eté d’abord, et il n’a pas tardé à concevoir la réunion de ces divers
Portraits
ou articles critiques comme pouvant former une ga
art. Cet art, dont j’aurais voulu animer et revêtir quelques-uns des
Portraits
ici rassemblés, me sera peut-être une excuse et m
artie des difficultés même et des délicatesses de son sujet. Quelques
Portraits
flatteurs, où il entre de l’art, et qu’on peut sa
loin, selon toute apparence, d’avoir terminé. Décidément, ce genre de
Portraits
que l’occasion m’a suggéré, et dont je n’aurais p
ropos (toujours avec soin), le plus qu’il me sera possible, et de ces
Portraits
, puisque la veine s’y mêle, je ne dis même plus :
. 23. Ces quelques pages sont extraites du tome II des Critiques et
Portraits
littéraires auquel elles servaient de préface. 2
nt de préface. 24. Ceci était la préface du tome IV des Critiques et
Portraits
littéraires. 25. Un collectionneur des plus dis
e publication, nous signale une note relative encore aux Critiques et
Portraits
littéraires, dans un petit volume paru sans nom d
tit volume paru sans nom d’auteur en 1812 et qui n’est qu’un choix de
Portraits
, extraits des œuvres de M. Sainte-Beuve, intitulé
ici, dans ces Premiers Lundis, les derniers emprunts aux Critiques et
Portraits
littéraires, par deux importants morceaux (à part
reste était déjà entré, comme on le sait, dans les autres galeries de
Portraits
: — Portraits littéraires, Portraits contemporain
jà entré, comme on le sait, dans les autres galeries de Portraits : —
Portraits
littéraires, Portraits contemporains, Portraits d
ait, dans les autres galeries de Portraits : — Portraits littéraires,
Portraits
contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiqu
ries de Portraits : — Portraits littéraires, Portraits contemporains,
Portraits
de Femmes. — Les Critiques et Portraits littérair
res, Portraits contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiques et
Portraits
littéraires relèvent donc essentiellement désorma
i, faute d’autre lieu, le renseignement qui suit : Les Critiques et
Portraits
, auxquels se rattache ce petit volume, forment, à
Lundberg
portrait
du baron de Breteuil, en pastel. ma foi, je ne co
aron de Breteuil, en pastel. ma foi, je ne connais ni le baron ni son
portrait
. Tout ce que je sais, c’est qu’il y avait cette a
ce que je sais, c’est qu’il y avait cette année au sallon beaucoup de
portraits
, peu de bons, comme cela doit être, et pas un pas
bauche d’une tête de femme dont on pouvait dire, ex ungue leonem ; le
portrait
de l’oculiste Demours , figure hideuse, beau morc
travers un petit cadre de bois noir. C’est certes un grand mérite aux
portraits
de La Tour de ressembler ; mais ce n’est ni leur
ue la chair et la vie y sont. Mais pourquoi juge-t-on que ce sont des
portraits
, et cela sans s’y méprendre ? Quelle différence y
on directe l’intervalle qui les séparait. Que fit-il ? Il proposa son
portrait
à peindre à son rival qui s’y refusa par modestie
au-dessus ou au-dessous de l’abbé De La Porte. Encore un mot sur les
portraits
et portraitistes. Pourquoi un peintre d’histoire
que le barbouilleur, au contraire, exécute une caricature en laid. Le
portrait
ressemblant du barbouilleur meurt avec la personn
s fesaient le buste ; comme les peintres savants de nos jours font le
portrait
. Il aggrandit, il exagère, il corrige les formes.
il n’y est plus ; mais il est certain que c’est un grand artiste. Le
Portrait
de l’auteur, accompagné de sa sœur et travaillant
ste. Le Portrait de l’auteur, accompagné de sa sœur et travaillant au
portrait
de son père, est une très belle chose. Le peintre
un bras passé sur le dos de son fauteuil. Il se repose. L’ébauche du
portrait
de son père est devant lui sur un chevalet. Sa sœ
distrait sur les grandes compositions, et ne sont arrêtés que par les
portraits
dont ils ont les originaux présents. L’homme de l
omme de lettres fait tout le contraire. Passant rapidement devant les
portraits
, les grandes compositions fixent toute son attent
a Vierge ? C’est un beau morceau !… Non. Mais vous, que dites-vous du
Portrait
de la comtesse ? C’est cela qui est délicieux….
pas si votre comtesse s’est fait peindre. Je m’amuserais autour d’un
portrait
, tandis que je n’ai ni trop d’yeux, ni trop de te
les gens du monde. Ceux-ci ont prétendu que le mérite principal d’un
portrait
était de ressembler ; les artistes, que c’était d
son amant dont l’ombre était projetée sur un mur éclairé. Entre deux
portraits
, l’un de Henri quatre mal peint, mais ressemblant
l’admiration de l’homme ? D’où je conclus avec vous qu’il faut qu’un
portrait
soit ressemblant pour moi, et bien peint pour la
pendait pas soi-même, — mais où l’on n’en était pas moins pendu. Des
portraits
de Timon le Misanthrope, de l’amer Timon, de ce g
el aux amours-propres que je l’avais pensé. Quand on les compare, ces
portraits
de Timon-Cormenin, à ceux de Saint-Simon, par exe
C’est moi qui suis Timon, le loup de ce troupeau ! on les trouve, ces
portraits
, plus flattés que méchants, plus à l’huile qu’au
de l’orateur, — sagace comme le bel œil noir, un peu couvert, de son
portrait
, le dit, mais lourd, épais et gauche de tournure
mais lourd, épais et gauche de tournure et de mains, comme le dit son
portrait
encore, cet indigéré de discours accumulés au fon
laires. Parmi ces brochures parurent, séparés les uns des autres, les
portraits
des Orateurs qu’il avait coudoyés presque tous de
u’il pouvait y attaquer des rivaux heureux. Or, c’est précisément ces
portraits
qu’on a publiés sous le titre spécial : Le Livre
empoisonnées, ni si mortelles que nous avions cru. Ce sont enfin ces
portraits
d’orateurs, que l’auteur a retouchés pourtant et
uxquels il a voulu donner l’unité et le corsé d’un livre, ce sont ces
portraits
qui, au lieu de grandir Cormenin, vont le diminue
diminuer et dissiper l’erreur brillante de sa renommée. II Ces
portraits
d’orateurs, faits par un homme qui a la religion
mêlée, pensant à sa gloire qu’il voulait peut-être justifier, que ces
portraits
, publiés isolément d’abord, et qu’il tenta de rel
érentes, pour faire des pamphlétaires différents, et Cormenin, en ses
portraits
, n’en a pas mis une seule de celles qu’il faudrai
de l’homme qui les aurait écrits ? Que diriez-vous du peintre de ces
portraits
surchargés, détaillés, minutieux, qui n’expriment
n offre la preuve ; il s’y trouve une pièce intitulée Il Ritratto (le
Portrait
), où la profession comique n’est pas présentée so
e l’ayant été voir, elle lui enleva du cou un joyau qui renfermait le
portrait
d’une très belle dame, donné par celle-ci à ce ca
ausant, la comédienne, qui s’appelait Vittoria, retira subtilement le
portrait
du médaillon et rendit le joyau au cavalier, puis
enne, celle-ci, qui ne le connaissait pas, lui montra, par hasard, le
portrait
de sa femme. Le mari, qui se nommait Pantalon, de
es à la comédienne pour savoir le nom de celui qui lui avait donné ce
portrait
. La comédienne le lui apprit courtoisement. Panta
de la querelle qui a eu lieu entre elle et son mari, à l’occasion du
portrait
que ce dernier a vu aux mains de la comédienne Vi
’aimer celle-ci, ordonne à Pedrolino d’aller demander audit Oratio le
portrait
qu’elle lui a donné jadis. scène II. Le capitaine
fréquenter la comédie. scène XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le
portrait
d’Isabelle, s’excuse de ne pouvoir le lui remettr
Isabelle sort au même moment ; elle dissimule d’abord et réclame son
portrait
. Puis, Oratio répétant ce qu’il vient de dire à P
u’elle n’ignore pas qu’il aime la comédienne et qu’il lui a donné son
portrait
à elle. Irritée, elle enjoint à Pedrolino de la s
Pendant qu’Oratio raconte à son ami Flavio l’histoire malheureuse du
portrait
, Arlequin lui apporte la lettre de rémission du c
atio n’obtiendra rien d’elle tant qu’il ne se sera pas fait rendre le
portrait
, et elle lui défend, en outre, d’aller lui-même t
nt de sa balourdise. scène VIII. Oratio, saluant Vittoria, réclame le
portrait
d’Isabelle. Vittoria lui répond en riant qu’elle
s gracieux atours florentins, on croit presque avoir sous les yeux un
portrait
de mademoiselle Rachel dans le costume de Marie S
nsistera simplement à diviser notre travail en tableaux d’histoire et
portraits
— tableaux de genre et paysages — sculpture — gra
gneuses, un peu meilleures que des Duval Lecamus et des Maurin, et un
Portrait
d’homme qui est d’une bonne pâte. Voilà les derni
ns la fosse. Et pourtant M. Boulanger peint convenablement (voyez ses
portraits
) ; mais où diable a-t-il pris son brevet de peint
tailleur de pierre ! pourquoi voulez-vous jouer du violon ? III.
Portraits
Léon Coignet Un très-beau portrait de fem
ouer du violon ? III. Portraits Léon Coignet Un très-beau
portrait
de femme, dans le Salon carré. M. Léon Coignet es
t son but ; il l’a parfaitement bien atteint. Tout dans cet excellent
portrait
, les chairs, les ajustements, le fond, est traité
naissent en peinture se rappellent le modelé de deux bras nus dans un
portrait
exposé au dernier Salon. La peinture de mademoise
ptes du bonhomme Chrysalde. Belloc M. Belloc a envoyé plusieurs
portraits
. — Celui de M. Michelet nous a frappé par son exc
iment coloriste, mais n’est peut-être que cela ; — c’est pourquoi son
portrait
de femme, qui est d’une couleur distinguée et dan
st avec M. Planet un des hommes qui font honneur à M. Delacroix. — Le
portrait
du docteur H. de Saint-A… est d’une franche coule
ne franche facture. Dupont Nous avons rencontré un pauvre petit
portrait
de demoiselle avec un petit chien, qui se cache s
. M. Haffner a, dans la petite galerie, à une très-mauvaise place, un
portrait
de femme du plus bel effet. Il est difficile à tr
bel effet. Il est difficile à trouver, et vraiment c’est dommage. Ce
portrait
dénote un coloriste de première force. Ce n’est p
ercheur consciencieux… que c’est rare !… Pérignon a envoyé neuf
portraits
, dont six de femmes. — Les têtes de M. Pérignon s
olyte Flandrin M. Flandrin n’a-t-il pas fait autrefois un gracieux
portrait
de femme appuyée sur le devant d’une loge avec un
loge avec un bouquet de violettes au sein ? Mais il a échoué dans le
portrait
de M. Chaix-d’Est-Ange. Ce n’est qu’un semblant d
e. Nous venons de trouver, ce qui nous a fait le plus vif plaisir, un
portrait
de femme de M. Flandrin, une simple tête qui nous
est un peu trop doux et a le tort de ne pas appeler les yeux comme le
portrait
de la princesse Belg…, de M. Lehmann. Comme ce mo
dans du courage, de l’esprit, de la jeunesse. Verdier a fait un
portrait
de mademoiselle Garrique, dans le Barbier de Sévi
, dans le Barbier de Séville. Cela est d’une meilleure facture que le
portrait
précédent, mais manque de délicatesse. Henri S
ous n’osons pas supposer, pour l’honneur de M. Henri Scheffer, que le
portrait
de Sa Majesté ait été fait d’après nature. — Il y
ne connaît pas. — Nous regrettons qu’il n’y ait pas en France un seul
portrait
du Roi. — Un seul homme est digne de cette œuvre
— Un seul homme est digne de cette œuvre : c’est M. Ingres. Tous les
portraits
de Henri Scheffer sont faits avec la même probité
science, patiente et monotone. Leiendecker En passant devant le
portrait
de mademoiselle Brohan, nous avons regretté de ne
moiselle Brohan, nous avons regretté de ne pas voir au Salon un autre
portrait
, — qui aurait donné au public une idée plus juste
ée plus juste de cette charmante actrice, — par M. Ravergie, à qui le
portrait
de madame Guyon avait fait une place importante p
les fantaisies du kaléidoscope. — Cette année, il a envoyé de petits
portraits
en pied. Un portrait est fait, non-seulement de c
éidoscope. — Cette année, il a envoyé de petits portraits en pied. Un
portrait
est fait, non-seulement de couleur, mais de ligne
lice, la Charlotte Corday est une œuvre pleine de témérité. (Voir aux
portraits
). Hornung « Le plus têtu des trois n’est p
ieusement étudiées et d’un aspect agréable. Alphonse Masson Les
portraits
de M. Masson sont bien dessinés. — Ils doivent êt
de Watteau. Mme de Mirbel est ce qu’elle a toujours été ; — ses
portraits
sont parfaitement bien exécutés, et madame de Mir
ous a procuré le plaisir de contempler une seconde fois le magnifique
portrait
de M. Bertin, par M. Ingres, le seul homme en Fra
Bertin, par M. Ingres, le seul homme en France qui fasse vraiment des
portraits
. — Celui-ci est sans contredit le plus beau qu’il
Clesinger qui a mis beaucoup de distinction et d’élégance dans les
portraits
du duc de Nemours et de madame Marie de M… Cam
romantique de Cordelia, dont le type est assez original pour être un
portrait
∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙ ∙
pas ceux qu’on oublie, mais ceux que l’on n’oubliera pas ! II
Portraits
après décès [II-IV] [Le Nain jaune, 14 avril 186
jaune, 14 avril 1866.] Je viens de faire une découverte. J’ai lu les
Portraits
après décès 12 de Charles Monselet, et j’ai appri
vaient pas, ce que personne ne savait, ni moi non plus, et ce que ces
Portraits
après décès, ce nouveau livre et ce livre nouveau
s, mais à propos de beaucoup de pages de prose, à vingt places de ces
Portraits
après décès où la Critique peut constater des emp
in, comme elle vient toujours, par la vie, s’est mêlé, en ce livre de
Portraits
, au critique de la réflexion, et tout cela dans u
ais non dedans ! III J’ai signalé déjà le plus important de ces
Portraits
après décès, qui ne vont pas jusqu’à la douzaine
jusqu’à la douzaine et qui sont plutôt des têtes de médaillon que des
portraits
en buste, mais je ne peux m’empêcher d’y revenir.
petits talents malheureux. Digne par la proportion de son modèle, le
portrait
de Chateaubriand a donc été une toile à l’huile p
Poète de la bonne humeur ! ce sentiment ne s’est pas épuisé dans le
portrait
de Chateaubriand, où il semblait comme une heureu
ureuse contagion de son génie. Je le retrouve en maint endroit de ces
Portraits
après décès, que la mort n’a pas seuls noircis. J
. Excepté cela et l’analyse de Trialph, qui est Lassailly encore, ces
Portraits
après décès, où se rencontrent des fronts doulour
autre mot pour dire ce que l’auteur voulait exprimer. Ainsi, dans le
portrait
de madame Récamier « plus heureuse que la Béatric
ue personne n’a prêché jusqu’ici. Mme de Termes disait plus tard des
portraits
de Bourdaloue : « Pour ses portraits, il est inim
e de Termes disait plus tard des portraits de Bourdaloue : « Pour ses
portraits
, il est inimitable, et les prédicateurs qui l’ont
singe de Bourdaloue lorsque, dans sa satire des Femmes, il esquissait
portraits
sur portraits. Mais cet art de Bourdaloue ne sera
aloue lorsque, dans sa satire des Femmes, il esquissait portraits sur
portraits
. Mais cet art de Bourdaloue ne sera tout à fait s
et ce travers d’être en tout l’opposé du commun des mortels, dans le
portrait
qu’il a donné de Tréville sous le nom d’Arsène (c
iens, Bourdaloue esquissait, dix-sept ans avant La Bruyère, un vivant
portrait
d’Arsène et de tous ceux, à la moderne, qui lui r
, ce qui se peut nommer aussi la fine fleur de l’austérité. Admirable
portrait
plus général et plus fécond que celui du moralist
encore des choses que l’auditoire, une fois dans cette direction d’un
portrait
commencé, ne pouvait manquer de détourner à son i
purent s’empêcher d’admirer tout en protestant, il n’y a pas un seul
portrait
chez Saint-Simon ni chez La Bruyère. Il serait fa
et à l’autre. Après la mort du grand orateur, Despréaux, recevant son
portrait
des mains de la présidente de Lamoignon, pouvait
il ne faut pas croire que Bourdaloue, en exposant à son auditoire ces
portraits
fidèlesl, y mêlât de ces nuances, de ces inflexio
randir et de croître, à moi de m’effacer et de décliner ! » Des deux
portraits
originaux qu’on a de Bourdaloue, il en est un qui
ce me semble, à première vue, induire en erreur ; de ce que, dans ce
portrait
fait après la mort, Bourdaloue est représenté les
, et pour corriger une impression trop monotone, il faut y joindre le
portrait
peint par Mlle Chéron et gravé par Rochefort : Bo
yeux fermés, la lèvre close et la physionomie morte (ou au repos) du
portrait
peint par Jouvenet et gravé par Simonneau. J’ai t
les choses qui l’entouraient. — Il resterait à citer et à discuter un
portrait
de Bourdaloue tracé par Fénelon dans ses Dialogue
t de Bourdaloue tracé par Fénelon dans ses Dialogues sur l’éloquence,
portrait
où la diversité et presque l’antipathie des natur
ar il ne faut pas croire que Bourdaloue, exposant à son auditoire ces
portraits
fidèles
uche en est molle, molle, molle. Après ces deux morceaux viennent des
portraits
sans nombre à les compter tous ; quelques portrai
eaux viennent des portraits sans nombre à les compter tous ; quelques
portraits
, à ne compter que les bons. Celui du cardinal de
genre, le philosophe sensible eût pris un tout autre caractère, et le
portrait
s’en seroit ressenti. Ou mieux encore, il fallait
rapa, comme il arrive à un sot qui dit un bon mot. Celui qui voit mon
portrait
par Garant me voit. Mr Grimm l’a fait graver ; ma
s. Jusqu’à présent, je n’ai que baguenaudé. J’oubliois parmi des bons
portraits
de moi le buste de Mademoiselle Collot, surtout l
. Il est fin. Il va dire une ordure ou une malice. Si l’on compare ce
portrait
de Van Loo avec les portraits que Cochin a faits
ordure ou une malice. Si l’on compare ce portrait de Van Loo avec les
portraits
que Cochin a faits de lui-même, on connoitra la p
n’approche ni de près ni de loin du cardinal de Choiseul . Les autres
portraits
de Michel sont si médiocres qu’on ne les croiroit
celle de l’oculiste Demours, et que La Tour n’a pas fait un plus beau
portrait
; c’est à faire détourner la tête à une femme gro
l n’y a que du blanc, du rouge et du gris. Et qu’il réussit mieux les
portraits
d’hommes. Je l’aime, parcequ’il est simple et hon
recueil. — § III. Comparaison entre l’époque où La Bruyère prend ses
portraits
et celle qui a inspiré La Rochefoucauld. — § IV.
s varié. § III. Comparaison entre l’époque où La Bruyère prend ses
portraits
et celle qui a inspiré La Rochefoucauld. Il n’
ernes se laissait voir dans ce moment de repos, où il faut prendre le
portrait
des nations comme des personnes. Ce moment dura p
mode. La Rochefoucauld avait vu les emportements des caractères : ses
portraits
se sentent des fortes impressions qu’il avait reç
s et aux Pensées. A peine, dans quelques chapitres, un ou deux de ces
portraits
, qui firent plus tard la gloire de La Bruyère, in
it aider les plus illustres à se connaître, sentit que ces trop rares
portraits
donneraient seuls à La Bruyère une place à côté d
s après la première, offrait déjà une plus juste proportion entre les
portraits
et les réflexions morales ; tout l’ouvrage s’étai
la nouvelle pensée dût éclaircir ou compléter l’ancienne, soit que le
portrait
nouvellement fait dût rendre plus sensible, en la
r par la manière dont il l’assaisonne. Le mélange de réflexions et de
portraits
, dans La Bruyère, flatte singulièrement une de no
ou notre malice s’évertue aux dépens des individus. Voilà le tour des
portraits
. Cette galerie si riche, si variée, c’est la part
ingénieux de nous instruire en flattant notre penchant à médire. Ces
portraits
si achevés, nous en traçons tous les jours des éb
son art a fait un type. Qui sait ? N’avons-nous pas nous-mêmes notre
portrait
dans la galerie ? Si, par vanité ou faute d’espri
le dessein de chacun. Ainsi, pour La Bruyère, moraliste et peintre de
portraits
, cette variété, cette finesse, cette originalité
du genre. Comment être moraliste, sans être fin ? Comment peindre des
portraits
, sans être varié ? La matière fournit d’elle-même
ropre. Pour que l’avertissement du moraliste porte coup, pour que les
portraits
du peintre respirent, ni l’expression ne peut êtr
usion de l’ouvrier qui estime moins la matière que la façon. Certains
portraits
de La Bruyère sont excessifs, moins encore par l’
porte plus que sa charge : ce sont les Hercules du ridicule. Ainsi le
portrait
du ministre et du plénipotentiaire107 ; ainsi enc
ritiqué partout où Onuphre diffère de Tartufe. Je ne puis souffrir un
portrait
qui ressemble à une biographie ; et, quant au fau
ir La Bruyère des limites de son art. Il l’avoue dans une note sur le
portrait
de Ménalque le distrait109, ou l’excès de longueu
dans une galerie attenante à son théâtre de poche, une exposition de
portraits
d’acteurs et d’auteurs dramatiques. M. Bodinier c
aterez qu’elles sont un peu moins ressemblantes, voilà tout. Mais les
portraits
des morts pourront vous inspirer quelques réflexi
ésente d’autres cas aussi lamentables. Voici, par exemple, un premier
portrait
de la Clairon : c’est une Bartet, plus fade. Puis
e sort de la pauvre Gaussin est plus triste encore. On nous montre un
portrait
d’elle. Rien de mieux, n’était une petite difficu
n’était une petite difficulté : on n’est pas bien sûr que ce soit son
portrait
. Nous ne sommes pas au bout de nos mécomptes. P
n ne se ressemblent jamais entre elles, il est également vrai que les
portraits
des comédiens d’une même époque se ressemblent to
ive. C’est, sans doute, que j’avais encore dans les yeux l’abominable
portrait
de « Rachel jeune » par Dubuffe père : un front d
d’eux, absolument rien, et qu’il n’en peut rien rester, et que leurs
portraits
même ne peuvent pas être leurs portraits ! La con
ut rien rester, et que leurs portraits même ne peuvent pas être leurs
portraits
! La conclusion, c’est qu’il convient d’honorer c
ette branche et y vivant sur le pied de l’intimité. Quand on a lu les
portraits
de M. le Prince et de M. le Duc dans Saint-Simon
pour compléter la galerie et posséder toute la collection, de lire le
portrait
de la duchesse du Maine, sœur de M. le Duc, que n
aordinaire, quand on a tant de goût et de facilité à tracer de malins
portraits
et quand on se sent si en train d’y réussir, que
ginalité. De ce que, trente ans auparavant, il y avait eu une mode de
portraits
de société, et de ce que la grande Mademoiselle,
nde Mademoiselle, aidée de Segrais, avait fait imprimer un Recueil de
Portraits
de ce genre, on s’est hâté de conclure que, sans
à la suite. On a même récemment réimprimé ce volume, cette Galerie de
Portraits
de société, très augmentée, et l’on doit peut-êtr
t de tout connaître. Mais, bon Dieu ! Si l’on excepte trois ou quatre
portraits
finement traités, quel volume insipide, affadissa
dimension, on n’a avec lui que l’embarras du choix. On sait les beaux
portraits
du Riche et du Pauvre, auxquels il n’y a qu’à adm
ux encore que du Théophraste. La Bruyère excelle et se complaît à ces
portraits
d’un détail accompli, qui vont deux par deux, mis
ble personnage du ministre plénipotentiaire. Quand j’appelle cela des
portraits
, il y a toutefois à dire qu’ils ne sont jamais fo
atientes et ingénieuses. Aussi La Bruyère ne les a-t-il pas intitulés
portraits
, mais caractères. Lorsqu’on s’est une fois famili
venger. On cite une madame d’Aligre de Boislandry, dont il a fait un
portrait
charmant, d’un tour inattendu : « Il disait que l
tion était fort attendu ; on prétendait qu’il ne savait faire que des
portraits
, qu’il était incapable de suite, de transitions,
la bouche d’un récipiendaire. Il contenait de frappants et ingénieux
portraits
des plus éminents académiciens, et notamment des
lait d’eux, et à eux en face, comme la postérité le devait faire : le
portrait
de Bossuet notamment était de toute grandeur. Rac
comme artiste, mais certes pas comme homme politique. La fidélité du
portrait
n’est pas la complicité du peintre. Quand, dans l
l’échafaud, la figure angélique et la pâleur livide de la Cinci ; ce
portrait
rendit à la condamnée une vie immortelle. Qui jam
ules ou mes rivaux. C’est l’abondance et la minutieuse exactitude des
portraits
de mes personnages historiques. Si c’est un défau
ire comme j’aime à la lire, voilà tout mon système d’écrivain. Or les
portraits
physiques et biographiques des personnages me cha
motifs souvent cachés de la vie publique. Peut-être ce goût pour les
portraits
tient-il en moi à mon imagination plastique et pi
sfont pas. Plutarque pensait évidemment comme moi, mais il plaçait le
portrait
après l’homme. Je n’ai jamais compris pourquoi le
; cela m’a toujours paru bizarre et absurde. Car quel est l’objet du
portrait
historique ? C’est évidemment d’appeler et de fix
le rôle et non après la mort du personnage qu’il faut, selon moi, le
portrait
; ce n’est pas quand il est mort ou retiré pour j
r jamais de la scène. Ce qu’il faut alors au lecteur, ce n’est pas le
portrait
, c’est le jugement historique et moral sur le rôl
historiens routiniers modernes qui ont imité Plutarque en plaçant le
portrait
à la fin au lieu de le placer au commencement, se
i essayé d’écrire, c’est ainsi que j’ai été amené à faire beaucoup de
portraits
et à placer ces figures avant l’action, comme sur
ions et de mille insuffisances de talent, au moins cet intérêt dû aux
portraits
mêmes que mes émules en histoire me reprochent. J
majestueuse que quand on tombe avec sa vertu. » VIII Lisez son
portrait
politique à la suite de son portrait physique et
a vertu. » VIII Lisez son portrait politique à la suite de son
portrait
physique et moral ; l’homme personnifie immédiate
de la probité politique, il avait le génie des réalités. X Le
portrait
de Louis XVI est vrai, il est respectueux pour le
de la royauté. Voilà le roi. » XI On m’a beaucoup reproché le
portrait
de la reine ; lisez pourtant. Quel peintre, même
le victime et l’éternel remords de la Révolution. XIII Après ce
portrait
de la cour, viennent ceux de l’Assemblée : on les
aussi d’avoir donné en apparence, comme artiste, trop de vernis à ce
portrait
. Qu’on en lise cependant le début : on y sent d’a
pour une goutte de sang, aucun démagogue n’y est flatté. XV Les
portraits
de Camille Desmoulins, de Marat et autres sont de
rresponsable des fureurs ou des persécutions des pouvoirs humains. Le
portrait
de Vergniaud se dessine dans la question de l’émi
t il n’est pas permis de le méconnaître quand une fois on a vu de ces
portraits
qui sont des chefs-d’œuvre. Il y en a plus d’un d
os, le grain de sel sans amertume. Vous passez à Van Loo, à son grand
portrait
en pied, de cérémonie et d’apparat : c’est la mêm
e gloire d’apparat et cette ampleur d’alentour, elle est mignonne. Le
portrait
par Tocqué, moins agréable peut-être au premier a
, soie et or. Ici les tons sont plus clairs, moins fondus que dans le
portrait
précédent. C’est plus hardiment fait et plus de p
it pas été si effacée. Conclusion générale : après avoir vu ces trois
portraits
de la reine, toute idée de fadeur a disparu ; ces
s ont poussé au piquant53. Après des œuvres d’art si distinguées, les
portraits
écrits vont nous paraître bien pâles et ternes. V
e que le roi étouffait… » Mais voici la page historique, qui vise au
portrait
: « La marquise de Prie, maîtresse de M. le duc
les Savoyards et pour les ouvriers. Je garde, pour la fin, un dernier
portrait
de la reine, un pastel de société par Mme Du Deff
La Tour en littérature, et je me hâte vers les dernières années où ce
portrait
s’applique parfaitement à elle ; mais il faut abs
lé nous a rafraîchi si gracieusement la mémoire, et qu’à présenter le
Portrait
accompli qu’a tracé d’elle Mme Du Deffand, cette
duelle en si petit espace, réussissent, presque en jouant, à faire un
Portrait
qui a sa beauté et tout son effet. L’indulgence q
des indications si rapides, je n’aurais pas manqué de parler d’autres
portraits
encore de la reine, et notamment de celui qui se
exprès de la reine de ne la peindre qu’en habit de ville. De tous les
portraits
de Marie Leckzinska, nous dit un bon juge, M. Ph.
nier de vos élèves vous démentira, et vous dira que vous avez fait un
portrait
. Mais s’il y a un portrait du visage, il y a un p
entira, et vous dira que vous avez fait un portrait. Mais s’il y a un
portrait
du visage, il y a un portrait de l’œil, il y a un
avez fait un portrait. Mais s’il y a un portrait du visage, il y a un
portrait
de l’œil, il y a un portrait du cou, de la gorge,
’il y a un portrait du visage, il y a un portrait de l’œil, il y a un
portrait
du cou, de la gorge, du ventre, du pié, de la mai
tre, du pié, de la main, de l’orteil, de l’ongle, car qu’est ce qu’un
portrait
, sinon la représentation d’un être quelconque ind
promptement, aussi sûrement, à des caractères aussi certains, l’ongle
portrait
que le visage portrait, ce n’est pas que la chose
ment, à des caractères aussi certains, l’ongle portrait que le visage
portrait
, ce n’est pas que la chose ne soit, c’est que vou
’eussiez pas fait une image première, une copie de la vérité, mais un
portrait
ou une copie de copie, (…) le fantôme et non la c
oscopique, l’imitation rigoureuse d’un ongle, d’un cheveux, ne fût un
portrait
? Mais je vais vous montrer que vous avez cet œil
l’altération conséquente de chacune de ses parties, vous avez fait le
portrait
? Il y a donc une chose qui n’est pas celle que v
ine, ou par les nécessités de sa condition, s’éloignant sans cesse du
portrait
, de la ligne fausse, pour s’élever au vrai modèle
essous de laquelle ils peuvent descendre pour produire les différents
portraits
de la vie, la charge, le monstre, le grotesque, s
Je vous déclare que ce n’est point à l’aide d’une infinité de petits
portraits
isolés, qu’on s’élève au modèle original et premi
nalyses morales, relevées de temps en temps par des descriptions, des
portraits
; animées en deux endroits par des dialogues, par
tomber de ma place, et j’ai douze ans d’empire assurés. — Parmi les
portraits
, il en est d’achevés, tel que celui d’Elmire ou l
a duchesse de Chaulnes. Quoique l’auteur ait dit dans une note que ce
portrait
est le seul qui s’applique réellement à une perso
que réellement à une personne déterminée, je ne saurais croire que le
portrait
d’Ismène ou de la beauté sans prétention, à qui i
un peu d’art et beaucoup de hardiesse » ; — je ne puis croire que le
portrait
d’Herminie si entourée, si pressée d’adorateurs,
ne, qui se porte très bien toutefois, et qui est… son mari ; — que le
portrait
d’Elvire, la femme de cinquante ans, qui s’avise
ajeunir en s’attachant à un homme de soixante-quinze ; — que tous ces
portraits
si nets et si distincts n’aient pas eu leur appli
resse. On est tenté de croire que M. de Meilhan a songé à lui dans ce
portrait
d’Aladin qui nous représente assez bien son propr
conditions en France avant la Révolution est terminé par une suite de
portraits
historiques (Maurepas, Turgot, Saint-Germain, Pez
ui le premier les fit imprimer (1809). M. de Meilhan, qui a tracé les
portraits
de tant de personnages, en a laissé un de lui. Da
its de tant de personnages, en a laissé un de lui. Dans ces sortes de
portraits
personnels on ne se donne jamais trop de désavant
ceux qui les partagent et s’y associent. Appliquant à l’auteur de ce
portrait
un mot qu’il aime et auquel il n’attachait aucune
e Ligne, dans une lettre détaillée, achève et complète à merveille ce
portrait
de M. de Meilhan ; il le confirme ou le corrige s
rrigeant, a supprimé çà et là quelques jolis traits.) 29. [NdA] Le
portrait
seul de M. Necker présente quelques couleurs odie
e même sous une autre forme et commenté par l’histoire. Mais, dans ce
portrait
du Napoléon de 1812, M. de Lamartine s’est trop a
commençait de s’affaisser. Comment aurais-je confiance en un pareil
portrait
, quand je vois à ce point percer le rhéteur, l’éc
vain amoureux de la métaphore et du redoublement ? Ce n’est pas là un
portrait
, c’est une charge du Napoléon de 1812. Tout en re
de 1812. Tout en regard, pour montrer à nu le procédé, je mettrai le
portrait
de Louis XVIII, que M. de Lamartine nous donne au
et la fraîcheur vive de l’adolescence teignaient le visage. Tout le
portrait
de Louis XVIIl est ainsi traité avec cette exagér
ge dans un autre sens, cette charge en beau. Pour que l’un et l’autre
portraits
fussent vrais et réellement ressemblants, on pour
it intéressé. » Voilà encore de l’excellent style d’observation et de
portrait
. Il ne manque à toutes ces parties si fréquentes
ement impossible. M. de Lamartine, dès son premier livre, a de beaux
portraits
: il rencontre M. Lainé, le premier qui osa éleve
ès, Barbé-Marbois, Fontanes, sont peints en passant, et dans tous ces
portraits
il y a des parties supérieurement traitées, même
commencer par Louis XVIII, et à finir par le duc d’Enghien. Tous ces
portraits
séduisent à première vue, et offrent des traits h
qui caresse toutes choses et qui les prolonge dans tous les sens. Le
portrait
de la duchesse d’Angoulême m’a surtout choqué par
la peindre, c’est à un Holbein ou à un Rembrandt. J’allais oublier un
portrait
de l’impératrice Marie-Louise, qui est toute une
e La Rochefoucauld : et rappelons le goût de la même société pour les
portraits
, d’où était sorti le Recueil de Mademoiselle en 1
iècle, mit tant de descriptions de caractères individuels. Maximes et
portraits
sont une sensible manifestation du goût du siècle
’il est possible de l’expression scientifique. Or, des maximes et des
portraits
, c’est tout le livre de La Bruyère : il a repris
: il a repris la forme de La Rochefoucauld ; et il a dégagé, isolé le
portrait
, en lui donnant sa forme d’art et sa valeur philo
t et sa valeur philosophique. Sa véritable originalité éclate dans le
portrait
: c’est là qu’il est sans rival. Il l’a bien sent
re après la première, depuis la quatrième surtout, il a multiplié les
portraits
, qui d’abord étaient assez peu nombreux. Les réfl
taine suite ; de même que, dans chaque chapitre, les jugements et les
portraits
se groupent, se distribuent selon les objets auxq
eil » : ce costume, c’est le « caractère » ; un peintre qui ferait un
portrait
n’exprimerait pas autrement le moral. Veut-il nou
de Straton, de Ménippe, de Pamphile, d’autres encore, ne sont pas des
portraits
strictement personnels, il est certain pourtant q
Villeroy, Dangeau, etc., ont fourni les éléments principaux de chaque
portrait
. La Bruyère avait en lui l’étoffe d’un romancier,
aliste ou encore, si l’on veut, de l’auteur dramatique. Sans cesse le
portrait
tourne chez lui en tableau, en chapitre de roman
tour de courses. .Mais je ne sais rien de plus caractéristique que le
portrait
de Nicandre, ou l’homme qui veut se remarier455 :
ait de Nicandre, ou l’homme qui veut se remarier455 : ce n’est pas un
portrait
, à vrai dire, c’est l’esquisse d’un dialogue, où
posent son esprit. Je veux parler du chapitre de quelques usages. Les
portraits
y sont très rares ; l’impassibilité, l’impartiali
a forme incessamment renouvelée : maximes, énumérations, silhouettes,
portraits
, dialogues, récits, apostrophes, tableaux, s’entr
19
Sainte-Beuve, Charles-Augustin.
(1864)
Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.)
« Théocrite, François Ier poète, le Chevalier de Mébé, l’abbé Prévost, Mademoiselle Aïssé, Madame de Krudner, Madame de Staal-Delaunay, Benjamin Constant, M. Rodolphe Topffer, M. de Rémusat, M. Victor Cousin, Charles Labitte. »
ait en tête cet avertissement : « Ce volume, que j’intitule Derniers
Portraits
, non parce que j’ai décidé de n’en plus faire, ma
ris plaisir avant Février 1848, sert de complément aux six volumes de
Portraits
déjà publiés chez M. Didier. Il s’y rapporte par
t nos contemporains ont aussi leur part. Si l’on rangeait un jour mes
Portraits
dans un ordre méthodique, ce volume fournirait so
dans la collection acquise par MM. Garnier, j’en fais le tome III des
Portraits
littéraires, auxquels il se rapporte en effet par
Perroneau Un
portrait
de femme. On en voit la tête de face, et le corps
rendrait rien aux autres ; c’est une chose à sentir. Mais revenons au
portrait
. L’épaule est prise si juste qu’on la voit toute
hée, ni trop montrée, placée à merveille, et peinte, il faut voir. Le
portrait
de Marmontel pourrait bien être du même artiste
lui ceint la tête est un peu dur et nuit à l’harmonie. La plupart des
portraits
de Perronneau sont faits avec esprit. Celui de Ma
re observe ordinairement. Mais il faut que le poëte comique fasse des
portraits
où nous reconnoissions les hommes avec qui nous v
x dont Despreaux a parlé dans ces vers. La nature féconde en bizarres
portraits
dans chaque ame est marquée à de differens traits
et de ses discours les traits les plus propres à faire reconnoître le
portrait
. Ce sont ces traits qui separez des choses indiff
x particuliers pour le poëte né avec le genie de la comedie. Tous les
portraits
des peintres mediocres sont placez dans la même a
nt dans chaque personne, et pour le donner à chaque personne dans son
portrait
. Mais le peintre habile sçait donner à chacun dan
s son portrait. Mais le peintre habile sçait donner à chacun dans son
portrait
l’air et l’attitude qui lui sont propres en vertu
ume, une vie, un relief, un parlant qui renouvelle à tout instant les
portraits
et les images. Et comment se mêler de peindre la
marivaudage s’y mêle, cela est de mise et presque de rigueur dans le
portrait
de la femme selon Marivaux. Mais parmi la centain
ans le portrait de la femme selon Marivaux. Mais parmi la centaine de
portraits
de tout genre tracés ou esquissés par MM. de Gonc
oilà donc enfin la vie de Mme de Pompadour en sûreté ! » A défaut de
portraits
gravés ou peints, on a un portrait d’elle à cette
padour en sûreté ! » A défaut de portraits gravés ou peints, on a un
portrait
d’elle à cette date de jeunesse encore, — de seco
être 2. Elle est pénétrante à faire trembler… » Je réserve la fin du
portrait
pour plus tard. Comme Mme du Deffand, Mme de Bou
te de Paris au poète Gray (25 janvier 1766), lettre toute émaillée de
portraits
et qui fait songer à la galerie de la Fronde de R
i fait songer à la galerie de la Fronde de Retz, ou plutôt encore aux
portraits
de haute société de Reynolds et de Gainsborough,
re aimable et que nous nous efforçassions à lui plaire. Elle avait le
portrait
de M. de Choiseul en carton. C’était, disait-elle
, et elle l’eut à son chevet peu d’heures avant sa mort. Dans le joli
portrait
qu’elle avait tracé bien des années auparavant, d
nniers pour dettes. Voilà de la dévotion fructueuse. On n’a d’elle ni
portrait
authentique ni gravure. Cela s’explique : elle mo
de choses. On n’eut pas l’idée ni le loisir de se mettre à graver son
portrait
. Personne même ne fit sur le temps son oraison fu
pagnie. 6. Je dois dire pourtant que, dans la pensée de l’auteur, ce
portrait
de la maréchale d’Estouteville se rapportait bien
La Tour La Tour est toujours le même. Si ses
portraits
frappent moins aujourd’hui, c’est qu’on attend de
incesse Christine de Saxe, le Dauphin et presque toute sa famille. Le
portrait
du célèbre sculpteur Le Moyne est surprenant pour
ue. C’est un homme franc et vrai. C’est un fait qu’en 1756 faisant le
portrait
du roi, Sa Majesté cherchait à s’entretenir avec
’avons point de marine. Cette liberté déplacée n’offensa point, et le
portrait
s’acheva. Il dit un jour à monseigneur le Dauphin
s récits comparés à ceux des historiens de l’antiquité. — § VIII. Des
portraits
de Saint-Simon. — § IX. De la langue, dans les Mé
eaux saisissants. Les deux pinceaux ont quelquefois rivalisé dans les
portraits
des grandes âmes. Une fois même le pinceau de la
s ou le siècle de Louis XIV nous est débité en anecdotes, ni dans ces
portraits
esquissés d’une main si légère et si sûre. Nous s
la famille de Louis XIV à un vieillard et à un enfant. § VIII. Des
portraits
de Saint-Simon. C’est encore dans Tacite seule
st encore dans Tacite seulement qu’on trouve les premiers modèles des
portraits
de Saint-Simon, la partie la plus excellente de s
quelques-uns qui sont célèbres : ceux de Catilina, de Sempronia, les
portraits
parallèles de César et de Caton, dans le premier
stes, la force du coloris, l’art ne peut aller au-delà. Cependant ces
portraits
ne nous donnent pas tout le personnage ; ils ont
n et du mal, dans la même vie, a fourni les contrastes : on dirait un
portrait
qu’un peintre habile aurait fait d’un inconnu d’a
un inconnu d’après une tradition. Il y a moins de convention dans les
portraits
de Tacite, et les traits qu’il a choisis sont si
e Saint-Simon ; cette abondance négligée qui n’est jamais vaine ; ces
portraits
qui peignent et qui racontent, qui nous montrent
que la postérité, sur ce qu’il nous en a dit. Il n’a pas composé ces
portraits
dans un ordre régulier, à la façon du peintre qui
udrait faire des réserves au nom du goût, trouverait à noter dans ces
portraits
plus d’une infraction aux règles de l’art et plus
discours le voudrait ; mais tout arrive. Il est fort probable que ces
portraits
n’ont pas été faits en une fois. A chaque rencont
er, de les compléter l’une par l’autre, il les entassait dans le même
portrait
. C’est ainsi que s’expliquent et les choses indiq
86. Lettre 237, édit. Hachette. 187. D’Antin, par exemple. Voyez son
portrait
par Saint-Simon. 188. Cuncta discordiis civilib
trop indigne, je ne puis faire rien de mieux que de citer son propre
portrait
, envoyé par elle à Rousseau, un jour que celui-ci
ne le vit en tout que trois fois, et, à cette date où elle traçait le
portrait
, elle ne l’avait pas visité encore. Avec quelqu
d accueillant, le maintien naturel, et le sourire sincère. D’après ce
portrait
, qui est pourtant bien le mien, vous allez me cro
’elle la collection rangée des Œuvres de Jean-Jacques et au-dessus le
portrait
de celui qui est le saint de son oratoire, et vou
de La Tour. Si nos lecteurs n’ont pas tout à fait oublié un charmant
Portrait
, que nous avons cité autrefois, d’une grande dame
la pauvre Marianne. Un jour, après avoir reçu d’elle la jolie page de
portrait
que j’ai précédemment citée, Rousseau lui écrivai
exigeante sans paraître s’en douter. Elle lui envoie un jour un autre
portrait
d’elle, mais un portrait peint en miniature. Elle
’en douter. Elle lui envoie un jour un autre portrait d’elle, mais un
portrait
peint en miniature. Elle attache à cet envoi une
p de soins. Elle exige de Rousseau qu’au moment même où il recevra le
portrait
ou la lettre qui l’accompagne (et dût sa réponse
u compte de la sensible Marianne : « Le voilà donc enfin, ce précieux
portrait
si justement désiré ! il m’arrive au moment où je
ésole, mon ami. » Elle voudrait savoir comment on l’a trouvée dans ce
portrait
; elle a grand soin d’avertir qu’il n’est pas fla
lde-Harold, au peintre de Clarens et à l’amant de Julie, resteront le
portrait
le plus sympathique et le plus fidèle. Qu’avons-n
e précision ? Le physique a son importance comme le moral. D’abord le
portrait
physique détermine une image qui sert comme de po
le visage qui lui révèle l’âme, et il fait tenir un caractère dans un
portrait
. S’il s’agit d’un personnage réel, vous l’étudier
tition des plus complets jugements qu’on a portés sur lui. « Dans les
portraits
littéraires que j’esquisse, dit un critique conte
Si les peintres ne s’accordent pas sur un visage, s’il n’y a pas deux
portraits
de Marie Stuart qui se ressemblent, si deux photo
ens et critiques s’accorderaient-ils sur l’homme moral ? Il y a vingt
portraits
de Fénelon qui ne se ressemblent point, et l’on p
hacun y démêle ce qui provoque sa sympathie et son antipathie. Chaque
portrait
au fond est une confession du peintre. Ne vous pr
e de choses on pourrait dire encore ! Mais le peintre est sincère, le
portrait
est vivant, et cela suffit à faire un morceau exq
avril 1844. dédicace de modeste mignon. — le salon de peinture. — un
portrait
de la princesse belgiojoso par lehman. — un table
e depuis un mois : tout d’abord, dans le grand salon, on distingue un
portrait
de cette même princesse Belgiojoso par le peintre
isciple d’Ingres et artiste d’un vrai talent. L'aspect pourtant de ce
portrait
est bien étrange. — Ce n’est pas un portrait, dis
L'aspect pourtant de ce portrait est bien étrange. — Ce n’est pas un
portrait
, disait un spectateur, c’est une apparition ! — S
ouver à Pétersbourg alors ; et je lui dis que j’allais lui tracer mon
portrait
, afin qu’il put voir si je me connaissais ou non.
l put voir si je me connaissais ou non. » Elle écrivit, en effet, ce
portrait
sous ce titre : Portrait du philosophe de quinze
issais ou non. » Elle écrivit, en effet, ce portrait sous ce titre :
Portrait
du philosophe de quinze ans ; l’ayant retrouvé bi
es papiers qui pouvaient la compromettre. Le comte Gyllenbourg lut le
portrait
et le lui rendit, en l’accompagnant d’une douzain
ait fort heureux pour les femmes qu’elle ne fût pas homme, et que son
portrait
seul ainsi peint pourrait tourner la tête à plus
pu mieux faire ni mieux dire, s’il s’était proposé de nous donner le
portrait
de Catherine, à l’âge de vingt et un ans : « Aux
s les autres habits étaient d’une richesse rare. » Que dites-vous du
portrait
et des sous-entendus charmants qui passent comme
un plaisir visible en retraçant les souvenirs de sa première vie. Ce
portrait
de Catherine en gros de Tours blanc (elle n’était
de Tours blanc (elle n’était pas sans se le dire à elle-même) est le
portrait
encore pur, le portrait avant la lettre, avant la
était pas sans se le dire à elle-même) est le portrait encore pur, le
portrait
avant la lettre, avant la tache et l’éclaboussure
mes de morale toutes les grâces d’un art, en mêlant aux préceptes des
portraits
et de la satire, cette idée ne peut appartenir qu
où il n’eut au-dessus de lui que le grand Condé. Il faut en croire le
portrait
qu’il traçait de son caractère en l’année 1658, s
. Les jugements qu’on faisait de La Rochefoucauld sont conformes à ce
portrait
. Un homme qui avait été son ennemi, mais qui ne l
rin excepté, pour calomnier les caractères et faire par vengeance des
portraits
mensongers, le cardinal de Retz lui reproche de l
acile de sacrifier que de fixer. On s’étonne de ne trouver ni dans le
portrait
qu’il a tracé de lui, ni dans ses Mémoires, aucun
ar une longue et subtile analyse de l’amour-propre C’était plus qu’un
portrait
chargé, où beaucoup de traits portent à faux ; c’
e des ravages de l’amour-propre au temps de la Fronde. Il supprima ce
portrait
, et il fit bien ; car, ainsi que les traits en so
traits particuliers : les maximes s’y personnifient sous la forme de
portraits
, comme dans La Bruyère. Peu à peu ces particulari
hercher à valoir mieux97. Les Maximes, en face de la Fronde, c’est le
portrait
en face de l’original ; mais si l’on regarde au-d
0, à sa fille. 95. Préface des deux premières éditions. 96. Dans le
portrait
cité plus haut. 97. La Rochefoucauld lui-même se
défaut. Quoi qu’on en dise, Greuze est mon peintre. Je n’aime pas son
portrait
du duc de Chartres. Il est froid et sans grâce. J
ait du duc de Chartres. Il est froid et sans grâce. Je n’aime pas son
portrait
de Mademoiselle. Il est gris, et cette enfant est
ouleur, c’est l’ouvrage d’un habile homme. Mais je laisse là tous ces
portraits
pour courir à celui de sa femme. Je jure que ce p
là tous ces portraits pour courir à celui de sa femme. Je jure que ce
portrait
est un chef-d’œuvre qui un jour à venir n’aura po
membres qui s’affaissent et ce ventre qui commence à se relever ? Ce
portrait
tue tous ceux qui l’environnent. La délicatesse a
taffetas noir sur une robe de satin blanc. Mettez l’escalier entre ce
portrait
et vous ; regardez-le avec une lunette, et vous v
contraires dans un même point de vue, sous un même coup d’œil. « Ses
portraits
surtout, a dit Saint-Évremond, ont une grâce négl
de Turenne par exemple, il l’a peint dans un très beau et très ferme
portrait
, nullement flatté, mais nullement injuste35. On a
ent flatté, mais nullement injuste35. On a dit, dans le temps, que ce
portrait
n’était pas de nature à plaire à la maison de Bou
. » Ce n’est qu’un rien, mais remarquez-vous comme cela est dit ? Les
portraits
de Mme de Châtillon, de Mme de Montglat, ont de c
Église, d’outrager en Mme de Sévigné la plus vertueuse des Grâces. Le
portrait
que Bussy a tracé de Mme de Sévigné dans ce vilai
tout et le dénature. Bussy, au reste, paya cher ce sanglant et cruel
portrait
. Réconcilié avec Mme de Sévigné pendant son exil,
moins touchant, Bussy avait dans l’un de ses châteaux une galerie de
portraits
, parmi lesquels on voyait les diverses femmes qu’
nnues et aimées. Il y avait fait mettre Mme de Montglat, et au bas du
portrait
une inscription sanglante. Puis c’étaient, à son
gueurs, rendant toutes ses pensées avec une vérité infinie ; tous ses
portraits
sont très ressemblants et bien frappés. Ce sont
546-547] Je ne suis pas content de la manière dont j’ai apprécié son
portrait
de Turenne. Quand j’écrivais cette page, en effet
Turenne. Quand j’écrivais cette page, en effet, je ne connaissais le
portrait
que comme il avait été imprimé dans l’ancienne éd
it resté comme un remords de n’avoir caractérisé qu’imparfaitement ce
portrait
de Turenne par Bussy, lequel portrait, d’ailleurs
aractérisé qu’imparfaitement ce portrait de Turenne par Bussy, lequel
portrait
, d’ailleurs, est en soi l’une des pièces les plus
œuvre. La première édition renferme surtout incomparablement moins de
portraits
que les suivantes. L’excitation et l’irritation d
hap. de l’Homme). » On s’est accordé à reconnaître La Bruyère dans le
portrait
du philosophe qui, assis dans son cabinet et touj
pour mettre à couvert sa foi. Il est obligé de nier la réalité de ses
portraits
, de rejeter au visage des fabricateurs ces insole
à ce siècle d’hostilité et de passion. Et puis le piquant de certains
portraits
tout personnels avait disparu. La mode s’était mê
ertes, tous les deux ; mais l’un, le peintre alors avoué, et dont les
portraits
aujourd’hui sont devenus un peu voilés et mystéri
érieux ; l’autre, le peintre inconnu alors et clandestin, et dont les
portraits
aujourd’hui manifestes trahissent leurs originaux
mpler, je ne sais rien qui ramène plus à la philosophie. » Et dans le
portrait
de cette duchesse du Maine qui contenait en elle
du siècle ; Caractères naturels « des hommes, en forme de dialogue ;
Portraits
sérieux et critiques ; « Caractères des Vertus et
Théophraste ; la phrase, dite en face, est assez peu aimable : « Vos
portraits
ressemblent à de certaines personnes, et souvent
ine ; les siens ne ressemblent qu’à l’homme. Cela est cause « que ses
portraits
ressembleront toujours ; mais il est à craindre q
sur « qui vous les avez tirés. » On voit que si La Bruyère tirait ses
portraits
, M. Charpentier tirait ses phrases, mais un peu d
uction « des Caractères de Théophraste, et il y a joint un recueil de
Portraits
« satyriques, dont la plupart sont faux et les au
tachées… Rien n’est plus aisé que de faire trois ou quatre pages d’un
portrait
qui ne demande point d’ordre… Il n’y a pas lieu d
’il a prononcé il s’est peint lui-même… Fier de sept éditions que ses
Portraits
satyriques ont fait faire de son merveilleux ouvr
e à la tête de ces dernières poésies d’Alfred de Vigny, nous avons un
portrait
qui vaut mieux qu’une notice, et qui dit sans phr
ressemblant toujours, quoiqu’il ait été fait au milieu de sa vie, ce
portrait
traduit exactement l’idée que l’Imagination prend
ux Mirabeau le rouge que se mettait Mazarin mourant ! Le caractère du
portrait
d’Alfred de Vigny, en ses Œuvres posthumes, est c
nom aujourd’hui. Il peut s’appeler aussi le poète La Pensée. Dans ce
portrait
dont il est question, son front, qui surplombe un
, faite pour la cuirasse, dont il était issu, rien n’indique, dans ce
portrait
des Œuvres posthumes, le mousquetaire rouge qu’av
glise est la mère et la sœur des soldats ! Le plan des joues, dans ce
portrait
, est abbatial, et on y regrette la main, cette ma
persiennes de son salon de la rue des Écuries-d’Artois, si plein des
portraits
et des souvenirs de sa jeunesse, et dans lequel i
les intentions se contredisent, et qui ressemble à une collection de
portraits
historiques. Le Plafond d’Homère est un beau tabl
es Il y a au Salon deux curiosités assez importantes : ce sont les
portraits
de Petit Loup et de Graisse du dos de buffle, pei
que M. Catlin sait fort bien peindre et fort bien dessiner. Ces deux
portraits
suffiraient pour me le prouver, si ma mémoire ne
iculière. Quant à M. Haffner, je lui en veux d’avoir fait une fois un
portrait
dans une manière romantique et superbe, et de n’e
ussi font-ils le désespoir des amants, et un peuple qui fait faire le
portrait
de son roi est un amant. Trop particulariser ou t
a dans l’âme du peintre autant d’idéals que d’individus, parce qu’un
portrait
est un modèle compliqué d’un artiste. Ainsi l’id
éter dans une langue plus simple et plus lumineuse. L’introduction du
portrait
, c’est-à-dire du modèle idéalisé, dans les sujets
décoré des murs immenses ; mais il n’eût pas fait si bien que lui le
portrait
de votre mère, de votre ami, de votre maîtresse.
de Mayeux une chose sublime. La belle Muse de Cherubini est encore un
portrait
. Il est juste de dire que si M. Ingres, privé de
sait pas faire de tableaux, au moins dans de grandes proportions, ses
portraits
sont presque des tableaux, c’est-à-dire des poëme
s avec une servilité d’amoureux. L’Angélique, les deux Odalisques, le
Portrait
de Mme d’Haussonville, sont des œuvres d’une volu
que et de son modèle, respectueux serviteur de la nature, il fait des
portraits
qui rivalisent avec les meilleures sculptures rom
s défauts singuliers chez un adorateur fervent de la forme. Depuis le
portrait
de la princesse Belgiojoso, M. Lehmann ne fait pl
ge comme une huître dans une soupière. — Cette année, il a envoyé des
portraits
et des tableaux. Les tableaux sont les Océanides,
’aspect est si laid, qu’il ôte l’envie d’examiner le dessin. Dans les
portraits
d’Hamlet et d’Ophélie, il y a une prétention visi
vous expliquer toutes les mesquineries de ce pauvre genre. IX. Du
portrait
Il y a deux manières de comprendre le portrait
re genre. IX. Du portrait Il y a deux manières de comprendre le
portrait
, — l’histoire et le roman. L’une est de rendre fi
ole historique sont David et Ingres ; les meilleurs exemples sont les
portraits
de David qu’on a pu voir à l’Exposition Bonne-Nou
a seconde méthode, celle particulière aux coloristes, est de faire du
portrait
un tableau, un poëme avec ses accessoires, plein
est bien conçu, exécuté facilement et tout d’une haleine ; mais leurs
portraits
sont souvent entachés d’une afféterie prétentieus
, quelque recommandables qu’elles soient d’ailleurs. Ainsi, devant le
portrait
bleu de M. Amaury-Duval et bien d’autres portrait
s. Ainsi, devant le portrait bleu de M. Amaury-Duval et bien d’autres
portraits
de femmes ingristes ou ingrisées, j’ai senti pass
é la même sensation que le spirituel Berganza devant presque tous les
portraits
de femmes, anciens ou présents, de MM. Flandrin,
cesse, — que M. Ingres comprend les choses, le grand maître ! Dans le
portrait
compris suivant la seconde méthode, MM. Dubufe pè
une gloire légitime. M. Dubufe aura longtemps encore le privilège des
portraits
élégants ; son goût naturel et quasi poétique ser
rs douée d’une trop grande fluidité. Un excellent exemple du genre de
portraits
dont je voulais tout à l’heure caractériser l’esp
portraits dont je voulais tout à l’heure caractériser l’esprit est ce
portrait
de femme, par M. Haffner, — noyé dans le gris et
servé leur touche et leur couleur sûres et solides. En général, leurs
portraits
ont cela d’excellent qu’ils plaisent surtout par
nt un bon peintre, doué d’une main ferme ; mais l’artiste qui fait le
portrait
d’un homme célèbre ne doit pas se contenter d’une
contenter d’une pâte heureuse et superficielle ; car il fait aussi le
portrait
d’un esprit. M. Granier de Cassagnac est beaucoup
p à travailler sur autrui. Ses tableaux romantiques sont mauvais, ses
portraits
sont bons, — clairs, solides, facilement et simpl
ière, ils ont souvent l’aspect des bonnes gravures faites d’après les
portraits
de Van Dick. Ils ont ces ombres denses et ces lum
ne volonté et d’une intelligence si inquiète que, pour bien rendre le
portrait
de M. Granet, il a imaginé d’employer la couleur
cu de son mérite. XV. Du paysage Dans le paysage, comme dans le
portrait
et le tableau d’histoire, on peut établir des cla
s resserré dont les succès sont moins publics. Il faut, comme dans le
portrait
fait à la manière des naturalistes, parfaitement
t, Saint-Simon après comme devant, le plus prodigieux des peintres de
portraits
et le roi de toute galerie historique. Ce n’est p
f. Et cependant rien qu’avec sa galerie de la Fronde, et les dix-sept
portraits
qui la composent, et n’eût-il que ces pages à opp
que Louis XIV tout le premier ait à se plaindre de Saint-Simon : les
portraits
qu’il fait de lui en vingt endroits sont tous nob
le base pour le contrecarrer et le contredire. Supprimez la moitié du
portrait
de ce maréchal de Noailles : l’autre moitié du po
la moitié du portrait de ce maréchal de Noailles : l’autre moitié du
portrait
subsiste telle que ce seul pinceau l’a pu faire.
is, même après avoir signalé le côté injuste et tout ce qui manque au
portrait
de Villars comme général, on est forcé de conveni
n’en a pas fait), mais une page de Saint-Simon à ce propos, un de ces
portraits
comme il lui en échappe à tout coup, avec son feu
e, un cœur des plus ladres, un esprit des plus malfaisants, et que le
portrait
se retrouvât dans cinquante ans, de quel côté pou
erbérations et de ses reflets. Fénelon a tracé du duc de Bourgogne un
portrait
à la La Bruyère (Mélanthe), mais qui pouvait semb
arrangé : Saint-Simon est si puissant de flamme qu’il communique à ce
portrait
une réalité qu’il n’avait pas auparavant. On n’os
mes affaires littéraires. Après avoir recueilli, il y a deux ans, les
portraits
que j’avais faits des morts, je rassemble aujourd
’on sait les endroits où l’on ne veut pas appuyer. En réimprimant ces
portraits
, je leur laisse exactement le caractère qu’ils eu
u’au premier. Il m’eût été facile, sur bien des points, de rendre ces
portraits
plus piquants ; j’ai dû le plus souvent me l’inte
permises ? — Tels qu’ils sont, on trouvera incontestablement dans ces
portraits
de bonnes indications de vérités, et une grande m
me Ier de son Histoire de France, avec tout l’ensemble d’images et de
portraits
qui la recommandent, put paraître en 1643, l’anné
rs mois de la régence. L’ouvrage, qui portait gravé au frontispice le
portrait
équestre de Louis XIII avec une inscription des p
incomplet même. Il semble d’abord que la principale chose y soit les
portraits
des rois et reines, et que le texte n’y vienne qu
recueillies et payées par un amateur généreux, Remy Capitain. Chaque
portrait
y est orné de quatrains ou épigrammes en vers de
à la faveur et sous le couvert de tous ces embellissements. Après le
portrait
équestre de Louis XIII paraît la gravure d’Anne d
lon l’usage, par Pharamond, on a eu la décence de laisser en blanc le
portrait
de ce roi problématique. Mézeray sait assez au fo
et la sainte, n’a jamais mieux été comprise et présentée que dans ce
portrait
de Mézeray. M. Scipion Combet l’a cité comme un c
e qu’elle faisait encore par zèle contre les hérétiques… Le reste du
portrait
se soutient, et l’auteur achève d’y expliquer l’i
est d’un mouvement facile et continu, Mézeray est un grand peintre de
portraits
dans les résumés qu’il donne à la fin de chaque r
piquant de ranger de suite et de réunir en un même volume les divers
portraits
de femmes qui étaient disséminés dans les cinq to
de femmes qui étaient disséminés dans les cinq tomes des Critiques et
Portraits
; on y a ajouté trois ou quatre articles, avec le
çant par un morceau sur Mme de Sévigné, on n’a pas prétendu donner un
portrait
étudié de cette personne incomparable : ce ne son
acharner. On se rappelle, dès les premiers chapitres des Mémoires, ce
portrait
presque effrayant du magistrat pharisien, du faux
première levée de boucliers comme duc et pair. Est-ce à dire que son
portrait
par Saint-Simon en sera moins vrai, de cette véri
il a surpris leur étincelle. Prétendre compter chez lui ces sortes de
portraits
, ce serait compter les sables de la mer, avec cet
à travers les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse, quel incomparable
portrait
il en a donné ! Voyez-le en regard de celui de Go
ces images et de ces suavités primitives, presque homériques (voir le
portrait
de la duchesse de Bourgogne), que les peintres de
solument, on peut retrancher et supprimer en idée quelques-uns de ces
portraits
qui sont suspects, et où il entre visiblement de
u être sévère et dur, il a des compensations. Mais je ne parle que de
portraits
et il y a bien autre chose chez lui, il y a le dr
nt-Simon et de sa femme vers cette époque de leur mariage, deux beaux
portraits
par Rigaud, que possède M. le duc actuel de Saint
portraits par Rigaud, que possède M. le duc actuel de Saint-Simon. Le
portrait
gravé de Saint-Simon est joint à la présente édit
est joint à la présente édition et remplace avantageusement l’ancien
portrait
qu’on voyait dans la première, lequel n’était pas
es méprises. Quoiqu’il faille prendre garde de trop raisonner sur les
portraits
, et que l’air de jeunesse du nouvel époux jure un
e confinait pas de ce côté, et il l’a dit très joliment en faisant le
portrait
de l’abbé de Polignac, l’aimable et brillant sédu
ui se retrouve toujours dans de certaines scènes et dans d’admirables
portraits
des acteurs y languit par trop de plénitude et de
temps ; elle vous amuserait, quoique le style en soit abominable, les
portraits
mal faits ; l’auteur n’était point un homme d’esp
ux de voir comme chacun s’accorde à dire que c’est mal écrit, que les
portraits
sont mal faits, en ajoutant toutefois que c’est i
inexacte. Dans ses Mémoires, Saint-Simon reprend ses premiers jets de
portraits
, les développe et se donne tout espace. Quand il
Michel Van Loo C’est un
portrait
du maréchal d’Etrées qui a l’air d’un petit fou o
au tableau d’un parterre, ni un beau vêtement d’une robe à fleurs. Ce
portrait
a sept pieds et demi de hauteur, sur cinq pieds e
large ; imaginez l’espace que ce panier à guirlandes doit occuper. Ce
portrait
et quelques autres qui n’intéressent pas davantag
ltitudes dans leur ensemble, car il ne s’agit pas ici de détacher des
portraits
particuliers : ils ne se voient pas dans une foul
u’il est très intimidé, qu’il a rêvé toute la nuit qu’il manquait mon
portrait
, et que pour se mettre en train — lui, qui ne fai
moral, en bonne santé et en joie. Puis c’est un éloge enthousiaste du
portrait
de Montesquiou, par Duret et Raffaëlli. Et, comme
urnal. Samedi 5 mai Frédéric Régamey me fait voir une série de
portraits
, publiés dans le Matin, des dessins assez poussés
bois, illustrant les livres du xvie siècle. Comme je feuillette ces
portraits
, je lui dis : — Eh bien, là-dedans, quels sont le
ureux ? — Tenez, voilà Camille Doucet, dit Régamey en me montrant son
portrait
, qui se proclame le plus heureux des hommes, et q
ette originale phrase de l’Allemand Bohme : « La matière est comme le
portrait
d’une personne absente. » Vendredi 8 juillet
ule. Sur la paroi de droite, sont trois eaux-fortes de mon frère : le
portrait
de Raynal, d’après le La Tour de la collection Eu
n blanc sur le fond bleu, papier de sucre des Wedgwood, passe pour un
portrait
de Mme Roland, et encore, grand comme une pièce d
areté, mais encore parce que ce dessin, est la première idée du grand
portrait
en pied, que j’ai vu, il y a une trentaine d’anné
, il y a une trentaine d’années, chez la baronne de Conantre, le seul
portrait
à l’huile de tous les portraits qui lui ont été a
, chez la baronne de Conantre, le seul portrait à l’huile de tous les
portraits
qui lui ont été attribués, que je reconnais pour
osité grande des deux pièces, c’est la réunion, dans une vitrine, des
portraits
des littérateurs amis, des habitués du Grenier, p
uile par Rochegrosse (1890), sur un exemplaire de : Mes souvenirs, un
portrait
d’une ressemblance à crier. Coppée, peint, à l’hu
Raphaël Collin (1894), sur un exemplaire de : Toute une jeunesse, un
portrait
élégiaque, où rien ne se voit sur la physionomie,
à l’huile par Raffaëlli (1890), sur un exemplaire de : À Rebours, un
portrait
enlevé dans un beau et coloré relief, et donnant
huile par Stevens (1891), sur un exemplaire du : Règne du silence, un
portrait
donnant l’aspect spirituellement animé de la phys
r Carrière (1890), sur un exemplaire des : Notes d’un journaliste, un
portrait
qui est un chef-d’œuvre. Hennique, peint à l’huil
l’huile par Jeanniot (1890), sur un exemplaire de : Un caractère, un
portrait
d’une ressemblance charmante dans une habile pein
cques Blanche (1890), sur un exemplaire de : Peints par eux-mêmes, un
portrait
donnant la douce expression mélancolieuse de ses
int à l’huile par Chéret, sur un exemplaire de : Pas de lendemain, un
portrait
d’un très brillant coloris. Claudius Popelin, pei
r lui-même (1890), sur un exemplaire : Du dessin et de la couleur, un
portrait
où l’habitant de Sèvres s’est représenté, sous un
Gandara (1893), sur un exemplaire du beau livre des : Chauves-souris,
portrait
rendant la silhouette et le port de tête du poète
à trois exemplaires, aux frais du bibliophile Gallimard, un admirable
portrait
, où se voit, dans le fond, le médaillon de bronze
’huile par Tissot (1890), sur un exemplaire d’ : Enfants et mères, un
portrait
délicatement touché. La princesse Mathilde, peint
890), sur un exemplaire de la rare brochure : Histoire d’un chien, un
portrait
rendant, dans une aquarelle charmante, le gras et
icle sur mes contemporains, et je lui apporte un article, où, dans un
portrait
du Père Félix, je racontais ma mauvaise action. C
, dans un portrait du Père Félix, je racontais ma mauvaise action. Ce
portrait
du Père Félix était accompagné d’un portrait de R
s ma mauvaise action. Ce portrait du Père Félix était accompagné d’un
portrait
de Rigolboche. « Quand j’allai toucher mon articl
Avertissement En réimprimant une fois encore ces
Portraits
contemporains, je m’attacherai, tout en y ajoutan
ges, à les maintenir dans leur première mesure : ce ne sont point des
portraits
complets et définitifs, ce sont des portraits fai
: ce ne sont point des portraits complets et définitifs, ce sont des
portraits
faits à une certaine date, à un certain âge ; ils
ion, était un cabinet où Paul Jove avait rassemblé à grands frais les
portraits
de tous les hommes célèbres. On peut dire qu’il a
rticuliers et des souverains. Le fameux Fernand Cortès lui envoya son
portrait
, avant de mourir. On ne peut douter que d’autres
u moins à eux qu’à la renommée. C’est pour servir d’explication à ces
portraits
, qu’il composa ses éloges. D’abord, ils ont le mé
ui qu’il loue, ou du moins dont il parle ; car quelquefois il fait le
portrait
d’hommes plus célèbres que vertueux ; mais il les
e mouvement, ou qui donnèrent le leur. Paul Jove a fait l’éloge ou le
portrait
de tous ces hommes, la plupart plus courageux que
on parle toujours et où je ne trouve jamais le mot pour rire. » Les
portraits
des gens de lettres qui terminent le fragment tro
on dans cette société… Le comte de Forcalquier nous est connu par un
portrait
qu’a fait de lui Mme Du Deffand ; elle l’y montre
jà un homme de lettres en pied et un académicien des Inscriptions, un
portrait
qui conserve encore et laisse voir quelques airs
coutent, ce qu’il gagne avec les gens d’esprit qui l’entendent. À ce
portrait
où perce discrètement la critique et qu’il jugeai
: qu’est-ce donc lorsqu’on est, comme Duclos, la prose même ? Dans le
portrait
de la dernière conquête qu’il prête à son héros,
e ses romans qu’en se souvenant qu’il y avait fait entrer beaucoup de
portraits
réels et qu’on les y cherchait, au risque peut-êt
a fois. Aujourd’hui encore, il nous semble saisir au passage, dans le
portrait
de Mme de Tonins et de sa société de beaux esprit
it si bien sonner qu’elle doublait de valeur. J’ai cherché, parmi les
portraits
dessinés qu’on a de lui, celui qui nous rend le m
de lui, celui qui nous rend le mieux l’idée de sa personne : c’est un
portrait
dessiné par Cochin et gravé par Delvaux. Duclos a
Drouais, Roslin, Valade, etc
Portraits
, études, tableaux. Entre tous ces portraits aucun
s, Roslin, Valade, etc Portraits, études, tableaux. Entre tous ces
portraits
aucun qui arrête, un seul excepté, qui est de Ros
De Belle-Isle . C’est Minerve, c’est une victoire qui soutiennent le
portrait
du héros ; c’est une Renommée joufflue qui trompe
e de tous les satiriques, c’est celle de Bussy-Rabutin pour ce fameux
Portrait
de Madame de Sévigné. Une fois fait, il fallait b
plutôt qu’un article ! Vous, de même ; vous aviez en portefeuille des
portraits
méchants, et, selon vous, jolis : comment les pro
de Jupiter ! Que M. de Pontmartin ait montré de l’esprit dans divers
portraits
qu’il a tracés, ce n’est pas la question en ce mo
e demi-douzaine ou, si l’on veut un compte plus exact, une dizaine de
portraits
qui, cités presque en entier, n’ont fait qu’une o
inadvertances. Ce n’en est pas une, du moins, dans un des plus malins
portraits
du volume, portrait qui n’est autre que le mien,
n est pas une, du moins, dans un des plus malins portraits du volume,
portrait
qui n’est autre que le mien, d’avoir dit : « Il
ause avec lui affectueusement ; vite il rentre chez lui et adoucit le
portrait
de M. Legouvé ; si M. Legouvé s’était montré froi
ouvé ; si M. Legouvé s’était montré froid, il rentrait et ajoutait au
portrait
une malignité de plus. Tout cela est assez miséra
genres de poésie : mais c’est une division superflue. La peinture en
portrait
et l’art du buste doivent être honorés chez un pe
lui donna naissance, la médecine par l’empirisme, la peinture par le
portrait
, la sculpture par le buste, le mépris du portrait
la peinture par le portrait, la sculpture par le buste, le mépris du
portrait
et du buste annonce la décadence des deux arts. P
dence des deux arts. Point de grands peintres qui n’aient su faire le
portrait
: témoins Raphael, Rubens, le Sueur, Vandeick. Po
vous pourquoi, nous autres peintres d’histoire nous ne faisons pas le
portrait
. C’est que cela est trop difficile. Les peintres
ile à compter. Un mot encore, avant que de finir, sur les peintres de
portrait
et sur les sculpteurs. Un portrait peut avoir l’a
que de finir, sur les peintres de portrait et sur les sculpteurs. Un
portrait
peut avoir l’air triste, sombre, mélancolique, se
, mélancolique, serein, parce que ces états sont permanents ; mais un
portrait
qui rit est sans noblesse, sans caractère, souven
propre de l’éloquence. On disserte avec Mlle de Scudéri, on fait des
portraits
avec Mademoiselle, on apprend le pur français ave
sant historien, il l’a violenté en se faisant biographe et peintre de
portraits
. C’est que l’imagination du peintre ne ressemble
manquaient pas. Elle possédait, je ne puis en douter en regardant les
portraits
authentiques qui sont sous mes yeux, le genre d’a
exprès, Pierre Dubosc. — C’est trop peu encore ; il énumère tous les
portraits
de Mme de Longueville, peintures, gravures, émaux
allait finir, et se rappelle « qu’il doit y avoir au château d’Eu un
portrait
de Mme de Longueville, haut de vingt-deux pouces
s, où est la vie ? Font-ils un tableau ? Font-ils même une galerie de
portraits
? Le Port-Royal de M. Sainte-Beuve est un petit c
ur infini et de ces petits détails est sortie une œuvre vivante ; ces
portraits
si nombreux, attachés les uns au bout des autres,
dra un panégyrique et une leçon. Faites d’un orateur un peintre : ses
portraits
seront sans vie ; il composera des dissertations,
et devenue presque un volume, a tracé de l’homme et du philosophe un
portrait
qui ne paraît nullement flatté, et il a porté des
, comme il le fut, et d’une manière moins pardonnable encore, dans le
portrait
qu’il traça de Fontenelle sous le nom de Cydias ;
de Cydias ; mais l’injustice et l’extrême sévérité n’empêchent pas un
portrait
d’être ressemblant : au lieu d’être peint en beau
ur de sa naïveté. C’est au chapite « Du mérite personnel » ; le malin
portrait
se glissa dans la cinquième édition des Caractère
er si l’abbé de Saint-Pierre méritait en effet qu’on lui appliquât le
portrait
: c’est qu’il n’avait pas considéré de près le pe
este. » Tout cela est bien de l’homme dépeint par La Bruyère dans son
portrait
chargé, mais reconnaissable, de celui même que le
t pour toucher, et où il ne tient qu’à nous de voir une allusion à ce
portrait
de Mopse : « Quel agrément dans la vie pour le bi
ent sur tous les parquets depuis qu’il y a au monde des parquets ! Le
portrait
moral qui se dégage de tout cela n’individualise
dégage de tout cela n’individualise pas plus Madame Récamier que son
portrait
physique par lequel commencent ces Souvenirs. Il
er longtemps ainsi, on ne rejoindra pas l’enchanteresse disparue ! Ce
portrait
, fait d’expressions abstraites, excepté la bouche
dernière heure, cette Madame Récamier dont la médaille, le buste, le
portrait
, sont peut-être impossibles à faire ; car la grâc
ne vois nulle part, dans ces deux vagues et confuses publications, le
portrait
que j’aurais voulu, — le portrait net, précis, es
vagues et confuses publications, le portrait que j’aurais voulu, — le
portrait
net, précis, essuyé de tout rêve et de toute rêve
t une main inspirée ! Madame Lenormant n’est pas capable d’aborder ce
portrait
, qui ne serait point ressemblant s’il n’était pas
les deux autres croisées, entre lesquelles Molière avait suspendu son
portrait
dans le costume d’Auguste7. La partie de la murai
lui donnait cet air d’assombrissement brûlant qu’on lui voit dans le
portrait
du Louvre. Il savait bien qu’un jour ou l’autre i
t ne vient-on pas de découvrir à Montauban, dans un coin du musée, un
portrait
authentique, dit-on, de Molière, de Molière jeune
a longtemps, visitant le musée de Montauban, s’était arrêté devant ce
portrait
et avait deviné que c’était Molière. Et puisque l
plus de lui-même. On a cherché dans les traits de M. de Montausier le
portrait
d’Alceste. Ce portrait, Molière le portait dans s
cherché dans les traits de M. de Montausier le portrait d’Alceste. Ce
portrait
, Molière le portait dans son propre cœur. L’amour
ferme, implacable. Je conçois la fureur des bigoteries mises à nu. Le
portrait
de Tartuffe est inoubliable35. On a voulu le reto
ipe — prend la défense de Montfleury et retrace en quelques lignes le
portrait
ou le portrait-charge, pour mieux dire, de Molièr
s représentant Molière en costume de théâtre : dans le premier de ces
portraits
(daté de 1658), Molière, couronne en tête, la bar
antes, se défendre contre le bruit qui courait que Trissotin était le
portrait
du poète Cotin. « Une querelle de l’auteur, il y
asseoir, en plein théâtre, parmi les marquis, à une représentation du
Portrait
du peintre, où Boursault raillait L’École des fem
s sa deuxième édition en disant : « Ce serait peu que vous vissiez le
portrait
du sieur Molière dans cette pièce, si vous n’appr
ce tableau. » Il l’entreprend donc, lui, à son tour, et cette fois le
portrait
sera achevé. Mais quel portrait ! Une charge à la
nc, lui, à son tour, et cette fois le portrait sera achevé. Mais quel
portrait
! Une charge à la manière noire. Molière, selon l
la pâleur à ces rides qu’il fait, D’un mari malheureux il est le vrai
portrait
. Voilà le trait lancé, il est entré dans la plai
s rayons, sans fracas, sont-ils plus heureux que Molière. VII. Les
portraits
de Molière Ce ne sont pas seulement des portr
re. VII. Les portraits de Molière Ce ne sont pas seulement des
portraits
peints ou gravés dont je veux parler, mais de ces
ement des portraits peints ou gravés dont je veux parler, mais de ces
portraits
à la plume que tracent les contemporains, amis et
Du Croisy, que je citais dans une note du chapitre premier, c’est le
portrait
qu’a tracé de Molière l’auteur de Zélinde, ou la
es âmes ? Molière n’est-il point là peint de pied en cap ? Le célèbre
portrait
du Louvre, attribué pendant fort longtemps à Mign
s plus vivant que ce fragment d’une comédie oubliée. Mais de tous les
portraits
de Molière, peut-être préféré-je celui que peigni
à le Molière attristé, consumé et ravagé que nous connaissions par le
portrait
du Louvre, c’est un Molière plus jeune, non pas s
éfi cette existence qu’il contemplera bientôt avec abattement. Sur ce
portrait
, Molière a dépassé la trentaine ; c’est un homme
authentique. Molière avait rêvé ce que Talma accomplit plus tard. Ce
portrait
date de l’arrivée de Molière à Paris. Il ne joua
uteur de Dom Juan et du Misanthrope. On peut cependant reprocher à ce
portrait
de nous rendre le comédien et non l’homme ; dans
; dans une étude spéciale et fort étudiée de M. Henri Lavoix sur les
Portraits
de Molière 50, le critique passe en revue ceux de
sur les Portraits de Molière 50, le critique passe en revue ceux des
portraits
de Molière qui peignent plus nettement sa physion
de Molière qui peignent plus nettement sa physionomie personnelle. Le
portrait
de Molière debout, dans son costume de L’École de
’un farceur plus ou moins illustre, le Matamore ou Tabarin ! Un autre
portrait
de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus
rait de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus intime, est le
portrait
, aujourd’hui perdu, que peignit Mignard et que gr
leaux, cette tapisserie, Qui seule épuise l’art de la Savonnerie. Le
portrait
de Mignard nous rend non pas l’intérieur luxueux
lière acheva quelqu’un de ses chefs-d’œuvre. Le véritable cadre de ce
portrait
, ce sont les documents que M. Eudore Soulié a réu
à crémaillère, le coffre-fort, la table basse, le paravent. Placez le
portrait
de Molière dans un tel milieu, et vous aurez Moli
nt conservé cette peinture, reproduite aujourd’hui par la gravure. Un
portrait
de Molière, fort curieux, est aussi celui qui fig
à vrai dire, ce n’est là qu’une caricature. Nous avons déjà parlé des
portraits
contenus dans le livre de M. Soleirol, Molière et
èrement le recueil de M. Frédéric Hillemacher, Galerie historique des
portraits
des comédiens de la troupe de Molière (2e édit.,
tre ici et maintenant qu’il convient de rechercher, pour compléter le
portrait
, les épitaphes louangeuses ou malignes auxquelles
ne pourrais pas achever ce que j’ai entrepris. « En faisant voir des
portraits
de l’avarice, il a fait honte aux avares, et leur
as craint d’écrire un jour que Molière a peint dans Le Misanthrope un
portrait
de républicain, Alceste. Camille ajoute que Phili
naire. Barrillonet (mademoiselle). — M. Hillemacher ne donne que son
portrait
, qui est celui d’une femme fort jolie. À cette li
prétendent que c’est la maison qui porte aujourd’hui le nº 40. 4. Ce
portrait
, le voici : « Molière n’était ni trop gras, ni tr
s ans, À peine des charmes naissants Égalent sa beauté mourante. Son
portrait
, gravé par Fréd. Hillemacher, dans sa Galerie de
rand Condé, qui voulait se venger du P. La Chaise. Tartuffe serait un
portrait
du P. La Chaise. Cela est radicalement faux. 36.
sée dans une bague, une dent de Molière. 56. Galerie historique des
portraits
des comédiens de la troupe de Molière (Lyon, Nico
t qui lui dit : « — Monsieur le peintre, je veux que vous fassiez mon
portrait
. Vous me représenterez assis à l’entrée principal
el est celui de nos artistes à la mode qui serait digne d’exécuter ce
portrait
, et dont l’imagination peut se dire au niveau de
ond tableau attira surtout les yeux ; c’était, si je ne me trompe, le
portrait
d’une femme onduleuse et plus qu’opaline, presque
’honneur de faire penser plus d’un critique aux spirituels et vivants
portraits
de Velasquez. Mais enfin il est à craindre que M.
des couleurs pauvres ; il sait faire grand dans le petit. VII. Le
portrait
Je ne crois pas que les oiseaux du ciel se cha
de l’art. Qu’est-il besoin d’imagination, par exemple, pour faire un
portrait
? Pour peindre mon âme, mon âme si visible, si cl
de, et plus la besogne de l’imagination est subtile et laborieuse. Un
portrait
! Quoi de plus simple et de plus compliqué, de pl
ut se flatter de le peindre et de l’illuminer sans imagination ? » Le
portrait
, ce genre en apparence si modeste, nécessite une
soit grande, mais sa divination doit être égale. Quand je vois un bon
portrait
, je devine tous les efforts de l’artiste, qui a d
Rien, si l’on veut bien examiner la chose, n’est indifférent dans un
portrait
. Le geste, la grimace, le vêtement, le décor même
cle et après qu’il fut devenu un chef d’école, Holbein, dans tous ses
portraits
, ont visé à exprimer avec sobriété mais avec inte
e, que cet artiste soit Holbein, David, Velasquez ou Lawrence, un bon
portrait
m’apparaît toujours comme une biographie dramatis
ole d’Ingres en général, et en particulier de sa méthode appliquée au
portrait
. Tous les élèves n’ont pas strictement et humblem
e, cela est évident. Je suis obligé de confesser que j’ai vu quelques
portraits
peints par MM. Flandrin et Amaury-Duval, qui, sou
hantillons de modelé. J’avouerai même que le caractère visible de ces
portraits
, moins tout ce qui est relatif à la couleur et à
-être aux yeux de quelques-uns, qui les atteint plus vivement : leurs
portraits
ne sont pas vraiment ressemblants. Parce que je r
les fonctions de l’art, personne ne supposera que je désire, dans le
portrait
surtout, une altération consciencieuse du modèle.
el de l’original se font surtout remarquer M. Bonvin, qui donne à ses
portraits
une vigoureuse et surprenante vitalité, et M. Hei
lle qui appartient à chacun. M. Chaplin et M. Besson savent faire des
portraits
. Le premier ne nous a rien montré en ce genre cet
senter dignement des comédiennes. Plus d’une fois, en considérant les
portraits
vivants et lumineux de M. Besson, je me suis pris
t peut-être ses modèles trop jolis ; encore dois-je dire que dans les
portraits
dont je parle le défaut en question a pu être exi
elligence toujours apte à peindre l’âme qui pose devant lui. Ainsi le
portrait
de cette vieille dame, où l’âge n’est pas lâcheme
té, la candeur dans une physionomie frémissante de vie, considérez le
portrait
de Mlle L. J. Voilà certes un vrai et grand portr
e, considérez le portrait de Mlle L. J. Voilà certes un vrai et grand
portrait
. Il est certain qu’un beau modèle, s’il ne donne
aux jeunes physionomies une si mystérieuse gentillesse. Le nombre des
portraits
produits par M. Ricard est actuellement très-cons
anière sommaire, mais suffisante, je crois avoir expliqué pourquoi le
portrait
, le vrai portrait, ce genre si modeste en apparen
ais suffisante, je crois avoir expliqué pourquoi le portrait, le vrai
portrait
, ce genre si modeste en apparence, est en fait si
s chefs sauvages, ceux-ci plaisantant celui-là dont il avait peint le
portrait
de profil, et lui reprochant de s’être laissé vol
e ne sais si Mr de Marigni ressemble ; mais on le voit assis dans son
portrait
, la tête bien droite, la main gauche étendue sur
insi ? il faut que ni le peintre ni l’homme n’aient vu de leur vie un
portrait
de Vandick, ou bien c’est qu’ils n’en font point
Vandick, ou bien c’est qu’ils n’en font point de cas. Il y a d’autres
portraits
de Roslin que je n’ai pu regarder après celui de
M. Cousin. Il s’est donné toutes les peines du monde pour refaire un
portrait
en pied de Mme de Longueville, avec toutes les pr
t même aimé à voir trembler la main qui aurait tenu le pinceau, et le
portrait
n’eût pas été moins vrai. Fasciné par celle qu’il
la, M. Cousin a été froid… comme l’âme d’un philosophe. À la place du
portrait
enlevé par le sentiment qui illumine, quand l’his
que toutes les précautions de l’information et de la recherche, — le
portrait
de Mme de Longueville ne devait plus être qu’une
ne telle lumière, qu’elle resterait à tout jamais, — comme les grands
portraits
faits par les Maîtres, — rayonnante et fixe dans
ardinal de Richelieu ?… M. Cousin, qui a été admis à voir les anciens
portraits
de la duchesse de Chevreuse chez M. le duc de Luy
onies d’une précieuse qui n’en faisait pas toujours, il nous donne un
portrait
de la pure Mme de Hautefort, plus grand que natur
rait de la pure Mme de Hautefort, plus grand que nature, parce que ce
portrait
(comme celui de Mme de Chevreuse dans un genre di
que M. Cousin qui s’émerveille de cette beauté de vers hexamètre. Le
portrait
de famille qu’il a fait graver en tête de son liv
servateurs et non pas à ceux de M. Cousin, qui détaille trois fois ce
portrait
avec des friandises étranges pour le Salomon de l
uis XIII aimait les pies-grièches. On le comprend quand on regarde ce
portrait
. La première fois qu’il aperçut Marie de Hautefor
Gabrielle d’Estrées.
Portraits
des personnages français les plus illustres du XV
ur éclairé des arts et de l’histoire, publie depuis 1848 une suite de
portraits
ou crayons des personnages célèbres du xvie sièc
siècle : « On désignait alors par le nom de crayons, dit-il, certains
portraits
sur papier exécutés à la sanguine, à la pierre no
tre ce qu’elle fut : les témoignages de la notice viennent en aide au
portrait
. M. Niel accompagne, en effet, les portraits de s
otice viennent en aide au portrait. M. Niel accompagne, en effet, les
portraits
de ses personnages de notices faites avec éruditi
sté par l’impression générale, on peut s’en rendre compte d’après ses
portraits
et le conclure encore plus que l’y voir à travers
cis, pour la faire arriver au trône de France. Un jour, en voyant des
portraits
de princesses à marier, elle disait à d’Aubigné e
vous écris, mes chères amours, des pieds de votre peinture (de votre
portrait
), que j’adore seulement pour ce qu’elle est faite
belles. Il avait les gros yeux de la race, et qui, charmants dans les
portraits
de ses père, oncle et aïeul, le devenaient aussi
re où elle parle, il est à son régiment, et il continue de montrer un
portrait
qu’il a d’elle et des lettres : Jugez de mon ind
ance du pardon sous la condition d’une conduite plus honnête. Mais ce
portrait
, que je n’ai pas craint de confier à des mains si
rer… vos alarmes sont trop vives… M. de Monnier ne saura rien : votre
portrait
, vos lettres vous seront rendus ; elles ne rester
ettez que je baise cette belle main : je fais serment d’y remettre le
portrait
et les lettres qu’elle a trop légèrement confiés.
enjoindra simplement à M. de Montperreux de remettre au porteur votre
portrait
et vos lettres. Je vous dirai ensuite les mesures
tient un billet de la marquise qui dise : Remettez mes lettres et mon
portrait
au porteur, il a tout obtenu. La marquise ne se d
ontarlier, on lit simplement ces mots : M. de Montperreux a rendu le
portrait
et trois lettres, mais on sait qu’il en a davanta
ois lettres, mais on sait qu’il en a davantage. L’essentiel était le
portrait
, et Mirabeau avait droit à la reconnaissance. Le
erçois que j’ai oublié de dire comment était Sophie, et de donner son
portrait
. On ne l’a que d’après les descriptions de Mirabe
eux, de leur être présent au moins en peinture et de leur envoyer son
portrait
. Je laisse à juger si la proposition fut reçue av
apercevoir qu’il n’y avait alors dans la salle de l’Académie d’autres
portraits
que ceux des deux ministres14 et des deux rois pr
ux rois protecteurs de l’Académie, et celui de la reine Christine. Le
portrait
de Villars introduit à côté des leurs allait donn
IV. » M. de Valincour se réserva donc, le jour où l’Académie reçut le
portrait
du maréchal, d’offrir pour sa part à la compagnie
Étude sur Villars homme de guerre, qu’on peut lire au tome second des
Portraits
militaires de M. le capitaine de La Barre du Parc
aits historiques, que ces Mémoires méritent de compter, qu’à titre de
portraits
vivants et de tableaux. On voit passer devant soi
gne de la parfaite urbanité. Il est homme de bonne compagnie dans ses
portraits
et dans les scènes légèrement comiques qu’il nous
icularités délicates, habilement indiquées ou sous-entendues ! Que de
portraits
fidèlement peints ou dessinés ! Mme Roland, Baill
n acceptation au besoin. M. Beugnot, à ce propos, a tracé le plus fin
portrait
de cet agent d’intrigue et qui était dès longtemp
compatriote qui sait son maréchal dès l’enfance et dès la charrue. Ce
portrait
est un chef-d’œuvre de grâce, de gaieté douce, d’
cette grêle d’épigrammes. J’en dirai plus ou moins de même des autres
portraits
dont les originaux sont peu flattés, — et du port
ême des autres portraits dont les originaux sont peu flattés, — et du
portrait
de l’abbé Louis qui y paraît dans tout le bourru
Il paraît que notre ami Greuze a beaucoup travaillé. On dit que le
portrait
de Mr le Dauphin ressemble beaucoup. Celui de Bab
u col ; il les a tous rendus, et cependant sa peinture est large. Son
portrait
peint par lui-même a du feu, de l’action, de la v
réteau un peu plus sous ses fesses, afin qu’elle fût mieux assise. Le
portrait
de madame Greuze en vestale. Cela une vestale ! G
juste et partial à l’égard d’Horace Vernet, d’obtenir un coin dans le
portrait
de celui dont il aurait voulu faire sa victime. O
te le pli, la couleur qu’il voit. Regardez au contraire, dans ce beau
portrait
de Napoléon III par Flandrin, comment le peintre
e toile toute tendue et toute prête à servir ; j’y veux peindre votre
portrait
que vous conserverez en souvenir de cette journée
cocarde nationale (tableau bizarre qui ne me plaît pas du tout), les
portraits
commencés de Thorwaldsen, Eynard, Latour-Mauhourg
evaux, l’esquisse de la Judith avec des études qui s’y rapportent, le
portrait
du Saint-Père, quelques têtes de nègres, des Piff
endus dans l’atelier. Dernièrement, Vernet avait à faire une masse de
portraits
de commande, et par conséquent tout son temps éta
comtesse E… lui avait demandé de pouvoir assister à l’ébauche de son
portrait
; lorsqu’elle le vit tomber sur la besogne comme
un feuilleton de M. de Saint-Victor l’éloge suivant qu’il fait de ce
portrait
de Flandrin ; chaque mot marque bien la différenc
bordonnés aux figures. C’est ainsi qu’ils doivent apparaître dans les
portraits
de haut style, peints de souvenir plutôt que d’ap
veille, tirer de tout ce qui passe dans la société matière à roman, à
portrait
, à dissertation morale, à compliment et à leçon,
aient jamais Mlle de Scudéry autrement. Voici quelques passages de ce
portrait
, où certainement elle faisait un retour sur elle-
laid des beaux esprits, lui fit sa déclaration passionnée. Et dans ce
portrait
de Sapho toujours, qui nous est précieux, elle ar
à de l’esprit pourtant, et Mlle de Scudéry en avait beaucoup. Dans ce
portrait
de Sapho, qui est en si grande partie le sien, el
ransition. Ce fut son rôle et, en grande partie, son dessein. Dans ce
portrait
et cette histoire de Sapho, qui se lit vers la fi
des contemporains dont on savait les noms, dont on reconnaissait les
portraits
et les caractères, depuis le Grand Cyrus dans leq
aises d’être dans ses romans, ou, pour mieux dire, qu’on y voie leurs
portraits
; car il n’y faut chercher que le caractère des p
t restés. Mlle de Scudéry, au tome VIe du Grand Cyrus, avait donné le
portrait
de Mme Cornuel sous le nom de Zénocrite, dont ell
des plus agréables et des plus redoutables railleuses de la Lycie. Le
portrait
est fort exact. Mme Cornuel justifia cette réputa
r une plume amie des nuances ou des contrastes ; même après les beaux
portraits
qu’ont laissés de lui des maîtres de la fin du xv
il reste bien à dire. Il y a, au Cabinet des Estampes, jusqu’à trente
portraits
gravés de ce prélat, qui évidemment aimait à se c
êque de Paris, à tous les degrés de sa vie ou de ses dignités. De ces
portraits
trois ou quatre seulement le représentent au vif
Eh bien, pourquoi n’y aurait-il pas, de lui également, quatre ou cinq
portraits
au moral ? — Mais nous mettrons un peu d’ordre da
2-1690), et il trace des principaux prédicateurs, alors en renom, des
portraits
ou des esquisses assez agréables. Ce n’est pas qu
gyrique qui englobe et surpasse tous les précédents par un magnifique
portrait
de son héros ; je le traduis ; mais on ne se dout
t de qualité et qu’on vient de voir si en beau, quoique réellement le
portrait
ne soit que ressemblant et nullement flatté, avai
le roi pour son cabinet, et encore plus par ses ministres. » Tout le
portrait
de l’homme est dans ces quelques lignes de Saint-
r plus avant ; et comme le héros du livre, Adolphe, est évidemment le
portrait
de Benjamin Constant lui-même, que celui-ci a bie
été d’aucune de ces lectures. J’ai lieu de croire qu’il y a plusieurs
portraits
d’originaux que j’avais vus, et qu’il ne se souci
auteur à chaque page, et que jamais confession n’offrit à mes yeux un
portrait
plus ressemblant. Il fait comprendre tous ses déf
bonté, celle qu’il avait déchirée. Il a évidemment voulu éloigner le
portrait
d’Ellénore de toute ressemblance. Il a tout chang
nt retiré en famille dans sa province. Nous donnerons ici au long son
portrait
tracé par Mme du Deffand ; elle soupçonnait, mais
ce sera à Mlle Aïssé de compléter Mme du Deffand sur ces points-là.
Portrait
de M. le Chevalier d’Aydie par madame la marquise
ne dise d’elle comme la spirituelle Mlle De Launay en commençant son
portrait
: « De Launay est maigre, sèche et désagréable… »
ose de léger, de ravissant, de tout fait pour prendre les cœurs ; ses
portraits
le disent, la voix des contemporains l’atteste, e
retourner en Périgord au mois de janvier, m’a promis de se charger du
portrait
de votre mère. Je ne doute pas qu’il ne vous fass
r l’admirer lorsqu’on pouvait l’apercevoir. Je n’ai vu d’elle que ses
portraits
: c’est l’idéal de la beauté. » Voilà une partie
e je devais à la vérité ; j’en ai d’autres à faire encore au sujet du
portrait
et des sentiments. « Jamais, me dit le même témoi
sa petite-fille. Ce fut elle qui prêta ses Lettres à mon père, et son
portrait
, bien loin d’être relégué au grenier, resta dans
e fut vendue à un parent d’une autre branche. Celui-ci se réserva les
portraits
des ancêtres, et les plus notables de la branche
elle était, je pense, bien affligée de se trouver. » Si de Guéret le
portrait
passa depuis à la campagne, ce fut pour être plac
père de notre ami le poète Antoine de Latour : jeune, à l’occasion du
portrait
, il eut une longue conversation sur Mlle Aïssé av
ouve en deux endroits de la nouvelle édition corrigée et augmentée du
portrait
de l’auteur (Lausanne, J. Mourer ; et Paris, La G
(Lausanne, J. Mourer ; et Paris, La Grange, 1788) : d’abord au bas du
portrait
, puis à la fin du volume. Ici l’intitulé est : En
retourner en Périgord au mois de janvier, m’a promis de se charger du
portrait
de votre mère ; je ne doute pas qu’il ne vous fas
e à celui qui l’interprète, n’est point ce qu’il me faut : je veux le
portrait
de tout le caractère, de toute la personne ensemb
e qui provient des papiers mêmes du Chevalier, nous pouvons donner ce
portrait
, un peu différent de ce qu’il est dans la Corresp
t, de prétendues petites corrections qui l’ont écourté. 80. Dans le
portrait
tel qu’il a été imprimé en 1809, cette phrase sur
omplète, que Fontenelle vivait encore quand Mme du Deffand traçait ce
portrait
. Quant à Rousseau, il s’agit ici de Jean-Baptiste
rance, après l’Exposition. Dimanche 19 février On me faisait le
portrait
d’un usurier fin de siècle. C’est un jeune homme,
serait tout. Mercredi 5 avril Rochegrosse vient m’emprunter le
portrait
, qu’il a fait sur la couverture du livre de son p
’il a fait sur la couverture du livre de son père adoptif, pour de ce
portrait
, qui est bien certainement le portrait le plus re
e son père adoptif, pour de ce portrait, qui est bien certainement le
portrait
le plus ressemblant qui ait été peint du poète, f
her son exemplaire des Chauves-Souris, pour le faire illustrer de son
portrait
, par Whistler. Montesquiou me dit qu’il a rassemb
s. Ce soir départ de Vichy. Lundi 26 juillet À l’exposition des
portraits
des Journalistes et des Hommes de lettres. Un por
xposition des portraits des Journalistes et des Hommes de lettres. Un
portrait
de Villemain, par Ary Scheffer, d’un modelage adm
u Ary Scheffer, un portraitiste de cette science. Quand on compare ce
portrait
au portrait de Guizot par Delaroche, Delaroche pa
er, un portraitiste de cette science. Quand on compare ce portrait au
portrait
de Guizot par Delaroche, Delaroche paraît un bien
les deux écrivains, les deux peintres Guérin et Decaisne. Un curieux
portrait
que celui de Proudhon, se promenant au bord de la
ut couverts de tableaux, de dessins, de photographies. Je remarque un
portrait
, d’une très blonde couleur, de Nadar fils, une sp
la beauté des femmes du temps, qui est toute monastique, et dont les
portraits
des jeunes et des vieilles, ont l’air de portrait
tique, et dont les portraits des jeunes et des vieilles, ont l’air de
portraits
d’abbesses ! Dimanche 24 septembre Le capit
haud d’une heure, qu’elle prend tous les soirs. Puis elle passe à des
portraits
de gens qu’elle a connus, pratiqués, de Rochefort
ente chez un expert : tableaux que domine, sur la cheminée, son grand
portrait
en pied de Clairin. Devant les tableaux, des meub
de cet emmagasinage. Dimanche 31 décembre Carrière m’apporte un
portrait
de Daudet, un grand lavis lithographique. C’est u
pporte un portrait de Daudet, un grand lavis lithographique. C’est un
portrait
de cette série, dont nous avons parlé, pendant qu
étonnant qu’il se soit rendu maître du procédé, aussi rapidement. Un
portrait
de Daudet crucifié, golgotant, mais de toute beau
urin Regnier et André Chénier, par lesquels il inaugurait le genre de
Portraits
littéraires qu’il a développé depuis. « La Révolu
arurent successivement, de 1832 à 1839, sous le titre de Critiques et
Portraits
littéraires. Mais depuis, ces articles, continuel
ent distribués et recueillis dans le format in-12, sous les titres de
Portraits
de femmes, — Portraits littéraires, — Portraits c
illis dans le format in-12, sous les titres de Portraits de femmes, —
Portraits
littéraires, — Portraits contemporains, — Dernier
2, sous les titres de Portraits de femmes, — Portraits littéraires, —
Portraits
contemporains, — Derniers Portraits. — Cette coll
emmes, — Portraits littéraires, — Portraits contemporains, — Derniers
Portraits
. — Cette collection, qui, prise dans son ensemble
n fils, qui a écrit dessus Exemplaire de mon père, portant en tête un
portrait
gravé de Camille Desmoulins (dans la meilleure ma
s de la main de M. de Sainte-Beuve père. Ce sont des souvenirs et des
portraits
caractéristiques que l’histoire n’a pas démentis.
eté et rectitude d’esprit. — Je relève en marge du Vieux Cordelier ce
portrait
entre autres de Camille : « Desmoulins avait un e
mée dès l’enfance : il avait sur leur compte la tradition orale28. Un
portrait
de son père, une miniature peinte en 1791 nous le
tête sur le collet de l’habit bleu et sur l’épaule. S’il y a dans ce
portrait
du père de la ressemblance physique avec son fils
ignon, M. Charpenne) s’accordent à dire que M. Sainte-Beuve était son
portrait
vivant. « Elle avait de la finesse d’esprit, du b
e volume, donné de son vivant, de la nouvelle et dernière édition des
Portraits
contemporains 8. M. Sainte-Beuve racontait au j
ne absent. 9. Avril 1829. Cet article ouvre aujourd’hui la série des
Portraits
littéraires. 10. M. Sainte-Beuve a recueilli dep
louer de lui. La ville de Valenciennes, reconnaissante, fit faire son
portrait
pour être placé à l’hôtel de ville (1783). Ce por
fit faire son portrait pour être placé à l’hôtel de ville (1783). Ce
portrait
par Duplessis, gravé par Bervic, est d’une magnif
bonnes fortunes. » Cette idée de laideur ne vient pas à la vue de ce
portrait
; mais on y reconnaît avant tout ce bel œil perça
oralistes ; il le réduit à n’être qu’un observateur de société, et le
portrait
qu’il donne de lui serait encore le plus piquant
me société dans les dernières années de Louis XVI ; il refait le même
portrait
, mais à l’extrême saison et au déclin. Dès les pr
s et des décombres. Pourtant il est clair, en lisant les très fidèles
portraits
de M. de Meilhan, que si l’on était exactement re
u prince de Montbarrey au ministère sous un jour particulier, dans le
portrait
qu’il a donné du marquis de Pezay. 27. [NdA] Un
traits naturels et ineffaçables. M. Thiers ne fait pas proprement de
portraits
: le portrait, genre dont je ne médis pas, appart
s et ineffaçables. M. Thiers ne fait pas proprement de portraits : le
portrait
, genre dont je ne médis pas, appartient à une éco
l’architecture de son Histoire, ne met ni tableaux proprement dits ni
portraits
. Ses exposés sont tout au plus de grands dessins
’oublie plus quand on les a vues. Au contraire, voulait-il peindre un
portrait
, il renonçait à combiner, à épurer, à inventer en
essin, belle de couleur, saisissante de lumière. L’histoire, c’est le
portrait
, comme les Vierges de Raphaël sont la poésie. Ma
Raphaël sont la poésie. Mais premièrement l’histoire est plus qu’un
portrait
; les faits ne posent pas devant l’historien comm
onstruire une trame et un ensemble. L’exemple même de Raphaël dans ce
portrait
de Léon X prouverait, au besoin, qu’il ne faut pa
lque chose du naturel équivoque et menaçant du jeune prince. Voici un
portrait
que son précepteur a fait de lui, et qu’il lui a
qu’il lui a mis sous les yeux pour lui faire honte de ses défauts. Ce
portrait
ou Caractère dans le goût de La Bruyère, qui aura
lamboyante de Saint-Simon, qui y jette comme de sanglants reflets. Le
portrait
d’ailleurs, s’il n’a pas les mêmes fureurs de tou
ns se corriger. » Il était difficile de présenter au jeune prince un
portrait
de lui en laid plus saillant et plus ressemblant,
ce un portrait de lui en laid plus saillant et plus ressemblant, — un
portrait
à faire peur et qui le forçait cependant à sourir
que, sans pousser l’emportement jusqu’à mériter qu’on lui montrât le
portrait
de la Médaille, il avait tout simplement des nerf
biller. 17. C’est précisément le trait noté par Saint-Simon, dans ce
portrait
précédent qui nous montre le prince habile, jusqu
Revue a publié, de la plupart des poëtes et romanciers du temps, des
portraits
qui, eu égard au peintre comme aux modèles, ne pe
omme aux modèles, ne peuvent être considérés en général que comme des
portraits
de jeunesse : Juvenis juvenem pinxit. Le temps es
it bien un homme d’autrefois que lorsqu’on en possédait au moins deux
portraits
. Celui de jeunesse, bien qu’il passe plus vite et
’y comprendrait plus rien si l’on n’avait pas le premier souvenir. Le
portrait
y supplée. Quel curieux, quel aimable portrait de
e premier souvenir. Le portrait y supplée. Quel curieux, quel aimable
portrait
de Dante jeune on a retrouvé, il y a environ deux
vait peine à y reconnaître, ce maître du sourire. J’ai vu à Ferney un
portrait
de Voltaire, qui avait alors à peu près quarante
ser, faute dé mieux, dans le petit regard malicieux du vieillard. Les
portraits
de jeunesse, pour les écrivains, ont donc avec ra
ennant les notes et post-scriptum ajoutés en plus d’un cas au premier
portrait
, de donner un aperçu de ce que deviendrait le sec
tout à de la discrétion et de la prudence. M. Necker, qui a tracé des
portraits
de société curieusement observés, en a fait un qu
sait un nouveau plan d’administration ; il y faisait, vers la fin, un
portrait
du véritable négociant, et l’on disait qu’il avai
égociant, et l’on disait qu’il avait fait, sans le savoir, son propre
portrait
. Il vengeait encore les négociants et leur finess
st là un des traits qui devaient se relever avec tant de soin dans un
portrait
de Colbert. À tout moment l’orateur académique se
ssistait dans son propre salon à la lecture que faisait sa femme d’un
portrait
de lui, écrit en 1787 ; portrait où il est célébr
la lecture que faisait sa femme d’un portrait de lui, écrit en 1787 ;
portrait
où il est célébré sur tous les tons, où le mot de
al qui donne le corail, un des génies des Arabes, etc. Il écoutait ce
portrait
lu par sa femme devant témoins, comme s’il eût ét
homme, pour parler son langage. 38. [NdA] Sénac de Meilhan, dans un
portrait
fort dur qu’il a tracé de M. Necker à la suite de
s que réaliser un projet exprimé par lui dans la dernière édition des
Portraits
Contemporains, peu de mois avant sa mort (1869) :
par les Pensées et Fragments, donnés par lui à la fin du tome II des
Portraits
Contemporains, — nous n’avons pas hésité à glaner
tional, dès qu’il lui a été signalé, et fait partie, depuis 1869, des
Portraits
Contemporains (tome II). Comme on le voit, et com
racés, à deux époques éloignées, dans son étude de 1833 sur Jouffroy (
Portraits
littéraires, tome I, à partir des pages 297 et 31
x genres qu’il a rendus ensuite à la littérature : les Maximes et les
Portraits
. Or que sont ces genres essentiellement ? Ils ser
dant à les étudier une à une351 ; je ne fais point ici une galerie de
portraits
. Il me suffira de prendre pour type du genre l’œu
mployer avec une rare maîtrise : les raisonnements politiques, et les
portraits
. Non par une nécessité seulement de son sujet, ma
iment pendant aux grandes scènes politiques de Corneille. Le goût des
portraits
, Retz l’a pris aussi à son monde ; il y a été vra
monde ; il y a été vraiment supérieur. Esquisses ou profils rapides,
portraits
en pied curieusement étudiés, on en trouve de tou
Ce n’est pas qu’il faille toujours le croire : il fausse parfois ses
portraits
, non parce qu’il voit mal, mais selon l’idée qu’i
onner de l’original. Il manque de probité, non de pénétration. Si ses
portraits
ne sont pas toujours vrais individuellement, ils
le sont humainement. Retz fausse l’histoire, non la psychologie. Et,
portraits
ou récits, ses Mémoires sont d’un bout à l’autre
artiste : son Roman bourgeois est une collection assez incohérente de
portraits
et de satires. Il y dessine divers types de la vi
miner. Et d’abord, littérairement, c’est peu de chose. La plupart des
portraits
qu’il contient et qui passent sous nos yeux, nous
aginations françaises, on pouvait croire, n’est-il pas vrai ? que les
portraits
tracés par lui accuseraient sinon l’éclat d’un ta
rsonne de cette petite madame Robert, se risque à protester contre le
portrait
déshonorant qu’en fait madame Roland dans ses Mém
mière page à la dernière ; ce sont les détails à côté de ces quelques
portraits
épars, mis là pour attirer peut-être la curiosité
is là pour attirer peut-être la curiosité sur autre chose que sur ces
portraits
. Qui ne connaît Michelet ? Qui ne sait l’outrance
émoignages engageants. Loss usa d’un stratagème. Il fallait tracer un
portrait
flatteur de la princesse, un portrait vrai pourta
tratagème. Il fallait tracer un portrait flatteur de la princesse, un
portrait
vrai pourtant et à ne pas être démenti, fait d’ap
hé d’y retourner, M. de Vaulgrenant ne se fit pas prier ; il traça un
portrait
tout à fait favorable. Loss le fit copier et le r
lement, parla dans le sens de ce qu’il avait écrit et y abonda. Si le
portrait
était flatteur, il ne paraît point cependant qu’i
guste III, eut ordre d’y regarder de plus près et de faire un nouveau
portrait
juste et naturel de la jeune prétendante ; chaque
e de bon sens, de tact et de finesse. C’est, si l’on veut, dit-il, un
portrait
peint en rose de la Cour de Louis XV, un portrait
on veut, dit-il, un portrait peint en rose de la Cour de Louis XV, un
portrait
ad usum Delphini. » Tous les traits sont adoucis,
parvenir à m’intéresser à la personne de Henri II de Bourbon. Or, le
portrait
gravé qui est dans le quatrième volume me met déj
estampes de la bibliothèque Victor Cousin. Il y a là une trentaine de
portraits
de Condé, depuis l’enfance jusqu’à l’âge mûr. Deu
e portraits de Condé, depuis l’enfance jusqu’à l’âge mûr. Deux de ces
portraits
, l’un de Poilly, l’autre de Nanteuil, sont des me
t un collectionneur de tableaux. Il est allé chercher je ne sais quel
portrait
officiel peint par Stella, et il en a fait faire,
ponce et qui, finalement, le fait ressembler à Mlle Bartet : bref, un
portrait
flatté, souriant, convenable, à l’usage de la fam
ions, je crains que M. le duc d’Aumale ne les ait fait subir aussi au
portrait
moral de son héros. Ce n’est là qu’une impression
e : or, avant de commencer son récit, M. le duc d’Aumale nous fait un
portrait
de Gassion beaucoup plus développé que celui des
en chef. » Il n’y en a pas moins une disproportion évidente entre ce
portrait
et le rôle presque nul que le narrateur prête à G
s 61 XVI. — Polyniaiserie. — Discours de Lamartine à Mâcon. — Un
portrait
de Libri. — Projet d’une statue de Lamartine à Ar
cadence morale 97 XXVI. — Études catholiques et universitaires. —
Portrait
de Villemain. — Parallèle avec Guizot et Cousin.
203 LIII. — Dédicace de Modeste Mignon. — Le salon de peinture. — Un
portrait
de la princesse Belgiojoso par Lehman. — Un table
— Le livre de M. de Rémusat sur Abélard. — Lettres de Louis XVIII. —
Portrait
de Louis XVI et de Louis XVIII par M. de Barante.
celui qui le montre le plus à nu dans sa nature ? pourquoi dire d’un
portrait
de la vieillesse commençante de Louis XIV, d’un m
! » Je n’en reviens pas. Quelle interprétation outrée pour un simple
portrait
en cire21 ! Je sais bien que nous avons vu égalem
s on retient à jamais, il en a de charmantes dans ce volume même. Les
portraits
de Villars et de Vendôme sont fort vivants et des
roman (1834). — Pensées d’août (1837). — Poésies complètes (1840). —
Portraits
littéraires (1839, 1841, 1844). — Histoire de Por
ttéraires (1839, 1841, 1844). — Histoire de Port-Royal (1840-1862). —
Portraits
de femme (1844). — Portraits contemporains (1846)
— Histoire de Port-Royal (1840-1862). — Portraits de femme (1844). —
Portraits
contemporains (1846). — Causeries du lundi (1851-
semble de 120 gravures, caricatures, scènes, autographes, etc., de 15
portraits
, de 4 eaux-fortes, qui forme le plus curieux et l
ed-Idyll ; ouverture de Tannhaeuser ; la Chevauchée des Walküres. LES
PORTRAITS
DE WAGNER PAR ERNEST KIETZ Vous recevons la lettr
la page XIII de l’Avant-Propos, M. Jullien donne la reproduction d’un
portrait
de Wagner, et nous dit : « ce portrait fut dessin
ien donne la reproduction d’un portrait de Wagner, et nous dit : « ce
portrait
fut dessiné à Paris, en 1840 ou 1841, par Ernest
st Kietz … voilà donc Wagner à vingt-sept ou vingt-huit ans, Quant au
portrait
que j’ai donné à la page 45 en supposant que c’ét
; la date indiquée est donc la bonne ». Il y a ici double erreur. Le
portrait
à la page 45 est la reproduction d’un portrait au
ici double erreur. Le portrait à la page 45 est la reproduction d’un
portrait
au crayon fait par Ernest Kietz en 1840 ; il a ét
suite plusieurs lois (par exemple dans l’Illustrierte Zeitung » où le
portrait
est renversé). J’ai vu chez M. Kietz, de qui je t
gner, Componist der Opern : Rienzi und der Fliegende Hollaender ». Ce
portrait
doit être aujourd’hui en la possession de la sœur
rd’hui en la possession de la sœur de la première femme de Wagner. Le
portrait
de la page XIII de l’Avant-Propos est aussi d’Ern
se du narrateur, le Fléchier tel qu’il s’est retracé lui-même dans un
portrait
déjà connu, adressé, selon toute apparence, à mad
onnu, adressé, selon toute apparence, à mademoiselle Des Houlières43,
portrait
à la mode du temps, dans le goût un peu flatté de
lait Acaste ? « Vous voulez donc, Mademoiselle, que je vous trace le
portrait
d’un de vos amis et des miens, et que je vous fas
les Grands-Jours, il suffisait d’avoir lu le délicieux et complaisant
portrait
pour bien saisir dans son vrai jour cet Atticus d
, si le lecteur n’avait mieux à faire en recourant au livre même. Les
portraits
abondent, les personnages y vivent. Fléchier s’y
particulièrement, que ce soit une ressemblance de fils et non pas le
portrait
, car le portrait est une chose morte. Quoi donc !
, que ce soit une ressemblance de fils et non pas le portrait, car le
portrait
est une chose morte. Quoi donc ! ne connaîtra-t-o
effet, dans la prolixité et la diffusion. Un tableau, un paysage, un
portrait
, une harangue n’ont de valeur que par la condensa
cause — quoi ! cette absence !… etc., etc. Voici le second exemple (
Portrait
de deux enfants) : Texte de Bernardin de Saint-Pi
cédé et que l’art de développer un sujet est un art qui existe45 Les
portraits
de Gnaton l’égoïste, de Cliton le gourmand, de Té
quée par avance en traitant de La Bruyère. Il prenait un caractère ou
portrait
de La Bruyère, lui donnait un nom, un état civil
indications de La Bruyère. La pente est si naturelle, de la maxime au
portrait
et du portrait à la mise en action, que La Bruyèr
La Bruyère. La pente est si naturelle, de la maxime au portrait et du
portrait
à la mise en action, que La Bruyère y cède à chaq
présentative et physique : description, tableau, observation, gestes,
portraits
, détails. Le style abstrait vit surtout d’idées,
» Flaubert a poussé très loin cette couleur dans Salammbô. Lisez ce
portrait
du grand prêtre : Personne à Carthage n’était sa
nuées rouges. On dirait une grande blouse inondée de sang. » Lisez ce
portrait
: « Tête mobile, masque gris, grand nez en bec, c
ait ainsi par juxtapositions, par touches séparées. Si Vallès fait un
portrait
, c’est toujours le procédé du rond de bosse, le r
sse, le relief, le trait isolé, nettoyé de ce qui l’entoure. Lisez ce
portrait
de sa jeune tante : Une grande brune avec des ye
e femme, mais le type général féminin, qui n’a rien de commun avec un
portrait
individuel. Voici un portrait de Luther par Migne
féminin, qui n’a rien de commun avec un portrait individuel. Voici un
portrait
de Luther par Mignet : Luther avait trente-quatr
tère et enjoué, convaincu et adroit, persuasif et impérieux, etc. Ce
portrait
est bien celui de Luther ; mais il pourrait aussi
ude, chaque physionomie, chaque personne. Vous allez donc imaginer le
portrait
physique de chaque corps, comme s’il posait devan
e énumérative. — L’antithèse symétrique. — L’antithèse-portrait. — Le
portrait
« général » et « banal ». — Le portrait « banal »
— L’antithèse-portrait. — Le portrait « général » et « banal ». — Le
portrait
« banal » : Massillon. — Le vrai portrait : Bossu
énéral » et « banal ». — Le portrait « banal » : Massillon. — Le vrai
portrait
: Bossuet. — Le parallèle. — L’esprit d’antithèse
umérative ; 3° L’antithèse symétrique ; 4° L’antithèse-portrait ou le
Portrait
; 5° L’antithèse-parallèle ou le Parallèle. 1°
ance. (Fléchier, Éloge de Turenne.) 4° L’antithèse-portrait Le
portrait
est bien connu comme genre littéraire. On en renc
u d’un animal. La Bruyère en a de très beaux. Saint-Simon a peint des
portraits
complets : physique, moral et caractère. Buffon a
t des portraits complets : physique, moral et caractère. Buffon a des
portraits
d’animaux très remarquables. C’est ordinairement
C’est ordinairement l’antithèse qui fait la valeur et le relief d’un
portrait
. Quel qu’il soit, on peut toujours le traiter par
it. Quel qu’il soit, on peut toujours le traiter par l’antithèse. Les
Portraits
de Tacite sont célèbres : celui de Porsennius, de
monde, capable d’être empereur, s’il ne l’eût été. » On cite aussi le
portrait
de Catilina, uniquement composé d’antithèses, dan
dans le discours de Cicéron Pro Cœlio. Les détails qui composent un
portrait
ne doivent s’appliquer exclusivement qu’au modèle
e l’on veut peindre. Si ce qu’on dit peut se rapporter à un autre, le
portrait
n’est pas vivant : c’est un cliché. Beaucoup d’au
tuart, mais à n’importe quelle femme intelligente et jolie. Un pareil
portrait
n’est qu’un lieu commun. Daunou a écrit sur ce su
unou a écrit sur ce sujet de très intéressantes réflexions : « Si le
portrait
, dit-il, n’est en quelque sorte qu’une contre-épr
de monde ne peut servir à caractériser personne. Les exemples de ces
portraits
vagues sont extrêmement communs. Je vais en citer
ne ressemblance, ces sortes d’images artificielles. Je veux parler du
portrait
que Sarrasin a placé à la tête d’un ouvrage histo
trer dans de plus longs détails ; j’ai voulu seulement montrer que le
portrait
tracé par Sarrasin est de pure fantaisie ; mais,
ands du XVIIe siècle, qu’il a puisé les couleurs et les nuances de ce
portrait
de Valstein88 ». Cette page de Daunou résume nos
e c’est un tel et non pas un autre. Les romanciers médiocres font des
portraits
de jeunes filles ; mais bien peu savent faire le
s font des portraits de jeunes filles ; mais bien peu savent faire le
portrait
d’une jeune fille. « Lorsque Massillon, dit l’abb
Angleterre, il crut devoir placer, de courtoisie, dans ce discours le
portrait
du prince d’Orange, comme un moyen adroit et conv
saisir les plus mémorables résultats de son histoire. « Voici donc ce
portrait
, si diffus et si peu connu : Pour l’usurpateur, q
Le parallèle Quand on compare entre eux deux sujets (caractères ou
portraits
, etc.) le morceau s’appelle : Parallèle. C’est un
acine par La Bruyère91; de Rome et de Carthage par Montesquieu92 ; le
portrait
du riche et du pauvre dans La Bruyère93 Démosthèn
t, s’abusant avec son ambition, s’usant avec ses roueries. (Mocquart,
Portrait
de Thiers. Cité par Granier de Cassagnac dans ses
captive, tout ce qui séduit, tout ce qui fascine. (De la Guéronnière,
Portraits
politiques.) Ceci est mauvais encore. Si l’on v
nstruit sans prétention, ferme sans brusquerie, etc. (La Guéronnière,
Portraits
politiques ; Morny.) Pourquoi s’arrêter ? On peu
c autant d’autorité qu’ils parlent de leur tribunal. Citons enfin le
portrait
de Fléchier par lui-même : Il parle peu, mais on
st une ingéniosité fatigante, mais qui pétille dans un bon style. Son
portrait
fait par lui-même donne bien l’idée de sa manière
les plus agréables pour donner de l’agrément à son génie. (Éloges et
Portraits
, p. 133-134.) Ce portrait rappelle celui de Fléc
ner de l’agrément à son génie. (Éloges et Portraits, p. 133-134.) Ce
portrait
rappelle celui de Fléchier, mais il est moins app
acticité symétrique. On lira également dans les Misérables le célèbre
portrait
de Louis-Philippe, une gageure, un feu d’artifice
r ainsi dire, visant l’effet, cherchant l’éclat et la profondeur. Les
portraits
de sa Révolution, ceux de Marat, Robespierre, Bai
prouvée ; mais c’est son arrêt qu’on en doute », etc., etc. Voici le
portrait
de La Fayette, qui résume la manière de Louis Bla
uement par l’antithèse, une œuvre d’une élévation extraordinaire. Ses
portraits
resteront des modèles de littérature. On y rencon
sserrement antithétique de Saint-Évremond ou de Balzac, comme dans ce
portrait
de Fouché : Acteur consommé sous les deux visage
traînement à la jeunesse, toujours avide d’exercer sa verve. 45. Le
portrait
de Ménalque (le Distrait), si long dans La Bruyèr
e nous disons plus loin, dans le chapitre de l’antithèse, au sujet du
Portrait
. 82. Dans Chateaubriand et son groupe littérai
res (Didot), t. Vil, p. 260. 104. Voir, en ce sens, les magnifiques
portraits
de Pascal et de Montaigne dans Port-Royal de Sain
Questions de littérature légale, p. 66. 121. Granier de Cassagnac,
Portraits
littéraires, p. 230. 122. J. de Maistre, Essai
c laquelle Voltaire maniait l’antithèse. 132. Granier de Cassagnac,
Portraits
littéraires : De la nature et des lois du style.
. La Nouvelle Littérature. Revue Illustrée, 15 avril, 1er mai 1903 : (
Portraits
de MM. Ch. Guérin, Louis Payen, Maurice Magre, Ma
e dramatique en 4 actes, jouée à l’Odéon en 1900. — Têtes et Pensées (
Portraits
de Tristan Bernard, Alfred Capus, Jules Case, Mau
ier 1905), Fasquelle, 1905, in-18. — Le Beau Voyage, poésies, avec un
portrait
de l’auteur par lui-même, Fasquelle, 1904, in-18.
ociété des Artistes Français, 1898. Salon d’Automne, 1904. — G. Mita,
Portrait
, sanguine, 1897 (app. à M. Ad. B.) — Photographie
— Gaston Cuguenc : Lithographie, l’Hérault, mars 1900. — G. Cuguenc.
Portrait
au fusain, 1900. — Charge, 1901. — A. Creiche. Po
t, Peint. à l’huile, salon de la Soc. Nat. des B.-A. 1905. — Hawkins,
Portrait
, 1903. (rep. dans l’Œuvre d’art, international).
Portrait, 1903. (rep. dans l’Œuvre d’art, international). — Anonyme,
Portrait
au trait, L’Éclair, mai 1897. — Paul Boignères, C
consulter. — E. Gaubert et G. Casella : La Jeune Littérature (avec un
portrait
de Mlle Hennique), Revue illustrée, 15 avril 1905
1865 à Tournon-sur-Rhône. Œuvres. — Ballades toutes nues, in-18 avec
portrait
et préface d’Ernest La Jeunesse, Sansot et Cie, 1
a Dépêche de Toulouse, 3 juillet 1902. Iconographie. — Alex. Leleu :
Portrait
, 1900. — Alex. Leleu : Lithographie, 1901. — Henr
l 1902. — Ernest Gaubert et G. Casella. La Jeune Littérature (avec un
portrait
de Léo Larguier), Revue illustrée, 15 avril 1905.
Casella, La Jeune littérature, Revue Illustrée, 1er mai 1905 (avec un
portrait
de M.-A. Leblond). — G. Casella, Le Roman et la,
1899, in-8 . — La Mort de Corinthe, Plon et Nourrit, 1900, in-18. —
Portraits
d’Aïeules, Plon et Nourrit, 1903, in-18. — Monsie
Chronique, Dramatique, Revue Universelle, 15 septembre 1903 (avec un
portrait
) et Les Poètes de la Jeune Fille, Revue des Revue
sella : La Jeune Littérature, Revue Illustrée, 15 avril 1905 (avec un
portrait
). — Ernest Gaubert : La Souillure, La Plume, 1er
e, 1898, pet. in-18. — Octave Mirbeau : Sansot et Cie, 1903, in-18. —
Portraits
Français, Sansot et Cie, 1904-1906, 2 vol. in-18.
consulter. — E. Gaubert et G. Casella : La Jeune Littérature (avec 1
portrait
de Mlle Vernon), 1er mai 1905. — E. Gaubert, Hist
décapité), et notre bon ami M. Naudé… Il y avait encore trois autres
portraits
d’excellents hommes, de feu M. de Sales, évêque d
nna l’an 1627. Aux deux côtés du bon Dieu, nous y sommes tous deux en
portrait
, le maître et la maîtresse (c’est-à-dire lui et s
(c’est-à-dire lui et sa femme). Au-dessous du crucifix sont les deux
portraits
de feu mon père et de feu ma mère. Aux deux coins
raits de feu mon père et de feu ma mère. Aux deux coins sont les deux
portraits
d’Érasme et de Joseph Scaliger. Vous savez bien l
ette occasion de nous les décrire ; mais il a mieux aimé y mettre son
portrait
. Par malheur, le graveur le manque, et la ressemb
sonnages en raccourci, nous sommes tentés d’en faire encore moins des
portraits
que des caricatures. Évitons ce travers et ne pré
42, et, des années après, il pourrait, s’il était peintre, tracer son
portrait
tel qu’il était alors : « Je pense si souvent à v
e-même difficilement grâce à ses yeux. C’est un trait de plus dans le
portrait
de Gui Patin que ce dédain pour les personnes du
rien. C’est ma première eau-forte que je fais tirer chez Delâtre : le
portrait
d’Augustin de Saint-Aubin… Oui, voilà plusieurs j
livres, nos petits musées. Flaubert ressemble extraordinairement aux
portraits
de Frédérick Lemaître jeune. Il est très grand, t
ndant brusquement à terre, il termine la conversation par un charmant
portrait
en quatre mots de son vieil ami Chandellier, ce c
ri est Sancy-Parabère, et qui est dame d’honneur de l’Impératrice, le
portrait
de Mme de Parabère. C’est un triomphant portrait
de l’Impératrice, le portrait de Mme de Parabère. C’est un triomphant
portrait
de Largillière. La dame galante, dans un corsage
la frêle jeune femme aux nerfs d’acier pour le plaisir et l’orgie. Un
portrait
où éclate l’esprit de la physionomie, ce caractèr
ysionomie, ce caractère tout moderne et qui se lit assez peu dans les
portraits
du temps de Louis XIV, et même dans la plupart de
ème de déesse amoureuse : toutes choses dont il n’existe rien dans le
portrait
gravé de Vallée. Au moment de partir, Mme de Sanc
l’esprit des autres, avant d’être elle-même. On pourrait faire trois
portraits
de Mme d’Épinay, l’un à vingt ans, l’autre à tren
d’Épinay, l’un à vingt ans, l’autre à trente (et elle nous a fait ce
portrait
-là vers le moment où elle commença de connaître G
nt où elle commença de connaître Grimm) ; et il y aurait un troisième
portrait
d’elle à faire après quelques années de cette con
’il était à La Chevrette, pendant qu’elle et lui faisaient faire leur
portrait
: On peint Mme d’Épinay en regard avec moi, écri
est simple et négligé. Et revenant quelques jours après sur le même
portrait
, il dit encore dans un tour charmant : Le portra
après sur le même portrait, il dit encore dans un tour charmant : Le
portrait
de Mme d’Épinay est achevé ; elle est représentée
l’image de la tendresse et de la volupté. J’ai cru devoir opposer ce
portrait
de Diderot, bon juge, à certaine page des Confess
de leur naturelle condition aux vrais avantages de la nôtre. Dans un
portrait
idéal qu’il a tracé de La Femme qui ne se trouve
tés les plus difficiles à associer et tous les contraires : Voilà le
portrait
, dit-il en finissant, de la femme qui ne se trouv
en finissant, de la femme qui ne se trouve point, si on peut faire le
portrait
d’une chose qui n’est pas. C’est plutôt l’idée d’
’enjouement et au charme, il l’avait trouvé chez Ninon, et ce coin du
portrait
d’Émilie n’était pas du tout une pure idée imagin
a sensibilité, disait-elle, est l’âme du chant. » On a donné tant de
portraits
de Ninon, que je me bornerai à en indiquer un qui
lusieurs traits essentiels me fait croire que la véritable clef de ce
portrait
peu connu est bien en effet celle-là : L’aimable
nsultait sur Tartuffe, elle rendait de sa même monnaie à Molière. Le
portrait
de Ninon, d’après Mlle de Scudéry, nous en donner
sif et à l’aventure. On rencontre un nom de femme ou d’homme, vite un
portrait
. Le portrait commence par une description qui rap
enture. On rencontre un nom de femme ou d’homme, vite un portrait. Le
portrait
commence par une description qui rappelle celle d
Il y a d’ailleurs de jolis traits, et délicats, dans ses récits ; son
portrait
de Mme de Sévigné est des plus vivants et des mie
perfidies contre un tel modèle. Il fait songer d’avance par ce malin
portrait
à ceux d’Hamilton, bien qu’il n’ait pas le léger
nt vivement ce qu’ont dit les contemporains. On a au bas des pages un
portrait
composite par dix auteurs. C’est un répertoire à
é par la place Maubert. On a bien parlé de M. de Montausier ; mais le
portrait
dès longtemps n’est plus à faire. Que dire de mie
quoi sonner si tôt et si haut l’alarme ? M. Guizot fait de M. Molé un
portrait
des plus délicats, où les qualités du noble perso
elui à qui nous devons, sans sortir de ces Mémoires, tant d’ingénieux
portraits
, tant de fines esquisses, ces figures de Casimir
brusque et brève « comme s’il eût été pressé de ne plus parler ? » Le
portrait
de Lamartine que le peintre se figure « comme un
beauté et de toute vérité dans son indulgence. Ce talent, ce goût des
portraits
, est même tellement venu à M. Guizot, qu’il en ch
ans son chemin : on ne se plaint pas du hors-d’œuvre. Il est quelques
portraits
de femmes heureusement touchés et qui témoignent
ent touchés et qui témoignent d’une souplesse inaccoutumée de ton, le
portrait
de la comtesse de Castellane, par exemple. Celui
u Figaro, etc.14 Lundi 24 avril 1865. Edmond Texier a fait un joli
portrait
, l’Homme répandu : Charles Monselet est pour moi
er recueil de 1854 s’appelait les Vignes du Seigneur), s’ouvre par un
portrait
de l’auteur en lunettes et par une préface biogra
er, qu’on doive rechercher, avouer hautement, dont on doive mettre le
portrait
dans son cabinet comme on peut avoir son recueil
ciple et pour successeur en journalisme Mallet du Pan. Il méritait un
portrait
en pied. Le Sébastien Mercier de M. Monselet est
i corsaire ! voilà une tache dans le tableau. Il n’y en a pas dans le
portrait
de Grimod de La Reynière, le gourmand rubicond, g
e la confrérie des amateurs de la table et de la fine chère : tout ce
portrait
est traité rondement, richement. Le fermier génér
eaucoup de personnes. On ajoutait que vous vous étiez reconnu dans un
portrait
du livre que je vous ai porté, la dernière fois q
ssurer en toute bonne foi que vous n’êtes pour rien dans aucun de ces
portraits
. Il y en a deux (à l’endroit qu’on m’indiquait)
es dont aucune ne serait vous. Quant au paragraphe qui suit ces trois
portraits
, et où vous auriez, m’a-t-on dit, trouvé quelque
ins prévenue vous aurait fait voir qu’il ne s’agissait plus des trois
portraits
précédents, mais de traits nouveaux s’adressant à
tion très-serieuse de la part de certaines personnes. Par exemple, un
portrait
est un tableau assez indifferent pour ceux qui ne
ur ceux qui ne connoissent pas la personne qu’il répresente ; mais ce
portrait
est un tableau précieux pour ceux qui aiment la p
t un tableau précieux pour ceux qui aiment la personne dont il est le
portrait
. Des vers remplis de sentimens pareils aux nôtres
s, dit : « … Le regretté maître Eugène Carrière fit un jour un beau
portrait
de Verlaine. Il le montre ascétique et contrit, s
rdonner le ton humoristique, tellement de circonstance : BALLADE des
portraits
de Verlaine. Bons décadents qui, ce jour de janv
rniers jours de Paul Verlaine (Mercure de France). 28. Il s’agit du
portrait
de Verlaine, introduit au Luxembourg et qu’a sign
x par les documents qu’il contient et préfacé par Maurice Barrès. 2.
Portrait
de Verlaine, par Valadon.
cieuse, qu’autant qu’elle est animée par des peintures vives, par des
portraits
d’après nature, par les traits piquans d’une saty
t comptée pour rien, on ne sauroit en conseiller la lecture. Certains
portraits
satyriques, & un caractère de galant homme &a
ns les réfléxions. L’Homme aimable, petit ouvrage de M. Marin, est le
portrait
de l’honnête homme uni au galant homme : portrait
de M. Marin, est le portrait de l’honnête homme uni au galant homme :
portrait
d’autant plus fidéle que l’auteur en a puisé les
e un goût de Louis XI : « Il fit venir ses livres de Dauphiné ? » Le
portrait
de la première Dauphine, de Marguerite d’Écosse,
dernière parole : « F. de la vie ! qu’on ne m’en parle plus 59 ! » ce
portrait
est très agréable chez Duclos, mais il est pris t
es longueurs et de sa bonhomie d’expression. Si l’on mettait les deux
portraits
sur deux colonnes en regard, on aurait idée du sa
nerf et dans un sentiment patriotique : c’est lorsqu’il en vient aux
portraits
des personnages qu’il s’en remet purement à Saint
urrait faire comme pour ce qui est de l’abbé Le Grand et imprimer les
portraits
sur deux colonnes, on verrait les emprunts contin
la parité avec Mme de Maintenon, etc. Ce que je fais là pour le
portrait
de Mlle Choin, on peut le faire presque indiffére
rtrait de Mlle Choin, on peut le faire presque indifféremment pour le
portrait
de n’importe quel personnage du temps, le duc et
toute occasion se plaît à rappeler (et même au moment où il trace un
portrait
flatteur de l’empereur Alexandre) qu’il est « Sui
et par instants la nuance ingénieuse. Je n’en veux pour preuve que ce
portrait
de l’empereur Alexandre placé dans la bouche de N
était une nature glissante et fuyante, assez peu sûre. Lisez bien ce
portrait
: sous sa touche flatteuse, il ne dément pas abso
ne pépinière d’officiers instruits et capables. L’Académie a placé le
portrait
du général Jomini dans une des salles de l’établi
rophète, le conseil d’État du canton de Vaud décida à son tour que le
portrait
de son illustre concitoyen serait placé au musée
de son illustre concitoyen serait placé au musée de Lausanne ; et ce
portrait
s’y voit aujourd’hui, de la main de l’excellent e
ute ma pensée ? j’ai cru possible de montrer et de faire accepter son
portrait
vu de la France. *** Cette Étude sur Jomini, qui
Aved Une belle chose, c’est le
Portrait
du maréchal de Clermont Tonnerre peint par Aved.
’y tromperait. De près la figure paraît un peu longue ; mais c’est un
portrait
. Si l’homme est ainsi ? D’ailleurs éloignez-vous
Lempereur le
portrait
de M. Watelet .l’apothéose de M. Du Belloi . Je n
ait de M. Watelet .l’apothéose de M. Du Belloi . Je ne connais pas le
portrait
de M. Watelet ; quant à l’ apothéose de M. Du Be
Moitte Le
portrait
de Duhamel Du Monceau . Duhamel à qui Maupertuis
le fait abandonner aux autres et qui ne le prend jamais. Au reste son
portrait
est d’un burin moëlleux et qui sait donner aux ch
e, ne l’était pas ; elle avait envie et elle hésitait : Regardant le
portrait
de Pierre Ier qu’elle a toujours dans sa poche qu
dit-il, au mal qui se fit. Chaque fois que Catherine lui montrait ce
portrait
de Pierre Ier sur sa tabatière et répétait son Qu
omme qui a dîné avec eux. De Mme Geoffrin, il disait en approuvant le
portrait
qu’en a tracé La Harpe : Le portrait de Mme Geof
rin, il disait en approuvant le portrait qu’en a tracé La Harpe : Le
portrait
de Mme Geoffrin est de la plus grande vérité ; il
h tombé en enfance et jouant avec ses pages ; et un jour qu’un de ses
portraits
, devant lequel il passa, la lui rendit, il arrosa
t ce qui précède, je n’ai point voulu faire une biographie ni même un
portrait
du prince de Ligne, mais seulement présenter de l
▲