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1 (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »
eté d’abord, et il n’a pas tardé à concevoir la réunion de ces divers Portraits ou articles critiques comme pouvant former une ga
art. Cet art, dont j’aurais voulu animer et revêtir quelques-uns des Portraits ici rassemblés, me sera peut-être une excuse et m
artie des difficultés même et des délicatesses de son sujet. Quelques Portraits flatteurs, où il entre de l’art, et qu’on peut sa
loin, selon toute apparence, d’avoir terminé. Décidément, ce genre de Portraits que l’occasion m’a suggéré, et dont je n’aurais p
ropos (toujours avec soin), le plus qu’il me sera possible, et de ces Portraits , puisque la veine s’y mêle, je ne dis même plus :
. 23. Ces quelques pages sont extraites du tome II des Critiques et Portraits littéraires auquel elles servaient de préface. 2
nt de préface. 24. Ceci était la préface du tome IV des Critiques et Portraits littéraires. 25. Un collectionneur des plus dis
e publication, nous signale une note relative encore aux Critiques et Portraits littéraires, dans un petit volume paru sans nom d
tit volume paru sans nom d’auteur en 1812 et qui n’est qu’un choix de Portraits , extraits des œuvres de M. Sainte-Beuve, intitulé
ici, dans ces Premiers Lundis, les derniers emprunts aux Critiques et Portraits littéraires, par deux importants morceaux (à part
reste était déjà entré, comme on le sait, dans les autres galeries de Portraits  : — Portraits littéraires, Portraits contemporain
jà entré, comme on le sait, dans les autres galeries de Portraits : — Portraits littéraires, Portraits contemporains, Portraits d
ait, dans les autres galeries de Portraits : — Portraits littéraires, Portraits contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiqu
ries de Portraits : — Portraits littéraires, Portraits contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiques et Portraits littérair
res, Portraits contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiques et Portraits littéraires relèvent donc essentiellement désorma
i, faute d’autre lieu, le renseignement qui suit : Les Critiques et Portraits , auxquels se rattache ce petit volume, forment, à
2 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
Lundberg portrait du baron de Breteuil, en pastel. ma foi, je ne co
aron de Breteuil, en pastel. ma foi, je ne connais ni le baron ni son portrait . Tout ce que je sais, c’est qu’il y avait cette a
ce que je sais, c’est qu’il y avait cette année au sallon beaucoup de portraits , peu de bons, comme cela doit être, et pas un pas
bauche d’une tête de femme dont on pouvait dire, ex ungue leonem ; le portrait de l’oculiste Demours , figure hideuse, beau morc
travers un petit cadre de bois noir. C’est certes un grand mérite aux portraits de La Tour de ressembler ; mais ce n’est ni leur
ue la chair et la vie y sont. Mais pourquoi juge-t-on que ce sont des portraits , et cela sans s’y méprendre ? Quelle différence y
on directe l’intervalle qui les séparait. Que fit-il ? Il proposa son portrait à peindre à son rival qui s’y refusa par modestie
au-dessus ou au-dessous de l’abbé De La Porte. Encore un mot sur les portraits et portraitistes. Pourquoi un peintre d’histoire
que le barbouilleur, au contraire, exécute une caricature en laid. Le portrait ressemblant du barbouilleur meurt avec la personn
s fesaient le buste ; comme les peintres savants de nos jours font le portrait . Il aggrandit, il exagère, il corrige les formes.
3 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Louis-Michel Vanloo » pp. 191-195
il n’y est plus ; mais il est certain que c’est un grand artiste. Le Portrait de l’auteur, accompagné de sa sœur et travaillant
ste. Le Portrait de l’auteur, accompagné de sa sœur et travaillant au portrait de son père, est une très belle chose. Le peintre
un bras passé sur le dos de son fauteuil. Il se repose. L’ébauche du portrait de son père est devant lui sur un chevalet. Sa sœ
distrait sur les grandes compositions, et ne sont arrêtés que par les portraits dont ils ont les originaux présents. L’homme de l
omme de lettres fait tout le contraire. Passant rapidement devant les portraits , les grandes compositions fixent toute son attent
a Vierge ? C’est un beau morceau !… Non. Mais vous, que dites-vous du Portrait de la comtesse ? C’est cela qui est délicieux….
pas si votre comtesse s’est fait peindre. Je m’amuserais autour d’un portrait , tandis que je n’ai ni trop d’yeux, ni trop de te
les gens du monde. Ceux-ci ont prétendu que le mérite principal d’un portrait était de ressembler ; les artistes, que c’était d
son amant dont l’ombre était projetée sur un mur éclairé. Entre deux portraits , l’un de Henri quatre mal peint, mais ressemblant
l’admiration de l’homme ? D’où je conclus avec vous qu’il faut qu’un portrait soit ressemblant pour moi, et bien peint pour la
4 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « De Cormenin (Timon) » pp. 179-190
pendait pas soi-même, — mais où l’on n’en était pas moins pendu. Des portraits de Timon le Misanthrope, de l’amer Timon, de ce g
el aux amours-propres que je l’avais pensé. Quand on les compare, ces portraits de Timon-Cormenin, à ceux de Saint-Simon, par exe
C’est moi qui suis Timon, le loup de ce troupeau ! on les trouve, ces portraits , plus flattés que méchants, plus à l’huile qu’au
de l’orateur, — sagace comme le bel œil noir, un peu couvert, de son portrait , le dit, mais lourd, épais et gauche de tournure
mais lourd, épais et gauche de tournure et de mains, comme le dit son portrait encore, cet indigéré de discours accumulés au fon
laires. Parmi ces brochures parurent, séparés les uns des autres, les portraits des Orateurs qu’il avait coudoyés presque tous de
u’il pouvait y attaquer des rivaux heureux. Or, c’est précisément ces portraits qu’on a publiés sous le titre spécial : Le Livre
empoisonnées, ni si mortelles que nous avions cru. Ce sont enfin ces portraits d’orateurs, que l’auteur a retouchés pourtant et
uxquels il a voulu donner l’unité et le corsé d’un livre, ce sont ces portraits qui, au lieu de grandir Cormenin, vont le diminue
diminuer et dissiper l’erreur brillante de sa renommée. II Ces portraits d’orateurs, faits par un homme qui a la religion
mêlée, pensant à sa gloire qu’il voulait peut-être justifier, que ces portraits , publiés isolément d’abord, et qu’il tenta de rel
érentes, pour faire des pamphlétaires différents, et Cormenin, en ses portraits , n’en a pas mis une seule de celles qu’il faudrai
de l’homme qui les aurait écrits ? Que diriez-vous du peintre de ces portraits surchargés, détaillés, minutieux, qui n’expriment
5 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
n offre la preuve ; il s’y trouve une pièce intitulée Il Ritratto (le Portrait ), où la profession comique n’est pas présentée so
e l’ayant été voir, elle lui enleva du cou un joyau qui renfermait le portrait d’une très belle dame, donné par celle-ci à ce ca
ausant, la comédienne, qui s’appelait Vittoria, retira subtilement le portrait du médaillon et rendit le joyau au cavalier, puis
enne, celle-ci, qui ne le connaissait pas, lui montra, par hasard, le portrait de sa femme. Le mari, qui se nommait Pantalon, de
es à la comédienne pour savoir le nom de celui qui lui avait donné ce portrait . La comédienne le lui apprit courtoisement. Panta
de la querelle qui a eu lieu entre elle et son mari, à l’occasion du portrait que ce dernier a vu aux mains de la comédienne Vi
’aimer celle-ci, ordonne à Pedrolino d’aller demander audit Oratio le portrait qu’elle lui a donné jadis. scène II. Le capitaine
fréquenter la comédie. scène XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le portrait d’Isabelle, s’excuse de ne pouvoir le lui remettr
Isabelle sort au même moment ; elle dissimule d’abord et réclame son portrait . Puis, Oratio répétant ce qu’il vient de dire à P
u’elle n’ignore pas qu’il aime la comédienne et qu’il lui a donné son portrait à elle. Irritée, elle enjoint à Pedrolino de la s
Pendant qu’Oratio raconte à son ami Flavio l’histoire malheureuse du portrait , Arlequin lui apporte la lettre de rémission du c
atio n’obtiendra rien d’elle tant qu’il ne se sera pas fait rendre le portrait , et elle lui défend, en outre, d’aller lui-même t
nt de sa balourdise. scène VIII. Oratio, saluant Vittoria, réclame le portrait d’Isabelle. Vittoria lui répond en riant qu’elle
s gracieux atours florentins, on croit presque avoir sous les yeux un portrait de mademoiselle Rachel dans le costume de Marie S
6 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
nsistera simplement à diviser notre travail en tableaux d’histoire et portraits — tableaux de genre et paysages — sculpture — gra
gneuses, un peu meilleures que des Duval Lecamus et des Maurin, et un Portrait d’homme qui est d’une bonne pâte. Voilà les derni
ns la fosse. Et pourtant M. Boulanger peint convenablement (voyez ses portraits ) ; mais où diable a-t-il pris son brevet de peint
tailleur de pierre ! pourquoi voulez-vous jouer du violon ? III. Portraits Léon Coignet Un très-beau portrait de fem
ouer du violon ? III. Portraits Léon Coignet Un très-beau portrait de femme, dans le Salon carré. M. Léon Coignet es
t son but ; il l’a parfaitement bien atteint. Tout dans cet excellent portrait , les chairs, les ajustements, le fond, est traité
naissent en peinture se rappellent le modelé de deux bras nus dans un portrait exposé au dernier Salon. La peinture de mademoise
ptes du bonhomme Chrysalde. Belloc M. Belloc a envoyé plusieurs portraits . — Celui de M. Michelet nous a frappé par son exc
iment coloriste, mais n’est peut-être que cela ; — c’est pourquoi son portrait de femme, qui est d’une couleur distinguée et dan
st avec M. Planet un des hommes qui font honneur à M. Delacroix. — Le portrait du docteur H. de Saint-A… est d’une franche coule
ne franche facture. Dupont Nous avons rencontré un pauvre petit portrait de demoiselle avec un petit chien, qui se cache s
. M. Haffner a, dans la petite galerie, à une très-mauvaise place, un portrait de femme du plus bel effet. Il est difficile à tr
bel effet. Il est difficile à trouver, et vraiment c’est dommage. Ce portrait dénote un coloriste de première force. Ce n’est p
ercheur consciencieux… que c’est rare !… Pérignon a envoyé neuf portraits , dont six de femmes. — Les têtes de M. Pérignon s
olyte Flandrin M. Flandrin n’a-t-il pas fait autrefois un gracieux portrait de femme appuyée sur le devant d’une loge avec un
loge avec un bouquet de violettes au sein ? Mais il a échoué dans le portrait de M. Chaix-d’Est-Ange. Ce n’est qu’un semblant d
e. Nous venons de trouver, ce qui nous a fait le plus vif plaisir, un portrait de femme de M. Flandrin, une simple tête qui nous
est un peu trop doux et a le tort de ne pas appeler les yeux comme le portrait de la princesse Belg…, de M. Lehmann. Comme ce mo
dans du courage, de l’esprit, de la jeunesse. Verdier a fait un portrait de mademoiselle Garrique, dans le Barbier de Sévi
, dans le Barbier de Séville. Cela est d’une meilleure facture que le portrait précédent, mais manque de délicatesse. Henri S
ous n’osons pas supposer, pour l’honneur de M. Henri Scheffer, que le portrait de Sa Majesté ait été fait d’après nature. — Il y
ne connaît pas. — Nous regrettons qu’il n’y ait pas en France un seul portrait du Roi. — Un seul homme est digne de cette œuvre 
— Un seul homme est digne de cette œuvre : c’est M. Ingres. Tous les portraits de Henri Scheffer sont faits avec la même probité
science, patiente et monotone. Leiendecker En passant devant le portrait de mademoiselle Brohan, nous avons regretté de ne
moiselle Brohan, nous avons regretté de ne pas voir au Salon un autre portrait , — qui aurait donné au public une idée plus juste
ée plus juste de cette charmante actrice, — par M. Ravergie, à qui le portrait de madame Guyon avait fait une place importante p
les fantaisies du kaléidoscope. — Cette année, il a envoyé de petits portraits en pied. Un portrait est fait, non-seulement de c
éidoscope. — Cette année, il a envoyé de petits portraits en pied. Un portrait est fait, non-seulement de couleur, mais de ligne
lice, la Charlotte Corday est une œuvre pleine de témérité. (Voir aux portraits ). Hornung « Le plus têtu des trois n’est p
ieusement étudiées et d’un aspect agréable. Alphonse Masson Les portraits de M. Masson sont bien dessinés. — Ils doivent êt
de Watteau. Mme de Mirbel est ce qu’elle a toujours été ; — ses portraits sont parfaitement bien exécutés, et madame de Mir
ous a procuré le plaisir de contempler une seconde fois le magnifique portrait de M. Bertin, par M. Ingres, le seul homme en Fra
Bertin, par M. Ingres, le seul homme en France qui fasse vraiment des portraits . — Celui-ci est sans contredit le plus beau qu’il
Clesinger qui a mis beaucoup de distinction et d’élégance dans les portraits du duc de Nemours et de madame Marie de M… Cam
romantique de Cordelia, dont le type est assez original pour être un portrait ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙
7 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »
pas ceux qu’on oublie, mais ceux que l’on n’oubliera pas ! II Portraits après décès [II-IV] [Le Nain jaune, 14 avril 186
jaune, 14 avril 1866.] Je viens de faire une découverte. J’ai lu les Portraits après décès 12 de Charles Monselet, et j’ai appri
vaient pas, ce que personne ne savait, ni moi non plus, et ce que ces Portraits après décès, ce nouveau livre et ce livre nouveau
s, mais à propos de beaucoup de pages de prose, à vingt places de ces Portraits après décès où la Critique peut constater des emp
in, comme elle vient toujours, par la vie, s’est mêlé, en ce livre de Portraits , au critique de la réflexion, et tout cela dans u
ais non dedans ! III J’ai signalé déjà le plus important de ces Portraits après décès, qui ne vont pas jusqu’à la douzaine
jusqu’à la douzaine et qui sont plutôt des têtes de médaillon que des portraits en buste, mais je ne peux m’empêcher d’y revenir.
petits talents malheureux. Digne par la proportion de son modèle, le portrait de Chateaubriand a donc été une toile à l’huile p
Poète de la bonne humeur ! ce sentiment ne s’est pas épuisé dans le portrait de Chateaubriand, où il semblait comme une heureu
ureuse contagion de son génie. Je le retrouve en maint endroit de ces Portraits après décès, que la mort n’a pas seuls noircis. J
. Excepté cela et l’analyse de Trialph, qui est Lassailly encore, ces Portraits après décès, où se rencontrent des fronts doulour
autre mot pour dire ce que l’auteur voulait exprimer. Ainsi, dans le portrait de madame Récamier « plus heureuse que la Béatric
8 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — II. (Fin.) » pp. 281-300
ue personne n’a prêché jusqu’ici. Mme de Termes disait plus tard des portraits de Bourdaloue : « Pour ses portraits, il est inim
e de Termes disait plus tard des portraits de Bourdaloue : « Pour ses portraits , il est inimitable, et les prédicateurs qui l’ont
singe de Bourdaloue lorsque, dans sa satire des Femmes, il esquissait portraits sur portraits. Mais cet art de Bourdaloue ne sera
aloue lorsque, dans sa satire des Femmes, il esquissait portraits sur portraits . Mais cet art de Bourdaloue ne sera tout à fait s
et ce travers d’être en tout l’opposé du commun des mortels, dans le portrait qu’il a donné de Tréville sous le nom d’Arsène (c
iens, Bourdaloue esquissait, dix-sept ans avant La Bruyère, un vivant portrait d’Arsène et de tous ceux, à la moderne, qui lui r
, ce qui se peut nommer aussi la fine fleur de l’austérité. Admirable portrait plus général et plus fécond que celui du moralist
encore des choses que l’auditoire, une fois dans cette direction d’un portrait commencé, ne pouvait manquer de détourner à son i
purent s’empêcher d’admirer tout en protestant, il n’y a pas un seul portrait chez Saint-Simon ni chez La Bruyère. Il serait fa
et à l’autre. Après la mort du grand orateur, Despréaux, recevant son portrait des mains de la présidente de Lamoignon, pouvait
il ne faut pas croire que Bourdaloue, en exposant à son auditoire ces portraits fidèlesl, y mêlât de ces nuances, de ces inflexio
randir et de croître, à moi de m’effacer et de décliner ! » Des deux portraits originaux qu’on a de Bourdaloue, il en est un qui
ce me semble, à première vue, induire en erreur ; de ce que, dans ce portrait fait après la mort, Bourdaloue est représenté les
, et pour corriger une impression trop monotone, il faut y joindre le portrait peint par Mlle Chéron et gravé par Rochefort : Bo
yeux fermés, la lèvre close et la physionomie morte (ou au repos) du portrait peint par Jouvenet et gravé par Simonneau. J’ai t
les choses qui l’entouraient. — Il resterait à citer et à discuter un portrait de Bourdaloue tracé par Fénelon dans ses Dialogue
t de Bourdaloue tracé par Fénelon dans ses Dialogues sur l’éloquence, portrait où la diversité et presque l’antipathie des natur
ar il ne faut pas croire que Bourdaloue, exposant à son auditoire ces portraits fidèles
9 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
uche en est molle, molle, molle. Après ces deux morceaux viennent des portraits sans nombre à les compter tous ; quelques portrai
eaux viennent des portraits sans nombre à les compter tous ; quelques portraits , à ne compter que les bons. Celui du cardinal de
genre, le philosophe sensible eût pris un tout autre caractère, et le portrait s’en seroit ressenti. Ou mieux encore, il fallait
rapa, comme il arrive à un sot qui dit un bon mot. Celui qui voit mon portrait par Garant me voit. Mr Grimm l’a fait graver ; ma
s. Jusqu’à présent, je n’ai que baguenaudé. J’oubliois parmi des bons portraits de moi le buste de Mademoiselle Collot, surtout l
. Il est fin. Il va dire une ordure ou une malice. Si l’on compare ce portrait de Van Loo avec les portraits que Cochin a faits
ordure ou une malice. Si l’on compare ce portrait de Van Loo avec les portraits que Cochin a faits de lui-même, on connoitra la p
n’approche ni de près ni de loin du cardinal de Choiseul . Les autres portraits de Michel sont si médiocres qu’on ne les croiroit
celle de l’oculiste Demours, et que La Tour n’a pas fait un plus beau portrait  ; c’est à faire détourner la tête à une femme gro
l n’y a que du blanc, du rouge et du gris. Et qu’il réussit mieux les portraits d’hommes. Je l’aime, parcequ’il est simple et hon
10 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »
recueil. — § III. Comparaison entre l’époque où La Bruyère prend ses portraits et celle qui a inspiré La Rochefoucauld. — § IV.
s varié. § III. Comparaison entre l’époque où La Bruyère prend ses portraits et celle qui a inspiré La Rochefoucauld. Il n’
ernes se laissait voir dans ce moment de repos, où il faut prendre le portrait des nations comme des personnes. Ce moment dura p
mode. La Rochefoucauld avait vu les emportements des caractères : ses portraits se sentent des fortes impressions qu’il avait reç
s et aux Pensées. A peine, dans quelques chapitres, un ou deux de ces portraits , qui firent plus tard la gloire de La Bruyère, in
it aider les plus illustres à se connaître, sentit que ces trop rares portraits donneraient seuls à La Bruyère une place à côté d
s après la première, offrait déjà une plus juste proportion entre les portraits et les réflexions morales ; tout l’ouvrage s’étai
la nouvelle pensée dût éclaircir ou compléter l’ancienne, soit que le portrait nouvellement fait dût rendre plus sensible, en la
r par la manière dont il l’assaisonne. Le mélange de réflexions et de portraits , dans La Bruyère, flatte singulièrement une de no
ou notre malice s’évertue aux dépens des individus. Voilà le tour des portraits . Cette galerie si riche, si variée, c’est la part
ingénieux de nous instruire en flattant notre penchant à médire. Ces portraits si achevés, nous en traçons tous les jours des éb
son art a fait un type. Qui sait ? N’avons-nous pas nous-mêmes notre portrait dans la galerie ? Si, par vanité ou faute d’espri
le dessein de chacun. Ainsi, pour La Bruyère, moraliste et peintre de portraits , cette variété, cette finesse, cette originalité
du genre. Comment être moraliste, sans être fin ? Comment peindre des portraits , sans être varié ? La matière fournit d’elle-même
ropre. Pour que l’avertissement du moraliste porte coup, pour que les portraits du peintre respirent, ni l’expression ne peut êtr
usion de l’ouvrier qui estime moins la matière que la façon. Certains portraits de La Bruyère sont excessifs, moins encore par l’
porte plus que sa charge : ce sont les Hercules du ridicule. Ainsi le portrait du ministre et du plénipotentiaire107 ; ainsi enc
ritiqué partout où Onuphre diffère de Tartufe. Je ne puis souffrir un portrait qui ressemble à une biographie ; et, quant au fau
ir La Bruyère des limites de son art. Il l’avoue dans une note sur le portrait de Ménalque le distrait109, ou l’excès de longueu
11 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « L’exposition Bodinier »
dans une galerie attenante à son théâtre de poche, une exposition de portraits d’acteurs et d’auteurs dramatiques. M. Bodinier c
aterez qu’elles sont un peu moins ressemblantes, voilà tout. Mais les portraits des morts pourront vous inspirer quelques réflexi
ésente d’autres cas aussi lamentables. Voici, par exemple, un premier portrait de la Clairon : c’est une Bartet, plus fade. Puis
e sort de la pauvre Gaussin est plus triste encore. On nous montre un portrait d’elle. Rien de mieux, n’était une petite difficu
n’était une petite difficulté : on n’est pas bien sûr que ce soit son portrait .   Nous ne sommes pas au bout de nos mécomptes. P
n ne se ressemblent jamais entre elles, il est également vrai que les portraits des comédiens d’une même époque se ressemblent to
ive. C’est, sans doute, que j’avais encore dans les yeux l’abominable portrait de « Rachel jeune » par Dubuffe père : un front d
d’eux, absolument rien, et qu’il n’en peut rien rester, et que leurs portraits même ne peuvent pas être leurs portraits ! La con
ut rien rester, et que leurs portraits même ne peuvent pas être leurs portraits  ! La conclusion, c’est qu’il convient d’honorer c
12 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Caractères de La Bruyère. Par M. Adrien Destailleur. »
ette branche et y vivant sur le pied de l’intimité. Quand on a lu les portraits de M. le Prince et de M. le Duc dans Saint-Simon
pour compléter la galerie et posséder toute la collection, de lire le portrait de la duchesse du Maine, sœur de M. le Duc, que n
aordinaire, quand on a tant de goût et de facilité à tracer de malins portraits et quand on se sent si en train d’y réussir, que
ginalité. De ce que, trente ans auparavant, il y avait eu une mode de portraits de société, et de ce que la grande Mademoiselle,
nde Mademoiselle, aidée de Segrais, avait fait imprimer un Recueil de Portraits de ce genre, on s’est hâté de conclure que, sans
à la suite. On a même récemment réimprimé ce volume, cette Galerie de Portraits de société, très augmentée, et l’on doit peut-êtr
t de tout connaître. Mais, bon Dieu ! Si l’on excepte trois ou quatre portraits finement traités, quel volume insipide, affadissa
dimension, on n’a avec lui que l’embarras du choix. On sait les beaux portraits du Riche et du Pauvre, auxquels il n’y a qu’à adm
ux encore que du Théophraste. La Bruyère excelle et se complaît à ces portraits d’un détail accompli, qui vont deux par deux, mis
ble personnage du ministre plénipotentiaire. Quand j’appelle cela des portraits , il y a toutefois à dire qu’ils ne sont jamais fo
atientes et ingénieuses. Aussi La Bruyère ne les a-t-il pas intitulés portraits , mais caractères. Lorsqu’on s’est une fois famili
venger. On cite une madame d’Aligre de Boislandry, dont il a fait un portrait charmant, d’un tour inattendu : « Il disait que l
tion était fort attendu ; on prétendait qu’il ne savait faire que des portraits , qu’il était incapable de suite, de transitions,
la bouche d’un récipiendaire. Il contenait de frappants et ingénieux portraits des plus éminents académiciens, et notamment des
lait d’eux, et à eux en face, comme la postérité le devait faire : le portrait de Bossuet notamment était de toute grandeur. Rac
13 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
comme artiste, mais certes pas comme homme politique. La fidélité du portrait n’est pas la complicité du peintre. Quand, dans l
l’échafaud, la figure angélique et la pâleur livide de la Cinci ; ce portrait rendit à la condamnée une vie immortelle. Qui jam
ules ou mes rivaux. C’est l’abondance et la minutieuse exactitude des portraits de mes personnages historiques. Si c’est un défau
ire comme j’aime à la lire, voilà tout mon système d’écrivain. Or les portraits physiques et biographiques des personnages me cha
motifs souvent cachés de la vie publique. Peut-être ce goût pour les portraits tient-il en moi à mon imagination plastique et pi
sfont pas. Plutarque pensait évidemment comme moi, mais il plaçait le portrait après l’homme. Je n’ai jamais compris pourquoi le
 ; cela m’a toujours paru bizarre et absurde. Car quel est l’objet du portrait historique ? C’est évidemment d’appeler et de fix
le rôle et non après la mort du personnage qu’il faut, selon moi, le portrait  ; ce n’est pas quand il est mort ou retiré pour j
r jamais de la scène. Ce qu’il faut alors au lecteur, ce n’est pas le portrait , c’est le jugement historique et moral sur le rôl
historiens routiniers modernes qui ont imité Plutarque en plaçant le portrait à la fin au lieu de le placer au commencement, se
i essayé d’écrire, c’est ainsi que j’ai été amené à faire beaucoup de portraits et à placer ces figures avant l’action, comme sur
ions et de mille insuffisances de talent, au moins cet intérêt dû aux portraits mêmes que mes émules en histoire me reprochent. J
majestueuse que quand on tombe avec sa vertu. » VIII Lisez son portrait politique à la suite de son portrait physique et
a vertu. » VIII Lisez son portrait politique à la suite de son portrait physique et moral ; l’homme personnifie immédiate
de la probité politique, il avait le génie des réalités. X Le portrait de Louis XVI est vrai, il est respectueux pour le
de la royauté. Voilà le roi. » XI On m’a beaucoup reproché le portrait de la reine ; lisez pourtant. Quel peintre, même
le victime et l’éternel remords de la Révolution. XIII Après ce portrait de la cour, viennent ceux de l’Assemblée : on les
aussi d’avoir donné en apparence, comme artiste, trop de vernis à ce portrait . Qu’on en lise cependant le début : on y sent d’a
pour une goutte de sang, aucun démagogue n’y est flatté. XV Les portraits de Camille Desmoulins, de Marat et autres sont de
rresponsable des fureurs ou des persécutions des pouvoirs humains. Le portrait de Vergniaud se dessine dans la question de l’émi
14 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
t il n’est pas permis de le méconnaître quand une fois on a vu de ces portraits qui sont des chefs-d’œuvre. Il y en a plus d’un d
os, le grain de sel sans amertume. Vous passez à Van Loo, à son grand portrait en pied, de cérémonie et d’apparat : c’est la mêm
e gloire d’apparat et cette ampleur d’alentour, elle est mignonne. Le portrait par Tocqué, moins agréable peut-être au premier a
, soie et or. Ici les tons sont plus clairs, moins fondus que dans le portrait précédent. C’est plus hardiment fait et plus de p
it pas été si effacée. Conclusion générale : après avoir vu ces trois portraits de la reine, toute idée de fadeur a disparu ; ces
s ont poussé au piquant53. Après des œuvres d’art si distinguées, les portraits écrits vont nous paraître bien pâles et ternes. V
e que le roi étouffait… » Mais voici la page historique, qui vise au portrait  : « La marquise de Prie, maîtresse de M. le duc
les Savoyards et pour les ouvriers. Je garde, pour la fin, un dernier portrait de la reine, un pastel de société par Mme Du Deff
La Tour en littérature, et je me hâte vers les dernières années où ce portrait s’applique parfaitement à elle ; mais il faut abs
lé nous a rafraîchi si gracieusement la mémoire, et qu’à présenter le Portrait accompli qu’a tracé d’elle Mme Du Deffand, cette
duelle en si petit espace, réussissent, presque en jouant, à faire un Portrait qui a sa beauté et tout son effet. L’indulgence q
des indications si rapides, je n’aurais pas manqué de parler d’autres portraits encore de la reine, et notamment de celui qui se
exprès de la reine de ne la peindre qu’en habit de ville. De tous les portraits de Marie Leckzinska, nous dit un bon juge, M. Ph.
15 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
nier de vos élèves vous démentira, et vous dira que vous avez fait un portrait . Mais s’il y a un portrait du visage, il y a un p
entira, et vous dira que vous avez fait un portrait. Mais s’il y a un portrait du visage, il y a un portrait de l’œil, il y a un
avez fait un portrait. Mais s’il y a un portrait du visage, il y a un portrait de l’œil, il y a un portrait du cou, de la gorge,
’il y a un portrait du visage, il y a un portrait de l’œil, il y a un portrait du cou, de la gorge, du ventre, du pié, de la mai
tre, du pié, de la main, de l’orteil, de l’ongle, car qu’est ce qu’un portrait , sinon la représentation d’un être quelconque ind
promptement, aussi sûrement, à des caractères aussi certains, l’ongle portrait que le visage portrait, ce n’est pas que la chose
ment, à des caractères aussi certains, l’ongle portrait que le visage portrait , ce n’est pas que la chose ne soit, c’est que vou
’eussiez pas fait une image première, une copie de la vérité, mais un portrait ou une copie de copie, (…) le fantôme et non la c
oscopique, l’imitation rigoureuse d’un ongle, d’un cheveux, ne fût un portrait  ? Mais je vais vous montrer que vous avez cet œil
l’altération conséquente de chacune de ses parties, vous avez fait le portrait  ? Il y a donc une chose qui n’est pas celle que v
ine, ou par les nécessités de sa condition, s’éloignant sans cesse du portrait , de la ligne fausse, pour s’élever au vrai modèle
essous de laquelle ils peuvent descendre pour produire les différents portraits de la vie, la charge, le monstre, le grotesque, s
Je vous déclare que ce n’est point à l’aide d’une infinité de petits portraits isolés, qu’on s’élève au modèle original et premi
16 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — II. (Fin.) » pp. 109-130
nalyses morales, relevées de temps en temps par des descriptions, des portraits  ; animées en deux endroits par des dialogues, par
tomber de ma place, et j’ai douze ans d’empire assurés. — Parmi les portraits , il en est d’achevés, tel que celui d’Elmire ou l
a duchesse de Chaulnes. Quoique l’auteur ait dit dans une note que ce portrait est le seul qui s’applique réellement à une perso
que réellement à une personne déterminée, je ne saurais croire que le portrait d’Ismène ou de la beauté sans prétention, à qui i
un peu d’art et beaucoup de hardiesse » ; — je ne puis croire que le portrait d’Herminie si entourée, si pressée d’adorateurs,
ne, qui se porte très bien toutefois, et qui est… son mari ; — que le portrait d’Elvire, la femme de cinquante ans, qui s’avise
ajeunir en s’attachant à un homme de soixante-quinze ; — que tous ces portraits si nets et si distincts n’aient pas eu leur appli
resse. On est tenté de croire que M. de Meilhan a songé à lui dans ce portrait d’Aladin qui nous représente assez bien son propr
conditions en France avant la Révolution est terminé par une suite de portraits historiques (Maurepas, Turgot, Saint-Germain, Pez
ui le premier les fit imprimer (1809). M. de Meilhan, qui a tracé les portraits de tant de personnages, en a laissé un de lui. Da
its de tant de personnages, en a laissé un de lui. Dans ces sortes de portraits personnels on ne se donne jamais trop de désavant
ceux qui les partagent et s’y associent. Appliquant à l’auteur de ce portrait un mot qu’il aime et auquel il n’attachait aucune
e Ligne, dans une lettre détaillée, achève et complète à merveille ce portrait de M. de Meilhan ; il le confirme ou le corrige s
rrigeant, a supprimé çà et là quelques jolis traits.) 29. [NdA] Le portrait seul de M. Necker présente quelques couleurs odie
17 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408
e même sous une autre forme et commenté par l’histoire. Mais, dans ce portrait du Napoléon de 1812, M. de Lamartine s’est trop a
commençait de s’affaisser. Comment aurais-je confiance en un pareil portrait , quand je vois à ce point percer le rhéteur, l’éc
vain amoureux de la métaphore et du redoublement ? Ce n’est pas là un portrait , c’est une charge du Napoléon de 1812. Tout en re
de 1812. Tout en regard, pour montrer à nu le procédé, je mettrai le portrait de Louis XVIII, que M. de Lamartine nous donne au
et la fraîcheur vive de l’adolescence teignaient le visage. Tout le portrait de Louis XVIIl est ainsi traité avec cette exagér
ge dans un autre sens, cette charge en beau. Pour que l’un et l’autre portraits fussent vrais et réellement ressemblants, on pour
it intéressé. » Voilà encore de l’excellent style d’observation et de portrait . Il ne manque à toutes ces parties si fréquentes
ement impossible. M. de Lamartine, dès son premier livre, a de beaux portraits  : il rencontre M. Lainé, le premier qui osa éleve
ès, Barbé-Marbois, Fontanes, sont peints en passant, et dans tous ces portraits il y a des parties supérieurement traitées, même
commencer par Louis XVIII, et à finir par le duc d’Enghien. Tous ces portraits séduisent à première vue, et offrent des traits h
qui caresse toutes choses et qui les prolonge dans tous les sens. Le portrait de la duchesse d’Angoulême m’a surtout choqué par
la peindre, c’est à un Holbein ou à un Rembrandt. J’allais oublier un portrait de l’impératrice Marie-Louise, qui est toute une
18 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre II. La Bruyère et Fénelon »
e La Rochefoucauld : et rappelons le goût de la même société pour les portraits , d’où était sorti le Recueil de Mademoiselle en 1
iècle, mit tant de descriptions de caractères individuels. Maximes et portraits sont une sensible manifestation du goût du siècle
’il est possible de l’expression scientifique. Or, des maximes et des portraits , c’est tout le livre de La Bruyère : il a repris
: il a repris la forme de La Rochefoucauld ; et il a dégagé, isolé le portrait , en lui donnant sa forme d’art et sa valeur philo
t et sa valeur philosophique. Sa véritable originalité éclate dans le portrait  : c’est là qu’il est sans rival. Il l’a bien sent
re après la première, depuis la quatrième surtout, il a multiplié les portraits , qui d’abord étaient assez peu nombreux. Les réfl
taine suite ; de même que, dans chaque chapitre, les jugements et les portraits se groupent, se distribuent selon les objets auxq
eil » : ce costume, c’est le « caractère » ; un peintre qui ferait un portrait n’exprimerait pas autrement le moral. Veut-il nou
de Straton, de Ménippe, de Pamphile, d’autres encore, ne sont pas des portraits strictement personnels, il est certain pourtant q
Villeroy, Dangeau, etc., ont fourni les éléments principaux de chaque portrait . La Bruyère avait en lui l’étoffe d’un romancier,
aliste ou encore, si l’on veut, de l’auteur dramatique. Sans cesse le portrait tourne chez lui en tableau, en chapitre de roman
tour de courses. .Mais je ne sais rien de plus caractéristique que le portrait de Nicandre, ou l’homme qui veut se remarier455 :
ait de Nicandre, ou l’homme qui veut se remarier455 : ce n’est pas un portrait , à vrai dire, c’est l’esquisse d’un dialogue, où
posent son esprit. Je veux parler du chapitre de quelques usages. Les portraits y sont très rares ; l’impassibilité, l’impartiali
a forme incessamment renouvelée : maximes, énumérations, silhouettes, portraits , dialogues, récits, apostrophes, tableaux, s’entr
19 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite, François Ier poète, le Chevalier de Mébé, l’abbé Prévost, Mademoiselle Aïssé, Madame de Krudner, Madame de Staal-Delaunay, Benjamin Constant, M. Rodolphe Topffer, M. de Rémusat, M. Victor Cousin, Charles Labitte. »
ait en tête cet avertissement : « Ce volume, que j’intitule Derniers Portraits , non parce que j’ai décidé de n’en plus faire, ma
ris plaisir avant Février 1848, sert de complément aux six volumes de Portraits déjà publiés chez M. Didier. Il s’y rapporte par
t nos contemporains ont aussi leur part. Si l’on rangeait un jour mes Portraits dans un ordre méthodique, ce volume fournirait so
dans la collection acquise par MM. Garnier, j’en fais le tome III des Portraits littéraires, auxquels il se rapporte en effet par
20 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Perroneau » p. 172
Perroneau Un portrait de femme. On en voit la tête de face, et le corps
rendrait rien aux autres ; c’est une chose à sentir. Mais revenons au portrait . L’épaule est prise si juste qu’on la voit toute
hée, ni trop montrée, placée à merveille, et peinte, il faut voir. Le portrait de Marmontel pourrait bien être du même artiste
lui ceint la tête est un peu dur et nuit à l’harmonie. La plupart des portraits de Perronneau sont faits avec esprit. Celui de Ma
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
re observe ordinairement. Mais il faut que le poëte comique fasse des portraits où nous reconnoissions les hommes avec qui nous v
x dont Despreaux a parlé dans ces vers. La nature féconde en bizarres portraits dans chaque ame est marquée à de differens traits
et de ses discours les traits les plus propres à faire reconnoître le portrait . Ce sont ces traits qui separez des choses indiff
x particuliers pour le poëte né avec le genie de la comedie. Tous les portraits des peintres mediocres sont placez dans la même a
nt dans chaque personne, et pour le donner à chaque personne dans son portrait . Mais le peintre habile sçait donner à chacun dan
s son portrait. Mais le peintre habile sçait donner à chacun dans son portrait l’air et l’attitude qui lui sont propres en vertu
22 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30
ume, une vie, un relief, un parlant qui renouvelle à tout instant les portraits et les images. Et comment se mêler de peindre la
marivaudage s’y mêle, cela est de mise et presque de rigueur dans le portrait de la femme selon Marivaux. Mais parmi la centain
ans le portrait de la femme selon Marivaux. Mais parmi la centaine de portraits de tout genre tracés ou esquissés par MM. de Gonc
oilà donc enfin la vie de Mme de Pompadour en sûreté ! » A défaut de portraits gravés ou peints, on a un portrait d’elle à cette
padour en sûreté ! » A défaut de portraits gravés ou peints, on a un portrait d’elle à cette date de jeunesse encore, — de seco
être 2. Elle est pénétrante à faire trembler… » Je réserve la fin du portrait pour plus tard. Comme Mme du Deffand, Mme de Bou
te de Paris au poète Gray (25 janvier 1766), lettre toute émaillée de portraits et qui fait songer à la galerie de la Fronde de R
i fait songer à la galerie de la Fronde de Retz, ou plutôt encore aux portraits de haute société de Reynolds et de Gainsborough,
re aimable et que nous nous efforçassions à lui plaire. Elle avait le portrait de M. de Choiseul en carton. C’était, disait-elle
, et elle l’eut à son chevet peu d’heures avant sa mort. Dans le joli portrait qu’elle avait tracé bien des années auparavant, d
nniers pour dettes. Voilà de la dévotion fructueuse. On n’a d’elle ni portrait authentique ni gravure. Cela s’explique : elle mo
de choses. On n’eut pas l’idée ni le loisir de se mettre à graver son portrait . Personne même ne fit sur le temps son oraison fu
pagnie. 6. Je dois dire pourtant que, dans la pensée de l’auteur, ce portrait de la maréchale d’Estouteville se rapportait bien
23 (1763) Salon de 1763 « Peintures — La Tour » p. 223
La Tour La Tour est toujours le même. Si ses portraits frappent moins aujourd’hui, c’est qu’on attend de
incesse Christine de Saxe, le Dauphin et presque toute sa famille. Le portrait du célèbre sculpteur Le Moyne est surprenant pour
ue. C’est un homme franc et vrai. C’est un fait qu’en 1756 faisant le portrait du roi, Sa Majesté cherchait à s’entretenir avec
’avons point de marine. Cette liberté déplacée n’offensa point, et le portrait s’acheva. Il dit un jour à monseigneur le Dauphin
24 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »
s récits comparés à ceux des historiens de l’antiquité. — § VIII. Des portraits de Saint-Simon. — § IX. De la langue, dans les Mé
eaux saisissants. Les deux pinceaux ont quelquefois rivalisé dans les portraits des grandes âmes. Une fois même le pinceau de la
s ou le siècle de Louis XIV nous est débité en anecdotes, ni dans ces portraits esquissés d’une main si légère et si sûre. Nous s
la famille de Louis XIV à un vieillard et à un enfant. § VIII. Des portraits de Saint-Simon. C’est encore dans Tacite seule
st encore dans Tacite seulement qu’on trouve les premiers modèles des portraits de Saint-Simon, la partie la plus excellente de s
quelques-uns qui sont célèbres : ceux de Catilina, de Sempronia, les portraits parallèles de César et de Caton, dans le premier 
stes, la force du coloris, l’art ne peut aller au-delà. Cependant ces portraits ne nous donnent pas tout le personnage ; ils ont
n et du mal, dans la même vie, a fourni les contrastes : on dirait un portrait qu’un peintre habile aurait fait d’un inconnu d’a
un inconnu d’après une tradition. Il y a moins de convention dans les portraits de Tacite, et les traits qu’il a choisis sont si
e Saint-Simon ; cette abondance négligée qui n’est jamais vaine ; ces portraits qui peignent et qui racontent, qui nous montrent
que la postérité, sur ce qu’il nous en a dit. Il n’a pas composé ces portraits dans un ordre régulier, à la façon du peintre qui
udrait faire des réserves au nom du goût, trouverait à noter dans ces portraits plus d’une infraction aux règles de l’art et plus
discours le voudrait ; mais tout arrive. Il est fort probable que ces portraits n’ont pas été faits en une fois. A chaque rencont
er, de les compléter l’une par l’autre, il les entassait dans le même portrait . C’est ainsi que s’expliquent et les choses indiq
86. Lettre 237, édit. Hachette. 187. D’Antin, par exemple. Voyez son portrait par Saint-Simon. 188. Cuncta discordiis civilib
25 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84
trop indigne, je ne puis faire rien de mieux que de citer son propre portrait , envoyé par elle à Rousseau, un jour que celui-ci
ne le vit en tout que trois fois, et, à cette date où elle traçait le portrait , elle ne l’avait pas visité encore. Avec quelqu
d accueillant, le maintien naturel, et le sourire sincère. D’après ce portrait , qui est pourtant bien le mien, vous allez me cro
’elle la collection rangée des Œuvres de Jean-Jacques et au-dessus le portrait de celui qui est le saint de son oratoire, et vou
 de La Tour. Si nos lecteurs n’ont pas tout à fait oublié un charmant Portrait , que nous avons cité autrefois, d’une grande dame
la pauvre Marianne. Un jour, après avoir reçu d’elle la jolie page de portrait que j’ai précédemment citée, Rousseau lui écrivai
exigeante sans paraître s’en douter. Elle lui envoie un jour un autre portrait d’elle, mais un portrait peint en miniature. Elle
’en douter. Elle lui envoie un jour un autre portrait d’elle, mais un portrait peint en miniature. Elle attache à cet envoi une
p de soins. Elle exige de Rousseau qu’au moment même où il recevra le portrait ou la lettre qui l’accompagne (et dût sa réponse
u compte de la sensible Marianne : « Le voilà donc enfin, ce précieux portrait si justement désiré ! il m’arrive au moment où je
ésole, mon ami. » Elle voudrait savoir comment on l’a trouvée dans ce portrait  ; elle a grand soin d’avertir qu’il n’est pas fla
lde-Harold, au peintre de Clarens et à l’amant de Julie, resteront le portrait le plus sympathique et le plus fidèle. Qu’avons-n
26 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »
e précision ? Le physique a son importance comme le moral. D’abord le portrait physique détermine une image qui sert comme de po
le visage qui lui révèle l’âme, et il fait tenir un caractère dans un portrait . S’il s’agit d’un personnage réel, vous l’étudier
tition des plus complets jugements qu’on a portés sur lui. « Dans les portraits littéraires que j’esquisse, dit un critique conte
Si les peintres ne s’accordent pas sur un visage, s’il n’y a pas deux portraits de Marie Stuart qui se ressemblent, si deux photo
ens et critiques s’accorderaient-ils sur l’homme moral ? Il y a vingt portraits de Fénelon qui ne se ressemblent point, et l’on p
hacun y démêle ce qui provoque sa sympathie et son antipathie. Chaque portrait au fond est une confession du peintre. Ne vous pr
e de choses on pourrait dire encore ! Mais le peintre est sincère, le portrait est vivant, et cela suffit à faire un morceau exq
27 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LIII » pp. 206-208
avril 1844. dédicace de modeste mignon. — le salon de peinture. — un portrait de la princesse belgiojoso par lehman. — un table
e depuis un mois : tout d’abord, dans le grand salon, on distingue un portrait de cette même princesse Belgiojoso par le peintre
isciple d’Ingres et artiste d’un vrai talent. L'aspect pourtant de ce portrait est bien étrange. — Ce n’est pas un portrait, dis
L'aspect pourtant de ce portrait est bien étrange. — Ce n’est pas un portrait , disait un spectateur, c’est une apparition ! — S
28 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
ouver à Pétersbourg alors ; et je lui dis que j’allais lui tracer mon portrait , afin qu’il put voir si je me connaissais ou non.
l put voir si je me connaissais ou non. » Elle écrivit, en effet, ce portrait sous ce titre : Portrait du philosophe de quinze
issais ou non. » Elle écrivit, en effet, ce portrait sous ce titre : Portrait du philosophe de quinze ans ; l’ayant retrouvé bi
es papiers qui pouvaient la compromettre. Le comte Gyllenbourg lut le portrait et le lui rendit, en l’accompagnant d’une douzain
ait fort heureux pour les femmes qu’elle ne fût pas homme, et que son portrait seul ainsi peint pourrait tourner la tête à plus
pu mieux faire ni mieux dire, s’il s’était proposé de nous donner le portrait de Catherine, à l’âge de vingt et un ans : « Aux
s les autres habits étaient d’une richesse rare. » Que dites-vous du portrait et des sous-entendus charmants qui passent comme
un plaisir visible en retraçant les souvenirs de sa première vie. Ce portrait de Catherine en gros de Tours blanc (elle n’était
de Tours blanc (elle n’était pas sans se le dire à elle-même) est le portrait encore pur, le portrait avant la lettre, avant la
était pas sans se le dire à elle-même) est le portrait encore pur, le portrait avant la lettre, avant la tache et l’éclaboussure
29 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
mes de morale toutes les grâces d’un art, en mêlant aux préceptes des portraits et de la satire, cette idée ne peut appartenir qu
où il n’eut au-dessus de lui que le grand Condé. Il faut en croire le portrait qu’il traçait de son caractère en l’année 1658, s
. Les jugements qu’on faisait de La Rochefoucauld sont conformes à ce portrait . Un homme qui avait été son ennemi, mais qui ne l
rin excepté, pour calomnier les caractères et faire par vengeance des portraits mensongers, le cardinal de Retz lui reproche de l
acile de sacrifier que de fixer. On s’étonne de ne trouver ni dans le portrait qu’il a tracé de lui, ni dans ses Mémoires, aucun
ar une longue et subtile analyse de l’amour-propre C’était plus qu’un portrait chargé, où beaucoup de traits portent à faux ; c’
e des ravages de l’amour-propre au temps de la Fronde. Il supprima ce portrait , et il fit bien ; car, ainsi que les traits en so
traits particuliers : les maximes s’y personnifient sous la forme de portraits , comme dans La Bruyère. Peu à peu ces particulari
hercher à valoir mieux97. Les Maximes, en face de la Fronde, c’est le portrait en face de l’original ; mais si l’on regarde au-d
0, à sa fille. 95. Préface des deux premières éditions. 96. Dans le portrait cité plus haut. 97. La Rochefoucauld lui-même se
30 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241
défaut. Quoi qu’on en dise, Greuze est mon peintre. Je n’aime pas son portrait du duc de Chartres. Il est froid et sans grâce. J
ait du duc de Chartres. Il est froid et sans grâce. Je n’aime pas son portrait de Mademoiselle. Il est gris, et cette enfant est
ouleur, c’est l’ouvrage d’un habile homme. Mais je laisse là tous ces portraits pour courir à celui de sa femme. Je jure que ce p
là tous ces portraits pour courir à celui de sa femme. Je jure que ce portrait est un chef-d’œuvre qui un jour à venir n’aura po
membres qui s’affaissent et ce ventre qui commence à se relever ? Ce portrait tue tous ceux qui l’environnent. La délicatesse a
taffetas noir sur une robe de satin blanc. Mettez l’escalier entre ce portrait et vous ; regardez-le avec une lunette, et vous v
31 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383
contraires dans un même point de vue, sous un même coup d’œil. « Ses portraits surtout, a dit Saint-Évremond, ont une grâce négl
 de Turenne par exemple, il l’a peint dans un très beau et très ferme portrait , nullement flatté, mais nullement injuste35. On a
ent flatté, mais nullement injuste35. On a dit, dans le temps, que ce portrait n’était pas de nature à plaire à la maison de Bou
. » Ce n’est qu’un rien, mais remarquez-vous comme cela est dit ? Les portraits de Mme de Châtillon, de Mme de Montglat, ont de c
Église, d’outrager en Mme de Sévigné la plus vertueuse des Grâces. Le portrait que Bussy a tracé de Mme de Sévigné dans ce vilai
tout et le dénature. Bussy, au reste, paya cher ce sanglant et cruel portrait . Réconcilié avec Mme de Sévigné pendant son exil,
moins touchant, Bussy avait dans l’un de ses châteaux une galerie de portraits , parmi lesquels on voyait les diverses femmes qu’
nnues et aimées. Il y avait fait mettre Mme de Montglat, et au bas du portrait une inscription sanglante. Puis c’étaient, à son
gueurs, rendant toutes ses pensées avec une vérité infinie ; tous ses portraits sont très ressemblants et bien frappés. Ce sont
 546-547] Je ne suis pas content de la manière dont j’ai apprécié son portrait de Turenne. Quand j’écrivais cette page, en effet
Turenne. Quand j’écrivais cette page, en effet, je ne connaissais le portrait que comme il avait été imprimé dans l’ancienne éd
it resté comme un remords de n’avoir caractérisé qu’imparfaitement ce portrait de Turenne par Bussy, lequel portrait, d’ailleurs
aractérisé qu’imparfaitement ce portrait de Turenne par Bussy, lequel portrait , d’ailleurs, est en soi l’une des pièces les plus
32 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »
œuvre. La première édition renferme surtout incomparablement moins de portraits que les suivantes. L’excitation et l’irritation d
hap. de l’Homme). » On s’est accordé à reconnaître La Bruyère dans le portrait du philosophe qui, assis dans son cabinet et touj
pour mettre à couvert sa foi. Il est obligé de nier la réalité de ses portraits , de rejeter au visage des fabricateurs ces insole
à ce siècle d’hostilité et de passion. Et puis le piquant de certains portraits tout personnels avait disparu. La mode s’était mê
ertes, tous les deux ; mais l’un, le peintre alors avoué, et dont les portraits aujourd’hui sont devenus un peu voilés et mystéri
érieux ; l’autre, le peintre inconnu alors et clandestin, et dont les portraits aujourd’hui manifestes trahissent leurs originaux
mpler, je ne sais rien qui ramène plus à la philosophie. » Et dans le portrait de cette duchesse du Maine qui contenait en elle
du siècle ; Caractères naturels « des hommes, en forme de dialogue ; Portraits sérieux et critiques ; « Caractères des Vertus et
Théophraste ; la phrase, dite en face, est assez peu aimable : « Vos portraits ressemblent à de certaines personnes, et souvent
ine ; les siens ne ressemblent qu’à l’homme. Cela est cause « que ses portraits ressembleront toujours ; mais il est à craindre q
sur « qui vous les avez tirés. » On voit que si La Bruyère tirait ses portraits , M. Charpentier tirait ses phrases, mais un peu d
uction « des Caractères de Théophraste, et il y a joint un recueil de Portraits « satyriques, dont la plupart sont faux et les au
tachées… Rien n’est plus aisé que de faire trois ou quatre pages d’un portrait qui ne demande point d’ordre… Il n’y a pas lieu d
’il a prononcé il s’est peint lui-même… Fier de sept éditions que ses Portraits satyriques ont fait faire de son merveilleux ouvr
33 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Alfred de Vigny »
e à la tête de ces dernières poésies d’Alfred de Vigny, nous avons un portrait qui vaut mieux qu’une notice, et qui dit sans phr
ressemblant toujours, quoiqu’il ait été fait au milieu de sa vie, ce portrait traduit exactement l’idée que l’Imagination prend
ux Mirabeau le rouge que se mettait Mazarin mourant ! Le caractère du portrait d’Alfred de Vigny, en ses Œuvres posthumes, est c
nom aujourd’hui. Il peut s’appeler aussi le poète La Pensée. Dans ce portrait dont il est question, son front, qui surplombe un
, faite pour la cuirasse, dont il était issu, rien n’indique, dans ce portrait des Œuvres posthumes, le mousquetaire rouge qu’av
glise est la mère et la sœur des soldats ! Le plan des joues, dans ce portrait , est abbatial, et on y regrette la main, cette ma
persiennes de son salon de la rue des Écuries-d’Artois, si plein des portraits et des souvenirs de sa jeunesse, et dans lequel i
34 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
les intentions se contredisent, et qui ressemble à une collection de portraits historiques. Le Plafond d’Homère est un beau tabl
es Il y a au Salon deux curiosités assez importantes : ce sont les portraits de Petit Loup et de Graisse du dos de buffle, pei
que M. Catlin sait fort bien peindre et fort bien dessiner. Ces deux portraits suffiraient pour me le prouver, si ma mémoire ne
iculière. Quant à M. Haffner, je lui en veux d’avoir fait une fois un portrait dans une manière romantique et superbe, et de n’e
ussi font-ils le désespoir des amants, et un peuple qui fait faire le portrait de son roi est un amant. Trop particulariser ou t
a dans l’âme du peintre autant d’idéals que d’individus, parce qu’un portrait est un modèle compliqué d’un artiste. Ainsi l’id
éter dans une langue plus simple et plus lumineuse. L’introduction du portrait , c’est-à-dire du modèle idéalisé, dans les sujets
décoré des murs immenses ; mais il n’eût pas fait si bien que lui le portrait de votre mère, de votre ami, de votre maîtresse.
de Mayeux une chose sublime. La belle Muse de Cherubini est encore un portrait . Il est juste de dire que si M. Ingres, privé de
sait pas faire de tableaux, au moins dans de grandes proportions, ses portraits sont presque des tableaux, c’est-à-dire des poëme
s avec une servilité d’amoureux. L’Angélique, les deux Odalisques, le Portrait de Mme d’Haussonville, sont des œuvres d’une volu
que et de son modèle, respectueux serviteur de la nature, il fait des portraits qui rivalisent avec les meilleures sculptures rom
s défauts singuliers chez un adorateur fervent de la forme. Depuis le portrait de la princesse Belgiojoso, M. Lehmann ne fait pl
ge comme une huître dans une soupière. — Cette année, il a envoyé des portraits et des tableaux. Les tableaux sont les Océanides,
’aspect est si laid, qu’il ôte l’envie d’examiner le dessin. Dans les portraits d’Hamlet et d’Ophélie, il y a une prétention visi
vous expliquer toutes les mesquineries de ce pauvre genre. IX. Du portrait Il y a deux manières de comprendre le portrait
re genre. IX. Du portrait Il y a deux manières de comprendre le portrait , — l’histoire et le roman. L’une est de rendre fi
ole historique sont David et Ingres ; les meilleurs exemples sont les portraits de David qu’on a pu voir à l’Exposition Bonne-Nou
a seconde méthode, celle particulière aux coloristes, est de faire du portrait un tableau, un poëme avec ses accessoires, plein
est bien conçu, exécuté facilement et tout d’une haleine ; mais leurs portraits sont souvent entachés d’une afféterie prétentieus
, quelque recommandables qu’elles soient d’ailleurs. Ainsi, devant le portrait bleu de M. Amaury-Duval et bien d’autres portrait
s. Ainsi, devant le portrait bleu de M. Amaury-Duval et bien d’autres portraits de femmes ingristes ou ingrisées, j’ai senti pass
é la même sensation que le spirituel Berganza devant presque tous les portraits de femmes, anciens ou présents, de MM. Flandrin,
cesse, — que M. Ingres comprend les choses, le grand maître ! Dans le portrait compris suivant la seconde méthode, MM. Dubufe pè
une gloire légitime. M. Dubufe aura longtemps encore le privilège des portraits élégants ; son goût naturel et quasi poétique ser
rs douée d’une trop grande fluidité. Un excellent exemple du genre de portraits dont je voulais tout à l’heure caractériser l’esp
portraits dont je voulais tout à l’heure caractériser l’esprit est ce portrait de femme, par M. Haffner, — noyé dans le gris et
servé leur touche et leur couleur sûres et solides. En général, leurs portraits ont cela d’excellent qu’ils plaisent surtout par
nt un bon peintre, doué d’une main ferme ; mais l’artiste qui fait le portrait d’un homme célèbre ne doit pas se contenter d’une
contenter d’une pâte heureuse et superficielle ; car il fait aussi le portrait d’un esprit. M. Granier de Cassagnac est beaucoup
p à travailler sur autrui. Ses tableaux romantiques sont mauvais, ses portraits sont bons, — clairs, solides, facilement et simpl
ière, ils ont souvent l’aspect des bonnes gravures faites d’après les portraits de Van Dick. Ils ont ces ombres denses et ces lum
ne volonté et d’une intelligence si inquiète que, pour bien rendre le portrait de M. Granet, il a imaginé d’employer la couleur
cu de son mérite. XV. Du paysage Dans le paysage, comme dans le portrait et le tableau d’histoire, on peut établir des cla
s resserré dont les succès sont moins publics. Il faut, comme dans le portrait fait à la manière des naturalistes, parfaitement
35 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Saint-Simon considéré comme historien de Louis XIV, par M. A. Chéruel »
t, Saint-Simon après comme devant, le plus prodigieux des peintres de portraits et le roi de toute galerie historique. Ce n’est p
f. Et cependant rien qu’avec sa galerie de la Fronde, et les dix-sept portraits qui la composent, et n’eût-il que ces pages à opp
que Louis XIV tout le premier ait à se plaindre de Saint-Simon : les portraits qu’il fait de lui en vingt endroits sont tous nob
le base pour le contrecarrer et le contredire. Supprimez la moitié du portrait de ce maréchal de Noailles : l’autre moitié du po
la moitié du portrait de ce maréchal de Noailles : l’autre moitié du portrait subsiste telle que ce seul pinceau l’a pu faire.
is, même après avoir signalé le côté injuste et tout ce qui manque au portrait de Villars comme général, on est forcé de conveni
n’en a pas fait), mais une page de Saint-Simon à ce propos, un de ces portraits comme il lui en échappe à tout coup, avec son feu
e, un cœur des plus ladres, un esprit des plus malfaisants, et que le portrait se retrouvât dans cinquante ans, de quel côté pou
erbérations et de ses reflets. Fénelon a tracé du duc de Bourgogne un portrait à la La Bruyère (Mélanthe), mais qui pouvait semb
arrangé : Saint-Simon est si puissant de flamme qu’il communique à ce portrait une réalité qu’il n’avait pas auparavant. On n’os
36 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Avertissement de la première édition »
mes affaires littéraires. Après avoir recueilli, il y a deux ans, les portraits que j’avais faits des morts, je rassemble aujourd
’on sait les endroits où l’on ne veut pas appuyer. En réimprimant ces portraits , je leur laisse exactement le caractère qu’ils eu
u’au premier. Il m’eût été facile, sur bien des points, de rendre ces portraits plus piquants ; j’ai dû le plus souvent me l’inte
permises ? — Tels qu’ils sont, on trouvera incontestablement dans ces portraits de bonnes indications de vérités, et une grande m
37 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212
me Ier de son Histoire de France, avec tout l’ensemble d’images et de portraits qui la recommandent, put paraître en 1643, l’anné
rs mois de la régence. L’ouvrage, qui portait gravé au frontispice le portrait équestre de Louis XIII avec une inscription des p
incomplet même. Il semble d’abord que la principale chose y soit les portraits des rois et reines, et que le texte n’y vienne qu
recueillies et payées par un amateur généreux, Remy Capitain. Chaque portrait y est orné de quatrains ou épigrammes en vers de
à la faveur et sous le couvert de tous ces embellissements. Après le portrait équestre de Louis XIII paraît la gravure d’Anne d
lon l’usage, par Pharamond, on a eu la décence de laisser en blanc le portrait de ce roi problématique. Mézeray sait assez au fo
et la sainte, n’a jamais mieux été comprise et présentée que dans ce portrait de Mézeray. M. Scipion Combet l’a cité comme un c
e qu’elle faisait encore par zèle contre les hérétiques… Le reste du portrait se soutient, et l’auteur achève d’y expliquer l’i
est d’un mouvement facile et continu, Mézeray est un grand peintre de portraits dans les résumés qu’il donne à la fin de chaque r
38 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « [Avertissement de l'auteur] » p. 1
piquant de ranger de suite et de réunir en un même volume les divers portraits de femmes qui étaient disséminés dans les cinq to
de femmes qui étaient disséminés dans les cinq tomes des Critiques et Portraits  ; on y a ajouté trois ou quatre articles, avec le
çant par un morceau sur Mme de Sévigné, on n’a pas prétendu donner un portrait étudié de cette personne incomparable : ce ne son
39 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461
acharner. On se rappelle, dès les premiers chapitres des Mémoires, ce portrait presque effrayant du magistrat pharisien, du faux
première levée de boucliers comme duc et pair. Est-ce à dire que son portrait par Saint-Simon en sera moins vrai, de cette véri
il a surpris leur étincelle. Prétendre compter chez lui ces sortes de portraits , ce serait compter les sables de la mer, avec cet
à travers les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse, quel incomparable portrait il en a donné ! Voyez-le en regard de celui de Go
ces images et de ces suavités primitives, presque homériques (voir le portrait de la duchesse de Bourgogne), que les peintres de
solument, on peut retrancher et supprimer en idée quelques-uns de ces portraits qui sont suspects, et où il entre visiblement de
u être sévère et dur, il a des compensations. Mais je ne parle que de portraits et il y a bien autre chose chez lui, il y a le dr
nt-Simon et de sa femme vers cette époque de leur mariage, deux beaux portraits par Rigaud, que possède M. le duc actuel de Saint
portraits par Rigaud, que possède M. le duc actuel de Saint-Simon. Le portrait gravé de Saint-Simon est joint à la présente édit
est joint à la présente édition et remplace avantageusement l’ancien portrait qu’on voyait dans la première, lequel n’était pas
es méprises. Quoiqu’il faille prendre garde de trop raisonner sur les portraits , et que l’air de jeunesse du nouvel époux jure un
e confinait pas de ce côté, et il l’a dit très joliment en faisant le portrait de l’abbé de Polignac, l’aimable et brillant sédu
ui se retrouve toujours dans de certaines scènes et dans d’admirables portraits des acteurs y languit par trop de plénitude et de
temps ; elle vous amuserait, quoique le style en soit abominable, les portraits mal faits ; l’auteur n’était point un homme d’esp
ux de voir comme chacun s’accorde à dire que c’est mal écrit, que les portraits sont mal faits, en ajoutant toutefois que c’est i
inexacte. Dans ses Mémoires, Saint-Simon reprend ses premiers jets de portraits , les développe et se donne tout espace. Quand il
40 (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Michel Van Loo » p. 90
Michel Van Loo C’est un portrait du maréchal d’Etrées qui a l’air d’un petit fou o
au tableau d’un parterre, ni un beau vêtement d’une robe à fleurs. Ce portrait a sept pieds et demi de hauteur, sur cinq pieds e
large ; imaginez l’espace que ce panier à guirlandes doit occuper. Ce portrait et quelques autres qui n’intéressent pas davantag
41 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293
ltitudes dans leur ensemble, car il ne s’agit pas ici de détacher des portraits particuliers : ils ne se voient pas dans une foul
u’il est très intimidé, qu’il a rêvé toute la nuit qu’il manquait mon portrait , et que pour se mettre en train — lui, qui ne fai
moral, en bonne santé et en joie. Puis c’est un éloge enthousiaste du portrait de Montesquiou, par Duret et Raffaëlli. Et, comme
urnal. Samedi 5 mai Frédéric Régamey me fait voir une série de portraits , publiés dans le Matin, des dessins assez poussés
bois, illustrant les livres du xvie  siècle. Comme je feuillette ces portraits , je lui dis : — Eh bien, là-dedans, quels sont le
ureux ? — Tenez, voilà Camille Doucet, dit Régamey en me montrant son portrait , qui se proclame le plus heureux des hommes, et q
ette originale phrase de l’Allemand Bohme : « La matière est comme le portrait d’une personne absente. » Vendredi 8 juillet
ule. Sur la paroi de droite, sont trois eaux-fortes de mon frère : le portrait de Raynal, d’après le La Tour de la collection Eu
n blanc sur le fond bleu, papier de sucre des Wedgwood, passe pour un portrait de Mme Roland, et encore, grand comme une pièce d
areté, mais encore parce que ce dessin, est la première idée du grand portrait en pied, que j’ai vu, il y a une trentaine d’anné
, il y a une trentaine d’années, chez la baronne de Conantre, le seul portrait à l’huile de tous les portraits qui lui ont été a
, chez la baronne de Conantre, le seul portrait à l’huile de tous les portraits qui lui ont été attribués, que je reconnais pour
osité grande des deux pièces, c’est la réunion, dans une vitrine, des portraits des littérateurs amis, des habitués du Grenier, p
uile par Rochegrosse (1890), sur un exemplaire de : Mes souvenirs, un portrait d’une ressemblance à crier. Coppée, peint, à l’hu
Raphaël Collin (1894), sur un exemplaire de : Toute une jeunesse, un portrait élégiaque, où rien ne se voit sur la physionomie,
à l’huile par Raffaëlli (1890), sur un exemplaire de : À Rebours, un portrait enlevé dans un beau et coloré relief, et donnant
huile par Stevens (1891), sur un exemplaire du : Règne du silence, un portrait donnant l’aspect spirituellement animé de la phys
r Carrière (1890), sur un exemplaire des : Notes d’un journaliste, un portrait qui est un chef-d’œuvre. Hennique, peint à l’huil
l’huile par Jeanniot (1890), sur un exemplaire de : Un caractère, un portrait d’une ressemblance charmante dans une habile pein
cques Blanche (1890), sur un exemplaire de : Peints par eux-mêmes, un portrait donnant la douce expression mélancolieuse de ses
int à l’huile par Chéret, sur un exemplaire de : Pas de lendemain, un portrait d’un très brillant coloris. Claudius Popelin, pei
r lui-même (1890), sur un exemplaire : Du dessin et de la couleur, un portrait où l’habitant de Sèvres s’est représenté, sous un
Gandara (1893), sur un exemplaire du beau livre des : Chauves-souris, portrait rendant la silhouette et le port de tête du poète
à trois exemplaires, aux frais du bibliophile Gallimard, un admirable portrait , où se voit, dans le fond, le médaillon de bronze
’huile par Tissot (1890), sur un exemplaire d’ : Enfants et mères, un portrait délicatement touché. La princesse Mathilde, peint
890), sur un exemplaire de la rare brochure : Histoire d’un chien, un portrait rendant, dans une aquarelle charmante, le gras et
icle sur mes contemporains, et je lui apporte un article, où, dans un portrait du Père Félix, je racontais ma mauvaise action. C
, dans un portrait du Père Félix, je racontais ma mauvaise action. Ce portrait du Père Félix était accompagné d’un portrait de R
s ma mauvaise action. Ce portrait du Père Félix était accompagné d’un portrait de Rigolboche. « Quand j’allai toucher mon articl
42 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Avertissement »
Avertissement En réimprimant une fois encore ces Portraits contemporains, je m’attacherai, tout en y ajoutan
ges, à les maintenir dans leur première mesure : ce ne sont point des portraits complets et définitifs, ce sont des portraits fai
: ce ne sont point des portraits complets et définitifs, ce sont des portraits faits à une certaine date, à un certain âge ; ils
43 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXV. De Paul Jove, et de ses éloges. »
ion, était un cabinet où Paul Jove avait rassemblé à grands frais les portraits de tous les hommes célèbres. On peut dire qu’il a
rticuliers et des souverains. Le fameux Fernand Cortès lui envoya son portrait , avant de mourir. On ne peut douter que d’autres
u moins à eux qu’à la renommée. C’est pour servir d’explication à ces portraits , qu’il composa ses éloges. D’abord, ils ont le mé
ui qu’il loue, ou du moins dont il parle ; car quelquefois il fait le portrait d’hommes plus célèbres que vertueux ; mais il les
e mouvement, ou qui donnèrent le leur. Paul Jove a fait l’éloge ou le portrait de tous ces hommes, la plupart plus courageux que
44 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223
on parle toujours et où je ne trouve jamais le mot pour rire. » Les portraits des gens de lettres qui terminent le fragment tro
on dans cette société… Le comte de Forcalquier nous est connu par un portrait qu’a fait de lui Mme Du Deffand ; elle l’y montre
jà un homme de lettres en pied et un académicien des Inscriptions, un portrait qui conserve encore et laisse voir quelques airs
coutent, ce qu’il gagne avec les gens d’esprit qui l’entendent. À ce portrait où perce discrètement la critique et qu’il jugeai
: qu’est-ce donc lorsqu’on est, comme Duclos, la prose même ? Dans le portrait de la dernière conquête qu’il prête à son héros,
e ses romans qu’en se souvenant qu’il y avait fait entrer beaucoup de portraits réels et qu’on les y cherchait, au risque peut-êt
a fois. Aujourd’hui encore, il nous semble saisir au passage, dans le portrait de Mme de Tonins et de sa société de beaux esprit
it si bien sonner qu’elle doublait de valeur. J’ai cherché, parmi les portraits dessinés qu’on a de lui, celui qui nous rend le m
de lui, celui qui nous rend le mieux l’idée de sa personne : c’est un portrait dessiné par Cochin et gravé par Delvaux. Duclos a
45 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Drouais, Roslin, Valade, etc »
Drouais, Roslin, Valade, etc Portraits , études, tableaux. Entre tous ces portraits aucun
s, Roslin, Valade, etc Portraits, études, tableaux. Entre tous ces portraits aucun qui arrête, un seul excepté, qui est de Ros
De Belle-Isle . C’est Minerve, c’est une victoire qui soutiennent le portrait du héros ; c’est une Renommée joufflue qui trompe
46 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « M. de Pontmartin. Les Jeudis de Madame Charbonneau » pp. 35-55
e de tous les satiriques, c’est celle de Bussy-Rabutin pour ce fameux Portrait de Madame de Sévigné. Une fois fait, il fallait b
plutôt qu’un article ! Vous, de même ; vous aviez en portefeuille des portraits méchants, et, selon vous, jolis : comment les pro
de Jupiter ! Que M. de Pontmartin ait montré de l’esprit dans divers portraits qu’il a tracés, ce n’est pas la question en ce mo
e demi-douzaine ou, si l’on veut un compte plus exact, une dizaine de portraits qui, cités presque en entier, n’ont fait qu’une o
inadvertances. Ce n’en est pas une, du moins, dans un des plus malins portraits du volume, portrait qui n’est autre que le mien,
n est pas une, du moins, dans un des plus malins portraits du volume, portrait qui n’est autre que le mien, d’avoir dit : « Il
ause avec lui affectueusement ; vite il rentre chez lui et adoucit le portrait de M. Legouvé ; si M. Legouvé s’était montré froi
ouvé ; si M. Legouvé s’était montré froid, il rentrait et ajoutait au portrait une malignité de plus. Tout cela est assez miséra
47 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
genres de poésie : mais c’est une division superflue. La peinture en portrait et l’art du buste doivent être honorés chez un pe
lui donna naissance, la médecine par l’empirisme, la peinture par le portrait , la sculpture par le buste, le mépris du portrait
la peinture par le portrait, la sculpture par le buste, le mépris du portrait et du buste annonce la décadence des deux arts. P
dence des deux arts. Point de grands peintres qui n’aient su faire le portrait  : témoins Raphael, Rubens, le Sueur, Vandeick. Po
vous pourquoi, nous autres peintres d’histoire nous ne faisons pas le portrait . C’est que cela est trop difficile. Les peintres
ile à compter. Un mot encore, avant que de finir, sur les peintres de portrait et sur les sculpteurs. Un portrait peut avoir l’a
que de finir, sur les peintres de portrait et sur les sculpteurs. Un portrait peut avoir l’air triste, sombre, mélancolique, se
, mélancolique, serein, parce que ces états sont permanents ; mais un portrait qui rit est sans noblesse, sans caractère, souven
48 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »
propre de l’éloquence. On disserte avec Mlle de Scudéri, on fait des portraits avec Mademoiselle, on apprend le pur français ave
sant historien, il l’a violenté en se faisant biographe et peintre de portraits . C’est que l’imagination du peintre ne ressemble
manquaient pas. Elle possédait, je ne puis en douter en regardant les portraits authentiques qui sont sous mes yeux, le genre d’a
exprès, Pierre Dubosc. — C’est trop peu encore ; il énumère tous les portraits de Mme de Longueville, peintures, gravures, émaux
allait finir, et se rappelle « qu’il doit y avoir au château d’Eu un portrait de Mme de Longueville, haut de vingt-deux pouces
s, où est la vie ? Font-ils un tableau ? Font-ils même une galerie de portraits  ? Le Port-Royal de M. Sainte-Beuve est un petit c
ur infini et de ces petits détails est sortie une œuvre vivante ; ces portraits si nombreux, attachés les uns au bout des autres,
dra un panégyrique et une leçon. Faites d’un orateur un peintre : ses portraits seront sans vie ; il composera des dissertations,
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — I » pp. 246-260
et devenue presque un volume, a tracé de l’homme et du philosophe un portrait qui ne paraît nullement flatté, et il a porté des
, comme il le fut, et d’une manière moins pardonnable encore, dans le portrait qu’il traça de Fontenelle sous le nom de Cydias ;
de Cydias ; mais l’injustice et l’extrême sévérité n’empêchent pas un portrait d’être ressemblant : au lieu d’être peint en beau
ur de sa naïveté. C’est au chapite « Du mérite personnel » ; le malin portrait se glissa dans la cinquième édition des Caractère
er si l’abbé de Saint-Pierre méritait en effet qu’on lui appliquât le portrait  : c’est qu’il n’avait pas considéré de près le pe
este. » Tout cela est bien de l’homme dépeint par La Bruyère dans son portrait chargé, mais reconnaissable, de celui même que le
t pour toucher, et où il ne tient qu’à nous de voir une allusion à ce portrait de Mopse : « Quel agrément dans la vie pour le bi
50 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Récamier »
ent sur tous les parquets depuis qu’il y a au monde des parquets ! Le portrait moral qui se dégage de tout cela n’individualise
dégage de tout cela n’individualise pas plus Madame Récamier que son portrait physique par lequel commencent ces Souvenirs. Il
er longtemps ainsi, on ne rejoindra pas l’enchanteresse disparue ! Ce portrait , fait d’expressions abstraites, excepté la bouche
dernière heure, cette Madame Récamier dont la médaille, le buste, le portrait , sont peut-être impossibles à faire ; car la grâc
ne vois nulle part, dans ces deux vagues et confuses publications, le portrait que j’aurais voulu, — le portrait net, précis, es
vagues et confuses publications, le portrait que j’aurais voulu, — le portrait net, précis, essuyé de tout rêve et de toute rêve
t une main inspirée ! Madame Lenormant n’est pas capable d’aborder ce portrait , qui ne serait point ressemblant s’il n’était pas
51 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
les deux autres croisées, entre lesquelles Molière avait suspendu son portrait dans le costume d’Auguste7. La partie de la murai
lui donnait cet air d’assombrissement brûlant qu’on lui voit dans le portrait du Louvre. Il savait bien qu’un jour ou l’autre i
t ne vient-on pas de découvrir à Montauban, dans un coin du musée, un portrait authentique, dit-on, de Molière, de Molière jeune
a longtemps, visitant le musée de Montauban, s’était arrêté devant ce portrait et avait deviné que c’était Molière. Et puisque l
plus de lui-même. On a cherché dans les traits de M. de Montausier le portrait d’Alceste. Ce portrait, Molière le portait dans s
cherché dans les traits de M. de Montausier le portrait d’Alceste. Ce portrait , Molière le portait dans son propre cœur. L’amour
ferme, implacable. Je conçois la fureur des bigoteries mises à nu. Le portrait de Tartuffe est inoubliable35. On a voulu le reto
ipe — prend la défense de Montfleury et retrace en quelques lignes le portrait ou le portrait-charge, pour mieux dire, de Molièr
s représentant Molière en costume de théâtre : dans le premier de ces portraits (daté de 1658), Molière, couronne en tête, la bar
antes, se défendre contre le bruit qui courait que Trissotin était le portrait du poète Cotin. « Une querelle de l’auteur, il y
asseoir, en plein théâtre, parmi les marquis, à une représentation du Portrait du peintre, où Boursault raillait L’École des fem
s sa deuxième édition en disant : « Ce serait peu que vous vissiez le portrait du sieur Molière dans cette pièce, si vous n’appr
ce tableau. » Il l’entreprend donc, lui, à son tour, et cette fois le portrait sera achevé. Mais quel portrait ! Une charge à la
nc, lui, à son tour, et cette fois le portrait sera achevé. Mais quel portrait  ! Une charge à la manière noire. Molière, selon l
la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le vrai portrait . Voilà le trait lancé, il est entré dans la plai
s rayons, sans fracas, sont-ils plus heureux que Molière. VII. Les portraits de Molière Ce ne sont pas seulement des portr
re. VII. Les portraits de Molière Ce ne sont pas seulement des portraits peints ou gravés dont je veux parler, mais de ces
ement des portraits peints ou gravés dont je veux parler, mais de ces portraits à la plume que tracent les contemporains, amis et
Du Croisy, que je citais dans une note du chapitre premier, c’est le portrait qu’a tracé de Molière l’auteur de Zélinde, ou la
es âmes ? Molière n’est-il point là peint de pied en cap ? Le célèbre portrait du Louvre, attribué pendant fort longtemps à Mign
s plus vivant que ce fragment d’une comédie oubliée. Mais de tous les portraits de Molière, peut-être préféré-je celui que peigni
à le Molière attristé, consumé et ravagé que nous connaissions par le portrait du Louvre, c’est un Molière plus jeune, non pas s
éfi cette existence qu’il contemplera bientôt avec abattement. Sur ce portrait , Molière a dépassé la trentaine ; c’est un homme
authentique. Molière avait rêvé ce que Talma accomplit plus tard. Ce portrait date de l’arrivée de Molière à Paris. Il ne joua
uteur de Dom Juan et du Misanthrope. On peut cependant reprocher à ce portrait de nous rendre le comédien et non l’homme ; dans
 ; dans une étude spéciale et fort étudiée de M. Henri Lavoix sur les Portraits de Molière 50, le critique passe en revue ceux de
sur les Portraits de Molière 50, le critique passe en revue ceux des portraits de Molière qui peignent plus nettement sa physion
de Molière qui peignent plus nettement sa physionomie personnelle. Le portrait de Molière debout, dans son costume de L’École de
’un farceur plus ou moins illustre, le Matamore ou Tabarin ! Un autre portrait de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus
rait de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus intime, est le portrait , aujourd’hui perdu, que peignit Mignard et que gr
leaux, cette tapisserie, Qui seule épuise l’art de la Savonnerie. Le portrait de Mignard nous rend non pas l’intérieur luxueux
lière acheva quelqu’un de ses chefs-d’œuvre. Le véritable cadre de ce portrait , ce sont les documents que M. Eudore Soulié a réu
à crémaillère, le coffre-fort, la table basse, le paravent. Placez le portrait de Molière dans un tel milieu, et vous aurez Moli
nt conservé cette peinture, reproduite aujourd’hui par la gravure. Un portrait de Molière, fort curieux, est aussi celui qui fig
à vrai dire, ce n’est là qu’une caricature. Nous avons déjà parlé des portraits contenus dans le livre de M. Soleirol, Molière et
èrement le recueil de M. Frédéric Hillemacher, Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe de Molière (2e édit.,
tre ici et maintenant qu’il convient de rechercher, pour compléter le portrait , les épitaphes louangeuses ou malignes auxquelles
ne pourrais pas achever ce que j’ai entrepris. « En faisant voir des portraits de l’avarice, il a fait honte aux avares, et leur
as craint d’écrire un jour que Molière a peint dans Le Misanthrope un portrait de républicain, Alceste. Camille ajoute que Phili
naire. Barrillonet (mademoiselle). — M. Hillemacher ne donne que son portrait , qui est celui d’une femme fort jolie. À cette li
prétendent que c’est la maison qui porte aujourd’hui le nº 40. 4. Ce portrait , le voici : « Molière n’était ni trop gras, ni tr
s ans, À peine des charmes naissants Égalent sa beauté mourante. Son portrait , gravé par Fréd. Hillemacher, dans sa Galerie de
rand Condé, qui voulait se venger du P. La Chaise. Tartuffe serait un portrait du P. La Chaise. Cela est radicalement faux. 36.
sée dans une bague, une dent de Molière. 56. Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe de Molière (Lyon, Nico
52 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
t qui lui dit : « — Monsieur le peintre, je veux que vous fassiez mon portrait . Vous me représenterez assis à l’entrée principal
el est celui de nos artistes à la mode qui serait digne d’exécuter ce portrait , et dont l’imagination peut se dire au niveau de
ond tableau attira surtout les yeux ; c’était, si je ne me trompe, le portrait d’une femme onduleuse et plus qu’opaline, presque
’honneur de faire penser plus d’un critique aux spirituels et vivants portraits de Velasquez. Mais enfin il est à craindre que M.
des couleurs pauvres ; il sait faire grand dans le petit. VII. Le portrait Je ne crois pas que les oiseaux du ciel se cha
de l’art. Qu’est-il besoin d’imagination, par exemple, pour faire un portrait  ? Pour peindre mon âme, mon âme si visible, si cl
de, et plus la besogne de l’imagination est subtile et laborieuse. Un portrait  ! Quoi de plus simple et de plus compliqué, de pl
ut se flatter de le peindre et de l’illuminer sans imagination ? » Le portrait , ce genre en apparence si modeste, nécessite une
soit grande, mais sa divination doit être égale. Quand je vois un bon portrait , je devine tous les efforts de l’artiste, qui a d
Rien, si l’on veut bien examiner la chose, n’est indifférent dans un portrait . Le geste, la grimace, le vêtement, le décor même
cle et après qu’il fut devenu un chef d’école, Holbein, dans tous ses portraits , ont visé à exprimer avec sobriété mais avec inte
e, que cet artiste soit Holbein, David, Velasquez ou Lawrence, un bon portrait m’apparaît toujours comme une biographie dramatis
ole d’Ingres en général, et en particulier de sa méthode appliquée au portrait . Tous les élèves n’ont pas strictement et humblem
e, cela est évident. Je suis obligé de confesser que j’ai vu quelques portraits peints par MM. Flandrin et Amaury-Duval, qui, sou
hantillons de modelé. J’avouerai même que le caractère visible de ces portraits , moins tout ce qui est relatif à la couleur et à
-être aux yeux de quelques-uns, qui les atteint plus vivement : leurs portraits ne sont pas vraiment ressemblants. Parce que je r
les fonctions de l’art, personne ne supposera que je désire, dans le portrait surtout, une altération consciencieuse du modèle.
el de l’original se font surtout remarquer M. Bonvin, qui donne à ses portraits une vigoureuse et surprenante vitalité, et M. Hei
lle qui appartient à chacun. M. Chaplin et M. Besson savent faire des portraits . Le premier ne nous a rien montré en ce genre cet
senter dignement des comédiennes. Plus d’une fois, en considérant les portraits vivants et lumineux de M. Besson, je me suis pris
t peut-être ses modèles trop jolis ; encore dois-je dire que dans les portraits dont je parle le défaut en question a pu être exi
elligence toujours apte à peindre l’âme qui pose devant lui. Ainsi le portrait de cette vieille dame, où l’âge n’est pas lâcheme
té, la candeur dans une physionomie frémissante de vie, considérez le portrait de Mlle L. J. Voilà certes un vrai et grand portr
e, considérez le portrait de Mlle L. J. Voilà certes un vrai et grand portrait . Il est certain qu’un beau modèle, s’il ne donne
aux jeunes physionomies une si mystérieuse gentillesse. Le nombre des portraits produits par M. Ricard est actuellement très-cons
anière sommaire, mais suffisante, je crois avoir expliqué pourquoi le portrait , le vrai portrait, ce genre si modeste en apparen
ais suffisante, je crois avoir expliqué pourquoi le portrait, le vrai portrait , ce genre si modeste en apparence, est en fait si
s chefs sauvages, ceux-ci plaisantant celui-là dont il avait peint le portrait de profil, et lui reprochant de s’être laissé vol
53 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Roslin  » pp. 149-150
e ne sais si Mr de Marigni ressemble ; mais on le voit assis dans son portrait , la tête bien droite, la main gauche étendue sur
insi ? il faut que ni le peintre ni l’homme n’aient vu de leur vie un portrait de Vandick, ou bien c’est qu’ils n’en font point
Vandick, ou bien c’est qu’ils n’en font point de cas. Il y a d’autres portraits de Roslin que je n’ai pu regarder après celui de
54 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462
M. Cousin. Il s’est donné toutes les peines du monde pour refaire un portrait en pied de Mme de Longueville, avec toutes les pr
t même aimé à voir trembler la main qui aurait tenu le pinceau, et le portrait n’eût pas été moins vrai. Fasciné par celle qu’il
la, M. Cousin a été froid… comme l’âme d’un philosophe. À la place du portrait enlevé par le sentiment qui illumine, quand l’his
que toutes les précautions de l’information et de la recherche, — le portrait de Mme de Longueville ne devait plus être qu’une
ne telle lumière, qu’elle resterait à tout jamais, — comme les grands portraits faits par les Maîtres, — rayonnante et fixe dans
ardinal de Richelieu ?… M. Cousin, qui a été admis à voir les anciens portraits de la duchesse de Chevreuse chez M. le duc de Luy
onies d’une précieuse qui n’en faisait pas toujours, il nous donne un portrait de la pure Mme de Hautefort, plus grand que natur
rait de la pure Mme de Hautefort, plus grand que nature, parce que ce portrait (comme celui de Mme de Chevreuse dans un genre di
que M. Cousin qui s’émerveille de cette beauté de vers hexamètre. Le portrait de famille qu’il a fait graver en tête de son liv
servateurs et non pas à ceux de M. Cousin, qui détaille trois fois ce portrait avec des friandises étranges pour le Salomon de l
uis XIII aimait les pies-grièches. On le comprend quand on regarde ce portrait . La première fois qu’il aperçut Marie de Hautefor
55 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XV
ur éclairé des arts et de l’histoire, publie depuis 1848 une suite de portraits ou crayons des personnages célèbres du xvie  sièc
siècle : « On désignait alors par le nom de crayons, dit-il, certains portraits sur papier exécutés à la sanguine, à la pierre no
tre ce qu’elle fut : les témoignages de la notice viennent en aide au portrait . M. Niel accompagne, en effet, les portraits de s
otice viennent en aide au portrait. M. Niel accompagne, en effet, les portraits de ses personnages de notices faites avec éruditi
sté par l’impression générale, on peut s’en rendre compte d’après ses portraits et le conclure encore plus que l’y voir à travers
cis, pour la faire arriver au trône de France. Un jour, en voyant des portraits de princesses à marier, elle disait à d’Aubigné e
vous écris, mes chères amours, des pieds de votre peinture (de votre portrait ), que j’adore seulement pour ce qu’elle est faite
56 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — I. (Dialogues inédits.) » pp. 1-28
belles. Il avait les gros yeux de la race, et qui, charmants dans les portraits de ses père, oncle et aïeul, le devenaient aussi
re où elle parle, il est à son régiment, et il continue de montrer un portrait qu’il a d’elle et des lettres : Jugez de mon ind
ance du pardon sous la condition d’une conduite plus honnête. Mais ce portrait , que je n’ai pas craint de confier à des mains si
rer… vos alarmes sont trop vives… M. de Monnier ne saura rien : votre portrait , vos lettres vous seront rendus ; elles ne rester
ettez que je baise cette belle main : je fais serment d’y remettre le portrait et les lettres qu’elle a trop légèrement confiés.
enjoindra simplement à M. de Montperreux de remettre au porteur votre portrait et vos lettres. Je vous dirai ensuite les mesures
tient un billet de la marquise qui dise : Remettez mes lettres et mon portrait au porteur, il a tout obtenu. La marquise ne se d
ontarlier, on lit simplement ces mots : M. de Montperreux a rendu le portrait et trois lettres, mais on sait qu’il en a davanta
ois lettres, mais on sait qu’il en a davantage. L’essentiel était le portrait , et Mirabeau avait droit à la reconnaissance. Le
erçois que j’ai oublié de dire comment était Sophie, et de donner son portrait . On ne l’a que d’après les descriptions de Mirabe
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — V » pp. 123-131
eux, de leur être présent au moins en peinture et de leur envoyer son portrait . Je laisse à juger si la proposition fut reçue av
apercevoir qu’il n’y avait alors dans la salle de l’Académie d’autres portraits que ceux des deux ministres14 et des deux rois pr
ux rois protecteurs de l’Académie, et celui de la reine Christine. Le portrait de Villars introduit à côté des leurs allait donn
IV. » M. de Valincour se réserva donc, le jour où l’Académie reçut le portrait du maréchal, d’offrir pour sa part à la compagnie
Étude sur Villars homme de guerre, qu’on peut lire au tome second des Portraits militaires de M. le capitaine de La Barre du Parc
58 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires du comte Beugnot »
aits historiques, que ces Mémoires méritent de compter, qu’à titre de portraits vivants et de tableaux. On voit passer devant soi
gne de la parfaite urbanité. Il est homme de bonne compagnie dans ses portraits et dans les scènes légèrement comiques qu’il nous
icularités délicates, habilement indiquées ou sous-entendues ! Que de portraits fidèlement peints ou dessinés ! Mme Roland, Baill
n acceptation au besoin. M. Beugnot, à ce propos, a tracé le plus fin portrait de cet agent d’intrigue et qui était dès longtemp
compatriote qui sait son maréchal dès l’enfance et dès la charrue. Ce portrait est un chef-d’œuvre de grâce, de gaieté douce, d’
cette grêle d’épigrammes. J’en dirai plus ou moins de même des autres portraits dont les originaux sont peu flattés, — et du port
ême des autres portraits dont les originaux sont peu flattés, — et du portrait de l’abbé Louis qui y paraît dans tout le bourru
59 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Greuze  » pp. 157-158
Il paraît que notre ami Greuze a beaucoup travaillé. On dit que le portrait de Mr le Dauphin ressemble beaucoup. Celui de Bab
u col ; il les a tous rendus, et cependant sa peinture est large. Son portrait peint par lui-même a du feu, de l’action, de la v
réteau un peu plus sous ses fesses, afin qu’elle fût mieux assise. Le portrait de madame Greuze en vestale. Cela une vestale ! G
60 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
juste et partial à l’égard d’Horace Vernet, d’obtenir un coin dans le portrait de celui dont il aurait voulu faire sa victime. O
te le pli, la couleur qu’il voit. Regardez au contraire, dans ce beau portrait de Napoléon III par Flandrin, comment le peintre
e toile toute tendue et toute prête à servir ; j’y veux peindre votre portrait que vous conserverez en souvenir de cette journée
cocarde nationale (tableau bizarre qui ne me plaît pas du tout), les portraits commencés de Thorwaldsen, Eynard, Latour-Mauhourg
evaux, l’esquisse de la Judith avec des études qui s’y rapportent, le portrait du Saint-Père, quelques têtes de nègres, des Piff
endus dans l’atelier. Dernièrement, Vernet avait à faire une masse de portraits de commande, et par conséquent tout son temps éta
comtesse E… lui avait demandé de pouvoir assister à l’ébauche de son portrait  ; lorsqu’elle le vit tomber sur la besogne comme
un feuilleton de M. de Saint-Victor l’éloge suivant qu’il fait de ce portrait de Flandrin ; chaque mot marque bien la différenc
bordonnés aux figures. C’est ainsi qu’ils doivent apparaître dans les portraits de haut style, peints de souvenir plutôt que d’ap
61 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mademoiselle de Scudéry. » pp. 121-143
veille, tirer de tout ce qui passe dans la société matière à roman, à portrait , à dissertation morale, à compliment et à leçon,
aient jamais Mlle de Scudéry autrement. Voici quelques passages de ce portrait , où certainement elle faisait un retour sur elle-
laid des beaux esprits, lui fit sa déclaration passionnée. Et dans ce portrait de Sapho toujours, qui nous est précieux, elle ar
à de l’esprit pourtant, et Mlle de Scudéry en avait beaucoup. Dans ce portrait de Sapho, qui est en si grande partie le sien, el
ransition. Ce fut son rôle et, en grande partie, son dessein. Dans ce portrait et cette histoire de Sapho, qui se lit vers la fi
des contemporains dont on savait les noms, dont on reconnaissait les portraits et les caractères, depuis le Grand Cyrus dans leq
aises d’être dans ses romans, ou, pour mieux dire, qu’on y voie leurs portraits  ; car il n’y faut chercher que le caractère des p
t restés. Mlle de Scudéry, au tome VIe du Grand Cyrus, avait donné le portrait de Mme Cornuel sous le nom de Zénocrite, dont ell
des plus agréables et des plus redoutables railleuses de la Lycie. Le portrait est fort exact. Mme Cornuel justifia cette réputa
62 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. »
r une plume amie des nuances ou des contrastes ; même après les beaux portraits qu’ont laissés de lui des maîtres de la fin du xv
il reste bien à dire. Il y a, au Cabinet des Estampes, jusqu’à trente portraits gravés de ce prélat, qui évidemment aimait à se c
êque de Paris, à tous les degrés de sa vie ou de ses dignités. De ces portraits trois ou quatre seulement le représentent au vif
Eh bien, pourquoi n’y aurait-il pas, de lui également, quatre ou cinq portraits au moral ? — Mais nous mettrons un peu d’ordre da
2-1690), et il trace des principaux prédicateurs, alors en renom, des portraits ou des esquisses assez agréables. Ce n’est pas qu
gyrique qui englobe et surpasse tous les précédents par un magnifique portrait de son héros ; je le traduis ; mais on ne se dout
t de qualité et qu’on vient de voir si en beau, quoique réellement le portrait ne soit que ressemblant et nullement flatté, avai
le roi pour son cabinet, et encore plus par ses ministres. » Tout le portrait de l’homme est dans ces quelques lignes de Saint-
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Sur Adolphe de Benjamin Constant » pp. 432-438
r plus avant ; et comme le héros du livre, Adolphe, est évidemment le portrait de Benjamin Constant lui-même, que celui-ci a bie
été d’aucune de ces lectures. J’ai lieu de croire qu’il y a plusieurs portraits d’originaux que j’avais vus, et qu’il ne se souci
auteur à chaque page, et que jamais confession n’offrit à mes yeux un portrait plus ressemblant. Il fait comprendre tous ses déf
bonté, celle qu’il avait déchirée. Il a évidemment voulu éloigner le portrait d’Ellénore de toute ressemblance. Il a tout chang
64 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »
nt retiré en famille dans sa province. Nous donnerons ici au long son portrait tracé par Mme du Deffand ; elle soupçonnait, mais
ce sera à Mlle Aïssé de compléter Mme du Deffand sur ces points-là. Portrait de M. le Chevalier d’Aydie par madame la marquise
ne dise d’elle comme la spirituelle Mlle De Launay en commençant son portrait  : « De Launay est maigre, sèche et désagréable… »
ose de léger, de ravissant, de tout fait pour prendre les cœurs ; ses portraits le disent, la voix des contemporains l’atteste, e
retourner en Périgord au mois de janvier, m’a promis de se charger du portrait de votre mère. Je ne doute pas qu’il ne vous fass
r l’admirer lorsqu’on pouvait l’apercevoir. Je n’ai vu d’elle que ses portraits  : c’est l’idéal de la beauté. » Voilà une partie
e je devais à la vérité ; j’en ai d’autres à faire encore au sujet du portrait et des sentiments. « Jamais, me dit le même témoi
sa petite-fille. Ce fut elle qui prêta ses Lettres à mon père, et son portrait , bien loin d’être relégué au grenier, resta dans
e fut vendue à un parent d’une autre branche. Celui-ci se réserva les portraits des ancêtres, et les plus notables de la branche
elle était, je pense, bien affligée de se trouver. » Si de Guéret le portrait passa depuis à la campagne, ce fut pour être plac
père de notre ami le poète Antoine de Latour : jeune, à l’occasion du portrait , il eut une longue conversation sur Mlle Aïssé av
ouve en deux endroits de la nouvelle édition corrigée et augmentée du portrait de l’auteur (Lausanne, J. Mourer ; et Paris, La G
(Lausanne, J. Mourer ; et Paris, La Grange, 1788) : d’abord au bas du portrait , puis à la fin du volume. Ici l’intitulé est : En
retourner en Périgord au mois de janvier, m’a promis de se charger du portrait de votre mère ; je ne doute pas qu’il ne vous fas
e à celui qui l’interprète, n’est point ce qu’il me faut : je veux le portrait de tout le caractère, de toute la personne ensemb
e qui provient des papiers mêmes du Chevalier, nous pouvons donner ce portrait , un peu différent de ce qu’il est dans la Corresp
t, de prétendues petites corrections qui l’ont écourté. 80. Dans le portrait tel qu’il a été imprimé en 1809, cette phrase sur
omplète, que Fontenelle vivait encore quand Mme du Deffand traçait ce portrait . Quant à Rousseau, il s’agit ici de Jean-Baptiste
65 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181
rance, après l’Exposition. Dimanche 19 février On me faisait le portrait d’un usurier fin de siècle. C’est un jeune homme,
serait tout. Mercredi 5 avril Rochegrosse vient m’emprunter le portrait , qu’il a fait sur la couverture du livre de son p
’il a fait sur la couverture du livre de son père adoptif, pour de ce portrait , qui est bien certainement le portrait le plus re
e son père adoptif, pour de ce portrait, qui est bien certainement le portrait le plus ressemblant qui ait été peint du poète, f
her son exemplaire des Chauves-Souris, pour le faire illustrer de son portrait , par Whistler. Montesquiou me dit qu’il a rassemb
s. Ce soir départ de Vichy. Lundi 26 juillet À l’exposition des portraits des Journalistes et des Hommes de lettres. Un por
xposition des portraits des Journalistes et des Hommes de lettres. Un portrait de Villemain, par Ary Scheffer, d’un modelage adm
u Ary Scheffer, un portraitiste de cette science. Quand on compare ce portrait au portrait de Guizot par Delaroche, Delaroche pa
er, un portraitiste de cette science. Quand on compare ce portrait au portrait de Guizot par Delaroche, Delaroche paraît un bien
les deux écrivains, les deux peintres Guérin et Decaisne. Un curieux portrait que celui de Proudhon, se promenant au bord de la
ut couverts de tableaux, de dessins, de photographies. Je remarque un portrait , d’une très blonde couleur, de Nadar fils, une sp
la beauté des femmes du temps, qui est toute monastique, et dont les portraits des jeunes et des vieilles, ont l’air de portrait
tique, et dont les portraits des jeunes et des vieilles, ont l’air de portraits d’abbesses ! Dimanche 24 septembre Le capit
haud d’une heure, qu’elle prend tous les soirs. Puis elle passe à des portraits de gens qu’elle a connus, pratiqués, de Rochefort
ente chez un expert : tableaux que domine, sur la cheminée, son grand portrait en pied de Clairin. Devant les tableaux, des meub
de cet emmagasinage. Dimanche 31 décembre Carrière m’apporte un portrait de Daudet, un grand lavis lithographique. C’est u
pporte un portrait de Daudet, un grand lavis lithographique. C’est un portrait de cette série, dont nous avons parlé, pendant qu
étonnant qu’il se soit rendu maître du procédé, aussi rapidement. Un portrait de Daudet crucifié, golgotant, mais de toute beau
66 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
urin Regnier et André Chénier, par lesquels il inaugurait le genre de Portraits littéraires qu’il a développé depuis. « La Révolu
arurent successivement, de 1832 à 1839, sous le titre de Critiques et Portraits littéraires. Mais depuis, ces articles, continuel
ent distribués et recueillis dans le format in-12, sous les titres de Portraits de femmes, — Portraits littéraires, — Portraits c
illis dans le format in-12, sous les titres de Portraits de femmes, —  Portraits littéraires, — Portraits contemporains, — Dernier
2, sous les titres de Portraits de femmes, — Portraits littéraires, —  Portraits contemporains, — Derniers Portraits. — Cette coll
emmes, — Portraits littéraires, — Portraits contemporains, — Derniers Portraits . — Cette collection, qui, prise dans son ensemble
n fils, qui a écrit dessus Exemplaire de mon père, portant en tête un portrait gravé de Camille Desmoulins (dans la meilleure ma
s de la main de M. de Sainte-Beuve père. Ce sont des souvenirs et des portraits caractéristiques que l’histoire n’a pas démentis.
eté et rectitude d’esprit. — Je relève en marge du Vieux Cordelier ce portrait entre autres de Camille : « Desmoulins avait un e
mée dès l’enfance : il avait sur leur compte la tradition orale28. Un portrait de son père, une miniature peinte en 1791 nous le
tête sur le collet de l’habit bleu et sur l’épaule. S’il y a dans ce portrait du père de la ressemblance physique avec son fils
ignon, M. Charpenne) s’accordent à dire que M. Sainte-Beuve était son portrait vivant. « Elle avait de la finesse d’esprit, du b
e volume, donné de son vivant, de la nouvelle et dernière édition des Portraits contemporains 8. M. Sainte-Beuve racontait au j
ne absent. 9. Avril 1829. Cet article ouvre aujourd’hui la série des Portraits littéraires. 10. M. Sainte-Beuve a recueilli dep
67 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — I. » pp. 91-108
louer de lui. La ville de Valenciennes, reconnaissante, fit faire son portrait pour être placé à l’hôtel de ville (1783). Ce por
fit faire son portrait pour être placé à l’hôtel de ville (1783). Ce portrait par Duplessis, gravé par Bervic, est d’une magnif
bonnes fortunes. » Cette idée de laideur ne vient pas à la vue de ce portrait  ; mais on y reconnaît avant tout ce bel œil perça
oralistes ; il le réduit à n’être qu’un observateur de société, et le portrait qu’il donne de lui serait encore le plus piquant
me société dans les dernières années de Louis XVI ; il refait le même portrait , mais à l’extrême saison et au déclin. Dès les pr
s et des décombres. Pourtant il est clair, en lisant les très fidèles portraits de M. de Meilhan, que si l’on était exactement re
u prince de Montbarrey au ministère sous un jour particulier, dans le portrait qu’il a donné du marquis de Pezay. 27. [NdA] Un
68 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. (Tome XII) » pp. 157-172
traits naturels et ineffaçables. M. Thiers ne fait pas proprement de portraits  : le portrait, genre dont je ne médis pas, appart
s et ineffaçables. M. Thiers ne fait pas proprement de portraits : le portrait , genre dont je ne médis pas, appartient à une éco
l’architecture de son Histoire, ne met ni tableaux proprement dits ni portraits . Ses exposés sont tout au plus de grands dessins
’oublie plus quand on les a vues. Au contraire, voulait-il peindre un portrait , il renonçait à combiner, à épurer, à inventer en
essin, belle de couleur, saisissante de lumière. L’histoire, c’est le portrait , comme les Vierges de Raphaël sont la poésie. Ma
Raphaël sont la poésie. Mais premièrement l’histoire est plus qu’un portrait  ; les faits ne posent pas devant l’historien comm
onstruire une trame et un ensemble. L’exemple même de Raphaël dans ce portrait de Léon X prouverait, au besoin, qu’il ne faut pa
69 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet »
lque chose du naturel équivoque et menaçant du jeune prince. Voici un portrait que son précepteur a fait de lui, et qu’il lui a
qu’il lui a mis sous les yeux pour lui faire honte de ses défauts. Ce portrait ou Caractère dans le goût de La Bruyère, qui aura
lamboyante de Saint-Simon, qui y jette comme de sanglants reflets. Le portrait d’ailleurs, s’il n’a pas les mêmes fureurs de tou
ns se corriger. » Il était difficile de présenter au jeune prince un portrait de lui en laid plus saillant et plus ressemblant,
ce un portrait de lui en laid plus saillant et plus ressemblant, — un portrait à faire peur et qui le forçait cependant à sourir
que, sans pousser l’emportement jusqu’à mériter qu’on lui montrât le portrait de la Médaille, il avait tout simplement des nerf
biller. 17. C’est précisément le trait noté par Saint-Simon, dans ce portrait précédent qui nous montre le prince habile, jusqu
70 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441
Revue a publié, de la plupart des poëtes et romanciers du temps, des portraits qui, eu égard au peintre comme aux modèles, ne pe
omme aux modèles, ne peuvent être considérés en général que comme des portraits de jeunesse : Juvenis juvenem pinxit. Le temps es
it bien un homme d’autrefois que lorsqu’on en possédait au moins deux portraits . Celui de jeunesse, bien qu’il passe plus vite et
’y comprendrait plus rien si l’on n’avait pas le premier souvenir. Le portrait y supplée. Quel curieux, quel aimable portrait de
e premier souvenir. Le portrait y supplée. Quel curieux, quel aimable portrait de Dante jeune on a retrouvé, il y a environ deux
vait peine à y reconnaître, ce maître du sourire. J’ai vu à Ferney un portrait de Voltaire, qui avait alors à peu près quarante
ser, faute dé mieux, dans le petit regard malicieux du vieillard. Les portraits de jeunesse, pour les écrivains, ont donc avec ra
ennant les notes et post-scriptum ajoutés en plus d’un cas au premier portrait , de donner un aperçu de ce que deviendrait le sec
71 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
tout à de la discrétion et de la prudence. M. Necker, qui a tracé des portraits de société curieusement observés, en a fait un qu
sait un nouveau plan d’administration ; il y faisait, vers la fin, un portrait du véritable négociant, et l’on disait qu’il avai
égociant, et l’on disait qu’il avait fait, sans le savoir, son propre portrait . Il vengeait encore les négociants et leur finess
st là un des traits qui devaient se relever avec tant de soin dans un portrait de Colbert. À tout moment l’orateur académique se
ssistait dans son propre salon à la lecture que faisait sa femme d’un portrait de lui, écrit en 1787 ; portrait où il est célébr
la lecture que faisait sa femme d’un portrait de lui, écrit en 1787 ; portrait où il est célébré sur tous les tons, où le mot de
al qui donne le corail, un des génies des Arabes, etc. Il écoutait ce portrait lu par sa femme devant témoins, comme s’il eût ét
homme, pour parler son langage. 38. [NdA] Sénac de Meilhan, dans un portrait fort dur qu’il a tracé de M. Necker à la suite de
72 (1874) Premiers lundis. Tome I « [Préface] »
s que réaliser un projet exprimé par lui dans la dernière édition des Portraits Contemporains, peu de mois avant sa mort (1869) :
par les Pensées et Fragments, donnés par lui à la fin du tome II des Portraits Contemporains, — nous n’avons pas hésité à glaner
tional, dès qu’il lui a été signalé, et fait partie, depuis 1869, des Portraits Contemporains (tome II). Comme on le voit, et com
racés, à deux époques éloignées, dans son étude de 1833 sur Jouffroy ( Portraits littéraires, tome I, à partir des pages 297 et 31
73 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre I. Les mondains : La Rochefoucauld, Retz, Madame de Sévigné »
x genres qu’il a rendus ensuite à la littérature : les Maximes et les Portraits . Or que sont ces genres essentiellement ? Ils ser
dant à les étudier une à une351 ; je ne fais point ici une galerie de portraits . Il me suffira de prendre pour type du genre l’œu
mployer avec une rare maîtrise : les raisonnements politiques, et les portraits . Non par une nécessité seulement de son sujet, ma
iment pendant aux grandes scènes politiques de Corneille. Le goût des portraits , Retz l’a pris aussi à son monde ; il y a été vra
monde ; il y a été vraiment supérieur. Esquisses ou profils rapides, portraits en pied curieusement étudiés, on en trouve de tou
Ce n’est pas qu’il faille toujours le croire : il fausse parfois ses portraits , non parce qu’il voit mal, mais selon l’idée qu’i
onner de l’original. Il manque de probité, non de pénétration. Si ses portraits ne sont pas toujours vrais individuellement, ils
le sont humainement. Retz fausse l’histoire, non la psychologie. Et, portraits ou récits, ses Mémoires sont d’un bout à l’autre
artiste : son Roman bourgeois est une collection assez incohérente de portraits et de satires. Il y dessine divers types de la vi
74 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87
miner. Et d’abord, littérairement, c’est peu de chose. La plupart des portraits qu’il contient et qui passent sous nos yeux, nous
aginations françaises, on pouvait croire, n’est-il pas vrai ? que les portraits tracés par lui accuseraient sinon l’éclat d’un ta
rsonne de cette petite madame Robert, se risque à protester contre le portrait déshonorant qu’en fait madame Roland dans ses Mém
mière page à la dernière ; ce sont les détails à côté de ces quelques portraits épars, mis là pour attirer peut-être la curiosité
is là pour attirer peut-être la curiosité sur autre chose que sur ces portraits . Qui ne connaît Michelet ? Qui ne sait l’outrance
75 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
émoignages engageants. Loss usa d’un stratagème. Il fallait tracer un portrait flatteur de la princesse, un portrait vrai pourta
tratagème. Il fallait tracer un portrait flatteur de la princesse, un portrait vrai pourtant et à ne pas être démenti, fait d’ap
hé d’y retourner, M. de Vaulgrenant ne se fit pas prier ; il traça un portrait tout à fait favorable. Loss le fit copier et le r
lement, parla dans le sens de ce qu’il avait écrit et y abonda. Si le portrait était flatteur, il ne paraît point cependant qu’i
guste III, eut ordre d’y regarder de plus près et de faire un nouveau portrait juste et naturel de la jeune prétendante ; chaque
e de bon sens, de tact et de finesse. C’est, si l’on veut, dit-il, un portrait peint en rose de la Cour de Louis XV, un portrait
on veut, dit-il, un portrait peint en rose de la Cour de Louis XV, un portrait ad usum Delphini. » Tous les traits sont adoucis,
76 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »
parvenir à m’intéresser à la personne de Henri II de Bourbon. Or, le portrait gravé qui est dans le quatrième volume me met déj
estampes de la bibliothèque Victor Cousin. Il y a là une trentaine de portraits de Condé, depuis l’enfance jusqu’à l’âge mûr. Deu
e portraits de Condé, depuis l’enfance jusqu’à l’âge mûr. Deux de ces portraits , l’un de Poilly, l’autre de Nanteuil, sont des me
t un collectionneur de tableaux. Il est allé chercher je ne sais quel portrait officiel peint par Stella, et il en a fait faire,
ponce et qui, finalement, le fait ressembler à Mlle Bartet : bref, un portrait flatté, souriant, convenable, à l’usage de la fam
ions, je crains que M. le duc d’Aumale ne les ait fait subir aussi au portrait moral de son héros. Ce n’est là qu’une impression
e : or, avant de commencer son récit, M. le duc d’Aumale nous fait un portrait de Gassion beaucoup plus développé que celui des
en chef. » Il n’y en a pas moins une disproportion évidente entre ce portrait et le rôle presque nul que le narrateur prête à G
77 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « TABLE » pp. 340-348
s      61 XVI. — Polyniaiserie. — Discours de Lamartine à Mâcon. — Un portrait de Libri. — Projet d’une statue de Lamartine à Ar
cadence morale     97 XXVI. — Études catholiques et universitaires. —  Portrait de Villemain. — Parallèle avec Guizot et Cousin. 
203 LIII. — Dédicace de Modeste Mignon. — Le salon de peinture. — Un portrait de la princesse Belgiojoso par Lehman. — Un table
 — Le livre de M. de Rémusat sur Abélard. — Lettres de Louis XVIII. —  Portrait de Louis XVI et de Louis XVIII par M. de Barante.
78 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet. (suite et fin.) »
celui qui le montre le plus à nu dans sa nature ? pourquoi dire d’un portrait de la vieillesse commençante de Louis XIV, d’un m
 ! » Je n’en reviens pas. Quelle interprétation outrée pour un simple portrait en cire21 ! Je sais bien que nous avons vu égalem
s on retient à jamais, il en a de charmantes dans ce volume même. Les portraits de Villars et de Vendôme sont fort vivants et des
79 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869) »
roman (1834). — Pensées d’août (1837). — Poésies complètes (1840). —  Portraits littéraires (1839, 1841, 1844). — Histoire de Por
ttéraires (1839, 1841, 1844). — Histoire de Port-Royal (1840-1862). —  Portraits de femme (1844). — Portraits contemporains (1846)
— Histoire de Port-Royal (1840-1862). — Portraits de femme (1844). —  Portraits contemporains (1846). — Causeries du lundi (1851-
80 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »
semble de 120 gravures, caricatures, scènes, autographes, etc., de 15 portraits , de 4 eaux-fortes, qui forme le plus curieux et l
ed-Idyll ; ouverture de Tannhaeuser ; la Chevauchée des Walküres. LES PORTRAITS DE WAGNER PAR ERNEST KIETZ Vous recevons la lettr
la page XIII de l’Avant-Propos, M. Jullien donne la reproduction d’un portrait de Wagner, et nous dit : « ce portrait fut dessin
ien donne la reproduction d’un portrait de Wagner, et nous dit : « ce portrait fut dessiné à Paris, en 1840 ou 1841, par Ernest
st Kietz … voilà donc Wagner à vingt-sept ou vingt-huit ans, Quant au portrait que j’ai donné à la page 45 en supposant que c’ét
 ; la date indiquée est donc la bonne ». Il y a ici double erreur. Le portrait à la page 45 est la reproduction d’un portrait au
ici double erreur. Le portrait à la page 45 est la reproduction d’un portrait au crayon fait par Ernest Kietz en 1840 ; il a ét
suite plusieurs lois (par exemple dans l’Illustrierte Zeitung » où le portrait est renversé). J’ai vu chez M. Kietz, de qui je t
gner, Componist der Opern : Rienzi und der Fliegende Hollaender ». Ce portrait doit être aujourd’hui en la possession de la sœur
rd’hui en la possession de la sœur de la première femme de Wagner. Le portrait de la page XIII de l’Avant-Propos est aussi d’Ern
81 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118
se du narrateur, le Fléchier tel qu’il s’est retracé lui-même dans un portrait déjà connu, adressé, selon toute apparence, à mad
onnu, adressé, selon toute apparence, à mademoiselle Des Houlières43, portrait à la mode du temps, dans le goût un peu flatté de
lait Acaste ? « Vous voulez donc, Mademoiselle, que je vous trace le portrait d’un de vos amis et des miens, et que je vous fas
les Grands-Jours, il suffisait d’avoir lu le délicieux et complaisant portrait pour bien saisir dans son vrai jour cet Atticus d
, si le lecteur n’avait mieux à faire en recourant au livre même. Les portraits abondent, les personnages y vivent. Fléchier s’y
82 (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs
particulièrement, que ce soit une ressemblance de fils et non pas le portrait , car le portrait est une chose morte. Quoi donc !
, que ce soit une ressemblance de fils et non pas le portrait, car le portrait est une chose morte. Quoi donc ! ne connaîtra-t-o
effet, dans la prolixité et la diffusion. Un tableau, un paysage, un portrait , une harangue n’ont de valeur que par la condensa
cause — quoi ! cette absence !… etc., etc. Voici le second exemple ( Portrait de deux enfants) : Texte de Bernardin de Saint-Pi
cédé et que l’art de développer un sujet est un art qui existe45 Les portraits de Gnaton l’égoïste, de Cliton le gourmand, de Té
quée par avance en traitant de La Bruyère. Il prenait un caractère ou portrait de La Bruyère, lui donnait un nom, un état civil
indications de La Bruyère. La pente est si naturelle, de la maxime au portrait et du portrait à la mise en action, que La Bruyèr
La Bruyère. La pente est si naturelle, de la maxime au portrait et du portrait à la mise en action, que La Bruyère y cède à chaq
présentative et physique : description, tableau, observation, gestes, portraits , détails. Le style abstrait vit surtout d’idées,
 » Flaubert a poussé très loin cette couleur dans Salammbô. Lisez ce portrait du grand prêtre : Personne à Carthage n’était sa
nuées rouges. On dirait une grande blouse inondée de sang. » Lisez ce portrait  : « Tête mobile, masque gris, grand nez en bec, c
ait ainsi par juxtapositions, par touches séparées. Si Vallès fait un portrait , c’est toujours le procédé du rond de bosse, le r
sse, le relief, le trait isolé, nettoyé de ce qui l’entoure. Lisez ce portrait de sa jeune tante : Une grande brune avec des ye
e femme, mais le type général féminin, qui n’a rien de commun avec un portrait individuel. Voici un portrait de Luther par Migne
féminin, qui n’a rien de commun avec un portrait individuel. Voici un portrait de Luther par Mignet : Luther avait trente-quatr
tère et enjoué, convaincu et adroit, persuasif et impérieux, etc. Ce portrait est bien celui de Luther ; mais il pourrait aussi
ude, chaque physionomie, chaque personne. Vous allez donc imaginer le portrait physique de chaque corps, comme s’il posait devan
e énumérative. — L’antithèse symétrique. — L’antithèse-portrait. — Le portrait « général » et « banal ». — Le portrait « banal »
— L’antithèse-portrait. — Le portrait « général » et « banal ». — Le portrait « banal » : Massillon. — Le vrai portrait : Bossu
énéral » et « banal ». — Le portrait « banal » : Massillon. — Le vrai portrait  : Bossuet. — Le parallèle. — L’esprit d’antithèse
umérative ; 3° L’antithèse symétrique ; 4° L’antithèse-portrait ou le Portrait  ; 5° L’antithèse-parallèle ou le Parallèle. 1°
ance. (Fléchier, Éloge de Turenne.) 4° L’antithèse-portrait Le portrait est bien connu comme genre littéraire. On en renc
u d’un animal. La Bruyère en a de très beaux. Saint-Simon a peint des portraits complets : physique, moral et caractère. Buffon a
t des portraits complets : physique, moral et caractère. Buffon a des portraits d’animaux très remarquables. C’est ordinairement
C’est ordinairement l’antithèse qui fait la valeur et le relief d’un portrait . Quel qu’il soit, on peut toujours le traiter par
it. Quel qu’il soit, on peut toujours le traiter par l’antithèse. Les Portraits de Tacite sont célèbres : celui de Porsennius, de
monde, capable d’être empereur, s’il ne l’eût été. » On cite aussi le portrait de Catilina, uniquement composé d’antithèses, dan
dans le discours de Cicéron Pro Cœlio. Les détails qui composent un portrait ne doivent s’appliquer exclusivement qu’au modèle
e l’on veut peindre. Si ce qu’on dit peut se rapporter à un autre, le portrait n’est pas vivant : c’est un cliché. Beaucoup d’au
tuart, mais à n’importe quelle femme intelligente et jolie. Un pareil portrait n’est qu’un lieu commun. Daunou a écrit sur ce su
unou a écrit sur ce sujet de très intéressantes réflexions : « Si le portrait , dit-il, n’est en quelque sorte qu’une contre-épr
de monde ne peut servir à caractériser personne. Les exemples de ces portraits vagues sont extrêmement communs. Je vais en citer
ne ressemblance, ces sortes d’images artificielles. Je veux parler du portrait que Sarrasin a placé à la tête d’un ouvrage histo
trer dans de plus longs détails ; j’ai voulu seulement montrer que le portrait tracé par Sarrasin est de pure fantaisie ; mais,
ands du XVIIe siècle, qu’il a puisé les couleurs et les nuances de ce portrait de Valstein88 ». Cette page de Daunou résume nos
e c’est un tel et non pas un autre. Les romanciers médiocres font des portraits de jeunes filles ; mais bien peu savent faire le
s font des portraits de jeunes filles ; mais bien peu savent faire le portrait d’une jeune fille. « Lorsque Massillon, dit l’abb
Angleterre, il crut devoir placer, de courtoisie, dans ce discours le portrait du prince d’Orange, comme un moyen adroit et conv
saisir les plus mémorables résultats de son histoire. « Voici donc ce portrait , si diffus et si peu connu : Pour l’usurpateur, q
Le parallèle Quand on compare entre eux deux sujets (caractères ou portraits , etc.) le morceau s’appelle : Parallèle. C’est un
acine par La Bruyère91; de Rome et de Carthage par Montesquieu92 ; le portrait du riche et du pauvre dans La Bruyère93 Démosthèn
t, s’abusant avec son ambition, s’usant avec ses roueries. (Mocquart, Portrait de Thiers. Cité par Granier de Cassagnac dans ses
captive, tout ce qui séduit, tout ce qui fascine. (De la Guéronnière, Portraits politiques.)   Ceci est mauvais encore. Si l’on v
nstruit sans prétention, ferme sans brusquerie, etc. (La Guéronnière, Portraits politiques ; Morny.) Pourquoi s’arrêter ? On peu
c autant d’autorité qu’ils parlent de leur tribunal. Citons enfin le portrait de Fléchier par lui-même : Il parle peu, mais on
st une ingéniosité fatigante, mais qui pétille dans un bon style. Son portrait fait par lui-même donne bien l’idée de sa manière
les plus agréables pour donner de l’agrément à son génie. (Éloges et Portraits , p. 133-134.) Ce portrait rappelle celui de Fléc
ner de l’agrément à son génie. (Éloges et Portraits, p. 133-134.) Ce portrait rappelle celui de Fléchier, mais il est moins app
acticité symétrique. On lira également dans les Misérables le célèbre portrait de Louis-Philippe, une gageure, un feu d’artifice
r ainsi dire, visant l’effet, cherchant l’éclat et la profondeur. Les portraits de sa Révolution, ceux de Marat, Robespierre, Bai
prouvée ; mais c’est son arrêt qu’on en doute », etc., etc. Voici le portrait de La Fayette, qui résume la manière de Louis Bla
uement par l’antithèse, une œuvre d’une élévation extraordinaire. Ses portraits resteront des modèles de littérature. On y rencon
sserrement antithétique de Saint-Évremond ou de Balzac, comme dans ce portrait de Fouché : Acteur consommé sous les deux visage
traînement à la jeunesse, toujours avide d’exercer sa verve. 45. Le portrait de Ménalque (le Distrait), si long dans La Bruyèr
e nous disons plus loin, dans le chapitre de l’antithèse, au sujet du Portrait . 82. Dans Chateaubriand et son groupe littérai
res (Didot), t. Vil, p. 260. 104. Voir, en ce sens, les magnifiques portraits de Pascal et de Montaigne dans Port-Royal de Sain
Questions de littérature légale, p. 66. 121. Granier de Cassagnac, Portraits littéraires, p. 230. 122. J. de Maistre, Essai
c laquelle Voltaire maniait l’antithèse. 132. Granier de Cassagnac, Portraits littéraires : De la nature et des lois du style.
83 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306
. La Nouvelle Littérature. Revue Illustrée, 15 avril, 1er mai 1903 : ( Portraits de MM. Ch. Guérin, Louis Payen, Maurice Magre, Ma
e dramatique en 4 actes, jouée à l’Odéon en 1900. — Têtes et Pensées ( Portraits de Tristan Bernard, Alfred Capus, Jules Case, Mau
ier 1905), Fasquelle, 1905, in-18. — Le Beau Voyage, poésies, avec un portrait de l’auteur par lui-même, Fasquelle, 1904, in-18.
ociété des Artistes Français, 1898. Salon d’Automne, 1904. — G. Mita, Portrait , sanguine, 1897 (app. à M. Ad. B.) — Photographie
— Gaston Cuguenc : Lithographie, l’Hérault, mars 1900. — G. Cuguenc. Portrait au fusain, 1900. — Charge, 1901. — A. Creiche. Po
t, Peint. à l’huile, salon de la Soc. Nat. des B.-A. 1905. — Hawkins, Portrait , 1903. (rep. dans l’Œuvre d’art, international).
Portrait, 1903. (rep. dans l’Œuvre d’art, international). — Anonyme, Portrait au trait, L’Éclair, mai 1897. — Paul Boignères, C
consulter. — E. Gaubert et G. Casella : La Jeune Littérature (avec un portrait de Mlle Hennique), Revue illustrée, 15 avril 1905
1865 à Tournon-sur-Rhône. Œuvres. — Ballades toutes nues, in-18 avec portrait et préface d’Ernest La Jeunesse, Sansot et Cie, 1
a Dépêche de Toulouse, 3 juillet 1902. Iconographie. — Alex. Leleu : Portrait , 1900. — Alex. Leleu : Lithographie, 1901. — Henr
l 1902. — Ernest Gaubert et G. Casella. La Jeune Littérature (avec un portrait de Léo Larguier), Revue illustrée, 15 avril 1905.
Casella, La Jeune littérature, Revue Illustrée, 1er mai 1905 (avec un portrait de M.-A. Leblond). — G. Casella, Le Roman et la,
1899, in-8 . —  La Mort de Corinthe, Plon et Nourrit, 1900, in-18. —  Portraits d’Aïeules, Plon et Nourrit, 1903, in-18. — Monsie
Chronique, Dramatique, Revue Universelle, 15 septembre 1903 (avec un portrait ) et Les Poètes de la Jeune Fille, Revue des Revue
sella : La Jeune Littérature, Revue Illustrée, 15 avril 1905 (avec un portrait ). — Ernest Gaubert : La Souillure, La Plume, 1er 
e, 1898, pet. in-18. — Octave Mirbeau : Sansot et Cie, 1903, in-18. —  Portraits Français, Sansot et Cie, 1904-1906, 2 vol. in-18.
consulter. — E. Gaubert et G. Casella : La Jeune Littérature (avec 1  portrait de Mlle Vernon), 1er mai 1905. — E. Gaubert, Hist
84 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — II. (Fin.) » pp. 110-133
décapité), et notre bon ami M. Naudé… Il y avait encore trois autres portraits d’excellents hommes, de feu M. de Sales, évêque d
nna l’an 1627. Aux deux côtés du bon Dieu, nous y sommes tous deux en portrait , le maître et la maîtresse (c’est-à-dire lui et s
(c’est-à-dire lui et sa femme). Au-dessous du crucifix sont les deux portraits de feu mon père et de feu ma mère. Aux deux coins
raits de feu mon père et de feu ma mère. Aux deux coins sont les deux portraits d’Érasme et de Joseph Scaliger. Vous savez bien l
ette occasion de nous les décrire ; mais il a mieux aimé y mettre son portrait . Par malheur, le graveur le manque, et la ressemb
sonnages en raccourci, nous sommes tentés d’en faire encore moins des portraits que des caricatures. Évitons ce travers et ne pré
42, et, des années après, il pourrait, s’il était peintre, tracer son portrait tel qu’il était alors : « Je pense si souvent à v
e-même difficilement grâce à ses yeux. C’est un trait de plus dans le portrait de Gui Patin que ce dédain pour les personnes du
85 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300
rien. C’est ma première eau-forte que je fais tirer chez Delâtre : le portrait d’Augustin de Saint-Aubin… Oui, voilà plusieurs j
livres, nos petits musées. Flaubert ressemble extraordinairement aux portraits de Frédérick Lemaître jeune. Il est très grand, t
ndant brusquement à terre, il termine la conversation par un charmant portrait en quatre mots de son vieil ami Chandellier, ce c
ri est Sancy-Parabère, et qui est dame d’honneur de l’Impératrice, le portrait de Mme de Parabère. C’est un triomphant portrait
de l’Impératrice, le portrait de Mme de Parabère. C’est un triomphant portrait de Largillière. La dame galante, dans un corsage
la frêle jeune femme aux nerfs d’acier pour le plaisir et l’orgie. Un portrait où éclate l’esprit de la physionomie, ce caractèr
ysionomie, ce caractère tout moderne et qui se lit assez peu dans les portraits du temps de Louis XIV, et même dans la plupart de
ème de déesse amoureuse : toutes choses dont il n’existe rien dans le portrait gravé de Vallée. Au moment de partir, Mme de Sanc
86 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207
l’esprit des autres, avant d’être elle-même. On pourrait faire trois portraits de Mme d’Épinay, l’un à vingt ans, l’autre à tren
 d’Épinay, l’un à vingt ans, l’autre à trente (et elle nous a fait ce portrait -là vers le moment où elle commença de connaître G
nt où elle commença de connaître Grimm) ; et il y aurait un troisième portrait d’elle à faire après quelques années de cette con
’il était à La Chevrette, pendant qu’elle et lui faisaient faire leur portrait  : On peint Mme d’Épinay en regard avec moi, écri
est simple et négligé. Et revenant quelques jours après sur le même portrait , il dit encore dans un tour charmant : Le portra
après sur le même portrait, il dit encore dans un tour charmant : Le portrait de Mme d’Épinay est achevé ; elle est représentée
l’image de la tendresse et de la volupté. J’ai cru devoir opposer ce portrait de Diderot, bon juge, à certaine page des Confess
87 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191
de leur naturelle condition aux vrais avantages de la nôtre. Dans un portrait idéal qu’il a tracé de La Femme qui ne se trouve
tés les plus difficiles à associer et tous les contraires : Voilà le portrait , dit-il en finissant, de la femme qui ne se trouv
en finissant, de la femme qui ne se trouve point, si on peut faire le portrait d’une chose qui n’est pas. C’est plutôt l’idée d’
’enjouement et au charme, il l’avait trouvé chez Ninon, et ce coin du portrait d’Émilie n’était pas du tout une pure idée imagin
a sensibilité, disait-elle, est l’âme du chant. » On a donné tant de portraits de Ninon, que je me bornerai à en indiquer un qui
lusieurs traits essentiels me fait croire que la véritable clef de ce portrait peu connu est bien en effet celle-là : L’aimable
nsultait sur Tartuffe, elle rendait de sa même monnaie à Molière. Le portrait de Ninon, d’après Mlle de Scudéry, nous en donner
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Tallemant et Bussy ou le médisant bourgeois et le médisant de qualité » pp. 172-188
sif et à l’aventure. On rencontre un nom de femme ou d’homme, vite un portrait . Le portrait commence par une description qui rap
enture. On rencontre un nom de femme ou d’homme, vite un portrait. Le portrait commence par une description qui rappelle celle d
Il y a d’ailleurs de jolis traits, et délicats, dans ses récits ; son portrait de Mme de Sévigné est des plus vivants et des mie
perfidies contre un tel modèle. Il fait songer d’avance par ce malin portrait à ceux d’Hamilton, bien qu’il n’ait pas le léger
nt vivement ce qu’ont dit les contemporains. On a au bas des pages un portrait composite par dix auteurs. C’est un répertoire à
é par la place Maubert. On a bien parlé de M. de Montausier ; mais le portrait dès longtemps n’est plus à faire. Que dire de mie
89 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir a l’histoire de mon temps. Par M. Guizot »
quoi sonner si tôt et si haut l’alarme ? M. Guizot fait de M. Molé un portrait des plus délicats, où les qualités du noble perso
elui à qui nous devons, sans sortir de ces Mémoires, tant d’ingénieux portraits , tant de fines esquisses, ces figures de Casimir
brusque et brève « comme s’il eût été pressé de ne plus parler ? » Le portrait de Lamartine que le peintre se figure « comme un
beauté et de toute vérité dans son indulgence. Ce talent, ce goût des portraits , est même tellement venu à M. Guizot, qu’il en ch
ans son chemin : on ne se plaint pas du hors-d’œuvre. Il est quelques portraits de femmes heureusement touchés et qui témoignent
ent touchés et qui témoignent d’une souplesse inaccoutumée de ton, le portrait de la comtesse de Castellane, par exemple. Celui
90 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Poésies, par Charles Monselet »
u Figaro, etc.14 Lundi 24 avril 1865. Edmond Texier a fait un joli portrait , l’Homme répandu : Charles Monselet est pour moi
er recueil de 1854 s’appelait les Vignes du Seigneur), s’ouvre par un portrait de l’auteur en lunettes et par une préface biogra
er, qu’on doive rechercher, avouer hautement, dont on doive mettre le portrait dans son cabinet comme on peut avoir son recueil
ciple et pour successeur en journalisme Mallet du Pan. Il méritait un portrait en pied. Le Sébastien Mercier de M. Monselet est
i corsaire ! voilà une tache dans le tableau. Il n’y en a pas dans le portrait de Grimod de La Reynière, le gourmand rubicond, g
e la confrérie des amateurs de la table et de la fine chère : tout ce portrait est traité rondement, richement. Le fermier génér
91 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »
eaucoup de personnes. On ajoutait que vous vous étiez reconnu dans un portrait du livre que je vous ai porté, la dernière fois q
ssurer en toute bonne foi que vous n’êtes pour rien dans aucun de ces portraits . Il y en a deux (à l’endroit qu’on m’indiquait)  
es dont aucune ne serait vous. Quant au paragraphe qui suit ces trois portraits , et où vous auriez, m’a-t-on dit, trouvé quelque
ins prévenue vous aurait fait voir qu’il ne s’agissait plus des trois portraits précédents, mais de traits nouveaux s’adressant à
92 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
tion très-serieuse de la part de certaines personnes. Par exemple, un portrait est un tableau assez indifferent pour ceux qui ne
ur ceux qui ne connoissent pas la personne qu’il répresente ; mais ce portrait est un tableau précieux pour ceux qui aiment la p
t un tableau précieux pour ceux qui aiment la personne dont il est le portrait . Des vers remplis de sentimens pareils aux nôtres
93 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « F.-A. Cazals » pp. 150-164
s, dit : « … Le regretté maître Eugène Carrière fit un jour un beau portrait de Verlaine. Il le montre ascétique et contrit, s
rdonner le ton humoristique, tellement de circonstance : BALLADE des portraits de Verlaine. Bons décadents qui, ce jour de janv
rniers jours de Paul Verlaine (Mercure de France). 28. Il s’agit du portrait de Verlaine, introduit au Luxembourg et qu’a sign
x par les documents qu’il contient et préfacé par Maurice Barrès. 2. Portrait de Verlaine, par Valadon.
94 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
cieuse, qu’autant qu’elle est animée par des peintures vives, par des portraits d’après nature, par les traits piquans d’une saty
t comptée pour rien, on ne sauroit en conseiller la lecture. Certains portraits satyriques, & un caractère de galant homme &a
ns les réfléxions. L’Homme aimable, petit ouvrage de M. Marin, est le portrait de l’honnête homme uni au galant homme : portrait
de M. Marin, est le portrait de l’honnête homme uni au galant homme : portrait d’autant plus fidéle que l’auteur en a puisé les
95 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245
e un goût de Louis XI : « Il fit venir ses livres de Dauphiné ? » Le portrait de la première Dauphine, de Marguerite d’Écosse,
dernière parole : « F. de la vie ! qu’on ne m’en parle plus 59 ! » ce portrait est très agréable chez Duclos, mais il est pris t
es longueurs et de sa bonhomie d’expression. Si l’on mettait les deux portraits sur deux colonnes en regard, on aurait idée du sa
nerf et dans un sentiment patriotique : c’est lorsqu’il en vient aux portraits des personnages qu’il s’en remet purement à Saint
urrait faire comme pour ce qui est de l’abbé Le Grand et imprimer les portraits sur deux colonnes, on verrait les emprunts contin
la parité avec Mme de Maintenon, etc.   Ce que je fais là pour le portrait de Mlle Choin, on peut le faire presque indiffére
rtrait de Mlle Choin, on peut le faire presque indifféremment pour le portrait de n’importe quel personnage du temps, le duc et
96 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [V] »
toute occasion se plaît à rappeler (et même au moment où il trace un portrait flatteur de l’empereur Alexandre) qu’il est « Sui
et par instants la nuance ingénieuse. Je n’en veux pour preuve que ce portrait de l’empereur Alexandre placé dans la bouche de N
était une nature glissante et fuyante, assez peu sûre. Lisez bien ce portrait  : sous sa touche flatteuse, il ne dément pas abso
ne pépinière d’officiers instruits et capables. L’Académie a placé le portrait du général Jomini dans une des salles de l’établi
rophète, le conseil d’État du canton de Vaud décida à son tour que le portrait de son illustre concitoyen serait placé au musée
de son illustre concitoyen serait placé au musée de Lausanne ; et ce portrait s’y voit aujourd’hui, de la main de l’excellent e
ute ma pensée ? j’ai cru possible de montrer et de faire accepter son portrait vu de la France. *** Cette Étude sur Jomini, qui
97 (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Aved »
Aved Une belle chose, c’est le Portrait du maréchal de Clermont Tonnerre peint par Aved.
’y tromperait. De près la figure paraît un peu longue ; mais c’est un portrait . Si l’homme est ainsi ? D’ailleurs éloignez-vous
98 (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Lempereur »
Lempereur le portrait de M. Watelet .l’apothéose de M. Du Belloi . Je n
ait de M. Watelet .l’apothéose de M. Du Belloi . Je ne connais pas le portrait de M. Watelet  ; quant à l’ apothéose de M. Du Be
99 (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Moitte »
Moitte Le portrait de Duhamel Du Monceau . Duhamel à qui Maupertuis
le fait abandonner aux autres et qui ne le prend jamais. Au reste son portrait est d’un burin moëlleux et qui sait donner aux ch
100 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272
e, ne l’était pas ; elle avait envie et elle hésitait : Regardant le portrait de Pierre Ier qu’elle a toujours dans sa poche qu
dit-il, au mal qui se fit. Chaque fois que Catherine lui montrait ce portrait de Pierre Ier sur sa tabatière et répétait son Qu
omme qui a dîné avec eux. De Mme Geoffrin, il disait en approuvant le portrait qu’en a tracé La Harpe : Le portrait de Mme Geof
rin, il disait en approuvant le portrait qu’en a tracé La Harpe : Le portrait de Mme Geoffrin est de la plus grande vérité ; il
h tombé en enfance et jouant avec ses pages ; et un jour qu’un de ses portraits , devant lequel il passa, la lui rendit, il arrosa
t ce qui précède, je n’ai point voulu faire une biographie ni même un portrait du prince de Ligne, mais seulement présenter de l
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