. (Trad.) 156. S
75 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168
intitulé Henriette Maréchal ; et vers la fin de janvier 1864, nous le présentions à M. de Beaufort, alors directeur du Vaudeville.
mais un début très remarquable, et pour ma part je serais heureux de présenter au public cette première passe d’armes de deux vr
’on refusait la claque ! Mardi dernier, quand les jeunes gens se sont présentés , le parterre était envahi. — Par qui ? — Et ses p
, quelques anecdotes, et quelques idées sur l’art théâtral de l’heure présente . Dans cette préface j’ai dit : Henriette Maréchal
’un indigeste travail sur les « Châteaux de la France au moyen âge », présenté par moi à la Société d’histoire de France pour av
s l’attente anxieuse de gens qui ont une pièce, et une première pièce présentée à un théâtre. Au bout des deux semaines, nous rec
années, où nous nous occupions historiquement du Directoire, un acte présenté au Théâtre-Français, que je regrette de voir perd
ssait à mes auditeurs. Enfin la pièce, réduite en quatre actes, était présentée au Vaudeville et sa réception d’avance annoncée p
éraire parlée que je trouve, hélas ! manquer aux meilleurs de l’heure présente  : des comédies enfin où une myope Thalie ne serai
Saint-Sylvestre, et celle des Incroyables et Merveilleuses, peut-être présentée en dernier lieu, sous le titre du Retour à Ithaqu
ma tentative était absurde, et que seules les mœurs de la bourgeoisie présentaient de l’intérêt, ne se doutaient guère, que plus de
76 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
nt opérés graduellement et très lentement. Les formations secondaires présentent une chaîne moins continue ; cependant, ainsi que
formations consécutives considérées deux à deux, les formes vivantes présentent rarement des changements d’égale importance. Cepe
ts étroits de succession, on constate que toutes les espèces qu’elles présentent ont-subi quelques altérations. Quand une fois une
e et parvenir ainsi à la supplanter, comme le cas s’en est sans doute présenté très souvent ; cependant la nouvelle forme ne pou
divers pays, si éloignés, les restes organiques de certaines couches présentent une ressemblance frappante avec ceux de nos forma
t quelque autre aux espèces dominantes de la mer. Si deux régions ont présenté pendant longtemps des circonstances également fav
été très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. L’Amérique du Nord présentait autrefois beaucoup des caractères actuels de l’au
silurienne. Mais, longtemps avant cette époque, le monde a peut-être présenté un aspect tout différent ; les continents primiti
upe, depuis devenu successivement très divergent. Les formes éteintes présentent rarement des caractères exactement intermédiaires
e qu’une variété descendue d’une espèce mère, et modifiée au point de présenter avec elle des différences de valeur spécifique, e
le-même. On conçoit qu’un pareil concours de circonstances ne peut se présenter que rarement ; mais il suffit que ce concours soi
77 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
e digère » n’est qu’un abus de langage. Les phénomènes psychologiques présentent les caractères exactement opposés : 1. Ils ne son
. Ce n’est point là une action : tout au contraire, ce nouveau groupe présente des caractères opposés à ceux de l’activité. En e
et de la douleur, et en chercher les causes. Ces états de conscience présentent trois caractères essentiels : 1. Le plaisir et la
s égoïstes, nous l’avons dit, ont pour objet le moi. Elles peuvent se présenter sous deux formes : tantôt elles ont pour objet de
du mouvement. Mais pour cela, il faudrait que toutes les inclinations présentassent les deux mouvements que nous venons d’indiquer. O
venons d’indiquer. Or, il est évident que certaines d’entre elles ne présentent que le premier : 1. Les inclinations supérieures
puissant de la faire connaître ? 2. Certaines inclinations altruistes présentent le même caractère ; il arrive souvent que nous ai
ns toutes les passions. En quoi consiste exactement la passion ? Elle présente les deux caractères suivants : 1. Comme l’inclina
rieur existe-t-il réellement ? Telle est l’importante question qui se présente d’elle-même à l’esprit. Cette question se subdivi
une autre de résistance, une autre de goût par exemple. Au lieu de se présenter isolées, les perceptions possibles se présentent
xemple. Au lieu de se présenter isolées, les perceptions possibles se présentent par groupes, on a appelé objet une chose imaginée
ion intérieure. On a dit que certains de nos phénomènes intérieurs ne présentaient pas toutes les conditions requises et ne pouvaien
t cette impossibilité ? De ce que les deux termes ne nous sont jamais présentés l’un sans l’autre dans l’expérience ? Ce n’est pa
ains rapports de position. Les uns sont avant, les autres après. Tous présentent ce caractère. Nous le généralisons. Nous nous rep
omènes, il arrive à la même conclusion. Ainsi, tous les phénomènes se présenteront à nous comme formant des couples inséparables, ch
n’en peut conclure que A précédera toujours B. Lorsque l’idée de A se présente à l’esprit, celui-ci a une tendance à penser égal
st par conséquent plus déplaisant. Mais rien ne prouve que les objets présentent cette absolue unité. Tout semble faire présumer a
inité qu’ont les idées, la vie de l’esprit ne s’arrête jamais. L’idée présente en appelle une seconde, et ainsi de suite indéfin
d a-t-il dit que nous ne souvenons que de nous-mêmes. La mémoire peut présenter différentes qualités. Tantôt elle est caractérisé
ces considérations théoriques, il est de fait que chaque instant nous présente des objets utiles et n’ayant rien de beau. En sec
s chercher à remonter à la cause, à déduire des qualités diverses que présente le plaisir esthétique les qualités que doit avoir
ant, le sublime est spécial, ne ressemble en rien au beau. Le beau se présente toujours à nous avec un aspect défini ; le sublim
vité est la faculté par laquelle nous produisons nos actions. Elle se présente à nous sous trois formes différentes : Elle est v
ans la descendance avec une plus grande intensité. Les animaux qui ne présentent pas la variété demandée sont éliminés. Ceux-là se
pas la variété demandée sont éliminés. Ceux-là seuls restent donc qui présentent la qualité recherchée. La nature fait mécaniqueme
t mécaniquement, fatalement ce que font les éleveurs. Les animaux qui présentent quelque qualité les rendant supérieurs, survivent
es neutres ne naissent pas de neutres, mais de la reine, et cependant présentent tous les instincts des neutres. La théorie transf
in, la difficulté devant laquelle échouait la théorie de Condillac se présente de nouveau dans la théorie transformiste. Il y a
elle se produit après un seul phénomène. Ainsi considérée, l’habitude présente un double caractère ; d’abord, elle est une facul
i tend à reproduire ces mêmes actes. On peut remarquer que l’habitude présente , à un degré moindre, presque tous les caractères
ntenir dans le passé ; elle est par essence ennemie du changement, et présente ainsi au progrès un obstacle, qui n’a rien d’insu
signe objectif auquel on ne puisse se méprendre : les jugements seuls présentent ce caractère qui sont universellement acceptés. O
r pourquoi : nous croyons par certitude morale à tout jugement qui ne présente pas l’évidence mathématique ou physique. Or la pr
tés discursives, analyse et synthèse. Voyons donc ce qu’elles peuvent présenter de suspect. L’analyse consiste à déduire d’une id
s suivons ne sont ni absolument vraies, ni absolument fausses ; elles présentent seulement une probabilité plus grande que les aut
oute autre. L’extension au contraire est l’ensemble des individus qui présentent ce ou ces caractères. L’extension et la compréhen
les caractères sont nombreux, petit sera le nombre des sujets qui les présentent . Réciproquement, s’il y a plus de sujets, c’est q
présentent. Réciproquement, s’il y a plus de sujets, c’est que l’idée présente moins de caractères distinctifs, et vice versa. L
contenu dans M (Paul est mortel). Si le syllogisme au contraire était présenté sous la forme : Nul homme n’est immortel ; Or, P
t être affirmative ; en effet elle énonce l’application à la question présente de la règle générale fournie par la majeure. Elle
tons la portée à l’aide d’instruments. Quant à l’observateur, il doit présenter quatre qualités : attention, intelligence, exacti
s concluons d’un fait à un autre qui, sans être identique au premier, présente avec lui quelque ressemblance. Si les deux faits
des règles qui la dirigent. Pour qu’elle soit bonne, il faut qu’elle présente les caractères suivants : 1. Simplicité. Ceci rep
lus facilement des faits, on les reconnaît plus aisément quand ils se présentent dans la nature. 2. Elle nous permet de reconstitu
pouvons croire un fait absurde. Il faut donc que les faits rapportés présentent un caractère de possibilité et ne choquent ni les
temps dont nous racontons l’histoire. Pour être cru, un monument doit présenter deux caractères : — Authenticité. Il doit avoir é
ces que nous pouvons contrôler. Nous pouvons les rejeter quand ils ne présentent pas un degré de certitude suffisant ; mais quand
der la parole par suite même de notre nature. Ici, deux hypothèses se présentent  : 1. Le langage nous a été donné spontanément à l
r pouvoir déterminer quelle est cette loi, quels caractères elle doit présenter . Les philosophes sont généralement d’accord pour
ou telle fin, mais être posée comme un absolu. 2. Universelle. Ici se présente une difficulté. La loi morale, dit-on, n’est pas
sulter, puis distinguer dans quelle mesure ces plaisirs ou ces peines présentent les caractères dont nous venons de parler. Cet ex
dans l’idée de la finalité le fondement de la loi morale. Cette idée présente ce double avantage : 1. qu’elle implique immédiat
véracité. Le mensonge est ainsi proscrit sous quelque forme qu’il se présente , qu’on trompe les autres ou soi-même. Mais ce n’e
la nature que les parents aiment leurs enfants à l’âge même où ils ne présentent encore pour ainsi dire rien d’humain, et où ils n
iendra une affection plus raisonnée. Mais sous quelque forme qu’il se présente , il sera toujours le lien le plus fort entre les
loi a été faite par les citoyens qui doivent l’observer. Mais ici se présente une difficulté ; la loi n’a jamais été votée à l’
tent par là la sécurité publique. Cependant, malgré les avantages que présenterait la suppression de la peine de mort, nous ne pouvo
st identique, la démonstration en a été faite. Or, la matière ne nous présente aucune trace d’identité. Elle change perpétuellem
côté, spontanéité de l’autre, on ne peut identifier des principes qui présentent ces caractères contradictoires.   Ces trois argum
but où va le monde, comme la fin absolue des choses. 2. La nature se présente à nous comme un ordre, un système de choses ; l’o
5 Critique des preuves métaphysiques de l’existence de Dieu Kant a présenté contre les preuves métaphysiques de l’existence d
es qui est loin de la réalité. L’effet est hétérogène à la cause ; il présente une réalité et des qualités nouvelles. On ne peut
e réalité et des qualités nouvelles. On ne peut pas dire que l’eau ne présente pas une réalité toute [illisible] de sa cause, l’
articulier, a été soumise à toutes sortes d’objections. Que l’univers présente une certaine harmonie, c’est ce qui n’est contest
ie avec ce milieu nouveau. En second lieu, il y a la coordination que présente chaque être, et surtout l’être organisé qui forme
le]. En outre, la ségrégation peut-elle expliquer la coordination que présente chaque être ? La coordination physique, oui ; la
moral, le mal physique. Le mal métaphysique, c’est l’imperfection que présentent tous les êtres : nous sommes finis, limités, et t
s les êtres : nous sommes finis, limités, et tout ce qui est au monde présente le même caractère. Nous savons bien peu de chose,
t pas impossible, et il ne faut pas se désespérer si le bonheur ne se présente pas de lui-même : le bonheur est un art, et l’on
78 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
lement et en silence, partout et toujours, dès que l’opportunité s’en présente , au perfectionnement de chaque être organisé par
orne chez les Coqs de certaines races, etc. Des exemples analogues se présentent à l’état sauvage : ainsi la touffe de poils pecto
de nature ; car dans une région bien close, dont l’économie générale présenterait quelques lacunes, la sélection naturelle tiendrai
laces vacantes. Si cette région était vaste, ses différents districts présenteraient certainement diverses conditions de vie ; et la s
périodes à l’état de terres discontinues, plus ou moins éparses, a dû présenter les circonstances les plus favorables à la produc
mets pleinement. Son action dépend des places vacantes qui peuvent se présenter dans l’économie de la nature ou qui seraient mieu
eurs faits de grande importance. Nous avons vu que certaines variétés présentent à un si haut degré les caractères d’espèces, qu’o
les variétés, prototypes supposés des espèces distinctes futures, ne présentent généralement que des différences mal définies. Le
s que dans les petits, et que les espèces variables des grands genres présentent un plus grand nombre de variétés. Nous avons vu a
etites différences qui distinguent les variétés s’accroissent jusqu’à présenter les différences plus profondes qui distinguent le
ue dans chaque contrée ce sont les espèces des plus grands genres qui présentent le plus souvent des variétés ou espèces naissante
ent et de progrès. Elle se saisit seulement de toute variation qui se présente , lorsqu’elle est avantageuse à l’espèce ou à ses
nuellement élevé et s’élève encore dans le monde, cependant l’échelle présentera toujours tous les degrés possibles de perfection 
s le monde entier. Des variations favorables peuvent ne s’être jamais présentées , de sorte que la sélection naturelle n’a pu agir
nous avons posés, les espèces rares doivent, dans une période donnée, présenter très peu de variations favorables ; de sorte que
sparaître devant des organisations plus flexibles ; ou bien elles ont présenté des variations moins avantageuses qui n’ont pas é
raient identiques ; or, c’est là un cas extraordinaire qui ne peut se présenter que très rarement, bien qu’il n’ait rien d’imposs
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Voiture. Lettres et poésies, nouvelle édition revue, augmentée et annotée par M. Ubicini. 2 vol. in-18 (Paris, Charpentier). » pp. 192-209
vrai jour ; sa mesure y est très bien prise, et son rôle parfaitement présenté . Ce rôle ne saurait se séparer du souvenir et de
s la bourgeoisie ; il faut que je vous en tire. » Par lui Voiture fut présenté chez la marquise de Rambouillet, l’oracle du méri
rien de plus particulier, de plus approprié à l’heure et à la minute présente que la conversation et le genre de plaisanterie q
rrivaient un jour en carrosse à la porte de l’hôtel de Rambouillet et présentaient à Mlle de Rambouillet, comme de la part du conqué
re le brochet. Sarazin, dans sa jolie pièce de la pompe funèbre, a pu présenter les exploits d’esprit de Voiture en une suite d’é
rites et dans les papiers de Conrart ; je regrette que dans l’édition présente on n’en ait pas inséré une ou deux au moins, en e
80 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le surintendant Fouquet. (Article Fouquet, dans l’Histoire de Colbert, par M. P. Clément.) 1846. » pp. 294-312
ux, et qui se montrait propre à tout : dans les autres membres ils se présentaient sous forme plus spécieuse et plus décente, et les
pérer que cela pourrait avoir de la suite. Quelque temps après, il se présenta une occasion au Parlement, où M. Fouquet jugea bi
oies de la rectitude, Fouquet ne songea qu’à redoubler d’adresse ; il présentait au roi de faux états de situation, que Colbert co
econnaissants, et aujourd’hui le nom de cet illustre malheureux ne se présente à la postérité qu’environné et comme protégé de c
dissimulation qui était une qualité loyale et qui, dans l’application présente , avait été poussée si loin. Si un tel plaidoyer,
yses et des extraits qu’il en a faits pour lui-même. Si l’occasion se présente , j’y pourrai revenir un jour. 53. [NdA] Pellisso
81 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
mes plus nous-mêmes et nous vivons dans les personnages qui nous sont présentés et dans les lieux qui nous sont peints par le mag
sonnelles, juger par comparaison des personnages que les auteurs nous présentent . Ce qui, dans la réalité, est à portée de nos reg
que par conséquent nous puissions contrôler encore en ce sens qu’ils présentent comme réalisé ce qui est en nous belle inspiratio
x rêves et belles ambitions morales. Ce sont des livres oit nous sont présentés des êtres dont l’intérêt même est d’être en dehor
cet acte, comme il a la forme qui s’y prête, et une école ne doit pas présenter les mêmes combinaisons de lignes qu’une église ;
et parce que, laissés de côté par les professeurs d’à présent, ils se présenteront aux écoliers dans toute leur beauté propre, avec
82 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Un symbole »
uites, groupa de suite un certain nombre d’adhérents. Lorsqu’il parut présenter assez de surface, il fut soumis à l’archevêque de
u cours d’une lettre en date du cinq mars 1873, l’archevêque de Paris présenta la demande au ministre des cultes, M. Jules Simon
suivants de la loi du 3 mai 1841 aussitôt après la promulgation de la présente loi. » Après cette consécration définitive de « l
à la loi médiévale. Dans la demande de déclaration d’utilité publique présentée par l’archevêque au ministre des cultes, qu’allon
hésion nationale à leur projet, il fallait au moins que ce projet fût présenté dans son intégrité et dans sa vérité. Mais c’est
1873. Un projet de loi fut même rédigé en ce sens par M. Delattre et présenté à l’Assemblée, qui le laissa tomber. Cette fois,
83 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
t devenues des procédés superficiels. Plusieurs des grands auteurs se présenteront alors dans une lumière nouvelle ; et l’étude des
objet : l’homme ou le groupe d’hommes, s’affirmant dans leur réalité présente et dans leur lutte avec d’autres hommes et d’autr
 ; c’est la route qui bifurque, le conflit des devoirs, de la réalité présente avec l’idéal nouveau, une prise de conscience ; s
lées par un homme disparu, l’immortelle expression d’une âme toujours présente . Un cataclysme venant à détruire l’œuvre entière
ntation. Elles suffisent à montrer que ma méthode, si elle est juste, présente un gros danger, qui est aussi une garantie : elle
et peut-être aussi plus d’une explication favorable à mon idée. Je ne présente ici qu’une esquisse, à retoucher, mais pourtant l
84 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — I. Takisé, Le taureau de la vieille »
 » Le lendemain, au point du jour, le dansama et les sept bouchers se présentèrent chez la vieille et se dirigèrent vers le piquet a
sence car jamais elles ne sortaient. Un jour un gambari (marchand) se présenta chez elle et demanda à boire. Ce fut Takisé qui a
iot d’aller, en compagnie du dioula, chercher la jeune fille. Elle se présenta , suivie de la vieille. « Ta fille est merveilleus
85 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Boizot  »
e. On ne reconnaît Calipso qu’[à] une sottise qu’elle fait ; c’est de présenter une pêche à Telemaque, qui a bien plus d’esprit q
ux que de lui faire faire les honneurs de la table [?] et cette pêche présentée et le bonnet carré de St Vincent de Paule ne sont
86 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
nants dans la littérature, et surtout dans la poésie, pourraient être présentés comme une objection contre la perfectibilité de l
pent tous les yeux, transportés pour la première fois dans la poésie, présentent à l’imagination les peintures les plus énergiques
ses merveilles, et flexibles à ses impressions ; les difficultés que présenterait une disposition plus philosophique dans les audit
des sensations nouvelles. Il n’est pas fatigant, parce qu’il ne vous présente jamais d’idées abstraites, et que vous voyagez av
uelquefois la dépouiller de ses brillants aspects. Tous les objets se présentent un à un aux regards d’Homère ; il ne choisit pas
87 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
me ; il est le présent, parce qu’il est ce par quoi la conscience est présente à soi. Dans ce présent empirique, il y a appréhen
tion qu’à chaque moment la conscience est fixée sur la représentation présente , nous répéterons à notre tour que cette complète
ion de la durée même. Les images du passé qui restent dans la mémoire présente n’apparaissent pas comme affectées de repos et d’
faim ne se la représentera jamais de la même façon que quand elle est présente et qu’il en a la sensation complète. Il s’efforce
le était elle-même à des phases variables d’intensité lorsqu’elle fut présente à la conscience avec ces autres présentations ; e
la faim, qu’aucun animal ne concevra longtemps sa proie absente comme présente . Il y a là, avec une lutte mécanique de tendances
la forme logique des axiomes d’identité et de contradiction. La proie présente à la pensée et absente de la bouche prendra donc,
appétit, de la tension, qui distingue la pure idéalité de l’actualité présente , de l’idéalité future et de l’idéalité passée. Un
— Nous répliquerons que le souvenir présent du passé et la prévision présente de l’avenir, en nous permettant de « nous donner
stinguer, sans discerner le plaisir de tout à l’heure d’avec la peine présente , c’est être dans la « durée pure » ; disons plutô
onscients, mais par ce résidu conscient et intelligent qui est l’idée présente du passé. L’évolution est donc modifiée par l’idé
s la mer pour la seconde fois et que je la reconnais. Toute sensation présente paraîtrait nouvelle si, en même temps, il n’y ava
ne succession qui ne peut tomber sous l’intuition que dans sa portion présente  ? Nous n’avons d’autre intuition du temps que not
88 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
et à peine reconnaissables pour nous. Leur imagination suffit à leur présenter l’image voulue, sans autre secours qu’une simple
ur la toile. Mais cette image, encore faut-il que je puisse la garder présente à l’esprit quand mes yeux se détourneront de l’ob
une excellente mémoire. C’est déjà beaucoup que de garder exactement présente à l’esprit, pendant deux ou trois secondes seulem
eront leurs personnages à se mouvoir dans le plan du tableau, et à se présenter toujours de telle sorte qu’ils se découpent sur l
probable aussi qu’il ne l’a pas rendue exactement telle qu’il l’avait présente à l’esprit, mais s’est contenté d’à peu près, voy
s lesquels nous avons mis tant de nous-mêmes, qu’il suffit de nous en présenter l’image pour évoquer dans notre esprit tout un co
son moral. Certains tableaux très réalistes en apparence, qui ne nous présentent que des personnages, aux traits vulgaires dans un
s à l’objet de ma contemplation, ces images qui d’elles-mêmes se sont présentées à mon esprit ? En m’abandonnant à ces suggestions
ns les équivalents qu’il nous en donne ? Comment l’image qui nous est présentée se transfigure-t-elle à nos yeux, devient-elle tr
ue sont pour l’œil ces objets, que notre imagination s’obstine à nous présenter avec un si riche accompagnement de sensations div
nous être réellement rendue, l’image des autres ne manquera pas de se présenter plus ou moins nettement à notre esprit. C’est ain
nt les artistes savent se reconnaître dans ces analogies, et nous les présenter de telle manière que nous-mêmes nous les saisissi
alourdissait toute la composition. Faut-il tant d’appareil pour nous présenter quelques fleurs des champs ? Un fond plus clair,
té des mots pris au sens figuré, il s’en trouve toujours quelques-uns présentés au sens direct, qui précisent l’idée. Dès lors l’
siblement de sa voix le vide immense de la nef. Mieux encore, on nous présentera un personnage qui semble prêter l’oreille à quelq
a lumière des beaux jours, les parures de fête, les fleurs ; elles se présentent donc à nous accompagnées de tout un cortège d’ima
t excitantes ou déprimantes, agréables ou désagréables : par là elles présentent une analogie avec les sentiments qui augmentent o
moins sensibles à cette harmonie, et nous en jouissons quand elle se présente . La vue d’objets ternes et sombres nous déplaira
es bleues ; nous nous serons préparés à suivre les analogies que nous présentent les poètes jusque dans leurs apparentes bizarreri
r, ce n’est pas pour le moment votre affaire. Mais si le tableau vous présente quelque personnage allégorique, la Guerre secouan
s courbé vers la terre, l’immortel Adam ». Ainsi l’image qui nous est présentée , si élémentaire qu’elle soit, se complète de tous
ument que Bartholomé a dédié aux morts. Les images réelles qu’il nous présente , par leur beauté sculpturale et leur expression,
et nos désespoirs devant la mort. Ainsi derrière l’image qui nous est présentée nous croyons entrevoir dans une perspective illim
ns tout à l’heure. Il s’agit de figurer la guerre. Au lieu de nous en présenter un épisode caractéristique, on nous montrera, com
e traditionnel ; il faut qu’il écarte ces images toutes faites qui se présentent les premières à l’esprit, et se mette un peu en f
rapports d’analogie. Le symbolisme par association consistera à nous présenter , en lieu et place de la chose à laquelle on veut
ements religieux ou liturgiques, comme pour y rendre la divinité plus présente  : partout où se porteront les yeux, une image se
vinité plus présente : partout où se porteront les yeux, une image se présentera qui ramènera l’esprit du fidèle à l’objet du cult
pour les trouver, car d’ordinaire ce sont celles qui spontanément se présenteront à son esprit dans le travail de la composition. Q
ut distinctif de Pallas. Le symbolisme par analogie consistera à nous présenter , au lieu de l’objet auquel on veut nous faire pen
ent parler une métaphore : des deux termes de la comparaison que l’on présente à l’esprit, on exprime positivement l’un et l’on
trouvé à l’œuvre un sens plein et solide. — Dans l’image qu’il nous a présentée de la Création de l’homme, Michel-Ange, à n’en pa
tude plus d’harmonie et de majesté. Que l’image première qui nous est présentée soit donc belle par elle-même : sur ce point nous
s du symbole, notre imagination entrera en jeu ; et les images qui se présenteront spontanément à nous, les impressions que nous res
perdus du réalisme ne l’ont pas compris, et sont arrivés ainsi à nous présenter des images assez incohérentes, que l’on a fort ad
ui-même de l’exécution technique de l’objet à décorer, s’il veut nous présenter des œuvres homogènes qui soient conçues tout enti
artons, où l’image a pris sa forme définitive. L’ordre dans lequel se présentent ces études est significatif : ce dessin réaliste
n un autre sens. Trouver des attitudes naturelles et neuves, qui nous présentent sous un aspect inédit la forme humaine, qui en dé
ologie, et que ce corps soit en parfaite harmonie avec ces âmes. Nous présente-t -il une scène quelconque où plusieurs personnages
la plupart des artistes. Sur une première image assez vague qui s’est présentée d’abord à leur esprit ils lancent quelques traits
timent que le but de la peinture et de la sculpture n’est pas de nous présenter une image plus ou moins exacte des choses, telles
etant un livre illustré, tombera en extase devant les dessins qui lui présentent un homme, une femme de beauté exceptionnelle. Ava
mpossible d’en tirer un parti artistique ; ou bien votre mémoire vous présente brusquement l’image d’un homme, d’une femme, d’un
’a-t-il prise ? C’est justement ce qu’il s’agit de savoir. S’est-elle présentée à lui toute faite ? L’a-t-il brusquement conçue,
r. C’est ainsi que certains peintres et sculpteurs finissent par nous présenter , sous prétexte de style et d’idéal, des types d’h
ste sera de retrouver ce type idéal et, l’ayant découvert, de nous en présenter l’image. Pour le dégager des variations accidente
n’a pas le droit de s’y tenir. Sans doute il est intéressant de nous présenter des spécimens de l’homme moyen, de celui qui plaî
s’arrêter un instant comme à une position d’équilibre stable, et qui présentent une réelle valeur esthétique. Celui-ci vaudra par
du Christ, ils eussent voulu le faire infiniment beau. Quand ils nous présentent l’image de la Vierge, c’est dans une auréole de g
in, n’oseraient se donner cette licence : ils se feraient scrupule de présenter au public, peinte sur toile et encadrée d’or, une
ère d’une surface plane. Mais l’effet serait intolérable si l’on nous présentait ainsi, reproduit à une centaine d’exemplaires, un
89 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857
vivre seul dès qu’on veut vivre pour soi-même ; cette nation ne doit présenter que des caracteres adoucis par les égards, &
mmes le joüet des évenemens ; de-là le comique de situation : ou elle présente les vertus communes avec des traits qui les font
ces, & les attaque dans leur principe ; le plus fort, en ce qu’il présente le miroir aux hommes, & les fait rougir de le
on ne sauroit faire un pas dans la carriere du haut comique, ce genre présente un obstacle qui lui est propre, & dont un aut
ide exagération, ou l’imitation grossiere d’une nature indigne d’être présentée aux yeux des honnêtes gens. Le choix des objets &
endant des témoignages ; prendre la tradition dans sa source, pour la présenter dans toute sa force ; exclure enfin du nombre des
tems & l’imitation & le modele. Cependant les difficultés que présente la critique dans les Arts dont nous venons de par
n dans son ivresse ? Le goût timide & tranquille viendra-t-il lui présenter le frein ? O vous qui voulez voir ce que peut la
contemporains, loin de nous retracter, nous nous applaudirons d’avoir présenté ce tableau à quiconque rougira ou ne rougira poin
en l’embrassant, il sembloit tenir Astyanax entre ses mains, & le présenter à sa mere. On sait que dans ce vers de Severe à F
chardon), les hommes me paroissent hauts de vingt piés. Les livres ne présentent point de modele aux yeux, mais ils en offrent à l
seul aspect du lieu ne donneroit-il pas au contraste de sa situation présente avec sa fortune passée ? On se plaint que nos tra
s conduit à une remarque qui peut être utile. Le poëte ne doit jamais présenter des situations que l’acteur ne sauroit rendre : t
sent bien qu’on ne lui donne pas les discours du personnage qu’on lui présente , pour des vérités de fait aussi exactes que la ma
de leur but. L’objet de la poésie pastorale a été jusqu’à présent de présenter aux hommes l’état le plus heureux dont ils leur s
amp; cruelle, n’est-ce pas perdre de vûe l’objet de l’églogue, que de présenter les bergers dans ces violentes situations ? La ma
est le tableau d’une condition digne d’envie, tous les traits qu’elle présente doivent concourir à former ce tableau. De-là vien
s de même de la condition des laboureurs : leur vie, quoique pénible, présente l’image de la gaieté, de l’abondance, & du pl
olte des grains, les repas, la retraite, les danses des moissonneurs, présentent des tableaux aussi rians que les troupeaux &
amp; l’esprit se repose agréablement sur le sens littéral qu’elle lui présente , sans y chercher un sens mystérieux. L’églogue en
a comparaison même ne convient à l’églogue, que lorsqu’elle semble se présenter sans qu’on la cherche, & dans des momens de r
ent doit être sans cesse animé par les tableaux que l’imagination lui présente . Il n’en est pas de même de l’élégie passionnée,
rs de son exil à ses amis & à sa femme. La premiere raison qui se présente de la foiblesse de ses derniers vers, est celle q
on dissipe & affoiblit dans le poëte le sentiment de sa situation présente , autant elle approfondit les traces de sa situati
dira-t-on, Properce & Tibulle ont si bien exprimé leur situation présente , même dans la douleur ? Oüi sans doute, & c’e
un fossé exposé à tout le feu des ennemis. Aucun des grenadiers ne se présenta  ; le général étonné, leur en fit des reproches :
ite, & un ministre d’état sur ses exploits militaires ; est-ce là présenter le miroir aux flateurs ? Il ajoûte que rien n’est
P. le Bossu veut que le sujet du poëme épique soit une vérité morale, présentée sous le voile de l’allégorie ; ensorte qu’on n’in
les personnages qu’après avoir inventé la fable : cette idée creuse, présentée comme une regle générale, ne mérite pas même d’êt
dans l’enfoncement du tableau ce qui n’a rien d’intéressant, & de présenter sur les premiers plans les objets capables d’émou
pée doit être mémorable & intéressante, c’est-à-dire digne d’être présentée aux hommes comme un objet d’admiration, de terreu
grandeur de son sujet. Celui de l’Enéide, tel que Virgile pouvoit le présenter , étoit beau pour tous les hommes ; mais dans le p
suit pas que la vertu infortunée soit un exemple dangereux : qu’on la présente telle qu’elle est dans le malheur, sa situation n
centre, elle fait refluer sur l’avant-scene l’intérêt de la situation présente des acteurs, par l’impatience où l’on est d’appre
hétiques, ne laissent pas de former le tissu d’un beau poëme, quoique présentés dans leur ordre naturel. Boileau traite de maigre
fets, comme elles le sont dans la nature, & comme la tragédie les présente . L’épopée n’exige donc pour personnages que des h
ême des peintures plus fréquentes & plus vives : ou ces peintures présentent l’objet sous ses propres traits, & on les app
s ses propres traits, & on les appelle descriptions ; ou elles le présentent révêtu de couleurs étrangeres, & on les appel
s idées accessoires d’une vie tranquille & pure, & l’autre ne présente que l’idée toute nue d’un repas de voyageurs. Les
ide, l. V.). Le grand art de ménager les descriptions est donc de les présenter dans le cours de l’action principale, comme les p
l’esprit de celui qui le fait. Exprimer la substance de l’ouvrage, en présenter les raisonnemens ou les faits capitaux dans leur
il a eu cent imitateurs. Les plus sages, effrayés des difficultés que présente ce genre de critique, ont pris modestement le par
pable de les indisposer, que des préceptes de morale & de sagesse présentés directement. Nous ne parlerons point de la satyre
a fable renferme une vérité cachée, comme dans l’Iliade ; tantôt elle présente directement des exemples personnels & des vér
r les moeurs ; &, suivant ce principe, on n’auroit jamais dû nous présenter le tableau qui entraîne OEdipe dans le crime, ni
e d’embellir ; & c’est par le plus ou le moins de beautés qu’elle présente ou dont elle est susceptible ; que se décide le c
al il observe les gradations des idées, si dans l’un & l’autre il présente les plus belles proportions de la nature idéale o
nés pour instruire & pour juger les autres hommes, devroient leur présenter sans cesse en opposition la valeur protectrice &a
p; tantôt le suit, de même la gloire tantôt devance la vertu & se présente la premiere, tantôt ne vient qu’à sa suite, lorsq
que de tels biens ne seront jamais trop payés. Dans la constitution présente des choses il nous semble donc que les grands son
é de se prévaloir de l’équivoque. Mais son pluriel (les grandeurs) ne présente plus rien de personnel ; c’est le terme abstrait
90 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
l'imagination d'Homere entraîne la sienne, toutes les fois qu'il lui présente de nouveaux tableaux, & ces tableaux varient
que l'esprit du genre comique lui est totalement inconnu ; qu'il n'a présenté sur la Scene qu'un monstre bizarre, mélangé de ri
l veut absolument subjuguer & égarer. De là, cette affectation de présenter la vertu malheureuse, & le vice toujours trio
ressent jusqu'à la fin ? Au lieu de cela, l’Historien de Louis XIV ne présente que des miniatures détachées, des croquis informe
débiter tant de faussetés manifestes, travestir tant d’événemens, les présenter d’un profil si contraire à la bienséance & à
gréable, plus varié, plus commode. On le lit sans se fatiguer ; il ne présente que la fleur des sujets ; il réveille par des ant
ses jugemens, si on les compare les uns les autres à mesure qu'ils se présentent , sont moins de lui, que du Génie qui l'inspiroit
I, & lui remettre un poignard, sans faire voir la main qui le lui présente , &c. ? *. Voyez l'Artide Fénélon. *. Dans s
91 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
ns, et là précisément où il fallait qu’elle fût. La tragédie d’Horace présente trois actions : l’une, nationale et sublime, la v
utes les victimes marquées par elle étant épuisées, leurs spectres se présentent au seul qui reste, à leur assassin, Richard III,
s’avance : ce sont les verres d’une lanterne magique, que l’opérateur présente successivement, et non pas si vite qu’il n’y ait
er le temps au lecteur de remarquer suffisamment les objets qu’on lui présente , soit qu’on s’attarde à lui montrer ce qu’il a bi
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 145-146
ts, n’en eût pas hasardé quelques autres, & eût eu l’attention de présenter les circonstances telles qu’elles étoient ; ce qu
oppement des ressorts de la politique, & qui, au lieu de cela, ne présente que des événemens étrangers aux Intrigues du Cabi
93 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 239-240
surcharge sont également proscrites de la galerie des tableaux qu’il présente aux yeux de son Lecteur. Nous ne parlons pas des
de M. de Fontenelle, ils sont dans le genre qui leur convient, & présentent très-sagement le caractere des Académiciens qui e
94 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
de le remarquer. Il n’est point de fait psychologique qui ne nous les présente intimement mêlés, mais en proportions variables e
récisera ; l’autre signale l’occasion venue, l’élément nouveau qui se présente engagé dans la perception (ou dans l’idée) d’où l
ées, d’images, de perceptions ou de faits affectifs avec lequel il se présente , c’est l’invention même. Le retard de l’invention
n, pendant les vacances de 1872, je fus frappé des similitudes que me présentaient entre elles les diverses catégories de similitude
borne pas à prendre de nouveaux éléments dans les perceptions qui se présentent  ; elle crée ces éléments en transformant ces perc
ho-organiques. Au reste les deux cas se mêlent, se combinent et ne se présentent guère absolument purs. L’émotion qui n’est qu’int
ce livre, du profond besoin social auquel il voudrait répondre, s’est présentée à moi dans toute sa gravité25. » On retrouve des
fiques, industrielles ou littéraires. En fait toutes les idées qui se présentent à l’esprit de chacun de nous, en tant qu’elles ne
ar aucun fait de conscience, garde sa réalité et, quand l’occasion se présente , va déterminer des systèmes de pensées et d’actes
ormule et qu’il pose, avant de commencer à écrire. C’est ce qui s’est présenté pour le drame de Patrie… M. Sardou s’est demandé
parfaire plus ou moins heureusement le système incomplet, vienne à se présenter et réalise enfin la synthèse nouvelle et systémat
ition de l’invention, l’imitation en est une autre. Elle est toujours présente dans la synthèse créatrice ; entre elle et l’inve
, la naissance de l’invention et son développement, se trouvent ainsi présenter des rapports assez variables, et peuvent nous aid
crète qu’en reconnaissant les formes variées sous lesquelles elles se présentent à nous et qui constituent des groupes de faits as
uer à un corbeau, en éliminant le perroquet, qui s’était tout d’abord présenté à son esprit. Poë passe ensuite au sujet. Il s’im
logues au point de vue de leur formation et de leur nature, et qui se présentent toutes dans les conditions que j’ai indiquées au
lles sont les circonstances que lui offrira la vie. Son développement présente aussi comme celui de l’œuvre d’art, une série de
c’est d’être nouveau et seul, jusqu’ici, de sa nature. Si le premier présente des combinaisons, une allure quelque peu nouvelle
des systèmes très différents peuvent, selon les circonstances qui se présenteront , venir englober et soutenir le nouveau germe et c
diversement évoquées, retiendra celle qui s’adapte à la circonstance présente . Il empêche de naître ou il supprime immédiatemen
le raisonnement tend à produire l’invention parce que les idées qu’il présente à l’esprit tendent naturellement, conformément à
exprimer en termes indiquant des états de conscience, ils doivent les présenter sous la forme d’une série de raisonnements, — l’e
inconscient », qui paraît en différer si fort. Et ici l’invention se présente bien comme le produit d’un véritable instinct. No
t en même temps que lui. De même pour son génie de poète. Sa sœur lui présente un jour une jeune fille qui désirait quelques lig
l’homme, qui apporteraient à son esprit des matériaux imprévus ou lui présenteraient d’insurmontables obstacles ; je parle aussi des c
t qu’il s’assimilera ne sont pas tout préparés dans l’esprit ou ne se présentent pas au bon moment. Il ne se produit pas préciséme
Edgar Poë ou de M. Sardou, la question faite à l’esprit est seulement présentée d’une façon un peu différente, et la réponse en a
s se dessine nettement ainsi que leurs rapports avec les faits qui se présentent successivement. C’est pour continuer à s’accorder
iation dépend de conditions assez complexes. De très grands génies en présentent de fort remarquables. Les déviations varient beau
rminent une sorte de déviation, et nuisent à la régularité de l’œuvre présente , tout en promettant pour l’avenir des œuvres supé
ée par M. de Curel, le fondement d’une véritable méthode. M. de Curel présente à un haut degré le type imaginatif. La tendance à
insi dire à l’intérieur de l’esprit les combinaisons fortuites qui se présentent au dehors et qui servent souvent à fournir des ma
ur certains points, ce genre d’activité, il est difficile qu’il ne le présente que juste au point voulu pour être constamment da
95 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
anvier 1855. Cette Instruction, datée du 15 novembre dernier, et qui présente tout un plan détaillé d’études, a pour objet de r
t à cette idée, qu’il l’exprimait toutes les fois que l’occasion s’en présentait , en variant légèrement son apologue48. Jamais, je
pour la jeunesse. Il n’est personne qui, après avoir lu l’Instruction présente , puisse refuser ces qualités à M. Fortoul. Parcou
donnant dans un esprit d’unité, avec intérêt et lumière, M. Fortoul a présenté aux maîtres en chaque branche une idée nette du g
in aussi, et il me semble que la pensée qui a présidé à l’Instruction présente et qui s’y diversifie en nombreuses applications
la proportion dans lesquels elles sont enseignées. Je dirai qu’à les présenter comme on le fait, ces études sont bien plutôt pro
96 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
z un peu l’envie qu’il a de vous embrasser. » La véritable métaphore présente à la fois deux objets à l’imagination, l’un qui e
sente le besoin de repasser par le mot propre qui le désigne, elle le présente accompagné et comme enrichi de tout ce que peuven
tre part, il arrive souvent que rien n’annonce la métaphore : elle se présente toute seule, et si elle est claire et juste, elle
mant des idées connexes, et la dislocation d’une image unique dont on présente successivement tous les membres. Pour le mélange
ous habitons, Ouvrait avec le soc son antique héritage ; Un soldat se présente avide de pillage, Et d’un bras forcené saisit les
tte parfaite transparence ajoute quelques avantages positifs, qu’elle présente des idées et des images intéressantes, convenable
97 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
nt recueil. Assurément on ne peut conclure de façon ferme que le noir présente les défauts ou possède les qualités qu’il attribu
lui de La marâtre punie. Le beau-père est, au contraire, généralement présenté sous le jour le plus favorable. Il montre autant
a balafre faciale, en quoi nous avons tendance à voir un ornement, ne présente pas d’attrait pour les noirs qui la considéreraie
s. Ici se termine une étude que j’aurais voulu condenser davantage et présenter sous une forme moins aride ; mais j’ai dû sacrifi
préoccupé avant tout d’effectuer un premier tri des matériaux que je présente au public afin de préparer son travail à celui qu
sion de cet essai, je n’ai pu, malgré l’intérêt de comparaison qu’ils présentent , faire état de ces recueils dans l’étude ci-dessu
98 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 511-512
des gens de son Art, par les idées neuves, les vûes profondes qu’ils présentent , & par la maniere énergique & claire dont
quel temps & par qui il fut accéléré ou retardé dans sa marche ; présenter les découvertes vraiment originales, les vûes pro
99 (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103
ronné qu’il jura de ne jamais imprimer ? « Si un Romantique était ici présenté , je ne fais aucun doute, messieurs, qu’il ne se p
vous donne en quatre petites pages les raisons que M. Auger aurait dû présenter dans son feuilleton de quarante. Imprimez cette l
tiques sont ennuyeux et lourds avec leurs prétendues réfutations. Je présente donc au public la lettre classique que je reçus d
Le Romantique au Classique Ce 28 avril. Monsieur, Si un homme se présente et dit : j’ai une excellente méthode pour faire d
faire de belles choses, on lui dit : faites. Mais si cet homme qui se présente est un chirurgien et s’appelle Forlenze, et qu’il
e romantique est écrite en prose, la succession des événements quelle présente aux yeux des spectateurs dure plusieurs mois, et
actes. Au premier acte, Lanfranc ou le Poète va rue de Richelieu, et présente sa comédie nouvelle avec toute la simplicité du g
dans un siècle où le Miroir critique librement le Voyage à Coblentz, présente à ce géant si redoutable et pourtant si Cassandre
leurs plaisirs, être insensible à l’amour. Un jour enfin le hasard le présente à une femme simple, naturelle, honnête, digne d’ê
s les poètes comiques à qui l’on dit faites, s’écrient : Dès que nous présentons dans nos drames des détails vrais, la censure nou
Je réponds : Cette raison n’est pas si bonne qu’elle le paraît ; vous présentez aux censeurs des Princesse des Ursins, des Intrig
t qui, au lieu du pauvre commis Bellemain de l’Intérieur d’un bureau, présenterait M. le comte un tel, p… d… F…, ne serait pas tolér
on, comme le pauvre homme du Tartuffe. Est-ce sérieusement que vous présentez cette objection au milieu d’un peuple qui en est
pour l’ignorance. Je craindrais d’abuser de votre patience si je vous présentais d’autres exemples du savoir de ces messieurs dans
trente ans. Je ne vois qu’une ressource, il faut le refaire, il faut présenter à l’avide vanité de nos jeunes gens seize volumes
1824 dit avec des injures ce que la lettre que je viens de transcrire présente avec beaucoup de politesse et d’esprit. « Qu’est
100 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
le carré du rayon qui mesure leur distance à ce corps, la supposition présentée deviendrait une vérité démontrée, on aurait un pa
est multiple, composé de plusieurs intermédiaires. Alors deux cas se présentent . — Ou bien les composants sont successifs ; tel e
vons les objets réels ; elle ne court pas chance, comme celles-ci, de présenter des lacunes, de laisser de côté quelque caractère
upent selon une surface parallèle à l’horizon, bref sont coulantes et présentent les caractères sensibles qui constituent l’état l
et, au lieu des caractères sensibles qui constituent l’état liquide, présentent les caractères sensibles qui constituent l’état s
s garder certaines proportions, qu’après le mélange l’édifice nouveau présente des caractères qui ne se montraient dans aucun de
x caractères et même les particularités singulières que notre système présente aujourd’hui. — Reprenant la supposition au point
soulèvements partiels, leurs érosions, leurs ruptures, la disposition présente de nos continents et de nos mers, par le jeu prol
auxiliaires, voient des roches et des amalgames semblables à ceux que présentent les terrains se former sous leurs mains ou sous l
e continue d’un éther environnant. — Nous admettons que, si l’oxygène présente tels ou tels caractères, c’est en vertu de caract
ises, et, si ces conditions ne sont pas remplies, elle aura beau être présente , nous ne pourrons pas la dégager. Pour démêler la
couverte, existerait partout. — Or tel est justement le contraste que présentent les sciences de construction comparées aux scienc
ans les premières, la raison de la loi demeure alors ignorée, quoique présente . Par conséquent, ici le procédé inductif est l’un
nce, et que, hors d’ici comme ici, la raison explicative est toujours présente , quoique toujours elle doive se dérober à lui. — 
s particulier et singulier, où les éléments de la quantité imaginaire présentent certaines conditions qui manquent dans les autres
cas particulier et singulier, où les éléments de l’existence possible présentent certaines conditions qui manquent dans les autres
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