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1 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
dépendance morale. Mais d’abord il n’assure ce bienfait qu’à ceux qui possèdent . Ensuite, même par ces derniers la propriété indi
onismes économiques, en a dressé une liste édifiante81. L’argent nous possède plus que nous ne le possédons ; il nous lie et no
essé une liste édifiante81. L’argent nous possède plus que nous ne le possédons  ; il nous lie et nous tyrannise de mille façons.
iments les plus naturels et les plus impérieux. — Voilà pour ceux qui possèdent . Mais que sont, que valent et que peuvent, en rég
e différence de fortune, du moins toute différence un peu importante. Posséder deviendrait un crime comme aujourd’hui, en régime
un crime comme aujourd’hui, en régime bourgeois, c’est un crime de ne posséder pas. Aujourd’hui du moins l’argent confère à quel
t d’après le critérium fortune qu’on juge de la valeur des gens. Vous possédez tant : donc vous valez tant. Il y a là une sorte
valeur attachée d’abord à l’argent en vient à s’attacher à celui qui possède l’argent. De là ce fait que la valeur intellectue
rtition des richesses. « Supposons par exemple qu’une société donnée possède une certaine somme de richesse, répartie d’une ce
us nous bornons à tenir compte de la richesse, la somme absolue qu’en possède chaque homme ne représente pas entièrement ses in
y a lieu de prendre en considération l’importance relative des sommes possédées par chaque individu. Ainsi il se fait que, même d
2 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
our conscience de son état, de sa misère physique et mentale, et s’il possède encore, au tréfonds de son être, l’étincelle d’én
santé, et il se refuse, en dépit de son cœur saignant, l’espoir de la posséder jamais. « Jamais il ne connaîtrait la possession,
rrache de son milieu se dessèche lui aussi, mais il ne meurt pas. Que possède-t -il donc que la plante n’a pas ? Il possède un cer
ais il ne meurt pas. Que possède-t-il donc que la plante n’a pas ? Il possède un cerveau ; et c’est sur cet organe que portent
aient pas annihilé cet organe, leur œuvre serait vaine, car celui qui possède encore un cerveau peut à tout moment se reprendre
r prêtre doit être avant tout un dé-cérébré : avoir un cerveau, c’est posséder le moyen de penser, et penser c’est vouloir vivre
deux credo, car il y va de son honneur. Il est temps, pour celui qui possède encore quelque lueur humaine, de s’interroger, de
artie le nôtre, ait pu croire à la mission du prêtre, il leur a fallu posséder du surhumain, une conception prodigieusement surp
 ; l’humanité se divise en deux groupes dont l’un, celui des fidèles, possède toute la vérité, l’autre, celui des infidèles ne
des fidèles, possède toute la vérité, l’autre, celui des infidèles ne possède que l’erreur ; l’homme se compose d’un corps, sub
, orientons notre destinée vers le mystique séjour ; puisque l’Église possède toute la vérité, étouffons tout ce qui n’est pas
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
une forte évidence, pour faire admettre que toutes les variétés qu’on possède sont descendues d’un seul type sauvage. On a souv
ces volatiles proviennent du Coq d’Inde commun (Gallus bankiva). J’ai possédé moi-même des individus vivants de presque toutes
ui lui étaient propres ! Lorsque nous nous rappelons que l’Angleterre possède à peine aujourd’hui un mammifère qui lui soit par
Hongrie, de l’Espagne, etc. ; mais qu’en revanche chacun de ces États possède plusieurs races particulières de Bœufs, de Mouton
croire descendues, puisque les diverses contrées qu’elle renferme ne possèdent pas un nombre égal d’espèces sauvages particulièr
Gorge par le croisement de deux espèces, à moins que l’une d’elles ne possédât l’énorme jabot caractéristique ? Les types origin
La clef de ce problème, c’est le pouvoir sélectif d’accumulation que possède l’homme. La nature fournit les variations ; l’hom
j’ai moi-même tenté en vain d’apercevoir. À peine un homme sur mille possède-t -il la sûreté de coup d’œil et de jugement nécessa
ut appeler inconsciente, et qui résulte de ce que chacun s’efforce de posséder les meilleurs individus de chaque espèce, et d’en
nciennement le pays. Si l’on rapproche les documents anciens que l’on possède sur les Pigeons Messagers et Culbutants, de l’éta
btenu, c’est-à-dire deux races bien distinctes. MM. Buckley etBurgess possèdent deux troupeaux de Moutons de Leicester qui, « dep
. Ce n’est pas dire que ces contrées si riches en espèces ne puissent posséder peut-être les types originaux de plusieurs plante
grand rôle. Les sauvages nomades ou les habitants de plaines ouvertes possèdent rarement plus d’une race de la même espèce. Les P
de les apparier à son gré ; chez les Ânes, parce qu’ils sont toujours possédés en petit nombre par de pauvres gens qui font peu
et, bien que ne les présentant jamais, descend d’un prototype qui les possédait , et qu’à chaque génération il a une tendance, si
4 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
l’Antiquité, libre de penser et de se passionner, a-t-elle réalisé et possédé l’idéal que le monde chrétien, soumis à une loi r
Byron, avec ses incontestables qualités de lyrisme et de passion, eût possédé comme Shakspeare quelque force objective, le Giao
ande famille des créations morales de l’antiquité grecque, car ils en possèdent la généralité et la précision. Enfin, pour le com
on ne peut plus défavorables. Je crois que les Ioniens et les Latins possédaient deux idiomes bien supérieurs aux langues modernes
té absolue. Elle nie volontiers ou elle insulte ce qu’elle ne saurait posséder . De ce vice naturel de compréhensivité découle l’
une et durable. Cependant, voici que la France du dix-neuvième siècle possède , affirme-t-on, un grand poète populaire et nation
ses brillantes qualités d’écrivain, n’est-il pas un artiste. Il n’en possède ni les dons créateurs ni le sens objectif. Les in
du Beau n’en valent point la passion absolue et satisfaite, et nul ne possède la Poésie, s’il n’est exclusivement possédé par e
et satisfaite, et nul ne possède la Poésie, s’il n’est exclusivement possédé par elle. III. Victor Hugo [1864] Les prof
énératrice s’est manifestée en des œuvres qu’il estime parfaites ; il possède l’idéal et ne peut plus que décroître. En France,
inguette. L’œuvre de cet homme, à qui nous devons tant, nous tous qui possédons l’amour du beau et la haine solide de la platitud
comme la multitude des esprits superficiels, que le grand artiste ne possède cette vision complète de la beauté objective qu’a
à certains égards, tel que la révolution de 1830, par exemple ; s’il possède les vertus propres à la poésie, c’est-à-dire la p
pression des idées et des sentiments, ne rien laisser au hasard et se posséder soi-même dans la mesure de ses forces. C’est à ce
pre et fougueux poète des Tragiques, qu’il rappelle parfois ; mais il possède , à l’égal souvent de ses plus illustres confrères
aux fermes défenseurs de la vérité littéraire, M. Charles Baudelaire possède une personnalité nette et arrêtée qu’il affirme e
l est jugé et condamné, en vertu de ce principe miraculeux que nul ne possède toutes les puissances de l’expression poétique qu
leur imagination les emporte jusqu’à l’inconnaissable, et qu’ils sont possédés par elle plus qu’ils ne la possèdent et ne la dir
l’inconnaissable, et qu’ils sont possédés par elle plus qu’ils ne la possèdent et ne la dirigent ; parce que leur âme contient u
5 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
perdent aussi par le changement qu’elles produisent sur ceux qui les possèdent . L’orgueil, ou la paresse, la défiance, ou l’aveu
rver en paix ; l’un est un philosophe, l’autre est un Épicurien ; ils possèdent tous deux cette couronne, objet des vœux des ambi
oire de sa vie. Le public a gagné contre lui, car les avantages qu’il possédait sont rendus à l’espoir de tous, et le triomphe de
une consolation ne doit lui rester après l’avoir perdu. Pour aimer et posséder la gloire, il faut des qualités tellement éminent
on de la gloire ne peut être trompée sur son objet ; elle veut, ou le posséder en entier, ou rejeter tout ce qui serait un dimin
e illusion à ses désirs. Ne peut-on pas, dira-t-on, vivre après avoir possédé de grandes places, comme avant de les avoir obten
6 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
naissant à M. G. Rodenbach d’avoir précisé en moi un sentiment que je possédais obscurément sans pouvoir le formuler, et de me fo
es poissons et les herbages verts ; ‌ Elle est fermée au monde et se possède toute ‌ Et nul vent ne détruit son fragile univer
n a éprouvée. Aucun virtuose n’a pu et ne pourra donner l’illusion de posséder la vie par les sens, s’il n’a pas vécu avant de c
x produits. Si votre incroyable vanité se nourrit de la conscience de posséder un privilège, soyez persuadés qu’il y a là une il
lencieux de vos personnes, car il est impossible que chaque être n’en possède pas en lui, à un degré quelconque et à une second
c moins de profondeur peut-être, mais plus de réalité que le premier, possède une pensée qui s’est affermie au contact du monde
eul personnage, et à laquelle il voudrait nous voir participer. Si je possède assez de bonne humeur pour m’amuser cordialement
dialement d’une comédie considérée comme telle, j’admire que d’autres possèdent assez de sérieux pour y voir un drame. Mais ce n’
7 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
ègles générales s’appelle grammaire générale raisonnée ; celui qui la possède a la clef des autres, et il est prêt à étudier av
des langues particulières, ou du moins jusqu’au moment où les élèves posséderaient une langue étrangère ancienne ou moderne, avec la
sidère qu’il ne s’agit point d’un objet entièrement nouveau, que nous possédons tous une langue maternelle, que le long exercice
six ou sept ans. Mais accordons qu’au sortir des écoles, les enfants possèdent les langues anciennes qu’on leur a montrées : que
nos hiérophantes. Mais tant pis, dira-t-on. Et pourquoi tant pis ? en possèdent -ils moins bien l’anatomie, la physiologie, l’hist
s de la portion de jugement que la nature nous accorde ? Quand on les posséderait de bonne heure, sans la multitude des connaissanc
res et de dictionnaires n’ont pas composé, et personne aujourd’hui ne possède , peut-être, les langues grecque et latine comme i
e possède, peut-être, les langues grecque et latine comme ils les ont possédées . De la version et du thème. Cependant, qu
l de l’esprit en traduisant ? C’est, de chercher dans la langue qu’on possède , les expressions correspondantes à celles de la l
— Vous croyez ? — Je crois, et je parie qu’en moins de trois ans je possède mieux le grec que Le Beau qui l’a étudié toute sa
emment la variété de style de ceux qui les ont écrites, que celui qui possède parfaitement son Homère, n’entend presque rien de
dialecte est l’attique. La lecture en est pénible, même pour ceux qui possèdent le mieux sa langue71. L’orateur Isocrate est élég
vement le poëte des hommes de goût et de la canaille. Cependant on ne possède pas la langue grecque sans l’avoir lu et relu. Ri
8 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
que pour les talents de l’esprit. Si cet état se prolongeait, l’on ne posséderait bientôt plus aucun homme distingué dans une autre
ndes places ; les hommes médiocres sont intéressés à persuader qu’ils possèdent seuls ce genre d’esprit ; et pour se l’attribuer,
choix par l’indignation du vice, ni par l’enthousiasme de la vertu ; posséder la science des affaires, c’est ne jamais faire en
bonheur du genre humain, que les grands hommes chargés de sa destinée possèdent presque également un certain nombre de qualités t
ge des qualités supérieures, bien que plaçant plus haut celui qui les possède , établit cependant plus de rapports entre l’homme
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
égards n’est pas parfaitement juste. L’île stérile de l’Ascension ne possédait autrefois qu’une demi-douzaine de plantes phanéro
alapagos de l’Amérique du Sud, et qui ont un sol tout particulier, ne possèdent pas un seul oiseau terrestre qui soit autochtone 
s plissées qu’ils gardent encore sous leurs élytres soudées. Les îles possèdent souvent des arbres ou arbrisseaux appartenant à d
 ; mais jusqu’ici, à l’exception des quelques animaux domestiques que possèdent les indigènes, la Nouvelle-Zélande mise à part, j
estre, presque toutes ont des mammifères aériens. La Nouvelle-Zélande possède deux Chauves-Souris qu’on ne trouve nulle autre p
l Viti, les îles Bonin, les Carolines, les Mariannes et l’île Maurice possèdent toutes leurs Chauves-Souris particulières. Pourqu
ore ce traitement sans paraître en avoir souffert. Comme cette espèce possède un épais opercule calcaire, je l’enlevai, et, dès
ette même question : c’est que Madère et l’îlot voisin de Porto-Santo possèdent beaucoup de coquillages terrestres d’espèces dist
ra diminuée de moitié. Encore moins ai-je voulu dire qu’une forme qui possède en apparence la faculté de franchir toutes les ba
aux îles océaniques ; tandis que même les plus isolées d’entre elles possèdent leurs espèces particulières de mammifères aériens
elle. 162. La troisième édition anglaise portait ici : « Madère ne possède pas un seul oiseau qui lui soit particulier ; mai
e et dans notre première édition française, qui portait : « Madère ne possède non plus qu’un seul oiseau particulier, que plusi
10 (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117
e je viens d’énumérer en parlant de ces critiques, je tenterai de les posséder toutes ensemble dans la campagne que j’entreprend
la confidence d’un tempérament jeune, fiévreux et véhément, assoiffé, possédé d’amour, exténué de sensualité, ce pourrait être
am saignant toujours de la blessure originelle. Car la conception que possède de l’amour M. Montfort se rapproche surtout — bie
ette campagne mesquine et ridicule. Mais rien n’y fit. Les naturistes possédaient des reins solides ; ils avaient du cœur et savaie
al ne trouvera guère de partisans. Chacun connaît l’esprit confus que possède M. Retté. Malgré cette sorte d’enflure brillante
être fus-je trop exclusif à l’égard de certaines personnalités qui ne possédaient souvent de charmes que ceux que leur conférait le
s d’analyse, son imagination et sa verve. Toute créature de l’univers possède de la grâce, contient une parcelle de beauté. La
’aiment, s’étant épousés ils pourraient être heureux. Mais Albert est possédé par d’impérieux instincts, inhérents à son tempér
M. Eugène Rouart est écrit sous la forme d’une autobiographie. Il ne possède pas assurément les qualités de composition qui so
s dans le but de leur faire exprimer un autre sens que celui qu’elles possèdent réellement. C’est un art, enfin, qui trouve dans
s’attifer. Lisez la suite de ces poèmes, et convenez avec moi qu’ils possèdent un cachet exotique, qu’ils sont bien un produit d
lles jolivetés. Les chansons de cet oriental mi-rêveur et mi-galantin possèdent une rare grâce. Assurément, elles ont quelque rap
ue qui s’en dégage y est très profond, et si la vision que Léon Dierx possède des êtres et des choses se trouve être parfois pe
ent des effets symphoniques. Ce poète nous apprend donc que l’on peut posséder le culte de la sensibilité, sans avoir besoin de
à illustrer la littérature française. Mais autant l’un, M. Rodenbach, possède de finesse, de grâce et de douceur, autant l’autr
ont les versets et les épisodes, en dehors de leur beauté esthétique, possèdent une haute signification morale. Mais je ne veux p
nt il faut, tout de suite se convaincre, c’est que M. Eugène Montfort possède tous les signes extérieurs d’un mystique. Mais ta
teries de son Grenier, ni Frédéric Nietzsche, le tragique philosophe, possédé de la furie logique, qui a créé, dans la personne
és. C’est là un signe des temps, et c’est aussi pour celui qui en est possédé une ambition admirable : « Leur dieu, c’est l’Hom
mériter le sacrement des lyres poétiques et l’admiration populaire de posséder des vertus rares, insolites et supérieures ; il s
Sources et bases de l’univers, ce sont les âmes sachantes, celles qui possèdent la prime science. » Le merveilleux, c’est que M.
11 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
leurent ; car ils seront consolés ! Heureux les débonnaires ; car ils posséderont la terre ! Heureux ceux qui ont faim et soif de j
i bon thésauriser ? Le royaume de Dieu va venir. « Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône, disait le maître. Faites-
au soleil. Il n’y a de fleurs, d’herbe, d’ombrage que pour celui qui possède la terre. En Orient, ce sont là des dons de Dieu,
résor dans un champ, disait-il, sans perdre un instant, vend ce qu’il possède et achète le champ. Le joaillier qui a trouvé une
12 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre II. Les privilèges. »
u en échec le roi Philippe Ier 21. L’abbé de Saint-Germain-des-Prés a possédé quatre cent trente mille hectares de terre, l’éte
clergé. Ainsi, si l’on défalque les terres publiques, les privilégiés possèdent la moitié du royaume. Et ce gros lot est en même
illion25. Dans la Franche-Comté, l’Alsace et le Roussillon, le clergé possède la moitié des terres ; dans le Hainaut et l’Artoi
nsemble un revenu de 24 à 25 millions ; le duc d’Orléans, à lui seul, possède 11 500 000 livres de rente29. — Ce sont là des ve
uvoir public. Non seulement il avait alors le pouvoir public, mais il possédait le sol et les hommes. Propriétaire des hommes, il
ts de Montbazon avaient porté à la taille les régisseurs du duché que possédait le prince de Rohan. Ce prince fait cesser cet abu
13 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
re qu’elle a substitué à elle-même elle emploie toute l’ardeur qui la possède . Pour se persuader qu’elle est ce qu’elle veut êt
s ancêtres et recueillies par héritage et voici un équilibre rompu. À posséder les résultats du labeur accompli au cours d’une l
bolie en eux. À entrevoir les résultats de la science, ils croient en posséder les secrets ; à se promener dans la partie du dom
lus inextricables et à découvrir des routes nouvelles ; à manier et à posséder tine monnaie qui procure les choses, ils croient,
on aurore il a réalisé son désir dans la croyance religieuse ; car il possédait alors le pouvoir d’objectiver sa foi, de créer la
illusion de quelques certitudes partielles, il entretient l’espoir de posséder des certitudes plus vastes. C’est ce second état
t propre à atterrir en des régions qui lui demeurent inaccessibles, à posséder un savoir qu’il ne conquiert jamais, qu’il se con
14 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
voici la folie pure et simple, ou plus dangereuse pour celui qu’elle possède , la folie par accès avec ses formes les plus inco
ertaines fins déterminées avec les moyens mêmes dont elle use pour en posséder d’autres qui se dérobent à ses prises. L’activité
intérêts et le sacrifiée qu’ils en font. Le Génie de l’Espèce qui les possède leur promet un bonheur hors de proportion avec to
s actes successifs des différents groupes d’instincts qui tour à tour possèdent l’empire et fondent des dynasties. Une de ces dyn
s choses nécessaires au détriment de qui ne fait plus effort pour les posséder ou les conserver. Ainsi la connaissance se donne
eter sur cette tentative quelque discrédit ; l’homme, à vrai dire, ne possède réellement que ce qui est réduit en images en son
rt de l’humanité a satisfait jusqu’ici le besoin d’immortalité qui la possède par le moyen des religions dont les plus grossièr
15 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Sur l’École française d’Athènes »
prits supérieurs, des maîtres illustres qu’elle a produits et qu’elle possède , et de ceux, plus jeunes, qui aspirent à les cont
i arrivaient tout pleins, comme d’hier, des antiques trésors, qui les possédaient par héritage et par usage, en vertu d’une traditi
te, dans une détermination à ce point intéressante pour le pays qu’il possède si bien. Le nombre des personnes qui ont visité l
16 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
its isolés, disparates, tant qu’on ne les a pas ramenés à une loi, on possède les matériaux d’une science, mais la science n’es
ens nous montrent tout successif et composé. Les ouvrages de l’art ne possèdent l’unité que parce que l’art, c’est-à-dire l’espri
principes, c’est qu’à la réflexion chacun de nous reconnaît qu’il les possède mais qu’il n’en est pas l’auteur. Nous les concev
t. C’est par la liberté que l’homme est véritablement homme, qu’il se possède et se gouverne ; sans elle il retombe sous le jou
nsuit que les principes qui sont le sujet de notre étude n’ont pas pu posséder d’abord le caractère réfléchi et abstrait dont il
ets rangés avec ordre dans sa caisse pour des valeurs réelles : il ne possède que du papier. Nous voilà donc revenus à ce conce
l’intelligence et la raison29. Kant veut-il donc que la raison, pour posséder une puissance véritablement objective, ne fasse p
quelque chose d’universel et d’un, il l’appela l’Idée. Les Idées qui possèdent l’universalité et l’unité ne viennent pas des cho
et en même temps il conçoit quelque chose d’infini et de parfait. Il possède l’idée d’infini et de parfait ; mais cette idée n
en exprime quelquefois l’élévation et la grâce ; mais il est loin de posséder le bon sens socratique, et, il faut en convenir,
aite dont ils sont capables ; elle atteint l’universel, parce qu’elle possède quelque chose d’universel elle-même ; elle partic
s’égarer, changeante, opiniâtre, ignorante et bornée ; enfin elle ne possède jamais rien que d’emprunt. L’autre est commune à
r, des vérités éternelles à un esprit éternel qui les comprend et les possède éternellement. Bossuet cite saint Augustin, il ci
n rapport à la personne où elle réside, et il faut bien aussi qu’elle possède je ne sais quel caractère d’universalité, de néce
essaire. Telle est la portée naturelle et légitime de la raison. Elle possède une évidence dont elle ne rend pas compte et qui
point de la vérité, même de la vérité absolue, convaincue qu’elle la possède mal, qu’elle ne la possède point telle qu’elle es
e la vérité absolue, convaincue qu’elle la possède mal, qu’elle ne la possède point telle qu’elle est réellement, tant qu’elle
vec la faculté de penser, de sentir, il a aussi celle de vouloir ; il possède la liberté de revenir sur lui-même, de réfléchir
xion engendrent d’abord le doute, l’inquiétude, le dégoût de ce qu’on possède , la poursuite agitée de ce qu’on ignore, les trou
donne à son objet, et, miracle de l’amour, plus elle donne, plus elle possède , se nourrissant de ses sacrifices et puisant sa f
il les constitue en tant qu’elles sont lui-même. Son intelligence les possède comme les manifestations d’elle-même. Tant que la
ule, indépendamment des vérités qui la manifestent67, et il s’imagine posséder ainsi l’absolu pur, l’unité pure, l’être en soi.
qui font de lui un dieu véritable en tant qu’il est avec elles 74. Il possède l’auguste et sainte intelligence 75. Il a fait le
t réel. On n’aime pas la substance en général, mais une substance qui possède tel ou tel caractère. Dans les amitiés humaines,
me si tout ce qui n’est pas n’était pas le néant même ! L’être absolu possède l’unité absolue, sans aucun doute, comme il possè
e ! L’être absolu possède l’unité absolue, sans aucun doute, comme il possède l’intelligence absolue ; mais, encore une fuis, l
e la personne ? chacun de nous se croit-il moins lui-même parce qu’il possède et la sensibilité et la raison et la volonté ? No
gination, bien que le son ne soit pas une image ? Le vrai musicien ne possède pas moins d’imagination que le peintre. On accord
ne retentissent plus, en un mot, si vous avez de l’imagination, vous possédez une des conditions sans lesquelles il n’y a pas d
e la passion ? Outre l’imagination et la raison, l’homme de goût doit posséder l’amour éclairé mais ardent de la beauté : il fau
e beau n’a pas besoin d’être utile, mais qu’il n’est pas beau s’il ne possède de la convenance, s’il y a en lui désaccord entre
en expliquer sans cela même qui est sans limites. Par l’être que nous possédons , nous avons quelque idée de l’être infini de Dieu
s toujours. La nature peut plaire davantage, car encore une fois elle possède en un degré incomparable ce qui fait le plus gran
art grec a été la représentation d’une beauté idéale que la nature ne possédait guère plus en Grèce que parmi nous, quelle ne pou
artes, indignement sacrifiée à la philosophie de Locke, parce qu’elle possède à nos yeux l’incomparable mérite de subordonner l
s est pas parvenue tout entière ; mais les deux fragments que nous en possédons , La Messe de saint Martin et La Vision de saint B
ent continué ; il en a la hardiesse et le gracieux caprice, s’il n’en possède pas la profondeur. Mais c’est surtout dans le por
e époque il y en avait une en France comme aujourd’hui en Angleterre, possédaient leurs tombeaux séculaires, les statues, les buste
iple de Condillac et d’Helvétius nous demandera si, à cet égard, nous possédons des dictionnaires authentiques de la langue des p
l’homme réel et achevé. Connaissez-vous une langue, un peuple, qui ne possède le mot de vertu désintéressée ? Qu’appelle-t-on p
i la chose même n’existait pas ? Il n’y a qu’un être libre qui puisse posséder l’idée de la liberté. Dira-t-on que la liberté de
avantage recueilli n’est pas celle de l’admiration. On se félicite de posséder ou d’avoir acquis une chose utile ; mais on ne s’
us, nous en avons la conscience, nous savons que les autres hommes la possèdent comme nous, et c’est cette puissance qui nous épo
périeux, plus elle s’éloigne du type de la vraie activité où l’âme se possède et se gouverne elle-même. Je ne suis pas plus lib
table n’exige de la part de tous que le respect même de ce que chacun possède également en soi, et le jeune et le vieux, et le
on et au cœur ; elle rend chaque homme bien moins heureux de ce qu’il possède que misérable de ce qui lui manque : elle lui fai
pas aux conditions de tous les phénomènes de la sensibilité. Nous ne possédons pas tous au même degré le pouvoir de ressentir ce
i ! la vertu est à ce prix ! Vous m’imposez une science que Dieu seul possède . Suis-je dans ses conseils pour ajuster mes actio
uvez comprendre ce que c’est qu’une volonté juste en Dieu, si vous ne possédez déjà l’idée de la justice. Cette idée ne vient do
s élevons à ce principe, qu’il est bien de mourir pour son pays. Nous possédions déjà le principe dans sa première application à L
ût pas été légitime ; elle n’eût pas même été possible ; mais nous le possédions implicitement ; bientôt il se dégage, nous appara
t le fondement de la liberté. Si l’homme a des devoirs, il faut qu’il possède la faculté de les accomplir, de résister au désir
jamais plus elle-même que quand elle se soumet à sa loi. Nous ne nous possédons pas nous-mêmes, tant qu’à la domination du désir,
dit, son universalité, l’action, pour être conforme à la raison, doit posséder quelque chose d’universel ; et comme c’est le mot
lleuse ! Comment apprécier assez certainement le degré de liberté que possède encore un de nos semblables pour savoir jusqu’où
es, la justice et la charité. Peut-il y avoir parmi les attributs que possèdent les créatures quelque chose d’essentiel que le Cr
possèdent les créatures quelque chose d’essentiel que le Créateur ne possède pas ! D’où l’effet tire-t-il sa réalité et son êt
’effet tire-t-il sa réalité et son être, sinon de sa cause ? Ce qu’il possède , il l’emprunte et le reçoit. La cause contient au
ut suivre, et où Descartes s’est trop vite arrêté. Si l’être que nous possédons nous force de recourir à une cause qui possède l’
. Si l’être que nous possédons nous force de recourir à une cause qui possède l’être à un degré infini, tout ce que nous aurons
t à la fois tout ce que nous sommes et rien de ce que nous sommes. Il possède les mêmes attributs que nous, mais élevés à l’inf
. Il possède les mêmes attributs que nous, mais élevés à l’infini. Il possède une liberté infinie, jointe à une intelligence in
’humanité, c’est à elle à nous apprendre que plus on donne et plus on possède . C’est l’égoïsme, dont la racine est au fond de t
nts divers, suivant les qualités que nous y apercevons ; et celui qui possède toutes les perfections n’exciterait en nous aucun
s, ou dire que ce principe n’a aucune force en dehors du sujet qui le possède , n’est-ce pas dire la même chose ? Kant avoue que
iver à la connaissance de Dieu, elle est impuissante ; car si elle ne possède pas Dieu, elle ne possède rien. Mais nous sommes
Dieu, elle est impuissante ; car si elle ne possède pas Dieu, elle ne possède rien. Mais nous sommes convaincu que le besoin de
être. C’est par la participation de la raison divine que notre raison possède quelque chose d’absolu. Tout jugement de la raiso
tre nécessaire. Si toute perfection appartient à l’être parfait, Dieu possédera la beauté dans sa plénitude. Père du monde, de se
rès certainement de la galerie d’Orléans, qui devait bien, ce semble, posséder l’original. D’un autre côté, le tableau de M. d’H
es passent sous les yeux du public les plus remarquables tableaux que possède l’Angleterre. Sans cette exposition annuelle, que
galeries particulières, grâce à la multitude de chefs-d’œuvre qu’elle possède de l’école italienne, de l’école hollandaise et d
u de considérer ses qualités et ses facultés à part de l’être qui les possède . Ire série, t. I, Premiers essais, t. III, Philos
ture. Tout être est déterminé, s’il est réel, et être déterminé c’est posséder certaines manières d’être, passagères et accident
sidérer les déterminations de l’être indépendamment de l’être qui les possède , ce n’est plus observer, c’est abstraire, c’est f
’intelligence et la vie, mais que ce n’est pas dans une âme qu’il les possède  ? — Théétète. Et comment pourrait-il les posséder
ns une âme qu’il les possède ? — Théétète. Et comment pourrait-il les posséder autrement ? — L’Étranger. Enfin que, doué d’intel
ent de ceux de notre nation ? La patrie de Shakspeare et de Milton ne possède guère qu’un seul écrivain qui remplisse toute l’i
ui le pathétique, où il n’a de rival que le grand Corneille. Quand on possède de pareils écrivains, n’est-ce pas une religion d
ris. En tout, il y en a treize, tandis que le seul musée de Madrid en possède presque autant, et qu’il y en a en Angleterre plu
de François Anguier, c’est la mansuétude. 164. Le musée du Louvre ne possède de Sarazin qu’un très petit nombre d’ouvrages et
Louvre. M. Vitet, aujourd’hui notre confrère à l’Académie Française, possède toutes les connaissances, et, ce qui vaut mieux,
17 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
able d’éprouver les unes et de produire les autres ; et à ce titre il possède des puissances ou facultés. Or ces facultés résid
éprouvent ou les produisent, en suite le sujet, substance ou âme qui possède les facultés162. Ce sont là des êtres métaphysiqu
Le pouvoir, disent les spiritualistes165, s’identifie avec l’être qui possède … Ce quelque chose par quoi nous pouvons ne doit p
sique comme dans le monde moral, la force est cette particularité que possède un fait d’être suivi constamment par un autre fai
outes les parties se répètent de cinq en cinq anneaux. Chaque segment possède ainsi, outre ce ganglion, une portion semblable d
18 (1897) Manifeste naturiste (Le Figaro) pp. 4-5
l’Allemagne et les étrangers inspirent à la masse populaire, nous la possédons également. Je pense que nous l’emploierons contre
ses romans en portent l’empreinte. Avec l’audace des conceptions, il possède d’une manière extrême le sentiment de l’harmonie.
ait constant que les jeunes poètes sont passionnés d’énergies. Ils en possèdent de tumultueuses. Michel-Ange nous enthousiasme. C
19 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
tout dire à la fois, se complète et s’éclaire en avançant et on ne le possède que quand on l’a lu tout entier. Il faut donc, à
ant, donc une jouissance ; mais ce n’est pas seulement un jeu ; c’est posséder son auteur jusqu’en son fond, c’est saisir comme
rtes de façons et qui, par elles-mêmes et pour le seul plaisir de les posséder , valent qu’on les possède.
elles-mêmes et pour le seul plaisir de les posséder, valent qu’on les possède .
20 (1903) Le problème de l’avenir latin
rovinciaux de l’Empire, sombrés dans le romanisme. Voilà pourquoi ils possèdent un élément de santé et de vigueur qui nous manque
s d’orgueil encore — et d’espoir. Car ce sont eux— non pas nous — qui possèdent des motifs réels de se réjouir de leur ascendance
isons ceci : Une nation qui est directement sortie de la « barbarie » possède une garantie de force et d’individualité, indispe
inale. Cette idée nous importune ; nous qui, dans les moments où nous possédions nous-mêmes la force, loin de la déprécier, l’exal
ns le monde : mais elle ne remplace pas les autres moyens que l’homme possède d’accomplir son œuvre et de « faire son salut » d
elle est un obstacle sérieux pour un peuple, alors que ses voisins la possèdent depuis l’enfance inébranlablement acquise, et en
C’est le gros, la moyenne, le bloc. Une nation est forte lorsqu’elle possède une moyenne d’intelligence médiocre, plutôt lente
e échéance. Comment s’avancer dans le monde d’un pas assuré lorsqu’on possède un cerveau de vieillard, encombré de choses vieil
ent à l’extrême et prétendre qu’une nation sans un seul intellectuel, posséderait par ce fait même l’absolue primauté. Ma conceptio
ser son existence normale, pour vivre réellement et non végéter, doit posséder certains attributs fondamentaux, hors desquels il
ce sur les réalités plutôt que sur les rêves ou les traditions, qu’il possède la simplicité et la hardiesse, le sérieux et la s
monde latin n’a point encore perdu tout entier, nous croyons qu’il le possède précisément en raison de son impuissance effectiv
ui est du passé, tel est bien le secret de ce rayonnement spécial que possède le monde latin parmi les peuples.‌ Pour se donner
ablît une sorte de programme de l’œuvre à accomplir. Il devrait aussi posséder une volonté assez infrangible et un esprit assez
virtuellement au moins. Les plus vastes possibilités sont en lui. Il possède la richesse des richesses, celle dont toutes les
des soins donnés à l’enfant. Le mariage serait interdit à ceux qui ne posséderaient pas une connaissance suffisante de la science de
antage de conserver une formule « libérale » est supérieur à celui de posséder une réalité de liberté, par la fondation, en mati
a un droit, c’est bien celui d’organiser l’enseignement public. S’il possède le droit exclusif d’organiser la défense national
retient à l’état de province spirituelle, homme naguère l’Empire nous possédait en qualité de province matérielle. Elle est comme
erveilleux ; mais nous lui dirions que notre Etat n’est pas fait pour posséder un homme comme lui ; et qu’il ne nous est pas per
ar quelles voies s’opérera l’inévitable dissolution. ∴ Tout organisme possède un capital d’énergie qu’il dépense au fur et à me
ons. Même annihilés au point de vue des grands intérêts du monde, ils posséderont encore assez de motifs d’intérêt pour subsister,
t pas absolument mépriser ce rôle qui, pour n’être pas glorieux, n’en possède pas moins son utilité dans le monde. Ce qui est a
ul de leur supériorité sociale. Le monde « appartient aux peuples qui possèdent la supériorité sociale ». L’auteur condense cette
soumis de par la loi de nature à de certaines conditions.‌ Le fait de posséder une parcelle de la surface du globe ne suffit pas
nies françaises. S’il est une nation dans le monde qui devrait ne pas posséder de colonies, c’est bien la France. A cela il y a
la première est que la natalité française étant insuffisante, nous ne possédons pas l’excédent de population indispensable pour p
— par conséquent plus dignes que nous, selon la loi de nature, de les posséder . Le sort des colonies espagnoles est pour nous un
r le bassin nordique, voisin immédiat d’une demi-douzaine d’Etats, ne possède qu’une marine marchande insignifiante, alors que
s tout entière. L’organisme dissous, certaines cellules demeurent qui possèdent en elles-mêmes des parcelles d’élément ethnique,
force encore les qualités dont nous sommes pourvus et qui de plus en posséderont le complément.‌ La France a superbement manqué l’
21 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »
devant ses amis, devant les indifférents, devant tout le monde. Il la possédait dans les plus petits détails, comme un pianiste s
, devenaient visibles, pénétraient dans l’auditeur, le domptaient, le possédaient , le livraient aux coups de théâtre, aux effets de
résistances qu’elles surmontent mesure la force d’obsession qu’elles possèdent  ; d’un homme elles font un moine ; et quand volon
écoration extérieure glissaient sur lui sans le pénétrer. Il était si possédé de sa passion, qu’il l’apercevait en tout le mond
tations, principalement, sont admirables ; il est impossible de mieux posséder son sujet, de pénétrer plus complètement le fort
22 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Poésies d’André Chénier »
’on met à approfondir une langue ancienne. » Il commente Malherbe, il possède à fond son Montaigne, son Rabelais ; il ignore Ro
tiquité dont elle s’enrichit ; il ne confond jamais l’érudition qu’il possède et qu’il maîtrise, avec la poésie dont il est pos
érudition qu’il possède et qu’il maîtrise, avec la poésie dont il est possédé . Il dira, en parlant de l’illustre critique holla
23 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VI. De la littérature latine sous le règne d’Auguste » pp. 164-175
ue qui veut captiver l’opinion, sans rien céder de la puissance qu’il possède . Ce seul point d’analogie établit quelques rappor
moins on se demande pourquoi les anciens, et surtout les Romains, ont possédé des historiens tellement parfaits, qu’ils n’ont é
ilosophiques des événements30. Comment les anciens auraient-ils pu la posséder , en effet, à l’égal de ceux que des siècles et de
24 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Cros, Charles (1842-1888) »
environner de sympathies même intrinsèques pour ainsi parler, l’ayant possédé , ce meuble, du temps où je possédais quelque chos
nsèques pour ainsi parler, l’ayant possédé, ce meuble, du temps où je possédais quelque chose au soleil de tout le monde. Enfin f
25 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
e démocratie, et qui n’a pu faire qu’un chaos. Comment un peuple, qui possédait un Montesquieu, a-t-il été prendre un J.-J. Rouss
ociale : tu ne tueras pas. Cette propriété de la vie par celui qui la possède est tellement instinctive, unanime et de droit di
te révélation instinctive qui dit à l’homme par tous ses besoins : Tu posséderas , ou tu mourras. XX L’homme physique est un
anquet même tarit pour tous les convives : car, si la terre n’est pas possédée par celui qui l’ensemence et la moissonne, nul n’
a pas des effets moins funestes que celui du crime. Cette contagion a possédé Platon, les premiers économistes populaires, affa
hoses qui ont fait de l’homme, en comparaison des autres êtres qui ne possèdent que ce qu’ils dérobent, le premier des êtres, l’ê
norité, espèce d’esclavage attribué par la nature à la femme, doivent posséder des propriétés territoriales qu’elles ne peuvent
s, en hordes, en tribus, en féodalités dynastiques, y renversent et y possèdent des empires de trois cents millions d’hommes isol
26 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
ages à la mode, et plus généralement, dans un monde artistique encore possède de romantisme (oublieux de la tradition du réalis
réjugés, je tiendrais compte de la notoriété commerciale, du prix que possèdent aujourd’hui, du prix probable que posséderont dem
commerciale, du prix que possèdent aujourd’hui, du prix probable que posséderont demain telles signatures. Je tairais seulement —
ans le portrait au pastel d’une femme, qu’elle prodigieuse science il possédait du dessin descriptif. Mais il a préféré dédier se
de sentiment et il a honte de montrer combien peu de ces qualités il possède  ; il n’a donc aucun souffle de cet enthousiasme s
à Cromwell avait eu une magnifique école nationale de musique, n’en a possédé aucune trace depuis la restauration de Charles II
sauce Handelienne. Enfin il faut se souvenir que nous n’avons jamais possédé un Opéra National. Les mots Drame Lyrique n’ont a
très instruits ; quelque science musicale qu’ils possédassent, ils ne possédaient nulle autre connaissance, et ils étaient surtout
27 (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)
Beuve… — Alors ce n’est donc que de la poussière de critique que nous possédons maintenant ? Nous croyons important d’éclaircir c
téraire, histoire, philosophie, sociologie, etc. Chaque revue devrait posséder une partie critique importante, comprenant des ru
l’air de rédiger un palmarès. 1º Si quelques-uns prétendent que nous possédons , selon votre expression, de « la poussière de cri
-ils on ne sait quelle magistrature à des impuissants ? Tout créateur possède , avec le don d’imaginer, c’est-à-dire de voir, le
e MM. Marcel Ballot ou Philippe Gille, ses prédécesseurs ; Le Gaulois possède Abel Hermant, les Débats Pierrefeu et Narsy, Le J
uprès du public. Mais nous manquons d’une foi littéraire, comme on en possédait une sous le romantisme. Et c’est sans doute pour
28 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
nationalisme couramment pratiquée sous nos yeux. Si cette conception possède un mérite, c’est bien celui d’être dénuée de tout
t ce qui existe sur le globe. Et cette conception n’est pas seulement possédée par les brutes du trottoir ou du journal, pour le
actement ce que nous sommes, quel est notre état positif, ce que nous possédons et ce qui nous manque, il est impossible que nous
peler à soi toute son énergie pour se guérir. La France semble encore posséder en elle des ressources suffisantes pour prendre c
29 (1886) Le naturalisme
s de l’Australie, les races les plus inférieures et les plus barbares possèdent leurs contes. Chose étrange ! le seul peuple pauv
sa tentative. Les Chinois qui furent à l’avant-garde en toute chose, possédaient des romans depuis des temps reculés ; mais comme
geant par analogie, je comprends bien que si un réaliste contemporain possédait le talent étonnant de Cervantès, il l’emploierait
genre picaresque et pastoral florissait sur notre Parnasse, qu’eux ne possédaient pas un pauvre livre de littérature légère en pros
de dire qu’ils eurent alors aussi leur Cervantès. Voyons quel il fut. Possédé de l’ivresse des lettres antiques qui caractérisa
coute en confession le chevalier des Grieux. Que Rousseau est loin de posséder le naturel de l’abbé Prévost ! Rousseau est idéal
t-être aussi puissamment qu’Alexandre Dumas, quoique d’autres l’aient possédé de qualité meilleure et plus exquise. Car, en ima
e les eut point, — par contre, le style de l’auteur d’Eugénie Grandet possède ce qui ne s’apprend ni ne s’imite : la vie. Ses p
en, mais parce que le sujet ou les caractères exigent cette étude. Il possède un tact si spécial, qu’il ne décrit que le plus s
— inventons, à leur exemple, un mot nouveau, —sensationnistes. Ils ne possèdent pas la netteté de Flaubert, ni son style parfait,
rigue au sens usuel du mot, il manque aussi de dialogue. Les Goncourt possèdent un microscope très puissant, et l’emploient plutô
la vie et qui manque dans les romans de Zola, le clavier de Daudet la possède . Son talent est de caractère féminin, non par la
ient unis à la majesté du thème. Zola convient que son style, loin de posséder cette simplicité et cette pureté qui rapprochent,
nque ce doux abandon, cette facilité, cette harmonie et ce nombre que possédait Georges Sand. Son style égal et plan, est en réal
otte au point d’en apprendre des morceaux par cœur, je n’ai jamais pu posséder un exemplaire d’Espronceda ou de Notre-Dame de Pa
limites en sont extrêmement variables, le tact, la sûreté de main que possède un grand talent lui servent seuls de guides, pour
laisir ineffable ! aller et enseigner les peuples. Non seulement elle possède une chaire et un pupitre, mais elle dispose de mo
ciale du roman est reconnue. Toutes les classes s’enorgueillissent de posséder des romanciers. Il en est qui sont ministres, mar
ber en oubli. Peut-être, l’auteur tendre et sympathique de la Gaviota posséda-t -il le talent le plus original et le plus indépend
n plus raffinée d’autres lieux et d’autres héros19. Pour le Réalisme, posséder Pereda, c’est posséder un trésor, et pour ce qu’i
s lieux et d’autres héros19. Pour le Réalisme, posséder Pereda, c’est posséder un trésor, et pour ce qu’il vaut et pour les idée
t ciselée de Valera, coule à flots d’une urne précieuse ; parce qu’il possède une invention heureuse et ce don de la fécondité,
vise les beautés en types bruns, blonds et châtains, or, chacun d’eux possède ses grâces et sa physionomie particulière. Zola j
30 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
faveur ; telles sont les qualités du signe parfait ; le mot seul les possède . II. Les onomatopées et l’harmonie imitative
’une aigrette fabriquée ; il n’est plus qu’un signe arbitraire, et il possède toutes les qualités de ce genre de signes ; ou bi
ais, son évolution vers un nouveau sens étant accomplie, désormais il possède une signification nette, simple, sans équivoque,
ôtre ; car, un tel signe une fois perçu par notre semblable, celui-ci possède l’élément essentiel de la pensée que nous voulons
tats de conscience, ceux-là seuls se trouvent remplir un tel rôle qui possèdent certains caractères intrinsèques déterminés ; ou
à la conscience sans susciter immédiatement un autre état B, l’état A possède à l’égard de l’état B la vertu significative ; il
 ; tel un peuple inopinément frappé par la mort de l’homme d’état qui possédait toute sa confiance et dans les mains duquel il av
rtain point de vue et dans certaines circonstances, tous les citoyens possèdent une part égale de souveraineté ; mais la raison q
ens qu’enfants ils ont eu tant de peine à découvrir et qu’ensuite ils possédaient si pleinement. Ce n’est pas qu’ils se trompent su
’état de veille, un état anormal ; dans l’état vraiment normal, l’âme possède sans effort une activité une, ou bien elle tend e
veillées par chaque mot sont indécises ou contradictoires. Chaque mot possède d’ordinaire un assez grand nombre de significatio
science. Outre leur spécificité intrinsèque et personnelle, les idées possèdent ainsi une sorte de spécificité indirecte qui cons
par une adhésion motivée, ébranler et déraciner les préjugés, il faut posséder une grande force de réflexion, une rare puissance
s ne peuvent jamais être séparées du langage ; mais, lorsqu’un esprit possède pour une même pensée deux expressions équivalente
eauté de Cléopâtre, méconnaissable dans chacun des portraits que nous possédons de la reine d’Egypte, revivrait dans la moyenne,
31 (1890) L’avenir de la science « IX »
de création ? Quels sont-ils ? etc  Il faudrait donc que le chercheur possédât l’ensemble de toute l’ethnographie moderne, dans
t capital, il faudrait que l’auteur fût habile linguiste, ou du moins possédât les résultats acquis par la philologie comparée.
coins de la nature  Il faudrait, pour aborder ce côté de la question, posséder à fond la physiologie comparée, et être capable d
32 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283
ret de la chose manquée devint dans la nuit un si violent désir de la posséder , que le lendemain matin, je retournais chez M. Bi
r d’un goût supérieur dans l’exotique, et qui a été un des premiers à posséder les plus beaux et les plus curieux objets japonai
dais, le Japonais, me dire d’une voix émotionnée : « Vous savez, vous possédez là une chose… une chose très curieuse… une chose
33 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »
que cette gloire qu’il n’avait pas eue ne le satisferait pas s’il la possédait , et s’il n’avait travaillé qu’en vue de l’obtenir
ans ce même temps environ, partait aussi vers des plages immenses, et possédé d’immenses pensées, poussé également au songe de
s classement de travaux, sans héritages exclusifs, où chaque individu possédait en lui les éléments communs des premiers arts, la
it… Heureux délire ! seul moment resté à l’homme !… Heureux celui qui possède ce que l’homme doit chercher, et qui jouit de tou
ent de la vie ; et, quand il aura ses illusions, il en jouira, il les possédera , mais sans oublier que les vérités les plus sévèr
34 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
es de celles-ci : le plaisir et la peine5 cq — ou tout au moins ne le possèdent qu’à un degré très faible. Comme le constate M. J
qualité essentielle des émotions esthétiques, — leur propriété de ne posséder qu’un faible indice de joie et de souffrance, la
la raison que ces émotions, comme les autres, sont subjectives et ne possèdent pas de valeur stable, qui ne varie pas suivant la
isent à des formes verbales et à des images, choses sur lesquelles on possède des notions précises. Une œuvre d’art. littéraire
ganique, ce qui serait assurément une découverte de premier ordre. Il possède en tout cas une méthode permettant de différencie
35 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
ndre des travaux d’esthopsychologie sociologique. Si ceux de M. Taine possèdent une apparence d’exactitude et entraînent la convi
susciter, il faut qu’on soit disposé de façon à l’éprouver, qu’on le possède  ; or, la faculté de percevoir un sentiment n’est
éation de ces œuvres. Pour la peinture, il faut que ceux qui l’aiment possèdent de délicates sensations visuelles correspondant a
ivent être capables de ressentir les émotions que celle-ci exprime et posséder en outre cette tendance à percevoir les sentiment
, il nous faut conclure que les admirateurs d’une œuvre d’art doivent posséder une organisation psychologique analogue à celle d
œuvre n’aura d’effet esthétique que sur les personnes qui se trouvent posséder une organisation mentale analogue et inférieure à
veloppement relatif par rapport au reste de ses aptitudes, ne peuvent posséder la force qu’elles ont dans l’esprit de l’auteur,
la qualité, l’œuvre prend une haute signification sociale, qu’elle ne possède qu’à ce moment-là, qui peut larder longtemps et p
36 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
étrarque. Et pourtant Vincent de Beauvais ignore l’antiquité, il n’en possède que quelques bribes insignifiantes et détachées,
t. Pétrarque, au contraire, qui n’a pas encore lu Homère, mais qui en possède un manuscrit en langue originale et l’adore sans
ginale et l’adore sans le comprendre 74, a deviné l’antiquité ; il en possède l’esprit aussi éminemment qu’aucun savant des siè
int Thomas ? Est-ce faute de documents suffisants ? Pas davantage. Il possédait le corps complet du péripatétisme, c’est-à-dire l
’antiquité ; il y joignait de nombreux documents sur le platonisme et possédait dans les œuvres de Cicéron, de Sénèque, de Macrob
sque autant de renseignements sur la philosophie ancienne que nous en possédons nous-mêmes. Que manqua-t-il donc à ces laborieux
37 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre III. Éducation de Jésus. »
Loi, c’est-à-dire le Pentateuque, et les Prophètes, tels que nous les possédons aujourd’hui. Une vaste exégèse allégorique s’appl
ut en plein surnaturel. Jamais peut-être les Juifs n’avaient été plus possédés de la soif du merveilleux. Philon, qui vivait dan
entre intellectuel, et qui avait reçu une éducation très complète, ne possède qu’une science chimérique et de mauvais aloi. Jés
38 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
e mon disciple 884. » — « Si quelqu’un ne renonce pas à tout ce qu’il possède , il ne peut être mon disciple 885. » Quelque chos
l’eau d’un second baptême dont il devait être baigné, et il semblait possédé d’une hâte étrange d’aller au-devant de ce baptêm
disciples par moments le crurent fou 898. Ses ennemis le déclarèrent possédé  899. Son tempérament, excessivement passionné, le
39 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »
u’un abîme s’ouvrît à pic sous le mur 1001. L’autre côté de la vallée possédait déjà sa parure de somptueux tombeaux. Quelques-un
ur conscience était celui des stigmatisées, des convulsionnaires, des possédées de couvent, entraînées par l’influence du monde o
a la sentence de mort de Jésus 1031. On supposait que le grand-prêtre possédait un certain don de prophétie ; le mot devint ainsi
40 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240
hes sont épars, disséminés par toute l’Europe. Les collectionneurs ne possèdent qu’une lettre de chacun. Bien des ventes se passe
d’autographes nous les fournirent immédiatement. Des copies que nous possédions , nous rencontrions des extraits, publiés d’après
t incontestablement de la main de Sophie, — les quatorze pages que je possède , — et où elle recommence trois fois l’histoire de
ela est confirmé par le prospectus du livre qui a seul paru et que je possède également. Et ce prospectus, je le donne comme l’
le voit, par le nom des personnages qui les ont écrites, et dont nous possédons les originaux ; mais quand on apprendra qu’elles
41 (1874) Premiers lundis. Tome II « Revue littéraire »
érudition. Il a voulu concilier et marier le sentiment poétique qu’il possède avec celui des souvenirs légendaires qu’il a recu
Satan ! Arthur qui brûle pour Hermance Était renommé troubadour, Il possédait la gai-science Et savait beaux refrains d’amour.
42 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »
fs, arrive à donner la mesure de l’incommensurable. Comment la langue possède-t -elle cette capacité illimitée ? Les idées sont in
récisément le discernement délicat de l’élasticité des mots : il faut posséder , par un don naturel ou une patiente étude, le sec
43 (1927) Approximations. Deuxième série
cet esprit très français. « Le langage de Pascal » dans Les Pensées possède une force explosive dans l’expression mais aussi
n roman Aimée, où le rythme épouse les oscillations du cœur, le héros possède une profondeur de sentiments exceptionnelle. À la
conduite à terme, suppose une maîtrise de sa propre émotion que je ne possède point ; qui en revanche, lorsqu’elle a seulement
es comme sur les ailes les « signes mystérieux ». Ce premier livre ne possédait aucun des caractères d’un premier livre : il n’hé
e à la lecture et ne trouble qu’à la réflexion. Lorsqu’il parut, nous possédions déjà Le Cœur Innombrable et L’Ombre des Jours h :
au et ces fresques écaillées, de ce que tes yeux ne les ont pas seuls possédés  ? Pourtant, en cette minute, ce lieu n’est beau q
rd’hui sait elle aussi « la force puissante de la terre qui plus tard possédera son corps ainsi que nul amant ne la possédera jam
la terre qui plus tard possédera son corps ainsi que nul amant ne la possédera jamaisj ». De cette terre cependant le rosier jai
plus en plus cette pente nouvelle, c’est qu’elle a dû sentir qu’elle possédait en elle-même des sauvegardes analogues. Sans la m
s de nommer n’ont à aucun degré le pédantisme de la réalité, ils n’en possèdent pas moins la connaissance la plus sûre. C’est que
ous la parole de Colette : « Je regrette aujourd’hui quelqu’un qui me posséda avant tous, avant toi, avant que je fusse une fem
a finesse de la vision, — si avant toutes choses un critique d’art ne possède pas cette qualité, il est bien inutile qu’il se m
d’offrir une surface toujours unie. Ces portraits de femmes de Degas possèdent un charme, je dirais volontiers dans la fermeté u
de vue la position qu’elles occupent sub specie œternitatis, Strachey possède à un rare degré le sens de la complexité des figu
ut observer Strachey : on dirait qu’il s’attable. Dans cet esprit qui possède un tour si à lui que le moindre détail en est mar
délié ; doué de plusieurs modes de mouvementsae », et il ajoutait : «  posséder cette liberté dans les changements profonds, user
voie d’exclusion, repoussant, révoquant sur-le-champ quiconque ne le possède point. La pensée dans l’absolu — une pensée qui s
es faire accepter comme naturelles. Restait à savoir si la traduction possédait également, selon l’argot du théâtre, cette qualit
vait se complaire, qui sont à une autre échelle qu’à l’humaine et qui possèdent une autre table des valeurs : la hauteur du regar
il y a autre chose et qui introduit au cœur même de cette faculté de posséder les idées par où Pascal est unique, en vertu de l
ette pensée est logée en son auteur ; comment, par où, jusqu’où il la possède …53 » L’originalité de Pascal se fonde sur ce « ju
, jamais les idées mêmes ne passent l’une dans l’autre. Mais quand on possède à ce degré les idées ; quand on est à ce point en
si mieux que quiconque il en a déduit et pratiqué l’art, c’est qu’il possédait , là aussi, « l’original des préceptes ». Voir d’a
ied d’œuvre que nous devons ce Cahier Vert. Milsand d’ailleurs eût-il possédé le lustre d’expression d’un Rivarol ou d’un Josep
est pas senti le prochain (dans l’acception évangélique du terme), on possède peut-être un bibelot de plus, mais non une authen
peut-être n’y a-t-il rien d’autre que les deux registres que Mauriac possède à fond : la vie des sens — dans l’acception la pl
n’ont proprement pas d’intérêtdj ». De la culture véritable Pourtalès possède en effet l’attribut qui trompe le moins : ce refu
aluer d’après nos propres poids et mesures. Jaloux est un de ceux qui possèdent encore cet art qui va se perdant, je veux dire l’
ucun sentiment ici ne se laisse prendre sur le fait. C’est que Claude possède au plus haut point ce sortilège qui se pourrait d
e Céline s’écrie : « Hélas, malheureux enfant, tu aventures ce que tu possèdes de plus précieux » il répartit : « Ah ! je sais l
ieux encore : le livre de sentiments d’une famille ; on aimerait à en posséder beaucoup de semblables. Août 1921. Le camar
e. Cette agilité, je ne crois pas que puisse la méconnaître quiconque possède la seule qualité que Proust exige pour être suivi
oir : j’en traduis un passage significatif : Il me semble que Proust possédait la très rare faculté de voir ses caractères objec
la solitude, dans la maladie ou à l’approche de la mort que nous les possédons le plus véritablement, tels sont les thèmes, repr
grâcego ». Voici Bach : « C’est la musique de la contrition. Elle est possédée par la pensée du péché ; elle s’accuse profondéme
exercice, — un tact spirituel infaillible qui lui permet, parce qu’il possède ce qu’il appelle « l’état d’esprit psychologiquei
nous donner Rivière c’est celui dont je me passe le mieux, car je le possède dans toute son œuvre, dans toute sa vie, dans tou
mard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade, 1954, p. 310. NdE]. Nous le possédons aujourd’hui — savant, complexe, d’une analyse par
ochain ; or en pareil domaine obtenir n’équivaut jamais tout à fait à posséder . Cet amour irrésistible qui se répand sur toutes
nulle part ailleurs est posé le problème de l’impossibilité de jamais posséder la beauté d’une femme qui se donne : « J entrevis
ée, plus étendue, plus complexe, plus riche encore que celle que nous possédons , on ne peut relire sans une indicible émotion ce
44 (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique
mple de la merveilleuse connaissance psychologique du cœur humain que possédait Homère. On y voit que c’est le songeur lui-même q
rre fait alors place au calice d’argent et d’or ; la clochette de fer possède son étui incrusté de gemmes, et la rude crosse, s
a Sorbonne pouvait babiller d’une manière charmante sur la culture et possédait toute l’attrayante insincérité d’un faiseur de ph
poésie, la peinture et la sculpture. Ce domaine, ce motif, ils ne le possèdent point. Leur but est tout autre. Entre les arts qu
ine que l’Art apprécie, parce qu’elle lui obéit. L’art véritable doit posséder l’énergie de la Vie elle-même, doit se colorer de
e et un mode musical plus jeune, nous avons oublié la beauté que peut posséder Echo. Nous cherchons d’abord l’individualité et l
tenté de désirer que cette faculté artistique si vive que les femmes possèdent , à n’en pas douter, se développe un peu plus dans
ortement coloré, à la richesse luxuriante des images, si leur vers ne possède pas la véritable vie rythmique du vers, si leur p
, en pure éloquence. Elle est, en un sens, celui de tous les arts qui possède la plus grande conscience de soi, en ce qu’elle n
une œuvre de génie, ou même de haut mérite littéraire, aurait encore possédé une valeur durable. En somme, sir Edwin Arnold a
posé. Il est tout naturel que cela soit, ajoute-t-il. Car l’Australie possède un de ces climats délicieux qui engagent au repos
nçais, quoiqu’ils ne soient pas aussi beaux que les modèles italiens, possèdent une vivacité de sympathie intellectuelle, un don
ils peuvent rester immobiles pendant des heures, et généralement ils possèdent de charmants costumes. Néanmoins, ils ont en très
de la valeur et du sens de cette œuvre que ne peuvent se vanter de la posséder soit ses éloquents admirateurs, soit ses bruyants
us splendides du poème. Et certainement, le Kalévala, tel que nous le possédons , est un des grands poèmes du monde. Il ne serait
» Wellamo, au fond de la mer dans l’abîme des Rochers aux Saumons, et possède le trésor sans prix du Sampo, le talisman du succ
ultiformes. Il n’en repousse aucune, il a de la place pour toutes. Il possède l’attrait d’une merveilleuse personnalité. Il s’a
homme ou d’une femme, qu’ils aient été adorés ou détestés, l’être qui posséda ce crâne ne fut pas tout à fait aussi bon, ni tou
ue nécessité, ne sauraient prévaloir contre la valeur d’une œuvre qui possède l’incomparable excellence du style. Il est certai
mparable excellence du style. Il est certain que l’œuvre de M. Morris possède cette excellence. Ses belles harmonies, ses riche
lité ; à l’étranger, il a pris conscience des forces indomptables que possède la nationalité. Ce que fut pour les Juifs la capt
e à genoux devant les classes pauvres. On prend pour accordé qu’elles possèdent toutes les vertus cardinales, et que la propriété
ys. Le style est plein d’exagération, d’une emphase outrée, mais il possède quelques remarquables qualités de rhétorique et u
main comme un oiseau sous les filets. Car la fureur et la joie qui le possèdent sont plus puissantes que celle de l’homme qu’il é
utefois on ne peut douter de la maitrise de la forme que M. Swinburne possède , que cette forme soit très légitime ou non. Le M
ime dans cette strophe de six vers  : Car si par bonheur je venais à posséder quelque mélodie, j’en lancerais au loin les notes
n lumière par l’heureux bandit. Même dans sa métaphysique, Chuang-Tzù possède un humour intense. Il personnifie ses abstraction
’édition in-folio. L’essai sur Sir Thomas Browne est très agréable et possède le charme étrange, personnel, fantasque de l’aute
45 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
sasier, parce que tu as été créée pour des biens supérieurs. Quand tu posséderais tous les biens créés, tu ne pourrais être heureus
nds parce que tous y sont les enfants de Dieu !… Oh ! que les humbles possèdent la véritable joie !… Gloire aux derniers ! heureu
ist, regarde comme de la boue toutes les choses de la terre. Celui-là possède la vraie science, qui fait la volonté de Dieu et
dans de lui-même. S’il est quelque joie dans le monde, le cœur pur la possède . Et s’il y a des angoisses et des tribulations, a
st dans la joie, il est libre et rien ne l’arrête. Il donne tout pour posséder tout, et il possède tout en toutes choses, parce
st libre et rien ne l’arrête. Il donne tout pour posséder tout, et il possède tout en toutes choses, parce qu’au-dessus de tout
ul très haut, très puissant ; vous suffisez seul, parce que seul vous possédez et vous donnez tout ; vous seul nous consolez par
tez, est trop peu et ne suffit pas, si je ne vous vois, si je ne vous possède pleinement. Car mon cœur ne peut avoir de vrai re
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — II » pp. 76-92
e d’un David pour son génie. C’est à Fénelon qu’il en faut venir pour posséder l’esprit familier et adouci d’Homère, tout ce qui
dre ; mais il exprime cela en jeune homme qui n’a pas cessé d’en être possédé au moment où il en parlef : Je n’avois pas douz
i trouve bien des défauts hors de ce feu et de cet air poétique qu’il possédait naturellement, car on peut dire qu’il était sans
. [1re éd.] mais il exprime cela en homme qui n’a pas cessé d’en être possédé au moment où il en parle g. [1re éd.] qui m’obli
47 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Halévy, secrétaire perpétuel. »
s conduire toujours comme une Académie muette et dépendante, nous qui possédons par excellence toutes les autres formes sensibles
une attention imperturbable, lorsque l’on causait autour de lui. « Il possédait l’instinct des langues. Il savait l’allemand, l’i
e ajouter encore ? Cet aimable esprit, si curieux, si vacant, quoique possédé par un art spécial, et comme toujours aux regrets
re, mais surtout et plus encore de tous les arts ; être visité et non possédé par tous les génies : Tous les goûts à la fois s
48 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Qu’est-ce qu’un classique ? » pp. 38-55
yens des diverses classes, mais ceux de la première seulement, et qui possédaient au moins un revenu d’un certain chiffre déterminé
ient au moins un revenu d’un certain chiffre déterminé. Tous ceux qui possédaient un revenu inférieur étaient désignés par la dénom
ses classiques, et l’Espagne avait tout droit de croire qu’elle aussi possédait les siens, quand la France se cherchait encore. Q
on tour. La meilleure définition est l’exemple : depuis que la France posséda son siècle de Louis XIV et qu’elle put le considé
49 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
la science est une jouissance non moins grande que la propriété. Vous possédez le gouvernement de la cité, et cela est juste, ca
s le droit de sentir et de jouir : — ce sont des pharisiens. Car vous possédez le gouvernement d’une cité où est le public de l’
agnol est venu augmenter le volume des idées générales que vous devez posséder sur l’art ; car vous savez parfaitement que, comm
chaque instant à la métaphysique. Chaque siècle, chaque peuple ayant possédé l’expression de sa beauté et de sa morale, — si l
s jointures ; les ongles roses tranchent sur la première phalange qui possède quelques tons gris et bruns. Quant à la paume, le
s. L’excentricité elle-même prend chez lui des formes symétriques. Il possède à fond et emploie froidement tous les tons de la
font de la religion une science d’archaïsme, et croient nécessaire de posséder avant tout la symbolique et le traditions primiti
C’était un dessin d’homme d’esprit, presque de caricaturiste ; car il possédait je ne sais quelle bonne humeur ou fantaisie moque
t l’air breton. M. Hédouin est certainement un peintre de mérite, qui possède une touche ferme et qui entend la couleur ; il pa
détails, mais les détails qui les fuyaient ; car pour choisir il faut posséder . Le dessin est une lutte entre la nature et l’art
certain point de vue l’inventeur de l’idéal chez les modernes, seul a possédé au suprême degré l’imagination du dessin sans êtr
lle, et, s’il a su éviter les crâneries des autres paysagistes, il ne possède pas toujours une fermeté de touche suffisante. M
Louvre et chez Susse, statue ou candélabre ; — comme M. Feuchère qui possède le don d’une universalité désespérante : figures
chair, et il a des délicatesses particulières de ciseau ; mais il ne possède ni l’imagination nécessaire aux grandes compositi
dans la question principale et essentielle, qui est de savoir si nous possédons une beauté particulière, inhérente à des passions
50 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
mirable lyrique. Cela, à seule fin de prouver que la race méridionale possède un fonds de poésie aussi riche que les autres. Po
e un instrument lyrique, un travail constant, une science que l’on ne possède jamais assez. Le poète français ne peut pas chant
la géographie. Mais, pour qu’un tel génie éclose, il faut que, qui le possède , possède aussi, entre autres qualités essentielle
phie. Mais, pour qu’un tel génie éclose, il faut que, qui le possède, possède aussi, entre autres qualités essentielles, le sen
rien Je n’ sais rien, crénom d’un chien… Albert Erlande Je ne possède pas l’érudition nécessaire pour apprécier, comme
nt le français alors que la bourgeoisie seulement, chez les Flamands, possède notre langue. Mais l’esprit flamand est doué des
51 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
ue comme aux enseignements primitifs de Jésus, et qui se vantaient de posséder parmi eux les descendants de sa famille 514. A la
humaine, le christianisme devait un jour très facilement consentir à posséder des riches dans son sein, de même que le bouddhis
ta un idéal dont la vraie lignée de Jésus ne se détacha plus. Ne rien posséder fut le véritable état évangélique ; la mendicité
52 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315
ntait son État : le vrai heur d’un prince magnanime ne consiste pas à posséder longuement un grand empire qui ne lui serve qu’à
e « souvent on se fâche plus du bien et des honneurs que le compagnon possède que de ce qu’on n’en jouit pas soi-même », vice d
de regarder le vôtre. Vous êtes haï universellement, pour ce que vous possédez seul ce qu’un chacun désire. La ruine de ceux de
es deux enfants de Colophon, avec tout le nerf et la vigueur qu’elles possèdent , donnent l’idée de quelque chose de forcé et de p
53 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Pline le Naturaliste. Histoire naturelle, traduite par M. E. Littré. » pp. 44-62
ire agréer aux autres, à quel degré de familiarité ne faut-il pas les posséder  ? Pour y rendre attentifs les hommes de notre tem
tude. Ses extraits sur toute matière étaient considérables. Son neveu possédait de lui jusqu’à cent soixante registres de morceau
sse d’esprits élevés et éclairés, tels que l’ancienne civilisation en possédait un assez grand nombre avant le christianisme, qui
aine force infuse dans la nature, à une sorte d’ivresse divine qui la possède par moments, les irrégularités, les productions b
54 (1912) Le vers libre pp. 5-41
ers, ou d’y correspondre à brève distance, ce vers pris comme exemple possède son existence propre et intérieure. Comment l’app
sources de l’ancienne poétique reste souvent loisible. Cette poétique possède sa valeur et la conserve en tant que cas particul
sans souci d’accent tonique ou de n’importe quelle valeur fixe qu’ils possédaient en eux-mêmes. Cet accent d’impulsion dirige l’har
d dans le vers que le mot qui est la rime ». Il est vrai que Banville possédait une façon féerique et charmante de dire les chose
55 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
est non seulement naturel, mais encore désirable. Chacun de ces états possède une optique contraire à l’autre. Exiger de l’arti
us heureux de tous les hommes ; car il est au-dessus de tout ce qu’il possède . — Ne voyez-vous pas, dit Martin, qu’il est dégoû
. — Ne voyez-vous pas, dit Martin, qu’il est dégoûté de tout ce qu’il possède  ? Platon a dit, il y a longtemps, que les meilleu
eurs marquant qu’on l’a perdue, et qu’on est pénétré jusqu’au fond et possédé par le sujet et par l’auteur. Encore l’on sait fo
56 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
alité peuvent-elles prétendre ? Hume intervient, et explique que nous possédons au fond de nous-mêmes la propriété de joindre ens
e démonstration qui entraîne notre conviction. Il est vrai qu’elle ne possède pas la complète évidence de la logique pure, mais
e à celle que nous constatons en nous. A côté de l’intelligence, nous possédons un ensemble de facultés que l’on groupe sous le n
lois soient, dans la pratique, l’exemplaire le plus parfait que nous possédions de la détermination nécessaire. Nous allons aujou
élange physique. Il est vrai qu’à côté des lois de conservation, nous possédons des lois de changement, telles que le principe de
u’elle est une précieuse notation et sans doute la meilleure que nous possédions , mais qu’elle ne saurait prétendre à déterminer m
’inertie. Les anciens atomistes, en effet, admettaient que la matière possède en elle-même un principe de mouvement : dès lors
quand elle est définie du seul point de vue de la quantité, car elle possède cette propriété inattendue de favoriser, en même
l’on puisse considérer, l’amibe, substance homogène quasi diffluente, possède déjà ces propriétés d’une manière frappante. Si l
e grosse de toutes les autres. La mécanique, ou science du mouvement, possède cette forme relativement parfaite. C’est donc ell
agent les uns au-dessus des autres, de telle sorte que les supérieurs possèdent plus de qualités ou de perfection que les inférie
on principe des conditions d’existence, en vertu duquel chaque animal possède exactement ce qu’il lui faut pour assurer son exi
où ils deviennent capables d’assurer la survivance des êtres qui les possèdent  ? Tout ne se passe-t-il pas comme s’il y avait da
XI. Les lois psychologiques Les concepts de la psychologie ne possèdent pas le même degré de clarté et de précision que c
facultés qui y président et, sous les facultés, la substance même qui possède ces facultés. Par l’observation même, il arrive à
ncée pour qu’on puisse ici invoquer pareil argument. Il faut que l’on possède des preuves satisfaisantes de la non-intervention
la production des phénomènes. Ces preuves, il est vrai, on croit les posséder . L’impossibilité de l’existence effective du libr
nature. Les Économistes supposent que les hommes, à l’état de nature, possédaient , comme des droits imprescriptibles, la liberté et
57 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
l) Au pays de Sahel, il y avait un chasseur maure, nommé Ahmed, qui possédait pour tout bien un chien et un chat. Un jour qu’il
nouveau la bague à ton doigt et, le lendemain matin, tu verras que tu possèdes déjà ce que tu auras demandé à Dieu. » Le Maure r
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « De la tradition en littérature et dans quel sens il la faut entendre. Leçon d’ouverture à l’École normale » pp. 356-382
à la maturité d’un grand État, après la seconde guerre punique, sans posséder encore rien qui ressemblât à une littérature prop
re manière de maintenir la tradition ? Messieurs, c’est d’abord de la posséder tout entière, de ne pas la concentrer et resserre
odernes, même les plus illustres. C’est l’inconvénient de ceux qui ne possèdent qu’une langue, une littérature. Le grand Frédéric
te divulgation de pièces diplomatiques, ce que quelques érudits seuls possédaient autrefois, ce qui était le domaine propre d’un Fo
fois en les lisant, en en parlant ; d’oublier s’il se peut, qu’on les possède de longue main, et de recommencer avec elles comm
59 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
e : on admet la certitude scientifique ; on trouve seulement que l’on possède cette certitude sur trop peu de sujets. L’effort
critiques. Nous croyons à la vérité, bien que nous ne prétendions pas posséder la vérité absolue. Nous ne voulons pas enfermer à
nts divers et le droit qu’a chacun d’eux, en vertu de la vérité qu’il possède , de faire son apparition dans le monde. L’erreur
sirer, je dis encore sans hésiter : il y a là du vrai, bien que je ne possède pas la formule pour l’extraire. Aux yeux des scol
es à nos yeux. Les médecins ont un nom pour désigner ceux qui croient posséder le don des langues, de prédication, de prophétie.
60 (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30
encore lui en dispute-t-il souvent le privilège. Entre un clergé qui possède les âmes et une féodalité ignorante et guerrière,
en réalité les maîtres et les rois. Comme l’Église au moyen âge, ils possèdent les âmes : que peuvent-ils désirer de plus ? « Di
ravers. À dire vrai, ce mélange même est son vice caractéristique. Il possède toutes les idées justes, tous les sentiments honn
fin prochaine qu’il veut atteindre. Admettons qu’un homme de lettres possède ces deux facultés si diverses : du moins ne pourr
tes. Cette église est pacifique et tolérante, comme la vérité qu’elle possède et recherche. Sûre de son triomphe, elle ne songe
61 (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607
r de valet, Soulevait sur sa lèvre un rire inextinguible. Mais Rolla possédait « trois bourses d’or » ; pendant trois années il
t pour les romans anglais, ajoutait, « nous pouvons affirmer que nous possédons en original et de notre propre cru des horreurs d
a eut un succès fou. Les deux romans de Chateaubriand, Atala et René, possèdent l’inestimable mérite de renfermer, sous un petit
 trois exemples pris entre mille : — Le Père Aubry, du roman d’Atala, possède un chien qui, comme ceux des Alpes « savait décou
style figuré de Chateaubriand, qui choquait les puristes, si l’on ne possède une idée de la langue courante des journaux et de
es éléments qui concourent à sa formation : c’est ainsi qu’un alliage possède d’autres propriétés que les métaux qui entrent da
évèle plus naïvement que dans aucun autre de ses écrits. Sainte-Beuve possédait l’exemplaire annoté de la main de l’auteur ; comm
62 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
un sourire d’amertume ? M. Maurice Barrès est une de ces âmes-là. Il possède de multiples atavismes. Il eût pu séduire M. Max
ois rares et peu fréquents séduiraient le romancier, et plus un héros possède de singularités, plus il serait supérieur. Si l’o
raient à devenir des individus. Pour une coquetterie mentale, ou pour posséder des mots d’auteur, les voyez-vous abdiquer leur b
s Eeckhoud, les Lemonnier et les de Groux. De tous ceux-là, Verhaeren possède , à la fois, la véhémence dans l’expression, l’int
reine et aubale mansuétude, cette confiance et cette sécurité dont il possède désormais la jouissance. Comme Jacques Simple de
s fanées. Le poète d’Eurythmie, des Lavandières, des Étoiles Filantes possède ce rare privilège d’avoir été l’instigateur d’un
r selon ces lois. Et nul ne s’élève à une haute beauté morale. Chacun possède toujours une tare héréditaire. L’individu n’est j
estin et il lui révèle d’angéliques trésors. » — « Tous les hommes ne possèdent point d’âme. Et certains ont perdu la leur. Et ce
et la gamme des innombrables sonorités. * *   * Négligeant ce qu’elle possède d’émotion et de grandeur, je voudrais insister da
t, voilà des mouvements irréfléchis et d’une coutumière banalité, ils possèdent cependant la superbe signification des alliances
enaient », dit-il dans la Mort de Narcisse, et plus loin : « Le maçon possède un fil à plomb, des compas, une pioche. Voilà un
63 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVI. Jésus au tombeau. »
ve dans le récit de Marc 1200. À vrai dire, la meilleure garantie que possède l’historien sur un point de cette nature, c’est l
1215. Voir Matth., XXXVIII, 15 ; Jean, XX, 2. 1216. Elle avait été possédée de sept démons (Marc, XVI, 9 ; Luc, VIII, 2). 12
64 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
xpérimentateur doit être à la fois théoricien et praticien. S’il doit posséder d’une manière complète l’art d’instituer les fait
parce qu’elle nous sera utile plus tard pour prouver que la médecine possède de véritables expériences, bien que ces dernières
de la méthode expérimentale doit remplir deux ordres de conditions et posséder deux qualités de l’esprit qui sont indispensables
erçut alors qu’il ne peut dicter des lois à la nature, parce qu’il ne possède pas en lui-même la connaissance et le critérium d
prétendre qu’il tient la vérité absolue. Celle-ci, en effet, si on la possédait sur un point quelconque, on l’aurait partout ; ca
manque. Il faudrait, en effet, qu’il eût créé ces conditions pour en posséder la connaissance et la conception absolues. Toutef
u’ils nous causent, suivant leur utilité ou leurs inconvénients, nous possédons encore dans nos sensations un critérium intérieur
ue la vérité relative sans jamais pouvoir prouver à l’esprit qu’il la possède d’une manière absolue. L’expérimentateur qui se t
er le sentiment inventif et la justesse de l’esprit à ceux qui ne les possèdent pas, que la connaissance des théories acoustiques
une manière plus ou moins approximative, et que les théories que nous possédons sont loin de représenter des vérités immuables. Q
n’a plus de liberté d’action et manque par suite de l’initiative que possède celui qui sait se dégager de cette foi aveugle da
t ici d’élever l’ignorance en principe. Plus on est instruit, plus on possède de connaissances antérieures, mieux on aura l’esp
ientifiques acquises plus nombreuses que celles que ces grands hommes possédaient de leur temps. Mais le grand homme n’en reste pas
istinguer des autres. Souvent même les hommes médiocres sont ceux qui possèdent le plus de connaissances acquises. C’est dans les
st au contraire l’expérimentateur, qui doute toujours et qui ne croit posséder la certitude absolue sur rien, qui arrive à maîtr
nantes ; mais ce n’est là qu’une illusion qui tient à ce que l’animal possède et maintient en lui les conditions de chaleur et
chez les animaux à sang chaud ; chez ces derniers le liquide sanguin possède une température et une constitution à peu près fi
à sa cause, et c’est là le but auquel s’arrête la science. Lorsqu’on possède la loi d’un phénomène, on connaît donc non seulem
iologiquement, ils sont aussi réduits que possible, en ce sens qu’ils possèdent les propriétés vitales les plus simples que nous
i minéral, organique ou organisé est autonome, ce qui veut dire qu’il possède des propriétés caractéristiques et qu’il manifest
ence étrangère ne les y sollicite. Une fibre musculaire, par exemple, possède la propriété vitale qui lui est spéciale de se co
s grossières, ne sont pas autrement construites. Une machine à vapeur possède une activité indépendante des conditions physico-
phénomènes vitaux dont il cherche à découvrir les lois. Les sciences possèdent chacune sinon une méthode propre, au moins des pr
t qu’en tenant compte exactement de ces circonstances, on soit sûr de posséder les conditions expérimentales qui sont nécessaire
jamais en indifférence chimico-physique avec le milieu extérieur, il possède un mouvement incessant, une évolution organique e
animal le plus inférieur a son milieu organique propre ; un infusoire possède un milieu qui lui appartient, en ce sens que, pas
ésenteront les organismes sains ou malades. Les organismes inférieurs possèdent moins d’éléments vitaux distincts que les organis
ussi des différences entre l’homme et les animaux ; ainsi les animaux possèdent des maladies parasitiques ou autres qui sont inco
uveaux, au lieu d’essayer de réduire en équations ceux que la science possède . Ce n’est point que je condamne l’application mat
oduction scientifique soit en harmonie avec les moyens de culture que possède la science, et il n’y a rien d’étonnant dès lors
s idées s’il n’apprend à interroger la nature par lui-même et s’il ne possède pour cela les moyens convenables et nécessaires.
parcourent aujourd’hui les sciences physiologiques expérimentales44, possède le plus tôt possible des laboratoires physiologiq
lycogénie animale que j’ai découverte, c’est-à-dire cette faculté que possèdent les animaux, aussi bien que les végétaux, de prod
aux sur lesquels l’édifice de la science s’élèvera un jour quand elle possédera un nombre de faits suffisants et qu’elle aura pén
ne n’est pas une science, parce que toutes les connaissances que l’on possède en médecine pratique sont empiriques et-nées du h
n admettant qu’on apprend la médecine sans savoir comment et qu’on la possède par une sorte de science infuse qu’ils appellent
expérimentale des phénomènes un appui et un critérium que l’on croit posséder en soi, par suite d’une inspiration ou par un sim
des dans les diverses maladies. En un mot, le médecin expérimentateur possédera toutes les connaissances que nous venons d’énumér
rique, capable de porter secours aux malades avec tous les moyens que possède la médecine pratique ; mais de plus, à l’aide de
’une partie spéciale de la médecine, aient été instruits de manière à posséder la médecine expérimentale dans son ensemble et à
he donc pas pour le plaisir de chercher, il cherche la vérité pour la posséder , et il la possède déjà dans des limites qu’exprim
plaisir de chercher, il cherche la vérité pour la posséder, et il la possède déjà dans des limites qu’expriment les sciences e
sont du domaine de la biologie et connaître les moyens que la science possède aujourd’hui pour les attaquer. J’ai cité des exem
65 (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203
maître de l’idée, que nous sommes guidés et portés par elle, qu’elle possède une puissance intrinsèque, qu’elle suit un itinér
rs admirateurs. Seuls, des adolescents et des parias sont capables de posséder les dons charmants du néophyte. Mais combien il s
ils désirent vivre simplement avec harmonie et selon la justice. Ils possèdent la religion du travail et l’amour de la santé. Un
els et les fécondateurs de la patrie. Les jeunes poètes, aujourd’hui, possèdent donc ceci de délicieux, qu’étant adeptes de la mo
e définitive, impersonnelle et harmonieuse. Je ne connais que lui qui possède à ce degré la passion de la symétrie. Ah ! qui do
du temps passé, toute fanée et fanée par les ans. Aussi leur œuvre ne possède-t -elle aucune vertu morale, est-elle toute d’appara
onnais nul auteur, si ce n’est Gustave Flaubert, dont les personnages possèdent à ce point un caractère aussi puissant de viabili
marchent les complètent et les expliquent. » Les personnages de Zola possèdent ces caractères. Ils apparaissent à nos yeux comme
ouvement des races se dessine déjà en principe dans les tendances que possède l’amibe primitive à se mouvoir vers la lumière. P
xtraordinaires, vous déclarez, en vous frappant la poitrine, que vous possédez des preuves, des preuves que vous n’apportez jama
66 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « De la poésie de la nature. De la poésie du foyer et de la famille » pp. 121-138
nse ? » — « J’en conviens. » — « Il sent ? » — « Assurément. » — « Il possède le technique du vers ? » — « Comme peu d’hommes. 
après lui y liront avec plus d’ampleur et de facilité : mais ce qu’il possède incontestablement, sans parler de son style réel
llissement et comme un sourire à ce qui était doux déjà, ils puissent posséder enfin les jouissances qu’ils entrevoient, passer
our ce morceau la traduction fidèle et sentie d’un jeune écrivain qui possède également bien les deux langues, M. William Hughe
67 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237
à charge, répète-t-elle sans cesse à Mme de Choiseul, qui voudrait la posséder à Chanteloup ; je ne puis contribuer au plaisir,
de son culte, et, sinon de le reconquérir tout entier, du moins de le posséder , de le tenir sous sa main, de ne le plus perdre d
nt je ne suis pas à plaindre. Je connais si bien le prix de ce que je possède , que je donnerais ma vie pour ne pas le perdre. A
p ; on l’assure du plaisir qu’elle y fera, du bonheur qu’on aura à la posséder  : elle n’ose y croire, elle manque de foi dans l’
68 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
une prédilection pour certains objets et pour certaines qualités que possèdent ou sont censés posséder les membres du groupe, et
rtains objets et pour certaines qualités que possèdent ou sont censés posséder les membres du groupe, et ils s’entendent par un
nde, avec l’importance de ces qualités, l’importance de celui qui les possède . Qui, parmi ceux du groupe, n’accepte pas cette s
qui n’attache pas l’importance qu’il faut aux qualités ou caractères possédés en commun est tenu pour félon et exposé à l’hosti
69 (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38
ers, ou d’y correspondre à brève distance, ce vers pris comme exemple possède son existence propre et intérieure. Comment l’app
sources de l’ancienne poétique reste souvent loisible. Cette poétique possède sa valeur et la conserve en tant que cas particul
sans souci d’accent tonique ou de n’importe quelle valeur fixe qu’ils possédaient en eux-mêmes. Cet accent d’impulsion dirige l’har
d dans le vers que le mot qui est la rime ». Il est vrai que Banville possédait une façon féerique et charmante de dire les chose
70 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
de l’égalité de deux intervalles de temps. Les personnes qui croient posséder cette intuition sont dupes d’une illusion. Quand
éâtre deux consciences différentes. En écrivant cette lettre, j’en ai possédé l’image visuelle, et mon ami a possédé à son tour
écrivant cette lettre, j’en ai possédé l’image visuelle, et mon ami a possédé à son tour cette même image en lisant la lettre.
71 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître » pp. 57-67
le. Quand on est parvenu à former plusieurs chaînes du même genre, on possède , si je puis risquer cette image, le squelette d’u
âge, aurait quand même écrit Andromaque et Phèdre telles que nous les possédons . Il faudrait admettre que Bossuet, s’il était né
cie la distance, la durée, les dimensions des objets, à quel degré il possède l’adresse des mouvements, la facilité de la parol
72 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
tière était la langue de Jupiter. Toutes les nations païennes crurent posséder cette langue dans la divination, laquelle fut app
des auspices et des oracles. Toute nation païenne eut une sibylle qui possédait cette science ; on en a compté jusqu’à douze. Les
ciel, qui faisait connaître aux hommes les choses cachées ; ceux qui possédaient cette science s’appelaient Mages, et tenaient dan
73 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
sûre, parce qu’elle est la plus décevante. L’automate le plus parfait possède en réalité moins de vie qu’une statue de marbre ;
entiment religieux ; et cela par deux causes : d’abord les peuples ne possèdent pas encore assez de richesses matérielles et de p
hommes naïfs et clairvoyants des hommes de génie, comme s’ils étaient possédés par un être invisible, comme s’ils avaient pour h
la loi de sa nature, sans exagération comme sans faiblesse ; qu’il a possédé le premier attribut du génie, la sincérité. Chaqu
mment même des études qu’ils ont faites pour les connaître. Ballanche possède cette double vue historique au plus remarquable d
ons individuelles nécessaires pour le compléter, nous le retrouverons possédé tout entier par l’inquiétude des destinées social
nés au sein de l’opinion qui respectait, qui défendait le passé. Pour posséder un sentiment juste et complet des destinées socia
de la parole traditionnelle, c’est aussi l’âge où l’intelligence peut posséder la lettre des choses sans en posséder l’esprit. M
si l’âge où l’intelligence peut posséder la lettre des choses sans en posséder l’esprit. M. de Bonald, qui n’admet point que l’e
xion, ne peut avoir lieu en dehors de la société ; chaque homme ne la possède qu’à la condition de l’avoir reçue des autres hom
u fait à l’humanité. À l’origine des choses, le nombre des hommes qui possédaient l’initiation fut très restreint, à cause des cons
ciens et de plébéiens. Le patricien primitif fut celui qui le premier posséda le langage, la propriété, l’idée sociale, toutes
une suite d’initiations successives à la participation de tout ce que possède le patricien. Cette participation sera conquise a
ns la cité, une cité patricienne et une ville plébéienne. Le plébéien possédera la même notion des choses divines et humaines et
. Nous avouons que Ballanche a eu cette témérité ; il était fortement possédé de l’idée d’une nouvelle ère scientifique, où le
calme vieillard, dont l’aspect était tout d’ingénuité et de candeur, possédait une justesse d’observation, une finesse de tact p
ière. Quel que soit son tempérament et son esprit, chaque être humain possède les forces nécessaires pour cette création du bie
entre les hommes ? L’âme la plus privilégiée ne saurait, d’ailleurs, posséder à la fois toutes les aptitudes humaines, tous les
ofond de sa croyance et de son émotion personnelles. Un sentiment qui possède l’artiste, une pensée qui le domine, une passion
onc impersonnelle à l’artiste et ne lui appartient pas ; pour l’avoir possédée une heure, un jour, des années entières, il n’est
Pythagore, ne furent pas des ennemis de la vérité ; mais que, sans la posséder pleinement, ils ont néanmoins travaillé pour elle
égage de ses statues, que la Grèce adressa ses adorations ; son idole possède la splendeur du vrai autant qu’elle peut apparten
e poursuivre la vérité par ses propres voies, et de sa capacité il la posséder . Et cette raison, qui a découvert son origine ? q
d’une prédilection particulière, celui où l’humanité lui semble avoir possédé dans le plus juste équilibre la beauté, la force
mployait les figures, les couleurs, les images ; comme la danse, elle possédait le mouvement. Ce rythme, ce mouvement, cette harm
ux âges vraiment primitifs. Aux époques antérieures à l’âge dont nous possédons les poèmes, existait-il deux formes distinctes du
e ? Pour aider les conjectures et la théorie sur cette question, nous possédons quelques faits, non encore suffisamment éclaircis
ux sens et à la mémoire. De toutes les ressources extérieures qu’elle possédait autrefois pour frapper l’imagination et la sensib
parole soit d’invention humaine ou de révélation divine, l’homme n’a possédé les autres arts qu’après avoir acquis la parole ;
r acquis la parole ; il a réglé tous les autres arts d’après ce qu’il possédait de la parole. Chez tous les peuples, la perfectio
mme, telle chose, elle nous montre dans la nature d’autres objets qui possèdent d’une manière évidente pour nous la qualité qu’el
s est un langage ; mais, dans l’impossibilité où se trouve l’homme de posséder un idiome aussi complet que la nature, chacun des
s, de tous les sons, de tous les parfums, de tous les êtres, c’est de posséder une valeur intellectuelle, c’est d’être des signe
e. Chacune de ses créations est plus ou moins parfaite, selon qu’elle possède une plus ou moins grande somme de substance, de f
çoit le réel et il s’en empare ; il conçoit l’idéal et il aspire à le posséder . C’est par les sens et par les facultés de l’espr
r ; c’est par son union avec la beauté que le vrai, comme dit Platon, possède une splendeur et qu’il peut allumer l’amour. Mais
et nature soient une même chose. La nature, outre sa forme tangible, possède la vie et représente l’idée. La nature est un sym
ur substance et leur forme matérielle qui affecte nos sensations, ils possèdent une valeur représentative qui est perçue par notr
dans le style, il faut une certaine conséquence avec soi-même que ne possèdent pas les esprits déréglés et incapables de se subo
istinction de race au profit d’un certain idéal de l’humanité, a-t-il possédé ces qualités du style qui dérivent d’une raison é
de styles différents ; et toutes ces manières d’écrire, si diverses, possèdent toutes ce qui constitue le style dans son accepti
e guerre dressée contre l’ancien monde, on doit reconnaître qu’elle a possédé toutes les qualités qui devaient la rendre irrési
rogeons d’ailleurs notre expérience de tous les jours, et ce que nous possédons chacun de connaissance du monde, sur cette supéri
st seule capable de créer un esprit libre, c’est-à-dire un esprit qui possède la conscience et la domination de lui-même. C’est
déjà produit un art libre, une pensée indépendante qui commence à se posséder , à se raisonner elle-même, et où la nature est en
ore sur ce point à notre histoire. Quelle race peut se vanter d’avoir possédé la sainte ardeur de l’enthousiasme à un plus haut
le rire critique, parce qu’il n’a pas le discernement, parce qu’il ne possède pas sa pleine individualité. Quoique sa triste oc
peut être racheté demain par un effort, par un sacrifice ; car ils ne possèdent ni la croyance chrétienne de la réhabilitation, n
c sagesse et lui donner des conseils profitables, il ne suffit pas de posséder la philosophie de l’art en soi, la poétique abstr
été qui l’adoptera pour suprême religion ? Et d’abord, si l’industrie possède cette merveilleuse puissance de rénovation que se
lus fières, plus poétiques en un mot, les âmes et les nations qu’elle possède  ? Je regarde les classes populaires adonnées au
s d’un peu de moralité, seraient supérieures de beaucoup à celles que possédaient les ouvriers des précédents régimes, quel méconte
74 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »
encore : il démêle, pour haïr, des avantages inconnus à celui qui les possède  ; il faudrait, pour qu’il cessât de s’agiter, qu’
iment de l’homme qui lui rend odieux le spectacle du bonheur qu’il ne possède pas, et lui ferait préférer l’égalité de l’enfer
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le voltairianisme contemporain »
ans nos esprits, ne nous les prend pas à moitié. Positivement, il les possède . Or, s’il les possède, ce n’est plus Roi qu’il fa
us les prend pas à moitié. Positivement, il les possède. Or, s’il les possède , ce n’est plus Roi qu’il faut l’appeler : qui dit
76 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »
restituer ici son sens véritable, le seul qu’il puisse, à vrai dire, posséder  : c’est l’esprit qui tend à faire triompher une n
l’esprit nouveau ? Le monde ancien — je ne dis pas le monde antique — possédait une conception de l’univers dont il s’est nourri
77 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
ssi maussade. » Il avait à la fois tort et raison. Une exposition qui possède de nombreux ouvrages de Delacroix, de Penguilly,
uant à l’artiste, les raisons principales de son abaissement. Plus on possède d’imagination, mieux il faut posséder le métier p
ales de son abaissement. Plus on possède d’imagination, mieux il faut posséder le métier pour accompagner celle-ci dans ses aven
et surmonter les difficultés qu’elle recherche avidement. Et mieux on possède son métier, moins il faut s’en prévaloir et le mo
Voilà ce que dit la sagesse ; et la sagesse dit encore : Celui qui ne possède que de l’habileté est une bête, et l’imagination
ui ouvrir une carrière moins lucrative, mais plus glorieuse. Quand il possède bien l’art des sauces, des patines, des glacis, d
déjà ma conclusion : Si Alexandre Dumas, qui n’est pas un savant, ne possédait pas heureusement une riche imagination, il n’aura
ses droits en matière d’art. J’ignore si MM. Legros et Amand Gautier possèdent la foi comme l’entend l’Eglise, mais très-certain
je, si ce n’est la honte de reconnaître que j’étais une âme faible et possédée du besoin de voir approuver ses convictions ?
Muse. D’ailleurs, pour revenir à l’Eve de M. Clésinger, cette figure possède d’autres mérites : un mouvement heureux, l’élégan
à la force. Mais une faculté qui n’est certes pas féminine, et qu’il possède à un degré éminent, est de saisir les parcelles d
facultés précieuses, mais décidé à nier l’utilité de celles qu’il ne possède pas, s’est attribué cette gloire extraordinaire,
er et se dire content de lui. Comme les maîtres qu’il affectionne, il possède l’énergie et l’esprit. Un peu trop de décolleté e
78 (1885) L’Art romantique
besoin, en tant que créateurs, et qui font antithèse à celles qu’ils possèdent surabondamment. Si Eugène Delacroix avait loué, p
en vérité, c’eût été le cas de s’étonner. Pourquoi chercher ce qu’on possède en quantité presque superflue, et comment ne pas
mie la plus cordiale jusqu’à l’impertinence la plus irréprochable. Il possédait bien vingt manières différentes de prononcer « mo
près desquels il allait passer ses soirées. C’est ainsi que M. Villot possède une quantité considérable d’excellents dessins de
r de prudence dans un monde plein d’embûches, et que l’homme de génie possède le privilège de certaines doctrines (pourvu qu’el
s de l’argent, quand des artistes pauvres laissaient voir le désir de posséder quelqu’une de ses œuvres. Alors, semblable aux mé
existe aussi des gens qui, ayant lu jadis Bossuet et Racine, croient posséder l’histoire de la littérature. Par bonheur se prés
suggère d’éternel. Chaque pays, pour son plaisir et pour sa gloire, a possédé quelques-uns de ces hommes-là. Dans notre époque
respect et s’emparait de son cerveau. Déjà la forme l’obsédait et le possédait . La prédestination montrait précocement le bout d
par politique et raison de caste. M. G. a horreur des gens blasés. Il possède l’art si difficile (les esprits raffinés me compr
’hommes sont doués de la faculté de voir ; il y en a moins encore qui possèdent la puissance d’exprimer. Maintenant, à l’heure où
synthèse n’en soit extraite et saisie ; c’est cette terrible peur qui possède tous les grands artistes et qui leur fait désirer
ec un génie qui dérive plutôt de l’instinct que de l’étude. Car M. G. possède naturellement ce talent mystérieux du coloriste,
r personne, de satisfaire leurs passions, de sentir et de penser. Ils possèdent ainsi, à leur gré et dans une vaste mesure, le te
es cafés ; malheureuses placées sous la plus avare tutelle, et qui ne possèdent rien en propre, pas même l’excentrique parure qui
r à l’appel. Il donnera prochainement des œuvres nouvelles. M. Cadart possède encore quelques-unes des anciennes. Elles se font
gens qui aiment le raisonnement ; il est remarquablement instruit et possède la pratique de la méditation. L’amour des bibliot
a Beauté antique, au point de dérouter ceux de ses admirateurs qui ne possédaient pas la véritable clef de sa chambre spirituelle.
re nous commande de supposer que tous les hommes, même les poëtes, la possèdent . Que le poëte croie ou ne croie pas qu’il soit né
rver de toute erreur en matière de politique et de religion, et qu’il possède , plus qu’aucun autre, le sentiment d’universelle
es meilleurs, n’ont pu s’empêcher de faire en plusieurs occasions. Il possède l’art de traduire, par des gradations subtiles, t
opium. À partir de ce moment, c’est-à-dire du premier concert, je fus possédé du désir d’entrer plus avant dans l’intelligence
ien entendre ce soir de la musique de Wagner ? » Ceux de mes amis qui possédaient un piano furent plus d’une fois mes martyrs. Bien
licité idéale entre la mauvaise musique et les mauvais gouvernements. Possédé du désir suprême de voir l’idéal dans l’art domin
princesse, accusée d’un crime abominable, du meurtre de son frère, ne possède aucun moyen de prouver son innocence. Sa cause se
usieurs jeunes filles s’entretiennent du Hollandais volant, et Senta, possédée d’une idée fixe, les yeux toujours tendus vers un
des autres. Un artiste, un homme vraiment digne de ce grand nom, doit posséder quelque chose d’essentiellement sui generis, par
Sue dans le sien. Allumez autant d’intérêt avec des moyens nouveaux ; possédez une force égale et supérieure dans un sens contra
en que dans la contemplation de la nature. D’ailleurs Swedenborg, qui possédait une âme bien plus grande nous avait déjà enseigné
ou l’énigmatique physionomie du mystère. III Ainsi Victor Hugo possède non seulement la grandeur, mais l’universalité. Q
aitement tout ce qu’exprime chacun des spécialistes, et, de plus, ils possèdent une imagination et une faculté créatrice qui parl
’est de la force même et de la certitude qu’elle donne à celui qui la possède que dérive l’esprit de justice et de charité. Ain
encement que, si Auguste Barbier a été grand poëte, c’est parce qu’il possédait les facultés ou une partie des facultés qui font
e de la vie. Or j’ai voulu tout d’abord prouver que Théophile Gautier possédait , tout aussi bien que s’il n’était pas un parfait
ter avec la Fatalité. C’est la déesse qui s’explique le moins, et qui possède , plus que tous les papes et les lamas, le privilè
t soudain, natif, qu’on ne peut confondre avec aucun autre accent. Il possède véritablement la grâce, le don gratuit ; lui, si
omme la fausse bucolique de Florian, elle avait ses grâces, mais elle possédait surtout un accent pénétrant, profond, tiré du suj
it était très-indécis. Il me chanta, de cette voix si charmante qu’il possédait alors, le magnifique Chant des Ouvriers. Il était
poëmes, au chagrin causé par la sottise et la pauvreté de l’homme. Il possède , sans s’en douter, un certain turn of pensiveness
Aussi bien, jouissons de nos poëtes, à la condition toutefois qu’ils possèdent les qualités les plus nobles, les qualités indisp
eut donner l’analogue. J’ai peu de choses à ajouter. Leconte de Lisle possède le gouvernement de son idée ; mais ce ne serait p
le gouvernement de son idée ; mais ce ne serait presque rien s’il ne possédait aussi le maniement de son outil. Sa langue est to
est de la force même, et de la certitude qu’elle donne à celui qui la possède , que dérive l’esprit de justice et de charité. Ai
yle, de l’arrangement pittoresque, de la description des milieux ; je possède toutes ces qualités à une puissance surabondante 
ablement c’est la femme adultère ; elle seule, la victime déshonorée, possède toutes les grâces du héros. — Je disais tout à l’
79 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256
e, Lucullus, Sylla, César, Cicéron, Brutus, Caton et plus tard Horace possédaient partout des villas où ils se retiraient du bruit
vous nous avez réunis l’un à l’autre. Tout homme s’attache à ce qu’il possède  : cependant cette portion de mes biens que j’ai r
j’ai recouvrée m’est plus chère que ne l’était ma fortune quand je la possédais tout entière. Les privations, mieux que les jouis
plus d’agrément et de douceur que si l’on n’avait jamais cessé de les posséder . XII « Pourquoi donc toutes ces paroles ?
de la fureur des barbares ; lorsqu’il apprenait que ses biens étaient possédés et pillés par ses ennemis ; lorsqu’il voyait la j
nt l’argent qu’il doit ne s’est pas acquitté ; s’il le rend, il ne le possède plus ; mais celui qui a témoigné sa reconnaissanc
ruines est un ouvrage didactique, intitulé les Académiques ; on n’en possède que des fragments. Voyez avec quelle âme et avec
la controverse ; il expose plus qu’il n’impose. Le livre, que nous ne possédons que par débris, comme les marbres de Phidias au P
suis ni dérobé lâchement au public, ni livré sans réserve à ceux qui possèdent l’autorité. Mes écrits ont remplacé mes harangues
80 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
ion aussi bien que de sens commun. Avec les capacités modérées que je possède  ; il est vraiment surprenant que j’aie pu influen
à son propre fonds ; l’artiste doué d’imagination puissante doit donc posséder une vie assez intense pour animer tour à tour cha
de mépris. « A cette période de l’histoire, il faudra nécessairement posséder un invincible génie pour n’être pas assimilé32. »
e. Pour éprouver un sentiment à propos d’une lecture, il faut déjà le posséder  ; or, la possession de ce sentiment n’est point u
œuvre n’aura d’effet esthétique que sur les personnes qui se trouvent posséder une organisation mentale analogue et inférieure à
81 (1897) Un peintre écrivain : Fromentin pp. 1-37
le se joint, ordinairement, la mémoire spéciale des images. Celui qui possède ce don de joie et de souffrance en est presque vi
précipite en images successives, et ils retiennent tout. Les gens qui possèdent ce don de la vue sont de plus en plus nombreux. L
ement que l’auteur d’une œuvre d’imagination destinée à émouvoir doit posséder cette faculté mystérieuse de s’extérioriser, de v
pour porter un sac d’avoine, ou quelques graines potagères. Fromentin possède une science des valeurs comparées qui lui fait ch
s la littérature de roman, parce que les grandes œuvres d’imagination possèdent plus d’énergie vitale, plus de force créatrice, e
82 (1890) L’avenir de la science « XIII »
uvoir combiner à leur façon les notions éparses et incomplètes qu’ils possèdent et multiplient ainsi l’inexactitude, qui, au bout
et de l’accessoire ? Quand on est certain que les matériaux que l’on possède sont les seuls qui existent, tout incomplets qu’i
e l’esprit humain. La langue sanscrite, de même, ne sera parfaitement possédée que quand de patients philologues en auront monog
. Il ne s’agit pas encore de disserter sur une littérature dont on ne possède pas tous les éléments. C’est comme si Pétrarque,
83 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104
ans cesse suivi des adjectifs « grêle, rusé, noirâtre », comme Renée, possède cette « beauté turbulente » qui concentre la phys
mmagasinés. Les livres de M. Zola, comme ceux de tout grand réaliste, possèdent une vérité supérieure. Constamment construits par
eurer. III Le cas psychologique de M. Zola est singulier. Nous possédons en lui un artiste composite chez lequel se mêlent
èse est séduisante mais vraisemblable en partie seulement. M. Zola ne possède aucune des qualités secondaires qui permettraient
84 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »
onale qu’il se préoccupe de concilier avec l’idéal humanitaire.‌ Nous possédons ses Ultima verba dans une lettre adressée à son a
e en toute bonne foi les lacunes de mon enquête. Les documents que je possède sur l’élite morale des israélites ne me font conn
our y porter le coup qui fut décisif. » 13. Les documents que je possède sur l’élite morale des israélites ne me font conn
! La demi-heure qui précède l’attaque ou la reconnaissance offensive, possède une grandeur tragique. Chacun, catholique, protes
85 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat. (suite et fin) »
et son autorité. Cette autorité, il l’acquit en peu de temps ; il la possédait dans sa seconde carrière de sermonnaire quand il
glorieux ; mais, lui, il ne fera qu’y appliquer les puissances qu’il possédait déjà, et les magnificences dont bien souvent jusq
86 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
sans doute, par lui faire mettre beaucoup moins de prix à ce qu’elle possède et à ce qu’elle espère. Les passions rehaussent b
rre de touche du bonheur ; sa source est si intime, qu’alors qu’on le possède réellement, la réflexion rapproche toujours plus
87 (1890) L’avenir de la science « VII »
res, qui tiraient parti, per alcuni denari, de la connaissance qu’ils possédaient de la langue grecque. Pour un Bessarion, on avait
is comme saint Paul, vrais comme tous ces grands hommes que l’idéal a possédés et entraînés après lui ! Laissons les gens du vie
88 (1898) Inutilité de la calomnie (La Plume) pp. 625-627
rustique innocence. M. Ghéon ne vaut rien. M. Ghéon a reconnu que je possédais de grands dons de style. Je suis donc à l’aise av
ience de l’esprit me soutient. Je sais que seul un juste ouvrage peut posséder l’éternité. Je m’applique à ce dur travail obstin
89 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Latine. » pp. 147-158
vans, ses confrères, beaucoup moins en Grec & en Latin, quoiqu’il possédât supérieurement ces langues, qu’en grossièretés, e
cours. La plus grande difficulté qu’il y a, selon ce même écrivain, à posséder une langue morte, vient sur-tout de la propriété
90 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
le même et au-dessus de l’opinion. Que de martyrs cette espérance de posséder Dieu n’a-t-elle point faits ! Quelle solitude n’a
le, il est libre, et rien ne le retient ; il donne tout pour tous, et possède tout en tous, parce qu’il se repose dans ce bien
91 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
e, se naturaliser en Asie vers la Perse et vers la Turquie asiatique, posséder le littoral de la mer Noire, s’y créer une marine
e puisse offrir à nos ennemis le génie de l’absurde, génie qui semble posséder aujourd’hui nos publicistes ! l’abaissement de no
ope ? On croit généralement que les quatre cent mille lieues carrées, possédées en Asie et en Europe par l’empire ottoman, sont u
es chrétiens vivent, multiplient, prient, trafiquent, s’enrichissent, possèdent leurs privilèges sous la protection de leurs magi
. Offrez donc les bienfaits de la liberté à des peuples à cheval, qui possèdent dans l’espace et dans les pieds de leurs chevaux
ussie ? Que dirait l’Angleterre ? Que tolérerait la France ? Qui peut posséder l’Adriatique, les Dardanelles, la mer Égée, la me
92 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
trouvent mille manières de les attaquer quand c’est une femme qui les possède  ; une jolie personne, en déjouant ces distinction
ce ; les inquiétudes et la contrainte ôtent les avantages mêmes qu’on possède  ; le visage s’altère par la contraction de l’amou
t crée la puissance du crime, comme la seule qui dégrade celui qui la possède  ; mais quand de longs malheurs ont abattu les pas
93 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »
fut à l’origine toute la littérature et que le charme musical qu’elle possède l’a fait réserver peu à peu aux sujets les plus n
uvent réunis les traits corporels ou moraux qu’il est bon que l’homme possède pour son bonheur et pour le bien de sa race13. Ce
et art idéalise en ce qu’il représente de préférence ces traits comme possédés par certains êtres fictifs, quand la plupart des
ent dans les traits corporels et moraux qu’il est mauvais que l’homme possède pour son bonheur et celui de sa race. Ils font ap
rte que ses parties se nuisent et nuisent au bonheur de celui qui les possèdent . Chez Tourguénef, c’était évidemment sa sensibili
poètes sont en divergence avec la société affairée qui les tolère et possèdent une organisation cérébrale, merveilleusement apte
l met en jeu un système de sentiments, d’idées, de souvenirs que l’on possède , s’il exprime peu ou beaucoup les inclinations, l
94 (1914) Une année de critique
ncesse de Saxe1, que je viens de recevoir. Entre la princesse déchue, possédée de ce besoin de justification qui n’est pas un si
change du papier timbré avec un violoniste, c’est au nom du droit que possède toute femme de « vivre sa vie ! » Vivre sa vie !
ds conjugaux sera apaisé ? Son livre n’offre aucune pâture à ceux qui possèdent le sens de l’admiration, et qui souffrent dans le
es numéros du Journal des Débats parus vers 1855, et que je me trouve posséder parce qu’à cette époque un de mes parents y colla
ne le tiens ni pour un grand peintre, ni pour un grand musicien : il possède d’autres qualités que je tâcherai d’indiquer, apr
de ses sentiments ou de ses actes. Je vous le disais. M. Émile Faguet possède toutes les qualités d’un moraliste. Je ne l’aime
s mauvaises actions deviennent vite insignifiantes, pour un homme qui possède un cœur si sensible. Ne nous y trompons point : n
l’on a pu acclamer dans un théâtre français, chez le seul peuple qui possède le sens du ridicule, une femme qui monte la garde
n subit profondément l’influence de « Monsieur Féli », mais, comme il possède quelque génie personnel, il s’en débarrasse d’ass
les deux moteurs de l’esprit : le doute et la curiosité. Un Goethe la possède , qui veut marquer son empreinte sur toutes les ro
Renard vécut à Paris, littérateur parmi d’autres littérateurs. Qu’il possédât au plus haut point les vertus et les défauts du l
tres, et comme il n’a pas une personnalité bien tranchée, comme il ne possède guère que des fantômes de sentiments, il arrive a
tout rapetisser ; et au moment où l’on attend d’eux la preuve qu’ils possèdent une âme, l’auteur ne manque jamais d’indiquer par
es ambitions qu’il découvre en soi. Si Jean Lorrain fut toute sa vie, possédé de ce grand désir de pureté dont on nous parle, e
esprit, et le style de Jean Lorrain manque de syntaxe. En retour, il possède la plupart des qualités que l’on pourrait appeler
erselle, y ferait un peu figure de religieuse sécularisée, si elle ne possédait une intelligence très souple et un très sûr insti
individuelle nous pourrait être de quelque secours si, quand nous la possédons , il n’était trop tard pour l’employer. Le petit c
Oh ! Pierre ! Et voici qu’ils se regardent tous trois sans confusion, possédés seulement par le sentiment d’une noble minute. N
mme fait M. Lucien Corpechot, et considérer en Louis XIV une sorte de possédé de l’idée de perfection, un ministre de l’intelli
. On y reconnaîtra sans peine certain couturier qui… Mais quelle rage possède donc ces écrivains de railler si cruellement un m
95 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66
infortunes comme ils en avaient recueilli par avance les bénéfices et possédé les privilèges. Ce fut, à quelques exceptions prè
âme un grand vide qu’il faut remplir par quelque chose de mieux. Vous possédez le feu sacré, mais avec quels aromates le nourrir
erté dont parle Virgile : « Quae sera tamen respexit inertem ». Je la possède en partie ; avec le temps je la posséderai tout e
men respexit inertem ». Je la possède en partie ; avec le temps je la posséderai tout entière. Une main invisible m’a conduit des
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
une certaine mesure, ce qu’on sait de la faculté d’improvisation que possédait Molière et du plaisir qu’il prenait à l’exercer.
de la féconde lignée du Lombard Brighella. La Bibliothèque impériale possède une curieuse estampe représentant « le vray portr
grande qu’elle nous le paraît, à nous ; témoin ce curieux tableau que possède le Théâtre-Français et qui porte pour inscription
t d’amoureuses litanies où se déroule tout ce que la langue italienne possède d’expressions de tendresse : — O mio bene ! — O
97 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80
udit et qu’en plus de la patience, de la subtilité, de la méthode, il possède aussi les qualités du créateur. Il le faut d’aill
ont de l’érudition, du goût, des mérites convenables, de l’esprit, — possède M. Henri Bidou dont la causticité et la finesse v
par des toiles de peintres et des croquis. Dès que ces jeunes hommes possèdent une collection, les voici prêts à crier que tel p
emps, les Débats, le Figaro, Gil-Blas et quelques autres ont toujours possédé un critique attitré et parfois plusieurs. À l’Éch
98 (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle
es, et les arrêts qu’ils rendent ne sont pas irréfragables ; ils n’en possèdent pas moins, eux seuls, une compétence assez sûre,
malgré les traits communs qui les rattachent les uns aux autres, ils possèdent bien chacun leurs procédés spéciaux, leurs aptitu
me on l’a pu voir déjà par une page de confidences, il n’avait jamais possédé cette véritable jeunesse du cœur, faite d’illusio
e au milieu des spasmes d’un plaisir convulsif ; quand la femme qu’il possède le serre contre son cœur, à quoi songe-t-il ? Il
problèmes multiples n’a-t-il pas touché plus ou moins légèrement ? Il possédait une impeccable érudition, alimentée par des lectu
verains Demeurent Plus forts que les airains79. Or, ses vers, à lui, possédaient au plus haut degré et sans contestation possible
employé et qui leur avait réussi. Armé d’un sens philosophique que ne posséda jamais Victor Hugo, il avait indiqué, bien plus s
apricieux des nuages dans l’immensité bleue, ce contemplateur du ciel possédait une étagère où pourrissaient dans des bocaux, ave
qu’on ne doit pas lui refuser, — qu’on l’aime ou non, — c’est d’avoir possédé le caractère peut-être le plus original qu’ait pr
apides que saisirait au passage un peintre habile. À première vue ils possédaient le don le plus précieux que le ciel puisse octroy
que le ciel puisse octroyer à des poètes et à des artistes, et ils le possédaient avec précision et profondeur. Leur plus grand soi
à aligner des alexandrins ou à polir des périodes en prose. Quiconque possède la force et la liberté d’esprit indispensables po
tation cérébrale plus ou moins longue pendant laquelle l’auteur, s’il possède la flamme mystérieuse, imprime à son œuvre sa mar
’époque classique ; si leur manière d’écrire n’a pas cette pureté que possédaient nos maîtres du xviie  siècle, elle a par contre l
elles qui ferment les Poèmes tragiques ; et pourtant, quoique nous ne possédions pas de dates précises, quelques-unes furent compo
une maigre pâture à un esprit déjà hanté par la vision du sublime et possédé d’aspirations immenses. Leur contact. — s’il eut
se dessine ainsi peu à peu. À cette époque, il ne se connaît ni ne se possède encore. Son génie n’est qu’à l’état embryonnaire 
rni un second phénomène qui lui soit analogue. Des millions d’hommes, possédés d’une sorte de mysticisme, rebelles à toute notio
t trop strictement son système jusqu’aux extrêmes conséquences, il en possède trop bien, non seulement les aspects superficiels
rouve détruite dans le monde, et il n’est pas un être ou un objet qui possède des droits particuliers à la pitié, à l’amour, au
l a été accompli ; car lui seul a reçu la flamme d’en haut ; lui seul possède une âme intelligente et immortelle, une conscienc
les bambous282 ! Il aspire ainsi perpétuellement à tout ce qu’il ne possède pas ; il ne désire rien tant que ce qui lui sembl
était immense, le don d’invention fut toujours à peu près nul. Il ne possédait pas la moindre parcelle de cette prodigieuse vein
t n’ignorait rien des théories que nous venons de rappeler, qu’il les possédait au contraire dès son plus jeune âge, et qu’il a t
oin désintéressé. Pas une minute, la douleur, pourtant sincère, ne le possède assez pour obscurcir son jugement. Il souffre « j
ouverains que n’arrête pas un sens critique incessamment éveillé ; il posséda en revanche, par cette sûreté de jugement, l’inco
ur en faire un grief : mais il a eu cette bizarre mauvaise fortune de posséder une science innée de la métrique telle que, sur c
, il a beau, prétend-il, se contraindre à cacher son effort, ceux qui possèdent quelque expérience du métier littéraire le découv
emaître330, il n’est pourtant pas indigne de ses prédécesseurs, et il possède cet assez rare mérite d’avoir une personnalité :
que par respect de l’ordre chronologique, puisque les deux hommes ne possédaient entre eux aucune affinité de caractère ou de temp
99 (1874) Premiers lundis. Tome II « Charles de Bernard. Le nœud Gordien. — Gerfaut. »
Colomb ; oui, l’observation du monde des dix dernières années, il la possède  ; ce fond nouveau de sensibilité, de coquetterie,
s, et qu’on est sûr de ne plus perdre avec M. de Bernard, tant il les possède de source avec abondance et netteté. Gerfaut, pou
100 (1897) La crise littéraire et le naturisme (article de La Plume) pp. 206-208
utter la dernière génération. Ces successives écoles, malgré qu’elles possèdent des traits assez distinctifs, conservent cependan
mpose. Je présume qu’il serait nécessaire de s’expliquer. Le style ne possède pas par lui-même, comme le semble prétendre M. Ma
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