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1 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
et dont nous n’avons par conséquent aucune image ; en face d’elle on pose une conscience vide d’images, dont nous ne pouvon
aux modifications de la substance grise. Le problème s’élargit, et se pose aussi en termes beaucoup plus clairs. Voici un sy
éalisme, peut-être même entre le matérialisme et le spiritualisme, se pose donc, selon nous, dans les termes suivants : D’où
s, c’est en fonction d’images, et d’images seulement, que nous devons poser le problème. Or, aucune doctrine philosophique ne
centrale, notre corps, dont elles suivent les variations. La question posée entre le réalisme et l’idéalisme devient alors tr
nt et de l’avenir. Ainsi, dans l’idéalisme comme dans le réalisme, on pose l’un des deux systèmes, et on cherche à en déduir
choisira, parmi toutes les images aux changements absolus qu’on aura posées d’abord, celle que nous appelons notre cerveau, e
t dans la perception qu’une science confuse et provisoire. Les autres posent la perception d’abord, l’érigent en absolu, et ti
omme du principe véritable. Cherchons, une fois cette indétermination posée , si l’on ne pourrait pas en déduire la possibilit
ologue, en effet, n’abordera l’étude de la perception extérieure sans poser la possibilité au moins d’un monde matériel, c’es
d’une chose absolument nouvelle, la représentation de ce qu’on avait posé d’abord. Cette représentation, on la pousse hors
u’image, vous n’avez pas à en retracer la genèse, puisque vous l’avez posée d’abord et que vous ne pouviez pas, d’ailleurs, n
’avez posée d’abord et que vous ne pouviez pas, d’ailleurs, ne pas la poser  : en vous donnant le cerveau, en vous donnant la
Mais de quelque manière qu’on s’y prenne, on ne peut s’empêcher de la poser d’abord : l’unique question est donc de savoir po
il y a de points de l’espace capables de solliciter ma volonté et de poser , pour ainsi dire, une question élémentaire à mon
re, une question élémentaire à mon activité motrice : chaque question posée est justement ce qu’on appelle une perception. Au
ébranlement sensoriel proprement dit, et non d’une espèce de question posée à, notre activité motrice. Ils détachent cette ac
, tant de malentendus, tant de réponses boiteuses à des questions mal posées , que nous ne saurions prétendre à faire la lumièr
états affectifs. Notre entendement, cédant à son illusion habituelle, pose ce dilemme qu’une chose est étendue ou ne l’est p
are la perception de l’affection, mais une différence de nature. Ceci posé , nous avons considéré le Corps vivant comme une e
âlit, mais elle n’aurait jamais pu se faire si l’original n’avait été posé d’abord, et si la sensation affective n’avait pas
erminé dans l’espace. Et enfin la représentation elle-même devra être posée comme un absolu : on ne voit ni son origine, ni s
res, inextensives, qui vont se développer dans l’espace ? Il faut les poser comme autant d’absolus, dont on ne voit ni l’orig
et les choses, entre le corps et l’esprit. Disons d’abord que si l’on pose la mémoire, c’est-à-dire une survivance des image
r l’esprit. Suivant en effet jusqu’au bout le principe que nous avons posé , et d’après lequel la subjectivité de notre perce
se transformeront. Au contraire la matière, telle que le réalisme la pose d’ordinaire, évolue de façon qu’on puisse passer
rai, coïncider jamais entièrement avec eux. Point ne serait besoin de poser d’un côté l’espace avec des mouvements inaperçus,
au sujet et à l’objet, à leur distinction et à leur union, doivent se poser en fonction du temps plutôt que de l’espace. Mai
2 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
tre Fahrenheit, soit en thermomètre Réaumur. Et alors une question se pose  : ce continuum amorphe, que notre analyse a laiss
e qualitative c’est donc l’Analysis Situs. Les mêmes questions qui se posaient à propos des vérités de la géométrie euclidienne,
qui se posaient à propos des vérités de la géométrie euclidienne, se posent de nouveau à propos des théorèmes de l’Analysis S
ence nous démontre que l’espace a trois dimensions. L’expérimentateur pose à la nature une interrogation : est-ce ceci ou ce
la nature une interrogation : est-ce ceci ou cela ? et il ne peut la poser sans imaginer les deux termes de l’alternative. S
ême troisième, peuvent néanmoins être discernés l’un de l’autre. Cela posé , si A et B sont deux éléments discernables d’un c
ns, tantôt peuvent être discernés, tantôt ne peuvent pas l’être. Cela posé , si pour diviser un continu, il suffit de considé
notion de point Il semble maintenant que la question que nous nous posions au début est résolue. Quand nous disons que l’esp
t-ce que cela veut dire ? Je suis assis dans ma chambre, un objet est posé sur ma table ; je ne bouge pas pendant une second
lté n’aura fait qu’augmenter. De toute façon, la question suivante se pose  : pourquoi jugeons-nous que toutes ces représenta
ut être corrigé par S″ aussi bien que par S. Et alors une question se pose  : si j’ai constaté que S corrige α et β et que S″
3 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »
, la passion par le devoir. En regard de ces deux femmes ainsi faites poser deux hommes, le mari et l’amant, le souverain et
ouvertes. Enfin, au-dessus de ces trois hommes, entre ces deux femmes poser comme un lien, comme un symbole, comme un interce
te souffrance humaine au revers du crucifix. Puis, de tout ceci ainsi posé , faire un drame ; pas tout à fait royal, de peur
ndres détails, une idée utile, une idée sociale, une idée humaine, il posera le théâtre dessus comme un verre grossissant. Au
4 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »
vent la négligée, n’a jamais joué au génie androgyne. Elle n’a jamais posé pour la Muse. Poser, elle ! Ce qui enchante plus
’a jamais joué au génie androgyne. Elle n’a jamais posé pour la Muse. Poser , elle ! Ce qui enchante plus que le talent de ses
alent de ses vers, quand elle en a, c’est la plus complète absence de pose . On n’avait donc pas à la poser après coup, elle
n a, c’est la plus complète absence de pose. On n’avait donc pas à la poser après coup, elle qui ne s’est jamais posée, et on
. On n’avait donc pas à la poser après coup, elle qui ne s’est jamais posée , et on n’avait pas à se poser, à côté d’elle, dan
er après coup, elle qui ne s’est jamais posée, et on n’avait pas à se poser , à côté d’elle, dans une de ces biographies d’êtr
5 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
spendus. Mais, que ces maximes soient fondées en raison ou simplement posées par la conscience, ce qui nous importe ici, c’est
uence l’intervention de l’État dans l’économie nationale. Ou bien, je pose en principe que tous les citoyens ont droit aux m
métaphysique qui choisit notre parti politique. Mais, une fois la fin posée , reste à savoir quels moyens sont propres à la ré
oduit bien les résultats demandés par l’idéal défini. La fin une fois posée a priori, il serait possible de découvrir a poste
ion partielle ? — Telle est la question précise que nous voulons nous poser . Si nous réussissions à y répondre, en même temps
fréquemment utilisé, pour la solution du problème que nous venons de poser , les idées et les faits rassemblés dans la Social
6 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
oin par des êtres de plus en plus intelligents. Mais, du moment qu’on pose la direction, on se donne l’intelligence. On se l
ence. Mais comment ne pas voir qu’on suppose l’intelligence dès qu’on pose les objets et les faits ? A priori, en dehors de
en le compliquant avec lui-même, reconstituer le vivant ; les autres posent d’abord la vie et s’acheminent vers la matière br
ouver laborieusement, en métaphysique, une unité qu’on a commencé par poser a priori, une unité qu’on a admise aveuglément, i
nes par rapport aux autres ; mais, en réalité, nous sommes obligés de poser les problèmes un à un, en termes qui sont par là
, est relative à l’ordre contingent dans lequel les problèmes ont été posés tour à tour. C’est en ce sens, et dans cette mesu
é, tandis que l’espace surgit automatiquement, comme surgit, une fois posés les deux termes, le reste d’une soustraction 79.
e les questions de situation et de grandeur sont les premières qui se posent à notre activité, celles que l’intelligence extér
mouvement de détente de l’esprit, on ne peut se donner l’espace sans poser ainsi la logique et la géométrie, qui sont sur le
sée comme il me plaît. Le réchaud allumé, la casserole et l’eau étant posés , ainsi qu’un certain intervalle de durée, l’ébull
lorsque le microcosme considéré ne contient que des grandeurs. Si je pose deux nombres, en effet, je ne suis plus libre de
auté dans le monde, au lieu que, cette puissance de création une fois posée (et elle existe, puisque nous en prenons conscien
lative aux variables qu’elle a choisies, relative à l’ordre où elle a posé successivement les problèmes, et que néanmoins el
l’ordre serait donc un mystère à éclaircir, en tous cas un problème à poser . Plus simplement, dès qu’on entreprend de fonder
ère » à laquelle s’ajouterait l’Idée, ni l’idéalisme moderne n’aurait posé une « diversité sensible » que l’entendement orga
résence des deux avec, en outre, le balancement d’un esprit qui ne se pose définitivement ni sur l’un ni sur l’autre. Pas pl
n. Mais notre intelligence passe outre. Par un simple sic jubeo, elle pose un désordre qui serait une « absence d’ordre ». E
ans la contingence même de l’ordre, qui est un fait incontestable. Je poserai donc, au sommet de la hiérarchie, l’ordre vital,
est simplement la présence de l’ordre contraire, si, par là même, je pose deux espèces d’ordre inverses l’une de l’autre, j
une véritable pétition de principe, car en imaginant l’incoordonné on pose réellement un ordre, ou plutôt on en pose deux. C
imaginant l’incoordonné on pose réellement un ordre, ou plutôt on en pose deux. Cette longue analyse était nécessaire pour
rs que toute matière soit éternelle. Qu’on parle de création ou qu’on pose une matière incréée, dans les deux cas c’est la t
où résulterait que tout est donné une fois pour toutes, et qu’il faut poser de toute éternité ou la multiplicité matérielle e
ée, et pour cette source extérieure de mutabilité la même question se poserait . On pourrait ajouter, il est vrai, que le nombre
résenter en gros, disions-nous, par un système nerveux sensori-moteur posé sur des systèmes digestif, respiratoire, circulat
mé à un corps unique, qui eût évolué indéfiniment ? Cette question se pose , sans doute, quand on compare la vie à un élan. E
art, tout état de conscience étant, par un certain côté, une question posée à l’activité motrice et même un commencement de r
nscience un corps immatériel où s’incarner et la dispense ainsi de se poser exclusivement sur les corps matériels dont le flu
est la liberté même : mais elle ne peut traverser la matière sans se poser sur elle, sans s’adapter à elle : cette adaptatio
7 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
ose dans ce principe que pour quelques instants ; le même problème se pose , cette fois dans toute son ampleur et sa générali
i dure ne lui paraît pas assez forte pour vaincre l’inexistence et se poser elle-même. C’est pour cette raison surtout qu’ell
istence purement logique qu’elle semble se suffire à elle-même, et se poser par le seul effet de la force immanente à la véri
tère de l’existence s’évanouit, car l’être qui est au fond de tout se pose alors dans l’éternel comme se pose la logique mêm
l’être qui est au fond de tout se pose alors dans l’éternel comme se pose la logique même. Il est vrai qu’il nous en coûter
n plus, un saut perpétuel de l’une à l’autre et la refus de jamais se poser définitivement sur l’une d’elles, Il est évident
rait de plume qui biffe. L’acte par lequel on déclare un objet irréel pose donc l’existence du réel en général. En d’autres
la réalité actuelle comme incompatible avec elle ? Les jugements qui posent la non-existence d’une chose sont donc des jugeme
monde matériel, à tout instant, qu’un état où provisoirement elle se pose . Telle est l’hypothèse qui se présente à l’esprit
rit, ne trouvant jamais à se satisfaire et ne voyant nulle part où se poser , se persuade sans doute à lui-même qu’il imite pa
nstituer ce qui se fait ? Comment, par exemple, de l’enfance une fois posée comme une chose, passera-t-on à l’adolescence, al
le sens littéral de l’expression. Nous trouverions que, lorsque nous posons le sujet « enfant », l’attribut « homme » ne lui
des Idées. Pourtant il y a du devenir, c’est un fait. Comment, ayant posé l’immutabilité toute seule, en fera-t-on sortir l
la durée et le devenir ne seraient que la dégradation. La forme ainsi posée , indépendante du temps, n’est plus alors celle qu
cidents provoqués par des accidents, à la conception de l’Idée qui se pose elle-même. Ainsi procède le philosophe en face de
s l’intelligence humaine. Le nous poiètikos est la Science intégrale, posée tout d’un coup, et que l’intelligence consciente,
Le principe est évident lorsqu’il s’agit du nombre : nous ne pouvons poser le nombre 10 sans poser, par là même, l’existence
lorsqu’il s’agit du nombre : nous ne pouvons poser le nombre 10 sans poser , par là même, l’existence des nombres, 9, 8, 7…,
une part, et d’autre part le néant que nous nous imaginons concevoir. Posons donc le Dieu d’Aristote, pensée de la pensée, c’e
instantané, ou mieux éternel. Comme, d’autre part, le néant paraît se poser lui-même et que, ces deux extrémités étant donnée
lu », se réaliseront, pour ainsi dire, automatiquement dès qu’on aura posé Dieu. Parcourons alors cet intervalle de haut en
te plus, pour caractériser l’instabilité sur laquelle les formes sont posées , qu’un attribut négatif ce sera l’indétermination
lée que Newton et ses successeurs se relient à Kepler. Or, comment se posait pour Kepler le problème astronomique ? Il s’agiss
er leurs positions à n’importe quel autre moment. La même question se posa , désormais, pour tout système matériel. Chaque po
aissait les positions à un moment donné. Sans doute le problème ne se pose en ces termes précis que dans des cas très simple
nt du temps. Cette conviction est au fond des questions que nous nous posons au sujet de la nature, et des méthodes que nous e
ntre est devant sa toile, les couleurs sont sur la palette, le modèle pose  ; nous voyons tout cela, et nous connaissons auss
uction, la traduction n’étant faite que pour nous. En posant Dieu, on pose nécessairement aussi toutes les vues possibles su
e certaine métaphysique, celle même dont un Spinoza et un Leibniz ont posé les principes, tiré les conséquences. Certes, un
imposait sa forme à la matière. De sorte que non seulement il fallait poser la forme intellectuelle de la connaissance comme
tile : en se donnant le moindre fragment de l’actuellement évolué, il pose le tout de l’évolué actuel, et c’est en vain qu’i
e que la nature ne contient que des faits, et que, les faits une fois posés , les relations sont simplement les lignes qui cou
ient que l’intégration des rapports entre les faits. Mais, dès que je pose les faits avec la configuration qu’ils ont aujour
e l’autre. Elles ont dû progresser l’une avec l’autre. Et, soit qu’on pose la structure actuelle de l’esprit soit qu’on se d
8 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
, nous l’avons vue à l’œuvre ; nous avons vu ses plus illustres têtes poser les problèmes et s’efforcer de les résoudre. Elle
s qui s’est produit depuis quelque temps, cette grande question a été posée , au milieu des économistes ébahis. L’un d’eux, qu
ation tout entière. » Quand l’Économie politique, telle qu’elle s’est posée depuis sa naissance, a soulevé de pareilles répli
est sienne, s’il l’a acceptée après examen, ne l’a-t-il pas hardiment posée au front de son livre, pour qu’elle pût donner à
ons lue tant de fois. Modifier ingénieusement le cadre dans lequel on pose aujourd’hui la question de la misère, la traiter
mpirisme. L’Empirisme n’est insolent et insupportable que quand il se pose comme une Loi. 5. Lévy.
9 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
sion, mesures de toutes valeurs et valeurs elles-mêmes absolues, nous posons les personnes humaines comme seules véritables ca
ue nous ayons retrouvé leurs ressemblances, grâce auxquelles nous les posons comme faisant également partie de la société huma
sujets qui, ayant la pleine conscience d’eux-mêmes, sont capables de poser les unes en face des autres leurs individualités 
Il faudrait déterminer et spécifier les principes que nous venons de poser . Mais il suffit qu’on les ait aperçus dans leur g
10 (1890) L’avenir de la science « II »
s choses est fatalement porté à en chercher le secret. Le problème se pose de lui-même et en vertu de cette faculté qu’a l’h
à l’infini, suivant les horizons de chaque âge ; mais toujours il se pose  ; toujours, en face de l’inconnu, l’homme ressent
est chose impossible pour l’homme. Dès qu’il pense, il cherche, il se pose des problèmes et les résout ; il lui faut un syst
t de crainte respectueuse en brisant les barrières qui lui semblaient posées par une force supérieure, que, n’osant placer le
ble de ses principales améliorations. Cela est très vrai ; mais c’est poser la thèse d’une façon dangereuse. C’est comme si,
e ? Un petit procédé pour se former le bon sens, une façon de se bien poser dans la vie et d’acquérir d’utiles et curieuses c
par les instincts spontanés, le caprice et la volonté des autres, se pose en personne libre, morale et responsable de ses a
umain, et les constitutions modernes sont conséquentes quand elles se posent des termes périodiques auxquels elles peuvent êtr
u’on ne puisse rétorquer contre les constituants. Il est téméraire de poser des bornes au pouvoir réformateur de la raison et
11 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
les idées, nous formulerons la thèse ainsi : « Un état cérébral étant posé , un état psychologique déterminé s’ensuit. » Ou e
y trouvent préformées ; il en dessinerait les articulations motrices. Posez un fait psychologique, vous déterminez sans doute
’a rien de voulu : il est suggéré par les termes mêmes de la question posée  ; et il est si naturel à notre esprit que nous le
s’exprime par cette image, ou qu’elle surgit dès que cette image est posée , ou qu’on se la donne en se donnant cette image,
vous passez subrepticement au système de notation idéaliste, où l’on pose comme isolable en droit ce qui est isolé dans la
rité est que le réalisme ne se maintient jamais à l’état pur. On peut poser l’existence du réel en général derrière la représ
s qui sont pour l’idéaliste la réalité même. Réaliste au moment où il pose le réel, il devient idéaliste dès qu’il en affirm
12 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390
qu’une réponse : c’est la mise à l’écart d’une question impertinente posée contre l’Église, que tous ceux qui croient en ell
t d’aucune manière une question que la question du divorce, et qui la pose n’est plus qu’un outlaw du catholicisme, de l’his
ique pour repousser cette question du divorce, qui, de ce qu’elle est posée comme elle l’est, devait incontestablement triomp
, par hypothèse improbable, elle n’avait pas triomphé telle que l’ont posée la proposition Naquet et le livre de M. Dumas, el
ue les peuples sont gouvernés par la logique des principes qu’ils ont posés , — et s’ils lui échappent une fois, deux fois, il
13 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIX » pp. 117-125
té de l’enseignement. Cela m’a tout l’air d’une question qui vient se poser et se fonder pour longtemps et sur laquelle on n’
de la séparation de l’Église et de l’État. Mais si la question qui se pose en France a son importance extrême, elle est bien
n’est devenue importante et considérable que depuis que le clergé se pose en auxiliaire plutôt qu’en adversaire de la dynas
s’est réconcilié avec Dumas, il garde une dent à la Presse qui s’est posée en organe d’inimitié contre lui. La belle Delphin
14 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
coupure, nous dirons que la coupure ne divise pas C. Ces définitions posées , si le continu C peut être divisé par des coupure
ement et de même que α′ et β′ correspondent au même déplacement. Cela posé , nous pouvons imaginer un continu physique que no
’est-ce que cela veut dire ? Tel est le problème que nous nous sommes posé au chapitre précédent, § 4. Comme je l’ai expliqu
, c’est-à-dire que les deux séries se compensaient mutuellement. Cela posé , dois-je m’attendre à ce qu’à l’instant β′, quand
également en M cet objet B touchera mon premier doigt. À la question posée , on doit donc répondre oui. Pour nous, qui ne sav
la sorte ; nous ne pouvons que constater. Mais alors une question se pose  ; comment, avant de savoir la géométrie, avons-no
abrégé, nos opérations sont associatives, mais non commutatives. Cela posé , pour que Σ et Σ′ correspondent à un même point M
ait autant que l’espace représentatif. La question empirique peut se poser sous une autre forme. Est-il impossible de concev
nsations, étant limités, ne peuvent être homogènes. Ainsi la question posée ne peut s’entendre que d’une manière ; est-il pos
15 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
vit à son réveil une image gracieuse assise près de son lit, dans la pose du tireur d’épine (chevelure et épaules toutes se
ndue vers le lit du patient ou de l’observateur (comme on voudra), et posée sur la couverture à 30 centimètres de ses yeux, c
n. Cependant, au bout de quelques minutes, la voyant toujours si bien posée et modelée, il se dit : “Si je pouvais la toucher
16 (1903) La pensée et le mouvant
ou de moments, c’est-à-dire, en somme, des arrêts virtuels du temps. Poser qu’un événement se produira au bout d’un temps t,
ous disions que les problèmes métaphysiques avaient peut-être été mal posés , mais que, précisément pour cette raison, il n’y
l’avoir été toujours. Il avait beau n’être pas encore formulé : il se posait lui-même en droit, avant d’être posé en fait. À t
tre pas encore formulé : il se posait lui-même en droit, avant d’être posé en fait. À toute affirmation vraie nous attribuon
grade qu’exécuterait automatiquement dans le temps la vérité une fois posée . Par le seul fait de s’accomplir, la réalité proj
ples individuels, le devoir de la philosophie nous paraissait être de poser ici les conditions générales de l’observation dir
araîtra au terme de la recherche comme un résultat ; impossible de la poser au départ comme un principe. Ce sera d’ailleurs u
t avec des immobilités juxtaposées. L’intuition part du mouvement, le pose ou plutôt l’aperçoit comme la réalité même, et ne
lutôt se dissoudre, soit pour disparaître définitivement soit pour se poser autrement. De ce qu’elle aura fait pour ces probl
de l’espace où il se détend, de la matérialité qu’il se donne pour se poser sur la matière : nous le rendrons à lui-même et n
ra équivaloir finalement à la certitude. Prenons un problème que nous poserons dans les termes de la métaphysique traditionnelle
upart des philosophies, systèmes complets de problèmes définitivement posés , intégralement résolus. Mais cette raison n’est p
Qu’Aristote en soit venu à fondre tous les concepts en un seul, et à poser comme principe d’explication universel une « Pens
elle nous affranchit de certaines servitudes spéculatives quand elle pose le problème de l’esprit en termes d’esprit et non
l’accepte pourtant d’ordinaire. Elle subit le problème tel qu’il est posé par le langage. Elle se condamne donc par avance
phie et même ailleurs, de trouver le problème et par conséquent de le poser , plus encore que de le résoudre. Car un problème
le résoudre. Car un problème spéculatif est résolu dès qu’il est bien posé . J’entends, par là que la solution en existe alor
pour ainsi dire, couverte : il ne reste plus qu’à la découvrir. Mais poser le problème n’est pas simplement découvrir, c’est
souvent à susciter le problème, à créer les termes en lesquels il se posera . Position et solution du problème sont bien près
nt bien près ici de s’équivaloir : les vrais grands problèmes ne sont posés que lorsqu’ils sont résolus. Mais beaucoup de pet
e. Un des premiers chapitres traite du plaisir et de la douleur. On y pose à l’élève une question telle que celle-ci : « Le
une suite de plaisirs ? » Alors, c’est une question de lexique qui se pose  ; on ne la résoudra qu’on cherchant comment les m
ont ou s’ils ne le sont pas, puisqu’on n’a pas encore étudié l’objet) posent un problème qui concerne la nature même des chose
e que la question de l’origine et de la valeur des idées générales se pose à l’occasion de tout problème philosophique, et q
aisse qu’une demi-certitude. Maintenant, le problème que cet homme se pose , le résolvons-nous ? Évidemment non, mais nous ne
et homme se pose, le résolvons-nous ? Évidemment non, mais nous ne le posons pas : là est notre supériorité. À première vue, j
’ordre, de l’origine de l’être ? Ils s’évanouissent, puisqu’ils ne se posent que si l’on se représente l’être et l’ordre comme
problèmes philosophiques qui sont et qui resteront insolubles, étant posés à l’envers. C’est précisément parce qu’on les voy
les voyait insolubles, et parce qu’ils n’apparaissaient pas comme mal posés , que l’on concluait à la relativité de toute conn
notre conception de la relation psycho-physiologique. Quand nous nous posâmes le problème de l’action réciproque du corps et de
 ; et d’autre part l’affirmation du déterminisme universel, qui était posée par les savants comme une règle de méthode, était
us inéluctablement. Fidèle à notre méthode, nous lui demandâmes de se poser en termes moins généraux et même, si c’était poss
nt nous aurions, sans elles, négligé l’étude, et que l’étude nous fit poser autrement. Les résultats ainsi obtenus ne furent
’on tombait quand on découpait d’une certaine manière la réalité pour poser en certains termes les problèmes. On était obligé
poussée qui était celle même de la science naissante. Le réalisme se posa de la même manière ; il se formula par opposition
isser de côté les termes où Kantiens et anti-Kantiens s’accordaient à poser le problème. On revient à l’immédiatement donné,
raison devrait-on l’interdire en philosophie, alors que les questions posées ne relèvent plus de la seule intelligence. Mais n
, il devrait être au début et partout, comme un soutien. Sur lui nous poserions tout le reste, si nous ne cédions ici encore à l’
J’estime que les grands problèmes métaphysiques sont généralement mal posés , qu’ils se résolvent souvent d’eux-mêmes quand on
la nouveauté radicale est à l’origine des problèmes métaphysiques mal posés , l’habitude d’aller du vide au plein est la sourc
te, on croit constater que la difficulté subsiste, que le problème se pose encore et ne sera jamais résolu. Il ne le sera ja
s résolu. Il ne le sera jamais, en effet, mais il ne devrait pas être posé . Il ne se pose que si l’on se figure un néant qui
le sera jamais, en effet, mais il ne devrait pas être posé. Il ne se pose que si l’on se figure un néant qui précéderait l’
uoi le monde ou Dieu existe et pourquoi pas le néant, quand nous nous posons enfin le plus angoissant des problèmes métaphysiq
onquée d’une substitution, alors parler d’une suppression de tout est poser une substitution qui n’en serait pas une c’est se
le, et désigne par « absence du premier » la présence du second. On a posé le tout, puis on a fait disparaître, une à une, c
t la construction a été faite. Dans les problèmes que le philosophe a posés nous reconnaissons les questions qui s’agitaient
s problèmes dont le philosophe s’est occupé sont les problèmes qui se posaient de son temps ; la science qu’il a utilisée ou cri
st bien de l’exprimer en fonction de l’ancien ; et les problèmes déjà posés , les solutions qu’on en avait fournies, la philos
eu affaire à une autre philosophie et à une autre science ; il se fût posé d’autres problèmes ; il se serait exprimé par d’a
lontarisme. La dernière enfin, que nous pourrions appeler du théisme, pose l’existence de Dieu en se fondant principalement
phe la traite en camarade. La règle de la science est celle qui a été posée par Bacon : obéir pour commander. Le philosophe n
es lutteront indéfiniment entre elles. Voici alors la question qui se pose , et que je tiens pour essentielle. Puisque tout e
le mouvement n’est pas tout, il n’est rien ; et si nous avons d’abord posé que l’immobilité peut être une réalité, le mouvem
i de la substance, du changement, et de leur rapport, cesseront de se poser . Toutes les difficultés soulevées autour de ces p
ues pourront se résoudre ou même peut-être qu’elles ne doivent pas se poser , étant nées d’une vision figée du réel et n’étant
ini. Mais l’intuition, si elle est possible, est un acte simple. Ceci posé , on verrait sans peine que la science positive a
s à la périphérie par les perceptions qui leur ressemblent ; ils sont posés sur moi sans être absolument moi-même. Et enfin j
oute la question est là, et c’est pour l’avoir éludée qu’on a souvent pose en termes insolubles le problème de la personnali
là une question qui n’importe pas à la pratique et qu’on n’a pas à se poser . Il est donc naturel, il est donc légitime que no
commun avec un arrêt, qui est immobilité. Un mouvement ne saurait se poser sur une immobilité, car il coïnciderait alors ave
tiplicité abstraite et cette unité abstraite la combinaison, une fois posée comme possible, est chose singulière à laquelle n
e la durée. Certes, nous ne trouverons alors aucune raison logique de poser des durées multiples et diverses. À la rigueur il
eurs chaque sensation) étant une question pratique que notre activité pose à la réalité et à laquelle la réalité répondra, c
elle se sera délivrée des termes artificiels qu’on a choisis pour les poser . Philosopher consiste à invertir la direction hab
autres étaient autre chose que des réponses décousues à des questions posées au hasard ! Comme si le travail de généralisation
lèmes variés, d’en faire des applications concrètes aux questions que posent la science et la vie, l’eût amené à descendre par
nt d’effaroucher par trop de bruit les pensées ailées qui venaient se poser autour de lui, il estimait sans doute que, pour s
in des considérations sur les problèmes moraux ou pédagogiques qui se posent à l’heure actuelle. On pouvait ne pas apercevoir
tain rapport entre cette durée et l’espace employé à la mesurer. Pour poser un problème, le physicien, relativiste ou non, pr
t choisi sera identique, si nous nous conformons aux règles qu’elle a posées , à celle que nous aurions trouvée en nous plaçant
vide. Autre chose est la condition quasi animale d’un être qui ne se pose aucune question, autre chose l’état semi-divin d’
17 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
ifficultés ; mais on doit reconnaître qu’il a eu le mérite de la bien poser . Ce problème, au sens où on l’entend d’ordinaire,
lation de l’esprit avec les autres forces de la nature. » On peut se poser encore un autre problème, dit M. Bain. Nous venon
poésie, l’éloquence, l’influence sociale. » Voilà bien des questions posées et qu’aujourd’hui nul assurément ne peut tenter d
lexes, mais sont bien plus compliqués. » C’est là une grosse question posée en passant : à notre avis elle contient la questi
18 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
est maintenant la Terre qui se meut. Bref, chacun des deux physiciens posera encore le problème pour le système qui n’est pas
ont des termes qui ont un sens précis quand il s’agit d’un modèle qui pose  : c’est ce que nous percevons de la hauteur et de
te, par se mettre en règle avec elle. Il affirmera la réciprocité. Il posera qu’on a le choix entre le point de vue de Pierre
es électro-magnétiques, — les mêmes relations que Pierre en repos. Il pose bien ainsi, implicitement, que Paul référé pourra
elle du système privilégié en état de repos absolu, aboutirait bien à poser des Temps multiples et réels. Pierre, réellement
ans l’hypothèse d’un système privilégié, même quand on a commencé par poser la réciprocité ; et le physicien, se sentant quit
ystèmes demeurent constamment ce qu’ils étaient au moment où on les a posés , des duplicata l’un de l’autre, alors qu’en dehor
à celui qui les déclare illusoires de prouver son dire. Or l’idée de poser une pluralité de Temps mathématiques n’était jama
ive, et c’est la raison pour laquelle il l’appelle simultanéité. Ceci posé , considérons deux systèmes S et S′ en mouvement p
e dépend que de la vitesse du système, nullement de son contenu. Ceci posé , il est clair que si des événements A, B, C, D du
ent que nous venons de faire ne comptera pas. Le problème physique se pose en effet ainsi : S étant en repos et S′ en mouvem
érieur à S′ qui les décrète disloqués en se réglant sur la définition posée par lui de la simultanéité. On oubliera que simul
st la même par rapport au train que par rapport à la voie. Mais il se pose alors la question suivante : deux événements (par
′, deux points A′ et B′ qui viennent, pendant le trajet du système se poser sur deux points A et B du système immobile S, don
tout expliqué, dira notre physicien. Il n’y a de difficulté, il ne se pose de problème que parce qu’on parle d’une Terre en
19 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les civilisations »
n qui en eût fait un principe absolu, je n’en connais pas. Faliés l’a posée nettement au début de son livre, cette question d
u’il raconte, mais il est bientôt inconséquent à ce principe, qu’il a posé  : de l’influence du sang et de la race. Les sotte
reur et une impossibilité aujourd’hui. Et voilà comme, de l’homme qui posait un principe d’histoire, il ne reste plus qu’un ér
n’en ont pas plus que l’esprit de l’auteur, de ce triste cerveau, qui pose un principe d’histoire et le plante là quand il f
e aux Inscriptions… Qu’il se moque donc bien de ma critique, et qu’il pose sa candidature ! 47. Louis Faliès. Études phil
20 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
uement, d’en déterminer la signification métaphysique et morale. Pour poser le problème avec précision, nous nous appuierons
d’existence sont insuffisantes : pour rendre raison du réel, il faut poser des lois de développement, déterminer un processu
ation est impossible, c’est-à-dire que A et non-A ne peuvent pas être posés ensemble. Quant au principe du tiers exclu, il si
de nouveau dans ce qu’il énonce, c’est que, si non-A est exclu, A est posé . Le nerf de ce dernier principe, c’est que deux n
e même que le second principe empêche que deux contradictoires soient posées ensemble, ainsi le troisième empêche qu’elles soi
des lois logiques, il peut paraître, au premier abord, inutile de la poser , car rien ne semble plus certain ni plus incontes
ues, au contraire, font une œuvre essentiellement synthétique ; elles posent les rapports que la logique suppose ; elles créen
l’homme comme le résultat d’une action de l’âme sur le corps. Donc on posera , au-dessus de la matière, une force distincte, pl
is que l’expérience ne nous fournit que des à-peu-près. Ensuite, nous posons comme fondamentales des relations définies entre
estion. Tant qu’avec Descartes et même avec Leibnitz on s’est borné à poser des lois de constance de la quantité en général,
action des corps les uns sur les autres compromet notre liberté, nous posons mal la question. Les corps n’agissent pas les uns
eure partie de l’essence des phénomènes physiques ; et les lois qu’il pose ne concernent que les relations quantitatives que
ons mêmes de la pensée, une conscience indéfinie de l’être absolu est posée comme nécessaire. (Prem. Princ., § 60 et sqq.) —
exprime l’ensemble des conditions qui font que le phénomène doit être posé tel qu’il est, avec toutes ses manières d’être. L
et sa relation avec le mécanisme vient de ce que la question est mal posée . On considère la vie et le mécanisme comme étant
lation d’un fait, non seulement avec un autre fait, mais avec un fait posé comme fin du premier. Le déterminisme, en se ress
Il cherche dans l’anatomie la base de la classification naturelle, et pose le principe des caractères dominateurs. D’après c
discontinuité par des causes mécaniques. Contrairement à Lamarck, il pose en principe que toute espèce est, par elle-même,
nt-elles l’une de l’autre par voie de génération ? La question, ainsi posée , est exclusivement scientifique. Qu’on ne dise pa
ère, et voir si ces conditions se rencontrent, soit dans les lois que posent les partisans de la conservation, soit dans celle
ois que posent les partisans de la conservation, soit dans celles que posent les partisans du transformisme. A quel signe peut
roduction, c’est-à-dire qu’elle doit enseigner quel phénomène il faut poser pour qu’apparaisse celui qu’on a en vue. Rien ici
ytique, il convient de placer Condillac. En effet, la sensation qu’il pose comme primitive et fondamentale n’est pas une sim
ce phénomène, la raison humaine conçoit le bien général. Dès lors se pose à elle le problème de réaliser le bien général en
science sociale ; mais les publicistes dont nous venons de parler ont posé d’avance, selon leurs désirs, les lois qu’ils veu
s aboutit la sociologie ? La tentative là moins hardie paraît être de poser des lois dites historiques. Ces lois ont pour car
técédents en éliminant toute initiative humaine ; mais la question se pose de nouveau à propos de ces antécédents mêmes, et
lique de la sorte un fait social, la division du travail. Mais la loi posée par Darwin s’applique-t-elle intégralement quand
e moins de lacunes possible. Comment affirmer que des principes ainsi posés pour les besoins de la cause sont tous nécessaire
es lois et par là une faculté indéfinie de les utiliser pour des fins posées par lui. Enfin, en sociologie, l’action du milieu
21 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
qui surgit apporte avec elle, dans l’indivisibilité de l’acte qui la pose , tout le détail de ce qui la rend viable. L’arrêt
ments virtuels l’acte indivisible par lequel la religion dynamique se pose , et à montrer du même coup, par la direction évid
l’action divine. Telle est notre définition. Nous sommes libres de la poser , pourvu que nous nous demandions si elle trouve j
et comment surtout exprimer l’inexprimable ? Mais ces questions ne se posent même pas au grand mystique. Il a senti la vérité
que le mysticisme y a laissé. Les philosophes eux-mêmes auraient-ils posé avec une telle assurance le principe, si peu conf
siasme ardent, l’illumination, la foi qui soulève les montagnes. Mais posez cette incandescence, la matière en ébullition se
fera pas qu’il n’y ait pas eu d’auteur. Nous n’avons donc pas à nous poser ici de tels problèmes. Disons simplement que, si
ous paraît soulever une double question : 1º pourquoi Aristote a-t-il posé comme premier principe un Moteur immobile, Pensée
et qui n’agit que par l’attrait de sa perfection ; 2º pourquoi, ayant posé ce principe, l’a-t-il appelé Dieu ? Mais à l’une
la nature de Dieu en s’embarrassant de problèmes insolubles qui ne se posent que si l’on envisage Dieu du point de vue aristot
nous appelions les « faux problèmes ». On dira peut-être qu’ils ne se posent aucun problème, vrai ou faux, et l’on aura raison
isse métaphysique. Ces questions, un mystique estimera qu’elles ne se posent même pas : illusions d’optique interne dues à la
n d’être qu’elle-même. Cette double question, l’intuition mystique la pose en y répondant. Des êtres ont été appelés à l’exi
e s’applique à tous les problèmes de l’au-delà. On peut, avec Platon, poser a priori une définition de l’âme qui la fait indé
estinée réelle, pourraient-ils être résolus selon la réalité, ou même posés en termes de réalité, alors qu’on a simplement sp
t un problème de l’âme, c’est en termes d’expérience qu’il devra être posé , en termes d’expérience qu’il sera progressivemen
22 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
per sur elle, bornons-nous à dire que l’observation des « primitifs » pose inévitablement la question des origines psycholog
quand elle a reculé devant certaines subdivisions. Par exemple, elle pose des facultés générales de percevoir, d’interpréte
ière ne serait-elle pas immanente à la seconde ? Le problème que nous posions , et qui est de savoir comment des superstitions a
’on a beau parler de représentations collectives, la question ne s’en pose pas moins à la psychologie de l’homme individuel.
es êtres intelligents. Il est vrai qu’alors de nouvelles questions se poseront . Il faudra d’abord se demander plus précisément à
certains individus ? Mais ce n’est pas tout. Une seconde question se pose , à laquelle il faudra même répondre auparavant :
 ? Tel est en effet le problème plus vaste que notre seconde question pose . Il était d’ailleurs implicitement contenu dans l
ne devait pas avoir de terme : ainsi seulement on ira de l’avant. Il pose donc une règle de méthode ; il n’énonce pas un fa
rd quand nous parlions d’un élan vital. — Maintenant, la vie une fois posée , comment s’en représenter l’évolution ? On peut s
fet, — la solution originale, trouvée par la vie, du problème que lui posent les conditions extérieures. Et cette faculté de r
est faite pour eux ou s’ils sont faits pour elle. Des deux conditions posées par Comte, « ordre » et « progrès », l’insecte n’
t inorganique, qu’il a fallu inventer, fabriquer, apprendre à manier. Posez l’utilisation, à plus forte raison la fabrication
une forme définie en dehors de cette combinaison ? Si la question se pose , c’est parce que notre idée d’une âme survivant a
sans doute, qui nous invite à le croire. Mais si nous commençons par poser en principe que quelque chose doit subsister, ce
plus longtemps que l’objet qui la recèle. Mais si l’on a commencé par poser en principe que l’ombre du corps demeure, rien n’
endances élémentaires. Notre méthode restera d’ailleurs la même. Nous posons une certaine activité instinctive ; faisant surgi
ssant à notre réussite, la logique de l’intelligence exigera que nous posions des causes antagonistes, des puissances défavorab
t le semblable ». On ne voit pas pourquoi l’humanité commencerait par poser une loi aussi abstraite et arbitraire. Mais on co
e entité vaguement spirituelle l’accompagnerait. Les esprits une fois posés , l’humanité aurait passé de la croyance à l’adora
nel n’a évolué vers le personnel, ni de pures personnalités n’ont été posées d’abord ; mais de quelque chose d’intermédiaire,
est une donnée immédiate des sens. Notre philosophie et notre langage posent la substance d’abord, l’entourent d’attributs, et
’est arrêté, à un moment donné, le mouvement en avant ; l’homme a été posé alors globalement, avec l’intelligence par conséq
u des fonctions multiples, apparentées entre elles, elle aimait mieux poser des dieux distincts, quitte à leur donner le même
suel, enfin dans les mécanismes élémentaires de l’opération. De même, posez l’espèce humaine, c’est-à-dire le saut brusque pa
. Si l’espèce humaine existe, c’est que le même acte par lequel était posé l’homme avec l’intelligence fabricatrice, avec l’
e nous souhaitons : il se réalise par nous dans un ensemble qui s’est posé lui-même, sans nous. On pourrait dire, de même, q
alors traiter un récit mythologique comme un récit historique, et se poser dans un cas comme dans l’autre la question d’auth
est une réussite, comme d’ailleurs l’instinct, elle ne peut pas être posée sans que l’accompagne une tendance à écarter ce q
incipe, mais elle admet cri fait des variations sur le thème une fois posé . 5. Voir L’Évolution créatrice, principalement
23 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
de lumière ! » À l’état où en sont venues les choses, le problème est posé dans des termes excessivement difficiles. Car, d’
ire que jamais, depuis l’origine des choses, l’esprit humain ne s’est posé un si terrible problème. Celui de l’esclavage dan
ns la nécessité de l’esprit humain, que, lorsqu’un problème est ainsi posé pour la première fois, certains âmes naïves, géné
it ou un charlatan. La vie de l’humanité, comme la vie de l’individu, pose sur des contradictions nécessaires. La vie n’est
apporter le remède est le bienvenu. Le lendemain d’une révolution se pose le germe d’une autre révolution. De là la faveur
et dangereux seront incontestés ; car la condition de ces droits sera posée , et elle ne l’est pas encore 174. Cela se conçoit
e certaine solidité, que toute pensée aspire à se stéréotyper et à se poser comme éternelle 175. Cela devient par la suite un
e que voici. Il vient un jour où le parti rétrograde est obligé de se poser en persécuté et de réclamer pour lui les principe
24 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
distinctives certaines facultés, et, au-dessous de nos événements, on pose deux sortes d’êtres explicatifs, d’abord les puis
nt suivi par un autre, particularité détachée de lui par abstraction, posée à part par fiction, maintenue à l’état d’être dis
fait, c’est par un autre fait. Au plus haut de leurs théories167, ils posent des couples d’événements très généraux, l’un anté
s lois. Par-delà la région accessible des faits et de leurs lois, ils posent une région inaccessible, celle des substances, ch
se de plus, c’est par une illusion métaphysique semblable à celle qui pose à part le moi et ses facultés. Les savants eux-mê
ndition d’un autre et en ayant un autre pour condition. IV Cela posé , on comprend sans difficulté la liaison de la per
25 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Francis Lacombe »
a solution qu’il a retrouvée plus qu’il ne l’a découverte du problème posé , à cette heure, avec un si vaste retentissement,
e question des temps modernes, est une question éternelle. Elle a été posée et résolue à toutes les phases des sociétés, et s
érité, il a cherché dans le passé la clef du difficile problème qu’on pose en ce moment, comme un sphinx qui le garderait au
t de tous à la communion sociale, en vertu de l’égalité humaine. Cela posé comme incontestable, F. Lacombe explique en détai
26 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
littérature, mais de morale. En voici le sens : Boileau n’a garde de poser la moralité comme un des éléments constitutifs de
es formules favorites, qui ont révolté tant de lecteurs superficiels, pose seulement en principe le respect du modèle nature
empérament. Sous l’influence de certains préjugés contemporains, il a posé certaines bornes étroites au domaine, et certaine
’une exposition des procédés essentiels de la technique classique. Il pose les lois de la versification, qui sera correcte d
n, qui sera correcte d’abord, mais aussi harmonieuse, expressive ; il pose les lois du style, qui sera correct et clair, mai
celui qui fait le plus une loi d’adapter la nature à l’esprit, et qui pose nettement le plaisir comme sa fin suprême, comme
sitiviste se combine avec la recherche d’une forme esthétique, et qui pose ces trois termes comme identiques ou inséparables
27 (1761) Salon de 1761 « Peinture — M. Pierre » pp. 122-126
utres personnages du Carrache, et des vôtres. La tête de son fils est posée sur ses genoux dans le Carrache, et dans notre am
paraison de celle du Carrache ; voyez l’action de cette main immobile posée sur la poitrine de son fils ; ce visage tiré ; ce
goutte de sang. La jeune fille qui tient le plat sur lequel elle sera posée , détourne la tête, en tendant le plat ; cela est
28 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
tu désireras obtenir quelque chose, tu te l’ôteras du doigt et tu la poseras à terre. Ensuite, étendant ta main au-dessus d’el
ure rentre dans son village. Pendant la nuit il a ôté sa bague et l’a posée à terre, selon les indications de la guinnârou. I
. A ce moment le kélé veut saisir la femme dans la même intention. Il pose sa main sur la poitrine d’Ahmed et s’aperçoit qu’
29 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ier que M. Guizot ne pose la question chrétienne comme elle doit être posée de nos jours. Il demande au christianisme d’accep
ue chrétienne : 1° Il y a des problèmes naturels et universels qui se posent nécessairement dans toute âme humaine ; 2° la sci
nité, aussi répandus quelle sur la surface du globe, problèmes que se pose inévitablement chacun de nous aussitôt qu’il comm
. L’école positiviste, par exemple, croit qu’il n’y a pas lieu de les poser , parce que nous n’avons aucun moyen de les résoud
ophes mutilent la nature humaine, pas un seul ne résout les problèmes posés par le genre humain. Aux obscurités, aux contradi
30 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
x rouages pour la même fin  Je n’ai pas besoin, remarquez bien, de me poser ici en controversiste, de prouver qu’il y a contr
le jour où je me suis proclamé sans autre maître que la raison, j’ai posé la condition de la science et de la philosophie.
le saint idéal de la morale ne sont possibles qu’à la condition de se poser dès le premier abord dans le divin, de déclarer t
ècle qui sera désigné par l’histoire comme celui où commencèrent à se poser les causes de cet immense événement. La jeunesse
oi. Ses vérités acquises ne sont pas de lourds théorèmes qui viennent poser à plein devant les esprits les plus grossiers. Ce
ni par Oui, ni par Non, qu’il résout les problèmes délicats qu’il se pose . Un esprit s’exprime tout entier à la fois ; il e
’est de ne pas penser. Si l’orthodoxie est immuable, c’est qu’elle se pose en dehors de la nature humaine et de la raison. E
et quelques pédants, qui veulent se donner une façon d’intérêt et de poser en esprits impartiaux et supérieurs, en ont fait
urs devant elle elle se trouverait avoir reculé. La loi qu’on devrait poser à la nature humaine ne serait plus alors de porte
iques, c’est-à-dire précisément au moment où, les préliminaires étant posés , Rome commence sa mission et dépouille les mœurs
surface ; elles ont presque l’air de paradoxes, elles ne viennent pas poser à plein devant le bon esprit comme des théorèmes
31 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
ible : une interdiction. Pourquoi obéissions-nous ? La question ne se posait guère ; nous avions pris l’habitude d’écouter nos
r rendre compte de l’obligation, de son essence et de son origine, on pose que l’obéissance au devoir est avant tout un effo
e figurer que les choses se sont passées de la première manière. Mais poser qu’il en est effectivement ainsi serait fausser l
lusieurs d’entre elles. Dans le second cas, des problèmes nouveaux se posent , plus ou moins fréquents ; et, là même où le devo
; ses analyses en seront nécessairement faussées. En fait, quand nous posons que le devoir de respecter la vie et la propriété
s insolubles s’est toujours heurtée la morale utilitaire quand elle a posé en principe que l’individu ne pouvait rechercher
ent pas la haine. Celui-ci n’est qu’amour. Ceux-là vont tout droit se poser sur un objet qui les attire. Celui-ci ne cède pas
plutôt un mouvement, se suffit à elle-même. Toutefois un problème se pose à l’égard d’elle, qui est tout résolu pour l’autr
particuliers. Mais alors on n’appuie pas assez sur la diversité ; on pose une faculté générale de s’intéresser, laquelle, t
de la volonté, et en représentation explicative dans l’intelligence. Posez , par exemple, l’émotion que le christianisme a ap
que le « tout de l’obligation », comme nous disions, vienne ainsi se poser sur elle : voilà déjà la justice sous sa forme pr
philosophes, qui a vicié bon nombre de doctrines métaphysiques et qui pose à la théorie de la connaissance des problèmes ins
justice absolue. Tout au plus devrions-nous dire qu’une fois celle-ci posée , celles-là peuvent être considérées comme autant
e principe telle ou telle conséquence. Consultons-nous sur ce point ; posons -nous la fameuse question : « que ferions-nous si
moins dû adopter la configuration générale du sol sur lequel elle se posait . Bref, l’obligation que nous trouvons au fond de
facilité. L’obligation vraie est déjà là, et ce que la raison viendra poser sur elle prendra naturellement un caractère oblig
outes les fins sociales se compénètrent et de ce que chacune d’elles, posée en quelque sorte sur cet équilibre et sur ce mouv
ne autre origine. A vrai dire, aucun philosophe ne peut s’empêcher de poser cette nécessité d’abord ; mais le plus souvent il
mpêcher de poser cette nécessité d’abord ; mais le plus souvent il la pose implicitement, sans le dire. Nous l’avons posée e
le plus souvent il la pose implicitement, sans le dire. Nous l’avons posée en le disant. Nous la rattachons d’ailleurs à un
correspondent symétriquement à l’instinct, vous ne pouvez pas ne pas poser ce soulèvement de l’âme qu’est l’émotion : dans u
32 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le voltairianisme contemporain »
ent innocents ! Et c’est pour cela que sur cette question de Voltaire posée hier, posée aujourd’hui, et que, n’en doutez pas 
s ! Et c’est pour cela que sur cette question de Voltaire posée hier, posée aujourd’hui, et que, n’en doutez pas ! on posera
Voltaire posée hier, posée aujourd’hui, et que, n’en doutez pas ! on posera encore d’ici longtemps, les gens d’esprit, qui vo
33 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
voyant les derniers faits qui se sont produits et qui semblent avoir posé eux-mêmes les questions à la science désorientée
, et pour le public, que les questions fussent nettement et carrément posées . D’aujourd’hui seulement elles le sont. L’auteur
licitement résolues ; mais n’était-ce pas la meilleure manière de les poser  ?… Nul avant lui et nul comme lui n’avait jeté le
ns pour le catholicisme cet honneur et cet avantage que c’est lui qui pose les questions. Pendant que la philosophie s’embro
34 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »
ontanéité de sa jeunesse, travaillée déjà, car elle a toujours un peu posé , la Muse de la patrie, mais pas autant que quand
, et que je ne lui reproche pas, comme je lui reproche d’y avoir trop posé , dans ce salon, en Mme de Staël. Du reste, c’étai
osé, dans ce salon, en Mme de Staël. Du reste, c’était le temps de la pose . M. Victor Hugo, qui se croyait le Napoléon de la
écrire ce mot d’inférieure qui fait cabrer les amours-propres, — mais posée , dans la hiérarchie sociale et dans la famille, à
35 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »
individu, il aperçoit à travers les formes multiples de la nature, il pose et poursuit partout les problèmes de l’être et de
ucun des deux poètes, à cette heure, pas même Vigny, ne songeait à se poser en théoricien novateur ou révolté. Victor Hugo do
e celui de classique : il encense Boileau et vénère les règles. Il se pose entre les deux partis, se contentant d’affirmer,
que l’imitation, et, demandant à l’art d’être avant tout inspiration, pose la formule de la liberté dans l’art 724. En même
es âges, et se grisant de la couleur ou du son des noms propres, Hugo posait l’antithèse du beau et du laid, du sublime et du
36 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
jectif. Par ce mot attitude, et faute d’un autre, je veux désigner la pose stable et harmonieuse ; composée, certes, de trai
de soin la Figure, et pour y parvenir ils l’arrêtèrent glacée en une pose sculpturale, complétant ainsi la Poésie selon le
ublié la puissance inattendue que peut donner à telle page une grande pose immobile. Il suffit de citer les dernières œuvres
très réel en serait le défaut. M. Henri de Régnier établit souvent la pose statique en dominatrice jalouse. Par les contours
melle de la grâce, est plus voisine du mouvement ; la noblesse, de la pose stable. L’élégance a quelque chose de plus indivi
37 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
e ces catégories, dont on pourrait étendre la liste, vous pouvez vous poser un certain nombre de questions. Elles auront pour
conformera sa marche à l’ordre accoutumé. La première question qui se pose sur quelque objet que ce soit, est : Qu’est-ce qu
ans un genre, et la recherche du trait particulier, qui l’isole et le pose seul, dans son individualité distincte, en face d
par la rue des Gazettes et la Kislowka, il rentra à l’hôtel, s’assit, posa sa montre devant lui, et attendit que l’aiguille
38 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « L’Angleterre depuis l’avènement de Jacques II »
causes d’appauvrissement ? Question difficile à résoudre, mais qui se pose de soi dans tout esprit, en le lisant. Ainsi, dis
u moins épars dans d’anciens et vénérables statuts. Il se contente de poser , sans le prouver, le fait étrange de cette monarc
l comme un bouclier salien, et, pour qu’elle se fût si souverainement posée , il fallait qu’elle répondît à des sentiments pub
, ni l’une ni l’autre, ne pouvaient céder… Lorsque les questions sont posées à cette profondeur d’âme, on n’attend pas longtem
39 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Christophe »
hemin qu’a déjà parcouru la papauté, il glorifie Grégoire VII d’avoir posé avec un si grand caractère et une si longue prévo
réoccuper d’une question toujours petite, comme l’amour-propre qui la pose et qui la discute… Je lui aurais voulu plus de la
le Colysée. J’admets pourtant une exception à cette règle, que j’ose poser comme absolue : c’est quand la réponse aux critiq
IV L’abbé Christophe l’a bien jugé, ce xve  siècle. Quoiqu’il se pose , comme je l’ai dit plus haut, plus en narrateur q
40 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79
enseigne l’Église) à la conscience du genre humain. Certes ! quand on pose de ces thèses contre cet enseignement séculaire q
le croyions un homme d’esprit. À la page 216 de son second volume, il pose , toujours avec cet air gonflé d’un homme qui vien
t Proudhon au poulailler ! Si tout dépend du premier concept, il faut poser mieux la question, étudier les faits en intrinsèq
en soit un, c’est sa fortune ! Malgré deux ou trois tirades de talent posées dans ce fouillis comme des bustes dans des encoig
que l’ilote dégoûtait les Spartiates ? Telle est la question qu’on se pose quand on vient de lire Proudhon. Lorsqu’après plu
a science, qu’il croyait dans le progrès infini, comme Condorcet, qui posait que la science pouvait même supprimer la mort. En
seule question de la Famille. Bonald, l’historique Bonald, sait où en poser le fondement, et Proudhon l’ignore. C’est là même
ations et la brume de ses scepticismes philosophiques, ne sait pas où poser la base de la Famille, base elle-même de tout, da
s les grands moralistes qui l’ont précédé ou suivi, je n’hésite pas à poser que Proudhon est le plus chrétien La Bruyère exce
41 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — I » pp. 93-106
énérale se fait sentir dans cette suite de chapitres coupés, où il se pose plus de questions encore qu’il n’en résout. La co
t qu’en écrivant. Combien de fois M. de Tocqueville ne s’est-il point posé cette question au sujet de son ami : Pourquoi n’é
ouvrage de L’Ancien Régime et la Révolution, que de difficultés il se pose pour ses lectures dans un sujet si ouvert et si e
t ses premières couches et son fond de tableau déjà préparé, il ne se poserait pas toutes ces questions· préliminaires, il ne dr
42 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
-ci la souche d’où sont sorties toutes les espèces sociales. Une fois posée cette notion de la horde ou société à segment uni
s, nous n’avons pas à entrer dans ces détails, il nous suffit d’avoir posé le principe de la classification qui peut être én
répondent implicitement à une question que le lecteur s’est peut-être posée en nous voyant parler d’espèces sociales comme s’
s arrêterons pas à les discuter, car ils ne répondent pas au problème posé dans ce chapitre. On y trouve classées, non des e
43 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
d a été l’occasion d’un véritable phénomène. Ce livre d’un prêtre qui pose la nécessité d’une théocratie a été salué par tou
esprit plus méthodique et plus creusant que M. l’abbé Mitraud aurait posée à la première page de son livre, et qui, résolue,
Nous l’avons dit déjà, mais il faut le crier ! le livre de M. Mitraud pose la nécessité d’une théocratie, et les ennemis jur
souveraineté philosophique de la Raison, et tous ceux qui veulent et posent dans leurs théories que les gouvernements personn
44 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
ente du moi. L’idée de liberté étant ainsi définie, deux problèmes se posent pour le psychologue : 1° quelle est la genèse de
dance proportionnelle par rapport à ses objets, et lui permette de se poser en face d’eux comme capable de réagir sur eux. Au
ons fixes de l’objet ? Voilà le problème. » — Remarquons que M. James pose mal la question, car il est clair qu’à l’objet pe
° de possible métaphysiquement ? Voilà, selon nous, comment doit être posé le problème. Il consiste à rechercher, dans l’idé
définition, nous, que nous partons, et nous avons bien le droit de la poser telle, car l’histoire entière de la morale et mêm
e la connaissance et de l’existence ? Voilà comment nous concevons et posons le problème, avec la persuasion que toute autre m
posons le problème, avec la persuasion que toute autre manière de le poser est « simpliste », inexacte et illusoire. Les con
nation par soi, conséquemment la liberté. La question de causalité se pose nécessairement ici : il faut que le moi soit caus
i le sujet pensant ne s’absorbe pas entièrement dans l’objet, mais se pose au contraire en face de lui et agit sous l’idée d
45 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421
est uniquement d’un côté, et que de l’autre sont toutes les excuses ; poser en ces termes la question et s’imaginer de bonne
out propos. » Il ne ressemblait point à ceux qui, en vieillissant, se posent avec vous en Socrates (je sais un savant encore5,
oir-cerise de sa joue est plus foncée et plus dense ; il jouit. Il se pose , il commence sa phrase, il s’arrête. Nul ne l’int
d dix fois par quarts d’heure, avec lenteur, aisance, dégustation. Il pose alors ses principes, il établit ses divisions ; i
de pédagogie dans tout cela. Si nous étions à l’hôtel Rambouillet, je poserais cette question : « Le livre de M. Cousin est-il d
46 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
u céleste, à l’ineffable regard des femmes, ton regard, ô Dieu, s’est posé sur moi pour jamais. Maintenant mon vol peut veil
sonnets mystiques, et tu feras sauvagement l’amour…” » Le poème étant posé avec cette puissance se développe merveilleusemen
elles qui sont d’un grand intérêt à l’heure présente et permettent de poser le problème de la poétique comme il me semble pos
de poser le problème de la poétique comme il me semble possible de le poser . M. Sully Prudhomme dit en effet : « Le fondateur
lectuelles m’éloignent des problèmes qui ne me semblent pas nettement posés . Comment discuter sur le vers avant d’avoir avec
e ne pourrai pas répondre directement aux questions précises qu’il me pose , et peut-être pourra-t-il croire que je me dérobe
Cependant M. Sully Prudhomme m’a fait l’honneur de m’écrire et de me poser quelques questions ; au risque de paraître incomp
les de M. Sully Prudhomme, qui a fait des mathématiques, l’obligent à poser les problèmes avec précision. Je n’y contredis pa
e quoi, pense-t-il, on ne s’entendra jamais. Rien qu’à cette façon de poser le problème, conformément, je le reconnais volont
notions qui demanderaient à être discutées à fond. Mais comment alors poser le problème de la littérature et de l’art des ver
pas nécessaire pour résoudre le problème de la poétique tel qu’il se pose à nous, mais même qu’elle ne peut être que nuisib
cette réalité ? Telle est la question décisive et fondamentale qui se pose . Pour ma part, je crois que cette « activité de l
modifier ? Dans quel sens et comment ? Tels sont les problèmes qui se posent , et auxquels il serait bon de faire entrevoir des
47 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180
élasticité telle que toute forme de projection littéraire s’y puisse poser  ? — Aujourd’hui ? Mais Rousseau ne procédait-il p
t pas le plus grand nombre des lectrices. Et il y a une incontestable pose dans le goût des femmes qui prétendent n’aimer pl
d’art et de style ? Allez retrouver vos « décadents » ! Est-ce que je pose pour le Goncourt de mon époque ? Non. Seulement i
48 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
reste de la machine. Oui vraiment c’est un art et un grand art que de poser le modèle ; il faut voir comme M. le professeur e
Ne craignez pas qu’il s’avise de dire au pauvre diable gagé, Mon ami, pose -toi toi-même, fais ce que tu voudras ; il aime bi
s quinze jours ; et le professeur abandonnera au modèle le soin de se poser lui-même. Après la séance de dessin un habile ana
49 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Dupont-White »
cisément la question française que nous voulons une dernière fois lui poser  ! III Pour nous, en effet, encore plus que
l’Individu et l’État, lui avions-nous indiqué cet ensemble de faits, posés comme un intermédiaire entre l’État, qu’il ne pré
e l’État, qui est toute la question de son livre, vient de nouveau se poser à propos du progrès, et si cette question, qui dé
50 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Avant-propos de la septième édition »
es différentes, d’un même original, dans un cas comme dans l’autre on pose en principe que, si nous pouvions pénétrer à l’in
nce indépendante, nous estimons que chacune de ces deux sciences doit poser des problèmes à l’autre et peut, dans une certain
s, si l’on s’en tient à la lettre des termes où ces deux sciences les posent , apparaissent comme très voisins et capables de s
51 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »
nt faire un marché. Certes, l’antagonisme de ces deux hommes est bien posé dès la première scène, et l’on sent, tout d’abord
gey qui retarde ; il aime sa femme, il n’aimera plus qu’elle ; il lui pose sur le front, avec un baiser, ce nom et cette cou
’abord, mais il la montre de loin, dans la perspective, gracieusement posée sur le million qui lui sert de piédestal. Ô surpr
discutait tout à l’heure. Alors, ma foi ! le bourgeois se risque ; il pose sa fille sur la table, la fait sonner, comme un s
z-vous qu’il se reproche lorsque le code n’a rien à lui dire ? Aussi, posé comme il l’est en face de ce Mercadet amoindri, M
ure, comme les étoiles du ciel de la nuit, et viennent d’eux-mêmes se poser sur la couronne des rois, sur le front des femmes
et nier, de haut en bas, le nom qu’il lui donne ; mais un petit signe posé sur l’épaule la trahit. Cet astre rose a eu, héla
riomphe. Il est charmant, ce premier acte, habilement fait, largement posé , plein d’engagements et de promesses ; il n’a qu’
52 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
able de ses principales améliorations. Cela est très vrai, mais c’est poser la thèse d’une façon dangereuse.La science a sa v
e ? Un petit procédé pour se former le bon sens, une façon de se bien poser dans la vie, et d’acquérir d’utiles et curieuses
iles, c’est ce qui nous suffit pour être en droit d’affirmer, ou de «  poser  », ainsi qu’on dit, « l’objectivité du monde exté
renversée, on ne continuera pas moins de se heurter toujours. Elle a posé aussi la borne qui sépare le domaine de la scienc
e Comte, en sa qualité de contemporain de ces grands Allemands, s’est posé la même question, et il l’a résolue contre eux. I
primordial et irrémédiable à ses yeux, qui est, comme l’on dit, de «  poser l’absolu » pour en déduire le relatif, ce qui s’a
onnu à l’inconnu et de l’inconnu à l’inconnaissable. Le positivisme a posé les conditions ou les fondemens d’une telle métap
53 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
a Relativité est bien conduite par les considérations qui précèdent à poser un Espace-Temps à quatre dimensions. Nous disions
ite à le faire : si elle a eu recours ici à un artifice, et si elle a posé un temps imaginaire, c’était précisément pour que
courbe à trois dimensions existe effectivement comme image. Une fois posée d’ailleurs la courbe à trois dimensions, espace e
se donnerait pas plus, on se donnerait moins qu’on n’avait, quand on pose une succession, c’est-à-dire une nécessité de feu
uelque chose, et même l’essentiel, en remplaçant par un bloc une fois posés les états de l’univers qui passent tour à tour 47
— c’est le Temps — qui fait que le plan parcourt la totalité du bloc posé une fois pour toutes. Mais, si le bloc est réelle
vité est celui de tout le monde, car tous nous esquissons le geste de poser un Espace-Temps à quatre dimensions dès que nous
54 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
ent se produit la répétition consciente de l’univers matériel qu’on a posé d’abord. — Passerai-je à l’idéalisme ? Je ne me d
’eux. Où est-elle ? Je ne saurais hésiter : en posant mon corps, j’ai posé une certaine image, mais, par là aussi, la totali
étendues et la perception que nous en avons. Tandis, en effet, qu’on posait d’un côté une réalité extérieure multiple et divi
quer ni d’où viennent les éléments de conscience ou sensations, qu’on pose comme autant d’absolus, ni comment, inextensives,
tion présente ; mais alors il faut que ces souvenirs, au moment de se poser sur la perception, trouvent moyen d’actionner dan
des besoins de l’action, qu’on ne peut que prendre ou laisser, et de poser ainsi à la pensée réfléchie des dilemmes dont auc
55 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
s ? Tocqueville l’eût peut-être accordé. On sait la question qu’il se pose , dans son livre sur l’Ancien régime et la Révolut
’histoire de la plupart des nations occidentales nous avait invités à poser se montrent discutables et explicables ; il reste
t de puissances absorbantes de l’individu ? et par suite l’aider à se poser comme centre du droit ? « Tant qu’un État véritab
qui ont demandé l’unification des sociétés. C’est un Zollverein qui a posé la première pierre de l’unité allemande. — Mais c
u’elles englobent, à faire d’eux leurs choses et à les empêcher de se poser comme des personnes ; en ce sens on a raison de d
56 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »
eillé, se révolta : il n’y put tenir ; tant d’objections imprudemment posées , et qu’une logique robuste ou subtile se flattait
on obligée d’une sorte de catéchisme philosophique dont les articles, posés à l’avance, sont réputés irréfutables, ne saurait
, où chacun insère son action comme un atome. Cette action, une fois, posée est un fait éternel… ». Ce sont quelques-unes de
re vaudrait-il bien mieux se passer de certaines questions que de les poser .
57 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
estion ne peut être mis avec succès en expérience ; trente-six pions, posés ensemble sur une table, ne nous donneraient qu’un
a d’être débordé par un au-delà absolument semblable à lui-même. Nous posons , comme tout à l’heure, cette loi générale que la
l’on conçoit très bien un myriagone et qu’on l’imagine très mal. Nous posons d’un côté le myriagone intelligible et l’idée pré
ssement des mots, nous l’avons vidée de ce qui la constitue ; nous la posons à part, pure et simple, ou, comme nous disons, sp
58 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
e des objets idéaux, développe les conséquences des principes qu’il a posés , et procède par déduction. Ces deux méthodes cont
trois exemples, sur un seul parfois, et qu’on n’étudie pas à fond, on pose une règle générale qui se trouve fausse. Tel ce v
de pareilles tentations, et avant de faire aucune induction, avant de poser une loi ou une règle, avant de rien généraliser,
en qui ne pût descendre aux derniers principes de la métaphysique, et poser l’insondable problème de l’être. Tout tient à tou
59 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
à l’action, à nos jeunes sociétés modernes ? Telle était la question posée . Consultée méthodiquement, tant par la déduction
araîtront susceptibles d’être retournés, et l’on se croira autorisé à poser l’égalitarisme comme l’antécédent, non comme la c
qui restent entières ; notre conclusion n’outrepasse pas les limites posées par notre introduction. Nous avons prouvé que l’i
60 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXII. L’affichage moderne » pp. 283-287
mprimée, qu’il faut donc mentionner ici) dont les oisifs regardent la pose toute fraîche et toute humide, admirant comment l
, synthétisée par quelques couleurs, quelques traits appropriés. Cela posé , je crois, indubitablement, il faut bien convenir
61 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser. » pp. 16-17
Chapitre III. Les questions que l’historien doit se poser . Cela dit, abordons l’histoire d’une littératur
changeants dans lesquels ces faits se produisent. Le problème qui se pose à lui se ramène ainsi à trois questions : 1° Quel
62 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
culté particulière, et toutes les autres au degré moyen. Si l’on nous posait ainsi la question : « Quelles sont les aptitudes
ller la vision ou la rendre distincte. Le regard même est d’ordinaire posé , insistant, réfléchi, presque jamais clignotant n
ître ces figures étranges sur lesquelles le regard ne sait comment se poser , qui parfois prennent un relief hallucinant et l’
ésentée, certainement il ne l’a pas vue : ces attitudes, avant d’être posées , ont été trouvées. Faut-il continuer cette sorte
ns ces incrustations délicates, sur lesquelles on se fera scrupule de poser quelque objet pesant. Cet écran n’a que faire, po
treindront alors à ces effets plus stables, qui tiennent longtemps la pose , auxquels on peut travailler pendant des heures s
id de l’atelier, devant un modèle engourdi par les longues séances de pose . Il osera sortir de chez lui, s’en aller au grand
veut faire quand il se mettra à l’œuvre ; sa main sera plus sûre, et posera du premier coup la touche voulue. Ayant toujours
ulement je regarde toujours. » Émile Friant, peignant un portrait, ne pose pas une touche sans se reculer pour en vérifier à
contenté d’à peu près, voyant dans son tableau non pas les tons qu’il posait réellement sur la toile mais ceux qu’il voulait y
s tons qu’il posait réellement sur la toile mais ceux qu’il voulait y poser . De très bonne foi il dira qu’il a peint ce qu’il
our, et cette dernière lueur qui par-dessus la plaine assombrie va se poser sur les sommets lointains et s’y attarde, comme u
jet qui doit paraître frais au toucher, ou par des touches légèrement posées sur la toile la légèreté d’une vapeur flottant da
erre secouant sa torche, l’Espérance levant sa palme, une Hélène à la pose hiératique se profilant sur un ciel de sang, des
t à fait dépourvu d’imagination inventive sera étrangement timoré. Il posera sur une table un objet quelconque, un vieux bouqu
que lorsqu’il a devant lui un modèle, animé ou inanimé, qui tienne la pose et qu’il puisse copier à loisir. Il a conscience
ux vaut encore le réalisme. Mais telle n’est pas l’alternative qui se pose . Dans les œuvres d’imagination, l’imitation a aus
. Je peindrai la prairie en teintes plates ; quelques taches colorées posées à propos donneront l’impression de ces ombelles d
tionnelle. Chaque paysagiste a son procédé. Celui-ci se contentera de poser les masses. Celui-là donnera quelques détails, et
rès un tableau de Claude Monet, vous vous assurerez qu’aucun des tons posés sur la toile ne correspond à celui qu’a réellemen
t s’en contenter. Dans toute phrase qu’il doit écrire, un problème se pose  : c’est une idée nouvelle à rendre, une nouvelle
tracer sur une autre feuille une ligne identique. Étant donné un ton posé sur une toile, pour peu que l’on sache son métier
indéfiniment variées de la nature par quelques tons francs, fermement posés , ou dégradés suivant une loi régulière. On peut t
ation plastique joue nécessairement un rôle. L’animal ne tient pas la pose . L’œuvre d’art qui nous le représente dans la vér
supposer qu’il ait vraiment surpris sur un lion, à la Ménagerie, une pose analogue, il n’a pu la noter que très sommairemen
e, qui montrent les tâtonnements de l’artiste dans la recherche de la pose . Enfin les grands cartons, où l’image a pris sa f
du corps sur une seule jambe ; et voici l’attitude de son Doryphore, posé sur la jambe droite, la gauche portée en arrière
À supposer que le modèle puisse prendre un instant sur indication la pose voulue, il ne la gardera pas longtemps dans sa ju
r un mouvement ne l’accomplit pas en réalité, et par conséquent ne le pose pas à fond ; il en prend seulement l’attitude ; i
ine, l’expression prend une importance exceptionnelle. Ce problème se pose souvent à l’artiste, de trouver une figure ayant
ariés, ici absorbé dans sa méditation, là renfrogné, là superbe en sa pose guerrière, là terrifié, avec des yeux hagards. Da
avantage. Nous insistons. Il n’en reste plus rien. Le problème qui se pose à l’artiste est donc beaucoup plus compliqué que
nter une Diane, on nous fournissait un modèle du genre de celui qui a posé pour la Diane au bain de Rembrandt, nous aurions
’anecdote de ce sculpteur grec qui, ne trouvant aucun modèle digne de poser d’ensemble pour la déesse de beauté, fit, dit-on,
de son modèle, et avait dans son atelier des hommes et des femmes qui posaient pour les mains. C’est une véritable tricherie. Si
ercheurs l’emploient. Ils multiplient les études partielles. Ils font poser tel modèle pour les mains, tel autre pour le tors
mes maintenant en état de répondre à la question que nous nous étions posée . Conçue en dehors de l’art, la religion s’est apr
culière. Comme nous le verrons tout à l’heure, les exigences du décor posent souvent à l’artiste de véritables problèmes d’inv
ligne la plus simple, tel est le problème que le décorateur semble se poser . C’est ainsi qu’il se fait un style personnel, si
l’ont été avec justesse et mesure. Mais les lignes principales ainsi posées , l’artiste s’est joué librement des autres. Était
tère de leur divinité : c’était comme un masque symbolique qu’ils lui posaient sur la face. Nous retrouvons dans l’art chrétien
63 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Lélia (1833) »
s et le désespoir d’une telle situation d’âme ayant été admirablement posés , l’auteur n’a pas mené à bon port ses personnages
éau, ouvert à tous les vents, d’une barrière invisible et sacrée ; je posai des limites à mes pas, et je mesurai l’espace où
reviendra au roman de la vie réelle, comme Indiana et Valentinel’ont posé  ; mais il y reviendra avec toute la force acquise
64 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322
n se faisant tuer, on gagne un jour de plus. Les Mémoires de Vaublanc posent une centième fois le problème qui agacera longtem
la question n’en est pas une pour moi, mais elle vaut la peine d’être posée et débattue encore. Les Mémoires de Vaublanc la p
la peine d’être posée et débattue encore. Les Mémoires de Vaublanc la posent bien. La solution vers laquelle ils inclinent man
65 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
randes hardiesses et les fougueuses initiatives, eut la bonne idée de poser devant l’opinion une question dégrisante, une que
grande ou des connaissances bien étendues pour savoir que la question posée par l’Académie était, par cela même qu’elle était
e la question posée par l’Académie était, par cela même qu’elle était posée , résolue dans la conscience de l’Académie. Nul co
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
. La véritable utilité de la conscience, dans l’inspiration, c’est de poser , par le désir, le but et l’effet final à atteindr
s matériaux101. » De Hartmann dit semblablement que, la volonté ayant posé le but, « l’inconscient » intervient pour le réal
que lui prêtent MM. Ribot et Maudsley ; non seulement c’est elle qui pose la fin et l’idée principale, mais c’est elle enco
herché est un souvenir dont on a trouvé le commencement ; le problème posé est un problème dont la solution se prépare. De l
a conscience dans un monde étendu, c’est une question que l’enfant ne pose pas, puisqu’il lui manque les idées nécessaires p
nfant ne pose pas, puisqu’il lui manque les idées nécessaires pour la poser . Quand il la posera plus tard, il ne fera, pourra
puisqu’il lui manque les idées nécessaires pour la poser. Quand il la posera plus tard, il ne fera, pourrait-on dire, que mett
moins de ses conditions organiques ; suffisant, puisque dès qu’il est posé , la brûlure suit, invariable puisque les mêmes ra
les principes absolument premiers des choses. Nous sommes obligés de poser par induction des faits de plus en plus généraux,
leur est un nom commun parce que je puis, moi, dis-je, et non lui, le poser à mon gré sur le bleu, le blanc, le rouge ;-il de
67 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
inférieurs. Avec une ironie bien plus haute encore, Jéhovah aurait pu poser à ce Job de la nature les questions qu’il adresse
l un pacte avec toi ? — S’engagera-t-il pour toujours à te servir ? — Pose seulement la main sur lui, — Et tu ne songeras pa
le sommet culminant du monde, le plateau de la haute Asie où vint se poser l’arche de nos origines, d’où découlèrent toutes
et les mœurs furieuses, les flatteries et les perfidies ». Les Grâces posèrent sur ses tempes une couronne d’or, diadème royal e
oir de l’animer lui est refusé. C’est Pallas, la Sagesse céleste, qui pose le papillon de l’âme sur la tête de ses créatures
68 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « X. Ernest Renan »
ublié de citer l’homme qui, dans un livre intelligible et français, a posé l’idée générale qui domine la critique de détail
pour nous parler de l’idéal ailleurs que dans un roman), la religion pose par sa base sur le sol mouvant des choses humaine
us bel aveu d’impuissance que la Science inconséquente, — car elle se pose en le faisant — ait jamais fait ! III Mais
avait troublées, furent reprises au commencement du dix-neuvième, et posées comme bases d’un système auquel le génie de M. de
ul coup, et est comme sorti instantanément du génie de chaque race », pose donc la diversité de la race à la première ligne
69 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
e de treize à quatorze ans, accroupie à terre, voilée, le bras gauche posé sur un livre ouvert et plus grand qu’elle, l’autr
aut sur 3 piés de large. à droite, c’est un Morphée très agréablement posé sur des nuées ; il déploye deux grandes ailes de
elle sur cette tête. Junon, sur le devant, à droite, a la main droite posée sur celle de Jupiter assoupi, le bras gauche éten
haut. Hersé, à gauche, est assise. Elle a sa jambe droite étendue et posée sur le genou gauche de Mercure. On la voit de pro
l’extrémité de laquelle il y a un si beau pié, cette jambe étendue et posée sur ce si beau, si prétieux genou de Mercure, est
autre représente une femme sérieuse, pensive, en méditation, le coude posé sur un bureau, et la tête appuyée sur sa main. Pu
verra quelques brins de paille sortir de dessous la femelle ; le mâle posé sur la visière fera sentinelle ; et mon tableau s
u’elle se cache le visage de ses mains, et que celle de sa fille soit posée sur son épaule ; que le vêtement de cette mère an
yez mon épouse ; qu’elle verse des larmes de joye ; qu’un de ses bras posé sur l’épaule de son enfant, elle lui montre de l’
70 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
oblème n’est rien moins que celui de l’union de l’âme au corps. Il se pose à nous sous une forme aiguë, parce que nous disti
d il arrive à la pleine conscience de son principe, s’abstient de les poser . — Le dogmatisme découvre et dégage les difficult
tions que la réflexion signale, sans les problèmes que la philosophie pose  ? Et la connaissance immédiate ne trouverait-elle
, qu’une hypothèse recouvre généralement. Voici, par exemple, ma main posée au point A. Je la porte au point B, parcourant d’
pour personne. L’unique question est de savoir si, le mouvement étant posé comme un fait, il y a une absurdité en quelque so
rçu, peut-on dire qu’il se meut, de quel autre qu’il reste immobile ? Poser une pareille question, c’est admettre que la disc
e ce que, la parenté des sensations entre elles ayant été extraite et posée à part sous forme d’espace indéfini et vide, nous
tons en elle. Il n’est pas le support sur lequel le mouvement réel se pose  ; c’est le mouvement réel, au contraire, qui le d
une manière avec l’unité de l’âme, on comprend que l’esprit puisse se poser sur la matière dans l’acte de la perception pure,
71 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « GLANES, PÖESIES PAR MADEMOISELLE LOUISE BERTIN. » pp. 307-327
e titre de Pensar, Dudar, et de Sagesse. Une des questions qu’elle se pose le plus habituellement est celle-ci : Si la mort
 ! Et toi, morne Tranquillité, Sans douleur, mais aussi sans charme, Pose sur ce cœur agité Ta main qui sèche toute larme !
ant un caillou qui le ride, S’avancer, reculer, revenir en tremblant, Poser un de ses pieds sur ce pont chancelant, Et s’effr
anteaux ; Si dans Milet déjà l’on tissait les plus beaux ; Où Briséis posait l’agrafe de son voile, Et si de Pénéloppe il avai
72 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137
genre de sentiment ou de passion elles y apportaient, il faut s'être posé sur la jeunesse de ces deux femmes plusieurs ques
deux femmes plusieurs questions, ou plus simplement il faut s’en être posé une, la première et presque la seule toujours qu’
n parlant d’une femme : A-t-elle aimé ? et comment a-t-elle aimé ? Je poserai donc la question, ou plutôt elle se pose d’elle-m
omment a-t-elle aimé ? Je poserai donc la question, ou plutôt elle se pose d’elle-même malgré moi pour Mme Récamier ; et pou
73 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
uence de l’idée du moi. Dès que cette idée est conçue, elle tend à se poser en face du milieu extérieur, et à se poser intell
est conçue, elle tend à se poser en face du milieu extérieur, et à se poser intellectuellement par l’assertion ou affirmation
réaliser et dont la réalisation lui paraît le bonheur. Ainsi on peut poser cette loi importante : le moi, le sujet, dès qu’i
ois, finisse par se détacher de la masse et, grâce à la réflexion, se pose à part, ce sera un commencement de pensée, et ce
74 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542
en passant remués, Sont pris aux frais bandeaux décemment renoués ; Y poser une fleur est la gloire suprême : Qui la pose une
décemment renoués ; Y poser une fleur est la gloire suprême : Qui la pose une fois la détache lui-même. Même aux jeunes gar
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Gérard de Nerval »
e tout à la fois, de l’illuminisme, que la science n’a pas encore osé poser , mais qui attire et qui tourmente l’imagination m
é l’imagination et la science ?… Et notez qu’en parlant ainsi nous ne posons ni ne pressentons même aucune conclusion à l’avan
76 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350
ien dans le sens de ses facultés ?… C’est une question qu’on pourrait poser . Il était peut-être né léger, dans l’acception fr
, prend son importance. M. Taine, qui, après avoir été philosophe, se pose en historien, a été, un jour de sa vie, un artist
imité du suffrage universel, le reconnaît d’avance par sa méthode, et pose , dans l’ordre de l’esprit, comme le suffrage univ
uvernement et de toute société, et, bien plus encore ! c’est qu’ayant posé lui-même le principe d’anarchie dont il doit mour
il doit mourir, il soit logiquement lâche devant ce principe qu’il a posé . Dans le livre de son volume intitulé, avec une s
s horribles pendaisons sommaires si multipliées dans son histoire, il pose résolument le principe : « qu’il vaut mieux faire
e ne pas la voir ! Si l’auteur ne l’a pas tirée des prémisses qu’il a posées avec tant de sûreté et d’étendue, c’est qu’il a v
77 (1923) Paul Valéry
d’hui à nous prouver l’existence de ce dialogue. La question qu’avait posée Mallarmé n’était pas une question vaine, puisque
porte ce que je sais fort bien ! » La réalité devient une occasion de poser des problèmes techniques, problèmes d’une action
rait passer dans leur réalisation. Les problèmes de réalisation qu’il pose sont tout abstraits, et il en écarte cette donnée
is l’esprit ingénieux, j’allais dire ingénieur, de Valéry, ne saurait poser le problème de la technique sans l’équilibrer sub
e beaucoup, le problème de la réussite, et qu’il l’a, comme personne, posé théoriquement. * * * Par ses deux dialogues socra
e d’imposer au lecteur. Pas un mot où l’idée au vol pur Ne puisse se poser , tout humide d’azur. Cette langue du poète elle
Cette langue du poète elle peut, comme les rapports métaphysiques, se poser sur toutes choses, précisément parce que sa natur
ur l’échelon tremblant De mon échelle dorée Ma prudence évaporée Déjà pose son pied blanc. Mallarmé a écrit dans la Prose p
Valéry, comme tout le monde aujourd’hui, rend le caillou au courant, pose l’accent d’existence sur ce courant. L’image de m
te facile intelligibilité qui nous empêche de comprendre le corps, de poser frais et nu le problème du corps. — Psychologique
st en effet qu’un songe de soi, — mais songer à soi, se songer, c’est poser le pied sur une terre trouble et inconsistante. P
nner Valéry, beaucoup plus pour les questions d’art qu’elle permet de poser que pour elle-même. Et pourtant le Satyre et la J
que de la relativité, mais incomparablement plus difficile. » L’ayant posé , on ne saurait le résoudre, mais on peut si on es
ais cette dualité suffît pour que Narcisse, comme la Jeune Parque, se pose un problème d’existence : lequel existe, son corp
Ainsi qu’il le dit quelque part, dans le problème de rendement qui se pose au poète, à l’heureux possesseur d’une technique,
nul blanc n’est pour nous plus commode à les rêver que celui où sont posées les stances du Cimetière Marin. Les dernières de
78 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
hose en eux et en moi ; je ne dis pas ce qu’est ce quelque chose ; je pose sa durée, non sa qualité ; la question est réserv
règle pour Pierre, Paul et leurs corps. Mais cette règle ne fait que poser un rapport constant entre certains changements de
roi absolu qui peut faire couper des têtes, ce mot ne fait jamais que poser comme présentes les conditions d’un événement ou
e interne, et la contradiction qui la nie comme fragment du dehors la pose du même coup comme fragment du dedans. Maintenant
et, si nous nous laissons glisser dans l’erreur métaphysique, nous le posons à part comme une chose complète, indépendante, to
ogement plus commode et une existence plus parfaite. Laissez-moi ; il pose très bien maintenant, et, si vous dites un mot, i
de l’expérience, des vérifications et des prévisions humaines. — Cela posé , il nous suffit de l’expliquer, et nous n’avons q
ciproque, sont transportés hors de leur emplacement primitif, pour se poser , le premier sur le présent, et le second sur un p
79 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29
e ?… Question dangereuse, qui était enterrée et qu’on déterre pour la poser à nouveau. Cette publication est une maladresse d
duelliste qui le débarrassa de mille affaires. Il en affecta même la pose . Relisez ses écrits, et voyez s’il n’a pas toujou
s comptés pour ce qu’ils valent, tandis que la médiocrité correcte et posée de Carrel était de celles qui font les meilleures
80 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »
brouillée, la même oreille qui tinte, la même main incertaine qui se pose aux objets et les dérange. Il faut bien le dire,
s qu’un mince dessinateur et un musicien… Il est vrai que Champfleury pose Hoffmann, qui a beaucoup écrit en musique, comme
ions plus… gaies que justes. On y trouve, par exemple, la supériorité posée du romancier sur l’historien, qui procèdent l’un
81 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre V. Un livre de Renan et un livre sur Renan » pp. 53-59
it qu’en blaguer la philosophie. Est-ce assez ? Il constate : Renan a posé son bonheur dans la science, comme dans la scienc
, familière d’abord, et qui s’enflamme aux objections qu’elle-même se pose . Une page de M. Séailles, c’est un duel d’un espr
82 (1923) L’art du théâtre pp. 5-212
rection où d’autres, mieux doués, s’engageront à notre suite. I Posons d’abord quelques principes. C’est faute de princi
stés en nous. C’est le second aspect. L’absolu de la théorie une fois posé , la pratique, à son tour, pose ses conditions et
spect. L’absolu de la théorie une fois posé, la pratique, à son tour, pose ses conditions et elles sont inévitablement relat
t sur lesquels nous reviendrons. L’important est que la question soit posée sur un terrain solide. De l’essentiel je ne rabat
sujette à discussion selon moi. La théorie n’est la plupart du temps posée que pour justifier après coup la pratique ou le c
epliement sur soi et sur l’élite, dans les conditions spéciales où se posait le problème de l’art tragique environ 1650, pour
n imagée. En face des excès possibles du drame purement intérieur, il pose les droits acquis, les droits antiques, les droit
art en falaise », le souverain accent des premiers mots, abrupts, qui posent l’action et nous y font entrer dans la seconde :
ignent d’un don merveilleux, absolument unique dans son siècle. Elles posent un jalon sur la piste nouvelle que suivra peut-êt
de l’esprit et du jeu des mots. Du Shakespeare français où Watteau a posé son aile. C’est la première fois chez nous que l’
armi ses pairs du boulevard, réclame pour lui une place de choix ; il pose au poète, à l’artiste. Il faut avoir lu ses préfa
llard, Bonnard, Sérusier, Maurice Denis. Mais le problème n’était pas posé sur un terrain précis, solide ; car, il ne suffit
egrés, loggia. Ce faisant, il ne manquait pas au principe qu’il avait posé dès le premier jour : la mise en place, en mouvem
’élabore l’art dramatique de demain. Mais, de nouveau, la question se pose  : Si l’auteur refuse de recourir et aux moyens so
lus raffiné, le plus simple. Problème délicat sans doute ; mais il se posait tel devant Sophocle comme devant Gréban. Il n’est
83 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »
luxe, tous les agréments de la société. Dans ce cadre charmant, elle posait l’idéal de l’homme complet : le corps souple, rob
l’exemple de Luther, dégage la Réforme de la Renaissance : Calvin se pose en face de Rabelais. La morale reparaît comme l’o
réduit et plus solide de l’honnête homme. Sur les fondements qu’il a posés s’élève la littérature du règne de Henri IV : mai
84 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
lus constante et la plus heureuse. En premier lieu, le physicien nous pose des problèmes dont il attend de nous la solution.
que relatif à la propagation de la chaleur. Si ce problème ne s’était posé naturellement, on n’aurait jamais osé rendre au d
ens que l’analyste attache à ce mot. Et, à ce propos, une question se pose  : comment une démonstration, qui n’est pas assez
85 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
un pédagogue, et l’homme un marmot. Je croyais avoir assez nettement posé les conditions d’un problème aussi sérieux pour c
vement à l’ordre des signes visuels et tactiles. Or le problème ainsi posé n’avait pas été résolu par moi, pas plus que par
sychologie ne saurait franchir. Tout ce que l’on peut faire, c’est de poser le problème, d’en présenter toutes les conditions
86 (1880) Goethe et Diderot « Note : entretiens de Goethe et d’Eckermann Traduits par M. J.-N. Charles »
les yeux quelque sujet de thèse, et le « Thomas, quid dicis ? » était posé , non par le grand Diafoirus au petit, — car il y
as arrivée au simple, que les sots prennent pour le naturel ?), Gœthe posait devant Eckermann, qu’il prenait pour la postérité
eux ou trois explications qu’il donne à Eckermann sur le loisir de sa pose quand l’Allemagne, levée contre la France qui l’e
87 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
se dit chrétien. C’est au nom d’un christianisme meilleur qu’il vient poser la nécessité de corriger ce chétif symbole de Nic
d est entièrement étranger à la conception de l’éternité ; ou s’il la pose parfois, il l’oublie. C’est qu’au fond il n’a rie
ngulière conséquence ! Si on met l’infini à la place de l’étendue, où pose-t -on l’axe du monde et que devient pour M. Jean Rey
88 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
r cela même qu’il se détournait de la théologie vers la métaphysique, posait au xie  siècle, dans l’innocence et la sécurité d
oudre ; et que les posant nécessairement comme les métaphysiciens les posent , il était justiciable des métaphysiciens et qu’il
ien de ce qui ne serait pas Dieu ne s’entendrait. Quand saint Anselme posait l’argument purement métaphysique, le théologien,
89 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
estions, nous chercherons tout à l’heure une réponse. — En attendant, posons seulement que, lorsque nous percevons un objet pa
possibilité, mais encore nécessité de ces sensations. Ces nécessités, posées à part et considérées isolément, sont ce que nous
ue son histoire ne soit pour nous définissable que par la nôtre, nous posons son histoire en face de la nôtre comme une série
utes ces propriétés n’existent que par rapport à des événements ; les poser , c’est prédire tel événement de nous, du corps, d
e nécessaire sous ces mêmes conditions, plus une complémentaire, bref poser une loi générale ; et tous ces événements, les nô
que non pas seulement aux corps sentants, mais à tous les corps. Cela posé , il découvre peu à peu que, dans ses définitions
corps, pour-être certains que, de l’un, elle passe à l’autre, et pour poser les règles de cette communication ; car l’analogi
it maintenant le rôle qu’elle joue dans une perception extérieure. Je pose la main dans l’obscurité sur cette table de marbr
90 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
, tous les fondements sur lesquels nous construisons aujourd’hui sont posés . Que l’on compare le Discours de Bossuet sur l’Hi
s déposent lentement dans l’esprit humain. Reste un second principe à poser pour achever la fondation de l’histoire. Découver
c’est-à-dire à former, combiner et manier des notions générales  Cela posé , nous pouvons vérifier toutes nos idées ; car nou
urs, ils n’étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J’ai posé les principes et j’ai vu les cas particuliers s’y
91 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »
e de l’auteur : il est plus grave (n’entendez pas plus réservé), plus posé , que les deux premiers, les contes y tiennent moi
représente jamais qu’il a été conseiller au Parlement, robin : il se pose en homme d’épée, en soldat. Il dit mon page, mes
n religion les opinions qui préviennent le mieux la guerre civile. Il posera en principe qu’il faut aimer la forme de gouverne
trouve que ces idées-là sont les idées communes de l’humanité, il les pose dès lors avec plus d’assurance. Il a beau identif
l se règle sur le prince. En philosophie, en littérature, partout, il pose la souveraineté de la raison, égale en tous les h
92 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
s’il y a quelque chose de sérieux, c’est le penseur critique, qui se pose dans l’objectivité des choses : car les choses so
dogmatique par la science ; on recommencera à croire au certain et à poser à deux pieds sur les choses, quand on saura qu’on
n juin ; car j’avoue que, depuis Février, la question ne s’est jamais posée assez nettement à mes yeux pour que j’eusse voulu
sation du beau auront eu leur prix et que la science, comme la vertu, pose dans le monde des faits d’une indiscutable valeur
mages l’apercevront encore les premiers, c’est que le germe est déjà posé et que, si nous savions voir le présent avec les
93 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
it parallèle à cette réalité. S’il en était ainsi, l’objet qu’on veut poser en face de la conscience comme seul réel lui rest
comme seul réel lui resterait totalement étranger, et, en voulant le poser , on le supprimerait. Du même coup, notre sensatio
heure, est très différent, sous plus d’un rapport, du problème que se posent les sciences physiques. Les phénomènes qu’étudien
ce à dire que la distinction du sujet et de l’objet ait besoin d’être posée comme consciente d’elle-même dès le début, dans l
ensée et en action. IV Après avoir établi que le psychologue se pose cette question fondamentale : — Qu’est-ce que le
dans son rapport à un objet ; donc l’intelligence arrive elle-même à poser la dualité sujet-objet, et, ceci fait, elle n’a p
à la physiologie, la psychologie des idées-forces peut, d’autre part, poser les bases de la spéculation philosophique, trop d
94 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
xviiie  siècle. Il n’en faut pas moins reconnaître que, outre qu’il a posé la loi d’association, Hartley a devancé sur un po
d’une hypothèse d’ailleurs, la vibration nerveuse de la sensation, il pose les premières bases d’une explication nouvelle du
95 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »
r vie tranquille. Nous sommes presque étonnés de les revoir le matin, posés comme le soir, et nous les trouvons heureux de le
et l’ombre enveloppaient leurs grandes formes, et que la brume venait poser son voile diaphane sur leurs manteaux. Il nous se
rqué de quelle façon les oiseaux boivent ; leurs petits pieds fins se posent sur la grève, ils effleurent de leur bec le coura
osé, maître de soi. Il n’avance la patte qu’avec réflexion ; il ne la pose qu’en essayant le chemin ; il ne hasarde jamais «
gnifiques, et étouffe parfaitement son ennemi entre ses bras. Mais il pose si lourdement ses larges pieds sur le sol, il se
rce, la clarté, l’élégance, tout, excepté la vie. Ses animaux si bien posés restent empaillés sous leurs vernis. Qu’est-ce do
96 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
es s’élancent enfin dans un commun embrasement. Ici Edgar Poe, ayant posé en principe que la matière n’existe qu’en fonctio
Poe s’est épuisé ; il prend pour base une solide assise scientifique, pose des axiomes, entrelace des causes, fait jaillir d
ces déconcertantes, imprévues et rapides comme un coup de théâtre, se pose d’ascension en ascension à un sommet mystique où
phe du Corbeau. Et le corbeau, jamais n’agitant son aile, encore est posé , encore est posé. Sur le pâle buste de Pallas, ju
Et le corbeau, jamais n’agitant son aile, encore est posé, encore est posé . Sur le pâle buste de Pallas, juste au-dessus de
eux incises diagonales, un homme à la tète massive et presque cubique posée sur des épaules rondes, fortes, tombantes, ayant
97 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »
une profondeur égale à sa légèreté. Il a résolu le problème d’art qui posait qu’il faut de certaines proportions pour produire
s la petite ombre blanche s’arrêta au bord d’un fauteuil et resta là, posée , prête à repartir, souriante et haletante, jusqu’
t, se mît à la bercer, à la balancer doucement sans déranger sa jolie pose , comme une libellule sur une branche de saule, tr
jusque sous les Caractères du brave La Bruyère ? Celui qui, dit-on, a posé pour le duc de Mora dans Le Nabab, n’a-t-on pas p
e Nabab, n’a-t-on pas prétendu, à une autre époque, qu’il avait aussi posé pour le de Marsay de Balzac ?… De plus, la peintu
n exil. Une question grandiose et terrible, que les siècles ont enfin posée  ! Car, ne vous y trompez pas ! cette grande et fo
98 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
e, toute cette page qui nous rend un joli tableau de la vie anglaise, posée , réglée, studieuse. Un autre endroit est celui qu
Lausanne dans son jardin les dernières lignes de sa grande Histoire, pose la plume, fait quelques tours dans son berceau d’
riques (car Gibbon, dans cet Essai, touche à tout), il sait très bien poser les limites du respect dû à la vérité et des libe
pouces ; le tronc immense de son corps à gros ventre de Silène était posé sur cette espèce de jambes grêles qu’on appelle f
99 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Les frères Le Nain, peintres sous Louis XIII, par M. Champfleury »
sa race. C’est une remarque qui se vérifie sans cesse et qui peut se poser comme une règle générale : dans l’art aussi, chaq
sanne habillée comme dans le nord de la France, est debout, les mains posées l’une sur l’autre : elle est en face, près de son
aisément ; c’est d’être tourné vers le spectateur. Ces personnages ne posent pas, mais ils vous regardent. Il semble que vous
uper : — la bonne grand’mère est assise sur le devant, les deux mains posées l’une sur l’autre, regardant le spectateur et lui
100 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
us en avons la preuve. Chez nous, dès le xvie  siècle, Scaliger avait posé nettement le problème, lorsqu’il ne traitait des
entiment et même d’accent des deux amants. Ce n’est pas tout : le Cid pose cette loi, que le héros tragique fait sa destinée
une âme agitée, ou dans plusieurs âmes opposées, voilà ce que le Cid pose comme l’essence de la tragédie. Il pose encore ce
opposées, voilà ce que le Cid pose comme l’essence de la tragédie. Il pose encore cette loi que le héros n’est pas un Espagn
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